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{
"language": "en",
"title": "Mishnah Orlah",
"versionSource": "https://www.nli.org.il/he/books/NNL_ALEPH002182155/NLI",
"versionTitle": "Le Talmud de Jérusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr]",
"status": "locked",
"license": "Public Domain",
"actualLanguage": "fr",
"languageFamilyName": "french",
"isBaseText": false,
"isSource": false,
"direction": "ltr",
"heTitle": "משנה ערלה",
"categories": [
"Mishnah",
"Seder Zeraim"
],
"text": [
[
"Si l’on plante un arbre pour qu’il serve de haie<sup class=\"footnote-marker\">1</sup><i class=\"footnote\"> Cf. Babli, Sota 43b.</i>, ou pour en faire des poutres, ses fruits des premières années ne sont pas sacrés. R. Yossé dit: si même dans un seul arbre on destine la branche intérieure à la consommation et l’extérieure pour servir de haie, l’intérieure seule est soumise à l’orla, non l’extérieure.",
"A l’époque où nos ancêtres sont arrivés en Palestine et où ils ont trouvé de jeunes arbres, les fruits étaient permis; mais les fruits d’un arbre planté avant l’achèvement de la conquête sont interdits. L’arbre planté (dans un champ isolé) à l’usage de tous<sup class=\"footnote-marker\">2</sup><i class=\"footnote\"> Cf. Babli, Pessahim 23a.</i> reste soumis à l’orla; selon R. Juda, il en est dispensé. L’arbre planté sur la voie publique (à l’usage d’un seul) ou planté par un idolâtre, ou par un voleur, ou dans un bateau, ou ayant poussé spontanément<sup class=\"footnote-marker\">3</sup><i class=\"footnote\"> Cf. Sota 43b.</i> est soumis à l’orla.",
"Lorsqu’un arbre (ayant plus de 3 ans) a été déraciné par le vent avec la terre qui l’entoure, ou si une inondation l’a entraîné avec la terre (et qu’on la planté ailleurs), au cas où il peut continuer à vivre ainsi, les fruits son dispensés; au cas contraire, c’est une nouvelle plantation, et les fruits sont interdits. Si la terre à été dénudée d’un côté; ou si la charrue en passant à découvert les racine (sans les arracher), ou si l’arbre même, par sa croissance, a dénudé ses racines de la terre, au cas où il peut continuer à vivre en cet état, les fruits sont dispensés; au cas contraire, les fruits sont interdits.",
"Lorsqu’un arbre a été déraciné et qu’il reste encore une racine en terre, les fruits sont permis (ce n’est pas une nouvelle plantation). Quelle devra être la grandeur de cette racine? Selon R. Simon b. Gamliel au nom de R. Eleazar b. Juda, habitant de Bartotha, fut-elle de la grosseur d’une aiguille de tisserand, elle suffit.",
"Lorsqu’un arbre déraciné était pourvu de provignement et qu’il vit désormais de cette nouvelle souche, l’ancien tronc prend le même titre (au point de vue de l’âge) que le provin (et tous 2 seront jeunes). Si l’on a renouvelé le provin plusieurs années de suite et qu’à un moment l’on a cessé, on compte les 3 années de plantation à partir du moment de la cessation. Quant aux vignes rattachées par la greffe, ou les ceps attachés à ce lieu, si même ils sont provignés, leurs fruits n’étant pas nouveaux sont permis. R. Meir dit: si elles ont une force vive (et tirent leur suc du premier plant), les fruits sont permis; au cas contraire, ils sont interdits. De même, lorsqu’on a coupé un provin plein de fruits, il sont permis de suite; si l’on attend une addition de 200 fruits, ils sont interdits.",
"Lorsque des plants d’orla<sup class=\"footnote-marker\">4</sup><i class=\"footnote\"> Cf. Babli, Gitin 54b.</i>, ou de mélange interdit de vigne, ont été mêlés à des plants ordinaires (que leur disposition ne permet plus de distinguer), on ne peut pas les cueillir (tout est interdit); si la vendange est faite, elle s’annule dans une proportion de 201, pourvu que ce soit fait par mégarde. Selon R. Yossé, on peut même en connaissance de cause vendanger et l’annuler dans une quantité de 201.",
"Les feuilles et les branches de palmiers, la sève des ceps (lors de la taille), les bourgeons<sup class=\"footnote-marker\">5</sup><i class=\"footnote\"> \"Cf. Même série, (Nazir 6, 2) ( 55a); Babli, Berakhot 36b.\"</i>, ne sont pas susceptibles d’orla et permis; on peut les manger partout en la 4e année, et ils sont accessibles au naziréen (n’étant pas des fruits); ils ne sont interdits que sur l’arbre de l’Ashéra (des idolâtres). Selon R. Yossé, le bourgeon est interdit comme essence du futur fruit. R. Eliézer dit<sup class=\"footnote-marker\">6</sup><i class=\"footnote\"> Cf. Babli, Nida, 8b.</i>: il est interdit de coaguler du lait dans de la sève d’arbres d’orla. R. Josué raconte<sup class=\"footnote-marker\">7</sup><i class=\"footnote\"> Cf. Avoda Zara 35b.</i> avoir entendu dire expressément qu’il est permis de le coaguler dans la sève des feuilles, ou dans celle du tronc, mais non dans celle des fruits hâtifs, parce qu’ils sont considérés comme fruits.",
"Le verjus<sup class=\"footnote-marker\">8</sup><i class=\"footnote\"> Le raisin ne mûrissant pas en entier. Ce terme dérive peut-être de grec: kuklos.</i>, les pépins, la peau et le jus du raisin, l’écorce de la grenade et sa fleur<sup class=\"footnote-marker\">9</sup><i class=\"footnote\"> Cf. Babli, Berakhot 36b.</i>, la cosse de noix, ou d’autres noyaux de fruits, sont interdits dans les 3 premières années, ou s’ils proviennent d’un arbre d’ashéra, et le nazir ne peut pas en manger; mais en la 4e année, on les mange en tous lieux (et non à Jérusalem seule). Dans tous ces cas, les fruits tombant spontanément sont interdits.",
"R. Yossé dit: il est permis de planter une branche d’un arbre d’orla, mais non une noix d’orla, parce que c’est un fruit<sup class=\"footnote-marker\">10</sup><i class=\"footnote\"> Cf. Babli, Avoda Zara 48b.</i>. Il n’est pas permis non plus de greffer une branche d’orla couverte de dattes non mûres (Kafour)<sup class=\"footnote-marker\">11</sup><i class=\"footnote\"> Cf. Babli, Berakhot 57b (trad. T. Ier, p. 468).</i>."
],
[
"L’oblation sacerdotale et celle de la dîme (ou 100e) des fruits<sup class=\"footnote-marker\">1</sup><i class=\"footnote\"> \"Cf. (Terumot 4, 7); Meïla, 4, 3.\"</i> soumis au doute, la Halla, les prémices, sont annulées en cas de mélange à une quantité 101 fois supérieure; on les compte ensemble au cas où ces objets interdits réunis forment plus de 101e de la partie (de façon à ne pas l’annuler). En tous cas, il faut prélever de l’ensemble pour le cohen l’équivalent de ce qui y est tombé (avant que chacun en mange). Les produits d’orla et des mélanges interdits de la vigne ne s’annulent que dans une quantité 201 fois supérieure<sup class=\"footnote-marker\">2</sup><i class=\"footnote\"> \"Cf. Babli, (Avoda Zara 68b); Mishna, Meïla, 4, 6.\"</i>; et on les réunit pour réduire la proportion du mélange, mais il n’est pas nécessaire (en cas de mélange annulé) de prélever l’équivalent. Selon R. Simon, on ne joint pas les parties interdites. R. Eliézer dit: on les réunit et on ne les considère pas comme nulles si le mets où les produits cuisent en conserve le goût: mais on ne les réunit pas de façon à ce que qu’à sec on exige, sous peine d’interdit, une proportion de 201.",
"L’oblation sera jointe au profane pour annuler proportionnellement l’orla; et celle-ci sera jointe de même pour annuler l’oblation. En quel cas? Lorsque p. ex. un saa d’oblation est tombé dans une quantité de cent saas profanes et qu’ensuite 3 cab d’orla se mêlent au tout, ou 3 cab de produits hétérogènes de la vigne; en ce cas le tout est annulé, parce que l’oblation a été ajoutée pour annuler l’orla, et celle-ci pour annuler l’oblation.",
"L’orla peut servir à absorber les mélanges hétérogènes, ou ceux-ci à annuler l’orla, et enfin cette dernière contribuera à annuler des produits de 4e année. En quel cas? Lorsqu’un saa d’orla sera tombé dans 200 saa semblables et qu’ensuite il s’y est mêlé un peu plus d’un saa d’orla, ou un peu plus d’un saa de produits hétérogènes de la vigne; en ce cas le tout est annulé, puisque l’orla contribue à absorber le mélange hétérogène, celui-ci absorbe l’orla, comme cette dernière annule le produit.",
"Tout ce qui est soit fermenté, soit épicé, soit mélangé, avec de l’oblation ou avec de l’orla, ou avec des mélanges hétérogènes, devient interdit par le contact. Shammaï dit: la levure ou l’épice propage aussi l’impureté par le goût (malgré leur exiguïté). Selon Hillel, au contraire, nul objet ne peut transmettre l’impureté s’il n’a au moins la taille d’un œuf.",
"Dustaï, habitant du village d’Yetmah<sup class=\"footnote-marker\">3</sup><i class=\"footnote\"> \"Cf. Zunz, Itinerary of Benjamin, etc. (éd. Ascher), notes, t. 2, P. 425; et l'identification proposée par M. Neubauer, Géographie, p. 269.\"</i>, un des disciples de l’école de Shammaï, dit avoir entendu exposer par Shammaï l’ancien, que jamais un objet ne peut transmettre l’impureté sans avoir au moins la taille d’un œuf.",
"En quel cas est-il dit<sup class=\"footnote-marker\">4</sup><i class=\"footnote\"> Cf. Hulin 99a.</i>, que si l’on se sert de levure d’oblation, ou d’épices d’oblation, ou de mélange d’oblation, on suit pour tout cela un avis sévère? lorsqu’il s’agit de la même espèce. Et quand a-t-on dit que tantôt on suit l’avis facile, et tantôt le sévère? C’est lorsqu’il s’agit de deux espèces distinctes. Voici dans quel cas on applique la 1re règle: lorsque de la levure de froment se trouve mêlée à une pâte de froment et qu’il y a de quoi la fermenter (lui communiquer le goût), sans se préoccuper si la quantité dépasse 101 pour annuler le tout, c’est interdit; s’il n’y a pas une quantité 101 fois supérieure pour annuler le tout numériquement, on ne se préoccupe plus de savoir s’il y a propagation de goût par la fermentation, et c’est interdit.",
"Voici en quel cas on suit tantôt un avis plus facile, tantôt un avis plus sévère, en présence des deux espèces distinctes: lorsque p. ex. des fèves d’oblation ont été cuites avec des lentilles profanes et qu’il y ait communication du goût des fèves, c’est interdit, sans se préoccuper de savoir s’il y a ou non une quantité 101 fois supérieure pouvant annuler le reste. Au cas où il n’y a pas communication de goût, sans se préoccuper de la quantité proportionnelle, c’est permis.",
"Lorsque dans une pâte ordinaire il et tombé de la levure profane, assez pour fermenter la pâte, et qu’ensuite il y tombe une quantité égale en valeur de levure d’oblation, ou de levure provenant de mélanges hétérogènes de la vigne, c’est interdit.",
"Lorsque de la levure profane est tombée dans une pâte<sup class=\"footnote-marker\">5</sup><i class=\"footnote\"> Cf. Babli, Avoda zara 68a.</i> et qu’après la fermentation il y est tombé de la levure d’oblation, ou de la levure provenant des mélanges hétérogènes, en quantité semblable, c’est interdit; selon R. Simon, c’est permis (la pâte ayant fermenté).",
"Les épices interdites pour 2 ou 3 causes<sup class=\"footnote-marker\">6</sup><i class=\"footnote\"> \"Si une épice est interdite à titre d'Orla une autre à cause de sa provenance de l'Aschéra, et une 3e étant comme oblation. Cf. Babli, Shabat 89b; Avoda Zara 66a. Maïmonide cite comme exemple une épice (plantae species cui granum odoratum, selon Kamous; ou cassia selon Forsk), dont il y a 2 espèces: l'une grande, l'autre petite.\"</i>, soit d’une même espèce, soit de plusieurs, sont interdites, et on les réunit pour équilibrer la quantité proportionnelle qui devrait les annuler. R. Simon dit: si les épices interdites par 2 ou 3 causes sont d’une seule espèce, ou si ce sont 2 espèces interdites pour une seule cause, on ne les réunit pas (et chacune s’annule proportionnellement au tout).",
"Si de la levure profane et une autre d’oblation sont tombées dans une pâte<sup class=\"footnote-marker\">7</sup><i class=\"footnote\"> \"Cf. Babli, Temoura 12a; Pessahim 26b; Avoda Zara 49a et 73b.\"</i>, chacune d’elles étant insuffisante isolément pour fermenter la pâte mais dont la réunion produit cet effet, il faut, selon R. Eliézer, se guider d’après la seconde levure mêlée (et, si elle est d’oblation, le tout est interdit ou profane). Selon les autres sages, il importe peu que la levure interdite y soit tombée la première, ou non; en tous cas, elle n’entraîne l’interdit que si elle suffit à fermenter la pâte.",
"Yoëzer, habitant du château fort, un des disciples de l’école de Shammaï, raconte avoir interrogé à ce sujet R. Gamliel l’ancien, qui se tenait à la porte orientale, et celui-ci lui a répondu (comme les sages): elle n’entraîne jamais l’interdit que si elle suffit à fermenter la pâte.",
"Si l’on a enduit des vêtements de peau avec de l’huile impure et qu’ensuite on les enduit avec de l’huile pure, ou si l’on a opéré à l’inverse, se servant d’abord de la pure, puis de l’impure, on se dirige, selon R. Eliézer, d’après la 1re huile employée<sup class=\"footnote-marker\">8</sup><i class=\"footnote\"> En faisant usage desdits vêtements, cette huile sort et rend les mains impures.</i>; selon les autres sages, c’est la dernière qui l’emporte.",
"Lorsque de la levure d’oblation et une autre provenant de mélanges hétérogènes de la vigne sont tombés dans la pâte, chacune d’elles étant insuffisante isolément pour fermenter la pâte, mais dont la réunion produit cet effet, la pâte devient interdite aux étrangers et permise seulement aux cohanim; R. Simon en autorise l’usage aussi bien aux étrangers qu’aux cohanim.",
"Lorsque des épices d’oblation et d’autres provenant de mélanges hétérogènes de la vigne sont tombées dans un mets en cuisson, chaque part étant insuffisante isolément pour aromatiser le mets, mais dont la réunion produira cet effet, le mets sera interdit aux étrangers et permis seulement aux cohanim; selon R. Simon, il sera permis aux uns et aux autres.",
"Lorsqu’avec des morceaux de sainteté supérieure, il se trouve que l’on a cuit des morceaux interdits, tels que des sacrifices rejetés<sup class=\"footnote-marker\">9</sup><i class=\"footnote\"> Les victimes sacrifiées avec l'intention interdite d'enmanger plus de 3 jours.</i>, ou des reliquats tardifs (ayant plus de 3 jours), ils sont interdits aux étrangers (en raison de la conjonction des défenses), mais permis aux cohanim. R. Simon en permet l’usage à tous.",
"Lorsque la viande de sainteté supérieure<sup class=\"footnote-marker\">10</sup><i class=\"footnote\"> Interdites aux profanes même purs.</i> et celle d’ordre inférieur<sup class=\"footnote-marker\">11</sup><i class=\"footnote\"> Interdite seulement aux impurs.</i> ont été cuites avec de l’ordinaire, l’usage en est interdit aux étrangers impurs (en raison de la jonction des 2 saintetés), mais permis aux gens purs."
],
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"Une étoffe teinte de l’écorce provenant d’orla<sup class=\"footnote-marker\">1</sup><i class=\"footnote\"> Cf. Babli, Baba Qama 10a.</i> doit être brûlée; si elle a été mêlée à d’autres, il faut les brûler toutes. Tel est l’avis de R. Meir. Selon les autres sages, l’interdit est annulé dans 201 parts semblables (et le tout est permis).",
"Si l’on teinte un fil long comme l’intervalle de 2 doigts avec de l’écorce d’orla, qu’on l’a tissé dans l’étoffe et que l’on ne reconnaît plus ce fil, il faut, selon R. Meir, brûler toute l’étoffe; selon les autres sages, il disparaît dans une proportion de 201.",
"Lorsque l’on tisse dans une étoffe un fil long comme l’intervalle de 2 doigts<sup class=\"footnote-marker\">2</sup><i class=\"footnote\"> Cf. Bali, Temoura 134a.</i> avec de la laine du premier-né d’animaux (dû aux cohanim), il faut brûler l’étoffe. Si l’on emploie la même quantité de cheveux d’un naziréen, ou des poils d’un rejeton de l’âne, dans la confection d’un sac, il faut brûler ce sac. Dans d’autres objets consacrés (qui peuvent être rachetés), le moindre mélange produit la sainteté (et nécessite le rachat).",
"Si l’on a cuit un mets en y joignant de l’écorce d’orla, il faut le brûler; s’il est mêlé à d’autres, il s’annule dans une proportion de 201.",
"Lorsqu’un four a été chauffé avec de l’écorce d’orla<sup class=\"footnote-marker\">3</sup><i class=\"footnote\"> Cf. Babli, Pessahim 27a.</i> et qu’ensuite on y a cuit du pain, il faut brûler ce pain; s’il est mêlé à d’autres, il s’annule dans une proportion de 201.",
"Si l’on a des bottes de fenugrec provenant de mélanges hétérogènes de la vigne, il faut les brûler; s’ils se mêlent à d’autres, il faut brûler le tout selon R. Meir: mais, selon les autres sages, elles s’annulent dans une proportion de 201.",
"Or, R. Meir dit: ce que l’on a l’habitude de céder en le comptant (en raison de sa valeur) sanctifie le reste; selon les autres sages, il n’y a que 6 produits en ce cas; selon R. aqiba ce sont sept. Les 6 produits sont: des noix tendres de Ferekh<sup class=\"footnote-marker\">4</sup><i class=\"footnote\"> \"Cf. Betsa, 3b; Yebamot 31a; Zevahim 72a.\"</i>, des grenades de Badan<sup class=\"footnote-marker\">5</sup><i class=\"footnote\"> Noms de localités.</i>, des tonneaux de vin fermés, des feuilles de bette, des tiges (caules) de chou, de la courge grecque. R. aqiba y ajoute un 7e, les grosses miches de pain du ménage. Ce qui parmi ces produits tombe sous le coup de l’orla rend tout sacré comme telle ainsi que les provenances des mélanges hétérogènes de la vigne<sup class=\"footnote-marker\">6</sup><i class=\"footnote\"> Cf. Avoda Zara 74a.</i>.",
"En quel cas (au lieu de sanctifier tout), s’annulent-ils? Lorsque les noix se sont fendues, ou que les grenades ont été dépecées, ou les tonneaux ouverts, ou les courges coupées, ou les miches de pain divisées (avant le mélange), ils s’annulent dans une proportion de 201.",
"Les fruits pour lesquels il y a doute d’orla (dont l’âge est inconnu) sont interdits en Palestine et permis dans le pays voisin de Syrie<sup class=\"footnote-marker\">7</sup><i class=\"footnote\"> \"Cf. Babli, Berakhot 36a; Qidushin 38b.\"</i>. Toute à fait au dehors, on peut même descendre au jardin en acheter, pourvu que l’on ne voie pas qu’ils viennent d’être coupés (ce qui serait interdit). Si dans une vigne on a planté un légume vert (mélange interdit) et qu’au dehors de la vigne on vende du légume semblable, il est interdit en Palestine, et permis en Syrie; tout à fait au dehors, on peut même l’acheter dans la vigne, à condition de ne pas les couper à la main. Le fruit nouveau est légalement interdit partout (avant l’omer); la prescription de l’orla est une règle qui remonte à Moïse; enfin le mélange de la vigne est une défense rabbinique."
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"sectionNames": [
"Chapter",
"Mishnah"
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