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/Mishnah
/Seder Zeraim
/Mishnah Maaser Sheni
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/Le Talmud de Jérusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr].json
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"title": "Mishnah Maaser Sheni", | |
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"Mishnah", | |
"Seder Zeraim" | |
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"La dîme doit servir à manger, à boire, ou à s’enduire le corps: à manger ce qu’il est d’usage de manger et à se frotter avec ce qui y sert d’ordinaire. Ainsi, on ne se frottera pas avec du vin ou du vinaigre, mais avec de l’huile. On ne doit pas aromatiser de l’huile de 2e dîme (l’épice en absorbant une part, on en perd un peu), et pour le montant de la 2e dîme on ne peut pas acheter l’huile parfumée, mais on peut aromatiser le vin (oinomelon). Si dans du vin de 2e dîme (hors Jérusalem) il est tombé du miel ou des épices, ce qui l’améliore, on tient compte de la valeur de l’amélioration dans le prix de l’échange. De même, si des poissons ont été cuits avec des porreaux (cefalwdh\", porrus capitalus) de 2e dîme, et qu’ils se sont améliorés, on tient compte de l’amélioration dans le prix de l’échange. Si une pâte de 2e dîme est cuite et vaut plus, tout l’avantage acquis devient de la 2e dîme (l’échange sera égal à tout). Voici la règle: lorsque l’augmentation est visible, la supériorité du prix d’échange sera proportionnelle (partielle); mais lorsque l’amélioration est interne, on donnera l’équivalent du prix total." | |
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"On ne doit pas dire à son prochain d’apporter les fruits de 2e dîme à Jérusalem en lui offrant pour salaire de sa peine une part de ces fruits<sup class=\"footnote-marker\">1</sup><i class=\"footnote\"> La 2e dîme ne doit pas servir de salaire. Cf. Babli, Avoda Zara 62a</i>; mais on lui dira: apporte-les à Jérusalem, pour que nous mangions et buvions ensemble. En général, on peut se faire des cadeaux réciproques.", | |
"On ne doit pas acheter de l’oblation pour l’argent de 2e dîme, parce que l’on diminuerait le nombre de consommateurs<sup class=\"footnote-marker\">2</sup><i class=\"footnote\"> Puisqu'elle est inabordable aux simples israélites, ou même aux cohanim qui ne sont purifiés le même jour. Cf. Babli, Zevahim 76a</i>; mais, selon R. Simon, c’est permis. Voici l’objection de R. Simon; si l’on a été peu sévère pour les sacrifices pacifiques, dont les conséquences sont graves, puisqu’ils deviennent impropres<sup class=\"footnote-marker\">3</sup><i class=\"footnote\"> Si au moment du sacrifice on a songé à les manger au-delà de trois jours</i>, ou interdits, s’ils dépassent une certaine période de temps, ou s’ils sont impurs<sup class=\"footnote-marker\">4</sup><i class=\"footnote\"> On les acquiert toutefois pour le montant de la 2e dîme</i>; à plus forte raison doit-on pouvoir acheter de l’oblation. Non, réplique son interlocuteur: pour le sacrifice pacifique on y consent, parce que chacun peut en manger; tandis qu’il n’en est pas de même de l’oblation sacerdotale, inaccessible aux étrangers.", | |
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"Lorsque la 2e dîme importée à Jérusalem est devenue impure, que ce soit par le contact d’une impureté de 1er ordre, ou par une autre moindre, soit à l’intérieur de Jérusalem, soit au dehors, il faut, selon Shammaï, la racheter et tout consommer à l’intérieur de la ville (parce qu’on l’a vu importer), sauf ce qui est devenu impur dès le dehors au premier degré. Selon Hillel, on la rachète et l’on peut tout manger au dehors, sauf ce qui à l’intérieur est devenu impur par une impureté secondaire." | |
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"Lorsque le propriétaire offre pour l’échange une pièce d’argent d’un sela et une autre personne autant, le propriétaire a la priorité, parce qu’il ajoute un 5e (ce que ne fait pas l’étranger). Lorsque le propriétaire propose un sela et un autre offre un sela et un as (issar), cette dernière offre l’emporte, puisqu’elle dépasse le capital<sup class=\"footnote-marker\">1</sup><i class=\"footnote\"> B. Erakhin 27b</i>. Lorsque l’on rachète sa seconde dîme<sup class=\"footnote-marker\">2</sup><i class=\"footnote\"> \"Cf. Baba Metsia 55b; Kiduschin, 54b\"</i>, on y joint 1/5, que cela provienne de ses propres fruits ou que ce soit la dîme d’un don.", | |
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"Si quelqu’un dépose un as (profane) pour le rachat de la 2e dîme, qu’il mange la moitié, qu’il se rende ensuite ailleurs où elle vaut un pondion (le double), il a le droit de manger encore le montant d’un as pour combler l’équivalent. Si au contraire il l’avait rachetée pour un pondion, et qu’après en avoir mangé la moitié on se rend ailleurs où elle ne vaut plus qu’un as, il ne peut plus en manger qu’une parcelle (sur laquelle il comptait). Celui qui dépose un as de seconde dîme (afin de pouvoir à Jérusalem en manger les fruits), consommera à titre d’équivalent jusqu’aux parts formant l’entier (en cas de doute), ou jusqu’au centième (en cas de certitude); et, dès lors, l’as devient profane. Selon Shammaï, il faut dans l’un et l’autre cas (doute ou certitude) avoir consommé dix parts (pour que l’as soit libéré et profane); selon Hillel, il en faut onze en cas de certitude et dix en cas de doute." | |
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"La désignation des plants de vigne de 4e année<sup class=\"footnote-marker\">1</sup><i class=\"footnote\"> Pour que le passant ne mange pas de ce fruit interdit hors Jérusalem, on lui fait une marque. Cf. Babli, Baba Qama 69a</i> se fait par des mottes de terre; le prépuce des arbres (ou ceux des 3 premières années), par du mortier (plus résistant); enfin on indique l’emplacement des tombes<sup class=\"footnote-marker\">2</sup><i class=\"footnote\"> Leur approche impure est interdite aux cohanim</i> par de la chaux que l’on délaye à l’eau chaude et que l’on y verse ensuite. Ce n’est nécessaire, dit R. Simon b. Gamliel, qu’en la 7e année (où tout est abandonné à tous, et il faut éviter les erreurs). Quant aux personnes pieuses ou consciencieuses<sup class=\"footnote-marker\">3</sup><i class=\"footnote\"> Le même terme se trouve en (Kilayim 9, 5). Cf. Baba Qama 68a</i> en cette année, elles déposent de l’argent afin de racheter le plant de vigne de 4e année, et elles déclarent que tout ce qui en serait cueilli sera considéré comme racheté par cet argent (et autorisé)." | |
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"sectionNames": [ | |
"Chapter", | |
"Mishnah" | |
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