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/Mishnah
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/Le Talmud de Jérusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr].json
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"title": "Mishnah Kiddushin", | |
"versionSource": "https://www.nli.org.il/he/books/NNL_ALEPH002182155/NLI", | |
"versionTitle": "Le Talmud de Jérusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr]", | |
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"heTitle": "משנה קידושין", | |
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"Mishnah", | |
"Seder Nashim" | |
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"Le mariage est validé par un des trois moyens suivants: par l’argent donné à la femme pour l’épouser, par l’acte de mariage, ou par la cohabitation<sup class=\"footnote-marker\">1</sup><i class=\"footnote\"> A l'encontre des païens, qui reconnaissaient la cohabitation seule pour valider un mariage, la loi juive exige que cet acte soit accompagné de diverses cérémonies.</i>. La femme redevient libre de 2 façons: par la lettre de divorce, ou par la mort du mari. Pour la veuve qui incombe au beau-frère par lévirat, le mariage est validé par la cohabitation, et elle devient libre par le déchaussement (Dt 25, 9), ou par la mort du beau-frère. Quant à l’argent, selon l’école de Shammaï, ce sera un dinar ou la valeur d’un dinar; selon l’école de Hillel, ce sera une Prouta, ou la valeur d’une prouta<sup class=\"footnote-marker\">2</sup><i class=\"footnote\"> \"Cf. J., (Yebamot 1, 6); (Eduyot 4, 7).\"</i>, dont le montant vaut 1/8 d’Assarion italien (de la Grande Grèce).", | |
"On acquiert un esclave hébreu par de l’argent, ou par un acte écrit. Il devient libre après un nombre d’années (au bout de six ans de service), ou par l’arrivée du Jubilé<sup class=\"footnote-marker\">3</sup><i class=\"footnote\"> (Lv 25, 41).</i>, ou en se rachetant par déduction de valeur pour les années écoulées de service. La servante juive a cet avantage sur lui (un moyen en plus) que sa libération s’effectue aussi lorsqu’elle a les signes de la puberté. L’esclave qui se laisse percer l’oreille<sup class=\"footnote-marker\">4</sup><i class=\"footnote\"> Celui qui ne veut pas quitter son maître après 6 ans de service: (Ex 21, 5).</i> est acquis au maître par cette opération, et n’est libre qu’au jubilé, ou à la mort de son maître.", | |
"On acquiert un esclave païen, par l’argent, ou par un acte écrit, ou par la hazaqah<sup class=\"footnote-marker\">5</sup><i class=\"footnote\"> La prise de possession, 3e mode d'acquisition semblable à celle pour les immeubles.</i>. L’esclave peut acquérir la liberté par l’argent, ou par un acte d’affranchissement: il peut l’acquérir par l’argent, quand même ce serait payé par les mains d’autres personnes, ou par un acte d’affranchissement que le maître remet dans sa main à lui; c’est l’opinion de R. Meir. Les autres docteurs disent: il peut acquérir la liberté par l’argent qu’il donne de ses propres mains au maître, ou par un acte que d’autres personnes reçoivent pour lui. S’il se rachète par de l’argent, il faut que ce soit par celui des autres<sup class=\"footnote-marker\">6</sup><i class=\"footnote\"> D'ordinaire, l'esclave n'a pas d'argent, puisqu'il travaille pour son maître.</i>.", | |
"On acquiert du gros bétail en l’attirant à soi, et du petit bétail en le soulevant; c’est l’opinion de R. Meir et de R. Eliézer. Les autres docteurs disent que l’on fait l’acquisition du petit bétail en le traînant.", | |
"On acquiert les immeubles par un des 3 moyens suivants: l’argent, l’acte de vente, ou la hazaqah. Il n’y a qu’un moyen d’acquérir les meubles; c’est l’attraction. Si l’on achète en même temps un meuble et un immeuble, on peut employer pour ce dernier un des 3 moyens susdits. D’autre part, si un plaideur est obligé de prêter serment pour un meuble, on peut l’obliger de prêter en même temps serment pour l’immeuble<sup class=\"footnote-marker\">7</sup><i class=\"footnote\"> On ne le défère pas pour un procès ne concernant qu'un immeuble.</i>.", | |
"Tout ce qu’il faut estimer pour fixer sa valeur en argent<sup class=\"footnote-marker\">8</sup><i class=\"footnote\"> \"C'est l'interprétation que la Ghemara rapporte au nom de R. Judah, c.-à-d. tous les objets à l'exception des pièces de monnaie; cf. J., (Baba Metsia 4, 1) ( 9c).\"</i>, se trouve pour l’un acquis à titre d’échange, dès que le prochain possède l’équivalent. Ainsi p. ex. en opérant l’échange d’un bœuf contre une vache, ou d’un âne contre un bœuf<sup class=\"footnote-marker\">9</sup><i class=\"footnote\"> V. (Sota 8, 1).</i>, dès que l’un l’a acquis, l’autre est responsable de l’échange<sup class=\"footnote-marker\">10</sup><i class=\"footnote\"> Dès que le 1er a acquis la vache, le 2e est tenu pour possesseur du bœuf, et la perte de ce dernier lui incombe, le cas échéant.</i>. Ce que l’on remet au domaine du trésor sacré (de culte, ou d’aumône) est acquis étant en espèces; mais ce qui est remis en possession d’un simple israélite idioth\" est acquis par la possession. La promesse (seule) en consécration équivaut à la livraison du profane<sup class=\"footnote-marker\">11</sup><i class=\"footnote\"> Cf. Erakhim 8, 2.</i>.", | |
"Tous les devoirs qu’un père doit accomplir pour son enfant<sup class=\"footnote-marker\">12</sup><i class=\"footnote\"> \"Les éditions du Talmud babli ont, à l'inverse, \"\" ce qu'un fils doit accomplir pour son père \"\", ainsi qu'à la phrase suiv. \"\" le père pour le fils \"\".\"</i> incombent au père; les hommes y sont soumis, non les femmes (non la mère). Tous les devoirs qu’un fils doit accomplir pour les parents, incombent aux fils et aux filles. Tous les commandements qu’il faut observer dans un temps fixé<sup class=\"footnote-marker\">13</sup><i class=\"footnote\"> J., (Berakhot 3, 3).</i>, sont obligatoires pour les hommes, et non pour les femmes. Tous les commandements dont l’observation ne dépend pas d’un temps fixé sont obligatoires pour les hommes et pour les femmes<sup class=\"footnote-marker\">14</sup><i class=\"footnote\"> Phrase omise au texte jérusalémite. Il s'agit p. ex. du précepte de la charité, que les femmes doivent observer comme les hommes.</i>. Toutes les prohibitions, qu’elles dépendent ou non d’un temps fixé, sont obligatoires pour les hommes et pour les femmes, sauf les défenses de ne pas anéantir les angles<sup class=\"footnote-marker\">15</sup><i class=\"footnote\"> (Lv 19, 27).</i>, de ne pas couper les coins<sup class=\"footnote-marker\">16</sup><i class=\"footnote\"> Ibid.</i>, et de ne pas se rendre impur aux morts si l’on est cohen<sup class=\"footnote-marker\">17</sup><i class=\"footnote\"> Ibid., 21, 1.</i>.", | |
"L’imposition des mains, la présentation des offrandes en les agitant, l’apport simple, la prise d’une pincée de farine, l’encensement, l’action de tordre le cou (d’un oiseau), l’aspersion de purification, la réception (du sang d’une victime), ce sont tous actes<sup class=\"footnote-marker\">18</sup><i class=\"footnote\"> Enumérés en (Megila 2, 6).</i> qu’accomplissent les hommes, non les femmes, sauf l’offrande de farine pour la femme soupçonnée, ou par celle qui a fait vœu d’abstinence: elles l’offrent elles-mêmes en l’agitant.", | |
"Tout précepte qui ne dépend pas du sol est aussi bien applicable en Terre-Sainte (Palestine) qu’au dehors; mais ce qui dépend du sol n’est applicable qu’en Palestine, sauf l’interdit de l’orla (des premières années de production d’un plant) et celui des mélanges hétérogènes. R. Eliézer défend aussi de manger des nouveaux fruits de l’année (avant l’offre des prémices) –<sup class=\"footnote-marker\">19</sup><i class=\"footnote\"> Tout le texte talmudique sur ce se trouve déjà traduit: 1° en (Sheviit 6, 1), 2° en (Orla 3, 9).</i>.", | |
"Celui qui accomplit un seul précepte religieux sera favorisé pour ce fait, verra ses jours se prolonger, et aura une part d’héritage de la terre (future); mais celui qui n’accomplit pas un seul devoir ne jouira d’aucun de ces bienfaits. L’homme instruit dans la Bible<sup class=\"footnote-marker\">20</sup><i class=\"footnote\"> \"La version du Talmud de Jérusalem diffère notablement et dit: \"\" L'homme qui n'est instruit ni dans la Bible,... ne fait pas partie du monde habité; mais à celui qui possède ce triple avantage on applique le verset, etc. \"\". Ce texte, moins clair que celui qui a été adopté ici, paraît entre une corruption de l'autre.\"</i>, dans la Mishna, et au courant des usages du monde, ne péchera pas facilement, comme il est dit (Qo 4, 12): Le triple fil ne sera pas rompu aisément; mais celui qui n’a ni instruction, ni conduite, ne fait pas partie du monde habité (est un être insociable)." | |
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"On peut consacrer une femme pour épouse par soi-même, ou par un délégué. La femme peut aussi épouser un homme par elle-même ou par un intermédiaire (qui recevra pour elle l’argent, ou l’acte des fiançailles). Le père peut recevoir lui-même, ou par un autre individu, l’argent ou l’acte des fiançailles pour sa fille, si elle est encore à la première majorité. Si un homme dit à une femme: “sois engagée envers moi par cette datte, ou par celle-ci”, si l’un des objets ainsi désignés a une valeur d’une prouta, la consécration est définitive; au cas contraire, elle ne l’est pas. Si la consécration est proposée par 3 de ces fruits, au cas où les 3 réunis valent une prouta, la consécration est formelle; au cas contraire, elle ne l’est pas. Si la femme a mangé ces fruits un à un, au fur et à mesure que le mari parlait, elle n’est consacrée qu’au cas où même la dernière datte représente la valeur d’une prouta.", | |
"Si le futur dit: “Sois engagée envers moi par cette coupe de vin”, et c’est du miel, ou “par ce miel”, et c’est du vin, ou “par ce dinar d’argent”, et c’est une pièce d’or, ou “par ce dinar d’or”, et c’est de l’argent, ou “à condition que je sois riche”, et il se trouve pauvre, ou “si je suis pauvre”, et il se trouve être riche, la consécration n’est pas effective (elle pèche par la base). R. Simon dit: s’il s’est trompé de façon que le résultat soit avantageux, la consécration sera définitive.", | |
"Si le mari dit: “Sois engagée envers moi, à condition que je sois cohen”, et il se trouve être lévite; ou “à condition que je sois lévite”, et il se trouve être cohen; ou “que je sois descendant des gens voués au culte”, et il se trouve être Mamzer (illégitime); ou “que je sois Mamzer”, et il se trouve être de la race des gens voués au culte; ou “que je sois citadin”, et il est villageois; ou “que je sois villageois”, et il est citadin; ou “à condition que ma maison soit proche du bain”, et elle en est éloignée; ou “à condition d’en être loin”, et il se trouve près de là; ou “à condition que j’aie une fille ou une servante qui sache natter les cheveux de femme”, et il se trouve ne pas en avoir; ou “à condition de ne pas en avoir”, et il en a; ou “à condition de ne pas avoir de fils”, et il en a; ou “à condition d’en avoir”, et il n’en a pas; en tous ces cas où les conditions ne se réalisent pas, bien que la femme ait eu la pensée de s’engager même au cas de leur non réalisation, elle n’est pas tenue pour consacrée. Il en est de même si elle a trompe lé futur en ses promesse.", | |
"Si quelqu’un dit à son délégué d’aller consacrer pour lui telle femme en tel lieu, et le délégué l’a consacrée ailleurs, elle n’est pas engagée. Mais si le futur a dit seulement: “elle est dans tel endroit”, (sans l’ordonner), et la consécration a eu lieu ailleurs, l’engagement sera définitif –.-<sup class=\"footnote-marker\">1</sup><i class=\"footnote\"> La Guemara sur ce est déjà traduite, ci-dessus, (Gitin 6, 3).</i>", | |
"Si quelqu’un consacre une femme à condition qu’elle ne soit pas engagée par vœu, et il se trouve ensuite qu’elle l’est, le mariage sera nul; s’il l’a épousée sans condition et elle est engagée, elle se séparera du mari sans recevoir de lui le douaire. Il en est de même, pour la femme épousée à condition de n’avoir pas de défauts, et qui se trouve en avoir<sup class=\"footnote-marker\">2</sup><i class=\"footnote\"> Cette phrase, indispensable pour la suite, manque au texte jérusalémite.</i>. Les défauts énumérés dans la Bible au sujet des Cohanim (Lv 21, 18-20) et qui les rendent impropres au service du culte, peuvent devenir des causes d’annulation des mariages.-<sup class=\"footnote-marker\">3</sup><i class=\"footnote\"> Ce se retrouve textuellement en (Ketubot 7, 7), avec toute la Guemara relative.</i>", | |
"De celui qui consacre deux femmes pour la valeur d’une prouta, ou une pour moins d’une prouta, lors même qu’il lui envoie ensuite le cadeau de fiançailles, l’engagement est nul, parce que l’envoi a été fait dans la supposition que le premier engagement avait été valable<sup class=\"footnote-marker\">4</sup><i class=\"footnote\"> Le cadeau envoyé ensuite, malgré sa valeur, ne constitue pas l'engagement.</i>. De même, l’engagement, d’un mineur est nul<sup class=\"footnote-marker\">5</sup><i class=\"footnote\"> Malgré les envois ultérieurs.</i>.", | |
"Celui qui consacre à la fois une femme et sa fille, ou une femme et sa sœur<sup class=\"footnote-marker\">6</sup><i class=\"footnote\"> Ces deux sortes d'unions à la fois sont interdites: (Lv XVIII? 17, 18. Cf. (Yebamot 3, 4).</i>, n’a pas contracté d’engagement: un jour, en présence de cinq femmes dont deux étaient sœurs, un homme cueillit un panier de figues, qui leur eût appartenu si l’on n’avait été en la septième année du repos agraire (où les fruits sont comme abandonnés). L’homme leur dit: “je vous déclare toutes consacrées envers moi par ce panier”, et l’une d’elles prit le panier en signe d’acception pour toutes. Les sages décidèrent que les deux sœurs ne seraient pas tenues pour consacrées.", | |
"Si l’on engage comme épouse une femme avec la part de ce qui vous revient<sup class=\"footnote-marker\">7</sup><i class=\"footnote\"> J., (Demaï 1, 3), fin.</i>, soit sur des saintetés de premier ordre, soit sur celles de second ordre, cette déclaration est nulle; si l’on a employé à cet effet de la seconde dîme, soit involontairement, soit de plein gré, la consécration sera nulle, selon R. Meir. Mais R. Juda dit<sup class=\"footnote-marker\">8</sup><i class=\"footnote\"> J., Maasser Sheni, 1, 1.</i>: si c’est involontaire la consécration est nulle; mais si c’est volontaire, l’engagement est effectif. Si une femme a été volontairement consacrée par des saintetés, la consécration est effective; elle ne l’est pas en cas involontaire, selon l’avis de R. Meir. Mais R. Juda dit: l’engagement inconscient sera effectif, non celui qui est accompli de plein gré.", | |
"Si quelqu’un s’engage au mariage en prenant de l’orla, ou des plants d’hétérogènes de la vigne, ou un bœuf condamné à être lapidé, ou une génisse destinée à avoir le cou rompue (pour homicide dont le meurtrier est inconnu), ou les oiseaux à offrir par un lépreux lors de sa guérison<sup class=\"footnote-marker\">9</sup><i class=\"footnote\"> Cf. (Temoura 7, 4).</i>, ou les cheveux coupés d’un Nazir, ou le premier rejeton d’un âne, ou un mélange de viande et lait, ou des animaux profanes égorgés indûment au parvis du Temple, en tous ces cas d’interdit, l’engagement est nul. Mais si l’on a consacré une femme avec le produit de la vente d’un de ces objets, la consécration sera définitive.", | |
"Si l’on consacrer une femme en lui donnant de l’oblation, ou de la dîme, ou l’une des donations sacerdotales, ou de l’eau d’aspersion de la vache rousse, ou des cendres de celle-ci (2 modes de purification pouvant être vendus), la consécration sera effective, lors même que le mari serait un simple israélite (non cohen) –.-<sup class=\"footnote-marker\">10</sup><i class=\"footnote\"> Toute la Guemara sur ce est déjà traduite en (Demaï 6, 4).</i>" | |
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"Si quelqu’un dit à son prochain: “va m’engager une femme”, et celui-ci l’épouse pour lui-même, cette dernière consécration est réelle<sup class=\"footnote-marker\">1</sup><i class=\"footnote\"> \"Le texte jérusalémite, plus net que celui de Babylone, dit: \"\" elle sera consacrée au second \"\".\"</i>. De même, si l’on se fiance à une femme pour l’épouser au bout de 30 jours, puis avant ce délai un autre l’épouse, ce dernier l’emporte, et si c’est une fille d’israélite unie à un cohen, elle pourra manger de l’oblation. Si quelqu’un dit à une femme: “Sois engagée envers moi dès à présent et après l’espace de 30 jours”, puis un autre homme vient l’engager dans cet intervalle, elle n’est consacrée qu’en partie<sup class=\"footnote-marker\">2</sup><i class=\"footnote\"> Donc, elle devra divorcer avec les 2 fiancés.</i>; aussi, soit une fille d’israélite ainsi unie à un cohen, soit une fille de cohen unie à un israélite<sup class=\"footnote-marker\">3</sup><i class=\"footnote\"> Texte complété d'après la version du T. Babli.</i>, ne pourra pas manger d’oblation.", | |
"Si quelqu’un dit à une femme: “sois-moi consacrée, à condition que je te remette 200 zouz”, la consécration sera effective, et le fiancé devra lui donner la somme promise. Mais s’il lui dit: “à condition que je te remette cette somme d’ici à 30 jours”, au cas où il l’a remise dans l’intervalle de temps voulu, la consécration est effective; au cas contraire, elle ne l’est pas. S’il dit: “à condition d’avoir 200 zouz”, la consécration sera réelle s’il a cette somme (attestée par des témoins). S’il dit: “à condition que je te montre 200 zouz”, le mariage sera conclu en lui montrant cet argent; s’il le lui montre sur la table de change (non à lui), l’engagement est nul.", | |
"Si l’homme dit: “à condition que j’aie assez de champ de quoi y semer un Cour (= 300 saa)”, le mariage sera conclu s’il a ces champs (vérification faite). S’il dit: “à condition que j’aie ceci en tel endroit”, au cas où il l’a réellement à l’endroit désigné, le mariage sera conclu; sinon, l’engagement sera nul. S’il dit: “à condition que je te montre un champ d’une étendue telle qu’on y sème un Cour”, le mariage sera conclu en montrant ce champ. S’il lui montre cette étendue dans une vallée (non en sa propriété), l’engagement sera nul.", | |
"R. Meir dit: Toute condition qui ne ressemble pas à celle posée par Moïse aux tribus de Ruben et de Gad, est nulle. Il fit la condition en ces termes (Nb 32, 29): Si les fils de Gad et de Ruben passent le Jourdain, on leur donnera la Pérée; s’ils ne le passent pas, en armes, ils auront leur part en Canaan<sup class=\"footnote-marker\">4</sup><i class=\"footnote\"> Si Moïse au lieu de répéter la condition, s'était contenté de dire que s'ils passent le Jourdain ils auront la Pérée, la condition eût été nulle, et il eût fallu leur donner la Pérée.</i>. R. Hanina b. Gamliel dit: Moïse fut obligé de répéter la condition; car s’il s’était contenté de dire: “S’ils passent le Jourdain, on leur donnera la Pérée”, sans rien dire de plus, on aurait pu croire qu’on ne leur donnerait rien, pas même leur part en Canaan.", | |
"Si en consacrant une femme le fiancé dit qu’il la croyait fille de cohen, et elle l’est d’un lévite, ou qu’il la croyait lévite, et elle est fille de cohen, ou qu’il la croyait riche et elle est pauvre, ou qu’il la croyait pauvre et elle est riche, la consécration est effective: ce n’est pas elle qui l’a trompé. Si l’on dit à une femme: “tu me seras consacrée après ma conversion, ou après la tienne”, ou “après mon affranchissement, ou après le tien”, ou “après la mort de ton mari, ou après la mort de ta sœur”, ou “après que tu auras déchaussé le beau-frère dont tu dépends”, toutes conditions primordiales, l’engagement est nul (sans base). De même si quelqu’un dit à son prochain: “j’engage d’avance la fille que ta femme mettra au monde”, ce n’est pas une consécration réelle. Cependant, ces paroles ont leur valeur au cas où il est reconnu que la femme est enceinte; lorsqu’alors elle enfante une fille, la consécration sera réelle<sup class=\"footnote-marker\">5</sup><i class=\"footnote\"> Cette dernière phrase, restituée d'après le texte du Talmud Babli, manque dans les éditions du T. Jérusalémite, qui ont suivi cette de Venise.</i>.", | |
"Si quelqu’un dit à une femme: “sois-moi consacrée, à la condition que je parle en ta faveur à l’autorité supérieure, ou que je travaille chez toi une journée entière comme ouvrier”, dès qu’il a rempli l’une de ces promesses, la consécration est effective; sinon, elle ne l’est pas. S’il met pour condition l’assentiment de son père, dès que celui-ci l’accorde, le mariage est conclu; s’il n’y consent pas, l’engagement est nul; mais s’il meurt, la consécration redevient effective. Si dans l’intervalle le fils meurt, on engage le père à dire qu’il n’aurait pas consenti (afin de soustraire la future aux cas de lévirat qui pourraient lui incomber).", | |
"Si quelqu’un dit: “j’ai promis ma fille, sans plus savoir à qui je l’ai fiancée”, puis un autre vient déclarer qu’il est le fiancé, on le croit. Si 2 prétendants se présentent comme fiancés, tous deux doivent remettre un acte de divorce à la femme pour la libérer (vu le doute résultant de cette double déclaration); mais s’ils veulent s’entendre, il est permis que l’un adresse l’acte de divorce, et l’autre peut l’épouser. -<sup class=\"footnote-marker\">6</sup><i class=\"footnote\"> C'est une déclaration faite dans un but intéressé.</i>", | |
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"Si quelqu’un a 2 séries de filles nées de 2 mariages successifs, et le père dit qu’il sait avoir marié une grande fille, mais il ne sait plus si c’est la plus âgée de la première série, ou la plus âgée de la seconde, ou la plus jeune de la première qui se trouve plus âgée que la première de la deuxième série, toutes deviennent interdites à épouser quelqu’un, sauf la plus jeune des jeunes; tel est l’avis de R. Meir. R. Yossé dit: toutes sont libres, sauf la plus âgée de la première série. Si le père dit avoir consacré en mariage sa jeune fille, sans plus savoir si c’est la plus jeune de la deuxième série, ou la plus jeune de la première série, ou la plus âgée de la deuxième série, qui se trouve être moins âgée que la plus jeune de la première série, toutes sont interdites, sauf la plus âgée de la première série; tel est l’avis de R. Meir. R. Yossé dit: toutes sont libres, sauf la plus jeune de la deuxième série.", | |
"Si quelqu’un prétend avoir consacré une femme pour sienne, et celle-ci le nie, il est interdit à l’homme d’épouser l’une des parentes de celle-ci à un degré prohibé, mais elle reste libre aux parents à degré prohibé de l’homme. Lorsqu’elle prétend avoir été consacrée en mariage par cet homme, et il le nie, celui-ci pourra épouser les parentes à degré prohibé de la femme, mais elle sera interdite aux parents de l’homme. Si celui-ci prétend l’avoir consacrée en mariage, et la femme déclare que l’homme a consacré sa fille, il est interdit à l’homme d’épouser les parents à degré prohibé de la mère; mais celle-ci reste libre d’épouser les parents de l’homme, de même qu’il peut épouser les parentes de la fille, et celle-ci est libre pour les parents de l’homme.", | |
"Si l’homme prétend avoir consacré en mariage la fille, tandis que la mère de celle-ci s’attribue la consécration à elle, il est interdit à l’homme d’épouser les parentes à degré prohibé de la fille; mais celle-ci reste libre aux parents de l’homme. Il peut épouser les parentes de la mère, à laquelle sont interdits les parents de l’homme.", | |
"Chaque fois qu’un mariage s’accomplit sans obstacle religieux, l’enfant issu de cette union est comme le père (au point de vue du droit de famille). Telles sont les unions des filles de Cohen, ou de lévite, ou de simple israélite, avec un cohen, ou un lévite, ou un israélite. Chaque fois que le mariage s’accomplit en transgressant une prescription religieuse, l’enfant à naître de là sera compté d’après celui des 2 époux qui est fautif. Telles sont une veuve unie à un grand prête<sup class=\"footnote-marker\">7</sup><i class=\"footnote\"> Cf. (Yebamot 9, 3).</i>, une femme répudiée ou ayant déchaussé unie à un simple cohen, une bâtarde ou une descendante des gens voués au culte unie à un israélite, une fille d’israélite unie à un bâtard ou à un descendant des gens voués au culte<sup class=\"footnote-marker\">8</sup><i class=\"footnote\"> V. (Gitin 9, 2).</i>. Lorsque l’union d’une femme n’est pas susceptible de consécration avec tel homme, mais le cas échéant est légale avec d’autres, l’enfant né de ce mariage est mamzer (illégitime). On entend par là l’une des unions prohibées par la loi mosaïque (Lv18). Enfin, lorsque la consécration n’est effective, ni entre les époux actuels, ni en cas d’union avec un autre mari, l’enfant est comme la mère (sans être bâtard); c’est le cas d’un enfant né d’un juif et d’une mère esclave ou païenne<sup class=\"footnote-marker\">9</sup><i class=\"footnote\"> \"Alors, l'enfant né d'une femme non mariée; car, en raison de la divergence du mode de mariage entre juifs et païens, l'union d'un juif avec une païenne n'avait pas de caractère légal.\"</i>.", | |
"R. Tarfon dit: Voici comment un mamzer est susceptible d’être admissible dans la communauté juive<sup class=\"footnote-marker\">10</sup><i class=\"footnote\"> Littéralement: Il est à même de se purifier (de laver la tache de l'origine).</i>: il épousera une esclave païenne, dont l’enfant sera aussi esclave; lorsque le maître juif affranchit ce dernier, il devient libre (et n’est plus mamzer). Selon R. Eliézer, l’enfant reste esclave et Mamzer." | |
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"Dix sortes de familles proviennent de l’exil de Babylone (et sont installées depuis lors en Palestine): des prêtres, des Lévites, des Israélites, des issus de profanés<sup class=\"footnote-marker\">1</sup><i class=\"footnote\"> Cf. (Lv 21, 15).</i>, des prosélytes, des affranchis, des Mamzer, des gens voués au culte, ceux de père inconnu, des enfants trouvés. Les 3 premières peuvent se marier entre elles. Des 6 premières, sauf le cohen, il peut aussi y avoir alliance entre elles; enfin les 6 dernières peuvent s’unir entre elles.", | |
"On appelle Shtouqi (muet) celui dont on connaît la mère, non le père; Assouf (trouvé) celui que l’on a recueilli dans la rue, sans connaître ni père ni mère. Aba Saül nommait le muet “l’examiné”<sup class=\"footnote-marker\">2</sup><i class=\"footnote\"> De Schtouqi il lit Bdouqi. Cf. (Ketubot 1, 9).</i>.", | |
"Tous ceux à qui il est défendu d’entrer dans la communauté d’Israël peuvent s’allier entre eux; R. Juda le défend. R. Eliézer dit: celui dont la descendante est certaine peut s’unir à un autre de descendance certaine<sup class=\"footnote-marker\">3</sup><i class=\"footnote\"> P. ex. un Mamzer avec une descendante des gens voués au culte.</i>; mais entre celui qui est certain de son origine avec celui qui l’ignore, ou à l’inverse, ou entre deux personnes d’issue douteuse, l’union est interdite. Or, on nomme douteux celui dont le père est inconnu, l’enfant trouvé, le cuthéen. -<sup class=\"footnote-marker\">4</sup><i class=\"footnote\"> Toute la Guemara sur ce est traduite en (Yebamot 8, 2).</i>", | |
"Lorsqu’un cohen épouse une fille de cohen, il devra s’enquérir sur ses ascendantes jusqu’à la 4e génération, ce qui porte l’examen sur 8 mères, savoir sa mère et grand mère maternelle, la mère du père de sa mère et la mère de celle-ci, la mère de son père et la mère de celle-ci, la mère du père de son père et la mère de celle-ci. S’il s’agit d’une fille de lévite ou d’Israélite, on ajoute encore un degré.", | |
"Pour un cohen en fonction à l’autel il est inutile de s’enquérir, ni pour un lévite qui est au service officiel du Temple, ni pour un Israélite qui siège à Jérusalem au grand Sanhédrin (cour supérieure de justice). De même, dans une famille qui a occupé des fonctions d’administrateur public, ou de préposé à la bienfaisance, les filles sont dignes d’épouser un cohen, sans qu’il soit nécessaire de procéder à une enquête. R. Yossé dit: il faut traiter de même ceux qui se trouvent enregistrés dans les vieilles généalogies de Sephoris<sup class=\"footnote-marker\">5</sup><i class=\"footnote\"> Neubauer, p. 194.</i>. R. Hanina b. Antigonos attribue le même mérite à ceux qui sont inscrits dans le palais public (strata) du roi.", | |
"La fille d’un homme déchu du sacerdoce est à jamais impropre à épouser un cohen; mais la fille d’un israélite qui a épousé une telle personne devient apte à épouser un cohen; enfin la fille d’un cohen déchu du sacerdoce qui aurait épousé une fille d’israélite reste aussi impropre à un cohen. R. Juda dit: la fille d’un prosélyte (quoique lui-même marié à une juive) est considérée comme la fille d’un cohen profané<sup class=\"footnote-marker\">6</sup><i class=\"footnote\"> Elle reste impropre au sacerdoce. V. J., (Bikurim 1, 5).</i>.", | |
"R. Eliézer b. Jacob dit: la fille d’un simple israélite marié à un prosélyte est apte à épouser un cohen, comme celle d’un prosélyte marié à une fille d’israélite; mais celle d’un prosélyte marié à une prosélyte est impropre: fut-ce des prosélytes, ou des affranchis, il y a inaptitude jusqu’à la dixième génération, à moins que la mère soit fille d’Israélite. Selon R. Yossé, même la fille d’un prosélyte marié à un prosélyte peut épouser un cohen.", | |
"Si un père déclare son fils Mamzer, on ne le croit pas, et lors même que les 2 parents disent d’un enfant encore dans le sein de sa mère il est mamzer, on ne les croit pas. R. Juda dit de les croire.", | |
"Si un père charge quelqu’un de marier sa fille à un tiers, puis il la marie lui-même à un autre; ce mariage sera valable s’il a lieu le premier; mais si celui du délégué est antérieur, il sera le premier valable. Lorsqu’on ignore quel est le 1er, les deux fiancés enverront un acte de divorce, sauf s’ils s’entendent à ce que l’un divorce, et l’autre peut l’épouser. De même une femme donne à un délégué l’ordre de la marier (par procuration), puis elle va se marier à un autre, ce mariage est valable s’il a lieu le premier; mais si celui du délégué est antérieur, il sera le premier valable. Lorsqu’on ignore quel est le premier, les 2 fiancés enverront le divorce, sauf s’ils s’entendent à ce que l’un divorce, et l’autre peut l’épouser.", | |
"Si un homme fait un voyage d’outre-mer avec sa femme, et il revient avec femme et enfants, en déclarant que la femme partie avec lui en voyage est bien celle qu’il ramène et dont voici les enfants, il n’a pas besoin de fournir d’autre preuve d’identité, ni pour la femme ni pour les enfants. S’il annonce qu’elle est morte et que ce sont là ses enfants, il est tenu de le prouver pour les enfants, non pour le décès de la mère.", | |
"Si le mari déclare avoir épousé une femme au-delà des mers, qu’il présente avec ses enfants, il est tenu de prouver son assertion pour la femme, non pour les enfants. S’il dit qu’elle est morte en laissant les enfants qu’il montre, il est tenu de prouver son assertion pour la femme et pour les enfants.", | |
"Un homme ne doit pas s’isoler avec 2 femmes (étrangères) mais une femme peut rester seule avec 2 hommes. R. Simon dit: même un homme peut s’isoler avec 2 femmes, lorsqu’une des deux est sa femme légitime; il peut même dormir avec elles dans une auberge, parce que sa femme le surveille. Un homme peut s’isoler avec sa mère, ou avec sa fille, même dormir en se trouvant près d’elles. Si le fils ou la fille ont grandi, chacun devra garder ses vêtements en se couchant.", | |
"Nul célibataire, homme ou femme, ne devra exercer la profession d’instituteur<sup class=\"footnote-marker\">7</sup><i class=\"footnote\"> Par les fréquentes relations avec les mères, il y aurait à craindre des suites fâcheuses.</i>. R. Eliézer dit: si l’on n’a pas sa femme auprès de soi (même marié), on ne devra pas exercer l’enseignement.", | |
"R. Juda dit: un célibataire ne devra pas exercer le métier de pâtre, et 2 célibataires ne devront pas dormir sous le même manteau; les autres sages le permettent (ne craignent pas de relation contre nature). Celui qui par profession a affaire aux femmes ne devra pas s’isoler avec elles (de crainte d’inconduite); aussi, est-il bon de ne pas enseigner à son fils une telle profession). R. Meir dit: Il faut toujours tâcher d’apprendre à son fils un métier convenable (ou facile), puis prier celui qui a en son pouvoir la richesse, car il n’y a pas de métier qui ne puisse laisser l’ouvrier pauvre ou l’enrichir; ni la pauvreté, ni la richesse ne dépend du métier tout dépend du mérite de l’ouvrier<sup class=\"footnote-marker\">8</sup><i class=\"footnote\"> Les mots entre manquent au texte Jérusalémite.</i>. R. Simon b. Eléazar dit: -As-tu jamais vu un quadrupède sauvage ou un oiseau exercer un métier? Cependant ils se nourrissent sans souci. Or, les animaux n’ont été créés que pour me servir (pour être utiles aux hommes), et moi j’ai été créé pour servir mon Créateur; ne serait-il pas juste que je me nourrisse sans souci? Mais j’ai commis des actes mauvais, et j’ai perdu mon droit à la nourriture. Abba Goryon, habitant de Sidon, dit au nom d’Abba Saül: On ne doit pas apprendre à son fils le métier d’ânier, ou de chamelier, de potier, de marin, de berger, de boutiquier, car ce sont des métiers de brigands. R. Judah dit au nom d’Abba Gorya: La plupart des âniers sont méchants; les chameliers sont en général d’honnêtes gens; la plupart des marins sont des hommes pieux. Le meilleurs des guérisseurs ira dans l’enfer<sup class=\"footnote-marker\">9</sup><i class=\"footnote\"> On parle ici des guérisseurs qui ne savent rien, dit le Dr Rabbinowicz (Législation, 1, 425), et qui spéculent sur la vie de leurs semblables.</i>, et le plus honnête des bouchers est l’associé d’Amalek<sup class=\"footnote-marker\">10</sup><i class=\"footnote\"> Symbole de la cruauté. Dans la pensée de R. Juda, le métier de tuer les animaux rend cruel.</i>. R. Nehoraï dit: Je laisse de côté tous les métiers du monde, et je n’enseigne à mon enfant que la Tora, la science dont on mange les fruits dans ce monde-ci, et dont le capital reste entier pour le monde futur. Les autres métiers ne sont pas aussi bons; on devient malade ou vieux, ou en ayant d’autres maux, on ne peut pas travailler, on meurt de faim. Mais la Tora met l’homme en sa jeunesse à l’abri de tout mal, et donne de l’espoir pour la vieillesse. Or, de la jeunesse il est dit (Is 40, 31): Ceux qui espèrent en Dieu renouvelleront leurs forces. De la vieillesse il est dit (Ps 92, 9): ils produiront des fruits même ne la vieillesse. De même il est dit du patriarche Abraham (Gn 24, 1): Abraham étant âgé, Dieu le bénit en tout. Nous trouvons que notre ancêtre Abraham accomplit toute la loi avant qu’elle fût promulguée, comme il est dit (ibid. 27, 5): Parce qu’Abraham a entendu ma voix, qu’il a observé mes recommandations, mes préceptes, mes règles, mes lois. R. Nehoraï dit<sup class=\"footnote-marker\">11</sup><i class=\"footnote\"> Tossefta à ce, ch. 5.</i>: Je laisse de côté tous les métiers du monde, et je n’enseigne à mon enfant que la Tora..." | |
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"Mishnah" | |
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