diff --git "a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/Le Talmud de J\303\251rusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr].json" "b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/Le Talmud de J\303\251rusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr].json" new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..3f3d1a967312a45c8a24ab982509da64cf502b0d --- /dev/null +++ "b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/Le Talmud de J\303\251rusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr].json" @@ -0,0 +1,53 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Chagigah", + "versionSource": "https://www.nli.org.il/he/books/NNL_ALEPH002182155/NLI", + "versionTitle": "Le Talmud de Jérusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr]", + "status": "locked", + "license": "Public Domain", + "actualLanguage": "fr", + "languageFamilyName": "french", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה חגיגה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "Tous les Israélites sont tenus1 \"\"\"J., (Shabat 19, 4); (Yebamot 12, 5) ( 12d).\"\"\" de voir (de se présenter) au Temple, lors des trois fêtes, sauf les sourds, les idiots, les enfants, les défectueux (aux organes bouchés), les androgynes, les femmes, les esclaves non affranchis, les boiteux, les aveugles, les malades, les vieillards, enfin tous ceux qui ne pourraient pas y monter seuls à pied. On appelle enfant le garçon trop petit pour monter sur l’épaule de son père et aller ainsi de la ville de Jérusalem à la Montagne sainte. Tel est l’avis des Shammaïtes; selon les Hillélites, c’est l’enfant encore trop faible pour faire le trajet de la ville à la montagne, en se tenant à la main de son père, car il est dit (Ex 23, 14): trois µylgr (mot signifiant: fois, fêtes et pieds).", + "Les Shammaïtes disent: le sacrifice offert à la visite (du Temple) devra être de la valeur de 2 pièces d’argent, et celui de la fête, d’une pièce d’argent; selon les Hillélites, au contraire, il suffira pour le 1er d’une victime valant une pièce d’argent, et pour le second il faudra une valeur de deux pièces.", + "Les holocaustes dus pour dons devront être offerts aux jours de demi-fête et provenir d’animaux profanes; les sacrifices pacifiques pourront être pris des dîmes apportées à Jérusalem; enfin l’holocauste de visite au Temple devra être présenté au 1er jour de la fête. Selon Shammaï, sa provenance devra être profane; selon Hillel, on pourra le prendre de la dîme.", + "Le devoir de manger du sacrifice pacifique pour la joie sera rempli, par tous les israélites, à l’aide des vœux, des engagements, ou de la dîme d’animaux; par les prêtres, en mangeant des sacrifices d’expiation, ou de péché, ou des dons sacerdotaux de la poitrine et de l’épaule, ou des premiers-nés qu’ils reçoivent, non avec de la volaille, ou des offres de farine –2 La Guemara sur ce est traduite (Suka 4, 5), ci-dessus, p. 35..", + "Si quelqu’un a beaucoup de personnes à sa table (une grande famille) et peu de ressources, il pourra apporter beaucoup de sacrifices pacifiques de fête et peu d’holocaustes; si au contraire il a peu de commensaux et beaucoup de biens, il offrira moins de sacrifices pacifiques et plus d’holocaustes. Pour celui qui a peu de l’un et de l’autre, il est dit qu’il suffit d’une victime d’une pièce d’argent et d’une autre de deux. Pour celui qui a beaucoup de l’un et de l’autre, il est écrit (Dt 16, 17): chacun selon le don de sa main (ses facultés), d’après la bénédiction dont l’Éternel ton Dieu t’a gratifié.", + "Celui qui n’a pas offert les sacrifices pacifiques de fête le premier jour pourra les offrir à n’importe quel jour suivant de la fête, même au dernier jour (malgré sa solennité spéciale de clôture). Si l’on a laissé complètement passer la fête sans offrir ce sacrifice, on n’est pas tenu de le remplacer plus tard; on peut lui appliquer ce verset (Qo 1, 15): ce qui est tordu ne peut se redresser, et ce qui manque ne saurait être compté.", + "R. Simon b. Manassié dit: on nomme tordu qui ne peut se redresser un acte irréparable, comme celui d’avoir eu une relation illicite dont il est né un bâtard; car c’est différent d’un vol, ou d’une rapine, mal que l’on peut réparer en restituant au propriétaire le bien détourné. R. Simon b. Manassié (ou: R. Simon b. Yohaï) dit: On appelle tordu celui qui était bien dressé en principe et qui s’est détérioré plus tard, savoir l’homme instruit, versé dans la Loi, qui s’en est détaché.", + "La libération des vœux vole en l’air et n’offre guère une base d’appui (d’allusion biblique). Les règles relatives au Shabat, ou aux sacrifices de fête, ou à la prévarication, sont comme des montagnes suspendues à un cheveu3 Image exprimée au (Shabat 5, 3). (aussi peu fondées), car elles dépendent d’une légère allusion à un verset de la Bible; tandis qu’un grand nombre d’autres règles, telles que les questions civiles, ou celles du culte, ou de la pureté et de l’impureté, ou des relations illicites, sont basées sur des textes précis. Pourtant les unes et les autres constituent l’ensemble de la Loi." + ], + [ + "On n’interprétera pas, trois personnes étant réunies, les déductions à tirer du chapitre des relations illicites (Lv 18), ni le récit de la Création (Gn 1) à deux, ni les récits relatifs au char céleste (d’Isaïe et d’Ezéchiel) même si on est seul, à moins d'être un sage qui comprend presque seul (et devine plus qu’on ne lui explique). Il vaudrait mieux n’être pas né que de contempler (fixer) les quatre objets suivants: ce qu’il y a au-dessus de nous au ciel, ce qu’il y a au-dessous, ce qu’il y a devant nous, et ce qu’il y a derrière; il vaudrait mieux n’être pas né si l’on n’a pas soin d’honorer son Créateur.", + "Yossé b. Yoézer interdit d’imposer les mains (aux sacrifices de visite offerts en ces jours); Yossé b. Yohanan l’autorise; Josué b. Perahia l’interdit; Nitaï d’Arbel l’autorise; Juda b. Tabaï l’interdit; Simon b. Shetah l’autorise, ainsi que Shemaïa; Abtalion l’interdit. Hillel et Menahem n’ont pas eu de désaccord. Lorsque Menahem quitta le sanhédrin, Shammaï y entra. Hillel autorise l’imposition; Shammaï l’interdit. Les premiers (de chaque couple) étaient les princes (présidents du Sanhedrin); les seconds étaient chefs des cours de justice. (Av Bet Din)", + "Les Shammaïtes disent: il est permis d’offrir aux jours de fête des sacrifices pacifiques, sans imposer les mains, mais il n’est pas même permis d’offrir des holocaustes; les Hillélites autorisent d’offrir des sacrifices pacifiques aussi bien que des holocaustes, et d’imposer les mains.–1 Toute la Guemara de ce est traduite Betsa, 2, 4, ci-dessus, p. 118..", + "Lorsque la fête de Pentecôte se trouve être un vendredi, le jour de l’égorgement, selon les Shamaïtes, pour les sacrifices de visite, sera ajourné au dimanche; selon les Hillélites, il n’est pas besoin de jour spécial à cet effet. Tous deux reconnaissent, toutefois, que si la fête survient un samedi, l’égorgement de ces sacrifices aura lieu le lendemain. Le grand-prêtre ne revêtira pas pour cela son costume officiel; il sera permis en ce jour de prononcer des oraisons funèbres, ou de jeûner, afin de ne pas mettre en pratique l’opinion de ceux qui disent: la Pentecôte doit toujours avoir lieu le lendemain du Shabat2 Allusion à ce que les Sadducéens (suivis plus tard par les Karaïtes) prenaient à la lettre le verset du (Lv 23, 15)..", + "On se lave les mains pour manger du profane, ou de la dîme, ou de l’oblation; pour les saintetés, on doit prendre un bain; pour l’aspersion de l’eau de purification, si les mains sont devenues impures, tout le corps l’est (et il faut un bain).", + "Si l’on prend un bain légal avant de manger du profane, en ayant l’intention de ne rien manger d’autre, c’est insuffisant pour manger de la dîme; si le bain a été pris en vue de la dîme seule, il est insuffisant pour manger de l’oblation; si l’on a pris un bain en vue spéciale de manger de l’oblation seulement, c’est insuffisant pour une autre sainteté; un bain spécial pris pour cette dernière est insuffisant pour l’eau de l’aspersion. Mais en ayant pris un bain pour une série plus sévère, on peut manger du moins grave. Enfin, si l’on s’est baigné sans but légal, le bain ne comptera pas.", + "Les vêtements d’un homme du peuple sont considérés comme impurs par pression (au 1er degré) pour les Pharisiens (soucieux des lois); les vêtements de ceux-ci sont impurs au même degré pour les mangeurs d’oblation; les vêtements de ces derniers sont impurs au même degré pour ceux qui mangent des saintetés; enfin les vêtements de ceux-ci sont aussi impurs pour ceux qui aspergent l’eau de pureté. Joseph b. Yoézer était l’homme lé plus pieux du sacerdoce; et pourtant sa nappe était tenue pour impure s’il s’agissait de manger des saintetés. Yohanan b. Godgoda a mangé toute sa vie dans un état de pureté digne des consécrations, et pourtant sa nappe a été considérée comme impure à l’égard de l’aspersion d’eau purifiante." + ], + [ + "Il y a plus de sévérité pour les consécrations que pour l’oblation, en ce que pour celle-ci on peut avoir un vase dans l’autre au moment de leur faire prendre à tous deux un bain légal; ce n’est pas permis pour d’autres saintetés. Le côté extérieur, l’intérieur ou l’anse d’un vase sont considérés comme distincts (ne propageant pas l’impureté au vase entier), s’il s’agit d’oblation, non pour d’autres saintetés. Celui qui porte un objet devenu impur par compression peut transporter de l’oblation (dans un récipient, sans crainte du contact), non d’autres saintetés; de même, les vêtements de ceux qui mangent de l’oblation dans lesdites conditions d’impureté par pression sont impurs pour d’autres saintetés. En outre, les procédés pour celles-ci ne sont pas les mêmes pour l’oblation: l’ustensile destiné à recevoir une sainteté devra être d’abord délié, puis essuyé, enfin trempé dans le bain légal, puis être de nouveau rattaché, tandis que pour l’oblation on peut attacher ensemble les objets avant de les baigner.", + "Des ustensiles achevés à l'état pur doivent être mis dans un bain légal avant de servir aux saintetés; c'est inutile pour l'oblation. Le vase joint tout ce qu'il contient (en cas d'impureté d'une partie), s'il s'agit de sainteté, non pour l'oblation. Un objet impur même au 4e degré est impropre à la consommation si c'est une sainteté; mais pour l'oblation, il n'est impropre qu'au 3 degré1 Cf. (Toharot 2, 6).. Pour celle-ci, lorsqu'une main est devenue impure, l'autre reste pure; tandis que pour les saintetés, il faut en ce cas les baigner toutes deux, car alors une main est réputée communiquer l'impureté à l'autre, ce qui n'a pas lieu pour l'oblation.", + "Il est permis de manger, avec des mains non lavées spécialement, des aliments profanes secs, en même temps que l'oblation; ce n'est pas permis pour les saintetés. Un homme en deuil2 Cf. (Pessahim 1, 6). ou un homme pur à qui il manque le pardon3 \"\"\"S'il s'est baigné le même jour, la pureté ne sera complète qu'à la nuit; ou en d'autres cas, après l'offrande des sacrifices.\"\"\", doivent se baigner pour manger des saintetés, non pour l'oblation.", + "Pour l'oblation il y a une gravité spéciale: en Judée, chacun est digne de foi si, pendant le cours de l'année, il déclare que le vin ou l’huile est pur (pour les offrandes), et pendant l'époque de la compression, de la vendange ou de la cueillette, on est aussi digne de foi pour l'oblation: mais une fois cette période de temps passée si l’on apporte au cohen un tonneau de vin d'oblation, il ne devra pas le recevoir (de crainte d'impureté) et il faudra le laisser de côté, jusqu’à la prochaine époque de cuvaison. Mais si le simple israélite déclare y avoir réservé un quart de loug pour une sainteté, on ajoute foi à sa déclaration de pureté (en raison de la gravité de la consécration). Si (au moment de leur faire prendre un bain légal on a mêlé des cruches de vin ou d'huile profane avec d'autres sacrées4 Ou de l'affranchi et de l'inaffranchi, dit le commentaire., ou d'oblation on pourra ajouter foi à celui qui les déclare pures au moment de la cuvaison, ou de la compression, et même 70 jours avant cette époque (temps des préparatifs).", + "A partir de la localité de Modiin et plus à l’intérieur, on ajoute foi à la déclaration du potier disant que ses vases d’argile sont purs; mais à partir de cette localité et en deça vers l'extérieur, on ne le croit pas. Voici comment: si le potier vend de sa fabrication, on le croit pour lui et pour ses marchandises, ainsi que les acquéreurs compétents; s'il sort, on ne le croit pas.", + "Les percepteurs du Trésor qui sont entrés dans une maison, et même des voleurs qui ont rendu les ustensiles volés, sont dignes de foi pour ce qu'ils déclarent n'avoir pas touché; à Jérusalem, tous sont dignes de foi pour la sainteté, et au moment d'une fête (en présence de la foule d'arrivants), on les croit aussi pour l'oblation.", + "Si quelqu'un (un compagnon pur) ouvre un tonneau de vin, ou se met à débiter de sa pâte, au commencement d'une fête, il pourra, selon R. Juda, continuer et achever la vente après la fête; les autres sages l'interdisent. Aussitôt que la fête était passée, en débarrassait le parvis pour le purifier; mais si elle cessait un vendredi, on n'opérait pas ainsi de suite, étant occupé à honorer (préparer) le Shabat; selon R. Juda, on ne débarrassait pas non plus un jeudi, les cohanim n'ayant pas le temps (ils étaient occupés à enlever les cendres).", + "Comment procedait-on à la purification du parvis? On faisait passer au bain légal les ustensiles se trouvant au Temple, en avertissant (les simples cohanim) de ne pas toucher à la table sacrée, ni au chandelier, sous peine de les rendre impurs. Tous les ustensiles du Temple s'y trouvaient en double ou triple, de façon à ce que si les premiers deviennent impurs on en ait d'autres purs sous la main. Tous les ustensiles du Temple devaient subir le bain légal, sauf l'autel d'or et celui de cuivre, assimilés au sol (non susceptibles d'impureté). Selon R. Eliézer, les autres sages motivent la dispense, parce que les autels sont couverts de plaques en métal." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git "a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/Mischnajot mit deutscher \303\234bersetzung und Erkl\303\244rung. Berlin 1887-1933 [de].json" "b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/Mischnajot mit deutscher \303\234bersetzung und Erkl\303\244rung. Berlin 1887-1933 [de].json" new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..346d72f7a642407656854aad47607051d8671e1d --- /dev/null +++ "b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/Mischnajot mit deutscher \303\234bersetzung und Erkl\303\244rung. Berlin 1887-1933 [de].json" @@ -0,0 +1,56 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Chagigah", + "versionSource": "https://www.talmud.de/tlmd/die-deutsche-mischna-uebersetzung", + "versionTitle": "Mischnajot mit deutscher Übersetzung und Erklärung. Berlin 1887-1933 [de]", + "status": "locked", + "priority": 0.5, + "license": "Public Domain", + "versionNotes": "Ordnung Seraïm, übers. und erklärt von Ascher Samter. 1887.
Ordnung Moed, von Eduard Baneth. 1887-1927.
Ordnung Naschim, von Marcus Petuchowski u. Simon Schlesinger. 1896-1933.
Ordnung Nesikin, von David Hoffmann. 1893-1898.
Ordnung Kodaschim, von John Cohn. 1910-1925.
Ordnung Toharot, von David Hoffmann, John Cohn und Moses Auerbach. 1910-1933.", + "digitizedBySefaria": true, + "actualLanguage": "de", + "languageFamilyName": "german", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה חגיגה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "Alle sind zum Besuche1 An den drei Freudenfesten im Heiligtume mit Opfergaben sich einzufinden (s. Einl.). verpflichtet mit Ausnahme von Taubstummen2 s. T’rumot I 2: חרש שדברו בו חכמים בכל מקום חוא שאינו שומע ואינו מדבר. Eine Baraita im bab. Talmud schliesst aber auch Taube, die sprechen, und Stumme, die hören, von der Besuchspflicht aus., Irrsinnigen u. Kindern, von Verwachsenen3 טמטום, der Form nach wie קדקוד gebildet, ist Palpel von טמם (arab. طم) und verwandt mit אטם = verstopfen, verschliessen. Das Wort bezeichnet einen Menschen, dessen Geschlechtsorgane infolge einer Missbildung so verwachsen sind, dass man nicht erkennen kann, ob er ein Mann oder ein Weib ist. und Zwittern4 אנדרוגינוס ist das griechische ἀνδρόγυνος, ein Zwitter, dessen Geschlechtsorgane, wenn auch nur äusserlich, teils männlicher, teils weiblicher Art sind., von Frauen und noch nicht freigelassenen Sklaven5 Der scheinbar überflüssige Zusatz שאינם משוחררים will Halbfreie ausschliessen. Wenn ein Sklave, der mehreren Eigentümern gehört, von allen bis auf einen Teilhaber freigelassen wurde, ist er bis zur Erlangung der vollen Freiheit nicht verpflichtet, im Heiligtume zu erscheinen. — שחרר ist Schaf‘el von חרר = frei sein; vgl. בן חורים (Kohelet 10, 17 = ein Freigeborener., von Lahmen6 חיגר = lahm. Grundbedeutung: binden, umschliessen; davon abgeleitet: gürten und übertragen: hemmen, hindern, lähmen. und Blinden,7 סומא, syr. ܣܰܡܝܳܐ — blind; s. auch מגלה IV, Anm. 38. Kranken, Greisen und solchen, die nicht zu Fusse hinaufziehen können8 die zu schwach sind, um den Weg nach der heiligen Stadt oder auch nur von dieser zur Opferhalle auf dem Tempelberge zu Fusse zurückzulegen.. Welches ist ein Kind9 das man nach dem vorangehenden Satze nicht mitzunehmen braucht. ? Jedes, das nicht auf den Schultern seines Vaters reiten kann, um von Jerusalem auf den Tempelberg hinaufzuziehen. So die Worte der Schule Schammais. Die Schule Hillels meint dagegen: Jedes, das nicht des Vaters Hand zu fassen imstande ist, um von Jerusalem nach dem Tempelberg hinaufzuziehen, denn es heisst ja10 2. B. M. 23, 14.: Drei Wanderfeste11 שלש רגלים תחג לי בשנה. Mit dem Worte רגלים, das hier anstelle des sonst üblichen Ausdrucks פעמים in der Bedeutung Mal steht, soll angedeutet werden, dass die Reise zur Opferfeier (חג) als Fusswanderung (רגל heisst eigentlich Fuss) gedacht ist..", + "Die Schule Schammais lehrt: Das Besuchsopfer12 das ein Ganzoder Brandopfer ist (s. Einl.) zwei Silberlinge13 es soll mindestens einen Wert von zwei Silbergroschen haben. und das Festopfer14 das ein Friedensopfer ist, von dem nur das Fett dargebracht wird. einen Silbergroschen15 Die Ma‘a (מעה) ist der sechste Teil eines Silberdenars (דינר) und dieser wieder der vierte Teil eines heiligen Scheḳel (= סלע), dessen Wert etwa 2,60 Mark beträgt.. Die Schule Hillels meint dagegen: Das Besuchsopfer16 da es ganz auf dem Altar verbrannt wird. einen Silbergroschen und das Festopfer17 da sein Fleisch gegessen wird. zwei Silberlinge.", + "Ganzopfer werden am Feste von Ungeheiligtem dargebracht, die Friedensopfer auch vom Zehnt; am ersten Feiertage des Pesaḥ nach der Schule Schammais von Unheiligem, nach der Schule Hillels auch vom Zehnt18 Zum Verständnis dieser in ihrer lapidaren Kürze nicht ganz klaren Mischna muss vorausgeschickt werden, dass מועד auch hier wie gewöhnlich (s. Einl. zu Mo‘ed Ḳaṭan) die Werktage der Festwoche bezeichnet und daher im Gegensatz zu יום טוב im folgenden Satze steht. חולין bildet wieder den Gegensatz zu מעשר, worunter hier das Geld zu verstehen ist, gegen welches der zweite Zehnt vom Ernteertrage (P‘saḥim VII, Anm. 20) nach 5. B. M. 14, 24—25 ausgelöst wurde, wodurch sich die dem zweiten Zehnt innewohnende Heiligkeit von diesem auf das Geld übertragen bat, in dessen Verwendung man nunmehr insofern beschränkt ist, als es nur in der heiligen Stadt auf Lebensmittel ausgegeben werden darf. Nach Menaḥot VII 6 dürfen pflichtgemässe Opfer nicht von geweihtem Gelde wie מעשר dargebracht werden, sondern nur von solchem Besitz an Geld oder Geldeswert (Vieh, Tauben, Mehl, Öl, Wein), über den der Eigentümer völlig frei und ungehemmt verfügen kann, also nur von חולין. Zur Beschaffung von Ganzopfern darf man überhaupt keinen zweiten Zehnt verwenden, auch wo sie nicht als Pflicht auferlegt sind; denn dieser darf nur für Gegenstände des Genusses ausgegeben werden, während von jenen jeder Genuss untersagt ist. Daher können wohl die Freudenopfer aus dem Gelde des zweiten Zehnt erworben werden, aber weder das Besuchs- noch das private Festopfer, denn beide sind Pflichtopfer, jenes überdies ein Brandopfer. Nun wissen wir bereits aus Jom Tob II 4 (s. auch Einl. Absatz 4 und weiter unten II 3), dass über die Frage, ob das Besuchsopfer am Feiertage dargebracht werden kann, eine Meinungsverschiedenheit zwischen den Schulen Scbammais und Hillels besteht. Es können demnach die Worte עולות במועד באות hier nicht in dem Sinne aufgefasst werden, als dürften die Besuchsopfer, da sie Ganzopfer sind, nur an den Werktagen des Festes, nicht aber am Feiertage dargebracht werden. Das wäre ja gegen die Ansicht der Hilleliten. Vielmehr ist unsere Mischna so zu verstehen: Brandopfer (עולות) werden an den Werktagen des Festes nur von Ungeheiligtem (חולין) dargebracht, Friedensopfer (שלמים) auch vom zweiten Zehnt (מעשר). Darin herrscht Übereinstimmung. Strittig ist nur die Frage, wie es mit den Friedensopfern am ersten Feiertage zu halten sei. Das Haus Schammai ist der Meinung, dass sämtliche Friedensopfer, die jemand an diesem Tage darbringt, es mögen ihrer noch so viele sein, als pflichtgemässe Festopfer (שלמי חגיגה) gelten und daher ausschliesslich aus חולין bestritten werden müssen. Erst die an den folgenden Tagen des Festes, also am מועד dargebrachten שלמים sind als Freudenopfer anzusehen, die auch vom Gelde des מעשר beschafft werden dürfen (s. Einl. Abs. 3). Das Haus Hillel dagegen ist der Ansicht, dass nur das erste Friedensopfer den Charakter der חגיגה hat, alle übrigen, auch wenn sie am ersten Feiertage dargebracht werden, als שלמי שמחה zu betrachten wären und daher מן המעשר erworben werden dürften. Noch mehr! Da man nur zu einem Festopfer im Werte von zwei Silberlingen verpflichtet ist, können die höheren Kosten sogar des ersten Friedensopfers aus den Beträgen des zweiten Zehnt gedeckt werden. Das Wort במועד steht hier nur, um den zwischen beiden Schulen bestehenden Meinungsstreit über die Zulässigkeit von עולות ראייה an den Feiertagen vorläufig auszuschalten. Der Wortlaut ist in geschickter Weise so gewählt, dass er beiden Ansichten gerecht wird. Im Sinne der Schammaiten liegt auf במועד ein gewisser Nachdruck: Nur an den Werktagen des Festes können עולות ראייה dargebracht werden, niemals an einem Feiertage. Trotzdem steht במועד nicht an der Spitze des Satzes, wie man als Gegensatz zu יום טוב הראשון erwarten sollte; denn der Hauptton ruht auf מן החולין. Eine Wortstellung wie במועד עולות באות מן החולין würde zu der Schlussfolgerung verleiten, am Feiertage würden die Besuchsopfer מן המעשר dargebracht. Im Sinne der Hillelschen Schule steht במועד darum an zweiter, unbetonter Stelle (עולות במועד באות מן החולין; der Satzbau wie in Mo‘ed Ḳaṭan III 8: נשים במועד מענות), weil es wie אפלו במועד aufzufassen ist: Nicht allein am ersten Tage, wo sie Pflichtopfer ist, darf die ראייה עולת nur מן החולין dargebracht werden, sondern auch zu den übrigen Besuchsopfern, die am מועד, nachdem der Pflicht schon Genüge geschehen, freiwillig geheiligt werden, muss man ausschliesslich חולין verwenden, weil es eben Brandopfer sind, deren auch nur teilweise Beschaffung aus zweitem Zehnt unstatthaft ist. — Es bleibt nur noch zu erklären, warum die Mischna gerade den ersten Feiertag des Pesaḥ hervorhebt, da doch von den übrigen Wanderfesten dasselbe gilt. Der Jeruschalmi geht an dieser Schwierigkeit vorüber. Es scheint also wirklich, dass ihm של חג statt שלפסח überliefert war, wie wir tatsächlich in der Mischna des Jeruschalmi lesen, und dass er an dieser Stelle חג nicht wie gewöhnlich in seinem engern Sinne als Hüttenfest (s. Anm. 33), sondern in dem weitern als Bezeichnung für alle drei Freudenfeste aufgefasst hat. Nicht so der bab. Talmud. Er sieht in der Betonung des fünfzehnten Nisan die Andeutung, dass die חגיגה des vierzehnten, die mit dem Pesaḥlamm zugleich geschlachtet wurde, (P’saḥim VI 3—4), da sie kein Pflichtopfer ist, auch nach der Schule Schammais vom Gelde des zweiten Zehnt gekauft werden kann. Nach derselben Quelle ist unsere Mischna übrigens lückenhaft überliefert. Könnte man annehmen, dass sie ursprünglich etwa wie folgt gelautet hat: [עולות במועד באות מן החולין ושלמים מן המעשר [חגיגת ארבעה עשר באה מן המעשר] יום טוב הראשון של פסח בית שמאי אומרים מן החולין ובית הלל אומרים מן הטעשר , so wäre dies die einfachste Lösung. Im Grunde ist es dieselbe Schwierigkeit, der wir schon früher einmal in P’saḥim (VII 4; s. das. Anm. 28, wo auf eine ähnliche Ausdrucksweise in Z’baḥim 9 b u. ö. Bezug genommen wird) begegnet sind. Wie dort unter שעירי ראשי חדשים, weil in der Tora (4. B M. 28, 11ff) das Neumondsopfer an der Spitze der Festopfer steht, diese mitbegriffen sind, so steht hier פסח synekdochisch als erstes in der Reihe der drei Freudenfeste zugleich in Vertretung der beiden anderen. [In der Tora ist die Synekdoche sehr häufig, in der Gesetzgebung beinahe die Regel. Ich erinnere nur an צל קרתי (1. B M. 19, 8) für צל ביתי, an איפת צדק והין צדק 3. B. M. 19,36) für מדת צרק und als frappantestes Beispiel an גדי בחלב אמו (2. B. M. 23,19 u. ö.), das Onkelos schlankweg mit בשר בחלב übersetzt]. יום טוב הראשון allein ohne של פסח würde auch den Neujahrstag einschliessen (vgl. Rosch haschana IV 1: יום טוב של ראש השנה), der jedoch nicht zu den hier in Frage kommenden Festen gehört Vielleicht wollte die Mischna auch mit dem Zusatz של פסח, durch den die unbedingte Verpflichtung, am ersten Pesaḥtage ebenfalls ein Festopfer darzubringen, als zweiffellos vorausgesetzt wird, sich beiläufig (טלתא אגב אורחא קמשמע לן) den Ausspruch von Ben Têma (P’saḥim 70a oben) zueigen machen, laut welchem das vorhin schon erwähnte, am Rüsttage des Festes darzubringende Friedensopfer, obschon es die Bezeichnung חגיגה trägt, zwar die שלמי שמחה des fünfzehnten Nisan ersetzen, niemals aber an die Stelle der חגיגה שלמי treten kann [was eine Rechtfertigung der Entscheidung Maimunis (Hil. Hagîga II 10) gegenüber der Berichtigung des R. Abraham b. Dawid (s. auch משנה כסף das.) in sich schlösse]..", + "Die Israeliten19 ישראל bezeichnet hier wie an den meisten Stellen den Nichtpriester. genügen ihrer Pflicht20 soweit es sich um das Gebot der Freudenopfer (שלמי שמחה) handelt (s. Einl. Abs. 3). Der Plural in יוצאין ידי חובתן ist dadurch begründet, dass ישראל ein Kollektivbegriff ist. mit gelobten oder gespendeten Opfern21 Verpflichtet sich jemand zu einem Ganz- oder Friedensopfer (הרי עלי עולה או שלמים) und bestimmt darauf behufs Erfüllung, seines Gelübdes ein geeignetes Tier, so ist dieses ein נדר; geht es vor der Darbringung verloren, so muss er ein anderes als Ersatz bereit stellen. Hat aber jemand von vornherein ein bestimmtes Tier zum Ganz- oder Friedensopfer geweiht (הרי זו עולה או שלמים), so ist es eine נדבה; ist es abhanden gekommen, braucht er es nicht zu ersetzen. Hier ist selbstverständlich nur an gelobte und gespendete Friedensopfer zu denken; das Fleisch der Brandopfer darf man ja nicht geniessen. und mit Viehzehnt22 3. B. M. 27,32.; die Priester auch mit Sünd- oder Schuldopfern23 deren Genuss nur den männlichen Priestern gestattet ist (4. B. M. 18, 9—10)., mit Erstgeborenen24 Das Fleisch der erstgeborenen männlichen Tiere vom Rind- und vom Kleinvieh darf nur von Priestern und ihren Familienangehörigen gegessen werden (das. 17—18). und mit der Brust- und Schulterabgabe25 die der Priester von jedem Friedensopfer zu beanspruchen hat (3. B. M. 7, 31—34)., aber nicht mit Geflügel26 Man genügt seiner Pflicht nur mit dem Opferfleisch solcher Tiere, die man auch als Friedensopfer darbringen kann; Tauben aber, das einzige Geflügel, das überhaupt für den Altar tauglich ist, eignen sich nur zu Ganz- und Sündopfern., noch mit Mehlopfern27 Die מנחה darf nur von männlichen Priestern verzehrt werden (3. B. M. 2, 1—10). Da sie aus Mehl besteht, kann sie שלמי שמחה nicht ersetzen..", + "Wer viel Tischgenossen und wenig Güter hat28 מועטים ist aus ממועטים verkürzt (vgl. מרובים) wie עוברה (Joma VIII 5) aus מעוברה., bringt mehr Friedens-29 Festopfer (שלמי חגיגה). und weniger Ganzopfer30 Besuchsopfer (עולות ראייה). dar; wer viel Güter und wenig Tischgenossen hat, bringt mehr Ganz- und weniger Friedensopfer dar. Hat man vom einem wie vom andern nur wenig, so gilt für diesen Fall, was sie31 unsere Lehrer in Mischna 2. von einem Silbergroschen und zwei Silberlingen gesagt haben. Ist beides reichlich vorhanden, so gilt hier das Schriftwort32 5. B. M. 16, 17.: Jeder mit dem, was seine Hand geben kann gemäss dem Segen, den der Ewige, dein Gott, dir zuteil werden liess.", + "Wer am ersten Feiertage des Festes33 Unter חג schlechthin sind die sieben Tage des Hüttenfestes nebst dem unmittelbar angefügten Schlussfeste zu verstehen. nicht geopfert hat34 das vorgeschriebene Besuchs- und Festopfer nicht dargebracht hat., muss im Verlaufe der ganzen Festzeit und noch am letzten Feiertage des Festes opfern35 er ist verpflichtet, sie am folgenden oder einem der nächsten Tage, selbst noch am Schlussfeste darzubringen (s. Einl. Abs. 4) — Im Jeruschalmi fehlt hier של חג.. Ist die Festzeit vorübergegangen, ohne dass er geopfert hat, so ist er zu keinem Ersatz verpflichtet. Von ihm heisst es36 Ḳohelot 1, 15.: Verkrümmtes lässt sich nicht wiederherstellen, Fehlendes kann nicht gezählt werden.", + "Rabbi Simon ben M’nasja sagt: Was ist Verkrümmtes, das sich nicht wieder herstellen lässt? Das ist die Begattung einer Blutsverwandten37 ערוה (eig. die Blösse) ist im Hinblick auf diesen in den Keuschheitsgesetzen (3. B. M. 18,6 ff.) immer wiederkehrenden Ausdruck die Bezeichnung einer Blutsverwandten und der Ehefrau eines andern Mannes (s. auch מגלה IV, Anm. 58)., durch die ein Mamzêr38 ממזר (5. B. M. 23, 3) ist ein in Ehebruch oder Blutschande erzeugtes Kind. erzeugt wird. Wolltest du es auf einen Dieb oder Räuber beziehen? Er kann ja zurückerstatten und wiederherstellen! Rabbi Simon ben Joḥai sagt: Verkrümmt kann man nur nennen, was früher in Ordnung war und dann sich verkrümmt hat39 Der Ausdruck ist daher auf den Mamzêr nicht anwendbar, der ja von Geburt an mit einem Makel behaftet ist.. Und von wem gilt dies? Das gilt von einem Gelehrtenschüler, der sich von der Tora abwendet40 Vielleicht eine Anspielung auf M’naḥem, von dem später (II 2) berichtet wird, dass er aus dem Synhedrion schied, um in den Staatsdienst einzutreten..", + "Die Lösung der Gelübde41 Die Befugnis eines Gelehrten, von der Erfüllung eines in der Übereilung ausgesprochenen Gelübdes unter Umständen zu entbinden. schwebt in der Luft42 sie ist in der heiligen Schrift nicht begründet, in der nur dem Vater seiner Tochter gegenüber und dem Gatten seiner Ehefrau gegenüber ein solches Recht, und auch dieses nur in beschränktem Masse, eingeräumt ist (4. B. M. 30,4). — אויר ist das griechische ἀήρ (Luft). פרח in der Bedeutung fliegen (syr. ܦܪܰܚ) kommt, von der etwas dunklen Stelle in J’ḥezḳêl 13, 20 abgesehen, in der Bibel nicht vor. Ob אפרח (junger Vogel) davon abzuleiten ist, steht auch nicht fest; es kann ebensogut mit פרח = blühen zusammenhängen.; sie hat nichts,43 als nur die Überliefernng. worauf sie sich stützen könnte44 פורחין … להם … שיסמוכו, lauter Plurale, die von einem Singular (היתר נדרים) abhängen. Was bei כל die Regel ist, dass sich das Prädikat in Geschlecht und Zahl nicht nach dem nomen regens, sondern nach dem nomen rectum richtet, findet sich ausnahmsweise auch sonst. In Bezug auf das Geschlecht hatten wir ein Beispiel in תתעבר ראש השנה שהיה ירא שמא (‘Erubin III 7; s. Anm. 64 das.); hier wieder stossen wir auf ein Beispiel in Be ug auf die Zahl. Die Plurale stehen da unter dem Einfluss von נדרים, weil man unwillkürlich bei einer Vielheit von Gelübden auch an eine Mehrzahl von Auflösungen denkt. Vgl. ורב שנים יודיעו חכמה (Ijob 32, 7 — das Prädikat männlich nach רב und Mehrzahl nach שנים), weil man nicht so sehr die Fülle der Jahre als die hochbetagten Männer im Sinne hat.. Die Satzungen über den Schabbat, über die Festopfer45 die den Gegenstand unseres Traktates bilden. und über die Veruntreuungen46 die unrechtmässige Verwendung heiligen Gutes (3. B. M. 5, 14—16). sind wie Berge, die an einem Haare hängen; denn sie bestehen aus wenigen Schriftworten und zahlreichen Bestimmungen.47 wie die Traktate zeigen, die jedem dieser Gesetze gewidmet sind: שבת und חגיגה in unserer Ordnung, מעילה im סדר קדשים. Die Rechtspflege und die Opfergesetze, die Vorschriften über Reinheit und Unreinheit und über Blutschande48 עריות ist die Mehrzahl von ערות; s Anm. 37. — sie haben, worauf sie sich stützen können49 Sie alle haben in der Tora eine ebenso breite wie feste Grundlage.; sie sind Hauptstücke der Tora50 Nicht גוף התורה, etwa der Kern der Tora (wie z. B. גופו של פרוזבול — Sch’bî‘lt X 4 — oder גיפו של גט — Giṭṭin IX 3 — das Wesentliche des Prosbol oder des Get bedeutet), sondern גופי תורה, etwa Körper der Tora, d. h. grössere zusammenhängende Abschnitte oder (wie das lat. corpus) Gesetzessammlungen. — Unsere Mischna, die sich wie ein Schlusswort zum ganzen Werke anhört (sie nennt Traktate aus allen Ordnungen ausser der ersten), steht in freilich nur loser Verbindung mit den Worten des R. Simon ben Joḥai in der vorigen Mischna, indem sie auf die grossen Aufgaben hinweist, die die Gesetzesforschung zu bewältigen hat, denen daher niemand, der zu ihrer Lösung berufen ist, seine Mitarbeit versagen darf. Die Tosefta hat einen ähnlich lautenden Satz sowohl hier als am Ende von Erubin. An beiden Stellen ist auch סדר זרעים vertreten, und zwar durch den Traktat מעשר שני.." + ], + [ + "Man halte keinen Vortrag über Blutschande1 עריות (von ערוה) ist nach 3. B. M. 18, 6 ff. der Schulausdruck für die Blutsverwandten, mit denen der Geschlechtsverkehr verboten ist (s. Kap. I Anm. 37). vor dreien,2 und erst recht nicht vor einem grössern Kreis von Zuhörern, da hier Fragen in Betracht kommen, bei denen die Unaufmerksamkeit des einen oder andern leicht zu folgenschweren Irrtümern und sittlichen Gefahren führen könnte. über das Schöpfungswerk3 Probleme der Naturphilosophie. nicht vor zweien, über den Wagen4 den der Prophet J’ḥezḳêl an der Spitze seines Baches beschreibt. Die Auslegung dieses dunkeln Kapitels war der Ausgangspunkt für die Erörterung metaphysischer Fragen, insbesondere gab die Schilderung des himmlischen Thrones Veranlassung, die Rätsel der göttlichen Weltregierang zu besprechen.“ auch nicht vor einem, es sei denn, dass es ein Weiser ist, der aus eigenem Nachdenken einen Einblick gewonnen hat. Wer vier Dingen nachgrübelt5 מסתכל entspricht dem bibl. משכיל (betrachten, bedenken, erwägen)., für den wäre es erwünschter6 רתה bedeutet im Samaritanischen Gnade erweisen. In der rabbinischen Literatur findet sich der Stamm sehr selten; gewöhnlich steht נוח לו für רתוי לו. In 3. B. M. 23, 24 und Esther 10, 3 hat רצוי ungefähr denselben Sinn (lieb, angenehm). Manche Handschriften lesen übrigens hier ראוי statt רתוי., er wäre garnicht zur Welt gekommen7 Man sollte אלו לא בא לעולם erwarten; כאלו (als ob er nicht geboren wäre) ist nicht recht verständlich.: Was ist oben8 über dem Himmel. ? Was ist unten9 unter der Erde. ? Was war vorher10 vor Erschaffung der Welt. ? Was wird nachher sein11 am Ende aller Tage. Es ist unvernünftig, über die Unendlichkeit von Raum und Zeit zu grübeln. Sie ist ein transzendenter Begriff, der unserm Forschen entrückt, unserer Erkenntnis unerreichbar ist. — Der Hebräer bezeichnet die Vergangenheit mit לפנים, die Zukunft mit לאחור, weil er jener das Gesicht zuwendet und daher die Zukunft, die er nicht sieht, im Rücken hat (s. auch P’saḥim X Anm. 2. Wir sagen umgekehrt, die Zukunft liege vor uns, die Vergangenheit hinter uns. ? Und wem die Ehre seines Herrn12 seines Schöpfers wie קונה שמים וארץ (1. B. M. 14,19). nicht am Herzen liegt13 Der Satz greift wahrscheinlich auf den Anfang der Mischna zurück und hat die öffentlichen Vorträge über das Wesen Gottes und seine Weltordnung im Auge., dem wäre wohler, wenn er gar nicht zur Welt gekommen wäre14 Unsere Mischna, die vielleicht am Ende von Megilla bessern Anschluss gefunden hätte, knüpft nicht nur äusserlich mit dem Worte עריות an die letzte und vorletzte Mischna des vorigen Kapitels an; es besteht vielmehr auch ein innerer Zusammenhang. Nachdem oben die Abwendung von der Toraforschung als ein nie wieder gutzumachendes Unrecht gebrandmarkt und durch den Hinweis auf den gewaltigen Umfang und die grossen Schwierigkeiten des Stoffes eifriges Studium der mündlichen Überlieferung und fleissiger Besuch der Lehrhäuser stillschweigend zur Pflicht gemacht wurde, wird hier empfohlen, gewisse Fragen mit der gebotenen Vorsicht und Zurückhaltung zu behandeln. Auffallend ist nur, dass dieser Zusammenhang durch die Kapiteleinteilung wieder zerrissen wurde. Vielleicht sollte die achte Mischna des vorigen Kapitels, die vermutlich in einer ältern Sammlung am Ende des Traktats (wie in der Tosefta eine verwandte Bemerkung am Ende von ‘Erubin) und damit der ganzen zweiten Ordnung gestanden hat, in der erweiterten Bearbeitung des letzten Ordners (s. oben S. 164) wenigstens den Schluss eines Kapitels bilden..", + "Jose ben Jo‘ezer sagte: Nicht aufstützen! Jose ben Joḥanan sagte: Aufstützen15 Wer ein Opfertier darbringt, stützt seine beiden Hände mit voller Kraft auf dessen Kopf, ehe es geschlachtet wird. Am Feiertage ist es ebenso wie am Schabbat ein rabbinisches Verbot, sich auf ein lebendes Tier zu stützen. Daher die Meinungsverschiedenheit, wie es in dieser Beziehung mit einem am Feiertage darzubringenden Einzelopfer zu halten sei. Die Mischnalehrer, die das rabbinische Verbot im vorliegenden Falle für unwirksam erklären, sind der Meinung, das Aufstützen der Hände müsse dem Schlachten des Opfertieres unmittelbar vorangehen; die andere Gruppe, welche die Gegenansicht vertritt, hält es für statthaft, das Auflegen der Hände einen Tag vor der Darbringung, in unserm Falle also am Rüsttage des Festes, in der Opferhalle vorzunehmen.! Josua ben P’raḥja sagte: Nicht aufstützen! Nittai aus Arbel16 einem Orte in Galiläa, westlich vom Kinneretsee. sagte: Aufstützen! Juda ben Tabbai sagte: Nicht aufstützen! Simon ben Scheṭaḥ sagte: Aufstützen! Sche’ma‘ja sagte: Aufstützen ! Abṭalion sagte: Nicht aufstützen ! Hillel und M’naḥem stritten nicht; aber M’naḥem schied aus17 Laut einer Baraita schied er aus dem Synhedrion, um in den Staatsdienst einzutreten. und Schammai trat ein. Schammai sagte: Nicht aufstützen ! Hillel sagte: Aufstützen ! Die Erstgenannten waren Oberhäupter, die ihnen Nachgesetzten Väter des Gerichtshofes18 In jedem der hier angeführten fünf Paare war der an erster Stelle Genannte das Synhedrialoberhaupt mit dem Titel Nasî, der an zweiter Stelle erwähnte sein Vertreter im Vorsitz mit dem Titel Ab-bêt-dîn..", + "Die Schule Schammais lehrt: Man bringt Friedensopfer dar19 am Feiertage, sowohl das vorgeschriebene Festopfer als auch Freudenopfer., ohne sich auf sie zu stützen, aber nicht Ganzopfer20 nicht einmal das Besuchsopfer (עולת ראייה), das nach ihrer Meinung nur an einem der auf den Feiertag folgenden Werktage dargebracht werden kann. Selbstverständlich ist die Rede hier von Einzelopfern. Die an den Tag gebundenen Gemeindeopfer werden ja sogar am Schabbat vollzogen.. Die Schule Hillels dagegen lehrt: Man bringt Friedens- und Ganzopfer dar21 jedoch nur die vorgeschriebenen Besuchs-, Fest- und Freudenopfer, dagegen keinerlei freiwillige Opfergaben, weder gespendete noch gelobte (נדרים ונדבות; s. Kap. I Anm. 21). und stützt sich auch auf sie22 Der ganze Wortlaut der Mischna findet sich auch im Traktat Jom Ṭob (II 4)..", + "Fällt das Wochenfest auf den Rüsttag zum Schabbat, so ist nach Ansicht der Schule Schammais der Tag des Schlachtens nach Schabbat23 Da die Schule Schammais laut voriger Mischna nicht gestattet, das Besuchsopfer am Feiertage darzubringen, kann es, wenn dieser auf Freitag fällt, frühestens am nächsten Sonntag geschlachtet werden. Das gilt auch am Wochenfeste (das in der Mischna den Namen עצרת trägt: s. Mo‘ed Ḳaṭan III Anm. 49), das zwar nur einen Tag gefeiert wird, aber hinsichtlich der Opfergaben einem siebentägigen Feste gleichgeachtet wird (s. Einl. Abs. 4).; die Schule Hillels aber sagt: Es hat keinen Schlachttag24 es ist vielmehr selber der Schlachttag für das Besuchsopfer, das ja nach ihrer Meinung sehr wohl am Feiertage, hier also am Freitag dargebracht werden kann. — Im bab. Talmud lautet die Lesart: ובית הלל אומרים אין יום טבוח אחר השבת.. Sie gibt indessen zu, dass der Schlachttag, wenn es auf Schabbat fällt, nach Schabbat ist25 Denn am Schabbat dürfen nur Einzelopfer dargebracht werden, die an einen bestimmten Tag gebunden sind (das Pesaḥopfer am 14. Nisan und das Opfer des Hohepriesters am Versöhnungstage), aber weder das Fest- noch das Besuchsopfer, die auch noch in den nächsten sechs Tagen dargebracht werden können.. Der Hohepriester legt da seine Gewänder nicht an26 die aus acht Stücken bestehende Amtstracht (Joma VII 6), die sogenannten goldenen Kleider (בגדי זהב)., auch ist Totenklage gestattet, um die Worte derer nicht gelten zu lassen, die da sagen, das Wochenfest folge auf den Schabbat27 Die Boëthosäer fochten die überlieferte Auffassung an, nach welcher unter ממחרת השבת (3. B. M. 23, 11) der auf den ersten Feiertag des Pesaḥ folgende Tag, also der 16. Nisan zu verstehen ist, indem sie das Wort שבת in seiner gewöhnlichen Bedeutung nahmen und demgemäss behaupteten, der Tag der ‘Omerschwingung müsste durchaus ein Sonntag sein (M’naḥot X 3). Da nun das Wochenfest nach dem Wortlaut der Tora (das. 15—21) auf den fünfzigsten Tag der ‘Omerzählung fällt, musste nach ihrer Ansicht auch dieses nicht anders als an einem Sonntage gefeiert werden. Um ihrer falschen Auslegung, deren Unrichtigkeit, wie Maimonides (Hil. Tem dim u-Musafim VII 11) bemerkt, aus einer Vergleichung des Berichtes in Josua 5, 11 (ויאכלו מעבור הארץ ממחרת הפסח) mit dem Verbote in 3. B. M. 23, 14 (ולחם וקלי וכרמל לא תאכלו עד עצם היום הזה) sich ergibt, wirksam entgegenzutreten, wurde angeordnet dass der Hohepriester, wenn das Wochenfest auf Schabbat fiel, am folgenden Sonntage seine Prachtgewänder nicht anziehe (mithin auch keinen Dienst verrichte) und der Tag selbst in Bezug auf Fasten und Totenklage wie jeder andere Werktag zu behandeln sei..", + "Man wäscht die Hände28 indem man sie aus einem Gefässe mit ¼ Log (ungefähr 0,1 l) Wasser übergiesst. Für diese Art des Washens ist נטילה der Schulausdruck, wie טבילה für das Eintauchen der Hände oder das Untertauchen des ganzen Körpers, sei es in Quellwasser, sei es in eine mindestens vierzig Sea (etwa 360 l) Regenwasser enthaltende Zisterne. — Das Wort נטל bedeutet nach einer Erklärung im Mordechai (Berachot Nr. 192) erheben (שמגביה ידיו כדכתיב וינטלם וינשאם), wobei es zweifelhaft bleibt, ob er dieses מגביה wörtlich meint, weil man beim Waschen die Hände hochhalten muss (מים ראשונים צריך להגביה ידיו למעלה ), oder ob er es im Sinne des vorher (Nr. 191) angeführten Satzes: והתקדשתם אלו מים ראשונים als eine Weihe der Hände aufgefasst wissen will. Eine andere Erklärung daselbst sieht in נטל ein Denominativ von אנטל, womit im Talmud das Waschgefäss bezeichnet wird. אנטל ist das griechische; ἀντλίον; ἀντλεῖν heisst das Seewasser aus dem Schiffe hinausschöpfen, dann auch ganz allgemein entleeren, ausgiessen. Da auch im Arabischen نطل Wasser ausgiessen bedeutet und ἀντλεῖν einen fremdartigen Klang hat, nimmt man an, dass das Wort im Semitischen seine Heimat hat und von den Griechen als Lehnwort aus dem Phönikischen eingebürgert wurde. Wie dem auch sei, auf alle Fälle bezeichnet die נטילה ihrer Grundbedeutung nach kein Waschen der Hände in einer Schüssel, sondern das Übergiessen aus einem Gefässe. Sie unterscheidet sich aber nicht bloß hierin von der טבילה, die gerade das Eintauchen erfordert, sondern hauptsächlich dadurch, dass bei dieser das Wasser sich weder in einem Gefässe befinden, noch aus einem solchen herrühren darf. Das geschöpfte Wasser (מים שאובין), das für die נטילה Vorschrift ist, ja im Begriffe liegt, ist bei der טבילה unzulässig. zu Ungeheiligtem, zu Zehnt und zu Hebe;29 Wenn die Hände auch rein sind, muss man sie doch vor dem Genuss von Brot (nicht allein vom zweiten Zehnt, sondern selbst von Ungeheiligtem) sowie vor der Berührung von Priesterhebe (und wären es auch nur Früchte) vorschriftsmässig waschen, weil sie infolge ihrer Geschäftigkeit achtlos und unbemerkt unsaubere Dinge angefasst haben können. — Unter תרומה (Hebe) ist die Abgabe zu verstehen, die der Priester vom Ertrage der Ernte (תרומת גרן, תרומה גדולה) und vom Brotteige (חלה) erhält, wie auch der Zehnt vom Zehnt (מעשר מן המעשר oder תרומת מעשר), den der Lewite, nachdem er den „ersten Zehnt“ (מעשר ראשון) vom Ernteertrag bekommen hat, an den Priester zu entrichten hat. Der zweite Zehnt (מעשר שני), der hier schlechthin מעשר genannt wird (5. B. M. 14, 22—26), ist keine Abgabe, bleibt vielmehr auch nach der Abhebung im Besitze des Eigentümers, muss aber in der heiligen Stadt verzehrt oder gegen einen entsprechenden Geldbetrag ausgelöst werden, der dann seinerseits in der heiligen Stadt gegen Nahrungsmittel umzutauschen ist. zu Heiligem taucht man sie unter30 Zum Genuss von Opferfleisch oder Opferbrot genügt das Waschen der Hände (נטילה) nicht; man muss sie vielmehr bis zum Handgelenk in ungeschöpftes Wasser tauchen (טבילה). — R. Hananêl zieht ולתרומה zu ולקדש und liest: Man wäscht die Hände zu Ungeheiligtem und zu Zehnt; zu Hebe aber und zu Heiligem taucht man sie unter.. In Bezug auf Sühnemittel31 Unter חטאת ist hier die rote Kuh (4. B. M. 19, 9) zu verstehen, deren mit Wasser vermengte Asche auf die an einer Leiche verunreinigten Personen und Geräte zu ihrer Reinigung gesprengt wurde. Dieses Sühnungswasser, dort מי נדה, sonst auch מי חטאת (das. 8, 7) genannt, wie alles, was mit seiner Herstellung in Verbindung steht, ist gegen hierologische Unreinheit noch empfindlicher als selbst Opfergaben. Die Stufenreihe ist: Ungeheiligtes (חולין), zweiter Zehnt (מעשר), Priesterhebe (תרומה), Opfer (קדש), Reinigungsmittel (חטאת). ist man, wenn die Hände unrein geworden32 durch sekundäre Uebertragung (s. P’saḥim I Anm. 26)., am ganzen Körper unrein33 Nach dem Gesetz der Tora sind Menschen nur für die erste Uebertragung empfänglich, und da ist es allerdings gleichgiltig, mit welchem Körperteil man den Herd der Unreinheit (אב הטומאה) berührt hat. Die Rabbinen haben indessen angeordnet, dass die zweite Uebertragung auf die berührende Hand eine abgestufte Wirkung haben soll. Hat man demnach z. B. für den Genuss von Opferfleisch die Hände „eingetaucht“ und hernach unreine Speisen (die niemals ein Herd der Unreinheit sein können) mit der einen berührt, so muss man, um Priestehebe anfassen zu dürfen, diese Hand „übergiessen“, und um Heiliges zu berühren, beide Hände aufs neue „eintauchen“, um sich aber mit dem Reinigungsopfer irgendwie beschäftigen zu dürfen, mit dem ganzen Körper untertauchen..", + "Wer für Ungeheiligtes untergetaucht ist34 Er ist ins Reinigungsbad mit der Absicht gestiegen, sich für den Genuss von Ungeheiligtem tauglich zu machen. Zwar dürfen auch Unreine solches geniessen; es gab aber durch besondere Frömmigkeit ausgezeichnete Männer, die selbst ungeheiligte Speisen in Reinheit verzehrten (s. Anm. 50). und hierbei seine Absicht auf Ungeheiligtes beschränkt hat35 Unter den mannigfachen Bedeutungen von הוחזק scheint hier die der Präsumtion (חזקה) die angemessenste zu sein, zumal wenn man mit unseren Talmudausgaben nicht והוחזק, sondern הוחזק liest oder das ו in והוחזק im Sinne von „oder“ nimmt. Die חזקה ist eine durch ihre grosse Wahrscheinlichkeit zur Gewissheit erhobene Vermutung, insbesondere die Annahme der Fortdauer eines eingetretenen Zustandes bis zum Beweise des Gegenteils. Die Mischna würde also sagen: Wenn jemand für eine niedrigere Stufe die Reinheit erlangt hat, oder die Voraussetzung solcher Reinheit von früher her für sich geltend machen kann, so genügt das keineswegs für die höhere Stufe. Dann wäre aber והוחזק neben הטובל überflüssig. Wenn schon die eben erworbene Reinheit nicht ausreicht, wie erst die bloße Annahme, dass der ehemalige Reinheitszustand noch unverändert ist. Der Talmud fasst daher die חזקה hier in der sonst nicht eben geläufigen Bedeutung der Bekräftigung auf. Man kann sich nämlich, solange man noch nicht ganz dem Reinigungsbade entstiegen ist, nach der Tosefta (III 1) (איזו היא חזקה כל שעקר רגליו מן המים. עודהו רגליו במים טבל לקל שבהן והוחזק לחמור שבהן מה שעשה עשוי ) für eine höhere Stufe entschieden oder fähig machen, wenn man auch in der Absicht auf eine niedrigere ins Bad gestiegen ist. Nimmt man es z. B. nur für Ungeheiligtes, richtet aber noch während des Heraussteigens seinen Entschluss auf Opferfleisch, so ist dessen Genuss gestattet. Demnach will unsere Mischna sagen: Wer bloß mit der Absicht, für eine niedrigere Stufe rein zu sein, untergetaucht ist und auch beim Verlassen des Bades in diesem Entschlusse beharrte (wörtlich: bestärkt wurde), der gilt für eine höhere Stufe als unrein. Anders ist die Mischna nach der Lesart aufzufassen, die ‘Aruch (unter סדר 3) überliefert: טבל לחולין הוחזק לחולין ואסור למעשר טבל למעשר הוחזק למעשר ואסור לתרומה טבל לתרומה הוחזק לתרומה ואסור לקדש טבל לקדש הוחזק לקדש ואסור לחטאת (also durchweg הוחזק ohne ו und ואסור mit ו). Das kann nur den Sinn haben, dass jeder, der in Absicht auf eine niedrigere Stufe das Reinigungsbad nimmt, nur für diese Stufe als rein gilt, jedoch in Bezug auf die höhere gebunden ist. Wie sich eine solche Auffassung mit der talmudischen Diskussion (19 a) in Einklang bringen lässt, soll hier nicht erörtert werden. In der Sache ist ja zwischen dieser und unserer Lesart kein erheblicher Unterschied. Nur das Wort הוחזק erhält jetzt wieder die Bedeutung, von der wir zuerst ausgegangen sind, die es z. B. auch an Stellen wie הוחזק כפרן, הוחזקה נדה hat: auf Grund einer Präsumtion für etwas gelten.— Maimuni hat in seinem Kommentar z. St. unsere Lesart gehabt, scheint aber später in seinem Gesetzbuche (Hil. Sch’ar Abot haṭṭum’ot XIII 2) der des ‘Aruch den Vorzug gegeben zu haben., ist in Bezug auf Zehnt gebunden36 Er darf davon nichts geniessen, ehe er zu diesem Zwecke und in dieser Absicht aufs neue badet.. Ist er für Zehnt untergetaucht, und sein Ziel war auch nur der Zehnt, so ist er in Bezug auf Hebe gebunden37 Er darf sie nicht einmal berühren.. Ist er für Hebe untergetaucht und auch der Zweck war lediglich die Hebe, so ist er in Bezug auf Heiliges gebunden38 Seine Berührung macht es unrein.. War er für Heiliges untergetaucht und seine Absicht bloß auf Heiliges gerichtet, so ist er in Bezug auf Sühnemittel gebunden39 Er ist von jeder Mitwirkung ausgeschlossen, bis er aufs neue mit dem Entschlusse „untergetaucht“ ist, sich für diese Beschäftigung zu reinigen. R. Ḥananêl nimmt חטאת in dem gewöhnlichen Sinne = Sündopfer. Nach ihm sind unter קדש hier die Opfer von geringerer Heiligkeit (קדשים קלים) wie Friedensopfer u. ä. zu verstehen, während חטאת als Vertreter der Opfer von höherer Heiligkeit (קדשי קדשים) angeführt ist.. War er für das Strengere untergetaucht, so ist ihm das Geringere gestattet40 Wenn er z. B. in der Absicht auf Priesterhebe das vorschriftsmässige Bad genommen hat, darf er zwar kein Opferfleisch und kein Opferbrot berühren, wohl aber zweiten Zehnt geniessen.. Ist er untergetaucht, ohne den Zweck zu bestimmen, so ist es, als wäre er nicht untergetaucht41 Hier könnte man הוחזק in seiner gewöhnlichen Bedeutung nehmen: Wer zwar gebadet, aber nicht die Gewissheit der Reinheit erlangt hat (es herrschen z. B. Zweifel über die vorschriftsmässige Beschaffenheit des Bades), ist so anzusehen, als hätte er nicht gebadet. Aber auch die oben allein mögliche Erklärung des Wortes lässt sich an dieser Stelle aufrecht erhalten: Wer gebadet hat, ohne sich für irgend eine der hier genannten höheren Stufen zu entscheiden, ist von allen ausgeschlossen. Als hätte er gar nicht gebadet, darf er nur Ungeheiligtes essen, das ja auch dem Unreinen gestattet ist..", + "Die Kleider des Landvolks42 Unter עם הארץ (Volk des Landes) ist der grosse Haufe, die gemeine unwissende Menge zu verstehen. Wie aber גוי (Volk) in der Mischna vorzugsweise den einzelnen Heiden bezeichnet, so auch עם הארץ den einzelnen Ungebildeten, bald wie hier im Gegensatz zum פרוש als einen Mann, der es mit den Vorschriften über die hierologische Reinheit nicht genau nimmt, bald wieder im Gegensatz zum נאמן und zum חבר (s. Demai II 2—3) als eine Person, die in Bezug auf die Entrichtung des Zehnt vom Ernteertrage nicht zuverlässig ist. sind Midrâs43 מדרס ist ein als Sitz oder Lager geeigneter Gegenstand, der durch den auf ihn geübten Druck (דרס = drücken) von Personen, die mit einem unreinen Ausfluss oder Aussatz behaftet sind, zu einem Herd der Unreinheit gemacht worden ist (s. Jom Ṭob II Anm. 33). für die Abgesonderten44 פרושים sind Personen von strengster Enthaltsamkeit und Sittenreinheit. Sie beobachteten mit peinlichster Gewissenhaftigkeit auch nach der Zerstörung des Tempels noch die hierologischen Reinheitsgesetze und alle auf diesen sich aufbauenden rabbinischen Erschwerungen, hielten sich deshalb von der grossen Menge, die solche Vorschriften nicht mehr genau befolgte, möglichst fern und wurden deshalb P’ruschim (Pharisäer, von פרש = sich absondern) genannt. Das Wort wurde im Kampfe mit den Sadokäern und Boëthosäern zur Parteibezeichnung für die Anhänger der Schriftgelehrten, welche die Verbindlichkeit der mündlich überlieferten Lehre gegen die Angriffe jener Sekten verteidigten.; die Kleider der Abgesonderten sind Midrâs für die, die Hebe essen; die Kleider derer, die Hebe essen, sind Midrâs für Heiliges; die Kleider derer, die Heiliges essen45 Die meisten Ausgaben lesen בגדי קדש statt בגדי אוכלי קדש., sind Midrâs für Sühnemittel46 Mit anderen Worten: Die Kleider des gewöhnlichen Mannes, sofern sie zum Sitzen oder Liegen benutzt werden konnten, wurden von den P’ruschim für unrein gehalten, deren Tücher wieder von den Priestern, die Teruma assen, nicht benutzt wurden, weil deren Reinheit ihnen nicht genügte. So war auch die Reinheit der Kleider, deren die Priester sich bedienten, nicht ausreichend für Personen, die Heiliges zu geniessen hatten, während ihre Tücher wieder denen als unrein galten, die mit der Gewinnung der Reinigungsasche und der Herstellung oder Anwendung des Sprengwassers irgendwie beschäftigt waren, bez. (nach R. Ḥananêl) von Opfern höherer Heiligkeit essen wollten. Nach einer Ansicht im bab. Talmud z. St. ist übrigens eine Lücke in unserer Mischna. Es sollte heissen: die Kleider der Abgesonderten sind Midrâs für die, die (zweiten) Zehnt essen; die Kleider derer, die (zweiten) Zehnt essen, sind Midrâs für die, die Hebe essen (בגדי פרושים מדרס לאוכלי מעשר בגדי אוכלי מעשר מדרס לאוכלי תרומה).. Josef ben Jo‘ezer war einer der Frömmsten in der Priesterschaft47 Mit dem Artikel wäre חסיד שבכהונה die in der Mischna übliche Form des Superlativs; vgl. היפה שבהן (P’saḥim IX 8), הגדול שבהן (Rosch haschana II 6), הזקן שבהם (Ta‘anijot II 1). So heisst es wohl nur: einer der Frömmsten., und es war sein Tuch Midrâs für Heiliges48 In seinem Hause wurde gewöhnlich nur der für die Priesterhebe erforderliche Grad der Reinheit streng beobachtet. Darum mussten die Tücher selbst dieses hervorragenden, über jeden Verdacht der Unachtsamkeit erhabenen Mannes, soweit sie zum Sitzen oder Liegen dienten, denen als ein Herd der Unreinheit gelten, die Heiliges zu geniessen hatten.. Joḥanan ben Godgada ass zeitlebens in Heiligtumsreinheit49 All seine Speisen wurden in bezug auf hierologische Reinheit mit derselben Behutsamkeit wie Opferfleisch zubereitet und aufgetragen, und es war sein Tuch Midrâs für Sühnemittel50 konnte aber mit Heiligem in Berührung gebracht werden. Folgerecht darf jemand, der selbst Ungeheiligtes nur in der für das Heilige geforderten Reinheit geniesst, wenn er in dieser Absicht gebadet hat, auch Opferfleisch essen. Der Anfang der vorigen Mischna spricht nur scheinbar dagegen. Dort ist von einem Manne die Rede, der Ungeheiligtes in Reinheit geniesst, seine Speisen also vor sekundärer Übertragung der Unreinheit in acht nimmt, hier dagegen von jemand, der sie sogar vor Unreinheit des vierten Grades zu schützen bedacht ist (s. P’saḥim I Anm. 26). Dort ein אוכל חולין בטהרה , hier ein אוכל חולין על טהרת הקודש.." + ], + [ + "Grössere Strenge waltet bei Heiligem1 Opferfleisch und Opferbrot wie auch Mehl, Wein und Öl. die für den Altar geweiht sind. Zusatz: חומר בקדש מבתרומה im Sinne von חמור הקדש מן התקומה ist eine sehr beliebte, in der Mischna ziemlich häufige Konstruktion (נדרים II 2; נזירות IX 1; בבא קמא VIII 2; בבא בתרא VIII 8…) Gewöhnlich wird חומר in solcher Verbindung als Substantiv aufgefasst und חֹמֶר gesprochen. In כריתות II 4 (זה חומר החמיר) ist das zweifellos richtig. Hier aber wie an allen den Stellen, an denen ein Komparativ folgt, scheint mir diese Vokalisation bedenklich. Steigern kann man nur ein Adjektiv und ein Verbum. Man kann wohl sagen: חכם אתה מכל האדם oder: חכמת מכל האדם; man kann aber trotz ופסילהם מירושלם ומשמרון (Jes. 10,10) nicht sagen: nicht sagen: חכמתך מכל האדם, auch nicht:חכמתך מחכמת כל האדם, wenigstens nicht in der schlichten Prosa der Mischna. Eine Ausnahme bilden nur die Substantiva, bei denen der Begriff der Überlegenheit wie bei מותר und יתרון schon im Worte liegt (יתרון האור מן החשך ,מותר האדם מן הבהמה), zu denen aber חומר ebensowenig wie חכמה gehört. Auch nicht קדושה. Daherארץ ישראל מקודשת מכל ארץ ישראל מקודשת מכל הארצות und nicht: קדושת ארץ ישראל מכל הארצות, was dort nach עשר קדושות הן näher läge. Ebenso מצוה בו יותר מבשלוחו und nicht kürzer: מצוה בו מבשלוחו. Man sollte daher in solchem Zusammenhange wie in unserer Mischna nicht חֹמֶר sondern חוֹמֵר lesen, das sich von חמור (ebenso wie בוטח von אוחז ,בטוח von ,אחוז, זוכר von שוכן ,זכור von שורה ,שכון von שרוי) dadurch unterscheiden würde, dass dieses einen Zustand, jenes eine Tätigkeit ausdrückt (s. S. 229, Anm. 11). — Ist dies richtig, so löst sich die Schwierigkeit in der Verbindung קל וחומר, durch die der Schluss vom Leichtern auf das Schwerere oder umgekehrt bezeichnet wird, auf die einfachste Weise. Es heisst dann weder קַל וָחוֹמֶר, noch קֹל וָחֹמֶר, sondern קַל וְחוֹמֵר. als bei der Hebe2 Die vom Ernteertrage und vom Brotteige dem Priester zustehende Abgabe, die gleich dem Heiligen nur in reinem Zustande und nur von reinen Personen gegessen werden darf.; denn man kann für die Hebe Geräte in Geräten untertauchen, aber nicht für Heiliges3 Unreine Gefässe können, wenn man sie zu Hebe gebraucht, in einem grössern Gefässe vereinigt und so ins Reinigungsbad getaucht werden; will man sie dagegen zu Heiligem verwenden, muss jedes einzeln untergetaucht werden.. [Man unterscheidet] Aussenfläche4 Wenn אחוריים die richtige Lesart ist (‘Aruch schreibt אחורים), erklärt sich der Dual entweder wie bei ירכתים (2. B. M. 26, 23 u. ö.) durch Begriffsübertragung vom menschlichen Körper auf leblose Dinge oder durch die Erwägung, dass jedes Gefäss zwei Aussenflächen hat, eine senkrechte und eine waagrechte., Innenseite und Griff5 בית הצביטה = Ort des Anfassens, Griff. Der Stamm צבט findet sich in der Bibel nur an einer einzigen Stelle (Rut 2,14), an der er darreichen bedeutet. Im Arabischen heisst ضبط festhalten. Eine andere Lesart lautet בית הצביעה = die Fingerstelle (צביעה von אצבע), der obere Rand, an dem man das Gefäss mit den Fingern festhält. — בית (eig. Haus) steht hier in seiner verblassten Bedeutung für Raum wie in בית סאה ,בית האילן ,בית השלחין, בית השחי ,בית הבליעה u. v. a. in Bezug auf Hebe, aber nicht auf Heiliges6 Wenn ein Gefäss an seiner Aussenseite mit Getränken vom ersten Grade der Unreinheit (P’saḥim I Anm. 26) in Berührung kam, so ist die im Innern oder am Griffe befindliche Priesterhebe rein geblieben; denn die Fähigkeit solcher Flüssigkeiten, ein Gefäss unrein zu machen, ist in der Tora nicht begründet (nach deren Gesetzen ein Gerät nur durch einen Herd der Unreinheit infiziert werden kann), beruht vielmehr nur auf einer Satzung der Rabbinen, die sie für Priesterhebe auf die Berührungsfläche beschränkt haben. Ist dagegen Heiliges im Gefässe oder am Griffe, so überträgt sich die Unreinheit der Flüssigkeiten von der Aussenfläche auch auf den Inhalt. Derselbe Unterschied zwischen Priesterhebe und Heiligem gilt sinngemäss auch für unreine Getränke der genannten Art am Griffe des Gefässes, aber nicht in dessen Innern. Ist dieses durch sie unrein geworden, so ist das ganze Gefäss, auch Griff und Aussenfläche, selbst für Priesterhebe unrein. Und es braucht nicht gesagt zu werden, dass es ohne jede Einschränkung in allen seinen Teilen unrein ist, wenn es an irgend einer Stelle von einem Herd der Unreinheit berührt wurde. Merkwürdigerweise erklärt Raschi und nach ihm R. ‘Obadja, ohne dass R. Jom Tob Heller etwas dagegen einwendet, das Gerät bleibe auch dann aussen und am Griffe rein, wenn es innen unrein geworden. Derselben Meinung begegnen wir auch noch in תפארת ישראל, obgleich die Mischna in Kelim (XXV 6) ausdrücklich sagt: כלי שנטמא אחוריו במשקין אחוריו טמאין תוכו אגנו אזנו וידיו טהורין נטמא תוכו כלו טמא . Vielleicht denkt Raschi an ein Gefäss, das auch aussen am Boden eine Vertiefung hat. Der Wortlaut in ישראל תפארת lässt eine solche Auffassung nicht zu.. Wer ein Midrâs7 Ein Kissen oder Kleidungsstück, das eine mit unreinem Ausfluss oder Aussatz behaftete Person in einer Weise benutzt hat, dass es ein Herd der Unreinheit wurde (s. Jom Ṭob II Anm. 33). trägt, darf Hebe tragen8 wenn dafür gesorgt ist, dass weder das Midrâs noch er selbst sie berühren kann., aber nicht Heiliges. Die Kleider derer, die Hebe essen, sind Midrâs für Heiliges9 Die Kleider der Priester, die Hebe assen, galten denen, die mit Opferfleisch, Opferbrot, Opferwein und sonstigen geweihten Dingen in Berührung kamen, für unrein, wie bereits oben (II 7; s. auch Anm. 46 daselbst) erwähnt wurde.. Nicht wie die Massgabe für Heiliges ist die Massgabe für Hebe, denn bei Heiligem muss man aufbinden, trocknen, untertauchen und nachher zusammenbinden10 Will man unreine Stoffe durch das Reinigungsbad für Heiliges gebrauchsfähig machen, muss man sie, wenn sie zusammengebunden oder gerollt sind, erst auseinanderfalten, und wenn sie nass sind, erst trocknen, ehe man sie untertaucht und wieder faltet oder zusammenbindet. — Jeruschalmi liest nicht ומנגב. Die Erklärung des Wortes s. in Anm. 21., bei Hebe aber kann man zusammenbinden und nachher untertauchen11 Wenn die unreinen Stoffe nur für Priesterhebe benutzt werden sollen, kann man sie, wenn es so bequemer ist, sogar zum Zwecke des Untertauchens zusammenbinden, sofern der Zutritt des Wassers dadurch nicht verhindert wird..", + "Geräte, die in Reinheit fertiggestellt wurden12 von einem Handwerker, der in Bezug auf hierologische Reinheit von vertrauenswürdiger Gewissenhaftigkeit und Zuverlässigkeit ist. Vor ihrer Vollendung, also in unfertigem Zustande, sind Geräte für solche Unreinheit nicht empfänglich., müssen für Heiliges untergetaucht werden13 in ein Reinigungsbad., aber nicht für Hebe. Das Gefäss vereinigt, was sich an Heiligem, aber nicht, was an Hebe sich in ihm befindet14 Wenn mehrere Stücke Opferfleisch oder ein ganzer Haufen Räucherwerk auf einer Platte verstreut liegen und eines der Stücke oder der Körnchen von etwas Unreinem berührt wird, ist alles unrein, was auf der Platte sich befindet; wenn es dagegen Hebe ist, von der mehrere Brote nicht allein auf einem flachen Geräte, sondern selbst in einem tiefen Gefässe vereinigt sind, so ist nur das eine unbrauchbar, das von dem unreinen Gegenstande berührt wird, die anderen Brote bleiben rein.. Die vierte Übertragung macht Heiliges unbrauchbar, Hebe die dritte15 Die hierologische Unreinheit pflanzt sich durch Übertragung von ihrem Herde durch eine Reihe von Gliedern weiter fort (ולד הטומאה), wird aber in jedem Kettengliede abgeschwächt, bis sie sich endlich erschöpft. In Priesterhebe erlischt ihre Übertragungsfähigkeit schon im dritten, bei Heiligem erst im vierten Gliede (s. P’saḥim I Anm. 26). Für Hebe ist, wenn die eine Hand unrein geworden16 durch eine nur in rabbinischer Satzung begründete Unreinheit (s. oben Kap. II Anm. 33)., die andere rein17 Man braucht, um Hebe essen zu dürfen, nur die unrein gewordene Hand zu waschen, die andere auch dann nicht, wenn sie jene (in trockenem Zustande; s. Anm. 20) sogar berührt hat., für Heiliges aber muss man beide untertauchen18 Waschen (נטילה) genügt nicht zum Genuss von Heiligem; selbst zu seiner Berührung ist Baden der Hände (טבילה) erforderlich.; denn die eine Hand verunreinigt19 מטמא schreiben nicht nur unsere Ausgaben, sondern auch die besten Handschriften. Es ist aber nicht m’ṭammê zu lesen, da יד weiblich ist, sondern m’ṭamma. מטמא ist nämlich aus מטמאה durch Zurückziehung des Vokals vom א aufs מ verkürzt, wie כשגגה היוצא מלפני השליט (Ḳohelet 10, 5) aus היוצאה. Diese Behandlung der ל״א nach den Gesetzen der ל״ה, die in der Bibel zu den seltenen Ausnahmen gehört, ist in der Mischna bei einigen Formen (wie z. B. קורין für קודאין und מציגו statt מצאנו schier die Regel. die andere in Bezug auf Heiliges20 Nach dem einfachen Wortsinn bedeutet der Ausdruck מטמא wie sonst überall so auch hier eine Verunreinigung durch Berührung, während aus dem Wortlaut des vorangehenden Satzes (ובקדש מטביל שתיהן) hervorzugehen scheint, dass sobald die eine Hand unrein geworden, die andere eo ipso nichts Heiliges berühren darf, bevor beide untergetaucht sind. In der Tat liest Jeruschalmi והיד an Stelle von שהיד, sodass der zweite Satz eine neue Erschwerung einführt und nicht mehr die bloße Begründung des ersten enthält, (eine solche findet sich bei keinem der hier angeführten elf Unterschiede). Es wäre nun nicht mehr von der unrein gewordenen, sondern von der Hand schlechthin die Rede, die ungewaschen stets eine Unreinheit zweiten Grades darstellt. Hat man demnach die eine Hand, nachdem man sie ins Reinigungsbad getaucht und wieder abgetrocknet hat, mit der andern berührt, so ist sie dadurch für Heiliges unrein geworden, für Hebe aber rein geblieben, falls nicht die eine oder die andere nass gewesen. Nach unserer Lesart bleibt es zweifelhaft, ob dadurch, dass die eine Hand für Heiliges unrein geworden, auch die andere es ohne weiteres geworden ist. Maimuni (Hil. Sch’ar Abot hattum’ot XII 12) bejaht es, sofern die unreine feucht war; R. Abraham b. Dawid verneint es (daselbst) auch in diesem Falle. Beide stimmen darin überein, dass die Verunreinigung der einen Hand durch die andere in trockenem Zustande und ohne gegenseitige Berührung auch in Bezug auf Heiliges ausgeschlossen ist, in feuchtem Zustande dagegen und mittels Berührung selbst für Hebe zustande kommt., aber nicht in Bezug auf Hebe.", + "Man darf trockene Speisen mit unreinen Händen essen21 אוכלים (Speisen) ist der Plural von אוכל, also Ochalim (und nicht Ochelim wie das vorangehende Partizip) zu lesen. Trotz des ו! Denn in den nachbiblischen Texten stehen die Lesemütter der grössern Deutlichkeit wegen auch für Halbvokale (s. P’saḥim VIII Anm. 42). Mit נגב übersetzt Onkelos das hebr. חרב (trocknen); syrisch ebenso ܢܓܰܒמסואב ist der hebraisierte Pu‘al des aramäischen Wortes סאב, das in den Targumim für das biblische טמא meist im Sinne hierologischer Unreinheit gesetzt wird. Wie in der vorigen Mischna (s. Anm. 16) ist auch hier von einer nur auf rabbinischer Satzung beruhenden Unreinheit die Rede., wenn es sich um Priesterhebe22 Früchte sind gegen hierologische Unreinheit (3. B. M.11,37) immun, solange sie nicht durch Benetzung mit einer Flüssigkeit für die Übertragung empfänglich gemacht werden (das. 38). Heilige Speisen bilden wegen ihrer besondern Empfindlichkeit (חבת הקדש) eine Ausnahme; Hebe aber kann in trockenem Zustande von den Händen, wenn diese ebenfalls trocken sind, keine Unreinheit annehmen und daher unbedenklich mit unreinen Fingern angefasst werden., aber nicht, wenn es sich um Heiliges handelt23 auch dann nicht, wenn man das Heilige nicht berührt, indem man es mit einer Gabel oder durch Vermittlung einer fremden Hand zum Munde führt.. Ein Leidtragender24 Wer den Verlust von Eltern. Geschwistern, Kindern oder eines Gatten zu beklagen hat, darf am Todestage und in der folgenden Nacht nichts Heiliges geniessen, auch wenn er der Leiche fern geblieben, sodass er durch sie nicht unrein geworden ist. Findet die Beerdigung später statt, gilt dieses Verbot, bis der Tag der Bestattung zu Ende geht. und ein der Sühne Unterworfener25 Ein Unreiner, der die volle Reinheit erst erlangt, nachdem er an dem auf das Reinigungsbad folgenden Tage die vorgeschriebenen Sühnopfer dargebracht hat, darf ebenfalls, ehe er sich dieser Pflicht entledigt hat, nichts Heiliges geniessen. bedürfen des Reinigungsbades für Heiliges26 Wenn die Zeit, für die ihnen der Genuss des Geweihten untersagt ist, vorübergegangen, müssen sie, um Heiliges essen zu dürfen, erst im ordnungsmässigen Bade untertauchen. — Der Ausdruck כפורים מחוסר ist hier nicht genau zu nehmen. Zu der Stunde, da er untertaucht, hat er doch schon seine Opfer dargebracht, ist er mithin kein der Sühne Ermangelnder mehr., aber nicht für Hebe27 Dem Leidtragenden ist Hebe überhaupt nicht verboten, dem Unreinen nur bis Ablauf des Tages, an dem er das Reinigungsbad genommen hat..", + "Grössere Strenge waltet bei Priesterhebe insofern, als man in Judäa alle Tage des Jahres in Bezug auf Reinheit von Wein und Öl Vertrauen geniesst, aber nur zur Zeit des Kelterns und Pressens auch in Bezug auf Hebe28 Wenn in Judäa ein Landmann, obschon ein unwissender und sonst durchaus nicht vertrauenswürdiger Israelit, von einem Kruge Wein oder Öl erklärt, er habe seinen Inhalt zu Opferzwecken in Reinheit bereitet, so kann man ihm Glauben schenken, weil auch der Ungebildete, wo es sich um Heiliges handelt, keiner Lüge und keiner Unachtsamkeit verdächtig ist. Mit der Priesterhebe dagegen, obgleich auch sie, wenn sie unrein geworden, zum Genuss verboten ist, nehmen es die Leute nicht so streng; darum kann man sich, wenn ein Unwissender versichert, sein Wein und sein Öl seien rein, da er sie zu Priesterhebe bestimmt habe, auf sein Wort im allgemeinen nicht verlassen, es sei denn in den Tagen des Weinkelterns und des Ölpressens, um welche Zeit ein jeder seine Geräte mit Rücksicht eben auf die Hebepflicht zu reinigen pflegte.. Sind die Zeiten des Kelterns und Pressens vorüber, und man bringt ihm29 dem Priester, der streng auf Reinheit achtet. eine Kanne vom Wein der Hebe, soll er sie von ihm30 vom Landmann, der ja nun kein Vertrauen mehr geniesst. nicht annehmen; doch kann dieser sie bis zur nächsten Kelter stehen lassen31 und sie dann dem Priester bringen, der sie jetzt, wo jener wieder Glauben beanspruchen darf, anzunehmen in der Lage ist.. Hat er zu ihm gesagt32 der Landmann zum Priester.: ich habe in sie ein Viertel33 רביעית ist der vierte Teil eines Log, ungefähr 0,1 l (4 Log = 1 Ḳab, 6 Ḳab = 1 Sea = 9 l). Heiliges abgesondert34 לתוכה (in die Kanne) und nicht לתוכו (in den Wein). Damit lösen sich alle Swierigkeiten von selbst (: עיין תוס׳ זבחים פ״ח. ד״ה מן ותוס׳ חולין ל״ה: ד״ה ואם ואין צורך לכל הפלפול והדוחק שבתפארת ישראל כאן ). Wenn er Opferwein der Hebe beigemischt hätte, durfte ja der Priester diese gar nicht geniessen. Er versichert aber nur, dass er in dieselbe Kanne, die er jetzt voll Hebe dem Priester bringt, früher einmal ein Viertel Log geweihten Weines gegossen hat, der dann zu Opferzwecken verwendet worden ist. Es wäre eine Zurücksetzung des Heiligtums, wenn der Priester nicht annehmen dürfte, was der Altar ohne Bedenken angenommen hat. Zwar erstreckt sich das Vertrauen, das man dem gemeinen Manne in Bezug auf Heiliges entgegenbringt, nicht zugleich auf leere Geräte (s. Anm. 37). Das gilt aber nur von seiner Versicherung, dieses oder jenes Gefäss sei rein genug zur Aufnahme von Heiligem (לומר שהוא טהור לקדש, wie Maimuni sich in הל׳ מטמאי משכב ומושב XI 4 zutreffend ausdrückt), keineswegs von seiner Behauptung, es sei bereits zur Aufbewahrung von Heiligem verwendet worden. Wir zweifeln ja nicht an seiner Wahrhaftigkeit; wir zweifeln nur an seiner Sorgfalt., schenkt man ihm Glauben35 Da er in Bezug auf die Reinheit des Opferweins ausserhalb der Kelterzeit unser Vertrauen genoss, schenken wir ihm auch Glauben in Bezug auf die Hebe in demselben Gefässe.. In Bezug auf Wein- oder Ölkrüge, denen Hebe beigemengt ist36 מדומע ist Schulausdruck für alles, was mit Priesterhebe vermischt ist. In dem Verse מלאתך ודמעך לא תאחר (2. B. M. 22,28) fassen die Mischnalehrer מלאה als Erstlinge, דמע als Hebe auf (T’mura 4a). Vermutlich haben sie in מלאה eine Metathesis von מאלה erblickt, dessen Stamm (אול) im Arabischen wie im Aramäischen und wohl auch im Hebräischen (vgl. אילי מואב — 2. B. M. 15,15 — die Fürsten Moabs und אילי הארץ — J’ḥezḳêl 17,13 — die Ersten des Landes) an der Spitze stehen, vorangehen heisst, eine Bedeutung, die sowohl auf Erstlinge als auf Hebe (4. B. M. 18,27) anwendbar ist, denn beide werden ראשית genannt (T’rumot III 7). דמע haben sie wahrscheinlich nach dem Samaritanischen, wo dieses Wort etwas Hervorragendes, Vornehmes bezeichnet, als Hebe genommen, die ja in der Tora (4. B M. 18,12) חלב יצהר und חלב תירוש ודגן genannt wird, und darum für das mit Hebe Vermengte den Ausdruck מדומע gewählt., geniesst man Vertrauen zur Zeit des Kelterns und des Pressens und siebenzig Tage vor der Kelterzeit37 Die Bestimmung, dass in Judäa jedermann das ganze Jahr hindurch in Bezug auf Heiliges Vertrauen geniesst und in Bezug auf Priesterhebe wenigstens in den Tagen des Weinkelterns und des Ölpressens, gilt nicht für Gefässe. Wenn daher ein unzuverlässiger Landmann von leeren Krügen versichert, sie seien rein für Heiliges, ist ihm kein Glauben beizumessen, und wenn er selbst zur Zeit seiner Glaubwürdigkeit Hebe dem Priester bringt, muss dieser sie in seine eigenen Gefässe umleeren. Hat er aber den Wein in der Absicht gekeltert, ihn zu Opferzwecken verwenden zu können, und es ist durch Zufall Wein der Hebe hineingeraten, so dass die ganze Mischung nur dem Priester zu trinken gestattet ist, darf dieser nicht allein in der Kelterzeit, sondern auch schon siebenzig Tage vorher den Wein nebst den Krügen in Empfang nehmen, weil die Gefässe meistens so lange vor der Benutzung in Reinheit bereit gehalten werden. Auf den ersten Blick scheint dieser Satz der Mischna mit dem Vorangehenden in Widerspruch zu stehen. Dort geniesst jedermann das ganze Jahr hindurch in Bezug auf Hebe Vertrauen, sofern es sich um Wein oder Öl handelt, die zu Opferzwecken bereitet wurden, während hier dieses Zugeständnis auf eine gewisse Zeit beschränkt wird. In Wahrheit sind die Voraussetzungen in beiden Bestimmungen nicht dieselben. Dort ist von רביעית קדש die Rede, also von Wein, der schon geweiht, vielleicht auch bereits als Opfer dargebracht worden war (s. Anm. 34), hier dagegen nur von solchem, bei dessen Herstellung die Absicht waltete, ihn dem Altar zu weihen (במטתר את טבלו ליטול ממנו נסכים). Das Vertrauen, das hinsichtlich des Heiligen dem ganzen Volke entgegengebracht wurde, beruhte nicht allein auf der Erfahrung, dass auch der gemeine Mann hierbei die Reinheitsgesetze peinlicher als sonst beobachtete, sondern mehr noch auf dem Wunsche, die Volkseinheit wenigstens im Heiligtum zu wahren, damit nicht, wie der Talmud es ausdrückt (Ḥagiga 22a), jeder hingehe und sich einen eigenen Altar baue (כדי שלא יהא כל אחד ואחד הולך ובונה במה לעצמו ושורף פרה אדומה לעצמו ). Dass man den Priestern erlaubte, in der Kelterzeit von jedermann Hebe anzunehmen, geschah mit Rücksicht auf die wirtschaftliche Lage der auf dieses Einkommen angewiesenen, damit ihre ohnehin nur kargen Einnahmen durch allzu strenge Durchführung der rabbinischen Absonderungsverordnungen nicht noch mehr geschmälert werden. Auf die Gefässe brauchte dieses Entgegenkommen nicht ausgedehnt zu werden; der Priester konnte ja die Hebe in seine eigene Kanne umleeren. Anders verhält es sich, wenn dem Landmann in seinem Vorrat an Wein oder Öl durch einen unerwünschten Zufall Hebe hineinfällt, die sich mit dem Ungeheiligten vermischt. Wenn dieses nicht das Hundertfache der Hebe beträgt, muss der ganze Vorrat an einen Priester verkauft werden, selbstverständlich zu einem sehr ermässigten Preise, da bei der geringen Zahl der in Betracht kommenden Käufer die Nachfrage doch stark herabgedrückt wird. Wo soll nun aber der arme Priester die erforderliche Menge an Krügen hernehmen? Oder soll er wegen der Gefässe auf die günstige Gelegenheit eines vorteilhaften Angebots verzichten müssen? Darum hat man ihm für diesen Fall die Benutzung der Gefässe des Landmannes gestattet und zugleich die Frist für dessen Glaubwürdigkeit um siebenzig Tage verlängert. In dieser Zeit kann der Priester den Wein oder das Öl aufgebraucht und die leergewordenen Krüge dem Verkäufer zurückgegeben haben, der ihrer für die bevorstehende Kelterzeit ja wieder bedarf. Voraussetzung ist bei alledem, wie bereits oben erwähnt wurde, nach dem babyl. Talmud allerdings, dass der Landmann zum mindesten erklärt, er hätte den ganzen an den Priester verkauften Vorrat ursprünglich zur Verwendung für die Zwecke des Altars hergestellt. Jeruschalmi scheint von dieser Bedingung abzusehen. Nach ihm meint die Mischna mit כדים המדומעות die zur Aufnahme von Hebe bestimmten Krüge: אלו שקודחין בהן את הדמע (קדח = arab. قدح = schöpfen). Demnach bestünde die Erleichterung, die für die Hebe selbst auf שעת הגתות והנדים beschränkt ist, in Bezug auf die Gefässe, die zu ihrer Aufbewahrung dienen sollen, schon 70 Tage vorher. So auch die Tosefta (III 30): .", + "Von der Modi‘it38 Die Modî‘it liegt etwa 15 Km nördlich von Jerusalem. In der heiligen Stadt gab es keine Ziegelöfen; ihre Bewohner waren auf die Töpferwaren angewiesen, die in den Dörfern zwischen Modin und Jerusalem hergestellt wurden. nach innen geniesst man Vertrauen in Bezug auf Tongefässe39 Man kann in den genannten Orten von jedem Töpfer, ohne seine Vertrauenswürdigkeit zu prüfen, Tongefässe kaufen, um sie für Heiliges zu verwenden, aber nicht, um sie zur Hebe zu benutzen., von der Modi‘it nach aussen40 weiter nach Norden hin. geniesst man kein Vertrauen. In welcher Weise? Wenn der Töpfer, der die Töpfe selbst verkauft, diesseits der Modi‘it eingetreten ist, ist er, sofern es sich um denselben Töpfer, dieselben Töpfe und dieselben Käufer handelt, Vertrauenswürdig; ist er aber hinausgegangen, geniesst er kein Vertrauen mehr41 Nicht allein von dem im bezeichneten Gebiete ansässigen Töpfer, sondern auch von jedem, der von auswärts, etwa zum Markte, dort erschienen ist darf man ohne Bedenken Tongefässe zu heiligem Gebrauch erwerben, aber nur von ihm selbst, nicht von anderen Verkäufern, denen er sie vor seiner Heimkehr dort zurückgelassen hat, ferner nur die Töpfe, die er selbst angefertigt hat, nicht solche, die seine Handwerksgenossen ihm zum Verkauf mitgegeben haben, für die er daher nicht bürgen kann, endlich nur für den eigenen Bedarf des Käufers, jedoch nicht zum Wiederverkauf oder gar zu Handelszwecken; haben jedoch die Gefässe dieses Gebiet verlassen, dürfen sie weder zu Hebe noch zu Heiligem verwendet werden. So nach der uns vorliegenden Lesart. Viel einleuchtender ist die Erklärung Maimunis, aber sie setzt eine (wenn auch nur geringfügige) Textänderung voraus. Wenn wir lesen dürften: הקדר שהוא מוכר הקדרות נכנס לפנים מן המודיעית נאמן יצא הוא הקדר והן הקדרות והן הלוקחין אינו נאמן , gäbe die Mischna einen vortrefflichen Sinn: Wenn der Töpfer, der seine Töpfe selbst verkauft, diesseits der Modî‘it eingetreten ist, geniesst er Vertrauen Sowie er hinausgezogen, geniesst derselbe Töpfer für dieselben Töpfe und bei denselben Kunden (die eben erst bei ihm gekauft haben) kein Vertrauen mehr..", + "Wenn Steuerbeamte42 גבאין (vom aram. גבא, ܓܰܒܳܐ = erheben, eintreiben) sind hier jüdische Staatsbeamte, die mit der Einziehung der Steuern betraut, aber gleich den folgenden גנבים in Bezug auf hierologische Reinheit unzuverlässig sind. in ein Haus eingetreten sind, desgleichen wenn Diebe Geräte zurückgebracht haben43 aus eigenem Antriebe, in Bußfertigkeit. — החזיר ist aram. Lehnwort, verwandt mit; und הרר. Der Kal (חזר) bedeutet zunächst umhergehen, die Runde machen (s. ‘Erubin II 6), dann zurückkehren., geniessen sie das Vertrauen zu sagen: Wir haben nicht angerührt44 Man glaubt den Dieben sogar, wenn sie von den zurückgebrachten Tongefässen versichern, sie hätten sie nur von aussen, aber nicht von innen berührt. Irdenes Geschirr kann nämlich nur von innen unrein werden.. In Jerusalem geniesst man Vertrauen in Bezug auf Heiliges45 Dort kann man jedem Glauben schenken, der sich für die Reinheit seiner Tongeräte in Bezug auf Heiliges verbürgt. und zur Zeit eines Festes46 רגל ist die Bezeichnung für jedes der drei Freudenfeste: שבועות ,פסח und סכות. An diesen Festen befleissigten sich die Bewohner der heiligen Stadt, auch die sonst Unzuverlässigen besonderer Reinheit. שעה lautet im Arabischen ساعة; der st. constr. ist daher weder שַׁעַת noch שְׁעַת, sondern שׇׁעַת zu lesen. auch auf Priesterhebe.", + "Wer für den Bedarf des Festes seine Kanne geöffnet oder seinen Teig angebrochen hat47 על גב הרגל: wörtlich auf das Fest hin, mit Rücksicht auf das Fest. Er hat am Feste Wein oder Brotteig in Jerusalem verkauft, seine Kunden, unter denen auch mancher Unwissende war, haben die Gefässe berührt, und nun ist ihm nachdem Feste ein Teil der Ware übrig geblieben., darf nach den Worten des Rabbi Juda vollenden48 Er darf den Rest auch nach dem Feste weiterverkaufen, da doch während des Festes jedermann in der heiligen Stadt als rein galt.; die Weisen aber sagen: Er darf nicht vollenden49 Die Voraussetzung allgemeiner Reinheit ist eine Vermutung, die mit dem Ablauf des Festes sowohl für die Personen als für die von ihnen berührten Gegenstände ihre Rechtskraft verliert. Aus diesem Grunde wurden auch, wie weiter berichtet wird, die Geräte des Heiligtums, die an den Festtagen von der zahlreich hereinströmen. den Menge berührt sein konnten, nach dem Feste in ein Reinigungsbad getaucht.. Sowie das Fest vorüber war, schritt man50 Die Bedeutung von מעבירין ist an dieser Stelle etwas dunkel. Nach Raschi ist את הכלים zu ergänzen: Man entfernt die heiligen Geräte von ihrem Platze, um sie zu reinigen. Das wäre jedoch nicht nur kürzer, sondern auch klarer und einfacher mit den Worten היו פטהרין את העזרה ausgedrückt. Auch die folgende Frage (כיצד מעבירין) gibt in dieser Auffassung keinen guten Sinn. Es handelt sich doch nicht darum, wie man die Geräte wegschafft, sondern wie man sie reinigt. Der Hif‘il von עבר hat aber zuweilen die Bedeutung des Ḳal z. B. in אין מעבירין על האוכלין (‘Erubin 64 b), כל המעביר על פרותיו מעבירין לו על כל פשעיו (Joma 23 a), אין מעבירין על המצוות (das. 33a unten). In Verbindung mit על heisst העביר allerdings vorübergehen, überschreiten, es kann aber על auch nach Verben der Bewegung die Bedeutung wegen haben wie z. B. in יוצאין אף על הכלאים (Sch’ḳalim I 1), sodass מעבירין hier den Sinn von נכנסים על טהרת העזרה hätte. zur Reinigung der Opferhalle51 s. Anm. 49.. War das Fest am sechsten Tage52 am sechsten Wochentage, dem Rüsttage des Schabbat. vorüber53 es endete also am Donnerstag., schritt man wegen der Ehre des Schabbat54 zu dessen würdigem Empfang die Priester in ihren Häusern die Vorbereitungen zu treffen hatten. nicht dazu. Rabbi Juda sagt: Auch nicht am fünften Tage55 Auch am Donnerstag wurde die Reinigung nicht vorgenommen, wenn das Fest am Mittwoch zu Ende ging., weil die Priester keine Muße hatten56 Sie waren durch die Wegschaffung der Asche sehr in Anspruch genommen, die sich während der Festtage in grosser Menge auf dem Opferaltar angesammelt hatte und noch vor Beginn des Schabbat beseitigt werden sollte. — פנה bedeutet im Pi‘el wegräumen, freimachen (1. B. M. 24, 31 ein Haus; Jesaja 40, 3 einen Weg); daher פנוי = ledig (auch = unverheiratet), frei, unbeschäftigt..", + "Wie schritt man zur Reinigung der Opferhalle? Die Geräte, die im Heiligtum waren, wurden untergetaucht57 im Reinigungsbade (s. Kap. II Anm. 28)., zu ihnen58 zu den Leuten, die sich in der Halle drängten. Die Warnung wurde selbstverständlich nicht jetzt, sondern in den Tagen des Festes eingeschärft und wandte sich nach Raschi z. St. an die Priester; anderen Personen war es ja ohnehin nicht gestattet, den Raum zu betreten, in welchem der goldene Tisch mit den heiligen Broten stand (Tosafot z. St. unter שלא תגעו). Nach Maimonides (הל׳ מטמאי משכב ומושב XI 11) galt die Warnung der Volksmenge, die sich im Heiligtum drängte, um die Schaubrote auf dem goldenem Tische zu bewundern. Er scheint also mit Jeruschalmi (z. St. gegen Ende) angenommen zu haben, dass der Tisch bei dieser Gelegenheit in die Vorhalle hinausgetragen und nicht bloß hochgehoben den Leuten von fern gezeigt wurde Wie dem auch sei, bietet der Satz in dieser Auffassung einige Schwierigkeit. Zunächst die Reihenfolge. Die Mischna spricht hier von der Zeit nach Ablauf des Festes (משעבר הרגל). Sie sollte daher nicht einfach ואומרין להם sagen, sondern etwa: ובשעת הרגל היו אומרין להם . Zum mindesten aber durfte man die umgekehrte Satzstellung erwarten: אומרין להם הזהרו שלא תגעו בשלחן ותטסאוהו ומטבילין שאר הכלים שהיו במקדש. Sodann das Wort ותטמאוהו (das sich allerdings in der Mischna des bab. Talmud nicht findet; in der des Jeruschalmi fehlt sogar der ganze Satz). Da während des Festes jedermann als rein galt, mithin die Verunreinigung des Tisches durch die Berührung nicht sofort erfolgte, sondern erst nachträglich mit dem Ende des Festes wirksam wurde (Anm. 49), konnte man doch den Leuten nicht zurufen: Nehmt euch in acht, dass ihr ihn nicht verunreiniget. Man wäre daher zu glauben versucht, dass die Mahnung zur Vorsicht an die Personen gerichtet wurde, die sich anschickten, die heiligen Geräte ins Reinigungsbad zu tauchen. Da mit der Möglichkeit zu rechnen war, dass diese Gegenstände während des Festes von Leuten, die vielleicht unbewusst im Leichenzelt oder durch ein mit einem Toten in Berührung gekommenes Kleidungsstück unrein geworden, angefasst worden waren und als כלים שנגעו בטמא מת folglich einen Herd der Unreinheit bildeten (s P’saḥim I, Anm. 33), wäre der Tisch, wenn ein solches Gerät auch nur aus Versehen und für die Dauer eines Augenblicks anstiesse, dem Verdachte einer Unreinheit ersten Grades (ראשון לטומאה) ausgesetzt, durch welche auch die beiden Brote, die unmittelbar auf der Tischplatte ruhten und nicht wie die übrigen durch die goldenen Halbröhren isoliert waren, sofort infiziert würden. Dem sollte durch die Warnung vorgebeugt werden. Dagegen war es nicht erforderlich Vorsorge zu treffen, dass der Tisch während des Festes von keinem Unreinem berührt werde, da die Priester, denen allein der Zutritt gestattet war, über jeden Verdacht der Unreinheit erhaben waren. Eine Berührung durch diese liess sich auch gar nicht vermeiden. Wurden doch an jedem Schabbat, auch an dem der Festwoche, die alten Brote entfernt und durch frische ersetzt. aber sagte man: Seid darauf bedacht, dass ihr den Tisch59 Die meisten Ausgaben lesen בשלחן ובמנורה. Im bab. Talmud wird aber ausdrücklich bezeugt, dass die Mischna das Wort ובמנורה nicht hat (ותנא דידן מאי טעמא לא תני מנורה). Das ergibt sich übrigens auch aus dem folgenden ותטמאוהו. Es müsste ja, auf zwei Objekte bezogen, ותטמאום lauten. nicht betrühret und ihn verunreiniget60 Tische sind im allgemeinen flache Holzgeräte ohne Hohlraum und daher nach dem Gesetze der Tora für hierologische Unreinheit schlechthin unempfänglich (פשוטי כלי עץ אינן מקבלין טומאה). Die rabbinische Satzung aber unterscheidet drei Gruppen solcher Geräte: 1) die ausschliesslich dem Menschen zu unmittelbarer Benutzung vorbehaltenen (z. B. eine Leiter); 2) die ihm bloß als Mittel für die Zwecke seiner Gebrauchsgegenstände erforderlichen (wie etwa die Konsole einer Wanduhr oder der Ständer einer Lampe); 3) die vom ihm sowohl mittelbar als unmittelbar benutzten (z. B. die als Lager und zugleich zur Unterbringung der Kissen dienende Ruhebank). Die Holzgeräte der letzten Gruppen, zu denen auch die Tische gehören, sind für Unreinheit empfänglich, die der ersten immun, die der zweiten sind empfänglich, wenn sie wie die Uhrkonsole zu dauernder Verwendung bestimmt sind, immun dagegen, wenn sie nur gelegentliche Dienste leisten, wie der Lampenständer, der nur im Gebrauch ist, solange die Lampe brennt (s. Mischne Tora הל׳ כלים IV 1). Nach רש״י (zu מנחות 96 b unter טמאה) und ר״י (Tosafot עירובין 31 a unter בפשוטי) sind Tische darum nicht immun, weil sie vermöge ihrer breiten Platte auch ohne Hohlraum aufnahmefähig sind. Der Tisch nun, auf dem die heiligen Brote im Hechal ruhten, war ein goldbelegtes Holzgerät mit glatter, aber geräumiger Oberfläche. Rings war er von einer handbreiten Leiste umgeben (2. B. M. 25, 25), von der es indessen zweifelhaft ist, ob sie oben am Rande der Platte oder unten an den Füssen befestigt war. In Sukka (5a unten) herrscht darüber eine Meinungsverschiedenheit War der Tisch von der Leiste überragt, so hatte er einen Hohlraum und war daher selbst nach dem Gesetze der Tora der Möglichkeit einer Verunreinigung ausgesetzt; war die Leiste unterhalb angebracht, so drohte diese Gefahr wenigstens auf Grund der rabbinischen Satzung. Allerdings sind auch nach dieser solche Holzgeräte, die nicht dem Transporte dienen, sondern dazu bestimmt sind, den ihnen angewiesenen Standort dauernd zu behaupten (כלי עץ העשויין לנחת), für Unreinheit unempfänglich. Beim goldenen Tische trifft jedoch diese Voraussetzung nicht zu. Es ist bereits oben (Anm. 58) erwähnt worden, dass er an den Festtagen emporgehoben, nach einigen sogar aus dem Hechal hinausgetragen wurde, um dem Volke gezeigt zu werden.. Für alle Geräte, die im Heiligtum waren, gab es zweite und dritte Stücke, sodass man, wenn die ersten unrein geworden61 und dieser Fall konnte trotz aller Vorsicht auch bei dem oben erwähnten heiligen Tische eintreten. So heisst es auch in der Tosefta hier am Schlusse: שלחן שנטמא מטבילין אותו אפילו בשבת. Also gab es auch für ihn zwei goldene Ersatztische., Ersatzstücke an ihre Stelle bringen konnte. Alle Geräte, die im Heiligtume waren, bedurften des Tauchbades62 Dem Zusammenhange nach muss man hier nicht notwendig an die regelmässige Reinigung nach Ablauf eines jeden Festes denken; es könnte ebenso gut das gelegentliche Tauchbad nach zufälliger Verunreinigung gemeint sein. Allein der Ausdruck טעוגין טבילה deutet doch darauf hin, dass in erster Reihe von der regelmässigen Reinigung die Rede ist. Die Mischna hätte sonst wohl die Bezeichnung מקבלין טומאה gewählt (= sie sind für hierologische Unreinheit empfänglich). mit Ausnahme des goldenen Altars63 des innern Altars, auf dem morgens und abends im Hechal das Räucherwerk dargebracht wurde. und des kupfernen Altars64 des äussern Altars, auf dem im Vorhofe des von Mosche errichteten Heiligtums die Opfer dargebracht wurden. Im zweiten Tempel war der Opferaltar ein ansehnliches Bauwerk aus unbehauenen Steinen, 32 Ellen lang, ebenso breit und 10 Ellen hoch. Dieser kann hier nicht gemeint sein, denn er war am Boden festgemauert und konnte schon darum nicht von seinem Platze gerückt und in ein Reinigungsbad getaucht werden. Auch war er nicht mit Kupfer belegt und steht daher, selbst wenn man den Ausdruck מזבח הנחשת im übertragenen Sinne nehmen wollte, in keinerlei Beziehung zu der Begründung: מפגי שהן מצופין. Andererseits weist die Vorschrift טעונין טבילה (s. Anm. 62) auf den zweiten Tempel hin. Auf eine frühere Zeit ist die rabbinische Verordnung, nach jedem Feste die heiligen Geräte auf alle Fälle einer Reinigung zu unterziehen, kaum zurückzuführen. Vermutlich nimmt die Mischna an, dass der alte, bald nach dem Auszuge aus Ägypten schon angefertigte Kupferaltar, der sich noch im Tempel Salomos befand (1. Könige 8, 64), obgleich ihn dieser König durch einen grössern Opferaltar ersetzt hatte (זבחים 59 b), auch im zweiten Tempel noch vorhanden war, wo er zwar nicht benutzt, aber zur Erinnerung an den grossen Lehrer und Führer pietätsvoll aufbewahrt wurde., weil sie dem Erdboden glichen65 und daher für hierologische Unreinheit keine Empfänglichkeit besitzen. Zwar war weder der goldene noch der kupferne Altar fest mit dem Boden verbunden, sie standen aber auch nicht, wie etwa der goldene Tisch, auf Füssen, ruhten vielmehr mit ihrer ganzen Grundfläche auf der Erde und machten so den Eindruck eines kleinen Bauwerks, wie ja auch die Tora bei dem einen von seinem Dache und seinen Wänden spricht (2. B. M. 30, 3: את גגו ואת קירותיו; s. auch Jeruschalmi z. St.) und den andern als einen Erdaltar bezeichnet (das. 20,4: כזבח אדמה; s. auch Babeli z. St.).. Dies die Worte des Rabbi Eli‘ezer; die Weisen dagegen sagen: Weil sie überzogen waren66 Auf den Einwand, dass Metallgeräte infolge ihrer grössern Empfänglichkeit für טומאה deren Übertragung eher fördern als hemmen (אדרבה כיון דמצופין נינהו מיטמאי), gibt der bab Talmud hier zwei verschiedene Antworten. Nach der einen, welche die Ansicht der Weisen in einen Gegensatz zu der des R. Eli‘ezer stellt, hat וחכמים אומרים den Sinn von וחכמים מטמאים. Es soll dies keine Textänderung sein, sondern wahrscheinlich nur eine Auslegung (אימא, nicht תגי), die in מפני שהן מצופין eine Aposiopesis sieht, einen abgebrochenen Satz, zu welchem aus dem Vorhergehenden die Worte טעונין טבילה zu ergänzen sind, so dass nach ihrer Meinung auch die beiden Altäre des Reinigungsbades bedürfen. Diese Auffassung, an sich schon mit dem Wortlaut der Mischna schwer vereinbar, stösst jedoch, wie mir scheint, in שביעית X 7 auf eine erhebliche Schwierigkeit. Dort streiten dieselben Lehrer darüber, ob ein auf der Erde ruhender, aber nicht befestigter Bienenkorb (s. Tosefta עוקצין g. Ende und Jeruschalmi שביעית a. a. O.) im Hinblick auf hierologische Unreinheit und einige andere Beziehungen dem Boden gleich zu achten sei oder nicht. R. Eli‘ezer bejaht die Frage, die Weisen verneinen sie (ועל אורות הגדולה בענין זה ראה פי׳ ר׳׳ע מברטנורא שם ויש סדר למשנה ותוס׳ ר׳׳ע איגר ותפארת ישראל ומשנה ראשונה). Demnach müsste man zu der Begründung des R. Eli‘ezer (מפני שהם כקרקע) als Gegenäusserung die Worte וחכמים אומרים אינם כקרקע erwarten. Der Einwand מפני שהם מצופים könnte ja zu dem Irrtum verleiten, dass auch die Weisen die beiden Altäre dem Boden gleichstellen, ihnen aber trotzdem wegen ihres Metallüberzuges die Immunität aberkennen. — Nach der zweiten Antwort geben die Weisen zwar wiederum zu, dass der Metallüberzug weit eher Empfänglichkeit für טומאה als Immunität begründet, stimmen aber dennoch mit R. Eli‘ezer darin überein, dass der Holzkörper der Altäre keines Reinigungsbades bedurfte. Denn der Überzug lag nur lose an, so dass er leicht entfernt und ins Reinigungsbad gebracht werden konnte. Er bildete mithin ein besonderes Gerät für sich, dessen Unreinheit den Holzkern nicht infizieren konnte, da Geräte gegen sekundäre Übertragung unempfänglich sind (s. P’saḥim I, Anm. 26). Nun wären ja freilich die Altäre, hätten sie auch keinen Überzug gehabt, als Holzgeräte, die ihren Standort unverändert bewahrten (כלי עץ העשויין לנחת; s. oben Anm. 60), gegen Unreinheit gefeit. Daher meint der Talmud, die Worte der Weisen מפני שהם מצופים seien nicht als Begründung ihrer Zustimmung aufzufassen, sondern gegen R. Eli‘ezer gerichtet, der die Immunität der Altäre damit erklärt, dass sie dem Erdboden gleichen, und ihnen so den Charakter von כלי עץ העשויין לנחת stillschweigend abspricht. Ihm halten die Weisen entgegen: „Warum diese Beurteilung? Etwa weil sie überzogen sind? Ist denn ihre Hülle mit ihnen identisch? (בתמיהה דאי אמרת בניחותא נמצאו שני התירוצין סותרין זה את זה מן הקצה אל הקצה ). R. Eli‘ezer aber war vielleicht der Meinung oder rechnete wenigstens mit der Möglichkeit, dass der Überzug (durch Nägel oder sonstwie) mit dem Holzkern fest verbunden war, so dass er mit ihm eine geschlossene Einheit bildete. Wären nun die Altäre nicht dem Erdboden gleichgeachtet, so würde sich in dem Augenblicke, in welchem ein Unreiner die Hülle berührte, die Infektion sofort und unmittelbar dem ganzen Altar, auch seinem Holzkörper mitteilen. — Maimuni entscheidet in seinem Mischne Tora (הל׳ מטמאי משכב ומושב XI 11) nach dieser zweiten Antwort, gibt aber, abweichend vom Talmud, den Worten מפני שהם מצופים eine Deutung, in der sie nicht gegen R. Eli‘ezer gerichtet sind, sondern den Grund für die Ansicht der Weisen zum Ausdruck bringen. Somit steht die zweite Antwort im schroffsten Gegensatz zur ersten. Jetzt bildet der Überzug nicht mehr einen Träger der Infektion, sondern umgekehrt einen Schutz gegen die Infektion. Die Altäre bedürfen nicht etwa trotz ihrer Hülle, sondern gerade wegen ihrer Hülle keines Tauchbades. Folgerecht erklärt Maimuni daselbst an anderer Stelle (הלי כלים IV, 4). Jeder Überzug, gleichviel aus welchem Material, ist als unselbständiges Gerät unempfänglich für Unreinheit und schützt auch den von ihm umschlossenen Gegenstand vor deren Übertragung Demnach würden die Weisen mit R. Eli‘ezer in jeder Beziehung übereinstimmen, auch hinsichtlich der Immunität des Überzuges, nur nicht in der Art der Begründung. Wenn die Altäre keines Reinigungsbades bedürfen, so liegt das nach ihrer Meinung keineswegs an ihrer Verbindung mit dem Boden — das ist für sie kein ausreichender Grund — sondern lediglich an ihrem Überzuge. Warum musste nun aber der heilige Tisch, obschon auch er mit Gold belegt war, so peinlich vor Verunreinigung behütet werden? Vielleicht war bloß seine Platte, vielleicht auch nur deren Oberfläche vergoldet, die Füsse aber und die Randleiste entbehrten solchen Schmuckes und Schutzes (ואפשר שזהו מה שאמרו בתלמוד בבלי כאן שאני שלחן דרחמנא קרייה עץ וקרא דיחזקאל אסמכתא בעלמא ). Aber selbst wenn auch sie mit Gold umhüllt gewesen sein sollten, war doch die Mahnung zur Vorsicht nicht überflüssig. Man warnte: אל תגעו בשלחן, meinte aber weniger den Tisch als die Brote, die er trug. Die Nähe des Tisches sollte um der Brote willen gemieden werden. ." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/Mishnah Yomit by Dr. Joshua Kulp.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/Mishnah Yomit by Dr. Joshua Kulp.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..eb4422006288d78707cf3c6820e7f11bf035e7c5 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/Mishnah Yomit by Dr. Joshua Kulp.json @@ -0,0 +1,55 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Chagigah", + "versionSource": "http://learn.conservativeyeshiva.org/mishnah/", + "versionTitle": "Mishnah Yomit by Dr. Joshua Kulp", + "status": "locked", + "priority": 1.0, + "license": "CC-BY", + "shortVersionTitle": "Dr. Joshua Kulp", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה חגיגה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "All are obligated to appear [at the Temple], except a deaf person, an imbecile and a minor, a person of unknown sex [tumtum], a hermaphrodite, women, unfreed slaves, a lame person, a blind person, a sick person, an aged person, and one who is unable to go up on foot. 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[He that has] little of either, for him is it is said: “One ma'ah of silver’, ‘two pieces of silver.” He that has a lot of both, of him it is said: “Every man as he is able, according to the blessing that the Lord your God has bestowed upon you” (Deuteronomy 16:17).", + "He who did not bring his hagigah on the first day of the festival of Sukkot, may bring it during the whole of the festival, even on the last festival day of Sukkot. If the festival, passed and he did not bring the festival offering, he is no longer liable for it. Of such a person it is said: “A twisted thing cannot be made straight, a lack cannot be made good” (Ecclesiastes 1:15).", + "Rabbi Shimon ben Menasya says: Who is “a twisted thing that cannot be made straight?” He who has intercourse with a forbidden relation and bears by her a mamzer. Should you say that it applies to a thief or robber, he is able to restore [the stolen object] and make straight. Rabbi Shimon ben Yohai says: They only call something “twisted” if it was straight at first and then became twisted. And who is this? A disciple of the sages who forsakes the Torah.", + "[The laws concerning] the dissolution of vows hover in the air and have nothing to rest on. The laws concerning Shabbat, hagigot, and trespassing are as mountains hanging by a hair, for they have scant scriptural basis but many halakhot. [The laws concerning] civil cases and [Temple] worship, purity and impurity, and the forbidden relations have what to rest on, and they that are the essentials of the Torah." + ], + [ + "They may not expound upon the subject of forbidden relations in the presence of three. Nor the work of creation in the presence of two. Nor [the work of] the chariot in the presence of one, unless he is a sage and understands of his own knowledge. Whoever speculates upon four things, it would have been better had he not come into the world: what is above, what is beneath, what came before, and what came after. And whoever takes no thought for the honor of his creator, it would have been better had he not come into the world.", + "Yose ben Yoezer says that [on a festival] the laying of the hands [on the head of a sacrifice] may not be performed. Yosef ben Johanan says that it may be performed. Joshua ben Perahia says that it may not be performed. Nittai the Arbelite says that it may be performed. Judah ben Tabai says that it may not be performed. Shimon ben Shetah says that it may be performed. Shamayah says that it may be performed. Avtalyon says that it may not be performed. Hillel and Menahem did not dispute. Menahem went out, Shammai entered. Shammai says that it may not be performed. Hillel says that it may be performed. The former [of each] pair were patriarchs and the latter were heads of the court.", + "Bet Shammai say: They may bring thanksgiving offerings [on Yom Tov] but they may not lay their hands on them, and [they may not bring] wholly burnt-offerings. And Bet Hillel say: They may bring thanksgiving offerings and wholly burnt-offerings and lay their hands on them.", + "Atzeret (Shavuot) which fell on a Friday: Bet Shammai say: the day of the slaughter [of the wholly burnt offerings] is after Shabbat. And Bet Hillel say: the day of the slaughter is not after Shabbat. They agree, however, that if it falls on Shabbat, the day of the slaughter is after Shabbat. The high priest does not [in that case] put on his [special] garments, and mourning and fasting are permitted, in order not to confirm the view of those who say that Atzeret is after Shabbat.", + "They wash hands for [eating] unconsecrated [food], and [second] tithe, and for terumah [heave-offering]. But for sacred food they must immerse [their hands in a mikveh]. With regard to the [water of] purification, if one’s hands became impure, one’s [whole] body is impure.", + "If he immersed for unconsecrated [food], and was presumed to be fit to eat unconsecrated [food], he is prohibited from [eating second] tithe. If he immersed for [second] tithe, and was presumed to be fit to eat [second] tithe, he is prohibited from [eating] terumah. If he immersed for terumah, and was presumed to be fit to eat terumah, he is prohibited from [eating] holy things. If he immersed for holy things, and was presumed to be fit to eat holy things he is prohibited from [touching the waters of] purification. If one immersed for something possessing a stricter [degree of holiness], one is permitted [to have contact with] something possessing a lighter [degree of holiness]. If he immersed but without special intention, it is as though he had not immersed.", + "The garments of an am haaretz possess midras-impurity for Pharisees. The garments of Pharisees possess midras-impurity for those who eat terumah. The garments of those who eat terumah possess midras-impurity for [those who eat] sacred things. The garments of [those who eat] sacred things possess midras-impurity for [those who occupy themselves with the waters of] purification. Yose ben Yoezer was the most pious in the priesthood, yet his apron was [considered to possess] midras-impurity for [those who ate] sacred things. Yohanan ben Gudgada all his life used to eat [unconsecrated food] in accordance with the purity required for sacred things, yet his apron was [considered to possess] midras-impurity for [those who occupied themselves with the water of] purification." + ], + [ + "Greater stringency applies to sacred things than to terumah, that they may immerse vessels within vessels [together] for terumah, but not for sacred things. The outside and inside and handle [of a vessel are regarded as separate] for terumah, but not for sacred things. One that carries anything possessing midras-uncleanness may carry [at the same time] terumah, but not sacred things. The garments of those who eat terumah posses midras-uncleanness for [those who eat] sacred things. The rule [for the immersion of garments] for [those who would eat terumah is not the same as the rule for [those who would eat] sacred things: for in the case of sacred things, he must [first] untie [any knots in the unclean garment], dry it [if it is wet, then] immerse it, and afterwards retie it; but in case of terumah, it may [first] be tied and afterwards immersed.", + "Vessels that have been finished in purity require immersion [before they are used] for sacred things, but not [before they are used] for terumah. A vessel unites all its contents [for impurity] in the case of sacred things, but not in the case of terumah. Sacred things become invalid [by impurity] of a fourth degree, but terumah [only by impurity] of a third degree. In the case of terumah, if one hand of his hands became impure, the other remains clean, but in the case of sacred things, he must immerse both [hands], because the one hand defiles the other for sacred things but not for terumah.", + "They may eat dry foods with impure hands when it comes to terumah, but not when it comes to sacred things. The one who has not yet buried his dead (an onen) and one who lacks atonement require immersion for sacred things but not for terumah.", + "Greater stringency applies to terumah [than to sacred things], for in Judah [the people of the land (amei haaretz)] are trusted in regard to the purity of [sacred] wine and oil throughout the year; and at the season of the wine-presses and olive-presses even in regard to terumah. If [the season of] the wine-presses and olive-presses passed, and they brought to him a jar of wine of terumah, he [the priest] should not accept it from him, but [the am ha-aretz] may leave it for the coming [season] of the wine-press. But if he said to him, “I have set apart a quarter log [of wine] as a sacred thing,” he is believed [in regard to the purity of the whole jug]. [When it comes to] jugs of wine and jugs of oil that are meant for terumah, they are believed during the season of the wine-presses and the olive-presses and prior to [the season of] the wine-presses seventy days.", + "From Modi’im inwards [the potters] are trusted in regard to [the purity of] earthenware vessels; from Modi'im outwards they are not trusted. How so? A potter who sells the pots entered inwards of Modi'im, then the same potter, the same pots and the same buyers are trusted [to be pure]. But if he went out [from Modi’im outwards] he is not trusted.", + "Tax-collectors who entered a house, and similarly thieves who restored [stolen] vessels are believed if they say, “We have not touched [anything].” And in Jerusalem they are believed in regard to sacred things, and during a festival also in regard to terumah.", + "One who opened his jar [of wine] or broke into his dough [to sell them] on account of the festival [and an am haaretz touched the wine or dough]: Rabbi Judah says: he may finish [selling them after the festival]; But the sages say: he may not finish. When the festival was over, they undertook the purification of the Temple court. If the festival ended on Friday, they did not undertake [the purification of the Temple court] because of the honor of the Shabbat. Rabbi Judah said: even not on Thursday, for the priests are not free.", + "How did they undertake the purification of the Temple court? They immersed the vessels which were in the Temple, and they say to them: “Be cautious lest you touch the table or menorah and defile them.” All the vessels that were in the Temple had second and third sets, so that if the first was defiled, they might bring a second set in its place. All the vessels that were in the Temple required immersion, except the altar of gold and the altar of bronze, for they are like the ground, the words of Rabbi Eliezer. 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Who is a minor? Anyone who cannot ride on his father's shoulders and go up from Jerusalem to the Temple Mount, according to the House of Shammai; The House of Hillel say: Anyone who cannot hold his father's hand and go up from Jerusalem to the Temple Mount, for it says, \"Three regalim\" (Exodus 23:14)", + "The House of Shammai say: The appearance-offering is two silver [ma'ah], and the festival-offering is a silver ma'ah. The House of Hillel say: The appearance-offering is a silver ma'ah, and the festival-offering is two silver [ma'ah].", + "Burnt-offerings on [the intermediate days of] a holiday come [only] from unconsecrated funds, and peace-offerings come [even] from the [second] tithe. On the first sacred day of Passover, The House of Shammai say: [‍they come‍] [only] from unconsecrated funds; and the House of Hillel say: [they come] [even] from the [second] tithe.", + "Israelites fulfill their obligation with pledged and consecrated animals and with ma'aser behema (tithe animals), and the priests (kohanim) - with the chatat and with the asham sacrifices and with the bechor (firstborn animal) and with the breast and with the shoulder, but not with fowl and not with flour offerings (minchah)", + "", + "", + "", + "Dissolving vows flies in the air, there is no basis for it. Laws concerning shabbat and festival-offering and stealing from holy-designated things, these are like mountains hung from a hair: they have few verses and many laws. Judgment and service and purity and impurity and improper sexual relations, they have plenty to be based on. They themselves are the body of Torah." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/Sefaria Community Translation.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/Sefaria Community Translation.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..3b8fcb71e1584e9e4350bce87aaf5f3e1bbbb744 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/Sefaria Community Translation.json @@ -0,0 +1,54 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Chagigah", + "versionSource": "https://www.sefaria.org", + "versionTitle": "Sefaria Community Translation", + "status": "locked", + "license": "CC0", + "versionTitleInHebrew": "תרגום קהילת ספריא", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה חגיגה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "All are obligated in seeing [the Temple Mount], except for a deaf-mute, a shoteh, or a minor; a Tumtum [person with recessed sexual organs whose gender is therefore impossible to determine, presently, by external examination. It is halachically uncertain whether such a person is male or female], an Androginos [person with both male and female sexual organs. It is halachically uncertain whether such a person is male, female or, perhaps, has a uniquely defined halachic gender.]; women, unfreed slaves; a lame person, a blind person, or a sick person; or an old person who cannot stand upon his feet. Who is a minor? Anyone who cannot ride on his father's shoulders and go up from Jerusalem to the Temple Mount, according to the Beit Shammai; Beit Hillel say: Anyone who cannot hold his father's hand and go up from Jerusalem to the Temple Mount, for it says, \"Three regalim\" (Exodus 23:14)", + "Beit Shammai say: The appearance-offering is two silver [ma'ah], and the festival-offering is a silver ma'ah. Beit Hillel say: The appearance-offering is a silver ma'ah, and the festival-offering is two silver [ma'ah].", + "Burnt-offerings on [the intermediate days of] a holiday come [only] from unconsecrated funds, and peace-offerings come [even] from the [second] tithe. On the first sacred day of Passover, Beit Shammai say: [‍they come‍] [only] from unconsecrated funds; and Beit Hillel say: [they come] [even] from the [second] tithe.", + "Israelites fulfill their obligation with pledged and consecrated animals and with ma'aser behema [tithed animals], and the priests - with the chatat and with the asham sacrifices and with the bechor [firstborn animal] and with the breast and with the shoulder, but not with fowl and not with a mincha [flour offering].", + "One who has many dependents and few assets, should bring many peace offerings and few burnt offerings. [One who has] many assets and few dependents, should bring many burnt offerings and few peace offerings. [If one has] few of both, of him it is stated: A ma'ah of silver and two pieces of silver. [If one has] many of both, of him it is stated: \"Each man as he is able, according to the Lord your God's blessing that He gave you\" (Deuteronomy 16:17).", + "If one failed to celebrate [by bringing the burnt and peace offerings] during the first festival day of Sukkot, one may celebrate during the entire festival and during the last festival day of Sukkot. If the festival passed and one failed to celebrate, one is not obligated to compensate. About this it is stated: \"A crooked thing that cannot be fixed, and a loss cannot be reckoned\" (Ecclesiastes 1:15).", + "Rabbi Shimon ben Menassia says: What is \"a crooked thing that cannot be fixed\"? This applies to one who had relations with a forbidden woman and fathers a mamzer through her. If you would say [the verse refers to] a thief or a robber, he can return it and make amends. Rabbi Shimon ben Yochai says: One is only called \"crooked\" if he was proper at first and became crooked; and who is that? A Sage who separates from Torah.", + "Dissolving vows flies in the air, there is no basis for it. Laws concerning shabbat and festival-offering and stealing from holy-designated things, these are like mountains hung from a hair: they have few verses and many laws. Judgment and service and purity and impurity and improper sexual relations, they have plenty to be based on. They themselves are the body of Torah." + ], + [ + "One may not expound the laws of forbidden sexual relations before three people, nor the account of Creation before two, nor the Divine Chariot before one, unless he is wise and understanding from his own knowledge. Anyone who looks into four things is worthy of not having come into the world: what is above, what is below, what is before, and what is after. And anyone who has no consideration for the honor of his Maker would be better off if he had not come into the world.", + "Yose ben Yoezer says not to lean hands [on the Chagigah sacrifice]; Yose ben Yohanan says to lean hands. Yehoshua ben Perahia says not to lean hands; Nitai the Arbelite says to lean hands. Yehuda ben Tavai says not to lean hands; Shimon ben Shetach says to lean hands. Shemaya says to lean hands; Avtaliyon says not to lean hands. Hillel and Menahem did not disagree. Menahem left and Shammai entered. Shammai says not to lean hands; Hillel says to lean hands. The first [of each pair] was the nasi [head of the Sanhedrin] and the second [of each pair] was the av beit din [vice-head of the Sandhedrin].", + "Beit Shammai says, they bring peace offerings [on Yom Tov] and do not lay their hands on them, but they do not bring burnt offerings. And Beit Hillel says, they bring both peace offerings and burnt offerings and lay their hands on them.", + "When Shavuot occurs on Friday, Beit Shammai says that the day of slaughter [for its burnt offerings] is after Shabbat [i.e., on Sunday]. And Beit Hillel says, that the day after Shabbat is not the day for slaughter [rather it is Friday], but agrees that if Shavuot occurs on Shabbat, the next day [Sunday] is the day of slaughter. And the High Priest does not wear his vestments [on a day to which slaughter is postponed], and one may eulogize and fast, so as not to give credence to the words of those [the Sadduccees] that say Shavuot occurs the day after Shabbat.", + "One ritually washes one's hands for chullin [unsanctified food], ma'aser [tithed food] and for terumah [food tithed as the priest's gift]. For kodesh [portions of offerings eaten by the priests] one must immerse [in a mikveh]. And for chattat [water of purification] if one's hands are [ritually] impure, one's body is [ritually] impure.", + "One who immerses [in order to eat] chullin and considers himself pure to eat chullin, is forbidden to eat ma'aser. If he immerses [in order to eat] ma'aser and considers himself pure to eat ma'aser, he is forbidden to eat terumah. If he immerses [in order to eat] terumah, and considers himself pure to eat terumah, he is forbidden to eat kodesh. If he immerses [in order to eat] kodesh, and considers himself pure to eat kodesh, he is forbidden to touch the chattat water [made from the ashes of the Red Heifer]. If he immerses [to meet] stringent [requirements], he is permitted to [items carrying] the more lenient [requirements]. If one does not consider himself pure [after immersing], it is as if he did not immerse.", + "The clothes of an Am Ha'aretz [unlearned person] are midras [considered impure by treading] for perushin [individuals, generally Sages, highly concerned with maintaining ritual purity]. The clothes of perushin are midras for those who eat terumah. The clothes of those who eat terumah are midras for kodesh [and those who eat it]. The clothes of [those who eat] kodesh are midras for [those who touch]chattat water. Yose ben Yoezer was a pious man of the priesthood, and his cloak was midras for kodesh. Yochanan ben Gudgeda ate [even chullin] at the purity [required for] kodesh all his days and his cloak was midras for chattat water." + ], + [ + "Greater stringency applies to kodesh [portion of offerings eaten by the priests] than to terumah [tithe of gifts for the priests], for we immerse [impure] vessels within vessels [to be used] for terumah, but not [in vessels used for] kodesh. The outside, inside, and handle[are treated as separate] for terumah, but not for kodesh. He who carries [something bearing] midras [\"treading\"] impurity may carry terumah at the same time, but he may not carry kodesh. The garments of those who eat terumah have midras impurity for those who eat kodesh. The rule for kodesh is not the same as the rule for terumah, for regarding kodesh, a person unties, dries, immerses, and then ties [a garment], while for terumah, he ties and may afterwards immerse [a garment]. ", + "Vessels finished in purity must be immersed [so that they can be used for] kodesh, but do not need to be immersed for terumah. A vessel unites with its contents [if any become impure] for kodesh, but does not unite for terumah. The fourth [degree of impurity] invalidates kodesh, but [no further than] the third [degree of impurity] invalidates terumah. Regarding terumah, if one hand of a person becomes impure, his other hand is still pure. Regarding kodesh, he must immerse both hands, for one hand makes the other hand impure regarding kodesh, but not terumah. ", + "Dry foods of terumah may be eaten with unwashed hands, but not kodesh. An onen [one whose close relative has died, in the period before the burial] and a mechusar kippurim [one who has not yet brought a sacrifice to complete purification from certain types of ritual impurity] require immersion for kodesh, but not for terumah. ", + "Greater stringency applies to terumah [than to kodesh], because in Judea, they [Amei Ha-aretz, unlearned people unversed in matters of purity] are trusted regarding the purity of oil and wine throughout the whole year, but only during the wine-press and oil-press season regarding terumah. If this season has passed, and they brought to him a barrel of terumah wine, he cannot accept it from them. But, he [the owner of the barrel] is allowed to leave it for the next wine-press season. And if he [the owner of the barrel] said to him, \"I have set apart into it a revi'it of wine, for use in libations,\" he is trusted. They are trustworthy regarding wine and oil jugs which are made subject to the laws of terumah and kodesh in the wine-press and oil-press season, and also seventy days prior to the wine-press season.", + "From Modi'im and inwards [toward Jerusalem], they [amei ha-aretz] are trusted in regard to earthenware vessels. From Modi'im and outwards, they are not trusted. How so? If the potter selling pots entered inwards of Modi'im, then the same potter in regard to the same pots, and regarding the same buyers, is trusted. If he went outwards from Modi'im, he is not trusted. ", + "If tax-collectors entered a house, and if thieves returned stolen vessels, they are trusted if they say \"We didn't touch [them].\" In Jerusalem, they are trusted regarding kodesh, and during the festival season, they are trusted regarding terumah, as well. ", + "If a person opened his barrel of wine, or began to sell his baked goods on the festival: Rabbi Yehuda says he may finish. And the sages say he may not finish. As soon as the festival concluded, they would remove [and immerse vessels] for the purification of the Temple courtyard. If the festival was terminated on the sixth day [Friday], they would not remove, on account of the honor of the Sabbath day. Rabbi Yehuda says: And not on the fifth day [Thursday], for the priests were not free [from their post-festival duties]. ", + "How did they remove [the vessels] for the purification of the Temple Courtyard? They would immerse the vessels that were in the Temple, and they would say to them [the priests]: be careful to not touch the table and make it impure. For each of the vessels that were in the Temple, there were two or three sets, so that if the first vessels were rendered impure, they would bring the second in their place. All the vessels in the Temple required immersion, except for the golden altar and the bronze altar, because they were like [i.e., affixed to] the ground [and thus not susceptible to impurity]; the opinion of Rabbi Eliezer. However, the sages say [they were not susceptible to impurity] because they were plated. " + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/Talmud Bavli. German. Lazarus Goldschmidt. 1929 [de].json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/Talmud Bavli. German. Lazarus Goldschmidt. 1929 [de].json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..070f77de2e3bc1d793a33ae6bbefe3bd9441f2c4 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/Talmud Bavli. German. Lazarus Goldschmidt. 1929 [de].json @@ -0,0 +1,55 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Chagigah", + "versionSource": "https://www.nli.org.il/he/books/NNL_ALEPH001042448/NLI", + "versionTitle": "Talmud Bavli. German. Lazarus Goldschmidt. 1929 [de]", + "status": "locked", + "priority": 0.25, + "license": "Public Domain", + "digitizedBySefaria": true, + "actualLanguage": "de", + "languageFamilyName": "german", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה חגיגה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "JEDER IST ZUM ERSCHEINEN1 Im Tempel zu Jerušalem, an den 3 Festen des Jahres cf. Ex. 23,17. VERPFLICHTET, AUSGENOMMEN EIN TAUBER, EIN BLÖDER, EIN MINDERJÄHRIGER, EIN GESCHLECHTSLOSER, EIN ZWITTER, FRAUEN, UNBEFREITE SKLAVEN, EIN LAHMER, EIN BLINDER, EIN KRANKER, EIN ALTERSSCHWACHER, UND DER ZU FUSS NICHT HINAUFZIEHEN KANN. WELCHES KIND HEISST DIESBEZÜGLICH MINDERJÄHRIG? DAS AUF SEINES VATERS SCHULTERN REITEND NICHT VON JERUŠALEM AUF DEN TEMPELBERG HINAUF KANN – SO DIE SCHULE ŠAMMAJS; DIE SCHULE HILLELS SAGT, DAS NICHT SEINES VATERS HAND HALTEN UND VON JERUŠALEM AUF DEN TEMPELBERG HINAUF KANN, DENN ES HEISST:2 Ex. 23,14.dreimal3 רגל eigentl. Fuß, also drei Fußtouren.", + "DIE SCHULE ŠAMMAJS SAGT, DAS BESUCHSOPFER ZWEI4 Sc. muß mindestens wert sein. SILBERMAA͑ UND DAS FESTOPFER EINE MAA͑, UND DIE SCHULE HILLELS SAGT, DAS BESUCHSOPFER EINE MAA͑ UND DAS FESTOPFER ZWEI SILBERMAA͑.", + "BRANDOPFER SIND AM HALBFESTE VON PROFANEM DARZUBRINGEN, HEILSOPFER AUCH VOM ZWEITEN ZEHNTEN; AM ERSTEN TAGE DES PESAḤFESTES, WIE DIE SCHULE ŠAMMAJS SAGT, VON PROFANEM, UND WIE DIE SCHULE HLLLELS SAGT, AUCH VOM ZWEITEN ZEHNTEN", + "JISRAÉLITEN GENÜGEN IHRER PFLICHT AUCH MIT GELOBTEM UND GESPENDETEM UND VIEHZEHNTEN, PRIESTER AUCH MIT DEM ANTEILE VON SÜND- UND SCHULDOPFERN, ERSTGEBORENEM UND BRUST5 Die der Priester von jedem Heilsopfer erhält; cf. Lev. 7,29ff.UND KEULE, JEDOCH NICHT MIT GEFLÜGEL- UND SPEISOPFERN.", + "WER VIELE MITSPEISENDE UND WENIG GÜTER6 Dh. Vieh, Herden, worin (im Ggs. zum Grundbesitze) das Vermögen bestand. Das für diesen Begriff gebrauchte Wort נכסים ist von נכס schlachten abgeleitet, wie auch das lat. pecunia von pecus.HAT, BRINGE MEHR HEILSOPFER UND WENIGER BRANDOPFER DAR; WER VIEL GÜTER UND WENIG MITSPEISENDE HAT, BRINGE MEHR BRANDOPFER UND WENIGER HEILSOPFER DAR. VON DEM, DER VON DIESEN UND JENEN WENIG HAT, HEISST ES: EINE BEZIEHUNGSWEISE ZWEI SILBER MAA͑; VON DEM, DER VON DIESEN UND JENEIN VIEL HAT, HEISST ES :7 Dt. 16,17.jeder, was er zu geben vermag, je nach dem Segen, den dir der Herr, dein Gott gegeben hat.", + "WER DAS FESTOPFER AM ERSTEN TAGE DES FESTES NICHT DARGEBRACHT HAT, BRINGE ES IM LAUFE DES GANZEN FESTES DAR, AUCH NOCH AM LETZTEN TAGE8 Der als Schlußfest ein Fest für sich ist.DES HÜTTENFESTES. IST DAS FEST VORÜBER, OHNE DASS ER ES DARGEBRACHT HAT, SO IST ER NICHT ERSATZPFLICHTIG; HIERÜBER HEISST ES:9 Ecc. 1,15. Krummes kann nicht gerade werden, Fehlendes kann nicht mitgezählt werden", + "R. ŠIMO͑N B. MENASJA SAGTE: WAS HEISST KRUMMES, DAS NICHT GERADE WERDEN KANN? WENN JEMAND EINEN INZESTUÖSEN BEISCHLAF AUSGEÜBT UND EIN HURENKIND GEZEUGT HAT. WOLLTE MAN ES AUF DIEBSTAHL UND RAUB BEZIEHEN, SO KANN MAN JA DIE SACHE ZURÜCKGEBEN UND ES GUT MACHEN. R. ŠIMO͑N B. JOḤAJ SAGTE : KRUMMES KANN NUR DAS HEISSEN, WAS VORHER GERADE WAR UND KRUMM WURDE. WAS IST DIES? WENN EIN SCHRIFTGELEHRTER SICH VON DER TORA ABWENDET.", + "DIE AUFLÖSUNG VON GELÜBDEN SCHWEBT IN DER LUFT UND HAT NICHTS, WORAUF ES SICH STÜTZEN10 In der Schrift ist kein Beleg dafür zu finden.KÖNNTE. DIE GESETZE ÜBER DEN ŠABBATH, ÜBER DIE FESTOPFER UND ÜBER DIE VERUNTREUUNGEN11 Am Geheiligten; cf. Lev. 5,15.SIND WIE BERGE, DIE AN EINEM HAARE HÄNGEN; NUR WENIG IN DER SCHRIFT BEHANDELT, SIND ZAHLREICH IHRE BESTIMMUNGEN. DAS ZIVILRECHT, DIE GESETZE ÜBER DEN TEMPELDIENST, DIE GESETZE ÜBER REINHEIT UND UNREINHEIT UND DIE INZESTGESETZE HABEN, WORAUF SIE SICH STÜTZEN; SIE SIND KERNSTÜCKE DER TORA." + ], + [ + "MAN TRAGE NICHT ÜBER INZESTGESETZE VOR DREIEN VOR, NOCH ÜBER DAS SCHÖPFUNGSWERK VOR ZWEIEN, NOCH ÜBER DIE SPHÄRENKUNDE1 Wörtl. über den Wagen; cf. Bd. I S. 91 Anm. 105 u. weiter Fol. 13a Anm. 93. VOR EINEM, ES SEI DENN, DASS ER EIN WEISER IST UND ES AUS EIGENER ERKENNTNIS VERSTEHT. WER ÜBER VIER DINGE, WAS OBEN, WAS UNTEN, WAS VORN UND WAS HINTEN SICH BEFINDET, GRÜBELT, FÜR DEN WÄRE ES BESSER, ER WÄRE GAR NICHT ZUR WELT GEKOMMEN. WER DIE EHRE SEINES SCHÖPFERS NICHT SCHONT, FÜR DEN WÄRE ES BESSER, ER WÄRE GAR NICHT ZUR WELT GEKOMMEN.", + "JOSE B. JOËZER SAGT, MAN STÜTZE2 Die Hände auf den Kopf des Opfertieres (cf. Lev. 1,4.) am Festtage.NICHT, JOSEPH B. JOḤANAN SAGT, MAN STÜTZE. JEHOŠUA͑ B. PERAḤJA SAGT, MAN STÜTZE NICHT, NITAJ AUS ARBEL SAGT, MAN STÜTZE. JEHUDA B. ṬABAJ SAGT, MAN STÜTZE NICHT, ŠIMO͑N B. ŠAṬAḤ SAGT, MAN STÜTZE. ŠEMA͑JA SAGT, MAN STÜTZE, UND PTOLLION SAGT, MAN STÜTZE NICHT. HILLEL UND MENAḤEM STRITTEN HIERÜBER NICHT; ALS ABER MENAḤEM AUSSCHIED UND ŠAMMAJ EINTRAT, SAGTE ŠAMMAJ, MAN STÜTZE NICHT, UND HILLEL SAGTE, MAN STÜTZE. DIE ERSTEREN3 Von jedem der genannten Paare.WAREN FÜRSTEN, DIE LETZTEREN WAREN GERICHTSOBERHÄUPTER.", + "DIE SCHULE ŠAMMAJS SAGT, MAN BRINGE AM FESTE HEILSOPFER DAR UND STÜTZE NICHT, JEDOCH KEINE BRANDOPFER; DIE SCHULE HILLELS SAGT, MAN BRINGE HEILSOPFER UND BRANDOPFER DAR UND STÜTZE AUCH", + "FÄLLT DAS WOCHENFEST AUF DEN VORABEND DES ŠABBATHS, SO FINDET DER SCHLACHTTAG, WIE DIE SCHULE ŠAMMAJS SAGT, NACH DEM ŠABBATH STATT; DIE SCHULE HILLELS SAGT, ES GEBE (NACH DEM ŠABBATH) KEINEN SCHLACHTTAG4 Man schlachte sie am Feste selbst.. SIE PFLICHTET JEDOCH BEI, DASS, WENN ES AUF EINEN ŠABBATH FÄLLT, DER SCHLACHTTAG AM FOLGENDEN TAGE STATTFINDE. DER HOCHPRIESTER LEGT AN DIESEM KEINE AMTSKLEIDER AN, AUCH SIND TRAUER UND FASTEN ERLAUBT, ALS KUNDGEBUNG GEGEN DIEJENIGEN, WELCHE SAGEN, DAS WOCHENFEST FOLGE UNMITTELBAR AUF DEN ŠABBATH.", + "MAN WASCHE DIE HÄNDE ZU PROFANEM, ZWEITEM ZEHNTEN UND HEBE; ZU HEILIGEM TAUCHE5 Zum Händewaschen genügt ein Viertellog Wasser, zum Untertauchen ist ein Tauchbad von mindestens 40 Seá erforderlich; cf. supra Fol. 11a.MAN SIE UNTER. ZUM BERÜHREN DES ENTSÜNDIGUNGSWASSERS6 Cf. Num. 19,9.GILT, WENN DIE HÄNDE UNREIN WERDEN, DER GANZE KÖRPER ALS UNREIN", + "WER AUF PROFANES BESCHRÄNKT7 In der Absicht, nur Profanes zu essen; ebenso weiter.FÜR PROFANES UNTERGETAUCHT IST, DEM IST DER ZEHNT VERBOTEN; WER AUF DEN ZEHNTEN BESCHRÄNKT FÜR DEN ZEHNTEN UNTERGETAUCHT IST, DEM IST DIE HEBE VERBOTEN, WER AUF HEBE BESCHRÄNKT FÜR HEBE UNTERGETAUCHT IST, DEM IST HEILIGES VERBOTEN; WER AUF HEILIGES BESCHRÄNKT FÜR HEILIGES UNTERGETAUCHT IST, DEM IST DAS BERÜHREN DES ENTSÜNDIGUNGSWASSERS VERBOTEN. WER FÜR DAS STRENGERE UNTERGETAUCHT IST, DEM IST DAS LEICHTERE ERLAUBT. TAUCHTE ER OHNE ABSICHT8 Daß dies zur levitischen Reinigung erfolge; es gilt dann als einfaches Bad.UNTER, SO IST ES EBENSO, ALS WÄRE ER NICHT UNTERGETAUCHT", + "DIE KLEIDER EINES MENSCHEN AUS DEM GEMEINEN VOLKE9 Der die Reinheitsgesetze nicht beobachtet; cf. Sab. Fol. 22a.GELTEN FÜR PHARISÄER10 Wörtl. Abgesonderte, hier in der ursprünglichen Bedeutung Strengfromme Leute; die die Reinheitsgesetze sorgfältig beobachten.ALS UNREIN DURCH AUFTRETEN11 Sc. eines Flußbehafteten; cf. Bd. I S. 608 Anm. 26.; DIE KLEIDER EINES PHARISÄERS GELTEN FÜR DIE, DIE HEBE ESSEN, ALS UNREIN DURCH AUFTRETEN; DIE KLEIDER DERER, DIE HEBE ESSEN, GELTEN FÜR DIE, DIE HEILIGES ESSEN, ALS UNREIN DURCH AUFTRETEN; DIE KLEIDER DERER, DIE HEILIGES ESSEN, GELTEN FÜR DIE BERÜHRUNG DES ENTSÜNDIGUNGSWASSERS ALS UNREIN DURCH AUFTRETEN. JOSEPH B. JOËZER WAR DER FRÖMMSTE IN DER PRIESTERSCHAFT, UND DOCH GALT SEIN TUCH FÜR HEILIGES ALS UNREIN DURCH AUFTRETEN. JOḤANAN B. GUDGADA ASS WÄHREND SEINES GANZEN LEBENS NUR IN FÜR HEILIGES GELTENDE REINHEIT, DENNOCH GALT SEIN TUCH FÜR DAS ENTSÜNDIGUNGSWASSER ALS UNREIN DURCH AUFTRETEN." + ], + [ + "BEIM HEILIGEN1 Wie Opferfleisch u. dgl. IST ES STRENGER ALS BEI DER HEBE : MAN DARF FÜR HEBE GEFÄSSE IN ANDEREN GEFÄSSEN UNTERTAUCHEN, NICHT ABER FÜR HEILIGES. AUSSENSEITE, INNENSEITE UND GRIFF GELTEN FÜR HEBE ALS VON EINANDER GETRENNT2 Wird einer von diesen unrein (bei einem rabbanitischen, leichteren Grade von Unreinheit), so sind es die anderen nicht. NICHT ABER FÜR HEILIGES. WER DURCH AUFTRETEN UNREINES3 Worauf ein Flußbehafteter gesessen hat. TRÄGT, DARF AUCH HEBE4 In einem Gefäße, von dem er nur die Außenseite berührt. TRAGEN, NICHT ABER HEILIGES. DIE KLEIDER DERER, DIE HEBE ESSEN, GELTEN ALS UNREIN DURCH AUFTRETEN FÜR DIEJENIGEN, DIE HEILIGES ESSEN. DAS VERFAHREN BEIM REINIGEN EINES GEWANDES FÜR HEILIGES GLEICHT NICHT DEM VERFAHREN FÜR HEBE: FÜR HEILIGES LÖSE MAN ZUERST DEN KNOTEN, TROCKNE ES, TAUCHE ES UNTER, UND SCHLINGE ERST DANN DEN KNOTEN WIEDER, FÜR HEBE DARF MAN ZUERST DEN KNOTEN SCHLINGEN UND ES NACHHER UNTERTAUCHEN", + "GEFÄSSE, DIE IN REINHEIT HERGESTELLT WORDEN SIND, BEDÜR FEN FÜR HEILIGES DES UNTERTAUCHENS, NICHT ABER FÜR HEBE. DAS GEFÄSS VERBINDET5 Wenn mehrere Stücke sich in einem Gefäße befinden u. eines unrein wird, so sind es auch die übrigen. BEI HEILIGEM, NICHT ABER BEI HEBE. DAS HEILIGE IST NOCH BEI DER VIERTEN BERÜHRUNG6 Gf. Bd. I S. 402. Anm. 7. UNTAUGLICH, DIE HEBE NUR BEI DER DRITTEN. FÜR DIE HEBE IST, WENN DIE EINE HAND UNREIN WIRD, DIE ANDERE REIN, FÜR HEILIGES ABER MUSS MAN BEIDE UNTERTAUCHEN, DENN FÜR HEILIGES MACHT EINE HAND DIE ANDERE UNREIN, NICHT ABER FÜR HEBE. MAN DARF MIT RITUELL UNGEREINIGTEN HÄNDEN UNBEFEUCHTETE7 Die nicht verunreinigungsfähig sind; cf. supra Fol. 19a Anm. 263. HEBE8 Die einem ein anderer in den Mund steckt, oder er selbst mit einem Spane u. dgl. anfaßt.", + "ESSEN, NICHT ABER HEILIGES. DER TRAUERNDE UND DER NOCH DER SÜHNE9 Der Reingewordene muß noch am folgenden Tage ein Sühnopfer darbringen. BENÖTIGT, BEDÜRFEN DES UNTERTAUCHENS FÜR HEILIGES, NICHT ABER FÜR HEBE.", + "BEI DER HEBE IST ES STRENGER: IN JUDÄA IST WÄHREND DES GANZEN JAHRES HINDURCH JEDER HINSICHTLICH DER REINHEIT DES WEINES UND DES ÖLES GLAUBWÜRDIG, UND NUR ZUR ZEIT DES KELTERNS UND DES PRESSENS HINSICHTLICH DER HEBE. WENN DIE ZEIT DES KELTERNS UND DES PRESSENS VORÜBER IST UND JEMAND IHM10 Ein Mann aus dem gemeinen Volke dem Priester.EIN FAß WEIN ALS HEBE BRINGT, SO DARF ER ES VON IHM NICHT ANNEHMEN; DOCH KANN JENER ES BIS ZUR NÄCHSTEN KELTERZEIT STEHEN LASSEN. SAGT ER, ER HABE DARIN EIN VIERTELLOG ALS HEILIGES ABGESONDERT, SO IST ER HINSICHTLICH DES GANZEN FASSES GLAUBWÜRDIG. BEI BEMISCHTEN KRÜGEN WEIN UND ÖL IST JEDER HINSICHTLICH DER REINHEIT ZUR ZEIT DES KELTERNS UND PRESSENS GLAUBWÜRDIG, UND SIEBZIG TAGE VOR DER KELTERZEIT.", + "VON MODAI͑M EINWÄRTS SIND DIE TÖPFER HINSICHTLICH DER REINHEIT VON TONGEFÄSSEN GLAUBWÜRDIG, VON MODAI͑M AUSWÄRTS SIND SIE NICHT GLAUBWÜRDIG. ZUM BEISPIEL : WENN DER SEINE TÖPFE VERKAUFENDE TÖPFER EINWÄRTS VON MODAI͑M KOMMT, SO IST ER, WENN ER DER TÖPFER IST, DIE TÖPFE SEINE UND SIE DIE KÄUFER11 Direkt von ihm.SIND, GLAUBWÜRDIG; GEHT ER HINAUS, SO IST ER NICHT MEHR GLAUBWÜRDIG.", + "WENN STEUEREINNEHMER IN EIN HAUS EINGETRETEN WAREN, DESGLEICHEN WENN DIEBE SACHEN ZURÜCKGEBRACHT HABEN, SO SIND SIE GLAUBWÜRDIG, WENN SIE SAGEN, SIE HÄTTEN NICHTS BERÜHRT. IN JERUŠALEM IST JEDER GLAUBWÜRDIG HINSICHTLICH DES HEILIGEN, UND ZUR FESTZEIT AUCH HINSICHTLICH DER HEBE.", + "WER FÜR DEN FESTBEDARF EIN FASS GEÖFFNET ODER EINEN LAIB ANGESCHNITTEN HAT, DARF DEN VERKAUF WIE R. JEHUDA SAGT, BEENDIGEN12 Nach dem Feste., UND WIE DIE WEISEN SAGEN, NICHT BEENDIGEN. SOBALD DAS FEST VORÜBER WAR, RÄUMTE MAN AUF ZUR REINIGUNG DES TEMPELS. WAR DAS FEST AM FREITAG VORÜBER, SO RÄUMTE MAN NICHT AUF, ZUR EHRUNG DES ŠABBATHS13 Die Priester hatten persönl. Vorbereitungen zum Šabbath zu treffen.. R. JEHUDA SAGT, AUCH NICHT AM DONNERSTAG, WEIL DIE PRIESTER NICHT FREI WAREN.", + "WIE RÄUMTE MAN AUF ZUR REINIGUNG DES TEMPELHOFES? MAN TAUCHTE DIE GERÄTE UNTER, DIE IM TEMPEL WAREN, UND DEN UNWISSENDEN PRIESTERN RIEF MAN ZU: SEID VORSICHTIG, DASS IHR DEN TISCH NICHT BERÜHRET. SÄMTLICHE GERÄTE IM TEMPEL WAREN ZWEIFACH UND DREIFACH VORHANDEN, DAMIT MAN, WENN DIE ERSTEN UNREIN WURDEN, STATT IHRER ANDERE BRINGEN KONNTE. SÄMTLICHE GERÄTE, DIE IM TEMPEL WAREN, BENÖTIGTEN DES UNTERTAUCHENS, AUSGENOMMEN DER GOLDENE ALTAR UND DER KUPFERNE ALTAR, WEIL SIE DEM BODEN GLICHEN – SO R. ELIE͑ZER; DIE WEISEN SAGEN, WEIL SIE ŪBERZOGEN WAREN." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/The Mishna with Obadiah Bartenura by Rabbi Shraga Silverstein.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/The Mishna with Obadiah Bartenura by Rabbi Shraga Silverstein.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..1ac0034535b8e9cacd8156eda8c77752a6951126 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/The Mishna with Obadiah Bartenura by Rabbi Shraga Silverstein.json @@ -0,0 +1,56 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Chagigah", + "versionSource": "http://www.sefaria.org/shraga-silverstein", + "versionTitle": "The Mishna with Obadiah Bartenura by Rabbi Shraga Silverstein", + "status": "locked", + "license": "CC-BY", + "versionNotes": "To enhance the quality of this text, obvious translation errors were corrected in accordance with the Hebrew source", + "versionTitleInHebrew": "המשנה עם פירושי רבי עובדיה מברטנורא, רבי שרגא זילברשטיין", + "versionNotesInHebrew": "כדי לשפר את איכות הטקסט הזה, שונו שגיאות תרגום ברורות בהתאם למקור העברי", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה חגיגה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "\tAll are obligated in re'iah [i.e., in the mitzvah of (Deuteronomy 16:16): \"Three times a year shall appear (yeraeh) all of your males,\" all having to appear in the azarah (the Temple court) on the festival. \"All,\" to include one who is half bondsman-half free. But this is not the halachah. For such a one is exempt from re'iah because of the \"bondsman\" element in him.] (All are obligated) except one who is deaf [even if he speaks, and even if he is deaf in only one ear, it being written (Ibid. 31:11): \"When all of Israel come to appear before the L rd,\" followed by (12): \"so that they hear\" — to exclude one who does not have sound hearing. And one who hears but does not speak is excluded by (Ibid.): \"ulema'an yilmedu\" (also to be understood as \"ulema'an yelamdu\" - \"so that they teach\")], an imbecile and a minor, [no mitzvoth being binding upon them. And if a child can hold onto his father's hand and be taken up from Jerusalem to the Temple Mount, his father is obligated to take him, as Beth Hillel say below in our Mishnah.], and a tumtum (one whose sex is in doubt), and a hermaphrodite, and women, and unfreed bondsmen [All of these are excluded by \"your males\" — to exclude tumtum, hermaphrodite, and women. And bondsmen are not obligated in any mitzvah from which women are exempt. In addition, it is written: \"When all of Israel come to appear, etc.\", and bondsmen are not included in \"Israel.\"], one who is lame, one who is blind, one who is sick, one who is old, and one whose legs do not carry him [from Jerusalem to the azarah, as when he is very delicate. All of these (with the exception of one who is blind) are derived from: \"Three times (regalim)\" — to exclude those who cannot go up with their feet (ragleihem). And a blind man is excluded from: \"When all of Israel come to appear (leraoth).\" Just as they come to appear, so they come to see (lir'oth) His holy mountain and the house of His shechinah — to exclude one who is blind, even if he is blind in one eye, his vision not being complete.] Which is a minor? One who cannot ride on his father's shoulders and go up from Jerusalem to the Temple Mount. These are the words of Beth Shammai. Beth Hillel say: One who cannot hold onto his father's hand and go up from Jerusalem to the Temple Mount, it being written: \"Three regalim\" (see above) [one who is able to go up with his feet. And since an adult (who cannot do so) is exempt by Scripture, a child (in that condition), too, is not subject to chinuch (mitzvah-training) in that regard.]", + "\tBeth Shammai say: The (offering) of \"seeing\" (re'iah) is two silver (coins). [An adult who comes to \"see\" must bring a burnt-offering, viz. (Exodus 23:15): \"My face shall not be seen empty-handed.\" The offering may cost no less than two ma'ah of silver, which is the weight of thirty-two barley grains of refined silver], and the festival offering (chagigah) [festival peace-offerings, viz. (Exodus 12:14): \"And you shall celebrate it as a festival to the L rd\"; that is, bring festival peace-offerings. They may cost no less than] one ma'ah of silver. And even though there is no fixed amount for the offering of \"seeing\" and the festival offering, it being written (Deuteronomy 16:17): \"Each man, according to the gift of his hand,\" the sages set a bottom limit beneath which it may not go.] Beth Hillel say: The offering of \"seeing,\" one ma'ah of silver; the festival offering, two. [For (parts of) the peace-offerings go on High, to the priests, and to the owners, respectively, for which reason they are more expensive than the burnt-offerings, which are entirely (burnt) on High. And aside from the burnt-offering of \"seeing\" and the festival peace-offerings mentioned in our Mishnah, they also had to bring a different type of peace-offering called \"peace-offerings of joy\" (shalmei simchah), viz. (Ibid. 27:7): \"And you shall slaughter peace-offerings and you shall eat them there, and you shall rejoice, etc.\" These peace-offerings of joy are not mentioned here and the sages did not assign a fixed amount to them. And women are obligated in them as men are, women being obligated in rejoicing (on the festival), viz. (Ibid. 14:26): \"And you shall rejoice, you and your household.\"]", + "\tBurnt-offerings on Chol Hamoed are brought from chullin (non-consecrated monies); and peace-offerings, from the tithe. [Our Mishnah is defective. This is what was taught: Vow and gift burnt-offerings are brought on Chol Hamoed and not on yom tov; and the burnt-offering of \"seeing\" is brought even on yom tov. Even though it can be \"paid\" all seven days, its essential mitzvah is on the first day of the festival. And when it is brought, it is brought only from chullin. And peace-offerings of joy come from the tithe. That is, they may be brought from second-tithe monies. For peace-offerings of joy are not mandatory where there is (other) meat, and he has second-tithe money (to spend for them) in Jerusalem, so that with it he buys peace-offerings and eats them. But the first-day festival offering is mandatory, even if he has meat in abundance. And anything which is mandatory is brought from chullin and not from the tithe.] The (offering of) the first day of the festival of Pesach — Beth Shammai say: (It is brought) from chullin. Beth Hillel say: From the tithe. [(\"the first day of the festival of Pesach\":) The same applies to the first days of the other festivals. Pesach is taught because on Pesach eve there is a different festival offering. When the company for (the eating) of the Pesach was large, they would bring a festival offering along with it, so that the Pesach offering would be eaten in satiety. Our Mishnah apprises us that it is the yom tov festival offering itself which is brought only from chullin, but the festival offering of the fourteenth (of Nissan) may be brought from the tithe. (\"Beth Hillel say: From the tithe\":) The gemara asks how this can be if it is mandatory and all mandatory things are brought only from chullin. And it answers: When he joins second-tithe money with chullin, i.e., If he has many \"eaters,\" for which one animal will not suffice, he may bring one animal as a festival offering from chullin and others from second-tithe money. And even though the name \"festival offering\" attaches to all that are brought on the first day of the festival, Beth Hillel hold that it is permitted to bring the others from the tithe once he has already fulfilled his obligation with the first from chullin.]", + "\tIsraelites (i.e., non-Cohanim) fulfill their obligation [of peace-offerings of joy] with vows, and gifts, and the beast-tithe, [it being written (Deuteronomy 16:14): \"And you shall rejoice in your festival\" — to include all varieties of joy (i.e., of meat), the verse requiring only joy. And the master said: \"There is joy only in meat,\" and these are meat.] And the Cohanim (fulfill their obligation) with sin-offerings, guilt-offerings, the bechor (the firstling), the breast and the shoulder; but not with birds and meal-offerings, [it being written: \"And you shall rejoice in your festival (chagecha),\" Scripture hereby stating: Rejoice in that from which the festival offering (chagigah) is brought — to exclude birds and the meal-offering, the chagigah not being brought therefrom.]", + "\tIf one has many eaters [i.e., a large household] and little money, he brings many [festival] peace-offerings [according to the number of eaters], and few burnt-offerings. If he has much money and few eaters, he brings many burnt-offerings and few peace-offerings. If he has little of both, of this it is stated (1:2): \"a ma'ah of silver, and two ma'ah of silver.\" If he has much of both, of this it is written (Deuteronomy 16:17): \"…according to the blessing of the L rd your G d that He has given to you.\"", + "\tIf one did not bring the offerings [his festival peace-offerings and his burnt-offering of \"seeing\"], he may bring them the entire festival and the last yom tov of Succoth [Shemini Atzereth. Even though it is a festival in itself, it satisfies payment for the first day. And Shavuoth, too, even though it is only one day, payment can be made all seven, Scripture likening all festivals to each other, viz. (Deuteronomy 16:16): \"on the festival of matzoth, and on the festival of Shavuoth, and on the festival of Succoth.\" Just as with the festival of matzoth payment can be satisfied all seven days, so with the festival of Shavuoth.] If the festival passed and he did not bring the offering, he need not make restitution. Of this it is written (Koheleth 1:15): \"The crooked cannot be straightened and the lacking cannot be numbered.\"", + "\tR. Shimon b. Menassia says: What is (an instance of) \"The crooked cannot be straightened\"? Living with one of the illicit relations and begetting a mamzer through her, [bringing p'sulin (unfit ones) into Israel, who are a \"remembrance\" unto him] — as opposed to robbery and theft, where restitution can be made [i.e., He can return what was stolen to the owners and be \"corrected\" of his sin.] R. Shimon b. Yochai says: One is called \"crooked\" only if he were straight before and became crooked. Such as? A Torah scholar who separated from the Torah.", + "\tThe absolution of vows \"flies in the air,\" there being no (Scriptural) support for it. [i.e., There is only a slight allusion in Scripture to a sage's being able to absolve one of his vow, and it (in itself) is not to be relied upon. But thus was it handed down to the sages through the oral tradition (i.e., that they are thus empowered)]. The laws of Shabbath, of the festival offerings, and of me'iloth (abuse of consecrated objects) are like \"mountains hanging by a hair\" [There are halachoth among them which hang on only a slight Scriptural allusion, like a mountain hanging by a hair of one's head], having few Scriptural referents, yet embracing a great body of halachoth. Laws (monetary laws), the sacrificial service, (the laws of) purity and impurity, and (the laws of) illicit relations have what to rely on (in Scripture). Both are essentials of Torah. [The gemara explains: \"Both these and these are essentials of Torah.\" That is: Both those which have no (Scriptural) support and those which do. Both those which are like \"mountains hanging by a hair, etc.\" — all are essentials of Torah.]" + ], + [ + "\tIllicit relations are not expounded to three [men at the same time. Recondite matters of Torah are not expounded to them, e.g., the interdict against living with one's daughter from a woman he had ravished, which is not explicitly stated in Scripture, but is derived exegetically. For while the teacher is addressing one of them the other two might be conversing and not give heart to the teacher's expounding of the interdict, so that they might come to be remiss in the area of illicit relations. For these things are more lusted after and desired than the other things forbidden by the Torah.] And the [six days of] creation (are not expounded) [even] to two [and, it goes without saying, to three or more, it being written (Deuteronomy 4:32): \"For ask (singular), now, of the first days\" (of creation) — One may inquire, but not two.] And the episode of the Divine Chariot [beheld by Ezekiel and by Isaiah] (may not be expounded) [even] to one, unless he be a sage, \"understanding by himself\" [i.e., unless the teacher recognizes that he is a sage, who, if given the \"outlines\" of things, will understand the rest by himself. [Rambam explains \"the creation\" as natural wisdom, and \"the episode of the Divine Chariot\" as the existence of G d, His attributes, the angels, the soul, the intellect, and what transpires after death. It does not seem to me that all of this is subsumed in the \"episode of the Divine Chariot.\" The \"wisdom of the Divine Chariot\" would be more apt. It is called, rather, the \"episode of the Divine Chariot\" because by invoking certain holy names one has recourse to the Crown, by whose agency he beholds the angelic watches in their stations and \"sanctuary within sanctuary,\" as those who see (such things) through the agency of the holy spirit.] All who reflect upon four things [those that follow] — it would have been better had they not been born: what is above [the heads of the heavenly creatures], what is below, what is before, and what is behind [to the west. Another interpretation: \"what is before\" the creation; \"what is behind\" the creation, at the end of days.] And all who are not solicitous of the honor of their Creator [such as those who transgress in secret, saying: \"The Shechinah is not found here. Who sees me? Who knows me?\"] — it would have been better had they not been born.", + "\tYossi b. Yoezer says that one should not place his hands (on the animal's head before slaughtering it] on yom tov. For he does so with all his strength and thus makes use of the animal (which is forbidden on yom tov).] Yossi b. Yochanan says he should. [This argument persisted between the Nesi'im and the avoth beth-din in all generations.] Yehoshua b. Perachyah says he should not place the hands; Nitai Ha'arbeli says he should. Yehudah b. Tabbi says he should not place the hands; Shimon b. Shetach says he should. Shemayah says he should place the hands; Avtalyon says he should not. Hillel and Menachem did not argue. Menachem left [for the king's service and stopped being Hillel's colleague, for which reason we do not know whether or not he argued with him on this.] Shammai entered [to be av beth-din in place of Menachem and he argued with Hillel.] Shammai said he should not place the hands; Hillel said he should. The first [in each pair above] were Nesi'im; the second, av beth-din.", + "\tBeth Shammai say: [festival] peace-offerings may be brought (on yom tov) for they are for human consumption; but s'michah (the placing of the hands on the head of the offering) may not be performed. [But s'michah is performed on the eve of the festival, Beth Shammai not requiring: \"And he shall place … and he shall slaughter\" (Leviticus 1:4-5), that slaughtering immediately follow placing.] [Individual] burnt-offerings, however, are not (to be brought on yom tov), [even the burnt-offering of \"seeing\"; for it can be offered on the other days of the festival, it being written (Numbers 29:39): \"A solemn assembly shall there be for you\" — for you, but not for the Most High.] And Beth Hillel say: It is permitted to bring peace-offerings and burnt-offerings [of \"seeing\"] and to perform s'michah upon them, [it being written (Deuteronomy 16:8): \"a solemn assembly for the L rd\" — everything which is for the L rd. But all agree that vow-offerings and gift-offerings, whether burnt-offerings or peace-offerings, are not sacrificed on yom tov.]", + "\tAtzereth (i.e., Shavuoth) which falls out on Sabbath eve — the day of its slaughtering is after Shabbath [i.e., The day of the slaughtering of the burnt-offering of \"seeing\" of yom tov is after Shabbath. For it is slaughtered neither on yom tov nor on Shabbath. And \"payment\" (of the offering) obtains with Shavuoth all seven days, as it does with Pesach and with Succoth.] And Beth Hillel say: There is no day of slaughtering after Shabbath [i.e., It does not require a \"day of slaughtering,\" for it is permitted to slaughter it on yom tov. Beth Hillel are consistent with their ruling that it is permitted to bring peace-offerings and burnt-offerings on yom tov. The tanna apprises us here that even if it is impossible to do so the next day, as when Shavuoth falls out on Sabbath eve — even in such an instance Beth Shammai hold that a burnt-offering of \"seeing\" is not sacrificed on yom tov, and it is pushed off until after Shabbath.] And both agree that if Shavuoth falls out on Shabbath, the day of slaughtering is after Shabbath. And the high-priest does not clothe himself in [his festive] garments [on the \"day of slaughtering\" of Shavuoth after Shabbath, not adorning himself on that day so that all realize it is not yom tov. And eulogy and fasting are permitted on that day, so as not to substantiate the words of those who say that Shavuoth comes after Shabbath. [For the Sadducees said that Shavuoth is always after Shabbath, it being written (Leviticus 23:15): \"And you shall count for yourselves from the morrow of the Sabbath,\" which they interpreted as the Sabbath of creation, so that Shavuoth would always fall out on a Sunday.]", + "\tOne washes his hands for chullin, tithe (ma'aser), and terumah. [Washing them from a vessel which contains only a revi'ith of water is sufficient.] And for kodesh (consecrated food), he immerses them [i.e., To eat peace-offerings, sin-offerings, and guilt-offerings, he requires a higher purification. He must immerse his hands in (a mikveh of) forty sa'ah — even if they are only stam yadayim (\"plain hands\"), not having touched an unclean object which makes the entire body unclean by Torah ordinance.] And for chatath — if his hands become unclean, his body becomes unclean. [In order to touch the waters of chatath (purification), the water sanctified with the ashes of the red heifer, to sprinkle therefrom upon those who have become unclean by (contact with) a dead body, he requires a higher (level of) purification, viz.: If his hands became unclean through one of those things which impart uncleanliness to the hands but not to the body — such as a scroll, unclean foods, unclean liquids, or anything else declared unclean by rabbinic ordinance — his body, too, becomes unclean, and his entire body requires immersion. All of these levels (of purification), one higher than the other, are rabbinically ordained. They are mentioned here together with the laws of the festival offering by virtue of their concluding (in the next chapter) with the laws of the festival, i.e., that the unlearned are regarded as clean on a festival, but not on the other days of the year.]", + "\t[This is another level (in purification):] If one immerses for chullin and intends [this immersion to cause him] to be eligible for chullin, he is forbidden to [eat second] tithe, [which is eaten in Jerusalem — until he immerses specifically for tithe — and so with all.] If he immersed for tithe and were eligible for tithe, he is forbidden to (eat) terumah. If he immersed for terumah and were eligible for terumah, he is forbidden to (eat) kodesh. If he immersed for kodesh and were eligible for kodesh, he is forbidden to (touch) chatath [the water sanctified with the ashes of the red heifer.] If he immersed for the more stringent, he is permitted to (eat) the less stringent. If he immersed and did not intend to be eligible (for anything), it is as if he did not immerse [for tithe, and, it goes without saying, for terumah and kodesh, but it is (valid) immersion for chullin, chullin not requiring intent.]", + "\tThe garments of an unlearned person (am ha'aretz) are midras [av hatumah (proto-uncleanliness) to impart uncleanliness to men and vessels] to perushin (the \"guarded\"), [who eat their chullin in the cleanliness of chullin] [just as the midras (lit. \"the seat\") of the zav (one with a genital discharge), which imparts uncleanliness to men and vessels, viz. (Leviticus 15:21): \"And whoever touches what she lies upon shall wash his clothes.\"] The garments of perushin are midras to eaters of terumah. [One level is missing here, viz.: \"The garments of perushin are midras to the eaters of second-tithe. The garments of eaters of second-tithe are midras to eaters of terumah,\" i.e., Cohanim, who eat terumah.] The garments of eaters of terumah are midras to (those who touch) chatath. [All of these levels are ordinances of the scribes, who said that the guarding for cleanliness of one level is not considered guarding vis-à-vis the other. This being so, they decreed that the garments of those on one level be regarded by those on a higher level as if his wife (the wife of the one on the lower level) had sat on them in her niddah time, making them midras of a niddah.] Yosef b. Yoezer was a chasid in the priesthood, notwithstanding which his napkin was (regarded as) midras to (those who ate) kodesh. Yochanan b. Gudgeda ate [chullin] in the cleanliness of kodesh [i.e., as if he were eating kodesh, being heedful of any tumah which would render kodesh unclean], and his napkin was midras to chatath, [but not to kodesh, this tanna holding that chullin prepared in the cleanliness of kodesh is like kodesh. But this is not the halachah. For chullin prepared in the cleanliness of kodesh is not like kodesh in all respects, as stated in the end of Niddah.]" + ], + [ + "\tA stringency of kodesh over terumah: Vessels inside vessels may be immersed for terumah [when they are both unclean], but not for kodesh. [For we say that the weight of the inner vessel against the outer one acts as a partition against the water, and the immersion avails for neither. Outside, and inside, and handle (beth hatzvitah) (are considered distinct vessels) in respect to terumah, but not in respect to kodesh. [A vessel whose inside and outside and handle can be used — every function that it serves renders it a distinct vessel vis-à-vis terumah. So that if one (of the three) became unclean, the others do not become unclean. This, with rabbinical uncleanliness. So that if the outside became unclean through unclean liquids, the inside and the handle do not become unclean. And if the handle became unclean, the outside and the inside do not become unclean. \"beth hatzvitah,\" \"a place for holding,\" as in (Ruth 2:14): \"Vayitzbat lah kali\" (\"And he held out parched corn for her.\" Some read it as \"beth hatzviah\" (\"the place of the finger\"), a place being made in the vessel to put his finger in when he drinks, so that he not put his hand into the vessel. (\"but not in respect to kodesh\":) If one of the three areas becomes unclean with rabbinical uncleanliness, the whole vessel is unclean for kodesh.] One who carries a midras [a shoe of a zav] may carry terumah [if he wishes in an earthen jar; for he does not touch the inside.], but not kodesh, [because of an actual occurrence. Once, a man was carrying a jug of libational wine and the strap of his sandal (the midras of a zav) tore. When he took it in his hand, it fell into the jug and rendered the kodesh in it unclean. At that time they said: If one carries a midras, he may not carry kodesh. And because the incident was with kodesh, they decreed only with kodesh, but not with terumah.] Not as the \"measure\" of kodesh [vis-à-vis a chatzitzah (partition) in immersion] is the \"measure\" of terumah. For with kodesh, [if he has an unclean garment and he comes to immerse it, if it is tied], he frees the tie, [for it is like a chatzitzah], dries it [If it is moist, he dries it, for the oiliness on it is like a chatzitzah], and he immerses it and then he re-ties it. But with terumah, [if he wishes], he ties it and then immerses it [tied, and there is no cause for concern.]", + "\tVessels which were finished in cleanliness require immersion for kodesh, but not for terumah. [If a chaver (a Torah scholar) finishes them, and he took special care with them when they came close to being finished when they are susceptible of acquiring uncleanliness — in spite of this they require immersion for kodesh; for we fear that spittle from the mouth of an am ha'aretz may have fallen upon them when the chaver was holding them. And even though at that time the vessel had not yet been finished and did not acquire uncleanliness, perhaps after it was finished and was susceptible of acquiring uncleanliness, the spittle was still wet and imparted uncleanliness. For we learned in Niddah: (The issue of a) niddah, zov (the issue of a zav), and spittle impart uncleanliness when wet.] The vessel combines all that is in it in respect to kodesh, but not in respect to terumah. [If there were many pieces of food in one vessel and a t'vul yom (one who had immersed in the daytime), who invalidates terumah, touched one of them, the vessel combines all of them to be considered as one piece and all of them are unfit, viz. (Numbers 7:14): \"One spoon of ten shekels of gold\" — Scripture rendered all that is in the spoon one. (\"but not for terumah\":) Only the piece that he touched is unfit, but the others are clean.] Fourth-degree uncleanliness is unfit [but does not render (another object) unfit] in kodesh, but (only) third-degree uncleanliness in terumah. And with terumah, if one of his hands became unclean [with rabbinical uncleanliness, such as unclean foods and liquids and the like, which make only the hands unclean but not the body], the other hand is clean. But with kodesh, he must immerse both [This, when wetness remained on the hand that became unclean at the time it became unclean, but if not, the other hand does not become unclean until touched by it.], for one hand renders the other unclean with kodesh, but not with terumah.", + "\tIt is permitted to eat dry foods with unclean hands, with terumah, but not with kodesh. [This is the intent: It is permitted to eat dry foods of chullin with unclean hands, with terumah but not with kodesh, i.e., If one stuck food of kodesh into his friend's mouth with clean hands, the hands of the eater being unclean; or if he himself stuck such food into his mouth with a reed or a rod, and he desired to eat radish or onion of chullin with it, in which instance his unclean hands, which are of second-degree uncleanliness, do not make the chullin unclean, still, the rabbis decreed that he not eat them with kodesh, lest he touch the kodesh food in his mouth with his unclean hands. But in respect to terumah, even though unclean hands render it unfit, they did not establish this higher level, but assumed that he could take care and not touch it. \"Dry foods\" is stated, for if liquid were now upon them the liquid would become first-decree uncleanliness because of his hands and would make the chullin second-degree uncleanliness, so that when it touched the terumah in his mouth, it would render it unfit.] A mourner [who did not become unclean through (contact with the body of) his dead one] and one lacking atonement [one who immersed and whose sun set, but who did not yet bring his offerings] require immersion for kodesh, but not for terumah. [After he brings his offerings, if he wishes to eat kodesh, he must immerse. For since until now they were forbidden to eat kodesh, the rabbis required immersion. One who lacks atonement renders kodesh unfit by touching it. And a mourner, even though he may not eat it, does not render it unfit by touching it. And even though a mourner may not eat second-tithe, he is permitted to eat terumah, this being derived from (Leviticus 22:10): \"And every stranger (i.e., non-priest) shall not eat the holy thing (terumah)\" — \"Strangeness\" (disqualifies), and not mourning.]", + "\tA stringency of terumah: In Yehudah they are believed in respect to the cleanliness of wine and of oil all the days of the year. [\"In Yehudah\" (specifically) because a strip of the land of the Cuthi'im divided the Galil from Yehudah. And Jerusalem is in the land of Yehudah. So that it was impossible to bring kodesh from the land of the Galil to Yehudah, uncleanliness having been decreed upon the land of the nations. And even (the kodesh) of chaverim in the Galil could not be brought as libations. (\"they are believed, etc.\":) If an am ha'aretz said: \"This wine is clean, and it is for libations; this oil is clean, and it is for meal-offerings,\" he was always believed; for because of the stringency of kodesh, he would be heedful and would not lie. But if he said: \"This wine and oil is clean and is for terumah,\" he is not believed. For the interdict against the uncleanliness of terumah is not so severe in the eyes of an am ha'aretz, and we fear that he might be lying.] And at the wine-press and the olive-press, (they are) also (believed) in respect to terumah. [At the time of the grape harvest and of the squeezing of the olives in the olive-press, they are believed for terumah, too; for all men cleanse their vessels when they make wine and oil in order to separate terumah in cleanliness.] If the [times of] the wine-press and of the olive-press have passed, and he [an am ha'aretz] brings him [a Cohein chaver] a jug of terumah wine [or terumah oil, saying it is clean], he should not accept it from him [as being clean. For after the (time of the) wine-press and the olive-press he is not believed.] But he leaves it for the next wine-press. [The am ha'aretz who knows that after the (time of the) wine-press and the olive-press he is not believed leaves this jug for the next wine-press, at which time he gives it to the Cohein; for at that time he is believed in respect to it.] And if he (the am ha'aretz) says to him: \"I have separated into it a revi'ith [of a log of wine] kodesh [i.e., for libations], he is believed [in respect to the entire jug. For since he is believed in respect to kodesh, he is also believed in respect to terumah.] Pitchers of wine and pitchers of oil which are medumaoth (intermixed) — they are believed concerning them at the time of the wine-press and of the olive-press, and before the olive-press, seventy days. [If one (an am ha'aretz) cleanses his tevel (untithed produce) for libations, and now there are (intermixed) chullin, terumah, and kodesh, and he comes to say about the pitchers, too, that they are clean, even though an am ha'aretz is not believed concerning pitchers, even at the time of the wine-press, now he is believed concerning the pitchers even seventy days before the time of the wine-press. For since he is believed in respect to kodesh, he is also believed in respect to terumah and pitchers. For it is demeaning to kodesh that the pitchers from which it is poured have a status of uncleanliness, when it (the kodesh) is offered (upon the altar). \"Seventy days\" — it being the custom to order and cleanse the vessels seventy days before the (time of the) wine-press.]", + "\tFrom Modi'ith within, they (amei ha'aretz) are believed concerning earthen vessels. From Modi'ith outside, they are not believed. [Modi'ith was a city fifteen mil distant from Jerusalem. From Modi'ith within, towards Jerusalem, it is permitted to take light earthenware from potters who are amei ha'aretz, such a cups, pots, and ladles; for it is impossible (to secure them) otherwise. In Jerusalem they did not make (potters') ovens because of the smoke, neither for lime nor for pottery, for which reason they believed them and did not decree against them. For a decree is not imposed upon the congregation, which they are not able to abide by.] How so? A potter selling pottery — if he entered within Modi'ith, he is the potter [Only he who brought them from outside Modi'ith was believed, it being impossible not to believe him. But if he made a middleman of another potter, an am ha'aretz, living in Modi'ith or within, he (the second) was not believed.], and they are the pots [He is believed only concerning those pots that he bought; but he is not believed to add to them pots of another potter living in Modi'ith or within], and they are the buyers. [The potter has credibility only for those chaverim who saw him bring them, but not for others.] Once he leaves Modi'ith [to return], he is not believed.", + "\tCollectors [Jews, amei ha'aretz, who are deputed by the king to collect taxes from other Jews], who entered the house [to take the pledge], and likewise, thieves, who returned [earthenware] vessels [that they stole] are believed to say: \"We did not touch them\" [on the inside. This, if they returned them in voluntary penance, but not out of fear.] And in Jerusalem they are believed in respect to kodesh. [They are believed for all earthenware, both large and small, to say that they are clean for kodesh; for they do not make (potters') ovens in Jerusalem. For this reason they believed them and did not decree against them.] And, during the time of the festival, (they were believed) even for terumah, [it being written (Judges 20:11): \"And all the men of Israel gathered together against the city as one man, chaverim.\" When they are all gathered together, Scripture calls them \"chaverim.\" And a festival is a time of gathering.]", + "\tIf one [a chaver] opened his jug [to sell wine in Jerusalem for a festival] or began (to sell) his dough for a festival [and it was touched by amei ha'aretz] — R. Yehudah says: He may finish (selling it after the festival). The sages say: He may not finish. [For even though amei ha'aretz are clean at the time of the festival, it is not that their cleanliness is permanent, but that all are (considered) chaverim at the time of the festival. But after the festival, their touch renders (objects) unclean retroactively. As stated in our Mishnah: After the festival, they would immerse the vessels of the azarah, for amei ha'aretz had touched them on the festival. And R. Yehudah, who says that he may finish holds that if he is not permitted to finish he will not begin, and food will not be available for the festival pilgrims. The halachah is not in accordance with R. Yehudah.] After the festival, they would remove them [the vessels from their places to immerse them] to cleanse the azarah of the uncleanliness of the amei ha'aretz, who had touched them on the festival.] If the festival ended on Friday, they did not remove them because of the honor of the Sabbath, [i.e., because the Cohanim had to tend to their Sabbath needs in their houses.] R. Yehudah says: They also did not (remove them if the festival ended) on Thursday [They would not immerse them until after Shabbath]; for the Cohanim were not free [the day after yom tov to immerse them. For they were busy removing the ashes from the pile in the middle of the altar, which had accumulated there all the days of the festival from the (burning of) the wood-pile. The halachah is not in accordance with R. Yehudah.]", + "\tHow would they remove [the vessels] to cleanse the azarah? They would immerse the vessels which were in the sanctuary, and they would tell them [the amei ha'aretz, on the festival]: \"Take care not to touch the table, and render it unclean.\" [For they could not immerse it after the festival, not being permitted to remove it from its place, it being written (Exodus 28:30): \"And you shall place upon the table show-bread before Me always.\"] All the vessels in the Temple had seconds and thirds, so that if the first became unclean, the seconds were brought in their stead. All the vessels in the Temple required immersion [because of the uncleanliness they had sustained on the festival], except the golden altar and the copper altar, being regarded as earth, [the copper altar being called (Exodus 20:21) \"an altar of earth,\" and the golden altar being likened to it, viz. (Numbers 3:31): \"…the menorah and the altars.\" As to the table, the amei ha'aretz did not touch it, as stated above.] These are the words of R. Eliezer. The sages say: Because they are plated. [This is the intent: The sages rule them unclean and say that they, too, require immersion, because they are plated. For if they were not plated, they would be ruled clean by reason of \"wooden vessels made to rest\" (in their place and not be moved). Another interpretation: The sages say that the reason they do not require immersion (even though) they are plated with gold and copper is that the plating is neutralized (by the wood, which is dominant), so that they are regarded as wooden vessels made to rest, which do not become unclean. (According to this interpretation) the sages differ with R. Eliezer only vis-à-vis the reason (for their not requiring immersion). Rambam explains it thus in Hilchoth Metamei Mishkav Umoshav.]" + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/William Davidson Edition - English.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/William Davidson Edition - English.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..83669317e6fc2dcb86f8917de741ddddf3277c2c --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/William Davidson Edition - English.json @@ -0,0 +1,56 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Chagigah", + "versionSource": "https://korenpub.com/collections/the-noe-edition-koren-talmud-bavli-1", + "versionTitle": "William Davidson Edition - English", + "status": "locked", + "priority": 2.0, + "license": "CC-BY-NC", + "versionNotes": "English from The William Davidson digital edition of the Koren Noé Talmud, with commentary by Rabbi Adin Even-Israel Steinsaltz", + "shortVersionTitle": "Koren - Steinsaltz", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה חגיגה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "All are obligated on the three pilgrim Festivals in the mitzva of appearance, i.e., to appear in the Temple as well as to sacrifice an offering, except for a deaf-mute, an imbecile, and a minor; and a tumtum, and a hermaphrodite, and women, and slaves who are not emancipated; and the lame, and the blind, and the sick, and the old, and one who is unable to ascend to Jerusalem on his own legs. Who has the status of a minor with regard to this halakha? Any child who is unable to ride on his father’s shoulders and ascend from Jerusalem to the Temple Mount; this is the statement of Beit Shammai. And Beit Hillel say: Any child who is unable to hold his father’s hand and ascend on foot from Jerusalem to the Temple Mount, as it is stated: “Three times [regalim]” (Exodus 23:14). Since the term for feet is raglayim, Beit Hillel infer from here that the obligation to ascend involves the use of one’s legs.", + "Beit Shammai say: The burnt-offering of appearance brought on a pilgrim Festival must be worth at least two silver coins, and the Festival peace-offering must be worth at least one silver ma’a coin. And Beit Hillel say: The burnt-offering of appearance must be worth at least one silver ma’a and the Festival peace-offering at least two silver coins.", + "Burnt-offerings that one sacrifices on the intermediate days of the Festival must come from non-sacred property, not from sacred property such as second-tithe money. But the peace-offerings may be brought from the second tithe, i.e., from money with which one redeemed second tithe, which is subsequently used to purchase food in Jerusalem. With regard to the Festival peace-offering sacrificed on the first day of the festival of Passover, Beit Shammai say: It must come from non-sacred property, and Beit Hillel say: It may be brought even from the second tithe.", + "In general, Israelites fulfill their obligation to eat peace-offerings of rejoicing with their voluntary vows and gift offerings donated during the year and sacrificed on the Festival; and likewise with animal tithes. And the priests fulfill their obligation of rejoicing with the meat of sin-offerings and guilt-offerings and with firstborn offerings, as the priests receive a portion of these, and with the breast and thigh of peace-offerings, to which they are also entitled. However, they do not fulfill their obligation with birds, e.g., a bird sacrificed as a sin-offering, nor with meal-offerings, as only the eating of meat constitutes rejoicing.", + "One who has many eaters, i.e., members of his household, and a small amount of property, may bring many peace-offerings and few burnt-offerings, so he can feed the members of his household with the peace-offerings. If one has much property and few eaters, he should bring many burnt-offerings and few peace-offerings. If both these and those, his property and the members of his household, are few, with regard to this individual it is stated in the mishna (2a) that the Sages established the smallest amount of one silver ma’a for the burnt-offering of appearance in the Temple and two silver coins for the Festival peace-offerings. If both his eaters and his property are many, with regard to this individual it is stated: “Every man shall give as he is able, according to the blessing of the Lord your God, which He has given you” (Deuteronomy 16:17).", + "With regard to one who did not celebrate by bringing the Festival peace-offering on the first day of the festival of Sukkot, he may celebrate and bring it during the entire remaining days of the pilgrimage Festival, and even on the final day of the Festival, i.e., on the Eighth Day of Assembly. If the pilgrimage Festival passed and one did not celebrate by bringing the Festival peace-offering, he is not obligated to pay restitution for it. Even if he consecrated an animal for this purpose and it was lost, once the Festival is over he has no obligation to replace it, as he has missed the opportunity for performing this mitzva. And about this it is stated: “That which is crooked cannot be made straight; and that which is wanting cannot be numbered” (Ecclesiastes 1:15).", + "Rabbi Shimon ben Menasya says: Who is the crooked that cannot be made straight? This verse is referring to one who engaged in intercourse with a woman forbidden to him and fathered a mamzer with her. This individual is unable to rectify his sin, because the status of the illegitimate child is permanent. And if you say that it is referring to one who steals or robs, although he is crooked he can return what he stole and in this manner his sin will be rectified. Rabbi Shimon ben Yoḥai says: One calls crooked only someone who was initially straight and subsequently became crooked. And who is this? This is a Torah scholar who leaves his Torah study. Here is an example of something straight that became crooked.", + "Incidental to the Festival peace-offering, the mishna describes the nature of various areas of Torah study. The halakhot of the dissolution of vows, when one requests from a Sage to dissolve them, fly in the air and have nothing to support them, as these halakhot are not mentioned explicitly in the Torah. There is only a slight allusion to the dissolution of vows in the Torah, which is taught by the Sages as part of the oral tradition. The halakhot of Shabbat, Festival peace-offerings, and misuse of consecrated property are like mountains suspended by a hair, as they have little written about them in the Torah, and yet the details of their halakhot are numerous. The details of monetary law, sacrificial rites, ritual purity and impurity, and the halakhot of those with whom relations are forbidden all have something to support them, i.e., there is ample basis in the Torah for these halakhot, and these are the essential parts of Torah." + ], + [ + "One may not expound the topic of forbidden sexual relations before three or more individuals; nor may one expound the act of Creation and the secrets of the beginning of the world before two or more individuals; nor may one expound by oneself the Design of the Divine Chariot, a mystical teaching with regard to the ways God conducts the world, unless he is wise and understands most matters on his own. The mishna continues in the same vein: Whoever looks at four matters, it would have been better for him had he never entered the world: Anyone who reflects upon what is above the firmament and what is below the earth, what was before Creation, and what will be after the end of the world. And anyone who has no concern for the honor of his Maker, who inquires into and deals with matters not permitted to him, deserves to have never come to the world.", + "Yosei ben Yo’ezer says not to place one’s hands on offerings before slaughtering them on a Festival because this is considered performing labor with an animal on a Festival. His colleague, Yosef ben Yoḥanan, says to place them; Yehoshua ben Peraḥya says not to place them; Nitai HaArbeli says to place them; Yehuda ben Tabbai says not to place them; Shimon ben Shataḥ says to place them; Shemaya says to place them; Avtalyon says not to place them. Hillel and Menaḥem did not disagree with regard to this issue. Menaḥem departed from his post, and Shammai entered in his stead. Shammai says not to place them; Hillel says to place them. The first members of each pair served as Nasi, and their counterparts served as deputy Nasi.", + "Beit Shammai say: One may bring peace-offerings on a Festival because both the owners and the priests partake of them, but one may not place his hands on them, on the peace-offerings before sacrificing them. However, one may not bring burnt-offerings at all because they are not eaten, and labor is permitted on Festivals only for the sake of preparing food for humans. And Beit Hillel say: One may bring peace-offerings and also burnt-offerings, and one places his hands on both of them.", + "If the festival of Shavuot occurs on the eve of Shabbat, Beit Shammai say: The day of slaughter is after Shabbat, on Sunday. This is the day on which the animals brought in honor of the pilgrim Festival are slaughtered, since they maintain that the Festival burnt-offering is not sacrificed on the Festival day itself but on the following day, and all burnt-offerings vowed by individuals are postponed to the following day. And Beit Hillel say: The day of slaughter is not after Shabbat. Since the slaughter may be performed on the Festival day itself, it is unnecessary to postpone it. But they concede that if Shavuot occurs on Shabbat, the day of slaughter is after Shabbat. The mishna relates that when the day of slaughter was on a Sunday, the High Priest would not dress in his festive garments but would wear his regular clothing. And all were permitted to eulogize and fast on this day. This was done in order not to uphold and reinforce the opinion of the Sadducees, who would say: Shavuot must always occur after Shabbat. As the day of slaughter was on Sunday, it was necessary to demonstrate that we do not accept the view of the Sadducees, and that the day is not a Festival.", + "One must wash his hands by pouring a quarter-log of water over them before eating non-sacred food, and for tithes and for teruma; but for eating sacrificial food one must immerse one’s hands in purification waters, such as those of a ritual bath. And with regard to one who wishes to touch the purification waters of the red heifer used for sprinkling, concerning which the Sages ordained further measures of sanctity, if one’s hands were rendered impure even by rabbinical ritual impurity, which usually only renders the hands impure, his entire body is rendered impure, and he must immerse himself in a ritual bath.", + "The mishna continues to list additional differences between various levels of ritual purity: If one immersed for the purpose of eating non-sacred food, he assumes a presumptive status of ritual purity for non-sacred food, and it is prohibited for him to eat tithes, as he did not purify himself with the intention of eating tithes. If one immersed to eat tithes, he assumes a presumptive status for tithes, but he is prohibited from eating teruma. If one immersed for teruma, he assumes a presumptive status for teruma, but he is prohibited from eating sacrificial food. If he immersed for sacrificial food, he assumes a presumptive status for sacrificial food, but he is prohibited from coming in contact with the purification waters. The principle is as follows: One who immersed to eat a food in a stringent category is permitted to eat a food in a lenient one. Another principle: One who immersed without the intention to assume a presumptive status of ritual purity, i.e., one who immersed but did not intend to purify himself, it is as though he has not immersed at all.", + "The mishna continues: The garments of an am ha’aretz, one who is not careful with regard to the laws of ritual purity, are considered impure with the ritual impurity imparted by the treading of a zav. That is considered a primary level of impurity for individuals who are scrupulous with regard to impurity [perushin]. The garments of perushin are considered impure by the treading of a zav for priests who eat teruma; the garments of those who eat teruma are considered impure by the treading of a zav for those who eat sacrificial food; and likewise the garments of those who eat sacrificial food are considered impure by the treading of a zav for those dealing with the preparation of the purification waters. The mishna relates: Yosef ben Yo’ezer was the most pious member of the priesthood and was extremely careful to eat teruma in a state of ritual purity, and yet his cloth was considered impure by the treading of a zav for those who ate sacrificial food. Yoḥanan ben Gudgeda would eat non-sacred food while following the laws of ritual purity for sacrificial food all his days, and nevertheless his cloth was considered impure by the treading of a zav for those preparing the purification waters." + ], + [ + "Concerning several matters there is greater stringency with regard to sacrificial food than with regard to teruma, a portion of the produce designated for the priest. This expresses itself in many ways, the first being that one may immerse vessels inside other vessels to purify them for teruma; but not for sacrificial food, for which one must immerse each vessel separately. Another difference is that the halakhot of the back of a vessel and its inside and its place for gripping apply to vessels used for teruma, meaning that each part of the vessel has its own use and is considered a separate vessel in that it does not convey impurity to the other parts of the vessel when it contracts impurity; but not to sacrificial food, for which an impure section of the vessel does convey impurity to all the other sections. Likewise, one who carries an object trodden on by a zav, a man suffering from gonorrhea, may carry teruma at the same time, if he is careful that neither he nor the impure object should come into contact with the teruma, but this may not be done with sacrificial food. The garments of those who eat teruma are like an object trodden on by a zav with regard to sacrificial food. The mishna lists other stringencies that apply to sacrificial foods but not to teruma: The characteristics of teruma are not like the characteristics of sacrificial food, as in the case of vessels that are used with sacrificial food, if one has a garment or vessel that is tied up he must untie it and dry it if there was any moisture on it, as both a knot and absorbed moisture are considered interpositions that prevent the water of the ritual bath from reaching the entire garment. And he may then immerse them, and afterward he may tie them up again if he wishes. But with regard to teruma he may, if he so desires, tie up the garment and then immerse it without any concern that the knot might be considered an interposition.", + "Vessels that were fashioned and completed in purity nevertheless require immersion to be considered pure for sacrificial foods, but not for teruma. A vessel combines all the food that is in it with regard to sacrificial food, meaning that if one piece of food becomes impure all the other pieces become impure as well; but not with regard to teruma, concerning which each piece is treated independently. The mishna continues the list of differences between sacrificial food and teruma. Sacrificial food that is impure with fourth-degree impurity is disqualified, meaning that the sacrificial food is rendered impure but it does not impart impurity to other items. Teruma is disqualified when it is impure with third-degree impurity; it is not susceptible to fourth-degree impurity at all. And with regard to teruma, if one of one’s hands became impure by rabbinic law that renders only the hands impure, its counterpart, i.e., the other hand, remains pure. But with regard to sacrificial food, if one hand becomes impure he must immerse them both, as one hand renders its counterpart impure with regard to sacrificial food but not with regard to teruma. ", + "One may eat dry foods, i.e., foods that have never come into contact with liquid and are therefore not susceptible to impurity, with impure hands when it is teruma, but not when it is sacrificial food. An acute mourner [onen], i.e., someone who has experienced the loss of a close relative on that day, who had not come into contact with the deceased; and one who is lacking atonement, i.e., someone who still needs to bring an offering to complete his purification procedure, such as a zav or a woman after childbirth, both require immersion in order to eat sacrificial food. The onen would immerse after the day has passed and the one lacking atonement would immerse after the requisite offering is brought. However, immersion in these cases is not necessary for eating teruma. ", + "The previous mishna listed stringencies that apply to sacrificial food but not to teruma. However, there are also stringencies that apply to teruma over sacrificial food: In Judea all people, even people who are not generally meticulous in their observance of the halakhot of ritual purity [amei ha’aretz], are trusted with regard to the purity of consecrated wine and oil throughout all the days of the year. And during the period of the winepress and olive press, when grapes and olives are pressed and made into wine and oil, respectively, they are trusted even with regard to the purity of teruma, as all people, including amei ha’aretz, purify their vessels for this season. But once the periods of the winepress and olive press have passed, if amei ha’aretz brought to him, i.e., to a priest who is meticulous concerning the halakhot of ritual purity [ḥaver], a barrel of teruma wine, he may not accept it from them, as amei ha’aretz are not trusted with regard to matters of ritual purity during the rest of the year. But the giver may leave it over for the following winepress season, in the following year, at which point the ḥaver priest may accept it from him, although it was prohibited for him to accept the same barrel beforehand. And if the giver said to the priest: I separated and placed into this barrel of teruma a quarter-log of sacrificial wine or oil, he is trusted with regard to the entire contents of the barrel. Since an am ha’aretz is trusted with regard to the purity of sacrificial food, he is also believed with regard to teruma that is mingled with the sacrificial food. With regard to jugs of wine and jugs of oil that are mingled, amei ha’aretz are trusted with regard to them during the period of the winepress and the olive press, and also up to seventy days before the winepress, for that is when people begin to purify their vessels in preparation for the wine-pressing season. ", + "From Modi’im and inward toward Jerusalem, i.e., in the area surrounding Jerusalem, up to the distance of the town of Modi’im, which is fifteen mil from Jerusalem, all potters, including amei ha’aretz, are deemed credible with regard to the purity of earthenware vessels that they have produced. Because these places supplied earthenware vessels for the people in Jerusalem, the Sages did not decree impurity for them. From Modi’im and outward, however, they are not deemed credible. The details of this ruling are specified: How so? A potter who sells pots, if he entered within Modi’im from outside it, although the potter, and the pots, and the customers were all previously located outside Modi’im, where he is not deemed credible with regard to purity, he is now deemed credible. And the opposite is true of the opposite case: If the same person who was deemed credible inside left the boundaries of Modi’im, he is no longer deemed credible.", + "In the case of amei ha’aretz tax collectors who entered a house to collect items for a tax, and similarly thieves who returned the vessels they had stolen, they are deemed credible when they say: We did not touch the rest of the objects in the house, and those items remain pure. And in Jerusalem all people, even amei ha’aretz, are deemed credible with regard to sacrificial food throughout the year, and during a pilgrimage Festival they are deemed credible even with regard to teruma. ", + "In the case of one who opens his barrel of wine for public sale, and similarly one who starts selling his dough during the time of the pilgrimage Festival, and these items perforce come into contact with amei ha’aretz, Rabbi Yehuda says: Since the food was pure, despite its contact with amei ha’aretz, when he began selling it, he may finish selling it in a state of purity even after the Festival, and there is no concern about the contact that has been made by amei ha’aretz during the Festival. But the Rabbis say: He may not finish selling it. Once the pilgrimage Festival has passed by, the priests pass all the vessels of the Temple courtyard through a process of purification, since they were touched by am ha’aretz priests during the Festival. If the Festival passed by into a Friday, i.e., if the Festival ended on Thursday night, they would not pass the vessels through the purification process on that day, due to the honor of Shabbat, in order to give the priests time to prepare the requirements of Shabbat. Rabbi Yehuda says: They do not even purify them on Thursday, in the event that the Festival ended on Wednesday night, because the priests are not free to do so.", + "How do they pass all the vessels of the Temple courtyard through a process of purification? They immerse the vessels that were in the Temple. And they say to the am ha’aretz priests who served in the Temple during the Festival: Be careful that you not touch the table of the shewbread. If you defile it by touching it, it would need to be removed for immersion, and this would lead to the temporary suspension of the mitzva of the shewbread, which had to be on the table at all times. The mishna continues: All the vessels that were in the Temple had second and third substitute vessels, so that if the first ones became impure they could bring the second ones in their place. All the vessels that were in the Temple required immersion after the Festival, apart from the golden altar and the bronze altar, because they are considered like the ground and therefore, like land itself, not susceptible to impurity. This is the statement of Rabbi Eliezer. And the Rabbis say: It is because they are coated." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/merged.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/merged.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..9101e655b22dbf7a99fe8d10e5b83ae266c344a3 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/English/merged.json @@ -0,0 +1,52 @@ +{ + "title": "Mishnah Chagigah", + "language": "en", + "versionTitle": "merged", + "versionSource": "https://www.sefaria.org/Mishnah_Chagigah", + "text": [ + [ + "All are obligated on the three pilgrim Festivals in the mitzva of appearance, i.e., to appear in the Temple as well as to sacrifice an offering, except for a deaf-mute, an imbecile, and a minor; and a tumtum, and a hermaphrodite, and women, and slaves who are not emancipated; and the lame, and the blind, and the sick, and the old, and one who is unable to ascend to Jerusalem on his own legs. Who has the status of a minor with regard to this halakha? Any child who is unable to ride on his father’s shoulders and ascend from Jerusalem to the Temple Mount; this is the statement of Beit Shammai. And Beit Hillel say: Any child who is unable to hold his father’s hand and ascend on foot from Jerusalem to the Temple Mount, as it is stated: “Three times [regalim]” (Exodus 23:14). Since the term for feet is raglayim, Beit Hillel infer from here that the obligation to ascend involves the use of one’s legs.", + "Beit Shammai say: The burnt-offering of appearance brought on a pilgrim Festival must be worth at least two silver coins, and the Festival peace-offering must be worth at least one silver ma’a coin. And Beit Hillel say: The burnt-offering of appearance must be worth at least one silver ma’a and the Festival peace-offering at least two silver coins.", + "Burnt-offerings that one sacrifices on the intermediate days of the Festival must come from non-sacred property, not from sacred property such as second-tithe money. But the peace-offerings may be brought from the second tithe, i.e., from money with which one redeemed second tithe, which is subsequently used to purchase food in Jerusalem. With regard to the Festival peace-offering sacrificed on the first day of the festival of Passover, Beit Shammai say: It must come from non-sacred property, and Beit Hillel say: It may be brought even from the second tithe.", + "In general, Israelites fulfill their obligation to eat peace-offerings of rejoicing with their voluntary vows and gift offerings donated during the year and sacrificed on the Festival; and likewise with animal tithes. And the priests fulfill their obligation of rejoicing with the meat of sin-offerings and guilt-offerings and with firstborn offerings, as the priests receive a portion of these, and with the breast and thigh of peace-offerings, to which they are also entitled. However, they do not fulfill their obligation with birds, e.g., a bird sacrificed as a sin-offering, nor with meal-offerings, as only the eating of meat constitutes rejoicing.", + "One who has many eaters, i.e., members of his household, and a small amount of property, may bring many peace-offerings and few burnt-offerings, so he can feed the members of his household with the peace-offerings. If one has much property and few eaters, he should bring many burnt-offerings and few peace-offerings. If both these and those, his property and the members of his household, are few, with regard to this individual it is stated in the mishna (2a) that the Sages established the smallest amount of one silver ma’a for the burnt-offering of appearance in the Temple and two silver coins for the Festival peace-offerings. If both his eaters and his property are many, with regard to this individual it is stated: “Every man shall give as he is able, according to the blessing of the Lord your God, which He has given you” (Deuteronomy 16:17).", + "With regard to one who did not celebrate by bringing the Festival peace-offering on the first day of the festival of Sukkot, he may celebrate and bring it during the entire remaining days of the pilgrimage Festival, and even on the final day of the Festival, i.e., on the Eighth Day of Assembly. If the pilgrimage Festival passed and one did not celebrate by bringing the Festival peace-offering, he is not obligated to pay restitution for it. Even if he consecrated an animal for this purpose and it was lost, once the Festival is over he has no obligation to replace it, as he has missed the opportunity for performing this mitzva. And about this it is stated: “That which is crooked cannot be made straight; and that which is wanting cannot be numbered” (Ecclesiastes 1:15).", + "Rabbi Shimon ben Menasya says: Who is the crooked that cannot be made straight? This verse is referring to one who engaged in intercourse with a woman forbidden to him and fathered a mamzer with her. This individual is unable to rectify his sin, because the status of the illegitimate child is permanent. And if you say that it is referring to one who steals or robs, although he is crooked he can return what he stole and in this manner his sin will be rectified. Rabbi Shimon ben Yoḥai says: One calls crooked only someone who was initially straight and subsequently became crooked. And who is this? This is a Torah scholar who leaves his Torah study. Here is an example of something straight that became crooked.", + "Incidental to the Festival peace-offering, the mishna describes the nature of various areas of Torah study. The halakhot of the dissolution of vows, when one requests from a Sage to dissolve them, fly in the air and have nothing to support them, as these halakhot are not mentioned explicitly in the Torah. There is only a slight allusion to the dissolution of vows in the Torah, which is taught by the Sages as part of the oral tradition. The halakhot of Shabbat, Festival peace-offerings, and misuse of consecrated property are like mountains suspended by a hair, as they have little written about them in the Torah, and yet the details of their halakhot are numerous. The details of monetary law, sacrificial rites, ritual purity and impurity, and the halakhot of those with whom relations are forbidden all have something to support them, i.e., there is ample basis in the Torah for these halakhot, and these are the essential parts of Torah." + ], + [ + "One may not expound the topic of forbidden sexual relations before three or more individuals; nor may one expound the act of Creation and the secrets of the beginning of the world before two or more individuals; nor may one expound by oneself the Design of the Divine Chariot, a mystical teaching with regard to the ways God conducts the world, unless he is wise and understands most matters on his own. The mishna continues in the same vein: Whoever looks at four matters, it would have been better for him had he never entered the world: Anyone who reflects upon what is above the firmament and what is below the earth, what was before Creation, and what will be after the end of the world. And anyone who has no concern for the honor of his Maker, who inquires into and deals with matters not permitted to him, deserves to have never come to the world.", + "Yosei ben Yo’ezer says not to place one’s hands on offerings before slaughtering them on a Festival because this is considered performing labor with an animal on a Festival. His colleague, Yosef ben Yoḥanan, says to place them; Yehoshua ben Peraḥya says not to place them; Nitai HaArbeli says to place them; Yehuda ben Tabbai says not to place them; Shimon ben Shataḥ says to place them; Shemaya says to place them; Avtalyon says not to place them. Hillel and Menaḥem did not disagree with regard to this issue. Menaḥem departed from his post, and Shammai entered in his stead. Shammai says not to place them; Hillel says to place them. The first members of each pair served as Nasi, and their counterparts served as deputy Nasi.", + "Beit Shammai say: One may bring peace-offerings on a Festival because both the owners and the priests partake of them, but one may not place his hands on them, on the peace-offerings before sacrificing them. However, one may not bring burnt-offerings at all because they are not eaten, and labor is permitted on Festivals only for the sake of preparing food for humans. And Beit Hillel say: One may bring peace-offerings and also burnt-offerings, and one places his hands on both of them.", + "If the festival of Shavuot occurs on the eve of Shabbat, Beit Shammai say: The day of slaughter is after Shabbat, on Sunday. This is the day on which the animals brought in honor of the pilgrim Festival are slaughtered, since they maintain that the Festival burnt-offering is not sacrificed on the Festival day itself but on the following day, and all burnt-offerings vowed by individuals are postponed to the following day. And Beit Hillel say: The day of slaughter is not after Shabbat. Since the slaughter may be performed on the Festival day itself, it is unnecessary to postpone it. But they concede that if Shavuot occurs on Shabbat, the day of slaughter is after Shabbat. The mishna relates that when the day of slaughter was on a Sunday, the High Priest would not dress in his festive garments but would wear his regular clothing. And all were permitted to eulogize and fast on this day. This was done in order not to uphold and reinforce the opinion of the Sadducees, who would say: Shavuot must always occur after Shabbat. As the day of slaughter was on Sunday, it was necessary to demonstrate that we do not accept the view of the Sadducees, and that the day is not a Festival.", + "One must wash his hands by pouring a quarter-log of water over them before eating non-sacred food, and for tithes and for teruma; but for eating sacrificial food one must immerse one’s hands in purification waters, such as those of a ritual bath. And with regard to one who wishes to touch the purification waters of the red heifer used for sprinkling, concerning which the Sages ordained further measures of sanctity, if one’s hands were rendered impure even by rabbinical ritual impurity, which usually only renders the hands impure, his entire body is rendered impure, and he must immerse himself in a ritual bath.", + "The mishna continues to list additional differences between various levels of ritual purity: If one immersed for the purpose of eating non-sacred food, he assumes a presumptive status of ritual purity for non-sacred food, and it is prohibited for him to eat tithes, as he did not purify himself with the intention of eating tithes. If one immersed to eat tithes, he assumes a presumptive status for tithes, but he is prohibited from eating teruma. If one immersed for teruma, he assumes a presumptive status for teruma, but he is prohibited from eating sacrificial food. If he immersed for sacrificial food, he assumes a presumptive status for sacrificial food, but he is prohibited from coming in contact with the purification waters. The principle is as follows: One who immersed to eat a food in a stringent category is permitted to eat a food in a lenient one. Another principle: One who immersed without the intention to assume a presumptive status of ritual purity, i.e., one who immersed but did not intend to purify himself, it is as though he has not immersed at all.", + "The mishna continues: The garments of an am ha’aretz, one who is not careful with regard to the laws of ritual purity, are considered impure with the ritual impurity imparted by the treading of a zav. That is considered a primary level of impurity for individuals who are scrupulous with regard to impurity [perushin]. The garments of perushin are considered impure by the treading of a zav for priests who eat teruma; the garments of those who eat teruma are considered impure by the treading of a zav for those who eat sacrificial food; and likewise the garments of those who eat sacrificial food are considered impure by the treading of a zav for those dealing with the preparation of the purification waters. The mishna relates: Yosef ben Yo’ezer was the most pious member of the priesthood and was extremely careful to eat teruma in a state of ritual purity, and yet his cloth was considered impure by the treading of a zav for those who ate sacrificial food. Yoḥanan ben Gudgeda would eat non-sacred food while following the laws of ritual purity for sacrificial food all his days, and nevertheless his cloth was considered impure by the treading of a zav for those preparing the purification waters." + ], + [ + "Concerning several matters there is greater stringency with regard to sacrificial food than with regard to teruma, a portion of the produce designated for the priest. This expresses itself in many ways, the first being that one may immerse vessels inside other vessels to purify them for teruma; but not for sacrificial food, for which one must immerse each vessel separately. Another difference is that the halakhot of the back of a vessel and its inside and its place for gripping apply to vessels used for teruma, meaning that each part of the vessel has its own use and is considered a separate vessel in that it does not convey impurity to the other parts of the vessel when it contracts impurity; but not to sacrificial food, for which an impure section of the vessel does convey impurity to all the other sections. Likewise, one who carries an object trodden on by a zav, a man suffering from gonorrhea, may carry teruma at the same time, if he is careful that neither he nor the impure object should come into contact with the teruma, but this may not be done with sacrificial food. The garments of those who eat teruma are like an object trodden on by a zav with regard to sacrificial food. The mishna lists other stringencies that apply to sacrificial foods but not to teruma: The characteristics of teruma are not like the characteristics of sacrificial food, as in the case of vessels that are used with sacrificial food, if one has a garment or vessel that is tied up he must untie it and dry it if there was any moisture on it, as both a knot and absorbed moisture are considered interpositions that prevent the water of the ritual bath from reaching the entire garment. And he may then immerse them, and afterward he may tie them up again if he wishes. But with regard to teruma he may, if he so desires, tie up the garment and then immerse it without any concern that the knot might be considered an interposition.", + "Vessels that were fashioned and completed in purity nevertheless require immersion to be considered pure for sacrificial foods, but not for teruma. A vessel combines all the food that is in it with regard to sacrificial food, meaning that if one piece of food becomes impure all the other pieces become impure as well; but not with regard to teruma, concerning which each piece is treated independently. The mishna continues the list of differences between sacrificial food and teruma. Sacrificial food that is impure with fourth-degree impurity is disqualified, meaning that the sacrificial food is rendered impure but it does not impart impurity to other items. Teruma is disqualified when it is impure with third-degree impurity; it is not susceptible to fourth-degree impurity at all. And with regard to teruma, if one of one’s hands became impure by rabbinic law that renders only the hands impure, its counterpart, i.e., the other hand, remains pure. But with regard to sacrificial food, if one hand becomes impure he must immerse them both, as one hand renders its counterpart impure with regard to sacrificial food but not with regard to teruma. ", + "One may eat dry foods, i.e., foods that have never come into contact with liquid and are therefore not susceptible to impurity, with impure hands when it is teruma, but not when it is sacrificial food. An acute mourner [onen], i.e., someone who has experienced the loss of a close relative on that day, who had not come into contact with the deceased; and one who is lacking atonement, i.e., someone who still needs to bring an offering to complete his purification procedure, such as a zav or a woman after childbirth, both require immersion in order to eat sacrificial food. The onen would immerse after the day has passed and the one lacking atonement would immerse after the requisite offering is brought. However, immersion in these cases is not necessary for eating teruma. ", + "The previous mishna listed stringencies that apply to sacrificial food but not to teruma. However, there are also stringencies that apply to teruma over sacrificial food: In Judea all people, even people who are not generally meticulous in their observance of the halakhot of ritual purity [amei ha’aretz], are trusted with regard to the purity of consecrated wine and oil throughout all the days of the year. And during the period of the winepress and olive press, when grapes and olives are pressed and made into wine and oil, respectively, they are trusted even with regard to the purity of teruma, as all people, including amei ha’aretz, purify their vessels for this season. But once the periods of the winepress and olive press have passed, if amei ha’aretz brought to him, i.e., to a priest who is meticulous concerning the halakhot of ritual purity [ḥaver], a barrel of teruma wine, he may not accept it from them, as amei ha’aretz are not trusted with regard to matters of ritual purity during the rest of the year. But the giver may leave it over for the following winepress season, in the following year, at which point the ḥaver priest may accept it from him, although it was prohibited for him to accept the same barrel beforehand. And if the giver said to the priest: I separated and placed into this barrel of teruma a quarter-log of sacrificial wine or oil, he is trusted with regard to the entire contents of the barrel. Since an am ha’aretz is trusted with regard to the purity of sacrificial food, he is also believed with regard to teruma that is mingled with the sacrificial food. With regard to jugs of wine and jugs of oil that are mingled, amei ha’aretz are trusted with regard to them during the period of the winepress and the olive press, and also up to seventy days before the winepress, for that is when people begin to purify their vessels in preparation for the wine-pressing season. ", + "From Modi’im and inward toward Jerusalem, i.e., in the area surrounding Jerusalem, up to the distance of the town of Modi’im, which is fifteen mil from Jerusalem, all potters, including amei ha’aretz, are deemed credible with regard to the purity of earthenware vessels that they have produced. Because these places supplied earthenware vessels for the people in Jerusalem, the Sages did not decree impurity for them. From Modi’im and outward, however, they are not deemed credible. The details of this ruling are specified: How so? A potter who sells pots, if he entered within Modi’im from outside it, although the potter, and the pots, and the customers were all previously located outside Modi’im, where he is not deemed credible with regard to purity, he is now deemed credible. And the opposite is true of the opposite case: If the same person who was deemed credible inside left the boundaries of Modi’im, he is no longer deemed credible.", + "In the case of amei ha’aretz tax collectors who entered a house to collect items for a tax, and similarly thieves who returned the vessels they had stolen, they are deemed credible when they say: We did not touch the rest of the objects in the house, and those items remain pure. And in Jerusalem all people, even amei ha’aretz, are deemed credible with regard to sacrificial food throughout the year, and during a pilgrimage Festival they are deemed credible even with regard to teruma. ", + "In the case of one who opens his barrel of wine for public sale, and similarly one who starts selling his dough during the time of the pilgrimage Festival, and these items perforce come into contact with amei ha’aretz, Rabbi Yehuda says: Since the food was pure, despite its contact with amei ha’aretz, when he began selling it, he may finish selling it in a state of purity even after the Festival, and there is no concern about the contact that has been made by amei ha’aretz during the Festival. But the Rabbis say: He may not finish selling it. Once the pilgrimage Festival has passed by, the priests pass all the vessels of the Temple courtyard through a process of purification, since they were touched by am ha’aretz priests during the Festival. If the Festival passed by into a Friday, i.e., if the Festival ended on Thursday night, they would not pass the vessels through the purification process on that day, due to the honor of Shabbat, in order to give the priests time to prepare the requirements of Shabbat. Rabbi Yehuda says: They do not even purify them on Thursday, in the event that the Festival ended on Wednesday night, because the priests are not free to do so.", + "How do they pass all the vessels of the Temple courtyard through a process of purification? They immerse the vessels that were in the Temple. And they say to the am ha’aretz priests who served in the Temple during the Festival: Be careful that you not touch the table of the shewbread. If you defile it by touching it, it would need to be removed for immersion, and this would lead to the temporary suspension of the mitzva of the shewbread, which had to be on the table at all times. The mishna continues: All the vessels that were in the Temple had second and third substitute vessels, so that if the first ones became impure they could bring the second ones in their place. All the vessels that were in the Temple required immersion after the Festival, apart from the golden altar and the bronze altar, because they are considered like the ground and therefore, like land itself, not susceptible to impurity. This is the statement of Rabbi Eliezer. And the Rabbis say: It is because they are coated." + ] + ], + "versions": [ + [ + "William Davidson Edition - English", + "https://korenpub.com/collections/the-noe-edition-koren-talmud-bavli-1" + ] + ], + "heTitle": "משנה חגיגה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/Hebrew/Mishnah based on the Kaufmann manuscript, edited by Dan Be'eri.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/Hebrew/Mishnah based on the Kaufmann manuscript, edited by Dan Be'eri.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..492afbd6873a92d0bd01bf6e64ba7fd4df3ff678 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/Hebrew/Mishnah based on the Kaufmann manuscript, edited by Dan Be'eri.json @@ -0,0 +1,54 @@ +{ + "language": "he", + "title": "Mishnah Chagigah", + "versionSource": "https://archive.org/details/MishnaCorrectedKaufman00WHOLE", + "versionTitle": "Mishnah based on the Kaufmann manuscript, edited by Dan Be'eri", + "status": "locked", + "license": "PD", + "digitizedBySefaria": true, + "actualLanguage": "he", + "languageFamilyName": "hebrew", + "isSource": true, + "isPrimary": true, + "direction": "rtl", + "heTitle": "משנה חגיגה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "א\nהַכֹּל חַיָּבִין בִּרְאִיָּה, \nחוּץ מֵחֵרֵשׁ, שׁוֹטֶה, וְקָטָן, \nוְטוֹמְטוֹם, וְאַנְדְּרוֹגִינָס, \nנָשִׁים, וַעֲבָדִים שֶׁאֵינָן מְשֻׁחְרָרִים, \nהַחִגֵּר וְהַסּוֹמֵא, \nהַחוֹלֶה וְהַזָּקֵן, \nכָּל שֶׁאֵינוּ יָכוֹל לַעֲלוֹת בְּרַגְלָיו. \nאֵי זֶה הוּא קָטָן? \nכָּל שֶׁאֵינוּ יָכוֹל לִרְכֹּב עַל כְּתֵפָיו שֶׁלְּאָבִיו, \nוְלַעֲלוֹת מִירוּשָׁלַיִם לְהַר הַבַּיִת. \nדִּבְרֵי בֵית שַׁמַּי. \nוּבֵית הֶלֵּל אוֹמְרִים: \nכָּל שֶׁאֵינוּ יָכוֹל לֶאֱחוֹז בְּיָדוֹ שֶׁלְּאָבִיו, \nוְלַעֲלוֹת מִירוּשָׁלַיִם לְהַר הַבַּיִת, \nשֶׁנֶּאֱמַר: (שמות כג,יד) \n\"שָׁלוֹשׁ רְגָלִים\". \n", + "ב\nבֵּית שַׁמַּי אוֹמְרִים: \nהָרְאִיָּה, שְׁתֵּי כֶסֶף, \nוַחֲגִיגָה, מָעָה כֶסֶף. \nוּבֵית הֶלֵּל אוֹמְרִים: \nהָרְאִיָּה, מָעָה כֶסֶף, \nוַחֲגִיגָה, שְׁתֵּי כֶסֶף. \n", + "ג\nעוֹלוֹת בַּמּוֹעֵד בָּאוֹת מִן הַחֻלִּים, \nוּשְׁלָמִים מִן הַמַּעֲשֵׂר. \nבְּיוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁלַּפֶּסַח, \nבֵּית שַׁמַּי אוֹמְרִים: \nמִן הַחֻלִּים. \nוּבֵית הֶלֵּל אוֹמְרִים: \nמִן הַמַּעֲשֵׂר. \n", + "ד\nיִשְׂרָאֵל יוֹצְאִין יְדֵי חוֹבָתָן \nבִּנְדָרִים וּבִנְדָבוֹת וּבְמַעְשַׂר בְּהֵמָה, \nוְהַכֹּהֲנִים בַּחַטָּאת וּבָאָשָׁם וּבַבְּכוֹר, \nבֶּחָזֶה וּבַשּׁוֹק, \nאֲבָל לֹא בָעוֹפוֹת וְלֹא בִּמְנָחוֹת. \n", + "ה\nמִי שֶׁיֶּשׁ לוֹ אוֹכְלִים מְרֻבִּים וּנְכָסִים מְמֻעָטִים, <אֳוכָלִים>\nמֵבִיא שְׁלָמִים מְרֻבִּין וְעוֹלוֹת מְמֻעָטוֹת; \nאוֹכְלִים מְמֻעָטִים וּנְכָסִים מְרֻבִּים, <אֳוכָלִים>\nמֵבִיא עוֹלוֹת מְרֻבּוֹת וּשְׁלָמִים מְמֻעָטִים; \nזֶה וָזֶה מְמֻעָט, עַל זֶה אָמְרוּ: \nמָעָה כֶסֶף וּשְׁתֵּי כֶסֶף; \nזֶה וָזֶה מְרֻבֶּה, עַל זֶה נֶאֱמַר: (דברים טז,יז) \n\"אִישׁ כְּמַתְּנַת יָדוֹ, \nכְּבִרְכַּת יי אֱלהֶיךָ אֲשֶׁר נָתַן לָךְ\". \n", + "ו\nמִי שֶׁלֹּא חַג בְּיוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁלֶּחָג, \nחוֹגֵג אֶת כָּל הָרֶגֶל וְיוֹם טוֹב הָאַחֲרוֹן. \nעָבַר הָרֶגֶל וְלֹא חַג, אֵינוּ חַיָּב בְּאַחְרָיוּתוֹ. \nעַל זֶה נֶאֱמַר: (קהלת א,טו) \n\"מְעֻוָּת לֹא יוּכַל לִתְקֹן, \nוְחֶסְרוֹן לֹא יוּכַל לְהִמָּנוֹת\". \n", + "ז\nרְבִּי שִׁמְעוֹן בֶּן מְנַסְיָא אוֹמֵר: \nאֵי זֶה הוּא מְעֻוָּת שֶׁאֵינוּ יָכוֹל לְהִתָּקֵן? \nזֶה הַבָּא עַל הָעֶרְיָה וְהוֹלִיד מַמְזֵר; \nאִם תֹּאמַר בַּגּוֹנֵב וּבַגּוֹזֵל, \nיָכוֹל הוּא לַחְזֹר וּלְהִתָּקֵן. \nרְבִּי שִׁמְעוֹן בֶּן יוֹחַי אוֹמֵר: \nאֵין קוֹרִין מְעֻוָּת \nאֶלָּא לְמִי שֶׁהָיָה מְתֻקָּן מִתְּחִלָּה וְנִתְעַוַּת כּבַר, \nוְאֵי זֶה זֶה? \nזֶה תַלְמִיד חֲכָמִים שֶׁפֵּרַשׁ מִן הַתּוֹרָה. \n", + "ח\nהֶתֵּר נְדָרִים פּוֹרְחִין בְּאָוֵיר, \nוְאֵין לָהֶם עַל מַה שֶּׁיִּסָּמֵכוּ. \nהִלְכוֹת שַׁבָּת וַחֲגִיגוֹת וּמְעִילוֹת, \nכַּהֲרָרִים תְּלוּיִם בִּסְעָרָה, \nמִקְרָא מְמֻעָט וַהֲלָכוֹת מְרֻבּוֹת. \nהַדִּינִים וְהָעֲבוֹדוֹת, \nוְהַטְּהָרוֹת וְהַטְּמָאוֹת וְהַעֲרָיוֹת, \nיֵשׁ לָהֶם עַל מַה שֶּׁיִּסָּמֵכוּ. \nהֵן הֵן גּוּפֵי תוֹרָה. \n\n\n\n" + ], + [ + "א\nאֵין דּוֹרְשִׁים בָּעֲרָיוֹת בִּשְׁלֹשָׁה, \nוְלֹא בְמַעֲשֵׂה בְרֵאשִׁית בִּשְׁנַיִם, \nוְלֹא בַמֶּרְכָּבָה בַיָּחִיד, \nאֶלָּא אִם כֵּן הָיָה חָכָם וְהֵבִין מִדַּעְתּוֹ. \nכָּל הַמִּסְתַּכֵּל בְּאַרְבָּעָה דְבָרִים, \nרָאוּי לוֹ כְאִלּוּ לֹא בָא לָעוֹלָם: <רָתוּי!; כילו>\nמַה לְּמַעְלָה, וּמַה לְּמַטָּה, \nמַה לְּפָנִים וּמַה לְּאָחוֹר. <בפנים> \nכָּל שֶׁלֹּא חָס עַל כְּבוֹד קוֹנוֹ, \nרָאוּי לוֹ כְאִלּוּ לֹא בָא לָעוֹלָם: <רָתוּי!; כילו>\n", + "ב\nיוֹסֵה בֶן יוֹעֶזֶר אוֹמֵר שֶׁלֹּא לִסְמֹךְ, \nיוֹסֵה בֶן יוֹחָנָן אוֹמֵר לִסְמֹךְ. \nיְהוֹשֻׁעַ בֶּן פְּרַחְיָה אוֹמֵר שֶׁלֹּא לִסְמֹךְ, \nמַתַּי הָאַרְבְּלִי אוֹמֵר לִסְמֹךְ. \nיְהוּדָה בֶן טָבַי אוֹמֵר שֶׁלֹּא לִסְמֹךְ, \nוְשִׁמְעוֹן בֶּן שָׁטָח אוֹמֵר לִסְמֹךְ. \nשְׁמַעְיָה אוֹמֵר לִסְמֹךְ, \nאַבְטַלְיוֹן אוֹמֵר שֶׁלֹּא לִסְמֹךְ. \nהֶלֵּל וּמְנַחֵם לֹא נֶחְלָקוּ. \nיָצָא מְנַחֵם וְנִכְנַס שַׁמַּי. \nהֶלֵּל אוֹמֵר לִסְמֹךְ, \nשַׁמַּי אוֹמֵר שֶׁלֹּא לִסְמֹךְ. \nהָרִאשׁוֹנִים הָיוּ נְשִׂיאִים, \nוְהַשְּׁנִיִּים אֲבוֹת בֵּית דִּין. \n", + "ג\nבֵּית שַׁמַּי אוֹמְרִים: \nמְבִיאִין שְׁלָמִים וְאֵין סוֹמְכִין עֲלֵיהֶם, \nאֲבָל לֹא עוֹלוֹת. \nוּבֵית הֶלֵּל אוֹמְרִים: \nמְבִיאִין שְׁלָמִים וְעוֹלוֹת וְסוֹמְכִין עֲלֵיהֶן. \n", + "ד\nעֲצֶרֶת שֶׁחָלָה לִהְיוֹת עֶרֶב שַׁבָּת, \nבֵּית שַׁמַּי אוֹמְרִים: \nיוֹם טְבוֹחַ לְאַחַר הַשַּׁבָּת. \nוּבֵית הֶלֵּל אוֹמְרִים: \nאֵין לָהּ יוֹם טְבוֹחַ. \nמוֹדִים שֶׁאִם חָלָה לִהְיוֹת בַּשַּׁבָּת, \nשֶׁיּוֹם טְבוֹחַ לְאַחַר שַׁבָּת. \nוְאֵין כֹּהֵן גָּדוֹל מִתְלַבֵּשׂ בְּכֵלָיו, \nמֻתָּרִים בְּסֵפֶד וּבְתַעֲנִית, \nשֶׁלֹּא לְקַיֵּם אֶת דִּבְרֵי הָאוֹמְרִים: \nעֲצֶרֶת לְאַחַר שַׁבָּת. \n", + "ה\nנוֹטְלִים לַיָּדַיִם לַחֻלִּין וְלַמַּעֲשֵׂר וְלִתְרוּמָה, \nוְלַקֹּדֶשׁ מַטְבִּילִים. \nוְלַחַטָּאת, \nאִם נִטַּמּוּ יָדָיו, נִטַּמָּא גוּפוֹ. \n", + "ו\nהַטּוֹבֵל לַחֻלִּים וְהָחֲזַק לַחֻלִּים, אָסוּר לַמַּעֲשֵׂר. \nהַטּוֹבֵל לַמַּעֲשֵׂר וְהָחֲזַק לַמַּעֲשֵׂר, אָסוּר לִתְרוּמָה. \nהַטּוֹבֵל לִתְרוּמָה וְהָחֲזַק לִתְרוּמָה, אָסוּר לַקֹּדֶשׁ. \nהַטּוֹבֵל לַקֹּדֶשׁ וְהָחֲזַק לַקֹּדֶשׁ, אָסוּר לַחַטָּאת. \nהַטּוֹבֵל לַחֹמֶר, הֻתָּר לַקַּל. \nטָבַל וְלֹא הָחֲזַק, כְּאִלּוּ לֹא טָבַל. <כילו>\n", + "ז\nבִּגְדֵי עַם הָאָרֶץ מִדְרָס לַפָּרוּשִׁים. \nבִּגְדֵי פָרוּשִׁין מִדְרָס לְאוֹכְלֵי תְרוּמָה. \nבִּגְדֵי אוֹכְלֵי תְרוּמָה מִדְרָס לַקֹּדֶשׁ. \nיוֹסֵה בֶן יוֹעֶזֶר הָיָה חָסִיד שֶׁבִּכְהֻנָּה, \nוְהָיְתָה מִטְפַּחְתּוֹ מִדְרָס לַקֹּדֶשׁ. \nיוֹחָנָן בֶּן גֻּדְגְּדָא הָיָה אוֹכֵל עַל טַהֲרַת הַקֹּדֶשׁ כָּל יָמָיו, \nוְהָיְתָה מִטְפַּחְתּוֹ מִדְרָס לַחַטָּאת. \n\n\n\n" + ], + [ + "א\nחֹמֶר בַּקֹּדֶשׁ מִבִּתְרוּמָה, \nוְחֹמֶר בִּתְרוּמָה מִבַּקֹּדֶשׁ. \nחֹמֶר בַּקֹּדֶשׁ מִבִּתְרוּמָה: \nשֶׁמַּטְבִּילִין כֵּלִים בְּתוֹךְ כֵּלִים בִּתְרוּמָה, \nאֲבָל לֹא בַקֹּדֶשׁ. \nאֲחוֹרַיִם וָתוֹךְ וּבֵית צְבִיעָה, \nבִּתְרוּמָה, אֲבָל לֹא בַקֹּדֶשׁ. \nהַנּוֹשֵׂא אֶת הַמִּדְרָס, \nנוֹשֵׂא אֶת הַתְּרוּמָה, אֲבָל לֹא אֶת הַקֹּדֶשׁ. \nבִּגְדֵי אוֹכְלֵי תְרוּמָה מִדְרָס לַקֹּדֶשׁ. \nלֹא כְמִדַּת הַקֹּדֶשׁ מִדַּת הַתְּרוּמָה, \nשֶׁבַּקֹּדֶשׂ מַתִּיר וּמְנַגֵּב וּמַטְבִּיל וְאַחַר כָּךְ קוֹשֵׁר, \nוּבִתְרוּמָה קוֹשֵׁר וְאַחַר כָּךְ מַטְבִּיל. \n", + "ב\nכֵּלִים הַנִּגְמָרִים בְּטַהֲרָה, \nצְרִיכִים טְבִילָה בַּקֹּדֶשׁ, \nאֲבָל לֹא בִתְרוּמָה. \nהַכֶּלִי מְצָרֵף מַה שֶּׁבְּתוֹכוֹ לַקֹּדֶשׁ, \nאֲבָל לֹא לִתְרוּמָה. \nהָרְבִיעִי בַקֹּדֶשׁ פָּסוּל, \nוְהַשְּׁלִישִׁי בִתְרוּמָה. \nוּבַתְּרוּמָה, \nאִם נִטַּמַּאת אַחַת מִיָּדָיו, \nחֲבֶרְתָּהּ טְהוֹרָה; \nוּבַקֹּדֶשׁ, מַטְבִּיל שְׁתֵּיהֶן, \nוְהַיָּד מְטַמָּא אֶת חֲבֶרְתָּהּ בַּקֹּדֶשׁ, \nאֲבָל לֹא בִּתְרוּמָה. \n", + "ג\nאוֹכְלִין אֳכָלִים נְגוּבִין בְּיָדַיִם מְסֹאָבוֹת בִּתְרוּמָה, \nאֲבָל לֹא בַקֹּדֶשׁ. \nאוֹנֵן וּמְחֻסַּר כִּפּוּרִין צְרִיכִין טְבִילָה בַּקֹּדֶשׁ, \nאֲבָל לֹא בִתְרוּמָה. \n", + "ד\nחֹמֶר בִּתְרוּמָה, \nשֶׁבִּיהוּדָה נֶאֱמָנִים עַל טַהֲרַת יַיִן וָשֶׁמֶן \nכָּל יְמוֹת הַשָּׁנָה, \nוּבְשָׁעַת הַגִּתּוֹת וְהַבַּדִּים, \nאַף עַל הַתְּרוּמָה. \nעָבְרוּ הַגִּתּוֹת וְהַבַּדִּים, \nהֵבִיאוּ לוֹ חָבִית שֶׁלַּיַּיִן וְשֶׁלִּתְרוּמָה, \nלֹא יְקַבְּלָהּ מִמֶּנּוּ; \nאֲבָל מַנִּיחָהּ לְגַת הַבָּאָה. \nוְאִם אָמַר לוֹ: \nהִפְרַשְׁתִּי לְתוֹכָהּ רְבִיעִית קֹדֶשׁ, \nנֶאֱמָן. \nכַּדֵּי יַיִן וְכַדֵּי שֶׁמֶן הַמַּדְמִיעוֹת, \nנֶאֱמָנִין עֲלֵיהֶן בְּשָׁעַת הַגִּתּוֹת וְהַבַּדִּים, \nוְקֹדֶם לַגִּתּוֹת שִׁבְעִים יוֹם. \n", + "ה\nמִן הַמּוֹדִיעִית וְלִפְנִים, נֶאֱמָנִין עַל כְּלִי חֶרֶשׂ; \nמִן הַמּוֹדִיעִית וְלַחוּץ, אֵינָן נֶאֱמָנִים. \nכֵּיצַד? \nהַקַּדָּר שֶׁהוּא מוֹכֵר אֶת הַקְּדֵרוֹת, \nנִכְנַס לִפְנִים מִן הַמּוֹדִיעִית, \nהוּא הַקַּדָּר וְהֵן הַקְּדֵרוֹת וְהֵן הַלָּקוֹחִין, \nנֶאֱמָן. \nיָצָא, אֵינוּ נֶאֱמָן. \n", + "ו\nהַגַּבָּאִים שֶׁנִּכְנְסוּ לְתוֹךְ הַבַּיִת, \nוְכֵן הַגַּנָּבִים שֶׁהֶחְזִירוּ אֶת הַכֵּלִים, \nנֶאֱמָנִים לוֹמַר \"לֹא נָגַעְנוּ\". \nוּבִירוּשָׁלַיִם נֶאֱמָנִין עַל הַקֹּדֶשׁ, \nוּבְשָׁעַת הָרֶגֶל, \nאַף עַל הַתְּרוּמָה. \n", + "ז\nהַפּוֹתֵחַ אֶת חָבִיתוֹ, <חֲבִיתּוֹ>\nוְהַמַּתְחִיל בְּעִסָּתוֹ עַל גַּב הָרֶגֶל, \nרְבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר: \nיִגְמֹר. \nוַחֲכָמִים אוֹמְרִים: \nלֹא יִגְמֹר. \nמִשֶּׁעָבַר הָרֶגֶל, \nהָיוּ מַעֲבִירִין עַל טַהֲרַת הָעֲזָרָה. \nעָבַר הָרֶגֶל בְּיוֹם הַשִּׁשִּׁי, \nלֹא הָיוּ מַעֲבִירִין, \nמִפְּנֵי כְבוֹד הַשַּׁבָּת. \nרְבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר: \nאַף לֹא בְיוֹם חֲמִישִׁי, \nשֶׁאֵין הַכֹּהֲנִים פְּנוּיִים. \n", + "ח\nכֵּיצַד מַעֲבִירִין עַל טַהֲרַת הָעֲזָרָה? \nמַטְבִּילִין אֶת הַכֵּלִים שֶׁהָיוּ בַמִּקְדָּשׁ, \nוְאוֹמְרִין לָהֶם: \n\"הִזָּהֲרוּ שֶׁמֵּא תִגְּעוּ בַשֻּׁלְחָן!\" <וּבַמְּנוֹרָה, מחוק> \nכָּל הַכֵּלִים שֶׁהָיוּ בַמִּקְדָּשׁ, \nהָיוּ לָהֶם שְׁנִיִּים וּשְׁלִישִׁים, \nשֶׁאִם נִטַּמּוּ הָרִאשׁוֹנִים, \nיָבִיאוּ שְׁנִיִּים תַּחְתֵּיהֶם. \nכָּל הַכֵּלִים שֶׁהָיוּ בַמִּקְדָּשׁ טְעוּנִים טְבִילָה, \nחוּץ מִמִּזְבַּח הַזָּהָב וּמִזְבַּח הַנְּחֹשֶׁת, \nמִפְּנֵי שֶׁהֵן כַּקַּרְקַע. \nדִּבְרֵי רְבִּי אֱלִיעֶזֶר. \nוַחֲכָמִים אוֹמְרִים: \nמִפְּנֵי שֶׁהֵן מְצֻפִּים. \n\n\nחסל סדר מועד\n\n\n\nסדר נשים \n\n" + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/Hebrew/Mishnah, ed. Romm, Vilna 1913.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/Hebrew/Mishnah, ed. Romm, Vilna 1913.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..4dbde273f6babcd7a1771e6f3b2f8ee8643d7594 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/Hebrew/Mishnah, ed. Romm, Vilna 1913.json @@ -0,0 +1,58 @@ +{ + "language": "he", + "title": "Mishnah Chagigah", + "versionSource": "https://www.nli.org.il/he/books/NNL_ALEPH001741739", + "versionTitle": "Mishnah, ed. Romm, Vilna 1913", + "status": "locked", + "priority": 2.0, + "license": "Public Domain", + "digitizedBySefaria": true, + "heversionSource": "http://primo.nli.org.il/primo_library/libweb/action/dlDisplay.do?vid=NLI&docId=NNL_ALEPH00174173", + "versionTitleInHebrew": "משנה, מהדורת בית דפוס ראם, וילנא 1913", + "actualLanguage": "he", + "languageFamilyName": "hebrew", + "isBaseText": true, + "isSource": true, + "isPrimary": true, + "direction": "rtl", + "heTitle": "משנה חגיגה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "הכל חייבין בראיה. חוץ מחרש. שוטה. וקטן. וטומטום. ואנדרוגינוס. ונשים. ועבדים שאינם משוחררים. החיגר. והסומא. והחולה. והזקן. ומי שאינו יכול לעלות ברגליו. איזהו קטן. כל שאינו יכול לרכוב על כתפיו של אביו. ולעלות מירושלם להר הבית. דברי בית שמאי. ובית הלל אומרים כל שאינו יכול לאחוז בידו של אביו ולעלות מירושלם להר הבית. שנאמר שלש רגלים: ", + "בית שמאי אומרים הראייה שתי כסף. וחגיגה מעה כסף. ובית הלל אומרים. הראייה מעה כסף. וחגיגה שתי כסף: ", + "עולות במועד באות מן החולין. והשלמים מן המעשר. יום טוב הראשון של פסח. בית שמאי אומרים מן החולין. ובית הלל אומרים מן המעשר: ", + "ישראל יוצאין ידי חובתן בנדרים. ונדבות. ובמעשר בהמה. והכהנים בחטאות. ואשמות. ובבכור. ובחזה ושוק. אבל לא בעופות. ולא במנחות: ", + "מי שיש לו אוכלים מרובים. ונכסים מועטים. מביא שלמים מרובים. ועולות מועטות. נכסים מרובים. ואוכלין מועטין. מביא עולות מרובות. ושלמים מועטין. זה וזה מועט. על זה נאמר מעה כסף ושתי כסף. זה וזה מרובים. על זה נאמר (דברים טז, יז) איש כמתנת ידו כברכת ה' אלהיך אשר נתן לך: ", + "מי שלא חג ביום טוב הראשון של חג חוגג את כל הרגל. ויום טוב האחרון של חג. עבר הרגל ולא חג. אינו חייב באחריותו. על זה נאמר (קהלת א, טו) מעוות לא יוכל לתקון וחסרון לא יוכל להמנות: ", + "רבי שמעון בן מנסיא אומר איזהו מעוות שאינו יכול לתקון. זה הבא על הערוה. והוליד ממנה ממזר. אם תאמר בגונב וגוזל. יכול הוא להחזירו ויתקן. רבי שמעון בן יוחי אומר אין קורין מעוות. אלא למי שהיה מתוקן בתחלה. ונתעוות. ואיזה. זה תלמיד חכם הפורש מן התורה: ", + "היתר נדרים פורחין באויר. ואין להם על מה שיסמכו. הלכות שבת. חגיגות. והמעילות. הרי הם כהררים התלויין בשערה. שהן מקרא מועט והלכות מרובות. הדינין. והעבודות. הטהרות והטומאות. ועריות. יש להן על מי שיסמכו. הן הן גופי תורה: " + ], + [ + "אין דורשין בעריות בשלשה. ולא במעשה בראשית בשנים. ולא במרכבה ביחיד. אלא אם כן היה חכם ומבין מדעתו. כל המסתכל בארבעה דברים. ראוי לו כאילו לא בא לעולם. מה למעלה מה למטה. מה לפנים. ומה לאחור. וכל שלא חס על כבוד קונו. ראוי לו שלא בא לעולם: \n", + "יוסי בן יועזר אומר שלא לסמוך. יוסי בן יוחנן אומר לסמוך. יהושע בן פרחיה אומר שלא לסמוך. ניתאי הארבלי אומר לסמוך. יהודה בן טבאי אומר שלא לסמוך. שמעון בן שטח אומר לסמוך. שמעיה אומר לסמוך. אבטליון אומר שלא לסמוך. הלל ומנחם לא נחלקו. יצא מנחם. נכנס שמאי. שמאי אומר שלא לסמוך. הלל אומר לסמוך. הראשונים היו נשיאים. ושניים להם אב בית דין: \n", + "בית שמאי אומרים מביאין שלמים ואין סומכין עליהם. אבל לא עולות. ובית הלל אומרים מביאין שלמים ועולות וסומכין עליהם: \n", + "עצרת שחל להיות בערב שבת. בית שמאי אומרים יום טבוח אחר השבת. ובית הלל אומרים אין יום טבוח אחר השבת. ומודים שאם חל להיות בשבת שיום טבוח אחר השבת. ואין כהן גדול מתלבש בכליו. ומותרין בהספד ובתענית שלא לקיים דברי האומרין עצרת אחר השבת: \n", + "נוטלין לידים לחולין ולמעשר ולתרומה. ולקודש מטבילין. ולחטאת אם נטמאו ידיו נטמא גופו: \n", + "הטובל לחולין והוחזק לחולין. אסור למעשר. טבל למעשר והוחזק למעשר. אסור לתרומה. טבל לתרומה והוחזק לתרומה. אסור לקדש. טבל לקודש והוחזק לקודש. אסור לחטאת. טבל לחמור מותר לקל. טבל ולא הוחזק. כאילו לא טבל: \n", + "בגדי עם הארץ מדרס לפרושין. בגדי פרושין מדרס לאוכלי תרומה. בגדי אוכלי תרומה מדרס לקודש. בגדי קודש מדרס לחטאת. יוסף בן יועזר היה חסיד שבכהונה. והיתה מטפחתו מדרס לקודש. יוחנן בן גודגדא היה אוכל על טהרת הקדש כל ימיו. והיתה מטפחתו מדרס לחטאת: \n" + ], + [ + "חומר בקודש מבתרומה. שמטבילין כלים בתוך כלים לתרומה. אבל לא לקדש. אחוריים. ותוך. ובית הצביטה. בתרומה אבל לא בקודש. הנושא את המדרס נושא את התרומה. אבל לא את הקדש. בגדי אוכלי תרומה. מדרס לקדש. לא כמדת הקדש. מדת התרומה. שבקדש מתיר. ומנגב. ומטביל. ואחר כך קושר. ובתרומה קושר. ואחר כך מטביל: ", + "כלים הנגמרין בטהרה. צריכין טבילה לקדש. אבל לא לתרומה. הכלי מצרף מה שבתוכו לקדש. אבל לא לתרומה. הרביעי בקדש פסול. והשלישי בתרומה. ובתרומה אם נטמאת אחת מידיו. חברתה טהורה. ובקדש מטביל שתיהן. שהיד מטמא את חברתה בקדש. אבל לא בתרומה: ", + "אוכלין אוכלים נגובין בידים מסואבות. בתרומה. אבל לא בקדש. האונן ומחוסר כפורים צריכין טבילה לקדש אבל לא לתרומה: ", + "חומר בתרומה. שביהודה נאמנים על טהרת יין ושמן כל ימות השנה. ובשעת הגיתות והבדים אף על התרומה. עברו הגיתות והבדים. והביאו לו חבית של יין של תרומה. לא יקבלנה ממנו. אבל מניחה לגת הבאה. ואם אמר לו הפרשתי לתוכה רביעית קדש נאמן. כדי יין וכדי שמן המדומעות. נאמנין עליהם בשעת הגיתות והבדים. וקודם לגיתות שבעים יום: ", + "מן המודיעית ולפנים. נאמנין על כלי חרס. מן המודיעית ולחוץ אין נאמנין. כיצד. הקדר שהוא מוכר הקדירות. נכנס לפנים מן המודיעית. הוא הקדר. והן הקדירות. והן הלוקחים נאמן. יצא. אינו נאמן: ", + "הגבאין שנכנסו לתוך הבית. וכן הגנבים שהחזירו את הכלים נאמנין לומר לא נגענו. ובירושלם נאמנין על הקדש. ובשעת הרגל אף על התרומה: ", + "הפותח את חביתו. והמתחיל בעיסתו על גב הרגל. רבי יהודה אומר יגמור. וחכמים אומרים לא יגמור. משעבר הרגל היו מעבירין על טהרת עזרה. עבר הרגל ביום ששי. לא היו מעבירין מפני כבוד השבת. רבי יהודה אומר אף לא ביום חמישי שאין הכהנים פנויין: ", + "כיצד מעבירים על טהרת עזרה מטבילין את הכלים שהיו במקדש. ואומרין להם הזהרו שלא תגעו בשלחן. ובמנורה ותטמאוהו. כל הכלים שהיו במקדש יש להם שניים ושלישים. שאם נטמאו הראשונים יביאו שניים תחתיהן. כל הכלים שהיו במקדש טעונין טבילה. חוץ ממזבח הזהב ומזבח הנחשת. מפני שהן כקרקע דברי רבי אליעזר. וחכמים אומרים מפני שהן מצופין: " + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/Hebrew/Torat Emet 357.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/Hebrew/Torat Emet 357.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..699acb3ceb06af60b28806d47703647863cfd201 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/Hebrew/Torat Emet 357.json @@ -0,0 +1,56 @@ +{ + "language": "he", + "title": "Mishnah Chagigah", + "versionSource": "http://www.toratemetfreeware.com/index.html?downloads", + "versionTitle": "Torat Emet 357", + "status": "locked", + "priority": 3.0, + "license": "Public Domain", + "versionTitleInHebrew": "תורת אמת 357", + "actualLanguage": "he", + "languageFamilyName": "hebrew", + "isBaseText": true, + "isSource": true, + "isPrimary": true, + "direction": "rtl", + "heTitle": "משנה חגיגה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "הַכֹּל חַיָּבִין בָּרְאִיָּה, חוּץ מֵחֵרֵשׁ, שׁוֹטֶה וְקָטָן, וְטֻמְטוּם, וְאַנְדְּרוֹגִינוֹס, וְנָשִׁים, וַעֲבָדִים שֶׁאֵינָם מְשֻׁחְרָרִים, הַחִגֵּר, וְהַסּוּמָא, וְהַחוֹלֶה, וְהַזָּקֵן, וּמִי שֶׁאֵינוֹ יָכוֹל לַעֲלוֹת בְּרַגְלָיו. אֵיזֶהוּ קָטָן, כֹּל שֶׁאֵינוֹ יָכוֹל לִרְכּוֹב עַל כְּתֵפָיו שֶׁל אָבִיו וְלַעֲלוֹת מִירוּשָׁלַיִם לְהַר הַבַּיִת, דִּבְרֵי בֵית שַׁמַּאי. וּבֵית הִלֵּל אוֹמְרִים, כֹּל שֶׁאֵינוֹ יָכוֹל לֶאֱחֹז בְּיָדוֹ שֶׁל אָבִיו וְלַעֲלוֹת מִירוּשָׁלַיִם לְהַר הַבַּיִת, שֶׁנֶּאֱמַר (שמות כג) שָׁלֹשׁ רְגָלִים: \n", + "בֵּית שַׁמַּאי אוֹמְרִים, הָרְאִיָּה שְׁתֵּי כֶסֶף, וַחֲגִיגָה מָעָה כֶסֶף. וּבֵית הִלֵּל אוֹמְרִים, הָרְאִיָּה מָעָה כֶסֶף, וַחֲגִיגָה שְׁתֵּי כָסֶף: \n", + "עוֹלוֹת בַּמּוֹעֵד בָּאוֹת מִן הַחֻלִּין, וְהַשְּׁלָמִים מִן הַמַּעֲשֵׂר. יוֹם טוֹב רִאשׁוֹן שֶׁל פֶּסַח, בֵּית שַׁמַּאי אוֹמְרִים, מִן הַחֻלִּין, וּבֵית הִלֵּל אוֹמְרִים, מִן הַמַּעֲשֵׂר: \n", + "יִשְׂרָאֵל יוֹצְאִין יְדֵי חוֹבָתָן בִּנְדָרִים וּנְדָבוֹת וּבְמַעְשַׂר בְּהֵמָה, וְהַכֹּהֲנִים בַּחַטָּאוֹת וּבָאֲשָׁמוֹת וּבַבְּכוֹר וּבֶחָזֶה וָשׁוֹק, אֲבָל לֹא בָעוֹפוֹת וְלֹא בַמְּנָחוֹת: \n", + "מִי שֶׁיֵּשׁ לוֹ אוֹכְלִים מְרֻבִּים וּנְכָסִים מֻעָטִים, מֵבִיא שְׁלָמִים מְרֻבִּים וְעוֹלוֹת מֻעָטוֹת. נְכָסִים מְרֻבִּים וְאוֹכְלִין מֻעָטִין, מֵבִיא עוֹלוֹת מְרֻבּוֹת וּשְׁלָמִים מֻעָטִין. זֶה וָזֶה מֻעָט, עַל זֶה נֶאֱמַר, מָעָה כֶסֶף וּשְׁתֵּי כָסֶף. זֶה וָזֶה מְרֻבִּים, עַל זֶה נֶאֱמַר (דברים טז) אִישׁ כְּמַתְּנַת יָדוֹ כְּבִרְכַּת יְיָ אֱלֹהֶיךָ אֲשֶׁר נָתַן לָךְ: \n", + "מִי שֶׁלֹּא חַג בְּיוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁל חָג, חוֹגֵג אֶת כָּל הָרֶגֶל וְיוֹם טוֹב הָאַחֲרוֹן שֶׁל חָג. עָבַר הָרֶגֶל וְלֹא חַג, אֵינוֹ חַיָּב בְּאַחֲרָיוּתוֹ. עַל זֶה נֶאֱמַר (קהלת א) מְעֻוָּת לֹא יוּכַל לִתְקֹן, וְחֶסְרוֹן לֹא יוּכַל לְהִמָּנוֹת: \n", + "רַבִּי שִׁמְעוֹן בֶּן מְנַסְיָא אוֹמֵר, אֵיזֶהוּ מְעֻוָּת שֶׁאֵינוֹ יָכוֹל לִתְקֹן, זֶה הַבָּא עַל הָעֶרְוָה וְהוֹלִיד מִמֶּנָּה מַמְזֵר. אִם תֹּאמַר בְּגוֹנֵב וְגוֹזֵל, יָכוֹל הוּא לְהַחֲזִירוֹ וִיתַקֵּן. רַבִּי שִׁמְעוֹן בֶּן יוֹחַאי אוֹמֵר, אֵין קוֹרִין מְעֻוָּת אֶלָּא לְמִי שֶׁהָיָה מְתֻקָּן בַּתְּחִלָּה וְנִתְעַוֵּת, וְאֵיזֶה, זֶה תַּלְמִיד חָכָם הַפּוֹרֵשׁ מִן הַתּוֹרָה: \n", + "הֶתֵּר נְדָרִים פּוֹרְחִין בָּאֲוִיר, וְאֵין לָהֶם עַל מַה שֶּׁיִּסְמֹכוּ. הִלְכוֹת שַׁבָּת, חֲגִיגוֹת וְהַמְּעִילוֹת, הֲרֵי הֵם כַּהֲרָרִים הַתְּלוּיִין בְּשַׂעֲרָה, שֶׁהֵן מִקְרָא מֻעָט וַהֲלָכוֹת מְרֻבּוֹת. הַדִּינִין וְהָעֲבוֹדוֹת, הַטָּהֳרוֹת וְהַטֻּמְאוֹת וַעֲרָיוֹת, יֵשׁ לָהֶן עַל מַה שֶּׁיִּסְמֹכוּ. הֵן הֵן גּוּפֵי תּוֹרָה: \n" + ], + [ + "אֵין דּוֹרְשִׁין בַּעֲרָיוֹת בִּשְׁלֹשָׁה. וְלֹא בְמַעֲשֵׂה בְרֵאשִׁית בִּשְׁנַיִם. וְלֹא בַמֶּרְכָּבָה בְּיָחִיד, אֶלָּא אִם כֵּן הָיָה חָכָם וּמֵבִין מִדַּעְתּוֹ. כָּל הַמִּסְתַּכֵּל בְּאַרְבָּעָה דְּבָרִים, רָאוּי לוֹ כְּאִלּוּ לֹא בָּא לָעוֹלָם, מַה לְּמַעְלָה, מַה לְּמַטָּה, מַה לְּפָנִים, וּמַה לְּאָחוֹר. וְכָל שֶׁלֹּא חָס עַל כְּבוֹד קוֹנוֹ, רָאוּי לוֹ שֶׁלֹּא בָּא לָעוֹלָם: \n", + "יוֹסֵי בֶּן יוֹעֶזֶר אוֹמֵר שֶׁלֹּא לִסְמוֹךְ, יוֹסֵי בֶּן יוֹחָנָן אוֹמֵר לִסְמוֹךְ. יְהוֹשֻׁעַ בֶּן פְּרַחְיָה אוֹמֵר שֶׁלֹּא לִסְמוֹךְ, נִתַּאי הָאַרְבֵּלִי אוֹמֵר לִסְמוֹךְ. יְהוּדָה בֶּן טַבַּאי אוֹמֵר שֶׁלֹּא לִסְמוֹךְ, שִׁמְעוֹן בֶּן שָׁטָח אוֹמֵר לִסְמוֹךְ. שְׁמַעְיָה אוֹמֵר לִסְמוֹךְ. אַבְטַלְיוֹן אוֹמֵר שֶׁלֹּא לִסְמוֹךְ. הִלֵּל וּמְנַחֵם לֹא נֶחְלְקוּ. יָצָא מְנַחֵם, נִכְנַס שַׁמַּאי. שַׁמַּאי אוֹמֵר שֶׁלֹּא לִסְמוֹךְ, הִלֵּל אוֹמֵר לִסְמוֹךְ. הָרִאשׁוֹנִים הָיוּ נְשִׂיאִים, וּשְׁנִיִּים לָהֶם אַב בֵּית דִּין: \n", + "בֵּית שַׁמַּאי אוֹמְרִים, מְבִיאִין שְׁלָמִים וְאֵין סוֹמְכִין עֲלֵיהֶם, אֲבָל לֹא עוֹלוֹת. וּבֵית הִלֵּל אוֹמְרִים, מְבִיאִין שְׁלָמִים וְעוֹלוֹת וְסוֹמְכִין עֲלֵיהֶם: \n", + "עֲצֶרֶת שֶׁחָל לִהְיוֹת בְּעֶרֶב שַׁבָּת, בֵּית שַׁמַּאי אוֹמְרִים, יוֹם טְבוֹחַ אַחַר הַשַּׁבָּת. וּבֵית הִלֵּל אוֹמְרִים, אֵין יוֹם טְבוֹחַ אַחַר הַשַּׁבָּת. וּמוֹדִים שֶׁאִם חָל לִהְיוֹת בְּשַׁבָּת, שֶׁיּוֹם טְבוֹחַ אַחַר הַשַּׁבָּת. וְאֵין כֹּהֵן גָּדוֹל מִתְלַבֵּשׁ בְּכֵלָיו, וּמֻתָּרִין בְּהֶסְפֵּד וּבְתַעֲנִית, שֶׁלֹּא לְקַיֵּם דִּבְרֵי הָאוֹמְרִין עֲצֶרֶת אַחַר הַשַּׁבָּת: \n", + "נוֹטְלִין לַיָּדַיִם לְחֻלִּין וּלְמַעֲשֵׂר וְלִתְרוּמָה. וּלְקֹדֶשׁ, מַטְבִּילִין. וּלְחַטָּאת, אִם נִטְמְאוּ יָדָיו, נִטְמָא גוּפוֹ: \n", + "הַטּוֹבֵל לְחֻלִּין וְהֻחְזַק לְחֻלִּין, אָסוּר לְמַעֲשֵׂר. טָבַל לְמַעֲשֵׂר וְהֻחְזַק לְמַעֲשֵׂר, אָסוּר לִתְרוּמָה. טָבַל לִתְרוּמָה, וְהֻחְזַק לִתְרוּמָה, אָסוּר לְקֹדֶשׁ. טָבַל לְקֹדֶשׁ וְהֻחְזַק לְקֹדֶשׁ, אָסוּר לְחַטָּאת. טָבַל לְחָמוּר, מֻתָּר לְקַל. טָבַל וְלֹא הֻחְזַק, כְּאִלּוּ לֹא טָבָל: \n", + "בִּגְדֵי עַם הָאָרֶץ מִדְרָס לַפְּרוּשִׁין. בִּגְדֵי פְרוּשִׁין מִדְרָס לְאוֹכְלֵי תְרוּמָה. בִּגְדֵי אוֹכְלֵי תְרוּמָה מִדְרָס לַקֹּדֶשׁ. בִּגְדֵי קֹדֶשׁ מִדְרָס לְחַטָּאת. יוֹסֵף בֶּן יוֹעֶזֶר הָיָה חָסִיד שֶׁבַּכְּהֻנָּה, וְהָיְתָה מִטְפַּחְתּוֹ מִדְרָס לַקֹּדֶשׁ. יוֹחָנָן בֶּן גֻּדְגְּדָא הָיָה אוֹכֵל עַל טָהֳרַת הַקֹּדֶשׁ כָּל יָמָיו, וְהָיְתָה מִטְפַּחְתּוֹ מִדְרָס לַחַטָּאת: \n" + ], + [ + "חֹמֶר בַּקֹּדֶשׁ מִבַּתְּרוּמָה, שֶׁמַּטְבִּילִין כֵּלִים בְּתוֹךְ כֵּלִים לַתְּרוּמָה, אֲבָל לֹא לַקֹּדֶשׁ. אֲחוֹרַיִם וְתוֹךְ וּבֵית הַצְּבִיטָה בַּתְּרוּמָה, אֲבָל לֹא בַקֹּדֶשׁ. הַנּוֹשֵׂא אֶת הַמִּדְרָס נוֹשֵׂא אֶת הַתְּרוּמָה, אֲבָל לֹא אֶת הַקֹּדֶשׁ. בִּגְדֵי אוֹכְלֵי תְרוּמָה, מִדְרָס לַקֹּדֶשׁ. לֹא כְמִדַּת הַקֹּדֶשׁ מִדַּת הַתְּרוּמָה, שֶׁבַּקֹּדֶשׁ מַתִּיר וּמְנַגֵּב וּמַטְבִּיל וְאַחַר כָּךְ קוֹשֵׁר, וּבַתְּרוּמָה קוֹשֵׁר וְאַחַר כָּךְ מַטְבִּיל: \n", + "כֵּלִים הַנִּגְמָרִין בְּטָהֳרָה, צְרִיכִין טְבִילָה לַקֹּדֶשׁ, אֲבָל לֹא לַתְּרוּמָה. הַכְּלִי מְצָרֵף מַה שֶּׁבְּתוֹכוֹ לַקֹּדֶשׁ, אֲבָל לֹא לַתְּרוּמָה. הָרְבִיעִי בַּקֹּדֶשׁ פָּסוּל, וְהַשְּׁלִישִׁי בַּתְּרוּמָה. וּבַתְּרוּמָה, אִם נִטְמֵאת אַחַת מִיָּדָיו, חֲבֶרְתָּהּ טְהוֹרָה. וּבַקֹּדֶשׁ, מַטְבִּיל שְׁתֵּיהֶן, שֶׁהַיָּד מְטַמָּא אֶת חֲבֶרְתָּהּ בַּקֹּדֶשׁ, אֲבָל לֹא בַּתְּרוּמָה: \n", + "אוֹכְלִין אֳכָלִים נְגוּבִין בְּיָדַיִם מְסֹאָבוֹת בַּתְּרוּמָה, אֲבָל לֹא בַּקֹּדֶשׁ. הָאוֹנֵן וּמְחֻסַּר כִּפּוּרִים צְרִיכִין טְבִילָה לַקֹּדֶשׁ, אֲבָל לֹא לַתְּרוּמָה: \n", + "חֹמֶר בַּתְּרוּמָה, שֶׁבִּיהוּדָה נֶאֱמָנִים עַל טָהֳרַת יַיִן וְשֶׁמֶן כָּל יְמוֹת הַשָּׁנָה, וּבִשְׁעַת הַגִּתּוֹת וְהַבַּדִּים אַף עַל הַתְּרוּמָה. עָבְרוּ הַגִּתּוֹת וְהַבַּדִּים וְהֵבִיאוּ לוֹ חָבִית שֶׁל יַיִן שֶׁל תְּרוּמָה, לֹא יְקַבְּלֶנָּה מִמֶּנּוּ, אֲבָל מַנִּיחָהּ לַגַּת הַבָּאָה. וְאִם אָמַר לוֹ, הִפְרַשְׁתִּי לְתוֹכָהּ רְבִיעִית קֹדֶשׁ, נֶאֱמָן. כַּדֵּי יַיִן וְכַדֵּי שֶׁמֶן הַמְדֻמָּעוֹת, נֶאֱמָנִין עֲלֵיהֶם בִּשְׁעַת הַגִּתּוֹת וְהַבַּדִּים, וְקֹדֶם לַגִּתּוֹת שִׁבְעִים יוֹם: \n", + "מִן הַמּוֹדִיעִית וְלִפְנִים, נֶאֱמָנִין עַל כְּלֵי חֶרֶס. מִן הַמּוֹדִיעִית וְלַחוּץ, אֵין נֶאֱמָנִים. כֵּיצַד, הַקַּדָּר שֶׁהוּא מוֹכֵר הַקְּדֵרוֹת, נִכְנַס לִפְנִים מִן הַמּוֹדִיעִית, הוּא הַקַּדָּר וְהֵן הַקְּדֵרוֹת וְהֵן הַלּוֹקְחִים, נֶאֱמָן. יָצָא, אֵינוֹ נֶאֱמָן: \n", + "הַגַּבָּאִין שֶׁנִּכְנְסוּ לְתוֹךְ הַבַּיִת, וְכֵן הַגַּנָּבִים שֶׁהֶחֱזִירוּ אֶת הַכֵּלִים, נֶאֱמָנִין לוֹמַר, לֹא נָגָעְנוּ. וּבִירוּשָׁלַיִם נֶאֱמָנִין עַל הַקֹּדֶשׁ, וּבִשְׁעַת הָרֶגֶל אַף עַל הַתְּרוּמָה: \n", + "הַפּוֹתֵחַ אֶת חָבִיתוֹ, וְהַמַּתְחִיל בְּעִסָּתוֹ עַל גַּב הָרֶגֶל, רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, יִגְמֹר. וַחֲכָמִים אוֹמְרִים, לֹא יִגְמֹר. מִשֶּׁעָבַר הָרֶגֶל, הָיוּ מַעֲבִירִין עַל טָהֳרַת עֲזָרָה. עָבַר הָרֶגֶל בְּיוֹם שִׁשִּׁי, לֹא הָיוּ מַעֲבִירִין, מִפְּנֵי כְבוֹד הַשַּׁבָּת. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, אַף לֹא בְיוֹם חֲמִישִׁי, שֶׁאֵין הַכֹּהֲנִים פְּנוּיִין: \n", + "כֵּיצַד מַעֲבִירִים עַל טָהֳרַת עֲזָרָה. מַטְבִּילִין אֶת הַכֵּלִים שֶׁהָיוּ בַמִּקְדָּשׁ, וְאוֹמְרִין לָהֶם, הִזָּהֲרוּ שֶׁלֹּא תִגְּעוּ בַּשֻּׁלְחָן וּבַמְּנוֹרָה וּתְטַמְּאוּהוּ. כָּל הַכֵּלִים שֶׁהָיוּ בַמִּקְדָּשׁ, יֵשׁ לָהֶם שְׁנִיִּים וּשְׁלִישִׁים, שֶׁאִם נִטְמְאוּ הָרִאשׁוֹנִים, יָבִיאוּ שְׁנִיִּים תַּחְתֵּיהֶן. כָּל הַכֵּלִים שֶׁהָיוּ בַמִּקְדָּשׁ, טְעוּנִין טְבִילָה, חוּץ מִמִּזְבַּח הַזָּהָב וּמִזְבַּח הַנְּחֹשֶׁת, מִפְּנֵי שֶׁהֵן כַּקַּרְקַע, דִּבְרֵי רַבִּי אֱלִיעֶזֶר. וַחֲכָמִים אוֹמְרִים, מִפְּנֵי שֶׁהֵן מְצֻפִּין: \n" + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/Hebrew/merged.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/Hebrew/merged.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..2fbb942ab1808edf1dda6b2746a9fac844dd6be3 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Chagigah/Hebrew/merged.json @@ -0,0 +1,52 @@ +{ + "title": "Mishnah Chagigah", + "language": "he", + "versionTitle": "merged", + "versionSource": "https://www.sefaria.org/Mishnah_Chagigah", + "text": [ + [ + "הַכֹּל חַיָּבִין בָּרְאִיָּה, חוּץ מֵחֵרֵשׁ, שׁוֹטֶה וְקָטָן, וְטֻמְטוּם, וְאַנְדְּרוֹגִינוֹס, וְנָשִׁים, וַעֲבָדִים שֶׁאֵינָם מְשֻׁחְרָרִים, הַחִגֵּר, וְהַסּוּמָא, וְהַחוֹלֶה, וְהַזָּקֵן, וּמִי שֶׁאֵינוֹ יָכוֹל לַעֲלוֹת בְּרַגְלָיו. אֵיזֶהוּ קָטָן, כֹּל שֶׁאֵינוֹ יָכוֹל לִרְכּוֹב עַל כְּתֵפָיו שֶׁל אָבִיו וְלַעֲלוֹת מִירוּשָׁלַיִם לְהַר הַבַּיִת, דִּבְרֵי בֵית שַׁמַּאי. וּבֵית הִלֵּל אוֹמְרִים, כֹּל שֶׁאֵינוֹ יָכוֹל לֶאֱחֹז בְּיָדוֹ שֶׁל אָבִיו וְלַעֲלוֹת מִירוּשָׁלַיִם לְהַר הַבַּיִת, שֶׁנֶּאֱמַר (שמות כג) שָׁלֹשׁ רְגָלִים: \n", + "בֵּית שַׁמַּאי אוֹמְרִים, הָרְאִיָּה שְׁתֵּי כֶסֶף, וַחֲגִיגָה מָעָה כֶסֶף. וּבֵית הִלֵּל אוֹמְרִים, הָרְאִיָּה מָעָה כֶסֶף, וַחֲגִיגָה שְׁתֵּי כָסֶף: \n", + "עוֹלוֹת בַּמּוֹעֵד בָּאוֹת מִן הַחֻלִּין, וְהַשְּׁלָמִים מִן הַמַּעֲשֵׂר. יוֹם טוֹב רִאשׁוֹן שֶׁל פֶּסַח, בֵּית שַׁמַּאי אוֹמְרִים, מִן הַחֻלִּין, וּבֵית הִלֵּל אוֹמְרִים, מִן הַמַּעֲשֵׂר: \n", + "יִשְׂרָאֵל יוֹצְאִין יְדֵי חוֹבָתָן בִּנְדָרִים וּנְדָבוֹת וּבְמַעְשַׂר בְּהֵמָה, וְהַכֹּהֲנִים בַּחַטָּאוֹת וּבָאֲשָׁמוֹת וּבַבְּכוֹר וּבֶחָזֶה וָשׁוֹק, אֲבָל לֹא בָעוֹפוֹת וְלֹא בַמְּנָחוֹת: \n", + "מִי שֶׁיֵּשׁ לוֹ אוֹכְלִים מְרֻבִּים וּנְכָסִים מֻעָטִים, מֵבִיא שְׁלָמִים מְרֻבִּים וְעוֹלוֹת מֻעָטוֹת. נְכָסִים מְרֻבִּים וְאוֹכְלִין מֻעָטִין, מֵבִיא עוֹלוֹת מְרֻבּוֹת וּשְׁלָמִים מֻעָטִין. זֶה וָזֶה מֻעָט, עַל זֶה נֶאֱמַר, מָעָה כֶסֶף וּשְׁתֵּי כָסֶף. זֶה וָזֶה מְרֻבִּים, עַל זֶה נֶאֱמַר (דברים טז) אִישׁ כְּמַתְּנַת יָדוֹ כְּבִרְכַּת יְיָ אֱלֹהֶיךָ אֲשֶׁר נָתַן לָךְ: \n", + "מִי שֶׁלֹּא חַג בְּיוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁל חָג, חוֹגֵג אֶת כָּל הָרֶגֶל וְיוֹם טוֹב הָאַחֲרוֹן שֶׁל חָג. עָבַר הָרֶגֶל וְלֹא חַג, אֵינוֹ חַיָּב בְּאַחֲרָיוּתוֹ. עַל זֶה נֶאֱמַר (קהלת א) מְעֻוָּת לֹא יוּכַל לִתְקֹן, וְחֶסְרוֹן לֹא יוּכַל לְהִמָּנוֹת: \n", + "רַבִּי שִׁמְעוֹן בֶּן מְנַסְיָא אוֹמֵר, אֵיזֶהוּ מְעֻוָּת שֶׁאֵינוֹ יָכוֹל לִתְקֹן, זֶה הַבָּא עַל הָעֶרְוָה וְהוֹלִיד מִמֶּנָּה מַמְזֵר. אִם תֹּאמַר בְּגוֹנֵב וְגוֹזֵל, יָכוֹל הוּא לְהַחֲזִירוֹ וִיתַקֵּן. רַבִּי שִׁמְעוֹן בֶּן יוֹחַאי אוֹמֵר, אֵין קוֹרִין מְעֻוָּת אֶלָּא לְמִי שֶׁהָיָה מְתֻקָּן בַּתְּחִלָּה וְנִתְעַוֵּת, וְאֵיזֶה, זֶה תַּלְמִיד חָכָם הַפּוֹרֵשׁ מִן הַתּוֹרָה: \n", + "הֶתֵּר נְדָרִים פּוֹרְחִין בָּאֲוִיר, וְאֵין לָהֶם עַל מַה שֶּׁיִּסְמֹכוּ. הִלְכוֹת שַׁבָּת, חֲגִיגוֹת וְהַמְּעִילוֹת, הֲרֵי הֵם כַּהֲרָרִים הַתְּלוּיִין בְּשַׂעֲרָה, שֶׁהֵן מִקְרָא מֻעָט וַהֲלָכוֹת מְרֻבּוֹת. הַדִּינִין וְהָעֲבוֹדוֹת, הַטָּהֳרוֹת וְהַטֻּמְאוֹת וַעֲרָיוֹת, יֵשׁ לָהֶן עַל מַה שֶּׁיִּסְמֹכוּ. הֵן הֵן גּוּפֵי תּוֹרָה: \n" + ], + [ + "אֵין דּוֹרְשִׁין בַּעֲרָיוֹת בִּשְׁלֹשָׁה. וְלֹא בְמַעֲשֵׂה בְרֵאשִׁית בִּשְׁנַיִם. וְלֹא בַמֶּרְכָּבָה בְּיָחִיד, אֶלָּא אִם כֵּן הָיָה חָכָם וּמֵבִין מִדַּעְתּוֹ. כָּל הַמִּסְתַּכֵּל בְּאַרְבָּעָה דְּבָרִים, רָאוּי לוֹ כְּאִלּוּ לֹא בָּא לָעוֹלָם, מַה לְּמַעְלָה, מַה לְּמַטָּה, מַה לְּפָנִים, וּמַה לְּאָחוֹר. וְכָל שֶׁלֹּא חָס עַל כְּבוֹד קוֹנוֹ, רָאוּי לוֹ שֶׁלֹּא בָּא לָעוֹלָם: \n", + "יוֹסֵי בֶּן יוֹעֶזֶר אוֹמֵר שֶׁלֹּא לִסְמוֹךְ, יוֹסֵי בֶּן יוֹחָנָן אוֹמֵר לִסְמוֹךְ. יְהוֹשֻׁעַ בֶּן פְּרַחְיָה אוֹמֵר שֶׁלֹּא לִסְמוֹךְ, נִתַּאי הָאַרְבֵּלִי אוֹמֵר לִסְמוֹךְ. יְהוּדָה בֶּן טַבַּאי אוֹמֵר שֶׁלֹּא לִסְמוֹךְ, שִׁמְעוֹן בֶּן שָׁטָח אוֹמֵר לִסְמוֹךְ. שְׁמַעְיָה אוֹמֵר לִסְמוֹךְ. אַבְטַלְיוֹן אוֹמֵר שֶׁלֹּא לִסְמוֹךְ. הִלֵּל וּמְנַחֵם לֹא נֶחְלְקוּ. יָצָא מְנַחֵם, נִכְנַס שַׁמַּאי. שַׁמַּאי אוֹמֵר שֶׁלֹּא לִסְמוֹךְ, הִלֵּל אוֹמֵר לִסְמוֹךְ. הָרִאשׁוֹנִים הָיוּ נְשִׂיאִים, וּשְׁנִיִּים לָהֶם אַב בֵּית דִּין: \n", + "בֵּית שַׁמַּאי אוֹמְרִים, מְבִיאִין שְׁלָמִים וְאֵין סוֹמְכִין עֲלֵיהֶם, אֲבָל לֹא עוֹלוֹת. וּבֵית הִלֵּל אוֹמְרִים, מְבִיאִין שְׁלָמִים וְעוֹלוֹת וְסוֹמְכִין עֲלֵיהֶם: \n", + "עֲצֶרֶת שֶׁחָל לִהְיוֹת בְּעֶרֶב שַׁבָּת, בֵּית שַׁמַּאי אוֹמְרִים, יוֹם טְבוֹחַ אַחַר הַשַּׁבָּת. וּבֵית הִלֵּל אוֹמְרִים, אֵין יוֹם טְבוֹחַ אַחַר הַשַּׁבָּת. וּמוֹדִים שֶׁאִם חָל לִהְיוֹת בְּשַׁבָּת, שֶׁיּוֹם טְבוֹחַ אַחַר הַשַּׁבָּת. וְאֵין כֹּהֵן גָּדוֹל מִתְלַבֵּשׁ בְּכֵלָיו, וּמֻתָּרִין בְּהֶסְפֵּד וּבְתַעֲנִית, שֶׁלֹּא לְקַיֵּם דִּבְרֵי הָאוֹמְרִין עֲצֶרֶת אַחַר הַשַּׁבָּת: \n", + "נוֹטְלִין לַיָּדַיִם לְחֻלִּין וּלְמַעֲשֵׂר וְלִתְרוּמָה. וּלְקֹדֶשׁ, מַטְבִּילִין. וּלְחַטָּאת, אִם נִטְמְאוּ יָדָיו, נִטְמָא גוּפוֹ: \n", + "הַטּוֹבֵל לְחֻלִּין וְהֻחְזַק לְחֻלִּין, אָסוּר לְמַעֲשֵׂר. טָבַל לְמַעֲשֵׂר וְהֻחְזַק לְמַעֲשֵׂר, אָסוּר לִתְרוּמָה. טָבַל לִתְרוּמָה, וְהֻחְזַק לִתְרוּמָה, אָסוּר לְקֹדֶשׁ. טָבַל לְקֹדֶשׁ וְהֻחְזַק לְקֹדֶשׁ, אָסוּר לְחַטָּאת. טָבַל לְחָמוּר, מֻתָּר לְקַל. טָבַל וְלֹא הֻחְזַק, כְּאִלּוּ לֹא טָבָל: \n", + "בִּגְדֵי עַם הָאָרֶץ מִדְרָס לַפְּרוּשִׁין. בִּגְדֵי פְרוּשִׁין מִדְרָס לְאוֹכְלֵי תְרוּמָה. בִּגְדֵי אוֹכְלֵי תְרוּמָה מִדְרָס לַקֹּדֶשׁ. בִּגְדֵי קֹדֶשׁ מִדְרָס לְחַטָּאת. יוֹסֵף בֶּן יוֹעֶזֶר הָיָה חָסִיד שֶׁבַּכְּהֻנָּה, וְהָיְתָה מִטְפַּחְתּוֹ מִדְרָס לַקֹּדֶשׁ. יוֹחָנָן בֶּן גֻּדְגְּדָא הָיָה אוֹכֵל עַל טָהֳרַת הַקֹּדֶשׁ כָּל יָמָיו, וְהָיְתָה מִטְפַּחְתּוֹ מִדְרָס לַחַטָּאת: \n" + ], + [ + "חֹמֶר בַּקֹּדֶשׁ מִבַּתְּרוּמָה, שֶׁמַּטְבִּילִין כֵּלִים בְּתוֹךְ כֵּלִים לַתְּרוּמָה, אֲבָל לֹא לַקֹּדֶשׁ. אֲחוֹרַיִם וְתוֹךְ וּבֵית הַצְּבִיטָה בַּתְּרוּמָה, אֲבָל לֹא בַקֹּדֶשׁ. הַנּוֹשֵׂא אֶת הַמִּדְרָס נוֹשֵׂא אֶת הַתְּרוּמָה, אֲבָל לֹא אֶת הַקֹּדֶשׁ. בִּגְדֵי אוֹכְלֵי תְרוּמָה, מִדְרָס לַקֹּדֶשׁ. לֹא כְמִדַּת הַקֹּדֶשׁ מִדַּת הַתְּרוּמָה, שֶׁבַּקֹּדֶשׁ מַתִּיר וּמְנַגֵּב וּמַטְבִּיל וְאַחַר כָּךְ קוֹשֵׁר, וּבַתְּרוּמָה קוֹשֵׁר וְאַחַר כָּךְ מַטְבִּיל: \n", + "כֵּלִים הַנִּגְמָרִין בְּטָהֳרָה, צְרִיכִין טְבִילָה לַקֹּדֶשׁ, אֲבָל לֹא לַתְּרוּמָה. הַכְּלִי מְצָרֵף מַה שֶּׁבְּתוֹכוֹ לַקֹּדֶשׁ, אֲבָל לֹא לַתְּרוּמָה. הָרְבִיעִי בַּקֹּדֶשׁ פָּסוּל, וְהַשְּׁלִישִׁי בַּתְּרוּמָה. וּבַתְּרוּמָה, אִם נִטְמֵאת אַחַת מִיָּדָיו, חֲבֶרְתָּהּ טְהוֹרָה. וּבַקֹּדֶשׁ, מַטְבִּיל שְׁתֵּיהֶן, שֶׁהַיָּד מְטַמָּא אֶת חֲבֶרְתָּהּ בַּקֹּדֶשׁ, אֲבָל לֹא בַּתְּרוּמָה: \n", + "אוֹכְלִין אֳכָלִים נְגוּבִין בְּיָדַיִם מְסֹאָבוֹת בַּתְּרוּמָה, אֲבָל לֹא בַּקֹּדֶשׁ. הָאוֹנֵן וּמְחֻסַּר כִּפּוּרִים צְרִיכִין טְבִילָה לַקֹּדֶשׁ, אֲבָל לֹא לַתְּרוּמָה: \n", + "חֹמֶר בַּתְּרוּמָה, שֶׁבִּיהוּדָה נֶאֱמָנִים עַל טָהֳרַת יַיִן וְשֶׁמֶן כָּל יְמוֹת הַשָּׁנָה, וּבִשְׁעַת הַגִּתּוֹת וְהַבַּדִּים אַף עַל הַתְּרוּמָה. עָבְרוּ הַגִּתּוֹת וְהַבַּדִּים וְהֵבִיאוּ לוֹ חָבִית שֶׁל יַיִן שֶׁל תְּרוּמָה, לֹא יְקַבְּלֶנָּה מִמֶּנּוּ, אֲבָל מַנִּיחָהּ לַגַּת הַבָּאָה. וְאִם אָמַר לוֹ, הִפְרַשְׁתִּי לְתוֹכָהּ רְבִיעִית קֹדֶשׁ, נֶאֱמָן. כַּדֵּי יַיִן וְכַדֵּי שֶׁמֶן הַמְדֻמָּעוֹת, נֶאֱמָנִין עֲלֵיהֶם בִּשְׁעַת הַגִּתּוֹת וְהַבַּדִּים, וְקֹדֶם לַגִּתּוֹת שִׁבְעִים יוֹם: \n", + "מִן הַמּוֹדִיעִית וְלִפְנִים, נֶאֱמָנִין עַל כְּלֵי חֶרֶס. מִן הַמּוֹדִיעִית וְלַחוּץ, אֵין נֶאֱמָנִים. כֵּיצַד, הַקַּדָּר שֶׁהוּא מוֹכֵר הַקְּדֵרוֹת, נִכְנַס לִפְנִים מִן הַמּוֹדִיעִית, הוּא הַקַּדָּר וְהֵן הַקְּדֵרוֹת וְהֵן הַלּוֹקְחִים, נֶאֱמָן. יָצָא, אֵינוֹ נֶאֱמָן: \n", + "הַגַּבָּאִין שֶׁנִּכְנְסוּ לְתוֹךְ הַבַּיִת, וְכֵן הַגַּנָּבִים שֶׁהֶחֱזִירוּ אֶת הַכֵּלִים, נֶאֱמָנִין לוֹמַר, לֹא נָגָעְנוּ. וּבִירוּשָׁלַיִם נֶאֱמָנִין עַל הַקֹּדֶשׁ, וּבִשְׁעַת הָרֶגֶל אַף עַל הַתְּרוּמָה: \n", + "הַפּוֹתֵחַ אֶת חָבִיתוֹ, וְהַמַּתְחִיל בְּעִסָּתוֹ עַל גַּב הָרֶגֶל, רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, יִגְמֹר. וַחֲכָמִים אוֹמְרִים, לֹא יִגְמֹר. מִשֶּׁעָבַר הָרֶגֶל, הָיוּ מַעֲבִירִין עַל טָהֳרַת עֲזָרָה. עָבַר הָרֶגֶל בְּיוֹם שִׁשִּׁי, לֹא הָיוּ מַעֲבִירִין, מִפְּנֵי כְבוֹד הַשַּׁבָּת. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, אַף לֹא בְיוֹם חֲמִישִׁי, שֶׁאֵין הַכֹּהֲנִים פְּנוּיִין: \n", + "כֵּיצַד מַעֲבִירִים עַל טָהֳרַת עֲזָרָה. מַטְבִּילִין אֶת הַכֵּלִים שֶׁהָיוּ בַמִּקְדָּשׁ, וְאוֹמְרִין לָהֶם, הִזָּהֲרוּ שֶׁלֹּא תִגְּעוּ בַּשֻּׁלְחָן וּבַמְּנוֹרָה וּתְטַמְּאוּהוּ. כָּל הַכֵּלִים שֶׁהָיוּ בַמִּקְדָּשׁ, יֵשׁ לָהֶם שְׁנִיִּים וּשְׁלִישִׁים, שֶׁאִם נִטְמְאוּ הָרִאשׁוֹנִים, יָבִיאוּ שְׁנִיִּים תַּחְתֵּיהֶן. כָּל הַכֵּלִים שֶׁהָיוּ בַמִּקְדָּשׁ, טְעוּנִין טְבִילָה, חוּץ מִמִּזְבַּח הַזָּהָב וּמִזְבַּח הַנְּחֹשֶׁת, מִפְּנֵי שֶׁהֵן כַּקַּרְקַע, דִּבְרֵי רַבִּי אֱלִיעֶזֶר. וַחֲכָמִים אוֹמְרִים, מִפְּנֵי שֶׁהֵן מְצֻפִּין: \n" + ] + ], + "versions": [ + [ + "Torat Emet 357", + "http://www.toratemetfreeware.com/index.html?downloads" + ] + ], + "heTitle": "משנה חגיגה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/Eighteen Treatises from the Mishna.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/Eighteen Treatises from the Mishna.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..7139530e60d25cd839360ba168b984efbd03f370 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/Eighteen Treatises from the Mishna.json @@ -0,0 +1,69 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Rosh Hashanah", + "versionSource": "http://www.sacred-texts.com/jud/etm/index.htm", + "versionTitle": "Eighteen Treatises from the Mishna", + "status": "locked", + "license": "Public Domain", + "versionTitleInHebrew": "שמונה עשרה מסכתות משנה", + "shortVersionTitle": "David Aaron Sola and Morris Jacob Raphall, 1845", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה ראש השנה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "There are four commencements of years: on the first of Nissan, it is a new year for [the computation of the reign of] kings, and for festivals; on the first of Elul, it is a new year for the ma'aser behama [the tithe taken from that year’s newborns of the flock or herd and brought to the Temple as a sacrifice]. Rabbi Eliezer and Rabbi Shimon say, \"[That new year] is on the first of Tishrei.\" On the first of Tishrei it is a new year for civil years, and for [the computation of] the sabbatical years, and of the jubilees; for the planting of trees, and for vegetables. On the first of Shevat, it is a new year for trees, according to Beit Shammai. Beit Hillel says, \"It is on the fifteenth of [Shevat].\"", + "The world is judged at four periods [each year]; on Pesach concerning produce; on Shavouot concerning the fruit of trees; on Rosh Hashanah, all [humans] pass like lambs [or foot-soldiers] before [God], as it is stated (Psalms 30:9), \"He who fashioned all their hearts, He who understands all their actions;\" and on Sukkot, [humans] are judged concerning the water [or rain].", + "For the [following] six months were messengers sent out [to alert the communities about which day was declared to be the first day of the new month]: for Nissan, on account of Pesach; for Av, on account of the fast; for Elul, on account of Rosh Hashanah; for Tishrei, on account of the regulation of the festivals; for Kislev, on account of Chanukah; and for Adar, on account of Purim; and when the Temple was in existence, also for Iyar, on account of the little Pesach [Pesach Sheni]", + "For two months [the witnesses] may desecrate the Sabbath: for Nissan, and for Tishrei; upon which the messengers go out to Syria, and through which the festivals are regulated; and when the Temple was in existence, [the witnesses] would even desecrate [Shabbat] for any month, on account of the regulation of the sacrifice [on Rosh Chodesh - the first day of the new month, one which special prayers and sacrifices are offered].", + "Whether [the moon] was clearly visible, or whether it was not clearly visible, Shabbat may be desecrated for [witnesses to testify to having seen] it. Rabbi Yose says, \"If it was clearly visible, Shabbat may not be desecrated for [witnesses to testify to having seen] it.\"", + "It happened once, that more than forty pairs of witnesses passed through on [Shabbat] and Rabbi Akiva detained them in Lod. Rabban Gamliel [then] sent word to him, [saying], \"If you detain the multitudes [from passing through on Shabbat to testify], it will come out that you will be causing them to stumble in the future [and they will not come to testify about the new moon even when there is a need for it].\"", + "If a father and son saw the new moon, they must [both] go to the court [that will take their testimony to potentially confirm that sighting and ratify the new month accordingly]; not that they may be combined [together to act as witnesses], but rather that in the event that one of them be declared unfit, the other may join [to give evidence] with another [witness]. Said Rabbi Shimon, \"A father and his son, and all relatives, are fit to [join together and] give evidence about the [appearance of the] new moon.\" Said Rabbi Yose, \"It once happened that Toviah the physician, his son, and his freed slave saw the new moon in Jerusalem, [and when they testified before them,] the Kohanim [members of the priestly caste, a subgroup of tribe of Levi, which is uniquely responsible for maintaining and carrying out the sacrificial services in the Temple] accepted him and his son [as witnesses together], but declared his slave unfit; but when they came to [testify before] the court, they accepted him and his slave [as witnesses together], but declared his son unfit.\"", + "These are considered unfit [witnesses]: gamblers with dice, those that lend with interest, pigeon racers, those who trade in the produce of the Sabbatical year, and slaves. This is the rule: all testimony that a woman is not fit to give, these [above] are also not fit to give.", + "One who has seen the new moon [on Shabbat], but is unable to walk [to the court to give evidence], must be brought mounted on an ass or even [carried by others] in a bed. If they are [concerned about possible] ambushers, [the witnesses] may take sticks with them; and if it was a long way [to go], they may take provisions with them, since we desecrate the Shabbat and go out to testify about the new moon [up to] the distance of a day and a night [on the road,] as it stated (Leviticus 23:4), \"These are the feasts of the Lord, the holy convocations, which you shall proclaim in their appointed seasons.\"" + ], + [ + "If [the judges] didn't know [the witness], others were sent with him to testify about him. At first, testimony about the new moon was received from any one; [but] from when the heretics corrupted [and bribed witnesses to lie], it was ordained, that [testimony] should be received only of those witnesses who were known.", + "At first, bonfires were lighted on the tops of the mountains [to transmit the appearance of the new moon]; but when the Cutheans [the Samaritans] corrupted [the process], it was ordained that messengers should be sent out.", + "How were these mountain fires lighted? They brought long staves of cedar wood, and shoots, and sticks from oil trees, and the scraps of flax, which were [all] tied on the top of [the staves] with twine; [with these, the court's agent] went to the top of the mountain, and lighted the fire; and waved them to and fro, upward and downward, until he could see his fellow, [and] that [the latter] was doing the same on the top of the next mountain; and so too, [this process was repeated with regards to the next fellow] on the top of the third mountain.", + "And from where did they light these mountain fires? From the Mount of Olives to Sartava, and from Sartava to Grofina, and from Grofina to Havran, and from Havran to Beit Biltin; and from Beit Biltin, [the agents] did not move from there, but [rather] he would wave [the flaming brands] to and fro, upward and downward, until he could see the whole Diaspora in front of him [lit up] like a torch fire.", + "There was a large courtyard in Jerusalem and it was called Beit Ya'azek; it was there that all the witnesses gathered, and the court would examine them there. Large meals were made for them, in order that they be accustomed to come [and testify]. At first, they did not move from [that courtyard] all day [on Shabbat. Later,] Rabban Gamliel the Elder ordained that they would [be permitted to] go two thousand amot [a specific unit of length] on every side; and it is not only [witnesses that were given this dispensation on Shabbat], but also the midwife, who comes to deliver [a baby]; and one who comes to save [others] from a fire, or from [the attack of a hostile] troop, or from a [flood], or from under the ruins of fallen buildings; behold they are considered as inhabitants of that town [to which they arrived on Shabbat], and [hence] they have two thousand amot on every side [of the town in which they are allowed to move].", + "How were witnesses examined? The pair that came first were examined first. [The judges] would bring in the eldest of them, and say to him: \"Say [to us], how did you see the moon; was it [with the crescent turned] towards the sun, or away from the sun? To the north or to the south [of the sun]? What was its elevation and towards which side was it inclining? And how wide was it?\" If he said [the crescent was turned] towards the sun, he did not say anything [of value and is dismissed]. Afterwards, they would bring in the second witness and examine him; if their words were found to match, their testimony stood [and was accepted]. And [then] all the other pairs of witnesses would be asked [questions in outline form], not because the [judges] would need them, but only that they not leave with bitter spirits, in order that they be accustomed to come [and testify in the future].", + "The head of the court [then] said, \"[The new month is] consecrated\" and all the people answered after him, \"Consecrated, consecrated.\" Whether [the new moon] had been seen at its time [meaning, on the first of the two possible days] or whether it had not been seen at its time, it was consecrated. Rabbi Eliezer bar Tsadok, said, \"If it had not been seen at its time, it was not consecrated, because it had already been consecrated by the Heavens [on the second day].\"", + "Rabban Gamliel had, on a tablet, and on the walls of his loft, various drawings of the moon, which he showed to simple witnesses, and said, \"Was it like this [drawing] that you saw, or like [the other one]?\" It happened once, that two witnesses came and said, \"We saw [the moon] in the East in the morning, and in the evening in the West.\" [In that case,] Rabbi Yochanan ben Nuri said, \"They are false witnesses.\" [But] when they came to Yavneh, Rabban Gamliel accepted [their testimony. It] also [happened once that] two witnesses came and said, \"We saw the moon at its time [meaning, on the first of the two possible days], but it was not [to be] seen [afterwards] on the evening of its intercalation,\" and Rabban Gamliel accepted [their testimony]. Rabbi Dosa ben Harkinus said, \"They are false witnesses; how can they testify that a [certain] woman gave birth [on a certain day], and, on the next day that her 'womb was between her teeth' [and the fetus still inside]?\" [Then] Rabbi Yehoshua said to him, \"I perceive [the truth of] your words.\"", + "[Upon hearing this,] Rabban Gamliel sent [Rabbi Yehoshua] word, saying, \"I decree upon you to come to me with your staff and your money on the day that comes out to be Yom Kippur, according to your calculation.\" Rabbi Akiva went to [Rabbi Yehoshua], and found him grieving; he said to him, \"I have with what to teach, that all that Rabban Gamliel has done is [bindingly] done, as it is stated (Leveticus 23:4), 'These are the feasts of the Lord, holy convocations which you shall proclaim;' whether at their [proper] time, or whether not at their [proper] time, I have no holy convocations except [for the ones proclaimed by the court.\" When Rabbi Yehoshua] came to Rabbi Dosa ben Harkinus, [the latter] said to him, \"If we are to [question the decisions] of the court of Rabban Gamliel, we must [also question the decisions] of all the courts which have stood, from the days of Moshe until [today]; as it is stated, (Exodus 24:2), 'Moshe, Aharon, Nadav, Avihu, and seventy of the elders of Israel went up.' Why were the names of the elders not specified? Rather [it was] to teach, that every three men that form ‏a court [to be responsible] over Israel, behold [that court] is to be [considered] like the court of Moshe.\" [After this], Rabbi Yehoshua took his staff and his money in his hand, and went to Yavneh to Rabban Gamliel on the day that came out to be Yom Kippur, according to his calculation. [At that point], Rabban Gamliel stood up, and kissed him on his head, [and] he said to him, \"Come in peace, my teacher and my disciple! My teacher — in wisdom; and my disciple — in that you accepted my words.\"" + ], + [ + "[Even in the case that] the court and all of Israel saw [the new moon], if [after] they examined the witnesses, they didn't have time to [declare it] 'dedicated' before it became dark; behold the month will be intercalary. If only the court saw it, two [of its members] must stand up and testify before [the others], and [the latter] will say, \"Dedicated, dedicated.\" If [only] three, forming a court, saw it, two of them must stand up, and conjoin [two] of their fellow [scholars] with the single one, and testify before them, and [the latter] will say, \"Dedicated, dedicated;\" since an individual is not [qualified to wield the authority of the court] by himself. ", + "All shofars are fit [to be blown on Rosh Hashanah], except for that of a cow because it is [called] a horn [and not a shofar]. Rabbi Yose said, \"But are not all shofars [also] called a horn, as it is stated (Joshua 6:5), 'upon a long blast from the ram’s horn'?” ", + "The shofar of Rosh Hashanah – is to be from an ibex, [and] straight. Its mouth is to be coated in gold, and there are to be two trumpets, [one] on each side [of it]. The shofar [blast] is to be long and the trumpet [blast] is to be short, since the commandment of the day is with a shofar.", + "On fast days, [the shofars used] are to be from male [rams, and] bent. Their mouths are to be coated in silver, and two trumpets are to be in the middle [of the shofars]. The shofar [blast] is to be short and the trumpet [blast] is to be long, since the commandment of the day is with trumpets.", + "The [proceedings on Yom Kippur of the] Jubilee year [are] equivalent to Rosh Hashanah with regard to blowings and blessings. Rabbi Yehuda says, \"On Rosh Hashanah – we must blow with those of male [rams], and on the Jubilee – with those of ibexes.\"", + "If a shofar was cracked and one glued it, it is unfit. If one glued fragments of shofars, it is [also] unfit. If it was pierced and he sealed [the hole]; if [the hole] impedes the blast, it is unfit, but if not, it is fit.", + "One who blows into a cistern, or into a cellar or into a barrel; if he heard the sound of the shofar, he has fulfilled [his obligation]; if he heard the sound of an echo, he has not fulfilled [his obligation]. And so [too], he who was passing behind a synagogue, or whose house was adjacent to a synagogue, and heard the sound of a shofar or the sound of [someone reading the] scroll [of Esther, on Purim]; if he [had intention for the commandment], he has fulfilled [his obligation], but if not, he has not fulfilled [his obligation]. Even though this one heard and that one heard, this one [had intention], and that one did not [have intention].", + "“And so it was, when Moshe raised his hand, Israel prevailed…” (Exodus 17:11). And is it Moshe’s hands that make [success in] war or break [success in] war? Rather, [this comes to] tell you, [that] whenever Israel would look upward and subjugate their hearts to their Father in heaven, they would prevail; and if not, they would fall. Similar to this matter, you [can] say concerning the verse; “Make a [graven] snake and place it on a pole, and everyone bitten who sees it will live” (Numbers 21:8): And is it the snake that kills or [is it] the snake that [revives]? Rather, whenever Israel would look upward and subjugate their hearts to their Father in heaven, they would be healed; and if not, they would be harmed. A deaf-mute person, or a shoteh, or a minor, cannot relieve others from their obligation [for hearing the shofar they blew the shofar for them]. This is the general rule: all those who are not obligated to carry out a particular action, cannot release [others] from their obligation." + ], + [ + "The festival day of Rosh Hashanah which coincided with Shabbat: they would blow [the shofar] in the Temple, but not in the [rest of the] country. After the destruction of the Temple, Rabban Yochanan ben Zakai, ordained that they should blow in every place in which there is a court. Rabbi Eleizer said, \"Rabban Yochanan ben Zakai only made this ordinance with respect to Yavneh alone.\" [The Sages] said [back] to him, \"It was the same for Yavneh as for any other place in which there was a court.\"", + "And also in this [respect], was Jerusalem greater than Yavneh: every city, [whose inhabitants] could see [Jerusalem] and hear [it], and [were] near [to it] and could get to [it], would blow [the shofar]; but in Yavneh, they would not blow [the shofar] except in the court alone.", + "At first, the palm branch [along with its accompanying species] was held [and waved] in the Temple seven [days, meaning throughout Sukkot], and in [the rest of the] country one day. After the destruction of the Temple, Rabban Yochanan ben Zakai ordained that the palm branch should be held [and waved] in [the rest of] the country seven [days], in commemoration of [what was done in] the Temple; and [also], that the whole day of the henef[the ritual of waving of barley sheaves which thereby permits the consumption of new grain] should be prohibited [regarding eating from the new grain].", + "At first, testimony regarding the new moon was received the whole day [on the thirtieth day of Elul which would then become Rosh Hashanah if the testimony was accepted; but as it] once [happened that] the witnesses delayed in coming, and the Levites confounded the Song [of the day at the afternoon sacrifice], it was ordained that witnesses should be admitted only until [the time of] the afternoon sacrifice, and if witnesses came from [the time of] the afternoon sacrifice and onwards, that day and the morrow would be treated with sanctity [as if the first day were also Rosh Hasahnah]. After the destruction of the temple, Rabban Yochanan ben Zakai ordained that testimony regarding the new moon could be received the whole day [of the thirtieth of Elul once again]. Rabbi Yehoshua ben Korcha said, \"This too did Rabban Yochanan ben Zakai ordain: even if the head of the court would be in any [other] place, the witnesses need not go anywhere [else], but to the place of meeting [of the court].\"", + "The order of the blessings [to be said during the silent prayer of musaf - the additional prayer service - on Rosh Hashanah is as follows]: one says avot [the first blessing of the silent prayer, which focuses on the forefathers], and gevurot [the second blessing, which focuses on the power of God] and kedushat Hashem [the third blessing, which focuses on the holiness of God], and includes malkhiot‎ [a series of texts relating to the kingship of God] with them, and does not blow [the shofar; then] kedushat hayom [the standard middle blessing, which focuses on the holiness of the day], and [then] he blows; [then] zikhronot [texts relating to the kind remembrance of God to his creatures], and [then] he blows; [then] the ‏shofarot‎ [texts in which the sounding of the shofar is mentioned], and [then] he blows [a third time]; and [then] he says, avodah [the first of the concluding blessings, which focuses on the service to God], and hodaah [the second of the concluding blessings, which focuses on thanksgiving to God], and birkat Kohanim ‏[the blessing given to the congregation by the priests, who are from the tribe of Levi and are responsible for the Temple service] - so says Rabbi Yochanan ben Nuri. Rabbi Akiva said [back] to him, \"If he does not blow [the shofar after] malkhiot‎, why is it mentioned? Rather, [the proper order is as follows:] ‎ one says avot and gevurot and kedushat Hashem, and [then] includes malkhiot with kedushat hayom, and [then] blows [the shofar; then] zikhronot and [then] he blows; [then] the ‏shofarot‎ and [then] he blows [a third time]; and [then] he says, avodah and hodaah and birkat Kohanim.\"", + "We may not have less then ten [verses] of malkhiot‎, ten of zikhronot‎ and ten of shofarot‎‎. Rabbi Yochanan ben Nuri says, \"If one said three [verses] from each [category], he has fulfilled [his obligation].\" We may not mention [verses] of zikaron, malkhut‎, ‎ or shofar, [associated with] calamity. One begins [the set of verses] with [verses] from the Torah and completes [the set] with [verses] from the Prophets.\" Rabbi Yose says, \"It he completes [the set] with [a verse] from the Torah, he has fulfilled [his obligation].\"", + "He who [stands] before the reading-desk [to lead the prayers] on the festival of Rosh Hashanah; [it is] the second one [who does so, in order to lead the musaf service,] that leads the blowing [of the shofar; while on a day that Hallel is recited, it is] the first one [who stands before the reading-desk, in order to lead the morning service,] that leads the reading of the Hallel.", + "[For the purpose of sounding] the shofar on Rosh Hashanah, we may not go beyond the ‏techum‎ [the area around a person or community within which it is permissible to travel on Shabbat], and we may not excavate it from a heap [of stones], we may not climb a tree, and we may not ride on the back of an animal, and we may not swim over the waters [to get a shofar], and we may not cut it; neither with any thing [that may not be used] on account of a shevut [‏restrictions established by the Sages regarding Shabbat to prevent violation of Torah-level Shabbat prohibitions, and to increase its sanctity], nor with any thing [that may not be used] on account of a of a negative commandment [of the Torah]. But if one wants, he may put water or wine into it. We may not prevent children from blowing, but [on the contrary,] we may occupy ourselves with them until they learn [how to blow the shofar]; one who occupies himself [by blowing the shofar without the intention to fulfill the commandment,] has not [thereby] fulfilled [his obligation], and one who listens [to shofar blows] from one who occupies himself [by blowing the shofar without the intention to fulfill the commandment, also] has not [thereby] fulfilled [his obligation].", + "The order of sounding the shofar is [that] three [sets] of three blows [are sounded] thrice; the required amount [of time] of the tekiah [long uninterrupted blow], is like [that of] three teruot [interrupted blows], and that of each tekiah is like [that of] three short blows [understood to be like sighs or cries]. If one blew the first tekiah, and prolonged the second, [so as to be] like two, he only has one [tekiah credited to him]. He who has blessed [all the blessings] of the musaf prayer, and [only] afterwards [obtained] a shofar, must blow [the sequence of] tekiah, teruah, and tekiah three times. Just like the [prayer leader] is obligated [to recite the prayers of the day for himself], so is every individual obligated [to do so]. Rabban Gamliel says, \"The [prayer leader] releases the public from their obligation [by reciting the prayers out loud for them].\"" + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git "a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/Le Talmud de J\303\251rusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr].json" "b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/Le Talmud de J\303\251rusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr].json" new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..79bfb2703bf8d3a7b46752374b98c548259fcff0 --- /dev/null +++ "b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/Le Talmud de J\303\251rusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr].json" @@ -0,0 +1,67 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Rosh Hashanah", + "versionSource": "https://www.nli.org.il/he/books/NNL_ALEPH002182155/NLI", + "versionTitle": "Le Talmud de Jérusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr]", + "status": "locked", + "license": "Public Domain", + "actualLanguage": "fr", + "languageFamilyName": "french", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה ראש השנה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "A quatre époques diverses de l’année, celle-ci est supposée commencer, savoir: au 1er Nissan, c’est le nouvel-an pour les règnes1 Le roi ne fût-il monté sur le trône qu’un ou 2 mois auparavant, au 1er Nissan commencera la 2e année de ce règne. et les fêtes2 La fête qui survient en ce mois sera la 1re de la périodicité des fêtes pour les obligations religieuses qu'elles comportent.; au 1er Elul, commence l’année pour la dîme des animaux3 Pour la supputation des comptes à ce sujet, V. (Sheqalim 3, 1) .; selon R. Eliézer et R. Simon, cette dernière a lieu au 1er Tishri. A cette même date, c’est le nouvel-an pour l’année civile, les années de repos agraire (la 7e de la période septennale), les jubilés, les nouveaux plants, les légumes verts. Enfin, le 1er Shebat est le nouvel-an des arbres, selon l’école de Shammaï; mais selon l’école de Hillel, c’est seulement le 15 Shebat.", + "A 4 époques différentes de l’année4 Il y a une périodicité analogue dans (Sheqalim 3, 1), (Nedarim 7, 12), le monde est jugé par Dieu: A Pâques, pour la récolte; à Pentecôte, pour les produits des arbres5 La gerbe de l'omer (prémice de la récolte) sert d'indice.; à la fête du nouvel-an, tous les êtres de la terre passent devant l’Eternel comme les troupeaux devant le berger, puisqu’il est dit (Ps 33, 15): Celui qui a créé tous les cœurs, qui connaît toutes leurs actions (il sait et scrute tout). Enfin, aux Tabernacles, la question des eaux sera résolue.", + "En six mois divers de l’année, les messagers vont au loin proclamer la fixation officielle de la néoménie: en Nissan, à cause de la Pâque; en Ab, à cause du jeûne du 9 Ab6 (Taanit 4, 6).; en Eloul, pour pouvoir d’avance fixer le nouvel-an suivant; en Tishri, pour la fixation des autres jours de la fête (celle du gr. pardon et des Tentes); au mois de Kislew, pour la Hanuka (fête des Maccabées); enfin en Adar, en raison de Purim7 (Megila 1, 4) (7). (fête d’Esther). Pendant l’existence du Temple, les messagers sortaient aussi pour la néoménie d’Iyar, en raison de la célébration de la seconde Pâque en ce mois.", + "Pour deux mois de l’année, les témoins chargés d’annoncer la néoménie peuvent au besoin profaner le repos shabatique, savoir en Nissan et en Tishri, lorsque des messagers vont jusqu’en Syrie8 (Demaï 6, 11). l’annoncer aux Juifs du dehors, parce qu’à ces moments on fixe toutes les grandes fêtes. Pendant l’existence du Temple, on profanait au besoin le Shabat pour n’importe quel autre mois, en raison de l’apport des offrandes au Temple.", + "Soit que la lune se trouve élevée (perpendiculaire) sur la terre, soit en ligne oblique (à demi cachée par l’éclat du soleil), il est permis de transgresser le repos shabatique pour annoncer la néoménie; selon R. Yossé, on ne le transgressera pas au 1er cas (la lune étant visible à tous).", + "Il est arrivé que plus de 40 paires de témoins étaient en route pour annoncer un tel fait, et aqiba arrêta la plupart d’entre eux à Lod (étant inutiles). R. Gamliel lui fit dire qu’il avait tort de les arrêter (malgré leur grand nombre), car, si on les empêche à cause du grand nombre, il pourrait survenir un jour un manque complet de témoins à cet effet.", + "Si un père et son fils ont vu ensemble la nouvelle lune, ils iront tous deux l’attester; ce n’est pas qu’on joigne leur témoignage comme celui de deux personnes (vu leur parenté, il faut encore un autre); mais si l’un d’eux commet une erreur lors de l’examen, l’autre pourra servir de second à un autre témoin. R. Simon dit: un père et son fils et tous les parents à n’importe quel degré sont valables pour attester la néoménie (et peuvent être joints). R. Yossé raconte qu’il est arrivé à Tobie le médecin d’avoir vu la nouvelle lune à Jérusalem avec son fils et un esclave affranchi; les cohanim ont accueilli son attestation et celle de son fils; invalidant seulement celle du serviteur9 (Sanhedrin 4, 2).. En arrivant au contraire devant le tribunal, celui-ci accueillit le père et le serviteur, n’admettant pas le témoignage du fils en ce cas.", + "Voici les personnes dont le témoignage est récusé: ceux qui jouent aux dés, cuboi ou prêtent à usure, ou qui spéculent sur le vol des pigeons, ou qui font le commerce des produits de la 7e année agraire du repos; ainsi que des esclaves. Voici la règle générale: pour tout témoignage auquel on ne reçoit pas celui d’une femme, on n’admettra pas non plus le leur.", + "Si quelqu’un ayant vu la nouvelle lune est incapable de marcher (pour se rendre au tribunal), on devra l’amener à dos d’âne (même au jour du Shabat), et au besoin le transporter sur un lit10 J., (Shabat 10, 5) .. S’il faut craindre les embuscades des voleurs, on se munira de bâtons (malgré l’interdit du transport). Si le chemin est long, on emportera des vivres; car au besoin, pour une marche durant jusqu’à une journée complète avec la nuit, on transgresse le repos shabatique, afin d’aller attester la vue de la nouvelle lune, comme il est dit (Lv 23, 4): Voici les fêtes de l’Eternel, les appellations saintes (toute fête déterminée justifie la transgression du Shabat)." + ], + [ + "Lorsque le tribunal ne distingue pas suffisamment le témoin (ne sait s’il est digne de foi, ou non), le tribunal local (de sa ville) le fera accompagner par un autre groupe jusqu’au tribunal supérieur (pour attester la néoménie). Autrefois, on recevait la déposition pour la néoménie de qui que ce soit1 Voir aussi la Tosefta a ce , ch. 1, citée et traduite par M. Derenbourg, Essai, etc., p. 137.; mais à partir du jour où les hétérodoxes suscitèrent de faux témoignages pour induire le tribunal suprême en erreur, celui-ci décida de ne plus admettre à l’attestation que les témoins reconnus par lui dignes de foi2 Mot à mot: ils t'ont donné ce qui est à toi..", + "En principe, on se contentait d’allumer des feux sur les hauteurs pour donner la nouvelle de la néoménie au loin; mais depuis le moment où les Cuthéens en abusèrent pour tromper les sages3 Neubauer, Géographie, p. 167., il fut décidé d’envoyer des messagers au dehors (afin de communiquer la nouvelle verbalement).", + "Voici comment on opérait à cet effet: on apporte de longues perches en cèdre, avec des joncs, du bois oléagineux, une étoupe de chanvre; on en forme un faisceau lié4 Cf. ci-dessus, (Suka 3, 8), p. 27., que l’on apporte au sommet d’une montagne, on y met le feu, on le fait aller de côté et d’autre, on le descend et on le monte (on l’agite en tous sens), jusqu’à ce que l’on voie son prochain agir de même sur la 2e montagne, puis un autre sur le 3e.", + "Pour cette transmission des feux, on observait l’ordre suivant: de la montagne des oliviers à celle de Sartaba; de là à Guerofnia; de celle-ci au Haouran, enfin de cette dernière à Bet-Baltan. A partir de ce dernier point, on s’arrêtait en agitant la torche en tous sens, jusqu’à ce que l’on apercevait l’ensemble de la captivité (la Babylonie) semblable à un brasier (chacun montant sur son toit une lumière à la main, en signe de réponse).", + "Il y avait à Jérusalem une grande cour nommée Bet-Yaazeq, où se rendaient les témoins attestant la vue de la nouvelle lune et où le tribunal les examinait. On leur préparait là de grands repas pour les engager à prendre l’habitude d’y venir. En principe, les témoins qui étaient venus là le samedi d’une marche lointaine5 V. de même (Eruvin 4, 6) ( 4, p. 237). n’en bougeaient plus (ayant dépassé la limite shabatique). R. Gamliel l’ancien (pour étendre leur séjour) leur permit de faire un trajet de 2000 coudées en tous sens. De plus, il étendit cette faculté d’accroître la limite du déplacement aux sages-femmes venant de loin assister des femmes qui accouchent, ou à ceux qui accourent pour sauver les biens d’une incendie, ou de la rapacité d’une horde de brigands, ou des effets d’un effondrement; en tous ces cas, ces personnes sont considérées comme habitant la localité, et elles peuvent en ces jours parcourir un espace de 2000 coudées en tous sens.", + "Voici comment on examinait les témoins6 \"J ; (Sanhedrin 5, 1) ( 22c).\": le couple de gens arrivé le premier était examiné le premier. On faisait entrer le plus grand d’entre eux et on le priait de dire comment il avait vu la lune, si elle était en avant du soleil, on en arrière, au nord ou au sud, quelle était sa hauteur apparente par rapport à la terre, de quel côté elle penchait, quelle était sa largeur. S’il répondait p. ex. l’avoir vue en avant du soleil7 Ce qui est impossible à ce moment du mois., son attestation est de nulle valeur. Puis on faisait entrer le 2e témoin; on l’examinait, et si ses paroles coïncidaient avec la déposition du premier, leur témoignage était déclaré valable. Pour les autres couples, on se contentait d’une interrogation sommaire. Ce n’est pas que l’on avait besoin d’eux; seulement on avait égard à leur présence pour les engager à revenir.", + "Le chef du tribunal prononce la formule “consacrée”, et tout le peuple répète ce terme 2 fois après lui. Soit que la néoménie ait été aperçue en temps opportun, soit plus tard, la consécration a lieu. R. Eliézer b. R. Çadoq dit: si l’on n’a pas vu la nouvelle lune au moment de la conjonction, on ne la consacre plus en public, se contentant alors de la consécration céleste.", + "R. Gamliel avait dans sa chambre, sur un tableau (tabella) et sur le mur, l’image des diverses phases possibles de la lune. Il les montrait aux témoins et leur demandait laquelle de ces positions ils avait remarquée. Un jour, deux témoins vinrent dire avoir vu la lune (ancienne) le matin à l’est, et le soir (la nouvelle) à l’ouest. Ce sont de faux témoins, dit aussitôt R. Yohanan8 Ces 2 phases opposées sont impossibles le même jour.; mais lorsqu’ils furent rendus à Yabneh, R. Gamliel les accueillit pourtant (sans se soucier de leur assertion contradictoire d’un tel spectacle). De même, deux témoins vinrent un jour dire avoir vu la néoménie au moment opportun (la nuit du 30) et ne plus l’avoir vu la nuit suivante (hypothèse inadmissible), et pourtant R. Gamliel les accueillit (les excusant, par un motif quelconque, de ne plus avoir vu la lune le 31). Ce sont évidemment de faux témoins, dit R. Dossa b. Horkinos; comme si l’on voulait témoigner qu’une femme est accouchée, lorsqu’on l’aperçoit encore très grosse. C’est vrai, lui dit R. Josué, et j’adopte ton avis.", + "R. Gamliel fit dire à R. Josué: je t’enjoins de venir me trouver avec ta canne et ta bourse (en tenue de jour profane) au jour où d’après ton calcul ce serait le grand pardon. R. aqiba, allant le voir, le trouva désolé d’un tel ordre, et lui dit: il faut que j’enseigne, car tout avis proclamé par R. Gamliel (alors Nassi) est valable en loi, comme il est écrit (Lv 23, 37): voici les fêtes de l’Éternel, les appellations saintes que vous nommerez; que ces fêtes surviennent en leur temps ou non, on tiendra seulement pour consacrées celles qu’aura déterminées (nommées) le grand tribunal. R. Josué vint auprès de R. Dossa b. Horkinos, qui lui dit: si nous voulions nous mettre à juger après les décisions émanant du tribunal présidé par R. Gamliel, nous aurions à remonter toute la série des tribunaux qui ont subsisté depuis le législateur Moïse jusqu’à présent, comme il est dit (Ex 24, 9): Moïse et Aaron, Nadab et Abihu, outre 70 des vieillards en Israël montèrent, etc. Les noms de ces derniers n’ont pas été énoncés, pour nous montrer que tout tribunal composé de trois personnes exerçant l’autorité sur Israël, équivaut au tribunal de Moïse (tous ses successeurs étant présumés avoir autant de valeur que les 70 vieillards anonymes). -R. Josué prit donc son bâton et sa bourse se rendant à Yabné auprès de R. Gamliel, au jour où, d’après son calcul, ce devait être le grand pardon. -R. Gamliel se leva, le baisa sur la tête et lui dit: Viens en paix, mon maître et mon élève; tu es mon maître en sagesse, et mon disciple puisque tu as accueilli mon opinion." + ], + [ + "Si le tribunal et tout Israël ont vu la lune, ou que les témoins ont été interrogés à ce sujet, et qu’avant la proclamation officielle, la nuit est survenue, on ajoutera un jour complémentaire (un 30e). Si le tribunal seul a vu la lune (la nuit), 2 personnes devront au jour l’attester devant lui; après quoi, celui-ci proclamera la néoménie. Si 3 personnes aptes à former un tribunal (étant instruites) l’ont vu, deux d’entre elles se détacheront pour l’attester, et chercheront un de leurs compagnons pour l’adjoindre au 3e qui était resté seul; devant ces deux, le témoignage aura lieu, et la proclamation sera faite par eux, car l’assertion faite par un homme isolé ne serait pas fondée.", + "Tous les cors peuvent servir pour la sonnerie officielle du jour du nouvel-an, sauf la corne de vache, qui est nommé corne. Ce nom, dit R. Yossé, s’applique à tous les cors, comme il est dit (Jos 6, 5): Et quand ils sonneront avec force du cor de bélier, aussitôt que vous entendrez le son du cor, tout le peuple jettera un grand cri de joie (ce n’est donc pas un motif d’exclusion).", + "Le cor du chamois devant servir à l’office du nouvel-an est droit. On couvre d’or l’embouchure. A côté, il y aura 2 trompettes. Le son du cor sera prolongé, et les trompettes émettront un son plus rapide, puisque le 1er seul est prescrit en ce jour.", + "Aux jours de jeûne1 Cf. ci-après, (Taanit 1, 8)., on emploie des cors de béliers, recourbés, à l’embouchure argentée, avec 2 trompettes placées au centre (dominant). Le Shofar émettra un son court, et les trompettes le prolongeront, puisque celles-ci sont prescrites essentiellement en ce jour.", + "Le jubilé est égal au nouvel-an pour les sonneries et les bénédictions à réciter2 A intercaler le jour du grand pardon de l'année jubiliaire.. R. Juda établit une distinction, savoir qu’au jour du nouvel-an on emploie pour les sonneries un cor de bélier (courbé), et pour le jubilé, celui du chamois (droit).", + "", + "Si quelqu’un sonne dans une fosse, ou une citerne, ou un grand vase d’argile, au cas où du dehors on entend le son net du Shofar, le devoir de l’audition est rempli; mais, si ce n’est qu’un son vague d’écho, le devoir n’est pas rempli. De même, si en passant derrière une synagogue, ou lorsque sa maison est attenante à la synagogue, on perçoit le son du Shofar, ou l’on entend faire la lecture du livre d’Esther (au jour de cette fête), tout en s’y appliquant, le devoir de cette audition sera rempli; au cas contraire, non. Il est vrai qu’aux deux cas l’on a entendu; mais, dans l’un, il y a eu défaut d’attention. Il est dit (Ex 17, 11): Il arriva que lorsque Moïse élevait le bras, Israël était vainqueur etc. Or, ce n’est pas que les mains de Moïse faisaient la guerre, ni qu’elles brisaient l’ennemi; mais aussi longtemps qu’Israël élevait les yeux au ciel et tournait son cœur vers le père céleste, il était le plus fort; sans cela, il retombait dans sa faiblesse. Il est encore dit (Nb 21, 8): L’Éternel dit à Moïse de se fabriquer un serpent brûlant et de le placer sur une perche. Or, la vue du serpent ne peut tuer ni ressusciter; mais lorsqu’Israël portait ses regards en haut et couchait son cœur devant le père céleste, il était guéri; sinon, il dépérissait.", + "Un sourd, un idiot ou un enfant ne peuvent pas, par leurs actes, dispenser d’autres du devoir d’entendre le cor (qui ne leur incombe pas). En thèse générale, celui qui n’est pas soumis à un devoir ne peut pas (en le remplissant) en dispenser autrui. –3 La Guemara sur ce dernier est reproduite de (Berakhot 3, 3)." + ], + [ + "Lorsque le jour de la fête du nouvel-an survient un samedi, on sonne du cor au Temple seul, non au dehors1 \"Même distinction, (Eruvin 10, 12) ; (Suka 4, 2). (Sheqalim 1, 3).\". Depuis la destruction du Temple, R. Yohanan b. Zaccaï a établi que la sonnerie du cor aura lieu en ce jour dans toute ville où se trouve un tribunal. Selon R. Eliézer, R. Yohanan n’a donné cette autorisation qu’à Yabneh. Il n’y a pas de différence, fut-il répliqué, entre Yabneh et toute autre ville ayant un siège de juridiction.", + "L’avantage de Jérusalem (où l’on pouvait sonner du cor même le samedi) était tel sur Yabneh2 L'édition Jost observe en note qu'à Jérusalem on pouvait sonner dans toute la ville jusqu'à la 6e h., mais à Yabneh seulement devant le tribunal. que, dans toute ville voisine, d’où l’on voit la capitale, d’où on l’entend, et qui est assez proche pour que l’on puisse y aller aux jours de fête sans enfreindre la limite shabatique, on peut aussi y sonner du cor lorsque le nouvel-an est un samedi. A Yabne au contraire, cette autorisation n’a subsisté que pendant le séjour du tribunal dans cette ville.", + "En principe, on prenait le lulav au Temple pendant les 7 jours de la fête des tentes, et au dehors au 1er jour seul. Après la destruction du Temple, R. Yohanan b. Zaccaï institua la règle de prendre partout le lulav pendant les 7 jours en souvenir du Temple, et de s’abstenir de toute consommation de produits nouveaux au jour entier de la consommation de l’omer (prémice) au Temple (le 16 Nissan)–.3 La Guemara de ce est reproduite textuellement du (Suka 3, 11) (12), ci-dessus, p. 29, où est aussi cette Mishna.", + "En principe, on accueillait toute la journée les témoignages relatifs à la consécration de la néoménie. Comme un jour les témoins tardèrent à venir et qu’en raison de l’attente de leur arrivée (le 30 du mois) les lévites commirent une omission de chant (ne sachant s’ils devaient chanter l’office ordinaire à l’offre du sacrifice quotidien, ou celui de la fête, en usage à la néoménie), on établit la règle de ne jamais accueillir ces témoins que jusqu’aux vêpres (afin d’être fixé à ce moment). S’ils venaient après cet instant, on adoptait ce jour même comme étant sacré (pour éviter toute équivoque l’an suivant au même jour), et le lendemain était aussi sacré. Depuis la destruction du Temple, R. Yohanan b. Zaccaï a adopté pour règle d’accueillir ces témoins4 A Iabneh, ajoute M. Neubauer, ib. p. 75. toute la journée (lesdits inconvénients n’existant plus). R. Josué b. Qorha dit que R. Yohanan b. Zaccaï établit encore cette règle: en quelque endroit que se trouve le chef du tribunal qui prononce la consécration de la néoménie, les témoins n’ont qu’à se rendre à la salle de réunion (où la proclamation a lieu).", + "Voici l’ordre des bénédictions composant l’amida additionnelle du nouvel-an: celle où il s’agit des patriarches, celle de la résurrection des morts, celle de la sanctification divine, où l’on intercale des allusions à la Royauté de Dieu, sans faire sonner le cor; puis, le récit des sacrifices spéciaux du jour, suivi de la sonnerie du Shofar, ainsi que la série de versets consacrés au souvenir et celle du Shofar, toutes deux suivies de sonneries. Puis on dira la prière du culte (avoda), l’action de grâce et la bénédiction des cohanim.", + "Tel est l’avis de R. Yohanan b. Nouri, non de R. aqiba. Si l’on ne sonne pas du cor en disant la section des royautés, à quoi bon la dire? On dira donc les 3 premières, puis à la sanctification de la solennité on joindra celle des royautés, et le reste suivra comme ci-dessus. On ne dira pas moins de 10 versets bibliques célébrant la Royauté divine, ni moins de dix parlant du souvenir, ni moins de dix où il s’agit du Shofar. Selon R. Yohanan b. Nouri, il suffit au besoin d’avoir dit, pour chacune de ces séries, 3 versets tirés de la Bible5 Pentateuque. Hagiographes. Prophètes.. On ne devra mentionner, pour la Royauté, le Souvenir, ou le Shofar, nul verset parlant de punition céleste. On commencera par les versets tirés du Pentateuque, et l’on finira par ceux des Prophètes. Selon R. Yossé, au cas où l’on aurait achevé par ceux tirés du Pentateuque, le devoir est pourtant accompli.", + "De ceux qui montent à la tribune pour officier au jour de fête du nouvel-an, c’est le second (chargé de la prière du moussaf) qui sonnera du cor; mais aux jours de récitation du Hallel, c’est le 1er qui fait cette lecture publique.", + "Pour le Shofar du nouvel-an, on ne devra ni passer la limite shabatique, ni déblayer un monceau de pierres, ni monter sur un arbre, ni chevaucher sur une bête, ni nager sur l’eau, ni couper le cor, fût-ce avec un instrument interdit seulement par mesure rabbinique, et à plus forte raison si c’est un objet formellement interdit. Mais il est loisible de verser du vin ou de l’eau dans le cor (pour le clarifier). On n’empêchera pas les enfants (même le samedi) de s’exercer à sonner, et même une grande personne pourra s’occuper à le leur enseigner en ce jour. Toutefois, une telle leçon donnée ne sert pas à l’accomplissement du devoir, ni une audition perçue de la sorte.", + "L’ordre des sonneries sera de 3 pour chacune des 3 séries de récitations. La mesure d’une tekia’ (sonnerie d’un coup bref) équivaudra à 3 troua’ (son plus long); la mesure de cette dernière égale 3 sons plaintifs6 \"Selon M. le gr. R. Wogue, traduction du Pentateuque, (Lv 23, 23) (t. 3, p. 297, n. 2), la tradition avait enseigné que le teqïah est une note simple, la terouah une note brisée, une sorte de tremolo plus ou moins rapide. Cf. H. Prague, Archives israélites, 1882; Le Schofar (tir. à part, 1883, p. 23).\". Si l’on a commencé la série par une tekia, et que le 2e coup a été autant prolongé que 2 sonneries, il ne compte pourtant que pour un seul. Si après avoir terminé les 9 sections composant la prière additionnelle, ou Moussaf, sans avoir pu se procurer un Shofar on se trouve mis en possession de ce cor, on procédera 3 fois à la série de sonneries composées chacune de 3 coups, soit 2 tekia’ avec teroua au milieu. Comme l’officiant fait cette récitation publique, de même chaque individu capable la fera. Selon R. Gamliel, l’officiant a toujours pour mission de dispenser le publique de ce devoir." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git "a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/Mischnajot mit deutscher \303\234bersetzung und Erkl\303\244rung. Berlin 1887-1933 [de].json" "b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/Mischnajot mit deutscher \303\234bersetzung und Erkl\303\244rung. 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Ordnung Moed, von Eduard Baneth. 1887-1927.
Ordnung Naschim, von Marcus Petuchowski u. Simon Schlesinger. 1896-1933.
Ordnung Nesikin, von David Hoffmann. 1893-1898.
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Gemäss der Ansicht eines Mischnalehrers müssen die Feste auch in dieser Reihenfolge verflossen sein. Wer also zwischen dem 15. Tischri und dem 14. Nisan ein Gelübde tut, übertritt das Verbot schon mit Ablauf des nächsten Hüttenfestes; wer aber später einen Gegenstand dem Heiligtum gelobt, übertritt es erst mit Ablauf des folgenden Hüttenfestes, weil eben das Festjahr mit Nisan beginnt, mithin Pesaḥ in der Reihe der Feste an der Spitze steht.. Der erste Elul ist der Jahresanfang für den Zehnt vom Vieh3 3. B. M. 27, 32. Es kann also, da man vom Vieh des einen Jahrgangs nicht den Zehnt für Vieh eines andern Jahrgangs absondern darf, das vor Beginn des Elul zur Welt gekommene Vieh nicht mit dem später geworfenen zusammen verzehntet werden.; Rabbi El‘azar und Rabbi Simon sagen: Der erste Tischri4 s. B’chorot IX 5—6.. Der erste Tischri bildet den Jahresanfang hinsichtlich der Zeitrechnung5 Urkunden, die nach einer andern als der in Anm. 1 erwähnten Zeitrechnung (vgl. Giṭṭin VIII 5), insbesondere nach Regierungsjahren nichtjüdischer Landesherren ausgestellt sind, beginnen das neue Jahr mit dem ersten Tischri. Der Monatsname תשרי ist von שרי (beginnen) abzuleiten und bedeutet daher den Jahresanfang., der Brach- und Jobeljahre6 3. B. M. 25, 1—13. Die Einstellung jeglicher Feldarbeit im siebenten und die Freilassung der Knechte im Jobeljahre erfolgt am ersten Tischri., der Baumpflanzungen7 Die Früchte, die der Baum in den ersten drei Jahren nach seiner Pflanzung (oder Umpflanzung) hervorbringt, sind verboten; die des vierten Jahres sind geweiht und müssen daher entweder in der heiligen Stadt verzehrt oder ausgelöst werden (נטע רבעי); erst die Früchte des fünften wie aller folgenden Jahre sind bedingungslos erlaubt (das. 19, 23—25). Wurde nun ein Baum am 15. Ab gepflanzt, so tritt er bereits mit dem nächsten Tischri, also schon nach 44 Tagen (14 Tage dauert die Wurzelfassung, und von da an muss noch mindestens ein Monat bis zum Beginn des neuen Jahres verstreichen) in sein zweites Jahr, mit dem folgenden Tischri in sein drittes und mit dem darauf folgenden in sein viertes. Die Früchte, die er im Sch’baṭ (s. Anm. 9) dieses Jahres ansetzt, gelten schon als solche des vierten Jahres (נטע רבעי), und die ein volles Jahr später (d. i. 3½ Jahre nach der Pflanzung) angesetzten sind bereits ohne weiteres gestattet. Ist er dagegen erst in der zweiten Hälfte des Ab oder im Elul gepflanzt worden, so sind die Früchte, die er volle drei Jahre hindurch bis zum ersten Tischri (nach einigen Autoren sogar bis zum 15. Sch’baṭ) des vierten Jahres ansetzt, für immer verboten. Erst die nach dieser Zeit angesetzten Früchte sind נטע רבעי und erst die nach Verlauf eines weitern vollen Jahres angesetzten bedingungslos erlaubt. Hat man ihn in der Zeit zwischen dem ersten Tischri und dem 15. Ab gepflanzt, sind seine Früchte nicht anders zu behandeln, als wenn er erst am 15. Ab gepflanzt worden wäre. und der Gemüse8 Das Wort „Gemüse“ (ירקות) steht hier im weitern Sinne und umfasst im Gegensatz zu den eben erwähnten Baumpflanzungen (נטיעות) alle Erzeugnisse des Feld- und Gartenbaues (die Sprache der Bibel dehnt den Begriff ירק sogar auf das Laub der Bäume aus — 2. B. M. 10, 15), die der Verzehntung unterliegen. Der erste Tischri hat für sie eine doppelte Bedeutung: Zunächst im Hinblick auf das Verbot, die vorgeschriebenen Abgaben (Priesterhebe, ersten und zweiten Zehnt) für die Ernte des einen Jahres aus den Erträgnissen eines andern zu leisten; sodann mit Rücksicht auf das Gesetz, nach welchem der zweite Zehnt in jedem dritten und sechsten Jahre eines siebenjährigen Zyklus an die Armen zu entrichten ist. Mithin dürfen landwirtschaftliche Produkte, die vor dem ersten Tischri geerntet wurden, nicht aus solchen, die man später vom Boden getrennt hat, und diese wieder nicht aus jenen verzehntet werden. Ebenso bildet der erste Tischri die Grenze zwischen dem zweiten und dritten oder dem fünften und sechsten Jahre, so dass der zweite Zehnt aus dem vorher Geernteten auszulösen oder in der heiligen Stadt zu verzehren ist, dagegen aus dem später Gewonnenen den Armen gegeben werden muss.. Mit dem ersten Sch’baṭ beginnt für den Baum ein neues Jahr9 Was der erste Tischri für den Feld- und Gartenbau (s. die vorige Anmerkung), das bedeutet der erste Sch’baṭ nach der Schule Schammais oder der fünfzehnte nach der Schule Hillels für den Obstbau: Die Früchte, die der Baum vorher angesetzt hat, dürfen nicht aus den später angesetzten und diese nicht aus jenen verzehntet werden; aus diesen muss der zweite Zehnt im dritten und sechsten Jahre den Armen gegeben, aus jenen entweder in Jerusalem verzehrt oder ausgelöst werden. Aber auch in Bezug auf das Gesetz in 3. B. M. 19, 23—25 ist der erste bezw. der fünfzehnte Sch’bat der Jahresanfang. Wenngleich der junge Baum, wie wir in Anm. 7 gesehen haben, stets am ersten Tischri in sein viertes Jahr tritt, sind doch die Früchte, die er von da ab bis zum Sch’baṭ ansetzt, für immer verboten, weil er diese vermutlich schon vor Tischri, also noch im dritten Jahre zu bilden begonnen hat. Ebenso müssen die im fünften Jahre vor dem Beginne bezw. der Mitte des Monats Sch’baṭ angesetzten Früchte noch ausgelöst oder in der heiligen Stadt verzehrt werden. Erst die in diesem Jahre später angesetzten Früchte sind ohne weiteres gestattet. nach Ansicht der Schule Schammais; die Schule Hilles aber meint: Mit dem fünfzehnten.", + "In vier Jahresabschnitten wird die Welt gerichtet: Am Pesaḥ10 Die Mischna hat für die Feste andere Namen als die Bibel und das Gebetbuch. חג המצות heisst dort פסח, und als Abschluss dieses Festes wird חג השבועות mit עצרת bezeichnet. Aus zwei Gründen: Erstens ist das Wochenfest nicht wie die anderen Feste an einen bestimmten Monatstag gebunden; es wird vielmehr 50 Tage nach Beginn des Pesaḥfestes gefeiert. Zweitens gilt שבועות als זמן מתן תורתנו und die Offenbarung am Horeb als Krönung der Befreiung aus Ägypten (זמן חרותנו). Den יום תרועה oder יום הזכרון nennt die Mischna ראש השנה und חג הסכות schlechthin החג. in Bezug auf das Getreide, am Wochenfeste10 Die Mischna hat für die Feste andere Namen als die Bibel und das Gebetbuch. חג המצות heisst dort פסח, und als Abschluss dieses Festes wird חג השבועות mit עצרת bezeichnet. Aus zwei Gründen: Erstens ist das Wochenfest nicht wie die anderen Feste an einen bestimmten Monatstag gebunden; es wird vielmehr 50 Tage nach Beginn des Pesaḥfestes gefeiert. Zweitens gilt שבועות als זמן מתן תורתנו und die Offenbarung am Horeb als Krönung der Befreiung aus Egypten (זמן חרותנו). Den יום תרועה oder יום הזכרון nennt die Mischna ראש השנה und חג הסכות schlechthin החג. in Bezug auf die Baumfrüchte, am Neujahrstage10 Die Mischna hat für die Feste andere Namen als die Bibel und das Gebetbuch. חג המצות heisst dort פסח, und als Abschluss dieses Festes wird חג השבועות mit עצרת bezeichnet. Aus zwei Gründen: Erstens ist das Wochenfest nicht wie die anderen Feste an einen bestimmten Monatstag gebunden; es wird vielmehr 50 Tage nach Beginn des Pesaḥfestes gefeiert. Zweitens gilt שבועות als זמן מתן תורתנו und die Offenbarung am Horeb als Krönung der Befreiung aus Ägypten (זמן חרותנו). Den יום תרועה oder יום הזכרון nennt die Mischna ראש השנה und חג הסכות schlechthin החג. ziehen alle zur Welt Gekommenen wie bei einer Heerschau11 Die Mischnaausgaben lesen sämtlich כבני מרון; die ed. pr. des Jeruschalmi hat בבנו מרון und so lesen auch einige Mischnahandschriften. In der Wiener Handschrift der Tosefta (s. ed. Z. S. 209, Z. 25) lautet der Satz: עוברין לפניו נומרין. Aus den drei Erklärungen, die der babyl. Talmud (18a g. Ende) zu unserer Stelle gibt, könnte man entnehmen, dass in der Mischna כבנימרין die überlieferte Aussprache war. Nach der ersten Erklärung (כבני אמרנא; Jerus.: דירין [צ״ל כהלין] כהדין) wäre dieses Wort aus כבני אימרין zusammengezogen und bedeutet daher die jungen Lämmer, die der Hirt, wenn er sie zählt (vgl. Jirm. 33, 13), durch eine schmale Öffnung aus dem Pferch lässt, damit sich keines seiner Aufmerksamkeit entziehe. Die zweite Erklärung (כמעלות בית מרון, vermutlich כמעלות בית נמרין zu lesen; Jerus.: כהדא במגנימין, viell כהדא בית גימרין oder כהדא במת נימרין?) hält נימרין für den Namen eines Ortes (נמרה oder בית נמרה im Stamme Gad, jetzt Nimıîn?) mit einem engen Hohlweg, den man nur einzeln passieren konnte. Die dritte Erklärung (כחיילות של בית דוד) sieht in נימרין das lat. numeri, welches in der römischen Kaiserzeit die Truppenteile bezeichnete; auch die Listen, in denen die Soldaten eingetragen waren, hiessen numeri. an ihm vorüber, denn es heisst12 Ps. 33, 15.: „Der insgesamt ihr Herz gebildet13 Der erste Tischri wird als Schöpfungstag des ersten Menschen angenommen. Vielleicht wird auch der Singular in לבם gedeutet: Die Herzen der Menschen insgesamt hat Gott in dem Herzen des Urvaters gebildet., der auf alle ihre Taten achtet“14 Seinem Blicke entgeht keine menschliche Handlung. Daher das Bild עוברין לפניו כבנימרין., und am Hüttenfeste10 Die Mischna hat für die Feste andere Namen als die Bibel und das Gebetbuch. חג המצות heisst dort פסח, und als Abschluss dieses Festes wird חג השבועות mit עצרת bezeichnet. Aus zwei Gründen: Erstens ist das Wochenfest nicht wie die anderen Feste an einen bestimmten Monatstag gebunden; es wird vielmehr 50 Tage nach Beginn des Pesaḥfestes gefeiert. Zweitens gilt שבועות als זמן מתן תורתנו und die Offenbarung am Horeb als Krönung der Befreiung aus Egypten (זמן חרותנו). Den יום תרועה oder יום הזכרון nennt die Mischna ראש השנה und חג הסכות schlechthin החג. werden sie in Bezug auf das Wasser15 die Regenmenge. gerichtet.", + "Wegen folgender sechs Neumonde werden Boten ausgesandt16 die allerorten den Tag verkünden sollen, an welchem die Behörden den Beginn des Monats festgesetzt haben.: Wegen des Nisan mit Rücksicht auf Pesaḥ17 Im Siwan war mit Rücksicht auf das Wochenfest eine Bekanntmachung nicht nötig, weil dieses nicht vom Neumondstage, sondern einzig und allein vom Pesaḥfeste abhängig ist (s. Anm. 10)., wegen des Ab mit Rücksicht auf den Fasttag18 am neunten dieses Monats, תשעה באב, dem Tage schwerer Trauer ob der Zerstörung des Heiligtums., wegen des Elul mit Rücksicht auf den Neujahrstag19 Da die Bewohner der entfernteren Orte nicht so schnell erfahren konnten, an welchem Tage der erste Tischri festgesetzt wurde, feierten sie das Neujahrsfest sowohl am 30. als am 31. Elul. Hätte man ihnen aber den Beginn des Elul nicht mitgeteilt, so hätten sie vom 1. Ab 58 bis 60 Tage zählen und des Zweifels wegen das Neujahrsfest sogar drei Tage hintereinander feiern müssen., wegen des Tischri mit Rücksicht auf die Richtigstellung der Feste20 סכות ,יום הכפורים und שמיני עצרת, die sie nun, nachdem sie den genauen Tag des Neujahrsfestes nachträglich erfahren hatten, nur je einen Tag zu feiern brauchten., wegen des Kislew mit Rücksicht auf Hanukka, wegen des Adar mit Rücksicht auf Purim. Und als das heilige Haus noch stand, zogen sie auch wegen des Ijar aus mit Rücksicht auf Pesaḥ ḳaṭan21 das diejenigen feierten, die am 14. Nisan verhindert waren, das Pesaḥopfer darzubringen (4. B. M. 9, 10—12; P’saḥim IX 1—3). Da zur Zeit des zweiten Tempels der 9. Ab kein Fast- und Trauertag war, so wurden auch damals die Boten nur an sechs Neumonden ausgeschickt..", + "Wegen zweier Neumonde entweiht man den Schabbat22 Wenn der neue Mond in einem dieser beiden besonders wichtigen Monate an einem Freitag gegen Abend wahrgenommen wurde, sollen die Zeugen trotz der Heiligkeit des Schabbat nach dem Sitze der zuständigen Behörde eilen, um dort über ihre Wahrnehmungen vernommen zu werden (s. Anm. 55). Sonst ist schon das Überschreiten des Schabbatbezirks (‘Erubin, Einl. Abs. 4) eine Entweihung des heiligen Tages. Für diesen Zweck aber sind auch schwerere Verletzungen des Ruhegesetzes gestattet (s. Mischna 9).: Wegen des Nisan und wegen des Tischri, an denen die Boten16 die allerorten den Tag verkünden sollen, an welchem die Behörden den Beginn des Monats festgesetzt haben. nach Syrien aufbrechen23 wenn es ein Werktag war. Den Schabbat durften die Boten nicht entweihen., und nach denen die Feste richtiggestellt werden24 פסח und שבועות nach dem 1. Nisan (Anm. 17), die übrigen (Anm. 20) Dach dem 1. Tischri.. Und als das heilige Haus noch stand, entweihte man ihn auch wegen der übrigen mit Rücksicht auf die Anordung des Opfers25 damit das besondere Opfer des Neumondstages (4. B. M. 28, 11—15) zur rechten Zeit, in diesem Falle am Schabbat, dargebracht werde. Würden aber die Zeugen am Schabbat nicht reisen, so könnte der Neumondstag erst am Sonntag gefeiert werden..", + "Ob er bei Sonnenuntergang26 בעליל wird in beiden Talmuden z. St. unter Hinweis auf Ps. 12, 7 dem Sinne nach durch בגלוי oder בפיהסיא erklärt. Die eigentliche Bedeutung des Wortes ist auch an jenem Orte, dem einzigen, an dem es in der Bibel vorkommt (אמרות ה׳ אמרות טהרות כסף צרוף בעליל לארץ מזקק שבעתים), ziemlich dunkel. Ich vermute, dass es ein aram. Lehnwort ist, welches dem hebr. מבוא (Eingang) entspricht. Ziemlich sicher hat es diesen Sinn in Tosefta Soṭa IX 1 (s. auch Jer. das. IX 2 u. Bab. das. 46a oben), wo es in Bezug auf 5. B. M. 21, 1—4 heisst: Wenn der Erschlagene am Eingange der Stadt (בעליל לעיר od. בעליל העיר) gefunden wird, muss man dennoch messen. In unserer Mischna steht es vielleicht als astronomischer Kunstausdruck für השמש בוא (מיעל שמשא) = Sonnenuntergang. In dem erwähnten Psalm könnte es wieder ein Kunstausdruck des Bergbaus sein und einen Schacht oder Stollen bezeichnen: „Rein wie Silber, das schon im Eingang zur Erde schlackenlos gefunden und dann noch siebenfach geläutert wurde. Zwar findet sich das Silber im Schosse der Erde nirgends in reinem Zustande; aber dem Dichter ist eine solche Annahme wohl gestattet, durch die das Bild desto wirkungsvoller hervortritt. schon zu sehen oder nicht zu sehen war27 Wenn die Mondsichel bei Sonnenuntergang schon sichtbar ist, muss sie von der Sonne bereits so weit entfernt sein, dass sie auch am Sitze des Gerichtshofes von jedermann wahrgenommen werden kann; ist sie dagegen erst bei zunehmender Dämmerung beobachtet worden, dann ist ihr Licht noch so schwach, dass die Zeugen annehmen dürfen, sie könnte der Aufmerksamkeit anderer Personen wohl entgangen sein., entweiht man seinetwegen den Schabbat28 Vielleicht war am Orte der Behörde der westliche Himmel von Wolken bedeckt oder die Luft nicht durchsichtig genug.; Rabbi Jose sagt: Wenn er bei Sonnenuntergang schon wahrgenommen wurde, entweiht man den Schabbat seinetwegen nicht29 Da die Zeugen den Schabbat nur entweihen dürfen, wenn sie von dem Orte, an dem sie ihre Wahrnehmungen bekunden sollen, nicht weiter als eine Tagesreise entfernt sind (Mischna 9) ist nicht vorauszusetzen, dass die meteorologischen Verhältnisse dort weniger günstig sind als hier..", + "Es ereignete sich, dass mehr als vierzig Paare durchzogen30 um über ihre Beobachtungen Zeugnis abzulegen., die Rabbi ‘Akiba in Lod31 Stadt im Stamme Benjamin (Neh. 11, 35; 1 Chr. 8, 12), später Lydda, von den Römern Diospolis genannt, jetzt Ludd, einen Tagesmarsch nordwestlich von Jerusalem (Ma‘aser scheni V 2) auf der Strasse nach Japho gelegen. zurückhielt32 damit sie nicht unnötig den Schabbat entweihen. Es genügt ja ein Zeugenpaar.. Da liess ihm Rabban Gamliel sagen: Wenn du die Menge zurückhältst, so gibst du ihnen vielleicht Veranlassung zu einem zukünftigen Ärgernis33 Sie werden ein anderes Mal, wenn es vielleicht auf ihre Aussage ankommen wird, die beschwerliche Reise unterlassen in der Annahme, dass man ihrer nicht bedarf..", + "Wenn Vater und Sohn den neuen Mond gesehen haben, sollen beide hingehen34 nach dem Orte der Zeugenvernehmung, obgleich sie als Verwandte nicht zusammen als Zeugen auftreten können.. Nicht als ob sie einander ergänzen könnten35 zu einem Zeugenpaar., sondern nur, damit sich, wenn der eine von ihnen zurückgewiesen wird36 Die Grundbedeutung von פסל ist Behauen. Daher einerseits פסל und פסיל das ausgehauene Bild, andererseits פסולת das Weggehauene, der Abfall und פסול = abfällig, minderwertig, ungeeignet. Davon wieder פסל = für minderwertig erachten, als untauglich erklären., der andere einem dritten zugeselle37 der weder bescholten noch mit ihm verwandt ist.. Rabbi Simon sagt: Vater und Sohn wie auch alle anderen Verwandten eignen sich zur Zeugenschaft über den Neumond. Rabbi Jose berichtet: Es ereignete sich mit dem Arzte Tobija, dass er und sein Sohn und sein freigelassener Sklave den Neumond in Jerusalem beobachtet hatten und die Priester ihn und seinen Sohn annahmen38 Sie teilten die Ansicht des Rabbi Simon., seinen Sklaven jedoch zurückwiesen39 Die Priester legten grosses Gewicht auf reine Abstammung.; als sie aber vor Gericht erschienen, nahm man ihn und seinen Sklaven an, während man den Sohn zurückwies40 bloß wegen seiner Verwandtschaft mit dem andern Zeugen..", + "Folgendes sind die Untauglichen41 die nach dem Gesetz der Tora zwar als Zeugen zuzulassen wären, von den Rabbinen aber als unglaubwürdig erklärt wurden.: Wer dem Würfelspiel ergeben ist42 קוביא ist das gr. ϰυβός = Würfel., wer auf Zinsen Geld verleiht, wer Tauben fliegen lässt43 wer gewerbsmässig Wettflüge veranstaltet (Buchmacher)., wer mit Früchten des „Siebenten Jahres“ Handel treibt44 Die Früchte des „Siebenten Jahres“, des sogenannten Brachjahres sind herrenlos (3. B. M. 25, 1—7). Es ist verboten, mit ihnen Handel zu treiben (Sch’bî‘it VII 3)., und Sklaven45 solange sie nicht freigelassen sind.. Die Regel ist: Zu jedem Zeugnis, für das eine Frau sich nicht eignet46 Es entspricht nicht der Würde der Frauen, vor Gericht zu erscheinen (כל כבודה בת מלך פנימה; vgl. Sch’bu‘ot 30a). Darum wurde ihnen, um sie der Zeugnispflicht zu entheben, vom Gesetze die Zeugnisfähigkeit abgesprochen (vgl. Synh. 19a unten in Bezug auf den König). Nur in den wenigen, teils sehr dringenden, teils äusserst seltenen Fällen, in denen die Aussage eines Zeugen genügt, werden auch sie als Zeugen zugelassen., sind auch jene nicht geeignet.", + "Wer den neuen Mond gesehen hat und nicht gehen kann, wird auf einem Esel47 obwohl es sonst rabbinisch verboten ist, am Schabbat auf einem Tiere zu reiten (Jom Tob V 2)., selbst in einer Sänfte48 die von Israeliten am Schabbat getragen wird, was sonst sogar eine strafbare Handlung ist (s. Jirm. 17, 21 f.). befördert49 wenn auch seine Aussage als Einzelzeugnis ohne die Übereinstimmung mit den Bekundungen eines zweiten Beobachters, der vielleicht gar nicht vorhanden ist, nicht den geringsten Wert hat.. Wenn ihnen unheimlich ist50 צודה nicht von צדה = nachstellen, sondern wie das aram. צדי = öde sein, bange sein, schauern; vgl. צדי לון מקמי חיותא (Jer. B’rachot I 1 Anf.) = sie haben Angst vor Raubtieren., dürfen sie Stöcke in der Hand mitnehmen51 was ebenfalls eine Schabbatentweihung bedeutet. Vgl. Anm. 48.. Ist es ein weiter Weg, nehmen sie Nahrungsmittel mit52 auf eine kurze Reise aber nicht; denn am Orte der Verhandlung wartete ihrer eine sehr gastliche Aufnahme (s. weiter unten II 5).; denn bei einer Entfernung von einem Tagundnachtmarsche darf man den Schabbat noch entweihen, um zu einer Bekundung über den Neumond auszuziehen53 Bei grösserer Entfernung dagegen hat die Reise keinen Zweck; denn die Zeugen, die den neuen Mond am Freitag gegen Abend gesehen haben, können ja doch nicht den Ort des Gerichtshofes vor Ausgang des Schabbat erreichen; am Sonntag aber ist auch ohne ihre Bekundung Neumondstag, weil kein Monat mehr als 30 Tage haben kann. An Werktagen jedoch sollen die Zeugen auch aus grösserer Entfernung kommen, damit der etwa falsch angesetzte Monatsanfang nachträglich auf Grund ihrer Aussage berichtigt werde.. Es heisst ja54 3. B. M. 23, 4.: Dies sind die Feste des Ewigen, heilige Berufungen, die ihr zur rechten Zeit berufen sollt55 Dieser Vers bezieht sich auf die fünf Feste, von denen dort die Rede ist. Daher darf nach Einstellung des Opferdienstes nur wegen der Neumonde des Nisan und des Tischri der Schabbat von den Zeugen entweiht werden (Mischna 4 u. Anm. 24). Solange das Heiligtum aber stand, wurde er des Neumondsopfers wegen auch sonst verletzt (daselbst u. Anm. 25). Das folgt aus 4. B. M. 18, 2, wo in Bezug auf alle öffentlichen Opfer, die an einen bestimmten Tag gebunden sind, die rechtzeitige Darbringung (להקריב לי במועדו) gefordert wird. \"art\"." + ], + [ + "Wenn man ihn nicht kennt, schickt man einen andern mit, um Zeugnis über ihn abzulegen1 Mit anderen Worten: Wenn der Beobachter des neuen Mondes am Orte der Vernehmung unbekannt ist, gibt ihm der Gerichtshof seines Bezirkes selbst am Schabbat einen (nach dem Talmud zwei) Zeugen als Begleiter mit, um seine Unbescholtenheit zu bekunden. Ob להעידו für להעיד עליו oder für לעשותו עד steht, mag dahingestellt bleiben.. Anfangs nahmen sie die Aussagen über den Neumond von jedermann entgegen. Infolge der Freveltaten der Ketzer2 welche die Behörde durch falsches Zeugnis irrezuführen suchten. verordnete man, sie nur von Bekannten3 מן המכירים = מאותם שמכירים. Die Bekanntschaft ist ein Verhältnis, das auf Gegenseitigkeit beruht. Der deutsche Sprachgebrauch bezeichnet den, den wir kennen und der uns kennt, als Bekannten, der hebräische als מכיר. anzunehmen.", + "Anfangs wurden Feuerzeichen angewendet4 um der Bevölkerung auf schnellstem Wege den Beginn des neuen Monats mitzuteilen. Das Zeichen wurde nur gegeben, wenn der 30. Tag des alten Monats zum Neumondstage geweiht worden war. In diesem Falle liess die Behörde mit Anbruch der Nacht das Feuer auf den Bergen anzünden. War der Neumondstag ein Freitag, so durfte es allerdings erst nach Schabbatausgang, also in der Nacht zum 32. Tage des alten Monats, angezündet werden. Ein Irrtum konnte dadurch nicht hervorgerufen werden, weil in den Monaten, in denen man erst den 31. Tag zum Neumondstage gemacht hatte, überhaupt keine öffentliche Bekanntgabe erfolgte. Wenn daher nach Ausgang eines Schabbats die Feuerzeichen aufflammten, wusste jedermann, dass dieser Tag zum Monatsanfang geweiht worden, wenn es der dreissigste, der Freitag dagegen, wenn Schabbat schon der 31. Tag des alten Monats war. — Die Etymologie von משיאין משואות ist dunkel, wenn משיאין wirklich Anzünden und משואות Feuer zeichen bedeutet, was der bab. Talmud z. St. zunächst als selbstverständlich voraussetzt, um es dann durch den Hinweis auf וישאם דוד (2 Sam. 5, 21) zu begründen, das vom Targum in Uebereinstimmung mit וישרפו באש ויאמר דויד (1 Chr. 14, 12) durch ואוקדינון דוד wiedergegeben wird. An anderer Stelle freilich (‘Aboda zara 44a; s. auch Tosefta das. IV g. Ende, ed. Z. 465, 18f.) wird in diesen Bibelversen ein Widerspruch erblickt und וישאם in dem gewöhnlichen Sinne (davontragen) aufgefasst. In unserer Mischna könnte משיאין ebenfalls ganz allgemein Erheben und משואה das emporgestreckte Signal bedeuten. Indessen ist die Ansicht, dass in משיאין der Begriff des Anzündens liege, doch nicht ohne weiteres von der Hand zu weisen. In Ri. 20, 40 erklärt sich der Satz והמשאת החלה לעלות מן העיר עמוד עשן am ungezwungensten, wenn משאת die Feuersbrunst ist und לעלות für להעלות steht (vgl. לשמע für להשמיע Ps. 26, 7; לשמד für להשמיד Jes. 23, 11 u. a.). Auch in משאת העשן מן העיר להעלותם (Ri. 20, 38) gibt rauchendes Feuer einen bessern Sinn als Erhebung des Rauches. Zu vergleichen wäre העלה, worunter unsere alten Bibelerklärer überall, wo es in Verbindung mit נר vorkommt, nicht das Aufsetzen auf den Leuchter (in M’nsḥot 88b ist es eine Streitfrage, ob die Lämpchen überhaupt abgenommen werden konnten) wie die neueren Exegeten, sondern das Anzünden der Lampen verstanden haben. Die „Siebzig“ übersetzen es viermal (2. B. M. 27, 20 u. 30, 8; 3. B. M. 24, 2; 4. B. M. 8, 3) mit Anzünden (ἵνα ϰαίηται, ὅταν ἐξάπτῃ, ϰαῦσαι, ἐξῆψε) und zweimal (2. B. M. 25, 37 u. 4 B. M. 8, 2) mit Aufsetzen (ἐπιϑσεις u. ἐπιτιθῇς), während sie an drei Stellen (2. B. M. 27, 21 u. 4. B. M. 8, 3—4) sogar יערך mit Anzünden wiedergeben (ϰαύσει, ϰαύσουσιν, ϰαύσετε). Demnach wäre והנה עלה כליל העיר השמימה (Ri. 20, 40) = die ganze Stadt loderte zum Himmel empor, שאו משאת (Jirm. 6, 1) = zündet Feuerzeichen an, להעלות חמה (Ez. 24, 8) = Zorn zu entfachen. Ganz von selbst ergäbe sich daraus die Bezeichnung עולה für das Brandopfer, das nun seinen Namen davon hätte, dass es auf dem Altar in Feuer aufgeht (3. B. M. 6, 2: היא העלה על מוקדה על המזבח כל הלילה = das die ganze Nacht…brennt), während der auch auf andere Opfer angewandte Ausdruck העלה mit הקטיר (verbrennen) gleichbedeutend wäre. Wie sich aus dem Begriffe des Aufsteigens und Erhebens in עלה und נשא durch Übertragung auf die Flamme der des Brennens und Anzündens entwickelt hat, braucht nicht erst auseinandergesetzt zu werden.. Infolge der Freveltaten der Samaritaner5 die aus Bosheit zur unrechten Zeit die Feuerzeichen gaben. verordnete man, dass Boten hinausziehen sollten6 s. oben I 3..", + "Wie wurden die Feuerzeichen hergestellt? Man schaffte lange Zedernzweige7 כלונס ist das gr. ϰλών (ϰλῶναξ?) = ein junger Zweig (von ϰλάω abbrechen). herbei nebst Rohr, Oleasterholz und Werg vom Flachs, umwickelte alles mit einer Schnur und bestieg eine Bergspitze, wo man es in Brand setzte und solange hin und her, aufwärts und abwärts schwenkte, bis man den Kollegen auf der zweiten Bergspitze ebenso verfahren sah. Und so auch auf dem Gipfel des dritten Berges.", + "Und von welchen Orten wurden die Feuerzeichen gegeben? Vom Oelberge8 Der Oelberg, in der Bibel הר הזיתים genannt, liegt im Osten der heiligen Stadt, dem Tempelberge gegenüber. nach Sarteba9 jetzt Surtubeh, einige Meilen östlich vom Ölberge., von Sarteba nach Agrippina, von Agriprina nach Ḥauran10 Dschebel Ḥauran, östlich von Bostra (Busra)., von Ḥauran nach Bêt Baltïn11 später Bêrâm, an der Grenze Babyloniens.. In Bêt Baltîn rührte man sich nicht eher von der Stelle, schwenkte vielmehr hin und her und auf und ab, bis man die ganze Gola12 eig. das Exil. Gemeint ist Babylonien und in erster Reihe die Stadt Pumbedita. wie ein Flammenmeer vor sich sah13 da die zahlreiche jüdische Bevölkerung an solchen Abenden auf den Dächern Freudenfeuer anzündete..", + "Ein grosser Hof war in Jerusalem, der Bêt Ja‘zêḳ genannt wurde. Dort versammelten sich alle Zeugen, und dort wurden sie vom Gerichtshof vernommen. Man bereitete ihnen grosse Mahlzeiten, damit sie einen Anreiz hätten zu kommen. Vormals durften sie sich den ganzen Tag von dort nicht entfernen14 wenn es Schabbat war und sie aus einem andern Schabbatbezirke (‘Erubin, Eial. Abs. 4) gekommen waren (vgl. das. IV 1).. Rabban Gamliel der Ältere verordnete, dass sie zweitausend Ellen nach jeder Richtung gehen dürften15 s. das. IV 3.. Und nicht diese allein, sondern auch die zur Geburtshilfe erschienene Hebamme sowie jeder, der herbeigeeilt ist, um Hilfe zu leisten bei Feuersgefahr, feindlichem Überfall, Wassersnot oder Einsturz, sie alle sind den Bewohnern der Ortschaft gleichzuachten und haben zweitausend Ellen nach jeder Richtung frei.", + "Wie verhört man die Zeugen? Das zuerst erschienene Paar wird zuerst vernommen, indem man zunächst den Ältern von beiden eintreten lässt und zu ihm spricht: Sage, wie du den Mond gesehen hast? Vor der Sonne oder hinter der Sonne16 Beide Himmelskörper bewegen sich — die Sonne allerdings nur scheinbar — im Tierkreise von West nach Ost; während aber das Tagesgestirn kaum 1° täglich vorrückt, legt der Mond an jedem Tage rund 13° zurück. In der Konjunktion, dem wahren Molad, befindet sich der Mond zwischen Erde und Sonne. Nach Verlauf von 24 Stunden hat er jedoch bereits einen Vorsprung von 12°, und um diesen Betrag entfernt er sich nun täglich von der Sonne nach Osten hin, bis dieser Abstand sich in 15 Tagen auf 180°, also einen vollen Halbkreis beläuft. Nunmehr befindet sich die Erde zwischen der Sonne und dem Monde, und dieser nähert sich allmählich wieder von Westen her dem Tagesgestirn, bis er es am Ende des Monats erreicht und die Konjunktion aufs neue eintritt. Wenige Tage vor und nach dem Molad ist demnach die Entfernung zwischen beiden Himmelskörpern, die sogenannte Elongation, nicht bedeutend, beide stehen dann des Abends am westlichen Himmel über einander; nur dass sich vor der Konjunktion der Mond im Westen des Tagesgestirns und daher dem Gesichtskreise näher, also vor der Sonne befindet, während er nach der Konjunktion umgekehrt östlich vom Tagesgestirn, folglich weiter als dieses vom Horizont entfernt, mit anderen Worten: hinter der Sonne zu sehen ist \"art\" ? Nördlich von ihr oder südlich von ihr17 Mondbahn und scheinbare Sonnenbahn (Erdbahn, Ekliptik) liegen zwar in demselben breiten Gürtel, den man als Tierkreis bezeichnet, aber nicht in der gleichen Ebene; sie schneiden sich vielmehr unter einem Winkel von rund 5° in zwei Punkten, den sogenannten Knoten, so dass die eine Hälfte der Mondbahn im Norden, die andere im Süden der Ekliptik liegt. Den senkrechten Abstand der einzelnen Punkte der Mondbahn von der Ekliptik nennt man die Breite. Diese ist naturgemäss in der Nähe der Knoten am geringsten und wächst mit der zunehmenden Entfernung bis zu 5°. Je nachdem sich nun der Mond in der nördlichen oder in der südlichen Hälfte seiner Bahn bewegt, hat er eine bald grössere und bald kleinere nördliche oder südliche Breite. Bei nördlicher Breite sieht ihn der Beobachter, der sein Gesicht dem westlichen Himmel zukehrt, rechts von der Sonne (לצפונה), bei südlicher Breite dagegen links von der Sonne (לדרומה). Befindet sich der Mond in einem der Knoten, so dass er überhaupt keine Breite hat, dann sieht man ihn nach der Konjunktion genau über der Sonne an ihrer Ostseite. Die Linie, die die beiden Knoten verbindet (der sogenannte Drache), dreht sich zwar fortwährend um den eigenen Mittelpunkt; aber diese Bewegung ist so gleichmässig, dass man den Ort der Knoten in der Ekliptik für jeden gegebenen Zeitpunkt leicht ermitteln und hernach den positiven oder negativen Wert der Breite, d. i. ihre Grösse sowie ihre nördliche oder südliche Lage, berechnen kann. ? Wie hoch stand er18 s. Anm. 29. — Selbstverständlich können die Zeugen die Höhe des Mondes über dem Gesichtskreise nur nach ungefährer Schätzung angeben. Der Gerichtshof aber kann sie mit der wünschenswerten Genauigkeit aus der Länge und Breite des Mondes in Verbindung mit der Neigung der Ekliptik zum Horizonte des Beobachtungsortes berechnen. Unter der Länge des Mondes versteht man seinen Abstand vom Frühlingspunkte des Tierkreises, dem Kopfe des Widders (ראש טלה). Sie ist auf Grund der Gesetze der Mondbewegung zunächst zu ermitteln, denn ohne diese Vorarbeit kann der Gerichtshof nicht einmal feststellen, wann die Konjunktion eingetreten ist. Die jeweilige Neigung der Ekliptik zum Gesichtskreise muss ebenfalls durch Rechnung gefunden werden; denn während die beiden Winkel, unter denen der Himmelsäquator einerseits die Ekliptik und andererseits den Horizont schneidet (Schiefe der Ekliptik und Äquatorhöhe, jene = 23½°, diese in Jerusalem = 58¼°), unveränderliche Grössen sind, ist der Winkel, den die Ekliptik mit dem Gesichtskreise bildet, infolge der scheinbaren Bewegung der Himmelskugel einem ständigen Wechsel unterworfen. Er misst z. B. in Jerusalem 81¾° (= 58¼ + 23½), wenn der Frühlingspunkt, dagegen nur 34¾° (=58¼ — 23½), wenn der Herbstpunkt auf dem westlichen Horizonte sich befindet. Zwischen diesen Grenzen ändert sich sein Wert im Laufe eines Sterntages mit jedem Augenblicke, kann aber für jeden beliebigen Punkt der Ekliptik aus deren Schiefe, der Polhöhe und dem Abstand des gegebenen Punktes vom Frühlings- oder Herbstpunkte berechnet werden., wohin neigte er19 Diese Frage bezieht sich auf die Abendweite des untergehenden Mondes oder seine Entfernung vom Westpunkte des Gesichtskreises, sei es nach Norden, sei es nach Süden. Die Himmelskugel dreht sich in ihrer scheinbaren täglichen Bewegung um die Weltachse, die auf der Ebene des Himmelsäquators senkrecht steht. Die zahllosen Kreise, die man sich durch die beiden Pole der Weltachse und den Äquator gezogen denkt, nennt man Deklinationskreise, weil an ihnen die Abweichung (Deklination) der Himmelskörper vom Äquator gemessen wird. Alle Sterne von gleicher Abweichung haben dieselbe Abendweite. Befindet sich ein Himmelskörper im Äquator, so ist seine Deklination und also auch seine Abendweite gleich Null, er geht genau im Westpunkte unter. Je grösser aber seine Deklination, desto grösser seine Abendweite; er geht nördlich vom Westpunkte unter, wenn er an der nördlichen Halbkugel seinen Ort hat, dagegen südlich vom Westpunkte, wenn er südlich vom Äquator steht. Der Mond nun hat, wenn er nicht gerade durch den Frühlings- oder Herbstpunkt geht, also den Äquator kreuzt, je nach seiner Länge und Breite eine bald nördliche, bald südliche Abweichung, deren Lage und Grösse aus diesen beiden Elementen seiner Bahn leicht berechnet werden kann, da ja die Neigung des Äquators zur Ekliptik, wie bereits in der vorigen Anmerkung erwähnt wurde, einen feststehenden Wert hat (23½°). Noch leichter ist die Ermittlung der Abendweite des Mondes aus seiner Deklination. Beträgt jene weniger als drei Grad, so sieht der Beobachter den Mond kurz vor seinem Untergange über dem Westpunkte und seine Hörner (die Öffnung seiner Sichel) genau nach Osten gerichtet; ist die Abendweite jedoch grösser, so sieht man ihn bei nördlicher Abweichung mehr nördlich, bei südlicher dagegen mehr südlich. Im ersten Falle neigen seine Hörner nach Südosten, während sie im zweiten nach Nordosten blicken. und wie breit war er20 Auch diese Frage kann vom Zeugen nur nach Augenmass beantwortet werden. Die Breite der Mondsichel und die Stärke ihres Lichtes hängen von der Elongation oder dem Längenunterschied zwischen ihr und der Sonne wie auch vom Austrittsbogen oder dem Höhenunterschiede beider Himmelskörper ab. Je weiter sich der Mond nach Osten hin von der Sonne entfernt hat, desto breiter seine Sichel und desto heller sein Glanz; und je tiefer das Tagesgestirn unter den Horizont getaucht ist, desto erfolgreicher kann das schwache Licht des neuen Mondes gegen den mattern Schein der Abenddämmerung ankämpfen. Kennt man die Länge beider Himmelskörper, so kennt man auch ihre Elongation; hat man dazu noch die Breite des Mondes ermittelt, so lässt sich auch die Grösse des Austrittsbogens nach der in Anm. 18 gegebenen Anleitung feststellen. ? Sagt er: Vor der Sonne, ist seine Aussage nichtig21 Dann hat er nicht den neuen, sondern den alten Mond gesehen, der früher als die Sonne untergeht, also dem Horizonte näher steht als diese (s. Anm. 16). Oder er hat den Mond überhaupt nicht gesehen, sondern sich durch ein schwach leuchtendes Wölkchen am Abendhimmel täuschen lassen.. Hierauf lässt man den zweiten eintreten und verhört ihn. Werden ihre Worte in Übereinstimmung gefunden, so ist ihr Zeugnis von Bestand. Man befragt die anderen Paare dann noch über einige Hauptpunkte; nicht als ob man ihrer bedürfte, sondern nur, damit sie nicht enttäuscht22 פחי נפש = מפח נפש ist der Schmerz über eine getäuschte Hoffnung; vgl. ותקותם מפח נפש (Ijob 11, 20). Das Nomen פחי ist von einem sonst unbekannten, mit פוח ,נפח und יפת verwandten Verbum פחה wie שבי von שבה gebildet. davongehen, vielmehr einen Anreiz haben wieder zu kommen.", + "Der Vorsitzende des Gerichtshofes spricht: M’ḳuddâsch (Geweiht!), und alles Volk stimmt nach ihm an: M’ḳuddâsch, M’ḳuddâsch. Ob er nun zur gehörigen Zeit wahrgenommen wurde23 in der Nacht zum Dreissigsten des Monats., oder zur gehörigen Zeit nicht sichtbar war24 sondern erst in der folgenden Nacht oder, wenn der Himmel bedeckt war, überhaupt nicht., er wird geweiht25 durch den Ausruf: M’kuddasch (geweiht !).. Rabbi El‘azar bar Sadok meint: Wenn er nicht zur gehörigen Zeit gesehen wurde, weiht man ihn nicht, da der Himmel ihn bereits geweiht hat26 Da kein Monat mehr als 30 Tage haben kann, wird der einunddreissigste von selbst auch ohne die obrigkeitliche Genehmigung zum Beginn des neuen Monats..", + "Rabban Gamliel hatte Bilder von Mondgestalten auf einer Tafel27 טבלא = lat. tabula. an der Wand seines Söllers, die er den Laien28 הדיוט, gr. ἰδιότης = der gemeine Mann, der in irgend einer Kunst oder Wissenschaft Unerfahrene, der Laie. zeigte, indem er sprach: Hast du diesem Aehnliches gesehen? Oder diesem Aehnliches? Es ereignete sich, dass zwei kamen und sagten: Wir haben ihn29 Hier wird nicht mehr an לבנה, sondern an חדש gedacht; daher das männliche Fürwort (ראינוהו = ראינו את החדש; vgl. oben I 7—9). des Morgens im Osten und am Abend im Westen gesehen30 Vorausgesetzt wird, dass die Zeugen am Dreissigsten kamen. Das braucht die Mischna nicht ausdrücklich zu berichten, weil der Gerichtshof am 31. Tage nicht erst das Erscheinen von Zeugen abwartete, sondern schon in aller Frühe diesen Tag ohne weiteres zum Ersten des folgenden Monats erklärte. Es ist auch möglich, dass שחרית hier das Morgengrauen und ערבית die Abenddämmerung bezeichnet. Wie dem auch sei, auf alle Fälle wollten die Zeugen die Mondsichel am Neunundzwanizgsten zweimal wahrgenommen haben, das erste Mal vor Sonnenaufgang, also westlich vom Tagesgestirn, das andere Mal nach Sonnenuntergang, also östlich vom Tagesgestirn. Demnach müsste zwischen beiden Beobachtungen die Konjunktion stattgefunden haben (s. Anm. 16).. Rabbi Joḥanan ben Nuri behauptete, es wären falsche Zeugen31 Es ist wohl möglich, dass man den Mond einige Tage vor der Konjunktion des Morgens vor Sonnenaufgang im Osten und abends vor Sonnenuntergang im Westen, oder einige Tage nach der Konjunktion des Morgens nach Sonnenaufgang im Osten und am Abend nach Sonnenuntergang im Westen sieht; aber es ist nicht möglich, dass man ihn an einem und demselben Tage vor Sonnenaufgang und nach Sonnenuntergang beobachte, denn wenn der Tag auch noch so lang ist und die Umstände noch so günstig sind, kann selbst das schärfste Auge bei tiefster Dunkelheit nicht in so kurzer Zwischenzeit den letzten Schimmer des alten und den ersten Schimmer des neuen Mondes wahrnehmen.; als sie aber nach Jabne kamen, nahm Rabban Gamliel sie an32 יבנה (2 Chr. 26, 6), identisch mit יבנאל (Jos. 15, 11), später Jamnia, jetzt Jebna, ist eine Hafenstadt zwischen Japho und Askalon und war nach der Zerstörung Jerusalems durch die Römer längere Zeit der Sitz des Synhedrion und die bedeutendste Pflegestätte jüdischer Wissenschaft. Der hier genannte Rabban Gamliel ist der Enkel des oben in Mischna 5 erwähnten. Er hatte durch Rechnung festgestellt, dass der neue Mond am vorangegangenen Abend schon sichtbar war, und nahm daher an, dass die Zeugen sich am Morgen geirrt und irgend ein Wölkchen für den Mond gehalten hatten.. Ferner kamen zwei und sagten: Wir haben ihn zur gehörigen Zeit gesehen33 in der Nacht zum 30. Elul., in der Schaltnacht34 in der auf den Schalttag folgenden Nacht. Der Dreissigste wird Schalttag (עבור) genannt, weil er dem abgelaufenen Monat hinzugefügt wird, wenn ihn der Gerichtshof nicht zum Ersten des neuen Monats geweiht hat. aber war er nicht sichtbar35 Es kann zweifelhaft sein, ob die Worte ובליל עבורו לא נראה noch zur Aussage der Zeugen gehören, wie Maimuni es in seinem Mischnakommentar z. St. auffasst, oder schon dem Berichte des Tradenten zuzurechnen sind, wie der Verfasser des תפארת ישראל hier behauptet. Beide Erklärungen stossen auf Schwierigkeiten. Nach der letztern hätte der Bericht lauten sollen: Die Zeugen behaupteten, den neuen Mond zur rechten Zeit gesehen zu haben, Rabban Gamliel nahm sie an, in der folgenden Nacht war aber der Mond nicht sichtbar (ועוד באו שנים ואמרו ראינוהו בזמנו וקבלן רבן גמליאל ובליל עבורו לא נראה). Nach Maimunis Auffassung ist zunächst der Wechsel des Ausdrucks auffällig: das eine Mal ראינוהו (wir haben ihn gesehen), das andere Mal: לא נראה (er war nicht sichtbar), wozu dann noch das sachliche Bedenken tritt, dass die Zeugen, die den Mond in der Nacht zum 31. Elul nicht wahrgenommen zu haben erklärten, doch frühestens am nächsten Morgen vor dem Gerichtshof erschienen sein können (in der Nacht wurden keine Zeugen vernommen), und dieser dennoch den 1. Tischri auf den 30. Elul festsetzte, während er ihn nach Kap. III Mischna 1 selbst dann auf den folgenden Tag hätte verschieben müssen, wenn die Zeugen schon am 30. Elul erschienen wären, ihre Vernehmung aber sich so lange hingezogen hätte, dass die Neumondsweihe vor Anbruch der Nacht nicht mehr erfolgen konnte. Diese Schwierigkeiten sind indessen leicht zu lösen. Die Zeugen sagten mit Bedacht: „Wir haben den Mond in der Nacht zum 30. Elul gesehen, in der folgenden Nacht aber war er nicht sichtbar,“ weil sie damit ausdrücken wollten, dass sie ihn in der zweiten Nacht nicht etwa aus Unachtsamkeit oder infolge ungünstiger Witterung nicht sahen, sondern weil er trotz heitern Himmels und aufmerksamer Beobachtung nicht zu sehen war. Dass aber der Gerichtshof, nachdem bereits der Monatsanfang auf den 31. Elul festgesetzt war, diesen Beschluss wieder aufhob und nachträglich den 30. Elul zum 1. Tischri machte, ist nach Maimuni (הלכות קדוש החדש III 15—18) nicht nur gerechtfertigt (s. oben I Anm. 53), sondern in den Monaten Nisan und Tischri um der richtigen Ansetzung der Feiertage willen sogar geboten. Der Vorfall dürfte sich demnach in folgender Weise abgespielt haben: Rabban Gamliel hatte mit Hilfe der Neumondsberechnung festgestellt, dass der neue Mond in der Nacht zum 30. Elul sichtbar sein würde. Wie alle Jahre wurde auch diesmal in Erwartung der Zeugen, die im Laufe des Tages eintreffen konnten, das Neujahrsfest am 30. Elul gefeiert. Wären die erwarteten Zeugen erschienen, so hätte das Fest mit Eintritt der Nacht sein Ende erreicht. Da aber keine Zeugen gekommen waren, so wurde der folgende Tag zum ersten Tischri bestimmt und selbstverständlich auch als Neujahrstag gefeiert. Einige Tage später, jedenfalls noch vor dem Versöhnungstage, wie aus dem weitern Berichte sich ergibt, kamen zwei Zeugen aus der Ferne, die vor dem Gerichtshofe bekundeten, sie hätten den neuen Mond in der Nacht zum 30. Elul gesehen. Da sie aber weiter als eine Tagereise von Jabne entfernt wohnten, hätten sie erst nach Ausgang des Festes aufbrechen können (Kap. I Ende, Anm. 53), wären also in der zweiten Neujahrsnacht noch zu Hause gewesen, müssten aber bekennen, dass in dieser Nacht der Mond nicht sichtbar gewesen. Darauf veranlasste Rabban Gamliel seine Kollegen zu einer nachträglichen Berichtigung des Monatsanfangs, damit der Versöhnungstag und das Hüttenfest zur rechten Zeit gefeiert würden. \"art\". Rabban Gamliel nahm sie an; Rabbi Dosa ben Harkinas erklärte dagegen: Es sind falsche Zeugen36 Die Tatsache an sich, dass der Mond auch am zweiten Neujahrsabend, also in der Nacht zum 31. Elul noch nicht sichtbar war, schien ihm nicht auffällig. Wenn auch die Durchschnittsdauer des synodischen Monats rund 29½ Tage beträgt, so ist doch die Mondbahn so vielen Störungen unterworfen, dass von einer Konjunktion zur andern mitunter nur 29 und mitunter volle 30 Tage vergehen (פעמים בא בארובה ופעמים בא בקצרה). Dazu kommt, dass auch der Zeitraum, der zwischen der Konjunktion und dem ersten Auftauchen der schmalen Mondsichel verstreichen muss, erheblichen Schwankungen unterliegt. Das eine Mal genügt eine Elongation (s. Anm. 16 und 20) von 10° (20 Stunden), das andere Mal ist ein Längenunterschied von 21° (42 Stunden) erforderlich. Es ist also sehr wohl möglich, dass der neue Mond, der heute abend beobachtet wurde, das nächste Mal nach vollen 30 Tagen noch nicht sichtbar sein wird. Eine Stunde später wird man ihn vielleicht schon wahrnehmen können; aber dann ist er für unsern Horizont schon untergegangen und nur an westlicher gelegenen Orten zu beobachten. Dass er aber heute sich zeigt und morgen wieder unsichtbar macht, ist völlig ausgeschlossen.. Wie können sie von einer Frau bekunden, dass sie geboren hat, wenn am folgenden Tage der Leib ihr an die Zähne reicht? Da sprach Rabbi Josua zu ihm: Mir leuchten deine Worte ein37 Auch er war der Ansicht, dass die Zeugen sich am ersten Neujahrsabend getäuscht hätten und Rabban Gamliel in der Rechnung sich geirrt haben musste. Dieser aber war anderer Meinung. Da nach seiner Berechnung der neue Mond in der ersten Neujahrsnacht schon sichtbar war, in Wirklichkeit aber auch in der folgenden Nacht nicht wahrgenommen wurde, hätte er sich um mehr als 24 Stunden geirrt haben müssen. Ein solcher Rechenfehler ist in der Tat unwahrscheinlich. Er nahm daher lieber an, dass die meteorologischen Verhältnisse am zweiten Abend weniger günstig als am ersten waren, oder dass die Zeugen an jenem Abend, da es nicht mehr darauf ankam, mit geringerer Sorgfalt den Himmel beobachtet und aus demselben Grunde die Bewohner von Jabne und Umgegend dem Monde überhaupt keine Beachtung geschenkt hätten. Dass ihn aber ausser den Zeugen kein Mensch in der ersten Nacht gesehen, braucht nicht erst erklärt und begründet zu werden. Das kam wohl öfter vor und liegt in der Natur der Sache. Die Mondsichel ist da noch so schmal und ihr matter Schein so schwach, dass nur ein sehr scharfes Auge unter besonders günstigen Bedingungen sie wahrnehmen kann..", + "Rabban Gamliel liess ihm hierauf sagen38 dem Rabbi Josua. Er kann es ihm auch geschrieben haben; denn שלח bezeichnet ebenso die briefliche Mitteilung wie die mündliche Bestellung durch einen Boten.: Ich befehle dir39 גוזרני ist aus גוזר אני zusammengezogen., dass du an dem Tage, auf den nach deiner Rechnung das Versöhnungsfest fällt40 Das ist der elfte Tischri nach Rabban Gamliels Festsetzung., mit Stock und Geld41 wie an einem Werktage. zu mir kommst. Rabbi ‘Akiba ging hin42 zu Rabbi Josua. und fand ihn betrübt43 in Gewissensnöten. מצר, Hif‘il von צרר, hier intransitiv wie in אשה מצרה (Jirm. 48, 41; 49, 22).. Da sprach er zu ihm: Ich kann beweisen, dass alles, was Rabban Gamliel getan hat, Gesetzeskraft besitzt44 Wörtlich: getan ist.; denn es heisst45 3 B. M. 23, 4.: Dies sind die Feste des Ewigen, heilige Berufungen, die ihr berufen sollt. Ob zur gehörigen Zeit, ob zu ungehöriger Zeit, ich kenne keine anderen Feste als diese46 Wenn man will, kann man „ich“ auf Gott beziehen. Doch ist אין לי in solchen Ableitungen aus der heiligen Schrift eine ständige Redewendung, in der das Fürwort immer den Ausleger meint. Rabbi ‘Aḳiba, der das Wörtchen אלה betont, will aus diesem Verse offenbar beweisen, dass die Festsetzung des Neumondstages durch das berufene Gericht auch dann unumstösslich ist, wenn sie auf Irrtum beruht. Nun lautet zwar der letzte Satz vollständig: אשר תקראו אתם במועדם (die ihr zur rechten Zeit berufen sollt). Indessen kann diese Mahnung nur der Behörde gelten. Diese hat die Pflicht, dafür zu sorgen, dass die Feste zur gehörigen Zeit gefeiert werden. Das Volk hat sich ihrer Anordnung zu fügen, und es darf sich niemand, er mag noch so gelehrt sein, das Recht anmassen, ihre Entscheidung wegen angeblichen Irrtums anzufechten und die Feste nach eigenem Ermessen anzusetzen. Wohin sollte es auch führen, wenn jeder Fachmann die Befugnis hätte, auch nur für seine Person einen besondern Kalender aufzustellen? Immerhin ist es befremdlich, dass Rabbi ‘Aḳiba das Wort במועדם weglässt. Es ist doch nicht anzunehmen, dass die Mischna es unterschlagen hat, damit der oberflächliche Zuhörer daraus keine Waffe gegen ihn schmiede. Vielleicht liegt hier der sehr alte Fehler eines Abschreibers vor, dem der am Ende des vorigen Kapitels angeführte Vers noch im Sinne lag. Rabbi ‘Aḳiba aber stützte sich in Wahrheit auf Vers 2: מועדי ה׳ אשר תקראו אתם מקראי קדש אלה הם מועדי (Die Feste des Ewigen, die ihr als heilige Berufungen verkündet, sie sind meine Feste), wo auf dem Wörtchen אלה in der Tat ein starker Nachdruck ruht, was in Vers 4 weniger der Fall ist.. Als er47 Rabbi Josua, den das Argument des Rabbi ‘Aḳiba nicht ganz beruhigen konnte. Er hatte ja nicht die Absicht, sich von der Feier des durch Rabban Gamliel festgesetzten Versöhnungstages auszuschliessen; er hätte nur auch noch den folgenden Tag gern gefeiert, was jener ihm verwehren wollte. zu Rabbi Dosa ben Harkinas kam, sagte ihm dieser: Wenn wir dem Gerichtshofe Rabban Gamliels nachforschen wollten, müssten wir auch jedem einzelnen Gerichtshofe nachforschen, der von Mosches Tagen bis heute eingesetzt wurde48 Mit anderen Worten: Da wir nicht imstande sind, die Entscheidungen vergangener Jahrhunderte einer Nachprüfung zu unterziehen, dürfen wir auch nicht an den Anordnungen der zeitgenössischen Behörde mäkeln. Das ist ein neues Argument, durch das sich Rabbi Josua völlig beruhigt fühlte. Während der jüngere Rabbi ‘Aḳiba, der dem verehrten Lehrer gegenüber nicht den geringsten Zweifel an Rabban Gamliels Irrtum wagt, den Satz aufstellt, dass dessen Festsetzungen, auch wenn sie auf falschen Voraussetzungen beruhen, im Kalenderwesen unbedingte Verbindlichkeit innewohnt, meint der ältere Rabbi Dosa ben Harkinas, der die Verwunderung über die Entscheidung des Gerichtshofes zuerst ausgesprochen, nunmehr in seiner Bescheidenheit: Wir dürfen nicht annehmen, dass Rabban Gamliel, bloß um seine Autorität zu wahren, hartnäckig und wider bessere Einsicht bei seinem Irrtum beharrt. Er glaubt sicherlich noch heute, dass er im Rechte ist, und wenn er dir schroff befiehlt, deinen eigenen Versöhnungstag zu entweihen, so geschieht es nur in der guten Absicht, Spaltungen in Israel zu verhüten. Wir aber dürfen uns nicht das Recht anmassen, seine Anordnungen unserer Nachprüfung zu unterziehen und ihre Rechtskraft anzutasten, wenn sie unsern Widerspruch herausfordern; denn auch wir sind nicht unfehlbar, und mit uns „wird die Weisheit nicht sterben“. Rabban Gamliel mag seine Gründe haben, wenn er auch zu stolz ist, sein Verfahren im Gerichtshofe zu rechtfertigen.. Es steht geschrieben49 2. B. M. 24, 9.: Mosche und Aharon, Nadab und Abihu und siebzig von den Ältesten Israels stiegen hinauf. Warum sind die Namen der Ältesten. nicht aufgeführt? Nur um zu lehren, dass jeweils die Drei, die als Gerichtshof über Israel eingesetzt sind, dem Gerichtshofe Mosches gleichstehen50 Wenn sie auch hinter einem Mosche oder Aharon, einem Nadab oder Abihu weit, weit zurückstehen, so sind sie doch vielleicht einem der unbekannten siebzig Ältesten im Range gleich.. Da nahm er seinen Stock und sein Geld in die Hand und begab sich nach Jabne zu Rabban Gamliel an dem Tage, auf den nach seiner Rechnung der Versöhnungstag fiel40 Das ist der elfte Tischri nach Rabban Gamliels Festsetzung.. Rabban Gamliel aber erhob sich und küsste ihn aufs Haupt, indem er zu ihm sprach: Willkommen, mein Lehrer und Schüler! Mein Lehrer an Weisheit, mein Schüler in Befolgung meiner Worte." + ], + [ + "* Es ist sehr auffallend, dass unser drittes Kapitel, welches vom Schofar handelt, mit einer Mischna beginnt, in der noch wie in den beiden vorangehenden Kapiteln von der Neumondsweihe die Rede ist. Eine Erklärung dieser seltsamen Anordnung bietet vielleicht der allmähliche Ausbau der Mischnasammlung, der schon früher einmal erwähnt wurde (s. S. 164). In einer ältern Bearbeitung schloss sich die erste Mischna des dritten wahrscheinlich unmittelbar an die siebente des zweiten Kapitels an (ראש בית דין אומר מקודש וכל העם עונים אחריו מקודש מקודש. ראוהו בית דין וכל ישראל נחקרו העדים ולא הספיקו לומר מקודש ער שחשיכה הרי זה מעובר). Der Bericht über das Verfahren des Rabban Gamliel bei der Zeugenvernehmung, seine merkwürdigen Entscheidungen und sein strenges Einschreiten gegen den Widerspruch der Kollegen (II 8—9) ist vermutlich erst von seinem Enkel Rabbi Juda dem Heiligen, der das grosse Werk zum Abschluss brachte, hinzugefügt und am richtigen Orte eingeschoben worden. Denn II 7 bildet nur den Schluss von II 6, wo die Zeugenverhöre beschrieben und die zu stellenden Fragen aufgezählt werden. Durch diese längere Einschaltung war aber der Zusammenhang zwischen ראש בית דין אומר מקודש und ראוהו בית דין וכל ישראל zerrissen, und der Ordner hatte nun die Wahl, den Lehrsatz von der Verschiebung des Neumondstages infolge versäumter Weihe entweder am Ende des zweiten Kapitels unvermittelt an die Erzählung von der Unterwerfung des Rabbi Josua zu knüpfen, oder ihn an die Spitze eines neuen Kapitels zu setzen, um hernach ebenso unvermittelt die Vorschriften über den Schofar folgen zu lassen. Er wählte den zweiten Ausweg, damit der herzerhebende Eindruck der schönen und ergreifenden Szene, in die der Bericht über den Konflikt zwischen Rabban Gamliel und Rabbi Josua durch die Seelengrösse beider Männer ausklingt, in ungeschwächter Wirkung zur Geltung komme.
Am Ende des Kapitels ist wiederum der Zusammenhang durch eine erbauliche Betrachtung unterbrochen, die an Mischna 7 anknüpft (s. weiter unten, Anm. 34), mit dem Schluss von Mischna 8 aber, der offenbar zu Mischna 7 gehört, in keinerlei Verbindung steht. Hier endigt jedoch die eingeschobene Betrachtung mit den Worten ואם לאו היו נימוקין, die als Kapitelschluss nicht geeignet schienen.
Hatten ihn der Gerichtshof und ganz Israel wahrgenommen, waren die Zeugen schon vernommen, aber man hat es nicht erreicht, Meḳuddasch zu sagen, ehe die Nacht hereinbrach, so ist es ein Schaltmonat1 Wenn der zuständige Gerichtshof selbst den neuen Mond noch vor Anbruch der Nacht beobachtet hat, ist nach dem Talmud eine Zeugenvernehmung überflüssig; er kann vielmehr den entschwindenden Tag, wenn es der dreissigste des alten Monats ist, durch sein Meḳuddasch (II 7) ohne weiteres noch zum Neumondstage weihen. Nur wenn er ihn erst nach Eintritt der Dunkelheit wahrgenommen hat, so dass die Neumondsweihe nicht sofort erfolgen konnte, weil kein Gerichtshof des Nachts seines Amtes zu walten vermag, müssen am folgenden Morgen, wenn es nicht schon der 31. Tag des alten Monats ist (s. K. II, Anm. 29), die Beobachter als Zeugen verhört werden. Der Sinn der Mischna ist daher: Sei es, dass ihn der Gerichtshof selbst gesehen, aber erst zu später Abendzeit, sei es, dass andere Personen ihn schon in der letzten Nacht gesehen, ihre Vernehmung aber sich am Tage in die Länge zog, in beiden Fällen wird, wenn die Nacht hereinbrach, ehe das Wort der Weihe ausgesprochen werden konnte, erst der folgende Tag zum Monatsanfang gemacht, so dass der alte Monat 30 Tage hat und somit zu einem Schaltmonat (מעובר) wird.. Hat ihn das Gericht allein gesehen2 oder mindestens fünf Angehörige des grössern, aus 23 Mitgliedern bestehenden Gerichtshofes., sollen zwei hintreten und vor ihnen3 vor den drei Kollegen, die für die Neumondsweihe zuständig sind. Zeugnis ablegen4 wenn sie ihn erst nach Eintritt der Dunkelheit wahrgenommen haben (s. Anm. 1)., worauf man Meḳuddasch, Meḳuddasch ausrufe. Haben ihn nur drei beobachtet, und sie bilden den Gerichtshof5 mit anderen Worten, es sind keine Zeugen vorhanden ausser den drei berufenen Richtern., sollen zwei6 die Beisitzer. aufstehen, ihren Sitz neben dem einen7 dem Vorsitzenden. ihren Genossen überlassen und vor ihnen Zeugnis ablegen4 wenn sie ihn erst nach Eintritt der Dunkelheit wahrgenommen haben (s. Anm. 1)., worauf man Meḳuddasch, Meḳuddasch ausrufe; denn kein Einzelner ist glaubwürdig durch sich selbst8 durch seine Persönlichkeit, durch seinen sittlichen Charakter und seine geistigen Fähigkeiten. Seine Gewissenhaftigkeit, sein Scharfsinn und seine Gelehrsamkeit mögen über allen Zweifel erhaben sein und die besten Bürgschaften für eine richtige Urteilsfindung bieten, ohne die Mitwirkung der Beisitzer und den gegenseitigen Meinungsaustausch kann man doch weder zum Zeugenverhör des Vorsitzenden noch zu seiner Entscheidung das volle Vertrauen haben..", + "Alle Schofarot eignen sich9 zur Erfüllung des Gebotes, das für den ersten Tischri das Schofarblasen vorschreibt (s. Anm. 16)., ausgenommen der einer Kuh, weil dieser ein Horn ist10 Der Sprachgebrauch nennt das Rinderhorn niemals Schofar, sondern immer nur Ḳeren (Horn), während er auf die Hörner anderer Tiere auch die Bezeichnung Schofar überträgt, die sich in erster Reihe auf das Widderhorn bezieht.. Rabbi Jose meint dagegen: Alle Schofarot werden ja Horn genannt11 sogar der Schofar vom Widder., da es doch heisst: beim langgezogenen Tone des Widderhorns12 Josua 6, 5. Dass das Widderhorn קרן genannt wird, folgt schon aus והנה איל אחר נאחז בסבך בקרניו (1. B. M. 22, 13); er will aber beweisen, dass zwischen שופר und קרן überhaupt kein Unterschied besteht, und das ergibt sich aus der angeführten Stelle, in der vom קרן היובל die Rede ist, während vorher und nachher stets von שופרות היובלים gesprochen wird (והכהנים יתקעו בשופרות והיה במשך בקרן היובל בשמעכם את קול השופר). Die Gegenansicht entkräftet dieses Argument mit dem Einwande, dass wohl jeder Schofar ein Horn, aber nicht jedes Horn ein Schofar ist..", + "Der Schofar des Neujahrstages war13 dereinst im Heiligtume. vom Steinbock, gestreckt, mit goldbelegter Mündung, zu beiden Seiten zwei Trompeten14 Rechts und links vom Schofarbläser standen zwei Trompetenbläser.. Der Schofar dehnte, die Trompeten kürzten den Ton15 damit der Schofarton noch gehört werde, wenn die Trompeten schon verstummt sind., denn das Gebot des Tages verlangt den Schofar16 Das Gebot, am Neujahrstage gerade den Schofar zu blasen, findet sich zwar nicht ausdrücklich in der Tora (sowohl in 3. B. M. 23, 24 als auch in 4. B. M. 29, 1 ist nur ganz allgemein von der חרועה die Rede, ohne dass hierbei des שופר Erwähnung geschieht), wird aber durch Vergleichung mit dem תרועה שופר des Jobeljahres aus 3. B. M. 25, 9 abgeleitet..", + "An den Fasttagen17 die in jeder Notlage, insbesondere bei Regenmangel angeordnet wurden (s. Ta‘anijot I 6 bis III 8). waren es Widderhörner18 mit denen im Heiligtume geblasen wurde. Die Bezeichnung זכרים für אילים ist unter dem Einfluss der aramäischen Sprache entstanden, in welcher der Widder דכרא heisst., gekrümmt, mit Silberbelegter Mündung und zwei Trompeten in der Mitte19 Die Schofarbläser standen zu beiden Seiten der zwei Trompetenbläser.. Der Schofar kürzte, die Trompeten dehnten den Ton20 damit die Trompeten noch erschallen, wenn der Schofarton schon verklungen ist., denn das Gebot des Tages verlangt Trompeten21 4. B. M. 10, 9..", + "Der Jobel22 Der Versöhnungstag des fünfzigsten Jahres (3. B. M. 25, 9—10). ist dem Jahresanfang hinsichtlich des Blasens und der Segenssprüche gleichgestellt23 Auch an ihm wird wie am Neujahrstage (Mischna 3) auf einem Steinbockhorn geblasen; auch an ihm werden im Musafgebete die für das Neujahrsfest vorgeschriebenen (IV 5—6) und von Schofartönen begleiteten drei Einschaltungen מלכיות זכרוגות ושופרות hinzugefügt.. Rabbi Juda meint: Am Jahresanfang bläst man auf Widderhörnern, an den Jobelot auf Steinbockhörnern.", + "Ist ein Schofar gespalten24 der ganzen Länge nach., und man hat ihn zusammengefügt25 im Feuer oder durch ein Klebemittel., ist er dennoch unbrauchbar26 Ist er dagegen nur zum Teil gespalten gewesen und wieder gehörig zusammengefügt worden, kann man ihn verwenden. Ist er der Breite nach gespalten, so ist er nur dann unbrauchbar, wenn sich der Spalt am obern Teile über die Hälfte des Umfanges erstreckt. Ist der Spalt weiter unten, so dass bis zum Mundstück das vorgeschriebene Mass des Schofar unversehrt geblieben, so ist er selbstverständlich ebenso zu verwenden, wie wenn der untere Teil ganz abgebrochen wäre. Die vorschriftsmässige Grösse beträgt vier Daumenbreiten, damit der Schofar in der Hand des Bläsers zu beiden Seiten ein wenig hinausrage.. Hat man Bruchstücke eines Schofar zusammengefügt, ist er unbrauchbar. Hatte er ein Loch, und man hat es verstopft, so ist er, wenn der Ton eine Störung27 eine Veränderung. erlitten hat, unbrauchbar; wenn nicht, ist er verwendbar.", + "Wenn jemand in eine Grube oder einen Keller28 Zwischen בור und דות ist kein wesentlicher Unterschied; jenes ist ein gegrabener, dieses ein gemauerter Raum (אחד הבור ואחד הדות בקרקע אלא שהבור בחפירה והדות בבניין — Baraita in Baba batra 64a). Die Etymologie von דות ist dunkel. Einige Handschriften lesen החדות (so auch die Mischnaausgaben in Ahilut XI 8—9; vgl. Tosefta Pesaḥim I 3: היציע והדות mit Jer. das. I 1: והחדות היציע), das aus dem arab. خد (spalten, furchen, graben) abgeleitet werden könnte, wenn רשב״ם (in seinem Kommentar zu Baba batra daselbst) darin recht hat, dass בור eine in den Felsen oder harten Boden gehauene, דות dagegen oder richtiger חדות eine ausgemauerte oder zementierte Zisterne ist, beide aber in die Erde gegraben. Dann könnte חדות in הדוח verschrieben und aus diesem wieder, indem man ה als Artikel ansah, רות entstanden sein. Raschi hier (27a oben) und Maimonides in seinem Mischnakommentar hier wie dort halten jedoch בור für einen in die Erde gegrabenen und דות oder חדות für einen auf der Erde durch Mauerwerk errichteten Wasserbehälter. Gegen diese Auffassung, die auf den ersten Blick nicht nur in der Unterscheidung zwischen חפירה und בניין daselbst (nach רשב״ם müsste es heissen: אחד הבור ואחד הדות בחפירה אלא שהדות בבניין והבור שלא בבניין), sondern auch im Wortlaut der dortigen Mischna (IV 2): לא את הבור ולא את הדות אף על פי שכתב לו עומקא ורומא eine Stütze zu finden scheint, spricht das Wort בקרקע in der angeführten Baraita, das doch nicht zugleich in der Erde und auf der Erde bedeuten kann. Im Syrischen ist חדותא ein unterirdischer Raum zur Aufbewahrung von Getreidevorräten; in der Tosefta Baba M. VI 10 ist דות eine Art Weinkeller. oder eine Tonne29 פיטס ist das gr. πίϑος, ein grosses, bauchiges Tongefäss mit weiter Öffnung. bläst, so hat man, wenn man den Schall eines Schofar vernommen, seiner Pflicht genügt30 Man ist nicht verpflichtet, am Neujahrstage den Schofar selbst zu blasen; es genügt, die vorgeschriebenen Töne zu hören. — יצא ist aus יצא ידי חובתו abgekürzt.; hat man aber nur den Schall eines Geräusches31 הברה scheint auf den ersten Blick mit dem arab. خبر = Gerücht verwandt zu sein. Diesen Sinn hat das Wort allerdings in לא ששמעו קול הברה (Giṭṭin 89 a Mitte); hier aber bezeichnet es einen undeutlichen Ton, ein verworrenes Geräusch, und es ist nicht anzunehmen, dass diese Bedeutung sich aus jener entwickelt hat. Eher ist das Umgekehrte wahrscheinlich, dass nämlich der Ausdruck für Lärm und Geräusch auf den Begriff des Gerüchtes übertragen wurde (vgl. das lat. rumor, das fr. bruit und das engl. noise). Da nun خبر in erster Linie erzählen, berichten heisst, ist eine Verwandtschaft mit הברה wenig begründet. gehört, ist man seiner Pflicht noch nicht enthoben. Ebenso32 Die Übereinstimmung besteht darin, dass in beiden Fällen das blosse Hören nicht genügt, sei es, dass man zwar mit Andacht gelauscht, aber doch nur einen verworrenen Schall vernommen hat, sei es, dass man zwar klare Töne und Worte gehört, aber ihnen keine Beachtung geschenkt hat. wenn jemand, der hinter der Synagoge vorübergeht oder dessen Haus in der Nähe der Synagoge sich befindet, den Ton des Schofar oder die Vorlesung der Rolle33 Der Esterrolle am Purimfeste. Das Buch Ester wird schlechthin מגלה, die Rolle genannt. hört: hat er seinen Sinn darauf gerichtet, so hat er seine Pflicht erfüllt; wenn nicht, so hat er sie nicht erfüllt. Obgleich jener gehört hat und dieser gehört hat; jener aber tat es mit Andacht, dieser dagegen ohne Aufmerksamkeit.", + "„Und es geschah, wenn Mosche seine Hand erhob, siegte Israel, und wenn Mosche seine Hand sinken liess, siegte ‘Amaleḳ“34 Zitat aus 2. B. M. 17, 11 — in diesem Zusammenhange wegen der den Wert der Andacht betonenden Auslegung angeführt, die das Schriftwort hier erfährt.. Können denn Mosches Hände den Kampf fördern oder den Kampf hemmen35 In der Bibel heisst עשה מלחמה ganz allgemein: Krieg führen; hier aber bedeutet es, wie der Gegensatz שבר מלחמה zeigt, den Sieg erringen. Der Mischnalehrer nimmt עשה im Sinne von fördern und denkt bei dem Worte מלחמה nur an die Israeliten. Ihren Kampf fördern, bedeutet ihm den Sieg; ihren Kampf hemmen, bedeutet ihm die Niederlage. Es ist aber auch möglich, dass unter מלחמה vorzugsweise der siegreiche Krieg verstanden wurde, wie z. B. in dem mit על הנסים beginnenden Gebete, also עשה מלחמה = den Sieg herbeiführen, שבר מלחמה = den Sieg vereiteln. Vgl. ולא לגבורים המלחמה (Ḳohelet 9, 11) und שמה שבר רשפי קשת מגן וחרב ומלחמה סלה (Ps. 76, 4), wo es also nicht nötig ist, metonymisch an כלי מלחמה zu denken. ? Das will vielmehr sagen, dass die Israeliten, solange sie nach36 כלפי ist aus כלאפי zusammengezogen. oben blickten und ihr Herz dem himmlischen Vater zu eigen gaben37 שעבד ist Schaf‘el von עבד und bedeutet daher knechten, unterjochen, belasten, verpflichten., die Oberhand hatten, sonst aber unterlagen38 Demnach ist Mosche hier als Vertreter, wohl gar als Verkörperung des Volkswillens aufgefasst.. Ähnlich liest du39 4. B. M. 21, 8.: „Mache dir eine Schlange und setze sie auf eine Stange, und es wird geschehen, dass jeder Gebissene, der sie ansieht, am Leben bleibt“. War es denn die Schlange40 Gemeint ist die kupferne Schlange. Dann aber kann ממית nicht seine gewöhnliche Bedeutung haben, etwa wie אין ערוד ממית אלא החטא ממית (Berachot 33 a); denn diese künstliche Schlange brauchte nicht erst zu töten, sie brauchte nur dem Tode, der durch den Biss der giftigen Schlange drohte, nicht zu wehren. Vielmehr heisst ממית hier sterben lassen, מחיה gesund machen; mit anderen Worten: hatte denn die Schlange über Tod und Leben zu gebieten?, die den Tod zuliess, oder war es etwa die Schlange, die Genesung schenkte? Vielmehr wenn die Israeliten nach oben blickten und ihr Herz dem himmlischen Vater zu eigen gaben, wurden sie geheilt; wenn nicht, siechten sie dahin41 נִמּקִּין ist neuhebr. Nif‘al statt נְמַקִּים.. Ein Tauber, ein Irrsinniger und ein Minderjähriger kann nicht die Gemeinde ihrer Pflicht entledigen42 Da sie selbst nicht verpflichtet sind, am Neujahrstage die Schofartöne zu hören, so haben auch, wenn einer von ihnen den Schofar bläst, die Zuhörer damit noch nicht ihrer Pflicht genügt. Gewöhnlich wurde der Schofar in der Synagoge nach dem Morgengebete geblasen (IV 7); darum steht hier חרבים, die Gemeinde. Es versteht sich aber von selbst, dass auch ein Einzelner, der die Schofartöne von einem dieser Unzurechnungsfähigen hörte, seine Pflicht noch nicht erfüllt hat.. Die Regel ist: Wer in einer Sache nicht selbst verpflichtet ist, kann auch die Gemeinde ihrer Pflicht nicht entledigen." + ], + [ + "Wenn der Feiertag des Jahresanfangs auf den Schabbat fiel, blies man1 den Schofar. an heiliger Stätte2 nicht nur im Tempel, sondern — wie aus der folgenden Mischna ersichtlich — in ganz Jerusalem; allerdings nur bis Mittag, solange das Synhedrion auf dem Tempelberge seine Sitzungen hielt., aber nicht in der Provinz. Nachdem das heilige Haus zerstört worden3 durch die Römer., führte Rabban Joḥanan ben Zakkai ein, dass man an jedem Orte blase, an dem sich ein Gerichtshof befindet. Rabbi Eli‘ezer4 ein Schüler von Rabban Joḥanan ben Zakkai (Abot II, 8). sagte, Rabban Joḥanan ben Zakkai hätte diese Einrichtung nur für Jabne5 s. Kap. II Anm. 31. allein getroffen; man entgegnete ihm aber: Es ist gleich, ob Jabne oder irgend ein anderer Sitz eines Gerichtshofes6 Nach dem bab. Talmud z. St. sind hier drei verschiedene Ansichten vertreten. Nach der ersten hat Rabban Joḥanan ben Zakkai die Einrichtung für jede Stadt getroffen, in der sich ein Synhedrion von dreiundzwanzig autorisierten Richtern (s. Raschi) auch nur vorübergehend aufhält; nach Rabbi Eli‘ezer nur für den Ort, an dem sich, wie damals zu Jabne, das grosse Synhedrion befindet; nach der letzten Ansicht nur für solche Städte, in denen ein Synhedrion von dreiundzwanzig Mitgliedern seinen ständigen Sitz hat. Darin aber herrscht Übereinstimmung, dass am Schabbat der Schofar nur vor dem Gerichtshofe geblasen wurde..", + "Und auch insofern hatte Jerusalem einen Vorzug vor Jabne7 Der eine Vorzug, dass man am Neujahrsschabbat vormittags in ganz Jerusalem und nicht bloss, wie später in Jabne, vor dem Synhedrion den Schofar blasen durfte, ist schon in der vorigen Mischna dadurch angedeutet, dass die Einrichtung des Rabban Joḥanan ben Zakkai auf die Anwesenheit eines Gerichtshofes Gewicht legt, während der erste Satz der Mischna eines solchen keine Erwähnung tut. Ein anderer Vorzug bestand darin, dass es auch in den Nachbarorten, die im Schabbatbezirk (‘Erubin, Einl. Abs 4) der heiligen Stadt lagen und durch keinen brückenlosen Fluss von ihr getrennt waren, gestattet war, den Schofar am Neujahrsschabbat vormittags zu blasen, wenn man von dort aus Jerusalem sehen und die herüberschallenden Schofartöne vernehmen konnte., dass in jeder Ortschaft, in der man es sah und hörte und nahe war und die Möglichkeit hinzugelangen hatte8 Keine dieser vier Bedingungen schliesst die andere in sich. Es können sogar drei von ihnen erfüllt sein und die vierte Voraussetzung doch nicht zutreffen. Liegt ein benachbarter und zugänglicher Ort im Tale, so kann man die Schofartöne aus Jerusalem hören, ohne die rings von Bergen umgebene Stadt (Ps. 125, 2) zu sehen; liegt er auf der Höhe eines Berges, so kann man umgekehrt die Stadt von dort aus sehen, ohne ihre Schofartöne zu hören. Man kann ferner von einem Orte, dessen Bewohner Jerusalem sehen und seine Schofartöne hören, ohne Hindernisse hingelangen, er liegt aber jenseits der Schabbatgrenze; umgekehrt kann ein solcher Ort innerhalb des Schabbatbezirkes sich befinden, und man kann dennoch nicht in die Stadt gelangen, weil man von ihr durch einen Fluss getrennt ist, über den keine Brücke führt., geblasen wurde, während man in Jabne nur im Gerichtshofe allein blies.", + "Anfangs wurde der Feststrauss9 des Hüttenfestes (3. B. M. 23, 40) Über לולב als Bezeichnung für den ganzen Feststrauss siehe oben, Sukka Kap. III, Anm. 25. im Heiligtume10 Hier ist es zweifelhaft, ob unter מקדש nur das heilige Haus oder auch die heilige Stadt zu verstehen ist. sieben Tage und in der Provinz nur einen Tag11 am ersten Tage des Festes, gemäss der Satzung: ולקחתם לכם ביום הראשון (das.). Dass man ihn an heiliger Stätte alle sieben Tage des Hüttenfestes zur Hand nahm, beruht auf dem Schlusssatz (das.): ושמחתם לפני ה׳ אלהיכם שבעת ימים. genommen. Nach der Zerstörung des heiligen Hauses3 durch die Römer. ordnete Rabban Joḥanan ben Zakkai an, dass der Feststrauss in der Provinz sieben Tage zur Erinnerung an das Heiligtum genommen werde und dass der ganze Tag der Schwingung12 der 16. Nisan, an welchem das Erstlingsopfer vom Getreide im Heiligtum geschwungen wurde (3. B. M. 23, 10—11). dem Verbote unterliege13 das den Genuss des neuen Getreides bis zur Darbringung der Erstlingsgabe untersagt (das. 14); s. Sukka III, Anm. 46..", + "Anfangs nahm man die Zeugenaussage über den Neumond den ganzen Tag entgegen14 Wenn am Dreissigsten eines Monats die Zeugen, die den neuen Mond wahrgenommen hatten, noch so spät vor dem zuständigen Gerichtshof erschienen, wurden sie doch verhört, und wenn ihre Aussagen als unanfechtbar sich erwiesen und die Nacht noch nicht hereingebrochen war, wurde dieser Tag zum Ersten des folgenden Monats geweiht.. Einst verzögerte sich15 נשתהו, Nitpa‘el von שהה (aram. שהא, arab. سها = zögern, nachlässig sein), unterscheidet sich vielleicht darin vom Ḳal, dass dieser eine beabsichtigte Verzögerung (vgl. Berachot V 1), jener eine unfreiwillige (die Zeugen wurden aufgehalten) bezeichnet. die Ankunft der Zeugen, wodurch sich die Leviten hinsichtlich des Gesanges16 Die Leviten sangen bei jedem öffentlichen Weinopfer einen Psalm (Tamid VII 3—4). eines Verstosses schuldig machten17 Auf Grund der Neumondsrechnung konnte man die Zeugen an diesem Tage erwarten; vielleicht hatte man gar schon erfahren, dass welche unterwegs waren, worauf der Ausdruck נשתהו deutet. Es wurde aber spät und später, und sie waren immer noch nicht erschienen. Zweieinhalb Stunden nach Mittag sollte das Abendopfer geschlachtet werden (Pesaḥim V 1). Vorher aber musste man, wenn es ein Neumondstag war, dessen Musaf (4. B. M. 28, 11—15) darbringen. Die Entscheidung darüber, ob es ein Neumondstag war, hing aber vom Zeugenverhör ab. Man wartete also und wartete, bis es endlich so spät wurde, dass man gerade noch Zeit hatte, das Abendopfer mit seinem Mehl- und Weinopfer vor Anbruch der Nacht zu vollziehen, aber nicht mehr den vorgeschriebenen Psalm zu singen [כן נראה לי פרוש משנתנו לפי דעת ר״מ ז״ל בהלכות קדוש החדש ג׳ ה׳ ועיין לח״מ ותיו״ט ].; daher führte man ein, dass man sie nur bis zum Spätnachmittag18 dem für das Abendopfer festgesetzten Zeitpunkt. Über die Bedeutung des Wortes מנחה siehe Pesaḥim V, Anm. 2. entgegennehme. Wenn nun die Zeugen erst nach Beginn des Spätnachmittags kamen19 also nicht mehr vernommen wurden., hielt man diesen Tag heilig20 Man feierte ihn weiter als Neumondstag oder, wenn es der 30. Elul war, als Neujahrstag, indem man sich auch nachmittags jeder an diesen Tagen untersagten Handlung enthielt. und auch den folgenden21 den Einunddreissigsten, den eigentlichen Neumonds- bezw. Neujahrstag. heilig. Nach der Zerstörung des heiligen Hauses verordnete Rabban Joḥanan ben Zakkai, dass man die Zeugenaussage über den Neumond den ganzen Tag entgegennehme22 da ja der Opferdienst nun eingestellt war.. Rabbi Josua ben Ḳorḥa sagte: Auch folgende Einrichtung hat Rabban Joḥanan ben Zakkai getroffen: Wo immer das Oberhaupt des Gerichtshofes sich befindet23 wenn auch der Vorsitzende, der das Wort der Weihe zu sprechen hatte (oben Kap. II M. 7) aus irgend einem Grunde verhindert ist, am Orte der Verhandlung zu erscheinen., die Zeugen begeben sich doch nur nach dem Orte der Zusammenkunft24 an dem der zuständige Gerichtshof seinen Sitz hat..", + "Was die Ordnung der Benediktionen betrifft25 von denen oben Kap. III M. 5 (s. Anm. 23 das.) die Rede war., so spricht man die Gebete über die Väter, die Wundertaten, die Heiligkeit Gottes26 Von den drei Segenssprüchen, die das tägliche Gebet im engern Sinne, die eigentliche תפלה einleiten, wird der erste mit אבות bezeichnet, weil der Allgütige in ihm als Gott unserer Väter angerufen wird, der zweite mit גבורות, weil in ihm die Allmacht Gottes und seine Wundertaten gefeiert werden, der dritte mit קדושת השם, weil in ihm Gottes Heiligkeit betont wird., und verbindet mit ihnen27 Die Einschaltung findet im dritten Segensspruche, in קדושת השם statt; es wäre daher עמה richtiger. Da aber diese drei Segenssprüche als Einleitung in mancher Beziehung eine Einheit bilden, so lässt sich auch der Plural עמהן rechtfertigen. das Huldigungsgebet28 Es besteht aus zehn Bibelstellen, in denen dem Weltenschöpfer als König (מלך) gehuldigt wird. Voran geht eine erhebende Betrachtung über den Monotheismus und seine unüberwindliche, völkerbezwingende Macht, während den Schluss ein inniges Gebet für den Sieg der reinen Gotteserkenntnis bildet. Diese Einschaltung soll mit קדושת השם und nicht, wie Rabbi ‘Aḳiba will, mit קדושת היום verbunden werden, weil sie ihrem ganzen Inhalte nach sich besser dem Segensspruche eingliedert, der der Heiligkeit Gottes, als demjenigen, der der Heiligkeit des Tages gewidmet ist., ohne zu blasen29 Entsprechend den drei Einschaltungen, die das Neujahrsgebet auszeichnen, soll nur dreimal der Schofar geblasen werden und zwar nach drei aufeinanderfolgenden Segenssprüchen; deshalb soll hier noch nicht geblasen werden, sondern erst nach dem folgenden Segensspruche, dem sich die zwei letzten Einschaltungen als besondere Segenssprüche anschliessen.; hierauf die Gebete über die Heiligkeit des Tages30 Das ist die allen Festtagen gemeinsame Benediktion, die mittlere der sieben Segenssprüche, aus denen die T’filla des Schabbats und der Feiertage besteht. Sie preist die Heiligkeit des Tages und heisst darum קדושת היום., wobei man bläst, über die Vorsehung31 Diese Einschaltung, die im Gegensatz zur ersten (מלכיוח) einen Segensspruch für sich bildet, besteht ebenfalls aus zehn Bibelstellen, einem ergreifenden Vorwort und einem Schlussgebet. Im Vorwort wird eindringlich auf Gottes Weltregierung hingewiesen, auf seine Allwissenheit, seine Gerechtigkeit und seine Güte. In den Bibelversen, in denen immer das Wort זכר (daher der Name זכרונות) in irgend einer Form wiederkehrt, wird die liebevolle Fürsorge hervorgehoben, mit der die göttliche Vorsehung der Menschen gedenkt und ihrer sich annimmt. Im Schlussgebete wird die Gnade Gottes für die sündige Menschheit, die schuldbeladen vor seinem Richterthron erscheint, inbrünstig erfleht., wobei man wiederum bläst, über den Schofar32 Auch diese Einschaltung bildet einen besondern Segensspruch. Sie beginnt mit einem stimmungsvollen Bilde der Offenbarung am Sinai, reiht an dieses zehn (elf) Bibelstellen über die Bedeutung des Schofar und schliesst mit dem Gebete um Rückkehr in die alte Heimat., wobei man ebenfalls bläst; zuletzt das Gebet über den Opferdienst, das Dankgebet, den Priestersegen33 Von den drei Benediktionen, die den Schluss der täglichen T’filla bilden, ist die erste ein Gebet um Wiederherstellung des Opferdienstes (עבודה) in der heiligen Stadt, die zweite ein Dankgebet (הודאה) für all die Wohltaten, die wir in jedem Augenblicke unseres Lebens aus Gottes Hand empfangen, die dritte (ברכת כהנים oder שלום) ein mit dem Priestersegen (נהנים ברכת) beginnendes Gebet um Frieden (שלום).. So die Worte des Rabbi Joḥanan ben Nuri; Rabbi ‘Aḳiba aber sagte zu ihm: Wenn man beim Huldigungsgebet nicht bläst, wozu trägt man es vor34 Nach seiner Ansicht haben die drei Einschaltungen nur den Zweck, auf die folgenden Schofartöne vorzubereiten, ihre Bedeutung zu erklären und das Gemüt des Zuhörers für ihre Wirkung empfänglich zu machen \"art\" Wenn daher auch zugestanden werden muss, dass das Huldigungsgebet zu קדושת השם, besser passt, soll es doch der קדושת היום eingefügt werden, weil nach Schluss dieser Benediktion, wie ja auch Rabbi Joḥanan ben Nuri anordnet, der Schofar geblasen wird. ? Man spricht vielmehr die Gebete über die Väter, die Wundertaten und die Heiligkeit Gottes, verbindet dann das Huldigungsgebet mit dem über die Heiligkeit des Tages und bläst, spricht das Gebet über die Vorsehung und bläst, über den Scholar und bläst, wonach man mit dem Gebete über den Opferdienst, dem Dankgebete und dem Priestersegen schliesst.", + "Man trägt nicht weniger als zehn Huldigungsverse, zehn Vorsehungsverse, zehn Schofarverse vor35 je vier aus der Tora, je drei aus den Hagiographen (Psalmen) und je drei aus den Propheten.. Rabbi Joḥanan ben Nuri meint: Wenn man je drei von allen gesagt hat36 je einen aus der Tora, je einen aus den Hagiographen und je einen aus den Propheten., so hat man der Pflicht genügt. Man führt keinen Vorsehungs- Huldigungs- oder Schofarvers an, der von einem Strafgericht handelt37 zum Beispiel Jeḥezḳêl 20, 33; Ps. 78, 39; Hosea 5, 8; Jirm. 4, 19.. Man beginnt mit der Tora und schliesst mit den Propheten38 weil diese eindrucksvoller als die Psalmverse sind.; Rabbi Jose meint: Wenn man mit der Tora geschlossen hat, so hat man der Pflicht genügt39 Da Rabbi Jose in einer Baraita die Ansicht vertritt, es sei besser, mit einem Verse der Tora zu schliessen (המשלים בתורה הרי זה משונה), erklärt der bab. Talmud unsere Mischna so, als wollte Rabbi Jose sagen: Man schliesse mit einer Stelle aus der Tora; hat man jedoch mit einem Prophetenverse geschlossen, so hat man seine Pflicht erfüllt (משלים בתורה ואם השלים בנביא יצא). Eine Textänderung soll das nicht sein, sondern nur eine Auslegung (הכי קאמר). Aehnlich der Jeruschalmi: כיני אומר צריך להשלים בתורה מחניתא רבי יוסי. In Wahrheit besteht auch zwischen Baraita und Mischna kein Widerspruch. Dort meint R. Jose, dass es sich empfiehlt, die vier Verse aus der Tora (Anm. 35) nicht hintereinander vorzutragen, sondern zunächst nur drei und zwar an erster Stelle, den vierten dagegen am Schlusse nach den Prophetenstellen; hier aber meint er, dass es nicht schadet, wenn man alle vier Verse der Tora zuletzt gesagt hat, und selbstverständlich erst recht nicht, wenn man sie an die erste Stelle gesetzt und daher mit den Propheten geschlossen hat. [In ähnlicher Weise verfährt der bab. Talmud mit den Worten שתחלה ניסה נפילה (Soṭa VIII 6), indem er erklärt: אימא מפני שתחלת נפילה ניסה. Auch hier keine Textänderung (תני), sondern eine Interpretation. Dem ganzen Zusammenhange nach kann die Mischna nur meinen, dass der erste, der im Kampfe die Flucht ergreift, die Niederlage herbeiführt. Mit anderen Worten: Der Beginn der Flucht ist die Niederlage. Freilich ist das eine etwas übertriebene Redewendung, die der Talmud auf das richtige Mass zurückführt, indem er ihr den Sinn unterlegt: Der Beginn der Flucht ist der Anfang der Niederlage.].", + "Tritt man40 als Vorbeter. vor die Lade41 in der die Torarollen aufbewahrt werden., so lässt am Neujahrsfeiertage der zweite42 der das Musafgebet vorträgt. Ursprünglich wurde der Schofar beim Morgengebet geblasen, bis einmal in aufgeregter Zeit römische Soldaten, die den Schall des Schofar für ein Signal zum Aufstand gegen das verhasste Joch der Fremdherrschaft hielten, in die Synagoge drangen und da ein Blutbad anrichteten. Da führte man ein dass den Schofar erst zu Musaf geblasen werden soll, wenn sich die misstrauischen Späher durch den ganzen Verlauf der Morgenandacht und der Toravorlesung bereits von dem friedlichen Charakter der Gebetsversammlung überzeugt haben konnten. blasen, zur Zeit des Hallel43 an den vier fröhlichen Festen. Am Neujahrs- und Versöhnungstage wird Hallel (Psalm 113—118 nicht gesagt. dagegen der erste44 der das Morgengebet vorträgt. das Hallel lesen.", + "Wegen des Neujahrsschofar45 um am Neujahrstage in den Besitz eines Schofar zu gelangen. darf man weder die Schabbatgrenze46 s. ‘Erubin, Einl. Abs. 4. überschreiten, noch einen Steinhaufen lichten47 Über פקח vgl. Pesaḥim, Kap. VIII, Anm. 38., weder auf einen Baum steigen, noch auf Vieh reiten, noch auf dem Wasser schwimmen48 s. Jom Ṭob V 2, Anm. 9—11. Alle fünf hier angeführten Verbote sind nur rabbinische Satzung. Dennoch darf man sie nicht übertreten, um das biblische Gebot des Schofarblasens erfüllen zu können.; auch darf man ihn nicht zurecht schneiden, sei es in einer das Ruhegebot verletzenden, sei es in einer gegen ein Verbot verstossenden Weise49 Mit dem Worte שבות werden die rabbinischen Schabbatverbote bezeichnet, weil sie auf dem Ruhegebot der Tora fussen; unter לא תעשה versteht man ein biblisches Verbot. Von der Tora ist das Beschneiden des Schofar dann untersagt, wenn er sonst nicht gebrauchsfähig wäre; geschieht es aber nur zur Verzierung oder zur Verstärkung des Tones, so steht dem bloss eine rabbinische Satzung entgegen.. Will aber jemand Wasser oder Wein hineingiessen, mag er es tun50 obgleich dadurch der Ton verbessert wird.. Man wehrt den Kindern nicht, wenn sie blasen, beschäftigt sich vielmehr mit ihnen51 trotz der Heiligkeit des Tages, an dem sonst jede Art Musik von den Rabbinen untersagt ist (Jom Ṭob V 2, Anm. 14)., bis sie es lernen. Ein so Beschäftigter52 der also nur zum Zwecke des Unterrichts bläst, geschweige denn zur Übung oder gar nur zum Zeitvertreib. genügt damit noch nicht seiner Pflicht53 solange er nicht mit der Absicht, das Gebot zu erfüllen, geblasen hat.; auch wer einem so Beschäftigten zuhört, hat damit seine Pflicht noch nicht erfüllt54 wenn auch der Zuhörer selbst die Absicht der Pflichterfüllung hat..", + "Die Ordnung der Schofartöne erfordert dreimal je drei55 und zwar jedesmal ein schmetternder Ton (תרועה) zwischen zwei gedehnten (תקיעה). In dieser Reihenfolge werden die drei Töne dreimal wiederholt.. Das Zeitmass der gedehnten Töne entspricht dem von drei schmetternden56 Da der gedehnten Töne sechs, der schmetternden nur drei sind, so hat jede תקיעה das Zeitmass einer halben תרועה. Es wäre nun freilich einfacher gewesen, שיעור תקיעה כחצי תרועה zu sagen; die Mischna will aber mit den Worten שיעור תקיעות כשלש תרועות zugleich den Grund dieser Bestimmung andeuten: Obgleich die Zahl der תקיעות doppelt so gross wie die der תרועות ist, soll doch das Zeitmass der gesamten Töne hier wie dort dasselbe sein. Übrigens haben die Handschriften und die erste Ausgabe der Mischna (Neapel 5250) ebenso wie die beiden Talmude die Lesart שיעור תקיעה., das Zeitmass eines schmetternden dem von drei Klagetönen57 Es ist zweifelhaft, ob unter dem Klageton (יבבה) ein Stöhnen oder ein Wimmern zu verstehen ist. Darum wurde schon in talmudischer Zeit der noch heute bestehende Brauch herrschend, statt der vorgeschriebenen neun Töne deren dreissig zu blasen: Dreimal תקיעה שברים תרועה תקיעה, dreimal תקיעה שברים תקיעה und dreimal תקיעה תרועה תקיעה. Mit שברים bezeichnen wir das gebrochene Stöhnen, mit תרועה das anhaltende Wimmern.. Hat man den ersten Ton geblasen und beim zweiten ein doppeltes Zeitmass eingehalten58 Wie bereits oben (Anm. 55) erwähnt wurde, beginnt jede Tonreihe mit einer תקיעה und schliesst mit einer תקיעה, so dass wiederholt zwei gedehnte Töne aufeinander folgen. Es hat nun jemand die zweite תקיעה der ersten Reihe, ohne abzusetzen, doppelt so lang gedehnt als die vorangegangene erste, damit sie zugleich auch als erste תקיעה der zweiten Reihe gelte., so gilt er doch nur für einen59 אין בידו אלא אוזת, wörtlich = er ist nur im Besitze einer תקיעה, d. h. sie wird ihm doch nur als Schlusston der ersten Reihe angerechnet.. Hat jemand die Segenssprüche60 das Musafgebet des Neujahrsfestes. vollendet, und dann erst gelangt ein Schofar in seine Hände61 נתמנה, Nitpa‘el von מנה (vgl. Jona 2, 1 u. ö.; Schebî‘ît VII 4) eig. zu Teil werden, sich treffen, sich darbieten., so bläst er einen gedehnten, einen schmettern den und wieder einen gedehnten Ton dreimal62 und hat damit seiner Pflicht genügt, wenn er auch nicht im Anschluss an die Benediktionen den Schofar geblasen hat, wie es in Mischna 5 gewünscht wird.. Wie der Gemeindevertreter63 der von der Gemeinde beauftragte Vorbeter. verpflichtet ist64 das tägliche Gebet zu sprechen., so ist auch jeder einzelne verpflichtet65 denn der Vorbeter trägt die Gebete nur für diejenigen laut vor, die selbst nicht beten können.. Rabban Gamliel meint, der Gemeindevertreter enthebe die Gesamtheit ihrer Pflicht66 Es muss befremden, dass diese Streitfrage so plötzlich, ohne jeden Zusammenhang mit dem Vorhergehenden, hier auftaucht. Es scheint aber eine Umstellung vorgenommen worden zu sein. Die logische Ordnung des Kapitels verlangt, dass auf die Einrichtungen des Rabban Joḥanan ben Zakkai (Mischna 1—4), deren erste sich auf das Schofarblasen bezieht, zunächst die in Mischna 7, 8 und 9 a enthaltenen Bestimmungen über denselben Gegenstand und dann erst die Vorschriften über das Neujahrsgebet (Mischna 5—6) folgen, an die sich der Schluss des Kapitels (Mischna 9 b) sehr gut anschliessen würde. In diesem Falle hätte man jedoch zu dem Irrtum verleitet werden können, die Meinungsverschiedenheit zwischen Rabban Gamliel und seinen Freunden beschränke sich auf das Neujahrsgebet mit seinen drei langen Einschaltungen, die auch den Gebildeten nicht geläufig waren. In Wahrheit aber gehen ihre Ansichten ebenso hinsichtlich der Gebete des ganzen Jahres auseinander. Darum wurde unsere Streitfrage von den Bestimmungen über das Neujahrsgebet dadurch getrennt, dass diese in M. 5—6 den Vorschriften über den Schofar voran gesetzt wurden.." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/Mishnah Yomit by Dr. Joshua Kulp.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/Mishnah Yomit by Dr. Joshua Kulp.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..257f844d544b96baae6f029b292c540895013303 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/Mishnah Yomit by Dr. Joshua Kulp.json @@ -0,0 +1,69 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Rosh Hashanah", + "versionSource": "http://learn.conservativeyeshiva.org/mishnah/", + "versionTitle": "Mishnah Yomit by Dr. Joshua Kulp", + "status": "locked", + "priority": 1.0, + "license": "CC-BY", + "shortVersionTitle": "Dr. Joshua Kulp", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה ראש השנה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "There are four new years:The first of Nisan is the new year for kings and for festivals. The first of Elul is the new year for the tithe of beasts. Rabbi Elazar and Rabbi Shimon say: the first of Tishri. The first of Tishri is the new year for years, for shmitta and jubilee years, for planting and for [tithe of] vegetables. The first of Shevat is the new year for trees, according to the words of Bet Shammai. Bet Hillel says: on the fifteenth of that month.", + "At four set times the world is judged:On Pesah in respect to the produce. On Shavuot in respect to the fruit of the tree. On Rosh Hashanah all the people of the world pass before Him like a division of soldier [a numerus], as it says, “He who fashions the hearts of them all, who discerns all their doings” (Psalms 33:15). And on Sukkot they are judged in respect of rain.", + "There are six months [at the beginning of which] messengers go out.On Nisan because of Pesah; On Av because of the fast. On Elul because of Rosh Hashanah. On Tishri because of the setting of the festivals. On Kislev because of Hanukah. And on Adar because of Purim. When the Temple stood, they used also to go out to report Iyar because of Pesah Katan (Pesah Sheni).", + "On account of two months they profane Shabbat: on account of Nissan and Tishri, for on those months messengers go forth to Syria and in them the dates of the festivals are fixed. When the Temple stood they used to profane Shabbat for all the months, in order that the sacrifice might be offered on the right day.", + "Whether [the new moon] was seen clearly or was not seen clearly, they profane Shabbat on account of it. Rabbi Yose says: if it was been seen clearly they do not profane Shabbat on account of it.", + "It happened that more than forty pairs of witnesses were on their way [to Jerusalem] and Rabbi Akiva detained them in Lod. Rabban Gamaliel sent to him saying: if you prevent the multitude [from coming to provide testimony] it will turn out that you cause them to stumble in the future.", + "If a father and a son have seen the new moon, they should both go [to Jerusalem], not that they can join together as witnesses but so that if one of them is disqualified the other may join with another witness. Rabbi Shimon says that a father and son and all relatives are eligible to testify to the appearance of the new moon. Rabbi Yose said: it happened once that Tobias the doctor saw the new moon in Jerusalem along with his son and his freed slave. The priests accepted his evidence and that of his son and disqualified his slave. But when they appeared before the court they accepted his evidence and that of his slave and disqualified his son.", + "And these are they which are not qualified [to be witnesses or judges]: A dice player, a usurer, pigeon racers, or traffickers in Seventh Year produce, and slaves. This is the general rule: any testimony for which a woman is not qualified, they too are not qualified.", + "If one who has seen the new moon and is not able to walk [to Jerusalem] on foot, he may be brought on a donkey or even in a litter [on Shabbat]. If they [the witnesses] are likely to be attacked, they may take sticks [to defend themselves]. If the distance is great [to Jerusalem], they may take provisions with them, since for as much as a night and a day’s journey they were allowed to profane Shabbat and go out to testify concerning the new moon, as it says: “These are the appointed times of the Lord … which you shall proclaim at their appointed time” (Leviticus 23:4)." + ], + [ + "If they don’t know him [the one who came to testify], they send another with him to testify concerning [his reliability]. Originally testimony concerning the new moon was accepted from anyone. When the minim disrupted this, it was decreed that testimony should be received only from persons known [to the court].", + "Originally they used to light torches [to signal that the new month had been decreed]. When the Samaritans disrupted this, they decreed that messengers should go out.", + "How did they light the torches? They used to bring long poles of cedar and reeds and olive wood and flax fluff and they tied them all together with a string. And someone used to go up to the top of a mountain and light them with fire and wave them back and forth and up and down until he saw the next one doing the same thing on the top of the second mountain; and so on the top of the third mountain.", + "At what places did they light the torches? From the Mount of Olives [in Jerusalem] to Sartaba, and from Sartaba to Gripina, and from Gripina to Havran, and from Havran to Bet Biltin. From Bet Biltin they did not move, but rather waved [the torch] back and forth and up and down until he saw the whole of the diaspora before him lit up like one bonfire.", + "There was a large courtyard in Jerusalem, and it was called Bet Yazek. There all the witnesses used to assemble and the court would examine them there. They would make large feasts for them there so that they would have an incentive to come. Originally they used not to leave the place the whole day, but Rabban Gamaliel decreed that they could go two thousand cubits from it in any direction. And these were not the only ones [who could go two thousand cubits in any direction], but also a midwife who has come to deliver a child, or one who comes to rescue from a fire or from bandits or from a river in flood or from a building that has fallen in all these are like residents of the town, and may go two thousand cubits [on Shabbat] in any direction.", + "How do they test the witnesses?The pair which arrives first, they test them first. They bring in the older of them and they say to him, “Tell us, how did you see the moon in front of the sun or behind the sun? To the north of it or to the south? How high was it, and in which direction was it inclined? And how broad was it?” If he says [he saw it] in front of the sun, his evidence is rejected. After that they would bring in the second and test him. If their accounts were the same, their evidence was accepted. And the other pairs were only questioned briefly, not because they were required at all, but so that they should not go out disappointed, so that they would be regular in coming [to testify].", + "The head of the court says, “Sanctified,” and all the people answer after him, “Sanctified, sanctified.” Whether the new moon is seen at its proper time or not at its proper time they sanctify it. Rabbi Elazar bar Zadok says that if it is not seen as its proper time they do not sanctify it for heaven has already sanctified it.", + "Rabban Gamaliel had diagrams of the moon on a tablet [hung] on the wall of his upper chamber, and he used to show them to the unlearned and say, “Did it look like this or this?” It happened that two witnesses came and said, “We saw it in the morning in the east and in the evening in the west.” Rabbi Yohanan ben Nuri said: they are lying witnesses. When they came to Yavneh Rabban Gamaliel accepted them. On another occasion two witnesses came and said, “We saw it at its proper time, but on the night which should have been the new moon it was not seen,” and Rabban Gamaliel accepted their evidence. Rabbi Dosa ben Harkinas said: they are lying witnesses. How can they testify that a woman has given birth when on the next day her belly is between her teeth (swollen)? Rabbi Joshua to him: I see your argument.", + "Rabban Gamaliel sent to him: I order you to appear before me with your staff and your money on the day which according to your count should be Yom Hakippurim. Rabbi Akiva went and found him in distress. He said to him: I can teach that whatever Rabban Gamaliel has done is valid, because it says, “These are the appointed seasons of the Lord, holy convocations, which you shall proclaim at their appointed times” (Leviticus 23:4), whether they are [proclaimed] at their proper time or not at their proper time, I have no other appointed times save these. He [Rabbi Joshua] then went to Rabbi Dosa ben Harkinas. He said to him: if we call in question the court of Rabban Gamaliel we must call in question the decisions of every court which has existed since the days of Moses until now. As it says, “Then Moses and Aaron, Nadav and Avihu and seventy of the elders of Israel went up” (Exodus 24:9). Why were the names of the elders not mentioned? To teach that every group of three which has acted as a court over Israel, behold it is like the court of Moses. He [Rabbi Joshua] took his staff and his money and went to Yavneh to Rabban Gamaliel on the day which according to his count should be Yom Hakippurim. Rabban Gamaliel rose and kissed him on his head and said to him: Come in peace, my teacher and my student my teacher in wisdom and my student because you have accepted my decision." + ], + [ + "If the court and all of Israel saw it, if the witnesses were examined and there was no time left to say “Sanctified” before it grew dark, then the month is impregnated (it has thirty days). If the court alone saw it, two of them should stand up and testify before them, and then they can say, “Sanctified, sanctified.” If three people saw it, and they [themselves] are the court, two [of them] should stand up and they should seat some of their colleagues with the one [remaining judge], and they [the two] should testify before them and they can then say, “Sanctified, sanctified.” For an individual is not trusted [to sanctify the new month] by himself.", + "All shofars may be used except for that of a cow, because it is a keren. Rabbi Yose said: Are not all shofars called keren as it says, “When they make a long blast with the ram’s keren [horn]?” (Joshua 6:5).", + "The shofar used on Rosh Hashanah was that of an ibex, straight, and its mouth was overlaid with gold. There were two trumpets, one on each side of it. The shofar gave a long blast and the trumpets a short one, since the commandment of the day was with the shofar.", + "On [public] fast days they used shofars of rams, curved, the mouths of which were covered with silver, and there were two trumpets in between them. A short blast was made with the shofars and a long one with the trumpets, because the mitzvah of the day is with trumpets.", + "The Jubilee is the same as Rosh Hashanah when it comes to blowing [the shofar] and blessings. Rabbi Judah says: on Rosh Hashanah they blow with [a shofar of] rams and on Jubilees with [a shofar] of ibex.", + "A shofar which has split and then he stuck it together is not valid. If he stuck together fragments of shofars, it is not valid. If there was a hole in a shofar and he closed it up, if it interferes with the blowing it is not valid, but if it does not it is valid.", + "One who blows into a pit or a cistern or a jug, if he heard the sound of the shofar, he has fulfilled his obligation, but if he hears the echo [also], he has not fulfilled his obligation. And also one who was passing behind a synagogue or if his house was next to the synagogue and he heard the sound of the shofar or of the megillah [being read], if he directed his heart (had intention), then he has fulfilled his obligation, but if not he has not fulfilled his obligation. Even though this one heard and this one heard, this one directed his heart and this one did not.", + "“And it came to pass, when Moses held up his hand Israel prevailed” etc. (Exodus 17:1. Did the hands of Moses wage war or break [Israel’s ability] to wage war? Rather this teaches that as long as Israel would look upwards and subject their hearts to their Father in heaven they prevailed, and if not they fell. Similarly, “Make for yourself a fiery serpent and mount it on a pole. And if anyone who is bitten shall look at it, he shall live” (Numbers 21:8). Did the serpent kill or did the serpent keep alive? Rather, when Israel would look upwards and subject their hearts to their Father in heaven, they were healed, and if not their [flesh] would melt away. A deaf-mute, a lunatic and a minor cannot cause others to fulfill their religious obligation. This is the general principle: one who is not himself obligated in the matter cannot perform it on behalf of others." + ], + [ + "If Yom Tov of Rosh Hashanah fell on Shabbat, they would blow the shofar in the Temple but not in the country. After the destruction of the Temple, Rabban Yohanan ben Zakai decreed that it should be blown [on Shabbat] in every place where there was a court. Rabbi Eliezer said: Rabban Yohanan ben Zakai decreed for Yavneh only. They said to him: both Yavneh and any place where there is a court.", + "There was another way in which Jerusalem was greater than Yavneh, that in every city which could see [Jerusalem] and hear and was near and could get to Jerusalem, they used to blow [on Shabbat], whereas in Yavneh they used to blow in the court only.", + "In earlier times the lulav was taken for seven days in the Temple, and in the provinces for one day only. When the temple was destroyed, Rabbi Yohanan ben Zakkai decreed that the lulav should be taken in the provinces for seven days in memory of the Temple, [He also decreed] that on the whole of the day of waving it be forbidden [to eat the new produce].", + "Originally they used to accept testimony with regard to the new moon during the whole day. On one occasion the witnesses were late in arriving, and the Levites went wrong in the daily hymn. They therefore decreed that testimony should be accepted only until the afternoon [sacrifice]. If witnesses came after the afternoon sacrifice that day should be kept as holy and also the next day. After the destruction of the temple Rabban Yohanan ben Zakkai decreed that testimony with regard to the new moon should be received during the whole day. Rabbi Joshua ben Korha said: this further did Rabbi Yohanan ben Zakkai decree, that not matter where the head of the court might be, the witnesses should have to go only to the place of the assembly.", + "The order of blessings [in the Musaf Amidah of Rosh Hashanah]:He says “patriarchs”, “powers” and the “sanctification of the name” and includes the kingship verses with them and does not blow [the shofar]. The sanctification of the day and blows [the shofar], the remembrance-verses and blows [the shofar], and the shofar-verses and blows [the shofar]. Then he says the blessing of the Temple service and “thanksgiving” and the blessing of the priests, the words of Rabbi Yohanan ben Nuri. Rabbi Akiva said to him: if he does not blow the shofar for the kingship-verses, why should he say them? Rather he says: “patriarchs”, “powers” and the “sanctification of the name” and includes the kingship verse with the sanctification of the day and blows the shofar, then he says the remembrance-verses and blows, and the shofar-verses and blows. Then he says the Temple service and “thanksgiving” and the blessing of the priest.", + "They do not recite less than ten kingship [verses], ten remembrance [verses], and ten shofar [verses]. Rabbi Yohanan ben Nuri says: if he said three from each set he has fulfilled his obligation. They do not mention kingship, remembrance and shofar verses of punishment. He begins with [verses] from the Torah and concludes with [verses] from the prophets. Rabbi Yose says: if he concludes with [a verse] from the Torah he has fulfilled his obligation.", + "The one who passes before the ark on the festival of Rosh Hashanah: the second one blows the shofar. On days when Hallel is said, the first one recites the Hallel.", + "[For the sake of] the shofar of Rosh Hashanah one is not allowed to go past the [Shabbat] border, nor remove a pile of rocks, nor climb a tree, nor ride on an animal, nor swim on the water. One may not cut it, neither with an instrument forbidden because of shevut, nor with an instrument forbidden by a negative commandment. But if he wants to pour wine or water into it he may do so. They need not prevent children from blowing the shofar [on Rosh Hashanah]; on the contrary, they may help them until they learn how to blow. One who is just practicing has not fulfilled his obligation, and the one hears [the blast made] by another when practicing has not fulfilled his obligation.", + "The order of the blasts: three sets of three each. The length of a teki’ah is equal to three teru'ahs, and the length of a teru'ah is equal to three yevavot. If one prolonged the first teki'ah so that it went directly into the second, it counts only as one. One who has blessed [recited the Amidah] and then a shofar is given to him, he sounds a teki'ah teru'ah teki'ah three times. Just as the shaliah tzibbur is obligated, so every single individual is obligated. Rabban Gamaliel says: the shaliah tzibbur (communal prayer leader) causes the whole congregation to fulfill their obligation." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/Open Mishnah.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/Open Mishnah.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..bb242a2de42443446cf8deebe359f75a5c8eefb8 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/Open Mishnah.json @@ -0,0 +1,32 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Rosh Hashanah", + "versionSource": "http://en.wikisource.org/wiki/Mishnah", + "versionTitle": "Open Mishnah", + "status": "locked", + "license": "CC-BY-SA", + "versionTitleInHebrew": "משנה פתוחה", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה ראש השנה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "The four new years are: On the first of Nisan, the new year for the kings and for the festivals; On the first of Elul, the new year for the tithing of animals; Rabbi Eliezer and Rabbi Shimon say, on the first of Tishrei. On the first of Tishrei, the new year for years, for the Sabbatical years and for the Jubilee years and for the planting and for the vegetables. On the first of Shevat, the new year for the trees according to the words of the House of Shammai; The House of Hillel says, on the fifteenth thereof.", + "At four times the world is judged: On Pesach, for the crops. On Shavuot, for the fruits of the tree. On Rosh Hashnah, all the world passes before Him like sheep, as it says, \"He that fashioneth the hearts of them all, that considereth all their doings.\" (Psalms 33:15) And on Sukkot, they are judged for the water.", + "On six months messengers go out: On Nisan, because of Pesach; On Av, because of the fast; On Elul, because of Rosh Hashnanah; On Tishrei, to correct for the festivals; On Kislev, because of Chanukah; On Adar, because of Purim; And when the Temple existed, they also went out on Iyar, because of the little Pesach.", + "On two months they desecrate the Shabbat, on Nisan and on Tishrei. For in those months, they were sent out to Syria to correct for the festivals. And when the Temple existed, they desecrated Shabbat in all of them -- to correct for the sacrifices.", + "Regardless of whether the moon was clearly visible or not clearly visible, they desecrate the Shabbat for it; Rabbi Yosei says: If it was clearly visible, they do not desecrate the Shabbat for it." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/Sefaria Community Translation.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/Sefaria Community Translation.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..43dbece2e4e0560852eee535d692700e8a7493d4 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/Sefaria Community Translation.json @@ -0,0 +1,58 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Rosh Hashanah", + "versionSource": "https://www.sefaria.org", + "versionTitle": "Sefaria Community Translation", + "status": "locked", + "license": "CC0", + "versionTitleInHebrew": "תרגום קהילת ספריא", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה ראש השנה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "The four new years are: On the first of Nisan, the new year for the kings and for the festivals; On the first of Elul, the new year for the tithing of animals; Rabbi Eliezer and Rabbi Shimon say, in the first of Tishrei. On the first of Tishrei, the new year for years, for the Sabbatical years and for the Jubilee years and for the planting and for the vegetables. On the first of Shevat, the new year for the trees, these are the words of the House of Shammai; The House of Hillel says, on the fifteenth thereof.", + "At four times the world is judged: On Pesach, for the crops. On Shavuot, for the fruits of the tree. On Rosh Hashnah, all the world passes before Him like sheep, as it says, \"He that fashioneth the hearts of them all, that considereth all their doings.\" (Psalms 33:15) And on Sukkot, they are judged for the water.", + "On six months messengers go out: On Nisan, because of Pesach; On Av, because of the fast On Elul, because of Rosh Hashnanah; On Tishrei, to correct for the festivals On Kislev, because of Chanukah; On Adar, because of Purim; And when the Temple existed, they also went out on Iyar, because of the little Pesach.", + "On two months they desecrate the Shabbat, on Nisan and on Tishrei. For in those months, they were sent out to Syria to correct for the festivals. And when the Temple existed, they desecrated Shabbat in all of them-- To correct for the sacrifices.", + "Regardless of whether the moon was clearly visible or not clearly visible, They desecrate the Shabbat for it; Rabbi Yosei says: If it was clearly visible, they do not desecrate the Shabbat for it.", + "It happened once, that more than forty pair of witnesses passed through on the Sabbath, when R. Akivah detained them at Lydda [‏לוד‎]; Rabbon Gamaliel then sent word, saying, \"If thou thus detainest the people, thou wilt be the cause of their straying in future\" [they will refuse to come].", + "When father and son have seen the new moon, they must both go to the tribunal of judgment [Beth Din], not that they may be combined together to act as witnesses, but in order that, should the evidence of either of them be invalidated, the other may join to give evidence with another witness. R. Simeon says, \"Father and son, and relatives in every degree, may be allowed as competent witnesses to give evidence as to the appearance of the new moon.\" R. José says, \"It once happened that Tobias the physician, his son, and his freed slave, saw the new moon in Jerusalem, [and when they tendered their evidence] the priests accepted his evidence, and that of his son, but invalidated that of his freed slave; but when they appeared before the 'Beth Din,' they received his evidence, and that of his freed slave, but invalidated that of his son.\"", + "The following are considered incompetent witnesses: gamblers with dice, usurers, pigeon breeders, those who trade in the produce of the Sabbatical year, and also slaves. The rule is, that all evidence that cannot be received from a woman cannot be received from any of these.", + "A person who has seen the new moon, but is unable to go [to give evidence], must be brought [if unable to walk] mounted on an asses or even in a bed. Persons afraid of being waylaid by robbers may take sticks with them; and if they have a long way to go, it will be lawful for them to provide for themselves, and carry their food. Whenever [witnesses] must be a day and a night on the road, it will be lawful to profane the Sabbath to travel thereon, to give their evidence as to the appearance of the new moon. For thus is it written (Lev. 23:4), \"These are the feasts of the Lord, the holy convocations, which ye shall proclaim in their appointed seasons.\"" + ], + [], + [ + "If the Beth Din and all Israel saw the new moon, 1 or if the examination of the witnesses had already taken place, but it had become dark before the word \"Mekudash [It is sanctified],\" was pronounced, the month will be intercalary. When the Beth Din alone saw it, two of its members must stand up before the others as witnesses, who shall then say, \"It is sanctified, it is sanctified.\" When only three forming a Beth Din have seen it, two of them must stand up as witnesses, and conjoin some of their learned associates with the single one, and then give their evidence before these, who are to say, \"It is sanctified, it is sanctified,\" because a single member of a Beth Din has not this faculty by himself alone.", + "All shofars are acceptable, except that of a cow because it is a horn (“keren”). Rabbi Yosi said: But all shofars are called “keren”, as it states, “upon a long blast from the ram’s horn ('keren')” (Josh. 6:5).", + "The shofar of Rosh Hashana – is [made] of an ibex [horn, and is] straight. Its mouth is coated in gold, and there are two trumpets alongside. The shofar [blast] extends while the trumpets cut short, since the mitzva of the day is with a shofar.", + "On fast days – [the shofars that are used are] of a ram, [and are] bent. Their mouths are coated in silver, and two trumpets are in the middle. The shofar cuts short and the trumpets extend, since the mitzva of the day is with trumpets.", + "The Jubilee year is equivalent to Rosh Hashana with regard to blowings and blessings.\tRabbi Yehuda says: On Rosh Hashana – we blow with those of rams, and on the Jubilee – with those of ibexes.", + "A shofar that was cracked and glued – [is] unfit. [If one] glued fragments of shofars – [it is] unfit. \t[If it was] pierced and he stopped it up:\tIf it impedes the blast – [it is] unfit, but if not – [it is] fit.", + "One who blows into a cistern, a barrel, or a jar: If he heard the sound of the shofar – he has fulfilled [his obligation]; if he heard the sound of an echo – he has not fulfilled [his obligation]. Similarly: one who was passing behind a synagogue, or whose house was adjacent to a synagogue, and heard the sound of the shofar or the sound of the scroll [of Esther, on Purim]: If he directed his heart – he has fulfilled [his obligation], but if not – he has not fulfilled [his obligation]. Even though this one and that one both heard, this one directed his heart, and that one did not direct his heart.", + "[In this manner we find it stated in Scripture, that] “And so it was, when Moshe raised his hand, Israel prevailed…” (Exodus 17:11) Do Moshe’s hands make or break war? Rather, this teaches: Whenever Israel would look upward and direct their hearts to their Father in heaven\t– they prevailed, and if not – they fell. You can say similarly: “Make a copper snake and place it on a pole, and everyone bitten who sees it will live” (Num. 21:8) Does the snake cause death or revive? Rather: Whenever Israel would look upward and subject their hearts to their Father in heaven – they healed; and if not – they were harmed. A deaf and dumb, or a foolish person, and a child, cannot relieve others from their obligation by acting for them. This is the rule—all those who are not bound to the performance of a religious duty, cannot release others from their obligation." + ], + [ + "When the feast of new year happened on the Sabbath, they used to sound in the sanctuary, but not out of it. After the destruction of the temple, Rabban Jochanan, son of Zaccai, ordained that they should sound in every place in which there is a tribunal of justice [‏בית דין‎]. R. Eleazar says, \"He only issued this ordinance in respect to Jamnia,\" but they [the other sages] said unto him, \"It was the same for Jamnia as for any other place in which there is a permanent tribunal of justice.\"", + "And in this respect also, was Jerusalem privileged above Jamnia, viz. that every city from whence Jerusalem could be seen and the sounding heard, which was near enough, and to which it was allowed to go on the Sabbath, might sound; but in Jamnia it was only permitted to sound before the tribunal of justice.", + "Formerly the lulav [palm-branch, &c] was taken seven days in the sanctuary, and only one day out of it. After the destruction of the temple, Rabban Jochanan, son of Zaccai ordained, \"that the lulav should everywhere be taken for seven days, in commemoration of the sanctuary,\" also, \"that the whole day of the waving [of the 'Omer'] it should be prohibited [to eat of the new corn].\"", + "Formerly evidence as to the appearance of the new moon was received the whole [of the thirtieth] day; but as it once happened that the witnesses delayed coming, which interrupted the Song of the Levites [at the evening sacrifice], it was ordained that witnesses should be admitted till the time of Minchah only, and if any came after that time, that and the following day were kept as holy. After the destruction of the temple, Rabbon Jochanan, son of Zakai ordained, \"that evidence as to the appearance of the moon should be received all day.\" R. Joshua, son of Korcha says, \"This too did Rabban Jochanan, son of Zakai ordain, viz. that wherever the chief of the tribunal might be, the witnesses need only go to the place of meeting [of the Sanhedrin].\"", + "The order of the blessings to be said on the feast of new year is as follows: the blessings ‏אבות וגבורות וקדשת השם‎, are said, with which are connected the ‏מלכיות‎ [or series of texts relative to the supreme rule of the Almighty] without sounding the shophar; then, concerning the holiness of the day, after which the shophar is sounded; then follow the ‏זכרונות‎ [or texts relative to the kind remembrance of the Almighty to his creatures], after which the shophar is again sounded. Next follow the ‏שופרות‎ [or texts in which the sounding of the shophar is mentioned], and the shophar is sounded [the third time], he then says, ‏עבודה‎, ‏הודאה‎ and ‏ברכת כהנים‎. Such is the opinion of R. Jochanan ben Nourrie: but R. Akivah objected, saying to him, \"If the shophar is not to be sounded after the reading of the ‏מלכיות‎, why are they to be mentioned?\" But the proper order is the following:—‏אבות וגבורות וקדשת השם‎ are said, with which the ‏מלכיות‎ are to be combined; after which, the shophar is to be sounded, then the ‏זכרונות‎ are to be read, and the shophar sounded; next ‏שופרות‎, and the shophar is again sounded; after which ‏עבודה‎, ‏הודאה‎ and ‏ברכת כהנים‎ are said.", + "Not less than ten texts of the Holy Scripture relative to ‏מלכיות‎ must be said, ten relating to ‏זכרונות‎, and ten to ‏שופרות‎. R. Jochanan ben Nourrie says, \"The obligation [of reading these texts] will be duly fulfilled if three only of each [class] have been said, but no texts relating to either [class] containing predictions of punishment are to be used. The texts from the law are to be read first, and the concluding texts are to be from the prophets.\" But R. Jose says, \"It is sufficient if the concluding verse be one from the law.\"", + "Those who pass in front of the ark on the Rosh Hashanah: The second one blows [the shofar], while at the time of the Hallel, the first one recites the Hallel.", + "It is not permitted for the purpose of sounding the shophar on the feast of new year, to go beyond the ‏תחום‎ [Sabbatical limits] to remove a heap of stones, mount a tree, ride on any animal, or swim over the waters [to get a shophar], nor may he cut it [thereon] with any thing that may not be used on account of transgression against the Sabbatical rest [‏שבות‎], nor on account of a direct negative commandment of the law; but a person may, if he choose, pour water or wine into the shophar. Children may not be prevented to sound, but, on the contrary, it is lawful to be occupied in teaching them to sound; but he who thus teaches, as also other persons who listen to these sounds, cannot thereby become released from their obligation.", + "The order of sounding the shophar is:—three sounds are blown thrice, the time of duration of the sound of six tekeah's, is equal to that of three terooah's, and that of each tekeah as three sighs or moans. If a person has sounded the first tekeah, and prolonged the sound of the second, so as to be equal to two, it will only reckon as one sound. If a person, after having said all the blessings, has at that moment only obtained a shophar, he shall sound three times tekeah, terooah, and tekeah; even as the minister of the congregation is bound [to say the amidah for himself], so is every individual bound to do so. But Rabbon Gamaliel says, \"The minister of the congregation releases the public from their obligation.\"" + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/Talmud Bavli. German. Lazarus Goldschmidt. 1929 [de].json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/Talmud Bavli. German. Lazarus Goldschmidt. 1929 [de].json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..b5aa65693a9cb52e19b176544f0cad739c222f27 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/Talmud Bavli. German. Lazarus Goldschmidt. 1929 [de].json @@ -0,0 +1,69 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Rosh Hashanah", + "versionSource": "https://www.nli.org.il/he/books/NNL_ALEPH001042448/NLI", + "versionTitle": "Talmud Bavli. German. 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Lev. 28ff., SOWIE DER PFLANZUNGEN UND KRÄUTER6 Im weiteren Sinne, der Baum- u. Feldfrüchte.. DER ERSTE ŠEBAṬ IST NACH DER SCHULE ŠAMMAJS JAHRESANFANG DER BÄUME7 Dh. für den Obstbau, hinsichtl. der Entrichtung der verschiedenen Abgaben.; DIE SCHULE HILLELS SAGT, DER FÜNFZEHNTE DESSELBEN.", + "AN VIER JAHRESZEITEN WIRD DIE WELT GERICHTET: AM PESAḤFESTE DAS GETREIDE, AM WOCHENFESTE DIE BAUMFRÜCHTE, AM NEUJAHRSFESTE ZIEHEN ALLE WELTBEWOHNER8 Wörtl. Weltkommenden, die durch die Welt Wandelnden.AN IHM WIE IM HAMMELSPRUNGE9 Wird weiter erklärt.VORÜBER, DENN ES HEISST:10 Ps. 33,15.er bildet ihnen insgesamt das Herz, er merkt auf all ihre Taten, AM HÜTTENFESTE DAS WASSER.", + "SECHS MONATE SIND ES, DERENTWEGEN BOTEN AUSZIEHEN11 In die Provinz, um den Beginn des Neumondes zu verkünden.: DER NISAN WEGEN DES PESAḤFESTES, DER AB WEGEN DES FASTTAGES12 Am 9. desselben., DER ELUL WEGEN DES NEUJAHRSFESTES, DER TIŠRI WEGEN DER FESTSETZUNG DER FESTE, DER KISLEV13 Name des dritten Monat im jüdischen Kalender, ungefähr November, Dezember. WEGEN DESANUKAFESTES UND DER ADAR WEGEN DES PURIMFESTES; ALS DER TEMPEL BESTAND, AUCH DER IJAR, WEGEN DES KLEINPESAḤS14 Od. des 2. Pesaḥs; cf. Num. 9,10ff..", + "ZWEIER MONATE WEGEN DÜRFEN DIE ZEUGEN DEN ŠABBATH ENTWEIHEN: WEGEN DES NISAN UND WEGEN DES TIŠRI, DERENTWEGEN BOTEN NACH SYRIEN AUSZIEHEN, WEIL IN DIESEN DIE FESTE FESTGESETZT WERDEN. ALS DER TEMPEL BESTAND, ENTWEIHTE MAN IHN AUCH WEGEN DER ÜBRIGEN MONATE, WEGEN DER BESTIMMUNG DES NEUMONDOPFERS.", + "MAN ENTWEIHTE WEGEN DES NEUMONDES DEN ŠABBATH, EINERLEI OB ER KLAR ERSCHIENEN IST ODER NICHT; R. JOSE SAGT, IST ER KLAR ERSCIIIENEN, SO ENTWEIHE MAN SEINETWEGEN DEN ŠABBATH NICHT15 Weil das Gericht die Bekundung der Zeugen nicht braucht..", + "EINST ZOGEN MEHR ALS VIERZIG ZEUGENPAARE VORÜBER, UND R. A͑QIBA HIELT SIE IN LUD ZURÜCK; DA LIESS R. GAMLIÉL IHM SAGEN: WENN DU DAS PUBLIKUM ZURÜCKHÄLTST, SO LEGST DU IHNEN EINEN ANSTOSS FÜR DIE ZUKUNFT.", + "WENN VATER UND SOHN DEN NEUMOND GESEHEN HABEN, SO MÜSSEN BEIDE ZEUGEN GEHEN, NICHT ETWA, DASS SIE ZUSAMMEN ALS ZEUGENPAAR GELTEN, SONDERN DAMIT, WENN EINER ZURÜCKGEWIESEN WERDEN SOLLTE, DER ANDERE EINEM FREMDEN ZUGESELLT WERDEN KÖNNE. R. ŠIMO͑N SAGT, VATER UND SOHN, SOWIE ALLE SONSTIGEN VERWANDTEN SIND ZUSAMMEN ALS NEUMONDZEUGEN ZULÄSSIG. R. JOSE ERZÄHLTE: EINST SAHEN DER ARZTOB JA, SEIN SOHN UND SEIN FREIGELASSENER SKLAVE IN JERUŠALEM DEN NEUMOND, UND DIE PRIESTER NAHMEN IHN UND SEINEN SOHN ALS ZEUGEN AN, WÄHREND SIE SEINEN SKLAVEN ZURÜCKWIESEN. ALS SIE SPÄTER VOR GERICHT ERSCHIENEN, NAHM ES IHN UND SEINEN SKLAVEN ALS ZEUGEN AN, WÄHREND ES SEINEN SOHN ZURÜCKWIES.", + "FOLGENDE SIND UNZULÄSSIG: WÜRFELSPIELER, WUCHERER, DIE TAUBEN FLIEGEN16 Die berufsmäßig Wetten abschließen u. ebenfalls als Glücksspieler·gelten.LASSEN, DIE MIT ERZEUGNISSEN DES SIEBENTJAHRES HANDELN UND SKLAVEN. DIE REGEL IST : ZU JEDEM ZEUGNIS, ZU DEM EINE FRAU UNZULÄSSIG IST, SIND AUCH DIESE UNZULÄSSIG.", + "WENN JEMAND DEN NEUMOND GESEHEN HAT UND NICHT GEHEN KANN, SO BRINGE MAN IHN AUF EINEM ESEL UND SOGAR AUF EINER SÄNFTE. SIND WEGELAGERER17 Nach den Erklärern Sektierer, die die Bekundung verhindern wollten.VORHANDEN, SO DÜRFEN SIE STÖCKE MITNEHMEN. IST ES EIN WEITER WEG, SO NEHMEN SIE MUNDVORRAT MIT, DENN BEI EINER STREKKE VON EINEM TAGE UND EINER NACHT DARF MAN DEN ŠABBATH ENTWEIHEN UND ZEUGNIS ÜBER DEN NEUMOND ABLEGEN GEHEN, DENN ES HEISST:18 Lev. 23,4.dies sind die Feste des Herrn, die ihr an ihrer bestimmten Zeit zu verkünden habt." + ], + [ + "WENN DAS GERICHT IHN NICHT KENNT, SO SCHICKT MAN MIT IHM EINEN ANDEREN MIT, DER ÜBER IHN ZEUGE 1 Daß er ein zuverlässiger Zeuge ist.. ANFANGS NAHM MAN BEKUNDUNGEN ÜBER DEN NEUMOND VON JEDERMANN AN, SEITDEM ABER DIE MINÄER VERWIRRUNG ANRICHTETEN, ORDNETE MAN AN, SIE NUR VON BEKANNTEN ENTGEGENZUNEHMEN.", + "ANFANGS ZEIGTE MAN DIE WEIHE DES NEUMONDS DURCH FEUERSIGNALE AN, SEITDEM ABER DIE SAMARITANER EINE VERWIRRUNG ANRICHTETEN, ORDNETE MAN AN, DASS BOTEN AUSZIEHEN SOLLTEN.", + "WIE ZEIGTE MAN ES DURCH FEUERSIGNALE AN? MAN HOLTE LANGE STANGEN AUS ZEDERNHOLZ, ROHR, OLEASTERHOLZ2 Od. Kienholz. UND WERG (VON FLACHS) UND UMWICKELTE ALLES MIT EINER SCHNUR. HIERAUF STIEG JEMAND AUF DIE BERGSPITZE, ZÜNDETE ES AN UND SCHWANG ES HIN UND HER, AUFWÄRTS UND ABWÄRTS, BIS ER SAH, DASS SEIN GENOSSE AUF DER NÄCHSTEN BERGSPITZE DAS GLEICHE TAT; UND EBENSO EIN ANDERER AUF DER DRITTEN BERGSPITZE.", + "VON WO AUS ZEIGTE MAN DIE FEUERSIGNALE AN? VOM ÖLBERGE NACH SARṬABA, VON SARṬABA NACH AGRIPPINA3 So rieht, nach der Erstausgabe der Misna separata u. anderer Texte., VON AGRIPPINA NACHAVRAN UND VONAVRAN NACH BETH BALTIN; VON BETH BALTIN AUS SIGNALISIERTE ER NICHT WEITER, SONDERN SCHWANG DIE FACKEL HIN UND HER, AUFWÄRTS UND ABWÄRTS, BIS ER DAS GANZE DIASPORAGEBIET WIE EINE FEUERFLAMME VOR SICH SAH.", + "IN JERUŠALEM WAR EIN GROSSER HOF, DER BETH JA͑ZEQ GENANNT WURDE, WO DIE ZEUGEN SICH VERSAMMELTEN UND VOM GERICHTE VERHÖRT WURDEN. DA WURDEN IHNEN GROSSE MAHLZEITEN BEREITET, DAMIT SIE ZU KOMMEN ANGEREGT WERDEN. VORMALS DURFTEN SIE SICH VON DORT DEN GANZEN TAG4 Wenn die Zeugen am Sabbath von außerhalb kamen. NICHT ENTFERNEN, SPÄTER ABER ORDNETE R. GAMLIÉL der ÄLTERE AN, DASS SIE ZWEITAUSEND ELLEN NACH JEDER RICHTUNG GEHEN DÜRFEN. UND DIES GILT NICHT NUR VON DIESEN ALLEIN, SONDERN AUCH DIE WEISE FRAU, DIE GEBURTSHILFE LEISTEN KOMMT, ODER WER BEI EINER FEUERSBRUNST, EINEM RÄUBERISCHEN ÜBERFALL, EINER ÜBERSCHWEMMUNG DES FLUSSES ODER EINEM EINSTURZ HILFE LEISTEN KOMMT, SIE ALLE HABEN GLEICH DEN ÜBRIGEN BEWOHNERN DES ORTES ZWEITAUSEND ELLEN NACH JEDER RICHTUNG.", + "WIE VERHÖRT MAN DEN ZEUGEN? DAS PAAR, DAS ZUERST KOMMT, VERHÖRT MAN ZUERST. MAN LÄSST DEN GRÖSSEREN EINTRETEN UND SPRICHT ZU IHM: ERZÄHLE, WIE HAST DU DEN MOND GESEHEN? VOR DER SONNE ODER HINTER DER SONNE? NÖRDLICH VON IHR ODER SÜDLICH? WIE HOCH WAR ER? NACH WELCHER RICHTUNG NEIGTE ER? WIE BREIT WAR ER? SAGT ER: VOR DER SONNE, SO IST SEINE AUSSAGE NICHTIG. HIERAUF LÄSST MAN DEN ZWEITEN EINTRETEN UND VERHÖRT IHN. ERGIBT ES SICH, DASS IHRE AUSSAGEN ÜBEREINSTIMMEN, SO IST IHR ZEUGNIS GÜLTIG, UND DIE ÜBRIGEN PAARE BEFRAGT MAN NUR OBERFLÄCHLICH; NICHT ETWA, WEIL MAN IHRER BRAUCHT, SONDERN NUR, DAMIT SIE NICHT MISSMUTIG FORTGEHEN, UND DAMIT SIE ZU KOMMEN ANGEREGT WERDEN.", + "DER GERICHTSPRÄSIDENT SPRICHT: GEWEIHT, UND DAS GANZE VOLK SPRICHT IHM NACH: GEWEIHT, GEWEIHT. MAN WEIHE IHN, EINERLEI OB ER ZUR ZEIT SICHTBAR WAR ODER ZUR ZEIT NICHT SICHTBAR WAR. R. ELEA͑ZAR B. ÇADOQ sagt, WAR ER ZUR ZEIT NICHT SICHTBAR, SO WEIHE MAN IHN NICHT, DA MAN IHN BEREITS IM HIMMEL GEWEIHT HAT.", + "EINST KAMEN ZWEI ZEUGEN UND BEZEUGTEN, SIE HÄTTEN MORGENS DEN ALTEN MONDIM OSTEN UND ABENDS DEN NEUEN IM WESTEN GESEHEN, UND R. JOḤANAN B.NURI ERKLÄRTE SIE ALS FALSCHZEUGEN; ALS SIE ABER NACH JABNE KAMEN, NAHM SIE R. GAMLIÉL AN. FERNER KAMEN EINST ZWEI ZEUGEN UND BEZEUGTEN, SIE HÄTTEN IHN ZUR ZEIT5 Am 30. des Monats.GESEHEN, WÄHREND ER ABER IN DER SCHALTNACHT NICHT SICHTBAR WAR, UND R. GAMLIÉL NAHM SIE AN. R. DOSA B.ARCHINOS ABER SPRACH ZU IHM: ES SIND FALSCIIZEUGEN; WIE KANN MAN VON EINER FRAU BEKUNDEN, SIE HABE GEBOREN, WENN IHR DER BAUCH BIS AN DIE ZÄHNE REICHT!? DA SPRACH R. JEHOŠUA͑ ZU IHM: DEINE WORTE LEUCHTEN MIR EIN.", + "HIERAUF LIESS R. GAMLIÉL IHM SAGEN : ICH BEFEHLE DIR, DASS DU AN DEM TAGE, AUF DEN NACH DEINER BERECHNUNG DER0 VERSÖHNUNGSTAG FÄLLT, MIT STOCK UND GELD ZU MIR KOMMST. ALS R. A͑QIBA ZU IHM KAM UND IHN TRAURIG FAND, SPRACH ER ZU IHM: ICH KANN BEWEISEN, DASS ALLES, WAS R. GAMLIÉL ANGEORDNET HAT, RICHTIG IST. ES HEISST :6 Lev. 23,4.das sind die Feste des Herrn, heilige Verkündungen, die ihr zu verkünden habt; NUR DIESE SIND FESTE, OB ZUR BESTIMMTEN ZEIT ODER NICHT ZUR BESTIMMTEN ZEIT. HIERAUF KAM ER ZU R. DOSA B.ARCHINOS, UND DIESER SPRACH ZU IHM: WOLLTE MAN DEN GERICHTSHOF R. GAMLIÉLS NACHPRÜFEN, SO KÖNNTE MAN JEDEN SEIT DEN TAGEN MOŠES BIS HEUTE EINGESETZTEN GERICHTSHOF NACHPRÜFEN. ES HEISST :7 Ex. 24,9.da stiegen Moše und Ahron, Nadab und Abihu, sowie siebzig der Ältesten Jisraels; WESHALB WERDEN DIE NAMEN DER ÄLTESTEN NICHT GENANNT? DIES LEHRT, DASS JEDER DREIMÄNNERGERICHTSIIOF, DER IN JISRAÉL EINGESETZT WURDE, DEM GERICHTSHÖFE MOŠES GLEICHT. DARAUF NAHM ER STOCK UND GELD IN DIE HAND UND GING AN DEM TAGE, AUF DEN NACH SEINER BERECHNUNG DER VERSÖHNUNGSTAG FIEL, ZU R. GAMLIÉL NACH JABNE. DA STAND R. GAMLIÉL AUF, KÜSSTE IHN AUFS HAUPT UND SPRACH ZU IHM: KOMM IN FRIEDEN, MEIN LEHRER UND SCHÜLER! MEIN LEHRER AN WEISHEIT, UND MEIN SCHÜLER, INDEM DU MEINE WORTE BEFOLGT HAST." + ], + [ + "WENN DAS GERICHT UND GANZ JISRAÉL IHN GESEHEN HABEN UND DIE ZEUGEN AUCH VERNOMMEN WORDEN SIND, ABER BEVOR ES NOCH ‘GEWEIHT’ AUSZUSPRECHEN KAM, ES DUNKEL WURDE, SO IST ER EIN SCHALTMONAT. HAT NUR DAS GERICHT IHN GESEHEN, SO TRETEN ZWEI MITGLIEDER VOR UND BEKUNDEN ES VOR IHNEN1 Den übrigen Mitgliedern., SODANN SPRECHE ES : ‘GEWEIHT, GEWEIHT’. HABEN IHN DREI GESEHEN, DIE DAS GERICHTSKOLLEGIUM BILDEN, SO MÜSSEN ZWEI VORTRETEN, IHREN SLTZ NEBEN DEM EINEN ANDERE VON IHREN GENOSSEN EINNEHMEN LASSEN UND ES VOR IHNEN BEKUNDEN; SODANN SPRECHEN SIE: GEWEIHT, GEWEIHT. EIN EINZELNER IST NÄMLICH ALLEIN DAZU NICHT BEFUGT.", + "JEDES BLASIIORN2 Das im Texte gebrauchte שופר bezeichnet besonders das Horn des Widders u. des Steinbockes, während unter קרן das des Rindviehs zu verstehen ist. IST BRAUCHBAR3 Als Blasinstrument für das Neujahrsfest; cf. Lev. 23,24., AUSGENOMMEN DAS EINER KUH, WEIL DIESES ‘HORN’4 Cf. Anm. 8. HEISST. R. JOSE SPRACH: JEDES BLASHORN HEISST JA ‘HORN’, WIE ES HEISST :5 Jos. 6,5.wenn das Widderhorn anhaltend ertönt.", + "DAS BLASHORN DES NEUJAHRSFESTES WAR VON EINEM STEINBOCK UND GESTRECKT, DAS MUNDSTÜCK MIT GOLD ÜBERZOGEN UND ZWEI TROMPETEN-BLÄSER AN BEIDEN SEITEN. MIT DEM BLASIIORN GEDEHNTE UND MIT DEN TROMPETEN KURZE TÖNE, DENN DAS GEBOT DES TAGES IST DAS BLASHORN.", + "DIE BLASHÖRNER DER FASTTAGE WAREN VON EINEM WIDDER UND GEBOGEN, DAS MUNDSTÜCK MIT SILBER ÜBERZOGEN UND ZWEI TROMPETENBLÄSER IN DER MITTE, MIT DEM BLASHORN KURZE UND MIT DEN TROMPETEN GEDEHNTE TÖNE, DENN DAS GEBOT DES TAGES SIND DIE TROMPETEN.", + "DER JOBELTAG6 Der Versöhnungstag im Jobeljahre, an dem ebenfalls nach der Tora mit einem Blashorn zu blasen ist; cf. Lev. 25,9. GLEICHT HINSICHTLICH DES BLASENS UND DER SEGENSSPRÜCHE DEM NEUJAHRSFESTE; R. JEHUDA SAGT, AM NEUJAHRSFESTE BLASE MAN MIT EINEM BLASHORN VON EINEM WIDDER, AM JOBELTAGE MIT EINEM VON EINEM STEINBOCK.", + "SO IST ES UNBRAUCHBAR; WENN MAN STÜCKE EINES BLASIIORNS ZUSAMMENGESETZT HAT, SO IST ES UNBRAUCHBAR. WENN ES EIN LOCH BEKOMMEN HAT UND MAN ES VERSTOPFT HAT, SO IST ES, FALLS ES BEIM BLASEN STÖREND IST, UNBRAUCHBAR, WENN ABER NICHT, BRAUCHBAR.", + "WENN JEMAND IN EINER GRUBE, IN EINER ZISTERNE ODER IN EINER TONNE BLÄST, SO HAT MAN, FALLS MAN DEN SCHALL DES BLASHORNS GEHÖRT HAT, SEINER PFLICHT GENÜGT, WENN ABER NUR DER SCHALL EINES GERÄUSCHES, SEINER PFLICHT NICHT GENÜGT. DESGLEICHEN HAT, WER AN EINEM BETHAUSE VORÜBERGEHT, ODER DESSEN HAUS SICH IN DER NÄHE DES BETHAUSES BEFINDET, UND DEN SCHALL DES BLASHORNS ODER DAS VORLESEN DER ESTERROLLE HÖRT, FALLS ER ES BEABSICHTIGT HAT, SEINER PFLICHT GENÜGT, WENN ABER NICHT, SEINER PFLICHT NICHT GENÜGT. OBGLEICH DIESER ES HÖRTE UND JENER ES HÖRTE: DIESER HAT ES BEABSICHTIGT, JENER HAT ES NICHT BEABSICHTIGT.", + "7 Ex. 17,11. Uund sobald Moše seine Hand erhob, da siegte Jisraél &c.; KONNTEN DENN DIE HÄNDE MOŠES DEN KRIEG FÖRDERN ODER DEN KRIEG ABBRECHEN? DIES BESAGT VIELMEHR, DASS, WENN JISRAÉL NACH OBEN SCHIUT UND SIE IHR HERZ IHREM VATER IM HIMMEL UNTERWERFEN, SIE SIEGEN, WENN ABER NICHT, SIE UNTERLIEGEN. DESGLEICHEN HEISST ES:8 Num. 21,8.fertige dir eine Brandschlange an und befestige sie an einer Stange; wenn jemand gebissen wird, so schaue er zu ihr hinauf, und er wird am Leben bleiben; KONNTE DENN DIE SCHLANGE TÖTEN ODER AM LEBEN ERHALTEN? VIELMEHR, WENN JISRAÉL NACH OBEN SCHAUT UND SIE IHR HERZ IHREM VATER IM HIMMEL UNTERWERFEN, SO GENESEN SIE, WENN ABER NICHT, SO SIECHEN SIE DAHIN. DER TAUBE, DER BLÖDE UND DER MINDERJÄHRIGE KÖNNEN DIE MENGE IHRER PFLICHT NICHT ENTLEDIGEN. DIE REGEL IST: WER SELBST DAZU NICHT VERPFLICHTET IST, KANN DIE MENGE IHRER PFLICHT NICHT ENTLEDIGEN." + ], + [ + "NACHDEM DER TEMPEL ZERSTÖRT WURDE, ORDNETE R. JOḤANAN B.ZAKKAJ AN, IN JEDEM ORTE ZU BLASEN, WO EIN GERICHT SICH BEFINDET. R. ELEA͑ZAR SAGTE, R. JOḤLANAN B.ZAKKAJ HABE DIES NUR FÜR JABNE1 Sitz des Synedriums nach der Zerstörung Jerušalems. ANGEORDNET. MAN ENTGEGNETE IHM; SOWOHL FÜR JABNE ALS AUCH FÜR JEDEN ORT, WO EIN GERICHT SICH BEFINDET.", + "AUCH HIERIN WAR JERUŠALEM BEVORZUGTER ALS JABNE: IN JEDER STADT, DIE JERUŠALEM SEHEN UND HÖREN KONNTE, IHR NAHE WAR UND AUS DER MAN DAHIN KOMMEN KONNTE, WURDE GEBLASEN, IN JABNE ABER NUR VOR DEM GERICHTE.", + "ANFANGS WURDE DER FESTSTRAUSS IM TEMPEL ALLE SIEBEN TAGE GENOMMEN UND IN DER PROVINZ NUR EINEN TAG; NACHDEM ABER DER TEMPEL ZERSTÖRT WURDE, ORDNETE R. JOḤANAN B.ZAKKAJ AN, DASS DER FESTSTRAUSS AUCH IN DER PROVINZ ALLE SIEBEN TAGE GENOMMEN WERDE, ZUR ERINNERUNG AN DEN TEMPEL, UND DASS AM GANZEN SCHWINGETAGE2 Cf. Suk. Fol. 41a Anm. 176. FRISCHE FELDFRUCHT VERBOTEN SEI.", + "ANFANGS NAHM MAN DIE ZEUGENAUSSAGE ÜBER DEN NEUMOND DEN GANZEN TAG3 Den 30. Elul, Rüsttag des Neujahrsfestes.ENTGEGEN, ALS ABER EINST DIE ZEUGEN SICH VERSPÄTETEN UND DIE LEVITEN MIT DEM GESANGE ZU EINEM VERSTOSSE KAMEN, ORDNETE MAN AN, DIE ZEUGEN NUR BIS ZUR VESPERZEIT ZU EMPFANGEN, UND WENN ZEUGEN SPÄTER KOMMEN, SO IST DIESER TAG HEILIG UND DER FOLGENDE EBENFALLS HEILIG. NACHDEM DER TEMPEL ZERSTÖRT WURDE, ORDNETE R. JoḤANAN B.ZAKKAJ AN, DIE ZEUGENAUSSAGE ÜBER DEN NEUMOND DEN GANZEN TAG ENTGEGENZUNEHMEN. R. JEHOŠUA͑B.QORḤA SAGTE: AUCH FOLGENDES ORDNETE R. JOḤANAN B. ZAKKAJ AN, DASS NÄMLICH DIE ZEUGEN, WO DER GERICHTSPRÄSIDENT SICH AUCH BEFINDET, SICH NUR DAHIN ZU BEGEBEN HABEN, WO DAS GERICHTSKOLLEGIUM SICH BEFINDET.", + "DIE REIHENFOLGE DER SEGENSSPRÜCHE: MAN SPRECHE DIE SEGENSSPRÜCHE VON DEN VÄTERN, VON DER ALLMACHT UND VON DER HEILIGUNG4 Erster, zweiter und dritter Segen des Achtzehngebetes. DES GOTTESNAMENS, WOMIT MAN AUCH DIE VERSE VOM KÖNIGTUME GOTTES VERBINDE, OHNE DABEI ZU BLASEN, DEN SEGEN VON DER WEIHE DES TAGES, WOBEI MAN BLASE, DIE VERSE VON DEN ERINNERUNGEN, WOBEI MAN BLASE, DIE VERSE VON DER POSAUNE, WOBEI MAN BLASE, SODANN DEN SEGEN VOM TEMPELDIENSTE, DEN DANKSEGEN UND DEN PRIESTERSEGEN5 Die 3 letzten Segenssprüche des Achtzehngebetes.SO R. JOḤANAN B. NURI. R. A͑QIBA SPRACH ZU IHM: WOZU ERWÄHNT MAN DIE VERSE VOM KÖNIGTUME GOTTES, WENN MAN DABEI NICHT BLÄST!? VIELMEHR SPRECHE MAN DIE SEGENSSPRÜCHE VON DEN VÄTERN, VON DER ALLMACHT UND VON DER HEILIGUNG DES GOTTESNAMENS, UND DIE VERSE VOM KÖNIGTUME GOTTES VERBINDE MAN MIT DEM SEGEN VON DER WEIHE DES TAGES, WOBEI MAN BLASE, DIE VERSE VON DEN ERINNERUNGEN, WOBEI MAN BLASE, DIE VERSE VON DER POSAUNE, WOBEI MAN BLASE, SODANN DEN SEGEN VOM TEMPELDIENSTE, DEN DANKSEGEN UND DEN PRIESTERSEGEN.", + "MAN LESE NIGHT WENIGER ALS ZEHN VERSE VOM KÖNIGTUME GOTTES, aLS ZEHN VON DEN ERINNERUNGEN UND ALS ZEHN VON DER POSAUNE. R. JOḤANAN B.NURI SAGT, MAN HABE DER PFLICHT GENÜGT, WENN MAN VON ALLEN JE DREI GELESEN HAT. MAN LESE NICHT SOLCHE VERSE VON DEN ERINNERUNGEN, DEM KÖNIGTUME GOTTES UND DER POSAUNE, DIE VOM STRAFGERICHTE HANDELN. MAN BEGINNE MIT VERSEN AUS DER TORA UND SCHLIESSE MIT SOLCHEN AUS DEN PROPHETEN; R. JOSE SAGT, MAN HABE SEINER PFLICHT GENÜGT, WENN MAN MIT SOLGHEN AUS DER TORA GESCHLOSSEN HAT.", + "DER AM NEUJAHRSFESTE ALS ZWEITER6 Der erste Vorbeter leitet das Morgengebet, der zweite das Zusatzgebet.VOR DIE LADE7 Worin die Tora verwahrt wird (cf. Sab. Fol. 39b); vor dieser steht der Vorbeter, daher stets in der Bedeutung Pult, Vorbeterpult.TRITT, LEITET AUCH DAS BLASEN. AN FESTEN, AN DENEN DAS LOBLIED GELESEN WIRD, TRÄGT DER ERSTE8 Der erste Vorbeter leitet das Morgengebet, der zweite das Zusatzgebet.DAS LOBLIED VOR.", + "WEGEN DES POSAUNENBLASENS9 Um es zu hören od. eine Posaune zu besorgen.DARF MAN AM NEUJAHRSFESTE WEDER DAS ŠABBATIIGEBIET ÜBERSCHREITEN, NOCH EINEN SCHUTTHAUFEN FREILEGEN, NOCH AUF EINEN BAUM STEIGEN, NOCH AUF EINEM TIERE REITEN, NOCH AUF DEM WASSER SCHWIMMEN. FERNER DARF MAN DAS BLASHORN NICHT ZURECHTSCHNEIDEN, SEI ES MIT EINEM DES FEIERNS WEGEN VERBOTENEN GERÄTE, SEI ES MIT EINEM MIT EINEM VERBOTE BELEGTEN GERÄTE; WILL JEMAND DARIN WASSER ODER WEIN10 Zur Verbesserung des Tones.TUN, SO DARF ER DIES. MAN HINDERE KINDER NICHT, WENN SIE BLASEN, VIELMEHR ÜBE MAN MIT IHNEN, BIS SIE ES ERLERNEN. DER ÜBENDE GENÜGT DAMIT SEINER PFLICHT NICHT, AUCH WER DEM ÜBENDEN ZUHÖRT, GENÜGT DAMIT SEINER PFLICHT NICHT.", + "DIE ORDNUNG DER POSAUNENTÖNE : DREIMAL JE DREI11 Einen einfachen Stoßton vor dem Trillertone, bezw, dem Seufzertone, u. einen nach diesem.. DIE LÄNGE DES STOSSTONES BETRÄGT DREI TRILLERTÖNE, UND DIE LÄNGE DES TRILLERTONES BETRÄGT DREI SEUFZERTÖNE12 Od. Wimmertöne; ganz kurze abgerissene Töne.. HAT MAN DEN ERSTEN STOSSTON RICHTIG GEBLASEN UND DEN ZWEITEN SO LANG WIE ZWEI13 Zwischen dem 1. und dem 2. Trillerblasen sind 2 Stoßtöne zu blasen; cf. Anm. 117.GEDEHNT, SO GILT ER ALS NUR EINER. WENN JEMAND BEREITS DIE SEGENSSPRÜCHE14 Dh. das ganze Zusatzgebet. BEENDET HAT UND ERST NACHHER ZU EINER POSAUNE GELANGT, SO BLASE ER15 Hintereinander, obgleich sie nach Vorschrift auf die einzelnen Segenssprüche zu verteilen sind; cf. supra Fol. 32a.DIE STOSSTÖNE, TRILLERTÖNE UND STOSSTÖNE DREIMAL. WIE DER GEMEINDEVERTRETER DAZU VERPFLICHTET IST, SO IST AUCH JEDER EINZELNE DAZU VERPFLICHTET; R. GAMLIÉL SAGT, DER GEMEINDEVERTRETER ENTHEBE DIE MENGE IHRER PFLICHT." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/The Mishna with Obadiah Bartenura by Rabbi Shraga Silverstein.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/The Mishna with Obadiah Bartenura by Rabbi Shraga Silverstein.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..50dd568c21193692d758d5dc66edfa4acdfb5ff3 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/The Mishna with Obadiah Bartenura by Rabbi Shraga Silverstein.json @@ -0,0 +1,70 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Rosh Hashanah", + "versionSource": "http://www.sefaria.org/shraga-silverstein", + "versionTitle": "The Mishna with Obadiah Bartenura by Rabbi Shraga Silverstein", + "status": "locked", + "license": "CC-BY", + "versionNotes": "To enhance the quality of this text, obvious translation errors were corrected in accordance with the Hebrew source", + "versionTitleInHebrew": "המשנה עם פירושי רבי עובדיה מברטנורא, רבי שרגא זילברשטיין", + "versionNotesInHebrew": "כדי לשפר את איכות הטקסט הזה, שונו שגיאות תרגום ברורות בהתאם למקור העברי", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה ראש השנה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "\tThere are four New Years: The first of Nissan is the New Year for kings and for festivals. [The kings of Israel count from Nissan. If a king began to reign in Shevat or Adar, when Nissan arrives, that year ends and they begin to count a second year for him. This is derived from (I Kings 6:1): \"And it came to pass in the four hundred and eightieth year after the children of Israel went out of the land of Egypt, in the fourth year, in the month of Ziv, which is the second month, of the reign of Solomon over Israel, etc.\" The reign of Solomon is being likened to the exodus from Egypt. Just as the exodus from Egypt is counted from Nissan, so the reign of Solomon is counted from Nissan. And the reign of the gentile kings is counted from Tishrei. As stated below: \"On the first of Tishrei is the New Year for years\"; that is, for the years of the gentile kings.\" A (practical) difference: They used to indicate the date on bills (of payment) according to the years of the king's reign, for the sake of shalom malchuth (\"the peace of the kingdom\"). And if a king began reigning on Adar, and a scribe wrote (on a bill) in Nissan thirteen months later: \"Nissan of the second year,\" since Nissan is the New Year for kings, this is a shtar mukdam (\"a pre-dated bill\") and is invalid; for that Nissan was the Nissan of the third year. And pre-dated bills are invalid; for they enable the lender to wrongfully seize property bought from the borrower between the date on the bill and the time of the loan, the sale having preceded the loan. He (the lender) was, therefore, penalized to lose out even from the (real) time of the loan by not being allowed to seize bound property (from that time). (\"the first of Nissan is the New Year for festivals\":) What is meant is that its festival, Pesach, is the New Year for festivals in respect to vows. If three festivals pass from the time one vows and he does not fulfill his vow, he is in transgression of (Deuteronomy 23:22): \"You shall not delay\" (to fulfill it). And R. Shimon says that he does not transgress unless three festivals pass in order, Pesach being first, viz. (Ibid. 16:16): \"On the festival of matzoth, and the festival of Shavuoth, and the festival of Succoth.\" The halachah: If one festival alone passed and he did not fulfill his vow, he transgresses a positive commandment, viz. (Ibid. 12:5-6): \"And you shall come there, and you shall bring there your burnt-offerings, etc.\" — On the first festival that you come, you must bring. And if three festivals pass, he is in transgression of delaying (his vow). (The halachah is not in accordance with R. Shimon, who requires three festivals in order.)] The first of Elul is the New Year for the tithing of beasts. [i.e., The tithe is not taken from animals born in one year for animals born in another, it being written (Deuteronomy 14:22): \"Tithe shall you tithe.\" Scripture states: \"year by year\" — and not from this year for another.] R. Elazar and R. Shimon say: The first of Tishrei. [Since the beast tithe is likened to the grain tithe, just as the new year for the grain tithe is Tishrei, so the new year for the beast tithe is Tishrei. The halachah is not in accordance with R. Elazar and R. Shimon, who say the first of Tishrei. And the first tanna holds that since the beast tithe is likened to the grain tithe, it being written: \"Tithe shall you tithe\" — Just as grain is tithed close to its consummation (its new year being Tishrei, following its consummation; for all of the summer it remains on the threshing floor for drying) — so with the beast tithe, consummation is followed by tithing, on the first of Elul. For (most) animals are born in Av, the end of their period of gestation, viz. (Psalms 65:14): \"Lavshu karim hatzon, and the valleys are covered with corn.\" When (is it that) \"lavshu karim hatzon\"? (i.e., When is it) that the ewes (karim) are \"clothed\" (mithlabshoth) by the rams (hatzon), which mount and impregnate them? When the valleys are covered with corn; that is, in Adar, when the sprouting vegetation is clearly visible. And they (the lambs) are born in Av, the gestation period of a small beast being five months. Therefore, the new year for the beast tithe is the first of Elul, close to its (the animal's) consummation.] The first of Tishrei is the New Year for years, [the years of the reign of the gentile kings, as explained above], for shemitah [When Tishrei enters, it is forbidden to plow and to sow by Torah law], for the Jubilee year, for planting [If he planted a tree forty-five days before the first of Tishrei (which comprise two weeks for \"taking,\" the planting \"taking\" in two weeks, and thirty days after planting to make a year, thirty days in a year being considered a year — thus, forty-five days), when the first of Tishrei arrives, it is counted as (the beginning of) the second year of the years of arlah, and the Tishrei of the next year is counted as (the beginning of) the third year. And after the third year, when the first of Tishrei of the fourth year arrives, if fruits were formed from this planting, they are still forbidden because of arlah. For even though Tishrei is the New Year for panting, the fifteenth of Shevat is the New Year for trees; and this has already become a tree. Therefore, its year is not renewed vis-à-vis leaving the status of arlah until the fifteenth of Shevat. From that point on, if it forms fruits, they are in the status of revai (the fourth year) to be eaten in Jerusalem. And all fruits that are formed on it from the fifteenth of Shevat of the next year and on are not in the status of revai.], and (Tishrei is the New Year) for greens [i.e., for tithing greens. The tithe is not taken from greens picked before Rosh Hashanah for greens picked after Rosh Hashanah.] The first of Shevat is the New Year for trees according to Beth Shammai [vis-à-vis the tithing of fruits. The tithe is not taken from fruits of a tree, which were formed before Shevat for those which were formed after Shevat. For in a tree, (fruit) formation is the criterion. Or, there is a practical difference vis-à-vis the third year of shemitah, when the poor tithe obtains. Those fruits which were formed from Rosh Hashanah of the third year are regarded as fruits of the second year that has passed, and ma'aser rishon and ma'aser sheni obtain with them; and (with those fruits which were formed) from Shevat on, ma'aser rishon and the poor tithe obtain.] Beth Hillel say: (The New Year for trees is) the fifteenth (of Shevat).", + "\tThe world is judged in four periods: On Pesach, for produce [From the Torah's stating: Bring the omer before Me on Pesach so that I bless the grain in the fields for you, we derive that we are judged for produce on Pesach]; on Shevuoth, for the fruits of the trees [(This is derived) from the Torah's stating: Bring before Me the two breads on Shevuoth so that I bless the fruits of the trees for you. (The wheat plant is called a \"tree,\" viz. (Genesis 2:17): \"But from the tree of knowledge, good and evil, etc.\" This, according to the view that the tree from which Adam ate was a wheat plant.]; on Rosh Hashanah, all who have entered the world pass before Him as sheep, [which are made to pass through a narrow entrance to be tithed, two not being able to pass as one], viz. (Psalms 33:15): \"He fashions their hearts as one; He considers all of their deeds.\" [The intent is: \"The Fashioner sees their hearts all together and comprehends all of their deeds. For even though they pass before Him one by one, they are all \"comprehended\" in one \"glance.\"]; and on Succoth, they are judged for water. [(This is derived from the Torah's stating: Pour water before Me on the festival (of Succoth)].", + "\tFor six months messengers go out. [When beth-din sanctified the New Moon, they sent out (messengers) to inform the exile which day they had sanctified, whether the thirtieth, so that the month past was defective; or the thirty-first, so that the month past was full. (And the messengers of beth-din may desecrate neither Shabbath nor yom tov.)]: For Nissan, as it affects (the date of) Pesach; for Av, as it affects the fast (of the ninth of Av) [more afflictions having befallen us then than on (the dates of) the other fasts.]; for Elul, as it affects Rosh Hashanah [They apprise us when it is Elul, and Rosh Hashanah is observed on the thirtieth of Elul in the exile. For on most years Elul is not intercalated. And even though there is the possibility that beth-din might intercalate it, they (those in the exile) have no way of knowing this, so that, perforce, they must follow the majority of the years. And if they did not know when Elul began, they would not know its thirtieth day.]; for Tishrei, as it affects proper institution of the festivals. [The messengers go out the day after beth-din sanctified Tishrei, and go as far as they can until the festival, apprising them whether or not beth-din had intercalated Elul, so that they not be apprehensive on Yom Kippur and Succoth (as to whether they are observing them in their proper times)]; for Kislev, as it affects Channukah; and for Adar, as it affects Purim. And when the Temple stood, they would also go out for Iyyar, as it affects \"the minor Pesach\" [Pesach Sheni].", + "\tFor (the sanctification of) two months, Nissan and Tishrei, [witnesses who saw the new moon] desecrate the Sabbath [in order to go to apprise beth-din thereof]. For, for them (Nissan and Tishrei) messengers go out to Suria [to apprise the exile of the day of their designation, for which reason they are of special significance. By Torah law, the Sabbath may be desecrated for (the sanctification of) all (of the months); but the rabbis forbade it, for the institution of the festivals (in their proper times) is not dependent upon them. But these two were left in the province of Torah law, for all of the festivals are dependent upon them.] And when the Temple stood, they desecrated the Sabbath for all of them for the sake of the [Rosh Chodesh] offering, [that it be sacrificed in its proper time.]", + "\tWhether it (the moon) were seen distinctly, [high above the earth, visible to all] or not seen distinctly, [(if it were) on the horizon and obscured by the redness of the sun, so as not to be plainly visible], the Sabbath is desecrated for it. R. Yossi says: If it were seen distinctly, the Sabbath is not desecrated for it, [for (in that instance) it was certainly seen in Jerusalem. The halachah is not in accordance with R. Yossi.]", + "\tOnce, more than forty pairs [of witnesses, one after the other,] passed over (to testify to the appearance of the new moon), and R. Akiva stopped them in Lod, [beth-din having no need of them]. R. Gamliel sent to him: \"If you stop the many, you will cause them to go astray in the future.\" [Seeing that their words are not heeded, they will refrain from coming in the future.]", + "\tA father and his son who saw the new moon should go (to testify). Not that they may combine (as witnesses) with each other, but so that if one of them is invalidated, the second can combine with another. R. Shimon says: A father and his son and all kin are kasher for testifying to the (appearance of the) new moon, [the L-rd having said to Moses and Aaron (Exodus 12:2): \"This month is to you, etc.\", i.e., This testimony to the (appearance of) the new moon is kasher through you, even though you are brothers. And the rabbis who differ say: \"This testimony is to you, etc.\", i.e., This testimony is relegated to you, to the great ones of the generation, such as you. The halachah is not in accordance with R. Shimon.] R. Yossi said: Once Tuvia the physician saw the new moon in Jerusalem — he and his son, and his freed bondsman — and the Cohanim accepted him and his son and invalidated his bondsman; and when they came before beth-din, they accepted him and his bondsman and invalidated his son.", + "\tThese are the ones invalidated (as witnesses by rabbbinic ordinance): those who play with kuvia [bones gambled with in pledge (of imbursement), in violation of the rabbinic dictum that \"a surety (asmachta) does not effect acquisition.\" Those who do so are \"robbers\" by rabbinic ordinance.], those who lend on interest [They are not \"robbers\" by Torah law to be invalidated (as witnesses), for it (the interest) is willingly given.], those who race pigeons, [like \"kuvia\" (above), viz.: \"If your pigeon comes in before my pigeon, etc.\"], those who trade in [produce of] shevi'ith, [of which the Torah writes (Leviticus 25:6): \"And it shall be for you to eat\" — and not for trade.\" Because all of these are suspect of readiness to transgress for gain, they are suspected of readiness to testify falsely for a bribe.], and bondsmen [They are invalidated by Torah law, a fortiori from (the instance of) a woman, (who is not kasher to testify).] This is the rule: All testimony that a woman is not kasher for, these, too, are not kasher for. [For there is testimony that a woman is kasher for, e.g., testifying that a woman's husband has died, so that she be permitted to remarry, or testifying that a sotah (a woman suspected of infidelity) was adulterous, so that she not drink (the sotah's draught). And these, who are invalidated by rabbinic ordinance, are also kasher (for such testimony). But those invalidated by Torah law because of transgression were not deemed kasher by the sages for the testimony that a woman may give.]", + "\tIf one saw the new moon and could not walk (to beth-din), he may be taken on an ass (on the Sabbath), even in bed. And if they (highwaymen) are lying in wait (tzodeh) for them, [as in (I Samuel 24:11): \"And you tzodeh my life to take it\"], they may take clubs with them. And if it were a long way, they may take food with them. For, for a night and day journey one goes out to testify to (the appearance of) the new moon, it being written (Leviticus 23:4): \"These are the appointed times of the L-rd … which you shall call in their proper times.\" [Wherever \"appointed time in its proper time\" is written, it overrides the Sabbath.]" + ], + [ + "\tIf they do not recognize him [i.e., if beth-din do not recognize the witness as being trustworthy and kasher, they [the beth-din in the witness's city] send another [pair of witnesses] with him to testify about him [before the great beth-din who sanctify the New Moon.] In the beginning, they would accept testimony to the (appearance of) the new moon from all men. When the heretics attempted to undermine (the institution of the New Moon) [by hiring false witnesses to deceive the sages], they ordained that only recognized (witnesses) be accepted.", + "\tIn the beginning, they would light beacons [to inform those at a distance that the month had been sanctified, and they did not have to hire messengers to send them to the exile to apprise them, for they would be apprised by the beacons.] When the Cuthites attempted to undermine (the institution of the New Moon) [and they, too, lit beacons at the wrong time, to deceive them], they ordained that messengers go out [For beth-din would light beacons only for a month which was sanctified on the thirtieth day; and if they did not light them on the eve of the thirtieth day, all knew that the month was full. And once beth-din intercalated the month and did not light beacons on the eve of the thirtieth day — and the Cuthites lit them in their hills and deceived the Jews in the exile into making the month defective (instead of full)].", + "\tHow did they light the beacons? They brought long cedar beams [which would be seen from afar], and reeds, and oil-wood, and hatchelled flax [to increase the flame], and one would tie them all together with a rope and go up to the top of the mountain and light it, and move it from side to side and up and down until he saw his friend (i.e., his counterpart) doing so on top of the second mountain; and so, on top of the third mountain, etc.", + "\tAnd from where did they light the beacons? From the Mount of Olives [facing Jerusalem in the east] to Sarteva, and from Sarteva to Grofina, and from Grofina to Chavran, and from Chavran to Beth Biltin, and from Beth Biltin — they did not leave — but he moved it (the beacon) from side to side and up and down until he saw the entire exile [Bavel] (lit) before him as a bonfire. [For each one would take a torch and bring it up to his roof.]", + "\tThere was a big courtyard in Jerusalem called Beth Ya'azek, where all the witnesses congregated and where beth-din examined them. And they would make large feasts for them so that they would be encouraged to come. In the beginning, they [the witnesses, who had left their tchum on Shabbath and had come to testify] did not move from there the entire day, [for one who leaves the tchum may walk only four cubits (outside it)], whereupon R. Gamliel the Elder instituted that they be permitted to go two thousand cubits in every direction. And not only they — but also a midwife who came to deliver (outside the tchum), one fleeing a fire, or (one fleeing) an armed troop, an overflow, or a cave-in, are regarded as the people of the city and may go two thousand cubits in every direction.", + "\tHow are the witnesses examined? The pair to arrive first is examined first. The senior (of the pair) is brought in first, and asked: \"How did you see the moon? Facing the sun, or behind the sun?\" [i.e., Was the crescent of the moon inclining towards the sun or in a different direction? And in this regard it is stated below: \"If he said that it was facing the sun, he has said nothing\"; for the luminous side of it always is towards the sun and the crescent side, away from it], \"In the north or in the south?\" [For the moon moves away from the sun, sometimes to the north, sometimes to the south. And if beth-din knew, by calculation, that at that time it should be towards the north and the witnesses said they saw it towards the south, or vice versa, of a certainty, they are false witnesses.], \"How high was it?\" [above the earth, as you saw it? If one of them said two (men's) heights, and the other, three, their testimony is accepted. If one said three, and the other, five, their testimony is rejected.], \"And whither did it incline?\" [i.e., In which direction did the heads of the crescent incline, north or south?], And how broad was it?\" [For the size of the moon (to the eye) varies as to its distance from the sun.] If he said that it was facing the sun, he has said nothing. Then they would bring in the second witness and examine him. If their statements jibed, their testimony was accepted. And the other pairs were asked general questions. Not because they were needed, but so that they not leave disconsolate, to encourage them to come again.", + "\tThe head of beth-din says: \"It is sanctified,\" [it being written (Leviticus 23:44): \"And Moses declared the festivals of the L-rd\" — whence it is derived that the head of beth-din says: \"It is sanctified.\"], and all the people respond: \"It is sanctified; it is sanctified,\" [it being written (Ibid. 3): \"…the festivals of the L-rd which you shall call them\" (otham) — read it \"atem\" (\"you\"), it being written without the vav (i.e., you declare the New Moon). (\"It is sanctified; it is sanctified\":) twice, it being written (Ibid.): \"callings of holiness,\" two callings.] Whether it is seen in its time [on the night of the thirtieth] or not seen in its time, it is sanctified. R. Elazar b. Tzaddok says: If it is not seen in its time, [and the night of Rosh Chodesh is set as the night of the thirty-first], it is not sanctified, having already been sanctified by Heaven. [For the sanctification of the moon is not obligatory, it being written (Ibid. 25:10): \"And you shall sanctify the fiftieth year\" — You sanctify years (it being incumbent upon beth-din to say that the month is sanctified in the year of the Jubilee), but you do not sanctify months, (it not being incumbent upon beth-din to say that the month is sanctified. And when it is seen in its time, it is sanctified because it requires \"strengthening.\" The halachah is in accordance with R. Elazar b. R. Tzaddok.]", + "\tR. Gamliel had figures of the different forms of the moon, [depicting the size of the moon and the direction of the inclination of its rays], which he would show to those unversed (in technical terminology, who came to testify to the appearance of the new moon), asking them: \"Did it look like this or like this?\" Once, two witnesses came and said: \"We saw it in the morning in the east, and in the evening in the west.\" R. Yochanan b. Nuri said: They are false witnesses. And when they came to Yavneh, R. Gamliel accepted their testimony. [Not because he thought that it was possible to see the moon in the morning in the east at the beginning of sunrise, and, in the same day, to see it in the west at sunset. For this is impossible. Rather, he accepted their testimony as to having seen the moon in the west in the evening, knowing, by calculation, that this was a possibility for that night. As to their saying that they had seen it in the morning in the east, he assumed that they had been deceived by having seen clouds in the form of the moon in the firmament. As it is taught in the baraitha (25a): \"Once the skies were clouded over and the form of the moon appeared on the twenty-ninth of the month, etc.\" And R. Yochanan b. Nuri, who called them \"false witnesses\" — According to his calculation it was impossible for the witnesses to have seen the moon that night, there not having been enough time between their sighting and the molad (\"birth\" of the moon) for them to have seen it. And on this account R. Gamliel counters in the baraitha: \"Thus have I received it from my father's father's house: Sometimes it comes longer; sometimes it comes shorter.\" That is, the time between the molad and the appearance of the moon is not always the same. For sometimes the movement of the moon is faster, and, sometimes, slower. And by the speed of the moon's movement at that time, R. Gamliel calculated that the moon could have been seen on that night, for which reason he accepted their testimony.] On another occasion, two witnesses came and testified: \"We saw it in its (regular) time [the night of the thirtieth], but it was not visible on the night of its fullness\" [the night of the thirty-first], and R. Gamliel accepted their testimony. [Not because he assumed that the moon moved away from the sun on the night of the thirtieth, so as to be visible, and then turned back towards the sun on the night of the thirty-first, so that it was concealed. For the moon does not turn back, but moves continuously in its orbit. Rather, R. Gamliel knew by calculation that on that night when the witnesses claimed to have seen it, the moon had already moved far enough from the sun to be visible, for which reason he accepted their testimony. As to their saying: \"but it was not visible on the night of its fullness,\" it is possible that it had been covered by the clouds or that they could not see it because of some other reason.] R. Dossa b. Hyrcanus said: \"They are false witnesses. It is like testifying about a woman that she has given birth, and the next morning finding her belly between her teeth!\" R. Yehoshua said: \"I accept your words\" [to intercalate the month].", + "\tR. Gamliel (the Nassi) sent to him (R. Yehoshua): \"I decree that you come to me with your staff and your money on the day that Yom Kippur falls out according to your reckoning.\" R. Akiva went and found him (R. Yehoshua) desponding [over the Nassi's having decreed that he desecrate Yom Kippur], whereupon he said to him: There is Biblical support for regarding everything done by R. Gamliel as done (i.e., taking effect), it being written (Leviticus 23:4): These are the festivals of the L-rd, callings of holiness, which you shall call them\" — Whether (you proclaim them) in their times or not in their times, I have no festivals but these [Scripture making the \"callings\" of beth-din the criterion (for the determination of the festival times)]. When he [R. Yehoshua] came to R. Dossa b. Hyrcanus, he said to him: If we took exception with the beth-din of R. Gamliel, we would have to do so with every beth-din which arose for Israel from Moses' time until now, viz. (Exodus 24:9): \"And there went up Moses and Aaron, Nadav and Avihu, and seventy of the elders of Israel\": Why were the names of the elders not given? To teach that any three who are set up as a beth-din over Israel are equivalent to that of Moses himself. [So that if one questions the authority of a beth-din in his day, saying: \"Are they as great as Moses and Aaron or Eldad and Medad?\" he is told: \"Perhaps he is as great as the remaining ones, whose names were not given.\"] He, thereupon, took his staff and his money in his hand and went to Yavneh to R. Gamliel on the day that Yom Kippur fell out according to his (R. Yehoshua's) reckoning. (When he got there,) R. Gamliel arose and kissed him on his head, saying: \"Come in peace, my master and my disciple — my master, in wisdom; my disciple, for having done my bidding.\"" + ], + [ + "\tIf beth-din and all of Israel saw it [on the night of the thirtieth], (it is intercalated). I might think that since beth-din and all of Israel saw it, it has \"become public\" and should be sanctified on the thirtieth; we are, therefore, apprised that if it got dark and the night of the thirty-first arrived, and beth-din had not yet said: \"It is sanctified,\" it is intercalated, and Rosh Chodesh is set as (falling on) the thirty-first.]; or if only the examination of the witnesses had taken place, and they had not yet said: \"It is sanctified\" before the night [of the thirty-first had arrived], it is intercalated. [for I might think that the examination of the witnesses should be regarded as the beginning of the judgment and: \"It is sanctified; it is sanctified,\" as the end, the end of the judgment being at night, when it is to be sanctified — We are, therefore, apprised that this is not so, for the New Moon is not sanctified at night. However, if they saw the new moon at sunset, and there is yet time in the day to say: \"It is sanctified\" before the appearance of the stars, it is sanctified, it not being considered night until the appearance of the stars.] If beth-din alone had seen it, two of them arise and testify before them (the others), and they say: \"It is sanctified; it is sanctified.\" [The instance of our Mishnah is one in which beth-din saw it on the night of the thirtieth. Since it cannot be sanctified at night, the next day two arise and testify. (For if not on (the basis of their testimony, how can it be sanctified?) But if beth-din saw it at sunset, with time remaining to say \"It is sanctified,\" they sanctify it on the basis of their sighting, hearing it from witnesses not being more convincing than seeing it with their own eyes. For in respect to the sanctification of the New Moon, \"testimony\" is not mentioned, but \"See (the moon) such as this and sanctify it.\"] If three see it, and they are beth-din, [the next day, when they come to say that it is sanctified], two of them arise and seat two of their colleagues next to the one (who was with them), and they testify before them, and they say \"It is sanctified; it is sanctified\"; for a single (judge) is not entrusted by himself. [And even though a single expert may judge by himself, this is not the case with sanctification of the new moon. For there is none more \"expert to the populace\" than our teacher Moses, in spite of which the Torah says: (You may not sanctify the new moon) until Aaron is with you, viz. (Exodus 12:1): \"And the L-rd said to Moses and to Aaron\" … This month is to you.\"]", + "\tAll shofroth are kasher except for that of a bullock, it being called a \"horn\" [and not a \"shofar,\" viz. (Deuteronomy 33:17): \"The firstling of his bullock; grandeur is his; and the horns of a wild ox are his horns\" — whereas in respect to Rosh Hashanah, \"shofar\" is written, viz. (in respect to the Jubilee) (Leviticus 25:9): \"And you shall cause to pass a shofar of teruah,\" and (the shofar of) Rosh Hashanah is derived from that of the Jubilee.] R. Yossi demurred: \"Are not all shofroth called horns, viz. (Joshua 6:5): 'When they blow on the horn of the yovel'?\" [And \"yovel\" is a ram. As R. Akiva said: When I went to Gaul, they called a ram \"yuvla.\" We see, then, that even the shofar of a ram is called a horn. And the rabbis counter: All shofroth are called both \"horn\" and \"shofar,\" whereas the horn of an ox is called \"horn,\" but not shofar. The halachah is in accordance with the sages.]", + "\tThe shofar of Rosh Hashanah is of a yael (a mountain-goat), straight (not curved), [for prayer requires simplicity]; and its mouth [that of the Temple shofar] was covered with gold. And there were two trumpets at the sides (of the shofar). The shofar (sound) was drawn out, and the trumpets, short [After the trumpets left off, the sound of the shofar was heard]; for the mitzvah of the day is with the shofar.", + "\t(The shofroth) of fast days are of rams, bent, and their mouths covered with silver, and two trumpets in the middle. [There were two shofroth, one on each side, and trumpets in the middle.] The shofar (sound) was short, and the trumpets, drawn out; for the mitzvah of the day is with trumpets. [A fast day, generally, is for communal affliction, and it is written in that regard (Numbers 10:9): \"… against the oppressor that oppresses you, then you shall sound the trumpets.\" And it is only in the Temple that this is done, but outside the Temple, when there is a shofar, there are no trumpets; and when there are trumpets, there is no shofar, it being written (Psalms 98:6): \"With trumpets and the sound of the shofar, sound forth before the King, the L-rd\" — \"before the King, the Lord\" (i.e., in the Temple), do so; not \"before the King, the L-rd,\" do not do so.]", + "\tThe Jubilee year is similar to Rosh Hashanah in respect to blowing [straight shofroth. And even though blowing on the Jubilee is neither for prayer nor for remembrance, but to signal the emancipation of bondsmen and the reversion of fields to their (original) owners, still, it (the blowing) must be like that of Rosh Hashanah, this being derived by identity: \"seventh\"-'seventh,\" that all the blowings of the seventh month be alike. Another interpretation: \"in respect to blowing\" — in respect to the number of the (shofar) blowings], and in respect to blessings, [malchiyoth, zichronoth, and shofroth (4:5) being recited on Yom Kippur of the Jubilee as they are on Rosh Hashanah.] R. Yehudah says: On Rosh Hashanah we blow with (shofroth) of rams, and, on Jubilee, of ye'elim. [The halachah is neither in accordance with R. Yehudah nor with the first tanna; but the halachah is that both on Rosh Hashanah and on the Yom Kippur of the Jubilee, we blow with the bent shofroth of rams.]", + "\tIf a shofar split, and it were glued together, it is pasul (unfit), [being like two shofroth. This, if it were split along its length. But if it were split in its width — if there remained from the mouth site until the place of the split enough (intact shofar) for blowing, it is kasher; if not, it is pasul. And how much is the amount required for blowing? (Enough intact shofar) so that if he holds it in his hand it is visible on either side.] If he glued together pieces of shofroth, it is pasul. If it were punctured and he closed it — if the blowing is impeded, it is pasul; if not, it is kasher. [This, only if he closed it with its own matter, if most of it were whole, and if the filled punctures did not impede the blowing. But if one of these conditions is lacking, it is pasul.]", + "\tIf one blows into a hole [in the ground], or into a duth [a place surrounded by partitions on the ground], or into a pitam [a large earthen vessel] — if he heard the sound of the shofar, he has fulfilled his obligation [i.e., if one standing outside the hole heard the sound of the shofar blown in the hole (for those in the hole always satisfy their obligation, always hearing the sound of the shofar)]; if he heard a reverberation, he has not fulfilled his obligation. Similarly, if one passed behind the house of prayer or if his house were close to the house of prayer and he heard the sound of the shofar or the reading of the Megillah — if he had intent [to fulfill his obligation], he fulfills it; if not, he does not fulfill it. [And even though the shofar blower does not have him in mind towards the fulfilling of his obligation, we are speaking here of the sexton of the house of prayer, who has in mind all who hear him towards the fulfilling of their obligation. Therefore, even though he did not have this passerby specifically in mind and was unaware of him, he fulfills his obligation. But if one blows the shofar so that an individual fulfill his obligation, each must have the (respectively) appropriate intent.] Even though this one heard and that one heard, this one had intent and the other did not have intent.", + "\t(Exodus 17:11): \"And it was, when Moses lifted his hand, that Israel prevailed, etc.\" [Because the role of intent is discussed above, it is taught here that when one directs his heart to his Father in heaven, he prevails.] Now was it Moses' hand that made war or halted war? The intent is, rather, that so long as Israel looked on high and devoted their hearts to their Father in heaven, they were victorious; failing this, they were defeated. A parallel instance (Numbers 21:8): \"Make for yourself a fiery serpent, and place it upon a pole; and it shall be, all who are bitten shall see it and live.\" Now does a serpent wield the power of life and death? The intent is, rather, that when Israel looked on High and devoted their hearts to their Father in heaven, they were healed; failing this, they were quashed. A deaf-mute, an imbecile, and a minor cannot effect the fulfilling of the obligation of the many. This is the rule: Whoever is not obligated in something himself cannot effect the fulfilling of the obligation of the many (therein)." + ], + [ + "\tIf the festival of Rosh Hashanah fell out on Shabbath, in the mikdash (the Temple) they would blow the shofar, [for the blowing of the shofar is not (an interdicted Sabbath) labor. The rabbis decreed against it lest he come to carry the shofar four cubits in the public domain. But in the Temple they did not decree against it, there being no rabbinic shvuth (\"resting\") interdict in the Temple.], but not in the province [i.e., not in Jerusalem and not outside it. And Rambam says that all of Jerusalem is called \"mikdash,\" and the rest of Eretz Yisrael \"the province\" (medinah).] When the Temple was destroyed, R. Yochanan b. Zakkai instituted that they blow wherever there is a beth-din, [even if they do not regularly preside there but just pass through.] R. Elazar said: R. Yochanan b. Zakkai instituted it only in Yavneh alone, [where the Great Sanhedrin presided in his days, and so, wherever the Great Sanhedrin was exiled, but not with a beth-din of twenty-three.] They countered: Both in Yavneh and in any place where there is a beth-din. [The difference between the first tanna and \"They countered\": The first tanna holds (that the shofar is blown on Shabbath) wherever there is a beth-din, even adventitiously; and \"They countered\" hold both in Yavneh and any other place where there is a regularly presiding beth-din, as in Yavneh, but not an adventitious one. The halachah is in accordance with \"They countered.\"]", + "\tAnd this, too, obtained in Jerusalem, which did not obtain in Yavneh [Our Mishnah is defective. This is what was taught: In Jerusalem they blew the shofar in the entire city (on Shabbath) so long as beth-din sat in the Temple, beth-din presiding until the sixth hour of the day. And in Yavneh, they did not blow in the entire city, but only before the beth-din. \"And this, too, obtained in Jerusalem, which did not obtain in Yavneh\"], that every city which \"saw\" [Jerusalem (blew on Shabbath) — to exclude a city situated in a valley, which, though it may have been \"near,\" they did not blow the shofar in], and which heard (the shofar), [to exclude a city situated on a mountain top], and which was near, [to exclude a city situated outside the tchum], and which could come, [to exclude a city separated (from Jerusalem) by a river]. And in Yavneh they blew only before beth-din alone.", + "\tIn the beginning, the lulav was taken in the mikdash seven days, [it being written (Leviticus 23:40): \"And you shall rejoice before the L-rd your G-d seven days\"], and in the medinah, one day, [viz. (Ibid.): \"And you shall take for yourselves on the first day.\"] When the Temple was destroyed, R. Yochanan b. Zakkai instituted that the lulav be taken in the medinah seven days in remembrance of the mikdash and that the day of \"hanef\" [the waving of the omer (i.e., the sixteenth of Nissan)] be entirely forbidden [in the eating of \"chadash\" (see Succah 3:12)].", + "\tIn the beginning, they would accept witnesses to (the appearance of) the new moon the entire day. Once, the witnesses were late in coming and the Levites defaulted in the psalm [of the afternoon tamid, not chanting it at all. For usually, the witnesses came before the afternoon, for which reason they instituted the yom tov psalm for the afternoon tamid. And, for the morning tamid, where most of the time the witnesses had not yet come and it was not known whether the day would be sanctified (as Rosh Chodesh Tishrei, i.e., Rosh Hashanah), they did not institute the yom tov psalm, but the weekday psalm. And on that occasion (above), when the time for the offering of the afternoon tamid had arrived, and the witnesses had not yet arrived, the Levites did not know whether to chant the yom tov or the weekday psalm — and they chanted no psalm at all], wherefore they instituted that witnesses be accepted only until minchah, and if they came after minchah, that day was observed as holy, and the next day as holy. [When it got dark on the night after the twenty-ninth of Elul, they observed it (the thirtieth) as holy on the possibility that witnesses would come in the daytime and beth-din would sanctify it, so that the preceding night would be found to have been yom tov; likewise, the day after, until minchah. And if witnesses came before minchah, beth-din sanctified the New Moon and it was know that they had correctly observed (the day until then) as holy. And if witnesses came from minchah on, even though beth-din would not sanctify that day, and they would intercalate Elul and sanctify it (the New Moon) on the next day — still, they observed that day (the thirtieth) as holy, interdicting work, lest they come to \"cheapen\" it the following year and work the entire day, saying: \"Last year we observed it as holy in vain, going back to treating it as a weekday from minchah on.\"] When the Temple was destroyed, R. Yochanan b. Zakkai ordained that they accept witnesses to the new moon the entire day. R. Shimon b. Karchah said: And this, too, was instituted by R. Yochanan b. Zakkai: that even if the head of beth-din were in a different place, [so that they would (by right) be constrained to go from the (regular) meeting place (of the Sanhedrin) to that place, the sanctification of the new moon being essentially vested in him, viz. (2:7): \"The head of beth-din says: 'It is sanctified'\"] — still, the witnesses were not required to go [to him, but] only to the (regular) meeting place [of the Sanhedrin, and they would sanctify it without the head of beth-din.]", + "\tThe order of blessings (on Rosh Hashanah): He says avoth [magen Avraham], and gevuroth [atah gibor], and kedushath Hashem [kadosh, kadosh], and he includes malchuyoth with them. And he does not blow. (He says) kedushath hayom [atah bechartanu], and he blows; zichronoth, and he blows; shofroth, and he blows. [These are derived from verses: It is written (Leviticus 23:24): \"zichron teruah,\" which our sages expounded: \"zichron\" — these are \"zichronoth\"; \"teruah\" — these are \"shofroth.\" And it is written (Numbers 10:10): \"And they shall be to you as a memorial before your G-d; I am the L-rd your G-d.\" Why mention \"I am the L-rd your G-d\"? It is intended as a prototype, viz.: Wherever zichronoth (\"memorials\") and shofroth are recited (as they are on Rosh Hashanah - \"zichron teruah\"), malchuyoth (acknowledgments of G-d's reign) are to be recited along with them.] And he says avodah (retzeh), and hoda'ah (modim), and birchath Cohanim. These are the words of R. Yochanan b. Nuri. R. Akiva said to him: If he does not blow for malchuyoth, why does he mention (them)? Rather, he says avoth, gevuroth, and kedushath Hashem; and he includes malchuyoth with kedushath hayom and he blows; zichronoth, and he blows; shofroth, and he blows. And he says avodah, hoda'ah, and birchath Cohanim. [The halachah is in accordance with R. Akiva.]", + "\tOne is to recite no fewer than ten (verses) of malchuyoth: [three from the Torah, three from Prophets, three from the Writings, and a concluding verse from the Torah], (no fewer than) ten zichronoth, and ten shofroth. R. Yochanan b. Nuri says: If he recited three of each, [one of Torah, one of Prophets, one of Writings], he has fulfilled his obligation. [The halachah is in accordance with R. Yochanan b. Nuri.] One does not recite zichronoth, malchuyoth, and shofroth of adversity, [such as (Ezekiel 20:33): \"Surely, with a strong hand … shall I reign over you,\" (Psalms 78:39): \"And He remembered that they were but flesh,\" (Hosea 5:8): \"Blow the shofar in Giveah,\" and the like. And zichronoth relating to individuals (as opposed to those relating to the populace in general), like (Nechemiah 5:19): \"Remember me, O my G-d, for good,\" even though they are for the good, are not to be recited. And this is the halachah.] R. Yossi says: If he concludes with (verses in) the Torah, he has fulfilled his obligation. [The gemara explains: He concludes in Torah; but if he concludes in Prophets, he has fulfilled his obligation. The halachah is in accordance with R. Yossi.]", + "\tThe prayer leader on the yom tov of Rosh Hashanah — the second officiates at the blowing of the shofar [i.e., The prayer leader at mussaf officiates at the shofar blowing, and not the shacharith prayer leader. This was instituted at a time of shmad (enforced conversion), when they decreed against blowing the shofar and lay in wait for them all six hours of the time of the shacharith prayer, whereupon they moved the shofar blowing from shacharith to mussaf.]; and at the time of Hallel, the first officiates at the Hallel. [Because Hallel is not recited on Rosh Hashanah and Yom Kippur, we have \"and at the time of Hallel\"; that is, on the other festivals, when Hallel is recited.]", + "\tThe shofar of Rosh Hashanah — the tchum is not crossed for it [i.e., It is forbidden to go outside the tchum in order to bring a shofar or to go to hear the blowing], and a mound (that has fallen on it) is not dug up (to extract it). It is forbidden to climb a tree, to ride an animal, or to swim (for its sake). And it may not be cut, both with something interdicted because of shvuth (\"resting\") [such as a knife] or with something which is interdicted by negative commandment, [as with a saw, which is an absolute labor in woodworking. Some understand it in the opposite manner: \"something interdicted by reason of shvuth\" — a sickle, which it is not the practice to cut (objects) with. \"something interdicted by negative commandment\" — a knife, which is used for cutting.] But if he wishes to put water or wine therein, he may do so, [and we do not say that he is amending an object thereby.] We do not stop the children [who have reached the age of chinuch (mitzvah training)] from blowing it [even on Shabbath, in order to train them for mitzvoth, that they gain practice in blowing for the yom tov of Rosh Hashanah], and one may (even) practice with them. [And there is no reason to decree lest he come to carry it four cubits in the public domain, for he is not preoccupied with a mitzvah, but just practicing, and they decreed lest he come to carry it four cubits in the public domain only at a time when he was obligated in the blowing of shofar, when, being preoccupied with fulfilling his obligation, he might forget the Sabbath.] And one who (merely) practices (blowing the shofar) does not fulfill his obligation. And one who hears from one who practices does not fulfill his obligation.", + "\tThe order of blowing: Three, [one for malchuyoth, one for zichronoth, one for shofroth], of three each [tekiah, teruah, tekiah for each one. For two teruoth are mentioned in respect to Rosh Hashanah and one in respect to Yom Kippur of the Jubilee, and we derive by identity, \"seventh\"-\"seventh,\" that what is stated in respect to one we apply to the other. So that \"teruah\" mentioned in respect to the Yom Kippur of the Jubilee, we apply to Rosh Hashanah, leaving us with three teruoth for Rosh Hashanah. And the two teruoth mentioned in respect to Rosh Hashanah, we apply to Yom Kippur, leaving us with three teruoth for Yom Kippur. And every teruah (broken blast) has a plain blast (tekiah) before it and after it. As it was taught (29b): \"Whence is it derived that there is a plain blast before it (the teruah)? From (Leviticus 25:9): \"And you shall cause to pass a shofar of teruah?\" And whence is it derived that there is a plain blast after it? From (Ibid.): \"shall you cause to pass a shofar\" — \"passing\" before and after, and teruah in the middle. \"passing\" connotes a plain blast, the \"passing\" of a single, plain sound. So that for the three teruoth of Rosh Hashanah, there are six tekioth — thus, \"three of three each.\"] The length of the tekiah [i.e., the length of all the tekioth, six in number] is three teruoth, [so that the length of a tekiah is half a teruah.] The length of a teruah is three yevavoth [three short notes. Some explain that each yevavah is three short blasts in succession, so that the length of a teruah is nine short blasts in succession. And this stands more to reason.] If he blew a [regular] tekiah before [the teruah] and he extended the second [the tekiah after the teruah] as two, to fulfill the requirement of two tekioth one after the other — the tekiah following malchuyoth and that preceding zichronoth], he has produced only one (tekiah), [a tekiah not being divided in two]. If he blessed [i.e., if he recited the mussaf prayer and the nine blessings], and then a shofar became available to him, he blows tekiah, teruah, tekiah, three times. Just as the prayer leader is obligated, [both in the blessings of Rosh Hashanah and those of the entire year, and fulfills his obligation only with the prayer which he prays for himself, so every individual who is versed in the prayers fulfills his obligation only with his own praying, both on Rosh Hashanah and on the other days of the year. The only purpose of the prayer leader is to effect the fulfillment of the obligation for those who are not thus versed.] R. Gamliel says: The prayer leader effects the fulfillment of the obligation for the (entire) populace, [whether they be versed or unversed, both in the blessings of Rosh Hashanah and in the prayers of the entire year. Why, then, does the congregation pray in silence? So that the prayer leader can arrange his prayer. The halachah is in accordance with the sages in respect to the prayers of the entire year, that the prayer leader effects fulfillment of obligation only for the unversed. But with the blessings of Rosh Hashanah and the Yom Kippur of Jubilee, which are nine long blessings, which not all are versed in, the halachah is in accordance with R. Gamliel, that just as the prayer leader effects fulfillment of obligation for the unversed, so he fulfills it for the versed.]" + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/William Davidson Edition - English.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/William Davidson Edition - English.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..40f85983d118c3996fa6297069d20641b5ca4dd4 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/William Davidson Edition - English.json @@ -0,0 +1,70 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Rosh Hashanah", + "versionSource": "https://korenpub.com/collections/the-noe-edition-koren-talmud-bavli-1", + "versionTitle": "William Davidson Edition - English", + "status": "locked", + "priority": 2.0, + "license": "CC-BY-NC", + "versionNotes": "English from The William Davidson digital edition of the Koren Noé Talmud, with commentary by Rabbi Adin Even-Israel Steinsaltz", + "shortVersionTitle": "Koren - Steinsaltz", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה ראש השנה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "They are four days in the year that serve as the New Year, each for a different purpose: On the first of Nisan is the New Year for kings; it is from this date that the years of a king’s rule are counted. And the first of Nisan is also the New Year for the order of the Festivals, as it determines which is considered the first Festival of the year and which the last. On the first of Elul is the New Year for animal tithes; all the animals born prior to that date belong to the previous tithe year and are tithed as a single unit, whereas those born after that date belong to the next tithe year. Rabbi Elazar and Rabbi Shimon say: The New Year for animal tithes is on the first of Tishrei. On the first of Tishrei is the New Year for counting years, as will be explained in the Gemara; for calculating Sabbatical Years and Jubilee Years, i.e., from the first of Tishrei there is a biblical prohibition to work the land during these years; for planting, for determining the years of orla, the three-year period from when a tree has been planted during which time its fruit is forbidden; and for tithing vegetables, as vegetables picked prior to that date cannot be tithed together with vegetables picked after that date. On the first of Shevat is the New Year for the tree; the fruit of a tree that was formed prior to that date belong to the previous tithe year and cannot be tithed together with fruit that was formed after that date; this ruling is in accordance with the statement of Beit Shammai. But Beit Hillel say: The New Year for trees is on the fifteenth of Shevat.", + "At four times of the year the world is judged: On Passover judgment is passed concerning grain; on Shavuot concerning fruits that grow on a tree; on Rosh HaShana, all creatures pass before Him like sheep [benei maron], as it is stated: “He Who fashions their hearts alike, Who considers all their deeds” (Psalms 33:15); and on the festival of Sukkot they are judged concerning water, i.e., the rainfall of the coming year.", + "In six months of the year the messengers go out from the court in Jerusalem to report throughout Eretz Yisrael and the Diaspora which day was established as the New Moon, the thirtieth or the thirty-first day since the previous New Moon. They go out in the month of Nisan, due to Passover, so that people will know on which day to celebrate it; in the month of Av, due to the fast of the Ninth of Av; in Elul, due to Rosh HaShana, which begins thirty days after the New Moon of Elul; in Tishrei, due to the need to establish the correct dates on which to celebrate the Festivals of Tishrei, i.e., Yom Kippur and Sukkot; in Kislev, due to Hanukkah; and in Adar, due to Purim. And when the Temple was standing, messengers would also go out in the month of Iyyar due to small Passover, i.e., second Pesaḥ, which occurs on the fourteenth of Iyyar. This holiday allowed those who were ritually impure or on a distant journey on the fourteenth of Nisan, and therefore incapable of bringing the Paschal lamb at that time, to bring their Paschal lamb a month later.", + "Only for the sake of two months may witnesses who saw the new moon desecrate Shabbat, should that be necessary in order for them to offer testimony before the court: For the month of Nisan and for the month of Tishrei, for in these months messengers are sent out to Syria, and by them, i.e., these months, the dates of the major Festivals are set: Yom Kippur, Sukkot, Passover, and Shavuot. And when the Temple was standing, the witnesses desecrated Shabbat for the fixing of the New Moon of all the months, due to the imperative of fixing the proper offering of the New Moon at the correct time.", + "Whether the new moon was seen clearly [ba’alil] by everyone or whether it was not clearly seen, one may desecrate Shabbat in order to testify before the court. Rabbi Yosei says: If the moon was clearly seen, they may not desecrate Shabbat for it, since other witnesses, located nearer to the court, will certainly testify. If these distant witnesses go to court to testify, they will desecrate Shabbat unnecessarily.", + "There was once an incident where more than forty pairs of witnesses were passing through on their way to Jerusalem to testify about the new moon, and Rabbi Akiva detained them in Lod, telling them that there was no need for them to desecrate Shabbat for this purpose. Rabban Gamliel sent a message to him: If you detain the many people who wish to testify about the new moon, you will cause them to stumble in the future. They will say: Why should we go, seeing that our testimony is unnecessary? At some point they will be needed, and no witnesses will come to the court.", + "If a father and his son saw the new moon, they should both go to the court in Jerusalem. It is not that they can join together to give testimony, for close relatives are disqualified from testifying together, but they both go so that if one of them is disqualified, the second may join together with another witness to testify about the new moon. Rabbi Shimon says: A father and his son and all their relatives are fit to combine together as witnesses for testimony to determine the start of the month. Rabbi Yosei said: There was an incident with Toviyya the doctor. When he saw the new moon in Jerusalem, he and his son and his freed slave all went to testify. The priests accepted him and his son as witnesses and disqualified his slave, for they ruled stringently that the month may be sanctified only on the basis of the testimony of those of Jewish lineage. And when they came before the court, they accepted him and his slave as witnesses and disqualified his son, due to the familial relationship.", + "The following are unfit to give testimony, as they are considered thieves and robbers: One who plays with dice [kubbiyya] or other games of chance for money; and those who lend money with interest; and those who race pigeons and place wagers on the outcome; and merchants who deal in produce of the Sabbatical Year, which may be eaten, but may not be an object of commerce; and slaves. This is the principle: Any testimony for which a woman is unfit, these too are unfit. Although in certain cases a woman’s testimony is accepted, e.g., to testify to the death of someone’s husband, in the majority of cases her testimony is not valid.", + "With regard to one who saw the new moon but is unable to go to Jerusalem by foot because he is sick or has difficulty walking, others may bring him on a donkey or even in a bed, even on Shabbat if necessary. And if the witnesses are concerned that bandits may be lying in wait for them along the road, they may take clubs or other weapons in their hands, even on Shabbat. And if it was a long journey to Jerusalem, they may take sustenance with them, although it is ordinarily prohibited to carry on Shabbat, since for a distance of a walk of a night and a day, the witnesses may desecrate Shabbat and go out to give testimony to determine the start of the month. This is as it is stated: “These are the Festivals of the Lord, sacred gatherings, which you shall declare in their seasons” (Leviticus 23:4). This teaches that, in all cases, the Festivals must be fixed at their proper times, even if it entails the transgression of Torah prohibitions. " + ], + [ + "If the members of the Great Sanhedrin in Jerusalem are not familiar with that one who saw the new moon, i.e., that he is a valid witness, the members of his local court of twenty-three send another with him to testify about him. The mishna adds: Initially, the court would accept testimony to determine the start of the month from any person, as all are presumed to be qualified witnesses, absent any disqualifying factors. However, when the Boethusians, a sect whose members had their own opinions with regard to the establishment of the Festivals, corrupted the process by sending false witnesses to testify about the new moon, the Sages instituted that they would accept this testimony only from those men familiar to the Sanhedrin as valid witnesses.", + "Initially, after the court sanctified the new month they would light torches on the mountaintops, from one peak to another, to signal to the community in Babylonia that the month had been sanctified. After the Samaritans [Kutim] corrupted and ruined this method by lighting torches at the wrong times to confuse the Jews, the Sages instituted that messengers should go out to the Diaspora and inform them of the start of the month.", + "The mishna asks: How would they light the torches during that earlier period? They would bring items that burn well, e.g., long poles of cedar, reeds, pinewood, and beaten flax, and tie them together with a string. And someone would then ascend to the top of the mountain and light the torch on fire with them, and wave it back and forth and up and down, until he would see his colleague doing likewise on the top of the second mountain. In this manner he would know that the next messenger had received the message and passed it on. And similarly, the second torchbearer would wait for a signal from the one on the top of the third mountain, and so on. In this manner the message would reach the Diaspora.", + "And from which mountains would they light the torches? They would transmit the message from the Mount of Olives in Jerusalem to Sartava, and from Sartava to Gerofina, and from Gerofina to Ḥavran, and from Ḥavran to Beit Baltin. And from Beit Baltin they would not move to light torches in any other predetermined location. Rather, the one who was appointed for this task would wave the torch back and forth and up and down, until he would see the entire Diaspora before him alight like one large bonfire, as they would light torches to continue transmitting the message from place to place all the way to the farthest reaches of the Diaspora.", + "There was a large courtyard in Jerusalem, which was called Beit Ya’zek. And there all the witnesses coming to testify about the new moon would gather, and the court of seventy-one judges would examine them there. And they would prepare great feasts for them, so that they would be willing and accustomed to coming and submitting their testimony. Initially, when witnesses would arrive on Shabbat from a distant place, they would not move from there all day, as they had left their Shabbat limit, and it was consequently prohibited for them to walk more than four cubits in any direction once they had completed their mission. Concerned that this limitation would discourage witnesses from coming, Rabban Gamliel the Elder instituted that the witnesses be permitted to walk two thousand cubits in each direction. The mishna continues: And not only these witnesses are granted two thousand cubits from their new place, but this applies also to a midwife who comes to deliver a child, and one who comes to rescue Jews from a fire, from an invasion of gentile troops, from a flooding river, or from the collapse of a building. All these are considered like the inhabitants of the city where they arrive, and therefore they have two thousand cubits in each direction.", + "How do they examine the witnesses who come to testify about the new moon? They deal with them in order, as the pair of witnesses that arrives first they examine first. They bring in the greater of the two witnesses, and they say to him: Say how you saw the moon. Was it in front of the sun or behind the sun? To its north or to its south? How high was the moon over the horizon, and in which direction did it tilt? And how wide was it? If, for example, he said that he saw the moon in front of the sun, he has not said anything of substance, as this is impossible and therefore he is either mistaken or lying. And after they finish hearing the first witness’s testimony, they would bring in the second witness and examine him in a similar manner. If their statements match, their testimony is accepted and the court sanctifies the New Moon. And the court then asks all the other pairs of witnesses certain general matters, without probing into all the details. They do this not because they require the additional testimony, but so that the witnesses should not leave disappointed, and so that the witnesses should be accustomed to coming to testify, and will not hesitate to come the next time, when they might be needed.", + "After the witnesses have been examined and their testimony accepted, the head of the court says: It is sanctified. And all the people respond after him: It is sanctified; it is sanctified. Whether the moon was seen at its anticipated time, on the thirtieth day of the previous month, or whether it was not seen at its anticipated time, in which case witnesses are not necessary to establish the following day as the New Moon, the court sanctifies it and formally proclaims the day as the New Moon. Rabbi Elazar, son of Rabbi Tzadok, says: If the new moon was not seen at its anticipated time, the court does not sanctify the New Moon on the following day, as the celestial court in Heaven has already sanctified it, precluding the need for the additional sanctification by the earthly court.", + "Rabban Gamliel had a diagram of the different forms of the moon drawn on a tablet that hung on the wall of his attic, which he would show to the laymen who came to testify about the new moon but were unable to describe adequately what they had seen. And he would say to them: Did you see a form like this or like this? There was an incident in which two witnesses came to testify about the new moon, and they said: We saw the waning moon in the morning in the east, and that same day we saw the new moon in the evening in the west. Rabbi Yoḥanan ben Nuri said: They are false witnesses, as it is impossible to see the new moon so soon after the last sighting of the waning moon. However, when they arrived in Yavne, Rabban Gamliel accepted them as witnesses without concern. And there was another incident in which two witnesses came and said: We saw the new moon at its anticipated time, i.e., on the night of the thirtieth day of the previous month; however, on the following night, i.e., the start of the thirty-first, which is often the determinant of a full, thirty-day month, it was not seen. And nevertheless Rabban Gamliel accepted their testimony and established the New Moon on the thirtieth day. Rabbi Dosa ben Horkinas disagreed and said: They are false witnesses; how can witnesses testify that a woman gave birth and the next day her belly is between her teeth, i.e., she is obviously still pregnant? If the new moon was already visible at its anticipated time, how could it not be seen a day later? Rabbi Yehoshua said to him: I see the logic of your statement; the New Moon must be established a day later. ", + "Upon hearing that Rabbi Yehoshua had challenged his ruling, Rabban Gamliel sent a message to him: I decree against you that you must appear before me with your staff and with your money on the day on which Yom Kippur occurs according to your calculation; according to my calculation, that day is the eleventh of Tishrei, the day after Yom Kippur. Rabbi Akiva went and found Rabbi Yehoshua distressed that the head of the Great Sanhedrin was forcing him to desecrate the day that he maintained was Yom Kippur. In an attempt to console him, Rabbi Akiva said to Rabbi Yehoshua: I can learn from a verse that everything that Rabban Gamliel did in sanctifying the month is done, i.e., it is valid. As it is stated: “These are the appointed seasons of the Lord, sacred convocations, which you shall proclaim in their season” (Leviticus 23:4). This verse indicates that whether you have proclaimed them at their proper time or whether you have declared them not at their proper time, I have only these Festivals as established by the representatives of the Jewish people. Rabbi Yehoshua then came to Rabbi Dosa ben Horkinas, who said to him: If we come to debate and question the rulings of the court of Rabban Gamliel, we must debate and question the rulings of every court that has stood from the days of Moses until now. As it is stated: “Then Moses went up, and Aaron, Nadav and Avihu, and seventy of the Elders of Israel” (Exodus 24:9). But why were the names of these seventy Elders not specified? Rather, this comes to teach that every set of three judges that stands as a court over the Jewish people has the same status as the court of Moses. Since it is not revealed who sat on that court, apparently it is enough that they were official judges in a Jewish court. When Rabbi Yehoshua heard that even Rabbi Dosa ben Horkinas maintained that they must submit to Rabban Gamliel’s decision, he took his staff and his money in his hand, and went to Yavne to Rabban Gamliel on the day on which Yom Kippur occurred according to his own calculation. Upon seeing him, Rabban Gamliel stood up and kissed him on his head. He said to him: Come in peace, my teacher and my student. You are my teacher in wisdom, as Rabbi Yehoshua was wiser than anyone else in his generation, and you are my student, as you accepted my statement, despite your disagreement." + ], + [ + "If the court and all of the Jewish people saw the new moon, and the witnesses were interrogated, but the court did not manage to say: Sanctified, before nightfall, so that the thirtieth day already passed, the previous month is rendered a full, thirty-day month, and the following day is observed as the New Moon. If the court alone saw the new moon, two members of the court should stand and testify before the others, and the court should say: Sanctified, sanctified. If three people saw the new moon, and they are themselves members of a court for this purpose, two of them should stand and seat two of their colleagues next to the individual who remains of the three, thereby forming a new court of three. The two standing judges should then testify before the three seated judges that they saw the new moon and the seated judges say: Sanctified, sanctified. This procedure is necessary because an individual is not authorized to declare the month sanctified by himself. Rather, a court of three is required.", + "The mishna begins to discuss the primary mitzva of Rosh HaShana, sounding the shofar. All shofarot are fit for blowing except for the horn of a cow, because it is a horn [keren] and not a shofar. Rabbi Yosei said: But aren’t all shofarot called horn, as it is stated: “And it shall come to pass, that when they sound a long blast with the horn [keren] of a ram [yovel]” (Joshua 6:5), and a ram’s horn is a shofar fit for sounding on Rosh HaShana?", + "The shofar that was used on Rosh HaShana in the Temple was made from the straight horn of an ibex, and its mouth, the mouthpiece into which one blows, was plated with gold. And there were two trumpets, one on each of the two sides of the person sounding the shofar. The shofar would sound a long blast, whereas the trumpets would sound a short blast, because the mitzva of the day is with the shofar.", + "And in contrast, the shofarot used on public fast days were made from the curved horns of rams, and their mouths were plated with silver. There were two trumpets in the middle between the shofarot, and the shofar would sound a short blast, whereas the trumpets would sound a long blast, for the mitzva of the day is with the trumpets.", + "Yom Kippur of the Jubilee Year is the same as Rosh HaShana with regard to both the shofar blasts that are sounded and the additional blessings that are recited in the Amida prayer. Rabbi Yehuda disagrees and says: There is a difference between the two days: On Rosh HaShana one blows with horns of rams, whereas in Jubilee Years one blows with horns of ibexes.", + "A shofar that was cracked and then glued together, even though it appears to be whole, is unfit. Similarly, if one glued together broken fragments of shofarot to form a complete shofar, the shofar is unfit. If the shofar was punctured and the puncture was sealed, if it impedes the blowing, the shofar is unfit, but if not, it is fit. ", + "If one sounds a shofar into a pit, or into a cistern, or into a large jug, if he clearly heard the sound of the shofar, he has fulfilled his obligation; but if he heard the sound of an echo, he has not fulfilled his obligation. And similarly, if one was passing behind a synagogue,or his house was adjacent to the synagogue, and he heard the sound of the shofar or the sound of the Scroll of Esther being read, if he focused his heart, i.e. his intent, to fulfill his obligation, he has fulfilled his obligation; but if not, he has not fulfilled his obligation. It is therefore possible for two people to hear the shofar blasts, but only one of them fulfills his obligation. Even though this one heard and also the other one heard, nevertheless, this one focused his heart to fulfill his obligation and has therefore indeed fulfilled it, but the other one did not focus his heart, and so he has not fulfilled his obligation.", + "Incidental to the discussion of the required intent when sounding the shofar, the mishna cites the verse: “And it came to pass, when Moses held up his hand, that Israel prevailed; and when he let down his hand, Amalek prevailed” (Exodus 17:11). It may be asked: Did the hands of Moses make war when he raised them or break war when he lowered them? Rather, the verse comes to tell you that as long as the Jewish people turned their eyes upward and subjected their hearts to their Father in Heaven, they prevailed, but if not, they fell. Similarly, you can say: The verse states: “Make for yourself a fiery serpent, and set it upon a pole; and it shall come to pass, that everyone that is bitten, when he sees it, he shall live” (Numbers 21:8). Once again it may be asked: Did the serpent kill, or did the serpent preserve life? Rather, when the Jewish people turned their eyes upward and subjected their hearts to their Father in Heaven, they were healed, but if not, they rotted from their snakebites. Returning to its halakhic discussion, the mishna continues: A deaf-mute, an imbecile, or a minor who sounds the shofar cannot discharge the obligation on behalf of the community. This is the principle with regard to similar matters: Whoever is not obligated to do a certain matter cannot discharge the obligation on behalf of the community." + ], + [ + "With regard to the Festival day of Rosh HaShana that occurs on Shabbat, in the Temple they would sound the shofar as usual. However, they would not sound it in the rest of the country outside the Temple. After the Temple was destroyed, Rabban Yoḥanan ben Zakkai instituted that the people should sound the shofar on Shabbat in every place where there is a court of twenty-three judges. Rabbi Elazar said: Rabban Yoḥanan ben Zakkai instituted this practice only in Yavne, where the Great Sanhedrin of seventy-one judges resided in his time, but nowhere else. They said to him: He instituted the practice both in Yavne and in any place where there is a court.", + "The mishna adds: And Jerusalem in earlier times had this additional superiority over Yavne after Rabban Yoḥanan ben Zakkai instituted this practice, for in any city whose residents could see Jerusalem and hear the sounding of the shofar from there, and which was near to Jerusalem and people could come to Jerusalem from there, they would sound the shofar there as well, as it was considered part of Jerusalem. But in Yavne they would sound the shofar only in the court itself, not in the surrounding cities.", + "After the previous mishna mentioned Rabban Yoḥanan ben Zakkai’s ordinance that applies to the sounding of the shofar, this mishna records other ordinances instituted by the same Sage: At first, during the Temple era, the lulav was taken in the Temple all seven days of Sukkot, and in the rest of the country outside the Temple, it was taken only one day, on the first day of the Festival. After the Temple was destroyed, Rabban Yoḥanan ben Zakkai instituted that the lulav should be taken even in the rest of the country all seven days, in commemoration of the Temple. And for similar reasons, Rabban Yoḥanan ben Zakkai instituted that for the entire day of waving the omer offering, i.e., the sixteenth of Nisan, eating the grain of the new crop is prohibited. By Torah law, when the Temple is standing the new grain may not be eaten until after the omer offering is brought on the sixteenth of Nisan, usually early in the morning. When the Temple is not standing it may be eaten from the time that the eastern horizon is illuminated at daybreak. However, Rabban Yoḥanan ben Zakkai instituted a prohibition against eating the new grain throughout the entire sixteenth of Nisan, until the seventeenth, to commemorate the Temple.", + "Initially, they would accept testimony to determine the start of the month throughout the entire thirtieth day from the beginning of the month of Elul, before Rosh HaShana, and if witnesses arrived from afar and testified that they had sighted the New Moon the previous night, they would declare that day the Festival. Once, the witnesses tarried coming until the hour was late, and the Levites erred with regard to the song, i.e., the psalm that they were supposed to recite, as they did not know at the time whether it was a Festival or an ordinary weekday. From that point on, the Sages instituted that they would accept testimony to determine the start of the month only until minḥa time. If witnesses had not arrived by that hour, they would declare Elul a thirty-day month and calculate the dates of the Festivals accordingly. And if witnesses came from minḥa time onward, although the calculations for the dates of the Festivals would begin from the following day, the people would nevertheless observe that day, on which the witnesses arrived, as sacred, so that in future years they would not treat the entire day as a weekday and engage in labor from the morning on the assumption that the witnesses will arrive only after minḥa time. And they would also observe the following day as sacred. On the second day, they observed Rosh HaShana in full, both by sacrificing its offerings as well as by calculating the upcoming Festivals from that date. After the Temple was destroyed and there was no longer any reason for this ordinance, Rabban Yoḥanan ben Zakkai instituted that they would once again accept testimony to determine the start of the month the entire day. Rabbi Yehoshua ben Korḥa said: And this, too, Rabban Yoḥanan ben Zakkai instituted, that even if the head of the court of seventy-one is in any other place, not where the Great Sanhedrin is in session, the witnesses should nevertheless go only to the place where the Great Sanhedrin gathers to deliver testimony to determine the start of the month. Although the date of the month is dependent on the head of the Great Sanhedrin, as it is he who declares that the month is sanctified (see 24a), nevertheless, Rabban Yoḥanan ben Zakkai instituted that the members of the Great Sanhedrin may sanctify the month in the absence of the head of the court.", + "The order of the blessings of the additional prayer on Rosh HaShana is as follows: One recites the blessing of the Patriarchs, the blessing of God’s Mighty Deeds, and the blessing of the Sanctification of God’s Name, all of which are recited all year long. And one includes the blessing of Kingship, containing many biblical verses on that theme, with them, i.e., in the blessing of the Sanctification of God’s Name, and he does not sound the shofar after it. Next, one adds a special blessing for the Sanctification of the Day, and sounds the shofar after it; followed by the blessing of Remembrances, which contains many biblical verses addressing that theme, and sounds the shofar after it; and recites the blessing of Shofarot, which includes verses that mention the shofar, and sounds the shofar after it. And he then returns to the regular Amida prayer and recites the blessing of God’s Service and the blessing of Thanksgiving and the Priestly Blessing. This is the statement of Rabbi Yoḥanan ben Nuri. Rabbi Akiva said to him: If one does not sound the shofar for the blessing of Kingship, why does he mention it? Rather, the order of the blessings is as follows: One recites the blessing of the Patriarchs and that of God’s Mighty Deeds and that of the Sanctification of God’s Name. He subsequently includes the blessing of Kingship in the blessing of the Sanctification of the Day, and sounds the shofar. Next he recites the blessing of Remembrances, and sounds the shofar after it, and the blessing of Shofarot and sounds the shofar after it. He then recites the blessing of God’s Service and the blessing of Thanksgiving and the Priestly Blessing.", + "One does not recite fewer than ten verses in theblessing of Kingship, or fewer than ten verses in the blessing of Remembrances, or fewer than ten verses in the blessing of Shofarot. Rabbi Yoḥanan ben Nuri says: If one recited three from each of them, he has fulfilled his obligation. One does not mention verses of Remembrance, Kingship, and Shofar that have a theme of punishment. When reciting the ten verses, one begins with verses from the Torah and concludes with verses from the Prophets. Rabbi Yosei says: If he concluded with a verse from the Torah, he has fulfilled his obligation.", + "With regard to one who is passing before the ark, as prayer leader, on the festival of Rosh HaShana, it is the second prayer leader, i.e., the one who leads the additional prayer, who sounds the shofar on behalf of the congregation. And on a day when the hallel is recited, the first prayer leader, i.e., the one who leads the morning prayer, recites the hallel on behalf of the congregation.", + "With regard to the shofar of Rosh HaShana, one may not pass the Shabbat limit for it, i.e., to go and hear it, nor may one clear a pile of rubble to uncover a buried shofar. One may not climb a tree, nor may one ride on an animal, nor may one swim in water, in order to find a shofar to sound.And one may not cut the shofar to prepare it for use, neither with an object that is prohibited due to a rabbinic decree nor with an object that may not be used due to a prohibition by Torah law. However, if one wishes to place water or wine into the shofar on Rosh HaShana so that it emits a clear sound, he may place it, as this does not constitute a prohibited labor. One need not prevent children from sounding the shofar on Rosh HaShana, despite the fact that they are not obligated in mitzvot. Rather, one occupies himself with them, encouraging and instructing them, until they learn how to sound it properly. The mishna adds: One who acts unawares and sounds the shofar without any intention to perform the mitzva has not fulfilled his obligation. And, similarly, one who hears the shofar blasts from one who acts unawares has not fulfilled his obligation.", + "The order of the blasts is three sets of three blasts each, which are: Tekia, terua, and tekia. The length of a tekia is equal to the length of three teruot, and the length of a terua is equal to the length of three whimpers. If one sounded the first tekia of the initial series of tekia, terua, tekia, and then extended the second tekia of that series to the length of two tekiot, so that it should count as both the second tekia of the first set and the first tekia of the second set, he has in his hand the fulfillment of only one tekia, and he must begin the second set with a new tekia. With regard to one who recited the blessings of the additional prayer, and only afterward a shofar became available to him, he sounds a tekia, sounds a terua, and sounds a tekia, an order he repeats three times. Just as the prayer leader is obligated in the prayer of Rosh HaShana, so too, each and every individual is obligated in these prayers. Rabban Gamliel disagrees and says: Individuals are not obligated, as the prayer leader fulfills the obligation on behalf of the many." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/merged.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/merged.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..24e780764d61c3c57f8790926a513b872ec82806 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/English/merged.json @@ -0,0 +1,66 @@ +{ + "title": "Mishnah Rosh Hashanah", + "language": "en", + "versionTitle": "merged", + "versionSource": "https://www.sefaria.org/Mishnah_Rosh_Hashanah", + "text": [ + [ + "They are four days in the year that serve as the New Year, each for a different purpose: On the first of Nisan is the New Year for kings; it is from this date that the years of a king’s rule are counted. And the first of Nisan is also the New Year for the order of the Festivals, as it determines which is considered the first Festival of the year and which the last. On the first of Elul is the New Year for animal tithes; all the animals born prior to that date belong to the previous tithe year and are tithed as a single unit, whereas those born after that date belong to the next tithe year. Rabbi Elazar and Rabbi Shimon say: The New Year for animal tithes is on the first of Tishrei. On the first of Tishrei is the New Year for counting years, as will be explained in the Gemara; for calculating Sabbatical Years and Jubilee Years, i.e., from the first of Tishrei there is a biblical prohibition to work the land during these years; for planting, for determining the years of orla, the three-year period from when a tree has been planted during which time its fruit is forbidden; and for tithing vegetables, as vegetables picked prior to that date cannot be tithed together with vegetables picked after that date. On the first of Shevat is the New Year for the tree; the fruit of a tree that was formed prior to that date belong to the previous tithe year and cannot be tithed together with fruit that was formed after that date; this ruling is in accordance with the statement of Beit Shammai. But Beit Hillel say: The New Year for trees is on the fifteenth of Shevat.", + "At four times of the year the world is judged: On Passover judgment is passed concerning grain; on Shavuot concerning fruits that grow on a tree; on Rosh HaShana, all creatures pass before Him like sheep [benei maron], as it is stated: “He Who fashions their hearts alike, Who considers all their deeds” (Psalms 33:15); and on the festival of Sukkot they are judged concerning water, i.e., the rainfall of the coming year.", + "In six months of the year the messengers go out from the court in Jerusalem to report throughout Eretz Yisrael and the Diaspora which day was established as the New Moon, the thirtieth or the thirty-first day since the previous New Moon. They go out in the month of Nisan, due to Passover, so that people will know on which day to celebrate it; in the month of Av, due to the fast of the Ninth of Av; in Elul, due to Rosh HaShana, which begins thirty days after the New Moon of Elul; in Tishrei, due to the need to establish the correct dates on which to celebrate the Festivals of Tishrei, i.e., Yom Kippur and Sukkot; in Kislev, due to Hanukkah; and in Adar, due to Purim. And when the Temple was standing, messengers would also go out in the month of Iyyar due to small Passover, i.e., second Pesaḥ, which occurs on the fourteenth of Iyyar. This holiday allowed those who were ritually impure or on a distant journey on the fourteenth of Nisan, and therefore incapable of bringing the Paschal lamb at that time, to bring their Paschal lamb a month later.", + "Only for the sake of two months may witnesses who saw the new moon desecrate Shabbat, should that be necessary in order for them to offer testimony before the court: For the month of Nisan and for the month of Tishrei, for in these months messengers are sent out to Syria, and by them, i.e., these months, the dates of the major Festivals are set: Yom Kippur, Sukkot, Passover, and Shavuot. And when the Temple was standing, the witnesses desecrated Shabbat for the fixing of the New Moon of all the months, due to the imperative of fixing the proper offering of the New Moon at the correct time.", + "Whether the new moon was seen clearly [ba’alil] by everyone or whether it was not clearly seen, one may desecrate Shabbat in order to testify before the court. Rabbi Yosei says: If the moon was clearly seen, they may not desecrate Shabbat for it, since other witnesses, located nearer to the court, will certainly testify. If these distant witnesses go to court to testify, they will desecrate Shabbat unnecessarily.", + "There was once an incident where more than forty pairs of witnesses were passing through on their way to Jerusalem to testify about the new moon, and Rabbi Akiva detained them in Lod, telling them that there was no need for them to desecrate Shabbat for this purpose. Rabban Gamliel sent a message to him: If you detain the many people who wish to testify about the new moon, you will cause them to stumble in the future. They will say: Why should we go, seeing that our testimony is unnecessary? At some point they will be needed, and no witnesses will come to the court.", + "If a father and his son saw the new moon, they should both go to the court in Jerusalem. It is not that they can join together to give testimony, for close relatives are disqualified from testifying together, but they both go so that if one of them is disqualified, the second may join together with another witness to testify about the new moon. Rabbi Shimon says: A father and his son and all their relatives are fit to combine together as witnesses for testimony to determine the start of the month. Rabbi Yosei said: There was an incident with Toviyya the doctor. When he saw the new moon in Jerusalem, he and his son and his freed slave all went to testify. The priests accepted him and his son as witnesses and disqualified his slave, for they ruled stringently that the month may be sanctified only on the basis of the testimony of those of Jewish lineage. And when they came before the court, they accepted him and his slave as witnesses and disqualified his son, due to the familial relationship.", + "The following are unfit to give testimony, as they are considered thieves and robbers: One who plays with dice [kubbiyya] or other games of chance for money; and those who lend money with interest; and those who race pigeons and place wagers on the outcome; and merchants who deal in produce of the Sabbatical Year, which may be eaten, but may not be an object of commerce; and slaves. This is the principle: Any testimony for which a woman is unfit, these too are unfit. Although in certain cases a woman’s testimony is accepted, e.g., to testify to the death of someone’s husband, in the majority of cases her testimony is not valid.", + "With regard to one who saw the new moon but is unable to go to Jerusalem by foot because he is sick or has difficulty walking, others may bring him on a donkey or even in a bed, even on Shabbat if necessary. And if the witnesses are concerned that bandits may be lying in wait for them along the road, they may take clubs or other weapons in their hands, even on Shabbat. And if it was a long journey to Jerusalem, they may take sustenance with them, although it is ordinarily prohibited to carry on Shabbat, since for a distance of a walk of a night and a day, the witnesses may desecrate Shabbat and go out to give testimony to determine the start of the month. This is as it is stated: “These are the Festivals of the Lord, sacred gatherings, which you shall declare in their seasons” (Leviticus 23:4). This teaches that, in all cases, the Festivals must be fixed at their proper times, even if it entails the transgression of Torah prohibitions. " + ], + [ + "If the members of the Great Sanhedrin in Jerusalem are not familiar with that one who saw the new moon, i.e., that he is a valid witness, the members of his local court of twenty-three send another with him to testify about him. The mishna adds: Initially, the court would accept testimony to determine the start of the month from any person, as all are presumed to be qualified witnesses, absent any disqualifying factors. However, when the Boethusians, a sect whose members had their own opinions with regard to the establishment of the Festivals, corrupted the process by sending false witnesses to testify about the new moon, the Sages instituted that they would accept this testimony only from those men familiar to the Sanhedrin as valid witnesses.", + "Initially, after the court sanctified the new month they would light torches on the mountaintops, from one peak to another, to signal to the community in Babylonia that the month had been sanctified. After the Samaritans [Kutim] corrupted and ruined this method by lighting torches at the wrong times to confuse the Jews, the Sages instituted that messengers should go out to the Diaspora and inform them of the start of the month.", + "The mishna asks: How would they light the torches during that earlier period? They would bring items that burn well, e.g., long poles of cedar, reeds, pinewood, and beaten flax, and tie them together with a string. And someone would then ascend to the top of the mountain and light the torch on fire with them, and wave it back and forth and up and down, until he would see his colleague doing likewise on the top of the second mountain. In this manner he would know that the next messenger had received the message and passed it on. And similarly, the second torchbearer would wait for a signal from the one on the top of the third mountain, and so on. In this manner the message would reach the Diaspora.", + "And from which mountains would they light the torches? They would transmit the message from the Mount of Olives in Jerusalem to Sartava, and from Sartava to Gerofina, and from Gerofina to Ḥavran, and from Ḥavran to Beit Baltin. And from Beit Baltin they would not move to light torches in any other predetermined location. Rather, the one who was appointed for this task would wave the torch back and forth and up and down, until he would see the entire Diaspora before him alight like one large bonfire, as they would light torches to continue transmitting the message from place to place all the way to the farthest reaches of the Diaspora.", + "There was a large courtyard in Jerusalem, which was called Beit Ya’zek. And there all the witnesses coming to testify about the new moon would gather, and the court of seventy-one judges would examine them there. And they would prepare great feasts for them, so that they would be willing and accustomed to coming and submitting their testimony. Initially, when witnesses would arrive on Shabbat from a distant place, they would not move from there all day, as they had left their Shabbat limit, and it was consequently prohibited for them to walk more than four cubits in any direction once they had completed their mission. Concerned that this limitation would discourage witnesses from coming, Rabban Gamliel the Elder instituted that the witnesses be permitted to walk two thousand cubits in each direction. The mishna continues: And not only these witnesses are granted two thousand cubits from their new place, but this applies also to a midwife who comes to deliver a child, and one who comes to rescue Jews from a fire, from an invasion of gentile troops, from a flooding river, or from the collapse of a building. All these are considered like the inhabitants of the city where they arrive, and therefore they have two thousand cubits in each direction.", + "How do they examine the witnesses who come to testify about the new moon? They deal with them in order, as the pair of witnesses that arrives first they examine first. They bring in the greater of the two witnesses, and they say to him: Say how you saw the moon. Was it in front of the sun or behind the sun? To its north or to its south? How high was the moon over the horizon, and in which direction did it tilt? And how wide was it? If, for example, he said that he saw the moon in front of the sun, he has not said anything of substance, as this is impossible and therefore he is either mistaken or lying. And after they finish hearing the first witness’s testimony, they would bring in the second witness and examine him in a similar manner. If their statements match, their testimony is accepted and the court sanctifies the New Moon. And the court then asks all the other pairs of witnesses certain general matters, without probing into all the details. They do this not because they require the additional testimony, but so that the witnesses should not leave disappointed, and so that the witnesses should be accustomed to coming to testify, and will not hesitate to come the next time, when they might be needed.", + "After the witnesses have been examined and their testimony accepted, the head of the court says: It is sanctified. And all the people respond after him: It is sanctified; it is sanctified. Whether the moon was seen at its anticipated time, on the thirtieth day of the previous month, or whether it was not seen at its anticipated time, in which case witnesses are not necessary to establish the following day as the New Moon, the court sanctifies it and formally proclaims the day as the New Moon. Rabbi Elazar, son of Rabbi Tzadok, says: If the new moon was not seen at its anticipated time, the court does not sanctify the New Moon on the following day, as the celestial court in Heaven has already sanctified it, precluding the need for the additional sanctification by the earthly court.", + "Rabban Gamliel had a diagram of the different forms of the moon drawn on a tablet that hung on the wall of his attic, which he would show to the laymen who came to testify about the new moon but were unable to describe adequately what they had seen. And he would say to them: Did you see a form like this or like this? There was an incident in which two witnesses came to testify about the new moon, and they said: We saw the waning moon in the morning in the east, and that same day we saw the new moon in the evening in the west. Rabbi Yoḥanan ben Nuri said: They are false witnesses, as it is impossible to see the new moon so soon after the last sighting of the waning moon. However, when they arrived in Yavne, Rabban Gamliel accepted them as witnesses without concern. And there was another incident in which two witnesses came and said: We saw the new moon at its anticipated time, i.e., on the night of the thirtieth day of the previous month; however, on the following night, i.e., the start of the thirty-first, which is often the determinant of a full, thirty-day month, it was not seen. And nevertheless Rabban Gamliel accepted their testimony and established the New Moon on the thirtieth day. Rabbi Dosa ben Horkinas disagreed and said: They are false witnesses; how can witnesses testify that a woman gave birth and the next day her belly is between her teeth, i.e., she is obviously still pregnant? If the new moon was already visible at its anticipated time, how could it not be seen a day later? Rabbi Yehoshua said to him: I see the logic of your statement; the New Moon must be established a day later. ", + "Upon hearing that Rabbi Yehoshua had challenged his ruling, Rabban Gamliel sent a message to him: I decree against you that you must appear before me with your staff and with your money on the day on which Yom Kippur occurs according to your calculation; according to my calculation, that day is the eleventh of Tishrei, the day after Yom Kippur. Rabbi Akiva went and found Rabbi Yehoshua distressed that the head of the Great Sanhedrin was forcing him to desecrate the day that he maintained was Yom Kippur. In an attempt to console him, Rabbi Akiva said to Rabbi Yehoshua: I can learn from a verse that everything that Rabban Gamliel did in sanctifying the month is done, i.e., it is valid. As it is stated: “These are the appointed seasons of the Lord, sacred convocations, which you shall proclaim in their season” (Leviticus 23:4). This verse indicates that whether you have proclaimed them at their proper time or whether you have declared them not at their proper time, I have only these Festivals as established by the representatives of the Jewish people. Rabbi Yehoshua then came to Rabbi Dosa ben Horkinas, who said to him: If we come to debate and question the rulings of the court of Rabban Gamliel, we must debate and question the rulings of every court that has stood from the days of Moses until now. As it is stated: “Then Moses went up, and Aaron, Nadav and Avihu, and seventy of the Elders of Israel” (Exodus 24:9). But why were the names of these seventy Elders not specified? Rather, this comes to teach that every set of three judges that stands as a court over the Jewish people has the same status as the court of Moses. Since it is not revealed who sat on that court, apparently it is enough that they were official judges in a Jewish court. When Rabbi Yehoshua heard that even Rabbi Dosa ben Horkinas maintained that they must submit to Rabban Gamliel’s decision, he took his staff and his money in his hand, and went to Yavne to Rabban Gamliel on the day on which Yom Kippur occurred according to his own calculation. Upon seeing him, Rabban Gamliel stood up and kissed him on his head. He said to him: Come in peace, my teacher and my student. You are my teacher in wisdom, as Rabbi Yehoshua was wiser than anyone else in his generation, and you are my student, as you accepted my statement, despite your disagreement." + ], + [ + "If the court and all of the Jewish people saw the new moon, and the witnesses were interrogated, but the court did not manage to say: Sanctified, before nightfall, so that the thirtieth day already passed, the previous month is rendered a full, thirty-day month, and the following day is observed as the New Moon. If the court alone saw the new moon, two members of the court should stand and testify before the others, and the court should say: Sanctified, sanctified. If three people saw the new moon, and they are themselves members of a court for this purpose, two of them should stand and seat two of their colleagues next to the individual who remains of the three, thereby forming a new court of three. The two standing judges should then testify before the three seated judges that they saw the new moon and the seated judges say: Sanctified, sanctified. This procedure is necessary because an individual is not authorized to declare the month sanctified by himself. Rather, a court of three is required.", + "The mishna begins to discuss the primary mitzva of Rosh HaShana, sounding the shofar. All shofarot are fit for blowing except for the horn of a cow, because it is a horn [keren] and not a shofar. Rabbi Yosei said: But aren’t all shofarot called horn, as it is stated: “And it shall come to pass, that when they sound a long blast with the horn [keren] of a ram [yovel]” (Joshua 6:5), and a ram’s horn is a shofar fit for sounding on Rosh HaShana?", + "The shofar that was used on Rosh HaShana in the Temple was made from the straight horn of an ibex, and its mouth, the mouthpiece into which one blows, was plated with gold. And there were two trumpets, one on each of the two sides of the person sounding the shofar. The shofar would sound a long blast, whereas the trumpets would sound a short blast, because the mitzva of the day is with the shofar.", + "And in contrast, the shofarot used on public fast days were made from the curved horns of rams, and their mouths were plated with silver. There were two trumpets in the middle between the shofarot, and the shofar would sound a short blast, whereas the trumpets would sound a long blast, for the mitzva of the day is with the trumpets.", + "Yom Kippur of the Jubilee Year is the same as Rosh HaShana with regard to both the shofar blasts that are sounded and the additional blessings that are recited in the Amida prayer. Rabbi Yehuda disagrees and says: There is a difference between the two days: On Rosh HaShana one blows with horns of rams, whereas in Jubilee Years one blows with horns of ibexes.", + "A shofar that was cracked and then glued together, even though it appears to be whole, is unfit. Similarly, if one glued together broken fragments of shofarot to form a complete shofar, the shofar is unfit. If the shofar was punctured and the puncture was sealed, if it impedes the blowing, the shofar is unfit, but if not, it is fit. ", + "If one sounds a shofar into a pit, or into a cistern, or into a large jug, if he clearly heard the sound of the shofar, he has fulfilled his obligation; but if he heard the sound of an echo, he has not fulfilled his obligation. And similarly, if one was passing behind a synagogue,or his house was adjacent to the synagogue, and he heard the sound of the shofar or the sound of the Scroll of Esther being read, if he focused his heart, i.e. his intent, to fulfill his obligation, he has fulfilled his obligation; but if not, he has not fulfilled his obligation. It is therefore possible for two people to hear the shofar blasts, but only one of them fulfills his obligation. Even though this one heard and also the other one heard, nevertheless, this one focused his heart to fulfill his obligation and has therefore indeed fulfilled it, but the other one did not focus his heart, and so he has not fulfilled his obligation.", + "Incidental to the discussion of the required intent when sounding the shofar, the mishna cites the verse: “And it came to pass, when Moses held up his hand, that Israel prevailed; and when he let down his hand, Amalek prevailed” (Exodus 17:11). It may be asked: Did the hands of Moses make war when he raised them or break war when he lowered them? Rather, the verse comes to tell you that as long as the Jewish people turned their eyes upward and subjected their hearts to their Father in Heaven, they prevailed, but if not, they fell. Similarly, you can say: The verse states: “Make for yourself a fiery serpent, and set it upon a pole; and it shall come to pass, that everyone that is bitten, when he sees it, he shall live” (Numbers 21:8). Once again it may be asked: Did the serpent kill, or did the serpent preserve life? Rather, when the Jewish people turned their eyes upward and subjected their hearts to their Father in Heaven, they were healed, but if not, they rotted from their snakebites. Returning to its halakhic discussion, the mishna continues: A deaf-mute, an imbecile, or a minor who sounds the shofar cannot discharge the obligation on behalf of the community. This is the principle with regard to similar matters: Whoever is not obligated to do a certain matter cannot discharge the obligation on behalf of the community." + ], + [ + "With regard to the Festival day of Rosh HaShana that occurs on Shabbat, in the Temple they would sound the shofar as usual. However, they would not sound it in the rest of the country outside the Temple. After the Temple was destroyed, Rabban Yoḥanan ben Zakkai instituted that the people should sound the shofar on Shabbat in every place where there is a court of twenty-three judges. Rabbi Elazar said: Rabban Yoḥanan ben Zakkai instituted this practice only in Yavne, where the Great Sanhedrin of seventy-one judges resided in his time, but nowhere else. They said to him: He instituted the practice both in Yavne and in any place where there is a court.", + "The mishna adds: And Jerusalem in earlier times had this additional superiority over Yavne after Rabban Yoḥanan ben Zakkai instituted this practice, for in any city whose residents could see Jerusalem and hear the sounding of the shofar from there, and which was near to Jerusalem and people could come to Jerusalem from there, they would sound the shofar there as well, as it was considered part of Jerusalem. But in Yavne they would sound the shofar only in the court itself, not in the surrounding cities.", + "After the previous mishna mentioned Rabban Yoḥanan ben Zakkai’s ordinance that applies to the sounding of the shofar, this mishna records other ordinances instituted by the same Sage: At first, during the Temple era, the lulav was taken in the Temple all seven days of Sukkot, and in the rest of the country outside the Temple, it was taken only one day, on the first day of the Festival. After the Temple was destroyed, Rabban Yoḥanan ben Zakkai instituted that the lulav should be taken even in the rest of the country all seven days, in commemoration of the Temple. And for similar reasons, Rabban Yoḥanan ben Zakkai instituted that for the entire day of waving the omer offering, i.e., the sixteenth of Nisan, eating the grain of the new crop is prohibited. By Torah law, when the Temple is standing the new grain may not be eaten until after the omer offering is brought on the sixteenth of Nisan, usually early in the morning. When the Temple is not standing it may be eaten from the time that the eastern horizon is illuminated at daybreak. However, Rabban Yoḥanan ben Zakkai instituted a prohibition against eating the new grain throughout the entire sixteenth of Nisan, until the seventeenth, to commemorate the Temple.", + "Initially, they would accept testimony to determine the start of the month throughout the entire thirtieth day from the beginning of the month of Elul, before Rosh HaShana, and if witnesses arrived from afar and testified that they had sighted the New Moon the previous night, they would declare that day the Festival. Once, the witnesses tarried coming until the hour was late, and the Levites erred with regard to the song, i.e., the psalm that they were supposed to recite, as they did not know at the time whether it was a Festival or an ordinary weekday. From that point on, the Sages instituted that they would accept testimony to determine the start of the month only until minḥa time. If witnesses had not arrived by that hour, they would declare Elul a thirty-day month and calculate the dates of the Festivals accordingly. And if witnesses came from minḥa time onward, although the calculations for the dates of the Festivals would begin from the following day, the people would nevertheless observe that day, on which the witnesses arrived, as sacred, so that in future years they would not treat the entire day as a weekday and engage in labor from the morning on the assumption that the witnesses will arrive only after minḥa time. And they would also observe the following day as sacred. On the second day, they observed Rosh HaShana in full, both by sacrificing its offerings as well as by calculating the upcoming Festivals from that date. After the Temple was destroyed and there was no longer any reason for this ordinance, Rabban Yoḥanan ben Zakkai instituted that they would once again accept testimony to determine the start of the month the entire day. Rabbi Yehoshua ben Korḥa said: And this, too, Rabban Yoḥanan ben Zakkai instituted, that even if the head of the court of seventy-one is in any other place, not where the Great Sanhedrin is in session, the witnesses should nevertheless go only to the place where the Great Sanhedrin gathers to deliver testimony to determine the start of the month. Although the date of the month is dependent on the head of the Great Sanhedrin, as it is he who declares that the month is sanctified (see 24a), nevertheless, Rabban Yoḥanan ben Zakkai instituted that the members of the Great Sanhedrin may sanctify the month in the absence of the head of the court.", + "The order of the blessings of the additional prayer on Rosh HaShana is as follows: One recites the blessing of the Patriarchs, the blessing of God’s Mighty Deeds, and the blessing of the Sanctification of God’s Name, all of which are recited all year long. And one includes the blessing of Kingship, containing many biblical verses on that theme, with them, i.e., in the blessing of the Sanctification of God’s Name, and he does not sound the shofar after it. Next, one adds a special blessing for the Sanctification of the Day, and sounds the shofar after it; followed by the blessing of Remembrances, which contains many biblical verses addressing that theme, and sounds the shofar after it; and recites the blessing of Shofarot, which includes verses that mention the shofar, and sounds the shofar after it. And he then returns to the regular Amida prayer and recites the blessing of God’s Service and the blessing of Thanksgiving and the Priestly Blessing. This is the statement of Rabbi Yoḥanan ben Nuri. Rabbi Akiva said to him: If one does not sound the shofar for the blessing of Kingship, why does he mention it? Rather, the order of the blessings is as follows: One recites the blessing of the Patriarchs and that of God’s Mighty Deeds and that of the Sanctification of God’s Name. He subsequently includes the blessing of Kingship in the blessing of the Sanctification of the Day, and sounds the shofar. Next he recites the blessing of Remembrances, and sounds the shofar after it, and the blessing of Shofarot and sounds the shofar after it. He then recites the blessing of God’s Service and the blessing of Thanksgiving and the Priestly Blessing.", + "One does not recite fewer than ten verses in theblessing of Kingship, or fewer than ten verses in the blessing of Remembrances, or fewer than ten verses in the blessing of Shofarot. Rabbi Yoḥanan ben Nuri says: If one recited three from each of them, he has fulfilled his obligation. One does not mention verses of Remembrance, Kingship, and Shofar that have a theme of punishment. When reciting the ten verses, one begins with verses from the Torah and concludes with verses from the Prophets. Rabbi Yosei says: If he concluded with a verse from the Torah, he has fulfilled his obligation.", + "With regard to one who is passing before the ark, as prayer leader, on the festival of Rosh HaShana, it is the second prayer leader, i.e., the one who leads the additional prayer, who sounds the shofar on behalf of the congregation. And on a day when the hallel is recited, the first prayer leader, i.e., the one who leads the morning prayer, recites the hallel on behalf of the congregation.", + "With regard to the shofar of Rosh HaShana, one may not pass the Shabbat limit for it, i.e., to go and hear it, nor may one clear a pile of rubble to uncover a buried shofar. One may not climb a tree, nor may one ride on an animal, nor may one swim in water, in order to find a shofar to sound.And one may not cut the shofar to prepare it for use, neither with an object that is prohibited due to a rabbinic decree nor with an object that may not be used due to a prohibition by Torah law. However, if one wishes to place water or wine into the shofar on Rosh HaShana so that it emits a clear sound, he may place it, as this does not constitute a prohibited labor. One need not prevent children from sounding the shofar on Rosh HaShana, despite the fact that they are not obligated in mitzvot. Rather, one occupies himself with them, encouraging and instructing them, until they learn how to sound it properly. The mishna adds: One who acts unawares and sounds the shofar without any intention to perform the mitzva has not fulfilled his obligation. And, similarly, one who hears the shofar blasts from one who acts unawares has not fulfilled his obligation.", + "The order of the blasts is three sets of three blasts each, which are: Tekia, terua, and tekia. The length of a tekia is equal to the length of three teruot, and the length of a terua is equal to the length of three whimpers. If one sounded the first tekia of the initial series of tekia, terua, tekia, and then extended the second tekia of that series to the length of two tekiot, so that it should count as both the second tekia of the first set and the first tekia of the second set, he has in his hand the fulfillment of only one tekia, and he must begin the second set with a new tekia. With regard to one who recited the blessings of the additional prayer, and only afterward a shofar became available to him, he sounds a tekia, sounds a terua, and sounds a tekia, an order he repeats three times. Just as the prayer leader is obligated in the prayer of Rosh HaShana, so too, each and every individual is obligated in these prayers. Rabban Gamliel disagrees and says: Individuals are not obligated, as the prayer leader fulfills the obligation on behalf of the many." + ] + ], + "versions": [ + [ + "William Davidson Edition - English", + "https://korenpub.com/collections/the-noe-edition-koren-talmud-bavli-1" + ] + ], + "heTitle": "משנה ראש השנה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/Hebrew/Mishnah based on the Kaufmann manuscript, edited by Dan Be'eri.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/Hebrew/Mishnah based on the Kaufmann manuscript, edited by Dan Be'eri.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..f566b2c3b464e1b4c948521ecadb9b4e18f6c4dd --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/Hebrew/Mishnah based on the Kaufmann manuscript, edited by Dan Be'eri.json @@ -0,0 +1,68 @@ +{ + "language": "he", + "title": "Mishnah Rosh Hashanah", + "versionSource": "https://archive.org/details/MishnaCorrectedKaufman00WHOLE", + "versionTitle": "Mishnah based on the Kaufmann manuscript, edited by Dan Be'eri", + "status": "locked", + "license": "PD", + "digitizedBySefaria": true, + "actualLanguage": "he", + "languageFamilyName": "hebrew", + "isSource": true, + "isPrimary": true, + "direction": "rtl", + "heTitle": "משנה ראש השנה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "א\nאַרְבָּעָה רָאשֵׁי שָׁנִים הֵן: \nבְּאֶחָד בְּנִיסָן, \nרֹאשׁ הַשָּׁנָה לַמְּלָכִים וְלָרְגָלִים; \nבְּאֶחָד בֶּאֱלוּל, \nרֹאשׁ הַשָּׁנָה לְמַעְשַׂר בְּהֵמָה; \nרְבִּי אֶלְעָזָר וּרְבִּי שִׁמְעוֹן אוֹמְרִים: \nבְּאֶחָד בְּתִשְׁרִי; \n\nב\nבְּאֶחָד בְּתִשְׁרִי, \nרֹאשׁ הַשָּׁנָה לַשָּׁנִים וְלַשְּׁמִטִּין וְלַיּוֹבֵלוֹת, < וְלַשְּׁמִיטִין >\nלִנְטִיעָה וְלִירָקוֹת; \nבְּאֶחָד בִּשְׁבָט, \nרֹאשׁ הַשָּׁנָה לָאִילָן, \nכְּדִבְרֵי בֵית שַׁמַּי; \nוּבֵית הֶלֵּל אוֹמְרִין: \nבַּחֲמִשָּׁה עָשָׂר בּוֹ.\n", + "ג\nבְּאַרְבָּעָה פְרָקִים הָעוֹלָם נִדּוֹן: \nבַּפֶּסַח עַל הַתְּבוּאָה; \nוּבָעֲצֶרֶת עַל פֵּרוֹת הָאִילָן; \nוּבְרֹאשׁ הַשָּׁנָה, \nכָל בָּאֵי הָעוֹלָם עוֹבְרִים לְפָנָיו כִּבְנוֹמְרוֹן, \nשֶׁנֶּאֱמַר: (תהלים לג,טו) \n\"הַיּצֵר יַחַד לִבָּם, \nהַמֵּבִין אֶל כָּל מַעֲשֵׂיהֶם\"; \nוּבֶחָג נִדּוֹנִים עַל הַמַּיִם.\n", + "ד\nעַל שִׁשָּׁה חֳדָשִׁים שְׁלוּחִים יוֹצְאִים: \nעַל נִיסָן, מִפְּנֵי הַפֶּסַח; \nעַל אָב, מִפְּנֵי הַתַּעְנִית; \nעַל אֱלוּל, מִפְּנֵי רֹאשׁ הַשָּׁנָה; \nעַל תִּשְׁרִי, מִפְּנֵי תַקָּנַת הַמּוֹעֲדוֹת; \nעַל כִּסְלֵו, מִפְּנֵי הַחֲנֻכָּה; \nעַל אֲדָר, מִפְּנֵי הַפּוּרִים. \nוּכְשֶׁהַמִּקְדָּשׁ קַיָּם, \nיוֹצְאִים אַף עַל אִיָּר, מִפְּנֵי פֶסַח קָטָן.\n", + "ה\nעַל שְׁנֵי חֳדָשִׁים מְחַלְּלִים אֶת הַשַּׁבָּת: \nעַל נִיסָן וְעַל תִּשְׁרִי, \nשֶׁבָּהֶם שְׁלוּחִים יוֹצְאִין לְסוּרְיָה, \nוּבָהֶן הָיוּ מְתַקְּנִין אֶת הַמּוֹעָדוֹת; \nוּכְשֶׁבֵּית הַמִּקְדָּשׁ קַיָּם, \nמְחַלְּלִים אַף עַל כֻּלָּם, \nמִפְּנֵי תַקָּנַת הַקָּרְבָּן.\n", + "ו\nבֵּין שֶׁנִּרְאָה בַעֲלִיל וּבֵין שֶׁלֹּא נִרְאָה בַעֲלִיל, \nמְחַלְּלִים עָלָיו אֶת הַשַּׁבָּת. \nרְבִּי יוֹסֵי אוֹמֵר: \nאִם נִרְאָה בַעֲלִיל, \nאֵין מְחַלְּלִין עָלָיו אֶת הַשַּׁבָּת.\n", + "ז\nמַעֲשֶׂה שֶׁעָבְרוּ יוֹתֵר מֵאַרְבָּעִים זוֹג, \nוְעִכְּבָן רְבִּי עֲקִיבָה בְלוֹד. \nשָׁלַח לוֹ רַבָּן גַּמְלִיאֵל: \nאִם מְעַכֵּב אַתָּה אֶת הָרַבִּים, \nנִמְצֵאתָ מְכַשְּׁלָן לֶעָתִיד לָבוֹא.\n", + "ח\nאָב וּבְנוֹ שֶׁרָאוּ אֶת הַחֹדֶשׁ, יֵלֵכוּ; \nלֹא שֶׁמִּצְטָרְפִים זֶה עִם זֶה, \nאֶלָּא שֶׁמֵּא יִפָּסֵל אֶחָד מֵהֶם, \nיִצְטָרֵף הַשֵּׁנִי עִם אַחֵר. \nרְבִּי שִׁמְעוֹן אוֹמֵר: \nאָב וּבְנוֹ, וְכָל הַקְּרוֹבִים, \nכְּשֵׁרִים לְעֵדוּת הַחֹדֶשׁ. \n\nט\nאָמַר רְבִּי יוֹסֵה: \nמַעֲשֶׂה בְטוֹבִיָּה הָרוֹפֵא, \nשֶׁרָאָה אֶת הַחֹדֶשׁ בִּירוּשָׁלַיִם, \nהוּא וּבְנוֹ וְעַבְדּוֹ הַמְשֻׁחְרָר, \nוְקִבְּלוּ הַכֹּהֲנִים אוֹתוֹ וְאֶת בְּנוֹ, \nוּפָסְלוּ אֶת עַבְדּוֹ. \n", + "י\nאֵלּוּ הֵן הַפְּסוּלִין: \nהַמְשַׂחֵק בַּקֻּבְיָא, \nוְהַמַּלְוֶה בָרִבִּית, \nוּמַפְרִיחֵי יוֹנִים, \nוְסוֹחֲרֵי שְׁבִיעִית, \nוַעֲבָדִים. \nזֶה הַכְּלָל: \nכָּל הָעֵדוּת שֶׁאֵין הָאִשָּׁה כְשֵׁרָה לָהּ, \nאַף הֵן אֵינָן כְּשֵׁרִים לָהּ.\n", + "יא \nמִי שֶׁרָאָה אֶת הַחֹדֶשׁ וְאֵינוּ יָכוֹל לְהַלֵּךְ, \nמוֹלִיכִים אוֹתוֹ עַל הַחֲמוֹר, \nאֲפִלּוּ בַמִּטָּה; \nאִם צוֹדֶה לָהֶם, לוֹקְחִין בְּיָדָם מַקְלוֹת; \nוְאִם הָיְתָה דֶרֶךְ רְחוֹקָה, \nלוֹקְחִין בְּיָדָן מְזוֹנוֹת. \nשֶׁעַל מַהֲלַךְ לַיְלָה וָיוֹם, \nמְחַלְּלִים אֶת הַשַּׁבָּת וְיוֹצְאִין לְעֵדוּת הַחֹדֶשׁ, \nשֶׁנֶּאֱמַר: (ויקרא כג,ד) \n\"אֵלֶּה מוֹעֲדֵי יי, מִקְרָאֵי קֹדֶשׁ, \nאֲשֶׁר תִּקְרְאוּ אֹתָם בְּמוֹעֲדָם\".\n\n\n\n" + ], + [ + "א\nאִם אֵינָן מַכִּירִין אוֹתוֹ, \nמְשַׁלְּחִין עִמּוֹ אַחֵר לְהַעִידוֹ. \nבָּרִאשׁוֹנָה, \nהָיוּ מְקַבְּלִים עֵדוּת הַחֹדֶשׁ מִכָּל הָאָדָם; \nמִשֶּׁקִּלְקְלוּ הַמִּינִים, \nהִתְקִינוּ שֶׁלֹּא יְהוּ מְקַבְּלִים אֶלָּא מִן הַמַּכִּירִים.\n", + "בָּרִאשׁוֹנָה הָיוּ מַשִּׂיאִים מַשּׂוּאוֹת; \nמִשֶּׁקִּלְקְלוּ הַכּוּתִים, \nהִתְקִינוּ שֶׁיְּהוּ שְׁלוּחִים יוֹצְאִין.\n", + "ב\nכֵּיצַד מַשִּׂיאִים מַשּׂוּאוֹת? \nמְבִיאִין כְּלֻנְסוֹת שֶׁלָּאֶרֶז אֲרֻכִּים, \nוְקָנִים וַעֲצֵי שֶׁמֶן וּנְעֹרֶת שֶׁלַּפִּשְׁתָּן, \nוְכוֹרֵךְ בִּמְשִׁיחָה, וְעוֹלֶה לְרֹאשׁ הָהָר, \nוּמַצִּית בָּהֶן אֶת הָאוּר, \nוּמוֹלִיךְ וּמֵבִיא וּמַעֲלֶה וּמוֹרִיד, \nעַד שֶׁהוּא רוֹאֶה אֶת חֲבֵרוֹ \nשֶׁהוּא עוֹשֶׂה כֵן בְּרֹאשׁ הָהָר הַשֵּׁנִי, \nוְכֵן בְּרֹאשׁ הָהָר הַשְּׁלִישִׁי.\n", + "ג\nמְנַיִן הָיוּ מַשִּׂיאִים? \nמֵהַר הַמִּשְׁחָה לְסַרְטְבָא, \nוּמִסַּרְטְבָא לִגְרוֹפִינָא, <לגריפוניא>\nוּמִגְּרוֹפִינָא לְחַוְרָן, \nוּמֵחַוְרָן לְבֵית בִּלְתִּין; \nוּמִבֵּית בִּלְתִּין לֹא זָזוּ, \nאֶלָּא מוֹלִיךְ וּמֵבִיא וּמַעֲלֶה וּמוֹרִיד, \nעַד שֶׁהוּא רוֹאֶה כָל הַגּוֹלָה לְפָנָיו \nכִּמְדוּרַת הָאֵשׁ.\n", + "ד\nחָצֵר גְּדוֹלָה הָיְתָה בִירוּשָׁלַיִם, \nוּבֵית יַעְזֵק הָיְתָה נִקְרֵאת, \nוְלַשָּׁם כָּל הָעֵדִים מִתְכַּנְּסִין, \nוּבֵית דִּין בּוֹדְקִין אוֹתָן שָׁם. \nוּסְעוֹדוֹת גְּדוֹלוֹת עוֹשִׂין לָהֶם, \nבִּשְׁבִיל שֶׁיְּהוּ רְגִילִים לָבֹא. \n\nה\nבָּרִאשׁוֹנָה לֹא הָיוּ זָזִים מִשָּׁם כָּל הַיּוֹם. \nהִתְקִין רַבָּן גַּמְלִיאֵל הַזָּקֵן, \nשֶׁיְּהוּ מְהַלְּכִים אַלְפַּיִם אַמָּה לְכָל רוּחַ. \nוְלֹא זוֹ בִלְבַד, \nאֶלָּא אַף חֲכָמָה הַבָּאָה לְיַלֵּד, \nהַבָּא לְהַצִּיל מִיַּד הַגַּיִס וּמִיַּד הַנָּהָר, \nמִיַּד הַדְּלֵקָה מִיַּד הַמַּפְּלוֹת, \nהֲרֵי אֵלּוּ כְאַנְשֵׁי הָעִיר, \nוְיֵשׁ לָהֶם אַלְפַּיִם אַמָּה לְכָל רוּחַ.\n", + "ו\nכֵּיצַד בּוֹדְקִין אֶת הָעֵדִים? \nזוֹג שֶׁבָּא רִאשׁוֹן, \nבּוֹדְקִין אוֹתוֹ רִאשׁוֹן. \nמַכְנִיסִים אֶת הַגָּדוֹל שֶׁבָּהֶם, \nוְאוֹמְרִים לוֹ: \nאֱמֹר, כֵּיצַד רָאִיתָ אֶת הַלְּבָנָה, \nלִפְנֵי הַחַמָּה אוֹ לְאַחַר הַחַמָּה? \nלִצְפוֹנָהּ אוֹ לִדְרוֹמָהּ? \nכַּמָּה הָיָה גָבוֹהַּ, וּלְאַיִן הָיָה נוֹטֶה? \nוְכַמָּה הָיָה רָחָב? \nוְאִם אָמַר \"לִפְנֵי הַחַמָּה\", \nלֹא אָמַר כְּלוּם. \n\nז\nהָיוּ מַכְנִיסִין אֶת הַשֵּׁנִי וּבוֹדְקִין אוֹתוֹ. \nנִמְצְאוּ דִבְרֵיהֶם מְכֻוָּנִים, \nעֵדוּתָן מְקֻיֶּמֶת. \nוּשְׁאָר כָּל הַזּוֹגוֹת, \nשׁוֹאֲלִין אוֹתָן רָאשֵׁי דְבָרִים; \nלֹא שֶׁהֵן צְרִיכִים לָהֶן, \nאֶלָּא שֶׁלֹּא יֵצְאוּ בְפַחֵי נֶפֶשׁ, \nבִּשְׁבִיל שֶׁיְּהוּ רְגִילִים לָבֹא.\n", + "ח\nרֹאשׁ בֵּית דִּין אוֹמֵר: \nמְקֻדָּשׁ! \nוְכָל הָעָם עוֹנִים אַחֲרָיו: \nמְקֻדָּשׁ, מְקֻדָּשׁ! \nבֵּין שֶׁנִּרְאָה בִזְמַנּוֹ וּבֵין שֶׁלֹּא נִרְאָה בִזְמַנּוֹ, \nמְקַדְּשִׁים אוֹתוֹ. \nרְבִּי אֶלְעָזָר בִּרְבִּי צָדוֹק אוֹמֵר: \nאִם לֹא נִרְאָה בִזְמַנּוֹ, \nאֵין מְקַדְּשִׁים אוֹתוֹ, \nשֶׁכְּבָר קִדְּשׁוּהוּ שָׁמַיִם.\n", + "ט\nדְּמוּת צוּרוֹת לְבָנוֹת \nהָיוּ לוֹ לְרַבָּן גַּמְלִיאֵל בַּעֲלִיָּתוֹ, \nבַּטַּבְלָא וּבַכֹּתֶל, \nשֶׁבָּהֶן מַרְאֶה אֶת הַהֶדְיוֹטוֹת וְאוֹמֵר: \nהֲכָזֶה רָאִיתָ אוֹ כָזֶה? \nמַעֲשֶׂה שֶׁבָּאוּ שְׁנַיִם וְאָמְרוּ: \nרְאִינוּהוּ שַׁחְרִית בַּמִּזְרָח, וְעַרְבִית בַּמַּעֲרָב. \nאָמַר רְבִּי יוֹחָנָן בֶּן נוּרִי: \nעֵדֵי שֶׁקֶר הֵם! \nוּכְשֶׁבָּאוּ לְיַבְנֶה קִבְּלָן רַבָּן גַּמְלִיאֵל. <ליוונה>\n\nי\nוְעוֹד בָּאוּ שְׁנַיִם וְאָמְרוּ: \nרְאִינוּהוּ בִזְמַנּוֹ, \nוּבַלַּיְלָה בְעִבּוּרוֹ, לֹא נִרְאָה. \nוְקִבְּלָן רַבָּן גַּמְלִיאֵל. \nאָמַר רְבִּי דוֹסָא בֶן אַרְכִינָס: \nעֵדֵי שֶׁקֶר הֵם! \nהֵיאָךְ מְעִידִין עַל הָאִשָּׁה שֶׁיָּלָדָה, \nוּלְמָחָר כְּרֵסָהּ בֵּין שִׁנֶּיהָ? \nאָמַר לוֹ רְבִּי יְהוֹשֻׁעַ: \nרוֹאֶה אֲנִי אֶת דְּבָרֶיךָ.\n", + "יא\nשָׁלַח לוֹ רַבָּן גַּמְלִיאֵל: \nגּוֹזֵר אֲנִי עָלֶיךָ, \nשֶׁתָּבֹא אֶצְלִי בְמַקְלָךְ וּבְמָעוֹתָךְ, \nבְּיוֹם שֶׁחָל יוֹם הַכִּפּוּרִים לִהְיוֹת בְּחֶשְׁבּוֹנָךְ. \nהָלַךְ וּמְצָאוֹ רְבִּי עֲקִיבָה מֵצֵר. \nאָמַר לוֹ: \nיֶשׁ לִי לִלְמוֹד, \nשֶׁכָּל מַה שֶּׁעָשָׂה רַבָּן גַּמְלִיאֵל, עָשׁוּי, \nשֶׁנֶּאֱמַר: (ויקרא כג,ד) \n\"אֵלֶּה מוֹעֲדֵי יי מִקְרָאֵי קֹדֶשׁ, \nאֲשֶׁר תִּקְרְאוּ אֹתָם\"; \nבֵּין בִּזְמַנָּן, בֵּין שֶׁלֹּא בִזְמַנָּן, \nאֵין לִי מוֹעֲדוֹת אֶלָּא אֵלּוּ. \n\nיב\nבָּא לוֹ אֵצֶל רְבִּי דוֹסָא בֶן אַרְכִינָס, \nאָמַר לוֹ: \nאִם בָּאִין אָנוּ לָדִין \nאַחַר בֵּית דִּינוֹ שֶׁלְּרַבָּן גַּמְלִיאֵל, \nצְרִיכִין אָנוּ לָדִין \nאַחַר כָּל בֵּית דִּין וְדִין \nשֶׁעָמַד מִימוֹת משֶׁה וְעַד עַכְשָׁיו; \nשֶׁנֶּאֱמַר: (שמות כד,ט) \n\"וַיַּעַל משֶׁה וְאַהֲרֹן, נָדַב וַאֲבִיהוּא, \nוְשִׁבְעִים מִזִּקְנֵי יִשְׂרָאֵל\", \nוְלָמָּה לֹא נִתְפָּרְשׁוּ שְׁמוֹתָן שֶׁלַּזְּקֵנִים? \nאֶלָּא לְלַמְּדָךְ, שֶׁכָּל שְׁלֹשָׁה וּשְׁלֹשָׁה \nשֶׁעָמְדוּ בֵית דִּין עַל יִשְׂרָאֵל, \nהֲרֵי הֵן כְּבֵית דִּינוֹ שֶׁלְּמשֶׁה. \nנָטַל מַקְלוֹ וּמָעוֹתָיו בְּיָדוֹ, \nוְהָלַךְ לְיַבְנֶה אֵצֶל רַבָּן גַּמְלִיאֵל, \nבְּיוֹם שֶׁחָל יוֹם הַכִּפּוּרִים לִהְיוֹת כְּחֶשְׁבּוֹנוֹ. \nעָמַד רַבָּן גַּמְלִיאֵל וּנְשָׁקוֹ בְרֹאשׁוֹ, \nוְאָמַר לוֹ: \nבּוֹא בְשָׁלוֹם, רֶבִּי וְתַלְמִידִי! \nרֶבִּי בַחָכְמָה, \nוְתַלְמִידִי שֶׁקִּבַּלְתָּ עָלֶיךָ אֶת דְּבָרַי.\n\n\n\n" + ], + [ + "א\nרָאוּהוּ בֵית דִּין וְכָל יִשְׂרָאֵל; \nנֶחְקְרוּ הָעֵדִים; \nלֹא הִסְפִּיקוּ לוֹמַר \"מְקֻדָּשׁ\" עַד שֶׁחָשֵׁכָה, \nהֲרֵי זֶה מְעֻבָּר. \nרָאוּהוּ בֵית דִּין בִּלְבַד, \nיַעַמְדוּ שְׁנַיִם וְיָעִידוּ לִפְנֵיהֶם, וְיֹאמְרוּ: \nמְקֻדָּשׁ, מְקֻדָּשׁ! \nרָאוּהוּ שְׁלֹשָׁה וְהֵן בֵּית דִּין, \nיַעַמְדוּ שְׁנַיִם וְיוֹשִׁיבוּ מֵחֲבֵרֵיהֶם אֵצֶל הַיָּחִיד, \nוְיָעִידוּ בִפְנֵיהֶם, וְיֹאמְרוּ: \nמְקֻדָּשׁ, מְקֻדָּשׁ! \nשֶׁאֵין הַיָּחִיד נֶאֱמָן עַל יְדֵי עַצְמוֹ.\n", + "ב\nכָּל הַשּׁוֹפָרוֹת כְּשֵׁרִין חוּץ מִשֶּׁלַּפָּרָה, \nמִפְּנֵי שֶׁהִיא קֶרֶן. \nאָמַר רְבִּי יוֹסֵה: \nוַהֲלֹא כָל הַשּׁוֹפָרוֹת נִקְרְאוּ קֶרֶן, \nשֶׁנֶּאֱמַר: (יהושע ו,ה) \n\"וְהָיָה בִּמְשֹׁךְ בְּקֶרֶן הַיּוֹבֵל, \nכְּשָׁמְעֲכֶם אֶת קוֹל הַשּׁוֹפָר\".\n", + "שׁוֹפָר שֶׁלְּרֹאשׁ הַשָּׁנָה שֶׁלַּיָּעֵל פָּשׁוּט, \nוּפִיו מְצֻפֶּה זָהָב, \nוּשְׁתֵּי חֲצוֹצְרוֹת בִּצְדָדִים. \nשׁוֹפָר מַאֲרִיךְ וַחֲצוֹצְרוֹת מְקַצְּרוֹת, \nשֶׁמִּצְוַת הַיּוֹם בַּשּׁוֹפָר.\n", + "ג\nוּבְתַעְנִיּוֹת בְּשֶׁלַּזְּכָרִים כְּפוּפִים, \nוּפִיו מְצֻפֶּה כֶסֶף, \nוּשְׁתֵּי חֲצוֹצְרוֹת בָּאֶמְצַע. \nשׁוֹפָר מְקַצֵּר וַחֲצוֹצְרוֹת מַאֲרִיכוֹת, \nשֶׁמִּצְוַת הַיּוֹם בַּחֲצוֹצְרוֹת.\n", + "ד\nשָׁוֶה הַיּוֹבֵל וְרֹאשׁ הַשָּׁנָה לִתְקִיעָה וְלִבְרָכוֹת. \nרְבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר: \nבְּרֹאשׁ הַשָּׁנָה תוֹקְעִים בְּשֶׁלַּזְּכָרִים, \nוּבַיּוֹבֵל בְּשֶׁלַּיָּעֵלִים.\n", + "ה\nשׁוֹפָר שֶׁנִּסְדַּק וְדִבְּקוֹ, פָּסוּל. \nדִּבֵּק שִׁבְרֵי הַשּׁוֹפָרוֹת, פָּסוּל. \nנִקַּב וּסְתָמוֹ, \nאִם מְעַכֵּב אֶת הַתְּקִיעָה פָסוּל, \nוְאִם לָאו, כָּשֵׁר.\n", + "ו\nהַתּוֹקֵעַ לְתוֹךְ הַבּוֹר, \nאוֹ לְתוֹךְ הַחַדּוּת, אוֹ לְתוֹךְ הַפִּיתֹס, \nאִם קוֹל שׁוֹפָר שָׁמַע, יָצָא, \nוְאִם קוֹל הֲבָרָה שָׁמַע, לֹא יָצָא. \nוְכֵן מִי שֶׁהָיָה עוֹבֵר אַחַר בֵּית הַכְּנֶסֶת, \nאוֹ שֶׁהָיָה בֵיתוֹ סָמוּךְ לְבֵית הַכְּנֶסֶת, \nוְשָׁמַע קוֹל שׁוֹפָר אוֹ קוֹל מְגִלָּה, \nאִם כִּוֵּן לִבּוֹ, יָצָא, \nוְאִם לָאו, לֹא יָצָא; \nאַף עַל פִּי שֶׁזֶּה שָׁמַע וְזֶה שָׁמַע, \nזֶה כִוֵּן לִבּוֹ, וְזֶה לֹא כִוֵּן.\n", + "ז\n(שמות יז,יא) \"וְהָיָה כַאֲשֶׁר יָרִים משֶׁה יָדוֹ, \nוְגָבַר יִשְׂרָאֵל, וְכַאֲשֶׁר יָנִיחַ יָדוֹ, וְגָבַר עֲמָלֵק.\" \nוְכִי יָדָיו שֶׁלְּמשֶׁה עוֹשׁוֹת מִלְחָמָה, \nאוֹ יָדָיו שׁוֹבְרוֹת מִלְחָמָה? \nאֶלָּא כָל זְמַן שֶׁהָיוּ יִשְׂרָאֵל מִסְתַּכְּלִים כְּלַפֵּי לְמַעְלָן, \nוּמְכַוְּנִים אֶת לִבָּם לַאֲבִיהֶם שֶׁבַּשָּׁמַיִם, \nהָיוּ מִתְגַּבְּרִים, \nוְאִם לָאו, הָיוּ נוֹפְלִים. \n\nח\nוְכַיּוֹצֵא בוֹ: (במדבר כא,ח) \n\"וַיֹּאמֶר יי אֶל מֹשֶׁה: \nעֲשֵׂה לְךָ שָׂרָף וְשִׂים אֹתוֹ עַל נֵס, \nוְהָיָה כָּל הַנָּשׁוּךְ, וְרָאָה אֹתוֹ וָחָי\". \nוְכִי נָחָשׁ מֵמִית וּמְחַיֶּה? \nאֶלָּא כָל זְמַן שֶׁהָיוּ שֶׁיִּשְׂרָאֵל מִסְתַּכְּלִים כְּלַפֵּי לְמַעְלָן, \nוּמְשַׁעְבְּדִים אֶת לִבָּם לַאֲבִיהֶם שֶׁבַּשָּׁמַיִם, \nהָיוּ מִתְרַפִּים, \nוְאִם לָאו, הָיוּ נִמּוֹקִים. \n\nט\nחֵרֵשׁ שׁוֹטֶה וְקָטָן \nאֵינוּ מוֹצִיא אֶת הָרַבִּים יְדֵי חוֹבָתָן. \nזֶה הַכְּלָל: \nכָּל שֶׁאֵינוּ חַיָּב בַּדָּבָר, \nאֵינוּ מוֹצִיא אֶת הָרַבִּים יְדֵי חוֹבָתָן.\n\n\n\n" + ], + [ + "א\nיוֹם טוֹב שֶׁלְּרֹאשׁ הַשָּׁנָה \nשֶׁחָל לִהְיוֹת בַּשַּׁבָּת, \nבַּמִּקְדָּשׁ תּוֹקְעִים, \nאֲבָל לֹא בַמְּדִינָה. \nמִשֶּׁחָרַב בֵּית הַמִּקְדָּשׁ, \nהִתְקִין רַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּי, \nשֶׁיְּהוּ תוֹקְעִים בְּכָל מָקוֹם שֶׁיֶּשׁ בּוֹ בֵית דִּין. \nאָמַר רְבִּי אֶלְעָזָר: \nלֹא הִתְקִין רַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּי שֶׁיְּהוּ תוֹקְעִים\nאֶלָּא בְיַבְנֶה בִלְבַד. \nאָמְרוּ לוֹ: \nאֶחָד יַבְנֶה וְאֶחָד כָּל מָקוֹם שֶׁיֶּשׁ בּוֹ בֵית דִּין.\n", + "ב\nוְעוֹד זוֹ הָיְתָה יְרוּשָׁלַיִם יְתֵרָה עַל יַבְנֶה, \nשֶׁכָּל עִיר שֶׁהִיא רוֹאָה וְשׁוֹמַעַת, \nוּקְרוֹבָה וִיכוֹלָה לָבֹא, \nתּוֹקְעִים בָּהּ. \nוּבְיַבְנֶה לֹא הָיוּ תוֹקְעִים, \nאֶלָּא בְבֵית דִּין בִּלְבַד.\n", + "ג\nבָּרִאשׁוֹנָה, הָיָה הַלּוּלָב נִטָּל \nבַּמִּקְדָּשׁ שִׁבְעָה, \nוּבַמְּדִינָה יוֹם אֶחָד. \nמִשֶּׁחָרַב בֵּית הַמִּקְדָּשׁ, \nהִתְקִין רַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּי, \nשֶׁיְּהֵא הַלּוּלָב נִטָּל בַּמְּדִינָה שִׁבְעָה <במקדש>\nזֵכֶר לַמִּקְדָּשׁ; \nוְשֶׁיְּהֵא יוֹם הֶנֶף כֻּלּוֹ אָסוּר. \n", + "ד\nבָּרִאשׁוֹנָה, \nהָיוּ מְקַבְּלִין עֵדוּת הַחֹדֶשׁ כָּל הַיּוֹם. \nפַּעַם אַחַת נִשְׁתָּהוּ הָעֵדִים מִלָּבֹא, \nוְנִתְקַלְקְלוּ הַלְוִיִּם בַּשִּׁיר. \nהִתְקִינוּ שֶׁלֹּא יְהוּ מְקַבְּלִין אֶלָּא עַד הַמִּנְחָה. \nבָּאוּ מִן הַמִּנְחָה וּלְמַעְלָן, \nנוֹהֲגִים אוֹתוֹ הַיּוֹם קֹדֶשׁ וּלְמָחָר קֹדֶשׁ. \nמִשֶּׁחָרַב בֵּית הַמִּקְדָּשׁ, \nהִתְקִין רַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּי, \nשֶׁיְּהוּ מְקַבְּלִין עֵדוּת הַחֹדֶשׁ כָּל הַיּוֹם. \n\nה\nאָמַר רְבִּי יְהוֹשֻׁעַ בֶּן קָרְחָה: \nוְעוֹד זֶה הִתְקִין רַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּי, \nשֶׁאֲפִלּוּ רֹאשׁ בֵּית דִּין בְּכָל מָקוֹם, \nשֶׁלֹּא יְהוּ הָעֵדִים הוֹלְכִים, \nאֶלָּא לִמְקוֹם הַוַּעַד.\n", + "ו\nסֵדֶר בְּרָכוֹת: \nאוֹמֵר אָבוֹת וּגְבוּרוֹת וּקְדֻשַּׁת הַשֵּׁם, \nוְכוֹלֵל מַלְכִיּוֹת עִמָּם, וְאֵינוּ תוֹקֵעַ; \nקְדֻשַּׁת הַיּוֹם, וְתוֹקֵעַ; \nזִכְרוֹנוֹת, וְתוֹקֵעַ; \nשׁוֹפָרוֹת, וְתוֹקֵעַ; \nוְאוֹמֵר עֲבוֹדָה וְהוֹדָיָה וּבִרְכַּת כֹּהֲנִים. \nדִּבְרֵי רְבִּי יוֹחָנָן בֶּן נוּרִי. \n\nז\nאָמַר לוֹ רְבִּי עֲקִיבָה: \nאִם אֵינוּ תוֹקֵעַ לְמַלְכִיּוֹת, \nלָמָּה הוּא מַזְכִּיר? \nאֶלָּא אוֹמֵר אָבוֹת וּגְבוּרוֹת וּקְדֻשַּׁת הַשֵּׁם, \nוְכוֹלֵל מַלְכִיּוֹת עִם קְדֻשַּׁת הַיּוֹם, וְתוֹקֵעַ; \nזִכְרוֹנוֹת, וְתוֹקֵעַ; \nשׁוֹפָרוֹת, וְתוֹקֵעַ; \nוְאוֹמֵר עֲבוֹדָה וְהוֹדָיָה וּבִרְכַּת כֹּהֲנִים.\n", + "ח\nאֵין פּוֹחֲתִים מֵעֶשֶׂר מַלְכִיּוֹת, \nוּמֵעֲשָׂרָה זִכְרוֹנוֹת, \nמֵעֲשָׂרָה שׁוֹפָרוֹת. \nרְבִּי יוֹחָנָן בֶּן נוּרִי אוֹמֵר: \nאִם אֲמָרָן שָׁלוֹשׁ שָׁלוֹשׁ, יָצָא. \nאֵין מַזְכִּירִים זִכְרוֹן מַלְכִיּוֹת וְשׁוֹפָר שֶׁלַּפֻּרְעָנוּת. \nמַתְחִיל בַּתּוֹרָה וּמַשְׁלִים בַּנָּבִיא. \nרְבִּי יוֹסֵה אוֹמֵר: \nאִם הִשְׁלִים בַּתּוֹרָה, יָצָא.\n", + "ט\nהָעוֹבֵר לִפְנֵי הַתֵּבָה \nבְיוֹם טוֹב שֶׁלְּרֹאשׁ הַשָּׁנָה, \nהַשֵּׁנִי מַתְקִיעַ; \nוּבְשָׁעַת הַהַלֵּל, \nהָרִאשׁוֹן מַקְרֵא אֶת הַהַלֵּל.\n", + "י\nשׁוֹפָר שֶׁלְּרֹאשׁ הַשָּׁנָה, \nאֵין מַעֲבִירִים עָלָיו אֶת הַתְּחוּם, \nוְאֵין מְפַקְּחִין עָלָיו אֶת הַגַּל, \nוְלֹא עוֹלִין בָּאִילָן, \nוְלֹא רוֹכְבִים עַל גַּבֵּי בְהֵמָה, \nוְלֹא שָׁטִים עַל פְּנֵי הַמַּיִם; \nוְאֵין חוֹתְכִים אוֹתוֹ, \nבֵּין בְּדָבָר שֶׁהוּא מִשּׁוּם שְׁבוּת, \nבֵּין בְּדָבָר שֶׁהוּא מִשּׁוּם לֹא תַעֲשֶׂה. \nאֲבָל אִם רָצָה לִתֵּן בְּתוֹכוֹ מַיִם אוֹ יַיִן, יִתֵּן. \nאֵין מְעַכְּבִין אֶת הַתִּינוֹקוֹת מִלִּתְקֹעַ, \nאֲבָל מִתְעַסְּקִין בָּהֶן עַד שֶׁיִּלְמָדוּ; <מתעשקין>\nוְהַמִּתְעַסֵּק לֹא יָצָא; \nוְהַשּׁוֹמֵעַ מִן הַמִּתְעַסֵּק לֹא יָצָא.\n", + "יא\nסֵדֶר תְּקִיעוֹת, \nשָׁלוֹשׁ שֶׁלְּשָׁלוֹשׁ שָׁלוֹשׁ. \nשֵׁעוּר תְּקִיעָה כְדֵי שָׁלוֹשׁ תְּרוּעוֹת. \nשֵׁעוּר תְּרוּעָה כְדֵי שָׁלוֹשׁ יַבָּבוֹת. \nתָּקַע בָּרִאשׁוֹנָה וּמָשַׁךְ בַּשְּׁנִיָּה בִשְׁתַּיִם, \nאֵין בְּיָדוֹ אֶלָּא אַחַת. \nמִי שֶׁבֵּרַךְ וְאַחַר כָּךְ נִתְמַנָּה לוֹ שׁוֹפָר, \nתּוֹקֵעַ וּמֵרִיעַ וְתוֹקֵעַ, \nתּוֹקֵעַ וּמֵרִיעַ וְתוֹקֵעַ שָׁלוֹשׁ פְּעָמִים. \nכַּשֵּׁם שֶׁשְּׁלִיחַ הַצִּבּוּר חַיָּב, \nכָּךְ כָּל יָחִיד וְיָחִיד חַיָּב. \nרַבָּן גַּמְלִיאֵל אוֹמֵר: \nשְׁלִיחַ הַצִּבּוּר מוֹצִיא אֶת הָרַבִּים יְדֵי חוֹבָתָן. \n\n\n\n" + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/Hebrew/Mishnah, ed. 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Romm, Vilna 1913", + "status": "locked", + "priority": 2.0, + "license": "Public Domain", + "digitizedBySefaria": true, + "heversionSource": "http://primo.nli.org.il/primo_library/libweb/action/dlDisplay.do?vid=NLI&docId=NNL_ALEPH00174173", + "versionTitleInHebrew": "משנה, מהדורת בית דפוס ראם, וילנא 1913", + "actualLanguage": "he", + "languageFamilyName": "hebrew", + "isBaseText": true, + "isSource": true, + "isPrimary": true, + "direction": "rtl", + "heTitle": "משנה ראש השנה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "ארבעה ראשי שנים הם. באחד בניסן ראש השנה למלכים. ולרגלים. באחד באלול. ראש השנה למעשר בהמה. רבי אלעזר ורבי שמעון אומרים באחד בתשרי. באחד בתשרי ראש השנה לשנים. ולשמיטין. וליובלות. לנטיעה. ולירקות. באחד בשבט ראש השנה לאילן. כדברי בית שמאי. בית הלל אומרים בחמשה עשר בו: ", + "בארבעה פרקים העולם נידון. בפסח על התבואה. בעצרת על פירות האילן. בראש השנה כל באי העולם עוברין לפניו כבני מרון. שנאמר (תהלים לג, טו) היוצר יחד לבם המבין אל כל מעשיהם. ובחג. נידונין על המים: ", + "על ששה חדשים השלוחין יוצאין. על ניסן. מפני הפסח. על אב מפני התענית. על אלול מפני ראש השנה. על תשרי מפני תקנת המועדות. על כסלו מפני חנוכה. ועל אדר מפני הפורים. וכשהיה בית המקדש קיים. יוצאין אף על אייר. מפני פסח קטן. ", + "על שני חדשים מחללין את השבת. על ניסן. ועל תשרי. שבהן השלוחין יוצאין לסוריא. ובהן מתקנין את המועדות. וכשהיה בית המקדש קיים מחללין אף על כולן. מפני תקנת הקרבן: ", + "בין שנראה בעליל בין שלא נראה בעליל. מחללין עליו את השבת. רבי יוסי אומר אם נראה בעליל. אין מחללין עליו את השבת: ", + "מעשה שעברו יותר מארבעים זוג ועכבן רבי עקיבא בלוד. שלח לו רבן גמליאל אם מעכב אתה את הרבים. נמצאת מכשילן לעתיד לבא: ", + "אב ובנו שראו את החדש. ילכו. לא שמצטרפין זה עם זה. אלא שאם יפסל אחד מהן. יצטרף השני עם אחר. רבי שמעון אומר אב ובנו וכל הקרובין. כשרין לעדות החדש. אמר רבי יוסי מעשה בטוביה הרופא. שראה את החדש בירושלם. הוא ובנו ועבדו משוחרר. וקבלו הכהנים אותו. ואת בנו. ופסלו את עבדו. וכשבאו לפני בית דין קבלו אותו. ואת עבדו. ופסלו את בנו: ", + "אלו הן הפסולין. המשחק בקוביא. ומלוי ברבית. ומפריחי יונים. וסוחרי שביעית. ועבדים. זה הכלל כל עדות שאין האשה כשירה לה. אף הן אינן כשירים לה: ", + "מי שראה את החדש ואינו יכול להלך. מוליכין אותו על החמור. אפילו במטה. ואם צודה להם. לוקחין בידם מקלות. ואם היתה דרך רחוקה. לוקחין בידם מזונות. שעל מהלך לילה ויום. מחללין את השבת ויוצאין לעדות החדש. שנאמר (ויקרא כג, ד) אלה מועדי ה' אשר תקראו אותם במועדם: " + ], + [ + "אם אינן מכירין אותו. משלחין אחר עמו להעידו. בראשונה היו מקבלין עדות החדש מכל אדם. משקלקלו המינין. התקינו שלא יהו מקבלין אלא מן המכירים: ", + "בראשונה היו משיאין משואות. משקלקלו הכותים. התקינו שיהו שלוחין יוצאין: ", + "כיצד היו משיאין משואות. מביאין כלונסאות של ארז ארוכין. וקנים. ועצי שמן. ונעורת של פשתן. וכורך במשיחה. ועולה לראש ההר. ומצית בהן את האור. ומוליך ומביא. ומעלה ומוריד. עד שהוא רואה את חברו שהוא עושה כן בראש ההר השני. וכן בראש ההר השלישי: ", + "ומאין היו משיאין משואות. מהר המשחה לסרטבא. ומסרטבא לגרופינא. ומגרופינא לחוורן. ומחוורן לבית בלתין. ומבית בלתין לא זזו משם אלא מוליך ומביא. ומעלה ומוריד. עד שהיה רואה כל הגולה לפניו כמדורת האש: ", + "חצר גדולה היתה בירושלים. ובית יעזק היתה נקראת. ולשם כל העדים מתכנסים. ובית דין בודקין אותם שם. וסעודות גדולות עושין להם. בשביל שיהו רגילין לבא. בראשונה לא היו זזין משם כל היום. התקין רבן גמליאל הזקן. שיהו מהלכין אלפים אמה לכל רוח. ולא אלו בלבד. אלא אף החכמה הבאה לילד. והבא להציל מן הדליקה. ומן הגייס. ומן הנהר. ומן המפולת. הרי אלו כאנשי העיר. ויש להם אלפים אמה לכל רוח: ", + "כיצד בודקין את העדים. זוג שבא ראשון. בודקין אותו ראשון. ומכניסין את הגדול שבהן ואומרים לו. אמור כיצד ראית את הלבנה. לפני החמה. או לאחר החמה. לצפונה. או לדרומה. כמה היה גבוה. ולאין היה נוטה. וכמה היה רחב. אם אמר לפני החמה. לא אמר כלום. ואחר כך היו מכניסים את השני ובודקין אותו. אם נמצאו דבריהם מכוונים. עדותן קיימת. ושאר כל הזוגות. שואלין אותם ראשי דברים. לא שהיו צריכין להן אלא כדי שלא יצאו בפחי נפש. בשביל שיהו רגילים לבא: ", + "ראש בית דין אומר מקודש. וכל העם עונין אחריו מקודש מקודש. בין שנראה בזמנו. בין שלא נראה בזמנו מקדשין אותו. ר' אלעזר בר צדוק אומר אם לא נראה בזמנו אין מקדשין אותו. שכבר קדשוהו שמים: ", + "דמות צורות לבנות היו לו לרבן גמליאל בטבלא. ובכותל בעלייתו. שבהן מראה את ההדיוטות. ואומר הכזה ראית. או כזה. מעשה שבאו שנים. ואמרו ראינוהו שחרית במזרח. וערבית במערב. אמר רבי יוחנן בן נורי עדי שקר הם. כשבאו ליבנה. קיבלן רבן גמליאל. ועוד באו שנים ואמרו ראינוהו בזמנו. ובליל עבורו לא נראה. וקבלן רבן גמליאל. אמר רבי דוסא בן הרכינס עדי שקר הן. היאך מעידים על האשה שילדה. ולמחר כריסה בין שיניה. אמר לו ר' יהושע רואה אני את דבריך: ", + "שלח לו רבן גמליאל גוזרני עליך שתבא אצלי במקלך ובמעותיך ביום הכפורים שחל להיות בחשבונך. הלך ומצאו רבי עקיבא מיצר. אמר לו יש לי ללמוד שכל מה שעשה רבן גמליאל עשוי. שנאמר (ויקרא כג, ד) אלה מועדי ה' מקראי קודש אשר תקראו אתם. בין בזמנן בין שלא בזמנן. אין לי מועדות אלא אלו. בא לו אצל רבי דוסא בן הרכינס. אמר לו אם באין אנו לדון אחר בית דינו של רבן גמליאל. צריכין אנו לדון אחר כל בית דין ובית דין. שעמד מימות משה ועד עכשיו שנאמר (שמות כד, ט) ויעל משה ואהרן נדב ואביהוא ושבעים מזקני ישראל. ולמה לא נתפרשו שמותן של זקנים. אלא ללמד שכל שלשה ושלשה שעמדו בית דין על ישראל. הרי הוא כבית דינו של משה. נטל מקלו ומעותיו בידו. והלך ליבנה אצל רבן גמליאל. ביום שחל יום הכפורים להיות בחשבונו. עמד רבן גמליאל ונשקו על ראשו. אמר לו בוא בשלום רבי ותלמידי. רבי בחכמה. ותלמידי שקבלת דברי: " + ], + [ + "ראוהו בית דין וכל ישראל. נחקרו העדים. ולא הספיקו לומר מקודש. עד שחשיכה. הרי זה מעובר. ראוהו בית דין בלבד. יעמדו שנים ויעידו בפניהם. ויאמרו מקודש מקודש. ראוהו שלשה והן בית דין. יעמדו השנים. ויושיבו מחבריהם אצל היחיד. ויעידו בפניהם. ויאמרו מקודש מקודש. שאין היחיד נאמן על ידי עצמו: ", + "כל השופרות כשרין חוץ משל פרה. מפני שהוא קרן. אמר רבי יוסי והלא כל השופרות נקראו קרן. שנאמר במשוך בקרן היובל: ", + "שופר של ראש השנה. של יעל פשוט. ופיו מצופה זהב. ושתי חצוצרות מן הצדדין. שופר מאריך וחצוצרות מקצרות. שמצות היום בשופר: ", + "בתעניות. בשל זכרים כפופין. ופיהן מצופה כסף. ושתי חצוצרות באמצע. שופר מקצר וחצוצרות מאריכות שמצות היום בחצוצרות: ", + "שוה היובל לראש השנה. לתקיעה ולברכות. רבי יהודה אומר בראש השנה תוקעין בשל זכרים. וביובלות בשל יעלים: ", + "שופר שנסדק ודבקו פסול. דבק שברי שופרות. פסול. ניקב וסתמו. אם מעכב את התקיעה. פסול. ואם לאו כשר: ", + "התוקע לתוך הבור. או לתוך הדות. או לתוך הפיטס. אם קול שופר שמע יצא ואם קול הברה שמע. לא יצא. וכן מי שהיה עובר אחורי בית הכנסת. או שהיה ביתו סמוך לבית הכנסת ושמע קול שופר. או קול מגילה. אם כיון לבו. יצא. ואם לאו לא יצא. אף על פי שזה שמע וזה שמע זה כיון לבו וזה לא כיון לבו: ", + "והיה כאשר ירים משה ידו וגבר ישראל וגומר (שמות יז, יא). וכי ידיו של משה עושות מלחמה. או שוברות מלחמה. אלא לומר לך. כל זמן שהיו ישראל מסתכלים כלפי מעלה. ומשעבדין את לבם לאביהם שבשמים היו מתגברים. ואם לאו היו נופלין. כיוצא בדבר אתה אומר (במדבר כא, ח) עשה לך שרף ושים אותו על נס והיה כל הנשוך וראה אותו וחי. וכי נחש ממית. או נחש מחיה. אלא בזמן שישראל מסתכלין כלפי מעלה. ומשעבדין את לבם לאביהן שבשמים. היו מתרפאים. ואם לאו היו נימוקים. חרש. שוטה. וקטן. אין מוציאין את הרבים ידי חובתן. זה הכלל כל שאינו מחויב בדבר. אינו מוציא את הרבים ידי חובתן: " + ], + [ + "יום טוב של ראש השנה שחל להיות בשבת. במקדש היו תוקעים. אבל לא במדינה. משחרב בית המקדש התקין רבן יוחנן בן זכאי. שיהו תוקעין בכל מקום שיש בו בית דין. אמר רבי אלעזר. לא התקין רבן יוחנן בן זכאי אלא ביבנה בלבד. אמרו לו אחד יבנה. ואחד כל מקום שיש בו בית דין: \n", + "ועוד זאת היתה ירושלם יתירה על יבנה. שכל עיר שהיא רואה. ושומעת. וקרובה. ויכולה לבא. תוקעין וביבנה לא היו תוקעין אלא בבית דין בלבד: \n", + "בראשונה היה הלולב ניטל במקדש שבעה. ובמדינה יום אחד. משחרב בית המקדש התקין רבן יוחנן בן זכאי. שיהא לולב ניטל במדינה שבעה. זכר למקדש. ושיהא יום הנף. כולו אסור: \n", + "בראשונה היו מקבלין עדות החדש כל היום. פעם אחת נשתהו העדים מלבוא. ונתקלקלו הלוים בשיר התקינו שלא יהו מקבלין אלא עד המנחה. ואם באו עדים מן המנחה ולמעלה. נוהגין אותו היום קדש. ולמחר קדש. משחרב בית המקדש התקין רבן יוחנן בן זכאי. שיהו מקבלין עדות החדש כל היום. אמר רבי יהושע בן קרחה ועוד זאת התקין רבן יוחנן בן זכאי. שאפילו ראש בית דין בכל מקום. שלא יהוא העדים הולכין אלא למקום הוועד: \n", + "סדר ברכות. אומר אבות. וגבורות. וקדושת השם. וכולל מלכיות עמהן. ואינו תוקע. קדושת היום ותוקע. זכרונות ותוקע. שופרות ותוקע. ואומר עבודה. והודאה. וברכת כהנים. דברי רבי יוחנן בן נורי. אמר ליה רבי עקיבא אם אינו תוקע למלכיות. למה הוא מזכיר אלא אומר אבות. וגבורות. וקדושת השם. וכולל מלכיות עם קדושת היום ותוקע. זכרונות ותוקע. שופרות ותוקע. ואומר עבודה. והודאה. וברכת כהנים: \n", + "אין פוחתין מעשרה מלכיות. מעשרה זכרונות. מעשרה שופרות. רבי יוחנן בן נורי אומר אם אמר שלש שלש מכולן. יצא. אין מזכירין זכרון מלכות ושופר של פורענות. מתחיל בתורה. ומשלים בנביא. רבי יוסי אומר אם השלים בתורה. יצא: \n", + "העובר לפני התיבה ביום טוב של ראש השנה. השני מתקיע. ובשעת ההלל. ראשון מקרא את ההלל: \n", + "שופר של ראש השנה אין מעבירין עליו את התחום. ואין מפקחין עליו את הגל. לא עולין באילן. ולא רוכבין על גבי בהמה. ולא שטין על פני המים. ואין חותכין אותו בין בדבר שהוא משום שבות. ובין בדבר שהוא משום לא תעשה. אבל אם רצה ליתן לתוכו מים או יין. יתן. אין מעכבין את התנוקות מלתקוע. אבל מתעסקין עמהן עד שילמדו. והמתעסק לא יצא. והשומע מן המתעסק לא יצא: \n", + "סדר תקיעות. שלש. של שלש שלש. שעור תקיעה כשלש תרועות. שעור תרועה. כשלש יבבות. תקע בראשונה. ומשך בשניה כשתים. אין בידו אלא אחת. מי שברך ואחר כך נתמנה לו שופר. תוקע. ומריע. ותוקע. שלש פעמים. כשם ששליח צבור חייב. כך כל יחיד ויחיד חייב. רבן גמליאל אומר שליח צבור מוציא את הרבים ידי חובתן: \n\n" + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/Hebrew/Torat Emet 357.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/Hebrew/Torat Emet 357.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..2721f2bf47b65da4ffe2b397461c5660e2434b4b --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/Hebrew/Torat Emet 357.json @@ -0,0 +1,70 @@ +{ + "language": "he", + "title": "Mishnah Rosh Hashanah", + "versionSource": "http://www.toratemetfreeware.com/index.html?downloads", + "versionTitle": "Torat Emet 357", + "status": "locked", + "priority": 3.0, + "license": "Public Domain", + "versionTitleInHebrew": "תורת אמת 357", + "actualLanguage": "he", + "languageFamilyName": "hebrew", + "isBaseText": true, + "isSource": true, + "isPrimary": true, + "direction": "rtl", + "heTitle": "משנה ראש השנה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "אַרְבָּעָה רָאשֵׁי שָׁנִים הֵם. בְּאֶחָד בְּנִיסָן רֹאשׁ הַשָּׁנָה לַמְּלָכִים וְלָרְגָלִים. בְּאֶחָד בֶּאֱלוּל רֹאשׁ הַשָּׁנָה לְמַעְשַׂר בְּהֵמָה. רַבִּי אֶלְעָזָר וְרַבִּי שִׁמְעוֹן אוֹמְרִים, בְּאֶחָד בְּתִשְׁרֵי. בְּאֶחָד בְּתִשְׁרֵי רֹאשׁ הַשָּׁנָה לַשָּׁנִים וְלַשְּׁמִטִּין וְלַיּוֹבְלוֹת, לַנְּטִיעָה וְלַיְרָקוֹת. בְּאֶחָד בִּשְׁבָט, רֹאשׁ הַשָּׁנָה לָאִילָן, כְּדִבְרֵי בֵית שַׁמַּאי. בֵּית הִלֵּל אוֹמְרִים, בַּחֲמִשָּׁה עָשָׂר בּוֹ: \n", + "בְּאַרְבָּעָה פְרָקִים הָעוֹלָם נִדּוֹן, בְּפֶסַח עַל הַתְּבוּאָה, בַּעֲצֶרֶת עַל פֵּרוֹת הָאִילָן, בְּרֹאשׁ הַשָּׁנָה כָּל בָּאֵי הָעוֹלָם עוֹבְרִין לְפָנָיו כִּבְנֵי מָרוֹן, שֶׁנֶּאֱמַר (תהלים לג) הַיּוֹצֵר יַחַד לִבָּם, הַמֵּבִין אֶל כָּל מַעֲשֵׂיהֶם. וּבֶחָג נִדּוֹנִין עַל הַמָּיִם: \n", + "עַל שִׁשָּׁה חֳדָשִׁים הַשְּׁלוּחִין יוֹצְאִין, עַל נִיסָן מִפְּנֵי הַפֶּסַח, עַל אָב מִפְּנֵי הַתַּעֲנִית, עַל אֱלוּל מִפְּנֵי רֹאשׁ הַשָּׁנָה, עַל תִּשְׁרֵי מִפְּנֵי תַקָּנַת הַמּוֹעֲדוֹת, עַל כִּסְלֵו מִפְּנֵי חֲנֻכָּה, וְעַל אֲדָר מִפְּנֵי הַפּוּרִים. וּכְשֶׁהָיָה בֵית הַמִּקְדָּשׁ קַיָּם, יוֹצְאִין אַף עַל אִיָּר מִפְּנֵי פֶסַח קָטָן: \n", + "עַל שְׁנֵי חֳדָשִׁים מְחַלְּלִין אֶת הַשַּׁבָּת, עַל נִיסָן וְעַל תִּשְׁרֵי, שֶׁבָּהֶן הַשְּׁלוּחִין יוֹצְאִין לְסוּרְיָא, וּבָהֶן מְתַקְּנִין אֶת הַמּוֹעֲדוֹת. וּכְשֶׁהָיָה בֵית הַמִּקְדָּשׁ קַיָּם, מְחַלְּלִין אַף עַל כֻּלָּן מִפְּנֵי תַקָּנַת הַקָּרְבָּן: \n", + "בֵּין שֶׁנִּרְאָה בַעֲלִיל בֵּין שֶׁלֹּא נִרְאָה בַעֲלִיל, מְחַלְּלִין עָלָיו אֶת הַשַּׁבָּת, רַבִּי יוֹסֵי אוֹמֵר, אִם נִרְאָה בַעֲלִיל, אֵין מְחַלְּלִין עָלָיו אֶת הַשַּׁבָּת: \n", + "מַעֲשֶׂה שֶׁעָבְרוּ יוֹתֵר מֵאַרְבָּעִים זוּג, וְעִכְּבָן רַבִּי עֲקִיבָא בְלוּד. שָׁלַח לוֹ רַבָּן גַּמְלִיאֵל, אִם מְעַכֵּב אַתָּה אֶת הָרַבִּים, נִמְצֵאתָ מַכְשִׁילָן לֶעָתִיד לָבֹא: \n", + "אָב וּבְנוֹ שֶׁרָאוּ אֶת הַחֹדֶשׁ, יֵלְכוּ. לֹא שֶׁמִּצְטָרְפִין זֶה עִם זֶה, אֶלָּא שֶׁאִם יִפָּסֵל אֶחָד מֵהֶן, יִצְטָרֵף הַשֵּׁנִי עִם אַחֵר. רַבִּי שִׁמְעוֹן אוֹמֵר, אָב וּבְנוֹ וְכָל הַקְּרוֹבִין, כְּשֵׁרִין לְעֵדוּת הַחֹדֶשׁ. אָמַר רַבִּי יוֹסֵי, מַעֲשֶׂה בְטוֹבִיָּה הָרוֹפֵא, שֶׁרָאָה אֶת הַחֹדֶשׁ בִּירוּשָׁלַיִם, הוּא וּבְנוֹ וְעַבְדּוֹ מְשֻׁחְרָר, וְקִבְּלוּ הַכֹּהֲנִים אוֹתוֹ וְאֶת בְּנוֹ, וּפָסְלוּ אֶת עַבְדּוֹ. וּכְשֶׁבָּאוּ לִפְנֵי בֵית דִּין, קִבְּלוּ אוֹתוֹ וְאֶת עַבְדּוֹ, וּפָסְלוּ אֶת בְּנוֹ: \n", + "אֵלּוּ הֵן הַפְּסוּלִין, הַמְשַׂחֵק בְּקֻבְיָא, וּמַלְוֵי בְרִבִּית, וּמַפְרִיחֵי יוֹנִים, וְסוֹחֲרֵי שְׁבִיעִית, וַעֲבָדִים. זֶה הַכְּלָל, כָּל עֵדוּת שֶׁאֵין הָאִשָּׁה כְשֵׁרָה לָהּ, אַף הֵן אֵינָן כְּשֵׁרִים לָהּ: \n", + "מִי שֶׁרָאָה אֶת הַחֹדֶשׁ וְאֵינוֹ יָכוֹל לְהַלֵּךְ, מוֹלִיכִין אוֹתוֹ עַל הַחֲמוֹר, אֲפִלּוּ בְמִטָּה. וְאִם צוֹדֶה לָהֶם, לוֹקְחִין בְּיָדָם מַקְּלוֹת. וְאִם הָיְתָה דֶרֶךְ רְחוֹקָה, לוֹקְחִין בְּיָדָם מְזוֹנוֹת, שֶׁעַל מַהֲלַךְ לַיְלָה וָיוֹם מְחַלְּלִין אֶת הַשַּׁבָּת וְיוֹצְאִין לְעֵדוּת הַחֹדֶשׁ, שֶׁנֶּאֱמַר (ויקרא כג), אֵלֶּה מוֹעֲדֵי ה' אֲשֶׁר תִּקְרְאוּ אוֹתָם בְּמוֹעֲדָם: \n" + ], + [ + "אִם אֵינָן מַכִּירִין אוֹתוֹ, מְשַׁלְּחִין אַחֵר עִמּוֹ לַהֲעִידוֹ. בָּרִאשׁוֹנָה הָיוּ מְקַבְּלִין עֵדוּת הַחֹדֶשׁ מִכָּל אָדָם. מִשֶּׁקִּלְקְלוּ הַמִּינִין, הִתְקִינוּ שֶׁלֹּא יְהוּ מְקַבְּלִין אֶלָּא מִן הַמַּכִּירִים: ", + "בָּרִאשׁוֹנָה הָיוּ מַשִּׂיאִין מַשּׂוּאוֹת. מִשֶּׁקִּלְקְלוּ הַכּוּתִים, הִתְקִינוּ שֶׁיְּהוּ שְׁלוּחִין יוֹצְאִין: ", + "כֵּיצַד הָיוּ מַשִּׂיאִין מַשּׂוּאוֹת, מְבִיאִין כְּלֻנְסָאוֹת שֶׁל אֶרֶז אֲרֻכִּין וְקָנִים וַעֲצֵי שֶׁמֶן וּנְעֹרֶת שֶׁל פִּשְׁתָּן וְכוֹרֵךְ בִּמְשִׁיחָה, וְעוֹלֶה לְרֹאשׁ הָהָר וּמַצִּית בָּהֶן אֶת הָאוּר, וּמוֹלִיךְ וּמֵבִיא וּמַעֲלֶה וּמוֹרִיד, עַד שֶׁהוּא רוֹאֶה אֶת חֲבֵרוֹ שֶׁהוּא עוֹשֶׂה כֵן בְּרֹאשׁ הָהָר הַשֵּׁנִי, וְכֵן בְּרֹאשׁ הָהָר הַשְּׁלִישִׁי: ", + "וּמֵאַיִן הָיוּ מַשִּׂיאִין מַשּׂוּאוֹת, מֵהַר הַמִּשְׁחָה לְסַרְטְבָא, וּמִסַּרְטְבָא לִגְרוֹפִינָא, וּמִגְּרוֹפִינָא לְחַוְרָן, וּמֵחַוְרָן לְבֵית בִּלְתִּין, וּמִבֵּית בִּלְתִּין לֹא זָזוּ מִשָּׁם, אֶלָּא מוֹלִיךְ וּמֵבִיא וּמַעֲלֶה וּמוֹרִיד עַד שֶׁהָיָה רוֹאֶה כָל הַגּוֹלָה לְפָנָיו כִּמְדוּרַת הָאֵשׁ: ", + "חָצֵר גְּדוֹלָה הָיְתָה בִירוּשָׁלַיִם, וּבֵית יַעְזֵק הָיְתָה נִקְרֵאת, וּלְשָׁם כָּל הָעֵדִים מִתְכַּנְּסִים, וּבֵית דִּין בּוֹדְקִין אוֹתָם שָׁם. וּסְעוּדוֹת גְּדוֹלוֹת עוֹשִׂין לָהֶם בִּשְׁבִיל שֶׁיְּהוּ רְגִילִין לָבֹא. בָּרִאשׁוֹנָה לֹא הָיוּ זָזִין מִשָּׁם כָּל הַיּוֹם, הִתְקִין רַבָּן גַּמְלִיאֵל הַזָּקֵן שֶׁיְּהוּ מְהַלְּכִין אַלְפַּיִם אַמָּה לְכָל רוּחַ. וְלֹא אֵלּוּ בִלְבַד, אֶלָּא אַף הַחֲכָמָה הַבָּאָה לְיַלֵּד, וְהַבָּא לְהַצִּיל מִן הַדְּלֵקָה וּמִן הַגַּיִס וּמִן הַנָּהָר וּמִן הַמַּפֹּלֶת, הֲרֵי אֵלּוּ כְאַנְשֵׁי הָעִיר, וְיֵשׁ לָהֶם אַלְפַּיִם אַמָּה לְכָל רוּחַ: ", + "כֵּיצַד בּוֹדְקִין אֶת הָעֵדִים. זוּג שֶׁבָּא רִאשׁוֹן, בּוֹדְקִין אוֹתוֹ רִאשׁוֹן. וּמַכְנִיסִין אֶת הַגָּדוֹל שֶׁבָּהֶן וְאוֹמְרִים לוֹ, אֱמֹר, כֵּיצַד רָאִיתָ אֶת הַלְּבָנָה, לִפְנֵי הַחַמָּה אוֹ לְאַחַר הַחַמָּה, לִצְפוֹנָהּ אוֹ לִדְרוֹמָהּ, כַּמָּה הָיָה גָבוֹהַּ וּלְאַיִן הָיָה נוֹטֶה, וְכַמָּה הָיָה רָחָב. אִם אָמַר לִפְנֵי הַחַמָּה, לֹא אָמַר כְּלוּם. וְאַחַר כָּךְ הָיוּ מַכְנִיסִים אֶת הַשֵּׁנִי וּבוֹדְקִין אוֹתוֹ. אִם נִמְצְאוּ דִבְרֵיהֶם מְכֻוָּנִים, עֵדוּתָן קַיָּמֶת. וּשְׁאָר כָּל הַזּוּגוֹת שׁוֹאֲלִין אוֹתָם רָאשֵׁי דְבָרִים, לֹא שֶׁהָיוּ צְרִיכִין לָהֶן, אֶלָּא כְּדֵי שֶׁלֹּא יֵצְאוּ בְּפַחֵי נֶפֶשׁ, בִּשְׁבִיל שֶׁיְּהוּ רְגִילִים לָבֹא: ", + "רֹאשׁ בֵּית דִּין אוֹמֵר מְקֻדָּשׁ, וְכָל הָעָם עוֹנִין אַחֲרָיו מְקֻדָּשׁ מְקֻדָּשׁ. בֵּין שֶׁנִּרְאָה בִזְמַנּוֹ בֵּין שֶׁלֹּא נִרְאָה בִזְמַנּוֹ, מְקַדְּשִׁין אוֹתוֹ. רַבִּי אֶלְעָזָר בְּרַבִּי צָדוֹק אוֹמֵר, אִם לֹא נִרְאָה בִזְמַנּוֹ, אֵין מְקַדְּשִׁין אוֹתוֹ, שֶׁכְּבָר קִדְּשׁוּהוּ שָׁמָיִם: ", + "דְּמוּת צוּרוֹת לְבָנוֹת הָיוּ לוֹ לְרַבָּן גַּמְלִיאֵל בַּטַּבְלָא וּבַכֹּתֶל בַּעֲלִיָּתוֹ, שֶׁבָּהֶן מַרְאֶה אֶת הַהֶדְיוֹטוֹת וְאוֹמֵר, הֲכָזֶה רָאִיתָ אוֹ כָזֶה. מַעֲשֶׂה שֶׁבָּאוּ שְׁנַיִם וְאָמְרוּ, רְאִינוּהוּ שַׁחֲרִית בַּמִּזְרָח וְעַרְבִית בַּמַּעֲרָב. אָמַר רַבִּי יוֹחָנָן בֶּן נוּרִי, עֵדֵי שֶׁקֶר הֵם. כְּשֶׁבָּאוּ לְיַבְנֶה קִבְּלָן רַבָּן גַּמְלִיאֵל. וְעוֹד בָּאוּ שְׁנַיִם וְאָמְרוּ, רְאִינוּהוּ בִזְמַנּוֹ, וּבְלֵיל עִבּוּרוֹ לֹא נִרְאָה, וְקִבְּלָן רַבָּן גַּמְלִיאֵל. אָמַר רַבִּי דוֹסָא בֶּן הַרְכִּינָס, עֵדֵי שֶׁקֶר הֵן, הֵיאָךְ מְעִידִין עַל הָאִשָּׁה שֶׁיָּלְדָה, וּלְמָחָר כְּרֵסָהּ בֵּין שִׁנֶּיהָ. אָמַר לוֹ רַבִּי יְהוֹשֻׁעַ, רוֹאֶה אֲנִי אֶת דְּבָרֶיךָ: ", + "שָׁלַח לוֹ רַבָּן גַּמְלִיאֵל, גּוֹזְרַנִי עָלֶיךָ שֶׁתָּבֹא אֶצְלִי בְּמַקֶּלְךָ וּבִמְעוֹתֶיךָ בְּיוֹם הַכִּפּוּרִים שֶׁחָל לִהְיוֹת בְּחֶשְׁבּוֹנְךָ. הָלַךְ וּמְצָאוֹ רַבִּי עֲקִיבָא מֵצֵר, אָמַר לוֹ, יֶשׁ לִי לִלְמוֹד שֶׁכָּל מַה שֶּׁעָשָׂה רַבָּן גַּמְלִיאֵל עָשׂוּי, שֶׁנֶּאֱמַר (ויקרא כג), אֵלֶּה מוֹעֲדֵי יְיָ מִקְרָאֵי קֹדֶשׁ, אֲשֶׁר תִּקְרְאוּ אֹתָם, בֵּין בִּזְמַנָּן בֵּין שֶׁלֹּא בִזְמַנָּן, אֵין לִי מוֹעֲדוֹת אֶלָּא אֵלּוּ. בָּא לוֹ אֵצֶל רַבִּי דוֹסָא בֶּן הַרְכִּינָס, אָמַר לוֹ, אִם בָּאִין אָנוּ לָדוּן אַחַר בֵּית דִּינוֹ שֶׁל רַבָּן גַּמְלִיאֵל, צְרִיכִין אָנוּ לָדוּן אַחַר כָּל בֵּית דִּין וּבֵית דִּין שֶׁעָמַד מִימוֹת משֶׁה וְעַד עַכְשָׁיו, שֶׁנֶּאֱמַר (שמות כד), וַיַּעַל משֶׁה וְאַהֲרֹן נָדָב וַאֲבִיהוּא וְשִׁבְעִים מִזִּקְנֵי יִשְׂרָאֵל. וְלָמָּה לֹא נִתְפָּרְשׁוּ שְׁמוֹתָן שֶׁל זְקֵנִים, אֶלָּא לְלַמֵּד, שֶׁכָּל שְׁלשָׁה וּשְׁלשָׁה שֶׁעָמְדוּ בֵית דִּין עַל יִשְׂרָאֵל, הֲרֵי הוּא כְבֵית דִּינוֹ שֶׁל משֶׁה. נָטַל מַקְלוֹ וּמְעוֹתָיו בְּיָדוֹ, וְהָלַךְ לְיַבְנֶה אֵצֶל רַבָּן גַּמְלִיאֵל בְּיוֹם שֶׁחָל יוֹם הַכִּפּוּרִים לִהְיוֹת בְּחֶשְׁבּוֹנוֹ. עָמַד רַבָּן גַּמְלִיאֵל וּנְשָׁקוֹ עַל רֹאשׁוֹ, אָמַר לוֹ, בֹּא בְשָׁלוֹם, רַבִּי וְתַלְמִידִי, רַבִּי בְחָכְמָה, וְתַלְמִידִי שֶׁקִּבַּלְתָּ דְּבָרָי: " + ], + [ + "רָאוּהוּ בֵית דִּין וְכָל יִשְׂרָאֵל, נֶחְקְרוּ הָעֵדִים, וְלֹא הִסְפִּיקוּ לוֹמַר מְקֻדָּשׁ, עַד שֶׁחֲשֵׁכָה, הֲרֵי זֶה מְעֻבָּר. רָאוּהוּ בֵית דִּין בִּלְבַד, יַעַמְדוּ שְׁנַיִם וְיָעִידוּ בִפְנֵיהֶם, וְיֹאמְרוּ מְקֻדָּשׁ מְקֻדָּשׁ. רָאוּהוּ שְׁלשָׁה וְהֵן בֵּית דִּין, יַעַמְדוּ הַשְּׁנַיִם וְיוֹשִׁיבוּ מֵחַבְרֵיהֶם אֵצֶל הַיָּחִיד וְיָעִידוּ בִפְנֵיהֶם, וְיֹאמְרוּ מְקֻדָּשׁ מְקֻדָּשׁ, שֶׁאֵין הַיָּחִיד נֶאֱמָן עַל יְדֵי עַצְמוֹ: \n", + "כָּל הַשּׁוֹפָרוֹת כְּשֵׁרִין חוּץ מִשֶּׁל פָּרָה, מִפְּנֵי שֶׁהוּא קֶרֶן. אָמַר רַבִּי יוֹסֵי, וַהֲלֹא כָל הַשּׁוֹפָרוֹת נִקְרְאוּ קֶרֶן, שֶׁנֶּאֱמַר (יהושע ו), בִּמְשֹׁךְ בְּקֶרֶן הַיּוֹבֵל: \n", + "שׁוֹפָר שֶׁל רֹאשׁ הַשָּׁנָה שֶׁל יָעֵל, פָּשׁוּט, וּפִיו מְצֻפֶּה זָהָב, וּשְׁתֵּי חֲצוֹצְרוֹת מִן הַצְּדָדִין. שׁוֹפָר מַאֲרִיךְ וַחֲצוֹצְרוֹת מְקַצְּרוֹת, שֶׁמִּצְוַת הַיּוֹם בַּשּׁוֹפָר: \n", + "בַּתַּעֲנִיּוֹת, בְּשֶׁל זְכָרִים, כְּפוּפִין, וּפִיהֶן מְצֻפֶּה כֶסֶף, וּשְׁתֵּי חֲצוֹצְרוֹת בָּאֶמְצַע. שׁוֹפָר מְקַצֵּר וַחֲצוֹצְרוֹת מַאֲרִיכוֹת, שֶׁמִּצְוַת הַיּוֹם בַּחֲצוֹצְרוֹת: \n", + "שָׁוֶה הַיּוֹבֵל לְרֹאשׁ הַשָּׁנָה לַתְּקִיעָה וְלַבְּרָכוֹת. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, בְּרֹאשׁ הַשָּׁנָה תּוֹקְעִין בְּשֶׁל זְכָרִים, וּבַיּוֹבְלוֹת בְּשֶׁל יְעֵלִים: \n", + "שׁוֹפָר שֶׁנִּסְדַּק וְדִבְּקוֹ, פָּסוּל. דִּבֵּק שִׁבְרֵי שׁוֹפָרוֹת, פָּסוּל. נִקַּב וּסְתָמוֹ, אִם מְעַכֵּב אֶת הַתְּקִיעָה, פָּסוּל. וְאִם לָאו, כָּשֵׁר: \n", + "הַתּוֹקֵעַ לְתוֹךְ הַבּוֹר אוֹ לְתוֹךְ הַדּוּת אוֹ לְתוֹךְ הַפִּטָּס, אִם קוֹל שׁוֹפָר שָׁמַע, יָצָא. וְאִם קוֹל הֲבָרָה שָׁמַע, לֹא יָצָא. וְכֵן מִי שֶׁהָיָה עוֹבֵר אֲחוֹרֵי בֵית הַכְּנֶסֶת, אוֹ שֶׁהָיָה בֵיתוֹ סָמוּךְ לְבֵית הַכְּנֶסֶת, וְשָׁמַע קוֹל שׁוֹפָר אוֹ קוֹל מְגִלָּה, אִם כִּוֵּן לִבּוֹ, יָצָא, וְאִם לָאו, לֹא יָצָא. אַף עַל פִּי שֶׁזֶּה שָׁמַע וְזֶה שָׁמַע, זֶה כִּוֵּן לִבּוֹ וְזֶה לֹא כִוֵּן לִבּוֹ: \n", + "וְהָיָה כַּאֲשֶׁר יָרִים משֶׁה יָדוֹ וְגָבַר יִשְׂרָאֵל וְגוֹ' (שמות יז), וְכִי יָדָיו שֶׁל משֶׁה עוֹשׂוֹת מִלְחָמָה אוֹ שׁוֹבְרוֹת מִלְחָמָה. אֶלָּא לוֹמַר לְךָ, כָּל זְמַן שֶׁהָיוּ יִשְׂרָאֵל מִסְתַּכְּלִים כְּלַפֵּי מַעְלָה וּמְשַׁעְבְּדִין אֶת לִבָּם לַאֲבִיהֶם שֶׁבַּשָּׁמַיִם הָיוּ מִתְגַּבְּרִים. וְאִם לָאו, הָיוּ נוֹפְלִין. כַּיּוֹצֵא בַדָּבָר אַתָּה אוֹמֵר (במדבר כא), עֲשֵׂה לְךָ שָׂרָף וְשִׂים אֹתוֹ עַל נֵס, וְהָיָה כָּל הַנָּשׁוּךְ וְרָאָה אֹתוֹ וָחָי. וְכִי נָחָשׁ מֵמִית, אוֹ נָחָשׁ מְחַיֶּה. אֶלָּא, בִּזְמַן שֶׁיִּשְׂרָאֵל מִסְתַּכְּלִין כְּלַפֵּי מַעְלָה וּמְשַׁעְבְּדִין אֶת לִבָּם לַאֲבִיהֶן שֶׁבַּשָּׁמַיִם, הָיוּ מִתְרַפְּאִים, וְאִם לָאו, הָיוּ נִמּוֹקִים. חֵרֵשׁ, שׁוֹטֶה, וְקָטָן, אֵין מוֹצִיאִין אֶת הָרַבִּים יְדֵי חוֹבָתָן. זֶה הַכְּלָל, כֹּל שֶׁאֵינוֹ מְחֻיָּב בַּדָּבָר, אֵינוֹ מוֹצִיא אֶת הָרַבִּים יְדֵי חוֹבָתָן: \n" + ], + [ + "יוֹם טוֹב שֶׁל רֹאשׁ הַשָּׁנָה שֶׁחָל לִהְיוֹת בְּשַׁבָּת, בַּמִּקְדָּשׁ הָיוּ תוֹקְעִים, אֲבָל לֹא בַמְּדִינָה. מְשֶּׁחָרַב בֵּית הַמִּקְדָּשׁ, הִתְקִין רַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּאי, שֶׁיְּהוּ תּוֹקְעִין בְּכָל מָקוֹם שֶׁיֶּשׁ בּוֹ בֵית דִּין. אָמַר רַבִּי אֶלְעָזָר, לֹא הִתְקִין רַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּאי אֶלָּא בְיַבְנֶה בִּלְבָד. אָמְרוּ לוֹ, אֶחָד יַבְנֶה וְאֶחָד כָּל מָקוֹם שֶׁיֶּשׁ בּוֹ בֵית דִּין: \n", + "וְעוֹד זֹאת הָיְתָה יְרוּשָׁלַיִם יְתֵרָה עַל יַבְנֶה, שֶׁכָּל עִיר שֶׁהִיא רוֹאָה וְשׁוֹמַעַת וּקְרוֹבָה וִיכוֹלָה לָבֹא, תּוֹקְעִין. וּבְיַבְנֶה לֹא הָיוּ תוֹקְעִין אֶלָּא בְּבֵית דִּין בִּלְבָד: \n", + "בָּרִאשׁוֹנָה הָיָה הַלּוּלָב נִטָּל בַּמִּקְדָּשׁ שִׁבְעָה, וּבַמְּדִינָה יוֹם אֶחָד. מִשֶּׁחָרַב בֵּית הַמִּקְדָּשׁ, הִתְקִין רַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּאי שֶׁיְהֵא לוּלָב נִטָּל בַּמְּדִינָה שִׁבְעָה זֵכֶר לַמִּקְדָּשׁ, וְשֶׁיְּהֵא יוֹם הָנֵף כֻּלּוֹ אָסוּר: \n", + "בָּרִאשׁוֹנָה הָיוּ מְקַבְּלִין עֵדוּת הַחֹדֶשׁ כָּל הַיּוֹם. פַּעַם אַחַת נִשְׁתַּהוּ הָעֵדִים מִלָּבֹא, וְנִתְקַלְקְלוּ הַלְוִיִּם בַּשִּׁיר. הִתְקִינוּ שֶׁלֹּא יְהוּ מְקַבְּלִין אֶלָּא עַד הַמִּנְחָה. וְאִם בָּאוּ עֵדִים מִן הַמִּנְחָה וּלְמַעְלָה, נוֹהֲגִין אוֹתוֹ הַיּוֹם קֹדֶשׁ וּלְמָחָר קֹדֶשׁ. מִשֶּׁחָרַב בֵּית הַמִּקְדָּשׁ הִתְקִין רַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּאי, שֶׁיְּהוּ מְקַבְּלִין עֵדוּת הַחֹדֶשׁ כָּל הַיּוֹם. אָמַר רַבִּי יְהוֹשֻׁעַ בֶּן קָרְחָה, וְעוֹד זֹאת הִתְקִין רַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּאי, שֶׁאֲפִלּוּ רֹאשׁ בֵּית דִּין בְּכָל מָקוֹם, שֶׁלֹּא יְהוּ הָעֵדִים הוֹלְכִין אֶלָּא לִמְקוֹם הַוָּעַד: \n", + "סֵדֶר בְּרָכוֹת, אוֹמֵר אָבוֹת וּגְבוּרוֹת וּקְדֻשַּׁת הַשֵּׁם, וְכוֹלֵל מַלְכוּיוֹת עִמָּהֶן, וְאֵינוֹ תוֹקֵעַ. קְדֻשַּׁת הַיּוֹם, וְתוֹקֵעַ. זִכְרוֹנוֹת, וְתוֹקֵעַ. שׁוֹפָרוֹת, וְתוֹקֵעַ. וְאוֹמֵר עֲבוֹדָה וְהוֹדָאָה וּבִרְכַּת כֹּהֲנִים, דִּבְרֵי רַבִּי יוֹחָנָן בֶּן נוּרִי. אָמַר לוֹ רַבִּי עֲקִיבָא, אִם אֵינוֹ תוֹקֵעַ לַמַּלְכוּיוֹת, לָמָּה הוּא מַזְכִּיר. אֶלָּא אוֹמֵר אָבוֹת וּגְבוּרוֹת וּקְדֻשַּׁת הַשֵּׁם, וְכוֹלֵל מַלְכוּיוֹת עִם קְדֻשַּׁת הַיּוֹם, וְתוֹקֵעַ. זִכְרוֹנוֹת, וְתוֹקֵעַ. שׁוֹפָרוֹת, וְתוֹקֵעַ. וְאוֹמֵר עֲבוֹדָה וְהוֹדָאָה וּבִרְכַּת כֹּהֲנִים: \n", + "אֵין פּוֹחֲתִין מֵעֲשָׂרָה מַלְכוּיוֹת, מֵעֲשָׂרָה זִכְרוֹנוֹת, מֵעֲשָׂרָה שׁוֹפָרוֹת. רַבִּי יוֹחָנָן בֶּן נוּרִי אוֹמֵר, אִם אָמַר שָׁלשׁ שָׁלשׁ מִכֻּלָּן, יָצָא. אֵין מַזְכִּירִין זִכָּרוֹן מַלְכוּת וְשׁוֹפָר שֶׁל פֻּרְעָנוּת. מַתְחִיל בַּתּוֹרָה וּמַשְׁלִים בַּנָּבִיא. רַבִּי יוֹסֵי אוֹמֵר, אִם הִשְׁלִים בַּתּוֹרָה, יָצָא: \n", + "הָעוֹבֵר לִפְנֵי הַתֵּבָה בְּיוֹם טוֹב שֶׁל רֹאשׁ הַשָּׁנָה, הַשֵּׁנִי מַתְקִיעַ. וּבִשְׁעַת הַהַלֵּל, רִאשׁוֹן מַקְרֵא אֶת הַהַלֵּל: \n", + "שׁוֹפָר שֶׁל רֹאשׁ הַשָּׁנָה, אֵין מַעֲבִירִין עָלָיו אֶת הַתְּחוּם, וְאֵין מְפַקְּחִין עָלָיו אֶת הַגַּל, לֹא עוֹלִין בְּאִילָן, וְלֹא רוֹכְבִין עַל גַּבֵּי בְהֵמָה, וְלֹא שָׁטִין עַל פְּנֵי הַמַּיִם, וְאֵין חוֹתְכִין אוֹתוֹ בֵּין בְּדָבָר שֶׁהוּא מִשּׁוּם שְׁבוּת, וּבֵין בְּדָבָר שֶׁהוּא מִשּׁוּם לֹא תַעֲשֶׂה. אֲבָל אִם רָצָה לִתֵּן לְתוֹכוֹ מַיִם אוֹ יַיִן, יִתֵּן. אֵין מְעַכְּבִין אֶת הַתִּינוֹקוֹת מִלִּתְקוֹעַ, אֲבָל מִתְעַסְּקִין עִמָּהֶן עַד שֶׁיִּלְמְדוּ. וְהַמִּתְעַסֵּק, לֹא יָצָא, וְהַשּׁוֹמֵעַ מִן הַמִּתְעַסֵּק, לֹא יָצָא: \n", + "סֵדֶר תְּקִיעוֹת, שָׁלשׁ, שֶׁל שָׁלשׁ שָׁלשׁ. שִׁעוּר תְּקִיעָה כְּשָׁלשׁ תְּרוּעוֹת. שִׁעוּר תְּרוּעָה כְּשָׁלשׁ יְבָבוֹת. תָּקַע בָּרִאשׁוֹנָה, וּמָשַׁךְ בַּשְּׁנִיָּה כִשְׁתַּיִם, אֵין בְּיָדוֹ אֶלָּא אֶחָת. מִי שֶׁבֵּרַךְ וְאַחַר כָּךְ נִתְמַנָּה לוֹ שׁוֹפָר, תּוֹקֵעַ וּמֵרִיעַ וְתוֹקֵעַ שָׁלשׁ פְּעָמִים. כְּשֵׁם שֶׁשְּׁלִיחַ צִבּוּר חַיָּב, כָּךְ כָּל יָחִיד וְיָחִיד חַיָּב. רַבָּן גַּמְלִיאֵל אוֹמֵר, שְׁלִיחַ צִבּוּר מוֹצִיא אֶת הָרַבִּים יְדֵי חוֹבָתָן: \n" + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/Hebrew/merged.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Rosh Hashanah/Hebrew/merged.json new file mode 100644 index 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(תהלים לג) הַיּוֹצֵר יַחַד לִבָּם, הַמֵּבִין אֶל כָּל מַעֲשֵׂיהֶם. וּבֶחָג נִדּוֹנִין עַל הַמָּיִם: \n", + "עַל שִׁשָּׁה חֳדָשִׁים הַשְּׁלוּחִין יוֹצְאִין, עַל נִיסָן מִפְּנֵי הַפֶּסַח, עַל אָב מִפְּנֵי הַתַּעֲנִית, עַל אֱלוּל מִפְּנֵי רֹאשׁ הַשָּׁנָה, עַל תִּשְׁרֵי מִפְּנֵי תַקָּנַת הַמּוֹעֲדוֹת, עַל כִּסְלֵו מִפְּנֵי חֲנֻכָּה, וְעַל אֲדָר מִפְּנֵי הַפּוּרִים. וּכְשֶׁהָיָה בֵית הַמִּקְדָּשׁ קַיָּם, יוֹצְאִין אַף עַל אִיָּר מִפְּנֵי פֶסַח קָטָן: \n", + "עַל שְׁנֵי חֳדָשִׁים מְחַלְּלִין אֶת הַשַּׁבָּת, עַל נִיסָן וְעַל תִּשְׁרֵי, שֶׁבָּהֶן הַשְּׁלוּחִין יוֹצְאִין לְסוּרְיָא, וּבָהֶן מְתַקְּנִין אֶת הַמּוֹעֲדוֹת. וּכְשֶׁהָיָה בֵית הַמִּקְדָּשׁ קַיָּם, מְחַלְּלִין אַף עַל כֻּלָּן מִפְּנֵי תַקָּנַת הַקָּרְבָּן: \n", + "בֵּין שֶׁנִּרְאָה בַעֲלִיל בֵּין שֶׁלֹּא נִרְאָה בַעֲלִיל, מְחַלְּלִין עָלָיו אֶת הַשַּׁבָּת, רַבִּי יוֹסֵי אוֹמֵר, אִם נִרְאָה בַעֲלִיל, אֵין מְחַלְּלִין עָלָיו אֶת הַשַּׁבָּת: \n", + "מַעֲשֶׂה שֶׁעָבְרוּ יוֹתֵר מֵאַרְבָּעִים זוּג, וְעִכְּבָן רַבִּי עֲקִיבָא בְלוּד. שָׁלַח לוֹ רַבָּן גַּמְלִיאֵל, אִם מְעַכֵּב אַתָּה אֶת הָרַבִּים, נִמְצֵאתָ מַכְשִׁילָן לֶעָתִיד לָבֹא: \n", + "אָב וּבְנוֹ שֶׁרָאוּ אֶת הַחֹדֶשׁ, יֵלְכוּ. לֹא שֶׁמִּצְטָרְפִין זֶה עִם זֶה, אֶלָּא שֶׁאִם יִפָּסֵל אֶחָד מֵהֶן, יִצְטָרֵף הַשֵּׁנִי עִם אַחֵר. רַבִּי שִׁמְעוֹן אוֹמֵר, אָב וּבְנוֹ וְכָל הַקְּרוֹבִין, כְּשֵׁרִין לְעֵדוּת הַחֹדֶשׁ. אָמַר רַבִּי יוֹסֵי, מַעֲשֶׂה בְטוֹבִיָּה הָרוֹפֵא, שֶׁרָאָה אֶת הַחֹדֶשׁ בִּירוּשָׁלַיִם, הוּא וּבְנוֹ וְעַבְדּוֹ מְשֻׁחְרָר, וְקִבְּלוּ הַכֹּהֲנִים אוֹתוֹ וְאֶת בְּנוֹ, וּפָסְלוּ אֶת עַבְדּוֹ. וּכְשֶׁבָּאוּ לִפְנֵי בֵית דִּין, קִבְּלוּ אוֹתוֹ וְאֶת עַבְדּוֹ, וּפָסְלוּ אֶת בְּנוֹ: \n", + "אֵלּוּ הֵן הַפְּסוּלִין, הַמְשַׂחֵק בְּקֻבְיָא, וּמַלְוֵי בְרִבִּית, וּמַפְרִיחֵי יוֹנִים, וְסוֹחֲרֵי שְׁבִיעִית, וַעֲבָדִים. זֶה הַכְּלָל, כָּל עֵדוּת שֶׁאֵין הָאִשָּׁה כְשֵׁרָה לָהּ, אַף הֵן אֵינָן כְּשֵׁרִים לָהּ: \n", + "מִי שֶׁרָאָה אֶת הַחֹדֶשׁ וְאֵינוֹ יָכוֹל לְהַלֵּךְ, מוֹלִיכִין אוֹתוֹ עַל הַחֲמוֹר, אֲפִלּוּ בְמִטָּה. וְאִם צוֹדֶה לָהֶם, לוֹקְחִין בְּיָדָם מַקְּלוֹת. וְאִם הָיְתָה דֶרֶךְ רְחוֹקָה, לוֹקְחִין בְּיָדָם מְזוֹנוֹת, שֶׁעַל מַהֲלַךְ לַיְלָה וָיוֹם מְחַלְּלִין אֶת הַשַּׁבָּת וְיוֹצְאִין לְעֵדוּת הַחֹדֶשׁ, שֶׁנֶּאֱמַר (ויקרא כג), אֵלֶּה מוֹעֲדֵי ה' אֲשֶׁר תִּקְרְאוּ אוֹתָם בְּמוֹעֲדָם: \n" + ], + [ + "אִם אֵינָן מַכִּירִין אוֹתוֹ, מְשַׁלְּחִין אַחֵר עִמּוֹ לַהֲעִידוֹ. בָּרִאשׁוֹנָה הָיוּ מְקַבְּלִין עֵדוּת הַחֹדֶשׁ מִכָּל אָדָם. מִשֶּׁקִּלְקְלוּ הַמִּינִין, הִתְקִינוּ שֶׁלֹּא יְהוּ מְקַבְּלִין אֶלָּא מִן הַמַּכִּירִים: ", + "בָּרִאשׁוֹנָה הָיוּ מַשִּׂיאִין מַשּׂוּאוֹת. מִשֶּׁקִּלְקְלוּ הַכּוּתִים, הִתְקִינוּ שֶׁיְּהוּ שְׁלוּחִין יוֹצְאִין: ", + "כֵּיצַד הָיוּ מַשִּׂיאִין מַשּׂוּאוֹת, מְבִיאִין כְּלֻנְסָאוֹת שֶׁל אֶרֶז אֲרֻכִּין וְקָנִים וַעֲצֵי שֶׁמֶן וּנְעֹרֶת שֶׁל פִּשְׁתָּן וְכוֹרֵךְ בִּמְשִׁיחָה, וְעוֹלֶה לְרֹאשׁ הָהָר וּמַצִּית בָּהֶן אֶת הָאוּר, וּמוֹלִיךְ וּמֵבִיא וּמַעֲלֶה וּמוֹרִיד, עַד שֶׁהוּא רוֹאֶה אֶת חֲבֵרוֹ שֶׁהוּא עוֹשֶׂה כֵן בְּרֹאשׁ הָהָר הַשֵּׁנִי, וְכֵן בְּרֹאשׁ הָהָר הַשְּׁלִישִׁי: ", + "וּמֵאַיִן הָיוּ מַשִּׂיאִין מַשּׂוּאוֹת, מֵהַר הַמִּשְׁחָה לְסַרְטְבָא, וּמִסַּרְטְבָא לִגְרוֹפִינָא, וּמִגְּרוֹפִינָא לְחַוְרָן, וּמֵחַוְרָן לְבֵית בִּלְתִּין, וּמִבֵּית בִּלְתִּין לֹא זָזוּ מִשָּׁם, אֶלָּא מוֹלִיךְ וּמֵבִיא וּמַעֲלֶה וּמוֹרִיד עַד שֶׁהָיָה רוֹאֶה כָל הַגּוֹלָה לְפָנָיו כִּמְדוּרַת הָאֵשׁ: ", + "חָצֵר גְּדוֹלָה הָיְתָה בִירוּשָׁלַיִם, וּבֵית יַעְזֵק הָיְתָה נִקְרֵאת, וּלְשָׁם כָּל הָעֵדִים מִתְכַּנְּסִים, וּבֵית דִּין בּוֹדְקִין אוֹתָם שָׁם. וּסְעוּדוֹת גְּדוֹלוֹת עוֹשִׂין לָהֶם בִּשְׁבִיל שֶׁיְּהוּ רְגִילִין לָבֹא. בָּרִאשׁוֹנָה לֹא הָיוּ זָזִין מִשָּׁם כָּל הַיּוֹם, הִתְקִין רַבָּן גַּמְלִיאֵל הַזָּקֵן שֶׁיְּהוּ מְהַלְּכִין אַלְפַּיִם אַמָּה לְכָל רוּחַ. וְלֹא אֵלּוּ בִלְבַד, אֶלָּא אַף הַחֲכָמָה הַבָּאָה לְיַלֵּד, וְהַבָּא לְהַצִּיל מִן הַדְּלֵקָה וּמִן הַגַּיִס וּמִן הַנָּהָר וּמִן הַמַּפֹּלֶת, הֲרֵי אֵלּוּ כְאַנְשֵׁי הָעִיר, וְיֵשׁ לָהֶם אַלְפַּיִם אַמָּה לְכָל רוּחַ: ", + "כֵּיצַד בּוֹדְקִין אֶת הָעֵדִים. זוּג שֶׁבָּא רִאשׁוֹן, בּוֹדְקִין אוֹתוֹ רִאשׁוֹן. וּמַכְנִיסִין אֶת הַגָּדוֹל שֶׁבָּהֶן וְאוֹמְרִים לוֹ, אֱמֹר, כֵּיצַד רָאִיתָ אֶת הַלְּבָנָה, לִפְנֵי הַחַמָּה אוֹ לְאַחַר הַחַמָּה, לִצְפוֹנָהּ אוֹ לִדְרוֹמָהּ, כַּמָּה הָיָה גָבוֹהַּ וּלְאַיִן הָיָה נוֹטֶה, וְכַמָּה הָיָה רָחָב. אִם אָמַר לִפְנֵי הַחַמָּה, לֹא אָמַר כְּלוּם. וְאַחַר כָּךְ הָיוּ מַכְנִיסִים אֶת הַשֵּׁנִי וּבוֹדְקִין אוֹתוֹ. אִם נִמְצְאוּ דִבְרֵיהֶם מְכֻוָּנִים, עֵדוּתָן קַיָּמֶת. וּשְׁאָר כָּל הַזּוּגוֹת שׁוֹאֲלִין אוֹתָם רָאשֵׁי דְבָרִים, לֹא שֶׁהָיוּ צְרִיכִין לָהֶן, אֶלָּא כְּדֵי שֶׁלֹּא יֵצְאוּ בְּפַחֵי נֶפֶשׁ, בִּשְׁבִיל שֶׁיְּהוּ רְגִילִים לָבֹא: ", + "רֹאשׁ בֵּית דִּין אוֹמֵר מְקֻדָּשׁ, וְכָל הָעָם עוֹנִין אַחֲרָיו מְקֻדָּשׁ מְקֻדָּשׁ. בֵּין שֶׁנִּרְאָה בִזְמַנּוֹ בֵּין שֶׁלֹּא נִרְאָה בִזְמַנּוֹ, מְקַדְּשִׁין אוֹתוֹ. רַבִּי אֶלְעָזָר בְּרַבִּי צָדוֹק אוֹמֵר, אִם לֹא נִרְאָה בִזְמַנּוֹ, אֵין מְקַדְּשִׁין אוֹתוֹ, שֶׁכְּבָר קִדְּשׁוּהוּ שָׁמָיִם: ", + "דְּמוּת צוּרוֹת לְבָנוֹת הָיוּ לוֹ לְרַבָּן גַּמְלִיאֵל בַּטַּבְלָא וּבַכֹּתֶל בַּעֲלִיָּתוֹ, שֶׁבָּהֶן מַרְאֶה אֶת הַהֶדְיוֹטוֹת וְאוֹמֵר, הֲכָזֶה רָאִיתָ אוֹ כָזֶה. מַעֲשֶׂה שֶׁבָּאוּ שְׁנַיִם וְאָמְרוּ, רְאִינוּהוּ שַׁחֲרִית בַּמִּזְרָח וְעַרְבִית בַּמַּעֲרָב. אָמַר רַבִּי יוֹחָנָן בֶּן נוּרִי, עֵדֵי שֶׁקֶר הֵם. כְּשֶׁבָּאוּ לְיַבְנֶה קִבְּלָן רַבָּן גַּמְלִיאֵל. וְעוֹד בָּאוּ שְׁנַיִם וְאָמְרוּ, רְאִינוּהוּ בִזְמַנּוֹ, וּבְלֵיל עִבּוּרוֹ לֹא נִרְאָה, וְקִבְּלָן רַבָּן גַּמְלִיאֵל. אָמַר רַבִּי דוֹסָא בֶּן הַרְכִּינָס, עֵדֵי שֶׁקֶר הֵן, הֵיאָךְ מְעִידִין עַל הָאִשָּׁה שֶׁיָּלְדָה, וּלְמָחָר כְּרֵסָהּ בֵּין שִׁנֶּיהָ. אָמַר לוֹ רַבִּי יְהוֹשֻׁעַ, רוֹאֶה אֲנִי אֶת דְּבָרֶיךָ: ", + "שָׁלַח לוֹ רַבָּן גַּמְלִיאֵל, גּוֹזְרַנִי עָלֶיךָ שֶׁתָּבֹא אֶצְלִי בְּמַקֶּלְךָ וּבִמְעוֹתֶיךָ בְּיוֹם הַכִּפּוּרִים שֶׁחָל לִהְיוֹת בְּחֶשְׁבּוֹנְךָ. הָלַךְ וּמְצָאוֹ רַבִּי עֲקִיבָא מֵצֵר, אָמַר לוֹ, יֶשׁ לִי לִלְמוֹד שֶׁכָּל מַה שֶּׁעָשָׂה רַבָּן גַּמְלִיאֵל עָשׂוּי, שֶׁנֶּאֱמַר (ויקרא כג), אֵלֶּה מוֹעֲדֵי יְיָ מִקְרָאֵי קֹדֶשׁ, אֲשֶׁר תִּקְרְאוּ אֹתָם, בֵּין בִּזְמַנָּן בֵּין שֶׁלֹּא בִזְמַנָּן, אֵין לִי מוֹעֲדוֹת אֶלָּא אֵלּוּ. בָּא לוֹ אֵצֶל רַבִּי דוֹסָא בֶּן הַרְכִּינָס, אָמַר לוֹ, אִם בָּאִין אָנוּ לָדוּן אַחַר בֵּית דִּינוֹ שֶׁל רַבָּן גַּמְלִיאֵל, צְרִיכִין אָנוּ לָדוּן אַחַר כָּל בֵּית דִּין וּבֵית דִּין שֶׁעָמַד מִימוֹת משֶׁה וְעַד עַכְשָׁיו, שֶׁנֶּאֱמַר (שמות כד), וַיַּעַל משֶׁה וְאַהֲרֹן נָדָב וַאֲבִיהוּא וְשִׁבְעִים מִזִּקְנֵי יִשְׂרָאֵל. וְלָמָּה לֹא נִתְפָּרְשׁוּ שְׁמוֹתָן שֶׁל זְקֵנִים, אֶלָּא לְלַמֵּד, שֶׁכָּל שְׁלשָׁה וּשְׁלשָׁה שֶׁעָמְדוּ בֵית דִּין עַל יִשְׂרָאֵל, הֲרֵי הוּא כְבֵית דִּינוֹ שֶׁל משֶׁה. נָטַל מַקְלוֹ וּמְעוֹתָיו בְּיָדוֹ, וְהָלַךְ לְיַבְנֶה אֵצֶל רַבָּן גַּמְלִיאֵל בְּיוֹם שֶׁחָל יוֹם הַכִּפּוּרִים לִהְיוֹת בְּחֶשְׁבּוֹנוֹ. עָמַד רַבָּן גַּמְלִיאֵל וּנְשָׁקוֹ עַל רֹאשׁוֹ, אָמַר לוֹ, בֹּא בְשָׁלוֹם, רַבִּי וְתַלְמִידִי, רַבִּי בְחָכְמָה, וְתַלְמִידִי שֶׁקִּבַּלְתָּ דְּבָרָי: " + ], + [ + "רָאוּהוּ בֵית דִּין וְכָל יִשְׂרָאֵל, נֶחְקְרוּ הָעֵדִים, וְלֹא הִסְפִּיקוּ לוֹמַר מְקֻדָּשׁ, עַד שֶׁחֲשֵׁכָה, הֲרֵי זֶה מְעֻבָּר. רָאוּהוּ בֵית דִּין בִּלְבַד, יַעַמְדוּ שְׁנַיִם וְיָעִידוּ בִפְנֵיהֶם, וְיֹאמְרוּ מְקֻדָּשׁ מְקֻדָּשׁ. רָאוּהוּ שְׁלשָׁה וְהֵן בֵּית דִּין, יַעַמְדוּ הַשְּׁנַיִם וְיוֹשִׁיבוּ מֵחַבְרֵיהֶם אֵצֶל הַיָּחִיד וְיָעִידוּ בִפְנֵיהֶם, וְיֹאמְרוּ מְקֻדָּשׁ מְקֻדָּשׁ, שֶׁאֵין הַיָּחִיד נֶאֱמָן עַל יְדֵי עַצְמוֹ: \n", + "כָּל הַשּׁוֹפָרוֹת כְּשֵׁרִין חוּץ מִשֶּׁל פָּרָה, מִפְּנֵי שֶׁהוּא קֶרֶן. אָמַר רַבִּי יוֹסֵי, וַהֲלֹא כָל הַשּׁוֹפָרוֹת נִקְרְאוּ קֶרֶן, שֶׁנֶּאֱמַר (יהושע ו), בִּמְשֹׁךְ בְּקֶרֶן הַיּוֹבֵל: \n", + "שׁוֹפָר שֶׁל רֹאשׁ הַשָּׁנָה שֶׁל יָעֵל, פָּשׁוּט, וּפִיו מְצֻפֶּה זָהָב, וּשְׁתֵּי חֲצוֹצְרוֹת מִן הַצְּדָדִין. שׁוֹפָר מַאֲרִיךְ וַחֲצוֹצְרוֹת מְקַצְּרוֹת, שֶׁמִּצְוַת הַיּוֹם בַּשּׁוֹפָר: \n", + "בַּתַּעֲנִיּוֹת, בְּשֶׁל זְכָרִים, כְּפוּפִין, וּפִיהֶן מְצֻפֶּה כֶסֶף, וּשְׁתֵּי חֲצוֹצְרוֹת בָּאֶמְצַע. שׁוֹפָר מְקַצֵּר וַחֲצוֹצְרוֹת מַאֲרִיכוֹת, שֶׁמִּצְוַת הַיּוֹם בַּחֲצוֹצְרוֹת: \n", + "שָׁוֶה הַיּוֹבֵל לְרֹאשׁ הַשָּׁנָה לַתְּקִיעָה וְלַבְּרָכוֹת. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, בְּרֹאשׁ הַשָּׁנָה תּוֹקְעִין בְּשֶׁל זְכָרִים, וּבַיּוֹבְלוֹת בְּשֶׁל יְעֵלִים: \n", + "שׁוֹפָר שֶׁנִּסְדַּק וְדִבְּקוֹ, פָּסוּל. דִּבֵּק שִׁבְרֵי שׁוֹפָרוֹת, פָּסוּל. נִקַּב וּסְתָמוֹ, אִם מְעַכֵּב אֶת הַתְּקִיעָה, פָּסוּל. וְאִם לָאו, כָּשֵׁר: \n", + "הַתּוֹקֵעַ לְתוֹךְ הַבּוֹר אוֹ לְתוֹךְ הַדּוּת אוֹ לְתוֹךְ הַפִּטָּס, אִם קוֹל שׁוֹפָר שָׁמַע, יָצָא. וְאִם קוֹל הֲבָרָה שָׁמַע, לֹא יָצָא. וְכֵן מִי שֶׁהָיָה עוֹבֵר אֲחוֹרֵי בֵית הַכְּנֶסֶת, אוֹ שֶׁהָיָה בֵיתוֹ סָמוּךְ לְבֵית הַכְּנֶסֶת, וְשָׁמַע קוֹל שׁוֹפָר אוֹ קוֹל מְגִלָּה, אִם כִּוֵּן לִבּוֹ, יָצָא, וְאִם לָאו, לֹא יָצָא. אַף עַל פִּי שֶׁזֶּה שָׁמַע וְזֶה שָׁמַע, זֶה כִּוֵּן לִבּוֹ וְזֶה לֹא כִוֵּן לִבּוֹ: \n", + "וְהָיָה כַּאֲשֶׁר יָרִים משֶׁה יָדוֹ וְגָבַר יִשְׂרָאֵל וְגוֹ' (שמות יז), וְכִי יָדָיו שֶׁל משֶׁה עוֹשׂוֹת מִלְחָמָה אוֹ שׁוֹבְרוֹת מִלְחָמָה. אֶלָּא לוֹמַר לְךָ, כָּל זְמַן שֶׁהָיוּ יִשְׂרָאֵל מִסְתַּכְּלִים כְּלַפֵּי מַעְלָה וּמְשַׁעְבְּדִין אֶת לִבָּם לַאֲבִיהֶם שֶׁבַּשָּׁמַיִם הָיוּ מִתְגַּבְּרִים. וְאִם לָאו, הָיוּ נוֹפְלִין. כַּיּוֹצֵא בַדָּבָר אַתָּה אוֹמֵר (במדבר כא), עֲשֵׂה לְךָ שָׂרָף וְשִׂים אֹתוֹ עַל נֵס, וְהָיָה כָּל הַנָּשׁוּךְ וְרָאָה אֹתוֹ וָחָי. וְכִי נָחָשׁ מֵמִית, אוֹ נָחָשׁ מְחַיֶּה. אֶלָּא, בִּזְמַן שֶׁיִּשְׂרָאֵל מִסְתַּכְּלִין כְּלַפֵּי מַעְלָה וּמְשַׁעְבְּדִין אֶת לִבָּם לַאֲבִיהֶן שֶׁבַּשָּׁמַיִם, הָיוּ מִתְרַפְּאִים, וְאִם לָאו, הָיוּ נִמּוֹקִים. חֵרֵשׁ, שׁוֹטֶה, וְקָטָן, אֵין מוֹצִיאִין אֶת הָרַבִּים יְדֵי חוֹבָתָן. זֶה הַכְּלָל, כֹּל שֶׁאֵינוֹ מְחֻיָּב בַּדָּבָר, אֵינוֹ מוֹצִיא אֶת הָרַבִּים יְדֵי חוֹבָתָן: \n" + ], + [ + "יוֹם טוֹב שֶׁל רֹאשׁ הַשָּׁנָה שֶׁחָל לִהְיוֹת בְּשַׁבָּת, בַּמִּקְדָּשׁ הָיוּ תוֹקְעִים, אֲבָל לֹא בַמְּדִינָה. מְשֶּׁחָרַב בֵּית הַמִּקְדָּשׁ, הִתְקִין רַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּאי, שֶׁיְּהוּ תּוֹקְעִין בְּכָל מָקוֹם שֶׁיֶּשׁ בּוֹ בֵית דִּין. אָמַר רַבִּי אֶלְעָזָר, לֹא הִתְקִין רַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּאי אֶלָּא בְיַבְנֶה בִּלְבָד. אָמְרוּ לוֹ, אֶחָד יַבְנֶה וְאֶחָד כָּל מָקוֹם שֶׁיֶּשׁ בּוֹ בֵית דִּין: \n", + "וְעוֹד זֹאת הָיְתָה יְרוּשָׁלַיִם יְתֵרָה עַל יַבְנֶה, שֶׁכָּל עִיר שֶׁהִיא רוֹאָה וְשׁוֹמַעַת וּקְרוֹבָה וִיכוֹלָה לָבֹא, תּוֹקְעִין. וּבְיַבְנֶה לֹא הָיוּ תוֹקְעִין אֶלָּא בְּבֵית דִּין בִּלְבָד: \n", + "בָּרִאשׁוֹנָה הָיָה הַלּוּלָב נִטָּל בַּמִּקְדָּשׁ שִׁבְעָה, וּבַמְּדִינָה יוֹם אֶחָד. מִשֶּׁחָרַב בֵּית הַמִּקְדָּשׁ, הִתְקִין רַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּאי שֶׁיְהֵא לוּלָב נִטָּל בַּמְּדִינָה שִׁבְעָה זֵכֶר לַמִּקְדָּשׁ, וְשֶׁיְּהֵא יוֹם הָנֵף כֻּלּוֹ אָסוּר: \n", + "בָּרִאשׁוֹנָה הָיוּ מְקַבְּלִין עֵדוּת הַחֹדֶשׁ כָּל הַיּוֹם. פַּעַם אַחַת נִשְׁתַּהוּ הָעֵדִים מִלָּבֹא, וְנִתְקַלְקְלוּ הַלְוִיִּם בַּשִּׁיר. הִתְקִינוּ שֶׁלֹּא יְהוּ מְקַבְּלִין אֶלָּא עַד הַמִּנְחָה. וְאִם בָּאוּ עֵדִים מִן הַמִּנְחָה וּלְמַעְלָה, נוֹהֲגִין אוֹתוֹ הַיּוֹם קֹדֶשׁ וּלְמָחָר קֹדֶשׁ. מִשֶּׁחָרַב בֵּית הַמִּקְדָּשׁ הִתְקִין רַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּאי, שֶׁיְּהוּ מְקַבְּלִין עֵדוּת הַחֹדֶשׁ כָּל הַיּוֹם. אָמַר רַבִּי יְהוֹשֻׁעַ בֶּן קָרְחָה, וְעוֹד זֹאת הִתְקִין רַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּאי, שֶׁאֲפִלּוּ רֹאשׁ בֵּית דִּין בְּכָל מָקוֹם, שֶׁלֹּא יְהוּ הָעֵדִים הוֹלְכִין אֶלָּא לִמְקוֹם הַוָּעַד: \n", + "סֵדֶר בְּרָכוֹת, אוֹמֵר אָבוֹת וּגְבוּרוֹת וּקְדֻשַּׁת הַשֵּׁם, וְכוֹלֵל מַלְכוּיוֹת עִמָּהֶן, וְאֵינוֹ תוֹקֵעַ. קְדֻשַּׁת הַיּוֹם, וְתוֹקֵעַ. זִכְרוֹנוֹת, וְתוֹקֵעַ. שׁוֹפָרוֹת, וְתוֹקֵעַ. וְאוֹמֵר עֲבוֹדָה וְהוֹדָאָה וּבִרְכַּת כֹּהֲנִים, דִּבְרֵי רַבִּי יוֹחָנָן בֶּן נוּרִי. אָמַר לוֹ רַבִּי עֲקִיבָא, אִם אֵינוֹ תוֹקֵעַ לַמַּלְכוּיוֹת, לָמָּה הוּא מַזְכִּיר. אֶלָּא אוֹמֵר אָבוֹת וּגְבוּרוֹת וּקְדֻשַּׁת הַשֵּׁם, וְכוֹלֵל מַלְכוּיוֹת עִם קְדֻשַּׁת הַיּוֹם, וְתוֹקֵעַ. זִכְרוֹנוֹת, וְתוֹקֵעַ. שׁוֹפָרוֹת, וְתוֹקֵעַ. וְאוֹמֵר עֲבוֹדָה וְהוֹדָאָה וּבִרְכַּת כֹּהֲנִים: \n", + "אֵין פּוֹחֲתִין מֵעֲשָׂרָה מַלְכוּיוֹת, מֵעֲשָׂרָה זִכְרוֹנוֹת, מֵעֲשָׂרָה שׁוֹפָרוֹת. רַבִּי יוֹחָנָן בֶּן נוּרִי אוֹמֵר, אִם אָמַר שָׁלשׁ שָׁלשׁ מִכֻּלָּן, יָצָא. אֵין מַזְכִּירִין זִכָּרוֹן מַלְכוּת וְשׁוֹפָר שֶׁל פֻּרְעָנוּת. מַתְחִיל בַּתּוֹרָה וּמַשְׁלִים בַּנָּבִיא. רַבִּי יוֹסֵי אוֹמֵר, אִם הִשְׁלִים בַּתּוֹרָה, יָצָא: \n", + "הָעוֹבֵר לִפְנֵי הַתֵּבָה בְּיוֹם טוֹב שֶׁל רֹאשׁ הַשָּׁנָה, הַשֵּׁנִי מַתְקִיעַ. וּבִשְׁעַת הַהַלֵּל, רִאשׁוֹן מַקְרֵא אֶת הַהַלֵּל: \n", + "שׁוֹפָר שֶׁל רֹאשׁ הַשָּׁנָה, אֵין מַעֲבִירִין עָלָיו אֶת הַתְּחוּם, וְאֵין מְפַקְּחִין עָלָיו אֶת הַגַּל, לֹא עוֹלִין בְּאִילָן, וְלֹא רוֹכְבִין עַל גַּבֵּי בְהֵמָה, וְלֹא שָׁטִין עַל פְּנֵי הַמַּיִם, וְאֵין חוֹתְכִין אוֹתוֹ בֵּין בְּדָבָר שֶׁהוּא מִשּׁוּם שְׁבוּת, וּבֵין בְּדָבָר שֶׁהוּא מִשּׁוּם לֹא תַעֲשֶׂה. אֲבָל אִם רָצָה לִתֵּן לְתוֹכוֹ מַיִם אוֹ יַיִן, יִתֵּן. אֵין מְעַכְּבִין אֶת הַתִּינוֹקוֹת מִלִּתְקוֹעַ, אֲבָל מִתְעַסְּקִין עִמָּהֶן עַד שֶׁיִּלְמְדוּ. וְהַמִּתְעַסֵּק, לֹא יָצָא, וְהַשּׁוֹמֵעַ מִן הַמִּתְעַסֵּק, לֹא יָצָא: \n", + "סֵדֶר תְּקִיעוֹת, שָׁלשׁ, שֶׁל שָׁלשׁ שָׁלשׁ. שִׁעוּר תְּקִיעָה כְּשָׁלשׁ תְּרוּעוֹת. שִׁעוּר תְּרוּעָה כְּשָׁלשׁ יְבָבוֹת. תָּקַע בָּרִאשׁוֹנָה, וּמָשַׁךְ בַּשְּׁנִיָּה כִשְׁתַּיִם, אֵין בְּיָדוֹ אֶלָּא אֶחָת. מִי שֶׁבֵּרַךְ וְאַחַר כָּךְ נִתְמַנָּה לוֹ שׁוֹפָר, תּוֹקֵעַ וּמֵרִיעַ וְתוֹקֵעַ שָׁלשׁ פְּעָמִים. כְּשֵׁם שֶׁשְּׁלִיחַ צִבּוּר חַיָּב, כָּךְ כָּל יָחִיד וְיָחִיד חַיָּב. רַבָּן גַּמְלִיאֵל אוֹמֵר, שְׁלִיחַ צִבּוּר מוֹצִיא אֶת הָרַבִּים יְדֵי חוֹבָתָן: \n" + ] + ], + "versions": [ + [ + "Torat Emet 357", + "http://www.toratemetfreeware.com/index.html?downloads" + ] + ], + "heTitle": "משנה ראש השנה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/English/Eighteen Treatises from the Mishna.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/English/Eighteen Treatises from the Mishna.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..c8179766c60ffdd9fd052535fc751a317268da78 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/English/Eighteen Treatises from the Mishna.json @@ -0,0 +1,77 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Sukkah", + "versionSource": "http://www.sacred-texts.com/jud/etm/index.htm", + "versionTitle": "Eighteen Treatises from the Mishna", + "status": "locked", + "license": "Public Domain", + "versionTitleInHebrew": "שמונה עשרה מסכתות משנה", + "shortVersionTitle": "David Aaron Sola and Morris Jacob Raphall, 1845", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה סוכה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [], + [ + "One who sleeps under a bed in a sukkah has not fulfilled his obligation. Rabbi Yehudah says, \"We practiced the custom of sleeping under a bed [in the sukkah] in the presence of the elders, and they never said a thing to [stop] us.\" Rabbi Shimon says: It happened that Tavi, the slave of Raban Gamaliel, would sleep under a bed [in the sukkah], and Raban Gamaliel said to the elders, \"Have you seen my slave Tavi? He is a disciple of the Sages, and he knows that slaves are exempt from [the obligations pertaining to] the sukkah; therefore, he sleeps under a bed.\" And thus in accordance with our way we deduce that one who sleeps under a bed [in a sukkah] has not fulfilled his obligation.", + "If one supports his sukkah with the legs of a bed, it is valid. Rabbi Yehudah says: if it cannot stand on its own, it is invalid. A sukkah that is thinning, and that its shade [i.e. the area below the covered parts of the sekhakh] is greater than its sun, is valid. (A sukkah) that [its sekhakh] is dense like [the roof of] a house, even though the stars are not visible through it, it is valid.", + "If one constructs his sukkah on top of a wagon or on top of a ship, it is valid, and one may ascend to it on the festival. If [one constructed it] on top of a tree or on the back of a camel, it is valid, but one may not ascend to it on the festival. If two [walls of the sukkah are formed] by a tree and one by human hands, or two by human hands and one by a tree, it is valid, but one may not ascend to it on the festival. If three [walls are formed] by human hands and one by a tree, it is valid, and one may ascend to it on the festival. This is the rule: any [sukkah] that can stand on its own even if one removed the tree, it is valid, and one may ascend to it on the festival.", + "If one constructs his sukkah amid the trees, and the trees form its walls, it is valid. Individuals sent as emissaries to perform a mitzvah are exempt from [the obligations pertaining to] the sukkah. Individuals who are sick, and those who attend to them, are exempt from the sukkah. One may eat or drink incidentally [but not as part of an established meal] outside of the sukkah.", + "It happened that a [cooked] dish was brought to Raban Yochanan ben Zakai for him to taste, and to Raban Gamliel [were brought] two dates and a jar of water, and each of them said, \"Bring them up to the sukkah.\" But when [a quantity of] food less that the equivalent of an egg [in volume] was given to Rabbi Tzaddok, he took it in a napkin and ate it outside of the sukkah, and did not make a blessing after it.", + "Rabbi Eliezer says: One is obligated to eat fourteen meals in the sukkah, one in the morning, and one at night [on each of the seven days of the festival]. And the Sages say: the matter does not have a dictated amount, except on the first nights of the festival [when there is an obligation to have a meal]. And Rabbi Eliezer also said: One who did not eat [a meal in the sukkah] on the first night of the festival can compensate [for his obligation by having a meal] on the last night of the festival. And the Sages say: in such a matter there is no compensating; regarding this it was said: \"That which is defective cannot be amended, and the deficiency cannot be counted.\"", + "If one's head and the majority of one's body is inside the sukkah, and one's table [upon which one is eating] is in the house, Beit Shamai invalidate it, and Beit Hillel validate it. [The scholars of] Beit Hillel said to [the scholars of] Beit Shamai, \"Did it not happen that the elders of Beit Shamai and the elders of Beit Hillel went to visit Rabbi Yochanan ben Hachoroni, and they found him sitting with his head and the majority of his body inside the sukkah, while his table was in the house, and they did not say a thing to [stop] him.\" The [scholars of] Beit Shamai responded to them, \"[Can one really bring] a proof from there?! They did in fact say to him, 'If such has been your custom, you have never fulfilled the mitzvah of sukkah in all your days!'\"", + "Women, slaves, and minors are exempted from [the obligations pertaining to] the sukkah. A minor who no longer needs [to be with] his mother, is obligated in the sukkah. It happened that the daughter-in-law of Shamai the elder gave birth [to a son, around sukkot], and he [Shamai] removed some of the ceiling's plaster and covered [the empty space] with sekhakh over the bed, on behalf of the minor.", + "During the whole seven days [of the festival] one makes his sukkah [his] permanent [dwelling], and his house [a] temporary [dwelling]. If rains fell, starting when is one permitted to clear out [of the sukkah]? When a stiff dish [of food] would be spoiled. They [the elders] illustrate this with a parable: To what can this matter be compared? To a slave who came to pour a goblet for his master, and he [the master] poured a bowl-full [of water] in his face." + ], + [ + "A lulav [a palm branch, one of the four species which it is a mitzvah to take on Sukkot] which was stolen or dried out is invalid. One which comes from an ashera [a tree dedicated to idolatry], or from a condemned city [an idolatrous city which must be destroyed] is invalid. If its tip was snapped off, or its leaves missing, it is invalid; if its leaves were [merely] separated, it is valid. Rabbi Yehudah says: One must bind it together from the top [in order for it to be valid]. The palms of Iron Mount are valid [for use as a lulav]. A lulav that has three hand-breadths [in length] by which to shake it, is valid.", + "A myrtle branch which was stolen or dried out is invalid [for use in the mitzvah of the four species]. One which comes from an ashera, or from a condemned city is invalid. If its tip was snapped off, or its leaves missing, or if its berries are more numerous than its leaves, it is invalid; and if one decreased them [the berries], it is valid. And one may not decrease them on the festival.", + "A willow branch which was stolen is dried out is invalid [for use in the mitzvah of the four species]. One which comes from an ashera, or from a condemned city, is invalid. If its tip was snapped off, or its leaves missing, or if it is a Euphrates poplar‎, it is invalid. One that is withered, or that a few of its leaves have fallen, or that grew in a naturally watered area, is valid.", + "Rabbi Yishmael says: [The mitzvah of the four species requires] three myrtle branches, two willow branches, one palm branch, and one etrog [citron]; [and regarding the myrtle branches,] even if two have their tips snapped off and [only] one does not have its tip snapped off [it is valid]. Rabbi Tarphon says: even if all three are snapped off [it is valid]. Rabbi Akiva says: Just as one lulav and one citron [are used], so too one myrtle branch and one willow branch [should be used].", + "A citron which was stolen or dried out is invalid. One which comes from an asherah, or from a condemned city, is invalid. One which is of orlah [the fruit of a tree during the first three years after its planting, the consumption or usage of which is forbidden] is invalid. One which is from impure terumah is invalid; from pure terumah, one should not take it [for the mitzvah], but if one took it, it is valid. One which is of demai [produce from which it is uncertain whether tithes were already taken], Beit Shammai invalidate it, and Beit Hillel validate. One which is of ma'aser sheni [the second tithe of produce, which must be taken to Jerusalem and consumed there], one should not take it, but if one took it, it is valid.", + "If lichen spread over the majority [of a citron], if it lost its crown, or was peeled, or cracked, or if it was pierced and is missing any amount, it is invalid. If lichen spread over a smaller portion of it, if it lost its stalk, or was pieced but is not missing any amount, it is valid. An Ethiopian citron is invalid. And one that is green like a leek, Rabbi Meir validates it, and Rabbi Yehudah invalidates.", + "Regarding the required measure [of size] for a small citron, Rabbi Meir says: [it must be at least] the equivalent of a walnut. Rabbi Yehudah says: the equivalent of an egg. And regarding [the required measure of size for a citron that is] a large one, [it must be] such that one can hold two of them in one hand, according to Rabbi Yehudah. Rabbi Yose says: even one in two hands [is valid].", + "A lulav must only be bound together with [a binding made of] its own species, according to Rabbi Yehudah; Rabbi Meir says: even with a cord. Rabbi Meir said, \"It happened that the people of Jerusalem would bind together their lulavim with bands of gold.\" They [the Sages] replied to him, \"They would bind it together with [a binding of] its own species underneath.\"", + "And when would they shake it?\" At [the verse of the Hallel], \"Offer thanks to Hashem...\" at the beginning and the ending, and at the verse, \"We beseech you, Hashem, bring redemption, please,\" according to Beit Hillel. And Beit Shammai say: additionally [it would be shaken] at, \"We beseech you, Hashem, bring prosperity, please.\" Rabbi Akiva said: I would observe Rabban Gamaliel and Rabbi Yehoshua, that the entire nation would shake they lulavim [at these verses], and they only shook at, \"We beseech you, Hashem, bring redemption, please.\" One who is on the road and does not have in his possession a lulav to take, when he enters his home he must take it at his table. One who did not take it in the morning, must take it in the evening, as the entire day is valid for [the taking of] the lulav.", + "One for whom a slave, or a woman, or a minor were reading [the Hallel] for them, he must repeat what they say after them, and it shall be a curse upon him. If an adult was reading for him, he repeats after him, \"Halleluyah.\"", + "At a place where it was the custom to double [the verses, i.e. to read verses of the Hallel twice], one should double; [where it was the custom] to recite them simply [once, without repetition], one should recite them simply simply; to bless afterwards, one should bless afterwards: everything in accordance with the custom of the country. If one purchases a lulav [along with the other species] from his fellow during the Sabbatical [year], he [the vendor] is to give him a citron as a gift, for one is not permitted to purchase it during the Sabbatical.", + "Initially, the lulav would be taken in the Temple on [each of the] seven [days of the festival]; and in the country [i.e. anywhere outside of the Temple, it would be taken] on one day [the first day only]. Once the Temple was destroyed, Rabbi Yochanan ben Zakai established that the lulav should be taken in the country [i.e. everywhere] on [all] seven, in commemoration of the Temple. And [he also established] that the day of henef [the ritual of waving of barley sheaves which thereby permits the consumption of new grain] should be entirely forbidden [with regard to the permissibly of consumption of new grain on that day].", + "If the first day of the festival falls on Shabbat, the entire nations would walk their lulavim to the Synagogue [and leave them there before Shabbat]. On the next day they would wake up and come, and each and every one would recognize his own, and take it; for the Sages said: One does not fulfull one's obligation on the first day of the festival by means of the lulav of one's fellow. And on the rest of the days of the festival, one fulfills one's obligation by means of the lulav of one's fellow.", + "Rabbi Yose says: If the first day of the festival falls on Shabbat, and one forgot [that it was Shabbat], and took one's lulav out into the public domain, he is exempt because he took it out with permission.", + "A woman may receive a lulav from the hands of her son, or from the hands of her husband, and she may return it into water on Shabbat. Rabbi Yehudah says: On Sabbath one may return [it to the water], on the festival one may add [more water to it], and on the intermediate days of the festival one may change [the water]. A minor, who understands how to shake [the lulav is obligated regarding the lulav." + ], + [ + "The [shaking of the] lulav and the [ritual of the] willow [branches were each done, at times] on six [days of the festival], and [at times] on seven. The [recitation of the] Hallel, and the simchah [the obligation to bring Shelamim sacrifices to the Temple as part of the rejoicing on the three pilgrimage festivals] were each done on eight [days]. The [dwelling in the] sukkah, and the water libations [were each done] on seven [days]. And the flute [was played, at times] on five, and [at times] on six.", + "How is the [shaking of the] lulav [done] on seven [days]? If the first holy day of the festival falls on Shabbat, the [shaking of the] lulav [is done] on seven [days]; and [if the first holy day of the festival falls on] any of the other days [of the week, the shaking of the lulav is done] on six.", + "How is [the ritual of] the willow [branches done] on seven? If the seventh day of the willow [ritual] falls on Shabbat, [the ritual of] the willow [branches is done] on seven [days]; and [if it falls on] any of the other days [of the week, it is done] on six.", + "How is the mitzvah to take the lulav [done] when the first holy day of the festival falls on Shabbat? They would walk their lulavim to the Temple Mount, and the officers would receive [the lulavim] from them and arrange them on top of the colonnade, and the elders would place theirs in the chamber. And they would instruct them [the people] to say, \"Anyone whom my lulav comes into his possession, it is thereby his as a gift.\" The following day they would arise and come, and the officers would throw them [the lulavim] before them, and they would grab them, and people would hurt their fellows [in the scramble]. And when the Beit Din saw that they would come to dangerous circumstances, they established that each person should perform [the mitzvah of] the taking [of the lulav] in his own house.", + "How is the mitzvah of the willow [branches] done? There was a place below Jerusalem, and it is called Motzah. They would descend to there and gather from there large willow branches, and they would come and stand them upright on the sides of the altar, with their tips inclining over the alter. They would blow a tekiyah [a steady blast], and a teruah [a broken blast], and a tekiyah. Every day they would circle the altar one time and say, \"We beseech you Hashem, redeem us, please; we beesech you Hashem, bring prosperity, please.\" Rabbi Yehudah says: [they would say,] \"Ani vaho, bring redemption, please.\" [The literal meaning of this latter phrase, which perhaps contains hidden numerical meanings or names of Hashem, is unclear.] And on that particular day [i.e. the seventh days of willow ritual], they would circle the altar seven times. At the hour of their departure, what did they say? \"Beauty for you, O altar! Beauty for you, O altar!\" Rabbi Eliezer says: [they would say,] \"For Hashem and for you, O altar! For Hashem and for you, O altar.\"", + "As it was done [for the willow ritual] on weekdays, so was it done on Shabbat, except that they would gather them [the willow branches] on the eve of Shabbat, and place them into golden casks [filled with water], so that they would not wither. Rabbi Yochanan ben Beroka says: They would bring branches of palms, and beat them on the ground at the sides of the altar. And that particular day was called The Day of the Beating of the Branches.", + "Immediately [following this], the children would steal their lulavim and they would eat their citrons.", + "How is [the recitation of] the Hallel and the simchah [done on] eight days? This teaches that one is obligated in [the recitation of] the Hallel and in simchah and in honoring the last day of the festival, just as on all the rest of the days of the festival. How is the [dwelling in the] sukkah [done on] seven [days]? If one finished eating [one's last meal of the festival], he should not take apart his sukkah; but from the [hour of] minchah [i.e. the afternoon] and onward, he may take his vessels down [and out of the sukkah], in honor of the last holy day of the festival.", + "How are the water libations done? A golden flask, that could hold three logim [a measure], was filled from the Shiloach [spring]. When they would arrive [with it] at the Gate of Water, they would blow a tekiyah, and a teruah, and a tekiyah. He [the priest] would then ascended the ramp [of the altar], and turned to his left; two silver basins were there. Rabbi Yehudah says: they were [made] of plaster, but their surfaces would darken from the wine. And they had perforations [at their bases] like two narrow nostrils, one [the basin for the wine, had a] wider [perforation], and one [the basin for the water, had a perforation that was] narrower, so that they would both run out at once. The western one was for water, and the eastern one was for wine. If one empties the one for water into the one for wine, or the one for wine into the one for water, one [nonetheless] fulfilled [the requirement]. Rabbi Yehudah says: The libations would be done with one log on each of the eight [days]. And they [the people] would say to the one doing the libations, \"Raise your hands,\" because one time it happened that one [priest] poured the libations on his feet, and all the people pelted him with their citrons.", + "As was done for it [for the water libations] on the weekdays, likewise was done for it on Shabbat, except that on the eve of Shabbat they would fill a golden cask that had not been sanctified [with water] from the Shiloach [spring], and they would place it in a chamber [in the Temple]. If it was poured out or uncovered, one would [re-]fill it from the laver, since water or wine that were [left] uncovered are invalid for use upon the altar." + ], + [ + "The flute [was played sometimes on] five [days], and [sometimes on] six. This was the flute of the place of [water] drawing, which does overrides neither Shabbat nor holidays. They [the Sages] said: Anyone who has never seen the rejoicing at the place of [water] drawing, has never seen rejoicing in all his days.", + "At the departure of the first holy day of the festival, they would descend into the women's court, and they would arrange there a great arrangement. And four golden candelabras were there, and four golden basins at their heads, and four ladders to each one, and [upon them were] four of the rising youth of the priesthood, and in their hands were jars of oil holding one hundred and twenty logim [a liquid measure], which they would pour into each of the basins.", + "From the worn out pants of the priests and from their [worn out] belts they would tear [pieces], and they would [use them as wicks to] light with them. And there was not a courtyard in Jerusalem that was not illuminated by the light of the place of [water] drawing.", + "Pious people and men of [great] deeds would dance before them with lit torches in their hands, and says before them words of song and praise. And the Levites [would play] with lutes, and harps, and cymbals, and trumpets, and countless musical instruments, upon the fifteen steps which descent into the women's court, corresponding with the fifteen songs of ascents in the Psalms, that upon them the Levites would stand with their musical instruments and sing. And two priests would stand at the upper gate, which descends from the court of the Israelites to the women's court, with two trumpets in their hands. When the rooster [first] crowed, they would blow a tekiyah [a steady blast], and a teruah [a broken blast], and [another] tekiyah. When they arrived at the tenth step, they would [again] blow a tekiyah, and a teruah, and a tekiyah. When they arrived at the court, they would [for a third time] blow a tekiyah, and a teruah, and a tekiyah. They went on, blowing and walking, until they arrived at the gate that goes out to the east. When they arrived at the gate that goes out to the east, they turned their faces westward [towards the Temple], and said, \"Our ancestors, who were in this place, their backs were [turned] towards the Temple of Hashem, and their faces eastwards, and they would bow eastward to the sun; but we, our eyes are [raised] towards God.\" Rabbi Yehudah says: they would repeat and say, \"We are for God, and our eyes are towards God.\"", + "In the Temple there would never be fewer than twenty-one [trumpet] blasts, and they would never increase beyond forty-eight [blasts]. Every day there were twenty-one blasts there in the Temple: three for the opening of the gates, and nine for the tamid [continual offering] of the morning, and nine for the tamid of the evening. And for the musafim [additional sacrifices offered on Shabbat and holidays], they would add another nine. And on the eve of the Shabbat they would add another six: three to prevent the nation from [doing] work, and three to separate between the sanctified [day] and the mundane [week days]. On the eve of Shabbat during the festival [of Sukkot] there were forty-eight: three for the opening of the gates, three for the upper gate, and three for the lower gate, and three for the filling the water, and three over the altar, nine for the tamid of the morning, and nine for the tamid of the evening, and nine for the musafim, three to prevent the nation from [doing] work, and three to separate between the sanctified and the mundane.", + "On the first holy day of the festival there were thirteen bulls there, and two rams, and one goat [to be offered, each one by one of twenty-four shifts of priests]; there remained fourteen there sheep for [the remaining] eight shifts. On the first day, six [of those shifts] would offer two [out of the fourteen sheep] each, and the remaining [last two shifts, would offer] one each. On the second [day, when the first set of shifts offered only twelve bulls, in addition to the rams and goat], five [of the remaining nine shifts] would offer two [sheep] each, and the remaining [four shifts], one each. On the third [day, when eleven bulls were offered by the first set of shifts], four [of the remaining ten shifts] would offer two [sheep] each, and the remaining [six shifts], one each. On the fourth [day, when ten bulls were offered], three [of the remaining eleven shifts] would offer two [sheep] each, and the remaining [eight shifts], one each. On the fifth [day, when nine bulls were offered], two [of the remaining twelve shifts] would offer two [sheep] each, and the remaining [ten shifts], one each. On the sixth [day, when eight bulls were offered], one [of the remaining thirteen shifts] would offer two [sheep], and the remaining [twelve shifts], one each. On the seventh [day, when seven bulls were offered], they [the remaining fourteen shifts] were all equal [i.e. each shift offered one of the fourteen sheep]. On the eighth [day], they returned to casting lots [to determine which shifts would bring the offerings], just as on other pilgrimage festivals. They would say, \"Whoever offered bulls today should not offer tomorrow; rather they should go back in the rotation.\"", + "At three points during the year all the [priestly] shifts were equal in [their shares in] those [offerings] spoken of for the pilgrimage festivals [i.e. they all shared equally in those parts of the festival offerings given to the priests], and in the distribution of the showbread. And on Shavuot they [the distributors] would say to him [i.e. to each priest], \"Here is unleavened bread for you; here is leavened bread for you.\" A shift [of priests] whose time [to serve] was set [on a particular Shabbat, which then coincides with a festival], they offer the temidim [continual offerings of the day], vow [offerings], voluntary offerings, and all remaining public offerings, and they would offer everything else [that is unrelated to the offerings of the festival]. If a holiday falls next to Shabbat, either preceding or following it, all of the [priestly] shifts would be equal [in their share] in the distribution of the showbread.", + "If one day fell separating between them [between Shabbat and the holiday], the shift [of priests] whose time [to serve] was set [to be on that Shabbat], would take ten breads, and that [priestly shift] which tarried there [through Shabbat, although it was not their time to serve] would take two. And on the remaining days of the year, the entering shift would take six [breads], and that which [already served and] was leaving would take six. Rabbi Yehudah says: that which was entering would take seven, and that which was leaving would take five. That which was entering distributed [the breads] in the north [of the Temple court], and that which was leaving [distributed] in the south. Bilgah [one of the priestly shifts] always distributed [their share of the bread] in the south, and their ring [for hanging the sacrificial animals] was fastened [down on the wall], and their window [to their chamber] was blocked up." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git "a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/English/Le Talmud de J\303\251rusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr].json" "b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/English/Le Talmud de J\303\251rusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr].json" new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..f4fb2be3f96defdb38c2b3914497cbb29eacf0f4 --- /dev/null +++ "b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/English/Le Talmud de J\303\251rusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr].json" @@ -0,0 +1,87 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Sukkah", + "versionSource": "https://www.nli.org.il/he/books/NNL_ALEPH002182155/NLI", + "versionTitle": "Le Talmud de Jérusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr]", + "status": "locked", + "license": "Public Domain", + "actualLanguage": "fr", + "languageFamilyName": "french", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה סוכה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "Lorsque la Suka a plus de 20 coudées de hauteur (à l’intérieur), elle n’a pas de valeur légale; mais selon R. Juda, elle en a une. Lorsque sa hauteur est moindre que dix palmes, ou si elle a moins de 3 côtés, ou si la partie ombrée est inférieure à celle où domine le soleil1 Dans son commentaire sur la Mishna, Maïmonide note à ce propos ce fait curieux d’optique qu’un rayon de soleil passant par un trou, s’épanouit et forme un cercle plus étendu que celui qu’il quitte., elle est aussi sans valeur. Lorsqu’une Suka est déjà vieille, elle ne peut pas servir à l’office légal, disent les Shammaïtes; selon les Hillélites, elle reste valable. On a appelé vieille toute Suka érigée au moins 30 jours avant la fête des Tabernacles2 C’est seulement dans le mois antérieur à la fte, qu’une telle construction est évidemment intentionnelle.; mais lorsqu’elle a été érigée en vue de la fête spéciale, fût-ce un an auparavant, la Suka sera valable.", + "Si l’on érige la Suka au-dessous d’un arbre, c’est comme si on l’avait élevée à l’intérieur de la maison, et elle n’est pas valable. Si une Suka est superposée à une autre, la supérieure seule sera valable, non l’inférieure. R. Juda dit: si la supérieure n’est pas habitable, l’inférieure devient valable.", + "Si l’on a tendu une toile au-dessus de la Suka pour la protéger des rayons du soleil, ou au-dessous du branchage pour que les feuilles ne tombent pas à l’intérieur, ou si l’on a tendu une telle toile au-dessus d’une baldaquin intérieur (pour l’orner), la Suka ne sera plus valable; mais il est permis de tendre les rideaux sur la flèche anaclita d’un lit (formant couverture oblique).", + "Si l’on a fait passer au-dessus de la Suka un cep de vigne, ou une courge, ou du lierre (xisso\", hedera), pour servir de toiture, complétée par d’autres branchages, elle ne sera pas valable (en raison de ce que les premiers objets adhèrent au sol). Cependant, si le reste de la couverture forme la plus forte part, ou si l’on a détaché du sol les dits plants, la Suka est valable. Voici la règle générale: parmi les deux objets susceptibles de devenir impurs, on emploie à couvrir la Suka ce qui pousse dans la terre, non ce qui n’y pousse pas; l’on emploie à cet effet ce qui n’est pas susceptible d’impureté et pousse dans la terre.", + "Il n’est pas permis d’employer à cette couverture des bottes de paille, ou de petit bois, ou de sarments3 Le commentaire le rend par un mot tamalash, trop corrompu pour tre lu par le romaniste que nous avons consulté., à moins de les avoir déliées. Le tout peut servir cependant (même lié) à constituer des murs.", + "Il est permis de couvrir la Suka avec des planches (étroites), selon l’avis de R. Juda; mais R. Méir l’interdit. Si (d’après tous deux) on a mis sur la Suka une planche large de 4 palmes, elle reste valable, à condition de ne pas dormir sous cette partie trop couverte.", + "Lorsque le plafond d’une pièce se compose de planches nues, non jointes par du ciment ou mortier, il faut, selon R. Juda au nom de l’école de Hillel, avant de les utiliser pour la Suka, ou remuer toutes ces planches défaites au préalable, ou en enlever une au milieu (à remplacer par des branchages); d’après l’école de Shammaï, il faut accomplir ces 2 opérations pour approprier ces pièces a servir de Suka. Enfin R. Méir prescrit d’enlever une pièce au milieu, sans qu’il soit nécessaire de les remuer toutes.", + "Si l’on couvre la Suka à l’aide de broches en métal, ou avec les tiges du lit (devant supporter la couverture du branchage), au cas où entre ces pièces il y a un espace couvert égal à leur largeur, la Suka sera valable. Si en bas d’un monceau de blé on creuse une cavité devant servir de Suka, celle-ci ne sera pas valable (la toiture n’ayant pas été appropriée à cet effet spécial).", + "Si l’on échelonne les parties latérales du mur en allant de haut en bas, aussi longtemps qu’il reste au dessus du sol un espace libre de 3 palmes, la Suka est impropre (le mur étant incomplet); lorsqu’au contraire on procède de bas en haut, dès que le mur dépasse le niveau du sol de 10 p. (sans toucher encore au sommet), la Suka sera valable. R. Yossé dit: comme en allant de bas en haut, la mesure de 10 p. suffit, il en sera de même de haut en bas; si on laisse (en largeur) un intervalle de 3 p. entre la toiture et les murs, la Suka devient impropre.–4 La Guemara sur ce est reproduite in extenso du traité (Shabat 3, 4), et (Eruvin 8, 8), traduite t. 4,.", + "Si la toiture d’une maison s’est effondrée et qu’on a couvert la brèche avec du branchage, afin d’occuper l’emplacement comme Suka, elle ne pourra pas servir comme telle s’il y a un intervalle de 4 coudées entre le sommet des parois et la partie fraîchement couverte. La règle sera la même pour une cour entourée d’une galerie circulaire couverte (exedra), dont on couvrirait l’espace du milieu resté libre. Si dans une grande Suka (ayant plus de 7 p. carrés d’espace) on a placé à l’entour, aux extrémités du toit, des objets qu’il est interdit d’employer à la couverture, elle devient impropre si l’espace occupé ainsi indûment atteint 4 coudées.", + "Si l’on érige la Suka en forme de pyramide (sans toiture), ou si on l’appuie (en pente) à un mur, elle est impropre selon R. Eliézer, parce qu’elle est dépourvue de toît visible; les autres sages la déclarent valable. Lorsqu’on emploie pour couvrir la Suka une natte (treillis) de joncs, si elle est étendue et qu’on l’ait fabriquée pour l’utiliser comme couche, cet objet sera susceptible de devenir impur par contact (considéré comme ustensile), et ne pourra pas être employé pour couvrir la Suka; mais s’il a été dressé dans le but de servir à couvrir la Suka, on pourra l’employer ainsi, et il ne sera pas susceptible d’impureté. Selon R. Eliézer, ces 2 conditions subsistent d’une façon absolue, aussi bien si c’est une grande natte qu’une petite." + ], + [ + "Celui qui, dans la Suka, couche sous le lit (non dessus) n’a pas rempli son devoir1 C’est l’une des 3 obligations relatives à la Suka d’y dormir.. Toutefois, dit R. Juda, il nous est arrivé de nous coucher sous les lits, en présence des vieillards, et ils ne nous ont pas blâmés. R. Simon raconta (comme fait opposé) qu’il est arrivé à Tobie, l’esclave de R. Gamliel, de dormir sous le lit; sur quoi R. Gamliel dit aux vieillards: Vous voyez où se trouve mon serviteur Tobie, qui est instruit dans la Loi; il sait que les serviteurs sont dispensés de suivre les prescriptions relatives à la Suka et qu’à ce titre il peut dormir sous la Suka. Nous, au contraire, avons pour règle que ce n’est pas remplir le devoir de la Suka si l’on y repose sous le lit.", + "La Suka appuyée aux pieds d’un lit (se mouvant avec celui-ci) est valable; selon R. Juda, elle est impropre si elle ne peut tenir debout indépendante du lit. Une Suka mal couverte2 Tossefta, ch. 2., dont la partie ombrée est supérieure à celle où le soleil domine, est valable; si la couverture est aussi épaisse qu’un plafond de maison, bien qu’au travers on ne puisse pas voir les étoiles, elle reste valable.", + "La Suka érigée à l’extrémité d’un chariot, ou d’un vaisseau, est valable, et l’on peut s’y installer un jour de fête; elle est valable aussi, si elle a été érigée au sommet d’un arbre, ou d’un chameau; seulement, pendant les jours de fête3 Cf. ci-après, (Betsa 5, 2)., l’on ne peut pas s’y installer (l’accès des objets est interdit en ces jours). Si 2 murs de la Suka ont été élevés artificiellement et que pour 3e mur on l’ait adossée à un arbre, ou si elle est adossée de 2 côtés à un arbre et a pour 3e paroi un mur, elle est valable; mais l’on ne peut pas y monter le jour de fête; toutefois s’il y a 3 murs érigés à main d’homme et que le 4e est un arbre, elle est valable, et l’on peut aussi y monter le jour de fête. En règle générale, lorsqu’en défalquant l’arbre la Suka pourrait se maintenir seule (sur 3 parois), elle est non-seulement valable, mais l’on peut y monter le jour de fête.", + "Une Suka érigée au milieu des arbres est valable. Ceux qui sont envoyés pour accomplir un précepte religieux sont dispensés du devoir de la Suka, ainsi que les malades et ceux qui les servent. Il est permis, hors de la Suka, de boire ou de manger passagèrement (sans faire un repas).", + "Il est arrivé (pendant ces jours de fête) que l’on a apporté à R. Yohanan b. Zaccaï une parcelle d’un mets pour le faire goûter, et à R. Gamliel deux figues avec une cruche d’eau: ils dirent d’apporter le tout à la Suka (quoique ce soit minime). Lorsqu’on remettait un goûter accessoire à R. Zadoc (un cohen), il en prenait une part moindre qu’un œuf (n’entraînant pas le devoir des diverses formules de bénédiction), l’enveloppait4 Cf. traité (Toharot 2, 1). d’une serviette (mappa) à l’abri de tout contact impur, et la mangeait hors de la Suka, sans prononcer aucune bénédiction5 Cf. traité (Berakhot 7, 2). après cela (en raison du peu d’importance de ce goûter).", + "Selon R. Eliézer, il faut manger en total 14 repas dans la Suka, savoir un chaque jour et un la nuit; selon les autres sages, rien n’est prescrit à cet égard, et le repas seul du 1er soir de la fête est obligatoire. De plus, R. Eliézer dit: si l’on n’a pas pu faire ce repas le 1er soir de la fête, on le mangera par contre le dernier soir; les autres sages disent qu’il n’y a pas de compensation ultérieure, ainsi qu’il est dit (Qo 1, 15): ce qui a été abîmé ne peut plus être réparé, et la perte ne saurait être restituée6 Suit un passage traduit au traité (Berakhot 6, 1).", + "Si la Suka est si petite que l’on y a seulement la tête et la majeure partie du corps, tandis que la table du repas se trouve située dans une pièce contiguë, elle sera impropre à l’office légal, selon Shammaï; mais Hillel la déclare valable. L’école de Hillel (à l’appui de son avis) raconta à celle de Shammaï le fait survenu à des vieillards des deux écoles qui, rendant visite à R. Yohanan de Horôn, le trouvèrent installé dans la Suka, où il n’avait que la majeure partie du corps, ayant la table dans une autre pièce. —Ceci ne prouve rien, répliqua l’école de Shammaï, puisque les visiteurs lui ont dit: si tu as l’habitude de t’installer à la Suka de cette façon, tu ne remplis pas suffisamment ce devoir.", + "Les femmes, les esclaves et les enfants sont dispensés du devoir de la Suka. Tout enfant assez grand pour se passer de la mère est tenu de remplir ce devoir. Toutefois, il est arrivé (fait qui prouve un surcroît de sévérité) que lorsque la bru de Shammaï l’ancien mit un enfant au monde, ce docteur enleva une partie du plafond et la couvrit de branchage au-dessus du lit, pour cet enfant.", + "Pendant les 7 jours de fête, la Suka sera l’habitation essentielle, et la maison l’accessoire. S’il tombe de la pluie, on pourra quitter la Suka à partir de l’instant où l’eau, si elle tombait sur certains mets en bouillie, les gâterait. Le fait de l’arrivée de cette pluie ressemble au cas d’un serviteur qui voudrait servir son maître, et celui-ci lui jette une cruche cuqwn à la face (il le repousse)." + ], + [ + "Un lulav volé, ou desséché (de l’an passé), est impropre au service du culte. Celui qui provient d’un bocage consacré à l’idole Ashéra, ou d’une ville séduite par l’idolâtrie, est aussi impropre. S’il est épointé, ou si les feuilles sont détachées, il est également impropre; mais si elles sont seulement séparées, il reste valable pour le culte. R. Juda est d’avis en ce cas de les rattacher du haut. Les branches de palmier de la Montagne de fer1 Au sud de Jérusalem, dit une note de l’édition Jost. (très menues) sont valables. Tout lulav, où en dehors de sa longueur de 3 palmes, il reste de quoi le saisir et le secouer, est déclaré propre au service.", + "Une branche de myrte volée, ou desséchée, est impropre au service; celle qui provient du bocage de l’Ashera, ou d’une ville séduite par l’idolâtrie, est également impropre. Si elle est épointée, ou si ses feuilles sont détachées, ou si les baies sont plus nombreuses que les feuilles, elle est impropre, à moins d’en avoir réduit le nombre. Cet enlèvement pour arriver à la réduction est un travail interdit aux jours de fête2 Cf. traité (Rosh Hashana 4, 8).", + "Des branches de saule volées ou desséchées sont impropres au culte; celles qui proviennent du bocage consacré à Ashera ou d’une ville séduite par l’idolâtrie, sont aussi impropres. Celle qui est épointée, ou dont les feuilles sont détachées, ou qui pendent irrégulièrement3 Les feuilles de cette sorte, dit une note de l’édition Jost à ce, ne sont pas ovales, comme les ordinaires, mais dentelées. Le terme araméen se retrouve intact dans un terme arabe que cite de Sacy. Chrestomathie arabe (2e), 1, 259., est impropre; si elle est seulement fanée ou n’ayant perdu qu’une partie des feuilles, ou provenant d’un champ (au lieu d’un cours d’eau), elle est valable.", + "R. Ismaël dit: le faisceau du lulav se compose de 3 myrtes, de deux branches de saule, d’un lulav et d’un cédrat; y eût-il deux myrtes épointés et un seul qui ne l’est pas, cela suffit pour la validité. R. Tarfon dit: au besoin il en sera de même si tous trois sont épointés. R. aqiba dit: comme il y a une seule branche de palmier et un seul cédrat, il n’y aura qu’un myrte et une branche de saule.", + "Le cédrat volé, ou desséché, est impropre au service. Celui qui provient du bocage de l’Ashéra, ou d’une ville séduite par l’idolâtrie, est impropre, ainsi que celui qui provient de l’orla (1re année de plantation de l’arbre), ou de l’oblation impure (interdite à la consommation même des cohanim). Celui qui provient de l’oblation pure ne devra pas en principe être pris pour l’office, mais le fait accompli en ce cas est valable. Quant au demaï (au fruit soumis au doute), il est déclaré impropre par l’école de Shammaï; celle de Hillel en autorise l’usage. Quant à celui qui provient de la 2e dîme, à consommer dans Jérusalem seulement, on ne devra pas le prendre en principe; mais en cas de fait accompli, il est valable.", + "Si la majeure partie du cédrat se trouve couverte de pustules, ou si la pointe du bouton puqmhn se trouve enlevée, ou s’il est troué, ou pelé, ou fendu de façon qu’une parcelle manque, il est impropre pour l’office. S’il n’y a de pustules que sur la moindre partie, si la queue a été enlevée, ou s’il y a un trou qui n’entraîne pas une parcelle de diminution, il est valable. Le cédrat foncé est impropre au culte. Celui qui est vert comme le cresson pourra servir, selon R. Méir; mais R. Juda le déclare impropre.", + "Un petit cédrat, dit R. Méir, ne devra pas être d’une mesure inférieure à celle d’une noix (mesure minimum); selon R. Juda, il devra équivaloir au moins à un œuf. La mesure maximum aura pour limite que l’on puisse, d’une main, saisir le lulav avec un tel cédrat; tel est l’avis de R. Juda. Selon R. Yossé, il pourra avoir jusqu’à une grandeur telle, qu’il faille les 2 mains pour prendre un tel cédrat.", + "Pour lier le faisceau du lulav, on emploie seulement des feuilles de palmier, dit R. Juda; selon R. Meir, on se servira d’un fil quelconque. Ainsi, il raconte que des Jérusalémites liaient leur lulav avec des fils d’or. Toutefois, répliqua l’interlocuteur, ces gens l’attachaient au bas avec des feuilles du même genre (mettant d’autres liens en haut pour l’orner). –4 (Maasserot 3, 6)..", + "A quel moment remue-t-on le lulav? —En récitant les mots du Hallel: Rendez grâce à Dieu (Ps 118, 1), au commencement et à la fin, ainsi qu’aux mots: O Éternel, secours-nous (ib. 25), selon l’avis de Hillel; Shammaï ajoute encore cette prescription, en disant les mots qui suivent: O Éternel, donne-nous le succès. R. aqiba dit avoir vu R. Gamliel et R. Josué, pendant que tout le peuple saisissait avidement le lulav; ils l’ont seulement remué aux mots “O Éternel, secours-nous.” Si, étant en route, on n’a pas pu se procurer un lulav, on devra le prendre en rentrant chez soi, même à table; si on ne l’a pas pris le matin, on le prendra le soir; toute la journée est valable pour remplir ce devoir.", + "S’il arrive à quelqu’un qui ne sait pas réciter le Hallel de se le faire lire par un esclave, ou une femme, ou un enfant (qui ne sont pas tenus de remplir ce devoir), il devra répéter chaque mot qu’on lui dit; ce sera là sa punition de ne 1’avoir pas appris. Si un adulte (soumis à ce devoir et pouvant libérer d’autres) fait cette lecture, il suffira de répondre après lui: Alleluia (seul mot, répété en chœur par les fidèles après chaque verset). –.5 La Guemara à ce ¤ est traduite en (Berakhot 3, 3). Cf. J., traité (Rosh Hashana 3, 10).", + "Dans certains endroits, il est d’habitude de répéter 2 fois les 5 derniers versets de ce psaume; dans d’autres, ce n’est pas l’usage, et la même latitude existe pour la formule finale de bénédiction (que les uns disent, et d’autres omettent). Tout dépend de l’usage local. Lorsqu’on achète un lulav de son prochain en la 7e année agraire (du repos), on devra lui faire le don réciproque d’un cédrat6 Voir de mme (Sheviit 8, 3)., puisqu’il n’est pas permis de trafiquer des produits en cette année de repos.", + "En principe, on prenait le lulav au Temple seulement pendant 7 jours, et au dehors au 1er jour seul de la fête des Tentes7 Il y a une distinction analogue dans le traité (Sheqalim 1, 3). Depuis la destruction du Temple, R. Yohanan b. Zaccaï a établi qu’on le prendrait partout pendant 7 jours en souvenir du Temple8 Cf. traité (Rosh Hashana 4, 3)Ê; traité (Menahot 10, 5)., de même qu’en raison de ce souvenir il est interdit de manger des produits de la nouvelle année agraire au jour fixé jadis pour présenter l’omer (le 16 Nisan).", + "Lorsque le 1er jour de la fête se trouve être un samedi (jour où il est interdit de porter des objets au dehors), chacun apporte d’avance son lulav à la synagogue. Le lendemain, en s’y rendant de bonne heure, chacun reconnaît le sien qu’il prend pour 1’office, puisqu’il est dit qu’il n’est pas permis de remplir ce devoir au 1er jour de la fête avec le lulav de son voisin, tandis que c’est permis aux autres jours de cette fête.", + "R. Yossé dit: si le 1er jour de la fête se trouve être un samedi et que par oubli, on ait porté le lulav sur la voie publique, pour s’en servir à l’office, on n’est pas coupable de ce fait accompli, parce qu’il l’a été en vue du devoir à remplir.", + "La femme, en recevant le lulav de la main de son fils ou de son mari, peut le remettre à l’eau, même le samedi. Selon R. Juda, le samedi on peut seulement le remettre à l’eau, et le jour de fête on peut ajouter de l’eau pour le rafraîchir; enfin, aux jours de demi-fête, il est permis de la renouveler complètement. Dès qu’un enfant a assez d’intelligence pour savoir agiter le lulav, il est astreint à ce devoir." + ], + [ + "On prend le lulav et les branches de saule, soit 6 jours (sur 7), soit 7 jours pleins (si ce devoir l’emporte sur le Shabat); la récitation complète du Hallel et la manifestation de la joie1 Consommation de sacrifices pacifiques. ont lieu 8 jours; la libation d’eau, 7 jours; le jeu de flûte, pendant les 5 jours de demi-fête, ou 6 (s’il n’y a pas de samedi dans ce nombre).2 En tte se trouve un long passage reproduit du traité (Eruvin 1, 1),", + "Pour la prise du lulav, il y a bien 7 jours, car lorsque le 1er j. de la fête se trouve être un samedi, il l’emporte sur le repos shabatique, soit au total 7; mais non s’il coïncide avec un autre jour, soit un reste de 6 jours.", + "Par contre, pour la branche de saule, il y a 7 jours, savoir si le dernier, plus spécialement consacré à cet effet, coïncide avec le Shabat, auquel cas il prédomine, non si c’est en un autre jour; alors il reste 6 jours.", + "Voici comment on observait le précepte du lulav lorsque le 1er jour de la fête se trouvait être un samedi: chacun l’apportait la veille au Temple; les servants, recevant chaque lulav, les rangeaient tous le long d’une galerie3 Voir une mesure analogue en (Sheqalim 8, 4). couverte (stoa); les vieillards (pour éviter la foule) portaient leur lulav dans une cellule spéciale. Le tribunal apprenait au public à dire que tout lulav étranger lui survenant en main lui soit acquis à titre de don (afin d’éviter qu’il y ait un vol, ou même un prêt en ce cas). Le lendemain, dès l’arrivée des fidèles, les servants jetaient vivement à chacun son lulav. Mais, par suite de ce procédé, on se bousculait et l’on en arrivait aux coups; comme le tribunal vit qu’il pouvait en résulter des dangers, il décida que chacun apporterait son lulav de la maison.", + "Voici comment on accomplissait le précepte relatif à la branche de saule: Il y avait au-dessous de Jérusalem une localité appelée Motsa, où l’on se rendait pour y couper de longues branches de saule. On les apportait et on les dressait auprès de l’autel; sur son sommet les extrémités se penchaient. On sonnait des coups rapides et des coups prolongés. Chaque jour de la fête des tentes, on faisait une fois le tour de l’autel, en disant le verset (Ps 118, 25): O Eternel, secours-nous, O Eternel, fais-nous prospérer. R. Juda (en disant ces mots) modifiait un peu l’invocation4 Les commentateurs ne sont ni d’accord ni clairs, sur le sens de l’avis de R. Juda. Voir une note de W. Heidenheim sur cette phrase du Rituel, vers la fin du 1er jour de la fte de Soucot. Selon J. Lévy, il faut y voir un sens mystique, ou une transcri à Dieu whw yna Au jour spécial des saules (au 7e de la fête), on faisait 7 fois le tour de l’autel. En le quittant, on disait: “la beauté sied à l’autel; la beauté te sied.” R. Eliézer disait: “C’est pour Dieu et pour toi, ô autel; c’est pour Dieu et pour toi.”", + "La cérémonie était la même si ce 7e jour était en semaine, ou un samedi; sauf qu’en ce dernier cas on avait soin de couper les branches la veille, et on les déposait dans des aiguières d’or, pour que les feuilles ne se fanent pas. Selon R. Yohanan b. Broqa, ce sont des branches de palmier (non de saule) que l’on apportait en ce jour, pour les secouer sur l’autel (en signe de joie). Cette action donne son nom à la journée.", + "Aussitôt après, les enfants délient le faisceau du lulav et mangent les cédrats.", + "La récitation du Hallel complet et la manifestation de la joie (par des sacrifices de paix) ont lieu 8 jours. Il en résulte la preuve qu’il faut aussi bien honorer le dernier jour de cette fête que tous les autres jours. L’observance spéciale de la Suka sera célébrée seulement pendant 7 jours, en ce sens qu’après avoir fini le repas du 7e jour, on n’est pas tenu de défaire la Suka; mais on enlèvera les ornements à partir de l’après-midi, et on les replacera chez soi, pour se préparer à célébrer avec autant de solennité le dernier jour de la fête (à la maison).", + "Les libations d’eau5 On sait combien ce détail cérémoniel du culte au Temple, dont il est question aussi au précédent vol. (t. V, et 315), avait son analogue en Egypte. Voir Chabas, Notice sur une table à libations de la collection de M. E. Guimet, au Compte-rendu du avaient lieu 7 jours, de la façon suivante: On prenait une bouteille en or d’une contenance de 3 loug, que l’on remplissait à la fontaine voisine, dite Siloé. En arrivant à la porte de l’eau, on sonnait des coups rapides et prolongés. En montant l’escalier de l’autel, on tournait à gauche, où se trouvaient deux bassins d’argent; selon R. Juda, ils étaient couverts de chaux; seulement, ils paraissaient plus foncés, à cause du vin que l’on y versait. Ils étaient perforés de deux petits trous comme des narines, dont l’un était plus grand que l’autre, de façon que les liquides versés s’écoulent en même temps6 Le vin, plus épais que l’eau, s’écoule plus lentement à orifices égaux.. Le trou à l’ouest était celui de l’eau, et à l’est celui du vin. Si par mégarde on a versé l’eau dans le trou du vin, ou le vin dans celui de l’eau, le devoir est considéré comme rempli. R. Juda dit: un seul loug suffisait aux libations à opérer 8 jours. On engageait celui qui versait à lever haut la main, afin de bien laisser voir qu’il répand le liquide dans le bassin (non à terre, à la façon des Sadducéens); car, un jour, l’officiant versa la libation à ses pieds, et tout le peuple le lapida avec les cédrats.", + "La cérémonie sera la même, soit en semaine, soit le samedi, sauf qu’en ce dernier cas on remplit dès la veille un tonneau d’or non consacré, auprès de la source dite Siloë, que l’on dépose dans une cellule. Si le tonneau a été renversé ou laissé découvert une nuit, il fallait puiser au bassin d’office7 V. Ibid. 3, 10.; car ni l’eau, ni le vin découverts n’étaient aptes à être offerts sur l’autel." + ], + [ + "La musique instrumentale1 Littéral.Ê: la flžte, était exécutée tantôt 5 jours, tantôt 6, car cette musique qui accompagnait la cérémonie du puisage de l’eau ne pouvait l’emporter ni sur le repos shabatique, ni même sur celui des simples jours de fête (et ci, sur les 6 jours de demi-fête, il y avait un samedi, il ne restait que 5 fois à exécuter cette cérémonie). On raconte que c’était une fête dont on ne pouvait se faire aucune idée si on ne l’avait pas vue et dont rien n’approchait en fait de réunion joyeuse2 Cf. Clément Mullet, Les feux de S. Jean ou du soleil. Dans Revue orientale, X, 1865,.", + "A l’issue (au soir) du 1er jour de la fête des tentes, on descendait au parvis des femmes, où l’on avait disposé un grand appareil de fête3 Probablement une balustrade.. Il y avait là des lustres d’or, et en tête de chacun d’eux des vases d’or; près de chaque lustre, 4 échelles étaient disposées, donnant accès à 4 enfants parmi les adolescents des cohanim, ayant en mains des cruches d’huile de 120 loug, qu’ils répartissaient entre les vases4 Pour ce et les suiv., voir le rituel de l’office du 8e soir de Sukot.", + "On roulait en forme de mèche des chiffons provenant des caleçons et des ceintures des sacerdotes5 V. (Yoma 7, 3)., et l’on s’en servait pour allumer les lumières. Il ne restait pas une cour à Jérusalem qui n’ait sa clarté provenant des lumières de la fête des eaux.", + "Les gens pieux et pratiquants dansaient devant eux avec des torches à la main et récitaient devant eux des cantiques et louanges au Seigneur. Les lévites munis de harpes, de lyres, de cymbales, et de toutes sortes d’instruments de musique sans nombre, étaient placés sur les 15 degrés qui mènent du parvis des simples israélites à celui des femmes. C’est conforme aux 15 psaumes des degrés6 Psaumes 120 à 134.. C’est là que les lévites se tenaient toujours pour le chant (tandis que pour le sacrifice ils chantaient auprès de l’autel). Deux prêtres se tenaient à la porte supérieure, qui mène (en descendant) du parvis des simples Israélites, à celui des femmes, ayant 2 trompettes en mains. A l’appel du crieur, ils sonnaient un coup rapide, un autre plus long, puis un 3e coup rapide. En arrivant au 10e degré, ils recommençaient autant de sonneries. Arrivés au parvis, ils les renouvelaient, et ils continuaient ainsi jusqu’au moment de parvenir à la porte donnant accès par l’Est. Parvenus à ce dernier point, ils se tournaient vers l’Ouest et disaient: “nos ancêtres ont dû se tenir à cette place, selon ces mots (Ez 8, 16): Ils tournaient le dos au sanctuaire divin, ayant la face vers l’Est, et ils se prosternaient à l’Orient, devant le Soleil, tandis que nous adorons Dieu, et nos yeux sont tournés vers lui.” R. Juda dit que cette dernière formule devait être récitée deux fois.", + "Au temple, on sonnait au minimum 21 coups et au maximum 48. Ainsi, aux jours ordinaires, il en fallait 21, savoir 3 sonneries pour ouvrir les portes, 9 pour le sacrifice quotidien du matin, et autant pour celui du soir. Pour les sacrifices supplémentaires, on en ajoutait 9; et le vendredi il y avait encore 6 sonneries de plus, dont 3 pour avertir le peuple de cesser les travaux, et 3 autres coups pour établir la distinction entre les jours profanes et le Shabat. Donc, en un vendredi qui coïncidait avec la fête des tentes, il y avait 48 sonneries, savoir 3 pour ouvrir les portes, 3 pour la porte supérieure, 3 pour la porte inférieure, 3 pour puiser de l’eau, 3 pour la verser sur l’autel, 9 pour le sacrifice quotidien du matin, autant pour celui du soir, 9 pour les sacrifices supplémentaires, 3 pour aviser le peuple de cesser les travaux, et 3 pour distinguer entre la semaine et le Shabat.", + "Au 1er jour de la fête des Tabernacles, les offrandes des 13 taureaux, 2 béliers et un bouc, étaient servies par 16 escouades de sacerdotes7 Ils arrivaient tous pour les offices de la fte, formant 24 escouades.; restaient 14 boucs offerts par les 8 escouades de reste. Au 1er jour 6 escouades servaient chacune 2 (=12), plus un bouc par chacune des 2 dernières escouades: au 2e jour (où commençait la diminution du nombre des taureaux), 5 escouades offraient chacune 2 boucs (=10), et il restait 4 boucs pour les 4 dern.; au 3e jour, 4 offraient 2 boucs (=8), et il restait 6 boucs pour les 6 dernières; au 4e jour, 3 offraient 2 boucs (=6), et il restait 8 boucs pour les 8 dernières; au 5e jour, 2 offraient 2 boucs (=4), et il restait 10 boucs pour les 10 dernières; au 6e jour, l’une offrait 2 boucs, et les autres chacune un bouc. Enfin, au 7e jour, toutes les 14 escouades offraient le même nombre d’un seul bouc (en ce jour, on n’avait plus à offrir que 7 taureaux etc., soit pour 10 escouades). Au 8e jour (où il n’y avait plus à offrir qu’un taureau, un bélier et 7 boucs), on recommençait à tirer au sort pour les autres fêtes8 (Yoma 2, 1)Ê; (Hagiga 1, 6)., en disant que ceux qui auront des taureaux à offrir en ce jour n’auront pas ce service le lendemain, et l’on fait le tour (on alternera).", + "A 3 époques de l’année, aux grandes fêtes, toutes les 24 escouades étaient traitées en égales pour la réception des parts d’offrandes de fêtes qui leur revenaient, et pour la distribution des pains de proposition. Si la Pentecôte survenait un samedi, au moment de répartir les 2 pains exposés, avec levain, et les 6 pains azymes, le distributeur dit a chacun: Voici de l’azyme, et voici du pain levé. La section hebdomadaire, qui est en son temps de service à l’arrivée d’une fête, offre les sacrifices quotidiens, les vœux et les présents, ainsi que les sacrifices publics avec tout le reste (non spécial à la fête). Si un jour de fête est rapproché du jour de Shabat, soit avant, soit après, toutes les escouades avaient une part égale dans la distribution des pains de proposition.", + "S’il y a un jour d’intervalle entre la fête et le Shabat, la section qui est en son temps de service hebdomadaire recevra à ce moment dix pains, et celle qui est en avance d’un jour (vu l’intervalle) en aura deux. Pendant le reste de l’année, la section entrante en prend six pour sa consommation, autant que celle qui sort; selon R. Juda, celle qui entre en prend sept, et celle qui sort de service en prend cinq. Ceux qui entrent reçoivent la distribution au Nord du sanctuaire, et ceux qui sortent au midi, sauf la famille de Belga qui reçoit toujours ses parts au midi (à titre d’amende), de même que son anneau d’égorgement est immobile (ne peut pas se mouvoir), et sa fenêtre reste fermée." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/English/Mishnah Yomit by Dr. Joshua Kulp.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/English/Mishnah Yomit by Dr. Joshua Kulp.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..865bb4d787f85aac4da083a6b145c7b76886c1d4 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/English/Mishnah Yomit by Dr. Joshua Kulp.json @@ -0,0 +1,89 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Sukkah", + "versionSource": "http://learn.conservativeyeshiva.org/mishnah/", + "versionTitle": "Mishnah Yomit by Dr. Joshua Kulp", + "status": "locked", + "priority": 1.0, + "license": "CC-BY", + "shortVersionTitle": "Dr. Joshua Kulp", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה סוכה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "A sukkah which is more than twenty cubits high is not valid. Rabbi Judah validates it. One which is not ten handbreadths high, or which does not have three walls, or which has more sun than shade, is not valid. An old sukkah: Bet Shammai invalidates it and Bet Hillel validates it. What is an “old sukkah”? Any one which he made thirty days before the festival; but if he made it for the purpose of the festival, even at the beginning of the year, it is valid.", + "One who makes his sukkah under a tree, it is as if he made it within the house. One [who makes] a sukkah on top of another sukkah, the upper one is valid but the lower is invalid. Rabbi Judah says: if there are no occupants in the upper one, the lower one is valid.", + "If he spread a sheet over it because of the sun or beneath it because of falling [leaves]; Or if he spread [a sheet] over the frame of a four-post bed, [the sukkah] is invalid. But he may spread it over the frame of a two-post bed.", + "If he trained a vine or a gourd or ivy over [the sukkah] and put skhakh on top of it, it is not valid. But if the skhakh is more than them, or if he cut them, it is valid. This is the general rule: whatever is susceptible to [ritual] impurity and does not grow from the ground may not be used for skhakh, but whatever is not susceptible to [ritual] impurity and does grow from ground soil may be used for skhakh.", + "Bundles of straw, bundles of wood, and bundles of brushwood they do not use them as skhakh. But all of them, if he untied them, are valid. And they are all valid for the walls.", + "They may make skhakh out of wooden planks, the words of Rabbi Judah. Rabbi Meir forbids. If one places on top of [the sukkah] a plank four handbreadths wide, it is valid provided that he does not sleep under it.", + "A [wooden] roof that has no plastering: Rabbi Judah says: Bet Shammai say that he should loosen [the planks] and remove one from between each two. And Bet Hillel say he should either loosen [the planks] or remove one from between two. Rabbi Meir says, he removes one from between two, but he does not loosen [the planks].", + "One who roofs his sukkah with iron spits or with bedposts, if the space between them equals them, it is valid. One who hollows out a haystack to make for himself a sukkah, it is not a valid sukkah.", + "If he hangs walls down from above to below, if they are higher than three handbreadths from the ground, it is invalid. If he raises them from the bottom to the top, if they are ten handbreadths high, it is valid. Rabbi Yose says: just as from the bottom to the top ten handbreadths [suffices] so from the top to the bottom ten handbreadths [suffice]. If he distances the skhakh three handbreadths from the walls, it is invalid.", + "If [the roof of] a house is opened, and he placed skhakh over it, if there is a distance of four cubits from the wall to the covering, it is invalid. Similarly in the case of a courtyard which is surrounded by columns. A large sukkah which was surrounded with material which is invalid for skhakh, if there is a space of four cubits beneath it, it is invalid.", + "One who makes his sukkah like a cone-shaped hut or leans it against a wall: Rabbi Eliezer invalidates it since it has no roof, But the sages declare it valid. A large reed mat: if made for lying upon it is susceptible to [ritual] uncleanliness and is invalid as skhakh. If made for a skhakh, it may be used for skhakh and is not susceptible to uncleanliness. Rabbi Eliezer says, whether small or large: if it was made for reclining upon, it is susceptible to uncleanliness and is invalid as skhakh; if made for a covering, it is valid as a skhakh and is not susceptible to uncleanliness." + ], + [ + "He who sleeps under a bed in the sukkah has not fulfilled his obligation. Rabbi Judah said: we had the custom to sleep under a bed in the presence of the elders, and they didn’t say anything to us. Rabbi Shimon said: it happened that Tabi, the slave of Rabban Gamaliel, used to sleep under the bed. And Rabban Gamaliel said to the elders, “Have you seen Tabi my slave, who is a scholar, and knows that slaves are exempt from [the law of] a sukkah, therefore he sleep under the bed.” And incidentally we learned that he who sleeps under a bed has not fulfilled his obligation.", + "One who supports his sukkah with the posts of a bed, it is valid. Rabbi Judah says: if it cannot stand on its own, it is invalid. A disorderly sukkah (and whose shade is more than its sun is valid. One whose [skhakh] is thick like [the roof] of a house is valid, even though the stars cannot be seen through it.", + "One who makes his sukkah on the top of a wagon, or on the deck of a ship, it is valid and one may go up into it on the festival. If he made it on the top of a tree, or on the back of a camel, it is valid, but one may not go up into it on the festival. If the tree [formed] two [walls] and one was made by the hands of man, or if two were made by the hands of man and one was formed by the tree, it is valid, but one may not go up into it on the festival. If three walls were made by the hands of man and one was formed by the tree, it is valid and one may go up into it on the festival. This is the general rule: in any case in which if the tree was removed the [sukkah] could stand on its own, it is valid and one may go up into it on the festival.", + "If one makes his sukkah between trees, so that the trees form its walls, it is valid. Those who are agents to perform a mitzvah are exempt from [the obligations of] sukkah. People who are sick and their attendants are exempt from [the obligations of] sukkah. One may eat and drink casually outside the sukkah.", + "It once happened that they brought a dish to Rabbi Yohanan ben Zakkai to taste, and two dates and a pail of water to Rabban Gamaliel and they said, “Bring them up to the sukkah.” And when they gave Rabbi Zadok food less than the bulk of an egg, he took it in a napkin, ate it outside the sukkah and did not say a blessing after it.", + "Rabbi Eliezer says: a man is obligated to eat fourteen meals in the sukkah, one on each day and one on each night. But the sages say: there is no fixed number, except on the first night of the festival alone. Furthermore Rabbi Eliezer said: if one did not eat in the sukkah on the first night of the festival, he may make up for it on the last night of the festival. But the sages say: there is no compensation for this, and of this was it said: “That which is crooked cannot be made straight, and that which is lacking cannot be counted” (Ecclesiastes 1:15).", + "One whose head and the greater part of his body were within the sukkah and his table within the house: Bet Shammai say: it is invalid and Bet Hillel say it valid. Bet Hillel said to Bet Shammai: Did it not in fact happen that the elders of Bet Shammai and the elders of Bet Hillel went to visit Rabbi Yohanan ben HaHoroni and found him sitting with his head and the greater part of his body within the sukkah and his table within the house, and they didn’t say anything to him? Bet Shammai said to them: From there [you bring] proof? Indeed they said to him, “If this is your custom, then you have never in your whole life fulfilled the commandment of the sukkah.", + "Women, slaves and minors are exempt from the [commandment] of the sukkah. A minor who no longer relies on his mother is obligated in the [commandment] of the sukkah. It happened that the daughter-in-law of Shammai the elder gave birth and he opened up the ceiling and put skhakh on top of the bed[posts] on behalf of the minor.", + "All seven days [of the festival] a man must make the sukkah his permanent residence and his house his temporary residence. If rain fell, when may one be permitted to leave it? When the porridge becomes spoiled. They made a parable. To what can this be compared? To a slave who comes to fill the cup for his master, and he poured a pitcher over his face." + ], + [ + "A stolen or a dried up lulav is invalid. One [that came] from an asherah tree or from a condemned city is invalid. If its top was broken off or its leaves were detached, it is invalid. If its leaves are spread apart it is valid. Rabbi Judah says he should tie it at the top. The thorny palms of the iron mountain are valid. A lulav which is three handbreadths in length, long enough to wave, is valid.", + "A stolen or withered hadas is invalid. One [that came from] an asherah or a condemned city is invalid. If its tip was broken off, or its leaves were detached, or its berries were more numerous than its leaves, it is invalid. But if he diminished them it is valid. But he may not diminish them on the festival.", + "A stolen or withered aravah is invalid. One [take from an] asherah or from a condemned city is invalid. One whose tip was broken off or whose leaves were detached, or a tzatzefah is invalid. One that was shriveled or had lost some of its leaves, or one grown in a rain-watered soil, is valid.", + "Rabbi Ishmael says: three hadasim, two aravot, one lulav and one etrog, even if two [of the hadasim] have their tips broken off and [only] one is whole. Rabbi Tarfon says: even if all three have their tips broken off. Rabbi Akiva says: just as there is one lulav and one etrog, so too only one hadas and one aravah.", + "An etrog which is stolen or withered is invalid. One from an asherah or a condemned city is invalid. Of orlah or of unclean terumah it is invalid. Of clean terumah, he should not take it, but if he did take it, it is valid. Of demai (doubtfully-tithed): Bet Shammai says it invalid, And Bet Hillel says it valid. Of second tithe, it should not be taken [even] in Jerusalem, but if he took it, it is valid.", + "If a rash spread out on a majority of it, or if its pitom is removed, if it is peeled, split, or perforated so that any part is missing, it is invalid. If a rash spread out on a lesser part of it, if its stem was missing, or if it is perforated but no part of it is missing, it is valid. An etrog [which is black] as an Ethiopian is invalid. An etrog which is green as a leek: Rabbi Meir declares it valid And Rabbi Judah declares it invalid.", + "The minimum size of an etrog: Rabbi Meir says: the size of a nut. Rabbi Judah says: the size of an egg. The maximum [size] is such that two can be held in one hand, the words of Rabbi Judah. Rabbi Yose says, even one that can only be held with his two hands.", + "They may not bind the lulav except with [strands of] its own species, the words of Rabbi Judah. Rabbi Meir says: it may be bound even with a cord. Rabbi Meir said: it happened that the men of Jerusalem used to bind their lulavs with strands of gold. They answered him: but they bound it with [strands of] its own species underneath [the strands of gold].", + "And where [in the service] do they wave [the lulav]? At “Give thanks to the Lord” (Psalm 118:1), at the beginning and at the end, and at “O Lord, deliver us” (118:25), the words of Bet Hillel. Bet Shammai say: also at “O Lord, let us prosper.” Rabbi Akiva says: I was watching Rabban Gamaliel and Rabbi Joshua, and while all the people were waving their lulavs [at “O Lord, let us prosper”] they waved them only at “O Lord deliver us.” One who was on a journey and had no lulav to take, when he enters his house he should take it [even if he is] at his table. If he did not take the lulav in the morning, he should take it at any time before dusk, since the whole day is valid for [taking] the lulav.", + "One who has a slave, a woman, or a minor read [the Hallel] to him, he must repeat after them what they say, and a curse be upon him. If an adult recited to him, he repeats after him [only] Halleluyah.", + "In a place where the custom is to repeat [verses], he should repeat; [Where the custom is] to say them only once, he should say them once. [Where the custom is] to recite a blessing afterwards, he should recite the blessing afterwards. Everything is dependent on local custom. One who purchases a lulav from his fellow in the sabbatical year, [the latter] should give him the etrog as a gift, since one is not permitted to purchase it in the sabbatical year.", + "In earlier times the lulav was taken for seven days in the Temple, and in the provinces for one day only. When the temple was destroyed, Rabbi Yohanan ben Zakkai decreed that the lulav should be taken in the provinces for seven days in memory of the Temple, [He also decreed] that on the whole of the day of waving it be forbidden [to eat the new produce].", + "If the first day of the festival falls on Shabbat, all the people bring their lulavim to the synagogue [on Friday]. The next day they arise early [and come to the synagogue] and each one recognizes his own [lulav] and takes it, since the sages said “one cannot fulfill his obligation on the first day of the festival with his friend’s lulav.” But on the other days of the festival one may fulfill his obligation with the lulav of his fellow.", + "Rabbi Yose says: if the first day of the festival fell on Shabbat, and he forgot and carried out his lulav into the public domain, he is not liable, since he brought it out while under the influence [of a religious act].", + "A woman may receive [a lulav] from her son or from her husband and put it back in water on Shabbat. Rabbi Judah says: on Shabbat they may be put it back [into the water in which they were previously kept], on a festival day [water] may be added, and on the intermediate days [of the festival the water] may also be changed. A minor who knows how to shake [the lulav] is obligated [to take] the lulav." + ], + [ + "[The rituals of] the lulav and the aravah are for six or seven [days]; The Hallel and the rejoicing are for eight [days]; The sukkah and the water libation are for seven [days]; The flute is for five or six [days].", + "“The lulav for seven.” How so? If the first day of the festival fell on Shabbat, the lulav [is taken for] seven days; on any other day, [it is taken] for six.", + "“The aravah seven days.” How is this? If the seventh day of [the ritual of] the aravah fell on Shabbat, [it lasts] seven days; if it fell on any other day, [it lasts only] six.", + "The mitzvah of the lulav how was it carried out? If the first day of the festival fell on Shabbat, they brought their lulavim to the Temple Mount, and the attendants would receive them and arrange them on top of the portico, and the elders laid theirs in the chamber. And they would teach the people to say, “Whoever gets my lulav in his hand, let it be his as a gift.” The next day they got up early, and came [to the Temple Mount] and the attendants threw down [their lulavim] before them, and they snatched at them, and so they used to come to blows with one another. When the court saw that they reached a state of danger, they instituted that each man should take [his lulav] in his own home.", + "The mitzvah of the aravah how was it [performed]?There was a place below Jerusalem called Moza. They went down there and gathered tall branches of aravot and then they came and stood them up at the sides of the altar, and their tops were bent over the altar. They then sounded a teki’ah [long blast], a teru’ah [staccato blast] and again a teki’ah. Every day they went round the altar once, saying, “O Lord, save us, O Lord, make us prosper” (Psalms 118:. Rabbi Judah says: “Ani vaho, save us.” On that day they went round the altar seven times. When they departed, what did they say? “O altar, beauty is to you! O altar, beauty is to you!” Rabbi Eliezer said: [they would say,] “To the Lord and to you, O altar, to the Lord and to you, O altar.”", + "As was its performance on a weekday, so was its performance on Shabbat, except that they would gather them on the eve of Shabbat and place them in golden basins so that they would not become wilted. Rabbi Yohanan ben Beroka says: they used to bring palm branches and they would beat them on the ground at the sides of the altar, and that day was called “[the day of] the beating of the palm branches.”", + "Immediately after beating the willows (or palm branches) the children undo their lulavs and eat their etrogim.", + "The Hallel and rejoicing are on all eight days: How is this so? This teaches that one is obligated for the Hallel, for rejoicing and for honoring the festival on the last day, just as he is on all the other days of the festival. The sukkah is for seven days. How so? Once he finished eating [his meal on the seventh day], he should not untie his sukkah, but he removes its contents from the time of minhah and onwards in honor of the last day of the festival.", + "How was the water libation [performed]? A golden flask holding three logs was filled from the Shiloah. When they arrived at the water gate, they sounded a teki'ah [long blast], a teru'ah [a staccato note] and again a teki'ah. [The priest then] went up the ascent [of the altar] and turned to his left where there were two silver bowls. Rabbi Judah says: they were of plaster [but they looked silver] because their surfaces were darkened from the wine. They had each a hole like a slender snout, one being wide and the other narrow so that both emptied at the same time. The one on the west was for water and the one on the east for wine. If he poured the flask of water into the bowl for wine, or that of wine into that for water, he has fulfilled his obligation. Rabbi Judah says: with one log he performed the ceremony of the water-libation all eight days. To [the priest] who performed the libation they used to say, “Raise your hand”, for one time, a certain man poured out the water over his feet, and all the people pelted him with their etrogs.", + "As it was performed on weekdays, so was it was performed on Shabbat, save that on the eve of Shabbat he would fill a non-sanctified golden barrel from the Shiloah, and place it in the chamber. If it was poured away or uncovered, he would refill it from the laver, for wine or water which has become uncovered is invalid for the altar." + ], + [ + "The flute was for five or six days. This refers to the flute at the Bet Hashoevah [the place of the water-drawing] which does not override Shabbat or the festival day. They said: he who has not seen the Simchat Bet Hashoevah has never seen rejoicing in his life.", + "At the conclusion of the first festival day of Sukkot they descended to the Women’s Court (Ezrat Nashim) and they would make there a great enactment. And golden candlesticks were there, and four golden bowls on the top of each of them and four ladders to each, and four youths drawn from the young priests, and in their hands there were jars of oil containing one hundred and twenty logs which they poured into the bowls.", + "From the worn-out pants and belts of the priests they made wicks and with them they kindled the lamps. And there was not a courtyard in Jerusalem that was not illuminated by the light of the Bet Hashoevah.", + "Men of piety and good deeds used to dance before them with lighted torches in their hands, and they would sing songs and praises. And Levites with innumerable harps, lyres, cymbals and trumpets and other musical instruments stood upon the fifteen steps leading down from the Court of the Israelites to the Court of the Women, corresponding to the fifteen songs of ascents in the Psalms, and it was on these [steps] that the Levites stood with their musical instruments and sang their songs. Two priests stood by the upper gate which leads down from the Court of the Israelites to the Court of the Women, with two trumpets in their hands. When the cock crowed they sounded a teki'ah [drawn-out blast], a teru'ah [staccato note] and again a teki'ah. When they reached the tenth step they sounded a teki'ah, a teru'ah and again a teki'ah. When they reached the Court [of the Women] they sounded a teki'ah, a teru'ah and again a teki'ah. They would sound their trumpets and proceed until they reached the gate which leads out to the east. When they reached the gate which leads out to the east, they turned their faces from east to west and said, “Our fathers who were in this place ‘their backs were toward the Temple of the Lord, and their faces toward the east, and they worshipped the sun toward the east’, but as for us, our eyes are turned to the Lord.” Rabbi Judah said: they used to repeat [the last words] and say “We are the Lord’s and our eyes are turned to the Lord.”", + "They never have less than twenty-one blasts in the Temple, and never more than forty-eight. Every day there were twenty-one blasts in the Temple, three at the opening of the gates, nine at the morning tamid sacrifice, and nine at the evening tamid sacrifice. At the musafim (additional sacrifices) they would add another nine. And on the eve of Shabbat they would add another six, three as a sign to the people to stop working and three to mark a distinction between the holy and the profane. On the eve of Shabbat in the intermediate days of the [Sukkoth] festival, there were [therefore] forty-eight blasts: three at the opening of the gates, three at the upper gate, three at the lower gate, three at the water-drawing, three at the altar, nine at the daily morning sacrifice, nine at the daily evening sacrifice, nine at the additional sacrifices, three as a sign to the people to cease from work, and three to mark a distinction between the holy and the profane.", + "On the first festival day of Sukkot there were thirteen bulls, two rams and one goat. Fourteen lambs remained for the other eight priestly watches.On the first day, six [watches] offered two each and the remaining [two] one each. On the second day five offered two each and the remaining [four] one each. On the third day four offered two each and the remaining [six] one each. On the fourth day three offered two each and the remaining [eight] one each. On the fifth day two offered two each and the remaining [ten] one each. On the sixth day one offered two and the remaining [twelve] one each. On the seventh day all were equal. On the eighth day they again cast lots as on the other festivals. They said: the [watch] that offered bulls on one day should not offer them on the next, but that they should take their turns in rotation.", + "At three periods in the year all the priestly watches shared equally in the festival sacrifices and in the division of the showbread. On Shavuot they used to say to the priest, “Here is matzah for you, here is chametz for you.” A watch whose period of service was fixed [for that festival week] offered the tamid, vow-offerings and freewill-offerings and all other public offerings; and it offered them all. A festival which fell next to Shabbat, either before or after it, all the watches shared equally in the distribution of the showbread.", + "If one day intervened between them [Shabbat and Yom Tov], the watch whose time of service was fixed [for that week] took ten [of the] loaves, while they that were detained took two. On all other days of the year the incoming watch took six loaves and the outgoing watch six. Rabbi Judah said, the incoming watch took seven and the outgoing five. The incoming watch divided it in the north, and the outgoing in the south. [The watch of] Bilgah always divided it in the south; their ring was fixed and their alcove was blocked up." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/English/Sefaria Community Translation.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/English/Sefaria Community Translation.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..a30c239d3f716b86cce09e15ead91528713afba2 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/English/Sefaria Community Translation.json @@ -0,0 +1,25 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Sukkah", + "versionSource": "https://www.sefaria.org", + "versionTitle": "Sefaria Community Translation", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה סוכה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "A sukkah whose height reaches over twenty amot, is invalid." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/English/Talmud Bavli. 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HAT MAN SIE ABER FÜR DAS FEST ERRICHTET, SO IST SIE BRAUCHBAR, SELBST WENN SEIT ANFANG DES JAHRES.", + "WENN MAN DIE FESTHÜTTE UNTER EINEM BAUME MACHT, SO IST ES EBEN SO, ALS HÄTTE MAN SIE IM HAUSE GEMACHT. VON ZWEI HÜTTEN ÜBEREINANDER IST DIE OBERE BRAUCHBAR UND DIE UNTERE UNBRAUCHBAR; R. JEHUDA SAGT, IST KEIN BEWOHNER IN DER OBEREN, SEI DIE UNTERE BRAUCHBAR.", + "HAT MAN DARÜBER EIN LAKEN AUSGEBREITET, WEGEN DER SONNE, ODER DARUNTER, WEGEN DES ABFALLS, ODER ES ÜBER DAS HIMMELBETT AUSGEBREITET, SO IST SIE UNBRAUCHBAR, WOHL ABER DARF MAN EIN LAKEN ÜBER DIE BETTSTANGEN2 Je eine am Kopfende u. am Fußende, die durch eine Stange verbunden sind, sodaß das darüber ausgebreitete Laken ein schräges Dach bildet.AUSBREITEN.", + "HAT MAN WEINLAUB, KÜRBISBLÄTTER ODER EPHEU ÜBER DIE FESTHÜTTE GEZOGEN UND DARÜBER HÜTTENBEDACHUNG GELEGT, SO IST SIE UNBRAUCHBAR; WENN ABER DIE HÜTTENBEDACHUNG MEHR IST, ODER MAN JENE ABGEHAUEN HAT, SO IST SIE BRAUCHBAR. DIE REGEL IST : WAS FÜR DIE UNREINHEIT EMPFÄNGLICH IST UND WAS NICHT AUS DER ERDE WÄCHST, IST ALS HÜTTENBEDACHUNG NICHT VERWENDBAR; WAS FÜR DIE UNREINHEIT NICHT EMPFÄNGLICH IST UND AUS DER ERDE WÄCHST, IST ALS HÜTTENBEDACHUNG VERWENDBAR.", + "STROHBÜNDEL, HOLZBÜNDEL UND REISIGBÜNDEL DÜRFEN ALS HÜTTENBEDACHUNG NICHT VERWENDET WERDEN; HAT MAN SIE ABER GELÖST, SO SIND SIE BRAUCHBAR. SIE ALLE SIND AUCH ALS WÄNDE BRAUCHBAR.", + "MAN DARF DIE FESTHÜTTE MIT BRETTERN ÜBERDACHENSO R. JEHUDA; R. MEÍR VERBIETET DIES. HAT MAN DARÜBER EIN VIER HANDBREITEN BREITES BRETT GELEGT, SO IST SIE BRAUCHBAR, NUR DARF MAN UNTER DIESEM NICHT SCHLAFEN.", + "EINE DECKE OHNE ESTRICH3 Wenn die Bretter oben lose aufliegen u. nicht durch einen Estrich darüber zusammengefügt sind.MUSS MAN, WIE R. JEHUDA SAGT, NACH DER SCHULE ŠAMMAJS LOCKERN UND JE EINE PLANKE ZWISCHEN ZWEIEN FORTNEHMEN, UND NACH DER SCHULE HILLELS ENTWEDER LOCKERN ODER JE EINE ZWISCHEN ZWEIEN FORTNEHMEN ; R. MEÍR SAGT, MAN NEHME JE EINE PLANKE ZWISCHEN ZWEIEN FORT, BRAUCHE ABER NICHT ZU LOCKERN.", + "WENN MAN SEINE FESTHÜTTE MIT SPIESSEN ODER SEITENBRETTERN VON EINEM BETTE BÄLKT, SO IST SIE, WENN DER ABSTAND4 Der mit brauchbarer Hüttenbedeckung ausgefüllt werden kann.ZWISCHEN IHNEN DIESEM GLEICHT, BRAUCHBAR. WENN MAN EINE MIETE AUSHÖHLT, UM DARAUS EINE FESTHÜTTE ZU MACHEN, SO IST DIES KEINEF FSTHÜTTE.", + "WENN MAN DIE WÄNDE [FÜR DIE FESTHÜTTE] VON OBEN NACH UNTEN HERABHÄNGEN LÄSST, SO IST SIE, WENN SIE DREI HANDBREITEN VON DER ERDE ABSTEHEN, UNBRAUCHBAR; WENN SIE VON UNTEN NACH OBEN RAGEN, SO IST SIE, WENN SIE ZEHN HANDBREITEN HOCH IST, BRAUCHBAR. R. JOSE SAGT, WIE VON UNTEN NACH OBEN ZEHN HANDBREITEN EBENSO VON OBEN NACH UNTEN ZEHN HANDBREITEN. ix,2 x HAT MAN DIE HÜTTENBEDACHUNG DREI HANDBREITEN VON DEN WÄNDEN5 Horizontal. ENTFERNT, SO IST SIE UNBRAUCHBAR.", + "WENN DAS DACH EINES HAUSES DURCHBROCHEN IST UND MAN OBEN HÜTTENBEDACHUNG LEGT, SO IST ES, WENN VON DER WAND BIS ZUR HÜTTENBEDACHUNG VIER ELLEN VORHANDEN SIND, ALS FESTHÜTTE UNBRAUCHBAR; EBENSO DER MIT EINEM SÄULENGANGE UMGEBENE6 Die Höfe waren an 3 Seiten von Häusern umgeben, die offene Veranden mit einem Dache darüber hatten. Ein solcher Hof hatte die Häuser als Wände u. war ringsum gedeckt.HOF. WENN MAN EINE GROSSE FESTHÜTTE RINGSUM MIT ETWAS ÜBERDACHT HAT, DAS ZUR HÜTTENBEDACHUNG NICHT VERWENDET WERDEN DARF, SO IST SIE, WENN ES VIER ELLEN EINNIMMT, UNBRAUCHBAR.", + "WENN JEMAND SEINE FESTHÜTTE NACH DER ART EINER BINSENHÜTTE7 Cf. supra Fol. 7b Anm. 119 u. 120. MACHT, ODER AN EINE WAND LEHNT, SO IST SIE NACH R. ELIE͑ZER UNBRAUCHBAR, WEIL SIE KEIN DACH HAT, UND NACH DEN WEISEN BRAUCHBAR. EINE GROSSE ROHRMATTE IST, WENN MAN SIE ALS UNTERLAGE GEFERTIGT HAT, FÜR DIE UNREINHEIT EMPFÄNGLICH UND ZUR HÜTTENBEDACHUNG UNBRAUCHBAR, UND WENN ALS BEDACHUNG, ZUR HÜTTENBEDACHUNG BRAUCHBAR UND FÜR DIE UNREINHEIT NICHT EMPFÄNGLICH. R. ELIE͑ZER SAGT, OB EINE KLEINE ODER EINE GROSSE: HAT MAN SIE ALS UNTERLAGE GEFERTIGT, SO IST SIE FÜR DIE UNREINHEIT EMPFÄNGLICH UND ZUR HÜTTENBEDACHUNG UNBRAUCHBAR, UND WENN ALS BEDACHUNG, ZUR HÜTTENBEDACHUNG BRAUCHBAR UND FÜR DIE UNREINHEIT NICHT EMPFÄNGLICH." + ], + [ + "WER IN DER FESTHÜTTE UNTER EINEM BETTE SCHLÄFT, GENÜGT SEINER PFLICHT NICHT. R. JEHUDA ERZÄHLTE : BEI UNS WAR ES BRAUCH, UNTER DEM BETTE ZU SCHLAFEN IN GEGENWART DER ÄLTESTEN, UND DIESE SAGTEN UNS DAZU NICHTS, R. ŠIMO͑N ERZÄHLTE : EINST SCHLIEF ṬABI, DER KNECHT R. GAMLIÉLS, UNTER DEM BETTE, UND R. GAMLIÉL SPRACH ZU DEN ÄLTESTEN: SEHT DOCH, MEIN KNECHTABI IST EIN SCHRIFTGELEHRTER UND WEISS, DASS KNECHTE VON DER FESTHÜTTE FREI SIND; ER SCHLÄFT DAHER UNTER DEM BETTE. IN DIESER WEISE LERNTEN WIR, DASS DERJENIGE, DER UNTER DEM BETTE SCHLÄFT, SEINER PFLICHT NICHT GENÜGE.", + "WENN JEMAND SEINE FESTHÜTTE MIT DEN FÜSSEN EINES BETTES STÜTZT, SO IST SIE BRAUCHBAR; R. JEHUDA SAGT, WENN SIE NICHT ALLEIN STEHEN KANN, SEI SIE UNBRAUCHBAR. EINE UNDICHTE FESTHÜTTE1 Bezieht sich auf die Hüttenbedachung., DIE MEHR SCHATTEN ALS SONNE GEWÄHRT, IST BRAUCHBAR; IST SIE DICHT WIE EIN HAUS, SO IST SIE, AUCH WENN MAN KEINE STERNE DURCHSEHEN KANN, BRAUCHBAR.", + "WENN JEMAND EINE FESTHÜTTE AUF EINEM WAGEN ODER AUF DER HÖHE EINES SCHIFFES MACHT, SO IST SIE BRAUCHBAR UND MAN DARF AM FESTTAGE ZU IHR HINAUFSTEIGEN. WENN AUF DEM WIPFEL EINES BAUMES ODER AUF DEM RÜCKEN EINES KAMELS, SO IST SIE BRAUCHBAR, JEDOCH DARF MAN AM FESTTAGE ZU IHR NICHT HINAUFSTEIGEN. SIND ZWEI WÄNDE DURCH EINEN BAUM UND EINE DURCH MENSCHENHÄNDE2 Wenn eine od. zwei Wände von der Erde aus gezogen sind; vgl. jed. Sab. Fol. 154b.ODER ZWEI DURCH MENSCHENHÄNDE UND EINE DURCH EINEN BAUM GESTÜTZT, SO IST SIE BRAUCHBAR, JEDOCH DARF MAN AM FESTTAGE ZU IHR NICHT HINAUFSTEIGEN. DIE REGEL IST FALLS SIE, WENN DER BAUM ENTFERNT WIRD, AUCH ALLEIN STEHEN BLEIBEN KANN, SO IST SIE BRAUCHBAR UND MAN DARF AM FESTTAGE ZU IHR HINAUFSTEIGEN.", + "WENN JEMAND SEINE FESTHÜTTE ZWISCHEN BÄUMEN MACHT, SODASS DIE BÄUME DIE WÄNDE BILDEN, SO IST SIE BRAUCHBAR. BOTEN GOTTGEFÄLLIGER HANDLUNGEN SIND VON DER FESTHÜTTE FREI; KRANKE UND IHRE WÄRTER SIND VON DER FESTHÜTTE FREI. MAN DARF GELEGENTLICH AUSSERHALB DER FESTHÜTTE ESSEN UND TRINKEN.", + "EINST BRACHTE MAN R. JOḤANAN B. ZAKKAJ EINE SPEISE ZUM KOSTEN UND R. GAMLIÉL ZWEI DATTELN UND EINEN EIMER WASSER; DA SPRACHEN SIE : BRINGET SIE NACH DER FESTHÜTTE HINAUF. UND ALS MAN R. ÇADOQ EINE SPEISE VON WENIGER ALS EIGRÖSSE REICHTE, NAHM ER SIE3 Weil er die Hände nicht gewaschen hatte.MIT EINEM TUCHE, ASS SIE AUSSERHALB DER FESTHÜTTE UND SPRACH NACHHER NICHT DEN SEGEN.", + "R. ELIE͑ZER SAGT, MAN SEI VIERZEHN MAHLZEITEN IN DER FESTHÜTTE ZU ESSEN VERPFLICHTET, EINE AM TAGE UND EINE NACHTS ; DIE WEISEN SAGEN, MIT AUSNAHME DER NACHT DES ERSTEN FESTTAGES GEBE ES DAFÜR KEINE FESTSETZUNG. FERNER SAGTE R. ELIE͑ZER: WER IN DER NACHT DES ERSTEN FESTTAGES NICHT GEGESSEN HAT, HOLE ES IN DER NACHT DES LETZTEN FESTTAGES NACH. DIE WEISEN SAGEN, ES GEBE DAFÜR KEINEN ERSATZ; HIERÜBER HEISST ES :4 Ecc. 1,15.Krummes kann nicht gerade werden, das Fehlende kann nicht nachgetragen werden.", + "WENN JEMAND SICH MIT DEM KOPFE UND DEM GRÖSSEREN TEILE DES KÖRPERS IN DER FESTHÜTTE BEFINDET, DEN TISCH ABER IN DER STUBE HAT, SO IST SIE NACH DER SCHULE ŠAMMAJS UNBRAUCHBAR, UND NACH DER SCHULE HILLELS BRAUCHBAR. DIE SCHULE HILLELS SPRACH ZU DER SCHULE ŠAMMAJS: DIE ÄLTESTEN DER SCHULE ŠAMMAJS UND DIE ÄLTESTEN DER SCHULE HILLELS BESUCHTEN JA EINST R. JOḤANAN B.HEḤORANITH UND TRAFEN IHN MIT DEM KOPFE UND DEM GRÖSSEREN TEILE DES KÖRPERS IN DER FESTHÜTTE, WÄHREND SEIN TISCH SICH IN DER STUBE BEFAND, UND SIE SAGTEN DAZU NICHTS. DIE SCHULE ŠAMMAJS ERWIDERTE : SOLL DIES EIN BEWEIS SEIN!? SIE SPRACHEN JA AUCH ZU IHM: WENN DU STETS SO VERFAHREN BIST, SO HAST DU IN DEINEM LEBEN NIE DAS GEBOT DER FESTHÜTTE AUSGEÜBT. FRAUEN, SKLAVEN UND MINDERJÄHRIGE SIND VON DER FESTHÜTTE FREI", + "EIN KIND, DAS SEINER MUTTER NICHT MEHR BEDARF, IST ZUR FESTHÜTTE VERPFLICHTET. ALS EINST DIE SCHWIEGERTOCHTER ŠAMMAJS DES ÄLTEREN NIEDERKAM, DURCHBRACH ER DEN ESTRICH UND LEGTE DES KINDES WEGEN HÜTTENBEDACHUNG ÜBER DEM BETTE.", + "WÄHREND ALLER SIEBEN TAGE MACHE MAN SEINE FESTHUTTE ZUM PERMANENTEN UND SEINE WOHNUNG ZUM GELEGENTLICHEN AUFENTHALTE. WANN DARF MAN, WENN ES REGNET, FORTSCHAFFEN5 Sc. Sachen u. Speisen u. sich in die Wohnung begeben.? WENN DER BREI VERDIRBT. SIE SAGTEN EIN GLEICHNIS. DIES IST EBENSO, ALS WENN EIN DIENER SEINEM HERRN EINEN BECHER EINZUSCHENKEN SICH ANSCHICKT UND DIESER IHM DIE KANNE INS GESICHT SCHÜTTET." + ], + [ + "DER GERAUBTE1 Unter Raub versteht der Talmud unrechtmäßig erworbenes Eigentum. ODER VERDORRTE PALMENZWEIG IST UNTAUGLICH; DER VON EINER AŠERA ODER AUS EINER ABTRÜNNIGEN STADT2 Cf. Dt. 13,14ff. HERRÜHRENDE IST UNTAUGLICH. DESSEN SPITZE ABGEBROCHEN IST ODER DESSEN BLÄTTER GETRENNT3 Wie manche erklären, geteilt, in der Mitte durchgetrennt, nach anderen hingegen, von der Mittelrippe abgetrennt und an dieser befestigt. SIND, IST UNTAUGLICH, DESSEN BLÄTTER GESPREIZT SIND, IST UNTAUGLICH. R. JEHUDA SAGT, MAN BINDE IHN JEDOCH OBEN ZUSAMMEN. DLE STEINPALMEN DES EISENBERGES SIND TAUGLICH. EIN PALMENZWEIG, DER DREI HANDBREITEN HAT, DASS MAN IHN SCHÜTTELN KANN, IST TAUGLICH.", + "DIE GERAUBTE ODER VERDORRTE MYRTE IST UNTAUGLICH; DIE VON EINER AŠERA ODER EINER ABTRÜNNIGEN STADT HERRÜHRENDE IST UNTAUGLICH. DEREN SPITZE ABGEBROCHEN IST, DEREN BLÄTTER ABGETRENNT SIND ODER DEREN BEEREN MEHR SIND ALS DIE BLÄTTER, IST UNTAUGLICH; HAT MAN SIE VERMINDERT, SO IST SIE TAUGLICH, JEDOCH DARF MAN SIE NICHT AM FESTTAGE VERMINDERN.", + "DIE GERAUBTE ODER VERDORRTE BAGHWEIDE IST UNTAUGLICH; DIE VON EINER AŠERA ODER EINER ABTRÜNNIGEN STADT HERRÜHRENDE IST UNTAUGLICH. DEREN SPITZE ABGEBROCHEN IST, DEREN BLÄTTER ABGETRENNT SIND, UND DIE ÇAPHÇAPHA4 Eine Art Bachweide mit runden Blättern: cf. Bd. I S. 540 Anm. 319.SIND UNTAUGLICH. DIE WELKE, DEREN BLÄTTER ZUM TEIL ABGELÖST SIND, UND DIE WIESENWEIDE5 Das im Text gebrauchte Wort bezeichnet ein Feld od. eine Wiese, für die die natürliche Bewässerung durch den Regen ausreicht.SIND UNTAUGLICH.", + "R. JIŠMA͑ÉL SAGT, DREI MYRTEN, ZWEI BACHWEIDEN, EIN PALMENZWEIG UND EIN ETROG6 Sind zum Feststrauße erforderlich., AUCH WENN ZWEI MYRTEN ABGEBROCHENE SPITZEN HABEN UND NUR DIE DRITTE UNBESCHÄDIGT IST; R. TRYPHON SAGT, AUCH WENN ALLE DREI ABGEBROCHENE SPITZEN HABEN. R. A͑QIBA SAGT, WIE NUR EIN PALMENZWEIG UND EIN ETROG, EBENSO NUR EINE MYRTE UND EINE BACHWEIDE.", + "DER GERAUBTE ODER VERDORRTE ETROG IST UNTAUGLICH; DER VON EINER AŠERA ODER EINER ABTRÜNNIGEN STADT HERRÜHRENDE IST UNTAUGLICH. VOM UNGEWEIHTEN IST ER UNTAUGLICH; VON UNREINER HEBE IST ER UNTAUGLICH. VON REINER HEBE DARF MAN IHN NICHT NEHMEN, HAT MAN IHN BEREITS GENOMMEN, SO IST ER TAUGLICH. VOM DEMAJ IST ER NACH DER SCHULE ŠAMMAJS UNTAUGLICH UND NACH DER SCHULE HILLELS TAUGLICH. VOM ZWEITEN ZEHNTEN DARF MAN IN JERUŠALEM NICHT NEHMEN; HAT MAN IHN BEREITS GENOMMEN, SO IST ER TAUGLICH.", + "HAT ER ÜBER DEN GRÖSSEREN TEIL EINEN SCHORF, FEHLT IHM DIE KNOSPE, IST ER ENTSCHALT ODER GEPLATZT, ODER HAT ER EIN LOCH, SODASS ETWAS FEHLT, SO IST SA UNTAUGLICH. HAT ER EINEN SCHORF ÜBER DEN KLEINEREN TEIL, FEHLT IHM DER STIEL, HAT ER EIN LOCH, OHNE DASS DA ETWAS FEHLT, SO IST ER TAUGLICH. DER ÄTHIOPISCHE7 Von besonders dunkler Färbung.ETROG IST UNTAUGLICH, DER LAUCHGRÜNE IST NACH R. MEÍR TAUGLICH UND NACH R. JEHUDA UNTAUGLICH.", + "DIE GRÖSSE DES KLEINSTEN ETROG IST, WIE R. MEÍR SAGT, DIE EINER NUSS, UND WIE R. JEHUDA SAGT, DIE EINES EIES; DIE DES GROSSEN, DASS MAN ZWEI IN EINER HAND HALTEN KANN – SO R. JEHUDA; R. JOSE SAGT, SOGAR EINEN MIT BEIDEN HÄNDEN.", + "MAN DARF DEN FESTSTRAUSS NUR MIT GLEICHARTIGEM ZUSAMMENBINDENSO R. JEHUDA; R. MEÍR SAGT, SOGAR MIT EINER SCHNUR. R. MEÍR SPRACH: DIE LEUTE IN JERUŠALEM PFLEGTEN JA IHRE FESTSTRÄUSSE MIT GOLDTRESSEN ZUSAMMENZUBINDEN. JENE ERWIDERTEN IHM: UNTEN BANDEN SIE SIE MIT GLEICHARTIGEM ZUSAMMEN.", + "AN WELCHER STELLE IM LOBLIEDE SCHÜTTELTE MAN IHN? BEI DEN WORTEN ‘DANKET DEM HERRN’, AM BEGINNE UND AM SCHLÜSSE DES ABSCHNITTES, UND BEI DEN WORTEN ‘ACH, HERR HILF DOCH!’ – SO DIE SCHULE HILLELS; DIE SCHULE ŠAMMAJS SAGT, AUCH BEI DEN WORTEN ‘ACH, HERR, LASS GELINGEN’. R. A͑QIBA SPRACH: ICH BEOBACHTETE R. GAMLIÉL UND R. JEHOŠÜA, UND WÄHREND DAS GANZE VOLK DIE FESTSTRÄUSSE SCHÜTTELTE, SCHÜTTELTEN SIE DIESE NUR BEI DEN WORTEN ‘ACH, HERR, HILF DOCH!’ WER SICH AUF DER REISE BEFUNDEN UND DEN FESTSTRAUSS ZU NEHMEN KEINE GELEGENHEIT HATTE, NEHME IHN SOBALD ER NACH HAUSE KOMMT, SOGAR BEI TISCHE. HAT ER IHN MORGENS NICHT GENOMMEN, SO NEHME ER IHN ABENDS, DENN DAS GEBOT DES FESTSTRAUSSES ERSTRECKT SICH AUF DEN GANZEN TAG.", + "WENN EINEM EIN SKLAVE, EINE FRAU, ODER EIN MINDERJÄHRIGER DAS LOBLIED VORLIEST, SO SPRECHE ER IHNEN NACH, WAS SIE IHM VORLESEN, UND FLUCH TREFFE8 Daß er nicht lesen gelernt hat, bezw. sich solcher Vorleser bedient.IHN. WENN EIN ERWACHSENER IHM VORLIEST, SO ANTWORTE ER NUR ‘HALLELUJA’.", + "IN ORTEN, WO ES ÜBLICH IST, SIE9 Die Verse des Lobliedes, beim Singen desselben.ZU WIEDERHOLEN, WIEDERHOLE MAN SIE, SIE EINMAL ZU LESEN, LESE MAN SIE EINMAL, NACHHER DEN SEGEN ZU SPRECHEN, SPRECHE MAN NACHHER DEN SEGEN; ALLES NACH DEM LANDESBRAUCHE. WENN MAN VON SEINEM NÄCHSTEN IM SIEBENTJAHRE EINEN FESTSTRAUSS KAUFT, SO GEBE IHM DIESER EINEN ETROG ALS GESCHENK, WEIL MAN IHN IM SIEBENTJAHRE NICHT KAUFEN DARF.", + "ANFANGS WURDE DER FESTSTRAUSS IM TEMPEL ALLE SIEBEN TAGE UND IN DER PROVINZ NUR EINEN TAG GENOMMEN; NACHDEM ABER DER TEMPEL ZERSTÖRT WURDE, ORDNETE R. JOḤANAN B.ZAKKAJ AN, DASS DER FESTSTRAUSS AUCH IN DER PROVINZ ALLE SIEBEN TAGE GENOMMEN WERDE, ZUR ERINNERUNG AN DEN TEMPEL, UND DASS AM GANZEN SCHWINGETAGE10 Der Tag, an dem die Schwingegarbe (Lev. 23,10 ff.) dargebracht, wurde, der 2. Tag des Pesaḥfestes (16. Nisan). Bis zu diesem Tage ist es verboten, diesjährige Feldfrüchte zu essen; cf. ib. V. 14.FRISCHE FELDFRUCHT VERBOTEN SEI.", + "WENN DER ERSTE FESTTAG AUF EINEN ŠABBATH FÄLLT, SO BRFNGT DAS GANZE VOLK SEINE FESTSTRÄÜSSE AM VORABENDE NACH DEM BETHAUSE, UND AM NÄCHSTEN MORGEN KOMMT JEDER FRÜH, ERKENNT DEN SEINIGEN UND NIMMT IHN. DIE WEISEN SAGTEN NÄMLICH, AM ERSTEN FESTTAGE GENÜGE MAN SEINER PFLICHT NICHT MIT DEM FESTSTRAUSSE SEINES NÄCHSTEN, AN DEN ÜBRIGEN TAGEN DES FESTES GENÜGE MAN SEINER PFLICHT AUCH MIT DEM FESTSTRAUSSE SEINES NÄCHSTEN.", + "R. JOSE SAGT, WENN DER ERSTE FESTTAG AUF EINEN ŠABBATH FÄLLT UND MAN VERGESSENTLICH DEN FESTSTRAUSS AUF ÖFFENTLICHES GEBIET HINAUSTRÄGT, SO IST MAN11 Von der Darbringung des Sündopfers. FREI, WEIL MAN IHN FÜGLICH12 Er dachte nur an seine Pflicht u. vergaß darüber den Šabbath.HINAUSGETRAGEN HAT.", + "DIE FRAU DARF DEN FESTSTRAUSS AM ŠABBATH AUS DER HAND IHRES SOHNES ODER IHRES MANNES NEHMEN UND IHN IN WASSER STELLEN. R. JEHUDA SAGT, AM ŠABBATH DÜRFE MAN IHN WIEDER IN WASSER STELLEN, AM FESTTAGE WASSER ZUGIESSEN UND AM HALBFESTE DAS WASSER WECHSELN. EIN MINDERJÄHRIGER, DER DEN FESTSTRAUSS ZU SCHÜTTELN VERSTEHT, IST ZUM FESTSTRAUSSE VERPFLICHTET." + ], + [ + "FÜR DEN FESTSTRAUSS UND DIE BACHWEIDE SIND SECHS ODER SIEBEN TAGE BESTIMMT, FÜR DAS LOBLIED UND DIE FESTFREUDE ACHT TAGE, FÜR DIE FESTHÜTTE UND DAS WASSERGIESSEN1 Cf. infra Fol. 48a. SIEBEN TAGE, FÜR DAS FLÖTENSPIEL FÜNF ODER SECHS TAGE.", + "WIESO SIEBEN TAGE FÜR DEN FESTSTRAUSS? FÄLLT DER ERSTE FESTTAG AUF EINEN ŠABBATH, SO SIND ES SIEBEN2 Der Feststrauß verdrängt am ersten Festtage den Šabbath, somit fällt er an keinem Tage aus; ebenso die Bach weide am 7. Festtage. TAGE FÜR DEN FESTSTRAUSS, WENN AUF EINEN ANDEREN TAG, SO SIND ES SECHS.", + "WIESO SIEBEN TAGE FÜR DIE BACHWEIDE? FÄLLT DER SIEBENTE FESTTAG, DER DER BACHWEIDE, AUF EINEN ŠABBATH, SO SIND ES SIEBEN TAGE FÜR DIE BAGHWEIDE, WENN AUF EINEN ANDEREN TAG, SO SIND ES SECHS.", + "WIE VERFÄHRT MAN AM ŠABBATH MIT DEM GEBOTE DES FESTSTRAUSSES? FÄLLT DER ERSTE FESTTAG AUF EINEN ŠABBATH, SO BRINGT JEDER SEINEN FESTSTRAUSS AM VORABEND NACH DEM TEMPELBERGE, UND DIE TEMPELDIENER NEHMEN SIE AB UND ORDNEN SIE AUF DEM SÄULENGANGE; GREISE3 Die das. Gedränge fürchten. ABER BRINGEN DIE IHRIGEN IN EINE KAMMER. MAN BELEHRT SIE, DASS JEDER ERKLÄRE: WEM AUCH MEIN FESTSTRAUSS IN DIE HÄNDE KOMMT, DEM SEI ER GESCHENKT. AM NÄCHSTEN MORGEN KOMMEN SIE FRÜH HIN, DIE TEMPELDIENER WERFEN IHNEN DIE FESTSTRÄUSSE ZU, UND SIE HASCHEN NACH DIESEN UND SCHLAGEN AUF EINANDER EIN. ALS DAS GERIGHT SAH, DASS SIE DADURCH IN GEFAHR GERIETEN, ORDNETE ES AN, DASS JEDER DEN FESTSTRAUSS NACH HAUSE NEHME4 Ihn zu schütteln u. seiner Pflicht zu genügen..", + "WIE VERFÄHRT MAN MIT DEM GEBOTE DER BAGHWEIDE? UNTERHALB JERUŠALEMS GIBT ES EINEN ORT NAMENS MOÇA; DAHIN GEHT MAN HINAB UND SAMMELT WEIDENZWEIGE, SODANN KOMMT MAN ZURÜCK UND STELLT SIE AN DEN SEITEN DES ALTARS AUF, DIE SPITZEN ÜBER DEN ALTAR GENEIGT, WOBEI IN DIE POSAUNE GESTOSSEN, GETRILLERT5 Cf. Bd. Π S. 502 Anm. 103.UND VTIEDERÜM GESTOSSEN WURDE. AN JEDEM TAGE UMKREIST MAN DEN ALTAR EINMAL UND SPRICHT: ‘ACH, HERR, HILF DOCH, ACH, HERR, LASS DOCH GELINGEN!’ R. JEHUDA SAGT: ‘ICH UND ER6 ‘Ich und er’ soll eine Bezeichnung für Gott sein; nach einer Erklärung Raschis ist אני eine abgekürzte Form von אדני und זהז einer der in der Qabala bekannten 72 Gottesnamen (cf. Sab. Fol. 104a). אני והו hat auch den Zahlenwert von אנא יהוה., HILF DOCH’. AN DIESEM TAGE ABER UMKREIST MAN DEN ALTAR SIEBENMAL. WAS SAGT MAN BEIM FORTGEHEN? ‘HULDIGUNG7 Wörtl. Schönheit; auch dieses Wort scheint eine Umschreibung od. Übertragung zu sein.DIR, O ALTAR, HULDIGUNG DIR, O ALTAR!’ R. ELIE͑ZER SAGT: ‘GOTT UND DIR, O ALTAR, GOTT UND DIR, O ALTAR.’", + "WIE AM WOCHENTAGE, SO AUCH AM ŠABBATH, NUR DASS MAN SIE SCHON AM VORABENDE SAMMELTE UND IN GOLDENE KÜBEL STELLTE, DAMIT SIE NICHT WELKEN. R. JOḤANAN B.BEROQA SAGTE: MAN HOLTE PALMENWEDEL UND SCHLUG DAMIT AN DEN SEITEN DES ALTARS AUF DIE ERDE; DIESER TAG WURDE TAG DES WEDELSCHLAGENS GENANNT.", + "GLEICH DARAUF RISSEN DIE KINDER IHRE PALMENZWEIGE HERAUS UND ASSEN IHRE ETROGIM.", + "WIESO ACHT TAGE FÜR DAS LOBLIED UND DIE FESTFREUDE? DIES LEHRT, DASS MAN AM LETZTEN TAGE DES FESTES EBENSO ZUM LOBLIEDE, ZUR FESTFREUDE UND ZUR EHRUNG DES FESTES VERPFLICHTET IST WIE AN ALLEN ÜBRIGEN TAGEN DES FESTES. WIESO SIEBEN TAGE FÜR DIE FESTHÜTTE? HAT MAN AM SIEBENTEN DIE MAHLZEIT BEENDET, SO NEHME MAN DIE FESTHÜTTE NOCH NICHT AUSEINANDER; JEDOCH BRINGE MAN ZUR EHRUNG DES LETZTEN FESTTAGES VON DER VESPERZEIT AB DIE GERÄTE HERUNTER8 Man treffe für diesen Vorbereitungen..", + "WIE ERFOLGTE DAS WASSERGIESSEN? MAN FÜLLTE EIN DREI LOG FASSENDES GOLDENES GEFÄSS MIT WASSER AUS DEM ŠILOAḤ, UND ALS MAN ZUM WASSERTORE HERANKAM, WURDE IN DIE POSAUNE GESTOSSEN, GETRILLERT UND GESTOSSEN. SODANN STIEG DER PRIESTER AUF DIE ALTAR-RAMPE UND WANDTE SICH LINKS. DA WAREN ZWEI SILBERNE SGHALEN, WIE R. JEHUDA SAGT, WAREN SIE AUS KALK UND NUR VOM WEINE GESCHWÄRZT, DIE ZWEI SCHMALE DILLEN HATTEN, DIE EINE BREITER UND DIE ANDERE SCHMALER, DAMIT BEIDE GLEICHZEITIG SICH ENTLEEREN, DIE WESTLICHE FÜR DAS WASSER UND DIE ÖSTLICHE FÜR DEN WEIN. HAT ER DAS WASSER IN DIE DES WEINES ODER DEN WEIN IN DIE DES WASSERS GEGOSSEN, SO HAT ER DER PFLICHT GENÜGT. R. JEHUDA SAGT, ER GOSS ALLE ACHT TAGE MIT EINEM EIN LOG FASSENDEN GEFÄSSE. DEM WASSERGIESSENDEN RIEF MAN ZU:DIE HAND HOCH’, DENN EINST GOSS JEMAND9 Der wohl zu den Saduzäern gehörte, die von der Prozession des Wassergießens nichts hielten.AUF SEINESSE, UND DAS VOLK STEINIGTE IHN MIT SEINEN ETROGIM", + "WIE AM WOCHENTAGE, SO GESCHAH ES AUCH AM ŠABBATH, NUR DASS MAN BEREITS AM VORABEND EIN UNGEWEIHTES GOLDENES FASS MIT ŠILOAḤWASSER FÜLLTE UND ES IN EINER ZELLE AUFBEWAHRTE. WURDE ES AUSGEGOSSEN ODER AUFGEDECKT, SO SCHÖPFTE MAN ES AUS DEM WASCHBECKEN ; WEIN UND WASSER, DIE AUFGEDECKT GESTANDEN HABEN, SIND NÄMLICH FÜR DEN ALTAR UNTAUGLICH10 Da sie zum Trinken verboten sind; cf. Ter. VIII, 4.." + ], + [ + "FÜNF ODER SECHS [TAGE] FÜR DAS FLÖTEN[SPIEL]. NÄMLICH DAS FLÖTEN [SPIEL] BEI DER WASSERPROZESSION1 Nach dem Wortlaute, der übrigens variiert: Raum des Schöpfens; gemeint ist wohl der Raum, in dem die Prozession des Wassergießens erfolgte; die Erklärung des Talmud folgt weiter., DAS WEDER DEN ŠABBATH NOCH DEN FEIERTAG VERDRÄNGT. i,2 ii WER DIE LUSTBARKEIT BEI DER WASSERPROZESSION NICHT GESEHEN HAT, HAT IM LEBEN KEINE LUSTBARKEIT GESEHEN.", + "AM AUSGANGE DES ERSTEN FESTTAGES DES HÜTTENFESTES GING MAN IN DIE FRAUENHALLE HINAB UND VERRICHTETE DA EINE WICHTIGE VERRICHTUNG2 Worüber weiter berichtet wird.. DA WAREN GOLDENE KANDELABER MIT JE VIER GOLDENEN SCHALEN AN DEN SPITZEN; JEDER HATTE VIER LEITERN, UND VIER KNABEN VON DEN PRIESTERJÜNGLINGEN MIT HUNDERTZWANZIG LOG FASSENDEN KRÜGEN IN DEN HÄNDEN FÜLLTEN ÖL IN JEDE SCHALE", + "AUS DEN ABGETRAGENEN BEINKLEIDERN DER PRIESTER UND AUS IHREN GÜRTELN MACHTE MAN DOCHTE UND ZÜNDETE SIE AN; ES GAB KEINEN HOF IN JERUŠALEM, DER NICHT VOM LICHTE DER WASSERPROZESSION BESTRAHLT WORDEN WÄRE", + "DIE FROMMEN UND MÄNNER DER TAT TANZTEN VOR IHNEN MIT FACKELN IN DEN HÄNDEN UND SANGEN LIEDER UND LOBGESÄNGE. DIE LEVITEN OHNE ZAHL MIT ZITHERN, HARFEN, ZIMBELN, TROMPETEN UND ANDEREN MUSIKINSTRUMENTEN AUF DEN FÜNFZEHN STUFEN, DIE VON DER JISRAÉLITENHALLE NACH DER FRAUENHALLE FÜHRTEN, ENTSPRECHEND DEN FÜNFZEHN STUFENGESÄNGEN IM BUCHE DER PSALMEN; AUF IHNEN STANDEN DIE LEVITEN MIT MUSIKINSTRUMENTEN UND SANGEN DIE LOBGESÄNGE. AM OBEREN TORE, DAS VON DER JISRAÉLITENHALLE NACH DER FRAUENHALLE FÜHRT, STANDEN ZWEI PRIESTER MIT ZWEI TROMPETEN IN DEN HÄNDEN, UND BEIM ERSTEN HAHNENRUFE BLIESEN SIE EINEN STOSSTON, EINEN TRILLERTON UND EINEN STOSSTON; ALS SIE ZUR ZEHNTEN STUFE GELANGTEN, BLIESEN SIE ABERMALS EINEN STOSSTON, EINEN TRILLERTON UND EINEN STOSSTON, UND ALS SIE ZUM FUSSBODEN3 Die Mišna separa hat ‘zum Tempelhofe’; die kursierenden Ausgaben haben in besonderen Sätzen beide Lesarten.GELANGTEN, BLIESEN SIE ABERMALS EINEN STOSSTON, EINEN TRILLERTON UND EINEN STOSSTON. SO BLIESEN SIE WEITER, BIS SIE DAS NACH OSTEN HINAUSFÜHRENDE TOR ERREICHTEN. ALS SIE DAS NACH OSTEN HINAUSFÜHRENDE TOR ERREICHTEN, WANDTEN SIE DAS GESICHT VOM OSTEN NACH DEM WESTEN UND SPRACHEN: UNSERE VÄTER WANDTEN AN DIESER STELLE DEN RÜCKEN DEM TEMPEL ZU UND DAS GESICHT NACH OSTEN, UND ÖSTLICH WARFEN SIE SICH VOR DER SONNE4 Cf. Ez. 8,16.NIEDER; WIR ABER WENDEN UNSERE AUGEN ZU GOTT. R. JEHUDA SAGT, SIE WIEDERHOLTEN UND SPRACHEN: WIR ABER ZU GOTT, UND ZU GOTT UNSERE AUGEN.", + "MAN BLÄST IM TEMPEL NIGHT WENIGER ALS EINUNDZWANZIG TÖNE UND NIGHT MEHR ALS ACHTUNDVIERZIG TÖNE. AN JEDEM TAGE BLIES MAN DA EINUNDZWANZIG TÖNE : DREI BEIM ÖFFNEN DER TORA, NEUN BEIM BESTÄNDIGEN MORGENOPFER UND NEUN BEIM BESTÄNDIGEN ABENDOPFER; BEIM ZUSATZOPFER FÜGTE MAN NOCH NEUN HINZU; AM VORABEND DES ŠABBATHS FÜGTE MAN NOCH SECHS HINZU: DREI, DASS DAS VOLK DIE ARBEIT EINSTELLE, UND DREI, UM ZWISCHEN HEILIG UND PROFAN ZU UNTERSCHEIDEN. AM VORABEND DES ŠABBATHS WÄHREND DES HÜTTENFESTES WAREN ES ACHTUNDVIERZIG: DREI DEIM ÖFFNEN DER PFORTEN, DREI AM OBEREN TORE, DREI AM UNTEREN TORE, DREI BEIM WASSERSGHÖPFEN, DREI AM ALTAR, NEUN BEIM BESTÄNDIGEN MORGENOPFER, NEUN BEIM BESTÄNDIGEN ABEND-OPFER, NEUN BEIM ZUSATZOPFER, DREI, DASS DAS VOLK DIE ARBEIT EINSTELLE, UND DREI, UM ZWISCHEN HEILIG UND PROFAN ZU UNTERSCHEIDEN.", + "AM ERSTEN TAGE DES HÜTTENFESTES WAREN ES DREIZEHN FARREN, ZWEI WIDDER UND EIN ZIEGENBOCK5 Die als Zusatzopfer dargebracht wurden; cf. Num. 29,12ff., SOMIT BLIEBEN FÜR DIE ACHT PRIESTERWACHEN6 Insgesamt waren es 24 Priesterwachen (cf. iChr. 24,7ff.); die ersten 16 brachten je eines der hier aufgezählten Opfertiere dar.VIERZEHN LÄMMER7 Die als Zusatzopfer dargebracht wurden; cf. Num. 29,12ff.ZÜRÜCK. AM ERSTEN TAGE8 An jedem folgenden Tage wurde je ein Farre weniger dargebracht, der für die ersten 16 Priesterwachen durch ein Lamm ersetzt wurde.BRACHTEN SECHS JE ZWEJ UND DIE ÜBRIGEN JE EINES DAR; AM ZWEITEN BRACHTEN FÜNF JE ZWEI UND DIE ÜBRIGEN JE EINES DAR; AM DRITTEN BRACHTEN VIER JE ZWEI UND DIE ÜBRIGEN JE EINES DAR; AM VIERTEN BRACHTEN DREI JE ZWEI UND DIE ÜBRIGEN JE EINES DAR; AM FÜNFTEN BRACHTEN ZWEI JE ZWEI UND DIE ÜBRIGEN JE EINES DAR; AM SECHSTEN BRACHTE EINER ZWEI UND DIE ÜBRIGEN JE EINES DAR; AM SIEBENTEN WAREN ALLE GLEICH; AM ACHTEN GRIFFEN SIE ZUR LOSUNG, WIE AN ANDEREN FESTEN. SLE SAGTEN, WER HEUTE EINEN FARREN DARGEBRACHT HAT, BRINGE MORGEN EINEN SOLCHEN NICHT9 Es waren 16 Priesterwachen u. höchstens 13 Farren.DAR, VIELMEHR MACHTEN SIE DIE RUNDE.", + "AN DEN DREI FESTEN DES JAHRES10 Wörtl. drei Zeiten im Jahre.WAREN ALLE DREI PRIESTERWACHEN GLEICHBETEILIGT AN DEN FESTOPFERTEILEN UND BEI DER VERTEILUNG DES SCHAUBROTES11 Gf. Ex 25,30 u. Lev. 24,6; dieses Brot war ungesäuert. Am Wochenfeste kamen die ‘zwei Brote’ (cf. Lev. 23,17), die gesäuert waren, zur Verteilung.. AM WOCHENFESTE SAGTE MAN ZU IHM: ‘DA HAST DU UNGESÄUERTES.’ DIE REIHENMÄSSIGE PRIESTERWACHE BRACHTE DIE BESTÄNDIGEN OPFER DAR, SOWIE GELOBTE FREIWILLIGE UND ALLE ANDEREN GEMEINDEOPFER; ALLES BRACHTE DIESE DAR.", + "AN EINEM ŠABBATH NÄCHST EINEM FESTTAGE, OB VOR ODER NACH DIESEM, SIND ALLE PRIESTER GLEICHBETEILIGT BEI DER VERTEILUNG DES SCHAUBROTES. FÄLLT EIN TAG TRENNEND DAZWISCHEN, SO ERHÄLT DIE REIHENMÄSSIGE PRIESTERWACHE ZEHN BROTE UND DIE VERBLEIBENDE12 Die später kommen bezw. früher fortgehen könnte.ZWEI. AN ALLEN ÜBRIGEN TAGEN DES JAHRES ERHÄLT DIE ANTRETENDE PRIESTERWACHE SECHS UND DIE ABTRETENDE SECHS ; R. JEHUDA SAGT, DIE ANTRETENDE SIEBEN UND DIE ABTRETENDE FÜNF. DIE ANTRETENDEN TEILEN IN DER NORDSEITE, DIE ABTRETENDEN IN DER SÜDSEITE. BILGA13 Name einer Priesterwache; cf. iChr. 24,14.TEILTE STETS IN DER SÜDSEITE; FERNER WAR IHR RING14 Jede P. hatte in der Nähe des Altars einen besonderen Ring zum Aufhängen der geschlachteten Opfertiere, sowie ein besonderes Wandspind in der sogen. Messerkammer; cf. Mid. IV,7.STETS FEST UND IHR WANDSPIND15 Jede P. hatte in der Nähe des Altars einen besonderen Ring zum Aufhängen der geschlachteten Opfertiere, sowie ein besonderes Wandspind in der sogen. Messerkammer; cf. Mid. IV,7.GESCHLOSSEN." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/English/The Mishna with Obadiah Bartenura by Rabbi Shraga Silverstein.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/English/The Mishna with Obadiah Bartenura by Rabbi Shraga Silverstein.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..6ae9f9294767b0b6ce123f96d76f485dec62a461 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/English/The Mishna with Obadiah Bartenura by Rabbi Shraga Silverstein.json @@ -0,0 +1,90 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Sukkah", + "versionSource": "http://www.sefaria.org/shraga-silverstein", + "versionTitle": "The Mishna with Obadiah Bartenura by Rabbi Shraga Silverstein", + "status": "locked", + "license": "CC-BY", + "versionNotes": "To enhance the quality of this text, obvious translation errors were corrected in accordance with the Hebrew source", + "versionTitleInHebrew": "המשנה עם פירושי רבי עובדיה מברטנורא, רבי שרגא זילברשטיין", + "versionNotesInHebrew": "כדי לשפר את איכות הטקסט הזה, שונו שגיאות תרגום ברורות בהתאם למקור העברי", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה סוכה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "\tA succah that is higher than twenty cubits is pasul (unfit), [for a succah must be a temporary dwelling, it being written (Deuteronomy 16:13): \"The festival of succoth shall you make for yourself for seven days.\" The Torah hereby says: Make a succah (to last) for (a period of) seven days. And above twenty cubits, one does not make a temporary dwelling, but a permanent one.] R. Yehudah rules it kasher, [holding that a succah must be a permanent dwelling. The halachah is not in accordance with R. Yehudah.] And the following are unfit: one that is less than twenty handbreadths, [this being a fetid dwelling, and one does not live in a fetid dwelling.], one lacking three walls, [it being written (Leviticus 23:42): \"In succoth,\" \"in succoth,\" \"in succoth,\" two defective (without the vav) and one plene (with the vav, having the effect of two): one, for the schach (the covering of the succah), the meaning of \"succah\" being \"schach,\" leaving us with three, for three walls. A halachah to Moses on Sinai \"comes and reduces one wall,\" setting it at a handbreadth. So that we are left with two of regulation size, and one, even a handbreadth. Therefore, if a succah has two walls, one next to the other, a third wall is made of somewhat more than a handbreadth and placed less than three handbreadths away from one of the two walls. For anything less than three handbreadths away from something is considered as joined to it (lavud), so that it (the third wall) is considered as one of four handbreadths, so that most of the wall is made and we have a succah of three walls, to which the form of an entrance must be added. And if the two walls are opposite each other, with an empty space in between, a board somewhat more than four handbreadths is brought and stood less than three handbreadths away from one of the two walls, so that the board is considered to be one of seven cubits, which is the (required) size for the kashruth of a succah in length and width, a succah needing to be seven by seven in order to contain one's head and most of his body and his table — six by six for his head and most of his body, and one by one for his table.], and one whose sun is more than its shade. [But if they are equal, it is kasher, And this is so only when they are equal below, on the ground of the succah, in which instance it is certain that above, in the schach, the shade is greater than the sun, as people say: \"A zuz above is an astira (half a zuz) below.\"] An old succah — Beth Shammai rule it pasul, and Beth Hillel rule it kasher. What is \"an old succah\"? One which was made thirty days before the festival. But if it were made for the sake of the festival, even from the beginning of the year, it is kasher. [Beth Shammai rule it pasul, for they require a succah lishmah (for the sake of the mitzvah); but this one was made without such intent. But if it were made within thirty days of the festival, since in that period people review the halachoth of the festival, it is assumed that it was made lishmah. Before thirty days, it is assumed otherwise. And Beth Hillel rule it kasher, for they do not require a succah (to be made) for the sake of the festival.]", + "\tIf one makes his succah under a tree, it is as if he would have made it in his house [and it is pasul]. (If one built) a succah atop a succah, the upper is kasher and the lower pasul, [for it has two schachs, and Scripture invalidates a succah under a succah.] R. Yehudah says: If there is no \"dwelling\" in the upper, [i.e., if the upper cannot be used as a dwelling, as when the roof of the lower cannot support the mattresses and covers of the upper], the lower is kasher. The first tanna and R. Yehudah do not differ where it cannot support them at all, all agreeing in such an instance that the lower is kasher with the schach of the upper, its own roof not being considered a roof, so that it is not a succah under a succah. And if it were strong enough to support the mattresses and covers of the upper, all agree that it is pasul. Where do they disagree? When it can support them only with difficulty, as when the lower roof sways and buckles from the (weight of) the mattresses and covers of the upper. The first tanna holds that this is called \"a succah under a succah,\" and is pasul; and R. Yehudah holds that since it supports them only with difficulty, it is not considered a roof and it is not called \"a succah under a succah.\" The halachah is not in accordance with R. Yehudah.]", + "\tIf he spread a sheet over it because of the sun, or under it (i.e., under the schach) because of the fall, or on the kinof, it is pasul. [(\"the fall\":) so that leaves and twigs not fall upon the table. Another interpretation: so that the leaves not fall when they dry up and the succah remain \"its sun greater than its shade.\" A sheet can acquire tumah (uncleanliness) and is (therefore) pasul as schach. And this is so only (if he spreads the sheet) because of the fall; but if he does so to beautify (the succah) it is kasher. (\"or on the kinof\":) That is, even if he did not spread it because of the fall, but for decoration, on his bed, on the kinof — four poles for the four feet of his bed, which are high. He places poles from one to the other on top of them at a distance from the schach, so that now he is not using something that acquires tumah as schach, for he did not place it there for that purpose. It is pasul, for (in such an instance) he is not dwelling in a succah, a tent intervening.] But he may spread it on the naklitin (the posts) of the bed, [which are only two, in the middle of the bed, one at the head, the other at the foot. A pole is extended from one to the other and a sheet paced on it. And because it does not have a roof a handbreadth wide, it is not called a tent.]", + "\tIf he suspended over it a grape-vine, or gourd, or ivy, using them as schach, it is pasul, [what is attached (to the ground) not being kasher as schach]. But if the (kasher) schach was more (abundant) than the others, or if he cut them, it is kasher. [(\"if the schach was more\":) If there were much more kasher schach than vine or gourd, it is kasher. This, if he pressed them down and intermixed them with the kasher schach so that they are not conspicuous. For, the kasher schach predominating, it \"cancels them out\" when they are intermixed. (\"or if he cut them:\") Even after he suspended them as schach it is kasher; this, on condition that he move them about after cutting them. For if he does not do so, it is pasul, it being written (Leviticus 16:13): \"The festival of succoth shall you make for yourself\" — and not from what is already made. That is, when you make it, it must be (from what is) fit for a succah, and not \"from what is made,\" i.e., something pasul, which is not fit for a succah but which you amend, as when you attempt to make it kasher by (merely) cutting it and not undoing it. But moving it about is like undoing it and then using it as schach, lifting one and putting it down, and repeating the process with the others.] This is the rule: Whatever can acquire tumah and does not grow in the ground cannot be used as schach, [to exclude (from use) wooden vessels, flaxen clothing, and mats, which, even though they originate in the ground, cannot be used as schach, since they can acquire tumah.] And whatever cannot acquire tumah and grows in the ground can be used as schach, [it being written (Deuteronomy 16:13): \"The festival of succoth shall you make for yourself … from your threshing floor and from your winepress.\" Scripture speaks of the discards of the threshing floor and the winepress, i.e., what is left over after you have gathered in (the fruits of) your threshing floor and your winepress, such as straws and vines. From them, make a succah.]", + "\tBundles of straw and bundles of wood and bundles of zradin [kinds of reeds, used as animal food when moist, and as fuel, when dry] are not to be used as schach [when they are tied. Not because they are pasul; but sometimes one comes with his bundle on his shoulder and places it on top of the succah to dry — and then he decides to use it as schach. But Scripture states: \"shall you make\" — and not from what is already made with what is pasul (see 1:4). And this is not even made for shade but for drying, so that it is made \"with what is pasul.\"] And all of them [that we learned to be pasul as schach] — if he untied them, they are kasher. And they are all kasher as walls. [For \"succah\" connotes schach and not walls.]", + "\tIt is permitted to use boards as schach. These are the words of R. Yehudah. R. Meir forbids it. [With boards the size of four handbreadths, which (size) is considered \"a space of significance,\" all agree that it is pasul. With less than three, all agree that it is kasher (for in that instance they are like reeds). Where do they differ? (With boards) from three to four handbreadths. R. Yehudah holds that since that is not \"a space of significance,\" we do not decree (against it) lest he sit under the ceiling of his house. And R. Meir holds that since it leaves the status of lavud (see 1:1), we decree (against it), lest he say: \"What difference does it make whether I use these as schach or sit under the ceiling of my house?\" The halachah is in accordance with R. Yehudah.] If he placed upon it a board which is broader than four handbreadths, it is kasher, so long as he does not sleep under it.", + "\tA ceiling [made of beams or boards], which is not tarred — R. Yehudah says: Beth Shammai say: He dislodges and moves all of them about [to validate it as a succah] and he takes out one from between (each two) [and places kosher schach in its place.] And Beth Hillel say: He dislodges and moves them about or he takes out one from between. [R. Yehudah is consistent with his ruling that it is permitted to use boards as schach. Therefore, dislodging suffices, and without dislodging it is pasul because of \"shall you make\" and not from what is already made.] R. Meir says: He takes out one from between and he need not dislodge. [R. Meir is consistent with his ruling that it is forbidden to use boards as schach. The halachah is in accordance with R. Yehudah in the name of Beth Hillel.]", + "\tIf one roofs his succah with spits, [which are not fit for schach because they do not grow in the ground] or with bed boards, [which can acquire uncleanliness] — If the space between them is like them (in size), it is kasher. [Not \"exactly like them and not more\"; for the place of the spit is considered parutz (\"breached\"), and when he puts kosher schach between each spit, if the space between them is exactly like them, then the parutz is the same as the amud (the part that is intact), and it is pasul. Perforce, then, the space between them must be somewhat larger than they are.] If one hollowed out a stack of sheaves to make a succah of it, it is not a succah. [If he took from the lower sheaves near the ground and hollowed out a space the size of a succah, the schach is found to be already made and standing of itself — but the Torah said: \"shall you make,\" and not from what is already made. But if there were already in it the space of a handbreadth extending seven (handbreadths) which he made to be schach, and he hollowed it out until he elevated the space to a height of ten (handbreadths), this is not considered as already made, for he hereby adjusts only the walls; and \"shall you make, but not from what is already made\" does not apply to the walls — so that it is like a succah less than ten (in height), which was hollowed out to bring it up to ten.]", + "\tIf one lowers walls from above to below, [i.e., If he began to weave the walls close to the schach and continued weaving them downwards] — If it (the wall) is three handbreadths higher than the ground, it is pasul. [For a goat can then jump in at one bound and it (the lowered wall) is not considered a partition.] From below to above — If it is ten handbreadths higher than the ground, it is kasher [even if it does not reach the schach and is considerably removed from it.] R. Yossi says: Just as ten tefachim [of weaving] suffices from bottom to top, so it suffices from top to bottom, [even if it is well above the ground, R. Yossi holding that a suspended partition validates (the succah). The halachah is not in accordance with R. Yossi.] If he removes the schach three handbreadths from the walls, it is pasul. [This does not refer to (removal from) the top, but to the width; i.e., if he left space between the wall and the schach along the length or breadth of the succah.]", + "\tIf a roof fell in [in the middle] and he put schach there (in the open space), [so that the walls are at a distance from the schach, it is kasher.] If there are four cubits from the wall to the schach, it is pasul. [If, less than that, it is kasher. For it is a halachah to Moshe upon Sinai that we say \"a bent-over wall\" (is kasher) up to four cubits. We perceive the roof of the house as an extension of the wall, reaching until the schach (and he may not sleep under it.) The same applies to a courtyard with an exedra, [where he put schach in the \"atmosphere\" of the courtyard, distant from the walls of the exedra. (An exedra is a place surrounded by three walls)]. A large succah, ringed (on top) by something which may not be used as schach — If there is below it, (i.e., from where it begins, until the wall) four cubits, it is pasul. [Any succah where, if the pasul schach were removed, there would remain seven by seven handbreadths of kosher schach, is called \"a large succah.\" (\"ringed by something which cannot be used as schach\":) only at the side (of the roof), where the succah is rendered pasul only if there are four cubits of pasul schach by reason of (the perception of) \"a bent-over wall\"; but in the middle of the succah, it renders it pasul (even) with (only) four handbreadths. And space without schach at all, whether in the middle or on the side, renders the succah pasul with three handbreadths (of such space).]", + "\tIf one makes his succah in the shape of a cone, [so that it does not have a roof], or if he supports it on a wall, [inclining the tops of the reeds to the wall, the reeds slanting downwards to the ground], R. Eliezer rules it pasul because it lacks a roof. [It is not clear what is roof and what is wall. For a slanted tent is not called a tent, but only one which has a roof of (at least) a handbreadth.] And the sages rule it kasher. [The halachah is in accordance with R. Eliezer.] A large reed mat made for reclining acquires tumah and may not be used for schach. For schach, it may be used for schach and it does not acquire tumah. [With respect to a small mat, there is no difference of opinion, all agreeing that it is made for reclining and not for schach (roof covering). Where do they differ? With respect to a large mat. The first tanna holds that a large one is made for schach and a small one for reclining. And his words are to be understood thus: A large mat is made for schach, but if he expressly states that he is making it for reclining, it acquires tumah and may not be used as schach. \"For schach, it may be used for schach\": This is to be understood as follows: And a small mat is made for reclining; but if he expressly states that he is making it for schach, it may be used as schach.] R. Eliezer says: Both small and large are made [ab initio] for reclining. [Therefore,] it [even a large one] acquires tumah, and may not be used as schach. [But if he expressly stated that it is] to be used for schach, it may be used as schach and it does not acquire tumah. [The halachah is in accordance with R. Eliezer.]" + ], + [ + "\tIf one sleeps under a bed in a succah he has not fulfilled his obligation. [This, if the bed is twenty handbreadths or higher, in which instance it is regarded as a tent, which acts as a partition between himself and the succah. (And the essential mitzvah of succah is eating, drinking, and sleeping therein.)] R. Yehudah said: We used to sleep under the bed before the elders, and they said nothing (in protest). [R. Yehudah holds that a temporary tent does not nullify a permanent one. The halachah is not in accordance with R. Yehudah.] R. Shimon said: Once, Tevi the bondsman of R. Gamliel was sleeping under the bed, and R. Gamliel said to the elders: \"Did you observe Tevi my bondsman? He is a Torah scholar and knows that bondsmen are exempt from the (mitzvah of) succah. [For women are exempt from time-based positive commandments; and (only) those mitzvoth binding upon women are binding upon bondsmen.] Therefore, he is sleeping under the bed.\" And as a matter of course, [even though he was speaking casually, expressing pride in his bondsman], we learned that one who sleeps under the bed (in a succah) has not fulfilled his obligation.", + "\tIf one supported his succah on a bedstead, it is kasher. R. Yehudah says: If it cannot stand by itself, it is pasul. [R. Yehudah is consistent with his view that a succah must be a permanent dwelling. The halachah is not in accordance with R. Yehudah.] Succah meduvleleth [one in which he did not place the reeds together, one alongside the other, but one higher and one lower, so that the sun is more than the shade], if its shade is more than its sun, it is kasher. [Our Mishnah apprises us that we perceive it as if they were arranged in order. If in such an instance its shade would be more than its sun, it is kasher.]", + "\tIf one makes his succah on top of a wagon [even though it moves and is not fixed in place], or on top of a boat [in the sea, where the wind buffets it], it is kasher. [For it is called a \"dwelling\" so long as it can withstand a normal wind on shore.] And it is permitted to go up to it on the festival. [This is stated (only) because of: \"And it is not permitted to go up to it\" (below)]. (If he makes his succah) on top of a tree, [making a place for it, with partitions and schach], or on top of a camel, it is kasher [on Chol Hamoed]; but it is not permitted to go up to it on the festival, [the rabbis having decreed against going up into a tree and against making use of it, lest he come to tear (from it)]. (If he made) two on a tree, and one by man, [i.e., If he supported most of the floor of the succah on a tree, and built around it two walls on top of the tree and one (man-made) on the ground, joining the floor of the succah to the middle of the wall built on the ground and raising the wall ten handbreadths higher (than the point of juncture)], or two by man and one in on a tree, it is kasher; but it is not permitted to go up to it on the festival. [Since, if it (the one wall on the tree) were removed, the floor of the succah would give, not being able to stand by the support of the ground walls alone, it is not permitted to go up to it on the festival, doing so constituting making use of the tree.] If he made three by man and one on a tree, it is kasher, and it is permitted to go up to it on the festival. This is the rule: Every succah which, if the tree were removed, could stand by itself, is kasher, and it is permitted to go up to it on the festival.", + "\tIf one makes his succah between trees, the trees serving as walls for it, it is kasher. [This, on condition that the trees are thick and strong and do not sway back and forth in a normal wind. And he must also fill the spaces between the branches with straw so that the wind not move them. For any partition that cannot withstand a normal wind is not a partition.] \"Messengers of a mitzvah\" are exempt from (the mitzvah of) succah. [For one who is occupied with a mitzvah is exempt from a (different) mitzvah. And not only when he is engaged in the performance of the mitzvah, but even when he is not thus engaged, e.g., as when he is on his way to receive his rabbi or to redeem captives. He is exempt even while resting (on the road).] Those who are ill and their attendants are exempt from succah, [even those who are slightly ill. The rationale for non-performance of a positive commandment of the Torah because of slight illness, or because of the discomfort caused by foul odors or bed bugs or fleas, in which instances one is exempt (from the mitzvah of succah), as well as the rabbis' exempting travelers and keepers of gardens and orchards from succah is (Leviticus 23:42): \"In succoth shall you sit,\" similar to \"shall you dwell.\" For whatever reason one would leave his dwelling, he may also leave his succah. But if one makes his succah ab initio in a place where he is bound to eat or to sleep in discomfort, as in a place where he is in fear of being robbed in his sleep, even if he is not in fear of thieves or robbers while eating — he does not fulfill his succah obligation even when eating, in that the succah does not serve all his needs: eating, drinking, and sleeping. For \"shall you dwell\" must be satisfied, and such a succah fails to satisfy it.] It is permitted to eat and drink \"casually\" outside the succah [a snack to ally one's hunger, with the intent of eating a regular meal (in the succah) afterwards.]", + "\tOnce they brought R. Yochanan b. Zakkai a dish to taste and (they brought) to R. Gamliel two dates and a waterskin, and they said: \"Take them up to the succah.\" [Not because it was required, but they were stringent with themselves — whence it is derived that if one is stringent with himself, not to eat even \"casually\" outside the succah, he is to be commended.] And when they gave to R. Tzaddok food less than the size of an egg, [so that he not have to recite the (concluding) blessing [(For, as far as succah is concerned, it has already been stated that one may eat \"casually\" outside the succah — even more than the size of an egg)], he took it in a cloth, ate it outside the succah, and did not recite the concluding blessing.", + "\tR. Eliezer says: One must eat fourteen meals in the succah, [two meals each day for seven days], one in the daytime and one at night. And the sages say: There is no set amount. [i.e., If he wishes to eat, he may not eat outside the succah; if he wishes to fast he may do so] — except the first night of the festival alone (when he must eat in the succah), [this being derived (by identity) (Leviticus 23:34): \"On the fifteenth day … is the festival of succoth\" - (Ibid. 6): \"On the fifteenth day,\" in respect to Pesach. Just as the eating of matzah on the first night of Pesach is mandatory, and, on the other days, optional; so, too, in respect to (eating in a) succah.] R. Eliezer said further: If one did not eat (in a succah) the nights of the first festival, he must make it up on the nights of the second festival [i.e., the night of Shemini Atzereth]. The sages say: There is no making it up. Of such (things) it is written (Koheleth 1:15): \"What is crooked cannot be made straight, and what is lacking cannot be counted.\" [The halachah is not in accordance with R. Eliezer in both instances.]", + "\tIf one's head and most of his body were in the succah, and his table in his house — Beth Shammai rule that it is pasul, and Beth Hillel, that it is kasher. [The halachah is in accordance with Beth Shammai, whether it is a large succah and he is sitting at the entrance of the succah with his table in his house, or it is a small succah, which does not accommodate his head and most of his body — both are forbidden — a decree, lest he \"be drawn\" after his table.] Beth Hillel said to Beth Shammai: \"Did it not happen that the elders of Beth Shammai and the elders of Beth Hillel went to visit R. Yochanan b. Hachorani and found him sitting with his head and most of his body in the succah and his table in the house, and they said nothing to him?\" Beth Shammai rejoined: \"Can you offer proof from there? They did, indeed, tell him: 'If this is how you have (always) deported yourself, you have never fulfilled the mitzvah of succah in all of your days!'\"", + "\tWomen, bondsmen, and minors are exempt from the (mitzvah of) succah, [it being written (Leviticus 23:42): \"Every citizen in Israel shall sit in succoth\" — to exclude women, who, even though they are obligated in the eating of matzah the first night of Pesach, are not obligated in (the mitzvah of) succah the first night of the festival.] A minor who does not need his mother is obligated in (the mitzvah of) succah. [If he awakes from his sleep and does not call out \"Mother, Mother,\" he is regarded as \"not needing his mother,\" and the mitzvah is binding upon him; otherwise, he is exempt. This is the halachah. And this is the case only if he keeps on calling for his mother and does not stop until she comes. But if he calls once and then stops, he is not regarded as \"needing his mother.\"] Once, when the daughter-in-law of Shammai the elder gave birth, he hollowed part of the ceiling and placed schach over the bed on behalf of the child.", + "\tAll seven days (of the festival), one makes his succah permanent and his house temporary, [e.g., If he has beautiful vessels and spreads, he brings them into the succah.] If it rains, when is it permitted to leave (the succah)? When the mikpeh gets spoiled. [Any dish which is neither soft nor hard but stiff (kafui) is called \"mikpeh.\" Most men shun such food, which with (the addition of) a little water is entirely spoiled. And a mikpeh of pounded beans spoils more quickly in a rain than other mikpoth. If there were enough rain to spoil a mikpeh of this kind (were it there), he may leave immediately.] They offered an analogy for this. To what may this be compared? A servant comes to pour a cup (of wine) for his master, and he [the master] dashes the (contents of the) jug in his face, [this, by way of saying: \"I do not want your service!\" Here, too, the rain shows that the Master is not favorably disposed to His servants' deeds.]" + ], + [ + "\tA stolen lulav or a dried out lulav is pasul, [(a stolen lulav) it being written (Leviticus 23:40): \"And you shall take for yourselves\" — of what is yours. And after the yeush (resignation) of the owners, though he may acquire the lulav with this yeush, still, it is a mitzvah which comes through a transgression (and, therefore, no mitzvah). (and a dried out lulav is pasul), for all (four species) require \"hadar\" (\"beautiful\"), which does not obtain in such an instance.] A lulav from an asheirah [a tree that is worshipped], or from a city gone astray (after idolatry) is pasul, [having to be burned. A lulav must be of a certain size, which these, designated for burning, lack.] If its head were severed, [in which instance it is not hadar] or if its leaves were broken [and held together only by being tied], it is pasul. If its leaves were separated, [i.e., If they were joined on the spine, but inclined in different directions on top, like the branches of a tree], it is kasher. R. Yehudah says: He must tie them on top. [If the leaves became separated, he must tie them so that they rise together with the spine, as (on) other lulavim. The halachah is not in accordance with R. Yehudah.] The palms of Har Habarzel are kasher. [There are palms the leaves of whose lulavim are very short and do not rise along the length of the spine. If they are so long that the head of one reaches the base of the other, they are kasher. A lulav which is three tefachim (handbreadths) long [alongside the hadas, and an additional tefach] in order to shake it [(a lulav requiring \"shaking,\" as explained below)] is kasher. [(\"in order to shake it\":) Read it: \"And in order to shake it\"; that is, a tefach in addition to the three tefachim].", + "\tA stolen or dried out hadas is pasul. (A hadas) from an asheirah or from a city gone astray (after idolatry) is pasul. If its head were severed, or if its leaves were broken, or if its grapes were more than its leaves, it is pasul. And if he diminished them, it is kasher. But they may not be diminished on the festival. [(\"If its head were severed, etc.\":) The halachah is not in accordance with the anonymous Mishnah, but according to R. Tarfon, who says below (3:4) that even if all three were severed, it is kasher. (\"its grapes\":) It has a fruit similar to grapes. (\"If its grapes were more than its leaves, etc.\":) This is so only with black or red grapes; but if they were green, they are one with the hadas, and it is kasher. (\"But they may not be diminished, etc.\":) For this is \"amending\" (which is forbidden on a festival)].", + "\tA stolen or dried out aravah is pasul. (An aravah) from an asheirah or from a city gone astray (after idolatry) is pasul. If its head were severed, [(This, too, is not the halachah)] or if its leaves were broken, and (if it were) a tzaftzafa [a kind of aravah with a round leaf], it is pasul. If it were withered, if some of its leaves had fallen, or if it grew in a field [and not in a brook], it is kasher, [Scripture stating (Leviticus 23:40): \"willows of the brook,\" only because that is the common instance.]", + "\tR. Yishmael says: (There must be) three hadasim, two aravoth, one lulav, and one ethrog — even if two of them were severed and one not. [This refers to the hadasim. The gemara asks: If a severed hadas is pasul, and three are required, let three whole ones be required; and if a severed hadas is kasher, let three severed ones be kasher! And the gemara concludes that R. Yishmael retracted his ruling that three hadasim are required and he permitted even two severed ones. And the same (that it is kasher) would apply if he did not bring them at all, for a severed hadas is considered non-existent.] R. Tarfon says: Even if (all) three were severed, (it is kasher) [\"hadar\" not being required in a hadas. The halachah is in accordance with R. Tarfon.] R. Akiva says: Just as one lulav and one ethrog (are required), so one hadas and one aravah.", + "\tA stolen or dried out ethrog is pasul. (An ethrog) from an asheirah or from a city gone astray (after idolatry) is pasul. (An ethrog) of arlah (forbidden fruit of the first three years) is pasul, [it being written (Leviticus 23:40): \"And you shall take for yourselves\" — it must be fit for you.] (An ethrog) of unclean terumah is pasul. Of clean terumah — he should not take it; but if he does, it is kasher. Of demai (suspect of not having been tithed) — Beth Shammai rule it pasul, and Beth Hillel rule it kasher, [it being fit for the poor, as it was taught: \"The poor may be fed demai.\"] Of ma'aser sheni, in Jerusalem, he should not take it; but if he took it, it is kasher; [but not outside Jerusalem, for \"for yourselves\" must be satisfied, i.e., that it be fit for you.]", + "\tIf most of it (the ethrog) were covered with lichen (it is pasul) [It is in one place that \"most of it\" is required (to render it \"pasul\"); but in two or three places, even (if lichen covered) the lesser part of it, it is pasul. And on its pitma (its upper protuberance, as in \"the pitma of a pomegranate\"), even any amount (so covered) renders it pasul, it being more conspicuous there than in other places.] If its pitma were removed, if it were peeled, if it were split, if it were punctured and something of it were missing, it is pasul. [(\"if it were peeled\":) Only if most of it were peeled; but if part of it, it is kasher. Others say the opposite, viz.: If part of it were peeled, it is pasul; for then it looks \"spotted.\" But if all of it were peeled, it is kasher. \"peeled\" here does not mean that the skin was removed so that the white could be seen; for in that instance it would be chasser (\"lacking\") and pasul; but that a thin layer was removed and its appearance is green as before. (\"punctured\":) If it were punctured through and through, even a very slight puncture, it is pasul. And if it did not go through and nothing were lost, as when he stuck a thick peg into it — if the hole were as wide as an issar (a Roman coin), it is pasul; if less than that, it is kasher. And this is the intent of \"if it were punctured but lacked nothing\" below, i.e., not punctured through and through, and not as wide as an issar.] If its lesser part were covered with lichen, if its uketz (\"tail,\" peduncle) were removed, or if it were punctured but lacked nothing, it is kasher. An Ethiopian ethrog [one that grows here (in Eretz Yisrael), but is black] is pasul. [But such an ethrog growing in Ethiopia is the norm and is kasher. A leek-green ethrog — R. Meir rules it kasher; R. Yehudah rules it pasul. [All of these are pasul only on the first festival, but on the second and the intervening days, everything is kasher.]", + "\tThe (minimum) size for a small ethrog — R. Meir says: The size of a nut. R. Yehudah says: The size of an egg. [The halachah is in accordance with R. Yehudah.] If it is less than the size of an egg, it is pasul.] The (maximum) size for a large one — so that two can be held in one hand. These are the words of R. Yehudah. R. Yossi says: Even if one can be held (only) in two hands. [The halachah is in accordance with R. Yossi.]", + "\tThe lulav may be bound only with its kind. These are the words of R. Yehudah. R. Meir says: Even with rope. R. Meir said: Once the men of Jerusalem bound their lulavim with gimoniyoth of gold [golden bands bent like a gimon (bulrush), as in (Isaiah 58:5): \"to bend his head as an agmon.\"] They said to him: They bound it on the bottom with its kind [to fulfill the mitzvah of eged (the bond), and this (the gimoniyoth) was only for decorative purposes. R. Yehudah is consistent with his view that a lulav requires a bond, so that if he bound it with something not of its kind there are five species (instead of the prescribed four). And we hold that a lulav does not require a bond, for which reason the halachah here is in accordance with R. Meir.]", + "\tAnd where (i.e., at which point) did they shake it? [Now the tanna returns to (3:2): \"A lulav which is three tefachim long in order to shake it\" — whence we see that it is a mitzvah to shake it. Where did they shake it? ] At the beginning [of the verse (in the Hallel): \"Give thanks to the L rd\"] and at the end [of the verse: \"For His lovingkindness is forever.\" Others explain: \"beginning\" — the first \"Give thanks\"; \"the end\" — the last \"Give thanks,\" at the end of the Hallel. This (the latter) is the probable meaning. And how does he shake it? He moves it forward and back to ward off injurious winds, shaking it three times with each movement; and so with the up and down movements, three times with each movement. ] And (he shakes it) at \"I pray You, O L rd, save, I pray.\" These are the word of Beth Hillel. And Beth Shammai say: Also at \"I pray You, O L rd, prosper, I pray.\" R. Akiva said: I observed R. Gamliel and R. Yehoshua when all the people were shaking their lulavim, and they shook them only at \"I pray You, O L rd, save, I pray.\" [And the halachah here is only in accordance with Beth Hillel.] If one were on the road and had no lulav to take, when he comes home, he takes it at his table. [If he forgot, and did not take it before his meal, he stops eating and takes it at his table.] If he did not take it in the morning, he takes it in the afternoon; for the entire day is kasher for lulav.", + "\tIf a bondsman, or a woman, or a minor recites (the Hallel) on one's behalf, he repeats what they say after them. [If one is not obligated in something, he cannot fulfill another's obligations (in that thing) for him, for which reason he must repeat every word after him.] And may a blight come upon him [for not having learned (to do so himself)]! If an adult recites it for him, he answers \"Hallelukah!\" after him [for every thing that he says, this being their practice in responding to the reader of the Hallel. For every thing — \"Hallelukah!\"]", + "\tIn those places where it is the custom to double [each verse, from \"Odechah\" down, until the end of the Hallel], he doubles it, [for that entire section from \"Hodu\" until \"Odechah\" is all doubled (stylistically) in Scripture; and from \"Odechah\" down it is not doubled, for which reason they were wont to double those (latter) verses.] (In those places where it is the custom to bless at its conclusion, he blessed at its conclusion — all according to the custom of the place. [But the introductory blessing of Hallel is a mitzvah everywhere and is not subject to custom.] If one buys a lulav from his neighbor [an am ha'aretz (an unlearned person)] on shevi'ith (the sabbatical year), he gives him the ethrog as a gift, for it is not permitted to buy it on shevi'ith. [For an am ha'aretz is suspect vis-à-vis shevi'ith. Though he may pay him for the lulav, the lulav being merely a kind of tree-growth, which is not subject to the sanctity of shevi'ith, he may not pay him for the ethrog. For the fruits of shevi'ith must be removed on shevi'ith — they and their monies. Therefore, he must take the ethrog from him as a gift and not give him money for it, lest the am ha'aretz fail to remove it in the sanctity of shevi'ith.]", + "\tIn the beginning, the lulav was taken in the Temple seven days, [as the verse is expounded (Leviticus 23:40): \"…before the L rd your G d seven days\" — and not in the borders, seven days], and in the province [Jerusalem (it, too, being regarded as \"the borders\" in this connection)] (it was taken) one day. When the Temple was destroyed, R. Yochanan b. Zakkai decreed that the lulav be taken in the province seven days in remembrance of the Temple and that the day of \"hanef\" [the waving of the omer, i.e., the sixteenth of Nissan] be entirely forbidden. [In the time of the Temple, after the omer offering, they would eat chadash (new produce) on that day, it being written (Leviticus 23:14): \"…until you have brought the offering of your G d.\" And when the Temple was destroyed, it was permitted at first light, one verse reading (Ibid.): \"until this self-same day,\" implying (that chadash may not be eaten) until first light, and another: \"until you have brought the offering.\" How is this to be reconciled? When the omer obtains (i.e., when there is a Temple), \"until you have brought.\" When the omer does not obtain, \"until this self-same day.\" And R. Yochanan b. Zakkai forbade the entire day to them by reason of: \"The Temple will speedily be rebuilt, and they will say: 'Last year, did we not eat (chadash) at first light? This year, we shall do so, too.'\"]", + "\tIf the first day of the festival falls out on Shabbath, everyone takes his lulav to the synagogue (on Sabbath eve). [For it is stated later that the mitzvah of lulav overrides the Sabbath on the first day of the festival alone. Therefore, they would bring their lulavim there from Sabbath eve.] The next day, they rise early and come (to the synagogue). Everyone recognizes his own and takes it. For the sages have said: One does not fulfill his obligation on the first day of the festival with his neighbor's lulav, [it being written (Leviticus 23:40): \"And you shall take for yourselves on the first day.\" And if his neighbor gives it to him as a gift, even on condition that he return it, it is a bona fide gift, and he takes it and fulfills his obligation with it and then returns it. And if he does not return it, it is seen retroactively that it had been stolen by him to begin with — in which instance he has not fulfilled his obligation.] And the other days of the festival, one does fulfill his obligation with his neighbor's lulav.", + "\tR. Yossi says: If the first day of the festival fell out on Shabbath, and he forgot and took out his lulav to the public domain, he is not liable (for a sin-offering), having taken it out under (Torah) sanction. [This, in an instance where he had not yet fulfilled his obligation of taking the lulav at the time he took it out. But if he had fulfilled his obligation beforehand, he is liable, not being occupied thenceforward in the performance of a mitzvah. But how is it possible that he had not fulfilled his obligation before he took it out? Had he not fulfilled it (automatically) the very moment he picked it up! (The answer:) Such an instance does obtain if he inverted it; for a man has not fulfilled his obligation in respect to all mitzvoth (of this kind) unless he performs them (handling them, e.g., lulav, hadas), in the direction of their growth, viz. (Exodus 26:15): \"standing shittim wood\" — standing in the direction of their growth. Or else, (the instance is one in which) he took it out in a vessel. For taking it \"demeaningly\" through something else is not called \"taking.\" The halachah is in accordance with R. Yossi.]", + "\tA woman may receive [the lulav] from the hand of her son or her husband, [and we do not say that she is moving something that is not fit for her], and she may return it to the water on the Sabbath [so that it not wither]. On the Sabbath, it may be returned, [having been taken thence that day; but water may not be added, and, it goes without saying, it may not be changed. On the festival water may be added (but it may not be replaced with colder water, this constituting \"exertion to amend something\"], and on Chol Hamoed (the intermediate days), it is [a mitzvah] to change the water. If a child knows how to shake the lulav, he is obligated in lulav [i.e., It is a rabbinic ordinance that he be trained in it.]" + ], + [ + "\tLulav [the taking of the lulav] and aravah [for the circling of the altar] — (sometimes the mitzvah is) six (days) and (sometimes) seven. [Sometimes it overrides the Sabbath and is seven days; and sometimes it does not override the Sabbath and is six (to be explained later)]. Hallel and rejoicing are eight. [(Hallel:) to complete the Hallel all eight days (as opposed to Pesach), for the days of the festival (of Succoth) are distinct in their offerings. (rejoicing:) to eat the flesh of peace-offerings at the time of the Temple, it being written (Deuteronomy 16:14): \"And you shall rejoice in your festival,\" and there is no rejoicing at the time of the Temple except with peace-offerings, viz. (Ibid. 27:7): \"and you shall slaughter peace-offerings, and you shall eat them there, and you shall rejoice.\"] Succah [sitting in the succah] and the water libation [at the morning temidim of the festival] — seven. And the chalil (the flute), five and six. [At the simchath Beth Hashoeva, they rejoiced in the festival in honor of the drawing of the water for the libations, and they would play on flutes and viols. And that chalil overrides neither Sabbath nor festival.]", + "\tLulav — seven. How so? If the first day of the festival fell out on Shabbath, lulav — seven. [For the first day (of the festival) overrides Shabbath, it having a basis in the Torah (for taking the lulav even) in the borders (i.e., outside of the Temple), viz. (Leviticus 23:40): \"And you shall take for yourselves on the first day\"]. All the other days, six. [If the first day of the festival falls out on any of the weekdays, so that Shabbath falls out on Chol Hamoed, it does not override. And even though all seven days obtain in the Temple by Torah law, the sages established their decree (against taking the lulav) for the other days of the festival, since they have no Torah basis (for taking the lulav) in the borders (on those days). And, in truth, even today the taking of the lulav should override Shabbath on the first day of the festival; but because we are not expert in the fixing of the New Moon, so that it (that day) may not be the first day of the festival, we do not override the Sabbath on the basis of a possibility. And in taking it, there is no (Torah proscribed) Sabbath labor, but merely the moving of it. (Still, it is forbidden) lest he take it in his hand and go to an expert to learn the blessing or the order of the shakings (na'anuim) and come to carry it four cubits in the public domain. And this is also the reason that we do not blow the shofar or read the Megillah (on Shabbath)].", + "\tAravah — seven. How so? If the seventh day of aravah fell out on Shabbath, aravah — seven. All the other days, six. [The sages made a distinct sign to show that aravah is Torah ordained, i.e., a halachah to Moses on Sinai. In keeping with this, they instituted that on the seventh day, in the Temple, aravah override Sabbath (for they would circle the altar with the aravah.) And today, it is only a custom of the prophets, who had the people take the aravah on the seventh day (Hoshanah Rabbah) aside from the aravah in the lulav (and no blessing is made over it.)]", + "\tThe mitzvah of lulav — how so? (i.e., How did they fulfill it in the Temple on Shabbath?) If the first day of the festival fell out on Shabbath, they would take their lulavim to the Temple Mount [on Sabbath eve] and the sextons [who were there for the needs of the congregation] would take them and arrange them atop the Itzteva. [The square of the Temple Mount was surrounded with itztevaoth (colonnades) where people would sit, and which were covered on top against the rain.] And the elders, [who were worried about being jostled when they came the next day to get their lulavim] would leave theirs in the lishkah. And they [beth-din] taught them [all of the people] to say: \"If someone else gets my lulav, it is his as a gift\" [so that it not be in a status of \"stolen\" or \"borrowed\" by him.] The next day they would rise early and come, and the sextons would throw them (the lulavim) before them. They would grab at them (trying to get their own) and would come to blows. When beth-din saw that there was danger in this, they instituted that each one take his own lulav in his house.", + "\tThe mitzvah of aravah — how so? There was a place below Jerusalem called Motza. [The gemara states that it was called Kalanya (a colony), by which name it is still called. Aravoth are plentiful there. It is but a small distance from Jerusalem. \"Kalanya\" means \"free from taxation,\" for which reason it was also called \"Motza,\" \"released\" from royal taxation because of the aravoth that were taken from there.] They would go down there and pick young aravoth and come and stand them on the sides of the altar with their heads bent. They would sound (on the shofar) tekiah, teruah, tekiah. Every day (of the festival) they would circle the altar once, saying: \"I pray, You, O L rd, (\"Ana Hashem\"), save, I pray\"; \"I pray You, O L rd, prosper, I pray.\" R. Yehudah says: \"Ani, Veho, save, I pray.\" [(\"Ani Veho\":) the gematria (numerical equivalent) of \"Ana Hashem.\" Also, they are two of the names (of the L rd) in the seventy-two name formulation (Exodus 14:19-21). Another interpretation: I (ani) and He (ho) are in affliction,\" as in (Psalms 91:15): \"I am with him in affliction,\" \"save, I pray.\"] And on that day (the seventh) they would circle the altar seven times. When they take leave (of the altar), what do they say? \"This beauty is for you, O altar; this beauty is for you, O altar!\" R. Eliezer says: \"To Him and to you, O altar; to Him and to you, O altar!\"", + "\tAs they did (with the aravoth) on a weekday, so they did on Shabbath; but they would pick them on Sabbath eve. And they would put them in golden vases [filled with water] so that their leaves not wither. R. Yochanan b. Beroka says: They would bring palm shoots [both on a weekday and on Shabbath], and not aravoth, it being written (Leviticus 23:40): \"kapoth (plural) of date palms\" — one for the lulav, the other for the altar.] And they would strike them on the floor at the side of the altar. And that day was called \"The day of the striking of the shoots.\" [The halachah is not in accordance with R. Yochanan b. Beroka.]", + "\tImmediately, the children release their lulavim [i.e., the adults release the lulavim of the children from their hands], and they eat their ethrogim. [The adults eat the children's ethrogim. And there is no \"theft\" in this, this being their custom in rejoicing. Another interpretation: The children would cast away their lulavim and eat their ethrogim on the seventh day. But the adults would not eat theirs the entire day, for since they were set aside for a mitzvah for part of the day, they are \"set aside\" (huktzah) for all of it.]", + "\tHallel and rejoicing are eight. How so? We are hereby taught that one is obligated in Hallel and rejoicing and in honoring the concluding festival day of the holiday, just as all the days of the festival. Succah — seven. How so? When he finishes eating, he does not undo [the ties of] his succah [in order to dismantle it], but from minchah on he takes down [from it] the [fine] vessels [and spreads that he had brought into it ] in honor of the concluding festival day of the holiday [so that he show himself to be preparing the place for his evening repast.]", + "\tThe water libation — how so? He would fill up a golden flask holding three logs [(the least of the libations, a quarter of a hin for a lamb)] from the Shiloach [a spring near Jerusalem]. When he reached the Water Gate [(One of the gates of Ezra was thus called because through it was brought the flask of water for the festival libation)], they sounded (on the shofar) tekiah, teruah, tekiah, [in keeping with (Isaiah 12:3): \"And you shall draw water with joy.\" He went up the ramp, [which was in the south of the altar] and turned left, [for the libations are at the southwest corner (of the altar), which is the first (he comes to) when he turns left.] There were two silver basins there. R. Yehudah says: They were of lime, but their surface was blackened because of the wine (poured therein) [so that they looked like silver, which is darker than lime.] And they had outlets [one to each] like two thin snouts, one (relatively) thick (for the wine); the other, (relatively) thin (for the water), so that both (the wine and the water) reach the bottom at the same time. [(\"like two thin snouts\":) the Cohein would stir (the contents) in the mouth of the basins, and the libations would descend through the spouts upon the roof of the altar, where there was a duct whereby the water and the wine descended to the shittin (a pit by the side of the altar), which was hollow and very deep. (\"one, thick; the other, thin\":) One of the snouts (the wine snout) was thick; and one, (the water snout) was thin. This, so that they (the wine and the water) reach the bottom at the same time. For water flows more quickly than wine, which is thicker, and slower. Thus, the wine snout was made thicker (i.e., wider) than the water snout, so that they reach the bottom at the same time.] The western basin was for water, and the eastern one for wine. If he poured the wine into the water basin or the water into the wine basin, he has still fulfilled his obligation. R. Yehudah says: With one log he performed the libation all eight (days). [He differs with the first tanna in both, three logs and seven days, R. Yehudah saying (only one log, and that) the libation obtains on the eighth day, too. The halachah is not in accordance with R. Yehudah.] And the one performing the libation is told: \"Hold your hand high!\" [so that we can see if you pour water into the basin (for the Sadducees do not acknowledge the water libation to be a mitzvah)]. For once, one [Sadducee] poured [the water] upon his feet, and all the people \"stoned\" him with their ethrogim.", + "\tAs they did (with the water libation) on a weekday, so they did on Shabbath, but they would fill up (with water) from the Shiloach a golden jug which had not been consecrated [for the service of the altar. For if it (the water) were brought in a consecrated vessel, it would become pasul by remaining overnight. For a ministering vessel consecrates (what is in it), as it is written (Leviticus 30:29): \"Everything that touches them shall be consecrated\"; and everything which becomes consecrated in itself becomes pasul by remaining overnight.] And they would place it in the lishkah. If it (the water) spilled out or became exposed, they would fill it up from the laver [And even though the laver is likened to a ministering vessel and consecrates its water, it did not become pasul by remaining overnight; for they would sink it in a well in the evening, as stated in Yoma (3:10): \"And he also made a muchni for the laver (a wheel to sink it into a well) so that its water not be rendered unfit by standing overnight.\"], for exposed wine or water are unfit for the altar. [This is the reason that if it were exposed they would fill it up from the laver and not use the water for the libation.]" + ], + [ + "\tThe chalil [(There were many different types of instruments there, but because the chalil is heard above the others it receives distinct mention.)] — five and six [sometimes five, sometimes six. If the first day of the festival fell on a Sabbath — six; if on a weekday — five. For it overrides neither Sabbath nor festival.] This is the chalil of simchath Beth Hashoevah, [so called because the entire joy is over the drawing (sheivah) of water for the libation, in keeping with (Isaiah 12:3): \"And you shall draw water with joy\"], which overrides neither Sabbath nor festival. They said: \"Whoever did not see simchath Beth Hashoeva never saw joy in his life.\"", + "\tAt the conclusion of the first day of the festival, they would go down to the women's enclosure, where they would institute a great ordinance. [They surrounded it with balconies and placed women above and men below so that they not come to levity.] There were golden menorahs (candelabras) there, with four bowls of gold on the heads of each, four ladders to each menorah, and four fledgling priests with pitchers of oil in their hands of one hundred and twenty logs, which they would pour into each bowl.", + "\tThey would take strips from the worn-out breeches and belts of the priests and use them as wicks. And there was no courtyard in Jerusalem that was not illuminated by the light of the Beth Hashoeva. [For the menorahs were fifty cubits high, and the Temple Mount was high, and the light shone in all the city.]", + "\tThe saintly ones and the men of (good) deeds would dance before them with flaming torches in their hands, [four or eight torches, throwing one and catching another, chanting before them song and praise, some saying: \"Happy our youth that did not shame our old age!\" — the saintly ones and the men of deeds; others; \"Happy our old age that atoned for our youth\" — the penitents. And both say: \"Happy he who never sinned, and he who sinned and was forgiven.\"], and the Levites, with lutes, lyres, cymbals, and trumpets, an infinite number of instruments of all kinds, on the fifteen ascents from the enclosure of the Israelites to the enclosure of the women, corresponding to the fifteen \"Songs of Ascents\" in the Book of Psalms, the Levites standing on them with instruments and singing [in the simchath Beth Hashoeva. But the podium for the singing at the offerings was near the altar.] Two priests would stand in the upper gate leading from the enclosure of Israel to the enclosure of the women, with two shofars in their hands. When the rooster crowed, they would blow: tekiah, teruah, tekiah, [this being the sign to go and fill up water for the libation from the Shiloach.] When they reached the tenth ascent, they would blow: tekiah, teruah, tekiah. When they reached the azarah [the floor of the women's enclosure], they would blow: tekiah, teruah, tekiah, and they would draw out the tekiah until they reached the gate issuing to the east. When they reached the gate issuing to the east, they turned their faces to the west [towards the azarah and the sanctuary], and they said: \"Our forefathers who were in this place — their backs were to the sanctuary and their faces eastward; and they prostrated themselves eastward to the sun. But we — to Kah are our eyes.\" R. Yehudah said: They would repeat: \"We are to Kah, and to Kah are our eyes.\"", + "\tThere are to be no less than twenty-one tekioth in the Temple, and no more than forty-eight. Every day there were twenty-one tekioth in the Temple: three at the opening of the gates [When the gates of the azarah were opened, they blew tekiah, teruah, tekiah (which are considered \"three tekioth\")], nine at the morning tamid [When they poured the tamid libations, the Levites sang. They paused three times, and for each pause the Cohanim blew tekiah, teruah, tekiah — hence, nine tekioth.], and nine at the afternoon tamid. At the mussafin, they would add another nine, and on Sabbath eve, they would add another six: three, to (signal) the people to stop working: [the first, for the people in the fields; the second, for the removal of shutters and closing of the shops; the third, for the removal (of food from the fire), storing warm dishes, and lighting the Sabbath candles], and three to separate the holy from the profane. [After the first tekioth, he would wait the amount of time it takes to roast a small fish and blow: tekiah, teruah, tekiah — these last three tekioth to announce the arrival of the Sabbath.] On Sabbath eve in the midst of the festival (Succoth), there were forty-eight (tekioth): three at the opening of the gates [of the azarah, as on all days], three at the upper gate, [as stated above (5:4): \"Two priests would stand in the upper gate … When the rooster crowed, they would blow: tekiah, teruah, tekiah\"], three at the lower gate, [as we learned above: \"When they reached the azarah, they would blow: tekiah, teruah, tekiah, and they would draw out the tekiah until they reached the lower gate.\" As it was taught: \"They blew as they went until they reached the lower gate\" — hence: \"three at the lower gate.\" (The three of the tenth ascent are not reckoned, this tanna holding with R. Eliezer b. Yaakov, who says that they did not blow at the tenth ascent.)], three at the filling of the water [After they drew it and came to the azarah through the Water Gate, they blew: tekiah, teruah, tekiah.], three \"atop the altar\" [(Ibid. 4:5): \"They would stand them on the sides of the altar … They would blow: tekiah, teruah, tekiah.\" Our tanna does not adduce here the instance of Pesach eve falling out on a Sabbath. (For the Pesach offering is slaughtered in three groups and there were many tekioth there.) (Still, he does not adduce it) for it is not that common for Pesach eve to fall on a Sabbath. As to our learning: \"There are to be no more than forty-eight (tekioth)\" — not necessarily. For when Pesach eve falls out on a Sabbath, sometimes there are as many as fifty-seven tekioth.], nine at the morning tamid, nine at the afternoon tamid, nine at the mussafin, three to (signal) the people to stop working, and three to separate the holy from the profane.", + "\tOn the first day of the festival [of Succoth], there were thirteen bullocks, two rams, and one goat, so that fourteen lambs were left for eight watches. On the first day, six (watches) sacrificed two each, and the (two) others, one each. [There were twenty-four priestly watches in the Temple, and all went up (to Jerusalem) for the festival and acquired the (privileges in the) obligatory festival offerings. Sixteen watches sacrificed sixteen beasts — thirteen bullocks, two rams, and one goat. There remained eight watches for fourteen lambs. Six of the eight sacrificed two each, making twelve lambs. The two remaining watches sacrificed one each.] On the second day, [when there was one bullock less, so that nine watches were left for fourteen lambs], five [of them] sacrificed two each [making ten], and the remaining [four watches sacrificed] one each. On the third day, [when there was an additional bullock less, so that ten watches were left for fourteen lambs], four [watches] sacrificed two each [making eight], and the remaining [six watches sacrificed] one each. On the fourth day, three (watches) sacrificed two each, and the remaining (eight), one each. On the fifth day, two (watches) sacrificed two each, and the remaining (ten) one each. On the sixth day, one (watch) sacrificed two, and the remaining (twelve) one each. On the seventh, all [the watches] were alike [and they sacrificed an equal number of lambs, each watch sacrificing one. For there were only seven bullocks, two rams, and one goat for ten watches, leaving fourteen lambs for fourteen watches.] On the eighth day, they reverted to the lottery, as on the (other) festivals. [The one bullock, one ram, and seven lambs of the eighth day are not sacrificed according to the order of the sacrifices of the (Succoth) festival relative to the order of the watches, but all the watches come and cast lots for them as they do on the other festivals. The order of the lottery is explained in Yoma (2:1).] They [the watch that had sacrificed lambs that day] said: \"He who sacrificed bullocks today shall not do so tomorrow,\" but they took turns.", + "\tThree times a year (i.e., in the three festivals) all the watches were equal in eimurei haregalim [i.e., \"what was stated\" (amur) concerning the festivals, e.g., the breast and shoulder of the individual festival peace-offerings, the burnt-offerings of the (Temple) visitation burnt-offerings (oloth re'iah), the congregational mussafim, and the goat sin-offerings], and in the distribution of the show bread [when Shabbath fell out on a festival. For on Shabbath the (previous) show bread was removed and a different one arranged, viz. (Leviticus 24:8): \"On the day of Sabbath he shall arrange it.\" On Atzereth (Shevuoth), he is told: \"Here is matzah; here is chametz.\" [When Atzereth falls out on Shabbath, and he (a Cohein) shares in the two breads, which are chametz, and in the show bread, which is matzah — each one is told when he is given his share in the show bread: \"Here is matzah\"; and when he is given his share in the two breads: \"Here is chametz.\" For one offering is not distributed in place of another; but he takes a share from each offering, viz. (Ibid. 7:10): \"To all the sons of Aaron shall it be, one man as well as another.\" Therefore, he is apprised that he is being given his share, whether of chametz or of matzah.] The watch whose time is fixed [to serve on this Shabbath on which the festival falls] sacrifices the temidin, [for they are not for the sake of the festival], vows and gift offerings [of the entire year, which were brought on the festival] and the other congregational offerings, [to include the bullock of \"forgetfulness\" of the congregation and the goats for (atonement of) idolatry, where beth-din erred in their ruling and most of the congregation acted according to their ruling. If these were offered on a festival, the fixed watch sacrifices them.], and he sacrifices everything, [including the (offerings of the) \"summertime of the altar,\" when it (the altar) is idle: When the tamid has been sacrificed and there are no vow or gift-offerings, money is taken from what is left over in the lishkah, beasts for burnt-offerings are bought for it, and they are sacrificed as congregational gift-offerings. These, too, if they are sacrificed on the festival — the fixed watch sacrifices them.] If the festival fell out next to Shabbath — either before or after it — all of the watches were equal in the distribution of the show bread. [If the festival fell out after Shabbath, even though Shabbath was not in the midst of the festival, still, since they had to come on Sabbath eve because of the festival (not being able to come on Shabbath), they shared in the show bread. Likewise, if the eighth day (of Succoth) fell out on Sabbath eve, even though Shabbath was not in the midst of the festival, they shared in the show bread, since they could not leave.]", + "\tIf it (the festival) fell out so that one day separated them (Shabbath and the festival), the fixed watch takes ten chaloth and the tarrying (watches), two, [i.e., If the first day of the festival fell on Monday, in which instance they (the other watches) could have come on Sunday, and they came earlier, on Friday — or if the last day of the festival fell on Thursday, in which instance they (the incumbent watches) could have left on Friday, and they remained there for Shabbath — all of the tarrying watches take only two chaloth, and the fixed watch takes ten, which are divided between the incoming and the outgoing watch as on all the Sabbaths of the year.] And on the other days of the year, the incoming watch takes six and the outgoing watch takes six. [For the watches change on Shabbath, one performing the morning service; the other, the evening.] R. Yehudah says: The incoming takes seven and the outgoing five. [The incoming takes two additional chaloth for locking the doors, [which the outgoing watch opened in the morning. The halachah is not in accordance with R. Yehudah.] The incoming divide [the breads due them] in the north [so that it be evident to all that they are entering, the north being the prime location, designated for the slaughtering of holy of holies], and the outgoing, in the south [so that it be evident that they are leaving — wherefore they changed their location to one which is not prime.] [The watch of] Bilga always divides in the south, [even upon entering], and its ring is clamped down. [There were twenty-four rings in the azarah at the slaughtering site for the twenty-four priestly watches. The rings of all the watches were open on one end. They were turned upwards, the animal's neck was placed inside, and they were then turned downwards into the ground. The ring of Bilga was clamped down and could not be turned, so that it had to use the rings of others, and it was demeaned thereby], and its window was closed [There were windows in the lishkoth of the (priestly) vestments where they secreted their knives; and the window of the watch of Bilga was closed, the rabbis having penalized it because of a particular episode, viz.: A woman of (i.e., kin to one of) the watch of Bilga, Miriam the daughter of Bilga, became an apostate and married a Greek officer. When the Greeks entered the sanctuary, she went and kicked the altar with her sandal, crying: \"Lukos (\"wolf\" in Greek), Lukos, how long will you (continue) to consume the wealth of Israel and not stand up for them in time of need!\" And when the sages heard of this (after the ascendancy of the Hasmoneans), they clamped down the ring and closed the window to the entire watch of Bilga, saying that if she had not heard her father demeaning the priestly service, she never would have spoken thus. And because of her father they penalized the entire family — \"Woe to the wicked one, and woe to his neighbor! Happy is the righteous one, and happy is his neighbor!\"" + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/English/William Davidson Edition - English.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/English/William Davidson Edition - English.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..186e61ae16c60074b105280a764c728d77d747c9 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/English/William Davidson Edition - English.json @@ -0,0 +1,90 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Sukkah", + "versionSource": "https://korenpub.com/collections/the-noe-edition-koren-talmud-bavli-1", + "versionTitle": "William Davidson Edition - English", + "status": "locked", + "priority": 2.0, + "license": "CC-BY-NC", + "versionNotes": "English from The William Davidson digital edition of the Koren Noé Talmud, with commentary by Rabbi Adin Even-Israel Steinsaltz", + "shortVersionTitle": "Koren - Steinsaltz", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה סוכה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "A sukka, i.e., its roofing, which is the main and most crucial element of the mitzva, that is more than twenty cubits high is unfit. Rabbi Yehuda deems it fit. Similarly, a sukka that is not even ten handbreadths high, and one that does not have three walls, and one whose sunlight that passes through its roofing is greater than its shade are unfit. With regard to an old sukka, Beit Shammai deem it unfit for the mitzva of sukka and Beit Hillel deem it fit. And which is considered an old sukka? It is any booth that one established thirty days or more prior to the Festival without expressly designating that it was for the mitzva of sukka. In that case, the assumption is that he constructed it for some other purpose. However, if he established it expressly for the sake of the festival of Sukkot, even if he constructed it at the beginning of the previous year, it is fit for use in the fulfillment of the mitzva of sukka, even according to Beit Shammai.", + "With regard to one who establishes his sukka beneath a tree, it is as though he established it inside the house and it is unfit. If one established a sukka atop another sukka, the upper sukka is fit and the lower sukka is unfit. Rabbi Yehuda says: If there are no residents in the upper sukka, the lower sukka is fit.", + "If one spread a sheet over the roofing as protection for those sitting in the sukka due to the sun, or if one spread a sheet beneath the roofing as protection due to the falling leaves, or if one spread a sheet as a canopy over the frame of a four-post [kinof] bed, the area in the sukka beneath the sheets is unfit. In the first two cases, because the sheet is susceptible to ritual impurity, it renders the otherwise fit roofing unfit. In the case of the canopy, one is not sitting under the roofing of the sukka; rather, he is sitting inside a tent. However, one may spread the sheet over the frame of a two-post [naklitei] bed, which has one post in the middle of each end of the bed. When spreading the sheet over the posts it forms an inclined rather than a flat roof, and a tent with an inclined roof is not considered a significant structure.", + "If one trellised climbing plants such as a grapevine, or gourd plant, or ivy [kissos], over a sukka while they were still attached to the ground, and then added roofing atop them, the sukka is unfit. If the amount of fit roofing was greater than the plants attached to the ground, or if he cut the climbing plants so that they were no longer attached to the ground, it is fit. This is the principle with regard to the roofing of a sukka: Anything that is susceptible to ritual impurity, e.g., vessels, or its growth is not from the ground, e.g., animal hides, one may not roof his sukka with it. And anything that is not susceptible to ritual impurity and its growth is from the ground, one may roof his sukka with it.", + "One may not roof a sukka with bundles of straw tied with rope, or bundles of wood, or bundles of twigs. And with regard to all of the bundles, if one untied them, they are fit for use in roofing the sukka, as their lack of fitness is due to the fact that the bundles are tied. And even when tied, all of the bundles are fit for use in constructing the walls of the sukka.", + "One may roof the sukka with boards like those used in the ceiling of a house; this is the statement of Rabbi Yehuda. Rabbi Meir prohibits their use. If one placed a board that is four handbreadths wide atop the sukka, the sukka is fit. He fulfills his obligation, provided he does not sleep beneath the board.", + "In the case of a roof made of boards that are four handbreadths wide upon which there is no coat of plaster, Rabbi Yehuda says that Beit Shammai and Beit Hillel disagree with regard to the manner in which to render it fit. Beit Shammai say: One moves each board, and then it is considered as though he placed the board there for the sake of the mitzva of sukka, and one then removes one board from among the boards and replaces it with fit roofing. Beit Hillel say: One need not perform both actions; rather, one must either move the boards or remove one from among them. Rabbi Meir says: One only removes one from among them and does not move the others.", + "In the case of one who roofs his sukka with metal skewers or with the long boards of the bed, which compose its frame, if there is space between each one of them equal to the width of the skewers or the boards, and if he places fit roofing in those spaces, the sukka is fit. In the case of one who hollows out and creates a space inside a stack of grain, it is not a sukka.", + "One who lowers the walls of the sukka from up downward, if the lower edge of the wall is three handbreadths above the ground, the sukka is unfit. Since animals can enter through that space, it is not the wall of a fit sukka. However, if one constructs the wall from down upward, if the wall is ten handbreadths high, even if it does not reach the roofing, the sukka is fit. Rabbi Yosei says: Just as a wall built from down upward must be ten handbreadths, so too, in a case where one lowers the wall from up downward, it must be ten handbreadths in length. Regardless of its height off the ground, it is the wall of a fit sukka, as the legal status of a ten-handbreadth partition is that of a full-fledged partition in all areas of halakha. If one distanced the roofing from the walls of the sukka at a distance of three handbreadths the sukka is unfit, because three handbreadths of open space, even adjacent to the walls, render the sukka unfit.", + "In the case of a house that was breached, creating a hole in the middle of the roof, and one roofed over the breach, if from the wall to the roofing there are four or more cubits of the remaining original roof, it is an unfit sukka. If the roofing is less than four cubits from the wall, the sukka is fit, based on the principle of curved wall; the remaining intact ceiling is considered an extension of the vertical wall. And likewise, in the case of a courtyard that is surrounded on three sides by a portico, which has a roof but no walls, if one placed roofing over the courtyard between the different sides of the portico and the roof of the portico is four cubits wide, the sukka is unfit. Similarly, a large sukka that was surrounded at the edge of its roofing with material with which one may not roof a sukka, e.g., vessels susceptible to ritual impurity, if there are four cubits beneath the unfit roofing, the sukka is unfit. The principle of curved wall does not apply to unfit roofing that measures four cubits or more.", + "One who establishes his sukka like a type of circular hut, with no roof whose walls slope down from the center or who rested the sukka against the wall, by taking long branches and placing one end on the ground and leaning the other end against the wall to establish a structure with no roof, Rabbi Eliezer deems it unfit because it does not have a roof, and the Rabbis deem it fit; as, in their opinion, the roof and the walls may be a single entity, indistinguishable from each other. In the case of a large mat of reeds, if one initially produced it for the purpose of lying upon it, it is susceptible to ritual impurity like any other vessel, and therefore one may not roof a sukka with it. If one initially produced it for roofing, one may roof a sukka with it, and it is not susceptible to ritual impurity, as its legal status is not that of a vessel. Rabbi Eliezer says that the distinction between mats is based on use, not size. Therefore, with regard to both a small mat and a large mat, if one produced it for the purpose of lying upon it, it is susceptible to ritual impurity and one may not roof a sukka with it. If one produced it for roofing, one may roof a sukka with it, and it is not susceptible to ritual impurity." + ], + [ + "One who sleeps beneath the bed in the sukka did not fulfill his obligation, because the bed constitutes a tent that serves as a barrier between him and the roofing of the sukka. Rabbi Yehuda said: It was our custom that we would sleep beneath the bed before the Elders and they did not say anything to us to the effect that we are not fulfilling our obligation. Apparently, the halakhic status of the bed is not like that of a tent and it does not prevent fulfillment of the mitzva. § Rabbi Shimon said, contrary to the opinion of Rabbi Yehuda: There was an incident involving Tavi, the Canaanite slave of Rabban Gamliel, who was sleeping beneath the bed, and Rabban Gamliel lightheartedly said to the Elders: Did you see my slave Tavi, who is a Torah scholar and knows that slaves are exempt from the mitzva of sukka? Since it is a positive, time-bound mitzva, Canaanite slaves, whose status with regard to this halakhic category is like that of women, are exempt from the obligation to fulfill the mitzva of sukka. Therefore, he sleeps under the bed. Rabbi Shimon continued: And by the way, as Rabban Gamliel was not issuing a halakhic ruling, we learned that one who sleeps beneath the bed did not fulfill his obligation.", + "One who supports his sukka on the legs of the bed, i.e., he leans the sukka roofing on a bed, the sukka is fit. Rabbi Yehuda says: If the sukka cannot stand in and of itself without support of the bed, it is unfit. A sukka that is meduvlelet and whose shade exceeds its sunlight is fit. A sukka whose roofing is thick like a house of sorts, even though it is so thick that the stars cannot be seen from within it, is fit.", + "In the case of one who establishes his sukka at the top of the wagon or at the top of the ship, although it is portable it is fit, as it is sufficient for a sukka to be a temporary residence. And one may ascend and enter it even on the first Festival day. In the case of one who establishes his sukka at the top of a tree or atop a camel, the sukka is fit, but one may not ascend and enter it on the first Festival day because the Sages prohibit climbing or using trees or animals on the Festival. If two of the walls of the sukka are in the tree and one is established on the ground by a person, or if two are established on the ground by a person and one is in the tree, the sukka is fit, but one may not ascend and enter it on the first Festival day because it is prohibited to use the tree. However, if three of the walls are established on the ground by a person and one is in the tree, then since it contains the minimum number of walls required, it is fit, and one may enter it on the first Festival day. The mishna summarizes that this is the principle: Any case where, were the tree removed, the sukka would be able to remain standing in and of itself, it is fit, and one may ascend and enter it on the Festival, since the tree is not its primary support.", + "mishna In the case of one who establishes his sukka between the trees, and the trees serve as walls for it, the sukka is fit. Those on the path to perform a mitzva are exempt from the mitzva of sukka. The ill and their caretakers are exempt from the mitzva of sukka. One may eat and drink in the framework of a casual meal outside the sukka.", + "Apropos eating in the sukka, which is discussed in the previous mishna, this mishna relates: An incident occurred where they brought a cooked dish to Rabban Yoḥanan ben Zakkai for him to taste, and to Rabban Gamliel they brought two dates and a bucket of water. And they each said: Take them up to the sukka and we will eat them there. In contrast, the mishna relates: And when they gave Rabbi Tzadok less than an egg-bulk of food, he took the food in a cloth for cleanliness; he did not wash his hands because in his opinion, one is not required to wash his hands before eating less than an egg-bulk. And he ate it outside the sukka and did not recite a blessing after eating it. He holds that one is not required to recite a blessing after eating less than an egg-bulk, as it is not satisfying, and it is written: “And you shall eat and be satisfied and bless the Lord your God” (Deuteronomy 8:10). The Gemara will explain the halakhic rationale for each of these actions described.", + "Rabbi Eliezer says: A person is obligated to eat fourteen meals in the sukka over the course of the seven days of the festival of Sukkot, one during the day each day and one at night each night. And the Rabbis say: There is no quota for the number of meals, and one may choose whether or not to eat any of the meals except for the meal on the evening of the first Festival day of Sukkot, which one is required to eat in the sukka. And furthermore, Rabbi Eliezer said: One who did not eat a meal on the evening of the first day of the Festival should compensate with a meal on the evening of the last day of the Festival, on the Eighth Day of Assembly, despite the fact that he will not eat it in the sukka. And the Rabbis say: There is no compensation for this matter, and with regard to similar cases where it is impossible to rectify failure to fulfill a positive mitzva, it is stated: “That which is crooked cannot be made straight; and that which is wanting cannot be numbered” (Ecclesiastes 1:15).", + "In the case of one whose head and most of his body were in the sukka and his table was in the house, Beit Shammai deem it unfit, and Beit Hillel deem it fit. Beit Hillel said to Beit Shammai: And wasn’t there an incident where the Elders of Beit Shammai and the Elders of Beit Hillel went to visit Rabbi Yoḥanan ben HaḤoranit and they found him such that he was sitting with his head and most of his body in the sukka and his table in the house, and they said nothing to him? Even Beit Shammai did not object. Beit Shammai said to them: Is there proof from there? That is not what happened; rather, they said to him: If you were accustomed to act in this manner, you have never fulfilled the mitzva of sukka in your life.", + "The mishna continues: Women, slaves, and minors are exempt from the mitzva of sukka. A minor who does not need his mother any longer is obligated in the mitzva. There was an incident where the daughter-in-law of Shammai the Elder gave birth just before Sukkot, and Shammai removed the coat of plaster from the roof, leaving the beams, and roofed with the beams over the bed for the newborn minor.", + "All seven days of Sukkot, a person renders his sukka his permanent residence and his house his temporary residence. If rain fell, from when is it permitted to vacate the sukka? It is permitted from the point that it is raining so hard that the congealed dish will spoil. The Sages told a parable: To what is this matter comparable? It is comparable to a servant who comes to pour wine for his master, and he pours a jug [kiton] of water in his face to show him that his presence is not desired. So too, in the sukka, rain is an indication that the Holy One, Blessed be He, does not want the person to fulfill the mitzva of sukka." + ], + [ + "A lulav that was stolen or that is completely dry is unfit for use in fulfilling the mitzva of the four species. The lulav of a tree worshipped as idolatry [asheira] and a lulav from a city whose residents were incited to idolatry, which must be burned along with all the city’s property, are unfit. If the top of the lulav was severed or if the palm leaves were severed from the spine of the lulav, it is unfit. If its leaves, although still attached, were spread and are no longer completely joined to the spine, it is fit. Rabbi Yehuda says: In that case, one should bind the lulav from the top, to join the leaves that spread to the spine. A lulav from the palms of the Iron Mountain are fit for use, although it differs from one taken from a standard palm tree, in that its leaves are shorter and do not cover the entire spine. A lulav that has three handbreadths in length, sufficient to enable one to wave with it, is fit for use in fulfilling the mitzva.", + "A myrtle branch that was stolen or that is completely dry is unfit. A myrtle branch of a tree worshipped as idolatry [asheira] or a myrtle branch from a city whose residents were incited to idolatry is unfit. If the top of the myrtle branch was severed, if the leaves were severed completely, or if its berries were more numerous than its leaves, it is unfit. If one diminished their number by plucking berries so that they no longer outnumbered the leaves, the myrtle branch is fit. But one may not diminish the number on the Festival itself.", + "A willow branch that was stolen or is completely dry is unfit. One from a tree worshipped as idolatry [asheira] or from a city whose residents were incited to idolatry is unfit. If the top was severed, or its leaves were severed, or if it is the tzaftzafa, a species similar to, but not actually a willow, it is unfit. However, a willow branch that is slightly dried, and one that a minority of its leaves fell, and a branch from a willow that does not grow by the river, but instead is from a non-irrigated field, is fit.", + "Rabbi Yishmael says: The mitzva of the four species is to take three myrtle branches, and two willow branches, one lulav, and one etrog. With regard to the myrtle branches, even if the tops of two are severed and the top of one is not severed, it is fit. Rabbi Tarfon says: Even if the tops of all three are severed, it is fit. Rabbi Akiva says with regard to the number of each of the species: Just as there is one lulav and one etrog, so too there is one myrtle branch and one willow branch.", + "An etrog that was stolen or is completely dry is unfit. One from a tree worshipped as idolatry [asheira] or from a city whose residents were incited to idolatry is unfit. An etrog that is fruit that grew on a tree during the three years after it was planted [orla] is unfit, because it is prohibited to eat and derive benefit from it. An etrog of impure teruma is unfit. With regard to an etrog of pure teruma, one may not take it ab initio, and if one took it, it is fit, and he fulfilled his obligation after the fact. With regard to an etrog of demai, which is produce acquired from an am ha’aretz, who does not reliably tithe his produce, Beit Shammai deem it unfit, and Beit Hillel deem it fit. With regard to an etrog of second tithe in Jerusalem, one may not take it ab initio; and if he took it, it is fit.", + "If boil-like blemishes arose on the majority of the etrog; if its pestle-like protuberance on the upper, blossom end was removed; if the etrog was peeled, split, or pierced and is missing any amount, it is unfit. However, if boil-like blemishes arose only on its minority; if its stem, which connects it to the tree, was removed; or it was pierced but is not missing any amount, it is fit. A Cushite etrog, which is black like a Cushite, is unfit. And with regard to an etrog that is leek green, Rabbi Meir deems it fit and Rabbi Yehuda deems it unfit. ", + "What is the minimum measure of a small etrog? Rabbi Meir says: It may be no smaller than a walnut-bulk. Rabbi Yehuda says: It may be no smaller than an egg-bulk. And in a large etrog, the maximum measure is so that one could hold two in his one hand; this is the statement of Rabbi Yehuda. Rabbi Yosei says: It is fit even if it is so large that he can hold only one in his two hands. ", + "One may bind the lulav only with its own species; i.e., one of the four species taken with the lulav. This is the statement of Rabbi Yehuda. Rabbi Meir says: One may do so even with a string or with a cord. Rabbi Meir said: There was an incident involving the men of Jerusalem who would bind their lulavim with gold rings. The Sages said to him: They would bind it with its own species beneath the rings, which serve a merely decorative purpose and not a halakhic one. ", + "And where in the recitation of hallel would they wave the lulav? They would do so at the verse: “Thank the Lord, for He is good” (Psalms 118:1, 29) that appears at both the beginning and the end of the psalm, and at the verse: “Lord, please save us” (Psalms 118:25); this is the statement of Beit Hillel. And Beit Shammai say: They would wave the lulav even at the verse: “Lord, please grant us success” (Psalms 118:25). Rabbi Akiva said: I was observing Rabban Gamliel and Rabbi Yehoshua and saw that all the people were waving their lulavim, and the two of them waved their lulav only at: “Lord, please save us,” indicating that this is the halakha. With regard to one who was coming along the way and did not have a lulav in his hand to take and fulfill the mitzva while traveling, when he enters his house to eat,he should take the lulav at his table. He interrupts his meal to fulfill the mitzva of lulav. If he did not take the lulav in the morning, he should take it in the afternoon, as the entire day is suited for fulfilling the mitzva of lulav. ", + "With regard to one for whom a Canaanite slave, a woman, or a minor was reciting hallel, he repeats after them what they are saying word for word. The mishna notes: And may a curse come to him for being so ignorant that he needs them to recite it for him. If an adult male was reciting hallel on his behalf, he need not repeat each word, as the adult male can fulfill the obligation to recite hallel on his behalf. Rather, he simply answers: Halleluya, to each phrase that is recited. ", + "In a place where they were accustomed to repeat certain verses, he, too, should repeat them. If the custom is to recite them plainly, without repetition, he should recite them plainly. In a place where the custom is to recite a blessing after hallel, he should recite a blessing. Everything is in accordance with the local custom in these matters. In the case of one who purchases a lulav from another who is an am ha’aretz during the Sabbatical Year, the seller gives him an etrog along with it as a gift, as he is not permitted to purchase the etrog during the Sabbatical Year because it is prohibited to engage in commerce with Sabbatical-Year produce. ", + "Originally, during the Temple era, the lulav was taken in the Temple for seven days, and in the rest of the country outside the Temple it was taken for one day. Once the Temple was destroyed, Rabban Yoḥanan ben Zakkai instituted an ordinance that the lulav should be taken even in the rest of the country for seven days, in commemoration of the Temple. And for similar reasons, he instituted an ordinance that for the entire day of waving the omer offering, it should be prohibited to eat the grain of the new crop. It is prohibited to eat the grain of the new crop until the omer offering is brought and waved in the Temple on the sixteenth of Nisan. The offering was sacrificed in the morning; however, after taking potential delays into consideration, the new crop remained prohibited until it was clear that the offering had been sacrificed. Practically speaking, it was prohibited to eat the new grain until the sixteenth of Nisan was over; it was permitted only on the seventeenth. Once the Temple was destroyed and there was no longer an omer offering sacrificed, it was permitted to eat the new crop on the sixteenth. However, Rabban Yoḥanan instituted an ordinance that eating the new grain would remain prohibited until the seventeenth to commemorate the Temple.", + "If the first day of the festival of Sukkot occurs on Shabbat, all of the people bring their lulavim to the synagogue on Shabbat eve, as it is prohibited to carry in a public domain on Shabbat. The next day, on Shabbat, everyone rises early and comes to the synagogue. Each and every one recognizes his lulav and takes it. This emphasis that each and every one recognizes his own lulav and takes it is because the Sages said: A person does not fulfill his obligation to take the lulav on the first day of the Festival with the lulav of another, and on the rest of the days of the Festival a person fulfills his obligation even with the lulav of another.", + " Rabbi Yosei says: If the first day of the Festival occurs on Shabbat, and he forgot and carried the lulav out into the public domain, he is exempt from liability to bring a sin-offering for this unwitting transgression because he carried it out with permission, i.e., he was preoccupied with the performance of the mitzva and carried it out. ", + "A woman may receive a lulav from her son or from her husband and return it on Shabbat to the water in which it had been placed. Rabbi Yehuda says: On Shabbat one may return the lulav to the water; and on the Festival one may even add fresh water to the vessel so the lulav will not wilt; and during the intermediate days of the Festival, one may even change the water. A minor who knows how to wave the lulav is obligated in the mitzva of lulav due to the requirement to train him in the performance of mitzvot." + ], + [ + "The lulav is taken and the altar is encircled together with the willow branch either six or seven days, depending on which day of the Festival occurs on Shabbat. The obligation to recite the full hallel and the mitzva of rejoicing, i.e., eating the meat of the peace-offering, is in effect for eight days, seven days of Sukkot and the Eighth Day of Assembly. The mitzva of sukka and the ritual of the water libation on the altar are in effect for seven days. The flute is played in the Temple for five or six days, depending on which day of the Festival occurs on Shabbat, to enhance the rejoicing on the Festival.", + "The mishna elaborates: The lulav is taken for seven days. How so? If the first day of the Festival occurs on Shabbat, since the mitzva to take the lulav on the first day is a mitzva by Torah law, it overrides Shabbat and one takes the lulav that day. As a result, the lulav is then taken for seven days. And if the first day occurs on one of the rest of the days of the week and one of the other days of the Festival coincides with Shabbat, the lulav is taken only six days. Since the mitzva to take the lulav is a mitzva by rabbinic law throughout the rest of Sukkot, it does not override Shabbat.", + "The altar is encircled with the willow branch for seven days. How so? If the seventh day of the mitzva of the willow branch occurs on Shabbat, since on that day it is a mitzva by Torah law, it overrides Shabbat and the mitzva of the willow branch is then performed for seven days. And if the seventh day occurs on one of the rest of the days of the week, and one of the other days of the Festival coincides with Shabbat, since the mitzva of the willow branch is then by rabbinic law and consequently does not override Shabbat, it is performed for only six days.", + "How is the mitzva of lulav fulfilled in the Temple when the first day of the Festival occurs on Shabbat? If the first day of the Festival occurs on Shabbat, all the people bring their lulavim to the Temple Mount on Friday. The attendants receive the lulavim from them and arrange them on a bench [itztaba], while the Elders place their lulavim in the chamber. They were given permission to do so due to the concern that they would be injured the following morning in the rush of people in search of their lulavim. And the court teaches the people to say: With regard to anyone whom my lulav reaches his possession, it is his as a gift. They did so to avoid the likely situation where people would inadvertently take lulavim that did not belong to them, as on the first day of the Festival one does not fulfill his obligation with a lulav that does not belong to him. The next day everyone rises early and comes to the Temple, and the attendants throw the lulavim before them. And in the confusion, the people snatch the lulavim and in the process strike one another. And when the court saw that they came to potential danger, they instituted that each and every person will take his lulav in his house and fulfill the mitzva there.", + "How is the mitzva of the willow branch fulfilled? There was a place below Jerusalem, and it was called Motza. They would descend there and gather willow branches [murbiyyot] from there. And they would then come and stand them upright at the sides of the altar, and the tops of the branches would be inclined over the top of the altar. They then sounded a tekia, a simple uninterrupted blast, sounded a terua, a broken sound and/or a series of short staccato blasts, and sounded another tekia. Each day they would circle the altar one time and say: “Lord, please save us. Lord, please grant us success” (Psalms 118:25). Rabbi Yehuda says that they would say: Ani vaho, please save us. And on that day, the seventh day of Sukkot, they would circle the altar seven times. At the time of their departure at the end of the Festival, what would they say? It is beautiful for you, altar; it is beautiful for you, altar. Rabbi Elazar said that they would say: To the Lord and to you, altar; to the Lord and to you, altar.", + "The mishna notes: As its performance during the week, so is its performance on Shabbat; except for the fact that they would gather the branches from Shabbat eve and place them in basins of gold so that they would not dry. Rabbi Yoḥanan ben Beroka says: There was a unique custom on the seventh day. They would bring palm branches to the Temple and place them on the ground at the sides of the altar, and that seventh day of Sukkot was called: The day of the placing of palm branches. ", + "Immediately after fulfilling the mitzva of taking the four species on the seventh day of the festival of Sukkot, children remove their lulavim from the binding and eat their etrogim as an expression of extreme joy.", + "This mishna elaborates upon the first mishna in this chapter. The obligation to recite hallel and the mitzva of rejoicing on the Festival by sacrificing and eating the meat of peace-offerings are always for eight days. The mishna explains: How so? This teaches that a person is obligated in hallel, and in the mitzva of rejoicing, and in reverence for the last day of the Festival like he is for all the other days of the Festival. The mitzva of sukka is seven days. How does one fulfill this obligation for seven full days? When one finished eating on the seventh day, he should not dismantle his sukka immediately, because the obligation continues until the end of the day. However, he takes the vessels down from the sukka into the house from minḥa time and onward in deference to the last day of the Festival, when he will require the vessels in the house.", + "With regard to the rite of water libation performed in the Temple during the Festival, how was it performed? One would fill a golden jug with a capacity of three log with water from the Siloam pool. When those who went to bring the water reached the Gate of the Water, so called because the water for the libation was brought through this gate leading to the Temple courtyard, they sounded a tekia, sounded a terua, and sounded another tekia as an expression of joy. The priest ascended the ramp of the altar and turned to his left. There were two silver basins there into which he poured the water. Rabbi Yehuda said: They were limestone basins, but they would blacken due to the wine and therefore looked like silver. The two basins were perforated at the bottom with two thin perforated nose-like protrusions. One of the basins, used for the wine libation, had a perforation that was broad, and one, used for the water libation, had a perforation that was thin, so that the flow of both the water and the wine, which do not have the same viscosity, would conclude simultaneously. The basin to the west of the altar was for water, and the basin to the east of the altar was for wine. However, if one poured the contents of the basin of water into the basin of wine, or the contents of the basin of wine into the basin of water, he fulfilled his obligation, as failure to pour the libation from the prescribed location does not disqualify the libation after the fact. Rabbi Yehuda says: The basin for the water libation was not that large; rather, one would pour the water with a vessel that had a capacity of one log on all eight days of the Festival and not only seven. And the appointee says to the one pouring the water into the silver basin: Raise your hand, so that his actions would be visible, as one time a Sadducee priest intentionally poured the water on his feet, as the Sadducees did not accept the oral tradition requiring water libation, and in their rage all the people pelted him with their etrogim.", + "Rabbi Yehuda continues: As its performance during the week, so is its performance on Shabbat, except that on Shabbat one would not draw water. Instead, on Shabbat eve, one would fill a golden barrel that was not consecrated for exclusive use in the Temple from the Siloam pool, and he would place it in the Temple chamber and draw water from there on Shabbat. If the water in the barrel spilled, or if it was exposed overnight, leading to concern that a snake may have deposited poison in the water, one would fill the jug with water from the basin in the Temple courtyard, as exposed wine or water is unfit for the altar. Just as it is prohibited for people to drink them due to the potential danger, so too, they may not be poured on the altar." + ], + [ + "The flute is played on the festival of Sukkot for five or six days. This is the flute of the Place of the Drawing of the Water, whose playing overrides neither Shabbat nor the Festival. Therefore, if the first Festival day occurred on Shabbat, they would play the flute for six days that year. However, if Shabbat coincided with one of the intermediate days of the Festival, they would play the flute for only five days. One who did not see the Celebration of the Place of the Drawing of the Water never saw celebration in his days. ", + "This was the sequence of events: At the conclusion of the first Festival day the priests and the Levites descended from the Israelites’ courtyard to the Women’s Courtyard, where they would introduce a significant repair, as the Gemara will explain. There were golden candelabra atop poles there in the courtyard. And there were four basins made of gold at the top of each candelabrum. And there were four ladders for each and every pole and there were four children from the priesthood trainees, and in their hands were pitchers with a capacity of 120 log of oil that they would pour into each and every basin. ", + "From the worn trousers of the priests and their belts they would loosen and tear strips to use as wicks, and with them they would light the candelabra. And the light from the candelabra was so bright that there was not a courtyard in Jerusalem that was not illuminated from the light of the Place of the Drawing of the Water. ", + "The pious and the men of action would dance before the people who attended the celebration, with flaming torches that they would juggle in their hands, and they would say before them passages of song and praise to God. And the Levites would play on lyres, harps, cymbals, and trumpets, and countless other musical instruments. The musicians would stand on the fifteen stairs that descend from the Israelites’ courtyard to the Women’s Courtyard, corresponding to the fifteen Songs of the Ascents in Psalms, i.e., chapters 120–134, and upon which the Levites stand with musical instruments and recite their song. And this was the ceremony of the Water Libation: Two priests stood at the Upper Gate that descends from the Israelites’ courtyard to the Women’s Courtyard, with two trumpets in their hands. When the rooster crowed at dawn, they sounded a tekia, and sounded a terua, and sounded a tekia. When they who would draw the water reached the tenth stair the trumpeters sounded a tekia, and sounded a terua, and sounded a tekia, to indicate that the time to draw water from the Siloam pool had arrived. When they reached the Women’s Courtyard with the basins of water in their hands, the trumpeters sounded a tekia, and sounded a terua, and sounded a tekia. When they reached the ground of the Women’s Courtyard, the trumpeters sounded a tekia, and sounded a terua, and sounded a tekia. They continued sounding the trumpets until they reached the gate through which one exits to the east, from the Women’s Courtyard to the eastern slope of the Temple Mount. When they reached the gate through which one exits to the east, they turned from facing east to facing west, toward the Holy of Holies, and said: Our ancestors who were in this place during the First Temple period who did not conduct themselves appropriately, stood “with their backs toward the Sanctuary of the Lord, and their faces toward the east; and they worshipped the sun toward the east” (Ezekiel 8:16), and we, our eyes are to God. Rabbi Yehuda says that they would repeat and say: We are to God, and our eyes are to God.", + "One sounds no fewer than twenty-one trumpet blasts in the Temple, and one sounds no more than forty-eight. The mishna elaborates: Each day there were twenty-one trumpet blasts in the Temple: Three blasts were sounded for the opening of the gates in the morning, nine for the daily morning offering, and nine for the daily afternoon offering, totaling twenty-one. And on a day when the additional offerings were sacrificed, e.g., the New Moon, with the additional offerings they would add nine additional blasts. And on Shabbat eve they would add six blasts sounded adjacent to the onset of Shabbat: Three to stop the people from their labor, as the blasts inform the people that Shabbat is approaching and they stop working, and three at the onset of Shabbat to demarcate between sacred and profane. On Shabbat eve during the festival of Sukkot, there were forty-eight blasts. How so? Three in the morning for the opening of the gates; three for the upper gate; and three for the lower gate; and three for the filling of the vessel with water, as described in the sequence of the ritual of drawing the water for the water libation (48b); and three when pouring the water libation upon the altar; nine for the daily morning offering; and nine for the daily afternoon offering; and nine for the additional offerings; three to stop the people from work; and three more to demarcate between sacred and profane, totaling forty-eight blasts.", + "On the first Festival day of Sukkot there were thirteen bulls, two rams, and one goat there. The mishna proceeds to discuss the division of labor for the Festival offerings among the twenty-four priestly watches, all of which serve in the Temple on the pilgrimage Festivals. The sixteen offerings mentioned above were divided among sixteen priestly watches, one offering per watch. Fourteen sheep remained to be divided among the eight remaining watches. On the first day of the Festival, six of the eight remaining watches sacrifice two sheep each for a total of twelve, and the remaining two watches sacrifice one sheep each. On the second day of the Festival, i.e., the first day of the intermediate days, when twelve bulls were sacrificed, fifteen of the priestly watches sacrifice the bulls, rams, and goat, five of the remaining watches sacrifice two sheep each, and the remaining four watches sacrifice one sheep each. On the third day of the Festival, when eleven bulls were sacrificed, fourteen of the priestly watches sacrifice the bulls, rams, and goat, four of the remaining watches sacrifice two sheep each, and the remaining six watches sacrifice one sheep each. On the fourth day of the Festival, when ten bulls were sacrificed, thirteen of the priestly watches sacrifice the bulls, rams, and goat, three of the remaining watches sacrifice two sheep each, and the remaining eight watches sacrifice one sheep each. On the fifth day, when nine bulls were sacrificed, twelve watches sacrifice the bulls, rams, and goat, two of the twelve remaining watches sacrifice two sheep each, and the remaining ten watches sacrifice one sheep each. On the sixth day, when eight bulls were sacrificed, eleven watches sacrifice the bulls, rams, and goat, one of the remaining watches sacrifices two sheep, and the remaining twelve watches sacrifice one sheep each. On the seventh day they are all equal and bring one offering each. On the eighth day, when there was a completely different configuration of offerings, they returned to the standard lottery system used to determine which of the priestly watches would sacrifice the offerings, as they did on the other pilgrimage Festivals, which do not have as many offerings as does Sukkot. They said about the ordering of the priestly watches: One who sacrificed bulls today will not sacrifice bulls tomorrow; rather, they will sacrifice one of the other types of offerings. They rotate, so that each of the watches will have the opportunity to sacrifice bulls as well as other animals.", + "At three times during the year, all twenty-four priestly watches have equal status, in that all receive a share in the Temple service independent of the standard order of the watches and all receive a share in the accompanying gifts of the priesthood: In the portions of the offerings of the Festivals sacrificed on the altar and in the distribution of the shewbread on Shabbat during the Festivals. On Shavuot that coincides with Shabbat, when the two loaves offered on Shavuot would be distributed together with the distribution of the shewbread, the priest charged with the distribution says to each priest: Here is matza from the shewbread for you, and here is leavened bread from the two loaves for you. The principle is that the priestly watch whose time is fixed during the Festival sacrifices the daily offerings during the Festival, as well as vow-offerings, free-will offerings, and all other communal offerings. And that watch sacrifices all of them even during the Festival, when other aspects of the service are shared by all the watches. In the case of a Festival that occurs adjacent to Shabbat, both when it occurs preceding it and when it occurs following it, all the watches that arrived early or remained late to serve in the Temple were of equal status in the distribution of the shewbread on that Shabbat. ", + "If one day happened to separate between the Festival and Shabbat, the watch whose time was scheduled would take ten of the twelve loaves of shewbread, and the watch that was detained after the Festival because there was insufficient time to get home before Shabbat takes two loaves. And during the rest of the days of the year, when the changing of the watches takes place on Shabbat, the incoming watch takes six loaves and the outgoing watch takes six loaves. Rabbi Yehuda says: The incoming watch takes seven loaves and the outgoing takes five. The standard procedure was that the members of the incoming watch divide the shewbread in the north section of the courtyard, and the outgoing watch in the south. However, there was one exception: The watch of Bilga, due to a penalty imposed upon it, always divides the shewbread to its members in the south, even when it is the incoming watch. And its ring used to facilitate slaughter of the animals was fixed in place, rendering it useless, and its niche among the niches in the wall of the Chamber of Knives, where the priests would store their knives and other vessels, was sealed." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/Hebrew/Mishnah based on the Kaufmann manuscript, edited by Dan Be'eri.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/Hebrew/Mishnah based on the Kaufmann manuscript, edited by Dan Be'eri.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..b8e690e810a2c85c3085db276b16d70ed45e3f73 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/Hebrew/Mishnah based on the Kaufmann manuscript, edited by Dan Be'eri.json @@ -0,0 +1,88 @@ +{ + "language": "he", + "title": "Mishnah Sukkah", + "versionSource": "https://archive.org/details/MishnaCorrectedKaufman00WHOLE", + "versionTitle": "Mishnah based on the Kaufmann manuscript, edited by Dan Be'eri", + "status": "locked", + "license": "PD", + "digitizedBySefaria": true, + "actualLanguage": "he", + "languageFamilyName": "hebrew", + "isSource": true, + "isPrimary": true, + "direction": "rtl", + "heTitle": "משנה סוכה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "א\nסֻכָּה שֶׁהִיא גְּבוֹהָה מֵעֶשְׂרִים אַמָּה פְסוּלָה; \nוּרְבִּי יְהוּדָה מַכְשִׁיר. \nוְשֶׁאֵינָהּ גְּבוֹהָה עֲשָׂרָה טְפָחִים, \nוְשֶׁאֵין לָהּ שָׁלוֹשׁ דְּפָנוֹת, \nוְשֶׁחַמָּתָהּ מְרֻבָּה מִצִּלָּתָהּ פְּסוּלָה. \n\nב\nסֻכָּה הַיְשָׁנָה, \nבֵּית שַׁמַּי פּוֹסְלִין, \nוּבֵית הֶלֵּל מַכְשִׁירִין. \nאֵי זוֹ הִיא הַיְשָׁנָה? \nכָּל שֶׁעֲשָׂאָהּ קֹדֶם לֶחָג שְׁלֹשִׁים יוֹם.\nוְאִם עֲשָׂאָהּ לְשֵׁם הֶחָג, \nאֲפִלּוּ מִתְּחִלַּת הַשָּׁנָה, כְשֵׁרָה.\n", + "ג\nהָעוֹשֶׂה סֻכָּתוֹ תַחַת הָאִילָן, \nכְּאִלּוּ עֲשָׂאָהּ בְּתוֹךְ הַבַּיִת. \nסֻכָּה עַל גַּבֵּי סֻכָּה, \nהָעֶלְיוֹנָה כְשֵׁרָה, \nוְהַתַּחְתּוֹנָה פְסוּלָה. \nרְבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר: \nאִם אֵין דַּיּוֹרִים בָּעֶלְיוֹנָה, \nהַתַּחְתּוֹנָה כְשֵׁרָה.\n", + "ד\nפָּרַס עָלֶיהָ סָדִין מִפְּנֵי הַחַמָּה, \nאוֹ תַחְתֶּיהָ מִפְּנֵי הַנֵּשָׁר, \nאוֹ שֶׁפָּרַס עַל גַּבֵּי הַקִּנּוֹף, פְּסוּלָה. \nאֲבָל פּוֹרֵס הוּא עַל נִקְלֵיטֵי הַמִּטָּה.\n", + "ה\nהִדְלָה עָלֶיהָ אֶת הַגֶּפֶן, \nוְאֶת הַדַּלַּעַת, וְאֶת הַקִּסּוֹס, \nוְסִכֵּךְ עַל גַּבָּן, פְּסוּלָה. \nאִם הָיָה סִכּוּךְ הַרְבֵּה מֵהֶן, \nאוֹ שֶׁקְּצָצָן, כְּשֵׁרָה. \nזֶה הַכְּלָל: \nדָּבָר שֶׁהוּא מְקַבֵּל טֻמְאָה, \nאִם אֵין גִּדּוּלָיו מִן הָאָרֶץ, \nאֵין מְסַכְּכִין בּוֹ.\n ", + "ו\nחֲבִלֵּי קַשׁ וַחֲבִלֵּי עֵצִים וַחֲבִלֵּי זְרָדִים, \nאֵין מְסַכְּכִין בָּהֶן. \nאִם הִתִּירָן כְּשֵׁרוֹת. \nוְכֻלָּם כְּשֵׁרוֹת לִדְפָנוֹת.\n", + "ז\nמְסַכְּכִים בַּנְּסָרִים. \nדִּבְרֵי רְבִּי יְהוּדָה. \nרְבִּי מֵאִיר אוֹסֵר. \nנָתַן עָלֶיהָ נֶסֶר שֶׁהוּא רָחָב אַרְבָּעָה טְפָחִים, \nכְּשֵׁרָה, \nוּבִלְבַד שֶׁלֹּא יִישָׁן תַּחְתָּיו.\n", + "ח\nתִּקְרָה שֶׁאֵין עָלֶיהָ מַעֲזֵיבָה, \nרְבִּי יְהוּדָה אָמַר מִשֵּׁם בֵּית הֶלֵּל: \nאוֹ מְפַקְפֵּק אוֹ נוֹטֵל אַחַת מִבִּנְתַּיִם. \nבֵּית שַׁמַּי אוֹמֵר: \nמְפַקְפֵּק וְנוֹטֵל אַחַת מִבִּנְתַּיִם; \nרְבִּי מֵאִיר אוֹמֵר: \nנוֹטֵל אַחַת מִבִּנְתַּיִם וְאֵינוּ צָרִיךְ לְפַקְפֵּק.\n", + "ט\nהַמְקָרֶה סֻכָּתוֹ בִשְׁפוֹדִין אוֹ בַאֲרֻכּוֹת הַמִּטָּה, \nאִם יֵשׁ רֶוַח בֵּינֵיהֶן כְּמוֹתָן, \nכְּשֵׁרָה. \nהַחוֹטֵט בַּגָּדִישׁ לַעֲשׁוֹת לוֹ סֻכָּה, \nאֵינָה סֻכָּה.\n", + "י\nהַמְשַׁלְשֵׁל דְּפָנוֹת מִלְּמַעְלָן לְמַטָּן, \nאִם גְּבוֹהָה מִן הָאָרֶץ שְׁלֹשָׁה טְפָחִים, \nפְּסוּלָה; \nמִלְּמַטָּן לְמַעְלָן, \nאִם גְּבוֹהָה מִן הָאָרֶץ עֲשָׂרָה טְפָחִים, \nכְּשֵׁרָה. \nרְבִּי יוֹסֵה אוֹמֵר: \nכַּשֵּׁם שֶׁמִּלְּמַטָּן לְמַעְלָן עֲשָׂרָה טְפָחִין, \nכָּךְ מִלְמַעְלָן לְמַטָּן עֲשָׂרָה טְפָחִין. \nהִרְחִיק אֶת הַסִּכּוּךְ מִן הַדְּפָנוֹת שְׁלֹשָׁה טְפָחִים, \nפְּסוּלָה.\n", + "יא\nבַּיִת שֶׁנִּפְחַת וְסִכֵּךְ עַל גַּבָּיו, \nאִם יֵשׁ בֵּין הַכֹּתֶל לַסִּכּוּךְ אַרְבַּע אַמּוֹת, \nפְּסוּלָה. \nוְכֵן בֶּחָצֵר שֶׁהִיא מֻקֶּפֶת אַכְסַדְרָה. \nסֻכָּה גְדוֹלָה שֶׁהִקִּיפוּהָ בְדָבָר שֶׁאֵין מְסַכְּכִים בּוֹ, \nאִם יֵשׁ תַּחְתָּיו אַרְבַּע אַמּוֹת, \nפְּסוּלָה.\n", + "יב\nהָעוֹשֶׂה סֻכָּתוֹ כְמִין צְרִיף, \nאוֹ שֶׁסְּמָכָהּ לַכֹּתֶל, \nרְבִּי אֱלִיעֶזֶר פּוֹסֵל, \nמִפְּנֵי שֶׁאֵין לָהּ גַּג; \nוַחֲכָמִים מַכְשִׁירִין. \nמַחֲצֶלֶת קָנִים, מַחֲצֶלֶת גְּדוֹלָה, \nעֲשָׂאָהּ לִשְׁכִיבָה, \nמְקַבֶּלֶת טֻמְאָה וְאֵין מְסַכְּכִים בָּהּ; \nוְלַסִּכּוּךְ, \nמְסַכְּכִים בָּהּ, וְאֵינָהּ מְקַבֶּלֶת טֻמְאָה. \n\nיג\nרְבִּי אֶלְעָזָר אוֹמֵר: \nאַחַת גְּדוֹלָה וְאַחַת קְטַנָּה, \nעֲשָׂאָהּ לִשְׁכִיבָה, \nמְקַבֶּלֶת טֻמְאָה וְאֵין מְסַכְּכִים בָּהּ; \nוְלַסִּכּוּךְ, \nמְסַכְּכִים בָּהּ וְאֵינָהּ מְקַבֶּלֶת טֻמְאָה.\n\n\n" + ], + [ + "א\nהַיָּשֵׁן תַּחַת הַמִּטָּה בַסֻּכָּה לֹא יָצָא יְדֵי חוֹבָתוֹ. \nאָמַר רְבִּי יְהוּדָה: \nנוֹהֲגִין הָיִינוּ, \nיְשֵׁנִים תַּחַת הַמִּטּוֹת לִפְנֵי הַזְּקֵנִים. \nאָמַר רְבִּי שִׁמְעוֹן: \nמַעֲשֶׂה בִטְבִי עַבְדּוֹ שֶׁלְּרַבָּן גַּמְלִיאֵל, \nשֶׁהָיָה יָשֵׁן תַּחַת הַמִּטָּה. \nאָמַר רַבָּן גַּמְלִיאֵל לַזְּקֵנִים: \nרְאִיתֶם טְבִי עַבְדִּי, שֶׁהוּא תַּלְמִיד חֲכָמִים, \nוְיוֹדֵעַ שֶׁעֲבָדִים פְּטוּרִים מִן הַסֻּכָּה, \nוְיָשֵׁן לוֹ תַּחַת הַמִּטָּה. \nלְפִי דַרְכֵּנוּ לָמַדְנוּ, \nשֶׁהַיָּשֵׁן תַּחַת הַמִּטָּה לֹא יָצָא יְדֵי חוֹבָתוֹ.\n", + "ב\nהַסּוֹמֵךְ סֻכָּתוֹ לִכְרָעֵי הַמִּטָּה כְשֵׁרָה. \nרְבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר: \nאִם אֵינָה יְכוּלָה לַעֲמֹד בִּפְנֵי עַצְמָהּ, \nפְּסוּלָה. \n\nג\nסֻכָּה הַמְדֻבְלֶלֶת, \nוְשֶׁצִּלָּתָהּ מְרֻבָּהמֵחַמָּתָהּ, \nכְּשֵׁרָה. \nוְהַמְעֻבָּה כְמִין בַּיִת, \nאַף עַל פִּי שֶׁאֵין הַכּוֹכָבִים נִרְאִים מִתּוֹכָהּ, \nכְּשֵׁרָה.\n", + "ד\nהָעוֹשֶׂה סֻכָּתוֹ בְרֹאשׁ הָעֲגָלָה, \nאוֹ בְרֹאשׁ הַסְּפִינָה, \nכְּשֵׁרָה, וְעוֹלִין לָהּ בְּיוֹם טוֹב. \nבְּרֹאשׁ הָאִילָן אוֹ עַל גַּבֵּי הַגָּמָל, \nכְּשֵׁרָה, וְאֵין עוֹלִין לָהּ בְּיוֹם טוֹב. \nשְׁתַּיִם בִּידֵי אָדָם וְאַחַת בָּאִילָן, \nאוֹ שְׁתַּיִם בָּאִילָן וְאַחַת בִּידֵי אָדָם, \nכְּשֵׁרָה, וְאֵין עוֹלִין בָּהּ בְּיוֹם טוֹב. \nשָׁלוֹשׁ בִּידֵי אָדָם וְאַחַת בָּאִילָן, \nכְּשֵׁרָה, וְעוֹלִים לָהּ בְּיוֹם טוֹב. \nזֶה הַכְּלָל: \nכָּל שֶׁיִּנָּטֵל הָאִילָן, \nוְהִיא יְכוּלָה לַעֲמוֹד, \nעוֹלִים לָהּ בְּיוֹם טוֹב.\n", + "ה\nהָעוֹשֶׂה סֻכָּתוֹ בֵין הָאִילָנוֹת, \nוְהָאִילָנוֹת דְּפָנוֹת, כְּשֵׁרָה. \nשְׁלוּחֵי מִצְוָה פְטוּרִים מִן הַסֻּכָּה. \nחוֹלִים וּמְשַׁמְּשֵׁיהֶם פְּטוּרִין מִן הַסֻּכָּה. \nאוֹכְלִים וְשׁוֹתִים עֲרַי חוּץ לַסֻּכָּה. (עדיי)\n", + "ו\nמַעֲשֶׂה שֶׁהֵבִיאוּ לִפְנֵי רַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּי \nלִטְעֹם אֶת הַתַּבְשִׁיל, \nוּלְרַבָּן גַּמְלִיאֵל שְׁתֵּי כוֹתָבוֹת וּדְלִי שֶׁלַּמַּיִם. \nאָמְרוּ: \n\"הַעֲלוּם לַסֻּכָּה!\" \nוּכְשֶׁנָּתְנוּ לוֹ לִרְבִּי צָדוֹק אֹכֶל פָּחוּת מִכַּבֵּיצָה, \nנְטָלוֹ בַמַּפָּה וַאֲכָלוֹ חוּץ לַסֻּכָּה, \nוְלֹא בֵרַךְ אַחֲרָיו.\n", + "ז\nרְבִּי אֱלִיעֶזֶר אוֹמֵר: \nאַרְבַּע עֶשְׂרֵה סְעוֹדוֹת חַיָּב אָדָם לֹאכַל בַּסֻּכָּה, \nאַחַת בַּיּוֹם וְאַחַת בַּלַּיְלָה. \nוַחֲכָמִים אוֹמְרִים: \nאֵין לַדָּבָר קִצְבָה, \nחוּץ מִלֵּילֵי יוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן בִּלְבַד. \nוְעוֹד אָמַר רְבִּי אֱלִיעֶזֶר: \nמִי שֶׁלֹּא אָכַל בְּלֵילֵי יוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן, \nיַשְׁלִים בְּלֵילֵי יוֹם טוֹב הָאַחֲרוֹן. \nוַחֲכָמִים אוֹמְרִים: \nאֵין לַדָּבָר תַּשְׁלוּמִין, \nעַל זֶה נֶאֱמַר: (קהלת א, טו) \n\"מְעֻוָּת לֹא יוּכַל לִתְקן, \nוְחֶסְרוֹן לֹא יוּכַל לְהִמָּנוֹת\".\n", + "ח\nמִי שֶׁהָיָה רֹאשׁוֹ וְרֻבּוֹ בַסֻּכָּה, \nוְשֻׁלְחָנוֹ בְתוֹךְ הַבַּיִת, \nבֵּית שַׁמַּי פּוֹסְלִין, \nוּבֵית הֶלֵּל מַכְשִׁירִין. \nאָמְרוּ בֵית הֶלֵּל לְבֵית שַׁמַּי: \nמַעֲשֶׂה שֶׁהָלְכוּ זִקְנֵי בֵית שַׁמַּי וְזִקְנֵי בֵית הֶלֵּל \nלְבַקֵּר אֶת יוֹחָנָן בֶּן הַחוֹרוֹנִי, \nוּמְצָאוּהוּ רֹאשׁוֹ וְרֻבּוֹ בַסֻּכָּה, \nוְשֻׁלְחָנוֹ בְתוֹךְ הַבַּיִת. \nאָמְרוּ לָהֶם בֵּית שַׁמַּי: \nמִשָּׁם רְאָיָה? \nאַף הֵן אָמְרוּ לוֹ: \n\"אִם כֵּן הָיִיתָ נוֹהֵג, (הָיְתָה)\nלֹא קִיַּמְתָּ מִצְוַת סֻכָּה מִיָּמֶיךָ.\n", + "ט\nנָשִׁים וַעֲבָדִים וּקְטַנִּים פְּטוּרִים מִן הַסֻּכָּה. \nוְכָל קָטָן שֶׁאֵינוּ צָרִיךְ לְאִמּוֹ חַיָּב בַּסֻּכָּה. \nמַעֲשֶׂה שֶׁיָּלְדָה כַלָּתוֹ שֶׁלְּשַׁמַּי הַזָּקֵן, \nוּפִחֵת אֶת הַמַּעֲזֵיבָה, \nוְסִכֵּךְ עַל גַּבֵּי הַמִּטָּה בִשְׁבִיל הַקָּטָן.\n", + "י\nכָּל שִׁבְעַת הַיָּמִים, \nעוֹשֶׂה אָדָם אֶת סֻכָּתוֹ קֶבַע וְאֶת בֵּיתוֹ עֲרַי. \nיָרְדוּ גְשָׁמִים, \nמֵאֶמָּתַי מֻתָּר לְפַנּוֹת? \nמִשֶּׁתִּסְרַח הַמִּקְפָּה. \nמוֹשְׁלִים אוֹתוֹ מָשָׁל: \nלְמָה הַדָּבָרדּוֹמֶה? \nלְעֶבֶד שֶׁבָּא לִמְזוֹג לְקוֹנָיו, \nוְשָׁפַךְ הַקִּיתוֹן עַל פָּנָיו.\n\n\n" + ], + [ + "א\nלוּלָב הַגָּזוּל וְהַיָּבֵשׁ, פָּסוּל. \nשֶׁלָּאֲשֵׁרָה וְשֶׁלְּעִיר הַנִּדַּחַת, פָּסוּל. \nנִקְטַם רֹאשׁוֹ, נִפְרְצוּ עָלָיו, פָּסוּל. \nנִפְרְדוּ עָלָיו, כָּשֵׁר; \nרְבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר: \nיוֹגְדֶנּוּ מִלְמַעְלָן. \nוְצִנֵּי הַר הַבַּרְזֶל כְּשֵׁרוֹת. \nכָּל לוּלָב שֶׁיֶּשׁ בּוֹ שְׁלֹשָׁה טְפָחִים כְּדֵי לְנַעֲנֵעַ בּוֹ, \nכָּשֵׁר.\n", + "ב\nהֲדַס הַגָּזוּל וְהַיָּבֵשׁ, פָּסוּל. \nשֶׁלָּאֲשֵׁרָה וְשֶׁלְּעִיר הַנִּדַּחַת, פָּסוּל. \nנִקְטַם רֹאשׁוֹ, נִפְרְצוּ עָלָיו, \nאוֹ שֶׁהָיוּ עֲנָבָיו מְרֻבּוֹת מֵעָלָיו, פָּסוּל; \nאִם מִעֲטָן, כָּשֵׁר. \nאֵין מְמַעֲטִין בְּיוֹם טוֹב.\n", + "ג\nעֲרָבָה גְזוּלָה וִיבֵשָׁה פְסוּלָה. \nשֶׁלָּאֲשֵׁרָה וְשֶׁלְּעִיר הַנִּדַּחַת, פְּסוּלָה. \nנִקְטַם רֹאשָׁהּ, נִפְרְצוּ עָלֶיהָ, \nוְהַצַּפְצֶפֶת, פְּסוּלָה. \nכְּמֵישָׁה וְשֶׁנָּשְׁרוּ מִקְצָת עָלֶיהָ וְשֶׁלַּבַּעַל, \nכְּשֵׁרָה.\n", + "ד\nרְבִּי יִשְׁמָעֵאל אוֹמֵר: \nשְׁלֹשָׁה הֲדַסִּים וּשְׁתֵּי עֲרָבוֹת, \nלוּלָב אֶחָד וְאֶתְרוֹג אֶחָד; \nאֲפִלּוּ שְׁנַיִם קְטוּמִים וְאֶחָד שֶׁאֵינוּ קָטוּם. \nרְבִּי טַרְפוֹן אוֹמֵר: \nאֲפִלּוּ שְׁלָשְׁתָּן קְטוּמִים. \nרְבִּי עֲקִיבָה אוֹמֵר: \nכַּשֵּׁם שֶׁלּוּלָב אֶחָד וְאֶתְרוֹג אֶחָד, \nכָּךְ הֲדַס אֶחָד וַעֲרָבָה אַחַת.\n", + "ה\nאֶתְרוֹג הַגָּזוּל וְהַיָּבֵשׁ, פָּסוּל. \nשֶׁלָּאֲשֵׁרָה וְשֶׁלְּעִיר הַנִּדַּחַת, פָּסוּל. \nוְשֶׁלְּעָרְלָה פָסוּל. \nוְשֶׁלִּתְרוּמָה טְמֵאָה פָסוּל. \nשֶׁלִּטְהוֹרָה לֹא יִטֹּל, \nוְאִם נָטַל, כָּשֵׁר. \nשֶׁלִּדְמַי, בֵּית שַׁמַּי פּוֹסְלִין, \nוּבֵית הֶלֵּל מַכְשִׁירִין. \nשֶׁלְּמַעֲשֵׂר שֵׁנִי בִירוּשָׁלַיִם לֹא יִטֹּל, \nוְאִם נָטַל כָּשֵׁר.\n", + "ו\nעָלָת חֲזָזִית עַל רֻבּוֹ, \nנִטְּלָה פִטַּמְתּוֹ, \nנִקַּב, נִקְלַף, נִסְדַּק, \nחָסַר כָּל שֶׁהוּא, פָּסוּל. \nעָלָת חֲזָזִית עַל מֵעוּטוֹ, \nנִטַּל עָקְצוֹ, \nנִקַּב וְלֹא חָסַר כָּל שֶׁהוּא, כָּשֵׁר. \nאֶתְרוֹג הַכּוּשִׁי פָסוּל. \nוְהַיָּרֹק כְּכַרַתָּן, \nרְבִּי מֵאִיר מַכְשִׁיר, \nוּרְבִּי יְהוּדָה פוֹסֵל.\n", + "ז\nשֵׁעוּר אֶתְרוֹג קָטָן, \nרְבִּי מֵאִיר אוֹמֵר: \nכָּאֱגוֹז; \nוּרְבִּי יוּדָה אוֹמֵר: \nכַּבֵּיצָה. \nוּבַגָּדוֹל, \nכְּדֵי שֶׁיֶּאֱחֹז אֶת שְׁנֵיהֶם בְּיָדוֹ אַחַת. \nדִּבְרֵי רְבִּי יְהוּדָה. \nרְבִּי יוֹסֵה אוֹמֵר: \nאֲפִלּוּ בִּשְׁתֵּי יָדָיו.\n", + "ח\nאֵין אוֹגְדִים אֶת הַלּוּלָב אֶלָּא מִמִּינוֹ. \nדִּבְרֵי רְבִּי יְהוּדָה. \nרְבִּי מֵאִיר אוֹמֵר: \nאֲפִלּוּ בִמְשִׁיחָה. \nאָמַר רְבִּי מֵאִיר: \nמַעֲשֶׂה בְאַנְשֵׁי יְרוּשָׁלַיִם, \nשֶׁהָיוּ אוֹגְדִים אֶת לוּלַבֵּיהֶן \nבְּגִימוֹנוֹת שֶׁלַּזָּהָב. \n", + "וְאֵיכָן הָיוּ מְנַעְנְעִים? \nבְּ\"הוֹדוּ לַיי\" תְּחִלָּה וָסוֹף, \nאַף בְּ\"אָנָּא יי הוֹשִׁיעָה נָּא\". \nכְּדִבְרֵי בֵית הֶלֵּל. \nבֵּית שַׁמַּי אוֹמְרִים: \nאַף בְּ\"אָנָּא יי הַצְלִיחָה נָא\". \nאָמַר רְבִּי עֲקִיבָה: \nצוֹפֶה הָיִיתִי בְרַבָּן גַּמְלִיאֵל וּבִרְבִּי יְהוֹשֻׁעַ, \nשֶׁכָּל הָעָם הָיוּ מְטָרְפִים אֶת לוּלַבֵּיהֶם, \nוְהֵן לֹא נִעְנְעוּ אֶלָּא בְ\"אָנָּא יי הוֹשִׁיעָה נָּא\" בִּלְבַד. \n\nט\nמִי שֶׁבָּא בַדֶּרֶךְ וְלֹא הָיָה בְיָדוֹ לוּלָב, \nכְּשֶׁיִּכָּנֵס לְבֵיתוֹ, יִטֹּל עַל שֻׁלְחָנוֹ. \nוְאִם לֹא נָטַל בַּשַּׁחְרִית, יִטֹּל בֵּין הָעַרְבַּיִם, \nשֶׁכָּל הַיּוֹם כָּשֵׁר לַלּוּלָב.\n", + "י\nמִי שֶׁהָיָה עֶבֶד אוֹ אִשָּׁה אוֹ קָטָן מַקְרִים אוֹתוֹ, \nוְהוּא עוֹנֶה אַחֲרֵיהֶם מַה שֶּׁהֵן אוֹמְרִים, \nוְתְהֵא לוֹ מְאֵרָה, \nאִם הָיָה גָדוֹל מַקְרֵא אוֹתוֹ, \nוְהוּא עוֹנֶה אַחֲרָיו \"הַלְלוּיָהּ\".\n", + "יא\nמָקוֹם שֶׁנָּהֲגוּ לִכְפֹּל, יִכְפֹּל; \nלִפְשֹׁט, יִפְשֹׁט; \nלְבָרֵךְ אַחֲרָיו, יְבָרֵךְ. \nהַכֹּל כְּמִנְהַג הַמְּדִינָה. \nהַלּוֹקֵחַ לוּלָב מֵחֲבֵרוֹ בַשְּׁבִיעִית, \nנוֹתֵן לוֹ אֶתְרוֹג מַתָּנָה, \nשֶׁאֵינוּ רַשַּׁי לִקָּחוֹ בַשְּׁבִיעִית.\n", + "יב\nבָּרִאשׁוֹנָה הָיָה לוּלָב נִטָּל בַּמִּקְדָּשׁ שִׁבְעָה, \nוּבַמְּדִינָה יוֹם אֶחָד. \nמִשֶּׁחָרַב בֵּית הַמִּקְדָּשׁ הִתְקִין רַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּי, \nשֶׁיְּהֵא לוּלָב נִטָּל בַּמְּדִינָה שִׁבְעָה, \nזֵכֶר לַמִּקְדָּשׁ, \nוְשֶׁיְּהֵא יוֹם הֶנֶף כֻּלּוֹ אָסוּר.\n", + "יג\nיוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁלֶּחָג שֶׁחָל לִהְיוֹת בַּשַּׁבָּת, \nכָּל הָעָם מוֹלִיכִים אֶת לוּלַבֵּיהֶם לְבֵית הַכְּנֶסֶת. \nכָּל אֶחָד וְאֶחָד מַכִּיר אֶת שֶׁלּוֹ וְנוֹטֵל, \nמִפְּנֵי שֶׁאָמָרוּ: \nאֵין אָדָם יוֹצֵא יְדֵי חוֹבָתוֹ \nבְיוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁלֶּחָג \nבְּלוּלַבּוֹ שֶׁלַּחֲבֵרוֹ, \nוּשְׁאָר כָּל יְמוֹת הֶחָג, \nיוֹצֵא אָדָם יְדֵי חוֹבָתוֹ בְלוּלַבּוֹ שֶׁלַּחֲבֵרוֹ.\n", + "יד\nרַבִּי יוֹסֵה אוֹמֵר: \nבְּיוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁלֶּחָג שֶׁחָל לִהְיוֹת בַּשַּׁבָּת, \nשָׁכַח וְהוֹצִיא אֶת הַלּוּלָב בִּרְשׁוּת הָרַבִּים, פָּטוּר, \nמִפְּנֵי שֶׁהוֹצִיאוֹ בִרְשׁוּת.\n", + "מְקַבֶּלֶת אִשָּׁה מִיַּד בְּנָהּ וּמִיַּד בַּעְלָהּ \nוּמַחְזֶרֶת לַמַּיִם בַּשַּׁבָּת. \nרְבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר: \nבַּשַּׁבָּת מַחֲזִירִים, \nבְּיוֹם טוֹב מוֹסִיפִים, \nוּבַמּוֹעֵד מַחֲלִיפִים.\nוְכָל קָטָן שֶׁיֵּשׁ בּוֹ דַעַת לְנַעֲנֵעַ חַיָּב בַּלּוּלָב.\n\n\n" + ], + [ + "א\nלוּלָב וַעֲרָבָה שִׁשָּׁה וְשִׁבְעָה; \nהַהַלֵּל וְהַשִּׂמְחָה שְׁמוֹנָה; \nסֻכָּה וְנִסּוּךְ הַמַּיִם שִׁבְעָה; \nוְהֶחָלִיל חֲמִשָּׁה וְשִׁשָּׁה.\n", + "לוּלָב שִׁבְעָה, כֵּיצַד? \nיוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁלֶּחָג שֶׁחָל לִהְיוֹת בַּשַּׁבָּת, \nלוּלָב שִׁבְעָה; \nוּשְׁאָר כָּל הַיָּמִים, שִׁשָּׁה.\n", + "ב\nעֲרָבָה שִׁבְעָה, כֵּיצַד? \nיוֹם הַשְּׁבִיעִי שֶׁלַּעֲרָבָה שֶׁחָל לִהְיוֹת בַּשַּׁבָּת, \nעֲרָבָה שִׁבְעָה; \nוּשְׁאָר כָּל הַיָּמִים, שִׁשָּׁה.\n", + "ג\nמִצְוַת הַלּוּלָב כֵּיצַד? \nכָּל הָעָם מוֹלִיכִים אֶת לוּלַבֵּיהֶם לְהַר הַבַּיִת, \nוְהַחַזָּנִים מְקַבְּלִים מִיָּדָם, \nוְסוֹדְרִים אוֹתָם עַל גַּג הָאִסְטְוָה, \nוְהַזְּקֵנִים מַנִּיחִים אֶת שֶׁלָּהֶן בַּלִּשְׁכָּה. \nוּמְלַמְּדִים אוֹתָם לוֹמַר: \n\"כָּל מִי שֶׁהִגִּיעַ לוּלַבִּי לְיָדוֹ, \nהֲרֵי הוּא לוֹ מַתָּנָה.\" \nוּלְמָחֳרָת מַשְׁכִּימִים וּבָאִים, \nוְהַחַזָּנִים מְזַרְקִים לִפְנֵיהֶם, \nוְהֵן מְחַטְּפִים וּמַכִּים אִישׁ אֶת חֲבֵרוֹ. \nוּכְשֶׁרָּאוּ בֵית דִּין שֶׁהֵם בָּאִים לִידֵי סַכָּנָה, \nהִתְקִינוּ שֶׁיְּהֵא כָל אֶחָד וְאֶחָד נוֹטֵל בְּבֵיתוֹ.\n", + "ד\nמִצְוַת עֲרָבָה כֵיצַד? \nמָקוֹם הָיָה לְמַטָּה מִירוּשָׁלַיִם נִקְרָא מוֹצָא. \nיוֹרְדִים לַשָּׁם וּמְלַקְּטִים מִשָּׁם מָרְבְּיוֹת שֶׁלַּעֲרָבָה, \nוּבָאִים וְזוֹקְפִים אוֹתָם לִצְדָדֵי הַמִּזְבֵּחַ, \nוְרָאשֵׁיהֶם כְּפוּפִים עַל גַּבֵּי הַמִּזְבֵּחַ. \nתָּקְעוּ וְהֵרִיעוּ וְתָקָעוּ. \nבְּכָל יוֹם מַקִּיפִים אֶת הַמִּזְבֵּחַ פַּעַם אַחַת, \nוְאוֹמְרִים: \n\"אָנָּא יי הוֹשִׁיעָה נָּא, \nאָנָּא וְהוֹשִׁיעָה נָּא!\". \nרְבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר: \n\"אֲנִי וְהוּא וְהוֹשִׁיעָה נָּא, \nאֲנִי וְהוּא וְהוֹשִׁיעָה נָּא!\" \nאוֹתוֹ הַיּוֹם מַקִּיפִים אֶת הַמִּזְבֵּחַ שֶׁבַע פְּעָמִים. \n\n(בְּשָׁעַת פְּטִירָתָן, <ליתא בכ\"י קאופמן>\nמָה הֵן אוֹמְרִים? \n\"יֹפִי לָךְ, מִזְבֵּחַ! \nיֹפִי לָךְ, מִזְבֵּחַ!\" \nרְבִּי אֱלִיעֶזֶר אוֹמֵר: \n\"לְיָהּ וְלָךְ מִזְבֵּחַ! \nלְיָהּ וְלָךְ מִזְבֵּחַ!\") \n", + "ה\nכְּמַעֲשֵׂהוּ בַחוֹל, כֵּן מַעֲשֵׂהוּ בַשַּׁבָּת, \nאֶלָּא שֶׁהָיוּ מְלַקְּטִים אוֹתָם מֵעֶרֶב שַׁבָּת, \nוּמַנִּיחִין אוֹתָם בְּגִיגִיּוֹת שֶׁלַּזָּהָב, \nכְּדֵי שֶׁלֹּא יִכְמֹשׁוּ. \nרְבִּי יוֹחָנָן בֶּן בְּרוֹקָה אוֹמֵר: \nחֲרִיּוֹת שֶׁלַּדָּקָל הָיוּ מְלַקְּטִים \nוְחוֹבְטִים עַל גַּבֵּי הַמִּזְבֵּחַ.\nאוֹתוֹ הַיּוֹם הָיָה נִקְרָא יוֹם חִבּוּט חֲרִיּוֹת.\n", + "מִיָּד הַתִּינוֹקוֹת שׁוֹמְטִים אֶת לוּלַבֵּיהֶם, \nוְאוֹכְלִים אֶת אֶתְרוֹגֵיהֶם.\n", + "ו\nהַהַלֵּל וְהַשִּׂמְחָה שְׁמוֹנָה, כֵּיצַד? \nמְלַמֵּד שֶׁאָדָם חַיָּב בִּכְבוֹד יוֹם טוֹב הָאַחֲרוֹן שֶׁלֶּחָג, \nכִּשְׁאָר כָּל יְמוֹת הֶחָג. \nסֻכָּה שִׁבְעָה, כֵּיצַד? \nגָּמַר מִלֹּאכַל, \nלֹא יָתֵיר אֶת סֻכָּתוֹ; \nאֲבָל מוֹרִיד הוּא אֶת הַכֵּלִים מִן הַמִּנְחָה וּלְמַעְלָן, \nבִּשְׁבִיל כְּבוֹד יוֹם טוֹב הָאַחֲרוֹן.\n", + "ז\nנִסּוּךְ הַמַּיִם שִׁבְעָה, כֵּיצַד? \nצְלוֹחִית שֶׁלַּזָּהָב מַחֲזֶקֶת שְׁלשֶׁת לָגִּים הָיָה מְמַלֵּא מִן הַשִּׁילוֹחַ. \nהִגִּיעוּ לְשַׁעַר הַמַּיִם, \nתָּקְעוּ וְהֵרִיעוּ וְתָקָעוּ. \nעָלָה בַכֶּבֶשׁ וּפָנָה לִשְׂמאלוֹ, \nוּשְׁנֵי סְפָלִים שֶׁלַּכֶּסֶף הָיוּ שָׁם. \nרְבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר: \nשֶׁלַּסִּיד הָיוּ, \nאֶלָּא שֶׁהָיוּ מֻשְׁחָרִים מִפְּנֵי הַיַּיִן. \nוּמְנֻקָּבִין כְּמִין שְׁנֵי חֹטְמִים דַּקִּים; < וּמַנֻּקָּבִין >\nאֶחָד מְעֻבֶּה וְאֶחָד מֵדֵק, \nכְּדֵי שֶׁיְּהוּ שְׁנֵיהֶם כָּלִים בְּבַת אַחַת. \n\nח\nמַעֲרָבִי שֶׁלַּמַּיִם, \nמִזְרָחִי שֶׁלַּיַּיִן. \nעֵירָה שֶׁלַּמַּיִם בְּתוֹךְ שֶׁלַּיַּיִן, \nאוֹ שֶׁלַּיַּיִן בְּתוֹךְ שֶׁלַּמַּיִם, יָצָא. \nרְבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר: \nמִלֹּג הָיָה מְנַסֵּךְ כָּל שְׁמוֹנָה. \nוְלַמְנַסֵּךְ אוֹמְרִין לוֹ: \n\"הַגְבַּהּ אֶת יָדָךְ!\" \nשֶׁפַּעַם אַחַת נִסֵּךְ עַל רַגְלָיו, \nוּרְגָמוּהוּ כָל הָעָם בְּאֶתְרוֹגֵיהֶן.\n", + "ט\nכְּמַעֲשֵׂהוּ בַחוֹל, \nכֵּן מַעֲשֵׂהוּ בַשַּׁבָּת. \nאֲבַל שֶׁהָיָה מְמַלֵּא מֵעֶרֶב שַׁבָּת \nחָבִית שֶׁלַּזָּהָב שֶׁאֵינָהּ מְקֻדֶּשֶׁת מִן הַשִּׁילוֹחַ. \nהָיָה מַנִּיחָהּ בַּלִּשְׁכָּה. \nנִשְׁפָּכָה אוֹ נִתְגַּלָּתָה, \nהָיָה מְמַלָּהּ מִן הַכִּיּוֹר, \nשֶׁהַמַּיִם וְהַיַּיִן הַמְּגֻלִּים פְּסוּלִים מֵעַל גַּבֵּי הַמִּזְבֵּחַ.\n\n\n\n" + ], + [ + "א\nהֶחָלִיל חֲמִשָּׁה וְשִׁשָּׁה; \nזֶה חָלִיל שֶׁלְּבֵית הַשּׁוֹאֲבָה, \nשֶׁאֵינוּ דוֹחֶה לֹא אֶת הַשַּׁבָּת וְלֹא אֶת יוֹם טוֹב. \nאָמְרוּ: \nמִי שֶׁלֹּא רָאָה שִׂמְחַת בֵּית הַשּׁוֹאֲבָה, \nלֹא רָאָה שִׂמְחָה מִיָּמָיו.\n", + "ב\nמוֹצָאֵי יוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁלֶּחָג \nהָיוּ יוֹרְדִים לַעֲזָרַת הַנָּשִׁים, \nוּמְתַקְּנִים שָׁם תִּקּוּן גָּדוֹל. \nוּמְנוֹרוֹת שֶׁלַּזָּהָב הָיוּ שָׁם, \nוּסְפָלִים שֶׁלַּזָּהָב בְּרָאשֵׁיהֶם, \nוְאַרְבָּעָה סֻלָּמוֹת עַל כָּל מְנוֹרָה וּמְנוֹרָה, \nוְאַרְבָּעָה יְלָדִים מִפִּרְחֵי כְהֻנָּה, \nוּבִידֵיהֶם כַּדֵּי יַיִן וְכַדֵּי שֶׁמֶן שֶׁלְּמֵאָה וְעֶשְׂרִים לֹג, \nוְהֵן מְטִילִין לְתוֹךְ כָּל סֵפֶל וְסֵפֶל.\n", + "ג\nמִבְּלָאֵי מִכְנְסֵי הַכֹּהֲנִים וּמֵהֶמְיָנֵיהֶם הָיוּ מַפְקִיעִים, \nוּבָהֶם הָיוּ מַדְלִיקִים. \nלֹא הָיְתָה חָצֵר בִּירוּשָׁלַיִם \nשֶׁלֹּא הָיְתָה מְאִירָה מֵאוֹר בֵּית הַשּׁוֹאֲבָה.\n", + "ד\nהַחֲסִידִים וְאַנְשֵׁי הַמַּעֲשֶׂה \nהָיוּ מְרַקְּדִים לִפְנֵיהֶם בַּאֲבוּקוֹת, \nוְאוֹמְרִין לִפְנֵיהֶם דִּבְרֵי תֻשְׁבָּחוֹת. \nהַלְוִיִּם בְּכִנּוֹרוֹת וּבִנְבָלִים וּבִמְצִלְתַּיִם, \nוּבְכָל כְּלֵי שִׁיר בְּלֹא מִסְפָּר, \nעַל חֲמֵשׁ עֶשְׂרֵה מַעֲלוֹת \nהַיּוֹרְדוֹת מֵעֲזָרַת יִשְׂרָאֵל לַעֲזָרַת הַנָּשִׁים, \nכְּנֶגֶד חֲמֵשׁ עֶשְׂרֵה שִׁיר הַמַּעֲלוֹת שֶׁבַּתִּלִּים, \nשֶׁעֲלֵיהֶן הַלְוִיִּם עוֹמְדִין בַּשִּׁיר. \n\nה\nעָמְדוּ שְׁנֵי כֹהֲנִים בְּשַׁעַר הָעֶלְיוֹן, \nהַיּוֹרֵד מֵעֲזָרַת יִשְׂרָאֵל לַעֲזָרַת הַנָּשִׁים, \nוּשְׁתֵּי חֲצוֹצְרוֹת בְּיָדָם. \nקָרָא הַגֶּבֶר, \nתָּקְעוּ וְהֵרִיעוּ וְתָקָעוּ. \nהִגִּיעוּ לְמַעֲלָה עֲשִׂירִית, \nתָּקְעוּ וְהֵרִיעוּ וְתָקָעוּ. \nהִגִּיעוּ לָעֲזָרָה, \nתָּקְעוּ וְהֵרִיעוּ וְתָקָעוּ. \nהָיוּ תוֹקְעִים וְהוֹלְכִים, \nעַד שֶׁמַּגִיעִים לְשַׁעַר הַיּוֹצֵא לַמִּזְרָח. \nהִגִּיעוּ לְשַׁעַר הַיּוֹצֵא לַמִּזְרָח, \nוְהָפְכוּ פְנֵיהֶן לַמַּעֲרָב, וְאָמְרוּ:\n\"אֲבוֹתֵינוּ שֶׁהָיוּ בַמָּקוֹם הַזֶּה, (יחזקאל ח,טז)\n\"אֲחֹרֵיהֶם אֶל הֵיכַל יי וּפְנֵיהֶם קֵדְמָה, \nוְהֵמָּה מִשְׁתַּחֲוִים קֵדְמָה לַשָּׁמֶשׁ\"; \nאָנוּ לְיָהּ וּלְיָהּ עֵינֵינוּ!\" \nרְבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר: \nהָיוּ שׁוֹנִין אוֹתוֹ לוֹמַר: \n\"אָנוּ לְיָהּ, וּלְיָהּ עֵינֵינוּ!\"\n", + "ו\nאֵין פּוֹחֲתִים מֵעֶשְׂרִים וְאַחַת תְּקִיעָה בַמִּקְדָּשׁ, \nוְלֹא מוֹסִיפִים עַל אַרְבָּעִים וּשְׁמוֹנֶה. \nבְּכָל יוֹם הָיוּ שָׁם עֶשְׂרִים וְאַחַת תְּקִיעָה: \nשָׁלוֹשׁ לִפְתִיחַת הַשְּׁעָרִים, \nוְתֵשַׁע לְתָמִיד שֶׁלַּשַּׁחַר, \nוְתֵשַׁע לְתָמִיד שֶׁלְּבֵין הָעַרְבַּיִם. \nוּבַמּוּסָפִים מוֹסִיפִים עוֹד תֵּשַׁע. \nוּבְעֶרֶב שַׁבָּת מוֹסִיפִים עוֹד שֵׁשׁ: \nשָׁלוֹשׁ לְהַבְטִיל אֶת הָעָם מִן הַמְּלָאכָה, \nוְשָׁלוֹשׁ לְהַבְדִּיל בֵּין קֹדֶשׁ לְחֹל. \n\nז\nעֶרֶב שַׁבָּת שֶׁבְּתוֹךְ הֶחָג, \nהָיוּ שָׁם אַרְבָּעִים וּשְׁמוֹנֶה: \nשָׁלוֹשׁ לִפְתִיחַת שְׁעָרִים, \nשָׁלוֹשׁ לְשַׁעַר הָעֶלְיוֹן, \nוְשָׁלוֹשׁ לְשַׁעַר הַתַּחְתּוֹן, \nשָׁלוֹשׁ לְמִלּוּי הַמַּיִם, \nוְשָׁלוֹשׁ עַל גַּבֵּי הַמִּזְבֵּחַ, \nוְתֵשַׁע לְתָמִיד שֶׁלַּשַּׁחַר, \nוְתֵשַׁע לְתָמִיד שֶׁלְּבֵין הָעַרְבַּיִם, \nוְתֵשַׁע לַמּוּסָפִים, \nוְשָׁלוֹשׁ לְהַבְטִיל אֶת הָעָם מִן הַמְּלָאכָה, \nוְשָׁלוֹשׁ לְהַבְדִּיל בֵּין קֹדֶשׁ לְחֹל.\n", + "\nח\nיוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁלֶּחָג, \nהָיוּ שָׁם שְׁלֹשָׁה עָשָׂר פָּרִים, \nוְאֵילִים שְׁנַיִם, וְשָׂעִיר אֶחָד. \nנִשְׁתַּיְּרוּ שָׁם אַרְבָּעָה עָשָׂר כְּבָשִׂים לִשְׁמוֹנֶה מִשְׁמָרוֹת.\n\nט\nבַּיּוֹם הָרִאשׁוֹן שִׁשָּׁה כֹהֲנִים מַקְרִיבִים שְׁנַיִם שְׁנַיִם, \nוְהַשְּׁאָר אֶחָד אֶחָד. \nבַּשֵּׁנִי, חֲמִשָּׁה מַקְרִיבִים שְׁנַיִם שְׁנַיִם, \nוְהַשְּׁאָר אֶחָד אֶחָד. \nבַּשְּׁלִישִׁי אַרְבָּעָה מַקְרִיבִים שְׁנַיִם שְׁנַיִם, \nוְהַשְּׁאָר אֶחָד אֶחָד. \nבָּרְבִיעִי שְׁלוֹשָׁה מַקְרִיבִים שְׁנַיִם שְׁנַיִם, \nוְהַשְּׁאָר אֶחָד אֶחָד. \nבַּחֲמִישִׁי שְׁנַיִם מַקְרִיבִים שְׁנַיִם שְׁנַיִם, \nוְהַשְּׁאָר אֶחָד אֶחָד. \nבַּשִּׁשִּׁי אֶחָד מַקְרִיב שְׁנַיִם שְׁנַיִם, \nוְהַשְּׁאָר אֶחָד אֶחָד. \nבַּשְּׁבִיעִי כֻלָּם שָׁוִים. \nבַּשְּׁמִינִי חָזְרוּ לַפַּיִס כָּרְגָלִים. \nאָמְרוּ: \nמִי שֶׁהָיָה מַקְרִיב פָּרִים הַיּוֹם, \nלֹא הָיָה מַקְרִיב לְמָחָר, \nאֶלָּא חוֹזְרִין חֲלִלָּה.\n", + "י\nבִּשְׁלֹשָׁה פְרָקִים בַּשָּׁנָה, \nהָיוּ כָל הַמִּשְׁמָרוֹת שָׁוִים בֶּאֱמוּרֵי רְגָלִים \nוּבְחִלּוּק לֶחֶם הַפָּנִים. \nוּבָעֲצֶרֶת אוֹמְרִים לוֹ: \n\"הֵילָךְ מַצָּה, הֵילָךְ חָמֵץ! \nהֵילָךְ מַצָּה, הֵילָךְ חָמֵץ!\" \nמִשְׁמָר שֶׁזְּמַנּוֹ קָבוּעַ, \nהוּא מַקְרִיב תְּמִידִים, נְדָרִים וּנְדָבוֹת \nוְכָל קָרְבְּנוֹת הַצִּבּוּר. \nהוּא מַקְרִיב עַל הַכֹּל. \nבִּזְמַן שֶׁהוּא יוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן סָמוּךְ לַשַּׁבָּת, \nבֵּין מִלְּפָנֶיהָ וּבֵין מִלְּאַחֲרֶיהָ, \nהָיוּ כָל הַמִּשְׁמָרוֹת שָׁוִים בְּחִלּוּק לֶחֶם הַפָּנִים.\n", + "יא\nחָל יוֹם אֶחָד לְהַפְסִיק בִּנְתַּיִם, \nמִשְׁמָר שֶׁזְּמַנּוֹ קָבוּעַ, \nהוּא נוֹטֵל עֶשֶׂר חַלּוֹת, \nוְהַמִּתְעַכֵּב נוֹטֵל שְׁתַּיִם. \nבִּשְׁאָר כָּל יְמוֹת הַשָּׁנָה, \nהַנִּכְנָס נוֹטֵל שֵׁשׁ, \nוְהַיּוֹצֵא נוֹטֵל שֵׁשׁ. \nרְבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר: \nהַנִּכְנָס נוֹטֵל שֶׁבַע, \nוְהַיּוֹצֵא נוֹטֵל חָמֵשׁ. \nהַנִּכְנָסִין חוֹלְקִים בַּצָּפוֹן, \nוְיוֹצְאִין בַּדָּרוֹם. \nבִּלְגָּה חוֹלֶקֶת לְעוֹלָם בַּדָּרוֹם, \nוְטַבַּעְתָּהּ קְבוּעָה, \nוְחַלּוֹנָהּ סְתוּמָה. \n " + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/Hebrew/Mishnah, ed. Romm, Vilna 1913.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/Hebrew/Mishnah, ed. Romm, Vilna 1913.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..9c90c23e08ee599ea953f3fe1563f29d36f57b33 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/Hebrew/Mishnah, ed. Romm, Vilna 1913.json @@ -0,0 +1,92 @@ +{ + "language": "he", + "title": "Mishnah Sukkah", + "versionSource": "https://www.nli.org.il/he/books/NNL_ALEPH001741739", + "versionTitle": "Mishnah, ed. 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החמה. או תחתיה מפני הנשר או שפירס על גבי הקינוף. פסולה. אבל פורס הוא על גבי נקליטי המטה: ", + "הדלה עליה את הגפן. ואת הדלעת. ואת הקיסום. וסיכך על גבה פסולה. ואם היה סיכוך הרבה מהן. או שקצצן. כשרה. זה הכלל. כל שהוא מקבל טומאה. ואין גידולו מן הארץ. אין מסככים בו. וכל דבר שאינו מקבל טומאה. וגידולו מן הארץ. מסככין בו: ", + "חבילי קש. וחבילי עצים. וחבילי זרדין. אין מסככין בה. וכולן שהתירן כשרות. וכולן כשרות לדפנות: ", + "מסככין בנסרים. דברי רבי יהודה. ורבי מאיר אוסר. נתן עליה נסר שהוא רחב ארבעה טפחים. כשרה. ובלבד שלאי ישן תחתיו: ", + "תקרה שאין עליה מעזיבה. רבי יהודה אומר. בית שמאי אומרים מפקפק. ונוטל אחת מבינתים. ובית הלל אומרים. מפקפק. או נוטל אחת מבינתים. רבי מאיר אומר. נוטל אחת מבינתים. ואין מפקפק: ", + "המקרה סוכתו בשפודין. או בארוכות המטה. אם יש ריוח ביניהן כמותן. כשרה. החוטט בגדיש לעשות בו סוכה. אינה סוכה: ", + "המשלשל דפנות מלמעלה למטה. אם גבוה מן הארץ שלשה טפחים פסולה. מלמטה למעלה. אם גבוה מן הארץ עשרה טפחים כשרה. ר' יוסי אומר כשם שמלמטה למעלה. עשרה טפחים. כך מלמעלה למטה עשרה טפחים. הרחיק את הסיכוך מן הדפנות שלשה טפחים. פסולה: ", + "בית שנפחת. וסיכך על גביו. אם יש מן הכותל לסיכוך. ארבע אמות. פסולה. וכן חצר שהיא מוקפת אכסדרה. סוכה גדולה. שהקיפוה בדבר שאין מסככים בו. אם יש תחתיו ארבע אמות. פסולה: ", + "העושה סוכתו כמין צריף. או שסמכה לכותל. רבי אליעזר פוסל. מפני שאין לה גג. וחכמים מכשירין. מחצלת קנים גדולה עשאה לשכיבה מקבלת טומאה ואין מסככין בה. לסיכוך מסככין בה. ואינה מקבלת טומאה. ר' אליעזר אומר אחת קטנה. ואחת גדולה. עשאה לשכיבה מקבלת טומאה. ואין מסככין בה. לסיכוך. מסככין בה ואינה מקבלת טומאה: " + ], + [ + "הישן תחת המטה בסוכה. לא יצא ידי חובתו. אמר רבי יהודה נוהגין היינו שהיינו ישנים תחת המטה בפני הזקנים. ולא אמרו לנו דבר. אמר רבי שמעון מעשה בטבי עבדו של רבן גמליאל. שהיה ישן תחת המטה. ואמר להן רבן גמליאל לזקנים. ראיתם טבי עבדי שהוא תלמיד חכם. ויודע שעבדים פטורין מן הסוכה. לפיכך ישן הוא תחת המטה. ולפי דרכינו למדנו שהישן תחת המטה. לא יצא ידי חובתו: ", + "הסומך סוכתו בכרעי המטה. כשרה. רבי יהודה אומר אם אינה יכולה לעמוד בפני עצמה פסולה. סוכה המדובללת. ושצלתה מרובה מחמתה. כשירה. המעובה כמין בית. אף על פי שאין הכוכבים נראים מתוכה. כשרה: ", + "העושה סוכתו בראש העגלה. או בראש הספינה כשרה. ועולין לה ביום טוב. בראש האילן. או על גבי גמל. כשירה. ואין עולין לה ביום טוב. שתים באילן. ואחת בידי אדם. או שתים בידי אדם. ואחת באילן. כשרה. ואין עולין לה ביום טוב. שלש בידי אדם. ואחת באילן. כשרה. ועולין לה ביום טוב. זה הכלל. כל שניטל האילן. ויכולה לעמוד בפני עצמה. כשרה. ועולין לה ביום טוב: ", + "העושה סוכתו בין האילנות. והאילנות דפנות לה כשרה. שלוחי מצוה. פטורין מן הסוכה. חולין ומשמשיהן. פטורין מן הסוכה. אוכלין ושותין עראי חוץ לסוכה: ", + "מעשה והביאו לו לרבן יוחנן בן זכאי. לטעום את התבשיל. ולרבן גמליאל שני כותבות. ודלי של מים. ואמרו העלום לסוכה. וכשנתנו לו לרבי צדוק. אוכל פחות מכביצה. נטלו במפה. ואכלו חוץ לסוכה. ולא בירך אחריו: ", + "ר' אליעזר אומר ארבע עשרה סעודות. חייב אדם לאכול בסוכה. אחת ביום. ואחת בלילה. וחכמים אומרים אין לדבר קצבה. חוץ מלילי יום טוב ראשון של חג בלבד. ועוד אמר רבי אליעזר מי שלא אכל לילי יום טוב הראשון. ישלים בלילי יום טוב האחרון. וחכמים אומרים אין לדבר תשלומין. על זה נאמר (קהלת א, טו) מעוות לא יוכל לתקון וחסרון לא יוכל להמנות: ", + "מי שהיה ראשו ורובו בסוכה. ושולחנו בתוך הבית. בית שמאי פוסלין. ובית הלל מכשירין. אמרו להן בית הלל לבית שמאי. לא כך היה מעשה. שהלכו זקני בית שמאי וזקני בית הלל לבקר את ר' יוחנן בן החורני. ומצאוהו שהיה יושב ראשו ורובו בסוכה. ושולחנו בתוך הבית. ולא אמרו לו דבר. אמרו להן בית שמאי משם ראיה. אף הם אמרו לו. אם כן היית נוהג. לא קיימת מצות סוכה מימיך: ", + "נשים. ועבדים. וקטנים. פטורים מן הסוכה. קטן שאינו צריך לאמו חייב בסוכה. מעשה וילדה כלתו של שמאי הזקן. ופיחת את המעזיבה. וסיכך על גבי המטה בשביל קטן: ", + "כל שבעת הימים אדם עושה סוכתו קבע. וביתו עראי. ירדו גשמים. מאימתי מותר לפנות. משתסרח המקפה. משלו משל. למה הדבר דומה. לעבד שבא למזוג כוס לרבו. ושפך לו קיתון על פניו: " + ], + [ + "לולב הגזול והיבש פסול. של אשירה. ושל עיר הנדחת פסול. נקטם ראשו. נפרצו עליו. פסול. נפרדו עליו כשר. רבי יהודה אומר יאגדנו מלמעלה. ציני הר הברזל. כשירות. לולב שיש בו שלשה טפחים כדי לנענע בו. כשר: ", + "הדס הגזול. והיבש פסול. של אשירה. ושל עיר הנדחת. פסול. נקטם ראשו. נפרצו עליו או שהיו ענביו מרובות מעליו פסול. ואם מיעטן כשר. ואין ממעטין ביום טוב: ", + "ערבה גזולה. ויבשה. פסולה. של אשירה. ושל עיר הנדחת. פסולה. נקטם ראשה. נפרצו עליה. והצפצפה. פסולה. כמושה ושנשרו מקצת עליה. ושל בעל כשרה: ", + "רבי ישמעאל אומר. שלשה הדסים. ושתי ערבות. לולב אחד. ואתרוג אחד. אפילו שנים קטומים. ואחד אינו קטום. רבי טרפון אומר. אפילו שלשתן קטומים. רבי עקיבא אומר. כשם שלולב אחד. ואתרוג אחד. כך הדס אחד. וערבה אחת: ", + "אתרוג הגזול. והיבש. פסול. של אשרה ושל עיר הנדחת פסול. של ערלה פסול. של תרומה טמאה פסול. של תרומה טהורה לא יטול. ואם נטל כשר. של דמאי. בית שמאי פוסלין. ובית הלל מכשירין. של מעשר שני בירושלם לא יטול. ואם נטל כשר: ", + "עלתה חזזית. על רובו. נטלה פטמתו. נקלף. נסדק. ניקב וחסר כל שהוא. פסול. עלתה חזזית על מיעוטו. נטל עוקצו. ניקב ולא חסר כל שהוא. כשר. אתרוג הכושי. פסול. והירוק ככרתי. רבי מאיר מכשיר. ורבי יהודה פוסל: ", + "שיעור אתרוג הקטן. רבי מאיר אומר כאגוז. רבי יהודה אומר כביצה. ובגדול. כדי שיאחז שנים בידו אחת. דברי רבי יהודה. ר' יוסי אומר. אפילו אחד בשתי ידיו: ", + "אין אוגדין את הלולב. אלא במינו. דברי רבי יהודה. רבי מאיר אומר. אפילו במשיחה. אמר רבי מאיר. מעשה באנשי ירושלים. שהיו אוגדין את לולביהן. בגימוניות של זהב. אמרו לו. במינו היו אוגדין אותו מלמטה: ", + "והיכן היו מנענעין. בהודו לה' תחלה. וסוף. ובאנא השם הושיעה נא. דברי בית הלל. ובית שמאי אומרים. אף באנא ה' הצליחה נא. אמר רבי עקיבא צופה הייתי ברבן גמליאל ורבי יהושע. שכל העם היו מנענעין את לולביהן. והן לא נענעו. אלא באנא ה' הושיעה נא. מי שבא בדרך. ולא היה בידו לולב ליטול. לכשיכנס לביתו יטול על שלחנו. לא נטל שחרית. יטול בין הערבים. שכל היום כשר ללולב: ", + "מי שהיה עבד. או אשה. או קטן. מקרין אותו. עונה אחריהן מה שהן אומרין. ותהי לו מאירה. אם היה גדול מקרא אותו. עונה אחריו. הללויה: ", + "מקום שנהגו לכפול. יכפול. לפשוט יפשוט. לברך אחריו. יברך אחריו. הכל כמנהג המדינה: הלוקח לולב מחבירו בשביעית. נותן לו אתרוג. במתנה. לפי שאין רשאי ללוקחו בשביעית: ", + "בראשונה. היה לולב ניטל במקדש שבעה. ובמדינה. יום אחד. משחרב בית המקדש. התקין רבן יוחנן בן זכאי שיהא לולב ניטל במדינה שבעה זכר למקדש ושיהא יום הנף כולו אסור: ", + "יום טוב הראשון של חג. שחל להיות בשבת. כל העם מוליכין את לולביהן לבית הכנסת. למחרת משכימין ובאין. כל אחד ואחד מכיר את שלו ונוטלו. מפני שאמרו חכמים. אין אדם יוצא ידי חובתו ביום טוב הראשון של חג. בלולבו של חבירו. ושאר ימות החג. אדם יוצא ידי חובתו. בלולבו של חבירו: ", + "רבי יוסי אומר יום טוב הראשון של חג שחל להיות בשבת. ושכח והוציא את הלולב לרשות הרבים. פטור. מפני שהוציאו ברשות: ", + "מקבלת אשה מיד בנה ומיד בעלה. ומחזירתו למים בשבת. רבי יהודה אומר בשבת מחזירין. ביום טוב מוסיפין. ובמועד מחליפין. קטן היודע לנענע. חייב בלולב: " + ], + [ + "לולב וערבה. ששה ושבעה. ההלל והשמחה שמונה. סוכה. וניסוך המים. שבעה. והחליל חמשה. וששה: \n", + "לולב שבעה. כיצד. יום טוב הראשון של חג. שחל להיות בשבת. לולב שבעה. ושאר כל הימים ששה: \n", + "ערבה שבעה. כיצד. יום שביעי של ערבה. שחל להיות בשבת. ערבה שבעה. ושאר כל הימים ששה: \n", + "מצות לולב כיצד. יום טוב הראשון של חג. שחל להיות בשבת. מוליכין את לולביהן להר הבית. והחזנין מקבלין מהן. וסודרין אותן על גב איצטבא. והזקנים מניחין את שלהן בלשכה. ומלמדים אותם לומר. כל מי שמגיע לולבי בידו. הרי הוא לו במתנה. למחר משכימין ובאין. והחזנין זורקין אותם לפניהם. והן מחטפין. ומכין איש את חבירו. וכשראו בית דין שבאו לידי סכנה. התקינו שיהא כל אחד ואחד. נוטל בביתו: \n", + "מצות ערבה כיצד. מקום היה למטה מירושלם. ונקרא מוצא. יורדין לשם. ומלקטין משם מרביות של ערבה. ובאין וזוקפין אותן בצדי המזבח. וראשיהן כפופין. על גבי המזבח. תקעו. והריעו. ותקעו. בכל יום מקיפין את המזבח פעם אחת. ואומרים אנא ה' הושיעה נא. אנא ה' הצליחה נא. רבי יהודה אומר. אני והו הושיעה נא. ואותו היום. מקיפין את המזבח שבעה פעמים. בשעת פטירתן מה הן אומרים. יופי לך מזבח. יופי לך מזבח. רבי אליעזר אומר. ליה ולך מזבח. ליה ולך מזבח: \n", + "כמעשהו בחול. כך מעשהו בשבת. אלא שהיו מלקטין אותן מערב שבת. ומניחים אותן בגיגיות של זהב. כדי שלא יכמשו. ר' יוחנן בן ברוקה אומר חריות של דקל. היו מביאין. וחובטין אותן בקרקע בצדי המזבח ואותו היום נקרא יום חבוט חריות: \n", + "מיד התינוקות שומטין את לולביהן. ואוכלין אתרוגיהן: \n", + "ההלל והשמחה שמונה. כיצד מלמד שחייב אדם בהלל. ובשמחה. ובכבוד יום טוב האחרון של חג. כשאר כל ימות החג. סוכה שבעה כיצד. גמר מלאכול לא יתיר סוכתו. אבל מוריד את הכלים. מן המנחה ולמעלה מפני כבוד יום טוב האחרון של חג: \n", + "ניסוך המים כיצד. צלוחית של זהב. מחזקת שלשת לוגים. היה ממלא מן השילוח. הגיעו לשער המים. תקעו. והריעו. ותקעו. עלה בכבש. ופנה לשמאלו. שני ספלים של כסף היו שם. רבי יהודה אומר. של סיד היו. אלא שהיו מושחרין פניהם. מפני היין. ומנוקבין כמין שני חוטמין דקין. אחד מעובה. ואחד דק. כדי שיהו שניהם כלין בבת אחת. מערבי של מים מזרחי של יין. עירה של מים לתוך של יין ושל יין לתוך שלמים. יצא. רבי יהודה אומר בלוג היה מנסך כל שמונה. ולמנסך אומרים לו הגבה ידך. שפעם אחת ניסך אחד על גבי רגליו. ורגמוהו כל העם באתרוגיהן: \n", + "כמעשהו בחול. כך מעשהו בשבת. אלא שהיה ממלא מערב שבת חבית של זהב. שאינה מקודשת. מן השילוח. ומניחה בלשכה. נשפכה או נתגלתה. היה ממלא מן הכיור. שהיין והמים המגולין. פסולים לגבי מזבח: \n" + ], + [ + "החליל חמשה וששה. זהו החליל של בית השואבה. שאינה דוחה לא את השבת. ולא את יום טוב. אמרו כל מי שלא ראה שמחת בית השואבה. לא ראה שמחה מימיו: \n", + "במוצאי יום טוב הראשון של חג. ירדו לעזרת נשים. ומתקנין שם תקון גדול. ומנורות של זהב היו שם. וארבעה ספלים של זהב בראשיהן. וארבע סולמות לכל אחד ואחד וארבעה ילדים מפרחי כהונה. ובידיהם כדים של שמן של מאה ועשרים לוג. שהן מטילין לכל ספל וספל: \n", + "מבלאי מכנסי כהנים. ומהמייניהן. מהן היו מפקיעין. ובהן היו מדליקין. ולא היה חצר בירושלים. שאינה מאירה מאור בית השואבה: \n", + "חסידים ואנשי מעשה. היו מרקדים לפניהם. באבוקות של אור שבידיהן ואומרים לפניהן דברי שירות ותושבחות. והלוים בכנורות. ובנבלים ובמצלתים. ובחצוצרות ובכלי שיר בלא מספר על חמש עשרה מעלות. היורדות מעזרת ישראל לעזרת נשים. כנגד חמשה עשר שיר המעלות שבתהלים. שעליהן לוים עומדין בכלי שיר. ואומרים שירה. ועמדו שני כהנים בשער העליון. שיורד מעזרת ישראל. לעזרת נשים. ושני חצוצרות בידיהן. קרא הגבר. תקעו. והריעו. ותקעו. הגיעו למעלה עשירית. תקעו. והריעו. ותקעו. הגיעו לעזרה תקעו. והריעו. ותקעו. היו תוקעין והולכין. עד שמגיעין לשער היוצא מזרח הגיעו לשער היוצא ממזרח. הפכו פניהן למערב ואמרו אבותינו שהיו במקום הזה אחוריהם אל היכל. ופניהם קדמה. והמה משתחוים קדמה לשמש. ואנו ליה עינינו. ר' יהודה אומר היו שונין ואומרין. אנו ליה. וליה עינינו: \n", + "אין פוחתין מעשרים ואחת תקיעות במקדש. ואין מוסיפין על ארבעים ושמנה. בכל יום היו שם עשרים ואחת תקיעות במקדש. שלש לפתיחת שערים ותשע לתמיד של שחר. ותשע לתמיד של בין הערבים. ובמוספין היו מוסיפין עוד תשע ובערב שבת היו מוסיפין עוד שש. שלש להבטיל העם ממלאכה. ושלש להבדיל בין קודש לחול. ערב שבת שבתוך החג היו שם ארבעים ושמונה. שלש לפתיחת שערים שלש לשער העליון ושלש לשער התחתון. ושלש למלוי המים. ושלש על גבי מזבח. תשע לתמיד של שחר. ותשע לתמיד של בין הערבים. ותשע למוספין. שלש להבטיל את העם מן המלאכה. ושלש להבדיל בין קודש לחול: \n", + "יום טוב הראשון של חג היו שם שלשה עשר פרים. ואילים שנים. ושעיר אחד. נשתיירו שם ארבעה עשר כבשים לשמנה משמרות. ביום ראשון. ששה מקריבין שנים שנים. והשאר אחד אחד. בשני. חמשה מקריבין שנים שנים. והשאר אחד אחד. בשלישי. ארבעה מקריבין שנים שנים. והשאר אחד אחד. ברביעי שלשה מקריבין שנים שנים. והשאר אחד אחד. בחמישי שנים מקריבין שנים שנים. והשאר אחד אחד. בששי. אחד מקריב שנים. והשאר אחד אחד. בשביעי כולן שוין. בשמיני חזרו לפייס כברגלים. אמרו מי שהקריב פרים היום לא יקריב למחר. אלא חוזרין חלילה: \n", + "בשלשה פרקים בשנה היו כל משמרות שוות באמורי הרגלים. ובחלוק לחם הפנים. בעצרת אומרים לו הילך מצה. הילך חמץ. משמר שזמנו קבוע. הוא מקריב תמידין. נדרים ונדבות. ושאר קרבנות צבור. ומקריב את הכל. יום טוב הסמוך לשבת בין מלפניה בין לאחריה. היו כל המשמרות שוות. בחלוק לחם הפנים: \n", + "חל להיות יום אחד להפסיק בינתיים. משמר שזמנו קבוע היה נוטל עשר חלות והמתעכב נוטל שתים ובשאר ימות השנה הנכנס נוטל שש והיוצא נוטל שש רבי יהודה אומר הנכנס נוטל שבע. והיוצא נוטל חמש. הנכנסין חולקין בצפון. והיוצאין בדרום. בילגה לעולם חולקת בדרום. וטבעתה קבועה וחלונה סתומה: \n\n" + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/Hebrew/Torat Emet 357.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/Hebrew/Torat Emet 357.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..9b6a0825617710321397c87ab6f1ca0356727238 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/Hebrew/Torat Emet 357.json @@ -0,0 +1,90 @@ +{ + "language": "he", + "title": "Mishnah Sukkah", + "versionSource": "http://www.toratemetfreeware.com/index.html?downloads", + "versionTitle": "Torat Emet 357", + "status": "locked", + "priority": 3.0, + "license": "Public Domain", + "versionTitleInHebrew": "תורת אמת 357", + "actualLanguage": "he", + "languageFamilyName": "hebrew", + "isBaseText": true, + "isSource": true, + "isPrimary": true, + "direction": "rtl", + "heTitle": "משנה סוכה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "סֻכָּה שֶׁהִיא גְבוֹהָה לְמַעְלָה מֵעֶשְׂרִים אַמָּה, פְּסוּלָה. רַבִּי יְהוּדָה מַכְשִׁיר. וְשֶׁאֵינָהּ גְּבוֹהָה עֲשָׂרָה טְפָחִים, וְשֶׁאֵין לָהּ שְׁלֹשָׁה דְּפָנוֹת, וְשֶׁחַמָּתָהּ מְרֻבָּה מִצִּלָּתָהּ, פְּסוּלָה. סֻכָּה יְשָׁנָה, בֵּית שַׁמַּאי פּוֹסְלִין, וּבֵית הִלֵּל מַכְשִׁירִין. וְאֵיזוֹ הִיא סֻכָּה יְשָׁנָה, כָּל שֶׁעֲשָׂאָהּ קֹדֶם לֶחָג שְׁלשִׁים יוֹם. אֲבָל אִם עֲשָׂאָהּ לְשֵׁם חָג, אֲפִלּוּ מִתְּחִלַּת הַשָּׁנָה, כְּשֵׁרָה: \n", + "הָעוֹשֶׂה סֻכָּתוֹ תַחַת הָאִילָן, כְּאִלּוּ עֲשָׂאָהּ בְּתוֹךְ הַבָּיִת. סֻכָּה עַל גַּבֵּי סֻכָּה, הָעֶלְיוֹנָה כְשֵׁרָה, וְהַתַּחְתּוֹנָה פְּסוּלָה. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, אִם אֵין דִּיּוּרִין בָּעֶלְיוֹנָה, הַתַּחְתּוֹנָה כְּשֵׁרָה: \n", + "פֵּרַס עָלֶיהָ סָדִין מִפְּנֵי הַחַמָּה, אוֹ תַּחְתֶּיהָ מִפְּנֵי הַנְּשָׁר, אוֹ שֶׁפֵּרַס עַל גַּבֵּי הַקִּינוֹף, פְּסוּלָה. אֲבָל פּוֹרֵס הוּא עַל גַּבֵּי נַקְלִיטֵי הַמִּטָּה: \n", + "הִדְלָה עָלֶיהָ אֶת הַגֶּפֶן וְאֶת הַדְּלַעַת וְאֶת הַקִּסּוֹם וְסִכֵּךְ עַל גַּבָּהּ, פְּסוּלָה. וְאִם הָיָה סִכּוּךְ הַרְבֵּה מֵהֶן, אוֹ שֶׁקְּצָצָן, כְּשֵׁרָה. זֶה הַכְּלָל, כֹּל שֶׁהוּא מְקַבֵּל טֻמְאָה וְאֵין גִּדּוּלוֹ מִן הָאָרֶץ, אֵין מְסַכְּכִין בּוֹ. וְכָל דָּבָר שֶׁאֵינוֹ מְקַבֵּל טֻמְאָה וְגִדּוּלוֹ מִן הָאָרֶץ, מְסַכְּכִין בּוֹ: \n", + "חֲבִילֵי קַשׁ וַחֲבִילֵי עֵצִים וַחֲבִילֵי זְרָדִין, אֵין מְסַכְּכִין בָּהֶן. וְכֻלָּן שֶׁהִתִּירָן, כְּשֵׁרוֹת. וְכֻלָּן כְּשֵׁרוֹת לַדְּפָנוֹת: \n", + "מְסַכְּכִין בִּנְסָרִים, דִּבְרֵי רַבִּי יְהוּדָה. וְרַבִּי מֵאִיר אוֹסֵר. נָתַן עָלֶיהָ נֶסֶר שֶׁהוּא רָחָב אַרְבָּעָה טְפָחִים, כְּשֵׁרָה, וּבִלְבַד שֶׁלֹא יִישַׁן תַּחְתָּיו: \n", + "תִּקְרָה שֶׁאֵין עָלֶיהָ מַעֲזִיבָה, רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, בֵּית שַׁמַּאי אוֹמְרִים, מְפַקְפֵּק וְנוֹטֵל אַחַת מִבֵּינְתַיִם, וּבֵית הִלֵּל אוֹמְרִים, מְפַקְפֵּק אוֹ נוֹטֵל אַחַת מִבֵּינְתַיִם. רַבִּי מֵאִיר אוֹמֵר, נוֹטֵל אַחַת מִבֵּינְתַיִם, וְאֵין מְפַקְפֵּק: \n", + "הַמְקָרֶה סֻכָּתוֹ בְשַׁפּוּדִין אוֹ בַאֲרֻכּוֹת הַמִּטָּה, אִם יֵשׁ רֶוַח בֵּינֵיהֶן כְּמוֹתָן, כְּשֵׁרָה. הַחוֹטֵט בְּגָדִישׁ לַעֲשׂוֹת בּוֹ סֻכָּה, אֵינָהּ סֻכָּה: \n", + "הַמְשַׁלְשֵׁל דְּפָנוֹת מִלְמַעְלָה לְמַטָּה, אִם גָּבוֹהַּ מִן הָאָרֶץ שְׁלֹשָׁה טְפָחִים, פְּסוּלָה. מִלְּמַטָּה לְמַעְלָה, אִם גָּבוֹהַּ מִן הָאָרֶץ עֲשָׂרָה טְפָחִים, כְּשֵׁרָה. רַבִּי יוֹסֵי אוֹמֵר, כְּשֵׁם שֶׁמִּלְּמַטָּה לְמַעְלָה עֲשָׂרָה טְפָחִים, כָּךְ מִלְמַעְלָה לְמַטָּה עֲשָׂרָה טְפָחִים. הִרְחִיק אֶת הַסִּכּוּךְ מִן הַדְּפָנוֹת שְׁלשָׁה טְפָחִים, פְּסוּלָה: \n", + "בַּיִת שֶׁנִּפְחַת וְסִכֵּךְ עַל גַּבָּיו, אִם יֵשׁ מִן הַכֹּתֶל לַסִּכּוּךְ אַרְבַּע אַמּוֹת, פְּסוּלָה. וְכֵן חָצֵר שֶׁהִיא מֻקֶּפֶת אַכְסַדְרָה. סֻכָּה גְדוֹלָה, שֶׁהִקִּיפוּהָ בְדָבָר שֶׁאֵין מְסַכְּכִים בּוֹ, אִם יֵשׁ תַּחְתָּיו אַרְבַּע אַמּוֹת, פְּסוּלָה: \n", + "הָעוֹשֶׂה סֻכָּתוֹ כְּמִין צְרִיף, אוֹ שֶׁסְּמָכָהּ לְכֹתֶל, רַבִּי אֱלִיעֶזֶר פּוֹסֵל, מִפְּנֵי שֶׁאֵין לָהּ גָּג, וַחֲכָמִים מַכְשִׁירִין. מַחְצֶלֶת קָנִים גְּדוֹלָה, עֲשָׂאָהּ לִשְׁכִיבָה, מְקַבֶּלֶת טֻמְאָה וְאֵין מְסַכְּכִין בָּהּ. לְסִכּוּךְ, מְסַכְּכִין בָּהּ וְאֵינָהּ מְקַבֶּלֶת טֻמְאָה. רַבִּי אֱלִיעֶזֶר אוֹמֵר, אַחַת קְטַנָּה וְאַחַת גְּדוֹלָה, עֲשָׂאָהּ לִשְׁכִיבָה, מְקַבֶּלֶת טֻמְאָה וְאֵין מְסַכְּכִין בָּהּ. לְסִכּוּךְ, מְסַכְּכִין בָּהּ וְאֵינָהּ מְקַבֶּלֶת טֻמְאָה: \n" + ], + [ + "הַיָּשֵׁן תַּחַת הַמִּטָּה בַסֻּכָּה, לֹא יָצָא יְדֵי חוֹבָתוֹ. אָמַר רַבִּי יְהוּדָה, נוֹהֲגִין הָיִינוּ, שֶׁהָיִינוּ יְשֵׁנִים תַּחַת הַמִּטָּה בִּפְנֵי הַזְּקֵנִים, וְלֹא אָמְרוּ לָנוּ דָבָר. אָמַר רַבִּי שִׁמְעוֹן, מַעֲשֶׂה בְטָבִי עַבְדּוֹ שֶׁל רַבָּן גַּמְלִיאֵל שֶׁהָיָה יָשֵׁן תַּחַת הַמִּטָּה, וְאָמַר לָהֶן רַבָּן גַּמְלִיאֵל לַזְּקֵנִים, רְאִיתֶם טָבִי עַבְדִּי, שֶׁהוּא תַלְמִיד חָכָם וְיוֹדֵעַ שֶׁעֲבָדִים פְּטוּרִין מִן הַסֻּכָּה, לְפִיכָךְ יָשֵׁן הוּא תַּחַת הַמִּטָּה. וּלְפִי דַרְכֵּנוּ לָמַדְנוּ, שֶׁהַיָּשֵׁן תַּחַת הַמִּטָּה, לֹא יָצָא יְדֵי חוֹבָתוֹ: \n", + "הַסּוֹמֵךְ סֻכָּתוֹ בְּכַרְעֵי הַמִּטָּה, כְּשֵׁרָה. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, אִם אֵינָהּ יְכוֹלָה לַעֲמֹד בִּפְנֵי עַצְמָהּ, פְּסוּלָה. סֻכָּה הַמְדֻבְלֶלֶת, וְשֶׁצִּלָּתָהּ מְרֻבָּה מֵחַמָּתָהּ, כְּשֵׁרָה. הַמְעֻבָּה כְמִין בַּיִת, אַף עַל פִּי שֶׁאֵין הַכּוֹכָבִים נִרְאִים מִתּוֹכָהּ, כְּשֵׁרָה: \n", + "הָעוֹשֶׂה סֻכָּתוֹ בְּרֹאשׁ הָעֲגָלָה אוֹ בְּרֹאשׁ הַסְּפִינָה, כְּשֵׁרָה, וְעוֹלִין לָהּ בְּיוֹם טוֹב. בְּרֹאשׁ הָאִילָן אוֹ עַל גַּבֵּי גָמָל, כְּשֵׁרָה, וְאֵין עוֹלִין לָהּ בְּיוֹם טוֹב. שְׁתַּיִם בָּאִילָן וְאַחַת בִּידֵי אָדָם, אוֹ שְׁתַּיִם בִּידֵי אָדָם וְאַחַת בָּאִילָן, כְּשֵׁרָה, וְאֵין עוֹלִין לָהּ בְּיוֹם טוֹב. שָׁלשׁ בִּידֵי אָדָם וְאַחַת בָּאִילָן, כְּשֵׁרָה, וְעוֹלִין לָהּ בְּיוֹם טוֹב. זֶה הַכְּלָל, כֹּל שֶׁנִּטַּל הָאִילָן וִיכוֹלָה לַעֲמוֹד בִּפְנֵי עַצְמָהּ, כְּשֵׁרָה, וְעוֹלִין לָהּ בְּיוֹם טוֹב: \n", + "הָעוֹשֶׂה סֻכָּתוֹ בֵּין הָאִילָנוֹת, וְהָאִילָנוֹת דְּפָנוֹת לָהּ, כְּשֵׁרָה. שְׁלוּחֵי מִצְוָה פְּטוּרִין מִן הַסֻּכָּה. חוֹלִין וּמְשַׁמְּשֵׁיהֶן פְּטוּרִין מִן הַסֻּכָּה. אוֹכְלִין וְשׁוֹתִין עֲרַאי חוּץ לַסֻּכָּה: \n", + "מַעֲשֶׂה וְהֵבִיאוּ לוֹ לְרַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּאי לִטְעוֹם אֶת הַתַּבְשִׁיל, וּלְרַבָּן גַּמְלִיאֵל שְׁתֵּי כוֹתָבוֹת וּדְלִי שֶׁל מַיִם, וְאָמְרוּ, הַעֲלוּם לַסֻּכָּה. וּכְשֶׁנָּתְנוּ לוֹ לְרַבִּי צָדוֹק אֹכֶל פָּחוֹת מִכַּבֵּיצָה, נְטָלוֹ בַמַּפָּה וַאֲכָלוֹ חוּץ לַסֻּכָּה, וְלֹא בֵרַךְ אַחֲרָיו: \n", + "רַבִּי אֱלִיעֶזֶר אוֹמֵר, אַרְבַּע עֶשְׂרֵה סְעוּדוֹת חַיָּב אָדָם לֶאֱכֹל בַּסֻּכָּה, אַחַת בַּיּוֹם וְאַחַת בַּלָּיְלָה. וַחֲכָמִים אוֹמְרִים, אֵין לַדָּבָר קִצְבָה, חוּץ מִלֵּילֵי יוֹם טוֹב רִאשׁוֹן שֶׁל חָג בִּלְבָד. וְעוֹד אָמַר רַבִּי אֱלִיעֶזֶר, מִי שֶׁלֹּא אָכַל לֵילֵי יוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן, יַשְׁלִים בְּלֵילֵי יוֹם טוֹב הָאַחֲרוֹן. וַחֲכָמִים אוֹמְרִים, אֵין לַדָּבָר תַּשְׁלוּמִין, עַל זֶה נֶאֱמַר (קהלת א) מְעֻוָּת לֹא יוּכַל לִתְקֹן, וְחֶסְרוֹן לֹא יוּכַל לְהִמָּנוֹת: \n", + "מִי שֶׁהָיָה רֹאשׁוֹ וְרֻבּוֹ בַסֻּכָּה, וְשֻׁלְחָנוֹ בְתוֹךְ הַבַּיִת, בֵּית שַׁמַּאי פּוֹסְלִין, וּבֵית הִלֵּל מַכְשִׁירִין. אָמְרוּ לָהֶן בֵּית הִלֵּל לְבֵית שַׁמַּאי, לֹא כָךְ הָיָה מַעֲשֶׂה, שֶׁהָלְכוּ זִקְנֵי בֵית שַׁמַּאי וְזִקְנֵי בֵית הִלֵּל לְבַקֵּר אֶת רַבִּי יוֹחָנָן בֶּן הַחוֹרָנִי, וּמְצָאוּהוּ שֶׁהָיָה יוֹשֵׁב רֹאשׁוֹ וְרֻבּוֹ בַסֻּכָּה, וְשֻׁלְחָנוֹ בְתוֹךְ הַבַּיִת, וְלֹא אָמְרוּ לוֹ דָבָר. אָמְרוּ לָהֶן בֵּית שַׁמַּאי, מִשָּׁם רְאָיָה, אַף הֵם אָמְרוּ לוֹ, אִם כֵּן הָיִיתָ נוֹהֵג, לֹא קִיַּמְתָּ מִצְוַת סֻכָּה מִיָּמֶיךָ: \n", + "נָשִׁים וַעֲבָדִים וּקְטַנִּים, פְּטוּרִים מִן הַסֻּכָּה. קָטָן שֶׁאֵינוֹ צָרִיךְ לְאִמּוֹ, חַיָּב בַּסֻּכָּה. מַעֲשֶׂה וְיָלְדָה כַלָּתוֹ שֶׁל שַׁמַּאי הַזָּקֵן וּפִחֵת אֶת הַמַּעֲזִיבָה וְסִכֵּךְ עַל גַּבֵּי הַמִּטָּה בִּשְׁבִיל הַקָּטָן: \n", + "כָּל שִׁבְעַת הַיָּמִים אָדָם עוֹשֶׂה סֻכָּתוֹ קֶבַע וּבֵיתוֹ עֲרַאי. יָרְדוּ גְשָׁמִים, מֵאֵימָתַי מֻתָּר לְפַנּוֹת, מִשֶּׁתִּסְרַח הַמִּקְפָּה. מָשְׁלוּ מָשָׁל, לְמָה הַדָּבָר דּוֹמֶה, לְעֶבֶד שֶׁבָּא לִמְזוֹג כּוֹס לְרַבּוֹ, וְשָׁפַךְ לוֹ קִיתוֹן עַל פָּנָיו: \n" + ], + [ + "לוּלָב הַגָּזוּל וְהַיָּבֵשׁ, פָּסוּל. שֶׁל אֲשֵׁרָה וְשֶׁל עִיר הַנִּדַּחַת, פָּסוּל. נִקְטַם רֹאשׁוֹ, נִפְרְצוּ עָלָיו, פָּסוּל. נִפְרְדוּ עָלָיו, כָּשֵׁר. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, יֶאֶגְדֶנּוּ מִלְמָעְלָה. צִנֵּי הַר הַבַּרְזֶל, כְּשֵׁרוֹת. לוּלָב שֶׁיֶּשׁ בּוֹ שְׁלשָׁה טְפָחִים כְּדֵי לְנַעְנֵעַ בּוֹ, כָּשֵׁר: \n", + "הֲדַס הַגָּזוּל וְהַיָּבֵשׁ, פָּסוּל. שֶׁל אֲשֵׁרָה וְשֶׁל עִיר הַנִּדַּחַת, פָּסוּל. נִקְטַם רֹאשׁוֹ, נִפְרְצוּ עָלָיו אוֹ שֶׁהָיוּ עֲנָבָיו מְרֻבּוֹת מֵעָלָיו, פָּסוּל. וְאִם מִעֲטָן, כָּשֵׁר. וְאֵין מְמַעֲטִין בְּיוֹם טוֹב: \n", + "עֲרָבָה גְזוּלָה וִיבֵשָׁה, פְּסוּלָה. שֶׁל אֲשֵׁרָה וְשֶׁל עִיר הַנִּדַּחַת, פְּסוּלָה. נִקְטַם רֹאשָׁהּ, נִפְרְצוּ עָלֶיהָ, וְהַצַּפְצָפָה, פְּסוּלָה. כְּמוּשָׁה, וְשֶׁנָּשְׁרוּ מִקְצָת עָלֶיהָ, וְשֶׁל בַּעַל, כְּשֵׁרָה: \n", + "רַבִּי יִשְׁמָעֵאל אוֹמֵר, שְׁלשָׁה הֲדַסִּים וּשְׁתֵּי עֲרָבוֹת, לוּלָב אֶחָד וְאֶתְרוֹג אֶחָד, אֲפִלּוּ שְׁנַיִם קְטוּמִים וְאֶחָד אֵינוֹ קָטוּם. רַבִּי טַרְפוֹן אוֹמֵר, אֲפִלּוּ שְׁלָשְׁתָּן קְטוּמִים. רַבִּי עֲקִיבָא אוֹמֵר, כְּשֵׁם שֶׁלּוּלָב אֶחָד וְאֶתְרוֹג אֶחָד, כָּךְ הֲדַס אֶחָד וַעֲרָבָה אֶחָת: \n", + "אֶתְרוֹג הַגָּזוּל וְהַיָּבֵשׁ, פָּסוּל. שֶׁל אֲשֵׁרָה וְשֶׁל עִיר הַנִּדַּחַת, פָּסוּל. שֶׁל עָרְלָה, פָּסוּל. שֶׁל תְּרוּמָה טְמֵאָה, פָּסוּל. שֶׁל תְּרוּמָה טְהוֹרָה, לֹא יִטֹּל, וְאִם נָטַל, כָּשֵׁר. שֶׁל דְּמַאי, בֵּית שַׁמַּאי פּוֹסְלִין, וּבֵית הִלֵּל מַכְשִׁירִין. שֶׁל מַעֲשֵׂר שֵׁנִי בִּירוּשָׁלַיִם, לֹא יִטֹּל, וְאִם נָטַל, כָּשֵׁר: \n", + "עָלְתָה חֲזָזִית עַל רֻבּוֹ, נִטְּלָה פִטְמָתוֹ, נִקְלַף, נִסְדַּק, נִקַּב וְחָסַר כָּל שֶׁהוּא, פָּסוּל. עָלְתָה חֲזָזִית עַל מִעוּטוֹ, נִטַּל עֻקְצוֹ, נִקַּב וְלֹא חָסַר כָּל שֶׁהוּא, כָּשֵׁר. אֶתְרוֹג הַכּוּשִׁי, פָּסוּל. וְהַיָרוֹק כְּכַרְתִי, רַבִּי מֵאִיר מַכְשִׁיר, וְרַבִּי יְהוּדָה פּוֹסֵל: \n", + "שִׁעוּר אֶתְרוֹג הַקָּטָן, רַבִּי מֵאִיר אוֹמֵר, כָּאֱגוֹז. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, כַּבֵּיצָה. וּבְגָדוֹל, כְּדֵי שֶׁיֹּאחַז שְׁנַיִם בְּיָדוֹ אַחַת, דִּבְרֵי רַבִּי יְהוּדָה. רַבִּי יוֹסֵי אוֹמֵר, אֲפִלּוּ אֶחָד בִּשְׁתֵּי יָדָיו: \n", + "אֵין אוֹגְדִין אֶת הַלּוּלָב אֶלָּא בְמִינוֹ, דִּבְרֵי רַבִּי יְהוּדָה. רַבִּי מֵאִיר אוֹמֵר, אֲפִלּוּ בִמְשִׁיחָה. אָמַר רַבִּי מֵאִיר, מַעֲשֶׂה בְאַנְשֵׁי יְרוּשָׁלַיִם, שֶׁהָיוּ אוֹגְדִין אֶת לוּלְבֵיהֶן בְּגִימוֹנִיּוֹת שֶׁל זָהָב. אָמְרוּ לוֹ, בְּמִינוֹ הָיוּ אוֹגְדִין אוֹתוֹ מִלְּמָטָּה: \n", + "וְהֵיכָן הָיוּ מְנַעְנְעִין, בְּהוֹדוּ לַה' תְּחִלָּה וָסוֹף, וּבְאָנָּא ה' הוֹשִׁיעָה נָּא, דִּבְרֵי בֵית הִלֵּל. וּבֵית שַׁמַּאי אוֹמְרִים, אַף בְּאָנָּא ה' הַצְלִיחָה נָא. אָמַר רַבִּי עֲקִיבָא, צוֹפֶה הָיִיתִי בְרַבָּן גַּמְלִיאֵל וּבְרַבִּי יְהוֹשֻׁעַ, שֶׁכָּל הָעָם הָיוּ מְנַעְנְעִים אֶת לוּלְבֵיהֶן, וְהֵן לֹא נִעְנְעוּ אֶלָּא בְאָנָּא ה' הוֹשִׁיעָה נָּא. מִי שֶׁבָּא בַדֶּרֶךְ וְלֹא הָיָה בְיָדוֹ לוּלָב לִטֹּל, לִכְשֶׁיִּכָּנֵס לְבֵיתוֹ יִטֹּל עַל שֻׁלְחָנוֹ. לֹא נָטַל שַׁחֲרִית, יִטֹּל בֵּין הָעַרְבַּיִם, שֶׁכָּל הַיּוֹם כָּשֵׁר לַלּוּלָב: \n", + "מִי שֶׁהָיָה עֶבֶד אוֹ אִשָּׁה אוֹ קָטָן מַקְרִין אוֹתוֹ, עוֹנֶה אַחֲרֵיהֶן מַה שֶּׁהֵן אוֹמְרִין, וּתְהִי לוֹ מְאֵרָה. אִם הָיָה גָדוֹל מַקְרֵא אוֹתוֹ, עוֹנֶה אַחֲרָיו הַלְלוּיָהּ: \n", + "מָקוֹם שֶׁנָּהֲגוּ לִכְפֹּל, יִכְפֹּל. לִפְשֹׁט, יִפְשֹׁט. לְבָרֵךְ אַחֲרָיו, יְבָרֵךְ אַחֲרָיו. הַכֹּל כְּמִנְהַג הַמְּדִינָה. הַלּוֹקֵחַ לוּלָב מֵחֲבֵרוֹ בַשְּׁבִיעִית, נוֹתֵן לוֹ אֶתְרוֹג בְּמַתָּנָה, לְפִי שֶׁאֵין רַשַּׁאי לְלָקְחוֹ בַשְּׁבִיעִית: \n", + "בָּרִאשׁוֹנָה הָיָה לוּלָב נִטָּל בַּמִּקְדָּשׁ שִׁבְעָה, וּבַמְּדִינָה יוֹם אֶחָד. מִשֶּׁחָרַב בֵּית הַמִּקְדָּשׁ, הִתְקִין רַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּאי שֶׁיְּהֵא לוּלָב נִטָּל בַּמְּדִינָה שִׁבְעָה, זֵכֶר לַמִּקְדָשׁ. וְשֶׁיְּהֵא יוֹם הָנֵף כֻּלּוֹ אָסוּר: \n", + "יוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁל חָג שֶׁחָל לִהְיוֹת בְּשַׁבָּת, כָּל הָעָם מוֹלִיכִין אֶת לוּלְבֵיהֶן לְבֵית הַכְּנֶסֶת. לַמָּחֳרָת מַשְׁכִּימִין וּבָאִין, כָּל אֶחָד וְאֶחָד מַכִּיר אֶת שֶׁלּוֹ, וְנוֹטְלוֹ. מִפְּנֵי שֶׁאָמְרוּ חֲכָמִים, אֵין אָדָם יוֹצֵא יְדֵי חוֹבָתוֹ בְּיוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁל חָג בְּלוּלָבוֹ שֶׁל חֲבֵרוֹ. וּשְׁאָר יְמוֹת הֶחָג, אָדָם יוֹצֵא יְדֵי חוֹבָתוֹ בְּלוּלָבוֹ שֶׁל חֲבֵרוֹ: \n", + "רַבִּי יוֹסֵי אוֹמֵר, יוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁל חָג שֶׁחָל לִהְיוֹת בְּשַׁבָּת, וְשָׁכַח וְהוֹצִיא אֶת הַלּוּלָב לִרְשׁוּת הָרַבִּים, פָּטוּר, מִפְּנֵי שֶׁהוֹצִיאוֹ בִרְשׁוּת: \n", + "מְקַבֶּלֶת אִשָּׁה מִיַּד בְּנָהּ וּמִיַּד בַּעְלָהּ וּמַחֲזִירָתוֹ לַמַּיִם בְּשַׁבָּת. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, בְּשַׁבָּת מַחֲזִירִין, בְּיוֹם טוֹב מוֹסִיפִין, וּבַמּוֹעֵד מַחֲלִיפִין. קָטָן הַיּוֹדֵעַ לְנַעְנֵעַ, חַיָּב בַּלּוּלָב: \n" + ], + [ + "לוּלָב וַעֲרָבָה, שִׁשָּׁה וְשִׁבְעָה. הַהַלֵּל וְהַשִּׂמְחָה, שְׁמֹנָה. סֻכָּה וְנִסּוּךְ הַמַּיִם, שִׁבְעָה. וְהֶחָלִיל, חֲמִשָּׁה וְשִׁשָּׁה: \n", + "לוּלָב שִׁבְעָה כֵּיצַד, יוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁל חָג שֶׁחָל לִהְיוֹת בְּשַׁבָּת, לוּלָב שִׁבְעָה, וּשְׁאָר כָּל הַיָּמִים, שִׁשָּׁה: \n", + "עֲרָבָה שִׁבְעָה כֵּיצַד, יוֹם שְׁבִיעִי שֶׁל עֲרָבָה שֶׁחָל לִהְיוֹת בְּשַׁבָּת, עֲרָבָה שִׁבְעָה, וּשְׁאָר כָּל הַיָּמִים שִׁשָּׁה: \n", + "מִצְוַת לוּלָב כֵּיצַד. יוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁל חָג שֶׁחָל לִהְיוֹת בְּשַׁבָּת, מוֹלִיכִין אֶת לוּלְבֵיהֶן לְהַר הַבַּיִת, וְהַחַזָּנִין מְקַבְּלִין מֵהֶן וְסוֹדְרִין אוֹתָן עַל גַּב הָאִצְטַבָּא, וְהַזְּקֵנִים מַנִּיחִין אֶת שֶׁלָּהֶן בַּלִּשְׁכָּה. וּמְלַמְּדִים אוֹתָם לוֹמַר, כָּל מִי שֶׁמַּגִּיעַ לוּלָבִי בְיָדוֹ, הֲרֵי הוּא לוֹ בְמַתָּנָה. לְמָחָר מַשְׁכִּימִין וּבָאִין, וְהַחַזָּנִין זוֹרְקִין אוֹתָם לִפְנֵיהֶם. וְהֵן מְחַטְּפִין וּמַכִּין אִישׁ אֶת חֲבֵרוֹ. וּכְשֶׁרָאוּ בֵית דִּין שֶׁבָּאוּ לִידֵי סַכָּנָה, הִתְקִינוּ שֶׁיְּהֵא כָל אֶחָד וְאֶחָד נוֹטֵל בְּבֵיתוֹ: \n", + "מִצְוַת עֲרָבָה כֵּיצַד, מָקוֹם הָיָה לְמַטָּה מִירוּשָׁלַיִם, וְנִקְרָא מוֹצָא. יוֹרְדִין לְשָׁם וּמְלַקְּטִין מִשָּׁם מֻרְבִּיּוֹת שֶׁל עֲרָבָה, וּבָאִין וְזוֹקְפִין אוֹתָן בְּצִדֵּי הַמִּזְבֵּחַ, וְרָאשֵׁיהֶן כְּפוּפִין עַל גַּבֵּי הַמִּזְבֵּחַ. תָּקְעוּ וְהֵרִיעוּ וְתָקָעוּ. בְּכָל יוֹם מַקִּיפִין אֶת הַמִּזְבֵּחַ פַּעַם אַחַת, וְאוֹמְרִים, אָנָּא ה' הוֹשִׁיעָה נָּא, אָנָּא ה' הַצְלִיחָה נָּא. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, אֲנִי וָהוֹ הוֹשִׁיעָה נָּא. וְאוֹתוֹ הַיּוֹם מַקִּיפִין אֶת הַמִּזְבֵּחַ שֶׁבַע פְּעָמִים. בִּשְׁעַת פְּטִירָתָן, מָה הֵן אוֹמְרִים, יֹפִי לְךָ מִזְבֵּחַ, יֹפִי לְךָ מִזְבֵּחַ. רַבִּי אֱלִיעֶזֶר אוֹמֵר, לְיָהּ וּלְךָ, מִזְבֵּחַ. לְיָהּ וּלְךָ, מִזְבֵּחַ: \n", + "כְּמַעֲשֵׂהוּ בְחֹל כָּךְ מַעֲשֵׂהוּ בְשַׁבָּת, אֶלָּא שֶׁהָיוּ מְלַקְּטִין אוֹתָן מֵעֶרֶב שַׁבָּת וּמַנִּיחִים אוֹתָן בְּגִיגִיּוֹת שֶׁל זָהָב, כְּדֵי שֶׁלֹּא יִכְמֹשׁוּ. רַבִּי יוֹחָנָן בֶּן בְּרוֹקָה אוֹמֵר, חֲרִיּוֹת שֶׁל דֶּקֶל הָיוּ מְבִיאִין, וְחוֹבְטִין אוֹתָן בַּקַּרְקַע בְּצִדֵּי הַמִּזְבֵּחַ, וְאוֹתוֹ הַיּוֹם נִקְרָא יוֹם חִבּוּט חֲרִיּוֹת: \n", + "מִיַּד הַתִּינוֹקוֹת שׁוֹמְטִין אֶת לוּלְבֵיהֶן וְאוֹכְלִין אֶתְרוֹגֵיהֶן: \n", + "הַהַלֵּל וְהַשִּׂמְחָה שְׁמֹנָה כֵּיצַד. מְלַמֵּד שֶׁחַיָּב אָדָם בַּהַלֵּל וּבַשִּׂמְחָה וּבִכְבוֹד יוֹם טוֹב הָאַחֲרוֹן שֶׁל חָג, כִּשְׁאָר כָּל יְמוֹת הֶחָג. סֻכָּה שִׁבְעָה כֵּיצַד. גָּמַר מִלֶּאֱכֹל, לֹא יַתִּיר סֻכָּתוֹ, אֲבָל מוֹרִיד אֶת הַכֵּלִים מִן הַמִּנְחָה וּלְמַעְלָה, מִפְּנֵי כְבוֹד יוֹם טוֹב הָאַחֲרוֹן שֶׁל חָג: \n", + "נִסּוּךְ הַמַּיִם כֵּיצַד. צְלוֹחִית שֶׁל זָהָב מַחֲזֶקֶת שְׁלשֶׁת לֻגִּים הָיָה מְמַלֵּא מִן הַשִּׁלּוֹחַ. הִגִּיעוּ לְשַׁעַר הַמַּיִם, תָּקְעוּ וְהֵרִיעוּ וְתָקָעוּ. עָלָה בַכֶּבֶשׁ וּפָנָה לִשְׂמֹאלוֹ, שְׁנֵי סְפָלִים שֶׁל כֶּסֶף הָיוּ שָׁם. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, שֶׁל סִיד הָיוּ, אֶלָּא שֶׁהָיוּ מֻשְׁחָרִין פְּנֵיהֶם מִפְּנֵי הַיָּיִן. וּמְנֻקָּבִין כְּמִין שְׁנֵי חֳטָמִין דַּקִּין, אֶחָד מְעֻבֶּה וְאֶחָד דַּק, כְּדֵי שֶׁיְּהוּ שְׁנֵיהֶם כָּלִין בְּבַת אַחַת. מַעֲרָבִי שֶׁל מַיִם, מִזְרָחִי שֶׁל יָיִן. עֵרָה שֶׁל מַיִם לְתוֹךְ שֶׁל יַיִן, וְשֶׁל יַיִן לְתוֹךְ שֶׁל מַיִם, יָצָא. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, בְּלֹג הָיָה מְנַסֵּךְ כָּל שְׁמֹנָה. וְלַמְנַסֵּךְ אוֹמְרִים לוֹ, הַגְבַּהּ יָדֶךָ, שֶׁפַּעַם אַחַת נִסֵּךְ אֶחָד עַל גַּבֵּי רַגְלָיו, וּרְגָמוּהוּ כָל הָעָם בְּאֶתְרוֹגֵיהֶן: \n", + "כְּמַעֲשֵׂהוּ בְחֹל כָּךְ מַעֲשֵׂהוּ בְשַׁבָּת, אֶלָּא שֶׁהָיָה מְמַלֵּא מֵעֶרֶב שַׁבָּת חָבִית שֶׁל זָהָב שֶׁאֵינָהּ מְקֻדֶּשֶׁת, מִן הַשִּׁלּוֹחַ, וּמַנִּיחָהּ בַּלִּשְׁכָּה. נִשְׁפְּכָה אוֹ נִתְגַּלְּתָה, הָיָה מְמַלֵּא מִן הַכִּיּוֹר, שֶׁהַיַּיִן וְהַמַּיִם הַמְּגֻלִּין, פְּסוּלִים לְגַבֵּי הַמִּזְבֵּחַ: \n" + ], + [ + "הֶחָלִיל חֲמִשָּׁה וְשִׁשָּׁה. זֶהוּ הֶחָלִיל שֶׁל בֵּית הַשּׁוֹאֵבָה, שֶׁאֵינָה דּוֹחָה לֹא אֶת הַשַּׁבָּת וְלֹא אֶת יוֹם טוֹב. אָמְרוּ, כָּל מִי שֶׁלֹּא רָאָה שִׂמְחַת בֵּית הַשּׁוֹאֵבָה, לֹא רָאָה שִׂמְחָה מִיָּמָיו: \n", + "בְּמוֹצָאֵי יוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁל חָג, יָרְדוּ לְעֶזְרַת נָשִׁים, וּמְתַקְּנִין שָׁם תִּקּוּן גָּדוֹל. וּמְנוֹרוֹת שֶׁל זָהָב הָיוּ שָׁם, וְאַרְבָּעָה סְפָלִים שֶׁל זָהָב בְּרָאשֵׁיהֶן, וְאַרְבָּעָה סֻלָּמוֹת לְכָל אֶחָד וְאֶחָד, וְאַרְבָּעָה יְלָדִים מִפִּרְחֵי כְהֻנָּה וּבִידֵיהֶם כַּדִּים שֶׁל שֶׁמֶן שֶׁל מֵאָה וְעֶשְׂרִים לֹג, שֶׁהֵן מַטִּילִין לְכָל סֵפֶל וָסֵפֶל: \n", + "מִבְּלָאֵי מִכְנְסֵי כֹהֲנִים וּמֵהֶמְיָנֵיהֶן מֵהֶן הָיוּ מַפְקִיעִין, וּבָהֶן הָיוּ מַדְלִיקִין, וְלֹא הָיְתָה חָצֵר בִּירוּשָׁלַיִם שֶׁאֵינָהּ מְאִירָה מֵאוֹר בֵּית הַשּׁוֹאֵבָה: \n", + "חֲסִידִים וְאַנְשֵׁי מַעֲשֶׂה הָיוּ מְרַקְּדִים לִפְנֵיהֶם בַּאֲבוּקוֹת שֶׁל אוֹר שֶׁבִּידֵיהֶן, וְאוֹמְרִים לִפְנֵיהֶן דִּבְרֵי שִׁירוֹת וְתִשְׁבָּחוֹת. וְהַלְוִיִּם בְּכִנּוֹרוֹת וּבִנְבָלִים וּבִמְצִלְתַּיִם וּבַחֲצוֹצְרוֹת וּבִכְלֵי שִׁיר בְּלֹא מִסְפָּר, עַל חֲמֵשׁ עֶשְׂרֵה מַעֲלוֹת הַיּוֹרְדוֹת מֵעֶזְרַת יִשְׂרָאֵל לְעֶזְרַת נָשִׁים, כְּנֶגֶד חֲמִשָּׁה עָשָׂר שִׁיר הַמַּעֲלוֹת שֶׁבַּתְּהִלִּים, שֶׁעֲלֵיהֶן לְוִיִּים עוֹמְדִין בִּכְלֵי שִׁיר וְאוֹמְרִים שִׁירָה. וְעָמְדוּ שְׁנֵי כֹהֲנִים בַּשַּׁעַר הָעֶלְיוֹן שֶׁיּוֹרֵד מֵעֶזְרַת יִשְׂרָאֵל לְעֶזְרַת נָשִׁים, וּשְׁתֵּי חֲצוֹצְרוֹת בִּידֵיהֶן. קָרָא הַגֶּבֶר, תָּקְעוּ וְהֵרִיעוּ וְתָקָעוּ. הִגִּיעוּ לְמַעְלָה עֲשִׂירִית, תָּקְעוּ וְהֵרִיעוּ וְתָקָעוּ. הִגִּיעוּ לָעֲזָרָה, תָּקְעוּ וְהֵרִיעוּ וְתָקָעוּ. הָיוּ תוֹקְעִין וְהוֹלְכִין, עַד שֶׁמַּגִּיעִין לַשַּׁעַר הַיּוֹצֵא מִזְרָח. הִגִּיעוּ לַשַּׁעַר הַיּוֹצֵא מִמִּזְרָח, הָפְכוּ פְנֵיהֶן לַמַּעֲרָב, וְאָמְרוּ, אֲבוֹתֵינוּ שֶׁהָיוּ בַמָּקוֹם הַזֶּה אֲחוֹרֵיהֶם אֶל הֵיכַל ה' וּפְנֵיהֶם קֵדְמָה, וְהֵמָּה מִשְׁתַּחֲוִים קֵדְמָה לַשָּׁמֶשׁ, וְאָנוּ לְיָהּ עֵינֵינוּ. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, הָיוּ שׁוֹנִין וְאוֹמְרִין, אָנוּ לְיָהּ, וּלְיָהּ עֵינֵינוּ: \n", + "אֵין פּוֹחֲתִין מֵעֶשְׂרִים וְאַחַת תְּקִיעוֹת בַּמִּקְדָּשׁ, וְאֵין מוֹסִיפִין עַל אַרְבָּעִים וּשְׁמֹנֶה. בְּכָל יוֹם הָיוּ שָׁם עֶשְׂרִים וְאַחַת תְּקִיעוֹת בַּמִּקְדָּשׁ, שָׁלשׁ לִפְתִיחַת שְׁעָרִים, וְתֵשַׁע לְתָמִיד שֶׁל שַׁחַר, וְתֵשַׁע לְתָמִיד שֶׁל בֵּין הָעַרְבָּיִם. וּבַמּוּסָפִין הָיוּ מוֹסִיפִין עוֹד תֵּשַׁע. וּבְעֶרֶב שַׁבָּת הָיוּ מוֹסִיפִין עוֹד שֵׁשׁ, שָׁלשׁ לְהַבְטִיל הָעָם מִמְּלָאכָה, וְשָׁלשׁ לְהַבְדִּיל בֵּין קֹדֶשׁ לְחֹל. עֶרֶב שַׁבָּת שֶׁבְּתוֹךְ הֶחָג הָיוּ שָׁם אַרְבָּעִים וּשְׁמֹנֶה, שָׁלשׁ לִפְתִיחַת שְׁעָרִים, שָׁלשׁ לַשַּׁעַר הָעֶלְיוֹן, וְשָׁלשׁ לַשַּׁעַר הַתַּחְתּוֹן, וְשָׁלשׁ לְמִלּוּי הַמַּיִם, וְשָׁלשׁ עַל גַּבֵּי מִזְבֵּחַ, תֵּשַׁע לְתָמִיד שֶׁל שַׁחַר, וְתֵשַׁע לְתָמִיד שֶׁל בֵּין הָעַרְבַּיִם, וְתֵשַׁע לַמּוּסָפִין, שָׁלשׁ לְהַבְטִיל אֶת הָעָם מִן הַמְּלָאכָה, וְשָׁלשׁ לְהַבְדִּיל בֵּין קֹדֶשׁ לְחֹל: \n", + "יוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁל חָג הָיוּ שָׁם שְׁלשָׁה עָשָׂר פָּרִים, וְאֵילִים שְׁנַיִם, וְשָׂעִיר אֶחָד. נִשְׁתַּיְּרוּ שָׁם אַרְבָּעָה עָשָׂר כְּבָשִׂים לִשְׁמֹנֶה מִשְׁמָרוֹת. בַּיּוֹם הָרִאשׁוֹן, שִׁשָּׁה מַקְרִיבִין שְׁנַיִם שְׁנַיִם, וְהַשְּׁאָר אֶחָד אֶחָד. בַּשֵּׁנִי, חֲמִשָּׁה מַקְרִיבִין שְׁנַיִם שְׁנַיִם, וְהַשְׁאָר אֶחָד אֶחָד. בַּשְּׁלִישִׁי, אַרְבָּעָה מַקְרִיבִין שְׁנַיִם שְׁנַיִם, וְהַשְׁאָר אֶחָד אֶחָד. בָּרְבִיעִי, שְׁלשָׁה מַקְרִיבִין שְׁנַיִם שְׁנַיִם, וְהַשְּׁאָר אֶחָד אֶחָד. בַּחֲמִשִּׁי, שְׁנַיִם מַקְרִיבִין שְׁנַיִם שְׁנַיִם, וְהַשְּׁאָר אֶחָד אֶחָד. בַּשִּׁשִּׁי, אֶחָד מַקְרִיב שְׁנַיִם, וְהַשְּׁאָר אֶחָד אֶחָד. בַּשְּׁבִיעִי, כֻּלָּן שָׁוִין. בַּשְּׁמִינִי, חָזְרוּ לַפַּיִס כְּבָרְגָלִים. אָמְרוּ, מִי שֶׁהִקְרִיב פָּרִים הַיּוֹם, לֹא יַקְרִיב לְמָחָר, אֶלָּא חוֹזְרִין חֲלִילָה: \n", + "בִּשְׁלשָׁה פְרָקִים בַּשָּׁנָה הָיוּ כָּל מִשְׁמָרוֹת שָׁווֹת בְּאֵמוּרֵי הָרְגָלִים וּבְחִלּוּק לֶחֶם הַפָּנִים. בַּעֲצֶרֶת אוֹמְרִים לוֹ, הֵילָךְ מַצָּה הֵילָךְ חָמֵץ. מִשְׁמָר שֶׁזְּמַנּוֹ קָבוּעַ, הוּא מַקְרִיב תְּמִידִין, נְדָרִים וּנְדָבוֹת וּשְׁאָר קָרְבְּנוֹת צִבּוּר, וּמַקְרִיב אֶת הַכֹּל. יוֹם טוֹב הַסָּמוּךְ לְשַׁבָּת, בֵּין מִלְּפָנֶיהָ בֵּין מִלְּאַחֲרֶיהָ, הָיוּ כָל הַמִּשְׁמָרוֹת שָׁווֹת בְּחִלּוּק לֶחֶם הַפָּנִים: \n", + "חָל לִהְיוֹת יוֹם אֶחָד לְהַפְסִיק בֵּינְתַיִם, מִשְׁמָר שֶׁזְּמַנּוֹ קָבוּעַ, הָיָה נוֹטֵל עֶשֶׂר חַלּוֹת, וְהַמִּתְעַכֵּב נוֹטֵל שְׁתָּיִם. וּבִשְׁאָר יְמוֹת הַשָּׁנָה, הַנִּכְנָס נוֹטֵל שֵׁשׁ, וְהַיּוֹצֵא נוֹטֵל שֵׁשׁ. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, הַנִּכְנָס נוֹטֵל שֶׁבַע, וְהַיּוֹצֵא נוֹטֵל חָמֵשׁ. הַנִּכְנָסִין חוֹלְקִין בַּצָּפוֹן, וְהַיּוֹצְאִין בַּדָּרוֹם. בִּלְגָּה לְעוֹלָם חוֹלֶקֶת בַּדָּרוֹם, וְטַבַּעְתָּהּ קְבוּעָה, וְחַלּוֹנָהּ סְתוּמָה: \n" + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/Hebrew/merged.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/Hebrew/merged.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..8f04a0236b8bbf440f84dc4e42d4b973b966ef36 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Sukkah/Hebrew/merged.json @@ -0,0 +1,86 @@ +{ + "title": "Mishnah Sukkah", + "language": "he", + "versionTitle": "merged", + "versionSource": "https://www.sefaria.org/Mishnah_Sukkah", + "text": [ + [ + "סֻכָּה שֶׁהִיא גְבוֹהָה לְמַעְלָה מֵעֶשְׂרִים אַמָּה, פְּסוּלָה. רַבִּי יְהוּדָה מַכְשִׁיר. וְשֶׁאֵינָהּ גְּבוֹהָה עֲשָׂרָה טְפָחִים, וְשֶׁאֵין לָהּ שְׁלֹשָׁה דְּפָנוֹת, וְשֶׁחַמָּתָהּ מְרֻבָּה מִצִּלָּתָהּ, פְּסוּלָה. סֻכָּה יְשָׁנָה, בֵּית שַׁמַּאי פּוֹסְלִין, וּבֵית הִלֵּל מַכְשִׁירִין. וְאֵיזוֹ הִיא סֻכָּה יְשָׁנָה, כָּל שֶׁעֲשָׂאָהּ קֹדֶם לֶחָג שְׁלשִׁים יוֹם. אֲבָל אִם עֲשָׂאָהּ לְשֵׁם חָג, אֲפִלּוּ מִתְּחִלַּת הַשָּׁנָה, כְּשֵׁרָה: \n", + "הָעוֹשֶׂה סֻכָּתוֹ תַחַת הָאִילָן, כְּאִלּוּ עֲשָׂאָהּ בְּתוֹךְ הַבָּיִת. סֻכָּה עַל גַּבֵּי סֻכָּה, הָעֶלְיוֹנָה כְשֵׁרָה, וְהַתַּחְתּוֹנָה פְּסוּלָה. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, אִם אֵין דִּיּוּרִין בָּעֶלְיוֹנָה, הַתַּחְתּוֹנָה כְּשֵׁרָה: \n", + "פֵּרַס עָלֶיהָ סָדִין מִפְּנֵי הַחַמָּה, אוֹ תַּחְתֶּיהָ מִפְּנֵי הַנְּשָׁר, אוֹ שֶׁפֵּרַס עַל גַּבֵּי הַקִּינוֹף, פְּסוּלָה. אֲבָל פּוֹרֵס הוּא עַל גַּבֵּי נַקְלִיטֵי הַמִּטָּה: \n", + "הִדְלָה עָלֶיהָ אֶת הַגֶּפֶן וְאֶת הַדְּלַעַת וְאֶת הַקִּסּוֹם וְסִכֵּךְ עַל גַּבָּהּ, פְּסוּלָה. וְאִם הָיָה סִכּוּךְ הַרְבֵּה מֵהֶן, אוֹ שֶׁקְּצָצָן, כְּשֵׁרָה. זֶה הַכְּלָל, כֹּל שֶׁהוּא מְקַבֵּל טֻמְאָה וְאֵין גִּדּוּלוֹ מִן הָאָרֶץ, אֵין מְסַכְּכִין בּוֹ. וְכָל דָּבָר שֶׁאֵינוֹ מְקַבֵּל טֻמְאָה וְגִדּוּלוֹ מִן הָאָרֶץ, מְסַכְּכִין בּוֹ: \n", + "חֲבִילֵי קַשׁ וַחֲבִילֵי עֵצִים וַחֲבִילֵי זְרָדִין, אֵין מְסַכְּכִין בָּהֶן. וְכֻלָּן שֶׁהִתִּירָן, כְּשֵׁרוֹת. וְכֻלָּן כְּשֵׁרוֹת לַדְּפָנוֹת: \n", + "מְסַכְּכִין בִּנְסָרִים, דִּבְרֵי רַבִּי יְהוּדָה. וְרַבִּי מֵאִיר אוֹסֵר. נָתַן עָלֶיהָ נֶסֶר שֶׁהוּא רָחָב אַרְבָּעָה טְפָחִים, כְּשֵׁרָה, וּבִלְבַד שֶׁלֹא יִישַׁן תַּחְתָּיו: \n", + "תִּקְרָה שֶׁאֵין עָלֶיהָ מַעֲזִיבָה, רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, בֵּית שַׁמַּאי אוֹמְרִים, מְפַקְפֵּק וְנוֹטֵל אַחַת מִבֵּינְתַיִם, וּבֵית הִלֵּל אוֹמְרִים, מְפַקְפֵּק אוֹ נוֹטֵל אַחַת מִבֵּינְתַיִם. רַבִּי מֵאִיר אוֹמֵר, נוֹטֵל אַחַת מִבֵּינְתַיִם, וְאֵין מְפַקְפֵּק: \n", + "הַמְקָרֶה סֻכָּתוֹ בְשַׁפּוּדִין אוֹ בַאֲרֻכּוֹת הַמִּטָּה, אִם יֵשׁ רֶוַח בֵּינֵיהֶן כְּמוֹתָן, כְּשֵׁרָה. הַחוֹטֵט בְּגָדִישׁ לַעֲשׂוֹת בּוֹ סֻכָּה, אֵינָהּ סֻכָּה: \n", + "הַמְשַׁלְשֵׁל דְּפָנוֹת מִלְמַעְלָה לְמַטָּה, אִם גָּבוֹהַּ מִן הָאָרֶץ שְׁלֹשָׁה טְפָחִים, פְּסוּלָה. מִלְּמַטָּה לְמַעְלָה, אִם גָּבוֹהַּ מִן הָאָרֶץ עֲשָׂרָה טְפָחִים, כְּשֵׁרָה. רַבִּי יוֹסֵי אוֹמֵר, כְּשֵׁם שֶׁמִּלְּמַטָּה לְמַעְלָה עֲשָׂרָה טְפָחִים, כָּךְ מִלְמַעְלָה לְמַטָּה עֲשָׂרָה טְפָחִים. הִרְחִיק אֶת הַסִּכּוּךְ מִן הַדְּפָנוֹת שְׁלשָׁה טְפָחִים, פְּסוּלָה: \n", + "בַּיִת שֶׁנִּפְחַת וְסִכֵּךְ עַל גַּבָּיו, אִם יֵשׁ מִן הַכֹּתֶל לַסִּכּוּךְ אַרְבַּע אַמּוֹת, פְּסוּלָה. וְכֵן חָצֵר שֶׁהִיא מֻקֶּפֶת אַכְסַדְרָה. סֻכָּה גְדוֹלָה, שֶׁהִקִּיפוּהָ בְדָבָר שֶׁאֵין מְסַכְּכִים בּוֹ, אִם יֵשׁ תַּחְתָּיו אַרְבַּע אַמּוֹת, פְּסוּלָה: \n", + "הָעוֹשֶׂה סֻכָּתוֹ כְּמִין צְרִיף, אוֹ שֶׁסְּמָכָהּ לְכֹתֶל, רַבִּי אֱלִיעֶזֶר פּוֹסֵל, מִפְּנֵי שֶׁאֵין לָהּ גָּג, וַחֲכָמִים מַכְשִׁירִין. מַחְצֶלֶת קָנִים גְּדוֹלָה, עֲשָׂאָהּ לִשְׁכִיבָה, מְקַבֶּלֶת טֻמְאָה וְאֵין מְסַכְּכִין בָּהּ. לְסִכּוּךְ, מְסַכְּכִין בָּהּ וְאֵינָהּ מְקַבֶּלֶת טֻמְאָה. רַבִּי אֱלִיעֶזֶר אוֹמֵר, אַחַת קְטַנָּה וְאַחַת גְּדוֹלָה, עֲשָׂאָהּ לִשְׁכִיבָה, מְקַבֶּלֶת טֻמְאָה וְאֵין מְסַכְּכִין בָּהּ. לְסִכּוּךְ, מְסַכְּכִין בָּהּ וְאֵינָהּ מְקַבֶּלֶת טֻמְאָה: \n" + ], + [ + "הַיָּשֵׁן תַּחַת הַמִּטָּה בַסֻּכָּה, לֹא יָצָא יְדֵי חוֹבָתוֹ. אָמַר רַבִּי יְהוּדָה, נוֹהֲגִין הָיִינוּ, שֶׁהָיִינוּ יְשֵׁנִים תַּחַת הַמִּטָּה בִּפְנֵי הַזְּקֵנִים, וְלֹא אָמְרוּ לָנוּ דָבָר. אָמַר רַבִּי שִׁמְעוֹן, מַעֲשֶׂה בְטָבִי עַבְדּוֹ שֶׁל רַבָּן גַּמְלִיאֵל שֶׁהָיָה יָשֵׁן תַּחַת הַמִּטָּה, וְאָמַר לָהֶן רַבָּן גַּמְלִיאֵל לַזְּקֵנִים, רְאִיתֶם טָבִי עַבְדִּי, שֶׁהוּא תַלְמִיד חָכָם וְיוֹדֵעַ שֶׁעֲבָדִים פְּטוּרִין מִן הַסֻּכָּה, לְפִיכָךְ יָשֵׁן הוּא תַּחַת הַמִּטָּה. וּלְפִי דַרְכֵּנוּ לָמַדְנוּ, שֶׁהַיָּשֵׁן תַּחַת הַמִּטָּה, לֹא יָצָא יְדֵי חוֹבָתוֹ: \n", + "הַסּוֹמֵךְ סֻכָּתוֹ בְּכַרְעֵי הַמִּטָּה, כְּשֵׁרָה. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, אִם אֵינָהּ יְכוֹלָה לַעֲמֹד בִּפְנֵי עַצְמָהּ, פְּסוּלָה. סֻכָּה הַמְדֻבְלֶלֶת, וְשֶׁצִּלָּתָהּ מְרֻבָּה מֵחַמָּתָהּ, כְּשֵׁרָה. הַמְעֻבָּה כְמִין בַּיִת, אַף עַל פִּי שֶׁאֵין הַכּוֹכָבִים נִרְאִים מִתּוֹכָהּ, כְּשֵׁרָה: \n", + "הָעוֹשֶׂה סֻכָּתוֹ בְּרֹאשׁ הָעֲגָלָה אוֹ בְּרֹאשׁ הַסְּפִינָה, כְּשֵׁרָה, וְעוֹלִין לָהּ בְּיוֹם טוֹב. בְּרֹאשׁ הָאִילָן אוֹ עַל גַּבֵּי גָמָל, כְּשֵׁרָה, וְאֵין עוֹלִין לָהּ בְּיוֹם טוֹב. שְׁתַּיִם בָּאִילָן וְאַחַת בִּידֵי אָדָם, אוֹ שְׁתַּיִם בִּידֵי אָדָם וְאַחַת בָּאִילָן, כְּשֵׁרָה, וְאֵין עוֹלִין לָהּ בְּיוֹם טוֹב. שָׁלשׁ בִּידֵי אָדָם וְאַחַת בָּאִילָן, כְּשֵׁרָה, וְעוֹלִין לָהּ בְּיוֹם טוֹב. זֶה הַכְּלָל, כֹּל שֶׁנִּטַּל הָאִילָן וִיכוֹלָה לַעֲמוֹד בִּפְנֵי עַצְמָהּ, כְּשֵׁרָה, וְעוֹלִין לָהּ בְּיוֹם טוֹב: \n", + "הָעוֹשֶׂה סֻכָּתוֹ בֵּין הָאִילָנוֹת, וְהָאִילָנוֹת דְּפָנוֹת לָהּ, כְּשֵׁרָה. שְׁלוּחֵי מִצְוָה פְּטוּרִין מִן הַסֻּכָּה. חוֹלִין וּמְשַׁמְּשֵׁיהֶן פְּטוּרִין מִן הַסֻּכָּה. אוֹכְלִין וְשׁוֹתִין עֲרַאי חוּץ לַסֻּכָּה: \n", + "מַעֲשֶׂה וְהֵבִיאוּ לוֹ לְרַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּאי לִטְעוֹם אֶת הַתַּבְשִׁיל, וּלְרַבָּן גַּמְלִיאֵל שְׁתֵּי כוֹתָבוֹת וּדְלִי שֶׁל מַיִם, וְאָמְרוּ, הַעֲלוּם לַסֻּכָּה. וּכְשֶׁנָּתְנוּ לוֹ לְרַבִּי צָדוֹק אֹכֶל פָּחוֹת מִכַּבֵּיצָה, נְטָלוֹ בַמַּפָּה וַאֲכָלוֹ חוּץ לַסֻּכָּה, וְלֹא בֵרַךְ אַחֲרָיו: \n", + "רַבִּי אֱלִיעֶזֶר אוֹמֵר, אַרְבַּע עֶשְׂרֵה סְעוּדוֹת חַיָּב אָדָם לֶאֱכֹל בַּסֻּכָּה, אַחַת בַּיּוֹם וְאַחַת בַּלָּיְלָה. וַחֲכָמִים אוֹמְרִים, אֵין לַדָּבָר קִצְבָה, חוּץ מִלֵּילֵי יוֹם טוֹב רִאשׁוֹן שֶׁל חָג בִּלְבָד. וְעוֹד אָמַר רַבִּי אֱלִיעֶזֶר, מִי שֶׁלֹּא אָכַל לֵילֵי יוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן, יַשְׁלִים בְּלֵילֵי יוֹם טוֹב הָאַחֲרוֹן. וַחֲכָמִים אוֹמְרִים, אֵין לַדָּבָר תַּשְׁלוּמִין, עַל זֶה נֶאֱמַר (קהלת א) מְעֻוָּת לֹא יוּכַל לִתְקֹן, וְחֶסְרוֹן לֹא יוּכַל לְהִמָּנוֹת: \n", + "מִי שֶׁהָיָה רֹאשׁוֹ וְרֻבּוֹ בַסֻּכָּה, וְשֻׁלְחָנוֹ בְתוֹךְ הַבַּיִת, בֵּית שַׁמַּאי פּוֹסְלִין, וּבֵית הִלֵּל מַכְשִׁירִין. אָמְרוּ לָהֶן בֵּית הִלֵּל לְבֵית שַׁמַּאי, לֹא כָךְ הָיָה מַעֲשֶׂה, שֶׁהָלְכוּ זִקְנֵי בֵית שַׁמַּאי וְזִקְנֵי בֵית הִלֵּל לְבַקֵּר אֶת רַבִּי יוֹחָנָן בֶּן הַחוֹרָנִי, וּמְצָאוּהוּ שֶׁהָיָה יוֹשֵׁב רֹאשׁוֹ וְרֻבּוֹ בַסֻּכָּה, וְשֻׁלְחָנוֹ בְתוֹךְ הַבַּיִת, וְלֹא אָמְרוּ לוֹ דָבָר. אָמְרוּ לָהֶן בֵּית שַׁמַּאי, מִשָּׁם רְאָיָה, אַף הֵם אָמְרוּ לוֹ, אִם כֵּן הָיִיתָ נוֹהֵג, לֹא קִיַּמְתָּ מִצְוַת סֻכָּה מִיָּמֶיךָ: \n", + "נָשִׁים וַעֲבָדִים וּקְטַנִּים, פְּטוּרִים מִן הַסֻּכָּה. קָטָן שֶׁאֵינוֹ צָרִיךְ לְאִמּוֹ, חַיָּב בַּסֻּכָּה. מַעֲשֶׂה וְיָלְדָה כַלָּתוֹ שֶׁל שַׁמַּאי הַזָּקֵן וּפִחֵת אֶת הַמַּעֲזִיבָה וְסִכֵּךְ עַל גַּבֵּי הַמִּטָּה בִּשְׁבִיל הַקָּטָן: \n", + "כָּל שִׁבְעַת הַיָּמִים אָדָם עוֹשֶׂה סֻכָּתוֹ קֶבַע וּבֵיתוֹ עֲרַאי. יָרְדוּ גְשָׁמִים, מֵאֵימָתַי מֻתָּר לְפַנּוֹת, מִשֶּׁתִּסְרַח הַמִּקְפָּה. מָשְׁלוּ מָשָׁל, לְמָה הַדָּבָר דּוֹמֶה, לְעֶבֶד שֶׁבָּא לִמְזוֹג כּוֹס לְרַבּוֹ, וְשָׁפַךְ לוֹ קִיתוֹן עַל פָּנָיו: \n" + ], + [ + "לוּלָב הַגָּזוּל וְהַיָּבֵשׁ, פָּסוּל. שֶׁל אֲשֵׁרָה וְשֶׁל עִיר הַנִּדַּחַת, פָּסוּל. נִקְטַם רֹאשׁוֹ, נִפְרְצוּ עָלָיו, פָּסוּל. נִפְרְדוּ עָלָיו, כָּשֵׁר. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, יֶאֶגְדֶנּוּ מִלְמָעְלָה. צִנֵּי הַר הַבַּרְזֶל, כְּשֵׁרוֹת. לוּלָב שֶׁיֶּשׁ בּוֹ שְׁלשָׁה טְפָחִים כְּדֵי לְנַעְנֵעַ בּוֹ, כָּשֵׁר: \n", + "הֲדַס הַגָּזוּל וְהַיָּבֵשׁ, פָּסוּל. שֶׁל אֲשֵׁרָה וְשֶׁל עִיר הַנִּדַּחַת, פָּסוּל. נִקְטַם רֹאשׁוֹ, נִפְרְצוּ עָלָיו אוֹ שֶׁהָיוּ עֲנָבָיו מְרֻבּוֹת מֵעָלָיו, פָּסוּל. וְאִם מִעֲטָן, כָּשֵׁר. וְאֵין מְמַעֲטִין בְּיוֹם טוֹב: \n", + "עֲרָבָה גְזוּלָה וִיבֵשָׁה, פְּסוּלָה. שֶׁל אֲשֵׁרָה וְשֶׁל עִיר הַנִּדַּחַת, פְּסוּלָה. נִקְטַם רֹאשָׁהּ, נִפְרְצוּ עָלֶיהָ, וְהַצַּפְצָפָה, פְּסוּלָה. כְּמוּשָׁה, וְשֶׁנָּשְׁרוּ מִקְצָת עָלֶיהָ, וְשֶׁל בַּעַל, כְּשֵׁרָה: \n", + "רַבִּי יִשְׁמָעֵאל אוֹמֵר, שְׁלשָׁה הֲדַסִּים וּשְׁתֵּי עֲרָבוֹת, לוּלָב אֶחָד וְאֶתְרוֹג אֶחָד, אֲפִלּוּ שְׁנַיִם קְטוּמִים וְאֶחָד אֵינוֹ קָטוּם. רַבִּי טַרְפוֹן אוֹמֵר, אֲפִלּוּ שְׁלָשְׁתָּן קְטוּמִים. רַבִּי עֲקִיבָא אוֹמֵר, כְּשֵׁם שֶׁלּוּלָב אֶחָד וְאֶתְרוֹג אֶחָד, כָּךְ הֲדַס אֶחָד וַעֲרָבָה אֶחָת: \n", + "אֶתְרוֹג הַגָּזוּל וְהַיָּבֵשׁ, פָּסוּל. שֶׁל אֲשֵׁרָה וְשֶׁל עִיר הַנִּדַּחַת, פָּסוּל. שֶׁל עָרְלָה, פָּסוּל. שֶׁל תְּרוּמָה טְמֵאָה, פָּסוּל. שֶׁל תְּרוּמָה טְהוֹרָה, לֹא יִטֹּל, וְאִם נָטַל, כָּשֵׁר. שֶׁל דְּמַאי, בֵּית שַׁמַּאי פּוֹסְלִין, וּבֵית הִלֵּל מַכְשִׁירִין. שֶׁל מַעֲשֵׂר שֵׁנִי בִּירוּשָׁלַיִם, לֹא יִטֹּל, וְאִם נָטַל, כָּשֵׁר: \n", + "עָלְתָה חֲזָזִית עַל רֻבּוֹ, נִטְּלָה פִטְמָתוֹ, נִקְלַף, נִסְדַּק, נִקַּב וְחָסַר כָּל שֶׁהוּא, פָּסוּל. עָלְתָה חֲזָזִית עַל מִעוּטוֹ, נִטַּל עֻקְצוֹ, נִקַּב וְלֹא חָסַר כָּל שֶׁהוּא, כָּשֵׁר. אֶתְרוֹג הַכּוּשִׁי, פָּסוּל. וְהַיָרוֹק כְּכַרְתִי, רַבִּי מֵאִיר מַכְשִׁיר, וְרַבִּי יְהוּדָה פּוֹסֵל: \n", + "שִׁעוּר אֶתְרוֹג הַקָּטָן, רַבִּי מֵאִיר אוֹמֵר, כָּאֱגוֹז. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, כַּבֵּיצָה. וּבְגָדוֹל, כְּדֵי שֶׁיֹּאחַז שְׁנַיִם בְּיָדוֹ אַחַת, דִּבְרֵי רַבִּי יְהוּדָה. רַבִּי יוֹסֵי אוֹמֵר, אֲפִלּוּ אֶחָד בִּשְׁתֵּי יָדָיו: \n", + "אֵין אוֹגְדִין אֶת הַלּוּלָב אֶלָּא בְמִינוֹ, דִּבְרֵי רַבִּי יְהוּדָה. רַבִּי מֵאִיר אוֹמֵר, אֲפִלּוּ בִמְשִׁיחָה. אָמַר רַבִּי מֵאִיר, מַעֲשֶׂה בְאַנְשֵׁי יְרוּשָׁלַיִם, שֶׁהָיוּ אוֹגְדִין אֶת לוּלְבֵיהֶן בְּגִימוֹנִיּוֹת שֶׁל זָהָב. אָמְרוּ לוֹ, בְּמִינוֹ הָיוּ אוֹגְדִין אוֹתוֹ מִלְּמָטָּה: \n", + "וְהֵיכָן הָיוּ מְנַעְנְעִין, בְּהוֹדוּ לַה' תְּחִלָּה וָסוֹף, וּבְאָנָּא ה' הוֹשִׁיעָה נָּא, דִּבְרֵי בֵית הִלֵּל. וּבֵית שַׁמַּאי אוֹמְרִים, אַף בְּאָנָּא ה' הַצְלִיחָה נָא. אָמַר רַבִּי עֲקִיבָא, צוֹפֶה הָיִיתִי בְרַבָּן גַּמְלִיאֵל וּבְרַבִּי יְהוֹשֻׁעַ, שֶׁכָּל הָעָם הָיוּ מְנַעְנְעִים אֶת לוּלְבֵיהֶן, וְהֵן לֹא נִעְנְעוּ אֶלָּא בְאָנָּא ה' הוֹשִׁיעָה נָּא. מִי שֶׁבָּא בַדֶּרֶךְ וְלֹא הָיָה בְיָדוֹ לוּלָב לִטֹּל, לִכְשֶׁיִּכָּנֵס לְבֵיתוֹ יִטֹּל עַל שֻׁלְחָנוֹ. לֹא נָטַל שַׁחֲרִית, יִטֹּל בֵּין הָעַרְבַּיִם, שֶׁכָּל הַיּוֹם כָּשֵׁר לַלּוּלָב: \n", + "מִי שֶׁהָיָה עֶבֶד אוֹ אִשָּׁה אוֹ קָטָן מַקְרִין אוֹתוֹ, עוֹנֶה אַחֲרֵיהֶן מַה שֶּׁהֵן אוֹמְרִין, וּתְהִי לוֹ מְאֵרָה. אִם הָיָה גָדוֹל מַקְרֵא אוֹתוֹ, עוֹנֶה אַחֲרָיו הַלְלוּיָהּ: \n", + "מָקוֹם שֶׁנָּהֲגוּ לִכְפֹּל, יִכְפֹּל. לִפְשֹׁט, יִפְשֹׁט. לְבָרֵךְ אַחֲרָיו, יְבָרֵךְ אַחֲרָיו. הַכֹּל כְּמִנְהַג הַמְּדִינָה. הַלּוֹקֵחַ לוּלָב מֵחֲבֵרוֹ בַשְּׁבִיעִית, נוֹתֵן לוֹ אֶתְרוֹג בְּמַתָּנָה, לְפִי שֶׁאֵין רַשַּׁאי לְלָקְחוֹ בַשְּׁבִיעִית: \n", + "בָּרִאשׁוֹנָה הָיָה לוּלָב נִטָּל בַּמִּקְדָּשׁ שִׁבְעָה, וּבַמְּדִינָה יוֹם אֶחָד. מִשֶּׁחָרַב בֵּית הַמִּקְדָּשׁ, הִתְקִין רַבָּן יוֹחָנָן בֶּן זַכַּאי שֶׁיְּהֵא לוּלָב נִטָּל בַּמְּדִינָה שִׁבְעָה, זֵכֶר לַמִּקְדָשׁ. וְשֶׁיְּהֵא יוֹם הָנֵף כֻּלּוֹ אָסוּר: \n", + "יוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁל חָג שֶׁחָל לִהְיוֹת בְּשַׁבָּת, כָּל הָעָם מוֹלִיכִין אֶת לוּלְבֵיהֶן לְבֵית הַכְּנֶסֶת. לַמָּחֳרָת מַשְׁכִּימִין וּבָאִין, כָּל אֶחָד וְאֶחָד מַכִּיר אֶת שֶׁלּוֹ, וְנוֹטְלוֹ. מִפְּנֵי שֶׁאָמְרוּ חֲכָמִים, אֵין אָדָם יוֹצֵא יְדֵי חוֹבָתוֹ בְּיוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁל חָג בְּלוּלָבוֹ שֶׁל חֲבֵרוֹ. וּשְׁאָר יְמוֹת הֶחָג, אָדָם יוֹצֵא יְדֵי חוֹבָתוֹ בְּלוּלָבוֹ שֶׁל חֲבֵרוֹ: \n", + "רַבִּי יוֹסֵי אוֹמֵר, יוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁל חָג שֶׁחָל לִהְיוֹת בְּשַׁבָּת, וְשָׁכַח וְהוֹצִיא אֶת הַלּוּלָב לִרְשׁוּת הָרַבִּים, פָּטוּר, מִפְּנֵי שֶׁהוֹצִיאוֹ בִרְשׁוּת: \n", + "מְקַבֶּלֶת אִשָּׁה מִיַּד בְּנָהּ וּמִיַּד בַּעְלָהּ וּמַחֲזִירָתוֹ לַמַּיִם בְּשַׁבָּת. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, בְּשַׁבָּת מַחֲזִירִין, בְּיוֹם טוֹב מוֹסִיפִין, וּבַמּוֹעֵד מַחֲלִיפִין. קָטָן הַיּוֹדֵעַ לְנַעְנֵעַ, חַיָּב בַּלּוּלָב: \n" + ], + [ + "לוּלָב וַעֲרָבָה, שִׁשָּׁה וְשִׁבְעָה. הַהַלֵּל וְהַשִּׂמְחָה, שְׁמֹנָה. סֻכָּה וְנִסּוּךְ הַמַּיִם, שִׁבְעָה. וְהֶחָלִיל, חֲמִשָּׁה וְשִׁשָּׁה: \n", + "לוּלָב שִׁבְעָה כֵּיצַד, יוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁל חָג שֶׁחָל לִהְיוֹת בְּשַׁבָּת, לוּלָב שִׁבְעָה, וּשְׁאָר כָּל הַיָּמִים, שִׁשָּׁה: \n", + "עֲרָבָה שִׁבְעָה כֵּיצַד, יוֹם שְׁבִיעִי שֶׁל עֲרָבָה שֶׁחָל לִהְיוֹת בְּשַׁבָּת, עֲרָבָה שִׁבְעָה, וּשְׁאָר כָּל הַיָּמִים שִׁשָּׁה: \n", + "מִצְוַת לוּלָב כֵּיצַד. יוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁל חָג שֶׁחָל לִהְיוֹת בְּשַׁבָּת, מוֹלִיכִין אֶת לוּלְבֵיהֶן לְהַר הַבַּיִת, וְהַחַזָּנִין מְקַבְּלִין מֵהֶן וְסוֹדְרִין אוֹתָן עַל גַּב הָאִצְטַבָּא, וְהַזְּקֵנִים מַנִּיחִין אֶת שֶׁלָּהֶן בַּלִּשְׁכָּה. וּמְלַמְּדִים אוֹתָם לוֹמַר, כָּל מִי שֶׁמַּגִּיעַ לוּלָבִי בְיָדוֹ, הֲרֵי הוּא לוֹ בְמַתָּנָה. לְמָחָר מַשְׁכִּימִין וּבָאִין, וְהַחַזָּנִין זוֹרְקִין אוֹתָם לִפְנֵיהֶם. וְהֵן מְחַטְּפִין וּמַכִּין אִישׁ אֶת חֲבֵרוֹ. וּכְשֶׁרָאוּ בֵית דִּין שֶׁבָּאוּ לִידֵי סַכָּנָה, הִתְקִינוּ שֶׁיְּהֵא כָל אֶחָד וְאֶחָד נוֹטֵל בְּבֵיתוֹ: \n", + "מִצְוַת עֲרָבָה כֵּיצַד, מָקוֹם הָיָה לְמַטָּה מִירוּשָׁלַיִם, וְנִקְרָא מוֹצָא. יוֹרְדִין לְשָׁם וּמְלַקְּטִין מִשָּׁם מֻרְבִּיּוֹת שֶׁל עֲרָבָה, וּבָאִין וְזוֹקְפִין אוֹתָן בְּצִדֵּי הַמִּזְבֵּחַ, וְרָאשֵׁיהֶן כְּפוּפִין עַל גַּבֵּי הַמִּזְבֵּחַ. תָּקְעוּ וְהֵרִיעוּ וְתָקָעוּ. בְּכָל יוֹם מַקִּיפִין אֶת הַמִּזְבֵּחַ פַּעַם אַחַת, וְאוֹמְרִים, אָנָּא ה' הוֹשִׁיעָה נָּא, אָנָּא ה' הַצְלִיחָה נָּא. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, אֲנִי וָהוֹ הוֹשִׁיעָה נָּא. וְאוֹתוֹ הַיּוֹם מַקִּיפִין אֶת הַמִּזְבֵּחַ שֶׁבַע פְּעָמִים. בִּשְׁעַת פְּטִירָתָן, מָה הֵן אוֹמְרִים, יֹפִי לְךָ מִזְבֵּחַ, יֹפִי לְךָ מִזְבֵּחַ. רַבִּי אֱלִיעֶזֶר אוֹמֵר, לְיָהּ וּלְךָ, מִזְבֵּחַ. לְיָהּ וּלְךָ, מִזְבֵּחַ: \n", + "כְּמַעֲשֵׂהוּ בְחֹל כָּךְ מַעֲשֵׂהוּ בְשַׁבָּת, אֶלָּא שֶׁהָיוּ מְלַקְּטִין אוֹתָן מֵעֶרֶב שַׁבָּת וּמַנִּיחִים אוֹתָן בְּגִיגִיּוֹת שֶׁל זָהָב, כְּדֵי שֶׁלֹּא יִכְמֹשׁוּ. רַבִּי יוֹחָנָן בֶּן בְּרוֹקָה אוֹמֵר, חֲרִיּוֹת שֶׁל דֶּקֶל הָיוּ מְבִיאִין, וְחוֹבְטִין אוֹתָן בַּקַּרְקַע בְּצִדֵּי הַמִּזְבֵּחַ, וְאוֹתוֹ הַיּוֹם נִקְרָא יוֹם חִבּוּט חֲרִיּוֹת: \n", + "מִיַּד הַתִּינוֹקוֹת שׁוֹמְטִין אֶת לוּלְבֵיהֶן וְאוֹכְלִין אֶתְרוֹגֵיהֶן: \n", + "הַהַלֵּל וְהַשִּׂמְחָה שְׁמֹנָה כֵּיצַד. מְלַמֵּד שֶׁחַיָּב אָדָם בַּהַלֵּל וּבַשִּׂמְחָה וּבִכְבוֹד יוֹם טוֹב הָאַחֲרוֹן שֶׁל חָג, כִּשְׁאָר כָּל יְמוֹת הֶחָג. סֻכָּה שִׁבְעָה כֵּיצַד. גָּמַר מִלֶּאֱכֹל, לֹא יַתִּיר סֻכָּתוֹ, אֲבָל מוֹרִיד אֶת הַכֵּלִים מִן הַמִּנְחָה וּלְמַעְלָה, מִפְּנֵי כְבוֹד יוֹם טוֹב הָאַחֲרוֹן שֶׁל חָג: \n", + "נִסּוּךְ הַמַּיִם כֵּיצַד. צְלוֹחִית שֶׁל זָהָב מַחֲזֶקֶת שְׁלשֶׁת לֻגִּים הָיָה מְמַלֵּא מִן הַשִּׁלּוֹחַ. הִגִּיעוּ לְשַׁעַר הַמַּיִם, תָּקְעוּ וְהֵרִיעוּ וְתָקָעוּ. עָלָה בַכֶּבֶשׁ וּפָנָה לִשְׂמֹאלוֹ, שְׁנֵי סְפָלִים שֶׁל כֶּסֶף הָיוּ שָׁם. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, שֶׁל סִיד הָיוּ, אֶלָּא שֶׁהָיוּ מֻשְׁחָרִין פְּנֵיהֶם מִפְּנֵי הַיָּיִן. וּמְנֻקָּבִין כְּמִין שְׁנֵי חֳטָמִין דַּקִּין, אֶחָד מְעֻבֶּה וְאֶחָד דַּק, כְּדֵי שֶׁיְּהוּ שְׁנֵיהֶם כָּלִין בְּבַת אַחַת. מַעֲרָבִי שֶׁל מַיִם, מִזְרָחִי שֶׁל יָיִן. עֵרָה שֶׁל מַיִם לְתוֹךְ שֶׁל יַיִן, וְשֶׁל יַיִן לְתוֹךְ שֶׁל מַיִם, יָצָא. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, בְּלֹג הָיָה מְנַסֵּךְ כָּל שְׁמֹנָה. וְלַמְנַסֵּךְ אוֹמְרִים לוֹ, הַגְבַּהּ יָדֶךָ, שֶׁפַּעַם אַחַת נִסֵּךְ אֶחָד עַל גַּבֵּי רַגְלָיו, וּרְגָמוּהוּ כָל הָעָם בְּאֶתְרוֹגֵיהֶן: \n", + "כְּמַעֲשֵׂהוּ בְחֹל כָּךְ מַעֲשֵׂהוּ בְשַׁבָּת, אֶלָּא שֶׁהָיָה מְמַלֵּא מֵעֶרֶב שַׁבָּת חָבִית שֶׁל זָהָב שֶׁאֵינָהּ מְקֻדֶּשֶׁת, מִן הַשִּׁלּוֹחַ, וּמַנִּיחָהּ בַּלִּשְׁכָּה. נִשְׁפְּכָה אוֹ נִתְגַּלְּתָה, הָיָה מְמַלֵּא מִן הַכִּיּוֹר, שֶׁהַיַּיִן וְהַמַּיִם הַמְּגֻלִּין, פְּסוּלִים לְגַבֵּי הַמִּזְבֵּחַ: \n" + ], + [ + "הֶחָלִיל חֲמִשָּׁה וְשִׁשָּׁה. זֶהוּ הֶחָלִיל שֶׁל בֵּית הַשּׁוֹאֵבָה, שֶׁאֵינָה דּוֹחָה לֹא אֶת הַשַּׁבָּת וְלֹא אֶת יוֹם טוֹב. אָמְרוּ, כָּל מִי שֶׁלֹּא רָאָה שִׂמְחַת בֵּית הַשּׁוֹאֵבָה, לֹא רָאָה שִׂמְחָה מִיָּמָיו: \n", + "בְּמוֹצָאֵי יוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁל חָג, יָרְדוּ לְעֶזְרַת נָשִׁים, וּמְתַקְּנִין שָׁם תִּקּוּן גָּדוֹל. וּמְנוֹרוֹת שֶׁל זָהָב הָיוּ שָׁם, וְאַרְבָּעָה סְפָלִים שֶׁל זָהָב בְּרָאשֵׁיהֶן, וְאַרְבָּעָה סֻלָּמוֹת לְכָל אֶחָד וְאֶחָד, וְאַרְבָּעָה יְלָדִים מִפִּרְחֵי כְהֻנָּה וּבִידֵיהֶם כַּדִּים שֶׁל שֶׁמֶן שֶׁל מֵאָה וְעֶשְׂרִים לֹג, שֶׁהֵן מַטִּילִין לְכָל סֵפֶל וָסֵפֶל: \n", + "מִבְּלָאֵי מִכְנְסֵי כֹהֲנִים וּמֵהֶמְיָנֵיהֶן מֵהֶן הָיוּ מַפְקִיעִין, וּבָהֶן הָיוּ מַדְלִיקִין, וְלֹא הָיְתָה חָצֵר בִּירוּשָׁלַיִם שֶׁאֵינָהּ מְאִירָה מֵאוֹר בֵּית הַשּׁוֹאֵבָה: \n", + "חֲסִידִים וְאַנְשֵׁי מַעֲשֶׂה הָיוּ מְרַקְּדִים לִפְנֵיהֶם בַּאֲבוּקוֹת שֶׁל אוֹר שֶׁבִּידֵיהֶן, וְאוֹמְרִים לִפְנֵיהֶן דִּבְרֵי שִׁירוֹת וְתִשְׁבָּחוֹת. וְהַלְוִיִּם בְּכִנּוֹרוֹת וּבִנְבָלִים וּבִמְצִלְתַּיִם וּבַחֲצוֹצְרוֹת וּבִכְלֵי שִׁיר בְּלֹא מִסְפָּר, עַל חֲמֵשׁ עֶשְׂרֵה מַעֲלוֹת הַיּוֹרְדוֹת מֵעֶזְרַת יִשְׂרָאֵל לְעֶזְרַת נָשִׁים, כְּנֶגֶד חֲמִשָּׁה עָשָׂר שִׁיר הַמַּעֲלוֹת שֶׁבַּתְּהִלִּים, שֶׁעֲלֵיהֶן לְוִיִּים עוֹמְדִין בִּכְלֵי שִׁיר וְאוֹמְרִים שִׁירָה. וְעָמְדוּ שְׁנֵי כֹהֲנִים בַּשַּׁעַר הָעֶלְיוֹן שֶׁיּוֹרֵד מֵעֶזְרַת יִשְׂרָאֵל לְעֶזְרַת נָשִׁים, וּשְׁתֵּי חֲצוֹצְרוֹת בִּידֵיהֶן. קָרָא הַגֶּבֶר, תָּקְעוּ וְהֵרִיעוּ וְתָקָעוּ. הִגִּיעוּ לְמַעְלָה עֲשִׂירִית, תָּקְעוּ וְהֵרִיעוּ וְתָקָעוּ. הִגִּיעוּ לָעֲזָרָה, תָּקְעוּ וְהֵרִיעוּ וְתָקָעוּ. הָיוּ תוֹקְעִין וְהוֹלְכִין, עַד שֶׁמַּגִּיעִין לַשַּׁעַר הַיּוֹצֵא מִזְרָח. הִגִּיעוּ לַשַּׁעַר הַיּוֹצֵא מִמִּזְרָח, הָפְכוּ פְנֵיהֶן לַמַּעֲרָב, וְאָמְרוּ, אֲבוֹתֵינוּ שֶׁהָיוּ בַמָּקוֹם הַזֶּה אֲחוֹרֵיהֶם אֶל הֵיכַל ה' וּפְנֵיהֶם קֵדְמָה, וְהֵמָּה מִשְׁתַּחֲוִים קֵדְמָה לַשָּׁמֶשׁ, וְאָנוּ לְיָהּ עֵינֵינוּ. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, הָיוּ שׁוֹנִין וְאוֹמְרִין, אָנוּ לְיָהּ, וּלְיָהּ עֵינֵינוּ: \n", + "אֵין פּוֹחֲתִין מֵעֶשְׂרִים וְאַחַת תְּקִיעוֹת בַּמִּקְדָּשׁ, וְאֵין מוֹסִיפִין עַל אַרְבָּעִים וּשְׁמֹנֶה. בְּכָל יוֹם הָיוּ שָׁם עֶשְׂרִים וְאַחַת תְּקִיעוֹת בַּמִּקְדָּשׁ, שָׁלשׁ לִפְתִיחַת שְׁעָרִים, וְתֵשַׁע לְתָמִיד שֶׁל שַׁחַר, וְתֵשַׁע לְתָמִיד שֶׁל בֵּין הָעַרְבָּיִם. וּבַמּוּסָפִין הָיוּ מוֹסִיפִין עוֹד תֵּשַׁע. וּבְעֶרֶב שַׁבָּת הָיוּ מוֹסִיפִין עוֹד שֵׁשׁ, שָׁלשׁ לְהַבְטִיל הָעָם מִמְּלָאכָה, וְשָׁלשׁ לְהַבְדִּיל בֵּין קֹדֶשׁ לְחֹל. עֶרֶב שַׁבָּת שֶׁבְּתוֹךְ הֶחָג הָיוּ שָׁם אַרְבָּעִים וּשְׁמֹנֶה, שָׁלשׁ לִפְתִיחַת שְׁעָרִים, שָׁלשׁ לַשַּׁעַר הָעֶלְיוֹן, וְשָׁלשׁ לַשַּׁעַר הַתַּחְתּוֹן, וְשָׁלשׁ לְמִלּוּי הַמַּיִם, וְשָׁלשׁ עַל גַּבֵּי מִזְבֵּחַ, תֵּשַׁע לְתָמִיד שֶׁל שַׁחַר, וְתֵשַׁע לְתָמִיד שֶׁל בֵּין הָעַרְבַּיִם, וְתֵשַׁע לַמּוּסָפִין, שָׁלשׁ לְהַבְטִיל אֶת הָעָם מִן הַמְּלָאכָה, וְשָׁלשׁ לְהַבְדִּיל בֵּין קֹדֶשׁ לְחֹל: \n", + "יוֹם טוֹב הָרִאשׁוֹן שֶׁל חָג הָיוּ שָׁם שְׁלשָׁה עָשָׂר פָּרִים, וְאֵילִים שְׁנַיִם, וְשָׂעִיר אֶחָד. נִשְׁתַּיְּרוּ שָׁם אַרְבָּעָה עָשָׂר כְּבָשִׂים לִשְׁמֹנֶה מִשְׁמָרוֹת. בַּיּוֹם הָרִאשׁוֹן, שִׁשָּׁה מַקְרִיבִין שְׁנַיִם שְׁנַיִם, וְהַשְּׁאָר אֶחָד אֶחָד. בַּשֵּׁנִי, חֲמִשָּׁה מַקְרִיבִין שְׁנַיִם שְׁנַיִם, וְהַשְׁאָר אֶחָד אֶחָד. בַּשְּׁלִישִׁי, אַרְבָּעָה מַקְרִיבִין שְׁנַיִם שְׁנַיִם, וְהַשְׁאָר אֶחָד אֶחָד. בָּרְבִיעִי, שְׁלשָׁה מַקְרִיבִין שְׁנַיִם שְׁנַיִם, וְהַשְּׁאָר אֶחָד אֶחָד. בַּחֲמִשִּׁי, שְׁנַיִם מַקְרִיבִין שְׁנַיִם שְׁנַיִם, וְהַשְּׁאָר אֶחָד אֶחָד. בַּשִּׁשִּׁי, אֶחָד מַקְרִיב שְׁנַיִם, וְהַשְּׁאָר אֶחָד אֶחָד. בַּשְּׁבִיעִי, כֻּלָּן שָׁוִין. בַּשְּׁמִינִי, חָזְרוּ לַפַּיִס כְּבָרְגָלִים. אָמְרוּ, מִי שֶׁהִקְרִיב פָּרִים הַיּוֹם, לֹא יַקְרִיב לְמָחָר, אֶלָּא חוֹזְרִין חֲלִילָה: \n", + "בִּשְׁלשָׁה פְרָקִים בַּשָּׁנָה הָיוּ כָּל מִשְׁמָרוֹת שָׁווֹת בְּאֵמוּרֵי הָרְגָלִים וּבְחִלּוּק לֶחֶם הַפָּנִים. בַּעֲצֶרֶת אוֹמְרִים לוֹ, הֵילָךְ מַצָּה הֵילָךְ חָמֵץ. מִשְׁמָר שֶׁזְּמַנּוֹ קָבוּעַ, הוּא מַקְרִיב תְּמִידִין, נְדָרִים וּנְדָבוֹת וּשְׁאָר קָרְבְּנוֹת צִבּוּר, וּמַקְרִיב אֶת הַכֹּל. יוֹם טוֹב הַסָּמוּךְ לְשַׁבָּת, בֵּין מִלְּפָנֶיהָ בֵּין מִלְּאַחֲרֶיהָ, הָיוּ כָל הַמִּשְׁמָרוֹת שָׁווֹת בְּחִלּוּק לֶחֶם הַפָּנִים: \n", + "חָל לִהְיוֹת יוֹם אֶחָד לְהַפְסִיק בֵּינְתַיִם, מִשְׁמָר שֶׁזְּמַנּוֹ קָבוּעַ, הָיָה נוֹטֵל עֶשֶׂר חַלּוֹת, וְהַמִּתְעַכֵּב נוֹטֵל שְׁתָּיִם. וּבִשְׁאָר יְמוֹת הַשָּׁנָה, הַנִּכְנָס נוֹטֵל שֵׁשׁ, וְהַיּוֹצֵא נוֹטֵל שֵׁשׁ. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, הַנִּכְנָס נוֹטֵל שֶׁבַע, וְהַיּוֹצֵא נוֹטֵל חָמֵשׁ. הַנִּכְנָסִין חוֹלְקִין בַּצָּפוֹן, וְהַיּוֹצְאִין בַּדָּרוֹם. בִּלְגָּה לְעוֹלָם חוֹלֶקֶת בַּדָּרוֹם, וְטַבַּעְתָּהּ קְבוּעָה, וְחַלּוֹנָהּ סְתוּמָה: \n" + ] + ], + "versions": [ + [ + "Torat Emet 357", + "http://www.toratemetfreeware.com/index.html?downloads" + ] + ], + "heTitle": "משנה סוכה", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Eighteen Treatises from the Mishna.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Eighteen Treatises from the Mishna.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..4bd30db717022bb5d2a603a45359a30a4befad76 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Eighteen Treatises from the Mishna.json @@ -0,0 +1,43 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Yoma", + "versionSource": "http://www.sacred-texts.com/jud/etm/index.htm", + "versionTitle": "Eighteen Treatises from the Mishna", + "status": "locked", + "license": "Public Domain", + "versionTitleInHebrew": "שמונה עשרה מסכתות משנה", + "shortVersionTitle": "David Aaron Sola and Morris Jacob Raphall, 1845", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה יומא", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [], + [], + [], + [], + [], + [], + [], + [ + "On the day of atonement, it is forbidden to eat and to drink, to wash, to anoint, 2 to lace on [leather] shoes, and to indulge in sexual intercourse. A king and a bride [until the 30th day after her nuptials] may wash their faces; and a lying-in woman may lace [put] on [leather] shoes. Such is the dictum of Rabbi Eleazar: but the sages prohibit it.", + "Whosoever eats food to the size of a large date, that is, the date with the kernel, or drinks a mouthful, is guilty. All kinds of food are alike computed by the size of the date, and all liquids by the mouthful; but food and beverage are not to be joined in the computation.", + "If on one occasion [through oblivion], man has eaten and drank, he needs bring but one sin-offering; if he has eaten and [also] done work, he must bring two [separate] sin-offerings; if he has eaten food which is not edible [properly and usually adapted for human sustenance], or has drunk liquids which are not properly and usually adapted for beverage—as if, for instance, he has drunk brine or fish-lie—he is absolved.", + "Children need not be made to fast, but they are to be [gradually] habituated thereto, a year or two [before they are by law bound to fast], so that they become fluent [ready and accustomed] in obeying the commandments.", + "If a pregnant woman, through the smell of food, longs for some on the Yom Kipur, she is to be fed until she recovers [is satisfied]. A sick person is to be fed by direction of expert [physicians]; but if there be no expert physicians, he is to be fed at his own desire, until the himself says [I have] enough.", + "If a man is seized with bulimy, he is to be fed even with unclean food, until his eyes become clear [bright]. A person who is bitten by a mad dog, on the Yom Kipur, must not have any of the dogs [reticule of the liver] given him to eat; but R. Mathias ben Harash permits it. Moreover, R. Mathias ben Harash said, \"If a person has a sore throat, it is permitted to put drugs [medicines] into his mouth on the Sabbath, because the disease may endanger his life, and whatsoever threatens to endanger life supersedes [the observance of] the Sabbath.\"", + "If a building tumble down, and it is doubtful if any person be buried beneath the ruins or not; if it is doubtful whether he be dead or alive, or whether it be a heathen or an Israelite, it is permitted to remove the ruins from above him on the Sabbath; if he be found alive, the ruins are to be entirely removed [so as to extricate him]; but should he be dead, he is to be left [till afterwards]. The sin-offering, and trespass-offering for sins done wittingly, atone [for sin]. The Yom Kipur and death, make atonement through [sincere] penitence; penitence makes atonement for slight transgressions against positive or negative commandments; in grave transgressions, it obtains a respite until Yom Kipur completes the atonement.", + "He who says, \"I will sin, and then repent, I will sin [again], and then do penance,\" is not permitted [from on high] to become penitent; [for him who thinks] \"I will sin; the Yom Kipur will atone for my transgression,\" Yom Kipur does not make any atonement. A transgression which a man has been guilty of towards his God, Yom Kipur will atone for; but a transgression a man has been guilty of towards his neighbour, Yom Kipur cannot atone for, until he has appeased his neighbour. For thus R. Eleazar ben Azariah expounds the text, \"'From all your sins before the Lord shall ye be clean:' those transgressions of which man has been guilty towards his God, Yom Kipur atones for; but for those transgressions of which man has been guilty towards his neighbour, Yom Kipur cannot atone, until he has appeased his neighbour.\" R. Akivah saith, \"Happy are ye, O Israel, before whom do ye cleanse yourselves, and who cleanses you [of your transgressions]? Your father who is in heaven. For it is said, 'Then will I sprinkle clean water upon you, and ye shall be clean;' and it is also said, 'the ‏מקוה‎ of Israel is the Lord;' even as a diving-bath purifies the unclean, so does the Holy One, blessed be He, cleanse Israel.\"" + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git "a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Le Talmud de J\303\251rusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr].json" "b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Le Talmud de J\303\251rusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr].json" new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..f2da24f80a417cdc0df4070f837731a18c66cbb1 --- /dev/null +++ "b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Le Talmud de J\303\251rusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr].json" @@ -0,0 +1,100 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Yoma", + "versionSource": "https://www.nli.org.il/he/books/NNL_ALEPH002182155/NLI", + "versionTitle": "Le Talmud de Jérusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr]", + "status": "locked", + "license": "Public Domain", + "actualLanguage": "fr", + "languageFamilyName": "french", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה יומא", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "Sept jours avant la solennité du grand pardon, le pontife s’isole de sa famille et se tient dans la cellule des assesseurs (paredri). On lui désigne d’avance un suppléant pour le cas où il lui arriverait un accident (obviant à la célébration du culte). Il faut même, dit R. Juda, lui assigner (dubitativement) une autre femme, de crainte que la sienne meure; or, il est dit (Lv 16, 6): afin d’obtenir grâce pour lui-même et pour sa maison, dernière expression applicable à la femme. -Non, disent les autres sages, si l’on voulait éprouver de telles craintes, cela n’aurait pas de fin.", + "Pendant les sept jours préliminaires, le grand pontife (pour s’exercer au service) fait les aspersions de sang des sacrifices quotidiens, brûle l’encens à l’autel, nettoie les lampes, offre la tête et les pieds des victimes. Le reste de l’année, il peut à son gré accomplir un de ces services, car le grand pontife peut le premier prendre une part du culte public, de même qu’il a le droit de choisir la première part pour lui.", + "On lui assignait comme compagnons des vieillards parmi les anciens du tribunal, qui lui luisaient, pendant cet intervalle de temps, la section biblique concernant la solennité du Kippour. Ils disaient: “ô notre maître, grand pontife, lis toi-même ces passages, de crainte de les oublier, ou peut être même ne les as-tu pas encore appris”. La veille du Kippour au matin, on le plaçait à la porte Orientale du temple, faisant passer devant lui des taureaux, des béliers, des agneaux, pour qu’au lendemain il puisse sans hésiter reconnaître chaque victime destinée au culte.", + "Pendant les sept jours préliminaires, on ne refusait au pontife ni le manger, ni le boire. Mais à partir de la veille du Kippour vers le soir on ne le laissait pas manger beaucoup, car la satiété provoque le sommeil.", + "Les plus anciens membres du tribunal remettaient le pontife aux mains des plus anciens prêtres, d’où on le conduisait à la chambre de Bet-Abtinos1 Là, on préparait l’encens sacré, et le pontife s’exerçait à le manier.;là, on lui faisait prêter serment de se conformer strictement aux rites traditionnels; après quoi, on se disait adieu et l’on se séparait, en ajoutant: “O maître et pontife suprême, nous sommes les délégués du tribunal, et toi tu es le nôtre, ainsi que l’envoyé du tribunal; nous te conjurons au nom de Celui qui a fixé sa résidence en cette maison, de ne rien changer de tout ce que nous t’avons dit”. Puis, il se séparait d’eux en pleurant, et eux se retiraient en pleurant.", + "Si le grand pontife est un homme instruit, il interprétera à haute vois des passages bibliques (pour ne pas s’exposer à s’endormir la nuit de Kippour); sinon, des savants feront devant lui des exposés d’exégèse. S’il a l’habitude de lire la Bible, il se livrera à cette lecture; sinon, on lira pour lui. Quels livres choisira-t-on? Ceux de Job, d’Ezra, ou des Chroniques. Il m’est souvent arrivé, dit Zakaria b. Qebotal, de lire Daniel devant lui.", + "S’il voulait s’assoupir les adolescents des cohanim faisaient claquer les doigts2 LittéralementÊ: ÒÊavec le doigt médialeÊÓ, contre le pouce., en lui disant: O notre maître, grand pontife, tiens-toi debout, ou mets un pied sur la dalle de marbre (dont la fraîcheur tient en éveil), et on l’occupait ainsi, par des distractions, jusqu’au moment où c’était l’heure d’égorger la première victime (à l’aurore).", + "Aux jours ordinaires, on enlève la cendre de l’autel au chant du coq, ou vers ce moment, un peu avant ou après; mais au jour du Kippour, on commence dès minuit (en raison du grand nombre de victimes). Aux jours de fêtes, on commence dès la fin de la première veille (après le tiers), car dès l’aurore, tout Israël envahissait les parvis." + ], + [ + "En principe, quiconque voulait enlever les cendres de l’autel pouvait le faire. Lorsque ceux qui s’offraient pour cet acte étaient nombreux, ils montaient en courant l’escalier qui y conduit; celui des compagnons qui était le plus près du but, dans les 4 coudées voisines, avait le privilège. Si deux desservants se trouvaient à égale distance, le préposé à la section disait à tous de lever les doigts. Ils pouvaient lever un ou deux doigts, sauf le pouce qu’il est défendu de lever au Temple (pour éviter toute fraude de compte).", + "Un jour, deux d’entre eux se trouvaient à égale distance; en courant pour gravir l’escalier, l’un poussa l’autre compagnon, qui tomba et eut la jambe cassée. En voyant à quel danger ces courses exposaient les cohanim, le tribunal institua que l’enlèvement des cendres sur l’autel serait opéré seulement par la voie du sort. On se réunissait 4 fois par jour pour tirer au sort, et la première opération avait lieu pour cet enlèvement.", + "La seconde opération du tirage au sort fixait: 1. Celui qui égorge, 2. Qui verse le sang, 3. Qui enlève la cendre de l’autel intérieur, 4. Qui nettoie les lampes, 5. Qui apporte les membres à l’escalier, savoir la tête et le pied droit de devant, 6. Deux autres pattes, 7. La queue, et la dernière patte, 8. L’estomac et la poitrine, 9. Les deux côtés, 10. Les intestins, 11. La farine, 12. Les gâteaux frits, 13. Les vins des libations; soit ensemble, 13 servants admis à l’honneur de ce service. Ben-Azaï dit en présence de R. aqiba, au nom de R. Josué: on devait offrir les divers membres de la façon dont la victime marchait de son vivant (savoir: la tête, un pied, la poitrine, l’estomac, deux pattes, les 2 côtés, la queue et la dernière patte).", + "", + "On offre le sacrifice quotidien à l’aide de neuf personnes (en comptant depuis les présentations des membres détachés), ou par 10, ou par 11, ou même par 12 soit par 9 au moins et 12 au plus. Voici comment: le minimum habituel est de 9 servants1 Savoir: 5 pour les divers membres, 1 pour les entrailles, 1 pour le gâteau frit, 1 pour la farine, 1 pour le vin.; au jour de fête, un servant de plus avait une bouteille d’eau à la main, soit 10; le soir, il y en avait 11, à cause des deux supplémentaires chargés des bûches de bois; de même, il y avait 11 le samedi, à cause de deux supplémentaires portant des cassolettes d’encens qui accompagnent les nouveaux pains de proposition; si, de plus, le jour de fête coïncidait avec le samedi, il y avait trois supplémentaires, soit ensemble 14 servants.", + "Pour offrir le bélier, il fallait le concours de onze servants, savoir 5 pour les divers membres et deux pour chaque présentation d’entrailles, de farine et de vin.", + "Pour le taureau, on recourait à 24 servants, savoir 1 pour la tête, 2 pour le pied droit de derrière, 2 pour la queue, 2 pour l’autre patte, 1 pour le poitrail; l’estomac, par trois, les 2 pattes de devant par deux servants, les deux côtés par deux; enfin trois pour chacun de ces objets: les entrailles, la farine, le vin. Toutefois, ce grand nombre n’est de rigueur que pour les sacrifices publics;mais, pour ceux des particuliers, si un seul cohen veut se charger de tout apporter, il le peut. Pour écorcher la victime et la dépecer, il n’y a pas de différence entre le sacrifice public et le privé (un simple israélite suffit au besoin)." + ], + [ + "Au matin le chef du service dit au cohanim: allez voir (par le sommet du Temple) si l’instant de commencer à égorger les victimes est arrivé (si la nuit est terminée). A ce moment là, celui qui est de faction s’écrie: l’aube a lui. Selon Mathia ben Samuel1 Voir Tamid, 3, 1., il disait la face de tout l’orient s’est éclairée. -Est-ce jusqu’à Hébron (dans la vallée), lui demandait-on? -Oui, répondait-il.", + "Pourquoi fallait-il monter s’assurer du jour? C’est qu’une fois la lune brillait tellement, que l’on avait cru à l’arrivée du jour, et l’on s’était mis à égorger indûment le sacrifice quotidien du matin, qu’il fallut ensuite jeter au feu (en s’apercevant de l’erreur). A l’aube, le pontife se rendait au bain. Voici quelle était la règle au Temple: après avoir rempli ses grands besoins, on était tenu de prendre un bain complet; après avoir uriné, il suffisait de se laver les mains et les pieds.", + "Nul ne peut entrer au parvis pour célébrer le culte, fut-il pur, sans prendre un bain officiel. Quant au grand pontife, le jour du Kippour, il devra prendre cinq bains et se laver dix fois les mains et les pieds, le tout dans une cellule spéciale, sauf le premier bain (qui est obligatoire chaque jour, non spécial du Kippour).", + "On étendait une toile de lin entre lui et le peuple; puis il se déshabillait, descendait et prenait le bain, remontait et s’essuyait le corps. On lui apportait le costume orné d’or qu’il revêtait; après quoi, il se lavait les mains et les pieds. On lui amenait la victime du sacrifice quotidien, qu’il égorgeait, en coupant la majeure partie du cou, laissant achever cette œuvre par un autre cohen. Il recueillait le sang qui découlait de la victime, et le versait sur l’autel. Il entrait à l’intérieur du sanctuaire pour brûler l’encens, nettoyer le luminaire, offrir la tête et certains membres des victimes, les gâteaux frits et les libations de vin.", + "L’offre de l’encens au matin avait lieu entre l’aspersion du sang et la combustion des membres; au soir, cette opération avait lieu entre la présentation des mêmes membres et les libations. Si le grand pontife était un vieillard, ou un homme délicat, asqenh\", on chauffait pour lui de l’eau (la veille), que l’on joignait le lendemain à l’eau froide du bain, pour l’attiédir.", + "On conduisait le pontife à la cellule de Parwa2 C’est le nom d’un magicien (conservé ainsi), disent les commentaires., salle de bain située dans le sanctuaire (le 2e bain devant avoir lieu en une place sainte). On étendait un drap de lin entre lui et le peuple. Il se lavait les mains et les pieds (avant de toucher seulement aux vêtements), et puis se déshabillait. Selon R. Meir, après s’être déshabillé (après ce contact), il se lavait les mains et les pieds, puis descendait se baigner, remontait et s’essuyait. On lui apportait le costume blanc, qu’il revêtait, puis il se lavait les mains et les pieds.", + "Le matin, il portait des vêtements de Pélusium, d’une valeur de douze maneh, et l’après-midi des vêtements des Indes3 Neubauer, Géogr., p. 385., estimés 800 zouz. Tel est l’avis de R. Meir. Selon les autres sages, il avait le matin un costume d’étoffe de Pélusium, coûtant 18 maneh, et l’après-midi un autre de douze maneh, soit en total une valeur de 30 maneh. Si à cette somme (prise du trésor sacré), il veut en ajouter encore, il le pourra, en prenant de son bien personnel.", + "Le grand pontife se rendait auprès du taureau particulier à sa personne, placé entre le portique et l’autel, la tête placée au sud et la face tournée vers l’ouest. Le pontife se plaçait à l’orient, tournant les regards vers l’ouest; il appuyait les deux mains sur la victime, et récitait la confession, en ces termes: “O éternel, j’ai été pervers, j’ai péché, j’ai commis des fautes devant toi, moi et ma maison”. O Dieu, pardonne les crimes, les péchés et les fautes, dont je me suis rendu coupable devant toi, moi et ma maison, comme il est écrit dans la loi de Moïse, ton serviteur (ib. 30): car, en ce jour, votre expiation aura lieu, etc.”. A ces mots, l’assemblée répondait: “Loué soit à jamais le nom de son règne glorieux!”.", + "Le pontife arrivait à l’est du parvis et au nord de l’autel, ayant le président à sa droite et le chef de la section du service à sa gauche. Là étaient les 2 boucs auprès d’une urne, calph, contenant les 2 sorts sur tablettes en bois d’ébène, fabriquées en or par le pontife Ben-Gamala. Aussi, l’on rappelle son nom avec éloge.", + "De même, Ben-Qatin avait fait fabriquer 12 robinets au bassin d’eau, qui n’en avait eu que 2; il l’a aussi embelli d’une appareil mécanique, mecanh, afin que le l’eau ne devienne pas impropre à l’usage par le séjour de nuit. Le roi Monobaz fit en or tous les manches des vases sacrés en usage le Kippour, et sa mère Hélène4 La reine d’AdiabèneÊ; voir Derenbourg, Essai, etc., p. 224. fit don d’un chandelier en or, qui fut placé à la porte du sanctuaire, et d’un tableau de même métal sur lequel on grava le texte de la loi relative au soupçon d’adultère5 (Nb 5).. Il est arrivé un miracle6 Expliqué ci-après, fin. aux portes offertes par Nicanor au temple; aussi, l’on rappelle son nom avec éloge.", + "Voici les noms de ceux qui méritèrent le blâme (en ce qui touche le culte officiel): la famille de Garmo ne voulait enseigner à personne son système de cuisson des pains de proposition; celle d’Abtinos ne voulait montrer à personne sa manière de préparer l’encens; Hagros, fils de Levi, connaissait un mode particulier de chant, et ne voulait pas le communiquer; enfin Ben-Qamtsar n’a pas voulu faire part à autrui de son talent d’écrivain. Des premiers (les bienfaisants), il a été dit (Pr 10, 7): on rappelle le souvenir du juste en bénédiction; et, de ces derniers, il est dit (ensuite): le nom des impies s’anéantit." + ], + [ + "A la hâte, le pontife saisissait dans l’urne, calph, deux lots1 Il les prenait vivement, pour que ce soit bien l’effet du hasard., sur l’un desquels était écrit: “pour l’Eternel”, et sur l’autre: “à Azazel”. Le président se trouvait à sa droite, et le chef de la section de service était à sa gauche. Si le lot attribuant le sacrifice “à l’Eternel” se trouvait levé dans sa droite, le président lui disait: “ô maître, le grand pontife, élève ta main droite”; si le lot désignant la part “à l’Eternel” se trouvait dans sa gauche, le chef du sacrifice lui disait: “Seigneur grand prêtre, élève ta gauche”. Il plaçait ensuite les lots sur les deux boucs, en prononçant la formule: “à l’Eternel le sacrifice expiatoire”. Selon R. Ismaël, il n’avait pas besoin de parler de péché, mais il disait seulement: “à l’Eternel”. Après quoi, les assistants répondaient: “Loué soit à jamais le nom de son règne glorieux”.", + "Le pontife attachait une langue (touffe) de laine écarlate à la tête du bouc devant être envoyé à Azazel, et le déplaçait vers la sortie d’où il devait être expédié; le bouc destiné à être égorgé était tourné vers la place où a lieu l’égorgement (pour éviter toute confusion). Puis, il se rendait auprès du second taureau, lui imposait les deux mains et récitait la confession, en ces termes: “O Eternel, j’ai été criminel, j’ai péché, j’ai commis des fautes, moi et ma maison, les fils d’Aaron et ton peuple saint. O, par Dieu, pardonne-moi tous ces iniquités, etc.”.", + "Le pontife égorgeait ensuite le taureau, recueillait le sang dans un bassin, le remettait au servant chargé de le remuer sur la quatrième dalle du sanctuaire, pour ne pas le laisser figer. Puis, il prenait la poêle, montait au sommet de l’autel, écartait les charbons d’un côté et d’autre, enlevait les plus ardents du milieu, descendait et plaçait l’ustensile sur la quatrième dalle du parvis.", + "Aux jours ordinaires, le pontife recueille les charbons dans un vase d’argent et les passe dans un autre en or; au jour de Kippour, il les recueille de suite dans un vase d’or, dont il se sert aussi pour les apporter à l’intérieur. Aux jours ordinaires, il se sert, pour cette opération, d’un vase d’une contenance de 4 cabs, et les verse dans un autre d’une contenance de 3 cabs; en ce jour, il emploi de suite un vase de 3 cabs, qu’il emploi aussi pour l’intérieur (au saint des saints). R. Yossé dit: aux jours ordinaires, il recueille les charbons dans un vase contenant un saa, et il les verse dans un autre de 3 cabs; en ce jour, il se sert de suite d’un vase de 3 cabs, qu’il emporte aussi à l’intérieur. Le vase habituelle (des jours ordinaires) était lourd; celui du Kippour était plus léger. L’ordinaire avait un manche court; celui du Kippour avait un long manche. Enfin, le vase ordinaire était en or jaune; celui du Kippour était d’un or rouge. Tel est l’avis de R. Menahem. Aux jours ordinaires, le pontife offrait la valeur d’un demi-maneh le matin, et autant l’après-midi; le jour du Kippour, il ajoutait “une poignée pleine”. Aux jours ordinaires, il prenait de fines épices pour l’encens; au jour du Kippour, il choisissait les plus fines de toutes.", + "Aux jours ordinaires, les cohanim montaient à l’Est de l’autel et descendaient du côté Ouest; au jour du Kippour, ils montaient et descendaient au milieu; selon R. Juda, toute l’année le grand pontife monte et descend au milieu. Aux jours ordinaires, le grand pontife se lavait les mains et les pieds au bassin officiel; le jour du Kippour, il se servait d’une cruche, cwqwn, d’or; selon R. Juda, le grand pontife emploie toute l’année la cruche d’or pour cette ablution.", + "Aux jours ordinaires, on brûlait successivement quatre rangées de bois; le jour du Kippour, il en fallait cinq. Tel est l’avis de R. Meir. Selon R. Yossé, il y en avait trois aux jours ordinaires, et quatre le Kippour. Enfin, selon R. Juda, il y en avait deux aux jours ordinaires et trois le Kippour." + ], + [ + "On apportait au pontife (de la cellule des ustensiles) la cuiller et l’encensoir, et de là il prenait une poignée d’encens, qu’il remettait dans la cuiller, que cette mesure soit grande ou petite. Voici comment on mesurait:le pontife prenait l’encensoir de la main droite et la cuiller de la main gauche; il suivait le parvis, jusqu’à ce qu’il arrivait entre les deux rideaux qui servent à séparer le sanctuaire ordinaire du saint des saints, soit un espace d’une coudée. Selon R. Yossé, il n’y avait qu’un rideau, puisqu’il est dit (Ex 26, 33): le rideau vous servira de séparation entre le sanctuaire et le saint des saints. Le rideau extérieur avait un ourlet replié vers le dehors du sud, et le rideau d’intérieur en avait un semblable tourné au nord. Entre les deux, le cohen marchait jusqu’à ce qu’il arrivait au nord; à ce point, il tournait la face vers le sud, il suivait à gauche le long du rideau, jusqu’à son arrivée près de l’arche sainte. Arrivé là, il plaçait la pelle entre les deux barres de l’arche sainte, amoncelait l’encens vers les charbons ardents, de sorte que la maison sainte se remplissait en entier de fumée odorante. Il sortait par la même voie où il était entrée, et récitait une courte prière, qu’il ne prolongeait pas, pour ne pas rendre tout Israël inquiet.", + "Lorsque l’arche de l’alliance fut enlevée, on trouva à sa place une pierre remontant au temps des premiers prophètes (David et Samuel), et nommée Shatiya; cette pierre (haute de 3 doigts) servait de reposoir.", + "Le pontife prenait le sang du taureau de celui qui était chargé de le remuer, entrait à la place d’intérieur (au saint des saints) et se tenait au point d’arrêt (entre les barres de l’arche). Il en aspergeait une part vers le haut (de l’autel) et sept parts vers le bas, sans s’appliquer pour cela, ni à verser le sang en haut, ni au bas (du propitiatoire), mais par un simple jet1 Tombant à terre., et il comptait de la façon suivante: une, une et une, une et deux, une et trois, une et quatre, une et cinq, une et six, une et sept. Puis, il sortait et posait le récipient sur un piédestal d’or qui se trouvait dans le parvis.", + "On lui amenait le bouc, il l’égorgeait, recueillait le sang dans un vase, entrait à l’intérieur et se tenait au point d’arrêt (comme ci-dessus), aspergeait aussi sept fois, une fois en l’air et sept vers le bas, ne s’appliquant aussi, ni à atteindre le bas ni le haut (du propitiatoire), mais par une sorte de jet, en comptant etc. Puis il sortait, posait le récipient sur un second piédestal du parvis. Selon R. Juda, il n’y avait qu’un piédestal (servant tour à tour à déposer chaque récipient). Aussi, le pontife prenait d’abord le sang du taureau, laissant celui du bouc, en aspergeait sur le propitiatoire, vis-à-vis de l’arche, du dehors, une fois vers le haut et sept fois vers le bas, sans s’appliquer à asperger ni le haut, ni le bas (du propitiatoire), mais en usant d’une sorte de jet, en comptant etc. Ensuite, il reprenait le sang du bouc, laissant celui du taureau et opérant exactement de même. Enfin, il versait le reliquat de sang du taureau auprès du reste du sang de bouc, transvasait le bassin plein (des deux sangs) dans celui qui était vide (pour parfaire le mélange), puis:", + "il se rendait auprès de l’autel placé devant l’Eternel, et, sur lui, sollicitait le pardon, savoir sur l’autel doré (Lv 16, 18). Le pontife commençait à asperger du haut en bas2 En faisant l’inverse, de bas en haut, il s’exposait à se salir., en partant de l’angle nord-est, puis passant au nord-ouest, ou sud-ouest, et au sud-est. A l’emplacement où il commence pour le sacrifice expiatoire sur l’autel extérieur, il terminera pour l’autel intérieur (faisant le tour à l’inverse). Selon R. Eliézer, le pontife, sans se déplacer de l’endroit où il se trouve, répand le sang aux 4 angles, et à chacun il asperge de bas en haut (sans crainte), sauf qu’à l’angle où il se trouve il aspergera de haut en bas.", + "Sur l’autel purifié (aspergé aux 4 angles), le pontife faisait encore 7 aspersions; il versait le reliquat de sang sur le fondement ouest de l’autel extérieur, et celui qui provenait des victimes offertes sur cet autel extérieur, devait être versé au fondement sud. Enfin, ceux des uns et des autres se mêlaient dans la rigole, d’où ils allaient au canal de Cédron, puis on les vendait aux jardiniers comme engrais; mais ce serait une prévarication des saintetés d’en user avant de les avoir rachetés (payés au trésor).", + "Pour tout le cérémonial de l’office du Kippour, tel qu’il vient d’être énoncé dans la Mishna, si l’ordre présent n’a pas été strictement suivi, c’est comme si l’on n’avait rien fait. Si l’on a procédé à l’aspersion du sang de bouc avec celui du taureau, on devra reprendre du sang de bouc, après avoir versé celui du taureau, et faire une nouvelle aspersion dans l’ordre. Si, avant d’avoir achevé les opérations du sang à l’intérieur, on l’a versé au fond, il faut reprendre d’autre sang et recommencer les opérations à l’intérieur. Il en sera de même si cela arrive pour les opérations du sang dans le parvis, ainsi que pour celles de l’autel d’or, car chacune de ces séries constitue une expiation à part (à condition d’être achevée). Selon R. Eliézer et R. Simon, il suffit de commencer à l’endroit où l’on s’est arrêté (sans recommencer l’aspersion déjà faite)." + ], + [ + "Il est recommandable que les deux boucs à offrir le jour du Kippour soient semblables par la couleur de la peau, la stature, la valeur, la simultanéité d’achat. Si, cependant, ils ne se ressemblent pas, ils sont valables, ainsi qu’au cas de l’achat de l’un en un jour et du second un autre jour. Si l’un d’eux meurt avant l’opération du tirage au sort, il faut compléter le couple, si le tirage a déjà eu lieu, on amènera deux nouveaux boucs, et l’on recommencera le tirage au sort comme en principe. Il dira: Si celui qui a été désigné à l’Eternel est mort, celui qui sera de nouveau désigné comme tel devra le remplacer; si c’est le bouc destiné à Azazel qui est mort, son remplaçant ira à sa place, en étant ainsi désigné. Le second restant du premier couple retournera au pacage, jusqu'à ce qu'il lui arrive un défaut qui permette de le vendre le montant pourra servir à une offrande volontaire (privée), car un sacrifice public d’expiation n’a pas besoin d’être mis dans un enclos jusqu’à sa mort. Selon R. Juda, il faut laisser mourir ce bouc (sans pouvoir rien en tirer). R. Juda dit encore1 Jér., (Sheqalim 1, 4) ( 46b).: si le sang du bouc sacrifié a été renversé (la cérémonie étant incomplète), le bouc destiné à être expédié au loin devra périr (avant que l’on ait recours à un autre couple); ou si le bouc d’Azazel est mort subitement (avant l’aspersion du sang du premier), le sang devra être jeté (et il faut aussi un nouveau couple).", + "Le pontife arrivait alors auprès du bouc devant être envoyé à Azazel; il lui imposait les deux mains et récitait la confession, en ces termes: “O Eternel, ton peuple et la maison d’Israël a commis des crimes et des fautes, il a péché devant toi; ô Eternel, pardonne-lui etc.”.", + "Il le livrait à l’homme chargé de le mener. Tout homme (même simple israélite) est apte pour le mener; seulement les pontifes ont introduit la règle de ne pas en charger un simple israélite. R. Yossé raconte qu’il arriva à une simple israélite nommé Arsela, de Sephoris, de conduire ce bouc au loin.", + "On a construit à cet effet un pont spécial, pour échapper aux obsessions des Babyloniens2 Terme désignant la populace., qui venaient tirer les poils du bouc, le harcelant pour hâter son départ, en lui disant: va donc, sors emporter nos péchés. Les plus important personnages de Jérusalem l’accompagnaient jusqu’à la 1re tente. Or, on dressait dix tentes depuis Jérusalem jusqu’à Couq3 Neubauer, ib., p. 54., soit une distance de 90 ris, à raison de 7 1/2 par mille (ou en total 12 milles).", + "A chaque station, on offrait au messager de la nourriture et de l’eau; et on l’accompagnait d’un arrêt à l’autre, sauf au dernier; on ne poussait pas jusqu’à la dernière limite de Couq, se contentant de s’arrêter de loin pour voir ce qui allait se passer.", + "Que faisait le messager? (Qu’y avait-il à voir)? Il partageait en deux parts une langue de laine écarlate, dont la moitié était attachée au roc et l’autre moitié aux cornes du bouc; puis il le poussait en arrière dans le précipice, d’où l’animal tombait, en roulant, et avant d’être parvenu à mi-chemin du fond, il était mis en pièces. Le messager allait alors s’asseoir sous la première tente voisine, jusqu’à la nuit. A partir de quel moment ses vêtements étaient-ils impurs? Dès qu’il avait quitté l’enceinte de Jérusalem; selon R. Simon, depuis le moment où il avait lancé le bouc dans le précipice –", + "Après livraison du bouc d’Azazel, le pontife se rendait auprès du taureau et du bouc qui doivent être brûlés;il les écorchait, enlevait les entrailles, les plaçait dans un bassin, les faisait fumer sur l’autel, puis on suspendait les victimes sur des tiges de bois pour les porter de là au lieu de combustion. A partir de quel moment les vêtements de ces derniers servants devenaient-ils impurs? Dès qu’ils quittaient l’enceinte du portique; selon R. Simon, lorsque la majeure partie est enveloppée de flammes.", + "A l’arrivée du bouc au désert, on l’annonçait au pontife; pour faire connaître l’arrivée du bouc à destination, on avait placé des sentinelles, diadocoi, qui agitaient des étoffes, afin d’annoncer l’arrivée. Selon R. Juda, on pouvait le savoir par la supputation du temps représentant le trajet de trois milles, puisque de Jérusalem à Bet-Horon il y avait un mille (soit ensemble 3 milles), pour l’arrivée du bouc au désert. R. Ismaël dit: il y avait un bien meilleur signe encore, une langue d’écarlate était attachée à la porte du sanctuaire, et dès que le bouc était parvenu au désert, cette langue de laine blanchissait, selon ces mots (Is 1, 18): Quand même vos péchés seraient comme le cramoisi, ils blanchiront comme la neige." + ], + [ + "Le pontife passait ensuite à la lecture de la section biblique concernant le Kippour; s’il voulait revêtir à cet effet son costume de lin fin, il le pouvait; si non, il se couvrait de son manteau (stola) blanc. Le servant de la synagogue prenait le rouleau, le remettait au président de l’assemblée, qui le passait au vice-président, lequel le donnait au pontife. Celui-ci debout le recevait, lisait deux sections du Lévitique (Lv 16) et (Lv 23, 27-32); puis il roulait le livre de la loi (le refermait), le mettait dans son sein, en disant: Bien plus que je ne vous ai lu se trouve écrit là. Enfin, il récitait verbalement un autre passage du Pentateuque (Nb 29, 7-11), à la suite de quoi il récitait huit bénédictions, se terminant par les formules “sur la loi, le culte, l’action de grâce, le pardon des péchés, le sanctuaire, Israël, les pontifes, le reste de la prière”.", + "Celui qui voyait le pontife procéder à ces lectures ne pouvait pas assister à la combustion des chairs du taureau et du bouc à brûler; ou s’il voyait cette dernière opération, il n’assistait pas à la lecture. Ce n’est pas que c’était interdit; mais il y avait une grande distance entre les emplacements où chacune de ces cérémonies avait lieu simultanément.", + "Si le pontife a fait la lecture en costume de lin fin, il se lave les mains et les pieds, se déshabille, descend prendre un bain, remonte et s’essuie le corps. On lui apporte le costume orné d’or; il se revêt, se lave les mains et les pieds, sort, offre son bélier particulier, celui du peuple et les sept agneaux sans défaut. Tel est l’avis de R. Eliézer. R. aqiba dit: avec le sacrifice quotidien du matin, on offrait le taureau servant d’holocauste; et le bouc devant être sacrifié sur l’autel extérieur, était présenté en même temps que le sacrifice quotidien du soir.", + "Il se lave ensuite les mains et les pieds, se déshabille, descend prendre un bain, remonte, s’essuie, fait apporter le costume blanc qu’il revêt, se lave de nouveau les mains et les pieds. Il entre au sanctuaire pour emporter la cuiller et l’encensoir, se lave les mains et les pieds, se déshabille, descend se baigner, remonte, s’essuie, se fait apporter le costume orné d’or, le revêt, se lave les mains et les pieds, entre au saint des saints, fait fumer l’encens, apprête le luminaire, se lave les mains et les pieds, se déshabille, descend prendre un bain, remonte, s’essuie, se fait apporter ses propres vêtements usuels et les revêt. On l’accompagne jusqu’à sa maison, et là il donne une grande fête à tous ses amis, heureux d’avoir rempli ce saint office et d’en être sorti en paix.", + "Le grand prêtre se sert de 8 vêtements; le simple prêtre, de 4, savoir: la tunique, le caleçon, le turban (tiare), la ceinture; à ceux-ci le pontife ajoute le rational, l’ephod (surplis), le manteau et le frontal. Dans cette tenue, on consultait l’oracle des Ourim et Toumim, que du reste on n’évoquait pas pour un homme simple (le premier venu), mais seulement pour le roi, ou le tribunal, ou pour l’usage de la communauté." + ], + [ + "Au jour du grand pardon, il est défendu de manger, de boire, de se laver, de s’oindre le corps, de se chausser, d’avoir des relations conjugales. Seuls le roi et la fiancée sont autorisés à se laver la figure (pour ne rien perdre de leur beauté), et une femme en couches peut mettre des sandales, pour ne pas attraper froid. Tel est l’avis de R. Eliézer. Les autres sages s’opposent même à ces exceptions.", + "Celui qui, au jour du Kippour, mange autant qu’une grosse datte1 Cf. (Terumot 6, 1)., l’équivalent du fruit entier avec le noyau, ou qui boit une gorgée la bouche pleine, est coupable d’infraction au jeûne. Tout ce que l’on a mangé, (permis ou interdit) sera joint pour constituer la dite grandeur, ainsi que tous liquides avalés pour former ensemble la mesure prescrite. Cependant, le boire et le manger (en petites quantités) ne seront pas joints pour constituer la mesure interdite.", + "Celui qui a mangé et bu dans un même état d’ignorance n’est qu’une fois coupable et passible d’un sacrifice expiatoire; mais si dans le même état, il a mangé et travaillé, il est deux fois coupable (ce sont deux infractions d’ordre différents). Celui qui a mangé des objets que l’on ne peut pas manger (tellement ils sont mauvais), ou bu un liquide non potable, ou bu une sauce, ou du jus servant à confire, n’est pas coupable.", + "On ne force pas les enfants de jeûner au jour du Kippour; mais on les initie progressivement à ce devoir un an ou deux avant le jour de l’obligation afin de les habituer à accomplir les préceptes religieux.", + "Si une femme enceinte ayant senti l’odeur d’un mets, éprouve en ce jour une forte envie d’en manger (qu’il serait dangereux de ne pas satisfaire), on lui donnera à manger, jusqu’à ce qu’elle soit remise. A un malade, on donne à manger selon l’avis des médecins compétents; à défaut de ces derniers, on lui donne à manger selon son propre désir, jusqu’à ce qu’il déclare en avoir assez.", + "Si quelqu’un a été pris de fringale (bulimus), on le fait aussitôt manger, fût-ce des objets impurs2 Si l’on n’a rien de plus proche sous la main., jusqu’à ce qu’il rouvre les yeux (en signe de guérison). A celui qui a été mordu par un chien enragé, on ne fera pas manger le réseau interlobulaire du foie de cet animal3 Remède empirique, non admis par tous comme efficace.. R. Mathia b. Heresh le permet. Ce dernier dit encore: A celui qui souffre de la gorge, on fera avaler, même le samedi, les plantes médicinales servant de remède, parce qu’il y a danger mortel, et chaque fois qu’il y a un danger tel, on ne tient pas compte du Shabat.", + "Si un édifice s’est écroulé sur un individu (le jour de la fête du grand pardon), et l’on ne sait pas si cet individu est là, ou non, ni s’il est encore en vie, ou non, ni si c’est un israélite ou un païen, on doit (malgré la fête) faire tout ce qui est possible pour sauver cet individu au cas où on le retrouve en vie; s’il est déjà mort, il n’y a plus qu’à le laisser.", + "Le sacrifice expiatoire et le sacrifice du péché de certitude produisent le pardon (entraînant forcément le repentir). Avec la mort et par le Kippour, le pardon est obtenu si le repentir l’accompagne. Celui-ci donnera le pardon pour les transgression secondaires des préceptes affirmatifs ou négatifs; pour les péchés graves, le pardon sera suspendu jusqu’après l’achèvement de la solennité du Kippour." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git "a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Mischnajot mit deutscher \303\234bersetzung und Erkl\303\244rung. Berlin 1887-1933 [de].json" "b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Mischnajot mit deutscher \303\234bersetzung und Erkl\303\244rung. Berlin 1887-1933 [de].json" new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..ce74ff7777b077e33f8415232a3d7093b2a5ccf7 --- /dev/null +++ "b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Mischnajot mit deutscher \303\234bersetzung und Erkl\303\244rung. 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Ordnung Moed, von Eduard Baneth. 1887-1927.
Ordnung Naschim, von Marcus Petuchowski u. Simon Schlesinger. 1896-1933.
Ordnung Nesikin, von David Hoffmann. 1893-1898.
Ordnung Kodaschim, von John Cohn. 1910-1925.
Ordnung Toharot, von David Hoffmann, John Cohn und Moses Auerbach. 1910-1933.", + "digitizedBySefaria": true, + "actualLanguage": "de", + "languageFamilyName": "german", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה יומא", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "Sieben Tage vor dem Versöhnungsfeste lässt man den Hohenpriester aus seinem Hause nach der Kammer der Beisitzer1 פלהדרין = πάρεδροι. Nach Abba Schaul (Middot V 4) war es die als לשכת העץ bekannte Kammer, die im nordwestlichen Teil der Opferhalle lag. Der Eingang war vermutlich von aussen, so dass sie nicht die Heiligkeit der Halle besass; sonst hätte der Hohepriester dort weder sitzen noch schlafen dürfen, also auch nicht wohnen können. sich zurückziehen und hält einen andern Priester als seinen Stellvertreter in Bereitschaft für den Fall, dass ihm etwa ein Makel2 der ihn für den Dienst untauglich macht, hierologische Unreinheit oder schwere Körperverletzung. zustösst. R. Jehuda sagt: Auch eine andere Gattin hält man ihm in Bereitschaft für den Fall, dass seine Frau etwa stirbt3 Nach Jom Tob V 2 sind Trauungen am Feiertage untersagt. Will man nicht annehmen, dass dieses rabbinische Verbot zur Zeit des zweiten Tempels noch nicht bestand, so bleibt nur die Erklärung übrig, dass die Ehe vor dem Feste unter der Bedingung geschlossen wurde, dass sie erst mit dem Tode der andern Frau in Kraft trete [].; denn es heisst: „Er entsündige sich und sein Haus“4 3. B. M. 16, 6., sein Haus aber — das ist seine Gattin. Man erwiderte ihm jedoch: Wenn man so weit ginge, dann wäre gar kein Ende abzusehen5 Man müsste dann auch mit dem noch unwahrscheinlichern Falle rechnen, dass beide Frauen von einem plötzlichen Tode ereilt werden. Dagegen empfiehlt es sich, dem Hohenpriester einen Nebenbuhler an die Seite zu setzen, damit es für ihn ein Sporn zu grösserer Achtsamkeit sei, um jeder Möglichkeit einer Verunreinigung oder Verstümmelung aus dem Wege zu gehen..", + "In all den sieben Tagen sprengt er das Blut6 des täglichen Morgen- und Abendopfers (2. B. M. 29, 38—42) auf dem äussern Altar., verbrennt er das Räucherwerk7 morgens und abends auf dem innern, goldenen Altar (das. 30, 1—8)., bringt er die Lampen in Ordnung8 auf dem siebenarmigen goldenen Leuchter (das. 27, 20—21; 30, 7—8). Jeden Abend wurden die Lämpchen von einem der Priester angezündet, jeden Morgen aber gereinigt, mit Öl gefüllt und neuem Docht versehen (auch das Anzünden wird mit הטבת הגרות bezeichnet; vgl. weiter unten VII 4). In diesen sieben Tagen hatte der Hohepriester all das zu verrichten., opfert er den Kopf und den Hinterfuss9 Das geschlachtete Opferlamm wurde in bestimmte Teile zerlegt (Tamid IV 2—3), die sonst von den durch das Los dazu berufenen Priestern dem Altar übergeben wurden (das. und hier II 3—4). Kopf und rechter Hinterfuss waren die Teile, die zuerst dargebracht wurden. S. auch Tamid VII 3.; an allen anderen Tagen opfert er, so oft es ihm beliebt. Denn der Hohepriester nimmt als Erster am Opferdienste teil10 Während die anderen Priester nur in ihrer Dienstwoche (s. Kap. II Anm. 1) Opfer darbringen dürfen, öffentliche Opfer auch dann nur, wenn das Los sie begünstigt, hat der Hohepriester jederzeit das Recht, nach Belieben zu bestimmen, welches Opfer oder welchen Teil eines solchen er darbringen will. und empfängt als Erster seinen Anteil11 an dem Opferfleisch, das unter den Priestern verteilt wird. Er kann sich das Beste auswählen..", + "Man stellte ihm einige von den Ältesten des Gerichtshofes zur Verfügung, die ihm den Festabschnitt12 S. weiter unten VII 1. vorlasen und dann zu ihm sprachen: Mein Herr Hoherpriester, lies nun mit deinem Munde; vielleicht hast du schon vergessen oder überhaupt nicht gelernt13 Zur Zeit des zweiten Tempels wurde das Amt des Hohenpriesters nicht selten von den Machthabern einem Günstling übertragen oder an den Meistbietenden verkauft. Daher gab es öfter sehr unwissende Träger dieser Würde.. Am Rüsttage des Versöhnungsfestes stellt man ihn morgens an das östliche Tor, wo man ihm Stiere, Widder und Lämmer vorführt14 Vermutlich zwei Stiere, zwei Widder und neun Lämmer in der Reihenfolge, in der er sie am Versöhnungstage darzubringen hatte., damit er mit dem Dienste bekannt und vertraut werde.", + "All die sieben Tage hindurch verweigerte man ihm weder Speise noch Trank; am Rüsttage des Versöhnungstages aber liess man ihn vor Eintritt der Dunkelheit nicht viel essen, weil Nahrung Schlaf im Gefolge hat15 Im Schlafe könnte eine Pollution eintreten, die ihn für den ganzen Tag aus dem Heiligtum verbannen würde (3. B. M. 15, 16)..", + "Die Ältesten des Gerichtshofes übergaben ihn den Ältesten der Priesterschaft und geleiteten ihn zum Söller des Hauses Abtinas hinauf16 im südwestlichen Teil der Opferhalle. Dort wurde von der Famile Abtinas das Räucherwerk bereitet, und dort sollte der Hohepriester jetzt von den Ältesten der Priesterschaft die schwere Kunst lernen, es so abzuheben, dass seiner gefüllten Hand kein Körnchen entfiel., wo sie Abschied nahmen und sich entfernten, nachdem sie ihn mit folgenden Worten beschworen hatten: Mein Herr Hoherpriester! Wir sind die Bevollmächtigten des Gerichtshofes, du bist unser und des Gerichtshofes Bevollmächtigter; wir beschwören dich bei dem, der seinen Namen in diesem Hause thronen lässt, dass du in nichts abweichest von allem, was wir dir gesagt haben17 s. Einleitung, Absatz 3.. Er wandte sich ab und weinte18 weil man ihn im Verdacht hatte., und sie wandten sich ab und weinten19 weil sie ihm mit ihrem kränkenden Verdachte weh tun mussten..", + "War er ein Gelehrter, hielt er einen Vortrag20 damit er nicht einschlafe; vgl. Anm. 15.; wenn nicht, wurden ihm von gelehrten Männern Vorträge gehalten. Wenn er in der heiligen Schrift bewandert war, las er in ihr; wenn nicht, las man ihm vor. Und was las man ihm vor? Aus Ijob, ‘Ezra und der Chronik21 Warum grade diese Bücher gewählt wurden, ist schwer zu erraten; vielleicht nur, weil sie am wenigsten bekannt waren.. Zecharja ben Ḳebuṭal berichtet: Oftmals habe ich ihm aus Daniel vorgelesen.", + "Wollte er einnicken, so schlugen junge Priester22 פרחים sind Blüten, auf Menschen übertragen, Jünglinge. In der Form פרחח findet sich diese Übertragung, allerdings in verächtlichem Sinne, schon in der Bibel (Ijob 30, 12). mit dem Mittelfinger vor ihm ein Schnippchen23 Dass אצבע צרדה den Mittelfinger und nicht, wie Raschi z. St. meint, den Zeigefinger bezeichnet, haben die Tosafot (Menaḥot 35 b s. v. וכמה) überzeugend nachgewiesen. Die Volksetymologie erklärt das Wort צרדה als צרה דדא (Babli Joma 19 b) = die Nebenbuhlerin dieses Fingers (unter diesem ist der Zeigefinger zu verstehen, den man beim Gebrauch des Demonstrativs auszustrecken pflegt). Es scheint aber, dass צרדה (vielleicht von τρίζω, strideo = zischen ?) ein Schnippchen bedeutet, und dass man den Mittelfinger darum אצבע צרדה nennt, weil durch sein Abschnellen vom Daumen das eigentümliche Geräusch des Schnippchens entsteht. Der hier gebrauchte Ausdruck מכין wird übrigens auch auf Musikinstrumente angewendet, z. B. auf das Flötenspiel (Bikkurim III 4). Demnach könnte מכין לפניו באצבע צרדה auch bedeuten: sie spielten vor ihm mit dem Schnippfinger, um ihn dadurch zu ermuntern. Wahrscheinlich aber ist, dass sie ihre Aufforderung mit einem Schnippchen begleiteten, das ja auch bei den Römern (crepitus digitorum) als Zeichen eines Befehles galt []., indem sie sprachen: Mein Herr Hoherpriester, steh auf und ermuntere24 פוג bedeutet: aufhören (vgl. אל תתני פוגת לך, Klagelieder 2, 18), daher הפג: beseitigen. In Verbindung mit יין heisst הפג: den Rausch beseitigen; הפג schlechthin ist = הפג את השנה den Schlaf vertreiben. dich einmal25 אחת = einmal (vgl. אחת בשנה 3. B. M. 16, 34), ist hier ohne Betonung, ein blosses Flickwort, das noch heute im Volksmund vieler Länder gebraucht wird. auf dem Pflaster26 Das Marmorpflaster war sehr kühl und der Fuss des Hohenpriesters unbekleidet.. Und man zerstreut ihn27 durch Gesang und allerlei Kurzweil., bis die Zeit des Schlachtens heranrückt.", + "Gewöhnlich hebt man beim Hahnenruf oder um diese Zeit, sei es vorher, sei es nachher, die Altarasche ab28 Nach 3. B. M. 6, 3 ist es Vorschrift, jeden Morgen die Asche vom Altar abzuheben und sie neben den Altar zu legen. Man entfernte aber nicht die ganze Asche, sondern nur etwa eine Handvoll mittels einer silbernen Pfanne, die man im Osten der zum Altar emporführenden schiefen Ebene ausschüttete. Der Rest wurde auf der Oberfläche des Altars zusammengefegt und in deren Mitte nach und nach zu einem abgestumpften Kegel aufgetürmt, den man als „Apfel“ (תפוח) bezeichnete und für eine Zierde des Opferaltars hielt. Er wurde daher so lange als möglich stehen gelassen, und erst dann (gemäss 3. B. M. 6, 4) hinweggeschafft, wenn er auf dem Altar keinen Raum mehr hatte. — Das Verbum תרם (Sekundärbildung von תרומה, Stamm: רום) mit folgendem Akkusativ bezieht sich bald auf das, was abgehoben wird (z. B. Terumot III 1), bald wie hier und Scheḳalim III 1 auf das, wovon abgehoben wird., am Versöhnungstage schon um Mitternacht29 um den Hohenpriester zu beschäftigen und ihn dadurch wach zu erhalten. Keineswegs war diese Verrichtung auf ihn angewiesen; vielmehr konnten auch am Versöhnungstage andere Priester die Aschenhebe vornehmen (s. darüber eine sehr interessante Abhandlung in den Milḥaniot des R. Mose b. Naḥman zu Joma Kap. II; s. auch Tosafot z. St. u. zu Zebaḥim 86 b s. v. משום חולשא)., an den Erscheinungsfesten beim ersten Wechsel der Nachtwache30 Zum Pesach-, Wochen- und Hüttenfeste zog man nach der heiligen Stadt, um daselbst Ganz- und Friedensopfer darzubringen. Es sammelte sich daher täglich so viel Asche an, dass die Herstellung des „Apfels“ trotz der grossen Zahl der Priester geraume Zeit in Anspruch nahm, weshalb man schon sehr früh ans Werk gehen musste. Die „Nachtwache“ entspricht nach einer Ansicht dem dritten, nach einer andern dem vierten Teil der Nacht (s. Tosefta Berachot Kap. I Anf.).; und noch war die Zeit des Hahnenrufes nicht angebrochen, als schon die Opferhalle von Israeliten voll war." + ], + [ + "Anfangs konnte jeder1 von den Priestern, deren Familie an der Reihe war. Die Priester waren nämlich in 24 Wachen (Mischmarot) eingeteilt, deren jede aus 4—9 Familien (Batê Abot) bestand. Jede Woche hatte eine andere Wache den Dienst im Heiligtum. Am Sabbat lösten sie einander ab, und für die einzelnen Tage der Woche verteilten sie den Dienst unter den Familien, aus denen sie sich zusammensetzten (Tosefta Ta‘anijot Kap. II)., der die Altarasche abheben wollte2 s. Kap. I, Anm. 28., diesen Dienst verrichten. Waren ihrer mehrere, liefen sie die Rampe3 die im Süden des Altars zu diesem emporführte. Sie war 32 Ellen lang, 16 Ellen breit und 8 ⅚ Ellen hoch; die Länge des Weges betrug demnach 33, 2 Ellen, die Steigung etwa 1 : 3¾ oder 27 Prozent, der Winkel am Boden 15° 26′. hinauf, und wer den andern bei der vierten Elle4 vom Altar aus gerechnet. Mit anderen Worten: Wer sich zuerst dem Altar bis auf vier Ellen näherte. voraus war, der hatte gesiegt. Wenn zwei sie zugleich erreichten, sprach der Beamte5 Matitja ben Sch’muel (s. Scheḳalim V 1). zu ihnen6 nicht etwa zu den zweien, sondern zu allen am Wettbewerb Beteiligten.: Erhebet die Finger7 damit das Los entscheide. Die Priester stellten sich zu diesem Zwecke in der Quaderhalle in einer Reihe auf und erhoben einen oder zwei Finger der rechten Hand, der Vorsteher nannte eine grössere Zahl, nahm dem ersten besten die Kopfbedeckung ab und fing bei diesem an, die Finger oder Fingerpaare zu zählen. Das Los fiel auf den Priester, bei dem die Zahl zu Ende ging. — הצביעו ist Denominativ von אצבע (= Finger).. Und wieviel streckten sie aus ? Einen oder zwei8 mit Rücksicht auf die Schwachen und Kränklichen, denen es schwer fällt, einen Finger allein auszustrecken.; den Daumen aber streckte man im Heiligtume nicht hervor9 weil man imstande ist, den Daumen sehr weit vom Zeigefinger zu entfernen, so dass der Beamte, da es gestattet war, zwei Finger zu erheben, einen Priester für zwei zählen könnte.,", + "Da ereignete es sich, dass zwei, die einander gewachsen waren, die Rampe hinaufliefen, und der eine seinen Mitbewerber so beengte, dass dieser hinunterfiel und den Fuss brach. Als der Gerichtshof sah, dass sie in Gefahr gerieten, ordnete er an, dass man die Altarasche nur nach dem Lose abheben soll. Vier Auslosungen fanden dort10 im Heiligtum und zwar täglich. statt, und das war die erste unter ihnen.", + "Die zweite Auslosung [bestimmte]11 Der Priester, bei dem die Zahl endete (Anm. 7), schlachtete das Opfer, sein rechter Nachbar fing das Blut auf und sprengte es auf den äussern Altar, dessen Nebenmann zur Rechten entfernte die Asche vom innern Altar u. s. w. []. Am Versöhnungstage wurden fast alle die hier aufgezählten gleich den in der folgenden Mischna erwähnten Verrichtungen durch den Hohenpriester allein ausgeführt. Eine Auslosung war also überflüssig. Fand eine solche dennoch statt, worüber die Ansichten auseinandergehen, so konnte sie nur den Zweck haben, die Priester zu bestimmen, die den Vorzug haben sollten, dem Hohenpriester hilfreiche Hand zu leisten (s. z. B. Kap. III Anm. 20)., wer schlachten soll, wer sprengen, wer den innern Altar entaschen12 Auf dem innern Altar wurde jeden Morgen und jeden Abend das Räucherwerk dargebracht. Die erforderlichen glühenden Kohlen entnahm man dem äussern Altar. Die zurückgebliebene Asche wurde am nächsten Tage beseitigt. Diesen Dienst konnte auch am Versöhnungsfest ein gewöhnlicher Priester verrichten., wer den Leuchter entaschen13 s. Kap. I Anm. 8. Auch diese Verrichtung konnte selbst am Versöhnungstage von einem andern als dem Hohenpriester vollzogen werden. Dieser brauchte nur die Lämpchen anzuzünden. und wer die Opferglieder auf die Rampe3 die im Süden des Altars zu diesem emporführte. Sie war 32 Ellen lang, 16 Ellen breit und 8 ⅚ Ellen hoch; die Länge des Weges betrug demnach 33, 2 Ellen, die Steigung etwa 1 : 3¾ oder 27 Prozent, der Winkel am Boden 15° 26′. tragen soll: Kopf nebst Hinterfuss14 Gemeint ist der rechte Hinterfuss, den der Priester in der Linken hielt, während er den Kopf in der Rechten trug. Die genaueren Angaben findet man in Tamid (IV 3)., die beiden Vorderfüsse, Schweif15 עוקץ (eigentlich = Spitze oder auch Stiel) bezeichnet das untere Ende der Wirbelsäule mit dem Schweife. nebst Hinterfuss16 Hier ist wieder der linke Hinterfuss gemeint., Brust nebst Schlund17 samt Herz und Lunge,, die beiden Flanken18 nebst Milz und Leber. und die Eingeweide19 sämtliche Verdauungsorgane., ferner das Mehl20 4. B. M. 28, 5., die Opferbrote21 das tägliche Opfer des Hohenpriesters (3. B. M. 6, 13—15 u. Schekalim VII Anm. 34). und den Wein22 4. B. M. 28, 7.. Dreizehn Priester waren dabei beteiligt23 Zwei beim Schlachten und Sprengen, zwei bei der Reinigung des goldenen Altars und Leuchters, sechs beim Hinauftragen der Glieder und der Eingeweide, drei bei den Mehl- und Weinopfern.. Ben ‘Azzai erklärte vor R. ‘Akiba im Namen des R. Josua: In der natürlichen Reihenfolge24 Wörtlich: in der Art seines Ganges, d. h. in der Reihenfolge der an der Fortbewegung des Tieres beteiligten Glieder, also zuerst der Kopf (mit dem rechten Hinterfusse), dann Brust und Schlund, hernach die beiden Vorderfüsse, darauf die beiden Flanken, zuletzt der Schweif mit dem linken Hinterfusse. wurde dargebracht.", + "Das dritte Los: Neulinge, kommet und loset ums Räucherwerk25 Oder: Neulinge in Bezug aufs Räucherwerk, kommt und loset. Die Darbringung des Räucherwerks war die bevorzugteste und am meisten begehrte Opferhandlung. Deshalb wurden die Priester, die es schon einmal dargebracht hatten, solange ausgeschlossen, als es noch welche gab, denen diese Gunst noch nicht zuteil geworden. Nur diese „Neulinge“ wurden aufgefordert, sich zur Auslosung einzufinden.. Das vierte: Neulinge und Erfahrene, wer soll die Opferglieder von der Rampe zum Altar emportragen26 Die Glieder des Opfertieres wurden nicht sofort nach der Zerlegung auf den Altar hinaufgeschafft, sondern zunächst auf die schiefe Ebene gebracht und von hier erst später weiter befördert (Scheḳalim VIII 8; s. das. Anm. 30).?", + "Das tägliche Opfer wird durch neun oder zehn oder elf oder zwölf [Priester] dargebracht, nicht durch weniger und nicht durch mehr. Wie so ? An und für sich durch neun27 Wie die einzelnen Teile des Opferlammes von sechs und die Mehl- und Weinopfer von drei Priestern zur Rampe getragen wurden (Anm. 23), in derselben Reihenfolge und durch dieselbe Zahl von Priestern wurden sie auch auf den Altar gebracht. ; am Hüttenfeste, da einer einen Kelch mit Wasser in der Hand trug28 Sukka IV 9., waren es zehn; am Nachmittag29 täglich beim Abendopfer. waren ihrer elf, neun wie sonst und zwei, die zwei Scheiter Holz in der Hand hatten30 um sie dem Holzstoss auf dem Opferaltar hinzuzufügen.; am Sabbat elf, neun wie gewöhnlich und zwei, die in ihrer Hand die beiden Weihrauchschalen des innern Brotes hielten31 3. B. M. 24, 7—8. Als „Azkara“, wie der Weihrauch dort bezeichnet wird, wurde er auf dem Opferaltar verbrannt (vgl. das. 2, 2).; am Sabbat des Hüttenfestes trug ausserdem einer32 der Zwölfte. einen Kelch mit Wasser in der Hand28 Sukka IV 9..", + "Ein Widder wird durch elf [Priester] dargebracht: das Fleisch durch fünf33 wie beim Lamm des täglichen Opfers., die Eingeweide, das Mehl und der Wein durch je zwei34 Das zum täglichen Opfer bestimmte Lamm durfte nicht älter als ein Jahr sein, während ein Widder 13—24 Monate zählen musste, um dargebracht werden zu können; seine Eingeweide waren daher schwerer als die des Lämmchens. Ferner betrug das zugehörige Mehl- und Weinopfer bei einem Widder 2 ‘Omer und 4 Log, bei einem Lamme nur 1 ‘Omer und 3 Log (4. B. M. 15, 4—7; s. auch Schekalim V Anm. 15)..", + "Ein Stier wird durch vierundzwanzig [Priester] dargebracht: Kopf und Hinterfuss35 Diese Nominativa absoluta sind gleich den folgenden (החזה והגרה, העוקץ והרגל) im Grunde überflüssig und nur mit Rücksicht auf Mischna 3 vorangestellt. Der Sinn ist: Was den Kopf und den rechten Hinterfuss betrifft, die sonst durch eine Person dargebracht werden, so sind hier drei Priester dabei beteiligt; was Schweif und linken Hinterfuss betrifft, u. s. w., jener durch einen, dieser durch zwei: Schweif und Hinterfuss, jener durch zwei und dieser durch zwei; Brust und Schlund, jener durch einen, dieser17 samt Herz und Lunge, durch drei; die beiden Vorderfüsse durch zwei; die beiden Flanken durch zwei; die Eingeweide, das Mehl36 3 ‘Omer (4. B. M. 15, 9). und der Wein37 6 Log (das. 10). durch je drei. Indessen gilt das38 die Verteilung der einzelnen Verrichtungen durch das Los. nur von öffentlichen Opfern; was dagegen die Privatopfer betrifft, so kann jeder, der sich dazu bereit erklärt, den ganzen Dienst allein verrichten39 sofern er nur zu den diensthabenden Priestern gehört und der Eigentümer ihn damit betraut hat.. Hinsichtlich der Enthäutung und Zerlegung sind diese und jene einander gleich40 In Bezug auf diese Verrichtungen, die auch durch Nichtpriester ausgeführt werden dürfen, fand selbst bei öffentlichen Opfern keine Auslosung statt. Anders beim Schlachten der öffentlichen Opfer, das zwar ebenfalls durch jeden Israeliten vorgenommen werden konnte, in der Regel aber von den Priestern für sich in Anspruch genommen wurde und darum auch der Entscheidung des Loses unterworfen war.." + ], + [ + "Der Beamte sprach zu ihnen1 Die Mischna knüpft hier an Kap. II 1—4 an. Was hier berichtet wird, gilt also nicht allein vom Versöhnungsfeste, sondern in gleicher Weise von allen Tagen des Jahres. Der hier erwähnte Beamte ist vermutlich derselbe, der auch die Auslosungen überwachte (das. 1; s. auch Anm. 5 das.).: Gehet hinaus und sehet, ob die Zeit des Schlachtens schon gekommen ist2 Das tägliche Morgenopfer durfte vor Anbruch des Tages nicht dargebracht werden; wurde es vorher geschlachtet, so musste es durch ein anderes ersetzt und wie untauglich gewordenes Opferfleisch fern vom Altar verbrannt werden.. Sowie sie eintritt, sagt der Beobachter: „Es tagt3 ברקאי, aramäische Form, vielleicht aus ברקא היא zusammengezogen oder aus ברקא אית verkürzt: es zeigt sich ein Schimmer (ברק = Blitz, Lichtschein, Glanz).“. Matitja ben Schemuel4 vgl. Schekalim V 1. berichtet: „Es hat sich der ganze Ostrand erhellt.“ „Bis gen Hebron5 So lautet die Frage des Beamten. Es scheint, dass Frage und Antwort nicht mehr zum Berichte Matitja’s gehören, sondern auch nach der Ansicht erfolgten, laut welcher der Beobachter „Barḳai“ gerufen hat. Matitja setzt nur an Stelle dieses Wortes den Satz האיר פני כל המזרח. Dieser Ausdruck lässt es unbestimmt, ob der Lichtschein sich vom Nordpunkte bis zum Südpunkte, also über die ganze östliche Hälfte des Gesichtskreises erstreckt, oder nur von Nordost bis Südost über den vierten Teil des Horizontes. „Der ganze Ostrand“ kann beides bedeuten. Noch unbestimmter ist Barḳai: Es tagt. Darum fragt der Beamte: „Bis gen Hebron?“ Diese Stadt liegt im Süden Jerusalems beinahe auf demselben Meridian wie der Tempel. War daher der Lichtstreif bis zu dem Punkte des Horizontes vorgedrungen, hinter welchem man Hebron vermutete, so dehnte er sich bereits über die ganze östliche Hälfte des Gesichtskreises aus. Dass man vom Tempelberge aus selbst bei vollem Sonnenlicht die Türme von Hebron gesehen haben konnte, ist ausgeschlossen. Nach Bechorot 54 b (קים להו לרבנן דשתסר מילי קא שלטא בה עינא דרועה — ומסתברא דהוא באמצען קאמר תדע מדלא אמר שלטא בהו אלא בה שמע מינה דאצאן קאי) reicht das Auge des Hirten bis auf eine Entfernung von 8 Mil (etwa 8 km; s. Kap. VI Anm. 26). Allerdings sind die Türme einer Stadt nicht mit einer Viehherde zu vergleichen; aber Hebron ist 28 km von Jerusalem entfernt und liegt in einem Tale, von Bergen eingeschlossen, welche die Aussicht versperren. Wenn man dennoch grade diese Stadt erwähnte und nicht lieber eine nähere, südlich oder nördlich gelegene und vom Tempelberge sichtbare Ortschaft, so geschah es, wie Jeruschalmi z. St. erklärt, weil in Hebron die Gräber der Patriarchen und der Stammmütter sich befinden. Ich verstehe nur nicht, warum die Frage nicht einfach עד חברון lautete. Warum עד שבחברון? Oder gar עד שהוא בחברון, wie es in Tamid III 2 heisst und Raschi auch hier liest ? In einer Baraita (Babli Joma 28b oben) findet sich auch die Lesart עד בחברון, nirgends aber עד חברון.?“ Worauf er mit „Ja“ antwortet.", + "Und warum sah man sich dazu genötigt? Weil man einmal6 natürlich nicht am Versöhnungsfeste (vgl. Anm. 1), an welchem ja der Mond ums Morgengrauen längst untergangen ist, sondern an einem der letzten Tage eines Monats, in denen der Mond westlich von der Sonne sich befindet und daher vor dem Tagesgestirn aufgeht., als das Licht des Mondes aufstieg, in der Meinung, dass der Morgen aufleuchte7 Bei bewölktem Himmel kann der vom Monde ausgehende Lichtschimmer mit dem der Sonne verwechselt werden. Niemals aber kann er sich soweit erstrecken wie der von der Sonne herrührende Lichtstreifen. Darum fragte der Beamte, ob der Horizont bis gen Hebron hin erhellt ist., das tägliche Opfer schlachtete, das man hernach in den Verbrennungsraum schaffen musste8 s. Anm. 2; über בית השרפה s. Pesaḥim VIII Anm. 18 u. IX Anm. 49).. — Man führte den Hohenpriester ins Badehaus9 Hier beginnt der Bericht über den Opferdienst des Versöhnungstages, der aber sogleich durch eine kleine Abschweifung unterbrochen wird, um in M. 4 wieder aufgenommen zu werden.. Folgende Regel galt im Heiligtum: Wer seine Füsse bedeckt10 Euphemie für Darmentleerung (vgl.) Richter 3, 24 und 1 Sam. 24, 4)., muss baden11 Wo der Ausdruck טבילה von Menschen oder Geräten gebraucht wird, bedeutet er stets ein völliges Untertauchen im Wasser.; wer Wasser auswirft12 Spätere Bezeichnung für die Entleerung der Harnblase., muss sich Hände und Füsse heiligen13 d. h. mit dem Wasser des heiligen Beckens waschen (2. B. M. 30, 17—21). Was den Hohenpriester betrifft, s. weiter unten (IV 5)..", + "Keiner darf die Opferhalle zu einer Dienstverrichtung betreten, wenn er auch rein ist, ehe er ein Bad genommen11 Wo der Ausdruck טבילה von Menschen oder Geräten gebraucht wird, bedeutet er stets ein völliges Untertauchen im Wasser.. An diesem Tage musste der Hohepriester fünfmal ins Bad steigen und zehnmal die „Heiligung“ vornehmen14 s. Einleitung Absatz 2., alles dies im Heiligtum auf dem Parwahause15 Eine Kammer im südlichen Teile der Opferhalle (s. Middot V 3). mit Ausnahme dieses ersten Bades16 das er an ungeweihter Stätte über dem Wassertore (Scheḳalim VI 3) nahm..", + "Man breitete zwischen ihm und dem Volke ein Tuch aus Byssus aus, worauf er sich entkleidete, um ins Bad hinabzusteigen. Nachdem er heraufgestiegen war und sich abgetrocknet hatte17 נסתפג ist Denominativ von ספוג (σπόγγος od. σφόγγος) = Schwamm., brachte man ihm die goldenen Gewänder18 Die acht Kleidungsstücke, die das Dienstgewand des Hohenpriesters bilden ( כתנת מכנסים מצנפת אבנט חשן אפוד מעיל וציץ; s. 2. B. M. 28, 2—42).; er legte sie an und heiligte sich Hände und Füsse. Nun brachte man ihm das tägliche Opferlamm19 das. 29, 38—39., er schlachtete es20 Der ungewöhnliche Ausdruck קרצו (statt שחטו) wird hier wahrscheinlich darum gewählt, weil der Hohepriester sich damit begnügte, Luft- und Speiseröhre des Opfertieres zu durchschneiden, die Trennung der Halsadern einem andern, ihm zur Seite stehenden Priester überlassend., und während ein anderer an seiner Seite den Schnitt vollendete21 damit der Hohepriester Zeit gewinne, das Messer aus der Hand zu legen und die Schale zu ergreifen. Sonst schlachtete der eine Priester, und ein anderer fing das Blut auf (II 3); an diesem Tage aber verrichtete der Hohepriester beides., fing er das Blut auf22 in heiliger Schale., um es sogleich zu sprengen23 auf den äussern Altar in der Opferhalle.. Dann ging er dazu über24 Der Ausdruck נכנם passt im eigentlichen Sinne (hineingehen) nur auf die beiden zunächst angeführten Diensthandlungen (להקטיר קטרת של שחר ולהיטיב את הנרות), die er im Hêchâl zu vollziehen hatte, aber nicht mehr zu den folgenden Verrichtungen (ולהקריב את הראש ואת האברים ואת החבתין ואת היין), deren Schauplatz wieder die Opferhalle war. Es müsste demnach heissen: „Er ging hinein, um das Morgenräucherwerk zu verbrennen und die Lämpchen in stand zu setzen, worauf er zurückkehrte, um den Kopf etc. darzubringen.“ Also ein Zeugma? Ich glaube eher, dass נכנס hier wie z. B. auch in Berachot I 1 ( משעה שהבהנים נכנסין לאכול בתרומתן) eine allgemeinere Bedeutung hat, etwa: sich anschicken, zu etwas übergehen; vgl. בא לו (VII 1 und Soṭa II 3) und das frnz. aller., das Morgenräucherwerk zu verbrennen25 2. B. M. 30, 7., die Lämpchen in Ordnung zu bringen26 sie zu reinigen und aufs neue mit Öl und Docht zu versehen, nach Maimuni (חל׳ תמידין ומוספין פ״ג ה״י וי״ב) auch anzuzünden; s. übrigens Kap. II Anm. 13. und den Kopf nebst den übrigen Gliedern27 des Opferlammes. samt den Opferbroten28 dem täglichen Opfer des Hohenpriesters (3. B. M. 6, 13—15: s. Scheḳalim VII Anm. 34). und dem Weine29 2. B. M. 29, 40. Das ebendaselbst vorgeschriebene Mehlopfer, sonst in dem Ausdruck נסכים inbegriffen (s. Scheḳalim Kap. IV Anm. 4), scheint hier durch יין mitbezeichnet. darzubringen.", + "Das Morgenräucherwerk25 2. B. M. 30, 7. wurde zwischen dem Blut und den Gliedern dargebracht, das Abendräucherwerk30 2. B. M. 30, 8. [.] zwischen den Gliedern und dem Weinopfer. — War der Hohepriester alt oder schwächlich31 אסטניס = ἀσϑενής., bereitete man heisses Wasser vor32 מחמין ist Hif‘il von חמין ;חמם steht elliptisch für מים חמין., welches in das kalte gegossen wurde33 מטילין ist Hif‘il von טול (= werfen), nicht von נטל; ebenso מטיל oben S. 305 Z. 2., damit dessen Kälte sich mildere34 Wörtlich: aufhöre (s. Kap. I Anm. 24)..", + "Darauf brachte man ihn in das Parwahaus15 Eine Kammer im südlichen Teile der Opferhalle (s. Middot V 3)., das auf geheiligtem Boden stand35 im Gegensatz zum Wassertore, wo er das erste Bad genommen hatte (s. Anm. 16)., und breitete ein Tuch aus Byssus zwischen ihm und dem Volke aus. Er heiligte Hände und Füsse13 d. h. mit dem Wasser des heiligen Beckens waschen (2. B. M. 30, 17—21). Was den Hohenpriester betrifft, s. weiter unten (IV 5). und entkleidete sich. R. Meïr meint, dass er zuerst sich entkleidet und nachher Hände und Füsse geheiligt habe. Nachdem er ins Bad gestiegen11 Wo der Ausdruck טבילה von Menschen oder Geräten gebraucht wird, bedeutet er stets ein völliges Untertauchen im Wasser., wieder heraufgekommen war und sich abgetrocknet hatte17 נסתפג ist Denominativ von ספוג (σπόγγος od. σφόγγος) = Schwamm., brachte man ihm die weissen Gewänder36 die für den besondern Dienst des Versöhnungstages vorgeschriebenen vier Kleidungsstücke כתנת מכנסים מצנפת ואבנט — 3. B. M. 16, 4)., nach deren Anlegung er aufs neue seine Hände und Füsse heiligte.", + "Am Morgen legte er pelusisches Linnen an im Werte von zwölf Minen37 1 Mine = 100 Denare, etwa 65 Mark., nachmittags indisches Linnen im Werte von achthundert Denaren37 1 Mine = 100 Denare, etwa 65 Mark.. Dies die Worte des R. Meïr. Die Weisen38 s. S. 210 Anm. 34. sagen: Am Morgen legte er Gewänder im Werte von achtzehn Minen an, nachmittags solche, die zwölf Minen kosteten. Der Gesamtwert betrug dreissig Minen39 Damit will die Mischna sagen, dass es auf das Verhältnis von 18: 12 nicht so genau ankommt. Man darf den zur Verfügung stehenden Betrag auch anders einteilen, nur soll man im ganzen nicht weniger als 30 Minen aufwenden und für das Morgenkleid mehr ausgeben als für das Abendgewand; denn dieses legte der Hohepriester nur an, um Löffel und Schaufel aus dem Allerheiligsten wieder herauszuschaffen (VII 4), während er in jenem den ganzen Dienst verrichtete, der den Versöhnungstag vor den anderen Festen auszeichnet.. Soviel wurde aus öffentlichen Mitteln bewilligt40 Andere Lesart: אלו נוטל מן ההקדש = Soviel bekam er aus dem Tempelschatze.; wollte er aber mehr aufwenden, so musste er aus eigenem Vermögen hinzufügen.", + "Zunächst begab er sich zu seinem Stiere41 Es waren an diesem Tage zwei Stiere darzubringen, der eine, von welchem später (VII 3) die Rede sein wird, beim Musafopfer (4. B. M. 29, 8) aus öffentlichen Mitteln, der andere, um den es sich hier handelt, aus dem Vermögen des Hohenpriesters (3. B. M. 16, 3 u. 6), weshalb er stets als sein Stier bezeichnet wird.. Dieser stand zwischen dem Ulam42 So hiess der Vorsaal, der den Hêchâl (Anm. 58) von der Opferhalle trennte. und dem Altar43 dem äussern Altar in der Opferhalle. Der Raum zwischen diesem und dem Ulam mass von Ost nach West 22 Ellen (Middot III 6 u. V 1). mit dem Kopfe nach Süden und dem Gesichte nach Westen44 Ein Priester drehte dessen Kopf in der Richtung zum Hêchâl, so dass die Hörner, zwischen denen der Hohepriester seine Hände aufstützte, diesem zugekehrt waren. Hätte man den Stier mit dem Kopf nach Westen aufgestellt, so müsste der Hohepriester beim Sündenbekenntnis entweder, vor ihm stehend, dem Allerheiligsten den Rücken zukehren, oder aber, hinter ihm stehend, sich der Länge nach über den Rücken des Tieres legen. Beides wäre unangemessen. [ ובגמרא דחיק לתרץ דחיישינן שמא ירביץ נללים ולא ידעתי למה הוצרכו לכך].. Der Priester stand im Osten, das Antlitz nach Westen gerichtet45 Er stand also zur Seite des Stieres mit dem Rücken zum Altar, das Antlitz dem Allerheiligsten zugewandt.. Er stützte beide Hände auf ihn46 auf dessen Kopf zwischen den Hörnern. und sprach das Sündenbekenntnis Und so sprach er: Ach, Ewiger ! ich habe vor dir gesündigt, gefrevelt und gefehlt, ich und mein Haus. O, Ewiger ! Verzeihe doch die Sünden, Frevel und Verfehlungen, wie sehr ich auch vor dir gesündigt, gefrevelt und gefehlt haben mag, ich und mein Haus, wie geschrieben steht in der Tora deines Dieners Mosche47 3. B. M. 16, 30.: Denn an diesem Tage wird er euch verzeihen, um euch zu reinigen; von all euren Sünden vor Gott sollt ihr rein werden. Sie aber48 Die Priester und das Volk, die in der Opferhalle standen und sich niederwarfen, als sie den heiligen Namen Gottes aus dem Munde des Hohenpriesters vernahmen (vgl. weiter unten VI 2). Aus Maimunis Mischnakommentar ist ersichtlich, dass er auch hier statt והם עונין אחריו die ganze Stelle von והנהנים והעם bis ונופלים על פניהם ואומרים gelesen hat. stimmten mit den Worten ein: Gepriesen sei der Name der Herrlichkeit seines Reiches für und für.", + "Darauf trat er nach Osten zurück an die Nordseite des Altars, der Vorsteher zu seiner Rechten und das Familienoberhaupt49 s. Kap. II Anm 1. zu seiner Linken. Dort standen zwei Ziegenböcke50 s. 3. B. M. 16, 5 u. 7., und eine Urne51 קלפי ist das griechische ϰάλπη. befand sich daselbst, in der zwei Lose52 Der Zweck dieser Lose wird am Anfange des nächsten Kapitels erklärt. lagen. Sie waren aus Buchsbaum; Ben Gamla aber machte welche aus Gold, wofür man ihn lobend erwähnte.", + "Ben Ḳâṭîn liess zwölf Hähne am Waschbecken53 mit dessen Wasser die Priester Hände und Füsse wuschen, ehe sie das Heiligtum betraten oder zu einer Dienstverrichtung sich anschickten (2. B. M. 30, 18—21). Sie traten vor das Becken, öffneten einen Hahn und Hessen das Wasser über ihre Hände und Füsse laufen. anbringen, das früher deren nur zwei hatte; auch liess er für das Waschbecken eine Vorrichtung54 מּוכּני = μηχανή. herstellen, dass sein Wasser nicht durch Übernachten unbrauchbar werde55 Die Tempelgeräte heiligen alle mit ihnen in Berührung kommenden Gegenstände, zu deren Aufnahme sie bestimmt sind (2. B. M. 30, 29; Zebaḥim IX 7); was aber durch ein heiliges Gefäss die Weihe erlangt hat, wird über Nacht zu fernerem Gebrauche untauglich. Infolgedessen musste das Waschbecken, das ein sehr umfangreiches und schweres Tempelgerät war, jeden Morgen geleert und wieder gefüllt werden. Ben Ḳaṭin liess es nun an der Welle eines Rades befestigen, mit dessen Hilfe es nachts in den Brunnen versenkt wurde, um am Morgen wieder heraufgezogen zu werden.. König Monobaz56 Fürst von Adiabene in den letzten Jahren vor der Zerstörung des zweiten Tempels. liess die Griffe aller für den Versöhnungstag bestimmten Geräte57 die nicht selbst aus Gold hergestellt werden konnten, wie Messer u. dgl. aus Gold anfertigen. Seine Mutter Helenê liess über dem Eingang des Hêchâl58 So hiess der Raum, in welchem der goldene Altar, der goldene Leuchter und der goldene Tisch standen. Ein Vorhang trennte ihn vom Allerheiligsten. einen goldenen Leuchter anbringen; auch liess sie eine goldene Tafel anfertigen, auf welcher der Schriftabschnitt von der des Ehebruchs Verdächtigen59 4. B. M. 5, 11—31. Auf der Tafel standen vermutlich nur die Beschwörungsformeln, die nach Vorschrift des 23. Verses bei der Wasserprobe, der die Verdächtige unterzogen wurde, abzuschreiben waren. Was die edle Königin zu diesem Geschenke bewogen haben mag, das uns wie ein schlechter Witz mit beleidigender Spitze anmutet, ist rätselhaft. Ein dringendes, „langst und tief empfundenes“ Bedürfnis war es gewiss nicht, dem endlich abgeholfen werden musste. verzeichnet war. Nikanor erfuhr an seinen Türen Wunder60 Laut einem Berichte der Tosefta (II 4, S. 183) brachte er für das Heiligtum zwei Türen aus Alexandria. Da ein Meeresstrudel das Schiff zu verschlingen drohte, warfen die Seeleute eine der Türen über Bord. Als sie aber auch die andere ergriffen, um sie der ersten nachfolgen zu lassen, umklammerte er sie mit seinen Armen, indem er sprach: Werfet mich mit ihr in die Brandung. In diesem Augenblicke glättete sich die aufgeregte Meeresfläche, und als man glücklich in ‘Akko landete, sah man die versenkte Tür unter dem Kiel des Schiffes emportauchen., und man erwähnte ihn zum Lobe.", + "Folgende aber zum Tadel: Die Angehörigen des Hauses Garmo wollten in Bezug auf die Bereitung des innern Brotes nichts lehren61 Die zwölf ungesäuerten Brote, die im Innern des Heiligtums von Sabbat zu Sabbat auf goldenem Tische ruhten (2. B. M. 25, 30 u. 3. B. M. 24, 5—9), waren sehr zerbrechlich. Sie wurden aus je 5 Liter Mehl hergestellt (2 עשרונים = 0,6 סאה; 1 סאה = 8, 3 1 — s. Erubin Kap. VII Anm. 49) und hatten eine Länge von 80 cm, eine Breite von 40 cm (Menahot XI 4; 1 טפח = 8 cm — s. ‘Erubin Kap. IV Anm. 36). Ihre Dicke konnte daher nicht viel mehr als 1½ cm betragen (80. 40. 1, 5 = 4800 ccm; 5 1 = 5000 ccm). Ueber ihre Form gehen die Ansichten auseinander. Nach der einen hatten sie die Gestalt einer runden, nach der andern die einer eckigen Klammer (Babli Menaḥot 94b oben), deren Seitenwände nach R. Juda je 20 cm, nach R. Meïr je 16 cm in die Höhe ragten (Menaḥot XI 5) und überdies an den vier freien Enden mit je einem „Hörnchen“ von 14 cm Länge verziert waren. Sie wurden wöchentlich am Freitag, mitunter schon am Mittwoch gebacken und erst am Sabbat der folgenden Woche von den Priestern verzehrt. Nur die Familie Garmo verstand es, sie so zu bereiten, dass sie acht bis zehn Tage lang ihren Wohlgeschmack bewahrten, und sie so aus dem Ofen zu heben, dass ihre Seitenwände nicht zerbrachen. — למד mit על (statt einfachem Akkusativ) = über etwas Unterricht erteilen., die des Hauses Abtinas nichts über die Anfertigung des Räucherwerks; Hygros ben Lewi war ein Meister der Kadenz im Gesange62 פרק בשיר ist sehr dunkel. Nach dem Talmud scheint es den Triller zu bedeuten. Da nun פרק einen Abschnitt bezeichnet, so ist vielleicht die Kadenz gemeint, die dem Sänger am Schluss der Melodie beliebige Variationen und Tonschnörkel gestattet. Diese Bedeutung könnte פרק auch am Ende des Traktats Tamid haben, wo es vom Gesange der Leviten heisst: הגיעו לפרק תקעו והשתחוו העם על כל פרק תקיעה ועל כל תקיעה השתחויה. [In Rosch haschana 31a unten s. v. כולהו meint Raschi ebenfalls: והיו חולקים הפרקים בנעימת הקול להפסיק]., wollte sie aber nicht lehren; Ben Ḳamṣar wollte niemand in seiner Schreibkunst unterweisen63 Von ihm wird erzählt, dass er mit vier Federn, die er sich zwischen die fünf Finger steckte, gleichzeitig vier verschiedene Buchstaben schreiben konnte. Da die hebräische Schrift auf Vokale verzichtet, so bietet dieses Verfahren eine Tachystenographie, die einen geübten Schreiber in den Stand setzt, dem schnellsten Redner mit Leichtigkeit zu folgen. Freilich erfordert solche Kunstfertigkeit nicht nur grosse Gelenkigkeit der Finger, sondern eine noch grössere Elastizität des Geistes.. Von den Erstgenannten64 d. h. von Männern gleich ihnen. Man kann aber נאֹמַר lesen und dann על הראשונים und אלו על wörtlich nehmen: Von jenen sagen wir … von diesen sagen wir… heisst es: das Andenken des Gerechten ist zum Segen65 Sprüche 10,7.; von diesen aber64 d. h. von Männern gleich ihnen. Man kann aber נאֹמַר lesen und dann על הראשונים und אלו על wörtlich nehmen: Von jenen sagen wir … von diesen sagen wir… heisst es: der Name der Ruchlosen vergeht66 daselbst.." + ], + [ + "Er schüttelte die Urne und entnahm ihr die beiden Lose1 Damit wird der oben (III 9) abgebrochene Bericht wieder aufgenommen: Der Hohepriester tritt an die Nordseite des Altars, wo die beiden Böcke stehen und eine Urne mit zwei Losen sich befindet. Er schüttelt die Urne, greift mit beiden Händen hinein und zieht in jeder Hand ein Los heraus. — טרף heisst in der Sprache der Mischna schütteln, umrühren, verwirren, überhaupt durcheinander mischen (נטרפה דעתו, ביצה טרופה, ספינה המטרפת בים). Die Kommentatoren, an ihrer Spitze Raschi, fassen gleichwohl die Stelle anders auf: Hastig griff er in die Urne. Man muss zugeben, dass sich nun והעלה שני גורלות besser anschliesst; das ist aber noch kein Grund, ein Wort seiner gewöhnlichen Bedeutung zu entkleiden. Die Konstruktion mit ב erklärt sich dadurch, dass es eigentlich die Lose sind, die er mittels der Urne durcheinander schüttelt.. Auf dem einen stand: „Für den Ewigen“, auf dem andern: „Für ‘Azazel“. Der Vorsteher war zu seiner Rechten, das Oberhaupt der Familie2 s. Kap. II Anm. 1. zu seiner Linken. Wenn das Los mit dem heiligen Namen in seine Rechte geraten war, sprach der Vorsteher zu ihm: Mein Herr Hoherpriester, erhebe deine Rechte; war es in seine Linke geraten, so sprach das Familienhaupt zu ihm: Mein Herr Hoherpriester, erhebe deine Linke. Dann legte er sie auf die zwei Böcke, indem er sprach: „Dem Ewigen ein Sündopfer“. R. Isma‘el meint, er brauchte nicht ein „Sündopfer“ zu sagen, sondern nur: „Dem Ewigen“. Sie aber3 die in der Opferhalle versammelte Menge, die bei der Nennung des heiligen Namens in die Kniee sank, den Boden mit der Stirne berührend. Vgl. weiter unten (VI 2). fielen mit den Worten ein: Gepriesen sei der Name der Herrlichkeit seines Reiches für und für.", + "Darauf befestigte er4 um einer Verwechslung der beiden Böcke sowohl unter einander als auch mit dem dritten zum Musafopfer bestimmten Ziegenbocke (4. B. M. 29, 11) vorzubeugen. ein Band von Kermeswolle5 von roter, mit Kermes gefärbter Wolle, sowohl am Kopfe des fortzuschickenden Bockes6 des für ‘Azazel bestimmten, der in die Wüste geführt und dort von einem Felsen hinabgestürzt wurde., den er einstweilen an den Ort seiner Wegschaffung7 an das Tor, durch das er aus dem Tempel hinausgeführt wurde. stellte, als auch dem zu schlachtenden8 dem durchs Los dem Ewigen geweihten. נשחט hat hier wie המשתלח gerundive Bedeutung. an der Schlachtstelle9 d. i. am Halse (s. S. 205 Anm. 5).. Dann näherte er sich zum zweiten Male10 s. III 8. seinem11 das. Anm. 41. Stiere, stützte auf ihn12 das. Anm. 46. die beiden Hände und sprach das Sündenbekenntnis. Und so sprach er: Ach, Ewiger ! ich habe vor dir gesündigt, gefrevelt und gefehlt, ich und mein Haus und die Söhne Aharons, der Stamm der dir Geweihten. O Ewiger, verzeihe doch die Sünden, Frevel und Verfehlungen, wie sehr ich auch vor dir gesündigt, gefrevelt und gefehlt haben mag, ich und mein Haus und die Söhne Aharons, der Stamm der dir Geweihten, wie geschrieben steht in der Tora deines Dieners Mosche13 3. B. M. 16, 30.: Denn an diesem Tage wird er euch verzeihen, um euch zu reinigen; von all euren Sünden vor Gott sollt ihr rein werden. Sie aber3 die in der Opferhalle versammelte Menge, die bei der Nennung des heiligen Namens in die Kniee sank, den Boden mit der Stirne berührend. Vgl. weiter unten (VI 2). fielen mit dem Rufe ein: Gepriesen sei der Name der Herrlichkeit seines Reiches für und für.", + "Nun schlachtete er ihn14 den Stier., fing sein Blut in einer Schale auf und übergab sie dem, der es auf der vierten Pflasterreihe im Hêchal umrühren sollte, damit es nicht gerinne15 Es sollte nämlich erst später, nachdem der Hohepriester das Räucherwerk im Allerheiligsten dargebracht hatte, daselbst und im Hêchâl zur Verwendung gelangen. — Die Auffassung, die in unserer Uebersetzung hier zum Ausdruck kommt, zwingt den Talmud zu einer Emendation. Da sich niemand im Hêchâl (Kap. III Anm. 58) aufhalten durfte, während der Hohepriester im Allerheiligsten den Dienst verrichtete (3. B. M. 16, 17), so ist nicht שבהיכל, sondern שלהיכל zu lesen, was zur Not so verstanden werden kann, dass das Blut in der Opferhalle auf der vierten Pflasterreihe, vom Hêchâl aus gerechnet (wörtlich: die zum Hêchâl führt), umgerührt wurde. Diese Textänderung, die am Ende nicht einmal genügt [es müsste mindestens שמן ההיכל ולחוץ korrigiert werden, genauer aber: שמן האולם ולחוץ, da ja zwischen Hêchâl und Opferhalle noch der Ulam (Kap. III Anm. 42) sich befand], liesse sich vermeiden, wenn man dem Satzbau ein wenig Gewalt antut, על הרובד הרביעי שבהיכל statt auf ממרס lieber auf נתנו bezieht und demgemäss übersetzt: er stellte sie für den, der es umrühren sollte, damit es nicht gerinne, auf die vierte Pflasterreihe im Hêchâl. Er würde demnach die Schale, bevor er die Schaufel zur Hand nahm, um Kohlen für das Räucherwerk zu holen, auf die vierte Pflasterreihe des Hêchâl getan haben, von wo sie bald ein anderer Priester holte, um das Blut in der Opferhalle umzurühren. Dass der Hohepriester sie erst hineintrug, statt sie sofort an Ort und Stelle neben dem äussern Altar, an dessen Fusse er das Blut eben aufgefangen hatte, und den er nun sogleich mit der Kohlenschaufel in der Hand besteigen sollte, dem ersten besten Priester zu übergeben, könnte man damit erklären, dass es ihm wünschenswert erschien, die Schale an dieser Stelle wieder in Empfang zu nehmen, wenn er nach der Darbringung des Räucherwerks aus dem Allerheiligsten trat, im Hêchâl ein kurzes Gebet sprach und sogleich wieder in das Allerheiligste zurückkehrte, um mit dem Blute des Stieres die vorgeschriebenen Sprengungen vor der heiligen Bundeslade auszuführen. Doch darf man nicht vergessen, dass von der Opferhalle zum Ulam zwölf Stufen emporführten (Middot III 6). Was nötigte ihn, sie hinauf- und alsbald wieder hinunterzusteigen? Es wäre doch viel zweckmässiger gewesen, die Schale einem Priester in der Opferhalle mit dem Auftrage zu übergeben, sie ihm nach angemessener Zeit in den Hêchâl entgegenzubringen. Die einfachste Lösung aller Schwierigkeiten bietet Jeruschalmi z. St., der בהיכל kurzerhand in בעזרה verbessert. Will man die überlieferte Lesart, die durch beide Talmude gut bezeugt ist, aufrecht erhalten, so muss man annehmen, dass das Opferblut tatsächlich aus dem angegebenen Grunde (damit der Hohepriester nicht nötig habe, nach dem Verlassen des Allerheiligsten die erwähnten zwölf Stufen hinab- und wieder hinaufzusteigen, um die Schale aus der Opferhalle zu holen) im Hêchâl umgerührt wurde, den der damit betraute Priester nur für die kurze Zeit verliess, welche die Darbringung des Räucherwerks in Anspruch nahm. Der Vorgang hätte sich demnach wie folgt abgespielt: Nachdem der Hohepriester den Stier in der Opferhalle geschlachtet und dessen Blut in einer Schale aufgefangen hatte, reichte er diese an Ort und Stelle einem Priester, der sich nun in den Hêchâl begab und dort das Blut umrührte, während jener in der Opferhalle die goldene Schaufel auf dem äussern Altar mit glühenden Kohlen füllte und das Räucherwerk mit seinen Händen abhob, um es in den goldenen Löffel zu tun. Sowie der Hohepriester mit Löffel und Schaufel im Hêchâl erschien, entfernte sich der andere bis zur obersten Treppenstufe, wo er vor dem Eingange des Ulam sehr wohl in der Lage war, den Hohenpriester in demselben Moment zu erblicken, in welchem er aus dem Allerheiligsten heraustrat (vgl. Kap. V Anm. 15). Während dieser sein kurzes Gebet sprach, kehrte jener auf seinen Platz im Hêchâl zurück und wartete daselbst, bis der Hohepriester, der sich nach Vollendung seines Gebetes an den Eingang des Ulam begeben und dort dem unten versammelten Volke gezeigt hatte, wieder in den Hêchâl kam, um von ihm die Schale in Empfang zu nehmen, mit der er nun aufs neue das Allerheiligste betreten sollte. [Dass hier הרובד הרביעי שבהיכל (nach Middot III 6) den obersten der vier Treppenabsätze, also den vier bis fünf Ellen breiten Raum vor dem Eingange des Ulam bedeuten könnte — was ebenfalls eine glückliche Lösung aller Schwierigkeiten wäre — ist leider ausgeschlossen, weil es dann weiter unten am Ende unserer Mischna על הרובד הראשון שבעזרה heissen müsste].. Dann nahm er die Schaufel, stieg zur Oberfläche des Altars empor, schob einige Kohlen rechts und links zur Seite und nahm von den durchglühten16 המעוכלות, von עכל = אבל (verzehren), sind die Kohlen, deren Holzteile schon ganz vom Feuer verzehrt sind. Sie glühen nur noch, geben aber keine Flamme mehr. Keineswegs bedeutet das Wort erloschene oder fast verglimmte Kohlen, wie diejenigen meinen, die es an dieser Stelle streichen wollen (s. תוספות יום טוב z. St.). Wenn מן המעוכלות הפנימיות fehlt, hat das vorangehende ופנה גחלים אילך ואילך keinen rechten Sinn. in der Tiefe die Schaufel voll, stieg dann wieder hinab und setzte sie auf die vierte Pflasterreihe in der Opferhalle17 um zunächst das Räucherwerk mit seinen Händen abzuheben und es in den goldenen Löffel zu tun..", + "Täglich benutzte man dazu eine silberne Schaufel, die man in eine goldene leerte18 s. Tamid V 5., heute aber benutzte er gleich die goldene, in der er (die Kohlen) hineintragen sollte. Täglich nahm man eine Schaufel von vier Kab und leerte sie in eine solche von drei Kab19 Die silberne Schaufel, in der die Kohlen vom Opferaltar geholt wurden, fasste 4 Kab, die goldene, aus der sie auf den innern Altar im Hêchal geschüttet wurden, nur 3 Kab, beim Umleeren fiel der Rest der Kohlen auf das Pflaster der Opferhalle, von wo sie in die Wasserleitung gefegt wurden (Tamid V 5). 1 Kab = ⅙ Sea ist ungefähr 1, 4 Liter (s. ‘Erubin Kap. VII Anm. 49).; heute aber nahm er gleich eine drei Kab fassende, mit der er später hineinging. R. Jose sagt: Er benutzte sonst eine Schaufel von einer Sea, die er in eine solche von drei Kab leerte, während er heute eine solche von drei Kab nahm, die er dann auch hineintrug. Sonst war sie schwer, heute leicht. Sonst hatte sie einen kurzen Stiel, heute einen langen20 Alles dies mit Rücksicht auf die Schwäche des Hohenpriesters und seinen unausgesetzten Dienst.. Sonst war ihr Gold gelb, heute rötlich. So die Worte des R. Menaḥem. Täglich brachte man [vom Räucherwerk] eine halbe Mine21 c. 170 g. morgens und eine halbe Mine nachmittags dar; heute fügte er seine beiden Hände voll hinzu22 Auch das tägliche Räucherwerk (2.B.M. 30,7—8) wurde am Versöhnungstage morgens und abends von keinem andern als dem Hohenpriester auf dem goldenen Altar im Hechal dargebracht, ausserdem aber noch ein besonderes Räucherwerk auf goldener Schaufel im Allerheiligsten.. Täglich vom feinsten, heute vom allerfeinsten23 d. h. das Räucherwerk war heute noch feiner zerrieben als sonst (2. B. M. 30, 36)..", + "Sonst gehen die Priester an der Ostseite der Rampe24 Zum äussern Altar, der beinahe 9 Ellen hoch war, führten keine Stufen empor (2. B. M. 20 Ende), sondern eine schiefe Ebene, der sogenannte „Kebesch“ (s. Kap. II Anm. 3), der im Süden des Altars errichtet war. Die Priester stiegen mithin auf der rechten Seite hinauf und auf der linken wieder hinunter. hinauf und an der Westseite wieder hinunter; heute steigt der Hohepriester in der Mitte hinauf und in der Mitte wieder hinab25 Andere Lesart: והיום עולים באמצע ויורדים באמצע.. R. Juda meint, der Hohepriester gehe stets in der Mitte hinauf und in der Mitte wiederum hinab. Sonst heiligte26 s. Kap. III Anm. 13. der Hohepriester seine Hände und Füsse aus dem Waschbecken, heute aber27 s. oben III 3 und Einleitung Absatz 2. aus goldener Schüssel28 קיתון = ϰώϑων, ϰήϑιον od. ϰυάϑιον.. R. Juda meint, der Hohepriester heilige stets seine Hände und Füsse aus goldener Schüssel.", + "Gewöhnlich waren dort29 auf dem äussern Altar. vier Feuerstätten30 die erste zum Verbrennen der Opfer, die zweite, um Kohlen für das tägliche Räucherwerk zu gewinnen, die dritte, um ein ewiges Feuer auf dem Altar zu unterhalten (3. B. M. 6, 6), die vierte zum Verbrennen solcher Opferteile, die in der vergangenen Nacht nicht ganz zu Asche verzehrt worden waren., heute fünf31 die fünfte, um ihr die Kohlen für das im Allerheiligsten darzubringende Räucherwerk zu entnehmen.. So die Worte des R. Meïr. R. Jose sagt: Gewöhnlich drei32 nur die drei ersten., heute vier. R. Juda sagt: Gewöhnlich zwei33 nur die ersten beiden., heute drei." + ], + [ + "Man brachte ihm1 dem Hohenpriester. Löffel und Pfanne2 Die Pfanne enthielt 3 Minen (c. 1020 g) Räucherwerk.. Aus dieser füllte er seine beiden Hände [mit Räucherwerk] und tat es in den Löffel, ein Hochgewachsener gemäss seiner Grösse, ein Kleinerer gemäss seinem geringern Umfang3 d. h. es gab für das darzubringende Räucherwerk kein bestimmtes Maass; dessen Menge hing vielmehr vom Umfang der Hände des jeweiligen Hohenpriesters ab., und dem entsprach auch das Maass4 Mit anderen Worten: Der Rauminhalt des Löffels war so bemessen, dass er nicht mehr und nicht weniger aufnahm, als beide Hände des Hohenpriesters fassen konnten, obgleich er des Löffels eigentlich nur bedurfte, weil er sonst keine Hand frei gehabt hätte, um gleichzeitig mit dem Räucherwerk auch die Schaufel voll Kohlen hineinzutragen. Keineswegs schüttete er dieses im Allerheiligsten aus dem Löffel unmittelbar auf die glühenden Kohlen; er leerte ihn vielmehr zunächst, nachdem er die goldene Schaufel zwischen den Stangen niedergelegt hatte, mit grosser Geschicklichkeit wieder in seine beiden Hände, was in der Baraita (Joma 49 b oben) als eine der schwierigsten Aufgaben des Opferdienstes bezeichnet wird. War schon das Abheben des Räucherwerks aus der Pfanne nicht leicht (s. Kap. I Anm. 16), so erforderte diese Leistung noch grössere Übung und Gewandtheit.. Nun fasste er die Schaufel5 die er vorhin, mit glühenden Kohlen vom Altar gefüllt, auf die vierte Pflasterreihe der Opferhalle gesetzt hatte (IV 3 Ende; vgl. Anm. 17 das.). mit der Rechten, den Löffel mit der Linken und durchschritt den Hêchâl6 s. Kap. III Anm. 58., bis er zwischen die beiden Vorhänge gelangte7 Das untere Ende des äussern Vorhangs war, wie gleich berichtet wird, an der Südseite zurückgeschlagen, so dass er sofort zwischen die Vorhänge gelangte., die das Heilige vom Allerheiligsten trennen, und deren Zwischenraum eine Elle betrug. [R. Josê sagt: Es gab da nur einen Vorhang; denn es heisst:8 2. B. M. 26, 33. Der Vorhang soll euch das Heilige vom Allerheiligsten trennen.] Der äussere war an der Südseite zurückgeschlagen9 פרף ist Denominativ von פורפא (πόρπη) = Spange (s. Targum O. zu 2. B. M. 26, 11). Das umgestülpte Ende wurde mittels einer Spange festgehalten (vgl. Schabbat VI 7)., der innere an der Nordseite. Er schreitet zwischen beiden dahin, bis er das nördliche Ende erreicht, und wendet, sowie er im Norden angelangt ist, sein Gesicht nach Süden, geht dann den Vorhang links entlang, bis er die Lade10 den heiligen Schrein, in welchem die Bundestafeln aufbewahrt lagen. erreicht, und setzt die Schaufel, sobald er bei der Lade angelangt ist, zwischen ihre beiden Stangen11 2. B. M. 25, 13—15.. Jetzt häuft er das Räucherwerk auf die Schaufel12 nicht etwa mittels des Löffels, sondern mit seinen beiden Händen (s. Anm. 4)., der ganze Raum füllt sich mit Rauch, er geht in derselben Weise, wie er gekommen, wieder zurück13 das Gesicht nach Süden, den Vorhang zur Linken. Er geht also rückwärts hinaus. [Unsere Lesart (בדרך בית כניסתו) ist nicht so gut wie die des Jeruschalmi (s. auch Babli 53a u. Ḥullin 10b), welche דרך כניסתו lautet]. und betet im äussern Raume14 im Hêchâl. ein kurzes Gebet. Er hielt sich aber bei dem Gebet nicht lange auf, damit er Israel nicht in Angst setze15 Die draussen harrende Menge könnte glauben, es sei ihm im Allerheiligsten ein Unglück widerfahren, weil er nicht würdig genug war, es zu betreten. Im Hêchâl wie im Ulam (Kap. III Anm. 42) durfte sich niemand aufhalten, während der Hohepriester im innersten Raum den Dienst verrichtete (3. B. M. 16, 17); von der Opferhalle aus konnte man ihn aber nicht sehen, solange er im Hêchâl betete. Zwar waren dessen Flügeltüren vom Morgen bis zum Abend weit geöffnet (Tamid III 7), und der Eingang des Ulam hatte überhaupt keine Türen (Middot II 3); beide Räume lagen jedoch um sechs Ellen (c. 3 m) höher als die Opferhalle, von welcher zwölf Stufen emporführten (Middot III 6). Erst wenn der Hohepriester, sich dieser Treppe nähernd, im Ulam erschien, konnte die unten stehende Menge ihn erblicken. [Die Vorhänge aber, die an den Eingängen des Hêchâl und des Ulam sich befanden (Joma 54a unten, Ketubot 106a unten), dürften schwerlich die Aussicht versperrt haben; denn es ist sehr wahrscheinlich, dass sie zurückgeschlagen waren. Wie hätte sonst die Frage aufgeworfen werden können (Zebaḥim 55b Mitte), ob ein Friedensopfer als vorschriftsmässig geschlachtet gilt, wenn der Eingang zum Hêchâl zufällig durch einen Vorhang verdeckt war? Und wie konnte der Priester auf dem Ölberge (Middot II 4) den Eingang des Hêchâl sehen, wenn die Vorhänge keinen Durchblick gestatteten?].", + "Nach der Entfernung der Lade16 s. Schekalim VI 1 Ende und Anm. 6 daselbst. befand sich dort ein Stein aus den Zeiten der früheren Propheten. Er wurde Schetija17 Fundament. genannt und ragte aus der Erde drei Daumenbreiten hoch empor. Auf diesen setzte er sie18 die Schaufel..", + "Darauf nahm er das Blut von dem, der es umrührte19 s. IV 3 Anfang und Anm. 15 daselbst., betrat aufs neue den Raum, den er vorher betreten hatte20 das Allerheiligste., stellte sich wieder auf den Ort, auf dem er eben gestanden21 vor die Bundeslade., und sprengte davon einmal aufwärts und siebenmal abwärts, nicht als ob er es darauf abgesehen hätte, sei es nach oben, sei es nach unten zu sprengen, sondern wie jemand, der zum Schlage ausholt22 Nach der Vorschrift der Tora (3. B. M. 16, 14) soll das Blut des Stieres zunächst gegen die vordere Fläche des Deckels (על פני הכפרת קדמה) und dann siebenmal vor den Deckel hin (לפני הכפרת) gesprengt werden. Das ist nicht so aufzufassen, als wäre bei der ersten Sprengung die obere, später aber die untere Hälfte des Deckels als Ziel ins Auge zu fassen. Die Bundeslade war nach 2. B. M. 25, 10 nur 1½ Ellen hoch (etwa 72 cm) reichte also dem Priester kaum bis zur Hüfte. Die Höhe (Dicke) des Deckels betrug nach der Überlieferung (Jeruschalmi Sabbat I 1, Babli daselbst 92a u. ö.) ⅙ Elle (c. 8 cm). Unter diesen Umständen wäre es kein grosser Unterschied, ob das Blut gegen die obere oder die untere Kante des Deckels gesprengt würde; in beiden Fällen müsste es der Hohepriester von oben nach unten sprengen. Der Gegensatz zwischen על פני und לפני liegt vielmehr darin, dass er das erste Mal aufwärts, nachher dagegen abwärts sprengte. Bei der ersten Sprengung richtete er die Spitze des ins Blut getauchten Fingers zur Erde und fuhr dann mit dem ausgestreckten Arm schnell in die Höhe; bei den sieben folgenden Sprengungen tauchte er den Finger jedesmal aufs neue in das Blut, erhob den Arm soweit als möglich und senkte ihn darauf mit raschem Schwung zur Erde (Baraita in Babli z. St. 55a oben). Die Handbewegungen, die er dabei ausführte, hatten grosse Ähnlichkeit mit denen eines Mannes, der jemand bald mit dem Handrücken, bald mit dem Handteller einen Streich versetzen will, weshalb auch R. Juda (s. Babli z. St. 54b unten) auf die Frage, wie das Wort מצליף in unserer Mischna zu verstehen wäre, mit einer stummen Geste antworten konnte, indem er wie zum Schlage ausholte — eine Erklärung die deutlicher als Worte spricht, und deren Richtigkeit auch durch zwei Targumstellen (zu Ps. 74, 5 u. Jonatan zu 5. B. M. 25, 3) belegt werden kann. []. So erklärt sich auch die sonderbare Art, in der die Sprengungen gezählt wurden. Es geschah nach einer sowohl im Babli wie im Jeruschalmi z. St. vertretenen Ansicht, damit er sich nicht irre. Da der Hohepriester jedesmal, auch wenn er abwärts sprengte, die Hand erhob, konnte es ihm leicht widerfahren, dass das Blut infolge einer aus Versehen zu energisch ausgeführten Bewegung nach oben spritzte, bevor er noch den Arm zu senken sich anschickte. Darum zählte er: eins und eins, eins und zwei, eins und drei u. s. w., zerlegte also jede der sieben Sprengungen in zwei Handlungen. Erhob er den Arm, zählte er „eins“, liess er ihn wieder sinken, nannte er die laufende Zahl. Es ist eine psychologisch begründete Erfahrung, dass man in solchem Falle auf die zweite Zahl den Nachdruck legt, die erste aber unwillkürlich bedächtiger ausspricht, was wieder auf die Bewegungen des Arms in der Weise einwirkt, dass die Hand sich langsam hebt, um dann desto schneller niederzufahren. Die erste Sprengung dagegen begleitete er nur, während er den Arm erhob, mit einem kurzen energischen „Eins“, weil er hier tatsächlich nach oben sprengen sollte.. Dabei zählte er wie folgt: Eins, eins und eins, eins und zwei, eins und drei, eins und vier, eins und fünf, eins und sechs, eins und sieben. Während er hinausging23 um den durchs Los für Gott bestimmten Bock (IV 1) in der Opferhalle zu schlachten., tat er es auf den goldenen Untersatz, der sich im Hêchâl befand.", + "Hernach brachte man ihm den Ziegenbock. Er schlachtete ihn, fing sein Blut in einer Schale auf und begab sich aufs neue in den Raum, den er vorhin betreten hatte20 das Allerheiligste., nahm wieder den Platz ein, auf dem er damals gestanden21 vor die Bundeslade., und sprengte davon einmal aufwärts und siebenmal abwärts24 3. B. M. 16, 15., nicht als ob er es darauf abgesehen hätte, sei es nach oben, sei es nach unten zu sprengen, sondern wie man zu einem Schlage ausholt22 Nach der Vorschrift der Tora (3. B. M. 16, 14) soll das Blut des Stieres zunächst gegen die vordere Fläche des Deckels (על פני הכפרת קדמה) und dann siebenmal vor den Deckel hin (לפני הכפרת) gesprengt werden. Das ist nicht so aufzufassen, als wäre bei der ersten Sprengung die obere, später aber die untere Hälfte des Deckels als Ziel ins Auge zu fassen. Die Bundeslade war nach 2. B. M. 25, 10 nur 1½ Ellen hoch (etwa 72 cm) reichte also dem Priester kaum bis zur Hüfte. Die Höhe (Dicke) des Deckels betrug nach der Überlieferung (Jeruschalmi Sabbat I 1, Babli daselbst 92a u. ö.) ⅙ Elle (c. 8 cm). Unter diesen Umständen wäre es kein grosser Unterschied, ob das Blut gegen die obere oder die untere Kante des Deckels gesprengt würde; in beiden Fällen müsste es der Hohepriester von oben nach unten sprengen. Der Gegensatz zwischen על פני und לפני liegt vielmehr darin, dass er das erste Mal aufwärts, nachher dagegen abwärts sprengte. Bei der ersten Sprengung richtete er die Spitze des ins Blut getauchten Fingers zur Erde und fuhr dann mit dem ausgestreckten Arm schnell in die Höhe; bei den sieben folgenden Sprengungen tauchte er den Finger jedesmal aufs neue in das Blut, erhob den Arm soweit als möglich und senkte ihn darauf mit raschem Schwung zur Erde (Baraita in Babli z. St. 55a oben). Die Handbewegungen, die er dabei ausführte, hatten grosse Ähnlichkeit mit denen eines Mannes, der jemand bald mit dem Handrücken, bald mit dem Handteller einen Streich versetzen will, weshalb auch R. Juda (s. Babli z. St. 54b unten) auf die Frage, wie das Wort מצליף in unserer Mischna zu verstehen wäre, mit einer stummen Geste antworten konnte, indem er wie zum Schlage ausholte — eine Erklärung die deutlicher als Worte spricht, und deren Richtigkeit auch durch zwei Targumstellen (zu Ps. 74, 5 u. Jonatan zu 5. B. M. 25, 3) belegt werden kann. []. So erklärt sich auch die sonderbare Art, in der die Sprengungen gezählt wurden. Es geschah nach einer sowohl im Babli wie im Jeruschalmi z. St. vertretenen Ansicht, damit er sich nicht irre. Da der Hohepriester jedesmal, auch wenn er abwärts sprengte, die Hand erhob, konnte es ihm leicht widerfahren, dass das Blut infolge einer aus Versehen zu energisch ausgeführten Bewegung nach oben spritzte, bevor er noch den Arm zu senken sich anschickte. Darum zählte er: eins und eins, eins und zwei, eins und drei u. s. w., zerlegte also jede der sieben Sprengungen in zwei Handlungen. Erhob er den Arm, zählte er „eins“, liess er ihn wieder sinken, nannte er die laufende Zahl. Es ist eine psychologisch begründete Erfahrung, dass man in solchem Falle auf die zweite Zahl den Nachdruck legt, die erste aber unwillkürlich bedächtiger ausspricht, was wieder auf die Bewegungen des Arms in der Weise einwirkt, dass die Hand sich langsam hebt, um dann desto schneller niederzufahren. Die erste Sprengung dagegen begleitete er nur, während er den Arm erhob, mit einem kurzen energischen „Eins“, weil er hier tatsächlich nach oben sprengen sollte.. Dabei zählte er wie folgt: Eins, eins und eins, eins und zwei, eins und drei, eins und vier, eins und fünf, eins und sechs, eins und sieben. Als er heraustrat, tat er es auf den zweiten Untersatz, der im Hêchâl war. R. Juda sagt: Es gab da nur einen Untersatz. Er nahm daher25 Hier kommt die Ansicht des R. Juda zur Geltung. erst das Blut des Stieres fort und setzte dann das Blut des Bockes an seine Stelle, worauf er von jenem gegen den Vorhang sprengte, und zwar von aussen26 im Hêchâl. gegenüber der Lade27 also gegen die Mitte des Vorhangs, der die ganze Breite des Raumes (20 Ellen) einnahm., einmal aufwärts und siebenmal abwärts28 3. B. M. 16, 16., nicht als ob er es darauf abgesehen hätte, sei es nach oben, sei es nach unten zu sprengen, sondern wie man zu einem Schlage ausholt22 Nach der Vorschrift der Tora (3. B. M. 16, 14) soll das Blut des Stieres zunächst gegen die vordere Fläche des Deckels (על פני הכפרת קדמה) und dann siebenmal vor den Deckel hin (לפני הכפרת) gesprengt werden. Das ist nicht so aufzufassen, als wäre bei der ersten Sprengung die obere, später aber die untere Hälfte des Deckels als Ziel ins Auge zu fassen. Die Bundeslade war nach 2. B. M. 25, 10 nur 1½ Ellen hoch (etwa 72 cm) reichte also dem Priester kaum bis zur Hüfte. Die Höhe (Dicke) des Deckels betrug nach der Überlieferung (Jeruschalmi Sabbat I 1, Babli daselbst 92a u. ö.) ⅙ Elle (c. 8 cm). Unter diesen Umständen wäre es kein grosser Unterschied, ob das Blut gegen die obere oder die untere Kante des Deckels gesprengt würde; in beiden Fällen müsste es der Hohepriester von oben nach unten sprengen. Der Gegensatz zwischen על פני und לפני liegt vielmehr darin, dass er das erste Mal aufwärts, nachher dagegen abwärts sprengte. Bei der ersten Sprengung richtete er die Spitze des ins Blut getauchten Fingers zur Erde und fuhr dann mit dem ausgestreckten Arm schnell in die Höhe; bei den sieben folgenden Sprengungen tauchte er den Finger jedesmal aufs neue in das Blut, erhob den Arm soweit als möglich und senkte ihn darauf mit raschem Schwung zur Erde (Baraita in Babli z. St. 55a oben). Die Handbewegungen, die er dabei ausführte, hatten grosse Ähnlichkeit mit denen eines Mannes, der jemand bald mit dem Handrücken, bald mit dem Handteller einen Streich versetzen will, weshalb auch R. Juda (s. Babli z. St. 54b unten) auf die Frage, wie das Wort מצליף in unserer Mischna zu verstehen wäre, mit einer stummen Geste antworten konnte, indem er wie zum Schlage ausholte — eine Erklärung die deutlicher als Worte spricht, und deren Richtigkeit auch durch zwei Targumstellen (zu Ps. 74, 5 u. Jonatan zu 5. B. M. 25, 3) belegt werden kann. []. So erklärt sich auch die sonderbare Art, in der die Sprengungen gezählt wurden. Es geschah nach einer sowohl im Babli wie im Jeruschalmi z. St. vertretenen Ansicht, damit er sich nicht irre. Da der Hohepriester jedesmal, auch wenn er abwärts sprengte, die Hand erhob, konnte es ihm leicht widerfahren, dass das Blut infolge einer aus Versehen zu energisch ausgeführten Bewegung nach oben spritzte, bevor er noch den Arm zu senken sich anschickte. Darum zählte er: eins und eins, eins und zwei, eins und drei u. s. w., zerlegte also jede der sieben Sprengungen in zwei Handlungen. Erhob er den Arm, zählte er „eins“, liess er ihn wieder sinken, nannte er die laufende Zahl. Es ist eine psychologisch begründete Erfahrung, dass man in solchem Falle auf die zweite Zahl den Nachdruck legt, die erste aber unwillkürlich bedächtiger ausspricht, was wieder auf die Bewegungen des Arms in der Weise einwirkt, dass die Hand sich langsam hebt, um dann desto schneller niederzufahren. Die erste Sprengung dagegen begleitete er nur, während er den Arm erhob, mit einem kurzen energischen „Eins“, weil er hier tatsächlich nach oben sprengen sollte.. Dabei zählte er wie folgt: Eins, eins und eins, eins und zwei, eins und drei, eins und vier, eins und fünf, eins und sechs, eins und sieben. Dann nahm er wieder das Blut des Bockes, setzte das Blut des Stieres an dessen Stelle25 Hier kommt die Ansicht des R. Juda zur Geltung. und sprengte von jenem nach dem Vorhang gegenüber der Lade27 also gegen die Mitte des Vorhangs, der die ganze Breite des Raumes (20 Ellen) einnahm. von aussen26 im Hêchâl. einmal aufwärts und siebenmal abwärts28 3. B. M. 16, 16., nicht als ob er es darauf abgesehen hätte, sei es nach oben, sei es nach unten zu sprengen, sondern wie man zu einem Schlage ausholt22 Nach der Vorschrift der Tora (3. B. M. 16, 14) soll das Blut des Stieres zunächst gegen die vordere Fläche des Deckels (על פני הכפרת קדמה) und dann siebenmal vor den Deckel hin (לפני הכפרת) gesprengt werden. Das ist nicht so aufzufassen, als wäre bei der ersten Sprengung die obere, später aber die untere Hälfte des Deckels als Ziel ins Auge zu fassen. Die Bundeslade war nach 2. B. M. 25, 10 nur 1½ Ellen hoch (etwa 72 cm) reichte also dem Priester kaum bis zur Hüfte. Die Höhe (Dicke) des Deckels betrug nach der Überlieferung (Jeruschalmi Sabbat I 1, Babli daselbst 92a u. ö.) ⅙ Elle (c. 8 cm). Unter diesen Umständen wäre es kein grosser Unterschied, ob das Blut gegen die obere oder die untere Kante des Deckels gesprengt würde; in beiden Fällen müsste es der Hohepriester von oben nach unten sprengen. Der Gegensatz zwischen על פני und לפני liegt vielmehr darin, dass er das erste Mal aufwärts, nachher dagegen abwärts sprengte. Bei der ersten Sprengung richtete er die Spitze des ins Blut getauchten Fingers zur Erde und fuhr dann mit dem ausgestreckten Arm schnell in die Höhe; bei den sieben folgenden Sprengungen tauchte er den Finger jedesmal aufs neue in das Blut, erhob den Arm soweit als möglich und senkte ihn darauf mit raschem Schwung zur Erde (Baraita in Babli z. St. 55a oben). Die Handbewegungen, die er dabei ausführte, hatten grosse Ähnlichkeit mit denen eines Mannes, der jemand bald mit dem Handrücken, bald mit dem Handteller einen Streich versetzen will, weshalb auch R. Juda (s. Babli z. St. 54b unten) auf die Frage, wie das Wort מצליף in unserer Mischna zu verstehen wäre, mit einer stummen Geste antworten konnte, indem er wie zum Schlage ausholte — eine Erklärung die deutlicher als Worte spricht, und deren Richtigkeit auch durch zwei Targumstellen (zu Ps. 74, 5 u. Jonatan zu 5. B. M. 25, 3) belegt werden kann. []. So erklärt sich auch die sonderbare Art, in der die Sprengungen gezählt wurden. Es geschah nach einer sowohl im Babli wie im Jeruschalmi z. St. vertretenen Ansicht, damit er sich nicht irre. Da der Hohepriester jedesmal, auch wenn er abwärts sprengte, die Hand erhob, konnte es ihm leicht widerfahren, dass das Blut infolge einer aus Versehen zu energisch ausgeführten Bewegung nach oben spritzte, bevor er noch den Arm zu senken sich anschickte. Darum zählte er: eins und eins, eins und zwei, eins und drei u. s. w., zerlegte also jede der sieben Sprengungen in zwei Handlungen. Erhob er den Arm, zählte er „eins“, liess er ihn wieder sinken, nannte er die laufende Zahl. Es ist eine psychologisch begründete Erfahrung, dass man in solchem Falle auf die zweite Zahl den Nachdruck legt, die erste aber unwillkürlich bedächtiger ausspricht, was wieder auf die Bewegungen des Arms in der Weise einwirkt, dass die Hand sich langsam hebt, um dann desto schneller niederzufahren. Die erste Sprengung dagegen begleitete er nur, während er den Arm erhob, mit einem kurzen energischen „Eins“, weil er hier tatsächlich nach oben sprengen sollte.. Dabei zählte er wie folgt: Eins, eins und eins, eins und zwei, eins und drei, eins und vier, eins und fünf, eins und sechs, eins und sieben. Darauf goss er das Blut des Stieres in das Blut des Bockes und leerte das volle [Gefäss] in das leere.", + "Sodann begab er sich „zum Altar, der vor Gott steht“29 Zitat aus 3. B. M. 16, 18., das ist der goldene Altar. Wenn er nun abwärts zu sprengen beginnen will30 התחיל מחטא ויורד (statt: התחיל לחטא ולירד) ist eine griechische Konstruktion, die sich in der Mischna ziemlich eingebürgert hat (vgl. Pesaḥim I Anm. 23). מחטא (eig. entsündigen) wird schon im Pentateuch öfter vom Besprengen des Altars mit Opferblut gebraucht (z. B. 2. B. M. 29, 36). Insbesondere scheint das Wort die Besprengung der Altarhörner zu bezeichnen (3. B. M. 8, 15), wie sie beim Sündopfer und nur bei diesem zum Zwecke der Entsündigung vorgeschrieben ist. Liesse sich diese Vermutung mit Sicherheit feststellen, so brauchte man hier התחיל מחטא ויורד nicht als Vordersatz zu מהיכן הוא מתחיל zu ziehen, könnte es vielmehr als selbständigen Satz auffassen: Er begibt sich zum goldenen Altar und beginnt zunächst damit, dass er dessen Hörner von oben nach unten besprengt, um nachher (Mischna 6) auch die Oberfläche des Altars siebenmal zu besprengen., wo soll er den Anfang machen? An dem nordöstlichen Würfel31 Auch der goldene Altar hatte „Hörner“ (2. B. M. 30, 2) die aus goldbelegten, an den oberen vier Ecken angebrachten Würfeln bestanden., auf welchen der nordwestliche, dann der südwestliche und endlich der südöstliche folgt. Wo man beim Sündopfer auf dem äussern Altar anfängt32 s. Zebaḥim V 3., dort hört er am innern Altar auf. R. Eli‘ezer meint, er habe bei den Sprengungen an einer und derselben Stelle gestanden33 Da der goldene Altar nur eine Elle im Geviert hat, so kann er sämtliche Sprengungen von einer Stelle aus vollziehen und braucht nicht wie beim äussern Altar, dessen Oberfläche 28 Ellen im Geviert misst, von einer Ecke zur andern zu gehen., und sie alle von unten nach oben ausgeführt mit Ausnahme der vor ihm befindlichen Ecke, auf die er von oben nach unten sprengte34 damit ihm nicht das Blut in den Ärmel rinne..", + "Nachdem er noch siebenmal die Oberfläche35 טהר ist die aram. Form des arab. ظهر = Rücken. des Altars besprengt hatte, goss er den Rest des Blutes auf den westlichen Grund des äussern Altars36 vgl. 3. B. M. 4, 7: אל יסוד מזבח העלה אשר פתח אהל מועד. Die dem Eingange des Zeltes zugekehrte Seite des Opferaltars ist die westliche.. Das am äussern Altar übrig gebliebene37 d. h. die Reste des auf den äussern Altar gesprengten Blutes. goss man auf den südlichen Grund38 s. Zebaḥim V 3.. Beides vermengt sich im Wasserarm39 der die Opferhalle durchschneidet. und fliesst in den Kidronbach. Es wird den Gärtnern als Dünger verkauft und unterliegt dem Gesetze über die Veruntreuung40 3. B. M. 5, 14—16.", + "Der ganze Dienst des Versöhnungstages ist hier der Reihe nach beschrieben. Wurde eine Verrichtung im Verhältnis zu einer andern zu früh vorgenommen, so ist sie als nicht vollzogen anzusehen. Hatte das Blut des Ziegenbocks den Vorrang vor dem Blute des Stieres, so muss vom Blute des Bockes noch einmal nach dem Blute des Stieres gesprengt werden. Wurde das Blut vergossen, ehe die Sprengungen im Innern41 im Allerheiligsten. vollendet waren, muss anderes Blut herbeigeschafft42 also aufs neue ein Opfertier derselben Art geschlachtet werden. und die Sprengung im Innern wieder von vorne begonnen werden. Ebenso im Hêchâl und ebenso auf dem goldenen Altare43 Wenn das Blut während der Sprengungen im Hêchâl oder am goldenen Altar vergossen wurde, muss man sie dort bezw. hier von vorne beginnen, braucht sie aber nicht im Allerheiligsten und bezw. im Hechal zu wiederholen.; denn sie alle sind je eine Sühne für sich44 Ist aber eine Sühne vollzogen, so kann sie durch etwaige Störungen, die bei einer spätern Sühnehandlung eintreten, nicht mehr beeinträchtigt werden.. R. El‘azar und R. Simon dagegen meinen: Wo er sie abgebrochen hat, dort nimmt er sie wieder auf." + ], + [ + "Die beiden Böcke des Versöhnungstages1 d. h. die dem Versöhnungstage eigentümlichen zwei Böcke zum Unterschied vom Ziegenbock des Musafopfers, der auch an anderen Festtagen dargebracht wird. sollen in Farbe, Wuchs und Kaufpreis einander gleich sein und zusammen angeschafft werden. Gleichen sie einander nicht, so eignen sie sich dennoch. Wurde der eine an diesem, der andere am folgenden Tage gekauft, sind sie trotzdem zu verwenden. Stirbt einer von ihnen, so schafft man, wenn der Tod, noch ehe das Los gefallen2 s. IV 1., eingetreten ist, einen andern herbei, um ihn dem zweiten zu gesellen3 und nun das Los entscheiden zu lassen, welcher von beiden für den Ewigen, und welcher für Azazel bestimmt sein soll.; ist aber der Tod erst nach der Entscheidung des Loses eingetreten, muss man ein neues Paar herbeischaffen und aufs neue losen. Ist nun der für Gott bestimmte umgekommen, so sagt er4 der Hohepriester, der die Lose zum zweiten Male zieht.: Dieser hier, auf den jetzt das Los für Gott gefallen, trete an seine Stelle; ist aber der für ‘Azazel bestimmte umgekommen, so sagt er4 der Hohepriester, der die Lose zum zweiten Male zieht.: Dieser hier, auf den das Los für ‘Azazel jetzt gefallen, trete an seine Stelle. Den zweiten5 vom zweiten Paare. schickt man auf die Weide, bis er untauglich wird6 durch einen Leibesfehler (3. B. M. 22, 17—20). — Die eigentliche Bedeutung von מסאב ist unrein, widerwärtig.; dann wird er verkauft, und der Erlös fällt der Spendenkasse7 deren Mittel zum Ankauf von Ganzopfern verwendet werden (s. Scheḳalim VI 5—6). zu. Denn ein öffentliches Sündopfer lässt man nicht umkommen8 im Gegensatz zum Sündopfer einer Einzelperson, das in ähnlichen Fällen (wenn es z. B. abhanden kam und erst gefunden wurde, nachdem der Eigentümer schon ein anderes an dessen Stelle dargebracht hatte) in einen Stall gesperrt wird, wo man es umkommen lässt (vgl. Temura IV 3 Ende).. R. Juda sagt: Man lässt es umkommen9 in allen den Fällen, in denen man das Privatopfer umkommen lässt, soweit diese für öffentliche Sündopfer überhaupt zutreffen. In unserm Falle würde man aber nach R. Juda, wie aus dem folgenden Satze ersichtlich, nicht den zweiten Bock des zweiten, sondern den des ersten Paares umkommen lassen.. Ferner sagte R. Juda: Wurde das Blut10 des für den Ewigen bestimmten Bockes. ausgegossen11 bevor sämtliche Sprengungen (V 4—6) vollzogen waren., so lässt man den wegzuschickenden Bock umkommen12 schafft zwei andere Böcke herbei, lässt aufs neue das Los entscheiden, vollendet mit dem Blute des einen die Sprengungen und schickt den zweiten in die Wüste.; ist der wegzuschickende Bock umgekommen11 bevor sämtliche Sprengungen (V 4—6) vollzogen waren., so giesst man das Blut weg12 schafft zwei andere Böcke herbei, lässt aufs Neue das Los entscheiden, vollendet mit dem Blute des einen die Sprengungen und schickt den zweiten in die Wüste..", + "Er nähert sich nun13 Fortsetzung von V 6. dem wegzuschickenden Bocke, stützt beide Hände auf ihn14 auf seinen Kopf zwischen den Hörnern. und spricht das Sündenbekenntnis. Und also spricht er: Ach, Ewiger! Gesündigt, gefrevelt, gefehlt hat dein Volk, das Haus Israels, vor dir. O, bei dem Ewigen15 Im Jeruschalmi wird ausdrücklich bezeugt, dass im Sündenbekenntnis des Hohenpriesters der erste Satz mit אנא ה׳, der zweite mit אנא בה׳ anfängt. Demnach wären unsere Ausgaben, die oben (III 8 u. IV 2) auch den zweiten Satz mit אנא ה׳ einleiten, zu berichtigen. — בה׳ ist eine Schwurformel, zu der man sich נשבעתי oder השבעתיך hinzudenkt. Ist Gott selbst der Angerufene, so hat בה׳ den Sinn: Bei deinem heiligen Namen beschwöre ich dich, flehe ich dich an., verzeihe doch die Sünden, Frevel und Verfehlungen, wie sehr sie auch vor dir gesündigt, gefrevelt und gefehlt haben mögen, dein Volk, das Haus Israels, wie geschrieben steht in der Tora deines Dieners Mosche16 3. B. M. 16, 30.: Denn an diesem Tage wird er euch verzeihen, um euch zu reinigen; von all euren Sünden vor Gott sollt ihr rein werden. Und die Priester und das Volk, die in der Opferhalle standen, als sie den deutlich ausgesprochenen Namen hörten17 den heiligen Namen Gottes, den man sonst sich auszusprechen scheute. Im Tempel wurde er zwar täglich von den Priestern ausgesprochen, wenn sie das Volk segneten (Soṭa VII 6), aber nicht so klar wie heute durch den Hohenpriester; denn der Priestersegen wurde gesungen, und im vielstimmigen Gesange kommen die Worte nicht so deutlich zu Gehör (vgl. Ḳidduschin 71a unten)., wie er aus dem Munde des Hohenpriesters sich vernehmen liess, sanken sie ins Knie, warfen sich nieder und fielen auf ihr Angesicht, indem sie sprachen: Gepriesen sei der Name der Herrlichkeit seines Reiches für und für.", + "Dann übergab er ihn dem, der ihn wegführen sollte18 3. B. M. 16, 21.. Jeder eignet sich zum Führer; aber die Priester19 andere Lesart: כהנים גדולים = die Hohenpriester. hatten es zur Norm gemacht, dass sie einem [gewöhnlichen] Israeliten20 der nicht dem Stamm der Priester angehörte. ihn wegzuführen nicht gestatteten. R. Jose berichtet: Einst führte ihn ‘Arsela aus Sepphoris, der nichts anderes als Israelit war.", + "Und ein Brückensteg21 כבש hiess auch die schiefe Ebene, die zum Altar emporführte (Middot III 3). Es scheint, dass man mit diesem Worte jede künstlich hergestellte Strasse bezeichnete. Die Grundbedeutung des Stammes ist wohl zusammendrücken (מכבש = Presse), woraus sich in übertragenem Sinne bezwingen, erobern ergibt; daher דרך כבושה: ein gebahnter Weg, aber auch: ein usurpierter Weg (vgl. das hübsche Wortspiel in ‘Erubin 53b: אמרתי לה הלא דרך כבושה היא אמרה לי לסטים כמותך כבשוה). wurde für ihn angefertigt wegen der Babylonier22 Landläufige Bezeichnung für rohes Gesindel. [בָּבֶֽל ist keine Segolatform; also nicht בַּבְלׅי sondern בָּבְלׅי wie כַּרְמְלׅי von בַּרְמֶל]., die ihn an den Haaren zerrten, indem sie riefen: Da nimm und geh, da nimm und geh! Von den Edlen Jerusalems begleiteten ihn einige bis zur ersten Hütte. Zehn Hütten waren von Jerusalem bis zur Felsenkluft23 צוק kann nicht die Felsen spitze sein, sonst müsste es am Ende der 6. Mischna מן חצוק דחייתו heissen. Maimuni hält צוק für einen Ortsnamen. Ist es aber ein nomen appelativum, so kann es nur, da der Stamm die Enge bezeichnet, eine Schlucht oder Kluft bedeuten., neunzig Rês, je siebenundeinhalb auf ein Mil24 also 90 Rês = 12 Mîl. Ein Mîl ist ungefähr 1 km (s. Anm. 26)..", + "Bei jeder einzelnen Hütte sagte man zu ihm: Hier ist Speise, hier ist Wasser25 Es war demnach dem Führer gestattet, trotz des strengen Fasttages sich durch Speise und Trank zu erquicken.. Man geleitete ihn von Hütte zu Hütte bis auf die letzte, deren Gäste nicht mit ihm zur Schlucht gelangten26 Man darf sich an Sabbat- und Feiertagen von dem Orte, an dem man sich beim Eintritt des heiligen Tages befindet, nicht weiter als 2000 Ellen in einer Richtung entfernen. Die zehn Hütten waren nun so auf die Strecke verteilt, dass die Entfernung zwischen ihnen je ein Mîl betrug, genau soviel wie die der ersten von Jerusalem, die letzte aber 2 Mîl vom Endziel entfernt war. Die Begleiter hatten schon vor dem Versöhnungstage die ihnen angewiesenen Hütten bezogen. Daher konnten sie den Führer bis zur nächsten Hütte begleiten, mit Ausnahme der Inhaber der letzten Hütte, die nur bis zur Mitte der letzten Wegstrecke mit ihm gehen konnten. Es folgt daraus, dass ein Mîl = 2000 Ellen ist. Misst nun die Elle 48 cm (‘Erubin Kap. IV Anm. 36), so entspricht das Mîl ziemlich genau unserm Kilometer. Allerdings darf man sich in der Diagonale des „Weltquadrats“ (s. ‘Erubin, Einleitung Abs. 4) bis auf 2800 Ellen entfernen (das.); es ist doch aber nicht anzunehmen, dass sämtliche Hütten in dieser Diagonale gelegen haben., sondern von ferne standen und seinem Tun zuschauten.", + "Wie ging er vor? Er teilte ein Kermesband, befestigte die eine Hälfte am Felsen27 oder: an einem Steine., die andere zwischen den Hörnern [des Bockes], und stiess diesen rückwärts, dass er hinabrollte und, ehe er noch die Mitte des Berges erreicht hatte, in lauter Stücke gerissen wurde. Dann kehrte er um28 Wer die Sabbatgrenze überschritten hat, darf sonst vor Ausgang des heiligen Tages den Rückweg nicht einmal antreten (‘Erubin IV 1), und wenn ihm wie in unserm Falle der Hinweg gestattet war, so darf er sich von seinem Reiseziele nicht weiter als 2000 Ellen entfernen (das. 3). Die nächste Hütte war aber 4000 Ellen vom Felsen entfernt (Anm. 26). Dennoch wurde dem Führer dieses Zugeständnis gemacht, weil es für ihn mit Lebensgefahr verbunden war, in der öden, menschenleeren Gegend des Nachts allein den Weg zurückzulegen. Darum durfte er noch am Tage bis zur ersten Hütte zurückkehren, in der er sich geborgen fühlen konnte. Vermutlich erwarteten ihn dort seine Begleiter, um sich nach Eintritt der Dunkelheit gemeinsam mit ihm auf den Heimweg zu begeben. und verweilte in der letzten Hütte29 Der Hebräer sagt: תחת סכה אחרונה, weil er bei סכה hauptsächlich an das Dach denkt. — Gemeint ist hier die letzte der zehn Hütten, von Jerusalem aus gerechnet. Für ihn war es die erste Hütte auf dem Rückwege., bis die Nacht hereinbrach. Und wann tritt bei ihm die Unreinheit der Kleider ein30 3. B. M. 16, 26.? Sowie er die Mauern Jerusalems verlässt. R. Simon sagt: Mit dem Augenblick des Stosses in die Schlucht.", + "Er31 der Hohepriester. wendet sich wieder dem Stiere und dem Bocke zu32 deren Blut er im Allerheiligsten, im Hêchâl und auf den goldenen Altar gesprengt hatte (oben V 3—6)., die nun verbrannt werden sollen33 3. B. M. 16, 27.. Er öffnet ihnen den Leib, nimmt die Opferteile heraus34 das Fett, die Nieren und das Zwerchfell (3. B. M. 4, 8—10 u. 26; vgl. das. 3, 3—4 u. 14—16).— Zum Unterschied vom Partizip Amurim (אמורים) wird das Substantiv Emurim (אימורים = das Vorgeschriebene) gelesen. [Die Ableitung vom gr. μηρία halte ich aus formalen wie aus sachlichen Gründen nicht für glücklich. Aus meria wäre wohl kaum אימורים geworden. Auch hätte man einen Ausdruck, der zur Bezeichnung heidnischer Opfer diente, nicht auf die Fettstücke übertragen, die auf dem gottgeweihten Altar dargebracht wurden. Die Erklärung von B. J. Lipschütz (תפארת ישראל פסחים ה׳ ס״ו), nach dessen sprachlich unhaltbarer Ansicht das Wort aus εὐ (= gut) und μέρος (= Teil) zusammengesetzt wäre, ist nicht viel besser als die seines Vaters, der es mit אמיר (= Wipfel), und die des ‘Aruch (Art. מר 2), der es mit מר (= Herr) in Verbindung bringt, indem er darauf hinweist, dass die Opferteile die Herren über alle Glieder sind und dem Herrn der Welt dargebracht werden. Am meisten befriedigt mich noch immer die Ableitung von אמר, die Maimonides in seinem Mischnakommentar (Einl. zur 5. Ordnung) mit den Worten gibt: והדה כלהא חחסמי אימורין יעני אלאשיא אלתי אמר בחרקהא (Alles dies wird אימורין genannt, d. h. die Dinge, die er zu verbrennen vorgeschrieben hat). Dass diese Erklärung richtig ist, ergibt sich aus Sukka V 7, wo unter אימורי הרגלים nicht wie sonst die Fettstücke, sondern die vorgeschriebenen Festopfer im weitesten Sinne zu verstehen sind (s. das. Anm. 37), und wo auch der bab. Talmud den Ausdruck durch מה שאמור ברגלים erklärt. Übrigens haben die Handschriften sehr oft אמורים statt אימורים; vgl. auch Pesaḥim VIII Anm. 42.], legt diese in eine Schüssel35 Ueber מגיס s. Pesaḥim Kap. V Anm. 42. und bringt sie auf dem Altar dar36 Nach dem Wortlaut der heiligen Schrift (3. B. M. 16, 23—25) wurden sie nicht jetzt schon dargebracht, sondern erst später, nachdem der Hohepriester die weissen Gewänder mit den goldenen vertauscht hatte (weiter unten VII 3); s. Einleitung Abs. 4 und Kap. VII Anm. 22. Der Talmud korrigiert hier והקטירן in להקטירן: Er tat sie vorläufig in eine Schüssel, um sie später auf dem äussern Altar zu verbrennen. Das ist sehr einleuchtend. Wozu sollte er auch die Opferteile in eine Schüssel legen, wenn er sie sofort darzubringen hätte.. Sie selbst aber schlingt er in einander37 Andere Lesart: קלען במקלות, er flocht die beiden Tiere mit Stäben ineinander. und lässt sie nach dem Verbrennungsorte38 ausserhalb der heiligen Stadt. hinausschaffen. Und wann tritt hier die Unreinheit der Kleider ein39 3. B. M. 16, 28.? Sobald sie die Mauern der Opferhalle verlassen. R. Simon sagt: Wenn das Feuer den grössten Teil ihrer Leiber ergriffen hat.", + "Man meldete dem Hohenpriester, dass der Bock die Wüste erreicht habe40 Früher wollte er mit der Toravorlesung (Anfang des nächsten Kapitels) nicht beginnen, weil in dem vorzutragenden Abschnitt eine Stelle sich findet, laut welcher der Bock die Sünden des Volkes in die Wüste fortträgt (3. B. M. 16, 22).. Woher wusste man aber, dass der Bock die Wüste erreicht hatte? Es wurden Posten41 דידכאות ist die Lesart des Jeruschalmi. Das ist wahrscheinlich der Plural von διαδοχή (= Ablösung der Schildwachen, wörtlich = Übernahme; daher die Erklärung im pal. Talmud: מאי דירכיות קבלן). ‘Aruch liest דדכאות, was Musafia als διδαχαί aufgefasst zu haben scheint, da er es als Zeichen erklärt. Die gewöhnliche Lesart lautet דרכיות, was Wegweiser bedeuten könnte, grosse Steinhaufen, auf die sich die mit Fahnen ausgerüsteten Leute stellten, um das Zeichen zu geben. Da aber solche Wegweiser stets vorhanden waren, passt nicht der Ausdruck דרכיות היו עושין. Wäre das Wort von דרך abzuleiten, so übersetzte man besser: Es wurden Stationen eingerichtet. aufgestellt, die Fahnen schwenkten, und so erfuhr man, wann der Bock die Wüste erreichte. R. Jehuda meinte: Sie hatten ja ein vortreffliches Zeichen. Von Jerusalem bis Bêt Haroro42 Andere Lesarten: בית חדודו und בית חודון. sind drei Mil; ein Mil Hinweg, ein Mil Rückweg, ein Mil Aufenthalt43 Vermutlich warteten die Begleiter in der ersten Hütte, bis deren Inhaber die zweite erreicht hatten u. s. w. (קרבן עדה); sonst blieben ja die Hütten, während die Begleiter sich gegenseitig den Rücken zukehrten, längere Zeit ohne Aufsicht. — כדי מיל ist verkürzt aus כדי הלוך מיל: so viel Zeit, als man braucht, um 1 Mîl zu gehen., und man wusste, dass der Bock die Wüste erreicht hatte. R. Isma‘el sagte: Sie hatten ja ein anderes Zeichen. Ein Kermesband44 Ein Band aus roter, mit Kermes gefärbter Wolle. war am Eingang des Hêchâl befestigt, und sowie der Bock die Wüste erreichte, wurde das Band weiss; denn es heisst45 Jes. 1, 18.: Wenn euere Sünden wie Kermes sind, sollen sie weiss wie Schnee werden." + ], + [ + "Jetzt1 Nachdem man ihm gemeldet, dass der „Sündenbock“ die Wüste erreicht hat (Kap. VI 8; s. Anm. 40 das.). schickt der Hohepriester sich zum Vortrag an2 zur Toravorlesung, die in der „Frauenhalle“ (עזרת נשים) stattfand und die folgenden drei auf das Versöhnungsfest bezüglichen Schriftabschnitte umfasste: 1. Aḥarê Môt (3. B. M. 16, 1—34), 2. Ach be‘asôr (das. 23, 26—32), 3. Ube‘asôr (4. B. M. 29, 7—11). Zur Zeit des zweiten Tempels war die Volkssprache aramäisch, und nur wenige verstanden noch die heiligen Urkunden. Darum wurden die drei Abschnitte, die der Hohepriester in der Ursprache vorlas, Vers um Vers ins Aramäische übersetzt. Die beiden ersten Abschnitte, die einander benachbart sind, las er aus der Torarolle; den dritten aber trug er auswendig vor, damit nicht durch die Notwendigkeit, diese entferntere Stelle in der Rolle erst aufzusuchen, eine unliebsame Pause in der Vorlesung einträte. Man hätte ihm freilich eine zweite Torarolle reichen können, in welcher der vorzulesende Abschnitt schon vorher aufgeschlagen war. Ein solches Verfahren würde aber als eine Zurücksetzung der ersten Torarolle empfunden werden, weshalb man es stets vermeidet, eine und dieselbe Person aus zwei Torarollen vorlesen zu lassen.. Wenn er will, liest er in den Byssuskleidern3 die er vor dem ersten Sündenbekenntnis angelegt (III 6—8) und bis jetzt noch nicht abgelegt hat.; wenn nicht, liest er in einem weissen Gewande4 אצטלית oder אסטלית (= στολή, stola) ist ein langes, vom Halse bis zur Ferse reichendes Gewand. aus eigenem Besitz. Der Synagogendiener holt eine Torarolle und übergibt sie dem Synagogenverwalter, der sie wieder dem Vorsteher reicht, damit er sie dem Hohenpriester aushändige. Der Hohepriester erhebt sich, nimmt sie in Empfang (und liest stehend)5 Das Eingeklammerte fehlt in den Ausgaben des bab. Talmud sowohl hier wie in Soṭa VII 7. וקורא עומד und bald darauf ומניחו בחיקו stimmen schlecht zu einander.. Er liest Aḥarê Môt und Ach be‘asôr, rollt das Buch der Tora zusammen, legt es auf seinen Schoss und spricht: Mehr als ich euch vorgelesen, ist hier verzeichnet6 Mit anderen Worten: Auch der Abschnitt, den ich euch jetzt auswendig vortragen werde, ist in diesem Buche niedergeschrieben.. Ube‘asôr aber, im Buche der Musterungen7 Mit חומש (ein Fünftel) wird jedes der fünf Bücher des Pentateuch bezeichnet. חומש הפקודים heisst das vierte Buch (Numeri), weil es mit einer Volkszählung beginnt., trägt er auswendig vor8 Den Grund s. Anm. 2., worauf er acht Benediktionen spricht: über die Tora, über den Tempeldienst und ein Dankgebet, ferner über die Sündenvergebung, über das Heiligtum besonders, über Israel besonders, über die Priester besonders und endlich ein allgemeines Gebet9 So nach Maimuni (הל׳ עבודת יום הכפורים ג׳ י״א). Die Lesarten weichen an dieser Stelle erheblich von einander ab. — Die erste Benediktion ist der gewöhnliche, auch sonst übliche Segenspruch nach der Toravorlesung, die drei folgenden sind bekannte Bestandteile unserer Gebetordnung (כסדרן, wie Tosefta K. III g. E. sich ausdrückt), die nächsten drei sind für diesen Zweck wie auch für die Vorlesung des Königs (Soṭa VII Ende) besonders eingerichtet (daher der Zusatz: בפני עצמו bezw. בפני עצמן), die letzte ist ein Gebet um Hilfe und Beistand, das mit ברוך אתה ה׳ שומע תפלה schliesst..", + "Wer den Hohenpriester während seiner Vorlesung sah, konnte dem Verbrennen des Stieres und des Widders10 s. oben VI 7. nicht zuschauen, und wer der Verbrennung des Stieres und des Widders zuschaute, konnte den Hohenpriester während der Vorlesung nicht sehen; nicht etwa, dass er es nicht durfte, sondern weil die Entfernung zu gross war und beides zur selben Zeit sich abspielte.", + "Hatte er in den Byssusgewändern vorgelesen, so heiligte er nun seine Hände und Füsse11 Hatte er dagegen in der Stola gelesen und somit das Byssusgewand schon vorher abgelegt, so hatte er bei dieser Gelegenheit schon seine Hände und Füsse geheiligt und brauchte daher jetzt nur noch zu baden., entkleidete sich und stieg ins Bad hinunter12 Ueber טבילה und קדוש s. oben Kap. III Anm. 11 und 13.. Nachdem er wieder heraufgekommen war und sich abgetrocknet hatte13 das. Anm. 17., brachte man ihm die goldenen Kleider14 die am Ende unseres Kapitels aufgezählten acht Gewänder.. Er legte sie an und heiligte sich Hände und Füsse, um draussen15 in der Opferhalle. — ויצא ועשה steht hier in Anlehnung an die Schriftstelle ואת עלת העם ויצא ועשה את עלתו (3. B. M. 16, 24). Dort ist ויצא berechtigt, im Hinblick auf das vorherstehende ובא אהרן אל אהל מועד sowie im Gegensatz zu den vorausgegangenen Opferhandlungen, die sich im Innern des Heiligtums vollzogen. seinen Widder16 den er aus eigenen Mitteln als Ganzopfer darbrachte (das. 3). und den Widder des Volkes17 Nach R. Jehuda han-Nasi ist dieser Widder (das. 5) identisch mit dem im vierten Buche (29, 8) als Teil des Musafopfers geforderten; nach R. El‘azar b. R. Simon sind es zwei verschiedene Widder (Babli Joma 3a). darzubringen nebst den sieben fehlerlosen Lämmern, die das erste Lebensjahr noch nicht überschritten hatten18 4. B. M. 29, 8.. So die Worte des Rabbi Eli‘ezer. R. ‘Aḳiba meint, dass diese im Anschluss an das tägliche Morgenopfer dargebracht wurden, während der zum Ganzopfer bestimmte Stier19 ebend. — Er wird hier als פר העולה bezeichnet zum Unterschied von dem Stiere, den der Hohepriester aus eigenen Mitteln als Sündopfer darbringt (פר החטאת: 3. B. M. 16, 3, 11, 14, 27). sowie der im Aussenraume zu opfernde Ziegenbock20 4. B. M. 29, 11. — Gleich dem Bocke, auf den das Los „für den Ewigen“ gefallen (3. B. M. 16, 9), ist auch dieser Bock ein Sündopfer, unterscheidet sich aber von jenem dadurch, dass sein Blut nicht im Allerheiligsten, im Hêchâl und am goldenen Altar (V 4—6), sondern nur auf den äussern Altar gesprengt wurde, weshalb er hier als בחוץ שעיר הנעשה bezeichnet wird. erst zur Zeit des täglichen Abendopfers21 Das tägliche Abendopfer bestand ebenso wie das tägliche Morgenopfer (III 4) aus einem Lamm zum Ganzopfer, einem Omer Mehl, drei Log Wein und einem halben ‘Omer Gebäck als persönlichem Opfer des Hohenpriesters. dargebracht wurde22 Wie die Mischna vor uns liegt, können die Schlussworte (ופר העולה bis בין הערבים) nur R. ‘Akiba angehören. Es scheint jedoch, dass Babli in diesem Satze die beiden Worte היו קרבין nicht gelesen hat. Wie könnte er sonst fragen, ob ופר העולה hinauf oder hinunter zu ziehen ist, da ja in jenem Falle ein Prädikat im Plural (היו קרבין) auf ein einziges Subjekt im Singular (הנעשה בחוץ שעיר) beschränkt wäre. Streicht man aber (mit Tosefot Jeschanim z. St.) die beiden Worte, so könnte man die abweichende Meinung des R. ‘Akiba als Einschiebsel seiner Schüler und den Schlusssatz als unangefochtene, von keiner Meinungsverschiedenheit berührte Fortsetzung des ursprünglichen Berichtes auffassen. Die Mischna hätte dann folgenden Wortlaut: ויצא ועשה את אילו ואת איל העם ואת שבעת כבשים תמימים בני שנה (דברי רבי אליעזר רבי עקיבה אומר עם תמיד שלשחר היו קרבין) ופר העולה ושעיר הנעשה בחוץ עם תמיד של בין הערבים , so dass nach R. Eli‘ezer das ganze Mussafopfer (פר ואיל ושבעה כבשים לעולה ושעיר לחטאת) hintereinander zwischen dem Tagesdienste und dem täglichen Abendopfer dargebracht wurde, während nach R. ‘Akiba die sieben Lämmer noch vor dem Tagesdienste an die Reihe kamen, im übrigen aber gemäss der Überlieferung des R. Eli‘ezer verfahren wurde (s. auch Anm. 29). Viel weiter gehen die Ansichten dieser Mischnalehrer in der Tosefta (Kap. III gegen Ende) auseinander. Dort folgen auf das Morgenopfer nach R. E. zunächst der Stier und der Bock des Musaf, dann der Stier und der Bock des Tagesdienstes, hierauf die beiden Widder und die sieben Lämmer, endlich das Abendopfer; nach R. ‘A. dagegen zunächst Stier und Lämmer des Musaf, dann Stier und Bock des Tagesdienstes, hierauf der Bock des Musaf und die beiden Widder, endlich das Abendopfer. Zwei im Babli (70 a unten und 70 b oben) mitgeteilte Berichte, denen Raba daselbst wegen ihrer grössern Klarheit und Übersichtlichkeit vor unserer Mischna den Vorzug gibt, haben folgende Reihenfolge: 1. nach R. E.: Morgenopfer, Tagesdienst, Darbringung der beiden Widder, Verbrennung der Opferteile vom Stier und Bock des Tagesdienstes auf dem äussern Altar, Musafopfer mit Ausnahme des bereits dargebrachten Widders, Abendopfer [ ולא כמו שהגיהו בתוספות ד״ה דתנא אבל פר העולה כך גרם רבנו חננאל ופר העולה]; 2) nach R. ‘A.: Morgenopfer, erster Teil des Musaf (Stier und Lämmer), Tagesdienst, Rest des Musaf (Bock und Widder) nebst dem Widder des Hohenpriesters, Verbrennung der Opferteile vom Stier und Bock des Tagesdienstes, Abendopfer. []. Nach einer im Jeruschalmi (z. St.) erwähnten Ansicht werden alle Ganzopfer hintereinander und alle Sündopfer hintereinander dargebracht; es folgten daher auf das Morgenopfer zunächst die übrigen Ganzopfer (also die beiden Widder und das ganze Musaf mit Ausnahme des Bockes), dann die drei Sündopfer (Stier und Bock des Tagesdienstes und der Ziegenbock des Musaf), zuletzt das Abendopfer, das wieder ein Ganzopfer ist, während R. ‘Akiba, der im Grunde dasselbe Prinzip befolgt, die darzubringenden Ganzopfer so verteilt, dass die zum Musaf gehörigen auf das Morgenopfer folgen, die beiden Widder aber dem Abendopfer unmittelbar vorangehen. Demnach stimmen Tosefta, Babli und Jeruschalmi, soweit wenigstens R. ‘A. in Betracht kommt, völlig überein, nur dass Jeruschalmi von der Voraussetzung ausgeht, dass „der Widder des Volkes“ mit dem des Musaf nicht identisch ist (s. oben Anm. 17), mithin im ganzen drei Widder an diesem Tage geopfert wurden. Eine andere Streitfrage unter den Schülern des R. ‘A. bezieht sich auf die sieben Lämmer des Musaf. Nach R. Jehuda wird nach dem Morgenopfer nur eins von ihnen dargebracht, die übrigen sechs erst später vor dem Abendopfer; nach R. El‘azar b. R. Simon umgekehrt, sechs vor und eines nach dem Tagesdienste; andere wieder meinen, dass alle sieben des Morgens vor dem Tagesdienste geopfert wurden (Tosefta und babli a. a. O.)..", + "Und wieder heiligte er sich Hände und Füsse, entkleidete sich und stieg ins Bad hinunter12 Ueber טבילה und קדוש s. oben Kap. III Anm. 11 und 13.. Nachdem er wieder heraufgekommen war und sich abgetrocknet hatte13 das. Anm. 17., brachte man ihm das weisse Gewand23 aus indischem Byssus (III 7).. Er legte es an, heiligte seine Hände und Füsse und ging hinein24 in das Allerheiligste., um den Löffel nebst der Schaufel herauszuholen25 die er bei der Darbringung des Räucherwerks zurückgelassen hatte., worauf er sich aufs neue Hände und Füsse heiligte, das Gewand ablegte und ins Bad stieg. Nachdem er ihm wieder entstiegen und abgetrocknet war, reichte man ihm die goldenen Kleider14 die am Ende unseres Kapitels aufgezählten acht Gewänder., nach deren Anlegung er die Heiligung der Hände und Füsse wiederholte. Dann ging er hinein26 in den Hêchâl., um das Abendräucherwerk darzubringen27 auf dem goldenen Altar (2. B. M. 30, 8). und die Lämpchen anzuzünden28 auf dem goldenen Leuchter (das. 26, 37 u. 27, 21)., wonach er seine Hände und Füsse heiligte und sich entkleidete29 Es fällt auf, dass hier am Schlusse des Berichtes noch immer vom Abendopfer (Anm. 21) keine Rede ist (s. Tosafot 71 a s. v. נכנם). Es herrscht daher auch Unklarheit darüber, wann dieses eigentlich dargebracht wurde. Nach Raschi und Tosafot ging es unmittelbar dem Abendräucherwerk voran, kam also erst an die Reihe, nachdem der Hohepriester Löffel und Schaufel aus dem Allerheiligsten entfernt und zum letzten Mal die goldenen Gewänder angelegt hatte; nach Maimuni wurde es schon früher dargebracht, bevor noch der Hohepriester das goldene mit dem weissen Gewande vertauschte, um Löffel und Schaufel aus dem Allerheiligsten zu holen. Die Schwierigkeit löst sich und jeder Zweifel schwindet, wenn im Schlusssatze der vorigen Halacha die beiden Worte היו קרבין gestrichen werden (vgl. Anm. 22). Die Mischna hat dann folgenden Wortlaut: „Nachdem er die goldenen Kleider [zum zweiten Male] angelegt, brachte er draussen seinen und des Volkes Widder dar, wie auch die sieben Lämmer (so nach R. E.; R. ‘A. dagegen meint, dass diese unmittelbar dem Morgenopfer folgten); ferner den zum Ganzopfer bestimmten Stier und den im Aussenraume zu opfernden Bock nebst dem täglichen Abendopfer. Hierauf nahm er das vorgeschriebene Bad, um nach vorangegangener und nachfolgender Heiligung der Hände und Füsse das goldene Gewand mit dem weissen zu vertauschen, in welchem er nun das Allerheiligste betrat, den Löffel und die Schaufel herauszuholen. Dann vertauschte er wieder unter den vorgeschriebenen Waschungen das weisse mit dem goldenen Gewande, um im Hêchâl das Abendräucherwerk auf dem goldenen Altar zu verbrennen und auf dem goldenen Leuchter die Lämpchen anzuzünden“. Demnach hat Maimuni recht. Übrigens sagt R. Joḥanan im Jeruschalmi z. St. ausdrücklich: Alle Welt stimmt darin überein, dass Löffel und Schaufel erst nach dem täglichen Abendopfer herausgeschafft wurden ( הכל מודין בהוצאת כף ומחתה שהיא לאחר תמיד של בין הערבים), und es ist mir unbegreiflich, wie der Verfasser der Tosefot Jom Tob, der Maimuni zu rechtfertigen sich bemüht, diese Stelle sich entgehen lassen konnte, zumal er bald darauf einen andern Satz des Jeruschalmi anführt, der jenem benachbart ist und im selben Zusammenhange steht.. Nunmehr brachte man ihm seine eigenen Kleider. Nachdem er diese angezogen hatte, begleitete man ihn bis zu seinem Hause, wo er seinen Freunden ein Fest bereitete, da er in Frieden aus dem Heiligtume heimgekehrt war30 vgl. Kap. V Anm. 15..", + "Der Hohepriester verrichtet den Dienst in acht Gewändern, ein anderer Priester31 הדיוט = ἰδιώτης. in vieren, dieser in Leibrock, Beinkleid, Kopfbund und Gürtel32 2. B. M. 29, 40 u. 42. Die Kopfbedeckung heisst dort מגבעת, während מצנפת die des Hohenpriesters bezeichnet (das. 4)., zu denen der Hohepriester Brustzier, Schurz, Oberkleid und Stirnbinde33 Diese vier den Hohenpriester auszeichnenden Gewänder sind a. a. O. (6—38) ausführlich beschrieben. hinzufügt. In diesen befragen sie die Urîm und Tummîm34 d. h. der Hohepriester muss mit sämtlichen acht Gewändern bekleidet sein, wenn er mittels der Urim und Tummim (das. 30) das Schicksal befragt. Beispiele solcher Fragen finden sich in der Bibel ziemlich häufig (Richter 1, 1; 20, 18, 23, 27—28; 1 Sam. 10, 22; 22, 10; 23, 2, 4, 9—12; 28, 6; 30, 7—8; 2 Sam. 2, 2; 5, 19 u. 23). Dass sie durch den Hohenpriester an dies geheimnisvolle Kleinod gerichtet wurden, ist aus 4. B. M. 27, 21 ersichtlich. Auch werden an mehreren der angeführten Stellen ausdrücklich Efod, Urim oder Priester erwähnt (Richter 20, 27—28; 1 Sam. 22, 10; 23, 9—12; 28, 6; 30, 7—8).; man befragt sie aber (nicht auf Wunsch einer Privatperson31 הדיוט = ἰδιώτης., sondern)35 Das Eingeklammerte fehlt in manchen Ausgaben. nur im Auftrage des Königs, des Gerichtshofes oder eines Mannes, auf den die Gesamtheit angewiesen ist." + ], + [ + "Am Versöhnungstage ist es verboten1 Wörtlich: der Versöhnungstag ist gebunden in Bezug auf Speise und Trank etc. Der Begriff der Unfreiheit ist hier von der Person auf den Tag übertragen. zu essen und zu trinken, sich zu waschen und zu salben, Sandalen anzuziehen2 oder sonst eine Fussbekleidung aus Leder, nach Tosefta (Kap. IV Anf.) auch nicht aus gewebten Stoffen (אפלו באנפליא של בגדים). und das Bett zu benutzen3 Euphemie für den Geschlechtsverkehr. Das Verbum ist vom Nomen abgeleitet und lautet daher nicht השתמש במטה, sondern שמש את המטה, wofür bei Frauen noch diskreter שמש את הבית steht (z. B. Nidda I 7 u. X 8). Häufig findet sich in diesem Sinne שמש schlechthin, und zwar mit dem Akkus. der Person bei Suffixen (z. B. Nedarim Ende), sonst mit עם (z. B. Schebu‘ot II 4).. Ein König und eine Neuvermählte4 innerhalb der ersten dreissig Tage nach der Heimführung. dürfen sich das Gesicht waschen, eine Wöchnerin5 Wörtlich: eine Genesende (so auch im Deutschen: eines Kindes genesen). darf Sandalen anziehen. Dies die Worte des R. Eli‘ezer. Die Weisen aber verbieten es.", + "Wer das Quantum einer grossen Dattel, ihren und ihres Kerns Rauminhalt6 d. i. das Volumen einer grossen Dattel, aus welcher der Kern noch nicht entfernt ist. isst, oder einen Mundvoll trinkt, ist straffällig7 3. B. M. 23, 29.. Alle Speisen ergänzen einander zum Quantum einer Dattel und alle Getränke zum Rauminhalt seines Mundes. Speise und Trank ergänzen einander nicht8 Wörtlich: wenn jemand isst und trinkt, vereinigt es sich nicht..", + "Hat man in einem Versehen gegessen und getrunken, so ist man nur zu einem Sündopfer verpflichtet, … gegessen und Arbeit verrichtet, so ist man zu zwei Sündopfern verpflichtet9 Wer ein Verbot, dessen mutwillige Verletzung mit der Strafe der Ausrottung oder noch schwerer bedroht ist, aus Versehen übertritt, muss seinen Irrtum durch ein Sündopfer sühnen (3. B. M. 4, 27—35). Hat er dieselbe Sünde wiederholt begangen, ohne dass ihm der Irrtum inzwischen zu Bewusstsein kam, so genügt ein Sündopfer; waren es aber verschiedene Übertretungen, die aus demselben Irrtum flossen, so muss er ebensoviel Sündopfer darbringen, als er Gesetze verletzt hat. Essen und Trinken gilt nun als eine fortgesetzte Handlung, weil beides im Gesetz unter einem Begriff zusammengefasst ist; wenn man daher, uneingedenk des Versöhnungstages, Speisen und Getränke genossen hat, so ist man nur zu einem Sündopfer verpflichtet. Hat man dagegen unter derselben Voraussetzung gegessen und Arbeit verrichtet, so sind zwei Sündopfer erforderlich, weil jede dieser Handlungen unter ein anderes Verbot fällt (3. B. M. 16, 29 u. 23, 27—28, 29—30). — Unter Arbeit sind hier all die Verrichtungen zu verstehen, die am Sabbat unter dieser Bezeichnung verboten sind (s. Schabbat VII 2).. Hat man ungeniessbare Speisen gegessen oder ungeniessbare Flüssigkeiten getrunken, selbst wenn man Salzlake oder Pökelbrühe10 מוריים = muries. getrunken hat11 also Flüssigkeiten, die man zwar nicht trinkt, aber doch als Tunke genieset., so ist man frei12 von Strafe, bezw. von der Verpflichtung der Sühne durch ein Opfer..", + "Kinder lässt man am Versöhnungstag nicht fasten; doch soll man sie ein Jahr oder zwei Jahre vorher13 vor Eintritt der Volljährigkeit, die ein Knabe mit Vollendung des dreizehnten, ein Mädchen mit Vollendung des zwölften Lebensjahres erlangt. einweihen, damit sie mit den Geboten vertraut seien14 Diese Halacha lässt verschiedene Auffassungen zu. Sie kann den Sinn haben: Minderjährige lässt man nicht fasten, aber zur Erfüllung anderer Gebote hält man sie an. Sie kann auch sagen wollen, dass man nur kleinere Kinder nicht fasten lässt, wohl aber solche, die in wenigen Jahren das Alter der Grossjährigkeit erreicht haben werden. Man kann sie aber auch dahin erklären, dass man Minderjährige den ganzen Tag nicht fasten lässt, wohl aber je nach ihrer körperlichen und geistigen Entwickelung mehrere Stunden. Im Babli wie in Jeruschalmi gehen die Meinungen hierüber auseinander, und dazu kommt, dass an einigen Stellen die Lesart nicht feststeht. Der herrschende Brauch ist hierzulande gemäss der letzten Auffassung, Kinder vor Eintritt der Volljährigkeit nur wenige Stunden fasten zu lassen..", + "Einer Schwangern15 עוברה ist verkürzt aus מעוברה wie מועט (Ggstz. v. מרובה) aus ממועט., die durch Gerüche erregt ist16 Der Duft von Speisen hat durch Überreizung der Nerven einen Schwächeanfall bei ihr ausgelöst., gibt man zu essen, bis sie wieder zu sich kommt. Einem Kranken gibt man auf Anordnung Sachkundiger zu essen, und wenn keine Fachleute anwesend sind, gibt man ihm auf eigenes Verlangen so lange zu essen, bis er erklärt, es sei genug17 Im Talmud wird dieser Satz so aufgefasst: Einem Kranken gibt man auf ärztliche Anordnung zu essen, auch wenn er selbst es nicht für erforderlich hält, ohne ärztliche Vorschrift aber nur dann, wenn er es selbst als nötig erachtet. Gestatten ihm die Ärzte zu fasten, er selbst aber fühlt, dass er der Nahrung ohne Gefahr für sein Leben nicht entbehren kann, so folgt man ihm. Jeruschalmi fügt noch hinzu, dass man ihm selbst dann zu essen gibt, wenn er selbst es für überflüssig hält, der Arzt aber im Zweifel ist..", + "Wird jemand von Heisshunger18 בולמוס (βούλιμος = Ochsenhunger) ist ein krankhafter Zustand, der Lebensgefahr im Gefolge haben, aber durch Nahrungsaufnahme schnell beseitigt werden kann. ergriffen, gibt man ihm selbst unreine Dinge19 wenn keine erlaubten Speisen zur Hand sind. Unrein steht hier in hosiologischem Sinne (s. Pesaḥim Kap. I Anm. 26). zu essen, bis seine Augen wieder aufleuchten. Wurde jemand von einem tollen Hunde gebissen, so darf man ihm nicht von dessen Zwerchfell zu essen geben20 Hier ist nicht vom Versöhnungsfest die Rede, sondern von allen Tagen des Jahres. Der Hund gehört zu den „unreinen“ Tieren (3. B. M. 11, 3), und das in Frage stehende Heilmittel ist nicht wissenschaftlich erprobt, sondern vom Aberglauben empfohlen.. R. Matja ben Ḥeresch aber gestattet es21 weil bei schweren Krankheiten durch den Widerstand, den man dem Willen des Kranken entgegensetzt, leicht eine Verschlimmerung eintreten kann.. Ferner sagt R. Matja ben Ḥeresch: Wenn jemand Halsschmerzen hat, so darf man ihm am Sabbat Arzenei in den Mund einflössen, denn es liegt die Möglichkeit einer Lebensgefahr vor, und schon die Möglichkeit einer Lebensgefahr lässt den Sabbat zurücktreten.", + "Wenn Trümmer über jemand zusammengestürzt sind, und es ist zweifelhaft, ob er noch dort ist oder nicht, ob er lebt oder tot ist, ob es ein Heide oder ein Israelit ist22 Um einen Glaubensgenossen zu retten, entweiht man den Sabbat auch dann, wenn das Rettungswerk durch Nichtjuden vollbracht werden kann., so lichtet man den Schutthaufen über ihm23 selbst wenn alle diese Zweifel insgesamt in Betracht kommen.. Findet man ihn am Leben, erweitert man ihm die Öffnung; ist er aber tot, lässt man ihn liegen.", + "Das Sündopfer24 3. B. M. 4, 27—35). und das zweifellose Schuldopfer25 So heisst das Schuldopfer, das in einigen Fällen (z. B. 3. B. M. 5, 15 u. 25) zur Sühne einer entschiedenen Gesetzesverletzung dient, im Gegensatz zum „schwebenden“ Schuldopfer (אשם תלוי, das. 17—19), das derjenige darbringt, der nicht mit Sicherheit weiss, dass er aus Versehen eine schwere Sünde begangen hat. Dieses Opfer hat nur aufschiebende Kraft. Nach erlangter Gewissheit muss man zur vollen Sühne ein Sündopfer weihen. haben sühnende Kraft. Der Tod wie der Versöhnungstag sühnt in Verbindung mit Umkehr26 d. i. aufrichtige Reue und entschlossener Wille zur Besserung. Beim Sünd- und Schuldopfer des vorangehenden Satzes wurde die Umkehr, die auch dort Voraussetzung der Sühne ist, als selbstverständlich vorausgesetzt. Sonst hätte ja der Sünder kein Opfer dargebracht.. Umkehr sühnt geringere Vergehen, [Übertretung einfacher] Gebote oder Verbote27 deren Verletzung nicht mit schwerer Strafe bedroht ist., und bewirkt bei schwereren einen Aufschub28 der göttlichen Strafe., bis der Versöhnungstag kommt und sühnt.", + "Wenn jemand sagt: ich werde sündigen und Busse tun, sündigen und Busse tun, so wird ihm nicht vergönnt, Busse zu tun29 Da er nicht aufrichtig bereut, schiebt er die Besserung so lange hinaus, bis er abberufen wird und es zu spät ist. … ich werde sündigen und der Versöhnungstag wird es sühnen, so hat der Versöhnungstag keine sühnende Wirkung. Sünden des Menschen gegen Gott30 s. Pesahim Kap. X Anm. 38. sühnt der Versöhnungstag, Sünden des Menschen gegen seinen Nebenmenschen sühnt der Versöhnungstag nicht, bis man dessen Verzeihung erlangt hat. Das leitete R. El‘azar ben ‘Azarja aus der Schriftstelle ab: „Von all euren Sünden vor Gott sollt ihr rein werden31 3. B. M. 16, 30. — Er zieht לפני ה׳ nicht zu תטהרו („von allen euren Sünden sollt ihr vor Gott euch reinigen“), sondern zu חטאתיכם.. Sünden des Menschen gegen Gott sühnt der Versöhnungstag, Sünden des Menschen gegen den Nebenmenschen sühnt der Versöhnungstag nicht, ehe man dessen Vergebung erlangt hat. R. ‘Aḳiba sprach: Heil euch, Israel ! Wer ist’s, vor dem ihr euch reinigt, und wer ist’s, der euch reinigt? Euer Vater im Himmel. Denn so heisst es32 Ez. 36, 25.: „Ich werde reines Wasser auf euch sprengen und ihr werdet rein werden. Und ferner heisst es33 Jirm. 17, 13.: Israels Reinheitsquell34 Ein im Deutschen nicht wiederzugebendes Wortspiel. מקוה bedeutet Hoffnung (1 Chr. 29, 15) und zugleich Wasseransammlung (2. B. M. 7, 19), insbesondere das Reinigungsbad. ist der Ewige. Wie die Quelle den Unreinen die Reinheit wiedergibt, so lässt auch der Heilige, gelobt sei er, Israel wieder rein werden." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Mishnah Yomit by Dr. Joshua Kulp.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Mishnah Yomit by Dr. Joshua Kulp.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..6c0d4107f56c7b40553a466c2e5c1a475e8bfe9a --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Mishnah Yomit by Dr. Joshua Kulp.json @@ -0,0 +1,103 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Yoma", + "versionSource": "http://learn.conservativeyeshiva.org/mishnah/", + "versionTitle": "Mishnah Yomit by Dr. Joshua Kulp", + "status": "locked", + "priority": 1.0, + "license": "CC-BY", + "shortVersionTitle": "Dr. Joshua Kulp", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה יומא", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "Seven days before Yom HaKippurim they remove the high priest from his house to the chamber of the counselors and they set up another priest to take his place lest something should occur to him to disqualify him [from being able to worship]. Rabbi Judah said: they even prepare another wife for him in case his wife should die, as it says “And he shall make atonement for himself and for his house” (Leviticus 16:6): “his house” this refers to his wife. They said to him: if so there would be no end to the matter.", + "All seven days he sprinkles the blood and burns the incense and cleans lamps and offers the head and the leg; And on all other days if he wants he offers, for the high priest is first in offering a portion and has first place in taking a portion.", + "They delivered to him elders from the elders of the court and they read before him [throughout the seven days] from the order of the day. And they say to him, “Sir, high priest, you read it yourself with your own mouth, lest you have forgotten or lest you have never learned.” On the eve of Yom HaKippurim in the morning they place him at the eastern gate and pass before him oxen, rams and sheep, so that he may recognize and become familiar with the service.", + "All seven days they did not withhold food or drink from him. On the eve of Yom HaKippurim near nightfall they would not let him eat much because food brings about sleep.", + "The elders of the court handed him over to the elders of the priesthood and they took him up to the upper chamber of the house of Avtinas. They adjured him and then left. And they said to him [when leaving]: “Sir, high priest, we are messengers of the court and you are our messenger and the messenger of the court. We adjure you by the one that caused His name dwell in this house that you do not change anything of what we said to you.” He turned aside and wept and they turned aside and wept.", + "If he was a sage he would expound, and if not, the disciples of the sages would expound before him. If he was familiar with reading [the Scriptures] he would read, if not they would read before him. From what would they read before him? From Job, Ezra and Chronicles. Zechariah ben Kv’utal says: I have often read before him from Daniel.", + "If he wished to sleep, young priests would snap their middle finger before him and say: “Sir high priest, stand up and drive the sleep away by standing once on this [cold] floor. They would keep him busy until the time for the slaughtering [of the daily morning offering] would arrive.", + "Every day they would remove [the ashes from] the altar at the cock’s crow or close to that time, either before or after. But on Yom HaKippurim from midnight, and on the festivals at the [end of the] first watch; And the cock’s crow would not arrive before the Temple court was full of Israelites." + ], + [ + "Originally anyone who wished to remove [the ashes from] the altar did so. When they were many, they would run up the ramp [of the altar] and he that came first within four cubits won the privilege. If two were even, the officer would say to them [all:] raise the finger! And how many did they put out? One or two but one does not put out a thumb in the Temple.", + "Section one: It once happened that two were even as they ran up the ramp, and one of them pushed his fellow who fell and broke his leg. When the court saw that they incurred danger, they decreed that they would remove the ashes from only by a count. Section two: There were four counts. This is the first count.", + "The second count:who slaughters [the daily regular offering], who sprinkles [the blood], who removes the ashes from the inner altar, who removes the ashes from the candlestick, 5-10) Who takes the limbs [of the offering up to the ramp], the head and the [right] hind-leg, the two forelegs, the tail and the [left] hind-leg, the breast and the throat, the two flanks, the innards, the fine flour, the cakes and the wine. Altogether thirteen priests merited a task. Ben Azzai said before Rabbi Akiba in the name of Rabbi Joshua: [the daily offering] was offered up in the way it walks.", + "The third count: “New [priests] come up and submit to the count for the incense.” The fourth count: “New and old priests, who will take up the limbs from the ramp to the altar.”", + "The tamid was offered up by nine, ten, eleven or twelve [priests], neither by more, nor by less. How so? [The offering] itself by nine; At the festival [of Sukkot] in the hand of one a flask of water, behold there were ten. In the evening by eleven: [The offering] itself by nine and in the hands of two men were two logs of wood. On Shabbat by eleven: [The offering] itself by nine, in the hands of two men two handfuls of incense for the showbread. And on Shabbat which fell during the festival of Sukkot one man carried in his hand a flask of water.", + "A ram was offered by eleven: the flesh by five, the innards, the fine flour, and the wine by two each.", + "A bull was offered by twenty-four: The head and [right] hind-leg: the head by one and the [right] hind-leg by two. The tail and [left] hind-leg: the tail by two and the [left] hind-leg by two. The breast and neck: the breast by one and the neck by three. The two fore-legs by two, The two flanks by two. The innards, the fine flour, and the wine by three each. To what does this refer? To communal offerings. But individual offerings, if a single priest wants to offer [all], he may do so. But as to the flaying and dismembering [of both communal and individual sacrifices] the same regulations apply." + ], + [ + "The officer said to them: “Go out and see whether the time for slaughtering [the morning sacrifice] has arrived.” If it had arrived then he who saw it said: “It is daylight!” Matitya ben Shmuel says: “The whole east is light.” Even unto Hebron? And he answered “Yes.”", + "And why was all that necessary? Because once the light of the moon rose and they thought that the east was lit up and slaughtered the continual offering, [and afterwards] they had to take it out to the place of burning. They led the high priest down to the place of immersion. This was the rule in the Temple: whoever covers his feet required an immersion, and whoever passed water required sanctification [by washing] his hands and feet.", + "A man may not enter the Temple courtyard or to worship even if he was clean until he immerses himself. Five immersions and ten sanctifications did the high priest perform on that day. And all in sanctity in the Bet Haparvah with the exception of this one alone.", + "They spread out a linen sheet between him and the people. He stripped off [his clothes], went down and immersed himself, came up and dried himself. They brought him the golden garments, he put them on and sanctified his hands and feet. They brought him the tamid. He made the required cut and some one else finished it for him. He received the blood and sprinkled it. He went inside to smoke the morning incense and to trim the lamps; And to offer up the head and the limbs and the griddle cakes and the wine.", + "The morning incense was offered up between the blood and the limbs, The dusk [incense was offered] between the limbs and the drink-offerings. If the high priest was either old or of delicate health warm water they would heat some water for him and pour into the cold [water], to temper its coldness.", + "They brought him to the Bet Haparvah, which was on holy ground. They spread a sheet of linen between him and the people. He sanctified his hands and his feet and stripped. Rabbi Meir says: he stripped [and then] sanctified his hands and his feet. He went down and immersed himself, came up and dried himself. Afterwards they brought him white garments. He put them on and sanctified his hands and his feet.", + "In the morning he would wear Pelusian linen worth twelve minas (1200 dinar/zuz); at dusk Indian linen worth eight hundred zuz, the words of Rabbi Meir. The sages say: in the morning he would wear [garments] worth eighteen minas and at dusk [garments] worth twelve minas, altogether thirty minas. These [costs] were at the charge of the community and if he wanted to add, he adds more out of his own pocket.", + "He came to his bull and his bull was standing between the Ulam and the altar, its head to the south and its face to the west. And the priest stands on the eastside facing the west. And he lays both his hands upon it and confesses. And thus he would say: “Please, ‘Hashem’! I have done wrong, I have transgressed, I have sinned before You, I and my house. Please, ‘Hashem’! Forgive the wrongdoings, the transgressions, the sins which I have committed and transgressed and sinned before You, I and my house, as it is written in the torah of Moses Your servant: “For on this day shall atonement be made for you [to cleanse you of all your sins; you shall be clean before the Lord”] (Leviticus 16:30). And they answered after him: “Blessed be the name of His glorious kingdom for ever and ever!”", + "He then went to the east of the Temple court, to the north of the altar, the deputy high priest at his right and the head of the [priestly] family [ministering that week] at his left. There were two goats and an urn was there, and in it were two lots. They were of box-wood and Ben Gamala made them of gold and they would mention his name in praise.", + "Ben Katin made twelve spigots for the laver, for there had been before only two. He also made a mechanism for the laver, in order that its water should not become unfit by remaining overnight. King Monbaz had all the handles of all the vessels used on Yom HaKippurim made of gold. His mother Helena made a golden candelabrum over the opening of the Hekhal. She also made a golden tablet, on which the portion concerning the suspected adulteress was inscribed. For Nicanor miracles happened to his doors. And they were all mentioned for praise.", + "And these they mentioned to their shame:Those of the House of Garmu did not want to teach anything about the preparation of the showbread. Those of the House of Avtinas did not teach to anything about the preparation of the incense. Hugros, a Levite knew a chapter [concerning] the song but did not want to teach it. Ben Kamtzar did not want teach anyone his art of writing. Concerning the former it is said: “The memory of the righteous shall be for a blessing” (Proverbs 10:7); concerning the others it is said: “But the name of the wicked shall rot.”" + ], + [ + "He shook the urn and brought up the two lots. On one was inscribed: “For the Name”, and on the other: “For Azazel.” The deputy high priest was at his right hand, the head of the [ministering] family at his left. If the lot “For the Name” came up in his right hand, the deputy high priest would say to him: “Sir, high priest, raise your right hand!” And if the lot “For the Name” came up in his left hand, the head of the family would say: “Sir high priest, raise your left hand!” Then he placed them on the two goats and said: “A sin-offering for the Lord!” Rabbi Ishmael said: he did not need to say, “a sin-offering”, but just “for the Lord.” And they answered after him: “Blessed be the name of His glorious kingdom for ever and ever!”", + "He bound a thread of crimson wool on the head of the goat which was to be sent away, and he placed it at the gate where it was later to be sent away, and on the goat that was to be slaughtered [he placed a thread of crimson wool on its neck] at the place of the slaughtering. He came to his bull a second time, pressed his two hands upon it and made confession. And thus he would say: “Please, ‘Hashem’! I have done wrong, I have transgressed, I have sinned before You, I and my house and the sons of Aaron Your holy people. Please, ‘Hashem’! Forgive the wrongdoings, the transgressions, the sins which I have committed and transgressed and sinned before You, I and my house and the sons of Aaron Your holy people, as it is written in the torah of Moses Your servant: “For on this day shall atonement be made for you [to cleanse you of all your sins; you shall be clean before the Lord”] (Leviticus 16:30). And they answered after him: “Blessed be the name of His glorious kingdom for ever and ever!”", + "He killed it [the bull] and received its blood in a bowl, and he gave it to the one who stirs it up on the fourth terrace within the sanctuary so that it should not congeal. He took the coal-pan and went up to the top of the altar, and cleared the coals to both sides, and took a panful of the inner glowing cinders, and he came down and placed the coal-pan on the fourth terrace in the Temple Court.", + "On other days he would take out [the cinders] with a silver coal-pan, and empty it into one of gold, but this day he took them out with a golden coal-pan and in it he brought them [into the Hekhal]. On other days he would take them up with a coal-pan containing four kabs, and empty it into one containing three kabs, but this day he took them out with one containing three kabs, and in it he brought them in. Rabbi Yose says: on other days he would take them out with a coal-pan containing one se’ah, and empty it into one containing three kabs, this day he took them out with one containing three kabs, and in it he brought them in. On other days the pan was heavy, today it was light. On other days its handle was short, today it was long. On other days it was of yellowish gold, today of reddish gold, the words of Rabbi Menahem. On other days he would offer half a mina in the morning and half a mina in the afternoon, today he adds also his two hands full. On other days [the incense] was finely ground, but today it was the most finely ground possible.", + "On other days the priests would go up on the east side of the ramp and come down on the west side, but this day the high priest goes up in the middle and comes down in the middle. Rabbi Judah says: the high priest always goes up in the middle and comes down in the middle. On other days the high priest sanctified his hands and feet from the laver, but this day from a golden ladle. Rabbi Judah says: the high priest always sanctifies his hands and feet from a golden ladle.", + "On other days there were four wood-piles there, but on this day five, the words of Rabbi Meir. Rabbi Yose says: on other days three, but on this day four. Rabbi Judah says: on other days two, but on this day three." + ], + [ + "They brought out to him the ladle and the pan and he took two hands full [of incense] and put it into the ladle, a large [high priest] according to his size, a small one according to his size and thus was its measure. He took the pan in his right hand and the ladle in his left hand. He walked through the Hechal until he came to the place between the two curtains which separated the Holy from the Holy of Holies; between them was [a space of] one cubit. Rabbi Yose says: there was but one curtain, as it is said: “And the curtain shall serve you as a partition between the Holy and the Holy of Holies” (Exodus 26:33). The outer curtain was looped on the south side and the inner curtain on the north side. He walked along between them until he reached the north side. When he reached the north side he turned round to the south and went on along the curtain, to his left, until he reached the Ark. When he reached the Ark he put the pan of burning coals between the two poles. He heaped up the incense upon the coals and the whole house became full with smoke. He came out by the way he entered and in the outer house he uttered a short prayer. He did not make the prayer long so as not to frighten Israel.", + "After the Ark had been taken away, there was a stone from the days of the earlier prophets, called “shtiyah”, three fingers above the ground, on which he would place [the pan of burning coals].", + "He would take the blood from the one who was stirring it, and enter [again] into the place where he had entered, and stand [again] on the place on which he had stood, and sprinkle once upwards and seven times downwards, and he wouldn’t intend to sprinkle either upwards nor downwards but rather like one who cracks a whip. And thus would he count: one, one and one, one and two, one and three, one and four, one and five, one and six, one and seven. Then he would go out and put it on the golden stand in the sanctuary.", + "They would bring him the goat. He would slay it and receive its blood in a bowl. He entered [again] into the place where he had entered, and stood [again] on the place on which he had stood, and sprinkled once upwards and seven times downwards, and he wouldn’t intend to sprinkle either upwards or downwards but rather like one who cracks a whip. And thus would he count: one, one and one, one and two, one and three, one and four, one and five, one and six, one and seven. Then he would go out and place it on the second [golden] stand in the Hekhal. Rabbi Judah said: there was only one golden stand there. He would take the blood of the bull and put down the blood of the goat, and sprinkle from it upon the curtains facing the Ark outside, once upwards, seven times downward, aiming to sprinkle neither upwards nor downwards, and he wouldn’t intend to sprinkle either upwards or downwards but rather like one who cracks a whip. Thus would he count [as above]. Then he would take the blood of the goat, and put down the blood of the bull, and sprinkle from it upon the curtain facing the ark outside once upwards, seven times downwards [as above]. Then he would pour the blood of the bull into the blood of the goat emptying the full vessel into the empty one.", + "“And he shall go out to the altar that is before the Lord” (Leviticus 16:18): that is the golden altar. He then began to purify [the altar by sprinkling] in downward motion. From where does he begin? From the northeast horn [of the altar], then the northwest, then the southwest, then the southeast. From the place where he begins [sprinkling when offering] a sin-offering on the outer altar, there he completes [sprinkling] on the inner altar. Rabbi Eliezer says: he remained in his place and sprinkled. And on every horn he would sprinkle from below upwards, with the exception of the horn at which he was standing, which he would sprinkle from above downwards.", + "Then he sprinkled the top of the altar seven times. And he would pour out the remainder of the blood at the western base of the outer altar. And [the remainder of the blood sprinkled] on the outer altar he poured out at the southern base. Both mingled in the aqueduct and flowed into Nahal Kidron, and they were sold to gardeners as manure and by using them one transgresses the law of trespass (meilah).", + "Concerning every act of Yom Hakippurim mentioned in the prescribed order [in the mishnah]: if he performed one [later] act before an [earlier] one, it is as if it had not been done at all. If he dealt with the blood of the goat before the blood of the bull, he must start over again, and sprinkle the blood of the goat after the blood of the bull. If before he had finished the sprinklings within [the Holy of Holies] the blood was poured away, he must bring other blood, and start over again and sprinkle again within [the Holy of Holies]. Similarly, in the Hekhal and the golden altar, since they are each a separate act of atonement. Rabbi Elazar and Rabbi Shimon say: wherever he stopped, there he may begin again." + ], + [ + "The two goats of Yom Hakkippurim: it is a requirement that they be alike in appearance, in size, in value, and that they be bought at the same time. But if they are not alike they are still valid. If he bought one today and the other tomorrow, they are valid. If one of them died before the lot was cast another one is bought for the second one. But [if one of them died] after the lot was cast another pair must be bought and he must cast lots for them over again. If the one that ‘For Hashem’ died, he [the high priest] should say: “This one upon which the lot ‘For Hashem’ has fallen stands in its stead.” And if the one that was ‘For Azazel’ died he should say: “This one upon which the lot ‘For Azazel’ has fallen stands in its stead.” The other one is left to pasture until it becomes blemished and it is to be sold and its value goes to the [chest for] voluntary offerings, for the sin-offering of the congregation is not be left to die. Rabbi Judah says: it is left to die. Furthermore Rabbi Judah said: if the blood was poured away, the goat which is to be sent away is left to die. If the goat to be sent away died the blood is poured.", + "He then came to the scapegoat and laid his two hands upon it and he made confession. And thus he would say: “Please, ‘Hashem’! They have done wrong, they have transgressed, they have sinned before You, Your people the House of Israel. Please, in the name of Hashem (Bashem)! Forgive the wrongdoings, the transgressions, the sins which your people, the House of Israel, have committed and transgressed and sinned before You, as it is written in the torah of Moses Your servant: “For on this day shall atonement be made for you [to cleanse you of all your sins; you shall be clean before the Lord”] (Leviticus 16:30). And the priests and the people standing in the courtyard, when they would hear God’s name explicated coming out of the high priest’s mouth, would bend their knees, bow down and fall on their faces and say “Blessed be the name of His glorious kingdom for ever and ever!”", + "They handed it over to him who was to lead it away. All were fit to lead it away, but the priests made a fixed rule not to permit an Israelite to lead it away. Rabbi Yose said: it once happened that Arsela led it away, although he was an Israelite.", + "And they made a ramp for him because of the Babylonians, who would pull its hair, shouting to it: “Take it and go out, take it and go out.” Some of the important people of Jerusalem used to go with him up to the first booth. There were ten booths from Jerusalem to Tzuk [a distance of] ninety ris, seven and a half of which make a mil.", + "At every booth they would say to him: here is food and here is water. And they went with him from booth to booth, except the last one, who would not go with him up to Zuk, but rather stand from afar, and see what he was doing.", + "What did he do? He divided the thread of crimson wool, and tied one half to the rock, the other half between its horns, and pushed it from behind, and it went rolling down and before it had reached half its way down hill it had broken into limbs. He came back and sat down under the last booth until it grew dark. And from when are his clothes unclean? From the moment he has gone outside the walls of Jerusalem. Rabbi Shimon says: from the moment he pushes it into Zuk.", + "He [the high priest] came to the bull and the goat that were to be burnt. He cut them open and took out the sacrificial portions and put them on a tray, and them burned them on the altar. He twisted them around carrying poles and took them out to the place of burning. And from when are his clothes unclean? After they have gone outside the walls of the Temple courtyard. Rabbi Shimon says: from the moment the fire has taken hold of most of them.", + "They said to the high priest: the goat has reached the wilderness. And how did they know that the goat had reached the wilderness?They used to set up scouts and they would wave scarves, and they would know that the goat had reached the wilderness. Rabbi Judah said: but did they not have a great sign? From Jerusalem to Bet Hidudo was three mils. They could walk a mil, return the mil, then wait the time it takes to walk a mil, and thus know that the goat had reached the wilderness. Rabbi Ishmael said: but did they not have another sign! A thread of crimson wool was tied to the door of the Temple, and when the goat reached the wilderness the thread turned white, as it is written, “Though your sins be as scarlet they shall be as white as snow” (Isaiah 1:18)." + ], + [ + "The high priest [then] came to read. If he wished to read in linen garments, he reads, and if not he reads in his own white cloak. The synagogue attendant would take a Torah scroll and give it to the head of the synagogue, and the head of the synagogue gives it to deputy high priest, and the deputy high priest gives it to the high priest, and the high priest stands and receives it, and reads, [section] beginning] “After the death …” (Leviticus 16:1-34) and “But on the tenth…” (Leviticus 23:26-32). Then he would roll up the Torah scroll and put it in his bosom and say, “More than what I have read out before you is written here.” And “On the tenth …” (Numbers 29:7-11) which is in the Book of Numbers he recites by heart. And he recites on it eight benedictions: “For the law”, “For the Temple service,” “For thanksgiving,” “For the forgiveness of sins” and “For the Temple” on its own, and “For Israel” on its own and “For Jerusalem” on its own, “For the priests” on their own and “For the rest of the prayer.”", + "He who sees the high priest when he reads does not see the bull and the goat that are being burned, and he that sees the bull and the goat that are being burned does not see the high priest when he reads, not because he was not permitted but because the distance apart was great and both rites were performed at the same time.", + "If he read in the garments of linen, he would then sanctify his hands and feet, strip off his clothes, go down and immerse himself, come up and dry himself. They brought him the golden clothes, he put them on, sanctified his hands and feet, went out, offered up his own ram and the ram of the people, and the seven unblemished, one-year-old-lambs, the words of Rabbi Eliezer. Rabbi Akiba said: these were offered up together with the morning tamid of the morning, The bull for the whole burnt offering and the goat which is offered up outside were offered up together with the dusk tamid.", + "He then sanctified his hands and feet, stripped off his clothes, went down and immersed himself, came up and dried himself. They brought him the white clothes, he put them on and sanctified his hands and his feet. Then he went in to bring out the ladle and the fire-pan. He then sanctified his hands and feet, stripped off his clothes, went down and immersed himself, came up and dry himself. They brought him the golden clothes, he put them on, sanctified his hands and feet, and went in to burn up the dusk incense, and takes care of the lamp. He sanctified his hands and feet and stripped, went down, immersed himself, came up and dried himself. They brought him his own clothes and he put them on. And they would accompany him to his house. And he would make a day of festivity for his friends whenever he came out of the Holy [of Holies] in peace.", + "The high priest performs the service in eight pieces of clothing, and the common priest in four: in tunic, breeches, a headdress, and a sash. The high priest adds the breastpiece, the ephod, the robe and the frontlet. In these were the Urim and Tummim inquired of. But they were not inquired of except by the king, by the head of the court or by one whom the community needs." + ], + [ + "[On] Yom HaKippurim it is forbidden to eat, to drink, to wash, to anoint oneself, to put on sandals, or to have intercourse. A king or bride may wash their face, and a woman after childbirth may put on sandals, the words of Rabbi Eliezer. But the sages forbid it.", + "If one eats [an amount] the size of a large date, like it and its seed, or if he drank [an amount equivalent to a] mouthful, he is liable. All foods add up to make an amount equivalent to a date, and all the liquids add up to make a mouthful. Food and drink do not add up.", + "If he ate and drank in one state of unawareness, he is not obligated to bring more than one sin-offering. But if he ate and performed labor while in one state of unawareness he is obligated for two sin-offerings. If he ate foods unfit for eating, or drank liquids unfit for drinking, or drank fish-brine or fish pickling liquid, he is not liable.", + "[With regard to] children: they do not “afflict” them at all on Yom HaKippurim. But they train them a year or two before in order that they become accustomed to the commandments.", + "If a pregnant woman smelled [food on Yom Kippur], they feed her until she feels restored. A sick person is fed at the word of experts. And if no experts are there, they feed him upon his own request until he says: enough.", + "If one is seized by a ravenous hunger, they feed him even unclean things until his eyes light up [and he returns to health]. If one was bit by a mad dog, they do not feed him the lobe of its liver. But Rabbi Matia ben Harash permits it. Moreover Rabbi Matia ben Harash said: if one has pain in his throat, they may drop medicine into his mouth on Shabbat, because it is a possibility of danger to human life and every potential danger to human life overrides Shabbat.", + "If an avalanche fell on someone, and it is doubtful whether or not he is there, or whether he is alive or dead, or whether he is an Israelite or a non-Jew, they remove the debris from above him [even on Shabbat]. If they find him alive they remove the debris, but if dead they should leave him there [until Shabbat is over].", + "The sin-offering and the certain guilt-offering effect atonement. Death and Yom HaKippurim effect atonement together with repentance. Repentance effects atonement for light transgressions: [the transgression of] positive commandments and negative commandments. And for severer transgressions [repentance] suspends [the divine punishment], until Yom HaKippurim arrives and effects atonement.", + "One who says: I shall sin and repent, sin and repent, they do not afford him the opportunity to repent. [If one says]: I shall sin and Yom HaKippurim will atone for me, Yom HaKippurim does not effect atonement. For transgressions between man and God Yom HaKippurim effects atonement, but for transgressions between man and his fellow Yom HaKippurim does not effect atonement, until he has pacified his fellow. This was expounded by Rabbi Elazar b. Azariah: “From all your sins before the Lord you shall be clean” (Leviticus 16:30) for transgressions between man and God Yom HaKippurim effects atonement, but for transgressions between man and his fellow Yom HaKippurim does not effect atonement, until he has pacified his fellow. Rabbi Akiva said: Happy are you, Israel! Who is it before whom you become pure? And who is it that purifies you? Your Father who is in heaven, as it is said: “And I will sprinkle clean water upon you and you shall be clean” (Ezekiel 36:25). And it further says: “O hope (mikveh) of Israel, O Lord” (Jeremiah 17:13--just as a mikveh purifies the unclean, so too does he Holy One, blessed be He, purify Israel." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Open Mishnah.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Open Mishnah.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..a9a34d76ebccf6bd67df847729f19bf8042cdd4c --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Open Mishnah.json @@ -0,0 +1,29 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Yoma", + "versionSource": "http://en.wikisource.org/wiki/Mishnah", + "versionTitle": "Open Mishnah", + "status": "locked", + "license": "CC-BY-SA", + "versionTitleInHebrew": "משנה פתוחה", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה יומא", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "Seven days before the Day of Atonement, we sequester the High Priest from his house to the Palhedrin Chamber, and we prepare for him another priest in his place, [for] perhaps there will occur in him a disqualification. Rabbi Yehuda says: We even prepare another wife for him, [for] perhaps his wife will die; as it is said, \"and he shall atone for himself and for his household\" - his \"household\" is his wife. The Sages said: If so, there is no end to the matter.", + "All seven days [of his sequestration], [the High Priest] casts the blood, and burns the incense, and cleans the lamps, and offers the head and the leg [of the continual-offering]. All other days, if he wants to offer, he offers — for the High Priest offers a portion first, and takes a portion first." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Rabbi Mike Feuer, Jerusalem Anthology.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Rabbi Mike Feuer, Jerusalem Anthology.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..29cd8afb3e8fff878a6410d22ad4fb11eccf3e9e --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Rabbi Mike Feuer, Jerusalem Anthology.json @@ -0,0 +1,34 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Yoma", + "versionSource": "https://www.sefaria.org", + "versionTitle": "Rabbi Mike Feuer, Jerusalem Anthology", + "status": "locked", + "license": "CC-BY", + "versionTitleInHebrew": "רבי מייק פוייר, לקט ירושלים", + "shortVersionTitle": "Rabbi Mike Feuer", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה יומא", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [], + [], + [], + [], + [ + "", + "Once the ark was taken away there was a stone there from the days of the first prophets, and it was called foundation, elevated three fingers above the ground. 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Rabbi Yehuda says: We even prepare another wife for him, [for] perhaps his wife will die; as it is said, \"and he shall atone for himself and for his household\" - his \"household\" is his wife. The Sages said: If so, there is no end to the matter.", + "All seven days [of his sequestration], [the High Priest] casts the blood, and burns the incense, and cleans the lamps, and offers the head and the leg [of the continual-offering]. All other days, if he wants to offer, he offers — for the High Priest offers a portion first, and takes a portion first.", + "They provided for him elders from the elders of the [high] court who would read before him the order of the service [for Yom Kippur]. They would say to him: My master the High Priest, memorize the order of the service; perhaps you forgot or never learned. On the day before Yom Kippur in the morning they stood him in the eastern gate of the Temple and passed before him all the bulls, rams and lambs [that would be used the next day in the service] so that he would recognize and be familiar with the service [of offering each of them].", + "All seven days, they would not prevent him from eating or drinking. The day before Yom Kippur, toward nightfall, they would not let him eat a lot, because food brings on sleep.", + "The elders of the [high] court would transfer him to the elders of the priesthood, and they would bring him up to the upper chamber of the House of Avtinas, administer the oath to him, take their leave and depart. And they would say to him, My master, High Priest, we are the messengers of the beit din, and you are our messenger and the messenger of the [high] court. We make you swear, by He Who caused His name to dwell in this House, that you will not change a thing from what we have told you. He would separate from them and sob, and they would separate from him and sob.", + "If he was a sage, he would expound. If not, sages would expound in front of him. If he was accustomed to reading, he would read. If not, they would read in front of him. And from what would they read in front of him? From Job, and from Ezra, and from Chronicles. Zecharya ben Kabutal said, many times I read from Daniel in front of him.", + "If he wanted to fall asleep, young priests would snap their middle fingers in front of him and say to him, My master the High Priest, stand up and get rid [of the fatigue] this once [by standing] on the floor. And they would engage with him until the time came for slaughtering [the morning sacrifice].", + "Every day, they would remove the ashes from the altar at [the time of] cockcrow or around that time, whether before or after. [But] on Yom Kippur, [it would be done] at midnight, and on the festivals, at the first watch. And cockcrow would never occur [on these occasions] before the Temple courtyard was filled with Israelites." + ], + [ + "Originally, whoever wanted to remove the ashes from the altar would do it. And when there were many, they would run up the ramp, and whoever got to within four cubits [of the altar] first would win [the task of removing the ashes]. If two tied, the assigner [of tasks] would tell [all of] them: \"Stick out your fingers [for the procedure to assign the task].\" And what would they stick out? Either one or two [fingers], and they would not stick out their thumb in the Temple.", + "Once, two were even as they ran up the ramp, and one pushed the other, and he fell and his leg broke. And when the court saw that this practice leads to danger, they decreed that the ashes would not be removed from the altar except by lottery. There were four lotteries there, and this was the first lottery.", + "The second lottery [decided] who would slaughter [the daily sacrifice], who would throw the blood [onto the altar], who would remove the ashes from the inner altar, who would remove the ashes from the candelabra, and who would bring the limbs to the ramp: the head and the [left] hind-leg, the two fore-legs, the tail and the [right]] hind-leg, the chest and the throat, the two sides, the innards, the flour [for the accompanying meal-offering], the chavitim, and the wine. Thirteen priests were chosen in this [lottery]. Ben Azzai said before Rabbi Akiva in the name of Rabbi Yehoshua: [the animal being sacrificed] was offered the way that it walks.", + "In the third lottery, new priests [who had never offered the incense] came and drew lots. The fourth [lottery] consisted of new priests and experienced priests [to determine] who would take the limbs from the ramp to the altar.", + "The daily offering was offered by nine, ten, eleven, or twelve [priests], no less and no more. How [did this proceed]? [The offering] itself would have nine. On Sukkot, one would hold a bottle of water, making ten. For the afternoon [offering], there were eleven: [the offering] itself with nine and two holding logs of wood. And on the Sabbath there were eleven: [the offering] itself by nine, and two [more] holding censers of frankincense for the lechem hapanim [show-bread]. And on the Sabbath during Sukkot, one [more] would hold a bottle of water.", + "A ram was offered by eleven [priests]: the meat by five, the innards, the flour, and the wine by two each.", + "A bullock was offered by twenty four [priests]. The head and hind-leg: the head by one and the hind-leg by two. The tail and the [other] hind-leg: The tail by two and the hind-leg by two. The chest and the throat: the chest by one and the throat by three. The two fore-legs by two. The two sides by two. The innards and the flour and the wine by three each. What does this concern? A communal offering. But for an individual's offering, if [one priest] wanted to offer [all of] it, he could. [But] the flaying and dismembering of both [the communal and individual sacrifices] were the same." + ], + [ + "The supervisor said to them: Go out and see if the time for slaughter has come. If it had come, the one who saw it would say, \"Morning star!\" Matitia ben Shmuel says [that the supervisor would ask]: Is the whole east light as far as Hevron? And he would say, \"Yes!\"", + "And why did they need [to do] thus? For on one occasion the light of the moon appeared and they assumed that dawn had broken, and they slaughtered the tamid [daily offering], and they [had to] take it out to the place of burning [because the offering was not offered at the proper time]. They took the High Priest down to the place of immersion. This is the rule in the Temple: all who move their bowels require immersion, and all who urinate require washing of the hands and feet.", + "No person comes into the Temple court for service, even if he is already ritually pure, until he immerses. Five immersions and a total of ten ablutions of hands and feet are performed by the High Priest on this Day. All this takes place in the courtyard above the Beit Parvah, except for this one [upon entering the Temple compound, which was performed near the High Priest's chamber by the south gate].", + "They spread out a linen sheet between him and the people. He stripped off [his clothes], went down and immersed himself, came up and dried himself. They brought him the golden garments, he put them on and washed his hands and feet. They brought him the tamid [offering]. He cut its throat and another finished [the slaughtering] for him. He received the blood and sprinkled it. He went inside to offer the morning incense, to trim the lamp, and to offer the head, the limbs, the chavitim and the wine.", + "The morning incense was offered between [offering] the blood and the limbs. The afternoon incense was offered between [offering] the limbs and the wine libations. If the high priest was elderly or squeamish, water would be heated for him and poured into the cold water [in which he would immerse] in order to take the cold edge from it.", + "They then brought him [the High Priest] to Beit Parvah, which was located in the Holy of the Temple. They spread out linen sheets to separate him from the people. He washed his hands and feet and removed his clothing. Rabbi Meir says, first he removed his clothing and then he washed his hands and feet. He went down and immersed, came out and dried himself. They brought him the white garments, he put them on and washed his hands and feet.", + "In the morning he would wear Pelusian linen worth twelve maneh; at dusk, Indian linen worth eight hundred zuz, the words of Rabbi Meir. The Sages say: in the morning he would wear [garments] worth eighteen maneh and at dusk [garments] worth twelve maneh, altogether thirty maneh. These [costs] were [borne by] the community, and if he wanted to add [to them], he would add from his own [assets].", + "He came to his bull and his bull was standing between the Ulam [entrance hall] and the altar, its head to the south and its face [turned] to the west. And the priest stood on the east side facing the west. He laid both his hands upon it and confessed. And thus he would say: “Please, ‘Hashem’! I have done wrong, I have transgressed, I have sinned before You, I and my house. Please, ‘Hashem’! Forgive the wrongdoings, the transgressions, the sins which I have committed and transgressed and sinned before You, I and my house, as it is written in the Torah of Moses Your servant: 'For on this day shall atonement be made for you',\" etc. [to cleanse you of all your sins; you shall be clean before the Lord] (Leviticus 16:30). And [when the people heard the four letter Name] they answer after him: “Blessed be the Name of His glorious Kingdom forever and ever”.", + "He then went to the east of the Temple courtyard, to the north of the altar, the deputy High Priest at his right and the head of the [priestly] family [ministering that week] at his left. There were two goats and an urn was there, and in it were two lots. They were of boxwood and Ben Gamla made them of gold, and they would mention his name in praise.", + "Ben Katin made twelve spigots for the laver, for there had been before only two. He also made a mechanism for the laver, in order that its water should not become unfit by remaining overnight. King Munbaz had the handles of all the vessels used on Yom Kippur made of gold. His mother Helena made a golden candelabrum over the opening of the Temple sanctuary. She also made a golden tablet, on which the portion concerning the suspected adulteress was inscribed. Nicanor's gates were the subject of miracles. And they were all mentioned in praise.", + "And these they mentioned to their shame: Those of the House of Garmu did not want to teach anything about the preparation of the showbread. Those of the House of Avtinas did not want to teach anything about the preparation of the incense. Hugros ben Levi knew a chapter [concerning] the song but did not want to teach it. Ben Kamtzar did not want teach anyone his art of writing [the name of God]. Concerning the former [mentioned in the previous Mishnah] it is said: “The memory of the righteous shall be for a blessing” (Proverbs 10:7); concerning the others it is said: “But the name of the wicked shall rot”." + ], + [ + "He shook the urn and brought up the two lots. On one was inscribed: “For Hashem,” and on the other: “For Azazel.” The deputy High Priest was at his right hand, the head of the [ministering] family at his left. If the lot “For Hashem” came up in his right hand, the deputy high priest would say to him: “My master, High Priest, raise your right hand!” And if the lot “for Hashem” came up in his left hand, the head of the [ministering] family would say: “My master, High Priest, raise your left hand!” Then he placed them on the two goats and said: “A sin-offering for Hashem!” Rabbi Ishmael said: he did not need to say, “a sin-offering”, but just “for Hashem.\" And they answered after him: “Blessed be the name of His glorious kingdom for ever and ever!”", + "He bound a thread of crimson wool on the head of the goat which was to be sent away, and he placed it at the gate where it was to be sent away, and for the goat that was to be slaughtered [he placed a thread of crimson wool on its neck] at the place of the slaughtering. He came to his bull a second time, laid his two hands upon it and made confession. And thus he would say: “Please, ‘Hashem’! I have done wrong, I have transgressed, I have sinned before You, I and my house and the sons of Aaron, Your holy people. Please, ‘Hashem’! Forgive the wrongdoings, the transgressions, the sins which I have committed and transgressed and sinned before You, I and my house and the sons of Aaron, Your holy people, as it is written in the Torah of Moses Your servant: “For on this day shall atonement be made for you,\" etc. [to cleanse you of all your sins; you shall be clean before the Lord”] (Leviticus 16:30). And they answered after him: “Blessed be the name of His glorious kingdom for ever and ever!”", + "He slaughtered it [the bull] and received its blood in a bowl, and he gave it to the one who stirs it up on the fourth terrace within the sanctuary so that it should not congeal. He took the coal-pan and went up to the top of the altar, cleared the coals to both sides, took out coals from the glowing middle [of the fire on the altar], came down and placed it [the coal-pan] on the fourth terrace in the Temple courtyard.", + "On every [other] day he would take out [the coals] with a silver coal-pan, and empty it into one of gold, but this day he took them out with a golden coal-pan and in it he brought them [into the Heikhal]. On other days he would take them up with a coal-pan containing four kavin, and empty it into one containing three kavin, but this day he took them out with one containing three kavin, and in it he brought them in. Rabbi Yosi says: on other days he would take them out with a coal-pan containing one se’ah [six kavin], and empty it into one containing three kavin, this day he took them out with one containing three kavin, and in it he brought them in. On other days the pan was heavy, on this day it was light. On other days its handle was short, on this day it was long. On other days it was of yellowish gold, on this day, of reddish gold, the words of Rabbi Menachem. On other days he would offer half a p'ras in the morning and half a p'ras in the afternoon, today he adds also the two handfuls [of incense]. On other days [the incense] was finely ground, but today it was the most finely ground possible.", + "On every [other] day the priests would go up on the east side of the ramp and come down on the west side, but on this day the High Priest goes up in the middle and comes down in the middle. Rabbi Yehudah says: the High Priest always goes up in the middle and comes down in the middle. On other days the high priest washed his hands and feet from the laver, but on this day from a golden ladle. Rabbi Yehudah says: the High Priest always sanctifies his hands and feet from a golden ladle.", + "On every [other] day there were four wood-piles there [on the altar], but on this day five, the words of Rabbi Meir. Rabbi Yosi says: on other days three, but on this day four. Rabbi Yehudah says: on other days two, but on this day three." + ], + [ + "They brought out to him the ladle and the coal-pan, and he took two hands full [of incense] and put it into the ladle: a large [high priest] according to his size, a small one according to his size, and thus was its measure. He took the coal-pan in his right hand and the ladle in his left hand. He walked through the Heikhal [sanctuary] until he came to the place between the two curtains which separated the Holy from the Holy of Holies; between them was [a space of] one cubit. Rabbi Yose says: there was but one curtain, as it is said: “And the curtain shall serve you as a partition between the Holy and the Holy of Holies” (Exodus 26:33). The outer curtain was looped on the south side and the inner curtain on the north side. He walked along between them until he reached the north side. When he reached the north side he turned around to the south and went on along the curtain, to his left, until he reached the Ark. When he reached the Ark he put the coal-pan between the two poles. He heaped up the incense upon the coals and the whole house became full with smoke. He came out by the way he entered and in the outer house he uttered a short prayer. He did not make the prayer long so as not to frighten Israel.", + "After the Ark was taken away, there was a stone there, from the days of the earlier prophets, called Shtiyah, three fingers above the ground, on which he would place [the coal-pan].", + "He would take the blood from the one who was stirring it, and enter [again] into the place where he had entered, and stand [again] on the place on which he had stood, and sprinkle once upwards and seven times downwards, and he did not intend to sprinkle [simply] upwards nor downwards but rather like one who cracks a whip. And thus would he count: one, one and one, one and two, one and three, one and four, one and five, one and six, one and seven. Then he would go out and put it on the golden stand in the Heikhal.", + "They would bring him the goat. He would slaughter it and receive its blood in a bowl. He entered [again] into the place where he had entered, and stood [again] on the place on which he had stood, and sprinkled once upwards and seven times downwards, and he did not intend to sprinkle [simply] upwards or downwards but rather like one who cracks a whip. And thus would he count: one, one and one, one and two, one and three, one and four, one and five, one and six, one and seven. Then he would go out and place [the bowl] on the second stand in the Heikhal. Rabbi Yehudah said: there was only one stand there. He would take the blood of the bull and put down the blood of the goat, and sprinkle from it upon the curtains facing the Ark outside, once upwards, seven times downward, intending to sprinkle neither [simply] upwards nor downwards, but rather like one who cracks a whip. Thus would he count [as above]. Then he would take the blood of the goat, and put down the blood of the bull, and sprinkle from it upon the curtain facing the ark outside once upwards, seven times downwards [as above]. Then he would pour the blood of the bull into the blood of the goat, emptying the full vessel into the empty one.", + "“And he shall go out to the altar that is before the Lord” (Leviticus 16:18): that is the golden altar. He then began to purify [the altar by sprinkling] in downward motion. From where does he begin? From the northeast horn [of the altar], then the northwest, then the southwest, then the southeast. From the place where he begins [sprinkling when offering] a sin-offering on the outer altar, there he completes [sprinkling] on the inner altar. Rabbi Eliezer says: he remained in his place and sprinkled. And on every horn he would sprinkle from below upwards, with the exception of the horn at which he was standing, which he would sprinkle from above downwards.", + "Then he sprinkled the body of the altar seven times. And he would pour out the remainder of the blood at the western base of the outer altar. And [the remainder of the blood sprinkled] on the outer altar he poured out at the southern base. Both mingled in the aqueduct and flowed into Nahal Kidron; and they were sold to gardeners as fertilizer, and are subject to meilah [misappropriation of sanctified property]. ", + "Concerning every act of Yom Kippur mentioned in the prescribed order [in the Mishnah]: if he performed one [later] act before an [earlier] one, it is as if it had not been done at all. If he dealt with the blood of the goat before the blood of the bull, he must start over again, and sprinkle the blood of the goat after the blood of the bull. If before he had finished the sprinklings within [the Holy of Holies] the blood was poured out, he must bring other blood, and start over again and sprinkle again within [the Holy of Holies]. Similarly, in the Heikhal and at the golden altar, since they are each a separate act of atonement. Rabbi Elazar and Rabbi Shimon say: wherever he stopped, there he may begin again." + ], + [ + "The two [sacrificial] goats of Yom Kippur, it is a mitzvah that they be equal in appearance, height, value and be bought at the same time. But even if they are not equal, they are kosher. If one was bought one day, and another the next day, they are kosher. If one [of the goats] dies, if it dies before the lots were drawn, a partner for the second should be bought. If it dies after the lots were drawn, then another pair [of goats] should be brought and lots drawn over them as before, and [the one drawing lots] should say, if [the goat that was intended] for Hashem died, \"Let the one for which the lot 'for Hashem' is drawn be established in its place.\" And if [the goat that was intended for] Azazel died, \"Let the one for which the lot \"for Azazel\" is drawn be established in its place.\" The second [remaining goat] is left to graze until it develops a blemish, and then is sold, and its monetary value [is used to buy] free-will offerings, for we do not leave a communal chattat [sin] offering to die. Rabbi Yehuda says, We leave it to die. Rabbi Yehuda also said, if [the goat for Hashem's] blood spilled [before it could be sprinkled], the goat sent [to Azazel] is left to die [and another pair are brought]. If the goat sent [to Azazel] has died [first], then the blood [of the goat for Hashem] must be poured out [i.e., discarded, and another pair are brought].", + "[The High Priest] would come to the goat for Azazel and place his two hands on it, and confess. And this is what he would say: \"Please God, we, Your people the House of Israel, have committed wrongdoing, transgressed, and sinned before You. Please God, please forgive the wrongdoing, transgressions and sins that we, Your people the House of Israel, have committed, transgressed, and sinned before You. As it is written in the Torah of Moses Your servant (Leviticus 16:30), 'On this day, you will be forgiven and cleansed from all your sins—before Hashem you will be cleansed.'\" Then, the priests and the people standing in the courtyard, when they heard the explicit Name from the mouth of the High Priest, would bend their knees, bow down and fall on their faces, and they would say, \"Blessed be the Honored Name of His Sovereignty forever.\"", + "They turned over [the goat sent to Azazel] to the person leading it [out to the wilderness]. Anyone could lead the goat out; however, the leading priests fixed a procedure [that a priest would lead it out] and would not allow a Yisrael [Jew not a member of the tribe of Levi] to lead it out. Rabbi Yose says, It once happened that Arsala led it out and he was a Yisrael. ", + "They made a special ramp for him [who led the goat out], because of the Babylonians who used to pull at his hair, and say to him, Take [our sins] and go quickly, take [our sins] and go quickly. The leading citizens of Jerusalem would accompany him to the first booth. There were ten booths from Jerusalem to Tzuk [the cliff to which the goat was taken], a distance of ninety ris [2/15 of a mil], seven and a half ris per mil [two thousand cubits, for a total distance of twelve milin]. ", + "At every booth, they would say to him, Here is food and water. And they would accompany him from one booth to the next, except for the last one, since the escort would not go with him all the way to the cliff, but rather, he would watch his actions from a distance. ", + "What did he do [when he reached the cliff]? He divided the thread of the crimson wool, tied half to the rock, and tied the other half between its horns, and he pushed it from behind. It went rolling down, and before it reached half-way downhill, it was dashed to pieces. He returned and sat in the last booth until it became dark. And at what point did his garments become impure? From the moment he left the walls of Jerusalem. Rabbi Shimon says: from the moment he pushed it off the cliff. ", + "He [the High Priest] would go to the bull and the goat for the burnt offering [after sending off the goat to Azazel]. He would split [their carcasses] and remove their fats, place them on a tray and offer them on the altar. He reassembled the carcasses and took them out to the place of burning. And at what point would his clothing become impure? From the moment he went outside the walls of the Temple court. Rabbi Shimon says: From the moment the fire took hold in the majority [of the carcasses].", + "They would say to the High Priest: The goat [for Azazel] has reached the wilderness. And how did they know that the goat had reached the wilderness? They used to set up towers and wave signal cloths, and thus they would know that the goat had reached the wilderness. Rabbi Yehuda says: But did they not have an obvious sign? The distance from Jerusalem to the place where the goat was pushed [off the cliff] was three milin. They could thus walk a mil, return a mil, and wait the amount of time it would take to walk a mil, and thus, they would know that the goat had reached the wilderness. Rabbi Yishmael says: But did they not also have another sign? They had a strip of crimson wool tied to the door of the Heikhal, and when the goat reached the wilderness, the crimson wool turned white, as it is written, \"Though your sins be as scarlet, they shall be as white as snow\" (Isaiah 1:18). " + ], + [ + "The High Priest then came to read [the Torah portion for the day]. He could read either wearing linen garments, or his own white robe. The synagogue attendant would take the Torah scroll, and hand it to the head of the synagogue, and the head of the synagogue would hand it to the assistant [High Priest] and the assistant would hand it over to the High Priest. The High Priest would stand, and receive it, and read \"After the death\" (Leviticus 16:1-34) and \"On the tenth\" (Leviticus 23:26-36). Then he would roll up the scroll, hold it close to his bosom, and say, \"More than that which I have read before you, is written here.\" He would then recite by heart “On the tenth day\" (Numbers 29:7-11). He recites over it eight blessings: for the Torah, for the Temple Service, for thanksgiving, for the forgiveness of sins, and for the Temple separately, and for Israel separately, and for Jerusalem separately, for the priests separately, and for the rest of the prayer. ", + "The one who sees the High Priest while he is reading does not see the bull and he-goat that are burned, and the one seeing the bull and the he-goat being burned does not see the High Priest while he is reading. Not because it is prohibited to do so, but because the distance between the two areas was great, and both rituals were performed simultaneously. ", + "If he read in the garments of linen, he would then wash his hands and feet, undress, and go down to immerse. He came up, and dried himself, while they brought him his gold vestments. He dressed and then washed his hands and feet. He then went out and offered his ram, and the people's ram, and the seven unblemished one-year-old male sheep; these are the words of Rabbi Eliezer. Rabbi Akiva says: They were brought with the morning Tamid offering, as well as the bull for a burnt-offering. But the he-goat which is done outside was brought with the afternoon Tamid offering. ", + "He washed his hands and feet, undressed, and went down and immersed. He came up, and dried himself. Then they brought him his white garments, and he dressed and washed his hands and feet. He went inside to remove the ladle and coal-pan, washed his hands and feet, undressed, went down, immersed, came up, and dried himself. Then, they brought him his gold garments, he dressed, washed his hands and feet, and went into the sanctuary to burn the afternoon incense and light the lamps. He washed his hands and feet, and undressed. They then brought his personal garments. He got dressed, and they would go with him to his residence. And he would make a feast for those close to him, for having exited the Holy [of Holies] in peace. ", + "The High Priest served in eight vestments, and the ordinary priest in four. The ordinary priest wore a tunic, pants, hat, and belt. The High Priest added to these the breastplate, the efod [apron], robe, and tsits [forehead plate]. They were only allowed to question the urim vetumim [oracular device carried in the breastplate] while wearing these eight vestments. The urim vetumim was only questioned on behalf of the king, court, or someone the community requires [for leadership]. " + ], + [ + "On Yom Kippur, it is forbidden to eat, to drink, to wash, to anoint, and to wear leather shoes and to have sexual relations. The King and the bride may wash their faces, and the newly delivered mother may wear leather shoes: the words of Rabbi Eliezer; and the Sages prohibit this.", + "One who eats food to the size of a large date, that is, the date with the kernel, or drinks a mouthful, is guilty. All kinds of food combine for the size of the date, and all liquids for the mouthful; but food and drink do not combine in the computation.", + "If one eats and drinks on a single occasion of obliviousness, he is liable to one sin-offering; if he has eaten and [also] done work, he is liable to two [separate] sin-offerings; if he has eaten food which is not suitable for consumption, or has drunk liquids which are not suitable for drinking, or brine or fish-brine, he is exempt [from bringing a sin-offering].", + "We do not force small children to fast on Yom Kippur. Rather, we train them a year or two before [they reach the age of being subject to the commandments] so that they will become accustomed to [performing] the commandments.", + "We feed a pregnant woman who smells [and craves food], even unkosher [food] until she recovers. We feed a sick person on the advice of an expert [doctor]. And if there is not an expert there, we feed him on his own word, until he says enough. ", + "If one is seized with a pathological craving [for food], he is to be fed even with unkosher food, until he recovers. A person who is bitten by a mad dog must not be fed any of the dog's liver, but Rabbi Matya ben Charash permits it. Moreover, Rabbi Matya ben Charash said, If a person has a sore throat, it is permitted to put medicines into his mouth on the Sabbath, because of possible danger to his life, and whatever threatens to endanger life supersedes [the observance of] the Sabbath.", + "If debris falls and it is unknown whether any person is buried [under it] or not; or whether he is dead or alive, or whether he is a gentile or a Jew, we remove the debris from him on the Sabbath; if he be found alive, we extricate him, but if he is dead, we leave him.", + "The sin-offering and guilt-offering atone [for sin]. Death and Yom Kippur atone with repentance. Repentance atones for minor transgressions of positive or negative commandments; for grave transgressions, it obtains a respite until Yom Kippur completes the atonement.", + "One who says, \"I will sin, and then repent, I will sin [again], and then repent,\" will not receive an opportunity to repent; [for one who says] \"I will sin, and Yom Kipur will atone,\" Yom Kippur will not atone. Yom Kippur atones for transgressions between a person and God, but for a transgression against one's neighbor, Yom Kipur cannot atone, until he appeases his neighbor. Thus R. Eleazar ben Azariah expounds the text, \"From all your sins before the Lord shall ye be clean\": For transgressions between a person and God, Yom Kippur atones, for transgressions against one's neighbor, Yom Kippur cannot atone, until he appeases his neighbor. R. Akiva says, Happy are you, Israel! Before whom are you purified, and who purifies you [of your transgressions]? Your Father Who is in heaven. For it is said, \"Then will I sprinkle clean water upon you, and ye shall be clean\"; and it is also said, \"The ‏ritual bath‎ [lit. Hope] of Israel is the Lord\"; even as a ritual bath purifies the unclean, so does the Holy One, Blessed be He, purify Israel." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Talmud Bavli. German. Lazarus Goldschmidt. 1929 [de].json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Talmud Bavli. German. Lazarus Goldschmidt. 1929 [de].json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..5e460843dfb967de030da409f48b680fc4e74344 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/Talmud Bavli. German. Lazarus Goldschmidt. 1929 [de].json @@ -0,0 +1,103 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Yoma", + "versionSource": "https://www.nli.org.il/he/books/NNL_ALEPH001042448/NLI", + "versionTitle": "Talmud Bavli. German. 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MAN ENTGEGNETE IHM: DEMNACH HAT DIE SACHE KEIN ENDE4 Auch diese könnte sterben..", + "ALL DIESE SIEBEN TAGE SPRENGT ER DAS OPFERBLUT, RÄUCHERT ER DAS RÄUCHERWERK AUF, SÄUBERT ER DIE LAMPEN5 Der Leuchte; cf. Ex. 30,7.
242. Die zuerst dargebrachten Teile der Opfertiere.
UND OPFERT ER KOPF UND FÜSSE AUF; AN ALLEN ÜBRIGEN TAGEN OPFERT ER, WENN ER ES WÜNSCHT. DER HOCHPRIESTER NIMMT NÄMLICH ANTEIL AM OPFERDIENSTE ALS ERSTER UND ERHÄLT SEINEN ANTEIL ALS ERSTER.", + "MAN TEILTE IHM EINIGE VON DEN ÄLTESTEN DES GERICHTSHOFES ZU, DIE IHM ÜBER DIE ORDNUNG DES TAGES VORLASEN. DIESE SPRACHEN ZU IHM: HERR HOCHPRIESTER, LIES DU MIT DEINEM MUNDE VOR, VIELLEICHT HAST DU ES VERGESSEN ODER GAR NICHT GELERNT. AM MORGEN DES VORABENDS DES VERSÖHNUNGSTAGES FÜHRT MAN IHN VOR DAS ÖSTLICHE TOR UND FÜHRT IHM FARREN, WIDDER UND SCHAFE VOR, DAMIT ER KUNDIG UND GEÜBT IM DIENSTE SEI. ", + "WÄHREND DER SIEBEN TAGE VERWEIGERTE MAN IHM KEINE SPEISEN UND KEINE GETRÄNKE; AM VORABEND DES VERSÖHNUNGSTAGES, BEI DUNKELHEIT, LIESS MAN IHN NICHT VIEL ESSEN, WEIL DAS ESSEN ZUR SCHLÄFRIGKEIT BRINGT.", + "DIE ÄLTESTEN DES GERICHTSHOFES ÜBERGABEN IHN DEN ÄLTESTEN DER PRIESTERSCHAFT6 Die ihm praktischen Unterricht im Tempeldienste zu erteilen hatten., UND DIESE BRACHTEN IHN IN DAS EUTINOSHAUS UND VEREIDIGTEN IHN; SODANN VERABSCHIEDETEN SIE SICH UND GINGEN FORT. SIE SPRACHEN ZU IHM: HERR HOCHPRIESTER, WIR SIND VERTRETER DES GERICHTSHOFES, UND DU BIST SOWOHL UNSER ALS AUCH DES GERICHTSHOFES VERTRETER; WIR BESCHWÖREN DICH BEI DEM, DER SEINEN NAMEN IN DIESEM HAUSE WOHNEN LÄSST, DASS DU IN NICHTS ABWEICHEN SOLLST VON ALL DEM, WAS WIR DIR GESAGT HABEN. DARAUF WANDTE ER SICH AB UND WEINTE, UND AUCH SIE WANDTEN SICH AB UND WEINTEN.", + "WAR ER GELEHRTER, SO HIELT ER EINEN VORTRAG, WENN ABER NICHT, SO HIELTEN GELEHRTE IHM EINEN VORTRAG; WAR ER IM LESEN KUNDIG, SO LAS ER ETWAS VOR, WENN ABER NICHT, SO LASEN SIE IHM VOR. WORAUS LASEN SIE IHM VOR? AUS IJOB, E͑ZRA7 Deren geschichtlicher Inhalt das Interesse wecken.UND DER CHRONIK. ZEKHARJA B. QEBUṬAL ERZÄHLTE: SEHR OFT LAS ICH IHM AUS DANIÉL VOR.", + "WILL ER EINSCHLUMMERN, SO SCHNALZEN DIE JUNGEN PRIESTER MIT DEM MITTELFINGER UND SPRECHEN zu IHM: HERR HOCHPRIESTER, STEHE AUF UND ERMUNTERE DICH EIN WENIG AUF DEM PFLASTER. MAN UNTERHÄLT IHN, BIS DIE ZEIT DES SCHLACHTENS HERANREICHT.", + "AN JEDEM ANDEREN TAGE HEBT MAN DIE ASCHE VOM ALTAR BEIM EAHNENRUF AB, ODER NAHE DIESEM, OB VORHER ODER NACHHER, AM VERSÖHNUNGSTAGE ABER VON MITTERNACHT AN UND AN DEN FESTEN VON DER ERSTEN NACHTWACHE AN. NOCH VERNAHM MAN DEN HAHNENRUF NICHT, ALS SCHON DER TEMPELHOF VON JISRAÉLITEN VOLL WAR." + ], + [ + "ANFANGS DURFTE JEDER1 Priester aus der betreffenden Priesterwache. DER DIE ASCHE VOM ALTAR ABHEBEN WOLLTE, SIE ABHEBEN. WAREN ES MEHRERE, SO LIEFEN SIE DIE ALTARRAMPE HINAUF, UND WER FRÜHER ALS DIE ANDEREN DIE LETZTEN VIER ELLEN ERREICHTE, HATTE GESIEGT. WAREN ZWEI GLEICH WEIT, SO SPRACH DER BEAMTE ZU IHNEN: DIE FINGER HOCH2 Die Erklärung folgt weiter S. 56.! WIEVIEL STRECKTEN SIE VOR? EINEN ODER ZWEI: DEN DAUMEN ABER STRECKTE MAN IM TEMPEL NICHT VOR.", + "EINST LIEFEN ZWEI PRIESTER DIE ALTARRAMPE HINAUF UND WAREN GLEICH WEIT; DA STIESS EINER SEINEN GENOSSEN, UND DIESER FIEL HINUNTER UND BRACH EIN BEIN. ALS NUN DER GERICHTSHOF SAH, DASS MAN DADURCH IN GEFAHR GERÄT, ORDNETE ER AN, DASS MAN DIE ASCHE VOM ALTAR NUR DURCH DAS LOS ABHEBE. VIERMAL TÄGLICH ERFOLGTE DA DIE AUSLOSUNG, UND DIES WAR DIE ERSTE AUSLOSUNG.", + "DIE ZWEITE AUSLOSUNG BESTIMMTE, WER SCHLACHTEN, WER SPRENGEN, WER DEN INNEREN ALTAR ENTASCHEN, WER DIE LEUCHTE ENTRUSSEN UND WER DIE OPFERTEILE, KOPF UND EINEN HLNTERFUSS, BEIDE VORDERFÜSSE, STEISS UND EINEN HINTERFUSS, BRUST UND SCHLUND, BEIDE FLANKEN, DIE EINGEWEIDE, DAS MEHL, DAS PFANNOPFERGEBÄCK UND DEN WEIN ZUR ALTARRAMPE BRINGEN SOLL; DIES FIEL DREIZEHN PRIESTERN ZU. BENZAJ SPRACH VOR R. A͑QIBA IM NAMEN R. JEHOŠUÁS: WIE DIE REIHENFOLGE BEIM GEHEN, SO WURDE DAS OPFER DARGEBRACHT.", + "DIE DRITTE AUSLOSUNG: NEULINGE3 Die diesen Dienst noch nie getan., KOMMT ZUM RÄUCHERWERKE LOSEN. DIE VIERTE AUSLOSUNG: NEULINGE UND ERFAHRENE, LOSET, WER DIE OPFERGLIEDER VON DER ALTARRAMPE AUF DEN ALTAR BRINGEN SOLL.", + "DAS BESTÄNDIGE OPFER4 Nach dem Schlachten.WIRD DURCH NEUN, ZEHN, ELF ODER ZWÖLF PRIESTER DARGEBRACHT, NICHT WENIGER UND NICHT MEHR. UND ZWAR: DIESES SELBST DURCH NEUN, UND AM HÜTTENFESTE HIELT EINER DIE WASSERSCHALE IN DER HAND, ALSO ZEHN; ABENDS DURCH ELF: DIESES SELBST DURCH NEUN, UND ZWEI HIELTEN DIE ZWEI HOLZSCHEITE IN DER HAND; AM ŠABBATH DURCH ELF: DIESES SELBST DURCH NEUN, UND ZWEI HIELTEN DIE ZWEI SCHALEN WEIHRAUCH DES SCHAUBROTES IN DER HAND; AM ŠABBATH DES HÜTTENFESTES HIELT NOCH EINER DIE WASSERSCHALE IN DER HAND.", + "EIN WIDDER WIRD DURCH ELF PRIESTER DARGEBRACHT: DAS FLEISCH DURCH FÜNF, DIE EINGEWEIDE, DAS MEHL UND DER WEIN DURCH JEZWEI.", + "EIN FARRE WIRD DURCH VIERUNDZWANZIG PRIESTER DARGEBRACHT: VON KOPF UND HINTERFUSS DER KOPF DURCH EINEN UND DER HINTERFUSS DURCH ZWEI; VON STEISS UND HINTERFUSS DER STEISS DURCH ZWEI UND DER HINTERFUSS DURCH ZWEI; VON BRUST UND SCHLUND DIE BRUST DURCH EINEN UND DER SCHLUND DURCH DREI; BEIDE VORDERFÜSSE DURCH ZWEI, BEIDE FLANKEN DURCH ZWEI; EINGEWEIDE, MEHL UND WEIN DURCH JE DREI. DIES GILT NUR VON GEMEINDEOPFERN, PRIVATOPFER ABER KANN AUCH EINER, WENN ER ES WILL, HERRICHTEN. ENTHÄUTÜNG UND ZERLEGUNG WAREN BEI DIESEN UND JENEN GLEICH." + ], + [ + "DER BEAMTE SPRACH ZU IHNEN: GEHT UND SCHAUET, OB DIE ZEIT ZUM SCHLACHTEN SCHON HERANGEREICHT IST. SOBALD SIE HERANREICHTE, SPRACH DER BEOBACHTENDE: EIN LICHTSCHEIN! ALSDANN SPRACH MATHJA1 Richt. die Lesart Matithja; dieser war nach Seq. V, 1 Losbeamter, der nur beispielsweise genannt wird. Nach anderer Erklärung wird er hier als Tradent genannt, daß nämlich der Beobachtende die folgenden Sätze sprach.B.ŠEMUÉL: IST DIE GANZE OSTSEITE HELL? BISEBRON? UND DIESER ERWIDERTE: JAWOHL.", + "WOZU WAR DIES ALLES NÖTIG? WEIL SIE EINMAL, ALS DAS MONDLICHT AUFGEGANGEN WAR, GLAUBTEN, DAS MORGENLICHT SEI IM OSTEN AUFGEGANGEN, UND SIE SCHLACHTETEN DAS BESTÄNDIGE OPFER, DAS SIE NACHHER IN DEN VERBRENNUNGSRAUM BRACHTEN. HIERAUF FÜHRTE MAN DEN HOCHPRIESTER IN DEN BADERAUM HINUNTER. FOLGENDE BESTIMMUNG WAR IM TEMPEL EINGEFÜHRT: WER SEINE NOTDURFT VERRICHTET, MUSS EIN TAUCHBAD NEHMEN, WER WASSER LÄSST, MUSS HÄNDE UND FÜSSE WASCHEN.", + "NIEMAND DARF, OHNE AORHER UNTERGETAUCHT ZU HABEN, IN DEN TEMPELHOF ZUM TEMPELDIENSTE EINTRETEN, AUCH NICHT EIN REINER. AN DIESEM TAGE NAHM DER HOCHPRIESTER FÜNF TAUCHBÄDER UND MACHTE ZEHN WASCHUNGEN2 Von Händen und Füßen; wörtl. Heiligungen., ALLE IM HEILIGTUME, ÜBER DER PARVAKAMMER, AUSGENOMMEN DIESES EINE3 Das erste Tauchbad, das er auch an jedem anderen Tage nahm..", + "MAN BREITETE ZWISCHEN IHM UND DEM VOLKE EIN LAKEN AUS BYSSUS AUS. ER ZOG SICH AUS, STIEG HINAB UND TAUCHTE UNTER, STIEG HERAUF UND TROCKNETE SICH AB, UND MAN BRACHTE IHM DIE GOLDENEN GEWÄNDER, DIE ER ANZOG, UND ER WUSCH SICH HÄNDE UND FÜSSE. HIERAUF BRACHTE MAN IHM DAS BESTÄNDIGE OPFER UND ER SCHNITT DEN HALS EIN, WÄHREND EIN ANDERER AN SEINER SEITE DAS SCHLACHTEN VOLLENDETE, NAHM DAS BLUT AUF UND SPRENGTE ES. DANN TRAT ER EIN, DAS MORGENRÄUCHERWERK ZU RÄUCHERN, DIE LAMPEN ZU PUTZEN UND DEN KOPF, DIE OPFERGLIEDER, DAS PFANNOPFERGEBÄCK UND DEN WEIN DARZUBRINGEN.", + "DAS MORGENRÄUCHERWERK WURDE ZWISCHEN DEM BLUTE4 Dem Schlachten und dem Blutsprengen.UND DER AUFRÄUCHERUNG DER OPFERGLIEDER DARGEBRACHT, DAS DES ABENDS ZWISCHEN DER AUFRÄUCHERUNG DER OPFERGLIEDER UND DEM GUSSOPFER. WAR DER HOCHPRIESTER ALT ODER EMPFINDLICH, SO BEREITETE MAN IHM HEISSES WASSER VOR UND GOSS ES IN DAS KALTE, UM DIE KÄLTE ZU MILDERN.", + "MAN BRACHTE IHN IN DIE PARVAKAMMER, DIE AUF HEILIGEM GEBIETE LAG, UND BREITETE ZWISCHEN IHM UND DEM VOLKE EIN LAKEN AUS BYSSUS AUS; HIERAUF WUSCH ER SICH HÄNDE UND FÜSSE UND ZOG SICH AUS. R. MEÍR SAGT, ER ZOG SICH AUS UND WUSCH SICH HÄNDE UND FÜSSE. SODANN STIEG ER HINAB UND TAUCHTE UNTER, STIEG HERAUF UND TROCKNETE SICH AB, UND MAN BRACHTE IHM DIE WEISSEN GEWÄNDER; ER ZOG SIE AN UND WUSCH SICH HÄNDE UND FÜSSE.", + "MORGENS LEGTE ER PELUSISCHES5 Stoffe aus diesen Ländern.IM WERTE VON ZWÖLF MINEN AN, ABENDS INDISCHES6 Stoffe aus diesen Ländern.IM WERTE VON ACHTHUNDERT ZUZ – SO R. MEÍR. DIE WEISEN SAGEN: MORGENS LEGTE ER SOLCHE IM WERTE VON ACHTZEHN MINEN AN, ABENDS IM WERTE VON ZWÖLF MINEN, ZUSAMMEN ALSO DREISSIG MINEN. DIESE WAREN AUS GEMEINDEMITTELN; WOLLTE ER MEHR, SO FÜGTE ER AUS EIGNEM HINZU.", + "SODANN BEGAB ER SICH ZU SEINEM FARREN, DER ZWISCHEN DER VORHALLE UND DEM ALTAR STAND, DEN KOPF NACH SÜDEN MIT DEM GESICHTE NACH WESTEN. DER PRIESTER STELLTE SICH ÖSTLICH MIT DEM GESICHTE NACH WESTEN, STÜTZTE BEIDE HÄNDE AUF DIESEN UND SPRACH DAS SÜNDENBEKENNTNIS. ER SPRACH ALSO: ACH, HERR7 Im Texte: der Name; er sprach den Gottesnamen aus, der nicht genannt wird., ICH HABE VOR DIR GESÜNDIGT, GEFREVELT UND GEFEHLT, ICH UND MEIN HAUS! ACH, HERR, VERGIB DOCH DIE SÜNDEN, DIE FREVEL UND DIE VERFEHLUNGEN, DIE ICH VOR DIR GESÜNDIGT, GEFREVELT UND GEFEHLT HABE, ICH UND MEIN HAUS! WIE DOCH GESCHRIEBEN STEHT IN DER TORA DEINES KNECHTES MOŠE:8 Lev. 16,30.denn an diesem Tage wird er vergeben &c. UND SIE STIMMTEN NACH IHM EIN: GEPRIESEN SEI DER NAME SEINER KÖNIGLICHEN MAJESTÄT AUF IMMER UND EWIG.", + "SODANN GING ER NACH DER OSTSEITE DES VORHOFES, NÖRDLICH VOM ALTARE, DER PRIESTERPRÄSES ZU SEINER RECHTEN UND DER OBMANN DER FAMILIENWACHE9 Eigentl. Tageswache; Bd. II S. 481 Anm. 136.ZU SEINER LINKEN. DA BEFANDEN SICH DIE BEIDEN ZIEGENBÖCKE, AUCH WAR DA EINE URNE MIT ZWEI LOSTÄFELCHEN AUS BUCHSBAUMHOLZ. JEHOŠUA B.GAMLA MACHTE SIE AUS GOLD, UND MAN GEDACHTE SEINER ZUM LOBE.", + "BEN QAṬIN BRACHTE ZWÖLF HÄHNE AN DAS WASCHBECKEN AN, DAS NUR ZWEI HATTE; ER MACHTE AUCH EINE VORRICHTUNG AN DAS WASCHBECKEN, DASS SEIN WASSER NICHT DURCH DAS ÜBERNACHTEN UNTAUGLICH10 Das geschöpfte Wasser wird über Nacht untauglich, u. durch die von ihm gefertigte Vorrichtung wurde es mit der Quelle verbunden.WERDE. DER KÖNIG MONOBAZ MACHTE DIE GRIFFE ALLER GERÄTE DES VERSÖHNUNGSTAGES AUS GOLD. SEINE MUTTER HELENE MACHTE EINE GOLDENE LAMPE AN DIE TÜR DES TEMPELS; AUCH MACHTE SIE EINE GOLDENE TAFEL, AUF DER DER ABSCHNITT VOR DER EHEBRUCHSVERDÄCHTIGTEN11 Num. 5,12ff.GESCHRIEBEN WAR. MIT DEN TÜREN DES NIKANOR GESCHAHEN WUNDER, UND MAN GEDACHTE SEINER ZUM LOBE.", + "DER FOLGENDEN GEDACHTE MAN ZUM TADEL: DIE ANGEHÖRIGEN DER FAMILIE GARMO WOLLTEN ÜBER DIE ZUBEREITUNG DER SCHAUBROTE NICHTS LEHREN; DIE ANGEHÖRIGEN DER FAMILIE EUTINOS WOLLTEN ÜBER DIE ANFERTIGUNG DES RÄUCHERWERKES NICHTS LEHREN; HYGROS DER LEVITE12 Vielleicht der Sohn des Levi.WAR KUNDIG IM GESANGE, WOLLTE ABER NICHT LEHREN; BEN QAMÇAR WOLLTE ÜBER DAS KUNSTSCHREIBEN13 Wörtlich Schreibwerk; nach dem weiter folgenden Berichte des Talmud handelte es sich um eine Schreibekunst.NICHTS LEHREN. ÜBER JENE HEISST ES:14 Pr. 10,7.die Erinnerung des Frommen bleibl zum Segen, ÜBER DIESE HEISST ES:15 Pr. 10,7.der Name der Gottlosen wird verwesen." + ], + [ + "ER RÜHRTE DIE URNE UM UND HOLTE DIE ZWEI LOSE HERVOR; AUF DEM EINEN STANDFÜR GOTT1 Auch hier wird überall statt des Gottesnamens das Wort ‘Name’ gebraucht., AUF DEM ANDEREN STAND FÜRZAZEL’. DER PRIESTERPRÄSES ZU SEINER RECHTEN UND DER OBMANN DER FAMILIENWACHE ZU SEINER LINKEN. GERIET DAS LOSFÜR GOTT’ IN SEINE RECHTE, SO SPRACH DER PRIESTERPRÄSES ZU IHM: HERR HOCHPRIESTER, ERHEBE DEINE RECHTE; GERIET DAS LOSFÜR GOTT’ IN SEINE LINKE, SO SPRACH DER OBMANN DER FAMILIENWACHE ZU IHM: HERR HOCHPRIESTER, ERHEBE DEINE LINKE. ALSDANN LEGTE ER SIE AUF BEIDE BÖCKE UND SPRACH : EIN SÜNDOPFER FÜR GOTT. R. JIŠMA͑ÉL SAGT, ER BRAUCHTE ‘EIN SÜNDOPFER’ NICHT ZU SAGEN, SONDERN NUR: FÜR GOTT. UND SIE STIMMTEN NACH IHM EIN: GEPRIESEN SEI DER NAME SEINER KÖNIGLICHEN MAJESTÄT AUF IMMER UND EWIG.", + "DARAUF BAND ER EINEN ROTGLÄNZENDEN WOLLSTREIFEN AN DEN KOPF DES FORTZUSCHICKENDEN BOCKES UND STELLTE IHN AN DIE STELLE SEINER FORTSCHICKUNG, UND DEN ZU SCHLACHTENDEN AN DIE STELLE SEINER SCHLACHTUNG. SODANN BEGAB ER SICH ZU SEINEM ZWEITEN FARREN, STÜTZTE BEIDE HÄNDE AUF DIESEN UND SPRACH DAS SÜNDENBEKENNTNIS. ER SPRACH ALSO: ACH, HERR, ICH HABE VOR DIR GESÜNDIGT, GEFREVELT UND GEFEHLT, ICH UND MEIN HAUS UND DIE KINDER AHRONS, DEIN HEILIGES2 Genauer eigentl. das Volk deiner Heiligen, Geheiligten. Ebenso ist das W. קדש in anderen Verbindungen sprachlich nominal u. nicht adjektivisch: רוח הקדש, לשון הקדש, בשר קדש heißt genauer Fleisch des Geheiligten, Sprache des Geheiligten, Geist des Geheiligten.VOLK. ACH, HERR, VERGIB DOCH DIE SÜNDEN, DIE FREVEL UND DIE VERFEHLUNGEN, DIE ICH VOR DIR GESÜNDIGT, GEFREVELT UND GEFEHLT HABE, ICH UND MEIN HAUS UND DIE KINDER AHRONS, DEIN HEILIGES VOLK! WLE DOCH GESCHRIEBEN STEHT IN DER TORA DEINES KNECHTES MOŠE:3 Lev. 16,30.denn an diesem Tage wird er euch vergeben, um euch zu reinigen; von all euren Sünden sollt ihr rein sein vor dem Herrn. UND SIE STIMMTEN NACH IHM EIN: GEPRIESEN SEI DER NAME SEINER KÖNIGLICHEN MAJESTÄT AUF IMMER UND EWIG.", + "SODANN SCHLACHTETE ER IHN, NAHM DAS BLUT IN EIN BECKEN AUF UND ÜBERGAB ES DEM, DER ES AUF DEM VIERTEN ABSATZ4 Nach einer anderen Erklärung heißt hier רובד die Täfelung des Fußbodens, die 4. Reihe desselben.IM HEILIGTUME UMRÜHRTE, DAMIT ES NICHT GERINNE. HLERAUF NAHM ER DIE SCHIPPE UND STIEG AUF DIE HÖHE DES ALTARS, SCHARRTE DIE KOHLEN NACH BEIDEN SEITEN UND NAHM EINIGE VON DEN DURCHGEBRANNTEN AUS DER MITTE AUF, DANN STIEG ER UND STELLTE SIE AUF DEN VIERTEN ABSATZ DES VOILHOFES.", + "AN JEDEM ANDEREN TAGE NAHM ER DIE KOHLEN MIT EINER SILBERNEN SCHIPPE AUF UND SCHÜTTETE SIE IN EINE GOLDENE, AN DIESEM TAGE ABER NAHM ER SIE MIT EINER GOLDENEN AUF UND BRACHTE SIE IN DIESER AUCH HINEIN. AN JEDEM ANDEREN TAGE NAHM ER SIE MIT EINER VIER KAB FASSENDEN SCHIPPE AUF UND SCHÜTTETE SIE IN EINE DREI KAB FASSENDE, AN DIESEM TAGE ABER NAHM ER SIE MIT EINER DREI KAB FASSENDEN AUF UND BRACHTE SIE IN DIESER AUCH HINEIN. R. JOSE SAGT, AN JEDEM ANDEREN TAGE NAHM ER SIE MIT EINER EINE SEÁ FASSENDEN5 Die Seá hat 6 Kab.AUF UND SCHÜTTETE SIE IN EINE DREI KAB FASSENDE, AN DIESEM TAGE ABER NAHM ER SIE MIT EINER DREI KAB FASSENDEN AUF UND BRACHTE SIE IN DIESER AUCH HINEIN. AN JEDEM ANDEREN TAGE WAR SIE SCHWER, AN DIESEM TAGE ABER LEICHT. AN JEDEM ANDEREN TAGE HATTE SIE EINEN KURZEN STIEL, AN DIESEM TAGE ABER EINEN LANGEN. AN JEDEM ANDEREN TAGE WAR DAS GOLD GELB, AN DIESEM TAGE ABER ROTSO R. MENAḤEM. AN JEDEM ANDEREN TAGE BRACHTE ER EINE HALBE6 Wörtl. Durchbrochenes, die Hälfte einer Mine.MORGENS UND EINE HALBE ABENDS DAR, AN DIESEM TAGE ABER FÜGTE ER NOCH DIE HÄNDE VOLL HINZU. AN JEDEM ANDEREN TAGE WAR DAS RÄUCHERWERK FEIN GESTOSSEN, AN DIESEM TAGE ABER VOM ALLERFEINSTEN.", + "AN JEDEM ANDEREN TAGE STIEGEN DIE PRIESTER AUF DEN ALTAR ÜBER DIE OSTSEITE DER RAMPE UND ÜBER DIE WESTSEITE HERUNTER, AN DIESEM TAGE ABER STIEG DER HOCHPRIESTER ÜBER DIE MITTE HINAUF UND ÜBER DIE MITTE HERUNTER. R. JEHUDA SAGT, DER HOCHPRIESTER STIEG STETS ÜBER DIE MITTE HINAUF UND ÜBER DIE MITTE HERUNTER. AN JEDEM ANDEREN TAGE WUSCH DER HOCHPRIESTER HÄNDE UND FÜSSE AUS DEM WASCHBECKEN, AN DIESEM TAGE ABER AUS EINEM GOLDENEN GEFÄSSE. R. JEHUDA SAGT, DER HOCHPRIESTER WUSCH HÄNDE UND FÜSSE STETS AUS EINEM GOLDENEN GEFÄSSE .", + "AN JEDEM ANDEREN TAGE WAREN ES VIER BRANDSTÄTTEN, AN DIESEM TAGE ABER FÜNFSO R. MEÍR. R. JOSE SAGT, AN JEDEM TAGE WAREN ES DREI, AN DIESEM TAGE ABER VIER. R. JEHUDA SAGT, AN JEDEM TAGE WAREN ES ZWEI, AN DIESEM TAGE ABER DREI." + ], + [ + "MAN HOLTE IHM DIE KELLE UND DIE SCHIPPE UND ER HOB VOM RÄUCHERWERKE BEIDE HÄNDE VOLL AB UND TAT ES IN DIE KELLE, EIN GROSSER NACH SEINER GRÖSSE UND EIN KLEINER NACH SEINER KLEINHEIT, UND DIES WAR DAS MASS; DANN NAHM ER DIE SCHIPPE IN DIE RECHTE UND DIE KELLE IN DIE LINKE. ER SCHRITT DURCH DAS TEUPELSCHIFF, BIS ER ZWISCHEN DIE ZWEI VOHÄNGE GELANGTE, DIE ZWISCHEN DEM HEILIGEN UND DEM ALLERHEILIGSTEN TRENNTEN; ZWISCHEN BEIDEN EINE ELLE. R. JOSE SAGT, DA WAR NUR EIN VORHANG, DENN ES HEISST :1 Ex. 26,33.der Vorhang soll euch zwischen dem Heiligen und dem Allerheiligsten trennen. DER ÄUSSERE VORHANG AN DER SÜDSEITE UND DER INNERE AN DER NORDSEITE UMGESCHLAGEN; ER GING ZWISCHEN BEIDEN, BIS ER AN DIE NORDSEITE GELANGTE, UND ALS ER AN DIE NORDSEITE GELANGTE, WANDTE ER DAS GESICHT SÜDLICH UM UND GING DEM VORHANGE ENTLANG LINKS, BIS ER AN DIE BUNDESLADE GELANGTE. ALS ER AN DER BUNDESLADE ANGELANGT WAR, SETZTE ER DIE PFANNE ZWISCHEN DIE BEIDEN STANGEN2 Die zum Tragen der Bundeslade dienten.UND HÄUFTE DAS RÄUCHERWERK AUF DIE KOHLEN, UND DER GANZE RAUM FÜLLTE SICH MIT RAUCH. IN DER WEISE, WIE ER EINTRAT, KAM ER AUCH3 Er mußte rückwärts gehen; cf. Hol. Fol. 10b.HERAUS. IM ÄUSSEREN RAUME VERRICHTETE ER EIN KURZES GEBET; ER VERWEILTE NICHT LANGE IM GEBETE, UM NICHT JISRAÉL ZU BEUNRUHIGEN.", + "SEITDEM DIE [BUNDES]LADE FORT WAR, BEFAND SICH DA EIN STEIN AUS DEN TAGEN DER ERSTEN PROPHETEN, DER ‘GRUNDSTEINGENANNT WURDE; ER WAR DREI FINGER HÖHER ALS DER ERDBODEN, UND AUF DIESEN SETZTE ER [DAS RÄUCHERWERK] AB ", + "ALSDANN NAHM ER DAS BLUT VON DEM, DER ES UMRÜHRTE, GING HINEIN, WO ER HINEINGEGANGEN WAR, STELLTE SICH DA, WO ER GESTANDEN HAT, UND SPRENGTE DAVON EINMAL AUFWÄRTS UND SIEBENMAL ABWÄRTS; ER SPRENGTE ABER NICHT OBEN ODER UNTEN ZIELEND, SONDERN NUR WIE AUSHOLEND. ER ZÄHLTE WIE FOLGT: EINS, EINS UND EINS, EINS UND ZWEI, EINS UND DREI, EINS UND VIER, EINS UND FÜNF, EINS UND SECHS, EINS UND SIEBEN. HLERAUF KAM ER HERAUS UND STELLTE ES AUF DAS GOLDENE GESTELL IM TEMPELSCHIFFE", + "ALSDANN BRACHTE MAN IHM DEN BOCK; ER SCHLACHTETE IHN UND NAHM DAS BLUT IN EIN BECKEN AUF, GING HINEIN, WO ER HINEINGEGANGEN WAR, STELLTE SICH DA, WO ER GESTANDEN HAT, UND SPRENGTE DAVON EINMAL AUFWÄRTS UND SIEBENMAL ABWÄRTS. ER SPRENGTE ABER NICHT OBEN ODER UNTEN ZIELEND, SONDERN NUR WIE AUSHOLEND. ER ZÄHLTE WIE FOLGT: EINS, EINS UND EINS, EINS UND ZWEI &C. HIERAUF KAM ER HERAUS UND STELLTE ES AUF DAS ZWEITE GOLDENE GESTELL IM TEMPELSCHIFFE. R. JEHUDA SAGT, DA WAR NUR EIN GESTELL. ER NAHM DAS BLUT DES FARREN FORT UND SETZTE DAS BLUT DES BOCKES AB, DANN SPRENGTE ER DAVON GEGEN DEN VORHANG, GEGENÜBER DER BUNDESLADE, VON AUSSEN, EINMAL AUFWÄRTS UND SIEBENMAL ABWÄRTS. ER ZIELTE NICHT &C. ER ZÄHLTE WIE FOLGT &C. HIERAUF NAHM ER DAS BLUT DES BOCKES UND SETZTE DAS BLUT DES FARREN AB, DANN SPRENGTE ER DA VON AUF DEN VORHANG, GEGENÜBER DER BUNDESLADE, VON AUSSEN, EINMAL AUFWÄRTS UND SIEBENMAL ABWÄRTS &C. ALSDANN SCHÜTTETE ER DAS BLUT DES FARREN IN DAS BLUT DES BOCKES UND TAT DAS VOLLE BECKEN IN EIN LEERES.", + "«4 Lev. 16,18.Sodann gehe er zum Altar hinaus, der vor dem Herrn steht, DAS ISTDER GOLDENE ALTAR. WO FÄNGT ER AN, WENN ER MIT DER ENTSÜNDIGUNG5 Den Sprengungen.ABWÄRTS BEGINNT? AM NORDÖSTLICHEN HORN, DANN FOLGT DAS NORDWESTLICHE, SÜDWESTLICHE UND SÜDÖSTLICHE. WO ER BEIM SÜNDOPFER AM ÄUSSEREN ALTAR BEGINNT, DA HÖRTE ER AM INNEREN ALTAR AUF. R. ELIE͑ZER SAGTE : ER STAND AN EINER STELLE UND ENTSÜNDIGTE, UND ALLE SPRENGTE ER VON UNTEN NACH OBEN, AUSGENOMMEN DAS VOR IHM BEFINDLICHE, AUF DAS ER VON OBEN NACH UNTEN SPRENGTE.", + "DANN SPRENGTE ER SIEBENMAL AUF DEN GLANZ DES ALTARS, UND DEN REST DES BLUTES GOSS ER AUF DAS WESTLICHE FUNDAMENT DES ÄUSSEREN ALTARS; DAS DES ÄUSSEREN ALTARS6 Den Rest des Opferblutes, das an den äußeren Altar gesprengt wird.GOSS ER AUF DAS SÜDLICHE FUNDAMENT. BEIDES VERMISCHTE SICH IM KANAL UND GELANGTE IN DEN QIDRONBACH; SODANN WURDE ES DEN GÄRTNERN ALS DUNG VERKAUFT, UND DABEI GILT DAS GESETZ VON DER VERUNTREUUNG7 Am Geheiligten; die Nutznießung ohne Entschädigung ist verboten..", + "WENN ER VON ALL DEN DIENSTVERRICIITUNGEN DES VERSÖHNUNGSTAGES, DIE IN IHRER REIHENFOLGE AUFGEZÄHLT SIND, EINE SPÄTERE FRÜHER ALS DIE ANDERE VERRICHTET HAT, SO HAT ER NICHTS GETAN. HAT ER DAS BLUT DES BOCKES VOR DEM BLUTE DES FARREN GESPRENGT, SO SPRENGE ER NACH DEM BLUTE DES FARREN DAS BLUT DES BOCKES ABERMALS. IST VOR BEENDIGUNG DER SPRENGUNGEN INNERHALB DES ALLERHEILIGSTEN DAS BLUT AUSGEGOSSEN WORDEN, SO HOLE ER ANDERES BLUT UND BEGINNE DIE SPRENGUNGEN INNERHALB VON VORNE. EBENSO IM TEMPELSCHIFFE UND EBENSO AM GOLDENEN ALTAR, DENN SIE SIND ALLE BESONDERE ENTSÜNDIGUNGEN FÜR SICH. R. ELEA͑ZAR UND R. ŠIMO͑N SAGEN, WO ER UNTERBROCHEN HAT, DA BEGINNE ER." + ], + [ + "DIE BEIDEN BÖCKE DES VERSÖHNUNGSTAGES SOLLEN GEBOTSMÄSSIG EINANDER GLEICHEN IN IHREM AÜSSEHEN, IHREM WÜCHSE UND IHREM PREISE, AUCH SIND SIE ZUSAMMEN ZU KAUFEN, JEDOCH SIND SIE TAUGLICH, AUCH WENN SIE EINANDER NICHT GLEICHEN. KAUFTE ER EINEN AN DIESEM TAGE UND DEN ANDEREN AM FOLGENDEN TAGE, SO SIND SIE TAUGLICH, IST EINER VON IHNEN VERENDET, SO MUSS ER, WENN ER VOR DEM LOSEN VERENDET IST, FÜR DEN ZWEITEN EINEN ANDEREN ZUKAUFEN, UND WENN ER NACH DEM LOSEN VERENDET IST, EIN NEUES PAAR HERBEIHOLEN UND VON NEUEM LOSEN. ER SPRECHE: IST DER FÜR G0TT BESTIMMTE VERENDET, SO TRETE DER DURCH DAS L0S FÜR G0TT BESTIMMTE AN SEINE STELLE, UND IST DER FÜRZAZEL BESTIMMTE VERENDET, SO TRETE DER DURCH DAS LOS FÜRZAZEL BESTIMMTE AN SEINE STELLE. DER ANDERE IST WEIDEN ZU LASSEN, BIS ER EIN GEBRECHEN BEKOMMT UND ZU VERKAUFEN, UND DER ERLÖS FÄLLT DEM FREIWILLIGEN OPFERFONDS ZU, DENN DAS GEMEINDE-SÜNDOPFER IST NICHT VERENDEN ZU LASSEN; R. JEHUDA SAGT, ES IST VERENDEN ZU LASSEN. FERNER SAGTE R. JEHUDA: IST DAS BLUT AUSGEGOSSEN WORDEN, SO IST DER FORTZUSCHICKENDE BOCK VERENDEN ZU LASSEN, IST DER FORTZUSCHICKENDE BOCK VERENDET, SO IST DAS BLUT FORTZUGIESSEN.", + "ANN GING ER ZUM FORTZUSCHICKENDEN BOCKE, STÜTZTE AUF IHN BEIDE HÄNDE UND SPRACH DAS SÜNDENBEKENNTNIS. ER SPRACH ALSO: ACH, HERR, GEFEHLT, GESÜNDIGT UND GEFREVELT HAT VOR DIR DEIN VOLK, DAS HAUS JISRAEL! ACH, HERR, VERGIB DOCH DIE VERFEHLUNGEN, DIE SÜNDEN UND DIE FREVEL, DIE GEFEHLT, GESÜNDIGT UND GEFREVELT HAT VOR DIR DEIN VOLK, DAS HAUS JISRAéL &C. WIE DOCH GESCHRIEBEN STEHT IN DER TORA DEINES KNECHTES MOŠE :1 Lev. 16,30.denn an diesem Tage wird er euch vergeben, euch zu reingen all euren Sünden vor Gott sollt ihr rein werden. ALS DIE PRIESTER UND DAS VOLK, DIE IM VORHOFE STANDEN, DEN DEUTLICH AUSGESPROCHENEN NAMEN AUS DEM MUNDE DES HOCHPRIESTERS HERVORKOMMEN HÖRTEN, KNIETEN SIE NIEDER, WARFEN SICH HIN UND FIELEN AUF IHR ANGESICHT, INDEM SIE SPRACHEN: GEPRIESEN SEI DER NAME SEINER KÖNIGLICHEN MAJESTÄT AUF IMMER UND EWIG.", + "SODANN ÜBERGAB ER IHN DEM, DER IHN FORTBRINGEN SOLLTE. JEDER IST ZUM FORTBRINGEN ZULÄSSIG, NUR HATTEN ES DIE PRIESTER ZUR REGEL GEMACHT, IHN DURCH KEINEN JISRAÉLITEN FORTBRINGEN ZU LASSEN. R. JOSE ERZÄHLTE: EINST BRACHTE IHN ARSELA FORT, UND DIESER WAR JISRAÉLIT. MAN ERRICHTETE FÜR IHN EINEN STEG, WEGEN DER BABYLONIER2 Verächtliche Bezeichnung, soviel wie Gesindel., DIE IHM DAS HAAR ZERRTEN, INDEM SIE IHM ZURIEFEN: NIMM UND GEH, NIMM UND GEH.", + "VON DEN VORNEHMEN JERUSALEMS BEGLEITETEN IHN MANCHE BIS ZUR ERSTEN HÜTTE. ZEHN HÜTTEN WAREN VON JERUŠALEM BIS ZUM FELSEN 3 Od. Felsenspitze, aber an anderer Stelle auch. Felsenschlucht; wie manche erklären, ist das im Text gebrauchte Çoq, Name des Berges., EINE STRECKE VON NEUNZIG RUS, SIEBENEINHALB RUS 4 Od. Ris; das M. hat 2000 Ellen, somit hat das R. ca. 266 E.n, wonach רוס viell, nichts weiter als eine Transmutation, der Buchstabenzahl רס״ו ist. AUF EINMIL. AN JEDER HÜTTE SPRACHEN SIE5 In jeder Hütte befand sich eine Wache.ZU IHM: DA IST SPEISE, DA IST Wasser.", + "MAN BEGLEITETE IHN VON HÜTTE ZU HÜTTE, AUSGENOMMEN DIE LETZTE, VON DER AUS SIE IHN NIGHT ZUM FELSEN BEGLEITETEN, VIELMEHR STANDEN SIE VON FERNE UND BEOBACHTETEN SEIN TUN.", + "WAS MACHTE ER DA? ER TEILTE DEN ROTGLÄNZENDEN6 Cf. supra Fol. 41b.WOLLSTREIFEN, DIE EINE HÄLFTE BAND ER AN EINEN FELSEN UND DIE ANDERE HÄLFTE BAND ER DEM BOCKE ZWISCHEN DIE HüRNER, DANN STIESS ER IHN RÜCKWÄRTS HINUNTER UND ER STÜRZTE ROLLEND HINAB; UND EHE ER NOCH DIE HÄLFTE DES BERGES ERREICHTE, BESTAND ER AUS EINZELNEN GLIEDERN. HIERAUF KEHRTE ER UM UND VERBLIEB BIS ES DUNKELTE IN DER LETZTEN HÜTTE. WANN BEGINNT DIE UNREINHEIT SEINER KLEIDER? SOBALD ER DIE MAUER JERUŠALEMS VERLÄSST. R. ŠIMO͑N SAGT, MIT SEINEM HINABSTOSSEN IN DIE FELSSCHLUCHT.", + "SODANN GING ER ZUM FARREN UND ZUM BOCKE, DIE ZU VERBRENNEN WAREN; SCHLITZTE SIE AUF, NAHM DIE OPFERTEILE HERAUS, LEGTE SIE IN EINE SCHÜSSEL UND RÄUCHERTE SIE AUF DEM ALTAR AUF, HIERAUF BEFESTIGTE MAN SIE AN TRAGEN UND BRACHTE SIE IN DEN VERBRENNUNGSRAUM. WANN BEGINNT DIE UNREINHEIT IHRER KLEIDER? SOBALD SIE DIE MAUER DES VORHOFES VERLASSEN. R. ŠIMO͑N SAGT, SOBALD DAS FEUER DEN GRÖSSTEN TEIL ERFASST HAT.", + "MAN BERICHTETE DANN DEM HOCHPRIESTER, DASS DER BOCK IN DER WÜSTE ANGELANGT SEI. WOHER WUSSTE MAN, WANN DER BOCK IN DER WÜSTE ANGELANGT WAR? MAN HATTE POSTEN AUFGESTELLT, DIE IHRE SÜDARIEN SCHWENKTEN, UND SO WUSSTE MAN, WANN DER BOCK IN DER WÜSTE ANGELANGT WAR. R. JEHUDA SAGTE: SIE HATTEN JA EIN VORTREFFLICHES ZEICHEN: VON JERUSALEM BIS BETH-HEDUDO7 Wo die Wüste begann; dieser Name variiert sehr.SIND DREI MIL; WENN SIE EIN MIL GINGEN, EIN MIL ZURÜCKKEHRTEN UND DIE DAUER EINES MIL WARTETEN, WUSSTEN SIE, DASS DER BOCK IN DER WÜSTE ANGELANGT WAR. R. JIŠMA͑éL SAGTE: SLE HATTEN EIN ANDERES ZEICHEN: AN DER TÜR DER VORHALLE WAR DER ROTGLÄNZENDE WOLLSTREIFEN BEFESTIGT, UND WENN DER BOCK IN DER WÜSTE ANGELANGT WAR, WURDE DER STREIFEN WEISS, DENN ES HEISST:8 Jes. 1,18.sind eure Sünden auch scharlachrot, schneeweiß sollen sie werden." + ], + [ + "ALSDANN GING DER HOCHPRIESTER AN DAS VORLESEN; WOLLTE ER, LAS ER IN DEN BYSSUSGEWÄNDERN VOR, WENN ABER NICHT, SO LAS ER IN SEINEM EIGENEN WEISSEN OBERGEWANDE VOR. DER SYNAGOGENDIENER NAHM DIE TORAROLLE UND REICHTE SIE DEM SYNAGOGENVORSTEHER, DER SYNAGOGENVORSTEHER REICHTE SIE DEM PRIESTERPRÄSES, DER PRIESTERPRÄSES REICHTE SIE DEM HOCHPRIESTER, UND DER HOCHPRIESTER STAND AUF, NAHM SIE IN EMPFANG UND LAS VOR DIE ABSCHNITTE ‘NACH DEM TODE1 Lev. Kap. 16. UND ‘ABER DER ZEHNTE2 Wo die Wüste begann: Lev. 23,27ff.. DARAUF ROLLTE ER DIE TORAROLLE ZUSAMMEN, NAHM SIE AN SEINEN BUSEN UND SPRACH: MEHR ALS ICH VORGELESEN HABE, STEHT DARIN GESCHRIEBEN. DEN ABSCHNITT ‘AM ZEHNTENIM BUCHE NUMERI LAS ER AUSWENDIG UND SPRACH DARAUF ACHT SEGENSSPRÜCHE ÜBER DIE TORA, ÜBER DEN TEMPELDIENST, EINEN DANKSEGEN, ÜBER DIE SÜNDENVERGEBUNG, FÜR DEN TEMPEL BESONDERS, FÜR JISRAÉL BESONDERS, FÜR JERUŠALEM BESONDERS, FÜR DIE PRIESTER BESONDERS, UND ÜBER DAS ÜBRIGE GEBET.", + "WER DEN HOCHPRIESTER BEIM VORLESEN SAH, SAH NICHT DIE VERBRENNUNG DES FARREN UND DES BOCKES, UND WER DIE VERBRENNUNG DES FARREN UND DES BOCKES SAH, SAH NICHT DEN HOCHPRIESTER BEIM VORLESEN; NICHT ETWA, DASS DIES NICHT ERLAUBT WÄRE, VIELMEHR WAR DER WEG WEIT, UND BEIDES GESCHAH ZU GLEICHER ZEIT.", + "HATTE ER IN BYSSUSGEWÄNDERN GELESEN, SO WUSCH ER HÄNDE UND FÜSSE, ZOG SICH AUS, STIEG HINAB UND TAUCHTE UNTER, STIEG HERAUF UND TROCKNETE SICH AB, UND MAN BRACHTE IHM DIE GOLDENEN GEWÄNDER; ER LEGTE SIE AN UND WUSCH HÄNDE UND FÜSSE, DANN GING ER HINAUS UND RICHTETE SEINEN WIDDER, DEN DES VOLKES UND DIE SIEBEN FEHLERFREIEN EINJÄHRIGEN LÄMMER HER – SO R. ELIE͑ZER. R. A͑QIBA SAGT, DIESE WURDEN MIT DEM BESTÄNDIGEN MORGENOPFER DARGEBRACHT, UND DER BRANDOPFER-FARRE UND DER AUSSERHALB HERZURICHTENDE BOCK WURDEN MIT DEM BESTÄNDIGEN ABENDOPFER HERGERICHTET. HIERAUF WUSCH ER", + "HÄNDE UND FÜSSE, ZOG SICH AUS, STIEG HINAB UND TAUCHTE UNTER, STIEG HERAUF UND TROCKNETE SICH AB, UND MAN HOLTE IHM DIE WEISSEN GEWÄNDER; ER LEGTE SIE AN, WUSCH HÄNDE UND FÜSSE UND GING HINEIN, UM SCHALE UND SCHIPPE ZU HOLEN. HIERAUF WUSCH ER HÄNDE UND FÜSSE, ZOG SICH AUS, STIEG HINAB UND TAUCHTE UNTER, STIEG HERAUF UND TROCKNETE SICH AB, UND MAN HOLTE IHM DIE GOLDENEN GEWÄNDER; ER LEGTE SIE AN, WUSCH HÄNDE UND FÜSSE UND GING HINEIN, UM DAS RÄUCHERWERK DES ABENDS ZU RÄUCHERN UND DIE LAMPEN ZU PUTZEN. HIERAUF WUSCH ER HÄNDE UND FÜSSE, ZOG SICH AUS, STIEG HINAB UND TAUCHTE UNTER, STIEG HERAUF UND TROCKNETE SICH AB; ALSDANN HOLTE MAN IHM SEINE EIGENEN, DIE ER ANLEGTE, UND MAN BEGLEITETE IHN NACH HAUSE. NACHDEM ER IN FRIEDEN AUS DEM TEMPEL HEIMGEKEHRT WAR, VERANSTALTETE ER EIN FEST FÜR SEINE FREUNDE.", + "DER HOCHPRIESTER VERRICHTET DEN DIENST IN ACHT GEWÄNDERN, DER GEMEINE PRIESTER IN VIER: LEIBROCK, BEINKLEID, KOPFTUCH UND GÜRTEL; BEIM HOCHPRIESTER KOMMT NOCH HINZU: BRUSTSCHILD, SCHULTERKLEID, OBERKLEID UND STIRNBLATT. IN DIESEN BEFRAGE MAN DAS ORAKEL; MAN BEFRAGE ES JEDOCH NUR FÜR EINEN KÖNIG, EINEN GERICHTSPRÄSIDENTEN ODER SONST EINEN, DESSEN DIE GEMEINDE BEDARF." + ], + [ + "AM VERSÖHNUNGSTAGE IST DAS ESSEN, DAS TRINKEN, DAS WASCHEN, DAS SALBEN, DAS ANZIEHEN DER SANDALEN UND DER BEISCHLAF VERBOTEN. EIN KÖNIG UND EINE BRAUT DÜRFEN DAS GESICHT WASCHEN, EINE WÖCHNERIN DARF SANDALEN ANZIEHEN – SO R. ELIE͑ZER; DIE WEISEN VERBIETEN DIES.", + "WER DAS QUANTUM EINER GROSSEN DATTEL ISST, DIESER UND IHRES STEINES, ODER EINEN MUNDVOLL TRINKT, IST SCHULDIG. VERSCHIEDENE SPEISEN WERDEN ZUM QUANTUM EINER DATTEL, UND VERSCHIEDENE GETRÄNKE WERDEN ZUM QUANTUM EINES MUNDVOLLS VEREINIGT. SPEISEN UND GETRÄNKE WERDEN NICHT MIT EINANDER VEREINIGT.", + "WER BEI EINEM ENTFALLEN GEGESSEN UND GETRUNKEN HAT, IST NUR EIN SÜNDOPFER SCHULDIG, WENN ABER GEGESSEN UND EINE ARBEIT VERRICHTET, SO IST ER ZWEI SÜNDOPFER SCHULDIG. WER UNGENIESSBARE SPEISEN GEGESSEN, UNGENIESSBARE GETRÄNKE ODER TUNKE ODER SALZBRÜHE GETRUNKEN HAT, IST FREI.", + "MAN BRAUCHT KINDER AM VERSÖHNUNGSTAGE NICHT FASTEN ZU LASSEN, JEDOCH MUSS MAN SIE EIN JAHR ODER ZWEI JAHRE VORHER1 Vor ihrer Volljährigkeit.DARAN GEWÖHNEN, DAMIT SIE IN DEN GEBOTEN EINGEÜBT SEIEN.", + "WENN EINE SCHWANGERE DEN DUFT EINER SPEISE RIECHT, SO GEBE MAN IHR ZU ESSEN, BIS SIE SICH ERHOLT. EINEM KRANKEN GEBE MAN ZU ESSEN AUF VERORDNUNG VON SACHKUNDIGEN; SIND KEINE SACHKUNDIGEN ANWESEND, SO GEBE MAN IHM ZU ESSEN AUF SEIN EIGENES VERLANGEN, BIS ER SAGT, ER HABE GENUG.", + "WENN JEMAND VON HEISSHUNGER BEFALLEN WIRD, SO GEBE MAN IHM ZU ESSEN, SELBST UNREINE DINGE, BIS SEINE AUGEN ERHELLEN. WENN EINEN EIN TOLLER HUND GEBISSEN HAT, SO DARF MAN IHM NICHT VON DESSEN LEBERKLAPPEN ZU ESSEN2 Obgleich dies als Heilmittel gilt.GEBEN; R. MATHJA B.HEREŠ ERLAUBT DIES. FERNER SAGTE R. MATHJA B.HEREŠ: WENN JEMAND HALSSCHMERZEN HAT, SO DARF MAN IHM AM ŠABBATH MEDIZIN IN DEN MUND EINFLÖSSEN, WEIL HIERBEI EIN ZWEIFEL DER LEBENSGEFAHR VORLIEGT, UND JEDER ZWEIFEL DER LEBENSGEFAHR VERDRÄNGT DEN ŠABBATH.", + "WENN ÜBER EINEN EIN TRUMM ZUSAMMENSTÜRZT, UND ES ZWEIFELHAFT IST, OB ER SICH DA BEFINDET ODER NICHT, OB ER LEBENDIG IST ODER TOT, OB ES EIN NICHTJUDE IST ODER EIN JISRAÉLIT, SO LEGE MAN SEINETHALBEN DEN TRUMM FREI: FINDET MAN IHN LEBEND, SO TRAGE MAN IHN AB, WENN ABER TOT, SO LASSE MAN IHN LIEGEN.", + "DAS SÜNDOPFER UND DAS ZWEIFELLOSE SCHULDOPFER3 Wegen einer zweifellos begangenen Sünde, als Ggs. zum sogen. Schwebe-Schuldopfer, das in zweifelhaften Fällen darzubringen ist; cf. Lev. 5,17ff.SÜHNEN; DER TOD UND DER VERSÖHNUNGSTAG VERBUNDEN MIT BUSSE SÜHNEN; DIE BUSSE SÜHNT LEICHTERE SÜNDEN, OB GEBOTE ODER VERBOTE BETREFFEND, WEGEN SCHWERER ABER BLEIBT ER IN DER SCHWEBE, BIS DER VERSÖHNUNGSTAG KOMMT UND SÜHNT.", + "SAGT JEMAND, ER WOLLE SÜNDIGEN UND BUSSE TUN, SÜNDIGEN UND BUSSE TUN, SO LÄSST MAN IHM NICHT GELINGEN, BUSSE ZU TUN; SAGT ER, ER WOLLE SÜNDIGEN, UND DER VERSÖHNUNGSTAG WERDE ES SÜHNEN, SO SÜHNT ES DER VERSÖHNUNGSTAG NICHT. SÜNDEN DES MENSCHEN GEGEN GOTT SÜHNT DER VERSÖHNUNGSTAG, SÜNDEN DES MENSCHEN GEGEN SEINEN NÄCHSTEN SÜHNT DER VERSÖHNUNGSTAG NICHT EHER, ALS BIS MAN SEINEN NÄCHSTEN BESÄNFTIGT HAT. R. ELEA͑ZAR B.A͑ZARJA TRUG vor: 4 Lev. 16,30.Von allen euren Sünden vor dem Herrn sollt ihr rein werden; SÜNDEN DES MENSCHEN GEGEN GOTT SÜHNT DER VERSÖHNUNGSTAG, SÜNDEN DES MENSCHEN GEGEN SEINEN NÄCHSTEN SÜHNT DER VERSÖHNUNGSTAG NICHT EHER, ALS BIS MAN SEINEN NÄCHSTEN BESÄNFTIGT HAT. R. A͑QIBA SPRACH: HEIL EUCH, JISRAÉL! WER IST ES, VOR DEM IHR EUCH REINIGT, WER IST ES, DER EUCH REINIGT? ES IST EUER VATER IM HIMMEL, WIE ES HEISST: 5 Ez. 36,25.und ich werde reines Wasser über euch sprengen, daß ihr rein werdet. FERNER HEISST ES:6 Jer. 17,13.Die Hoffnung7 Das im Texte gebrauchte W. מקוה hat beide Bedeutungen.Jisraéls ist der Herr; WIE DAS TAUCHBAD8 Das im Texte gebrauchte W. מקוה hat beide Bedeutungen.DIE UNREINEN REINIGT, SO REINIGT DER HEILIGE, GEPRIESEN SEI ER, JISRAÉL." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/The Mishna with Obadiah Bartenura by Rabbi Shraga Silverstein.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/The Mishna with Obadiah Bartenura by Rabbi Shraga Silverstein.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..24d29c797d7c0120b918cf2513bad1c7ea33f12f --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/The Mishna with Obadiah Bartenura by Rabbi Shraga Silverstein.json @@ -0,0 +1,104 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Yoma", + "versionSource": "http://www.sefaria.org/shraga-silverstein", + "versionTitle": "The Mishna with Obadiah Bartenura by Rabbi Shraga Silverstein", + "status": "locked", + "license": "CC-BY", + "versionNotes": "To enhance the quality of this text, obvious translation errors were corrected in accordance with the Hebrew source", + "versionTitleInHebrew": "המשנה עם פירושי רבי עובדיה מברטנורא, רבי שרגא זילברשטיין", + "versionNotesInHebrew": "כדי לשפר את איכות הטקסט הזה, שונו שגיאות תרגום ברורות בהתאם למקור העברי", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה יומא", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "\tSeven days before Yom Kippur the high-priest is separated from his house to the cell of falhedrin. [For all the services of Yom Kippur are kasher only with him, it being written in respect to Yom Kippur (Leviticus 16:32): \"And the priest shall make atonement, who shall be anointed.\" And this separation is derived from what is written in respect to the seven days of consecration, viz. (Ibid. 8:33): \"And from the door of the tent of meeting you shall not go out seven days,\" followed by (34): \"As He did on this day, the L rd has commanded to do, to make atonement for you,\" which our rabbis expounded: \"to do\" — this alludes to the (procedure with the) red heifer; \"to make atonement for you\" — this alludes to the Yom Kippur service, viz.: The priest who burns the red heifer and the priest who performs the Yom Kippur service must both be separated from their houses for seven days, as Aaron and his sons required separation on the seven days of consecration. (\"to the cell of falhedrin\":) The appointees of the king are called \"falhedrin.\" And because the high-priests in the second Temple after Shimon Hatzaddik would pay to serve in the high-priesthood, and, because they were wicked, would not last out their year and would be replaced every twelve months as the king's appointees were — for that reason this cell was called \"the cell of the falhedrin.\"] And another priest is designated \"stand-by\" [to be high-priest] in the event of his becoming unfit [through keri (an emission) or through uncleanliness (tumah).] R. Yehudah says: A \"stand-by wife\" is also designated for him in the event that his wife dies, it being written (Leviticus 16:6): \"And he shall make atonement for himself and for his house\" — his \"house\" is his wife. Whereupon they said to him: If so, there is no end to the matter! [i.e., If you are apprehensive as to her dying, there is no end to the matter. For perhaps this one, too, (the \"stand-by\") will die! Rather, with tumah, which is common, we are apprehensive, for which reason we designate another priest as a stand-by. With sudden death, which is not common, we are not apprehensive, for which reason another woman is not designated as a stand-by. The halachah is in accordance with the sages.]", + "\tAll seven days he sprinkles the blood [of t'midim to accustom himself to the sacrificial service], and he smokes the incense, and he tends to the lamps. [He cleans them of the ashes of the burnt-out wicks], and he offers up the head and the foot (of the tamid)]. And the other days, if he wishes to sacrifice [any offering that he desires], he does so [and the men of the watch cannot stop him]. He is first to sacrifice [any] portion [that he desires], and he is first to take a portion. [In the distribution of kodshim (consecrations), he takes any choice portion he desires. This, with the kodshim of the altar; but with those of the border (i.e., outside of Jerusalem), both a high-priest and a regular priest share equally.]", + "\tCertain elders of the elders of beth-din were assigned to him, who read to him [all seven days] in the order of the day (of atonement) [in Leviticus 16]; and they said to him: \"Our lord, the high-priest, read it with your mouth, lest you have forgotten it or not learned it.\" [This was necessary in the second Temple, when unqualified high-priests were appointed by the ruling powers. But in the first Temple, they appointed only the greatest of the priests: in wisdom, in beauty, in strength, and in wealth. And if he were not wealthy, his fellow priests would \"elevate\" him from what was theirs, viz. (Leviticus 21:10): \"And the priest who is greater than his brothers\" — Make him great from what appertains to his brothers.] On the morning of Yom Kippur eve, they would stand him at the eastern gate, and they would pass before him bullocks, rams, and sheep in order to familiarize him with the service. [He would give thought to the beasts passing before him to impress upon himself the halachoth of the order of the day.]", + "\tAll seven days they did not keep food and drink from him; but as it started getting dark on Yom Kippur eve, they did not permit him to eat much, for eating is sleep-inducing. [They did not permit him to eat much even of those foods which do not cause one to become heated, and they kept from him entirely those foods which increase heat and semen, such as milk, eggs, meat, oil, old wine, and the like.]", + "\tThe elders of beth-din [who had taught him the order of the day] delivered him to the elders of the priesthood [to teach him the (service of) the incense handfuls, viz. (Leviticus 16:12): \"…and his full handfuls of incense of spices, etc.\", a difficult service], and they took him up to the chamber of Beth Avtinas [the makers of the incense, those who crushed it and compounded its spices], and they beswore him [not to be a Sadducee, i.e., not to prepare the incense on the coal-pan on the outside (in the sanctuary) and bring it inside (in the holy of holies), For they expound (Leviticus 16:2): \"For with the cloud shall I appear upon the ark cover\" — With the cloud of smoking incense (prepared on the outside) shall he (the high-priest) come, and then I shall appear upon the ark cover. And this is not so, for it is written (Ibid. 13): \"And he shall put the incense upon the fire before the L rd\" (in the holy of holies).], and they took their leave of him, saying: \"Our lord, high-priest, we are the emissaries of beth-din, and you are our emissary and the emissary of beth-din. We beswear you in the name of Him who reposed His name in this house, that you not alter one thing of all we have told you.\" He goes to a side and cries [that they suspected him of being a Sadducee], and they go to a side and cry [that they suspected him, the master having said (Shabbath 97a): \"One who suspects the innocent is smitten in his body.\"]", + "\tIf he is a sage, he expounds [on halachah the entire night of Yom Kippur so that he not fall asleep and see keri (an emission)], and if not [i.e., if he is a disciple, but not a sage, able to comprehend halachic discourse, but unable to expound], then Torah scholars expound before him. If he is accustomed to read in Scripture, he does so; if not, they read before him. What do they read? Sections from Job, Ezra, and Chronicles, [which hold one's interest and ward off sleep]. Zecharyah b. Kevutal said: Many times I read before him in the Book of Daniel.", + "\tIf he started nodding, the pirchei kehunah (the young priests) would strike before him with the (etzba tzreidah) [(\"pirchei kehunah\":) Youths, whose beards have just begun to sprout (lifroach) are called \"pirchei.\" (\"etzba tzreidah\":) the finger near the thumb. \"tzreidah\" = \"tzarata deda\" (\"this one's match), i.e., the match of the thumb, which adjoins it. They would join the thumb to the finger nearest it, and release it with a snap so that the high-priest not fall asleep], and they would say to him: \"Our lord, high-priest, stand [on your feet] and remove (hafeg) it [your warmth] once on the [marble] floor,\" [the coolness of the feet dispelling drowsiness. \"hafeg\" = \"remove,\" as in (Beitzah 14a): \"mefigin ta'aman\" (\"their flavor is removed\")], and they would keep him thus occupied until the time for the slaughtering (of the morning tamid).", + "\tEvery day the ashes would be removed from the altar at the call of the gever (\"gever\" - \"rooster\" or \"man\" appointed to rouse the priests) [He (a priest) scoops out the ashes, whether much or little, with a coal pan, and deposits them on the east of the ramp, where they are absorbed in place. (This marked the beginning of the morning service)] or close to it [close to the call of the gever], before or after. On Yom Kippur, [he removes the ashes] from midnight [in consideration of the weakness of the high-priest. Because the entire service devolved upon him, he had to rise earlier.]; and, on festivals, from the first watch. [For there were many Jews and many offerings and an abundance of ash at the wood-pile, whence it had to be removed to a place in the middle of the altar called \"tapuach\" (\"apple\"), where a great heap of ash was piled up in the form of an apple. They, therefore, had to rise earlier, and they rose from the first watch, which is a third of the night.] And the call of the gever was not heard [on festivals] until the azarah (the Temple court) was filled with Jews [who brought their offerings to be sacrificed immediately after the morning tamid.]" + ], + [ + "\tIn the beginning, whoever wished to remove the ashes from the altar did so. [Any priest from one patriarchal house who wished to remove the ashes in the morning did so, without a lottery.] And when they [those who wished to remove the ashes] were numerous, [one saying: \"I shall do it\"; the other: \"I shall do it,\" this was the procedure:] they would run up the ramp [of the altar, which was thirty-two cubits long], and whoever was first to enter the four [upper] cubits [of the ramp, near the top of the altar], earned the right [to remove the ashes; this was their lot.] And if two reached it at the same time, [neither one of them was awarded the service, but all of the priests participated in a lottery. And what was the lottery?], the [lottery] superintendent said to them: \"Put out your fingers!\" [Each one would show his finger, it being forbidden to count Jews. Therefore, they had to put out their fingers, so that the fingers be counted and not the men. What was the procedure? They would stand around in a circle and the superintendent would come and take the turban from the head of one of them, the count beginning from him. Then everyone would put out his finger and the superintendent would call out a number — \"one hundred\" or \"sixty\" — much higher than the number of priests standing there, saying that whoever the count ended at would be awarded (the service). He would then start to count from the one whose turban he had taken and keep on counting fingers, going round and counting until the end. Whoever the count ended at would be the awardee. This was the procedure for all of the lotteries in the Temple.] And what would they put out? One or two (fingers), [one, if he were healthy; two, if he were ill (one who is ill not being in complete control of his fingers, so that when he puts out one, its \"neighbor\" joins it. The two fingers are counted as one.)] And a thumb is not put out in the Temple [because of the \"deceivers.\" When the count was close to ending and they saw with whom it would end, the one standing in front of him would put out two fingers so that he would be counted twice and the count would end with him. And the superintendent would not be aware (of the deception), for one can move his thumb so far from his index finger, that they appear to be the fingers of two men, something that cannot be done with the other fingers.]", + "\tTwo (priests) were once running neck to neck up the ramp, when one of them pushed his neighbor, who fell and broke his leg. When beth-din saw that there was risk in this, they instituted that the removal of the ashes be awarded only by lottery [as described above]. There were four lotteries there (in the Temple). [They would assemble for lotteries four times a day, and not conduct all at the same time, in order to raise a din four times, there being a large crowd in the azarah. And this is to the honor of the King, viz. (Psalms 55:15): \"In the house of G d we went resoundingly!\"] This is the first lottery.", + "\tThe second lottery: Who slaughters [the tamid?] Who sprinkles? [etc. All of these services were assigned with one lottery. The one with whom the count ended, as we explained, was awarded. He sprinkled the blood upon the altar after receiving it in the sprinkling bowl (the sprinkler being the receiver), and the one next to him would slaughter (the tamid). And even though slaughtering precedes receiving of the blood, still, because the service of sprinkling is greater than that of slaughtering (slaughtering, as opposed to sprinkling, being kasher with a non-priest, the mitzvah of the priesthood obtaining from receiving on), because of this the first in the lottery was awarded sprinkling and the one next to him, slaughtering. The one next to him removes the ashes from the (inner) altar; the one next to him removes the ashes from the menorah, and so on.] Who removes the ashes from the inner altar? Who removes the ashes from the menorah? Who brings the limbs up the ramp? The head and the [right] leg [with one priest], the two forelegs [with a second priest], the tail and the [left] leg [with a third priest], the breast [the fat of the breast facing the ground, cut on either side, without the heads of the ribs] and the gerah [the place where it brings up gerah (cud), i.e., the throat, to which are attached the windpipe, with the liver and the heart], the two rib cages, the entrails, the flour, [the breast and the gerah, with a fourth; the two rib cages, with a fifth; the entrails, with a sixth; the flour [an issaron for the meal libation of the tamid) with a seventh], and the chavitin [a half-issaron for the meal-offerings of the high-priest, which is offered every day with the t'midim. viz. (Leviticus 6:13): \"…half of it in the morning and half of it in the evening,\" with an eighth], and the wine [three logs for the tamid libation, with a ninth]. Thirteen priests were awarded hereby [(through this lottery) the thirteen priestly services enumerated here according to the order of the Mishnah.] Ben Azzai said before R. Akiva in the name of R. Yehoshua: It [the tamid] is sacrificed in the manner of its walking [in its lifetime. The first tanna holds that the choicer parts are offered first, and Ben Azzai holds (that it is offered up) in the manner of its walking: the head and the foot, the chest and the gerah, the two forelegs, the two rib cages, the tail and the (hind) leg. The halachah is not in accordance with Ben Azzai.]", + "\tThe third lottery: \"Whoever is new to the incense, come to the lottery!\" [Thus would they proclaim in the azarah, viz.: Let those who had never offered up the incense come to participate in the lottery. They would not allow one who had already done so to do so again because it confers wealth (upon those who offer it), viz. (Deuteronomy 33:10-11:) \"They shall place incense before You … The L rd shall bless his wealth.\" Because every priest who offered up the incense derived wealth and blessing from it, they allowed no one to repeat it so that all would be given an opportunity for wealth and blessing.] And the fourth (lottery): \"New and old!\" [i.e., Those who had won the lottery before and those who had never won, come and join the lottery.] Who shall take up the limbs from the ramp to the altar? [When they brought the limbs from the slaughterhouse, they did not take it to the altar, but placed it on the upper half of the ramp towards the east. They would then conduct a new lottery: Who shall take them up thence to the altar? They would do so by reason of (Proverbs 14:28): \"In the multitude of the people is the glory of the King.\"]", + "\tThe tamid is offered up with nine (priests) [The reckoning is from the time of the bringing of the limbs on], (sometimes) with nine, with ten, with eleven, with twelve — never less (than nine), never more (than twelve). How so? It itself [every day], with nine: [six for the limbs and the entrails, as mentioned above (2:3), one for the flour, one for the chavitin, one for the wine]; on the festival (Succoth) [when two libations were required, one of wine and one of water], in the hand of one (priest), a flask of water — making ten; the afternoon (tamid), with eleven: it itself, with nine; and two (priests) with two logs in their hands [to add to the wood of the wood pile, viz. (Leviticus 1:7): \"And they shall arrange wood upon the fire.\" If this does not refer to the morning tamid, of which it is already written (Ibid. 6:5): \"And the priest shall kindle wood on it every morning,\" understand it as referring to the afternoon tamid, two logs being added.]; on the Sabbath, with twelve: it itself, with nine; two with two censers of frankincense accompanying the showbread; and, on the Sabbath in the midst of the festival (Succoth), in the hand of one, a flask of water.", + "\tA ram is offered up with eleven (priests): the flesh with five [as with the flesh of the (tamid) lamb], the entrails, the flour [two esronim, with two priests], and the wine, with two each.", + "\tA bullock is offered up with twenty-four (priests): the head and the leg — the head with one and the leg with two; the tail and the leg — the tail with two and the leg with two; the chest and the gereh — the chest with one and the gereh with three; two forelegs, with two; two rib cages, with two; the entrails, the flour, and the wine, with three each. When is this so? [that all of these priests are required for each beast, and a lottery is required]? With communal offerings. But with individual offerings, if he [one priest] wishes to offer it [all] up [and without a lottery], he may do so. The flaying and cutting of both [individual and communal offerings] are alike. [They may be performed by a non-priest, not requiring a Cohein.]" + ], + [ + "\tThe superintendent [the adjutant high-priest] would say to them: \"Go out [on a high place in the Temple] and see if the time of slaughtering has arrived, [slaughtering being pasul (unfit) at night, it being written (Leviticus 19:6): \"On the day that you slaughter, etc.\"] He who sees it says: \"Barkai!\" [The morning has shone forth (hivrik).] Matitya b. Shmuel says: (He says:) \"The face of all the east is alight.\" [This is later than the \"Barkai\" of the first tanna. The halachah is in accordance with Matitya b. Shmuel.] [Those standing below ask: \"Has the light reached] until Chevron?\" And he says: \"Yes.\" [This, to invoke the merit of the patriarchs (who are buried in Chevron)].", + "\tAnd why was all this necessary? For it once happened that the light of the moon shone forth and it seemed as if the east was alight (with the sun) and they slaughtered the tamid and (after becoming aware of their error) they took it out to be burned. [This did not occur on Yom Kippur, for the light of the moon does not shine close to sunrise on Yom Kippur, which falls out in the first third of the month, but (this occurred) at the end of one of the months, when the moon shines close to sunrise. This error occurred, and, fearing that on Yom Kippur a similar error might occur, they required all this.] They would then take the high-priest down to the mikveh. [This is independent (of what precedes). It reverts to (3:1): \"…'until Chevron?' And he says: 'Yes.'\" After he said: \"Yes,\" they would take the high-priest down to the mikveh, for he had to immerse before he slaughtered the tamid. This rule obtained in the Temple: Whoever \"covered his legs\" [(a euphemism for defecation)] required immersion; whoever passed water required laving of hands and feet.", + "\tOne may not enter the azarah for service [(not necessarily service)], even if he is clean, without immersing, [this following a fortiori, viz.: Now if the high-priest, who changes from holiness to holiness — from an outer service to an inner service and from an inner service to an outer service (requires immersion) — one who comes from his house, from non-holiness to holiness, how much more so should he require immersion!] Five immersions and ten lavings are performed by the high-priest on that day (Yom Kippur). And all (of the immersions) are in holiness (i.e., in the mikveh of) [the lishkah of] Beth Parvah, except for this one, [the first (entering the azarah), which was in chol (non-holiness), at the Water Gate, near his lishkah].", + "\tThey spread a sheet of linen between him and the people, [so that he remember that the service of the day was in linen garments (for he was accustomed to serving the entire year in golden vestments).] He undressed, went down and immersed, ascended and dried himself. They brought him the golden vestments. He donned them and laved his hands and his feet [from the laver. For all of the clothes changes of the day required laving for doffing and laving for donning. But this first immersion (where the doffing was that of non-priestly clothing) did not require laving of hands and feet for the doffing.] They brought him the tamid. He cut it, [the greater part of the two (slaughtering), signs, incipient slaughtering], and another finished the slaughtering al yado. [For the receiving of the blood is kasher only with the high-priest, so that he had to hasten to receive it. (\"al yado\":) \"for him\"; or else, \"after him,\" \"close to him,\" as in (Nechemiah 3:10): \"Ve'al yado hechzik, etc.\"] He received the blood and sprinkled it. He went in to burn the incense of the morning, to adjust the lamps, to offer up the head, the limbs, the chavitin, and the wine.", + "\tThe incense of the morning was offered up between the blood and the limbs. [Not exactly, for we learned above: \"He received the blood and sprinkled it. He went in to burn the incense, to adjust the lamps, and to offer up the head and the limbs\" — whence it is seen that the incense was offered up between the blood and the lamps, and not between the blood and the limbs. The tanna does not come to apprise us now of the exact order of the offerings, but only to stress that the sprinkling of the blood and the offering up of the limbs did not come one after the other, for the incense intervened, as did the adjusting of the lamps after the (burning of the) incense before the offering up of the limbs.] (The incense) of the afternoon (was offered up) between the limbs and the libations. If the high-priest were old or delicate, they would heat water for him [on Yom Kippur eve] and place it in the cold [hollow of his mikveh], so that the cold be [somewhat] dispelled. (see Bartenura on 1:7)", + "\tThey brought him to Beth Haparvah [(It was built by a sorcerer called Parvah and was called by his name)], which was in holy ground. [For this second immersion and all of the others except the first required holy ground, viz. (Leviticus 16:24): \"And he shall bathe his flesh in water in a holy place.\"] They spread a sheet of linen between him and the people. He laved his hands and his feet and undressed. R. Meir says: He [first] undressed and [then] laved his hands and his feet. [The halachah is not in accordance with R. Meir.] He went down and immersed, ascended and dried himself. They brought him white garments [tunic, breeches, girdle, and mitre (Leviticus 16:4), which were worn for all the inner services. And the outer services, such as the (offering up of) temidin and mussafin, were (performed) in golden garments, in which he officiated the entire year. Between each change he required immersion and two lavings of hands and feet from the laver.] He donned them and laved his hands and his feet.", + "\tIn the morning, he wore pilusin [fine, thin linen from Ra'amses. (Targum Yerushalmi: \"Ra'amses\" = \"Pilusa\"] of twelve maneh, and in the evening, hindvin [from India], of eight hundred zuz. These are the words of R. Meir. The sages say: In the morning he wore (vestments) of eighteen maneh, and, in the evening, of twelve maneh — all together, thirty maneh. [The tanna combines them to apprise us that if he deducted from (the value) of the morning vestments and added to those of the afternoon, it is of no consequence.] These come from the congregation. If he wishes to add, he does so from his own (pocket) [on condition that he make the addition a gift to the Temple.]", + "\tHe came to his bullock, which stood between the Ulam and the altar [The entire north of the azarah is kasher by (Torah) law for the bullock to stand in, all of it being called \"before the L rd\"; but they stood the bullock between the Ulam and the altar close to the sanctuary in consideration of the weakness of the high-priest, that he not have to exert himself to carry the sprinkling bowl far.], its head to the south and its face to the west. [By right, its head should have been towards the sanctuary on the west, and its back to the altar, but because it might evacuate (in which instance it is demeaning for its orifice to face the altar), it was placed with its head to the south and its tail to the north, this being more appropriate. The middle of its body was between the Ulam and the altar and its head was turned so that it faced west.] And the priest stands in the east [i.e., his back to the east] and his face to the west, and he places his two hands upon it and confesses. And thus did he say: \"Ana Hashem\" (\"I beseech You, O L rd\") — \"I have transgressed, I have offended, I have sinned before You — I and my house — Ana Hashem, atone, I beseech You, for the transgressions, and the offenses, and the sins that I have transgressed, and offended, and sinned before You — I and my house, as it is written in the Torah of Mosheh Your servant (Leviticus 16:30): 'For on this day He shall atone for you, etc.'\" And they answer after him: \"Blessed be the name of the glory of His kingdom forever.\"", + "\tHe came to the east of the azarah, to the north of the altar, the adjutant high-priest at his right and the head of the patriarchal house at his left, and there the two goats stood [For they did not bring the goats between the Ulam and the altar when they wished to place the ballots upon them; but they stood in the azarah until the time of slaughtering.], and there was a kalpi there [a hollow wooden box], and in it two ballots of box-wood [a fine wood]; and Ben Gamla [Yehoshua b. Gamla, when he was appointed high-priest] made them of gold, and he received honorable mention.", + "\tBen Katin [a high-priest] made twelve spouts for the laver, for there were only two. [He did this so that the twelve priests who had won the lottery of the morning tamid could wash at the same time. And even though there were thirteen, as stated above (2:3), he did not make a spout for the slaughterer, for slaughtering is kasher with a non-priest.] And he also made a muchni for the laver [a wheel to sink it into a well so that its water be connected to the well and] so that its water not be rendered unfit by standing overnight. King Monbaz made all the handles of the Yom Kippur vessels of gold. Hilni, his mother, made a golden candelabrum for the entrance of the sanctuary. She also made a golden tablet with the section of sotah (a woman suspected of infidelity) inscribed thereon. Miracles were wrought with the doors of Nikanor [Nikanor went to Alexandria, Egypt, to bring doors (for the Temple). As he was returning, a tidal wave threatened to overturn his boat, at which they (the sailors) took one of the doors and cast it into the sea to lighten the load. As they were about to cast the other one in, Nikanor said to them: \"Cast me in with it!\" — whereupon the fury of the sea immediately abated. When they reached the harbor of Acco, it (the first door) surfaced from beneath the hull of the boat.], and he [Nikanor] received honorable mention.", + "\tAnd these are mentioned to their dishonor: Beth Garmo refused to teach (others) the preparation of the show-bread. [The other artisans did not know how to remove it from the oven without breaking it, it being in the form of an open chest.] Beth Avtinas refused to teach the preparation of the incense. [They knew of a certain herb called \"ma'aleh ashan\" (\"the smoke raiser\") which, when added to the spices of the incense, would cause the smoke of the incense to rise as a column and not to sway in different directions.] Hugras b. Levi was expert in cantillation, but refused to teach it. Ben Kamtzar refused to teach his writing skills. [He would tie four pens to his four fingers and write the tetragrammaton at one time.] Of the first ones [Ben Gamla, Ben Katin, Monbaz, his mother, Hilni, and Nikanor] it is written (Proverbs 10:7): \"The remembrance of the righteous one for a blessing.\"]; and, of the last ones [Beth Garmo, Beth Avtinas, Hugras b. Levi, and Ben Kamzar] it is written (Ibid.): \"And may the name of the wicked rot!\" [And even though Beth Garmo and Beth Avtinas gave a reason for not teaching others, viz., perhaps the skill would be learned by an unworthy person, who might use it in the service of idolatry, their defense was not accepted by the sages.]" + ], + [ + "\tHe shook the kalpi [He shook it and snatched a ballot quickly from the kalpi (see 3:9). Why \"snatching\"? So that he not deliberately \"feel out\" the ballot with the (L-rd's) name and take it in his right hand (it being an auspicious sign when it came up in his right hand)]. And he brought up two ballots, [one in his right hand; the other in his left. The goats stand, one on his right side; the other on his left. He places the ballot that came up in his right hand on the right-hand goat, and the ballot that came up in his left hand on the left-hand goat.] On one of them (the ballots) it was written: \"to the L-rd,\" and on the other: \"to Azazel.\" The adjutant high-priest stood on his right hand, and the head of the patriarchal house, on his left. If the ballot to the L-rd comes up in his right hand, the adjutant high-priest says to him: \"My lord, high-priest, raise your right hand.\" And if the ballot to the L-rd comes up in his left hand, the head of the patriarchal house says to him: \"My lord, high-priest, raise your left hand.\" He places the ballots on the two goats and says: \"To the L-rd, a sin-offering.\" [He pronounced the tetragrammaton as it is written.] R. Yishmael says: He did not need to say: \"a sin-offering,\" but only: \"To the L-rd.\" [The halachah is not in accordance with R. Yishmael.] And they would answer after him [when he pronounced the Name]: \"Blessed is the name of the glory of His kingdom forever.\"", + "\tHe tied a tongue of scarlet wool to the head of the sent-away goat and stood it at the gate through which it is sent; and to the goat to be slaughtered, [he tied a tongue of scarlet] at its slaughtering site [i.e., its neck. (And now they would not come to confuse it with the sent-away goat — the one, having it tied to its head; the other, to its neck. And both would not be confused with other goats, having tongues of scarlet tied to them, while the others did not.)] He would come to his bullock a second time, place his hands upon it, and confess: And thus would he say: \"Ana Hashem\" (\"I beseech You, O L rd\") — \"I have transgressed, I have offended, I have sinned before You — I and my house, and the sons of Aaron, Your holy people — Ana Hashem, atone, I beseech You, for the transgressions, and the offenses, and the sins that I have transgressed, and offended, and sinned before You — I and my house, and the sons of Aaron, Your holy people, as it is written in the Torah of Mosheh Your servant (Leviticus 16:30): 'For on this day He shall atone for you, to cleanse you of all of your sins; before the L rd you shall be cleansed.'\" And they answer after him: \"Blessed be the name of the glory of His kingdom forever.\" [Our Mishnah is in accordance with R. Meir, who derives his formulation from (Leviticus 16:21): \"And he shall confess over it all the transgressions (avonoth) of the children of Israel, and all their offenses (pisheihem) of all of their sins (chatotham).\" But the sages differ, saying: \"avonoth\" are willful sins; \"peshaim\" are rebellious ones; \"chatoth\" are unwitting sins. (Is it conceivable that) after confessing over willful and rebellious sins he confesses again over unwitting ones! Rather, he says: \"I have sinned, I have transgressed, I have offended.\" And thus, David says (Psalms 106:6): \"We have sinned together with our fathers; we have transgressed; we have been wicked.\" The halachah is in accordance with the sages. As to Moses' saying (Exodus 34:7): \"He forgives transgression, offense, and sin\" — thus did Moses say before the Blessed One: \"When the children of Israel sin and repent, regard their deliberate sins as unwitting ones.\"]", + "\tHe slaughtered it (the bullock) and received its blood in the sprinkling bowl. He gave it to the one who stirred it [(so that it not congeal in the interim of his performing the incense service)] on the fourth row (of tiles) of the sanctuary. [It cannot be understood as the fourth row in the sanctuary, from the entrance of the sanctuary inwards, for it is written (Leviticus 16:17): \"And no man shall be in the tent of meeting when he comes to make atonement, etc.\" It is to be understood, then, as the fourth row of (i.e., from) the sanctuary; that is, the fourth row in the azarah as he leaves the sanctuary to the azarah. He counts the rows and places it on the fourth row, where the one who stirred it was standing, it being impossible to do so within the sanctuary, as explained.] (and he stirs it) so that it not congeal. He took the coal pan and went up to the top of the altar and he turned coals back and forth and scooped out some of the well-burnt inner coals. He went down and placed them on the fourth row in the azarah. [He scooped out the coals and placed the coal pan there, leaving it there until he took the handful of incense and placed it into the ladle, after which he brought the ladle and the coal pan inside (the sanctuary).]", + "\tEvery day, he (the officiating priest) would scoop out (coals) [When he would scoop out coals from the second wood pile of incense to bring them to the inner altar for the incense offering of morning and evening], (he would scoop out coals) with (a coal pan) of silver and spill them into one of gold [and he would not scoop them out with one of gold, for the scooping out of coals wears out the pan, and the Torah \"pitied the money of Israel.\"], but today (Yom Kippur), he (the high-priest) scooped them out with one of gold and brought them in therewith [so as not to tire the high-priest to spill them from vessel to vessel.] Every day, he would scoop them out with one of four kavin and spill them into one of three kavin, but today, he scooped them out with one of three kavin and brought them in therewith. R. Yossi says: Every day, he would scoop them out with one of a sa'ah and spill them into one of three kavin, but today, he scooped them out with one of three kavin and brought them in therewith. Every day it was heavy [i.e., its wall was thick], but today, it was light [its wall was thin]. Every day, its handle was short, but today, it was long [so that the high-priest could use his arm for support]. Every day, the gold one was yellowish, but today, it was reddish [parvayim gold, so called because it looked like the blood of bullocks (parim)]. These are the words of R. Menachem. Every day, he would offer up a pras [half a manah] in the morning and a pras in the afternoon, but today, he would add a full handful. Every day, it (the incense) was (ground) fine, but today, it was extra fine. [For it is written (Leviticus 16:12): \"…and his full handfuls of incense (ground) fine.\" Why need this be stated? Is it not already written (Exodus 30:26): \"And you shall crush it fine\"? To apprise us that on Yom Kippur it must be extra fine.]", + "\tEvery day, the priests would ascend on the east of the ramp [As the master said: \"Let all your turnings be to the right,\" which is to the east. For the ramp was in the south (of the altar), so that ascending on the east of the ramp, one would be turning right.], and they would descend on the west, but today, the high-priest would ascend in the middle and descend in the middle, [in point of his eminence, to show that he is like \"a member of the Household,\" walking wherever he desires, as opposed to the other priests, who are not permitted to do so.] R. Yehudah says: The high-priest always ascends in the middle and descends in the middle. Every day, the high-priest would lave his hands and feet from the laver, but today, he would do so from the golden ladle. R. Yehudah says: The high-priest always laves his hands and feet from the golden ladle.", + "\tEvery day there were four wood piles there [on the outer altar. There were four wood piles on which fire was kindled: one, the large wood pile on which the tamid was sacrificed; another, the second wood pile from which fire was taken for the altar of the incense; a third, the wood pile of the perpetuation of the fire, that fire never fail from the altar; and the fourth, the wood pile of the limbs and the fat-pieces of the afternoon tamid, which (limbs) had not been consumed from the evening and which had not been burned the entire night. They are burned in this wood pile. And on Yom Kippur another wood pile is added from which are taken the coals for the incense (offering) in the holy of holies.] These are the words of R. Meir. R. Yossi says: Every day, three; and today, four. [For there are three verses in this regard: (Leviticus 6:2): \"…upon its fire-wood on the altar all the night until the morning.\" This is the large wood-pile. (Ibid. 5): \"And fire of the altar shall be kindled thereby.\" This is the second wood pile, of the incense. (Ibid. 5): \"And the fire upon the altar shall burn thereby; it shall not be extinguished.\" This is the third wood pile, of the perpetuation of the fire. And R. Yossi does not hold that there is a fourth wood pile for unconsumed limbs and fat-pieces, holding that these are burned at the sides of the large wood pile.] R. Yehudah says: Every day, four; and today, three, [R. Yehudah not holding that there is a third wood pile for the perpetuation of the fire. As to: \"And the fire upon the altar shall burn thereby; it shall not be extinguished,\" he expounds that as meaning that one who lights small pieces of wood with which to kindle the large wood pile should not light them on the floor and bring them up to the altar, but should light them on the top of the altar. The halachah is in accordance with R. Yossi.]" + ], + [ + "\tThey took out for him [from the lishkah of vessels] the ladle and the (incense) pan, and he took full handfuls and put them into the ladle, the taller (priest) relative to his size; the shorter, relative to his. And this was its measure. [As it was measured outside, thus was it measured inside. Just as outside, he took full \"handfuls,\" literally, not in a vessel, so inside, when he spilled the incense from the ladle into his hands, he did not spill it with a vessel made to the measure of his handfuls, but into his hand itself.] He took the coal pan in his right hand and the ladle in his left hand. He walked in the sanctuary until he came between the two curtains dividing the holy from the holy of holies, a cubit between them. [Because they were in doubt at the time of the second Temple whether the partition dividing the holy from the holy of holies in the first Temple, which was a cubit thick — since they were in doubt as to whether that cubit was considered as the interior (the holy of holies) or the exterior (the holy), they made two curtains, one on the exterior, one on the interior, a cubit between them, that cubit being accounted the partition.] R. Yossi says: There was only one curtain there, it being written (Exodus 26:33): \"And the curtain shall divide for you between the holy and the holy of holies.\" The outer curtain was clasped from the south, and the inner curtain was clasped from the north. [The rabbis who differ with R. Yossi say this, holding that \"And the curtain shall divide for you, etc.\" obtained in the mishkan (the desert sanctuary) alone. (\"clasped\":) Its edge was doubled on the outside, and it was held by a golden clasp, so that it could be opened from the south.] He walked between them [He entered from the clasp on the south and walked between them] until he reached the [clasp on the] north. When he reached the north [and he entered the holy of holies], he turned his face south [to walk between the poles (of the ark), in the middle (of the holy of holies). For the poles reached until the curtain, one (pole) end being on the west; the other, on the east; one (pole) being at the head of the ark on the north; the other, at its head on the south.] He walked to his left with the curtain [For when one walks from north to south, his left is to the east, and the curtain was in the east, so that his left was \"with the curtain\"] until he reached the ark [the place of the ark, not the ark itself, there being no ark in the second Temple.] He placed the coal pan between the two poles, released the incense upon the coals, and the entire house was filled with smoke. He went out the way he had entered [not turning his face to leave, but walking out backwards, facing the ark.], and he prayed a short prayer in the outer house (the sanctuary) [viz.: \"May it be Your will, O L rd my G d, that if this year is hot, let it be rainy; may the kingdom not pass from the house of Judah; may Your people Israel not be dependent upon each other for a livelihood, nor upon others; and may the prayers of the wayfarers (that it not rain) not present themselves before You.\"] And he would not be long in praying so as not to alarm Israel, [who might fear that he had died].", + "\tAfter the ark was removed (at the destruction of the first Temple) — there was a stone there (in the holy of holies), from the time of the first prophets, \"shethiah,\" by name [so called because the world was founded (\"nishtath\") from it by the L rd. \"shethiyah\" = \"foundation.\"] It was three fingers higher than the ground, and above it he placed the (coal pan).", + "\tHe took the blood from the one stirring it, entered where he had entered before [in the holy of holies], stood where he had stood [between the poles], and he sprinkled from it, one above and seven below. And he did not direct his sprinkling, neither above, [so that the one, above, land on the upper point of the kaporeth (the ark cover)] nor below, [so that the seven, below, land across its diameter; for the drops did not touch the kaporeth, but fell to the ground], but (he sprinkled them) as a \"lasher,\" [who begins between the shoulders and works his way downwards. In like manner, he so executed his sprinklings that they fell on the ground in a row, one beneath the other.] And thus would he count: \"One,\" \"one and one,\" \"one and two,\" \"one and three,\" \"one and four,\" \"one and five,\" \"one and six,\" \"one and seven.\" [For if he did not count the first upper sprinkling independently and all seven below, sometimes he might err and count the first sprinkling together with the seven below, counting the first one below as \"two.\" And it is not to be entertained that he count the first one above together with the seven below and count until eight. For it may be that it is a mitzvah to treat the lower sprinklings as a unit of seven and not as part of eight.] And he placed it (the sprinkling bowl) on the golden base in the sanctuary.", + "\tThey brought him the goat. He slaughtered it and received its blood in the sprinkling bowl. He entered where he had entered and stood where he had stood, and he sprinkled from it, one above and seven below. And he did not direct his sprinkling, neither above nor below, but as a \"lasher.\" And thus would he count: \"One,\" \"one and one,\" \"one and two etc.\" He went out and placed it on the second base in the sanctuary. R. Yehudah says: There was only one base there. He took the blood of the bullock and put down the blood of the goat. [This is the conclusion of the statement of R. Yehudah to the effect that there was only one base — so that he had to take the blood of the bullock first in order to put down the blood of the goat on the base previously occupied by the first.], and he sprinkled from it on the curtain facing the ark from the outside, [it being written (Leviticus 16:16): \"And thus shall he do for the tent of meeting\"], one above and seven below. And he did not direct, etc. And thus would he count, etc. He took the blood of the goat and put down the blood of the bullock, and he sprinkled from it on the curtain facing the ark from the outside, one above and seven below, etc. He poured the blood of the bullock into the blood of the goat, [as it is written concerning the placings (of the blood) on the altar (Ibid. 18): \"And he shall take of the blood of the bullock and of the blood of the goat\" — of the blood of both, together], and he put the full in the empty [i.e., He then poured from the full sprinkling bowl into the empty one so that the bloods would mix well.]", + "\t(Leviticus 16:18): \"And he shall go out to the altar which is before the L rd.\" This is the golden altar. He began, cleansing and descending. [This tanna holds that the priest walked to each corner (projection) so that every placing was on the corner before him and near him. This is the intent of \"cleansing and descending.\" That is, he would apply the blood from top to bottom. For if he applied it from bottom to top on the corner before him, the blood would drip into his sleeve and soil his clothing.] From where does he begin? From the northeast corner. (Then he continued) northwest, southwest, southeast. The place that he began with the sin-offering on the outer altar, there he finished (the blood applications) on the inner altar. R. Eliezer says: He stayed in his place and cleansed, applying (the blood) on all of them from bottom to top, except for the one immediately in front of him, where he applied it from top to bottom. [R. Eliezer holds that the priest stands in one corner, whence he makes the applications on all of the corners. (For the entire altar was only one cubit square.) Since the three (other) corners were not right next to him, he could apply it from bottom to top without soiling his clothing — as opposed to the corner directly in front of which he was standing. He could not curve his fingertips downwards and apply it from bottom to top; for if he did so, the blood would drip into his sleeve. The halachah is not in accordance with R. Eliezer.]", + "\tHe sprinkled on the \"pureness\" of the altar seven times. [After he finishes all the applications on the corners, he sprinkles upon it seven times, as it is written (Leviticus 16:19): \"And he shall sprinkle upon it of the blood with his finger seven times.\" (\"the pureness of the altar\":) its exposed place. He moves the ashes and the coals aside and sprinkles on the gold of the altar.] And what was left over of the blood, he spilled on the western foundation of the outer altar. And that of the outer altar [i.e., what was left of the blood of the outer sin-offerings], he spilled on the southern foundation. Both of them [the outer and the inner bloods which were spilled on the altar of the burnt-offering, fell from the foundation to the floor and] intermixed in the amah [a duct in the azarah] and emptied into the stream of Kidron. It is sold to garden owners as fertilizer and it is subject to me'ilah (abuse of consecrated matter). [It is forbidden to benefit from it without payment (to the Temple)].", + "\tThe entire Yom Kippur service [i.e., all of the services which he performs in the white garments, within (the holy of holies) and the sanctuary, which are mentioned in order (in our Mishnah)] — if he performed one service (out of order) before another, he has done nothing. If he sprinkled the blood of the goat before that of the bullock, he must go back and sprinkle the blood of the goat after that of the bullock. And if before finishing the applications within (the holy of holies), the blood spills out, he must bring other blood and repeat the sprinklings from the beginning within. And so with the sanctuary. [If he performed a part of the sprinklings on the curtain and the blood spilled out, he must bring another bullock and begin those sprinklings again (but he need not repeat the sprinklings within)]. And so with the golden altar, for each is an atonement in itself, [wherefore, if it were completed, it is completed]. R. Elazar and R. Shimon say: From the place where he stopped, there he begins [i.e., Even if that atonement were not completed, he need not repeat that part of it which he already performed. The halachah is not in accordance with R. Elazar and R. Shimon.]" + ], + [ + "\tThe two goats of Yom Kippur — it is their mitzvah that they be alike in appearance, in stature, in value, and in being taken at the same time. [(\"in appearance\":) both white or both black. (\"and in stature and in value\":) For there are three verses in this regard, viz. (Leviticus 16:5): \"And from the congregation of the children of Israel he shall take two goats,\" (Ibid. 7): \"And he shall take the two goats,\" (Ibid. 8): \"And Aaron shall place on the two goats.\" Since \"goats\" connotes two, why need it be repeated \"two,\" \"two\" \"two,\" three times? To teach us that they be alike in appearance, stature, and value.] But even if they are not alike, they are kasher. If he took one today and the other the next day, they are kasher. If one of them died — if it died before the lot had been cast, a mate is taken for the second; and if after the lot had been cast, a different pair is brought and the lot cast from the beginning. And he says (if the one \"to the L rd\" had died): \"This one, for whom the lot came up 'to the L rd,' is in its place.\" And (if the one \"to Azazel\" had died): \"This one, for whom the lot came up 'to Azazel,' is in its place.\" And the second one grazes until it sustains a blemish, and it is sold, and its monies go for gift (offerings). [If the one \"to Azazel\" died, so that now we have two \"to the L rd,\" one that remained from the first pair and one from the second, atonement is made with one of them and the second one grazes. Similarly, if the one \"to the L rd\" died, so that now we have two \"to Azazel,\" one of them is sent away and the second grazes. It is the second one of the second pair that grazes until it sustains a blemish, and the second of the first pair that is sacrificed if it is \"to the L rd,\" or sent away if it is \"to Azazel.\" For living animals are not \"pushed away.\" And though they underwent a period of unfitness (when their mate died), this is subject to amendment by the provision of a new mate.] For a communal sin-offering is not caused to die (by not being fed). [For sin-offerings' being caused to die obtains only with individual sin-offerings; but the Yom Kippur goats are communal sin-offerings, viz. (Leviticus 16:5): \"And from the congregation of Israel he shall take two goats for a sin-offering.\" (A \"dead sin-offering\" is one that is pent up in a house and kept there until it dies.)] R. Yehudah said: It is caused to die. And R. Yehudah said further: If the blood [of the goat \"to the L rd\"] spilled out, the sent-away goat is to die, [for the mitzvah of the (sprinkling of the) blood has not been performed. And, in respect to all the services performed in the white vestments, both inside and outside, \"statute\" is written, making them categorical requirements. He must, therefore, bring other blood, and this is impossible except through casting a (new) lot. And since R. Yehudah holds that living animals are \"pushed away,\" the first sent-away goat is to die.] If the sent-away goat died, the blood is to be spilled out. [Even though, according to all, \"sending away\" is not a categorical requirement (i.e., the other services are valid even if it were not sent away), for \"statute\" connoting a categorical requirement is written in respect to what the priest does in the linen vestments and not in respect to what is done by the \"appointed man\" (with the sent-away goat), still, it (the above ruling) is derived from Scripture, viz. (Leviticus 16:10): \"It shall be stood living before the L rd to make atonement over it.\" How long must the sent-away goat stand living? Until the time of the sprinkling of the blood of its mate — the implication being that if it died before that, the blood atonement does not obtain, for which reason it (the sprinkling of the blood) must be repeated. And this is impossible without casting a (new) lot; so two (new) goats are needed and the first is \"pushed away.\" (For all agree that slaughtered animals are \"pushed away\")].", + "\tHe came to the sent-away goat [After he had completed the blood sprinklings of the bullock and the goat, the high-priest came to the sent-away goat in the place where he had stood it, at the gate through which it is sent], and he placed his two hands upon it and confessed. And thus would he say: \"Ana Hashem\" (\"I beseech You, O L rd\") — \"They have transgressed, they have offended, they have sinned before You, Your people the house of Israel. Ana, by the Name, atone, na, for the transgressions, and for the offenses, and for the sins that Your people Israel transgressed, and offended, and sinned before You, as it is written in the Torah of Mosheh Your servant (Leviticus 16:30): 'For on this day He shall atone for you to cleanse you of all of your sins; before the L rd you shall be cleansed.'\" And the Cohanim and the people who stood in the azarah, when they heard the Name (the tetragrammaton) fully pronounced, issuing forth from the mouth of the high-priest, would bow down and prostrate themselves, and fall on their faces, and say: \"Blessed is the name of the glory of His kingdom forever.\"", + "\tHe gave it to the one appointed to lead it away. All are kasher to lead it away, but the Cohanim made it a fixed practice [for a Cohein to do so] and they [a beth-din of Cohanim] did not allow an Israelite to lead it away. R. Yossi said: Once, Arsela, who was an Israelite, led it away.", + "\tAnd they made him [the sender] a ramp [out of the azarah and out of the city] because of the Babylonians, who would tear his hair, saying: \"Take it and go! Take it and go!\" [and do not keep our sins (\"embodied\" in the goat) here anymore!)] Some of the eminent men of Jerusalem would accompany him to the first succah. [They made succoth for him on the way and men went to dwell there before Yom Kippur, to accompany him from succah to succah.] There were ten succoth from Jerusalem until the peak (from which it was thrown), ninety ris [from Jerusalem until the peak], seven and a half [ris] to each mil. [I heard it rendered as \"ros,\" with a vav, 266 steps, as per the gematria of \"ros\" — so that seven and a half ris is found to be two thousand steps less five, approximately, the tchum Shabbath (the Sabbath bound). Nine ris are twelve mil.]", + "\tAt each succah, they would say to him: \"Here is food; here is water.\" [They said this only to relieve him. For one who has \"bread in his basket\" is not so hungry as one who does not have bread in his basket. But no one ever had need of it (the food)]. And they would accompany him from succah to succah, except the last of them, who would not accompany him to the peak, but would stand from afar and observe him. [For from Jerusalem until the first succah was a mil. And there were ten succoth. And between succah and succah there was a mil. So that from Jerusalem until the last succah there were ten mil, leaving two mil from the last succah until the peak. They would accompany him a mil (as per the Sabbath bound), stand from afar, and observe him.]", + "\tWhat did he do? He divided the crimson tongue. Half he tied on a rock and half between its horns. [He would not tie the whole crimson tongue on the rock lest it whiten immediately before the goat was pushed and, from the joy of its whitening (indicating that their sins had been forgiven), he come to forget the mitzvah of pushing (it down), assuming that the mitzvah had already been completed in that the tongue had whitened. And he would not tie the whole tongue between its horns, lest in being pushed, it would bend its head beneath its body in falling backwards, so that the tongue could not be seen whitening, which would sadden all of Israel. Therefore, he tied half to the rock (where it would not whiten until the entire act had been completed), so that when he tied half between its horns, though it might whiten immediately, he would not neglect to push it off, being preoccupied with it.] He pushed it backwards and it rolled down, not reaching the middle of the mountain before it had been torn limb from limb. Then he would return and stay in the last succah until nightfall. [And even though one who leaves the tchum even with the permission of the sages may go only two thousand cubits from the place he was authorized to go, he was permitted (to go back twice that distance), being afraid to remain in the desert after dark.] And from when do his clothes become unclean? [it being written (Leviticus 16:26): \"And he who sends the goat to Azazel shall wash his clothes.\"] From the time he leaves the wall of Jerusalem. R. Shimon says: From the time he pushes it off the peak. [The halachah is not in accordance with R. Shimon.]", + "\tHe came to the bullock and the goat (which were to be) burnt. [After the high-priest gave the sent-away goat to the sender, he came to the bullock and the goat awaiting burning] and cut them open and removed their eimurin (devoted portions), placed them on a tray [of the ministering vessels] and burned them on the altar. [The meaning cannot be that he burned them now, for he was dressed in the white vestments, in which he still had to read the section of the day. It is to be understood, rather, as: He placed them on a tray in order to burn them afterwards, when their time arrived, after he had immersed and donned the golden vestments.] They twined them (the bullock and the goat) on poles [whole, with their hides and flesh and excreta. Only, their stomachs had been slit open to remove their eimurin.], and they were taken out to be burned [outside of Jerusalem]. And from when do they cause the clothes [of those occupied with them] to become unclean? [viz. (Leviticus 16:28): \"And he who burns them shall wash his clothes, etc.\"]. From the time they are taken outside the wall of the azarah. R. Shimon says: From the time the fire \"takes\" in their greater part. [The halachah is not in accordance with R. Shimon.]", + "\tThey said to the high-priest: \"The sent-away goat has reached the desert,\" [it being forbidden to begin another service until the goat reaches the desert, viz. (Leviticus 16:23): \"And he shall send out the goat in the desert,\" followed by (25): \"And the fat of the sin-offering shall he burn.\"]. How did they know that the goat had reached the desert? They would erect dorchiyoth [big, high stones, one atop the other], and they [the watchers, stood there and] waved their scarves (one to another, at the sighting), so that they knew when the goat had reached the desert. R. Yehudah said: Did they not have a substantial sign (for its having reached the desert)? From Jerusalem until Beth Chadudo [the beginning of the desert] was three mil, [R. Yehudah holding that once the goat arrives there the mitzvah has been performed, even though it has not reached the peak. The halachah is not in accordance with R. Yehudah.] They would walk a mil, return a mil, wait (the amount of time it would take to walk) a mil, and they knew that the goat had reached the desert. [As stated above (6:4): \"Some of the eminent men of Jerusalem would accompany him to the first succah\" (a mil from Jerusalem) — so that when they returned (a mil) and waited the amount of time it took to walk a mil), they knew that the goat had reached the desert.] R. Yishmael says: Did they not have another sign? A tongue of crimson was tied at the entrance of the sanctuary, and when the goat reached the desert, it would whiten, viz. (Isaiah 1:18): \"Though your sins be as scarlet, they shall be white as snow.\"" + ], + [ + "\tThe high-priest came to read [the section of the day]. If he wishes to read in the linen vestments [in which he performed the service of the day], he does so, [it being permitted to wear the priestly garments even when not performing the priestly service in them, the priestly garments being given for enjoyment]; and if not, he reads in his own white frock, [the reading of this section not being part of the priestly service.] The sexton takes the Torah scroll and hands it to the head of the assembly, [who makes all the congregational designations: who reads the maftir, who recites the shema, who reads the prayers. The Torah scroll is handed from one to the other to enhance the dignity of high-priest, to show that there are stations much below him.] The head of the assembly hands it to the adjutant high-priest; the adjutant high-priest hands it to the high-priest, and the high-priest rises and receives it, [the implication being that till now he was sitting — whence we infer that he reads it in the ezrath nashim. For if in the ezrath Yisrael, or, much more so, in a place of greater sanctity, it is forbidden to sit, only kings of the Davidic house being permitted to sit in the azarah, viz. (II Samuel 7:18): \"And King David came, and he sat before the L rd.], and he reads standing \"Acharei moth\" (Leviticus 16:1-34) and \"Ach be'asor\" (Ibid. 23:26-32). [For it is permitted to skip in the (reading of the) Torah in one theme if it (the second part) is close enough not to require the translator to pause. But if the translator finishes translating the verse that the reader has read before the scroll can be rolled to the next part, it is forbidden, for the congregation is thereby made to wait, and this is not in keeping with the dignity of the congregation]; then he rolls up the Torah scroll and places it under his arm, and he says: \"More than I have read before you is written here\" (in this scroll). [(He says this) so as not to bring the Torah scroll (from which he read) into \"disrepute\"; for (otherwise) when they see him reciting the third section by heart, they might think that the (first) Torah scroll was missing that section.] And \"Uve'asor\" in Numbers (29:7), he reads by heart. [For it is too far from \"Achrei Moth\" and \"Ach be'asor\" to reach before the translator has finished translating. Therefore, he cannot roll the scroll to that part because of the dignity of the congregation. And he cannot have a different Torah scroll brought, for this might lead people to impute a blemish to the first, saying that it is defective.] And he makes eight blessings over it: over the Torah, [two blessings, one before and one after, as in the synagogue], over the service and over the thanking, [\"Retzeh\" and \"Modim\"], over the pardoning of sin [\"Selach lanu\"], over the Temple in itself, [that the Shechinah repose therein], over Israel in themselves, over the Cohanim in themselves, [that they be blessed and that their offerings be graciously received], and over the rest of the prayer. [The gemara explains: \"Imploration, song, and petition before You on behalf of Your people Israel, who are in need of salvation\"; (and he concludes:) \"Blessed are You, O L rd, who hearkens to prayer.\"]", + "\tOne who sees the high-priest reading does not see the bullock and the goat being burned; and one who sees the bullock and the goat being burned does not see the high-priest reading. Not that he is not allowed to, but that the distance was great and both did not take place at the same time. [For we might have thought that a man observing one service was not permitted to leave off watching to go to see another, it being forbidden to \"pass over\" a mitzvah; and observing a service is a mitzvah, by reason of (Proverbs 14:28): \"In the multitude of people is the King's glory.\" We are, therefore, apprised that this is not called \"passing over\" a mitzvah, for he is not occupied in its performance.]", + "\tIf he read in the linen vestments, he laved his hands and feet, undressed, went down and immersed, ascended and dried himself. They brought him the golden vestments. He donned them, laved his hands and feet, went out and \"did\" his ram and the ram of the people, and the seven unblemished one-year-old lambs. These are the words of R. Eliezer. [The rationale of R. Eliezer: His ram and the ram of the people, the eimurin of the sin-offering and the taking out of the ladle and the coal pan — all of these, that are written of first in Leviticus in the section of the day (Yom Kippur), he did first; and then he did the mussafin (the additional offerings): the bullock burnt-offering, the seven lambs, and the goat offered outside — all with the afternoon tamid]. R. Akiva said: They [the bullock burnt-offering and the seven lambs of the mussafin] were sacrificed with the morning tamid. And the bullock burnt-offering and the goat offered on the outside was sacrificed with the afternoon tamid. [For it is written (Numbers 29:23): \"Aside from the burnt-offering of the morning of the daily burnt-offering shall you offer these.\" It is seen, then, that the mussafin were offered close to the morning burnt-offering; and after that, the service of the day (Yom Kippur); and after that, the goat offered outside. And even though it is included in the mussafin, it cannot precede the service of the day, it being written in respect to it (Ibid. 29:11): \"One kid of goats as a sin-offering, aside from the sin-offering of atonement,\" whence it is seen that the (offering of the) inner goat, part of the service of the day, precedes it; and then the eimurin of the sin-offering — all these with the third immersion; and then the taking out of ladle and coal pan; and after that the afternoon tamid. The halachah is in accordance with R. Akiva.]", + "\tHe laved his hands and his feet, undressed, went down and immersed, ascended and dried himself. They brought him white vestments, which he donned. He went in to take out the ladle and the coal pan. He laved his hands and his feet. He undressed, went down and immersed, ascended and dried himself. They brought him golden vestments, which he donned. He laved his hands and his feet and went in to burn the afternoon incense and to adjust [i.e., to kindle] the lamp. He laved his hands and his feet and doffed (the golden vestments). They brought him his own garments. He donned them and they accompanied him until his house. And he made a festive gathering for his friends when he went out in peace from the Temple.", + "\tThe high-priest officiates in eight vestments and a regular priest in four: coat, breeches, turban, and girdle. The high-priest, in addition, wears four: choshen [breastplate], ephod, robe, and tzitz (head-plate). In these, inquiries are made of the urim vethumim [i.e., the high-priest must be wearing the eight garments when he makes inquiries of the urim vethumim. How are inquiries made? The face of the inquirer is behind the priest who is inquired of. His (the latter's) face is towards the ark. The inquirer asks: \"Shall I do this thing or not?\" He does not ask in a loud voice and not in his heart, but in a low voice; and the holy spirit invests the priest and he looks at the choshen. He sees letters projecting from the choshen before his face — \"Do this,\" or \"Do not do this.\" For on the stones of the choshen were written the names of the twelve tribes, and Avraham, Yitzchak, and Yaakov, and \"shivtei Kah\" (\"the tribes of the L rd\"), so that the entire alphabet was represented. And the holy spirit informed the priest how to combine the projecting letters so that the meaning was apparent.] And inquiries are made only for the king, for the beth-din, and for the one acting on behalf of the congregation, [it being written (Numbers 27:21): \"And before Elazar the priest shall he stand\" — the king; \"and all the children of Israel with him\" — the one whom all the children of Israel are with, to go out to war after him — the priest anointed for war, the one needed by the congregation; \"and the entire congregation\" — the Great Sanhedrin.]" + ], + [ + "\tThe following are forbidden (assur) on Yom Kippur: eating and drinking, washing, anointing, wearing shoes, and cohabitation. [We have \"assur\" (connoting rabbinically but not Scripturally interdicted) even though eating and drinking are punishable by kareth (cutting off), because of the other inuyim (afflictions, self-deprivations), which are not punishable by kareth. And these five inuyim correspond to the five inuyim mentioned in the Torah, viz.: (Leviticus 23:32): \"A Sabbath of Sabbaths it shall be to you, and you shall afflict your souls\"; (Ibid. 16:31): \"It is a Sabbath of Sabbaths to you, and you shall afflict your souls\"; (Numbers 28:7): \"And on the tenth day of this seventh month … and you shall afflict your souls\"; (Leviticus 23:27): \"But on the tenth day … and you shall afflict your souls\"; (Ibid. 16:29): \"And it shall be to you an everlasting statute … you shall afflict your souls.\" And these (afflictions) in our Mishnah are also five, for eating and drinking are one.] And the king and a bride may wash their faces, [a king, by reason of (Isaiah 33:17): \"The king in his beauty shall your eyes behold\"; a bride, to endear her to her husband. She is called a \"bride\" all thirty days (after the wedding)]. And a midwife may wear shoes [because of the cold]. These are the words of R. Eliezer. [This refers to all of them: king, bride, and midwife. The sages forbid it. The halachah is in accordance with R. Eliezer.]", + "\tIf one eats (on Yom Kippur) the size of a large date (kotheveth), it and its seeds; and if one drinks (the size of) his full cheek, he is liable. [A kotheveth is less than (the size of) an egg. And even though the (minimum) quantity for all (of the Torah) \"eatings\" is an olive-size, this is because \"eating\" is written in respect to them. But here, where only \"Every soul which will not be afflicted\" is written (Leviticus 23:29), it is postulated that with less than a kotheveth one's mind is not set at rest, and he is \"afflicted.\" In any event it is ruled that a half-size (of the interdicted quantity) is forbidden by the Torah; it is just that there is kareth liability and stripes only with the full size. (\"full cheek\":) Any quantity which, if moved to the side of the mouth causes one's cheek to visibly expand is called \"his full cheek.\" In an average person, this is less than a revi'ith.] All foods combine to (the interdicted size of) a kotheveth; and all liquids combine to (the size of) his full cheek. If one eats and drinks, \"combining\" (of foods and liquids) does not obtain.", + "\tIf one ate and drank in one period of forgetfulness, he is liable for only one sin-offering, [for eating and drinking are derived from one verse and go under the same name.] If he ate and performed a labor, he is liable for two sin-offerings, [for these are derived from two verses and go under two names.] If one ate foods that are not fit for eating or drank liquids that are not fit for drinking, or if he drank brine or muries, he is not liable.", + "\tYoung children are not \"afflicted\" on Yom Kippur [i.e., one is not obligated to withhold food from them], but they are trained [by hours. If he was accustomed to eat at the fourth hour, he is fed at the fifth or the sixth, as he can tolerate it], one year before [he comes of age, if he is sickly and weak, and cannot \"take\" more] or two years before [he comes of age, if he is healthy. \"Coming of age\" is twelve years and a day for a girl (for she is not wont to show two pubertal hairs before then, at which time she is subject to punishment for transgression), and thirteen years and a day for a boy, before which time he is not subject to punishment.] (This is done) so as to accustom them to mitzvoth.", + "\tIf her fetus smelled food, she is fed until her soul is restored. [The fetus smells the food and she desires it, and if she does not eat, both are endangered. A sick person is fed on the opinion of experts [i.e., doctors who are expert in their profession]. And if there are no experts, he is fed on his own say, until he says: \"Enough!\" [The gemara explains: When is this so, that we rely on the opinion of experts? When the sick man says that he does not need to eat or when he keeps quiet. But if he says: \"I need,\" there are no experts there; that is, their expertise avails naught, but he is fed on his own say, even if the experts say he does not need to eat.]", + "\tIf one were seized by bulmus [a sickness produced by intense appetite and endangering one's life (and which is known to have been cured when his appearance returns to normal)], he is fed even things that are unclean, until his eyes \"shine.\" If one were bitten by a mad dog, [one possessed by an \"evil spirit\" (its signs: gaping mouth, dripping spittle, \"hanging\" ears, tail fallen between its legs, walking on the edge of the public road; some say: also, barking without being heard], he is not fed from the lobe of its liver. [Even though the doctors prescribe this, it is not a genuine cure which warrants permitting an unclean animal to him.] And R. Matia b. Charash permits it, [holding it to be a genuine cure. The halachah is not in accordance with R. Matia b. Charash.] R. Matia b. Charash said further: If one's teeth ache him, [the gums beginning to rot and (the malady) spreading to the palate and the throat], a drug [a curative herb] is paced into his mouth on the Sabbath, for there is a possible risk of life, and every possible risk of life overrides the Sabbath, [\"every\" to include such an instance when we are certain that he will not die this Sabbath, but there is a possibility that if the cure is not administered today, he might die on the next Sabbath; or, if the doctors prescribed the drinking of a potion for eight days, the first day being the Sabbath. I might think that he should wait until the evening so that he not desecrate two Sabbaths; we are, therefore, apprised otherwise.]", + "\tIf one were caught in a cave-in, and there is a doubt as to whether he is there (under it) or not; whether he is alive or dead; whether he is gentile or Jew, the debris is removed for him. [It is dug up and he is searched for. If they exposed up to his nose, whether from above (his head) downwards, or from below (his feet) upwards, and they found no breath, of a certainty he is dead, and no more digging is permitted on his behalf, viz. (Genesis 7:22): \"All that had the spirit of life in its nostrils.\"] If they found him alive, it (the debris) is removed for him. [It is necessary to apprise us of this only for an instance where it was seen that he could live only a few moments and then die. We are hereby apprised that it is removed for him for the sake of those \"few moments.\"] And if they found him dead, he is left there (until after the Sabbath). [We are hereby apprised that even those who hold that a dead body is not \"rescued\" from a fire (on the Sabbath) concede that in this instance the debris is not removed. For they permitted moving and carrying out a dead body, on the grounds that if it were not permitted he (the dead man's kin) might come to put out the fire, for \"a man becomes distracted over his dead one.\" But here, if he is not permitted to remove the debris, what might he do that is Scripturally interdicted, that we should permit the one for fear of the other!]", + "\tA sin-offering and a positive guilt-offering (as opposed to a \"suspended\" guilt-offering) atone [together with repentance. The tanna felt no need to mention this, for it is assumed that if he brings his sin-offering and his guilt-offering he has already repented. For if he had not repented, he would not bring an offering. (\"a positive guilt-offering\":) such as a theft guilt-offering and a guilt-offering of me'iloth (abuse of consecrated property)]. Death and Yom Kippur atone together with repentance. Repentance atones for lesser transgressions: for (transgression of) positive and negative commandments. For more severe transgressions, it suspends (punishment) until Yom Kippur comes and atones. [Repentance atones for (transgression of) positive commandments and for negative commandments linked to positive commandments. The conclusion in the gemara is that if one willfully transgressed a positive commandment or a negative commandment linked to a positive commandment, or if he unwittingly transgressed a negative commandment subject to stripes, and he repented, he \"does not move from there\" until he is pardoned. If he willfully transgressed a negative commandment subject to stripes, repentance \"suspends\" and Yom Kippur atones. If he unwittingly committed sins subject to kareth and judicial death penalty, the sin-offering atones together with repentance. And if he did so willfully, repentance and Yom Kippur suspend, and afflictions purge. This, only where he did not desecrate the Name. That is, where he did not sin and cause others to sin. But if he desecrated the Name, his repentance is not complete until he dies. And all this, only when the (institution of the) sent-away goat does not obtain; but when it does, it atones for all transgressions, lesser and greater (except transgressions between a man and his neighbor, which are not atoned until he conciliates his neighbor)].", + "\tIf one says: \"I shall sin and repent; I shall sin and repent,\" [twice], he is not given the wherewithal to repent, [for since he transgressed and repeated, he does not separate from the sin, it seeming permitted to him.] (If he says:) \"I shall sin and Yom Kippur shall atone,\" Yom Kippur does not atone. Yom Kippur atones for transgressions between man and G d; it does not atone for transgressions between a man and his neighbor until he conciliates his neighbor. This was expounded by R. Elazar b. Azaryah (Leviticus 16:30): \"…of all your sins before the L rd shall you be cleansed\" — Yom Kippur atones for transgressions between man and G d; it does not atone for transgressions between a man and his neighbor until he conciliates his neighbor. R. Akiva said: \"Happy are you, Israel. Before whom are you cleansed; and who cleanses you? Your Father in heaven, as it is written (Ezekiel 36:25): 'And I shall sprinkle upon you cleansing waters, and you shall be clean' and (Jeremiah 17:13): 'The L rd is the mikveh of Israel' — Just as a mikveh cleanses the unclean, so the Holy One Blessed be He cleanses Israel.\"" + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/William Davidson Edition - English.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/William Davidson Edition - English.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..328faadf5292ff420a1bd186a583136e47dae466 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/William Davidson Edition - English.json @@ -0,0 +1,104 @@ +{ + "language": "en", + "title": "Mishnah Yoma", + "versionSource": "https://korenpub.com/collections/the-noe-edition-koren-talmud-bavli-1", + "versionTitle": "William Davidson Edition - English", + "status": "locked", + "priority": 2.0, + "license": "CC-BY-NC", + "versionNotes": "English from The William Davidson digital edition of the Koren Noé Talmud, with commentary by Rabbi Adin Even-Israel Steinsaltz", + "shortVersionTitle": "Koren - Steinsaltz", + "actualLanguage": "en", + "languageFamilyName": "english", + "isBaseText": false, + "isSource": false, + "direction": "ltr", + "heTitle": "משנה יומא", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "text": [ + [ + "Seven days prior to Yom Kippur the Sages would remove the High Priest, who performs the entire Yom Kippur service, from his house to the Chamber of Parhedrin, a room in the Temple designated specifically for the High Priest during that period. And they would designate another priest in his stead to replace him lest a disqualification due to impurity or another circumstance beyond his control prevent him from entering the Temple on Yom Kippur. Rabbi Yehuda says: The Sages would even designate another wife for him lest his wife die, as it is stated in the Torah portion of the Yom Kippur service: “And it will atone for him and for his house” (Leviticus 16:6); the Sages interpreted the term: His house, that is his wife. The priest must be married in order to fulfill this commandment. Due to the concern lest his wife die, another wife was designated to address that possibility. The Rabbis said to Rabbi Yehuda: If so, that this is a concern, there is no end to the matter, as what if the designated replacement wife dies? This possibility need not be a source of concern.", + "During all seven days of the High Priest’s sequestering before Yom Kippur, he sprinkles the blood of the daily burnt-offering, and he burns the incense, and he removes the ashes of the lamps of the candelabrum, and he sacrifices the head and the hind leg of the daily offering. The High Priest performs these tasks in order to grow accustomed to the services that he will perform on Yom Kippur. On all the other days of the year, if the High Priest wishes to sacrifice any of the offerings, he sacrifices them, as the High Priest sacrifices any portion that he chooses first and takes any portion that he chooses first.", + "The Sages provided the High Priest with Elders selected from the Elders of the court, and they would read before him the order of the service of the day of Yom Kippur. And they would say to him: My Master, High Priest. Read the order of the service with your own mouth, as perhaps you forgot this reading or perhaps you did not learn to read. On Yom Kippur eve in the morning, the Elders stand him at the eastern gate of the courtyard and pass before him bulls and rams and sheep so that he will be familiar with the animals and grow accustomed to the service, as these were the animals sacrificed on Yom Kippur.", + "Throughout all the seven days that the High Priest was in the Parhedrin chamber, they would not withhold from him any food or drink that he desired. However, on Yom Kippur eve at nightfall, they would not allow him to eat a great deal because food induces sleep and they did not allow him to sleep, as will be explained.", + "The Elders of the court who read the order of the service of the day before the High Priest passed him to the Elders of the priesthood, and they took him up to the House of Avtinas. And they administered him an oath and took leave of him and went on their way. When they administered this oath they said to him: My Master, High Priest. We are agents of the court, and you are our agent and the agent of the court. We administer an oath to you in the name of Him who housed His name in this House, that you will not change even one matter from all that we have said to you with regard to the burning of the incense or any other service that you will perform when alone. After this oath, he would leave them and cry, and they would leave him and cry in sorrow that the oath was necessary.", + "They kept him occupied throughout the night to prevent him from sleeping. If he was a scholar, he would teach Torah. If he was not a scholar, Torah scholars would teach Torah before him. And if he was accustomed to read the Bible, he would read; and if he was not, they would read the Bible before him. And what books would they read before him to pique his interest so that he would not fall asleep? They would read from Job, and from Ezra, and from Chronicles. Zekharya, son of Kevutal, says: Many times I read before him from the book of Daniel.", + " If the High Priest sought to sleep at night, the young priests would snap the middle [tzerada] finger against the thumb before him, and they would say to him every so often: My Master, High Priest. Stand from your bed and chill yourself once on the floor and overcome your drowsiness. And they would engage him in various ways until the time would arrive to slaughter the daily offering.", + "Every day the priests would remove the ashes from the altar and place them on the east side of the ramp at the crow of the rooster or adjacent to it, whether before it or after it, as there was no insistence on a precise time. And on Yom Kippur they would remove the ashes earlier, from midnight onward. And on the Festivals, the ashes were removed even earlier, at the end of the first watch. And the call of the rooster would not arrive on Festivals until the Temple courtyard was full with the Jewish people who vowed to bring offerings and would fulfill their obligations on the Festivals. Those offerings were sacrificed immediately following the daily offering." + ], + [ + "Initially, the practice among the priests was that whoever wishes to remove the ashes from the altar removes them. And when there are many priests who wish to perform that task, the privilege to do so is determined by a race: The priests run and ascend on the ramp leading to the top of the altar. Any priest who precedes another and reaches within four cubits of the top of the altar first is privileged to remove the ashes. And if both of them were equal and neither preceded the other, the appointed priest says to all the priests: Extend your fingers, and a lottery was performed, as will be explained. And what fingers do they extend for the lottery? They may extend one or two fingers, and the priests do not extend a thumb in the Temple. The reason is that the lottery was conducted by the appointee choosing a number and counting the extended fingers of the priests standing in a circle. As the count progressed, a priest could calculate and manipulate the result in his favor by surreptitiously extending his thumb and an additional finger. Since there is separation between the thumb and the forefinger it could appear as though they belonged to two different priests, skewing the results of the lottery.", + "Initially, that was the procedure; however, an incident occurred where both of them were equal as they were running and ascending on the ramp, and one of them shoved another and he fell and his leg was broken. And once the court saw that people were coming to potential danger, they instituted that priests would remove ashes from the altar only by means of a lottery. There were four lotteries there, in the Temple, on a daily basis to determine the priests privileged to perform the various services, and this, determining which priest would remove the ashes, was the first lottery.", + "The second lottery conducted daily among the priests determines the following: Who slaughters the daily morning offering, who sprinkles its blood, who removes the ashes from the inner altar, and who removes the ashes and burnt wicks from the candelabrum, and who takes the limbs of the daily offering up to the ramp to be burned later. This is how the limbs were divided before taking them up to the altar: The head and the right leg were carried by one priest, and the two forelegs were carried by a second priest. The tail, including the lower vertebrae of the spinal column and the fat tail, and the left leg were carried by a third priest. And the breast and the throat and some of the inner organs attached to it were carried by a fourth priest. And the two flanks were taken by a fifth priest, and the intestines by a sixth priest. And the fine flour of the meal-offering accompanying the daily offering was carried by a seventh priest. And the High Priest’s daily griddle-cake offering was carried by an eighth priest, and the wine for libation was carried by a ninth priest. Altogether thirteen priests prevailed in this lottery: Nine priests who carried the daily offering and its accompanying elements, and four who performed the slaughter, sprinkling, and removal of ashes from the inner altar and the candelabrum. Ben Azzai said before Rabbi Akiva in the name of RabbiYehoshua: That was not the sequence of taking the limbs up to the ramp; rather, the order in which it was sacrificed was according to the way it walks when alive, as will be explained in the Gemara.", + "Before the third lottery, the appointee declared: Let only those priests who are new to offering the incense come and participate in the lottery for the incense. The fourth lottery was open to those new to the service along with those old hands who had already performed it,to determine who would take the limbs up from the ramp, where they had been placed earlier, to the altar.", + "The daily offering is sacrificed and its limbs are carried by nine priests, as mentioned in a previous mishna. These nine carry the limbs and the accompanying libations and meal-offerings. Occasionally, the service is performed by ten priests, occasionally by eleven, and sometimes by twelve priests; no fewer than nine and no more than twelve. How so? The daily offering itself is sacrificed by nine priests, as explained earlier. On the festival of Sukkot a priest in whose hand is a jug of water for the water libation is added, and there are ten priests. On Sukkot, a water libation is poured on the altar in addition to the standard wine libation. In the daily afternoon offering, eleven priests participate in the service. How so? The daily offering itself is sacrificed by nine, and there are an additional two priests in whose hands are two logs that are placed on the altar. The mitzva of placing the two logs in the morning was assigned in the first lottery, as the Gemara explained earlier. On Shabbat, eleven priests participate. How so? The daily morning offering itself is performed by nine, and there are an additional two priests in whose hands are two vessels of frankincense that accompany the shewbread. This frankincense is burned on Shabbat. And on Shabbat that occurs within the festival of Sukkot there is an additional priest in whose hand is a jug of water for the water libation, for a total of twelve priests.", + "A ram that is brought for a communal burnt-offering is sacrificed by eleven priests. The flesh on the various limbs is taken by five priests, as in the case of the sheep of the daily offering. The intestines, and the fine flour of the meal-offering, and the wine of the libation are carried by two priests each, because the meal-offering and wine libation that accompany a ram are larger than those that accompany a sheep.", + " A bull is sacrificed by twenty-four priests. How so? The head and the right leg are sacrificed first, but due to its size the head is carried by one priest and the leg by two. The tail and the left leg are carried as follows: The tail is sacrificed by two and the leg by two. The breast and the neck are carried as follows: The breast is offered by one and the neck by three priests. The two forelegs are carried by two priests, and the two flanks are carried by two. The intestines and the fine flour and the wine are carried by three each, because the meal-offering and wine libation that accompany a bull are larger than those that accompany a ram. In what case is this statement said, that this is the sequence followed? It is in the case of communal offerings. However, in the case of an individual offering brought to fulfill a vow or an obligation, if a single priest wishes to sacrifice it alone he may sacrifice it alone, or if he chooses he may include other priests in the service. With regard to the flaying and the cutting of both these, individual offerings, and those, communal offerings, they are equal, as will be explained in the Gemara." + ], + [ + "The appointed priest said to the other priests: Go out and observe if it is day and the time for slaughter has arrived. If the time has arrived, the observer says: There is light [barkai]. Matya ben Shmuel says that the appointed priest phrased his question differently: Is the entire eastern sky illuminated even to Hebron? And the observer says: Yes.", + " And why did they need to ascertain whether or not it is day, which is typically evident to all? It was necessary, as once, the light of the moon rose, and they imagined that the eastern sky was illuminated with sunlight, and they slaughtered the daily offering before its appropriate time. The animal was later taken out to the place designated for burning and burned because it was slaughtered too early. In order to prevent similar errors in the future, the Sages instituted that they would carefully assess the situation until they were certain that it was day. After the priests announced the start of the day, they led the High Priest down to the Hall of Immersion. The Gemara comments: This was the principle in the Temple: Anyone who covers his legs, a euphemism for defecating, requires immersion afterward; and anyone who urinates requires sanctification of the hands and feet with water from the basin afterward. ", + "A person does not enter the Temple courtyard for the Temple service, even if he is pure, until he immerses. Five immersions and ten sanctifications the High Priest immerses and sanctifies his hands and feet, respectively, on the day of Yom Kippur. And all of these immersions and sanctifications take place in the sacred area, the Temple courtyard, on the roof of the Hall of Parva, except for this first immersion alone. As that immersion is not unique to Yom Kippur, it may be performed outside the courtyard. ", + "They spread a sheet of fine linen between him and the people in the interest of modesty, and then the High Priest immersed and sanctified his hands and feet. The High Priest removed the white garments that he was wearing, descended to the ritual bath, and immersed. He ascended and dried himself with a towel. Then they brought him the golden garments of the High Priest, and he dressed in the garments, and he sanctified his hands and his feet. They brought him the sheep for the daily morning offering, which he slaughtered by cutting most of the way through the gullet and the windpipe. And a different priest completed the slaughter on his behalf so that the High Priest could receive the blood in a vessel and proceed with the order of the Yom Kippur service. As soon as the slaughter was completed, the High Priest received the blood in a vessel and sprinkled it on the altar. He entered the Sanctuary to burn the morning incense and to remove the ashes from the lamps of the candelabrum; and he left the Sanctuary and returned to the courtyard to sacrifice the head and the limbs of the sheep sacrificed for the daily offering and the High Priest’s daily griddle-cake offering, and the wine libation of the daily offering. ", + "The Mishna comments: The morning incense was burned between the receiving and sprinkling of the blood and the burning of the limbs; and the afternoon incense was burned between the taking of the limbs up to the altar and the pouring of the libations that accompanied the offering. With regard to the immersion, if the High Priest was old and found it difficult to immerse in cold water, or if he was delicate [istenis], they would heat hot water for him on Yom Kippur eve and place it into the cold water of the ritual bath in order to temper its chill so the High Priest could immerse without discomfort. ", + "They brought the High Priest to immerse a second time in the Hall of Parva, which was in the sacred area, the Temple courtyard. They spread a sheet of fine linen between him and the people in the interest of modesty. And he sanctified his hands and his feet and removed his garments. Rabbi Meir says that this was the sequence: He first removed his garments and then he sanctified his hands and his feet. He descended and immersed a second time. He ascended and dried himself. And they immediately brought him the white garments, in which he dressed, and he sanctified his hands and his feet. ", + "In the morning he would wear linen garments from the Egyptian city of Pelusium worth twelve maneh, 1,200 dinars or zuz. These garments were very expensive due to their high quality. And in the afternoon he wore linen garments from India, which were slightly less expensive, worth eight hundred zuz. This is the statement of Rabbi Meir. And the Rabbis say: In the morning he would wear garments worth eighteen maneh, and in the afternoon he would wear garments worth twelve maneh. In total, the clothes were worth thirty maneh. These sums for the garments came from the community, and if the High Priest wished to add money to purchase even finer garments, he would add funding of his own. ", + "The High Priest comes and stands next to his bull, and his bull was standing between the Entrance Hall and the altar with its head facing to the south and its face to the west. And the priest stands to the east of the bull, and his face points to the west. And the priest places his two hands on the bull and confesses. And this is what he would say in his confession: Please, God, I have sinned, I have done wrong, and I have rebelled before You, I and my family. Please, God, grant atonement, please, for the sins, and for the wrongs, and for the rebellions that I have sinned, and done wrong, and rebelled before You, I and my family, as it is written in the Torah of Moses your servant: “For on this day atonement shall be made for you to cleanse you of all your sins; you shall be clean before the Lord” (Leviticus 16:30). And the priests and the people who were in the courtyard respond after he recites the name of God: Blessed be the name of His glorious kingdom forever and all time. ", + "The priest then came to the eastern side of the Temple courtyard, farthest from the Holy of Holies, to the north of the altar. The deputy was to his right, and the head of the patrilineal family belonging to the priestly watch that was assigned to serve in the Temple that week was to his left. And they arranged two goats there, and there was a lottery receptacle there, and in it were two lots. These were originally made of boxwood, and the High Priest Yehoshua ben Gamla fashioned them of gold, and the people would mention him favorably for what he did. Since the mishna mentions an item designed to enhance the Temple service, it also lists other such items: ", + "The High Priest ben Katin made twelve spigots for the basin so that several priests could sanctify their hands and feet at once, as previously the basin had only two. He also made a machine [mukheni] for sinking the basin into flowing water during the night so that its water would not be disqualified by remaining overnight. Had the water remained in the basin overnight, it would have been necessary to pour it out the following morning. By immersing the basin in flowing water, the water inside remained fit for use the next morning. King Munbaz would contribute the funds required to make the handles of all the Yom Kippur vessels of gold. Queen Helene, his mother, fashioned a decorative gold chandelier above the entrance of the Sanctuary. She also fashioned a golden tablet [tavla] on which the Torah portion relating to sota was written. The tablet could be utilized to copy this Torah portion, so that a Torah scroll need not be taken out for that purpose. With regard to Nicanor, miracles were performed to his doors, the doors in the gate of the Temple named for him, the Gate of Nicanor. And the people would mention all of those whose contributions were listed favorably. ", + "Apropos the mention in the mishna of people who took action in the Temple and were mentioned favorably, the mishna lists those who took action in the Temple and were mentioned unfavorably. The craftsmen of the House of Garmu did not want to teach the secret of the preparation of the shewbread and sought to keep the secret within their family. The craftsmen of the House of Avtinas did not want to teach the secret of the preparation of the incense. Also, Hugras ben Levi knew a chapter in the art of music, as will be explained, and he did not want to teach it to others. And the scribe ben Kamtzar did not want to teach a special act of writing. He was expert at writing all four letters of a four-letter name simultaneously. About the first ones, who were mentioned favorably, it is stated: “The memory of the righteous shall be for a blessing” (Proverbs 10:7); and about these who were concerned only for themselves it is stated: “But the name of the wicked shall rot” (Proverbs 10:7)." + ], + [ + "The High Priest would mix the lots in the lottery receptacle used to hold them and draw the two lots from it, one in each hand. Upon one was written: For God. And upon the other one was written: For Azazel. The deputy High Priest would stand to the High Priest’s right, and the head of the patrilineal family would stand to his left. If the lot for the name of God came up in his right hand, the Deputy would say to him: My master, High Priest, raise your right hand so that all can see with which hand the lot for God was selected. And if the lot for the name of God came up in his left hand, the head of the patrilineal family would say to him: My master, High Priest, raise your left hand. Then he would place the two lots upon the two goats, the lot that arose in his right hand on the goat standing to his right side and the lot in his left hand on the goat to his left. And upon placing the lot for God upon the appropriate goat, he would say: For God, as a sin-offering. Rabbi Yishmael says: He need not say: As a sin-offering. Rather, it is sufficient to say: For God. And upon saying the name of God, the priests and the people respond after him: Blessed be the name of His glorious kingdom forever and all time.", + "The High Priest tied a strip of crimson wool upon the head of the scapegoat and positioned the goat opposite the place from which it was dispatched, i.e., near the gate through which it was taken; and the same was done to the goat that was to be slaughtered, opposite the place of its slaughter. He comes and stands next to his bull a second time, and places his two hands upon it, and confesses. And this is what he would say: Please God, I have sinned, I have done wrong, and I have rebelled before You, I and my family and the children of Aaron, your sacred people. Please God, grant atonement, please, for the sins, and for the wrongs, and for the rebellions that I have sinned, and done wrong, and rebelled before You, I, and my family, and the children of Aaron, your sacred people, as it is written in the Torah of Moses, your servant: “For on this day atonement shall be made for you to cleanse you of all your sins; you shall be clean before the Lord” (Leviticus 16:30). And they, the priests and the people in the Temple courtyard, respond after him upon hearing the name of God: Blessed be the name of His glorious kingdom forever and all time.", + "The High Priest would slaughter the bull and receive its blood in a bowl, and give it to the one who stirs it. The stirrer would stand on the fourth row of tiles in the Sanctuary and stir the blood lest it coagulate while the High Priest sacrificed the incense. He would take a coal pan and ascend to the top of the altar and clear the upper layer of coals to this side and to that side and with the coal pan scoop up coals from among the inner, consumed coals. And he would then descend and place the coal pan with the coals on the fourth row of tiles in the Temple courtyard.", + "The mishna comments on some of the contrasts between the service and protocols followed on Yom Kippur and those followed throughout the rest of the year: On every other day, a priest would scoop up the coals with a coal pan made of silver and pour the coals from there into a coal pan of gold. But on this day, on Yom Kippur, the High Priest scoops up with a coal pan of gold, and with that coal pan he would bring the coals into the Holy of Holies. On every other day, a priest scoops up the coals with a coal pan of four kav and pours the coals into a coal pan of three kav. But on this day, the High Priest scoops with one of three kav, and with it he would bring the coals into the Holy of Holies. Rabbi Yosei says a variation of this distinction: On every other day, a priest scoops up the coals with a coal pan of a se’a, which is six kav and then pours the coals into a coal pan of three kav. But on this day, the High Priest scoops with a coal pan of three kav, and with it he would bring the coals into the Holy of Holies. On every other day, the coal pan was heavy. But on this day it was light, so as not to tire the High Priest. On every other day, its handle was short, but on this day it was long so that he could also use his arm to support its weight. On every other day, it was of greenish gold, but on this day it was of a red gold. These are the statements of Rabbi Menaḥem. On every other day, a priest sacrificed a peras, half a maneh, of incense in the morning, and a peras in the afternoon, but on this day the High Priest adds an additional handful of incense and burns it in the Holy of Holies. On every other day, the incense was ground fine as prescribed by the Torah, but on this day it was superfine.", + "On every other day, priests ascend on the eastern side of the ramp and descend on its western side, but on this day the High Priest ascends in the middle of the ramp and descends in the middle. Rabbi Yehuda says: There was no difference in this regard. Even during the rest of the year, the High Priest always ascends in the middle of the ramp and descends in the middle, due to his eminence. On every other day, the High Priest sanctifies his hands and his feet from the laver like the other priests, and on this day he sanctifies them from the golden flask, due to the eminence of the High Priest. Rabbi Yehuda says there was no difference in this regard. Even during the rest of the year, the High Priest always sanctifies his hands and his feet from the golden flask.", + "On every other day there were four arrangements of wood there, upon the altar, but on this day there were five; this is the statement of Rabbi Meir. Rabbi Yosei says: On every other day there were three, but on this day there were four. Rabbi Yehuda says: On every other day there were two, but on this day there were three." + ], + [ + "They brought out the spoon and the coal pan to the High Priest so he may perform the service of the incense. He scoops his handfuls from the incense and places it into the spoon. The High Priest with large hands fills the spoon with incense in an amount corresponding to the large size of his hands, and the High Priest with small hands fills the spoon with incense in an amount corresponding to the small size of his hands. And this was the measure of the spoon, i.e., it was made to correspond to the size of his hands. He took the coal pan in his right hand and the spoon in his left hand. The High Priest would then walk west through the Sanctuary until he reaches the area between the two curtains that separated the Sanctuary and the Holy of Holies, and the space between them was one cubit. Rabbi Yosei says: There was only one curtain there, as it is stated: “And the curtain shall divide for you between the Sanctuary and the Holy of Holies” (Exodus 26:33). The outer curtain between the Sanctuary and the Holy of Holies was hooked [perufa] slightly open on the south side of the Sanctuary, and the inner curtain hooked slightly open on the north side of the Sanctuary, and therefore the High Priest could not enter the Holy of Holies directly. Rather, he enters through the southern opening and walks between the curtains until he reaches the opening to the north. When he reaches the opening to the north, he enters the Holy of Holies through that opening, turns his face to the south, and walks to his left along the curtain until he reaches the area before the Ark. When he reaches the Ark, he places the coal pan between the two staves. He piles the incense atop the coals, and the whole chamber in its entirety would fill with smoke. He then exits and comes out the way that he entered. He does not turn around but leaves the Holy of Holies walking while facing the Ark. And he recites a brief prayer in the outer chamber, in the Sanctuary. And he would not extend his prayer there so as not to alarm the Jewish people, who would otherwise conclude that something happened and that he died in the Holy of Holies.", + "After the Ark was taken into exile, there was a rock in the Holy of Holies from the days of the early prophets, David and Samuel, who laid the groundwork for construction of the Temple, and this stone was called the foundation rock. It was three fingerbreadths higher than the ground, and the High Priest would place the incense on it. ", + "After the High Priest left the Holy of Holies, he took the blood of the bull sacrificed as a sin-offering from the one who was stirring it, so it would not coagulate. He entered into the place that he had previously entered, the Holy of Holies, and stood at the place where he had previously stood to offer the incense, between the staves. And he sprinkled from the blood, one time upward and seven times downward. And he would neither intend to sprinkle the blood upward nor to sprinkle it downward, but rather like one who whips, with the blood sprinkled in a single column, one drop below the other. And this is how he would count as he sprinkled, to avoid error: One; one and one; one and two; one and three; one and four; one and five; one and six; one and seven. The High Priest then emerged from there and placed the bowl with the remaining blood on the golden pedestal in the Sanctuary.", + "They brought him the goat to be sacrificed as a sin-offering to God. He slaughtered it and received its blood in the bowl. He again entered into the place that he had previously entered, the Holy of Holies, and stood at the place that he previously stood, and sprinkled from the blood of the goat one time upward and seven times downward. And this is how he would count, just as he counted when sprinkling the blood of the bull: One; one and one; one and two; etc. The High Priest then emerged from the Holy of Holies and placed the bowl with the remaining blood on the second golden pedestal in the Sanctuary. Rabbi Yehuda says: There was only one pedestal there, and he took the blood of the bull from the pedestal and placed the blood of the goat in its place. And he sprinkled from the blood of the bull on the curtain opposite the Ark from outside the Holy of Holies, one time upward and seven times downward, and he would not intend, etc. And this is how he would count, etc. When he concluded, he took the blood of the goat from the pedestal and placed blood of the bull in its place on the pedestal. And he sprinkled from the goat’s blood on the curtain opposite the Ark from outside, just as he did with the blood of the bull, one time upward and seven times downward, etc. Afterward, he poured the blood of the bull into the blood of the goat and placed the blood from the full bowl into the empty bowl, so that the blood would be mixed well.", + " It is stated: “And he shall go out to the altar that is before the Lord, and make atonement for it; and he shall take of the blood of the bull, and of the blood of the goat, and place it upon the corners of the altar round about” (Leviticus 16:18). This altar is the golden altar, since the outer altar is not before the Lord in the Sanctuary. He began to cleanse the altar, sprinkling the blood downward. From where does he begin? He begins from the northeast corner, and proceeds to the northwest corner, and then to the southwest corner, and finally to the southeast corner. A way to remember this is: At the place where he begins sprinkling the blood for a sin-offering sacrificed on the outer altar, the southeast corner, there he finishes sprinkling the blood on the inner altar. Rabbi Eliezer says: The priest would not circle the altar; rather, he stood in one place and sprinkled the blood from there. Since the altar was only one square cubit, he could sprinkle the blood on all four corners without moving. And on all the corners he would present the blood from below upward, except for that corner that was directly before him, on which he would present the blood from above downward.", + " He sprinkled blood on the pure gold of the altar seven times after clearing away the ashes. And he would pour the remainder of the blood on the western base of the outer altar. On a related topic, the mishna teaches that he would pour the remaining blood of an offering, after it was sprinkled, on the outer altar, on its southern base. These remainders of blood from the outer altar and those remainders of blood from the inner altar are mixed in the canal beneath the altar and flow out with the water used to rinse the area to the Kidron River. This water was sold to gardeners for use as fertilizer. The gardeners paid for this water and thereby redeemed it from its sanctity. Failure to do so would render them guilty of misuse of consecrated property. ", + "Each action performed in the context of the service of Yom Kippur stated in the mishna, as in the Torah, is listed in order. If the High Priest performed one of the actions before another, he has done nothing. If he performed the sprinkling of the blood of the goat before the sprinkling of the blood of the bull, he must repeat the action and sprinkle the blood of the goat after sprinkling the blood of the bull, so that the actions are performed in the proper order. And if the blood spills before he completed the presentations that were sprinkled inside the Holy of Holies, he must slaughter another bull or goat, and bring other blood, and then repeat all the services from the beginning inside the Holy of Holies. And similarly, if the blood spills before he finishes the presentations in the Sanctuary, he must begin the service in the Sanctuary from the beginning, and likewise with regard to the sprinkling of blood on the golden altar. Since they are each acts of atonement in and of themselves, there is no need to repeat the service of the entire day from the beginning. Rather, he need only repeat the specific element that he failed to complete. Rabbi Elazar and Rabbi Shimon say: From the place that he interrupted that particular service, when the blood spilled, there he resumes performance of that service. In their opinion, each individual sprinkling in each of these services is an act in and of itself, and there is no need to repeat what he has already done." + ], + [ + "The mitzva of the two Yom Kippur goats, the goat sacrificed to God and the goat sent to Azazel that are brought as a pair, is as follows, ab initio: That they will both be identical in appearance, i.e., color, and in height, and in monetary value, and their acquisition must be as one, i.e., they must be purchased together. And even if they are not identical, nevertheless, they are valid. And similarly, if he acquired one today and one tomorrow, they are valid. If one of the goats died, if it died before the High Priest drew the lots, he immediately takes a counterpart for the second, since neither has yet been designated. And if it died after the High Priest drew the lots, he brings another pair of goats and draws lots over them from the start. After that lottery he utters a stipulation: If the one to be sacrificed to God died, that goat upon which the lot for God was drawn in the second lottery shall stand in its stead; and if the one to be sent to Azazel died, that goat upon which the lot for Azazel was drawn shall stand in its stead. And the second, superfluous goat, i.e., in the case where a new pair of goats was brought, should graze until it becomes unfit, at which point it will be sold, and the money received from its sale will go toward the purchase of a public gift-offering. Although for individual sin-offerings in similar circumstances there is no remedy and it is left to die, that is not the case here, as a communal sin-offering is not left to die. On the other hand, Rabbi Yehuda says: In this it should be left to die. And furthermore, Rabbi Yehuda said: If the blood of the goat sacrificed to God spilled before it was sprinkled, the scapegoat is left to die. Similarly, if the scapegoat dies, the blood of the goat sacrificed to God should be spilled, and two other goats are brought and lots are drawn. ", + "The Yom Kippur service continues: The High Priest comes over to the scapegoat, places both his hands upon it, and confesses. And he would say as follows: Please, God, Your people, the house of Israel, have sinned, and done wrong, and rebelled before You. Please, God, grant atonement, please, for the sins, and for the wrongs, and for the rebellions that they have sinned, and done wrong, and rebelled before You, Your people, the house of Israel, as it is written in the Torah of Moses Your servant, saying: “For on this day atonement shall be made for you to cleanse you of all your sins; before the Lord you shall be purified” (Leviticus 16:30). And the priests and the people standing in the Temple courtyard, when they would hear the Explicit Name emerging from the mouth of the High Priest, when the High Priest did not use one of the substitute names for God, they would kneel and prostrate themselves and fall on their faces, and say: Blessed is the name of His glorious kingdom forever and ever. ", + "After the confession over the scapegoat, the priest passed the goat to the one who was to lead it to the wilderness. According to the halakha, everyone is eligible to lead it, but the High Priests established a fixed custom and did not allow an Israelite to lead it. Rabbi Yosei said: That was not always the case. There was an incident where a person named Arsela led the goat to the wilderness, and he was an Israelite.", + " And they made a ramp for the goat due to the Babylonian Jews who were in Jerusalem, who would pluck at the goat’s hair and would say to the goat: Take our sins and go, take our sins and go, and do not leave them with us. People from among the prominent residents of Jerusalem would escort the one leading the goat until they reached the first booth. Booths were set up along the path to the wilderness to provide the escort a place to rest. There were ten booths from Jerusalem to the cliff, with a distance of ninety ris between them. As there are seven and a half ris for each mil, the total distance was twelve mil. ", + "At each and every booth, people there say to him: Here is food; here is water, if you need it. And they escort him from booth to booth, except for the last person at the last booth, who does not reach the cliff with him. Rather, he stands from a distance and observes his actions to ensure that he fulfills the mitzva properly. ", + "What did the one designated to dispatch the goat do there? He divided a strip of crimson into two parts, half of the strip tied to the rock, and half of it tied between the two horns of the goat. And he pushed the goat backward, and it rolls and descends. And it would not reach halfway down the mountain until it was torn limb from limb. The one designated to dispatch the goat came and sat under the roofing of last booth until it grows dark and only then went home. And from what point are the garments of the man rendered impure, as it is stated that he is impure and his clothes requires immersion? From the moment he emerges outside the wall of Jerusalem. Rabbi Shimon says: His clothes are rendered impure only from the moment that he pushes the goat from the cliff. ", + "After the High Priest passed the goat to the man tasked with dispatching the goat, he came next to the bull and the goat that were to be burned. He tore their flesh but was not required to cut it into pieces, and removed the portions of the offering consumed on the altar and placed them in a large bowl [magis] and burned them on the altar. He interwove and bound the bull and the goat together into braids as one mass. They were placed in that way upon two poles and carried by four people who took them out to the place designated for burning, outside of Jerusalem. And at what point do the bull and goat render the garments of those who carried them impure, as it is written: “And he who burns them shall wash his garments” (Leviticus 16:28)? They render the garments impure from the moment that they emerged outside the wall of the Temple courtyard. Rabbi Shimon says: They render the garments impure from the moment that the fire has ignited in most of the bull and the goat. ", + "They said to the High Priest: The goat has reached the wilderness. And how did they know in the Temple that the goat reached the wilderness? They would build platforms [dirkaot] all along the way and people would stand on them and wave scarves [sudarin] to signal when the goat arrived. And therefore they knew that the goat reached the wilderness. Rabbi Yehuda said: Why did they need these platforms? Didn’t they already have a reliable indicator? From Jerusalem to Beit Ḥiddudo, the edge of the wilderness, where the mitzva of dispatching the goat was performed, was a distance of three mil. Since the nobles of Jerusalem walked a mil to escort the dispatcher and returned a mil, and waited the time equivalent to the time it takes to walk a mil, they knew that the goat reached the wilderness. There was no need for the platforms. Rabbi Yishmael says: Didn’t they have a different indicator? There was a strip of crimson tied to the entrance to the Sanctuary, and when the goat reached the wilderness and the mitzva was fulfilled the strip would turn white, as it is stated: “Though your sins be as scarlet, they will become white as snow” (Isaiah 1:18)." + ], + [ + "The High Priest came to read the Torah. If he wished to read the Torah while still dressed in the fine linen garments, i.e., the priestly vestments he wore during the previous service, he may read wearing them; and if not he is permitted to read in a white robe of his own, which is not a priestly vestment. The synagogue attendant takes a Torah scroll and gives it to the head of the synagogue that stood on the Temple Mount; and the head of the synagogue gives it to the deputy High Priest, and the Deputy gives it to the High Priest, and the High Priest stands and receives the scroll from his hands. And he reads from the scroll the Torah portion beginning with the verse: “After the death” (Leviticus 16:1) and the portion beginning with the verse: “But on the tenth” (Leviticus 23:26), and furls the Torah scroll and places it on his bosom and says: More than what I have read before you is written here. The Torah portion beginning with the verse: “And on the tenth,” from the book of Numbers (29:7), he then reads by heart. And he recites after the reading the following eight blessings:
Concerning the Torah: Who has given us the Torah of truth;
and concerning the Temple service: Find favor in Your people Israel and accept the service in Your most holy House... for You alone do we serve with reverence;
and concerning thanksgiving: We give thanks to You;
and concerning pardon of iniquity: Pardon our iniquities on this Yom Kippur;
and concerning the Temple in and of itself, which concludes: Blessed…Who chose the Temple;
and concerning the Jewish People in and of itself, which concludes: Blessed…Who chose Israel;
and concerning Jerusalem in and of itself, which concludes: Blessed…Who chose Jerusalem;
and concerning the priests in and of themselves, which concludes: Blessed…Who chose the priests;
and concerning the rest of the prayer, which concludes: Blessed…Who listens to prayer.", + "The Mishna comments: One who sees the High Priest reading the Torah does not see the bull and goat that are burned; and one who sees the bull and goat that are burned does not see the High Priest reading the Torah. The Mishna explains: And this is not due to the fact that one is not permitted to see both, but because there was a distant path between them, and the performance of both of them is undertaken simultaneously.", + "If the High Priest read the Torah in sacred white fine linen garments, he then sanctified his hands and feet as he did each time before removing the priestly vestments. He then removed the linen garments, descended to the ritual bath, and immersed. Afterward he ascended and dried himself with a towel, and they brought him the golden garments of the High Priesthood, and he dressed in them and sanctified his hands and feet. The mishna addresses those offerings whose sacrifice has still not been mentioned. The verses in Leviticus, chapter 16, detail the special offerings of the atonement service of Yom Kippur. Of those offerings, the ram of the High Priest and the ram of the people have still not been addressed. In addition to this, the additional offerings of Yom Kippur detailed in Numbers, chapter 29, have not yet been discussed. These include seven one-year-old lambs and a bull to be brought as a burnt-offering and a goat to be brought as a sin-offering. The mishna continues: He emerged and offered his ram and the ram of the people and the seven unblemished year-old lambs mandated to be offered that day. This is the statement of Rabbi Eliezer. Rabbi Akiva says: Those offerings were not sacrificed at this point; rather, they were sacrificed with the daily morning offering; and the bull of the Yom Kippur burnt-offering; and the goat whose services are performed outside of the Sanctuary, i.e., in the Temple courtyard, were sacrificed with the daily afternoon offering.", + "After sacrificing these offerings, he sanctified his hands and feet and removed the golden garments, and he descended into the ritual bath and immersed and ascended and dried himself. They brought him the white garments again, and he dressed in them and sanctified his hands and feet. Afterward he entered the Holy of Holies to take out the incense spoon and the coal pan, which he had brought there earlier. He again sanctified his hands and feet and removed the white garments and descended to the ritual bath and immersed and ascended and dried himself with a towel. They brought him the golden garments, and he dressed in them and sanctified his hands and feet and entered the Sanctuary to burn the afternoon incense and to remove the ashes from the lamps, which signified the end of the day’s service. And he sanctified his hands and feet and removed the golden garments, and he descended to the ritual bath and immersed and ascended and dried himself. They then brought him his own clothing and he dressed, since the service was complete and Yom Kippur was over; and the people escort him to his house in deference to him. And the High Priest would make a feast for his loved ones and his friends when he emerged in peace from the Sanctuary.", + "Throughout the year the High Priest serves in eight garments, and the common priest serves in four: In a tunic and trousers and a mitre and a belt. The High Priest adds another four garments beyond those worn by the common priest: A breastplate, and an ephod, and a robe, and a frontplate. When dressed in these eight garments, the High Priest may be consulted for the decision of the Urim VeTummim. And he may be consulted for the decision of the Urim VeTummim only on behalf of the king, or on behalf of the president of the court, or on behalf of one whom the community needs. Individual inquiries are not posed to the Urim VeTummim." + ], + [ + "On Yom Kippur, the day on which there is a mitzva by Torah law to afflict oneself, it is prohibited to engage in eating and in drinking, and in bathing, and in smearing oil on one’s body, and in wearing shoes, and in conjugal relations. However, the king, in deference to his eminence, and a new bride within thirty days of her marriage, who wishes to look especially attractive at the beginning of her relationship with her husband, may wash their faces on Yom Kippur. A woman after childbirth, who is suffering, may wear shoes because going barefoot causes her pain. This is the statement of Rabbi Eliezer. The Rabbis prohibit these activities for a king, a new bride, and a woman after childbirth.", + "The mishna elaborates: One who eats a large date-bulk of food, equivalent to a date and its pit, or who drinks a cheekful of liquid on Yom Kippur is liable to receive the punishment of karet for failing to fulfill the mitzva to afflict oneself on Yom Kippur. All foods that one eats join together to constitute a date-bulk; and all liquids that one drinks join together to constitute a cheekful. However, if one eats and drinks, the food and beverage do not join together to constitute a measure that determines liability, as each is measured separately.", + "If one ate and drank unwittingly within one lapse of awareness, e.g., he forgot that it is Yom Kippur, he is liable to bring only one sin-offering. However, if he ate and performed labor unwittingly, he is liable to bring two sin-offerings, as by doing so he violated two separate prohibitions. If he ate foods that are not fit for eating, or drank liquids that are not fit for drinking, or drank fish brine or the briny liquid in which fish are pickled, he is exempt, as that is not the typical manner of eating or drinking.", + "With regard to the children, one does not afflict them by withholding food on Yom Kippur; however, one trains them one year before or two years before they reach majority, by means of a partial fast lasting several hours, so that they will be accustomed to fulfill mitzvot.", + "With regard to a pregnant woman who smelled food and was overcome by a craving to eat it, one feeds her until she recovers, as failure to do so could lead to a life-threatening situation. If a person is ill and requires food due to potential danger, one feeds him according to the advice of medical experts who determine that he indeed requires food. And if there are no experts there, one feeds him according to his own instructions, until he says that he has eaten enough and needs no more.", + "In the case of one who is seized with the life-threatening illness bulmos, causing him unbearable hunger pangs and impaired vision, one may feed him even impure foods on Yom Kippur or any other day until his eyes recover, as the return of his sight indicates that he is recovering. In the case of one whom a mad dog bit, one may not feed him from the lobe of the dog’s liver. This was thought to be a remedy for the bite, but the Rabbis deem it ineffective. And Rabbi Matya ben Ḥarash permits feeding it to him, as he deems it effective. And furthermore, Rabbi Matya ben Ḥarash said: With regard to one who suffers pain in his throat, one may place medicine inside his mouth on Shabbat, although administering a remedy is prohibited on Shabbat. This is because there is uncertainty whether or not it is a life-threatening situation for him, as it is difficult to ascertain the severity of internal pain. And a case of uncertainty concerning a life-threatening situation overrides Shabbat.", + "Similarly, with regard to one upon whom a rockslide fell, and there is uncertainty whether he is there under the debris or whether he is not there; and there is uncertainty whether he is still alive or whether he is dead; and there is uncertainty whether the person under the debris is a gentile or whether he is a Jew, one clears the pile from atop him. One may perform any action necessary to rescue him from beneath the debris. If they found him alive after beginning to clear the debris, they continue to clear the pile until they can extricate him. And if they found him dead, they should leave him, since one may not desecrate Shabbat to preserve the dignity of the dead.", + "A sin-offering, which atones for unwitting performance of transgressions punishable by karet, and a definite guilt-offering, which is brought for robbery and misuse of consecrated items, atone for those sins. Death and Yom Kippur atone for sins when accompanied by repentance. Repentance itself atones for minor transgressions, for both positive mitzvot and negative mitzvot. And repentance places punishment for severe transgressions in abeyance until Yom Kippur comes and completely atones for the transgression. ", + "With regard to one who says: I will sin and then I will repent, I will sin and I will repent, Heaven does not provide him the opportunity to repent, and he will remain a sinner all his days. With regard to one who says: I will sin and Yom Kippur will atone for my sins, Yom Kippur does not atone for his sins. Furthermore, for transgressions between a person and God, Yom Kippur atones; however, for transgressions between a person and another, Yom Kippur does not atone until he appeases the other person. Similarly, Rabbi Elazar ben Azarya taught that point from the verse: “From all your sins you shall be cleansed before the Lord” (Leviticus 16:30). For transgressions between a person and God, Yom Kippur atones; however, for transgressions between a person and another, Yom Kippur does not atone until he appeases the other person. In conclusion, Rabbi Akiva said: How fortunate are you, Israel; before Whom are you purified, and Who purifies you? It is your Father in Heaven, as it is stated: “And I will sprinkle purifying water upon you, and you shall be purified” (Ezekiel 36:25). And it says: “The ritual bath of Israel is God” (Jeremiah 17:13). Just as a ritual bath purifies the impure, so too, the Holy One, Blessed be He, purifies Israel." + ] + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/merged.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/merged.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..acbcce11e5afba24574586569529f353fd2f9981 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/English/merged.json @@ -0,0 +1,100 @@ +{ + "title": "Mishnah Yoma", + "language": "en", + "versionTitle": "merged", + "versionSource": "https://www.sefaria.org/Mishnah_Yoma", + "text": [ + [ + "Seven days prior to Yom Kippur the Sages would remove the High Priest, who performs the entire Yom Kippur service, from his house to the Chamber of Parhedrin, a room in the Temple designated specifically for the High Priest during that period. And they would designate another priest in his stead to replace him lest a disqualification due to impurity or another circumstance beyond his control prevent him from entering the Temple on Yom Kippur. Rabbi Yehuda says: The Sages would even designate another wife for him lest his wife die, as it is stated in the Torah portion of the Yom Kippur service: “And it will atone for him and for his house” (Leviticus 16:6); the Sages interpreted the term: His house, that is his wife. The priest must be married in order to fulfill this commandment. Due to the concern lest his wife die, another wife was designated to address that possibility. The Rabbis said to Rabbi Yehuda: If so, that this is a concern, there is no end to the matter, as what if the designated replacement wife dies? This possibility need not be a source of concern.", + "During all seven days of the High Priest’s sequestering before Yom Kippur, he sprinkles the blood of the daily burnt-offering, and he burns the incense, and he removes the ashes of the lamps of the candelabrum, and he sacrifices the head and the hind leg of the daily offering. The High Priest performs these tasks in order to grow accustomed to the services that he will perform on Yom Kippur. On all the other days of the year, if the High Priest wishes to sacrifice any of the offerings, he sacrifices them, as the High Priest sacrifices any portion that he chooses first and takes any portion that he chooses first.", + "The Sages provided the High Priest with Elders selected from the Elders of the court, and they would read before him the order of the service of the day of Yom Kippur. And they would say to him: My Master, High Priest. Read the order of the service with your own mouth, as perhaps you forgot this reading or perhaps you did not learn to read. On Yom Kippur eve in the morning, the Elders stand him at the eastern gate of the courtyard and pass before him bulls and rams and sheep so that he will be familiar with the animals and grow accustomed to the service, as these were the animals sacrificed on Yom Kippur.", + "Throughout all the seven days that the High Priest was in the Parhedrin chamber, they would not withhold from him any food or drink that he desired. However, on Yom Kippur eve at nightfall, they would not allow him to eat a great deal because food induces sleep and they did not allow him to sleep, as will be explained.", + "The Elders of the court who read the order of the service of the day before the High Priest passed him to the Elders of the priesthood, and they took him up to the House of Avtinas. And they administered him an oath and took leave of him and went on their way. When they administered this oath they said to him: My Master, High Priest. We are agents of the court, and you are our agent and the agent of the court. We administer an oath to you in the name of Him who housed His name in this House, that you will not change even one matter from all that we have said to you with regard to the burning of the incense or any other service that you will perform when alone. After this oath, he would leave them and cry, and they would leave him and cry in sorrow that the oath was necessary.", + "They kept him occupied throughout the night to prevent him from sleeping. If he was a scholar, he would teach Torah. If he was not a scholar, Torah scholars would teach Torah before him. And if he was accustomed to read the Bible, he would read; and if he was not, they would read the Bible before him. And what books would they read before him to pique his interest so that he would not fall asleep? They would read from Job, and from Ezra, and from Chronicles. Zekharya, son of Kevutal, says: Many times I read before him from the book of Daniel.", + " If the High Priest sought to sleep at night, the young priests would snap the middle [tzerada] finger against the thumb before him, and they would say to him every so often: My Master, High Priest. Stand from your bed and chill yourself once on the floor and overcome your drowsiness. And they would engage him in various ways until the time would arrive to slaughter the daily offering.", + "Every day the priests would remove the ashes from the altar and place them on the east side of the ramp at the crow of the rooster or adjacent to it, whether before it or after it, as there was no insistence on a precise time. And on Yom Kippur they would remove the ashes earlier, from midnight onward. And on the Festivals, the ashes were removed even earlier, at the end of the first watch. And the call of the rooster would not arrive on Festivals until the Temple courtyard was full with the Jewish people who vowed to bring offerings and would fulfill their obligations on the Festivals. Those offerings were sacrificed immediately following the daily offering." + ], + [ + "Initially, the practice among the priests was that whoever wishes to remove the ashes from the altar removes them. And when there are many priests who wish to perform that task, the privilege to do so is determined by a race: The priests run and ascend on the ramp leading to the top of the altar. Any priest who precedes another and reaches within four cubits of the top of the altar first is privileged to remove the ashes. And if both of them were equal and neither preceded the other, the appointed priest says to all the priests: Extend your fingers, and a lottery was performed, as will be explained. And what fingers do they extend for the lottery? They may extend one or two fingers, and the priests do not extend a thumb in the Temple. The reason is that the lottery was conducted by the appointee choosing a number and counting the extended fingers of the priests standing in a circle. As the count progressed, a priest could calculate and manipulate the result in his favor by surreptitiously extending his thumb and an additional finger. Since there is separation between the thumb and the forefinger it could appear as though they belonged to two different priests, skewing the results of the lottery.", + "Initially, that was the procedure; however, an incident occurred where both of them were equal as they were running and ascending on the ramp, and one of them shoved another and he fell and his leg was broken. And once the court saw that people were coming to potential danger, they instituted that priests would remove ashes from the altar only by means of a lottery. There were four lotteries there, in the Temple, on a daily basis to determine the priests privileged to perform the various services, and this, determining which priest would remove the ashes, was the first lottery.", + "The second lottery conducted daily among the priests determines the following: Who slaughters the daily morning offering, who sprinkles its blood, who removes the ashes from the inner altar, and who removes the ashes and burnt wicks from the candelabrum, and who takes the limbs of the daily offering up to the ramp to be burned later. This is how the limbs were divided before taking them up to the altar: The head and the right leg were carried by one priest, and the two forelegs were carried by a second priest. The tail, including the lower vertebrae of the spinal column and the fat tail, and the left leg were carried by a third priest. And the breast and the throat and some of the inner organs attached to it were carried by a fourth priest. And the two flanks were taken by a fifth priest, and the intestines by a sixth priest. And the fine flour of the meal-offering accompanying the daily offering was carried by a seventh priest. And the High Priest’s daily griddle-cake offering was carried by an eighth priest, and the wine for libation was carried by a ninth priest. Altogether thirteen priests prevailed in this lottery: Nine priests who carried the daily offering and its accompanying elements, and four who performed the slaughter, sprinkling, and removal of ashes from the inner altar and the candelabrum. Ben Azzai said before Rabbi Akiva in the name of RabbiYehoshua: That was not the sequence of taking the limbs up to the ramp; rather, the order in which it was sacrificed was according to the way it walks when alive, as will be explained in the Gemara.", + "Before the third lottery, the appointee declared: Let only those priests who are new to offering the incense come and participate in the lottery for the incense. The fourth lottery was open to those new to the service along with those old hands who had already performed it,to determine who would take the limbs up from the ramp, where they had been placed earlier, to the altar.", + "The daily offering is sacrificed and its limbs are carried by nine priests, as mentioned in a previous mishna. These nine carry the limbs and the accompanying libations and meal-offerings. Occasionally, the service is performed by ten priests, occasionally by eleven, and sometimes by twelve priests; no fewer than nine and no more than twelve. How so? The daily offering itself is sacrificed by nine priests, as explained earlier. On the festival of Sukkot a priest in whose hand is a jug of water for the water libation is added, and there are ten priests. On Sukkot, a water libation is poured on the altar in addition to the standard wine libation. In the daily afternoon offering, eleven priests participate in the service. How so? The daily offering itself is sacrificed by nine, and there are an additional two priests in whose hands are two logs that are placed on the altar. The mitzva of placing the two logs in the morning was assigned in the first lottery, as the Gemara explained earlier. On Shabbat, eleven priests participate. How so? The daily morning offering itself is performed by nine, and there are an additional two priests in whose hands are two vessels of frankincense that accompany the shewbread. This frankincense is burned on Shabbat. And on Shabbat that occurs within the festival of Sukkot there is an additional priest in whose hand is a jug of water for the water libation, for a total of twelve priests.", + "A ram that is brought for a communal burnt-offering is sacrificed by eleven priests. The flesh on the various limbs is taken by five priests, as in the case of the sheep of the daily offering. The intestines, and the fine flour of the meal-offering, and the wine of the libation are carried by two priests each, because the meal-offering and wine libation that accompany a ram are larger than those that accompany a sheep.", + " A bull is sacrificed by twenty-four priests. How so? The head and the right leg are sacrificed first, but due to its size the head is carried by one priest and the leg by two. The tail and the left leg are carried as follows: The tail is sacrificed by two and the leg by two. The breast and the neck are carried as follows: The breast is offered by one and the neck by three priests. The two forelegs are carried by two priests, and the two flanks are carried by two. The intestines and the fine flour and the wine are carried by three each, because the meal-offering and wine libation that accompany a bull are larger than those that accompany a ram. In what case is this statement said, that this is the sequence followed? It is in the case of communal offerings. However, in the case of an individual offering brought to fulfill a vow or an obligation, if a single priest wishes to sacrifice it alone he may sacrifice it alone, or if he chooses he may include other priests in the service. With regard to the flaying and the cutting of both these, individual offerings, and those, communal offerings, they are equal, as will be explained in the Gemara." + ], + [ + "The appointed priest said to the other priests: Go out and observe if it is day and the time for slaughter has arrived. If the time has arrived, the observer says: There is light [barkai]. Matya ben Shmuel says that the appointed priest phrased his question differently: Is the entire eastern sky illuminated even to Hebron? And the observer says: Yes.", + " And why did they need to ascertain whether or not it is day, which is typically evident to all? It was necessary, as once, the light of the moon rose, and they imagined that the eastern sky was illuminated with sunlight, and they slaughtered the daily offering before its appropriate time. The animal was later taken out to the place designated for burning and burned because it was slaughtered too early. In order to prevent similar errors in the future, the Sages instituted that they would carefully assess the situation until they were certain that it was day. After the priests announced the start of the day, they led the High Priest down to the Hall of Immersion. The Gemara comments: This was the principle in the Temple: Anyone who covers his legs, a euphemism for defecating, requires immersion afterward; and anyone who urinates requires sanctification of the hands and feet with water from the basin afterward. ", + "A person does not enter the Temple courtyard for the Temple service, even if he is pure, until he immerses. Five immersions and ten sanctifications the High Priest immerses and sanctifies his hands and feet, respectively, on the day of Yom Kippur. And all of these immersions and sanctifications take place in the sacred area, the Temple courtyard, on the roof of the Hall of Parva, except for this first immersion alone. As that immersion is not unique to Yom Kippur, it may be performed outside the courtyard. ", + "They spread a sheet of fine linen between him and the people in the interest of modesty, and then the High Priest immersed and sanctified his hands and feet. The High Priest removed the white garments that he was wearing, descended to the ritual bath, and immersed. He ascended and dried himself with a towel. Then they brought him the golden garments of the High Priest, and he dressed in the garments, and he sanctified his hands and his feet. They brought him the sheep for the daily morning offering, which he slaughtered by cutting most of the way through the gullet and the windpipe. And a different priest completed the slaughter on his behalf so that the High Priest could receive the blood in a vessel and proceed with the order of the Yom Kippur service. As soon as the slaughter was completed, the High Priest received the blood in a vessel and sprinkled it on the altar. He entered the Sanctuary to burn the morning incense and to remove the ashes from the lamps of the candelabrum; and he left the Sanctuary and returned to the courtyard to sacrifice the head and the limbs of the sheep sacrificed for the daily offering and the High Priest’s daily griddle-cake offering, and the wine libation of the daily offering. ", + "The Mishna comments: The morning incense was burned between the receiving and sprinkling of the blood and the burning of the limbs; and the afternoon incense was burned between the taking of the limbs up to the altar and the pouring of the libations that accompanied the offering. With regard to the immersion, if the High Priest was old and found it difficult to immerse in cold water, or if he was delicate [istenis], they would heat hot water for him on Yom Kippur eve and place it into the cold water of the ritual bath in order to temper its chill so the High Priest could immerse without discomfort. ", + "They brought the High Priest to immerse a second time in the Hall of Parva, which was in the sacred area, the Temple courtyard. They spread a sheet of fine linen between him and the people in the interest of modesty. And he sanctified his hands and his feet and removed his garments. Rabbi Meir says that this was the sequence: He first removed his garments and then he sanctified his hands and his feet. He descended and immersed a second time. He ascended and dried himself. And they immediately brought him the white garments, in which he dressed, and he sanctified his hands and his feet. ", + "In the morning he would wear linen garments from the Egyptian city of Pelusium worth twelve maneh, 1,200 dinars or zuz. These garments were very expensive due to their high quality. And in the afternoon he wore linen garments from India, which were slightly less expensive, worth eight hundred zuz. This is the statement of Rabbi Meir. And the Rabbis say: In the morning he would wear garments worth eighteen maneh, and in the afternoon he would wear garments worth twelve maneh. In total, the clothes were worth thirty maneh. These sums for the garments came from the community, and if the High Priest wished to add money to purchase even finer garments, he would add funding of his own. ", + "The High Priest comes and stands next to his bull, and his bull was standing between the Entrance Hall and the altar with its head facing to the south and its face to the west. And the priest stands to the east of the bull, and his face points to the west. And the priest places his two hands on the bull and confesses. And this is what he would say in his confession: Please, God, I have sinned, I have done wrong, and I have rebelled before You, I and my family. Please, God, grant atonement, please, for the sins, and for the wrongs, and for the rebellions that I have sinned, and done wrong, and rebelled before You, I and my family, as it is written in the Torah of Moses your servant: “For on this day atonement shall be made for you to cleanse you of all your sins; you shall be clean before the Lord” (Leviticus 16:30). And the priests and the people who were in the courtyard respond after he recites the name of God: Blessed be the name of His glorious kingdom forever and all time. ", + "The priest then came to the eastern side of the Temple courtyard, farthest from the Holy of Holies, to the north of the altar. The deputy was to his right, and the head of the patrilineal family belonging to the priestly watch that was assigned to serve in the Temple that week was to his left. And they arranged two goats there, and there was a lottery receptacle there, and in it were two lots. These were originally made of boxwood, and the High Priest Yehoshua ben Gamla fashioned them of gold, and the people would mention him favorably for what he did. Since the mishna mentions an item designed to enhance the Temple service, it also lists other such items: ", + "The High Priest ben Katin made twelve spigots for the basin so that several priests could sanctify their hands and feet at once, as previously the basin had only two. He also made a machine [mukheni] for sinking the basin into flowing water during the night so that its water would not be disqualified by remaining overnight. Had the water remained in the basin overnight, it would have been necessary to pour it out the following morning. By immersing the basin in flowing water, the water inside remained fit for use the next morning. King Munbaz would contribute the funds required to make the handles of all the Yom Kippur vessels of gold. Queen Helene, his mother, fashioned a decorative gold chandelier above the entrance of the Sanctuary. She also fashioned a golden tablet [tavla] on which the Torah portion relating to sota was written. The tablet could be utilized to copy this Torah portion, so that a Torah scroll need not be taken out for that purpose. With regard to Nicanor, miracles were performed to his doors, the doors in the gate of the Temple named for him, the Gate of Nicanor. And the people would mention all of those whose contributions were listed favorably. ", + "Apropos the mention in the mishna of people who took action in the Temple and were mentioned favorably, the mishna lists those who took action in the Temple and were mentioned unfavorably. The craftsmen of the House of Garmu did not want to teach the secret of the preparation of the shewbread and sought to keep the secret within their family. The craftsmen of the House of Avtinas did not want to teach the secret of the preparation of the incense. Also, Hugras ben Levi knew a chapter in the art of music, as will be explained, and he did not want to teach it to others. And the scribe ben Kamtzar did not want to teach a special act of writing. He was expert at writing all four letters of a four-letter name simultaneously. About the first ones, who were mentioned favorably, it is stated: “The memory of the righteous shall be for a blessing” (Proverbs 10:7); and about these who were concerned only for themselves it is stated: “But the name of the wicked shall rot” (Proverbs 10:7)." + ], + [ + "The High Priest would mix the lots in the lottery receptacle used to hold them and draw the two lots from it, one in each hand. Upon one was written: For God. And upon the other one was written: For Azazel. The deputy High Priest would stand to the High Priest’s right, and the head of the patrilineal family would stand to his left. If the lot for the name of God came up in his right hand, the Deputy would say to him: My master, High Priest, raise your right hand so that all can see with which hand the lot for God was selected. And if the lot for the name of God came up in his left hand, the head of the patrilineal family would say to him: My master, High Priest, raise your left hand. Then he would place the two lots upon the two goats, the lot that arose in his right hand on the goat standing to his right side and the lot in his left hand on the goat to his left. And upon placing the lot for God upon the appropriate goat, he would say: For God, as a sin-offering. Rabbi Yishmael says: He need not say: As a sin-offering. Rather, it is sufficient to say: For God. And upon saying the name of God, the priests and the people respond after him: Blessed be the name of His glorious kingdom forever and all time.", + "The High Priest tied a strip of crimson wool upon the head of the scapegoat and positioned the goat opposite the place from which it was dispatched, i.e., near the gate through which it was taken; and the same was done to the goat that was to be slaughtered, opposite the place of its slaughter. He comes and stands next to his bull a second time, and places his two hands upon it, and confesses. And this is what he would say: Please God, I have sinned, I have done wrong, and I have rebelled before You, I and my family and the children of Aaron, your sacred people. Please God, grant atonement, please, for the sins, and for the wrongs, and for the rebellions that I have sinned, and done wrong, and rebelled before You, I, and my family, and the children of Aaron, your sacred people, as it is written in the Torah of Moses, your servant: “For on this day atonement shall be made for you to cleanse you of all your sins; you shall be clean before the Lord” (Leviticus 16:30). And they, the priests and the people in the Temple courtyard, respond after him upon hearing the name of God: Blessed be the name of His glorious kingdom forever and all time.", + "The High Priest would slaughter the bull and receive its blood in a bowl, and give it to the one who stirs it. The stirrer would stand on the fourth row of tiles in the Sanctuary and stir the blood lest it coagulate while the High Priest sacrificed the incense. He would take a coal pan and ascend to the top of the altar and clear the upper layer of coals to this side and to that side and with the coal pan scoop up coals from among the inner, consumed coals. And he would then descend and place the coal pan with the coals on the fourth row of tiles in the Temple courtyard.", + "The mishna comments on some of the contrasts between the service and protocols followed on Yom Kippur and those followed throughout the rest of the year: On every other day, a priest would scoop up the coals with a coal pan made of silver and pour the coals from there into a coal pan of gold. But on this day, on Yom Kippur, the High Priest scoops up with a coal pan of gold, and with that coal pan he would bring the coals into the Holy of Holies. On every other day, a priest scoops up the coals with a coal pan of four kav and pours the coals into a coal pan of three kav. But on this day, the High Priest scoops with one of three kav, and with it he would bring the coals into the Holy of Holies. Rabbi Yosei says a variation of this distinction: On every other day, a priest scoops up the coals with a coal pan of a se’a, which is six kav and then pours the coals into a coal pan of three kav. But on this day, the High Priest scoops with a coal pan of three kav, and with it he would bring the coals into the Holy of Holies. On every other day, the coal pan was heavy. But on this day it was light, so as not to tire the High Priest. On every other day, its handle was short, but on this day it was long so that he could also use his arm to support its weight. On every other day, it was of greenish gold, but on this day it was of a red gold. These are the statements of Rabbi Menaḥem. On every other day, a priest sacrificed a peras, half a maneh, of incense in the morning, and a peras in the afternoon, but on this day the High Priest adds an additional handful of incense and burns it in the Holy of Holies. On every other day, the incense was ground fine as prescribed by the Torah, but on this day it was superfine.", + "On every other day, priests ascend on the eastern side of the ramp and descend on its western side, but on this day the High Priest ascends in the middle of the ramp and descends in the middle. Rabbi Yehuda says: There was no difference in this regard. Even during the rest of the year, the High Priest always ascends in the middle of the ramp and descends in the middle, due to his eminence. On every other day, the High Priest sanctifies his hands and his feet from the laver like the other priests, and on this day he sanctifies them from the golden flask, due to the eminence of the High Priest. Rabbi Yehuda says there was no difference in this regard. Even during the rest of the year, the High Priest always sanctifies his hands and his feet from the golden flask.", + "On every other day there were four arrangements of wood there, upon the altar, but on this day there were five; this is the statement of Rabbi Meir. Rabbi Yosei says: On every other day there were three, but on this day there were four. Rabbi Yehuda says: On every other day there were two, but on this day there were three." + ], + [ + "They brought out the spoon and the coal pan to the High Priest so he may perform the service of the incense. He scoops his handfuls from the incense and places it into the spoon. The High Priest with large hands fills the spoon with incense in an amount corresponding to the large size of his hands, and the High Priest with small hands fills the spoon with incense in an amount corresponding to the small size of his hands. And this was the measure of the spoon, i.e., it was made to correspond to the size of his hands. He took the coal pan in his right hand and the spoon in his left hand. The High Priest would then walk west through the Sanctuary until he reaches the area between the two curtains that separated the Sanctuary and the Holy of Holies, and the space between them was one cubit. Rabbi Yosei says: There was only one curtain there, as it is stated: “And the curtain shall divide for you between the Sanctuary and the Holy of Holies” (Exodus 26:33). The outer curtain between the Sanctuary and the Holy of Holies was hooked [perufa] slightly open on the south side of the Sanctuary, and the inner curtain hooked slightly open on the north side of the Sanctuary, and therefore the High Priest could not enter the Holy of Holies directly. Rather, he enters through the southern opening and walks between the curtains until he reaches the opening to the north. When he reaches the opening to the north, he enters the Holy of Holies through that opening, turns his face to the south, and walks to his left along the curtain until he reaches the area before the Ark. When he reaches the Ark, he places the coal pan between the two staves. He piles the incense atop the coals, and the whole chamber in its entirety would fill with smoke. He then exits and comes out the way that he entered. He does not turn around but leaves the Holy of Holies walking while facing the Ark. And he recites a brief prayer in the outer chamber, in the Sanctuary. And he would not extend his prayer there so as not to alarm the Jewish people, who would otherwise conclude that something happened and that he died in the Holy of Holies.", + "After the Ark was taken into exile, there was a rock in the Holy of Holies from the days of the early prophets, David and Samuel, who laid the groundwork for construction of the Temple, and this stone was called the foundation rock. It was three fingerbreadths higher than the ground, and the High Priest would place the incense on it. ", + "After the High Priest left the Holy of Holies, he took the blood of the bull sacrificed as a sin-offering from the one who was stirring it, so it would not coagulate. He entered into the place that he had previously entered, the Holy of Holies, and stood at the place where he had previously stood to offer the incense, between the staves. And he sprinkled from the blood, one time upward and seven times downward. And he would neither intend to sprinkle the blood upward nor to sprinkle it downward, but rather like one who whips, with the blood sprinkled in a single column, one drop below the other. And this is how he would count as he sprinkled, to avoid error: One; one and one; one and two; one and three; one and four; one and five; one and six; one and seven. The High Priest then emerged from there and placed the bowl with the remaining blood on the golden pedestal in the Sanctuary.", + "They brought him the goat to be sacrificed as a sin-offering to God. He slaughtered it and received its blood in the bowl. He again entered into the place that he had previously entered, the Holy of Holies, and stood at the place that he previously stood, and sprinkled from the blood of the goat one time upward and seven times downward. And this is how he would count, just as he counted when sprinkling the blood of the bull: One; one and one; one and two; etc. The High Priest then emerged from the Holy of Holies and placed the bowl with the remaining blood on the second golden pedestal in the Sanctuary. Rabbi Yehuda says: There was only one pedestal there, and he took the blood of the bull from the pedestal and placed the blood of the goat in its place. And he sprinkled from the blood of the bull on the curtain opposite the Ark from outside the Holy of Holies, one time upward and seven times downward, and he would not intend, etc. And this is how he would count, etc. When he concluded, he took the blood of the goat from the pedestal and placed blood of the bull in its place on the pedestal. And he sprinkled from the goat’s blood on the curtain opposite the Ark from outside, just as he did with the blood of the bull, one time upward and seven times downward, etc. Afterward, he poured the blood of the bull into the blood of the goat and placed the blood from the full bowl into the empty bowl, so that the blood would be mixed well.", + " It is stated: “And he shall go out to the altar that is before the Lord, and make atonement for it; and he shall take of the blood of the bull, and of the blood of the goat, and place it upon the corners of the altar round about” (Leviticus 16:18). This altar is the golden altar, since the outer altar is not before the Lord in the Sanctuary. He began to cleanse the altar, sprinkling the blood downward. From where does he begin? He begins from the northeast corner, and proceeds to the northwest corner, and then to the southwest corner, and finally to the southeast corner. A way to remember this is: At the place where he begins sprinkling the blood for a sin-offering sacrificed on the outer altar, the southeast corner, there he finishes sprinkling the blood on the inner altar. Rabbi Eliezer says: The priest would not circle the altar; rather, he stood in one place and sprinkled the blood from there. Since the altar was only one square cubit, he could sprinkle the blood on all four corners without moving. And on all the corners he would present the blood from below upward, except for that corner that was directly before him, on which he would present the blood from above downward.", + " He sprinkled blood on the pure gold of the altar seven times after clearing away the ashes. And he would pour the remainder of the blood on the western base of the outer altar. On a related topic, the mishna teaches that he would pour the remaining blood of an offering, after it was sprinkled, on the outer altar, on its southern base. These remainders of blood from the outer altar and those remainders of blood from the inner altar are mixed in the canal beneath the altar and flow out with the water used to rinse the area to the Kidron River. This water was sold to gardeners for use as fertilizer. The gardeners paid for this water and thereby redeemed it from its sanctity. Failure to do so would render them guilty of misuse of consecrated property. ", + "Each action performed in the context of the service of Yom Kippur stated in the mishna, as in the Torah, is listed in order. If the High Priest performed one of the actions before another, he has done nothing. If he performed the sprinkling of the blood of the goat before the sprinkling of the blood of the bull, he must repeat the action and sprinkle the blood of the goat after sprinkling the blood of the bull, so that the actions are performed in the proper order. And if the blood spills before he completed the presentations that were sprinkled inside the Holy of Holies, he must slaughter another bull or goat, and bring other blood, and then repeat all the services from the beginning inside the Holy of Holies. And similarly, if the blood spills before he finishes the presentations in the Sanctuary, he must begin the service in the Sanctuary from the beginning, and likewise with regard to the sprinkling of blood on the golden altar. Since they are each acts of atonement in and of themselves, there is no need to repeat the service of the entire day from the beginning. Rather, he need only repeat the specific element that he failed to complete. Rabbi Elazar and Rabbi Shimon say: From the place that he interrupted that particular service, when the blood spilled, there he resumes performance of that service. In their opinion, each individual sprinkling in each of these services is an act in and of itself, and there is no need to repeat what he has already done." + ], + [ + "The mitzva of the two Yom Kippur goats, the goat sacrificed to God and the goat sent to Azazel that are brought as a pair, is as follows, ab initio: That they will both be identical in appearance, i.e., color, and in height, and in monetary value, and their acquisition must be as one, i.e., they must be purchased together. And even if they are not identical, nevertheless, they are valid. And similarly, if he acquired one today and one tomorrow, they are valid. If one of the goats died, if it died before the High Priest drew the lots, he immediately takes a counterpart for the second, since neither has yet been designated. And if it died after the High Priest drew the lots, he brings another pair of goats and draws lots over them from the start. After that lottery he utters a stipulation: If the one to be sacrificed to God died, that goat upon which the lot for God was drawn in the second lottery shall stand in its stead; and if the one to be sent to Azazel died, that goat upon which the lot for Azazel was drawn shall stand in its stead. And the second, superfluous goat, i.e., in the case where a new pair of goats was brought, should graze until it becomes unfit, at which point it will be sold, and the money received from its sale will go toward the purchase of a public gift-offering. Although for individual sin-offerings in similar circumstances there is no remedy and it is left to die, that is not the case here, as a communal sin-offering is not left to die. On the other hand, Rabbi Yehuda says: In this it should be left to die. And furthermore, Rabbi Yehuda said: If the blood of the goat sacrificed to God spilled before it was sprinkled, the scapegoat is left to die. Similarly, if the scapegoat dies, the blood of the goat sacrificed to God should be spilled, and two other goats are brought and lots are drawn. ", + "The Yom Kippur service continues: The High Priest comes over to the scapegoat, places both his hands upon it, and confesses. And he would say as follows: Please, God, Your people, the house of Israel, have sinned, and done wrong, and rebelled before You. Please, God, grant atonement, please, for the sins, and for the wrongs, and for the rebellions that they have sinned, and done wrong, and rebelled before You, Your people, the house of Israel, as it is written in the Torah of Moses Your servant, saying: “For on this day atonement shall be made for you to cleanse you of all your sins; before the Lord you shall be purified” (Leviticus 16:30). And the priests and the people standing in the Temple courtyard, when they would hear the Explicit Name emerging from the mouth of the High Priest, when the High Priest did not use one of the substitute names for God, they would kneel and prostrate themselves and fall on their faces, and say: Blessed is the name of His glorious kingdom forever and ever. ", + "After the confession over the scapegoat, the priest passed the goat to the one who was to lead it to the wilderness. According to the halakha, everyone is eligible to lead it, but the High Priests established a fixed custom and did not allow an Israelite to lead it. Rabbi Yosei said: That was not always the case. There was an incident where a person named Arsela led the goat to the wilderness, and he was an Israelite.", + " And they made a ramp for the goat due to the Babylonian Jews who were in Jerusalem, who would pluck at the goat’s hair and would say to the goat: Take our sins and go, take our sins and go, and do not leave them with us. People from among the prominent residents of Jerusalem would escort the one leading the goat until they reached the first booth. Booths were set up along the path to the wilderness to provide the escort a place to rest. There were ten booths from Jerusalem to the cliff, with a distance of ninety ris between them. As there are seven and a half ris for each mil, the total distance was twelve mil. ", + "At each and every booth, people there say to him: Here is food; here is water, if you need it. And they escort him from booth to booth, except for the last person at the last booth, who does not reach the cliff with him. Rather, he stands from a distance and observes his actions to ensure that he fulfills the mitzva properly. ", + "What did the one designated to dispatch the goat do there? He divided a strip of crimson into two parts, half of the strip tied to the rock, and half of it tied between the two horns of the goat. And he pushed the goat backward, and it rolls and descends. And it would not reach halfway down the mountain until it was torn limb from limb. The one designated to dispatch the goat came and sat under the roofing of last booth until it grows dark and only then went home. And from what point are the garments of the man rendered impure, as it is stated that he is impure and his clothes requires immersion? From the moment he emerges outside the wall of Jerusalem. Rabbi Shimon says: His clothes are rendered impure only from the moment that he pushes the goat from the cliff. ", + "After the High Priest passed the goat to the man tasked with dispatching the goat, he came next to the bull and the goat that were to be burned. He tore their flesh but was not required to cut it into pieces, and removed the portions of the offering consumed on the altar and placed them in a large bowl [magis] and burned them on the altar. He interwove and bound the bull and the goat together into braids as one mass. They were placed in that way upon two poles and carried by four people who took them out to the place designated for burning, outside of Jerusalem. And at what point do the bull and goat render the garments of those who carried them impure, as it is written: “And he who burns them shall wash his garments” (Leviticus 16:28)? They render the garments impure from the moment that they emerged outside the wall of the Temple courtyard. Rabbi Shimon says: They render the garments impure from the moment that the fire has ignited in most of the bull and the goat. ", + "They said to the High Priest: The goat has reached the wilderness. And how did they know in the Temple that the goat reached the wilderness? They would build platforms [dirkaot] all along the way and people would stand on them and wave scarves [sudarin] to signal when the goat arrived. And therefore they knew that the goat reached the wilderness. Rabbi Yehuda said: Why did they need these platforms? Didn’t they already have a reliable indicator? From Jerusalem to Beit Ḥiddudo, the edge of the wilderness, where the mitzva of dispatching the goat was performed, was a distance of three mil. Since the nobles of Jerusalem walked a mil to escort the dispatcher and returned a mil, and waited the time equivalent to the time it takes to walk a mil, they knew that the goat reached the wilderness. There was no need for the platforms. Rabbi Yishmael says: Didn’t they have a different indicator? There was a strip of crimson tied to the entrance to the Sanctuary, and when the goat reached the wilderness and the mitzva was fulfilled the strip would turn white, as it is stated: “Though your sins be as scarlet, they will become white as snow” (Isaiah 1:18)." + ], + [ + "The High Priest came to read the Torah. If he wished to read the Torah while still dressed in the fine linen garments, i.e., the priestly vestments he wore during the previous service, he may read wearing them; and if not he is permitted to read in a white robe of his own, which is not a priestly vestment. The synagogue attendant takes a Torah scroll and gives it to the head of the synagogue that stood on the Temple Mount; and the head of the synagogue gives it to the deputy High Priest, and the Deputy gives it to the High Priest, and the High Priest stands and receives the scroll from his hands. And he reads from the scroll the Torah portion beginning with the verse: “After the death” (Leviticus 16:1) and the portion beginning with the verse: “But on the tenth” (Leviticus 23:26), and furls the Torah scroll and places it on his bosom and says: More than what I have read before you is written here. The Torah portion beginning with the verse: “And on the tenth,” from the book of Numbers (29:7), he then reads by heart. And he recites after the reading the following eight blessings:
Concerning the Torah: Who has given us the Torah of truth;
and concerning the Temple service: Find favor in Your people Israel and accept the service in Your most holy House... for You alone do we serve with reverence;
and concerning thanksgiving: We give thanks to You;
and concerning pardon of iniquity: Pardon our iniquities on this Yom Kippur;
and concerning the Temple in and of itself, which concludes: Blessed…Who chose the Temple;
and concerning the Jewish People in and of itself, which concludes: Blessed…Who chose Israel;
and concerning Jerusalem in and of itself, which concludes: Blessed…Who chose Jerusalem;
and concerning the priests in and of themselves, which concludes: Blessed…Who chose the priests;
and concerning the rest of the prayer, which concludes: Blessed…Who listens to prayer.", + "The Mishna comments: One who sees the High Priest reading the Torah does not see the bull and goat that are burned; and one who sees the bull and goat that are burned does not see the High Priest reading the Torah. The Mishna explains: And this is not due to the fact that one is not permitted to see both, but because there was a distant path between them, and the performance of both of them is undertaken simultaneously.", + "If the High Priest read the Torah in sacred white fine linen garments, he then sanctified his hands and feet as he did each time before removing the priestly vestments. He then removed the linen garments, descended to the ritual bath, and immersed. Afterward he ascended and dried himself with a towel, and they brought him the golden garments of the High Priesthood, and he dressed in them and sanctified his hands and feet. The mishna addresses those offerings whose sacrifice has still not been mentioned. The verses in Leviticus, chapter 16, detail the special offerings of the atonement service of Yom Kippur. Of those offerings, the ram of the High Priest and the ram of the people have still not been addressed. In addition to this, the additional offerings of Yom Kippur detailed in Numbers, chapter 29, have not yet been discussed. These include seven one-year-old lambs and a bull to be brought as a burnt-offering and a goat to be brought as a sin-offering. The mishna continues: He emerged and offered his ram and the ram of the people and the seven unblemished year-old lambs mandated to be offered that day. This is the statement of Rabbi Eliezer. Rabbi Akiva says: Those offerings were not sacrificed at this point; rather, they were sacrificed with the daily morning offering; and the bull of the Yom Kippur burnt-offering; and the goat whose services are performed outside of the Sanctuary, i.e., in the Temple courtyard, were sacrificed with the daily afternoon offering.", + "After sacrificing these offerings, he sanctified his hands and feet and removed the golden garments, and he descended into the ritual bath and immersed and ascended and dried himself. They brought him the white garments again, and he dressed in them and sanctified his hands and feet. Afterward he entered the Holy of Holies to take out the incense spoon and the coal pan, which he had brought there earlier. He again sanctified his hands and feet and removed the white garments and descended to the ritual bath and immersed and ascended and dried himself with a towel. They brought him the golden garments, and he dressed in them and sanctified his hands and feet and entered the Sanctuary to burn the afternoon incense and to remove the ashes from the lamps, which signified the end of the day’s service. And he sanctified his hands and feet and removed the golden garments, and he descended to the ritual bath and immersed and ascended and dried himself. They then brought him his own clothing and he dressed, since the service was complete and Yom Kippur was over; and the people escort him to his house in deference to him. And the High Priest would make a feast for his loved ones and his friends when he emerged in peace from the Sanctuary.", + "Throughout the year the High Priest serves in eight garments, and the common priest serves in four: In a tunic and trousers and a mitre and a belt. The High Priest adds another four garments beyond those worn by the common priest: A breastplate, and an ephod, and a robe, and a frontplate. When dressed in these eight garments, the High Priest may be consulted for the decision of the Urim VeTummim. And he may be consulted for the decision of the Urim VeTummim only on behalf of the king, or on behalf of the president of the court, or on behalf of one whom the community needs. Individual inquiries are not posed to the Urim VeTummim." + ], + [ + "On Yom Kippur, the day on which there is a mitzva by Torah law to afflict oneself, it is prohibited to engage in eating and in drinking, and in bathing, and in smearing oil on one’s body, and in wearing shoes, and in conjugal relations. However, the king, in deference to his eminence, and a new bride within thirty days of her marriage, who wishes to look especially attractive at the beginning of her relationship with her husband, may wash their faces on Yom Kippur. A woman after childbirth, who is suffering, may wear shoes because going barefoot causes her pain. This is the statement of Rabbi Eliezer. The Rabbis prohibit these activities for a king, a new bride, and a woman after childbirth.", + "The mishna elaborates: One who eats a large date-bulk of food, equivalent to a date and its pit, or who drinks a cheekful of liquid on Yom Kippur is liable to receive the punishment of karet for failing to fulfill the mitzva to afflict oneself on Yom Kippur. All foods that one eats join together to constitute a date-bulk; and all liquids that one drinks join together to constitute a cheekful. However, if one eats and drinks, the food and beverage do not join together to constitute a measure that determines liability, as each is measured separately.", + "If one ate and drank unwittingly within one lapse of awareness, e.g., he forgot that it is Yom Kippur, he is liable to bring only one sin-offering. However, if he ate and performed labor unwittingly, he is liable to bring two sin-offerings, as by doing so he violated two separate prohibitions. If he ate foods that are not fit for eating, or drank liquids that are not fit for drinking, or drank fish brine or the briny liquid in which fish are pickled, he is exempt, as that is not the typical manner of eating or drinking.", + "With regard to the children, one does not afflict them by withholding food on Yom Kippur; however, one trains them one year before or two years before they reach majority, by means of a partial fast lasting several hours, so that they will be accustomed to fulfill mitzvot.", + "With regard to a pregnant woman who smelled food and was overcome by a craving to eat it, one feeds her until she recovers, as failure to do so could lead to a life-threatening situation. If a person is ill and requires food due to potential danger, one feeds him according to the advice of medical experts who determine that he indeed requires food. And if there are no experts there, one feeds him according to his own instructions, until he says that he has eaten enough and needs no more.", + "In the case of one who is seized with the life-threatening illness bulmos, causing him unbearable hunger pangs and impaired vision, one may feed him even impure foods on Yom Kippur or any other day until his eyes recover, as the return of his sight indicates that he is recovering. In the case of one whom a mad dog bit, one may not feed him from the lobe of the dog’s liver. This was thought to be a remedy for the bite, but the Rabbis deem it ineffective. And Rabbi Matya ben Ḥarash permits feeding it to him, as he deems it effective. And furthermore, Rabbi Matya ben Ḥarash said: With regard to one who suffers pain in his throat, one may place medicine inside his mouth on Shabbat, although administering a remedy is prohibited on Shabbat. This is because there is uncertainty whether or not it is a life-threatening situation for him, as it is difficult to ascertain the severity of internal pain. And a case of uncertainty concerning a life-threatening situation overrides Shabbat.", + "Similarly, with regard to one upon whom a rockslide fell, and there is uncertainty whether he is there under the debris or whether he is not there; and there is uncertainty whether he is still alive or whether he is dead; and there is uncertainty whether the person under the debris is a gentile or whether he is a Jew, one clears the pile from atop him. One may perform any action necessary to rescue him from beneath the debris. If they found him alive after beginning to clear the debris, they continue to clear the pile until they can extricate him. And if they found him dead, they should leave him, since one may not desecrate Shabbat to preserve the dignity of the dead.", + "A sin-offering, which atones for unwitting performance of transgressions punishable by karet, and a definite guilt-offering, which is brought for robbery and misuse of consecrated items, atone for those sins. Death and Yom Kippur atone for sins when accompanied by repentance. Repentance itself atones for minor transgressions, for both positive mitzvot and negative mitzvot. And repentance places punishment for severe transgressions in abeyance until Yom Kippur comes and completely atones for the transgression. ", + "With regard to one who says: I will sin and then I will repent, I will sin and I will repent, Heaven does not provide him the opportunity to repent, and he will remain a sinner all his days. With regard to one who says: I will sin and Yom Kippur will atone for my sins, Yom Kippur does not atone for his sins. Furthermore, for transgressions between a person and God, Yom Kippur atones; however, for transgressions between a person and another, Yom Kippur does not atone until he appeases the other person. Similarly, Rabbi Elazar ben Azarya taught that point from the verse: “From all your sins you shall be cleansed before the Lord” (Leviticus 16:30). For transgressions between a person and God, Yom Kippur atones; however, for transgressions between a person and another, Yom Kippur does not atone until he appeases the other person. In conclusion, Rabbi Akiva said: How fortunate are you, Israel; before Whom are you purified, and Who purifies you? It is your Father in Heaven, as it is stated: “And I will sprinkle purifying water upon you, and you shall be purified” (Ezekiel 36:25). And it says: “The ritual bath of Israel is God” (Jeremiah 17:13). Just as a ritual bath purifies the impure, so too, the Holy One, Blessed be He, purifies Israel." + ] + ], + "versions": [ + [ + "William Davidson Edition - English", + "https://korenpub.com/collections/the-noe-edition-koren-talmud-bavli-1" + ] + ], + "heTitle": "משנה יומא", + "categories": [ + "Mishnah", + "Seder Moed" + ], + "sectionNames": [ + "Chapter", + "Mishnah" + ] +} \ No newline at end of file diff --git a/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/Hebrew/merged.json b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/Hebrew/merged.json new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..3c4e77652277d548e9ffddc441963501398bee32 --- /dev/null +++ b/json/Mishnah/Seder Moed/Mishnah Yoma/Hebrew/merged.json @@ -0,0 +1,100 @@ +{ + "title": "Mishnah Yoma", + "language": "he", + "versionTitle": "merged", + "versionSource": "https://www.sefaria.org/Mishnah_Yoma", + "text": [ + [ + "שִׁבְעַת יָמִים קֹדֶם יוֹם הַכִּפּוּרִים מַפְרִישִׁין כֹּהֵן גָּדוֹל מִבֵּיתוֹ לְלִשְׁכַּת פַּלְהֶדְרִין, וּמַתְקִינִין לוֹ כֹהֵן אַחֵר תַּחְתָּיו, שֶׁמָּא יֶאֱרַע בּוֹ פְסוּל. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, אַף אִשָּׁה אַחֶרֶת מַתְקִינִין לוֹ, שֶׁמָּא תָמוּת אִשְׁתּוֹ, שֶׁנֶּאֱמַר (ויקרא טז) וְכִפֶּר בַּעֲדוֹ וּבְעַד בֵּיתוֹ. בֵּיתוֹ, זוֹ אִשְׁתּוֹ. אָמְרוּ לוֹ, אִם כֵּן, אֵין לַדָּבָר סוֹף: \n", + "כָּל שִׁבְעַת הַיָּמִים הוּא זוֹרֵק אֶת הַדָּם וּמַקְטִיר אֶת הַקְּטֹרֶת וּמֵטִיב אֶת הַנֵּרוֹת וּמַקְרִיב אֶת הָרֹאשׁ וְאֶת הָרֶגֶל. וּשְׁאָר כָּל הַיָּמִים, אִם רָצָה לְהַקְרִיב, מַקְרִיב, שֶׁכֹּהֵן גָּדוֹל מַקְרִיב חֵלֶק בָּרֹאשׁ וְנוֹטֵל חֵלֶק בָּרֹאשׁ: \n", + "מָסְרוּ לוֹ זְקֵנִים מִזִּקְנֵי בֵית דִּין, וְקוֹרִין לְפָנָיו בְּסֵדֶר הַיּוֹם, וְאוֹמְרִים לוֹ, אִישִׁי כֹהֵן גָּדוֹל, קְרָא אַתָּה בְּפִיךָ, שֶׁמָּא שָׁכַחְתָּ אוֹ שֶׁמָּא לֹא לָמָדְתָּ. עֶרֶב יוֹם הַכִּפּוּרִים שַׁחֲרִית, מַעֲמִידִין אוֹתוֹ בְּשַׁעַר מִזְרָח, וּמַעֲבִירִין לְפָנָיו פָּרִים וְאֵילִים וּכְבָשִׂים, כְּדֵי שֶׁיְּהֵא מַכִּיר וְרָגִיל בָּעֲבוֹדָה: \n", + "כָּל שִׁבְעַת הַיָּמִים לֹא הָיוּ מוֹנְעִין מִמֶּנּוּ מַאֲכָל וּמִשְׁתֶּה, עֶרֶב יוֹם הַכִּפּוּרִים עִם חֲשֵׁכָה, לֹא הָיוּ מַנִּיחִים אוֹתוֹ לֶאֱכֹל הַרְבֵּה, מִפְּנֵי שֶׁהַמַּאֲכָל מֵבִיא אֶת הַשֵּׁנָה: \n", + "מְסָרוּהוּ זִקְנֵי בֵית דִּין לְזִקְנֵי כְהֻנָּה, וְהֶעֱלוּהוּ לַעֲלִיַּת בֵּית אַבְטִינָס, וְהִשְׁבִּיעוּהוּ וְנִפְטְרוּ וְהָלְכוּ לָהֶם. וְאָמְרוּ לוֹ, אִישִׁי כֹהֵן גָּדוֹל, אָנוּ שְׁלוּחֵי בֵית דִּין, וְאַתָּה שְׁלוּחֵנוּ וּשְׁלִיחַ בֵּית דִּין, מַשְׁבִּיעִין אָנוּ עָלֶיךָ בְּמִי שֶׁשִּׁכֵּן שְׁמוֹ בַבַּיִת הַזֶּה, שֶׁלֹּא תְשַׁנֶּה דָבָר מִכָּל מַה שֶּׁאָמַרְנוּ לָךְ. הוּא פוֹרֵשׁ וּבוֹכֶה, וְהֵן פּוֹרְשִׁין וּבוֹכִין: \n", + "אִם הָיָה חָכָם, דּוֹרֵשׁ. וְאִם לָאו, תַּלְמִידֵי חֲכָמִים דּוֹרְשִׁין לְפָנָיו. וְאִם רָגִיל לִקְרוֹת, קוֹרֵא. וְאִם לָאו, קוֹרִין לְפָנָיו. וּבַמֶּה קוֹרִין לְפָנָיו, בְּאִיּוֹב וּבְעֶזְרָא וּבְדִבְרֵי הַיָּמִים. זְכַרְיָה בֶּן קְבוּטָל אוֹמֵר, פְּעָמִים הַרְבֵּה קָרִיתִי לְפָנָיו בְּדָנִיֵּאל: \n", + "בִּקֵּשׁ לְהִתְנַמְנֵם, פִּרְחֵי כְהֻנָּה מַכִּין לְפָנָיו בְּאֶצְבַּע צְרֵדָה, וְאוֹמְרִים לוֹ, אִישִׁי כֹהֵן גָּדוֹל, עֲמֹד וְהָפֵג אַחַת עַל הָרִצְפָּה. וּמַעֲסִיקִין אוֹתוֹ עַד שֶׁיַּגִּיעַ זְמַן הַשְּׁחִיטָה: \n", + "בְּכָל יוֹם תּוֹרְמִין אֶת הַמִּזְבֵּחַ בִּקְרִיאַת הַגֶּבֶר אוֹ סָמוּךְ לוֹ, בֵּין לְפָנָיו בֵּין לְאַחֲרָיו. בְּיוֹם הַכִּפּוּרִים מֵחֲצוֹת, וּבָרְגָלִים מֵאַשְׁמוּרָה הָרִאשׁוֹנָה, וְלֹא הָיְתָה קְרִיאַת הַגֶּבֶר מַגַּעַת עַד שֶׁהָיְתָה עֲזָרָה מְלֵאָה מִיִּשְׂרָאֵל: \n" + ], + [ + "בָּרִאשׁוֹנָה כָּל מִי שֶׁרוֹצֶה לִתְרֹם אֶת הַמִּזְבֵּחַ, תּוֹרֵם. וּבִזְמַן שֶׁהֵן מְרֻבִּין, רָצִין וְעוֹלִין בַּכֶּבֶשׁ, וְכָל הַקּוֹדֵם אֶת חֲבֵרוֹ בְאַרְבַּע אַמּוֹת זָכָה. וְאִם הָיוּ שְׁנֵיהֶם שָׁוִין, הַמְמֻנֶּה אוֹמֵר לָהֶם הַצְבִּיעוּ. וּמָה הֵן מוֹצִיאִין, אַחַת אוֹ שְׁתַּיִם, וְאֵין מוֹצִיאִין אֲגֻדָּל בַּמִּקְדָּשׁ: \n", + "מַעֲשֶׂה שֶׁהָיוּ שְׁנֵיהֶם שָׁוִין וְרָצִין וְעוֹלִין בַּכֶּבֶשׁ, וְדָחַף אֶחָד מֵהֶן אֶת חֲבֵרוֹ, וְנָפַל וְנִשְׁבְּרָה רַגְלוֹ. וְכֵיוָן שֶׁרָאוּ בֵית דִּין שֶׁבָּאִין לִידֵי סַכָּנָה, הִתְקִינוּ שֶׁלֹּא יְהוּ תוֹרְמִין אֶת הַמִּזְבֵּחַ אֶלָּא בְפַיִס. אַרְבָּעָה פְיָסוֹת הָיוּ שָׁם, וְזֶה הַפַּיִס הָרִאשׁוֹן: \n", + "הַפַּיִס הַשֵּׁנִי, מִי שׁוֹחֵט, מִי זוֹרֵק, וּמִי מְדַשֵּׁן מִזְבֵּחַ הַפְּנִימִי, וּמִי מְדַשֵּׁן אֶת הַמְּנוֹרָה, וּמִי מַעֲלֶה אֵבָרִים לַכֶּבֶשׁ, הָרֹאשׁ וְהָרֶגֶל, וּשְׁתֵּי הַיָּדַיִם, הָעֹקֶץ וְהָרֶגֶל, הֶחָזֶה וְהַגֵּרָה, וּשְׁתֵּי הַדְּפָנוֹת, וְהַקְּרָבַיִם, וְהַסֹּלֶת, וְהַחֲבִתִּין, וְהַיָּיִן. שְׁלשָׁה עָשָׂר כֹּהֲנִים זָכוּ בוֹ. אָמַר בֶּן עַזַּאי לִפְנֵי רַבִּי עֲקִיבָא מִשּׁוּם רַבִּי יְהוֹשֻׁעַ, דֶּרֶךְ הִלּוּכוֹ הָיָה קָרֵב: \n", + "הַפַּיִס הַשְּׁלִישִׁי, חֲדָשִׁים לַקְּטֹרֶת בֹּאוּ וְהָפִיסוּ. וְהָרְבִיעִי, חֲדָשִׁים עִם יְשָׁנִים, מִי מַעֲלֶה אֵבָרִים מִן הַכֶּבֶשׁ וְלַמִּזְבֵּחַ: \n", + "תָּמִיד קָרֵב בְּתִשְׁעָה, בַּעֲשָׂרָה, בְּאַחַד עָשָׂר, בִּשְׁנֵים עָשָׂר, לֹא פָחוֹת וְלֹא יוֹתֵר. כֵּיצַד. עַצְמוֹ בְּתִשְׁעָה. בֶּחָג, בְּיַד אֶחָד צְלוֹחִית שֶׁל מַיִם, הֲרֵי כָאן עֲשָׂרָה. בֵּין הָעַרְבַּיִם, בְּאַחַד עָשָׂר, הוּא עַצְמוֹ בְּתִשְׁעָה, וּשְׁנַיִם בְּיָדָם שְׁנֵי גְזִירֵי עֵצִים. וּבְשַׁבָּת בְּאַחַד עָשָׂר, הוּא עַצְמוֹ בְּתִשְׁעָה, וּשְׁנַיִם בְּיָדָם שְׁנֵי בְזִיכֵי לְבוֹנָה שֶׁל לֶחֶם הַפָּנִים. וּבְשַׁבָּת שֶׁבְּתוֹךְ הֶחָג, בְּיַד אֶחָד צְלוֹחִית שֶׁל מָיִם: \n", + "אַיִל קָרֵב בְּאַחַד עָשָׂר, הַבָּשָׂר בַּחֲמִשָּׁה, הַקְּרָבַיִם וְהַסֹּלֶת וְהַיַּיִן בִּשְׁנַיִם שְׁנָיִם: \n", + "פַּר קָרֵב בְּעֶשְׂרִים וְאַרְבָּעָה, הָרֹאשׁ וְהָרֶגֶל, הָרֹאשׁ בְּאֶחָד, וְהָרֶגֶל בִּשְׁנַיִם. הָעֹקֶץ וְהָרֶגֶל, הָעֹקֶץ בִּשְׁנַיִם, וְהָרֶגֶל בִּשְׁנַיִם. הֶחָזֶה וְהַגֵּרָה, הֶחָזֶה בְּאֶחָד, וְהַגֵּרָה בִּשְׁלשָׁה. שְׁתֵּי יָדַיִם בִּשְׁנַיִם. שְׁתֵּי דְפָנּוֹת בִּשְׁנַיִם. הַקְּרָבַיִם וְהַסֹּלֶת וְהַיַּיִן בִּשְׁלשָׁה שְׁלשָׁה. בַּמֶּה דְבָרִים אֲמוּרִים, בְּקָרְבְּנוֹת צִבּוּר. אֲבָל בְּקָרְבַּן יָחִיד, אִם רָצָה לְהַקְרִיב, מַקְרִיב. הֶפְשֵׁטָן וְנִתּוּחָן שֶׁל אֵלּוּ וָאֵלּוּ שָׁוִין: \n" + ], + [ + "אָמַר לָהֶם הַמְמֻנֶּה, צְאוּ וּרְאוּ אִם הִגִּיעַ זְמַן הַשְּׁחִיטָה. אִם הִגִּיעַ, הָרוֹאֶה אוֹמֵר, בַּרְקַאי. מַתִּתְיָא בֶּן שְׁמוּאֵל אוֹמֵר, הֵאִיר פְּנֵי כָל הַמִּזְרָח עַד שֶׁבְּחֶבְרוֹן. וְהוּא אוֹמֵר הֵן: \n", + "וְלָמָה הֻצְרְכוּ לְכָךְ, שֶׁפַּעַם אַחַת עָלָה מְאוֹר הַלְּבָנָה וְדִמּוּ שֶׁהֵאִיר מִזְרָח, וְשָׁחֲטוּ אֶת הַתָּמִיד, וְהוֹצִיאוּהוּ לְבֵית הַשְּׂרֵפָה. הוֹרִידוּ כֹהֵן גָּדוֹל לְבֵית הַטְּבִילָה. זֶה הַכְּלָל הָיָה בַמִּקְדָּשׁ, כָּל הַמֵּסֵךְ אֶת רַגְלָיו טָעוּן טְבִילָה, וְכָל הַמַּטִּיל מַיִם טָעוּן קִדּוּשׁ יָדַיִם וְרַגְלָיִם: \n", + "אֵין אָדָם נִכְנָס לָעֲזָרָה לָעֲבוֹדָה, אֲפִלּוּ טָהוֹר, עַד שֶׁיִּטְבֹּל. חָמֵשׁ טְבִילוֹת וַעֲשָׂרָה קִדּוּשִׁין טוֹבֵל כֹּהֵן גָּדוֹל וּמְקַדֵּשׁ בּוֹ בַיּוֹם, וְכֻלָּן בַּקֹּדֶשׁ עַל בֵּית הַפַּרְוָה, חוּץ מִזּוֹ בִלְבָד: \n", + "פֵּרְסוּ סָדִין שֶׁל בּוּץ בֵּינוֹ לְבֵין הָעָם. פָּשַׁט, יָרַד וְטָבַל, עָלָה וְנִסְתַּפֵּג. הֵבִיאוּ לוֹ בִגְדֵי זָהָב, וְלָבַשׁ וְקִדֵּשׁ יָדָיו וְרַגְלָיו. הֵבִיאוּ לוֹ אֶת הַתָּמִיד. קְרָצוֹ, וּמֵרַק אַחֵר שְׁחִיטָה עַל יָדוֹ. קִבֵּל אֶת הַדָּם וּזְרָקוֹ. נִכְנַס לְהַקְטִיר קְטֹרֶת שֶׁל שַׁחַר, וּלְהֵטִיב אֶת הַנֵּרוֹת, וּלְהַקְרִיב אֶת הָרֹאשׁ וְאֶת הָאֵבָרִים וְאֶת הַחֲבִתִּין וְאֶת הַיָּיִן: \n", + "קְטֹרֶת שֶׁל שַׁחַר הָיְתָה קְרֵבָה בֵּין דָּם לָאֵבָרִים. שֶׁל בֵּין הָעַרְבַּיִם, בֵּין אֵבָרִים לַנְּסָכִים. אִם הָיָה כֹהֵן גָּדוֹל זָקֵן אוֹ אִסְטְנִיס, מְחַמִּין לוֹ חַמִּין וּמְטִילִין לְתוֹךְ הַצּוֹנֵן, כְּדֵי שֶׁתָּפוּג צִנָּתָן: \n", + "הֱבִיאוּהוּ לְבֵית הַפַּרְוָה, וּבַקֹּדֶשׁ הָיְתָה. פָּרְסוּ סָדִין שֶׁל בּוּץ בֵּינוֹ לְבֵין הָעָם, קִדֵּשׁ יָדָיו וְרַגְלָיו וּפָשַׁט. רַבִּי מֵאִיר אוֹמֵר, פָּשַׁט, קִדֵּשׁ יָדָיו וְרַגְלָיו. יָרַד וְטָבַל, עָלָה וְנִסְתַּפֵּג. הֵבִיאוּ לוֹ בִגְדֵי לָבָן, לָבַשׁ וְקִדֵּשׁ יָדָיו וְרַגְלָיו: \n", + "בַּשַּׁחַר הָיָה לוֹבֵשׁ פִּלּוּסִין שֶׁל שְׁנֵים עָשָׂר מָנֶה, וּבֵין הָעַרְבַּיִם הִנְדְּוִין שֶׁל שְׁמֹנֶה מֵאוֹת זוּז, דִּבְרֵי רַבִּי מֵאִיר. וַחֲכָמִים אוֹמְרִים, בַּשַּׁחַר הָיָה לוֹבֵשׁ שֶׁל שְׁמֹנָה עָשָׂר מָנֶה, וּבֵין הָעַרְבַּיִם שֶׁל שְׁנֵים עָשָׂר מָנֶה, הַכֹּל שְׁלשִׁים מָנֶה. אֵלּוּ מִשֶּׁל צִבּוּר. וְאִם רָצָה לְהוֹסִיף, מוֹסִיף מִשֶּׁלּוֹ: \n", + "בָּא לוֹ אֵצֶל פָּרוֹ, וּפָרוֹ הָיָה עוֹמֵד בֵּין הָאוּלָם וְלַמִּזְבֵּחַ, רֹאשׁוֹ לַדָּרוֹם וּפָנָיו לַמַּעֲרָב, וְהַכֹּהֵן עוֹמֵד בַּמִּזְרָח וּפָנָיו לַמַּעֲרָב, וְסוֹמֵךְ שְׁתֵּי יָדָיו עָלָיו וּמִתְוַדֶּה. וְכָךְ הָיָה אוֹמֵר, אָנָּא הַשֵּׁם, עָוִיתִי פָּשַׁעְתִּי חָטָאתִי לְפָנֶיךָ אֲנִי וּבֵיתִי. אָנָּא הַשֵּׁם, כַּפֶּר נָא לָעֲוֹנוֹת וְלַפְּשָׁעִים וְלַחֲטָאִים, שֶׁעָוִיתִי וְשֶׁפָּשַׁעְתִּי וְשֶׁחָטָאתִי לְפָנֶיךָ אֲנִי וּבֵיתִי, כַּכָּתוּב בְּתוֹרַת משֶׁה עַבְדֶּךָ (ויקרא טז), כִּי בַיּוֹם הַזֶּה יְכַפֵּר עֲלֵיכֶם לְטַהֵר אֶתְכֶם מִכֹּל חַטֹּאתֵיכֶם לִפְנֵי יְיָ תִּטְהָרוּ. וְהֵן עוֹנִין אַחֲרָיו, בָּרוּךְ שֵׁם כְּבוֹד מַלְכוּתוֹ לְעוֹלָם וָעֶד: \n", + "בָּא לוֹ לְמִזְרַח הָעֲזָרָה, לִצְפוֹן הַמִּזְבֵּחַ, הַסְּגָן מִימִינוֹ וְרֹאשׁ בֵּית אָב מִשְּׂמֹאלוֹ. וְשָׁם שְׁנֵי שְׂעִירִים, וְקַלְפִּי הָיְתָה שָׁם וּבָהּ שְׁנֵי גוֹרָלוֹת. שֶׁל אֶשְׁכְּרוֹעַ הָיוּ, וַעֲשָׂאָן בֶּן גַּמְלָא שֶׁל זָהָב, וְהָיוּ מַזְכִּירִין אוֹתוֹ לְשָׁבַח: \n", + "בֶּן קָטִין עָשָׂה שְׁנֵים עָשָׂר דַּד לַכִּיּוֹר, שֶׁלֹּא הָיוּ לוֹ אֶלָּא שְׁנַיִם. וְאַף הוּא עָשָׂה מוּכְנִי לַכִּיּוֹר, שֶׁלֹּא יִהְיו מֵימָיו נִפְסָלִין בְּלִינָה. מֻנְבַּז הַמֶּלֶךְ הָיָה עוֹשֶׂה כָל יְדוֹת הַכֵּלִים שֶׁל יוֹם הַכִּפּוּרִים שֶׁל זָהָב. הִילְנִי אִמּוֹ עָשְׂתָה נִבְרֶשֶׁת שֶׁל זָהָב עַל פִּתְחוֹ שֶׁל הֵיכָל. וְאַף הִיא עָשְׂתָה טַבְלָא שֶׁל זָהָב שֶׁפָּרָשַׁת סוֹטָה כְתוּבָה עָלֶיהָ. נִיקָנוֹר נַעֲשׂוּ נִסִּים לְדַלְתוֹתָיו, וְהָיוּ מַזְכִּירִין אוֹתוֹ לְשָׁבַח: \n", + "וְאֵלּוּ לִגְנַאי, שֶׁל בֵּית גַּרְמוּ לֹא רָצוּ לְלַמֵּד עַל מַעֲשֵׂה לֶחֶם הַפָּנִים. שֶׁל בֵּית אַבְטִינָס לֹא רָצוּ לְלַמֵּד עַל מַעֲשֵׂה הַקְּטֹרֶת. הֻגְרַס בֶּן לֵוִי הָיָה יוֹדֵעַ פֶּרֶק בַּשִּׁיר וְלֹא רָצָה לְלַמֵּד. בֶּן קַמְצָר לֹא רָצָה לְלַמֵּד עַל מַעֲשֵׂה הַכְּתָב. עַל הָרִאשׁוֹנִים נֶאֱמַר (משלי י), זֵכֶר צַדִּיק לִבְרָכָה. וְעַל אֵלּוּ נֶאֱמַר (שם) וְשֵׁם רְשָׁעִים יִרְקָב: \n" + ], + [ + "טָרַף בַּקַּלְפִּי וְהֶעֱלָה שְׁנֵי גוֹרָלוֹת. אֶחָד כָּתוּב עָלָיו לַשֵּׁם וְאֶחָד כָּתוּב עָלָיו לַעֲזָאזֵל. הַסְּגָן בִּימִינוֹ וְרֹאשׁ בֵּית אָב מִשְּׂמֹאלוֹ. אִם שֶׁל שֵׁם עָלָה בִימִינוֹ, הַסְּגָן אוֹמֵר לוֹ, אִישִׁי כֹהֵן גָּדוֹל, הַגְבֵּהַּ יְמִינֶךָ. וְאִם שֶׁל שֵׁם עָלָה בִשְׂמֹאלוֹ, רֹאשׁ בֵּית אָב אוֹמֵר לוֹ, אִישִׁי כֹהֵן גָּדוֹל, הַגְּבֵּהַּ שְׂמֹאלֶךָ. נְתָנוֹ עַל שְׁנֵי הַשְּׂעִירִים וְאוֹמֵר, לַיְיָ חַטָּאת. רַבִּי יִשְׁמָעֵאל אוֹמֵר, לֹא הָיָה צָרִיךְ לוֹמַר חַטָּאת, אֶלָּא לַיְיָ. וְהֵן עוֹנִין אַחֲרָיו, בָּרוּךְ שֵׁם כְּבוֹד מַלְכוּתוֹ לְעוֹלָם וָעֶד: \n", + "קָשַׁר לָשׁוֹן שֶׁל זְהוֹרִית בְּרֹאשׁ שָׂעִיר הַמִּשְׁתַּלֵּחַ וְהֶעֱמִידוֹ כְנֶגֶד בֵּית שִׁלּוּחוֹ, וְלַנִּשְׁחָט כְּנֶגֶד בֵּית שְׁחִיטָתוֹ. בָּא לוֹ אֵצֶל פָּרוֹ שְׁנִיָּה, וְסוֹמֵךְ שְׁתֵּי יָדָיו עָלָיו וּמִתְוַדֶּה. וְכָךְ הָיָה אוֹמֵר, אָנָּא הַשֵּׁם, עָוִיתִי פָּשַׁעְתִּי חָטָאתִי לְפָנֶיךָ אֲנִי וּבֵיתִי וּבְנֵי אַהֲרֹן עַם קְדוֹשֶׁיךָ. אָנָּא הַשֵּׁם, כַּפֶּר נָא לָעֲוֹנוֹת וְלַפְּשָׁעִים וְלַחֲטָאִים, שֶׁעָוִיתִי וְשֶׁפָּשַׁעְתִּי וְשֶׁחָטָאתִי לְפָנֶיךָ אֲנִי וּבֵיתִי וּבְנֵי אַהֲרֹן עַם קְדוֹשֶׁךָ, כַּכָּתוּב בְּתוֹרַת משֶׁה עַבְדֶּךָ (ויקרא טז), כִּי בַיּוֹם הַזֶּה יְכַפֵּר עֲלֵיכֶם לְטַהֵר אֶתְכֶם מִכֹּל חַטֹּאתֵיכֶם לִפְנֵי יְיָ תִּטְהָרוּ. וְהֵן עוֹנִין אַחֲרָיו, בָּרוּךְ שֵׁם כְּבוֹד מַלְכוּתוֹ לְעוֹלָם וָעֶד: \n", + "שְׁחָטוֹ וְקִבֵּל בַּמִּזְרָק אֶת דָּמוֹ, וּנְתָנוֹ לְמִי שֶׁהוּא מְמָרֵס בּוֹ עַל הָרֹבֶד הָרְבִיעִי שֶׁבַּהֵיכָל, כְּדֵי שֶׁלֹּא יִקְרֹשׁ. נָטַל מַחְתָּה וְעָלָה לְרֹאשׁ הַמִּזְבֵּחַ, וּפִנָּה גֶחָלִים אֵילָךְ וְאֵילָךְ, וְחוֹתֶה מִן הַמְעֻכָּלוֹת הַפְּנִימִיּוֹת, וְיָרַד וְהִנִּיחָהּ עַל הָרֹבֶד הָרְבִיעִי שֶׁבָּעֲזָרָה: \n", + "בְּכָל יוֹם הָיָה חוֹתֶה בְּשֶׁל כֶּסֶף וּמְעָרֶה בְתוֹךְ שֶׁל זָהָב, וְהַיּוֹם חוֹתֶה בְשֶׁל זָהָב וּבָהּ הָיָה מַכְנִיס. בְּכָל יוֹם חוֹתֶה בְשֶׁל אַרְבַּעַת קַבִּין וּמְעָרֶה בְתוֹךְ שֶׁל שְׁלשֶׁת קַבִּין, וְהַיּוֹם חוֹתֶה בְשֶׁל שְׁלשֶׁת קַבִּין, וּבָהּ הָיָה מַכְנִיס. רַבִּי יוֹסֵי אוֹמֵר, בְּכָל יוֹם חוֹתֶה בְשֶׁל סְאָה וּמְעָרֶה בְתוֹךְ שֶׁל שְׁלשֶׁת קַבִּין, וְהַיּוֹם חוֹתֶה בְשֶׁל שְׁלשֶׁת קַבִּין, וּבָהּ הָיָה מַכְנִיס. בְּכָל יוֹם הָיְתָה כְבֵדָה, וְהַיּוֹם קַלָּה. בְּכָל יוֹם הָיְתָה יָדָהּ קְצָרָה, וְהַיּוֹם אֲרֻכָּה. בְּכָל יוֹם הָיָה זְהָבָהּ יָרוֹק, וְהַיּוֹם אָדֹם, דִּבְרֵי רַבִּי מְנַחֵם. בְּכָל יוֹם מַקְרִיב פְּרָס בְּשַׁחֲרִית וּפְרָס בֵּין הָעַרְבַּיִם, וְהַיּוֹם מוֹסִיף מְלֹא חָפְנָיו. בְּכָל יוֹם הָיְתָה דַקָּה, וְהַיּוֹם דַּקָּה מִן הַדַּקָּה: \n", + "בְּכָל יוֹם כֹּהֲנִים עוֹלִים בְּמִזְרָחוֹ שֶׁל כֶּבֶשׁ וְיוֹרְדִין בְּמַעֲרָבוֹ, וְהַיּוֹם כֹּהֵן גָּדוֹל עוֹלֶה בָאֶמְצַע וְיוֹרֵד בָּאֶמְצַע. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, לְעוֹלָם כֹּהֵן גָּדוֹל עוֹלֶה בָאֶמְצַע וְיוֹרֵד בָּאֶמְצַע. בְּכָל יוֹם כֹּהֵן גָּדוֹל מְקַדֵּשׁ יָדָיו וְרַגְלָיו מִן הַכִּיּוֹר, וְהַיּוֹם מִן הַקִּיתוֹן שֶׁל זָהָב. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, לְעוֹלָם כֹּהֵן גָּדוֹל מְקַדֵּשׁ יָדָיו וְרַגְלָיו מִן הַקִּיתוֹן שֶׁל זָהָב: \n", + "בְּכָל יוֹם הָיוּ שָׁם אַרְבַּע מַעֲרָכוֹת, וְהַיּוֹם חָמֵשׁ, דִּבְרֵי רַבִּי מֵאִיר. רַבִּי יוֹסֵי אוֹמֵר, בְּכָל יוֹם שָׁלשׁ, וְהַיּוֹם אַרְבַּע. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, בְּכָל יוֹם שְׁתַּיִם, וְהַיּוֹם שָׁלשׁ: \n" + ], + [ + "הוֹצִיאוּ לוֹ אֶת הַכַּף וְאֶת הַמַּחְתָּה, וְחָפַן מְלֹא חָפְנָיו וְנָתַן לְתוֹךְ הַכַּף, הַגָּדוֹל לְפִי גָדְלוֹ, וְהַקָּטָן לְפִי קָטְנוֹ, וְכָךְ הָיְתָה מִדָּתָהּ. נָטַל אֶת הַמַּחְתָּה בִּימִינוֹ וְאֶת הַכַּף בִּשְׂמֹאלוֹ. הָיָה מְהַלֵּךְ בַּהֵיכָל, עַד שֶׁמַּגִּיעַ לְבֵין שְׁתֵּי הַפָּרֹכוֹת הַמַּבְדִּילוֹת בֵּין הַקֹּדֶשׁ וּבֵין קֹדֶשׁ הַקָּדָשִׁים, וּבֵינֵיהֶן אַמָּה. רַבִּי יוֹסֵי אוֹמֵר, לֹא הָיְתָה שָׁם אֶלָּא פָרֹכֶת אַחַת בִּלְבָד, שֶׁנֶּאֱמַר (שמות כו), וְהִבְדִּילָה הַפָּרֹכֶת לָכֶם בֵּין הַקֹּדֶשׁ וּבֵין קֹדֶשׁ הַקָּדָשִׁים. הַחִיצוֹנָה הָיְתָה פְרוּפָה מִן הַדָּרוֹם, וְהַפְּנִימִית מִן הַצָּפוֹן. מְהַלֵּךְ בֵּינֵיהֶן, עַד שֶׁמַּגִּיעַ לַצָּפוֹן. הִגִּיעַ לַצָּפוֹן, הוֹפֵךְ פָּנָיו לַדָּרוֹם, מְהַלֵּךְ לִשְׂמֹאלוֹ עִם הַפָּרֹכֶת עַד שֶׁהוּא מַגִּיעַ לָאָרוֹן. הִגִּיעַ לָאָרוֹן. נוֹתֵן אֶת הַמַּחְתָּה בֵּין שְׁנֵי הַבַּדִּים. צָבַר אֶת הַקְּטֹרֶת עַל גַּבֵּי גֶחָלִים, וְנִתְמַלֵּא כָל הַבַּיִת כֻּלּוֹ עָשָׁן. יָצָא וּבָא לוֹ בְדֶרֶךְ בֵּית כְּנִיסָתוֹ, וּמִתְפַּלֵּל תְּפִלָּה קְצָרָה בַּבַּיִת הַחִיצוֹן, וְלֹא הָיָה מַאֲרִיךְ בִּתְפִלָּתוֹ, שֶׁלֹּא לְהַבְעִית אֶת יִשְׂרָאֵל: \n", + "מִשֶּׁנִּטַּל הָאָרוֹן, אֶבֶן הָיְתָה שָׁם מִימוֹת נְבִיאִים רִאשׁוֹנִים, וּשְׁתִיָּה הָיְתָה נִקְרֵאת, גְּבוֹהָה מִן הָאָרֶץ שָׁלשׁ אֶצְבָּעוֹת, וְעָלֶיהָ הָיָה נוֹתֵן: \n", + "נָטַל אֶת הַדָּם מִמִּי שֶׁהָיָה מְמָרֵס בּוֹ, נִכְנַס לַמָּקוֹם שֶׁנִּכְנַס, וְעָמַד בַּמָּקוֹם שֶׁעָמַד, וְהִזָּה מִמֶּנּוּ אַחַת לְמַעְלָה וְשֶׁבַע לְמַטָּה, וְלֹא הָיָה מִתְכַּוֵּן לְהַזּוֹת לֹא לְמַעְלָה וְלֹא לְמַטָּה, אֶלָּא כְמַצְלִיף. וְכָךְ הָיָה מוֹנֶה, אַחַת, אַחַת וְאַחַת, אַחַת וּשְׁתַּיִם, אַחַת וְשָׁלשׁ, אַחַת וְאַרְבַּע, אַחַת וְחָמֵשׁ, אַחַת וָשֵׁשׁ, אַחַת וָשֶׁבַע. יָצָא וְהִנִּיחוֹ עַל כַּן הַזָּהָב שֶׁבַּהֵיכָל: \n", + "הֵבִיאוּ לוֹ אֶת הַשָּׂעִיר, שְׁחָטוֹ וְקִבֵּל בַּמִּזְרָק אֶת דָּמוֹ. נִכְנַס לִמְקוֹם שֶׁנִּכְנַס, וְעָמַד בִּמְקוֹם שֶׁעָמַד, וְהִזָּה מִמֶּנּוּ אַחַת לְמַעְלָה וְשֶׁבַע לְמַטָּה, וְלֹא הָיָה מִתְכַּוֵּן לְהַזּוֹת לֹא לְמַעְלָה וְלֹא לְמַטָּה, אֶלָּא כְמַצְלִיף. וְכָךְ הָיָה מוֹנֶה, אַחַת, אַחַת וְאַחַת, אַחַת וּשְׁתַּיִם, אַחַת וְשָׁלשׁ, אַחַת וְאַרְבַּע, אַחַת וְחָמֵשׁ, אַחַת וָשֵׁשׁ, אַחַת וָשֶׁבַע. יָצָא וְהִנִּיחוֹ עַל כַּן הַשֵּׁנִי שֶׁהָיָה בַהֵיכָל. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, לֹא הָיָה שָׁם אֶלָּא כַּן אֶחָד בִּלְבָד. נָטַל דַּם הַפָּר וְהִנִּיחַ דַּם הַשָּׂעִיר, וְהִזָּה מִמֶּנּוּ עַל הַפָּרֹכֶת שֶׁכְּנֶגֶד הָאָרוֹן מִבַּחוּץ, אַחַת לְמַעְלָה וְשֶׁבַע לְמַטָּה, וְלֹא הָיָה מִתְכַּוֵּן לְהַזּוֹת לֹא לְמַעְלָה וְלֹא לְמַטָּה, אֶלָּא כְמַצְלִיף. וְכָךְ הָיָה מוֹנֶה, אַחַת, אַחַת וְאַחַת, אַחַת וּשְׁתַּיִם, אַחַת וְשָׁלשׁ, אַחַת וְאַרְבַּע, אַחַת וְחָמֵשׁ, אַחַת וָשֵׁשׁ, אַחַת וָשֶׁבַע. נָטַל דַּם הַשָּׂעִיר וְהִנִּיחַ דַּם הַפָּר, וְהִזָּה מִמֶּנּוּ עַל הַפָּרֹכֶת שֶׁכְּנֶגֶד הָאָרוֹן מִבַּחוּץ, אַחַת לְמַעְלָה וְשֶׁבַע לְמַטָּה, וְלֹא הָיָה מִתְכַּוֵּן לְהַזּוֹת לֹא לְמַעְלָה וְלֹא לְמַטָּה, אֶלָּא כְמַצְלִיף. וְכָךְ הָיָה מוֹנֶה, אַחַת, אַחַת וְאַחַת, אַחַת וּשְׁתַּיִם, אַחַת וְשָׁלשׁ, אַחַת וְאַרְבַּע, אַחַת וְחָמֵשׁ, אַחַת וָשֵׁשׁ, אַחַת וָשֶׁבַע. עֵרָה דַם הַפָּר לְתוֹךְ דַּם הַשָּׂעִיר, וְנָתַן אֶת הַמָּלֵא בָרֵיקָן: \n", + "וְיָצָא אֶל הַמִּזְבֵּחַ אֲשֶׁר לִפְנֵי יְיָ, זֶה מִזְבַּח הַזָּהָב. הִתְחִיל מְחַטֵּא וְיוֹרֵד. מֵהֵיכָן הוּא מַתְחִיל, מִקֶּרֶן מִזְרָחִית צְפוֹנִית, צְפוֹנִית מַעֲרָבִית, מַעֲרָבִית דְּרוֹמִית, דְּרוֹמִית מִזְרָחִית. מְקוֹם שֶׁהוּא מַתְחִיל בַּחַטָּאת עַל מִזְבֵּחַ הַחִיצוֹן, מִשָּׁם הָיָה גוֹמֵר עַל מִזְבֵּחַ הַפְּנִימִי. רַבִּי אֱלִיעֶזֶר אוֹמֵר, בִּמְקוֹמוֹ הָיָה עוֹמֵד וּמְחַטֵּא. וְעַל כֻּלָּן הָיָה נוֹתֵן מִלְּמַטָּה לְמַעְלָה, חוּץ מִזּוֹ שֶׁהָיְתָה לְפָנָיו, שֶׁעָלֶיהָ הָיָה נוֹתֵן מִלְמַעְלָה לְמָטָּה: \n", + "הִזָּה עַל טָהֳרוֹ שֶׁל מִזְבֵּחַ שֶׁבַע פְּעָמִים, וּשְׁיָרֵי הַדָּם הָיָה שׁוֹפֵךְ עַל יְסוֹד מַעֲרָבִי שֶׁל מִזְבֵּחַ הַחִיצוֹן, וְשֶׁל מִזְבֵּחַ הַחִיצוֹן הָיָה שׁוֹפֵךְ עַל יְסוֹד דְּרוֹמִי. אֵלּוּ וָאֵלּוּ מִתְעָרְבִין בָּאַמָּה וְיוֹצְאִין לְנַחַל קִדְרוֹן, וְנִמְכָּרִין לַגַּנָּנִין לְזֶבֶל, וּמוֹעֲלִין בָּהֶן: \n", + "כָּל מַעֲשֵׂה יוֹם הַכִּפּוּרִים הָאָמוּר עַל הַסֵּדֶר, אִם הִקְדִּים מַעֲשֶׂה לַחֲבֵרוֹ, לֹא עָשָׂה כְלוּם. הִקְדִּים דַּם הַשָּׂעִיר לְדַם הַפָּר, יַחֲזֹר וְיַזֶּה מִדַּם הַשָּׂעִיר לְאַחַר דַּם הַפָּר. וְאִם עַד שֶׁלֹּא גָמַר אֶת הַמַּתָּנוֹת שֶׁבִּפְנִים נִשְׁפַּךְ הַדָּם, יָבִיא דָם אַחֵר וְיַחֲזֹר וְיַזֶּה בַתְּחִלָּה בִּפְנִים. וְכֵן בַּהֵיכָל, וְכֵן בְּמִזְבַּח הַזָּהָב, שֶׁכֻּלָּן כַּפָּרָה בִפְנֵי עַצְמָן. רַבִּי אֶלְעָזָר וְרַבִּי שִׁמְעוֹן אוֹמְרִים, מִמְּקוֹם שֶׁפָּסַק, מִשָּׁם הוּא מַתְחִיל: \n" + ], + [ + "שְׁנֵי שְׂעִירֵי יוֹם הַכִּפּוּרִים, מִצְוָתָן שֶׁיִּהְיוּ שְׁנֵיהֶן שָׁוִין בְּמַרְאֶה וּבְקוֹמָה וּבְדָמִים וּבִלְקִיחָתָן כְּאֶחָד. וְאַף עַל פִּי שֶׁאֵינָן שָׁוִין, כְּשֵׁרִין. לָקַח אֶחָד הַיּוֹם וְאֶחָד לְמָחָר, כְּשֵׁרִין. מֵת אֶחָד מֵהֶן, אִם עַד שֶׁלֹּא הִגְרִיל מֵת, יִקַּח זוּג לַשֵּׁנִי. וְאִם מִשֶּׁהִגְרִיל מֵת, יָבִיא זוּג אַחֵר וְיַגְרִיל עֲלֵיהֶם בַּתְּחִלָּה, וְיֹאמַר, אִם שֶׁל שֵׁם מֵת, זֶה שֶׁעָלָה עָלָיו הַגּוֹרָל לַשֵּׁם יִתְקַיֵּם תַּחְתָּיו. וְאִם שֶׁל עֲזָאזֵל מֵת, זֶה שֶׁעָלָה עָלָיו הַגּוֹרָל לַעֲזָאזֵל יִתְקַיֵּם תַּחְתָּיו. וְהַשֵּׁנִי יִרְעֶה עַד שֶׁיִּסְתָּאֵב, וְיִמָּכֵר וְיִפְּלוּ דָמָיו לִנְדָבָה, שֶׁאֵין חַטַּאת צִבּוּר מֵתָה. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, תָּמוּת. וְעוֹד אָמַר רַבִּי יְהוּדָה, נִשְׁפַּךְ הַדָּם, יָמוּת הַמִּשְׁתַּלֵּחַ. מֵת הַמִּשְׁתַּלֵּחַ, יִשָּׁפֵךְ הַדָּם: \n", + "בָּא לוֹ אֵצֶל שָׂעִיר הַמִּשְׁתַּלֵּחַ וְסוֹמֵךְ שְׁתֵּי יָדָיו עָלָיו וּמִתְוַדֶּה. וְכָךְ הָיָה אוֹמֵר, אָנָּא הַשֵּׁם, עָווּ פָּשְׁעוּ חָטְאוּ לְפָנֶיךָ עַמְּךָ בֵּית יִשְׂרָאֵל. אָנָּא בַּשֵּׁם, כַּפֶּר נָא לָעֲוֹנוֹת וְלַפְּשָׁעִים וְלַחֲטָאִים, שֶׁעָווּ וְשֶׁפָּשְׁעוּ וְשֶׁחָטְאוּ לְפָנֶיךָ עַמְּךָ בֵּית יִשְׂרָאֵל, כַּכָּתוּב בְּתוֹרַת משֶׁה עַבְדֶּךָ לֵאמֹר (ויקרא טז), כִּי בַיּוֹם הַזֶּה יְכַפֵּר עֲלֵיכֶם לְטַהֵר אֶתְכֶם מִכֹּל חַטֹּאתֵיכֶם לִפְנֵי יְיָ תִּטְהָרוּ. וְהַכֹּהֲנִים וְהָעָם הָעוֹמְדִים בָּעֲזָרָה, כְּשֶׁהָיוּ שׁוֹמְעִים שֵׁם הַמְפֹרָשׁ שֶׁהוּא יוֹצֵא מִפִּי כֹהֵן גָּדוֹל, הָיוּ כּוֹרְעִים וּמִשְׁתַּחֲוִים וְנוֹפְלִים עַל פְּנֵיהֶם, וְאוֹמְרִים, בָּרוּךְ שֵׁם כְּבוֹד מַלְכוּתוֹ לְעוֹלָם וָעֶד: \n", + "מְסָרוֹ לְמִי שֶׁהָיָה מוֹלִיכוֹ. הַכֹּל כְּשֵׁרִין לְהוֹלִיכוֹ, אֶלָּא שֶׁעָשׂוּ הַכֹּהֲנִים גְּדוֹלִים קֶבַע וְלֹא הָיוּ מַנִּיחִין אֶת יִשְׂרָאֵל לְהוֹלִיכוֹ. אָמַר רַבִּי יוֹסֵי, מַעֲשֶׂה וְהוֹלִיכוֹ עַרְסְלָא, וְיִשְׂרָאֵל הָיָה: \n", + "וְכֶבֶשׁ עָשׂוּ לוֹ מִפְּנֵי הַבַּבְלִיִּים, שֶׁהָיוּ מְתַלְּשִׁים בִּשְׂעָרוֹ, וְאוֹמְרִים לוֹ, טֹל וָצֵא, טֹל וָצֵא. מִיַּקִּירֵי יְרוּשָׁלַיִם הָיוּ מְלַוִּין אוֹתוֹ עַד סֻכָּה הָרִאשׁוֹנָה. עֶשֶׂר סֻכּוֹת מִירוּשָׁלַיִם וְעַד צוּק, תִּשְׁעִים רִיס, שִׁבְעָה וּמֶחֱצָה לְכָל מִיל: \n", + "עַל כָּל סֻכָּה וְסֻכָּה אוֹמְרִים לוֹ, הֲרֵי מָזוֹן וַהֲרֵי מַיִם. וּמְלַוִּין אוֹתוֹ מִסֻּכָּה לְסֻכָּה, חוּץ מֵאַחֲרוֹנָה שֶׁבָּהֶן, שֶׁאֵינוֹ מַגִּיעַ עִמּוֹ לַצּוּק, אֶלָּא עוֹמֵד מֵרָחוֹק וְרוֹאֶה אֶת מַעֲשָׂיו: \n", + "מֶה הָיָה עוֹשֶׂה, חוֹלֵק לָשׁוֹן שֶׁל זְהוֹרִית, חֶצְיוֹ קָשַׁר בַּסֶּלַע וְחֶצְיוֹ קָשַׁר בֵּין שְׁתֵּי קַרְנָיו, וּדְחָפוֹ לַאֲחוֹרָיו, וְהוּא מִתְגַּלְגֵּל וְיוֹרֵד, וְלֹא הָיָה מַגִּיעַ לַחֲצִי הָהָר עַד שֶׁנַּעֲשָׂה אֵבָרִים אֵבָרִים. בָּא וְיָשַׁב לוֹ תַּחַת סֻכָּה אַחֲרוֹנָה עַד שֶׁתֶּחְשָׁךְ. וּמֵאֵימָתַי מְטַמֵּא בְגָדִים, מִשֶּׁיֵּצֵא חוּץ לְחוֹמַת יְרוּשָׁלַיִם. רַבִּי שִׁמְעוֹן אוֹמֵר, מִשְּׁעַת דְּחִיָּתוֹ לַצּוּק: \n", + "בָּא לוֹ אֵצֶל פָּר וְשָׂעִיר הַנִּשְׂרָפִין. קְרָעָן וְהוֹצִיא אֶת אֵמוּרֵיהֶן, נְתָנָן בְּמָגֵיס, וְהִקְטִירָן עַל גַּבֵּי הַמִּזְבֵּחַ. קְלָעָן בְּמִקְלָעוֹת, וְהוֹצִיאָן לְבֵית הַשְּׂרֵפָה. וּמֵאֵימָתַי מְטַמְּאִין בְּגָדִים, מִשֶּׁיֵּצְאוּ חוּץ לְחוֹמַת הָעֲזָרָה. רַבִּי שִׁמְעוֹן אוֹמֵר, מִשֶּׁיִּצַּת הָאוּר בְּרֻבָּן: \n", + "אָמְרוּ לוֹ לְכֹהֵן גָּדוֹל, הִגִּיעַ שָׂעִיר לַמִּדְבָּר. וּמִנַּיִן הָיוּ יוֹדְעִין שֶׁהִגִּיעַ שָׂעִיר לַמִּדְבָּר, דַּרְכִּיּוֹת הָיוּ עוֹשִׂין, וּמְנִיפִין בַּסּוּדָרִין, וְיוֹדְעִין שֶׁהִגִּיעַ שָׂעִיר לַמִּדְבָּר. אָמַר רַבִּי יְהוּדָה, וַהֲלֹא סִימָן גָּדוֹל הָיָה לָהֶם, מִירוּשָׁלַיִם וְעַד בֵּית חִדּוּדוֹ שְׁלשָׁה מִילִין. הוֹלְכִין מִיל, וְחוֹזְרִין מִיל, וְשׁוֹהִין כְּדֵי מִיל, וְיוֹדְעִין שֶׁהִגִּיעַ שָׂעִיר לַמִּדְבָּר. רַבִּי יִשְׁמָעֵאל אוֹמֵר, וַהֲלֹא סִימָן אַחֵר הָיָה לָהֶם, לָשׁוֹן שֶׁל זְהוֹרִית הָיָה קָשׁוּר עַל פִּתְחוֹ שֶׁל הֵיכָל, וּכְשֶׁהִגִּיעַ שָׂעִיר לַמִּדְבָּר הָיָה הַלָּשׁוֹן מַלְבִּין, שֶׁנֶּאֱמַר (ישעיה א), אִם יִהְיוּ חֲטָאֵיכֶם כַּשָּׁנִים כַּשֶּׁלֶג יַלְבִּינוּ: \n" + ], + [ + "בָּא לוֹ כֹהֵן גָּדוֹל לִקְרוֹת. אִם רָצָה לִקְרוֹת בְּבִגְדֵי בוּץ, קוֹרֵא. וְאִם לֹא, קוֹרֵא בְאִצְטְלִית לָבָן מִשֶּׁלּוֹ. חַזַּן הַכְּנֶסֶת נוֹטֵל סֵפֶר תּוֹרָה וְנוֹתְנוֹ לְרֹאשׁ הַכְּנֶסֶת, וְרֹאשׁ הַכְּנֶסֶת נוֹתְנוֹ לַסְּגָן, וְהַסְּגָן נוֹתְנוֹ לְכֹהֵן גָּדוֹל, וְכֹהֵן גָּדוֹל עוֹמֵד וּמְקַבֵּל וְקוֹרֵא עוֹמֵד, וְקוֹרֵא אַחֲרֵי מוֹת וְאַךְ בֶּעָשׂוֹר. וְגוֹלֵל סֵפֶר תּוֹרָה וּמַנִּיחוֹ בְחֵיקוֹ, וְאוֹמֵר, יוֹתֵר מִמַּה שֶּׁקָּרָאתִי לִפְנֵיכֶם כָּתוּב כָּאן, וּבֶעָשׂוֹר שֶׁבְּחֻמַּשׁ הַפְּקוּדִים קוֹרֵא עַל פֶּה, וּמְבָרֵךְ עָלֶיהָ שְׁמֹנֶה בְרָכוֹת, עַל הַתּוֹרָה, וְעַל הָעֲבוֹדָה, וְעַל הַהוֹדָאָה, וְעַל מְחִילַת הֶעָוֹן, וְעַל הַמִּקְדָּשׁ בִּפְנֵי עַצְמוֹ, וְעַל יִשְׂרָאֵל בִּפְנֵי עַצְמָן וְעַל יְרוּשָׁלַיִם בִּפְנֵי עַצְמָהּ וְעַל הַכֹּהֲנִים בִּפְנֵי עַצְמָן וְעַל שְׁאָר הַתְּפִלָּה: \n", + "הָרוֹאֶה כֹהֵן גָּדוֹל כְּשֶׁהוּא קוֹרֵא, אֵינוֹ רוֹאֶה פַר וְשָׂעִיר הַנִּשְׂרָפִים. וְהָרוֹאֶה פַר וְשָׂעִיר הַנִּשְׂרָפִים, אֵינוֹ רוֹאֶה כֹהֵן גָּדוֹל כְּשֶׁהוּא קוֹרֵא. וְלֹא מִפְּנֵי שֶׁאֵינוֹ רַשַּׁאי, אֶלָּא שֶׁהָיְתָה דֶרֶךְ רְחוֹקָה, וּמְלֶאכֶת שְׁנֵיהֶן שָׁוָה כְאֶחָת: \n", + "אִם בְּבִגְדֵי בוּץ קוֹרֵא, קִדֵּשׁ יָדָיו וְרַגְלָיו, פָּשַׁט יָרַד וְטָבַל, עָלָה וְנִסְתַּפֵּג. הֵבִיאוּ לוֹ בִגְדֵי זָהָב, וְלָבַשׁ, וְקִדֵּשׁ יָדָיו וְרַגְלָיו, וְיָצָא וְעָשָׂה אֶת אֵילוֹ וְאֶת אֵיל הָעָם, וְאֶת שִׁבְעַת כְּבָשִׂים תְּמִימִים בְּנֵי שָׁנָה, דִּבְרֵי רַבִּי אֱלִיעֶזֶר. רַבִּי עֲקִיבָא אוֹמֵר, עִם תָּמִיד שֶׁל שַׁחַר הָיוּ קְרֵבִין, וּפַר הָעוֹלָה וְשָׂעִיר הַנַּעֲשֶׂה בַחוּץ הָיוּ קְרֵבִין עִם תָּמִיד שֶׁל בֵּין הָעַרְבָּיִם: \n", + "קִדֵּשׁ יָדָיו וְרַגְלָיו, וּפָשַׁט וְיָרַד וְטָבַל וְעָלָה וְנִסְתַּפֵּג. הֵבִיאוּ לוֹ בִגְדֵי לָבָן, וְלָבַשׁ, וְקִדֵּשׁ יָדָיו וְרַגְלָיו. נִכְנַס לְהוֹצִיא אֶת הַכַּף וְאֶת הַמַּחְתָּה. קִדֵּשׁ יָדָיו וְרַגְלָיו, וּפָשַׁט וְיָרַד וְטָבָל, עָלָה וְנִסְתַּפֵּג. הֵבִיאוּ לוֹ בִגְדֵי זָהָב וְלָבַשׁ, וְקִדֵּשׁ יָדָיו וְרַגְלָיו, וְנִכְנַס לְהַקְטִיר קְטֹרֶת שֶׁל בֵּין הָעַרְבַּיִם וּלְהֵטִיב אֶת הַנֵּרוֹת, וְקִדֵּשׁ יָדָיו וְרַגְלָיו, וּפָשַׁט. הֵבִיאוּ לוֹ בִגְדֵי עַצְמוֹ, וְלָבַשׁ. וּמְלַוִּין אוֹתוֹ עַד בֵּיתוֹ. וְיוֹם טוֹב הָיָה עוֹשֶׂה לְאוֹהֲבָיו בְּשָׁעָה שֶׁיָּצָא בְשָׁלוֹם מִן הַקֹּדֶשׁ: \n", + "כֹּהֵן גָּדוֹל מְשַׁמֵּשׁ בִּשְׁמֹנָה כֵלִים. וְהַהֶדְיוֹט בְּאַרְבָּעָה, בְּכֻתֹּנֶת וּמִכְנָסַיִם וּמִצְנֶפֶת וְאַבְנֵט. מוֹסִיף עָלָיו כֹּהֵן גָּדוֹל, חשֶׁן וְאֵפוֹד וּמְעִיל וָצִיץ. בְּאֵלּוּ נִשְׁאָלִין בְּאוּרִים וְתֻמִּים. וְאֵין נִשְׁאָלִין אֶלָּא לַמֶּלֶךְ וּלְבֵית דִּין וּלְמִי שֶׁהַצִּבּוּר צָרִיךְ בּוֹ: \n" + ], + [ + "יוֹם הַכִּפּוּרִים אָסוּר בַּאֲכִילָה וּבִשְׁתִיָּה וּבִרְחִיצָה וּבְסִיכָה וּבִנְעִילַת הַסַּנְדָּל וּבְתַשְׁמִישׁ הַמִּטָּה. וְהַמֶּלֶךְ וְהַכַּלָּה יִרְחֲצוּ אֶת פְּנֵיהֶם, וְהֶחָיָה תִנְעֹל אֶת הַסַּנְדָּל, דִּבְרֵי רַבִּי אֱלִיעֶזֶר, וַחֲכָמִים אוֹסְרִין: \n", + "הָאוֹכֵל כְּכוֹתֶבֶת הַגַּסָּה, כָּמוֹהָ וּכְגַרְעִינָתָהּ, וְהַשּׁוֹתֶה מְלֹא לֻגְמָיו, חַיָּב. כָּל הָאֳכָלִין מִצְטָרְפִין לִכְכוֹתֶבֶת. כָּל הַמַּשְׁקִין מִצְטָרְפִין לִמְלֹא לֻגְמָיו. הָאוֹכֵל וְשׁוֹתֶה, אֵין מִצְטָרְפִין: \n", + "אָכַל וְשָׁתָה בְּהֶעְלֵם אַחַת, אֵינוֹ חַיָּב אֶלָּא חַטָּאת אֶחָת. אָכַל וְעָשָׂה מְלָאכָה, חַיָּב שְׁתֵּי חַטָּאוֹת. אָכַל אֳכָלִין שֶׁאֵינָן רְאוּיִין לַאֲכִילָה, וְשָׁתָה מַשְׁקִין שֶׁאֵינָן רְאוּיִין לִשְׁתִיָּה, וְשָׁתָה צִיר אוֹ מֻרְיָס, פָּטוּר: \n", + "הַתִּינוֹקוֹת, אֵין מְעַנִּין אוֹתָן בְּיוֹם הַכִּפּוּרִים, אֲבָל מְחַנְּכִין אוֹתָם לִפְנֵי שָׁנָה וְלִפְנֵי שְׁנָתַיִם, בִּשְׁבִיל שֶׁיִּהְיוּ רְגִילִין בַּמִּצְוֹת: \n", + "עֻבָּרָה שֶׁהֵרִיחָה, מַאֲכִילִין אוֹתָהּ עַד שֶׁתָּשִׁיב נַפְשָׁהּ. חוֹלֶה מַאֲכִילִין אוֹתוֹ עַל פִּי בְקִיאִין. וְאִם אֵין שָׁם בְּקִיאִין, מַאֲכִילִין אוֹתוֹ עַל פִּי עַצְמוֹ, עַד שֶׁיֹּאמַר דָּי: \n", + "מִי שֶׁאֲחָזוֹ בֻלְמוּס, מַאֲכִילִין אוֹתוֹ אֲפִלּוּ דְבָרִים טְמֵאִים, עַד שֶׁיֵּאוֹרוּ עֵינָיו. מִי שֶׁנְּשָׁכוֹ כֶלֶב שׁוֹטֶה, אֵין מַאֲכִילִין אוֹתוֹ מֵחֲצַר כָּבֵד שֶׁלוֹ, וְרַבִּי מַתְיָא בֶן חָרָשׁ מַתִּיר. וְעוֹד אָמַר רַבִּי מַתְיָא בֶן חָרָשׁ, הַחוֹשֵׁשׁ בִּגְרוֹנוֹ, מַטִּילִין לוֹ סַם בְּתוֹךְ פִּיו בְּשַׁבָּת, מִפְּנֵי שֶׁהוּא סְפֵק נְפָשׁוֹת, וְכָל סְפֵק נְפָשׁוֹת דּוֹחֶה אֶת הַשַּׁבָּת: \n", + "מִי שֶׁנָּפְלָה עָלָיו מַפֹּלֶת, סָפֵק הוּא שָׁם סָפֵק אֵינוֹ שָׁם, סָפֵק חַי סָפֵק מֵת, סָפֵק נָכְרִי סָפֵק יִשְׂרָאֵל, מְפַקְּחִין עָלָיו אֶת הַגַּל. מְצָאוּהוּ חַי, מְפַקְּחִין עָלָיו. וְאִם מֵת, יַנִּיחוּהוּ: \n", + "חַטָּאת וְאָשָׁם וַדַּאי מְכַפְּרִין. מִיתָה וְיוֹם הַכִּפּוּרִים מְכַפְּרִין עִם הַתְּשׁוּבָה. הַתְּשׁוּבָה מְכַפֶּרֶת עַל עֲבֵרוֹת קַלּוֹת עַל עֲשֵׂה וְעַל לֹא תַעֲשֶׂה. וְעַל הַחֲמוּרוֹת הִיא תוֹלָה עַד שֶׁיָּבֹא יוֹם הַכִּפּוּרִים וִיכַפֵּר: \n", + "הָאוֹמֵר, אֶחֱטָא וְאָשׁוּב, אֶחֱטָא וְאָשׁוּב, אֵין מַסְפִּיקִין בְּיָדוֹ לַעֲשׂוֹת תְּשׁוּבָה. אֶחֱטָא וְיוֹם הַכִּפּוּרִים מְכַפֵּר, אֵין יוֹם הַכִּפּוּרִים מְכַפֵּר. עֲבֵרוֹת שֶׁבֵּין אָדָם לַמָּקוֹם, יוֹם הַכִּפּוּרִים מְכַפֵּר. עֲבֵרוֹת שֶׁבֵּין אָדָם לַחֲבֵרוֹ, אֵין יוֹם הַכִּפּוּרִים מְכַפֵּר, עַד שֶׁיְּרַצֶּה אֶת חֲבֵרוֹ. אֶת זוֹ דָּרַשׁ רַבִּי אֶלְעָזָר בֶּן עֲזַרְיָה, מִכֹּל חַטֹּאתֵיכֶם לִפְנֵי יְיָ תִּטְהָרוּ (ויקרא טז), עֲבֵרוֹת שֶׁבֵּין אָדָם לַמָּקוֹם, יוֹם הַכִּפּוּרִים מְכַפֵּר. עֲבֵרוֹת שֶׁבֵּין אָדָם לַחֲבֵרוֹ, אֵין יוֹם הַכִּפּוּרִים מְכַפֵּר, עַד שֶׁיְּרַצֶּה אֶת חֲבֵרוֹ. אָמַר רַבִּי עֲקִיבָא, אַשְׁרֵיכֶם יִשְׂרָאֵל, לִפְנֵי מִי אַתֶּם מִטַּהֲרִין, וּמִי מְטַהֵר אֶתְכֶם, אֲבִיכֶם שֶׁבַּשָּׁמַיִם, שֶׁנֶּאֱמַר (יחזקאל לו), וְזָרַקְתִּי עֲלֵיכֶם מַיִם טְהוֹרִים וּטְהַרְתֶּם. וְאוֹמֵר (ירמיה יז), מִקְוֵה יִשְׂרָאֵל יְיָ, מַה מִּקְוֶה מְטַהֵר אֶת הַטְּמֵאִים, אַף הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא מְטַהֵר אֶת יִשְׂרָאֵל: \n" + ] + ], + "versions": [ + [ + "Torat Emet 357", + "http://www.toratemetfreeware.com/index.html?downloads" + ] + ], + "heTitle": "משנה יומא", + "categories": [ + "Mishnah", + 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