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"language": "en",
"title": "Mishnah Challah",
"versionSource": "https://www.nli.org.il/he/books/NNL_ALEPH002182155/NLI",
"versionTitle": "Le Talmud de Jérusalem, traduit par Moise Schwab, 1878-1890 [fr]",
"status": "locked",
"license": "Public Domain",
"actualLanguage": "fr",
"languageFamilyName": "french",
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"direction": "ltr",
"heTitle": "משנה חלה",
"categories": [
"Mishnah",
"Seder Zeraim"
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"text": [
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"Cinq produits sont soumis à la Halla. Ce sont: le froment, l’orge, l’épautre, l’épi de renard, le seigle sifwn. On les réunit pour former le minimum de quantité nécessaire à ce prélèvement; il est interdit d’en manger à nouveau avant Pâques (Lv 23, 14), ni de les moissonner avant la remise de la première gerbe au cohen. Si elles ont pris racine avant la remise de cette gerbe, on peut les couper aussitôt; au cas contraire, elles sont interdites, jusqu’à la remise de la gerbe l’an prochain",
"Celui qui, à Pâques, mange du pain azyme de la grandeur d’une olive rempli ce devoir (cela suffit); et celui qui, en ce même jour, mange la même quantité de pain levé est condamnable et mérite la peine du retranchement. Si l’on mêle l’une de ces espèces le jours de Pâques à n’importe quel fruit, on transgresse la loi pascale qui l’interdit. Celui qui s’est interdit par voeu de manger, ni pain, ni blé, ne pourra consommer aucun des dites espèces. Tel est l’avis de R. Meir. Selon les autres sages, même en s’interdisant du blé en général, l’interdiction ne s’applique qu’aux dites 5 espèces. Elles sont soumises aux droits de Halla et de dîme (contrairement aux suivants).",
"Les articles suivants sont soumis au droit de Halla, mais dispensés de la dîme: le produit du glanage, l’oubli, la pea, l’abandon, la 1re dîme ayant satisfait aux droits d’oblation, la 2e dîme ou objets sacrés rachetés, le reste de la coupe de la 1re gerbe offerte au Temple, ou le blé non arrivé au tiers de la maturité. R. Eliézer dit: le blé non arrivé au tiers de la maturité est même dispensé de la Halla.",
"Les objets suivants sont soumis aux dîmes, mais dispensés de la Halla : le riz, le millet, le pavot, la graine de lin, les légumes à cosses, de la farine formant une quantité au-dessous de 5 quarts de cab, du pain spongieux, σπόγγος, ou pétri au miel, ou des tranches séchées au four ἐσχαρίτης, le flanc frit à la poêle, ou le mélange; tout cela est dispensé de la Halla.",
"Lorsqu’une pâte, au commencement et à la fin, est faite spongieuse, elle est dispensée de la Halla. Lorsqu’au commencement la pâte a été faite comme d’ordinaire et qu’ensuite on l’a pétrie pour être spongieuse, ou si à l’inverse elle est traitée d’abord pour être spongieuse puis comme d’ordinaire, elle est soumise à la Halla. De même, les biscottes y sont soumises.",
"Quant à la bouillie (farine passée à l’eau bouillante), elle en est dispensée selon Shammaï; mais, selon Hillel, il faut en donner la Halla. Au contraire, pour la pâte analogue faite à l’inverse, il faut prélever la Halla, selon Shammaï, et selon Hillel, on en est dispensé. Quant aux gâteaux offerts en action de grâce et aux flancs présentés par le naziréen à l’expiration de ses voeux, s’ils ont été pétris dans ce but religieux, ils en sont dispensés; s’ils doivent être venus au marché, il faut la donner.",
"Lorsqu’un boulanger a pétri une grande pâte qu’il divise ensuite en petites parts (non susceptibles isolément de Halla), il la doit pour le tout. Si plusieurs femmes ont donné à un boulanger leur pâte à pétrir, au cas où aucune d’elles isolément n’offre une quantité suffisante pour devoir la Halla, elles en sont toutes dispensées (on ne les réunit pas).",
"Lorsque la pâte préparée pour les chiens sert aussi de nourriture aux pasteurs, elle est soumise à la Halla. On l’emploie pour l’eruv (jonction symbolique des distances) et pour contracter des associations entre les rues (pour pouvoir transporter au jour du Shabat). Il faut, avant d’en manger, réciter la formule de bénédiction, et, après cela, réciter la préparation à la bénédiction du repas; on peut la préparer en un jour de fête, et s’en servir à Pâques (sans levain) pour accomplir l’obligation pascale. Si au contraire les pasteurs n’en mangent pas (que c’est seulement pour les chiens), elle n’est pas soumise à la Halla, et aucune des prescriptions qui précèdent ne lui est applicable. Mais, dans l’un et l’autre cas, elle peut devenir impure comme tout autre mets (au point de ne pouvoir même servir aux chiens).",
"Si l’on consomme indûment de la Halla ou de l’oblation, on est passible de la peine capitale et l’on devra payer un 5e de supplément. Elles sont toutes deux entièrement interdites aux étrangers; ce sont des biens sacerdotaux. Si elles sont mêlées à 101 parties semblables, elles sont annulées. Avant de les toucher, il faut se laver les mains (en signe de pureté), ou attendre le coucher du soleil (s’il s’agit d’un cohen qui, le même jour, s’est purifié d’une impureté). On ne prendra pas d’une partie pure pour libérer celle qui ne l’est pas, et seulement de ce qui est contenu dans le même cercle et de produits dont les travaux préparatoires sont achevés entièrement. Si quelqu’un dit: “Je donne en oblation tout ce que j’ai en grange, et comme Halla toutes mes pâtes”, il n’a pour ainsi dire rien dit (et cela reste profane), jusqu’à ce qu’il reste un reliquat."
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"Lorsque des fruits de l’extérieur de la Palestine y ont été importés, ils sont soumis à la Halla; si de l’intérieur, on les a exportés, la Halla est due, selon R. Eliézer; R. aqiba les en dispense.",
"Du terreau de l’extérieur (contenant des semences) importé par bateau, est soumis pour ses produits aux dîmes et aux lois de la 7e année agraire. Ce n’est vrai, dit R. Juda, que lorsque ce bateau (troué et bouché avec de la terre) est en contact avec le terroir. Une pâte pétrie au jus de fruits est soumise à la Halla; mais on peut la manger avec des mains impures (l’impureté n’y adhère pas).",
"Une femme nue peut, étant assise, prélever la Halla (et réciter la formule de bénédiction), parce qu’elle peut, en cette posture, cacher sa nudité, ce que l’homme ne peut pas. Si quelqu’un est dans l’impossibilité de pétrir sa pâte avec pureté, il devra la préparer par portions d’un cab (trop petites pour être soumises à la Halla), ce qui évitera aussi de la rendre impure. R. aqiba dit:plutôt la pétrir avec impureté que de la répartir en petites parts (et d’éviter ainsi la Halla); de même qu’on désigne la Halla de la pâte pure, de même on désignera celle de l’impure, en se contentant de l’indiquer nominalement (sans y toucher), tandis que pour les petites parts d’un cab, il n’y aurait aucune désignation possible.",
"Lorsqu’une pâte est divisée en 2 cab (séparés), bien qu’ils se touchent, ils sont dispensés de la Halla, jusqu’à ce qu’ils se confondent, en se collant ensemble. R. Eliézer dit: lorsqu’on les tire du four et qu’on les place dans un même panier, celui-ci sert de jonction pour imposer l’obligation.",
"Si l’on prélève la Halla sur la farine elle n’a pas de valeur (il faut la prendre sur la pâte); si le cohen l’acceptait indûment, ce serait un vol. Cette même pâte (dont la Halla a été prélevée indûment en farine) reste soumise au droit de Halla. Quant à la farine remise indûment, si elle a la mesure voulue, elle est à son tour soumise à la Halla, et elle est interdite aux étrangers. Tel est l’avis de R. Josué. On lui raconta qu’il arriva à un vieillard étranger de la saisir. Il s’est non seulement fait tort à lui-même, répondit-il (puisqu’il a été puni); mais il a pu encore induire d’autres en erreur (par son mauvais exemple).",
"Cinq quarts de cab de farine forment une quantité soumise à la Halla, en y comprenant, outre la farine, le petit son et le gros son. Mais, si, après avoir retiré ce dernier, on le remet, le tout est dispensé (c’est contre l’usage).",
"La mesure de la Halla doit être 1/24 sur l’ensemble. Cette part sera la même, que l’on fasse la pâte pour un seul, ou pour tout un repas de noces. Le boulanger qui pétrit pour vendre le pain au marché, ou une femme qui fait la pâte dans ce même but (en grande quantité), pourra ne sonner que 1/48. Si la pâte est devenue impure involontairement, ou par suite d’une violence, on ne doit que le 48e; si l’impureté a eu lieu de plein gré, on doit 1/24, car il ne faut pas que le pécheur soit récompensé.",
"R. Eliézer dit on peut prendre la pâte pure pour libérer l’impure, et l’on opère ainsi entre la pure et l’impure: on prend la Halla de la pâte pure non encore libérée, et l’on place entre les deux un morceau plus petit qu’un œuf (inaccessible à l’impureté), lequel servira de jonction, afin que la Halla soit prise pour ce qui l’environne de prés. Les autres sages l’interdisent (de crainte du contact impur)."
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"On peut goûter passagèrement à la pâte de froment jusqu’à ce qu’elle soit roulée (en signe de mélange final), ou pour la pâte d’orge lorsqu’elle est battue à la main. Lorsqu’une de ces 2 opérations a été faite et que l’on mange avant de donner la Halla, on est passible de la peine capitale. Dès que la femme a mêlé l’eau, elle peut prélever la Halla (de crainte qu’une impureté survienne), à condition que le mélange mouillé forment au moins 5 quarts de cab.",
"Si la pâte se trouve atteinte par un mélange d’oblation avant qu’on l’ait roulée et achevé de la pétrir, elle est dispensée de la Halla, à titre de mélange sacré. Une fois qu’elle a été roulée, l’obligation subsiste. Si un doute d’impureté est survenu avant que la pâte ait été roulée, on peut la continuer même à l’état impur (étant désormais interdite au cohen); mais si elle est survenue après que la pâte a été roulée, il faut la continuer avec pureté (la Halla étant due en ce cas).",
"Si une femme a consacré sa pâte au Temple avant de la rouler et qu’ensuite elle la rachète, elle doit la Halla (la pâte n’étant plus sacrée lors de l’achèvement); et de même elle la doit si elle a consacré la pâte après l’avoir roulée, puis rachetée. Si elle l’a consacrée avant de l’avoir roulée, que le trésorier des saintetés l’a achevée et qu’ensuite elle la rachète, elle est dispensée de la Halla; puisque au moment où cette dernière était due, la pâte consacrée était dispensée de la Halla.",
"De même, si quelqu’un déclare ses fruits consacrés avant qu’ils aient atteint la période qui les soumet aux dîmes et qu’il les rachète, la dîme est due (l’obligation n’ayant commencé qu’après le temps du rachat); s’ils ont été consacrés après la période d’obligation des dîmes, puis rachetés, on doit la dîme (payable déjà avant la consécration). S’ils ont été consacrés avant l’achèvement des travaux préparatoires (constituant l’obligation), que le trésorier des saintetés les ait terminés et qu’ensuite on les ait rachetés, ces produits sont dispensés de tous droits, puisque au moment où ils en eussent été passibles, ils en étaient dispensés par leur caractère sacré.",
"Lorsqu’un idolâtre a chargé un israélite de lui pétrir une pâte, elle est dispensée de la Halla. Si elle lui a été donnée en cadeau, avant d’avoir été roulée, elle est soumise (l’obligation n’a commencé qu’après); si le présent a été donné après que la pâte était roulée, elle est dispensée de la Halla. Si l’on pétrit une pâte en commun avec un idolâtre, au cas où la part de l’Israélite n’a pas la grandeur soumise à l’obligation, la Halla n’est pas due.",
"Lorsqu’un prosélyte a une pâte qui était achevée avant sa conversion au judaïsme, il est dispensé de la Halla; si elle a été achevée après sa conversion, il doit la Halla, ainsi qu’en cas de doute; mais l’on n’est pas tenu (en cas de rachat) d’ajouter le 5e. R. aqiba dit: tout dépend de la question de savoir si le pain au four formait déjà une croûte.",
"Si l’on fait une pâte composée de froment et de riz, et que le goût du blé, domine, l’on devra payer la Halla, et l’on peut s’en servir le 1er soir de Pâques pour remplir le devoir pascal. Si elle n’a pas ce goût, on ne doit pas la Halla, et elle ne peut pas servir pour le devoir pascal.",
"Si quelqu’un enlève la levure d’une pâte dont la Halla n’est pas encore prélevée et qu’il la joint à une autre dont la Halla est prise, au cas où il a encore de quoi se nourrir (par d’autre farine), il faudra restituer la valeur proportionnelle; au cas contraire, une seule Halla suffira pour le tout.",
"De même, si des olives de la cueillette (du propriétaire) ont été mêlées à celles du grappillage des pauvres, ou des raisins de la vendange à ceux qui sont égrenés par les pauvres, au cas où l’on a encore de quoi se nourrir (par d’autres produits analogues), il faudra restituer une valeur proportionnelle (pour compléter la mesure); au cas contraire, on ne prélèvera qu’une fois l’oblation et l’oblation de la dîme pour le tout; sur le reste, on prendra proportionnellement la dîme et la 2e dîme.",
"Si l’on prend la levure d’une pâte de froment et qu’on la met dans une pâte de riz (non soumise au droit isolément), au cas où elle a le goût du blé, elle est soumise à la Halla; au cas contraire, elle en est dispensée. Pourquoi alors dit-on (aux §§ précédents) qu’un produit inaffranchi, si petit qu’il soit, cause l’interdit? C’est vrai pour la même espèce (mêlée); mais en cas de mélange avec une sorte différente, cela dépend du goût."
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"Lorsque 2 femmes préparent 2 cab de farine et que les 2 pâtes se touchent, fussent-elles de la même espèce, elles restent dispensées de la dîme. Lorsque toutes deux appartiennent à une seule femme, elles sont soumises à l’obligation, si elles sont toutes deux de la même espèce; au cas contraire, elles sont dispensées.",
"Qu’appelle-t-on de la même espèce? Le froment (en pâte) ne peut pas être joint avec toutes les espèces, seulement avec l’épautre. L’orge peut se fusionner avec toutes les espèces, sauf avec le froment. R. Yohanan b. Nouri dit: les autres espèces peuvent être jointes.",
"Si entre 2 pâtes d’un cab (de l’une des 5 sortes de blé), il se trouve un cab de riz (qui les touche), ou même mesure d’oblation sacerdotale, on ne les réunit pas. S’il y a au milieu un objet dont la Halla a déjà été prélevée, on les réunit, parce que cet article était déjà soumis à l’obligation de la Halla.",
"Lorsqu’un cab de pâte de blé nouveau touche à un cab d’ancien, il faut, selon R. Ismaël, prendre la Halla au milieu (de façon à libérer le tout); les autre sages l’interdisent. Si l’on prend la Halla de l’un des cabs, elle est valable, selon R. aqiba; selon les autres sages, elle est nulle (la pâte, à ce moment, n’ayant pas la grandeur).",
"Lorsqu’on a pris la Halla séparément sur 2 pâtes chacune d’un cab et qu’ensuite on les réunit en une seule pâte, on est dispensé, selon R. aqiba, d’un nouveau prélèvement (la 1re étant valable); selon les autres sages, elle est due. Il se trouve donc que l’avis sévère de R. aqiba (qui admet la valeur de la Halla pour chaque cab) est cause de sa condescendance en ce dernier cas (et il dispense d’un nouveau droit).",
"On peut prendre autant de fois la Halla d’une pâte non encore affranchie, que l’on traitera avec pureté et dont on prélèvera successivement des parts de Halla pour celles qui proviennent de blé douteux (demaï), jusqu’à ce qu’elle sente mauvais (et ne puisse être consommée); car, pour une telle Halla (en raison du doute), on peut employer de la pâte pure pour libérer l’impure et même se servir de ce qui est en dehors du cercle (non voisin).",
"Lorsque des Israélites sont fermiers des Cuthéens, en Syrie (voisine de la Palestine), ils doivent, selon R. Eliézer, soumettre leurs fruits aux lois de la 7e année agraire et des dîmes; R. Gamliel les en dispense. Selon R. Gamliel, il faut donner 2 fois la Halla en Syrie; selon R. Eliézer, une seule suffit. On avait accueilli d’abord l’avis le moins grave de R. Gamliel (dispensant de tous droits les fruits de Syrie), et l’avis le moins grave de R. Eliézer (n’ordonnant qu’une Halla en ce cas). Puis, l’on a adopté l’opinion complète de R. Gamliel sous les 2 rapports.",
"R. Gamliel dit: il y a 3 pays placés dans des conditions différentes pour l’accomplissement de la Halla: 1° En Palestine jusqu’à la limite du Kézib, on doit une fois la halla; 2° Au pays qui s’étend depuis Kézib jusque vers l’Amanus et L’Euphrate, on donne 2 halla, dont l’une sera brûlée (étant impure) et l’autre remise au cohen; celle qui doit être brûlée a la mesure habituelle (1/24), mais celle du cohen n’en a pas (n’étant pas due légalement); 3° Dans le pays qui se trouve à l’intérieur de l’Amanus et au-delà, on donne aussi 2 fois la Halla, dont l’une devra être brûlée et l’autre remise au cohen; seulement la 1re n’a pas de limite, et la seconde en a; de plus, le cohen qui à la suite d’une impureté s’est baigné le même jour, peut manger celle qui serait brûlée. Selon R. Yossé, il peut même en manger sans prendre le bain purificatif, mais elle est interdite aux homme ou femmes atteints de gonorrhée, à la menstruée, à la femme en couches; le cohen peut en manger en compagnie d’un étranger à la même table, et l’on peut la remettre à n’importe quel cohen, instruit ou non (sans craindre un tact impur).",
"Les parts suivantes seront remises à n’importe quel cohen: les produits des interdits (Nb 18, 14), les premiers-nés, le rachat du fils aîné (Ex 34, 19), le rachat du premier produit de l’âne (ib. 20), l’épaule, les mâchoires et l’estomac, la prémice de la tonte (Dt 18, 3-4), l’huile d’oblation à brûler (devenue impure), les saintetés du Temple et les prémices des fruits. R. Juda l’interdit pour ce dernier (il craint une négligence pour cette offre, que n’accompagne nulle cérémonie). R. aqiba permet les vesces d’oblation; les sages les interdisent.",
"Nitaï, habitant de Thecoa, apporta de la Halla de Beithar (hors de la Terre Sainte), et on la lui refusa, ne sachant qu’en faire, de même que pour des habitants d’Alexandrie, qui en apportèrent de cette ville; et l’on ne reçut pas les prémices apportées à Jérusalem par les habitants de Har-Ceboïm avant la Pentecôte, parce que c’était contraire à ce verset de l’Exode (Ex 23,16): La fête de la moisson, pour les prémices de tes travaux agricoles, de ce que tu as semé au champ.",
"Lorsque Ben-Antimos apporta des premiers-nés de Babel à Jérusalem, on ne l’accueillit pas (en ce pays ce n’est pas dû), pas plus que l’offre du pontife Joseph, qui voulut apporter les prémices d’huile et de vin. Le même avait amené à Jérusalem ses fils et ses petits fils pour y célébrer la 2e Pâques (le 14 Iyar), et on le fit retourner chez lui (la 1re étant seule obligatoire), afin que l’exemple ne soit pas établi comme devoir. Ariston apportant des prémices d’Apamée fut accueilli; car, dit-on, l’acquisition faite en Syrie équivaut à celle qui serait faite aux environs de Jérusalem."
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"sectionNames": [
"Chapter",
"Mishnah"
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