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Le mystère de la disparition du chat de la mère Michel captive et passionne la France. Troisième volet de notre enquête exclusive.
Troisième volet de notre enquête sur la disparition du chat de la mère Michel en 1969. Après avoir étudié les faits, les contradictions dans les témoignages, penchons-nous sur le cas de l’étrange père Lustucru et de ses secrets. Pour la première fois ils sont révélés.
Plus de trois semaines se sont écoulées depuis la disparition du chat de la Mère Michel. Les recherches dans le canton, les cours d’eau, ne donnent aucun résultat. La gendarmerie tente de comprendre l’emploi du temps de la mère Michel. Tandis qu’il apparaît un peu plus chaque jour comme le principal suspect, le père Lustucru enchaîne les témoignages contradictoires. Si dans un premier temps il affirmait avoir discuté avec la mère Michel, il affirme ensuite avoir été en Italie au moment des faits. Nous sommes en mesure d’apporter une vision nouvelle sur le passé du père Lustucru au regard de nouvelles informations exclusives.
Pour de nombreux commentateurs de l’époque, le passé du père Lustucru durant la guerre est plus que trouble. Si, à la Libération, le père Lustucru s’est vanté d’avoir monté un réseau de résistance dans l’arrière-pays de Creil, personne au pays n’en a souvenir. Nous avons retrouvé des témoins qui affirment que Lustucru est parti en Allemagne, devançant l’ordre du Service du Travail Obligatoire (STO) de plusieurs mois « par enthousiasme ». Devenu trop zélé, même pour les Allemands, il est rapatrié en France quelques mois plus tard.
Toujours selon nos informations, il se lance alors dans le marché noir et fait rapidement fortune. À la Libération, les habitants de Creil ont la surprise de le voir parader, affirmant avoir capturé à lui seul une colonne de blindés allemands. Nous sommes en mesure d’affirmer que c’est vraisemblablement l’argent du marché noir qui a servi à acheter les blindés en question. Le fils d’un des soldats allemands que Lustucru a achetés témoigne aujourd’hui. Il raconte : « Herr Lustucru voulait que les soldats jouent la comédie, apparaître comme libérateur de Creil, il a mis beaucoup d’argent sur la table. » Il subsiste une trace de cette transaction : les soldats allemands estimant avoir joué la comédie déposeront une demande de congé spectacle à la Libération. Une demande refusée.
Alors que Lustucru s’empêtre dans ses contradictions, les enquêteurs tentent de dresser son portrait psychologique. « Nous n’avons pas trouvé de jeux vidéo violents à son domicile, mais cela ne prouve rien, les jeux vidéo violents ayant été inventés plusieurs dizaines d’années plus tard », explique un enquêteur. Alors que pour l’opinion publique Lustucru fait figure de coupable idéal, coup de théâtre : le 5 septembre 1969, la justice refuse d’inculper Lustucru et toutes les preuves réunies par les enquêteurs sont rejetées pour vice de forme. Pour certains c’est signe que l’affaire est trouble. Selon l’historien Robert Paxxton, qui a publié de nombreux livres sur l’Occupation, ce n’est en rien lié à au passé trouble de Lustucru : « Plus vraisemblablement, personne n’en avait strictement rien à faire de la disparition d’un chat à Creil. Alors, de nuit, ils ont sorti tous les dossiers du tribunal, ils ont jeté les pièces à conviction dans la Somme puis, le lendemain, on a prétendu que c’est le chien du procureur qui avait tout mangé. Naturellement, les gens ont mordu à l’hameçon. »
Mais les gendarmes de Creil sont tenaces. Ils savent qu’on leur cache des choses. Cela fait plusieurs mois que le chat de la mère Michel a disparu et ils n’ont aucune piste, aucune preuve. Médiums et magnétiseurs tentent de monnayer leurs services. Selon l’un d’eux, le chat a basculé dans une faille multidimensionnelle fractale et n’en sortira que lors de l’apocalypse du 21 décembre 2012. Un autre a une vision d’une camionnette remontant à vive allure une rue et percutant un chat gris. Dans le même temps, à l’automne 1969, la célèbre chanson Le Chat de la mère Michel, qui s’amuse à parodier la tragique affaire, devient un succès encore couramment chanté aujourd’hui. Mais les paroles semblent en dire bien plus qu’il n’y paraît. Nous y reviendrons. La clé de l’énigme est peut-être à l’intérieur.
Au cours des années qui suivent, le chat de la mère Michel est signalé à travers tout le département. On le dit à Beauvais. On le voit attendant un train en gare du Nord à Paris – surprenant pour un chat, car la distance entre Creil et Paris reste importante pour les seules capacités d’un chat. Les policiers ont du mal à faire le tri dans les témoignages. Il se pourrait qu’il s’agisse d’un même chat lui ressemblant. Les techniques policières étant encore peu évoluées, la police ne dispose pas alors de procédé informatique capable de vieillir un portrait. Ainsi, l’avis de recherche du chat affichera durant vingt-cinq ans la même photo. « On a perdu beaucoup de temps et des pistes sérieuses n’ont pas été exploitées », explique le brigadier Raoul Josselin, aujourd’hui à la retraite. Et de raconter ce jour de mars 1985, lors d’une perquisition au domicile de Lustucru : « Je sentais que le chat était tout près, une intuition, mais je pense qu’on a été vendus, Lustucru a sans doute caché le chat avant notre arrivée. »
Basile Sangène et Paul Regard, grands reporters
À suivre demain : une enquête jamais close | Les dossiers du Gorafi : Le chat de la mère Michel: Lustucru, un homme vraiment, vraiment inquiétant ! | 1 |
Toute la semaine, « Le Gorafi » revient sur l’enquête de la disparition du chat de la mère Michel et éclaire l’affaire sous un jour nouveau.
Disparition du chat de la mère Michel : des contradictions au cœur des témoignages.
Le chat de la mère Michel disparaît dans la journée du 11 février 1969. Rapidement, les enquêteurs constatent des différences dans les témoignages des principaux acteurs des faits.
Après son coup de fil à la gendarmerie de Creil, (voir le premier volet de l’enquête hier) le père Lustucru devient le premier suspect. L’homme se disait prêt à fournir toute l’aide nécessaire pour retrouver le chat de la mère Michel alors que l’annonce de sa disparition n’avait pas encore été rendue publique.
Le premier interrogatoire de la mère Michel laisse planer quelques doutes chez les enquêteurs. Lors de son premier coup de téléphone, elle déclarait avoir perdu son chat vers 13 heures. Désormais, elle affirme qu’il a disparu beaucoup plus tôt, vers 11 heures. Dans Le Chat de la mère Michel. Une énigme française, Stéphane Bourgoin, le célèbre profiler de tueurs en série français, situe la disparition entre 12 h 30 et 12 h 38. Il est contredit par un ancien expert de la gendarmerie qui a participé à l’enquête en 1969 : « Pour nous, il est clair que la disparition est survenue beaucoup plus tôt dans la matinée, la mère Michel n’a jamais formellement reconnu son chat dans la cuisine. Elle dit être persuadée de l’avoir vu mais une autre voisine dit aussi l’avoir aperçu au même moment, dans la cour. »
Le mystère s’épaissit un peu plus encore lors de l’interrogatoire du père Lustucru. Ouvrier à la retraite, il vit non loin du domicile de la mère Michel. Cette fois, il prétend non pas avoir lu l’information dans la presse comme il l’avait dit par téléphone (voir notre article de hier) mais la tenir de la mère Michel elle-même qu’il affirme avoir croisé vers 12 h 30. « J’ai discuté avec la mère Michel, pour prendre de ses nouvelles. Rien de plus », affirme-t-il dans sa déposition le lendemain. Si la mère Michel dit bien avoir « vu de loin le père Lustucru », elle dément avoir discuté avec lui de la perte de son chat. « J’ai vu un homme au loin, habillé comme Lustucru, mais il était plus grand et n’avait pas la même démarche que lui », explique-t-elle. Cet homme était-il vraiment Lustucru ? Selon le docteur André Broussard, qui a publié Le Chat de la mère Michel et le Secret des Atlantes, ce n’était pas Lustucru que la mère Michel a aperçu ce jour-là, mais un hologramme extraterrestre destiné à la tromper. « J’ai des preuves mais je ne peux pas en parler, trop de choses sont en jeu », confie-t-il.
Les gendarmes tentent de relier les deux versions. Ils savent que la clé de la disparition du chat de la mère Michel est là. C’est alors qu’un événement va bouleverser l’enquête. Lustucru fait volte face et affirme avoir été en Italie au moment des faits. C’est depuis Milan où il était en rendez-vous d’affaires qu’il aurait été informé de la disparition du chat de sa voisine. Quand on lui demande pourquoi il change de version aussi soudainement, alors que plusieurs témoins oculaires sont certains de l’avoir vu, il prétend que cela lui est revenu « tout d’un coup, vous savez je suis très distrait, hier encore j’ai égaré ma belle-mère et il m’a fallu la demi-journée pour la retrouver ». Des explications qui laissent les gendarmes sur leur faim. « Il affirme être en Italie le jour même où il était interrogé par la gendarmerie, je pense qu’il cachait quelque chose. Ou alors il se moquait de nous. Nous avons étudié tous les cas de figure », explique un brigadier à la retraite.
Mais les enquêteurs ne sont pas au bout de leurs surprises. Nous sommes en mesure, aujourd’hui, de raconter le vrai et inquiétant passé de Lustucru dans la suite de notre article à paraître demain : Lustucru, un homme vraiment, vraiment inquiétant !
Basile Sangène et Paul Regard, grands reporters | Les dossiers du “Gorafi” : Le chat de la mère Michel, les témoins | 1 |
Montauban – Un habitant de Montauban a vécu une mésaventure peu commune, qui aurait pu mal finir. Alors qu’il faisait son lit, son téléphone a glissé dans un espace très réduit entre le matelas et le mur. Reportage.
Une frayeur que cet habitant de Montauban n’est pas près d’oublier. Alors qu’il faisait son lit comme chaque matin, son téléphone a glissé entre le mur et le matelas. « C’est arrivé très vite. Et quand j’ai compris ce qui ce passait, c’était trop tard » a-t-il raconté lors d’un rapide point presse. Et d’expliquer comme le téléphone portable – de marque Apple – a glissé derrière le lit. « Je ne pouvais pas l’atteindre, l’espace est trop réduit. J’ai du me résoudre à déplacer le lit ».
Une opération qui va prendre seulement quelques secondes. « Je n’ai pas eu besoin d’assistance. De plus, je vis seul. Et je ne vois pas pourquoi je serais allé demander à un voisin. On peut très bien s’en sortir seul, il faut juste un peu de système D ». Le jeune homme a donc pu rapidement récupérer son téléphone. Selon les premières constatations, il n’aurait pas non plus raté d’appel. « C’est toujours très angoissant, votre téléphone glisse, il est inaccessible et qui sait, vous ratez un appel important ».
Le jeune homme précise qu’à aucun moment il ne s’est inquiété ou n’a semblé perdre le contrôle de la situation. « Je savais exactement où se trouvait mon téléphone, il n’était pas perdu ». Et pour lui, ce qui s’est passé est clairement un non évènement. « Des gens ont accompli bien plus de choses que moi, mais je suis heureux d’avoir récupéré mon téléphone » a-t-il conclu à l’issue de la conférence de presse.
La Rédaction
Illustration: Juanmonino | Montauban : Son téléphone glisse derrière son lit | 1 |
Il aura fallu plus de 13 ans. Treize longues années pour que la vérité soit faite. Ce matin le gouvernement Ayrault a finalement tranché sur la question. Oui, le fameux bug ou bogue du millénium n’a pas eu lieu. Une fausse alerte qui avait pourtant affolé les informaticiens du monde entier à l’époque. Ces derniers se voient donc rassurés plus d’une décennie après. Un soulagement pour certains, une confirmation un peu hâtive pour d’autres. Reportage.
Il aura fallu plus de 13 ans. Treize longues années pour que la vérité soit faite. Ce matin le gouvernement Ayrault a finalement tranché sur la question. Oui, le fameux bug ou bogue du millénium n’a pas eu lieu. Une fausse alerte qui avait pourtant affolé les informaticiens du monde entier à l’époque. Ces derniers se voient donc rassurés plus d’une décennie après. Un soulagement pour certains, une confirmation un peu hâtive pour d’autres. Reportage.
Des preuves convaincantes
La nouvelle est tombée ce matin de la bouche de Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement. Lors d’une conférence de presse saturée de journalistes elle a affirmé : « Après de nombreuses vérifications et des centaines d’auditions auprès des professionnels du net, nous sommes en mesure de garantir aux français que cette fameuse panne tant redoutée n’a pas eu lieu ».
La jeune femme politique a ensuite enchaîné : « Les gouvernements précédents, de droite comme de gauche, ainsi que nous-mêmes, souhaitions prendre un délai de vérification suffisamment large afin d’éviter toute réaction ou prise de parole dans l’urgence. Mais aujourd’hui nous avons les preuves suffisantes pour affirmer que l’ensemble du parc informatique mondial n’a jamais subi un tel dysfonctionnement. »
Pour Dominique, l’information sonne comme une délivrance : « C’est super ! J’avais tellement peur que mon ordinateur ait ce fameux problème de format de date. Toutes ces années à vivre dans la crainte d’un effondrement généralisé du système. »
Des années en effet. Car les premiers doutes sur la véracité du bug tant redouté ne sont advenus qu’au milieu de l’année 2006. A ce moment, de nombreux informaticiens remettent en cause ce qui n’est en fait qu’une rumeur. Mais le pouvoir politique, par principe de précaution ou par manque de réactivité mettra encore 7 ans pour résoudre la question.
Un verdict prématuré
Si pour certains, ce laps de temps pour parvenir à la démystification du bug de l’an 2000 paraît excessive, en revanche pour d’autres il s’agit d’un diagnostic bien trop précoce. Luc Malzac, député EELV, fait partie de ces quelques sceptiques : « C’est absolument irresponsable de dire aux gens que tout va pour le mieux. Il faudrait davantage d’études, d’analyses, de recoupement d’informations pour bien cerner si oui ou non il y a eu un bug. Regardez le scandale de l’amiante. Pendant des années on a proclamé haut et fort que tout allait bien. Et on sait quelle tournure a pris l’Histoire…»
La Rédaction
Illustration: thumb | Le gouvernement confirme que le bug de l’an 2000 était bien une fausse alerte | 1 |
Cela fait partie des petites histoires qui égayent une journée. Hier, en fin de journée, alors qu’il se promenait autour d’un lac, Martin Joubert, 35 ans, a fait preuve d’un héroïsme incontestable. Alors qu’une famille de 5 personnes était en train de se noyer dans les eaux glacées du lac Dausmesnil à Vincennes, le promeneur a, sans hésiter, directement plongé pour leur porter secours. Et c’est seulement après les avoir tous tirés d’affaire que ce héros s’est réveillé, seul dans son lit, au milieu de sa triste chambre.
Cela fait partie des petites histoires qui égayent une journée. Hier, en fin de journée, alors qu’il se promenait autour d’un lac, Martin Joubert, 35 ans, a fait preuve d’un héroïsme incontestable. Alors qu’une famille de 5 personnes était en train de se noyer dans les eaux glacées du lac Dausmesnil à Vincennes, le promeneur a, sans hésiter, directement plongé pour leur porter secours. Et c’est seulement après les avoir tous tirés d’affaire que ce héros s’est réveillé, seul dans son lit, au milieu de sa triste chambre.
Une prouesse physique
« Son intervention est tout simplement un miracle » résume Hervé Pernas, le père, qui s’est vu, ainsi que le reste de sa famille, sauvé par Martin Joubert. Le rescapé, encore sous le coup de l’émotion, raconte : « Il nous a vus en danger. Il a enlevé son pull pour laisser entrevoir son corps d’éphèbe. J’étais moi-même en train de perdre conscience mais je me souviens parfaitement de sa musculature de rêve. »
Martin saute ensuite dans les eaux du lac et après 50 mètres d’un crawl digne des plus grands champions, il atteint finalement la famille : « Là, j’ai vu que c’était pas une blague, ils étaient vraiment en danger. J’ai donc décidé de ramener d’abord sur la berge les enfants » raconte t-il. Il saisit alors les 3 enfants d’Hervé et de sa femme Marie. Et c’est en quelques mouvements de jambes seulement qu’il parvient à les hisser sur le rivage pour ensuite retourner chercher leurs parents.
« On était à deux doigts de sombrer quand il est finalement revenu, il était si beau ! » commente Marie qui a bien failli mourir noyée ce jour-là. « Mon mari était déjà au fond du lac mais il est allé le chercher à peut-être 15-20 mètres de profondeur. Et quand il est remonté, j’ai vu qu’il avait réussi à le ramener. Il nous a alors attrapés par le bras et il a nagé jusqu’à la rive en nous transportant. Il était si beau ! »
L’héroïsme humble
C’est donc malgré une eau d’un froid mortel et une attaque surprise d’un banc de brochets que Martin sauve tout de même la famille Pernas. Une fois les parents et les enfants tirés d’affaire et les muscles encore saillants après cet effort, il prend malgré tout le temps de répondre aux médias du monde entier arrivés entre temps pour filmer son incroyable sauvetage : « Ecoutez, j’ai pas réfléchi, j’ai juste sauté parce que j’ai vu qu’ils étaient dans une situation d’urgence. C’était spontané. Je suis fait comme ça, c’est tout, et puis arrêtez de dire que je suis si beau, ça me gêne. »
Un réveil brutal
C’est seulement après avoir reçu la légion d’honneur et signé quelques autographes sur les bords du lac que Martin s’est réveillé ce matin dans son lit. Un lit monoplace où il dort seul depuis des années déjà. Et le retour à la réalité semble plus que difficile pour ce héros de rêve : « Tain’, c’est dur quand même. Je me suis jamais senti aussi bien que dans ce rêve. Et où sont passés mes abdos ? »
Une brutale chute de l’estime de soi qui plonge cet homme dans un malaise palpable alors qu’il se trouve au milieu de son appartement mal rangé et mal nettoyé : « Cette histoire, ce sauvetage, c’est tout simplement ce que j’ai pu faire de mieux dans ma triste vie. C’est tellement dommage que ce ne soit qu’un rêve. C’était si réel que maintenant j’ai l’impression, après m’être réveillé, d’être dans un cauchemar. »
La Rédaction
Illustration: piccerella | Un homme sauve une famille de la noyade avant de se réveiller seul dans son lit | 1 |
Los Angeles – Alors que JJ Abrams est annoncé pour réaliser le prochain épisode de Star Wars et avant la sortie en juin de Star Trek, la très officielle association des ophtalmologistes des Etats-Unis a demandé au réalisateur de stopper ou réduire l’utilisation des flares dans ses films. Une affaire de santé publique selon l’association.
Los Angeles – Alors que JJ Abrams est annoncé pour réaliser le prochain épisode de Star Wars et avant la sortie en juin de Star Trek, la très officielle association des ophtalmologistes des Etats-Unis a demandé au réalisateur de stopper ou réduire l’utilisation des flares dans ses films. Une affaire de santé publique selon l’association.
Effet de style ou risque sanitaire
Effets de style typiques du cinéma des années quatre-vingt, le flare – ou lense flare – connaît une seconde jeunesse sous la patte du jeune réalisateur JJ Abrams qui l’utilise à foison dans tous ses films. Avec la prochaine sortie de Star Trek et les projets des prochains Star Wars, une association américaine d’ophtalmologistes a publiquement demandé au réalisateur de « réduire ou de cesser son recours abusif à ce procédé dit du flare ». Selon l’association, qui a présenté hier les résultats de son étude, cet effet aurait des conséquences directes sur la vue des spectateurs.
« Baisse de la vue, attaques directes et violentes de la cataracte, épilepsie, conjonctivite ». La liste est longue pour cette association qui assure avoir recensé plusieurs centaines de cas à travers tous les Etats-Unis. « Il ne s’agit pas seulement d’incidents isolés. Il faut prendre en compte les milliers de personnes qui n’ont jamais osé consulter ou ceux qui n’ont pas pensé qu’il y avait un lien de cause à effet et qui continuent de regarder les films » a expliqué Michael Robinson, président de l’association lors de la conférence de presse.
Selon lui, le flare, sous couvert d’effet esthétique, attaque directement la cornée de l’oeil et le rend vulnérable. « L’œil est ébloui en permanence, il n’arrive pas à doser correctement la lumière qu’il reçoit. Nous avons constaté que parfois, dans les films de Mr Abrams, on pouvait dénombrer jusqu’à 10 flares d’affilée. Imaginez les dégâts ». L’association suggère en outre d’encourager le port de lunettes adaptées pour permettre de mieux gérer ce problème. Dans l’immédiat, ni le réalisateur, ni les producteurs des films concernés n’ont réagi à ces accusations.
La Rédaction
Illustration: Gage Skidmore / Wikicommon | Les ophtalmos américains demandent à JJ Abrams de réduire l’utilisation des flares dans ses prochains films | 1 |
La violence à Marseille pourrait faire une nouvelle victime et non des moindres. Dans une note interne révélée aujourd’hui par « La Provence », France Télévisions envisage de délocaliser la célèbre série télé « Plus belle la vie » en raison de la détérioration du climat dans la cité phocéenne. Dans cette fameuse note, France 3 laisse entendre que le tournage de la série pourrait quitter le quartier historique du Mistral à Marseille pour se dérouler entièrement en studio à Paris.
La violence à Marseille pourrait faire une nouvelle victime et non des moindres. Dans une note interne révélée aujourd’hui par « La Provence », France Télévisions envisage de délocaliser la célèbre série télé « Plus belle la vie » en raison de la détérioration du climat dans la cité phocéenne. Dans cette fameuse note, France 3 laisse entendre que le tournage de la série pourrait quitter le quartier historique du Mistral à Marseille pour se dérouler entièrement en studio à Paris.
Camions vandalisés, tournages interrompus
« C’est pas possible ça ! Plus Belle la Vie c’est le quartier du Mistral et le quartier du Mistral c’est Marseille ! » s’indigne Léo, habitant depuis toujours du quartier du Mistral. Pour lui, cette nouvelle sonne comme un abandon mais surtout comme une terrible absurdité : « On n’imagine pas une seule seconde que des scènes soient tournées à la capitale ou ailleurs. »
L’annonce a donc fait bondir les habitants du Mistral, mais surtout la mairie de l’arrondissement qui demande des explications. Thierry Pascual est maire adjoint attaché à la culture : « Ça va être un coup très dur pour le tourisme au Mistral. Chaque année ce sont des milliers de personnes qui viennent visiter les lieux où est tournée la série et faire la rencontre des différents personnages de la série. »
Des personnages comme Jean-Paul Boher, policier au Mistral dans la série Plus Belle La Vie qui comme beaucoup de marseillais accueille cette nouvelle avec tristesse : « C’est vrai que la violence à Marseille a fait un bond ces derniers temps. Etant moi-même policier au Mistral j’peux dire que je suis le mieux placé pour le constater. Et ce serait un mensonge de dire le contraire. Mais je sais aussi que des renforts policiers devraient arriver dans les prochains épisodes. Alors de là à déserter le quartier comme ça. Non je pense que c’est une très mauvaise décision. »
Vers une délocalisation ?
Certaines sources affirment quant à elles que la production de Plus belle la vie réfléchirait pour des raisons financières à carrément délocaliser le tournage de la série à l’étranger. On murmure même qu’elle pourrait terminer à Prague en République Tchèque. Une ville à l’architecture plus ou moins similaire à celle de Marseille et qui permettrait aux téléspectateurs ne pas être heurtés entre l’ancien et le nouveau décor.
La Rédaction
Illustration: capture d’écran. | Insécurité : Le tournage de la série Plus belle la vie pourrait quitter le fameux quartier du Mistral à Marseille | 1 |
C’est une histoire qu’on préférerait être une blague. Mais la tragédie, elle, est bien réelle. Hier aux alentours de 16H15, dans une boulangerie du centre ville de Toulouse, Benjamin Malot, un jeune touriste parisien de 26 ans a été brutalement mis à mort. Son crime ? Avoir demandé à la boulangère un « pain au chocolat » et non une « chocolatine » comme on l’appelle dans le Sud-Ouest. Récit.
Liliane, 52 ans a été le témoin privilégié de ce terrible fait divers qui s’est déroulé dans cette petite boulangerie située à deux pas de la basilique Saint-Sernin : « Le garçon est entré tout sourire dans la boulangerie. La boulangère était très gentille également. Très polie, comme à son habitude. Puis il a fait sa commande et c’est là que ça a dégénéré. »
Benjamin Malot demande alors un sandwich nordique, une canette de soda mais surtout un « pain au chocolat ». Ignorant qu’à Toulouse et dans la région, les habitants appellent cela une chocolatine. La boulangère entre alors dans une violente colère, comme le raconte Liliane : « Elle s’est mise à lui crier dessus, en lui disant « C’est à moi que tu parles ?! C’est à moi que tu parles ?! » ».
La patronne sort ensuite un pistolet semi-automatique 9mm et le décharge intégralement et à bout portant dans la poitrine du touriste parisien. Plusieurs minutes passent, la boulangère semble se calmer. Elle enchaîne même quelques commandes de clients entrés dans sa boulangerie entre temps.
Patrick fait partie de ces clients arrivés sur place après le début de l’incident : « On la sentait encore sous pression. Je lui ai demandé ce qui se passait. Elle m’a raconté le comportement de cet homme puis elle s’est à nouveau énervée et s’est remise à tirer sur lui alors que de toute évidence il était déjà mort. »
Sylvie, la boulangère enragée tire donc à nouveau sur le cadavre de Benjamin Malot. Les témoins affirment l’avoir vu recharger trois fois son arme et les policiers chargés de l’affaire ont également confirmé la présence de 46 balles dans le cadavre du jeune homme.
Une province qui se radicalise ?
Si cette nouvelle a semble-t-il indigné bon nombre de personnes, à Toulouse et dans le Sud-Ouest, on essaie de relativiser la gravité de ce crime : « On se renseigne un peu sur les traditions et les coutumes de l’endroit où on se rend. C’est comme si je décidais d’aller à la Mecque avec une caricature de Mahomet sur mon T-Shirt. Ce qu’il a fait là le gars, c’est plus de l’inconscience qu’autre chose », commente un autre habitué de la boulangerie toulousaine.
Ce fait divers, même s’il devrait être classé sans suite par la justice toulousaine, pourrait bien porter à conséquence à l’échelle nationale. En effet, ce genre d’incident semble se multiplier un peu partout sur le territoire et les pouvoirs publics se disent « vraiment très très inquiets ». On se souvient notamment qu’il y a 2 mois, une famille originaire de Lille avait été lynchée à mort sur la place de la Victoire à Bordeaux pour avoir appelé par mégarde une « poche » un « sac ».
Photo: Luc Latour / Wikicommon | Toulouse: il se fait abattre de 46 balles dans le corps pour avoir demandé un « pain au chocolat » | 1 |
De l’univers numérique à la réalité, la transition est parfois difficile. C’est du moins le cas de Grégory Legrand. Vendredi dernier, le tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des champions a décidé que l’équipe qu’il supporte, le PSG, rencontrerait le grand favori de la compétition, à savoir le FC Barcelone. Une nouvelle que le jeune supporter parisien et fan de jeux vidéo semble avoir du mal à assimiler, même trois jours après, tant cela paraît irréaliste. Reportage
De l’univers numérique à la réalité, la transition est parfois difficile. C’est du moins le cas de Grégory Legrand. Vendredi dernier, le tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des champions a décidé que l’équipe qu’il supporte, le PSG, rencontrerait le grand favori de la compétition, à savoir le FC Barcelone. Une nouvelle que le jeune supporter parisien et fan de jeux vidéo semble avoir du mal à assimiler, même trois jours après, tant cela paraît irréaliste. Reportage
Se dire que ce n’est pas que sur PS3
« PSG-Barça en Ligue des Champions…à ce stade…pour moi c’était soit une blague soit un match avec les copains sur Playstation » nous confie Grégory encore sous le choc de cette incroyable affiche. En apprenant la nouvelle sur Twitter, le jeune a d’abord cru à un canular puis ses proches lui ont confirmé un par un l’information : « J’ai appelé tous mes potes pour être sûr. Et ils m’ont tous dit que c’était réel sauf un qui a cru aussi que c’était un coup de com’ en provenance de chez Konami (développeur de la franchise PES, NDLR). »
Depuis l’annonce de ce matin, Grégory Legrand dit avoir du mal à faire la différence entre fiction, jeux vidéo et réalité : « Si ce match est bien réel, comme sur PES, ça veut dire que potentiellement, comme sur PES, le PSG pourrait remporter les matchs aller et retour. Mais quand je réfléchis à cette hypothèse j’ai l’impression de devenir fou. »
Rester accroché au réel
Une affiche de rêve pour ce supporter du PSG mais qui pourrait bien le plonger dans une psychose aggravée, ne sachant plus faire la différence entre réalité et imagination: « Si PSG-FC Barcelone est véritablement possible en Ligue des Champions, est-ce que Solid Snake existe vraiment ? Et est-ce que le FPS Halo 4 est basé sur des faits réels? Je ne sais plus… »
La Rédaction | Ligue des Champions : un supporter déstabilisé de voir l’affiche PSG-FC Barcelone ailleurs que sur PES | 1 |
Désormais, chaque semaine, le Gorafi vous offre votre horoscope pour vous pemettre d’avoir tous les outils pour affronter la nouvelle semaine qui s’annonce.
Bélier : Votre vie sentimentale se colore de solitude et d’alcool. C’est joli.
Taureau : Après le tapir, c’est au tour de votre sex-appeal d’être placé sur la liste des espèces en voie de disparition.
Gémeaux : Une demande d’ajout sur Facebook. Les astres ne le cachent pas, ouvrez le champagne, vous n’aurez rien d’autre à fêter de l’année.
Cancer : Tout est dit.
Lion : Pourquoi avoir acheté un téléphone tout en sachant qu’il ne sonnera jamais?
Vierge : Non, un quiproquo n’est pas le début d’une belle histoire d’amour.
Balance : Restez au lit, de toute façon rien (ni personne) ne vous y attend dehors.
Scorpion : Ennui mortel.
Sagittaire : Cf Scorpion.
Capricorne : Déjà pas aidé par votre ADN, les astres ne se décident pas non plus à avoir pitié.
Verseau : L’avantage d’avoir une double personnalité, c’est que c’est un peu comme si vous faisiez rire deux personnes.
Poisson : Carrière : Problème. | L’Horoscope de la semaine du 18 mars 2013 | 1 |
Il est des moments dans la vie où tout est parfait. Et pour Julien Vermet, 24 ans, cela semble prendre la forme d’un achat. Mais pas n’importe lequel. Pour ce jeune informaticien de Rennes, c’est en particulier l’acquisition d’un ukulélé qui va marquer l’apogée de sa jeune existence. Un instrument d’origine hawaïenne qui est synonyme pour lui de consécration mais aussi du terrible déclin qui l’attend. Portrait.
Le visage fin et la silhouette longiligne, c’est dans son appartement rennais que ce célibataire amateur de camélias roses a décidé de nous recevoir. Très vite lors de notre entretien, il insiste sur l’importance de ce ukulélé qu’il a acheté récemment et qui joue dans sa vie un rôle charnière : « J’ai réussi quelques trucs dans ma vie, que ce soit par rapport au travail ou à la famille. Mais acheter cet instrument, c’est de loin ce que j’ai fait de mieux jusqu’à présent. Maintenant je suis partagé entre profiter de cette extase et l’angoisse de me dire que tout ce qui est à venir sera forcément moins bien. »
Car même s’il essaie tant bien que mal de maîtriser son ukulélé, Julien Vermet sait parfaitement qu’il sera pour lui extrêmement difficile d’accomplir quelque chose d’aussi fort, voire de plus excitant et satisfaisant que l’achat d’un instrument de musique aussi atypique. Mais ce passionné de télé-crochets et de restauration collective dit « ne pas désespérer » et compte bien donner son maximum pour ne pas céder au spleen après sa dernière acquisition : « J’vais essayer de me lancer des défis, faire naître l’excitation en me repoussant dans mes retranchements. Peut-être même m’investir plus encore dans la pratique du karaoké, qui reste mon autre passion. »
Des amis soucieux
Dans son entourage, on se dit inquiet : « Est-ce qu’il va réussir à ne pas sombrer ? Je veux dire, quand on connaît sa vie, on se rend compte que l’achat d’un ukulélé ça reste un énorme évènement pour lui. », nous confie ce copain. Pour Audrey, autre proche, la présence et l’écoute de son entourage va jouer un rôle capital : « On va essayer de le motiver, de guetter la moindre rechute. »
La Rédaction
Illustration: Istock/Howard Oates | Un jeune homme atteint l’apogée de son existence en faisant l’acquisition d’un ukulélé | 1 |
Il y a des matchs de foot où l’on aimerait être sur le terrain au côté des joueurs. Et l’ASSE-PSG d’hier soir est un de ceux là. Soldé par un match nul, la rencontre a sonné comme un coup d’arrêt pour les parisiens. Mais ce qui a particulièrement retenu l’attention c’est une faute non sifflée du brésilien Brandao qui évolue à Saint-Etienne sur son compatriote Thiago Silva. Une semelle violente sur la cheville du défenseur du PSG qu’un spectateur des Verts aurait aimé suivre avec plus d’attention.
Il y a des matchs de foot où l’on aimerait être sur le terrain au côté des joueurs. Et l’ASSE-PSG d’hier soir est un de ceux là. Soldée par un match nul, la rencontre a sonné comme un coup d’arrêt pour les parisiens. Mais ce qui a particulièrement retenu l’attention c’est une faute non sifflée du brésilien Brandao qui évolue à Saint-Etienne sur son compatriote Thiago Silva. Une semelle violente sur la cheville du défenseur du PSG qu’un spectateur des Verts aurait aimé suivre avec plus d’attention.
« Entendre l’os se fendre »
Luc, 32 ans, reste un stéphanois de cœur. Mais hier plus que le nul de son équipe c’est le fait de ne pas avoir profité pleinement de cette faute qui le chagrine : « On a marqué un but juste après, c’est cool. Mais j’aurais tellement aimé être là juste à côté de Brandao pour entendre la cheville de Thiago Silva se briser sous sa semelle . Malheureusement, hier j’étais trop loin dans les tribunes, déjà pour le voir correctement, mais surtout pour l’entendre.»
Depuis, le supporter des Verts se repasse l’action en boucle, partagé entre regret et désir de changement: « C’est vraiment dommage de passer à côté d’un moment de sport comme celui-là. Il faut dire qu’il y’ a toujours trop de bruit dans les stades. C’est vrai que nous, les supporters, on aime bien crier pour encourager notre équipe. Mais quand ça dessert le plaisir comme c’est le cas là, je me dis que ça vaudrait le coup de changer 2-3 trucs. »
Une meilleure sonorisation des stades
Luc qui fait partie du groupe de supporters stéphanois les « Magic Fans » dit vouloir mobiliser les instances du club : «Avec les collègues on va essayer de se faire entendre justement auprès des dirigeants des Verts et du chaudron pour essayer d’obtenir une meilleure sonorisation dans le stade. Peut-être voir aussi à réduire la distance physique entre le terrain et les gradins pour que là prochaine fois qu’un tibia ou une cheville se brisent en deux, tous les supporters stéphanois puissent en profiter. »
La Rédaction
Illustration: capture d’écran | Ligue 1: Un supporter stéphanois déçu de ne pas avoir entendu craquer la cheville de Thiago Silva | 1 |
Asnières-sur-Seine – C’est un drame peu commun qui s’est joué à Asnières hier soir. Un jeune homme qui venait d’arriver dans une soirée costumée, habillé d’un costume dit en papier bulles – ou bulles d’air – est mort, sauvagement déchiqueté par ses amis rendus hystériques par les bulles du-dit costume. Ceux-ci se sont jetés sur lui pour tenter de percer les bulles du costume. Reportage.
Romain Chardier aurait eu 32 ans en avril prochain. Ce paisible jeune homme sans histoire a été victime d’un coup de folie de la part de ses amis lors d’une soirée costumée à Asnières. Vêtu d’un costume en bulles d’air, ses amis pris d’un coup de folie collectif se sont jetés sur lui pour percer les bulles du costume. L’incident a dégénéré, le jeune homme a alors tenté de prendre la fuite. Selon la police, prévenue par les voisins qui ont entendu les cris du jeune homme, tout s’est passé très vite. « C’est un déclic brutal. Ils ont vu le costume et ont voulu percer les bulles. Certains ont voulu découper des parties du costume pour eux-mêmes mais le jeune homme était encore dedans quand ils l’ont fait ».
De nombreux participants de cette soirée tragique étaient toujours hospitalisés, sous le choc. « Certains commencent tout juste à réaliser ce qui s’est passé. D’autres ont vu des scènes atroces et mettront des mois à s’en remettre » expliquait un médecin lors de la conférence de presse.
Selon la police, ce genre de « coup de folie » reste assez rare. « On sait que le papier bulles exerce une certaine attirance sur les gens, mais c’est la première fois qu’on assiste à un tel drame ». La vente libre de tels costumes n’est dans l’immédiat pas remise en question, assure-t-on du côté du créateur du costume, une société de farces et attrapes parisienne.
Un incident qui en rappelle un autre, qui s’est déroulé il y a 2 mois. Un jeune homme, pour le coup déguisé en claque-doigts géant s’était fait jeter du 6e étage de la soirée où il était, ses amis souhaitant «entendre le bruit que ça fait».
La Rédaction
Photo: DR | Habillé dans un costume de papier bulles, il meurt déchiqueté par ses amis | 1 |
Épilogue heureux dans l’étrange affaire qui agite la SCNF depuis hier, après l’annonce de l’avis de recherche de plus de 150 wagons perdus ou volés depuis plusieurs années. La police a découvert ainsi la totalité de la marchandise lors d’un raid matinal dans une cité de Seine-Saint-Denis. Reportage.
Épilogue heureux dans l’étrange affaire qui agite la SNCF depuis hier, après l’annonce de l’avis de recherche de plus de 150 wagons perdus ou volés depuis plusieurs années. La police a découvert ainsi la totalité de la marchandise lors d’un raid matinal dans une cité de Seine-Saint-Denis. Reportage.
Un habitant de la cité sans histoire
Effervescence tôt ce matin dans la cité de la Primevère située en Seine-Saint-Denis, avec l’arrestation de la personne soupçonnée d’être à l’origine de la disparition de plus d’une centaine de wagons de la SNCF depuis plusieurs années. La société de chemins de fer avait annoncé hier une prime pour tout renseignement concernant leur disparition. Une annonce qui a très certainement payée. « Dès hier soir nous avons reçu plusieurs informations concordantes sur cet individu. Nous avons décidé d’agir au plus vite pour éviter la disparition des preuves » a expliqué Guillaume Pepy, président de la SNCF lors d’une conférence de presse.
Les forces de police ont donc donné l’assaut tôt ce matin au domicile de Jean-Michel R., 34 ans, un homme sans histoire selon ses proches. Selon les premières informations, l’homme n’aurait opposé aucune résistance aux policiers lors de son arrestation. Un rapide examen de l’appartement a permis de découvrir les wagons qui étaient quant à eux dissimulés derrière un faux-mur, un premier décompte en dénombre plus d’une centaine. « Nous avons là le butin de plusieurs années d’un homme rigoureux et organisé, qui a agi de manière méthodique et préméditée » a sobrement commenté le responsable de l’opération.
L’homme, connu défavorablement des services de polices, aurait dans un premier temps avoué être à l’origine des vols, affirmant agir sous le coup d’une pulsion.
La Rédaction
Photo: Wikicommon / Universalashic | La police découvre plus de 150 wagons de la SNCF cachés dans un appartement en Seine-Saint-Denis | 1 |
Il y a des matinées où rien ne va. Et celle de ce mercredi semble bien faire partie de ces dernières à en juger par cet incident qui s’est déroulé à Lille. Comme cela arrive régulièrement, une tranche de pain qui se trouvait à l’intérieur d’un grille-pain a semble t-il posé de terribles problèmes à Laurent Favier, le jeune homme de 25 ans qui l’a placée à l’intérieur de la machine. Le toast aurait refusé de jaillir du toaster en fin de cycle comme le prévoit traditionnellement le mécanisme de l’appareil. Reportage
Lille – Il y a des matinées où rien ne va. Et celle de ce mercredi semble bien faire partie de ces dernières à en juger par cet incident qui s’est déroulé à Lille. Comme cela arrive régulièrement, une tranche de pain qui se trouvait à l’intérieur d’un grille-pain a semble t-il posé de terribles problèmes à Laurent Favier, le jeune homme de 25 ans qui l’a placée à l’intérieur de la machine. Le toast aurait refusé de jaillir du toaster en fin de cycle comme le prévoit traditionnellement le mécanisme de l’appareil. Reportage
Un incident récurrent
« Je commence à en avoir juste raz-le-bol. Tous les matins c’est la même chose. » commente Laurent Favier depuis la cuisine de son appartement du quartier Vauban. Pour cet infographiste, l’incident n’a quasi rien de surprenant : « J’ai mis un morceau de baguette (tradition) dans le grille-pain. L’erreur ça a été de le mettre horizontalement pour qu’il soit bien grillé partout. Résultat il est tout au fond et comme j’ai pas de pince pour aller le récupérer, je peux pas l’atteindre. »
Très vite alertés par le jeune homme, les pompiers se sont immédiatement rendus sur place pour tenter de débloquer la situation : « En arrivant sur les lieux, on a effectivement constaté que le toast était bien bloqué à l’intérieur du grille-pain et qu’il était impossible de le saisir pour le sortir de là sans se brûler les doigts. C’est très très chaud. »
Les soldats du feu décident alors de débrancher l’appareil et de le démonter pour tenter d’en extraire la tartine récalcitrante. Ce qu’ils parviennent finalement à réussir au bout de 30 minutes d’acharnement avant de laisser Laurent Favier seul face à sa tartine grillée : « Ils ont vraiment fait un super job. Ça fait au moins la 3e fois que je les appelle pour ce genre de problèmes et ils répondent toujours présents. Le seul truc que je regrette c’est qu’ils aient mis autant de temps parce que maintenant je me retrouve avec un toast grillé froid et je déteste ça. »
La Rédaction
Illustration: Istock | Un toast pose encore des problèmes pour sortir du grille-pain | 1 |
New-York – Conséquence de la crise chypriote, de nombreuses agences de notation ont adapté leur rythme de travail au suivi de la crise, heure par heure. Des agences qui font maintenant aussi face à une grogne des employés en raison d’horaires parfois contraignants et d’heures supplémentaires. Reportage. Une crise atypique qui évolue trop vite Les […]
New-York – Conséquence de la crise chypriote, de nombreuses agences de notation ont adapté leur rythme de travail au suivi de la crise, heure par heure. Des agences qui font maintenant aussi face à une grogne des employés en raison d’horaires parfois contraignants et d’heures supplémentaires. Reportage.
Une crise atypique qui évolue trop vite
Les employés des agences de notation Fitch, Moody’s et Standard and Poor’s ne sont pas contents et le font savoir. En cause, la crise chypriote qui en quelques jours a forcé les agence de notation à accélérer le rythme de travail, avec parfois à la clé des heures supplémentaires. « C’est une crise atypique car elle évolue très rapidement d’heure en heure » commente un des conseillers de l’agence Fitch.
Une crise qui évolue bien trop vite pour certaines équipes qui ne peuvent plus suivre. « La note chypriote est abaissée plusieurs fois par jour. Ce qui nous oblige à être à l’écoute des marchés et nous avons dû adapter le rythme de travail de nos équipes pour pouvoir suivre efficacement et dégrader de la manière la plus rapide et la plus efficace possible » explique un autre responsable.
Du côté des traders, l’ambiance est plutôt morose et certains le font ouvertement savoir. « Autant avec la Grèce il y avait un rythme décent d’abaissement de la note, de l’ordre de la semaine. Ici, les compteurs se sont affolés, on ne peut pas abaisser plusieurs fois par jour la note sans conséquence pour nos équipes, on ne peut pas suivre » explique un trader épuisé et syndiqué qui a tenu à rester anonyme. L’homme pointe des horaires quasi inhumains et incontrôlables : « Cette semaine j’ai dû assurer mon poste de 11h à 17h, voire 17h30, avec moins d’une heure de pause déjeuner. Dans quel monde vit-on ? Je me sens comme exploité. Quelque part, je me sens proche des Chypriotes ».
La Rédaction
Photo: DR | Chypre: Les employés des agences de notation se plaignent d’horaires contraignants et d’heures supplémentaires | 1 |
C’est un nouveau monde qui s’ouvre. Ce matin, aux alentours de 10H15, Karim Benzema, qui était jusqu’à hier soir attaquant au sein de l’équipe de France, a tourné une page de sa vie. Il s’est rendu aux aurores dans une agence Pôle Emploi de Lyon, sa ville natale. L’ancien footballeur, visiblement à la recherche d’un travail, semblait un peu égaré dans ce contexte inédit pour lui. Mais il a très vite été accueilli et guidé par le personnel présent sur place. Reportage.
Jacqueline Pech est conseillère au Pôle Emploi du quartier de la Croix-Rousse à Lyon. Ce matin elle a vu débarquer l’ex-attaquant tricolore. Un peu désarçonnée au début, elle a ensuite pris les choses en main : « La première chose que j’ai faite en voyant arriver M. Zema c’est de le calmer. Il courrait partout, sautait en mettant des coups de tête dans les airs. Avec Virginie, une collègue, on l’a fait s’asseoir et je lui ai expliqué les démarches à entreprendre.»
S’en est suivi un entretien individuel durant lequel le sportif, visiblement déstabilisé par cette 1ère fois, a timidement détaillé son parcours et son expérience professionnelle à Jacqueline Pech. Celle-ci nous confie à demi-mot qu’il sera sûrement difficile pour Benzema de retrouver un travail en misant uniquement sur ses compétences actuelles : « Il y a vraiment très peu de métiers qui nécessitent le savoir-faire que M. Zema a acquis au fil des années. A part footballeur, il n’y a quasi aucun emploi où la capacité à faire des dribbles, des tacles ou bien de marquer des buts, est prise en compte. »
Apprendre un vrai métier
Très vite, après les formalités de base, Jacqueline a expliqué au célèbre joueur tricolore la nécessité d’une reconversion professionnelle totale: « Je lui ai rappelé ce que je dis à toutes les personnes qui sont en recherche d’emploi. C’est-à-dire que dès maintenant, il y a dans le BTP plus de 200 000 postes qui sont à pourvoir. C’est une opportunité dont il faut savoir profiter. » Chauffage, toiture, maçonnerie ou encore pose de carrelage : les débouchés professionnels qui s’ouvrent à Karim Benzema sont nombreux même s’il devra sans doute passer par une formation diplômante.
L’ancien footballeur qui s’est dit intéressé par cette voie là n’a toutefois pas encore précisé à sa conseillère ni même aux médias présents sur place quel poste il souhaitait occuper. Il a cependant annoncé son désir d’évoluer au plus haut niveau, à l’instar de sa carrière dans le milieu du football : « Si je me lance dans le BTP, c’est pour atteindre les étoiles. Ce que je vise c’est la Ligue des Champions de la truelle. »
La Rédaction
Illustration: dr | Karim Benzema un peu perdu lors de sa 1ère visite au Pôle Emploi | 1 |
Manche – Le célèbre Mont Saint Michel va temporairement quitter sa baie pour plusieurs mois. Motif : de nombreuses réparations à prévoir sur sa coque, fortement corrodée et endommagée après plusieurs tempêtes d’hiver. Une immobilisation qui devrait durer entre 3 et 6 mois et qui met en colère collectivités locales et touristes
Né d’une idée de George Pompidou qui rêvait d’un « grand vaisseau » au large de la Normandie, bâti par Valéry Giscard d’Estaing mais inauguré en 1983 par François Mitterrand, le Mont Saint Michel fait partie intégrante du patrimoine de la Manche et sa silhouette, un temps décriée, fait partie du patrimoine national, voire mondial. Mais voilà, selon toute vraisemblance, le magnifique objet prend l’eau, et ce depuis plusieurs mois. Des avaries qui mettent en danger la structure de l’édifice et ont conduit les pouvoirs publics à prendre des mesures : le Mont Saint Michel sera remorqué et placé en cale sèche le temps des travaux.
C’est au cours d’une inspection de routine que les ingénieurs ont mis en évidence les problèmes de la coque. « On a plusieurs points qui nécessitent une intervention immédiate, on ne peut pas prendre le risque d’attendre la prochaine tempête et de mettre en danger inutilement des vies humaines ». Si l’intervention est jugée prioritaire par les services de l’Etat, c’est loin d’être l’avis de tous, à commencer par les collectivités locales qui s’inquiètent surtout de l’impact touristique d’une telle mesure. « Trois à six mois sans le Mont Saint Michel dans la baie, c’est inconcevable, il faut réfléchir à une intervention sur place avec un minimum d’impact. Je suis outré que l’Etat n’ait même pas pris le temps de nous consulter sur ce dossier » tempête le président de la Chambre de commerce de la Manche.
Dans l’immédiat, les premiers remorqueurs ont pris place autour du Mont pour des opérations qui devraient commencer dans les prochains jours. Visiteurs et habitants sont venus assister aux travaux. Les anciens, eux, tempèrent la polémique et rappellent qu’une opération similaire avait du être menée en 1999, après les terribles tempêtes de Noël : le Mont Saint Michel avait rompu ses amarres et avait manqué de heurter la côte normande.
La Rédaction | Le Mont Saint Michel à quai pour des réparations | 1 |
Nouveau scandale canin pour Michèle Delaunay. Cette ministre des personnes âgées, grande rivale d’Alain Juppé dans la course aux municipales, se retrouve sous les feux de l’actualité. Après que son chien a été accusé d’avoir mordu deux policiers il y a une semaine, les langues se sont déliées ces derniers jours et révèlent plusieurs dizaines de milliers d’autres victimes.
Nouveau scandale canin pour Michèle Delaunay. Cette ministre des personnes âgées, grande rivale d’Alain Juppé dans la course aux municipales, se retrouve sous les feux de l’actualité. Après que son chien a été accusé d’avoir mordu deux policiers il y a une semaine, les langues se sont déliées ces derniers jours et révèlent plusieurs dizaines de milliers d’autres victimes.
« Nous n’en sommes qu’au début des investigations mais on dénombre déjà plus de 18 000 plaintes », assure un policier sous couvert d’anonymat. Le chien de Michèle Delaunay, un berger allemand, est soupçonné d’avoir ainsi mordu plus de 18 000 personnes en deux ans. « L’affaire du week end dernier (les deux policiers mordus en service, NDLR) a provoqué un électrochoc, les gens viennent spontanément déposer plainte. »
Va-t-on vers une psychose ? Nombreux sont ceux qui en parlent ouvertement. « Quand je sors de chez moi, j’ai la peur au ventre. Il peut surgir de n’importe où, je suis très vigilant » raconte un jeune homme qui a tenu à rester anonyme.
Selon certaines sources, le nombre de plaintes pourrait même doubler. « Nous avons opéré des fouilles au domicile de madame la Ministre. Nous avons découvert plusieurs milliers d’os à moelle enterrés et portant tous des traces de morsures et de rognages laissés par un chien, vraisemblablement son chien. » De son côté, la ministre assure que ces os sont simplement des restes de repas qu’elle donne à son chien. La police, quant à elle, a décidé d’ouvrir le fichier des personnes et animaux disparus. « Nous ne sommes pas à l’abri de nouvelles et terribles surprises. »
La Rédaction
Photo : Morcri/wikicommon | Bordeaux – Le chien de Michèle Delaunay accusé d’avoir mordu 18 000 personnes en deux ans | 1 |
Alep – Les rebelles syriens ont annoncé ce soir avoir totalement perdu foi dans un support crédible de la France face au régime de Bachar Al Assad. En cause, l’intervention de Véronique Genest et le « buzz » de Nabila autour de son « Allo ». Des images qui portent un coup dur à la crédibilité de la France dans l’immédiat.
Les rebelles syriens ont fait savoir ce jour avoir fait une croix sur une possible aide crédible de la France dans le conflit qui dure maintenant depuis deux ans, entre le pouvoir en place et la rébellion. Après avoir visionné les images de Nabila qui ont fait le tour des réseaux sociaux et l’intervention de Véronique Genest dans l’émission On n’est Pas Couché, les rebelles estiment qu’il est désormais temps de chercher un partenaire plus crédible. « On sent qu’il se passe quelque chose de bizarre en France. On ne veut pas être mêlés à ça » explique Ali, un jeune engagé dans les rangs des rebelles. « Nous essayons d’être crédible dans notre engagement. Le camp d’en face pourrait tirer partie de ces images et dire “Regardez-les, ces soutiens des rebelles, est-ce que vous les trouvez encore crédibles? » »
Des images qui ont plongé dans l’embarras de nombreux rebelles, qui ne comprennent pas. « On est sous le choc. Pour nous la France c’est la Philosophie des Lumières, les Droits de l’Homme. Pas ce genre de choses. Qu’est ce qui vous arrive, pourquoi faites-vous cela ? Vous vous faites du mal. » dit un vieil homme.
Le Quai d’Orsay n’a dans l’immédiat pas réagi officiellement mais appelle à la retenue. « Ces images ne reflètent en rien la réalité, nous assurons être un partenaire crédible pour tenter de résoudre pacifiquement ce conflit ».
Photo : DR | Nabila, Véronique Genest : les rebelles syriens perdent tout espoir dans une aide crédible de la France | 1 |
Gare aux messages envoyés à la hâte sans réfléchir ! Deux informaticiens du célèbre Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont mis au point un outil numérique qui pourrait révolutionner le monde des réseaux sociaux. En effet, ils ont découvert un algorithme numérique qui permettrait de manière certaine d’évaluer la stupidité des messages postés par les internautes sur Facebook et Twitter. Une découverte qui pourrait bien avoir des débouchés commerciaux. Reportage.
Gare aux messages envoyés à la hâte sans réfléchir ! Deux informaticiens du célèbre Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont mis au point un outil numérique qui pourrait révolutionner le monde des réseaux sociaux. En effet, ils ont découvert un algorithme numérique qui permettrait de manière certaine d’évaluer la stupidité des messages postés par les internautes sur Facebook et Twitter. Une découverte qui pourrait bien avoir des débouchés commerciaux. Reportage.
Une analyse multifactorielle
Dan Quigley, 38 ans, professeur d’informatique au MIT et son élève, Sergueï Zaïev, affirment pouvoir de manière irréfutable calculer le degré de stupidité des tweets et statuts Facebook. Pendant 3 ans, ils ont élaboré Find Dumb People (FDP), un algorithme qui se saisit d’un message et le décortique suivant une liste de critères bien précis.
Parmi ces critères, certains paraissent évidents comme le souligne Dan Quigley : « Nous prenons en compte un tas de facteurs. Cela peut aller de la qualité de l’orthographe à l’excès de ponctuation comme lorsqu’un internaute met 7 points d’exclamation à la suite. Nous avons également décidé de tenir compte du recours systématique à des acronymes comme « LOL », « MDR » ou encore « YOLO ». L’utilisation fréquente de smileys comme « : ) » n’est pas non plus écartée. »
Le contenu même des tweets et autres statuts est bien évidemment analysé grâce à une base de données de milliers de points de vue et d’opinions hiérarchisés selon des critères dits qualitatifs (originalité et cohérence de la pensée). Les messages des internautes sont donc évalués relativement à cette grille de lecture qualitative.
Dan Quigley et son élève ont ensuite mis au point une échelle d’évaluation de la stupidité comme l’explique Quigley : « Nous avons choisi d’utiliser un barème classique allant de 0 à 10. Zéro étant une réflexion extrêmement pertinente sur un phénomène ou un fait de société, et dix étant un message repoussant les limites de la stupidité comme « Nan mais vous avez vu Nabila ??!!! LOL : ) ».
C’est lors des premiers tests de leur algorithme que les deux chercheurs se sont aperçus d’une différence de taille entre les deux géants des réseaux sociaux que sont Twitter et Facebook : « Du fait de sa fameuse contrainte de 140 caractères qui ne facilite pas une réflexion solidement construite, Twitter reste tout de même le réseau social privilégié pour retrouver des messages pouvant facilement obtenir des notes allant jusqu’à 8-9, parfois 10 » décrypte Dan Quigley.
Sûr à 99%
Quigley et Zaïev disent leur algorithme ‘’infaillible’’ : « Pour vérifier le taux de pertinence de FDP, nous avons soumis plus de 10 000 statuts et tweets à des philosophes, logiciens et autres experts afin qu’ils évaluent la stupidité de ces messages postés sur les réseaux sociaux. Et nous avons constaté que 99,9% des messages évalués comme stupides par FDP étaient également jugés stupides par les experts en tous genres que nous avons sollicités.»
Bien que cette découverte soit pour l’instant strictement utilisée dans un cadre scientifique, de nombreuses sociétés de conseil en Marketing se sont déjà déclarées « extrêmement intéressées » par ce nouvel outil qui pourrait potentiellement les aider à « cibler de manière plus efficace la clientèle des entreprises.»
La Rédaction
Illustration: Logos Facebook et Twitter – DR | Découverte d’un algorithme permettant de calculer le degré de stupidite des tweets et statuts Facebook | 1 |
Il a décidé de fêter ça en famille. Le célèbre présentateur d’Enquête Exclusive sur M6 se dit heureux de l’abrogation de cette loi sur la prostitution par les sénateurs hier soir. Les parlementaires ont mis fin à ce texte qui pénalise donc « le fait par tout moyen, y compris par une attitude même passive, de procéder publiquement au racolage d’autrui en vue de l’inciter à des relations sexuelles en échange d’une rémunération ». Une nouvelle que Bernard de La Villardière vit comme une victoire et qu’il a célébrée comme il se doit dès l’annonce du résultat du vote au Sénat.
Il a décidé de fêter ça en famille. Le célèbre présentateur d’Enquête Exclusive sur M6 se dit heureux de l’abrogation de cette loi sur la prostitution par les sénateurs hier soir. Les parlementaires ont mis fin à ce texte qui pénalise donc « le fait par tout moyen, y compris par une attitude même passive, de procéder publiquement au racolage d’autrui en vue de l’inciter à des relations sexuelles en échange d’une rémunération« . Une nouvelle que Bernard de La Villardière vit comme une victoire et qu’il a célébrée comme il se doit dès l’annonce du résultat du vote au Sénat.
Un travail de sensibilisation
L’abrogation de cette loi, qui était censée lutter contre le proxénétisme, a été saluée par les associations qui travaillent auprès des personnes prostituées mais aussi par Bernard de La Villardière. Le journaliste habitué des bordels et trottoirs du monde entier a été au coeur des débats sur cette abrogation portée par la sénatrice (EELV) Esther Benbassa. Une sénatrice qui revient sur le rôle capital de ce dernier: « Bernard a été très présent et a soutenu notre projet de toutes ses forces. Si les sénateurs ont adopté l’abrogation, c’est aussi grâce à son action de sensibilisation auprès d’eux.»
La star d’M6 avait notamment poussé dans nos colonnes un cri d’alarme sur les ravages de la répression des prostituées. Aujourd’hui il parle d’une abrogation « historique ». Et le reporter a fêté ça hier soir en petit comité chez lui : « On a fait ça à la maison avec ma femme et mes enfants. On voulait faire simple. Une pintade et quelques petits fours.» et le militant de continuer: « On est tous très heureux que les putes puissent désormais travailler un peu plus tranquillement. Elles vont pouvoir mettre des tenues plus aguichantes et ainsi attirer plus de clients. C’est tout bénef’ pour elles ! »
De La Villardière heureux pour les prostituées et leurs conditions de travail, mais aussi pour ses propres conditions: « Je vais pas m’en cacher. Ça va nous faciliter les tournages cette abrogation. Plus besoin d’aller traquer en caméra cachée les putes dans leurs camionnettes. Elles vont pouvoir bosser en extérieur. Ça va donc être plus facile de les repérer et ça va nous permettre de faire plus de plans larges avec une caméra classique. »
Garder le délit de racolage actif
Si le présentateur a trinqué hier à l’abrogation du racolage passif par le Sénat, il précise toutefois qu’il reste partisan d’un délit de racolage actif punissant le fait d’acoster directement les passants pour leur proposer un acte sexuel rémunéré. Bernard de La Villardière explique pourquoi: « Il faut quand même garder un peu de pression, un peu d’enjeu et de danger pour les putes. Histoire d’avoir des films avec un minimum d’action. Et puis je pense aussi surtout aux passants qui n’ont pas forcément envie de se faire alpaguer de la sorte par des putes en recherche de clients. »
La Rédaction
Illustration: DR | Bernard de la Villardière fête dans l’intimité l’abrogation du délit de racolage passif | 1 |
La vie réserve parfois de touchants instants. Cette rencontre entre Jérémy Lachèze, 8 ans, et Fabrice Lecamp, 34 ans, fait partie de ces instants. Le premier est atteint de la mucoviscidose et le second travaille comme clown d’hôpital depuis 2007. Les deux garçons ont fait connaissance lors d’une intervention de Fabrice à l’hôpital Necker où Jérémy est alité depuis 1 mois. Une rencontre pleine de bienveillance et de rire mais qui s’est ne s’est pas déroulée comme on pourrait le penser puisque les gestes de réconfort et de compassion sont finalement venus du jeune garçon malade.
La vie réserve parfois de touchants instants. Cette rencontre entre Jérémy Lachèze, 8 ans, et Fabrice Lecamp, 41 ans, fait partie de ces instants. Le premier est atteint de la mucoviscidose et le second travaille comme clown d’hôpital depuis 2003. Les deux garçons ont fait connaissance lors d’une intervention de Fabrice à l’hôpital Necker où Jérémy est alité depuis 1 mois. Une rencontre pleine de bienveillance et de rire mais qui ne s’est pas déroulée comme on pourrait le penser puisque les gestes de réconfort et de compassion sont finalement venus du jeune garçon malade.
Donner envie de s’accrocher
« Je suis sorti de là, j’avais complètement rechargé les batteries. Ça m’a fait tellement de bien ! » nous confie Fabrice à la sortie de son numéro de clown auprès de Jérémy. Une prestation très vite interrompue par ce dernier qui a souhaité s’adresser au clown d’hôpital : « Il m’a dit d’arrêter ce que je faisais. De stopper les gags et le nez rouge. Que j’étais pas obligé de faire ça. Ensuite il m’a expliqué qu’il était déjà très heureux comme ça et que ce qui l’inquiétait vraiment, ce n’était pas tant son état mais plutôt la tournure que prenait ma vie » raconte Fabrice, encore sous le coup de l’émotion après sa rencontre avec l’enfant.
Jérémy de son côté a lui aussi trouvé cette rencontre enrichissante et reste content d’avoir pu apporter un peu de réconfort à un clown d’hôpital : « Si ma maladie me permet au moins de rencontrer des clowns d’hôpitaux et de les aider à comprendre que rien n’est perdu pour eux, alors c’est déjà ça. » et le tout jeune mourant de continuer : « Je sais que je ne pourrai pas faire de miracle et changer complètement leur vie. Mais si je peux juste les aider à s’accrocher, à les convaincre de changer de métier, parce qu’au fond je pense qu’ils méritent mieux, alors je continuerais de le faire jusqu’au bout. »
Une course contre la montre
Une ambition que le garçon malade a décidé de voir comme un challenge, le temps jouant de fait contre lui. Mais Jérémy Lachèze semble avoir fait au moins un nouveau converti après cette rencontre avec Fabrice, comme l’explique ce dernier : « Je pense que je vais arrêter de faire clown d’hôpital. Alors, ce qui m’attend après je sais pas trop. Soit je décide de persévérer en tant que comédien, peut-être intégrer une compagnie, soit je décide de faire carrément un autre métier. Peut-être cariste. A voir. »
La Rédaction
Illustration: iStock / foto-rolf | Un enfant gravement malade réconforte un clown d’hôpital sur sa vie | 1 |
New-York – Comme chaque année, le Fond Mondial pour la Nature (WWF) a rendu publique sa liste réactualisée de ces espèces qu’il n’est franchement pas du tout nécessaire ni urgent de protéger. Une liste qui fait débat – parfois même au sein de l’association – mais qui est suivie dans de nombreux pays.
C’est lors d’une conférence de presse express que le Fond Mondial pour la Nature a révélé sa liste 2013 des animaux qu’il n’est franchement pas nécessaire du tout de protéger. Une liste peu différente de celle des années passées, dans l’ensemble. On y retrouve sans surprise le requin blanc. « Une espèce sans intérêt et dangereuse » a commenté le porte-parole de l’association écologiste. « Les rares fois où on essaie de s’approcher d’eux, ils sont agressifs, nous avons perdu suffisamment de plongeurs dans ces idioties » rajoute t-il. Suivent le Dragon de Komodo, reconnu pour sa laideur. « On n’arrive à rien avec ces animaux. Ils font peur aux enfants. Nous avons tenté de faire des peluches à leur effigie, nous n’en avons vendu aucune » ajoute-t-il.
Parmi les nouveaux venus, le Koala. L’animal, pourtant au demeurant fort sympathique et à l’allure attendrissante, a usé la patience de nombre d’organisations écologistes. « Nous dépensons des millions pour leur protection et ça ne fait que manger de l’eucalyptus à longueur de journée. Il arrive un moment où il faut taper du poing sur la table ». WWF précise que l’ajout sur la liste est temporaire. « Une fois qu’ils comprendront qu’on ne peut pas toujours être derrière eux, ils se bougeront » .
En fin de liste on trouve la grenouille violette, elle aussi très critiquée pour son esthétique « Elle ressemble à tout sauf à une jolie grenouille. Et jusque là on ne lui pas trouvé la moindre utilité ». Autres animaux concernés, le Cochon de mer, qualifié de « moche, triste et ridicule », ou encore le Chlamydophore tronqué qui a surtout beaucoup fait rire l’assistance.
photo: DR | WWF publie sa liste annuelle d’animaux qu’il n’est franchement pas du tout nécessaire de protéger | 1 |
Reims – Le monde de la musique se relève tout juste de la séparation brutale du groupe de rap féminin « Orties » tandis que de nombreuses personnes découvrent ou même continuent d’ignorer son existence. Une mésaventure vécue par à Samuel, 31 ans, informaticien. Il raconte.
Une journée ordinaire pour ce jeune informaticien dynamique. Au détour d’une séance de « surf » sur Internet, Samuel, 31 ans, apprend la séparation du groupe de musique Ortie, groupe de rap féminin dont les deux membres ont annoncé leur intention de séparer pour raison personnelle. Le jeune homme, un temps interloqué, a réalisé qu’il n’avait jamais entendu parlé de ce groupe et que cela n’aurait sans doute aucun impact sur le reste de la journée.
« Ce n’est pas du tout mon genre de musique. Pourtant je suis quelqu’un d’assez ouvert, je fréquente les réseaux sociaux. Mais je n’avais jamais entendu parler d’elles » a-t-il assuré lors d’une conférence de presse. « Il n’y a aucune raison pour que cela impacte le reste de ma journée, j’en suis assez sûr » a-t-il ajouté.
Mais le jeune homme reste prudent « Je me suis posé la question, et si je les avais connues, comment aurais-je réagi. Probablement pas ainsi. Et je trouve cela assez triste quelque part, voire injuste.» a-t-il conclu avant de regagner son poste de travail.
Avant la fin de l’interview, le groupe annonçait par ailleurs sa reformation avant de nouveau de se séparer quelques minutes plus tard, sans que là aussi cela ait eu un impact sur la journée du jeune homme.
La Rédaction
photo : iStock | Un jeune homme peu ou pas touché par la séparation d’un groupe de musique dont il ignorait l’existence | 1 |
Coup dur pour le cinéma Français. Plusieurs scénaristes s’étaient lancés comme défi de réaliser le remake tricolore du film « La Chute de la Maison Blanche » mais ont finalement préféré abandonner totalement le projet après une dizaine de minutes de brainstorming. Reportage.
Coup dur pour le cinéma Français. Plusieurs scénaristes s’étaient lancés comme défi de réaliser le remake tricolore du film « La Chute de la Maison Blanche » mais ont finalement préféré abandonner totalement le projet après une dizaine de minutes de brainstorming.
Le film, sorti la semaine dernière, met en scène l’attaque du palais présidentiel américain par des terroristes nord-coréens. Un concept qui a très vite excité l’imagination du groupe de scénaristes Français qui ont assisté à la projection hier soir entre amis. « Dès que nous sommes sortis de la salle, nous nous sommes réunis et nous avons commencé à discuter de ce que l’on pourrait faire, raconter, mais en situant l’action dans un environnement plus familier. » a expliqué Julien, un des scénaristes lors d’une conférence de presse.
Mais très vite, au bout de quelques secondes, le groupe est confronté aux multiples incohérences et certains vont même jusqu’à évoquer de front l’aspect peu crédible de la possibilité d’un tel film en France avec le Palais de l’Élysée en arrière plan. « On avait commencé à imaginer des personnages, des scènes. Mais on s’est vite rendu compte qu’on était dans une impasse tellement c’était con, en fait » admet Églantine, une des scénaristes du groupe.
Un avis partagé par un autre membre de l’équipe qui estime pour sa part qu’une adaptation littérale est « simplement stupide, pour ne pas dire plus ».
La Rédaction
photo: SND | Le remake français de La Chute de la Maison Blanche abandonné après dix minutes de brainstorming | 1 |
L’affaire fait les choux gras de la presse espagnole depuis hier. Javier Puyol, 37 ans doit se faire opérer demain à l’hôpital Sant Pau de Barcelone à cause d’un cancer du testicule. Mais si cette histoire somme toute banale devient spectaculaire, c’est que le principal intéressé fait preuve d’un incroyable calme et d’un apaisement hors-norme alors que le personnel médical dont il va dépendre s’apprête à lui retirer par erreur le mauvais testicule. Reportage.
L’affaire fait les choux gras de la presse espagnole depuis hier. Javier Puyol, 38 ans doit se faire opérer demain à l’hôpital Sant Pau de Barcelone à cause d’un cancer du testicule. Mais si cette histoire somme toute banale devient spectaculaire, c’est que le principal intéressé fait preuve d’un incroyable calme et d’un apaisement hors-norme alors que le personnel médical dont il va dépendre s’apprête à lui retirer par erreur le mauvais testicule. Reportage.
Une attitude qui inspire le respect
A la veille de son ablation, Javier Puyol a le visage joyeux et le sourire aux lèvres. Pour ce banquier de Barcelone, il n’y a aucune raison de s’inquiéter du déroulement de l’opération, même s’il devrait avoir toutes les raisons de la faire : « Les équipes de l’hôpital sont très performantes. Tous les médecins ont l’air de très bien travailler. J’ai discuté avec le chirurgien qui va m’opérer et il m’a assuré qu’il n’y avait aucun risque. »
Pablo Sanz est le chirurgien en question qui dans moins de 24 heures devrait commettre cette terrible bévue médicale. Lui aussi tient à souligner l’incroyable tranquillité de sa future victime: « J’ai commis quelques fautes dans ma carrière mais c’est la 1ère fois que je vois un patient aussi tranquille à l’approche d’une erreur médicale très grave tout de même. Je lui tire mon chapeau. Vraiment. » et l’expert en ablation génitale de continuer : « Pour nous, médecins, c’est toujours agréable de sentir qu’on a la confiance d’un patient.»
Être présent au moment de la nouvelle
Ce flegme de Javier Puyol, le chirurgien tient toutefois à ne pas s’appuyer totalement dessus. Et Pablo Sanz insiste également sur l’importance de sa présence au moment de l’annonce de l’erreur médicale : « Chez la plupart des patients on observe un brutal changement d’humeur et de comportement lorsqu’on leur apprend qu’on leur a inoculé par erreur un virus ou qu’on leur a enlevé le mauvais rein, le mauvais testicule en l’occurrence ici. C’est donc quasiment une partie du travail en soi que d’être là pour les aider dans ce genre d’instants qui peut être très dur à vivre. »
La Rédaction
Illustration: iStock / francisblack | Il fait preuve d’une incroyable sérénité avant de se faire enlever par erreur le mauvais testicule | 1 |
La France pays d’assistés ? Cet éternel débat ne semble pas prêt de finir. Ce week-end plusieurs cadres de l’UMP sont montés à la charge contre la politique du gouvernement et notamment la question du Revenu de Solidarité Active (RSA). Après avoir proposé l’obligation de travailler 5h par semaine et critiqué l’annonce de la hausse du RSA par Jean-Marc Ayrault, l’opposition repart à l’assaut. Les cadres de la droite réclament plus de justice sociale en soumettant les allocataires du RSA à l’Impôt Sur la Fortune. Décryptage
« La France doit sortir de cette politique d’assistanat dans laquelle elle est engluée depuis des années » a martelé hier Laurent Wauquiez. Le vice-président de l’UMP a fait la tournée des médias pour dénoncer « le cancer de notre société » et rendre public sa nouvelle proposition.
« Avec cette aberration que cautionne François Hollande, on se retrouve dans des situations où des chômeurs gagnent plus que d’autres français qui, eux, travaillent et payent leurs impôts. L’idée serait de créer un genre d’ISF pour bénéficiaires du RSA avec un seuil d’entrée fixé à 300 000 euros soit 4 fois moins que le seuil actuel de l’ISF. Histoire de s’adapter aux revenus certes inférieurs de ceux qui touchent le RSA. » a-t-il déclaré sur Europe 1.
Christian Jacob, président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale a également donné de la voix : « On a dans ce pays des allocataires du RSA qui possèdent 3 parfois 4 maisons dont ils sont pleinement propriétaires et ce, uniquement grâce à leur allocation. C’est inadmissible en ces temps de crise où les français peinent plus que jamais pour accéder à la propriété. On ne peut pas cautionner ça plus longtemps. »
773 années d’économies
Cette montée au créneau des ténors de l’UMP a instantanément suscité l’indignation ici et là. A commencer par Martin Hirsch, le père du RSA qui a vivement critiqué cette proposition : « Avec ce seuil de 300 000 euros qu’ils proposent, il faudrait pas moins de 773 années à un allocataire du RSA pour acquérir les biens nécessaires pour être imposable à l’ISF. Et encore ! Je ne compte même pas les dépenses. Tout en sachant qu’aucun être humain ne semble avoir vécu au-delà de 122 ans, ça fait quand même une sacrée différence ! »
Interrogé sur cette possible incohérence pointée par Martin Hirsch, Laurent Wauquiez a répondu dans la foulée : « Laissons les polémiques stériles et les faux arguments à ceux qui aiment les lancer et occupons nous plutôt de notre pays qui, plus que jamais, aurait bien besoin de relever la tête. »
La Rédaction
Illustration: WikiCommons / Alesclar | L’UMP veut rendre les allocataires du RSA imposables à l’ISF | 1 |
C’est un énième contrôle de billet qui tourne mal. Hier, aux alentours de 16H00, des contrôleurs ainsi que des passagers du TGV Paris–Montpellier ont été pris à partie par un forcené qui refusait de payer son titre de transport. L’individu est même allé bien plus loin en menaçant les personnes présentes à bord de projeter un film avec l’acteur Richard Anconina avant d’être maîtrisé par le personnel de la SNCF. Récit.
C’est un énième contrôle de billet qui tourne mal. Hier, aux alentours de 16H00, des contrôleurs ainsi que des passagers du TGV Paris–Montpellier ont été pris à partie par un forcené qui refusait de payer son titre de transport. L’individu est même allé bien plus loin en menaçant les personnes présentes à bord de projeter un film avec l’acteur Richard Anconina avant d’être maîtrisé par le personnel de la SNCF. Récit.
« Il voulait nous montrer Six-Pack »
Rémi était dans le wagon où l’altercation a eu lieu : « Le contrôleur est passé dans les rangées pour vérifier les billets. Puis l’agresseur a refusé de montrer le sien et de payer une amende. Il s’est levé, il a insulté le contrôleur et là, d’un coup il a sorti son ordinateur portable ».
L’homme d’une trentaine d’années menace alors l’agent SNCF et les passagers autour de lui de lire sur son pc un film avec Anconina. Une menace qu’il réitère plusieurs fois preuves à l’appui, nous raconte Rémi : « Il nous a montré les fichiers vidéos présents sur son ordi. Il avait Hercule & Sherlock, Alive et Camping 2. Il a même affirmé posséder le dernier Stars 80 en divx. »
L’agent SNCF présent sur place tente alors de raisonner le passager fou. « Il lui a répété plusieurs fois : « Arrête ! Arrête ! » Mais l’autre était comme possédé. On aurait dit un kamikaze » tente de décrire Rémi. Le forcené passe alors à l’acte et lance sur son lecteur VLC le film Six-Pack, un thriller policier où Richard Anconina tient le haut de l’affiche avec Frédéric Diefenthal.
Le contrôleur essaie malgré tout de maîtriser l’individu avec l’aide d’autres passagers courageux. Après plusieurs minutes de lutte, ils parviennent finalement à l’immobiliser et à éteindre son ordinateur. Une opération qui semble avoir atteint sévèrement l’agent SNCF qui est intervenu, comme l’explique cette autre passagère : « Il a quand même aperçu des extraits de Six-Pack et il est devenu inconscient au bout de quelques secondes. Ça a été d’une extrême violence pour lui. Mais sans son action, les autres passagers n’auraient jamais pu ramener l’ordre dans le wagon. »
Dès la connaissance de cet incident, la SNCF a annoncé le remboursement total de l’ensemble des billets de ce TGV. De plus, une cellule psychologique a été mise sur pied dans la foulée pour les passagers mais également pour les agents SNCF présents lors de l’agression et semble-t-il encore sous le choc.
Le personnel de la SNCF à bout
Le contrôleur du TGV qui a été agressé a été tout de suite hospitalisé à Montpellier à l’arrivée du train et serait dans un état « jugé préoccupant ». Une agression qui a instantanément amené le reste des agents SNCF à faire valoir leur droit de retrait comme tente de le justifier Pascal Rody, délégué CGT : « Là ça va trop loin ! Déjà qu’on a des membres du personnel qui subissent des incivilités tous les jours, qui se font insulter, parfois agresser à l’arme blanche. Et maintenant ça ! Des films avec Anconina. Ce sera quoi la prochaine étape ? Hein ? »
De son côté, Guillaume Pépy, le patron de la SNCF a fait part de sa vive émotion : « Quand un contrôleur de la SNCF voit un extrait d’un film avec Anconina c’est toute la SNCF qui est agressée. Et là on est de toute évidence en présence de l’acte odieux d’un fou. »
Contacté par téléphone, l’agent de Richard Anconina refuse catégoriquement de répondre à toute question sur l’incident.
La Rédaction
Illustration: WikiCommons / David Monniaux | Il menace les passagers d’un train de diffuser un film avec Richard Anconina | 1 |
Heureuse surprise pour cet habitant de Tours. Après avoir gagné plus de 550 000 dollars en fin de semaine dernière à la Loterie de la Fondation Bill Gates, il a de nouveau ce matin remporté le jackpot de cette même loterie avec un pactole de plus de 750 000 dollars. Reportage.
Heureuse surprise pour cet habitant de Tours. Après avoir gagné plus de 550 000 dollars en fin de semaine dernière à la Loterie de la Fondation Bill Gates, il a de nouveau ce matin remporté le jackpot de cette même loterie avec un pactole de plus de 750 000 dollars. Reportage.
Une incroyable bonne surprise
Rien ne préparait Rémy Bourgeois, paisible habitant de Tours à cette incroyable surprise. Vendredi, il apprend qu’il vient de remporter le premier prix de la Loterie de la Fondation Bill Gates, un jackpot de plus de 550 000 dollars. « C’était inespéré. Je suis dans une situation difficile, je viens de perdre mon travail et j’ai des crédits à rembourser. C’est vraiment un signe du destin » confiait-il alors, très ému, à la presse. L’homme affirmait pourtant ne pas être attiré par les jeux de hasard. « Je ne me souviens même pas d’avoir rempli un bulletin pour ce jeu, c’est dire ! Mais comme quoi, il faut croire à sa belle étoile ».
Mais Rémy s’attendait sans doute encore moins à remporter ce matin une seconde fois le jackpot , cette fois pour un montant de plus de 750 000 dollars. « Ma femme a consulté notre messagerie internet ce matin. Et le message était là, très officiel. On n’osait pas y croire au début » affirme-t-il, presque terrassé par l’émotion. Pour les spécialistes, ce genre de cas est extrêmement rare. « On a vu parfois un même joueur de loto remporter deux fois la mise, mais c’était à cinq ou dix ans de distance » commente un brin circonspect un spécialiste de la Française des Jeux.
Dans l’immédiat l’heureux gagnant entend ne pas changer son rythme de vie et affirme à qui veut l’entendre que l’argent ne lui montera certainement pas à la tête. « Ma femme et moi allons peut-être partir en voyage avec les enfants, on va peut-être acheter une maison mais je sais rester raisonnable, j’ai surtout envie d’aider mon prochain, je veux que cet argent soit utile à la communauté » a-t-il déclaré à la presse. L’homme a par ailleurs annoncé qu’il venait de faire un don immédiat de plus de 50 000 euros à des associations, dans l’attente des deux chèques gagnants.
La Rédaction | Tours – Il gagne deux fois à la Loterie de la Fondation Bill Gates en une semaine | 1 |
Il aura fallu 14 années. 14 années pour parvenir à trouver le sens caché derrière un discours devenu célèbre. Ce discours, c’est celui tenu par Sophie Marceau en 1999 alors qu’elle remet la Palme d’Or lors de la remise des prix du festival de Cannes. Des phrases incompréhensibles et un message caché que Bertrand Labadie, professeur de philosophie à l’université Paul Valéry de Montpellier, a finalement réussi à déchiffrer. Reportage.
Il aura fallu 14 années. 14 années pour parvenir à trouver le sens caché derrière un discours devenu célèbre. Ce discours, c’est celui tenu par Sophie Marceau en 1999 alors qu’elle remet la Palme d’Or lors de la remise des prix du Festival de Cannes. Des phrases incompréhensibles et un message caché que Bertrand Labadie, professeur de philosophie à l’université Paul Valéry de Montpellier, a finalement réussi à déchiffrer. Reportage.
Un message sur le rôle du cinéma
A l’époque, cette étrange allocution de la comédienne avait soulevé un nuage de critiques. « Complètement bourrée », « Possédée par le démon » ou même « Sans doute un sosie » avait-on entendu à l’époque. Puis le temps passant, ce tragique épisode du festival de Cannes s’est petit à petit fait oublier, sans pour autant que l’on comprenne le message qu’avait voulu faire passer Sophie Marceau à l’époque.
Jusqu’en avril 2007, année durant laquelle le philosophe Bertand Labadie découvre en retard la déclaration de Marceau : « C’est un ami qui me l’a envoyée en vidéo, juste pour déconner. Mais très vite j’ai senti qu’il y avait quelque chose de plus grand derrière ces mots, elle semblait vouloir exprimer une idée qui lui paraissait importante. Alors j’ai décidé de plancher dessus. »
L’intellectuel, spécialiste des questions d’éthique et de métaphysique s’immerge alors totalement dans ces 2 minutes 20 remplies d’énigmes et d’informations en apparence absurdes. Un casse-tête logique et sémantique qui l’a poussé dans ses retranchements : « Autant ça m’a été un peu difficile de comprendre la pensée d’Hegel, Kant ou Wittgenstein, mais là c’est un tout autre niveau. Les idées sont en apparence totalement incohérentes et les mots utilisés sont les plus obscurs sur lesquels j’ai eu à travailler. » raconte t-il.
Confronté à une série d’échecs, Bertrand Labadie décide alors de se tourner vers d’autres grilles de lecture : « Je me suis appuyé sur le langage corporel. Et avec ce que l’on sait à ce niveau là, ça m’a permis de cibler au moins dans les grandes lignes le message de Sophie Marceau. ». Fin 2011 il découvre alors que l’actrice aurait en fait souhaité s’exprimer sur les relations entre le cinéma, la guerre et les enfants, sans plus de précision.
Ce n’est qu’un an et 4 mois plus tard, qu’il obtiendra la clé pour comprendre cet énigmatique monologue : « Le mois dernier, j’ai regardé une interview qu’elle a donnée à Frédéric Taddéi en 2009 et dans laquelle elle revient sur ce discours, où elle explique ce qu’elle a voulu dire. Et là ça a fait « tilt » dans ma tête. J’ai instantanément compris. »
Le philosophe parvient à interpréter les mots de Sophie Marceau lancés dans le palais des Festivals de Cannes en 99 : « En fait elle voulait juste dire que le cinéma peut rendre les gens heureux et avoir un rôle important dans nos vies. Qu’il a le pouvoir d’apaiser nos souffrances et en particulier auprès des enfants malades. Enfin je crois… »
Un livre à la clé
Depuis sa découverte Bertand Labadie fait le tour des médias pour faire la pub du résultat de ses recherches. Une découverte qu’il compte bien ouvrir au grand public en publiant dès le mois de mai un livre où il exposera sa thèse sur « le discours Marceau » comme on l’appelle. La nouvelle coqueluche intellectuelle des plateaux télé a également annoncé qu’il plancherait très bien tôt sur les plus célèbres citations d’Afida Turner.
La Rédaction
Photo: DR | Un philosophe dit avoir décrypté les propos de Sophie Marceau il y a 14 ans au Festival de Cannes | 1 |
La polémique n’en finit plus. A quelques heures seulement de la confrontation face aux Espagnols de la Roja, l’équipe de France de Football crée à nouveau le débat. Et c’est encore Karim Benzema qui est au centre des critiques cette fois-ci. Après avoir choqué une partie des Français en confiant son refus de chanter la Marseillaise, l’attaquant Français du Real Madrid a affirmé dans la presse qu’il ne chanterait pas non lors de l’hymne national espagnol ce soir.
La polémique n’en finit plus. A quelques heures seulement de la confrontation face aux Espagnols de la Roja, l’équipe de France de Football crée à nouveau le débat. Et c’est encore Karim Benzema qui est au centre des critiques cette fois-ci. Après avoir choqué une partie des Français en confiant son refus de chanter la Marseillaise, l’attaquant Français du Real Madrid a affirmé dans la presse qu’il ne chanterait pas non lors de l’hymne national espagnol ce soir.
Stupeur et indignation
Guillaume habite Lille et sera au Stade de France ce soir pour assister au match. Lui aussi se dit scandalisé par cette annonce: « Il va nous sortir quoi ce coup-ci ? Que là aussi les paroles sont trop violentes c’est ça ? Je suis sûr qu’il ne les comprend même pas. Alors, il pourrait au moins les chanter. » « C’est indigne d’un joueur de son rang » tempête cet autre supporter des Bleus. « S’il n’aime pas l’Espagne, il n’a qu’à quitter le Real où il évolue en club ! » ajoute t-il.
La sortie de Benzema sur l’hymne espagnol a également suscité de très nombreuses réactions politiques. A commencer par celle de Florian Philippot, vice-président du Front National : « Là c’est vraiment trop ! Qu’il refuse de chanter la Marseillaise, déjà c’est inadmissible. Mais qu’il refuse même de chanter l’hymne de l’adversaire, c’est le genre d’attitude qu’on ne peut laisser passer si l’on est vraiment attaché à la Nation. »
Calmer le jeu
Cette annonce de Karim Benzema a très vite enflammé les réseaux sociaux dès sa publication ce matin. C’est également de ces réseaux que les premiers mots de soutien au footballeur sont venus: « Leave Karim Alone !!! » (Laissez Karim tranquille !!!) commente cet internaute. Sur Twitter, le président de la FFF, Noël Le Graët, a lui aussi défendu Benzema en expliquant : « Je crois que Karim a juste du mal à se reconnaître dans l’hymne espagnol. Tout comme des milliers de jeunes Français. Je crois que nous devons faire preuve de tolérance et d’écoute sur cette affaire. »
De l’autre côté des Pyrénées, cette déclaration de Benzema a été accueillie dans une relative voire même totale indifférence, sans doute liée au fait que le joueur n’évolue pas dans l’équipe nationale espagnole.
La Rédaction
Illustration: FlickR/ KBFoot | France-Espagne : Karim Benzema annonce qu’il ne chantera pas l’hymne espagnol | 1 |
Strasbourg – Inquiétude dans un appartement du centre-ville. À quelques heures d’un repas entre amis, un jeune homme s’attend à recevoir de nombreux jugements de la part de ses amis sur les derniers DVD qu’il a achetés. Reportage.
Strasbourg – Inquiétude dans un appartement du centre-ville. À quelques heures d’un repas entre amis, un jeune homme s’attend à recevoir de nombreux jugements de la part de ses amis sur les derniers DVD qu’il a achetés. Reportage.
Savoir faire face
Ce qui devait être une agréable soirée entre amis ce soir à Strasbourg pourrait bien mal se terminer. Simon Guatlen, un jeune étudiant en histoire de l’art, s’inquiète des réflexions que ses amis pourraient émettre concernant sa nouvelle collection de DVD. « J’ai fait quelques achats récemment. Je n’en suis pas forcément fier, mais ils n’étaient pas chers alors j’en ai profité » a tenté maladroitement d’expliquer le jeune homme lors d’une conférence de presse. « J’aimerais juste que l’on passe une soirée agréable entre amis sans avoir de réflexion » a-t-il de ajouté.
Une situation causée par une nouvelle disposition dans son appartement. « Avant, je les rangeais dans un placard fermé, mais j’ai du faire du rangement récemment. Du coup, ils sont tout à fait accessibles et visibles de tous ». Mais ce qui importe pour Simon, c’est de faire face à la critique. « Ce ne sont certes pas de grands films, mais je les apprécie. J’assume totalement cet achat » a-t-il assuré devant les journalistes.
Les amis de Simon, qui ont prévu d’arriver vers 20h – 20h30, ne se sont pas exprimés en détail sur la question mais ont publié un communiqué sur leur page Facebook « Nous ne savons pas quels films il a achetés, nous ne pouvons donc pas émettre de jugement. Nous voulons simplement rappeler que Simon est un ami et nous avons toujours essayé d’être compréhensifs sur ses choix cinématographiques et musicaux. »
La Rédaction | Strasbourg : Il s’attend à être jugé par ses amis pour sa collection de DVD | 1 |
Los Angeles – Hollywood, terre d’expériences cinématographiques. Le studio Weshler, un tout jeune studio de cinéma, a annoncé hier qu’il envisageait de réaliser un premier film sans vampire, zombie ni super héros. Une initiative qui laisse nombre de cinéphiles circonspects. Analyse
Los Angeles – Hollywood, terre d’expériences cinématographiques. Le studio Weshler, un tout jeune studio de cinéma, a annoncé hier qu’il envisageait de réaliser un premier film sans vampire, zombie ni super héros. Une initiative qui laisse nombre de cinéphiles circonspects. Analyse
Un nouveau territoire à explorer
Nous sommes à quelques kilomètres des célèbres grandes lettres blanches, symboles du rêve Hollywoodien. Ici, le studio Weshler est certes un studio débutant et sans commune mesure avec les autres grands studios comme la Warner ou la Paramount. Mais ce studio est au centre d’une vive polémique depuis plusieurs jours après son annonce de réaliser le premier film qui ne mettrait pas en scène de vampire, de zombie ou de super héros. Une annonce qui a fait l’effet d’une bombe dans le microcosme de la Mecque du cinéma.
« C’est un tout nouveau territoire à explorer » explique Julian Michels, un des dirigeants du studio. « Nous avons plusieurs scénarios à l’étude, mais cela reste confidentiel. Mais aucune des histoires retenues ne comporte de référence à des zombies ou des vampires » assure-t-il. Mieux, les histoires ne parlent pas de super héros, mais de « personnes ordinaires, du quotidien ». Julian Michels défend ses scénaristes. « Je pense que les gens vont aimer ces histoires parce qu’elles leur parlent. Ce sera comme un miroir sur le monde d’aujourd’hui. ».
Plusieurs studios ont quant à eux estimé peu probable que les films trouvent un marché. Pour la Warner, c’est l’impasse. « Le risque que prend ce studio est réel. Parce qu’il met en danger des emplois. Il n’y a pas de marché pour ce genre de films aujourd’hui. ». Autre point de vue chez Universal qui juge cette idée totalement farfelue : « Pour nous, c’est simplement un effet d’annonce, un studio en manque de publicité ». Et de rappeler que le même studio avait annoncé un autre projet totalement irresponsable avec sa volonté de ne pas tourner de films en 3D.
Photo: DR | Hollywood : un studio va sortir un film sans zombie, vampire ni super héros | 1 |
C’est un symbole qui s’éteint. Hier, à son domicile de Rueil-Malmaison, Kevin Duchard, 32 ans, est décédé des suites d’une longue maladie. Il avait été le premier en 1981 à porter le prénom que des millions d’autres garçons allaient adopter quelques temps plus tard. A la fois lanceur de mode, précurseur mais aussi jeune homme à la profonde humilité, c’est une personne aimée des Français mais aussi un guide pour d’autres qui disparaît aujourd’hui.
« C’est une part de nous-mêmes qui s’envole jusqu’au ciel » commente cet autre Kevin de 24 ans pour qui Kevin Duchard était avant tout celui « qui avait tracé le chemin ». Né le 17 février 1981, Kevin Duchard a très vite inspiré d’autres parents qui ont décidé d’appeler également leur fils Kevin. Un raz-de-marée de prénoms celtes qui a atteint son apogée en 1990 lorsque l’acteur américain Dan Wallace, héros du film « Danse avec les loups », décide de changer de nom et de devenir Kevin Costner.
Une consécration venue d’Hollywood pour Kevin Duchard, alors âgé de 8 ans. L’enfant entame alors une nouvelle phase de sa vie. Il parcourt la planète pour témoigner de son expérience et défendre sa philosophie de vie. Une philosophie avec pour fondements télévision et jeux vidéo comme l’explique Kevin Lecat, sociologue à l’EHESS : « Etre un Kevin, c’est donner une place particulière dans son parcours à des jeux comme Super Mario Bros ou Sonic. C’est aussi avoir une passion marquée pour les mangas et le Paintball. »
Des obsèques nationales ?
A peine la mort de Kévin Duchard annoncée, une polémique est née sur l’ampleur que devait prendre ce deuil, certains de ses plus fervents partisans allant jusqu’à exiger la tenue d’obsèques nationales et une place au Panthéon aux côtés de Jean Jaurès et autres Jean Moulin. Une décision qui paraît excessive aux yeux des proches de Kevin Duchard, comme l’explique Enzo, son cousin : « Kevin était quelqu’un de très simple, très humble. Je crois que s’il avait été vivant, il aurait préféré être enterré sans fioriture, au cimetière de Levallois où il est né. »
Après la mort de Kevin Duchard, le Kevin le plus âgé devient donc Kevin Laurent, 30 ans, qui vit dans l’Hérault et salue “le triste départ d’une personnalité exemplaire”.
La Rédaction
Illustration: Istock/ stacey_newman | Disparition à 32 ans du doyen des Kevin | 1 |
Tout le monde connaît son nom mais personne n’a jamais vu son visage. A l’exception des prisonniers dont il a la charge. Lui, c’est Joel Sursis, un agent de probation un peu particulier. Depuis bientôt 17 ans, il est chargé d’aider les détenus français dans l’exécution de leur peine. Un suivi psychologique, social mais parfois juste pratique qui lui à valu le surnom de « meilleur ami du prisonnier ». Une mission qu’il tente d’accomplir du mieux possible malgré les problèmes de plus en plus nombreux.
Tout le monde connaît son nom mais personne n’a jamais vu son visage. A l’exception des prisonniers dont il a la charge. Lui, c’est Joel Sursis, un agent de probation un peu particulier. Depuis bientôt 17 ans, il est chargé d’aider les détenus français dans l’exécution de leur peine. Un suivi psychologique, social mais parfois juste pratique qui lui à valu le surnom de « meilleur ami du prisonnier ». Une mission qu’il tente d’accomplir du mieux possible malgré les problèmes de plus en plus nombreux.
Accompagner, écouter, aider
Joel Sursis connaît les prisons françaises comme sa poche. Depuis qu’il a 26 ans, il les parcourt pour porter assistance aux condamnés « avec Sursis » comme on dit dans le milieu juridique. Les aider, leur apporter de l’écoute, un peu d’humanité : il est l’unique agent de probation à fournir ce type de prestation qu’il tente de nous décrire : « Je cherche à donner du sens à la peine qu’ils font pour éviter toute récidive après leur sortie. Mais la base de mon travail, c’est d’alléger la souffrance provoquée par l’enfermement et les difficultés de la vie en maison d’arrêt. »
Pour réduire cette souffrance dont il parle, Sursis devient en quelque sorte un homme à tout faire. Il fait à manger aux prisonniers, assure le ménage de leur cellule, les aide à gérer la paperasse. Mais surtout, il leur fournit un accompagnement psychologique total, que ce soit durant les promenades, à la cantine ou dans les douches.
Pour Jean-Marie Delarue, contrôleur des prisons, l’action de Sursis est plus que vitale : «Sursis est un peu le dernier reste de dignité dans nos prisons. Il est une lueur d’espoir dans ce scandale de la République. C’est pour cela que les condamnés sont généralement soulagés lorsque leur peine comporte de la prison avec Sursis plutôt que de la prison ferme.»
Une peine avec accompagnement donc, qui peut aller de 2 ans pour les contraventions jusqu’à 5 années maximum pour les crimes et délits. Et lorsqu’il fait la connaissance d’un nouveau détenu fraîchement condamné, Joel Sursis doit créer un rapport de confiance pas forcément évident à instaurer : « C’est assez dur de leur faire comprendre qu’on est un ami et non un ennemi parce qu’on fait partie du personnel pénitentiaire. C’est pour cela que je passe généralement des semaines, parfois des mois, des années à vivre avec eux, du matin au soir. Pour créer un rapport d’intimité nécessaire au suivi. »
Une difficulté croissante à remplir sa mission
Cet accompagnement, Joel le vit comme un héritage familial : « Chez les Sursis, on est agent de probation de père en fils depuis 1891 et l’insertion dans le code pénal de ce type de condamnation avec suivi. » Mais depuis quelques années déjà, il constate une difficulté croissante à exercer son métier : « L’administration me fournit de moins en moins les moyens d’accomplir ma tâche. Et là, ça commence à devenir critique. »
Avec parfois un seul lit pour lui et le détenu, des portions de repas à partager également en deux, parfois trois suivant les cellules, l’action d’accompagnement de Sursis devient de plus en plus difficile à être acceptée par les détenus. Yohann est détenu à Fleury-Mérogis depuis 3 ans bientôt : « Il est là, il vient, il squatte notre chambre, notre bouffe. En plus, il parle tout le temps de réinsertion, d’utilité sociale. Il est relou. Il arrête pas de nous casser les couilles à chaque fois qu’on veut regarder la télé. »
Cette situation critique, faute de moyens, Sursis tente de la surmonter tant bien que mal. Parfois même en faisant appel à des proches, peu ou pas expérimentés dans le milieu carcéral : « Il y a deux semaines, j’ai été obligé de demander à mon cousin de me remplacer à la prison marseillaise des Baumettes parce qu’il fallait que j’aille dans une autre maison d’arrêt. Il n’est absolument pas formé à ce type d’intervention mais il y avait trop de détenus qui ne pouvaient attendre plus longtemps pour accomplir leur peine avec Sursis. Je lui fais entièrement confiance. Il a dû largement s’en sortir, même si je n’arrive pas à le joindre depuis pour qu’il me donne son retour. »
La Rédaction
Illustration: | Portrait: Sursis, cet inconnu qui accompagne tant de détenus français | 1 |
C’est une histoire peu banale que rapporte le journal Sud-Ouest dans son édition du jour. Un grain de sable d’une des plages de Lacanau en Gironde traverserait une difficile crise existentielle après avoir découvert qu’il était loin d’être seul et unique en son genre. Une situation que la municipalité prend très au sérieux, à quelques mois du début de la saison touristique.
C’est une histoire peu banale que rapporte le journal Sud-Ouest dans son édition du jour. Un grain de sable d’une des plages de Lacanau en Gironde traverserait une difficile crise existentielle après avoir découvert qu’il était loin d’être seul et unique en son genre. Une situation que la municipalité prend très au sérieux, à quelques mois du début de la saison touristique.
Un choc incommensurable
C’est un grain de sable comme il y en a des millions d’autres sur cette plage de Lacanau en Gironde. Pourtant un drame intime et terrible s’y déroule. Depuis plusieurs semaines, un des grains de sable de cette plage ne se sent plus à sa place. Après avoir découvert qu’il était loin d’être le seul dans son genre, le jeune grain de sable a sombré dans une profonde dépression. « J’ai réalisé que j’étais du même acabit que des millions d’autres, peut-être des milliards. Une effrayante banalité » raconte-t-il dans une interview au journal du Sud-Ouest. Un grain de sable mélancolique et qui ne supporte plus ce train de vie morne et sans grand intérêt, malgré un point de vue imprenable sur l’océan toute la journée.
« Je ne me sens plus à ma place. Je crois que je ne supporte plus ceux qui m’entourent » dit-il. « C’est très dur de se rendre compte que vous n’êtes rien de plus qu’un grain de sable parmi des milliards d’autres grains de sable. Cela prend du temps pour réussir à conceptualiser la chose ». Une situation prise très au sérieux par la municipalité. À quelques mois de la saison touristique, personne ne veut prendre le moindre risque.
« Nous allons discuter avec cette personne et essayer de la raisonner. Et surtout nous allons tenter d’éviter une contagion. Car cette mélancolie pourrait bien déboucher sur de l’agressivité. Et c’est la dernière chose que nous voulons » assure le cabinet du maire de la ville. Dans l’immédiat, le grain de sable a assuré qu’il réfléchissait à son futur immédiat. « Peut-être saisir une vague et voyager, changer d’air ».
La Rédaction
Illustration: wolv / iStock | Lacanau : un grain de sable en pleine crise existentielle | 1 |
Ce dernier jour de soleil avant le retour probable du froid lundi a tourné à la tragédie. Plusieurs milliers de Parisiens impatients se sont amassés aux abords des Buttes Chaumont dans l’espoir d’approcher les pelouses du parc et de profiter du soleil. Une bousculade géante a alors eu lieu, tuant des centaines de personnes qui tentaient d’accéder au parc.
Ce dernier jour de soleil avant le retour probable du froid lundi a tourné à la tragédie. Plusieurs milliers de Parisiens impatients se sont amassés aux abords des Buttes Chaumont dans l’espoir d’approcher les pelouses du parc et de profiter du soleil.
Une bousculade géante a alors eu lieu, tuant des centaines de personnes qui tentaient d’accéder au parc. « La police a essayé de réguler le flux des visiteurs mais ça a dérapé », raconte Julien, qui fait partie des blessés. « Une bagarre a éclaté, des gens ne voulaient pas laisser leur place sur la pelouse malgré les injonctions de la police qui avait mis en place un roulement. Tout est allé très vite ».
Selon les secours, l’affrontement s’est alors généralisé, opposant ceux qui cherchaient à accéder à la pelouse et ceux qui souhaitaient y rester. « Je voulais tellement profiter de cette journée, c’est atroce, il y a des corps partout » se lamente Alice. « Je voulais prendre quelques photos du ciel pour l’envoyer à mes amis via les réseaux sociaux mais je ne m’attendais pas à cela. Comment peut-on en arriver là? »
Dans l’immédiat, l’accès au parc a été fermé et devrait le rester pendant plusieurs jours, le temps de l’évacuation des corps. La Mairie de Paris pourrait décider de fermer les autres parcs de la capitale les jours de beau temps pour éviter un pareil drame. Un incident hélas qui n’est pas isolé : plusieurs bousculades ont eu lieu aussi aujourd’hui dans de nombreux immeubles à Paris : « Il semble que les gens ont voulu profiter du soleil et sont descendus tous en même temps, pour au final se retrouver coincés dans leur hall d’immeuble plusieurs heures. »
La Rédaction
Photo : demiante | Paris – Plus de 1500 morts dans une bousculade géante pour profiter du soleil aux Buttes Chaumont | 1 |
Finis les NCIS et autres Homeland. Voici LA série qui pourrait les mettre toutes au placard. Cette série, c’est Bloody Lol Cats With Tits, le rendez-vous télévisuel hebdomadaire phare des américains. Lancé en janvier, le programme, à mi-chemin entre The Wire, How I Meet Your Mother et Kill Bill, est devenu la série télé ayant assuré le meilleur départ jamais enregistré dans toute l’histoire du petit écran. Aujourd’hui elle rassemble en moyenne 45 millions de téléspectateurs par épisode sur le territoire américain. Une prouesse d’audience qui a de suite alerté les diffuseurs français puisque la série dramatique devrait débarquer d’ici quelques mois dans l’Hexagone pour notre plus grand plaisir.
« J’ai voulu dépeindre l’univers cruel et violent dans lequel évoluent les chats. » explique Larry Dickers, le créateur de la série. Bloody Lol Cats With Tits raconte donc à travers une dizaine de chats vivant à Washington le quotidien parfois sanglant qui règne dans le monde félin. Meurtres, Trafic, vendettas et jeux de pouvoir : Larry Dickers a tenu à produire une série à la fois ludique mais pas sans fond : « Je voulais depuis longtemps monter un projet comme celui-là dans lequel on retrouverait de nombreux codes populaires, notamment sur Internet. Mais je ne voulais pas non plus que ce soit un pur divertissement. Il fallait qu’il y ait une vision du monde forte aussi. Je voulais dire au téléspectateur : ‘’Regardez cette réalité qui existe aussi aujourd’hui en 2013’’. »
Thomas, 25 ans, est un grand passionné de séries américaines. Il raconte le choc qu’il a vécu en découvrant l’œuvre de Larry Dickers : « Je suis un fan inconditionnel de la série The Wire, qui a longtemps été pour moi la meilleure série télé de tous les temps. Mais le premier épisode de Bloody Lol Cats With Tits a littéralement balayé tout ça. » et le ‘sérievore’ d’enchaîner : « Y’a juste tous les éléments qu’adorent les gens de ma génération. De la violence très esthétique, des combats, des luttes de pouvoir, des chats vraiment marrants, et puis surtout avec des nichons. »
Une reproduction fidèle de la réalité
Franck Chabalier est éthologue spécialisé dans l’étude des comportements félins. Pour lui, le succès de Bloody Lol Cats With Tits tient en partie aux profils des protagonistes et à leurs actions : « C’est une série que l’on pourrait classer dans la catégorie ‘’réaliste’’. On y voit des rapports entre chats qui sont exactement les mêmes que ceux d’un chat lambda comme on peut avoir vous et moi. Leur recours systématique aux armes blanches ou à des revolvers, parfois des tanks, n’est que la part de fiction destinée à prolonger ces relations de conflits entre chats, qui sont elles bien réelles. »
Ce nouveau phénomène télé made in USA, qui outre-Atlantique est diffusé sur la chaîne CBS, devrait donc débarquer cet été sur Canal Plus. La chaîne cryptée a en effet acquis les droits de ce nouveau programme à prix d’or murmure t-on ici et là.
La Rédaction | Bloody Lol Cats With Tits, la série qui cartonne aux U.S. débarque enfin en France | 1 |
Après Michaël Cohen et Michaël Youn, l’émission littéraire de D8 va accueillir demain un invité prestigieux. Ainsi, Alain Minc va lire l’intégralité de son dernier livre au cours de l’émission “Voyage au bout de la nuit” sur la chaîne D8.
Après Michaël Cohen et Michaël Youn, l’émission littéraire de D8 va accueillir demain un invité prestigieux. Ainsi, Alain Minc va lire l’intégralité de son dernier livre au cours de l’émission “Voyage au bout de la nuit” sur la chaîne D8.
Une expérience unique
L’émission « Voyage au bout de la Nuit » va accueillir un pensionnaire des plus renommés demain. En effet, après Michel Cohen qui y avait lu son dernier livre, et Michael Youn lisant le scénario de son dernier film, Alain Minc a accepté de se prêter au jeu. C’est donc durant trois heures qu’il lira son dernier livre « L’âme des nations ». L’émission, parfois brocardée pour son aspect kitsch, met en scène de jeunes comédiennes et comédiens qui lisent à l’antenne des classiques de la littératures française – un choix de programmation qui a fait parfois beaucoup rire mais qui a aussi permis de faire connaître la chaîne.
L’émission diffusée la nuit dure plus de 3 heures durant lesquelles un comédien lit l’intégralité d’une oeuvre, assis dans un confortable fauteuil. « C’est un des programmes dont nous sommes le plus fier » a expliqué Ara Aprikian, l’heureux directeur de D8. « Quand nous en avons parlé à Alain, il a tout de suite accepté. D’autant plus qu’ici le challenge est double : il va découvrir le contenu de son livre en même temps que le téléspectateur, nous allons ainsi capturer des réactions uniques lors de sa lecture ».
Une expérience qui serait appelée à se renouveler selon la chaîne: « Si monsieur Minc prend plaisir à lire son livre, il n’est pas impossible qu’il se décide de lire les autres, il doit être sans doute très curieux de savoir ce qu’il y a dans tous ces livres qu’il a écrit ».
La Rédaction | Alain Minc va lire un de ses livres dans une émission de D8 | 1 |
Exploiter un filon est une des règles d’or dans les médias. Et M6 ne semble pas déroger à la règle. Ce matin, dans un entretien accordé à TV Mag, Bibiane Godefroid, la directrice des programmes de la chaîne, a révélé l’arrivée d’une nouvelle émission de coaching. Mais cette fois-ci, le concept est un peu particulier puisqu’il mettra en scène des apprentis coachs d’émissions télé qui se verront eux-mêmes coachés dans l’apprentissage de leur métier. Reportage.
Exploiter un filon est une des règles d’or dans les médias. Et M6 ne semble pas déroger à la règle. Ce matin, dans un entretien accordé à TV Mag, Bibiane Godefroid, la directrice des programmes de la chaîne, a révélé l’arrivée d’une nouvelle émission de coaching. Mais cette fois-ci, le concept est un peu particulier puisqu’il mettra en scène des apprentis coachs d’émissions télé qui se verront eux-mêmes coachés dans l’apprentissage de leur métier. Reportage.
« Former des coachs professionnels »
Ils seront trois. Trois coachs déjà confirmés à prendre sous leur aile 10 apprentis coachs. Stéphane Plaza, Valérie Damidot et William Carminolla auront pour mission d’inculquer les bases du coaching à ces prétendants, comme l’explique Bibiane Godefroid : « Etre coach pour la télé n’est pas chose facile. Il faut donner l’impression de connaître ce dont on parle, essayer de s’intéresser aux gens mais tout en restant accessible, avec de l’humour, des gags parfois. »
Présents également à cette conférence de presse, les 3 animateurs phares de ce nouveau programme ont exposé aux journalistes présents leur mission : « Le but ce n’est pas d’en faire des copies de nous-mêmes. Il faut juste qu’à la fin de notre intervention ils soient en mesure de coacher à la télé et ce dans n’importe quel domaine : nutrition, sport, relations conjugales ou même hygiène du corps. L’objectif c’est clairement d’en faire des coachs professionnels et polyvalents, mais toujours télévisuels. »
Relancer la créativité
Cette nouvelle peut paraître étrange car il y a quelques semaines, Bibiane Godefroid reconnaissait une certaine forme de saturation des téléspectateurs vis-à-vis des émissions de coaching. Mais dans son interview accordée à Tv Mag elle explique ce qui peut apparaître comme un revirement : « On sait que les gens qui regardent M6 commencent à en avoir marre de voir des émissions de coaching sur tout et rien. Mais là, avec ce concept, c’est un genre de mise en abyme où on dévoile les coulisses du coaching. Ça n’a rien à voir ! »
La Rédaction | M6 dévoile sa nouvelle émission de coaching pour apprendre à coacher | 1 |
Verdun – Un habitant de Verdun a réussi ce jour à faire une lessive sans chaussette orpheline, en gardant le même nombre de chaussettes avant et après le lavage. Une opération délicate mais qui selon lui ne nécessite aucune préparation particulière. Selon ses dires, il n’en serait pas à son coup d’essai. Reportage.
Verdun – Un habitant de Verdun a réussi ce jour à faire une lessive sans chaussette orpheline, en gardant le même nombre de chaussettes avant et après le lavage. Une opération délicate mais qui selon lui ne nécessite aucune préparation particulière. Selon ses dires, il n’en serait pas à son coup d’essai. Reportage.
Une lessive sans psychose
Perdre des chaussettes lors d’une lessive est la hantise et la psychose de bon nombre de Français. Mais certains passent au travers des mailles du filet et réussissent de manière ordinaire une lessive sans égarer la moindre chaussette. C’est le cas de Sylvain, 31 ans. Domicilié à Verdun, il fait en moyenne une lessive toutes les deux semaines.
Et jusqu’ici, le jeune homme n’a jamais déploré de perte de chaussettes. Et pour le prouver, il n’a pas hésité à poster sur les réseaux sociaux une photo de son linge avant et après le lavage. Le constat est sans appel : il y a bien le même nombre de chaussettes.
Une photo qui a été largement commentée, de nombreux internautes n’hésitant pas à parler de trucages et de falsifications avec des logiciels de retouche numérique. Des accusations battues en brèche par l’intéressé. « Je ne vois pas pourquoi on en fait toute une histoire » a expliqué le jeune homme durant la conférence de presse. « Je fais ma lessive de manière habituelle, il suffit, je pense, d’être un peu attentif et cela ne pose pas de problème » a-t-il affirmé.
Une accusation que beaucoup de Français ont pris de manière personnelle. « Je ne connais pas cette personne, je le trouve un peu présomptueux. Il m’arrive parfois de perdre des chaussettes, mais je trouve qu’accuser de la sorte les gens de négligence est un peu hâtif » relève une jeune femme, elle aussi originaire de Verdun, et qui n’exclut pas la possibilité de poursuites judiciaires.
La Rédaction
Photo : DanBrandenburg | Une lessive entière sans chaussette orpheline | 1 |
La firme Polaroïd a annoncé son nouveau projet d’appareil photo Polaroïd qui serait à même d’appliquer directement sur la photo les filtres du logiciel de photo pour téléphone. Un projet qui soulève une certaine inquiétude dans la communauté scientifique, d’aucun pensent que l’on pourrait assister à la première division par zéro de l’Humanité. Un évènement qui s’il se produisait, détruirait toute forme de vie dans la galaxie.
La firme Polaroïd a annoncé son nouveau projet d’appareil photo Polaroïd qui serait à même d’appliquer directement sur la photo les filtres du logiciel de photo pour téléphone. Un projet qui soulève une certaine inquiétude dans la communauté scientifique, d’aucun pensent que l’on pourrait assister à la première division par zéro de l’Humanité. Un évènement qui s’il se produisait, détruirait toute forme de vie dans la galaxie.
Science et conscience
La rumeur courait depuis plusieurs jours et elle a été officialisée ce matin : Polaroïd travaille bien sur un projet d’appareil photo de type Polaroïd équipé de filtres Instagram. Une première pour cette firme qui cherche à s’adapter au numérique mais qui suscite des inquiétudes chez les scientifiques. Pour beaucoup, ceci pourrait créer une cataclysme majeur, connu sous le nom de Division par Zéro. « La Division par Zéro n’a jamais pu être prouvée ou recréée en laboratoire. Mais aujourd’hui, pour la première fois, nous nous retrouvons face à un cas pratique qui possède toutes les caractéristiques d’une division par zéro » ont tenté d’expliquer des scientifiques lors d’une conférence de presse.
La division par zéro est souvent utilisée sur les réseaux sociaux comme métaphore pour signifier une absurdité telle ou une redondance si forte qu’elle mettrait en péril l’Univers.
« Hypothèse la plus pessimiste, je vous l’accorde. Le cataclysme pourrait être plus localisé et affecter uniquement notre galaxie. » ont souligné les scientifiques. « Qu’avons nous ici ? Un appareil photo de type Polaroïd qui va appliquer des filtres d’un logiciel de retouches photo qui utilise déjà des filtres pour donner l’apparence de photos issues de films Polaroïd. Elle est là, la division par zéro. Polaroïd doit faire machine arrière avant qu’il ne soit trop tard ».
Dans l’immédiat la société n’a pas souhaité commenter davantage les déclarations des scientifiques mais affirme que les travaux iraient à terme. « Nous réfléchissons aussi à un système qui déclencherait la photo dès qu’un duck face est détecté. On pense que cela va faire rire les gens ».
La Rédaction | Polaroïd lance un appareil photo Polaroïd Instagram : y’a-t-il des risques de division par zéro? | 1 |
C’est un rôle qui pourrait bien lui valoir un quatrième Oscar. Alors qu’il vient d’être couronné meilleur acteur pour son interprétation d’Abraham Lincoln, Daniel Day-Lewis travaille ardemment pour rentrer dans son prochain personnage. Un nouveau challenge pour «l’homme-acteur» qui a décidé cette fois de plonger dans la peau d’une fougère dans le prochain film de Terrence Malick intitulé « Behind The Fern ». Pour cela, Day-Lewis, comme à son habitude, a décidé d’entamer une préparation totale, à la limite de la schizophrénie.
Julian Belfrage, l’agent de Daniel Day-Lewis, raconte cette immersion de l’acteur dans la vie d’une fougère : « Daniel essaie de trouver l’émotion juste. Il dit vouloir comprendre les états que traverse une fougère. En l’occurrence, il s’agit d’une vie intérieure en apparence totalement vide et plate, un peu comme le personnage de Ryan Gosling dans Drive, très proche de la fougère lui aussi. »
Pour cela, Day-Lewis, qui se réclame de l’Actor’s Studio, passerait toutes ses journées en extérieur, le corps entièrement nu et peint en vert, se laissant bouger au gré du vent. « Il refuse qu’on l’appelle. Pas seulement par son nom, mais par toute forme de nom tout court. Il pense que cette perte d’identité est une étape indispensable pour faire sienne la psychologie d’une fougère. »
Cette recherche quasi expérimentale, Daniel Day-Lewis l’enrichit d’un énorme travail d’érudition comme l’a confié au Gorafi, Rebecca Miller, sa femme : « Il lit des dizaines de livres de botanique, visionne des heures et des heures de documentaires. Dans un mois, il part même effectuer un stage auprès des snipers des Navy Seals américains qui savent se fondre dans la nature grâce au camouflage.»
Une immersion épuisante
Daniel Day-Lewis est connu pour son engagement total dans ses personnages. Un engagement qui lui a valu quelques soucis de santé encore aujourd’hui. Et ce nouveau personnage de fougère pourrait bien laisser quelques séquelles chez le fabuleux acteur. Sa femme, inquiète, a exigé qu’un médecin le suive en permanence lors de cette préparation et sur le tournage du film pour veiller à son état : « Le risque, avec ce genre de rôle, c’est qu’à force de vouloir devenir fougère, Monsieur Day-Lewis pourrait tomber dans un état végétatif irréversible. » confie le médecin chargé de veiller sur l’acteur. | Découvrez l’incroyable préparation de Daniel Day-Lewis pour interpréter le rôle d’une fougère | 1 |
C’est un diable trépignant que le Gorafi est allé interviewer à son domicile. Satan, connu aussi sous le nom de Belzébuth ou Lucifer semble ne jamais avoir été aussi pressé d’accueillir une âme en son royaume de ténèbres. Mais pas n’importe laquelle puisque cette âme c’est celle de Filthy Frank, ce japonais qui a lancé le phénomène Harlem Shake début février. Entretien.
C’est un diable trépignant que le Gorafi est allé interviewer à son domicile. Satan, connu aussi sous le nom de Belzébuth ou Lucifer semble ne jamais avoir été aussi pressé d’accueillir une âme en son royaume de ténèbres. Mais pas n’importe laquelle puisque cette âme c’est celle de Filthy Frank, ce japonais qui a lancé le phénomène Harlem Shake début février. Entretien.
Un traitement de faveur
« Ici nous adorons le Harlem Shake et à titre personnel, je suis ‘’plus qu’impatient’’ de recevoir dans nos locaux l’homme qui est à l’initiative de cette mode. » nous déclare Satan. Car en à peine un mois, Filthy Frank, devenu une star du web, aurait réuni tous les critères pour obtenir un aller simple pour l’Enfer comme nous l’explique Satan : « Nous avons eu toutes les informations nous confirmant qu’à sa mort, Filthy Franck devrait bien arriver ici et non là-haut. L’ensemble de son œuvre et ses conséquences le rendent, semble-t-il totalement éligible au poste de damné. »
Une venue prochaine qui parait également susciter une certaine excitation chez le personnel des enfers : « J’ai certains de mes démons qui n’attendent qu’une chose, c’est de rencontrer Filthy Frank. Je crois que sa responsabilité dans ce phénomène mondial qu’est le Harlem Shake les inspire beaucoup. Et d’après ce que j’ai entendu ils lui réservent un traitement, comment dire… particulier.» nous confie Satan.
Une tradition d’accueil
L’incarnation du Mal a aussi affirmé qu’une place dite « annexe » avait également été réservée en enfer pour Baauer, le DJ à l’origine du fameux morceau de musique sur lequel se déchaînent les internautes du monde entier. Ce genre d’initiative n’est pourtant pas une première pour le seigneur des ténèbres comme il le souligne : « Depuis la création d’internet on a souvent des créateurs de contenus qui finissent par atterrir ici après leur existence. Et c’est tant mieux. J’ai donc vraiment hâte de faire connaissance avec Filthy Frank mais aussi avec tous ses collègues qui devraient nous rejoindre ici très bientôt comme le chanteur coréen Psy, le jeune Keenan Cahill ou même Mocha, le hamster qui mange son 1er brocoli.»
La Rédaction
Illustration: capture d’écran Youtube | Satan « plus qu’impatient » d’accueillir le créateur du Harlem Shake | 1 |
(De notre correspondant à Séoul) – Rien ne va plus entre la Corée du Nord et le reste du monde. Cette fois, c’est la volonté d’imposer dans toute sa correspondance officielle avec les Nations Unies le Comic Sans, une police de caractères visuellement peu appréciée de la grande majorité, qui pourrait créer de fortes dissensions entre une nation susceptible de posséder l’arme nucléaire et le reste du monde.
(De notre correspondant à Séoul) – Rien ne va plus entre la Corée du Nord et le reste du monde. Cette fois, c’est la volonté d’imposer dans toute sa correspondance officielle avec les Nations Unies le Comic Sans, une police de caractères visuellement peu appréciée de la grande majorité, qui pourrait créer de fortes dissensions entre une nation susceptible de posséder l’arme nucléaire et le reste du monde.
Une situation de crise inédite
C’est lors de la dernière réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies que l’ambassadeur de Corée du Nord a officialisé la décision de son pays. A la demande expresse de Kim Jang Un, le Comic Sans sera désormais la seule police utilisée dans tous les courriers et correspondances officiels avec les Nations Unies. Une décision qui concerne les mails, les papiers à en-tête ainsi que la typographie officielle du nom du pays. Un choix qui provoque un tollé chez les Américains qui y voient une fois de plus la volonté de Kim Jung Un de tester les nerfs du Monde Libre.
« Personne ne supporte cette police. Elle est hideuse, moche, ne ressemble à rien, le simple fait de la voir provoque l’irritation » souligne un spécialiste des relations entre la Corée du Nord et les États-Unis. « C’est un choix tactique de la part de Kim Jung Un. Il teste les nerfs des nations avant son prochain geste ». L’ambassadeur de la Corée du Nord a tenu quant à lui à clarifier la situation. «Au contraire, c’est une police d’écriture très belle, que notre dirigeant apprécie pour l’aspect enfantin qu’elle dégage, l’innocence retrouvée dont les adultes ont parfois perdu jusqu’au souvenir ». Et de rappeler que le créateur de la police Comic Sans a été décoré et invité l’an dernier à visiter la Corée du Nord.
Mais pour certains, c’est le laxisme du Conseil de sécurité qui une fois de plus est à blâmer. « Après les tirs de missiles, les essais atomiques, le régime de Kim Jung Un fait ce qu’il veut, il sait qu’il n’y a personne pour le contredire. Vous ne contredisez pas quelqu’un qui a l’arme atomique entre les mains » estime un spécialiste. « Tout le monde à l’ONU n’a qu’une crainte, c’est que la Corée du Nord impose à tous les pays de rédiger aussi leur propre courrier en Comic Sans ».
La Rédaction
Illustration: DR | Provocation : la Corée du Nord va rédiger tout son courrier à l’attention de l’ONU en Comic Sans | 1 |
GERS – À cœur vaillant rien d’impossible. Et l’histoire de Jean-Baptiste Seraglini le prouve bien. Ce jeune homme de 26 ans qui habite Auch vient de réussir un exploit. Alors qu’il est atteint de narcolepsie sévère, il a pourtant réussi à réaliser son rêve en obtenant sa licence de pilote professionnel d’hélicoptère. Un tour de force et un joli pied de nez au destin qui lui permet de devenir le pilote qu’il a toujours désiré être. Portrait.
Jean-Baptiste Seraglini est tout souriant lorsqu’il répond à nos questions. Aujourd’hui c’est un jeune homme comblé : « Je suis tellement heureux. C’est un rêve de gosse qui se réalise là. J’ai toujours voulu devenir pilote d’hélicoptère. Au fil des années, on m’a répété que c’était impossible à cause de ma maladie. On m’a répété que je ferais mieux d’abandonner. Mais, maintenant, je sais que j’ai eu raison de ne rien lâcher. »
C’est à l’école de pilotage Air Dream, dirigée par son oncle, que Jean-Baptiste a obtenu la fameuse licence. Et, avec ce précieux sésame en poche, il peut désormais offrir ses services à tous. Mais, pour éviter qu’une de ses siestes inopinées ne tourne à l’accident, Jean-Baptiste a pris un ensemble de mesures : « Pour empêcher tout endormissement soudain, je prends toujours un tube entier de pastilles de Vitamine C avant chaque vol. Je suis également en permanence sous perfusion de caféine. C’est un peu gênant à trimballer quand je travaille mais c’est un petit prix à payer pour pouvoir être pilote ! »
En parallèle de ces précautions, Jean-Baptiste fournit également à chacun de ses passagers un taser capable d’infliger des décharges électriques de 50 000 volts et qu’ils ont ordre d’utiliser sur lui en cas d’assoupissement surprise. À cela vient s’ajouter la présence d’une seringue d’adrénaline à lui injecter directement dans le cœur en cas d’échec des tasers.
Des clients satisfaits
Pour Jérôme et Lola, jeune couple en vacances dans la région et qui a décidé de survoler le Gers grâce aux services de Jean-Baptiste, sa narcolepsie ne l’empêche nullement d’être compétent : « C’est vrai qu’à 2 ou 3 reprises on a eu un peu de mal à profiter du paysage parce qu’il s’était endormi et que l’hélicoptère s’est mis à piquer violemment. Mais, avec une dizaine de coups de taser, tout est rentré dans l’ordre. Et regardez : on est bien vivants ! »
Photo: DR | Narcoleptique, il parvient à devenir pilote d’hélicoptère | 1 |
Vatican – Le pape François tout juste élu, tous les regards se sont tournés vers celle qui sera donc la nouvelle Première dame du pape, Lucinda Bergoglio-Velonzelos, 74 ans, mariée au cardinal Jorge Mario Bergoglio depuis plus de 40 ans. Ils étaient déjà connus du grand public comme un couple modèle alors qu’il était encore simple cardinal. Aujourd’hui, elle se retrouve au premier plan. Tour d’horizon des analystes sur la prochaine First Lady du Vatican.
Vatican – Le pape François tout juste élu, tous les regards se sont tournés vers celle qui sera donc la nouvelle Première dame du pape, Lucinda Bergoglio-Velonzelos, 74 ans, mariée au cardinal Jorge Mario Bergoglio depuis plus de 40 ans. Ils étaient déjà connus du grand public comme un couple modèle alors qu’il était encore simple cardinal. Aujourd’hui, elle se retrouve au premier plan. Tour d’horizon des analystes sur la prochaine First Lady du Vatican.
Être une Première dame au Vatican n’est pas chose facile. Entre tabous et interdits, il est difficile pour la Première dame d’exister dans l’ombre de son éminent mari. Mais certaines ont réussi malgré tout à imprimer le règne pontife d’une image de marque, entre engagement et glamour.
Ainsi, Maria Wojtyła-Sadeka, épouse de Jean-Paul II fut de tous ses voyages tout en n’hésitant pas à parfois se démarquer des positions de son pontife mari. « Maria Wojtyła-Sadeka a été la première à faire la Une d’un grand magazine de mode, malgré son âge. Une première pour le Vatican car d’ordinaire le rôle de First Lady était très très limité, très en retrait » explique Vincenzo Pelleni journaliste spécialiste du Vatican au Corriere della Sera
Si le couple Jean-Paul II – Maria a souvent eu les faveurs de la presse, la Première dame de Benoît XVI a eu plus de mal à se faire une place, la faute à un règne assez court. « Elle n’a pas eu le temps de trouver ses marques. Le public ne l’aimait pas vraiment, il la trouvait trop froide, trop en retrait ». Désormais tous les regards se tournent vers Lucinda Bergoglio. « On retrouve une personnalité comme Maria, quelqu’un d’indépendant, de frondeur et capable d’une grande proximité avec les gens. Elle est apparue très décontractée sur le balcon de la place Saint Pierre lors de l’annonce du scrutin, elle souriait beaucoup, elle gagné le cœur des italiens » souligne un journaliste de l’Osservatore Romano.
La Rédaction
Photo: DR | Portrait : Lucinda Bergoglio-Velonzelos, quelle sera la place de la Première dame du pape ? | 1 |
Paris – Alors que la France tente de prendre en marche un vaste train de réformes numériques, la proposition du Conseil National du Numérique n’est pas passée inaperçue. Dans une note confidentielle que notre reporter Constance Deplanque s’est procurée, il recommande d’écrire plus petit pour économiser de l’espace sur Internet. Analyse.
Paris – Alors que la France tente de prendre en marche un vaste train de réformes numériques, la proposition du Conseil National du Numérique n’est pas passée inaperçue. Dans une note confidentielle que notre reporter Constance Deplanque s’est procurée, il recommande d’écrire plus petit pour économiser de l’espace sur Internet. Analyse.
L’internet n’est plus illimité
La rigueur rattrape-t-elle Internet ? Avec la proposition du CNN d’encourager d ‘écrire en plus petit sur Internet pour économiser de la place, on est tenté d’y croire. Dans une note confidentielle, le CNN souhaite aussi un meilleur encadrement de l’utilisation des « caps » (écriture en majuscule, NDLR) dans les conversations sur les réseaux sociaux « Beaucoup de gens parlent en caps alors que cela ne sert à rien. D’une les gens se comprennent très bien sans utiliser de caps. D’autre part, cela prend une place inutile sur les serveurs » commente son président Benoit Thieulin.
Selon notre spécialiste hi-tech Constance Deplanque, le CNN veut mettre fin au mythe de l’internet illimité. « On présente souvent Internet comme un grand espace infini. Or il a des limites. Selon certains études, l’internet sera complet à l’horizon 2020 » explique-t-elle. Une hypothèse que le CNN prend très au sérieux dans cette note, affirmant qu’il faut agir rapidement. Outre les caps, le CNN souhaite que l’internaute choisisse d’écrire plus petit, pour économiser de la place : « Nous allons encourager l’utilisation d’une police plus petite. En passant en taille 8 à 10, au lieu de 12 actuellement, c’est 35% de place gagnée sur Internet. Certains textes seront peut-être plus difficiles à lire mais il est prouvé que l’internaute s’habitue vite».
Autre inquiétude du CNN, la place que prennent les Gifs animés sur la toile. « Il y a des milliers de Gifs qui ne servent à rien, et qui ne sont pas justifiés. Nous allons nous y attaquer pour libérer de l’espace de stockage ». Dans le viseur du Conseil, la prépondérance des Gifs de chatons. « On note un certain abus de la part des internautes. Un quota d’upload de Gifs par jour serait l’idéal » conclut la note. Les internautes accepteront-ils de telles propositions ? Réponse dans quelques mois.
La Rédaction
Photo: iStock | Le Conseil National du Numérique recommande d’écrire plus petit pour économiser de l’espace sur Internet | 1 |
Le monde de l’art pourrait bien traverser l’une de ses pires crises. En effet, une des sommités du milieu de l’art contemporain vient de jeter un pavé dans la mare en se constituant prisonnier pour escroquerie. L’individu aurait trompé durant plus d’une décennie le public et les professionnels du secteur en vendant des créations artistiques qui en fait n’en étaient pas. Un coup de tonnerre dans le milieu de l’art contemporain qui pourrait bien faire des vagues dans le monde entier. Récit.
Il se dit rongé par la culpabilité. Lui, c’est Hugo Marchadier, célèbre artiste contemporain qui connaît le succès depuis presque 15 ans déjà. Mais l’homme, aujourd’hui âgé de 42 ans, s’est constitué prisonnier hier en fin de journée au commissariat du 3e arrondissement de Paris. Il s’accuse lui-même d’escroquerie à grande échelle via la vente de ses pseudo œuvres et dit « vouloir mettre fin à une comédie qui dure depuis trop longtemps ».
Pour cet ancien étudiant en commerce, tout commence en 1995. Il raconte : « J’avais 27 ans et j’étais au chômage. Puis un jour où je m’ennuyais, j’ai décidé de visiter le centre Pompidou à Paris. Et là, ça a été comme une révélation. J’ai découvert qu’on pouvait gagner sa vie, même très bien, en faisant quasi n’importe quoi. » Et l’escroc de détailler : « Au début j’ai eu des scrupules. Je me disais que mes « œuvres » devaient être un minimum travaillées sinon les gens se rendraient compte de la supercherie. »
Mais les années passent, ni le public ni les commissaires d’exposition qu’il rencontre ne semblent se plaindre. Hugo Marchadier décide alors de passer à la vitesse supérieure : il vend un collage de timbres représentant un ours au Whitney museum de New-York, une guirlande de claquettes au musée Guggenheim de Bilbao, ou encore un tiroir recouvert d’ongles au Tate Modern de Londres.
Une escalade de la duperie qui n’en finit plus jusqu’en janvier dernier où Marchadier accomplit ce qu’il considère comme ‘’l’escroquerie de trop’’ : « C’est quand j’ai réussi à vendre plusieurs dizaines de milliers de dollars un seau jaune rempli d’ampoules peintes en vert que j’ai pensé que j’avais franchi une ligne. Celle de la morale. J’étais allé trop loin dans le mensonge, trop loin dans l’escroquerie. » tente d’expliquer celui qu’on surnomme désormais « Le Madoff des galeries ».
L’arbre qui cache la forêt
Selon les experts, le préjudice financier et moral pourrait s’élever à plusieurs dizaines de millions d’euros. Le centre Pompidou, qui devait lui consacrer une exposition entière en mai a d’ores et déjà fait l’objet d’une perquisition par la police. Malgré les affirmations d’Hugo Marchadier, les enquêteurs envisagent sérieusement la piste du crime organisé. Un système d’escroquerie à grande échelle qui pourrait impliquer des centaines, voire des milliers « d’artistes contemporains ».
La Rédaction
Illustration: iStock | Un artiste contemporain se constitue prisonnier pour escroquerie | 1 |
Avignon – Un jeune homme était bloqué dans sa voiture après plusieurs tonneaux depuis trois jours et n’arrivait toujours pas à appeler les secours. En cause, une très grande timidité qui l’empêche de composer le numéro sur son téléphone. Reportage.
Avignon – Un jeune homme était bloqué dans sa voiture après plusieurs tonneaux depuis trois jours et n’arrivait toujours pas à appeler les secours. En cause, une très grande timidité qui l’empêche de composer le numéro sur son téléphone. Reportage.
Une lutte contre soi-même
C’est un accident banal de la circulation qui pourrait avoir des conséquences tragiques. Un jeune homme est coincé depuis trois jours dans son véhicule qui a effectué un tonneau, causé par une route glissante. Mais le jeune homme n’arrive toujours pas à composer le numéro des secours. « Je suis très timide. Passer un simple coup de fil est pour moi une tâche quasi insurmontable » a justifié le jeune homme en conférence de presse. « C’est une lutte contre moi-même » a-t-il ajouté.
Face aux journalistes, le jeune homme s’est défendu. « Ce n’est pas la première fois. La semaine dernière, je devais commander une pizza, mais je n’ai pas réussi à passer un seul coup de fil, j’ai dû me déplacer à la pizzeria pour effectuer ma commande ». Selon un psychologue, cette pathologie toucherait de très nombreuses personnes. « Elles peuvent parfois passer des heures avant de réussir à passer un coup de fil ou envoyer un simple SMS ».
Le jeune homme rentrait d’une soirée avec des amis quand son véhicule a dérapé sur une flaque d’huile. Un contrôle toxicologique a montré que le jeune homme n’avait pas consommé de stupéfiant ou d’alcool. « C’est clairement une erreur humaine » a reconnu la gendarmerie. En attendant, à 13h, le jeune homme n’avait toujours pas réussi à passer son coup de fil salvateur.
La Rédaction
Photo : DR | Accidenté depuis trois jours, il est trop timide pour passer le coup de fil qui lui sauvera la vie | 1 |
Certains ont visiblement la réussite généreuse. C’est, semble-t-il, le cas de Bruno, spermatozoïde chanceux, qui a réussi à être le premier parmi des millions à atteindre puis à pénétrer l’ovule qui a été l’objet de tous les efforts. Mais le vainqueur de la course a fait preuve d’un fair play exemplaire dès les secondes qui ont suivi son sacre en dédiant sa victoire à ses adversaires.
C’est après une course folle à travers le vagin, le col de l’utérus, l’utérus lui-même puis les trompes de Fallope que Bruno a finalement réussi à atteindre l’ovule tant convoité. Après de longues minutes de recherche, il a finalement mis la main sur l’entrée secrète du gamète femelle. Mais c’est seulement quelques instants après avoir perdu son flagelle, juste avant de fusionner totalement avec le patrimoine génétique de sa conquête, qu’il s’est retourné pour adresser quelques mots de réconfort aux autres participants.
Interviewé depuis l’ovule où il a pris place, Bruno a donc tenu à témoigner sa sympathie à ses confrères gamètes moins chanceux : « Je suis évidemment extrêmement heureux et flatté d’être l’élu. Mais j’aimerais partager ce succès et dédier cette victoire à tous les autres spermatozoïdes qui ont tout comme moi travaillé dur pour relever le défi. Ça aurait très bien pu être un autre. J’ai juste eu beaucoup de chance de trouver l’ouverture de l’ovule avant les autres. »
Respect et amertume
Pour Laurent, à la fois collègue et concurrent de Bruno, la réaction de Bruno est à la hauteur de sa performance : « C’est un super geste qu’il a eu. C’est un spermatozoïde vraiment hors-norme, très rapide, très athlétique dans les virages et la première chose qu’il fait après sa victoire, c’est de penser à ceux qui sont restés derrière. Je trouve ça juste très classe. C’est vraiment un grand spermatozoïde ! » Pour Lionel, cet autre participant à la course, le petit mot de consolation de Bruno n’atténue pas l’amertume de la défaite : « On va être des millions à mourir parce qu’il a réussi à être le premier à pénétrer l’ovule. Pour moi, sa victoire me rappelle surtout qu’on s’achemine tous vers un terrible génocide de gamètes mâles. »
La Rédaction
Photo : Alllex / iStock | Un spermatozoïde victorieux tente de réconforter ses collègues moins chanceux | 1 |
Pointe-à-Pitre – Alors que la partie nord de la France est sous la neige, l’évènement a suscité l’inquiétude dans les DOM TOM. En effet, deux rapports, un commandé par le Conseil général de Guadeloupe et un autre par celui de la Réunion, indiquent que les deux départements d’Outre-Mer sont totalement vulnérables face à un épisode neigeux du même type que celui de ces derniers jours.
Pointe-à-Pitre – Alors que la partie nord de la France est sous la neige, l’évènement a suscité l’inquiétude dans les DOM TOM. En effet, deux rapports, un commandé par le Conseil général de Guadeloupe et un autre par celui de la Réunion, indiquent que les deux départements d’Outre-Mer sont totalement vulnérables face à un épisode neigeux du même type que celui de ces derniers jours.
Agir au plus vite
C’est Jacques Gillot, président du Conseil général de Guadeloupe, qui a pris les devants. « Quand j’ai vu les images du Calvados et de la Manche j’ai tout de suite compris que nous n’étions pas du tout préparés à ce type d’évènement ici, en Guadeloupe et en Martinique. » Une situation prise très au sérieux par le Conseil général qui a lancé un audit sur les capacités du département à répondre présent en cas d’épisode neigeux majeur. Et les conclusions sont sans appel : « Nous ne sommes pas du tout équipés, ni préparés, nous pourrions être totalement paralysés en quelques heures », s’alarme-t-il.
Mais le président du Conseil général tempère son alarme. « Nous allons immédiatement commander plusieurs chasse-neige et des saleuses ». De plus, il demande à ses administrés de garder leur calme. « Dans l’immédiat, l’épisode neigeux concerne surtout l’ Europe du Nord, les prévisions les plus optimistes donnent peu de chances à la Guadeloupe et à la Martinique d’ être touchées mais nous restons prudents. Nous nous tenons informés de l’évolution grâce à Météo France, dont je salue le travail dans cette affaire. »
Même son de cloche à la Réunion. Si les neiges peuvent toucher parfois le Piton des Neiges, rien n’a semble-t-il été encore prévu en cas d’épisode neigeux en plaine. Une annonce qui a provoqué un semblant de panique chez certains administrés. « Nous nous sentons un peu abandonnés, la neige peut arriver demain et nous ne savons pas du tout comment réagir » s’inquiète Jocelin, un habitant de Saint-Denis. D’autres départements et territoires d’Outre-Mer pourraient être dans la même situation, comme Tahiti ou encore la Guyane.
La Rédaction
Photo : Wikicomons | Inquiétude dans les DOM TOM : Guadeloupe et Réunion non préparées en cas d’épisode neigeux | 1 |
Le Conclave du Vatican a donc rendu son verdict. Une fois de plus, la France a brillé par son absence. De nouveau, le titre de pape lui échappe. La France n’est pas même présente sur le podium. Pire, aucun cardinal n’a réussi à entrer dans les 10 premiers. C’est un terrible constat d’échec, une fois de plus, qui démontre l’incapacité de la France à relever un défi qu’un pays, pourtant tout juste émergeant comme l’Argentine, a pu relever. Un constat d’échec collectif, signe d’un déclin manifeste de ce qu’on appelait autrefois « la fille aînée de l’Église ».
Le Conclave du Vatican a donc rendu son verdict. Une fois de plus, la France a brillé par son absence. De nouveau, le titre de pape lui échappe. La France n’est pas même présente sur le podium. Pire, aucun cardinal n’a réussi à entrer dans les 10 premiers. C’est un terrible constat d’échec, une fois de plus, qui démontre l’incapacité de la France à relever un défi qu’un pays, pourtant tout juste émergeant comme l’Argentine, a pu relever. Un constat d’échec collectif, signe d’un déclin manifeste de ce qu’on appelait autrefois « la fille aînée de l’Église ».
Il nous faut remonter au Moyen-âge pour trouver trace d’un pape français. Que s’est-il passé depuis ? Avons-nous perdu le goût de la compétition ? De la compétitivité ? Nous laissons passer des chances inespérées au profit de petits pays. C’est un échec collectif car c’est une défaite que nous portons au rang de malédiction, de fatalité. Il suffit de voir par exemple cette France qui ne se bat même plus pour l’Eurovision, qui se laisse humilier sans riposter.
Depuis 35 ans, la France perd et accepte cette défaite avec fatalité. La question n’est pas pourquoi la France perd. C’est pourquoi la France ne fait rien pour gagner. C’est un problème sociétal et structurel. L’arrivée des socialistes n’arrange bien évidemment rien à la chose. Un parti fortement teinté d’anticléricalisme primaire et porteur d’une loi qu’on a imposée au Parlement sans même un débat devant les Français, ce parti là porte la responsabilité de l’échec.
Je demande ainsi à François Hollande de présenter un plan triennal pour qu’à la prochaine élection papale la France puisse défendre sa place, avec les honneurs et le respect que notre pays se doit de posséder.
Alain Minc
Économiste et essayiste | [Décryptage] «Eurovision, papauté. Pourquoi la France perd» par Alain Minc, économiste et essayiste | 1 |
C’est peut-être un mythe qui s’effondre. Celui d’un discours devenu légendaire et prononcé par Martin Luther King en 1963 à Washington D.C. Un discours célèbre où le célèbre pasteur défenseur des droits civiques a lancé ces quelques mots rentrés dans l’Histoire : « I have a dream… » (‘’Je fais un rêve’’). Seulement voilà, selon de récents témoignages, le militant des droits de l’homme aurait effectivement fait un rêve la nuit précédant son discours. Mais ce rêve serait sans aucun rapport avec celui décrit devant la foule quelques heures après.
C’est peut-être un mythe qui s’effondre. Celui d’un discours devenu légendaire et prononcé par Martin Luther King en 1963 à Washington D.C. Un discours célèbre où le célèbre pasteur défenseur des droits civiques a lancé ces quelques mots rentrés dans l’Histoire : « I have a dream… » (‘’Je fais un rêve’’). Seulement voilà, selon de récents témoignages, le militant des droits de l’homme aurait effectivement fait un rêve la nuit précédant son discours. Mais ce rêve serait sans aucun rapport avec celui décrit devant la foule quelques heures après.
Un rêve avec des dragons et des épées
C’est Jerry Mills, un ancien ami et collaborateur de Martin Luther King qui a rendu publique cette face secrète de l’Histoire. Dans un entretien accordé au New York Times, l’homme aujourd’hui âgé de 84 ans confie : « Martin est venu me voir le matin du 28 août. Il m’a dit « Jerry, j’ai fait un rêve. Je volais à dos de dragon avec une épée magique qui dégageait une lumière dorée. » Au début je n’ai pas compris où il voulait en venir. Puis il a continué : « J’ai combattu des hordes de méchants sorciers puis après d’un coup comme ça, je me suis transformé en dauphin et je nageais et bondissait hors de l’eau avec tous mes amis dauphins. »
Alors que le pasteur noir continue de décrire son rêve à Jerry Mills, ce dernier sent venir le problème : « Il continuait à me raconter son rêve dans lequel il était devenu aussi grand que l’Empire State Building après avoir mangé un morceau de fromage. Puis c’est là qu’il a dit : « Jerry, ce rêve est de loin l’expérience la plus intense et la plus incroyable que j’ai jamais vécue. Et je veux que ce rêve devienne celui des Etats-Unis. »
Mills tombe alors littéralement des nues. Celui qu’il considère jusque là comme un modèle insiste violemment pour parler de son rêve à la foule censée se rassembler devant le Lincoln Memorial quelques heures plus tard. Mais Jerry Mills décide alors de prendre les choses en main : « Je lui ai dit « Martin tu débloques complètement ! Tu peux pas te pointer devant ces milliers de personnes et leur dire que ton rêve pour le pays, pour eux, c’est un rêve avec des épées magiques et des dauphins. »
Après 2 heures de tractation, Jerry Mills parvient finalement à raisonner le célèbre pasteur baptiste. Avec un autre membre du staff il entreprend alors de retravailler le discours prévu par Luther King : « Je trouvais que l’idée du rêve était quand même pas mal alors j’ai décidé de la garder. Et avec un stagiaire de l’équipe on a écrit un nouveau rêve pour la nation. Mais on a plutôt axé le discours sur les notions de foi, de justice et d’espoir pour que les gens se sentent un peu plus concernés que par le rêve original de Martin. »
Le pire évité
Cinquante ans après les faits, Jerry Mills regarde cet épisode avec une certaine légèreté, même s’il se souvient d’avoir évité de justesse la catastrophe : « On est passé à deux doigts de la crise ! Heureusement que Martin m’en a parlé avant car s’il l’avait caché et fait ce discours comme il le souhaitait au départ, ça aurait tout simplement abouti au naufrage. Tous ceux qui le suivaient auraient déserté notre cause et il serait entré dans l’Histoire par la mauvaise porte. »
La Rédaction
Photo: Wikicommons | Révélation sur le véritable rêve fait par Martin Luther King | 1 |
L’engouement autour du nouveau pape François se fait sentir et d’aucuns tentent d’en profiter à la limite de la décence. Ainsi, un des poumons du pape François a été mis en vente sur le site Ebay avant d’en être retiré ce matin.
L’engouement autour du nouveau pape François se fait sentir et d’aucuns tentent d’en profiter à la limite de la décence. Ainsi, un des poumons du pape François a été mis en vente sur le site Ebay avant d’en être retiré ce matin.
Opéré à l’âge de 20 ans, le poumon lui avait été retiré suite à une maladie infectieuse. À peine quelques heures après son élection, certains ont ainsi proposé à la vente sur Ebay ce qu’ils présentaient comme un des poumons du nouveau pape François. «Nous sommes choqués que certains fassent ainsi leur publicité sur un tel évènement et une telle personnalité. Cela démontre une faible estime de la personne que ces gens peuvent avoir » a déclaré un des secrétaires du pape François qui n’a pas commenté personnellement l’affaire.
Présenté comme l’authentique poumon du pape François, l’objet était proposé à la vente pour le prix de 2 000 $. Avant la fin de la soirée, il avait atteint près de 20 000 $. « C’est un objet très rare, surtout maintenant que son propriétaire est devenu pape » expliquait la personne dans le texte de l’annonce. Celle-ci certifiait en outre l’authenticité du poumon et était prête à expliquer comment elle se l’était procuré.
Mais le mystérieux vendeur n’aura pas eu le temps d’aller au bout de sa sinistre affaire, l’annonce et la photo ont été retirées du site tôt ce matin et Ebay a annoncé pour sa part l’ouverture d’une enquête pour établir l’origine du poumon et, le cas échéant, le rendre au nouveau pontife.
La Rédaction
Photo DR | Le poumon manquant du pape François retrouvé sur Ebay | 1 |
Paris – Coup dur pour la Garde des Sceaux. Sa jumelle maléfique a annoncé qu’elle manifestera dimanche prochain aux côtés des opposants au mariage gay de « la manif pour tous ». Un soutien de poids pour les opposants qui comptent bien capitaliser dessus.
Paris – Coup dur pour la Garde des Sceaux. Sa jumelle maléfique a annoncé qu’elle manifestera dimanche prochain aux côtés des opposants au mariage gay de « la manif pour tous ». Un soutien de poids pour les opposants qui comptent bien capitaliser dessus.
Une jumelle particulièrement encombrante
C’est une nouvelle dont Christiane Taubira se serait bien passée. Sa jumelle maléfique a confirmé hier lors d’une conférence de presse sa présence lors de la manifestation contre le mariage pour tous dimanche prochain. Une annonce qui tombe très mal pour la Garde des Sceaux. « Je suis particulièrement opposée à ce projet de loi que je trouve inégalitaire et inique » a martelé plusieurs fois la jumelle maléfique aux journalistes. « On est en train de briser le moule millénaire de la famille, bâti sur des générations et des générations » a-t-elle ajouté aux journalistes.
La ministre n’a pas commenté ce nouveau rebondissement mais ses proches font état d’une certaine inquiétude. « Elle a tenté de la raisonner mais vous savez, les jumelles maléfiques sont très malines, retorses» raconte un membre du cabinet. Du côté des opposants au mariage pour tous, on se réjouit d’une telle recrue. « Nous sommes très heureux d’accueillir la jumelle de Madame la ministre de la Justice, maléfique ou pas, nous ne sommes pas là pour juger. Cela prouve surtout qu’elle n’est, elle-même, pas d’accord avec son propre projet de loi » a estimé Frigide Barjot, porte-parole du mouvement.
Ce n’est pas la première fois que de violentes dissensions se font jour au sein même de Christiane Taubira. Déjà, en 2002, cette même jumelle s’était présentée contre l’avis de Christiane Taubira à l’élection présidentielle. Une candidature qui, pour beaucoup, fut responsable de la défaite de Lionel Jospin.
La Rédaction
Photo: DR | La jumelle maléfique de Christiane Taubira dans les rangs de la « manif pour tous » ce week-end | 1 |
Critiqué par les uns, adulé par les autres. Le 13H de TF1 présenté par l’inoxydable Jean-Pierre Pernaut ne laisse personne indifférent. Chantre de la ruralité et des métiers d’antan, Pernaut a su trouver son public et ses fans. Et parmi ces derniers, un sabot affirme « trépigner d’impatience » à l’idée de, peut-être un jour, figurer dans l’un des journaux présentés par son idole. Portrait.
« Passer chez M. Pernaut, c’est une forme de consécration dans le milieu du sabot » nous confie l’intéressé. Car ce sabot de 6 ans qui habite dans le Vaucluse suit depuis des années le journal de 13H de Jean-Pierre Pernaut, dernier porte-parole d’une certaine France : « Personne à part lui ne parle de nous. On sent qu’il aime vraiment les sabots mais pas que. C’est toute la France d’antan qu’il tente de faire vivre. Celle des cerises griottes et des santons, du tricot et des noisettes. »
Un présentateur extrêmement respecté donc dans le milieu sabotier. Mais passer dans un reportage de son 13H c’est aussi l’assurance d’une certaine prospérité économique. Et ça, notre impatient sabot ne le cache pas. Mais pour lui c’est avant tout la reconnaissance qui compte : « J’ai un ami, un fer à cheval, qui est passé chez M.Pernaut il y a quelques années dans le cadre d’un sujet sur les derniers maréchaux-ferrants de France. Ça a changé sa vie. Les gens se sont mis à le reconnaître dans la rue et à le féliciter pour son travail. »
Ce sabot qui vit chez son propriétaire, un octogénaire de Cavaillon, ne souhaite donc qu’une chose : passer, même brièvement, dans un reportage du 13H de Pernaut. Et pour cela il a mis les petits plats dans les grands : « J’ai envoyé une lettre à M. Pernaut, lui disant que s’il avait besoin d’un témoignage de sabot ou même de simples images d’illustration, j’étais prêt à intégrer l’un de ses sujets. Il ne m’a pas encore répondu mais je garde espoir. Je sais qu’un jour mon heure viendra. »
Le pouvoir médiatique
Si ce sabot semble bien décidé à passer un jour ou l’autre sur le petit écran, pour d’autres témoins télé, l’expérience a rapidement tourné au désastre. C’est par exemple le cas d’une seringue qui avait mis fin à ses jours après avoir accepté de témoigner dans un numéro d’Enquête Exclusive présenté par Bernard de la Villardière. La seringue avait en effet très mal vécu la notoriété fulgurante, et parfois cruelle, qu’avait engendrée la diffusion de son témoignage. Un piège que le sabot de Cavaillon devra sans doute éviter s’il venait un jour à passer dans le 13h de TF1.
La Rédaction
Illustration: istock/Jean-Reynes | Un sabot impatient d’apparaître dans un prochain JT de Jean-Pierre Pernaut | 1 |
Retrouvez l’horoscope pour mieux affronter cette semaine.
Bélier : Carrière : Vous bénéficiez de la complicité de Saturne. Cela vous permet d’aller pointer à Pôle Emploi.
Taureau : Amour : Vous rêvez. Trop.
Gémeaux : C’est avec un sourire envoyé par Jupiter que vous vous lèverez, puis, vous vous cognerez le pied.
Cancer : Amour : Votre partenaire a du mal à vous comprendre. D’ailleurs, est-ce vraiment votre partenaire ?
Lion : Vous allez enfin avoir le succès escompté. Cette chaise et cette corde sont vraiment solides.
Vierge : Aïe.
Balance : Pluton entre dans votre champ astral. Ne vous inventez pas d’ami imaginaire.
Scorpion : Sur quoi pouvez-vous compter dans votre vie ? A part l’alcool, rien à l’horizon.
Sagittaire : Vous désirez ardemment un panda. Mais il ne rentre pas dans votre 15 mètres carrés.
Capricorne : Rien.
Verseau : Pour ne pas vous déprimer, ne pensez pas à l’avenir. Ni au présent d’ailleurs.
Poisson : Carrière : Les succès restent les éternels absents. | Horoscope de la semaine du 25 mars | 1 |
Orléans – Les scandales sanitaires dans l’alimentaire semblent se répéter inlassablement. Cette fois, c’est un habitant d’Orléans qui a eu la désagréable surprise de retrouver le corps d’un marin pêcheur dans une boîte de thon achetée dans un Super-U. Une enquête a été ouverte pour tenter de faire toute la lumière sur ce nouveau scandale
Orléans – Les scandales sanitaires dans l’alimentaire semblent se répéter inlassablement. Cette fois, c’est un habitant d’Orléans qui a eu la désagréable surprise de retrouver le corps d’un marin pêcheur dans une boîte de thon achetée dans un Super-U. Une enquête a été ouverte pour tenter de faire toute la lumière sur ce nouveau scandale.
Le scandale de trop ?
Après la souris et le gant de plastique, un nouveau scandale vient entacher une fois de plus l’industrie agro-alimentaire qui n’en demandait pas tant. Cette fois, c’est un habitant d’Orléans qui a eu la surprise de trouver le corps d’un marin pêcheur dans une boîte de thon. « J’allais faire une salade et j’ai ouvert la boîte. J’ai tout de suite constaté une drôle d’odeur » raconte le jeune homme. C’est en versant le contenu de sa boîte sur sa salade que le jeune homme fait la macabre découverte. « Il était encore enveloppé de son ciré. Là, j’ai compris qu’il y avait un problème ».
Choqué, le jeune homme a attendu quelques jours avant de poster une photo du contenu de sa boîte de thon sur les réseaux sociaux, en indiquant l’endroit où il l’avait achetée. Très vite, le service consommateurs a contacté le jeune homme pour l’indemniser. « Nos produits suivent un parcours qualité très strict. Dans l’immédiat, nous ne savons à quel moment de la chaîne de la production ce corps de marin-pêcheur a pu finir dans la boîte » assure de son côté Roger Fussien, responsable du service clients.
En attendant les conclusions de l’enquête, le corps a pu être identifié et sera rendu prochainement à sa famille. Quant au jeune homme, il assure que malgré tout, il ne cessera pas pour autant de manger du thon.
La Rédaction
Photo : iStock | Alimentaire : il trouve le corps d’un marin-pêcheur dans une boîte de thon | 1 |
C’est une lueur d’espoir au Proche-Orient. Quatre jours après la visite de Barack Obama dans la région, le gouvernement israélien et les dirigeants palestiniens ont annoncé leur volonté commune d’un accord historique. Les deux camps, en proie au conflit depuis des décennies, semblent sur le point de trouver un terrain d’entente en signant une interdiction totale et immédiate de la Zumba en Israël et dans les territoires palestiniens. Décryptage.
C’est une lueur d’espoir au Proche-Orient. Quatre jours après la visite de Barack Obama dans la région, le gouvernement israélien et les dirigeants palestiniens ont annoncé leur volonté commune d’un accord historique. Les deux camps, en proie au conflit depuis des décennies, semblent sur le point de trouver un terrain d’entente en signant une interdiction totale et immédiate de la Zumba en Israël et dans les territoires palestiniens. Décryptage.
L’ennemi commun
« C’est un pas important vers le processus de paix et l’entente entre nos deux nations. » commente Khaled Mechaal, le dirigeant du Hamas, le parti islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza. Le sulfureux chef en exil à Doha au Qatar a tenu à saluer « une chance unique » dans l’histoire des deux pays. « Nous avons trouvé un intérêt commun avec notre ennemi. Nous nous sommes rendus compte que nous n’étions pas si différents des Israéliens. Face aux ravages de la Zumba, nous sommes finalement tous les mêmes. »
C’est donc par la culture qu’Israël et la Palestine pourrait poser les bases d’un apaisement de leurs relations politiques et militaires. Pascal Boniface dirige l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques : « C’est un processus classique dans l’instauration d’un rapport de paix entre deux pays traditionnellement ennemis. On se trouve un ennemi commun, une souffrance commune et on se ligue contre cet ennemi. »
Et cet ennemi, ce n’est ni un autre pays ni un groupe politique ou religieux mais bien une pratique culturelle. A savoir la Zumba, ce mélange de danses latines et d’aérobie inventé par le colombien Beto Perez. Un phénomène en plein essor dans le monde et dont les dégâts en Israël, en Cisjordanie ou à Gaza ont été terribles : « Dans toute la région on a des gens qui se mettent à bouger, à gesticuler dans tous les sens sur des musiques insupportables. On a essayé de régler ça de manière conventionnelle avec des roquettes mais on s’est aperçu que le mal était d’une telle ampleur qu’on était obligé de s’allier avec nos ennemis » commente Khaled Mechaal.
Même constat chez Moshe Yaalon, le nouveau ministre de la défense israélien : « Nous avons décidé de suspendre toutes nos attaques sur Gaza ainsi que l’arrêt de la colonisation tant que nous n’aurons pas réglé ce problème et ramené la stabilité dans la région. En retour nous avons eu la promesse du Hamas et du Fatah que toute attaque à notre encontre cesserait également de leur côté. »
Le risque de l’après-Zumba
John Kerry, le secrétaire d’Etat américain en visite dans la région et à l’initiative de cet accord a exprimé toute sa satisfaction à l’annonce des deux camps : « Je suis très fier de cette future alliance. J’espère et je crois qu’elle sera suffisamment solide pour installer un climat d’échange et de partenariat sur le long terme. De plus nous avons assuré aux gouvernements israéliens et palestiniens tout notre soutien à la fois économique et militaire dans leur tentative d’éradication de la Zumba. »
Mais pour Pascal Boniface, si cette nouvelle semble être pour l’instant la meilleure chance de paix au Proche-Orient, le risque que le conflit reprenne n’est pas à éviter : « Cela peut arriver. Quand les deux camps auront réussi, espérons le, à supprimer la Zumba dans la région, ils risquent de se retrouver face à leurs vieilles querelles et la discorde pourrait bien reprendre de plus belle. »
Ce fameux accord d’interdiction de la Zumba entre les futurs ex-frères ennemis devrait être, lui, signé à Washington dans la semaine.
La Rédaction
Illustration: WikiCommons/U.S. Department of State | Israël et Palestine pourraient s’entendre sur une interdiction commune de la Zumba | 1 |
« Nous voulons soutenir la vindicte populaire. » C’est par ces mots que le géant américain a justifié cette mesure sans précédent. En effet, suite aux aveux et à la mise en examen de Jérôme Cahuzac pour fraude fiscale, le célèbre réseau social a annoncé qu’il autorisait de manière « temporaire et tout à fait exceptionnelle » les tweets dépassant la fameuse limite des 140 caractères. Une abrogation qui concerne uniquement les messages d’insultes à destination de l’ancien ministre du Budget. Décryptage
Dan Collins est le porte-parole de Twitter. Ce matin, lors d’une conférence de presse, il a rendu publique cette décision du service à l’oiseau bleu. « Nous avons eu des retours de nombreux utilisateurs de Twitter qui ressentaient une certaine frustration dans l’expression de leur opinion sur l’affaire Cahuzac qui se déroule actuellement en France » et le représentant d’enchaîner : « Nous avons donc choisi, et pour seulement 48H, de rendre illimitée la quantité de caractères utilisés pour les tweets sur cette même affaire. »
Le porte-parole a également précisé, et non sans sévérité, les conditions de cette mesure temporaire : « Les messages seront donc totalement sans limite de caractères mais seulement, et seulement s’ils concernent strictement M.Cahuzac et revêtent un caractère insultant à son égard. Tout autre message de plus de 140 caractères et qui ne répondrait pas à ces critères sera instantanément supprimé par nos soins. »
La direction du site a, dans la foulée, publié un document dans lequel la firme précise son intention : « Chez Twitter, nous avons à cœur de donner le maximum de moyens à nos usagers pour qu’ils puissent partager leurs points de vue et leurs idées. Dans le cas de ce scandale politique, notre désir est donc de vous fournir à vous, twittas, twittos, des outils efficaces et complets pour partager votre colère et votre haine. »
Un test durant l’affaire Depardieu
Pendant la conférence de presse menée par Dan Collins, Twitter a également révélé avoir fait un test précédent lors de l’affaire de l’exil de Gérard Depardieu il y a quelques semaines. Le porte-parole de Twitter commente : « A l’époque, nous avons procédé à quelques essais en supprimant la limitation des tweets d’insultes à destination de l’acteur. Et force est de constater que ces tests ont rencontré un grand succès lors de leur mise en place. Ce qui nous laisse donc penser que nos utilisateurs devraient apprécier notre petit geste d’aujourd’hui quant au scandale Cahuzac. »
Illustration: logo Twitter | Pour aider le lynchage collectif, Twitter autorise les messages d’insultes de plus de 140 caractères contre Cahuzac | 1 |
Paris – L’affaire Cahuzac n’en finit plus d’empoisonner la vie politique Française. Depuis hier, Jérôme Cahuzac a publiquement avoué et reconnu tous les faits qu’on lui reprochait, avant même d’être jugé et d’obtenir du sursis.
Paris – L’affaire Cahuzac n’en finit plus d’empoisonner la vie politique Française. Depuis hier, Jérôme Cahuzac a publiquement avoué et reconnu tous les faits qu’on lui reprochait, avant même d’être jugé et d’obtenir du sursis.
Tous les commentateurs et analystes politiques sont d’accord : c’est une première. Jamais un homme politique n’avait publiquement reconnu ses torts et avoué qu’il avait fait quelque chose de mal. Une annonce qui arrive au pire moment pour le gouvernement et qui laisse craindre une contagion. « Je pense que Jérôme Cahuzac ne se rend pas compte du mal qu’il vient de faire au monde politique. Imaginez que d’autres politiques qui font face à des accusations se mettent spontanément à avouer : cela sera l’anarchie » expliquait Christophe Barbier hier soir sur iTélé.
Et de préciser la confiance qui unit les Français et les politiques. « Brusquement les Français réalisent qu’un homme politique peut mentir. C’est terrible. Jamais personne n’aurait pensé cela. Vous imaginez vos parents mentir ? C’est la même chose que les Français viennent de vivre » a conclu l’éditorialiste.
Est-ce que d’autres politiques suivront l’exemple ? Pas forcément, selon Laurent Joffrin pour qui Jérôme Cahuzac est sans doute un cas isolé. « Il n’y a pas lieu de penser qu’il y a d’autres politiques malhonnêtes. Ou alors ça serait exceptionnel. Mais je pense que les journalistes d’investigation en France auraient déjà trouvé ces affaires en question. C’est bien la preuve qu’il n’y en a jamais eu d’autres ».
La Rédaction
Illustration: Flickr/Parti socialiste | Jérôme Cahuzac devient le premier homme politique à avouer avoir fait quelque chose de mal | 1 |
Un nouveau coup dur pour le championnat de France de rugby. Il y a une semaine, le milieu du ballon ovale était épinglé comme “sport le plus dopé” par un rapport de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD). Aujourd’hui la discipline subit un nouveau revers. Et pas des moindres cette fois-ci. En effet, Marc Larouche, le dealer attitré du Rugby Club Toulonnais (RCT) vient d’annoncer qu’il refuserait d’approvisionner les joueurs de Toulon ainsi que leur staff à l’occasion de la 24e journée du Top 14. Décryptage.
Un nouveau coup dur pour le championnat de France de rugby. Il y a une semaine, le milieu du ballon ovale était épinglé comme “sport le plus dopé” par un rapport de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD). Aujourd’hui la discipline subit un nouveau revers. Et pas des moindres cette fois-ci. En effet, Marc Larouche, le dealer attitré du Rugby Club Toulonnais (RCT) vient d’annoncer qu’il refuserait d’approvisionner les joueurs de Toulon ainsi que leur staff à l’occasion de la 24e journée du Top 14. Décryptage.
Un dealer stigmatisé
« Je commence à en avoir marre d’être stigmatisé de la sorte. » a expliqué Marc Larouche au siège de la Ligue Nationale de Rugby à Paris. Lors d’une conférence de presse éclair, le fournisseur du RCT est revenu sur les raisons de son boycott : « Je comprends qu’on lutte contre les produits dopants qui faussent la compétition. Mais moi je m’occupe juste de leur filer du cannabis, dans un but exclusivement récréatif . Et je trouve ça totalement irresponsable que l’AFLD ait pris en compte le shit ou la beuh dans les produits dopants alors qu’ils n’agissent absolument pas sur les performances des gars. »
Cette défection du dealer de Toulon sonne comme un coup de tonnerre pour Mourad Boudjellal, le président du club : « C’est une terrible nouvelle. Marc décide de nous faire faux bond le 14 avril, le jour de notre match contre Clermont qui nous talonne à la 2nde place du classement. Je lui demande donc de reconsidérer sa décision et d’être là le jour de la confrontation. On a besoin de tout le monde sur le terrain mais aussi dans les recoins les plus sombres des vestiaires. »
Trouver une solution de substitution
Le président de Toulon a également expliqué qu’en cas d’absence confirmée du dealer, il pourrait faire appel à un dealer extérieur à l’équipe pour fournir exceptionnellement les rugbymen toulonnais : « Les joueurs vont avoir besoin de se détendre après mais surtout avant le combat face à Clermont. On va jouer au Stade Vélodrome devant 36 000 personnes. Il va y avoir une sacrée pression et je suis prêt à tout pour que mes joueurs attaquent le match l’esprit sain. Quitte à aller chercher moi-même la weed dans une cité de Marseille. »
La Rédaction
Illustration: WikiCommons/PierreSelim | Rugby/Dopage : le dealer de Toulon annonce qu’il boycottera la prochaine journée de Top 14 | 1 |
C’est un partenaire encombrant. Vendredi dernier, la Fédération Française de Handball a annulé la suspension de Nikola Karabatic en équipe de France. Mais on apprend aujourd’hui dans le quotidien l’Equipe que le jury d’appel qui a pris la décision a assorti cette suspension d’une condition plutôt gênante. En effet, les jurés imposent à l’ex-joueur de Montpellier d’être accompagné d’un huissier de la Française des Jeux lors de ses matchs avec les Experts. Information.
Son nom est Luc Sermann. Il a 42 ans dont 14 passés en tant qu’huissier assermenté au service de la FDJ. C’est lui qui accompagnera désormais Nikola Karabatic durant les matchs de la France. Un accompagnement au corps assorti d’une jolie paire de menottes. Pour le handballeur qui évolue temporairement au club du Pays d’Aix, cet encombrant partenaire va nécessiter un travail particulier de sa part : « Ça change un peu la donne sur les déplacements. Et ça implique un renforcement musculaire pour traîner le poids de l’huissier mais j’ai entamé une préparation intensive pour palier à ce handicap. »
Quant à Luc Sermann, son rôle sera évidemment de contrôler le déroulement des matchs avec les Bleus afin de déceler tout trucage, tout en se faisant discret : « Je vais essayer de gêner le moins possible M.Karabatic dans son jeu tout en veillant avec attention à ce qui se passe sur le terrain. » et le contrôleur de préciser : « Je me suis un peu remis au sport pour arriver à suivre pendant les matchs. J’apprends les règles du handball aussi. C’est pas encore ça mais on devrait parvenir à créer une bonne symbiose avec M.Karabatic. »
S’intégrer au groupe
Le débarquement de cet expert de la justice au sein des Experts du Hand devrait demander un certain effort aux autres membres de l’équipe, comme l’explique Jérôme Fernandez, l’acolyte de Karabatic : « On va essayer de l’intégrer au groupe. C’est jamais évident quand un nouveau arrive au sein de l’équipe et en particulier pour Luc qui débarque dans un contexte pas vraiment favorable et bienveillant. »
L’huissier de la Française des Jeux devrait faire ses premiers pas aux côtés de Nikola Karabatic le 6 avril à l’occasion du match contre la Norvège. Un match « sous haute surveillance » selon les mots de l’huissier.
Illustration: WikiCommons/Kuebi | Nikola Karabatic rejouera en équipe de France menotté à un huissier de la FDJ | 1 |
Sallanches – L’affaire Cahuzac ébranle la confiance des Français dans les politiques. Pire, celui qui jusque là s’était toujours défendu de faire des amalgames et de généraliser pour ne pas tomber dans le piège de l’extrême commence lui aussi à douter, un peu.
À chaque scandale, le même refrain se fait entendre : tous pourris. Pourtant, un homme a toujours refusé de se joindre à la meute, de généraliser. Philippe Piquet, 52 ans, est sans doute le dernier Français a avoir toujours affirmé sa confiance dans la classe politique. « Des affaires j’en ai connues. Urba, le sang contaminé, le financement du RPR, du PS, l’affaire Bettencourt » énumère-t-il. « Malgré tout il faut avoir confiance, on a élu ces gens là, ils savent forcément ce qu’ils font. Et je trouve ça un peu dommage de généraliser uniquement parce que il y en a un ou deux qui ont abusé par moment ».
Mais c’est l’affaire Cahuzac qui est venue saper ses certitudes. Brutalement, pour la première fois depuis des années, Philippe Piquet doute. « Depuis deux jours, je doute. Je refuse d’y croire » explique-t-il. « J’ai toujours essayé d’être le plus réfléchi possible, le plus posé. Mais là pour la première fois, merde, voyez-vous, je doute un peu. » a-t-il confié lors d’une conférence de presse.
L’homme, très abattu, a alors de nouveau refusé de se rallier aux extrêmes et de s’orienter vers un vote Front national. « Parce que merde, ils sont pas tous pourris, quand même ». Mais vers 17h, l’annonce par le journal Le Monde que c’est un proche de Marine Le Pen qui avait ouvert le compte de Jérôme Cahuzac en 1992 a replongé l’homme dans l’inquiétude. « J’ai l’impression qu’on ne peut vraiment plus faire confiance à personne, en fait ».
La Rédaction
Photo: iStock | Le dernier homme qui a confiance dans les politiques commence à douter, un peu | 1 |
C’est un phénomène que l’on observe régulièrement les soirs de match. Certains individus, emportés par la fièvre du jeu se mettent à parler directement à l’arbitre. L’arbitre peut-il les entendre? Les comprendre ? Y répondre? Des chercheurs ont enfin répondu à la question. Constance Deplanque la décrypte.
C’est un phénomène que l’on observe régulièrement les soirs de match. Certains individus, emportés par la fièvre du jeu se mettent à parler directement à l’arbitre. L’arbitre peut-il les entendre? Les comprendre ? Y répondre ? Des chercheurs ont enfin répondu à la question. Constance Deplanque la décrypte.
C’est un peu une déception pour les fans de football. Le site internet Gizmodo a publié ce matin une étude qui met fin à nombre de spéculations. Non, quand vous parlez à un arbitre devant votre poste de télévision, il n’y a aucune chance pour qu’il vous entende. En cause, le fait qu’il s’agisse d’une retransmission télévisée, dans 78% des cas. « Il n’y a pas de retour audio, l’arbitre ne vous entend pas, même si vous criez très fort » explique François Lecuyer qui a co-signé l’étude. « On constate que les gens ont vraiment l’impression de parler à l’arbitre. Mais sur place, plus de 90% des arbitres nous ont certifié qu’ils n’entendaient rien ».
Autre facteur : l’éloignement par rapport au stade. « Vous êtes dans votre salon, le stade se trouve à plusieurs centaines de kilomètres de chez vous. Même en criant très très fort, l’arbitre, là non plus, ne vous entendra pas. Mais votre voisin, si » commente le chercheur. « Dans 5% des cas, cela peut dégénérer en tapage nocturne ». Dans ce genre de cas, tenter d’expliquer aux policiers que vous vous adressiez à quelqu’un qui n’est même pas dans la même pièce que vous sera surtout gênant.
Le chercheur balaie aussi les théories sur une télépathie collective. « Même à plusieurs dans un bar, cela ne fonctionne toujours pas malgré la concentration extrême de l’assistance, le volume puissant des voix additionnées, l’arbitre ne suit pas les instructions qu’on lui donne, et même, n’est absolument pas réceptif aux insultes ». Dernier point et non des moindres, l’arbitre n’est même pas obligé de suivre les indications. Et le chercheur de conclure : « Je pense qu’il sait ce qu’il fait et cela serait très compliqué pour lui s’il devait à chaque fois obéir à toutes les indications et informations qu’il reçoit. Et la FIFA est très claire là dessus. »
La Rédaction
photo : iStock | Non, parler à l’arbitre depuis votre poste de télévision ne servira à rien | 1 |
Incroyables aveux de celui qui était encore jusqu’à hier un honnête père de famille. Un homme a avoué avoir à plusieurs reprises falsifié la signature de ses parents sur plusieurs de ses contrôles à l’école primaire et au collège. Une annonce qui créé un électrochoc dans l’Education nationale.
L’homme a reconnu avoir durant plusieurs années falsifié la signature de ses parents sur de nombreux contrôles. Selon ses déclarations, le procédé était rudimentaire mais efficace : il se contentait de reproduire très exactement la signature de ses parents lorsque cela était demandé, notamment dans le cas de mauvaise note. Dans la plupart des cas, la signature n’était pas parfaite mais suffisante pour tromper la vigilance des professeurs. « Il n’y ont vu que du feu toutes ces années. Il a trompé son monde de la manière la plus scandaleuse qui soit » a commenté un inspecteur de l’Académie de Tours lors d’une conférence de presse.
De toute évidence, l’homme ne sera pas poursuivi. « La plupart des professeurs de l’époque sont décédés ou à la retraite, il n’y a aucune utilité à engager des poursuite contre quelqu’un qui est sorti du système de scolaire depuis plusieurs années » explique-t-on du côté de l’académie. La famille quant à elle a accueilli la nouvelle avec soulagement.« C’est déjà très dur pour lui. Il dit qu’il est dévasté par le remords. Toutes ces années il a gardé cela en lui. Cela ressort, c’est très douloureux mais ça lui fait du bien » a expliqué sa femme.
De son côté l’Éducation nationale n’a pas voulu attendre la fin de l’enquête et a donné de nouvelles consignes de vigilance face à ce genre de pratique. « Il est probable que cela soit un cas isolé, mais nous ne voulons pas prendre de risque : nous allons vérifier de manière plus attentive les copies qui seront données à signer aux parents » explique un cabinet de ministre.
La Rédaction
Photo iStock | Trente-cinq ans après, il avoue avoir falsifié la signature de ses parents sur ses contrôles | 1 |
Le directeur de Libération claque la porte. Nicolas Demorand dit avoir « atteint son seuil de tolérance ». Celui qui dirigeait le journal depuis mars 2011 a annoncé ce matin qu’il quitterait son poste d’ici la fin de semaine. En cause : les célèbres jeux de mots mis en Une et qui ont petit à petit installé une marque « Libé ». Et cette patte Libé, Demorand n’en peut visiblement plus. Interrogé par le Gorafi, il revient sur sa décision et son agacement des calembours en tous genres.
Le directeur de Libération claque la porte. Nicolas Demorand dit avoir « atteint son seuil de tolérance ». Celui qui dirigeait le journal depuis mars 2011 a annoncé ce matin qu’il quitterait son poste d’ici la fin de semaine prochaine. En cause : les célèbres jeux de mots mis en une et qui ont petit à petit installé une marque « Libé ». Et cette patte Libé, Demorand n’en peut visiblement plus. Interrogé par le Gorafi, il revient sur sa décision et son agacement des calembours en tous genres.
Une obsession de la rédaction
« Je peux encaisser beaucoup de choses. Les conflits sur le choix des sujets, les clashs avec les salariés à propos de la réduction des effectifs ou encore un traitement de l’information parfois pas super déontologique, mais les jeux de mots qu’on met en une…je peux plus. » nous annonce d’entrée l’ancien de France Inter arrivé à Libération il y a 2 ans. Le directeur de Libé parle d’une « obsession qui règne dans toute la rédaction et qui rend les journalistes comme possédés. »
Il aura donc fallu à peine 24 mois à Nicolas Demorand pour craquer sous la pression des jeux de mots incessants et parfois médiocres. Pourtant, il le reconnaît, il est entré au journal en connaissance de cause : « Je savais que le jeu de mot faisait partie de l’ADN du journal. Avant que j’arrive ils en avaient déjà fait des balèzes. Il y avait eu « L’Europe fait la fine Bush », « FN : Le Pen prône la solution filiale » ou encore « Congrès : le râteau de Versailles ». Mais je n’imaginais pas que c’était à ce point…»
Le journaliste parle d’une pratique qui sature les locaux de Libération : « C’est tout le temps, partout. Et pas qu’en Une. À la machine à café, au parking ou aux toilettes. Pas un endroit où l’on n’entende pas un jeu de mots, certes sympa, mais pas non plus top top ». Une marque de fabrique qui a laissé Demorand psychologiquement sur les rotules en tout juste 2 ans malgré une volonté évidente de tenir bon de son côté.
Mais les jours passent et les unes aussi. Le directeur de la rédaction subit sans broncher, malgré « quelques coups plus durs que les autres », raconte t-il : « Y’a eu des jeux de mots difficiles à gérer pour moi. Comme par exemple celui sur Gérard Depardieu et son exil en Belgique pour lequel on a mis « Le Manekken Fisc ». Y’a eu aussi celui sur la mort du chanteur Daniel Darc. Là on a balancé « Darc en ciel ». Très dur à vivre celui-là. »
Une institution impossible à réformer
Celui qui se dit victime d’un acharnement confie qu’il a pourtant essayé de changer les choses mais parle aussi de son échec : « J’ai tenté de calmer cette folie du jeu de mot. Pas totalement les supprimer mais juste réduire leur nombre. Mais à chaque fois que j’ai abordé le sujet en réunion, j’ai eu le Syndicat National des Journalistes et les actionnaires principaux de Libé qui me sont tombés dessus. »
Deux ans après son arrivée à Libération, Nicolas Demorand affirme vouloir prendre de « très longues vacances ». Quant à son avenir dans le journalisme, il reste pour le moins vague : « J’adore ce métier. Vraiment. Mais les unes de Libé m’ont tout simplement vidé de toute énergie. J’ai un peu perdu la foi. Alors je vais me reposer et si je dois retravailler en tant que journaliste, je veux que ce soit dans une rédaction qui fasse son travail d’information mais sans plus. Une rédaction normale quoi. »
La Rédaction
Illustration: WikiCommons : © Matthieu Riegler, CC-BY | Nicolas Demorand : « Je démissionne de Libé à cause des jeux de mots en une » | 1 |
Le 21 mai prochain sort Random Access Memories, le dernier bébé des Daft Punk, le groupe de musique électro français. Un nouvel album attendu avec ferveur par les fans et entouré de mystère à l’instar des deux compositeurs du groupe. Peu d’informations ont filtré sur le contenu de l’album et les spéculations les plus folles circulent sur les futurs morceaux des Daft Punk. Et ce qui attise le plus la curiosité des fans du tandem, c’est l’identité des artistes que les deux acolytes ont décidé de plagier comme c’est traditionnellement le cas dans chacun de leurs albums.
Le 21 mai prochain sort Random Access Memories, le dernier bébé des Daft Punk, le groupe de musique électro français. Un nouvel album attendu avec ferveur par les fans et entouré de mystère à l’instar des deux compositeurs du groupe. Peu d’informations ont filtré sur le contenu de l’album et les spéculations les plus folles circulent sur les futurs morceaux des Daft Punk. Et ce qui attise le plus la curiosité des fans du tandem, c’est l’identité des artistes que les deux acolytes ont décidé de plagier comme c’est traditionnellement le cas dans chacun de leurs albums.
L’envie d’être surpris
Paul est un fan inconditionnel des Daft Punk depuis Homework, leur premier album. Aujourd’hui il attend beaucoup de Random Access Memories qui sortira le 21 mai : « Ce sont des habitués des plagiats de la funk et de la soul américaine des années 70. Mais pour leur nouvel album j’aimerais bien qu’ils me surprennent un peu, qu’ils aillent pomper des mélodies dans d’autres styles musicaux, plus inhabituels. » Une attente qui ne l’angoisse pas pour autant : « Je sais qu’ils vont réussir. Ils sont très bons dans ce qu’ils font et je suis sûr qu’ils vont arriver à se renouveler dans le plagiat. »
Thomas est aussi un fervent admirateur du duo français. Il revient sur le débat autour de la question du plagiat, dont les Daft punk ont été la cible, et tente de relativiser l’affaire : « Les Daft Punk disent que ce sont juste des samples. Mais entre nous, les fans, on sait tous que c’est du bon pompage. Mais du pompage de grande qualité tout de même ! » Pour cet autre fan, il y a une touche Daft Punk qu’on ne peut nier : « C’est vrai qu’ils reprennent souvent des sons d’ailleurs sans vraiment les retravailler. Mais c’est quand même pas à la portée de tout le monde de rajouter du Vocodeur partout comme ils le font. Et c’est là qu’est leur génie ! »
Une reprise du plagiat de David Guetta ?
C’est bien l’autre question qui titille un bon nombre de fans des deux représentants de la ‘’French Touch’’. En 2011, Guetta sort son dernier double-album. A l’époque, le DJ star est accusé d’avoir fait un grossier copier/coller des Daft Punk sur son 2e CD. Aujourd’hui l’impatience des fans de Daft Punk est très forte sur ce point-là comme l’explique Paul : « Perso, j’espère qu’ils vont re-pomper un des titres qu’il a plagié sur eux. Ça serait un super pied-de-nez. Et si en le plagiant ils arrivent à recomposer la musique originale qu’ils ont eux-mêmes probablement plagiée, là c’est très fort ! »
La Rédaction
Illustration: FlickR / André Felipe | Les fans des Daft Punk impatients de découvrir les morceaux que le groupe a plagiés pour son dernier album | 1 |
Manuel Valls l’a annoncé publiquement : il soutiendra le Barça dans le match qui l’opposera au PSG. Mais il n’est pas le seul. En effet, en France ils sont 4 à avoir publiquement affiché leur soutien au FC Barcelone. Pourquoi? Nous avons enquêté.
Manuel Valls l’a annoncé publiquement : il soutiendra le Barça dans le match qui l’opposera au PSG. Mais il n’est pas le seul. En effet, en France ils sont 4 à avoir publiquement affiché leur soutien au FC Barcelone. Pourquoi? Nous avons enquêté.
Julien Roinaud ( Perigueux) 28 ans.
Ce boulanger, domicilié au 18 rue Léon Blum, devrait sans surprise soutenir le Barça. Pourquoi ? « J’aime le foot, et je trouve que le Barça est une bonne équipe. Je n’ai cependant aucune rancœur contre le PSG. C’est quelque chose que je ressens au fond de moi » explique-t-il dans un message posté sur Facebook.
Amandine Lubert (Brest) 35 ans
Responsable des ventes dans un grand magasin, elle vit avec son compagnon au 47, boulevard Gambetta, au sixième étage, à droite en sortant de l’ascenseur, seconde porte. « Je suis une grande supportrice du Barça et ce depuis toujours. Alors oui, le PSG a ses chances, mais je pense que l’essentiel est que le meilleur gagne et c’est le plus important ».
Matteo Jublin (Clermont-Ferrand) 11 ans
Ce jeune écolier qui vit encore chez ses parents rue Emile Herzog (le pavillon avec une BX bordeaux garée devant) a réaffirmé devant ses camarades ce matin son soutien total au Barça. « Le PSG est clairement en sous-effectif. À moins de monter en puissance et en musclant son jeu dès les premières minutes, il a peu de chance de percer les défenses de Barcelone. Le jeu va sans doute se neutraliser en milieu de terrain, les attaquants vont être soumis à rude épreuve et les gardiens vont être évidemment sous pression. Il y a aura peu de passes, cela va être un jeu très rapide, tout en frappes. Je prédis plusieurs cartons. Je pense que la surprise va venir d’un coup de pied arrêté et surtout de Messi qui, physiquement, peut faire la différence. On a beaucoup moqué Messi, mais il suffit de voir ses récentes statistiques pour comprendre qu’il va être au centre du match ».
Eric Brochant (Nice) 29 ans
Ce mécanicien domicilié rue de Savoie l’a clairement dit « Bof moi je m’en fous en fait, hein, on va les niquer le PSG, bien profondément tu vois, putain, qu’est- ce que tu que tu viens m’emmerder avec tes questions alors que je suis à table avec ma famille là, enculé de journaliste va, t’es de la police ? C’est ça casse toi ! Est-ce que je viens te faire chier, chez toi, à te poser des questions de merde, moi ? Putain, moi, le PSG, je [censuré] et cette bande de [Censuré] va bouffer mes [censuré] [censuré] de [Censuré].»
La Rédaction | À l’instar de Manuel Valls, ces 4 Français qui ont décidé de soutenir le Barça face au PSG | 1 |
Lormont – Un jeune Lormontais a vécu une désagréable aventure. Alors qu’il venait de se préparer un plat avec des pâtes en forme de dinosaure, il a eu la désagréable surprise de constater qu’elles étaient peu reconnaissables une fois passée l’épreuve de la cuisson.
C’est un nouveau coup dur pour l’industrie alimentaire qui n’en attendait pas tant. Un jeune Lormontais affirme que ses pâtes en forme de dinosaure se sont avérées peu reconnaissables une fois cuisinées. « J’avais acheté un paquet de 250 grammes de pâtes, elles semblaient jolies, le design assez réussi », explique-t-il. « J’avais envie de mettre un peu de fantaisie dans mon dîner après une dure journée de travail ». Mais voilà, rien ne va se passer comme prévu.
À peine quelques minutes après le début de la cuisson, il constate que les pâtes perdent leur aspect initial en se gorgeant d’eau. Pire, elles ne ressemblent en rien à ce qui est indiqué sur le paquet. «Cela ressemblait à tout sauf à des dinosaures. J’étais très très déçu ». Le jeune homme décide de jeter la nourriture à la poubelle. Auparavant il prend une photo et la poste sur les réseaux sociaux. « J’ai voulu faire un exemple. Cela aurait pu arriver à n’importe qui, c’est triste ». Le ventre vide, il décide donc de commander une pizza par téléphone.
De son côté la société a présenté ses excuses dès que la nouvelle s’est répandue sur les réseaux sociaux. « Nous avons contacté cette personne, nous lui avons proposé un dédommagement, nous attendons sa réponse », a soutenu un contact au sein de la société. De son côté, le jeune homme affirme qu’il réfléchira à deux fois avant de refaire l’achat de ce genre de pâtes. « Mais bon, il faut bien manger », a-t-il conclu.
Photo : iStock | Des pâtes en forme de dinosaures bien peu reconnaissables une fois cuites | 1 |
Jérôme Cahuzac, ancien ministre du Budget a reconnu posséder un compte à l’étranger et a accepté de se confier à notre rédaction.
Par lettre du 26 mars 2013, j’ai demandé à Messieurs les juges d’instruction Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke de bien vouloir me recevoir afin que, délivré des obligations de ma fonction, je puisse enfin donner les explications qui s’imposent au regard de la détention à l’étranger d’un compte bancaire dont je suis le bénéficiaire depuis une vingtaine d’années.
J’ai rencontré les deux juges aujourd’hui. Ils étaient morts de rire. Je leur ai confirmé que j’avais totalement merdé. Ils m’ont dit « Tocard ». J’ai dit « Oui monsieur le juge ». L’autre juge a dit « T’as pas honte ? ». J’ai répondu « Si monsieur le juge, j’ai honte, je suis un tocard ». « Répète-le » a dit le premier juge. « Je suis un tocard, je suis un tocard » ai-je répété encore et encore.
Oui je suis un tocard .
Pendant des mois j’ai nié les informations de Médiapart. J’ai dit beaucoup de choses et même que c’était pas mal de la merde en barre en fait. Mais quel tocard. Médiapart avait raison, raison sur tout et même que depuis le début j’avais tout nié. Je me suis dit, de toute façon personne n’y prêtera attention, encore une rumeur d’un énième forum d’internet. J’étais loin d’imaginer qu’ils étaient aussi fortiches. Ils me tenaient totalement par les couilles en fait. Ces mecs sur ce forum sont des pros. Ils connaissent vraiment internet, un peu genre Anonymous et tout, avec des ordinateurs connectés tout le temps, façon Matrix vous voyez ? N’essayez même pas d’y échapper ou de leur cacher quelque chose.
A Monsieur le Président de la République, au Premier Ministre, à mes anciens collègues du gouvernement, oui je suis un tocard. A mes collègues parlementaires, à mes électeurs, aux Françaises et aux Français, oui je suis un tocard.
J’ai été pris dans une spirale du mensonge et m’y suis fourvoyé. Je suis dévasté par les remords. C’est mégaseum comme disent les jeunes aujourd’hui. Par chance, j’ai pu cacher l’essentiel, et ainsi jamais Médiapart ne remettra la main dessus. Ils ont été malins mais j’ai été plus rapide qu’eux. Ils ne découvriront jamais comment j’ai trouvé cet argent qui provient pour l’essentiel de fausses factures entre 1993 et 1998 grâce à des sociétés-écrans établies en Suisse, ni les différentes étapes du blanchiment, via Guernesey et les Îles Caïman. Alors eux ils sont chers mais efficaces, mais c’est surtout que Guernesey ne prend que 10% de commission au passage et d’ailleurs le personnel est très sympa, ils vous offrent un petit rafraîchissement quand vous venez les voir.
Penser que je pourrais éviter d’affronter un passé que je voulais considérer comme révolu était une faute inqualifiable. J’affronterai désormais cette réalité en toute transparence. Je suis un tocard.
Jérôme Cahuzac, ancien ministre du Budget. | « Je suis un tocard » par Jérôme Cahuzac, ancien ministre du Budget | 1 |
« Ce n’est qu’un au revoir » raconte la chanson. Et Neoklis Vasileiou, 33 ans, aimerait que cet au revoir ne se transforme pas en adieu. Ce trentenaire de Nicosie, la capitale de Chypre, jette un dernier regard à la dernière coupure de 100 euros qu’il devrait avoir entre les doigts avant un bon bout de temps. Partagé entre nostalgie et regret, le chypriote savoure ces derniers instants à côté d’un symbole de prospérité qui a vécu son temps. Reportage.
« Ce n’est qu’un au revoir » raconte la chanson. Et Neoklis Vasileiou, 33 ans, aimerait que cet au revoir ne se transforme pas en adieu. Ce trentenaire de Nicosie, la capitale de Chypre, jette un dernier regard à la dernière coupure de 100 euros qu’il devrait avoir entre les doigts avant un bon bout de temps. Partagé entre nostalgie et regret, le chypriote savoure ces derniers instants à côté d’un symbole de prospérité qui a vécu son temps. Reportage.
« Apprendre à vivre avec des coupures de 20, 10 euros »
La scène se déroule dans un café d’un quartier populaire de Nicosie. Neoklis est entouré d’une poignée d’amis. Pour l’occasion il a souhaité réunir ses proches pour célébrer ce moment au combien symbolique mais un peu douloureux également. C’est avec eux qu’il regarde ce billet de 100 euros. Le dernier qu’il possède et qu’il ne reverra probablement jamais à cause de la crise économique qui secoue l’île depuis une semaine.
Elena, son amie et collègue présente au pot tente de le réconforter : « C’est jamais facile de prendre conscience que le meilleur est finalement derrière nous. Et je crois que la perte de ce billet c’est une sorte de cap qui nous rappelle que nous rentrons tous dans un violent effondrement social. » et l’amie de Neoklis d’enchaîner : « C’est très dur pour lui de s’en séparer. Alors on est là pour l’accompagner dans ce passage difficile à gérer. Et puis l’aider à se reconstruire après la séparation ».
Une séparation de la fameuse coupure que l’informaticien de 33 ans hésite à accomplir : « Si je l’utilise je sais que je n’en reverrai pas avant au moins une décennie vu la tournure que prennent les choses. Je me dis que je ferais peut-être mieux de le conserver dans un coin. Ça fait un peu vieille relique et ça me donne l’impression de m’accrocher au passé mais, je ne l’ai pas encore perdu que ce billet me manque déjà. »
Dans ce déchirement que vit Neoklis, il peut en particulier compter sur Theódōros, son ami grec qui habite aussi Nicosie depuis peu : « On essaie de lui faire comprendre qu’on peut être heureux avec uniquement des billets de 50, 20, même 10 euros. En Grèce on a appris à vivre sans les coupures de 100 euros. Ça a été très dur au début mais on s’y fait. Mais j’ai bien conscience de ce que Neoklis peut traverser. Et si l’expérience difficile que j’ai traversée en tant que grec peut l’aider dans son épreuve, alors j’en serai heureux. »
L’incompréhension de Karl
Parmi tous ces amis présents et attentifs à la douleur de Neoklis, un seul dit ne pas tout à fait comprendre ce que vit le jeune chypriote. Cet ami c’est Karl, qui a fait le déplacement depuis Düsseldorf en Allemagne pour soutenir Neoklis : « Ça a l’air d’être très dur pour lui mais j’avoue que j’ai du mal à capter pourquoi. Il faut dire que chez nous, en Allemagne, on vit toujours avec des billets de 100 euros et même de 500 euros pour les plus chanceux. Alors je dois reconnaître que c’est compliqué pour moi de savoir ce qu’il ressent. Mais j’essaie d’être là quand même. »
La Rédaction
Illustration: Flickr/fredlab | Un chypriote regarde le dernier billet de 100 euros qu’il verra avant 10 ans | 1 |
« Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse » disait Alfred de Musset. Et ce matin, l’ivresse de la victoire, Maxime Terrade la sent couler dans ses veines. Pour ce chargé de production de 26 ans, sa semaine vient de prendre une tout autre tournure avec ce modeste mais néanmoins convaincant succès. En effet, ce matin, ce dernier a réussi à défaire le couvercle d’un pot de confiture qui rechignait à céder sous la pression. Une jolie réussite qui insuffle à la semaine de Maxime une saveur toute particulière.
« Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse » disait Alfred de Musset. Et ce matin, l’ivresse de la victoire, Maxime Terrade la sent couler dans ses veines. Pour ce chargé de production de 29 ans, sa semaine vient de prendre une tout autre tournure avec ce modeste mais néanmoins convaincant succès. En effet, ce matin, ce dernier a réussi à défaire le couvercle d’un pot de confiture qui rechignait à céder sous la pression. Une jolie réussite qui insuffle à la semaine de Maxime une saveur toute particulière.
Une leçon de persévérance
« J’ai cru que j’y arriverais jamais mais finalement l’effort paye toujours. » La joie et la satisfaction de Maxime sont totales quelques minutes après son exploit. Un combat qui était pourtant parti sur de mauvaises bases comme il le commente d’ailleurs : « Il était vraiment résistant. A mon avis, ça devait être un peu de confiture qui s’était solidifié dans l’interstice entre l’intérieur du couvercle et le bord supérieur du pot. »
Mais c’est en faisant fi de ces difficultés que Maxime persiste malgré tout et tente de trouver d’autres moyens pour ouvrir ce pot de confiture de cerise noire : « J’ai essayé pas mal de choses. Je l’ai passé sous l’eau chaude pour ramollir le sucre qui coinçait le couvercle. J’ai aussi utilisé des remèdes de Grand-Mère comme passer un citron là où ça coinçait ou encore siffler une note aiguë dans l’interstice récalcitrant. »
Mais ces quelques tentatives astucieuses tombent toutes à l’eau. Le jeune homme a alors une idée de génie qui permettra de remporter ce défi matinal : « Je me suis dit : « Et si en fait tu étais en train de tourner le couvercle dans le mauvais sens ? ». J’ai donc essayé de toutes mes forces de le tourner dans le sens inverse et là le truc s’est débloqué. »
Une victoire de la vie quotidienne qui a instantanément plongé Maxime dans un océan de satisfaction dans lequel il nage depuis : « Je crois que c’est probablement ce qui m’est arrivé de mieux cette semaine. J’ai l’impression de ne pas avoir perdu mon temps et de m’être surpassé. Je crois que je sors grandi de cette épreuve ». Suite à cet inespéré succès, Maxime Terrade a affirmé vouloir « lever le pied » pour le restant de la semaine afin d’éviter tout surmenage.
Des proches comblés
Pour le compagnon de Maxime, cette ouverture du pot de confiture devrait avoir un effet bénéfique sur l’esprit du principal intéressé : « Ça va lui faire du bien. Il a pas toujours une super estime de soi et je crois que ça devrait le re-booster dans sa confiance en lui. ». Pour Nathalie, la mère de Maxime, cette performance est à la fois encourageante et évidente : « Je savais qu’il pouvait le faire. Quand il m’a appelé pour m’annoncer la nouvelle, j’étais évidemment très contente pour lui mais pour être honnête je n’étais pas vraiment surprise. Pour moi, c’était largement à sa portée et je suis sûre qu’il pourra encore faire mieux la prochaine fois. »
La Rédaction
Illustration: iStock / Thomas_EyeDesign | Un homme pense avoir réussi sa semaine en parvenant à ouvrir un pot de confiture vraiment résistant | 1 |
Hier soir Nicolas Demorand, le patron de Libération, était débarqué de la direction de la rédaction. Ce matin, dans un édito incendiaire, il fait part d’une profonde déception et de sa rage. Mais étonnement, il adresse cette colère non pas aux actionnaires du journal qui l’ont désavoué mais bien à Edwy Plenel, le directeur de Mediapart. Ce dernier aurait en effet refusé sans ambages la demande de stage de Demorand. Un stage qui lui aurait permis d’acquérir les bases de l’enquête journalistique. Plenel, lui, dit justifier son refus par « manque de temps ». Décryptage.
Hier soir Nicolas Demorand, le patron de Libération, était débarqué de la direction de la rédaction. Ce matin, dans un édito incendiaire, il fait part d’une profonde déception et de sa rage. Mais étonnement, il adresse cette colère non pas aux actionnaires du journal qui l’ont désavoué mais bien à Edwy Plenel, le directeur de Mediapart. Ce dernier aurait en effet refusé sans ambages la demande de stage de Demorand. Un stage qui lui aurait permis d’acquérir les bases de l’enquête journalistique. Plenel, lui, dit justifier son refus par « manque de temps ». Décryptage.
Volonté d’apprendre VS Manque de temps
Nicolas Demorand n’y est donc pas allé par quatre chemins dans son édito de ce matin. Dès les premières lignes, celui qui devrait quitter son poste à Libération en juin attaque : « C’est une honte. Edwy Plenel passe son temps à se faire passer pour LE journaliste d’investigation ultime. Il y a quelques jours à peine, il tirait à boulets rouges sur Libération et sur ma propre personne. Aujourd’hui je me présente à lui avec l’intention d’apprendre, de comprendre comment Mediapart procède pour ses superbes enquêtes, là il me ferme la porte au nez. Il y a là, je crois, une forme d’hypocrisie.»
Du côté de Mediapart, on tente de calmer le jeu. Edwy Plenel a répondu à l’attaque de Nicolas Demorand sur son blog : « J’ai opposé un refus à la demande de Nicolas car je n’ai pas le temps de m’occuper d’un stagiaire aujourd’hui. Ça aurait été avec plaisir et je sais les difficultés que traverse Nicolas en ce moment, en particulier depuis hier soir. Mais Mediapart est au cœur de l’actu et il est nécessaire de ne pas relâcher notre attention. Et ce, même si c’est pour transmettre à de jeunes journalistes notre savoir-faire dans l’investigation. »
Une offre d’Okapi
Si Demorand se voit expulsé de son poste à la rédaction il conserve tout de même la présidence du Directoire de Libération. Mais ses jours au journal semblent comptés et la recherche d’un nouvel employeur plus nécessaire que jamais. Dans cette optique, bien qu’il se soit visiblement cassé les dents sur la porte de Mediapart, il pourrait néanmoins se rabattre sur une autre rédaction plus modeste mais tout aussi rigoureuse. En effet, il aurait reçu une offre plutôt alléchante d’Okapi, le magazine bimensuel 100% ADO.
Contacté par téléphone, François Blaise, rédacteur en chef d’Okapi confirme l’information : « Nous sommes prêts à accueillir dès maintenant dans nos locaux M.Demorand pour un stage de 6 mois non rémunéré. Même s’il est vrai que nous avons fait tomber moins de politiques que Mediapart, je suis persuadé qu’il pourra acquérir ici toutes les compétences nécessaires pour retrouver du travail et accomplir son métier correctement. Et puis ça reste du boulot. Et je pense que par les temps qui courent, ce n’est peut-être pas la meilleure solution pour lui de faire la fine bouche.»
La Rédaction
Illustration: WikiCommons / Pymouss / Thesupermat | Nicolas Demorand furieux qu’Edwy Plenel ait refusé sa demande de stage à Mediapart | 1 |
Paris – TF1 est toujours très remontée après avoir découvert que l’humoriste Rémi Gaillard avait piégé les équipes de son émission phare Confessions Intimes. Dans un communiqué, la chaîne regrette un tel acte, estimant qu’il s’est moqué des téléspectateurs en lieu et place de la chaîne. Pire, elle craint que cela ne soit pas un acte isolé. Reportage.
Paris – TF1 est toujours très remontée après avoir découvert que l’humoriste Rémi Gaillard avait piégé les équipes de son émission phare Confessions Intimes. Dans un communiqué, la chaîne regrette un tel acte, estimant qu’il s’est moqué des téléspectateurs en lieu et place de la chaîne. Pire, elle craint que cela ne soit pas un acte isolé. Reportage.
Quarante-huit heures après, la tension est toujours vive au siège de TF1, suite à la révélation du canular dont les équipes de Confessions Intimes ont été victimes. L’humoriste Rémi Gaillard a ainsi, à l’aide de complices, bidonné un sujet de l’émission et désormais la chaîne n’exclut pas la possibilité de porter plainte. « C’est scandaleux. Il s’est moqué des téléspectateurs, à notre place. C’est une forme de piratage d’audience.».
La chaîne craint aussi que l’émission ne survive pas à ce canular. « Comment les gens vont-ils désormais avoir confiance dans notre propos ? Rémi Gaillard a montré tout ce que nous tentions de masquer depuis des années, les scènes répétées, les acteurs engagés, les figurants. Ils réalisent qu’on se foutait de leur gueule depuis le début… » se lamente la chaîne dans un entretien avec le Gorafi.
Néanmoins TF1 tempère ses accusations de montage et de trucage et demande que la phrase précédente contenant les mots “scènes”, “figurants” et “acteurs” ne figure pas dans le compte rendu final de l’entrevue accordée au Gorafi, et ajoute : « Il n’y a pas d’acteurs dans Confessions Intimes. Et si parfois il y en a, de manière occasionnelle, ce sont toujours des non-professionnels pour capturer le jeu le plus naturel, le plus authentique possible » réaffirme-t-elle.
En attendant le dépôt d’une plainte, TF1 a commencé à revisionner l’intégralité des émissions précédentes pour détecter les autres cas de trucages possibles . « On pense que ce n’est pas, hélas, un cas isolé. » s’inquiète un cadre de la chaîne privée. En cause, les milliers de personnes présentées dans l’émission comme des fans inconditionnels du chanteur Johnny Hallyday.
Pour un technicien de l’émission, cela ne fait aucun doute : « Les méthodes sont exactement les mêmes que celles de Rémi Gaillard : un fan stupide et sa copine stupide. Le fan possède quantité d’accessoires bizarres et voue un culte surréaliste à une personnalité, provocant des disputes ridicules avec sa copine. Oui, tous les éléments sont déjà là. On avait parfois des doutes. On se disait que c’était possible au fond, que les gens pouvaient être réellement comme ça. On a été naïfs ».
Dans l’immédiat Johnny a assuré via son avocat être totalement étranger à ce nouveau scandale. Mais TF1 maintient ses accusations. « On est face à un trucage à grande échelle, planifié et organisé sur plusieurs années ».
La Rédaction
Photo: captures d’écran YouTube | Confessions Intimes: TF1 en colère: «Rémi Gaillard s’est moqué des téléspectateurs à notre place !» | 1 |
Paris – C’est toujours la stupeur et l’inquiétude au PSG après l’annonce du départ de l’entraîneur Carlo Ancelotti. Pour couper court aux rumeurs entourant sa décision de partir, il a voulu clarifier la situation et réaffirmer que son départ était essentiellement lié au fait qu’il ne supportait plus les caprices de la météo parisienne, notamment ces derniers mois.
Paris – C’est toujours la stupeur et l’inquiétude au Paris Saint-Germain après l’annonce du départ de l’entraîneur Carlo Ancelotti. Pour couper court aux rumeurs entourant sa décision de partir, il a voulu clarifier la situation et réaffirmer que son départ était essentiellement lié au fait qu’il ne supportait plus les caprices de la météo parisienne, notamment ces derniers mois.
L’information est donc désormais confirmée officiellement. Après plusieurs fuites dans la presse qui annonçaient un départ prochain pour le Real Madrid, l’entraîneur vedette du Paris Saint-Germain, Carlo Ancelotti annonce que sa décision est bien liée à « la météo des derniers mois, absolument insupportable ». Le technicien est revenu sur les chutes de neige de cet hiver, et l’absence de printemps récemment , et des températures toujours très basses notamment ces derniers jours « Je n’en peux plus. J’ai l’impression d’avoir vécu un long hiver de six mois, tout est sombre, tout est gris, c’est très déprimant. Depuis le début du printemps on a eu une seule journée de beau temps, une seule ! C’est démoralisant, je n’en peux plus » explique-t-il dans une interview à l’Equipe.
À son poste depuis fin décembre 2011, Carlo Ancelotti est susceptible de rester jusqu’à l’année prochaine. Un départ qui pourrait inciter l’autre star vedette du club, Zlatan Ibrahimović, à quitter lui aussi le club. Dans l’immédiat, le PSG tente de rassurer son entraîneur notamment sur l’évolution météorologique des prochains mois. «Nous sommes à peu près sûrs que les températures vont se relever. Certes, là on traverse une période un peu plus froide, mais courant mai, on va avoir plusieurs périodes de grand beau temps, c’est quasiment certain » assure-t-on du côté de l’équipe dirigeante, qui dit être en relation étroite avec les services de Météo-France.
Mais d’autres solutions sont envisagées pour espérer faire rester l’entraîneur et éviter son départ vers le Real Madrid et son climat plus hospitalier. « Nous allons revoir l’équipement du stade, rajouter du chauffage sur le banc de touche et acheter des vêtements isothermes. Carlo doit savoir que nous étudions de près la question ». Et de préciser que la destination choisie par Carlo Ancelotti, à savoir Madrid, n’est peut-être pas des plus judicieuses. « Au vu du temps, s’il part maintenant, il risque un choc thermique, nous lui conseillons d’attendre la fin du championnat pour qu’il fasse meilleur. Mais surtout, l’été, il y fait très très chaud, ce n’est peut-être pas non plus la meilleure des choses ».
La Rédaction
Photo : Doha Stadium Plus/FlickR | Carlo Ancelotti « Je pars parce que je ne supporte plus la météo parisienne » | 1 |
On croirait un poisson d’avril arrivé en retard. Mais non. Les faits, eux, sont bien attestés. L’histoire s’est déroulée dans le quartier de la Meinau à Strasbourg. Un homme a réussi à prendre en otage et à dévaliser un bar-tabac à l’aide d’une barquette de cannelloni et d’un poster de l’acteur britannique Liam Neeson (La Liste de Schindler, Taken). Un prouesse insolite qui laissé sous le choc non seulement le personnel du bar-tabac mais aussi les enquêteurs de la police qui se sont saisis du dossier. Reportage.
On croirait un poisson d’avril arrivé en retard. Mais non. Les faits, eux, sont bien attestés. L’histoire s’est déroulée dans le quartier de la Meinau à Strasbourg. Un homme a réussi à prendre en otage et à dévaliser un bar-tabac à l’aide d’une barquette de cannelloni et d’un poster de l’acteur britannique Liam Neeson (La Liste de Schindler, Taken). Un prouesse insolite qui laissé sous le choc non seulement le personnel du bar-tabac mais aussi les enquêteurs de la police qui se sont saisis du dossier. Reportage.
Un homme déterminé, des clients apeurés
« Il est entré cagoulé et il s’est mis à hurler comme un fou en nous braquant » témoigne Francis, le patron du bar où le fait divers a eu lieu. Le braqueur visiblement sûr de lui ordonne alors à toutes les personnes présentes de se coucher au sol sous peine de recevoir un coup de cannelloni ou de poster. Les clients et les employés de Francis obtempèrent dans la foulée sans broncher.
L’homme cagoulé s’empare alors de la caisse et met la main sur plusieurs centaines d’euros. C’est alors qu’il s’apprête à prendre la fuite que Francis décide d’intervenir : « J’ai essayé d’arriver par derrière pour l’assommer mais il s’est retourné d’un coup et m’a lancé la barquette de cannelloni dessus. J’avais de la sauce partout. C’était impossible pour moi de le poursuivre dans cet état. »
Le voleur parvient finalement à s’échapper, disparaissant dans la nature. Ce braquage d’une violence extrême, s’il a profondément marqué les victimes du braqueur, laisse aussi un goût d’inquiétude à la police de Strasbourg comme l’explique cet officier anonyme : « Dans notre métier, on est amené à voir des choses très dures mais un braquage d’une telle violence, c’est une première en France. En tout cas sur Strasbourg, c’est sûr. Je crois que ce qu’il y a de plus choquant dans la méthode que l’agresseur a utilisée, c’est sans doute le poster de Liam Neeson. Je veux dire… vous avez vu Taken 2 au moins ? »
Psychose dans le quartier de la Meinau
Avec ce nouveau braquage, c’est tout le quartier de la Meinau qui replonge dans l’angoisse. En effet, il y 1 semaine et demi, une supérette des environs a été braquée par un individu masqué armé d’un dictaphone et de bâtonnets de Surimi. Une étrange ressemblance dans le procédé qui pose aujourd’hui question comme le précie Stéphane Bouillon, le préfet du Bas-Rhin : « On ignore s’il s’agit du même individu mais le mode opératoire est effectivement très proche. On ne peut pas se prononcer pour l’instant mais rassurez-vous, l’enquête continue. »
La Rédaction
Photo : FlickR / karen in toronto/wonderyort | Strasbourg : Il braque un bar-tabac avec une barquette de cannelloni et un poster de Liam Neeson | 1 |
Émotion dans une école primaire d’Eure-et-Loir après les déclarations choquantes d’un instituteur à un jeune élève. Celui-ci ayant vivement manifesté son intention de devenir astronaute, cette idée a immédiatement battue en brèche par son instituteur qui lui a conseillé de se montrer avant tout raisonnable dans sa future recherche d’emploi.
Joachim a 8 ans et déjà de nombreux projets. Parmi ceux-ci, le rêve de partir à la conquête des étoiles et de participer à l’exploration spatiale. Un enthousiasme douché ce matin par les déclarations de son instituteur, M. Hubert. « Nous étions en classe et j’ai demandé aux élèves ce qu’ils voulaient faire quand ils seront grands. J’ai eu des réponses toutes très différentes et intéressantes. Mais celle de Joachim a attiré mon attention. » raconte l’instituteur de cette classe de cours élémentaire première année. « Je pense qu’il est important de dire la vérité aux plus jeunes et le plus tôt possible ».
L’instituteur a alors convoqué le jeune Joachim dans son bureau en compagnie du directeur de l’école, M. Romanet. Ils ont longuement expliqué au jeune enfant qu’il faisait une grave erreur d’orientation. En cause, des années d’études, parfois très dures, un enseignement scientifique très long et compliqué, et une condition physique optimale. « Sans parler des critères de sélection. Il aura peut-être une chance sur cent d’être pilote de haute voltige, une chance sur mille d’intégrer la patrouille de France. Voire même de devenir pilote d’essai. Mais astronaute, quasiment aucune…» a commenté le directeur de l’école. « On ne veut pas que les enfants se leurrent sur leur avenir. C’est important » a ajouté M. Hubert lors de la conférence de presse.
Et de rappeler la situation de la France, en pleine crise, et le peu de chance de réussite d’un tel projet. « Il faut que Joachim revienne un peu à la raison. C’est un bon élève, il est attentif. Mais je ne veux pas qu’il se mette une pression inutile. Ses rêves vont au final se retourner contre lui : il risque d’être très déçu ». Et d’expliquer que l’exemple de l’enfant pourrait être aussi très négatif pour les autres élèves. « Tout le monde a compris qu’il faut être raisonnable, les enfants ont maintenant des rêves posés et des ambitions professionnelles raisonnées. Il serait dommage de remettre cela en cause » a souligné le directeur de l’école.
De son côté Joachim a rejeté en bloc les arguments de l’équipe pédagogique. « On est en train de me juger sur mon avenir alors que je n’ai même pas fait mes preuves, c’est humiliant. Qui peut ainsi décider des rêves d’un enfant de 8 ans ? » a-t-il fait savoir par l’intermédiaire de ses parents, eux mêmes très fiers du choix de leur fils. « On est une famille très modeste mais on le soutiendra jusqu’au bout, Joachim est très doué. Hier encore il nous a fait une maquette en Lego de son vaisseau spatial » a expliqué son père, visiblement ému.
Illustration: iStock / CraigRJD | Un instituteur explique à un élève pourquoi il ne pourra jamais devenir astronaute | 1 |
Depuis plusieurs jours, l’inquiétude grandit chez les habitants de la rue du Faubourg Saint Honoré à Paris. À plusieurs reprises, des explosions et des fusillades se sont fait entendre, toutes provenant d’un hôtel particulier situé au numéro 55. Interrogé par la police, l’intéressé affirme faire cela « pour sa détente personnelle ».
Le Faubourg Saint Honoré est une des rues les plus tranquilles de Paris. Pourtant, cette tranquillité est mise à mal à plusieurs reprises depuis quelques jours. En cause, un résident d’un hôtel particulier qui n’a rien trouvé de mieux pour se détendre que de s’exercer à l’arme lourde dans son jardin. « Cela a commencé il y a trois jours. D’abord des rafales d’armes de guerre. Puis des explosions, sans doute des mortiers » raconte M. Vuillard, propriétaire d’une bijouterie. « Chaque fois, les murs tremblent, les clients ne viennent plus, trop inquiets ». Les riverains ont demandé à la police de faire stopper les agissements de l’individu qui a été immédiatement entendu et dont les armes ont été saisies.
L’homme, agé de 58 ans, n’est pas connu des services de police. Selon ses proches qui ont accepté de témoigner, ce haut fonctionnaire traverse une phase très difficile. « Il affirme être soumis à beaucoup de stress ces dernières semaines, en raison de très mauvais sondages d’opinion, des coups durs, des « couacs » parmi ses ministres. Il est très stressé et il a un grand besoin de se défouler, d’extérioriser sa tension » a expliqué le commissaire lors d’une conférence de presse. « Nous avons longuement fait part à cet individu de l’inquiétude croissante du voisinage. Il s’est dit préoccupé et a promis d’agir immédiatement en conséquence ».
Après une démonstration dans son jardin aux forces de police des capacités des armes à sa disposition, l’homme a accepté de toutes les remiser: « Je vais les confier à mon chef d’état-major qui va les replacer dans l’arsenal du bunker ». L’individu a cependant reçu un rappel à la loi. La police lui a ensuite conseillé d’utiliser des outils plus simples pour se défouler comme par exemple des jeux vidéo violents ou les arts martiaux. « Il pourra passer des soirées entières après le travail à jouer à des jeux violents comme Call of Duty sans pour cela gêner la tranquillité des voisins. » a conclu le commissaire.
Illustration: Istock / Arand | Paris – il tire à l’arme lourde dans son jardin pour se détendre | 1 |
Voilà un juré qui prend son rôle très à cœur. Début avril nous apprenions que le rappeur à la barbichette ferait partie du jury du célèbre télécrochet qui fera son retour sur D8 avant l’été. Aujourd’hui, dans une interview exclusive accordée au Gorafi, La Fouine revient sur ses motivations qui l’ont amené à intégrer le staff de l’émission et sur sa mission qu’il dit « prendre très à cœur ». Entretien.
« Je suis prêt à tout pour soutenir les artistes que j’aime ! » précise d’emblée le rappeur. C’est un homme de passion qui se confie à l’occasion de cette interview exclusive. Un homme qui explique sa présence au générique de l’émission avant tout comme le résultat d’un coup de cœur : « Je fais pas ça pour le fric même si je suis super bien payé pour ce que je fais. Si je suis dans Popstars, c’est pour rencontrer les talents de demain, les faire progresser et mettre en œuvre tous les moyens que j’ai à ma disposition pour qu’ils fassent une belle carrière. »
Faire une belle carrière, devenir professionnel…La Fouine, au fil de cet entretien exclusif, dit vouloir faire tout son possible pour que les candidats de Popstars y arrivent, même au risque de passer pour le méchant de service : « Mon but n’est pas de devenir leur copain mais d’en faire des stars. Je vais donc évidemment les coacher scéniquement parlant pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes tout en leur expliquant les règles du métier. Comme par exemple comment provoquer le buzz et augmenter ses ventes d’album grâce à une bagarre ou un faux clash. »
Un rôle pour lequel le rappeur s’investit sans compter : « Je suis prêt à passer des heures et des heures pour leur expliquer comment tourner une vidéo amateur dans laquelle on clashe un artiste concurrent ou comment récupérer des photos intimes de ce même artiste pour ensuite les diffuser sur Internet afin de créer le buzz. Bref je suis prêt à tout pour que mes protégés réalisent leur rêve. Je pourrais même frapper l’un d’entre eux en plein prime-time si ça peut l’aider à percer dans le métier. » raconte t-il dans le cadre de cette interview exclusive.
Booba toujours incertain au casting
Et pour mener sa mission à bien, La Fouine met carrément les petits plats dans les grands. En effet, il a annoncé qu’il était en pourparlers avec son fameux rival, à savoir le rappeur Booba, afin que ce dernier vienne coacher l’espace d’une journée les candidats de Popstars. Une volonté de collaboration toujours de l’ordre de la tentative selon le juré:
« Booba m’a pas encore donné son accord. C’est vrai qu’on est tous les deux dans une phase où c’est gagnant-gagnant de laisser croire qu’on est ennemis. Mais j’aimerais quand même bien qu’il passe, ne serait-ce qu’une journée, pour qu’on explique lui et moi aux candidats les recettes de base du succès musical. »
Illustration: WikiCommons / Tom Andy | La Fouine : « Je pourrais très bien frapper un candidat de Popstars si ça peut l’aider à percer dans le métier » | 1 |
L’horoscope de la semaine, parce que vous avez le devoir de savoir ce que les astres vous préparent.
Bélier : Votre vie n’a pas d’allure. A l’image de son titulaire en fait.
Taureau: Carrière : vos projets tombent à l’eau. Vous devriez les suivre et vous noyer.
Gémeaux: Les astres ne disent rien vous concernant; même eux vous ont oublié(e).
Cancer: L’enfer, c’est vous.
Lion: Cette semaine, selon Mars, on vous voit dans de très beaux lieux. Ah oui, il faut bien quelqu’un pour nettoyer.
Vierge: Vous bénéficiez d’un vent solaire. Mais bon, vous êtes toujours laid(e) et pauvre.
Balance: Vos lueurs d’espoir énervent les astres : non, ça n’ira pas mieux la semaine prochaine, ni celle d’après, ni même la suivante. Ça n’ira jamais mieux, faites vous à cette idée.
Scorpion: Si c’est peut-être à cause de Jupiter que Dali a écrit Journal d’un génie, c’est de votre responsabilité si la seule chose que vous pourrez jamais écrire est Journal d’un raté.
Sagittaire : Votre vie, c’est comme quand vous commencez un film et qu’on vous révèle la fin: décevant.
Capricorne : Vous rêvez devant Plus Belle La Vie. Bravo, vous êtes vraiment au fond du trou.
Verseau: Vous pensez qu’un brunch est un sport pratiqué le dimanche en groupe ? Vous sauriez que non si vous aviez déjà été invité(e) à en faire un.
Poisson : Vous pourriez avoir un prix ! http://darwinawards.fr/ | Horoscope du 29 avril 2013 | 1 |
C’est l’incrédulité, la stupéfaction, qui prédomine quelques heures seulement après l’annonce d’une énième fichue rumeur sur une énième nouvelle et dernière saison de la série télévisée Friends, une rumeur déjà démentie par plusieurs sites mais qui a fait des dégâts. Les fans tentent de comprendre, de se rassurer. Une seule question est sur toutes les lèvres : pourquoi ? Reportage.
C’est l’incrédulité, la stupéfaction, qui prédomine quelques heures seulement après l’annonce d’une énième fichue rumeur sur une énième nouvelle et dernière saison de la série télévisée Friends, une rumeur déjà démentie par plusieurs sites mais qui a fait des dégâts. Les fans tentent de comprendre, de se rassurer. Une seule question est sur toutes les lèvres : pourquoi ? Reportage.
Il était près de 10h ce matin. Sur les réseaux sociaux tout un chacun vaque à son occupation. Soudain c’est le drame. La panique, l’horreur en quelques secondes qui viennent bousculer un quotidien dans lequel personne n’aurait imaginé un tel drame. Très vite, c’est l’affolement, l’inquiétude, la peur et surtout l’incompréhension, le choc. Elle se lit sur le visage de certains internautes qui apprennent cette rumeur d’une nouvelle et dernière saison de Friends pour 2014. « Oh non, pas encore, pas encore, je ne veux pas y croire ! Oh mon dieu non, oh mon dieu, pas cette rumeur une fois de plus ! » explique Naïma, une jeune femme de 31 ans. Celle qui se présente comme une fan inconditionnelle du show ne veut pas y croire. « Ce serait très beau mais j’ai peur que cela détruise la beauté de l’ensemble. Et puis surtout, si jamais cette information est vérifiée, cela sera fait uniquement pour l’argent, laissons cette série là où elle est » explique-t-elle dans un statut Facebook.
Sophie, 29 ans, raconte : « J’étais chez moi, je venais de me lever et soudain, j’ai vu passer ces tweets sur mon téléphone, je ne pouvais pas y croire, j’étais sous le choc. » Comme souvent, l’annonce s’est faite au moment où les fans s’y attendaient le moins, les surprenant dans leur élan, dans leur quotidien. Un quotidien désormais brisé. « Tout d’un coup j’ai vu des images atroces d’acteurs familiers tentant un come-back raté avec un scénario auquel personne ne croirait. Je pense que je ne vais jamais oublier ces images » se lamente Ismaël, 31 ans. « Pourquoi nous ? On aime cette série, pourquoi venir tout gâcher, une putain de fois de plus. Evidemment c »est une rumeur, alors je veux savoir, pourquoi s’acharner ? Qui sont les responsables? ».
L’annonce sans confirmation officielle reste clairement une simple rumeur qu’l va falloir décrypter. Un travail d’analyse et de confirmation qui sera long et qui ne fait que commencer. « Nous étudions toutes les pistes, cette rumeur n’a pas dans l’immédiat été confirmée. Il se peut que cela soit une fausse rumeur, dans l’intérêt de faire du buzz , nous privilégions la piste du site solitaire » explique Alain Carrazé, spécialiste des séries télé. « Une fois de plus, certains vont se servir sans doute de cette tragédie pour accuser Internet et les réseaux sociaux, voire aussi les jeux vidéo violents, c’est probable.» Et le spécialiste de rappeler qu’une fois de plus les médias traitent de manière partiale l’actualité : « Vous savez, des séries qui ont des rumeurs de redémarrages des années après leur véritable fin, il y en a tous les jours, mais on parle hélas toujours des mêmes, Friends, jamais des autres. Cela en dit long sur notre façon de voir les choses. » constate-t-il, amer.
La Rédaction
Photo : stahrdust3 /FlickR | Les Etats-Unis et le monde sous le choc après une énième rumeur d’une nouvelle saison de Friends en 2014 | 1 |
Quimperlé – Yann Morsouax n’a que 19 ans mais déjà les grands noms de l’emballage industriel se disputent son invention, un emballage révolutionnaire à ouverture facile facile. Le jeune homme a présenté son idée d’abord sur Internet avant d’être contacté par plusieurs sociétés. Retour sur un étonnant parcours.
Quimperlé – Yann Morsouax n’a que 19 ans mais déjà les grands noms de l’emballage industriel se disputent son invention, un emballage révolutionnaire à ouverture facile facile. Le jeune homme a présenté son idée d’abord sur Internet avant d’être contacté par plusieurs sociétés. Retour sur un étonnant parcours.
Simplifier la vie des gens
Il ressemble à n’importe quel autre jeune homme de son âge mais Yann Morsouax est définitivement différent. Depuis plusieurs semaines, ce jeune homme originaire de Quimperlé fait le buzz sur les réseaux sociaux. En cause, une invention révolutionnaire, un nouveau système d’emballage facile facile. Une invention qui a attiré les regards de nombreuses sociétés qui sont prêtes à monnayer à prix coûtant l’utilisation de cette invention. « J’ai voulu simplifier la vie des gens, surtout. Quand vous achetez un DVD ou un CD, vous luttez parfois pour enlever l’emballage. D’ailleurs, on dit qu’il est tout sauf facile » explique le jeune homme. « C’est par hasard que j’ai eu cette idée, je l’ai testée sur plusieurs emballages de DVD et cela a fonctionné immédiatement ».
Une invention qui intéresse de nombreux grands groupes d’emballages. « Nous sommes entrés en contact avec ce jeune homme. Nos techniciens ont été stupéfaits par ses capacités. Les problèmes d’emballages sont de l’histoire ancienne » assure un responsable d’une société qui a souhaité rester anonyme. De même, le montant de la transaction n’a pas non plus été révélé.
Postée initialement sur Facebook, l’invention a été retirée rapidement du réseau social sur pression de la société qui estime qu’il s’agit désormais d’un secret industriel, officiellement « pour éviter qu’il ne tombe entre de mauvaises mains ». Mais quand verrons-nous arriver ce nouvel emballage à ouverture facile facile ? « Pas avant plusieurs mois, il y a de très nombreuses phases de test, la sécurité du consommateur passe avant tout ».
La Rédaction
Illustration: Flickr / Maddingue | À 19 ans, il invente un emballage à ouverture facile facile | 1 |
On les appelle déjà les « French Heros ». Eux, ce sont Laurent Wauquiez et Frédéric Lefebvre, ces deux jeunes hommes politiques Français courageux qui ont, dès les premières minutes du drame de Boston, réagi avec rapidité et clairvoyance via Twitter ou dans des déclarations officielles. Un geste qui a profondément touché le gouvernement, le peuple américain et la ville de Boston qui souhaitent décorer les deux Français le plus vite possible.
On les appelle déjà les « French Heros ». Eux, ce sont Laurent Wauquiez et Frédéric Lefebvre, ces deux jeunes hommes politiques Français courageux qui ont, dès les premières minutes du drame de Boston, réagi avec rapidité et clairvoyance via Twitter ou dans des déclarations officielles. Un geste qui a profondément touché le gouvernement, le peuple américain et la ville de Boston qui souhaitent décorer les deux Français le plus vite possible.
« Ce que j’ai fait n’a rien d’exceptionnel »
Boston, 14h50. Deux fortes explosions. Émotions et inquiétudes envahissent les réseaux sociaux et les médias. Mais deux hommes vont courageusement réagir et faire face à l’adversité, montrer un nouveau visage contre une barbarie anonyme et monstrueuse. Il n’est que 21h30 ce soir là quand Frédéric Lefebvre affirme solennellement sur Twitter « se tenir au courant des pertes humaines, minute par minute #Extcirc01 ». Un peu plus tôt, en plein chaos journalistique, il a été le premier homme politique à réagir, toujours sur Twitter « Je suis au côté du peuple américain ».
Un geste immédiatement salué par le gouvernement des États-Unis, alors que les plaies ne sont pas encore pansées. « C’était très dur de twitter dans ces conditions, mes mains tremblaient, j’étais dans l’émotion, il fallait que je me contrôle » raconte l’ancien secrétaire d’Etat encore sous le choc. La Maison-Blanche a annoncé cet après-midi vouloir décorer le jeune homme pour l’extraordinaire courage dont il a fait preuve, tout en étant à des milliers de kilomètres de ce drame horrible. « Qui d’autre aurait pu avoir un tel cran ? » affirme-t-on à la Maison-Blanche.
Autre acte de bravoure salué par la presse américaine ce soir, celui de Laurent Wauquiez qui n’a pas hésité une seule seconde en affirmant au micro de France Info «Aujourd’hui nous sommes tous marathoniens ». Un geste et une attitude qui sont allés droit au cœur des Bostoniens. « Il a vraiment dit ça ? Wow, il fallait le faire. C’est osé, courageux. Chapeau » raconte une passante de Boston, qui se mord la lèvre pour ne pas éclater de rire.
De son côté Laurent Wauquiez le réaffirme. « Ce que j’ai dit ou fait n’avait rien d’exceptionnel, n’importe qui aurait pu réagir comme moi, il suffit de dire le premier truc qui vous passe par la tête, c’est très simple mais il faut faire attention », avant de réaffirmer sa demande que le Parlement repousse la relecture du projet de loi sur le mariage pour tous et fasse un référendum, par respect pour les victimes.« Ce drame ne doit pas nous faire oublier que les enfants ont besoin d’un père et d’une mère et d’ailleurs je… » a réaffirmé l’ancien ministre avant que son micro ne soit coupé.
Une demande de réaménagement parlementaire que les habitants de Boston trouvent parfaitement appropriée à la situation. « Oui c’est vrai, je trouve cela très choquant qu’un autre pays continue de légiférer sur ses propres lois pendant que nous, nous souffrons, c’est injuste, c’est très mal, c’est pas bien » reconnaît un membre du cabinet du maire de Boston très mal à l’aise. « Mr Wauquiez a clairement raison, Boston aime Mr Wauquiez et nous l’attendons de pied ferme la prochaine qu’il passe dans le coin, non mais oh ».
Dans l’immédiat Frédéric Lefebvre et Laurent Wauquiez n’ont pas répondu positivement à l’invitation. « Vous savez, c’est une tragédie il ne faut pas répondre trop vite et se précipiter, cela serait la pire des réponses » ont sagement répondu les deux hommes dans un communiqué.
La Rédaction
Photos: La diag/Wikicommon, Alesclar, dcJohn from Live in DC, Work in Baltimore, capture d’écran Twitter | Boston : Laurent Wauquiez et Frédéric Lefebvre seront décorés par la Maison-Blanche pour actes de bravoure | 1 |
L’information est tombée il y a quelques minutes à peine. Un incident serait survenu au domicile de Pierre Rimbert, un quinquagénaire de Pau dans les Pyrénées-Atlantiques. Alors qu’il venait de terminer sa douche matinale vers 09H20, ce dernier aurait constaté que sa serviette habituelle se trouvait trop loin pour qu’il puisse l’attendre avec son bras. Le Ministère de l’Intérieur dit faire « son maximum » pour résoudre l’histoire. Récit
L’information est tombée il y a quelques minutes à peine. Un incident serait survenu au domicile de Pierre Rimbert, un quinquagénaire de Pau dans les Pyrénées-Atlantiques. Alors qu’il venait de terminer sa douche matinale vers 09H20, ce dernier aurait constaté que sa serviette habituelle se trouvait trop loin pour qu’il puisse l’attendre avec son bras. Le Ministère de l’Intérieur dit faire « son maximum » pour résoudre l’histoire. Récit
Tenter de mettre fin au blocage
A l’heure de la publication de cet article, Pierre Rimbert se trouverait toujours nu dans sa douche. Cela fait plus de 4 heures qu’il tente tant bien que mal d’attraper sa serviette qu’il a par erreur laissée sur un porte-serviette à l’entrée de sa salle de bain. L’homme se dit séparé du fameux rectangle en coton vert par « plus de 3 mètres ».
C’est seulement vers 11H30 qu’un voisin entend Pierre Rimbert hurler à l’aide : « Il criait de toutes ses forces. Ça m’a inquiété, j’ai alors tapé à la porte de son appartement pour savoir ce qui se passait et là il m’a expliqué la situation depuis sa douche. Il m’a dit que sa serviette était trop loin pour qu’il puisse l’atteindre sans sortir de sa douche en mouillant le sol là où il passerait. J’ai tout de suite appelé les secours. »
La police serait donc sur place depuis plus d’un quart d’heure et les forces de l’ordre tentent tant bien que mal de dénouer cette situation de crise, comme nous confie Philippe Rouland, chargé de l’opération : « Nous avons forcé l’appartement de M.Rimbert et 3 de nos hommes se tiennent à l’entrée de la salle de bain, prêts à intervenir. Nous avons essayé de convaincre M.Rimbert de sortir de sa douche et d’aller chercher lui-même sa serviette. Ce qu’il semble refuser jusque là. »
Face à cette impasse, le groupe d’intervention de la police nationale pourrait bien dans les minutes à venir pénétrer dans la salle de bain et mettre la main sur cette fameuse serviette. L’idée serait ensuite de l’apporter à celui qui se trouve donc bloqué dans sa douche depuis près de 5 heures.
Des minutes qui sont comptées
Joint par téléphone, Pierre Rimbert se dit inquiet et nous fait part de son angoisse en cas de prolongement du blocage : « Là ça va. Je fais toujours couler l’eau pour rester au chaud. Mais ça va commencer à me coûter cher cette histoire. Et si je décide d’arrêter la douche je vais sûrement commencer à attraper froid si je ne me sèche pas au plus vite. ». Mais dans son désarroi, le Palois souhaite malgré tout rassurer ses proches : « Je tenais à dire à ma famille que je vais bien pour l’instant. Qu’ils ne s’inquiètent pas trop. Je sais que la police fait son possible pour me sortir de là et je crois à une sortie sans dégât de cette situation de crise. »
La Rédaction
Illustration: iStock / eurobanks | Pau : Une serviette de bain une fois de plus trop loin de la douche | 1 |
Après les attentats de Boston, beaucoup de Français craignent qu’une énième chape de plomb ne s’abatte sur les mentalités, et redoutent un repli sur soi, une apathie, une baisse de moral. Le Gorafi vous montre, que non, tout n’est pas perdu. La preuve, des gens continuent de prendre des photos dans la rue avec leur iPad, encore aujourd’hui. Signe, que malgré tout, on peut encore rire et se détendre dans la vie de tous les jours.
Après les attentats de Boston, beaucoup de Français craignent qu’une énième chape de plomb ne s’abatte sur les mentalités, et redoutent un repli sur soi, une apathie, une baisse de moral. Le Gorafi vous montre, que non, tout n’est pas perdu. La preuve, des gens continuent de prendre des photos dans la rue avec leur iPad, encore aujourd’hui. Signe, que malgré tout, on peut encore rire et se détendre dans la vie de tous les jours.
Les images des attentats ont tourné sur toutes les chaînes. Le débat sur la multidiffusion et l’impact sur les plus jeunes n’a même pas encore commencé que certains, déjà, redoutent les conséquences de cet événement sur leur moral. Pourtant, d’autres ont réussi à surmonter cette épreuve avec philosophie et humour. Comme l’explique Caroline, 27 ans de Paris. « Je me rendais à mon travail, j’étais très déprimée, ces explosions, le sang partout. Je traversais le pont Alexandre III quand je les ai vus devant moi : un groupe de touristes prenant des photos, avec leur iPad ».
La vue de ces touristes, prenant des photos avec leur iPad à bout de bras va redonner confiance et bonne humeur à Caroline, pendant plusieurs minutes. « Ils étaient ridicules, mais on est tous ridicules dans ce genre de cas. Dans un premier temps, j’ai cru qu’ils ne s’en rendaient pas compte » a-t-elle expliqué lors la conférence de presse. « On se dit parfois que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue mais en voyant cela, on reprend un peu confiance, il suffit de peu de choses pour relativiser, en fait, et retrouver le goût du rire» note-t-elle.
La jeune fille raconte ensuite être restée plusieurs minutes à observer la scène. « J’ai réalisé qu’ils étaient eux-mêmes, tout simplement. Ils étaient libérés du poids du regard des autres. Cela m’a rendue plus forte » a-t-elle expliqué aux journalistes. Puis, décidée à immortaliser la scène, elle sort alors son iPad et prend à son tour plusieurs photos du groupe de touristes. « Je les ai montrées à mes collègues. Ils ont eux aussi beaucoup ri. Tout le monde au bureau a été détendu. La vie est faite de plaisirs simples. Il faut juste savoir les saisir, pour oublier cette terrible actualité du moment ».
La rédaction
Photo : iStock/ vovan13 | Tout n’est pas perdu, les gens qui prennent des photos dans la rue avec leur iPad font encore rire | 1 |
C’est un fait divers plutôt cocasse. Hier après-midi, aux alentours de 17H, Samuel Gaudichau se promène dans les rues de Paris avec quelques amis. Ils descendent ensemble la rue Montorgueil dans le 2e arrondissement. Alors qu’ils discutent entre copains, Samuel croit voir passer en sens inverse une personne ressemblant étrangement à une célébrité. Une rencontre inopinée qui tourne très vite court quelques secondes plus tard, le jeune homme se rendant compte qu’il s’agit en fait d’un individu lambda. Reportage.
Cela s’est passé en un éclair comme nous le raconte Samuel : « Je parlais avec un copain puis je l’ai vu marcher vers nous. Ça m’a sauté aux yeux. Il avait vraiment la gueule d’un acteur américain ou d’un chanteur célèbre. On aurait dit Sean Penn ou Will Smith. Je ne sais plus trop. »
Samuel est donc naturellement surpris de croiser une star de ce calibre rue Montorgueil. Un étonnement très vite perçu par les proches qui l’accompagnent. Stéphane était aux côtés de Samuel lorsque cela est arrivé : « Il avait vraiment l’air scotché. Il a buggé l’espace d’un instant. J’ai bien vu sur son visage qu’il se passait un truc. » « On avait l’impression qu’il venait de reconnaître quelqu’un dans la rue. Je n’ai pas bien vu le gars qu’il s’est mis à fixer. Mais je crois bien qu’on aurait effectivement dit Sean Penn ou Danny DeVito…enfin, un chanteur en tout cas. »
Mais cette étonnante rencontre prend quasi instantanément des allures de fiasco comme le raconte Samuel : « Ça a pris 2-3 secondes tout au plus. J’ai demandé à mes potes « Hey ce serait pas un mec connu lui ? » Ils l’ont regardé et ils m’ont tous assuré que non. J’ai re-vérifié à mon tour et effectivement : c’était juste un passant normal qui n’avait aucun rapport avec une quelconque célébrité. » et le parisien de 32 ans de faire part de son amertume : « Je suis un peu déçu. C’est toujours sympa de croiser une star dans la rue… »
Un signalement enregistré par la police
Malgré cette rapide désillusion, Samuel a tout de même tenu à déposer une main courante et à enregistrer son signalement. Une mesure de précaution plutôt fréquente selon cet officier de police du commissariat où la main courante a été déposée : « Ça nous arrive souvent d’avoir des gens qui nous signalent avoir croisé une célébrité sur leur route. Généralement, on contacte cette célébrité pour vérifier si elle était ou non sur les lieux au moment de la rencontre furtive. Mais la plupart du temps, après enquête, on se rend très vite compte qu’il s’agit juste d’un anonyme qui possède vaguement quelque ressemblance avec la personnalité indiquée. Ça en devient fatiguant.»
Illustration: iStock / GiorgioMagini | Il croit reconnaître une star…et en fait non | 1 |
Boston – L’enquête avance vite après l’attentat qui a frappé le marathon de Boston. Le FBI, qui a pris les choses en main, a annoncé avoir plusieurs faisceaux de présomptions et s’oriente vers la piste traditionnelle d’un bon gros fils de pute.
Est-ce le début d’une piste sérieuse ? Le FBI semblait être assez sûr de ses informations alors qu’il annonçait hier soir privilégier la piste du bon gros fils de pute. « Nous allons passer au crible tous les fils de pute que nous avons dans nos fichiers. Je parle de plusieurs millions de suspects potentiels. » a expliqué le porte-parole du Federal Bureau of Investigation. Un travail qui s’annonce complexe. « Nous nous sentons très concernés par la piste du fils de pute. Elle est extrêmement plausible. Il nous faut maintenant établir si ce fils de pute a planifié sa merde seul ou s’il a été en réunion, s’il était accompagné par d’autres fils de pute. », a-t-il ajouté, laissant en suspens la possibilité d’un réseau de fils de pute toujours en activité et susceptible de passer à l’action.
Pour les experts, cette analyse est sans doute la bonne mais l’enquête s’annonce clairement difficile. « Ces réseaux de fils de pute sont très complexes car ils sont multiples. Le souci est que le fils de pute est difficilement repérable. Le fils de pute va faire sa merde en douce pour frapper un maximum de gens et d’innocents, c’est un gros bâtard, c’est sa nature, c’est un fils de pute. » commente Amanda Ronney, analyste auprès de la CIA. « Le profil du fils de pute a changé. Avant il pouvait être rattaché à une organisation de fils de pute, mais désormais, il peut décider de devenir un bon gros fils de pute, comme ça, tout seul. » analyse-t-elle.
Combien de fils de pute potentiels aux États-Unis ? Le FBI et la CIA ne répondent pas et se renvoient la balle sur le fait qu’un ou plusieurs fils de pute auraient échappé aux écrans radar. « C’est très difficile de savoir, surtout après les attentats du 11-Septembre, les fils de pute ont compris qu’il valait mieux se planquer et qu’on allait les choper, ces fils de pute. » souligne Ed Wangley, un agent du FBI. Autre incertitude : le fils de pute est-il Américain ou agit-il pour un réseau de fils de pute international ? L’enquête ne fait que commencer.
La Rédaction
Illustration: Dan Lampariello/Twitter | Boston : Le FBI confirme la piste du « bon gros fils de pute » | 1 |
Paris – Guillaume Pépy, PDG de la SNCF présentait hier le nouveau concept de Train à Grande Vitesse, qui viendra s’ajouter au projet de TGV low cost. Fruit de plusieurs années de recherches du service innovation de la SNCF, ce TGV roulera moins vite pour permettre aux voyageurs d’apprécier le paysage durant le trajet.
Prendre le TGV sera non seulement bientôt moins cher mais sera aussi l’occasion de redécouvrir certains aspects de la France profonde. C’est en tout cas la volonté de la SNCF qui présentait hier son nouveau concept de TGV qui roulera moins vite afin de permettre aux voyageurs de prendre le temps d’apprécier les paysages des régions traversées: « Avec le TGV les gens ont découvert le plaisir de prendre le train. Certains nous racontaient qu’ils avaient vu de très beaux paysages le long des voies. Nous sommes allés sur place et en effet, il y a de très très beaux paysages tout le long des voies . Hélas le train va trop vite pour les apprécier totalement ». Un défaut sur lequel la SNCF a travaillé durant plusieurs années.
« Nous avons voulu garder le concept de confort du TGV, car c’est un des critères de qualité de ce train que le monde entier nous envie. Ensuite, nous voulons que les gens se réapproprient ces paysages splendides ». Lors de la conférence de presse, il a ainsi présenté plusieurs tronçons du réseau où le train devrait ralentir pour circuler à une plus faible allure, voire même stopper. « Les gens pourront prendre des photos, nous pensons même rajouter des guides touristiques qui à bord pourront ajouter un complément d’informations ».
Cette nouvelle gamme de TGV devrait voir le jour d’ici la fin de l’année.
La Rédaction
Illustration: Flickr / nozoomii | SNCF : Un TGV plus lent pour apprécier le paysage | 1 |
Depuis le début de l’affaire Cahuzac et la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans le cadre de l’affaire Bettencourt le site Médiapart connaît un bond de notoriété. Une envolée qui pourrait bien avoir un impact positif sur le nombre de ses abonnés. Seulement voilà, selon des sources internes au journal, un froid règne dans les couloirs de la rédaction depuis l’arrivée du patron de Médiapart dans les locaux du site. Un patron qui a visiblement choisi de travailler en costume de Judge Dredd, le célèbre personnage de science-fiction.
Il est 9H27 ce matin quand le journaliste à la célèbre moustache franchit la porte d’entrée des bureaux de Mediapart dans le 12e arrondissement de Paris. Mais, dès ses premiers pas, c’est la stupeur aux quatre coins de la rédaction. « Edwy est sapé en Judge Dredd », murmure-t-on ici et là. Et effectivement. Edwy Plenel a décidé de revêtir depuis ce matin la fameuse tenue du personnage de comics interprété au cinéma en 1995 par Sylvester Stallone.
Edwy Plenel n’a pas hésité à revêtir une partie de son costume lors de son interview hier sur BFMTV
Pour Laurent Mauduit, co-fondateur de Mediapart avec Plenel, son ami et camarade journaliste a visiblement décidé de rompre avec la réalité : « Il est complètement cinglé ! C’est un super journaliste et un incroyable patron de presse mais là il a juste pété un câble. Il est entré comme ça avec son costume… En conférence de rédaction, dès que quelqu’un est un peu en désaccord avec lui il se met à balancer « la loi c’est moi ». Franchement c’est inquiétant.»
Pour Mathieu Magnaudeix qui couvre la politique pour le journal, le directeur de Médiapart s’est peut-être perdu en route dans son combat pour la liberté de la presse : « Franchement, je pense que le boulot qu’on fait à la rédaction est juste indispensable au bon fonctionnement de la République et de la démocratie. Et personnellement, je reste persuadé qu’Edwy est le meilleur dans ce rôle là. Mais je crois aussi que tous les « coups » qu’on a réussis lui sont peut-être montés à la tête. Au point qu’il nous oblige depuis ce matin à l’appeler Judge Plenel… »
Fabrice Arfi rejoue du Alexandre Dumas
Ce malaise à la rédaction de Mediapart s’est très vite accentué quand Fabrice Arfi, en première ligne sur l’affaire Cahuzac, est lui aussi apparu déguisé dans les locaux du journal. Mais celui que beaucoup considèrent comme le jeune symbole d’un « nouveau journalisme » avait pour le coup opté pour un costume de mousquetaire, évoquant quelque peu avec sa barbe drue le célèbre « Athos ». Un nouveau style que Mathieu Magnaudeix commente avec distance : « C’est vrai que physiquement ça colle un peu au personnage. Mais peut-être qu’il pourrait juste continuer à faire son boulot comme il le fait déjà. C’est-à-dire avec brio mais sans se prendre pour je-ne-sais-qui. »
Illustration: Flickr: clasesdeperiodisimo / sean cumiskey | Les journalistes de Mediapart gênés de voir débarquer Edwy Plenel en costume de Judge Dredd | 1 |
C’est un geste de solidarité qui fait chaud au cœur. Ce matin, aux alentours de 9 heures, un groupe de 5 copains a fait irruption dans un bar de la rue Saint-Michel à Rennes. Dans une ambiance conviviale empreinte d’amitié et d’anecdotes personnelles, ils ont tous ensemble entrepris de soutenir fièrement le marché de l’alcool. Et c’est évidemment en consommant allègrement de nombreux spiritueux qu’ils ont décidé de montrer leur soutien sincère à cette industrie vieille comme la France. Reportage.
Cet acte militant s’est donc déroulé dans un des très nombreux bars de la rue Saint-Michel, plus communément appelée rue de la Soif. A peine arrivés, les cinq camarades de chômage rennais sont de suite passés à l’action. Et c’est en attaquant la journée avec des alcools produits et vendus par le français Pernod Ricard, qu’ils ont souhaité entamer leur soutien, nous explique Patrice, 3,5 grammes : « Rouge, blanc, whisky, Cognac : on essaie de boire un peu de tout pour que notre geste de solidarité soit le plus complet possible. On essaie au mieux de garder une certaine égalité entre les différentes marques du groupe. »
Les 5 hommes, à quelques heures seulement d’un rendez-vous collectif au Pôle Emploi, ont tout de même tenu à montrer leur volonté de soutenir toute l’industrie de l’alcool et pas seulement celle basée en France. C’est donc en enchaînant par une tournée de boissons produites par l’anglais Diageo, n°1 du secteur, qu’ils ont prolongé leur happening : « Là ça devient un peu dur mais y’a toujours une ‘tite place pour une mousseuse et un Bourbon. » scande Laurent, 6,7 grammes.
Revenir tous les jours pour consolider le mouvement
C’est donc à la limite du coma éthylique et avec un rendez-vous au Pôle Emploi loupé que nos 5 collègues terminent leur journée de mobilisation vers 21H. Une mobilisation qu’ils ont promis de renouveler tous les matins, même endroit, même heure, précise Patrice, 4,8 grammes : « C’est un engagement de fond. Et pour que notre soutien ait un effet concret sur la vitalité de l’industrie de l’alcool, il faut que cela se fasse tous les jours. Après tout, le Rhum ne s’est pas fait en un jour ! Hein ? Excellent nan ? »
Photo : iStock / nazdravie | Rennes : un groupe de copains heureux d’aider l’industrie de l’alcool dès 9h du matin | 1 |
Etats-Unis – Hier soir, la chasse aux auteurs des attentats du marathon de Boston prenait une nouvelle tournure avec une fusillade sur le campus du MIT (Massachusetts Institute of Technology), entraînant le décès d’un policier. En ce vendredi, les attentes des citoyens américains sont très fortes concernant les deux prochains jours. En effet, sur les réseaux sociaux et dans les médias, de très nombreux habitants des Etats-Unis ont fait part de leur faible mais toujours vive espérance d’avoir une fin de semaine sans événements trop trop merdiques. Décryptage.
Etats-Unis – Hier soir, la chasse aux auteurs des attentats du marathon de Boston a pris une nouvelle tournure avec une fusillade sur le campus du MIT (Massachusetts Institute of Technology), entraînant le décès d’un des suspects et d’un policier. En ce vendredi, les attentes des citoyens américains sont très fortes concernant les deux prochains jours. En effet, sur les réseaux sociaux et dans les médias, de très nombreux habitants des Etats-Unis ont fait part de leur faible mais toujours vive espérance d’avoir une fin de semaine sans événements trop trop merdiques. Décryptage.
Passer un week-end sans lâcher un « Oh my God ! Oh my God ! »
Les messages se sont très vite multipliés sur Twitter et Facebook à l’annonce de la fusillade qui a eu lieu hier soir à Cambridge. « Boston, Waco et maintenant ça…Est-ce qu’à un moment on va passer une journée qui ne sera pas merdique ? » s’interroge un internaute sur son mur Facebook. « J’aimerais bien vivre 24 heures sans entendre parler d’un tueur psychopathe, d’un attentat ou d’une explosion meurtrière. Même juste une demi-journée au moins… » commente cet autre américain dans un reportage diffusé sur CNN.
Cette succession de morts violentes outre-Atlantique n’a toutefois pas réussi à éteindre tout espoir chez les américains. Un espoir qui a notamment été souligné par Barack Obama. Le président américain qui s’est exprimé ce matin lors d’une conférence de presse exceptionnelle : « La fusillade du MIT est une terrible nouvelle qui prolonge la série noire que traverse notre nation. Beaucoup de nos concitoyens sont morts ces derniers temps dans des attentats, des catastrophes ou des tueries de masse. Mais j’ai foi en la possibilité de passer le week-end qui vient dans la tranquillité, loin d’événements vraiment merdiques comme ceux que nous avons subis depuis le début de la semaine. »
Les experts mitigés
Cet optimisme qu’a tenté d’incarner Obama lors de sa prise de parole a très vite été douché par de nombreux experts. C’est notamment le cas de Larry Candle qui est intervenu sur la chaîne publique PBS : « C’est un joli message d’espoir mais pas vraiment réaliste. La société américaine, par bien des aspects, est vraiment sujette aux événements merdiques de ce genre. Il faudrait une profonde réforme de notre mode de vie et de nos institutions pour que cela change. » et l’expert de continuer son analyse : « Même si cela arrivait, ça prendrait des années pour que les choses changent. Donc il est très probable que ce week-end d’autres coups de théâtre tout aussi merdiques surviennent sur notre territoire. »
La Rédaction
Illustration: Flickr /Matso | Les Américains dans l’espoir de passer un week-end sans tuerie, ni catastrophe et autres merdes de ce genre | 1 |
Paris – C’est une chaussure traumatisée qui témoigne aujourd’hui. Ce matin face à Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV, la fameuse ballerine interpellée cette nuit par la police a décidé de sortir du silence. Elle est, entre autres, revenue sur la violente arrestation dont elle a été victime hier soir. Elle affirme avoir été “violentée” par un groupe de Rangers appartenant aux forces de l’ordre. Elle en a également profité pour révéler que d’autres chaussures avaient aussi fait les frais d’interpellations « musclées ».
Paris – C’est une chaussure traumatisée qui témoigne aujourd’hui. Ce matin face à Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV, la fameuse ballerine interpellée cette nuit par la police a décidé de sortir du silence. Elle est, entre autres, revenue sur la violente arrestation dont elle a été victime hier soir. Elle affirme avoir été “violentée” par un groupe de Rangers appartenant aux forces de l’ordre. Elle en a également profité pour révéler que d’autres chaussures avaient aussi fait les frais d’interpellations « musclées ».
« Les forces de l’ordre ont perdu la tête »
Ce matin c’est avec un visage grave et des trémolos dans la voix que la chaussure sans talon a fait le récit de sa soirée de la veille : « J’étais aux Invalides. Je manifestais pacifiquement, dans le calme, quand tout d’un coup les CRS ont donné la charge sans aucune raison. » Et la ballerine de continuer : « J’ai reçu de la lacrymo en plein sur la pointe puis j’ai été plaquée au sol très violemment par plusieurs Rangers qui étaient aux pieds de CRS. Je les ai bien vues ! Je suis une ballerine d’accord, mais est-ce que cela est juste d’être traitée comme un animal ? »
Toujours sur BFMTV, celle qui se dit victime d’une « bavure intolérable dans une démocratie » a révélé que plusieurs autres chaussures qui manifestaient hier à ses côtés avaient subi des violences policières hier soir : « J’ai aussi assisté au lynchage d’une paire de Converse qui m’accompagnaient dans la manifestation. Elles étaient juste là, sans chercher à provoquer l’affrontement. Est-ce qu’elles méritaient ce que les policiers leur ont infligés ? Je ne crois pas… M. Hollande vous portez une part de responsabilité dans ce qui s’est passé, M.Valls, expliquez vous ! »
Des lacets déchirés
Toujours selon les propos de la jeune ballerine, les autres chaussures interpellées avec elle auraient subi de lourds dégâts : « J’ai vu des Rangers de CRS déchirer des lacets de militants. À un moment, une basket s’est fait traîner au sol sur 5 mètres par des agents en civil avant d’être rouée de coups de matraque.» Face à de tels actes, elle a souhaité témoigner à l’Assemblée nationale dans la nuit : « Je ne voulais pas que cette injustice soit passée sous silence. C’est pour ça que j’ai accepté d’accompagner le député Philippe Meunier (UMP), pour qu’on n’oublie pas ces millions de ballerines qui sont descendues dans la rue ces dernières semaines et que le gouvernement refuse toujours d’écouter. »
La Rédaction
Photo: capture d’écran LCP/BFMTV | Exclu : la ballerine raconte : « J’ai été brutalisée par une dizaine de Rangers de CRS » | 1 |
C’est la dernière énigme du monde scientifique. Alors que les mystères de la nature se dévoilent petit à petit au fil des siècles, une question continue de trotter dans l’esprit des chercheurs du monde entier : « Pourquoi la planète Terre continue-t-elle à être bonne avec les êtres humains ? » Une attitude incompréhensible et paradoxale alors que les dégâts de l’homme sur l’écosystème et la nature atteignent aujourd’hui de tristes sommets. Décryptage.
C’est la dernière énigme du monde scientifique. Alors que les mystères de la nature se dévoilent petit à petit au fil des siècles, une question continue de trotter dans l’esprit des chercheurs du monde entier : « Pourquoi la planète Terre continue-t-elle à être bonne avec les êtres humains ? » Une attitude incompréhensible et paradoxale alors que les dégâts de l’homme sur l’écosystème et la nature atteignent aujourd’hui de tristes sommets. Décryptage.
Un comportement illogique
Pascal Testard est chercheur à l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM). Pour lui, un tel manque de réaction face aux ravages que nous causons à cette planète est totalement inhabituel : « Dans toutes les formes de vie, dès qu’un organisme subit une agression comme cela semble être le cas ici, cet organisme met généralement en route une forme de protection, de défense immunitaire. Mais dans ce rapport précis de notre planète avec l’espèce humaine, nous n’avons aucune trace d’un tel système de défense. »
Absence de légitime défense d’une part mais aussi mystérieuse bienveillance qui semble continuer en dépit de toutes les agressions possibles : « Nous avons là un être qui se fait littéralement ronger par notre espèce et qui, non seulement ne se défend pas, mais en plus continue de dispenser ses bienfaits. Des bienfaits qui permettent à son agresseur de continuer son action de nuisance. » analyse cet autre biologiste de l’INSERM.
Une planète toujours discrète
Les scientifiques français et du monde entier pourraient bien plancher sur le sujet pendant encore de longues années. Une difficulté accrue par la discrétion pour ne pas dire le silence total adopté par la Terre. Contacté par téléphone, l’astre s’est en effet contenté d’une réponse lapidaire : « Je ne souhaite pas m’impliquer dans ce débat plutôt absurde. Je préfère continuer à faire ce que j’ai toujours fait jusque-là. C’est-à-dire tout simplement être et accueillir toute les formes de vie qui se présentent à moi. »
La Rédaction
Illustration: Istock / cemagraphics | Une planète mystérieusement bienveillante avec le cancer humain qui la ronge | 1 |
Le monde des jeux vidéo violents évolue très vite, trop diront même certains. Rockstar Game a présenté ce jour les nouvelles spécifications du prochain GTA 5 qui vont vers une généralisation accentuée de la monétisation de certaines parties du jeu. Analyse par Constance Deplanque.
Le monde des jeux vidéo violents évolue très vite, trop diront même certains. Rockstar Game a présenté ce jour les nouvelles spécifications du prochain GTA 5 qui vont vers une généralisation accentuée de la monétisation de certaines parties du jeu. Analyse par Constance Deplanque.
Responsabiliser le joueur
Grand Theft auto V est un jeu extrêmement attendu mais les joueurs risquent de peu apprécier les nouvelles propositions de Rockstar Games. Ainsi le joueur devra désormais réellement payer avec sa carte bleue pour franchir les différents péages du jeu. Et non pas une fois, comme pour débloquer un contenu inédit, mais à chaque passage. « C’est pour responsabiliser le joueur. Chacun devra réfléchir s’il estime vraiment obligatoire de se rendre à un endroit , car il en coûtera. C’est comme quand vous voulez prendre votre véhicule dans la vie : vous vous demandez si c’est nécessaire » argumentent les techniciens créateurs du jeu.
Autre innovation de taille, le joueur devra posséder une assurance pour le véhicule qu’il conduira dans le jeu – là aussi payable via internet. A nouveau, cette même volonté de changer les mentalités des joueurs, en instaurant un nouveau principe de « qui casse paye ». « Nos techniciens et programmeurs ont passé des jours à composer un monde ouvert et agréable. Ce n’est pas pour qu’à la première occasion ce travail soit gâché en percutant des véhicules, des piétons ou des bâtiments » explique aussi un des chefs des équipes. « Je pense que les gens feront un peu plus attention quand ils conduiront, on veut des joueurs responsables et conscients des risques, pas des chauffards. »
Que risque le joueur s’il décide néanmoins de conduire comme il l’entend ? « Le véhicule sera immédiatement saisi ainsi que son permis. S’il est pris en flagrant délit de conduite sans permis ou pire au volant d’une voiture volée, les conséquences peuvent être beaucoup plus graves ». Mais les programmeurs tempèrent les inquiétudes des joueurs. « Nous avons énormément travaillé sur les transports en commun, avec un réseau très dense. Même sans véhicule, vous pouvez vous déplacer d’un point à un autre. Sans parler des taxis, eux aussi payants. » ajoutant qu’il s’agissait là d’une expérience de jeu totalement innovante pour des joueurs toujours en quête de nouveautés.
La Rédaction
Photo: logo Rockstar Games | GTA 5 : Des péages désormais payants et une assurance tiers obligatoire | 1 |
Dallas – Moins de 12 heures après la faste inauguration de la bibliothèque George W. Bush, c’est l’incompréhension et la stupéfaction qui prédominent, après la disparition de l’unique livre de George W. Bush. Les enquêteurs américains n’excluent aucune piste.
Dallas – Moins de 12 heures après la faste inauguration de la bibliothèque George W. Bush, c’est l’incompréhension et la stupéfaction qui prédominent, après la disparition de l’unique livre de George W. Bush. Les enquêteurs américains n’excluent aucune piste.
Tristesse pour le clan Bush père et fils. Quelques heures seulement après l’inauguration de la bibliothèque de George W. Bush, construite au cœur du nouveau Georges W. Bush Presidential Center, l’unique livre de la bibliothèque a été volé. Le vol a eu lieu durant la nuit et ce malgré l’important dispositif de surveillance mis en place, notamment après les événements de Boston. « Mon mari est très touché, c’était un livre auquel il tenait beaucoup. Il l’a accompagné partout, à la Maison-Blanche, à Camp-David. C’est une perte irréparable » a expliqué l’épouse de l’ancien président George W. Bush.
Construite dans l’unique but d’abriter ce seul livre, la Bibliothèque Georges W. Bush devait être le fleuron du George W. Bush Presidential Center. «Tout le bâtiment a été conçu autour de ce livre, pour le mettre en valeur et savoir l’apprécier et pour prouver que, contrairement à ce qu’on a pu laisser dire ou penser, le président Bush était un fin lettré » explique Ronald Colson, un des artisans du projet. Inauguré en grande pompe hier, il avait vu un événement rare, la présence sur scène de 5 président américains. Pour sa part, Barack Obama, très ému, a d’ores et déjà proposé de racheter un exemplaire à l’identique du livre disparu. « Je comprends cette tristesse. Que l’ancien président sache que tous les Américains sont avec lui par la prière. ».
De son côté le FBI n’écartait aucune piste, terrorisme intérieur ou extérieur, dans une atmosphère très électrique après les attentats de Boston. Mais l’ancien président George W. Bush a tenu a rassurer les médias. « Vous savez, au fond, ce n’est qu’un livre. Et pour tout dire, j’ai dû simplement mal le ranger. Je ne serais pas surpris de remettre la main dessus par hasard dans les prochains jours, comme cela arrive souvent quand on égare un objet ».
Photos: DR | L’unique livre de la nouvelle bibliothèque de George W. Bush dérobé cette nuit | 1 |
Ébullition dans le PAF. Alors que les rumeurs sur le traditionnel mercato d’été des animateurs se multiplient, la première annonce vient finalement de Canal +. Et cette annonce n’est pas la plus petite puisqu’elle concerne l’un des programmes phare de la chaîne, Le Grand Journal. Dans une interview exclusive accordée au Gorafi, le taulier du programme, à savoir Michel Denisot, a rendu publics les changements qui auront lieu la rentrée prochaine. Et parmi ces changements, une petite révolution, puisque l’animateur affirme vouloir changer de registre et faire preuve de personnalité avec les invités qu’il reçoit.
Ébullition dans le PAF. Alors que les rumeurs sur le traditionnel mercato d’été des animateurs se multiplient, la première annonce vient finalement de Canal +. Et cette annonce n’est pas la plus petite puisqu’elle concerne l’un des programmes phare de la chaîne, Le Grand Journal. Dans une interview exclusive accordée au Gorafi, le taulier du programme, à savoir Michel Denisot, a rendu publics les changements qui auront lieu la rentrée prochaine. Et parmi ces changements, une petite révolution, puisque l’animateur affirme vouloir changer de registre et faire preuve de personnalité avec les invités qu’il reçoit.
« Essayer d’élargir ma gamme d’émotions »
Cette prise de parole de Michel Denisot n’est sans doute pas sans lien avec les critiques contre son émission depuis la parution il y’a quelques jours du livre On/Off d’Olivier Pourriol (ex-chroniqueur du Grand Journal). Un livre qui dévoile les coulisses peu glamour de ce rendez-vous cathodique mais auquel le patron du Grand Journal a décidé de répondre : « Il y a beaucoup de contre-vérités dans ce bouquin. D’autres constats négatifs sont par contre plus justifiés mais je tiens à dire au téléspectateur que les changements qui se préparent pour la saison prochaine vont donner un tout autre visage à leur émission. »
Et ces changements risquent effectivement d’être de taille puisque c’est le coeur, le noyau dur du Grand Journal que Denisot a décidé de totalement remanier : « Contrairement aux années précédentes, on ne changera pas que des petits détails comme le timing de l’émission, le décor du plateau ou même un ou deux nouveaux chroniqueurs. Non, pour la saison prochaine je songe sérieusement à avoir de la personnalité à l’antenne. J’espère ainsi enclencher une petite révolution et montrer qu’on est toujours là en access prime-time où la concurrence est rude. »
Un virage à 180° pour celui que beaucoup jugent « fade », « plat » ou « consensuel comme une putain de tranche de jambon ! ». Et ce projet d’acquérir une personnalité d’ici septembre, Michel Denisot semble réellement y tenir : « Je vais essayer d’écouter vraiment ce que disent les invités de l’émission, tenter de donner l’impression que j’ai un point de vue, que je maîtrise un peu ce dont on parle en plateau. »
Mais ce qui tient surtout à cœur à l’homme qui assure depuis 2004 la présentation du programme, c’est de donner un peu plus de profondeur à sa prestation quotidienne : « J’aimerais bien aussi incarner un présentateur plus humain, plus vivant. » Et l’animateur de continuer : « Avec Renaud Le Van Kim qui produit avec moi le Grand Journal, on a donc décidé qu’il était nécessaire de faire preuve d’autres émotions que l’apathie qui règne sur mon visage émission après émission. »
Des séances de coaching
Dans cette démarche d’enrichissement des émotions, Denisot affirme prendre depuis 3 semaines des cours de comédie avec un coach théâtral : « C’est pas facile d’avoir l’air vivant. J’ai pas vraiment l’habitude de me mettre en colère ou simplement de me laisser pleinement gagner par la joie. Mais j’y travaille dur ! Pour y arriver j’essaie de reproduire en plateau le sentiment qui me parcourt quand par exemple je vois un super but dans un match de foot ou quand je regarde les courbes d’audience après une bonne émission. »
La Rédaction
Illustration: WikiCommons / Frantogian | Michel Denisot : « Je songe sérieusement à avoir de la personnalité pour la saison prochaine » | 1 |
Un jeune groupe de cinéphiles a déclaré la guerre aux émissions sur les erreurs de films qui fleurissent sur Internet en décidant de les prendre à leur propre jeu. Ainsi, ils s’amusent à chercher les moindres erreurs et inexactitudes dans les propos des animateurs mais aussi, et comme eux, des erreurs de scripts ou de montage. La guerre est déclarée.
Un jeune groupe de cinéphiles a déclaré la guerre aux émissions sur les erreurs de films qui fleurissent sur Internet en décidant de les prendre à leur propre jeu. Ainsi, ils s’amusent à chercher les moindres erreurs et inexactitudes dans les propos des animateurs mais aussi, et comme eux, des erreurs de scripts ou de montage. La guerre est déclarée.
Coups pour coups
Jonathan a 23 ans. Comme ses amis, Gilles, Sonia et Mehdi ils sont cinéphiles. Ils aiment aller au cinéma, parler cinéma. Mais une chose les a rapprochés un peu plus depuis quelques mois : leur haine commune des émissions et sites internet qui recensent les erreurs de scripts de films, à l’instar de sites comme erreursdefilms.com ou l’émission sur Allociné Faux Raccord. « Ces gens là dénaturent l’essence même du cinéma. On en a assez de les voir prendre à la légère les films et de les ridiculiser » tonne Jonathan. Avec des amis, il a donc monté un contre-site sur lequel sont répertoriées toutes les erreurs de ces émissions. Montage, script, imprécision, rien ne leur échappe.
« Nous rendons coup pour coup » explique Sonia. « J’ai travaillé comme scripte sur plusieurs films. C’est un métier très ingrat et très dur. Par exemple ils ont pointé du doigt le film les Choristes pour anachronisme, affirmant qu’une voiture datant de plusieurs années après les événements du film apparaissait à l’écran. Une amie était scripte sur ce film, elle a été très blessée car c’était faux.» Mehdi signale aussi que plusieurs scriptes françaises vivent désormais dans la peur de voir leurs erreurs révélées au grand jour sur ces sites. « Ces gens ont-il seulement pensé aux conséquences ? Ils prennent cela tellement à la légère et mettent en danger des carrières cinématographiques ! ».
Et d’expliquer que toutes les catégories socioprofessionnelles des métiers du cinéma vivent dans une psychose permanente. « Vous êtes monteur, vous ratez un plan-raccord, 90% de chance que ça finisse sur ce site ». Désormais le site est mis à jour de manière quotidienne par le groupe, qui répertorie plusieurs dizaines d’erreurs chaque jour. « On note tout, erreur de phrasé, erreur de script, ou inexactitude. On ne laisse rien passer et de nombreux fans nous envoient chaque jour de nouvelles erreurs. ». Et Gilles de conclure « Désormais, la peur est dans l’autre camp ».
La Rédaction
Illustration: iStock /dpmike | Ils cherchent des erreurs dans les émissions sur les erreurs de films | 1 |