Gutenberg Cette exposition nous apprend que dès le XIIe siècle, à Dammarie-sur-Saulx, entre autres sites, une industrie métallurgique existait. Ensuite, fut installée une autre forge à la Vacquerie, à l'emplacement aujourd'hui de Cora. En 1953, les hauts fourneaux et fonderies de Cousances virent le jour, puis Jean Baudesson, maire échevin de Saint-Dizier, autorisé par lettres patentes d'Henri IV, installa à Marnaval- qui signifiait val ou vallée de la Marne ou bien en aval de la Marne-, une forge qui connut son apogée au XIXe siècle. Tout au long des années, de nouveaux sites furent créés, notamment à Haironville, puis plus tard à Ancerville. Amélioration de la sécurité Le maire a invité les membres du conseil à élaborer le programme d'amélioration de la voirie communale et de la sécurité routière pour l'année 1999. Il a rappelé que plusieurs automobilistes ont quitté la chaussée à l'intersection de la RD192 et du chemin rural de la Vaux des Fossés et qu'il convient de modifier le régime de priorité à cet endroit. Espoir Pourquoi ce thème ? "Tout simplement", a précisé Roger Thiriot, "parce que l'histoire du travail industriel est, ici, une longue et vieille histoire. La présence d'une abondante forêt, fournissant l'indispensable combustible, liée à l'existence du minerai de fer exploitable à ciel ouvert, a incité les hommes à créer". Un voyage étonnant où photos, réalisations, vieux outils, documents anciens, permettront de mesurer combien ce petit bout de terre de France, situé aux Marches de l'Est, lieu de passage de prédilection des invasions, fut une terre de labeur, et combien le travail de ses habitants, durs à la tâche, doit être reconnu et mis en valeur. Cette exposition, comme devait conclure Roger Thiriot, "n'a d'autre ambition que d'apporter un modeste témoignage sur le passé du tissu économique de la région. Elle se veut aussi message d'espoir en l'avenir". Une nouvelle école pour la commune Au cours de la cérémonie d'inauguration. La nouvelle école maternelle a été inaugurée en présence du sous-préfet, du président du conseil général, accompagné de MM. Farinet et Verneau, des maires et représentants de la communauté de communes, de l'inspecteur d'académie et de l'inspectrice de l'Education nationale de la circonscription. Après avoir coupé le ruban qui en marque symboliquement l'entrée, le maire et la directrice ont conduit la visite commentée des locaux. Dans son intervention, M. Soyer a fait l'historique de l'école maternelle, qui existe à Vignot depuis 1972. Elle occupait depuis cette date, un bâtiment préfabriqué dans le parc Verneau. En 1996, la municipalité étudie la possibilité d'une construction neuve. Le coût des bâtiments s'élève à 2.700.000 F, dont 40% de subvention de l'Etat ; 20% d'auto-financement et 40% d'emprunt. Le mobilier est subventionné à 50% par le conseil général. M. Soyer a adressé ses remerciements aux collectivités participantes, et en particulier à l'inspecteur d'académie, pour la création, en 1998, d'une cinquième classe et la nomination de deux aides-éducateurs et la mise à disposition à la rentrée 1999 d'un titulaire mobile. M. Dumez, président du conseil général, a parlé d'une "réalisation apte à l'épanouissement des petits", non sans rappeler le rôle primordial de l'éducation familiale. L'inspecteur d'académie a remercié la municipalité d'avoir mené à bien son projet en ayant associé les différentes parties intéressées : enseignants, parents, pour la conception des locaux et la qualité des matériaux utilisés. Les enfants et les pêcheurs Ce sont finalement les élèves de la classe de CM2 de Jacky Hedin qui sont venus mettre la main au sac poubelle, dans la bonne humeur, comme s'ils étaient là pour participer à un jeu de plein-air, laissant au passage le soin à leurs aînés d'en tirer une morale. Une seconde opération se déroulait en parallèle sur le territoire de la commune, avec un groupe d'une dizaine de chevaliers de la gaule "La Barisienne", des pêcheurs à la ligne venus nettoyer les rives et curer le petit ruisseau qui serpente sous les "Sources" avant de se jeter dans l'Ornain. Une opération destinée aussi à faciliter la remontée et la fraye des truites vers la rivière. La journée de nettoyage de l'environnement placée sous la bannière du "Printemps de l'environnement" n'a pas connu, à Fains-Véel, le succès que la municipalité était en droit d'attendre. Les petits mitrons séduits par la bonne odeur du pain. Depuis quatre ans, les boulangers français fêtent avec leurs clients la Saint-Honoré. Ceux d'Ancerville ont participé à l'événement en faisant découvrir leur savoir-faire et leurs recettes. Les élèves de la classe de CE1 de l'école Notre-Dame ont pris part aux festivités. Ils ont été reçus à la boulangerie Leroy pour visiter le fournil et surtout pétrir la pâte afin de confectionner de délicieux pains au chocolat qu'ils ont dégustés à l'heure du goûter avec un verre de jus de fruit. Quel bonheur d'entendre la boulangère conter l'histoire de saint Honoré, ce jeune homme dissipé annonçant à sa vieille nourrice qu'il voulait se faire prêtre ! Bref, en quittant le fournil, chacun ne rêvait que de remettre la main à la pâte avec Sylvie et Daniel. L'agenda sportif Football Une seule rencontre est au programme des licenciés du FC aujourd'hui. L'équipe B, chez les seniors, évoluera à partir de 15h, sur la pelouse du terrain d'honneur, face à la formation de Laneuville. Une journée du championnat de promotion de première division départementale. Cet entraînement sera renouvelé demain, aux mêmes horaires. Billard Aviron Une sortie nautique d'entraînement est organisée aujourd'hui, à partir de 9h, pour les rameurs du club. Rendez-vous au local du club. Décès de Guy Hosneld Nous apprenons avec beaucoup de tristesse, le décès de Guy Hosneld, suite à une longue et douloureuse maladie, à l'âge de 44 ans. Né à Abainville le 11 février 1955, Guy était arrivé tout jeune avec sa famille à Void-Vacon. Il avait épousé Denise Pierrejean le 26 octobre 1974 et de leur union, sont nés une fille et deux garçons, âgés respectivement de 24, 23 et 14 ans. Guy a consacré toute sa vie professionnelle à la laiterie Besnier à Sorcy-Saint-Martin, au poste de chef magasinier où il comptait de nombreux amis. Guy Hosneld était une personne très connue dans la commune et aux alentours, pour son grand dévouement aux autres et sa participation à la vie associative du village ; il a assuré la présidence de la société de pêche "La Gaule vidusienne" durant une dizaine d'années. à l'âge de 12 ans, il était entré au LAS handball où il pratiqua durant près de vingt-cinq ans. Sapeur-pompier volontaire, il avait pris la responsabilité de la formation des premiers cadets sapeurs-pompiers de Meuse. Guy affectionnait beaucoup le jardinage, loisir partagé avec Denise, son épouse, qu'il a eu la douleur de perdre il y a quinze jours. Il laisse à sa famille et amis, le souvenir d'un homme dévoué, généreux, jovial, toujours prêt à rendre service. Les obsèques seront célébrées demain, à 15h, en l'église Notre-Dame de Void-Vacon. Le président Simon : rien ne lui échappe ! La première exposition avicole de Belfort date de 1922. Cela fait donc plus de trois-quarts de siècle que la digne société du même nom encourage, dans la région, les éleveurs amateurs. On peut donc estimer de façon astronomique le nombre de poules, de canards et de lapins, puis logiquement de casseroles, qui auront profité de cet engouement général ! Voici un homme totalement dévoué à la cause de toutes ces petites bêtes, et qui a su rassembler des bénévoles aussi passionnés que lui, même quand certains d'entre eux n'ont même plus de poulailler. à l'époque, ce cher "Jo" élevait jusqu'à 120 pigeons voyageurs, et les spécialistes n'ont pas oublié que l'un de ses champions fut de loin le meilleur sur 500 kilomètres lors d'un retour d'Evreux et de Bayeux ! Joseph Bari n'a plus rien chez lui, que des souvenirs. Heureusement, comme les autres amis de Claude Simon, il adore consacrer son temps à cette très belle exposition avicole qui résonne de mille chants de coqs heureux. Il faut aller écouter et voir tout ça. Vivifiant en diable ! Toi mon toit Une manoeuvre menée avec maestria. Une heure et vingt minutes, c'est le temps qu'il aura fallu à Thierry Guerry, chauffeur-routier chez Caillaud, l'entreprise en charpente chargée de la pose de la toiture des cours de tennis couverts, pour pénétrer dans l'enceinte du complexe sportif de la commune, avec son semi-remorque, sur lequel étaient chargées quatorze tonnes d'éléments en bois de trente mètres de long, destinés à la couverture du bâtiment en construction sur le stade. C'est au centimètre près que la cabine du véhicule a pu passer entre les deux poteaux du portail principal, dont un "chapeau" sur l'un a du être enlevé pour faciliter la manoeuvre spectaculaire, dirigée par le pilote du convoi exceptionnel. Parti de Cholet (Maine et Loire) le chauffeur n'aura mis finalement qu'une journée et demi, avec des pointes de vitesse à 70 km/h (moins la nuit de repos) pour couvrir une distance de 600 km. Un malaise Hier en début de soirée, la route reliant Danjoutin à Belfort était en partie neutralisée par la police, le temps qu'un dépanneur fasse tomber l'automobile, perchée juste au-dessus d'une fortification appartenant à l'ancienne ceinture de Belfort. Le véhicule a été enlevé un peu après 20h. Il est à noter que le couple a eu la chance que son accident soit vu par des témoins qui ont alerté les secours. L'automobile, en effet, est invisible depuis la rue de Danjoutin située en contrebas et les traces indiquant la sortie de route sont discrètes au niveau de l'A36. Un véhicule a effectué une spectaculaire sortie de route, hier vers 18h15, sur l'A36. Frôlant le début d'une glissière de sécurité, le véhicule a gravi le talus, basculé de l'autre côté, traversé un champ, est entré dans un secteur boisé, pour finalement plonger vers le centre Leclerc dans une zone à pic. Fort heureusement pour les deux occupants, l'automobile a fini par percuter un arbre assez résistant pour immobiliser le véhicule. Ce dernier est resté en équilibre instable, au-dessus d'un vide de plus de dix mètres. En tout, il a parcouru une distance de près de 150 mètres pour un dénivelé de plusieurs dizaines de mètres. Les sapeurs-pompiers de Belfort et le Samu sont parvenus, après avoir crapahuté dans les broussailles, à récupérer le conducteur et sa passagère, qui étaient conscients. Ces derniers, choqués, ne semblaient pas blessés. L'éclipse du 11 août expliquée au centre Marie-Marvingt Une éclipse de soleil se produira le mercredi 11 août à la mi-journée et sera visible partout en France. Pour la majeure partie du pays, il s'agira d'une éclipse partielle. L'éclipse totale est certainement un des événements naturels les plus spectaculaires. Vingt-six tableaux pour expliquer ce qu'est une éclipse de soleil avec une quinzaine de définitions des mots-clefs tels : amas globulaire, amas ouvert, comètes, constellations, galaxie, mama (machine automatique à mesurer l'astronomie). à travers cette balade interplanétaire, le visiteur enrichit ses connaissances et apprend que le premier astronome français répondait au nom de Messier surnommé "Le furet des comètes" par Louis XV. Le vendredi 25 juin, au ciné 3000 à 20h30, une soirée thématique sera organisée avec projections de films et diaporamas pour découvrir ce moment unique où la lune se place dans la trajectoire du soleil. Les participants à cette manifestation se verront offrir des lunettes de protection. Et la société Lorraine d'astronomie et le centre national de recherche scientifique donneront au public des conseils de prévention. Cette soirée sera agrémentée d'une exposition concernant la genèse du système solaire. Puis, le jour J, dans le cadre de l'opération "ville, vie, vacances", les jeunes Maxévillois accompagnés des animateurs se rendront à Mont-Saint-Martin près de Metz où ils seront dans l'obscurité totale durant 2 mn 30. Les jeunes intéressés peuvent s'inscrire dès maintenant. Le Petit Prince de Saint Exupéry est entré à l'école primaire Jules-Romains dans le cadre d'un projet école et des CATE, en novembre dernier. Et par le biais de l'activité théâtre, ils se sont intéressés à l'expression orale et à la mise en scène avec un intervenant, Julien Georges, maître de théâtre. Dans un premier temps, ils ont étudié les dialogues du livre et en ont extrait quelques-uns pour mieux les mettre en scène. Comme de vrais acteurs, ils ont appris à parler fort, à bien articuler, à ne pas tourner le dos au public, à s'amuser avec leur rôle. Quelques mois auront été nécessaires pour mettre en scène le Petit Prince. Pièce théâtrale présentée dans le spacieux hall de l'école, aux copains, parents, grands-parents. Leur plus belle récompense fut sans aucun doute les applaudissements nourris du public. Au mois de mars dernier, les enfants de CE2 de Mme Philippe avaient montré leur travail réalisé d'après "Les contes du chat perché" de Marcel Aimé. Julien Georges souligne : "Le théâtre doit être léger, populaire. Faire s'exprimer les enfants à travers cette activité, c'est important. J'espère qu'un jour, le théâtre remplacera la télévision." Une pluie d'étoiles Non ! Il ne s'agit pas d'un phénomène météorologique accompagnant le solstice d'été. Deux étoiles pour l'hôtel Le Relais, situé sur la place de l'Eglise ; une étoile pour le restaurant du même nom, bien connu des habitants et des touristes. Suzanne Sequin n'est plus. Elle allait avoir aujourd'hui 79 ans. Dès sa sortie de l'école primaire, elle montait à Metz et entrait en apprentissage dans une école de couture, puis revint en Meuse après la Seconde Guerre mondiale. Elle fit alors la connaissance de son futur mari, plombier-zingueur à Bar-le-Duc. Elle travailla quelque temps dans une droguerie barisienne, puis épousa Gaston Sequin le 15 juin 1946 Elle lui donna sept enfants avant que le cercle familial ne s'agrandisse de quinze petits-enfants et de quatorze arrière-petits-enfants. Depuis, elle vivait seule dans son petit pavillon à Pilviteuil, entourée de toute l'affection de sa famille. Sinon, on pouvait la rencontrer bien souvent en forêt, accompagnée de ses enfants, à la recherche des champignons ou au ramassage d'escargots qu'elle préparait elle-même, pour des repas de famille. à la maison, ses seuls plaisirs étaient de regarder les émissions de jeux à la télévision et de faire les mots mêlés, un exercice de mémoire qu'elle affectionnait. Ses obsèques seront célébrées, ce matin, à 10h30, en l'église Saint-Etienne de Bar-le-Duc. Nos condoléances. La batterie sans harmonie La musique n'adoucit pas toujours les moeurs. Exemple à l'Harmonie municipale de Montbéliard, qui a vu soudainement ses rangs s'éclaircir. Plus précisément, c'est la batterie -une des deux composantes de l'Harmonie- qui connaît des problèmes. En mars dernier, son chef, Gérard Pizzetti, en désaccord avec le fonctionnement de l'association, démissionnait. Dans la foulée, seize membres de la batterie -c'est du moins le nombre qu'ils avancent- rendaient également leur tablier. Au delà de cette querelle, l'affaire est triste. Triste pour les musiciens qui, en majorité, faisaient partie de la batterie depuis au moins trente ans. Mais désolante aussi pour la ville. Certes, l'harmonie -deuxième composante de l'Harmonie municipale- est, elle, encore au grand complet. Il n'empêche que dorénavant les défilés montbéliardais auront un petit air tristounet. Que la lumière soit ! Expression parue dans la revue n° 33 "Verdun la vie" et envoyée à tous les Verdunois, ne correspond pas à la réalité, ce que soulignent M. Christian Langlois et M. Patrice Lanini, délégués syndicaux CGT des Rapides de la Meuse. Ces délégués remercient le maire pour avoir pris ses responsabilités en aménageant le parking de la Tour du Champ. Hélas ce n'est pas satisfaisant. M. le maire et M. le directeur des Rapides, il vous est demandé de régler le problème au plus vite. à titre de rappel : nos chers bambins sont toujours dans le noir, sans salle d'attente chauffée, sans toilettes et sans lumière. Les parents ne semblent pas connaître les dangers que côtoient leurs enfants en attendant leur bus. Affaire à suivre ! Redoux. Depuis quarante-huit heures, le redoux a fait son apparition. Sur l'agglomération et les collines environnantes, la neige a complétement disparu avec pour conséquence immédiate une remontée de la Meuse et des canaux. Avec les dangers qu'elle peut receler, et dont nous n'avons pas conscience. Dimanche en milieu d'après-midi, quelques enfants s'adonnaient à des glissades alors que l'eau, cachée, recouvrait encore tout le secteur. Apollonies. C'est l'effervescence parmi les bénévoles préparant en coulisses le festival Apollonies qui se déroulera du 23 au 26 avril prochain. Montée par le collège Saint-Jean, cette grande première va draîner dans la cité de la Paix près de 700 jeunes venus des quatre coins de France, mais aussi du Canada, de Belgique et de Suisse. Mais quel apport pour la cité ! Création d'un atelier "Arts plastiques". Ils étaient nombreux les Brasiliens présents lors de la séance découverte "arts plastiques" pour venir écouter Sylvain Breda présenter son panel de compétences L'enquête réalisée par le conseil municipal des jeunes avait mis en évidence l'intérêt des adultes pour ces activités artistiques. Il n'en fallait pas plus pour que la commission culture propose cette animation qui se déroulera dans un premier temps au foyer communal, en attendant la fin des travaux de la salle d'animation et de loisirs. Pour ce premier rendez-vous, l'animateur a pu faire partager sa passion et présenter quelques "oeuvres" pour mettre en bouche les participants. Quelques toiles, de l'acrylique, de l'huile, de l'encre de Chine, mais aussi de la sculpture et bien d'autres techniques. En effet, parmi les adhérents à cette activité, plusieurs manient déjà avec brio différentes techniques artistiques, qu'ils pourront faire partager à l'ensemble du groupe. Ce sont déjà plus de trente personnes qui se sont inscrites pour la prochaine séance, avec pour objectif de former deux groupes qui se retrouveront les mercredis ou les vendredis. à Soleuvre : des hauts et des bas L'Effort Basket de Mirecourt participait ce dimanche au tournoi international de Soleuvre au Luxembourg où étaient présentées des équipes de haut niveau telle Utrecht (N1 hollandaise). D'abord, les Mirecurtiens rencontrèrent Utrecht qu'ils accrochèrent longtemps pour finalement céder par 36-32. Deuxième match, contre Sarrelouis (N2 allemande). Là, les hommes de Franck Renard, bien en jambes se montrèrent plus sûrs notamment à l'intérieur de la raquette et ils l'emportèrent par 45-36. L'après-midi, rencontre entre Lorrains pour la 3e place contre les voisins de Joeuf, mais la fatigue commençait à se faire sentir. Mirecourt perdit trop de ballons et sur ces mini-rencontres cela ne pardonne pas. La finale se joua entre Utrecht et Soleuvre. Le bilan de l'entraîneur à l'issue de ce tournoi de préparation était assez mitigé : "On a montré de très bonnes choses durant la matinée mais physiquement notre jeu s'est affaibli au fur et à mesure du tournoi. On continue à optimiser nos points forts et à travailler nos faiblesses." Rixe à Montbéliard : un Belfortain ivre interpellé. Dans la nuit de dimanche à lundi, peu après minuit, les services de police de Montbéliard reçoivent un appel téléphonique les informant qu'une rixe est en train de dégénérer, place Ferrer, à Montbéliard. Néanmoins, un témoin leur assure qu'un des protagonistes de la rixe a pris la fuite en voiture. Il donne le signalement de la voiture. Le véhicule en question est rapidement localisée et est immobilisée à hauteur de la succursale Peugeot. Il comparaîtra prochainement devant le tribunal correctionnel de Montbéliard pour y répondre d'une conduite en état d'ivresse. Pour ce qui est de la bagarre, l'enquête de police se poursuit afin de savoir qui a fait quoi. Lors de l'assemblée générale de l'Association paroissiale d'éducation populaire, le bilan dressé par le vice-président, M. Ménétrez, fait apparaître un solde financier positif, notamment grâce au succès rencontré par le loto, au don de la section des "Fourmis" après leur marché de Noël et à la vente de fleurs à l'occasion de la fête des Mères. L'assemblée générale a été l'occasion de discuter de la gestion des locaux de l'ancienne cure. Ces locaux, qui sont la propriété de la commune, sont loués à l'Apep pour une somme modique. Lorsque des utilisateurs, associations ou particuliers de la commune, les occupent, il leur est demandé une participation aux frais de fonctionnement. Il a été décidé de maintenir la gratuité pour le repas annuel des anciens offert par le Ccas (Centre communal d'aide sociale) de la commune. Les associations du village ont vu leur contribution revue à la baisse. Elles verseront 40 pour l'organisation d'un repas (au lieu de 60 précédemment). Pour les autres utilisations, se renseigner auprès du comité. Investissement en 2003, l'association envisage de changer les portes d'accès à la grande salle. La commission de sécurité venant inspecter les locaux, il faudra tenir compte d'éventuelles mises en conformité décidées par ladite commission. Pour finir, le mot du président, Luc Stéfann, qui rappelle la vocation des bénévoles de l'association : être un soutien pour la paroisse, apporter une petite contribution financière aux travaux grâce aux manifestations et aux dons, accomplir de multiples tâches et démarches touchant aux bâtiment paroissiaux, contribuer à la convivialité entre les paroissiens. président : Luc Stéfann ; trésorière : Marie-Thérèse Joyot ; secrétaire : Colette Mermet. Jet d'éponge Que s'est-il passé ? M. Brandt est l'actionnaire majoritaire (à 68%) d'EFI. La banque de l'entreprise, la Société Générale, possède pour sa part 22% des actions. Or elle aurait décidé de jeter l'éponge. Ce prêt aurait permis aussi à la société de lancer sa production de plaques offset en numérique, une technologie qu'elle est parvenue à maîtriser l'an dernier, et qui pouvait la sauver, car elle est très attendue sur le marché. Las. Pour des raisons que le directeur ne connaît pas, la Société Générale n'a pas accordé ce crédit. C'est connu, les malheurs ne surviennent jamais seuls : un important groupe canadien qui se disait intéressé par la distribution en Europe des plaques numériques mises au point à Baume n'a soudainement plus donné signe de vie. Quant au chèque de 76.000 euros, la banque a apparemment refusé de l'honorer. Dès lors, la "condamnation" de l'entreprise devenait inévitable. Elle n'y était pas parvenue à cette date. Une première réunion a eu lieu sur la question de l'indemnisation. Un groupe de travail, constitué par le secrétaire d'Etat aux anciens combattants Jacques Floch, s'est réuni une première fois pour analyser les propositions et revendications des associations qui protestent contre le décret du 13 juillet 2000 instituant une indemnité spécifique versée, sous certaines conditions, aux orphelins de déportés juifs. Plus particulièrement, l'association des orphelins de déportés de la vallée du Rabodeau, que préside Arsène Vauthier, a multiplié les revendications et manifestations. Elle avait notamment déployé ses banderoles sur le passage de Lionel Jospin, lors de sa récente visite à Lunéville. Lionel Jospin répond -il faut le souligner- sur son papier à en-tête de candidat à la présidentielle, et ne signe pas "le premier ministre". Il rappelle néanmoins un certain nombre d'actions entreprises par le gouvernement, et plus particulièrement la mise en place du groupe de travail, réuni pour la première fois il y a quelques jours. Lionel Jospin note que la mission de ce groupe est "de ne pas méconnaître les justes revendications des autres orphelins de victimes du nazisme" et de "trouver collectivement la meilleure façon de faire reconnaître par la Nation l'ampleur des souffrances subies". Lionel Jospin écrit : "Il m'a été donné de dire à plusieurs reprises combien les persécutions antisémites et les actes qui en ont découlé revêtaient un caractère particulier aux yeux de l'histoire et de la morale". Les associations représentées dans le groupe de travail sont les associations dites du "groupe des onze" ; puis la Fondation de la Résistance et la Fondation pour la mémoire de la Déportation ; l'Union nationale des orphelins de déportés et fusillés ; l'Association nationale des anciens combattants de la Résistance ; l'Associations des anciennes internées et déportées de la Résistance ; l'Union nationale des associations des déportés, internés et familles de disparus ; la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes ; la Confédération nationale des combattants volontaires de la Résistance ; enfin, l'Association nationale des familles de fusillés et massacrés de la Résistance française. Premier tour des "Petits Tigres". La section judo de l'OFP a organisé ce week-end le premier tour de la compétition appelée "les Petits Tigres", dans la salle du COSEC. Ce premier tour regroupait tous les petits judokas du secteur de Pompey nés 'en 1994-95-96 et 97 Cette animation, qui comporte trois tours, dont le prochain aura lieu à Faulx (date à définir) et le troisième le 1er mai, à Nomeny, est destinée à montrer une première approche de la compétition à tous ces petits sportifs. Après un échauffement collectif dirigé par Frédéric Pierlot de l'OFP, les responsables des quatorze clubs présents Belleville, Brin-sur-Seille, Champenoux, Champigneulles, Dieulouard, Faulx, Jeandelaincourt, Leyr, Marbache, Nomeny, Thiaucourt, 3 Vallées, Bouxières-aux-Dames et l'OFP, ont encouragé et conseillé leurs petits judokas. Tout le monde a essayé de faire de son mieux dans l'espoir de marquer un maximum de points afin qu'à l'issue des trois jours, chacun puisse remporter soit l'écusson Tigre d'or, d'argent ou de bronze fourni par la Fédération française de judo, via le comité départemental. Les nombreux parents présents autour du tatami n'ont pas manqué d'encourager leurs enfants ou de parfois sécher quelques larmes, symbole de défaite ! Mais que ces derniers se rassurent, il y aura encore deux autres tours pour se rattraper. Voyage au coeur d'un orage. L'oeil photographique de Fabrice Gillant tente de percer les mystères du ciel. à l'occasion de la fête des sciences, manifestation d'envergure nationale, la MJC Nomade propose, au centre commercial des Nations, une exposition photographique et commentée de Fabrice Gillant. Ce Meusien, passionné de météorologie depuis sa plus tendre enfance passe le plus clair de son temps à observer et à photographier les phénomènes climatiques. Le public pourra découvrir, à travers l'exposition de près de 30 clichés, le travail de ce correspondant de Météo France. à voir jusqu'à vendredi. Trois séances de 45 minutes sont prévues : à 14h, 15h et 16h. Un acte malveillant ? Les services d'EDF-GDF ont pu rétablir l'électricité dans l'immeuble peu avant 21h. Pour le plus grand soulagement des locataires qui ont pu regagner leurs logements. Sur place vers 19h30, la situation critique poussait le maire Martial Bourquin à envisager une solution de relogement. Par téléphone, il contactait divers hôtels du secteur pouvant accueillir les éventuels sinistrés. "Si cela continue, je vais ouvrir une salle municipale" confiait le premier magistrat. Les policiers ont ouvert une enquête afin de déterminer les causes exactes de cet incendie. "Si cet incendie est d'origine criminelle, il pourrait s'expliquer par la présence des CRS sur le quartier dans l'après-midi. Le premier magistrat de la commune n'écartait d'ailleurs pas cette thèse expliquant qu'un incendie comme celui-ci à une heure plus tardive aurait pu avoir des conséquences beaucoup plus graves. "Pompiers et policiers effectueront des rondes toute la nuit. C.L. Milutinovic devant le TPI. Arrivé aux Pays-Bas dans un avion du gouvernement yougoslave, M. Milutinovic a été incarcéré au centre de détention du TPI à Scheveningen, une banlieue de La Haye en début d'après-midi. Il devrait comparaître dans les prochains jours pour indiquer s'il plaide coupable ou non coupable des faits qui lui sont reprochés. Avec cette reddition, l'ensemble des proches collaborateurs de Slobodan Milosevic inculpés par le TPI se retrouvent derrière les barreaux, à l'exception d'un d'entre eux, Vlajko Stojiljkovic, qui s'était suicidé en avril dernier avant un transfert imminent à La Haye. Côte d'Ivoire : viols et pillages. La France a dénoncé hier des violations des droits de l'Homme dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, tandis que les acteurs de la crise ivoirienne ont entamé à Marcoussis, près de Paris, la deuxième phase de leurs négociations. Paris est "préoccupé par les violations des droits de l'Homme qui ont été signalées dans l'ouest de la Côte d'Ivoire ces derniers jours", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, François Rivasseau. L'ouest ivoirien est occupé en partie par des mouvements rebelles. Les travaux de la table ronde ivoirienne suivent le calendrier prévu et pourraient se terminer avant la date butoir du 24 janvier, a indiqué le porte-parole du Quai d'Orsay. Présidente de la Délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale, Marie-Jo Zimmermann est inquiète. Si les réformes envisagées par le gouvernement pour les européennes et les régionales sont adoptées telles qu'envisagées, la parité hommes-femmes en politique risque de régresser. "Près de trente ans après le combat mené par Françoise Giroud, il est paradoxal de devoir tirer la sonnette d'alarme", confie la députée de Moselle en rendant hommage à celle qui fut secrétaire d'Etat à la Condition féminine. En charge du dossier de la parité, au groupe RPR puis à celui de l'UMP, depuis son élection à l'Assemblée en 1998, elle a alerté le gouvernement et Alain Juppé dès qu'il a été question de revoir les modes de scrutin, en juillet dernier. "La bataille est dure", reconnaît-elle. Le nombre de femmes élues dans les conseils municipaux est passé de 25,7% à 47,5%. Aux sénatoriales de la même année, la stricte alternance homme-femme dans les départements élisant plus de deux sénateurs, donc avec scrutin de liste à la proportionnelle, a permis de tripler le nombre de femmes élues. Si le PC a présenté 43,9% de femmes, le PS s'est contenté de 36,1% tandis que l'UMP stagnait à 19,9% et l'UDF à 19,7%. Ces partis recevront donc en moins, chaque année, respectivement 118.385 euros, 1,5 millions d'euros, 4 millions d'euros et 625.000 euros. Bilan contrasté, donc, au moment où le gouvernement prépare des réformes électorales défavorables à la parité. En 1999, celles-ci ont représenté 40,2% des élus, pourcentage qui se verrait fort réduit. "Pour une région comportant cinq départements, il pourrait y avoir 3 x 5 = 15 hommes en tête", explique Marie-Jo Zimmermann. Seule solution : appliquer une stricte alternance homme-femme dans chacune des sections. La députée de Moselle mène donc campagne. Et menace de saisir le Conseil constitutionnel si les projets du gouvernement ne respectent pas l'article 3 de la Constitution qui dispose que "la loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives". Chantal DIDIER COURCELLES-LES-MONTBELIARD L'alerte a été donnée mercredi soir vers 21h30. Une jeune fille de 25 ans hébergée chez des parents à Courcelles-lès-Montbéliard, était signalée disparue. Dans un premier temps, les policiers qui ont reçu l'appel de la famille inquiète, ont envoyé plusieurs patrouilles dans le quartier. Hier matin, ils alertaient la gendarmerie en charge du secteur de Courcelles. Tout au plus ont-ils appris qu'elle était partie sans prendre soin de mettre des vêtements chauds malgré la rigueur hivernale. Des fouilles dans le bois de Courcelles étaient effectuées. Un ratissage autour du domicile de sa famille était également entrepris, les gendarmes craignant que la jeune fille n'attente à ses jours. Plus d'une quinzaine étaient réquisitionnés pour poursuivre les recherches l'après-midi. Mais peu avant 14h, la jeune fille prévenait sa famille qu'elle était saine et sauve et qu'elle se trouvait à Lyon. Denise Jacquin n'est plus Denise Jacquin s'est éteinte mercredi, à l'âge de 73 ans, à l'hôpital, des suites d'une pénible maladie contre laquelle elle a lutté courageusement. Denise Fachinetti est née à Mancenans au sein d'une famille de huit enfants. Mais elle a passé toute son enfance à Geney, où après avoir été à l'école communale, elle a gardé les vaches. Alors qu'elle est adolescente, sa famille s'installe à l'Isle-sur-le-Doubs. Denise travaille chez Japy jusqu'à la naissance de son premier enfant Christiane. Puis, elle décide de rester à la maison pour s'occuper de sa fille et de ses deux fils Denis et René. En 1968, Denise reprend un emploi à la fonderie de Colombier-Fontaine où elle restera jusqu'à sa retraite, en 1983. En parfaite femme d'intérieur, elle a pu, lors de ce repos bien mérité, s'occuper de sa maison, de ses fleurs. Une famille qu'elle chérissait plus que tout et qu'elle avait toujours plaisir à recevoir. Denise et son époux René, ancien lieutenant des pompiers de l'Isle-sur-le-Doubs, faisaient aussi partie de l'Union nationale des combattants. Pendant 15 ans, elle a été l'assistante efficace de son mari, René s'occupant du secrétariat et Denise de la trésorerie de la section l'isloise. Les obsèques de Denise Jacquin seront célébrées vendredi 10 janvier à 10h30 en l'église de l'Isle-sur-le-Doubs. Jardiniers de France : entre bilan et perspectives Une association qui compte aujourd'hui 39 passionnés. Aujourd'hui 39 adhérents sont recensés, dont deux nouveaux venus accueillis lors de l'assemblée. Preuve que ce loisir se porte bien dans la commune. Du point de vue financier, l'association fonctionne essentiellement grâce à l'aide d'une subvention attribuée par le siège basé à Valenciennes ainsi qu'une cotisation de 17 euros par an et par adhérents. Cela permet de mettre en place différentes actions, dont la plus importante fut, cette année encore, la Bourse aux plantes organisée par la mairie, deux fois par an, le 29 mars et 11 octobre à la salle du Parc. Il fut également question d'évoquer les projets à mettre en place pour cette nouvelle année. Dernièrement, les élèves de l'école maternelle ont assisté à un spectacle intitulé "Arturo aux quatre coins du monde". Une agréable surprise qui attendait les enfants dès le matin. Afin de raconter l'histoire qu'ils ont découverte, les petits et moyens de la classe de Chantal Hetzel, directrice, ont rédigé ce texte eux-mêmes. "Arturo est un petit corbeau qui s'ennuie. Il décide d'aller visiter le monde. D'abord, il arrive dans un pays où tout est blanc. Il y rencontre deux esquimaux qui ont pêché des poissons mais un ours polaire leur fait peur. Les esquimaux s'enfuient mais Arturo a une idée : il appelle les pingouins qui chassent l'ours en lui lançant des boules de neige. Arturo continue son voyage et se pose en Amérique... puis il bat des ailes et arrive en Afrique où il découvre un lion qui se frotte le ventre. Le grand chef essaie de le chasser en tapant sur un bouclier, mais le lion continue à se frotter le ventre, il n'avait pas faim, il était seulement malade. Arturo et le sorcier soignent le lion et dansent avec les habitants. Arturo a de la chance, il arrive en Chine au moment de la fête de la nouvelle année. Il y voit un énorme dragon mais c'est seulement une grosse marionnette. Arturo décide alors de rentrer chez lui pour raconter à ses amis toutes ses aventures. " Rue du Château. Au cours du dernier conseil municipal réuni vendredi, Claude Manet, maire, a fait part au conseil des conclusions du commissaire enquêteur suite à l'enquête publique qui a eu lieu pour les travaux de la rue du Château. Elles sont favorables au projet et il reste à attendre le visa des autorités de tutelle. Si cette réalisation permet en plus d'améliorer les dessertes de voiries cela n'en sera que mieux. Chaque cas reste particulier. Salle polyvalente. La commission d'appel d'offres pour la transformation de l'atelier artisanal des Triboulottes en salle polyvalente s'est réunie récemment pour prendre connaissance des offres reçues. Si (actuellement) on a une idée du seuil en-dessous duquel il ne sera pas possible de descendre, certaines donnée présentées par l'architecte n'ont pas été suffisamment précises pour que la commission prenne des décisions. Une prochaine réunion est prévue mardi Il appartiendra ensuite au conseil de prendre une décision définitive sur la faisabilité du projet, sachant que le lot gros oeuvre devra probablement être déclaré infructueux. Il fera alors l'objet d'un nouvel appel d'offres. L'estimation financière du projet reste valable tant sur le plan de financement que pour l'évolution de la dette. Balayage des caniveaux. à la suite d'une consultation d'entreprises réalisée par l'Amicale des maires, la commune se prononce pour une nouvelle convention de balayage des caniveaux et de nettoyage des avaloirs des eaux pluviales sur la voie publique. Parcelles du bas du village. Ceux-ci seront réalisés par le promoteur qui s'y engage étant précisé que la voirie restera en l'état pour le moment. Un viticulteur est acquéreur d'une parcelle sur la zone artisanale et souhaite que la superficie soit portée de 1.000 à 1.500 m2 Accord du conseil sur la même base que précédemment. L'action en faveur des jeunes parents avec l'installation d'une cantine et d'un accueil des enfants dans le regroupement pédagogique fonctionne bien. Mme Michèle Demange, adjoint au maire, conduira les opérations. Quelques questions diverses comme l'indemnité du trésorier principal de Toul, ou l'assurance des personnel communaux ont clos cette soirée de travail. Pablo Correa portera encore le maillot de l'ASNL la saison prochaine. Hier en fin d'après-midi, il a signé un nouveau contrat de deux ans, acceptant finalement les propositions de Jacques Rousselot. Il y a trois semaines, l'Uruguayen envisageait de quitter le club. Comme l'attaquant tenait encore à jouer, il refusa et examina d'autres possibilités : "Le Mans, Valence, Sedan et un quatrième club dont je dois taire le nom, me faisaient des offres intéressantes. J'étais prêt à partir, malgré mon attachement à l'ASNL et à la ville, car à 32 ans, il s'agissait sans doute de ma dernière chance de signer un nouveau contrat". Je fais donc confiance aux maximum de joueurs qui l'ont atteint cette saison. à mes yeux, ils valent bien ceux que nous pourrions aller chercher ailleurs. Pour conforter l'équipe et grossir l'effectif, nous allons quand même prendre un milieu offensif et un attaquant habitué au côté droit ". Bien sûr, Pablo Correa n'a obtenu aucune garantie concernant une place de titulaire : "Je ne revendique rien, mais je connais mes qualités, mon envie et je sens que je peux jouer plus que la saison dernière. Il est encore trop tôt pour savoir si au bout de ces deux années, Pablo Correa intégrera le staff technique, puisqu'il paraît décidé à demeurer en France. Tonneaux à Montreux-Vieux : trois blessés graves Trois personnes ont été gravement blessées, dimanche soir vers 17h40 à la suite d'un accident spectaculaire qui s'est produit à l'entrée du village de Montreux-Vieux sur la départementale 32 (L'Est Républicain du 5 juillet). Lors du dépassement d'un véhicule circulant dans le sens Chavannes-sur-l'Etang- Montreux-Vieux, le côté gauche de la voiture qui doublait a mordu l'accotement. Le conducteur, Benattia Grabis, 24 ans, de Cernay, ainsi que ses deux occupants, Abdel Rhazza, 22 ans, de Retzwiller, et Lionel Ledoucin, 30 ans, de Foussemagne, ont été gravement blessés dans l'accident. Les blessés ont été évacués sur le centre hospitalier de Belfort. Quant à la gendarmerie de Dannemarie, elle a procédé au constat d'usage. Arrivant à hauteur de la place Cuvier, vers 17h, le jeune homme s'arrête pour acheter une baguette de pain. Lorsqu'il revient dans sa voiture, il est pris à partie par trois individus qui s'engouffrent aussitôt dans son véhicule et le forcent à les emmener pour un périple dans le Pays de Montbéliard : Bethoncourt, Sochaux, Audincourt, Valentigney, Montbéliard et retour au point de départ. La balade durera une bonne heure et demie. Le motif de cette expédition est tout bonnement... alimentaire. Les trois adolescents entendaient organiser un barbecue dans les bois mais n'ayant pas trouvé les saucisses voulues à Bethoncourt, ils avaient décidé de "réquisitionner" une voiture pour partir à la quête des victuailles. Le passager avant de la voiture en a également profité pour voler l'argent que contenait le porte-monnaie du propriétaire du véhicule, à savoir... 30 F. Le temps de digérer cette expédition forcée et le jeune Belfortain a décidé d'aller porter plainte à la brigade de gendarmerie de Bethoncourt. Il était alors 20h. Quelques minutes après cette déposition, les gendarmes sortaient de leur brigade pour effectuer une ronde de routine. Quelle ne fut pas leur surprise de tomber nez à nez avec les trois individus correspondant précisément à la description faite par le jeune Belfortain ! Les trois lascars se promenaient sur un chemin de terre, à proximité de la gendarmerie. Ils ont été interpellés sur le champ. Tous les trois, âgé de 16 à 17 ans ont été placés en garde à vue à la brigade bethoncourtoise avant d'être remis en liberté avec, en poche, une convocation par officier de police judiciaire pour une audience devant le tribunal pour enfants, le 5 octobre prochain. Les individus en question étaient déjà connus des services de gendarmerie mais pas pour des faits de ce type. Ils devront alors répondre de violences commises en réunion n'ayant pas entraîné d'interruption totale de travail. Les anniversaires d'avril à la maison Belot Les pensionnaires de la maison Belot nés en avril fêtaient mardi leur anniversaire. Un rite incontournable qui dépend de l'état de santé des intéressés. Questionné sur son passé, Lucien Carillon s'est exécuté de bonne grâce. Natif des Forges de Méziré, en 1928, il a fréquenté l'école de Morvillars jusqu'au CEP. Resté célibataire, il poursuit : "J'ai travaillé à l'usine des hameçons à Morvillars, jusqu'au service militaire", se souvient-il, visiblement marqué favorablement par cette période au 8e Chasseurs d'Afrique à Roanne. Il est à la maison Belot depuis dix ans où il s'adonne à la belote avec son copain Pierre Brungard. Elle a beaucoup voyagé et surtout changé d'employeur. Elle avait entre temps donné le jour à trois enfants, dont Mimi, présente pour l'occasion, et reste fière d'être grand-mère et arrière-grand-mère. à la maison Belot, elle s'est très vite fait remarquer par sa coquetterie, son envie de participer aux "Jeux olympiques inter-établissements" et bien sûr à l'incontournable belote. European Medicines Agency EMEA / H/C/562 RAPPORT EUROPÉEN PUBLIC D'ÉVALUATION (EPAR) ANGIOX Ce document est un résumé du rapport européen public d'évaluation (EPAR). Pour plus d'informations sur votre condition ou votre traitement, veuillez consulter la notice (également comprise dans l'EPAR) ou contacter votre médecin ou votre pharmacien. Si vous souhaitez davantage d'informations sur la base des recommandations du CHMP, veuillez lire la discussion scientifique (également comprise dans l'EPAR). Angiox est une poudre blanche à reconstituer en solution injectable ou pour perfusion (goutte à goutte dans une veine). Il contient le principe actif bivalirudine. Dans quel cas Angiox est-il utilisé ? L'angioplastie, ou "intervention coronaire percutanée" (ICP) est une opération destinée à débloquer les vaisseaux sanguins du coeur. Le médicament n'est délivré que sur ordonnance. Il doit être prescrit par un médecin ayant l'expérience des prises en charge urgentes de patients souffrant de problèmes cardiaques ou des interventions sur le coeur. La dose d'Angiox et la durée du traitement dépendent des motifs de son utilisation. La première dose est administrée par injection, et immédiatement suivie par une perfusion. Pour les SCA, la durée de la perfusion dépend de la manière dont le SCA doit être traité : elle peut durer jusqu'à 72 heures au maximum chez les patients devant recevoir des médicaments. Lorsqu'il est utilisé pour prévenir la formation de caillots sanguins chez les patients subissant une ICP, une dose plus élevée d'Angiox est utilisée, et la perfusion peut être poursuivie jusqu'à quatre heures après la procédure. Les doses de perfusion doivent être réduites chez les patients ayant des problèmes rénaux subissant une ICP. Comment Angiox agit-il ? La coagulation sanguine peut poser un problème en cas de perturbation du flux sanguin. il empêche le sang de coaguler (formation de caillots). La bivalirudine, principe actif de Angiox, est une substance synthétique dérivée de l'hirudine, la substance anticoagulante produite par les sangsues. Celle-ci se trouve au centre des processus complexes de la coagulation sanguine. Quelles études ont été menées avec Angiox ? Angiox a été étudié chez plus de 20 000 patients. Pour le traitement des SCA, l'étude principale a porté sur près de 14 000 patients et a comparé l'efficacité de Angiox, pris seul ou avec un inhibiteur de la glycoprotéine IIb/IIIa (inhibiteur de GP, un autre type de médicament contribuant à prévenir la formation de caillots), avec le traitement standard en combinaison avec de l'héparine (un autre anticoagulant) et un inhibiteur de GP. L'efficacité d'Angiox en tant qu'anticoagulant utilisé dans l'ICP a été étudiée chez plus de 6 000 patients. Durant l'ICP, un stent (petit tube qui reste dans l'artère afin d'en empêcher la fermeture) est souvent posé chez les patients et d'autres anticoagulants sont également administrés, comme l'abciximab, l'aspirine. Quel est le bénéfice démontré par Angiox au cours des études ? Angiox s'est avéré aussi efficace que les traitements auxquels il a été comparé. Lorsqu'il a été utilisé pour le traitement de SCA, Angiox, administré avec ou sans inhibiteur de GP, a été aussi efficace que le traitement standard pour prévenir l'apparition globale de nouveaux événements (décès, crises cardiaques ou revascularisations) après 30 jours et après un an. Les patients ayant reçu Angiox sans inhibiteur de GP ont également présenté un taux d'hémorragies inférieur après 30 jours et après un an. Chez les patients subissant un ICP, Angiox s'est montré aussi efficace que l'héparine pour toutes les mesures, excepté en ce qui concerne le saignement majeur, pour lequel il s'est révélé nettement meilleur (niveau de saignement inférieur) que l'héparine. Quel est le risque associé à l'utilisation de Angiox ? L'effet indésirable le plus fréquent avec Angiox (observé chez plus d'un patient sur 10) est le saignement bénin. Angiox ne doit pas être utilisé chez les personnes pouvant présenter une hypersensibilité (allergie) à la bivalirudine, aux autres hirudines, ou à l'un des autres composants constituant Angiox. Il convient en outre de ne pas l'utiliser chez les patients ayant eu une hémorragie récente, souffrant d'hypertension aiguë ou présentant des troubles graves des reins, ou encore chez les patients présentant une infection cardiaque. Pour une liste complète des restrictions, voir la notice. Pourquoi Angiox a-t-il été approuvé ? Le comité a conclu que les bénéfices de Angiox sont supérieurs aux risques qu'il comporte pour le traitement des patients adultes souffrant de SCA et devant subir une intervention urgente ou précoce, avec de l'aspirine et du clopidogrel, et comme anticoagulant chez les patients subissant une intervention coronaire percutanée (ICP). Le comité a recommandé l'octroi d'une autorisation de mise sur le marché pour Angiox. Autres informations relatives à Angiox : La Commission européenne a délivré une autorisation de mise sur le marché valide dans toute l'Union européenne pour Angiox à The Medicines Company UK Ltd, le 20 septembre 2004 ©EMEA 2008 Numéro UE Nom de fantaisie Dosage Forme pharmaceutique Voie d'administration Conditionnement Taille de l'emballage EU / 1/04/289/001 Angiox 250 mg Poudre pour solution à diluer pour solution injectable ou pour perfusion Flacon (verre) 10 flacons EU / 1/04/289/002 2 flacons ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT DENOMINATION DU MEDICAMENT COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque flacon contient 250 mg de bivalirudine. FORME PHARMACEUTIQUE Poudre pour solution à diluer pour solution injectable ou pour perfusion. DONNEES CLINIQUES Indications thérapeutiques Angiox doit être administré avec de l'aspirine et du clopidogrel. Anticoagulant chez les patients subissant une intervention coronaire percutanée (ICP). Posologie et mode d'administration Angiox est destiné à la voie intraveineuse (IV). Angiox doit être administré par un médecin spécialisé soit dans le traitement du syndrome coronarien aigu, soit dans les procédures d'intervention coronaire. Adultes / Sujets âgés Syndrome coronarien aigu (SCA) Pour les patients atteints d'un SCA, la dose initiale recommandée est un bolus intraveineux de 0,1 mg/kg suivi d'une perfusion de 0,25 mg/kg/h. Si le patient doit bénéficier d'une ICP, un bolus additionnel de 0,5 mg/kg doit être administré et la perfusion augmentée à 1,75 mg/kg/h durant l'intervention. Après l'ICP, la perfusion, ramenée à 0,25 mg/kg/h peut être maintenue pendant 4 à 12 heures si cela se justifie d'un point de vue clinique. Juste avant l'opération, un bolus intraveineux de 0.5 mg/kg doit être administré suivi d'une perfusion de 1.75 mg/kg/h durant l'intervention. Pour les patients bénéficiant d'un pontage aorto-coronaire avec CEC, la perfusion de bivalirudine devra être maintenue jusqu'à 1 heure avant l'opération, après quoi la perfusion devra être arrêtée et le patient traité avec de l'héparine non fractionnée. La perfusion peut se poursuivre jusqu'à 4 heures après l'ICP si cela se justifie d'un point de vue clinique. Par conséquent, il n'est pas recommandé d'administrer un bolus unique d'Angiox, même dans le cadre d'une ICP courte. En cas d'insuffisance rénale, la dose et la vitesse de perfusion doivent être ajustées. Le temps de coagulation activée (ACT) peut être utilisé pour évaluer l'activité de la bivalirudine. Les valeurs ACT 5 minutes après le bolus de bivalirudine atteignent en moyenne 365 +/- 100 secondes. Une fois que la valeur ACT est supérieure à 225 secondes, des contrôles supplémentaires ne sont pas nécessaires, à condition que la dose de perfusion de 1,75 mg/kg soit donnée correctement. L'introducteur artériel peut être retiré deux heures après l'arrêt de la perfusion de bivalirudine sans contrôle supplémentaire de l'ACT. Chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée (TFG 30-59 ml/min) bénéficiant d'une ICP (qu'ils soient traités avec la bivalirudine pour SCA ou non) la vitesse de perfusion doit être abaissée à 1.4 mg/kg/h. Le bolus administré devra être conforme à la posologie SCA ou ICP décrite ci-dessous. Si l'ACT est inférieur à 225 secondes, un second bolus de 0,3 mg/kg doit être administré et l'ACT doit être contrôlé 5 minutes après l'administration du second bolus. Angiox est contre-indiqué chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (TFG < 30 ml/min) ainsi que chez les patients sous dialyse (voir rubrique 4.3). Insuffisance hépatique Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire. Les études pharmacocinétiques montrent que le métabolisme hépatique de la bivalirudine est limité ; dès lors, la sécurité et l'efficacité de la bivalirudine n'ont pas été étudiées de manière spécifique chez des patients atteints d'insuffisance hépatique. Enfants et adolescents Il n'existe pas de données pertinentes concernant l'utilisation d'Angiox chez l'enfant Utilisation avec de l'héparine non fractionnée et de l'héparine de bas poids moléculaire Les patients peuvent être mis sous Angiox 30 minutes après l'arrêt de l'héparine non fractionnée, administrée par voie intraveineuse ou 8 heures après l'arrêt d'une héparine de bas poids moléculaire administrée par voie sous-cutanée. Utilisation avec des inhibiteurs de la GP IIb/IIIa Angiox peut être utilisé en même temps qu'un inhibiteur de la GP IIb/IIIa. Contre-indications Angiox est contre-indiqué chez les patients : présentant une hypersensibilité connue à la bivalirudine ou à l'un des excipients du produit, ou aux hirudines ; présentant un saignement actif ou un risque accru de saignement en raison de troubles de l'hémostase et/ou de troubles irréversibles de la coagulation ; atteints d'insuffisance rénale sévère (TFG < 30 ml/min) ainsi que chez les patients sous dialyse. Mises en garde spéciales et précautions particulières d'emploi Ne pas l'administrer par voie intramusculaire. Hémorragie : Il convient de surveiller attentivement que les patients ne présentent pas de symptômes et de signes de saignement pendant le traitement, notamment si la bivalirudine est combinée à un autre anticoagulant (voir Section 4.5). Bien que la plupart des saignements associés à la bivalirudine se produisent au site d'accès artériel chez les patients qui subissent une ICP, une hémorragie peut se produire à n'importe quel endroit pendant le traitement. Des diminutions inexpliquées de l'hématocrite, de l'hémoglobine ou de la pression artérielle peuvent indiquer une hémorragie. Le traitement doit être arrêté si on observe ou si on soupçonne un saignement. Il n'existe pas d'antidote connu pour la bivalirudine, mais son effet disparaît rapidement (T½ 35 à 40 minutes). L'administration concomitante de bivalirudine avec les inhibiteurs plaquettaires ou les anticoagulants peut entrainer une augmentation du risque de saignement (voir Section 4.5). Dans cette situation, les paramètres cliniques et biologiques de l'hémostase doivent être régulièrement surveillés. Chez les patients sous warfarine traités par bivalirudine, un suivi de l'INR doit être effectué, après l'arrêt du traitement par bivalirudine, afin de s'assurer du retour de l'INR aux niveaux observés avant le traitement. Hypersensibilité : des réactions d'hypersensibilité de type allergique ont été peu fréquemment rapportées dans les études cliniques. Les mesures nécessaires doivent être mises en place pour faire face à cette éventualité. Les patients doivent être informés des signes précoces des réactions d'hypersensibilité qui comportent des réactions urticariennes, une urticaire généralisée, une sensation d'oppression dans la poitrine, une respiration sifflante, de l'hypotension et une anaphylaxie. En cas de choc, il faut appliquer les normes médicales actuelles pour le traitement du choc. La formation intra-procédurale de thrombus a été observée pendant les procédures de brachythérapie gamma avec Angiox. Angiox doit être utilisé avec prudence pendant les procédures de brachythérapie bêta. Les résultats de ces études ne permettent pas de penser qu'il se produise d'interactions pharmacodynamiques avec ces médicaments. Du fait de leur mécanisme d'action, on peut s'attendre à ce que l'utilisation combinée de médicaments anticoagulants (héparine, warfarine, antithrombotiques ou agents antiplaquettaires) augmente le risque de saignement. Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de la bivalirudine chez la femme enceinte. Les études animales ne sont pas concluantes pour ce qui est des effets délétères sur la gestation, le développement embryonnaire ou foetal, l'accouchement ou le développement post-natal (voir rubrique 5.3). ANGIOX ne doit pas être utilisé chez la femme enceinte à moins d'une nécessité absolue. Il n'existe pas de données concernant un éventuel passage de la bivalirudine dans le lait maternel. Angiox doit être administré avec prudence chez les mères qui allaitent. Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Effets indésirables 4612 ont été traités par la bivalirudine seule, 4604 ont été traités par la bivalirudine plus un inhibiteur de la GP IIb/IIIa et 4603 ont été traités avec de l'héparine non fractionnée ou avec de l'enoxaparine plus un inhibiteur de la GPIIb/IIIa. Les effets indésirables ont été plus fréquents chez les femmes et chez les patients âgés de plus de 65 ans que chez les sujets de sexe masculin ou les patients plus jeunes dans les deux groupes bivalirudine et le groupe comparateur héparine. Environ 23,3% des patients recevant de la bivalirudine ont présenté au moins un évènement indésirable et 2,1% ont présenté une réaction indésirable au médicament. Les évènements indésirables sont listés par classe de système d'organes dans le tableau 1. Plaquettes, saignement et coagulation Les saignements mineurs ont été définis comme étant tous événements hémorragiques observés qui ne répondaient pas aux critères des saignements majeurs. Des saignements mineurs ont été rapportés de façon très fréquente (1/10) et les saignements majeurs de façon fréquente (1/100 et < 1/10). Des diminutions similaires ont été observées sur la fréquence des saignements chez les patients du groupe Bivalidurine seule ayant reçu de l'héparine avant la randomisation (n = 2078). Tableau 1 : Effets indésirables survenus au cours de l'étude ACUITY Classes de systèmes d'organes Troubles de la circulation sanguine et lymphatique Fréquent (1/100 à < 1/10) Troubles du système immunitaire Hypersensibilité Troubles du système nerveux Troubles cardiaques bradycardie Saignements majeurs Hématomes, hypotension, Hémorragie, pseudoanévrisme vasculaire Nausées, vomissements Rash, urticaire Troubles musculo squelettiques, du tissu conjonctif et des os Troubles généraux et accidents liés aux sites d'administration Douleur dorsale, douleur thoracique, douleur à l'aine douleur au site d'injection Les saignements majeurs d'ACUITY ont été définis comme étant la survenue de l'un des éléments suivants : hémorragie intracrânienne, hémorragie rétropéritonéale, hémorragie intraoculaire, hémorragie exigeant une intervention radiologique ou chirurgicale pour accéder au site, hématome à 5 cm au site de ponction, chute de la concentration en hémoglobine 4 g/dL sans source manifeste de saignement, chute de la concentration en hémoglobine 3 g/dL avec source manifeste de saignement, ré-intervention pour saignement, saignement nécessitant la transfusion de sang ou produit sanguin. Les saignements majeurs se sont produits le plus fréquemment au site de ponction (voir Tableau 3). Les autres sites de saignements moins fréquemment observés, mais avec plus de 0,1% de saignements (peu fréquents), étaient les suivants : "autre" site de ponction, site rétropéritonéal, gastro-intestinal, oreille, nez ou gorge. Dans l'étude ACUITY, des cas de thrombocytopénie ont été rapportés chez 10 patients traités à la bivalirudine (0,1%). La majorité de ces sujets avaient un traitement concomitant d'acide acétylsalicylique et de clopidogrel, et 6 d'entre eux recevaient également des inhibiteurs de la GP IIb/IIIa. Le taux de mortalité dans ce groupe est nul. Les données suivantes relatives aux réactions indésirables sont basées sur une étude clinique (REPLACE 2) menée avec la bivalirudine chez 6000 patients subissant une ICP, dont la moitié ont été traités par bivalirudine. Les événements indésirables ont été plus fréquents chez les femmes et chez les patients âgés de plus de 65 ans que chez les sujets de sexe masculin ou les patients plus jeunes dans les deux groupes bivalirudine et héparine. Les évènements indésirables sont listés par classe de système d'organes dans le tableau 4. Tableau 4 : Effets indésirables survenus au cours de l'étude REPLACE 2 Peu fréquent (1/1000 à 1/100) Thrombocytopénie, anémie Réactions allergiques Maux de tête Tachycardie ventriculaire, angine de poitrine, bradycardie Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux Dyspnée Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés Rash Douleur dorsale Hémorragie au site d'injection, douleur au site d'injection douleur thoracique Plaquettes, saignement et coagulation Dans REPLACE 2, les données relatives aux saignements ont été recueillies séparément de celles concernant les événements indésirables. Un saignement majeur a été défini comme étant la survenue de l'un des éléments suivants : hémorragie intracrânienne, hémorragie rétropéritonéale, perte de sang nécessitant la transfusion d'au moins deux unités de sang complet ou d'hématies concentrées, ou saignement se traduisant par une chute de l'hémoglobine de plus de 3 g/dl ou une chute de l'hémoglobine supérieure à 4 g/dl (ou 12% de l'hématocrite) sans site de saignement identifié. Les saignements majeurs se sont produits le plus fréquemment au site de ponction (voir Tableau 5). Les autres sites de saignements moins fréquemment observés mais avec une fréquence de plus de 0,1% de saignements (peu fréquents) étaient les suivants : "autre" site de ponction, site rétropéritonéal, gastro-intestinal, ou au niveau de l'oreille, du nez ou de la gorge. Données relatives à la fréquence des sites hémorragiques dans l'étude REPLACE 2 (bivalirudine comparée à héparine + inhibiteur de la GP IIb/IIIa). héparine + inhibiteur de la bivalirudine GP IIb/IIIa Site de ponction Autre site de ponction Rétropéritonéal Gastro-intestinal Oreille, nez, ou gorge Uro-génital Cardio-pulmonaire Autre Table 6 : Fréquence inconnue Réaction anaphylactique, choc anaphylactique incluant un choc fatal, hypersensibilité, urticaire Thrombus incluant un thrombus fatal, hématome Hémorragie intracrânienne Surdosage Des cas de surdosage correspondants à 10 fois la dose recommandée ont été rapportés dans les études cliniques, Des bolus de bivalirudine, allant jusqu'à 7,5 mg/kg, ont également été administrés sans qu'il ne soit rapporté de saignement associé ni d'autres événements indésirables. En cas de surdosage, le traitement par la bivalirudine doit être immédiatement arrêté et le patient doit être étroitement surveillé afin de détecter tout signe de saignement. En cas de saignement majeur, le traitement par bivalirudine doit être arrêté immédiatement. Il n'existe pas d'antidote connu pour la bivalirudine ; PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES Propriétés pharmacodynamiques Classe pharmacothérapeutique : inhibiteur direct de la thrombine, code ATC : B01AE06. La thrombine joue un rôle central dans le processus thrombotique, scindant le fibrinogène en monomères de fibrine et activant le Facteur XIII en Facteur XIIIa, ce qui permet à la fibrine de développer un réseau de liaisons croisées covalentes qui stabilise le thrombus. La thrombine active également les facteurs V et VIII, ce qui entraîne une plus grande production de thrombine et active les plaquettes, stimulant leur agrégation et la libération des granules. La bivalirudine inhibe chacun des effets de la thrombine. La liaison de la bivalirudine à la thrombine, et par conséquent son activité, est réversible, dans la mesure où la thrombine clive lentement la liaison Arg3-Pro4 de la bivalirudine, ce qui se traduit par un rétablissement de la fonction du site actif de la thrombine. Ainsi, la bivalirudine commence par agir à la manière d'un inhibiteur non compétitif complet de la thrombine, puis, évolue avec le temps pour devenir un inhibiteur compétitif permettant aux molécules de thrombine initialement inhibées d'interagir avec d'autres substrats de la coagulation et d'induire une coagulation si nécessaire. Des études in vitro ont montré que la bivalirudine inhibe à la fois la thrombine soluble (libre) et la thrombine liée aux caillots. La bivalirudine reste active et n'est pas neutralisée par des produits dérivés de la réaction de libération plaquettaire. Chez les volontaires sains et chez les patients, la bivalirudine présente une activité anticoagulante dépendante de la dose et de la concentration, comme le prouve l'allongement de l'ACT, de l'aPTT, du PT, de l'INR et du TT. L'administration intraveineuse de bivalirudine induit une anticoagulation mesurable en l'espace de quelques minutes. Les effets pharmacodynamiques de la bivalirudine peuvent être évalués en utilisant des mesures de l'anticoagulation, notamment l'ACT. La valeur ACT présente une corrélation positive avec la dose et la concentration plasmatique de la bivalirudine. Des données relatives à 366 patients indiquent que l'ACT n'est pas influencé par un traitement concomitant par inhibiteur de la GP IIb/IIIa. Etude ACUITY ACUITY est une étude prospective, randomisée, en ouvert, destinée à comparer la bivalirudine associée ou non à un inhibiteur de la GP IIb/IIIa (respectivement bras B et C) et l'enoxaparine ou l'héparine non fractionnée (HNF) associée à un inhibiteur de la GP IIb/IIIa (bras A), chez plus de 13 819 patients atteints d'un syndrome coronarien aigu (SCA) et considérés à haut risque. Dans le bras A de l'étude ACUITY, l'HNF ou l'enoxaparine est administrée selon les recommandations applicables au traitement du SCA chez les patients avec angor instable ou IDM ST-. Les patients des bras A et B étaient aussi randomisés pour recevoir un inhibiteur de la GPIIb/IIIa soit avant l'angiographie soit durant l'angioplastie. Au total 356 (7,7%) patients randomisés dans le bras C ont également reçu un inhibiteur de la GPIIb/IIIa. Environ 77% d'entre eux présentent une ischémie récurrente, environ 70% ont des changements dynamiques de l'ECG ou des bio marqueurs cardiaques élevés, 28% sont diabétiques et environ 99% subissent une angiographie dans les 72 h. Après angiographie, les patients sont soit pris en charge médicalement (33%) soit bénéficient d'une angioplastie (56%) ou d'un pontage aorto-coronaire (11%). Les traitements anti-aggrégants plaquettaires additionnels utilisés dans l'étude comprennent l'aspirine et le clopidogrel. Les résultats principaux de l'étude ACUITY à 30 jours et à 1 an pour l'ensemble de la population 11 (ITT) et pour les patients ayant reçu de l'aspirine et du clopidogrel avant angiographie ou avant ICP (per protocole) sont présentés dans les tables 7 et 8. Les résultats sur les saignements à 30 jours selon les critères ACUITY et TIMI pour la population totale (ITT) et les patients ayant reçus de l'aspirine et du clopidogrel per protocol sont présentés dans la table 9. Les saignements majeurs d'ACUITY ont été définis comme étant la survenue de l'un des éléments suivants : hémorragie intracrânienne, hémorragie rétropéritonéale, hémorragie intraoculaire, hémorragie exigeant une intervention radiologique ou chirurgicale pour accéder au site, hématome à 5 cm au site de ponction, chute de la concentration en hémoglobine 4 g/dL sans source manifeste de saignement, chute de la concentration en hémoglobine 3 g/dL avec source manifeste de saignement, nouvelle opération pour saignement, saignement nécessitant la transfusion de sang ou de produit sanguin. L'avantage sur la réduction des saignements par rapport au comparateur HNF/enoxaparine associée à un inhibiteur GPIIB/IIIA a seulement été observé dans le bras bivalirudine seule. Le critère saignement majeur dans l'étude REPLACE-2 n'est pas défini par des critères TIMI Propriétés pharmacocinétiques Les propriétés pharmacocinétiques de la bivalirudine ont été évaluées et se sont avérées être linéaires chez les patients subissant une intervention coronaire percutanée et les patients présentant un SCA. La biodisponibilité de la bivalirudine par voie intraveineuse est complète et immédiate. Distribution : Le volume de distribution à l'état d'équilibre est de 0,1 litre/kg. Biotransformation : Le principal métabolite résultant du clivage de la liaison Arg3-Pro4 de la séquence N-terminale par la thrombine n'est pas actif en raison de la perte d'affinité pour le site catalytique actif de la thrombine. Environ 20% de la bivalirudine sont excrétés sous forme inchangée dans les urines. Elimination : Le profil de la concentration en fonction du temps après administration intraveineuse est bien décrit par un modèle à deux compartiments. Insuffisance hépatique : La pharmacocinétique de la bivalirudine n'a pas été étudiée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique, mais on ne s'attend pas à ce qu'elle soit modifiée, car la bivalirudine n'est pas métabolisée par les enzymes hépatiques telles que les isoenzymes du cytochrome P-450. Insuffisance rénale : La clairance systémique de la bivalirudine diminue avec le taux de filtration glomérulaire (TFG). La clairance de la bivalirudine est similaire chez les patients à fonction rénale normale et chez les patients présentant une légère insuffisance rénale. Elle est réduite d'environ 20% chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée ou sévère et de 80% chez les patients dépendants de la dialyse (Tableau 11). Sujets âgés : La pharmacocinétique a été évaluée chez des patients âgés dans le cadre de l'étude de pharmacocinétique rénale. Les adaptations de la dose dans cette catégorie d'âge doivent être basées sur la fonction rénale, voir rubrique 4.2. Sexe : Il n'y a pas d'effets du sexe sur la pharmacocinétique de la bivalirudine. La dose de bivalirudine est adaptée en fonction du poids corporel en mg/kg. Les données non cliniques, basées sur des études conventionnelles de sécurité, de pharmacologie, de toxicité à doses répétées, de génotoxicité, ou de toxicité pour la reproduction, n'indiquent aucun risque particulier pour l'être humain. La toxicité chez l'animal lors d'expositions répétées ou continues (1 jour à 4 semaines à des niveaux d'exposition allant jusqu'à 10 fois la concentration plasmatique clinique à l'état d'équilibre) s'est limitée à des effets pharmacologiques exagérés. Une comparaison des études à dose unique et à doses répétées a révélé que la toxicité était principalement liée à la durée d'exposition. Tous les effets indésirables, primaires et secondaires, résultant d'une activité pharmacologique excessive ont été réversibles. Après une brève exposition comparable à celle qui prévaut lors d'une utilisation clinique, et même après une exposition à des doses bien plus élevées, il n'a pas été observé d'effet indésirable résultant d'un stress physiologique prolongé en réponse à un état de coagulation non homéostasique. La bivalirudine étant destinée à une administration de courte durée, on ne dispose d'aucune donnée concernant son potentiel carcinogène à long terme. DONNEES PHARMACEUTIQUES Liste des excipients Mannitol Solution d'hydroxyde de sodium 2% (pour l'ajustement du pH). Incompatibilités Les médicaments suivants ne doivent pas être administrés dans la même perfusion intraveineuse que la bivalirudine, parce que cela peut se traduire par la formation d'un trouble, la formation de microparticules ou une précipitation importante : altéplase, chlorhydrate d'amiodarone, amphotéricine B, chlorhydrate de chlorpromazine, diazépam, édisylate de prochlorpérazine, rétéplase, streptokinase et chlorhydrate de vancomycine. 4 ans Solution reconstituée : Solution diluée : Du point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après reconstitution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne doivent pas dépasser 24 heures entre 2 °C- 8 °C, sauf en cas de reconstitution/dilution réalisée en conditions d'aseptie dûment contrôlées et validées. Précautions particulières de conservation Poudre lyophilisée : à conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Ne pas congeler. Angiox est présenté sous forme de poudre lyophilisée en flacons en verre (Type 1) de 10 ml à usage unique fermés par un bouchon en caoutchouc butylique et scellés par un sceau d'aluminium gaufré. Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées. Instructions pour administration La préparation et l'administration d'Angiox doivent suivre des procédures aseptiques. Ajouter 5 ml d'eau pour préparations injectables dans un flacon d'Angiox et mélanger doucement jusqu'à ce que la poudre soit complètement dissoute et que la solution soit claire. Prélever 5 ml de la solution obtenue dans le flacon puis les diluer dans un volume total de 50 ml de solution glucosée à 5% ou de solution de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%) pour injection, afin d'obtenir une concentration finale de bivalirudine de 5 mg/ml. Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur localement. La solution reconstituée/diluée doit être vérifiée qu'elle ne contient pas de particules et qu'elle ne présente pas de décoloration. TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE The Medicines Company UK Ltd 115L Milton Park Abingdon Oxfordshire OX14 4SA ROYAUME-UNI DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE ANNEXE II TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE FABRICATION RESPONSABLE DE LA LIBERATION DES LOTS CONDITIONS RELATIVES A L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots Hälsa Pharma GmbH, Immermannstraße 9, 33619 Bielefeld, Allemagne CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DELIVRANCE ET D'UTILISATION IMPOSÉES AU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Plan de gestion des risques Le titulaire de l'AMM s'engage à fournir des études et des données de pharmacovigilance supplémentaires détaillées dans le Plan de Pharmacovigilance, comme convenu dans la version 4 du Plan de Gestion des risques (PGR) présenté dans le Module 1.8.2. de l'autorisation de mise sur le marché et toutes mises à jour du PGR autorisées par le CHMP. Quand de nouvelles informations reçues peuvent avoir un impact sur le profil de sécurité, le plan de pharmacovigilance ou les activités de minimisation du risque. Dans les 60 jours suivant une importante étape (pharmacovigilance ou minimisation du risque) Selon la réglementation en vigueur de l'EMEA. ANNEXE III ETIQUETAGE ET NOTICE Angiox 250 mg poudre pour solution à diluer pour solution injectable ou pour perfusion Bivalirudine 1 flacon contient 250 mg de bivalirudine. Après reconstitution 1 ml contient 50 mg de bivalirudine. Après dilution 1 ml contient 5 mg de bivalirudine. LISTE DES EXCIPIENTS Mannitol, hydroxyde de sodium 2%. Voie intraveineuse. MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE CONSERVE HORS DE PORTEE ET DE VUE DES ENFANTS à conserver au réfrigérateur (2-8 °C). Toute solution non utilisée doit être éliminée. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE NUMERO DU LOT CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE Médicament soumis à prescription médicale. INDICATIONS EN BRAILLE La justification pour ne pas inclure du braille a été acceptée. MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L'EMBALLAGE EXTERIEUR Emballage extérieur (emballage de 10 flacons) Angiox 250 mg poudre pour solution à diluer pour solution injectable ou pour perfusion Bivalirudine MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE CONSERVE HORS DE PORTEE ET DE VUE DES ENFANTS Ne pas congeler. Flacon Angiox 250 mg poudre pour solution à diluer pour solution injectable ou pour perfusion Voie intraveineuse Bivalirudine MODE D'ADMINISTRATION CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITE AUTRES NOTICE NOTICE : INFORMATIONS DE L'UTILISATEUR Angiox 250 mg Poudre pour solution à diluer pour solution injectable ou pour perfusion (Bivalirudine) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser ce médicament. - Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire. - Si l'un des effets indésirables devient sérieux ou si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin. Dans cette notice : Qu'est-ce que Angiox et dans quel cas est-il utilisé 2. Comment utiliser Angiox 4. Quels sont les effets indésirables éventuels 5. Comment conserver Angiox 6. Informations supplémentaires QU'EST-CE QUE ANGIOX ET DANS QUEL CAS EST-IL UTILISE Angiox est un médicament antithrombotique. Angiox est utilisé- Chez les patients souffrant de douleurs thoraciques dues à une affection cardiaque (syndromes coronariens aigus SCA) - Chez les patients qui bénéficient d'une intervention chirurgicale destinée à traiter des obstructions - si vous êtes hypersensible (allergique) à la bivalirudine ou à l'un des autres composants contenus dans Angiox (voir liste rubrique 6). - si vous présentez ou avez récemment présenté un saignement au niveau de l'estomac, des intestins, de la vessie ou d'autres organes, par exemple si vous avez du sang anormal dans vos selles ou vos urines (excepté un saignement menstruel). - si vous avez présenté des troubles de la coagulation sanguine ou un faible nombre de plaquettes - si vous avez ou avez eu une hypertension (tension artérielle élevée) sévère non contrôlée. Prise d'autres médicaments : Veuillez informer votre médecin : - si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, même s'il s'agit d'un médicament obtenu sans ordonnance. En effet, ces médicaments peuvent augmenter le risque de saignement s'ils sont administrés en même temps qu'Angiox. Grossesse et allaitement - Si vous êtes enceinte ou pensez l'être Si vous allaitez, votre médecin déterminera si Angiox peut être utilisé. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés, toutefois les effets sont connus pour être de courte durée. Angiox est uniquement administré à l'hôpital. Il est donc peu susceptible d'affecter votre capacité à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. COMMENT UTILISER ANGIOX Votre traitement sera surveillé par un médecin. Votre médecin déterminera quelle quantité d'Angiox vous sera administrée et la préparera. - Pendant la procédure, votre médecin vous examinera pour contrôler tout signe de saignement. Si un saignement se produit, le traitement sera arrêté. - Avant le début de la procédure, votre médecin vous informera sur les signes de réaction allergique (hypersensibilité). - Si vous suivez une procédure de type brachythérapie bêta ou gamma, votre médecin vous contrôlera encore plus soigneusement. - La dose administrée dépend de votre poids et du traitement qui vous a été prescrit. Dosage Pour les patients atteints d'un SCA, la dose initiale recommandée est : Un bolus intraveineux de 0,1 mg/kg suivi d'une perfusion de 0,25 mg/kg/h. (0.1 mg/kg signifie un dixième d'un milligramme du médicament pour chaque kilogramme de poids corporel ; 0.25 mg/kg/h signifie un quart d'un milligramme pour chaque kilogramme de poids corporel, par heure) Si, après cela, vous devez bénéficier d'une intervention coronaire percutanée (ICP), il vous sera administré : - Après l'intervention, la perfusion sera ramenée à 0,25 mg/kg/h. Pour les patients bénéficiant d'une intervention coronaire percutanée (ICP), la dose recommandée est : Votre médecin déterminera la durée de votre traitement. Symptômes et instructions en cas de surdosage Les doses étant minutieusement vérifiées par le médecin, un surdosage est très peu probable. Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS S'il se produit des effets indésirables, ceux-ci peuvent nécessiter des soins médicaux. Dans de très rares cas, ils peuvent entraîner la mort (moins de 1 patient sur 10 000). Un saignement est plus susceptible d'avoir lieu lorsque Angiox est combiné à un autre anticoagulant ou antithrombotique (voir section 2 "Prise d'autres médicaments"). Si vous remarquez un des effets indésirables, potentiellement sévères, suivants : Lorsque vous êtes à l'hôpital : prévenez immédiatement votre médecin ou votre infirmière. Il peut en résulter des complications de type anémie (un déficit en globules rouges) ou hématome (hémorragie) - Des réactions allergiques ou d'hypersensibilité à Angiox, telles que des réactions urticariennes, des démangeaisons généralisées (urticaire), une sensation d'oppression dans la poitrine. Ce sont des effets indésirables peu fréquents (moins de 1 pour 100 patients traités). - Des douleurs, saignements et hémorragies au site de ponction sont des effets indésirables rares (moins de 1 pour 1000 patients traités) Si vous remarquez un des effets iindésirables, potentiellement moins sévères, suivants : - Hémorragie grave (ce qui peut être due à une réduction de votre nombre de plaquettes et empêche la coagulation nécessaire de votre sang) - Maux de tête - Variation de la pression sanguine - Modification de la fréquence cardiaque - Nausées et/ou vomissements - Douleur dorsale - Douleur thoracique - Eruption cutanée Ces effets indésirables sont peu fréquents (moins de 1 pour 100 patients traités) Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, ou si certains effets indésirables deviennent graves, veuillez en informer votre médecin. COMMENT CONSERVER ANGIOX Conserver hors de la portée et de la vue des enfants. Angiox ne doit pas être utilisé après la date d'expiration indiquée sur l'étiquette et le carton après le "EXP". La date d'expiration se rapporte au dernier jour de ce mois. Le docteur vérifiera la solution et la jettera, si elle contient des particules ou est décolorée. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES Que contient l'Angiox La substance active est la bivalirudine. Les autres composants sont le mannitol et l'hydroxyde de sodium. à quoi ressemble l'Angiox 33 Angiox est une poudre blanche à blanc cassé conservée dans un flacon en verre. Angiox est disponible en boîtes en carton de 2 et 10 flacons. Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché The Medicines Company UK Limited 115L Milton Park Abingdon Oxfordshire OX14 4SA ROYAUME-UNI Fabricant EMEA / H/C/595 RAPPORT EUROPEEN PUBLIC D'EVALUATION (EPAR) ACLASTA Qu'est-ce qu'Aclasta ? Aclasta est une solution pour perfusion (goutte-à-goutte dans une veine). Il est administré aux patients qui présentent un risque de fracture (cassure des os), notamment chez les patients s'étant récemment fracturé la hanche à la suite d'un faible traumatisme, comme une chute ; Comment Aclasta est-il utilisé ? Aclasta est administré sous la forme d'une perfusion de 100 ml qui doit durer au moins 15 minutes. Cette administration peut être renouvelée une fois par an chez les patients traités pour l'ostéoporose. Les patients qui se sont fracturé la hanche doivent attendre au moins deux semaines après l'opération de réparation de la fracture avant de recevoir Aclasta. Les patients doivent être suffisamment hydratés avant et après le traitement. L'incidence des effets indésirables, tels que fièvre, douleurs musculaires, symptômes pseudo-grippaux, douleurs articulaires et céphalées, survenant dans les trois jours suivant la perfusion, peut être diminuée en administrant du paracétamol ou de l'ibuprofène (médicaments anti-inflammatoires) peu après la perfusion d'Aclasta. L'utilisation d'Aclasta n'est pas recommandée chez des patients qui présentent des troubles graves des reins. Aclasta ne doit être utilisé, chez les patients souffrant de la maladie osseuse de Paget, que par un médecin expérimenté dans le traitement de cette maladie. Le principe actif d'Aclasta, l'acide zolédronique, est un bisphosphonate qui inhibe l'action des ostéoclastes, les cellules de l'organisme qui sont responsables de la résorption du tissu osseux. Cela aboutit à une réduction de la perte osseuse en cas d'ostéoporose et de l'activité pathologique en cas de maladie de Paget. Quelles études ont été menées sur Aclasta ? Comme Aclasta contient le même principe actif que Zometa, certaines données présentées pour Zometa ont été prises en compte lors de l'évaluation d'Aclasta. S'agissant de la maladie de Paget, Aclasta a été étudié sur 357 patients au total, au cours de deux études, dans lesquelles il a été comparé au risédronate (autre bisphosphonate) sur une période de six mois. Les patients ont reçu soit une perfusion d'Aclasta, soit du risédronate administré une fois par jour pendant deux mois. Quel est le bénéfice démontré par Aclasta au cours des études ? Dans l'étude portant sur des femmes âgées, le risque de fractures vertébrales a diminué de 70% chez les patientes sous Aclasta (à l'exclusion de tout autre traitement anti-ostéoporosique) sur une période de trois ans, par rapport aux patientes sous placebo. Dans une étude portant sur des hommes et des femmes s'étant fracturé la hanche, 9% des patients sous Aclasta ont eu une fracture (92 sur 1 065), contre 13% des patients sous placebo (139 sur 1 062). Ce résultat représente une diminution de 35% du risque de fracture chez les patients sous Aclasta. S'agissant de la maladie de Paget, Aclasta a été plus efficace que le risédronate. L'effet indésirable le plus fréquent sous Aclasta (observé chez plus d'un patient sur 10) est la fièvre. Aclasta ne doit pas être utilisé chez les patients susceptibles de présenter une hypersensibilité (allergie) à l'acide zolédronique, à d'autres bisphosphonates ou à l'un des autres composants. Aclasta ne doit être utilisé ni chez les patients présentant une hypocalcémie (taux de calcium sanguin trop faible) ni chez les femmes enceintes ou allaitantes. Comme dans le cas de tous les bisphosphonates, les patients sous Aclasta peuvent également présenter un risque de développer des troubles des reins, des réactions au niveau du site de perfusion et une ostéonécrose (mort du tissu osseux) de la mâchoire. Quelles sont les mesures prises pour assurer la sécurité d'emploi d'Aclasta ? La société qui fabrique Aclasta fournira des kits d'information, rappelant comment ce médicament doit être utilisé, aux médecins qui prescrivent Aclasta en tant que traitement anti-ostéoporotique. Des kits similaires seront fournis aux patients afin de préciser les effets indésirables du médicament et les cas dans lesquels ils doivent contacter leur médecin. La Commission européenne a délivré une autorisation de mise sur le marché valide dans toute l'Union européenne pour Aclasta à Novartis Europharm Limited, le 15 avril 2005. L'EPAR complet relatif à Aclasta se trouve ici. Dernière mise à jour du présent résumé : 09-2008. Conditionnement Contenu Aclasta 5 x 1 flacon (conditionnement unitaire) CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SURE ET EFFICACE DU MEDICAMENT POUR ETRE IMPLEMENTEES DANS LES ETATS MEMBRES Les états membres doivent s'assurer que le programme d'éducation qui a été mis en place suite à l'indication dans le traitement de l'ostéoporose post-ménopausique soit étendu aux prescripteurs potentiels concernés par la nouvelle indication : traitement de l'ostéoporose post-ménopausique et de l'ostéoporose masculine chez les patients à risque élevé des fractures, notamment chez les patients ayant eu une fracture de hanche récente secondaire à un traumatisme modéré. Le programme d'éducation comprend les éléments suivants : Aclasta 5 mg solution pour perfusion Chaque flacon de 100 ml de solution contient 5 mg d'acide zolédronique anhydre, correspondant à 5,330 mg d'acide zolédronique monohydraté. Un ml de solution contient 0,05 mg d'acide zolédronique anhydre correspondant à 0,0533 mg d'acide zolédronique monohydraté. Solution limpide et incolore. Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique l'ostéoporose masculine chez les patients à risque élevé de fractures, notamment chez les patients ayant eu une fracture de hanche récente secondaire à un traumatisme modéré. Traitement de la maladie de Paget. Pour le traitement de l'ostéoporose post-ménopausique et de l'ostéoporose masculine, la dose recommandée est une perfusion intraveineuse de 5 mg d'Aclasta, administrée une fois par an. La dose recommandée est une unique perfusion intraveineuse de 5 mg d'Aclasta. Il a été observé une période de rémission prolongée chez les patients répondeurs au traitement de la maladie de Paget après une unique administration d'Aclasta (voir rubrique 5.1). Aclasta (5 mg / 100 ml, solution pour perfusion prête à l'emploi) est administré par l'intermédiaire d'un dispositif de perfusion, avec prise d'air et à vitesse de perfusion constante. La durée de la perfusion ne doit pas être inférieure à 15 minutes. Pour plus d'informations sur la perfusion d'Aclasta, voir rubrique 6.6. Les patients doivent être correctement hydratés avant l'administration d'Aclasta. Cela est particulièrement important pour les patients âgés et les patients qui reçoivent un traitement diurétique. Un apport adapté en calcium et vitamine D est recommandé simultanément à l'administration d'Aclasta. Patients insuffisants rénaux (voir rubrique 4.4) L'utilisation d'Aclasta n'est pas recommandée chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 35 ml/min en raison d'une expérience clinique limitée dans cette population. Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez les patients dont la clairance de la créatinine est 35 ml/min. Patients insuffisants hépatiques Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire (voir rubrique 5.2). Patients âgés (65 ans) Enfants et adolescents Aclasta ne doit pas être utilisé chez l'enfant et l'adolescent en-dessous de 18 ans compte tenu de l'absence de données concernant la sécurité et l'efficacité. La dose de 5 mg d'acide zolédronique doit être administrée pendant au moins 15 minutes. Aclasta n'est pas recommandé chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 35 ml/min) en raison d'une expérience clinique limitée dans cette population. La créatininémie devra être mesurée avant l'administration d'Aclasta. Cela est particulièrement important pour les patients âgés et pour les patients recevant un traitement diurétique. La prudence est requise en cas d'administration concomitante d'Aclasta et de médicaments susceptibles d'affecter de manière significative la fonction rénale (par exemple, aminosides ou diurétiques susceptibles de provoquer une déshydratation), voir rubrique 4.5. Une hypocalcémie préexistante doit être traitée par des apports appropriés de calcium et de vitamine D avant l'instauration du traitement par Aclasta (voir rubrique 4.3). Un remodelage osseux élevé est l'une des caractéristiques de la maladie de Paget. En raison du délai d'action rapide de l'acide zolédronique sur le remodelage osseux, une hypocalcémie transitoire, parfois symptomatique, peut se produire et atteint généralement une valeur maximale dans les 10 premiers jours suivant l'administration d'Aclasta (voir rubrique 4.8). Il est recommandé de mesurer la calcémie avant la perfusion d'Aclasta chez les patients atteints de la maldie osseuse de Paget. Des douleurs osseuses, articulaires et / ou musculaires sévères et parfois invalidantes ont été rarement rapportées chez les patients traités par des bisphosphonates, y compris Aclasta. Aclasta contient la même substance active qu'un médicament utilisé en oncologie, Zometa (acide zolédronique). Un patient traité par Zometa ne doit pas être traité par Aclasta. Ostéonécrose de la mâchoire : Une ostéonécrose de la mâchoire a été rapportée principalement chez des patients atteints d'un cancer et traités notamment par des bisphosphonates, y compris l'acide zolédronique. Plusieurs présentaient des signes d'infection localisée, y compris une ostéomyélite. Un examen dentaire avec des soins dentaires préventifs appropriés devra être pris en considération avant l'instauration d'un traitement par bisphosphonates chez des patients présentant des facteurs de risque associés (par exemple : cancer, chimiothérapie, corticoïdes ou mauvaise hygiène buccale). Au cours du traitement, ces patients devraient éviter dans la mesure du possible toute intervention dentaire invasive. Pour les patients qui développent une ostéonécrose de la mâchoire au cours d'un traitement par bisphosphonates, une chirurgie dentaire peut aggraver cette atteinte. Aucune étude spécifique d'interaction médicamenteuse n'a été conduite avec l'acide zolédronique. L'acide zolédronique ne se lie pas fortement aux protéines plasmatiques (liaison d'environ 43 à 55%) ; les interactions résultant du déplacement de médicaments à forte liaison protéique sont donc peu probables. L'acide zolédronique est éliminé par excrétion rénale. La prudence est requise en cas d'administration concomitante d'Aclasta et de médicaments susceptibles d'affecter de manière significative la fonction rénale (par exemple aminosides ou diurétiques susceptibles de provoquer une déshydratation). Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de l'acide zolédronique chez la femme enceinte. Le risque potentiel sur l'être humain n'est pas connu. L'excrétion de l'acide zolédronique dans le lait maternel n'est pas connue. Aclasta est contre-indiqué pendant la grossesse et chez la femme qui allaite (voir rubrique 4.3). Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Le pourcentage global de patients qui ont présenté des symptômes survenant après l'administration était de respectivement 44,7%, 16,7% et 10,2% après la première, deuxième et troisième perfusion respectivement. L'incidence individuelle de ces symptômes après la première administration était : fièvre (17,1%), myalgie (7,8%), syndrome pseudo-grippal (6,7%), arthralgie (4,8%) et céphalée (5,1%). La majorité de ces symptômes est survenu dans les trois premiers jours suivant l'administration d'Aclasta, a été d'intensité légère à modérée et a disparu dans les trois jours suivant leur survenue. Le pourcentage de patients présentant des symptômes après l'injection était respectivement de 19,5%, 10,4%, 10,7% après la première, deuxième et troisième perfusion, dans une étude de plus petite taille où le traitement symptomatique décrit ci-dessous avait été utilisé. L'incidence des symptômes survenant dans les trois premiers jours suivant l'administration d'Aclasta peut être diminuée en administrant du paracétamol ou de l'ibuprofène peu après l'administration d'Aclasta (voir rubrique 4.2). Dans l'étude pivot HORIZON-PFT (ostéoporose post-ménopausique) (voir rubrique 5.1), l'incidence globale des fibrillations auriculaires a été de 2,5% (96 des 3 862) et de 1,9% (75 des 3 852) chez les patients recevant respectivement Aclasta et le placebo. Le mécanisme de l'augmentation de cette incidence des fibrillations auriculaires n'est pas connu. Dans les études HORIZON-PFT et HORIZON-RFT (étude après fracture de hanche), l'incidence globale des fibrillations auriculaires a été comparable entre le groupe Aclasta (2,6%) et le groupe placebo (2,1)%. L'incidence globale des fibrillations auriculaires rapportées comme événement indésirable grave était de 1,3% pour le groupe Aclasta et de 0,8% pour le groupe placebo. Les effets indésirables très fréquents (1/10), fréquents (1/100, < 1/10), peu fréquents (1/1000, < 1/100) et rares (1/10 000, < 1/1 000) sont présentés dans le Tableau 1. Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. Fréquent en cas de maladie de Paget uniquement. Pour l'hypocalcémie voir ci-dessous. Basé sur des données après commercialisation. Ces données sont issues d'une population de taille incertaine et peuvent prêter à confusion. Effets de classe : Anomalie de la fonction rénale L'acide zolédronique a été associé à une anomalie de la fonction rénale se manifestant sous forme d'une détérioration de la fonction rénale (c-à-d. augmentation de la créatininémie) et dans de rares cas insuffisance rénale aiguë. Au cours des études cliniques dans l'ostéoporose, les modifications de la clairance de la créatinine (mesurée chaque année avant l'injection) et l'incidence de l'insuffisance rénale étaient comparables dans les deux groupes de traitement (Aclasta et placebo) sur une période de trois ans. Hypocalcémie Au cours des études cliniques dans l'ostéoporose, environ 0,2% des patientes ont présenté une diminution notable de la calcémie (moins de 1,87 mmol/l), suite à l'administration d'Aclasta. Au cours d'études menées chez des patients atteints de la maladie de Paget, une hypocalcémie symptomatique a été observée chez environ 1% des patients. D'après l'évaluation des paramètres biologiques issue d'une vaste étude clinique, il a été observé des valeurs, transitoires et asymptomatiques, de calcémie inférieures aux valeurs normales de référence chez 2,3% des patients traités avec Aclasta comparé à 21% des patients traités avec Aclasta dans les études de la maladie de Paget. La fréquence d'hypocalcémie était beaucoup moins élevée avec les perfusions suivantes. Tous les patients ont reçu une supplémentation en vitamine D et en calcium : dans l'étude menée sur l'ostéoporose post-ménopausique (étude PFT), dans l'étude sur la prévention des fractures cliniques après fracture de hanche (étude RFT) ainsi que dans les études de la maladie de Paget (voir également rubrique 4.2). Réactions locales Au cours d'une vaste étude, des réactions locales au site de perfusion, telles qu'une rougeur, un gonflement et/ou une douleur (0,7%), ont été observées après l'administration d'acide zolédronique. Des cas d'ostéonécrose (principalement de la mâchoire) ont été peu fréquemment rapportés, principalement chez des patients atteints d'un cancer et traités par bisphosphonates, dont l'acide zolédronique. Beaucoup d'entre eux présentaient des signes d'infection locale y compris une ostéomyélite. La majorité des cas concerne des patients atteints d'un cancer et ayant subi une extraction dentaire ou d'autres chirurgies dentaires. L'ostéonécrose de la mâchoire présente de multiples facteurs de risque bien documentés incluant le diagnostic d'un cancer, les traitements associés (par exemple : chimiothérapie, radiothérapie, corticothérapie) et des affections associées (par exemple : anémie, troubles de la coagulation, infection, maladie buccale préexistante). Bien que la causalité ne puisse être établie, il est prudent d'éviter une chirurgie dentaire dont la guérison pourrait être retardée (voir rubrique 4.4). Au cours d'une vaste étude clinique réalisée chez 7 736 patientes, une ostéonécrose de la mâchoire a été observée chez une patiente traitée par Aclasta et chez une patiente traitée par le placebo. Surdosage On ne dispose d'aucune expérience d'intoxication aiguë avec Aclasta. En cas de surdosage entraînant une hypocalcémie cliniquement significative, la réversibilité peut être obtenue par l'administration d'un supplément de calcium oral et/ou une perfusion intraveineuse de gluconate de calcium. Classe pharmacothérapeutique : bisphosphonate, code ATC : M05BA08 Mécanisme d'action L'acide zolédronique appartient à la classe des bisphosphonates azotés ; il agit principalement sur l'os. C'est un inhibiteur de la résorption osseuse médiée par les ostéoclastes. Les valeurs minimales s'observent après 7 jours pour les marqueurs de résorption, et après 12 semaines pour les marqueurs de formation. Aucune réduction progressive des marqueurs de remodellage osseux n'a été observée en cas d'administration annuelle répétée. Les femmes qui ont fait l'objet d'une évaluation pour l'incidence des fractures vertébrales n'ont reçu aucun traitement anti-ostéoporotique concomitant, alors que ces traitements était autorisés chez les femmes ayant participé aux évaluations des fractures de hanche et de toutes les fractures cliniques. Les traitements anti-ostéoporotiques concomitants incluaient : calcitonines, raloxifène, tamoxifène, traitement hormonal de substitution, tibolone ; mais excluaient les autres bisphosphonates. Toutes les femmes ont reçu 1 000 à 1 500 mg de calcium élément et 400 à 1 200 UI de vitamine D quotidiennement. Effets sur les fractures vertébrales morphométriques Résultat Placebo Au moins une nouvelle fracture vertébrale (0-1 an) Au moins une nouvelle fracture vertébrale (0-2 ans) Chez les patientes âgées de 75 ans et plus traitées par Aclasta, une réduction de 60% du risque de fracture vertébrale a été observée en comparaison aux patientes sous placebo (p < 0,0001). Effets sur les fractures de hanche Une réduction significative de 41% du risque de fractures de hanche a été observée sous Aclasta sur une période de 3 ans (IC à 95%, 17% à 58%). Le taux d'incidence des fractures de hanche était de 1,44% chez les patients traités par Aclasta par rapport à 2,49% chez les patientes traitées par placebo. La réduction du risque a été de 51% chez les patientes n'ayant jamais pris de bisphosphonates et de 42% chez les patientes qui avaient pris un traitement anti-ostéoporotique concomitant. Toutes les fractures cliniques ont été vérifiées par radiographie. Le Tableau 3 présente une synthèse des résultats. Comparaisons des traitements concernant l'incidence des fractures cliniques sur une période de 3 ans Effet sur la densité minérale osseuse (DMO) Par rapport au placebo, Aclasta a augmenté significativement la DMO au rachis lombaire, à la hanche et au radius distal, à chaque mesure (6, 12, 24 et 36 mois). Sur une période de 3 ans l'augmentation de la DMO du groupe Aclasta par rapport au groupe placebo a été de 6,7% au rachis lombaire, de 6,0% au fémur total, de 5,1% au col fémoral et de 3,2% au radius distal. Histologie osseuse Un an après l'administration de la troisième dose annuelle, des biopsies osseuses ont été effectuées au niveau de la crête iliaque chez 152 patientes atteintes d'ostéoporose post-ménopausique traitées par Aclasta (N=82) ou par placebo (N=70). L'analyse histomorphométrique a révélé une réduction de 63% du remodellage osseux. L'analyse par microtomodensitométrie (CT) a révélé une augmentation du volume osseux trabéculaire et une préservation de l'architecture de l'os trabéculaire chez les patientes traitées par Aclasta par rapport aux patientes recevant le placebo. Marqueurs de renouvellement osseux Les phosphatases alcalines spécifiques osseuses (PASO), les taux sériques du propeptide N-terminal du collagène de type I (P1NP) et les taux sériques de bêta-C-télopeptides (-CTx) ont été évalués à intervalles réguliers au cours de l'étude dans des sous-groupes incluant 517 à 1 246 patientes. à 12 mois, le traitement par une dose annuelle de 5 mg d'Aclasta a réduit significativement les PASO de 30% par rapport aux valeurs initiales et à 36 mois cette réduction s'est maintenue à 28% en-dessous des valeurs initiales. à 12 mois, les taux de-CTx ont été réduits significativement de 61% par rapport aux valeurs initiales et à 36 mois cette réduction s'est maintenue à 55% en-dessous des valeurs initiales. Pendant toute cette période, les marqueurs de remodelage osseux se situaient dans la gamme des valeurs pré-ménopausiques à la fin de chaque année. Une administration répétée n'a pas entraîné une réduction supplémentaire des marqueurs du remodelage osseux. Effet sur la taille Au cours de l'étude sur trois ans dans l'ostéoporose postménopausique, la taille a été mesurée annuellement en utilisant un stadiomètre. Le groupe Aclasta a montré une perte de taille moindre de 2,5 mm environ par rapport au placebo ((IC à 95% : 1,6 mm, 3,5 mm) [p < 0,0001]. Jours d'incapacité Efficacité clinique dans le traitement de l'ostéoporose chez les patients à risque élevé de fractures après une fracture de hanche récente (RFT) L'incidence des fractures cliniques, incluant les fractures vertébrales, non vertébrales et les fractures de hanche a été évaluée chez 2 127 hommes et femmes âgés de 50 à 95 ans (âge moyen 74,5 ans) ayant une fracture de hanche récente, secondaire à un traumatisme modéré (dans les 90 jours) et suivis sous traitement pendant environ 2 ans. Environ 42% des patients avaient un T-score au col fémoral inférieur à- 2,5 et 45% des patients avaient un T-score au col fémoral supérieur à-2,5. Aclasta a été administré une fois par an au moins jusqu'à ce que 211 patients dans la population aient une fracture clinique confirmée. Les taux de vitamine D n'étaient pas mesurés en routine mais une dose de charge en vitamine D (50 000 à 125 000 UI par voie orale ou intra-musculaire) était donnée à la plupart des patients 2 semaines avant la perfusion. Tous les patients ont reçu 1 000 à 1 500 mg de calcium-élément et 800 à 1 200 UI de vitamine D par jour. Les taux d'incidence des fractures cliniques sont présentés dans le Tableau 4. Fracture vertébrale clinique Fracture non vertébrale A l'exclusion des fractures des doigts, des orteils et des os de la face La mortalité toutes causes confondues a été de 10% dans le groupe traité par Aclasta (101 patients) et de 13% dans le groupe traité par placebo (141 patients). Ceci correspond à une réduction de 28% de la mortalité, toutes causes confondues (p = 0,01). Effets sur la densité minérale osseuse (DMO) Efficacité clinique chez les hommes Dans l'étude HORIZON-RFT, 508 hommes ont été randomisés dans l'étude et 185 patients ont eu une évaluation de leur DMO à 24 mois. à 24 mois, une augmentation significative de 3,6% de la DMO du fémur total a été observée chez les patients traités par Aclasta de façon similaire à celle observée dans l'étude HORIZON-PFT chez les femmes ménopausées. Aclasta a été étudié chez des hommes et femmes âgés de plus de 30 ans atteints de la maladie de Paget principalement légère à modérée (taux médians de phosphatases alcalines sériques 2,6 à 3,0 fois la limite supérieure de la normale en fonction de l'âge à l'inclusion dans l'étude) et confirmée par radiographies. L'efficacité d'une perfusion de 5 mg d'acide zolédronique versus 30 mg de risédronate par jour pendant 2 mois a été démontrée dans deux essais comparatifs de 6 mois. à 6 mois, Aclasta a montré des taux de réponse et de normalisation des phosphatases alcalines sériques (PAS) de 96% (169/176) et 89% (156/176) comparé à 74% (127/171) et 58% (99/171) pour le risédronate (p < 0,001 pour toutes les valeurs). Avec les résultats regroupés, une diminution équivalente des scores de la sévérité de la douleur et du retentissement fonctionnel a été observée sur 6 mois par rapport à la situation initiale pour Aclasta et le risédronate. Sur 143 patients traités par Aclasta, 141 patients ont eu une réponse thérapeutique maintenue après une durée médiane de 18 mois de suivi à partir de la perfusion et sur 107 patients traités par le risédronate, 71 patients ont eu une réponse thérapeutique maintenue. Ceci correspond à une réduction du risque de rechute de 96% pour les patients traités par Aclasta comparativement aux patients traités par risedronate. L'histologie osseuse a été évaluée 6 mois après le traitement par 5 mg d'acide zolédronique chez 7 patients atteints de la maladie de Paget. Les résultats de la biopsie osseuse ont mis en évidence un os de qualité normale, sans signe d'altération du remodelage osseux et sans signe de défaut de minéralisation. Ces résultats étaient cohérents avec la normalisation du remodelage osseux mise en évidence par les marqueurs biochimiques osseux. Aucune accumulation de la substance active n'a été observée dans le plasma après l'administration de doses multiples tous les 28 jours. L'acide zolédronique n'est pas métabolisé et est éliminé sous forme inchangée par voie rénale. Au cours des 24 premières heures, 39 ± 16% de la dose administrée sont récupérés dans les urines, le reste de la dose se liant principalement au tissu osseux. Il est ensuite libéré très lentement du tissu osseux dans la circulation systémique et éliminé par voie rénale. La clairance corporelle totale est de 5,04 ± 2,5 l/h, elle est indépendante de la dose et n'est pas influencée par le sexe, l'âge, l'ethnie ou le poids corporel. QU'EST-CE QU'ACLASTA ET DANS QUEL CAS EST-IL UTILISE Il appartient à la classe de médicaments appelés bisphosphonates et il est utilisé dans le traitement de l'ostéoporose post-ménopausique, de l'ostéoporose masculine et de la maladie de Paget. Ostéoporose L'ostéoporose est une maladie induisant un amincissement et une fragilisation des os. à la ménopause, les ovaires arrêtent leur production d'hormones féminines, les estrogènes, qui permet de maintenir les os en bonne santé. Après la ménopause, une perte osseuse survient, les os deviennent plus fragiles et se cassent plus facilement. De nombreux patients atteints d'ostéoporose n'ont aucun symptôme, mais ils présentent néanmoins un risque de fracture osseuse car l'ostéoporose a fragilisé leurs os. Une diminution du taux circulant des hormones sexuelles, principalement des estrogènes convertis à partir des androgènes, joue aussi un rôle dans la perte osseuse graduelle observée chez les hommes. Aclasta renforce l'os et réduit donc le risque de fractures à la fois chez les hommes et chez les femmes. Comme Aclasta agit pendant une longue durée, vous ne recevrez qu'une seule dose d'Aclasta par an. Il est normal que le tissu osseux ancien se résorbe et soit remplacé par de l'os nouveau. Ce procédé est appelé le remodelage osseux. Dans la maladie de Paget, le remodelage osseux est trop rapide et l'os nouveau se forme de façon désordonnée, ce qui le rend plus faible que l'os normal. Aclasta agit en permettant un retour à la normale du procédé de remodelage, en assurant une formation normale de l'os et en restaurant la solidité des os. Vous ne devez pas recevoir Aclasta - si vous avez une hypocalcémie (cela signifie un taux de calcium sanguin trop faible). Avant de recevoir Aclasta dites à votre médecin : - si vous êtes traité(e) par Zometa qui contient la même substance active qu'Aclasta. - si vous avez des problèmes rénaux ou si vous en avez eu. - si vous avez déjà subi une intervention chirurgicale de certaines ou de toutes les glandes - si vous avez ou avez eu une douleur, un gonflement ou un engourdissement de la mâchoire ou une dent déchaussée. Si vous êtes sous traitement dentaire ou si vous allez subir une intervention dentaire, informez votre dentiste que vous allez être traité par Aclasta. Aclasta n'est pas recommandé chez les patients âgés de moins de 18 ans. L'utilisation d'Aclasta chez l'enfant et l'adolescent n'a pas été étudiée. Prise d'autres médicaments Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmière. Il est particulièrement important que votre médecin soit informé si vous prenez des médicaments connus comme étant nuisibles pour vos reins. Aliments et boissons Assurez-vous de boire suffisamment (au moins un à deux verres) avant et après le traitement par Aclasta, selon les instructions de votre médecin : ceci afin d'éviter une déshydratation. Vous pouvez manger normalement le jour du traitement par Aclasta. Aclasta peut être administré aux patients âgés. Grossesse et allaitement Vous ne devez pas recevoir Aclasta si vous allaitez. Demandez conseil à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmière avant de prendre tout médicament. Conduite de véhicules et utilisation de machines Les effets d'Aclasta sur la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines ne sont pas connus. COMMENT ACLASTA EST UTILISE La perfusion durera au moins 15 minutes. Suivez attentivement toutes les instructions qui vous sont données par votre médecin ou votre infirmière. Il est important de prendre une supplémentation en calcium et vitamine D (par exemple sous forme de comprimés), selon les instructions de votre médecin. Cette perfusion durera au moins 15 minutes. Comme Aclasta a une longue durée d'action, vous n'aurez pas besoin de recevoir une autre dose d'Aclasta pendant un an ou plus. Votre médecin peut vous conseiller de prendre un apport supplémentaire de calcium et de vitamine D (par exemple sous forme de comprimés) pendant au moins les 10 premiers jours qui suivent l'administration d'Aclasta. Il est important de suivre attentivement son conseil afin de prévenir une trop grande diminution de la calcémie (taux de calcium dans le sang) au cours de la période suivant la perfusion. Votre médecin vous informera des symptômes liés à l'hypocalcémie. Pour la maladie de Paget, Aclasta peut agir pendant plus d'un an et votre médecin vous informera si vous devez être traité(e) de nouveau. Si vous manquez l'administration d'une dose d'Aclasta Contactez dès que possible votre médecin ou l'hôpital pour planifier un nouveau rendez-vous. Avant d'arrêter le traitement par Aclasta Si vous envisagez d'arrêter le traitement par Aclasta, veuillez vous rendre à votre prochain rendez-vous et en discuter avec votre médecin. Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmière. Comme tous les médicaments, Aclasta peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Dans la plupart des cas, aucun traitement spécifique n'est requis. Les effets indésirables liés à la première perfusion sont très fréquents (survenant chez plus de 30% des patients) mais sont moins fréquents lors des perfusions suivantes. Les symptômes sont généralement légers à modérés et disparaissent dans les trois jours. Votre médecin peut vous conseiller de prendre un médicament contre la douleur tel que l'ibuprofène ou le paracétamol afin de réduire ces effets indésirables Le risque de développer ces effets indésirables diminue avec les doses suivantes d'Aclasta. Des irrégularités du rythme cardiaque (fibrillation auriculaire) ont été observées chez les patientes recevant Aclasta dans le traitement de l'ostéoporose post-ménopausique. Effets indésirables très fréquents (affectant 10 patients sur 100 ou plus) : Fièvre. Effets indésirables fréquents (affectant moins de 10 patients sur 100) : Fièvre et frissons, maux de tête, sensation de malaise, douleurs dans vos muscles, douleurs dans vos os et/ou vos articulations, fatigue, faiblesse, étourdissements, vomissements, douleurs au niveau du dos, des bras ou des jambes. Chez les patients atteints de la maladie de Paget : symptômes liés à un faible taux de calcium dans le sang, tels que spasmes musculaires, engourdissements ou sensation de fourmillements, particulièrement autour de la bouche. Effets indésirables peu fréquents (affectant moins d'un patient sur 100) : Symptômes pseudo-grippal, insomnie, fatigue, sensations de fourmillements ou de picotements, somnolence, tremblements, perte de connaissance temporaire, troubles du goût, diarrhée, indigestion, douleurs abdominales, bouche sèche, inflammation de l'oesophage, mal de dent, douleurs articulaires, gonflement articulaire, raideurs, troubles du comportement alimentaire, rougeurs, démangeaisons et douleurs au niveau des yeux, douleur thoracique, augmentation de la pression artérielle, bouffées congestives, difficultés respiratoires, éruption cutanée, transpiration, démangeaisons, rougeur de la peau, miction fréquente, augmentation transitoire des taux sériques de créatinine, gonflement des tissus et soif. Effets indésirables rares (affectant moins d'un patient sur 1 000) : Rougeur et douleur oculaire. Des réactions cutanées telles que rougeur, gonflement et/ou douleur au site de perfusion peuvent se produire. Les bisphosphonates (groupe de substances à laquelle appartient Aclasta) peuvent provoquer des gonflements, rougeurs, douleurs, démangeaisons aux yeux ou une sensibilité des yeux à la lumière. Des douleurs persistantes et/ou des plaies qui ne guérissent pas au niveau de la bouche ou de la mâchoire ont été rapportées chez des patients traités avec des bisphosphonates pour d'autres maladies. Des réactions allergiques ont été rapportées, incluant de rares cas de difficultés respiratoires, d'urticaire et d'oedèmes de Quincke (tel un gonflement du visage, de la langue ou du cou). Ces effets sont des cas isolés de réactions allergiques très sévères. Si vous remarquez la survenue d'un des ces effets indésirables, veuillez-en informer votre médecin. Si vous ressentez un des effets mentionnés comme graves ou si vous présentez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, veuillez-en informer votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmière. COMMENT CONSERVER ACLASTA Votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmière sait dans quelles conditions conserver correctement Aclasta. - Ne pas utiliser Aclasta après la date de péremption mentionnée sur la boîte et le flacon. - Après ouverture du flacon : il faut utiliser le produit immédiatement afin d'éviter une contamination microbienne. Si l'utilisation n'est pas immédiate, les durées et les conditions de conservation avant l'utilisation sont sous la responsabilité de l'utilisateur. Avant l'administration, il faut laisser la solution réfrigérée atteindre la température ambiante. Que contient Aclasta Un ml de solution contient 0,05 mg d'acide zolédronique anhydre, ce qui équivaut à 0,05330 mg d'acide zolédronique monohydraté. Qu'est-ce que Aclasta et contenu de l'emballage extérieur Il est présenté en flacon plastique contenant 100 ml de solution pour perfusion prête à l'emploi. Il est fourni en boîte contenant un flacon et en conditionnement multiple composé de 5 boîtes contenant chacune 1 flacon. INFORMATIONS POUR LE PROFESSIONNEL DE SANTE Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé : Aclasta n'est pas recommandé chez des patients présentant une atteinte rénale sévère (clairance de la créatinine < 35 ml/min) en raison d'un manque d'expérience clinique suffisante dans cette population. Chez les patients ayant eu récemment une fracture de hanche, il est recommandé d'administrer Aclasta 2 semaines ou plus après réparation de la fracture. Les patients doivent être hydratés convenablement avant et après l'administration d'Aclasta, cela est particulièrement important pour les patients recevant un traitement diurétique. La prudence est requise lorsqu'Aclasta est administré avec des médicaments qui peuvent avoir un effet sur la fonction rénale (par exemple, aminoglucosides ou diurétiques qui peuvent entraîner une déshydratation). Les médecins doivent envisager une surveillance clinique de ces patients. Le remodelage osseux élevé est une caractéristique de la maladie de Paget. De plus, chez les patients atteints de maladie de Paget, il est fortement conseillé d'administrer des suppléments appropriés de calcium correspondant à un apport en calcium-élément d'au moins 500 mg deux fois par jour, pendant au moins les 10 jours suivant l'administration d'Aclasta. Une mesure du calcium sérique est recommandée avant la perfusion d'Aclasta chez les patient atteints de la maladie de Paget. Comment préparer et administrer Aclasta Aclasta ne doit pas être mélangé ou administré par voie intraveineuse avec un autre médicament, et doit être administré avec une ligne de perfusion séparée, avec prise d'air, à vitesse de perfusion constante. Si la solution a été réfrigérée, il faut attendre qu'elle revienne à une température ambiante avant de l'administrer. La perfusion doit être effectuée selon les procédures médicales standards. Comment conserver Aclasta - Tenir Aclasta hors de la portée et de la vue des enfants. - Ne pas utiliser Aclasta après la date de péremption figurant sur la boîte et le flacon. - Les flacons non ouverts ne nécessitent pas de conditions particulières de conservation. - Après ouverture du flacon, le produit doit être utilisé immédiatement afin d'éviter toute contamination microbienne. Si le produit n'est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation avant utilisation relèvent de la responsabilité de l'utilisateur et ne doivent pas normalement dépasser 24 heures à une température de 2 °C à 8 °C. Il faut attendre que la solution réfrigérée revienne à température ambiante avant de l'administrer. Je remercie le président en exercice pour sa réponse. Je suis certain qu'il a conscience de la menace très grave qui pèse sur le modèle européen fondé sur l'exploitation familiale. Les premiers concernés sont les producteurs de viande de boeuf et de mouton, dont on attend aujourd'hui qu'ils vendent leurs produits à des prix égaux ou inférieurs à leurs coûts de production. Je voudrais demander quelles nouvelles initiatives peut prendre le Conseil pour préserver les intérêts de ces agriculteurs dans le cadre des prochaines négociations sur le commerce mondial, en particulier face à la production à grande échelle et de style industriel des États-Unis et de la Nouvelle-Zélande, où les économies d'échelle font qu'il est extrêmement difficile pour les exploitations familiales européennes de rester compétitives et où, bien sûr, les normes européennes en matière de sécurité alimentaire ne s'appliquent pas. Notre groupe les approuvera donc. Pourquoi nous occupons-nous de ce problème ? Nous savons qu'à mesure que l'Asie bénéficiera d'un niveau de vie accru, 1,4 milliard de Chinois et 1 milliard d'Indiens commenceront à consommer de plus en plus d'énergie ; Nous nous sommes engagés à Rio à protéger le climat. Le présent document répond tout à fait à cet objectif. Et l'électricité représente 35% de l'ensemble de la consommation énergétique au sein de l'UE. Si nous parvenons à atteindre nos objectifs, nous aurons économisé, en 2020, 6 millions de tonnes d'émissions de CO2 par an. Nous économiserons 10% de la consommation d'électricité à des fins d'éclairage à l'aide de tubes fluorescents, ce qui, traduit en argent, constitue une économie de 250 millions d'euros par an. Cette proposition aura également des effets considérables sur le climat et sur l'économie et, si nous réalisons les objectifs proposés, notre industrie aura un temps suffisamment long pour se restructurer. M. Turmes a abordé ce point et je me rappelle que les milieux industriels savent, en tout cas depuis 1992, que les ballasts magnétiques seront plus ou moins interdits vers 2009. Nous n'introduisons donc rien de neuf. Nous avons fait bloc autour du compromis élaboré en vue d'améliorer l'efficacité énergétique dans un souhait de protéger le climat. Nous avons souhaité obtenir des avantages économiques et nous avons souhaité, en adoptant une démarche progressive, ne pas accabler inutilement les consommateurs normaux avec des investissements qui ne peuvent être remboursés. Parallèlement, nous avons veillé à ce que les régions septentrionales de l'Union, le nord de la Finlande, le nord de la Suède, le nord de la Norvège, le Groenland et d'autres régions où les ballasts électroniques ne conviennent pas puissent continuer à utiliser des ballasts magnétiques. Il s'agit, en somme, d'une excellente proposition et je recommande -comme l'ont convenu les groupes- son soutien et son adoption par tous. Madame la Présidente, mes chers collègues, nous croyions, jusqu'à présent, que l'Union européenne était, selon les dispositions des traités de Rome et de Paris qui avaient fondé les Communautés, devenues Union, une association d'États libres, indépendants et souverains. Même si de nombreuses évolutions nous avaient permis d'en douter, nous avions considéré malgré tout que tel était le cas et, récemment encore, on faisait allusion, du bout des lèvres, il est vrai, au principe de subsidiarité. Or, il apparaît aujourd'hui évident que si l'on ouvre, Madame la Présidente, le débat que vous nous demandez d'ouvrir, et que la Conférence des présidents nous demande d'ouvrir, sur le fondement de l'article 50, alors on ouvre une brèche redoutable dans le principe de la liberté, de la souveraineté des États, de la constitution libre des gouvernements qui sont issus d'élections démocratiques, alors demain une autre majorité dans ce Parlement pourra s'arroger une immixtion dans la constitution d'un gouvernement résultant cependant d'élections libres, régulières, paisibles et démocratiques à l'intérieur d'un État membre. Si vous ratifiez... Madame la Présidente, cette résolution me pose un problème majeur. Je voyais d'un bon oeil l'amendement du groupe EDD, rejetant l'interférence de l'UE dans la formation du gouvernement d'États membres, mais j'ai dû m'abstenir parce que cela suivait la condamnation de la xénophobie, du racisme, etc., et j'ai estimé que cela pourrait être mal interprété. Premièrement, il y a la question concernant la lutte contre l'intolérance au moyen de l'intolérance et les conséquences à long terme de cette approche. Pour l'instant, il semble que l'opposition des gouvernements étrangers favorise plus que ne handicape le parti de Haider. Même les États-Unis ont déclaré qu'ils envisageaient de rompre leurs relations diplomatiques. Nous nous demandons si cela n'attise pas le feu de la xénophobie, ainsi que les partis et les personnes en sont les partisans. Je pense vraiment qu'il convient d'être extrêmement prudent. Nous devons considérer les personnes qui votent pour ces partis et comprendre pourquoi cette situation voit le jour. C'est un état de fait que la plupart des personnes au Parlement ne veulent pas mais nous devons faire preuve de prudence quant à l'approche que nous adoptons, afin de ne pas obtenir l'opposé de ce que nous essayons de réaliser. Madame la Présidente, je voulais dire à M. Wurtz que la Commission n'a pas pour doctrine la doctrine Brejnev de souveraineté limitée et que, jusqu'à preuve du contraire, nous ne sommes pas dans le cadre des articles 6 et 7. M. Wurtz devrait peut-être se rappeler qu'il n'y a pas si longtemps, des collègues de son parti, des maires communistes français, envoyaient des bulldozers contre des foyers d'immigrés en France. Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, l'avènement du traité de l'OMPI a constitué un remarquable progrès vers une société mondiale de l'information. L'héritage des droits d'auteur vieux de plusieurs décennies se cristallise dans les traités qui représentent une solution équilibrée et bien réfléchie à la réglementation du droit d'auteur et des droits voisins. Outre ces recommandations, l'entrée en vigueur des traité et forme finale vont cependant dépendre de l'application respective des parties. Il est de ce fait préoccupant que les prises de position du Parlement précédent ne soutiennent pas l'organisation équilibrée de l'OMPI. Les modifications proposées par le Parlement amélioreraient surtout les possibilités des sociétés de médias, ayant une position stable sur les marchés, de transférer leurs vieilles parts de marché de plus de 80 pour cent dans un nouvel environnement à l'aide d'une réglementation rigide et démesurée du droit d'auteur. Je ne parle donc pas maintenant de la recommandation de Mme Charlotte Cederschiöld, qui est un excellent document, mais bien des thèmes en rapport avec le droit d'auteur et qui ont été traités par le Parlement précédent. Si ces copies techniques entraient dans le cadre de la protection, la transmission des données -comme on le constate tout à fait justement dans la recommandation- deviendrait sans aucune raison onéreuse et compliquée. Le Parlement s'est efforcé d'en tenir compte dans sa propre recommandation. Nous devons nous baser sur les leçons que nous avons tirées de ces actions. EQUAL signifie "égalité". Il faut qu'il produise des résultats. J'appuie aussi le désir de quitter un format suranné et de réunir les partenaires dans la recherche de moyens innovateurs pour endiguer le chômage. Il faut de la flexibilité. Je regrette vivement que seuls des fonds limités soient disponibles pour cette initiative. Ce chiffre est maintenant de 5,3%. Cela signifie que les fonds doivent être utilisés afin d'obtenir un effet maximal et les informations sur les partenariats doivent être largement et rapidement diffusées. Cela a souvent eu pour conséquence que de bons projets n'ont pas conduit à de véritables opportunités au niveau de l'emploi. L'expérience positive d'actions innovatrices de la part de petits promoteurs a été affaiblie par la distance qui les sépare du processus décisionnel. J'ai également souligné le besoin de prévention. Bien que je pense que certains aspects du rapport pourraient être mieux traités d'une autre manière, je crois dans l'ensemble que ce rapport offre une approche flexible et censée et qu'il faut l'appuyer. Monsieur le Président, chers collègues, Monsieur Sakellariou, je ne soutiens pas M. Dupuis, mais je pense qu'il ne faut pas se voiler la face. Si vous signez quelque chose avec M. Modrow, vous pouvez très bien le faire avec M. Dupuis ou d'autres. M. Modrow appartient au groupe communiste, il a été un des derniers dirigeants de la RDA. Si vous signez quelque chose avec lui, vous devez vous demander si vous pensez réellement ce que vous avez dit à M. Dupuis. Il n'est malheureusement pas question de vouloir résoudre aujourd'hui les problèmes généraux du Kosovo. Les questions de M. Dupuis ne sont pas pertinentes non plus. Cela, nous devons le faire dans un débat de politique extérieure. Nous sommes ici pour discuter de l'actualité urgente, laquelle consiste à traiter pour la deuxième fois d'une résolution sur le thème des "prisonniers Kosovars albanais en Serbie". Je me demande vraiment pourquoi nous avons pris cette résolution en septembre dernier. Je me suis rendu dernièrement à Pristina et, à l'université, j'ai cherché en vain trois étudiants que je connais depuis de longues années. Je sais où ils sont : dans une prison serbe, sans aucune raison ! Ils n'ont été impliqués dans aucune action terroriste ou militaire. Je crois que nous devrions nous pencher sur ce problème. Flora Brovina, la docteur albanaise condamnée le 13 janvier à Nis, est maintenant gravement malade et mise sous surveillance dans une clinique de la même ville. Ce n'est ni une terroriste, ni même une activiste de l'UCK ! Je trouve cela dramatique. Nous relayons les appels à l'aide et aucun de nos responsables ne les entend. Les sanctions se desserrent petit à petit. A-t-on jamais pensé à ne relâcher ces sanctions que quand le gouvernement serbe aura vraiment fait un geste ? Je ne pense pas... Nous devrions nous inquiéter également de la situation à Mitrovica. Je suis ici entièrement d'accord avec M. Sakellariou. Dans le cas contraire, nous n'aurons plus la moindre crédibilité. C'est pourquoi je crois également que nous devons exiger que ceux que nous avons secourus se comportent réellement, eux aussi, correctement. Mitrovica ne peut être divisée ! Nous avons connu suffisamment de villes divisées en Europe et nous en connaissons encore. Je pense que nous devons empêcher cela. Si la KFOR est attaquée, je ne puis que dire que ce sont nos fils et que nous les avons envoyés pour aider les Albanais et les Serbes, et qui que ce soit d'autre qui vit au Kosovo. J'approuve ce qu'a dit M. Sakellariou : la communauté internationale doit envoyer les forces de police qu'elles a promises. Un tiers de ces policiers sont arrivés, il reste deux tiers pour arriver au compte je crois que nous devons le faire. Je voudrais seulement rappeler qu'il se passe actuellement quelque chose de terrible en Serbie. Nous devons mettre un terme à ses agissements, ou nous n'aurons absolument plus d'informations exactes sur le peuple serbe ! Or, il est pris en otage et traité comme un prisonnier de guerre. La guerre en Tchétchénie, comme toute guerre, est un cortège d'horreurs. Les camps de filtration sont des camps de torture, de viols, de violations : nous le savons aujourd'hui. Que fait donc M. PESC ? La Russie est membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, membre à part entière du Conseil de l'Europe et de l'OSCE, invitée du G7, cliente du FMI et de la Banque mondiale. Que faisons-nous ? Je vous demande d'intervenir. Nous admettons que l'activité de pêche figure parmi celles qui est la plus intéressée à encourager le respect du milieu marin. Mais il faut tenir compte des nombreuses autres activités qui contribuent à la dégradation de cet environnement marin : la pollution due aux pétroliers et aux autres moyens de transport maritime, l'activité industrielle, la pression de l'activité humaine sur les côtes et bien évidemment, l'activité de pêche incontrôlée. Il est toutefois intéressant de préciser que la petite pêche côtière démontre qu'il est possible de combiner une activité de pêche et un développement durable non agressif pour le milieu marin. À la veille de la conférence intergouvernementale, et à l'occasion des travaux de la convention chargée de l'élaboration de la Charte européenne des droits de l'homme, nous ne pouvons que souhaiter que les relations entre le Parlement belge et notre institution continuent d'être exemplaires. Monsieur le Commissaire, j'ai quelques questions très simples à vous poser qui ne vous demandent chacune qu'une réponse par oui ou par non. Pouvez-vous garantir que la Commission ne cherchera en aucun cas à utiliser le vote à la majorité qualifiée afin d'imposer des retenues à la source ? Pouvez-vous garantir que la Commission n'utilisera le vote à la majorité qualifiée pour aucun de ces sujets ? Monsieur le Président, je voudrais remercier la Commission pour sa réponse. J'en suis satisfait pour deux raisons, tout d'abord parce que la Commission relie la Charte des droits fondamentaux à la conférence intergouvernementale -et c'est l'objectif politique de ce Parlement dans le rapport de MM. Duff et Voggenhuber-, ensuite parce qu'elle va l'intégrer dans cette campagne. De plus, je suis très satisfait de la réponse de M. Lamy -il ne pouvait en être autrement étant donné que M. Lamy connaît bien ces sujets- de décentraliser la campagne d'information. Je pense qu'il s'agit d'un objectif important parce que si nous voulons toucher les gens, nous n'avons d'autre choix que d'aller là où ils se trouvent. La décentralisation de la campagne est dès lors une mission prioritaire. Monsieur le Président, comme en d'autres occasions, comme par le passé, à l'occasion de la conférence intergouvernementale de 1996, il faut offrir à la Commission le soutien de ce Parlement pour assurer le suivi de ces actions d'information. Monsieur le Président, Madame la Commissaire, Mesdames et Messieurs, je voudrais tout d'abord remercier le rapporteur pour son travail. La recommandation pour la deuxième lecture dont il est question constitue un acte législatif très important pour l'environnement, mais également pour l'économie au sein de l'Union européenne. Je pense que nous devrions accorder de l'importance aux arguments des deux parties : tant ceux émis par les organisations environnementales que ceux émis par le secteur industriel, car l'industrie n'a pas uniquement argumenté en termes économiques, mais également en termes écologiques. Après analyse, toutes les propositions d'amendement -quand bien même elles sont peut-être bien intentionnées sur le plan écologique- ne contribuent pas à une amélioration de la situation actuelle. C'est ce que mettent à mon avis en lumière quelques propositions d'amendement relatives à la coïncinération qui ont été déposées en commission et qui sont maintenant présentées une nouvelle fois en séance plénière. Si nous limitons la coïncinération, cela ne nous garantit pas que nos attentes en matière d'environnement seront satisfaites. Ce que nous voulons surtout, c'est économiser les combustibles fossiles. En plaçant mal les haies, nous n'atteindrons pas non plus le bon objectif en matière d'environnement. C'est la raison pour laquelle notre groupe rejette les propositions d'amendement qui ont à nouveau été introduites par M. Blokland, les verts et d'autres collègues. Je pense toutefois que nous pouvons en bonne conscience soutenir certaines propositions d'amendement décidées en commission, afin d'améliorer la position commune. Je crois que cette proposition est réaliste, ce que concède également l'industrie concernée avec retenue. C'est pourquoi nous devrions être un peu plus offensif sur ce point. Je crois donc que nous sommes sur la bonne voie, si nous acceptons la majeure partie des propositions décidées en commission, mais en aucun cas une proposition allant au-delà. Les droits de l'homme constituent un sujet qui se prête à des affirmations de principe faciles et générales et qui risque souvent d'être considéré comme une aumône commode et utile. Dans cette résolution, en revanche, on insiste sur l'instabilité des droits de l'homme, sur la nécessité d'adapter sans cesse nos instruments de garantie et nos capacités de réaction aux nouveaux dangers, urgences et besoins. Un autre mérite de cette résolution est de considérer, de reconsidérer, de réaffirmer les droits de l'homme en tant qu'élément central de l'identité de l'Union européenne, une Union européenne qui soit une communauté de valeurs et dans laquelle les droits de l'homme constituent le centre de gravité de notre effort et de notre raisonnement. L'Union européenne sera lieu de droits ou ne sera pas. Ou nous aurons la capacité d'imposer le respect des droits de l'homme à tous les pays tiers avec lesquels nous tissons des liens économiques et politiques, ou l'Europe des Quinze sera condamnée à rester à l'état de simple convention économique. Monsieur le Président, je voudrais souligner rapidement deux passages qui partent de la conscience du fait que, souvent, l'Occident n'est pas seulement l'acteur, mais aussi le protagoniste des violations des droits de l'homme. Par sensibilité, il faut en outre envisager les nouveaux droits bafoués que les processus de mondialisation mettent en exergue. Je pense aux droits économiques et sociaux, afin d'éviter un avenir fait de quelques privilégiés qui seraient en paix avec leur conscience parce qu'ils se sont battus pour une noble cause comme, par exemple, la suppression de la peine de mort, et de trop nombreuses personnes condamnées à mort par les processus d'exclusion et de marginalisation économique. Nous voulons protéger notre droit à avoir des idées, des sentiments, des émotions, contre l'invasion technologique des grands frères, comme nous le laisse à penser le cas récent d'Échelon, sur lequel cette Assemblée se penchera sous peu. Nous demandons à ce Parlement, au nom de la civilisation politique qu'il représente et des valeurs dont il est le porteur, d'aider l'humanité à toujours se souvenir des violences impunies, de chaque droit bafoué, de la place de Mai à la place Tienanmen. Monsieur le Président, la Commission voudrait avant tout saluer la déclaration très claire du représentant du Conseil, selon laquelle le système Eurodac est un système qui n'est conçu que pour mettre en oeuvre la convention de Dublin. Je voudrais également confirmer, comme le représentant du Conseil l'a déjà précisé, que l'application territoriale du règlement Eurodac pose un problème. Je puis aussi confirmer que le Conseil n'a pas demandé à la Commission de revoir sa proposition. Néanmoins, ce sujet est très sensible, comme l'a déjà montré le débat, et représente l'un des quelques exemples où les trois institutions n'ont pas la même position, comme je l'ai très clairement déclaré au Parlement. Dans ce cas-ci, la position de la Commission diverge de la position du Conseil et de celle du Parlement. Nous avons dès lors décidé, même si on ne nous avait pas demandé d'élaborer de nouvelle proposition, de fournir un travail supplémentaire pour clarifier les options politiques qui sont sur la table et de présenter une nouvelle proposition au Conseil. Dans sa nouvelle proposition, la Commission reprend la solution proposée par le Parlement, à savoir l'effacement des données dès qu'un ressortissant reçoit le statut de réfugié. D'autre part, nous ne souscrivions pas à l'idée du Parlement en ce qui concerne la limite d'âge pour la prise des empreintes digitales. Nous avons considéré que l'âge de 14 ans est une solution adéquate. Cela est peut-être dû au fait que je viens d'un pays -d'où provient également le représentant du Conseil- où l'on prend les empreintes digitales de nos enfants lorsqu'ils atteignent l'âge de dix ans, en vue de leur donner leur première carte d'identité. Je ne peux concevoir que mon pays est un pays qui considère tous les enfants de 10 ans comme des criminels tout bonnement parce qu'on a pris leurs empreintes pour leur première carte d'identité. Je me souviens encore que l'obtention de ma propre carte d'identité était, dans ma jeunesse, un événement majeur. Cependant, j'admets qu'il s'agit d'une question très sensible. Premièrement, nous ne devrions pas demander à Eurodac de fournir des réponses qu'Eurodac ne peut fournir. Nous présenterons des propositions au Parlement et au Conseil dans les prochains mois. Cette semaine, nous venons d'élaborer un document de travail pour réévaluer la convention de Dublin elle-même. Nous voulons lancer un débat non seulement sur les problèmes techniques d'Eurodac mais également sur les solutions essentielles de la convention de Dublin actuelle. Nous ne voulons pas perdre de temps. Nous souhaitons brosser le portrait le plus large possible de tous les instruments qui concernent la politique en matière d'asile. Quel est le point de divergence entre la Commission et le Conseil ? Mais il y a un point sur lequel la Commission est en désaccord avec le Conseil. Nous ne sommes pas d'accord que le Conseil se réserve les pouvoirs de mise en oeuvre du système. Selon l'accord de comitologie, rien ne justifie que le Conseil se réserve les pouvoirs de mise en oeuvre au lieu de les déléguer à la Commission. Selon la proposition de la Commission, les pouvoirs exécutifs, les pouvoirs de mise en oeuvre du système devraient être délégués à la Commission, associée à un comité composé de représentants de tous les États membres. Nous sommes d'avis que cela apportera davantage de cohérence et de transparence dans la manière de gérer le système et de renforcer la capacité du Parlement à examiner la manière dont la Commission gère et développe le système Eurodac. Monsieur le Président, je tiens en tout cas à remercier le Parlement de son soutien en vue de venir en aide à la Mongolie. Il est inconcevable que la Commission puisse dire "cela n'est pas très important pour nous" pour un petit État qui n'a peut-être aucune matière première, qui mène une politique relativement bonne dans la région en matière des droits de l'homme et où l'agriculture reste une activité dominante. Ce pays n'est pas au centre de notre intérêt, mais il y a extrême urgence : ce Parlement l'a compris et a marqué son soutien. Monsieur le Président, la majorité du Conseil de sécurité -la France, la Chine, la Russie- est désormais favorable, sous condition, à une levée de l'embargo imposé à l'Irak depuis bientôt dix ans. Les inspecteurs de l'ONU pour le désarmement de l'Irak ont détruit ou fait détruire les stocks d'armements, de matériels ou de produits pouvant conduire à la fabrication d'armes de destruction massive. L'Agence internationale de l'énergie atomique a conclu, après plusieurs enquêtes de terrain, que l'Irak ne possède aucune capacité de production d'armes nucléaires, et ceci a été confirmé dans les rapports des trois groupes d'experts sur l'Irak, comme le précise aujourd'hui la résolution 1284 du Conseil de sécurité. C'est pourquoi notre résolution demande la levée de cet embargo. Malgré tout, le gouvernement des États-Unis refuse de lever définitivement l'embargo, sous prétexte que l'Irak n'a pas respecté ses obligations. Washington a aussi refusé cette proposition, créant ainsi une situation qui nuit surtout au peuple irakien, et non à ses dirigeants. Pour la première fois depuis dix ans, une délégation américaine de conseillers et de parlementaires a publié hier 14 mars, au retour d'un voyage effectué en Irak, un rapport dans lequel elle appelle, pour des raisons humanitaires, à la levée de l'embargo. Notre résolution appelle donc à mettre fin à cette situation. Mais nous pensons aussi qu'il faut un débat élargi sur ce sujet. Nous proposons donc de reporter ce débat au mois d'avril. Nous rechercherons alors à obtenir le soutien de tous ceux qui veulent en finir avec cette inhumaine pratique de l'embargo, et cela, faut-il le préciser, sans donner un blanc-seing au régime dictatorial de Saddam Hussein. Monsieur le Président, il apparaît clairement des propos tenus par M. le commissaire que la Commission évalue minutieusement l'additionnalité du financement structurel au niveau des États membres. Son discours exposant les divers niveaux auxquels sont effectués l'évaluation était également rassurant. Cependant, comme la Commission le sait, un certain nombre d'États membres au sein de l'Union européenne ont créé des systèmes régionaux de gouvernement. Il me semble qu'en vertu de la présente réglementation, le gouvernement central peut intégrer dans ses calculs la contribution de l'UE au financement structurel pour déterminer les budgets du gouvernement régional. Il apparaît qu'il n'existe aucun mécanisme, en dépit des propos de M. le commissaire, destiné à assurer les deux points suivants : premièrement, que la règle d'additionnalité soit appliquée à ce calcul et deuxièmement, que le montant du financement européen dévolu en fin de compte aux régions individuelles corresponde directement au montant réservé à ces régions au stade de la planification. À tout le moins, ceci engendre un manque de transparence. Ceci peut également avoir pour signification que le principe d'additionnalité n'est pas exécuté comme il se doit sur une base régionale. J'admets, tout comme Mme Evans, que ceci n'est pas, à proprement parler, en contradiction avec la lettre du droit de l'Union européenne sur ce point. Toutefois, tout comme elle, cela me semble être clairement en contradiction avec l'esprit des dispositions afférentes à l'additionnalité et desservir les véritables objectifs pour lesquels le financement structurel a principalement été tout créé. Bien que je sois originaire d'Écosse, je sais que ces problèmes ne sont pas uniquement des sujets de grande inquiétude pour mes collègues sociaux-démocrates d'autres régions du Royaume-Uni mais également pour les membres de l'ELDR qui représentent des régions de toute l'Union européenne. Je sais, Madame la Présidente, que vous êtes déjà intervenue pour solliciter la présence au procès d'une délégation du Parlement européen, à la demande de certains députés. Il me semble que le gouvernement iranien n'a pas encore donné de réponse, ni dans un sens ni dans l'autre. Je suis contraint de vous redemander d'intervenir, à vous et à la Commission, pour que ce procès se déroule dans le respect total des droits de l'homme, pour qu'on ne condamne pas à mort treize personnes sans connaître tous les tenants et aboutissants, vu que cette Assemblée s'est exprimée à plus d'une reprise contre la peine capitale. Je vous remercie d'avance pour tout ce que vous ferez et pour tout ce que ce Parlement et la Commission feront pour la défense de la liberté et le respect des droits de la défense dans ce procès à charge de treize Juifs iraniens. M. Birdal avait demandé à être libéré pour raison de santé, suite à un attentat dont il avait été la victime. Madame la Présidente, je voudrais préciser clairement que si nous avons convenu que le Zimbabwe serait le cinquième point, alors il n'y a pas lieu de voter sur d'autres points parce que nous avons déjà cinq points à l'ordre du jour. Pour le second point, si je peux me permettre de répondre à côté de la question, l'histoire de ces cinquante dernières années n'indique pas que des institutions comme la Commission représentent habituellement un problème à cet égard. Je ne pense vraiment pas que cela soit un problème. J'espère que nous pourrons résoudre cette question de manière civilisée et raisonnable. Nous essayons de suivre les termes du Traité et de le faire uniquement quand cela est utile à la mise en oeuvre globale d'une politique étrangère et de sécurité commune. Madame la Présidente, Monsieur le Ministre, Monsieur le Secrétaire d'État, Monsieur le Commissaire, chers collègues, nous voici face à un tournant réellement très important dans l'évolution de l'Union européenne. L'Union européenne est appelée, à travers les procédures de la Conférence intergouvernementale, à répondre aux grands défis qui marquent le passage du XXe au XXIe siècle, des défis majeurs que nous connaissons tous, qui influent chaque jour sur le cours de l'Union, des défis, surtout, qui soulèvent une question de fond : dans quelle mesure sommes-nous prêts, en tant qu'institution, en tant qu'Union européenne, à y faire face ? La Conférence intergouvernementale tente de répondre précisément à cette question. L'importance du rapport dont vous êtes saisis aujourd'hui réside dans les points suivants. Le premier point consiste à sceller une nouvelle fois la nature institutionnelle de l'Union. Et comme vous savez, Madame la Présidente, chers collègues, l'Union européenne en est arrivée là où elle est aujourd'hui, avec ses réussites, précisément parce qu'elle a fonctionné et continue à fonctionner sur la base d'un équilibre de forces qui avait été convenu et faisait l'objet d'un consensus. Le troisième principe fondamental consacré dans le rapport est précisément la proposition d'une révision générale -j'insiste sur "générale"- de l'ensemble des institutions qui composent l'Union européenne. Peut-être est-ce là pour certains une proposition trop risquée. Mais je me dois de souligner qu'elle est nécessaire, indispensable, notamment parce qu'avant tout, nous en convenons tous, le réexamen actuel du mode de fonctionnement de l'Union européenne est directement lié au grand défi que constitue l'élargissement. Et il est très naturel, quand nous constatons et convenons tous que dans une Europe de quinze États membres il y a déjà des dysfonctionnements auxquels il convient de remédier, qu'il faille à plus forte raison le faire quand nous parlerons d'une Union de 18, 20, 25 et 27 membres. Le quatrième point consiste en certaines propositions nouvelles, bien que les questions auxquelles elles se réfèrent aient toujours fait l'objet de discussions. Le premier est qu'elle doit constituer une incitation et pas un obstacle -pas un obstacle, j'insiste-, une incitation pour tous les pays membres à une plus grande participation, en profondeur, aux procédures européennes. Le deuxième élément est un surcroît de conception démocratique, ce qui signifie que si un ou plusieurs pays, quels qu'ils soient, pour une raison quelconque, souhaitent, du moins dans un premier temps, ne pas participer, cela ne peut être tenu pour une exclusion ni pour une limitation de leur présence au sein de l'Union. Nous avons accompli bien des pas en avant et nous avons en tout cas deux exemples de coopération renforcée : les accords de Schengen et l'union économique et monétaire proprement dite. Pour ma part, je voudrais que la coopération renforcée s'étende aux questions de politique étrangère et à d'autres domaines. Pour me faire mieux comprendre, je dirai que la coopération renforcée est une procédure communautaire dans laquelle doivent s'inscrire les questions de la politique étrangère et de défense commune, car il existe ainsi des mécanismes de contrôle. Je terminerai en exprimant mes remerciements à la présidence portugaise, et en particulier à M. Da Costa pour la collaboration que nous avons eue, au commissaire, M. Barnier, à vous et à tous les collègues et, bien sûr, au corapporteur, M. Leinen, pour le rude mais très bon travail que nous avons accompli de concert, ainsi qu'aux membres du secrétariat du Parlement qui nous ont assistés et aux interprètes qui ont bien souvent dépassé l'horaire pour nous permettre de mener les négociations difficiles que vous concevez. Madame la Présidente, en tant que rapporteur pour avis de la commission du contrôle budgétaire, je souhaiterais apporter un commentaire sur les deux points que nous avons introduits dans le rapport. Mais, tout d'abord, je souhaiterais remercier vivement les deux rapporteurs pour leur énorme travail. Un grand merci également au commissaire Barnier pour sa compréhension et merci également à notre collègue Vitorino, en particulier pour un point que je souhaiterais exposer à présent. Le Traité UE stipule très clairement que le Parlement européen donne décharge à la Commission pour l'exécution du budget. Dans la pratique, il s'agit cependant de deux actes que nous exécutons, à savoir d'une part l'évaluation politique dans la décision de décharge et, dans un deuxième acte, la clôture des comptes de l'exercice. Il apparaît maintenant que le premier acte, l'évaluation politique, peut revêtir différents aspects. Il peut y avoir accord, refus ou report. Ceci devrait être inscrit dans le Traité ; en effet, notre règlement le stipule déjà et, comme je l'ai dit, cela correspond à la pratique. De plus, nous souhaiterions recevoir des informations directement des États membres, afin de pouvoir procéder à une meilleure évaluation de la gestion des crédits budgétaires. Ceci doit maintenant également s'opérer au sens pénal sur le plan européen dans le cadre d'une coopération très ouverte et très claire avec les pays membres ; C'est pourquoi nous avons besoin d'une coordination sur le plan européen, sans pour autant empiéter sur la compétence des tribunaux nationaux en ce qui concerne la conduite de la procédure. Je suis très reconnaissante aux États membres -et en particulier à la Commission- d'accueillir cette idée très favorablement. Monsieur le Président, famine et Éthiopie, ces deux mots sont déjà douloureusement liés dans nos mémoires. Dans cette corne de l'Afrique, devenue le lieu de tous les fléaux, 16 millions de victimes de la famine, dont 8 en Éthiopie, attendent du secours. Dans l'Ogaden, la région la plus touchée du sud-est de l'Éthiopie, il n'a pas plu depuis plus de trois ans, au point que les notions de saison sèche et de saison humide n'ont plus aucune signification. Alors, bien sûr, nous devons réagir, et vite, et nous savons trop bien, hélas, que le prix de nos atermoiements et de nos retards se paie en vies humaines. Je remercie d'ailleurs le Conseil et la Commission pour ce qu'ils ont déjà entrepris et pour les précisions qu'ils nous ont apportées tout à l'heure. Encore faut-il que les pays de la zone mettent tout en oeuvre pour faciliter cet acheminement : ouverture des ports, des routes et des infrastructures. Cependant, dans une région déchirée par un conflit d'arrière-garde, ce drame laisse un goût particulièrement amer, car chaque prix payé pour acheter un fusil, une balle, contribue à aggraver une situation économique, sociale et alimentaire déjà précaire. Nous devons exiger de l'Érythrée et de l'Éthiopie un gel des activités militaires afin que tous les moyens, toutes les capacités logistiques et humaines de ces pays soient mis au service de leurs peuples. C'est pourquoi nous devons lancer un appel à la raison aux dirigeants éthiopiens et érythréens pour que cesse le conflit, pour que, dans le cadre du plan de paix de l'O.U.A., un accord rapide sur les arrangements techniques intervienne. Je pense que l'on peut dire que cette conférence a été une réussite, pas seulement du point de vue financier, mais également en raison du fait que lors de cette conférence on a particulièrement mis l'accent sur des projets qui relient réciproquement les régions entre elles, et c'est l'un des points principaux du rapport et l'essence même du pacte de stabilité. La coopération régionale est l'un des points cruciaux du pacte de stabilité. Voici pour les remarques générales sur la conférence de financement. À la suite de cette conférence, je souhaite éclaircir cinq points centraux de mon rapport. Premièrement, le financement. Tout le monde attendait avec impatience de connaître le montant que le commissaire annoncerait. Il a finalement annoncé la somme de 530 millions. Je dois dire qu'il s'agissait d'une comptabilité plutôt créative, puisque de ces 530 millions, 50% était de l'argent récupéré d'avant 2000, venant des programmes Obnova et Phare, et 30% provenait des mêmes programmes pour l'année 2000. En fin de compte, il n'y a que très peu d'argent nouveau. Ceci n'est pas un reproche adressé à la Commission, mais c'est une constatation, constatation qui provoquera plus de frictions si l'on sait que la somme de 5,5 milliards serait disponible. La question que je pose au commissaire est donc de savoir comment les choses se présentent pour la première année, l'an 2001. Qu'en est-il de la préparation du budget alloué au pacte de stabilité ? Quelle est sa réaction face aux opinions de plus en plus nombreuses et intenses, provenant par exemple du Conseil ou encore des États membres, selon lesquelles ces 5,5 milliards sont bien trop élevés pour les Balkans occidentaux, dans le cadre du soutien de pré-adhésion pour la Bulgarie et la Roumanie, et selon lesquelles, comme il en va par exemple de la capacité d'absorption, un montant bien inférieur pourrait être beaucoup plus réaliste ? J'annonce déjà que je suis pour le maintien de ces 5,5 milliards. Je suis seulement très curieux de savoir comment la Commission pense rassembler cet argent. Il y avait aussi l'exigence que les projets et la planification de cette conférence soient répartis sur toutes les tables de travail : démocratie, reconstruction et sécurité, sachant qu'un pont coûte plus cher qu'un centre de formation ou un programme de déminage. Je dois malheureusement constater que, si on aligne les chiffres une fois la conférence terminée, la priorité est fortement réorientée en faveur de la reconstruction. De la somme de 4,2 milliards, 80% est consacré à la reconstruction, 17% à la démocratie et seulement 3% à la sécurité. Je lance un appel à la Commission, cette même proportion se retrouvant approximativement dans l'engagement de l'Europe, à prendre sérieusement ces 3 à 4% et à augmenter cette proportion. Je me souviens simplement d'une nouvelle tragique lue ce matin dans le journal qui annonçait que hier à nouveau trois enfants ont marché sur une mine dans la région de Sarajevo et sont décédés. Un programme de déminage fait partie de la sécurité, est très important et ne devrait pas être laissé de côté. En troisième lieu vient l'appel lancé dans ce rapport, et appuyé par le Conseil "affaires générales", pour que les limitations commerciales soient supprimées pour les pays de manière asymétrique et, si nécessaire, unilatérale, dans l'idée que le commerce devienne à terme aussi important que les subventions. Qu'en est-il ? Je dois constater, à mon grand regret, que l'on consacre exceptionnellement peu d'attention, aussi bien dans la préparation que dans l'exécution, au rôle des ONG, notamment des ONG locales, a fortiori lorsque l'on voit ce que les gens savent sur le pacte de stabilité dans la région. Je suis convaincu que la mise en route d'ONG locales est nécessaire pour renforcer la qualité des programmes, mais aussi pour mieux faire connaître le pacte de stabilité dans cette région, ce que nous sommes précisément en train de faire. Qui va veiller à ce que tous ces projets soient mis en pratique de façon rapide et efficace ? Je voudrais donner un conseil au commissaire. La semaine passée, il a été accusé d'avoir voulu couper l'herbe sous le pied au Président de la Commission, M. Prodi. Si vous avez tant besoin de couper l'herbe sous le pied de quelqu'un, je vous proposerais de vous en prendre à M. Solana. Selon moi il a joué à tort un rôle de premier plan dans les Balkans. Il me semble bien plus logique que la Commission européenne, que M. Patten, remplisse ce rôle de dirigeant afin d'exécuter rapidement et efficacement le pacte de stabilité. Monsieur le Président, les socialistes appuient les efforts déployés par la Commission pour instaurer un marché intérieur des services financiers transparent et liquide. Il est de l'intérêt des acteurs économiques et de tous les consommateurs que le coût des capitaux et de l'intermédiation financière soit aussi réduit que possible. Les marchés financiers européens souffrent actuellement d'un cloisonnement national, même si, suite à la globalisation du système financier international, l'on assiste à un phénomène généralisé de concentration et d'internationalisation. Personnellement, je ne serais pas opposé à une procédure législative accélérée, à condition que cela n'aboutisse pas à un exercice pour technocrates incontrôlés. Il se pose dans ce contexte non seulement un problème de cohérence des législations concernant les différents secteurs du monde financier, mais surtout un problème de surveillance et de protection de l'intérêt général. La libre circulation des capitaux doit être accompagnée d'un cadre réglementaire et prudentiel efficace. Or, la surveillance des différents marchés est segmentée par pays et par secteur. En même temps, suite aux fusions, aux acquisitions et aux concentrations, les frontières entre banques, assurances, fonds d'investissement et fonds de pension s'effacent. La Finlande et le Royaume-Uni en ont tiré des conséquences et ont instauré une autorité prudentielle unique pour tout le secteur. Ne faudrait-il pas profiter de la Conférence intergouvernementale pour créer la base juridique nécessaire pour que le Conseil puisse confier à la B.C.E. certaines missions spécifiques, également en matière de contrôle prudentiel des assurances ? Madame la Présidente, le président de groupe M. Barón Crespo s'est aussi adressé à moi. Lundi dernier, au sein de la commission du contrôle budgétaire, nous avons effectivement amplement débattu de la recevabilité de cette question, ou si en tant que présidente de la commission, je devrais faire usage de l'article 161. Presque chaque membre de la commission a eu la parole. J'ai constaté la cohérence, et j'ai dit très clairement que le ton du présent exposé des motifs était dur. Toutefois, je me vois dans l'impossibilité de porter un jugement sur le style et le choix des mots m'amenant à émettre des censures, car alors je devrais le faire pour chaque exposé des motifs. Selon moi, il y a bien cohérence, et c'est pourquoi j'ai décidé et fait savoir à la commission que je ne rejetais pas cet exposé des motifs. Monsieur le Président, je voudrais franchement poser la question à Loriot : où sont-ils donc ? Où sont ceux qui critiquent le travail accompli, qui reviennent constamment avec la question du quorum et ne sont pas présents quand nous réalisons le travail de fond ? Je voudrais bien savoir à quoi rime tout leur verbiage ? Monsieur le Président, les nuisances acoustiques causées par les avions constituent principalement un problème pour les personnes qui habitent à proximité des aéroports. En principe, ce problème devrait être résolu au niveau local, c'est-à-dire par les autorités compétentes des aéroports concernés. Divers aéroports y travaillent déjà à l'heure actuelle en promulguant des interdictions de vol pour les avions les plus bruyants ou pour certains vols de nuit. Cette solution n'est cependant pas suffisante, étant donné que les avions sont produits sur un marché mondial. La concurrence réduit l'efficacité de telles solutions, tandis qu'il en résulte un effet secondaire, à savoir que sur d'autres aéroports, le niveau des nuisances sonores produites sera plus important. Grâce à la technologie moderne d'aujourd'hui, il est possible de construire des avions produisant six fois moins de bruit que les avions d'il y a quarante ans. Étant donné que la durée de vie des avions est approximativement de trente ans, l'effet de ces améliorations techniques se fait attendre longtemps. Selon moi, elle ne l'est pas. Si nous souhaitons effectivement faire quelque chose pour réduire les nuisances acoustiques produites par les avions, il convient dès lors que les progrès techniques soient mis en oeuvre plus rapidement. Les frais supplémentaires en résultant seront supportés par l'utilisateur, pour lequel le prix du billet d'avion sera plus élevé. Il convient que l'utilisateur prenne conscience des coûts réels des transports aériens, y compris de toutes les dépenses pour la protection de l'environnement. Je soutiens également les autres propositions relatives à la réduction des nuisances acoustiques. C'est pourquoi nous soutenons le rapport Hatzidakis, et je tiens à féliciter le rapporteur pour sa clarté, malgré la technicité de ce dossier. Il importe que les règles générales pour l'octroi d'aides financières communautaires dans les réseaux transeuropéens soit strictement respectée. En effet, la politique de transport transeuropéen a des répercussions importantes sur le développement durable de l'économie locale et la relance de l'emploi. Par ailleurs, nous souhaitons la transparence des appels d'offres lors des lancements de partenariats publics et privés afin que tous puissent réellement participer au développement des réseaux. Ce rapport s'inscrit dans la suite logique de l'analyse critique du rapport annuel afin de veiller sur le concours financier de la Communauté pour des projets d'intérêt commun. À ce sujet, nous nous posons la question de savoir pourquoi le coût des études de faisabilité et les mesures d'assistance technique représentent 47% du budget, soit près de 223 millions d'euros. De plus, le financement communautaire du RTET représente un faible pourcentage des coûts totaux, la majeure partie des financements incombant aux États membres. Pourquoi ne disposons-nous que d'estimations ? En effet, sept projets sur quatorze, soit la moitié, ont un financement qui n'est toujours pas assuré et dont le calendrier n'est pas encore arrêté. La Commission doit proposer des mesures de fond et des incitants pour promouvoir au plus vite ces projets prioritaires et, en coordination avec les États membres concernés, arrêter un calendrier d'exécution. Non, Madame van der Laan, vous devriez savoir qu'aux termes du règlement, cette demande aurait dû être introduite selon les formes et dans les temps, ce qui n'a pas été le cas. Il me reste maintenant à souhaiter que, votes ou non, nous soyons très nombreux vendredi prochain. Je compte sur vous tous, ne serait-ce que pour le public qui assiste à nos débats. Monsieur le Président, chers collègues, Madame le rapporteur, comme dit le proverbe : mieux vaut prévenir que guérir. Je suppose que cette recommandation s'applique dans chacun de nos États membres et de nos régions. Mon groupe n'a déposé aucun amendement. Nous le soutenons entièrement. Nous vous soutenons pleinement et ne sommes aucunement méfiants. C'est donc une bonne chose. À juste titre, nous voulons, en tant que commission de l'environnement, de la santé publique et de la protection des consommateurs, offrir la possibilité d'utiliser ces méthodes afin de garantir un meilleur contrôle. Certes, nous savons tous que ces tests ne sont pas encore au point sur le plan scientifique et que dans le cas d'une application de ces tests, nous ne savons pas à quel stade précis de la maladie intervient ou non une contamination. J'estime également que nous devons soutenir la recherche scientifique en ce sens. Finalement, je voudrais encore attirer votre attention sur la série d'amendements qui font effectivement en sorte que certains points de l'annexe soient repris dans le corps du rapport. Je pense qu'il s'agit d'amendements essentiels. Monsieur le Président, tous les intervenants ou presque l'ont souligné : la seule lueur d'espoir qui se détache actuellement de la situation anarchique du Zimbabwe réside dans l'organisation imminente des élections. Je rejoins également l'avis de tous les orateurs lorsqu'ils affirment que nous devons veiller à ce que ces élections puissent se dérouler le plus honnêtement possible. La tâche ne sera pas aisée. J'ai trouvé encourageant d'entendre le commissaire Nielson déclarer que des observateurs seront envoyés au Zimbabwe dès le début du mois de juillet. Je pense que c'est là une initiative extrêmement importante, car les opposants au régime de Mugabe ont manifestement besoin de protection. Aussi, je voudrais renforcer la Commission dans son opinion. La réaction des pays voisins est également préoccupante. Des années durant, l'Europe a tenté d'instaurer une égalité des races, des chances identiques, la démocratie, etc., en Afrique australe. Voilà qui n'augure rien de bon selon moi. C'est ce que nous devons éviter à tout prix. Monsieur le Président, bien que je félicite Konstantinos Alyssandrakis pour son rapport complet, je dois dire que la Commission et le rapport final ne sont pas allés assez loin en ce qui concerne l'initiative européenne relative à la recherche spatiale. Il n'y a plus, comme on l'a dit, de concurrence entre le bloc américain et le bloc soviétique, et l'Europe, avec ses scientifiques, avec ses capacités techniques, ne parvient pas à décoller dans ce domaine. Il est nécessaire d'augmenter la dotation et de créer un poste budgétaire ; On doit procéder à la création d'un organisme spatial de l'Union qui ne soit pas l'ASE. L'ASE, c'est autre chose. Il faut organiser la mise en orbite de satellites de l'Union à faible coût pour l'utilisation des industries européennes. Comment ? Eh bien, un célèbre retraité américain, l'astronaute John Glenn, est parti dans l'espace à l'âge de 69 ans. J'ai 55 ans, dans 15 ans, j'en aurai 69. Je réserve ma place ! Je vous remercie, Monsieur le Président, de nous avoir parlé avec force, conviction et franchise. Vous avez évoqué le cinquantième anniversaire de la déclaration de Robert Schuman, que le Parlement a en effet fêté de façon très solennelle. J'ai noté, Monsieur le Président, que vous avez parlé de "notre anniversaire commun", et permettez-moi de vous dire que nous avons été très sensibles à cette évocation. Merci aussi d'avoir évoqué la visite que j'ai effectuée il y a quelques semaines à Lubljana. Au cours de cette visite, j'ai été très honorée que vous m'ayez donné l'occasion de m'exprimer dans l'hémicycle du Parlement slovène et je dois dire que, avec M. Podestá, vice-président chargé de l'élargissement, avec M. Brok, président de la commission des affaires étrangères et M. Ebner, président de la délégation, nous avons été très impressionnés par les progrès considérables que votre pays avait accomplis dans la voie de l'appartenance à l'Europe. Permettez-moi enfin de vous dire que notre Parlement s'est, je crois, très largement retrouvé dans les propos que vous avez tenus. Vous avez aussi évoqué l'unité dans la différence. Je dois avouer que cela n'est peut-être pas génial, mais c'est plus intéressant qu'il n'y paraît parce que cela me semble répondre au sentiment très profond de beaucoup de citoyens de nos pays. Enfin, vous avez rappelé, Monsieur le Président, les valeurs auxquelles vous teniez, et qui sont à la base de l'intégration européenne. Vous avez aussi évoqué le souhait de ne pas perdre de vue la solidarité sociale, dans le contexte de la globalisation. Là encore, il me semble que vous rejoignez parfaitement les objectifs de notre Parlement européen. Je vous souhaite bonne chance ainsi qu'à toutes les autorités slovènes qui participent aux négociations. Nous espérons vivement que ces négociations aboutiront dans les délais prévus. Bonne chance, Monsieur le Président, et nous vous remercions encore de votre présence et de votre intervention. Monsieur le Président, il devait y avoir un débat sur la violence dans le football. Les événements de la nuit dernière à Copenhague soulignent à quel point il est important que le Parlement européen tienne ce débat, comme il a décidé de le faire plus tôt dans la semaine. Monsieur le Président, je vous demande de déclarer que ce débat peut à présent avoir lieu, comme le souhaitait le Parlement plus tôt dans la semaine. J'ai voté en faveur du rapport Katiforis sur les grandes orientations des politiques économiques des États membres pour le contenu du texte, mais je l'ai fait à contrecoeur. Pourquoi ai-je voté à contrecoeur ? Parce que ce rapport indique à plusieurs reprises qu'il faut contrôler, qu'il faut réagir au vieillissement de la population -le nombre de personnes âgées ne cesse d'augmenter et cette situation rend difficile le soutien des systèmes de pension-, qu'il faut se montrer vigilants et inviter les États membres à dépenser toujours moins d'argent pour le paiement des pensions des personnes âgées. J'estime qu'il est absolument inadmissible de continuer à imputer la débâcle des budgets nationaux aux personnes âgées. Monsieur le Président, il est assez incroyable de se trouver dans cette salle -je ne puis guère parler d'assemblée à ce moment précis- et de devoir constater que la traite des esclaves est une réalité qui se poursuit, même dans l'Union européenne- ici, où nous nous flattons d'oeuvrer pour la paix, la liberté, la démocratie et les droits de l'homme. Il est très grave que ce type de commerce existe, d'autant que bien souvent il ne s'agit pas de femmes adultes, mais quasiment d'enfants, d'individus très, très jeunes. Ce trafic est très étroitement lié à la drogue et au blanchiment d'argent, et il est vraisemblable que ce sont différents types de mafias qui l'organisent. Le rapport qui nous a été présenté est très valable. Je suis souvent sceptique vis-à-vis des exigences très sévères, par exemple en matière d'environnement, qui sont imposées aux pays candidats. Mais j'estime que serait justifiée une exigence d'information à l'attention des citoyens de ces mêmes pays, et en particulier d'une information destinée aux jeunes femmes. En effet, une telle mesure ne nécessiterait pas de ressources financières importantes, et il serait tout à fait possible de la mettre en application. Je puis donc m'adresser à tous mes collègues pour les encourager à voter pour ce rapport, et à travailler dans ce sens dans leurs pays respectifs, auprès des gouvernements, des organisations et des médias. Madame la Présidente, je voudrais saluer votre volonté politique et votre disposition à vous rendre au Pays basque afin de signifier à l'opinion publique espagnole et, en particulier, basque, l'engagement antiterroriste du Parlement européen. Le député en question n'a pas le droit de se ranger du côté de Mandela. Nous devons à Nelson Mandela un respect tout autre. il a lutté contre la violence et a représenté les intérêts légitimes de son peuple. Les intérêts légitimes du peuple basque sont représentés par des personnes élues démocratiquement. Je tiens à signaler au Parlement, à l'instar de M. Barón Crespo, que s'il arrive au parti de M. Gorostiaga de regretter les assassinats terroristes, parce qu'il n'a pas d'autre choix, il ne les condamne pas. En conséquence, les partis nationalistes démocratiques ont dû rompre les coalitions conclues avec Euskal Herritarrok dans certaines municipalités parce qu'il est inconcevable d'accepter et de comprendre ce tir dans la nuque et la violence permanente en tant que stratégie politique. Madame la Présidente, ceci est une requête émanant du procureur général du tribunal de grande instance de Berlin de lever l'immunité de M. André Brie, un membre de cette Assemblée. Il serait utile que je fasse quelques brefs commentaires sur les raisons de nos recommandations. Ces faits se sont répétés en d'autres occasions. Le procureur local a qualifié cela d'infraction à l'article 26 (2) de la loi allemande sur les rassemblements car cette manifestation a été considérée comme une réunion ayant eu lieu sans autorisation préalable des autorités compétentes, ou sans qu'elles aient été informées. Cela crée un problème en ce qui concerne l'immunité car, comme le savent les membres de cette Assemblée, ils jouissent de l'immunité dans leur État membre au même titre que s'ils étaient députés de leur parlement national. Selon l'article 46 (2) de la loi fondamentale de la république fédérale, les députés du Bundestag ne peuvent pas être appelés à témoigner ou être arrêtés pour une infraction, sauf si le Bundestag en donne la permission, à moins qu'ils ne soient arrêtés en flagrant délit ou le jour suivant le délit. Dans ces circonstances, il est clair que si M. Brie était député au Bundestag, il jouirait de l'immunité pour les poursuites judiciaires à son encontre. Par conséquent, conformément à la législation européenne, il jouit, en tant que membre de cette Assemblée, de l'immunité mais le Parlement peut décider de lever cette immunité. Notre recommandation préconise de ne pas lever son immunité. C'est un cas d'exercice d'une activité politique et d'expression d'une opinion politique. Les décisions du Parlement dans ces circonstances ont toujours été de ne pas lever l'immunité. Il n'y a eu qu'une exception à cette ligne de conduite, dans le cas de discours niant directement et délibérément l'holocauste ou d'autres formes d'attaques xénophobes à l'encontre de personnes. Ce n'est pas le cas ici et cette affaire s'inscrit dans la ligne des affaires précédentes pour lesquelles le Parlement a estimé que l'activité politique devait être protégée. Il n'est pas question d'avantages conférés à des députés individuels en tant que hommes politiques. Il est question de maintenir les conditions d'une réunion démocratique avec un débat public libre, ouvert et franc. J'ai beaucoup de plaisir à proposer à l'Assemblée le rapport de la commission juridique. Monsieur le Président, deux minutes me suffiront pour exposer l'avis de la commission de l'industrie. La Commission n'a donné aucune indication à ce sujet. Les deux obstacles au marché intérieur que sont la taxation différente et le règlement d'exemption pour la Grèce, par exemple, sont demeurés inchangés. Pour ce qui est des ingrédients, les mêmes valeurs devraient avoir cours pour les exportations de l'Europe vers les pays tiers. Affaire des caporaux de Souain Les faits Le 10 mars 1915 à cinq heures du matin, après deux mois d'accrochages sans résultat tangible dans le secteur et deux récentes attaques infructueuses, les poilus de la 21e compagnie du 336e régiment d'infanterie, reçoivent l'ordre d'attaquer de nouveau à la baïonnette et de reprendre les positions ennemies établies au nord du village de Souain. Devant eux, le terrain est déjà jonché de cadavres et se trouve directement pris sous le feu des mitrailleuses allemandes. De plus, la préparation d'artillerie habituelle avant l'attaque, au lieu de secouer les positions allemandes, envoie ses obus sur la tranchée française et laboure le terrain d'assaut. À cet instant précis, il est clair qu'ils anticipent l'échec et l'inutilité d'une attaque qui les voue à une mort certaine. Tout soldat paraissant sur le parapet étant immédiatement atteint par les balles. Suite à la désobéissance des hommes de la 21e, le général Réveilhac exige des sanctions. Le capitaine Equilbey, commandant de la compagnie, est alors tenu de transmettre à ses supérieurs une liste portant les noms de 6 caporaux et de 18 hommes de troupe, choisis parmi les plus jeunes, à raison de deux par escouade. Le procès Le 16 mars, les inculpés comparaissent devant le Conseil de guerre de la 60e division demandé par le général Réveilhac avec le motif : "refus de bondir hors des tranchées". "Quiconque montait devait être fauché littéralement soit par les nôtres, soit par le feu des mitrailleurs allemands", déclarera le caporal Maupas lors de son interrogatoire. Le verdict acquitte les 18 hommes du rang et 2 caporaux (Gosselin et Lorin). Si le refus de sortir des tranchées était indiscutable, la faute était partagée entre tous les hommes et le choix de ces 4 caporaux fut totalement arbitraire. Lefoulon un et vivait en concubinage. Girard, marié, avait aussi un enfant, seul Lechat était célibataire. Dès la fin de la guerre, la veuve de Théophile Maupas, soutenue par la Ligue des droits de l'Homme contactée dès le mois d'avril 1915, entama un combat pour la réhabilitation de son époux et des autres caporaux fusillés de Souain ; combat contre les institutions, mené sans relâche, qui dura près de deux décennies et qui, en dehors de son activité d'institutrice, l'occupa à plein temps. Le 26 mars 1922, le dossier des caporaux de Souain était rejeté par la Cour de Cassation qui jugeait sur la forme sans trouver à redire sur le fond, puis une seconde fois le 21 avril 1926. Blanche Maupas créait alors le "Comité Maupas" qui deviendrait en 1928 "Comité national pour la réhabilitation des victimes de guerre". Par deux fois, malgré le long travail d'enquête, l'accumulation des témoignages et l'épaisseur des dossiers constitués par Blanche Maupas et la Ligue des Droits de l'Homme, les demandes de réhabilitation avaient été rejetées. Eulalie Lechat, la soeur du caporal Lechat, avait elle aussi créé un comité en 1923 avec l'aide de la Ligue des Droits de l'Homme. Le caporal Lechat fut ré-inhumé au cimetière du Ferré le 16 octobre 1924. Pendant plusieurs années, des meetings furent organisés dans toute la France ; la presse régionale et nationale ne cessa de parler de l'affaire et les soutiens affluèrent de dizaines d'associations de mutilés de guerre et d'anciens combattants. Il fallut cependant attendre jusqu'au 3 mars 1934 pour que la Cour spéciale de justice accepte de juger sur le fond et donne un avis favorable à la réhabilitation des 4 caporaux de Souain. Cette cour, nouvellement instaurée pour examiner les dossiers en suspens des Conseils de guerre, comprenait, à côté des juges et à parité, des représentants des anciens combattants. Blanche Maupas avait pu, à titre individuel, obtenir cette compensation dès 1921. En 1925, à Sartilly, (Manche), lieu où Théophile Maupas avait été ré-inhumé en août 1923 en présence de 5 000 personnes, fut érigé un monument à la mémoire des Caporaux de Souain. Le nom de Maupas fut également donné à des rues, à Villeurbanne, Bréhal où il avait enseigné en 1970, Sartilly en 1995. Le film de Stanley Kubrick, Les Sentiers de la gloire, qui reste une fiction relative aux fusillés pour l'exemple de la Première Guerre mondiale, s'est inspiré en partie de ce fait réel. Blanche Maupas, décédée en 1962, avait aussi écrit un livre, paru en 1933, Le Fusillé, dont la réédition en 1994 comporte des illustrations de Tardi. - Jean-Paul Alègre, Blanche Maupas, l'amour fusillé, Éditions de l'Avant-Scène Théâtre 1998. - Général André Bach, Fusillés pour l'exemple- 1914-1915, Éditions Tallandier, 2003). - Jacqueline Laisné, Fusillés pour l'exemple, les caporaux de Souain, Éditions Alan Sutton, réédité en 2005. - Blanche Maupas, Le Fusillé, Éditions Isoète, réédition 2002 avec des illustrations de Tardi). - Roger Monclain, Les Damnés de la Guerre, 1934. Voir aussi - Félix Baudy autre histoire d'un fusillé pour l'exemple. Affaire des charniers de Timisoara Elle semble essentiellement due à une compétition des médias entre eux, chacun reprenant l'information du concurrent en l'amplifiant. Le sociologue Pierre Bourdieu a appelé ce phénomène "la circulation circulaire de l'information". Le phénomène eut lieu en décembre 1989, lors de la chute du régime Ceausescu. D'abord de quelques centaines de morts annoncés, les télévisions ont annoncé quelques 70 000 morts quelques jours plus tard, trouvés dans des charniers. En fait, l'histoire retient aujourd'hui quelques centaines de morts dans toute la Roumanie, et moins de 200 à Timisoara (seulement 96 selon les décomptes officiels). ils étaient issus du fonctionnement habituel de l'établissement, mais avaient été présentés comme trouvés dans des charniers résultant de tortures et de massacres du régime en place. Voir aussi - Révolution roumaine de 1989 - Ceausescu - Timisoara Sources Catégories : Wikipédia : ébauche Roumanie. Histoire de la Roumanie Affaire des couveuses au Koweït L'affaire des couveuses en Irak s'est déroulée le 10 octobre 1990, lors de l'invasion du Koweït par les armées de Saddam Hussein et était destinée à justifier l'entrée en guerre des puissances occidentales contre l'Irak auprès de l'opinion publique. Une jeune femme témoigne, les larmes au yeux, devant le congrès américain. L'évènement est retransmis rapidement par les télévisions du monde entier : "Monsieur le président, messieurs les membres de ce comité, je m'appelle Nayirah et je reviens du Koweit. Ma mère et moi étions au Koweit le 2 août pour passer de paisibles vacances. Ma soeur aînée avait accouché le 29 juillet et nous voulions passer quelques temps au Koweit auprès d'elle. [...] Pendant que j'étais là, j'ai vu les soldats irakiens entrer dans l'hôpital avec leurs armes. Ils ont tiré sur les bébés des couveuses, ils ont pris les couveuses et ont laissé mourir les bébés sur le sol froid. J'étais horrifiée. [...] Les Irakiens ont tout détruit au Koweit. J'ai vu un de mes amis après qu'il ait été torturé par les Irakiens. Il a 22 ans mais on aurait dit un vieillard. Les Irakiens lui avaient plongé la tête dans un bassin, jusqu'à ce qu'il soit presque noyé. Ils lui ont arraché les ongles. Ils lui ont fait subir des chocs électriques sur les parties sensibles de son corps. Il a beaucoup de chance d'avoir survécu." Ce témoignage a beaucoup ému l'opinion publique internationale et amena celle-ci à soutenir l'action des puissances occidentales contre les armées de Saddam Hussein lors de la première guerre du Golfe. La jeune fille était la fille de l'ambassadeur du Koweït à Washington. L'association Citizens for a Free Kuwait, organisée par le gouvernement du Koweit exilé avait commandé cette campagne à la compagnie de relations publiques Hill & Knowlton (pour la somme de 10 millions de dollars [1]). Il est surprenant que le congrès américain n'ait pas fait une enquête préalable sur l'identité de la jeune fille avant de la laisser "témoigner" devant leur assemblée. Lauri Fitz-Pegado avait travaillé pour le gouvernement auparavant, dans l'Agence de l'Information [3]. Par ailleurs, le gouvernement américain aurait selon plusieurs sources [4] payé 14 millions de dollars à cette compagnie pour l'avoir aidée à médiatiser la guerre du Golfe sous un jour favorable à l'intervention occidentale. Lien interne - ^ (en) Phillip Knightley, The disinformation campaign, The Guardian, October 4, 2001. Sources - (fr) Une analyse de ce scandale vue par un site internet Stop USA - (fr) L'Humanité, 11 mars 1991 [1] - (fr) L'Humanité, 10 juin 1993, analyse de l'impact médiatique [2] - (en) Ameen Izzadeen, Lies, damn lies and war, Daily Mirror of Sri Lanka, 2001 (no more precise date provided), accessed 27 Feb 2006.. Catégories : Désinformation - Communication - Médias - Manipulation Affaire des diamants En 1973, Valéry Giscard d'Estaing, ministre des Finances de Georges Pompidou reçoit du chef d'État centrafricain une plaquette de diamants africains (deux étoiles de petites pierres fines), échantillon de la production de l'école de taille de pierre qu'il avait créée à Bangui. En octobre 1979, un mois après que le despote africain eut été renversé, Le Canard enchaîné titre sur les diamants remis par Bokassa (en exil en Côte d'Ivoire) qu'il évalue à un million de francs (selon M. Copperman, cette valeur était pourtant supérieure à la valeur totale du stock de diamants polis détenu par la CND, seul producteur de diamants polis et taillés en Centrafrique). Le Monde reprend l'information dans l'après-midi. Valéry Giscard d'Estaing, d'après ses mémoires, est surpris par cette attaque qui repose sur des éléments selon lui totalement faux (il aurait reçu une plaquette de diamants de trente carats). Il est surtout consterné par l'attitude du Monde, alors que la veille son directeur, Jacques Fauvet, est venu à l'Élysée pour un dîner au cours duquel celui-ci a discuté des affaires nationales et internationales avec le Président. Jacques Fauvet signe le lendemain un éditorial accusateur intitulé "La vérité et l'honneur". À partir de ce jour, Valéry Giscard d'Estaing ne lira plus Le Monde, blessé par les accusations fondées sur les seules informations du Canard enchaîné, et par la mise en cause de son père et de ses cousins dans des activités liées à l'Afrique mais qui n'avaient rien à voir avec Bokassa et son cadeau. Le Président décide de traiter l'affaire par le mépris et fait confiance aux autres journaux pour mener une enquête scrupuleuse qui rétablirait la vérité. Son attitude est cependant perçue comme de l'arrogance et un aveu de culpabilité. D'ailleurs, au-delà du don des diamants, c'est l'ensemble du mode de vie du Président et de sa famille qui est critiqué. Une contre-enquête du journal Le Point infirme la plupart des informations publiées dans Le Canard enchaîné et Le Monde lesquelles reposent essentiellement sur une note qui s'avéra être un faux, apparemment rédigé par le journaliste Roger Delpey, ancien conseiller de Jean-Bedel Bokassa dont il rédigeait une biographie (il est arrêté par la DST à la sortie de l'ambassade de Libye) [3]. Quant aux diamants, leur estimation est bien en deçà des chiffres publiés dans Le Canard enchaîné après l'expertise du président de la Compagnie des experts près de la cour d'appel de Paris. Ils sont vendus en 1981 pour la somme de 111 547 francs de l'époque. Cette affaire, qui a peut-être été dévoilée dans le but de discréditer le président de la République, survenait deux ans avant l'élection présidentielle de 1981. La piètre défense, teintée de mépris, de Valéry Giscard d'Estaing accrédite finalement aux yeux du public l'accusation portée par Le Canard enchaîné. - ^ Valéry Giscard d'Estaing, Le Pouvoir et la vie. L'affrontement, Cie 12, 1991. - ^ The Economist, 18 février 1989. - ^ Roger Delpey est aussi l'auteur du livre La manipulation aux éditions Jacques Grancher, 1981. Catégorie : Affaire politico-financière française Affaire des disparus du Beach L'Affaire des disparus du Beach est une affaire congolaise sous le régime de Denis Sassou-Nguesso. Contexte En 1999, dans un soucis d'apaisement, Denis Sassou annonce la reconciliation nationale. Il signe des accords avec la République démocratique du Congo et le HCR pour le retour des réfugiés qui avaient fui la guerre civile en se réfugiant à Kinshasa. Ces personnes sont interpellées dès leur arrivée à Brazzaville, acheminées par convois dans des camps ou vers la Présidence selon les sources. Certaines rumeurs parlent de personnes entassées vivantes dans des containers, qui auraient été soudés et jetés dans le fleuve. Quelques personnes pourront échapper à ce destin tragique, et viendront témoigner. Procès À Brazzaville Seules quelques familles oseront porter plainte pour la disparition de 353 personnes. Du côté du pouvoir, plusieurs responsables seront soutenu par des avocats congolais, mais aussi le Français Maître Vergès. Le déroulement du procès sera retransmis sur la télévision congolaise pendant quelques semaines. Quelques heures avant le verdict, les militaires menacent, dans le cas où leur hiérarchie serait condamnée, de faire une descente et des exactions dans le quartier de Poto-Poto. Le verdict reconnaîtra coupables plusieurs dirigeants, accompagné de différentes condamnations. Cependant, ces responsables, vu leurs fonctions au sein du gouvernement, seront dispensés de peine, et reprendront leur activité normale, en toute quiétude. Les plaintes déposées en France se heurtent à des difficultés. Cependant, le 10 Janvier 2007 la cour de Cassation française a en effet ordonné la poursuite de l'instruction annulée en 2004 par la Cour d'appel de Paris pour vice de forme. Catégories : Wikipédia : ébauche République du Congo. Affaire des démons de Loudun L'affaire des démons de Loudun, aussi appelée affaire des possédées de Loudun est une chasse aux sorcières lancé par le cardinal de Richelieu dans les années 1630, contre le prêtre catholique Urbain Grandier, de la ville de Loudun, en France. En 1634, dans un couvent d'Ursulines à Loudun, les soeurs affirmèrent avoir été ensorcelées par le curé Urbain Grandier. Un procès en sorcellerie fut instruit sur la demande de Richelieu, on procéda à de nombreux exorcismes sur les soeurs, et Urbain Grandier fut condamné à mort, torturé et brûlé. Livres, films et opéra sur l'affaire des démons de Loudun - Les diables de Loudun (The devils of Loudun) (1952), de Aldous Huxley - La possession de Loudun, de Michel de Certeau (1970) réédité en 2005 par les éditions Gallimard dans la collection Folio Histoire Film et téléfilm - Les Diables (The devils) (1971), de Ken Russell - Les mystères de Loudun (1976), de Gérard Vergez, [1] Opéra - The devils of Loudun, de Krzysztof Penderecki Voir aussi - Sorcière - Sur l'affaire de Loudun : L'OEil d'Elifas (Alliance Obscure 2002) Catégories : Wikipédia : ébauche histoire de France - Catholicisme Affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris Alain Juppé est jugé pour sa responsabilité dans cette affaire comme supérieur hiérarchique et complice. Les poursuites contre le Président Jacques Chirac, à l'époque maire de Paris, ont été suspendues en raison de sa qualité de Président de la République. Dans un rapport de mars 1999, la police a estimé qu'au total, les salaires versés par la ville de Paris au RPR concernant les emplois fictifs avoisinent 30 millions de francs. Depuis, la législation a été modifiée, et l'emploi de collaborateurs directs par les maires a été retiré des champs de contrôle par la loi, ce qui signifie en pratique que les emplois à tous types d'activités, y compris politiques, au profit d'un maire sont désormais légaux. Chronologie de l'affaire .. /.. - Vendredi 30 janvier 2004 : le tribunal correctionnel de Nanterre a prononcé un jugement de culpabilité pour les protagonistes. Appel interjeté ce qui suspend son application. - Dimanche 1er février 2004 : Le président Jacques Chirac demande la création d'une commission d'enquête sur les effractions et les pressions dont auraient eu à subir les magistrats de Nanterre ayant eu à suivre le dossier de l'Affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris dans lequel est impliqué Alain Juppé. Voir aussi - Mairie de Paris - Affaire de la SEMPAP (SEMPAP) Catégories : Financement illégal du RPR. Paris - Histoire de Paris L'affaire des faux chargés de mission du cabinet du maire de Paris est une affaire d'emplois fictifs connexe aux différentes affaires politico-financières de la ville de Paris et du financement illégal du RPR. Les anciens directeurs de cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris de 1983 à 1993 (Michel Roussin, Robert Pandraud et Daniel Naftalski) sont poursuivis pour une vingtaine d'emplois fictifs rémunérés par la mairie de Paris. Parmi les bénéficiaires, Michel Aurillac (ancien ministre RPR de la Coopération), François Debré (frère du président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré) ou encore le chauffeur de Marc Blondel, l'ancien secrétaire général de Force ouvrière (FO). Cette affaire est distincte de l'affaire des emplois fictifs du RPR qui a abouti à la condamnation d'Alain Juppé. Sur le plan procédural, l'affaire est au point mort, grâce à une interminable guérilla de recours. En février 2007, la chambre de l'instruction du tribunal de Paris a validé la mise en examen des directeurs de cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris de 1983 à 1993 : Michel Roussin, qui s'est pourvu en cassation, Robert Pandraud et Daniel Naftalski. Voir aussi Catégories : Financement illégal du RPR. Histoire de Paris Affaire des faux électeurs du 3e arrondissement de Paris L'affaire des faux électeurs du 3e arrondissement de Paris est une affaire de fraude électorale. Elle aurait consisté à inscrire par centaines sur les listes électorales du 3e arrondissement de Paris des personnes qui n'y résidaient pas, afin d'assurer une victoire de la majorité RPR-UDF dans l'arrondissement aux élections de 1989 et 1995. Selon une liste retrouvée fortuitement dans les ordinateurs de la mairie du 3e arrondissement en 1995, de nombreux membres plus ou moins éloignés de la famille Dominati, des chauffeurs ou anciens chauffeurs de l'UDF et de la mairie ainsi que leurs épouses, avaient été inscrits frauduleusement. Chronologie - 4 janvier 1989 : Quelques semaines avant les élections municipales de 1989, l'hebdomadaire le Canard enchaîné publie un article dénonçant des inscriptions illégales à Paris d'électeurs n'y résidant pas. - 9 janvier 1989 : Quatre électeurs écologistes déposent plainte à Paris avec constitution de partie civile. Une fraude aux "faux" électeurs est suspectée dans plusieurs arrondissements parisiens, mais les investigations se limiteront rapidement au seul 3e arrondissement. - 15 février 1989 : La Cour de cassation renvoie le dossier à Amiens en vertu du privilège de juridiction qui impose alors le dépaysement des dossiers mettant en cause des élus. Le juge Brice Raymondeau-Castanet se voit confier l'instruction de l'affaire. - 12 et 19 mars 1989 : Jacques Chirac et les listes UDF-RPR remportent la victoire dans les vingt arrondissements parisiens, réalisant le "grand chelem". - 15 janvier 1992 : Un premier rapport de gendarmerie confirme l'inscription frauduleuse d'électeurs sur les listes électorales du 3e et d'autres arrondissements de Paris. - 21 décembre 1995 : Après la victoire de la gauche dans le 3e arrondissement aux élections municipales de 1995, l'élu Vert Yves Contassot et le militant socialiste Pierre Montacié remettent à la justice des fichiers informatiques recensant des "faux" électeurs. Le nom de Jack-Yves Bohbot, ancien adjoint de Jacques Dominati, apparaît 180 fois. - 7 février 1996 : Une nouvelle information judiciaire est ouverte à Paris par le juge Hervé Stéphan. Le juge d'Amiens se dessaisit du dossier. - 5 décembre 1997 : Les poursuites sont étendues pour soupçons de "fichage" des électeurs suivant leurs opinions politiques dans les ordinateurs de la mairie du 3e arrondissement. - 6 février 1998 : Les recours formés contre Laurent Dominati par Dominique Bertinotti (PS) et Yves Contassot (Vert) devant le Conseil constitutionnel sont rejetés au motif que les erreurs dans les inscriptions sur les listes électorales relevées dans le 3e arrondissement durant les élections législatives de 1997 ne constituent pas des "manoeuvres". - 25 mai 2000 : Les nouveaux juges d'instruction Jean-Paul Valat et Philippe Coirre mettent en examen quinze ex-élus ou ex-fonctionnaires du 3e arrondissement, soupçonnés d'avoir mobilisé des réseaux politiques, familiaux ou professionnels afin d'inscrire indûment sur les listes électorales des sympathisants politiques. - 8 juillet 2000 : Gérard Merle, ancien responsable de la section parisienne du RPR et témoin, déclare aux enquêteurs que Jacques Chirac voulait se racheter de la présidentielle perdue de 1988 "par une victoire dans les vingts arrondissements de Paris aux municipales de 1989". Pierre-Alain Brossault (Vert) réclame alors aux juges d'auditionner Jacques Chirac comme témoin. Sa demande est rejetée. - 18 mars 2002 : La fin de l'instruction est notifiée aux quinze personnes mises en examen. - 17 décembre 2004 : Dans son volumineux réquisitoire (170 pages plus quelque 500 pages d'annexes), le procureur de la République préconise le renvoi devant le tribunal correctionnel des quinze personnes mises en examen. - 11 septembre 2006 : Ouverture du procès à Paris. Ils encourent jusqu'à un an de prison, 15 000 euros d'amende et une peine d'inéligibilité. Mises en examen Les Dominati (le père Jacques Dominati, les frères Philippe et Laurent Dominati, ont été mis en examen dans cette affaire. 17 ans (!) après les révélations du Canard, l'affaire des faux électeurs du IIIème arrondissement fut jugé en septembre 2006 par la 16e chambre du tribunal correctionnel présidée par Jean-Claude Kross. Les Dominati doivent répondre de "manoeuvres frauduleuses" ayant "porté atteinte à la sincérité" des élections municipales de 1989 et 1995. Pour eux "il n'y avait pas de faux électeurs (mais) des actions militantes, des électeurs qui voulaient aider les élus en place tout naturellement, comme cela se faisait à l'époque partout". "J'ai une liste de collègues de l'opposition qui siégeaient sur les mêmes bancs que moi, qui étaient dans la même situation. Le procureur Laurent Zuchowicz a souligné que cette peine demandée était le maximum prévu par le code pénal et qu'elle n'était pas amnistiable. "Ce sont des faits exceptionnels, qui portent atteinte aux fondements même de notre société démocratique". Contre Laurent Dominati et Philippe Dominati, le parquet de Paris a requis six mois de prison avec sursis, 2 000 euros d'amende et une inéligibilité de trois ans. Contre dix autres prévenus, élus ou fonctionnaires, des peines allant d'une simple amende à dix mois de prison avec sursis, assortie ou non d'inéligibilité, ont été réclamées. Références - Un an d'emprisonnement avec sursis et cinq ans d'inéligibilité requis contre Jacques Dominati, Le Monde, 24 octobre 2006 Références - "Le temps imprime sa marque sur le procès des faux électeurs", Le Monde, 13 septembre 2006 Catégories : Histoire de Paris. Affaire des fiches L'affaire des fiches (parfois appelée affaire des casseroles) concerne un fichage et une ségrégation politique et religieuse menée dans l'armée française au début du XXe siècle. Les origines de l'affaire Le général André est nommé en 1900 ministre de la guerre, pour remplacer le général de Galliffet démissionnaire, dans le gouvernement de défense républicaine de Waldeck-Rousseau, puis reconduit dans celui d'Émile Combes, après le triomphe du bloc des gauches aux élections de 1902. Désireux de républicaniser l'armée en la laïcisant, cet anticlérical farouche et un peu ridicule, méprisé par ses collègues et ses subordonnés, interdit en 1903 aux soldats de fréquenter les cercles militaires catholiques, en application des nouvelles lois laïques sur la "neutralité" supposée, exigée des institutions républicaines et de leurs membres. L'année suivante André fait appel aux cellules locales (appelées loges ou ateliers) du Grand Orient de France, organisation maçonnique qui est à l'époque pleinement engagée dans la lutte pour la séparation de l'Église et de l'État, pour établir au total 25 000 fiches sur les opinions politiques et religieuses des officiers se rendant à la messe. Si de nombreux vénérables (généralement ceux des loges bourgeoises modérées qui désapprouvent les excès du combisme) ne donnent pas suite, ne voulant se compromettre dans une opération de "basse politique", d'autres, surtout ceux des ateliers les plus extrémistes (radicaux ou socialistes), se lancent avec enthousiasme dans l'opération par haine du clergé, de la religion ou même de l'armée. Sur les fiches ainsi constituées, on pouvait voir des mentions comme "VLM" pour "Va à la messe" ou "VLM AL" pour "Va à la messe avec un livre". Les fiches ne se contentent pas de rapporter uniquement des faits comme en témoignent les appelations de "clérical cléricalisant", "cléricafard", "cléricanaille", "calotin pur-sang", "jésuitard", "grand avaleur de bon Dieu", "vieille peau fermée à nos idées", "rallié à la République, n'en porte pas moins un nom à particule". Les fiches rapportent aussi la vie privé ou familiale des officiers : "Suit les processions en civil", "a assisté à la messe de première communion de sa fille", "Membre de la Société Saint-Vincent-de-Paul", "A ses enfants dans une jésuitière", "Reçoit La Croix chez lui", "A qualifié les maçons et les républicains de canailles, de voleurs et de traîtres", "richissime", "a une femme très fortunée", "Vit maritalement avec une femme arabe", "A reçu la bénédiction du pape à son mariage par télégramme ". Le nombre total de fiches était d'environ 19 000. Les officiers sont alors classés pour la constitution des tableaux d'avancement sur deux listes d'après les renseignements fournis, poétiquement nommées par André Corinthe (les officiers à promouvoir) et Carthage (ceux à écarter des promotions). Le déclenchement de l'affaire Mal payé, méprisé de ses employeurs et à court d'argent, Bidegain prend soudain conscience de la bombe politique qu'il possède entre les mains en cette période d'effervescence extrême due à la rupture des relations diplomatiques de la France avec le Saint-Siège suite aux malheureuses affaires des évêques Geay et Le Nordez, et il vend, connaissant paradoxalement, en tant que franc-maçon, la totale inexistence de la fameuse "vengeance maçonnique contre les parjures" chère aux lecteurs de Léo Taxil et aux conspirationnistes, les dites fiches au journal conservateur d'opposition Le Figaro. Elles sont publiées le 27 octobre 1904, et Louis André est contraint de démissionner quelques jours plus tard, après avoir été giflé sur le banc même des ministres dans un geste mélodramatique par le député nationaliste Gabriel Syveton, que l'on retrouvera mort mystérieusement quelques jours plus tard, suicidé les veines ouvertes dans son bain, la veille d'une séance où il s'apprêtait à faire de nouvelles révélations, probablement plus victime de son épouse et de son amant que du "poignard des Kadosh". Les suites politiques et judiciaires de l'affaire Aucune poursuite judiciaire ne sera intentée contre lui, mais c'est au niveau politique que se situe ici la crise. Seul Syveton est poursuivi sur le plan judiciaire, pour voie de fait sur la personne du ministre de la Guerre en plein parlement, mais son décès prématuré prive la France d'un de ces épisodes amusants dont elle raffole à l'époque. Cependant, elle n'empêchera pourtant pas la poursuite de la politique de républicanisation du personnel de l'État, et donc de l'armée, et l'offensive anticléricale, et plus généralement antireligieuse, de la majorité, qui sera reconduite et renforcée encore lors des élections de 1906 après la séparation des Églises et de l'État et l'affaire des inventaires. Plus gravement, l'affaire des fiches entamera profondément le moral et la cohésion du corps militaire à une époque où, à l'inverse des français, le gouvernement allemand se persuade de plus en plus, comme l'empereur Guillaume II dès son avènement, qu'une guerre est à terme une nécessité inéluctable pour le développement et la prospérité politique et économique de son pays. Les officiers considérés comme "réactionnaires et cléricaux", généralement issus de familles traditionalistes, ont été souvent écartés des postes importants de l'armée, quelquefois au profit de carriéristes médiocres issus des loges ou de la clientèle des partis de gauche, et la France a dû se passer d'eux pendant la Première Guerre mondiale, en tant qu'officiers d'active à tout le moins. Certains ont justifié les premiers succès de l'offensive allemande en 1914 par l'incompétence de ces officiers dont près de la moitié d'entre eux a été limogée par Joffre pour incompétence. Pour l'anecdote, le colonel Pétain, directeur de l'école de Saint-Cyr, connu à l'époque pour son athéisme et ses sympathies républicaines et dreyfusardes, sera abordé pour collaborer au fichage de ses subordonnés et étudiants, et peut-être aussi pour intégrer la loge "Alsace-Lorraine", la loge de prestige, d'ailleurs très modérée, du GO à laquelle appartiennent ou ont appartenu des notables républicains modérés de tendance plutôt nationaliste comme Jules Ferry ou le général Joffre. Son refus brutal et assez méprisant sera sanctionné par une stagnation de sa carrière qu'il reprochera durablement à la maçonnerie, qu'il considérera désormais comme une association néfaste de lobbyistes fanatiques ou douteux. Il est à noter que le général André ne fut jamais, semble-t-il, franc-maçon lui-même, et qu'il avait choisi cette organisation pour des raisons essentiellement pratiques pour cette sorte de "flicage" : le nombre important de ses membres pour l'époque et surtout leur dispersion géographique sur tout le territoire métropolitain et colonial, l'anonymat ou le secret de l'appartenance de la plupart des simples adhérents, leur culte apparent du secret et bien sûr leur bonne disposition politique de principe. Rétrospectivement pourtant, on ne peut que sourire de la naïveté du général André, qui, doutant de la loyauté républicaine de ses propres services internes, "trop réactionnaires" et discrédités aux yeux des bons républicains par l'affaire Dreyfus, confie à une simple association de citoyens de plusieurs dizaines de milliers de membres, composée non de professionnels mais, pourrait-on dire, de policiers du dimanche, une opération de police secrète, sans envisager apparemment un seul instant que l'affaire avait toutes les chances d'atterrir sur la place publique. Un tel amateurisme se rattache sans doute psychologiquement plus à un reste de la mentalité du romantisme des "sociétés secrètes" du XIXe siècle qu'à un travail sérieux de police politique moderne. - François Vindé, L'Affaire de fiches, 1900-1904 chronique d'un scandale, Edition Universitaires, Collection Documents, 1989, ISBN 2-7113-0389-6. Catégories : Troisième République - Franc-maçonnerie française - Anticléricalisme - Crise politique - Affaire judiciaire Affaire des frégates de Taïwan En 1988, le groupe Thomson-CSF (aujourd'hui Groupe Thales) approche le gouvernement français en vue de la vente à Taïwan de six frégates de la classe La Fayette, pour la somme de 2,8 milliards de dollars. Cette opération est codée opération bravo. Le ministère des Affaires étrangères, alors dirigé par Roland Dumas, met son veto, relayant ainsi l'opposition de la Chine à cette transaction. Alfred Sirven, bras droit de Loïk Le Floch-Prigent (président du groupe pétrolier Elf), propose aux dirigeants de Thomson les services du "réseau Elf" pour jouer les intermédiaires avec Pékin par le biais d'Edmond Kwan, un homme d'affaires chinois. Après plusieurs mois, la Chine met une sourdine à ses objections et le ministère français des Affaires étrangères lève son veto. Il fut l'objet de plus de 500 millions de dollars de commissions et rétrocommissions qui ont nourri beaucoup de fantasmes et fut entouré d'une épidémie de morts subites (noyades, défenestrations, accidents thérapeutiques). Chronologie Les différents volets de l'affaire Un prolongement de l'affaire Elf En 1997, la juge Eva Joly, qui enquête sur l'affaire Elf, est anonymement invitée à "visiter un palais", rue de Lille à Paris. Il s'agit de l'appartement de Christine Deviers-Joncour, alors maîtresse de Roland Dumas, acheté grâce à un virement d'Elf. La mise en cause de Christine Deviers-Joncour provoque le début de l'affaire dite "des frégates". Trois réseaux d'intermédiaires Ces trois réseaux apparaissent dans une série de notes internes de Thomson CSF saisies par les juges français en 2000. Ces intermédiaires ont distribué des sommes que Roland Dumas avait publiquement estimé en 1998 à "2,5 milliards de francs environ", avant de réévaluer ce chiffre à "5 milliards de francs" dans un entretien accordé au Nouvel Observateur le 9 mars 2000. Soumis à l'"autorisation de transfert "du 17 septembre 1991 de la part de la direction générale des douanes du ministère du Budget, alors dirigé par le socialiste Michel Charasse, les "rémunérations" consenties se montèrent à près de 3 milliards de francs pour le réseau A et à quelque 80 millions de francs pour le réseau B, selon les informations confiées en 1998 à la brigade financière par l'ancien directeur de Thomson pour l'Asie, Alain Fribourg. à en croire Alain Fribourg, la disproportion entre les deux commissions s'expliquait par le fait que les "négociations" menées à Taïwan par Andrew Wang avaient "permis d'obtenir" l'augmentation du volume du marché conclu avec Taïpeh, passant de 12 milliards initialement prévus à 16 milliards de francs lors de la signature finale. Réseau A (Andrew Wang) Ce réseau, appelé "réseau traditionnel", doit traiter l'administration et la présidence taïwanaise. Dans une note de 1991, l'ancien directeur général de Thomson-CSF, Jean-François Briand précisait que ce réseau avait "fonctionné efficacement, étant bien entendu motivé par la structure politique de Taïwan et son désir ardent de signer cette affaire". Il repose sur le trésor de guerre d'Andrew Wang qui s'élève à 1 milliard de francs suisses. Les comptes suisses d'Andrew Wang ont probablement été bloqués avant que les rétrocommissions n'aient été distribuées en Europe. L'enquête est confiée à Renaud Van Ruymbeke et à Dominique de Talancé. Les juges exigent les contrats de commissions, qui faisaient l'objet d'autorisations au plus haut niveau chez Thomson et au ministère des Finances. Le secret défense leur est opposé par Laurent Fabius et Francis Mer, ministres successifs de l'Économie. En avril 2001, 250 millions de francs suisses (1 milliard de francs) sont bloqués lors d'un transfert bancaire effectué par le fils d'un autre intermédiaire : Andrew Wang, patron du "réseau A" d'intermédiaires. Taiwan engage une procédure pour se faire rembourser. Avant Jean-Louis Gergorin, un ancien banquier français avait expliqué au juge Renaud Van Ruymbeke que l'argent des commissions avait pu passer par des comptes Clearstream qui auraient servi d'écran. Références - Dans le sillage des frégates de Taiwan, Libération, 19 mai 2006 - Dans l'ombre du dossier taïwanais, "trois réseaux" d'intermédiaires, Le Monde, 20 juillet 2000 Réseau B (Lily Liu) Le réseau B a pour animatrice une femme d'affaires chinoise de Hongkong, Lily Liu, uniquement désignée par son prénom dans les notes internes, et qui aurait également des compétences artistiques de chant et de danse. "À cheval sur Taïwan et Pékin", ce deuxième réseau "ne pouvait être mis en oeuvre que de manière ponctuelle et discrète", notait l'ancien directeur général de Thomson-CSF, Jean-François Briand. Une note de synthèse établie à l'intention du PDG de l'époque, Alain Gomez, précise qu'entre mars et octobre 1990 "une série d'actions" a été lancées par Lily Liu "pour préparer les rencontres d'octobre 1990 avec les dirigeants chinois, au niveau essentiellement du ministère de la défense et des commissions politiques correspondantes du comité central du Parti communiste chinois". Soulignant la complémentarité des différentes filières, Jean-François Briand précisait que le réseau B avait "permis de valider l'action du réseau A au niveau le plus élevé de Taïwan". Dans un courrier daté du 19 décembre 1991, Alain Gomez affirmait lui-même que le réseau de Lily Liu avait "prouvé son efficacité". Mais s'il rencontra Alfred Sirven, Jean-François Briand fut tenu dans l'ignorance du rôle joué par Christine Deviers-Joncour, a fortiori de sa proximité avec le ministre des Affaires étrangères Roland Dumas. Et lors de son voyage en Chine, Jean-François Briand n'avait entendu parler d'aucune intervention du prétendu "réseau Elf", qu'était censé incarner sur place l'homme d'affaires Edmond Kwan. Après la conclusion du marché taïwanais, en août 1991, les "doutes" du dirigeant de Thomson se changèrent en inquiétudes. Peu avant de quitter le groupe, en raison de désaccords persistants avec son PDG, Jean-François Briand bloqua le paiement du réseau C, derrière lequel il entrevoyait "le financement d'un parti politique", ce que l'un de ses collaborateurs, Alain Fribourg, interpréta comme le soupçon d'un "financement du PS", le Parti socialiste français. La compagne du ministre devait entreposer sa part sur un compte à Lugano. La part d'Alfred Sirven devait être transférée vers le Luxembourg, sous couvert d'une société de droit britannique, Travlane Haulage Limited. Peu après la signature, Alain Gomez, PDG du Thomson CSF, refuse de le payer car il a des doutes sur la destination finale des 160 millions de francs de commissions. C'est la connexion avec l'affaire Elf. Alfred Sirven fait payer une partie de la commission promise par les fonds secrets d'Elf. 8,25 millions de dollars partent sur le compte de Christine Deviers-Joncour. Edmond Kwan attend 7%. Saisie d'une plainte de Thomson CSF pour "tentative d'escroquerie" visant Alfred Sirven et Christine Deviers-Joncour, Eva Joly préfère renvoyer Roland Dumas et son ex-amie devant le tribunal correctionnel pour des "abus de biens sociaux" au détriment d'Elf. En "oubliant" au passage les frégates. Cet oubli est peut-être dû aux menaces de mort explicites qu'elle reçut alors de la part d'officiers supérieurs français, peu avant le suicide de son propre mari. C'est Renaud van Ruymbeke qui reprendra alors ce dossier qui s'enlisera dans les sables du secret défense. Commissions et rétro-commissions Ces commissions sont passées par plusieurs réseaux d'intermédiaires, en particulier le sino-américain Andrew Wang. - Interrogé comme témoin en juin 2001, Roland Dumas, ministre des affaires étrangères au moment de la signature du contrat Bravo, avait affirmé que cette somme était en fait destinée à "des responsables de Taïwan, à concurrence de 400 millions de dollars, et de 100 millions de dollars à destination du comité central du Parti communiste de Pékin". Selon Roland Dumas, les commissions étaient destinées à 80% aux "responsables de Taiwan" et à 20% au "comité central du Parti communiste chinois" L'autorisation du ministère du Budget - Le 17 mai 2004, l'ancien ministre socialiste du Budget Michel Charasse a reconnu avoir signé des commissions "légales" pour les frégates de Taïwan. "J'ai signé, comme ministre chargé de l'administration des douanes et des impôts, la commission douanière, ce qu'on appelle les frais de prospection de marché, qui a été allouée aux intermédiaires étrangers qui ont facilité l'acquisition des frégates de Taïwan", a expliqué Michel Charasse. L'ancien ministre a assuré que "c'était légal et régulier" mais a refusé de révéler le montant de ces commissions au nom du "secret défense". Ces commissions sont par ailleurs déductibles d'impôt puisqu'elles sont considérées comme des frais de prospection. - Cette autorisation est maintenant interdite depuis la ratification par la France de la Convention de l'OCDE contre la corruption. Références - Frégates de Taïwan : Charasse se défend, AP, 28 mai 2004 - Une information judiciaire française, ouverte contre X en juin 2001, pour "abus de biens sociaux et recel", concerne d'éventuelles rétrocommissions versées à des personnalités françaises en marge de la vente des frégates. Les juges français estiment que 3 milliards de francs (environ 458 millions d'euros) de commissions auraient été versés à l'occasion du marché. Ils n'ont cependant pu établir la réalité de rétro-commissions versées à des intermédiaires français. L'enquête des juges français a été close le 2 octobre 2006. - Le 24 juillet 2006, l'ex-ministre socialiste de la défense Alain Richard a mis en cause François Mitterrand et son premier ministre Edouard Balladur entre 1993 et 1995 dans le versement de ces rétro-commissions. Depuis cette déclaration, les juges ont entendu Nicolas Bazire, ex-directeur de cabinet de Edouard Balladur, ainsi que trois proches de François Mitterrand : Hubert Védrine, ex-ministre des affaires étrangères, Jean-Louis Bianco, ex-secrétaire général de l'Elysée, et Gilles Ménage, ancien directeur adjoint du cabinet du président. - 500 millions de dollars ont été bloqués sur les 46 comptes suisses de l'intermédiaire Andrew Wang (certains au nom de ses proches). - Le retour vers l'Europe d'une partie de cette masse énorme (rétrocommissions) a nourri d'importants fantasmes dont le prolongement a été trouvé dans l'affaire Clearstream 2, dont la base est la scénarisation par le "corbeau" de distribution de ces rétrocommissions à travers la boîte noire financière Clearstream. - Une autre enquête est en cours à Taiwan pour les actes de corruption des fonctionnaires et des personnalités politiques taïwanaises. Volet bancaire - James Kuo, le cadre de la Société générale de Taïwan qui a élaboré le montage financier pour sa banque a été retrouvé défenestré en novembre 1992. Il évoqua également des retours de rétrocommissions vers l'Europe (Luxembourg, Suisse, Monaco). Références - Frégates de Taïwan : l'ancien directeur adjoint de la Société générale à Taïwan témoigne, Sud Ouest, 13 mars 2002 - L'entrevue de Joël Bucher par Le Figaro Magazine (2002) Procédure arbitrale et amende - Une procédure arbitrale a été initiée en 2001 par Taïwan, qui réclame à la France le remboursement de 600 millions de dollars, le montant des commissions versées par Thomson-CSF. En effet, l'article 18 du contrat Bravo interdisait explicitement de rémunérer des intermédiaires. L'enquête française L'enquête a peu progressé, les magistrats se heurtant systématiquement au secret défense. Le 7 juin 2006, Dominique de Talancé a été désaisi du dossier et remplacé par Xavière Simeoni, puis Françoise Desset. - Le 10 octobre 2006, les juges d'instruction Renaud Van Ruymbeke et Françoise Desset ont notifié aux parties l'article 175 du code de procédure pénale qui met fin à leurs investigations. Les parties ont vingt jours pour demander des actes supplémentaires. Ensuite, les juges renverront le dossier d'instruction au parquet de Paris. Les magistrats semblent s'orienter vers une décision de non-lieu. - Les juges estiment que 3 milliards de francs (environ 458 millions d'euros) de commissions auraient été versés à l'occasion de ce marché. Ils n'ont cependant pas pu prouver le versement de rétro-commissions versées à des intermédiaires français. - Les juges Van Ruymbeke et Simeoni s'intéressent à la liste détenue par la direction des douanes, portant le nom des bénéficiaires des commissions versées lors du contrat Bravo. - Ministère de l'économie et des finances : Mi-avril 2002, les juges ont une nouvelle fois demandé au ministre de l'Économie Laurent Fabius la levée du secret défense afin d'obtenir la déclassification de documents de Thomson, maître d'oeuvre du contrat. Dans leur courrier adressé à M. Fabius, les deux juges déploraient alors la "conception extensive" de la notion de secret défense qui représente selon eux dans cette affaire une entrave à la bonne marche de la justice. Son successeur Francis Mer, membre du gouvenement de Jean-Pierre Raffarin a opposé également le secret défense en juin 2002. Il a ainsi suivi l'avis de la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN), publié le même jour au Journal Officiel. - DGSE : Le directeur de la DGSE, Pierre Brochand, a de nouveau opposé le secret défense devant les juges le 22 janvier 2004. Pierre Brochand était notamment interrogé sur des révélations qu'aurait pu faire Thierry Imbot, ancien conseiller commercial à la représentation française à Taïwan au début des années 90 et qui travaillait également pour la DGSE. L'enquête sur sa mort a été classée sans suite, étant considérée comme accidentelle. Alain Madelin (UMP) et François Hollande (PS) se sont prononcés en faveur de cette levée. - Le 21 juillet 2006, pour la troisième fois, la commission consultative du secret de la défense nationale rejette la demande de déclassification d'un document des douanes demandée par les juges Pons et d'Huy. L'avis a été publié le 5 août 2006 dans le journal officiel. Affaire Clearstream 2 - De 2004 à 2006 s'est développée une extension inattendue de cette affaire. En mai et juin 2004, le juge Renaud Van Ruymbeke a reçu deux lettres anonymes et un CD-ROM contenant des listings de comptes de la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream. Selon le corbeau, ces listes contenaient les intitulés de comptes de plusieurs personnes impliquées dans le système complexe de commissions occultes et de rétrocommissions ayant entouré la vente des frégates à Taïwan. C'est l'affaire Clearstream 2 (ou affaire du corbeau des frégates de Taïwan). - Rapidement, ces listes se sont avérées être en partie des faux, parmi les titulaires de comptes cachés, des noms de responsables politiques français se sont glissés et le scénario conspirationniste du corbeau peut être une manipulation du juge Van Ruymbeke dans le but de protéger sa source. En avril 2006, les investigations judiciaires ont montré que le ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, et le ministre des Affaires étrangères de l'époque Dominique de Villepin, auraient été au courant de la circulation de ces listes falsifiées dans les milieux du renseignement avant même la réception des lettres anonymes par le juge Ruymbeke. Il apparaît que Nicolas Sarkozy était au courant de l'affaire dès septembre 2004, mais a gardé le silence sans chercher à se défendre jusqu'à début 2006. L'enquête suisse Réfugié aux États-Unis, Andrew Wang est recherché à Taïwan dans l'enquête sur le meurtre du capitaine Yin Chin-Feun. Depuis, treize responsables militaires et quinze marchands d'armes ont été incarcérés à Taïwan dans le cadre de cette affaire et, en juillet 2000, le nouveau président taïwanais Chen Shui-bian a mis sur pied une commission d'enquête. Affaire Dumas Roland Dumas, ancien ministre des Affaires étrangères, et ancien proche de François Mitterrand, reconnaît alors avoir entendu parler du "versement d'une commission de 500 millions de dollars autorisée par le gouvernement français" et "d'un possible retour en France" des fonds (Voir Affaire Dumas). Les protagonistes - L'armement : Thomson CSF, DCN - Thomson CSF : Alain Gomez, Jean-Claude Desjeux - Les politiques : Roland Dumas, Édith Cresson, Jacques Chirac, Édouard Balladur, Juppé. - Les para-politiques : Christine Deviers-Joncour - Les intermédiaires : Alfred Sirven, Edmond Kwan, Lily Liu, Andrew Wang, Thierry Imbot - Les Taïwanais : Yin Chin-Feun Thomson CSF et Thales - Jean-Claude Desjeux, l'ancien directeur juridique de Thomson CSF, a reconnu avoir reçu un million de francs en 1997 sur un compte domicilié en Suisse. Il a été mis en examen pour "recel d'abus de biens sociaux" par le juge Renaud Van Ruymbeke. Il aurait expliqué aux enquêteurs qu'il s'agissait d'un prêt personnel affirmant même l'avoir remboursé. Il travaillait en relation avec Jean-Claude Albessard, responsable de la société pour l'Asie, terrassé en mai 2000 par un cancer foudroyant. Comme Jean-Claude Albessard, Jean-Claude Desjeux aurait entretenu des contacts étroits avec l'intermédiaire Andrew Wang. - L'ancien directeur juridique de Thomson mis en examen, Le Figaro, 19 février 2005 La malédiction des frégates De nombreux protagonistes ont trouvé la mort depuis la signature du contrat : - Yin Chin-Feun (ou Yin Chen-Feng). En septembre 1993, il est envoyé en mission à Lorient, en France, où sont construites les frégates Lafayette. En décembre 1993, il est retrouvé noyé dans la baie de Taipeh, portant de violents coups à la nuque. Sa veuve Lee Mei-Kuei a été auditionné le 14 mai 2002 par Renaud Van Ruymbeke, introduite dans son cabinet par Me Thibault de Montbrial. En mai 2001, il s'écrase en bas de son immeuble à Neuilly, dans la banlieue de Paris. La justice française a conclu au suicide. - Thierry Imbot : Fils du général Imbot, ancien de la DGSE reconverti dans les affaires, il a participé à la vente des frégates. Il fut retrouvé défenestré en bas de son immeuble. - James Kuo : Dirigeant de la Société générale de Taïwan. Défenestration en novembre 1992. - Jean-Claude Albessard : Ancien directeur de Thomson pour l'Asie, représentant de la société Thomson CSF à Taiwan, il est mort d'un cancer au Japon en mars 2001. - Yves de Galzin : ex-représentant des missiles Matra à Taïwan. Accident thérapeutique en 2001. - Dans le sillage des frégates de Taiwan, Libération, 19 mai 2006 - L'affaire des frégates rebondit avec une perquisition au siège de Thales, AFP, 18 juin 2002 - Frégates : ces morts qui en savaient trop, VSD, 31 octobre 2002 - Comme le capitaine Yin Chin-Feun l'avait écrit de son vivant, Taïwan a un plus grand besoin de patrouilleurs que de frégates pour patrouiller dans le canal de Taïwan. Il est rapidement apparu que l'armée taïwanaise n'avait pas tant besoin de ce matériel ultrasophistiqué. - En 2004, la France tentait de négocier le rachat des frégates vendues en août 1991 à Taïwan. Une délégation taïwanaise était ainsi présente au salon naval du Bourget, ouverte à tout type d'accord. - L'armée française n'a pas besoin de ces frégates et le budget de la France ne peut rembourser 16 milliards de francs plus intérêts. L'idée serait de trouver un pays tiers qui rachèterait les frégates maudites. - Le Qatar a été un temps évoqué. - De même, les mirages 2000 fournis à Taiwan en 1992 pourraient échouer à Singapour. - Les frégates de Taïwan cherchent preneurs, Libération, 29 octobre 2004 Livres - Karl Laske, Ils se croyaient intouchables, Albin Michel (1 septembre 2000). ISBN 2226116214 - Karl Laske, Des coffres si bien garnis : Enquête sur les serviteurs de l'État-voyou, Denoël (20 mai 2004). ISBN 220725478X - Thierry Jean-Pierre, Taïwan Connection. Scandales et meurtres au coeur de la République, Robert Laffont (16 octobre 2003). Broché- 285 pages. ISBN 2221100824 - Roland Dumas, L'Epreuve et les preuves, Michel Lafon (27 février 2003). Broché- 437 pages. - Jean-Pierre Thiollet, Les dessous d'une Présidence, Anagramme éditions (janvier 2002). ISBN 2 914571 14 3 - Hervé Gattegno, L'affaire Dumas, Stock (septembre 2000). ISBN 2234052785 - Christine Deviers-Joncour, La putain de la republique, J'ai lu (3 juin 1999). - Christine Deviers-Joncour, Corruption : Une affaire d'États, Editions du Rocher (7 avril 2005). ISBN 2268052621 Citations "L'affaire des frégates de Taïwan est une bombe qui n'éclatera jamais" Un magistrat parisien Catégories : Affaire des frégates de Taïwan. Affaire des HLM des Hauts-de-Seine - 1994 : Le juge Eric Halphen enquête sur une banale affaire de fausses factures concernant la SAR, une entreprise de travaux publics. - Eric Halphen soupçonne un système de commissions occultes au sein de l'office HLM des Hauts-de-Seine, présidé par Patrick Balkany et dirigé par Didier Schuller, qui seront tous deux mis en examen. Il est accusé d'avoir voulu soutirer une importante somme d'argent au conseiller général des Hauts-de-Seine, Didier Schuller, menacé par l'enquête, pour solliciter la clémence de son gendre. à la demande du Conseil supérieur de la magistrature, saisi par le président François Mitterrand, le juge Halphen est dessaisi du volet Hauts-de-Seine de l'affaire, confié aux juges Philippe Vandingenen et Serge Portelli, mais conserve le volet parisien. - 1er février 1995 : Jean-Paul Schimpf, un ami intime de Didier Schuller, est arrêté sur un parking, alors que la dirigeante d'une entreprise d'assainissement disait vouloir lui remettre une somme d'argent en liquide. Celle-ci déclarera qu'il s'agissait d'une commission pour obtenir les marchés de l'office HLM des Hauts-de-Seine. Huit jours après, Didier Schuller prenait la fuite en République dominicaine sur les conseil de son avocat Me Francis Szpiner et de la cellule juridique de l'Elysée (le 'cabinet noir '). - 26 juin 1995 : Les juges Philippe Vandingenen et Serge Portelli perquisitionnent au siège de l'office HLM des Hauts-de-Seine, à Levallois-Perret. Depuis le 9 juin 1995, ils disposent d'un réquisitoire supplétif pour "trafic d'influence, complicité et recel" visant Didier Schuller, en fuite depuis le 10 février 1995, et depuis le 23 juin 1995, d'un mandat d'arrêt international contre l'ancien directeur général de l'organisme pour "trafic d'influence" et "abus de biens sociaux". - 12 février 1996 : La police judiciaire parisienne perquisitionne les locaux de l'office HLM départemental des Hauts-de-Seine, sur commission rogatoire des juges Philippe Vandingenen et Serge Portelli. Il s'agit d'un tournant dans l'instruction, qui s'était jusque-là cantonnée aux investigations sur les entreprises prestataires de services. - 16 mars 2000 : Mise en examen de Patrick Balkany pour "trafic d'influence". - 5 février 2002 : Didier Schuller rentre en France au terme de sept ans de cavale aux Caraïbes. Il est mis en examen et écroué, pour "trafic d'influence et abus de biens sociaux". - avril 2004 : Fin de l'enquête. M. Schuller est poursuivi pour "recel d'abus de biens sociaux et trafic d'influence". M. Balkany est renvoyé par le juge d'instruction pour "complicité de trafic d'influence", en désaccord avec le parquet, qui concluait à son innocence et au non-lieu. - 21 juin 2005 : Début du procès. - 15 juillet 2005 : Réquisitoire du parquet, qui demande quatre ans de prison dont un an ferme contre Didier Schuller, qualifié de "fanfaron", et la relaxe pour Patrick Balkany. Patrick Balkany est disculpé et relaxé. Voir aussi - Affaires politico-financières - Affaire des HLM de Paris Catégories : Affaire politico-financière française - Financement illégal du RPR Affaire des HLM de Paris L'enquête sur l'affaire des HLM de Paris (OPAC) a débuté en septembre 1994 pour des faits s'étendant entre 1989 et 1995. - Janvier 1994 : le fisc découvre qu'une société d'assistance commerciale, la Seatib, adresse des factures ne correspondant à aucune prestation à une entreprise spécialisée dans le revêtement de façades, la SAR, dirigée par un ancien gardien de la paix, gaulliste de toujours et proche de Chirac, Francis Poullain. Le fisc apprend que la SAR règle d'autres factures fictives à deux chefs d'entreprise : Jean-Claude Méry, homme d'affaires réputé être l'un des financiers occultes du RPR, et Jacky Chaisaz, ingénieur, animateur d'une société spécialisée dans les travaux d'isolement. - 20 janvier 1994 : la Direction générale des impôts (DGI) transmet au parquet de Créteil une enquête sur une entreprise appartenant à Francis Poullain, soupçonné d'avoir réglé des fausses factures par l'intermédiaire de ses sociétés, lesquelles auraient bénéficié de marchés passés par l'OPAC (Office public d'aménagement et de construction de la ville de Paris). - 9 février 1994 : ouverture d'une information judiciaire confiée au juge d'instruction Éric Halphen. Selon Le Monde du 25 janvier 2006, une "petite chemise rose" en provenance du ministère du budget, alors dirigé par Nicolas Sarkozy, atterrit sur le bureau d'instruction du juge Eric Halphen. C'est lui qui aide Francis Poullain, grâce au produit des fausses factures, à obtenir des marchés publics tantôt à l'office HLM de Paris, tantôt à l'office HLM des Hauts-de-Seine. - 3 août 1994 : le juge Éric Halphen place sous mandat de dépôt Francis Poullain. Le montant des fausses factures est estimée à 20 millions de francs. - 13 septembre 1994 : un témoin "digne de foi" met le juge Éric Halphen sur la piste du financement illégal du RPR. Eric Halphen reçoit une personne désireuse de garder l'anonymat. "L'argent recueilli par Francis Poullain grâce aux fausses factures aurait bénéficié à plusieurs hommes politiques du RPR. Ces hommes politiques seraient : Charles Pasqua, Michel Giraud, Michel Roussin, Robert Pandraud, Patrick Balkany. Pour ce qui est de Michel Giraud, celui-ci aurait employé plusieurs secrétaires dans un mouvement appelé Forum du citoyen. Ces secrétaires auraient parallèlement reçu des salaires de la part de la SAR, salaires ne correspondant à aucun travail effectif et reversés à Michel Giraud. Michel Roussin serait plus un intermédiaire qu'un bénéficiaire final de l'argent. Plusieurs hommes auraient, pour le compte de Francis Poullain, fait plusieurs aller et retour entre la France et l'Afrique pour transporter des fonds. Francis Poullain serait titulaire d'un compte en Suisse." Le juge, souhaitant en avoir le coeur net, prend une série d'initiatives. Le jour même de l'audition de ce témoin, il demande à la police judiciaire (PJ) de filer Francis Poullain. Le lendemain, il met sur écoutes parfaitement légales Rémy Halbwax. Éric Halphen remonte également jusqu'à Jean-Claude Méry. À son domicile, il met la main, notamment, sur son agenda 1992. à deux reprises sont inscrites deux initiales, avec, en face, des sommes. MR : 260 000. RH, comme Rémy Halbwax ; MR, comme Michel Roussin. - 29 septembre 1994 : Mise en examen et incarcération de Jean-Claude Méry, membre du comité exécutif du RPR et responsable de bureaux d'études soupçonné d'avoir bénéficié de fausses factures et d'avoir permis à Francis Poullain d'obtenir des marchés auprès des HLM des Hauts-de-Seine et HLM de Paris. Un non-lieu sera prononcé en décembre 1995. Dans l'appartement de l'ancien ministre de la Coopération, le magistrat découvre une correspondance avec une banque suisse. - 13 décembre 1994 : perquisition à Clichy au siège du "Clichois", le journal électoral de Didier Schuller, conseiller général RPR des Hauts-de-Seine, proche de Patrick Balkany, dont il est son député suppléant, et du ministre de l'Intérieur, Charles Pasqua. Il s'agit d'une bifurcation de l'enquête vers les Hauts-de-Seine, fief de Charles Pasqua, et l'office HLM des Hauts-de-Seine. Ce volet sera disjoint et confié à deux autres juges d'instruction, les juges Portelli et Philippe Vandingenen. En effet, le juge Éric Halphen a découvert que Francis Poullain, attributaire de nombreux marchés publics à l'office HLM des Hauts-de-Seine, dont Didier Schuller a été le directeur général, a passé des pages de publicité pour son entreprise, la SAR, au prix de 108 000 francs la page. - 15 décembre 1994 : Quarante-huit heures après la perquisition au Clichois, Didier Schuller porte plainte contre le Dr Maréchal, beau-père du juge Éric Halphen. ce dernier est pris en flagrant délit d'extorsion de fonds. Le procureur général de Paris envisage le dessaisissement d'Eric Halphen. Révélée au grand jour, cette "affaire dans l'affaire" a une conséquence immédiate : elle déstabilise le juge Éric Halphen, qui prend quelques jours de vacances. Didier Schuller est soulagé. - 1995 : l'enquête entrait alors dans une longue période d'incertitudes dont elle n'est jamais véritablement sortie, parasitée par les conséquences de l'affaire Schuller-Maréchal, à la fin de 1994, puis par les fausses pistes distillées par un ou plusieurs "corbeaux". Une cinquantaine de chefs d'entreprise ont été mis en examen, ainsi que les principaux dirigeants de l'office HLM de de Paris au début des années 90, et jusqu'au maire RPR de la Ville de Paris, Jean Tiberi, le 28 juin 1999. - 1er février 1995 : Éric Halphen reçoit à son cabinet un coup de fil anonyme. Les policiers foncent au Mercure à l'heure dite. Une femme, Françoise Montfort, présidente de la société AVS (Assainissement voierie service), s'apprête à remettre 46 000 francs dans une enveloppe à un homme d'affaires, Jean-Paul Schimpf, ex-gérant d'une filiale de la Screg. Tous deux sont arrêtés immédiatement. Quant à Françoise Montfort, elle admet très vite avoir dû payer, pendant des années, une taxe de 3 à 5% pour l'obtention de marchés publics à l'office HLM des Hauts-de-Seine. - 24 mai 1995 : Georges Pérol, ancien directeur de l'OPAC, et François Ciolina, son ex-adjoint, sont mis en examen. - Juillet 1995 : perquisitions au siège du RPR. - Décembre 1995 : deux témoignages ne tenant plus, le juge Éric Halphen accorde un non-lieu à Michel Roussin. - 30 mai 1996 : François Ciolina met en cause Jean Tiberi, maire de Paris. - 27 juin 1996 : perquisition au domicile de Jean Tiberi, maire de Paris. On découvre des fiches de paie au nom de Xavière Tiberi, émanant du conseil général de l'Essonne. - Juin 1999 : décès de Jean-Claude Méry. - 28 octobre 1999 : l'instruction du juge Éric Halphen est officiellement clôturée. Le juge n'est pas parvenu à démontrer formellement l'existence d'un système de financement occulte du RPR. - 21 septembre 2000 : les révélations posthumes de Jean-Claude Méry (cassette Méry) sont publiées par le journal Le Monde. "C'est uniquement aux ordres de Jacques Chirac que nous travaillions", explique Jean-Claude Méry à propos du système de contributions occultes des entreprises sur les marchés publics de l'OPAC, en évoquant une scène dans laquelle il avait personnellement remis 5 millions de francs en cash à Michel Roussin, alors chef du cabinet de Jacques Chirac, Premier ministre, "en présence de M. Chirac". - Mars 2001 : le juge Éric Halphen fait parvenir au président de la République Jacques Chirac une convocation en titre de témoin, avant d'estimer qu'il existe des "indices" suffisants pour envisager sa mise en examen. - 4 avril 2001 : le président Jacques Chirac est mis en cause par François Ciolina, qui le désigne comme l'inspirateur d'un système de fraude sur les marchés publics, ne se rend pas chez le juge. - 4 septembre 2001 : annulation pour vice de forme de tous les actes concernant Jacques Chirac (convocation et saisie de la vidéo de Jean-Claude Méry). Éric Halphen est dessaisi de l'affaire et remplacé par le juge Armand Riberolles. - Septembre 2001 : le juge Éric Halphen est dessaisi de son enquête par la cour d'appel de Paris, qui annule une partie de la procédure pour vice de forme. - 2002-2004 : successeur d'Éric Halphen, le juge d'instruction Armand Riberolles s'est évertué à reprendre les actes annulés par la cour d'appel de Paris. Les multiples auditions conduites par le juge Armand Riberolles ont essentiellement porté sur le rôle du promoteur Jean-Claude Méry, dont les révélations avaient relancé l'enquête. - 19 janvier 2004 : le juge Armand Riberolles clôt ses investigations et l'instruction de l'affaire des HLM de Paris. - Février 2005 : le parquet de Paris requiert un non-lieu en faveur de Jean Tiberi, accordé par le juge Armand Riberolles. Il demande toutefois le renvoi devant le tribunal correctionnel de la majorité de la cinquantaine de personnes mises en examen. - Juin 2005 : l'ex-conseiller général RPR des Hauts-de-Seine Didier Schuller et le député-maire (UMP) de Levallois-Perret Patrick Balkany comparaissent devant le tribunal correctionnel de Créteil dans l'affaire des HLM des Hauts-de-Seine. Le Procès en première instance - Le procès de l'affaire des HLM de Paris s'est déroulé dans l'indifférence du 23 décembre 2005 au 5 avril 2006. - Les hommes politiques-clés de la capitale comme Jean Tiberi, Michel Roussin ou Jacques Chirac ont bénéficié de non-lieu, de vices de forme ou de protection statutaire. Contre lui, le parquet a requis quatre ans d'emprisonnement avec sursis, 50 000 euros d'amende et trois ans d'interdiction des droits civiques et civils. - Le 14 mars 2006, des peines de prison avec sursis et des amendes ont été requises contre 41 des 49 prévenus du procès de l'office public HLM de Paris (OPAC), considérés comme les acteurs ou les complices d'un "système de fraude de grande envergure, parfaitement organisé" et destiné à "constituer des caisses noires", selon les mots de la vice-procureure, Chantal de Leiris. Évoquant dès le début de son réquisitoire, devant la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris, la question du financement politique, elle a relevé que "l'instruction n'a pas trouvé de réponse et s'est heurtée au silence et aux flux financiers des sociétés off-shore". Pendant deux mois et demi de débats, une cinquantaine de chefs d'entreprise ont été entendus et ont reconnu avoir versé des fonds contre l'obtention de marchés des HLM de Paris. L'utilisation de sociétés-écrans basées dans des paradis fiscaux (voir société panaméenne et fiduciaire suisse) a empêché de retracer les flux financiers. Les marchés truqués Les ascenseurs des HLM de Paris Le marché est important : 2,2 milliards de francs sur quinze ans, soit un budget annuel de 140 millions de francs. - Trois entreprises sont retenues : la Somatem, filiale de la Lyonnaise des eaux, la CG2A, filiale de l'ex-Compagnie générale des eaux (CGE, devenue Vivendi), et le groupe américain Otis. Otis refuse de traiter avec Jean-Claude Méry et obtiendra un petit lot en rémunérant un autre intermédiaire. - L'enquête a montré que, pour cet appel d'offres, des commissions avaient été versées, via le règlement de factures d'"assistance commerciale" à l'une des sociétés de Jean-Claude Méry. Un dirigeant de la CG2A, lors de l'attribution du marché, a ainsi déclaré au juge avoir acquitté de semblables factures au mois de février 1992 "parce que la commission d'appel d'offres se réunissait la semaine suivante". Jean-Claude Méry, expliquait-il, lui avait mis "le couteau sous la gorge". - Questionné le 11 mai 1998, Jean-Claude Méry avait, pour sa part, reconnu avoir "demandé 1,5% du marché, qui [lui] ont été versés en Suisse", mais il n'avait pas évoqué de destination politique. Collusions maçonniques Références - HLM de Paris : les seuls patrons du bâtiment à la barre -Libération- 23/12/2006 Catégories : Affaire politico-financière française. Financement illégal des partis. Rassemblement pour la République. Histoire de Paris Cette affaire politico-financière française porte sur le financement par les marchés de construction et d'entretien des lycées des grands partis politiques français : RPR, PR, PS, PCF, organisés en cartel. Seuls les Verts et le FN n'ont pas participé à ce détournement. Les montants détournés aux frais du contribuable francilien se montent à plusieurs dizaines de millions d'euros (300 à 600 millions de francs). Selon l'accusation, les entreprises qui se voyaient attribuer des marchés de construction des lycées d'Île-de-France devaient reverser 2% de leurs montants aux partis : RPR, PS, Parti républicain. En cinq ans, pour la seule période comprise entre 1990 et 1995, le RPR recevra 53 millions de francs, le PS arrive en deuxième position, avec 46,7 millions, suivi du Parti républicain (32,6 millions) et du PCF (21 millions). - Louise-Yvonne Casetta, trésorière occulte du RPR, ancêtre de l'UMP. Le dossier d'instruction comporte ses célèbres "confessions" posthumes, publiées en 2000 (Cassette Méry). - Gérard Peybernès, ex-président de l'association de financement du PS. - Jean-Pierre Thomas, ancien trésorier du Parti républicain Jean-Pierre Thomas (15 mois avec sursis et 5.000 euros d'amende). - Guy Drut Les voyages de Jacques Chirac La justice soupçonne que l'argent liquide ayant servi à régler les billets d'avion (pour un montant de 336.210,00 EUR) puisse provenir de versements en espèces des commissions occultes versées par les entreprises de BTP attributaires des marchés publics, ce qui serait un abus de biens sociaux. Jacques Chirac affirme que cette somme, qui n'apparaît pas dans sa déclaration de patrimoine, provient des fonds spéciaux conservés lorsqu'il était Premier ministre. Aucun lien n'a pu être établi entre ces espèces et l'argent de la corruption des marchés d'Île-de-France. Selon le procureur Jean-Pierre Dintilhac, rien ne s'opposait à une audition de Jacques Chirac comme témoin assisté dans cette affaire. Le chef de l'État, qui bénéficie d'une immunité pénale pendant la durée de son mandat, n'a jamais commenté en détail le dossier, expliquant simplement en 2000 qu'il ne "pouvait pas croire" à une corruption impliquant droite et gauche. Enquête et instruction Le 1er décembre 2000, Michel Roussin, ancien ministre RPR et ancien directeur du cabinet de Jacques Chirac à la Mairie de Paris, est incarcéré, tandis que Louise-Yvonne Casetta, ex-trésorière officieuse du RPR, est mise en examen. Michel Roussin est libéré sous caution et placé en liberté sous contrôle judiciaire le 5 décembre 2000. Le 11 février 2004, l'ordonnance de renvoi devant le tribunal de 47 prévenus a été signé par le juge Armand Riberolles. Dans son ordonnance, Jacques Chirac est évoqué a plusieurs reprises, mais le juge ne peut pas poursuivre le président de la république qui est protégé par son immunité. Le tribunal a condamné 43 prévenus, dont 14 ont fait appel. - Michel Giraud a été condamné à 4 ans de prison avec sursis et 80 000 euros d'amende. À noter que le parquet avait demandé un an de prison ferme contre lui. Cette peine inclut une privation des drois civiques, civils et de famille pendant une durée de cinq ans. - Michel Roussin, reconnu coupable de complicité et recel de corruption, a été condamné à 4 ans de prison avec sursis et une amende de 50 000 euros. - Guy Drut, député UMP, champion olympique du 110 mètres haies en 1976 et ministre des Sports RPR de 1995 à 1997, a été condamné à 15 mois de prison avec sursis et 50.000 euros d'amende pour un emploi fictif. Guy Drut a été amnistié en mai 2006 par le président Jacques Chirac. Son casier judiciaire ainsi blanchi, Guy Drut a pu garder son siège de membre du Comité international olympique (CIO) et les avantages et prébendes de cette fonction. - Gérard Longuet, l'ancien président du Parti républicain, a été relaxé. - Louise-Yvonne Casetta, trésorière occulte du RPR, a été reconnue coupable de complicité et recel de corruption, et a été condamnée à 20 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende. - Gérard Peybernès, ex-président de l'association de financement du PS, a été condamné à 15 mois de prison avec sursis et 8.000 euros d'amende. - Jean-Pierre Thomas, ancien trésorier du Parti républicain, a été condamné à 15 mois avec sursis et 5.000 euros d'amende. Onze personnes comparaissent dans un procès en appel à partir du 17 octobre 2006. En grande majorité, les condamnés ont renoncé à faire appel, comme l'ex-président du conseil régional Michel Giraud, l'ex-trésorier du Parti républicain Jean-Pierre Thomas et Gérard Peybernès, ancien président de l'association nationale de financement du PS. L'audience d'appel survient après la nomination par Jacques Chirac le 13 septembre 2006 d'un de ses anciens conseillers, Laurent Le Mesle, au poste de procureur général de Paris. Ce magistrat ne sera pas physiquement présent à l'audience mais sera en position de dicter les réquisitions au magistrat chargé du procès. - revue de presse sur le site de Denis Touret. - article de l'Express Voir aussi - Claude-Annick Tissot - Guy Drut Catégories : Affaire politico-financière française. Affaire des marchés publics d'Ile-de-France. Financement illégal du RPR Affaire des matches truqués du Calcio L'affaire des matches truqués du Calcio (aussi appelé Calciopoli, voire Moggiopoli pour la presse hostile à la Juventus, du nom de Luciano Moggi) est un scandale sportivo-financier secouant en 2006 le championnat de football italien. Le scandale des matches truqués Au printemps 2006, le scandale éclate suite à la publication dans la presse italienne (La Gazzetta dello Sport et Il Corriere della Sera) de compte-rendus d'écoutes téléphoniques ordonnées par la justice deux ans plus tôt. Le public prend connaissance des conversations de Luciano Moggi, directeur général de la Juventus, et Pierluigi Pairetto, ancien arbitre, chargé par la fédération italienne de football de sélectionner les arbitres pour les rencontres de championnat entre 1999 et 2004. En septembre 2005, le parquet de Turin avait dans un premier temps classé l'affaire, les écoutes téléphoniques ne permettant pas d'établir de corruption ou d'achat de match. Mais la parution dans la presse révolte l'opinion publique. Sepp Blatter (président de la FIFA) qualifie l'affaire de "plus gros scandale de l'histoire du football". suite aux publications des conversations téléphoniques, la commission disciplinaire du football italien a été saisie du dossier. Le scandale implique plusieurs clubs évoluant dans le championnat d'Italie de football : la Juventus de Turin, le Milan AC, la Lazio de Rome et la Fiorentina [1]. Le procureur pense avoir affaire à "un système "sophistiqué" visant justement à se rendre invisible aux médias et à l'opinion publique en agissant lors de phases de jeu "litigieuses", mais pas sur des actions incontestables". Mis en examen et accusé d'association de malfaiteurs destinée à la fraude sportive par le parquet de Naples, chargé de l'enquête, Luciano Moggi a été suspendu de toute fonction sportive pour une durée de cinq ans. La Juve est déchue des titres acquis dans le Calcio lors des saisons 2004-2005 et 2005-2006 et ne pourra prendre part à l'édition 2006-2007 de la Ligue des champions [3]. La quatrième équipe concernée, le Milan AC, reste en Série A avec 15 points de pénalité, mais perd sa deuxième place et sera privée de Ligue des Champions la saison suivante. Les clubs italiens font appel. Ils mettent en avant le manque de témoignages les concernant. Le 25 juillet, contrairement à ce que demandait le procureur Stefano Palazzi qui souhaitait une aggravation des peines, la cour fédérale d'appel de la justice sportive les revoit à la baisse. La Juve est finalement le seul club relégué et le Milan AC, pénalisé de 30 points, passe de la seconde à la quatrième place et participera au tour préliminaire de la Ligue des Champions. La Fiorentina et la Lazio de Rome restent en Série A mais sont privées de Coupe d'Europe. Rebondissement le 27 octobre 2006 par suite de la décision de la Cour arbitrale du comité national olympique italien : les clubs condamnés voient leurs pénalités réduites de façon importante, ainsi la Juventus passe de 17 à 9 points de retard, la Fiorentina de 19 à 15 et la Lazio de 11 à 3. Condamnations intermédiaires Notes & références - ^ cf. "Quand la Juve choisit l'arbitre...", L'Équipe, 5 mai 2006 - ^ cf. "Le conseil démissionne", L'Équipe, 11 mai 2006 - ^ cf. "La Juventus en Serie B", L'Équipe, 14 juillet 2006 - ^ Relégation en Série B et annulation des deux derniers titres de Champion d'Italie Voir aussi Articles connexes - Luciano Moggi - Italie : Tout ça pour ça ? sur cent papiers Catégories : Wikipédia : ébauche football. Football en Italie. Affaire politico-financière italienne Affaire des otages du Liban Il est dix heures et demie, ce jeudi 5 mai 1988, quand les trois derniers otages français du Liban, Jean-Paul Kauffmann, Marcel Carton et Marcel Fontaine, libérés la veille à Beyrouth après trois ans de captivité, arrivent à l'aéroport de Villacoublay où ils sont accueillis par Jacques Chirac et Charles Pasqua. C'est la fin d'un cauchemar pour les trois hommes et leurs familles, et l'aboutissement d'une longue bataille à laquelle ont participé les autorités françaises de tous bords, mais aussi la presse et les Français qui ont été nombreux à manifester pour leur libération. Marcel Fontaine et Marcel Carton, tous deux diplomates, ont été enlevés le 22 mars 1985 à Beyrouth, Jean Paul Kauffmann, journaliste, deux mois plus tard alors à son arrivée dans la même ville où il vient faire un reportage. Il est, au moment de son enlèvement sur la route de l'aéroport en compagnie du chercheur Michel Seurat, enlevé avec lui et qui devait mourir en captivité en mars 1986. Tous ces enlèvements sont revendiqués par l'organisation intégriste libanaise du Djihad islamique qui exige la fin de l'aide française à l'Irak alors en guerre contre l'Iran. Les deux premiers sont libérés en juin, Aurel Cornéa en décembre de la même année et Jean Louis Normandin le 27 novembre de l'année suivante, en même temps qu'un autre journaliste, Roger Auque, enlevé en janvier 1987. Entre-temps deux autres Français ont été enlevés et libérés à Beyrouth : Camille Sontag et Marcel Coudari. Après la libération de Jean-Paul Kauffmann, Marcel Carton et Marcel Fontaine, restent encore aux mains de divers groupes terroristes les passagers d'un bateau de plaisance, le Silco, dont la Française Jacqueline Valente et ses filles, et quinze otages étrangers dont huit Américains. Rebondissement Le 13 janvier 2002, à quelques semaines des élections présidentielles, une note de la DST, mystérieusement rendue publique (après un article de L'Est républicain), indique que la libération des otages français au Liban (1985-1988) avait fait l'objet d'un paiement de rançon, ainsi que d'un système de "rétro-commissions" qui aurait profité à Jean-Charles Marchiani et Charles Pasqua. Les dirigeants de l'époque ainsi que les otages libérés rétorquent qu'il n'y a pas eu de paiement de rançon. Cette réponse "officielle" est bien compréhensible, les pouvoirs politiques préférant éviter de susciter de nouvelles vocations de preneurs d'otage. Mais, les choses pourraient s'être passées différemment. Cette note -qui est à l'origine d'une information judiciaire ouverte et confiée à la juge d'instruction Isabelle Prévost-Desprez- ne s'attarde pas réellement sur le paiement d'une hypothétique rançon, mais détaille plutôt un système de "rétro-commissions" qui y serait lié. Selon cette note, publiée par Le Monde, le circuit est le suivant : des versements en provenance d'un compte suisse, dont l'homme d'affaires libanais Iskandar Safa est le titulaire, étaient faits sur deux comptes français. Puis, les sommes étaient retirées par des proches de Safa et apportées à l'association France Orient, où elles étaient réceptionnées par J.-C. Marchianni ou sa secrétaire. Sur l'année 2000, les versements qui ont pu être retracés avoisineraient les 850 000 F ! Il fait aujourd'hui l'objet d'un mandat d'arrêt international, et dans un entretien accordé au Monde, il confirme la position "officielle" selon laquelle il n'y aurait pas eu de versement de rançon. Cette défense est assez intelligente, car c'est l'État français lui-même qui lui fournit son alibi, en assurant qu'il n'y a eu à aucun moment paiement d'une rançon. Dans leur ouvrage intitulé Révélation $, Denis Robert et Ernest Backes expliquent comment le gouvernement de Ronald Reagan avait versé en 1981 une rançon pour la libération des otages américains en Iran. Selon les auteurs, "des petits malins, autour de Reagan, avaient imaginé une liste de valeurs diverses pour égarer tout fouineur hypothétique. Un article de The Observer retrace d'ailleurs cette affaire, où là aussi, les élections présidentielles constituaient le principal enjeu. Les similitudes avec notre affaire sont plus que troublantes. Et si un juge décidait fouiller chez Clearstream (ex-Cedel) ou son concurrent Euroclear... y retrouverait-on la trace du versement de cette rançon ? Alors, à qui profite le crime ? Charles Pasqua accuse même Jospin d'avoir créé un "cabinet noir", voué à déstabiliser la droite. Le Canard enchaîné "verrait bien l'intérêt de Chevènement, ou de Villiers, qui chassent sur les mêmes terres que Pasqua", avant de conclure que "ni l'un ni l'autre ne disposaient des moyens nécessaires pour lancer pareil missile". Bibliographie - Secret atomique, La bombe iranienne ou la véritable histoire des otages français au Liban, Dominique Lorentz Affaire des paillotes L'affaire des paillotes Après une enquête rapide, le 23 avril 1999, certains objets appartenant à des gendarmes d'Ajaccio sont trouvés ensevelis dans le sable non loin de l'incendie de la paillote Chez Francis. Le 26 avril, cinq gendarmes et le colonel Mazères sont mis en examen et incarcérés. Trois gendarmes du Groupe de Peletons de Sécurité (G.P.S) reconnaissent avoir incendié volontairement la paillote sur ordre du Colonel Mazères. Le préfet Bernard Bonnet est placé en garde à vue et est suspendu de ses fonctions. Le Colonel de Gendarmerie Mazères avoue avoir incendié la paillote sur instructions du préfet de Corse. Le 5 mai 1999 Le préfet de Corse Bernard Bonnet est mis en examen, et écroué, il avance la thèse du complot. Maître Vergès, plaide : l'opération paillote n'a été qu'une "manipulation barbouzarde" visant à "éliminer un préfet de Corse qui devenait gênant pour un gouvernement qui s'apprêtait à dialoguer avec les clandestins". Verdict du procès - Verdict du procès 11 janvier 2002 : - Bernard Bonnet préfet de l'époque : trois ans de prison, dont un ferme et trois ans de privation de ses droits civiques et civils. - Gérard Pardini, ancien directeur de cabinet à la préfecture : 30 mois dont 6 fermes - 18 novembre 2002 : L'affaire en appel - 15 janvier 2003 : Condamnation confirmée en appel - Mars 2005 : Recours en grâce rejeté Le tribunal a jugé, après analyse de la loi, que si l'État était bien propriétaire, selon lui, des constructions incendiées, puisqu'établies illicitement sur le domaine public maritime, cela ne pouvait cependant autoriser le préfet à ordonner la destruction des paillotes dans les conditions réalisées. En ce sens, les prévenus ont été condamnés solidairement à payer environ 17 600 euros de dommages-intérêts aux parties civiles pour les seuls meubles entreposés dans les immeubles qui, juridiquement, ne leur appartenaient pas. (Jean-Michel Dumay, Le Monde du 11.01.02.) Catégories : Wikipédia : ébauche politique française. Affaire politico-financière française. Ajaccio Affaire des photos d'Adnan Hajj Il fait partie de l'équipe de photographes engagés par Reuters pour couvrir le conflit israélo-libanais de 2006. Plusieurs clichés de ce photographe sont particulièrement dénoncées au début du mois d'août 2006, comme ayant subi d'importantes retouches ou des mises en scène [2]. Deux autres photos sont également montrées du doigt. Elles représentent, en date respectivement du 22 juillet et du 5 août 2006, la même femme (habillée de la même façon et reconnaissable par des caractéristiques physiques sur son visage), pleurant la destruction de sa maison [4. D'autres photos semblent assez clairement avoir subi des retouches pour accentuer leur caractère dramatique. Sur la seconde photo, des missiles censés avoir été lancés par un F-16 israélien et leurs trajectoires dans l'air ont été rajoutées par ordinateur. Après la mise en évidence de certaines de ces "anomalies" par les blogs américains Little Green Footballs et My Pet Jawa, l'agence Reuters a retiré les clichés et a admis que des photos avaient subi des modifications [5][6]. Le 6 août, Reuters a mis un terme à sa collaboration avec Adnan Hajj qui se défendait en expliquant avoir voulu retirer des traces de poussières sur les photos originales et que ses conditions de travail, dans un lieu peu éclairé, avaient conduit à ces modifications des photos [7]. Le 7 août, les neuf cent vingt photos de Hajj sont retirées de la base de données de Reuters [8]. Voir aussi - Pallywood - Salam Daher (alias Casque Vert) - ^ "Smoke and Mirrors : Reuters Dismisses Photog Over Doctored Beirut Picture", Editor and Publisher, August 6, 2006. Page accédé le 2006-08-07. - ^ Reuters Doctoring Photos from Beirut ? . Little Green Footballs. Dernier accès à l'URL : 2006-08-07. - ^ Reuters calls the doctor, take 2. Power Line. Dernier accès à l'URL : 2006-08-07. - ^ Extreme Makeover- Beirut Edition. Dernier accès à l'URL : 2006-08-08. Ynetnews. Dernier accès à l'URL : 2006-08-07. Dernier accès à l'URL : 2006-08-07. - ^ "Reuters drops freelance Lebanese photographer over image", Reuters, August 6, 2006. Page accédé le 2006-08-07. Liens externes - (fr) Opinion : "L'affaire Adnan Hajj : première manipulation emblématique de l'ère numérique" par Andre Gunthert for ARHV, 8 août 2006 - (en) Cox & Forkum dession politique à propos de la controverse, 7 août 2006 - (en) "Digital Tampering in the Media, Politics and Law". Histoire récente de la manipulation d'images, par Hany Farid, professeur associé à l'Université du Massachusetts, 7 août 2006 - (en) Opinion : "Institutional Failure at Reuters" par Thomas Lifson pour Yahoo! News, 7 août 2006 - (en) "Reuters 'Image Problem" par Brendan Bernhard dans LA Weekly en ligne, 9 août 2006 Catégories : Wikipédia : ébauche conflit israélo-arabe. Histoire de la photographie Affaire des piastres L'affaire des piastres, trafic de piastres ou scandale des piastres est un scandale financier et politique de la Quatrième République né dans le contexte de la Guerre d'Indochine. La piastre en question était l'unité monétaire de l'Indochine française, frappée par la Banque d'Indochine qui couvrait l'Inde et l'Asie-Pacifique. Le taux de change pour les transferts Indochine-France fut fixé à 17 F en 1945, alors que sa valeur sur les marchés asiatiques était de 10 F ou moins. La différence, payée par le Trésor (donc le contribuable français), s'élevait à environ 8,50 F selon Jacques Despuech, auteur du premier livre sur l'affaire (1953). Pour bénéficier de ce taux avantageux et subventionné, il fallait justifier le transfert et obtenir l'aval de l'Office indochinois des changes (OIC). La situation troublée de l'époque ne facilitant pas les contrôles de l'OIC et encore moins les inculpations, un trafic florissant par le biais de fausses exportations, fausses factures ou surfacturations, impliquant Français et Vietnamiens, se mit en place à partir de 1948. Toujours selon J. Despuech, l'empereur Bao Dai, l'ancien haut commissaire Emile Bollaert, les généraux Charles Mast et Revers, l'ancien ministre Paul Giaccobi auraient été au nombre des personnages importants qui s'y adonnèrent. François Mitterrand était alors ministre des Colonies (à partir de 1950) et René Bousquet directeur de la Banque d'Indochine. Révélation et fin L'affaire fut mise à jour en 1950, mais ne suscita qu'un intérêt limité chez les parlementaires, jusqu'en 1952-1953 où l'on se rendit compte que le Viet Minh en profitait également, et qu'une partie des armes tournées contre les soldats français (y compris tiralleurs sénégalais et marocains) avaient donc été acquises grâce à ce trafic entretenu par l'avidité de certains. L'effet sur l'opinion fut extrêmement dommageable. René Mayer, Président du Conseil, y mit fin en 1953 en ramenant le taux des piastres à 10 francs, un cours plus réaliste, mais ce en violation des accords du 8 Mars 1949 et des accords de Pau de 1950 ; les États associés du Cambodge, Laos et Viêtnam ne furent pas consultés. Le 12 février 1953, l'OIC imposa aux banques le recours au crédit documentaire pour le règlement des importations provenant de l'Union française. Ces changements furent mal accueillis au Vietnam et considérés comme un signe avant-coureur du retrait français. En fait, il semble que la France ait cherché à sauver au moins l'Institut d'émission, pièce maîtresse de sa diplomatie financière en Indochine. le 12 décembre suivant, L'Assemblée nationale décida de tenir secrets les travaux de cette commission. En juillet de l'année suivante, les accords de Genève étaient signés et l'Indochine française avait vécu. Épilogue L'aventure coloniale n'a été profitable que pour quelques grandes compagnies privées, comme la Banque d'Indochine, Descours & Cabaud, les Brasseries et glacières d'Indochine, etc. Les banquiers n'ont jamais été arrêtés ni jugés, à l'exception de la Chartered Bank qui fut inculpée pour des pratiques nettement frauduleuses. Le "scandale des piastres" fut ramené à l'état de détail exotique et insignifiant, indigne d'être mentionné dans les manuels d'histoire. Références bibliographiques - Lucien Bodard, "La guerre d'Indochine : L'enlisement, l'humiliation, l'aventure", Grasset, 1 500 p. Paris 1997. - Paul Mus, Viêtnam : Sociologie d'une guerre, Seuil, Paris, 1952. - Thanh H. Vuong, Théorie des contextes et relations internationales : départ de la première Guerre d'Indochine, dans Études Internationales, Vol. XVII, No. 3, pp. 571-597, septembre 1986 - Thanh H. Vuong, colonisations du Viêtnam et colonialisme vietnamien, dans Études Internationales, Vol. XVIII, No. 3 pp. 546-571, septembre 1987. - Despuech Jacques, Le trafic des piastres, Deux rives, 1953 - Indochine française - Guerre d'Indochine Liens externes - Guerre d'Indochine - dernier résumé : l'"Affaire des piastres" Catégories : Guerre d'Indochine. Affaire politico-financière