Description
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L’orichalque est un métal dont la légende remonte à l’Antiquité. Son vient du grec ὀρείχαλκος (oreíkhalkos) qui signifie cuivre des montagnes. Selon Platon, l’orichalque est un métal « à l’éclat de feu » qu’on ne trouve que sur le continent perdu de l’Atlantide et qui était l’une des sources de la puissance des Atlantes. Il était décrit comme étant moins précieux que l’or, mais plus résistant. Ce métal malléable et robuste permettait de fabriquer des armes redoutables. On trouve d’autres citations concernant l’orichalque chez Hésiode. Selon lui, les boucles d’oreilles d’Aphrodite étaient en partie constituées d’orichalque, ainsi que les jambières d’Hépahïstos et le bouclier d’Héraclès. Plus tard, les Romains désignaient le laiton, alliage de cuivre et de zinc, sous le nom d’orichalque. La légende de l’orichalque a traversé les siècles pour arriver jusqu’à nous. Au XXIe siècle, nous perpétuons sa légende dans les romans, BDs et mangas, jeux de rôles et jeux vidéos. Dans tous ces univers, l’orichalque est un métal rare et précieux de qualité supérieur qui permet de produire des armes et des objets d’exception. | L’Orichalque |
Le mithril est un métal inventé par Tolkien. Ce métal est décrit comme étant d’apparence similaire à l’argent mais qui ne se ternit pas. Il est connu pour être malléable, léger, très solide et très brillant. Ces diverses qualités en font un matériau de choix pour de multiples emplois comme la fabrication de cottes de maille, de heaumes ou de bijoux (comme Nenya, l’anneau de Galadriel) et nombreux autres artefacts. Arwen a également brodé des fils de mithril sur l’étendard d’Aragorn. Le mithril peut également être utilisé sous forme d’ithildin, un alliage qui n’est visible que sous la lumière de la lune et des étoiles. Le mithril est un métal très rare qu’on ne trouve que dans les mines de la Moria. C’est d’ailleurs pour en extraire davantage que les nains sont descendus plus profondément dans la montagne et ont réveillé un balrog. De nos jours, le mithril a été récupéré dans de nombreux autres univers, comme celui des MMORPG où il est un métal rare qui permet la fabrication d’armes et d’artefacts de haut niveau. Il est toutefois intéressant de noter que le mithril est souvent de niveau inférieur à l’orichalque ou à l’adamantium. | Le Mithril |
L’adamantium est un alliage imaginaire de l’univers Marvel et inventé par le scénariste Roy Thomas et les artistes Barry Windsor-Smith et Syd Shores pour le comic Avengers#66 en juillet 1969. Cet alliage est aussi dur que le diamant. Il en tire d’ailleurs son nom puisque, en latin, adamas, signifie diamant et l’adjectif adamantin en français signifie qui a l’éclat ou les propriétés du diamant. Autre point intéressant à souligner : en anglais, adamant est également très utilisé pour signifier inflexible au sens métaphorique, surtout à propos du caractère d’une personne. Vous conviendrez que cet caractéristique correspond très bien aux deux porte-bannières « marveliens » de cet alliage que sont Ultron et Wolverine. Notons également, que mêmes si les utilisations sont identiques (à savoir la fabrication d’armes et d’armure) entre les univers de Science-Fiction et de Fantasy, la provenance de l’adamantium est différente. En effet, en SF, on reprend plus volontier l’histoire d’origine disant que l’adamantium serait un alliage fait à base de titane (ou d’acier) et d’un métal provenant d’une météorite. Alors qu’en Fantasy, on préfère imaginer l’adamantium comme étant un minerai et non plus un alliage. Dans les univers de fantasy tels que Donjons et Dragons ou le MMORPG Aion, l’adamantium sert à fabriquer des armes et des armures de grande qualité. Dans Aion, notamment, l’adamantium est de qualité supérieure au mithril. | L’Adamantium |
On reste dans l’univers de Marvel avec le vibranium. Il apparait pour la première fois en 1966 dans le comic Daredevil #13 scénarisé par Stan Lee et dessiné par Jack Kirby et John Romita, Sr. Le vibranium est un métal rare dont les deux seuls gisements se situerait au Wakanda et en Antarctique. Il serait d’origine extraterrestre. Ce métal possède la capacité d’absorber les vibrations. Comme pour la plupart des matériaux inventés, il sert à fabriquer des armes et des armures comme la rondache de Captain America (je précise rondache, car avant cela, Captain avait un écu en adamantium) ou une partie de l’armure de Back Panther. Comme le vibranium a la capicité d’absorber les vibrations, il peut aussi absorber les chocs. C’est pour cela que les semelles de Black Panther sont en vibranium. Mais il peut avoir d’autres utilisations plus pragmatiques et moins belliqueuses. Le vibranium n’est repris dans aucun autre univers que celui de Marvel, du moins, pas à ma connaissance. Toutefois, il est seul matériau de cet article a connaître des équivalents réels. En effet, selon James Kakalios (professeur de physique et d’astronomie à l’université du Minnesota et auteur de The Physics of Superheroes), le graphène, un matériau bidimensionnel cristallin, serait la substance la plus proche du précieux matériau. Le graphène est constitué d’atomes de carbone disposés selon un motif hexagonal. C’est l’une des substances les plus fines jamais fabriquées, à la fois extrêmement flexible et au moins 100 fois plus résistante. | Le Vibranium |
Le tantō est un couteau japonais dont la taille de la lame est inférieure à 30cm. La structure du tantō est généralement semblable à celle du katana, à la différence près qu’il est bien plus court et souvent moins courbé. | Le tantō |
Le scramasaxe est couteau semi-long (la lame peut mesurer de 20 à 30cm) d’origine germanique ne comportant qu’un seul tranchant long. Toutefois, l’autre côté peut être affûté sur les deux tiers de la lame. | Le scramasaxe |
Le khukuri est un couteau népalais assez lourd et à lame courbe. Il est utilisé à la fois comme outils et comme arme. Il compte parmi les armes et l’héraldique des régiments des combattants Gurkhas, des unités des armées britanniques et indiennes recrutées au Népal. Les khukuris sont conçus pour frapper et couper, mais peuvent aussi être utilisés comme poignard. Sa lame mesure entre 26 et 38cm. | Le khukuri |
Le poignard est une arme blanche courte dont la lame est plate et ne dépasse pas 20cm. C’est une arme à double tranchant qui peut être utilisée comme arme de jet. C’est une arme discrète et efficace, facile à dissimuler. | Le poignard |
La miséricorde est une dague à lame large, carrée ou triangulaire plus longue qu’une dague ordinaire. Cette arme ne servait pas au combat mais à achever les adversaires blessés, tombés au sol, d’où son nom. | La miséricorde |
La baïonnette est une arme blanche le plus souvent à double tranchant que l’on fixe au bout d’un fusil et destinée au combat rapproché. C’est une arme d’estoc. | La baïonnette |
Le kunaï est une arme blanche japonaise utilisée par les ninjas. Elle sert autant d’arme de jet que d’aide à l’escalade, d’attelle ou d’outils de crochetage. | Le kunaï |
Le dirk est une dague traditionnelle écossaise conçue pour poignarder, taillader et égorger. La longueur de la lame varie de 10 à 30cm. | Le dirk |
Le kriss est une dague caractéristique du Monde malais (Indonésie, Malaisie, Singapour, Brunei, Philippines et sud de la Thaïlande). Cette arme peut avoir la lame droite comme sinueuse et mesure à peu près 30cm. | Le kriss |
Le stylet est un poignard à lame triangulaire très fine d’une longueur de 18 à 20cm. Il a été conçu pour produire des blessures très profondes et, de fait, difficiles à guérir. Cette arme était très appréciée au Moyen-Âge, à l’époque des grosses armures : comme sa lame est très fine, il est aisé de la glisser dans les articulations de l’armure et transpercer la cotte de maille. | Le stylet |
L’athamé est une dague rituelle utilisée lors des cérémonies et rites Wicca. Dans les rituels, il représente l’élément air et sert à tracer des cercles magiques, à diriger sa volonté vers un point précis ou à trancher les forces maléfiques. L’athamé a plus une valeur symbolique qu’un réel but utilitaire. La lame rituelle utilisée pour couper les herbes, mélanger les potions, etc. s’appelle une bolline. On différencie l’athamé de la bolline par la couleur de leurs manches : celui de l’athamé est sombre (noir ou bleu nuit) et celui de la bolline est blanc. | L’athamé |
Les boulets sont des projectiles sphériques de pierre, de fer ou de fonte lancés par des canons. Il existe également des boulets explosifs (ancêtres de la grenade à fragmentation) et des boulets chaînés qui consistent en 2 boulets ou demis boulets reliés par une chaîne, ils servaient à couper les « manœuvres » des bateaux (cordages servant à manœuvrer les vergues et par extension le navire) et à déchirer la voilure. | Les boulets |
Les obus sont également les munitions des canons. Ils sont remplis de matière explosive et leur morphologie se rapproche beaucoup de celle des balles de fusils au point que les obus ont également des douilles. | Les obus |
Les roquettes sont des projectiles avec leur propre système de propulsion qui leur permet de continuer leur route après avoir été lancées par un lance-roquettes. | Les roquettes |
Les missiles sont des roquettes munies d’un système de guidage, c’est la seule particularité qui différencie les deux. | Les missiles |
Le feu grégeois est une arme incendiaire, un lance-flamme, apparu au VIIe siècle de notre ère (+/- 672). | Le feu grégeois |
Le bâton à feu est une autre forme de canon à main. Cette variante a été particulièrement utilisée en Asie à partir du XIIIe siècle. | Le bâton à feu |
Ces canons correspondent en général à l’idée-même qu’on se fait d’un « canon ». Si, comme moi, vous aimez tout ce qui se rapporte aux pirates, vous avez surement déjà entendu ou lu quelque chose comme : « Sortez les canons de 12 ! ». Ces chiffres, désignent le poids en livres des boulets pouvant être tirés par le canon et, de fait, le calibre de ce dernier. Inutile de vous préciser que plus le chiffre est élevé, plus le canon est gros et plus il est nécessaire de mettre de poudre, beaucoup de poudre. | Les canons de 4, 6, 8, 12, 18, 24, 36, 48 et 64 |
Le mortier est une bouche à feu, un canon, tirant avec une inclinaison de 45° ou plus pour effectuer des tirs indirects. | Le mortier |
Le hwacha est une pièce d’artillerie coréenne du XIVe siècle et l’ancêtre du lance-roquettes multiple contemporain. | Le hwacha |
Le ribaudequin, aussi connu sous le nom de canon à orgue, est une arme datant du XVe et composée d’une dizaine de canons à petits calibres dont la direction de chacun diverge ou qui sont parallèles. | Le ribaudequin |
Le ozutsu est un canon pivotant à chargement par la culasse datant du XIVe siècle et originaire du Japon. | Le ozutsu |
La bombarde est un canon de très très très gros calibre : le poids moyen d’un projectile de bombarde est de 280kg (+/- 617 livres). | La bombarde |
Le veuglaire est une pièce d’artillerie des XIVe et XVe siècles se chargeant par la culasse. | Le veuglaire |
Le lance-roquettes est une pièce de l’artillerie moderne. Il consiste en un tube dans lequel on glisse la roquette. | Le lance-roquettes |
Le tromblon, aussi appelé espingole ou mousqueton, est une arme à feu chargée par la bouche avec un canon évasé en forme de trompette. Cette forme permet de tirer des projectiles multiples ou de la grenaille à courte portée. Son chargement est facilité grâce à cette forme conique, permettant d'y introduire divers types de munitions comme des balles de plomb, des cailloux, ou même des morceaux de verre. | Le tromblon |
L'arquebuse est une arme à feu de portée limitée, généralement moins de 50 mètres. Bien que lourde et encombrante, certaines versions peuvent être épaulées. Elle précède le mousquet et est une évolution dans l'histoire des armes à feu. | L'arquebuse |
Emblème des mousquetaires, le mousquet est une arme à feu portative avec un canon long, une crosse d'épaule et une platine à mèche ou à rouet. Il est l'ancêtre du fusil moderne, conçu pour pallier le manque de puissance des arquebuses. | Le mousquet |
La carabine est une arme d'épaule avec un canon long, souvent dotée d'une âme rayée en forme de spirale. Elle est caractérisée par des dimensions, une puissance et une portée moindres que celles des fusils, utilisée notamment par les militaires depuis le XVIIe siècle. | La carabine |
À l'origine, la couleuvrine désigne un canon à main ancêtre du mousquet. C'est une petite pièce d'artillerie à canon long de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance, tirant des boulets avec une trajectoire allongée et une portée appréciable. | La couleuvrine |
La poivrière est un type d'arme à feu à canons tournants, ressemblant à un revolver avec un barillet allongé. Elle est peu précise au-delà de quelques mètres mais facile d'utilisation, rapide à mettre en action, et moins chère que les revolvers, connaissant un grand succès pendant la ruée vers l'Ouest américain à partir de 1849. | La poivrière |
La baliste, utilisée principalement durant l'Antiquité greco-romaine, fonctionne grâce à des leviers agissant sur des ressorts à torsion, lançant des projectiles comme des carreaux ou des pierres jusqu'à une distance d'environ 100 mètres. | La baliste |
La catapulte est une machine de guerre utilisée pour lancer des projectiles à grande distance, jusqu'à environ 200 mètres, sans explosifs. Elle lançait des pierres, des cadavres ou d'autres objets pour démoraliser l'ennemi et propager des infections. | La catapulte |
Le bélier est une arme antique utilisée pour enfoncer les murs des fortifications et des portes. Il consistait en un tronc d'arbre projeté contre un obstacle, puis évolua vers des structures pyramidales et des abris sur roues pour plus de force et de protection. | Le bélier |
Le beffroi, également appelé tour de siège, était un échafaudage en bois de la taille des remparts, permettant aux assaillants d'accéder au sommet des fortifications via une passerelle mobile abaissée pendant l'assaut. Il était souvent recouvert de fer ou de peaux pour résister au feu. | Le beffroi |
La bricole est une arme de siège placée sur les remparts, actionnée par une traction sur un balancier pour lancer des projectiles comme des pierres. Elle était rapide et efficace pour la défense des fortifications. | La bricole |
Le couillard est une arme de siège utilisant un balancier et des contre-poids pour lancer des projectiles à environ 200 mètres, nécessitant peu de personnel pour fonctionner. | Le couillard |
Le trébuchet, emblématique du Moyen Âge, utilise un balancier et un contrepoids pour lancer des projectiles lourds à une distance d'environ 300 mètres. | Le trébuchet |
L'onagre, ancêtre de la catapulte, lance des projectiles tels que des pierres ou des boules d'argile explosive sur une distance moyenne de 30 à 40 mètres. | L'onagre |
Le mantelet est une structure en bois utilisée comme bouclier mobile par les archers pour s'approcher des fortifications en toute sécurité. | Le mantelet |
Le tonnelon est un engin de siège composé d'un bras et d'une plateforme cerclée de bois, permettant aux archers et arbalétriers de tirer au-dessus des remparts ou de prendre pied sur les courtines. | Le tonnelon |
Le gourdin, ou massue, est une arme primitive de mêlée utilisée universellement par l'homme. Associé à l'homme sauvage en héraldique, il est une arme de contact souvent utilisée par les trolls et les ogres. | Le gourdin |
La masse peut être une boule de fer au bout d'un manche ou une masse à ailettes. Elle est utilisée pour son impact dévastateur. | La masse |
La morgenstern, ou étoile du matin en allemand, est une masse ornée de pointes, redoutable par sa constitution et son maniement simple, utilisée principalement au Moyen Âge. | La morgenstern |
Le fléau d'armes est une arme articulée avec une chaîne reliant la masse épineuse au manche, permettant d'éviter les parades et les boucliers. | Le fléau d'armes |
Le goupillon d'armes est un fléau à plusieurs ramifications, nécessitant une grande dextérité pour son utilisation. | Le goupillon d'armes |
Le marteau de guerre, sous différentes formes historiques ou fantastiques, est une arme redoutable et polyvalente utilisée dans différentes cultures et époques. | Le marteau de guerre |
Le casse-tête, ou massue iroquoise, était une arme redoutée pour sa capacité à infliger des blessures graves sans nécessairement tuer, souvent utilisée par les Iroquois. | Le casse-tête |
Le kanabō, gourdin clouté, était utilisé par les samouraïs et leurs vassaux dans le Japon féodal. | Le kanabō |
Le ōtsuchi, marteau de bois lourd, était utilisé par les anciens samouraïs pour forcer les portes des châteaux au Japon féodal. | Le ōtsuchi |
Le fleuret est une arme d'estoc utilisée dans la pratique de l'escrime, apparue au XVIIIe siècle. Destiné à l'entraînement et à l'étude de l'escrime, il n'a jamais été utilisé sur les champs de bataille ou dans les duels. Son nom provient de la protection de sa pointe par un bouton appelé mouche. | Le fleuret |
L'éventail, ou tessen en japonais, est une arme japonaise camouflée en éventail pliant. Utilisé pour parer les attaques et comme arme de jet, il était également enseigné dans divers arts martiaux japonais comme le tessen-jutsu. | L'éventail |
La chaîne, ou jiu jie bian en chinois, est une arme traditionnelle chinoise enseignée dans des disciplines telles que le kung fu et le wushu. Souple et dotée d'une extrémité pointue, elle est redoutable dans le combat rapproché. | La chaîne |
Le tonfa, originaire du Japon, est une arme conçue à partir d'une poignée de meule de moulin à moudre. Utilisée par les forces de l'ordre, elle existe désormais en version polymère. Son maniement est enseigné dans diverses techniques de combat. | Le tonfa |
Le bō est un bâton long en bambou utilisé dans divers arts martiaux asiatiques comme le bō-jutsu japonais. Polyvalent, il peut servir d'arme, de canne ou d'outil, et est considéré comme l'arme de l'homme juste au Vietnam. | Le bō |
Le nunchaku est une arme japonaise composée de deux branches de bois reliées par une chaîne ou un cordon. Utilisée dans de nombreux arts martiaux chinois et japonais, son origine remonte à Okinawa où elle aurait été créée par des paysans privés d'armes. | Le nunchaku |
Le saï est une arme semblable à un trident utilisée dans divers arts martiaux. Il aurait été développé à Okinawa comme outil agricole détourné en arme, tout comme le tonfa et le nunchaku. | Le saï |
La hallebarde est une arme d'hast polyvalente dotée d'une longue hampe et d'une tête composée d'une pointe, d'un fer de hache et d'un crochet. Utilisée principalement par l'infanterie anti-cavalerie, elle permet d'empaler les charges de cavalerie, de couper les jarrets des chevaux et de désarçonner les cavaliers. Elle peut mesurer jusqu'à 2,5 mètres de long. | La hallebarde |
La lance est une arme d'hast munie d'un fer emmanché sur une hampe, utilisée pour les charges de cavalerie et d'infanterie. Certaines lances étaient ornées de bannières et équipées d'une garde pour protéger la main du chevalier. Elles pouvaient mesurer jusqu'à 5 mètres de longueur. | La lance |
Le trident, symbole de Poséidon, était une arme traditionnelle des gladiateurs romains, notamment des rétiaires. Doté de trois pointes, il était souvent utilisé pour attraper les boucliers des adversaires. Il était également utilisé comme arme de pêche et était associé à la divinité de la mer. | Le trident |
L’attrape-coquin, ou partisan, est une arme d'hast particulière dotée d'une pièce de métal en forme de demi-lune à l'extrémité de la hampe. Conçue pour capturer plutôt que pour tuer, elle permettait d'attraper les chevaliers par la base du casque. | L’attrape-coquin |
La guisarme, cousine de la hallebarde, est une arme prisée par les troupes à pied. Dotée d'une lame à double tranchant prolongée par une pointe, elle était efficace contre les troupes montées en tranchant les jarrets des chevaux. | La guisarme |
Le naginata est une arme japonaise proche du fauchard occidental, utilisée par les moines-guerriers. Mesurant jusqu'à 2 mètres de long, elle était efficace pour couper les jarrets des chevaux et dans le combat à mi-distance contre un guerrier à pied. | Le naginata |
La vouge est une arme dotée d'une large lame en forme de tranchoir et d'un éventuel croc en acier. Utilisée par les fantassins pour briser les charges de cavalerie, elle pouvait trancher les jarrets des chevaux et crocheter les adversaires. | La vouge |
La bardiche est une arme d'hast constituée d'une hampe surmontée d'un fer de hache en forme de croissant. Sa polyvalence lui permettait de résister au choc d'un cheval et de causer de profondes blessures, voire de tuer sur le coup les chevaux en leur coupant la tête ou les jarrets. | La bardiche |
L'aspis est un bouclier utilisé durant l'Antiquité par l'infanterie et la cavalerie. Il peut prendre plusieurs formes, telles que en forme de 8, en forme de tour, dit "échancré", ou "hoplon". Il est fabriqué à partir d'une armature en bois sur laquelle sont cousues des peaux de bœufs. | L’Aspis |
Le clipeus est un grand bouclier rond des guerriers antiques, assez grand pour protéger son porteur et son voisin dans l'ordre de bataille des phalanges. Majoritairement fait de bois recouvert de cuir de bœuf avec un ombon en fer, il était utilisé pour maintenir la phalange en ordre serré. | Le Clipeus |
Le parma est un dérivé direct du clipeus, mais de forme ovale. Il possède les mêmes particularités que le clipeus, avec un système de brides élaboré permettant des maintiens multiples ou d'être aidé par son voisin pour maintenir la phalange en ordre serré. | Le Parma |
Le scutum est le bouclier du légionnaire romain, descendant du parma mais conçu pour pouvoir s'abriter complètement derrière. Fait de bois recouvert de cuir, il comporte souvent un ombon et une spina. | Le Scutum |
La pelta est un bouclier thrace en forme de croissant de lune, léger et fabriqué à partir d'osier tressé recouvert de cuir épais. Muni d'une poignée et de courroies, il était porté sur le dos et considéré comme le bouclier attitré des Amazones. | La Pelta |
L'écu est le bouclier typique associé aux chevaliers du Moyen Âge, fait de bois recouvert de métal, de cuir ou de lin. Sa forme affinée était rendue nécessaire par son utilisation à cheval, et il a défini toutes les bases des dénominations en héraldique. | L’Écu |
Le pavois est un grand bouclier de forme ovale ou quadrangulaire, porté par les fantassins et les arbalétriers au Moyen Âge. Généralement grand, il était fait de bois recouvert de métal, de cuir ou de lin, et utilisé pour abriter complètement son utilisateur en ordre de bataille. | Le Pavois |
La rondache est un bouclier rond de taille moyenne, principalement utilisée dans les combats au corps à corps. Faite de bois, de fer ou de cuir bouilli, elle était rarement utilisée à cheval sauf en orient et dans l'est de l'Europe. | La Rondache |
La targe est un petit bouclier exclusivement fait de fer, parfois fixé directement au bras gauche de l'armure. Utilisé dans les combats très rapprochés et les joutes, sa forme incurvée permettait de faire passer la lance. | La Targe |
Les shurikens sont des armes traditionnelles japonaises principalement maniées par les ninjas. Elles peuvent avoir plusieurs formes différentes : les bo shuriken, en forme de stylet, les hira shuriken en forme d'étoiles, les senban shuriken en forme de losange, les senbon en forme d'aiguille ou encore en forme de cartes à jouer. Les shurikens sont utilisés pour détourner l'attention, blesser l'adversaire ou comme outils. | Les shurikens |
Les bolas, ou boleadoras, sont des masses sphériques réunies par des liens, utilisées par les gaúchos d’Amérique du Sud pour capturer des animaux en entravant leurs pattes. | Les bolas |
Le pilum est un javelot lourd utilisé par les légions romaines, capable de traverser une planche de trois centimètres ou une plaque métallique grâce à sa force d'impact élevée. Il avait une distance moyenne de lancer d'environ 25 mètres. | Le pilum |
La francisque est une hache de jet utilisée par les Francs mérovingiens et carolingiens entre le Ve et le VIIIe siècle. Elle était principalement utilisée par les élites guerrières franques pour son impact important sur la cible, bien que sa trajectoire ne soit pas très régulière. | La francisque |
Le boomerang est une arme aborigène australienne destinée à la chasse en étourdissant sa cible. Sa forme caractéristique et son lancer particulier lui permettent de revenir vers son lanceur s'il n'atteint pas sa cible. | Le boomeran |
Le chakram est une arme traditionnelle indienne en forme d'anneau plat avec un côté tranchant, ayant une portée effective de 40 à 50 mètres. Sa forme aérodynamique lui permet de ne pas être dévié par le vent. | Le chakram |
Les armes de traits comprennent diverses armes utilisées pour lancer des projectiles. L'arc, constitué d'une pièce de bois courbe et d'une corde, est principalement utilisé pour tirer des flèches. L'arbalète, quant à elle, est un arc monté sur un fût lançant des carreaux, offrant une plus grande précision de tir. Le propulseur, la fronde, le lance-pierre et la sarbacane sont d'autres armes utilisées pour lancer des projectiles avec force, chacune ayant ses propres caractéristiques et méthodes de fonctionnement. | Les armes de traits |
Le képesh est une arme égyptienne, d’origine hyksôs, utilisée pendant l’antiquité. C’est une arme qui ne peut frapper que de taille car elle est peu maniable. Longueur totale : de 50 à 60c Longueur de la lame : de 30 à 40cm | Le képesh |
Le cimeterre est un sabre à lame courbe originaire du Moyen-Orient. Il descend directement du képesh. Poids : +/- 1 k Longueur totale : de 90 à 110c Longueur de la lame : de 70 à 90cm | Le cimeterre |
Le katana est l’arme traditionnelle des samouraïs. Sa lame est légèrement incurvée et peut se manier à une ou deux mains. Poids : de 1,1 à 1,3 kg Longueur totale : de 80 à 100cm Longueur de la lame : de 60 à 70cm | Le katana |
Le sabre d’abordage est le fameux sabre de pirate. Il sert autant d’arme que d’outils. Son surnom, la "cuillère à pot", vient de sa garde en coquille qui ressemble à une louche. Poids : de 0,6 à 1,5 k Longueur totale : de 70 à 100c Longueur de la lame : de 60 à 90cm | Le sabre d’abordage |
Les crochets du tigre sont, en général, utilisés par paire. Il s’agit d’une arme traditionnelle chinoise utilisée dans les écoles Shaolin, notamment. Poids : +/- 1,5 k Longueur totale : +/- 90 c Longueur de la lame : +/- 70 cm | Le crochet du tigre |
Le fauchon était un sabre utilisé en Europe entre le XIe et le XVIe siècle, souvent par l’infanterie. Il disposait d'un contre-tranchant pour les coups de revers. Poids : de 0,6 à 1,5 k Longueur totale : de 60 à 90c Longueur de la lame : de 40 à 60cm | Le fauchon |
Le ninjatô est l’arme de prédilection des ninjas. Sa lame est plus courte que celle du katana, ce qui le rend plus adapté à la pratique du ninjutsu. Poids : +/- 0,5 k Longueur totale : +/- 50 c Longueur de la lame : +/- 30 c | Le ninjatô |
Le odachi (ou nodachi) est considéré comme l’équivalent japonais de la Claymore. Poids : de 1,5 à 2 k Longueur totale : de 110 à 130 c Longueur de la lame : de 90 à 100 c | Le odachi |
Le dao est une arme traditionnelle chinoise, faisant partie des quatre armes de base en art martial chinois. Poids : +/- 1 k Longueur totale : de 65 à 100 c Longueur de la lame : de 45 à 80 c | Le dao |
La chachka est l’arme traditionnelle des Cosaques depuis le XIIe siècle. Poids : de 1 à 1,75 k Longueur totale : de 90 à 105 c Longueur de la lame : de 80 à 90 cm | Le Chachka |
Il s’agit de l’épée la plus répandue entre les XIe et XIIIe siècles en Europe, souvent associée à l'image classique d'une épée. Poids : +/- 1,1 k Longueur totale : +/- 90 c Longueur de la lame : +/- 75 cm | L’épée de chevalier |
La broadsword est une large épée écossaise du XVIe siècle caractérisée par un panier sur la poignée, utilisée principalement par les guerriers écossais. Poids : +/- 1,1 k Longueur totale : +/- 105 c Longueur de la lame : +/- 90 cm | La broadsword |
La claymore est une grande épée à une main et demie ou deux mains, utilisée par les Highlanders, les guerriers écossais. Poids : de 2,2 à 2,8 k Longueur totale : de 120 à 140 c Longueur de la lame : de 100 à 120 cm | La claymore |
L’espadon (ou Zweihänder) est une grande épée à deux mains, très appréciée des lansquenets et des gardes suisses du XVe au XVIIe siècle. Poids : de 2 à 4 k Longueur totale : plus de 170 c Longueur de la lame : de 120 à 170 cm | L’espadon |
L’épée bâtarde est une épée à une main et demie, appréciée entre 1350 et 1550, dérivée des épées longues et remplaçant progressivement celles-ci. Poids : de 1,2 à 1,6 k Longueur totale : de 110 à 140 c Longueur de la lame : de 90 à 120 cm | L’épée bâtarde |