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Salut mon grand, comment ça va ? |
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Ça faisait longtemps que j't'avais pas |
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Envoyé une petite lettre, c'est pas évident |
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Tu sais, j'ai beau leur demander |
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Ils font la gueule au PTT |
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Le code postal du Paradis n'est pas courant |
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Mais je me dis que maintenant que les capotes sont à un franc |
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J'vais en gonfler dix à l'hélium pour accrocher |
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La lettre que j'écris à l'instant, qui s'en ira au gré du vent |
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Il ne te restera plus qu'à la rattraper |
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Tu sais, t'aurais pas du crever, la vie n'était pas terminée |
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Hier encore, y avait des vagues et puis du vent |
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On aurait pu aller surfer, mais t'as préféré te casser |
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Dans le jardin d'Éden, dans le jardin du temps |
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Mais tu te dis que maintenant que les capotes sont à un franc |
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Ton cœur battrait plus fort, quand arrive l'été |
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Tu sentirais encore le vent, les grains de sable et puis le temps |
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Couler entre tes doigts, et glisser sous tes pieds |
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OK, je sais bien qu'elle était super bandante à en crever |
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Elle t'a entraîné dans son lit, tu pouvais pas refuser |
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Tu n'avais que deux francs sur toi, et t'as pensé, « 'tention, SIDA » |
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Mais qu'une fille belle comme ça était immunisée |
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Et tu te dis que maintenant que les capotes sont à un franc |
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Tu serais encore là et tu raconterais |
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Que t'avais fait l'amour deux fois sans penser qu'avec cette fille là |
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L'amour et la mort étaient à jamais liés |