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1C_126_2014_2014_06_06_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 6. Juni 2014 Embargo: 6. Juni 2014, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 16. Mai 2014 (1C_126/2014) Spontane Information über Geldwäscherei-Verdacht Die unaufgeforderte Information ausländischer Strafverfolgungsbehörden über Hinweise der Meldestelle für Geldwäscherei setzt nicht zwingend voraus, dass in der Schweiz selber eine Strafuntersuchung eröffnet wurde. Das Bundesgericht weist eine Beschwerde gegen das Vorgehen der Staatsanwaltschaft des Kantons Zürich ab. Eine Schweizer Bank hatte die Meldestelle für Geldwäscherei (MROS) 2012 pflichtgemäss über verdächtige Banktransaktionen informiert. Die MROS erstattete daraufhin bei der Staatsanwaltschaft I des Kantons Zürich Anzeige. Die Staatsanwaltschaft übermittelte die Informationen unaufgefordert an Kolumbien, wo zwei der drei betroffenen Konteninhaber leben. Eine eigene Strafuntersuchung eröffnete die Staatsanwaltschaft nicht. Kolumbien ersuchte später um Rechtshilfe. Im Mai 2013 wurde die Herausgabe der zwischenzeitlich erhobenen Unterlagen zu den fraglichen Bankkonten an Kolumbien bewilligt. Das Bundesgericht hat die Beschwerde der drei Konteninhaber abgewiesen. Sie argumentierten im Wesentlichen, dass die unaufgeforderte Übermittlung von Informationen an ausländische Strafverfolgungsbehörden gemäss Artikel 67a des Rechtshilfegesetzes (IRSG) die Eröffnung einer Strafuntersuchung in der Schweiz voraussetze. Das sei hier nicht der Fall. Die spontane Informationsübermittlung an die kolumbianischen Behörden und die daraufhin angeordnete Rechtshilfe seien somit gesetzeswidrig. Gemäss dem Urteil des Bundesgerichts ergibt eine Auslegung von Artikel 67a IRSG nach seinem Sinn und Zweck, dass die darin enthaltenen Hinweise auf eine Strafuntersuchung oder ein Strafverfahren in der Schweiz nicht generell im Sinne einer unabdingbaren Voraussetzung für die unaufgeforderte Weitergabe zu verstehen sind. Entscheidend ist im vorliegenden Fall, dass die Staatsanwaltschaft des Kantons Zürich aufgrund der im Geldwäschereigesetz zwingend vorgesehenen Anzeige der MROS rechtmässig mit der Sache befasst war und von einem hinreichenden Tatverdacht auf Geldwäscherei ausgehen durfte. Die fraglichen Informationen waren zudem geeignet, Kolumbien zu ermöglichen, ein Rechtshilfegesuch an die Schweiz zu stellen.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 6 juin 2014 Embargo : 6 juin 2014, 12:00 heures Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 16 mai 2014 (1C_126/2014) Information spontanée concernant un soupçon de blanchiment d'argent La transmission spontanée d'indications du Bureau de communication en matière de blanchiment d'argent (MROS) aux autorités de poursuite pénale étrangères, n'implique pas obligatoirement qu'une poursuite pénale ait été ouverte en Suisse. Le Tribunal fédéral rejette le recours contre le procédé du Ministère public du canton de Zurich. En 2012, conformément aux obligations des banques en matière de blanchiment, une banque suisse avait signalé au Bureau de communication en matière de blanchiment d'argent (MROS) des transactions suspectes. Le MROS a alors dénoncé le cas au Ministère public I du canton de Zurich. Ce dernier n'a pas ouvert de procédure pénale mais a transmis spontanément des informations à la Colombie, où vivaient deux des trois titulaires des comptes suspects. La Colombie a par la suite déposé une demande d'entraide judiciaire. En mai 2013, la remise à la Colombie des documents saisis en relation avec les comptes bancaires suspects a été autorisée. Le Tribunal fédéral a rejeté le recours des trois titulaires des comptes. Leur argumentation se basait essentiellement sur le fait que la transmission spontanée d'informations à des autorités de poursuite pénale étrangères présupposerait, selon l'article 67a de la loi fédérale sur l'entraide internationale en matière pénale (EIMP), l'ouverture d'une procédure pénale en Suisse. Ce qui n'est pas le cas ici. L'information spontanée des autorités colombiennes et la procédure d'entraide judiciaire en découlant seraient par conséquent illégales. Selon l'arrêt du Tribunal fédéral, une interprétation de l'art. 67a EIMP conforme à son sens et à son but conduit à retenir que l'enquête ou la procédure pénale en Suisse, mentionnées dans cette disposition, ne constituent pas une condition sine qua non pour la transmission spontanée. Ce qui est décisif en l'espèce, c'est que le Ministère public du canton de Zurich, sur la base de la dénonciation obligatoire du MROS selon la loi sur le blanchiment d'argent (LBA), a pu se pencher légitimement sur le cas et s'appuyer sur un soupçon de blanchiment suffisant. Les informations en question étaient en outre de nature à permettre à la Colombie de déposer une demande d'entraide judiciaire.
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1C_126_2014_2014_06_06_T_{lang}
Lausanne, 6. Juni 2014 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 16. Mai 2014 (1C_126/2014) Spontane Information über Geldwäscherei-Verdacht Die unaufgeforderte Information ausländischer Strafverfolgungsbehörden über Hinweise der Meldestelle für Geldwäscherei setzt nicht zwingend voraus, dass in der Schweiz selber eine Strafuntersuchung eröffnet wurde. Das Bundesgericht weist eine Beschwerde gegen das Vorgehen der Staatsanwaltschaft des Kantons Zürich ab. Eine Schweizer Bank hatte die Meldestelle für Geldwäscherei (MROS) 2012 pflichtgemäss über verdächtige Banktransaktionen informiert. Die MROS erstattete daraufhin bei der Staatsanwaltschaft I des Kantons Zürich Anzeige. Die Staatsanwaltschaft übermittelte die Informationen unaufgefordert an Kolumbien, wo zwei der drei betroffenen Konteninhaber leben. Eine eigene Strafuntersuchung eröffnete die Staatsanwaltschaft nicht. Kolumbien ersuchte später um Rechtshilfe. Im Mai 2013 wurde die Herausgabe der zwischenzeitlich erhobenen Unterlagen zu den fraglichen Bankkonten an Kolumbien bewilligt. Das Bundesgericht hat die Beschwerde der drei Konteninhaber abgewiesen. Sie argumentierten im Wesentlichen, dass die unaufgeforderte Übermittlung von Informationen an ausländische Strafverfolgungsbehörden gemäss Artikel 67a des Rechtshilfegesetzes (IRSG) die Eröffnung einer Strafuntersuchung in der Schweiz voraussetze. Das sei hier nicht der Fall. Die spontane Informationsübermittlung an die kolumbianischen Behörden und die daraufhin angeordnete Rechtshilfe seien somit gesetzeswidrig. Gemäss dem Urteil des Bundesgerichts ergibt eine Auslegung von Artikel 67a IRSG nach seinem Sinn und Zweck, dass die darin enthaltenen Hinweise auf eine Strafuntersuchung oder ein Strafverfahren in der Schweiz nicht generell im Sinne einer unabdingbaren Voraussetzung für die unaufgeforderte Weitergabe zu verstehen sind. Entscheidend ist im vorliegenden Fall, dass die Staatsanwaltschaft des Kantons Zürich aufgrund der im Geldwäschereigesetz zwingend vorgesehenen Anzeige der MROS rechtmässig mit der Sache befasst war und von einem hinreichenden Tatverdacht auf Geldwäscherei ausgehen durfte. Die fraglichen Informationen waren zudem geeignet, Kolumbien zu ermöglichen, ein Rechtshilfegesuch an die Schweiz zu stellen.
Lausanne, le 6 juin 2014 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 16 mai 2014 (1C_126/2014) Information spontanée concernant un soupçon de blanchiment d'argent La transmission spontanée d'indications du Bureau de communication en matière de blanchiment d'argent (MROS) aux autorités de poursuite pénale étrangères, n'implique pas obligatoirement qu'une poursuite pénale ait été ouverte en Suisse. Le Tribunal fédéral rejette le recours contre le procédé du Ministère public du canton de Zurich. En 2012, conformément aux obligations des banques en matière de blanchiment, une banque suisse avait signalé au Bureau de communication en matière de blanchiment d'argent (MROS) des transactions suspectes. Le MROS a alors dénoncé le cas au Ministère public I du canton de Zurich. Ce dernier n'a pas ouvert de procédure pénale mais a transmis spontanément des informations à la Colombie, où vivaient deux des trois titulaires des comptes suspects. La Colombie a par la suite déposé une demande d'entraide judiciaire. En mai 2013, la remise à la Colombie des documents saisis en relation avec les comptes bancaires suspects a été autorisée. Le Tribunal fédéral a rejeté le recours des trois titulaires des comptes. Leur argumentation se basait essentiellement sur le fait que la transmission spontanée d'informations à des autorités de poursuite pénale étrangères présupposerait, selon l'article 67a de la loi fédérale sur l'entraide internationale en matière pénale (EIMP), l'ouverture d'une procédure pénale en Suisse. Ce qui n'est pas le cas ici. L'information spontanée des autorités colombiennes et la procédure d'entraide judiciaire en découlant seraient par conséquent illégales. Selon l'arrêt du Tribunal fédéral, une interprétation de l'art. 67a EIMP conforme à son sens et à son but conduit à retenir que l'enquête ou la procédure pénale en Suisse, mentionnées dans cette disposition, ne constituent pas une condition sine qua non pour la transmission spontanée. Ce qui est décisif en l'espèce, c'est que le Ministère public du canton de Zurich, sur la base de la dénonciation obligatoire du MROS selon la loi sur le blanchiment d'argent (LBA), a pu se pencher légitimement sur le cas et s'appuyer sur un soupçon de blanchiment suffisant. Les informations en question étaient en outre de nature à permettre à la Colombie de déposer une demande d'entraide judiciaire.
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1C_127_2013_yyyy_mm_dd_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 28. August 2013 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 28. August 2013 (1C_127/2013) Das Bundesgericht weist eine Beschwerde gegen die Ungültigerklärung einer kantonalen Gesetzesinitiative durch den Grossen Rat des Kantons Thurgau ab, soweit es darauf eintritt Der Grosse Rat des Kantons Thurgau verletzte die politischen Rechte der Stimmberechtigten gemäss Art. 34 BV nicht, indem er die Volksinitiative "Gegen frauenfeindliche, rassistische und mörderische Lehrbücher" ungültig erklärte. Die im März 2012 eingereichte kantonale Volksinitiative bezweckt durch eine Ergänzung des Volksschulgesetzes das Verbot der Verwendung religiöser Lehrbücher mit frauenfeindlichem, rassistischem oder mörderischem Inhalt. Auf dem Unterschriftenbogen wird der Initiativtext mit ausführlichen Erläuterungen begründet. Daraus geht hervor, dass die Lehrbücher keinen Bezug zu den Sakralschriften des Islams enthalten dürfen. Der Ausschluss der verpönten Schriften bezieht sich somit ausschliesslich auf solche einer Religion, nämlich des Islams. Dies ergibt sich klar aus der auf den Unterschriftenbögen angebrachten, mit dem Initiativtext untrennbar verbundenen Begründung der Initiative. Würde allein auf den von den Initianten neutral formulierten Vorschlag zur Ergänzung des Schulgesetzes abgestellt, so würde dies dem Anliegen der Initianten widersprechen. Die Initiative würde in diesem Fall nicht den wahren Willen der Initianten und der Stimmberechtigten, welche das Volksbegehren unterschrieben haben, wiedergeben. Eine andere den Zielsetzungen der Urheber der Initiative widersprechende Auslegung des Initiativtextes ist deshalb ausgeschlossen. Bundesgericht Tribunal fédéral Tribunale federale Tribunal federal CH-1000 Lausanne 14 Korrespondenznummer 11.5.2/13_2013Wegen ihres einseitigen Bezugs auf eine einzige Religion verstösst das Volksbegehren gegen das Neutralitätsgebot und damit gegen das Diskriminierungsverbot. Aus diesem Grund hat der Grosse Rat des Kantons Thurgau die Initiative zu Recht für ungültig erklärt. Die gegen diese Ungültigerklärung gerichtete Beschwerde wird deshalb vom Bundesgericht abgewiesen.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 28 août 2013 Pas d'embargo Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 28 août 2013 (1C_127/2013) Le Tribunal fédéral rejette, dans la mesure de sa recevabilité, un recours contre la décision du Grand Conseil du canton de Thurgovie d'invalider une initiative législative cantonale Le Grand Conseil du canton de Thurgovie n'a pas violé les droits politiques des citoyens (art. 34 Cst.), en invalidant l'initiative populaire "Contre des manuels scolaires misogynes, racistes et meurtriers". L'initiative populaire cantonale qui a abouti en mars 2012 vise à compléter la loi cantonale sur l'école publique par un article interdisant l'utilisation de manuels scolaires religieux, dont le contenu est misogyne, raciste ou meurtrier. Sur le formulaire officiel de récolte des signatures, le texte de l'initiative a fait l'objet d'explications détaillées. Il y est précisé que les manuels scolaires ne doivent présenter aucun lien avec les textes sacrés de l'islam. L'exclusion des écrits proscrits se rapporte ainsi exclusivement à une religion, soit à l'islam. Cela ressort clairement de la motivation figurant sur le formulaire de récolte des signatures de l'initiative, motivation qui est liée au texte de l'initiative de façon indissociable. Si l'on prenait en compte uniquement la proposition de compléter la loi cantonale scolaire, formulée de manière neutre, cela irait à l'encontre de la volonté des initiants. Dans ce cas, l'initiative contredirait la volonté des initiants et des citoyens qui ont signé l'initiative. Une autre interprétation du texte de l'initiative, qui ferait fi du but poursuivi par les initiants, est donc exclue. Bundesgericht Tribunal fédéral Tribunale federale Tribunal federal CH-1000 Lausanne 14 Dossier no 11.5.2/13_2013En raison de sa mention à une seule religion, l'initiative viole le principe de la neutralité religieuse de l'Etat et ainsi l'interdiction de discrimination. C'est dès lors à bon droit que le Grand Conseil du canton de Thurgovie a déclaré invalide l'initiative. Le Tribunal fédéral rejette donc le recours dirigé contre cette déclaration d'invalidité.
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1C_127_2013_yyyy_mm_dd_T_{lang}
Lausanne, 28. August 2013 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 28. August 2013 (1C_127/2013) Das Bundesgericht weist eine Beschwerde gegen die Ungültigerklärung einer kantonalen Gesetzesinitiative durch den Grossen Rat des Kantons Thurgau ab, soweit es darauf eintritt Der Grosse Rat des Kantons Thurgau verletzte die politischen Rechte der Stimmberechtigten gemäss Art. 34 BV nicht, indem er die Volksinitiative "Gegen frauenfeindliche, rassistische und mörderische Lehrbücher" ungültig erklärte. Die im März 2012 eingereichte kantonale Volksinitiative bezweckt durch eine Ergänzung des Volksschulgesetzes das Verbot der Verwendung religiöser Lehrbücher mit frauenfeindlichem, rassistischem oder mörderischem Inhalt. Auf dem Unterschriftenbogen wird der Initiativtext mit ausführlichen Erläuterungen begründet. Daraus geht hervor, dass die Lehrbücher keinen Bezug zu den Sakralschriften des Islams enthalten dürfen. Der Ausschluss der verpönten Schriften bezieht sich somit ausschliesslich auf solche einer Religion, nämlich des Islams. Dies ergibt sich klar aus der auf den Unterschriftenbögen angebrachten, mit dem Initiativtext untrennbar verbundenen Begründung der Initiative. Würde allein auf den von den Initianten neutral formulierten Vorschlag zur Ergänzung des Schulgesetzes abgestellt, so würde dies dem Anliegen der Initianten widersprechen. Die Initiative würde in diesem Fall nicht den wahren Willen der Initianten und der Stimmberechtigten, welche das Volksbegehren unterschrieben haben, wiedergeben. Eine andere den Zielsetzungen der Urheber der Initiative widersprechende Auslegung des Initiativtextes ist deshalb ausgeschlossen. Bundesgericht Tribunal fédéral Tribunale federale Tribunal federal CH-1000 Lausanne 14 Korrespondenznummer 11.5.2/13_2013Wegen ihres einseitigen Bezugs auf eine einzige Religion verstösst das Volksbegehren gegen das Neutralitätsgebot und damit gegen das Diskriminierungsverbot. Aus diesem Grund hat der Grosse Rat des Kantons Thurgau die Initiative zu Recht für ungültig erklärt. Die gegen diese Ungültigerklärung gerichtete Beschwerde wird deshalb vom Bundesgericht abgewiesen.
Lausanne, le 28 août 2013 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 28 août 2013 (1C_127/2013) Le Tribunal fédéral rejette, dans la mesure de sa recevabilité, un recours contre la décision du Grand Conseil du canton de Thurgovie d'invalider une initiative législative cantonale Le Grand Conseil du canton de Thurgovie n'a pas violé les droits politiques des citoyens (art. 34 Cst.), en invalidant l'initiative populaire "Contre des manuels scolaires misogynes, racistes et meurtriers". L'initiative populaire cantonale qui a abouti en mars 2012 vise à compléter la loi cantonale sur l'école publique par un article interdisant l'utilisation de manuels scolaires religieux, dont le contenu est misogyne, raciste ou meurtrier. Sur le formulaire officiel de récolte des signatures, le texte de l'initiative a fait l'objet d'explications détaillées. Il y est précisé que les manuels scolaires ne doivent présenter aucun lien avec les textes sacrés de l'islam. L'exclusion des écrits proscrits se rapporte ainsi exclusivement à une religion, soit à l'islam. Cela ressort clairement de la motivation figurant sur le formulaire de récolte des signatures de l'initiative, motivation qui est liée au texte de l'initiative de façon indissociable. Si l'on prenait en compte uniquement la proposition de compléter la loi cantonale scolaire, formulée de manière neutre, cela irait à l'encontre de la volonté des initiants. Dans ce cas, l'initiative contredirait la volonté des initiants et des citoyens qui ont signé l'initiative. Une autre interprétation du texte de l'initiative, qui ferait fi du but poursuivi par les initiants, est donc exclue. Bundesgericht Tribunal fédéral Tribunale federale Tribunal federal CH-1000 Lausanne 14 Dossier no 11.5.2/13_2013En raison de sa mention à une seule religion, l'initiative viole le principe de la neutralité religieuse de l'Etat et ainsi l'interdiction de discrimination. C'est dès lors à bon droit que le Grand Conseil du canton de Thurgovie a déclaré invalide l'initiative. Le Tribunal fédéral rejette donc le recours dirigé contre cette déclaration d'invalidité.
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1C_139_2015_yyyy_mm_dd_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 16. März 2016 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 16. März 2016 (1C_139/2015, 1C_140/2015, 1C_141/2015) Lärmschutz bei Neubauten: "Lüftungsfensterpraxis" ist ausnahmsweise zulässig Die Immissionsgrenzwerte für Lärm müssen bei Neubauten grundsätzlich an allen Fenstern von lärmempfindlichen Räumen eingehalten werden. Die von rund der Hälfte aller Kantone angewandte "Lüftungsfensterpraxis", wonach die Grenzwerte nur an einem Fenster einzuhalten sind, führt zu einer unzulässigen Aushöhlung des Gesundheitsschutzes. Um dem raumplanerischen Interesse an einer Siedlungsverdichtung nach innen gerecht zu werden, können aber Ausnahmebewilligungen erteilt werden. Der Gemeinderat der Aargauer Gemeinde Niederlenz hatte 2013 die Bewilligung zum Bau von drei Einfamilienhäusern erteilt. An das in der Wohnzone gelegene Baugebiet grenzt eine Arbeitszone, in der ein Industriebetrieb rund um die Uhr erheblichen Lärm verursacht. Das Verwaltungsgericht des Kantons Aargau hob die Baubewilligungen 2015 auf, weil die Immissionsgrenzwerte für Lärm nicht an allen Fenstern von lärmempfindlichen Räumen eingehalten würden. Die Grundeigentümer der projektierten Einfamilienhäuser gelangten ans Bundesgericht. Sie berufen sich auf die in rund der Hälfte aller Kantone angewandte "Lüftungsfensterpraxis", wonach die Lärm-Immissionsgrenzwerte nur an einem Fenster pro lärmempfindlichem Raum eingehalten werden müssen. Das Bundesgericht weist die Beschwerde in seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch ab. Das Umweltschutzgesetz und die Lärmschutzverordnung verlangen, dass die Grenzwerte für Lärmimmissionen an allen Fenstern von lärmempfindlichen Räumen eingehalten werden. Die "Lüftungsfensterpraxis" führt zur Aushöhlung des vom Gesetzgeber bezweckten Gesundheitsschutzes. Bei Anwendung der "Lüftungsfensterpraxis" könnte sich die Gestaltung des Bauvorhabens darauf beschränken, je Raum das lärmabgewandteste Lüftungsfenster abzuschirmen. Weitere Massnahmen zur Lärmbeschränkung würden in diesem Fall aus Kostengründen nicht ergriffen. Zudem würde der Druck auf das Gemeinwesen sinken, Massnahmen zur Lärmbekämpfung an der Quelle anzuordnen. Allerdings ist einzuräumen, dass ein Verzicht auf die Überbauung stark lärmbelasteter Flächen im Siedlungsgebiet dem raumplanerischen Interesse an einer haushälterischen Bodennutzung und der Siedlungsverdichtung nach innen widersprechen kann. Deshalb fällt die Erteilung einer Ausnahmebewilligung durch die zuständige kantonale Behörde in Betracht, falls alle zumutbaren Lärmschutzmassnahmen ergriffen wurden und das Bauprojekt der qualitativ angemessenen Siedlungsentwicklung und -verdichtung nach innen dient. Das ist vorliegend aber nicht der Fall.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 16 mars 2016 Pas d'embargo Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 16 mars 2016 (1C_139/2015, 1C_140/2015, 1C_141/2015) Protection contre le bruit en cas de nouvelles constructions : la pratique dite de la fenêtre d’aération admissible à titre exceptionnel En cas de nouvelle construction, les valeurs limites d’immission de bruit doivent en principe être respectées au niveau de chacune des fenêtres de locaux à usage sensible au bruit. La pratique dite de la fenêtre d’aération (ou « Lüftungsfensterpraxis ») – appliquée par la moitié environ des cantons –, selon laquelle le respect des valeurs limites au niveau d’une seule fenêtre est suffisant, conduit à une péjoration inadmissible de la protection de la santé. Toutefois, pour répondre à l’intérêt d’une densification urbaine vers l’intérieur, des autorisations exceptionnelles de construire peuvent être délivrées. Le Conseil communal de Niederlenz, dans le canton d’Argovie, a autorisé, en 2013, la construction de trois maisons individuelles. L’emplacement choisi pour la réalisation de ces ouvrages – en zone résidentielle – se trouve en limite d’une zone d’activités sur laquelle est exploitée une industrie générant un bruit considérable de jour comme de nuit. En 2015, le Tribunal administratif du canton d’Argovie a annulé les permis de construire, au motif que les valeurs limites d’immission de bruit ne seraient pas respectées au niveau de toutes les fenêtres de locaux à usage sensible. Les propriétaires des habitations projetées ont recouru au Tribunal fédéral, se prévalant de la « Lüftungsfensterpraxis », selon laquelle les valeurs limites d’immission de bruit ne doivent être respectées qu’au niveau d’une seule fenêtre par local à usage sensible au bruit. Dans sa séance de mercredi, le Tribunal fédéral rejette le recours. La loi sur la protection de l’environnement et l’ordonnance sur la protection contre le bruit exigent que les valeurs limites d’immission soient respectées au niveau de toutes les fenêtres de locaux à usage sensible au bruit. La « Lüftungsfensterpraxis » contrevient au but de protection de la santé voulu par le législateur. Avec cette pratique, la conception d'un projet pourrait en effet se limiter pour chaque pièce à la seule protection de la fenêtre d’aération la plus éloignée de la source de bruit, au détriment – pour des raisons de coûts – d’autres mesures de protection contre les nuisances sonores. En outre, ceci diminuerait la pression sur les collectivités publiques, d'ordonner des mesures de protection contre le bruit à la source. Il faut toutefois reconnaître que la renonciation à la densification de parcelles particulièrement exposées au bruit peut contrevenir aux buts d’utilisation rationnelle des surfaces et de densification vers l’intérieur du milieu bâti poursuivis par la législation fédérale sur l’aménagement du territoire. La question de la délivrance d’une autorisation dérogatoire par l'autorité cantonale compétente entre cependant en considération lorsque toutes les mesures raisonnables de protection contre le bruit ont été prises et que le projet sert à un développement urbain ainsi qu'à une densification vers l'intérieur de qualité. Ce qui n'est pas le cas en l'espèce.
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Lausanne, 16. März 2016 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 16. März 2016 (1C_139/2015, 1C_140/2015, 1C_141/2015) Lärmschutz bei Neubauten: "Lüftungsfensterpraxis" ist ausnahmsweise zulässig Die Immissionsgrenzwerte für Lärm müssen bei Neubauten grundsätzlich an allen Fenstern von lärmempfindlichen Räumen eingehalten werden. Die von rund der Hälfte aller Kantone angewandte "Lüftungsfensterpraxis", wonach die Grenzwerte nur an einem Fenster einzuhalten sind, führt zu einer unzulässigen Aushöhlung des Gesundheitsschutzes. Um dem raumplanerischen Interesse an einer Siedlungsverdichtung nach innen gerecht zu werden, können aber Ausnahmebewilligungen erteilt werden. Der Gemeinderat der Aargauer Gemeinde Niederlenz hatte 2013 die Bewilligung zum Bau von drei Einfamilienhäusern erteilt. An das in der Wohnzone gelegene Baugebiet grenzt eine Arbeitszone, in der ein Industriebetrieb rund um die Uhr erheblichen Lärm verursacht. Das Verwaltungsgericht des Kantons Aargau hob die Baubewilligungen 2015 auf, weil die Immissionsgrenzwerte für Lärm nicht an allen Fenstern von lärmempfindlichen Räumen eingehalten würden. Die Grundeigentümer der projektierten Einfamilienhäuser gelangten ans Bundesgericht. Sie berufen sich auf die in rund der Hälfte aller Kantone angewandte "Lüftungsfensterpraxis", wonach die Lärm-Immissionsgrenzwerte nur an einem Fenster pro lärmempfindlichem Raum eingehalten werden müssen. Das Bundesgericht weist die Beschwerde in seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch ab. Das Umweltschutzgesetz und die Lärmschutzverordnung verlangen, dass die Grenzwerte für Lärmimmissionen an allen Fenstern von lärmempfindlichen Räumen eingehalten werden. Die "Lüftungsfensterpraxis" führt zur Aushöhlung des vom Gesetzgeber bezweckten Gesundheitsschutzes. Bei Anwendung der "Lüftungsfensterpraxis" könnte sich die Gestaltung des Bauvorhabens darauf beschränken, je Raum das lärmabgewandteste Lüftungsfenster abzuschirmen. Weitere Massnahmen zur Lärmbeschränkung würden in diesem Fall aus Kostengründen nicht ergriffen. Zudem würde der Druck auf das Gemeinwesen sinken, Massnahmen zur Lärmbekämpfung an der Quelle anzuordnen. Allerdings ist einzuräumen, dass ein Verzicht auf die Überbauung stark lärmbelasteter Flächen im Siedlungsgebiet dem raumplanerischen Interesse an einer haushälterischen Bodennutzung und der Siedlungsverdichtung nach innen widersprechen kann. Deshalb fällt die Erteilung einer Ausnahmebewilligung durch die zuständige kantonale Behörde in Betracht, falls alle zumutbaren Lärmschutzmassnahmen ergriffen wurden und das Bauprojekt der qualitativ angemessenen Siedlungsentwicklung und -verdichtung nach innen dient. Das ist vorliegend aber nicht der Fall.
Lausanne, le 16 mars 2016 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 16 mars 2016 (1C_139/2015, 1C_140/2015, 1C_141/2015) Protection contre le bruit en cas de nouvelles constructions : la pratique dite de la fenêtre d’aération admissible à titre exceptionnel En cas de nouvelle construction, les valeurs limites d’immission de bruit doivent en principe être respectées au niveau de chacune des fenêtres de locaux à usage sensible au bruit. La pratique dite de la fenêtre d’aération (ou « Lüftungsfensterpraxis ») – appliquée par la moitié environ des cantons –, selon laquelle le respect des valeurs limites au niveau d’une seule fenêtre est suffisant, conduit à une péjoration inadmissible de la protection de la santé. Toutefois, pour répondre à l’intérêt d’une densification urbaine vers l’intérieur, des autorisations exceptionnelles de construire peuvent être délivrées. Le Conseil communal de Niederlenz, dans le canton d’Argovie, a autorisé, en 2013, la construction de trois maisons individuelles. L’emplacement choisi pour la réalisation de ces ouvrages – en zone résidentielle – se trouve en limite d’une zone d’activités sur laquelle est exploitée une industrie générant un bruit considérable de jour comme de nuit. En 2015, le Tribunal administratif du canton d’Argovie a annulé les permis de construire, au motif que les valeurs limites d’immission de bruit ne seraient pas respectées au niveau de toutes les fenêtres de locaux à usage sensible. Les propriétaires des habitations projetées ont recouru au Tribunal fédéral, se prévalant de la « Lüftungsfensterpraxis », selon laquelle les valeurs limites d’immission de bruit ne doivent être respectées qu’au niveau d’une seule fenêtre par local à usage sensible au bruit. Dans sa séance de mercredi, le Tribunal fédéral rejette le recours. La loi sur la protection de l’environnement et l’ordonnance sur la protection contre le bruit exigent que les valeurs limites d’immission soient respectées au niveau de toutes les fenêtres de locaux à usage sensible au bruit. La « Lüftungsfensterpraxis » contrevient au but de protection de la santé voulu par le législateur. Avec cette pratique, la conception d'un projet pourrait en effet se limiter pour chaque pièce à la seule protection de la fenêtre d’aération la plus éloignée de la source de bruit, au détriment – pour des raisons de coûts – d’autres mesures de protection contre les nuisances sonores. En outre, ceci diminuerait la pression sur les collectivités publiques, d'ordonner des mesures de protection contre le bruit à la source. Il faut toutefois reconnaître que la renonciation à la densification de parcelles particulièrement exposées au bruit peut contrevenir aux buts d’utilisation rationnelle des surfaces et de densification vers l’intérieur du milieu bâti poursuivis par la législation fédérale sur l’aménagement du territoire. La question de la délivrance d’une autorisation dérogatoire par l'autorité cantonale compétente entre cependant en considération lorsque toutes les mesures raisonnables de protection contre le bruit ont été prises et que le projet sert à un développement urbain ainsi qu'à une densification vers l'intérieur de qualité. Ce qui n'est pas le cas en l'espèce.
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1C_143_2016_2016_05_09_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 9. Mai 2016 Embargo: 9. Mai 2016, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 2. Mai 2016 (1C_143/2016) Auslieferung von FIFA-Funktionär an die USA bestätigt Das Bundesgericht bestätigt die Auslieferung des im vergangenen Jahr in der Schweiz verhafteten nicaraguanischen FIFA-Funktionärs Julio Rocha an die USA. Es weist seine Beschwerde ab, mit der er verlangt hatte, nicht an die USA, sondern an Nicaragua ausgeliefert zu werden. Der nicaraguanische Staatsangehörige und FIFA-Funktionär war am 27. Mai 2015 in Zürich auf Ersuchen des Justizdepartements der Vereinigten Staaten von Amerika verhaftet worden. Am 1. Juli 2015 ersuchte die amerikanische Botschaft in der Schweiz gestützt auf die Anklage eines New Yorker Gerichts um seine Auslieferung an die USA. Dem Betroffenen wird gemäss dem Auslieferungsersuchen vorgeworfen, ungefähr 2011 als damaliger Präsident des nicaraguanischen Fussballverbandes von einer amerikanischen Firma im Zusammenhang mit der Übertragung von Vermarktungsrechten Bestechungsgelder entgegen genommen zu haben. Im August 2015 ersuchte wegen des gleichen Sachverhalts auch Nicaragua um seine Auslieferung. Das Bundesamt für Justiz gab im Oktober 2015 dem Auslieferungsersuchen der USA den Vorrang. Die dagegen erhobene Beschwerde von Julio Rocha wies das Bundesstrafgericht im März ab. Das Bundesgericht weist die Beschwerde von Julio Rocha ebenfalls ab. Er hatte seine Auslieferung an Nicaragua anstatt an die USA beantragt. Seine Einwände gegen den Entscheid des Bundesstrafgerichts beurteilt das Bundesgericht als unbegründet. Das Auslieferungsersuchen der USA erfüllt die formellen Anforderungen. Das dem Beschwerdeführer zur Last gelegte Verhalten wäre auch nach Schweizer Recht strafbar. Die Bejahung der Zuständigkeit der USA ist nicht offensichtlich unhaltbar, da der vorgeworfene Sachverhalt enge Bezugspunkte zu diesem Staat aufweist. Zahlreiche Gesichtspunkte sprechen schliesslich für den Vorrang des amerikanischen gegenüber dem nicaraguanischen Auslieferungsersuchen.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 9 mai 2016 Embargo : 9 mai 2016, 12:00 heures Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 2 mai 2016 (1C_143/2016) Extradition aux USA confirmée pour un fonctionnaire de la FIFA Le Tribunal fédéral confirme l'extradition aux Etats-Unis du fonctionnaire de la FIFA Julio Rocha, ressortissant du Nicaragua, arrêté l'an passé en Suisse. Il rejette son recours par lequel l'intéressé demandait à être extradé au Nicaragua plutôt qu'aux Etats-Unis. Le fonctionnaire de la FIFA, citoyen du Nicaragua, avait été arrêté le 27 mai 2015 à Zurich à la requête du Département de la Justice des Etats-Unis d'Amérique. Le 1er juillet 2015, l'Ambassade américaine en Suisse avait demandé son extradition sur la base d'un acte d'accusation d'un tribunal de New York. Selon la demande d'extradition, l'intéressé se voyait reprocher d'avoir, aux environs de 2011 alors qu'il présidait la fédération de football de son pays, reçu des pots-de-vin d'une société américaine en rapport avec la cession de droits de marketing. Au mois d'août 2015, le Nicaragua avait aussi demandé son extradition, pour les mêmes faits. Au mois d'octobre 2015, l'Office fédéral de la justice a donné la priorité à la demande américaine. Le Tribunal pénal fédéral a rejeté le recours de Julio Rocha au mois de mars 2016. Le Tribunal fédéral rejette à son tour le recours de Julio Rocha qui demandait son extradition au Nicaragua plutôt qu'aux Etats-Unis. Le Tribunal fédéral considère que les griefs soulevés à l'encontre de l'arrêt du Tribunal pénal fédéral sont infondés. La demande d'extradition des Etats-Unis satisfait aux exigences de forme. Les agissements reprochés au recourant seraient également punissables en droit suisse. Il n'est pas manifestement insoutenable d'admettre la compétence des Etats-Unis, car les faits poursuivis présentent un rattachement étroit avec cet Etat. Enfin, de nombreux critères permettent d'accorder à la demande américaine la priorité sur la demande du Nicaragua.
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Lausanne, 9. Mai 2016 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 2. Mai 2016 (1C_143/2016) Auslieferung von FIFA-Funktionär an die USA bestätigt Das Bundesgericht bestätigt die Auslieferung des im vergangenen Jahr in der Schweiz verhafteten nicaraguanischen FIFA-Funktionärs Julio Rocha an die USA. Es weist seine Beschwerde ab, mit der er verlangt hatte, nicht an die USA, sondern an Nicaragua ausgeliefert zu werden. Der nicaraguanische Staatsangehörige und FIFA-Funktionär war am 27. Mai 2015 in Zürich auf Ersuchen des Justizdepartements der Vereinigten Staaten von Amerika verhaftet worden. Am 1. Juli 2015 ersuchte die amerikanische Botschaft in der Schweiz gestützt auf die Anklage eines New Yorker Gerichts um seine Auslieferung an die USA. Dem Betroffenen wird gemäss dem Auslieferungsersuchen vorgeworfen, ungefähr 2011 als damaliger Präsident des nicaraguanischen Fussballverbandes von einer amerikanischen Firma im Zusammenhang mit der Übertragung von Vermarktungsrechten Bestechungsgelder entgegen genommen zu haben. Im August 2015 ersuchte wegen des gleichen Sachverhalts auch Nicaragua um seine Auslieferung. Das Bundesamt für Justiz gab im Oktober 2015 dem Auslieferungsersuchen der USA den Vorrang. Die dagegen erhobene Beschwerde von Julio Rocha wies das Bundesstrafgericht im März ab. Das Bundesgericht weist die Beschwerde von Julio Rocha ebenfalls ab. Er hatte seine Auslieferung an Nicaragua anstatt an die USA beantragt. Seine Einwände gegen den Entscheid des Bundesstrafgerichts beurteilt das Bundesgericht als unbegründet. Das Auslieferungsersuchen der USA erfüllt die formellen Anforderungen. Das dem Beschwerdeführer zur Last gelegte Verhalten wäre auch nach Schweizer Recht strafbar. Die Bejahung der Zuständigkeit der USA ist nicht offensichtlich unhaltbar, da der vorgeworfene Sachverhalt enge Bezugspunkte zu diesem Staat aufweist. Zahlreiche Gesichtspunkte sprechen schliesslich für den Vorrang des amerikanischen gegenüber dem nicaraguanischen Auslieferungsersuchen.
Lausanne, le 9 mai 2016 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 2 mai 2016 (1C_143/2016) Extradition aux USA confirmée pour un fonctionnaire de la FIFA Le Tribunal fédéral confirme l'extradition aux Etats-Unis du fonctionnaire de la FIFA Julio Rocha, ressortissant du Nicaragua, arrêté l'an passé en Suisse. Il rejette son recours par lequel l'intéressé demandait à être extradé au Nicaragua plutôt qu'aux Etats-Unis. Le fonctionnaire de la FIFA, citoyen du Nicaragua, avait été arrêté le 27 mai 2015 à Zurich à la requête du Département de la Justice des Etats-Unis d'Amérique. Le 1er juillet 2015, l'Ambassade américaine en Suisse avait demandé son extradition sur la base d'un acte d'accusation d'un tribunal de New York. Selon la demande d'extradition, l'intéressé se voyait reprocher d'avoir, aux environs de 2011 alors qu'il présidait la fédération de football de son pays, reçu des pots-de-vin d'une société américaine en rapport avec la cession de droits de marketing. Au mois d'août 2015, le Nicaragua avait aussi demandé son extradition, pour les mêmes faits. Au mois d'octobre 2015, l'Office fédéral de la justice a donné la priorité à la demande américaine. Le Tribunal pénal fédéral a rejeté le recours de Julio Rocha au mois de mars 2016. Le Tribunal fédéral rejette à son tour le recours de Julio Rocha qui demandait son extradition au Nicaragua plutôt qu'aux Etats-Unis. Le Tribunal fédéral considère que les griefs soulevés à l'encontre de l'arrêt du Tribunal pénal fédéral sont infondés. La demande d'extradition des Etats-Unis satisfait aux exigences de forme. Les agissements reprochés au recourant seraient également punissables en droit suisse. Il n'est pas manifestement insoutenable d'admettre la compétence des Etats-Unis, car les faits poursuivis présentent un rattachement étroit avec cet Etat. Enfin, de nombreux critères permettent d'accorder à la demande américaine la priorité sur la demande du Nicaragua.
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1C_157_2014_yyyy_mm_dd_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 19. November 2015 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 4. November 2015 (1C_157/2014) Zürcher Seeuferwege: Enteignungen zu Unrecht ausgeschlossen Der Zürcher Kantonsrat hat die Möglichkeit von Enteignungen zur Realisierung von Seeuferwegen zu Unrecht generell ausgeschlossen. Die neue Bestimmung im Zürcher Strassengesetz verstösst gegen Bundesrecht und wird aufgehoben. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde des Vereins "Ja zum Seeuferweg" gut. 2010 war die Initiative "Zürisee für alli" zur Verwirklichung des Zürichsee-Uferwegs eingereicht worden. Die Initiative wurde zurückgezogen, nachdem der Kantonsrat einen Gegenvorschlag in der Form der allgemeinen Anregung beschlossen hatte. Der Regierungsrat arbeitete gestützt darauf eine Ergänzung des Zürcher Strassengesetzes aus. Der Kantonsrat fügte der regierungsrätlichen Vorlage die Bestimmung hinzu, wonach private Grundstücke gegen den Willen der Eigentümerinnen und Eigentümer für die Erstellung von Uferwegen weder enteignet noch anderweitig beansprucht werden dürften (§ 28c. Strassengesetz ZH). Er verabschiedete die Gesetzesänderung Ende 2013. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde des Vereins "Ja zum Seeuferweg" sowie von 15 Privatpersonen gut und hebt die Bestimmung von § 28c. des Strassengesetzes ZH auf. Das Raumplanungsgesetz des Bundes verlangt, dass der öffentliche Zugang zu See- und Flussufern sowie deren Begehung erleichtert werden (Artikel 3 Absatz 2 RPG). Dieser gesetzgeberische Wille gebietet gemäss der Rechtsprechung des Bundesgerichts eine ufernahe Wegführung, wo immer dies sinnvoll, möglich und zumutbar ist. Ohne die Option der Enteignung dürfte die Erstellung längerer Uferwegabschnitte jedoch praktisch verunmöglicht werden. Ein entsprechender Versuch könnte schon dann scheitern, wenn ein einziger Eigentümer in einer Reihe von Ufergrundstücken die freiwillige Abtretung der notwendigen Rechte verweigert und eine Wegführung hinter seinem Grundstück nicht in Betracht fällt. Indem der Kantonsrat die Möglichkeit der Enteignung ausschliesst, verstösst er deshalb gegen Bundesrecht. Das bedeutet allerdings nicht, dass es dem kantonalen Gesetzgeber grundsätzlich verwehrt wäre, die Interessenabwägung bei der Planung von Uferwegen vorzustrukturieren und dem Interesse der Grundeigentümer ein erhöhtes Gewicht beizumessen. Hinreichend offen wäre etwa der von der vorberatenden Kommission des Kantonsrats ursprünglich eingeschlagene Weg, die Beanspruchung von Privatgrundstücken gegen den Willen ihrer Eigentümer nur dann zuzulassen, wenn eine andere Führung des Uferwegs nicht oder nur mit unverhältnismässigem Aufwand möglich ist.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 19 novembre 2015 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 4 novembre 2015 (1C_157/2014) Chemins le long du lac de Zurich : expropriations exclues à tort C'est à tort que le Parlement du canton de Zurich a exclu de façon générale la possibilité d'exproprier pour réaliser des chemins au bord du lac. La nouvelle disposition de la loi zurichoise sur les routes viole le droit fédéral et est annulée. Le Tribunal fédéral admet un recours de l'association «Ja zum Seeuferweg». En 2010, l'initiative «Zürisee für alli», demandant la réalisation d'un chemin piétonnier au bord du lac de Zurich, a été déposée. L'initiative a été retirée après que le Parlement cantonal a proposé un contre-projet conçu en termes généraux. Sur cette base, le Conseil d'Etat du canton de Zurich a élaboré un complément à la loi cantonale sur les routes. Le Parlement a ajouté au projet du Conseil d'Etat une disposition selon laquelle les fonds privés ne pourront être ni expropriés, ni autrement mis à contribution, contre la volonté de leurs propriétaires pour la création d'un chemin le long du lac (§ 28c. de la loi zurichoise sur les routes). Il a adopté ce changement législatif à la fin 2013. Le Tribunal fédéral admet le recours de l'association «Ja zum Seeuferweg» et de 15 personnes privées et annule § 28c. de la loi zurichoise sur les routes. La loi fédérale sur l'aménagement du territoire prévoit de faciliter l'accès aux rives et le cheminement le long de celles-ci pour le public (art. 3 al. 2 let. c LAT). La volonté du législateur impose, selon la jurisprudence du Tribunal fédéral, un accès aux rives du lac, qui soit réalisable, judicieux et acceptable. Sans l'option de l'expropriation, la construction de longs tronçons d'un chemin au bord du lac serait rendue pratiquement impossible. Un tel projet pourrait déjà échouer si un propriétaire d'une seule parcelle sise au bord du lac devait s'opposer à la cession volontaire des droits nécessaires et qu'un chemin passant derrière sa parcelle n'entrait pas en considération. Le Parlement cantonal viole ainsi le droit fédéral, dans la mesure où il exclut la possibilité d'exproprier les propriétaires concernés. Cela ne signifie cependant pas qu'il est interdit au législateur cantonal de procéder à une pesée des intérêts lors de la planification de chemins piétonniers le long des rives et d'accorder une valeur significative à l'intérêt des propriétaires. La commission consultative du Parlement avait proposé initialement d'autoriser la sollicitation de fonds privés contre la volonté de leurs propriétaires seulement si un autre passage du chemin n'était pas possible ou occasionnait des dépenses disproportionnées : cette proposition pourrait être satisfaisante.
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Lausanne, 19. November 2015 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 4. November 2015 (1C_157/2014) Zürcher Seeuferwege: Enteignungen zu Unrecht ausgeschlossen Der Zürcher Kantonsrat hat die Möglichkeit von Enteignungen zur Realisierung von Seeuferwegen zu Unrecht generell ausgeschlossen. Die neue Bestimmung im Zürcher Strassengesetz verstösst gegen Bundesrecht und wird aufgehoben. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde des Vereins "Ja zum Seeuferweg" gut. 2010 war die Initiative "Zürisee für alli" zur Verwirklichung des Zürichsee-Uferwegs eingereicht worden. Die Initiative wurde zurückgezogen, nachdem der Kantonsrat einen Gegenvorschlag in der Form der allgemeinen Anregung beschlossen hatte. Der Regierungsrat arbeitete gestützt darauf eine Ergänzung des Zürcher Strassengesetzes aus. Der Kantonsrat fügte der regierungsrätlichen Vorlage die Bestimmung hinzu, wonach private Grundstücke gegen den Willen der Eigentümerinnen und Eigentümer für die Erstellung von Uferwegen weder enteignet noch anderweitig beansprucht werden dürften (§ 28c. Strassengesetz ZH). Er verabschiedete die Gesetzesänderung Ende 2013. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde des Vereins "Ja zum Seeuferweg" sowie von 15 Privatpersonen gut und hebt die Bestimmung von § 28c. des Strassengesetzes ZH auf. Das Raumplanungsgesetz des Bundes verlangt, dass der öffentliche Zugang zu See- und Flussufern sowie deren Begehung erleichtert werden (Artikel 3 Absatz 2 RPG). Dieser gesetzgeberische Wille gebietet gemäss der Rechtsprechung des Bundesgerichts eine ufernahe Wegführung, wo immer dies sinnvoll, möglich und zumutbar ist. Ohne die Option der Enteignung dürfte die Erstellung längerer Uferwegabschnitte jedoch praktisch verunmöglicht werden. Ein entsprechender Versuch könnte schon dann scheitern, wenn ein einziger Eigentümer in einer Reihe von Ufergrundstücken die freiwillige Abtretung der notwendigen Rechte verweigert und eine Wegführung hinter seinem Grundstück nicht in Betracht fällt. Indem der Kantonsrat die Möglichkeit der Enteignung ausschliesst, verstösst er deshalb gegen Bundesrecht. Das bedeutet allerdings nicht, dass es dem kantonalen Gesetzgeber grundsätzlich verwehrt wäre, die Interessenabwägung bei der Planung von Uferwegen vorzustrukturieren und dem Interesse der Grundeigentümer ein erhöhtes Gewicht beizumessen. Hinreichend offen wäre etwa der von der vorberatenden Kommission des Kantonsrats ursprünglich eingeschlagene Weg, die Beanspruchung von Privatgrundstücken gegen den Willen ihrer Eigentümer nur dann zuzulassen, wenn eine andere Führung des Uferwegs nicht oder nur mit unverhältnismässigem Aufwand möglich ist.
Lausanne, le 19 novembre 2015 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 4 novembre 2015 (1C_157/2014) Chemins le long du lac de Zurich : expropriations exclues à tort C'est à tort que le Parlement du canton de Zurich a exclu de façon générale la possibilité d'exproprier pour réaliser des chemins au bord du lac. La nouvelle disposition de la loi zurichoise sur les routes viole le droit fédéral et est annulée. Le Tribunal fédéral admet un recours de l'association «Ja zum Seeuferweg». En 2010, l'initiative «Zürisee für alli», demandant la réalisation d'un chemin piétonnier au bord du lac de Zurich, a été déposée. L'initiative a été retirée après que le Parlement cantonal a proposé un contre-projet conçu en termes généraux. Sur cette base, le Conseil d'Etat du canton de Zurich a élaboré un complément à la loi cantonale sur les routes. Le Parlement a ajouté au projet du Conseil d'Etat une disposition selon laquelle les fonds privés ne pourront être ni expropriés, ni autrement mis à contribution, contre la volonté de leurs propriétaires pour la création d'un chemin le long du lac (§ 28c. de la loi zurichoise sur les routes). Il a adopté ce changement législatif à la fin 2013. Le Tribunal fédéral admet le recours de l'association «Ja zum Seeuferweg» et de 15 personnes privées et annule § 28c. de la loi zurichoise sur les routes. La loi fédérale sur l'aménagement du territoire prévoit de faciliter l'accès aux rives et le cheminement le long de celles-ci pour le public (art. 3 al. 2 let. c LAT). La volonté du législateur impose, selon la jurisprudence du Tribunal fédéral, un accès aux rives du lac, qui soit réalisable, judicieux et acceptable. Sans l'option de l'expropriation, la construction de longs tronçons d'un chemin au bord du lac serait rendue pratiquement impossible. Un tel projet pourrait déjà échouer si un propriétaire d'une seule parcelle sise au bord du lac devait s'opposer à la cession volontaire des droits nécessaires et qu'un chemin passant derrière sa parcelle n'entrait pas en considération. Le Parlement cantonal viole ainsi le droit fédéral, dans la mesure où il exclut la possibilité d'exproprier les propriétaires concernés. Cela ne signifie cependant pas qu'il est interdit au législateur cantonal de procéder à une pesée des intérêts lors de la planification de chemins piétonniers le long des rives et d'accorder une valeur significative à l'intérêt des propriétaires. La commission consultative du Parlement avait proposé initialement d'autoriser la sollicitation de fonds privés contre la volonté de leurs propriétaires seulement si un autre passage du chemin n'était pas possible ou occasionnait des dépenses disproportionnées : cette proposition pourrait être satisfaisante.
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1C_158_2015_yyyy_mm_dd_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 3. Mai 2016 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteile vom 3. Mai 2016 (1C_158/2015, 1C_159/2015, 1C_160/2015) Beschränkung von Zweitwohnungen: Bundesgericht verlangt Abklärungen zu möglichem Rechtsmissbrauch Das Bundesgericht heisst zwei Beschwerden von Helvetia Nostra betreffend Bauprojekte im Walliser Ferienort Ovronnaz gut. Mit Blick auf einen möglichen Rechtsmissbrauch im Zusammenhang mit der Zweitwohnungsbeschränkung muss vertieft abgeklärt werden, ob für die insgesamt 44 als Erstdomizil bewilligten Wohnungen in Ovronnaz mit seinen rund 700 festen Einwohnern eine entsprechende Nachfrage besteht. Eine dritte Beschwerde von Helvetia Nostra betreffend ein Einfamilienhaus im gleichen Gebiet weist das Bundesgericht ab. Die Walliser Gemeinde Leytron hatte im Dezember 2012 die Baubewilligung für zwei Projekte im Ferienort Ovronnaz erteilt. Vorgesehen ist die Erstellung von Mehrparteienchalets und zwei Einzelchalets mit insgesamt 44 Wohnungen. Im gleichen Zeitraum wurde auch der Bau eines Einfamilienhauses bewilligt. Die neuen Wohnungen, die alle im gleichen Gebiet von Ovronnaz entstehen sollen, waren ursprünglich als Zweitwohnungen bewilligt worden. Nachdem das Bundesgericht 2013 entschieden hatte, dass die ein Jahr zuvor angenommene Zweitwohnungsinitiative unmittelbar anwendbar sei, verband die Gemeinde die Baubewilligungen nachträglich mit der Auflage, dass die Wohnungen als Erstwohnungen zu nutzen seien. Helvetia Nostra gelangte gegen die Baubewilligungen ans Walliser Kantonsgericht, das die Beschwerden 2015 abwies. Das Bundesgericht heisst an seiner öffentlichen Beratung vom Dienstag die zwei Beschwerden von Helvetia Nostra betreffend die Mehrparteienchalets und die zwei Einzelchalets gut und weist die Sachen zur Neubeurteilung zurück. Gemäss Artikel 75b der Bundesverfassung darf der Zweitwohnungsanteil in Gemeinden 20 Prozent nicht übersteigen. Das Zweitwohnungsgesetz sieht bei einer Überschreitung vor, dass die Gemeinden nur Erstwohnungen bewilligen dürfen und diese Nutzungsbeschränkung im Grundbuch vermerkt wird. Die Nutzungsbeschränkung kann auf bestimmte Zeit sistiert werden, wenn der Eigentümer für die zu einem angemessenen Mietzins ausgeschriebene Erstwohnung keinen Mieter findet. Gemäss Bundesgericht ist nicht auszuschliessen, dass gewisse Bauherrschaften versucht sein könnten, den Bewilligungsbehörden falsche Angaben zur Nutzung als Erstwohnung zu machen. Von einem solchen Rechtsmissbrauch ist jedoch nur in offensichtlichen Fällen auszugehen. Das kann unter anderem der Fall sein, wenn keine entsprechende Nachfrage an Erstwohnungen besteht. Das Bundesgericht hat bisher in sieben Fällen aus unterschiedlichen Kantonen über einen möglichen Rechtsmissbrauch im Zusammenhang mit der Zweitwohnungsbeschränkung entschieden und dabei keinen feststehenden offensichtlichen Rechtsmissbrauch festgestellt. In zwei Fällen hat es von den kantonalen Behörden zusätzliche Abklärungen verlangt. Gestützt auf seine bisherigen Entscheide kommt das Bundesgericht bezüglich der beiden zu beurteilenden Mehrparteienchalets und den beiden Einzelchalets zum Schluss, dass eine Nachfrage nach 44 neuen Erstwohnung im Ferienort Ovronnaz mit rund 700 festen Einwohnern nicht ausreichend ausgewiesen ist. Die Vorinstanzen werden zur Frage der Nachfrage vertiefte Abklärungen treffen müssen. Dazu ist insbesondere die Leerstandsquote für Wohnungen des fraglichen Typs zu ermitteln. Bei den Bauherrschaften können Angaben zu potentiellen Käufern erhoben werden. Ebenfalls abzuklären ist, ob die Wohnungen aufgrund ihrer Lage, ihrer Art und ihres Preises zum Verkauf oder zur Vermietung als Erstwohnungen überhaupt in Frage kommen. Die weitere, von Helvetia Nostra und von Nachbarn erhobene Beschwerde betreffend die Baubewilligung für das Einfamilienhaus weist das Bundesgericht am Dienstag ab. Der Bauherr beabsichtigt, dieses Haus als Erstwohnung selber zu nutzen und es bestehen keine Hinweise auf einen Rechtsmissbrauch.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 3 mai 2016 Pas d'embargo Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêts du 3 mai 2016 (1C_158/2015, 1C_159/2015, 1C_160/2015) Limitation des résidences secondaires : le Tribunal fédéral exige des vérifications afin d'éviter les abus de droit Le Tribunal fédéral admet deux recours d'Helvetia Nostra concernant des projets de constructions dans la station valaisanne d'Ovronnaz. Afin de prévenir les éventuels abus de droit en relation avec la limitation des résidences secondaires, il y a lieu de vérifier de manière plus approfondie s'il existe une demande pour 44 résidences principales dans la station d'Ovronnaz qui compte quelque 700 habitants à l'année. Un troisième recours, qui concerne un unique logement dans le même secteur, est rejeté. La commune valaisanne de Leytron a délivré en décembre 2012 deux permis de construire pour des chalets de plusieurs appartements et deux chalets individuels dans la station touristique d'Ovronnaz, soit 44 logements au total. Elle a simultanément autorisé la construction d'une maison unifamiliale. Ces projets, situés dans le même secteur d'Ovronnaz, concernaient à l'origine des résidences secondaires. En 2013, le Tribunal fédéral a décidé que l'initiative sur les résidences secondaires adoptée l'année précédente était immédiatement applicable. La commune a alors complété les autorisations de construire par des avenants imposant l'utilisation des logements comme résidences principales. Helvetia Nostra a recouru contre les permis de construire auprès du Tribunal cantonal valaisan, qui l'a déboutée en 2015. Dans sa délibération publique de mardi, le Tribunal fédéral admet les deux recours d'Helvetia Nostra concernant les habitations plurifamiliales et les deux chalets individuels, et renvoie les causes pour nouveaux jugements. L'article 75b de la Constitution fédérale interdit les nouvelles résidences secondaires dans les communes comptant plus de 20 pour cent de ce type de logements. La loi fédérale sur les résidences secondaires (LRS) prévoit dans ces cas que seules des résidences principales peuvent être construites, cette affectation devant être mentionnée au Registre foncier. Cette limitation d'utilisation peut être suspendue pendant une durée déterminée si le propriétaire prouve qu'il n'a pas pu trouver une personne disposée à utiliser légalement le logement offert à des conditions raisonnables. Selon le Tribunal fédéral, on ne peut exclure que certains constructeurs ne tentent de contourner la réglementation en prétendant faussement construire des résidences principales. Un tel abus de droit ne peut toutefois être reconnu que dans les cas manifestes. Tel peut être le cas lorsqu'il n'existe pas de demande pour des résidences principales. Sur les sept arrêts rendus à ce jour dans ce domaine concernant différents cantons, un tel abus n'a jamais été définitivement retenu. Dans deux cas, la cause a été renvoyée à l'autorité cantonale afin d'éclaircir la situation. S'appuyant sur ses décisions précédentes, le Tribunal fédéral constate que l'existence d'une demande pour des résidences principales n'est pas suffisamment démontrée pour un tel nombre de logements, dans une station à vocation touristique qui ne compte que 700 habitants à l'année. Les instances précédentes devront donc examiner la question de façon approfondie, notamment en déterminant le taux de vacance pour les résidences principales, en tenant compte des acheteurs potentiels qui se sont déjà présentés et en vérifiant que les logements, par leur situation, leur typologie et leurs prix (à la vente ou la location), se prêtent réellement à une utilisation en tant que résidences principales. Le troisième recours, formé par Helvetia Nostra et un voisin, et portant sur la maison unifamiliale dans le même secteur, a en revanche été rejeté dans la même séance: le constructeur désire occuper lui-même le logement en résidence principale, et il n'existe pas d'indice d'abus de droit.
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Lausanne, 3. Mai 2016 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteile vom 3. Mai 2016 (1C_158/2015, 1C_159/2015, 1C_160/2015) Beschränkung von Zweitwohnungen: Bundesgericht verlangt Abklärungen zu möglichem Rechtsmissbrauch Das Bundesgericht heisst zwei Beschwerden von Helvetia Nostra betreffend Bauprojekte im Walliser Ferienort Ovronnaz gut. Mit Blick auf einen möglichen Rechtsmissbrauch im Zusammenhang mit der Zweitwohnungsbeschränkung muss vertieft abgeklärt werden, ob für die insgesamt 44 als Erstdomizil bewilligten Wohnungen in Ovronnaz mit seinen rund 700 festen Einwohnern eine entsprechende Nachfrage besteht. Eine dritte Beschwerde von Helvetia Nostra betreffend ein Einfamilienhaus im gleichen Gebiet weist das Bundesgericht ab. Die Walliser Gemeinde Leytron hatte im Dezember 2012 die Baubewilligung für zwei Projekte im Ferienort Ovronnaz erteilt. Vorgesehen ist die Erstellung von Mehrparteienchalets und zwei Einzelchalets mit insgesamt 44 Wohnungen. Im gleichen Zeitraum wurde auch der Bau eines Einfamilienhauses bewilligt. Die neuen Wohnungen, die alle im gleichen Gebiet von Ovronnaz entstehen sollen, waren ursprünglich als Zweitwohnungen bewilligt worden. Nachdem das Bundesgericht 2013 entschieden hatte, dass die ein Jahr zuvor angenommene Zweitwohnungsinitiative unmittelbar anwendbar sei, verband die Gemeinde die Baubewilligungen nachträglich mit der Auflage, dass die Wohnungen als Erstwohnungen zu nutzen seien. Helvetia Nostra gelangte gegen die Baubewilligungen ans Walliser Kantonsgericht, das die Beschwerden 2015 abwies. Das Bundesgericht heisst an seiner öffentlichen Beratung vom Dienstag die zwei Beschwerden von Helvetia Nostra betreffend die Mehrparteienchalets und die zwei Einzelchalets gut und weist die Sachen zur Neubeurteilung zurück. Gemäss Artikel 75b der Bundesverfassung darf der Zweitwohnungsanteil in Gemeinden 20 Prozent nicht übersteigen. Das Zweitwohnungsgesetz sieht bei einer Überschreitung vor, dass die Gemeinden nur Erstwohnungen bewilligen dürfen und diese Nutzungsbeschränkung im Grundbuch vermerkt wird. Die Nutzungsbeschränkung kann auf bestimmte Zeit sistiert werden, wenn der Eigentümer für die zu einem angemessenen Mietzins ausgeschriebene Erstwohnung keinen Mieter findet. Gemäss Bundesgericht ist nicht auszuschliessen, dass gewisse Bauherrschaften versucht sein könnten, den Bewilligungsbehörden falsche Angaben zur Nutzung als Erstwohnung zu machen. Von einem solchen Rechtsmissbrauch ist jedoch nur in offensichtlichen Fällen auszugehen. Das kann unter anderem der Fall sein, wenn keine entsprechende Nachfrage an Erstwohnungen besteht. Das Bundesgericht hat bisher in sieben Fällen aus unterschiedlichen Kantonen über einen möglichen Rechtsmissbrauch im Zusammenhang mit der Zweitwohnungsbeschränkung entschieden und dabei keinen feststehenden offensichtlichen Rechtsmissbrauch festgestellt. In zwei Fällen hat es von den kantonalen Behörden zusätzliche Abklärungen verlangt. Gestützt auf seine bisherigen Entscheide kommt das Bundesgericht bezüglich der beiden zu beurteilenden Mehrparteienchalets und den beiden Einzelchalets zum Schluss, dass eine Nachfrage nach 44 neuen Erstwohnung im Ferienort Ovronnaz mit rund 700 festen Einwohnern nicht ausreichend ausgewiesen ist. Die Vorinstanzen werden zur Frage der Nachfrage vertiefte Abklärungen treffen müssen. Dazu ist insbesondere die Leerstandsquote für Wohnungen des fraglichen Typs zu ermitteln. Bei den Bauherrschaften können Angaben zu potentiellen Käufern erhoben werden. Ebenfalls abzuklären ist, ob die Wohnungen aufgrund ihrer Lage, ihrer Art und ihres Preises zum Verkauf oder zur Vermietung als Erstwohnungen überhaupt in Frage kommen. Die weitere, von Helvetia Nostra und von Nachbarn erhobene Beschwerde betreffend die Baubewilligung für das Einfamilienhaus weist das Bundesgericht am Dienstag ab. Der Bauherr beabsichtigt, dieses Haus als Erstwohnung selber zu nutzen und es bestehen keine Hinweise auf einen Rechtsmissbrauch.
Lausanne, le 3 mai 2016 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêts du 3 mai 2016 (1C_158/2015, 1C_159/2015, 1C_160/2015) Limitation des résidences secondaires : le Tribunal fédéral exige des vérifications afin d'éviter les abus de droit Le Tribunal fédéral admet deux recours d'Helvetia Nostra concernant des projets de constructions dans la station valaisanne d'Ovronnaz. Afin de prévenir les éventuels abus de droit en relation avec la limitation des résidences secondaires, il y a lieu de vérifier de manière plus approfondie s'il existe une demande pour 44 résidences principales dans la station d'Ovronnaz qui compte quelque 700 habitants à l'année. Un troisième recours, qui concerne un unique logement dans le même secteur, est rejeté. La commune valaisanne de Leytron a délivré en décembre 2012 deux permis de construire pour des chalets de plusieurs appartements et deux chalets individuels dans la station touristique d'Ovronnaz, soit 44 logements au total. Elle a simultanément autorisé la construction d'une maison unifamiliale. Ces projets, situés dans le même secteur d'Ovronnaz, concernaient à l'origine des résidences secondaires. En 2013, le Tribunal fédéral a décidé que l'initiative sur les résidences secondaires adoptée l'année précédente était immédiatement applicable. La commune a alors complété les autorisations de construire par des avenants imposant l'utilisation des logements comme résidences principales. Helvetia Nostra a recouru contre les permis de construire auprès du Tribunal cantonal valaisan, qui l'a déboutée en 2015. Dans sa délibération publique de mardi, le Tribunal fédéral admet les deux recours d'Helvetia Nostra concernant les habitations plurifamiliales et les deux chalets individuels, et renvoie les causes pour nouveaux jugements. L'article 75b de la Constitution fédérale interdit les nouvelles résidences secondaires dans les communes comptant plus de 20 pour cent de ce type de logements. La loi fédérale sur les résidences secondaires (LRS) prévoit dans ces cas que seules des résidences principales peuvent être construites, cette affectation devant être mentionnée au Registre foncier. Cette limitation d'utilisation peut être suspendue pendant une durée déterminée si le propriétaire prouve qu'il n'a pas pu trouver une personne disposée à utiliser légalement le logement offert à des conditions raisonnables. Selon le Tribunal fédéral, on ne peut exclure que certains constructeurs ne tentent de contourner la réglementation en prétendant faussement construire des résidences principales. Un tel abus de droit ne peut toutefois être reconnu que dans les cas manifestes. Tel peut être le cas lorsqu'il n'existe pas de demande pour des résidences principales. Sur les sept arrêts rendus à ce jour dans ce domaine concernant différents cantons, un tel abus n'a jamais été définitivement retenu. Dans deux cas, la cause a été renvoyée à l'autorité cantonale afin d'éclaircir la situation. S'appuyant sur ses décisions précédentes, le Tribunal fédéral constate que l'existence d'une demande pour des résidences principales n'est pas suffisamment démontrée pour un tel nombre de logements, dans une station à vocation touristique qui ne compte que 700 habitants à l'année. Les instances précédentes devront donc examiner la question de façon approfondie, notamment en déterminant le taux de vacance pour les résidences principales, en tenant compte des acheteurs potentiels qui se sont déjà présentés et en vérifiant que les logements, par leur situation, leur typologie et leurs prix (à la vente ou la location), se prêtent réellement à une utilisation en tant que résidences principales. Le troisième recours, formé par Helvetia Nostra et un voisin, et portant sur la maison unifamiliale dans le même secteur, a en revanche été rejeté dans la même séance: le constructeur désire occuper lui-même le logement en résidence principale, et il n'existe pas d'indice d'abus de droit.
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1C_163_2018_2018_11_08_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 8. November 2018 Embargo: 8. November 2018, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 29. Oktober 2018 (1C_163/2018, 1C_239/2018) Abstimmung Geldspielgesetz: Beschwerden der Piratenpartei abgewiesen Das Bundesgericht weist die Beschwerden der Piratenpartei im Zusammenhang mit der Abstimmung über das Geldspielgesetz ab. Die im Vorfeld der Abstimmung vom vergangenen 10. Juni erfolgten behördlichen Interventionen (Abstimmungsvideo der Bundeskanzlei, Medienmitteilungen der Kantone und von Swisslos/Loterie Romande) haben die Abstimmungsfreiheit nicht verletzt. Die Bundesversammlung hatte im September 2017 das neue Bundesgesetz über Geldspiele (Geldspielgesetz) beschlossen. Gegen das Gesetz wurde das Referendum ergriffen. In der eidgenössischen Volksabstimmung vom vergangenen 10. Juni wurde das Geldspielgesetz gemäss vorläufigem amtlichem Endergebnis mit 72,9 % Ja-Stimmen angenommen. Bereits vor der Abstimmung hatten die Piratenpartei Schweiz, die Piratenpartei Zentralschweiz sowie eine Privatperson Beschwerden beim Bundesgericht erhoben. Das Bundesgericht weist die Beschwerden ab. Die Beschwerdeführer rügen, dass verschiedene behördliche Interventionen im Vorfeld der Abstimmung die in der Bundesverfassung verankerte Abstimmungsfreiheit verletzen würden. Sie beanstanden zunächst das von der Bundeskanzlei veröffentlichte Abstimmungsvideo. Der im Video wiedergegebene Text stellt jedoch nur eine Zusammenfassung der vom Bundesrat gemachten Abstimmungserläuterungen dar, zu deren Überprüfung das Bundesgericht nicht befugt ist. Die Verwendung des Mediums Video als Instrument zur Information der Stimmberechtigten ist prinzipiell zulässig. Weiter rügen die Beschwerdeführer eine im Vorfeld der Abstimmung veröffentlichte Medienmitteilung, mit der die Kantonsregierungen das neue Geldspielgesetz unterstützt haben. Gemäss bisheriger Rechtsprechung des Bundesgerichts sind kantonale Interventionen im Vorfeld eidgenössischer Abstimmungen nur zulässig, wenn der Kanton von der Abstimmung mehr als die anderen Kantone betroffen ist (BGE 143 I 78, Medienmitteilung des Bundesgerichts vom 29. Dezember 2016). Das ist vorliegend zwar nicht der Fall. Das Bundesgericht entwickelt seine Rechtsprechung aber dahin weiter, dass die Kantonsregierungen auch dann eine Abstimmungsempfehlung abgeben dürfen, wenn ihr Kanton namhaft betroffen ist. Diese Voraussetzung ist beim Geldspielgesetz erfüllt, denn dieses will sicherstellen, dass auch die Erträge von Geldspielen im Internet den Gemeinwesen zukommen und damit für gemeinnützige Zwecke zur Verfügung stehen. Die Medienmitteilung einer Kantonsregierung muss allerdings den Kriterien der Sachlichkeit, der Verhältnismässigkeit und der Transparenz genügen, was im konkreten Fall zutrifft. Gerügt haben die Beschwerdeführer sodann eine Medienmitteilung von der Swisslos und der Loterie Romande. Beide Organisationen werden von den Kantonen beherrscht, von der Abstimmung indessen zweifellos besonders betroffen. Ihre pointierte, aber nicht unsachliche Stellungnahme ist deshalb ebenfalls nicht zu beanstanden. Schliesslich ist das Abstimmungsresultat derart klar ausgefallen, dass ein anderer Ausgang der Abstimmung selbst dann nicht ernsthaft in Betracht fällt, wenn gewisse Interventionen als problematisch zu erachten wären und die Abstimmung ohne entsprechende Mängel durchgeführt worden wäre.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 8 novembre 2018 Embargo : 8 novembre 2018, 12h00 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 29 octobre 2018 (1C_163/2018, 1C_239/2018) Votation fédérale relative à la loi fédérale sur les jeux d'argent : les recours du Parti Pirate sont rejetés Le Tribunal fédéral rejette les recours déposés par le Parti Pirate en lien avec la votation relative à la loi sur les jeux d'argent. Les interventions des autorités qui ont précédé la votation du 10 juin dernier (vidéo de la Chancellerie fédérale sur la votation, communiqués de presse des cantons et de Swisslos/Loterie Romande) n'ont pas violé la liberté de vote. L'Assemblée fédérale a adopté en septembre 2017 la nouvelle loi fédérale sur les jeux d'argent (loi sur les jeux d'argent). La loi a fait l'objet d'un référendum et a été soumise en votation populaire fédérale le 10 juin dernier. Selon les résultats finaux provisoires officiels, elle a été acceptée par 72,9 % des votants. Avant la votation, le Parti Pirate Suisse, le Parti Pirate de Suisse centrale ainsi qu'une personne privée ont recouru auprès du Tribunal fédéral. Le Tribunal fédéral rejette les recours. Les recourants font valoir que diverses interventions des autorités avant la votation ont porté atteinte à la liberté de vote inscrite dans la Constitution fédérale. Ils critiquent tout d'abord la vidéo sur la votation mise en ligne par la Chancellerie fédérale. Le texte reproduit dans la vidéo n'est toutefois qu'un résumé des explications données aux électeurs par le Conseil fédéral, dont l'examen échappe à la cognition du Tribunal fédéral. Le recours à la vidéo comme instrument d'information des électeurs est en principe admissible. Les recourants s'en prennent également à un communiqué de presse publié avant la votation dans lequel les gouvernements cantonaux ont manifesté leur soutien à la nouvelle loi sur les jeux d'argent. Selon la jurisprudence du Tribunal fédéral, les interventions des cantons avant les votations fédérales ne sont admissibles que lorsque le canton est concerné par la votation plus que les autres cantons (ATF 143 I 78, communiqué de presse du Tribunal fédéral du 29 décembre 2016). Tel n'est pas le cas en l'occurrence. Le Tribunal fédéral précise cependant sa jurisprudence, en ce sens que les gouvernements cantonaux peuvent aussi adresser des recommandations de vote lorsque leur canton est particulièrement concerné. Cette condition est réalisée dans le cas de la votation relative à la loi sur les jeux d'argent, dans la mesure où cette loi entend garantir que les recettes issues des jeux d'argent sur Internet bénéficient aussi aux collectivités publiques et qu'elles soient affectées à des buts d'utilité publique. Le communiqué de presse d'un gouvernement cantonal doit néanmoins satisfaire aux critères de l'objectivité, de la proportionnalité et de la transparence, ce qui est le cas en l'espèce. Les recourants ont ensuite mis en cause un communiqué de presse de Swisslos et de la Loterie Romande. Ces deux organisations sont toutefois dominées par les cantons et sont incontestablement particulièrement concernées par la votation. Leur prise de position, bien qu'engagée, n'en reste pas moins objective et est de ce fait également admissible. Enfin, le résultat de la votation est tellement net qu'une autre issue n'entre pas sérieusement en considération, même si certaines interventions avaient été jugées problématiques et si la votation avait eu lieu sans les vices correspondants.
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1C_163_2018_2018_11_08_T_{lang}
Lausanne, 8. November 2018 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 29. Oktober 2018 (1C_163/2018, 1C_239/2018) Abstimmung Geldspielgesetz: Beschwerden der Piratenpartei abgewiesen Das Bundesgericht weist die Beschwerden der Piratenpartei im Zusammenhang mit der Abstimmung über das Geldspielgesetz ab. Die im Vorfeld der Abstimmung vom vergangenen 10. Juni erfolgten behördlichen Interventionen (Abstimmungsvideo der Bundeskanzlei, Medienmitteilungen der Kantone und von Swisslos/Loterie Romande) haben die Abstimmungsfreiheit nicht verletzt. Die Bundesversammlung hatte im September 2017 das neue Bundesgesetz über Geldspiele (Geldspielgesetz) beschlossen. Gegen das Gesetz wurde das Referendum ergriffen. In der eidgenössischen Volksabstimmung vom vergangenen 10. Juni wurde das Geldspielgesetz gemäss vorläufigem amtlichem Endergebnis mit 72,9 % Ja-Stimmen angenommen. Bereits vor der Abstimmung hatten die Piratenpartei Schweiz, die Piratenpartei Zentralschweiz sowie eine Privatperson Beschwerden beim Bundesgericht erhoben. Das Bundesgericht weist die Beschwerden ab. Die Beschwerdeführer rügen, dass verschiedene behördliche Interventionen im Vorfeld der Abstimmung die in der Bundesverfassung verankerte Abstimmungsfreiheit verletzen würden. Sie beanstanden zunächst das von der Bundeskanzlei veröffentlichte Abstimmungsvideo. Der im Video wiedergegebene Text stellt jedoch nur eine Zusammenfassung der vom Bundesrat gemachten Abstimmungserläuterungen dar, zu deren Überprüfung das Bundesgericht nicht befugt ist. Die Verwendung des Mediums Video als Instrument zur Information der Stimmberechtigten ist prinzipiell zulässig. Weiter rügen die Beschwerdeführer eine im Vorfeld der Abstimmung veröffentlichte Medienmitteilung, mit der die Kantonsregierungen das neue Geldspielgesetz unterstützt haben. Gemäss bisheriger Rechtsprechung des Bundesgerichts sind kantonale Interventionen im Vorfeld eidgenössischer Abstimmungen nur zulässig, wenn der Kanton von der Abstimmung mehr als die anderen Kantone betroffen ist (BGE 143 I 78, Medienmitteilung des Bundesgerichts vom 29. Dezember 2016). Das ist vorliegend zwar nicht der Fall. Das Bundesgericht entwickelt seine Rechtsprechung aber dahin weiter, dass die Kantonsregierungen auch dann eine Abstimmungsempfehlung abgeben dürfen, wenn ihr Kanton namhaft betroffen ist. Diese Voraussetzung ist beim Geldspielgesetz erfüllt, denn dieses will sicherstellen, dass auch die Erträge von Geldspielen im Internet den Gemeinwesen zukommen und damit für gemeinnützige Zwecke zur Verfügung stehen. Die Medienmitteilung einer Kantonsregierung muss allerdings den Kriterien der Sachlichkeit, der Verhältnismässigkeit und der Transparenz genügen, was im konkreten Fall zutrifft. Gerügt haben die Beschwerdeführer sodann eine Medienmitteilung von der Swisslos und der Loterie Romande. Beide Organisationen werden von den Kantonen beherrscht, von der Abstimmung indessen zweifellos besonders betroffen. Ihre pointierte, aber nicht unsachliche Stellungnahme ist deshalb ebenfalls nicht zu beanstanden. Schliesslich ist das Abstimmungsresultat derart klar ausgefallen, dass ein anderer Ausgang der Abstimmung selbst dann nicht ernsthaft in Betracht fällt, wenn gewisse Interventionen als problematisch zu erachten wären und die Abstimmung ohne entsprechende Mängel durchgeführt worden wäre.
Lausanne, le 8 novembre 2018 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 29 octobre 2018 (1C_163/2018, 1C_239/2018) Votation fédérale relative à la loi fédérale sur les jeux d'argent : les recours du Parti Pirate sont rejetés Le Tribunal fédéral rejette les recours déposés par le Parti Pirate en lien avec la votation relative à la loi sur les jeux d'argent. Les interventions des autorités qui ont précédé la votation du 10 juin dernier (vidéo de la Chancellerie fédérale sur la votation, communiqués de presse des cantons et de Swisslos/Loterie Romande) n'ont pas violé la liberté de vote. L'Assemblée fédérale a adopté en septembre 2017 la nouvelle loi fédérale sur les jeux d'argent (loi sur les jeux d'argent). La loi a fait l'objet d'un référendum et a été soumise en votation populaire fédérale le 10 juin dernier. Selon les résultats finaux provisoires officiels, elle a été acceptée par 72,9 % des votants. Avant la votation, le Parti Pirate Suisse, le Parti Pirate de Suisse centrale ainsi qu'une personne privée ont recouru auprès du Tribunal fédéral. Le Tribunal fédéral rejette les recours. Les recourants font valoir que diverses interventions des autorités avant la votation ont porté atteinte à la liberté de vote inscrite dans la Constitution fédérale. Ils critiquent tout d'abord la vidéo sur la votation mise en ligne par la Chancellerie fédérale. Le texte reproduit dans la vidéo n'est toutefois qu'un résumé des explications données aux électeurs par le Conseil fédéral, dont l'examen échappe à la cognition du Tribunal fédéral. Le recours à la vidéo comme instrument d'information des électeurs est en principe admissible. Les recourants s'en prennent également à un communiqué de presse publié avant la votation dans lequel les gouvernements cantonaux ont manifesté leur soutien à la nouvelle loi sur les jeux d'argent. Selon la jurisprudence du Tribunal fédéral, les interventions des cantons avant les votations fédérales ne sont admissibles que lorsque le canton est concerné par la votation plus que les autres cantons (ATF 143 I 78, communiqué de presse du Tribunal fédéral du 29 décembre 2016). Tel n'est pas le cas en l'occurrence. Le Tribunal fédéral précise cependant sa jurisprudence, en ce sens que les gouvernements cantonaux peuvent aussi adresser des recommandations de vote lorsque leur canton est particulièrement concerné. Cette condition est réalisée dans le cas de la votation relative à la loi sur les jeux d'argent, dans la mesure où cette loi entend garantir que les recettes issues des jeux d'argent sur Internet bénéficient aussi aux collectivités publiques et qu'elles soient affectées à des buts d'utilité publique. Le communiqué de presse d'un gouvernement cantonal doit néanmoins satisfaire aux critères de l'objectivité, de la proportionnalité et de la transparence, ce qui est le cas en l'espèce. Les recourants ont ensuite mis en cause un communiqué de presse de Swisslos et de la Loterie Romande. Ces deux organisations sont toutefois dominées par les cantons et sont incontestablement particulièrement concernées par la votation. Leur prise de position, bien qu'engagée, n'en reste pas moins objective et est de ce fait également admissible. Enfin, le résultat de la votation est tellement net qu'une autre issue n'entre pas sérieusement en considération, même si certaines interventions avaient été jugées problématiques et si la votation avait eu lieu sans les vices correspondants.
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1C_176_2013_2014_01_10_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 10. Januar 2014 Embargo: 10. Januar 2014, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteile vom 7. Januar 2014 (1C_176/2013, 1C_684/2013, 1C_570/2013) Urteile des Bundesgerichts zum geänderten Hooligan-Konkordat Das Bundesgericht kommt zum Schluss, dass die meisten Bestimmungen des geänderten Konkordats gegen Gewalt bei Sportveranstaltungen mit den Grundrechten vereinbar sind. Hingegen heisst es in Bezug auf zwei Bestimmungen zwei Beschwerden teilweise gut. Korrigiert wird die Minimaldauer von Rayonverboten, welche nun weniger als ein Jahr betragen kann. Zudem hebt das Bundesgericht eine Bestimmung auf, die bei unentschuldbarer Verletzung einer Meldeauflage zwingend eine Verdoppelung der Dauer dieser Massnahme vorsah. In einem weiteren Urteil weist das Bundesgericht eine Beschwerde gegen die Abstimmungserläuterungen des Kantons Zürich zur Referendumsabstimmung über das Konkordat ab. Nachdem die Behörden in den letzten Jahren eine Zunahme von gewalttätigen Ausschreitungen im Rahmen von Fussball- und Eishockeyspielen feststellten, hat die Konferenz der Kantonalen Justiz- und Polizeidirektorinnen und -direktoren (KKJPD) am 2. Februar 2012 zahlreiche Änderungen des Konkordats vom 15. November 2007 über Massnahmen gegen Gewalt anlässlich von Sportveranstaltungen beschlossen. Kernpunkte der Konkordatsänderung sind die Einführung einer Bewilligungspflicht für Fussball- und Eishockeyspiele der obersten Spielklassen, die Regelung der Identitätskontrollen und Personendurchsuchungen durch die Polizei und private Sicherheitsdienste sowie Verschärfungen bei den Rayonverboten und Meldeauflagen. Die Beschwerdeführer, die regelmässig Fussball- und Eishockeyspiele in der ganzen Schweiz besuchen, haben beim Bundesgericht den Beitritt der Kantone Aargau und Luzern zum geänderten Konkordat wegen Verletzung verschiedener Grundrechte angefochten. Das Bundesgericht kommt zum Schluss, dass die meisten Bestimmungen des geänderten Konkordats mit den Grundrechten vereinbar sind. Hingegen verstösst das geänderte Konkordat in zwei Punkten gegen den Verhältnismässigkeitsgrundsatz. Das betrifft die einjährige Minimaldauer bei den Rayonverboten für bestimmte Sportanlässe und eine Bestimmung, die zwingend eine Verdoppelung der Dauer einer Meldeauflage vorsieht, wenn die Massnahme ohne entschuldbare Gründe verletzt wird. Bei der Anwendung dieser Vorschriften wird den konkreten Umständen des jeweiligen Einzelfalls nicht hinreichend Rechnung getragen. Deshalb hebt das Bundesgericht die beiden Bestimmungen auf. Rayonverbote und Meldeauflagen können aber zur Vorbeugung von Gewalttaten bei Sportanlässen trotzdem weiterhin verfügt werden, soweit sie sich als verhältnismässig erweisen (Urteil 1C_176/2013 und 1C_684/2013). Ein weiteres Urteil (1C_570/2013) betrifft die Referendumsabstimmung über das geänderte Konkordat im Kanton Zürich. Die Beschwerdeführer kritisieren, mit den in der Abstimmungszeitung verwendeten Fotos werde die freie Willensbildung der Stimmberechtigten beeinträchtigt. Das Bundesgericht verneint dies. Angesichts des hohen JaStimmen-Anteils von 85,45% kann zudem ausgeschlossen werden, dass ein Verzicht auf die Abbildungen in der Abstimmungszeitung zu einem anderen Abstimmungsergebnis geführt hätte.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 10 janvier 2014 Embargo : 10 janvier 2014, 12:00 heures Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêts du 7 janvier 2014 (1C_176/2013, 1C_684/2013, 1C_570/2013) Arrêts du Tribunal fédéral concernant le concordat sur les hooligans Le Tribunal fédéral constate que la majorité des normes faisant l'objet de la révision du Concordat instituant des mesures contre la violence lors de manifestations sportives sont compatibles avec les droits fondamentaux. Il a cependant partiellement admis deux recours concernant deux de ces dispositions. La durée minimale de l'interdiction de périmètre pourra ainsi être prononcée pour une durée inférieure à un an. En outre, en cas de violation de l'obligation de s'annoncer sans motif excusable, la règle du doublement automatique de la durée de cette mesure est annulée. Par ailleurs, dans un autre arrêt, le Tribunal fédéral rejette un recours à l'encontre de la votation concernant la révision du concordat dans le canton de Zurich, la régularité du message officiel étant contestée en vain. Les autorités ayant constaté une augmentation des cas de violence dans le cadre de matchs de football et de hockey sur glace, la Conférence des directrices et directeurs des départements cantonaux de justice et police (CCDJP) a décidé d'apporter, le 2 février 2012, plusieurs modifications au concordat instituant des mesures contre la violence lors de manifestations sportives du 15 novembre 2007. Les principales modifications sont l'introduction d'un régime d'autorisation pour les matchs de football et de hockey sur glace de première division, les dispositions concernant les contrôles d'identité et les fouilles par la police et par des services de sécurité privés ainsi qu'un renforcement des interdictions de périmètre et des obligations de se présenter. Les recourants, qui se rendent régulièrement à des matchs de football et de hockey dans toute la Suisse, ont attaqué devant le Tribunal fédéral les adhésions des cantons de Lucerne et d'Argovie au concordat révisé en invoquant la violation de divers droits fondamentaux. Le Tribunal fédéral constate que la majorité des normes nouvelles du concordat sont compatibles avec les droits fondamentaux. En revanche, deux dispositions du concordat vont à l'encontre du principe de la proportionnalité. Il s'agit de la durée minimale d'un an de l'interdiction de périmètre autour de certains stades de sport ainsi que du doublement automatique de la durée de l'obligation de s'annoncer, en cas de violation de cette mesure sans motif excusable. L'application de ces deux dispositions empêche une prise en compte satisfaisante des circonstances concrètes de chaque cas. Le Tribunal fédéral a en conséquence annulé les deux dispositions. L'interdiction de périmètre et l'obligation de se présenter pourront néanmoins continuer à être prononcées dans le respect de la proportionnalité, afin de prévenir des violences dans le cadre de manifestations sportives (arrêts 1C_176/2013 et 1C_684/2013). Un autre arrêt (1C_570/2013) concerne une votation référendaire sur le concordat révisé dans le canton de Zurich. Les recourants critiquent le choix des photographies utilisées dans le message explicatif adressé aux électeurs et électrices. Ces images auraient altéré la libre formation de l'opinion de ces derniers. Le Tribunal fédéral rejette ce grief. En effet, au vu de l'acceptation très large de la révision du concordat, à hauteur de 85,45%, il n'est pas concevable que le retrait des illustrations du matériel de vote ait pu conduire à un autre résultat.
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Lausanne, 10. Januar 2014 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteile vom 7. Januar 2014 (1C_176/2013, 1C_684/2013, 1C_570/2013) Urteile des Bundesgerichts zum geänderten Hooligan-Konkordat Das Bundesgericht kommt zum Schluss, dass die meisten Bestimmungen des geänderten Konkordats gegen Gewalt bei Sportveranstaltungen mit den Grundrechten vereinbar sind. Hingegen heisst es in Bezug auf zwei Bestimmungen zwei Beschwerden teilweise gut. Korrigiert wird die Minimaldauer von Rayonverboten, welche nun weniger als ein Jahr betragen kann. Zudem hebt das Bundesgericht eine Bestimmung auf, die bei unentschuldbarer Verletzung einer Meldeauflage zwingend eine Verdoppelung der Dauer dieser Massnahme vorsah. In einem weiteren Urteil weist das Bundesgericht eine Beschwerde gegen die Abstimmungserläuterungen des Kantons Zürich zur Referendumsabstimmung über das Konkordat ab. Nachdem die Behörden in den letzten Jahren eine Zunahme von gewalttätigen Ausschreitungen im Rahmen von Fussball- und Eishockeyspielen feststellten, hat die Konferenz der Kantonalen Justiz- und Polizeidirektorinnen und -direktoren (KKJPD) am 2. Februar 2012 zahlreiche Änderungen des Konkordats vom 15. November 2007 über Massnahmen gegen Gewalt anlässlich von Sportveranstaltungen beschlossen. Kernpunkte der Konkordatsänderung sind die Einführung einer Bewilligungspflicht für Fussball- und Eishockeyspiele der obersten Spielklassen, die Regelung der Identitätskontrollen und Personendurchsuchungen durch die Polizei und private Sicherheitsdienste sowie Verschärfungen bei den Rayonverboten und Meldeauflagen. Die Beschwerdeführer, die regelmässig Fussball- und Eishockeyspiele in der ganzen Schweiz besuchen, haben beim Bundesgericht den Beitritt der Kantone Aargau und Luzern zum geänderten Konkordat wegen Verletzung verschiedener Grundrechte angefochten. Das Bundesgericht kommt zum Schluss, dass die meisten Bestimmungen des geänderten Konkordats mit den Grundrechten vereinbar sind. Hingegen verstösst das geänderte Konkordat in zwei Punkten gegen den Verhältnismässigkeitsgrundsatz. Das betrifft die einjährige Minimaldauer bei den Rayonverboten für bestimmte Sportanlässe und eine Bestimmung, die zwingend eine Verdoppelung der Dauer einer Meldeauflage vorsieht, wenn die Massnahme ohne entschuldbare Gründe verletzt wird. Bei der Anwendung dieser Vorschriften wird den konkreten Umständen des jeweiligen Einzelfalls nicht hinreichend Rechnung getragen. Deshalb hebt das Bundesgericht die beiden Bestimmungen auf. Rayonverbote und Meldeauflagen können aber zur Vorbeugung von Gewalttaten bei Sportanlässen trotzdem weiterhin verfügt werden, soweit sie sich als verhältnismässig erweisen (Urteil 1C_176/2013 und 1C_684/2013). Ein weiteres Urteil (1C_570/2013) betrifft die Referendumsabstimmung über das geänderte Konkordat im Kanton Zürich. Die Beschwerdeführer kritisieren, mit den in der Abstimmungszeitung verwendeten Fotos werde die freie Willensbildung der Stimmberechtigten beeinträchtigt. Das Bundesgericht verneint dies. Angesichts des hohen JaStimmen-Anteils von 85,45% kann zudem ausgeschlossen werden, dass ein Verzicht auf die Abbildungen in der Abstimmungszeitung zu einem anderen Abstimmungsergebnis geführt hätte.
Lausanne, le 10 janvier 2014 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêts du 7 janvier 2014 (1C_176/2013, 1C_684/2013, 1C_570/2013) Arrêts du Tribunal fédéral concernant le concordat sur les hooligans Le Tribunal fédéral constate que la majorité des normes faisant l'objet de la révision du Concordat instituant des mesures contre la violence lors de manifestations sportives sont compatibles avec les droits fondamentaux. Il a cependant partiellement admis deux recours concernant deux de ces dispositions. La durée minimale de l'interdiction de périmètre pourra ainsi être prononcée pour une durée inférieure à un an. En outre, en cas de violation de l'obligation de s'annoncer sans motif excusable, la règle du doublement automatique de la durée de cette mesure est annulée. Par ailleurs, dans un autre arrêt, le Tribunal fédéral rejette un recours à l'encontre de la votation concernant la révision du concordat dans le canton de Zurich, la régularité du message officiel étant contestée en vain. Les autorités ayant constaté une augmentation des cas de violence dans le cadre de matchs de football et de hockey sur glace, la Conférence des directrices et directeurs des départements cantonaux de justice et police (CCDJP) a décidé d'apporter, le 2 février 2012, plusieurs modifications au concordat instituant des mesures contre la violence lors de manifestations sportives du 15 novembre 2007. Les principales modifications sont l'introduction d'un régime d'autorisation pour les matchs de football et de hockey sur glace de première division, les dispositions concernant les contrôles d'identité et les fouilles par la police et par des services de sécurité privés ainsi qu'un renforcement des interdictions de périmètre et des obligations de se présenter. Les recourants, qui se rendent régulièrement à des matchs de football et de hockey dans toute la Suisse, ont attaqué devant le Tribunal fédéral les adhésions des cantons de Lucerne et d'Argovie au concordat révisé en invoquant la violation de divers droits fondamentaux. Le Tribunal fédéral constate que la majorité des normes nouvelles du concordat sont compatibles avec les droits fondamentaux. En revanche, deux dispositions du concordat vont à l'encontre du principe de la proportionnalité. Il s'agit de la durée minimale d'un an de l'interdiction de périmètre autour de certains stades de sport ainsi que du doublement automatique de la durée de l'obligation de s'annoncer, en cas de violation de cette mesure sans motif excusable. L'application de ces deux dispositions empêche une prise en compte satisfaisante des circonstances concrètes de chaque cas. Le Tribunal fédéral a en conséquence annulé les deux dispositions. L'interdiction de périmètre et l'obligation de se présenter pourront néanmoins continuer à être prononcées dans le respect de la proportionnalité, afin de prévenir des violences dans le cadre de manifestations sportives (arrêts 1C_176/2013 et 1C_684/2013). Un autre arrêt (1C_570/2013) concerne une votation référendaire sur le concordat révisé dans le canton de Zurich. Les recourants critiquent le choix des photographies utilisées dans le message explicatif adressé aux électeurs et électrices. Ces images auraient altéré la libre formation de l'opinion de ces derniers. Le Tribunal fédéral rejette ce grief. En effet, au vu de l'acceptation très large de la révision du concordat, à hauteur de 85,45%, il n'est pas concevable que le retrait des illustrations du matériel de vote ait pu conduire à un autre résultat.
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An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 29. April 2020 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 29. April 2020 (1C_181/2019) Neues Berner Polizeigesetz: Beschwerde teilweise gutgeheissen Das Bundesgericht heisst die Beschwerde gegen das neue Polizeigesetz des Kantons Bern teilweise gut. Es hebt die auf die Fahrenden ausgerichteten Regelungen betreffend Wegweisung und deren Vollzug auf, ebenso die Bestimmungen zur automatischen Verbindung jeglicher Wegweisung mit einer Strafdrohung und zum Einsatz von GPS-Geräten durch die Kantonspolizei. Nicht zu beanstanden sind die Regelungen zur Kostentragung bei Veranstaltungen mit Gewalttätigkeiten. Der Grosse Rat des Kantons Bern hatte im März 2018 eine Totalrevision des kantonalen Polizeigesetzes (PolG/BE) beschlossen. Das neue PolG/BE wurde in der Volksabstimmung vom 10. Februar 2019 angenommen. Mehrere Organisationen und Privatpersonen erhoben gegen den Erwahrungsbeschluss Beschwerde ans Bundesgericht. Sie beantragen die Aufhebung der Bestimmungen zur Kostentragung bei Veranstaltungen mit Gewalttätigkeiten und von Bestimmungen zur Wegweisung und Fernhaltung sowie zur Observation. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde an seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch teilweise gut und hebt Artikel 83 Absatz 1 litera h, Artikel 84 Absätze 1 und 4 und Artikel 118 Absatz 2 PolG/BE auf. Artikel 83 Absatz 1 litera h PolG/BE betrifft die Wegweisung oder Fernhaltung von Personen, wenn auf einem Grundstück des Gemeinwesens oder einem privaten Grundstück ohne Erlaubnis des Eigentümers oder des Besitzers campiert wird. Die Bestimmung steht in Verbindung mit Artikel 84 Absatz 4 PolG/BE, wonach entsprechende Wegweisungen schriftlich vor Ort verfügt werden; befolgen Betroffene die Wegweisung nicht innerhalb von 24 Stunden, kann die Kantonspolizei das Gelände räumen, sofern ein Transitplatz zur Verfügung steht. Aus der Entstehungsgeschichte und den Debatten im Grossen Rat ergibt sich, dass die beiden Bestimmungen ausschliesslich für die Fahrenden und zwecks Beschleunigung von deren Wegweisung erlassen wurden. Eine Prüfung anhand verschiedener Fallgruppen ergibt, dass die Bestimmungen sowohl für schweizerische und ausländische Fahrende, die länger an einem Ort verweilen, als auch für Fahrende auf der Durchreise – meist ausländische – einen unverhältnismässigen Eingriff in ihr Privat- und Familienleben bedeuten. Die Regelungen sind deshalb aufzuheben. Der ebenfalls aufzuhebende Artikel 84 Absatz 1 PolG/BE sieht vor, dass jegliche Massnahme zur Wegweisung und Fernhaltung automatisch und obligatorisch unter der Strafdrohung von Artikel 292 des Strafgesetzbuches ergeht. Dies ist in nicht schwerwiegenden Fällen weder erforderlich, um den Schutz der Öffentlichkeit zu gewährleisten, noch für die Betroffenen zumutbar. Betroffene müssten selbst in leichten Fällen zwangsläufig ein Strafverfahren durchlaufen oder wenn sie die Massnahme unverschuldet nicht respektiert haben. Gemäss Artikel 118 Absatz 2 PolG/BE kann die Kantonspolizei zur Erkennung und Verhinderung von Verbrechen und Vergehen technische Überwachungsgeräte einsetzen, um den Standort von Personen oder Sachen festzustellen. Hauptanwendungsfall dieser Norm ist die Echtzeitüberwachung durch ein an einem Fahrzeug angebrachtes GPS-Gerät. Dabei ist von einem nicht leichten Eingriff in die Privatsphäre auszugehen. Die Regelung im PolG/BE zur präventiven polizeilichen GPS-Überwachung entspricht fast wortgleich derjenigen zur GPS-Überwachung im Rahmen einer Untersuchung der Staatsanwaltschaft gemäss der Schweizerischen Strafprozessordnung (StPO); sie unterliegt dabei aber deutlich weniger strengen Voraussetzungen und soll in einem Zeitpunkt möglich sein, in dem noch gar keine Straftat erfolgt ist. Ohne mindestens dieselben verfahrensrechtlichen Garantien vorzusehen, die bei einer GPS-Überwachung gemäss StPO zur Anwendung kommen, vermag die Regelung im PolG/BE den Grundrechtseingriff nicht zu rechtfertigen, weshalb sie aufzuheben ist. Nicht zu beanstanden sind die Bestimmungen zur Kostentragung bei Veranstaltungen mit Gewalttätigkeiten (Artikel 54 bis 57 PolG/BE), die weitgehend denen im Luzerner Polizeigesetz entsprechen (BGE 143 I 147). Sowohl die Kostenregelung für Veranstalter, als auch diejenige für an Gewalttaten beteiligte Personen lassen sich verhältnismässig anwenden und sind mit der Meinungsäusserungs- und Versammlungsfreiheit vereinbar. Sie bewirken keinen unzulässigen Abschreckungseffekt und wahren die abgaberechtlichen Prinzipien sowie die verfahrensrechtlichen Garantien.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 29 avril 2020 Pas d'embargo Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 29 avril 2020 (1C_181/2019) Nouvelle loi bernoise sur la police : recours partiellement admis Le Tribunal fédéral admet partiellement le recours déposé contre la nouvelle loi sur la police du canton de Berne. Il abroge la réglementation visant le renvoi des gens du voyage et son exécution, les dispositions prévoyant automatiquement que tout renvoi est assorti de la menace d'une sanction pénale et celles sur l'usage d'appareils de localisation GPS par la Police cantonale. Les dispositions sur la prise en charge des frais lors de manifestations émaillées d'actes de violence ne prêtent pas le flanc à la critique. En mars 2018, le Grand Conseil du canton de Berne a adopté la révision totale de la loi cantonale sur la police (LPol/BE). Le 10 février 2019, la nouvelle LPol/BE a été acceptée en votation populaire. Plusieurs organisations et particuliers ont recouru contre la décision de constatation du résultat de la votation auprès du Tribunal fédéral. Ils ont requis l'abrogation des dispositions sur la prise en charge des frais lors de manifestations émaillées d'actes de violence, sur le renvoi et l'interdiction d'accès ainsi que sur l'observation. Dans sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral admet partiellement le recours et abroge les articles 83 alinéa 1 lettre h, 84 alinéas 1 et 4 ainsi que 118 alinéa 2 LPol/BE. L'article 83 alinéa 1 lettre h LPol/BE concerne le renvoi et l'interdiction d'accès de personnes campant sans autorisation sur le terrain d'un particulier ou d'une collectivité publique. Cette disposition est en lien avec l'article 84 alinéa 4 LPol/BE, qui prévoit une notification de la décision de renvoi sur place par écrit et une évacuation du terrain par la Police cantonale, si les destinataires de la décision de renvoi n'y donnent pas suite dans les 24 heures et pour autant qu'une aire de transit soit disponible. Il ressort de la genèse de ces articles et des débats au Grand Conseil, que ces articles visent uniquement les gens du voyage et l'accélération de leur renvoi. Suite à un examen se fondant sur différents cas de figure, le Tribunal fédéral arrive à la conclusion que ces dispositions portent une atteinte disproportionnée au droit à la vie privée et familiale des gens du voyage suisses et étrangers. Cela vaut tant pour les gens du voyage qui demeurent de manière prolongée au même endroit, que pour ceux, le plus souvent étrangers, qui sont seulement de passage. Ces dispositions doivent donc être abrogées. L'article 84 alinéa 1 LPol/BE, qui prévoit que les mesures de renvoi et d'interdiction d'accès sont prononcées d'office et obligatoirement sous la menace de la peine prévue à l'article 292 du Code pénal suisse, est également abrogé. En l'absence d'un cas grave, cette mesure n'est pas nécessaire pour garantir la protection de la population et ne peut pas non plus être exigée des personnes concernées. Celles-ci devraient par la force des choses endurer une procédure pénale dans des cas bénins ou si elles n'ont pas respecté la mesure pour des motifs qui ne leur sont pas imputables. Selon l'article 118 alinéa 2 LPol/BE, la Police cantonale peut, afin de déceler et de prévenir des crimes ou des délits, utiliser des dispositifs techniques de surveillance pour localiser une personne ou une chose. Le cas d'application principal de cette disposition est la surveillance en temps réel par l’apposition d'un dispositif GPS sur les véhicules, qui représente une atteinte à la sphère privée qui ne peut être qualifiée de légère. La réglementation de la LPol/BE sur l'observation policière préventive par GPS correspond presque mot à mot à celle d'une surveillance par GPS prévue par le Code de procédure pénale suisse (CPP), qui peut être ordonnée par le Ministère public dans le cadre de son instruction. Elle est cependant soumise à des conditions bien moins strictes que celles du CPP et serait possible à un moment où aucune infraction pénale n'a encore été commise. La réglementation de la LPol/BE ne prévoyant pas au moins les mêmes garanties procédurales que le CPP pour la surveillance par GPS, l'atteinte aux droits fondamentaux n'est pas justifiée. La réglementation doit, partant, être abrogée. Les dispositions sur la prise en charge des frais lors de manifestations émaillées d'actes de violence (articles 54 à 57 LPol/BE) ne prêtent pas le flanc à la critique. Elles correspondent largement à celles de la loi sur la police du canton de Lucerne (ATF 143 I 147). La facturation de frais à charge des organisateurs et des personnes qui ont participé à des actes de violence respecte le principe de proportionnalité et est compatible avec la liberté d'expression et de réunion. Ces dispositions n'ont pas un effet dissuasif illicite et respectent les principes régissant les émoluments, tout comme les garanties de procédure.
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Lausanne, 29. April 2020 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 29. April 2020 (1C_181/2019) Neues Berner Polizeigesetz: Beschwerde teilweise gutgeheissen Das Bundesgericht heisst die Beschwerde gegen das neue Polizeigesetz des Kantons Bern teilweise gut. Es hebt die auf die Fahrenden ausgerichteten Regelungen betreffend Wegweisung und deren Vollzug auf, ebenso die Bestimmungen zur automatischen Verbindung jeglicher Wegweisung mit einer Strafdrohung und zum Einsatz von GPS-Geräten durch die Kantonspolizei. Nicht zu beanstanden sind die Regelungen zur Kostentragung bei Veranstaltungen mit Gewalttätigkeiten. Der Grosse Rat des Kantons Bern hatte im März 2018 eine Totalrevision des kantonalen Polizeigesetzes (PolG/BE) beschlossen. Das neue PolG/BE wurde in der Volksabstimmung vom 10. Februar 2019 angenommen. Mehrere Organisationen und Privatpersonen erhoben gegen den Erwahrungsbeschluss Beschwerde ans Bundesgericht. Sie beantragen die Aufhebung der Bestimmungen zur Kostentragung bei Veranstaltungen mit Gewalttätigkeiten und von Bestimmungen zur Wegweisung und Fernhaltung sowie zur Observation. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde an seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch teilweise gut und hebt Artikel 83 Absatz 1 litera h, Artikel 84 Absätze 1 und 4 und Artikel 118 Absatz 2 PolG/BE auf. Artikel 83 Absatz 1 litera h PolG/BE betrifft die Wegweisung oder Fernhaltung von Personen, wenn auf einem Grundstück des Gemeinwesens oder einem privaten Grundstück ohne Erlaubnis des Eigentümers oder des Besitzers campiert wird. Die Bestimmung steht in Verbindung mit Artikel 84 Absatz 4 PolG/BE, wonach entsprechende Wegweisungen schriftlich vor Ort verfügt werden; befolgen Betroffene die Wegweisung nicht innerhalb von 24 Stunden, kann die Kantonspolizei das Gelände räumen, sofern ein Transitplatz zur Verfügung steht. Aus der Entstehungsgeschichte und den Debatten im Grossen Rat ergibt sich, dass die beiden Bestimmungen ausschliesslich für die Fahrenden und zwecks Beschleunigung von deren Wegweisung erlassen wurden. Eine Prüfung anhand verschiedener Fallgruppen ergibt, dass die Bestimmungen sowohl für schweizerische und ausländische Fahrende, die länger an einem Ort verweilen, als auch für Fahrende auf der Durchreise – meist ausländische – einen unverhältnismässigen Eingriff in ihr Privat- und Familienleben bedeuten. Die Regelungen sind deshalb aufzuheben. Der ebenfalls aufzuhebende Artikel 84 Absatz 1 PolG/BE sieht vor, dass jegliche Massnahme zur Wegweisung und Fernhaltung automatisch und obligatorisch unter der Strafdrohung von Artikel 292 des Strafgesetzbuches ergeht. Dies ist in nicht schwerwiegenden Fällen weder erforderlich, um den Schutz der Öffentlichkeit zu gewährleisten, noch für die Betroffenen zumutbar. Betroffene müssten selbst in leichten Fällen zwangsläufig ein Strafverfahren durchlaufen oder wenn sie die Massnahme unverschuldet nicht respektiert haben. Gemäss Artikel 118 Absatz 2 PolG/BE kann die Kantonspolizei zur Erkennung und Verhinderung von Verbrechen und Vergehen technische Überwachungsgeräte einsetzen, um den Standort von Personen oder Sachen festzustellen. Hauptanwendungsfall dieser Norm ist die Echtzeitüberwachung durch ein an einem Fahrzeug angebrachtes GPS-Gerät. Dabei ist von einem nicht leichten Eingriff in die Privatsphäre auszugehen. Die Regelung im PolG/BE zur präventiven polizeilichen GPS-Überwachung entspricht fast wortgleich derjenigen zur GPS-Überwachung im Rahmen einer Untersuchung der Staatsanwaltschaft gemäss der Schweizerischen Strafprozessordnung (StPO); sie unterliegt dabei aber deutlich weniger strengen Voraussetzungen und soll in einem Zeitpunkt möglich sein, in dem noch gar keine Straftat erfolgt ist. Ohne mindestens dieselben verfahrensrechtlichen Garantien vorzusehen, die bei einer GPS-Überwachung gemäss StPO zur Anwendung kommen, vermag die Regelung im PolG/BE den Grundrechtseingriff nicht zu rechtfertigen, weshalb sie aufzuheben ist. Nicht zu beanstanden sind die Bestimmungen zur Kostentragung bei Veranstaltungen mit Gewalttätigkeiten (Artikel 54 bis 57 PolG/BE), die weitgehend denen im Luzerner Polizeigesetz entsprechen (BGE 143 I 147). Sowohl die Kostenregelung für Veranstalter, als auch diejenige für an Gewalttaten beteiligte Personen lassen sich verhältnismässig anwenden und sind mit der Meinungsäusserungs- und Versammlungsfreiheit vereinbar. Sie bewirken keinen unzulässigen Abschreckungseffekt und wahren die abgaberechtlichen Prinzipien sowie die verfahrensrechtlichen Garantien.
Lausanne, le 29 avril 2020 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 29 avril 2020 (1C_181/2019) Nouvelle loi bernoise sur la police : recours partiellement admis Le Tribunal fédéral admet partiellement le recours déposé contre la nouvelle loi sur la police du canton de Berne. Il abroge la réglementation visant le renvoi des gens du voyage et son exécution, les dispositions prévoyant automatiquement que tout renvoi est assorti de la menace d'une sanction pénale et celles sur l'usage d'appareils de localisation GPS par la Police cantonale. Les dispositions sur la prise en charge des frais lors de manifestations émaillées d'actes de violence ne prêtent pas le flanc à la critique. En mars 2018, le Grand Conseil du canton de Berne a adopté la révision totale de la loi cantonale sur la police (LPol/BE). Le 10 février 2019, la nouvelle LPol/BE a été acceptée en votation populaire. Plusieurs organisations et particuliers ont recouru contre la décision de constatation du résultat de la votation auprès du Tribunal fédéral. Ils ont requis l'abrogation des dispositions sur la prise en charge des frais lors de manifestations émaillées d'actes de violence, sur le renvoi et l'interdiction d'accès ainsi que sur l'observation. Dans sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral admet partiellement le recours et abroge les articles 83 alinéa 1 lettre h, 84 alinéas 1 et 4 ainsi que 118 alinéa 2 LPol/BE. L'article 83 alinéa 1 lettre h LPol/BE concerne le renvoi et l'interdiction d'accès de personnes campant sans autorisation sur le terrain d'un particulier ou d'une collectivité publique. Cette disposition est en lien avec l'article 84 alinéa 4 LPol/BE, qui prévoit une notification de la décision de renvoi sur place par écrit et une évacuation du terrain par la Police cantonale, si les destinataires de la décision de renvoi n'y donnent pas suite dans les 24 heures et pour autant qu'une aire de transit soit disponible. Il ressort de la genèse de ces articles et des débats au Grand Conseil, que ces articles visent uniquement les gens du voyage et l'accélération de leur renvoi. Suite à un examen se fondant sur différents cas de figure, le Tribunal fédéral arrive à la conclusion que ces dispositions portent une atteinte disproportionnée au droit à la vie privée et familiale des gens du voyage suisses et étrangers. Cela vaut tant pour les gens du voyage qui demeurent de manière prolongée au même endroit, que pour ceux, le plus souvent étrangers, qui sont seulement de passage. Ces dispositions doivent donc être abrogées. L'article 84 alinéa 1 LPol/BE, qui prévoit que les mesures de renvoi et d'interdiction d'accès sont prononcées d'office et obligatoirement sous la menace de la peine prévue à l'article 292 du Code pénal suisse, est également abrogé. En l'absence d'un cas grave, cette mesure n'est pas nécessaire pour garantir la protection de la population et ne peut pas non plus être exigée des personnes concernées. Celles-ci devraient par la force des choses endurer une procédure pénale dans des cas bénins ou si elles n'ont pas respecté la mesure pour des motifs qui ne leur sont pas imputables. Selon l'article 118 alinéa 2 LPol/BE, la Police cantonale peut, afin de déceler et de prévenir des crimes ou des délits, utiliser des dispositifs techniques de surveillance pour localiser une personne ou une chose. Le cas d'application principal de cette disposition est la surveillance en temps réel par l’apposition d'un dispositif GPS sur les véhicules, qui représente une atteinte à la sphère privée qui ne peut être qualifiée de légère. La réglementation de la LPol/BE sur l'observation policière préventive par GPS correspond presque mot à mot à celle d'une surveillance par GPS prévue par le Code de procédure pénale suisse (CPP), qui peut être ordonnée par le Ministère public dans le cadre de son instruction. Elle est cependant soumise à des conditions bien moins strictes que celles du CPP et serait possible à un moment où aucune infraction pénale n'a encore été commise. La réglementation de la LPol/BE ne prévoyant pas au moins les mêmes garanties procédurales que le CPP pour la surveillance par GPS, l'atteinte aux droits fondamentaux n'est pas justifiée. La réglementation doit, partant, être abrogée. Les dispositions sur la prise en charge des frais lors de manifestations émaillées d'actes de violence (articles 54 à 57 LPol/BE) ne prêtent pas le flanc à la critique. Elles correspondent largement à celles de la loi sur la police du canton de Lucerne (ATF 143 I 147). La facturation de frais à charge des organisateurs et des personnes qui ont participé à des actes de violence respecte le principe de proportionnalité et est compatible avec la liberté d'expression et de réunion. Ces dispositions n'ont pas un effet dissuasif illicite et respectent les principes régissant les émoluments, tout comme les garanties de procédure.
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An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 8. November 2017 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 8. November 2017 (1C_208/2016) Bündner "Sonderjagdinitiative": Beschwerde gegen Ungültigerklärung gutgeheissen Das Bundesgericht heisst die Beschwerde gegen die Ungültigerklärung der im Kanton Graubünden eingereichten "Initiative zur Abschaffung der Sonderjagd (Sonderjagdinitiative)" gut. Die Initiative steht entgegen der Ansicht des Bündner Verwaltungsgerichts nicht in einem offensichtlichen Widerspruch zu übergeordnetem Recht. Eine allenfalls noch erforderliche Regulierung des Wildbestandes am Ende der ordentlichen Hochjagd könnte anstatt im Rahmen der Sonderjagd durch eine Regiejagd der Wildhut erfolgen. Die Initiative wird zur weiteren Prüfung ihrer Gültigkeit an den Bündner Grossen Rat zurückgewiesen. Die 2013 zu Stande gekommene "Sonderjagdinitiative" sieht eine Änderung des kantonalen Jagdgesetzes vor. Danach sollen die Jagdzeiten so festgelegt werden, dass die Abschusspläne für Wild auf alle Fälle während insgesamt 25 Tagen ordentlicher Hochjagd erfüllt werden können. Abgeschafft werden soll die Sonderjagd, die gemäss geltendem Jagdgesetz angeordnet werden kann, falls die Abschusspläne innerhalb der bisher 21 Tage dauernden Hochjagd nicht erfüllt werden. Der Grosse Rat des Kantons Graubünden erklärte die Initiative 2015 für ungültig. Das kantonale Verwaltungsgericht wies eine dagegen erhobene Beschwerde 2016 ab. Es war im Wesentlichen zum Schluss gekommen, dass die Kantone gemäss der Jagd- und Waldgesetzgebung des Bundes verpflichtet seien, durch eine Basisbejagung des Wildes die Verjüngung des Waldes sicherzustellen. Gemäss einem im Auftrag des Bündner Regierungsrates erstellten Gutachten könnten die Vorgaben des Bundes nicht erfüllt werden, wenn die Sonderjagd abgeschafft würde. Das Bundesgericht heisst an seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch die Beschwerde von mehreren Privatpersonen gut. Die "Sonderjagdinitiative" wird zur weiteren Prüfung ihrer Gültigkeit an den Bündner Grossen Rat zurückgewiesen. Im Kanton Graubünden ist eine Volksinitiative gemäss Artikel 14 der Kantonsverfassung dann ungültig, wenn sie übergeordnetem Recht "offensichtlich" widerspricht. Kann der Initiative ein Sinn beigemessen werden, der sie nicht als offensichtlich unzulässig erscheinen lässt, ist sie als gültig zu erklären. Aus dem Bundesrecht geht indirekt hervor, dass eine Regulierung der Wildbestände zu erfolgen hat, soweit die natürliche Verjüngung mit standortgerechten Baumarten aufgrund von Wildschäden dies erfordert. Die bundesrechtlichen Bestimmungen stehen einer Abschaffung der Sonderjagd indessen nicht von vornherein entgegen. Werden die Abschusspläne innerhalb der ordentlichen Hochjagd nicht erfüllt, könnte eine allenfalls notwendige weitere Regulierung des Wildbestandes anstatt im Rahmen der Sonderjagd durch eine Regiejagd der Wildhut erfolgen. Eine Auslegung der Sonderjagdinitiative, die sowohl ihrem Sinn und Zweck als auch der Vereinbarkeit mit Bundesrecht Rechnung trägt, schliesst eine solche Regiejagd nicht aus. Auch das kantonale Recht steht einer Regiejagd zur nachträglichen Regulierung des Wildbestandes nicht entgegen. Ein offensichtlicher Widerspruch der Sonderjagdinitiative zum übergeordneten Recht ist somit zu verneinen und der Entscheid des Verwaltungsgerichts aufzuheben.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 8 novembre 2017 Pas d'embargo Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 8 novembre 2017 (1C_208/2016) Initiative populaire grisonne pour l'abolition de la chasse dite spéciale (« Sonderjagdinitiative ») : recours contre la décision d'invalidation admis Le Tribunal fédéral admet le recours dirigé contre la décision invalidant l'initiative populaire demandant l'abolition de la chasse dite spéciale (« Sonderjagdinitiative »), déposée dans le canton des Grisons. Cette initiative ne contrevient pas manifestement – contrairement à l'avis du Tribunal administratif des Grisons – au droit supérieur. La régulation de la réserve de gibier, encore éventuellement nécessaire à l'issue de la période ordinaire de chasse, pourrait être assurée par le biais d'une chasse en régie menée par les gardes-faune, plutôt que par une chasse spéciale. L'initiative est renvoyée au Grand conseil du canton des Grisons pour qu'il procède à l'examen complémentaire de la validité de celle-ci. L'initiative populaire pour l'abolition de la chasse spéciale (« Sonderjagdinitiative ») a abouti en 2013 ; elle prévoit une modification de la loi cantonale sur la chasse. Selon le texte de cette initiative, les périodes de chasse doivent être déterminées de manière à ce que le plan de tir du gibier puisse être atteint en l'espace de 25 jours de chasse ordinaire. La chasse spéciale doit en revanche être supprimée ; celle-ci est ordonnée, selon le droit en vigueur, lorsque les objectifs du plan de tir n'ont pas été réalisés en l'espace de chasse ordinaire limité actuellement à 21 jours. En 2015, le Grand conseil du canton des Grisons a invalidé cette initiative. Sur recours, le Tribunal administratif cantonal a confirmé cette décision, en 2016. Les juges cantonaux sont en substance parvenus à la conclusion que la législation fédérale sur la chasse et la forêt imposait aux cantons d'assurer une régulation de base du gibier afin de garantir la régénération forestière. Selon un rapport d'expertise établi à la demande du Conseil d'Etat du canton des Grisons, les prescriptions fédérales ne pourraient plus être respectées en cas d'abolition de la chasse spéciale. Lors sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral admet le recours déposé par plusieurs particuliers. L'initiative pour l'abolition de la chasse spéciale (« Sonderjagdinitiative ») est renvoyée au Grand conseil grison afin qu'il procède à un examen complémentaire de la validité de celle-ci. Selon l'article 14 de la Constitution du canton des Grisons, une initiative est invalide lorsqu'elle contrevient manifestement au droit supérieur. Si un sens, qui n'apparaît pas manifestement inadmissible, peut lui être donné, l'initiative doit être validée. Il découle indirectement du droit fédéral qu'une régulation des réserves de gibier s'impose dans la mesure où la régénération naturelle des essences forestières adaptées au lieu est compromise par les dommages causés par la faune. Les dispositions fédérales ne s'opposent pas d'emblée à la suppression de la chasse spéciale. Si les plans de tir ne sont pas atteints au cours de la saison ordinaire de chasse, la régulation des réserves de gibier pourrait, en cas de besoin, être assurée par une chasse en régie menée par les gardes-faune, plutôt que par la chasse spéciale. Une interprétation de cette initiative tenant compte non seulement de son sens et de son but, mais également de sa conformité avec le droit fédéral, n'exclut pas une telle chasse en régie. Il en va de même du droit cantonal, qui n'interdit pas d'assurer ultérieurement la régulation des réserves de gibier par le biais d'une chasse en régie. Il n'existe par conséquent pas de contradiction manifeste entre l'initiative pour l'abolition de la chasse spéciale (« Sonderjagdinitiative ») et le droit supérieur, de sorte que l'arrêt du Tribunal administratif cantonal doit être annulé.
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Lausanne, 8. November 2017 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 8. November 2017 (1C_208/2016) Bündner "Sonderjagdinitiative": Beschwerde gegen Ungültigerklärung gutgeheissen Das Bundesgericht heisst die Beschwerde gegen die Ungültigerklärung der im Kanton Graubünden eingereichten "Initiative zur Abschaffung der Sonderjagd (Sonderjagdinitiative)" gut. Die Initiative steht entgegen der Ansicht des Bündner Verwaltungsgerichts nicht in einem offensichtlichen Widerspruch zu übergeordnetem Recht. Eine allenfalls noch erforderliche Regulierung des Wildbestandes am Ende der ordentlichen Hochjagd könnte anstatt im Rahmen der Sonderjagd durch eine Regiejagd der Wildhut erfolgen. Die Initiative wird zur weiteren Prüfung ihrer Gültigkeit an den Bündner Grossen Rat zurückgewiesen. Die 2013 zu Stande gekommene "Sonderjagdinitiative" sieht eine Änderung des kantonalen Jagdgesetzes vor. Danach sollen die Jagdzeiten so festgelegt werden, dass die Abschusspläne für Wild auf alle Fälle während insgesamt 25 Tagen ordentlicher Hochjagd erfüllt werden können. Abgeschafft werden soll die Sonderjagd, die gemäss geltendem Jagdgesetz angeordnet werden kann, falls die Abschusspläne innerhalb der bisher 21 Tage dauernden Hochjagd nicht erfüllt werden. Der Grosse Rat des Kantons Graubünden erklärte die Initiative 2015 für ungültig. Das kantonale Verwaltungsgericht wies eine dagegen erhobene Beschwerde 2016 ab. Es war im Wesentlichen zum Schluss gekommen, dass die Kantone gemäss der Jagd- und Waldgesetzgebung des Bundes verpflichtet seien, durch eine Basisbejagung des Wildes die Verjüngung des Waldes sicherzustellen. Gemäss einem im Auftrag des Bündner Regierungsrates erstellten Gutachten könnten die Vorgaben des Bundes nicht erfüllt werden, wenn die Sonderjagd abgeschafft würde. Das Bundesgericht heisst an seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch die Beschwerde von mehreren Privatpersonen gut. Die "Sonderjagdinitiative" wird zur weiteren Prüfung ihrer Gültigkeit an den Bündner Grossen Rat zurückgewiesen. Im Kanton Graubünden ist eine Volksinitiative gemäss Artikel 14 der Kantonsverfassung dann ungültig, wenn sie übergeordnetem Recht "offensichtlich" widerspricht. Kann der Initiative ein Sinn beigemessen werden, der sie nicht als offensichtlich unzulässig erscheinen lässt, ist sie als gültig zu erklären. Aus dem Bundesrecht geht indirekt hervor, dass eine Regulierung der Wildbestände zu erfolgen hat, soweit die natürliche Verjüngung mit standortgerechten Baumarten aufgrund von Wildschäden dies erfordert. Die bundesrechtlichen Bestimmungen stehen einer Abschaffung der Sonderjagd indessen nicht von vornherein entgegen. Werden die Abschusspläne innerhalb der ordentlichen Hochjagd nicht erfüllt, könnte eine allenfalls notwendige weitere Regulierung des Wildbestandes anstatt im Rahmen der Sonderjagd durch eine Regiejagd der Wildhut erfolgen. Eine Auslegung der Sonderjagdinitiative, die sowohl ihrem Sinn und Zweck als auch der Vereinbarkeit mit Bundesrecht Rechnung trägt, schliesst eine solche Regiejagd nicht aus. Auch das kantonale Recht steht einer Regiejagd zur nachträglichen Regulierung des Wildbestandes nicht entgegen. Ein offensichtlicher Widerspruch der Sonderjagdinitiative zum übergeordneten Recht ist somit zu verneinen und der Entscheid des Verwaltungsgerichts aufzuheben.
Lausanne, le 8 novembre 2017 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 8 novembre 2017 (1C_208/2016) Initiative populaire grisonne pour l'abolition de la chasse dite spéciale (« Sonderjagdinitiative ») : recours contre la décision d'invalidation admis Le Tribunal fédéral admet le recours dirigé contre la décision invalidant l'initiative populaire demandant l'abolition de la chasse dite spéciale (« Sonderjagdinitiative »), déposée dans le canton des Grisons. Cette initiative ne contrevient pas manifestement – contrairement à l'avis du Tribunal administratif des Grisons – au droit supérieur. La régulation de la réserve de gibier, encore éventuellement nécessaire à l'issue de la période ordinaire de chasse, pourrait être assurée par le biais d'une chasse en régie menée par les gardes-faune, plutôt que par une chasse spéciale. L'initiative est renvoyée au Grand conseil du canton des Grisons pour qu'il procède à l'examen complémentaire de la validité de celle-ci. L'initiative populaire pour l'abolition de la chasse spéciale (« Sonderjagdinitiative ») a abouti en 2013 ; elle prévoit une modification de la loi cantonale sur la chasse. Selon le texte de cette initiative, les périodes de chasse doivent être déterminées de manière à ce que le plan de tir du gibier puisse être atteint en l'espace de 25 jours de chasse ordinaire. La chasse spéciale doit en revanche être supprimée ; celle-ci est ordonnée, selon le droit en vigueur, lorsque les objectifs du plan de tir n'ont pas été réalisés en l'espace de chasse ordinaire limité actuellement à 21 jours. En 2015, le Grand conseil du canton des Grisons a invalidé cette initiative. Sur recours, le Tribunal administratif cantonal a confirmé cette décision, en 2016. Les juges cantonaux sont en substance parvenus à la conclusion que la législation fédérale sur la chasse et la forêt imposait aux cantons d'assurer une régulation de base du gibier afin de garantir la régénération forestière. Selon un rapport d'expertise établi à la demande du Conseil d'Etat du canton des Grisons, les prescriptions fédérales ne pourraient plus être respectées en cas d'abolition de la chasse spéciale. Lors sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral admet le recours déposé par plusieurs particuliers. L'initiative pour l'abolition de la chasse spéciale (« Sonderjagdinitiative ») est renvoyée au Grand conseil grison afin qu'il procède à un examen complémentaire de la validité de celle-ci. Selon l'article 14 de la Constitution du canton des Grisons, une initiative est invalide lorsqu'elle contrevient manifestement au droit supérieur. Si un sens, qui n'apparaît pas manifestement inadmissible, peut lui être donné, l'initiative doit être validée. Il découle indirectement du droit fédéral qu'une régulation des réserves de gibier s'impose dans la mesure où la régénération naturelle des essences forestières adaptées au lieu est compromise par les dommages causés par la faune. Les dispositions fédérales ne s'opposent pas d'emblée à la suppression de la chasse spéciale. Si les plans de tir ne sont pas atteints au cours de la saison ordinaire de chasse, la régulation des réserves de gibier pourrait, en cas de besoin, être assurée par une chasse en régie menée par les gardes-faune, plutôt que par la chasse spéciale. Une interprétation de cette initiative tenant compte non seulement de son sens et de son but, mais également de sa conformité avec le droit fédéral, n'exclut pas une telle chasse en régie. Il en va de même du droit cantonal, qui n'interdit pas d'assurer ultérieurement la régulation des réserves de gibier par le biais d'une chasse en régie. Il n'existe par conséquent pas de contradiction manifeste entre l'initiative pour l'abolition de la chasse spéciale (« Sonderjagdinitiative ») et le droit supérieur, de sorte que l'arrêt du Tribunal administratif cantonal doit être annulé.
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1C_211_2016_2018_10_18_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 18. Oktober 2018 Embargo: 18. Oktober 2018, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 20. September 2018 (1C_211/2016, 1C_212/2016) Gesichtsverhüllungsverbot im Kanton Tessin: Beschwerden teilweise gutgeheissen Der Grosse Rat des Kantons Tessin muss die Ausführungsgesetze zum Verbot der Gesichtsverhüllung um zusätzliche Ausnahmetatbestände ergänzen, insbesondere bezüglich politischer Demonstrationen und gewerblicher oder werbender Veranstaltungen. Das Bundesgericht heisst zwei Beschwerden teilweise gut. Nicht geprüft hat das Bundesgericht mangels einer entsprechenden Rüge die Vereinbarkeit der Neuregelungen mit der Religionsfreiheit. Die Stimmbevölkerung des Kantons Tessin hatte 2013 die kantonale Verfassungsinitiative "Verbot der Gesichtsverhüllung an öffentlichen und öffentlich zugänglichen Orten" angenommen. Zur Umsetzung der neuen Verfassungsnorm erliess der Grosse Rat des Kantons Tessin das "Gesetz über die Gesichtsverhüllung im öffentlichen Raum" und ergänzte das "Gesetz über die öffentliche Ordnung" entsprechend. Zwei Personen gelangten dagegen mit Beschwerden ans Bundesgericht. Sie verlangten die vollständige beziehungsweise teilweise Aufhebung der neuen Bestimmungen. Das Bundesgericht heisst die beiden Beschwerden gestützt auf seine bisherige Rechtsprechung in diesem Bereich teilweise gut. Es weist die Sache zurück an den Grossen Rat des Kantons Tessin. Dieser wird die beiden Gesetze um zusätzliche Ausnahmetatbestände ergänzen müssen. Mit den bestehenden, abschliessend formulierten Ausnahmen erweist sich das Gesichtsverhüllungsverbot hinsichtlich der Versammlungs- und Meinungsfreiheit sowie der Wirtschaftsfreiheit als unverhältnismässig. Erforderlich ist deshalb eine Ergänzung. Dabei geht es einerseits um Teilnehmer von politischen Kundgebungen, die sich maskieren, ohne damit die mit dem Verbot der Gesichtsverhüllung verfolgten Ziele zu gefährden. Andererseits geht es um Verhüllungen des Gesichts bei gewerblichen oder werbenden Veranstaltungen. Mit entsprechenden Ergänzungen der Gesetze ist das Verbot der Gesichtsverhüllung mit den fraglichen Grundrechten vereinbar. Als unbegründet erachtet das Bundesgericht die weiteren Rügen der Beschwerdeführer, welche diese im Zusammenhang mit anderen Grundrechten erhoben hatten. Nicht bestritten wurde von ihnen das Verbot der Gesichtsverhüllung im Hinblick auf die Religionsfreiheit. Diese Thematik ist deshalb im Rahmen des vorliegenden Verfahrens ungeprüft geblieben.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 18 octobre 2018 Embargo : 18 octobre 2018, 12h00 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 20 septembre 2018 (1C_211/2016, 1C_212/2016) Interdiction de se dissimuler le visage dans le canton du Tessin : recours partiellement admis Le Grand Conseil du canton du Tessin doit compléter la législation d'application relative à l'interdiction de se dissimuler le visage en prévoyant des exceptions supplémentaires, en particulier s'agissant des manifestations politiques et des événements commerciaux ou publicitaires. Le Tribunal fédéral admet partiellement deux recours. A défaut de grief correspondant, le Tribunal fédéral n'a pas examiné la compatibilité de la nouvelle règlementation avec la liberté religieuse. En 2013, le corps électoral du canton du Tessin a adopté l'initiative constitutionnelle cantonale portant sur l'interdiction de se dissimuler le visage dans les lieux publics et les lieux accessibles au public. Le Grand Conseil du canton du Tessin a concrétisé cette nouvelle norme constitutionnelle en édictant la loi sur la dissimulation du visage dans les espaces publics et en modifiant la loi sur l'ordre public en conséquence. Deux personnes ont recouru au Tribunal fédéral contre ces nouvelles dispositions, requérant leur annulation complète, respectivement partielle. Fondé sur sa jurisprudence antérieure développée dans ce domaine, le Tribunal fédéral admet partiellement les recours. Il renvoie la cause au Grand Conseil du canton du Tessin. Celui-ci devra compléter les deux lois en prévoyant des dérogations supplémentaires à l'interdiction de se dissimuler le visage. Avec les exceptions existantes, formulées de manière exhaustive, cette interdiction apparaît, en l'état actuel, disproportionnée tant en matière de liberté de réunion, de liberté d'expression que de liberté économique. Des adjonctions sont dès lors requises. Il s'agit, d'une part, du cas de figure de participants à une manifestation politique portant un masque, sans toutefois compromettre les objectifs poursuivis par l'interdiction de se dissimuler le visage. D'autre part, est concernée la dissimulation du visage à l'occasion d'événements commerciaux ou publicitaires. Moyennant le complètement approprié des lois cantonales, l'interdiction de se dissimuler le visage est compatible avec les droits fondamentaux en cause. Le Tribunal fédéral considère en revanche infondés les griefs formulés en lien avec d'autres droits fondamentaux. Comme les recourants ne contestaient enfin pas la compatibilité de l'interdiction de se dissimuler le visage avec la liberté religieuse, cette question n'avait pas à être traitée par le Tribunal fédéral, dans le cadre de la présente procédure.
A tutti i giornalisti accreditati presso il Tribunale federale Losanna, 18 ottobre 2018 Embargo: 18 ottobre 2018, ore 12:00 Comunicato stampa del Tribunale federale Sentenza del 20 settembre 2018 (1C_211/2016, 1C_212/2016) Divieto di dissimulazione del viso nel Cantone Ticino: ricorsi parzialmente accolti Il Gran Consiglio del Cantone Ticino deve completare le leggi di applicazione relative al divieto di dissimulazione del viso mediante ulteriori eccezioni al divieto, in particolare con riferimento a manifestazioni politiche, commerciali o pubblicitarie. Il Tribunale federale accoglie parzialmente due ricorsi. In assenza di una corrispondente censura, il Tribunale federale non ha esaminato la compatibilità delle nuove normative con la libertà di religione. I cittadini del Cantone Ticino hanno accettato nel 2013 l'iniziativa popolare costituzionale "Vietare la dissimulazione del viso nei luoghi pubblici e aperti al pubblico". Per l'attuazione della nuova disposizione costituzionale, il Gran Consiglio del Cantone Ticino ha adottato la "legge sulla dissimulazione del volto negli spazi pubblici" ed ha modificato la "legge sull'ordine pubblico". Due persone si sono aggravate contro le stesse con ricorsi al Tribunale federale. Hanno chiesto l'annullamento totale, rispettivamente parziale, delle nuove disposizioni. Il Tribunale federale, sulla base della sua giurisprudenza, accoglie parzialmente i ricorsi e rinvia gli atti al Gran Consiglio del Cantone Ticino. Esso dovrà completare le due leggi, prevedendo ulteriori eccezioni al divieto di dissimulare il volto. Con quelle esistenti, formulate in modo esaustivo, il divieto di dissimulazione del viso risulta sproporzionato sotto il profilo della libertà di opinione e di riunione, nonché della libertà economica. È quindi necessario un perfezionamento. Da una parte, ciò riguarda i partecipanti a manifestazioni politiche che si mascherano senza tuttavia mettere in pericolo gli obiettivi perseguiti con il divieto di dissimulare il volto. Dall'altra parte, si tratta di mascheramenti nell'ambito di manifestazioni commerciali o pubblicitarie. Con i corrispondenti completamenti delle leggi, il divieto di dissimulazione del viso è compatibile con i diritti fondamentali in questione. Il Tribunale federale ha ritenuto infondate le ulteriori censure dei ricorrenti, sollevate in relazione con altri diritti fondamentali. Il divieto di dissimulazione del volto non era per contro contestato sotto il profilo della libertà di religione. Questo tema non è quindi stato esaminato.
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Lausanne, 18. Oktober 2018 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 20. September 2018 (1C_211/2016, 1C_212/2016) Gesichtsverhüllungsverbot im Kanton Tessin: Beschwerden teilweise gutgeheissen Der Grosse Rat des Kantons Tessin muss die Ausführungsgesetze zum Verbot der Gesichtsverhüllung um zusätzliche Ausnahmetatbestände ergänzen, insbesondere bezüglich politischer Demonstrationen und gewerblicher oder werbender Veranstaltungen. Das Bundesgericht heisst zwei Beschwerden teilweise gut. Nicht geprüft hat das Bundesgericht mangels einer entsprechenden Rüge die Vereinbarkeit der Neuregelungen mit der Religionsfreiheit. Die Stimmbevölkerung des Kantons Tessin hatte 2013 die kantonale Verfassungsinitiative "Verbot der Gesichtsverhüllung an öffentlichen und öffentlich zugänglichen Orten" angenommen. Zur Umsetzung der neuen Verfassungsnorm erliess der Grosse Rat des Kantons Tessin das "Gesetz über die Gesichtsverhüllung im öffentlichen Raum" und ergänzte das "Gesetz über die öffentliche Ordnung" entsprechend. Zwei Personen gelangten dagegen mit Beschwerden ans Bundesgericht. Sie verlangten die vollständige beziehungsweise teilweise Aufhebung der neuen Bestimmungen. Das Bundesgericht heisst die beiden Beschwerden gestützt auf seine bisherige Rechtsprechung in diesem Bereich teilweise gut. Es weist die Sache zurück an den Grossen Rat des Kantons Tessin. Dieser wird die beiden Gesetze um zusätzliche Ausnahmetatbestände ergänzen müssen. Mit den bestehenden, abschliessend formulierten Ausnahmen erweist sich das Gesichtsverhüllungsverbot hinsichtlich der Versammlungs- und Meinungsfreiheit sowie der Wirtschaftsfreiheit als unverhältnismässig. Erforderlich ist deshalb eine Ergänzung. Dabei geht es einerseits um Teilnehmer von politischen Kundgebungen, die sich maskieren, ohne damit die mit dem Verbot der Gesichtsverhüllung verfolgten Ziele zu gefährden. Andererseits geht es um Verhüllungen des Gesichts bei gewerblichen oder werbenden Veranstaltungen. Mit entsprechenden Ergänzungen der Gesetze ist das Verbot der Gesichtsverhüllung mit den fraglichen Grundrechten vereinbar. Als unbegründet erachtet das Bundesgericht die weiteren Rügen der Beschwerdeführer, welche diese im Zusammenhang mit anderen Grundrechten erhoben hatten. Nicht bestritten wurde von ihnen das Verbot der Gesichtsverhüllung im Hinblick auf die Religionsfreiheit. Diese Thematik ist deshalb im Rahmen des vorliegenden Verfahrens ungeprüft geblieben.
Lausanne, le 18 octobre 2018 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 20 septembre 2018 (1C_211/2016, 1C_212/2016) Interdiction de se dissimuler le visage dans le canton du Tessin : recours partiellement admis Le Grand Conseil du canton du Tessin doit compléter la législation d'application relative à l'interdiction de se dissimuler le visage en prévoyant des exceptions supplémentaires, en particulier s'agissant des manifestations politiques et des événements commerciaux ou publicitaires. Le Tribunal fédéral admet partiellement deux recours. A défaut de grief correspondant, le Tribunal fédéral n'a pas examiné la compatibilité de la nouvelle règlementation avec la liberté religieuse. En 2013, le corps électoral du canton du Tessin a adopté l'initiative constitutionnelle cantonale portant sur l'interdiction de se dissimuler le visage dans les lieux publics et les lieux accessibles au public. Le Grand Conseil du canton du Tessin a concrétisé cette nouvelle norme constitutionnelle en édictant la loi sur la dissimulation du visage dans les espaces publics et en modifiant la loi sur l'ordre public en conséquence. Deux personnes ont recouru au Tribunal fédéral contre ces nouvelles dispositions, requérant leur annulation complète, respectivement partielle. Fondé sur sa jurisprudence antérieure développée dans ce domaine, le Tribunal fédéral admet partiellement les recours. Il renvoie la cause au Grand Conseil du canton du Tessin. Celui-ci devra compléter les deux lois en prévoyant des dérogations supplémentaires à l'interdiction de se dissimuler le visage. Avec les exceptions existantes, formulées de manière exhaustive, cette interdiction apparaît, en l'état actuel, disproportionnée tant en matière de liberté de réunion, de liberté d'expression que de liberté économique. Des adjonctions sont dès lors requises. Il s'agit, d'une part, du cas de figure de participants à une manifestation politique portant un masque, sans toutefois compromettre les objectifs poursuivis par l'interdiction de se dissimuler le visage. D'autre part, est concernée la dissimulation du visage à l'occasion d'événements commerciaux ou publicitaires. Moyennant le complètement approprié des lois cantonales, l'interdiction de se dissimuler le visage est compatible avec les droits fondamentaux en cause. Le Tribunal fédéral considère en revanche infondés les griefs formulés en lien avec d'autres droits fondamentaux. Comme les recourants ne contestaient enfin pas la compatibilité de l'interdiction de se dissimuler le visage avec la liberté religieuse, cette question n'avait pas à être traitée par le Tribunal fédéral, dans le cadre de la présente procédure.
Losanna, 18 ottobre 2018 Comunicato stampa del Tribunale federale Sentenza del 20 settembre 2018 (1C_211/2016, 1C_212/2016) Divieto di dissimulazione del viso nel Cantone Ticino: ricorsi parzialmente accolti Il Gran Consiglio del Cantone Ticino deve completare le leggi di applicazione relative al divieto di dissimulazione del viso mediante ulteriori eccezioni al divieto, in particolare con riferimento a manifestazioni politiche, commerciali o pubblicitarie. Il Tribunale federale accoglie parzialmente due ricorsi. In assenza di una corrispondente censura, il Tribunale federale non ha esaminato la compatibilità delle nuove normative con la libertà di religione. I cittadini del Cantone Ticino hanno accettato nel 2013 l'iniziativa popolare costituzionale "Vietare la dissimulazione del viso nei luoghi pubblici e aperti al pubblico". Per l'attuazione della nuova disposizione costituzionale, il Gran Consiglio del Cantone Ticino ha adottato la "legge sulla dissimulazione del volto negli spazi pubblici" ed ha modificato la "legge sull'ordine pubblico". Due persone si sono aggravate contro le stesse con ricorsi al Tribunale federale. Hanno chiesto l'annullamento totale, rispettivamente parziale, delle nuove disposizioni. Il Tribunale federale, sulla base della sua giurisprudenza, accoglie parzialmente i ricorsi e rinvia gli atti al Gran Consiglio del Cantone Ticino. Esso dovrà completare le due leggi, prevedendo ulteriori eccezioni al divieto di dissimulare il volto. Con quelle esistenti, formulate in modo esaustivo, il divieto di dissimulazione del viso risulta sproporzionato sotto il profilo della libertà di opinione e di riunione, nonché della libertà economica. È quindi necessario un perfezionamento. Da una parte, ciò riguarda i partecipanti a manifestazioni politiche che si mascherano senza tuttavia mettere in pericolo gli obiettivi perseguiti con il divieto di dissimulare il volto. Dall'altra parte, si tratta di mascheramenti nell'ambito di manifestazioni commerciali o pubblicitarie. Con i corrispondenti completamenti delle leggi, il divieto di dissimulazione del viso è compatibile con i diritti fondamentali in questione. Il Tribunale federale ha ritenuto infondate le ulteriori censure dei ricorrenti, sollevate in relazione con altri diritti fondamentali. Il divieto di dissimulazione del volto non era per contro contestato sotto il profilo della libertà di religione. Questo tema non è quindi stato esaminato.
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An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 12. Oktober 2018 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 20. September 2018 (1C_211/2016, 1C_212/2016) Gesichtsverhüllungsverbot im Kanton Tessin: Beschwerden teilweise gutgeheissen Der Grosse Rat des Kantons Tessin muss die Ausführungsgesetze zum Verbot der Gesichtsverhüllung um zusätzliche Ausnahmetatbestände ergänzen, insbesondere bezüglich politischer Demonstrationen und gewerblicher oder werbender Veranstaltungen. Das Bundesgericht heisst zwei Beschwerden teilweise gut. Nicht geprüft hat das Bundesgericht mangels einer entsprechenden Rüge die Vereinbarkeit der Neuregelungen mit der Religionsfreiheit. Die Stimmbevölkerung des Kantons Tessin hatte 2013 die kantonale Verfassungsinitiative "Verbot der Gesichtsverhüllung an öffentlichen und öffentlich zugänglichen Orten" angenommen. Zur Umsetzung der neuen Verfassungsnorm erliess der Grosse Rat des Kantons Tessin das "Gesetz über die Gesichtsverhüllung im öffentlichen Raum" und ergänzte das "Gesetz über die öffentliche Ordnung" entsprechend. Zwei Personen gelangten dagegen mit Beschwerden ans Bundesgericht. Sie verlangten die vollständige beziehungsweise teilweise Aufhebung der neuen Bestimmungen. Das Bundesgericht heisst die beiden Beschwerden gestützt auf seine bisherige Rechtsprechung in diesem Bereich teilweise gut. Es weist die Sache zurück an den Grossen Rat des Kantons Tessin. Dieser wird die beiden Gesetze um zusätzliche Ausnahmetatbestände ergänzen müssen. Mit den bestehenden, abschliessend formulierten Ausnahmen erweist sich das Gesichtsverhüllungsverbot hinsichtlich der Versammlungs- und Meinungsfreiheit sowie der Wirtschaftsfreiheit als unverhältnismässig. Erforderlich ist deshalb eine Ergänzung. Dabei geht es einerseits um Teilnehmer von politischen Kundgebungen, die sich maskieren, ohne damit die mit dem Verbot der Gesichtsverhüllung verfolgten Ziele zu gefährden. Andererseits geht es um Verhüllungen des Gesichts bei gewerblichen oder werbenden Veranstaltungen. Mit entsprechenden Ergänzungen der Gesetze ist das Verbot der Gesichtsverhüllung mit den fraglichen Grundrechten vereinbar. Als unbegründet erachtet das Bundesgericht die weiteren Rügen der Beschwerdeführer, welche diese im Zusammenhang mit anderen Grundrechten erhoben hatten. Nicht bestritten wurde von ihnen das Verbot der Gesichtsverhüllung im Hinblick auf die Religionsfreiheit. Diese Thematik ist deshalb im Rahmen des vorliegenden Verfahrens ungeprüft geblieben.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 12 octobre 2018 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 20 septembre 2018 (1C_211/2016, 1C_212/2016) Interdiction de se dissimuler le visage dans le canton du Tessin : recours partiellement admis Le Grand Conseil du canton du Tessin doit compléter la législation d'application relative à l'interdiction de se dissimuler le visage en prévoyant des exceptions supplémentaires, en particulier s'agissant des manifestations politiques et des événements commerciaux ou publicitaires. Le Tribunal fédéral admet partiellement deux recours. A défaut de grief correspondant, le Tribunal fédéral n'a pas examiné la compatibilité de la nouvelle règlementation avec la liberté religieuse. En 2013, le corps électoral du canton du Tessin a adopté l'initiative constitutionnelle cantonale portant sur l'interdiction de se dissimuler le visage dans les lieux publics et les lieux accessibles au public. Le Grand Conseil du canton du Tessin a concrétisé cette nouvelle norme constitutionnelle en édictant la loi sur la dissimulation du visage dans les espaces publics et en modifiant la loi sur l'ordre public en conséquence. Deux personnes ont recouru au Tribunal fédéral contre ces nouvelles dispositions, requérant leur annulation complète, respectivement partielle. Fondé sur sa jurisprudence antérieure développée dans ce domaine, le Tribunal fédéral admet partiellement les recours. Il renvoie la cause au Grand Conseil du canton du Tessin. Celui-ci devra compléter les deux lois en prévoyant des dérogations supplémentaires à l'interdiction de se dissimuler le visage. Avec les exceptions existantes, formulées de manière exhaustive, cette interdiction apparaît, en l'état actuel, disproportionnée tant en matière de liberté de réunion, de liberté d'expression que de liberté économique. Des adjonctions sont dès lors requises. Il s'agit, d'une part, du cas de figure de participants à une manifestation politique portant un masque, sans toutefois compromettre les objectifs poursuivis par l'interdiction de se dissimuler le visage. D'autre part, est concernée la dissimulation du visage à l'occasion d'événements commerciaux ou publicitaires. Moyennant le complètement approprié des lois cantonales, l'interdiction de se dissimuler le visage est compatible avec les droits fondamentaux en cause. Le Tribunal fédéral considère en revanche infondés les griefs formulés en lien avec d'autres droits fondamentaux. Comme les recourants ne contestaient enfin pas la compatibilité de l'interdiction de se dissimuler le visage avec la liberté religieuse, cette question n'avait pas à être traitée par le Tribunal fédéral, dans le cadre de la présente procédure.
A tutti i giornalisti accreditati presso il Tribunale federale Losanna, 12 ottobre 2018 Comunicato stampa del Tribunale federale Sentenza del 20 settembre 2018 (1C_211/2016, 1C_212/2016) Divieto di dissimulazione del viso nel Cantone Ticino: ricorsi parzialmente accolti Il Gran Consiglio del Cantone Ticino deve completare le leggi di applicazione relative al divieto di dissimulazione del viso mediante ulteriori eccezioni al divieto, in particolare con riferimento a manifestazioni politiche, commerciali o pubblicitarie. Il Tribunale federale accoglie parzialmente due ricorsi. In assenza di una corrispondente censura, il Tribunale federale non ha esaminato la compatibilità delle nuove normative con la libertà di religione. I cittadini del Cantone Ticino hanno accettato nel 2013 l'iniziativa popolare costituzionale "Vietare la dissimulazione del viso nei luoghi pubblici e aperti al pubblico". Per l'attuazione della nuova disposizione costituzionale, il Gran Consiglio del Cantone Ticino ha adottato la "legge sulla dissimulazione del volto negli spazi pubblici" ed ha modificato la "legge sull'ordine pubblico". Due persone si sono aggravate contro le stesse con ricorsi al Tribunale federale. Hanno chiesto l'annullamento totale, rispettivamente parziale, delle nuove disposizioni. Il Tribunale federale, sulla base della sua giurisprudenza, accoglie parzialmente i ricorsi e rinvia gli atti al Gran Consiglio del Cantone Ticino. Esso dovrà completare le due leggi, prevedendo ulteriori eccezioni al divieto di dissimulare il volto. Con quelle esistenti, formulate in modo esaustivo, il divieto di dissimulazione del viso risulta sproporzionato sotto il profilo della libertà di opinione e di riunione, nonché della libertà economica. È quindi necessario un perfezionamento. Da una parte, ciò riguarda i partecipanti a manifestazioni politiche che si mascherano senza tuttavia mettere in pericolo gli obiettivi perseguiti con il divieto di dissimulare il volto. Dall'altra parte, si tratta di mascheramenti nell'ambito di manifestazioni commerciali o pubblicitarie. Con i corrispondenti completamenti delle leggi, il divieto di dissimulazione del viso è compatibile con i diritti fondamentali in questione. Il Tribunale federale ha ritenuto infondate le ulteriori censure dei ricorrenti, sollevate in relazione con altri diritti fondamentali. Il divieto di dissimulazione del volto non era per contro contestato sotto il profilo della libertà di religione. Questo tema non è quindi stato esaminato.
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Lausanne, 12. Oktober 2018 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 20. September 2018 (1C_211/2016, 1C_212/2016) Gesichtsverhüllungsverbot im Kanton Tessin: Beschwerden teilweise gutgeheissen Der Grosse Rat des Kantons Tessin muss die Ausführungsgesetze zum Verbot der Gesichtsverhüllung um zusätzliche Ausnahmetatbestände ergänzen, insbesondere bezüglich politischer Demonstrationen und gewerblicher oder werbender Veranstaltungen. Das Bundesgericht heisst zwei Beschwerden teilweise gut. Nicht geprüft hat das Bundesgericht mangels einer entsprechenden Rüge die Vereinbarkeit der Neuregelungen mit der Religionsfreiheit. Die Stimmbevölkerung des Kantons Tessin hatte 2013 die kantonale Verfassungsinitiative "Verbot der Gesichtsverhüllung an öffentlichen und öffentlich zugänglichen Orten" angenommen. Zur Umsetzung der neuen Verfassungsnorm erliess der Grosse Rat des Kantons Tessin das "Gesetz über die Gesichtsverhüllung im öffentlichen Raum" und ergänzte das "Gesetz über die öffentliche Ordnung" entsprechend. Zwei Personen gelangten dagegen mit Beschwerden ans Bundesgericht. Sie verlangten die vollständige beziehungsweise teilweise Aufhebung der neuen Bestimmungen. Das Bundesgericht heisst die beiden Beschwerden gestützt auf seine bisherige Rechtsprechung in diesem Bereich teilweise gut. Es weist die Sache zurück an den Grossen Rat des Kantons Tessin. Dieser wird die beiden Gesetze um zusätzliche Ausnahmetatbestände ergänzen müssen. Mit den bestehenden, abschliessend formulierten Ausnahmen erweist sich das Gesichtsverhüllungsverbot hinsichtlich der Versammlungs- und Meinungsfreiheit sowie der Wirtschaftsfreiheit als unverhältnismässig. Erforderlich ist deshalb eine Ergänzung. Dabei geht es einerseits um Teilnehmer von politischen Kundgebungen, die sich maskieren, ohne damit die mit dem Verbot der Gesichtsverhüllung verfolgten Ziele zu gefährden. Andererseits geht es um Verhüllungen des Gesichts bei gewerblichen oder werbenden Veranstaltungen. Mit entsprechenden Ergänzungen der Gesetze ist das Verbot der Gesichtsverhüllung mit den fraglichen Grundrechten vereinbar. Als unbegründet erachtet das Bundesgericht die weiteren Rügen der Beschwerdeführer, welche diese im Zusammenhang mit anderen Grundrechten erhoben hatten. Nicht bestritten wurde von ihnen das Verbot der Gesichtsverhüllung im Hinblick auf die Religionsfreiheit. Diese Thematik ist deshalb im Rahmen des vorliegenden Verfahrens ungeprüft geblieben.
Lausanne, le 12 octobre 2018 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 20 septembre 2018 (1C_211/2016, 1C_212/2016) Interdiction de se dissimuler le visage dans le canton du Tessin : recours partiellement admis Le Grand Conseil du canton du Tessin doit compléter la législation d'application relative à l'interdiction de se dissimuler le visage en prévoyant des exceptions supplémentaires, en particulier s'agissant des manifestations politiques et des événements commerciaux ou publicitaires. Le Tribunal fédéral admet partiellement deux recours. A défaut de grief correspondant, le Tribunal fédéral n'a pas examiné la compatibilité de la nouvelle règlementation avec la liberté religieuse. En 2013, le corps électoral du canton du Tessin a adopté l'initiative constitutionnelle cantonale portant sur l'interdiction de se dissimuler le visage dans les lieux publics et les lieux accessibles au public. Le Grand Conseil du canton du Tessin a concrétisé cette nouvelle norme constitutionnelle en édictant la loi sur la dissimulation du visage dans les espaces publics et en modifiant la loi sur l'ordre public en conséquence. Deux personnes ont recouru au Tribunal fédéral contre ces nouvelles dispositions, requérant leur annulation complète, respectivement partielle. Fondé sur sa jurisprudence antérieure développée dans ce domaine, le Tribunal fédéral admet partiellement les recours. Il renvoie la cause au Grand Conseil du canton du Tessin. Celui-ci devra compléter les deux lois en prévoyant des dérogations supplémentaires à l'interdiction de se dissimuler le visage. Avec les exceptions existantes, formulées de manière exhaustive, cette interdiction apparaît, en l'état actuel, disproportionnée tant en matière de liberté de réunion, de liberté d'expression que de liberté économique. Des adjonctions sont dès lors requises. Il s'agit, d'une part, du cas de figure de participants à une manifestation politique portant un masque, sans toutefois compromettre les objectifs poursuivis par l'interdiction de se dissimuler le visage. D'autre part, est concernée la dissimulation du visage à l'occasion d'événements commerciaux ou publicitaires. Moyennant le complètement approprié des lois cantonales, l'interdiction de se dissimuler le visage est compatible avec les droits fondamentaux en cause. Le Tribunal fédéral considère en revanche infondés les griefs formulés en lien avec d'autres droits fondamentaux. Comme les recourants ne contestaient enfin pas la compatibilité de l'interdiction de se dissimuler le visage avec la liberté religieuse, cette question n'avait pas à être traitée par le Tribunal fédéral, dans le cadre de la présente procédure.
Losanna, 12 ottobre 2018 Comunicato stampa del Tribunale federale Sentenza del 20 settembre 2018 (1C_211/2016, 1C_212/2016) Divieto di dissimulazione del viso nel Cantone Ticino: ricorsi parzialmente accolti Il Gran Consiglio del Cantone Ticino deve completare le leggi di applicazione relative al divieto di dissimulazione del viso mediante ulteriori eccezioni al divieto, in particolare con riferimento a manifestazioni politiche, commerciali o pubblicitarie. Il Tribunale federale accoglie parzialmente due ricorsi. In assenza di una corrispondente censura, il Tribunale federale non ha esaminato la compatibilità delle nuove normative con la libertà di religione. I cittadini del Cantone Ticino hanno accettato nel 2013 l'iniziativa popolare costituzionale "Vietare la dissimulazione del viso nei luoghi pubblici e aperti al pubblico". Per l'attuazione della nuova disposizione costituzionale, il Gran Consiglio del Cantone Ticino ha adottato la "legge sulla dissimulazione del volto negli spazi pubblici" ed ha modificato la "legge sull'ordine pubblico". Due persone si sono aggravate contro le stesse con ricorsi al Tribunale federale. Hanno chiesto l'annullamento totale, rispettivamente parziale, delle nuove disposizioni. Il Tribunale federale, sulla base della sua giurisprudenza, accoglie parzialmente i ricorsi e rinvia gli atti al Gran Consiglio del Cantone Ticino. Esso dovrà completare le due leggi, prevedendo ulteriori eccezioni al divieto di dissimulare il volto. Con quelle esistenti, formulate in modo esaustivo, il divieto di dissimulazione del viso risulta sproporzionato sotto il profilo della libertà di opinione e di riunione, nonché della libertà economica. È quindi necessario un perfezionamento. Da una parte, ciò riguarda i partecipanti a manifestazioni politiche che si mascherano senza tuttavia mettere in pericolo gli obiettivi perseguiti con il divieto di dissimulare il volto. Dall'altra parte, si tratta di mascheramenti nell'ambito di manifestazioni commerciali o pubblicitarie. Con i corrispondenti completamenti delle leggi, il divieto di dissimulazione del viso è compatibile con i diritti fondamentali in questione. Il Tribunale federale ha ritenuto infondate le ulteriori censure dei ricorrenti, sollevate in relazione con altri diritti fondamentali. Il divieto di dissimulazione del volto non era per contro contestato sotto il profilo della libertà di religione. Questo tema non è quindi stato esaminato.
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An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 28. August 2018 Embargo: 28. August 2018, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 6. August 2018 (1C_216/2017) Keine Entschädigung wegen Begrenzung von Zweitwohnungen Die mit der Volksabstimmung vom 11. März 2012 in die Verfassung aufgenommene Begrenzung des Baus von neuen Zweitwohnungen gibt Grundeigentümern in betroffenen Gemeinden in aller Regel keinen Anspruch auf eine Entschädigung. Das Bundesgericht weist die Beschwerde einer Immobilienfirma aus dem Kanton Wallis ab. Die Firma hatte als Eigentümerin einer Parzelle in der Walliser Gemeinde Leytron im Juni 2012 um die Bewilligung zum Bau eines Chalets mit vier Zweitwohnungen ersucht. Die Baubewilligung wurde von der Gemeinde mit Blick auf die am 11. März 2012 angenommene Zweitwohnungs-Initiative verweigert ( Artikel 75b Bundesverfassung: Beschränkung des Anteils von Zweitwohnungen in einer Gemeinde auf 20% des Gesamtbestandes der Wohneinheiten und der für Wohnzwecke genutzten Bruttogeschossfläche). 2015 stellte das Unternehmen ein Begehren um eine Entschädigung von rund 500'000 Franken durch die Gemeinde, weil das Verbot zum Bau von Zweitwohnungen einen schweren Eingriff in ihre Eigentumsfreiheit bedeute, der einer materiellen Enteignung gleichkomme. Die Walliser Schätzungskommission für Enteignungen wies das Begehren ab, das Kantonsgericht bestätigte den Entscheid. Das Bundesgericht weist die Beschwerde der Firma ab. 2013 hat das Bundesgericht entschieden, dass die Verfassungsbestimmung zur Beschränkung von Zweitwohnungen direkt anwendbar ist. Übergangsrechtlich gilt sie für Baubewilligungen, die in erster Instanz nach der Abstimmung vom 11. März 2012 erteilt wurden. Zuvor erteilte Baubewilligungen bleiben gültig (BGE 139 II 243). Die Limitierung von Zweitwohnungen stellt keine Beschränkung des Eigentums dar, die einen Anspruch auf Entschädigung für Enteignung auslösen könnte. Das Eigentum ist nicht in unbeschränktem Umfang garantiert, sondern nur innerhalb der von der Rechtsordnung im öffentlichen Interesse gezogenen Grenzen. Die Regelung zur Beschränkung von Zweitwohnungen bildet eine planungspolitische Massnahme auf Verfassungsstufe, die direkt anwendbar ist und die Möglichkeiten zum Erstellen von Zweitwohnungen schweizweit auf Gemeindeebene neu regelt. Wird der Umfang des Rechts auf Eigentum neu umschrieben, so dass bisher bestehende Möglichkeiten der Eigentümer entfallen, können Betroffene in aller Regel keine Entschädigung verlangen. Etwas anderes könnte nur gelten, wenn der Übergang zum neuen Recht zu krassen Ungleichheiten führt, die der Gesetzgeber nicht in Betracht gezogen hat und allzu harte Auswirkungen auf einzelne Eigentümer entfaltet. Das ist hier nicht der Fall. Für die Firma war bereits vor der Abstimmung über die Initiative erkennbar, dass ein nach ihrer allfälligen Annahme eingereichtes Bauprojekt für Zweitwohnungen nicht bewilligt werden könnte. Die Beschwerdeführerin zeigt sodann nicht auf, inwiefern sich ihre Situation von derjenigen zahlreicher anderer betroffener Grundeigentümer unterscheiden würde. Der Eingriff ist umso weniger schwer, als sie das Recht zur Bebauung ihrer Parzelle mit Erstwohnungen oder mit Wohnraum zur touristischen Nutzung behält.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 28 août 2018 Embargo : 28 août 2018, 12h00 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 6 août 2018 (1C_216/2017) Pas d'indemnisation fondée sur la limitation des résidences secondaires La limitation constitutionnelle de la construction de nouvelles résidences secondaires, acceptée en votation populaire le 11 mars 2012, n'ouvre en principe pas le droit à une indemnisation pour les propriétaires fonciers des communes concernées. Le Tribunal fédéral rejette le recours d'une société immobilière valaisanne. Propriétaire d'une parcelle située dans la commune valaisanne de Leytron, une société immobilière avait requis la délivrance d'une autorisation d'ériger un chalet comprenant quatre résidences secondaires. Le permis de construire a été refusé par la commune en raison de l'adoption par le peuple, le 11 mars 2012, de l'initiative « Pour en finir avec les constructions envahissantes de résidences secondaires » (article 75b de la Constitution fédérale : limitation de la part des résidences secondaires à 20 % du parc des logements et de la surface brute habitable de chaque commune ). En 2015, la société propriétaire a réclamé à la commune une indemnité d'environ 500'000 francs, arguant que la limitation des résidences secondaires portait une atteinte grave à son droit de propriété, équivalant à une expropriation matérielle. La Commission cantonale d'estimation a rejeté la demande ; le Tribunal cantonal a confirmé cette décision. Le Tribunal fédéral rejette le recours formé par la société propriétaire. En 2013, le Tribunal fédéral a jugé que la disposition constitutionnelle limitant les résidences secondaires était directement applicable. Conformément au droit transitoire, celle-ci s'applique aux autorisations de construire délivrées, en première instance, après la votation populaire du 11 mars 2012. Les permis de construire accordés antérieurement demeurent quant à eux valables (ATF 139 II 243). La limitation des résidences secondaires ne constitue pas une restriction de la propriété ouvrant le droit à une indemnisation pour expropriation matérielle. La propriété n'est pas garantie de façon illimitée, mais seulement dans les limites tracées par l'ordre juridique dans l'intérêt public. La réglementation sur les résidences secondaires est une mesure de politique d'aménagement du territoire d'ordre constitutionnel directement applicable redéfinissant, pour l'ensemble du territoire helvétique, au niveau communal, les possibilités d'ériger des résidences secondaires. Lorsque le contenu du droit de propriété reçoit une nouvelle définition, supprimant des possibilités dont disposait jusqu'alors le propriétaire, les personnes concernées ne peuvent en principe prétendre à aucune indemnité. Il peut cependant en aller différemment si le passage de l'ancien au nouvel ordre juridique introduit des inégalités crasses que le législateur n'a pas envisagées et déploie des conséquences trop rigoureuses pour certains propriétaires particuliers. Une telle hypothèse n'est en l'occurrence pas réalisée. Il était reconnaissable pour la société propriétaire, déjà avant la votation, qu'un projet déposé, le cas échéant, après une acceptation par le peuple, risquait d'être refusé. La société recourante ne démontre pas que sa situation serait différente de celle des nombreux autres propriétaires touchés. L'atteinte est d'autant moins rigoureuse que la recourante conserve la possibilité de bâtir, sur sa parcelle, des résidences principales ou encore des logements affectés à la résidence touristique.
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Lausanne, 28. August 2018 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 6. August 2018 (1C_216/2017) Keine Entschädigung wegen Begrenzung von Zweitwohnungen Die mit der Volksabstimmung vom 11. März 2012 in die Verfassung aufgenommene Begrenzung des Baus von neuen Zweitwohnungen gibt Grundeigentümern in betroffenen Gemeinden in aller Regel keinen Anspruch auf eine Entschädigung. Das Bundesgericht weist die Beschwerde einer Immobilienfirma aus dem Kanton Wallis ab. Die Firma hatte als Eigentümerin einer Parzelle in der Walliser Gemeinde Leytron im Juni 2012 um die Bewilligung zum Bau eines Chalets mit vier Zweitwohnungen ersucht. Die Baubewilligung wurde von der Gemeinde mit Blick auf die am 11. März 2012 angenommene Zweitwohnungs-Initiative verweigert ( Artikel 75b Bundesverfassung: Beschränkung des Anteils von Zweitwohnungen in einer Gemeinde auf 20% des Gesamtbestandes der Wohneinheiten und der für Wohnzwecke genutzten Bruttogeschossfläche). 2015 stellte das Unternehmen ein Begehren um eine Entschädigung von rund 500'000 Franken durch die Gemeinde, weil das Verbot zum Bau von Zweitwohnungen einen schweren Eingriff in ihre Eigentumsfreiheit bedeute, der einer materiellen Enteignung gleichkomme. Die Walliser Schätzungskommission für Enteignungen wies das Begehren ab, das Kantonsgericht bestätigte den Entscheid. Das Bundesgericht weist die Beschwerde der Firma ab. 2013 hat das Bundesgericht entschieden, dass die Verfassungsbestimmung zur Beschränkung von Zweitwohnungen direkt anwendbar ist. Übergangsrechtlich gilt sie für Baubewilligungen, die in erster Instanz nach der Abstimmung vom 11. März 2012 erteilt wurden. Zuvor erteilte Baubewilligungen bleiben gültig (BGE 139 II 243). Die Limitierung von Zweitwohnungen stellt keine Beschränkung des Eigentums dar, die einen Anspruch auf Entschädigung für Enteignung auslösen könnte. Das Eigentum ist nicht in unbeschränktem Umfang garantiert, sondern nur innerhalb der von der Rechtsordnung im öffentlichen Interesse gezogenen Grenzen. Die Regelung zur Beschränkung von Zweitwohnungen bildet eine planungspolitische Massnahme auf Verfassungsstufe, die direkt anwendbar ist und die Möglichkeiten zum Erstellen von Zweitwohnungen schweizweit auf Gemeindeebene neu regelt. Wird der Umfang des Rechts auf Eigentum neu umschrieben, so dass bisher bestehende Möglichkeiten der Eigentümer entfallen, können Betroffene in aller Regel keine Entschädigung verlangen. Etwas anderes könnte nur gelten, wenn der Übergang zum neuen Recht zu krassen Ungleichheiten führt, die der Gesetzgeber nicht in Betracht gezogen hat und allzu harte Auswirkungen auf einzelne Eigentümer entfaltet. Das ist hier nicht der Fall. Für die Firma war bereits vor der Abstimmung über die Initiative erkennbar, dass ein nach ihrer allfälligen Annahme eingereichtes Bauprojekt für Zweitwohnungen nicht bewilligt werden könnte. Die Beschwerdeführerin zeigt sodann nicht auf, inwiefern sich ihre Situation von derjenigen zahlreicher anderer betroffener Grundeigentümer unterscheiden würde. Der Eingriff ist umso weniger schwer, als sie das Recht zur Bebauung ihrer Parzelle mit Erstwohnungen oder mit Wohnraum zur touristischen Nutzung behält.
Lausanne, le 28 août 2018 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 6 août 2018 (1C_216/2017) Pas d'indemnisation fondée sur la limitation des résidences secondaires La limitation constitutionnelle de la construction de nouvelles résidences secondaires, acceptée en votation populaire le 11 mars 2012, n'ouvre en principe pas le droit à une indemnisation pour les propriétaires fonciers des communes concernées. Le Tribunal fédéral rejette le recours d'une société immobilière valaisanne. Propriétaire d'une parcelle située dans la commune valaisanne de Leytron, une société immobilière avait requis la délivrance d'une autorisation d'ériger un chalet comprenant quatre résidences secondaires. Le permis de construire a été refusé par la commune en raison de l'adoption par le peuple, le 11 mars 2012, de l'initiative « Pour en finir avec les constructions envahissantes de résidences secondaires » (article 75b de la Constitution fédérale : limitation de la part des résidences secondaires à 20 % du parc des logements et de la surface brute habitable de chaque commune ). En 2015, la société propriétaire a réclamé à la commune une indemnité d'environ 500'000 francs, arguant que la limitation des résidences secondaires portait une atteinte grave à son droit de propriété, équivalant à une expropriation matérielle. La Commission cantonale d'estimation a rejeté la demande ; le Tribunal cantonal a confirmé cette décision. Le Tribunal fédéral rejette le recours formé par la société propriétaire. En 2013, le Tribunal fédéral a jugé que la disposition constitutionnelle limitant les résidences secondaires était directement applicable. Conformément au droit transitoire, celle-ci s'applique aux autorisations de construire délivrées, en première instance, après la votation populaire du 11 mars 2012. Les permis de construire accordés antérieurement demeurent quant à eux valables (ATF 139 II 243). La limitation des résidences secondaires ne constitue pas une restriction de la propriété ouvrant le droit à une indemnisation pour expropriation matérielle. La propriété n'est pas garantie de façon illimitée, mais seulement dans les limites tracées par l'ordre juridique dans l'intérêt public. La réglementation sur les résidences secondaires est une mesure de politique d'aménagement du territoire d'ordre constitutionnel directement applicable redéfinissant, pour l'ensemble du territoire helvétique, au niveau communal, les possibilités d'ériger des résidences secondaires. Lorsque le contenu du droit de propriété reçoit une nouvelle définition, supprimant des possibilités dont disposait jusqu'alors le propriétaire, les personnes concernées ne peuvent en principe prétendre à aucune indemnité. Il peut cependant en aller différemment si le passage de l'ancien au nouvel ordre juridique introduit des inégalités crasses que le législateur n'a pas envisagées et déploie des conséquences trop rigoureuses pour certains propriétaires particuliers. Une telle hypothèse n'est en l'occurrence pas réalisée. Il était reconnaissable pour la société propriétaire, déjà avant la votation, qu'un projet déposé, le cas échéant, après une acceptation par le peuple, risquait d'être refusé. La société recourante ne démontre pas que sa situation serait différente de celle des nombreux autres propriétaires touchés. L'atteinte est d'autant moins rigoureuse que la recourante conserve la possibilité de bâtir, sur sa parcelle, des résidences principales ou encore des logements affectés à la résidence touristique.
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An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 21. Dezember 2018 Embargo: 21. Dezember 2018, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteile vom 10. Dezember 2018 (1C_216/2018, 1C_276/2018) Abstimmung über "Vollgeld-Initiative": Beschwerde abgewiesen Das Bundesgericht weist eine Beschwerde gegen die eidgenössische Volksabstimmung über die "Vollgeld-Initiative" ab. Eine von der Schweizerischen Nationalbank vor der Abstimmung veröffentlichte Publikation ist nicht zu beanstanden. Eine Medienmitteilung der Konferenz der kantonalen Finanzdirektorinnen und Finanzdirektoren war zwar nicht statthaft. Angesichts der begrenzten Bedeutung der Medienmitteilung und des klaren Abstimmungsresultats fällt ein anderer Ausgang der Abstimmung allerdings ausser Betracht. Im Vorfeld der eidgenössischen Volksabstimmung vom vergangenen 10. Juni über die Volksinitiative "Für krisensicheres Geld; Geldschöpfung allein durch die Nationalbank (Vollgeld-Initiative)" hatte die Schweizerische Nationalbank (SNB) auf ihrer Website die Publikation "Die Argumente der SNB gegen die Vollgeldinitiative" veröffentlicht. Die Konferenz der kantonalen Finanzdirektorinnen und Finanzdirektoren (FDK) publizierte eine Medienmitteilung mit dem Titel "Die FDK empfiehlt die Vollgeld-Initiative zur Ablehnung". Die Vorlage wurde nach vorläufigem amtlichem Endergebnis mit 75.7 % Nein-Stimmen abgewiesen. Bereits vor der Abstimmung hatte eine Privatperson wegen der Veröffentlichungen der SNB und der FDK beim Bundesgericht Beschwerde erhoben. Das Bundesgericht weist die Beschwerde ab. Die SNB untersteht den Grundsätzen für behördliche Interventionen im Abstimmungskampf. Ihre Befugnis, sich zur VollgeldInitiative zu äussern, ergab sich aus ihrem gesetzlichen Auftrag zur regelmässigen Orientierung der Öffentlichkeit über die Geld- und Währungspolitik und zur Bekanntmachung ihrer geldpolitischen Absichten. Zudem bestand aufgrund ihrer besonderen Sachkunde für die Stimmberechtigten ein spezielles Interesse an ihrer Stellungnahme. Die SNB hatte dabei die Abstimmungsfreiheit und insbesondere die für den Bundesrat geltenden Informationsgrundsätze zu beachten. Die Ausführungen und Argumente in der Publikation der SNB sind nachvollziehbar und erscheinen trotz allfälliger Vereinfachungen ausreichend sachlich und objektiv. Damit waren sie geeignet, zur offenen Meinungsbildung beizutragen. Was die Medienmitteilung der FDK betrifft, so sind gemäss neuer bundesgerichtlicher Rechtsprechung je nach Ausmass der Betroffenheit nur die Kantonsregierungen oder die Konferenz der Kantonsregierungen befugt, sich in einen eidgenössischen Abstimmungskampf einzuschalten. Die Intervention der FDK als Fachdirektorenkonferenz erweist sich damit als nicht statthaft. Allerdings fällt ausser Betracht, dass angesichts des sehr deutlichen Abstimmungsresultats und der begrenzten Bedeutung und Publizität der Medienmitteilung der FDK das Ergebnis entscheidend hätte beeinflusst werden können. Der Antrag um Aufhebung des Abstimmungsergebnisses ist deshalb abzuweisen. Auf eine weitere Beschwerde im Zusammenhang mit der fraglichen Abstimmung ist das Bundesgericht nicht eingetreten.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 21 décembre 2018 Embargo : 21 décembre 2018, 12h00 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêts du 10 décembre 2018 (1C_216/2018, 1C_276/2018) Votation sur l'initiative « Monnaie pleine » : rejet du recours Le Tribunal fédéral rejette un recours contre la votation populaire fédérale sur l'initiative « Monnaie pleine ». Une publication de la Banque nationale suisse avant la votation n'est pas critiquable. Un communiqué de presse de la Conférence des directrices et des directeurs cantonaux des finances était inadmissible. Compte tenu de l'importance limitée du communiqué de presse et du résultat clair de la votation, une autre issue de la votation n'entre pas en considération. Dans le contexte de la votation populaire fédérale du 10 juin dernier sur l'initiative populaire « Pour une monnaie à l’abri des crises : émission monétaire uniquement par la Banque nationale ! (Initiative Monnaie pleine) », la Banque nationale suisse (BNS) avait publié sur son site Internet le document « Les arguments de la BNS contre l'initiative Monnaie pleine ». La Conférence des directrices et des directeurs cantonaux des finances (CDF) avait publié un communiqué de presse intitulé « La CDF recommande le rejet de l'initiative Monnaie pleine ». L'initiative a été rejetée par 75.7 % des voix, d'après les résultats officiels provisoires. Déjà avant la votation, une personne physique avait recouru contre les publications de la BNS et de la CDF auprès du Tribunal fédéral. Le Tribunal fédéral rejette le recours. La BNS est soumise aux principes relatifs à l'intervention des autorités dans la campagne précédant une votation. Son pouvoir de s'exprimer sur l'initiative Monnaie pleine est justifié par le mandat législatif qu'elle a reçu d'orienter régulièrement le public sur la politique monétaire et de faire connaître sa vision monétaire. De plus, les électeurs ont un intérêt important à sa prise de position, en raison de ses compétences particulières. La BNS devait cependant respecter la liberté de vote et notamment les principes d'information valables pour le Conseil fédéral. Les arguments et explications dans la publication de la BNS sont compréhensibles et paraissent, malgré des éventuelles simplifications, suffisamment objectifs. Les citoyens étaient ainsi capables de se former librement une opinion. En ce qui concerne le communiqué de presse de la CDF, selon la nouvelle jurisprudence du Tribunal fédéral, seuls les gouvernements cantonaux ou la conférence des gouvernements cantonaux sont autorisés à intervenir dans le débat précédant une votation fédérale lorsqu'ils sont particulièrement concernés. L'intervention de la CDF comme conférence spécialisée des directeurs apparaît ainsi inadmissible. Cependant, compte tenu du résultat très clair de la votation et de l'importance limitée du communiqué de presse de la CDF, le résultat de la votation n'a pas pu être influencé de manière décisive. Il y a donc lieu de rejeter la demande d'annulation des résultats de la votation. Par ailleurs, le Tribunal fédéral n'est pas entré en matière sur un autre recours en lien avec la votation litigieuse.
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Lausanne, 21. Dezember 2018 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteile vom 10. Dezember 2018 (1C_216/2018, 1C_276/2018) Abstimmung über "Vollgeld-Initiative": Beschwerde abgewiesen Das Bundesgericht weist eine Beschwerde gegen die eidgenössische Volksabstimmung über die "Vollgeld-Initiative" ab. Eine von der Schweizerischen Nationalbank vor der Abstimmung veröffentlichte Publikation ist nicht zu beanstanden. Eine Medienmitteilung der Konferenz der kantonalen Finanzdirektorinnen und Finanzdirektoren war zwar nicht statthaft. Angesichts der begrenzten Bedeutung der Medienmitteilung und des klaren Abstimmungsresultats fällt ein anderer Ausgang der Abstimmung allerdings ausser Betracht. Im Vorfeld der eidgenössischen Volksabstimmung vom vergangenen 10. Juni über die Volksinitiative "Für krisensicheres Geld; Geldschöpfung allein durch die Nationalbank (Vollgeld-Initiative)" hatte die Schweizerische Nationalbank (SNB) auf ihrer Website die Publikation "Die Argumente der SNB gegen die Vollgeldinitiative" veröffentlicht. Die Konferenz der kantonalen Finanzdirektorinnen und Finanzdirektoren (FDK) publizierte eine Medienmitteilung mit dem Titel "Die FDK empfiehlt die Vollgeld-Initiative zur Ablehnung". Die Vorlage wurde nach vorläufigem amtlichem Endergebnis mit 75.7 % Nein-Stimmen abgewiesen. Bereits vor der Abstimmung hatte eine Privatperson wegen der Veröffentlichungen der SNB und der FDK beim Bundesgericht Beschwerde erhoben. Das Bundesgericht weist die Beschwerde ab. Die SNB untersteht den Grundsätzen für behördliche Interventionen im Abstimmungskampf. Ihre Befugnis, sich zur VollgeldInitiative zu äussern, ergab sich aus ihrem gesetzlichen Auftrag zur regelmässigen Orientierung der Öffentlichkeit über die Geld- und Währungspolitik und zur Bekanntmachung ihrer geldpolitischen Absichten. Zudem bestand aufgrund ihrer besonderen Sachkunde für die Stimmberechtigten ein spezielles Interesse an ihrer Stellungnahme. Die SNB hatte dabei die Abstimmungsfreiheit und insbesondere die für den Bundesrat geltenden Informationsgrundsätze zu beachten. Die Ausführungen und Argumente in der Publikation der SNB sind nachvollziehbar und erscheinen trotz allfälliger Vereinfachungen ausreichend sachlich und objektiv. Damit waren sie geeignet, zur offenen Meinungsbildung beizutragen. Was die Medienmitteilung der FDK betrifft, so sind gemäss neuer bundesgerichtlicher Rechtsprechung je nach Ausmass der Betroffenheit nur die Kantonsregierungen oder die Konferenz der Kantonsregierungen befugt, sich in einen eidgenössischen Abstimmungskampf einzuschalten. Die Intervention der FDK als Fachdirektorenkonferenz erweist sich damit als nicht statthaft. Allerdings fällt ausser Betracht, dass angesichts des sehr deutlichen Abstimmungsresultats und der begrenzten Bedeutung und Publizität der Medienmitteilung der FDK das Ergebnis entscheidend hätte beeinflusst werden können. Der Antrag um Aufhebung des Abstimmungsergebnisses ist deshalb abzuweisen. Auf eine weitere Beschwerde im Zusammenhang mit der fraglichen Abstimmung ist das Bundesgericht nicht eingetreten.
Lausanne, le 21 décembre 2018 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêts du 10 décembre 2018 (1C_216/2018, 1C_276/2018) Votation sur l'initiative « Monnaie pleine » : rejet du recours Le Tribunal fédéral rejette un recours contre la votation populaire fédérale sur l'initiative « Monnaie pleine ». Une publication de la Banque nationale suisse avant la votation n'est pas critiquable. Un communiqué de presse de la Conférence des directrices et des directeurs cantonaux des finances était inadmissible. Compte tenu de l'importance limitée du communiqué de presse et du résultat clair de la votation, une autre issue de la votation n'entre pas en considération. Dans le contexte de la votation populaire fédérale du 10 juin dernier sur l'initiative populaire « Pour une monnaie à l’abri des crises : émission monétaire uniquement par la Banque nationale ! (Initiative Monnaie pleine) », la Banque nationale suisse (BNS) avait publié sur son site Internet le document « Les arguments de la BNS contre l'initiative Monnaie pleine ». La Conférence des directrices et des directeurs cantonaux des finances (CDF) avait publié un communiqué de presse intitulé « La CDF recommande le rejet de l'initiative Monnaie pleine ». L'initiative a été rejetée par 75.7 % des voix, d'après les résultats officiels provisoires. Déjà avant la votation, une personne physique avait recouru contre les publications de la BNS et de la CDF auprès du Tribunal fédéral. Le Tribunal fédéral rejette le recours. La BNS est soumise aux principes relatifs à l'intervention des autorités dans la campagne précédant une votation. Son pouvoir de s'exprimer sur l'initiative Monnaie pleine est justifié par le mandat législatif qu'elle a reçu d'orienter régulièrement le public sur la politique monétaire et de faire connaître sa vision monétaire. De plus, les électeurs ont un intérêt important à sa prise de position, en raison de ses compétences particulières. La BNS devait cependant respecter la liberté de vote et notamment les principes d'information valables pour le Conseil fédéral. Les arguments et explications dans la publication de la BNS sont compréhensibles et paraissent, malgré des éventuelles simplifications, suffisamment objectifs. Les citoyens étaient ainsi capables de se former librement une opinion. En ce qui concerne le communiqué de presse de la CDF, selon la nouvelle jurisprudence du Tribunal fédéral, seuls les gouvernements cantonaux ou la conférence des gouvernements cantonaux sont autorisés à intervenir dans le débat précédant une votation fédérale lorsqu'ils sont particulièrement concernés. L'intervention de la CDF comme conférence spécialisée des directeurs apparaît ainsi inadmissible. Cependant, compte tenu du résultat très clair de la votation et de l'importance limitée du communiqué de presse de la CDF, le résultat de la votation n'a pas pu être influencé de manière décisive. Il y a donc lieu de rejeter la demande d'annulation des résultats de la votation. Par ailleurs, le Tribunal fédéral n'est pas entré en matière sur un autre recours en lien avec la votation litigieuse.
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An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 18. April 2018 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 18. April 2018 (1C_221/2017, 1C_223/2017) Berner Volksinitiative "Keine Steuergelder für die Berner Reithalle!": Beschwerden gegen Ungültigerklärung abgewiesen Das Bundesgericht bestätigt die Ungültigerklärung der im Kanton Bern eingereichten Volksinitiative "Keine Steuergelder für die Berner Reithalle!". Es weist die Beschwerden der Jungen SVP des Kantons Bern und von sieben Privatpersonen gegen den Beschluss des Grossen Rates des Kantons Bern ab. Die Initiative verstösst gegen übergeordnetes Recht, namentlich gegen die Gemeindeautonomie der Stadt Bern und gegen das Gebot der Gleichbehandlung. 2016 wurde im Kanton Bern die Initiative "Keine Steuergelder für die Berner Reithalle!" eingereicht. Die konkret vorgeschlagene Änderung des Gesetzes über den Finanz- und Lastenausgleich sieht vor, dass bestimmte Leistungen aus dem kantonalen Finanzausgleich für Gemeinden massiv gekürzt werden, solange auf ihrem Gebiet Anlagen oder Einrichtungen bestehen, von denen notorisch konkrete Gefahren für die öffentliche Sicherheit und Ordnung ausgehen, deren Abwehr nur unter Einsatz beträchtlicher Ressourcen vollumfänglich gewährleistet werden kann. In einem Anhang wird sodann festgelegt, welche Anlagen und Einrichtungen betroffen sein sollen. Aufgeführt ist darin einzig das Kulturzentrum Reitschule in der Stadt Bern. Mit Beschluss vom 21. März 2017 erklärte der Grosse Rat des Kantons Bern die Initiative wegen Verletzung von übergeordnetem Recht für ungültig. Das Bundesgericht weist an seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch die dagegen erhobenen Beschwerden der Jungen SVP des Kantons Bern sowie von sieben Privatpersonen ab. Gemäss der Berner Kantonsverfassung wird eine Initiative unter anderem dann ganz oder teilweise für ungültig erklärt, wenn sie gegen übergeordnetes Recht verstösst. Der Wortlaut der in Form eines ausgearbeiteten Entwurfs eingereichten Initiative, ihr Titel und die auf dem Initiativbogen abgedruckte Begründung lassen einzig die Auslegung zu, dass nur die Stadt Bern von entsprechenden Kürzungen betroffen würde. Da im entsprechenden Anhang zur vorgeschlagenen Gesetzesänderung nur die Reitschule aufgeführt wird, wären andere Gemeinden selbst dann nicht betroffen, wenn auf ihrem Gebiet eine Einrichtung betrieben würde, von der Sicherheitsprobleme ausgingen. Solange die Reitschule im heutigen oder einem vergleichbaren Rahmen genutzt wird, würden zudem Leistungskürzungen gegenüber der Stadt Bern unabhängig davon zur Anwendung kommen, ob im Umfeld der Reitschule tatsächlich Sicherheitsprobleme auftreten oder nicht. Die vorgeschlagene Regelung zielt darauf ab, die Stadt Bern unter finanziellen Druck zu setzen, um auf diese Weise auf ihr Verhalten im Bereich der Kulturförderung Einfluss zu nehmen. Gemäss Berechnungen der Berner Finanzdirektion hätten die neuen Bestimmungen eine Schlechterstellung der Stadt Bern in der Höhe von mehr als 54 Millionen Franken pro Jahr zur Folge. Der Druck auf die Stadt Bern zur Einstellung des Kulturbetriebs Reitschule wäre entsprechend gross. Damit würde die Entscheidungsfreiheit der Stadt Bern im Bereich der Kulturförderung, welche ihr gemäss dem kantonalen Verfassungs- und Gesetzesrecht zukommt, faktisch in unverhältnismässigem Ausmass eingeschränkt. Dies kommt einem ungerechtfertigten Eingriff in die Gemeindeautonomie der Stadt Bern gleich. Die Initiative verstösst weiter gegen das Gebot der Rechtsgleichheit, da die neuen Bestimmungen in sachlich nicht zu rechtfertigendem Umfang einzig auf die Kulturförderung der Stadt Bern Einfluss nehmen würden. Dass die Initiative nur teilweise für ungültig erklärt werden könnte, wird von den Beschwerdeführern nicht vorgebracht und ist auch nicht ersichtlich. Der Grosse Rat hat die Initiative damit wegen Verletzung übergeordneten Rechts zu Recht für ungültig erklärt, ohne die politischen Rechte der Stimmbürgerinnen und Stimmbürger zu verletzen. Zur heutigen Beratung wird das Bundesgericht Filmaufnahmen veröffentlichen, die auf der Homepage des Bundesgerichts (www.bger.ch) unter der Rubrik "Presse/Aktuelles > Medienplattform > Filmaufnahmen von öffentlichen Sitzungen" heruntergeladen werden können.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 18 avril 2018 Pas d'embargo Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 18 avril 2018 (1C_221/2017, 1C_223/2017) Initiative populaire bernoise « La Reithalle ne doit pas profiter des deniers des contribuables ! » : recours contre la décision d'invalidation rejetés Le Tribunal fédéral confirme la décision invalidant l'initiative populaire déposée dans le canton de Berne « La Reithalle ne doit pas profiter des deniers des contribuables ! ». Il rejette les recours formés par les jeunes UDC bernois et sept particuliers contre la décision du Grand Conseil du canton de Berne. L'initiative viole le droit supérieur, en particulier l'autonomie communale dont jouit la ville de Berne, ainsi que le principe de l'égalité de traitement. L’initiative « La Reithalle ne doit pas profiter des deniers des contribuables ! » a été déposée en 2016, dans le canton de Berne. La proposition de modification de la loi sur la péréquation financière et la compensation des charges prévoit que certaines prestations issues de la péréquation cantonale en faveur des communes soient massivement réduites aussi longtemps que subsistent, sur leur territoire, des installations ou équipements dont émanent notoirement des dangers concrets pour la sécurité et l'ordre public ne pouvant être complétement écartés qu'au moyen de ressources considérables. Une annexe définit les installations et équipements concernés ; seul le centre culturel de la Reitschule, en ville de Berne, s'y trouve nommément mentionné. Par décision du 21 mars 2017, le Grand Conseil bernois a invalidé cette initiative au motif d'une violation du droit supérieur. Dans sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral rejette les recours formés contre cette décision par les jeunes UDC du canton de Berne et sept particuliers. Selon la Constitution cantonale bernoise, une initiative populaire peut notamment être invalidée lorsqu'elle contrevient au droit supérieur. Au regard du contenu de cette initiative – présentée sous la forme d'un projet rédigé –, de son titre et des motifs imprimés sur le formulaire de récolte des signatures, celle-ci ne peut être interprétée que comme étant exclusivement dirigée contre la ville de Berne, seule affectée par les réductions envisagées. Dès lors que l'annexe à la modification législative ne mentionne que le centre culturel de la Reitschule, d'autres communes ne seraient pas atteintes, même dans l'hypothèse où leur territoire renfermerait des installations ou équipements dont émaneraient des dangers pour la sécurité. Tant que la Reitschule sera affectée à l'utilisation actuelle ou à une utilisation comparable, des réductions de prestations pourront être infligées à la ville de Berne, indépendamment de la survenance effective de problèmes sécuritaires dans l'environnement de la Reitschule. La réglementation proposée vise à mettre la ville de Berne sous une pression financière afin d'influer son comportement en matière de promotion culturelle. Selon les calculs de la Direction des finances bernoise, l'application des nouvelles dispositions se traduiraient, pour la ville de Berne, par des coupes ou des charges supplémentaires qui dépasseraient 54 millions de francs, par année. La pression sur la ville de Berne pour la fermeture du centre culturel de la Reitschule serait en conséquence forte. Il s'ensuivrait une limitation disproportionnée de la liberté de décision dont jouit la ville de Berne – en vertu de la constitution et de la loi – en matière de promotion culturelle ; il s'agirait d'une atteinte injustifiée à son autonomie communale. L'initiative viole par ailleurs le principe de l'égalité de traitement, dans la mesure où seule la promotion culturelle de la ville de Berne serait affectée. Il n'apparaît enfin pas d'emblée que l'initiative pourrait n'être que partiellement invalidée ; les recourants ne le soutiennent d'ailleurs pas. C'est ainsi à juste titre, sans violer les droits politiques des citoyens, que le Grand Conseil bernois a jugé l'initiative contraire au droit supérieur et a invalidé celle-ci. Le Tribunal fédéral publiera des séquences filmées de la séance d’aujourd’hui sur son site Internet (www.tribunal-federal.ch). Elles seront disponibles dans la rubrique " Presse/Actualité > Plateforme des médias > Vidéos des séances publiques ", et pourront être téléchargées.
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1C_221_2017_yyyy_mm_dd_T_{lang}
Lausanne, 18. April 2018 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 18. April 2018 (1C_221/2017, 1C_223/2017) Berner Volksinitiative "Keine Steuergelder für die Berner Reithalle!": Beschwerden gegen Ungültigerklärung abgewiesen Das Bundesgericht bestätigt die Ungültigerklärung der im Kanton Bern eingereichten Volksinitiative "Keine Steuergelder für die Berner Reithalle!". Es weist die Beschwerden der Jungen SVP des Kantons Bern und von sieben Privatpersonen gegen den Beschluss des Grossen Rates des Kantons Bern ab. Die Initiative verstösst gegen übergeordnetes Recht, namentlich gegen die Gemeindeautonomie der Stadt Bern und gegen das Gebot der Gleichbehandlung. 2016 wurde im Kanton Bern die Initiative "Keine Steuergelder für die Berner Reithalle!" eingereicht. Die konkret vorgeschlagene Änderung des Gesetzes über den Finanz- und Lastenausgleich sieht vor, dass bestimmte Leistungen aus dem kantonalen Finanzausgleich für Gemeinden massiv gekürzt werden, solange auf ihrem Gebiet Anlagen oder Einrichtungen bestehen, von denen notorisch konkrete Gefahren für die öffentliche Sicherheit und Ordnung ausgehen, deren Abwehr nur unter Einsatz beträchtlicher Ressourcen vollumfänglich gewährleistet werden kann. In einem Anhang wird sodann festgelegt, welche Anlagen und Einrichtungen betroffen sein sollen. Aufgeführt ist darin einzig das Kulturzentrum Reitschule in der Stadt Bern. Mit Beschluss vom 21. März 2017 erklärte der Grosse Rat des Kantons Bern die Initiative wegen Verletzung von übergeordnetem Recht für ungültig. Das Bundesgericht weist an seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch die dagegen erhobenen Beschwerden der Jungen SVP des Kantons Bern sowie von sieben Privatpersonen ab. Gemäss der Berner Kantonsverfassung wird eine Initiative unter anderem dann ganz oder teilweise für ungültig erklärt, wenn sie gegen übergeordnetes Recht verstösst. Der Wortlaut der in Form eines ausgearbeiteten Entwurfs eingereichten Initiative, ihr Titel und die auf dem Initiativbogen abgedruckte Begründung lassen einzig die Auslegung zu, dass nur die Stadt Bern von entsprechenden Kürzungen betroffen würde. Da im entsprechenden Anhang zur vorgeschlagenen Gesetzesänderung nur die Reitschule aufgeführt wird, wären andere Gemeinden selbst dann nicht betroffen, wenn auf ihrem Gebiet eine Einrichtung betrieben würde, von der Sicherheitsprobleme ausgingen. Solange die Reitschule im heutigen oder einem vergleichbaren Rahmen genutzt wird, würden zudem Leistungskürzungen gegenüber der Stadt Bern unabhängig davon zur Anwendung kommen, ob im Umfeld der Reitschule tatsächlich Sicherheitsprobleme auftreten oder nicht. Die vorgeschlagene Regelung zielt darauf ab, die Stadt Bern unter finanziellen Druck zu setzen, um auf diese Weise auf ihr Verhalten im Bereich der Kulturförderung Einfluss zu nehmen. Gemäss Berechnungen der Berner Finanzdirektion hätten die neuen Bestimmungen eine Schlechterstellung der Stadt Bern in der Höhe von mehr als 54 Millionen Franken pro Jahr zur Folge. Der Druck auf die Stadt Bern zur Einstellung des Kulturbetriebs Reitschule wäre entsprechend gross. Damit würde die Entscheidungsfreiheit der Stadt Bern im Bereich der Kulturförderung, welche ihr gemäss dem kantonalen Verfassungs- und Gesetzesrecht zukommt, faktisch in unverhältnismässigem Ausmass eingeschränkt. Dies kommt einem ungerechtfertigten Eingriff in die Gemeindeautonomie der Stadt Bern gleich. Die Initiative verstösst weiter gegen das Gebot der Rechtsgleichheit, da die neuen Bestimmungen in sachlich nicht zu rechtfertigendem Umfang einzig auf die Kulturförderung der Stadt Bern Einfluss nehmen würden. Dass die Initiative nur teilweise für ungültig erklärt werden könnte, wird von den Beschwerdeführern nicht vorgebracht und ist auch nicht ersichtlich. Der Grosse Rat hat die Initiative damit wegen Verletzung übergeordneten Rechts zu Recht für ungültig erklärt, ohne die politischen Rechte der Stimmbürgerinnen und Stimmbürger zu verletzen. Zur heutigen Beratung wird das Bundesgericht Filmaufnahmen veröffentlichen, die auf der Homepage des Bundesgerichts (www.bger.ch) unter der Rubrik "Presse/Aktuelles > Medienplattform > Filmaufnahmen von öffentlichen Sitzungen" heruntergeladen werden können.
Lausanne, le 18 avril 2018 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 18 avril 2018 (1C_221/2017, 1C_223/2017) Initiative populaire bernoise « La Reithalle ne doit pas profiter des deniers des contribuables ! » : recours contre la décision d'invalidation rejetés Le Tribunal fédéral confirme la décision invalidant l'initiative populaire déposée dans le canton de Berne « La Reithalle ne doit pas profiter des deniers des contribuables ! ». Il rejette les recours formés par les jeunes UDC bernois et sept particuliers contre la décision du Grand Conseil du canton de Berne. L'initiative viole le droit supérieur, en particulier l'autonomie communale dont jouit la ville de Berne, ainsi que le principe de l'égalité de traitement. L’initiative « La Reithalle ne doit pas profiter des deniers des contribuables ! » a été déposée en 2016, dans le canton de Berne. La proposition de modification de la loi sur la péréquation financière et la compensation des charges prévoit que certaines prestations issues de la péréquation cantonale en faveur des communes soient massivement réduites aussi longtemps que subsistent, sur leur territoire, des installations ou équipements dont émanent notoirement des dangers concrets pour la sécurité et l'ordre public ne pouvant être complétement écartés qu'au moyen de ressources considérables. Une annexe définit les installations et équipements concernés ; seul le centre culturel de la Reitschule, en ville de Berne, s'y trouve nommément mentionné. Par décision du 21 mars 2017, le Grand Conseil bernois a invalidé cette initiative au motif d'une violation du droit supérieur. Dans sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral rejette les recours formés contre cette décision par les jeunes UDC du canton de Berne et sept particuliers. Selon la Constitution cantonale bernoise, une initiative populaire peut notamment être invalidée lorsqu'elle contrevient au droit supérieur. Au regard du contenu de cette initiative – présentée sous la forme d'un projet rédigé –, de son titre et des motifs imprimés sur le formulaire de récolte des signatures, celle-ci ne peut être interprétée que comme étant exclusivement dirigée contre la ville de Berne, seule affectée par les réductions envisagées. Dès lors que l'annexe à la modification législative ne mentionne que le centre culturel de la Reitschule, d'autres communes ne seraient pas atteintes, même dans l'hypothèse où leur territoire renfermerait des installations ou équipements dont émaneraient des dangers pour la sécurité. Tant que la Reitschule sera affectée à l'utilisation actuelle ou à une utilisation comparable, des réductions de prestations pourront être infligées à la ville de Berne, indépendamment de la survenance effective de problèmes sécuritaires dans l'environnement de la Reitschule. La réglementation proposée vise à mettre la ville de Berne sous une pression financière afin d'influer son comportement en matière de promotion culturelle. Selon les calculs de la Direction des finances bernoise, l'application des nouvelles dispositions se traduiraient, pour la ville de Berne, par des coupes ou des charges supplémentaires qui dépasseraient 54 millions de francs, par année. La pression sur la ville de Berne pour la fermeture du centre culturel de la Reitschule serait en conséquence forte. Il s'ensuivrait une limitation disproportionnée de la liberté de décision dont jouit la ville de Berne – en vertu de la constitution et de la loi – en matière de promotion culturelle ; il s'agirait d'une atteinte injustifiée à son autonomie communale. L'initiative viole par ailleurs le principe de l'égalité de traitement, dans la mesure où seule la promotion culturelle de la ville de Berne serait affectée. Il n'apparaît enfin pas d'emblée que l'initiative pourrait n'être que partiellement invalidée ; les recourants ne le soutiennent d'ailleurs pas. C'est ainsi à juste titre, sans violer les droits politiques des citoyens, que le Grand Conseil bernois a jugé l'initiative contraire au droit supérieur et a invalidé celle-ci. Le Tribunal fédéral publiera des séquences filmées de la séance d’aujourd’hui sur son site Internet (www.tribunal-federal.ch). Elles seront disponibles dans la rubrique " Presse/Actualité > Plateforme des médias > Vidéos des séances publiques ", et pourront être téléchargées.
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1C_222_2016_yyyy_mm_dd_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 5. Juli 2017 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 5. Juli 2017 (1C_222/2016) Massnahmen zur tatsächlichen Überbauung von Bauland: Freiburger Regelung genügt nicht Die im Kanton Freiburg getroffene Regelung, um die tatsächliche Überbauung von Bauland herbeizuführen, genügt den Anforderungen des revidierten Raumplanungsrechts des Bundes nicht. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde von vier Privatpersonen und einer Gemeinde teilweise gut. Der Freiburger Gesetzgeber wird eine Lösung treffen müssen, welche die bundesrechtlichen Vorgaben erfüllt. Am 1. Mai 2014 ist das revidierte Bundesgesetz über die Raumplanung (RPG) in Kraft getreten. Es verpflichtet die Kantone unter anderem dazu, die Bauzonen so festzulegen, dass sie dem voraussichtlichen Bedarf für 15 Jahre entsprechen (Artikel 15 RPG). Die Kantone müssen in Zusammenarbeit mit den Gemeinden Massnahmen treffen, damit das eingezonte Bauland auch tatsächlich überbaut wird. Dazu ist im kantonalen Recht vorzusehen, dass die zuständige Behörde eine Frist für die Überbauung eines Grundstücks ansetzen kann, soweit dies das öffentliche Interesse rechtfertigt. Falls die Frist unbenutzt verstreicht, müssen bestimmte Massnahmen ergriffen werden können (Artikel 15a RPG). Der Grosse Rat des Kantons Freiburg erliess zur Umsetzung dieser Vorgaben 2016 eine entsprechende Norm im Gesetz zur Anpassung des kantonalen Raumplanungs- und Baugesetzes. Demnach können Grundstücke, die sich in Arbeitszonen von kantonaler Bedeutung befinden und die nicht innert zehn Jahren ab Rechtskraft der Genehmigung der Zonenzuweisung überbaut wurden, vom Staat ganz oder teilweise zum Verkehrswert erworben werden. Das Bundesgericht heisst die von vier Privatpersonen sowie von der Gemeinde Villarssur-Glâne gegen die fragliche Bestimmung erhobene Beschwerde an seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch teilweise gut. Es stellt fest, dass die angefochtene Regelung in mehrfacher Hinsicht die bundesrechtlichen Vorgaben nicht zu erfüllen vermag. Der Gesetzgeber des Kantons Freiburg wird eine Lösung treffen müssen, welche diesen gerecht wird. Die angefochtene Bestimmung bleibt jedoch in Kraft, zumal das vorgesehene Kaufrecht des Kantons grundsätzlich als Massnahme erachtet werden kann, die zu einer tatsächlichen Bebauung beiträgt. Allerdings vermag das auf Arbeitszonen beschränkte Kaufrecht – auch zusammen mit weiteren, nach kantonalem Recht bereits möglichen Instrumenten – die Anforderungen nicht zu erfüllen, welche das Bundesrecht in Artikel 15a RPG aufstellt. Unzureichend ist auch, dass der zuständigen Behörde keine Kompetenz eingeräumt wird, Grundbesitzern eine Frist zu setzen, innerhalb derer eine Überbauung zu erfolgen hat.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 5 juillet 2017 Pas d'embargo Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 5 juillet 2017 (1C_222/2016) Mesures destinées à garantir la construction effective en zone à bâtir ; la réglementation fribourgeoise est jugée insuffisante La réglementation fribourgeoise destinée à encourager la construction effective des zones à bâtir ne satisfait pas aux nouvelles exigences de la loi fédérale sur l'aménagement du territoire. Le Tribunal fédéral admet partiellement le recours déposé par des particuliers ainsi qu'une commune. Le législateur fribourgeois devra trouver une solution conforme au droit fédéral. Le 1er mai 2014 est entrée en vigueur la révision de la loi fédérale sur l'aménagement du territoire (LAT). Celle-ci oblige notamment les cantons à définir la zone à bâtir de manière qu'elle réponde aux besoins prévisibles pour 15 ans (article 15 LAT). Les cantons doivent prendre des mesures, en collaboration avec les communes, afin que les zones ainsi définies soient effectivement construites. Le droit cantonal doit prévoir que l'autorité compétente peut fixer un délai pour construire. Si ce délai n'est pas utilisé, certaines mesures doivent être prévues (article 15a LAT). Afin de satisfaire à ces exigences, le Grand Conseil du canton de Fribourg a introduit en 2016, lors de la révision de la loi cantonale sur l'aménagement du territoire et les constructions, une disposition prévoyant que lorsque les terrains affectés en zones d'activité ne sont pas construits dans les dix ans suivant l'entrée en force de la décision d'approbation, l'Etat dispose d'un droit d'emption, à la valeur vénale, sur tout ou partie de la surface concernée. Au terme de sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral admet partiellement le recours formé contre cette disposition par quatre particuliers ainsi que par la commune de Villars-sur-Glâne. Il constate que la disposition litigieuse est insuffisante à plusieurs égards pour réaliser les exigences du droit fédéral ; le législateur cantonal va donc devoir trouver une solution conforme à ces exigences. La disposition attaquée reste néanmoins en vigueur dans la mesure où le droit d'emption reconnu au canton peut constituer une mesure favorisant une construction effective. En l'état actuel du droit fribourgeois, ce droit d'emption limité aux zones d'activité – même compte tenu des autres instruments déjà prévus par le droit cantonal – ne suffit toutefois pas pour satisfaire aux exigences de l'article 15a LAT. La législation attaquée est aussi lacunaire dans la mesure où elle ne confère pas à l'autorité compétente le pouvoir d'exiger qu'une construction soit réalisée dans un délai déterminé.
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1C_222_2016_yyyy_mm_dd_T_{lang}
Lausanne, 5. Juli 2017 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 5. Juli 2017 (1C_222/2016) Massnahmen zur tatsächlichen Überbauung von Bauland: Freiburger Regelung genügt nicht Die im Kanton Freiburg getroffene Regelung, um die tatsächliche Überbauung von Bauland herbeizuführen, genügt den Anforderungen des revidierten Raumplanungsrechts des Bundes nicht. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde von vier Privatpersonen und einer Gemeinde teilweise gut. Der Freiburger Gesetzgeber wird eine Lösung treffen müssen, welche die bundesrechtlichen Vorgaben erfüllt. Am 1. Mai 2014 ist das revidierte Bundesgesetz über die Raumplanung (RPG) in Kraft getreten. Es verpflichtet die Kantone unter anderem dazu, die Bauzonen so festzulegen, dass sie dem voraussichtlichen Bedarf für 15 Jahre entsprechen (Artikel 15 RPG). Die Kantone müssen in Zusammenarbeit mit den Gemeinden Massnahmen treffen, damit das eingezonte Bauland auch tatsächlich überbaut wird. Dazu ist im kantonalen Recht vorzusehen, dass die zuständige Behörde eine Frist für die Überbauung eines Grundstücks ansetzen kann, soweit dies das öffentliche Interesse rechtfertigt. Falls die Frist unbenutzt verstreicht, müssen bestimmte Massnahmen ergriffen werden können (Artikel 15a RPG). Der Grosse Rat des Kantons Freiburg erliess zur Umsetzung dieser Vorgaben 2016 eine entsprechende Norm im Gesetz zur Anpassung des kantonalen Raumplanungs- und Baugesetzes. Demnach können Grundstücke, die sich in Arbeitszonen von kantonaler Bedeutung befinden und die nicht innert zehn Jahren ab Rechtskraft der Genehmigung der Zonenzuweisung überbaut wurden, vom Staat ganz oder teilweise zum Verkehrswert erworben werden. Das Bundesgericht heisst die von vier Privatpersonen sowie von der Gemeinde Villarssur-Glâne gegen die fragliche Bestimmung erhobene Beschwerde an seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch teilweise gut. Es stellt fest, dass die angefochtene Regelung in mehrfacher Hinsicht die bundesrechtlichen Vorgaben nicht zu erfüllen vermag. Der Gesetzgeber des Kantons Freiburg wird eine Lösung treffen müssen, welche diesen gerecht wird. Die angefochtene Bestimmung bleibt jedoch in Kraft, zumal das vorgesehene Kaufrecht des Kantons grundsätzlich als Massnahme erachtet werden kann, die zu einer tatsächlichen Bebauung beiträgt. Allerdings vermag das auf Arbeitszonen beschränkte Kaufrecht – auch zusammen mit weiteren, nach kantonalem Recht bereits möglichen Instrumenten – die Anforderungen nicht zu erfüllen, welche das Bundesrecht in Artikel 15a RPG aufstellt. Unzureichend ist auch, dass der zuständigen Behörde keine Kompetenz eingeräumt wird, Grundbesitzern eine Frist zu setzen, innerhalb derer eine Überbauung zu erfolgen hat.
Lausanne, le 5 juillet 2017 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 5 juillet 2017 (1C_222/2016) Mesures destinées à garantir la construction effective en zone à bâtir ; la réglementation fribourgeoise est jugée insuffisante La réglementation fribourgeoise destinée à encourager la construction effective des zones à bâtir ne satisfait pas aux nouvelles exigences de la loi fédérale sur l'aménagement du territoire. Le Tribunal fédéral admet partiellement le recours déposé par des particuliers ainsi qu'une commune. Le législateur fribourgeois devra trouver une solution conforme au droit fédéral. Le 1er mai 2014 est entrée en vigueur la révision de la loi fédérale sur l'aménagement du territoire (LAT). Celle-ci oblige notamment les cantons à définir la zone à bâtir de manière qu'elle réponde aux besoins prévisibles pour 15 ans (article 15 LAT). Les cantons doivent prendre des mesures, en collaboration avec les communes, afin que les zones ainsi définies soient effectivement construites. Le droit cantonal doit prévoir que l'autorité compétente peut fixer un délai pour construire. Si ce délai n'est pas utilisé, certaines mesures doivent être prévues (article 15a LAT). Afin de satisfaire à ces exigences, le Grand Conseil du canton de Fribourg a introduit en 2016, lors de la révision de la loi cantonale sur l'aménagement du territoire et les constructions, une disposition prévoyant que lorsque les terrains affectés en zones d'activité ne sont pas construits dans les dix ans suivant l'entrée en force de la décision d'approbation, l'Etat dispose d'un droit d'emption, à la valeur vénale, sur tout ou partie de la surface concernée. Au terme de sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral admet partiellement le recours formé contre cette disposition par quatre particuliers ainsi que par la commune de Villars-sur-Glâne. Il constate que la disposition litigieuse est insuffisante à plusieurs égards pour réaliser les exigences du droit fédéral ; le législateur cantonal va donc devoir trouver une solution conforme à ces exigences. La disposition attaquée reste néanmoins en vigueur dans la mesure où le droit d'emption reconnu au canton peut constituer une mesure favorisant une construction effective. En l'état actuel du droit fribourgeois, ce droit d'emption limité aux zones d'activité – même compte tenu des autres instruments déjà prévus par le droit cantonal – ne suffit toutefois pas pour satisfaire aux exigences de l'article 15a LAT. La législation attaquée est aussi lacunaire dans la mesure où elle ne confère pas à l'autorité compétente le pouvoir d'exiger qu'une construction soit réalisée dans un délai déterminé.
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1C_223_2015_2016_04_21_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 21. April 2016 Embargo: 21. April 2016, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 23. März 2016 (1C_223/2015) Altlastensanierung von Schiessplätzen: Keine erweiterte Kostentragungspflicht des Bundes Die Eidgenossenschaft trifft keine erweiterte Kostentragungspflicht bei der Altlastensanierung von Schiessplätzen. Das Bundesgericht bestätigt seine Rechtsprechung, wonach der Bund nicht als unmittelbarer Verursacher der Bleibelastung des Bodens durch das ausserdienstliche Schiessen gilt. Es hebt das davon abweichende Urteil des Verwaltungsgerichts des Kantons Zürich im Fall der Schiessanlage Hüntwangen auf und heisst die Beschwerde der Eidgenossenschaft gut. Die Gemeinde Hüntwangen hatte 2009 ihre Schiessanlage sanieren lassen. Das Amt für Abfall, Wasser, Energie und Luft (AWEL) des Kantons Zürich verpflichtete die Eidgenossenschaft 2013, 30 Prozent der anrechenbaren Sanierungskosten von 188'522 Franken zu übernehmen. Das AWEL ging dabei davon aus, dass der Bund als Mitverursacher der Bleibelastung des Bodens zu gelten habe, die durch das ausserdienstliche Schiessen verursacht wurde. Das Verwaltungsgericht des Kantons Zürich bestätigte diese Auffassung und wies die Beschwerde der Eidgenossenschaft 2015 ab. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde der Eidgenossenschaft gut und hebt den Entscheid des Zürcher Verwaltungsgerichts auf. Gemäss bundesgerichtlicher Rechtsprechung gilt die Eidgenossenschaft bezüglich der ausserdienstlichen Schiesspflicht nicht als unmittelbare Verursacherin der Umweltbelastung. Sie haftet damit nicht für allfällige Sanierungskosten. Zur Begründung führte das Bundesgericht in seinem massgeblichen Urteil von 2005 aus, dass der Bund zwar die ausserdienstliche Schiesspflicht vorschreibe, der Bau und der Betrieb der Schiessanlagen jedoch den Kantonen, respektive den Gemeinden obliege. Diese hätten die Aufgabe, unzulässige Umwelteinwirkungen zu vermeiden. Entgegen der Ansicht des Zürcher Verwaltungsgerichts bestehen keine ernsthaften und sachlichen Gründe, um von dieser Rechtsprechung abzuweichen. Hinzu kommt, dass im Anschluss an das fragliche Urteil von 2005 eine gesetzliche Grundlage für eine Beteiligung der Eidgenossenschaft an den Kosten zur Sanierung von Schiess anlagen geschaffen wurde. Demnach erhalten die Kantone einen pauschalen Beitrag aus dem Altlastenfonds des Bundes (VASA-Fonds). Im konkreten Fall hat das Bundes amt für Umwelt 2011 eine entsprechende Abgeltung in der Höhe von 40 Prozent der Sanierungskosten an den Kanton Zürich verfügt.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 21 avril 2016 Embargo : 21 avril 2016, 12:00 heures Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 23 mars 2016 (1C_223/2015) Assainissement des stands de tir : pas d'élargissement de l'obligation de la Confédération de participer aux coûts L'obligation de la Confédération de participer aux frais d'assainissement des stands de tir n'est pas élargie; le Tribunal fédéral confirme sa jurisprudence, selon laquelle la Confédération n'est pas directement à l'origine de la pollution du sol par le plomb résultant de la pratique du tir obligatoire hors service militaire. Dans le cas du stand de tir de Hüntwangen, la Haute cour annule le jugement contraire du Tribunal administratif du canton de Zurich et admet le recours de la Confédération. En 2009, la Commune de Hüntwangen a fait procéder à l'assainissement de son stand de tir. En 2013, l'office cantonal compétent (Amt für Abfall, Wasser, Energie und Luft [AWEL]) a exigé de la Confédération une prise en charge partielle des coûts d'assainissement – se chiffrant à 188'522 francs – à hauteur de 30 pourcent. L'office cantonal a estimé que la Confédération avait contribué à la pollution du site au travers des tirs obligatoires accomplis hors du service militaire. En 2015, le Tribunal administratif du canton de Zurich a confirmé ce point de vue et a rejeté le recours formé par la Confédération. Le Tribunal fédéral admet le recours de la Confédération et annule le jugement du Tribunal administratif zurichois. Selon la jurisprudence fédérale, la Confédération ne peut pas être considérée comme perturbatrice directe pour la pollution par le plomb provoquée par la pratique du tir obligatoire hors service ; elle n'est dès lors pas astreinte à la prise en charge des coûts d'assainissement. Se fondant sur son arrêt de principe de 2005, le Tribunal fédéral a rappelé que, si le tir obligatoire est certes prévu par le droit fédéral, son organisation ainsi que la construction et l'exploitation des installations incombent en revanche aux cantons, respectivement aux communes; il leur appartient également de prévenir les atteintes inadmissibles à l'environnement. Contrairement à l'opinion du Tribunal administratif zurichois, il n'existe pas de raisons sérieuses et objectives de revenir sur cette jurisprudence, d'autant moins qu'une base légale définissant la participation de la Confédération aux frais d'assainissement a été adoptée à la suite de l'arrêt rendu en 2005; les cantons perçoivent en conséquence une contribution forfaitaire émanant du fonds fédéral pour les sites contaminées (OTAS). Dans le cas concret, une telle indemnité à hauteur de 40 pourcent des coûts d'assainissement a été versée par l'Office fédéral de l'environnement au canton de Zurich en 2011.
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1C_223_2015_2016_04_21_T_{lang}
Lausanne, 21. April 2016 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 23. März 2016 (1C_223/2015) Altlastensanierung von Schiessplätzen: Keine erweiterte Kostentragungspflicht des Bundes Die Eidgenossenschaft trifft keine erweiterte Kostentragungspflicht bei der Altlastensanierung von Schiessplätzen. Das Bundesgericht bestätigt seine Rechtsprechung, wonach der Bund nicht als unmittelbarer Verursacher der Bleibelastung des Bodens durch das ausserdienstliche Schiessen gilt. Es hebt das davon abweichende Urteil des Verwaltungsgerichts des Kantons Zürich im Fall der Schiessanlage Hüntwangen auf und heisst die Beschwerde der Eidgenossenschaft gut. Die Gemeinde Hüntwangen hatte 2009 ihre Schiessanlage sanieren lassen. Das Amt für Abfall, Wasser, Energie und Luft (AWEL) des Kantons Zürich verpflichtete die Eidgenossenschaft 2013, 30 Prozent der anrechenbaren Sanierungskosten von 188'522 Franken zu übernehmen. Das AWEL ging dabei davon aus, dass der Bund als Mitverursacher der Bleibelastung des Bodens zu gelten habe, die durch das ausserdienstliche Schiessen verursacht wurde. Das Verwaltungsgericht des Kantons Zürich bestätigte diese Auffassung und wies die Beschwerde der Eidgenossenschaft 2015 ab. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde der Eidgenossenschaft gut und hebt den Entscheid des Zürcher Verwaltungsgerichts auf. Gemäss bundesgerichtlicher Rechtsprechung gilt die Eidgenossenschaft bezüglich der ausserdienstlichen Schiesspflicht nicht als unmittelbare Verursacherin der Umweltbelastung. Sie haftet damit nicht für allfällige Sanierungskosten. Zur Begründung führte das Bundesgericht in seinem massgeblichen Urteil von 2005 aus, dass der Bund zwar die ausserdienstliche Schiesspflicht vorschreibe, der Bau und der Betrieb der Schiessanlagen jedoch den Kantonen, respektive den Gemeinden obliege. Diese hätten die Aufgabe, unzulässige Umwelteinwirkungen zu vermeiden. Entgegen der Ansicht des Zürcher Verwaltungsgerichts bestehen keine ernsthaften und sachlichen Gründe, um von dieser Rechtsprechung abzuweichen. Hinzu kommt, dass im Anschluss an das fragliche Urteil von 2005 eine gesetzliche Grundlage für eine Beteiligung der Eidgenossenschaft an den Kosten zur Sanierung von Schiess anlagen geschaffen wurde. Demnach erhalten die Kantone einen pauschalen Beitrag aus dem Altlastenfonds des Bundes (VASA-Fonds). Im konkreten Fall hat das Bundes amt für Umwelt 2011 eine entsprechende Abgeltung in der Höhe von 40 Prozent der Sanierungskosten an den Kanton Zürich verfügt.
Lausanne, le 21 avril 2016 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 23 mars 2016 (1C_223/2015) Assainissement des stands de tir : pas d'élargissement de l'obligation de la Confédération de participer aux coûts L'obligation de la Confédération de participer aux frais d'assainissement des stands de tir n'est pas élargie; le Tribunal fédéral confirme sa jurisprudence, selon laquelle la Confédération n'est pas directement à l'origine de la pollution du sol par le plomb résultant de la pratique du tir obligatoire hors service militaire. Dans le cas du stand de tir de Hüntwangen, la Haute cour annule le jugement contraire du Tribunal administratif du canton de Zurich et admet le recours de la Confédération. En 2009, la Commune de Hüntwangen a fait procéder à l'assainissement de son stand de tir. En 2013, l'office cantonal compétent (Amt für Abfall, Wasser, Energie und Luft [AWEL]) a exigé de la Confédération une prise en charge partielle des coûts d'assainissement – se chiffrant à 188'522 francs – à hauteur de 30 pourcent. L'office cantonal a estimé que la Confédération avait contribué à la pollution du site au travers des tirs obligatoires accomplis hors du service militaire. En 2015, le Tribunal administratif du canton de Zurich a confirmé ce point de vue et a rejeté le recours formé par la Confédération. Le Tribunal fédéral admet le recours de la Confédération et annule le jugement du Tribunal administratif zurichois. Selon la jurisprudence fédérale, la Confédération ne peut pas être considérée comme perturbatrice directe pour la pollution par le plomb provoquée par la pratique du tir obligatoire hors service ; elle n'est dès lors pas astreinte à la prise en charge des coûts d'assainissement. Se fondant sur son arrêt de principe de 2005, le Tribunal fédéral a rappelé que, si le tir obligatoire est certes prévu par le droit fédéral, son organisation ainsi que la construction et l'exploitation des installations incombent en revanche aux cantons, respectivement aux communes; il leur appartient également de prévenir les atteintes inadmissibles à l'environnement. Contrairement à l'opinion du Tribunal administratif zurichois, il n'existe pas de raisons sérieuses et objectives de revenir sur cette jurisprudence, d'autant moins qu'une base légale définissant la participation de la Confédération aux frais d'assainissement a été adoptée à la suite de l'arrêt rendu en 2005; les cantons perçoivent en conséquence une contribution forfaitaire émanant du fonds fédéral pour les sites contaminées (OTAS). Dans le cas concret, une telle indemnité à hauteur de 40 pourcent des coûts d'assainissement a été versée par l'Office fédéral de l'environnement au canton de Zurich en 2011.
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1C_225_2012_yyyy_mm_dd_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 10. Juli 2013 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 10. Juli 2013 (1C_225/2012) Das Bundesgericht heisst eine Beschwerde gegen das revidierte Genfer Gesetz über Kundgebungen auf öffentlichem Grund teilweise gut („Demonstrationen mit Gewaltpotential“) Art. 10A des Gesetzes, der die Anordnung einer Sperrfrist von ein bis fünf Jahren gegenüber den Organisatoren einer Demonstration zulässt, verstösst gegen die Meinungs- und Versammlungsfreiheit und ist aufzuheben. Dagegen lassen sich die übrigen angefochtenen Bestimmungen des Gesetzes verfassungskonform auslegen. Am 9. Juni 2011 beschloss der Genfer Grosse Rat eine Revision des kantonalen Gesetzes über Kundgebungen auf öffentlichem Grund („Loi sur les manifestations sur le domaine public“; LMDPu), um den Risiken von „Demonstrationen mit Gewaltpotential“ vorzubeugen. Die Communauté genevoise d'action syndicale und sechs Mitbeteiligte erhoben gegen vier der neuen Bestimmungen Beschwerde, unter Berufung insbesondere auf die Demonstrationsfreiheit (Art. 16 und 22 BV). Das Bundesgericht ruft in seinem Urteil Tragweite und Grenzen dieses Grundrechts in Erinnerung. Es kommt zum Ergebnis, dass sich drei der neuen Bestimmungen verfassungskonform auslegen lassen, nämlich Art. 5 Abs. 4 und 5 (wonach die Organisatoren einen Ordnungsdienst vorsehen müssen), Art. 8 Abs. 2 (der ein Rückgriffsrecht des Staates gegen Schadensverursacher und schuldhafte Organisatoren vorsieht) und Art. 10 LMDPu (der eine Busse bis Fr. 100'000.-- bei nicht bewilligten Demonstrationen oder bei Nichtbeachtung von Auflagen vorsieht). Etwas anderes gilt jedoch für Art. 10A LMDPu. Diese Bestimmung sieht die Anordnung einer Sperrfrist von ein bis fünf Jahren vor für Manifestationsgesuche gegenüber Bundesgericht Tribunal fédéral Tribunale federale Tribunal federal CH-1000 Lausanne 14 Korrespondenznummer 11.5.2/9_2013Organisatoren, welche bei einer früheren Demonstration Auflagen nicht respektiert haben. Dies gilt namentlich, wenn sich bei einem solchen früheren Anlass auch ohne Verschulden der Organisatoren schwere Personen- oder Sachschäden ereignet haben. Diese Umstände werden jedoch bereits hinreichend und verhältnismässig durch Art. 5 des Manifestationsgesetzes abgedeckt. Wenn es die Interessen zum Schutz der öffentlichen Ordnung verlangen, kann die Demonstrationsbewilligung gestützt auf eine konkrete Abschätzung der Risiken für die jeweilige Veranstaltung verweigert werden. Bei der Prüfung künftiger Gesuche sind auch allfällige schlechte Erfahrungen mit Gesuchstellern zu berücksichtigen, die frühere Demonstrationsanlässe organisiert haben, bei denen es zu einer Gefährdung der öffentlichen Ordnung kam. Art. 10A LMDPu enhält eine Sperrfrist für künftige Demonstrationsgesuche. Eine solche Frist verletzt die wichtigen Grundrechte der Meinungs- und Informationsfreiheit (Art. 16 BV) in Verbindung mit der Versammlungsfreiheit (Art. 22 BV). Sie weist in erheblichem Mass einen verfassungswidrigen Strafcharakter auf und ist überdies unverhältnismässig. Art. 10A LMDPu wird deshalb aufgehoben. Die Beschwerde wird teilweise gutgeheissen und im Übrigen abgewiesen.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 10 juillet 2013 Pas d'embargo Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 10 juillet 2013 (1C_225/2012) Le Tribunal fédéral admet partiellement un recours formé contre la modification de la loi genevoise sur les manifestations sur le domaine public ("manifestations à potentiel violent") L'art. 10A de la loi, qui permet d'instaurer un délai de carence de un à cinq ans à l'encontre des organisateurs, est contraire aux libertés d'opinion et de réunion et doit être annulé. En revanche, les autres dispositions contestées se prêtent à une interprétation conforme à la Constitution. Le 9 juin 2011, le Grand Conseil genevois a modifié la loi cantonale sur les manifestations sur le domaine public (LMDPu), afin de prévenir les risques liés aux "manifestations à potentiel violent". La Communauté genevoise d'action syndicale et six consorts ont formé recours contre quatre des nouvelles dispositions, en invoquant le droit de manifester tel qu'il découle des art. 16 et 22 Cst. notamment. Rappelant la portée et les limites de ce droit, le Tribunal fédéral considère que les nouveaux articles 5 al. 4 et 5 (qui impose à l'organisateur la mise sur pied d'un service d'ordre), 8 al. 2 (qui permet une action récursoire de l'Etat contre les auteurs des dommages et les organisateurs fautifs) et 10 LMDPu (qui prévoit une amende jusqu'à 100'000 fr. en cas de manifestation sans autorisation ou d'irrespect des conditions posées) sont susceptibles d'être interprétés conformément à la Constitution. Il en va différemment de l'art. 10A LMDPu, qui permet d'instaurer un délai de carence de un à cinq ans à l'encontre de l'organisateur qui ne respecte pas les conditions posées dans une précédente autorisation, notamment lorsque, même sans faute des organisateurs, une manifestation antérieure a donné lieu à des atteintes graves aux Bundesgericht Tribunal fédéral Tribunale federale Tribunal federal CH-1000 Lausanne 14 Dossier no 11.5.2/9_2013personnes ou aux biens. Ces circonstances sont toutefois déjà prises en compte, de manière proportionnée, dans le cadre de l'art. 5 de la loi. Lorsque la protection de l'ordre public l'exige, une autorisation de manifester peut être refusée sur la base d'une évaluation concrète des risques. Dans l'examen des demandes futures d'autorisation de manifester, il y a lieu de tenir compte des éventuelles mauvaises expériences avec des organisateurs dont les précédentes manifestations ont mis en péril l'ordre public. En revanche, l'art. 10A LMDPu, qui prévoit un délai de carence pour les manifestations futures, porte atteinte aux droits fondamentaux que sont les libertés d'opinion et d'information (art. 16 Cst.) en relation avec la liberté de réunion (art. 22 Cst.). Une telle interdiction revêt en effet dans une large mesure un caractère répressif contraire à la Constitution, de surcroît disproportionné. L'art. 10A LMDPu est donc annulé. Le recours est partiellement admis sur ce point, et rejeté pour le surplus.
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Lausanne, 10. Juli 2013 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 10. Juli 2013 (1C_225/2012) Das Bundesgericht heisst eine Beschwerde gegen das revidierte Genfer Gesetz über Kundgebungen auf öffentlichem Grund teilweise gut („Demonstrationen mit Gewaltpotential“) Art. 10A des Gesetzes, der die Anordnung einer Sperrfrist von ein bis fünf Jahren gegenüber den Organisatoren einer Demonstration zulässt, verstösst gegen die Meinungs- und Versammlungsfreiheit und ist aufzuheben. Dagegen lassen sich die übrigen angefochtenen Bestimmungen des Gesetzes verfassungskonform auslegen. Am 9. Juni 2011 beschloss der Genfer Grosse Rat eine Revision des kantonalen Gesetzes über Kundgebungen auf öffentlichem Grund („Loi sur les manifestations sur le domaine public“; LMDPu), um den Risiken von „Demonstrationen mit Gewaltpotential“ vorzubeugen. Die Communauté genevoise d'action syndicale und sechs Mitbeteiligte erhoben gegen vier der neuen Bestimmungen Beschwerde, unter Berufung insbesondere auf die Demonstrationsfreiheit (Art. 16 und 22 BV). Das Bundesgericht ruft in seinem Urteil Tragweite und Grenzen dieses Grundrechts in Erinnerung. Es kommt zum Ergebnis, dass sich drei der neuen Bestimmungen verfassungskonform auslegen lassen, nämlich Art. 5 Abs. 4 und 5 (wonach die Organisatoren einen Ordnungsdienst vorsehen müssen), Art. 8 Abs. 2 (der ein Rückgriffsrecht des Staates gegen Schadensverursacher und schuldhafte Organisatoren vorsieht) und Art. 10 LMDPu (der eine Busse bis Fr. 100'000.-- bei nicht bewilligten Demonstrationen oder bei Nichtbeachtung von Auflagen vorsieht). Etwas anderes gilt jedoch für Art. 10A LMDPu. Diese Bestimmung sieht die Anordnung einer Sperrfrist von ein bis fünf Jahren vor für Manifestationsgesuche gegenüber Bundesgericht Tribunal fédéral Tribunale federale Tribunal federal CH-1000 Lausanne 14 Korrespondenznummer 11.5.2/9_2013Organisatoren, welche bei einer früheren Demonstration Auflagen nicht respektiert haben. Dies gilt namentlich, wenn sich bei einem solchen früheren Anlass auch ohne Verschulden der Organisatoren schwere Personen- oder Sachschäden ereignet haben. Diese Umstände werden jedoch bereits hinreichend und verhältnismässig durch Art. 5 des Manifestationsgesetzes abgedeckt. Wenn es die Interessen zum Schutz der öffentlichen Ordnung verlangen, kann die Demonstrationsbewilligung gestützt auf eine konkrete Abschätzung der Risiken für die jeweilige Veranstaltung verweigert werden. Bei der Prüfung künftiger Gesuche sind auch allfällige schlechte Erfahrungen mit Gesuchstellern zu berücksichtigen, die frühere Demonstrationsanlässe organisiert haben, bei denen es zu einer Gefährdung der öffentlichen Ordnung kam. Art. 10A LMDPu enhält eine Sperrfrist für künftige Demonstrationsgesuche. Eine solche Frist verletzt die wichtigen Grundrechte der Meinungs- und Informationsfreiheit (Art. 16 BV) in Verbindung mit der Versammlungsfreiheit (Art. 22 BV). Sie weist in erheblichem Mass einen verfassungswidrigen Strafcharakter auf und ist überdies unverhältnismässig. Art. 10A LMDPu wird deshalb aufgehoben. Die Beschwerde wird teilweise gutgeheissen und im Übrigen abgewiesen.
Lausanne, le 10 juillet 2013 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 10 juillet 2013 (1C_225/2012) Le Tribunal fédéral admet partiellement un recours formé contre la modification de la loi genevoise sur les manifestations sur le domaine public ("manifestations à potentiel violent") L'art. 10A de la loi, qui permet d'instaurer un délai de carence de un à cinq ans à l'encontre des organisateurs, est contraire aux libertés d'opinion et de réunion et doit être annulé. En revanche, les autres dispositions contestées se prêtent à une interprétation conforme à la Constitution. Le 9 juin 2011, le Grand Conseil genevois a modifié la loi cantonale sur les manifestations sur le domaine public (LMDPu), afin de prévenir les risques liés aux "manifestations à potentiel violent". La Communauté genevoise d'action syndicale et six consorts ont formé recours contre quatre des nouvelles dispositions, en invoquant le droit de manifester tel qu'il découle des art. 16 et 22 Cst. notamment. Rappelant la portée et les limites de ce droit, le Tribunal fédéral considère que les nouveaux articles 5 al. 4 et 5 (qui impose à l'organisateur la mise sur pied d'un service d'ordre), 8 al. 2 (qui permet une action récursoire de l'Etat contre les auteurs des dommages et les organisateurs fautifs) et 10 LMDPu (qui prévoit une amende jusqu'à 100'000 fr. en cas de manifestation sans autorisation ou d'irrespect des conditions posées) sont susceptibles d'être interprétés conformément à la Constitution. Il en va différemment de l'art. 10A LMDPu, qui permet d'instaurer un délai de carence de un à cinq ans à l'encontre de l'organisateur qui ne respecte pas les conditions posées dans une précédente autorisation, notamment lorsque, même sans faute des organisateurs, une manifestation antérieure a donné lieu à des atteintes graves aux Bundesgericht Tribunal fédéral Tribunale federale Tribunal federal CH-1000 Lausanne 14 Dossier no 11.5.2/9_2013personnes ou aux biens. Ces circonstances sont toutefois déjà prises en compte, de manière proportionnée, dans le cadre de l'art. 5 de la loi. Lorsque la protection de l'ordre public l'exige, une autorisation de manifester peut être refusée sur la base d'une évaluation concrète des risques. Dans l'examen des demandes futures d'autorisation de manifester, il y a lieu de tenir compte des éventuelles mauvaises expériences avec des organisateurs dont les précédentes manifestations ont mis en péril l'ordre public. En revanche, l'art. 10A LMDPu, qui prévoit un délai de carence pour les manifestations futures, porte atteinte aux droits fondamentaux que sont les libertés d'opinion et d'information (art. 16 Cst.) en relation avec la liberté de réunion (art. 22 Cst.). Une telle interdiction revêt en effet dans une large mesure un caractère répressif contraire à la Constitution, de surcroît disproportionné. L'art. 10A LMDPu est donc annulé. Le recours est partiellement admis sur ce point, et rejeté pour le surplus.
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An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 14. Dezember 2016 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 14. Dezember 2016 (1C_225/2016) Ungültigerklärung der Freiburger Initiative "Gegen die Eröffnung eines Zentrums «Islam und Gesellschaft»" bestätigt Die von der Schweizerischen Volkspartei (SVP) des Kantons Freiburg 2015 eingereichte kantonale Verfassungsinitiative "Gegen die Eröffnung eines Zentrums «Islam und Gesellschaft» und eine staatliche Imam-Ausbildung an der Universität Freiburg" ist vom Freiburger Grossen Rat zu Recht für ungültig erklärt worden. Die Initiative verletzt das in der Bundesverfassung verankerte Diskriminierungsverbot. Die Initiative "Gegen die Eröffnung eines Zentrums «Islam und Gesellschaft» und eine staatliche Imam-Ausbildung an der Universität Freiburg" ist eine Verfassungsinitiative in Form einer allgemeinen Anregung. Sie zielt auf eine Änderung der Verfassung des Kantons Freiburg in dem Sinne, dass das Zentrum «Islam und Gesellschaft» und somit jegliche staatliche Imam-Ausbildung an der Universität Freiburg verboten wird. Der Grosse Rat des Kantons Freiburg erklärte die Initiative am 18. März 2016 für ungültig. Das Bundesgericht weist an seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch die von der SVP des Kantons Freiburg und von deren Präsidenten erhobene Beschwerde gegen die Ungültigerklärung ab. Die Initiative begründet eine Ungleichbehandlung in vergleichbaren Situationen, weil das angestrebte Verbot nur eine einzige Religion betrifft. Es ist diskriminierend, wenn das Verbot von Forschungs- und Ausbildungstätigkeiten nur auf eine einzige der Religionen abzielt, denen im Kanton Freiburg die öffentlich-rechtliche Anerkennung versagt ist. Die Initiative kann auch nicht in einer verfassungskonformen Art und Weise interpretiert werden, zumal sich ihr Titel und ihr Text ausdrücklich und ausschliesslich auf den Islam beziehen und nicht auf alle vom Kanton Freiburg nicht anerkannten Glaubensgemeinschaften. Hinzu kommt, dass die Argumentation der Initianten ein überwiegendes Gewicht auf Gründe legt, die sich gegen den Islam richten. Auch wenn die Initiative als allgemeine Anregung ausgestaltet ist, kann sie deshalb nicht in einem weiteren Sinne interpretiert werden, ohne dass damit der Wille der Unterzeichner missachtet würde. Zur heutigen Beratung wird das Bundesgericht Filmaufnahmen veröffentlichen, die auf der Homepage des Bundesgerichts (www.bger.ch) unter der Rubrik "Presse/Aktuelles > Medienplattform > Filmaufnahmen von öffentlichen Sitzungen" heruntergeladen werden können.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 14 décembre 2016 Pas d'embargo Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 14 décembre 2016 (1C_225/2016) Confirmation de l'invalidation de l'initiative fribourgeoise " Contre l'ouverture d'un centre « Islam et société » à l'Université " L'initiative constitutionnelle " Contre l'ouverture d'un centre « Islam et société » à l'Université de Fribourg : non à une formation étatique d'imams ", lancée en 2015 par le parti de l'Union démocratique du centre (UDC) du canton de Fribourg, a été déclarée invalide à juste titre par le Grand Conseil fribourgeois. L'initiative viole le principe de l'interdiction de la discrimination ancré dans la Constitution fédérale. L'initiative " Contre l'ouverture d'un centre « Islam et société » à l'Université de Fribourg : non à la formation étatique d'imams " est une initiative constitutionnelle conçue en termes généraux. Elle vise à modifier la constitution cantonale afin d'interdire la création d'un centre « Islam et société » et d'empêcher la formation étatique d'imams à l'Université de Fribourg. Le Grand Conseil fribourgeois a invalidé cette initiative, le 18 mars 2016. Lors de sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral rejette le recours déposé par l'UDC du canton de Fribourg et son président contre l'invalidation de cette initiative. L'initiative fonde une inégalité de traitement dans des situations comparables puisqu'elle crée une interdiction liée à une seule religion. Il est en effet discriminatoire que l'interdiction d'une activité de recherche et d'enseignement ne concerne qu'une seule religion parmi toutes celles qui n'ont pas le statut de droit public dans le canton de Fribourg. De plus, l'initiative ne peut pas être interprétée de manière conforme à la Constitution, dans la mesure où son intitulé et son texte font expressément référence à l'Islam et seulement à cette religion et non pas à toutes les communautés religieuses non reconnues par l'Etat de Fribourg. S'ajoute à cela que l'argumentaire des initiants accorde un poids prépondérant aux motifs dirigés contre l'Islam. Par conséquent, même si l'initiative est conçue en termes généraux, on ne peut lui prêter un sens plus large que son texte, sans s'écarter de la volonté des signataires. Le Tribunal fédéral publiera des séquences filmées de la séance d’aujourd’hui sur son site Internet (www.tribunal-federal.ch). Elles seront disponibles dans la rubrique "Presse/Actualité > Plateforme des médias > Vidéos des séances publiques", et pourront être téléchargées.
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Lausanne, 14. Dezember 2016 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 14. Dezember 2016 (1C_225/2016) Ungültigerklärung der Freiburger Initiative "Gegen die Eröffnung eines Zentrums «Islam und Gesellschaft»" bestätigt Die von der Schweizerischen Volkspartei (SVP) des Kantons Freiburg 2015 eingereichte kantonale Verfassungsinitiative "Gegen die Eröffnung eines Zentrums «Islam und Gesellschaft» und eine staatliche Imam-Ausbildung an der Universität Freiburg" ist vom Freiburger Grossen Rat zu Recht für ungültig erklärt worden. Die Initiative verletzt das in der Bundesverfassung verankerte Diskriminierungsverbot. Die Initiative "Gegen die Eröffnung eines Zentrums «Islam und Gesellschaft» und eine staatliche Imam-Ausbildung an der Universität Freiburg" ist eine Verfassungsinitiative in Form einer allgemeinen Anregung. Sie zielt auf eine Änderung der Verfassung des Kantons Freiburg in dem Sinne, dass das Zentrum «Islam und Gesellschaft» und somit jegliche staatliche Imam-Ausbildung an der Universität Freiburg verboten wird. Der Grosse Rat des Kantons Freiburg erklärte die Initiative am 18. März 2016 für ungültig. Das Bundesgericht weist an seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch die von der SVP des Kantons Freiburg und von deren Präsidenten erhobene Beschwerde gegen die Ungültigerklärung ab. Die Initiative begründet eine Ungleichbehandlung in vergleichbaren Situationen, weil das angestrebte Verbot nur eine einzige Religion betrifft. Es ist diskriminierend, wenn das Verbot von Forschungs- und Ausbildungstätigkeiten nur auf eine einzige der Religionen abzielt, denen im Kanton Freiburg die öffentlich-rechtliche Anerkennung versagt ist. Die Initiative kann auch nicht in einer verfassungskonformen Art und Weise interpretiert werden, zumal sich ihr Titel und ihr Text ausdrücklich und ausschliesslich auf den Islam beziehen und nicht auf alle vom Kanton Freiburg nicht anerkannten Glaubensgemeinschaften. Hinzu kommt, dass die Argumentation der Initianten ein überwiegendes Gewicht auf Gründe legt, die sich gegen den Islam richten. Auch wenn die Initiative als allgemeine Anregung ausgestaltet ist, kann sie deshalb nicht in einem weiteren Sinne interpretiert werden, ohne dass damit der Wille der Unterzeichner missachtet würde. Zur heutigen Beratung wird das Bundesgericht Filmaufnahmen veröffentlichen, die auf der Homepage des Bundesgerichts (www.bger.ch) unter der Rubrik "Presse/Aktuelles > Medienplattform > Filmaufnahmen von öffentlichen Sitzungen" heruntergeladen werden können.
Lausanne, le 14 décembre 2016 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 14 décembre 2016 (1C_225/2016) Confirmation de l'invalidation de l'initiative fribourgeoise " Contre l'ouverture d'un centre « Islam et société » à l'Université " L'initiative constitutionnelle " Contre l'ouverture d'un centre « Islam et société » à l'Université de Fribourg : non à une formation étatique d'imams ", lancée en 2015 par le parti de l'Union démocratique du centre (UDC) du canton de Fribourg, a été déclarée invalide à juste titre par le Grand Conseil fribourgeois. L'initiative viole le principe de l'interdiction de la discrimination ancré dans la Constitution fédérale. L'initiative " Contre l'ouverture d'un centre « Islam et société » à l'Université de Fribourg : non à la formation étatique d'imams " est une initiative constitutionnelle conçue en termes généraux. Elle vise à modifier la constitution cantonale afin d'interdire la création d'un centre « Islam et société » et d'empêcher la formation étatique d'imams à l'Université de Fribourg. Le Grand Conseil fribourgeois a invalidé cette initiative, le 18 mars 2016. Lors de sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral rejette le recours déposé par l'UDC du canton de Fribourg et son président contre l'invalidation de cette initiative. L'initiative fonde une inégalité de traitement dans des situations comparables puisqu'elle crée une interdiction liée à une seule religion. Il est en effet discriminatoire que l'interdiction d'une activité de recherche et d'enseignement ne concerne qu'une seule religion parmi toutes celles qui n'ont pas le statut de droit public dans le canton de Fribourg. De plus, l'initiative ne peut pas être interprétée de manière conforme à la Constitution, dans la mesure où son intitulé et son texte font expressément référence à l'Islam et seulement à cette religion et non pas à toutes les communautés religieuses non reconnues par l'Etat de Fribourg. S'ajoute à cela que l'argumentaire des initiants accorde un poids prépondérant aux motifs dirigés contre l'Islam. Par conséquent, même si l'initiative est conçue en termes généraux, on ne peut lui prêter un sens plus large que son texte, sans s'écarter de la volonté des signataires. Le Tribunal fédéral publiera des séquences filmées de la séance d’aujourd’hui sur son site Internet (www.tribunal-federal.ch). Elles seront disponibles dans la rubrique "Presse/Actualité > Plateforme des médias > Vidéos des séances publiques", et pourront être téléchargées.
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1C_226_2015_yyyy_mm_dd_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 20. April 2016 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteile vom 20. April 2016 (1C_226/2015, 1C_228/2015, 1C_230/2015) Nachdemonstration vom 1. Mai 2011 in Zürich: Polizeieinsatz war rechtmässig Das Vorgehen der Polizei gegenüber drei potentiellen Teilnehmern an der sich abzeichnenden Nachdemonstration vom 1. Mai 2011 in der Stadt Zürich war rechtmässig. Das Bundesgericht weist die Beschwerden der drei betroffenen Personen ab. Sie waren im Rahmen der Einkesselung und beim nachfolgenden Polizeigewahrsam zur Identitätsabklärung mehrere Stunden festgehalten und anschliessend temporär weggewiesen worden. Im Anschluss an den offiziell bewilligten Anlass zum "Tag der Arbeit" am 1. Mai 2011 in der Stadt Zürich versammelte sich im Raum Kanzleiareal/Helvetiaplatz eine grössere Menschenmenge. Die Stadt- und die Kantonspolizei bildeten um die Anwesenden einen Kordon. Insgesamt 542 Personen wurden in Gewahrsam genommen und zur Überprüfung in die Polizeikaserne überführt. Das Bezirksgericht Zürich stellte 2014 auf Beschwerde von drei betroffenen Personen fest, dass das polizeiliche Vorgehen rechtmässig gewesen sei. Sie waren bei der Einkesselung festgehalten und anschliessend überprüft worden, ohne dass gegen sie in der Folge Anzeige erhoben wurde. Die Festhaltung bei der Einkesselung dauerte zwischen einer und zweieinhalb Stunden und bei der Überprüfung zwei bis dreieinhalb Stunden. Bei ihrer Entlassung wurde den drei Betroffenen untersagt, während 24 Stunden bestimmte Gebiete der Zürcher Innenstadt zu betreten. Das Obergericht des Kantons Zürich bestätigte die Entscheide des Bezirksgerichts im März 2015. Das Bundesgericht weist die Beschwerden der drei Personen in seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch ab. Die Festhaltung der Beschwerdeführer während der Einkesselung und dem nachfolgenden Polizeigewahrsam sowie ihre temporäre Wegweisung waren rechtmässig. Aufgrund der Umstände und der Erfahrung vergangener Jahre durfte davon ausgegangen werden, dass am fraglichen Tag eine unbewilligte Demonstration unmittelbar bevorstand und es wahrscheinlich zu gewalttätigen Ausschreitungen gekommen wäre. Das Vorgehen der Polizei diente damit der Aufrechterhaltung der öffentlichen Sicherheit und Ordnung, der Verhinderung von Straftaten und der Abwehr unmittelbar drohender Gefahren und konnte sich auf die entsprechenden Bestimmungen im Zürcher Polizeigesetz stützen. Die Festhaltung der Betroffenen war unter den gegebenen Umständen auch verhältnismässig. Es ist nicht ersichtlich, inwiefern die Polizei ebenso geeignete, aber weniger stark in die Grundrechte der Beschwerdeführer eingreifende Massnahmen hätte anwenden können. Personen, welche nicht als Demonstrationsteilnehmer in Frage kamen, durften das Kanzleiareal ungehindert verlassen. Hätten sich auch potentielle Demonstrationsteilnehmer unmittelbar nach der Einkesselung entfernen können, wäre damit zu rechnen gewesen, dass sie sich kurz darauf an einem anderen Ort an einer gewalttätigen Demonstration beteiligt hätten. Auch wäre eine Überprüfung der vielen Anwesenden vor Ort innert kürzerer Zeit kaum möglich gewesen. Dem Interesse der Beschwerdeführer, sich frei bewegen und versammeln sowie ihre Meinung äussern zu können, standen sehr erhebliche öffentliche Interessen entgegen. Die Erfahrungen der letzten Jahre hatten gezeigt, dass es bei den Nachdemonstrationen vom 1. Mai regelmässig zu schweren Ausschreitungen gekommen war, die bedeutende Sachbeschädigungen sowie die Verletzung von Demonstranten, Polizeikräften und unbeteiligten Personen zur Folge hatten. Schliesslich ist die Festhaltung der Beschwerdeführer auch unter dem Blickwinkel der Europäischen Menschenrechtskonvention (EMRK) nicht zu beanstanden.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 20 avril 2016 Pas d'embargo Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêts du 20 avril 2016 (1C_226/2015, 1C_228/2015, 1C_230/2015) Manifestation du 1er mai 2011 à Zurich : L'engagement de la police était conforme au droit L'action de la police à l'encontre de trois participants potentiels à une manifestation suivant celle du 1 er mai 2011 en ville de Zurich, était conforme au droit. Le Tribunal fédéral rejette les recours des trois personnes concernées, qui avaient été retenues durant plusieurs heures par un cordon de police suivi d'un contrôle d'identité, puis avaient temporairement fait l'objet d'une interdiction de périmètre. A la suite de la manifestation autorisée de la « fête du travail » du 1er mai 2011 en ville de Zurich, une foule s'est rassemblée dans le secteur Kanzleiareal/Helvetiaplatz. Les polices de la ville et du canton ont formé un cordon autour des personnes présentes. 542 personnes ont été retenues et emmenées au poste de police pour contrôle d'identité. Le Tribunal de district de Zurich avait considéré, sur recours des trois intéressés, que l'intervention de la police était conforme au droit. Ils avaient été encerclés puis contrôlés, sans qu'une accusation n'ait ensuite été formulée à leur encontre. Leur maintien sur place avait duré entre une et deux heures et demie lors de l'encerclement, puis entre deux heures et trois heures et demie lors du contrôle. Lorsqu'ils ont été relâchés, l'accès à certains secteurs du centre ville leur a été interdit durant 24 heures. En mars 2015, la Cour suprême du canton de Zurich a confirmé la décision du Tribunal de district. Dans sa délibération publique de mercredi, le Tribunal fédéral rejette les recours formés par les trois personnes concernées. Le maintien des recourants durant l'encerclement puis la garde policière, de même que l'interdiction de périmètre temporaire étaient conformes au droit. Vu les circonstances et les expériences des dernières années, on pouvait craindre durant cette journée la formation imminente d'une manifestation non autorisée pouvant vraisemblablement donner lieu à des débordements violents. L'action de la police a ainsi permis le maintien de la sécurité et de l'ordre public, empêché la commission d'infractions et prévenu un danger imminent; elle pouvait ainsi se fonder sur les dispositions correspondantes de la loi zurichoise sur la police. La rétention des recourants apparaît aussi proportionnée compte tenu des circonstances. On ne voit pas quelles autres mesures, aussi efficaces mais portant une atteinte moins grave aux droits fondamentaux des recourants, auraient pu être adoptées. Les personnes qui ne pouvaient être considérées comme participants à la manifestation avaient pu quitter librement la Kanzleiareal. Si les participants potentiels à la manifestation avaient aussi pu quitter les lieux immédiatement après l'encerclement, il aurait fallu compter avec la possibilité qu'ils prennent part peu après à une manifestation violente en un autre endroit. Il n'était guère possible de contrôler sur place les nombreuses personnes présentes en temps utile. Des intérêts publics importants s'opposaient ainsi au droit des recourants à se mouvoir et à se rassembler librement ainsi qu'à pouvoir exprimer leur opinion. Selon les expériences des dernières années, les manifestations du 1 er mai avaient régulièrement donné lieu à des débordements graves provoquant des dommages matériels importants ainsi que des blessés tant chez les manifestants et les forces de police que parmi des personnes non impliquées. Enfin, la rétention des recourants n'apparaît pas non plus contraire à la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH).
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Lausanne, 20. April 2016 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteile vom 20. April 2016 (1C_226/2015, 1C_228/2015, 1C_230/2015) Nachdemonstration vom 1. Mai 2011 in Zürich: Polizeieinsatz war rechtmässig Das Vorgehen der Polizei gegenüber drei potentiellen Teilnehmern an der sich abzeichnenden Nachdemonstration vom 1. Mai 2011 in der Stadt Zürich war rechtmässig. Das Bundesgericht weist die Beschwerden der drei betroffenen Personen ab. Sie waren im Rahmen der Einkesselung und beim nachfolgenden Polizeigewahrsam zur Identitätsabklärung mehrere Stunden festgehalten und anschliessend temporär weggewiesen worden. Im Anschluss an den offiziell bewilligten Anlass zum "Tag der Arbeit" am 1. Mai 2011 in der Stadt Zürich versammelte sich im Raum Kanzleiareal/Helvetiaplatz eine grössere Menschenmenge. Die Stadt- und die Kantonspolizei bildeten um die Anwesenden einen Kordon. Insgesamt 542 Personen wurden in Gewahrsam genommen und zur Überprüfung in die Polizeikaserne überführt. Das Bezirksgericht Zürich stellte 2014 auf Beschwerde von drei betroffenen Personen fest, dass das polizeiliche Vorgehen rechtmässig gewesen sei. Sie waren bei der Einkesselung festgehalten und anschliessend überprüft worden, ohne dass gegen sie in der Folge Anzeige erhoben wurde. Die Festhaltung bei der Einkesselung dauerte zwischen einer und zweieinhalb Stunden und bei der Überprüfung zwei bis dreieinhalb Stunden. Bei ihrer Entlassung wurde den drei Betroffenen untersagt, während 24 Stunden bestimmte Gebiete der Zürcher Innenstadt zu betreten. Das Obergericht des Kantons Zürich bestätigte die Entscheide des Bezirksgerichts im März 2015. Das Bundesgericht weist die Beschwerden der drei Personen in seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch ab. Die Festhaltung der Beschwerdeführer während der Einkesselung und dem nachfolgenden Polizeigewahrsam sowie ihre temporäre Wegweisung waren rechtmässig. Aufgrund der Umstände und der Erfahrung vergangener Jahre durfte davon ausgegangen werden, dass am fraglichen Tag eine unbewilligte Demonstration unmittelbar bevorstand und es wahrscheinlich zu gewalttätigen Ausschreitungen gekommen wäre. Das Vorgehen der Polizei diente damit der Aufrechterhaltung der öffentlichen Sicherheit und Ordnung, der Verhinderung von Straftaten und der Abwehr unmittelbar drohender Gefahren und konnte sich auf die entsprechenden Bestimmungen im Zürcher Polizeigesetz stützen. Die Festhaltung der Betroffenen war unter den gegebenen Umständen auch verhältnismässig. Es ist nicht ersichtlich, inwiefern die Polizei ebenso geeignete, aber weniger stark in die Grundrechte der Beschwerdeführer eingreifende Massnahmen hätte anwenden können. Personen, welche nicht als Demonstrationsteilnehmer in Frage kamen, durften das Kanzleiareal ungehindert verlassen. Hätten sich auch potentielle Demonstrationsteilnehmer unmittelbar nach der Einkesselung entfernen können, wäre damit zu rechnen gewesen, dass sie sich kurz darauf an einem anderen Ort an einer gewalttätigen Demonstration beteiligt hätten. Auch wäre eine Überprüfung der vielen Anwesenden vor Ort innert kürzerer Zeit kaum möglich gewesen. Dem Interesse der Beschwerdeführer, sich frei bewegen und versammeln sowie ihre Meinung äussern zu können, standen sehr erhebliche öffentliche Interessen entgegen. Die Erfahrungen der letzten Jahre hatten gezeigt, dass es bei den Nachdemonstrationen vom 1. Mai regelmässig zu schweren Ausschreitungen gekommen war, die bedeutende Sachbeschädigungen sowie die Verletzung von Demonstranten, Polizeikräften und unbeteiligten Personen zur Folge hatten. Schliesslich ist die Festhaltung der Beschwerdeführer auch unter dem Blickwinkel der Europäischen Menschenrechtskonvention (EMRK) nicht zu beanstanden.
Lausanne, le 20 avril 2016 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêts du 20 avril 2016 (1C_226/2015, 1C_228/2015, 1C_230/2015) Manifestation du 1er mai 2011 à Zurich : L'engagement de la police était conforme au droit L'action de la police à l'encontre de trois participants potentiels à une manifestation suivant celle du 1 er mai 2011 en ville de Zurich, était conforme au droit. Le Tribunal fédéral rejette les recours des trois personnes concernées, qui avaient été retenues durant plusieurs heures par un cordon de police suivi d'un contrôle d'identité, puis avaient temporairement fait l'objet d'une interdiction de périmètre. A la suite de la manifestation autorisée de la « fête du travail » du 1er mai 2011 en ville de Zurich, une foule s'est rassemblée dans le secteur Kanzleiareal/Helvetiaplatz. Les polices de la ville et du canton ont formé un cordon autour des personnes présentes. 542 personnes ont été retenues et emmenées au poste de police pour contrôle d'identité. Le Tribunal de district de Zurich avait considéré, sur recours des trois intéressés, que l'intervention de la police était conforme au droit. Ils avaient été encerclés puis contrôlés, sans qu'une accusation n'ait ensuite été formulée à leur encontre. Leur maintien sur place avait duré entre une et deux heures et demie lors de l'encerclement, puis entre deux heures et trois heures et demie lors du contrôle. Lorsqu'ils ont été relâchés, l'accès à certains secteurs du centre ville leur a été interdit durant 24 heures. En mars 2015, la Cour suprême du canton de Zurich a confirmé la décision du Tribunal de district. Dans sa délibération publique de mercredi, le Tribunal fédéral rejette les recours formés par les trois personnes concernées. Le maintien des recourants durant l'encerclement puis la garde policière, de même que l'interdiction de périmètre temporaire étaient conformes au droit. Vu les circonstances et les expériences des dernières années, on pouvait craindre durant cette journée la formation imminente d'une manifestation non autorisée pouvant vraisemblablement donner lieu à des débordements violents. L'action de la police a ainsi permis le maintien de la sécurité et de l'ordre public, empêché la commission d'infractions et prévenu un danger imminent; elle pouvait ainsi se fonder sur les dispositions correspondantes de la loi zurichoise sur la police. La rétention des recourants apparaît aussi proportionnée compte tenu des circonstances. On ne voit pas quelles autres mesures, aussi efficaces mais portant une atteinte moins grave aux droits fondamentaux des recourants, auraient pu être adoptées. Les personnes qui ne pouvaient être considérées comme participants à la manifestation avaient pu quitter librement la Kanzleiareal. Si les participants potentiels à la manifestation avaient aussi pu quitter les lieux immédiatement après l'encerclement, il aurait fallu compter avec la possibilité qu'ils prennent part peu après à une manifestation violente en un autre endroit. Il n'était guère possible de contrôler sur place les nombreuses personnes présentes en temps utile. Des intérêts publics importants s'opposaient ainsi au droit des recourants à se mouvoir et à se rassembler librement ainsi qu'à pouvoir exprimer leur opinion. Selon les expériences des dernières années, les manifestations du 1 er mai avaient régulièrement donné lieu à des débordements graves provoquant des dommages matériels importants ainsi que des blessés tant chez les manifestants et les forces de police que parmi des personnes non impliquées. Enfin, la rétention des recourants n'apparaît pas non plus contraire à la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH).
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An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 23. November 2016 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 23. November 2016 (1C_231/2015) Beschwerde gegen Verweigerung der Bewilligungen zum Betrieb eines Kleinwasserkraftwerks im Kanton Waadt gutgeheissen Das Bundesgericht heisst die Beschwerde gegen die Aufhebung der Bewilligungen zum Betrieb des geplanten Kleinwasserkraftwerks in der Schlucht von Covatanne im Kanton Waadt gut. Dass das Kleinwasserkraftwerk nur relativ wenig Strom produzieren würde, stellt aufgrund der geringen Auswirkungen der geplanten Anlage auf Natur und Umwelt keinen ausreichenden Grund dar, um auf das Projekt zu verzichten. Das Kantonsgericht des Kantons Waadt muss neu entscheiden und dabei insbesondere ergänzend die Wirtschaftlichkeit des Projekts prüfen. Das Projekt betrifft ein Kleinwasserkraftwerk am Bach Arnon zwischen den Gemeinden Sainte-Croix und Vuiteboeuf. In der Schlucht von Covatanne ist die Erstellung der Wasserfassung geplant. Über eine Druckleitung von rund 1300 Metern Länge soll das Wasser zur Kraftwerkzentrale in Vuiteboeuf geleitet werden. Das Kleinwasserkraftwerk soll jährlich rund 1,78 Gigawattstunden (GWh) Strom produzieren. Die Betreibergesellschaft Estia SA ersuchte 2012 um Erteilung der entsprechenden Konzession. Das Departement für Sicherheit und Umwelt des Kantons Waadt erteilte 2013 die zum Betrieb des Kleinwasserkraftwerks erforderlichen Bewilligungen. Das Kantonsgericht des Kantons Waadt hiess 2015 die dagegen erhobene Beschwerde von fünf Umweltund Naturschutzorganisationen (Pro Natura, Pro Natura Vaud, WWF Schweiz, WWF Vaud und Waadtländer Flussfischergesellschaft) gut und hob die Bewilligungen auf. Seinen Entscheid begründete es im Wesentlichen mit dem geringen Stromproduktionspotenzial des geplanten Kleinwasserkraftwerks. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde der Betreibergesellschaft Estia SA an seiner Beratung vom Mittwoch gut, hebt den Entscheid des Kantonsgerichts auf und schickt die Sache zur Neubeurteilung an dieses zurück. Das Bundesgericht kommt in Anwendung der aktuell geltenden Fassung des Bundesgesetzes über die Energie zum Schluss, dass die vom Kantonsgericht vorgenommene Interessenabwägung dessen Entscheid nicht zu rechtfertigen vermag. Die Bewilligung eines Kleinwasserkraftwerks hängt tatsächlich nicht von einer minimalen Stromproduktionsmenge des fraglichen Projekts ab. Der eidgenössische Gesetzgeber hat im geltenden Energiegesetz festgelegt, dass die durchschnittliche Jahreserzeugung von Elektrizität aus Wasserkraft bis zum Jahr 2030 gegenüber dem Stand von 2000 um mindestens 2000 GWh zu erhöhen ist. Das Beitragspotential von neuen Kleinwasserkraftwerken liegt bei rund der Hälfte bis zu zwei Dritteln dieser Menge. Zur Erreichung des gesetzlichen Ziels sind Kleinwasserkraftwerke deshalb unverzichtbar. Dabei sind in jedem einzelnen Fall die unterschiedlichen Interessen gegeneinander abzuwägen. Im konkreten Fall liegt die Leistung des fraglichen Kleinwasserkraftwerks nur geringfügig unter dem durchschnittlichen Stromproduktionswert der im Kanton Waadt gegenwärtig laufenden Projekte zur Erhöhung der Stromproduktion aus Wasserkraft. Das öffentliche Interesse wird im Übrigen verstärkt durch den Umstand, dass das geplante Kleinwasserkraftwerk im Gegensatz zur Mehrzahl anderer Wasserkraftanlagen am meisten Strom im Winter liefern würde. Was den Landschaftsschutz betrifft, sind die Auswirkungen des Projekts gering. Das Kantonsgericht hat diesbezüglich selber die Ansicht vertreten, dass die Qualität der Schlucht von Covatanne durch die Anlage nicht beeinträchtigt würde. Von untergeordneter Bedeutung ist auch der Einfluss des Kleinwasserkraftwerks auf die Fischereierträge, zumal der Fischbestand im fraglichen Gebiet von der Aussetzung von Jungfischen abhängt. Bei der Neubeurteilung wird das Kantonsgericht allerdings insbesondere noch die Wirtschaftlichkeit des geplanten Kleinwasserkraftwerks prüfen müssen. Die Bewilligung eines finanziell nicht tragfähigen Projekts würde den Absichten des Gesetzgebers widersprechen, selbst wenn dieses nur geringe Auswirkungen auf das ökologische Gleichgewicht hat.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 23 novembre 2016 Pas d'embargo Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 23 novembre (1C_231/2015) Admission d'un recours contre l'annulation des autorisations nécessaires à l'exploitation d'une centrale hydroélectrique dans le canton de Vaud Le Tribunal fédéral admet le recours contre l'annulation des autorisations pour l'exploitation d'une petite centrale hydroélectrique projetée dans les gorges de Covatanne (VD). Vu l'incidence réduite du projet sur la nature et l'environnement, la faible production d'électricité ne justifie pas la renonciation au projet. Le Tribunal cantonal vaudois devra cependant statuer à nouveau après avoir examiné notamment la rentabilité économique du projet. Le projet concerne une petite centrale hydroélectrique sur le cours d'eau de l'Arnon, entre Sainte-Croix et Vuiteboeuf. La prise d'eau doit être installée dans les gorges de Covatanne. L'eau serait acheminée vers la centrale électrique située dans le village de Vuiteboeuf par une conduite d'une longueur d'environ 1'300 m. La production annuelle serait de 1,78 GWh. En 2012, Estia SA a déposé une demande de concession pour ce projet. Le Département de la sécurité et de l'environnement de l'Etat de Vaud a accordé les autorisations nécessaires à l'exploitation en 2013. En 2015, le Tribunal cantonal vaudois a admis les recours interjetés par cinq associations de protection de la nature et de l'environnement (Pro Natura, Pro Natura Vaud, WWF Suisse, WWF Vaud et la Société vaudoise des pêcheurs en rivière) et annulé ces autorisations. Cette instance a en substance considéré que la production d'énergie électrique de la centrale serait trop faible. Le Tribunal fédéral admet le recours de la société exploitante Estia SA lors de sa séance de mercredi, annule l'arrêt du Tribunal cantonal et lui renvoie le dossier pour complément d'instruction. Appliquant la loi fédérale sur l'énergie dans sa version actuelle, le Tribunal fédéral constate que la pesée des intérêts en présence ne justifie pas de renoncer à l'exploitation des eaux. L'octroi d'une telle autorisation ne dépend en effet pas d'un seuil minimal fixe de production d'énergie. Dans le droit actuel, le législateur fédéral a fixé comme objectif pour l'an 2030 une augmentation de la production annuelle moyenne d'électricité dans les centrales hydrauliques de 2000 GWh au moins par rapport à la production de l'an 2000. L'apport potentiel des nouvelles petites centrales hydroélectriques représente entre la moitié et les deux tiers de cet objectif d'augmentation. De telles installations apparaissent dès lors indispensables à la poursuite de l'objectif légal. Dans chaque cas, les différents intérêts doivent être mis en balance les uns avec les autres. En l'espèce, la production de la centrale litigieuse ne serait que légèrement inférieure à la moyenne de production des projets en cours dans le canton de Vaud contribuant à l'augmentation de la part de l'hydroélectrique. L'intérêt public à la production énergétique du projet est en outre renforcé par le fait que la centrale litigieuse, qui a un profil de production inversé par rapport à la plupart des centrales, produirait du courant électrique principalement en hiver. En ce qui concerne la protection du paysage, les atteintes portées par le projet seraient faibles. Le Tribunal cantonal a lui-même constaté que la qualité paysagère des gorges de Covatanne ne serait pas compromise par le projet. De même, l'incidence de la centrale sur le rendement de la pêche, qui dépend dans le secteur en question de mesures de repeuplement, est également de peu d'importance. Lors de la reprise de l'instruction, le Tribunal cantonal doit encore examiner notamment la rentabilité économique de la centrale. Autoriser un nouveau projet non viable sur le plan économique irait en effet à l'encontre de la volonté du législateur, ce quand bien même la centrale n'aurait qu'un faible impact sur l'équilibre écologique.
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1C_231_2015_yyyy_mm_dd_T_{lang}
Lausanne, 23. November 2016 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 23. November 2016 (1C_231/2015) Beschwerde gegen Verweigerung der Bewilligungen zum Betrieb eines Kleinwasserkraftwerks im Kanton Waadt gutgeheissen Das Bundesgericht heisst die Beschwerde gegen die Aufhebung der Bewilligungen zum Betrieb des geplanten Kleinwasserkraftwerks in der Schlucht von Covatanne im Kanton Waadt gut. Dass das Kleinwasserkraftwerk nur relativ wenig Strom produzieren würde, stellt aufgrund der geringen Auswirkungen der geplanten Anlage auf Natur und Umwelt keinen ausreichenden Grund dar, um auf das Projekt zu verzichten. Das Kantonsgericht des Kantons Waadt muss neu entscheiden und dabei insbesondere ergänzend die Wirtschaftlichkeit des Projekts prüfen. Das Projekt betrifft ein Kleinwasserkraftwerk am Bach Arnon zwischen den Gemeinden Sainte-Croix und Vuiteboeuf. In der Schlucht von Covatanne ist die Erstellung der Wasserfassung geplant. Über eine Druckleitung von rund 1300 Metern Länge soll das Wasser zur Kraftwerkzentrale in Vuiteboeuf geleitet werden. Das Kleinwasserkraftwerk soll jährlich rund 1,78 Gigawattstunden (GWh) Strom produzieren. Die Betreibergesellschaft Estia SA ersuchte 2012 um Erteilung der entsprechenden Konzession. Das Departement für Sicherheit und Umwelt des Kantons Waadt erteilte 2013 die zum Betrieb des Kleinwasserkraftwerks erforderlichen Bewilligungen. Das Kantonsgericht des Kantons Waadt hiess 2015 die dagegen erhobene Beschwerde von fünf Umweltund Naturschutzorganisationen (Pro Natura, Pro Natura Vaud, WWF Schweiz, WWF Vaud und Waadtländer Flussfischergesellschaft) gut und hob die Bewilligungen auf. Seinen Entscheid begründete es im Wesentlichen mit dem geringen Stromproduktionspotenzial des geplanten Kleinwasserkraftwerks. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde der Betreibergesellschaft Estia SA an seiner Beratung vom Mittwoch gut, hebt den Entscheid des Kantonsgerichts auf und schickt die Sache zur Neubeurteilung an dieses zurück. Das Bundesgericht kommt in Anwendung der aktuell geltenden Fassung des Bundesgesetzes über die Energie zum Schluss, dass die vom Kantonsgericht vorgenommene Interessenabwägung dessen Entscheid nicht zu rechtfertigen vermag. Die Bewilligung eines Kleinwasserkraftwerks hängt tatsächlich nicht von einer minimalen Stromproduktionsmenge des fraglichen Projekts ab. Der eidgenössische Gesetzgeber hat im geltenden Energiegesetz festgelegt, dass die durchschnittliche Jahreserzeugung von Elektrizität aus Wasserkraft bis zum Jahr 2030 gegenüber dem Stand von 2000 um mindestens 2000 GWh zu erhöhen ist. Das Beitragspotential von neuen Kleinwasserkraftwerken liegt bei rund der Hälfte bis zu zwei Dritteln dieser Menge. Zur Erreichung des gesetzlichen Ziels sind Kleinwasserkraftwerke deshalb unverzichtbar. Dabei sind in jedem einzelnen Fall die unterschiedlichen Interessen gegeneinander abzuwägen. Im konkreten Fall liegt die Leistung des fraglichen Kleinwasserkraftwerks nur geringfügig unter dem durchschnittlichen Stromproduktionswert der im Kanton Waadt gegenwärtig laufenden Projekte zur Erhöhung der Stromproduktion aus Wasserkraft. Das öffentliche Interesse wird im Übrigen verstärkt durch den Umstand, dass das geplante Kleinwasserkraftwerk im Gegensatz zur Mehrzahl anderer Wasserkraftanlagen am meisten Strom im Winter liefern würde. Was den Landschaftsschutz betrifft, sind die Auswirkungen des Projekts gering. Das Kantonsgericht hat diesbezüglich selber die Ansicht vertreten, dass die Qualität der Schlucht von Covatanne durch die Anlage nicht beeinträchtigt würde. Von untergeordneter Bedeutung ist auch der Einfluss des Kleinwasserkraftwerks auf die Fischereierträge, zumal der Fischbestand im fraglichen Gebiet von der Aussetzung von Jungfischen abhängt. Bei der Neubeurteilung wird das Kantonsgericht allerdings insbesondere noch die Wirtschaftlichkeit des geplanten Kleinwasserkraftwerks prüfen müssen. Die Bewilligung eines finanziell nicht tragfähigen Projekts würde den Absichten des Gesetzgebers widersprechen, selbst wenn dieses nur geringe Auswirkungen auf das ökologische Gleichgewicht hat.
Lausanne, le 23 novembre 2016 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 23 novembre (1C_231/2015) Admission d'un recours contre l'annulation des autorisations nécessaires à l'exploitation d'une centrale hydroélectrique dans le canton de Vaud Le Tribunal fédéral admet le recours contre l'annulation des autorisations pour l'exploitation d'une petite centrale hydroélectrique projetée dans les gorges de Covatanne (VD). Vu l'incidence réduite du projet sur la nature et l'environnement, la faible production d'électricité ne justifie pas la renonciation au projet. Le Tribunal cantonal vaudois devra cependant statuer à nouveau après avoir examiné notamment la rentabilité économique du projet. Le projet concerne une petite centrale hydroélectrique sur le cours d'eau de l'Arnon, entre Sainte-Croix et Vuiteboeuf. La prise d'eau doit être installée dans les gorges de Covatanne. L'eau serait acheminée vers la centrale électrique située dans le village de Vuiteboeuf par une conduite d'une longueur d'environ 1'300 m. La production annuelle serait de 1,78 GWh. En 2012, Estia SA a déposé une demande de concession pour ce projet. Le Département de la sécurité et de l'environnement de l'Etat de Vaud a accordé les autorisations nécessaires à l'exploitation en 2013. En 2015, le Tribunal cantonal vaudois a admis les recours interjetés par cinq associations de protection de la nature et de l'environnement (Pro Natura, Pro Natura Vaud, WWF Suisse, WWF Vaud et la Société vaudoise des pêcheurs en rivière) et annulé ces autorisations. Cette instance a en substance considéré que la production d'énergie électrique de la centrale serait trop faible. Le Tribunal fédéral admet le recours de la société exploitante Estia SA lors de sa séance de mercredi, annule l'arrêt du Tribunal cantonal et lui renvoie le dossier pour complément d'instruction. Appliquant la loi fédérale sur l'énergie dans sa version actuelle, le Tribunal fédéral constate que la pesée des intérêts en présence ne justifie pas de renoncer à l'exploitation des eaux. L'octroi d'une telle autorisation ne dépend en effet pas d'un seuil minimal fixe de production d'énergie. Dans le droit actuel, le législateur fédéral a fixé comme objectif pour l'an 2030 une augmentation de la production annuelle moyenne d'électricité dans les centrales hydrauliques de 2000 GWh au moins par rapport à la production de l'an 2000. L'apport potentiel des nouvelles petites centrales hydroélectriques représente entre la moitié et les deux tiers de cet objectif d'augmentation. De telles installations apparaissent dès lors indispensables à la poursuite de l'objectif légal. Dans chaque cas, les différents intérêts doivent être mis en balance les uns avec les autres. En l'espèce, la production de la centrale litigieuse ne serait que légèrement inférieure à la moyenne de production des projets en cours dans le canton de Vaud contribuant à l'augmentation de la part de l'hydroélectrique. L'intérêt public à la production énergétique du projet est en outre renforcé par le fait que la centrale litigieuse, qui a un profil de production inversé par rapport à la plupart des centrales, produirait du courant électrique principalement en hiver. En ce qui concerne la protection du paysage, les atteintes portées par le projet seraient faibles. Le Tribunal cantonal a lui-même constaté que la qualité paysagère des gorges de Covatanne ne serait pas compromise par le projet. De même, l'incidence de la centrale sur le rendement de la pêche, qui dépend dans le secteur en question de mesures de repeuplement, est également de peu d'importance. Lors de la reprise de l'instruction, le Tribunal cantonal doit encore examiner notamment la rentabilité économique de la centrale. Autoriser un nouveau projet non viable sur le plan économique irait en effet à l'encontre de la volonté du législateur, ce quand bien même la centrale n'aurait qu'un faible impact sur l'équilibre écologique.
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1C_232_2014_2016_04_07_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 7. April 2016 Embargo: 7. April 2016, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 18. März 2016 (1C_232/2014) Flughafen Zürich: Entschädigungsgrundsätze bei Südanflügen Das Bundesgericht entscheidet in sechs Pilotfällen über Grundsätze zur Entschädigung von Grundeigentümern, deren Liegenschaften bei Südanflügen auf den Flughafen Zürich direkt überflogen werden. Eine Entschädigung für den direkten Überflug der Grundstücke in rund 350 Metern Höhe wurde zu Recht verwehrt. Für eine Lärmentschädigung unabhängig vom direkten Überflug muss auch bei den Südanflügen die Voraussetzung erfüllt sein, dass das Grundstück vor dem 1. Januar 1961 erworben wurde. Im Oktober 2003 wurden die regelmässigen morgendlichen Südanflüge auf den Flughafen Zürich eingeführt. Zahlreiche Grundeigentümer ersuchten in der Folge um Entschädigung für den eingetretenen Minderwert ihrer Liegenschaften. Die Eidgenössische Schätzungskommission (ESchK) wählte sechs Fälle als Pilotverfahren aus, bei denen die Grundstücke in rund 350 Metern Höhe direkt überflogen werden. Die ESchK wies die Entschädigungsbegehren 2011 ab. Das Bundesverwaltungsgericht wies 2014 die dagegen erhobene Beschwerde eines Grundeigentümers ab, hiess diejenigen der übrigen Betroffenen teilweise gut und wies die Sache in diesen Fällen zur Neubeurteilung an die ESchK zurück. Das Bundesgericht weist die gemeinsam erhobene Beschwerde der Grundeigentümer ab. Das Bundesverwaltungsgericht hat einen Anspruch auf Entschädigung wegen direktem Überflug zu Recht verneint. Gemäss Rechtsprechung des Bundesgerichts setzt ein entschädigungspflichtiger Eingriff in die Eigentumsrechte der Betroffenen durch direkten Überflug spezielle, für den Überflug typische Beeinträchtigungen physischer oder psychischer Art voraus; Fluglärm alleine reicht dazu nicht aus. Gestützt auf seinen Augenschein durfte das Bundesverwaltungsgericht davon ausgehen, dass der Überflug in 350 Metern Höhe keine besonders bedrohliche Wirkung hat. Nicht zu beanstanden ist weiter, dass es auch dem Risiko herabfallender Gegenstände keine ausschlaggebende Bedeutung beigemessen hat. Für einen Anspruch auf Lärmentschädigung unabhängig vom direkten Überflug gilt auch bei den von Südanflügen betroffenen Liegenschaften als Stichtag der 1. Januar 1961. Wurde das Grundstück nach diesem Zeitpunkt erworben, fällt eine Lärmentschädigung wegen Voraussehbarkeit der Lärmentwicklung ausser Betracht. Die Einstellung des Militärflugbetriebs in Dübendorf, der zuvor die Möglichkeit von Südanflügen eingeschränkt hatte, rechtfertigt keine Abweichung vom fraglichen Stichdatum für die Gemeinden im Süden des Flughafens. Das Bundesgericht hat in der Vergangenheit mehrfach betont, dass es sich beim Stichdatum vom 1. Januar 1961 um eine allgemeingültige Regel handelt. Daran hat es auch im Hinblick auf gewisse einschneidende Änderungen des An- und Abflugbetriebs festgehalten.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 7 avril 2016 Embargo : 7 avril 2016, 12:00 heures Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 18 mars 2016 (1C_232/2014) Aéroport de Zurich: principes régissant l'octroi d'indemnités pour survols lors d'approches par le sud Le Tribunal fédéral statue dans six cas pilotes sur des principes relatifs à l'indemnisation des propriétaires dont les biens-fonds sont survolés directement par les appareils effectuant une approche de l'aéroport de Zurich par le sud. Une indemnisation pour les survols directs de leurs bien-fonds à environ 350 mètres de hauteur leur a été refusée à juste titre. Pour une indemnisation liée au bruit, indépendamment d'un survol direct, la condition d'une acquisition du terrain avant le 1er janvier 1961 vaut également pour les vols approchant par le sud. Les vols matinaux réguliers approchant l'aéroport de Zurich par le sud ont été introduits en octobre 2003. De nombreux propriétaires ont par conséquent requis une indemnité pour la moins-value en résultant pour leur bien-fonds. La Commission fédérale d'estimation (CFE) a choisi six cas pilotes dans lesquels les biens-fonds sont directement survolés à une hauteur d'environ 350 mètres. Elle a rejeté les demandes d'indemnisation en 2011. En 2014, le Tribunal administratif fédéral a rejeté certains recours des propriétaires et a partiellement admis les recours d'autres personnes intéressées, renvoyant dans ces cas la cause à la CFE pour nouvelles décisions. Le Tribunal fédéral rejette le recours conjoint des propriétaires. Le Tribunal administratif fédéral a dénié à juste titre un droit à une indemnisation pour survol direct. Selon la jurisprudence du Tribunal fédéral, une restriction au droit de propriété des intéressés donnant lieu à indemnité pour survol direct présuppose une atteinte spécifique d'ordre physique ou psychique, provoquée par l'intrusion des avions dans l'espace aérien du bien-fonds; le seul bruit des avions ne suffit pas. Fondé sur l'inspection locale à laquelle il y avait procédé, le Tribunal administratif fédéral pouvait considérer que les survols à 350 mètres de hauteur ne provoquent pas un tel effet. Qu'il n'ait pas accordé une importance décisive au risque de chute d'objets n'est par ailleurs pas critiquable. Pour un droit à une indemnité en raison du bruit, indépendante du survol direct, la date du 1er janvier 1961 est aussi valable pour les biens-fonds concernés par les vols effectuant une approche par le sud. Si le bien-fonds a été acquis après cette date, l'indemnité n'entre pas en considération, faute de caractère imprévisible. La cessation de l'exploitation de l'aéroport militaire à Dübendorf, qui empêchait auparavant la possibilité d'une approche par le sud, ne justifie pas de s'écarter de la date décisive pour les communes sises au sud de l'aéroport. Le Tribunal fédéral a insisté à de multiples reprises sur le fait que le choix de la date du 1 er janvier 1961 constitue une règle générale. Il a également toujours retenu cette date dans le cas de certaines modifications cruciales des couloirs d'approche et de décollage.
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1C_232_2014_2016_04_07_T_{lang}
Lausanne, 7. April 2016 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 18. März 2016 (1C_232/2014) Flughafen Zürich: Entschädigungsgrundsätze bei Südanflügen Das Bundesgericht entscheidet in sechs Pilotfällen über Grundsätze zur Entschädigung von Grundeigentümern, deren Liegenschaften bei Südanflügen auf den Flughafen Zürich direkt überflogen werden. Eine Entschädigung für den direkten Überflug der Grundstücke in rund 350 Metern Höhe wurde zu Recht verwehrt. Für eine Lärmentschädigung unabhängig vom direkten Überflug muss auch bei den Südanflügen die Voraussetzung erfüllt sein, dass das Grundstück vor dem 1. Januar 1961 erworben wurde. Im Oktober 2003 wurden die regelmässigen morgendlichen Südanflüge auf den Flughafen Zürich eingeführt. Zahlreiche Grundeigentümer ersuchten in der Folge um Entschädigung für den eingetretenen Minderwert ihrer Liegenschaften. Die Eidgenössische Schätzungskommission (ESchK) wählte sechs Fälle als Pilotverfahren aus, bei denen die Grundstücke in rund 350 Metern Höhe direkt überflogen werden. Die ESchK wies die Entschädigungsbegehren 2011 ab. Das Bundesverwaltungsgericht wies 2014 die dagegen erhobene Beschwerde eines Grundeigentümers ab, hiess diejenigen der übrigen Betroffenen teilweise gut und wies die Sache in diesen Fällen zur Neubeurteilung an die ESchK zurück. Das Bundesgericht weist die gemeinsam erhobene Beschwerde der Grundeigentümer ab. Das Bundesverwaltungsgericht hat einen Anspruch auf Entschädigung wegen direktem Überflug zu Recht verneint. Gemäss Rechtsprechung des Bundesgerichts setzt ein entschädigungspflichtiger Eingriff in die Eigentumsrechte der Betroffenen durch direkten Überflug spezielle, für den Überflug typische Beeinträchtigungen physischer oder psychischer Art voraus; Fluglärm alleine reicht dazu nicht aus. Gestützt auf seinen Augenschein durfte das Bundesverwaltungsgericht davon ausgehen, dass der Überflug in 350 Metern Höhe keine besonders bedrohliche Wirkung hat. Nicht zu beanstanden ist weiter, dass es auch dem Risiko herabfallender Gegenstände keine ausschlaggebende Bedeutung beigemessen hat. Für einen Anspruch auf Lärmentschädigung unabhängig vom direkten Überflug gilt auch bei den von Südanflügen betroffenen Liegenschaften als Stichtag der 1. Januar 1961. Wurde das Grundstück nach diesem Zeitpunkt erworben, fällt eine Lärmentschädigung wegen Voraussehbarkeit der Lärmentwicklung ausser Betracht. Die Einstellung des Militärflugbetriebs in Dübendorf, der zuvor die Möglichkeit von Südanflügen eingeschränkt hatte, rechtfertigt keine Abweichung vom fraglichen Stichdatum für die Gemeinden im Süden des Flughafens. Das Bundesgericht hat in der Vergangenheit mehrfach betont, dass es sich beim Stichdatum vom 1. Januar 1961 um eine allgemeingültige Regel handelt. Daran hat es auch im Hinblick auf gewisse einschneidende Änderungen des An- und Abflugbetriebs festgehalten.
Lausanne, le 7 avril 2016 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 18 mars 2016 (1C_232/2014) Aéroport de Zurich: principes régissant l'octroi d'indemnités pour survols lors d'approches par le sud Le Tribunal fédéral statue dans six cas pilotes sur des principes relatifs à l'indemnisation des propriétaires dont les biens-fonds sont survolés directement par les appareils effectuant une approche de l'aéroport de Zurich par le sud. Une indemnisation pour les survols directs de leurs bien-fonds à environ 350 mètres de hauteur leur a été refusée à juste titre. Pour une indemnisation liée au bruit, indépendamment d'un survol direct, la condition d'une acquisition du terrain avant le 1er janvier 1961 vaut également pour les vols approchant par le sud. Les vols matinaux réguliers approchant l'aéroport de Zurich par le sud ont été introduits en octobre 2003. De nombreux propriétaires ont par conséquent requis une indemnité pour la moins-value en résultant pour leur bien-fonds. La Commission fédérale d'estimation (CFE) a choisi six cas pilotes dans lesquels les biens-fonds sont directement survolés à une hauteur d'environ 350 mètres. Elle a rejeté les demandes d'indemnisation en 2011. En 2014, le Tribunal administratif fédéral a rejeté certains recours des propriétaires et a partiellement admis les recours d'autres personnes intéressées, renvoyant dans ces cas la cause à la CFE pour nouvelles décisions. Le Tribunal fédéral rejette le recours conjoint des propriétaires. Le Tribunal administratif fédéral a dénié à juste titre un droit à une indemnisation pour survol direct. Selon la jurisprudence du Tribunal fédéral, une restriction au droit de propriété des intéressés donnant lieu à indemnité pour survol direct présuppose une atteinte spécifique d'ordre physique ou psychique, provoquée par l'intrusion des avions dans l'espace aérien du bien-fonds; le seul bruit des avions ne suffit pas. Fondé sur l'inspection locale à laquelle il y avait procédé, le Tribunal administratif fédéral pouvait considérer que les survols à 350 mètres de hauteur ne provoquent pas un tel effet. Qu'il n'ait pas accordé une importance décisive au risque de chute d'objets n'est par ailleurs pas critiquable. Pour un droit à une indemnité en raison du bruit, indépendante du survol direct, la date du 1er janvier 1961 est aussi valable pour les biens-fonds concernés par les vols effectuant une approche par le sud. Si le bien-fonds a été acquis après cette date, l'indemnité n'entre pas en considération, faute de caractère imprévisible. La cessation de l'exploitation de l'aéroport militaire à Dübendorf, qui empêchait auparavant la possibilité d'une approche par le sud, ne justifie pas de s'écarter de la date décisive pour les communes sises au sud de l'aéroport. Le Tribunal fédéral a insisté à de multiples reprises sur le fait que le choix de la date du 1 er janvier 1961 constitue une règle générale. Il a également toujours retenu cette date dans le cas de certaines modifications cruciales des couloirs d'approche et de décollage.
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1C_256_2014_yyyy_mm_dd_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 17. März 2016 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteile vom 17. März 2016 (1C_256/2014, 1C_257/2014, 1C_258/2014, 1C_259/2014, 1C_260/2014, 1C_261/2014, 1C_262/2014, 1C_263/2014) Flughafen Zürich: Entschädigungsgrundsätze bei direktem Überflug Das Bundesgericht entscheidet in acht Pilotfällen über Grundsatzfragen zur Entschädigung von Grundeigentümern, deren Liegenschaften bei Ostanflügen auf den Flughafen Zürich direkt überflogen werden. In der Regel ist der Minderwert des gesamten Grundstücks zu entschädigen. Zur Berechnung des lärmbedingten Minderwerts von Ertragsliegenschaften ist weiterhin das Modell der Eidgenössischen Schätzungskommission anzuwenden. Für die nicht lärmbedingten Beeinträchtigungen beim Überflug ist ein Zuschlag zu gewähren. Nach Einführung der "Ostanflüge" auf Piste 28 des Flughafens Zürich im Oktober 2001 ersuchten zahlreiche Grundeigentümer um Entschädigung für den eingetretenen Minderwert ihrer Liegenschaften. 2011 entschied die Eidgenössische Schätzungskommission (ESchK) acht Pilotfälle zu Grundstücken in Kloten, die in geringer Höhe direkt überflogen werden und sprach den Grundeigentümern eine Entschädigung zu. Das Bundesverwaltungsgericht hiess die Beschwerden der Flughafen Zürich AG, des Kantons Zürich sowie der Grundeigentümer im April 2014 teilweise gut und wies die Verfahren zur Neubeurteilung zurück an die ESchK. Die Flughafen Zürich AG und der Kanton Zürich gelangten ans Bundesgericht. Dieses heisst die Beschwerden in seiner öffentlichen Beratung vom Donnerstag teilweise gut und weist die Sache zur Neubeurteilung in verschiedenen Punkten zurück ans Bundesverwaltungsgericht. Dieses wird, soweit möglich, endgültig und ohne Rückweisung an die ESchK zu entscheiden haben. Das Bundesgericht bestätigt zunächst seine bisherige Rechtsprechung zu den grundsätzlichen Voraussetzungen für eine Lärmentschädigung bei direktem Überflug eines Grundstücks. Demnach spielt es in solchen Fällen insbesondere keine Rolle, ob die Lärmentwicklung beim Grundstückerwerb bereits voraussehbar war. Bestätigt wird weiter die Auffassung des Bundesverwaltungsgerichts, dass bei einem direkten Überflug in der Regel der Minderwert des gesamten Grundstücks zu entschädigen ist und nicht nur derjenige für den direkt überflogenen Teil. Allerdings ist einzuräumen, dass diese Praxis dann zu stossenden Ergebnissen führen kann, wenn es sich um ungewöhnlich grosse und/oder mit mehreren Häusern bebaute Parzellen handelt, die nur teilweise überflogen werden. Die Entschädigung ist in solchen Fällen nur für die tatsächlich überflogenen Bauten samt Umschwung zu gewähren. Bei drei Grundstücken ist die Entschädigung entsprechend zu kürzen. Zur Berechnung des lärmbedingten Minderwerts von Ertragsliegenschaften ist entgegen der Ansicht des Bundesverwaltungsgerichts das Modell der ESchK beizubehalten. Dafür sprechen unter anderem Gründe der Rechtssicherheit und der Rechtsgleichheit sowie das Interesse der Betroffenen an einem baldigen Abschluss der Entschädigungsverfahren. Was die nicht lärmbezogenen Auswirkungen des direkten Überflugs (u.a. Bedrohlichkeit, Lichteinwirkung) betrifft, ist ein entsprechender Zuschlag auf die Entschädigung zu gewähren. Die Höhe des Zuschlags ist durch Schätzungsermessen zu bestimmen, wobei als grober Richtwert ein Minderwert von 5 Prozent angenommen werden kann.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 17 mars 2016 Pas d'embargo Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêts du 17 mars 2016 (1C_256/2014, 1C_257/2014, 1C_258/2014, 1C_259/2014, 1C_260/2014, 1C_261/2014, 1C_262/2014, 1C_263/2014) Aéroport de Zurich : principes régissant les indemnisations pour survols directs Le Tribunal fédéral statue dans huit cas pilotes sur des questions de principe relatives à l'indemnisation des propriétaires dont les terrains sont directement survolés par les vols approchant l'aéroport de Zurich par l'est. En général, doit être compensée la moins-value pour l'ensemble du bien-fonds. Pour le calcul de la moins-value d'immeubles locatifs liée au bruit, il y a toujours lieu d'appliquer le modèle de la Commission fédérale d'estimation. Pour les perturbations résultant d'autres nuisances dues aux survols, un supplément doit être accordé. A la suite de l'ouverture du couloir d'approche par l'est vers la piste 28 de l'aéroport de Zurich en octobre 2001, de nombreux propriétaires fonciers ont requis une indemnité pour la moins-value qu'il en résultait pour leurs parcelles. En 2011, la Commission fédérale d'estimation (CFE) statua sur huit cas pilote relatifs à des bien-fonds sis à Kloten qui étaient directement survolés à faible altitude et alloua une indemnité aux propriétaires. En avril 2014, le Tribunal administratif fédéral a partiellement admis les recours de l'aéroport de Zurich SA et du canton de Zurich d'une part, ainsi que des propriétaires d'autre part, et renvoyé le dossier à la CFE pour nouvelle décision. L'aéroport de Zurich SA et le canton de Zurich recourent auprès du Tribunal fédéral. Celui-ci admet partiellement les recours dans sa séance publique de jeudi et retourne la cause au Tribunal administratif fédéral pour nouvelle décision sur différents points. Cette instance devrait dans la mesure du possible pouvoir trancher sans nouveau renvoi à la CFE. Le Tribunal fédéral confirme tout d'abord sa jurisprudence relative aux conditions de base pour une indemnisation liée au bruit en cas de survol direct d'un bien-fonds. Dans de tels cas, peu importe que l'évolution du bruit fût déjà prévisible lors de l'acquisition du terrain. L'arrêt de ce jour confirme également la conception du Tribunal administratif fédéral selon laquelle, en cas de survol direct, la moins-value est indemnisée pour toute la parcelle et non uniquement pour la partie directement survolée. Il faut toutefois reconnaître que cette pratique peut conduire à des résultats choquants lorsque des parcelles particulièrement grandes et/ou sur lesquelles sont érigées plusieurs bâtiments ne sont que partiellement survolées. Dans de tels cas, l'indemnité ne doit être accordée que pour les portions de terrains supportant des bâtiments effectivement survolés. L'indemnité doit ainsi être réduite pour trois des bien-fonds concernés. Contrairement à ce qu'a retenu le Tribunal administratif fédéral, le modèle de la CFE doit s'appliquer pour le calcul des moins-values des immeubles locatifs à raison du bruit. Plaident entre autres en faveur de cette solution des motifs de sécurité du droit et d'égalité de traitement, ainsi que l'intérêt des personnes concernées à une prompte procédure d'indemnisation. En ce qui concerne les atteintes dues aux survols directs non liées au bruit (par exemple les immissions lumineuses des avions et le caractère intrusif du passage de ceux-ci à très basse altitude), il convient d'accorder une indemnité supplémentaire en conséquence. Le montant de ce supplément doit être fixé selon une estimation au cas par cas; une moins-value d'un ordre de grandeur d'approximativement 5 pourcent est admissible.
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1C_256_2014_yyyy_mm_dd_T_{lang}
Lausanne, 17. März 2016 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteile vom 17. März 2016 (1C_256/2014, 1C_257/2014, 1C_258/2014, 1C_259/2014, 1C_260/2014, 1C_261/2014, 1C_262/2014, 1C_263/2014) Flughafen Zürich: Entschädigungsgrundsätze bei direktem Überflug Das Bundesgericht entscheidet in acht Pilotfällen über Grundsatzfragen zur Entschädigung von Grundeigentümern, deren Liegenschaften bei Ostanflügen auf den Flughafen Zürich direkt überflogen werden. In der Regel ist der Minderwert des gesamten Grundstücks zu entschädigen. Zur Berechnung des lärmbedingten Minderwerts von Ertragsliegenschaften ist weiterhin das Modell der Eidgenössischen Schätzungskommission anzuwenden. Für die nicht lärmbedingten Beeinträchtigungen beim Überflug ist ein Zuschlag zu gewähren. Nach Einführung der "Ostanflüge" auf Piste 28 des Flughafens Zürich im Oktober 2001 ersuchten zahlreiche Grundeigentümer um Entschädigung für den eingetretenen Minderwert ihrer Liegenschaften. 2011 entschied die Eidgenössische Schätzungskommission (ESchK) acht Pilotfälle zu Grundstücken in Kloten, die in geringer Höhe direkt überflogen werden und sprach den Grundeigentümern eine Entschädigung zu. Das Bundesverwaltungsgericht hiess die Beschwerden der Flughafen Zürich AG, des Kantons Zürich sowie der Grundeigentümer im April 2014 teilweise gut und wies die Verfahren zur Neubeurteilung zurück an die ESchK. Die Flughafen Zürich AG und der Kanton Zürich gelangten ans Bundesgericht. Dieses heisst die Beschwerden in seiner öffentlichen Beratung vom Donnerstag teilweise gut und weist die Sache zur Neubeurteilung in verschiedenen Punkten zurück ans Bundesverwaltungsgericht. Dieses wird, soweit möglich, endgültig und ohne Rückweisung an die ESchK zu entscheiden haben. Das Bundesgericht bestätigt zunächst seine bisherige Rechtsprechung zu den grundsätzlichen Voraussetzungen für eine Lärmentschädigung bei direktem Überflug eines Grundstücks. Demnach spielt es in solchen Fällen insbesondere keine Rolle, ob die Lärmentwicklung beim Grundstückerwerb bereits voraussehbar war. Bestätigt wird weiter die Auffassung des Bundesverwaltungsgerichts, dass bei einem direkten Überflug in der Regel der Minderwert des gesamten Grundstücks zu entschädigen ist und nicht nur derjenige für den direkt überflogenen Teil. Allerdings ist einzuräumen, dass diese Praxis dann zu stossenden Ergebnissen führen kann, wenn es sich um ungewöhnlich grosse und/oder mit mehreren Häusern bebaute Parzellen handelt, die nur teilweise überflogen werden. Die Entschädigung ist in solchen Fällen nur für die tatsächlich überflogenen Bauten samt Umschwung zu gewähren. Bei drei Grundstücken ist die Entschädigung entsprechend zu kürzen. Zur Berechnung des lärmbedingten Minderwerts von Ertragsliegenschaften ist entgegen der Ansicht des Bundesverwaltungsgerichts das Modell der ESchK beizubehalten. Dafür sprechen unter anderem Gründe der Rechtssicherheit und der Rechtsgleichheit sowie das Interesse der Betroffenen an einem baldigen Abschluss der Entschädigungsverfahren. Was die nicht lärmbezogenen Auswirkungen des direkten Überflugs (u.a. Bedrohlichkeit, Lichteinwirkung) betrifft, ist ein entsprechender Zuschlag auf die Entschädigung zu gewähren. Die Höhe des Zuschlags ist durch Schätzungsermessen zu bestimmen, wobei als grober Richtwert ein Minderwert von 5 Prozent angenommen werden kann.
Lausanne, le 17 mars 2016 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêts du 17 mars 2016 (1C_256/2014, 1C_257/2014, 1C_258/2014, 1C_259/2014, 1C_260/2014, 1C_261/2014, 1C_262/2014, 1C_263/2014) Aéroport de Zurich : principes régissant les indemnisations pour survols directs Le Tribunal fédéral statue dans huit cas pilotes sur des questions de principe relatives à l'indemnisation des propriétaires dont les terrains sont directement survolés par les vols approchant l'aéroport de Zurich par l'est. En général, doit être compensée la moins-value pour l'ensemble du bien-fonds. Pour le calcul de la moins-value d'immeubles locatifs liée au bruit, il y a toujours lieu d'appliquer le modèle de la Commission fédérale d'estimation. Pour les perturbations résultant d'autres nuisances dues aux survols, un supplément doit être accordé. A la suite de l'ouverture du couloir d'approche par l'est vers la piste 28 de l'aéroport de Zurich en octobre 2001, de nombreux propriétaires fonciers ont requis une indemnité pour la moins-value qu'il en résultait pour leurs parcelles. En 2011, la Commission fédérale d'estimation (CFE) statua sur huit cas pilote relatifs à des bien-fonds sis à Kloten qui étaient directement survolés à faible altitude et alloua une indemnité aux propriétaires. En avril 2014, le Tribunal administratif fédéral a partiellement admis les recours de l'aéroport de Zurich SA et du canton de Zurich d'une part, ainsi que des propriétaires d'autre part, et renvoyé le dossier à la CFE pour nouvelle décision. L'aéroport de Zurich SA et le canton de Zurich recourent auprès du Tribunal fédéral. Celui-ci admet partiellement les recours dans sa séance publique de jeudi et retourne la cause au Tribunal administratif fédéral pour nouvelle décision sur différents points. Cette instance devrait dans la mesure du possible pouvoir trancher sans nouveau renvoi à la CFE. Le Tribunal fédéral confirme tout d'abord sa jurisprudence relative aux conditions de base pour une indemnisation liée au bruit en cas de survol direct d'un bien-fonds. Dans de tels cas, peu importe que l'évolution du bruit fût déjà prévisible lors de l'acquisition du terrain. L'arrêt de ce jour confirme également la conception du Tribunal administratif fédéral selon laquelle, en cas de survol direct, la moins-value est indemnisée pour toute la parcelle et non uniquement pour la partie directement survolée. Il faut toutefois reconnaître que cette pratique peut conduire à des résultats choquants lorsque des parcelles particulièrement grandes et/ou sur lesquelles sont érigées plusieurs bâtiments ne sont que partiellement survolées. Dans de tels cas, l'indemnité ne doit être accordée que pour les portions de terrains supportant des bâtiments effectivement survolés. L'indemnité doit ainsi être réduite pour trois des bien-fonds concernés. Contrairement à ce qu'a retenu le Tribunal administratif fédéral, le modèle de la CFE doit s'appliquer pour le calcul des moins-values des immeubles locatifs à raison du bruit. Plaident entre autres en faveur de cette solution des motifs de sécurité du droit et d'égalité de traitement, ainsi que l'intérêt des personnes concernées à une prompte procédure d'indemnisation. En ce qui concerne les atteintes dues aux survols directs non liées au bruit (par exemple les immissions lumineuses des avions et le caractère intrusif du passage de ceux-ci à très basse altitude), il convient d'accorder une indemnité supplémentaire en conséquence. Le montant de ce supplément doit être fixé selon une estimation au cas par cas; une moins-value d'un ordre de grandeur d'approximativement 5 pourcent est admissible.
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1C_267_2016_yyyy_mm_dd_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 3. Mai 2017 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 3. Mai 2017 (1C_267/2016) Bündner Fremdspracheninitiative gültig – Beschwerde abgewiesen Das Bundesgericht weist die Beschwerde gegen die Feststellung der Gültigkeit der im Kanton Graubünden eingereichten Volksinitiative "Nur eine Fremdsprache in der Primarschule" ab. Die als allgemeine Anregung formulierte Initiative lässt sich ohne offensichtlichen Widerspruch zum übergeordneten Recht umsetzen. Die kantonale Volksinitiative "Nur eine Fremdsprache in der Primarschule (Fremdspracheninitiative)" wurde 2013 in Form einer allgemeinen Anregung eingereicht. Gemäss der Initiative soll das Gesetz für die Volksschulen des Kantons Graubünden in dem Sinne abgeändert werden, dass kantonsweit in der Primarschule nur eine Fremdsprache obligatorisch ist, je nach Sprachregion Deutsch oder Englisch. Umgesetzt werden soll dies so, dass Primarschüler aus den italienisch- und rätoromanischsprachigen Regionen einzig in Deutsch und die Primarschüler aus den deutschsprachigen Regionen einzig in Englisch obligatorisch unterrichtet werden. Der Grosse Rat des Kantons Graubünden erklärte die Initiative im April 2015 für ungültig. Das Bündner Verwaltungsgericht hiess im März 2016 eine dagegen erhobene Beschwerde gut und stellte die Gültigkeit der Initiative fest. Das Bundesgericht weist die von mehreren Privatpersonen dagegen erhobene Beschwerde an seiner öffentlichen Sitzung vom Mittwoch ab. Die Ungültigerklärung einer in Form der allgemeinen Anregung eingereichten Initiative setzt im Kanton Graubünden voraus, dass deren Umsetzung ohne offensichtlichen Widerspruch zum übergeordneten Recht von vornherein als ausgeschlossen erscheint. Das ist bei der Fremdspracheninitiative nicht der Fall. Zunächst ist kein offensichtlicher Verstoss gegen das Gleichbehandlungsgebot und das Diskriminierungsverbot ersichtlich. Zwar ist nicht gewährleistet, dass die Schüler aus den verschiedenen Sprachregionen bereits am Ende der Primarschule über vergleichbare Kenntnisse in einer zweiten Landessprache und in Englisch verfügen. Das Verwaltungsgericht hat allerdings zu Recht festgehalten, dass die Initiative bei entsprechender Umsetzung eine gleichwertige Sprachausbildung aller Schüler am Ende ihrer obligatorischen Schulzeit nicht ausschliesst, zumal eine zweite Fremdsprache in der Oberstufe relativ effizient erlernt werden kann. Allfällige Defizite nach der Primarschule können mit einem angepassten Angebot noch innerhalb der obligatorischen Schulzeit ausgeglichen werden. Das Gleiche gilt auch mit Blick auf das verfassungsmässige Recht auf ausreichenden Grundschulunterricht. Hinzu kommt, dass das Initiativbegehren das Unterrichten einer zweiten Fremdsprache in der Primarschule auf freiwilliger Ebene nicht ausschliesst.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 3 mai 2017 Pas d'embargo Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 3 mai 2017 (1C_267/2016) Validation de l'initiative grisonne sur les langues étrangères – rejet du recours Le Tribunal fédéral rejette le recours contre la constatation de la validité de l'initiative populaire « Une seule langue étrangère à l'école primaire », déposée dans le canton des Grisons. L'initiative rédigée en termes généraux peut être concrétisée sans violation manifeste du droit supérieur. L’initiative populaire cantonale « Une seule langue étrangère à l'école primaire » (Fremdspracheninitiative), rédigée en termes généraux, a été déposée en 2013. Selon l'initiative, la loi sur les écoles publiques du canton des Grisons doit être modifiée en ce sens que seule une langue étrangère est obligatoire à l'école primaire, soit l'allemand, soit l'anglais, selon les régions linguistiques. Cela doit être concrétisé de manière à ce que les élèves de l'école primaire des régions où sont parlés l'italien et le romanche étudient uniquement l'allemand, alors que les élèves des régions germanophones apprennent uniquement l'anglais. En avril 2015, le Grand Conseil du canton des Grisons a déclaré l'initiative invalide. Le Tribunal administratif grison a admis un recours déposé contre cette décision et a constaté la validité de l'initiative, en mars 2016. Lors de sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral rejette un recours déposé par plusieurs personnes privées contre l'arrêt grison. Dans le canton des Grisons, une initiative rédigée en termes généraux est déclarée invalide lorsque sa mise en oeuvre apparaît exclue, sans violation manifeste du droit supérieur. Tel n'est pas le cas de l'initiative « Une seule langue étrangère à l'école primaire ». En effet, il n'y a de violation manifeste ni de l'égalité de traitement, ni de l'interdiction de discrimination : il n'y a pas de garantie à ce que les élèves des différentes régions linguistiques disposent de connaissances comparables dans une deuxième langue nationale et en anglais, déjà à la fin de l'école primaire. Le Tribunal administratif a d'ailleurs constaté à bon droit que l’initiative n'exclut pas, lors de sa concrétisation, une formation linguistique équivalente des élèves à la fin de l'école obligatoire, ce d'autant moins qu'une deuxième langue étrangère à l'école secondaire peut être apprise de manière relativement efficace. Toutes les carences de l'école primaire peuvent ainsi être compensées par une offre adaptée durant l'école obligatoire. Cela vaut aussi en lien avec le droit constitutionnel à un enseignement de base, dans la mesure où l'initiative n'exclut pas l'enseignement facultatif d'une deuxième langue étrangère à l'école primaire.
A tutti i giornalisti accreditati presso il Tribunale federale Losanna, 3 maggio 2017 Nessun embargo Comunicato stampa del Tribunale federale Sentenza del 3 maggio 2017 (1C_267/2016) L'iniziativa grigionese sulle lingue straniere è valida – Ricorso respinto Il Tribunale federale respinge il ricorso contro l'accertamento della validità dell'iniziativa popolare presentata nel Cantone dei Grigioni "Solo una lingua straniera nelle scuole elementari". L'iniziativa formulata in maniera generica può essere attuata senza contrapposizione evidente con il diritto di rango superiore. L'iniziativa cantonale "Solo una lingua straniera nelle scuole elementari (Iniziativa sulle lingue straniere)" è stata depositata nel 2013 sotto forma di una proposta generica. Secondo l'iniziativa, la legge per le scuole popolari del Cantone dei Grigioni dev'essere modificata nel senso che nella scuola elementare in tutto il territorio cantonale è obbligatorio l'insegnamento di una sola lingua straniera, tedesco o inglese a seconda delle regioni linguistiche. Essa dev'essere attuata in modo che per gli allievi delle scuole elementari delle regioni italofone e retoromance l'insegnamento avvenga obbligatoriamente soltanto in tedesco e per quelli delle regioni germanofone in inglese. Nell'aprile 2015 il Gran Consiglio del Cantone dei Grigioni aveva dichiarato nulla l'iniziativa. Nel marzo del 2016 il Tribunale amministrativo grigionese, in accoglimento di un ricorso, aveva accertato la validità della stessa. Nella seduta pubblica di mercoledì il Tribunale federale ha respinto un ricorso presentato contro quella decisione da diversi privati. Nel Cantone dei Grigioni, la dichiarazione di nullità di un'iniziativa presentata nella forma generica, in assenza di una contrapposizione evidente al diritto di rango superiore, presuppone che la sua attuazione appaia esclusa fin dall'inizio. Ciò non è il caso dell'iniziativa sulle lingue straniere. Innanzitutto non è ravvisabile una violazione manifesta del principio della parità di trattamento e del divieto di discriminazione. È vero che non è garantito che già alla fine della scuola elementare gli allievi delle differenti regioni linguistiche dispongano di conoscenze equiparabili in inglese o in una seconda lingua cantonale. Il Tribunale amministrativo ha tuttavia ritenuto che l'iniziativa, adeguatamente attuata, non esclude una formazione linguistica equivalente di tutti gli allievi alla fine del loro obbligo scolastico, soprattutto perché una seconda lingua straniera può ancora essere imparata in maniera relativamente efficiente nelle scuole superiori. Eventuali lacune dopo la scuola elementare possono poi essere compensate con un'offerta adeguata durante il periodo della scuola obbligatoria. Ciò vale anche sotto il profilo del diritto costituzionale a una sufficiente istruzione scolastica. La proposta di iniziativa non esclude inoltre l'insegnamento di una seconda lingua straniera a livello di scuola elementare su base volontaria.
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Lausanne, 3. Mai 2017 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 3. Mai 2017 (1C_267/2016) Bündner Fremdspracheninitiative gültig – Beschwerde abgewiesen Das Bundesgericht weist die Beschwerde gegen die Feststellung der Gültigkeit der im Kanton Graubünden eingereichten Volksinitiative "Nur eine Fremdsprache in der Primarschule" ab. Die als allgemeine Anregung formulierte Initiative lässt sich ohne offensichtlichen Widerspruch zum übergeordneten Recht umsetzen. Die kantonale Volksinitiative "Nur eine Fremdsprache in der Primarschule (Fremdspracheninitiative)" wurde 2013 in Form einer allgemeinen Anregung eingereicht. Gemäss der Initiative soll das Gesetz für die Volksschulen des Kantons Graubünden in dem Sinne abgeändert werden, dass kantonsweit in der Primarschule nur eine Fremdsprache obligatorisch ist, je nach Sprachregion Deutsch oder Englisch. Umgesetzt werden soll dies so, dass Primarschüler aus den italienisch- und rätoromanischsprachigen Regionen einzig in Deutsch und die Primarschüler aus den deutschsprachigen Regionen einzig in Englisch obligatorisch unterrichtet werden. Der Grosse Rat des Kantons Graubünden erklärte die Initiative im April 2015 für ungültig. Das Bündner Verwaltungsgericht hiess im März 2016 eine dagegen erhobene Beschwerde gut und stellte die Gültigkeit der Initiative fest. Das Bundesgericht weist die von mehreren Privatpersonen dagegen erhobene Beschwerde an seiner öffentlichen Sitzung vom Mittwoch ab. Die Ungültigerklärung einer in Form der allgemeinen Anregung eingereichten Initiative setzt im Kanton Graubünden voraus, dass deren Umsetzung ohne offensichtlichen Widerspruch zum übergeordneten Recht von vornherein als ausgeschlossen erscheint. Das ist bei der Fremdspracheninitiative nicht der Fall. Zunächst ist kein offensichtlicher Verstoss gegen das Gleichbehandlungsgebot und das Diskriminierungsverbot ersichtlich. Zwar ist nicht gewährleistet, dass die Schüler aus den verschiedenen Sprachregionen bereits am Ende der Primarschule über vergleichbare Kenntnisse in einer zweiten Landessprache und in Englisch verfügen. Das Verwaltungsgericht hat allerdings zu Recht festgehalten, dass die Initiative bei entsprechender Umsetzung eine gleichwertige Sprachausbildung aller Schüler am Ende ihrer obligatorischen Schulzeit nicht ausschliesst, zumal eine zweite Fremdsprache in der Oberstufe relativ effizient erlernt werden kann. Allfällige Defizite nach der Primarschule können mit einem angepassten Angebot noch innerhalb der obligatorischen Schulzeit ausgeglichen werden. Das Gleiche gilt auch mit Blick auf das verfassungsmässige Recht auf ausreichenden Grundschulunterricht. Hinzu kommt, dass das Initiativbegehren das Unterrichten einer zweiten Fremdsprache in der Primarschule auf freiwilliger Ebene nicht ausschliesst.
Lausanne, le 3 mai 2017 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 3 mai 2017 (1C_267/2016) Validation de l'initiative grisonne sur les langues étrangères – rejet du recours Le Tribunal fédéral rejette le recours contre la constatation de la validité de l'initiative populaire « Une seule langue étrangère à l'école primaire », déposée dans le canton des Grisons. L'initiative rédigée en termes généraux peut être concrétisée sans violation manifeste du droit supérieur. L’initiative populaire cantonale « Une seule langue étrangère à l'école primaire » (Fremdspracheninitiative), rédigée en termes généraux, a été déposée en 2013. Selon l'initiative, la loi sur les écoles publiques du canton des Grisons doit être modifiée en ce sens que seule une langue étrangère est obligatoire à l'école primaire, soit l'allemand, soit l'anglais, selon les régions linguistiques. Cela doit être concrétisé de manière à ce que les élèves de l'école primaire des régions où sont parlés l'italien et le romanche étudient uniquement l'allemand, alors que les élèves des régions germanophones apprennent uniquement l'anglais. En avril 2015, le Grand Conseil du canton des Grisons a déclaré l'initiative invalide. Le Tribunal administratif grison a admis un recours déposé contre cette décision et a constaté la validité de l'initiative, en mars 2016. Lors de sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral rejette un recours déposé par plusieurs personnes privées contre l'arrêt grison. Dans le canton des Grisons, une initiative rédigée en termes généraux est déclarée invalide lorsque sa mise en oeuvre apparaît exclue, sans violation manifeste du droit supérieur. Tel n'est pas le cas de l'initiative « Une seule langue étrangère à l'école primaire ». En effet, il n'y a de violation manifeste ni de l'égalité de traitement, ni de l'interdiction de discrimination : il n'y a pas de garantie à ce que les élèves des différentes régions linguistiques disposent de connaissances comparables dans une deuxième langue nationale et en anglais, déjà à la fin de l'école primaire. Le Tribunal administratif a d'ailleurs constaté à bon droit que l’initiative n'exclut pas, lors de sa concrétisation, une formation linguistique équivalente des élèves à la fin de l'école obligatoire, ce d'autant moins qu'une deuxième langue étrangère à l'école secondaire peut être apprise de manière relativement efficace. Toutes les carences de l'école primaire peuvent ainsi être compensées par une offre adaptée durant l'école obligatoire. Cela vaut aussi en lien avec le droit constitutionnel à un enseignement de base, dans la mesure où l'initiative n'exclut pas l'enseignement facultatif d'une deuxième langue étrangère à l'école primaire.
Losanna, 3 maggio 2017 Comunicato stampa del Tribunale federale Sentenza del 3 maggio 2017 (1C_267/2016) L'iniziativa grigionese sulle lingue straniere è valida – Ricorso respinto Il Tribunale federale respinge il ricorso contro l'accertamento della validità dell'iniziativa popolare presentata nel Cantone dei Grigioni "Solo una lingua straniera nelle scuole elementari". L'iniziativa formulata in maniera generica può essere attuata senza contrapposizione evidente con il diritto di rango superiore. L'iniziativa cantonale "Solo una lingua straniera nelle scuole elementari (Iniziativa sulle lingue straniere)" è stata depositata nel 2013 sotto forma di una proposta generica. Secondo l'iniziativa, la legge per le scuole popolari del Cantone dei Grigioni dev'essere modificata nel senso che nella scuola elementare in tutto il territorio cantonale è obbligatorio l'insegnamento di una sola lingua straniera, tedesco o inglese a seconda delle regioni linguistiche. Essa dev'essere attuata in modo che per gli allievi delle scuole elementari delle regioni italofone e retoromance l'insegnamento avvenga obbligatoriamente soltanto in tedesco e per quelli delle regioni germanofone in inglese. Nell'aprile 2015 il Gran Consiglio del Cantone dei Grigioni aveva dichiarato nulla l'iniziativa. Nel marzo del 2016 il Tribunale amministrativo grigionese, in accoglimento di un ricorso, aveva accertato la validità della stessa. Nella seduta pubblica di mercoledì il Tribunale federale ha respinto un ricorso presentato contro quella decisione da diversi privati. Nel Cantone dei Grigioni, la dichiarazione di nullità di un'iniziativa presentata nella forma generica, in assenza di una contrapposizione evidente al diritto di rango superiore, presuppone che la sua attuazione appaia esclusa fin dall'inizio. Ciò non è il caso dell'iniziativa sulle lingue straniere. Innanzitutto non è ravvisabile una violazione manifesta del principio della parità di trattamento e del divieto di discriminazione. È vero che non è garantito che già alla fine della scuola elementare gli allievi delle differenti regioni linguistiche dispongano di conoscenze equiparabili in inglese o in una seconda lingua cantonale. Il Tribunale amministrativo ha tuttavia ritenuto che l'iniziativa, adeguatamente attuata, non esclude una formazione linguistica equivalente di tutti gli allievi alla fine del loro obbligo scolastico, soprattutto perché una seconda lingua straniera può ancora essere imparata in maniera relativamente efficiente nelle scuole superiori. Eventuali lacune dopo la scuola elementare possono poi essere compensate con un'offerta adeguata durante il periodo della scuola obbligatoria. Ciò vale anche sotto il profilo del diritto costituzionale a una sufficiente istruzione scolastica. La proposta di iniziativa non esclude inoltre l'insegnamento di una seconda lingua straniera a livello di scuola elementare su base volontaria.
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An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 2. April 2014 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 2. April 2014 (1C_283/2012) Bundesgericht beurteilt Konzession für Kleinwasserkraftwerk in Obergoms Die Kraftwerke Obergoms AG darf für ihr geplantes Kleinwasserkraftwerk nur einen von zwei Bergbächen im südlichen Gemeindegebiet nutzen. Das Bundesgericht hat am Mittwoch gestützt auf eine umfassende Interessenabwägung entschieden, dass sich eine Wasserentnahme beim unberührten Gonerliwasser angesichts des geringen Beitrags des Kraftwerks zur Schweizer Energieversorgung nicht rechtfertigen lässt. Die Kraftwerke Obergoms AG plant auf dem Gemeindegebiet von Obergoms ein Kleinwasserkraftwerk mit einer Bruttoleistung von 4.2 Megawatt. Dazu sollen die beiden Bergbäche Gerewasser und Gonerliwasser gefasst werden. Gegen die Erteilung der Wasserrechtskonzession gelangten drei Umweltverbände ans Bundesgericht. Es heisst ihre Beschwerde in seiner öffentlichen Urteilsberatung vom Mittwoch teilweise gut und entscheidet, dass auf die Fassung des Gonerliwassers zur Stromproduktion zu verzichten ist. Ob und inwiefern das Projekt angepasst werden kann, wird die Kraftwerke Obergoms AG entscheiden müssen. Das Bundesgericht kommt zunächst zum Schluss, dass entgegen der Ansicht der Beschwerdeführer nicht für jedes kleine Kraftwerk eine Grundlage im kantonalen Richtplan erforderlich ist. Bundesrechtlich bedarf die Erteilung einer Wasserrechtskonzession einer umfassenden Interessenabwägung. Dabei sind insbesondere der Beitrag an die schweizerische Stromproduktion aus erneuerbaren Energien zu berücksichtigen sowie die wirtschaftlichen Interessen des Wasserherkunftsgebiets und der Kraftwerkbetreiberin. Gemäss Energiegesetz ist die jährliche Energieproduktion massiv zu erhöhen. Der Bund fördert deshalb die Erzeugung erneuerbarer Energien mit der kostendeckenden Einspeisevergütung (KEV). Das Bundesgericht misst den öffentlichen und privaten Interessen an der Nutzung erneuerbarer Energien sehr grosses Gewicht zu. Diese haben aber nicht immer absoluten Vorrang. Gemäss der Energiestrategie des Bundesrates sollen nicht sämtliche noch freien Standorte in Schutzgebieten verbaut werden. Vielmehr sollen vor allem Anlagen realisiert werden, die mit möglichst geringen Eingriffen den grösstmöglichen Nutzen für die Stromproduktion entfalten. Das geplante Kraftwerk würde den Strombedarf von rund 4'200 Personen decken und damit einen kleinen Beitrag an das schweizerische Produktionsziel leisten. Das Kraftwerk wäre nur dank der KEV finanziell tragbar und nicht auf Strombedarfsspitzen ausgerichtet. Elektrizität würde vor allem im Sommerhalbjahr produziert. In dieser Zeit übertrifft jedoch die schweizerische Stromproduktion den Inlandbedarf deutlich. Im vorliegenden Fall weist vor allem das Gonerliwasser hervorragende schutzwürdige Landschaftselemente auf. Es liegt in einem bis heute völlig unberührten kleinen Seitental und ist von weit her sichtbar. Mit seinen zahlreichen kleinen Wasserfällen und dem aus der Ferne hörbaren Rauschen bietet es ein eindrückliches Naturschauspiel. Eine Abwägung aller Interessen ergibt, dass die Fassung des Gonerliwassers angesichts des geringen Nutzens des Kraftwerks für die Schweizer Energieversorgung einen Landschaftseingriff darstellen würde, der nicht zu rechtfertigen ist.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 2 avril 2014 Pas d'embargo Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 2 avril 2014 (1C_283/2012) Le Tribunal fédéral se prononce sur une concession pour une petite centrale hydroélectrique à Obergoms Pour la construction d'une petite centrale hydroélectrique, la société Kraftwerke Obergoms AG ne peut utiliser que l'un des deux torrents situés au sud du territoire communal. Le Tribunal fédéral a décidé mercredi, au terme d'une pesée globale des intérêts en présence, que compte tenu de l'apport limité de la centrale à la production électrique suisse, il ne se justifiait pas de procéder au captage du torrent Gonerli, encore intact. Kraftwerke Obergoms AG prévoit la construction d'une petite centrale hydroélectrique d'une puissance de 4,2 mégawatts dans la commune d'Obergoms, nécessitant le captage de deux torrents, Gere et Gonerli. Trois associations de protection de l'environnement ont recouru au Tribunal fédéral contre l'octroi de la concession de droits d'eau. Dans sa délibération publique de mercredi, le Tribunal fédéral admet partiellement ce recours et décide qu'il y a lieu de renoncer au captage du torrent Gonerli pour la production d'électricité. Il appartiendra à Kraftwerke Obergoms AG de décider si et dans quelle mesure le projet doit être adapté. Le Tribunal fédéral considère d'abord que, contrairement à la thèse des recourants, tout projet de petite centrale ne doit pas trouver son fondement dans le plan directeur. L'octroi d'une concession de droits d'eau nécessite, selon le droit fédéral, une pesée globale des intérêts en présence, tenant compte en particulier de l'apport à la production suisse d'électricité provenant des énergies renouvelables, ainsi que des intérêts écono miques de la région concernée et de l'exploitant. Selon la loi sur l'énergie, la production annuelle d'électricité doit être fortement augmentée. La Confédération encourage donc la production d'énergies renouvelables par la rétribution à prix coûtant du courant injecté (RPC). Le Tribunal fédéral accorde une grande importance aux intérêts publics et privés liés à l'utilisation d'énergies renouvelables. Ceux-ci ne bénéficient toutefois pas toujours d'une priorité absolue. Selon la stratégie énergétique développée par le Conseil fédéral, tous les emplacements encore disponibles dans les zones protégées ne doivent pas être construits. Au contraire, doivent prioritairement être réalisées les installations permettant d'obtenir la production de courant la plus élevée pour le moins d'atteintes possibles. L'installation prévue devrait couvrir les besoins en électricité d'environ 4'200 personnes, ce qui ne représente qu'un petit apport à l'objectif de production suisse. La centrale litigieuse ne pourrait être assumée financièrement que grâce à la RPC, sans pouvoir satisfaire aux pics de demande de courant. L'électricité serait surtout produite pendant le semestre d'été, période durant laquelle la production électrique suisse est nettement supérieure aux besoins nationaux. En l'occurrence, le torrent Gonerli représente un élément paysager particulièrement digne de protection. Il se situe sur un petit versant jusqu'à présent complètement préservé, visible de loin. Avec ses nombreuses petites cascades audibles à distance, il constitue un spectacle naturel marquant. Au terme de la pesée de tous les intérêts, il apparaît que, compte tenu de l'apport modeste de l'installation pour l'approvisionnement énergétique de la Suisse, le captage du torrent Gonerli constituerait une atteinte injustifiée au paysage.
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Lausanne, 2. April 2014 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 2. April 2014 (1C_283/2012) Bundesgericht beurteilt Konzession für Kleinwasserkraftwerk in Obergoms Die Kraftwerke Obergoms AG darf für ihr geplantes Kleinwasserkraftwerk nur einen von zwei Bergbächen im südlichen Gemeindegebiet nutzen. Das Bundesgericht hat am Mittwoch gestützt auf eine umfassende Interessenabwägung entschieden, dass sich eine Wasserentnahme beim unberührten Gonerliwasser angesichts des geringen Beitrags des Kraftwerks zur Schweizer Energieversorgung nicht rechtfertigen lässt. Die Kraftwerke Obergoms AG plant auf dem Gemeindegebiet von Obergoms ein Kleinwasserkraftwerk mit einer Bruttoleistung von 4.2 Megawatt. Dazu sollen die beiden Bergbäche Gerewasser und Gonerliwasser gefasst werden. Gegen die Erteilung der Wasserrechtskonzession gelangten drei Umweltverbände ans Bundesgericht. Es heisst ihre Beschwerde in seiner öffentlichen Urteilsberatung vom Mittwoch teilweise gut und entscheidet, dass auf die Fassung des Gonerliwassers zur Stromproduktion zu verzichten ist. Ob und inwiefern das Projekt angepasst werden kann, wird die Kraftwerke Obergoms AG entscheiden müssen. Das Bundesgericht kommt zunächst zum Schluss, dass entgegen der Ansicht der Beschwerdeführer nicht für jedes kleine Kraftwerk eine Grundlage im kantonalen Richtplan erforderlich ist. Bundesrechtlich bedarf die Erteilung einer Wasserrechtskonzession einer umfassenden Interessenabwägung. Dabei sind insbesondere der Beitrag an die schweizerische Stromproduktion aus erneuerbaren Energien zu berücksichtigen sowie die wirtschaftlichen Interessen des Wasserherkunftsgebiets und der Kraftwerkbetreiberin. Gemäss Energiegesetz ist die jährliche Energieproduktion massiv zu erhöhen. Der Bund fördert deshalb die Erzeugung erneuerbarer Energien mit der kostendeckenden Einspeisevergütung (KEV). Das Bundesgericht misst den öffentlichen und privaten Interessen an der Nutzung erneuerbarer Energien sehr grosses Gewicht zu. Diese haben aber nicht immer absoluten Vorrang. Gemäss der Energiestrategie des Bundesrates sollen nicht sämtliche noch freien Standorte in Schutzgebieten verbaut werden. Vielmehr sollen vor allem Anlagen realisiert werden, die mit möglichst geringen Eingriffen den grösstmöglichen Nutzen für die Stromproduktion entfalten. Das geplante Kraftwerk würde den Strombedarf von rund 4'200 Personen decken und damit einen kleinen Beitrag an das schweizerische Produktionsziel leisten. Das Kraftwerk wäre nur dank der KEV finanziell tragbar und nicht auf Strombedarfsspitzen ausgerichtet. Elektrizität würde vor allem im Sommerhalbjahr produziert. In dieser Zeit übertrifft jedoch die schweizerische Stromproduktion den Inlandbedarf deutlich. Im vorliegenden Fall weist vor allem das Gonerliwasser hervorragende schutzwürdige Landschaftselemente auf. Es liegt in einem bis heute völlig unberührten kleinen Seitental und ist von weit her sichtbar. Mit seinen zahlreichen kleinen Wasserfällen und dem aus der Ferne hörbaren Rauschen bietet es ein eindrückliches Naturschauspiel. Eine Abwägung aller Interessen ergibt, dass die Fassung des Gonerliwassers angesichts des geringen Nutzens des Kraftwerks für die Schweizer Energieversorgung einen Landschaftseingriff darstellen würde, der nicht zu rechtfertigen ist.
Lausanne, le 2 avril 2014 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 2 avril 2014 (1C_283/2012) Le Tribunal fédéral se prononce sur une concession pour une petite centrale hydroélectrique à Obergoms Pour la construction d'une petite centrale hydroélectrique, la société Kraftwerke Obergoms AG ne peut utiliser que l'un des deux torrents situés au sud du territoire communal. Le Tribunal fédéral a décidé mercredi, au terme d'une pesée globale des intérêts en présence, que compte tenu de l'apport limité de la centrale à la production électrique suisse, il ne se justifiait pas de procéder au captage du torrent Gonerli, encore intact. Kraftwerke Obergoms AG prévoit la construction d'une petite centrale hydroélectrique d'une puissance de 4,2 mégawatts dans la commune d'Obergoms, nécessitant le captage de deux torrents, Gere et Gonerli. Trois associations de protection de l'environnement ont recouru au Tribunal fédéral contre l'octroi de la concession de droits d'eau. Dans sa délibération publique de mercredi, le Tribunal fédéral admet partiellement ce recours et décide qu'il y a lieu de renoncer au captage du torrent Gonerli pour la production d'électricité. Il appartiendra à Kraftwerke Obergoms AG de décider si et dans quelle mesure le projet doit être adapté. Le Tribunal fédéral considère d'abord que, contrairement à la thèse des recourants, tout projet de petite centrale ne doit pas trouver son fondement dans le plan directeur. L'octroi d'une concession de droits d'eau nécessite, selon le droit fédéral, une pesée globale des intérêts en présence, tenant compte en particulier de l'apport à la production suisse d'électricité provenant des énergies renouvelables, ainsi que des intérêts écono miques de la région concernée et de l'exploitant. Selon la loi sur l'énergie, la production annuelle d'électricité doit être fortement augmentée. La Confédération encourage donc la production d'énergies renouvelables par la rétribution à prix coûtant du courant injecté (RPC). Le Tribunal fédéral accorde une grande importance aux intérêts publics et privés liés à l'utilisation d'énergies renouvelables. Ceux-ci ne bénéficient toutefois pas toujours d'une priorité absolue. Selon la stratégie énergétique développée par le Conseil fédéral, tous les emplacements encore disponibles dans les zones protégées ne doivent pas être construits. Au contraire, doivent prioritairement être réalisées les installations permettant d'obtenir la production de courant la plus élevée pour le moins d'atteintes possibles. L'installation prévue devrait couvrir les besoins en électricité d'environ 4'200 personnes, ce qui ne représente qu'un petit apport à l'objectif de production suisse. La centrale litigieuse ne pourrait être assumée financièrement que grâce à la RPC, sans pouvoir satisfaire aux pics de demande de courant. L'électricité serait surtout produite pendant le semestre d'été, période durant laquelle la production électrique suisse est nettement supérieure aux besoins nationaux. En l'occurrence, le torrent Gonerli représente un élément paysager particulièrement digne de protection. Il se situe sur un petit versant jusqu'à présent complètement préservé, visible de loin. Avec ses nombreuses petites cascades audibles à distance, il constitue un spectacle naturel marquant. Au terme de la pesée de tous les intérêts, il apparaît que, compte tenu de l'apport modeste de l'installation pour l'approvisionnement énergétique de la Suisse, le captage du torrent Gonerli constituerait une atteinte injustifiée au paysage.
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An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 27. Mai 2015 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 27. Mai 2015 (1C_312/2014) Zürcher Kulturlandinitiative mangelhaft umgesetzt Der Zürcher Kantonsrat hat die von den Stimmberechtigten des Kantons Zürich 2012 angenommene Kulturlandinitiative nicht korrekt umgesetzt. Das Bundesgericht heisst eine Beschwerde der Grünen Kanton Zürich sowie einer Privatperson gut, soweit es darauf eintritt. Die Stimmberechtigten des Kantons Zürich hatten am 17. Juni 2012 die ihnen in der Form der allgemeinen Anregung unterbreitete kantonale Volksinitiative zum Erhalt der landwirtschaftlich und ökologisch wertvollen Flächen (Kulturlandinitiative) angenommen. Zur Umsetzung der Initiative arbeitete der Regierungsrat des Kantons Zürich in der Folge einen Entwurf zur Revision des kantonalen Planungs- und Baugesetzes aus. Er unterbreitete die Vorlage dem Zürcher Kantonsrat, beantragte allerdings gleichzeitig ihre Ablehnung, da die Forderungen der Kulturlandinitiative auch mit dem Instrument des kantonalen Richtplans erfüllt werden könnten. Der Kantonsrat setzte daraufhin zunächst den revidierten kantonalen Richtplan fest. Wenig später beschloss er, auf die ihm vom Regierungsrat unterbreitete Umsetzungsvorlage zur Revision des Planungs- und Baugesetzes nicht einzutreten. Das Bundesgericht heisst eine von den Grünen Kanton Zürich sowie einer Privatperson erhobene Beschwerde in seiner Sitzung vom Mittwoch gut – soweit es darauf eintritt – und hebt den Beschluss des Kantonsrats auf. Das Gericht kommt einerseits zum Schluss, dass die Umsetzung der Initiative bloss mit einer Revision des kantonalen Richtplans mit dem kantonalen Verfassungsrecht nicht vereinbar ist, weil sie keinem der Instrumente entspricht, die für Volksinitiativen in der Zürcher Kantonsverfassung vorgesehen sind. Andererseits wurde die Kulturlandinitiative auch inhaltlich nicht korrekt umgesetzt. Zwar kommt dem Kantonsrat als Umsetzungsorgan eine gewisse Gestaltungskompetenz zu. Er hat aber eine Regelung zu treffen, die den in der Initiative zum Ausdruck gebrachten Vorstellungen entspricht. Eine inhaltlich korrekte Umsetzung der Kulturlandinitiative setzt voraus, dass die wertvollen Landwirtschaftsflächen in ihrem Bestand besser geschützt werden, als dies gemäss dem revidierten Richtplan der Fall ist. Kein wirksamer Schutz im Sinne der Initiative besteht namentlich für diejenigen wertvollen Landwirtschaftsflächen, die innerhalb des festgesetzten Siedlungsgebiets liegen und für deren Zuweisung zur Bauzone im kantonalen Recht keine Kompensationspflicht vorgesehen ist.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 27 mai 2015 Pas d'embargo Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 27 mai 2015 (1C_312/2014) Initiative zurichoise concernant les terres cultivables (« Kulturlandinitiative »): mise en œuvre défectueuse Le parlement zurichois (Kantonsrat) n'a pas correctement mis en œuvre l'initiative cantonale concernant les terres cultivables (« Kulturlandinitiative »), acceptée par les citoyens du canton de Zurich en 2012. Le Tribunal fédéral admet un recours interjeté par les Verts du canton de Zurich et une personne privée. Le 17 juin 2012, les citoyens du canton de Zurich ont accepté l'initiative populaire cantonale rédigée en termes généraux pour le maintien des surfaces agricoles et d'une grande valeur écologique (« Kulturlandinitiative »). Pour la mise en œuvre, le Conseil d'Etat du canton de Zurich a par la suite préparé un projet de révision de la loi cantonale sur l'aménagement du territoire et les constructions. Il a transmis le projet au parlement cantonal, tout en lui recommandant de le rejeter: le Conseil d'Etat considérait que les conséquences de l'initiative pourraient aussi être remplies avec l'instrument du plan directeur cantonal. Le parlement cantonal a ensuite adopté le plan directeur cantonal révisé. Peu après, il décidait de ne pas entrer en matière sur le projet de révision de la loi sur l'aménagement du territoire et les constructions élaboré par le Conseil d'Etat pour la mise en œuvre de l'initiative. Lors de sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral admet – dans la mesure de sa recevabilité – le recours interjeté par les Verts du canton de Zurich et par une personne privée et annule la décision du parlement cantonal. D'une part, le Tribunal fédéral considère que la mise en œuvre de l'initiative simplement par le biais d'une révision du plan directeur cantonal n'est pas conforme au droit constitutionnel cantonal, car elle ne correspond pas à l'un des instruments de l'initiative populaire prévu par le droit constitutionnel zurichois. D'autre part, l'initiative n'a pas été mise en œuvre correctement. Le parlement cantonal, en tant qu'organe de mise en œuvre, bénéficie certes d'une certaine marge d'appréciation. Il doit toutefois préparer et adopter une réglementation qui correspond à l'initiative. Une mise en œuvre matérielle correcte de l'initiative doit prévoir que les surfaces agricoles de grande valeur soient mieux protégées dans leur état que ce qui est prévu par la révision du plan directeur. Les surfaces agricoles de valeur, qui se situent en territoire destiné à la zone à bâtir ne sont pas protégées efficacement au sens de l'initiative, parce que le droit cantonal ne prévoit pas, en l'état, une obligation de compensation.
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Lausanne, 27. Mai 2015 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 27. Mai 2015 (1C_312/2014) Zürcher Kulturlandinitiative mangelhaft umgesetzt Der Zürcher Kantonsrat hat die von den Stimmberechtigten des Kantons Zürich 2012 angenommene Kulturlandinitiative nicht korrekt umgesetzt. Das Bundesgericht heisst eine Beschwerde der Grünen Kanton Zürich sowie einer Privatperson gut, soweit es darauf eintritt. Die Stimmberechtigten des Kantons Zürich hatten am 17. Juni 2012 die ihnen in der Form der allgemeinen Anregung unterbreitete kantonale Volksinitiative zum Erhalt der landwirtschaftlich und ökologisch wertvollen Flächen (Kulturlandinitiative) angenommen. Zur Umsetzung der Initiative arbeitete der Regierungsrat des Kantons Zürich in der Folge einen Entwurf zur Revision des kantonalen Planungs- und Baugesetzes aus. Er unterbreitete die Vorlage dem Zürcher Kantonsrat, beantragte allerdings gleichzeitig ihre Ablehnung, da die Forderungen der Kulturlandinitiative auch mit dem Instrument des kantonalen Richtplans erfüllt werden könnten. Der Kantonsrat setzte daraufhin zunächst den revidierten kantonalen Richtplan fest. Wenig später beschloss er, auf die ihm vom Regierungsrat unterbreitete Umsetzungsvorlage zur Revision des Planungs- und Baugesetzes nicht einzutreten. Das Bundesgericht heisst eine von den Grünen Kanton Zürich sowie einer Privatperson erhobene Beschwerde in seiner Sitzung vom Mittwoch gut – soweit es darauf eintritt – und hebt den Beschluss des Kantonsrats auf. Das Gericht kommt einerseits zum Schluss, dass die Umsetzung der Initiative bloss mit einer Revision des kantonalen Richtplans mit dem kantonalen Verfassungsrecht nicht vereinbar ist, weil sie keinem der Instrumente entspricht, die für Volksinitiativen in der Zürcher Kantonsverfassung vorgesehen sind. Andererseits wurde die Kulturlandinitiative auch inhaltlich nicht korrekt umgesetzt. Zwar kommt dem Kantonsrat als Umsetzungsorgan eine gewisse Gestaltungskompetenz zu. Er hat aber eine Regelung zu treffen, die den in der Initiative zum Ausdruck gebrachten Vorstellungen entspricht. Eine inhaltlich korrekte Umsetzung der Kulturlandinitiative setzt voraus, dass die wertvollen Landwirtschaftsflächen in ihrem Bestand besser geschützt werden, als dies gemäss dem revidierten Richtplan der Fall ist. Kein wirksamer Schutz im Sinne der Initiative besteht namentlich für diejenigen wertvollen Landwirtschaftsflächen, die innerhalb des festgesetzten Siedlungsgebiets liegen und für deren Zuweisung zur Bauzone im kantonalen Recht keine Kompensationspflicht vorgesehen ist.
Lausanne, le 27 mai 2015 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 27 mai 2015 (1C_312/2014) Initiative zurichoise concernant les terres cultivables (« Kulturlandinitiative »): mise en œuvre défectueuse Le parlement zurichois (Kantonsrat) n'a pas correctement mis en œuvre l'initiative cantonale concernant les terres cultivables (« Kulturlandinitiative »), acceptée par les citoyens du canton de Zurich en 2012. Le Tribunal fédéral admet un recours interjeté par les Verts du canton de Zurich et une personne privée. Le 17 juin 2012, les citoyens du canton de Zurich ont accepté l'initiative populaire cantonale rédigée en termes généraux pour le maintien des surfaces agricoles et d'une grande valeur écologique (« Kulturlandinitiative »). Pour la mise en œuvre, le Conseil d'Etat du canton de Zurich a par la suite préparé un projet de révision de la loi cantonale sur l'aménagement du territoire et les constructions. Il a transmis le projet au parlement cantonal, tout en lui recommandant de le rejeter: le Conseil d'Etat considérait que les conséquences de l'initiative pourraient aussi être remplies avec l'instrument du plan directeur cantonal. Le parlement cantonal a ensuite adopté le plan directeur cantonal révisé. Peu après, il décidait de ne pas entrer en matière sur le projet de révision de la loi sur l'aménagement du territoire et les constructions élaboré par le Conseil d'Etat pour la mise en œuvre de l'initiative. Lors de sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral admet – dans la mesure de sa recevabilité – le recours interjeté par les Verts du canton de Zurich et par une personne privée et annule la décision du parlement cantonal. D'une part, le Tribunal fédéral considère que la mise en œuvre de l'initiative simplement par le biais d'une révision du plan directeur cantonal n'est pas conforme au droit constitutionnel cantonal, car elle ne correspond pas à l'un des instruments de l'initiative populaire prévu par le droit constitutionnel zurichois. D'autre part, l'initiative n'a pas été mise en œuvre correctement. Le parlement cantonal, en tant qu'organe de mise en œuvre, bénéficie certes d'une certaine marge d'appréciation. Il doit toutefois préparer et adopter une réglementation qui correspond à l'initiative. Une mise en œuvre matérielle correcte de l'initiative doit prévoir que les surfaces agricoles de grande valeur soient mieux protégées dans leur état que ce qui est prévu par la révision du plan directeur. Les surfaces agricoles de valeur, qui se situent en territoire destiné à la zone à bâtir ne sont pas protégées efficacement au sens de l'initiative, parce que le droit cantonal ne prévoit pas, en l'état, une obligation de compensation.
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1C_312_2017_2018_03_08_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 8. März 2018 Embargo: 8. März 2018, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 12. Februar 2018 (1C_312/2017) Verbandsbeschwerde gegen Bewilligungen für Pflanzenschutzmittel zulässig Die Stiftung WWF Schweiz erhält im Verfahren zur Überprüfung der Bewilligung eines Pflanzenschutzmittels Parteistellung und kann gegen die entsprechenden Verfügungen Beschwerde erheben. Zur Ausübung des Verbandsbeschwerderechts in diesem Bereich ist es nicht erforderlich, dass sich die fragliche Verfügung auf einen bestimmten Ort bezieht. Das Bundesgericht weist eine Beschwerde des Eidgenössischen Departements für Wirtschaft, Bildung und Forschung ab und bestätigt den Entscheid des Bundesverwaltungsgerichts. Das Bundesamt für Landwirtschaft (BLW) überprüft die Bewilligungen von Pflanzenschutzmitteln, wenn Anzeichen dafür bestehen, dass diese gewisse Voraussetzungen nicht mehr erfüllen. 2015 erfuhr der WWF Schweiz von der Homepage des BLW, dass das Bundesamt ein solches Überprüfungsverfahren zu Pflanzenschutzmitteln führt, die den Wirkstoff "Quinoclamine" enthalten. Der WWF ersuchte in der Folge darum, ihn zu den Verfahren beizuladen. Zur Begründung führte der WWF aus, dass der Wirkstoff "Quinoclamine" für Wildbienen sowie für andere Insekten hochgiftig sei und die einheimische Tierwelt sowie die biologische Vielfalt gefährde. Das BLW lehnte den Antrag des WWF auf Beiladung zum Verfahren ab. Das Bundesverwaltungsgericht hiess die dagegen erhobene Beschwerde des WWF 2017 gut. Es war zum Schluss gekommen, die ideelle Verbandsbeschwerde im Bereich des Natur- und Heimatschutzes setze beim Vorliegen einer Bundesaufgabe entgegen der Ansicht des BLW nicht voraus, dass sich die entsprechende Verfügung auf ein bestimmtes räumliches Gebiet beziehe. Das Bundesgericht weist die dagegen erhobene Beschwerde des Eidgenössischen Departements für Wirtschaft, Bildung und Forschung (WBF) ab. Artikel 12 des Naturund Heimatschutzgesetzes (NHG) regelt das Beschwerderecht und damit die Parteistellung von Organisationen im Bereich des Natur- und Heimatschutzes. Die sogenannte ideelle Verbandsbeschwerde steht Verbänden demnach bei Entscheiden offen, welche die Erfüllung einer Bundesaufgabe mit Bezug zum Natur- und Heimatschutz betreffen. Weder der Wortlaut der fraglichen Norm, noch ihre Entstehungsgeschichte oder deren Sinn und Zweck ergeben dabei Hinweise auf eine Beschränkung des Beschwerderechts auf raumbezogene Verfügungen. Gerade der vorliegende Fall belegt, dass kein Grund ersichtlich ist, das Verbandsbeschwerderecht bei Verfügungen auszuschliessen, die keinen Bezug zu einem bestimmten, lokal begrenzten Raum aufweisen: Da ein zugelassenes Pflanzenschutzmittel vom Käufer ohne weitere Bewilligung eingesetzt werden kann, müssen dessen potentielle Auswirkungen auf schützenswerte Tier- und Pflanzenarten, auf die biologische Vielfalt und auf das Ökosystem bereits im Zulassungsverfahren geprüft und vorsorglich begrenzt werden können. Die Auswirkungen zugelassener Pflanzenschutzmittel beschränken sich nicht von vornherein auf bestimmte Gebiete. Vielmehr können Böden, Gewässer und Lebensräume in der ganzen Schweiz betroffen sein, wobei der Schutz von Tieren und Pflanzen gegen Giftstoffe bei der Schädlingsbekämpfung zu den zentralen Anliegen des NHG gehört. Der Ausschluss der Verbandsbeschwerde bei der Zulassungsprüfung von Pflanzenschutzmitteln würde damit der Absicht des Gesetzgebers klar widersprechen.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 8 mars 2018 Embargo : 8 mars 2018, 12h00 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 12 février 2018 (1C_312/2017) Recours d’associations contre les mises en circulation de produits phytosanitaires Dans la procédure de réexamen d’autorisations de mise en circulation de produits phytosanitaires, la fondation WWF Suisse dispose de la qualité de partie et peut former recours contre la décision qui s’y rapporte. Pour l’exercice du droit de recours des associations, il n’est pas nécessaire que la décision en question se réfère à un périmètre géographique déterminé. Le Tribunal fédéral rejette un recours du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche et confirme l’arrêt du Tribunal administratif fédéral. L’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) réexamine les autorisations de mise en circulation de produits phytosanitaires lorsqu’il existe des indices que les conditions à leur octroi ne sont plus réunies. En 2015, le WWF Suisse a appris par le site internet de l’OFAG que celui-ci menait une telle procédure de réexamen pour le principe actif « Quinoclamine ». Le WWF a alors tenté de prendre part à la procédure. Il justifiait cela par le fait que la substance active « Quinoclamine » était hautement toxique pour les abeilles sauvages ainsi que d’autres insectes et qu’elle menaçait la faune indigène ainsi que la diversité biologique. L’OFAG a rejeté la demande du WWF de prendre part à la procédure. Le Tribunal administratif fédéral a admis le recours formé en 2017 par le WWF contre cette décision. Il est parvenu à la conclusion que, contrairement à l’avis de l’OFAG, dans le cadre de l’exécution de tâches fédérales, le droit de recours des associations à but idéal actives dans le domaine de la protection de la nature et du patrimoine ne présuppose pas que la décision en question se réfère à un territoire particulier. Le Tribunal fédéral rejette le recours interjeté contre cette décision par le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche. L’article 12 de la loi sur la protection de la nature et du patrimoine (LPN) réglemente le droit de recours et la qualité pour agir des organisations actives dans le domaine de la protection de la nature et du patrimoine. Le recours des associations à but idéal est ouvert aux associations contre les décisions qui concernent l’accomplissement d’une tâche fédérale en lien avec la protection de la nature et du patrimoine. Ni la lettre de la disposition litigieuse, ni l’historique de son élaboration, ni encore ses sens et but ne font référence à une limitation du droit de recours aux décisions visant un territoire déterminé. Il apparaît en l’espèce qu’il n’existe aucun motif d’exclure le droit de recours des associations pour les décisions sans lien avec un lieu déterminé : dès lors qu’un produit phytosanitaire particulier peut être mis à la disposition de l’acheteur sans autre autorisation, les effets potentiels de ce produit sur les espèces animales et végétales dignes de protection, sur la diversité biologique et sur l’écosystème doivent déjà pouvoir être examinés dans la procédure d’homologation et limités préventivement. Les effets d’un produit phytosanitaire ne se limitent de prime abord pas à un lieu déterminé. Au contraire, les sols, les eaux et les milieux naturels de toute la Suisse peuvent être concernés. À ce titre, la protection de la faune et de la flore contre les substances toxiques dans le cadre de la lutte contre les parasites fait partie des préoccupations essentielles de la LPN. L’exclusion du droit de recours des associations dans les procédures de réexamen de produits phytosanitaires irait ainsi clairement à l’encontre de l’intention du législateur.
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1C_312_2017_2018_03_08_T_{lang}
Lausanne, 8. März 2018 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 12. Februar 2018 (1C_312/2017) Verbandsbeschwerde gegen Bewilligungen für Pflanzenschutzmittel zulässig Die Stiftung WWF Schweiz erhält im Verfahren zur Überprüfung der Bewilligung eines Pflanzenschutzmittels Parteistellung und kann gegen die entsprechenden Verfügungen Beschwerde erheben. Zur Ausübung des Verbandsbeschwerderechts in diesem Bereich ist es nicht erforderlich, dass sich die fragliche Verfügung auf einen bestimmten Ort bezieht. Das Bundesgericht weist eine Beschwerde des Eidgenössischen Departements für Wirtschaft, Bildung und Forschung ab und bestätigt den Entscheid des Bundesverwaltungsgerichts. Das Bundesamt für Landwirtschaft (BLW) überprüft die Bewilligungen von Pflanzenschutzmitteln, wenn Anzeichen dafür bestehen, dass diese gewisse Voraussetzungen nicht mehr erfüllen. 2015 erfuhr der WWF Schweiz von der Homepage des BLW, dass das Bundesamt ein solches Überprüfungsverfahren zu Pflanzenschutzmitteln führt, die den Wirkstoff "Quinoclamine" enthalten. Der WWF ersuchte in der Folge darum, ihn zu den Verfahren beizuladen. Zur Begründung führte der WWF aus, dass der Wirkstoff "Quinoclamine" für Wildbienen sowie für andere Insekten hochgiftig sei und die einheimische Tierwelt sowie die biologische Vielfalt gefährde. Das BLW lehnte den Antrag des WWF auf Beiladung zum Verfahren ab. Das Bundesverwaltungsgericht hiess die dagegen erhobene Beschwerde des WWF 2017 gut. Es war zum Schluss gekommen, die ideelle Verbandsbeschwerde im Bereich des Natur- und Heimatschutzes setze beim Vorliegen einer Bundesaufgabe entgegen der Ansicht des BLW nicht voraus, dass sich die entsprechende Verfügung auf ein bestimmtes räumliches Gebiet beziehe. Das Bundesgericht weist die dagegen erhobene Beschwerde des Eidgenössischen Departements für Wirtschaft, Bildung und Forschung (WBF) ab. Artikel 12 des Naturund Heimatschutzgesetzes (NHG) regelt das Beschwerderecht und damit die Parteistellung von Organisationen im Bereich des Natur- und Heimatschutzes. Die sogenannte ideelle Verbandsbeschwerde steht Verbänden demnach bei Entscheiden offen, welche die Erfüllung einer Bundesaufgabe mit Bezug zum Natur- und Heimatschutz betreffen. Weder der Wortlaut der fraglichen Norm, noch ihre Entstehungsgeschichte oder deren Sinn und Zweck ergeben dabei Hinweise auf eine Beschränkung des Beschwerderechts auf raumbezogene Verfügungen. Gerade der vorliegende Fall belegt, dass kein Grund ersichtlich ist, das Verbandsbeschwerderecht bei Verfügungen auszuschliessen, die keinen Bezug zu einem bestimmten, lokal begrenzten Raum aufweisen: Da ein zugelassenes Pflanzenschutzmittel vom Käufer ohne weitere Bewilligung eingesetzt werden kann, müssen dessen potentielle Auswirkungen auf schützenswerte Tier- und Pflanzenarten, auf die biologische Vielfalt und auf das Ökosystem bereits im Zulassungsverfahren geprüft und vorsorglich begrenzt werden können. Die Auswirkungen zugelassener Pflanzenschutzmittel beschränken sich nicht von vornherein auf bestimmte Gebiete. Vielmehr können Böden, Gewässer und Lebensräume in der ganzen Schweiz betroffen sein, wobei der Schutz von Tieren und Pflanzen gegen Giftstoffe bei der Schädlingsbekämpfung zu den zentralen Anliegen des NHG gehört. Der Ausschluss der Verbandsbeschwerde bei der Zulassungsprüfung von Pflanzenschutzmitteln würde damit der Absicht des Gesetzgebers klar widersprechen.
Lausanne, le 8 mars 2018 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 12 février 2018 (1C_312/2017) Recours d’associations contre les mises en circulation de produits phytosanitaires Dans la procédure de réexamen d’autorisations de mise en circulation de produits phytosanitaires, la fondation WWF Suisse dispose de la qualité de partie et peut former recours contre la décision qui s’y rapporte. Pour l’exercice du droit de recours des associations, il n’est pas nécessaire que la décision en question se réfère à un périmètre géographique déterminé. Le Tribunal fédéral rejette un recours du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche et confirme l’arrêt du Tribunal administratif fédéral. L’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) réexamine les autorisations de mise en circulation de produits phytosanitaires lorsqu’il existe des indices que les conditions à leur octroi ne sont plus réunies. En 2015, le WWF Suisse a appris par le site internet de l’OFAG que celui-ci menait une telle procédure de réexamen pour le principe actif « Quinoclamine ». Le WWF a alors tenté de prendre part à la procédure. Il justifiait cela par le fait que la substance active « Quinoclamine » était hautement toxique pour les abeilles sauvages ainsi que d’autres insectes et qu’elle menaçait la faune indigène ainsi que la diversité biologique. L’OFAG a rejeté la demande du WWF de prendre part à la procédure. Le Tribunal administratif fédéral a admis le recours formé en 2017 par le WWF contre cette décision. Il est parvenu à la conclusion que, contrairement à l’avis de l’OFAG, dans le cadre de l’exécution de tâches fédérales, le droit de recours des associations à but idéal actives dans le domaine de la protection de la nature et du patrimoine ne présuppose pas que la décision en question se réfère à un territoire particulier. Le Tribunal fédéral rejette le recours interjeté contre cette décision par le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche. L’article 12 de la loi sur la protection de la nature et du patrimoine (LPN) réglemente le droit de recours et la qualité pour agir des organisations actives dans le domaine de la protection de la nature et du patrimoine. Le recours des associations à but idéal est ouvert aux associations contre les décisions qui concernent l’accomplissement d’une tâche fédérale en lien avec la protection de la nature et du patrimoine. Ni la lettre de la disposition litigieuse, ni l’historique de son élaboration, ni encore ses sens et but ne font référence à une limitation du droit de recours aux décisions visant un territoire déterminé. Il apparaît en l’espèce qu’il n’existe aucun motif d’exclure le droit de recours des associations pour les décisions sans lien avec un lieu déterminé : dès lors qu’un produit phytosanitaire particulier peut être mis à la disposition de l’acheteur sans autre autorisation, les effets potentiels de ce produit sur les espèces animales et végétales dignes de protection, sur la diversité biologique et sur l’écosystème doivent déjà pouvoir être examinés dans la procédure d’homologation et limités préventivement. Les effets d’un produit phytosanitaire ne se limitent de prime abord pas à un lieu déterminé. Au contraire, les sols, les eaux et les milieux naturels de toute la Suisse peuvent être concernés. À ce titre, la protection de la faune et de la flore contre les substances toxiques dans le cadre de la lutte contre les parasites fait partie des préoccupations essentielles de la LPN. L’exclusion du droit de recours des associations dans les procédures de réexamen de produits phytosanitaires irait ainsi clairement à l’encontre de l’intention du législateur.
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1C_313_2015_2016_08_26_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 26. August 2016 Embargo: 26. August 2016, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 10. August 2016 (1C_313/2015, 1C_317/2015) Baubewilligung für Siedlung "Ringling" in Zürich-Höngg aufgehoben Das Bundesgericht verweigert dem Bauprojekt "Ringling" im Zürcher Stadtteil Höngg die Baubewilligung. Als Arealüberbauung, die von erheblichen Privilegien bezüglich Geschosszahl und Ausnützungsziffer profitiert, wird das Projekt den gesetzlichen Anforderungen an eine "besonders gute" Gestaltung nicht gerecht. Insbesondere fehlt es an einer Eingliederung in die bauliche und landschaftliche Umgebung. Am Rande von Zürich Höngg ist auf einer rund 30'000 Quadratmeter grossen Parzelle der Bau einer ringförmigen Wohnsiedlung mit Innenhof geplant. Das als "Ringling" bezeichnete Gebäude soll eine ununterbrochene Fassadenlänge von rund 650 Metern und eine Höhe von 18 bis 25 Metern aufweisen. Es sollen 277 Wohnungen entstehen. 2013 erteilte die Bausektion der Stadt Zürich der Baugesuchstellerin die Baubewilligung. Das Baurekursgericht des Kantons Zürich wies die dagegen erhobenen Rekurse ab, das kantonale Verwaltungsgericht bestätigte diesen Entscheid. Das Bundesgericht heisst die Beschwerden von zwei Vorsorgestiftungen und zahlreichen Einzelpersonen gut und hebt die Baubewilligung auf. Beim Bauprojekt handelt es sich um eine "Arealüberbauung" im Sinne des kantonalen Baugesetzes. Als solche darf sie im Vergleich mit der Regelbauweise eine höhere Geschosszahl und eine höhere Ausnützungsziffer aufweisen. Im Gegenzug zu dieser Privilegierung stellt das Baugesetz an Arealüberbauungen besondere, höhere Anforderungen bezüglich Gestaltung. Bauten, Anlagen und Umschwung einer Arealüberbauung müssen demnach "besonders gut gestaltet" werden. Diese erhöhten Gestaltungsanforderungen erfassen insbesondere die Beziehung der Arealüberbauung zum Ortsbild sowie zur baulichen und landschaftlichen Umgebung. Die geplante Siedlung "Ringling" fällt klar aus dem Rahmen dessen, was in der Umgebung üblich ist. Sie tritt in keiner Weise in eine Beziehung zum Ortsbild oder zur landschaftlichen Umgebung. Vielmehr fehlt es vollständig an einer Eingliederung in die bauliche Umgebung und an einer Rücksichtnahme auf diese. Die kantonalen Instanzen gehen selbst nicht davon aus, dass das Projekt in eine Beziehung zum Ortsbild sowie zur baulichen und landschaftlichen Umgebung tritt und legen auch nicht dar, inwiefern es besonders gut gestaltet sein sollte. Das Baurekursgericht hat es als vertretbar erachtet, das Projekt "nicht als Störfaktor" zu betrachten. Daraus ergibt sich ohne weiteres, dass das Vorhaben nicht als "besonders gut gestaltet" gelten kann. Indem sich das Projekt "Ringling" in einen bewussten Gegensatz zum vorbestehenden Ortsbild setzt und die kleinteilige und offene Bauweise der Umgebung ignoriert, erfüllt es die Anforderungen des kantonalen Baugesetzes an eine Arealüberbauung offensichtlich nicht. Die gegenteilige Auffassung des Zürcher Verwaltungsgerichts ist nicht haltbar.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 26 août 2016 Embargo : 26 août 2016, 12:00 heures Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 10 août 2016 (1C_313/2015, 1C_317/2015) Refus du permis de construire pour la réalisation du lotissement « Ringling » à Zurich-Höngg Le Tribunal fédéral refuse d'autoriser le projet de construction « Ringling » prévu dans le quartier de Zurich-Höngg. Ce projet, en sa qualité de construction dérogatoire spéciale (« Arealüberbauung ») ne répond en effet pas aux exigences légales imposant qu'il soit d'une « conception particulièrement réussie ». Il ne peut dès lors bénéficier des privilèges substantiels accordés, dans cette hypothèse, par le droit cantonal en matière de nombre d'étages et de densité des constructions. Le projet souffre en particulier d'un manque d'intégration dans le paysage et le milieu bâti environnant. La réalisation d'un complexe d'habitation de forme circulaire, avec une cour intérieure, est projetée sur une parcelle d'environ 30'000 m2 située en périphérie du quartier de Zurich-Höngg. Ce projet, dénommé « Ringling », présente une façade ininterrompue d'environ 650 mètres et atteignant une hauteur comprise entre 18 et 25 mètres. Ce projet prévoit 277 logements. En 2013, la Section des constructions de la ville de Zurich a délivré le permis de construire. Le Tribunal de première instance a rejeté les recours formés contre cette autorisation ; ce jugement a été confirmé par le Tribunal administratif. Le Tribunal fédéral admet les recours formés par deux fondations de prévoyance, ainsi que par de nombreux particuliers, et annule l'autorisation de construire. Le projet – dérogeant aux règles de la zone à bâtir – a été conçu autour de la notion d'« Arealüberbauung » prévue par le droit cantonal. Ce dernier accorde à de telles constructions dérogatoires spéciales, pour autant qu'elles répondent à des exigences élevées en matière de conception, des privilèges autorisant un nombre d'étages et un indice d'utilisation du sol supérieurs à ceux prévus par le régime ordinaire. Ces exigences conceptuelles élevées portent en particulier sur la relation entre la construction dérogatoire, le site construit et le paysage dans lesquels celle-ci s'insère. Le projet de lotissement « Ringling » dépasse manifestement le cadre de ce qui est usuel dans les environs ; il ne s'inscrit en aucune manière dans le site construit et le paysage environnant. Au contraire, le projet souffre d'une absence complète d'intégration dans le milieu bâti existant duquel il ne tient pas compte. Les instances cantonales n'affirment d'ailleurs pas que cette réalisation se trouverait dans une relation harmonieuse avec l'image du site, les constructions existantes et le paysage. Dans son jugement, le Tribunal de première instance a relevé que le projet ne constituait pas un « élément perturbateur ». Il en résulte d'emblée que la conception du projet ne peut pas être considérée comme "particulièrement réussie". Dans la mesure où il ignore consciemment l'image préexistante du site, les dimensions plus modestes des constructions voisines, ainsi que leur caractère ouvert, le projet « Ringling » ne répond manifestement pas aux critères arrêtés par le droit cantonal pour la réalisation d'une construction dérogatoire (Arealüberbauung). Le point de vue contraire du Tribunal administratif zurichois n'est pas soutenable.
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1C_313_2015_2016_08_26_T_{lang}
Lausanne, 26. August 2016 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 10. August 2016 (1C_313/2015, 1C_317/2015) Baubewilligung für Siedlung "Ringling" in Zürich-Höngg aufgehoben Das Bundesgericht verweigert dem Bauprojekt "Ringling" im Zürcher Stadtteil Höngg die Baubewilligung. Als Arealüberbauung, die von erheblichen Privilegien bezüglich Geschosszahl und Ausnützungsziffer profitiert, wird das Projekt den gesetzlichen Anforderungen an eine "besonders gute" Gestaltung nicht gerecht. Insbesondere fehlt es an einer Eingliederung in die bauliche und landschaftliche Umgebung. Am Rande von Zürich Höngg ist auf einer rund 30'000 Quadratmeter grossen Parzelle der Bau einer ringförmigen Wohnsiedlung mit Innenhof geplant. Das als "Ringling" bezeichnete Gebäude soll eine ununterbrochene Fassadenlänge von rund 650 Metern und eine Höhe von 18 bis 25 Metern aufweisen. Es sollen 277 Wohnungen entstehen. 2013 erteilte die Bausektion der Stadt Zürich der Baugesuchstellerin die Baubewilligung. Das Baurekursgericht des Kantons Zürich wies die dagegen erhobenen Rekurse ab, das kantonale Verwaltungsgericht bestätigte diesen Entscheid. Das Bundesgericht heisst die Beschwerden von zwei Vorsorgestiftungen und zahlreichen Einzelpersonen gut und hebt die Baubewilligung auf. Beim Bauprojekt handelt es sich um eine "Arealüberbauung" im Sinne des kantonalen Baugesetzes. Als solche darf sie im Vergleich mit der Regelbauweise eine höhere Geschosszahl und eine höhere Ausnützungsziffer aufweisen. Im Gegenzug zu dieser Privilegierung stellt das Baugesetz an Arealüberbauungen besondere, höhere Anforderungen bezüglich Gestaltung. Bauten, Anlagen und Umschwung einer Arealüberbauung müssen demnach "besonders gut gestaltet" werden. Diese erhöhten Gestaltungsanforderungen erfassen insbesondere die Beziehung der Arealüberbauung zum Ortsbild sowie zur baulichen und landschaftlichen Umgebung. Die geplante Siedlung "Ringling" fällt klar aus dem Rahmen dessen, was in der Umgebung üblich ist. Sie tritt in keiner Weise in eine Beziehung zum Ortsbild oder zur landschaftlichen Umgebung. Vielmehr fehlt es vollständig an einer Eingliederung in die bauliche Umgebung und an einer Rücksichtnahme auf diese. Die kantonalen Instanzen gehen selbst nicht davon aus, dass das Projekt in eine Beziehung zum Ortsbild sowie zur baulichen und landschaftlichen Umgebung tritt und legen auch nicht dar, inwiefern es besonders gut gestaltet sein sollte. Das Baurekursgericht hat es als vertretbar erachtet, das Projekt "nicht als Störfaktor" zu betrachten. Daraus ergibt sich ohne weiteres, dass das Vorhaben nicht als "besonders gut gestaltet" gelten kann. Indem sich das Projekt "Ringling" in einen bewussten Gegensatz zum vorbestehenden Ortsbild setzt und die kleinteilige und offene Bauweise der Umgebung ignoriert, erfüllt es die Anforderungen des kantonalen Baugesetzes an eine Arealüberbauung offensichtlich nicht. Die gegenteilige Auffassung des Zürcher Verwaltungsgerichts ist nicht haltbar.
Lausanne, le 26 août 2016 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 10 août 2016 (1C_313/2015, 1C_317/2015) Refus du permis de construire pour la réalisation du lotissement « Ringling » à Zurich-Höngg Le Tribunal fédéral refuse d'autoriser le projet de construction « Ringling » prévu dans le quartier de Zurich-Höngg. Ce projet, en sa qualité de construction dérogatoire spéciale (« Arealüberbauung ») ne répond en effet pas aux exigences légales imposant qu'il soit d'une « conception particulièrement réussie ». Il ne peut dès lors bénéficier des privilèges substantiels accordés, dans cette hypothèse, par le droit cantonal en matière de nombre d'étages et de densité des constructions. Le projet souffre en particulier d'un manque d'intégration dans le paysage et le milieu bâti environnant. La réalisation d'un complexe d'habitation de forme circulaire, avec une cour intérieure, est projetée sur une parcelle d'environ 30'000 m2 située en périphérie du quartier de Zurich-Höngg. Ce projet, dénommé « Ringling », présente une façade ininterrompue d'environ 650 mètres et atteignant une hauteur comprise entre 18 et 25 mètres. Ce projet prévoit 277 logements. En 2013, la Section des constructions de la ville de Zurich a délivré le permis de construire. Le Tribunal de première instance a rejeté les recours formés contre cette autorisation ; ce jugement a été confirmé par le Tribunal administratif. Le Tribunal fédéral admet les recours formés par deux fondations de prévoyance, ainsi que par de nombreux particuliers, et annule l'autorisation de construire. Le projet – dérogeant aux règles de la zone à bâtir – a été conçu autour de la notion d'« Arealüberbauung » prévue par le droit cantonal. Ce dernier accorde à de telles constructions dérogatoires spéciales, pour autant qu'elles répondent à des exigences élevées en matière de conception, des privilèges autorisant un nombre d'étages et un indice d'utilisation du sol supérieurs à ceux prévus par le régime ordinaire. Ces exigences conceptuelles élevées portent en particulier sur la relation entre la construction dérogatoire, le site construit et le paysage dans lesquels celle-ci s'insère. Le projet de lotissement « Ringling » dépasse manifestement le cadre de ce qui est usuel dans les environs ; il ne s'inscrit en aucune manière dans le site construit et le paysage environnant. Au contraire, le projet souffre d'une absence complète d'intégration dans le milieu bâti existant duquel il ne tient pas compte. Les instances cantonales n'affirment d'ailleurs pas que cette réalisation se trouverait dans une relation harmonieuse avec l'image du site, les constructions existantes et le paysage. Dans son jugement, le Tribunal de première instance a relevé que le projet ne constituait pas un « élément perturbateur ». Il en résulte d'emblée que la conception du projet ne peut pas être considérée comme "particulièrement réussie". Dans la mesure où il ignore consciemment l'image préexistante du site, les dimensions plus modestes des constructions voisines, ainsi que leur caractère ouvert, le projet « Ringling » ne répond manifestement pas aux critères arrêtés par le droit cantonal pour la réalisation d'une construction dérogatoire (Arealüberbauung). Le point de vue contraire du Tribunal administratif zurichois n'est pas soutenable.
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An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 24. August 2016 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 24. August 2016 (1C_315/2015, 1C_321/2015) Neueinzonungen von Bauland: Beschwerderecht für Natur- und Heimatschutzorganisationen Gesamtschweizerische Natur- und Heimatschutzorganisationen sind berechtigt, gegen die Neueinzonung von Bauland Einsprache und Beschwerde zu erheben. Mit der jüngsten Revision des Raumplanungsrechts hat der Eidgenössische Gesetzgeber eine detaillierte Neuregelung der Ausweitung von Bauzonen vorgenommen. Das Bundesgericht stellt wie das zuständige Bundesamt fest, dass damit die Schaffung neuer Bauzonen nunmehr als Bundesaufgabe angesehen werden muss, was die Beschwerdebefugnis von Natur- und Heimatschutzorganisationen zur Folge hat. Im konkreten Fall heisst das Bundesgericht die Beschwerde der Stiftung Landschaftsschutz Schweiz gegen die Neueinzonungen in der Luzerner Gemeinde Adligenswil gut und weist die Sache zu neuer Prüfung an den Regierungsrat des Kantons Luzern zurück. Die Gemeindeversammlung von Adligenswil hatte 2014 eine Gesamtrevision der Ortsplanung beschlossen. Dabei wurden überwiegend zu Wohnzwecken Neueinzonungen vorgenommen. Der Regierungsrat des Kantons Luzern genehmigte die Ortsplanung mit gewissen Ausnahmen. Eine von der Stiftung Landschaftsschutz Schweiz (SL) gegen die Einzonungen erhobene Beschwerde wies er ab. Die SL gelangte dagegen ans Kantonsgericht. Dieses sprach der SL für die meisten Einzonungen in Adligenswil die Beschwerdebefugnis ab. Einzig betreffend einer Parzelle hiess es die Beschwerde der SL gut und hob die Einzonung auf, weil bei diesem Grundstück Fragen des Biotopschutzes streitig seien, womit eine Beschwerdeberechtigung der SL bestehe. Das Bundesgericht heisst in seiner Beratung vom Mittwoch die Beschwerde der SL gut, hebt den Entscheid des Kantonsgerichts auf und schickt die Sache zur neuen Beurteilung an den Regierungsrat zurück. Dieser wird die Genehmigungsfähigkeit der Einzonungen unter Berücksichtigung des inzwischen vom Bundesrat genehmigten revidierten Richtplans des Kantons Luzern und der Einwände der SL neu beurteilen müssen. Das Bundesgericht bejaht die Beschwerdelegitimation von Natur- und Heimatschutzorganisationen bezüglich der Ausweitung von Bauzonen gemäss Artikel 15 des Raumplanungsgesetzes (RPG). Bisher waren die gesamtschweizerischen Natur- und Heimatschutzorganisationen in diesem Bereich nur in besonderen Fällen zur Beschwerde berechtigt. Am 1. Mai 2014 ist die Revision des RPG in Kraft getreten. Aufgrund der detaillierten Neuregelung der Begrenzung der Bauzonen durch den Eidgenössischen Gesetzgeber liegt in diesem Bereich nunmehr eine Bundesaufgabe vor. Davon geht auch das Bundesamt für Raumentwicklung aus. Zur Durchsetzung einer solchen Bundesaufgabe mit Bezug zum Landschaftsschutz ist nach der Rechtsprechung zu Artikel 12 des Bundesgesetzes über den Natur- und Heimatschutz die Beschwerde der Natur- und Heimatschutzorganisationen bis vor Bundesgericht zuzulassen. Mit der RPG-Revision wollte der Eidgenössische Gesetzgeber die Zersiedelung eindämmen und den Kulturlandverlust stoppen. Der revidierte Artikel 15 RPG ist die zentrale Bestimmung zur Begrenzung der Bauzonengrössen und damit zur Sicherstellung der Trennung von Bauland und Nichtbauland als fundamentaler Grund satz des Raumplanungsrechts des Bundes und des Schutzes von Natur und Landschaft. Entscheidend für die Qualifizierung als Bundesaufgabe ist, dass Artikel 15 RPG und seine Ausführungsbestimmungen eine unmittelbar von den Planungsbehörden in der Richt- und Nutzungsplanung umzusetzende bundesrecht liche Regelung darstellen. Es wird eine bundesweite Vereinheitlichung der bisher unterschiedlichen kantonalen Praxen beim Bauzonenbedarf angestrebt.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 24 août 2016 Pas d'embargo Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 24 août 2016 (1C_315/2015, 1C_321/2015) Création de nouvelles zones à bâtir : qualité pour recourir des organisations vouées à la protection de la nature et du paysage Les organisations de protection de la nature et du paysage, actives au niveau national, sont légitimées à former opposition et recours à l'encontre de la création de nouvelles zones à bâtir. Avec la dernière révision de la législation fédérale sur l'aménagement du territoire le législateur a créé une nouvelle réglementation détaillée définissant l'extension des zones à bâtir. Dès lors, le Tribunal fédéral constate comme l'office fédéral compétent que la création de zones à bâtir nouvelles relève dorénavant d'une tâche de la Confédération, dont découle la qualité pour agir des organisations de protection de la nature et du paysage. Dans le cas concret, le Tribunal fédéral admet le recours de la Fondation suisse pour la protection et l'aménagement du paysage dirigé contre le classement de terrains en zone à bâtir situés dans la commune lucernoise d'Adligenswil ; il renvoie la cause au Conseil d'Etat du canton de Lucerne pour nouvel examen. En 2014, l'Assemblée communale d'Adligenswil a adopté une révision générale de sa planification locale. Dans ce cadre, ont principalement été effectués des classements en zone à bâtir à des fins résidentielles. Le Conseil d'Etat du canton de Lucerne a approuvé cette planification, l'assortissant de quelques réserves. Il a en revanche rejeté le recours formé contre celle-ci par la Fondation suisse pour la protection et l'aménagement du paysage (FP). Cette dernière s'est pourvue devant le Tribunal cantonal, qui lui a nié la qualité pour recourir contre la plupart des classements en zone à bâtir envisagés à Adligenswil. Le recours a cependant été partiellement admis et le classement d'une parcelle, qui soulevait des questions liées à la protection des biotopes, annulé, la fondation jouissant de la qualité pour agir dans ce domaine. Dans sa séance de mercredi, le Tribunal fédéral admet le recours formé par la FP ; il annule en conséquence l'arrêt cantonal et retourne la cause au Conseil d'Etat pour nouvelle décision. Ce dernier devra examiner la conformité des classements en zone constructible au plan directeur cantonal révisé et approuvé, dans l'intervalle, par le Conseil fédéral et tenir compte des griefs soulevés par la FP. Le Tribunal fédéral reconnaît aux organisations vouées à la protection de la nature et du paysage la qualité pour recourir dans le cadre de l'extension de la zone à bâtir au sens de l'article 15 de la loi fédérale sur l'aménagement du territoire (LAT). Jusqu'alors les organisations de protection de la nature et du paysage actives au niveau national n'étaient légitimées à agir, dans ce domaine, que dans certains cas particuliers. La révision de la loi fédérale sur l'aménagement du territoire est entrée en vigueur le 1 er mai 2014. En raison du caractère détaillé de la nouvelle réglementation relative à la délimitation de la zone à bâtir adoptée par le législateur fédéral, cette matière relève dorénavant d'une tâche de la Confédération. Cet avis est partagé par l'office fédéral du développement territorial. D'après la jurisprudence concernant l'article 12 de la loi fédérale sur la protection de la nature et du paysage, lorsqu'il s'agit de garantir l'application d'une tâche fédérale en lien avec la protection de la nature et du paysage, la qualité pour former opposition et recourir des organisations actives dans ce domaine doit être admise. Avec la révision de la LAT, le législateur fédéral a entendu mettre un frein au mitage du territoire et à la diminution des surfaces agricoles. Dans sa version révisée, l'article 15 LAT constitue la disposition centrale en matière de délimitation des zones constructibles; à ce titre, il est également le garant du respect de la séparation du territoire bâti et non bâti, principe fondamental du droit fédéral de l'aménagement du territoire et de la protection de la nature et du paysage. La qualification de tâche fédérale découle du caractère directement applicable de la réglementation prévue par l'article 15 LAT et ses dispositions d'exécution ; celle-ci s'impose aux autorités lors de l'établissement des planifications directrices et d'affectation. Cette réglementation vise également à l'uniformisation des pratiques cantonales variables en matière de détermination des besoins prévisibles en zones à bâtir.
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Lausanne, 24. August 2016 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 24. August 2016 (1C_315/2015, 1C_321/2015) Neueinzonungen von Bauland: Beschwerderecht für Natur- und Heimatschutzorganisationen Gesamtschweizerische Natur- und Heimatschutzorganisationen sind berechtigt, gegen die Neueinzonung von Bauland Einsprache und Beschwerde zu erheben. Mit der jüngsten Revision des Raumplanungsrechts hat der Eidgenössische Gesetzgeber eine detaillierte Neuregelung der Ausweitung von Bauzonen vorgenommen. Das Bundesgericht stellt wie das zuständige Bundesamt fest, dass damit die Schaffung neuer Bauzonen nunmehr als Bundesaufgabe angesehen werden muss, was die Beschwerdebefugnis von Natur- und Heimatschutzorganisationen zur Folge hat. Im konkreten Fall heisst das Bundesgericht die Beschwerde der Stiftung Landschaftsschutz Schweiz gegen die Neueinzonungen in der Luzerner Gemeinde Adligenswil gut und weist die Sache zu neuer Prüfung an den Regierungsrat des Kantons Luzern zurück. Die Gemeindeversammlung von Adligenswil hatte 2014 eine Gesamtrevision der Ortsplanung beschlossen. Dabei wurden überwiegend zu Wohnzwecken Neueinzonungen vorgenommen. Der Regierungsrat des Kantons Luzern genehmigte die Ortsplanung mit gewissen Ausnahmen. Eine von der Stiftung Landschaftsschutz Schweiz (SL) gegen die Einzonungen erhobene Beschwerde wies er ab. Die SL gelangte dagegen ans Kantonsgericht. Dieses sprach der SL für die meisten Einzonungen in Adligenswil die Beschwerdebefugnis ab. Einzig betreffend einer Parzelle hiess es die Beschwerde der SL gut und hob die Einzonung auf, weil bei diesem Grundstück Fragen des Biotopschutzes streitig seien, womit eine Beschwerdeberechtigung der SL bestehe. Das Bundesgericht heisst in seiner Beratung vom Mittwoch die Beschwerde der SL gut, hebt den Entscheid des Kantonsgerichts auf und schickt die Sache zur neuen Beurteilung an den Regierungsrat zurück. Dieser wird die Genehmigungsfähigkeit der Einzonungen unter Berücksichtigung des inzwischen vom Bundesrat genehmigten revidierten Richtplans des Kantons Luzern und der Einwände der SL neu beurteilen müssen. Das Bundesgericht bejaht die Beschwerdelegitimation von Natur- und Heimatschutzorganisationen bezüglich der Ausweitung von Bauzonen gemäss Artikel 15 des Raumplanungsgesetzes (RPG). Bisher waren die gesamtschweizerischen Natur- und Heimatschutzorganisationen in diesem Bereich nur in besonderen Fällen zur Beschwerde berechtigt. Am 1. Mai 2014 ist die Revision des RPG in Kraft getreten. Aufgrund der detaillierten Neuregelung der Begrenzung der Bauzonen durch den Eidgenössischen Gesetzgeber liegt in diesem Bereich nunmehr eine Bundesaufgabe vor. Davon geht auch das Bundesamt für Raumentwicklung aus. Zur Durchsetzung einer solchen Bundesaufgabe mit Bezug zum Landschaftsschutz ist nach der Rechtsprechung zu Artikel 12 des Bundesgesetzes über den Natur- und Heimatschutz die Beschwerde der Natur- und Heimatschutzorganisationen bis vor Bundesgericht zuzulassen. Mit der RPG-Revision wollte der Eidgenössische Gesetzgeber die Zersiedelung eindämmen und den Kulturlandverlust stoppen. Der revidierte Artikel 15 RPG ist die zentrale Bestimmung zur Begrenzung der Bauzonengrössen und damit zur Sicherstellung der Trennung von Bauland und Nichtbauland als fundamentaler Grund satz des Raumplanungsrechts des Bundes und des Schutzes von Natur und Landschaft. Entscheidend für die Qualifizierung als Bundesaufgabe ist, dass Artikel 15 RPG und seine Ausführungsbestimmungen eine unmittelbar von den Planungsbehörden in der Richt- und Nutzungsplanung umzusetzende bundesrecht liche Regelung darstellen. Es wird eine bundesweite Vereinheitlichung der bisher unterschiedlichen kantonalen Praxen beim Bauzonenbedarf angestrebt.
Lausanne, le 24 août 2016 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 24 août 2016 (1C_315/2015, 1C_321/2015) Création de nouvelles zones à bâtir : qualité pour recourir des organisations vouées à la protection de la nature et du paysage Les organisations de protection de la nature et du paysage, actives au niveau national, sont légitimées à former opposition et recours à l'encontre de la création de nouvelles zones à bâtir. Avec la dernière révision de la législation fédérale sur l'aménagement du territoire le législateur a créé une nouvelle réglementation détaillée définissant l'extension des zones à bâtir. Dès lors, le Tribunal fédéral constate comme l'office fédéral compétent que la création de zones à bâtir nouvelles relève dorénavant d'une tâche de la Confédération, dont découle la qualité pour agir des organisations de protection de la nature et du paysage. Dans le cas concret, le Tribunal fédéral admet le recours de la Fondation suisse pour la protection et l'aménagement du paysage dirigé contre le classement de terrains en zone à bâtir situés dans la commune lucernoise d'Adligenswil ; il renvoie la cause au Conseil d'Etat du canton de Lucerne pour nouvel examen. En 2014, l'Assemblée communale d'Adligenswil a adopté une révision générale de sa planification locale. Dans ce cadre, ont principalement été effectués des classements en zone à bâtir à des fins résidentielles. Le Conseil d'Etat du canton de Lucerne a approuvé cette planification, l'assortissant de quelques réserves. Il a en revanche rejeté le recours formé contre celle-ci par la Fondation suisse pour la protection et l'aménagement du paysage (FP). Cette dernière s'est pourvue devant le Tribunal cantonal, qui lui a nié la qualité pour recourir contre la plupart des classements en zone à bâtir envisagés à Adligenswil. Le recours a cependant été partiellement admis et le classement d'une parcelle, qui soulevait des questions liées à la protection des biotopes, annulé, la fondation jouissant de la qualité pour agir dans ce domaine. Dans sa séance de mercredi, le Tribunal fédéral admet le recours formé par la FP ; il annule en conséquence l'arrêt cantonal et retourne la cause au Conseil d'Etat pour nouvelle décision. Ce dernier devra examiner la conformité des classements en zone constructible au plan directeur cantonal révisé et approuvé, dans l'intervalle, par le Conseil fédéral et tenir compte des griefs soulevés par la FP. Le Tribunal fédéral reconnaît aux organisations vouées à la protection de la nature et du paysage la qualité pour recourir dans le cadre de l'extension de la zone à bâtir au sens de l'article 15 de la loi fédérale sur l'aménagement du territoire (LAT). Jusqu'alors les organisations de protection de la nature et du paysage actives au niveau national n'étaient légitimées à agir, dans ce domaine, que dans certains cas particuliers. La révision de la loi fédérale sur l'aménagement du territoire est entrée en vigueur le 1 er mai 2014. En raison du caractère détaillé de la nouvelle réglementation relative à la délimitation de la zone à bâtir adoptée par le législateur fédéral, cette matière relève dorénavant d'une tâche de la Confédération. Cet avis est partagé par l'office fédéral du développement territorial. D'après la jurisprudence concernant l'article 12 de la loi fédérale sur la protection de la nature et du paysage, lorsqu'il s'agit de garantir l'application d'une tâche fédérale en lien avec la protection de la nature et du paysage, la qualité pour former opposition et recourir des organisations actives dans ce domaine doit être admise. Avec la révision de la LAT, le législateur fédéral a entendu mettre un frein au mitage du territoire et à la diminution des surfaces agricoles. Dans sa version révisée, l'article 15 LAT constitue la disposition centrale en matière de délimitation des zones constructibles; à ce titre, il est également le garant du respect de la séparation du territoire bâti et non bâti, principe fondamental du droit fédéral de l'aménagement du territoire et de la protection de la nature et du paysage. La qualification de tâche fédérale découle du caractère directement applicable de la réglementation prévue par l'article 15 LAT et ses dispositions d'exécution ; celle-ci s'impose aux autorités lors de l'établissement des planifications directrices et d'affectation. Cette réglementation vise également à l'uniformisation des pratiques cantonales variables en matière de détermination des besoins prévisibles en zones à bâtir.
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1C_315_2018_yyyy_mm_dd_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 10. April 2019 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteile vom 10. April 2019 (1C_315/2018, 1C_316/2018, 1C_329/2018, 1C_331/2018, 1C_335/2018, 1C_337/2018, 1C_338/2018, 1C_339/2018, 1C_347/2018) Volksinitiative "Für Ehe und Familie – gegen die Heiratsstrafe": Abstimmung aufgehoben Das Bundesgericht hebt die Abstimmung von 2016 über die Volksinitiative "Für Ehe und Familie – gegen die Heiratsstrafe" auf. Die unvollständigen und intransparenten Informationen des Bundesrates haben die Abstimmungsfreiheit der Stimmberechtigten verletzt. Angesichts der knappen Ablehnung der Vorlage und der Schwere der Unregelmässigkeiten ist es möglich, dass das Abstimmungsresultat anders hätte ausfallen können. Am 28. Februar 2016 fand die Volksabstimmung zur eidgenössischen Initiative "Für Ehe und Familie – gegen die Heiratsstrafe" statt. Die Initiative wurde von 50,8 % der Abstimmenden verworfen (1'664'224 Nein-Stimmen gegen 1'609'152 Ja-Stimmen) und von einer grossen Mehrheit der Kantone angenommen (durch 15 Kantone und 3 Kantone mit einer halben Standesstimme). Mit Erwahrungsbeschluss vom 19. April 2016 stellte der Bundesrat fest, dass die Vorlage somit abgelehnt worden sei. Aus den vom Bundesrat zur Verfügung gestellten und von den politischen Akteuren sowie von den Medien vor der Abstimmung aufgenommenen Informationen ging unter anderem hervor, dass rund 80'000 Zweiverdiener-Ehepaare und zahlreiche Rentner-Ehepaare bei der direkten Bundessteuer von der als "Heiratsstrafe" bezeichneten Schlechterstellung gegenüber unverheirateten Paaren betroffen seien. 2018 informierte der Bundesrat mit einer Medienmitteilung, dass aufgrund korrigierter Schätzungen rund 454'000 Zweiverdiener-Ehepaare (anstatt 80'000) betroffen seien. Mehrere Privatpersonen gelangten wegen Verletzung der politischen Rechte in der Folge zunächst an ihre jeweilige Kantonsregierung und anschliessend ans Bundesgericht. Sie verlangten insbesondere die Aufhebung der Abstimmung. Das Bundesgericht heisst die Beschwerden an seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch gut und hebt die Abstimmung vom 28. Februar 2016 auf. Die Stimmbürgerinnen und Stimmbürger wurden im Vorfeld der Abstimmung in mehreren Punkten fehler- und lückenhaft informiert. Zunächst hatten sie keine Kenntnis darüber, dass die genannte Zahl von 80'000 betroffenen Zweiverdiener-Ehepaaren auf einer Schätzung beruhte. Die Zahl wurde denn auch nie in Frage gestellt, weder in den verschiedenen offiziellen Medienmitteilungen des Bundesrates oder des Parlaments, noch in den parlamentarischen Debatten oder in den Medien anlässlich der öffentlichen Diskussion vor der Abstimmung. Die Stimmbürger konnten sich auf jeden Fall nicht vorstellen, dass allenfalls über fünfmal mehr Zweiverdiener-Ehepaare von der "Heiratsstrafe" betroffen würden als die angekündigten 80'000. Weiter wurde die Stimmbevölkerung nie darüber informiert, dass die Eidgenossenschaft über keine Statistiken zur Zahl der von der "Heiratsstrafe" betroffenen verheirateten Zweiverdiener verfügt. Schliesslich wussten die Stimmberechtigten nicht, dass die Zahl von 80'000 betroffenen Zweiverdiener-Ehepaaren auf Daten aus dem Jahr 2001 beruhte und dass diese nicht aktualisiert worden waren. Damit wurde das Recht der Bürgerinnen und Bürger auf objektive und transparente Information verletzt; ihnen wurden wichtige Elemente vorenthalten, so dass sie ihre Meinung nicht korrekt bilden und ausdrücken konnten. Demzufolge ist von einer Verletzung der Abstimmungsfreiheit gemäss Artikel 34 Absatz 2 der Bundesverfassung auszugehen. Die festgestellten Unregelmässigkeiten waren geeignet, das Abstimmungsresultat zu beeinflussen. Mit einem Mehr von 50,8 % für die Abweisung der Vorlage ist der Unterschied zwischen den Nein-Stimmen und den Ja-Stimmen gering ausgefallen. Die Initiative wurde zudem von einer grossen Mehrheit der Kantone angenommen. Hinzu kommt, dass die Unregelmässigkeiten als sehr schwer zu qualifizieren sind, da die Zahl der betroffenen Zweiverdiener-Ehepaare mehr als fünfmal höher liegen könnte. Es ist deshalb möglich, dass die festgestellten Unregelmässigkeiten einen Einfluss auf den Ausgang der Abstimmung gehabt haben. Schliesslich hat die Abweisung der Vorlage zu keiner Veränderung der Situation geführt, die nun nicht mehr rückgängig gemacht werden könnte. Die Rechtssicherheit steht einer Aufhebung der Abstimmung damit nicht entgegen.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 10 avril 2019 Pas d'embargo Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêts du 10 avril 2019 (1C_315/2018, 1C_316/2018, 1C_329/2018, 1C_331/2018, 1C_335/2018, 1C_337/2018, 1C_338/2018, 1C_339/2018, 1C_347/2018) Initiative populaire « Pour le couple et la famille – Non à la pénalisation du mariage » : votation annulée Le Tribunal fédéral annule la votation de 2016 sur l'initiative populaire « Pour le couple et la famille – Non à la pénalisation du mariage ». Le caractère incomplet et le manque de transparence des informations fournies par le Conseil fédéral violent la liberté de vote des citoyens. Compte tenu de l'issue serrée du scrutin et de la gravité des irrégularités, il est possible que le résultat de la votation ait été différent. Le 28 février 2016 a eu lieu la votation fédérale sur l'initiative populaire « Pour le couple et la famille – Non à la pénalisation du mariage ». L'initiative a été rejetée par 50.8 % des votants (1'664'224 non contre 1'609'152 oui) et acceptée par une large majorité des cantons (par 15 cantons et 3 cantons disposant d'une demi-voix). Par arrêté du 19 avril 2016, le Conseil fédéral a constaté que l'initiative avait ainsi été rejetée. Il ressortait des informations fournies par le Conseil fédéral et reprises par les acteurs politiques et les médias avant la votation, qu'environ 80'000 couples mariés à deux revenus et de nombreux retraités mariés continuaient de subir, en matière d'impôt fédéral direct, une charge supplémentaire (d'où le terme de « pénalisation du mariage ») par rapport aux couples non mariés. En 2018, le Conseil fédéral a informé, par le biais d'un communiqué de presse, que, selon les estimations corrigées, quelque 454'000 (au lieu de 80'000) couples mariés à deux revenus étaient concernés. Plusieurs personnes privées ont formé un recours pour violation des droits politiques auprès de leur gouvernement cantonal respectif, puis auprès du Tribunal fédéral. Elles ont notamment demandé l'annulation de la votation. Lors de sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral admet les recours et annule la votation du 28 février 2016. Les citoyens ont été informés avant la votation de manière erronée et lacunaire sur différents points. Les citoyens n'ont d'abord pas eu connaissance de ce que le nombre de 80'000 couples mariés à deux revenus concernés résultait d'une estimation. Ce chiffre n'a d'ailleurs jamais été remis en question, ni dans les différents communiqués de presse officiels du Conseil fédéral et du Parlement fédéral, ni lors des débats parlementaires, ni encore dans les différents médias lors du débat public précédant la votation. Les citoyens ne pouvaient en tout cas pas imaginer que le nombre de couples touchés par la pénalisation fiscale du mariage pourrait être plus de 5 fois plus élevé que les 80'000 couples annoncés. Les citoyens n'ont ensuite jamais été informés de ce que la Confédération ne disposait pas de statistiques au sujet des couples mariés à deux revenus touchés par la pénalisation fiscale du mariage. Enfin, le corps électoral n'a jamais su que le nombre de 80'000 se fondait sur des données datant de 2001 et que celles-ci n'avaient pas été actualisées. Le droit des citoyens à une information objective et transparente a ainsi été violé ; des éléments importants ont fait défaut, de sorte qu'ils ne pouvaient pas former et exprimer leur opinion de manière correcte. Il y a par conséquent une violation de l'article 34 alinéa 2 de la Constitution fédérale. Les irrégularités constatées étaient aptes à avoir une incidence sur l'issue du scrutin. Avec une majorité de 50.8 % pour le rejet de l'initiative, l'écart des voix entre les oui et les non apparaît serré. L'initiative a de plus été acceptée par une large majorité des cantons. S'y ajoute que l'irrégularité doit être qualifiée de très grave, dans la mesure où le nombre de couples mariés à deux revenus concernés a été multiplié par un facteur qui pourrait être supérieur à cinq. Il est par conséquent possible que les irrégularités constatées aient exercé une influence sur l'issue du vote. Enfin, la votation en question n'a rien introduit qui ne pourrait être annulé, de sorte que la sécurité du droit ne s'oppose pas à une annulation de la votation.
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1C_315_2018_yyyy_mm_dd_T_{lang}
Lausanne, 10. April 2019 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteile vom 10. April 2019 (1C_315/2018, 1C_316/2018, 1C_329/2018, 1C_331/2018, 1C_335/2018, 1C_337/2018, 1C_338/2018, 1C_339/2018, 1C_347/2018) Volksinitiative "Für Ehe und Familie – gegen die Heiratsstrafe": Abstimmung aufgehoben Das Bundesgericht hebt die Abstimmung von 2016 über die Volksinitiative "Für Ehe und Familie – gegen die Heiratsstrafe" auf. Die unvollständigen und intransparenten Informationen des Bundesrates haben die Abstimmungsfreiheit der Stimmberechtigten verletzt. Angesichts der knappen Ablehnung der Vorlage und der Schwere der Unregelmässigkeiten ist es möglich, dass das Abstimmungsresultat anders hätte ausfallen können. Am 28. Februar 2016 fand die Volksabstimmung zur eidgenössischen Initiative "Für Ehe und Familie – gegen die Heiratsstrafe" statt. Die Initiative wurde von 50,8 % der Abstimmenden verworfen (1'664'224 Nein-Stimmen gegen 1'609'152 Ja-Stimmen) und von einer grossen Mehrheit der Kantone angenommen (durch 15 Kantone und 3 Kantone mit einer halben Standesstimme). Mit Erwahrungsbeschluss vom 19. April 2016 stellte der Bundesrat fest, dass die Vorlage somit abgelehnt worden sei. Aus den vom Bundesrat zur Verfügung gestellten und von den politischen Akteuren sowie von den Medien vor der Abstimmung aufgenommenen Informationen ging unter anderem hervor, dass rund 80'000 Zweiverdiener-Ehepaare und zahlreiche Rentner-Ehepaare bei der direkten Bundessteuer von der als "Heiratsstrafe" bezeichneten Schlechterstellung gegenüber unverheirateten Paaren betroffen seien. 2018 informierte der Bundesrat mit einer Medienmitteilung, dass aufgrund korrigierter Schätzungen rund 454'000 Zweiverdiener-Ehepaare (anstatt 80'000) betroffen seien. Mehrere Privatpersonen gelangten wegen Verletzung der politischen Rechte in der Folge zunächst an ihre jeweilige Kantonsregierung und anschliessend ans Bundesgericht. Sie verlangten insbesondere die Aufhebung der Abstimmung. Das Bundesgericht heisst die Beschwerden an seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch gut und hebt die Abstimmung vom 28. Februar 2016 auf. Die Stimmbürgerinnen und Stimmbürger wurden im Vorfeld der Abstimmung in mehreren Punkten fehler- und lückenhaft informiert. Zunächst hatten sie keine Kenntnis darüber, dass die genannte Zahl von 80'000 betroffenen Zweiverdiener-Ehepaaren auf einer Schätzung beruhte. Die Zahl wurde denn auch nie in Frage gestellt, weder in den verschiedenen offiziellen Medienmitteilungen des Bundesrates oder des Parlaments, noch in den parlamentarischen Debatten oder in den Medien anlässlich der öffentlichen Diskussion vor der Abstimmung. Die Stimmbürger konnten sich auf jeden Fall nicht vorstellen, dass allenfalls über fünfmal mehr Zweiverdiener-Ehepaare von der "Heiratsstrafe" betroffen würden als die angekündigten 80'000. Weiter wurde die Stimmbevölkerung nie darüber informiert, dass die Eidgenossenschaft über keine Statistiken zur Zahl der von der "Heiratsstrafe" betroffenen verheirateten Zweiverdiener verfügt. Schliesslich wussten die Stimmberechtigten nicht, dass die Zahl von 80'000 betroffenen Zweiverdiener-Ehepaaren auf Daten aus dem Jahr 2001 beruhte und dass diese nicht aktualisiert worden waren. Damit wurde das Recht der Bürgerinnen und Bürger auf objektive und transparente Information verletzt; ihnen wurden wichtige Elemente vorenthalten, so dass sie ihre Meinung nicht korrekt bilden und ausdrücken konnten. Demzufolge ist von einer Verletzung der Abstimmungsfreiheit gemäss Artikel 34 Absatz 2 der Bundesverfassung auszugehen. Die festgestellten Unregelmässigkeiten waren geeignet, das Abstimmungsresultat zu beeinflussen. Mit einem Mehr von 50,8 % für die Abweisung der Vorlage ist der Unterschied zwischen den Nein-Stimmen und den Ja-Stimmen gering ausgefallen. Die Initiative wurde zudem von einer grossen Mehrheit der Kantone angenommen. Hinzu kommt, dass die Unregelmässigkeiten als sehr schwer zu qualifizieren sind, da die Zahl der betroffenen Zweiverdiener-Ehepaare mehr als fünfmal höher liegen könnte. Es ist deshalb möglich, dass die festgestellten Unregelmässigkeiten einen Einfluss auf den Ausgang der Abstimmung gehabt haben. Schliesslich hat die Abweisung der Vorlage zu keiner Veränderung der Situation geführt, die nun nicht mehr rückgängig gemacht werden könnte. Die Rechtssicherheit steht einer Aufhebung der Abstimmung damit nicht entgegen.
Lausanne, le 10 avril 2019 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêts du 10 avril 2019 (1C_315/2018, 1C_316/2018, 1C_329/2018, 1C_331/2018, 1C_335/2018, 1C_337/2018, 1C_338/2018, 1C_339/2018, 1C_347/2018) Initiative populaire « Pour le couple et la famille – Non à la pénalisation du mariage » : votation annulée Le Tribunal fédéral annule la votation de 2016 sur l'initiative populaire « Pour le couple et la famille – Non à la pénalisation du mariage ». Le caractère incomplet et le manque de transparence des informations fournies par le Conseil fédéral violent la liberté de vote des citoyens. Compte tenu de l'issue serrée du scrutin et de la gravité des irrégularités, il est possible que le résultat de la votation ait été différent. Le 28 février 2016 a eu lieu la votation fédérale sur l'initiative populaire « Pour le couple et la famille – Non à la pénalisation du mariage ». L'initiative a été rejetée par 50.8 % des votants (1'664'224 non contre 1'609'152 oui) et acceptée par une large majorité des cantons (par 15 cantons et 3 cantons disposant d'une demi-voix). Par arrêté du 19 avril 2016, le Conseil fédéral a constaté que l'initiative avait ainsi été rejetée. Il ressortait des informations fournies par le Conseil fédéral et reprises par les acteurs politiques et les médias avant la votation, qu'environ 80'000 couples mariés à deux revenus et de nombreux retraités mariés continuaient de subir, en matière d'impôt fédéral direct, une charge supplémentaire (d'où le terme de « pénalisation du mariage ») par rapport aux couples non mariés. En 2018, le Conseil fédéral a informé, par le biais d'un communiqué de presse, que, selon les estimations corrigées, quelque 454'000 (au lieu de 80'000) couples mariés à deux revenus étaient concernés. Plusieurs personnes privées ont formé un recours pour violation des droits politiques auprès de leur gouvernement cantonal respectif, puis auprès du Tribunal fédéral. Elles ont notamment demandé l'annulation de la votation. Lors de sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral admet les recours et annule la votation du 28 février 2016. Les citoyens ont été informés avant la votation de manière erronée et lacunaire sur différents points. Les citoyens n'ont d'abord pas eu connaissance de ce que le nombre de 80'000 couples mariés à deux revenus concernés résultait d'une estimation. Ce chiffre n'a d'ailleurs jamais été remis en question, ni dans les différents communiqués de presse officiels du Conseil fédéral et du Parlement fédéral, ni lors des débats parlementaires, ni encore dans les différents médias lors du débat public précédant la votation. Les citoyens ne pouvaient en tout cas pas imaginer que le nombre de couples touchés par la pénalisation fiscale du mariage pourrait être plus de 5 fois plus élevé que les 80'000 couples annoncés. Les citoyens n'ont ensuite jamais été informés de ce que la Confédération ne disposait pas de statistiques au sujet des couples mariés à deux revenus touchés par la pénalisation fiscale du mariage. Enfin, le corps électoral n'a jamais su que le nombre de 80'000 se fondait sur des données datant de 2001 et que celles-ci n'avaient pas été actualisées. Le droit des citoyens à une information objective et transparente a ainsi été violé ; des éléments importants ont fait défaut, de sorte qu'ils ne pouvaient pas former et exprimer leur opinion de manière correcte. Il y a par conséquent une violation de l'article 34 alinéa 2 de la Constitution fédérale. Les irrégularités constatées étaient aptes à avoir une incidence sur l'issue du scrutin. Avec une majorité de 50.8 % pour le rejet de l'initiative, l'écart des voix entre les oui et les non apparaît serré. L'initiative a de plus été acceptée par une large majorité des cantons. S'y ajoute que l'irrégularité doit être qualifiée de très grave, dans la mesure où le nombre de couples mariés à deux revenus concernés a été multiplié par un facteur qui pourrait être supérieur à cinq. Il est par conséquent possible que les irrégularités constatées aient exercé une influence sur l'issue du vote. Enfin, la votation en question n'a rien introduit qui ne pourrait être annulé, de sorte que la sécurité du droit ne s'oppose pas à une annulation de la votation.
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1C_322_2015_yyyy_mm_dd_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 19. August 2015 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 19. August 2015 (1C_322/2015) Beschwerde gegen Wahlsystem für Nationalrat abgewiesen Das Bundesgericht weist eine Beschwerde gegen das System für die Wahl des Nationalrats ab. Das in der Bundesverfassung und im Bundesgesetz über die politischen Rechte geregelte Proporzverfahren ist mit den Garantien des Internationalen Pakts über bürgerliche und politische Rechte vereinbar. Der Betroffene hatte gegen die Gesamterneuerungswahl des Nationalrates vom 18. Oktober 2015 zunächst beim Regierungsrat des Kantons Zug und anschliessend beim Bundesgericht Beschwerde erhoben. Er macht geltend, dass die Sitzzuteilung im einfachen Proporzverfahren bei den Nationalratswahlen gegen den Internationalen Pakt über bürgerliche und politische Rechte (UNO-Pakt II) verstosse. Um im Kanton Zug einen der drei zu vergebenden Nationalratssitze zu erlangen, sei ein Stimmenanteil von mindestens 25 Prozent erforderlich. Im Kanton Zürich liege dieses natürliche Quorum mit 2,86 Prozent fast zehn Mal tiefer. Das Bundesgericht weist die Beschwerde in seiner Sitzung vom Mittwoch ab, soweit es darauf eintritt. Die Nationalratswahlen sind in der Bundesverfassung im Grundsatz und im Bundesgesetz über die politischen Rechte im Detail geregelt. Daran ist das Bundesgericht gebunden. Der vom Betroffenen als verletzt gerügte Artikel 25 des UNO-Paktes II garantiert zwar, dass allen Stimmen das gleiche Gewicht zukommen muss. Allerdings geht der Schutz der politischen Rechte gemäss dem UNO-Pakt II weniger weit als derjenige des nationalen Rechts und schreibt insbesondere kein bestimmtes Wahlsystem vor.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 19 août 2015 Pas d'embargo Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 19 août 2015 (1C_322/2015) Rejet d'un recours contre le système d'élection au Conseil national Le Tribunal fédéral rejette un recours dirigé contre le système d'élection au Conseil national. Le système proportionnel prévu par la Constitution fédérale et la loi fédérale sur les droits politiques est conforme aux garanties découlant du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. L'intéressé avait recouru d'abord au Conseil d'Etat du canton de Zoug puis au Tribunal fédéral contre l'élection au Conseil national (renouvellement intégral) du 18 octobre 2015. Il faisait valoir que l'attribution des sièges selon le système proportionnel simple violait le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (Pacte ONU II). Pour obtenir l'un des trois sièges au Conseil national attribués au canton de Zoug, il fallait obtenir 25% des votes au minimum. Dans le canton de Zurich, ce quorum naturel était de 2,86%, soit presque dix fois moins. Dans sa séance de mercredi, le Tribunal fédéral rejette le recours dans la mesure où il est recevable. Les élections au Conseil national sont réglées dans la Constitution pour ce qui concerne les principes, et dans la loi fédérale sur les droits politiques pour les détails. Cette réglementation lie le Tribunal fédéral. L'article 25 du Pacte ONU II invoqué par le recourant garantit certes l'égalité des voix. Toutefois, la protection des droits politiques selon le Pacte ONU II va moins loin que celle qui découle du droit national, et n'impose notamment pas un système électoral particulier.
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Lausanne, 19. August 2015 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 19. August 2015 (1C_322/2015) Beschwerde gegen Wahlsystem für Nationalrat abgewiesen Das Bundesgericht weist eine Beschwerde gegen das System für die Wahl des Nationalrats ab. Das in der Bundesverfassung und im Bundesgesetz über die politischen Rechte geregelte Proporzverfahren ist mit den Garantien des Internationalen Pakts über bürgerliche und politische Rechte vereinbar. Der Betroffene hatte gegen die Gesamterneuerungswahl des Nationalrates vom 18. Oktober 2015 zunächst beim Regierungsrat des Kantons Zug und anschliessend beim Bundesgericht Beschwerde erhoben. Er macht geltend, dass die Sitzzuteilung im einfachen Proporzverfahren bei den Nationalratswahlen gegen den Internationalen Pakt über bürgerliche und politische Rechte (UNO-Pakt II) verstosse. Um im Kanton Zug einen der drei zu vergebenden Nationalratssitze zu erlangen, sei ein Stimmenanteil von mindestens 25 Prozent erforderlich. Im Kanton Zürich liege dieses natürliche Quorum mit 2,86 Prozent fast zehn Mal tiefer. Das Bundesgericht weist die Beschwerde in seiner Sitzung vom Mittwoch ab, soweit es darauf eintritt. Die Nationalratswahlen sind in der Bundesverfassung im Grundsatz und im Bundesgesetz über die politischen Rechte im Detail geregelt. Daran ist das Bundesgericht gebunden. Der vom Betroffenen als verletzt gerügte Artikel 25 des UNO-Paktes II garantiert zwar, dass allen Stimmen das gleiche Gewicht zukommen muss. Allerdings geht der Schutz der politischen Rechte gemäss dem UNO-Pakt II weniger weit als derjenige des nationalen Rechts und schreibt insbesondere kein bestimmtes Wahlsystem vor.
Lausanne, le 19 août 2015 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 19 août 2015 (1C_322/2015) Rejet d'un recours contre le système d'élection au Conseil national Le Tribunal fédéral rejette un recours dirigé contre le système d'élection au Conseil national. Le système proportionnel prévu par la Constitution fédérale et la loi fédérale sur les droits politiques est conforme aux garanties découlant du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. L'intéressé avait recouru d'abord au Conseil d'Etat du canton de Zoug puis au Tribunal fédéral contre l'élection au Conseil national (renouvellement intégral) du 18 octobre 2015. Il faisait valoir que l'attribution des sièges selon le système proportionnel simple violait le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (Pacte ONU II). Pour obtenir l'un des trois sièges au Conseil national attribués au canton de Zoug, il fallait obtenir 25% des votes au minimum. Dans le canton de Zurich, ce quorum naturel était de 2,86%, soit presque dix fois moins. Dans sa séance de mercredi, le Tribunal fédéral rejette le recours dans la mesure où il est recevable. Les élections au Conseil national sont réglées dans la Constitution pour ce qui concerne les principes, et dans la loi fédérale sur les droits politiques pour les détails. Cette réglementation lie le Tribunal fédéral. L'article 25 du Pacte ONU II invoqué par le recourant garantit certes l'égalité des voix. Toutefois, la protection des droits politiques selon le Pacte ONU II va moins loin que celle qui découle du droit national, et n'impose notamment pas un système électoral particulier.
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1C_323_2019_2019_06_28_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 28. Juni 2019 Embargo: 28. Juni 2019, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 24. Juni 2019 (1C_323/2019, 1C_324/2019) Abstimmung über Vorlage "Steuerreform und AHVFinanzierung": Bundesgericht weist zwei Beschwerden ab Das Bundesgericht weist zwei Beschwerden gegen die eidgenössische Volksabstimmung vom vergangenen 19. Mai über die Gesetzesvorlage "Steuerreform und AHV-Finanzierung" ab. Gemäss Bundesverfassung können Akte des eidgenössischen Parlaments nicht vor Bundesgericht angefochten werden. Die Bundesversammlung hatte 2018 das Bundesgesetz über die Steuerreform und die AHV-Finanzierung (STAF) verabschiedet, gegen die mit Erfolg das Referendum ergriffen wurde. Bei der Abstimmung vom vergangenen 19. Mai wurde die Vorlage angenommen. In der Folge erhoben mehrere Privatpersonen aus den Kantonen Waadt und Neuenburg Beschwerde an die jeweiligen Kantonsregierungen und anschliessend ans Bundesgericht. Sie machten geltend, dass die vom Bundesparlament verabschiedete STAF-Vorlage mehrere unterschiedliche und voneinander unabhängige Regelungen verbinde und so den Grundsatz der Einheit der Materie verletze. Das Bundesgericht weist die beiden Beschwerden ab. Gemäss Artikel 189 Absatz 4 der Bundesverfassung können Akte der Bundesversammlung und des Bundesrates nicht beim Bundesgericht angefochten werden, ausser ein Bundesgesetz sehe etwas anderes vor. Der Bundesgesetzgeber hat indessen kein Rechtsmittel gegen Akte der Bundesversammlung und des Bundesrates im Zusammenhang mit eidgenössischen Wahlen und Abstimmungen vorgesehen. Der Entscheid des Bundesparlaments, mehrere gesetzgeberische Akte in einem Gesetz zu bündeln und so zur Abstimmung vorzulegen, kann deshalb vor Bundesgericht nicht angefochten werden.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 28 juin 2019 Embargo : 28 juin 2019, 12h00 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 24 juin 2019 (1C_323/2019, 1C_324/2019) Votation fédérale du 19 mai 2019 sur la loi fédérale relative à la réforme fiscale et au financement de l'AVS : le Tribunal fédéral rejette deux recours Le Tribunal fédéral rejette deux recours déposés contre la votation fédérale du 19 mai 2019 sur la loi fédérale relative à la réforme fiscale et au financement de l'AVS. La Constitution fédérale ne permet pas d'attaquer devant le Tribunal fédéral un acte du Parlement fédéral. En 2018, l'Assemblée fédérale a adopté la loi fédérale relative à la réforme fiscale et au financement de l'AVS (RFFA), contre laquelle un référendum a abouti. Lors de la votation du 19 mai 2019, le projet de loi fut accepté. Plusieurs citoyens des cantons de Vaud et de Neuchâtel ont déposé un recours contre cette votation fédérale auprès des gouvernements cantonaux concernés, puis auprès du Tribunal fédéral. Ils ont fait valoir que la loi fédérale RFFA adoptée par le Parlement fédéral, qui contenait plusieurs normes distinctes et sans rapport intrinsèque entre elles, ne respectait pas le principe de l'unité de la matière. Le Tribunal fédéral rejette les recours. En effet, en vertu de l'article 189 alinéa 4 de la Constitution fédérale, les actes de l'Assemblée fédérale et du Conseil fédéral ne peuvent pas être portés devant le Tribunal fédéral, sauf si une loi fédérale le prévoit. Or le législateur fédéral n'a pas prévu de moyen de droit contre les actes de l'Assemblée fédérale et du Conseil fédéral en lien avec les votations et les élections fédérales. Par conséquent, la décision du Parlement fédéral de lier plusieurs modifications d'actes législatifs, en les intégrant dans une seule loi soumise à votation, ne peut être attaquée devant le Tribunal fédéral.
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1C_323_2019_2019_06_28_T_{lang}
Lausanne, 28. Juni 2019 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 24. Juni 2019 (1C_323/2019, 1C_324/2019) Abstimmung über Vorlage "Steuerreform und AHVFinanzierung": Bundesgericht weist zwei Beschwerden ab Das Bundesgericht weist zwei Beschwerden gegen die eidgenössische Volksabstimmung vom vergangenen 19. Mai über die Gesetzesvorlage "Steuerreform und AHV-Finanzierung" ab. Gemäss Bundesverfassung können Akte des eidgenössischen Parlaments nicht vor Bundesgericht angefochten werden. Die Bundesversammlung hatte 2018 das Bundesgesetz über die Steuerreform und die AHV-Finanzierung (STAF) verabschiedet, gegen die mit Erfolg das Referendum ergriffen wurde. Bei der Abstimmung vom vergangenen 19. Mai wurde die Vorlage angenommen. In der Folge erhoben mehrere Privatpersonen aus den Kantonen Waadt und Neuenburg Beschwerde an die jeweiligen Kantonsregierungen und anschliessend ans Bundesgericht. Sie machten geltend, dass die vom Bundesparlament verabschiedete STAF-Vorlage mehrere unterschiedliche und voneinander unabhängige Regelungen verbinde und so den Grundsatz der Einheit der Materie verletze. Das Bundesgericht weist die beiden Beschwerden ab. Gemäss Artikel 189 Absatz 4 der Bundesverfassung können Akte der Bundesversammlung und des Bundesrates nicht beim Bundesgericht angefochten werden, ausser ein Bundesgesetz sehe etwas anderes vor. Der Bundesgesetzgeber hat indessen kein Rechtsmittel gegen Akte der Bundesversammlung und des Bundesrates im Zusammenhang mit eidgenössischen Wahlen und Abstimmungen vorgesehen. Der Entscheid des Bundesparlaments, mehrere gesetzgeberische Akte in einem Gesetz zu bündeln und so zur Abstimmung vorzulegen, kann deshalb vor Bundesgericht nicht angefochten werden.
Lausanne, le 28 juin 2019 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 24 juin 2019 (1C_323/2019, 1C_324/2019) Votation fédérale du 19 mai 2019 sur la loi fédérale relative à la réforme fiscale et au financement de l'AVS : le Tribunal fédéral rejette deux recours Le Tribunal fédéral rejette deux recours déposés contre la votation fédérale du 19 mai 2019 sur la loi fédérale relative à la réforme fiscale et au financement de l'AVS. La Constitution fédérale ne permet pas d'attaquer devant le Tribunal fédéral un acte du Parlement fédéral. En 2018, l'Assemblée fédérale a adopté la loi fédérale relative à la réforme fiscale et au financement de l'AVS (RFFA), contre laquelle un référendum a abouti. Lors de la votation du 19 mai 2019, le projet de loi fut accepté. Plusieurs citoyens des cantons de Vaud et de Neuchâtel ont déposé un recours contre cette votation fédérale auprès des gouvernements cantonaux concernés, puis auprès du Tribunal fédéral. Ils ont fait valoir que la loi fédérale RFFA adoptée par le Parlement fédéral, qui contenait plusieurs normes distinctes et sans rapport intrinsèque entre elles, ne respectait pas le principe de l'unité de la matière. Le Tribunal fédéral rejette les recours. En effet, en vertu de l'article 189 alinéa 4 de la Constitution fédérale, les actes de l'Assemblée fédérale et du Conseil fédéral ne peuvent pas être portés devant le Tribunal fédéral, sauf si une loi fédérale le prévoit. Or le législateur fédéral n'a pas prévu de moyen de droit contre les actes de l'Assemblée fédérale et du Conseil fédéral en lien avec les votations et les élections fédérales. Par conséquent, la décision du Parlement fédéral de lier plusieurs modifications d'actes législatifs, en les intégrant dans une seule loi soumise à votation, ne peut être attaquée devant le Tribunal fédéral.
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1C_337_2019_2019_12_05_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 5. Dezember 2019 Embargo: 5. Dezember 2019, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 13. November 2019 (1C_337/2019) Neues Bürgerrechtsgesetz des Kantons Basel-Stadt: Beschwerde der Bürgergemeinden abgewiesen Das Bundesgericht weist die Beschwerde der Bürgergemeinden Basel-Stadt, Riehen und Bettingen gegen eine Bestimmung im neuen kantonalen Bürgerrechtsgesetz ab. Gemäss der fraglichen Norm gilt bei Einbürgerungsbewerbern als nachgewiesen, dass sie über Grundkenntnisse der geografischen, historischen, politischen und gesellschaftlichen Verhältnisse in Bund, Kanton und Gemeinde verfügen, wenn sie die obligatorische Schule in der Schweiz, davon die gesamte Sekundarstufe I im Kanton Basel-Stadt besucht haben. Der Grosse Rat des Kantons Basel-Stadt hatte 2017 ein neues kantonales Bürgerrechtsgesetz (BüRG/BS) erlassen. Dessen Paragraf 11 hält fest, dass Bewerberinnen und Bewerber unter anderem dann mit den schweizerischen und örtlichen Lebensverhältnissen als vertraut gelten, wenn sie über Grundkenntnisse der geografischen, historischen, politischen und gesellschaftlichen Verhältnisse in Bund, Kanton und Gemeinde verfügen (Absatz 1). Der Nachweis dieser Kenntnisse gilt als erbracht, wenn die betroffene Person die obligatorische Schule in der Schweiz, davon die gesamte Sekundarstufe I im Kanton Basel-Stadt besucht hat (Absatz 2). Das kantonale Appellationsgericht als Verfassungsgericht wies die von den Bürgergemeinden Basel-Stadt, Riehen und Bettingen gegen Absatz 2 von Paragraf 11 BüRG/BS erhobene Beschwerde im Mai 2019 ab. Das Bundesgericht weist die Beschwerde der drei Bürgergemeinden ab, mit der sie eine Aufhebung des strittigen Absatzes 2 verlangt hatten. Die fragliche Regelung lässt sich im Einklang mit höherrangigem Recht auslegen und anwenden. Der Bundesgesetzgeber erlässt verbindliche Mindestvorschriften für die Einbürgerung von Ausländerinnen und Ausländern durch die Kantone. Im Kanton Basel-Stadt liegt der Entscheid über die Verleihung des Gemeindebürgerrechts bei den Bürgergemeinden, die Regelung des Verfahrens beim Kanton. Das BüRG führt die bisherige Zuständigkeit der Bürgergemeinden für die Prüfung der materiellen Einbürgerungsvoraussetzungen grundsätzlich fort. Die strittige Bestimmung erlässt lediglich eine gesetzliche Vermutung dafür, dass ein einziges Einbürgerungskriterium erfüllt ist. Es handelt sich in diesem Sinne um eine prozessuale Beweisregel. Wo sich der Bund nicht weiter zu prozessualen Regeln im Einbürgerungsverfahren äussert, überlässt er es den Kantonen, zu regeln, wie das Prüfverfahren ablaufen soll. Im Rahmen seiner Zuständigkeit ist dem Kanton BaselStadt erlaubt, schematische Beweisregeln für einzelne Einbürgerungsvoraussetzungen vorzusehen, solange dies auf ernsthaften und sachlichen Gründen beruht, keine sachfremden Ungleichheiten schafft und insgesamt eine Einzelfallprüfung gewährleistet bleibt. Die grundsätzliche Kompetenz der Bürgergemeinden zur Erteilung des Gemeindebürgerrechts wird durch die Norm nicht in Frage gestellt oder unterlaufen. Die Vorinstanzen (Gesetzgeber und Verfassungsgericht) durften davon ausgehen, dass sich Schulbildung für den Erwerb der geforderten Kenntnisse eignet. Nicht sachfremd erscheint auch die Annahme, dass die für die Einbürgerung geforderten Grundkenntnisse in der obligatorischen Schulzeit vermittelt und von den Schülerinnen und Schülern ausreichend erworben werden.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 5 décembre 2019 Embargo : 5 décembre 2019, 12h00 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 13 novembre 2019 (1C_337/2019) Nouvelle loi sur le droit de cité du canton de Bâle-Ville : rejet du recours des communes bourgeoises Le Tribunal fédéral rejette le recours formé par les communes bourgeoises de BâleVille, Riehen et Bettingen contre une disposition de la nouvelle loi sur le droit de cité cantonal. Selon la norme en question, les candidats à la naturalisation qui ont fréquenté l'école obligatoire en Suisse, dont l'ensemble du degré secondaire I dans le canton de Bâle-Ville, sont réputés posséder une connaissance élémentaire des particularités géographiques, historiques, politiques et sociales aux niveaux fédéral, cantonal et communal. Le Grand Conseil du canton de Bâle-Ville a adopté en 2017 une nouvelle loi sur le droit de cité cantonal (BüRG/BS). Selon son paragraphe 11, les candidats se sont familiarisés avec les conditions de vie suisses et locales notamment lorsqu'ils possèdent une connaissance élémentaire des particularités géographiques, historiques, politiques et sociales aux niveaux fédéral, cantonal et communal (alinéa 1). La preuve de cette connaissance est réputée fournie lorsque la personne concernée a fréquenté l'école obligatoire en Suisse, dont l'ensemble du degré secondaire I dans le canton de BâleVille (alinéa 2). La Cour d'appel cantonale, en tant que cour constitutionnelle, a rejeté le recours formé par les communes bourgeoises de Bâle-Ville, Riehen et Bettingen contre l'alinéa 2 du paragraphe 11 BüRG/BS en mai 2019. Le Tribunal fédéral rejette le recours des trois communes bourgeoises qui demandaient l'annulation de l'alinéa 2 litigieux. La réglementation en cause se prête à une interprétation et à une application conformes au droit supérieur. Le législateur fédéral édicte des dispositions minimales contraignantes sur la naturalisation des étrangers par les cantons. Dans le canton de Bâle-Ville, les communes bourgeoises confèrent le droit de cité communal, tandis que le canton règle la procédure. La BüRG réaffirme en principe l'attribution aux communes bourgeoises de la compétence d'examiner les conditions matérielles de la naturalisation. A cet égard, la disposition litigieuse introduit uniquement une présomption légale portant sur la réalisation d'un seul critère de la naturalisation. Il s'agit en ce sens d'une règle de preuve de nature procédurale. Dans ce domaine, lorsque la Confédération s'abstient de se prononcer plus avant sur les règles de procédure, il appartient aux cantons de réglementer les modalités de la procédure d'examen de la naturalisation. Dans les limites de sa compétence, le canton de BâleVille est en droit d'introduire des règles formelles de preuve concernant les conditions individuelles de naturalisation, pour autant qu'elles reposent sur des motifs sérieux et objectifs, qu'elles n'opèrent pas de distinctions qui ne sont pas justifiées par les circonstances du cas particulier et qu'elles garantissent un examen individuel dans chaque cas d'espèce. La compétence de principe attribuée aux communes bourgeoises de conférer le droit de cité communal n'est ni remise en cause ni éludée par la norme. A ce sujet, les instances précédentes (le législateur et la cour constitutionnelle) étaient en droit de présumer que l'enseignement scolaire permet d'acquérir les connaissances requises. Admettre que les connaissances élémentaires requises pour la naturalisation sont transmises pendant la scolarité obligatoire et acquises de manière suffisante par les élèves, n'apparaît également pas dénué de pertinence.
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1C_337_2019_2019_12_05_T_{lang}
Lausanne, 5. Dezember 2019 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 13. November 2019 (1C_337/2019) Neues Bürgerrechtsgesetz des Kantons Basel-Stadt: Beschwerde der Bürgergemeinden abgewiesen Das Bundesgericht weist die Beschwerde der Bürgergemeinden Basel-Stadt, Riehen und Bettingen gegen eine Bestimmung im neuen kantonalen Bürgerrechtsgesetz ab. Gemäss der fraglichen Norm gilt bei Einbürgerungsbewerbern als nachgewiesen, dass sie über Grundkenntnisse der geografischen, historischen, politischen und gesellschaftlichen Verhältnisse in Bund, Kanton und Gemeinde verfügen, wenn sie die obligatorische Schule in der Schweiz, davon die gesamte Sekundarstufe I im Kanton Basel-Stadt besucht haben. Der Grosse Rat des Kantons Basel-Stadt hatte 2017 ein neues kantonales Bürgerrechtsgesetz (BüRG/BS) erlassen. Dessen Paragraf 11 hält fest, dass Bewerberinnen und Bewerber unter anderem dann mit den schweizerischen und örtlichen Lebensverhältnissen als vertraut gelten, wenn sie über Grundkenntnisse der geografischen, historischen, politischen und gesellschaftlichen Verhältnisse in Bund, Kanton und Gemeinde verfügen (Absatz 1). Der Nachweis dieser Kenntnisse gilt als erbracht, wenn die betroffene Person die obligatorische Schule in der Schweiz, davon die gesamte Sekundarstufe I im Kanton Basel-Stadt besucht hat (Absatz 2). Das kantonale Appellationsgericht als Verfassungsgericht wies die von den Bürgergemeinden Basel-Stadt, Riehen und Bettingen gegen Absatz 2 von Paragraf 11 BüRG/BS erhobene Beschwerde im Mai 2019 ab. Das Bundesgericht weist die Beschwerde der drei Bürgergemeinden ab, mit der sie eine Aufhebung des strittigen Absatzes 2 verlangt hatten. Die fragliche Regelung lässt sich im Einklang mit höherrangigem Recht auslegen und anwenden. Der Bundesgesetzgeber erlässt verbindliche Mindestvorschriften für die Einbürgerung von Ausländerinnen und Ausländern durch die Kantone. Im Kanton Basel-Stadt liegt der Entscheid über die Verleihung des Gemeindebürgerrechts bei den Bürgergemeinden, die Regelung des Verfahrens beim Kanton. Das BüRG führt die bisherige Zuständigkeit der Bürgergemeinden für die Prüfung der materiellen Einbürgerungsvoraussetzungen grundsätzlich fort. Die strittige Bestimmung erlässt lediglich eine gesetzliche Vermutung dafür, dass ein einziges Einbürgerungskriterium erfüllt ist. Es handelt sich in diesem Sinne um eine prozessuale Beweisregel. Wo sich der Bund nicht weiter zu prozessualen Regeln im Einbürgerungsverfahren äussert, überlässt er es den Kantonen, zu regeln, wie das Prüfverfahren ablaufen soll. Im Rahmen seiner Zuständigkeit ist dem Kanton BaselStadt erlaubt, schematische Beweisregeln für einzelne Einbürgerungsvoraussetzungen vorzusehen, solange dies auf ernsthaften und sachlichen Gründen beruht, keine sachfremden Ungleichheiten schafft und insgesamt eine Einzelfallprüfung gewährleistet bleibt. Die grundsätzliche Kompetenz der Bürgergemeinden zur Erteilung des Gemeindebürgerrechts wird durch die Norm nicht in Frage gestellt oder unterlaufen. Die Vorinstanzen (Gesetzgeber und Verfassungsgericht) durften davon ausgehen, dass sich Schulbildung für den Erwerb der geforderten Kenntnisse eignet. Nicht sachfremd erscheint auch die Annahme, dass die für die Einbürgerung geforderten Grundkenntnisse in der obligatorischen Schulzeit vermittelt und von den Schülerinnen und Schülern ausreichend erworben werden.
Lausanne, le 5 décembre 2019 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 13 novembre 2019 (1C_337/2019) Nouvelle loi sur le droit de cité du canton de Bâle-Ville : rejet du recours des communes bourgeoises Le Tribunal fédéral rejette le recours formé par les communes bourgeoises de BâleVille, Riehen et Bettingen contre une disposition de la nouvelle loi sur le droit de cité cantonal. Selon la norme en question, les candidats à la naturalisation qui ont fréquenté l'école obligatoire en Suisse, dont l'ensemble du degré secondaire I dans le canton de Bâle-Ville, sont réputés posséder une connaissance élémentaire des particularités géographiques, historiques, politiques et sociales aux niveaux fédéral, cantonal et communal. Le Grand Conseil du canton de Bâle-Ville a adopté en 2017 une nouvelle loi sur le droit de cité cantonal (BüRG/BS). Selon son paragraphe 11, les candidats se sont familiarisés avec les conditions de vie suisses et locales notamment lorsqu'ils possèdent une connaissance élémentaire des particularités géographiques, historiques, politiques et sociales aux niveaux fédéral, cantonal et communal (alinéa 1). La preuve de cette connaissance est réputée fournie lorsque la personne concernée a fréquenté l'école obligatoire en Suisse, dont l'ensemble du degré secondaire I dans le canton de BâleVille (alinéa 2). La Cour d'appel cantonale, en tant que cour constitutionnelle, a rejeté le recours formé par les communes bourgeoises de Bâle-Ville, Riehen et Bettingen contre l'alinéa 2 du paragraphe 11 BüRG/BS en mai 2019. Le Tribunal fédéral rejette le recours des trois communes bourgeoises qui demandaient l'annulation de l'alinéa 2 litigieux. La réglementation en cause se prête à une interprétation et à une application conformes au droit supérieur. Le législateur fédéral édicte des dispositions minimales contraignantes sur la naturalisation des étrangers par les cantons. Dans le canton de Bâle-Ville, les communes bourgeoises confèrent le droit de cité communal, tandis que le canton règle la procédure. La BüRG réaffirme en principe l'attribution aux communes bourgeoises de la compétence d'examiner les conditions matérielles de la naturalisation. A cet égard, la disposition litigieuse introduit uniquement une présomption légale portant sur la réalisation d'un seul critère de la naturalisation. Il s'agit en ce sens d'une règle de preuve de nature procédurale. Dans ce domaine, lorsque la Confédération s'abstient de se prononcer plus avant sur les règles de procédure, il appartient aux cantons de réglementer les modalités de la procédure d'examen de la naturalisation. Dans les limites de sa compétence, le canton de BâleVille est en droit d'introduire des règles formelles de preuve concernant les conditions individuelles de naturalisation, pour autant qu'elles reposent sur des motifs sérieux et objectifs, qu'elles n'opèrent pas de distinctions qui ne sont pas justifiées par les circonstances du cas particulier et qu'elles garantissent un examen individuel dans chaque cas d'espèce. La compétence de principe attribuée aux communes bourgeoises de conférer le droit de cité communal n'est ni remise en cause ni éludée par la norme. A ce sujet, les instances précédentes (le législateur et la cour constitutionnelle) étaient en droit de présumer que l'enseignement scolaire permet d'acquérir les connaissances requises. Admettre que les connaissances élémentaires requises pour la naturalisation sont transmises pendant la scolarité obligatoire et acquises de manière suffisante par les élèves, n'apparaît également pas dénué de pertinence.
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1C_346_2014_2016_11_11_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 11. November 2016 Embargo: 11. November 2016, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 26. Oktober 2016 (1C_346/2014) Windpark-Projekt Schwyberg: Beschwerde von Natur- und Um weltschutzorganisationen gutgeheissen Die vorgesehene Spezialzone für das Windpark-Projekt auf dem Schwyberg im Kanton Freiburg erfüllt die bundesrechtlichen Anforderungen nicht. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde von vier Natur- und Umweltschutzorganisationen gegen den Entscheid des Kantonsgerichts des Kantons Freiburg gut und schickt die Sache zur neuen Beurteilung zurück. Im Rahmen einer gesamthaften Interessenabwägung sind die Eignung des Standorts Schwyberg sowie mögliche Varianten und Alternativen vertieft zu prüfen. Verstärkt miteinzubeziehen sind dabei auch die Interessen des Landschafts-, Biotop- und Artenschutzes. Die Schwyberg Energie AG plant auf dem Schwyberg im Gebiet der Freiburger Gemeinden Plaffeien und Plasselb einen Windpark mit neun rund 140 Meter hohen Windenergieanlagen. Die beiden betroffenen Gemeinden schieden dazu eine Spezialzone aus. Die Raumplanungs-, Umwelt- und Baudirektion des Kantons Freiburg (RUBD) wies die gegen die Zonenplanänderung erhobenen Beschwerden von vier Natur- und Umweltschutzorganisationen (Mountain Wilderness Schweiz, Pro Natura, Stiftung Landschaftsschutz Schweiz, Association suisse pour la protection des oiseaux ASPO/BirdLife Suisse) 2012 ab. Gleichzeitig genehmigte sie die Planänderung unter Bedingungen und Auflagen. Das Kantonsgericht Freiburg wies die Beschwerde der vier Natur- und Umweltschutzorganisationen 2014 ab. Das Bundesgericht heisst ihre Beschwerde gut, hebt den Entscheid des Kantonsgerichts auf und schickt die Sache zur neuen Beurteilung zurück. Der Windpark Schwyberg bedarf aufgrund seiner gewichtigen Auswirkungen auf Raum und Umwelt einer Grundlage im aktuellen kantonalen Richtplan. Der Kanton Freiburg hat zwar in seiner Richtplanung mehrere mögliche Standorte für Windkraftanlagen geprüft und entsprechende Kriterien definiert. Eine ausreichende Standortevaluation hat jedoch nicht stattgefunden; insbesondere wurde nicht aufgezeigt, inwiefern der Standort Schwyberg den aufgestellten Kriterien entsprechen würde. Unter diesen Voraussetzungen hätte die Spezialzone Schwyberg nicht genehmigt werden dürfen. Die Revision des Nutzungsplans der beiden Gemeinden setzt eine umfassende Interessenabwägung voraus, in der auch Alternativen und Varianten zu prüfen sind. Eine solche hat das Kantonsgericht nur in unzureichender Weise vorgenommen. Im weiteren Verfahren wird auch sicherzustellen sein, dass die bundesrechtlichen Vorgaben zum Biotop- und Artenschutz eingehalten sind. Die diesbezüglich von der RUBD angeordneten Bedingungen und Auflagen zum Schutz von Vögeln und Fledermäusen sind teilweise ungenügend. In die gesamthafte Interessenabwägung hat schliesslich vermehrt auch das Interesse des Landschaftsschutzes einzufliessen. Zu berücksichtigen ist dabei insbesondere, dass es sich bei dem im Regionalen Naturpark Gantrisch liegenden Schwyberg um ein kulturlandschaftlich besonders wertvolles Gebiet handelt, der Bau des Windparks in seiner Art einen Ersteingriff darstellen würde und der Windpark in der kleinräumigen Landschaft des freiburgischen Voralpengebiets als auffälliger Fremdkörper in Erscheinung treten würde.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 11 novembre 2016 Embargo : 11 novembre 2016, 12:00 heures Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 26 octobre 2016 (1C_346/2014) Projet de parc éolien du Schwyberg : le recours des organisa tions de protection de la nature et de l'environnement est admis La zone d'aménagement spéciale prévue pour le projet de parc éolien au Schwyberg ne satisfait pas aux exigences du droit fédéral. Le Tribunal fédéral admet le recours formé par quatre organisations de protection de la nature et de l'environnement contre la décision du Tribunal cantonal fribourgeois et renvoie la cause pour nouveau jugement. Dans le cadre d'une pesée globale des intérêts, il y a lieu d'examiner de manière plus approfondie si l'emplacement du Schwyberg est adéquat et si des variantes et alternatives sont possibles. Il s'agit aussi de mieux tenir compte des intérêts du paysage, des biotopes et de la protection des espèces. La société Schwyberg Energie SA prévoit d'implanter sur le Schwyberg, sur le territoire des communes fribourgeoises de Plaffeien et Plasselb, un parc éolien comprenant neuf éoliennes d'environ 140m de hauteur. Les deux communes ont créé à cet effet une zone d'aménagement spéciale. En 2012, la Direction de l'aménagement, de l'environnement et des constructions du canton de Fribourg (DAEC) a rejeté les recours formé contre ce changement d'affectation par quatre organisations de protection de la nature et de l'environnement (Mountain Wilderness Suisse, Pro Natura, Fondation suisse pour la protection et l'aménagement du paysage, Association suisse pour la protection des oiseaux ASPO/BirdLife Suisse). Simultanément, elle a approuvé la modification de zone sous diverses charges et conditions. Le Tribunal cantonal fribourgeois a rejeté le recours des quatre organisations en 2014. Le Tribunal fédéral admet le recours, annule la décision du Tribunal cantonal et renvoie l'affaire pour nouveau jugement. Compte tenu de ses incidences importantes sur l'espace et l'environnement, le parc éolien du Schwyberg doit avoir un fondement dans l'actuel plan directeur cantonal. Dans sa planification directrice cantonale, le canton de Fribourg a certes examiné plusieurs emplacements possibles et défini des critères pour la construction d'éoliennes. L'implantation n'a toutefois pas fait l'objet d'une évaluation suffisante ; il n'est en particulier pas démontré que l'emplacement du Schwyberg satisferait aux critères définis. Dans ces conditions, la zone d'aménagement spéciale du Schwyberg ne pouvait être adoptée. La révision du plan d'affectation des deux communes suppose une pesée globale des intérêts en présence avec l'examen de variantes et d'alternatives. Cela n'a été fait que de manière insuffisante par le Tribunal cantonal. Dans la suite de la procédure, il conviendra de s'assurer que les exigences du droit fédéral sur la protection des espèces et des biotopes soient respectées. Les charges et conditions formulées à cet égard par la DAEC pour la protection des oiseaux et chauves-souris apparaissent en partie insuffisantes. Enfin, dans le cadre de la pesée globale des intérêts, la protection du paysage devrait faire l'objet d'une attention accrue, en tenant compte notamment du fait que la région du Schwyberg, située dans le parc naturel régional du Gantrich, présente un paysage de cultures d'une valeur particulière ; la construction du parc éolien porterait une première atteinte de ce genre; dans le paysage des préalpes fribourgeoises il apparaîtrait manifestement comme un corps étranger.
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1C_346_2014_2016_11_11_T_{lang}
Lausanne, 11. November 2016 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 26. Oktober 2016 (1C_346/2014) Windpark-Projekt Schwyberg: Beschwerde von Natur- und Um weltschutzorganisationen gutgeheissen Die vorgesehene Spezialzone für das Windpark-Projekt auf dem Schwyberg im Kanton Freiburg erfüllt die bundesrechtlichen Anforderungen nicht. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde von vier Natur- und Umweltschutzorganisationen gegen den Entscheid des Kantonsgerichts des Kantons Freiburg gut und schickt die Sache zur neuen Beurteilung zurück. Im Rahmen einer gesamthaften Interessenabwägung sind die Eignung des Standorts Schwyberg sowie mögliche Varianten und Alternativen vertieft zu prüfen. Verstärkt miteinzubeziehen sind dabei auch die Interessen des Landschafts-, Biotop- und Artenschutzes. Die Schwyberg Energie AG plant auf dem Schwyberg im Gebiet der Freiburger Gemeinden Plaffeien und Plasselb einen Windpark mit neun rund 140 Meter hohen Windenergieanlagen. Die beiden betroffenen Gemeinden schieden dazu eine Spezialzone aus. Die Raumplanungs-, Umwelt- und Baudirektion des Kantons Freiburg (RUBD) wies die gegen die Zonenplanänderung erhobenen Beschwerden von vier Natur- und Umweltschutzorganisationen (Mountain Wilderness Schweiz, Pro Natura, Stiftung Landschaftsschutz Schweiz, Association suisse pour la protection des oiseaux ASPO/BirdLife Suisse) 2012 ab. Gleichzeitig genehmigte sie die Planänderung unter Bedingungen und Auflagen. Das Kantonsgericht Freiburg wies die Beschwerde der vier Natur- und Umweltschutzorganisationen 2014 ab. Das Bundesgericht heisst ihre Beschwerde gut, hebt den Entscheid des Kantonsgerichts auf und schickt die Sache zur neuen Beurteilung zurück. Der Windpark Schwyberg bedarf aufgrund seiner gewichtigen Auswirkungen auf Raum und Umwelt einer Grundlage im aktuellen kantonalen Richtplan. Der Kanton Freiburg hat zwar in seiner Richtplanung mehrere mögliche Standorte für Windkraftanlagen geprüft und entsprechende Kriterien definiert. Eine ausreichende Standortevaluation hat jedoch nicht stattgefunden; insbesondere wurde nicht aufgezeigt, inwiefern der Standort Schwyberg den aufgestellten Kriterien entsprechen würde. Unter diesen Voraussetzungen hätte die Spezialzone Schwyberg nicht genehmigt werden dürfen. Die Revision des Nutzungsplans der beiden Gemeinden setzt eine umfassende Interessenabwägung voraus, in der auch Alternativen und Varianten zu prüfen sind. Eine solche hat das Kantonsgericht nur in unzureichender Weise vorgenommen. Im weiteren Verfahren wird auch sicherzustellen sein, dass die bundesrechtlichen Vorgaben zum Biotop- und Artenschutz eingehalten sind. Die diesbezüglich von der RUBD angeordneten Bedingungen und Auflagen zum Schutz von Vögeln und Fledermäusen sind teilweise ungenügend. In die gesamthafte Interessenabwägung hat schliesslich vermehrt auch das Interesse des Landschaftsschutzes einzufliessen. Zu berücksichtigen ist dabei insbesondere, dass es sich bei dem im Regionalen Naturpark Gantrisch liegenden Schwyberg um ein kulturlandschaftlich besonders wertvolles Gebiet handelt, der Bau des Windparks in seiner Art einen Ersteingriff darstellen würde und der Windpark in der kleinräumigen Landschaft des freiburgischen Voralpengebiets als auffälliger Fremdkörper in Erscheinung treten würde.
Lausanne, le 11 novembre 2016 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 26 octobre 2016 (1C_346/2014) Projet de parc éolien du Schwyberg : le recours des organisa tions de protection de la nature et de l'environnement est admis La zone d'aménagement spéciale prévue pour le projet de parc éolien au Schwyberg ne satisfait pas aux exigences du droit fédéral. Le Tribunal fédéral admet le recours formé par quatre organisations de protection de la nature et de l'environnement contre la décision du Tribunal cantonal fribourgeois et renvoie la cause pour nouveau jugement. Dans le cadre d'une pesée globale des intérêts, il y a lieu d'examiner de manière plus approfondie si l'emplacement du Schwyberg est adéquat et si des variantes et alternatives sont possibles. Il s'agit aussi de mieux tenir compte des intérêts du paysage, des biotopes et de la protection des espèces. La société Schwyberg Energie SA prévoit d'implanter sur le Schwyberg, sur le territoire des communes fribourgeoises de Plaffeien et Plasselb, un parc éolien comprenant neuf éoliennes d'environ 140m de hauteur. Les deux communes ont créé à cet effet une zone d'aménagement spéciale. En 2012, la Direction de l'aménagement, de l'environnement et des constructions du canton de Fribourg (DAEC) a rejeté les recours formé contre ce changement d'affectation par quatre organisations de protection de la nature et de l'environnement (Mountain Wilderness Suisse, Pro Natura, Fondation suisse pour la protection et l'aménagement du paysage, Association suisse pour la protection des oiseaux ASPO/BirdLife Suisse). Simultanément, elle a approuvé la modification de zone sous diverses charges et conditions. Le Tribunal cantonal fribourgeois a rejeté le recours des quatre organisations en 2014. Le Tribunal fédéral admet le recours, annule la décision du Tribunal cantonal et renvoie l'affaire pour nouveau jugement. Compte tenu de ses incidences importantes sur l'espace et l'environnement, le parc éolien du Schwyberg doit avoir un fondement dans l'actuel plan directeur cantonal. Dans sa planification directrice cantonale, le canton de Fribourg a certes examiné plusieurs emplacements possibles et défini des critères pour la construction d'éoliennes. L'implantation n'a toutefois pas fait l'objet d'une évaluation suffisante ; il n'est en particulier pas démontré que l'emplacement du Schwyberg satisferait aux critères définis. Dans ces conditions, la zone d'aménagement spéciale du Schwyberg ne pouvait être adoptée. La révision du plan d'affectation des deux communes suppose une pesée globale des intérêts en présence avec l'examen de variantes et d'alternatives. Cela n'a été fait que de manière insuffisante par le Tribunal cantonal. Dans la suite de la procédure, il conviendra de s'assurer que les exigences du droit fédéral sur la protection des espèces et des biotopes soient respectées. Les charges et conditions formulées à cet égard par la DAEC pour la protection des oiseaux et chauves-souris apparaissent en partie insuffisantes. Enfin, dans le cadre de la pesée globale des intérêts, la protection du paysage devrait faire l'objet d'une attention accrue, en tenant compte notamment du fait que la région du Schwyberg, située dans le parc naturel régional du Gantrich, présente un paysage de cultures d'une valeur particulière ; la construction du parc éolien porterait une première atteinte de ce genre; dans le paysage des préalpes fribourgeoises il apparaîtrait manifestement comme un corps étranger.
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1C_348_2015_yyyy_mm_dd_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 19. August 2015 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteile vom 19. August 2015 (1C_348/2015, 1C_350/2015, 1C_356/2015, 1C_360/2015) Keine Nachzählung zu RTVG-Abstimmung Das Ergebnis der eidgenössischen Volksabstimmung vom 14. Juni 2015 über die Änderung des Radio- und Fernsehgesetzes (RTVG) wird nicht nachgezählt. Das Bundesgericht weist die Beschwerden von vier Personen ab. Die Stimmberechtigten der Schweiz hatten in der Volksabstimmung vom 14. Juni 2015 mehrere Änderungen des RTVG angenommen. Gemäss dem vorläufigen amtlichen Endergebnis erfolgte dies bei 1'128'369 Ja-Stimmen und 1'124'673 Nein-Stimmen mit einem Unterschied von 3696 Stimmen. In ihren Beschwerden an das Bundesgericht beantragten vier Personen im Wesentlichen die Anordnung einer schweizweiten, beziehungsweise auf den Kanton Zürich beschränkten Nachzählung. Das Bundesgericht weist die Beschwerden in seiner öffentlichen Sitzung vom Mittwoch ab, soweit es darauf eintritt. Zwar hat das Bundesgericht in einem Urteil von 2009 ausgeführt, dass bei eidgenössischen Abstimmungen ein Anspruch auf Nachzählung sehr knapper Resultate auch dann besteht, wenn keine Anhaltspunkte auf eine nicht korrekte Auszählung vorliegen (BGE 136 II 132). Diesen Anspruch leitete das Bundesgericht aus einer zeitgemässen Auslegung von Artikel 77 des Bundesgesetzes über die politischen Rechte (BPR) ab. Im übrigen führte das Bundesgericht aus, dass es Sache des Gesetzgebers sei, darüber zu entscheiden, ob und wie die Frage der Nachzählung gesetzlich geregelt werden solle. An der 2009 erfolgten Auslegung von Artikel 77 BPR kann nicht festgehalten werden. Eine besondere Bedeutung kommt diesbezüglich dem Willen des Gesetzgebers bei der mittlerweile erfolgten Teilrevision des BPR zu, die im kommenden November in Kraft treten wird. Im Rahmen dieser Teilrevision haben die eidgenössischen Räte beschlossen, dass auch ein sehr knappes Abstimmungsergebnis nur dann eine Nachzählung erfordert, wenn Unregelmässigkeiten glaubhaft gemacht werden. Die fragliche Bestimmung ist zwar noch nicht anwendbar. Es ist aber zu berücksichtigen, dass damit eine Rückkehr zur früheren Praxis im Umgang mit Nachzählungen bezweckt ist, die keinen unbedingten Anspruch auf Nachzählung bei einem knappen Ausgang kannte. Der aktuelle Artikel 77 BPR ist deshalb nunmehr so auszulegen, dass ein Anspruch auf Nachzählung äusserst knapper Resultate bei eidgenössischen Abstimmungen nur dann besteht, wenn zusätzlich konkrete Anhaltspunkte darauf hinweisen, dass nicht korrekt ausgezählt worden ist. Bei der RTVG-Abstimmung bestehen weder schweizweit noch im Kanton Zürich konkrete Anzeichen auf Unregelmässigkeiten, die nach Art oder Umfang geeignet wären, das Resultat zu beeinflussen. Die von den Beschwerdeführern genannten Ungereimtheiten sind marginal, kommen in ähnlicher Art und Weise bei jeder eidgenössischen Abstimmung vor und wurden rechtzeitig korrigiert.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 19 août 2015 Pas d'embargo Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêts du 9 août 2015 (1C_348/2015, 1C_350/2015, 1C_356/2015, 1C_360/2015) Pas de nouveau décompte du vote sur la LRTV Le résultat de la votation populaire fédérale du 14 juin 2015 sur la modification de la loi sur la radio et la télévision (LRTV) ne sera pas recompté. Le Tribunal fédéral rejette les recours déposés séparément par quatre personnes. Les électeurs suisses ont accepté plusieurs modifications de la LRTV lors de la votation populaire du 14 juin 2015. Selon les résultats finaux officiels provisoires, les modifications législatives ont été acceptées par 1'128'369 voix contre 1'124'673, soit une différence de 3696 voix. Dans leurs recours au Tribunal fédéral, quatre personnes demandent en substance un nouveau décompte soit sur le plan fédéral, soit dans le canton de Zurich. Le Tribunal fédéral rejette les recours, dans la mesure de leur recevabilité, lors de sa séance publique de mercredi. Il est vrai que le Tribunal fédéral avait retenu dans un arrêt de 2009 que lors de votations fédérales il existait en principe un droit à un nouveau décompte des bulletins de vote en cas de résultats très serrés, indépendamment d'indices d'irrégularités dans le décompte (ATF 136 II 132). Le Tribunal fédéral tirait ce droit d'une interprétation évolutive de l'art. 77 de la loi fédérale sur les droits politiques (LDP). Finalement, le Tribunal fédéral invitait le législateur fédéral de décider si et comment la question du " recomptage " devait être réglée dans la loi. Le Tribunal fédéral renonce à l'interprétation de l'art. 77 LDP opérée en 2009. En effet, une importance particulière doit désormais être accordée à la volonté que le législateur a manifestée lors de la révision partielle de la LDP adoptée en 2014 et qui entrera en vigueur en novembre prochain. Dans le cadre de cette révision partielle, le parlement a décidé qu'un nouveau décompte des voix en cas de résultat très serré à l'occasion d'une votation n'était exigible qu'en présence d'indices probants d'irrégularités. Cette disposition n'est toutefois pas encore en vigueur. Il y a lieu cependant de considérer que le législateur souhaite un retour à la pratique antérieure en ce sens que le droit au recomptage automatique en cas de résultat serré n'était pas reconnu. L'actuel article 77 LDP doit désormais s'interpréter comme n'accordant un droit à un nouveau décompte des voix en cas de résultats très serrés lors de votations fédérales qu'en présence d'indices concrets supplémentaires de décompte erroné. Lors de la votation sur la LRTV, il n'y avait pas d'indices concrets d'irrégularités qui auraient pu influencer le résultat de la votation ni dans le canton de Zurich, ni au niveau de la Suisse. Les irrégularités dénoncées par les recourants sont marginales, surviennent d'une manière ou d'une autre lors de chaque votation fédérale et furent corrigées à temps.
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1C_348_2015_yyyy_mm_dd_T_{lang}
Lausanne, 19. August 2015 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteile vom 19. August 2015 (1C_348/2015, 1C_350/2015, 1C_356/2015, 1C_360/2015) Keine Nachzählung zu RTVG-Abstimmung Das Ergebnis der eidgenössischen Volksabstimmung vom 14. Juni 2015 über die Änderung des Radio- und Fernsehgesetzes (RTVG) wird nicht nachgezählt. Das Bundesgericht weist die Beschwerden von vier Personen ab. Die Stimmberechtigten der Schweiz hatten in der Volksabstimmung vom 14. Juni 2015 mehrere Änderungen des RTVG angenommen. Gemäss dem vorläufigen amtlichen Endergebnis erfolgte dies bei 1'128'369 Ja-Stimmen und 1'124'673 Nein-Stimmen mit einem Unterschied von 3696 Stimmen. In ihren Beschwerden an das Bundesgericht beantragten vier Personen im Wesentlichen die Anordnung einer schweizweiten, beziehungsweise auf den Kanton Zürich beschränkten Nachzählung. Das Bundesgericht weist die Beschwerden in seiner öffentlichen Sitzung vom Mittwoch ab, soweit es darauf eintritt. Zwar hat das Bundesgericht in einem Urteil von 2009 ausgeführt, dass bei eidgenössischen Abstimmungen ein Anspruch auf Nachzählung sehr knapper Resultate auch dann besteht, wenn keine Anhaltspunkte auf eine nicht korrekte Auszählung vorliegen (BGE 136 II 132). Diesen Anspruch leitete das Bundesgericht aus einer zeitgemässen Auslegung von Artikel 77 des Bundesgesetzes über die politischen Rechte (BPR) ab. Im übrigen führte das Bundesgericht aus, dass es Sache des Gesetzgebers sei, darüber zu entscheiden, ob und wie die Frage der Nachzählung gesetzlich geregelt werden solle. An der 2009 erfolgten Auslegung von Artikel 77 BPR kann nicht festgehalten werden. Eine besondere Bedeutung kommt diesbezüglich dem Willen des Gesetzgebers bei der mittlerweile erfolgten Teilrevision des BPR zu, die im kommenden November in Kraft treten wird. Im Rahmen dieser Teilrevision haben die eidgenössischen Räte beschlossen, dass auch ein sehr knappes Abstimmungsergebnis nur dann eine Nachzählung erfordert, wenn Unregelmässigkeiten glaubhaft gemacht werden. Die fragliche Bestimmung ist zwar noch nicht anwendbar. Es ist aber zu berücksichtigen, dass damit eine Rückkehr zur früheren Praxis im Umgang mit Nachzählungen bezweckt ist, die keinen unbedingten Anspruch auf Nachzählung bei einem knappen Ausgang kannte. Der aktuelle Artikel 77 BPR ist deshalb nunmehr so auszulegen, dass ein Anspruch auf Nachzählung äusserst knapper Resultate bei eidgenössischen Abstimmungen nur dann besteht, wenn zusätzlich konkrete Anhaltspunkte darauf hinweisen, dass nicht korrekt ausgezählt worden ist. Bei der RTVG-Abstimmung bestehen weder schweizweit noch im Kanton Zürich konkrete Anzeichen auf Unregelmässigkeiten, die nach Art oder Umfang geeignet wären, das Resultat zu beeinflussen. Die von den Beschwerdeführern genannten Ungereimtheiten sind marginal, kommen in ähnlicher Art und Weise bei jeder eidgenössischen Abstimmung vor und wurden rechtzeitig korrigiert.
Lausanne, le 19 août 2015 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêts du 9 août 2015 (1C_348/2015, 1C_350/2015, 1C_356/2015, 1C_360/2015) Pas de nouveau décompte du vote sur la LRTV Le résultat de la votation populaire fédérale du 14 juin 2015 sur la modification de la loi sur la radio et la télévision (LRTV) ne sera pas recompté. Le Tribunal fédéral rejette les recours déposés séparément par quatre personnes. Les électeurs suisses ont accepté plusieurs modifications de la LRTV lors de la votation populaire du 14 juin 2015. Selon les résultats finaux officiels provisoires, les modifications législatives ont été acceptées par 1'128'369 voix contre 1'124'673, soit une différence de 3696 voix. Dans leurs recours au Tribunal fédéral, quatre personnes demandent en substance un nouveau décompte soit sur le plan fédéral, soit dans le canton de Zurich. Le Tribunal fédéral rejette les recours, dans la mesure de leur recevabilité, lors de sa séance publique de mercredi. Il est vrai que le Tribunal fédéral avait retenu dans un arrêt de 2009 que lors de votations fédérales il existait en principe un droit à un nouveau décompte des bulletins de vote en cas de résultats très serrés, indépendamment d'indices d'irrégularités dans le décompte (ATF 136 II 132). Le Tribunal fédéral tirait ce droit d'une interprétation évolutive de l'art. 77 de la loi fédérale sur les droits politiques (LDP). Finalement, le Tribunal fédéral invitait le législateur fédéral de décider si et comment la question du " recomptage " devait être réglée dans la loi. Le Tribunal fédéral renonce à l'interprétation de l'art. 77 LDP opérée en 2009. En effet, une importance particulière doit désormais être accordée à la volonté que le législateur a manifestée lors de la révision partielle de la LDP adoptée en 2014 et qui entrera en vigueur en novembre prochain. Dans le cadre de cette révision partielle, le parlement a décidé qu'un nouveau décompte des voix en cas de résultat très serré à l'occasion d'une votation n'était exigible qu'en présence d'indices probants d'irrégularités. Cette disposition n'est toutefois pas encore en vigueur. Il y a lieu cependant de considérer que le législateur souhaite un retour à la pratique antérieure en ce sens que le droit au recomptage automatique en cas de résultat serré n'était pas reconnu. L'actuel article 77 LDP doit désormais s'interpréter comme n'accordant un droit à un nouveau décompte des voix en cas de résultats très serrés lors de votations fédérales qu'en présence d'indices concrets supplémentaires de décompte erroné. Lors de la votation sur la LRTV, il n'y avait pas d'indices concrets d'irrégularités qui auraient pu influencer le résultat de la votation ni dans le canton de Zurich, ni au niveau de la Suisse. Les irrégularités dénoncées par les recourants sont marginales, surviennent d'une manière ou d'une autre lors de chaque votation fédérale et furent corrigées à temps.
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An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 30. Januar 2014 Embargo: 30. Januar 2014, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteile vom 22. Januar 2014 (1C_350/2013, 1C_352/2013, 1C_354/2013) Der Freiheitsentzug zur Verhinderung einer unbewilligten Demonstration muss von einem Richter überprüft werden Personen, die von der Polizei während mehrerer Stunden festgenommen werden, um unbewilligte Demonstrationen nach einer 1. Mai-Feier zu verhindern, haben Anspruch auf unmittelbare Anrufung eines Richters. Das Bundesgericht heisst Beschwerden von drei betroffenen Personen teilweise gut und überweist die Angelegenheit an das Zwangsmassnahmengericht zur materiellen Beurteilung. Am Nachmittag nach den Feierlichkeiten zum 1. Mai 2011 in Zürich wurden über 500 Personen auf dem Kanzleiareal/Helvetiaplatz von der Polizei umzingelt und dort bis zu 2½ Stunden festgehalten. Danach wurden sie mit gefesselten Händen in einem Gefangenentransport zur sicherheitspolizeilichen Überprüfung ins Kasernenareal verbracht, wo sie vorübergehend in einer Zelle eingeschlossen waren. Dieser polizeiliche Gewahrsam dauerte je nach Person bis zu 3½ Stunden. Im Laufe des Abends des 1. Mai 2011 wurden die Betroffenen entlassen mit der Auflage, ein näher bezeichnetes Gebiet in der Zürcher Innenstadt (im Wesentlichen die Stadtkreise 1, 4 und 5) während 24 Stunden nicht zu betreten. Die Sicherheitsdirektion und das Verwaltungsgericht des Kantons Zürich bestätigten die Rechtmässigkeit des Freiheitsentzugs und der übrigen Anordnungen der Polizei. Das Bundesgericht ruft auf Beschwerden von drei Betroffenen hin in Erinnerung, dass bei einem Freiheitsentzug von Verfassungs wegen ein Anspruch auf direkte Beurteilung durch einen Richter besteht (Art. 31 Abs. 4 BV; BGE 136 I 87 E. 6.5.2 S. 107 f. betreffend das Polizeigesetz des Kantons Zürich). Die Einkesselung auf dem Kanzleiareal/Helvetiaplatz stellt für sich allein noch keinen solchen Freiheitsentzug dar. Die weitere sicherheitspolizeiliche Überprüfung ist hingegen wegen der Dauer und der polizeilichen Behandlung (Fesselung, Gefangenentransport und Einsperrung in eine Zelle) ein derart einschneidender Eingriff in die persönliche Freiheit, dass ein Freiheitsentzug im Sinne von Art. 31 Abs. 4 BV zu bejahen ist. Dieser muss vom Zwangsmassnahmengericht, das nach kantonalem Recht zuständig ist, so rasch als möglich überprüft werden. Das Bundesgericht überweist zwei Beschwerden an das Zwangsmassnahmengericht, damit es den massgebenden Sachverhalt in einem gerichtlichen Verfahren feststellen kann und die Rechtmässigkeit der polizeilichen Behandlung so rasch wie möglich materiell beurteilt. Die Beschwerde eines weiteren Betroffenen (Verfahren 1C_354/2013) führt zu einer Überweisung an das Obergericht des Kantons Zürich, damit diese Angelegenheit mit einem dort in gleicher Sache hängigen Verfahren vereinigt werden kann.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 30 janvier 2014 Embargo : 30 janvier 2014, 12:00 heures Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêts du 22 janvier 2014 (1C_350/2013, 1C_352/2013, 1C_354/2013) Une privation de liberté afin d'empêcher une manifestation non-autorisée doit faire l'objet d'un contrôle par un juge Les personnes arrêtées pendant plusieurs heures par la police afin d'empêcher une manifestation non-autorisée à l'occasion de la fête du 1er mai, ont le droit de s'en plaindre directement auprès d'un juge. Le Tribunal fédéral admet partiellement les recours de trois justiciables et renvoie les causes devant le Tribunal des mesures de contrainte pour jugement sur le fond. Dans l'après-midi suivant les festivités du 1er mai 2011 à Zurich, plus de 500 personnes ont été encerclées par la police sur l'Helvetiaplatz/Kanzleiareal et maintenues sur place durant deux heures et demie. Elles ont ensuite été emmenées, mains attachées, par convoi aux casernes de police, afin d'y être soumises à un contrôle de sécurité. Elles ont été placées en cellules. Pour certains, la détention a duré près de trois heures et demie. Dans la soirée du 1er mai 2011, les personnes concernées ont été remises en liberté avec l'interdiction de se rendre dans le centre-ville de Zurich (soit les arrondissements 1, 4 et 5) pendant vingt-quatre heures. La Direction de la sécurité et le Tribunal administratif du canton de Zurich ont confirmé la légalité des mesures de privation de liberté et des autres dispositions prises par la police. Saisi de trois recours, le Tribunal fédéral rappelle que la Constitution prévoit le droit de saisir directement un juge afin qu'il se prononce sur la légalité d'une mesure de privation de liberté (art. 31 al. 4 Cst., cf. ATF 136 I 87 consid. 6.5.2 p. 107 ss, concernant déjà la loi zurichoise sur la police). La mise en place d'un cordon sur l'Helvetiaplatz/Kanzleiareal ne saurait être considérée à elle-seule comme une privation de liberté. En revanche, le contrôle de sécurité, compte tenu de la durée et des mesures prises par la police (mains attachées, transport sécurisé, détention en cellule), constitue une atteinte grave à la liberté personnelle et doit être qualifiée de privation de liberté au sens de l'art. 31 al. 4 Cst. Elle doit faire l'objet d'un examen dans les plus brefs délais par le Tribunal des mesures de contrainte, compétent selon le droit cantonal. Le Tribunal fédéral renvoie deux recours au Tribunal des mesures de contrainte, afin que l'état de fait déterminant soit établi dans une procédure judiciaire et que cette autorité puisse se prononcer matériellement sur la légalité des mesures prises par la police. Le troisième recours (procédure 1C_354/2013) donne lieu à un renvoi au Tribunal cantonal du canton de Zurich, en vue d'une jonction avec une procédure encore pendante concernant la même affaire.
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1C_350_2013_2014_01_30_T_{lang}
Lausanne, 30. Januar 2014 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteile vom 22. Januar 2014 (1C_350/2013, 1C_352/2013, 1C_354/2013) Der Freiheitsentzug zur Verhinderung einer unbewilligten Demonstration muss von einem Richter überprüft werden Personen, die von der Polizei während mehrerer Stunden festgenommen werden, um unbewilligte Demonstrationen nach einer 1. Mai-Feier zu verhindern, haben Anspruch auf unmittelbare Anrufung eines Richters. Das Bundesgericht heisst Beschwerden von drei betroffenen Personen teilweise gut und überweist die Angelegenheit an das Zwangsmassnahmengericht zur materiellen Beurteilung. Am Nachmittag nach den Feierlichkeiten zum 1. Mai 2011 in Zürich wurden über 500 Personen auf dem Kanzleiareal/Helvetiaplatz von der Polizei umzingelt und dort bis zu 2½ Stunden festgehalten. Danach wurden sie mit gefesselten Händen in einem Gefangenentransport zur sicherheitspolizeilichen Überprüfung ins Kasernenareal verbracht, wo sie vorübergehend in einer Zelle eingeschlossen waren. Dieser polizeiliche Gewahrsam dauerte je nach Person bis zu 3½ Stunden. Im Laufe des Abends des 1. Mai 2011 wurden die Betroffenen entlassen mit der Auflage, ein näher bezeichnetes Gebiet in der Zürcher Innenstadt (im Wesentlichen die Stadtkreise 1, 4 und 5) während 24 Stunden nicht zu betreten. Die Sicherheitsdirektion und das Verwaltungsgericht des Kantons Zürich bestätigten die Rechtmässigkeit des Freiheitsentzugs und der übrigen Anordnungen der Polizei. Das Bundesgericht ruft auf Beschwerden von drei Betroffenen hin in Erinnerung, dass bei einem Freiheitsentzug von Verfassungs wegen ein Anspruch auf direkte Beurteilung durch einen Richter besteht (Art. 31 Abs. 4 BV; BGE 136 I 87 E. 6.5.2 S. 107 f. betreffend das Polizeigesetz des Kantons Zürich). Die Einkesselung auf dem Kanzleiareal/Helvetiaplatz stellt für sich allein noch keinen solchen Freiheitsentzug dar. Die weitere sicherheitspolizeiliche Überprüfung ist hingegen wegen der Dauer und der polizeilichen Behandlung (Fesselung, Gefangenentransport und Einsperrung in eine Zelle) ein derart einschneidender Eingriff in die persönliche Freiheit, dass ein Freiheitsentzug im Sinne von Art. 31 Abs. 4 BV zu bejahen ist. Dieser muss vom Zwangsmassnahmengericht, das nach kantonalem Recht zuständig ist, so rasch als möglich überprüft werden. Das Bundesgericht überweist zwei Beschwerden an das Zwangsmassnahmengericht, damit es den massgebenden Sachverhalt in einem gerichtlichen Verfahren feststellen kann und die Rechtmässigkeit der polizeilichen Behandlung so rasch wie möglich materiell beurteilt. Die Beschwerde eines weiteren Betroffenen (Verfahren 1C_354/2013) führt zu einer Überweisung an das Obergericht des Kantons Zürich, damit diese Angelegenheit mit einem dort in gleicher Sache hängigen Verfahren vereinigt werden kann.
Lausanne, le 30 janvier 2014 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêts du 22 janvier 2014 (1C_350/2013, 1C_352/2013, 1C_354/2013) Une privation de liberté afin d'empêcher une manifestation non-autorisée doit faire l'objet d'un contrôle par un juge Les personnes arrêtées pendant plusieurs heures par la police afin d'empêcher une manifestation non-autorisée à l'occasion de la fête du 1er mai, ont le droit de s'en plaindre directement auprès d'un juge. Le Tribunal fédéral admet partiellement les recours de trois justiciables et renvoie les causes devant le Tribunal des mesures de contrainte pour jugement sur le fond. Dans l'après-midi suivant les festivités du 1er mai 2011 à Zurich, plus de 500 personnes ont été encerclées par la police sur l'Helvetiaplatz/Kanzleiareal et maintenues sur place durant deux heures et demie. Elles ont ensuite été emmenées, mains attachées, par convoi aux casernes de police, afin d'y être soumises à un contrôle de sécurité. Elles ont été placées en cellules. Pour certains, la détention a duré près de trois heures et demie. Dans la soirée du 1er mai 2011, les personnes concernées ont été remises en liberté avec l'interdiction de se rendre dans le centre-ville de Zurich (soit les arrondissements 1, 4 et 5) pendant vingt-quatre heures. La Direction de la sécurité et le Tribunal administratif du canton de Zurich ont confirmé la légalité des mesures de privation de liberté et des autres dispositions prises par la police. Saisi de trois recours, le Tribunal fédéral rappelle que la Constitution prévoit le droit de saisir directement un juge afin qu'il se prononce sur la légalité d'une mesure de privation de liberté (art. 31 al. 4 Cst., cf. ATF 136 I 87 consid. 6.5.2 p. 107 ss, concernant déjà la loi zurichoise sur la police). La mise en place d'un cordon sur l'Helvetiaplatz/Kanzleiareal ne saurait être considérée à elle-seule comme une privation de liberté. En revanche, le contrôle de sécurité, compte tenu de la durée et des mesures prises par la police (mains attachées, transport sécurisé, détention en cellule), constitue une atteinte grave à la liberté personnelle et doit être qualifiée de privation de liberté au sens de l'art. 31 al. 4 Cst. Elle doit faire l'objet d'un examen dans les plus brefs délais par le Tribunal des mesures de contrainte, compétent selon le droit cantonal. Le Tribunal fédéral renvoie deux recours au Tribunal des mesures de contrainte, afin que l'état de fait déterminant soit établi dans une procédure judiciaire et que cette autorité puisse se prononcer matériellement sur la légalité des mesures prises par la police. Le troisième recours (procédure 1C_354/2013) donne lieu à un renvoi au Tribunal cantonal du canton de Zurich, en vue d'une jonction avec une procédure encore pendante concernant la même affaire.
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1C_358_2017_yyyy_mm_dd_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 5. September 2018 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 5. September 2018 (1C_358/2017) Zürcher Verwaltungsgericht: Überhöhte Gerichtsgebühr in Bausache Das Bundesgericht erachtet die vom Zürcher Verwaltungsgericht in einer Bausache von der Gemeinde Meilen als unterlegener Partei erhobene Gerichtsgebühr von 13'000 Franken als übermässig und mit dem Äquivalenzprinzip nicht mehr vereinbar. Es reduziert den Betrag wie von der Gemeinde beantragt auf 8'000 Franken. Die Gemeinde Meilen hatte 2016 die Bewilligung zum Bau von zwei Mehrfamilienhäusern verwehrt. Das Baurekursgericht des Kantons Zürich hob den Entscheid auf, da sich die geplanten Bauten entgegen der Meinung der Baubehörden von Meilen zureichend einordnen würden. Die Gemeinde gelangte dagegen ans Verwaltungsgericht des Kantons Zürich, das ihre Beschwerde abwies. Das Verwaltungsgericht erhob für seinen Entscheid eine Gerichtsgebühr von 13'000 Franken. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde der Gemeinde Meilen in Bezug auf die Höhe der Gerichtsgebühr in seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch gut und weist sie im Übrigen ab. Es reduziert die Gebühr gemäss dem Antrag der Gemeinde Meilen auf 8'000 Franken. Bei Gerichtskosten handelt es sich um Kausalabgaben für die Inanspruchnahme einer staatlichen Leistung. Gemäss dem Äquivalenzprinzip muss die Gebühr dabei in einem vernünftigen Verhältnis zum objektiven Wert der Leistung stehen. Für Baustreitigkeiten wie hier reicht der Gebührenrahmen im Kanton Zürich von 1'000 bis 50'000 Franken. Die Festlegung eines Gebührenrahmens entbindet die Behörden nicht, im Einzelfall die grundsätzlichen Prinzipien zur Bemessung zu beachten. Das gilt umso mehr, wenn der Gebührenrahmen wie im Kanton Zürich im Vergleich zu anderen Kantonen oder zum Bundesgericht sehr weit und die Obergrenze ausserordentlich hoch ist. Mit einer solch grossen Spanne ist die Rechtssicherheit nicht mehr per se gewährleistet. Der konkrete Fall kann baurechtlich als von durchschnittlicher Schwierigkeit erachtet werden. Dem Verwaltungsgericht wurde kein ausserordentlicher Arbeitsaufwand verursacht. Bereits aufgrund dieser Umstände erscheint die Gebühr von 13'000 Franken als übermässig. Mit Blick auf das Äquivalenzprinzip ist zudem zu beachten, dass die Parteientschädigung an die Gegenpartei rund vier mal tiefer ausgefallen ist als die Gerichtsgebühr für die Gemeinde Meilen und dass das Baurekursgericht, welches mehr Arbeitsaufwand hatte, nur eine Gerichtsgebühr von 8'000 Franken festgesetzt hatte.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 5 septembre 2018 Pas d'embargo Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 5 septembre 2018 (1C_358/2017) Tribunal administratif de Zurich : frais judiciaires excessifs en matière de construction Le Tribunal fédéral considère que l'émolument judiciaire de 13'000 francs mis, par le Tribunal administratif zurichois, à la charge de la Commune de Meilen en tant que partie qui succombe était excessif et n'était plus compatible avec le principe d'équivalence. Il en réduit le montant à 8'000 francs, conformément à la conclusion de la Commune. La Commune de Meilen avait refusé en 2016 l'autorisation de construire deux immeubles d'habitation. Le Tribunal de première instance en matière de construction a annulé cette décision au motif que les constructions projetées, contrairement à l'avis de la Commune de Meilen, étaient suffisamment intégrées au site. Le recours formé contre cette décision par la Commune a été rejeté par le Tribunal administratif zurichois. Celuici a arrêté l'émolument judiciaire à 13'000 francs pour sa décision. Lors de sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral admet le recours de la Commune en ce qui concerne le montant des frais judiciaires et le rejette pour le surplus. Il réduit ces frais, conformément à la conclusion chiffrée de la Commune de Meilen, à 8'000 francs. Les frais judiciaires constituent des contributions causales représentant la contrepartie d'une prestation étatique. Selon le principe d'équivalence, les frais de justice doivent être dans un rapport raisonnable avec la valeur objective de la prestation fournie. Pour les litiges relevant du droit de la construction dans le canton de Zurich, comme en l'espèce, le cadre tarifaire de l'émolument judiciaire s'étend de 1'000 à 50'000 francs. L'existence d'un cadre tarifaire ne dispense cependant pas les autorités de l'obligation d'observer les principes fondamentaux dans chaque cas concret. Cela vaut d'autant plus si le cadre tarifaire est large et la limite maximale particulièrement élevée, comme c'est le cas dans le canton de Zurich, en comparaison avec d'autres cantons ou avec le Tribunal fédéral. Avec une fourchette si large, la sécurité du droit n'est en soi plus garantie. En l'occurrence, la présente cause relevant du droit des constructions était d'une difficulté moyenne. Cette affaire n'a pas entraîné une charge de travail considérable pour le Tribunal administratif. Déjà en raison de ces circonstances, l'émolument de 13'000 francs apparaît excessif. En outre, en ce qui concerne le principe d'équivalence, il convient de relever, d'une part, que l'émolument judiciaire contesté correspond presque au quadruple de l'indemnité mise à la charge de la Commune pour les frais d'avocat de la partie qui a obtenu gain de cause, et d'autre part, que le Tribunal de première instance en matière de construction, qui a eu plus de travail que le Tribunal administratif, a fixé l'émolument à seulement 8'000 francs.
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Lausanne, 5. September 2018 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 5. September 2018 (1C_358/2017) Zürcher Verwaltungsgericht: Überhöhte Gerichtsgebühr in Bausache Das Bundesgericht erachtet die vom Zürcher Verwaltungsgericht in einer Bausache von der Gemeinde Meilen als unterlegener Partei erhobene Gerichtsgebühr von 13'000 Franken als übermässig und mit dem Äquivalenzprinzip nicht mehr vereinbar. Es reduziert den Betrag wie von der Gemeinde beantragt auf 8'000 Franken. Die Gemeinde Meilen hatte 2016 die Bewilligung zum Bau von zwei Mehrfamilienhäusern verwehrt. Das Baurekursgericht des Kantons Zürich hob den Entscheid auf, da sich die geplanten Bauten entgegen der Meinung der Baubehörden von Meilen zureichend einordnen würden. Die Gemeinde gelangte dagegen ans Verwaltungsgericht des Kantons Zürich, das ihre Beschwerde abwies. Das Verwaltungsgericht erhob für seinen Entscheid eine Gerichtsgebühr von 13'000 Franken. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde der Gemeinde Meilen in Bezug auf die Höhe der Gerichtsgebühr in seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch gut und weist sie im Übrigen ab. Es reduziert die Gebühr gemäss dem Antrag der Gemeinde Meilen auf 8'000 Franken. Bei Gerichtskosten handelt es sich um Kausalabgaben für die Inanspruchnahme einer staatlichen Leistung. Gemäss dem Äquivalenzprinzip muss die Gebühr dabei in einem vernünftigen Verhältnis zum objektiven Wert der Leistung stehen. Für Baustreitigkeiten wie hier reicht der Gebührenrahmen im Kanton Zürich von 1'000 bis 50'000 Franken. Die Festlegung eines Gebührenrahmens entbindet die Behörden nicht, im Einzelfall die grundsätzlichen Prinzipien zur Bemessung zu beachten. Das gilt umso mehr, wenn der Gebührenrahmen wie im Kanton Zürich im Vergleich zu anderen Kantonen oder zum Bundesgericht sehr weit und die Obergrenze ausserordentlich hoch ist. Mit einer solch grossen Spanne ist die Rechtssicherheit nicht mehr per se gewährleistet. Der konkrete Fall kann baurechtlich als von durchschnittlicher Schwierigkeit erachtet werden. Dem Verwaltungsgericht wurde kein ausserordentlicher Arbeitsaufwand verursacht. Bereits aufgrund dieser Umstände erscheint die Gebühr von 13'000 Franken als übermässig. Mit Blick auf das Äquivalenzprinzip ist zudem zu beachten, dass die Parteientschädigung an die Gegenpartei rund vier mal tiefer ausgefallen ist als die Gerichtsgebühr für die Gemeinde Meilen und dass das Baurekursgericht, welches mehr Arbeitsaufwand hatte, nur eine Gerichtsgebühr von 8'000 Franken festgesetzt hatte.
Lausanne, le 5 septembre 2018 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 5 septembre 2018 (1C_358/2017) Tribunal administratif de Zurich : frais judiciaires excessifs en matière de construction Le Tribunal fédéral considère que l'émolument judiciaire de 13'000 francs mis, par le Tribunal administratif zurichois, à la charge de la Commune de Meilen en tant que partie qui succombe était excessif et n'était plus compatible avec le principe d'équivalence. Il en réduit le montant à 8'000 francs, conformément à la conclusion de la Commune. La Commune de Meilen avait refusé en 2016 l'autorisation de construire deux immeubles d'habitation. Le Tribunal de première instance en matière de construction a annulé cette décision au motif que les constructions projetées, contrairement à l'avis de la Commune de Meilen, étaient suffisamment intégrées au site. Le recours formé contre cette décision par la Commune a été rejeté par le Tribunal administratif zurichois. Celuici a arrêté l'émolument judiciaire à 13'000 francs pour sa décision. Lors de sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral admet le recours de la Commune en ce qui concerne le montant des frais judiciaires et le rejette pour le surplus. Il réduit ces frais, conformément à la conclusion chiffrée de la Commune de Meilen, à 8'000 francs. Les frais judiciaires constituent des contributions causales représentant la contrepartie d'une prestation étatique. Selon le principe d'équivalence, les frais de justice doivent être dans un rapport raisonnable avec la valeur objective de la prestation fournie. Pour les litiges relevant du droit de la construction dans le canton de Zurich, comme en l'espèce, le cadre tarifaire de l'émolument judiciaire s'étend de 1'000 à 50'000 francs. L'existence d'un cadre tarifaire ne dispense cependant pas les autorités de l'obligation d'observer les principes fondamentaux dans chaque cas concret. Cela vaut d'autant plus si le cadre tarifaire est large et la limite maximale particulièrement élevée, comme c'est le cas dans le canton de Zurich, en comparaison avec d'autres cantons ou avec le Tribunal fédéral. Avec une fourchette si large, la sécurité du droit n'est en soi plus garantie. En l'occurrence, la présente cause relevant du droit des constructions était d'une difficulté moyenne. Cette affaire n'a pas entraîné une charge de travail considérable pour le Tribunal administratif. Déjà en raison de ces circonstances, l'émolument de 13'000 francs apparaît excessif. En outre, en ce qui concerne le principe d'équivalence, il convient de relever, d'une part, que l'émolument judiciaire contesté correspond presque au quadruple de l'indemnité mise à la charge de la Commune pour les frais d'avocat de la partie qui a obtenu gain de cause, et d'autre part, que le Tribunal de première instance en matière de construction, qui a eu plus de travail que le Tribunal administratif, a fixé l'émolument à seulement 8'000 francs.
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1C_35_2015_yyyy_mm_dd_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 28. Oktober 2015 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 28. Oktober 2015 (1C_35/2015) IZRS-Jahreskonferenz 2014 zu Unrecht verboten Das Bundesgericht heisst die Beschwerde des Islamischen Zentralrats Schweiz (IZRS) gegen das vom Kantonsgericht des Kantons Freiburg bestätigte Verbot zur Durchführung der IZRS-Jahreskonferenz im November 2014 gut. Das Versammlungsverbot lässt sich weder auf das kantonale Gesetz über die öffentlichen Gaststätten noch die polizeiliche Generalklausel stützen. Der IZRS hatte im Juni 2014 um die Bewilligung für die Jahreskonferenz am 29. November 2014 im Forum Freiburg ersucht. Der Oberamtmann des Saanebezirks wies das Gesuch ab, da in erster Linie die Voraussetzungen für die Erteilung des Patents K (zum entgeltlichen Ausschank von Speisen und Getränken) gemäss dem kantonalen Gesetz über die öffentlichen Gaststätten (ÖGG) nicht erfüllt seien. Das Kantonsgericht des Kantons Freiburg wies die Beschwerde des IZRS am 25. November 2014 ab und bestätigte das Versammlungsverbot. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde des IZRS an seiner öffentlichen Sitzung vom Mittwoch gut und stellt fest, dass das Kantonsgericht die Bewilligung zu Unrecht verweigert hat. Bei der Durchführung der IZRS-Jahreskonferenz geht es um eine Versammlung auf privatem Grund. Versammlungen auf privatem Grund dürfen gemäss bundesgerichtlicher Praxis grundsätzlich nicht vom Einholen einer vorgängigen Bewilligung abhängig gemacht werden und nur aus besonders schwerwiegenden Gründen verboten werden. Die Auffassung des Kantonsgerichts, Versammlungen auf privatem Grund unterstünden generell einer Bewilligungspflicht, widerspricht der in der Bundesverfassung garantierten Versammlungsfreiheit und ist weder mit der Freiburger Kantonsverfassung noch mit der bundesgerichtlichen Rechtsprechung vereinbar. Zur Begründung des Verbots stützt sich das Kantonsgericht auf das ÖGG und hilfsweise auf die polizeiliche Generalklausel. Mit der Verweigerung des Patents K konnte dem IZRS jedoch formell nur untersagt werden, bei seiner Veranstaltung Teilnehmer gegen Entgelt zu bewirten. Ein Versammlungsverbot lässt sich indessen nicht auf das ÖGG stützen. Die polizeiliche Generalklausel kann zwar selbst schwerwiegende Eingriffe in die Grundrechte rechtfertigen. Voraussetzung dazu ist, dass die öffentliche Ordnung und fundamentale Rechtsgüter gegen schwere und unmittelbare Gefahren zu schützen sind, die nicht anders abgewehrt werden können. Im konkreten Fall ist nicht erstellt, dass von der Durchführung der Jahreskonferenz des IZRS ein erhebliches, von der Kantonspolizei mit verhältnismässigen Mitteln kaum beherrschbares Risiko für eine schwere Verletzung der öffentlichen Sicherheit und Ordnung ausgegangen wäre. Das ausgesprochene Versammlungsverbot erweist sich in dieser Hinsicht als unverhältnismässig.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 28 octobre 2015 Pas d'embargo Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 28 octobre 2015 (1C_35/2015) La conférence annuelle 2014 du Conseil central islamique suisse interdite à tort Le Tribunal fédéral admet le recours interjeté par le Conseil central islamique suisse (CCIS) contre le jugement du Tribunal cantonal fribourgeois confirmant l'interdiction de la tenue de sa conférence annuelle de novembre 2014. L'interdiction de réunion ne se justifie ni au regard de la loi cantonale sur les établissements publics ni sur la base de la clause générale de police. En juin 2014, le CCIS a requis de pouvoir organiser sa conférence annuelle le 29 novembre 2014 au Forum Fribourg. Le Préfet du district de la Sarine a refusé la délivrance de l'autorisation sollicitée au motif que les conditions définies par la loi cantonale sur les établissements publics pour l'octroi d'une patente K (vente et service de mets et boissons) n'étaient pas réalisées. Par arrêt du 25 novembre 2014, le Tribunal cantonal fribourgeois à écarté le recours formé par le CCIS et a confirmé l'interdiction décidée par le Préfet. Lors de sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral admet le recours du CCIS jugeant que la cour cantonale avait injustement refusé l'octroi de l'autorisation requise. La tenue de cette conférence relève de la question de la liberté de réunion sur le domaine privé. D'après la jurisprudence, les réunions dans un lieu privé ne sont pas soumises au régime de l'autorisation préalable et ne peuvent être interdites qu'en présence de motifs particulièrement graves. Soumettre, de façon générale, l'organisation de réunions sur le domaine privé à un régime d'autorisation est non seulement incompatible avec la garantie de la liberté de réunion consacrée par la Constitution fédérale mais également contraire à la constitution cantonale et à la jurisprudence du Tribunal fédéral. Le refus du Tribunal cantonal se base sur la loi cantonale sur les établissements publics, respectivement sur la clause générale de police. Le refus de la délivrance d'une patente K consacre toutefois uniquement l'interdiction pour le CCIS de servir aux participants de la conférence des mets et boissons contre rémunération; en ce sens, la loi cantonale ne peut fonder une interdiction de réunions. La clause générale de police permet en principe de justifier des atteintes graves aux droits fondamentaux; cela suppose néanmoins que l'ordre public et des biens juridiquement protégés soient menacés de façon grave et imminente et que seules de telles atteintes soient propres à écarter le danger. En l'espèce, il n'est pas établi que la tenue de la conférence annuelle du CCIS aurait engendré un risque considérable pour l'ordre et la sécurité publics, que la police cantonale n'aurait pas été à même de contrôler par la mise en oeuvre de moyens adéquats. L'interdiction s'avère dès lors comme disproportionnée.
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1C_35_2015_yyyy_mm_dd_T_{lang}
Lausanne, 28. Oktober 2015 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 28. Oktober 2015 (1C_35/2015) IZRS-Jahreskonferenz 2014 zu Unrecht verboten Das Bundesgericht heisst die Beschwerde des Islamischen Zentralrats Schweiz (IZRS) gegen das vom Kantonsgericht des Kantons Freiburg bestätigte Verbot zur Durchführung der IZRS-Jahreskonferenz im November 2014 gut. Das Versammlungsverbot lässt sich weder auf das kantonale Gesetz über die öffentlichen Gaststätten noch die polizeiliche Generalklausel stützen. Der IZRS hatte im Juni 2014 um die Bewilligung für die Jahreskonferenz am 29. November 2014 im Forum Freiburg ersucht. Der Oberamtmann des Saanebezirks wies das Gesuch ab, da in erster Linie die Voraussetzungen für die Erteilung des Patents K (zum entgeltlichen Ausschank von Speisen und Getränken) gemäss dem kantonalen Gesetz über die öffentlichen Gaststätten (ÖGG) nicht erfüllt seien. Das Kantonsgericht des Kantons Freiburg wies die Beschwerde des IZRS am 25. November 2014 ab und bestätigte das Versammlungsverbot. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde des IZRS an seiner öffentlichen Sitzung vom Mittwoch gut und stellt fest, dass das Kantonsgericht die Bewilligung zu Unrecht verweigert hat. Bei der Durchführung der IZRS-Jahreskonferenz geht es um eine Versammlung auf privatem Grund. Versammlungen auf privatem Grund dürfen gemäss bundesgerichtlicher Praxis grundsätzlich nicht vom Einholen einer vorgängigen Bewilligung abhängig gemacht werden und nur aus besonders schwerwiegenden Gründen verboten werden. Die Auffassung des Kantonsgerichts, Versammlungen auf privatem Grund unterstünden generell einer Bewilligungspflicht, widerspricht der in der Bundesverfassung garantierten Versammlungsfreiheit und ist weder mit der Freiburger Kantonsverfassung noch mit der bundesgerichtlichen Rechtsprechung vereinbar. Zur Begründung des Verbots stützt sich das Kantonsgericht auf das ÖGG und hilfsweise auf die polizeiliche Generalklausel. Mit der Verweigerung des Patents K konnte dem IZRS jedoch formell nur untersagt werden, bei seiner Veranstaltung Teilnehmer gegen Entgelt zu bewirten. Ein Versammlungsverbot lässt sich indessen nicht auf das ÖGG stützen. Die polizeiliche Generalklausel kann zwar selbst schwerwiegende Eingriffe in die Grundrechte rechtfertigen. Voraussetzung dazu ist, dass die öffentliche Ordnung und fundamentale Rechtsgüter gegen schwere und unmittelbare Gefahren zu schützen sind, die nicht anders abgewehrt werden können. Im konkreten Fall ist nicht erstellt, dass von der Durchführung der Jahreskonferenz des IZRS ein erhebliches, von der Kantonspolizei mit verhältnismässigen Mitteln kaum beherrschbares Risiko für eine schwere Verletzung der öffentlichen Sicherheit und Ordnung ausgegangen wäre. Das ausgesprochene Versammlungsverbot erweist sich in dieser Hinsicht als unverhältnismässig.
Lausanne, le 28 octobre 2015 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 28 octobre 2015 (1C_35/2015) La conférence annuelle 2014 du Conseil central islamique suisse interdite à tort Le Tribunal fédéral admet le recours interjeté par le Conseil central islamique suisse (CCIS) contre le jugement du Tribunal cantonal fribourgeois confirmant l'interdiction de la tenue de sa conférence annuelle de novembre 2014. L'interdiction de réunion ne se justifie ni au regard de la loi cantonale sur les établissements publics ni sur la base de la clause générale de police. En juin 2014, le CCIS a requis de pouvoir organiser sa conférence annuelle le 29 novembre 2014 au Forum Fribourg. Le Préfet du district de la Sarine a refusé la délivrance de l'autorisation sollicitée au motif que les conditions définies par la loi cantonale sur les établissements publics pour l'octroi d'une patente K (vente et service de mets et boissons) n'étaient pas réalisées. Par arrêt du 25 novembre 2014, le Tribunal cantonal fribourgeois à écarté le recours formé par le CCIS et a confirmé l'interdiction décidée par le Préfet. Lors de sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral admet le recours du CCIS jugeant que la cour cantonale avait injustement refusé l'octroi de l'autorisation requise. La tenue de cette conférence relève de la question de la liberté de réunion sur le domaine privé. D'après la jurisprudence, les réunions dans un lieu privé ne sont pas soumises au régime de l'autorisation préalable et ne peuvent être interdites qu'en présence de motifs particulièrement graves. Soumettre, de façon générale, l'organisation de réunions sur le domaine privé à un régime d'autorisation est non seulement incompatible avec la garantie de la liberté de réunion consacrée par la Constitution fédérale mais également contraire à la constitution cantonale et à la jurisprudence du Tribunal fédéral. Le refus du Tribunal cantonal se base sur la loi cantonale sur les établissements publics, respectivement sur la clause générale de police. Le refus de la délivrance d'une patente K consacre toutefois uniquement l'interdiction pour le CCIS de servir aux participants de la conférence des mets et boissons contre rémunération; en ce sens, la loi cantonale ne peut fonder une interdiction de réunions. La clause générale de police permet en principe de justifier des atteintes graves aux droits fondamentaux; cela suppose néanmoins que l'ordre public et des biens juridiquement protégés soient menacés de façon grave et imminente et que seules de telles atteintes soient propres à écarter le danger. En l'espèce, il n'est pas établi que la tenue de la conférence annuelle du CCIS aurait engendré un risque considérable pour l'ordre et la sécurité publics, que la police cantonale n'aurait pas été à même de contrôler par la mise en oeuvre de moyens adéquats. L'interdiction s'avère dès lors comme disproportionnée.
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1C_369_2014_2014_12_17_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 17. Dezember 2014 Embargo: 17. Dezember 2014, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 28. November 2014 (1C_369/2014) Quorum für Stadtzürcher Gemeinderatswahlen ist verfassungskonform Das gesetzliche Quorum von 5 Prozent der Stimmen zur Berücksichtigung von Parteien bei der Sitzverteilung im Gemeinderat (Parlament) der Stadt Zürich verstösst nicht gegen die Bundesverfassung. Die getroffene Regelung erscheint insgesamt noch als massvoll und die mit dem Quorum verbundene Einschränkung der Wahlrechtsgleichheit ist sachlich haltbar. Die Gemeindeordnung der Stadt Zürich sieht vor, dass Parteien beziehungsweise Listengruppen bei den Gemeinderatswahlen mindestens in einem der 9 Wahlkreise einen Stimmenanteil von 5 Prozent erreichen müssen, um an der Verteilung der 125 Sitze teilnehmen zu können. In seiner Beschwerde ans Bundesgericht machte ein Stimmbürger geltend, dass dieses Quorum gegen die in der Bundesverfassung (BV) verankerte Wahlrechtsgleichheit (Artikel 8 und 34 BV) verstosse und willkürlich sei. Jedenfalls auf kommunaler Ebene sei ein Quorum von 5 Prozent nicht gerechtfertigt, zumal eine allfällige Parteienzersplitterung die Funktionsfähigkeit des Stadt- und des Gemeinderates nicht gefährden würde. Das Bundesgericht weist die Beschwerde ab. Das gesetzliche Quorum hat zwar zur Folge, dass sämtliche Stimmen für Listengruppen gewichtslos bleiben, deren Listen in keinem Wahlkreis mindestens 5 Prozent der Stimmen erhalten. Diese Einschränkung der Wahlrechtsgleichheit lässt sich aber sachlich rechtfertigen. Ein legitimes Interesse an der Verhinderung einer allzu grossen Zersplitterung der politischen Kräfte im Parlament besteht in der Schweiz grundsätzlich auch für Parlamente auf Gemeindeebene. Gemäss Praxis des Bundesgerichts liegt die maximal zulässige Höhe für Quoren bei 10 Prozent. Die in der Stadt Zürich festgelegte Grenze liegt deutlich darunter. Abgeschwächt wird die getroffene Regelung dadurch, dass das Quorum nur in einem der Wahlkreise erreicht werden muss, damit eine Partei an der Sitzverteilung im ganzen Wahlgebiet teilnehmen kann. Angesichts seiner Ausgestaltung sowie der übrigen Umstände erweist sich das Quorum insgesamt noch als massvoll.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 17 décembre 2014 Embargo : 17 décembre 2014, 12:00 heures Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 28 novembre 2014 (1C_369/2014) Le quorum pour l'élection du parlement communal de la Ville de Zurich est conforme à la Constitution Le quorum légal de 5 % des voix, permettant aux partis de prendre part à la répartition des sièges du parlement communal de la Ville de Zurich ne viole pas la Constitution fédérale. Le règlement litigieux apparaît dans son ensemble encore mesuré et la restriction de l'égalité de droit en matière d'élection liée au quorum est admissible. Le règlement communal de la Ville de Zurich prévoit que pour les élections du parlement communal les partis ou les groupes de listes apparentées doivent atteindre une participation de 5 % des voix dans au moins une des 9 circonscriptions électorales, pour pouvoir participer à la répartition des 125 sièges. Dans son recours au Tribunal fédéral, un citoyen a fait valoir que ce quorum violait l'égalité de droit en matière d'élection garantie par la Constitution fédérale (art. 8 et 34 Cst.) et était arbitraire; dans tous les cas, sur le plan communal, un quorum de 5 % ne se justifiait pas, ce d'autant moins qu'un morcellement éventuel des partis ne compromettrait pas la capacité de fonctionnement des autorités communales. Le Tribunal fédéral a rejeté le recours. Le quorum légal a certes pour conséquence que toutes les voix obtenues par des groupes de listes - dont les listes ne récoltent dans aucune circonscription électorale au moins 5% des voix - ne sont pas prises en compte. Cette restriction de l'égalité de droit en matière d'élection se justifie objectivement. En effet, un intérêt légitime à empêcher un morcellement trop important des forces politiques au sein des législatifs existe en Suisse aussi pour les parlements communaux. Selon la pratique du Tribunal fédéral, un quorum de 10% constitue la limite maximale admissible. Le quorum prévu par la Ville de Zurich est clairement inférieur à cette limite. La rigueur de la réglementation litigieuse est en outre atténuée par le fait que le quorum doit être atteint seulement dans une circonscription électorale pour qu'un parti puisse participer à la répartition des sièges dans tout le territoire où a lieu l'élection. Compte tenu de ses modalités et des autres circonstances, le quorum litigieux s'avère dans son ensemble encore mesuré.
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Lausanne, 17. Dezember 2014 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 28. November 2014 (1C_369/2014) Quorum für Stadtzürcher Gemeinderatswahlen ist verfassungskonform Das gesetzliche Quorum von 5 Prozent der Stimmen zur Berücksichtigung von Parteien bei der Sitzverteilung im Gemeinderat (Parlament) der Stadt Zürich verstösst nicht gegen die Bundesverfassung. Die getroffene Regelung erscheint insgesamt noch als massvoll und die mit dem Quorum verbundene Einschränkung der Wahlrechtsgleichheit ist sachlich haltbar. Die Gemeindeordnung der Stadt Zürich sieht vor, dass Parteien beziehungsweise Listengruppen bei den Gemeinderatswahlen mindestens in einem der 9 Wahlkreise einen Stimmenanteil von 5 Prozent erreichen müssen, um an der Verteilung der 125 Sitze teilnehmen zu können. In seiner Beschwerde ans Bundesgericht machte ein Stimmbürger geltend, dass dieses Quorum gegen die in der Bundesverfassung (BV) verankerte Wahlrechtsgleichheit (Artikel 8 und 34 BV) verstosse und willkürlich sei. Jedenfalls auf kommunaler Ebene sei ein Quorum von 5 Prozent nicht gerechtfertigt, zumal eine allfällige Parteienzersplitterung die Funktionsfähigkeit des Stadt- und des Gemeinderates nicht gefährden würde. Das Bundesgericht weist die Beschwerde ab. Das gesetzliche Quorum hat zwar zur Folge, dass sämtliche Stimmen für Listengruppen gewichtslos bleiben, deren Listen in keinem Wahlkreis mindestens 5 Prozent der Stimmen erhalten. Diese Einschränkung der Wahlrechtsgleichheit lässt sich aber sachlich rechtfertigen. Ein legitimes Interesse an der Verhinderung einer allzu grossen Zersplitterung der politischen Kräfte im Parlament besteht in der Schweiz grundsätzlich auch für Parlamente auf Gemeindeebene. Gemäss Praxis des Bundesgerichts liegt die maximal zulässige Höhe für Quoren bei 10 Prozent. Die in der Stadt Zürich festgelegte Grenze liegt deutlich darunter. Abgeschwächt wird die getroffene Regelung dadurch, dass das Quorum nur in einem der Wahlkreise erreicht werden muss, damit eine Partei an der Sitzverteilung im ganzen Wahlgebiet teilnehmen kann. Angesichts seiner Ausgestaltung sowie der übrigen Umstände erweist sich das Quorum insgesamt noch als massvoll.
Lausanne, le 17 décembre 2014 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 28 novembre 2014 (1C_369/2014) Le quorum pour l'élection du parlement communal de la Ville de Zurich est conforme à la Constitution Le quorum légal de 5 % des voix, permettant aux partis de prendre part à la répartition des sièges du parlement communal de la Ville de Zurich ne viole pas la Constitution fédérale. Le règlement litigieux apparaît dans son ensemble encore mesuré et la restriction de l'égalité de droit en matière d'élection liée au quorum est admissible. Le règlement communal de la Ville de Zurich prévoit que pour les élections du parlement communal les partis ou les groupes de listes apparentées doivent atteindre une participation de 5 % des voix dans au moins une des 9 circonscriptions électorales, pour pouvoir participer à la répartition des 125 sièges. Dans son recours au Tribunal fédéral, un citoyen a fait valoir que ce quorum violait l'égalité de droit en matière d'élection garantie par la Constitution fédérale (art. 8 et 34 Cst.) et était arbitraire; dans tous les cas, sur le plan communal, un quorum de 5 % ne se justifiait pas, ce d'autant moins qu'un morcellement éventuel des partis ne compromettrait pas la capacité de fonctionnement des autorités communales. Le Tribunal fédéral a rejeté le recours. Le quorum légal a certes pour conséquence que toutes les voix obtenues par des groupes de listes - dont les listes ne récoltent dans aucune circonscription électorale au moins 5% des voix - ne sont pas prises en compte. Cette restriction de l'égalité de droit en matière d'élection se justifie objectivement. En effet, un intérêt légitime à empêcher un morcellement trop important des forces politiques au sein des législatifs existe en Suisse aussi pour les parlements communaux. Selon la pratique du Tribunal fédéral, un quorum de 10% constitue la limite maximale admissible. Le quorum prévu par la Ville de Zurich est clairement inférieur à cette limite. La rigueur de la réglementation litigieuse est en outre atténuée par le fait que le quorum doit être atteint seulement dans une circonscription électorale pour qu'un parti puisse participer à la répartition des sièges dans tout le territoire où a lieu l'élection. Compte tenu de ses modalités et des autres circonstances, le quorum litigieux s'avère dans son ensemble encore mesuré.
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An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 8. September 2014 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 4. September 2014 (1C_372/2014, 1C_373/2014) Einheitskasse: Beschwerden gegen Beiträge in KrankenkassenPublikationen abgewiesen Die Äusserungen zur Einheitskasse in den Kundenmagazinen von mehreren grossen Krankenversicherungen erscheinen nicht geeignet, das Resultat der Abstimmung vom kommenden 28. September über die Initiative "Für eine öffentliche Krankenkasse" wesentlich zu beeinflussen. Das Bundesgericht weist die Stimmrechtsbeschwerden von zwei Personen ab. Sieben grosse Krankenkassen haben in ihren Kundenmagazinen und Newslettern von Januar bis Juni 2014 mit Artikeln und Interviews über die Initiative "Für eine öffentliche Krankenkasse" informiert. Zwei Personen aus den Kantonen Basel-Stadt und Bern haben dagegen Beschwerde beim Bundesgericht eingereicht. Sie machen geltend, dass die Krankenkassen mit einseitigen Informationen die Abstimmungsfreiheit verletzen würden. Das Bundesgericht weist die beiden Stimmrechtsbeschwerden ab, soweit es darauf eintritt. Gemäss dem Urteil nehmen Krankenkassen im Bereich der obligatorischen Krankenpflegeversicherung staatliche Aufgaben wahr. Sie müssen deshalb bei Interventionen im Vorfeld von Abstimmungen die gleichen Regeln beachten wie Behörden und sind damit an die Grundsätze der Sachlichkeit, der Transparenz und der Verhältnismässigkeit gebunden. Letzteres bedeutet insbesondere, dass sie sich Zurückhaltung auferlegen und nicht als bestimmender Akteur einer Kampagne auftreten dürfen. Weil die Abstimmung über die Einheitskasse die Krankenkassen in qualifizierter Weise betrifft, sind sie allerdings nicht zu politischer Neutralität verpflichtet. Vielmehr dürfen sie im Abstimmungskampf mit sachlichen Argumenten ihren eigenen Standpunkt vertreten. In seinen Erwägungen weist das Bundesgericht zwar darauf hin, dass jedenfalls ein Dossier zu einseitig war und sich über die Sachlichkeit weiterer Beiträge in den angefochtenen Publikationen streiten lässt. Diese sind jedoch klar als Stellungnahmen von Organisationen zu erkennen, die von der Initiative betroffen sind. Angesichts der intensiv geführten Diskussion um die Einheitskasse, in der auch einflussreiche Befürworter der Initiative zu Wort kommen, erscheinen die beanstandeten Äusserungen weder für sich allein noch zusammen genommen geeignet, das Resultat der Abstimmung wesentlich zu beeinflussen. Den Befürwortern der Einheitskasse blieb genügend Zeit, um gewisse Verzerrungen oder einseitige Argumentationen aus ihrer Sicht zu kommentieren oder richtigzustellen. Das Bundesgericht betont, dass sich seine Beurteilung im konkreten Fall einzig auf Einwände bezieht, die von den Beschwerdeführern in genügender Weise begründet wurden. Mangels ausreichender Begründung ist es auf die Beschwerde zu einem erheblichen Teil nicht eingetreten.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 8 septembre 2014 Pas d'embargo Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 4 septembre 2014 (1C_372/2014, 1C_373/2014) Caisse unique : rejet des recours contre des articles parus dans des publications de caisses-maladie Les propos au sujet de la caisse unique contenus dans les magazines de plusieurs grandes compagnies d'assurance-maladie destinés à leurs membres ne sont pas de nature à influencer le résultat de la votation du 28 septembre 2014 sur l'initiative « Pour une caisse publique d'assurance-maladie ». Le Tribunal fédéral rejette les recours pour violation des droits politiques de deux particuliers. Sept grandes caisses-maladie ont consacré des articles et des interviews concernant l'initiative « Pour une caisse publique d'assurance-maladie », parus entre janvier et juin 2014 dans les magazines et newsletters destinés à leurs membres. Deux particuliers des cantons de Bâle-Ville et de Berne ont déposé un recours auprès du Tribunal fédéral en faisant valoir que les caisses-maladie avaient violé la liberté de vote par des informations peu objectives. Le Tribunal fédéral rejette les deux recours dans la mesure où ils sont recevables. Selon cet arrêt, les caisses-maladie assument des tâches étatiques dans le domaine de l'assurance obligatoire des soins. C'est pourquoi elles doivent observer les mêmes règles que les autorités lorsqu'elles interviennent avant des votations et respecter les principes d'objectivité, de transparence et de proportionnalité. Cela ne signifie pas pour autant qu'elles doivent faire preuve de retenue et qu'elles ne puissent pas prendre part comme acteur déterminant à la campagne précédant le scrutin. Etant donné que la votation sur la caisse unique les touche plus particulièrement, les caisses-maladie ne sont pas tenues à une neutralité politique. Elles peuvent au contraire défendre leur point de vue avec des arguments objectifs dans la campagne précédant la votation. Dans ses considérants, le Tribunal fédéral concède qu'une publication était trop partiale et que l'on peut discuter de l'objectivité de certaines autres. Ces articles sont toutefois clairement reconnaissables en tant que prises de position d'organisations qui sont touchées par l'initiative. Au regard du débat nourri qui a lieu autour de la caisse unique et auquel participent également des acteurs politiques importants favorables à l'initiative, les propos litigieux, pris isolément ou dans leur ensemble, ne sont pas de nature à influencer de manière essentielle le résultat de la votation. Les partisans de la caisse unique disposaient de suffisamment de temps pour commenter ou rectifier les propos qu'ils considèrent comme erronés ou peu objectifs. Le Tribunal fédéral souligne que son arrêt traite uniquement des critiques qui ont été suffisamment motivées par les recourants et qu'il n'est pas entré en matière sur celles qui ne l'étaient pas.
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Lausanne, 8. September 2014 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 4. September 2014 (1C_372/2014, 1C_373/2014) Einheitskasse: Beschwerden gegen Beiträge in KrankenkassenPublikationen abgewiesen Die Äusserungen zur Einheitskasse in den Kundenmagazinen von mehreren grossen Krankenversicherungen erscheinen nicht geeignet, das Resultat der Abstimmung vom kommenden 28. September über die Initiative "Für eine öffentliche Krankenkasse" wesentlich zu beeinflussen. Das Bundesgericht weist die Stimmrechtsbeschwerden von zwei Personen ab. Sieben grosse Krankenkassen haben in ihren Kundenmagazinen und Newslettern von Januar bis Juni 2014 mit Artikeln und Interviews über die Initiative "Für eine öffentliche Krankenkasse" informiert. Zwei Personen aus den Kantonen Basel-Stadt und Bern haben dagegen Beschwerde beim Bundesgericht eingereicht. Sie machen geltend, dass die Krankenkassen mit einseitigen Informationen die Abstimmungsfreiheit verletzen würden. Das Bundesgericht weist die beiden Stimmrechtsbeschwerden ab, soweit es darauf eintritt. Gemäss dem Urteil nehmen Krankenkassen im Bereich der obligatorischen Krankenpflegeversicherung staatliche Aufgaben wahr. Sie müssen deshalb bei Interventionen im Vorfeld von Abstimmungen die gleichen Regeln beachten wie Behörden und sind damit an die Grundsätze der Sachlichkeit, der Transparenz und der Verhältnismässigkeit gebunden. Letzteres bedeutet insbesondere, dass sie sich Zurückhaltung auferlegen und nicht als bestimmender Akteur einer Kampagne auftreten dürfen. Weil die Abstimmung über die Einheitskasse die Krankenkassen in qualifizierter Weise betrifft, sind sie allerdings nicht zu politischer Neutralität verpflichtet. Vielmehr dürfen sie im Abstimmungskampf mit sachlichen Argumenten ihren eigenen Standpunkt vertreten. In seinen Erwägungen weist das Bundesgericht zwar darauf hin, dass jedenfalls ein Dossier zu einseitig war und sich über die Sachlichkeit weiterer Beiträge in den angefochtenen Publikationen streiten lässt. Diese sind jedoch klar als Stellungnahmen von Organisationen zu erkennen, die von der Initiative betroffen sind. Angesichts der intensiv geführten Diskussion um die Einheitskasse, in der auch einflussreiche Befürworter der Initiative zu Wort kommen, erscheinen die beanstandeten Äusserungen weder für sich allein noch zusammen genommen geeignet, das Resultat der Abstimmung wesentlich zu beeinflussen. Den Befürwortern der Einheitskasse blieb genügend Zeit, um gewisse Verzerrungen oder einseitige Argumentationen aus ihrer Sicht zu kommentieren oder richtigzustellen. Das Bundesgericht betont, dass sich seine Beurteilung im konkreten Fall einzig auf Einwände bezieht, die von den Beschwerdeführern in genügender Weise begründet wurden. Mangels ausreichender Begründung ist es auf die Beschwerde zu einem erheblichen Teil nicht eingetreten.
Lausanne, le 8 septembre 2014 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 4 septembre 2014 (1C_372/2014, 1C_373/2014) Caisse unique : rejet des recours contre des articles parus dans des publications de caisses-maladie Les propos au sujet de la caisse unique contenus dans les magazines de plusieurs grandes compagnies d'assurance-maladie destinés à leurs membres ne sont pas de nature à influencer le résultat de la votation du 28 septembre 2014 sur l'initiative « Pour une caisse publique d'assurance-maladie ». Le Tribunal fédéral rejette les recours pour violation des droits politiques de deux particuliers. Sept grandes caisses-maladie ont consacré des articles et des interviews concernant l'initiative « Pour une caisse publique d'assurance-maladie », parus entre janvier et juin 2014 dans les magazines et newsletters destinés à leurs membres. Deux particuliers des cantons de Bâle-Ville et de Berne ont déposé un recours auprès du Tribunal fédéral en faisant valoir que les caisses-maladie avaient violé la liberté de vote par des informations peu objectives. Le Tribunal fédéral rejette les deux recours dans la mesure où ils sont recevables. Selon cet arrêt, les caisses-maladie assument des tâches étatiques dans le domaine de l'assurance obligatoire des soins. C'est pourquoi elles doivent observer les mêmes règles que les autorités lorsqu'elles interviennent avant des votations et respecter les principes d'objectivité, de transparence et de proportionnalité. Cela ne signifie pas pour autant qu'elles doivent faire preuve de retenue et qu'elles ne puissent pas prendre part comme acteur déterminant à la campagne précédant le scrutin. Etant donné que la votation sur la caisse unique les touche plus particulièrement, les caisses-maladie ne sont pas tenues à une neutralité politique. Elles peuvent au contraire défendre leur point de vue avec des arguments objectifs dans la campagne précédant la votation. Dans ses considérants, le Tribunal fédéral concède qu'une publication était trop partiale et que l'on peut discuter de l'objectivité de certaines autres. Ces articles sont toutefois clairement reconnaissables en tant que prises de position d'organisations qui sont touchées par l'initiative. Au regard du débat nourri qui a lieu autour de la caisse unique et auquel participent également des acteurs politiques importants favorables à l'initiative, les propos litigieux, pris isolément ou dans leur ensemble, ne sont pas de nature à influencer de manière essentielle le résultat de la votation. Les partisans de la caisse unique disposaient de suffisamment de temps pour commenter ou rectifier les propos qu'ils considèrent comme erronés ou peu objectifs. Le Tribunal fédéral souligne que son arrêt traite uniquement des critiques qui ont été suffisamment motivées par les recourants et qu'il n'est pas entré en matière sur celles qui ne l'étaient pas.
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An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 20. Mai 2020 Embargo: 20. Mai 2020, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 5. Mai 2020 (1C_37/2019) Beschwerde der KlimaSeniorinnen abgewiesen Das Bundesgericht weist die Beschwerde des Vereins KlimaSeniorinnen Schweiz und mehrerer Seniorinnen ab. Das Eidgenössische Departement für Umwelt, Ver kehr, Energie und Kommunikation ist 2017 zu Recht nicht auf ihr Gesuch eingetreten, mit dem sie Unterlassungen im Bereich des Klimaschutzes gerügt und eine Ver schärfung der Massnahmen zum Erreichen der Ziele des Pariser Klimaüberein kommens gefordert hatten. Der Verein KlimaSeniorinnen Schweiz und mehrere Seniorinnen waren 2016 mit Gesuchen an den Bundesrat, das Departement für Umwelt, Verkehr, Energie und Kommunikation (UVEK), das Bundesamt für Umwelt und das Bundesamt für Energie gelangt. Sie rügten verschiedene Unterlassungen im Bereich des Klimaschutzes und ersuchten die Adressaten um Erlass einer Verfügung zur Einstellung der gerügten Unterlassungen in ihrem jeweiligen Verantwortungsbereich. Zudem hätten sie alle Handlungen zu veranlassen, die bis zum Jahr 2030 erforderlich seien, damit die Schweiz ihren Beitrag an das Ziel des Pariser Klimaübereinkommens leiste, die Erderwärmung auf deutlich unter 2 Grad Celsius zu begrenzen. Das UVEK trat 2017 auf das Gesuch für sämtliche angeschriebenen Behörden nicht ein. Das Bundesverwaltungsgericht wies das dagegen erhobene Rechtsmittel Ende 2018 ab. Das Bundesgericht weist die Beschwerde des Vereins KlimaSeniorinnen Schweiz und mehrerer Einzelpersonen ab. Gemäss dem Bundesgesetz über das Verwaltungsverfahren (VwVG) können Bürgerinnen und Bürger von Behörden unter bestimmten Voraussetzungen verlangen, dass diese widerrechtliche Handlungen unterlassen (Artikel 25a VwVG). Auch behördliches Unterlassen kann gerügt und namentlich die Vornahme bestimmter Handlungen verlangt werden. Das Vorgehen nach Artikel 25a VwVG bietet keine Grundlage für eine Popularbeschwerde, sondern dient dem individuellen Rechtsschutz. Deshalb wird verlangt, dass Gesuchsteller durch behördliche Handlungen oder Unterlassungen in ihren eigenen Rechten in hinreichendem Mass berührt werden. Im vorliegenden Fall werden die Beschwerdeführerinnen nicht mit der erforderlichen Intensität in ihren (Grund-) Rechten berührt, um sich mittels Artikel 25a VwVG zur Wehr setzen zu können. Gemäss dem Pariser Klimaübereinkommen soll die Erderwärmung auf "deutlich unter 2 Grad" begrenzt werden. Dieser Wert würde selbst ohne weitere Massnahmen erst in mittlerer bis fernerer Zukunft erreicht. Davon gehen sowohl das Pariser Klimaübereinkommen und das darauf beruhende internationale Klimaschutzregime aus, als auch der Weltklimarat in einem Sonderbericht von 2018. Die gleiche Annahme liegt auch der geplanten Umsetzung des Pariser Klimaübereinkommens im Schweizer Recht zugrunde; die Beschwerdeführerinnen selber gehen in ihrem Gesuch an die Behörden ebenfalls von einem derartigen Zeitraum aus. Gemäss den wissenschaftlichen Erkenntnissen kann die Erderwärmung durch geeignete Massnahmen zumindest verlangsamt werden. Unter diesen Umständen sind die Beschwerdeführerinnen in ihren Grundrechten auf Leben und auf Achtung des Privatund Familienlebens im heutigen Zeitpunkt nicht in einem Ausmass berührt, um sich auf Artikel 25a VwVG berufen zu können. Das von ihnen gestellte Gesuch zielt darauf ab, die auf Bundesebene bestehenden und bis zum Jahr 2030 geplanten Klimaschutzziele überprüfen und indirekt die Verschärfung dieser Massnahmen in die Wege leiten zu lassen. Diese Anliegen der Beschwerdeführerinnen sind nicht auf dem Rechtsweg, sondern mit politischen Mitteln durchzusetzen. Das schweizerische System mit seinen demokratischen Instrumenten bietet dazu hinreichende Möglichkeiten. Im Ergebnis ist somit nicht zu beanstanden, wenn das Bundesverwaltungsgericht den Nichteintretensentscheid des UVEK geschützt hat.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 20 mai 2020 Embargo : 20 mai 2020, 12h00 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 5 mai 2020 (1C_37/2019) Recours des Aînées pour la protection du climat rejeté Le Tribunal fédéral rejette le recours de l'association « Aînées pour la protection du climat » et de plusieurs de ses membres. C'est à bon droit que le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication n'est pas entré en matière sur leur requête par laquelle elles s'étaient plaintes d'omissions dans le domaine de la protection du climat et avaient exigé un renforcement des mesures pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat. En 2016, l'association « Aînées pour la protection du climat » et plusieurs de ses membres avaient adressé des requêtes au Conseil fédéral, au Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC), à l'Office fédéral de l'environnement et à l'Office fédéral de l'énergie. Elles se plaignaient de nombreuses omissions dans le domaine de la protection du climat et leur demandaient de remédier à celles-ci. En outre, les autorités visées devaient prendre toutes les mesures nécessaires jusqu'en 2030 pour que la Suisse apporte sa contribution à l'objectif de l'Accord de Paris sur le climat, qui consiste à limiter le réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2 degrés Celsius. En 2017, le DETEC n'est pas entré en matière sur cette requête. Le Tribunal administratif fédéral a rejeté le recours introduit contre cette décision fin 2018. Le Tribunal fédéral rejette à son tour le recours de l'association « Aînées pour la protection du climat » et de plusieurs de ses membres. Selon la Loi fédérale sur la procédure administrative (PA), les citoyens peuvent, sous certaines conditions, exiger des autori tés qu'elles s'abstiennent d'actes illicites (article 25a PA). Les omissions des autorités peuvent également être contestées et, en particulier, l'exécution d'actes déterminés peut être exigée. La procédure selon l'article 25a PA n'est cependant pas une base pour une action populaire, mais sert à la protection juridique individuelle. Il est donc néces saire que les demanderesses soient suffisamment affectées dans leurs propres droits par des actes ou des omissions officiels. Dans le cas présent, les recourantes ne sont pas touchées avec l'intensité requise dans leurs droits (fondamentaux) pour s'y opposer par le biais de l'article 25a PA. Selon l'Accord de Paris sur le climat, le réchauffement climatique devrait être limité à un niveau « bien inférieur à 2 degrés ». Même sans que des mesures supplémentaires ne soient prises, cette valeur ne serait atteinte qu'à moyen ou long terme. L'Accord de Paris sur le climat adhère à ce principe. Il en va de même du Conseil mondial du climat dans son rapport spécial de 2018. La mise en œuvre dans le droit suisse de l'Accord de Paris sur le climat repose sur la même idée et les recourantes elles-même prennent en compte une telle période dans leur requête aux autorités. Selon les connaissances scientifiques, le réchauffement climatique peut au moins être ralenti par des mesures appropriées. Dans ces conditions, les recourantes ne sont actuellement pas touchées dans leurs droits fondamentaux à la vie et au respect de la vie privée et familiale dans une intensité qui justifierait d'invoquer l'article 25a PA. Leur requête a pour objet de faire vérifier les objectifs de protection du climat existants ou prévus jusqu'à l'année 2030 au niveau de la Confédération et indirectement d'initier le renforcement de ces mesures. Les revendications des recourantes ne sauraient dès lors être traitées par la voie judiciaire, mais plutôt par des moyens politiques. Le système suisse, avec ses instruments démocratiques, offre suffisamment de possibilités pour cela. Il résulte de ce qui précède, que le Tribunal fédéral administratif a à bon droit confirmé la décision du DETEC de ne pas entrer en matière sur la requête.
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Lausanne, 20. Mai 2020 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 5. Mai 2020 (1C_37/2019) Beschwerde der KlimaSeniorinnen abgewiesen Das Bundesgericht weist die Beschwerde des Vereins KlimaSeniorinnen Schweiz und mehrerer Seniorinnen ab. Das Eidgenössische Departement für Umwelt, Ver kehr, Energie und Kommunikation ist 2017 zu Recht nicht auf ihr Gesuch eingetreten, mit dem sie Unterlassungen im Bereich des Klimaschutzes gerügt und eine Ver schärfung der Massnahmen zum Erreichen der Ziele des Pariser Klimaüberein kommens gefordert hatten. Der Verein KlimaSeniorinnen Schweiz und mehrere Seniorinnen waren 2016 mit Gesuchen an den Bundesrat, das Departement für Umwelt, Verkehr, Energie und Kommunikation (UVEK), das Bundesamt für Umwelt und das Bundesamt für Energie gelangt. Sie rügten verschiedene Unterlassungen im Bereich des Klimaschutzes und ersuchten die Adressaten um Erlass einer Verfügung zur Einstellung der gerügten Unterlassungen in ihrem jeweiligen Verantwortungsbereich. Zudem hätten sie alle Handlungen zu veranlassen, die bis zum Jahr 2030 erforderlich seien, damit die Schweiz ihren Beitrag an das Ziel des Pariser Klimaübereinkommens leiste, die Erderwärmung auf deutlich unter 2 Grad Celsius zu begrenzen. Das UVEK trat 2017 auf das Gesuch für sämtliche angeschriebenen Behörden nicht ein. Das Bundesverwaltungsgericht wies das dagegen erhobene Rechtsmittel Ende 2018 ab. Das Bundesgericht weist die Beschwerde des Vereins KlimaSeniorinnen Schweiz und mehrerer Einzelpersonen ab. Gemäss dem Bundesgesetz über das Verwaltungsverfahren (VwVG) können Bürgerinnen und Bürger von Behörden unter bestimmten Voraussetzungen verlangen, dass diese widerrechtliche Handlungen unterlassen (Artikel 25a VwVG). Auch behördliches Unterlassen kann gerügt und namentlich die Vornahme bestimmter Handlungen verlangt werden. Das Vorgehen nach Artikel 25a VwVG bietet keine Grundlage für eine Popularbeschwerde, sondern dient dem individuellen Rechtsschutz. Deshalb wird verlangt, dass Gesuchsteller durch behördliche Handlungen oder Unterlassungen in ihren eigenen Rechten in hinreichendem Mass berührt werden. Im vorliegenden Fall werden die Beschwerdeführerinnen nicht mit der erforderlichen Intensität in ihren (Grund-) Rechten berührt, um sich mittels Artikel 25a VwVG zur Wehr setzen zu können. Gemäss dem Pariser Klimaübereinkommen soll die Erderwärmung auf "deutlich unter 2 Grad" begrenzt werden. Dieser Wert würde selbst ohne weitere Massnahmen erst in mittlerer bis fernerer Zukunft erreicht. Davon gehen sowohl das Pariser Klimaübereinkommen und das darauf beruhende internationale Klimaschutzregime aus, als auch der Weltklimarat in einem Sonderbericht von 2018. Die gleiche Annahme liegt auch der geplanten Umsetzung des Pariser Klimaübereinkommens im Schweizer Recht zugrunde; die Beschwerdeführerinnen selber gehen in ihrem Gesuch an die Behörden ebenfalls von einem derartigen Zeitraum aus. Gemäss den wissenschaftlichen Erkenntnissen kann die Erderwärmung durch geeignete Massnahmen zumindest verlangsamt werden. Unter diesen Umständen sind die Beschwerdeführerinnen in ihren Grundrechten auf Leben und auf Achtung des Privatund Familienlebens im heutigen Zeitpunkt nicht in einem Ausmass berührt, um sich auf Artikel 25a VwVG berufen zu können. Das von ihnen gestellte Gesuch zielt darauf ab, die auf Bundesebene bestehenden und bis zum Jahr 2030 geplanten Klimaschutzziele überprüfen und indirekt die Verschärfung dieser Massnahmen in die Wege leiten zu lassen. Diese Anliegen der Beschwerdeführerinnen sind nicht auf dem Rechtsweg, sondern mit politischen Mitteln durchzusetzen. Das schweizerische System mit seinen demokratischen Instrumenten bietet dazu hinreichende Möglichkeiten. Im Ergebnis ist somit nicht zu beanstanden, wenn das Bundesverwaltungsgericht den Nichteintretensentscheid des UVEK geschützt hat.
Lausanne, le 20 mai 2020 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 5 mai 2020 (1C_37/2019) Recours des Aînées pour la protection du climat rejeté Le Tribunal fédéral rejette le recours de l'association « Aînées pour la protection du climat » et de plusieurs de ses membres. C'est à bon droit que le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication n'est pas entré en matière sur leur requête par laquelle elles s'étaient plaintes d'omissions dans le domaine de la protection du climat et avaient exigé un renforcement des mesures pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat. En 2016, l'association « Aînées pour la protection du climat » et plusieurs de ses membres avaient adressé des requêtes au Conseil fédéral, au Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC), à l'Office fédéral de l'environnement et à l'Office fédéral de l'énergie. Elles se plaignaient de nombreuses omissions dans le domaine de la protection du climat et leur demandaient de remédier à celles-ci. En outre, les autorités visées devaient prendre toutes les mesures nécessaires jusqu'en 2030 pour que la Suisse apporte sa contribution à l'objectif de l'Accord de Paris sur le climat, qui consiste à limiter le réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2 degrés Celsius. En 2017, le DETEC n'est pas entré en matière sur cette requête. Le Tribunal administratif fédéral a rejeté le recours introduit contre cette décision fin 2018. Le Tribunal fédéral rejette à son tour le recours de l'association « Aînées pour la protection du climat » et de plusieurs de ses membres. Selon la Loi fédérale sur la procédure administrative (PA), les citoyens peuvent, sous certaines conditions, exiger des autori tés qu'elles s'abstiennent d'actes illicites (article 25a PA). Les omissions des autorités peuvent également être contestées et, en particulier, l'exécution d'actes déterminés peut être exigée. La procédure selon l'article 25a PA n'est cependant pas une base pour une action populaire, mais sert à la protection juridique individuelle. Il est donc néces saire que les demanderesses soient suffisamment affectées dans leurs propres droits par des actes ou des omissions officiels. Dans le cas présent, les recourantes ne sont pas touchées avec l'intensité requise dans leurs droits (fondamentaux) pour s'y opposer par le biais de l'article 25a PA. Selon l'Accord de Paris sur le climat, le réchauffement climatique devrait être limité à un niveau « bien inférieur à 2 degrés ». Même sans que des mesures supplémentaires ne soient prises, cette valeur ne serait atteinte qu'à moyen ou long terme. L'Accord de Paris sur le climat adhère à ce principe. Il en va de même du Conseil mondial du climat dans son rapport spécial de 2018. La mise en œuvre dans le droit suisse de l'Accord de Paris sur le climat repose sur la même idée et les recourantes elles-même prennent en compte une telle période dans leur requête aux autorités. Selon les connaissances scientifiques, le réchauffement climatique peut au moins être ralenti par des mesures appropriées. Dans ces conditions, les recourantes ne sont actuellement pas touchées dans leurs droits fondamentaux à la vie et au respect de la vie privée et familiale dans une intensité qui justifierait d'invoquer l'article 25a PA. Leur requête a pour objet de faire vérifier les objectifs de protection du climat existants ou prévus jusqu'à l'année 2030 au niveau de la Confédération et indirectement d'initier le renforcement de ces mesures. Les revendications des recourantes ne sauraient dès lors être traitées par la voie judiciaire, mais plutôt par des moyens politiques. Le système suisse, avec ses instruments démocratiques, offre suffisamment de possibilités pour cela. Il résulte de ce qui précède, que le Tribunal fédéral administratif a à bon droit confirmé la décision du DETEC de ne pas entrer en matière sur la requête.
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1C_383_2016_yyyy_mm_dd_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 13. Dezember 2017 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 13. Dezember 2017 (1C_383/2016, 1C_409/2016) Viertelstunden-Glockenschlag der evangelisch-reformierten Kirche in Wädenswil: Nächtliche Einstellung nicht gerechtfertigt Die viertelstündlichen Glockenschläge der evangelisch-reformierten Kirche in Wädenswil (ZH) müssen während der Nacht nicht eingestellt werden. Die Massnahme ist angesichts ihrer beschränkten Wirkung in Bezug auf den Lärmschutz und dem in Wädenswil fest verwurzelten nächtlichen Glockenschlag nicht gerechtfertigt. Das Bundesgericht heisst die Beschwerden der Stadt Wädenswil und der evangelischreformierten Kirchgemeinde Wädenswil gegen den Entscheid des Verwaltungsgerichts des Kantons Zürich gut. Ein Ehepaar, das in der Umgebung der evangelisch-reformierten Kirche in Wädenswil wohnt, gelangte 2014 an den Stadtrat Wädenswil. Es ersuchte darum, die stündlichen und viertelstündlichen Glockenschläge der Kirche in der Nacht zwischen 22.00 Uhr und 07.00 Uhr einzustellen und das Frühgeläut von 06.00 Uhr auf 07.00 Uhr zu verlegen. Nachdem das Frühgeläut mit Beschluss der Kirchenpflege entsprechend verschoben worden war, lehnte der Stadtrat den Lärmschutzantrag ab. Das kantonale Baurekursgericht verfügte auf Rekurs des Ehepaars 2015 eine Einstellung der Viertelstundenschläge zwischen 22.00 Uhr und 07.00 Uhr, unter Beibehaltung der Stundenschläge. Das Verwaltungsgericht des Kantons Zürich wies die dagegen erhobenen Beschwerden der Stadt Wädenswil und der evangelisch-reformierten Kirchgemeinde Wädenswil ab. Diese gelangten ans Bundesgericht. Das Bundesgericht heisst ihre Beschwerden an seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch gut und hebt den Entscheid zur nächtlichen Einstellung der Viertelstundenschläge auf. Das Läuten von Kirchenglocken unterliegt grundsätzlich den Lärmvorschriften des Umweltschutzgesetzes. Nachdem der Bundesrat keine Lärmgrenzwerte für Glockengeläut festgelegt hat, ist über eine allfällige Beschränkung der Betriebszeiten – im Sinne einer vorsorglichen Emissionsbegrenzung – anhand einer im Einzelfall vorzunehmenden Interessenabwägung zu entscheiden. Dabei stehen sich das Ruhebedürfnis der Bevölkerung und das Interesse am Läuten der Glocken gegenüber. Bei ihrem Entscheid zur nächtlichen Einstellung der Viertelstundenschläge haben sich die Vorinstanzen unter anderem auf eine Studie der ETH von 2011 gestützt, welche sich erstmals zur spezifischen Störwirkung von Kirchenglocken äussert. Es ist zu bezweifeln, ob diese Studie den aktuellen Stand der Wissenschaft in diesem Bereich wiedergibt. Konkret sind die Vorinstanzen davon ausgegangen, dass sich bei einem nächtlichen Verzicht auf den Viertelstundenschlag die vom Glockengeläut verursachten Aufwachreaktionen pro Nacht von knapp 2 auf rund 1,5 reduzieren würden (bei gekippten Fenstern). Es ist deshalb nicht davon auszugehen, dass sich durch die Einstellung der Viertelstundenschläge in der Nacht eine nennenswerte Verbesserung für die betroffenen Personen ergeben würde. Zu berücksichtigen ist umgekehrt, dass der nächtliche Glockenschlag in Wädenswil fest verwurzelt ist und eine lokale Tradition darstellt, sich mehr als 2000 Personen aus Wädenswil in einer Petition für die Beibehaltung der Viertelstundenschläge ausgesprochen haben und die Autonomie der Gemeinde in einem Bereich tangiert wird, für den das Bundesrecht keine Lärmgrenzwerte vorsieht. Insgesamt spricht die Interessenabwägung damit gegen die nächtliche Einschränkung der Viertelstundenschläge.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 13 décembre 2017 Pas d'embargo Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 13 décembre 2017 (1C_383/2016, 1C_409/2016) Tintement des cloches de l'église évangélique réformée de Wädenswil : l'interruption nocturne des sonneries aux quarts d'heure ne se justifie pas Les sonneries aux quarts d'heure des cloches de l'église évangélique réformée de Wädenswil (ZH) ne doivent pas être interrompues durant la nuit. Cette mesure ne s'impose pas en raison de ses effets limités sur la protection contre le bruit et de la tradition des sonneries nocturnes des cloches bien ancrée à Wädenswil. Le Tribunal fédéral admet les recours de la Commune de Wädenswil et de la Paroisse évangélique réformée de Wädenswil contre la décision du Tribunal administratif du canton de Zurich. En 2014, un couple habitant à proximité de l'église évangélique réformée de Wädenswil a demandé au Conseil exécutif d'interrompre les sonneries des cloches aux heures et aux quarts d'heure durant la nuit entre 22.00 heures et 07.00 heures et de reporter la première sonnerie matinale de 06.00 heures à 07.00 heures. Après que la sonnerie matinale des cloches a été repoussée d'une heure par décision du synode, le Conseil exécutif a rejeté la requête. Statuant en 2015 sur recours des époux, la commission cantonale de recours a décidé d'interdire les sonneries aux quarts d'heure entre 22.00 heures et 07.00 heures et de maintenir les sonneries à l'heure. Le Tribunal administratif du canton de Zurich a rejeté les recours déposés contre cette décision par la Commune de Wädenswil et la Paroisse évangélique réformée de Wädenswil. Ces dernières ont saisi le Tribunal fédéral. Le Tribunal fédéral admet leurs recours lors de la séance publique de mercredi et annule l'arrêt qui ordonne l'interruption. Le tintement des cloches de l'église est soumis aux normes sur le bruit de la loi sur la protection de l'environnement, même si le Conseil fédéral n'a pas fixé de valeurs limites pour ce type de bruit. La question de savoir si et dans quelle mesure, les heures de sonnerie des cloches doivent être restreintes à titre de limitation préventive des émissions doit être examinée dans chaque cas, sur la base d'une pesée des intérêts en présence. Doivent être pris en compte le besoin de repos de la population et l'intérêt au tintement des cloches. Dans leurs décisions, les autorités précédentes se sont notamment fondées sur une étude des EPF de 2011 qui s'exprime pour la première fois sur les immissions spécifiques aux cloches d'église. La question de savoir si cette étude correspond à l'état actuel de la science dans ce domaine est douteuse. Les instances précédentes ont retenu qu'en cas de renonciation nocturne aux sonneries aux quarts d'heures, les réactions de réveil supplémentaires pouvaient être réduites d'environ 2 à 1,5 par nuit (en cas de fenêtres ouvertes en imposte). C'est pourquoi il n'y a pas lieu d'attendre de l'interruption des sonneries aux quarts d'heure durant le nuit une amélioration appréciable de la situation des personnes concernées. A l'inverse, il convient de tenir compte du fait que la sonnerie des cloches durant la nuit à Wädenswil est solidement ancrée et correspond à une tradition locale, que plus de 2'000 personnes habitant la commune ont signé une pétition en faveur du maintien des sonneries aux quarts d'heure et que la cause touche un domaine où la commune bénéficie d'une autonomie dans la mesure où le droit fédéral ne fixe pas de valeurs limites de bruit. Tout bien considéré, la pesée des intérêts va à l'encontre de l'interruption nocturne des sonneries de cloches aux quarts d'heure.
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Lausanne, 13. Dezember 2017 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 13. Dezember 2017 (1C_383/2016, 1C_409/2016) Viertelstunden-Glockenschlag der evangelisch-reformierten Kirche in Wädenswil: Nächtliche Einstellung nicht gerechtfertigt Die viertelstündlichen Glockenschläge der evangelisch-reformierten Kirche in Wädenswil (ZH) müssen während der Nacht nicht eingestellt werden. Die Massnahme ist angesichts ihrer beschränkten Wirkung in Bezug auf den Lärmschutz und dem in Wädenswil fest verwurzelten nächtlichen Glockenschlag nicht gerechtfertigt. Das Bundesgericht heisst die Beschwerden der Stadt Wädenswil und der evangelischreformierten Kirchgemeinde Wädenswil gegen den Entscheid des Verwaltungsgerichts des Kantons Zürich gut. Ein Ehepaar, das in der Umgebung der evangelisch-reformierten Kirche in Wädenswil wohnt, gelangte 2014 an den Stadtrat Wädenswil. Es ersuchte darum, die stündlichen und viertelstündlichen Glockenschläge der Kirche in der Nacht zwischen 22.00 Uhr und 07.00 Uhr einzustellen und das Frühgeläut von 06.00 Uhr auf 07.00 Uhr zu verlegen. Nachdem das Frühgeläut mit Beschluss der Kirchenpflege entsprechend verschoben worden war, lehnte der Stadtrat den Lärmschutzantrag ab. Das kantonale Baurekursgericht verfügte auf Rekurs des Ehepaars 2015 eine Einstellung der Viertelstundenschläge zwischen 22.00 Uhr und 07.00 Uhr, unter Beibehaltung der Stundenschläge. Das Verwaltungsgericht des Kantons Zürich wies die dagegen erhobenen Beschwerden der Stadt Wädenswil und der evangelisch-reformierten Kirchgemeinde Wädenswil ab. Diese gelangten ans Bundesgericht. Das Bundesgericht heisst ihre Beschwerden an seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch gut und hebt den Entscheid zur nächtlichen Einstellung der Viertelstundenschläge auf. Das Läuten von Kirchenglocken unterliegt grundsätzlich den Lärmvorschriften des Umweltschutzgesetzes. Nachdem der Bundesrat keine Lärmgrenzwerte für Glockengeläut festgelegt hat, ist über eine allfällige Beschränkung der Betriebszeiten – im Sinne einer vorsorglichen Emissionsbegrenzung – anhand einer im Einzelfall vorzunehmenden Interessenabwägung zu entscheiden. Dabei stehen sich das Ruhebedürfnis der Bevölkerung und das Interesse am Läuten der Glocken gegenüber. Bei ihrem Entscheid zur nächtlichen Einstellung der Viertelstundenschläge haben sich die Vorinstanzen unter anderem auf eine Studie der ETH von 2011 gestützt, welche sich erstmals zur spezifischen Störwirkung von Kirchenglocken äussert. Es ist zu bezweifeln, ob diese Studie den aktuellen Stand der Wissenschaft in diesem Bereich wiedergibt. Konkret sind die Vorinstanzen davon ausgegangen, dass sich bei einem nächtlichen Verzicht auf den Viertelstundenschlag die vom Glockengeläut verursachten Aufwachreaktionen pro Nacht von knapp 2 auf rund 1,5 reduzieren würden (bei gekippten Fenstern). Es ist deshalb nicht davon auszugehen, dass sich durch die Einstellung der Viertelstundenschläge in der Nacht eine nennenswerte Verbesserung für die betroffenen Personen ergeben würde. Zu berücksichtigen ist umgekehrt, dass der nächtliche Glockenschlag in Wädenswil fest verwurzelt ist und eine lokale Tradition darstellt, sich mehr als 2000 Personen aus Wädenswil in einer Petition für die Beibehaltung der Viertelstundenschläge ausgesprochen haben und die Autonomie der Gemeinde in einem Bereich tangiert wird, für den das Bundesrecht keine Lärmgrenzwerte vorsieht. Insgesamt spricht die Interessenabwägung damit gegen die nächtliche Einschränkung der Viertelstundenschläge.
Lausanne, le 13 décembre 2017 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 13 décembre 2017 (1C_383/2016, 1C_409/2016) Tintement des cloches de l'église évangélique réformée de Wädenswil : l'interruption nocturne des sonneries aux quarts d'heure ne se justifie pas Les sonneries aux quarts d'heure des cloches de l'église évangélique réformée de Wädenswil (ZH) ne doivent pas être interrompues durant la nuit. Cette mesure ne s'impose pas en raison de ses effets limités sur la protection contre le bruit et de la tradition des sonneries nocturnes des cloches bien ancrée à Wädenswil. Le Tribunal fédéral admet les recours de la Commune de Wädenswil et de la Paroisse évangélique réformée de Wädenswil contre la décision du Tribunal administratif du canton de Zurich. En 2014, un couple habitant à proximité de l'église évangélique réformée de Wädenswil a demandé au Conseil exécutif d'interrompre les sonneries des cloches aux heures et aux quarts d'heure durant la nuit entre 22.00 heures et 07.00 heures et de reporter la première sonnerie matinale de 06.00 heures à 07.00 heures. Après que la sonnerie matinale des cloches a été repoussée d'une heure par décision du synode, le Conseil exécutif a rejeté la requête. Statuant en 2015 sur recours des époux, la commission cantonale de recours a décidé d'interdire les sonneries aux quarts d'heure entre 22.00 heures et 07.00 heures et de maintenir les sonneries à l'heure. Le Tribunal administratif du canton de Zurich a rejeté les recours déposés contre cette décision par la Commune de Wädenswil et la Paroisse évangélique réformée de Wädenswil. Ces dernières ont saisi le Tribunal fédéral. Le Tribunal fédéral admet leurs recours lors de la séance publique de mercredi et annule l'arrêt qui ordonne l'interruption. Le tintement des cloches de l'église est soumis aux normes sur le bruit de la loi sur la protection de l'environnement, même si le Conseil fédéral n'a pas fixé de valeurs limites pour ce type de bruit. La question de savoir si et dans quelle mesure, les heures de sonnerie des cloches doivent être restreintes à titre de limitation préventive des émissions doit être examinée dans chaque cas, sur la base d'une pesée des intérêts en présence. Doivent être pris en compte le besoin de repos de la population et l'intérêt au tintement des cloches. Dans leurs décisions, les autorités précédentes se sont notamment fondées sur une étude des EPF de 2011 qui s'exprime pour la première fois sur les immissions spécifiques aux cloches d'église. La question de savoir si cette étude correspond à l'état actuel de la science dans ce domaine est douteuse. Les instances précédentes ont retenu qu'en cas de renonciation nocturne aux sonneries aux quarts d'heures, les réactions de réveil supplémentaires pouvaient être réduites d'environ 2 à 1,5 par nuit (en cas de fenêtres ouvertes en imposte). C'est pourquoi il n'y a pas lieu d'attendre de l'interruption des sonneries aux quarts d'heure durant le nuit une amélioration appréciable de la situation des personnes concernées. A l'inverse, il convient de tenir compte du fait que la sonnerie des cloches durant la nuit à Wädenswil est solidement ancrée et correspond à une tradition locale, que plus de 2'000 personnes habitant la commune ont signé une pétition en faveur du maintien des sonneries aux quarts d'heure et que la cause touche un domaine où la commune bénéficie d'une autonomie dans la mesure où le droit fédéral ne fixe pas de valeurs limites de bruit. Tout bien considéré, la pesée des intérêts va à l'encontre de l'interruption nocturne des sonneries de cloches aux quarts d'heure.
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An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 28. August 2019 Embargo: 28. August 2019, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 8. August 2019 (1C_389/2018, 1C_543/2018, 1C_649/2018) Abstimmung zur Überwachung von Versicherten: Beschwerde abgewiesen Das Bundesgericht weist eine Beschwerde des Vereins "Referendum gegen Versicherungsspitzelei" im Zusammenhang mit der eidgenössischen Abstimmung zur Überwachung von Versicherten ab. Zu beurteilen waren zwei im Vorfeld der Abstimmung veröffentlichte Dokumente des Bundesamtes für Sozialversicherungen (BSV) und der Schweizerischen Unfallversicherungsanstalt (Suva). Die Bundesversammlung hatte 2018 eine Änderung des Bundesgesetzes über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) unter dem Titel "Gesetzliche Grundlage für die Überwachung von Versicherten" beschlossen. Dagegen erhob der Verein "Referendum gegen Versicherungsspitzelei" erfolgreich das Referendum. Im Vorfeld der Abstimmung veröffentlichte das BSV auf seiner Website ein Dokument mit dem Titel "Fragen und Antworten: Gesetzliche Grundlagen für die Überwachung von Versicherten". Die Suva publizierte auf ihrer Website ein Dokument mit dem Titel "Faktencheck zum Observationsgesetz". Die Vorlage wurde bei der eidgenössischen Volksabstimmung vom 25. November 2018 mit einem Anteil von 64,7 Prozent JaStimmen angenommen. Der Verein "Referendum gegen Versicherungsspitzelei" hatte bereits vor der Abstimmung zwei Beschwerden beim Bundesgericht erhoben und reichte nach der Abstimmung eine weitere ein. Beantragt wurde unter anderem die Aufhebung der Abstimmung. Das Bundesgericht weist die Beschwerde betreffend die Dokumente des BSV und der Suva ab und tritt auf die weiteren Beschwerden nicht ein. Aus Artikel 34 Absatz 2 der Bundesverfassung ergibt sich namentlich eine Verpflichtung der Behörden auf korrekte und zurückhaltende Information im Vorfeld von Abstimmungen. Einschränkungen ergeben sich daraus auch für Unternehmen, die wie die Suva direkt oder indirekt unter dem bestimmenden Einfluss eines Gemeinwesens stehen. Das BSV hat in seinem Dokument "Fragen und Antworten" die interessierten Stimmberechtigten in sachlich gehaltener Form und Sprache informiert. Jedenfalls unter Berücksichtigung der weiteren auf seiner Internetseite veröffentlichten Informationen stellt das Dokument keine unzulässige Intervention in den Abstimmungskampf dar. Die Suva war als von der Abstimmung besonders betroffene öffentlich-rechtliche Anstalt des Bundes unter Beachtung der gebotenen Zurückhaltung grundsätzlich zu einer Stellungnahme berechtigt. Zur Wahrung der politischen Neutralität war sie als besonders betroffenes Unternehmen nicht verpflichtet. Gesamthaft betrachtet hat die Suva ihre Interessen mit dem Dokument "Faktencheck" trotz des gewählten Titels und der gewählten Form im Wesentlichen in objektiver und sachlicher Weise vertreten. Selbst wenn man zum Schluss käme, dass das Dokument der Suva dem Grundsatz der Sachlichkeit nicht genüge, würde ein anderer Ausgang der Abstimmung angesichts des deutlichen Ergebnisses nicht ernsthaft in Betracht fallen. Nicht eingetreten ist das Bundesgericht auf die Beschwerden bezüglich der bundesrätlichen Erläuterungen. Diese können beim Bundesgericht nicht direkt angefochten werden.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 28 août 2019 Embargo : 28 août 2019, 12h00 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 8 août 2019 (1C_389/2018, 1C_543/2018, 1C_649/2018) Votation sur la surveillance des assurés : recours rejeté Le Tribunal fédéral a rejeté un recours de l'association « Référendum contre les espions des assurances » ("Referendum gegen Versicherungsspitzelei") en lien avec la votation fédérale sur la surveillance des assurés. Il s'agissait de juger deux documents publiés avant la votation par l'Office des assurances sociales (OFAS) et par la Caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents (Suva). En 2018, l'Assemblée fédérale a décidé de modifier la loi fédérale sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) sous le titre « Base légale pour la surveillance des assurés ». L'association « Référendum contre les espions des assurances » a lancé avec succès un référendum contre cette modification légale. Dans le contexte de la votation, l'OFAS a publié sur son site Internet un document intitulé « Questions et réponses : Base légale pour la surveillance des assurés ». La Suva a mis en ligne sur son site Internet un document intitulé « Clarification des faits concernant la base légale pour la surveillance des assurés ». Le 25 novembre 2018, le projet de loi a été accepté en votation populaire par 64,7 % des voix. L'association « Référendum contre les espions des assurances » ("Referendum gegen Versicherungsspitzelei") a déposé, déjà avant la votation, deux recours au Tribunal fédéral et en a interjeté un troisième après la votation. Elle a demandé en particulier l'annulation de la votation. Le Tribunal fédéral rejette le recours concernant les documents de l'OFAS et de la Suva et n'entre pas en matière sur les autres. Il découle de l'article 34 alinéa 2 de la Constitution fédérale un devoir pour les autorités de fournir aux citoyens des informations correctes et de faire preuve d’une certaine retenue, dans le contexte d’une votation. Il existe aussi de telles limitations pour des entreprises qui, comme la Suva, se trouvent directement ou indirectement sous l'influence déterminante d'une collectivité publique. Dans son document « Questions et réponses », l'OFAS a informé les citoyens intéressés avec retenue, compte tenu de la forme et des termes utilisés. En tout cas, du point de vue des informations supplémentaires publiées sur son site Internet, le document ne représente pas une intervention inadmissible dans la campagne référendaire. La Suva était habilitée à prendre position avec la retenue exigée en tant qu'établissement de droit public de la Confédération particulièrement touché par la votation. En tant qu'entreprise particulièrement touchée, elle n'était pas tenue de garantir la neutralité politique. Pour l'essentiel, la Suva a représenté de manière objective ses intérêts dans le document « Clarification des faits » pris dans son ensemble, malgré le titre et la forme choisis. Même si l'on était arrivé à la conclusion que le document de la Suva n'était pas conforme au principe de l'objectivité, une autre issue du scrutin n'aurait pas sérieusement pu être prise en compte, vu le résultat clair. Le Tribunal fédéral n'est pas entré en matière sur les recours en lien avec le message explicatif du Conseil fédéral. En effet, celui-ci ne peut pas faire directement l'objet d'un recours au Tribunal fédéral.
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Lausanne, 28. August 2019 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 8. August 2019 (1C_389/2018, 1C_543/2018, 1C_649/2018) Abstimmung zur Überwachung von Versicherten: Beschwerde abgewiesen Das Bundesgericht weist eine Beschwerde des Vereins "Referendum gegen Versicherungsspitzelei" im Zusammenhang mit der eidgenössischen Abstimmung zur Überwachung von Versicherten ab. Zu beurteilen waren zwei im Vorfeld der Abstimmung veröffentlichte Dokumente des Bundesamtes für Sozialversicherungen (BSV) und der Schweizerischen Unfallversicherungsanstalt (Suva). Die Bundesversammlung hatte 2018 eine Änderung des Bundesgesetzes über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) unter dem Titel "Gesetzliche Grundlage für die Überwachung von Versicherten" beschlossen. Dagegen erhob der Verein "Referendum gegen Versicherungsspitzelei" erfolgreich das Referendum. Im Vorfeld der Abstimmung veröffentlichte das BSV auf seiner Website ein Dokument mit dem Titel "Fragen und Antworten: Gesetzliche Grundlagen für die Überwachung von Versicherten". Die Suva publizierte auf ihrer Website ein Dokument mit dem Titel "Faktencheck zum Observationsgesetz". Die Vorlage wurde bei der eidgenössischen Volksabstimmung vom 25. November 2018 mit einem Anteil von 64,7 Prozent JaStimmen angenommen. Der Verein "Referendum gegen Versicherungsspitzelei" hatte bereits vor der Abstimmung zwei Beschwerden beim Bundesgericht erhoben und reichte nach der Abstimmung eine weitere ein. Beantragt wurde unter anderem die Aufhebung der Abstimmung. Das Bundesgericht weist die Beschwerde betreffend die Dokumente des BSV und der Suva ab und tritt auf die weiteren Beschwerden nicht ein. Aus Artikel 34 Absatz 2 der Bundesverfassung ergibt sich namentlich eine Verpflichtung der Behörden auf korrekte und zurückhaltende Information im Vorfeld von Abstimmungen. Einschränkungen ergeben sich daraus auch für Unternehmen, die wie die Suva direkt oder indirekt unter dem bestimmenden Einfluss eines Gemeinwesens stehen. Das BSV hat in seinem Dokument "Fragen und Antworten" die interessierten Stimmberechtigten in sachlich gehaltener Form und Sprache informiert. Jedenfalls unter Berücksichtigung der weiteren auf seiner Internetseite veröffentlichten Informationen stellt das Dokument keine unzulässige Intervention in den Abstimmungskampf dar. Die Suva war als von der Abstimmung besonders betroffene öffentlich-rechtliche Anstalt des Bundes unter Beachtung der gebotenen Zurückhaltung grundsätzlich zu einer Stellungnahme berechtigt. Zur Wahrung der politischen Neutralität war sie als besonders betroffenes Unternehmen nicht verpflichtet. Gesamthaft betrachtet hat die Suva ihre Interessen mit dem Dokument "Faktencheck" trotz des gewählten Titels und der gewählten Form im Wesentlichen in objektiver und sachlicher Weise vertreten. Selbst wenn man zum Schluss käme, dass das Dokument der Suva dem Grundsatz der Sachlichkeit nicht genüge, würde ein anderer Ausgang der Abstimmung angesichts des deutlichen Ergebnisses nicht ernsthaft in Betracht fallen. Nicht eingetreten ist das Bundesgericht auf die Beschwerden bezüglich der bundesrätlichen Erläuterungen. Diese können beim Bundesgericht nicht direkt angefochten werden.
Lausanne, le 28 août 2019 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 8 août 2019 (1C_389/2018, 1C_543/2018, 1C_649/2018) Votation sur la surveillance des assurés : recours rejeté Le Tribunal fédéral a rejeté un recours de l'association « Référendum contre les espions des assurances » ("Referendum gegen Versicherungsspitzelei") en lien avec la votation fédérale sur la surveillance des assurés. Il s'agissait de juger deux documents publiés avant la votation par l'Office des assurances sociales (OFAS) et par la Caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents (Suva). En 2018, l'Assemblée fédérale a décidé de modifier la loi fédérale sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) sous le titre « Base légale pour la surveillance des assurés ». L'association « Référendum contre les espions des assurances » a lancé avec succès un référendum contre cette modification légale. Dans le contexte de la votation, l'OFAS a publié sur son site Internet un document intitulé « Questions et réponses : Base légale pour la surveillance des assurés ». La Suva a mis en ligne sur son site Internet un document intitulé « Clarification des faits concernant la base légale pour la surveillance des assurés ». Le 25 novembre 2018, le projet de loi a été accepté en votation populaire par 64,7 % des voix. L'association « Référendum contre les espions des assurances » ("Referendum gegen Versicherungsspitzelei") a déposé, déjà avant la votation, deux recours au Tribunal fédéral et en a interjeté un troisième après la votation. Elle a demandé en particulier l'annulation de la votation. Le Tribunal fédéral rejette le recours concernant les documents de l'OFAS et de la Suva et n'entre pas en matière sur les autres. Il découle de l'article 34 alinéa 2 de la Constitution fédérale un devoir pour les autorités de fournir aux citoyens des informations correctes et de faire preuve d’une certaine retenue, dans le contexte d’une votation. Il existe aussi de telles limitations pour des entreprises qui, comme la Suva, se trouvent directement ou indirectement sous l'influence déterminante d'une collectivité publique. Dans son document « Questions et réponses », l'OFAS a informé les citoyens intéressés avec retenue, compte tenu de la forme et des termes utilisés. En tout cas, du point de vue des informations supplémentaires publiées sur son site Internet, le document ne représente pas une intervention inadmissible dans la campagne référendaire. La Suva était habilitée à prendre position avec la retenue exigée en tant qu'établissement de droit public de la Confédération particulièrement touché par la votation. En tant qu'entreprise particulièrement touchée, elle n'était pas tenue de garantir la neutralité politique. Pour l'essentiel, la Suva a représenté de manière objective ses intérêts dans le document « Clarification des faits » pris dans son ensemble, malgré le titre et la forme choisis. Même si l'on était arrivé à la conclusion que le document de la Suva n'était pas conforme au principe de l'objectivité, une autre issue du scrutin n'aurait pas sérieusement pu être prise en compte, vu le résultat clair. Le Tribunal fédéral n'est pas entré en matière sur les recours en lien avec le message explicatif du Conseil fédéral. En effet, celui-ci ne peut pas faire directement l'objet d'un recours au Tribunal fédéral.
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1C_394_2016_yyyy_mm_dd_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 27. September 2017 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 27. September 2017 (1C_394/2016) Kernkraftwerk Leibstadt muss Messdaten über radioaktive Stoffe in seiner Abluft bekanntgeben Das Eidgenössische Nuklearsicherheitsinspektorat hat die Messdaten der vom Kernkraftwerk Leibstadt an die Luft abgegebenen radioaktiven Stoffe von diesem herauszuverlangen und zugänglich zu machen. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde von Greenpeace Schweiz gut. Das öffentliche Interesse an der Bekanntgabe der Daten ist höher zu gewichten als das private Interesse an einer Zugangsverweigerung. Im Juni 2016 hatte das Bundesverwaltungsgericht eine Beschwerde des Kernkraftwerks Leibstadt (KKL) gegen eine Verfügung des Eidgenössischen Nuklearsicherheitsinspektorats (ENSI) als Atomaufsichtsbehörde gutgeheissen. Die Verfügung des ENSI hatte das KKL verpflichtet, die Abluftdaten am Kamin (sog. EMI-Daten) einzureichen, damit Greenpeace Schweiz (nachfolgend Greenpeace) der Zugang dazu gewährt werden könne. Diese Daten beinhalten Angaben zu Edelgasen, Aerosolen und Jod im Normalbetrieb und zu Edelgasen bei Störfällen. Es handelt sich um Emissionsmesswerte der radioaktiven Stoffe in der Abluft des KKL. Das Bundesverwaltungsgericht kam in seinem Entscheid zum Schluss, dass das öffentliche Interesse an der Bekanntgabe der Daten geringer einzustufen sei als das private Interesse an ihrer Geheimhaltung. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde von Greenpeace an seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch gut und hebt den Entscheid des Bundesverwaltungsgerichts insoweit auf, als damit der Zugang zu den Abluftdaten am Kamin des KKL aus dem Zeitraum vom 1. Januar 2013 bis 1. November 2014 verweigert wurde. Bei den EMI-Daten handelt es sich gemäss Artikel 5 Absatz 1 des Bundesgesetzes über das Öffentlichkeitsprinzip (BGÖ) um ein amtliches Dokument, weshalb gestützt auf Artikel 6 BGÖ ein grundsätzlicher Anspruch auf Zugang besteht. Ein Ausnahmegrund für die Verweigerung des Anspruchs, wie namentlich die Wahrung von Geschäftsgeheimnissen oder eine Gefährdung der inneren oder äusseren Sicherheit der Schweiz, liegt nicht vor. Da es sich bei den fraglichen Daten um Personendaten handelt und eine Anonymisierung faktisch nicht möglich ist, ist eine Interessenabwägung gemäss Artikel 19 Absatz 1 bis des Bundesgesetzes über den Datenschutz (DSG) vorzunehmen. Das Bundesgericht hält diesbezüglich fest, dass an der Bekanntgabe der Abluftdaten ein erhebliches öffentliches Interesse besteht, zumal gasförmige radioaktive Emissionen eines Kernkraftwerks sich auf die Umwelt und den Menschen auswirken können. Dem Zugangsinteresse kommt in diesen Fällen ein besonderes Gewicht zu. Das durch das Öffentlichkeitsprinzip statuierte Transparenzinteresse an den nachgesuchten EMI-Daten ist daher höher zu gewichten als die geltend gemachten privaten Interessen an einer Zugangsverweigerung, weshalb Greenpeace der Zugang zu den EMI-Daten des KKL für den Zeitraum vom 1. Januar 2013 bis 1. November 2014 zu gewähren ist.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 27 septembre 2017 Pas d'embargo Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 27 septembre 2017 (1C_394/2016) La centrale nucléaire de Leibstadt doit rendre publiques ses données sur la teneur en substances radioactives de ses rejets de vapeur dans l'atmosphère L'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire doit se faire remettre, puis rendre accessibles, les données relatives à la teneur en substances radioactives des vapeurs rejetées par la centrale nucléaire de Leibstadt. Le Tribunal fédéral admet le recours de Greenpeace Suisse. L'intérêt public à faire connaître les données est plus important que l'intérêt privé à ne pas les divulguer. En juin 2016, le Tribunal administratif fédéral avait admis le recours de la Centrale nucléaire de Leibstadt contre une décision de l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) en tant qu'autorité de surveillance en la matière. La décision de l'IFSN avait imposé à la centrale de remettre les données (« données EMI ») relatives aux vapeurs rejetées par la cheminée de la centrale, de sorte que Greenpeace Suisse puisse y avoir un accès. Ces données informent sur les gaz rares, les aérosols et l'iode en temps d'activité normale et sur les gaz rares en cas d'incident nucléaire. Il s'agit des valeurs d'émission des substances radioactives dans les rejets de vapeur de la centrale. Le Tribunal administratif fédéral avait jugé que l'intérêt public à la divulgation de ces données était plus faible que l'intérêt privé à leur confidentialité. Dans sa séance de mercredi, le Tribunal fédéral admet le recours de Greenpeace et annule l'arrêt du Tribunal administratif fédéral dans la mesure où celui-ci déniait l'accès aux données concernant les émissions de vapeurs de la cheminée de la centrale nucléaire pour la période du 1 er janvier 2013 au 1 er novembre 2014. Les données EMI sont des documents officiels au sens de l'article 5 alinéa 1 de la loi fédérale sur le principe de la transparence dans l'administration (LTrans), pour lesquels il existe en principe un droit d'accès en vertu de l'article 6 LTrans. Aucun motif ne justifierait à titre d'exception le refus de ce droit, comme par exemple la garantie de la protection du secret d'affaires ou le risque de compromettre la sûreté intérieure ou extérieure de la Suisse. Dès lors que les données litigieuses sont des données personnelles et qu'une anonymisation n'est de facto pas possible, il y a lieu de procéder à une pesée des intérêts conformément à l'article 19 alinéa 1 bis de la loi fédérale sur la protection des données (LPD). Le Tribunal fédéral constate à cet égard que la connais sance des données concernant les rejets d'émissions gazeuses constitue un intérêt public considérable, ce d'autant que les émissions de gaz radioactives d'une centrale nucléaire peuvent avoir un impact sur l'environnement et la population. Dans ce cas, il y a lieu d'accorder un poids particulier à l'intérêt à l'accès à ces informations. À l'intérêt public à la transparence des données EMI doit ainsi être accordé un plus grand poids qu'aux intérêts privés à la confidentialité. Greenpeace doit dès lors se voir garantir un accès aux données EMI de la Centrale nucléaire de Leibstadt pour la période du 1 er janvier 2013 au 1er novembre 2014.
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Lausanne, 27. September 2017 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 27. September 2017 (1C_394/2016) Kernkraftwerk Leibstadt muss Messdaten über radioaktive Stoffe in seiner Abluft bekanntgeben Das Eidgenössische Nuklearsicherheitsinspektorat hat die Messdaten der vom Kernkraftwerk Leibstadt an die Luft abgegebenen radioaktiven Stoffe von diesem herauszuverlangen und zugänglich zu machen. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde von Greenpeace Schweiz gut. Das öffentliche Interesse an der Bekanntgabe der Daten ist höher zu gewichten als das private Interesse an einer Zugangsverweigerung. Im Juni 2016 hatte das Bundesverwaltungsgericht eine Beschwerde des Kernkraftwerks Leibstadt (KKL) gegen eine Verfügung des Eidgenössischen Nuklearsicherheitsinspektorats (ENSI) als Atomaufsichtsbehörde gutgeheissen. Die Verfügung des ENSI hatte das KKL verpflichtet, die Abluftdaten am Kamin (sog. EMI-Daten) einzureichen, damit Greenpeace Schweiz (nachfolgend Greenpeace) der Zugang dazu gewährt werden könne. Diese Daten beinhalten Angaben zu Edelgasen, Aerosolen und Jod im Normalbetrieb und zu Edelgasen bei Störfällen. Es handelt sich um Emissionsmesswerte der radioaktiven Stoffe in der Abluft des KKL. Das Bundesverwaltungsgericht kam in seinem Entscheid zum Schluss, dass das öffentliche Interesse an der Bekanntgabe der Daten geringer einzustufen sei als das private Interesse an ihrer Geheimhaltung. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde von Greenpeace an seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch gut und hebt den Entscheid des Bundesverwaltungsgerichts insoweit auf, als damit der Zugang zu den Abluftdaten am Kamin des KKL aus dem Zeitraum vom 1. Januar 2013 bis 1. November 2014 verweigert wurde. Bei den EMI-Daten handelt es sich gemäss Artikel 5 Absatz 1 des Bundesgesetzes über das Öffentlichkeitsprinzip (BGÖ) um ein amtliches Dokument, weshalb gestützt auf Artikel 6 BGÖ ein grundsätzlicher Anspruch auf Zugang besteht. Ein Ausnahmegrund für die Verweigerung des Anspruchs, wie namentlich die Wahrung von Geschäftsgeheimnissen oder eine Gefährdung der inneren oder äusseren Sicherheit der Schweiz, liegt nicht vor. Da es sich bei den fraglichen Daten um Personendaten handelt und eine Anonymisierung faktisch nicht möglich ist, ist eine Interessenabwägung gemäss Artikel 19 Absatz 1 bis des Bundesgesetzes über den Datenschutz (DSG) vorzunehmen. Das Bundesgericht hält diesbezüglich fest, dass an der Bekanntgabe der Abluftdaten ein erhebliches öffentliches Interesse besteht, zumal gasförmige radioaktive Emissionen eines Kernkraftwerks sich auf die Umwelt und den Menschen auswirken können. Dem Zugangsinteresse kommt in diesen Fällen ein besonderes Gewicht zu. Das durch das Öffentlichkeitsprinzip statuierte Transparenzinteresse an den nachgesuchten EMI-Daten ist daher höher zu gewichten als die geltend gemachten privaten Interessen an einer Zugangsverweigerung, weshalb Greenpeace der Zugang zu den EMI-Daten des KKL für den Zeitraum vom 1. Januar 2013 bis 1. November 2014 zu gewähren ist.
Lausanne, le 27 septembre 2017 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 27 septembre 2017 (1C_394/2016) La centrale nucléaire de Leibstadt doit rendre publiques ses données sur la teneur en substances radioactives de ses rejets de vapeur dans l'atmosphère L'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire doit se faire remettre, puis rendre accessibles, les données relatives à la teneur en substances radioactives des vapeurs rejetées par la centrale nucléaire de Leibstadt. Le Tribunal fédéral admet le recours de Greenpeace Suisse. L'intérêt public à faire connaître les données est plus important que l'intérêt privé à ne pas les divulguer. En juin 2016, le Tribunal administratif fédéral avait admis le recours de la Centrale nucléaire de Leibstadt contre une décision de l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) en tant qu'autorité de surveillance en la matière. La décision de l'IFSN avait imposé à la centrale de remettre les données (« données EMI ») relatives aux vapeurs rejetées par la cheminée de la centrale, de sorte que Greenpeace Suisse puisse y avoir un accès. Ces données informent sur les gaz rares, les aérosols et l'iode en temps d'activité normale et sur les gaz rares en cas d'incident nucléaire. Il s'agit des valeurs d'émission des substances radioactives dans les rejets de vapeur de la centrale. Le Tribunal administratif fédéral avait jugé que l'intérêt public à la divulgation de ces données était plus faible que l'intérêt privé à leur confidentialité. Dans sa séance de mercredi, le Tribunal fédéral admet le recours de Greenpeace et annule l'arrêt du Tribunal administratif fédéral dans la mesure où celui-ci déniait l'accès aux données concernant les émissions de vapeurs de la cheminée de la centrale nucléaire pour la période du 1 er janvier 2013 au 1 er novembre 2014. Les données EMI sont des documents officiels au sens de l'article 5 alinéa 1 de la loi fédérale sur le principe de la transparence dans l'administration (LTrans), pour lesquels il existe en principe un droit d'accès en vertu de l'article 6 LTrans. Aucun motif ne justifierait à titre d'exception le refus de ce droit, comme par exemple la garantie de la protection du secret d'affaires ou le risque de compromettre la sûreté intérieure ou extérieure de la Suisse. Dès lors que les données litigieuses sont des données personnelles et qu'une anonymisation n'est de facto pas possible, il y a lieu de procéder à une pesée des intérêts conformément à l'article 19 alinéa 1 bis de la loi fédérale sur la protection des données (LPD). Le Tribunal fédéral constate à cet égard que la connais sance des données concernant les rejets d'émissions gazeuses constitue un intérêt public considérable, ce d'autant que les émissions de gaz radioactives d'une centrale nucléaire peuvent avoir un impact sur l'environnement et la population. Dans ce cas, il y a lieu d'accorder un poids particulier à l'intérêt à l'accès à ces informations. À l'intérêt public à la transparence des données EMI doit ainsi être accordé un plus grand poids qu'aux intérêts privés à la confidentialité. Greenpeace doit dès lors se voir garantir un accès aux données EMI de la Centrale nucléaire de Leibstadt pour la période du 1 er janvier 2013 au 1er novembre 2014.
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1C_397_2014_2014_12_23_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 23. Dezember 2014 Embargo: 23. Dezember 2014, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 20. November 2014 (1C_397/2014) Raser-Delikte: Keine Risiko-Beurteilung im Einzelfall Die neuen Tatbestände zu Raser-Delikten gelten strikt. Wer die signalisierte Höchstgeschwindigkeit um das gesetzlich festgelegte Mass überschreitet, macht sich einer als Verbrechen strafbaren Verkehrsregelverletzung schuldig. Für eine einzelfallweise Risikobeurteilung zu Gunsten des Lenkers ist kein Platz. Das Bundesgericht heisst eine Beschwerde des Bundesamtes für Strassen gut. Im Rahmen des Strassensicherheitsprogramms "Via sicura" wurden per 1. Januar 2013 im Strassenverkehrsgesetz (SVG) neue Tatbestände zu Raser-Delikten eingeführt (Artikel 90 Absätze 3 und 4 SVG). Demnach liegt eine als Verbrechen strafbare qualifiziert grobe Verletzung der Verkehrsregeln vor, wenn die zulässige Höchstgeschwindigkeit um ein bestimmtes Mass überschritten wird (um 40 km/h bei Höchstgeschwindigkeit 30 km/h, um 50 km/h bei Höchstgeschwindigkeit 50 km/h, um 60 km/h bei Höchstgeschwindigkeit 80 km/h und um 80 km/h bei Höchstgeschwindigkeit über 80 km/h). Die Dauer des Führerausweisentzuges beträgt in diesen Fällen im Minimum zwei Jahre und die strafrechtliche Sanktion mindestens ein Jahr Freiheitsstrafe. Ein Autolenker hatte im Januar 2013 bei einer Verzweigungsrampe auf der Autobahn die signalisierte Höchstgeschwindigkeit von 80 Stundenkilometern um netto 64 Stundenkilometer überschritten. Das Solothurner Verwaltungsgericht setzte den Warnentzug des Führerausweises auf 5 Monate fest, da im konkreten Fall keine qualifiziert grobe Verkehrsregelverletzung vorliege. Die Tempoüberschreitung sei auf einem gut ausgebauten mehrspurigen Autobahnabschnitt erfolgt und habe kein hohes Risiko für einen schweren Unfall geschaffen. Die Überschreitung der erlaubten Maximalgeschwindigkeit 80 um mehr als 60 Stundenkilometer sei auf richtungsgetrennten Autobahnen weniger risikoreich als auf einer Strecke ausserorts. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde des Bundesamtes für Strassen gut. Der Gesetzgeber hat entschieden, dass jeder Lenker als "Raser" einzustufen ist, der die zulässige Höchstgeschwindigkeit um das festgelegte Mass überschreitet. Es besteht kein Spielraum, solche Geschwindigkeitsüberschreitungen aufgrund einer einzelfallweisen Risikobeurteilung zu einem blossen Vergehen herabzustufen. Fällt eine Geschwindigkeitsüberschreitung unter den Rasertatbestand, so ist von Gesetzes wegen davon auszugehen, dass sie das hohe Risiko eines schweren Verkehrsunfalls mit Schwerverletzten und Toten geschaffen hat. Dass durch das relativ grobe Schema im Gesetz Geschwindigkeitsexzesse auf der Autobahn möglicherweise strenger geahndet werden als auf Hauptstrassen, liegt im gesetzgeberischen Ermessen und ist hinzunehmen. Fest steht zudem, dass mit "zulässiger" Höchstgeschwindigkeit die signalisierte Geschwindigkeit gemeint ist und nicht die allgemeine Höchstgeschwindigkeit nach Strassenart. Beim betroffenen Lenker ist nun die Dauer des Führerausweisentzuges zu korrigieren. Dagegen ist die strafrechtliche Verurteilung des Betroffenen zu einer bedingten Geldstrafe und einer Busse unangefochten geblieben.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 23 décembre 2014 Embargo : 23 décembre 2014, 12:00 heures Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 20 novembre 2014 (1C_397/2014) Délit de chauffard: pas d'estimation du risque concret Les nouvelles dispositions sur les délits de chauffard sont strictes. Celui qui dépasse la vitesse maximale signalisée selon le barème fixé par la loi commet une violation des règles de la circulation qualifiée de crime au sens du droit pénal. Il n'y a pas de place pour une évaluation concrète du risque encouru, en faveur du conducteur. Le Tribunal fédéral admet un recours de l'Office fédéral des routes. Dans le cadre du programme de sécurité routière "Via sicura", les nouvelles dispositions sur les délits de chauffard ont été introduites au 1 er janvier 2013 dans la loi fédérale sur la circulation routière (LCR). L'art. 90 al. 3 et 4 LCR prévoit désormais qu'il y a violation grave qualifiée des règles de circulation routière, constitutive d'un crime, lorsque la vitesse maximale autorisée est dépassée dans une mesure définie (40 km/h pour une vitesse limitée à 30 km/h, 50 km/h pour une limitation à 50 km/h, 60 km/h pour une limitation à 80 km/h et 80 km/h pour une limitation à plus de 80 km/h). Dans ces cas, la durée du retrait de permis est de deux ans au minimum et la sanction pénale d'au moins une année de privation de liberté. En janvier 2013, un automobiliste avait dépassé de 64 km/h la vitesse signalisée de 80 km/h sur un échangeur autoroutier. Le Tribunal administratif soleurois avait fixé à 5 mois le retrait de permis, estimant qu'il n'y avait pas de violation grave qualifiée des règles de la circulation routière. Le dépassement de vitesse avait eu lieu sur un tronçon autoroutier bien aménagé à plusieurs voies et ne présentait pas de risque élevé d'accident grave. Un dépassement de plus de 60 km/h pour une vitesse autorités de 80 km/h présentait moins de risque sur une autoroute dont les chaussées sont séparées pour chaque sens de circulation que sur un autre tronçon routier. Le Tribunal fédéral admet le recours formé par l'Office fédéral des routes. Le législateur a décidé que tout conducteur dépassant la vitesse autorisée, dans la mesure prévue par la loi, doit être considéré comme "chauffard". Il n'y a pas de marge d'appréciation permettant, sur la base d'une appréciation du risque concret, de faire passer ces excès de vitesse pour de simples délits. Lorsqu'un dépassement de vitesse correspond à l'infraction de chauffard, il représente de par la loi un danger élevé d'accident grave avec des blessés graves et des morts. Si, en raison du caractère schématique de la liste fixée dans la loi, les excès de vitesse commis sur autoroute peuvent être réprimés plus sévèrement que sur les routes principales, il s'agit d'un choix du législateur auquel il faut se plier. Le Tribunal fédéral relève encore que par vitesse maximale "autorisée", il faut entendre la vitesse signalisée et non pas les vitesses générales applicables à chaque type de route. En l'occurrence, il y a donc lieu de corriger la durée du retrait de permis infligé au conducteur en question. En revanche, la sanction pénale – une peine pécuniaire avec sursis et une amende – n'a pas fait l'objet d'un recours et demeure inchangée.
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1C_397_2014_2014_12_23_T_{lang}
Lausanne, 23. Dezember 2014 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 20. November 2014 (1C_397/2014) Raser-Delikte: Keine Risiko-Beurteilung im Einzelfall Die neuen Tatbestände zu Raser-Delikten gelten strikt. Wer die signalisierte Höchstgeschwindigkeit um das gesetzlich festgelegte Mass überschreitet, macht sich einer als Verbrechen strafbaren Verkehrsregelverletzung schuldig. Für eine einzelfallweise Risikobeurteilung zu Gunsten des Lenkers ist kein Platz. Das Bundesgericht heisst eine Beschwerde des Bundesamtes für Strassen gut. Im Rahmen des Strassensicherheitsprogramms "Via sicura" wurden per 1. Januar 2013 im Strassenverkehrsgesetz (SVG) neue Tatbestände zu Raser-Delikten eingeführt (Artikel 90 Absätze 3 und 4 SVG). Demnach liegt eine als Verbrechen strafbare qualifiziert grobe Verletzung der Verkehrsregeln vor, wenn die zulässige Höchstgeschwindigkeit um ein bestimmtes Mass überschritten wird (um 40 km/h bei Höchstgeschwindigkeit 30 km/h, um 50 km/h bei Höchstgeschwindigkeit 50 km/h, um 60 km/h bei Höchstgeschwindigkeit 80 km/h und um 80 km/h bei Höchstgeschwindigkeit über 80 km/h). Die Dauer des Führerausweisentzuges beträgt in diesen Fällen im Minimum zwei Jahre und die strafrechtliche Sanktion mindestens ein Jahr Freiheitsstrafe. Ein Autolenker hatte im Januar 2013 bei einer Verzweigungsrampe auf der Autobahn die signalisierte Höchstgeschwindigkeit von 80 Stundenkilometern um netto 64 Stundenkilometer überschritten. Das Solothurner Verwaltungsgericht setzte den Warnentzug des Führerausweises auf 5 Monate fest, da im konkreten Fall keine qualifiziert grobe Verkehrsregelverletzung vorliege. Die Tempoüberschreitung sei auf einem gut ausgebauten mehrspurigen Autobahnabschnitt erfolgt und habe kein hohes Risiko für einen schweren Unfall geschaffen. Die Überschreitung der erlaubten Maximalgeschwindigkeit 80 um mehr als 60 Stundenkilometer sei auf richtungsgetrennten Autobahnen weniger risikoreich als auf einer Strecke ausserorts. Das Bundesgericht heisst die Beschwerde des Bundesamtes für Strassen gut. Der Gesetzgeber hat entschieden, dass jeder Lenker als "Raser" einzustufen ist, der die zulässige Höchstgeschwindigkeit um das festgelegte Mass überschreitet. Es besteht kein Spielraum, solche Geschwindigkeitsüberschreitungen aufgrund einer einzelfallweisen Risikobeurteilung zu einem blossen Vergehen herabzustufen. Fällt eine Geschwindigkeitsüberschreitung unter den Rasertatbestand, so ist von Gesetzes wegen davon auszugehen, dass sie das hohe Risiko eines schweren Verkehrsunfalls mit Schwerverletzten und Toten geschaffen hat. Dass durch das relativ grobe Schema im Gesetz Geschwindigkeitsexzesse auf der Autobahn möglicherweise strenger geahndet werden als auf Hauptstrassen, liegt im gesetzgeberischen Ermessen und ist hinzunehmen. Fest steht zudem, dass mit "zulässiger" Höchstgeschwindigkeit die signalisierte Geschwindigkeit gemeint ist und nicht die allgemeine Höchstgeschwindigkeit nach Strassenart. Beim betroffenen Lenker ist nun die Dauer des Führerausweisentzuges zu korrigieren. Dagegen ist die strafrechtliche Verurteilung des Betroffenen zu einer bedingten Geldstrafe und einer Busse unangefochten geblieben.
Lausanne, le 23 décembre 2014 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 20 novembre 2014 (1C_397/2014) Délit de chauffard: pas d'estimation du risque concret Les nouvelles dispositions sur les délits de chauffard sont strictes. Celui qui dépasse la vitesse maximale signalisée selon le barème fixé par la loi commet une violation des règles de la circulation qualifiée de crime au sens du droit pénal. Il n'y a pas de place pour une évaluation concrète du risque encouru, en faveur du conducteur. Le Tribunal fédéral admet un recours de l'Office fédéral des routes. Dans le cadre du programme de sécurité routière "Via sicura", les nouvelles dispositions sur les délits de chauffard ont été introduites au 1 er janvier 2013 dans la loi fédérale sur la circulation routière (LCR). L'art. 90 al. 3 et 4 LCR prévoit désormais qu'il y a violation grave qualifiée des règles de circulation routière, constitutive d'un crime, lorsque la vitesse maximale autorisée est dépassée dans une mesure définie (40 km/h pour une vitesse limitée à 30 km/h, 50 km/h pour une limitation à 50 km/h, 60 km/h pour une limitation à 80 km/h et 80 km/h pour une limitation à plus de 80 km/h). Dans ces cas, la durée du retrait de permis est de deux ans au minimum et la sanction pénale d'au moins une année de privation de liberté. En janvier 2013, un automobiliste avait dépassé de 64 km/h la vitesse signalisée de 80 km/h sur un échangeur autoroutier. Le Tribunal administratif soleurois avait fixé à 5 mois le retrait de permis, estimant qu'il n'y avait pas de violation grave qualifiée des règles de la circulation routière. Le dépassement de vitesse avait eu lieu sur un tronçon autoroutier bien aménagé à plusieurs voies et ne présentait pas de risque élevé d'accident grave. Un dépassement de plus de 60 km/h pour une vitesse autorités de 80 km/h présentait moins de risque sur une autoroute dont les chaussées sont séparées pour chaque sens de circulation que sur un autre tronçon routier. Le Tribunal fédéral admet le recours formé par l'Office fédéral des routes. Le législateur a décidé que tout conducteur dépassant la vitesse autorisée, dans la mesure prévue par la loi, doit être considéré comme "chauffard". Il n'y a pas de marge d'appréciation permettant, sur la base d'une appréciation du risque concret, de faire passer ces excès de vitesse pour de simples délits. Lorsqu'un dépassement de vitesse correspond à l'infraction de chauffard, il représente de par la loi un danger élevé d'accident grave avec des blessés graves et des morts. Si, en raison du caractère schématique de la liste fixée dans la loi, les excès de vitesse commis sur autoroute peuvent être réprimés plus sévèrement que sur les routes principales, il s'agit d'un choix du législateur auquel il faut se plier. Le Tribunal fédéral relève encore que par vitesse maximale "autorisée", il faut entendre la vitesse signalisée et non pas les vitesses générales applicables à chaque type de route. En l'occurrence, il y a donc lieu de corriger la durée du retrait de permis infligé au conducteur en question. En revanche, la sanction pénale – une peine pécuniaire avec sursis et une amende – n'a pas fait l'objet d'un recours et demeure inchangée.
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An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 27. April 2016 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 27. April 2016 (1C_415/2015) Flugplatzareal Dübendorf: Richtplanänderung unterliegt nicht dem Referendum Die vom Zürcher Kantonsrat im Hinblick auf die künftige Nutzung des Flugplatzareals Dübendorf beschlossene Änderung des kantonalen Richtplans muss nicht dem fakultativen Referendum unterstellt werden. Das Bundesgericht weist die Beschwerde des "Forum Flugplatz Dübendorf" und einer Privatperson ab. Der Bundesrat hatte im September 2014 entschieden, dass der Militärflugplatz Dübendorf künftig als ziviles Flugfeld mit Bundesbasis weitergenutzt wird. Auf einem bis zu 70 Hektaren grossen Teil des insgesamt 230 Hektaren umfassenden Areals soll die Errichtung eines nationalen Innovationsparks durch den Kanton Zürich ermöglicht werden. Der Zürcher Regierungsrat hatte bereits kurz zuvor Antrag auf eine entsprechende Teilrevision des kantonalen Richtplans gestellt, die vom Kantonsrat im vergangenen Juni beschlossen wurde. Erfolglos war dabei ein Antrag der Fraktion der Schweizerischen Volkspartei (SVP) geblieben, dass die Änderung des Richtplans dem Zürcher Stimmvolk zur Abstimmung zu unterbreiten sei. Das "Forum Flugplatz Dübendorf" und eine Privatperson erhoben gegen den Kantonsratsbeschluss Stimmrechtsbeschwerde beim Bundesgericht. Sie verlangen, die Richtplanänderung dem fakultativen Referendum zu unterstellen. Das Bundesgericht weist die Beschwerde in seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch ab. Gemäss der Verfassung des Kantons Zürich sind Beschlüsse des Kantonsrats unter anderem dann auf Verlangen dem Volk zur Abstimmung zu unterbreiten, wenn sie von grundlegender Bedeutung sind und langfristige Auswirkungen auf die allgemeinen Lebensgrundlagen haben. Als mögliche Anwendungsfälle dieses "Ökologiereferendums" wurden vom Zürcher Verfassungsrat etwa Atomanlagen oder gewagte Forschungsprogramme genannt. Die fragliche Verfassungsbestimmung wurde jedoch in keinen Zusammenhang mit Änderungen des Richtplans gebracht. Auch der Zürcher Regierungsrat ging in einem früheren Entscheid davon aus, dass Richtpläne und Richtplanänderungen weder dem obligatorischen noch dem fakultativen Referendum unterstehen würden, zumal der Richtplan ein blosses Führungsinstrument für die Behörden darstelle und keine rechtsverbindliche Wirkung für Private entfalte. Die gleiche Ansicht vertritt das Zürcher Verwaltungsgericht in seiner Rechtsprechung. Das Bundesgericht seinerseits hat im kürzlich gefällten Urteil zur Zürcher "Kulturlandinitiative“ festgehalten, dass Beschlüsse des Kantonsrates zur Festsetzung des Richtplans nicht dem Referendum unterliegen würden. Insgesamt ergibt sich somit, dass im Kanton Zürich Richtplanbeschlüsse des Kantonsrates generell vom fakultativen Referendum ausgenommen sind.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 27 avril 2016 Pas d'embargo Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 27 avril 2016 (1C_415/2015) Base aérienne de Dübendorf : la modification du plan directeur n'est pas soumise au référendum La modification par le parlement zurichois du plan directeur cantonal portant sur l'utilisation future de la base aérienne de Dübendorf ne doit pas être soumise au référendum facultatif. Le Tribunal fédéral rejette le recours du « Forum Flugplatz Dübendorf » et d'une personne privée. Le Conseil fédéral a décidé en septembre 2014 que la base aérienne militaire de Dübendorf serait utilisée à l'avenir comme un champ d'aviation civil sur une base fédérale. Le canton de Zurich devait dès lors rendre possible la construction d'un parc national d'innovation sur environ 70 des 230 hectares que contient ce périmètre. A cet effet, le Conseil d'Etat zurichois a proposé une révision partielle du plan directeur cantonal du périmètre concerné, révision que le parlement cantonal a acceptée en juin 2015. La proposition du groupe parlementaire de l'Union démocratique du centre (UDC) de soumettre la modification du plan directeur à la votation du peuple zurichois n'avait pas été suivie par le Grand Conseil. Le « Forum Flugplatz Dübendorf » et une personne privée ont déposé un recours en matière de droits politiques contre la décision du parlement cantonal. Ils ont demandé de soumettre au référendum facultatif la modification du plan directeur cantonal. Le Tribunal fédéral rejette le recours lors de sa séance publique de mercredi. Selon la Constitution du canton de Zurich, les arrêtés du parlement cantonal sont soumis au référendum facultatif, lorsqu'ils sont d'importance fondamentale et lorsqu'ils ont des conséquences à long terme sur les conditions de vie en général. L'assemblée constituante zurichoise a cité comme cas d'application possibles de ce « référendum écologique » les installations nucléaires et les programmes de recherche scientifique présentant des risques. La disposition constitutionnelle litigieuse n'a jamais été utilisée en lien avec des modifications du plan directeur. Le Conseil d'Etat zurichois, dans une décision antérieure, est parti de l'idée que le plan directeur et ses modifications n'étaient soumis ni au référendum obligatoire ni au référendum facultatif, car il s'agit d'un simple instrument de conduite pour les autorités, qui n'a pas d'effet contraignant pour les citoyens. Le Tribunal administratif zurichois partage la même vision dans sa jurisprudence. Quant au Tribunal fédéral, il a récemment constaté dans son arrêt sur l'initiative zurichoise « Kulturlandinitiative » que les arrêtés du parlement cantonal relatifs au plan directeur n'étaient pas soumis au référendum. Il s'ensuit que les arrêtés du parlement cantonal relatifs au plan directeur dans le canton de Zurich sont en principe exclus du référendum facultatif.
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Lausanne, 27. April 2016 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 27. April 2016 (1C_415/2015) Flugplatzareal Dübendorf: Richtplanänderung unterliegt nicht dem Referendum Die vom Zürcher Kantonsrat im Hinblick auf die künftige Nutzung des Flugplatzareals Dübendorf beschlossene Änderung des kantonalen Richtplans muss nicht dem fakultativen Referendum unterstellt werden. Das Bundesgericht weist die Beschwerde des "Forum Flugplatz Dübendorf" und einer Privatperson ab. Der Bundesrat hatte im September 2014 entschieden, dass der Militärflugplatz Dübendorf künftig als ziviles Flugfeld mit Bundesbasis weitergenutzt wird. Auf einem bis zu 70 Hektaren grossen Teil des insgesamt 230 Hektaren umfassenden Areals soll die Errichtung eines nationalen Innovationsparks durch den Kanton Zürich ermöglicht werden. Der Zürcher Regierungsrat hatte bereits kurz zuvor Antrag auf eine entsprechende Teilrevision des kantonalen Richtplans gestellt, die vom Kantonsrat im vergangenen Juni beschlossen wurde. Erfolglos war dabei ein Antrag der Fraktion der Schweizerischen Volkspartei (SVP) geblieben, dass die Änderung des Richtplans dem Zürcher Stimmvolk zur Abstimmung zu unterbreiten sei. Das "Forum Flugplatz Dübendorf" und eine Privatperson erhoben gegen den Kantonsratsbeschluss Stimmrechtsbeschwerde beim Bundesgericht. Sie verlangen, die Richtplanänderung dem fakultativen Referendum zu unterstellen. Das Bundesgericht weist die Beschwerde in seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch ab. Gemäss der Verfassung des Kantons Zürich sind Beschlüsse des Kantonsrats unter anderem dann auf Verlangen dem Volk zur Abstimmung zu unterbreiten, wenn sie von grundlegender Bedeutung sind und langfristige Auswirkungen auf die allgemeinen Lebensgrundlagen haben. Als mögliche Anwendungsfälle dieses "Ökologiereferendums" wurden vom Zürcher Verfassungsrat etwa Atomanlagen oder gewagte Forschungsprogramme genannt. Die fragliche Verfassungsbestimmung wurde jedoch in keinen Zusammenhang mit Änderungen des Richtplans gebracht. Auch der Zürcher Regierungsrat ging in einem früheren Entscheid davon aus, dass Richtpläne und Richtplanänderungen weder dem obligatorischen noch dem fakultativen Referendum unterstehen würden, zumal der Richtplan ein blosses Führungsinstrument für die Behörden darstelle und keine rechtsverbindliche Wirkung für Private entfalte. Die gleiche Ansicht vertritt das Zürcher Verwaltungsgericht in seiner Rechtsprechung. Das Bundesgericht seinerseits hat im kürzlich gefällten Urteil zur Zürcher "Kulturlandinitiative“ festgehalten, dass Beschlüsse des Kantonsrates zur Festsetzung des Richtplans nicht dem Referendum unterliegen würden. Insgesamt ergibt sich somit, dass im Kanton Zürich Richtplanbeschlüsse des Kantonsrates generell vom fakultativen Referendum ausgenommen sind.
Lausanne, le 27 avril 2016 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 27 avril 2016 (1C_415/2015) Base aérienne de Dübendorf : la modification du plan directeur n'est pas soumise au référendum La modification par le parlement zurichois du plan directeur cantonal portant sur l'utilisation future de la base aérienne de Dübendorf ne doit pas être soumise au référendum facultatif. Le Tribunal fédéral rejette le recours du « Forum Flugplatz Dübendorf » et d'une personne privée. Le Conseil fédéral a décidé en septembre 2014 que la base aérienne militaire de Dübendorf serait utilisée à l'avenir comme un champ d'aviation civil sur une base fédérale. Le canton de Zurich devait dès lors rendre possible la construction d'un parc national d'innovation sur environ 70 des 230 hectares que contient ce périmètre. A cet effet, le Conseil d'Etat zurichois a proposé une révision partielle du plan directeur cantonal du périmètre concerné, révision que le parlement cantonal a acceptée en juin 2015. La proposition du groupe parlementaire de l'Union démocratique du centre (UDC) de soumettre la modification du plan directeur à la votation du peuple zurichois n'avait pas été suivie par le Grand Conseil. Le « Forum Flugplatz Dübendorf » et une personne privée ont déposé un recours en matière de droits politiques contre la décision du parlement cantonal. Ils ont demandé de soumettre au référendum facultatif la modification du plan directeur cantonal. Le Tribunal fédéral rejette le recours lors de sa séance publique de mercredi. Selon la Constitution du canton de Zurich, les arrêtés du parlement cantonal sont soumis au référendum facultatif, lorsqu'ils sont d'importance fondamentale et lorsqu'ils ont des conséquences à long terme sur les conditions de vie en général. L'assemblée constituante zurichoise a cité comme cas d'application possibles de ce « référendum écologique » les installations nucléaires et les programmes de recherche scientifique présentant des risques. La disposition constitutionnelle litigieuse n'a jamais été utilisée en lien avec des modifications du plan directeur. Le Conseil d'Etat zurichois, dans une décision antérieure, est parti de l'idée que le plan directeur et ses modifications n'étaient soumis ni au référendum obligatoire ni au référendum facultatif, car il s'agit d'un simple instrument de conduite pour les autorités, qui n'a pas d'effet contraignant pour les citoyens. Le Tribunal administratif zurichois partage la même vision dans sa jurisprudence. Quant au Tribunal fédéral, il a récemment constaté dans son arrêt sur l'initiative zurichoise « Kulturlandinitiative » que les arrêtés du parlement cantonal relatifs au plan directeur n'étaient pas soumis au référendum. Il s'ensuit que les arrêtés du parlement cantonal relatifs au plan directeur dans le canton de Zurich sont en principe exclus du référendum facultatif.
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1C_428_2016_yyyy_mm_dd_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 27. September 2017 Kein Embargo Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 27. September 2017 (1C_428/2016) Öffentlichkeitsprinzip: Zugang zu Gefährdungs- und Störungsmeldungen der Schweizer Transportunternehmen ist zu gewähren Das Bundesgericht weist die Beschwerde des Eidgenössischen Departements für Umwelt, Verkehr, Energie und Kommunikation gegen den Entscheid des Bundesverwaltungsgerichts ab, mit dem dieses den Zugang zu den in der Neuen Ereignisdatenbank enthaltenen Gefährdungen und Störungen der 26 wichtigsten Schweizer Transportunternehmen gewährt hatte. Das durch das Öffentlichkeitsprinzip statuierte Transparenzinteresse überwiegt die geltend gemachten Interessen an einer Zugangsverweigerung. 2013 ersuchte ein Journalist das Bundesamt für Verkehr (BAV) um Einsicht in die vollständigen und nicht anonymisierten Einträge der 26 wichtigsten Transportunternehmen der Schweiz in der Neuen Ereignisdatenbank (NEDB). Das Bundesamt wies das Gesuch in Bezug auf die Einsicht in die erfassten Gefährdungen und Störungen ab. Das Bundesverwaltungsgericht hiess eine dagegen erhobene Beschwerde des Journalisten gut. Das Bundesgericht weist die Beschwerde des Eidgenössischen Departements für Umwelt, Verkehr, Energie und Kommunikation (UVEK), vertreten durch das BAV, an seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch ab. Das Bundesgesetz über das Öffentlichkeitsprinzip (BGÖ) stellt eine Vermutung des freien Zugangs zu amtlichen Dokumenten auf. Vorliegend liegt kein Ausnahmegrund gemäss Artikel 7 Absatz 1 litera b BGÖ für den Zugang vor: Entgegen der Auffassung des Beschwerdeführers ist nicht ersichtlich, inwiefern durch die Offenlegung der erfassten Gefährdungen und Störungen die Durchführung bzw. der Erfolg einer aufsichtsrechtlichen Massnahme, mit der die Sicherheit im öffentlichen Verkehr sichergestellt werden soll, ernsthaft gefährdet werden könnte. Eine wirksame Kontrolle der staatlichen Behörde, die das Öffentlichkeitsprinzip durch die Schaffung von Transparenz zu ermöglichen bezweckt, ist nur gewährleistet, wenn offen gelegt wird, bei welchen Transportunternehmen es zu wie vielen und zu welchen Zwischenfällen auf welchen Strecken gekommen ist. Eine Anonymisierung der Namen der Transportunternehmen käme einer Verweigerung des Zugangs gleich. Aufgrund dessen ist gemäss Artikel 19 Absatz 1 bis des Bundesgesetzes über den Datenschutz (DSG) eine Interessenabwägung vorzunehmen, wobei auch der Bekanntgabe zuwiderlaufende öffentliche Interessen in die Abwägung miteinzubeziehen sind, soweit sie von einer gewissen Erheblichkeit sind. Das Argument des Beschwerdeführers, eine Offenlegung der Gefährdungen und Störungen könne sich negativ auf den Geschäftserfolg der Transportunternehmen auswirken, vermag nicht zu überzeugen, zumal für die meisten Strecken im öffentlichen Verkehr ohnehin kein wirkliches Alternativangebot besteht. Das durch das Öffentlichkeitsprinzip statuierte Transparenzinteresse hat vorliegend ein besonderes Gewicht, weil an der Offenlegung von Zwischenfällen im öffentlichen Verkehr ein erhebliches öffentliches Interesse besteht. Es überwiegt die geltend gemachten Interessen an einer Zugangsverweigerung zu den gemeldeten Gefährdungen und Störungen der 26 wichtigsten Schweizer Transportunternehmen.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 27 septembre 2017 Pas d'embargo Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 27 septembre 2017 (1C_428/2016) Principe de la transparence : l'accès aux données relatives aux atteintes à la sécurité et pannes des entreprises de transport suisses doit être garanti Le Tribunal fédéral rejette le recours du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) contre la décision du Tribunal administratif fédéral par laquelle l'accès aux informations relatives aux atteintes à la sécurité et pannes des 26 plus importantes entreprises de transport suisses répertoriées dans la nouvelle base de données d'événements (NEDB) avait été garanti. L'intérêt à la transparence est prépondérant par rapport aux intérêts qui justifieraient un refus de l'accès à ces données. En 2013, un journaliste a demandé à l'Office fédéral des transports (OFT) l'accès à la nouvelle base de données d'événements complète et non anonymisée des 26 plus importantes entreprises de transport en Suisse. L'office a rejeté cette demande s'agissant des atteintes à la sécurité et des pannes. Le Tribunal administratif fédéral a admis le recours du journaliste contre cette décision. Dans sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral rejette le recours du DETEC, représenté par l'OFT. La loi fédérale sur le principe de la transparence dans l'administration (LTrans) pose le principe d'un libre accès aux documents officiels. Il n'y a dans le cas présent pas de motif exceptionnel justifiant un refus en vertu de l'article 7 alinéa 1 lettre b LTrans : contrairement à l'avis du recourant, il n'est pas manifeste que la divulgation des atteintes à la sécurité et pannes répertoriées pourrait sérieusement mettre en péril la mise en oeuvre, respectivement l'accomplissement, d'une mesure de surveillance tendant à améliorer la sécurité des transports publics. Un contrôle efficace des autorités par le biais du principe de la transparence n'est possible que lorsqu'il est porté à la connaissance du public de quelles entreprises de transports, de combien et de quels types d'incidents il s'agit et sur quels trajets. Une anonymisation des noms des entreprises de transport équivaudrait à un refus d'accès aux données. Sur la base de ces considérations, il y a lieu de procéder à une pesée des intérêts conformément à l'article 19 alinéa 1 bis de la loi fédérale sur la protection des données (LPD). Dans ce cadre, les intérêts publics à la divulgation des données doivent également être pris en considération, dès lors qu'ils revêtent une certaine importance. L'argument du recourant selon lequel les informations sur les mises en danger et pannes des transporteurs pourraient avoir une incidence négative sur le succès commercial des entreprises ne convainc pas, ce d'autant que, pour la plupart des trajets, il n'existe pas véritablement d'offre alternative en transports publics. Le principe de la transparence est en l'espèce particulièrement important, car il existe un intérêt public considérable à la divulgation des incidents en matière de transports publics. Cet intérêt est prépondérant par rapport aux intérêts allégués en faveur de la confidentialité des données s'agissant des mises en danger et pannes répertoriées des 26 plus importantes entreprises de transport de Suisse.
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Lausanne, 27. September 2017 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 27. September 2017 (1C_428/2016) Öffentlichkeitsprinzip: Zugang zu Gefährdungs- und Störungsmeldungen der Schweizer Transportunternehmen ist zu gewähren Das Bundesgericht weist die Beschwerde des Eidgenössischen Departements für Umwelt, Verkehr, Energie und Kommunikation gegen den Entscheid des Bundesverwaltungsgerichts ab, mit dem dieses den Zugang zu den in der Neuen Ereignisdatenbank enthaltenen Gefährdungen und Störungen der 26 wichtigsten Schweizer Transportunternehmen gewährt hatte. Das durch das Öffentlichkeitsprinzip statuierte Transparenzinteresse überwiegt die geltend gemachten Interessen an einer Zugangsverweigerung. 2013 ersuchte ein Journalist das Bundesamt für Verkehr (BAV) um Einsicht in die vollständigen und nicht anonymisierten Einträge der 26 wichtigsten Transportunternehmen der Schweiz in der Neuen Ereignisdatenbank (NEDB). Das Bundesamt wies das Gesuch in Bezug auf die Einsicht in die erfassten Gefährdungen und Störungen ab. Das Bundesverwaltungsgericht hiess eine dagegen erhobene Beschwerde des Journalisten gut. Das Bundesgericht weist die Beschwerde des Eidgenössischen Departements für Umwelt, Verkehr, Energie und Kommunikation (UVEK), vertreten durch das BAV, an seiner öffentlichen Beratung vom Mittwoch ab. Das Bundesgesetz über das Öffentlichkeitsprinzip (BGÖ) stellt eine Vermutung des freien Zugangs zu amtlichen Dokumenten auf. Vorliegend liegt kein Ausnahmegrund gemäss Artikel 7 Absatz 1 litera b BGÖ für den Zugang vor: Entgegen der Auffassung des Beschwerdeführers ist nicht ersichtlich, inwiefern durch die Offenlegung der erfassten Gefährdungen und Störungen die Durchführung bzw. der Erfolg einer aufsichtsrechtlichen Massnahme, mit der die Sicherheit im öffentlichen Verkehr sichergestellt werden soll, ernsthaft gefährdet werden könnte. Eine wirksame Kontrolle der staatlichen Behörde, die das Öffentlichkeitsprinzip durch die Schaffung von Transparenz zu ermöglichen bezweckt, ist nur gewährleistet, wenn offen gelegt wird, bei welchen Transportunternehmen es zu wie vielen und zu welchen Zwischenfällen auf welchen Strecken gekommen ist. Eine Anonymisierung der Namen der Transportunternehmen käme einer Verweigerung des Zugangs gleich. Aufgrund dessen ist gemäss Artikel 19 Absatz 1 bis des Bundesgesetzes über den Datenschutz (DSG) eine Interessenabwägung vorzunehmen, wobei auch der Bekanntgabe zuwiderlaufende öffentliche Interessen in die Abwägung miteinzubeziehen sind, soweit sie von einer gewissen Erheblichkeit sind. Das Argument des Beschwerdeführers, eine Offenlegung der Gefährdungen und Störungen könne sich negativ auf den Geschäftserfolg der Transportunternehmen auswirken, vermag nicht zu überzeugen, zumal für die meisten Strecken im öffentlichen Verkehr ohnehin kein wirkliches Alternativangebot besteht. Das durch das Öffentlichkeitsprinzip statuierte Transparenzinteresse hat vorliegend ein besonderes Gewicht, weil an der Offenlegung von Zwischenfällen im öffentlichen Verkehr ein erhebliches öffentliches Interesse besteht. Es überwiegt die geltend gemachten Interessen an einer Zugangsverweigerung zu den gemeldeten Gefährdungen und Störungen der 26 wichtigsten Schweizer Transportunternehmen.
Lausanne, le 27 septembre 2017 Communiqué aux médias du Tribunal fédéral Arrêt du 27 septembre 2017 (1C_428/2016) Principe de la transparence : l'accès aux données relatives aux atteintes à la sécurité et pannes des entreprises de transport suisses doit être garanti Le Tribunal fédéral rejette le recours du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) contre la décision du Tribunal administratif fédéral par laquelle l'accès aux informations relatives aux atteintes à la sécurité et pannes des 26 plus importantes entreprises de transport suisses répertoriées dans la nouvelle base de données d'événements (NEDB) avait été garanti. L'intérêt à la transparence est prépondérant par rapport aux intérêts qui justifieraient un refus de l'accès à ces données. En 2013, un journaliste a demandé à l'Office fédéral des transports (OFT) l'accès à la nouvelle base de données d'événements complète et non anonymisée des 26 plus importantes entreprises de transport en Suisse. L'office a rejeté cette demande s'agissant des atteintes à la sécurité et des pannes. Le Tribunal administratif fédéral a admis le recours du journaliste contre cette décision. Dans sa séance publique de mercredi, le Tribunal fédéral rejette le recours du DETEC, représenté par l'OFT. La loi fédérale sur le principe de la transparence dans l'administration (LTrans) pose le principe d'un libre accès aux documents officiels. Il n'y a dans le cas présent pas de motif exceptionnel justifiant un refus en vertu de l'article 7 alinéa 1 lettre b LTrans : contrairement à l'avis du recourant, il n'est pas manifeste que la divulgation des atteintes à la sécurité et pannes répertoriées pourrait sérieusement mettre en péril la mise en oeuvre, respectivement l'accomplissement, d'une mesure de surveillance tendant à améliorer la sécurité des transports publics. Un contrôle efficace des autorités par le biais du principe de la transparence n'est possible que lorsqu'il est porté à la connaissance du public de quelles entreprises de transports, de combien et de quels types d'incidents il s'agit et sur quels trajets. Une anonymisation des noms des entreprises de transport équivaudrait à un refus d'accès aux données. Sur la base de ces considérations, il y a lieu de procéder à une pesée des intérêts conformément à l'article 19 alinéa 1 bis de la loi fédérale sur la protection des données (LPD). Dans ce cadre, les intérêts publics à la divulgation des données doivent également être pris en considération, dès lors qu'ils revêtent une certaine importance. L'argument du recourant selon lequel les informations sur les mises en danger et pannes des transporteurs pourraient avoir une incidence négative sur le succès commercial des entreprises ne convainc pas, ce d'autant que, pour la plupart des trajets, il n'existe pas véritablement d'offre alternative en transports publics. Le principe de la transparence est en l'espèce particulièrement important, car il existe un intérêt public considérable à la divulgation des incidents en matière de transports publics. Cet intérêt est prépondérant par rapport aux intérêts allégués en faveur de la confidentialité des données s'agissant des mises en danger et pannes répertoriées des 26 plus importantes entreprises de transport de Suisse.
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1C_435_2018_2019_06_11_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 11. Juni 2019 Embargo: 11. Juni 2019, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 15. Mai 2019 (1C_435/2018) Keine Entschädigung für Eigentümer der Nachbarliegenschaft von Asylzentrum Die von einem Asylzentrum im Kanton St. Gallen verursachten Immissionen erreichten nicht die Intensität, um einen Anspruch auf Entschädigung wegen Enteignung der Eigentümer der Nachbarliegenschaft zu begründen. Die von diesen geltend gemachten materiellen und ideellen Immissionen sind zwar nicht als geringfügig zu erachten, überschritten aber nicht das Mass des Zumutbaren. Das Haus liegt in der Landwirtschaftszone einer St. Galler Gemeinde. In einem zuvor als Schule genutzten Gebäude auf der gegenüberliegenden Strassenseite wurde von Februar 2016 bis Ende 2018 ein Asylzentrum betrieben (seit 2019 ist es ein Ausreiseund Nothilfezentrum). Die Eigentümer des Nachbarhauses forderten 2016 wegen den von ihnen gerügten materiellen Immissionen aus dem Betrieb des Asylzentrums (u.a. nächtlicher Lärm, Mehrverkehr, Betreten ihres Grundstücks, Abfall, Küchengerüche) und ideellen Immissionen (u.a. "Herumlungern" von Asylbewerbern, Verlust der Privatsphäre) eine Entschädigung wegen Enteignung nachbarrechtlicher Abwehransprüche. Die Schätzungskommission wies das Begehren ab, was vom Verwaltungsgericht des Kantons St. Gallen bestätigt wurde. Das Bundesgericht weist die Beschwerde der Eigentümer ab. Ein Anspruch auf Entschädigung wegen Enteignung zivilrechtlicher Abwehransprüche gegen die Einwirkungen aus dem Betrieb eines öffentlichen Werks wie dem Asylzentrum setzt unter anderem voraus, dass diese den Grundeigentümer in spezieller Weise treffen ("Spezialität"). Diese Voraussetzung ist erfüllt, wenn die Immissionen eine Intensität erreichen, die das Mass des Üblichen und Zumutbaren übersteigen. Ideelle Immissionen — also Einwirkungen, die das seelische Empfinden verletzen oder unangenehme psychische Eindrücke wie Angst verursachen — können als übermässig gelten, wenn sie bei objektiver Betrachtung ein erhebliches, ständig fühlbares Unbehagen verursachen. Im konkreten Fall gingen mit dem Betrieb des Asylzentrums unbestritten gewisse materielle Immissionen einher ( der heutige Betrieb des Ausreise- und Nothilfezentrums ist nicht Gegenstand des Verfahrens ). Wie auch die Betroffenen einräumen, haben die Leitung des Asylzentrums und das Migrationsamt Bemühungen unternommen, um diese zu begrenzen. Es ist weder dargetan noch ersichtlich, dass sie das Mass des Zumutbaren überschritten hätten, zumal in der Landwirtschaftszone gewisse Immissionen hinzunehmen sind. Solche gingen auch von der vorher betriebenen Schule aus. Was ideelle Immissionen betrifft, ist zu berücksichtigen, dass kantonale Konzepte zur Betreuung und Beschulung der Asylsuchenden sowie zum Betrieb des Zentrums und zur Sicherheit zu beachten waren. Die Betroffenen kritisieren zwar die Umsetzung dieser Konzepte, machen aber nicht geltend, dass es zu bedrohlichen Situationen oder Übergriffen auf Anwohner gekommen wäre, dass die Kriminalität zugenommen hätte oder dass die Sicherheit der Nachbarschaft nicht mehr gewährleistet gewesen wäre. Bezüglich des beanstandeten "Herumlungerns" kann ihren vagen Ausführungen nichts über Häufigkeit, Dauer und Umstände entnommen werden. Dass der Aufenthalt der Asylsuchenden ausserhalb des Asylzentrums oder auf der am Wohnhaus vorbeiführenden Strasse in Umfang oder Art übertrieben gewesen wäre, geht daraus nicht hervor. Dem beschriebenen "unguten" Gefühl, beziehungsweise dem Gefühl des Bedrohtseins lagen demnach keine objektiven Gründe von hinreichendem Gewicht zu Grunde. Insgesamt erscheint die Gesamtbelastung zwar nicht als geringfügig, sie erreichte aber nicht eine Intensität, die das Mass des Zumutbaren überschritten hätte.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 11 juin 2019 Embargo : 11 juin 2019, 12h00 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 15 mai 2019 (1C_435/2018) Pas d'indemnisation pour les propriétaires de biens fonciers voisins d'un centre pour requérants d'asile Les immissions d'un centre pour requérants d'asile du canton de Saint-Gall n'atteignent pas une intensité permettant de fonder un droit à une indemnité pour expropriation des propriétaires voisins. Les atteintes matérielles et immatérielles dont ceux-ci se prévalent ne sont certes pas insignifiantes, mais elles ne dépassent pas le seuil du tolérable. Le bâtiment se trouve en zone agricole d'une commune saint-galloise. Un centre pour requérants d'asile a été exploité de février 2016 à fin 2018 (depuis 2019, il s'agit d'un centre de départ et d'aide d'urgence) dans une ancienne école située de l'autre côté de la route. En 2016, les propriétaires de la maison voisine ont requis une indemnité pour expropriation des droits de voisinage en raison d'atteintes alléguées matérielles (entre autres: bruit nocturne, augmentation du trafic, pénétrations sur leurs biens-fonds, déchets, odeurs de cuisine) et immatérielles (entre autres : requérants d'asile « rôdant » alentour, diminution de leur sphère privée) qu'aurait générées l'exploitation du centre. La Commission d'estimation a rejeté la requête, ce qui a été confirmé par le Tribunal administratif du canton de Saint-Gall. Le Tribunal fédéral rejette le recours des propriétaires. Un droit à indemnité pour expropriation des droits civils en raison des immissions dues à l'exploitation d'un bâtiment public tel que le centre pour requérants d'asile suppose entre autres que ces propriétaires se trouvent dans une situation particulière (condition de la « spécialité »). Cette condition est remplie lorsque les immissions atteignent une intensité qui dépasse le seuil de l'ordinaire et de l'acceptable. Les atteintes immatérielles — comme celles qui heurtent le ressenti psychique ou causent une sensation psychique incommodante telle que la peur — peuvent être excessives lorsqu'elles provoquent, d'un point de vue objectif, une importante gêne continue. En l'espèce, il est établi que l'exploitation du centre pour requérants d'asile a impliqué certaines atteintes matérielles ( l'exploitation actuelle du centre de retour et d'aide d'urgence ne fait pas l'objet de la procédure ). Comme l'admettent aussi les intéressés, la direction du centre pour requérants d'asile et l'Office des migrations ont pris des mesures pour contenir ces immissions. Il n'est ni démontré ni manifeste que ces dernières aient dépassé le seuil du tolérable, ce d'autant que de telles immissions doivent être supportées en zone agricole. Celles-ci résultaient déjà de l'école autrefois en fonction. En ce qui concerne les atteintes immatérielles, il y a lieu de tenir compte du fait que les tâches cantonales de prise en charge et scolarisation des requérants d'asile ainsi que de l'exploitation du centre doivent être respectées au même titre que celle de la sécurité. Les intéressés critiquent certes la mise en œuvre de ces tâches, mais ils ne font pas valoir que la situation serait devenue menaçante, qu'il y aurait eu des abus envers les habitants, que la criminalité aurait augmenté ou que la sécurité du voisinage n'aurait plus été garantie. S'agissant de la critique des recourants portant sur les « rôdeurs », leurs vagues explications ne permettent de déduire ni la fréquence, ni la durée, ni les circonstances de ces déambulations. Il n'en ressort pas que la présence de requérants d'asile hors du centre ou sur la route le long de l'habitation ait été outrancière sur le plan quantitatif ou qualitatif. Le sentiment de malaise décrit, respectivement le sentiment de situation menaçante, ne reposait par conséquent sur aucun fondement objectif d'un poids suffisant. Dans l'ensemble, il apparaît que la gêne générale n'était certes pas négligeable, mais qu'elle n'a pas atteint une intensité qui aurait dépassé le seuil de l'acceptable.
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1C_435_2018_2019_06_11_T_{lang}
Lausanne, 11. Juni 2019 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 15. Mai 2019 (1C_435/2018) Keine Entschädigung für Eigentümer der Nachbarliegenschaft von Asylzentrum Die von einem Asylzentrum im Kanton St. Gallen verursachten Immissionen erreichten nicht die Intensität, um einen Anspruch auf Entschädigung wegen Enteignung der Eigentümer der Nachbarliegenschaft zu begründen. Die von diesen geltend gemachten materiellen und ideellen Immissionen sind zwar nicht als geringfügig zu erachten, überschritten aber nicht das Mass des Zumutbaren. Das Haus liegt in der Landwirtschaftszone einer St. Galler Gemeinde. In einem zuvor als Schule genutzten Gebäude auf der gegenüberliegenden Strassenseite wurde von Februar 2016 bis Ende 2018 ein Asylzentrum betrieben (seit 2019 ist es ein Ausreiseund Nothilfezentrum). Die Eigentümer des Nachbarhauses forderten 2016 wegen den von ihnen gerügten materiellen Immissionen aus dem Betrieb des Asylzentrums (u.a. nächtlicher Lärm, Mehrverkehr, Betreten ihres Grundstücks, Abfall, Küchengerüche) und ideellen Immissionen (u.a. "Herumlungern" von Asylbewerbern, Verlust der Privatsphäre) eine Entschädigung wegen Enteignung nachbarrechtlicher Abwehransprüche. Die Schätzungskommission wies das Begehren ab, was vom Verwaltungsgericht des Kantons St. Gallen bestätigt wurde. Das Bundesgericht weist die Beschwerde der Eigentümer ab. Ein Anspruch auf Entschädigung wegen Enteignung zivilrechtlicher Abwehransprüche gegen die Einwirkungen aus dem Betrieb eines öffentlichen Werks wie dem Asylzentrum setzt unter anderem voraus, dass diese den Grundeigentümer in spezieller Weise treffen ("Spezialität"). Diese Voraussetzung ist erfüllt, wenn die Immissionen eine Intensität erreichen, die das Mass des Üblichen und Zumutbaren übersteigen. Ideelle Immissionen — also Einwirkungen, die das seelische Empfinden verletzen oder unangenehme psychische Eindrücke wie Angst verursachen — können als übermässig gelten, wenn sie bei objektiver Betrachtung ein erhebliches, ständig fühlbares Unbehagen verursachen. Im konkreten Fall gingen mit dem Betrieb des Asylzentrums unbestritten gewisse materielle Immissionen einher ( der heutige Betrieb des Ausreise- und Nothilfezentrums ist nicht Gegenstand des Verfahrens ). Wie auch die Betroffenen einräumen, haben die Leitung des Asylzentrums und das Migrationsamt Bemühungen unternommen, um diese zu begrenzen. Es ist weder dargetan noch ersichtlich, dass sie das Mass des Zumutbaren überschritten hätten, zumal in der Landwirtschaftszone gewisse Immissionen hinzunehmen sind. Solche gingen auch von der vorher betriebenen Schule aus. Was ideelle Immissionen betrifft, ist zu berücksichtigen, dass kantonale Konzepte zur Betreuung und Beschulung der Asylsuchenden sowie zum Betrieb des Zentrums und zur Sicherheit zu beachten waren. Die Betroffenen kritisieren zwar die Umsetzung dieser Konzepte, machen aber nicht geltend, dass es zu bedrohlichen Situationen oder Übergriffen auf Anwohner gekommen wäre, dass die Kriminalität zugenommen hätte oder dass die Sicherheit der Nachbarschaft nicht mehr gewährleistet gewesen wäre. Bezüglich des beanstandeten "Herumlungerns" kann ihren vagen Ausführungen nichts über Häufigkeit, Dauer und Umstände entnommen werden. Dass der Aufenthalt der Asylsuchenden ausserhalb des Asylzentrums oder auf der am Wohnhaus vorbeiführenden Strasse in Umfang oder Art übertrieben gewesen wäre, geht daraus nicht hervor. Dem beschriebenen "unguten" Gefühl, beziehungsweise dem Gefühl des Bedrohtseins lagen demnach keine objektiven Gründe von hinreichendem Gewicht zu Grunde. Insgesamt erscheint die Gesamtbelastung zwar nicht als geringfügig, sie erreichte aber nicht eine Intensität, die das Mass des Zumutbaren überschritten hätte.
Lausanne, le 11 juin 2019 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 15 mai 2019 (1C_435/2018) Pas d'indemnisation pour les propriétaires de biens fonciers voisins d'un centre pour requérants d'asile Les immissions d'un centre pour requérants d'asile du canton de Saint-Gall n'atteignent pas une intensité permettant de fonder un droit à une indemnité pour expropriation des propriétaires voisins. Les atteintes matérielles et immatérielles dont ceux-ci se prévalent ne sont certes pas insignifiantes, mais elles ne dépassent pas le seuil du tolérable. Le bâtiment se trouve en zone agricole d'une commune saint-galloise. Un centre pour requérants d'asile a été exploité de février 2016 à fin 2018 (depuis 2019, il s'agit d'un centre de départ et d'aide d'urgence) dans une ancienne école située de l'autre côté de la route. En 2016, les propriétaires de la maison voisine ont requis une indemnité pour expropriation des droits de voisinage en raison d'atteintes alléguées matérielles (entre autres: bruit nocturne, augmentation du trafic, pénétrations sur leurs biens-fonds, déchets, odeurs de cuisine) et immatérielles (entre autres : requérants d'asile « rôdant » alentour, diminution de leur sphère privée) qu'aurait générées l'exploitation du centre. La Commission d'estimation a rejeté la requête, ce qui a été confirmé par le Tribunal administratif du canton de Saint-Gall. Le Tribunal fédéral rejette le recours des propriétaires. Un droit à indemnité pour expropriation des droits civils en raison des immissions dues à l'exploitation d'un bâtiment public tel que le centre pour requérants d'asile suppose entre autres que ces propriétaires se trouvent dans une situation particulière (condition de la « spécialité »). Cette condition est remplie lorsque les immissions atteignent une intensité qui dépasse le seuil de l'ordinaire et de l'acceptable. Les atteintes immatérielles — comme celles qui heurtent le ressenti psychique ou causent une sensation psychique incommodante telle que la peur — peuvent être excessives lorsqu'elles provoquent, d'un point de vue objectif, une importante gêne continue. En l'espèce, il est établi que l'exploitation du centre pour requérants d'asile a impliqué certaines atteintes matérielles ( l'exploitation actuelle du centre de retour et d'aide d'urgence ne fait pas l'objet de la procédure ). Comme l'admettent aussi les intéressés, la direction du centre pour requérants d'asile et l'Office des migrations ont pris des mesures pour contenir ces immissions. Il n'est ni démontré ni manifeste que ces dernières aient dépassé le seuil du tolérable, ce d'autant que de telles immissions doivent être supportées en zone agricole. Celles-ci résultaient déjà de l'école autrefois en fonction. En ce qui concerne les atteintes immatérielles, il y a lieu de tenir compte du fait que les tâches cantonales de prise en charge et scolarisation des requérants d'asile ainsi que de l'exploitation du centre doivent être respectées au même titre que celle de la sécurité. Les intéressés critiquent certes la mise en œuvre de ces tâches, mais ils ne font pas valoir que la situation serait devenue menaçante, qu'il y aurait eu des abus envers les habitants, que la criminalité aurait augmenté ou que la sécurité du voisinage n'aurait plus été garantie. S'agissant de la critique des recourants portant sur les « rôdeurs », leurs vagues explications ne permettent de déduire ni la fréquence, ni la durée, ni les circonstances de ces déambulations. Il n'en ressort pas que la présence de requérants d'asile hors du centre ou sur la route le long de l'habitation ait été outrancière sur le plan quantitatif ou qualitatif. Le sentiment de malaise décrit, respectivement le sentiment de situation menaçante, ne reposait par conséquent sur aucun fondement objectif d'un poids suffisant. Dans l'ensemble, il apparaît que la gêne générale n'était certes pas négligeable, mais qu'elle n'a pas atteint une intensité qui aurait dépassé le seuil de l'acceptable.
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1C_443_2017_2018_10_04_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 4. Oktober 2018 Embargo: 4. Oktober 2018, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 29. August 2018 (1C_443/2017) Bettelverbot im Kanton Waadt: Bundesgericht weist Beschwerde ab Das Bundesgericht weist eine Beschwerde gegen das Bettelverbot im Kanton Waadt ab und bestätigt damit die zu diesem Thema im Kanton Genf ergangenen Urteile. Im September 2016 hat der Grosse Rat des Kantons Waadt einer Initiative für ein Bettelverbot im ganzen Kanton zugestimmt und in Artikel 23 des kantonalen Strafgesetzbuches das Betteln unter Strafe gestellt. Die dagegen erhobene Beschwerde wies der Verfassungsgerichtshof des Kantons Waadt im Mai 2017 ab. Mehrere Personen gelangten gegen den Entscheid ans Bundesgericht und verlangten die Aufhebung der fraglichen Bestimmung. Dieses gewährte der Beschwerde die aufschiebende Wirkung. Das Bundesgericht weist nun die Beschwerde ab. Es verweist nebst anderen auf das 2008 ergangene Urteil zum Genfer Bettelverbot (BGE 134 I 214). Das Gericht bestätigt, dass die mit dem Verbot verbundenen Einschränkungen der persönlichen Freiheit (Artikel 10 Bundesverfassung, BV), und namentlich dem Anspruch auf Achtung des Privat- und Familienlebens sowie der Menschenwürde (Artikel 7 BV) und dem Recht auf Hilfe in Notlagen (Artikel 12 BV) verfassungs- und konventionsrechtlich zulässig sind. Das Verbot bezweckt den Schutz der Betroffenen vor Ausbeutung im Rahmen von Netzwerken und dient der Wahrung der öffentlichen Ordnung, Ruhe und Sicherheit. Gemäss bundesgerichtlicher Rechtsprechung würde eine räumliche oder zeitliche Begrenzung des Bettelns das Problem nur verschieben. Auch eine Bewilligungspflicht erscheint nicht als geeignetes milderes Mittel, um der Problematik entgegen zu wirken. Das Bundesgericht führt weiter aus, dass das Betteln nicht in den Schutzbereich der Wirtschaftsfreiheit gemäss Artikel 27 BV fällt. Die Beschwerdeführer können sich ebensowenig auf die in Artikel 16 BV verankerte Meinungs- und Informationsfreiheit berufen, zumal das Ziel des Bettelns in erster Linie dem Erhalt einer Spende, meistens in Form von Geld, dient und nicht der Kundgabe einer Meinung. Im Weiteren hält das Bundesgericht fest, dass das Verbot nicht diskriminierend im Sinne von Artikel 8 BV und Artikel 14 der Europäischen Menschenrechtskonvention (EMRK) ist, da es sich gegen alle Bettler richtet und nicht nur gegen eine bestimmte Gemeinschaft.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 4 octobre 2018 Embargo : 4 octobre 2018, 12h00 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 29 août 2018 (1C_443/2017) Interdiction de la mendicité dans le canton de Vaud : le Tribunal fédéral rejette le recours Le Tribunal fédéral rejette un recours formé contre l'interdiction de la mendicité dans le canton de Vaud et confirme ainsi la jurisprudence rendue à ce sujet concernant le canton de Genève. Au mois de septembre 2016, faisant suite à une initiative populaire pour l'interdiction de la mendicité dans tout le canton, le Grand Conseil vaudois a modifié l'article 23 de la loi pénale cantonale en punissant la mendicité d'une amende. La Cour constitutionnelle vaudoise a rejeté la requête formée contre cette loi au mois de mai 2017. Plusieurs personnes se sont alors adressées au Tribunal fédéral en demandant l'annulation de la disposition litigieuse. L'effet suspensif a été accordé. Le Tribunal fédéral rejette le recours en se référant notamment à un arrêt de 2008 concernant l'interdiction de la mendicité dans le canton de Genève (ATF 134 I 214). Le Tribunal fédéral confirme que les atteintes à la liberté personnelle (article 10 de la Constitution fédérale – Cst.), en particulier le droit au respect de la vie privée et familiale, ainsi qu'à la dignité humaine (article 7 Cst.) et au droit d'obtenir de l'aide dans les situations de détresse (article 12 Cst.) sont admissibles au regard du droit constitutionnel et conventionnel. L'interdiction de la mendicité sert à prévenir l'exploitation des mendiants par le biais de réseaux et tend à préserver l'ordre, la tranquillité et la sécurité publics. Selon la jurisprudence fédérale, des limitations temporelles ou géographiques ne feraient que déplacer le problème ; un régime d'autorisation ne permettrait pas non plus de le résoudre. Le Tribunal fédéral considère en outre que la mendicité ne tombe pas dans le champ de protection de la liberté économique reconnue à l'article 27 Cst. Les recourants ne peuvent pas non plus se prévaloir de la liberté d'opinion et d'information consacrée à l'article 16 Cst., dans la mesure où la mendicité tend en premier lieu à l'obtention d'une prestation – le plus souvent en argent – et non à l'expression d'une opinion. Enfin, le Tribunal fédéral retient que l'interdiction ne cause pas de discrimination prohibée par les articles 8 Cst. et 13 de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH), puisqu'elle vise la mendicité dans son ensemble et non une communauté en particulier.
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1C_443_2017_2018_10_04_T_{lang}
Lausanne, 4. Oktober 2018 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 29. August 2018 (1C_443/2017) Bettelverbot im Kanton Waadt: Bundesgericht weist Beschwerde ab Das Bundesgericht weist eine Beschwerde gegen das Bettelverbot im Kanton Waadt ab und bestätigt damit die zu diesem Thema im Kanton Genf ergangenen Urteile. Im September 2016 hat der Grosse Rat des Kantons Waadt einer Initiative für ein Bettelverbot im ganzen Kanton zugestimmt und in Artikel 23 des kantonalen Strafgesetzbuches das Betteln unter Strafe gestellt. Die dagegen erhobene Beschwerde wies der Verfassungsgerichtshof des Kantons Waadt im Mai 2017 ab. Mehrere Personen gelangten gegen den Entscheid ans Bundesgericht und verlangten die Aufhebung der fraglichen Bestimmung. Dieses gewährte der Beschwerde die aufschiebende Wirkung. Das Bundesgericht weist nun die Beschwerde ab. Es verweist nebst anderen auf das 2008 ergangene Urteil zum Genfer Bettelverbot (BGE 134 I 214). Das Gericht bestätigt, dass die mit dem Verbot verbundenen Einschränkungen der persönlichen Freiheit (Artikel 10 Bundesverfassung, BV), und namentlich dem Anspruch auf Achtung des Privat- und Familienlebens sowie der Menschenwürde (Artikel 7 BV) und dem Recht auf Hilfe in Notlagen (Artikel 12 BV) verfassungs- und konventionsrechtlich zulässig sind. Das Verbot bezweckt den Schutz der Betroffenen vor Ausbeutung im Rahmen von Netzwerken und dient der Wahrung der öffentlichen Ordnung, Ruhe und Sicherheit. Gemäss bundesgerichtlicher Rechtsprechung würde eine räumliche oder zeitliche Begrenzung des Bettelns das Problem nur verschieben. Auch eine Bewilligungspflicht erscheint nicht als geeignetes milderes Mittel, um der Problematik entgegen zu wirken. Das Bundesgericht führt weiter aus, dass das Betteln nicht in den Schutzbereich der Wirtschaftsfreiheit gemäss Artikel 27 BV fällt. Die Beschwerdeführer können sich ebensowenig auf die in Artikel 16 BV verankerte Meinungs- und Informationsfreiheit berufen, zumal das Ziel des Bettelns in erster Linie dem Erhalt einer Spende, meistens in Form von Geld, dient und nicht der Kundgabe einer Meinung. Im Weiteren hält das Bundesgericht fest, dass das Verbot nicht diskriminierend im Sinne von Artikel 8 BV und Artikel 14 der Europäischen Menschenrechtskonvention (EMRK) ist, da es sich gegen alle Bettler richtet und nicht nur gegen eine bestimmte Gemeinschaft.
Lausanne, le 4 octobre 2018 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 29 août 2018 (1C_443/2017) Interdiction de la mendicité dans le canton de Vaud : le Tribunal fédéral rejette le recours Le Tribunal fédéral rejette un recours formé contre l'interdiction de la mendicité dans le canton de Vaud et confirme ainsi la jurisprudence rendue à ce sujet concernant le canton de Genève. Au mois de septembre 2016, faisant suite à une initiative populaire pour l'interdiction de la mendicité dans tout le canton, le Grand Conseil vaudois a modifié l'article 23 de la loi pénale cantonale en punissant la mendicité d'une amende. La Cour constitutionnelle vaudoise a rejeté la requête formée contre cette loi au mois de mai 2017. Plusieurs personnes se sont alors adressées au Tribunal fédéral en demandant l'annulation de la disposition litigieuse. L'effet suspensif a été accordé. Le Tribunal fédéral rejette le recours en se référant notamment à un arrêt de 2008 concernant l'interdiction de la mendicité dans le canton de Genève (ATF 134 I 214). Le Tribunal fédéral confirme que les atteintes à la liberté personnelle (article 10 de la Constitution fédérale – Cst.), en particulier le droit au respect de la vie privée et familiale, ainsi qu'à la dignité humaine (article 7 Cst.) et au droit d'obtenir de l'aide dans les situations de détresse (article 12 Cst.) sont admissibles au regard du droit constitutionnel et conventionnel. L'interdiction de la mendicité sert à prévenir l'exploitation des mendiants par le biais de réseaux et tend à préserver l'ordre, la tranquillité et la sécurité publics. Selon la jurisprudence fédérale, des limitations temporelles ou géographiques ne feraient que déplacer le problème ; un régime d'autorisation ne permettrait pas non plus de le résoudre. Le Tribunal fédéral considère en outre que la mendicité ne tombe pas dans le champ de protection de la liberté économique reconnue à l'article 27 Cst. Les recourants ne peuvent pas non plus se prévaloir de la liberté d'opinion et d'information consacrée à l'article 16 Cst., dans la mesure où la mendicité tend en premier lieu à l'obtention d'une prestation – le plus souvent en argent – et non à l'expression d'une opinion. Enfin, le Tribunal fédéral retient que l'interdiction ne cause pas de discrimination prohibée par les articles 8 Cst. et 13 de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH), puisqu'elle vise la mendicité dans son ensemble et non une communauté en particulier.
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1C_447_2018_2019_05_29_J_{lang}
An alle akkreditierten Journalisten des Bundesgerichts Lausanne, 29. Mai 2019 Embargo: 29. Mai 2019, 12:00 Uhr Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 13. Mai 2019 (1C_447/2018) "Porträt der Isabella d'Este": Voraussetzung für rechtshilfeweise Herausgabe an Italien nicht erfüllt Dem italienischen Rechtshilfeersuchen um Herausgabe zur Einziehung des Bildes "Porträt der Isabella d'Este" kann nicht entsprochen werden. Es fehlt an der Voraussetzung, dass die von der italienischen Justiz geahndete Ausfuhr des Werks durch die rechtmässige Eigentümerin unter Beachtung internationalen Rechts und zwischenstaatlicher Vereinbarungen mit Italien auch in der Schweiz strafbar wäre. Das Bundesgericht heisst eine Beschwerde gegen das Urteil des Bundesstrafgerichts gut. Die Staatsanwaltschaft des Gerichts in Pesaro (Italien) hatte die Schweiz 2015 im Rahmen eines laufenden Strafverfahrens mit einem Rechtshilfebegehren um Beschlagnahme des Bildes "Porträt der Isabella d'Este" ersucht, das von Leonardo da Vinci stammen könnte und jedenfalls aus dem 16. Jahrhundert datiert. Das Werk wurde in der Folge von der Tessiner Kantonspolizei im Februar 2015 in einem Schliessfach in Lugano sichergestellt. 2017 verurteilte das Gericht in Pesaro die rechtmässige Eigentümerin des Bildes, welche das fragliche Schliessfach in Lugano gemietet hatte, wegen Ausfuhr des Bildes in die Schweiz ohne die nach italienischem Recht erforderliche Bewilligung zu einer Freiheitsstrafe von einem Jahr und zwei Monaten. Zudem ordnete es die Beschlagnahme des Werks an. Verurteilt wurden auch zwei Mitangeklagte. Das italienische Urteil wurde Ende Januar 2018 rechtskräftig. Auf Basis eines ergänzenden Ersuchens der Staatsanwaltschaft des Gerichts in Pesaro ordnete die Staatsanwaltschaft des Kantons Tessin am 30. März 2018 die Herausgabe des Gemäldes an Italien an. Das Bundesstrafgericht wies im vergangenen September die dagegen erhobene Beschwerde der rechtmässigen Eigentümerin ab. Das Bundesgericht heisst ihre Beschwerde gut und hebt den Entscheid des Bundesstrafgerichts auf. Die Sache wird zur Abweisung des Gesuchs um internationale Rechtshilfe und zur Aufhebung der Beschlagnahme des Bildes an das Bundesstrafgericht zurückgewiesen. Nach den internationalen und nationalen Regelungen zur internationalen Rechtshilfe in Strafsachen setzt deren Leistung voraus, dass der dem ausländischen Ersuchen zu Grunde liegende Sachverhalt auch in der Schweiz strafbar wäre ("beidseitige Strafbarkeit"). Diese Voraussetzung ist im konkreten Fall nicht erfüllt. Nicht direkt anwendbar sind die Bestimmungen des UNESCO-Übereinkommens über Massnahmen zum Verbot und zur Verhütung der rechtswidrigen Einfuhr, Ausfuhr und Übereignung von Kulturgut. Was die Vereinbarung zwischen dem Schweizerischen Bundesrat und der Regierung der Republik Italien über die Einfuhr und die Rückführung von Kulturgut betrifft, so werden Bilder davon nicht erfasst. In der Schweiz ist die Strafbarkeit in Anwendung des Bundesgesetzes über den internationalen Kulturgütertransfer (KGTG) zu prüfen, das in Nachachtung des UNESCO-Übereinkommens 2003 erlassen wurde. Gemäss dem KGTG ist die rechtswidrige Ausfuhr eines Kulturgutes dann strafbar, wenn dieses im Bundesverzeichnis aufgeführt ist, beziehungsweise im konkreten Fall in einem entsprechenden italienischen Inventar aufgeführt wäre. Das ist nicht der Fall. Was sodann die Strafbarkeit der rechtswidrigen Einfuhr eines Kulturgutes betrifft, setzt das KGTG voraus, dass der Import des Werks gegen eine zwischenstaatliche Vereinbarung verstossen würde, was ebenfalls nicht zutrifft. Nicht massgebend ist das interne Recht Italiens. Unter Vorbehalt anderslautender internationaler Vereinbarungen ist kein Staat gehalten, innerhalb seiner Grenzen ausländisches öffentliches Recht anzuwenden.
A tous les journalistes accrédités auprès du Tribunal fédéral Lausanne, le 29 mai 2019 Embargo : 29 mai 2019, 12h00 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 13 mai 2019 (1C_447/2018) « Portrait d’Isabelle d’Este » : condition d'une remise à l’Italie, dans le cadre d’une demande d’entraide judiciaire, non réalisée Il ne peut être accédé à la demande d’entraide judiciaire portant sur la remise de la toile « Portrait d’Isabelle d’Este », en vue de confiscation, au motif que l'exportation de l’œuvre par sa propriétaire légitime, sanctionnée par la justice italienne, ne serait pas punissable en Suisse au regard du droit international et des engagements intergouvernementaux convenus avec l'Italie. Le Tribunal fédéral admet un recours dirigé contre le jugement du Tribunal pénal fédéral. En 2015, dans le cadre d'une procédure pénale en cours, le Ministère public du Tribunal de Pesaro (Italie) a adressé à la Suisse une demande d'entraide judiciaire portant sur la saisie du tableau « Isabelle d'Este », datant du XVIe siècle, et qui pourrait être l’œuvre de Léonard de Vinci. Par la suite, en février 2015, le tableau a été séquestré, dans un coffre-fort à Lugano, par la police cantonale du Tessin. En 2017, le Tribunal de Pesaro a condamné la propriétaire légitime de l’œuvre, locataire du coffre-fort, à une peine privative de liberté d'un an et deux mois, pour avoir exporté la toile vers la Suisse, sans bénéficier de l'autorisation requise par la loi italienne. Le séquestre de l’œuvre a par ailleurs été ordonné. Deux co-prévenus ont également été condamnés. Le jugement italien est devenu définitif et exécutoire à la fin du mois de janvier 2018. Sur la base d'une demande complémentaire du Ministère public du Tribunal de Pesaro, le Ministère public du canton du Tessin a ordonné, le 30 mars 2018, la remise du tableau à l'Italie. En septembre dernier, le Tribunal pénal fédéral a rejeté le recours formé contre cette décision par la propriétaire légitime. Le Tribunal fédéral admet le recours de cette dernière et casse la décision du Tribunal pénal fédéral. La cause lui est renvoyée pour qu'il rejette la demande d'entraide judiciaire internationale et lève le séquestre frappant le tableau. Selon les règles internationales et nationales en matière d'entraide pénale internationale, la mise en œuvre de cette assistance suppose que les faits de la demande d'entraide soient également punissables en Suisse (« double incrimination »). Cette condition n'est en l'occurrence pas réalisée, les dispositions de la Convention de l'UNESCO concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites de biens culturels n'étant pas directement applicables. Quant à l'Accord entre le Conseil fédéral et le Gouvernement de la République italienne concernant l'importation et le retour de biens culturels, il n'englobe pas une telle œuvre picturale. En Suisse, la punissabilité est examinée en fonction de la loi fédérale sur le transfert international de biens culturels (LTBC), adoptée en conformité avec la Convention de l'UNESCO de 2003. Selon la LTBC, l'exportation illégale d'un bien culturel n'est réprimée que pour autant que l'objet en question soit inscrit à l'inventaire fédéral, respectivement et dans le cas particulier, dans un inventaire italien correspondant. Ce qui n'est pas le cas. En ce qui concerne la punissabilité de l'importation illégale d'un objet culturel, la LTBC présuppose que cette opération enfreigne un accord intergouvernemental, ce qui n'est ici pas le cas non plus. Le droit interne italien n'est pas déterminant ; sous réserve d'accords internationaux contraires, aucun Etat n'est tenu d'appliquer le droit public étranger à l'intérieur de ses frontières.
A tutti i giornalisti accreditati presso il Tribunale federale Losanna, 29 maggio 2019 Embargo: 29 maggio 2019, ore 12:00 Comunicato stampa del Tribunale federale Sentenza del 13 maggio 2019 (1C_447/2018) "Ritratto di Isabella d'Este": condizione per la consegna all'Italia nell'ambito dell'assistenza giudiziaria non adempiuta La domanda italiana di assistenza giudiziaria volta alla consegna a scopo di confisca del dipinto "Ritratto di Isabella d'Este" non può essere accolta. Fa difetto la condizione che l'esportazione dell'opera da parte della legittima proprietaria, punibile secondo la giustizia italiana, nel rispetto degli obblighi imposti dal diritto internazionale e dall'Accordo bilaterale concluso con l'Italia, lo sarebbe anche in Svizzera. Il Tribunale federale accoglie un ricorso avverso la sentenza del Tribunale penale federale. Nell'ambito di un procedimento penale in corso, nel 2015 la Procura della Repubblica presso il Tribunale di Pesaro (Italia) aveva presentato alla Svizzera una domanda di assistenza giudiziaria con la quale chiedeva il sequestro del dipinto "Ritratto di Isabella d'Este", che potrebbe essere attribuibile a Leonardo da Vinci e comunque opera pittorica risalente al XVI secolo. In seguito, nel febbraio 2015, l'opera è stata sequestrata dalla polizia cantonale in una cassetta di sicurezza a Lugano. Nel 2017 il Tribunale di Pesaro ha condannato la legittima proprietaria del dipinto, che aveva locato la cassetta di sicurezza a Lugano, a una pena di un anno e due mesi di reclusione per averlo trasferito in Svizzera senza la licenza di esportazione, necessaria secondo il diritto italiano. Ha ordinato inoltre la confisca del dipinto. Ha condannato anche due coimputati. La sentenza italiana è passata in giudicato alla fine di gennaio 2018. Sulla base di un complemento rogatoriale della citata Procura estera, il 30 marzo 2018 il Ministero pubblico del Cantone Ticino ha ordinato la consegna del dipinto all’Italia. Nel settembre scorso, il Tribunale penale federale ha respinto un ricorso della legittima proprietaria del dipinto. Il Tribunale federale accoglie il suo ricorso e annulla la sentenza del Tribunale penale federale. La causa viene rinviata al Tribunale penale federale affinché rifiuti la domanda di assistenza giudiziaria internazionale e ordini il dissequestro del dipinto. Secondo le normative internazionali e nazionali sull’assistenza internazionale in materia penale, la sua concessione presuppone che i fatti posti a fondamento della domanda estera sarebbero punibili anche in Svizzera (“doppia punibilità”). Questa condizione non è adempiuta in concreto. Le norme della Convenzione UNESCO concernente le misure da adottare per interdire e impedire l’illecita importazione, esportazione e trasferimento di proprietà dei beni culturali non sono direttamente applicabili. L'Accordo tra il Consiglio federale svizzero e il Governo della Repubblica Italiana sull’importazione e il rimpatrio di beni culturali non include i dipinti. In Svizzera la punibilità dev'essere esaminata in applicazione della legge federale sul trasferimento internazionale dei beni culturali (LTBC), emanata nel 2003 in trasposizione della Convenzione UNESCO. Secondo la LTBC, l’esportazione illecita di un bene culturale è punibile qualora questo sia iscritto nell’Elenco federale, rispettivamente nel caso di specie se lo fosse in un corrispondente inventario italiano. Ciò non è il caso in concreto. Per quando concerne poi la punibilità dell’importazione illecita di un bene culturale, la LTBC presuppone che la sua importazione violerebbe un Accordo bilaterale, ciò che pure non si realizza nella fattispecie. Il diritto interno italiano non è determinante. Salvo disposizione diversa di Accordi internazionali, nessuno Stato è tenuto ad applicare il diritto pubblico estero all’interno delle sue frontiere.
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1C_447_2018_2019_05_29_T_{lang}
Lausanne, 29. Mai 2019 Medienmitteilung des Bundesgerichts Urteil vom 13. Mai 2019 (1C_447/2018) "Porträt der Isabella d'Este": Voraussetzung für rechtshilfeweise Herausgabe an Italien nicht erfüllt Dem italienischen Rechtshilfeersuchen um Herausgabe zur Einziehung des Bildes "Porträt der Isabella d'Este" kann nicht entsprochen werden. Es fehlt an der Voraussetzung, dass die von der italienischen Justiz geahndete Ausfuhr des Werks durch die rechtmässige Eigentümerin unter Beachtung internationalen Rechts und zwischenstaatlicher Vereinbarungen mit Italien auch in der Schweiz strafbar wäre. Das Bundesgericht heisst eine Beschwerde gegen das Urteil des Bundesstrafgerichts gut. Die Staatsanwaltschaft des Gerichts in Pesaro (Italien) hatte die Schweiz 2015 im Rahmen eines laufenden Strafverfahrens mit einem Rechtshilfebegehren um Beschlagnahme des Bildes "Porträt der Isabella d'Este" ersucht, das von Leonardo da Vinci stammen könnte und jedenfalls aus dem 16. Jahrhundert datiert. Das Werk wurde in der Folge von der Tessiner Kantonspolizei im Februar 2015 in einem Schliessfach in Lugano sichergestellt. 2017 verurteilte das Gericht in Pesaro die rechtmässige Eigentümerin des Bildes, welche das fragliche Schliessfach in Lugano gemietet hatte, wegen Ausfuhr des Bildes in die Schweiz ohne die nach italienischem Recht erforderliche Bewilligung zu einer Freiheitsstrafe von einem Jahr und zwei Monaten. Zudem ordnete es die Beschlagnahme des Werks an. Verurteilt wurden auch zwei Mitangeklagte. Das italienische Urteil wurde Ende Januar 2018 rechtskräftig. Auf Basis eines ergänzenden Ersuchens der Staatsanwaltschaft des Gerichts in Pesaro ordnete die Staatsanwaltschaft des Kantons Tessin am 30. März 2018 die Herausgabe des Gemäldes an Italien an. Das Bundesstrafgericht wies im vergangenen September die dagegen erhobene Beschwerde der rechtmässigen Eigentümerin ab. Das Bundesgericht heisst ihre Beschwerde gut und hebt den Entscheid des Bundesstrafgerichts auf. Die Sache wird zur Abweisung des Gesuchs um internationale Rechtshilfe und zur Aufhebung der Beschlagnahme des Bildes an das Bundesstrafgericht zurückgewiesen. Nach den internationalen und nationalen Regelungen zur internationalen Rechtshilfe in Strafsachen setzt deren Leistung voraus, dass der dem ausländischen Ersuchen zu Grunde liegende Sachverhalt auch in der Schweiz strafbar wäre ("beidseitige Strafbarkeit"). Diese Voraussetzung ist im konkreten Fall nicht erfüllt. Nicht direkt anwendbar sind die Bestimmungen des UNESCO-Übereinkommens über Massnahmen zum Verbot und zur Verhütung der rechtswidrigen Einfuhr, Ausfuhr und Übereignung von Kulturgut. Was die Vereinbarung zwischen dem Schweizerischen Bundesrat und der Regierung der Republik Italien über die Einfuhr und die Rückführung von Kulturgut betrifft, so werden Bilder davon nicht erfasst. In der Schweiz ist die Strafbarkeit in Anwendung des Bundesgesetzes über den internationalen Kulturgütertransfer (KGTG) zu prüfen, das in Nachachtung des UNESCO-Übereinkommens 2003 erlassen wurde. Gemäss dem KGTG ist die rechtswidrige Ausfuhr eines Kulturgutes dann strafbar, wenn dieses im Bundesverzeichnis aufgeführt ist, beziehungsweise im konkreten Fall in einem entsprechenden italienischen Inventar aufgeführt wäre. Das ist nicht der Fall. Was sodann die Strafbarkeit der rechtswidrigen Einfuhr eines Kulturgutes betrifft, setzt das KGTG voraus, dass der Import des Werks gegen eine zwischenstaatliche Vereinbarung verstossen würde, was ebenfalls nicht zutrifft. Nicht massgebend ist das interne Recht Italiens. Unter Vorbehalt anderslautender internationaler Vereinbarungen ist kein Staat gehalten, innerhalb seiner Grenzen ausländisches öffentliches Recht anzuwenden.
Lausanne, le 29 mai 2019 Communiqué de presse du Tribunal fédéral Arrêt du 13 mai 2019 (1C_447/2018) « Portrait d’Isabelle d’Este » : condition d'une remise à l’Italie, dans le cadre d’une demande d’entraide judiciaire, non réalisée Il ne peut être accédé à la demande d’entraide judiciaire portant sur la remise de la toile « Portrait d’Isabelle d’Este », en vue de confiscation, au motif que l'exportation de l’œuvre par sa propriétaire légitime, sanctionnée par la justice italienne, ne serait pas punissable en Suisse au regard du droit international et des engagements intergouvernementaux convenus avec l'Italie. Le Tribunal fédéral admet un recours dirigé contre le jugement du Tribunal pénal fédéral. En 2015, dans le cadre d'une procédure pénale en cours, le Ministère public du Tribunal de Pesaro (Italie) a adressé à la Suisse une demande d'entraide judiciaire portant sur la saisie du tableau « Isabelle d'Este », datant du XVIe siècle, et qui pourrait être l’œuvre de Léonard de Vinci. Par la suite, en février 2015, le tableau a été séquestré, dans un coffre-fort à Lugano, par la police cantonale du Tessin. En 2017, le Tribunal de Pesaro a condamné la propriétaire légitime de l’œuvre, locataire du coffre-fort, à une peine privative de liberté d'un an et deux mois, pour avoir exporté la toile vers la Suisse, sans bénéficier de l'autorisation requise par la loi italienne. Le séquestre de l’œuvre a par ailleurs été ordonné. Deux co-prévenus ont également été condamnés. Le jugement italien est devenu définitif et exécutoire à la fin du mois de janvier 2018. Sur la base d'une demande complémentaire du Ministère public du Tribunal de Pesaro, le Ministère public du canton du Tessin a ordonné, le 30 mars 2018, la remise du tableau à l'Italie. En septembre dernier, le Tribunal pénal fédéral a rejeté le recours formé contre cette décision par la propriétaire légitime. Le Tribunal fédéral admet le recours de cette dernière et casse la décision du Tribunal pénal fédéral. La cause lui est renvoyée pour qu'il rejette la demande d'entraide judiciaire internationale et lève le séquestre frappant le tableau. Selon les règles internationales et nationales en matière d'entraide pénale internationale, la mise en œuvre de cette assistance suppose que les faits de la demande d'entraide soient également punissables en Suisse (« double incrimination »). Cette condition n'est en l'occurrence pas réalisée, les dispositions de la Convention de l'UNESCO concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites de biens culturels n'étant pas directement applicables. Quant à l'Accord entre le Conseil fédéral et le Gouvernement de la République italienne concernant l'importation et le retour de biens culturels, il n'englobe pas une telle œuvre picturale. En Suisse, la punissabilité est examinée en fonction de la loi fédérale sur le transfert international de biens culturels (LTBC), adoptée en conformité avec la Convention de l'UNESCO de 2003. Selon la LTBC, l'exportation illégale d'un bien culturel n'est réprimée que pour autant que l'objet en question soit inscrit à l'inventaire fédéral, respectivement et dans le cas particulier, dans un inventaire italien correspondant. Ce qui n'est pas le cas. En ce qui concerne la punissabilité de l'importation illégale d'un objet culturel, la LTBC présuppose que cette opération enfreigne un accord intergouvernemental, ce qui n'est ici pas le cas non plus. Le droit interne italien n'est pas déterminant ; sous réserve d'accords internationaux contraires, aucun Etat n'est tenu d'appliquer le droit public étranger à l'intérieur de ses frontières.
Losanna, 29 maggio 2019 Comunicato stampa del Tribunale federale Sentenza del 13 maggio 2019 (1C_447/2018) "Ritratto di Isabella d'Este": condizione per la consegna all'Italia nell'ambito dell'assistenza giudiziaria non adempiuta La domanda italiana di assistenza giudiziaria volta alla consegna a scopo di confisca del dipinto "Ritratto di Isabella d'Este" non può essere accolta. Fa difetto la condizione che l'esportazione dell'opera da parte della legittima proprietaria, punibile secondo la giustizia italiana, nel rispetto degli obblighi imposti dal diritto internazionale e dall'Accordo bilaterale concluso con l'Italia, lo sarebbe anche in Svizzera. Il Tribunale federale accoglie un ricorso avverso la sentenza del Tribunale penale federale. Nell'ambito di un procedimento penale in corso, nel 2015 la Procura della Repubblica presso il Tribunale di Pesaro (Italia) aveva presentato alla Svizzera una domanda di assistenza giudiziaria con la quale chiedeva il sequestro del dipinto "Ritratto di Isabella d'Este", che potrebbe essere attribuibile a Leonardo da Vinci e comunque opera pittorica risalente al XVI secolo. In seguito, nel febbraio 2015, l'opera è stata sequestrata dalla polizia cantonale in una cassetta di sicurezza a Lugano. Nel 2017 il Tribunale di Pesaro ha condannato la legittima proprietaria del dipinto, che aveva locato la cassetta di sicurezza a Lugano, a una pena di un anno e due mesi di reclusione per averlo trasferito in Svizzera senza la licenza di esportazione, necessaria secondo il diritto italiano. Ha ordinato inoltre la confisca del dipinto. Ha condannato anche due coimputati. La sentenza italiana è passata in giudicato alla fine di gennaio 2018. Sulla base di un complemento rogatoriale della citata Procura estera, il 30 marzo 2018 il Ministero pubblico del Cantone Ticino ha ordinato la consegna del dipinto all’Italia. Nel settembre scorso, il Tribunale penale federale ha respinto un ricorso della legittima proprietaria del dipinto. Il Tribunale federale accoglie il suo ricorso e annulla la sentenza del Tribunale penale federale. La causa viene rinviata al Tribunale penale federale affinché rifiuti la domanda di assistenza giudiziaria internazionale e ordini il dissequestro del dipinto. Secondo le normative internazionali e nazionali sull’assistenza internazionale in materia penale, la sua concessione presuppone che i fatti posti a fondamento della domanda estera sarebbero punibili anche in Svizzera (“doppia punibilità”). Questa condizione non è adempiuta in concreto. Le norme della Convenzione UNESCO concernente le misure da adottare per interdire e impedire l’illecita importazione, esportazione e trasferimento di proprietà dei beni culturali non sono direttamente applicabili. L'Accordo tra il Consiglio federale svizzero e il Governo della Repubblica Italiana sull’importazione e il rimpatrio di beni culturali non include i dipinti. In Svizzera la punibilità dev'essere esaminata in applicazione della legge federale sul trasferimento internazionale dei beni culturali (LTBC), emanata nel 2003 in trasposizione della Convenzione UNESCO. Secondo la LTBC, l’esportazione illecita di un bene culturale è punibile qualora questo sia iscritto nell’Elenco federale, rispettivamente nel caso di specie se lo fosse in un corrispondente inventario italiano. Ciò non è il caso in concreto. Per quando concerne poi la punibilità dell’importazione illecita di un bene culturale, la LTBC presuppone che la sua importazione violerebbe un Accordo bilaterale, ciò che pure non si realizza nella fattispecie. Il diritto interno italiano non è determinante. Salvo disposizione diversa di Accordi internazionali, nessuno Stato è tenuto ad applicare il diritto pubblico estero all’interno delle sue frontiere.
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