diff --git a/test/Autain_Attal_Bardella--Partie_2_Ecologie.json b/test/Autain_Attal_Bardella--Partie_2_Ecologie.json index 20bf2acf8df7a27821a60a530d7bf380cf034fe5..13cf508a01e0b92d8e1a9cd3cf3d28b7b2da62f5 100644 --- a/test/Autain_Attal_Bardella--Partie_2_Ecologie.json +++ b/test/Autain_Attal_Bardella--Partie_2_Ecologie.json @@ -5,5 +5,81 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella parlent des mesures écologique à mettre en place. Gabriel attal débute en rappelant que le réchauffement climatique impact déjà les français et accuse Jordan Bardella et Clémentine Autain de supporter des candidats qui ne veulent pas utiliser les énergies renouvelables et le nucléaire à la foi. Gabriell attal explique que son gouvernement a déjà mis en place plusieurs méthodes pour combattre le réchauffement climatique, notemment pour aider les gens à acheter des voitures électriques, ou à rénover les passoires thermiques. Clémentine Autain quant à elle fait la différences entre les mesures d'urgences à mettre en place, et les mesures pour assurer la transition écologique, comme l'arrêt des subventions des énergies fossiles. Jordan Bardella explique que le réchauffement climatique vient de l'économie de marché globale, et explique qu'il faut faire du patriotisme économique.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal et Bardella discutent de la question écologique. Attal commence par rappeler que les conséquences du réchauffement se font déjà sentir et que le gouvernement a investi à la fois dans le nucléaire et dans les renouvelables. Il explique les avancées du quinquennat concernant le déploiement des véhicules électriques et la rénovation des logements. Autain conteste l’action du gouvernement, en particulier le nombre de logements rénovés. Elle précise que le gouvernement a été condamné deux fois pour inaction climatique. Selon elle, il faut changer de modèle et cesser de financer les énergies fossiles. Attal répond alors que la condamnation concerne l’Etat et non le gouvernement, rendant donc responsable Hollande, prédécesseur de Macron. Autain explique alors que le programme de Mélenchon n’a rien à voir avec la politique de Hollande. Puis intervient Bardella : pour lui, le souci vient avant tout du libre échange ; il faut donc privilégier la production locale, les circuits courts et le protectionnisme. Bardelle défend notamment un avantage pour les TPE/PME dans la commande publique. Selon lui, les Français, et notamment les automobilistes ne sont pas les responsables de la crise climatique. Attal rebondit sur ces propos en mentionnant que des relocalisations ont lieu.", "Extractive_1": "P1 : L'autre question de l'actualité qui s'impose dans ce débat ce soir c'est évidemment la canicule les 40 degrés ont été dépassés aujourd'hui pour la première fois de l'année, 12 départements sont ce soir en alerte rouge c'est la canicule la plus précoce jamais constatée en France quelle est Jordan Bardella une fois l'élection de dimanche passée la première mesure à prendre ? GA : Ce qui se passe avec cette canicule, c’est qu’elle nous rappelle une chose importante c'est que quand on parle du réchauffement climatique, on ne parle pas seulement de l'impact qu'il aura sur les générations à venir, on parle de l'impact qu'il a déjà sur les populations aujourd'hui. GA : Nous avons fixé un objectif que je veux rappeler c'est être le premier grand pays au monde à sortir des énergies fossiles, sortir du gas, sortir du pétrole, du charbon, ça ne sera pas du jour au lendemain mais c'est possible si on investit massivement. GA : J'ai face à moi deux personnalités politiques qui soutiennent des candidats à la présidentielle qui nous expliquent qu'on pourrait se priver soit du nucléaire pour madame Autain, soit des énergies renouvelables pour monsieur Bardella, alors qu'on sait qu'on a besoin des deux. CA : Il y a les mesures immédiates d’urgence car on va être de plus en plus confrontés à ces vagues de canicule, il faut savoir que par exemple chez les jeunes générations ceux qui naissent là dans les années 2020, ils vont connaître probablement 7 fois plus d'épisodes de canicule que ce que nous avons connu. CA : Or les politiques publiques pour les avoir suivis à l'Assemblée nationale depuis 5 ans, elles sont marquées par l'incapacité à changer en profondeur notre modèle de développement, c'est à dire qu'il faut pas simplement une mesure dans un coin, bien sûr qu'il y a des mesures phares, il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, mais il faut investir dans la transition de notre modèle de développement. GA : La division part 2 du rythme d'artificialisation des sols, la fin des vols intérieurs quand il y a une alternative en train à moins de 2h30, tout ce qui a été porté. GA : Vous avez dit que le gouvernement était condamné pour action climatique, ce n'est pas le gouvernement, c'est l'état français pour une période qui couvre avant 2017, période à laquelle ceux avec qui vous êtes alliés aujourd'hui dans votre coalition nupes étaient au gouvernement, c'est-à-dire les partis socialistes et les verts. JB : Nous n'avons pas de planète de rechange, ce qui crée aujourd'hui les conditions d'un dégâts sur l'environnement et de dégâts planétaires c'est ce modèle économique qui est basé sur fabrication de produits en Chine, à l'Est, en Asie une consommation en Europe et un recyclage en Afrique. JB : Je pense qu’il faut changer de modèle économique, il faut faire le localisme, il faut développer les circuits courts, il faut développer la proximité, il faut faire le patriotisme économique, il faut faire en sorte que plus vous allez vous fournir près du territoire près de votre ville près de votre métropole moins le produit est cher. ", - "Extractive_2": "GA : Ce qui se passe avec cette canicule, c’est qu’elle nous rappelle une chose importante c'est que quand on parle du réchauffement climatique, on ne parle pas seulement de l'impact qu'il aura sur les générations à venir, on parle de l'impact qu'il a déjà sur les populations aujourd'hui. GA : Nous avons fixé un objectif que je veux rappeler c'est être le premier grand pays au monde à sortir des énergies fossiles, sortir du gas, sortir du pétrole, du charbon, ça ne sera pas du jour au lendemain mais c'est possible si on investit massivement. GA : J'ai face à moi deux personnalités politiques qui soutiennent des candidats à la présidentielle qui nous expliquent qu'on pourrait se priver soit du nucléaire pour madame Autain, soit des énergies renouvelables pour monsieur Bardella, alors qu'on sait qu'on a besoin des deux. CA : Or les politiques publiques pour les avoir suivis à l'Assemblée nationale depuis 5 ans, elles sont marquées par l'incapacité à changer en profondeur notre modèle de développement, c'est à dire qu'il faut pas simplement une mesure dans un coin, bien sûr qu'il y a des mesures phares, il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, mais il faut investir dans la transition de notre modèle de développement. GA : La division part 2 du rythme d'artificialisation des sols, la fin des vols intérieurs quand il y a une alternative en train à moins de 2h30, tout ce qui a été porté. CA : Il y a la 650 propositions, et le programme là n'a strictement rien à voir avec le bilan de l'ère Hollande, je reviens quand même sur le climat puisque nous voulons c'est la planification écologique concrète, c'est-à-dire d'anticiper les changements aussi bien dans le bâtiment que dans le développement des transports en commun, c'est-à-dire que c'est un ensemble de mesures qui doit nous permettre de nous prémunir de toutes ces crises qui sont là devant nous. JB : Je pense qu’il faut changer de modèle économique, il faut faire le localisme, il faut développer les circuits courts, il faut développer la proximité, il faut faire le patriotisme économique, il faut faire en sorte que plus vous allez vous fournir près du territoire près de votre ville près de votre métropole moins le produit est cher. JB : C'est l'inverse de ce qu'il faut faire aujourd'hui, et nous défendons notamment une loi de patriotisme économique qui permet à l'ensemble des TPE/PME d'avoir dans la commande publique un avantage JB : Donc je dirais que l'automobiliste français, la famille française qui font partie des pays les plus propres au monde a finalement très peu de responsabilité là-dedans donc il faut évidemment le prendre en compte, mais pas de solutions apocalyptiques. GA : Vous avez des entreprises qui le relocalisent des activités en France. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "GA : Ce qui se passe avec cette canicule, c’est qu’elle nous rappelle une chose importante c'est que quand on parle du réchauffement climatique, on ne parle pas seulement de l'impact qu'il aura sur les générations à venir, on parle de l'impact qu'il a déjà sur les populations aujourd'hui. GA : Nous avons fixé un objectif que je veux rappeler c'est être le premier grand pays au monde à sortir des énergies fossiles, sortir du gas, sortir du pétrole, du charbon, ça ne sera pas du jour au lendemain mais c'est possible si on investit massivement. GA : J'ai face à moi deux personnalités politiques qui soutiennent des candidats à la présidentielle qui nous expliquent qu'on pourrait se priver soit du nucléaire pour madame Autain, soit des énergies renouvelables pour monsieur Bardella, alors qu'on sait qu'on a besoin des deux. CA : Or les politiques publiques pour les avoir suivis à l'Assemblée nationale depuis 5 ans, elles sont marquées par l'incapacité à changer en profondeur notre modèle de développement, c'est à dire qu'il faut pas simplement une mesure dans un coin, bien sûr qu'il y a des mesures phares, il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, mais il faut investir dans la transition de notre modèle de développement. GA : La division part 2 du rythme d'artificialisation des sols, la fin des vols intérieurs quand il y a une alternative en train à moins de 2h30, tout ce qui a été porté. CA : Il y a la 650 propositions, et le programme là n'a strictement rien à voir avec le bilan de l'ère Hollande, je reviens quand même sur le climat puisque nous voulons c'est la planification écologique concrète, c'est-à-dire d'anticiper les changements aussi bien dans le bâtiment que dans le développement des transports en commun, c'est-à-dire que c'est un ensemble de mesures qui doit nous permettre de nous prémunir de toutes ces crises qui sont là devant nous. JB : Je pense qu’il faut changer de modèle économique, il faut faire le localisme, il faut développer les circuits courts, il faut développer la proximité, il faut faire le patriotisme économique, il faut faire en sorte que plus vous allez vous fournir près du territoire près de votre ville près de votre métropole moins le produit est cher. JB : C'est l'inverse de ce qu'il faut faire aujourd'hui, et nous défendons notamment une loi de patriotisme économique qui permet à l'ensemble des TPE/PME d'avoir dans la commande publique un avantage JB : Donc je dirais que l'automobiliste français, la famille française qui font partie des pays les plus propres au monde a finalement très peu de responsabilité là-dedans donc il faut évidemment le prendre en compte, mais pas de solutions apocalyptiques. GA : Vous avez des entreprises qui le relocalisent des activités en France. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent des mesures écologiques à mettre en place." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "C'était le premier grand thème de cette émission, c'est maintenant ça a été un thème de friction ces derniers jours, quelle mesure pour protéger le pouvoir d'achat des français ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique que son gouvernement a investit dans le nucléaire et les énergies renouvelables." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "D'abord merci de rappeler qu'on a beaucoup agi pour limiter l'envoler des prix dans notre pays il y a aujourd'hui une inflation qui est élevée trop élevée en France, au-dessus de 5% mais qui reste la plus faible de la zone euro." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "On a dès le mois de novembre dernier 2021, bloqué les prix du gaz, bloqué les prix de l'électricité, ce qui fait que contrairement à ce que nous voyons autour de nous, notamment en Espagne et en Italie, ou encore en Allemagne, il n'y a pas eu d'envolée de la facture d'électricité puisque les prix ont été bloqués." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique que ses adversaires supportent des candidats qui ne veulent pas utiliser à la foi le nucléaire et les énergies renouvelables." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "On a mis en place des mesures avec notamment la ristourne carburant que vous évoquez, à laquelle va succéder un dispositif de soutien encore plus massif et ciblé pour ce qu'on appelle, j'aime pas trop ce terme les gros rouleurs, mais on pourrait dire les gros bosseurs, c'est-à-dire ceux qui doivent utiliser leur voiture pour aller travailler, faire un certain nombre de kilomètres, et ont une rémunération qui fait que l'augmentation du prix de l'essence ça les impacte énormément dans leur pouvoir d'achat." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain répond qu'il faut créer des mesures d'urgence, et des mesures de fonds pour la transition écologique, comme l'arrêt des subventions des énergies fossiles." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "écoutez sur les carburants il y a 60% de taxes, donc on peut si vous voulez donner de la main droite, pour reprendre le double de la main gauche, mais ça ne fonctionne pas." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que les dégâts sur l'environnement sont produits par le modèle économique basé sur dese échanges globaux." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Il y a 3 fois depuis 1960 où le pouvoir d'achat a baissé, en 1960, en 2013, avec les mesures de François Hollande, et cette année avec Emmanuel Macron." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'il souhaite favoriser le localisme et le patriotisme économique" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Je veux juste réagir parce qu'on parlait de la question du carburant, et Jordan Bardella a élargi, donc je veux élargir aussi, nous avons une loi sur le pouvoir d'achat qui est prête à être votée après les élections législatives, qui prévoit que les pensions de nos retraités seront revalorisées de 4% dès le mois de juillet." + } + ] + } +] +} diff --git a/test/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_3_Les_Seniors.json b/test/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_3_Les_Seniors.json index 9c9041f8860c90a045ecec4ef0ab8782b9210958..ae70c43a4249583f70f3e507278b22ad8cfdf4ba 100644 --- a/test/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_3_Les_Seniors.json +++ b/test/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_3_Les_Seniors.json @@ -5,5 +5,358 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de l'emploi des seniors. Le texte en question est un compte-rendu d'un débat sur l'emploi des seniors qui a eu lieu entre Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti. Gabriel Attal a mis en avant le fait que l'évolution démographique allait mettre le régime de retraite par répartition en péril. Il a également insisté sur la nécessité d'encourager les entreprises à embaucher des seniors sans pour autant baisser les cotisations patronales, qui peuvent créer des effets de seuils. Il a proposé la création d'un index senior pour aider les entreprises à mieux prendre en compte les seniors dans leur politique d'embauche. Clémentine Autain a quant à elle critiqué le gouvernement pour avoir enlevé des critères de pénibilité, ce qui affecte certains secteurs comme l'hôtellerie et la restauration. Elle a également défendu la comptabilisation du RSA envers les cotisations pour la retraite, ce qui peut désinciter à recruter en augmentant les cotisations patronales. Elle a proposé une solution pour lutter contre l'écart d'imposition et de cotisation sociale entre les TPE-PME et les grands groupes. Jordan Bardella a souligné le taux élevé de personnes qui arrivent à la retraite sans activité, qui est de 42%. Il a également proposé de prendre exemple sur d'autres pays en créant des moyens de reconversions professionnelles pour les seniors. Il a critiqué le taux d'emplois à faible productivité créés par le gouvernement et a plaidé pour une réindustrialisation du pays et une augmentation du budget de recherche. Enfin, Eric Ciotti a rappelé que la retraite à 60 ans avait coûté trop cher et qu'il était temps de faire des réformes pour sauvegarder le régime de retraite. Il a également soutenu la baisse des cotisations patronales pour l'emploi des seniors. Dans l'ensemble, le débat a montré des opinions divergentes sur les mesures à prendre pour encourager l'emploi des seniors et garantir la pérennité du régime de retraite en France. Les intervenants ont proposé des solutions différentes pour améliorer la situation, mais il n'y a pas eu de consensus clair sur les mesures à adopter.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal, Bardella et Ciotti évoquent l’emploi et la productivité dans le cadre de la réforme des retraites. Un intervenant commence à prendre la parole : en raison de la démographie du pays, la réforme est une nécessité ; il propose par ailleurs de baisser les charges sociales sur les emplois des seniors afin de favoriser l’emploi jusqu’à l’âge de la retraite. Or, selon Autain, les seniors cherchent avant tout du travail pour compléter leurs trimestres de cotisation ; augmenter l’âge de la retraite diminuera donc leur taux d’emploi. Attal lui rétorque que la nupes défend des mesures défavorables à l’emploi, comme le fait de compter une période de RSA comme une période de cotisation, ou l’augmentation des charges sociales. Autain estime néanmoins que le souci pour les TPE et PME ne vient pas du coût du travail mais de la différence d’imposition entre elles et les grands groupes ; Attal balaye l’argument : le gouvernement a diminué l’impôt sur les sociétés de 8 points. Mais l’exemple n’est pas pertinent selon Autain dans la mesure où de nombreuses aides ont été versées aux grands groupes. Bardella explique ensuite que 42 % des gens arrivant à la retraite sont sans activité. Il estime que la proposition visant à contraindre les entreprises à dévoiler leur taux de seniors est inutile. Il faut avant tout renforcer la formation et les reconversions professionnelles. En outre, il faut selon lui évoquer l’emploi des jeunes ; la réforme est d’autant plus injuste que ceux arrivant sur le marché du travail tard (24-25 ans) devront cotiser moins que ceux commençant tôt. Ciotti est d’accord pour dire que le taux d’emploi est trop faible. Il pense que la réforme arrive trop tard et aurait du être réalisée avant, ce qui aurait atténué le choc pour les Français. Il critique également le passage à la retraite à 60 ans porté par Mitterrand qu’il estime comme étant à l’origine de 2000 milliards de dettes. Face à ce problème d’emploi, Attal souhaite inciter les entreprises à recruter plus de seniors, quitte à les contraindre davantage ; il défend le gouvernement, car celui-ci a baissé les charges sur le SMIC, ce qui concerne surtout les jeunes. Pourtant, d’après Autain, le débat n’a pas de sens car la productivité a considérablement augmenté : nous pouvons travailler moins pour produire plus de richesses. Elle défend donc la retraite à 60 ans avec 40 annuités et évoque la possibilité de taxer à 2 % les milliardaires français. Ciotti, agacé, estime qu’il s’agit d’une proposition démagogique. Il redoute que les entreprises délocalisent davantage à causes de semblables mesures. Autain continue à évoquer ses propositions pour financer le système : hausse des salaires, dégèlement du point d’indice des fonctionnaires et égalité salariale. Pour Attal, tout le monde est favorable à cette égalité salariale, mais cela ne se décrète pas ; il estime les autres mesures contre productives car destructrices d’emplois. Pour Bardella, le financement doit passer par la relocalisation et la réindustrialisation, afin de créer des emplois à forte valeur ajoutée. Cependant, Attal explique que de nombreux emplois ont été créés dans les 6 dernières années, avec un taux de CDI exceptionnellement haut, et ce grâce à la baisse du coût du travail. Autain argue alors que le prix de cette politique fut trop élevé (réduction des droits au chômage). A l’exception d’Autain, pour qui le problème vient de la mauvaise répartition des richesses, tous s’accordent sur le problème du taux d’emploi ; néanmoins, Bardella pense que la question doit être résolue grâce à la réindustrialisation, là où Attal et Ciotti évoquent des baisses de charges et jugent la la réforme du système des retraites nécessaire.", "Extractive_1": "I : Donc lorsque l'on regarde l'évolution démographique, et ça, c'est le principe des réalités, si nous ne faisons rien, notre régime par répartition va vite se trouver en péril. P1 : On va y revenir plus tard dans la soirée, mais je voudrais avoir votre avis à vous, comment réagissez-vous à ce qu'a dit Elizabeth Borne sur cet index qui sera d'une certaine manière imposée, peut-être même sanctionnée dans les entreprises pour qu'elles embauchent des seniors. FA : Plus on va mettre de mesures coercitives pour les seniors, eh bien malheureusement plus vous fermez la sortie, plus vous verrouillez l'entrée, et c'est ce qui s'est passé avec la contribution déjà ancienne de la lande qui avait complètement verrouillé l'embauche des seniors. FA : C'est pour ça qu'à la CPME nous prenons le contrepied, pourquoi ne pas inciter, on n'en parle pas, de maintenir les seigneurs d'emploi à partir de 57 ans, par exemple baisser les charges sociales pour faire en sorte que ça soit intéressant financièrement de conserver les seniors et de les embaucher. P1 : Merci beaucoup d'avoir été avec nous ce soir et on va poursuivre justement sur ce que vous venez d'expliquer sur la solution des enjeux majeurs de cette réforme, comment répondre à la question qui était posée dans l'émission par cette jeune femme qui disait, cette femme qui disait moi je veux travailler jusqu'à 64 ans mais je trouve pas d'autre job, comment est-ce qu'on répond à ça? CA : Vous avez des gens qui veulent travailler parce qu'ils n'ont pas sinon leur carrière complète et donc ils partent avec des retraites qui sont plus basses. CA : Personne n'empêche de travailler. CA : Non mais c'est pas que la pénibilité au sens où il y aurait une case et d'ailleurs le gouvernement vous savez à enlever quatre critères de pénibilité mais c'est pas seulement la pénibilité, c'est pas simplement les métiers pénibles. P1 : Comment on fait pour que les entreprises embauchent les seniors ? CA : Les métiers qui sont en tension, il ne faut pas se raconter de salade, je pense par exemple dans l'hôtellerie et la restauration, vous croyez sincèrement qu'à 60 ans on veut continuer? CA : On a des seniors qui cherchent du travail parce qu'ils n'ont pas leur carrière complète, plus vous allongez l'âge à partir duquel ils ont le droit de partir et le nombre d'annuités plus vous compliquez le départ. GA : Vous défendez au Parlement des amendements qui vise à dire que quelqu'un qui a passé un trimestre au RSA, ça doit compter comme quelqu'un qui a passé un trimestre en travaillant toute sa vie. GA : Donc vous dites il faut inciter à recruter, vous voulez désinciter à recruter en augmentant mais vous niez ce que je suis en train de dire. CA : Le problème majeur des TPE-PME c'est l'écart considérable d'imposition, de cotisations sociales et non pas de charges. CA : Nous nous estimons que le problème majeur il est dans la politique que vous faites de faire des aides aux grands groupes. JB : Je pense qu'il y a un élément qu'on ne met c'est que 42% des gens qui aujourd'hui, au moment où on se parle en autre pays, arrivent à la retraite sont sans activité. JB : Il y a une grande partie des gens qui aujourd'hui lorsqu'ils arrivent à la retraite sont sans emploi et donc en réalité allonger l'âge de départ à la retraite dans une proportion aussi importante que ces 42% revient à payer plus longtemps par l'état des gens qui sont sans emploi. JB : Parce qu'il y a de plus en plus de personnes qui partent avec une décote et le vrai sujet plus on pousse l'âge de départ à la retraite. P2 : Est-ce qu'il faut durcir l'index? JB : Je pense que c'est un gadget très sincèrement. JB : En revanche dans beaucoup d'autres pays, on parlait de la Suède mais il y a beaucoup d'autres pays européens qui font des efforts importants et qui mettent beaucoup plus de moyens sur la table et qui mettent le paquet sur la formation, sur les reconversions professionnelles pour permettre aussi des passerelles et pour permettre des embauches. JB : En revanche on ne parle pas suffisamment de l'emploi des jeunes et le problème de cette réforme c'est qu'elle vous incite à rentrer le plus tard possible sur le marché du travail parce qu'en commençant à travailler au 24-25 ans vous allez devoir cotiser beaucoup moins longtemps que si vous commencez à travailler raisonnablement tôt. EC : Sur les seniors la proposition la plus pertinente elle vient de monsieur Asselin. EC : Elle vient de ceux qui connaissent la réalité parce que l'emploi madame Autain, il réside d'abord dans le dynamisme et la capacité d'embauche de nos entrepreneurs, de nos artisans, l'idée de baisser les cotisations pour permettre le maintien dans l'emploi ou le retour vers l'emploi. EC : Rappelez-vous quand même que si on en est là aussi c'est pas ce qu'il y a eu la retraite à 60 ans en 1982 porté par François Mitterrand oui mais elle nous a coûtés combien, 2000 milliards d'euros ça veut dire qu'aujourd'hui on donnait les deux tiers de dette en moins le service de la dette c'est 60 milliards d'euros dans le budget de l'Etat oui mais on en est là pour cela aussi c'est parce qu'il y a eu des erreurs que d'autres pays n'ont pas fait il y a un problème démographique, il y a un problème budgétaire et il faut comparer avec les autres pays on n'est pas plus malin que les autres tous les autres pays l'ont fait. GA : Le chômage des seniors aujourd'hui il est la moitié de celui des jeunes maintenant c'est vrai que c'est un enjeu, c'est vrai qu'il faut prendre des mesures pour inciter davantage des entreprises à recruter des seniors. P1 : Je vous la propose en tant que ministre des comptes publics baisser les cotisations comme on l'a fait pour les jeunes pour encourager les entreprises et embaucher des seniors. GA : il n'y a pas de baisse de cotisations ciblées sur les jeunes vous avez des baisse de cotisations ciblées sur un niveau de revenu en l'occurrence le SMIC il se trouve que c'est principalement des jeunes qui sont recrutés au SMIC il n'y a pas de cotisations qui sont liées à l'âge GA : Parce que moi je me méfie toujours de ce qu'on appelle les effets de seuil c'est à dire que dans la proposition j'ai entendu le patron de la CPME il disait à partir de 57 ans, si vous dites qu'il y a des cotisations moins élevées à partir de 57 ans vous avez des gens de 54, 55, 56 ans qui vont arriver dans les entreprises on va leur dire bah revenez dans quelques années puisque là pour l'instant vous me coûtez plus cher que dans quelques années. GA : Il y a des possibilités d'agir nous on propose effectivement d'imposer aux entreprises de faire la transparence sur le nombre de seniors qu'elles embauchent sur la progression des carrières. GA : j'ai déjà eu l'occasion de dire que j'étais favorable à ce qu'on ailles vers plus de contraintes, à condition évidemment que ce soit applicable. CA : Le coût du travail, le travail c'est pas un coût c'est ce qui permet de créer des richesses donc je ne suis pas d'accord je ne suis pas d'accord, vous avez beau tous les trois être de droite, je suis pas d'accord sur ce point je m'oppose à vous, parce que je pense que le travail n'est pas un coût le travail est la richesse, et que le problème majeur que nous avons aujourd'hui. CA : Par ailleurs il ne vous a pas échappé que nous avions une crise climatique, des enjeux environnementaux d'accord qui fait aussi que la logique de la productivité pour la productivité est un problème. CA : Je vais vous le dire les gens sont fatigués d'accord ça suffit c'est le sens du progrès et les mesures qui sont proposées là c'est les politiques qu'on a depuis 40 ans, vous savez c'est le fameux monde moderne mais on a les résultats dans les autres pays c'est la paupérisation généralisée c'est la régression généralisée. CA : Si on taxait à 2% les 42 milliardaires que nous avons aujourd'hui en france, qui se sont enrichis pendant la crise du Covid on aurait déjà réglé le problèmes. CA : Mais, bien sûr qu'il y a une problématique et c'est la raison pour laquelle d'ailleurs il faut qu'ils partent plus tôt puisque justement il y a ils sont au chômage. CA : Et-ce que Monsieur Attal a anticipé et non ça n'est pas dans les projections le fait que de faire travailler plus longtemps ça veut dire qu'on va avoir plus de gens qui vont être obligés de toucher le RSA plus de gens en invalidité. CA : Si vous augmentez les salaires, si vous augmentez les salaires, si vous dégelez le point d'indice des fonctionnaires, si vous faites l'égalité salariale entre les hommes et les femmes, vous faites entrer alors énormément d'argent dans les caisses, dans les caisses des retraites. GA : On souhaiterait que toutes les entreprises puissent augmenter massivement les salaires il y a des difficultés économiques aujourd'hui, et comme vous savez que tout ça ne se décrète pas ça ne correspond pas aux propositions que vous faites quand vous êtes au parlement je disais tout à l'heure, vous augmentez le coût du travail de 700 euros pour un artisan un commerçant, Vous proposez aussi de taxer les salariés qui font des heures supplémentaires, il se trouve que c'est un salarié sur deux. JB : Là aussi je crois qu'on passe à côté de l'essentiel on est dans un modèle pour que les Français comprennent bien où ceux qui travaillent paient la retraite de ceux qui ne travaillent pas donc l'une des clés à côté de la natalité c'est aussi de relancer l'emploi dans notre pays et c'est donc la productivité. JB : Quand la productivité ne bouge pas depuis 2017 ça veut dire que le gouvernement a créé sous son impulsion et avec ses mesures des emplois précaires des uber jobs et avec une productivité qui augmente dans tous les pays de l'OCDE de 5% en moyenne ces 5 dernières années et qu'elle stagne en France moins 0,2% par rapport à 2017, c'est que les emplois qui sont créés sont des emplois qui n'amènent pas des cotisations et qu'il faut donc faire monter en gamme notre économie. JB : Il faut réindustrialiser le pays la réforme que nous présentent le gouvernement c'est une réforme de perdant c'est une réforme de gens qui renoncent à faire la réindustrialisation qui renoncent à faire monter en gamme notre économie en augmentant notre budget recherche et développement qui est deux fois plus faible en France qu'il ne l'est au Japon qu'il ne l'est à Israël ou même qu'il ne l'est en Allemagne. GA : On a jamais autant recruté en CDI Il y a eu, contrairement à ce que vous dites 70 000 créations nettes dans l'industrie ça faisait des décennies pendant des décennies il y a eu des destructions d'emplois industriels Pour la première fois on en recréait en net. GA : On a investi comme jamais dans la formation des salariés avec le CPF, on a investi comme jamais dans la formation des demandeurs d'emplois vous avez voté, vos députés au parlement on voté contre toutes ces mesures de ces mesures et toutes ces réformes qui expliquent qu'aujourd'hui on a le taux de chômage le plus bas depuis 15 ans, le taux de chômage même le plus bas depuis 40 ans, le taux d'emploi le plus haut depuis qu'il n'est pas.", - "Extractive_2": "FA : Donc lorsque l'on regarde l'évolution démographique, et ça, c'est le principe des réalités, si nous ne faisons rien, notre régime par répartition va vite se trouver en péril. FA : C'est pour ça qu'à la CPME nous prenons le contrepied, pourquoi ne pas inciter, on n'en parle pas, de maintenir les seigneurs d'emploi à partir de 57 ans, par exemple baisser les charges sociales pour faire en sorte que ça soit intéressant financièrement de conserver les seniors et de les embaucher. CA : On a des seniors qui cherchent du travail parce qu'ils n'ont pas leur carrière complète, plus vous allongez l'âge à partir duquel ils ont le droit de partir et le nombre d'annuités plus vous compliquez le départ. GA : Vous défendez au Parlement des amendements qui vise à dire que quelqu'un qui a passé un trimestre au RSA, ça doit compter comme quelqu'un qui a passé un trimestre en travaillant toute sa vie. GA : Vous proposez un amendement pour financer les pensions de retraite qui vise à faire passer ce coût de 1780 euros à 2500 euros. CA : Le problème majeur des TPE-PME c'est l'écart considérable d'imposition, de cotisations sociales et non pas de charges. GA : l'impôt sur les sociétés qu'on a baissé, qu'on a passé 33% à 25%. CA : Nous nous estimons que le problème majeur il est dans la politique que vous faites de faire des aides aux grands groupes. JB : Je pense qu'il y a un élément qu'on ne met c'est que 42% des gens qui aujourd'hui, au moment où on se parle en autre pays, arrivent à la retraite sont sans activité. P2 : Est-ce qu'il faut durcir l'index? P2 : C'est-à-dire le fait de publier la part de seniors entre 55 et 75 ans. JB : Je pense que c'est un gadget et je pense que c'est un gadget qui ne résoudra rien. JB : En revanche dans beaucoup d'autres pays, on parlait de la Suède mais il y a beaucoup d'autres pays européens qui font des efforts importants et qui mettent beaucoup plus de moyens sur la table et qui mettent le paquet sur la formation, sur les reconversions professionnelles pour permettre aussi des passerelles et pour permettre des embauches. JB : En revanche on ne parle pas suffisamment de l'emploi des jeunes et le problème de cette réforme c'est qu'elle vous incite à rentrer le plus tard possible sur le marché du travail parce qu'en commençant à travailler au 24-25 ans vous allez devoir cotiser beaucoup moins longtemps que si vous commencez à travailler raisonnablement tôt. EC : C'est vrai qu'on a un taux d'emploi qui est aujourd'hui trop faible. EC : Donc pour que l'équilibre soit maintenu il y a cette réforme naturellement si on l'avait commencé en 2017 déjà le rythme, la pente c'est facile à comprendre elle serait beaucoup moins forte elle serait plus douce on paye les les inconséquences EC : Rappelez-vous quand même que si on en est là aussi c'est pas ce qu'il y a eu la retraite à 60 ans en 1982 porté par François Mitterrand oui mais elle nous a coûtés combien, 2000 milliards d'euros ça veut dire qu'aujourd'hui on donnait les deux tiers de dette en moins le service de la dette c'est 60 milliards d'euros dans le budget de l'Etat oui mais on en est là pour cela aussi c'est parce qu'il y a eu des erreurs que d'autres pays n'ont pas fait il y a un problème démographique, il y a un problème budgétaire et il faut comparer avec les autres pays on n'est pas plus malin que les autres tous les autres pays l'ont fait. GA : Le chômage des seniors aujourd'hui il est la moitié de celui des jeunes maintenant c'est vrai que c'est un enjeu, c'est vrai qu'il faut prendre des mesures pour inciter davantage des entreprises à recruter des seniors. GA : il n'y a pas de baisse de cotisations ciblées sur les jeunes vous avez des baisse de cotisations ciblées sur un niveau de revenu en l'occurrence le SMIC il se trouve que c'est principalement des jeunes qui sont recrutés au SMIC il n'y a pas de cotisations qui sont liées à l'âge GA : Il y a des possibilités d'agir nous on propose effectivement d'imposer aux entreprises de faire la transparence sur le nombre de seniors qu'elles embauchent sur la progression des carrières. GA : j'ai déjà eu l'occasion de dire que j'étais favorable à ce qu'on ailles vers plus de contraintes, à condition évidemment que ce soit applicable. CA : On est beaucoup plus productifs Mme Saint-Criq qu'il y a 50 ans. CA : Donc ça la tendance logique c'est qu'il y ait moins besoin de travail pour produire plus de richesses. CA : Nous nous sommes pour la retraite à 60 ans ça suffit après 40 années les gens sont fatigués CA : Si on taxait à 2% les 42 milliardaires que nous avons aujourd'hui en france, qui se sont enrichis pendant la crise du Covid on aurait déjà réglé le problèmes. EC : C'est de la démagogie, c'est pas des milliardaires, c'est des actionnaires et donc des emplois. EC : Combien des entreprises françaises que vous allez taxer les milliards d'air et que vous allez faire délocaliser. CA : Si vous augmentez les salaires, si vous augmentez les salaires, si vous dégelez le point d'indice des fonctionnaires, si vous faites l'égalité salariale entre les hommes et les femmes, vous faites entrer alors énormément d'argent dans les caisses, dans les caisses des retraites. GA : Comme si on pouvait tout décréter on peut agir on peut faire des réformes évidemment c'est ce qu'on fait pour aller vers l'égalité salariale. GA : Vous proposez des mesures, proposez des mesures qui vont faire qu'on va détruire du travail et de l'emploi dans notre pays ce qui est l'inverse de ce qu'il faut faire pour financer un modèle qui repose quand même sur la répartition. JB : Donc c'est en faisant monter en gamme notre économie en faisant le patriotisme économique en supprimant les impôts de production pour permettre à des entreprises de s'installer en France, de créer en France, pour aussi conserver nos cerveaux parce que le problème on parle beaucoup de l'emploi des seniors mais c'est que les jeunes qui obtiennent des diplômes dans notre pays sont de plus en plus tentés d'aller à l'étranger. GA : Il y a eu 2 millions 200 000 emplois créés ces 6 dernières années Pour la première fois la part des recrutements en CDI est au-dessus de 50%. GA : Parce qu'on a fait baisser le coût du travail. CA : à quel prix monsieur Attal, mais vous vous rendez compte, ils ont fait je ne sais combien de réformes sur le chômage où vous réduisez le droit au chômage." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "FA : Donc lorsque l'on regarde l'évolution démographique, et ça, c'est le principe des réalités, si nous ne faisons rien, notre régime par répartition va vite se trouver en péril. FA : C'est pour ça qu'à la CPME nous prenons le contrepied, pourquoi ne pas inciter, on n'en parle pas, de maintenir les seigneurs d'emploi à partir de 57 ans, par exemple baisser les charges sociales pour faire en sorte que ça soit intéressant financièrement de conserver les seniors et de les embaucher. CA : On a des seniors qui cherchent du travail parce qu'ils n'ont pas leur carrière complète, plus vous allongez l'âge à partir duquel ils ont le droit de partir et le nombre d'annuités plus vous compliquez le départ. GA : Vous défendez au Parlement des amendements qui vise à dire que quelqu'un qui a passé un trimestre au RSA, ça doit compter comme quelqu'un qui a passé un trimestre en travaillant toute sa vie. GA : Vous proposez un amendement pour financer les pensions de retraite qui vise à faire passer ce coût de 1780 euros à 2500 euros. CA : Le problème majeur des TPE-PME c'est l'écart considérable d'imposition, de cotisations sociales et non pas de charges. GA : l'impôt sur les sociétés qu'on a baissé, qu'on a passé 33% à 25%. CA : Nous nous estimons que le problème majeur il est dans la politique que vous faites de faire des aides aux grands groupes. JB : Je pense qu'il y a un élément qu'on ne met c'est que 42% des gens qui aujourd'hui, au moment où on se parle en autre pays, arrivent à la retraite sont sans activité. P2 : Est-ce qu'il faut durcir l'index? P2 : C'est-à-dire le fait de publier la part de seniors entre 55 et 75 ans. JB : Je pense que c'est un gadget et je pense que c'est un gadget qui ne résoudra rien. JB : En revanche dans beaucoup d'autres pays, on parlait de la Suède mais il y a beaucoup d'autres pays européens qui font des efforts importants et qui mettent beaucoup plus de moyens sur la table et qui mettent le paquet sur la formation, sur les reconversions professionnelles pour permettre aussi des passerelles et pour permettre des embauches. JB : En revanche on ne parle pas suffisamment de l'emploi des jeunes et le problème de cette réforme c'est qu'elle vous incite à rentrer le plus tard possible sur le marché du travail parce qu'en commençant à travailler au 24-25 ans vous allez devoir cotiser beaucoup moins longtemps que si vous commencez à travailler raisonnablement tôt. EC : C'est vrai qu'on a un taux d'emploi qui est aujourd'hui trop faible. EC : Donc pour que l'équilibre soit maintenu il y a cette réforme naturellement si on l'avait commencé en 2017 déjà le rythme, la pente c'est facile à comprendre elle serait beaucoup moins forte elle serait plus douce on paye les les inconséquences EC : Rappelez-vous quand même que si on en est là aussi c'est pas ce qu'il y a eu la retraite à 60 ans en 1982 porté par François Mitterrand oui mais elle nous a coûtés combien, 2000 milliards d'euros ça veut dire qu'aujourd'hui on donnait les deux tiers de dette en moins le service de la dette c'est 60 milliards d'euros dans le budget de l'Etat oui mais on en est là pour cela aussi c'est parce qu'il y a eu des erreurs que d'autres pays n'ont pas fait il y a un problème démographique, il y a un problème budgétaire et il faut comparer avec les autres pays on n'est pas plus malin que les autres tous les autres pays l'ont fait. GA : Le chômage des seniors aujourd'hui il est la moitié de celui des jeunes maintenant c'est vrai que c'est un enjeu, c'est vrai qu'il faut prendre des mesures pour inciter davantage des entreprises à recruter des seniors. GA : il n'y a pas de baisse de cotisations ciblées sur les jeunes vous avez des baisse de cotisations ciblées sur un niveau de revenu en l'occurrence le SMIC il se trouve que c'est principalement des jeunes qui sont recrutés au SMIC il n'y a pas de cotisations qui sont liées à l'âge GA : Il y a des possibilités d'agir nous on propose effectivement d'imposer aux entreprises de faire la transparence sur le nombre de seniors qu'elles embauchent sur la progression des carrières. GA : j'ai déjà eu l'occasion de dire que j'étais favorable à ce qu'on ailles vers plus de contraintes, à condition évidemment que ce soit applicable. CA : On est beaucoup plus productifs Mme Saint-Criq qu'il y a 50 ans. CA : Donc ça la tendance logique c'est qu'il y ait moins besoin de travail pour produire plus de richesses. CA : Nous nous sommes pour la retraite à 60 ans ça suffit après 40 années les gens sont fatigués CA : Si on taxait à 2% les 42 milliardaires que nous avons aujourd'hui en france, qui se sont enrichis pendant la crise du Covid on aurait déjà réglé le problèmes. EC : C'est de la démagogie, c'est pas des milliardaires, c'est des actionnaires et donc des emplois. EC : Combien des entreprises françaises que vous allez taxer les milliards d'air et que vous allez faire délocaliser. CA : Si vous augmentez les salaires, si vous augmentez les salaires, si vous dégelez le point d'indice des fonctionnaires, si vous faites l'égalité salariale entre les hommes et les femmes, vous faites entrer alors énormément d'argent dans les caisses, dans les caisses des retraites. GA : Comme si on pouvait tout décréter on peut agir on peut faire des réformes évidemment c'est ce qu'on fait pour aller vers l'égalité salariale. GA : Vous proposez des mesures, proposez des mesures qui vont faire qu'on va détruire du travail et de l'emploi dans notre pays ce qui est l'inverse de ce qu'il faut faire pour financer un modèle qui repose quand même sur la répartition. JB : Donc c'est en faisant monter en gamme notre économie en faisant le patriotisme économique en supprimant les impôts de production pour permettre à des entreprises de s'installer en France, de créer en France, pour aussi conserver nos cerveaux parce que le problème on parle beaucoup de l'emploi des seniors mais c'est que les jeunes qui obtiennent des diplômes dans notre pays sont de plus en plus tentés d'aller à l'étranger. GA : Il y a eu 2 millions 200 000 emplois créés ces 6 dernières années Pour la première fois la part des recrutements en CDI est au-dessus de 50%. GA : Parce qu'on a fait baisser le coût du travail. 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l'embauche des seniors." + }, + { + "speaker": "FA", + "text": "C'est pour ça qu'à la CPME nous prenons le contrepied, pourquoi ne pas inciter, on n'en parle pas, de maintenir les seigneurs d'emploi à partir de 57 ans, par exemple baisser les charges sociales pour faire en sorte que ça soit intéressant financièrement de conserver les seniors et de les embaucher." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Merci beaucoup d'avoir été avec nous ce soir et on va poursuivre justement sur ce que vous venez d'expliquer sur la solution des enjeux majeurs de cette réforme, comment répondre à la question qui était posée dans l'émission par cette jeune femme qui disait, cette femme qui disait moi je veux travailler jusqu'à 64 ans mais je trouve pas d'autre job, comment est-ce qu'on répond à ça?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de l'emploi des seniors." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "On va y revenir plus tard dans la soirée, mais je voudrais avoir votre avis à vous, comment réagissez-vous à ce qu'a dit Elizabeth Borne sur cet index qui sera d'une certaine manière imposée, peut-être même sanctionnée dans les entreprises pour qu'elles embauchent des seniors." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique qu'une partie des personnes agées qui veulent travailler le veulent simplement pour avoir une carrière complète, et que personne n'est empêché de travailler." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Vous avez des gens qui veulent travailler parce qu'ils n'ont pas sinon leur carrière complète et donc ils partent avec des retraites qui sont plus basses." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Personne n'empêche de travailler." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain critique le gouvernement, qui a enlevé des critères de pénibilités, ce qui affecte des domaines comme l'hôtellerie et la restauration." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Non mais c'est pas que la pénibilité au sens où il y aurait une case et d'ailleurs le gouvernement vous savez à enlever quatre critères de pénibilité mais c'est pas seulement la pénibilité, c'est pas simplement les métiers pénibles." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Comment on fait pour que les entreprises embauchent les seniors ?" + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Les métiers qui sont en tension, il ne faut pas se raconter de salade, je pense par exemple dans l'hôtellerie et la restauration, vous croyez sincèrement qu'à 60 ans on veut continuer?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique qu'en augmentant le nombre d'annuités, le départ est plus compliqué." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "On a des seniors qui cherchent du travail parce qu'ils n'ont pas leur carrière complète, plus vous allongez l'âge à partir duquel ils ont le droit de partir et le nombre d'annuités plus vous compliquez le départ." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal rappelle que Clémentine autain défend la comptabilisation du RSA envers les cotisations pour la retraite, et qu'elle désincite à recruter en augmentant les cotisations patronales." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Vous défendez au Parlement des amendements qui vise à dire que quelqu'un qui a passé un trimestre au RSA, ça doit compter comme quelqu'un qui a passé un trimestre en travaillant toute sa vie." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "Donc vous dites il faut inciter à recruter, vous voulez désinciter à recruter en augmentant mais vous niez ce que je suis en train de dire." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique que le problème des TPE-PME est l'écart d'imposition et de cotisation sociales plutôt que des charges." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Le problème majeur des TPE-PME c'est l'écart considérable d'imposition, de cotisations sociales et non pas de charges." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique que pour elle, le problème majeur est les aides données aux grands groupes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Nous nous estimons que le problème majeur il est dans la politique que vous faites de faire des aides aux grands groupes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'un des problèmes est le taux de personnes qui arrivent à la retraite sans activité, qui est de 42%." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Je pense qu'il y a un élément qu'on ne met c'est que 42% des gens qui aujourd'hui, au moment où on se parle en autre pays, arrivent à la retraite sont sans activité." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'augmenter l'âge de départ revient à payer plpus longtemps pour ces personnes sans emplois, qui auront en plus une décote." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Il y a une grande partie des gens qui aujourd'hui lorsqu'ils arrivent à la retraite sont sans emploi et donc en réalité allonger l'âge de départ à la retraite dans une proportion aussi importante que ces 42% revient à payer plus longtemps par l'état des gens qui sont sans emploi." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Parce qu'il y a de plus en plus de personnes qui partent avec une décote et le vrai sujet plus on pousse l'âge de départ à la retraite." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que l'index senior est un gadget." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Est-ce qu'il faut durcir l'index?" + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Je pense que c'est un gadget très sincèrement." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'il faut faire comme d'autres pays et créer des moyens de reconversions professionnelles." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "En revanche dans beaucoup d'autres pays, on parlait de la Suède mais il y a beaucoup d'autres pays européens qui font des efforts importants et qui mettent beaucoup plus de moyens sur la table et qui mettent le paquet sur la formation, sur les reconversions professionnelles pour permettre aussi des passerelles et pour permettre des embauches." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que la manière dont est construite la réforme encourage les jeunes à rentrer tard sur le marché du travail." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "En revanche on ne parle pas suffisamment de l'emploi des jeunes et le problème de cette réforme c'est qu'elle vous incite à rentrer le plus tard possible sur le marché du travail parce qu'en commençant à travailler au 24-25 ans vous allez devoir cotiser beaucoup moins longtemps que si vous commencez à travailler raisonnablement tôt." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti explique que pour le travail des seniors, la baisse de cotisations patronales est la meilleure idée." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Sur les seniors la proposition la plus pertinente elle vient de monsieur Asselin." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Elle vient de ceux qui connaissent la réalité parce que l'emploi madame Autain, il réside d'abord dans le dynamisme et la capacité d'embauche de nos entrepreneurs, de nos artisans, l'idée de baisser les cotisations pour permettre le maintien dans l'emploi ou le retour vers l'emploi." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti explique que la retraite à 60 ans a couté trop cher, et qu'il faut maintenant faire des réformes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Rappelez-vous quand même que si on en est là aussi c'est pas ce qu'il y a eu la retraite à 60 ans en 1982 porté par François Mitterrand oui mais elle nous a coûtés combien, 2000 milliards d'euros ça veut dire qu'aujourd'hui on donnait les deux tiers de dette en moins le service de la dette c'est 60 milliards d'euros dans le budget de l'Etat oui mais on en est là pour cela aussi c'est parce qu'il y a eu des erreurs que d'autres pays n'ont pas fait il y a un problème démographique, il y a un problème budgétaire et il faut comparer avec les autres pays on n'est pas plus malin que les autres tous les autres pays l'ont fait." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique qu'il faut encourager les entreprises à embaucher les seniors, sans faire de baisses de cotisations qui encourageraient les effets de seuils." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Le chômage des seniors aujourd'hui il est la moitié de celui des jeunes maintenant c'est vrai que c'est un enjeu, c'est vrai qu'il faut prendre des mesures pour inciter davantage des entreprises à recruter des seniors." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "il n'y a pas de baisse de cotisations ciblées sur les jeunes vous avez des baisse de cotisations ciblées sur un niveau de revenu en l'occurrence le SMIC il se trouve que c'est principalement des jeunes qui sont recrutés au SMIC il n'y a pas de cotisations qui sont liées à l'âge" + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "Parce que moi je me méfie toujours de ce qu'on appelle les effets de seuil c'est à dire que dans la proposition j'ai entendu le patron de la CPME il disait à partir de 57 ans, si vous dites qu'il y a des cotisations moins élevées à partir de 57 ans vous avez des gens de 54, 55, 56 ans qui vont arriver dans les entreprises on va leur dire bah revenez dans quelques années puisque là pour l'instant vous me coûtez plus cher que dans quelques années." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal propose l'index senior, et explique être favorable à plus de contraintes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Je vous la propose en tant que ministre des comptes publics baisser les cotisations comme on l'a fait pour les jeunes pour encourager les entreprises et embaucher des seniors." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "Il y a des possibilités d'agir nous on propose effectivement d'imposer aux entreprises de faire la transparence sur le nombre de seniors qu'elles embauchent sur la progression des carrières." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "j'ai déjà eu l'occasion de dire que j'étais favorable à ce qu'on ailles vers plus de contraintes, à condition évidemment que ce soit applicable." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique que le travail crée de la richesse et n'est pas un coût." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Le coût du travail, le travail c'est pas un coût c'est ce qui permet de créer des richesses donc je ne suis pas d'accord je ne suis pas d'accord, vous avez beau tous les trois être de droite, je suis pas d'accord sur ce point je m'oppose à vous, parce que je pense que le travail n'est pas un coût le travail est la richesse, et que le problème majeur que nous avons aujourd'hui." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique être contre l'augmentation de la production sans but, qui a des effets néfaste sur le climat." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Par ailleurs il ne vous a pas échappé que nous avions une crise climatique, des enjeux environnementaux d'accord qui fait aussi que la logique de la productivité pour la productivité est un problème." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique que les gens souhaitent travailler moins, et que simplement taxer à 2% les milliardaires français résoudrait le problème." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Je vais vous le dire les gens sont fatigués d'accord ça suffit c'est le sens du progrès et les mesures qui sont proposées là c'est les politiques qu'on a depuis 40 ans, vous savez c'est le fameux monde moderne mais on a les résultats dans les autres pays c'est la paupérisation généralisée c'est la régression généralisée." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Si on taxait à 2% les 42 milliardaires que nous avons aujourd'hui en france, qui se sont enrichis pendant la crise du Covid on aurait déjà réglé le problèmes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique que si la retraite était plus tôt, il n'y aurait plus de problème de travail des seniors, et que faire travailler les gens plus longtemps créera plus de RSA et d'invalidité, et qu'il faudrait plutôt faire augmenter les salaires, dégeler le point d'indice des fonctionnaires et faire l'égalité salariale homme femme." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Mais, bien sûr qu'il y a une problématique et c'est la raison pour laquelle d'ailleurs il faut qu'ils partent plus tôt puisque justement il y a ils sont au chômage." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Et-ce que Monsieur Attal a anticipé et non ça n'est pas dans les projections le fait que de faire travailler plus longtemps ça veut dire qu'on va avoir plus de gens qui vont être obligés de toucher le RSA plus de gens en invalidité." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Si vous augmentez les salaires, si vous augmentez les salaires, si vous dégelez le point d'indice des fonctionnaires, si vous faites l'égalité salariale entre les hommes et les femmes, vous faites entrer alors énormément d'argent dans les caisses, dans les caisses des retraites." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique que ce n'est pas réaliste et que Clémentine Autain augmente simplement les impôts." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "On souhaiterait que toutes les entreprises puissent augmenter massivement les salaires il y a des difficultés économiques aujourd'hui, et comme vous savez que tout ça ne se décrète pas ça ne correspond pas aux propositions que vous faites quand vous êtes au parlement je disais tout à l'heure, vous augmentez le coût du travail de 700 euros pour un artisan un commerçant, Vous proposez aussi de taxer les salariés qui font des heures supplémentaires, il se trouve que c'est un salarié sur deux." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'à part la natalité, l'augmentation de la productivité permettrait d'augmenter le budget des retraites, et que les nouveaux emplois créés par Emmanuel Macron sont des emplois à faible productivité qui n'ont pas de cotisations." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Là aussi je crois qu'on passe à côté de l'essentiel on est dans un modèle pour que les Français comprennent bien où ceux qui travaillent paient la retraite de ceux qui ne travaillent pas donc l'une des clés à côté de la natalité c'est aussi de relancer l'emploi dans notre pays et c'est donc la productivité." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Quand la productivité ne bouge pas depuis 2017 ça veut dire que le gouvernement a créé sous son impulsion et avec ses mesures des emplois précaires des uber jobs et avec une productivité qui augmente dans tous les pays de l'OCDE de 5% en moyenne ces 5 dernières années et qu'elle stagne en France moins 0,2% par rapport à 2017, c'est que les emplois qui sont créés sont des emplois qui n'amènent pas des cotisations et qu'il faut donc faire monter en gamme notre économie." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'il faut réindustrialiser le pays et augmenter le budger de recherche de la France." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Il faut réindustrialiser le pays la réforme que nous présentent le gouvernement c'est une réforme de perdant c'est une réforme de gens qui renoncent à faire la réindustrialisation qui renoncent à faire monter en gamme notre économie en augmentant notre budget recherche et développement qui est deux fois plus faible en France qu'il ne l'est au Japon qu'il ne l'est à Israël ou même qu'il ne l'est en Allemagne." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal rappelle que son parti a recréé des emplois industriels, a investi dans la formation des salariés avec le CPF, et a créé le taux de chômage le plus bas depuis longtemps" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "On a jamais autant recruté en CDI Il y a eu, contrairement à ce que vous dites 70 000 créations nettes dans l'industrie ça faisait des décennies pendant des décennies il y a eu des destructions d'emplois industriels Pour la première fois on en recréait en net." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "On a investi comme jamais dans la formation des salariés avec le CPF, on a investi comme jamais dans la formation des demandeurs d'emplois vous avez voté, vos députés au parlement on voté contre toutes ces mesures de ces mesures et toutes ces réformes qui expliquent qu'aujourd'hui on a le taux de chômage le plus bas depuis 15 ans, le taux de chômage même le plus bas depuis 40 ans, le taux d'emploi le plus haut depuis qu'il n'est pas" + } + ] + } +] +} diff --git a/test/Bardella_Darmanin--Partie_8_Securite_2.json b/test/Bardella_Darmanin--Partie_8_Securite_2.json index e5dc089568ee2fe1bb30f756445584d6132175c1..e99c747729d6d341fde7da4b1a9d1effb98b8fd6 100644 --- a/test/Bardella_Darmanin--Partie_8_Securite_2.json +++ b/test/Bardella_Darmanin--Partie_8_Securite_2.json @@ -5,5 +5,180 @@ "Abstractive_2": "Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des oqtf et des peines planchers. Jordan Bardella souhaite mettre en place des peines planchers, afin d'avoir des peines minimales et maximales pour chaque crimes, sans pour autant supprimer les individualisations de peines. Il souhaite créer des postes de magistrats, des places de prisons, et expulser les délinquants et les fichés S étrangers, déplorant le taux d'exécution trop bas des OQTF. Gérald Darmanin réponds que le rassemblement national n'a jamais voté pour les créations de postes de policiers et de constructions de places de prison. Selon lui, les condamnés étrangers doivent exécuter leur peines de prisons en france avant d'être renvoyé, afin de ne pas vivreen impunités. Jordan Bardella répond que les français ne devraient pas à avoir à payer les charges des clandestins, et forcera les pays étrangers à reprendre leurs clandestins, en stoppant l'aide au développement et les transferts de fonds privés vers ces pays. Gérald Darmanin ne souhaite pas expulser des clandestins en situations dangereuses dans leurs pays d'origine, comme des afghans homosexuels. Jordan Bardella déplore cette approche et explique que ces gens doivent répondre au droit d'asile, et souhaite mettre en place des demandes d'asiles traités depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, dans des camps de protection aux frontières. ", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des peines planchers et des OQTFs. Jordan Bardella débute en expliquant qu'il faut mettre en place des peines planchers, afin d'avoir des peines maximales et minimales. Les peines planchers n'empêcheront pas l'individualisation de la peine. Il propose d'augmenter le nombre de magistrats, de places de prisons, ainsi que l'expulsion des délinquents et des criminels étrangers. Il continue en accusant Gérald Darmanin, qui n'a réussi à faire exécuter que dix pour cent des OQTF. Gérald Darmanin rappelle que le rassemblement national n'a jamais voté les créations des postes de policiers et de places de prisons, les accusant de vouloir faire la politique du pire. Il déplore l'approche du rassemblement national qui expulse les personnes sans condamnation; les gens doivent d'abord expurger leur peines avant d'être expulsées. Pour Jordan Bardella, ce système est la double peine pour les français, qui doivent subir les crimes des clandestins, et payer leur prise en charge en prison. Il accuse l'état d'être incapable de connaître les chiffres de l'immigrations. Il propose de renvoyer tous les clandestins et les fichés S en forçant les pays à accepter de reprendres leurs immigrés; pour cela, il souhaite interdire les transferts d'argents de fonds privés avec les pays qui voudraient refuser de reprendre les clandestins, tout en supprimant leur aide au développement. Pour Gérald Darmanin, il n'y a pas d'explosion de l'immigration, et entre vingt et trente pourcent des oqtfs sont réalisées. Le processus peut être amélioré, mais il est mieux que le processus cruel de Marine le pen. Jordan Bardella continue en expliquant qu'il ne conteste pas le droit d'asile, mais qu'il souhaite mettre en place des lieux de demandes d'asile en dehors de la france, pour empêcher les immigrants dont la demande a été rejetée de rester en france.", "Extractive_1": "P1 : Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ? JB : Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales. JB : Encore une fois, ça ne contraint pas l'individualisation de la peine. JB : On compte à la fois augmenter leur nombre, le nombre des magistrats, leur faciliter le travail, créer, des places de prison, expulser les délinquants et criminels étrangers, parce que, là aussi, je veux dire, là aussi, c'est la fête. JB : Monsieur Darmanin, vous êtes le ministre de l'intérieur, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées. GD : Vous avez pas voté, la création des dix mille policiers, gendarmes, supplémentaires en cinq ans. GD : Vous n'avez pas voté la construction des places de prison proposées par le gouvernement, vous l'avez jamais voté. GD : Vous ne votez jamais une disposition qui va dans le bon sens, parce que, je crois que vous faites de la politique du pire. GD : La proposition du front national, c’est, on expulse la personne, nous ont dit qu'il faut qu'il soit condamné. GD : Mais, d'abord, ils ont leur condamnation en france, parce que ça veut dire qu'un français qui commettrait un acte de délinquance avec le front national, serait condamné à la prison, et un étranger qui commet un acte de délinquance serait juste expulsé et ne ferait jamais sa peine. JB : Les français aujourd’hui ils subissent des clandestins, qui ont pas à être sur le territoire, qui commettent des méfaits, qui commettent quand même des crimes et délits, et en plus, ils doivent rester à notre charge sur le territoire français. JB : Neuf cent mille clandestins, nous les renvoyons chez eux. JB : Il y a huit mille individus qui sont fichés S aujourd'hui, pour radicalisation, quatre mille cinq cents sont étrangers, nous les renvoyons chez eux. JB : Et pardon, mais quand vous avez, euh, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des oqtf qui ne sont pas exécutées, c'est un lourd bilan pour vous, parce que ça veut dire que vous, le ministre de l'intérieur, vous êtes capable d'appliquer que dix pour cent de la loi. P1 : Comment faites-vous pour les renvoyer dans leur pays d'origine ? JB : Eh bien, on négocie des accords avec les pays. JB : Eh bien, figurez-vous que ces pays-là sont, généralement des pays à qui nous donnons beaucoup d'argent, pas seulement au titre de l'aide au développement, mais également au titre des transferts de fonds privés. JB : Donc, si les pays de départ, qui nous envoient leurs indésirables, ne veulent pas les reprendre, eh bien, nous brandiront la menace diplomatique, et nous menaceront de couper l'aide au développement, l'argent public que nous donnons à ces pays-là, où, évidemment, les transferts de fonds privés. GD : Nous expulsons, nous faisons repartir, dans leur pays, entre vingt et trente pour cent des gens qui devraient repartir. GD : D'abord, il y a des iraniens, des afghans, des syriens, euh, des soudanais, qui sont, euh, euh, évidemment, euh, euh, dans ce cas-là, on expulse pas, aujourd'hui, effectivement, des afghans vers le régime des talibans. JB : C'est-à-dire que le ministre de l'intérieur, qui est censé protéger les français, nous explique que ce n'est pas lui qui décide de la politique d'immigration, et qui décide, qui entre et qui sort du pays, mais que ce sont les immigrés eux-mêmes. GD : Est ce que l’afghan homosexuel il retourne chez les talibans ? JB : Mais, s'il répond au droit d'asile, il obtient l'asile. JB : En revanche, ce que je souhaite faire, c'est faire en sorte que comme l'a fait le danemark, gouvernement socialiste, que le droit d'asile soit traité depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, parce que, euh, faire venir tout le monde pour faire faire les demandes, sur le territoire français, auprès de la nation française, c'est une pompe aspirante considérable. JB : Nous allons mettre en place des, euh, camps, pour les réfugiés, pour les migrants, de protection, des camps humanitaires, euh, aux confins des pays de départ, et aux confins des pays sûrs. ", - "Extractive_2": "P1 : Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ? JB : Pour bien comprendre, il y a aujourd'hui des peines maximales, la peine plancher, c'est-à-dire de qualifier combien d'années de prison vaudra une agression d'un policier. JB : Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales. JB : Encore une fois, ça ne contraint pas l'individualisation de la peine. JB : On compte à la fois augmenter leur nombre, le nombre des magistrats, leur faciliter le travail, créer, des places de prison, expulser les délinquants et criminels étrangers, parce que, là aussi, je veux dire, là aussi, c'est la fête. JB : Monsieur Darmanin, vous êtes le ministre de l'intérieur, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées. GD : Vous avez pas voté, la création des dix mille policiers, gendarmes, supplémentaires en cinq ans. GD : Vous n'avez pas voté la construction des places de prison proposées par le gouvernement, vous l'avez jamais voté. GD : Vous ne votez jamais une disposition qui va dans le bon sens, parce que, je crois que vous faites de la politique du pire. GD : La proposition du front national, c’est, on expulse la personne, nous ont dit qu'il faut qu'il soit condamné. GD : Si il doit faire de la prison, il la fait, et après on l'expulse. GD : Mais, d'abord, ils ont leur condamnation en france, parce que ça veut dire qu'un français qui commettrait un acte de délinquance avec le front national, serait condamné à la prison, et un étranger qui commet un acte de délinquance serait juste expulsé et ne ferait jamais sa peine. JB : C’est la double peine. JB : Les français aujourd’hui ils subissent des clandestins, qui ont pas à être sur le territoire, qui commettent des méfaits, qui commettent quand même des crimes et délits, et en plus, ils doivent rester à notre charge sur le territoire français. JB : Donc l'etat est incapable de savoir combien nous avons des habitants sur notre sol tant l'immigration, non pas par l'opération du saint-esprit, mais par le bilan de monsieur darmanin, et monsieur macron, est complètement hors de contrôle. JB : Neuf cent mille clandestins, nous les renvoyons chez eux. JB : Il y a huit mille individus qui sont fichés S aujourd'hui, pour radicalisation, quatre mille cinq cents sont étrangers, nous les renvoyons chez eux. P1 : Comment faites-vous pour les renvoyer dans leur pays d'origine ? JB : Eh bien, on négocie des accords avec les pays. JB : Eh bien, figurez-vous que ces pays-là sont, généralement des pays à qui nous donnons beaucoup d'argent, pas seulement au titre de l'aide au développement, mais également au titre des transferts de fonds privés. JB : Donc, si les pays de départ, qui nous envoient leurs indésirables, ne veulent pas les reprendre, eh bien, nous brandiront la menace diplomatique, et nous menaceront de couper l'aide au développement, l'argent public que nous donnons à ces pays-là, où, évidemment, les transferts de fonds privés. GD : Dans les années trente, il y avait six pour cent d'étrangers. GD : Aujourd'hui, il y en a sept virgule un pour cent. GD : Voilà, donc, y a pas, je veux dire, aux français, euh, quand bien même les étrangers seraient, par nature, mauvais, ce que je ne crois absolument pas. GD : Nous expulsons, nous faisons repartir, dans leur pays, entre vingt et trente pour cent des gens qui devraient repartir. GD : Ensuite, bien sûr, qu'on peut améliorer encore le procédé. GD : Et, même si c'est madame le pen qui est présidente de la république, elle ne pourra pas le faire, parce que personne n'aura la cruauté de renvoyer des afghans au régime des talibans. JB : Mais, s'il répond au droit d'asile, il obtient l'asile. JB : Cinq cent mille demandes d'asile déposées sur le territoire national depuis deux mille dix-sept, seulement un tiers sont acceptées, les deux tiers sont déboutés, sauf que les deux tiers ne sont pas renvoyés dans leur pays d'origine, alors qu'il ne répondent pas à la conventions de genève, ni au droit d'asile. JB : Si vous répondez aux critères de l'asile, vous êtes pris en charge. JB : En revanche, ce que je souhaite faire, c'est faire en sorte que comme l'a fait le danemark, gouvernement socialiste, que le droit d'asile soit traité depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, parce que, euh, faire venir tout le monde pour faire faire les demandes, sur le territoire français, auprès de la nation française, c'est une pompe aspirante considérable." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ? JB : Pour bien comprendre, il y a aujourd'hui des peines maximales, la peine plancher, c'est-à-dire de qualifier combien d'années de prison vaudra une agression d'un policier. JB : Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales. JB : Encore une fois, ça ne contraint pas l'individualisation de la peine. JB : On compte à la fois augmenter leur nombre, le nombre des magistrats, leur faciliter le travail, créer, des places de prison, expulser les délinquants et criminels étrangers, parce que, là aussi, je veux dire, là aussi, c'est la fête. JB : Monsieur Darmanin, vous êtes le ministre de l'intérieur, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées. GD : Vous avez pas voté, la création des dix mille policiers, gendarmes, supplémentaires en cinq ans. GD : Vous n'avez pas voté la construction des places de prison proposées par le gouvernement, vous l'avez jamais voté. GD : Vous ne votez jamais une disposition qui va dans le bon sens, parce que, je crois que vous faites de la politique du pire. GD : La proposition du front national, c’est, on expulse la personne, nous ont dit qu'il faut qu'il soit condamné. GD : Si il doit faire de la prison, il la fait, et après on l'expulse. 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de la nécessité de réformer le système de retraite. Olivier Véran explique que le système est déséquilibré car il y a moins de cotisants en France par rapport au nombre de retraités. Pour y remédier, il faut soit augmenter les cotisations des salariés, baisser les pensions de retraite ou faire travailler les gens plus longtemps, option qu'il préfère. Mathilde Panot soutient que même avec moins de cotisants, les Français sont plus productifs qu'avant et qu'il n'y a pas de déficit des retraites selon le Conseil d'Orientation des Retraites, qui prévoit un déficit futur qui ne dépassera pas 12 milliards. Elle suggère qu'il est facile de trouver cet argent en taxant les plus riches. Olivier Véran rappelle que Jean-Luc Mélenchon avait prédit que le problème du vieillissement de la population serait résolu grâce à la natalité, ce qui ne s'est pas produit, et que les autres pays qui ont augmenté l'âge de la retraite sont revenus en arrière, ce qui n'est pas arrivé. Jordan Bardella affirme que le système de retraite n'est pas en faillite et que le problème de recettes peut être résolu en travaillant sur l'emploi, la natalité et la productivité. Il soutient que les pays qui ont augmenté l'âge de la retraite ont vu les retraités s'appauvrir. Il souligne également que la réforme est une exigence de l'Union européenne et que l'espérance de vie en bonne santé stagne en France. Mathilde Panot rappelle que le parti d'Olivier Véran a déjà tenté de supprimer le système de répartition et que le COR a déclaré que les dépenses de retraite diminueront à long terme. Olivier Véran explique qu'elles atteindront 20 milliards d'euros par an. Jordan Bardella affirme que la retraite est le patrimoine des gens qui ont travaillé et que la réforme crée une double peine en réduisant les pensions et en augmentant l'effort pour les personnes qui ont commencé à travailler tôt. Olivier Véran nuance en expliquant qu'il y aura des dispositifs de carrières longues et de carrières hachées. Jordan Bardella répond qu'une partie des critères de pénibilité a été supprimée et que la réforme pénalisera les femmes. Mathilde Panot explique que la réforme est motivée par des raisons financières créées par d'autres politiques d'Emmanuel Macron. Elle ajoute que le Rassemblement National souhaite augmenter les salaires sans augmenter les cotisations, ce qui n'aiderait pas la situation financière, et qu'il suffit simplement d'augmenter les salaires pour obtenir plus de cotisations supplémentaires.", "Abstractive_3": "Dans ce débaat Jordan Bardella, Mathilde Panot et Olivier Véran posent la question de la nécessité de réformer le système de retraite. Pour Olivier Véran, la réforme est nécessaire; le nombre de côtisants par retraité baisse, et le système n'est plus équilibré. Pour lui, entre l'augmentation de la dette, la hausse des impôts, la baisse des retraites, où l'augmentation de l'âge de départ à la retraite, le seul choix acceptable est l'augmentation de l'âge de départ à la retraite, ce qui laissera quand même à la france un des âge de départ à la retraite les plus bas de l'union européenne. La hausse de productivité réalisée depuis les années 70 est censée pouvoir compenser la démographie pour Mathilde Panot, si seulement l'argent perçue par cette hausse des retraites n'était pas simplement donné aux plus riches. Pour le déficit, Mathilde Panot renvoie au rapport du conseil d'orientation des retraites, qui explique que la caisse des retraite est bénéficiaire cette année, et reviendra à l'équilibre en 2050; le déficit d'ici là étant assez bas pour être compensé. Olivier Véran explique qu'à cause de l'échec de la politique nataliste, le déséquilibre est présent, et qu'il est impossible d'attendre 2070 pour envisager le retour à l'équilibre; un travail doit être fait pour recréer de l'emploi et faire revenir les entreprises en france. Jordan Bardella s'accorde avec Mathilde Panot; le système des retraites français n'est pas en faillite, il y a un problème de recette à combler en travaillant sur la natalité et la productivité. Il explicite ensuite le problème des autres pays européen avec un âge de départ à la retraite plus élevé, ces pays ont un taux de retraités pauvre plus élevé que la france. Pour lui, La france est contrainte par l'europe d'augmenter l'âge de départ à la retraite, et l'augmentation n'est pas légitime alors que l'espérance de vie en bonne santé stagne. Olivier Véran conteste la comparaison avec les autres pays qui n'ont pas de retraite par répartition, mais des régimes par capitalisation; régimes par capitalisation qu'Olivier Véran a essayé de mettre en place en france, rappelle mathilde panot. Pour Jordan Bardella, la retraite est un choix de société, les français ont le droit d'espérer pouvoir partir à la retraite en bonne santé pour pouvoir s'engager dans des associations et profiter de la vie. Il montre que l'augmentation de l'âge de départ est une double peine, la baisse des pension, car les français ne pourront pas tous travailler jusqu'à 64 ans, et l'injuste répartition de l'effort qui permettra à des cadres de travailler moins longtemps que des ouvriers. Olivier Véran questionne ce second point, des dispositifs sont mis en place pour empêcher cela, en plus des dispositifs de carrière longue et de carrières hachées. Jordan Bardella rappelle qu'Emmanuel Macron a supprimé des critères de pénibilités, et rappelle que les femmes sont plus pénalisées que les hommes par cette réforme. Mathilde Panot explique que cette réforme est faite pour compenser les cadeaux qui sont faits aux plus riches; elle explique que Jordan Bardella comme Olivier Véran font trop de cadeaux aux patrons qui baissent les cotisations patronales, et qui créent un trou dans l'assurance vieillesse. Si les salaires augmentaient, les cotisations supplémentaires compenseraient le déficit.", "Extractive_1": "P2 : Le passage de l'âge légal, de 62 à 64 ans, en quoi était-ce nécessaire? OV : Or, et là c'est factuel, on va quand même s'entendre sur un certain nombre de faits ce soir, je pense que c'est important pour la clarté du débat, nous sommes à 1,7 pour 1,7 cotisant pour 1 retraité et nous allons bientôt baisser à 1,6 puis 1,5 cotisant par retraité. OV : Ce qui veut dire que le système n'est plus équilibré. OV : D'autres vous diront, il suffit d'augmenter les cotisations de ceux qui travaillent, des salariés, c'est-à-dire baisser les salaires, puisqu'on enlève de l'argent sur votre salaire pour équilibrer. OV : Ou alors vous pouvez dire, on va baisser les pensions des retraités. OV : Ça veut dire qu'il reste comme option pour équilibrer le système, dès lors qu'on est dans la position responsable qui consiste à dire, on doit équilibrer ce système, à allonger la durée de travail, de manière à ce qu'on cotise un peu plus longtemps, ce qui nous permettra malgré tout de rester le pays européen dans lequel la durée de vie en bonne santé à la retraite sera la plus élevée, et le niveau de vie des retraités par rapport aux actifs sera l'un des plus élevés d'Europe. MP : C'est que nous sommes 3 fois plus productifs aujourd'hui, un travailleur est 3 fois plus productifs que ce qu'il était dans les années 70. Vous savez, si on regarde le 20e siècle, vous avez divisé le temps de travail par 2, en termes d'heures de travail dans l'année et dans le siècle, et la productivité a été multipliée par 40, monsieur le ministre. MP : La 2e chose, il vous dit, regardez, il y a un déficit, c'est horrible, bon, pas de chance pour vous, monsieur le ministre, pour une fois, le Conseil d'orientation des retraites fait un rapport dans lequel il dément toute dynamique non contrôlée des dépenses de retraites. MP : Et puis, si vraiment, on prend le déficit temporaire qu'il y a à un moment, même si dans tous les scénarios, on revient à l'équilibre en 2050, vous avez ici le déficit de 12 milliards sur lequel pleure le gouvernement. MP : Ensuite, vous pouvez voir, à côté, les aides qui sont données aux entreprises chaque année, de 165 milliards, vous pouvez voir la fortune des 24 milliardaires. OV : En 2010, d'abord, il a dit, le problème du vieillissement de la population, qui était déjà annoncé, parce que c'est pas d'aujourd'hui qu'on sait que la population vieillit, ce n'en est pas un, puisque le dynamisme de la natalité française fait qu'il n'y aura aucun problème démographique et d'équilibre. OV : Puis, 12 ans plus tard, on se rend compte que ce n'est pas le cas et d'ailleurs, la politique nataliste, s'est plutôt effondrée en France comme elle s'est effondrée en Europe, donc, il y a un déséquilibre. OV : Et ensuite, en 2012, il disait, face à certains pays, c'est-à-dire quasiment tous les pays qui nous entourent en Europe, de gauche comme de droite, de gauche comme de droite, qui repoussait l'âge de départ à la retraite pour anticiper les déséquilibres, eh bien, il disait, vous verrez, ils vont tous revenir en arrière dans les 10 prochaines années; à nouveau, 10 ans plus tard, non seulement aucun des revenus en arrière, mais c'est plutôt la tendance inverse, c'est-à-dire que, je le redis, parce que la répétition est utile, la France conservera, même après la réforme, l'un des départs de la retraite parmi les plus tôt. OV : Le cor, il y a quand même une phrase qui est à la page 11 du rapport que vous avez lu et qui me semble être assez limpide, puisque le cor écrit dans tous les scénarios et quelle que soit la convention étudiée, je passe sur ce que c'est que la convention, sinon, c'est très, très, très long et pénible pour les gens, mais quel que soit le scénario et les conventions utilisées, il y aura dans les 25 prochaines années un déséquilibre financier qui va nous falloir combler. JB : D'abord, cette retraite, cette réforme, elle est bâtie sur un mensonge, le système des retraites français n'est pas en faillite. JB : Et nous avons un problème de recette parce que dans un système où ceux qui travaillent paient la retraite, de ceux qui ne travaillent pas, quand vous avez 6 millions de chômeurs, c'est 6 millions d'occasions en moins de faire rentrer des cotisations dans les caisses de retraite. JB : Ces débats, c'est la natalité et la productivité. JB : Monsieur Véran vous dit, mais regardez partout en Europe, comment c'est formidable, regardez partout en Europe, tous les pays européens ont passé la retraite à 63, 64, 65, 67 ans. JB : Très bien en Allemagne, il y a deux fois plus de retraites pauvres qu'en France; très bien en Suède, regardez la Suède, cette semaine, l'ancien directeur général de la Sécu, de la Sécurité sociale suédoise, a pris la parole sur BFM TV, Il a dit à Emmanuel Macron, ne faites pas ça. JB : C'est que si on en vient faire la réforme des retraites aujourd'hui, alors que le président de la République y était totalement opposé il y a encore 2 ou 3 ans, on aura l'occasion de revenir sur ces déclarations, c'est parce que c'est une exigence de la Commission européenne et que c'est une exigence que de réformer notre système de retraite qui est formulé par l'Union européenne et qui était la contrepartie du plan de relance qui a été octroyé à la France par les institutions européennes après la crise sanitaire. JB : Et troisièmement, permettez-moi de vous rappeler que l'espérance de vie dans notre pays, elle stagne et que l'espérance de vie en bonne santé, elle stagne d'autant plus chez les classes populaires et notamment chez les femmes qui vont être les premières victimes de votre réforme. MP : Vous avez essayé de casser le système par répartition en 2019-2020, parce que vous avez introduit de la capitalisation, et notamment, je vous rappelle, la loi Pacte, qui défiscalisait des mesures de capitalisation, à tel point que la capitalisation depuis 2019, depuis votre loi, a augmenté de 20 % dans notre pays. MP : Je vous lis ce que disait le cor lors de l'audition qui avait été demandé par le président de la Commission des Finances, Éric Coquerel, Le président du corps, les dépenses de retraite ne dérapent pas, elles sont relativement maîtrisées dans la plupart des hypothèses, elles diminuent plutôt à terme. OV : Moi, je considère que 12 milliards de déficits par an qui vont passer à 20 milliards par an, c'est irresponsable. MP : Non, non, l'argent n'est pas magique, il est à chercher dans les bonnes poches. JB : La retraite, c'est le patrimoine de ceux qui ont travaillé. JB : Et là où j'évoquais le caractère injuste de cette réforme, c'est parce que les Français en réalité vont subir la double peine, ils vont subir à la fois la baisse des pensions et à la fois la hausse de l'effort. JB : Et deuxièmement, c'est l'injuste répartition de l'effort. JB : La réforme du gouvernement, ça va donc permettre à un cadre qui est entré sur le marché du travail à 24 ans, aujourd'hui de partir à 67 ans, demain avec la réforme de partir à 67 ans, en ayant cotisé pendant 43 ans. OV : D'abord, vous avez des dispositifs de carrière longue, des dispositifs pour les carrières hachées qui font qu'il y a des français qui partiront plus tôt. JB : Monsieur Macron a retiré 4 des 10 critères de pénibilité. JB : Monsieur Riester qui a dit, cette réforme va pénaliser les femmes, les femmes seront un peu pénalisées. Oui, avec eux, un peu pénalisées, les femmes seront un peu pénalisées, et pour une raison très simple, c'est que les femmes comparées aux hommes ont des carrières beaucoup plus hachées. MP : On est en train de donner 2 ans fermes aux gens. MP : Et pourquoi est-ce qu'on nous force à faire cette réforme-là ? MP : Pour des raisons financières. MP : Monsieur Véran, qui n'a pas répondu à ma question, sur combien ont coûté les primes Macron à l'assurance vieillesse, j'aimerais savoir. MP : Dans le projet de loi finance 2023, vous avez écrit noir sur blanc, que vous faisiez cette réforme des retraites pour compenser les cadeaux qui étaient faits au plus riche et à la baisse des impôts de production. MP : Et monsieur Bardella, ça, c'est la proposition loi que vous avez déposée avec le Rassemblement national lors de votre journée réservée du 12 janvier. MP : lle propose d'augmenter les salaires, non pas en augmentant le SMIC, vous avez tous les deux votés contre, non pas en augmentant le SMIC, mais en enlevant des cotisations patronales, donc en créant un trou dans l'assurance vieillesse. MP : Si nous augmentions les salaires dans ce pays, alors, on aurait des cotisations supplémentaires. ", - "Extractive_2": "P2 : On commence avec le coeur de cette réforme. Le passage de l'âge légal, de 62 à 64 ans, en quoi était-ce nécessaire? OV : Je le disais tout à l'heure, le système par répartition veut que ceux qui travaillent cotisent pour ceux qui sont à la retraite. OV : C'était ce système, il est équilibré dès lors qu'il y a suffisamment de personnes qui cotisent et qui travaillent donc par rapport au nombre de retraités. OV : Or, et là c'est factuel, on va quand même s'entendre sur un certain nombre de faits ce soir, je pense que c'est important pour la clarté du débat, nous sommes à 1,7 pour 1,7 cotisant pour 1 retraité et nous allons bientôt baisser à 1,6 puis 1,5 cotisant par retraité. OV : Ce qui veut dire que le système n'est plus équilibré. OV : Donc vous avez plusieurs chemins que vous pouvez emprunter. OV : Le premier consiste à dire, oubliez le déficit, c'est pas grave, c'est de la dette, on s'en moque. OV : D'autres vous diront, il suffit d'augmenter les cotisations de ceux qui travaillent, des salariés, c'est-à-dire baisser les salaires, puisqu'on enlève de l'argent sur votre salaire pour équilibrer. OV : Ou alors vous pouvez dire, on va baisser les pensions des retraités. OV : Ça veut dire qu'il reste comme option pour équilibrer le système, dès lors qu'on est dans la position responsable qui consiste à dire, on doit équilibrer ce système, à allonger la durée de travail, de manière à ce qu'on cotise un peu plus longtemps, ce qui nous permettra malgré tout de rester le pays européen dans lequel la durée de vie en bonne santé à la retraite sera la plus élevée, et le niveau de vie des retraités par rapport aux actifs sera l'un des plus élevés d'Europe. MP : D'abord, il vous dit, c'est la catastrophe démographique. MP : C'est que nous sommes 3 fois plus productifs aujourd'hui, un travailleur est 3 fois plus productifs que ce qu'il était dans les années 70. MP : Donc la question, c'est à quoi est-ce qu'on utilise la hausse de productivité? MP : Et vos amis les riches ou est-ce que c'est pour faire profiter tout le monde et notamment libérer du temps de travail, ce qui s'est fait tout au cours du 20e siècle? MP : La 2e chose, il vous dit, regardez, il y a un déficit, c'est horrible, bon, pas de chance pour vous, monsieur le ministre, pour une fois, le Conseil d'orientation des retraites fait un rapport dans lequel il dément toute dynamique non contrôlée des dépenses de retraites. MP : Et puis, si vraiment, on prend le déficit temporaire qu'il y a à un moment, même si dans tous les scénarios, on revient à l'équilibre en 2050, vous avez ici le déficit de 12 milliards sur lequel pleure le gouvernement. MP : Ensuite, vous pouvez voir, à côté, les aides qui sont données aux entreprises chaque année, de 165 milliards, vous pouvez voir la fortune des 24 milliardaires. OV : Puis, 12 ans plus tard, on se rend compte que ce n'est pas le cas et d'ailleurs, la politique nataliste, s'est plutôt effondrée en France comme elle s'est effondrée en Europe, donc, il y a un déséquilibre. OV : Et le cor nous dit, par contre, en 2070, la démographie sera sans doute plus adaptée et donc, on pourra envisager un retour à l'équilibre. OV : Moi, je vous dis juste que je n'ai pas envie d'attendre 2070 pour équilibrer le système. OV : Donc, vous savez, on a plutôt à recrér de l'emploi, on fait revenir des entreprises, on est capables de reproduire sur le territoire national. JB : D'abord, cette retraite, cette réforme, elle est bâtie sur un mensonge, le système des retraites français n'est pas en faillite. JB : Et nous avons un problème de recette parce que dans un système où ceux qui travaillent paient la retraite, de ceux qui ne travaillent pas, quand vous avez 6 millions de chômeurs, c'est 6 millions d'occasions en moins de faire rentrer des cotisations dans les caisses de retraite. JB : Donc il y a deux débats à ouvrir. JB : Ces débats, c'est la natalité et la productivité. JB : Monsieur Véran vous dit, mais regardez partout en Europe, comment c'est formidable, regardez partout en Europe, tous les pays européens ont passé la retraite à 63, 64, 65, 67 ans. JB : Très bien en Allemagne, il y a deux fois plus de retraites pauvres qu'en France; très bien en Suède, regardez la Suède, cette semaine, l'ancien directeur général de la Sécu, de la Sécurité sociale suédoise, a pris la parole sur BFM TV, Il a dit à Emmanuel Macron, ne faites pas ça. JB : C'est que si on en vient faire la réforme des retraites aujourd'hui, alors que le président de la République y était totalement opposé il y a encore 2 ou 3 ans, on aura l'occasion de revenir sur ces déclarations, c'est parce que c'est une exigence de la Commission européenne et que c'est une exigence que de réformer notre système de retraite qui est formulé par l'Union européenne et qui était la contrepartie du plan de relance qui a été octroyé à la France par les institutions européennes après la crise sanitaire. JB : Deuxièmement, ce n'est pas la bonté du gouvernement qu'il a décidé, mais une exigence de l'Europe. JB : Et troisièmement, permettez-moi de vous rappeler que l'espérance de vie dans notre pays, elle stagne et que l'espérance de vie en bonne santé, elle stagne d'autant plus chez les classes populaires et notamment chez les femmes qui vont être les premières victimes de votre réforme. OV : Donc, je veux bien qu'on compare tout ce qu'on veut, mais en l'occurrence entre la Suède et la France, c'est deux mondes en matière de retraite. MP : Vous avez essayé de casser le système par répartition en 2019-2020, parce que vous avez introduit de la capitalisation, et notamment, je vous rappelle, la loi Pacte, qui défiscalisait des mesures de capitalisation, à tel point que la capitalisation depuis 2019, depuis votre loi, a augmenté de 20 % dans notre pays. MP : Vous dites que vous voulez sauver le système par répartition, mais vous avez essayé, il y a 3 ans, de nous faire un système par capitalisation, pour que tout le monde comprenne bien. JB : La retraite, c'est le patrimoine de ceux qui ont travaillé. JB : Vous avez le droit d'espérer un jour pouvoir arriver à la retraite pour pouvoir profiter de vos proches, pour pouvoir garder vos petits enfants, pour pouvoir profiter des bonheurs de la vie, pour pouvoir vous engager dans des associations, pour pouvoir profiter de cette période si essentielle pour vous reposer et pour pouvoir profiter des bonheurs qu'offre la vie. JB : Et là où j'évoquais le caractère injuste de cette réforme, c'est parce que les Français en réalité vont subir la double peine, ils vont subir à la fois la baisse des pensions et à la fois la hausse de l'effort. JB : La baisse des pensions, parce que je le disais, il y a beaucoup de Français qui ne pourront pas atteindre cet âge légal et qui vont donc être contraints de partir avec une décote. JB : Et deuxièmement, c'est l'injuste répartition de l'effort. JB : La réforme du gouvernement, ça va donc permettre à un cadre qui est entré sur le marché du travail à 24 ans, aujourd'hui de partir à 67 ans, demain avec la réforme de partir à 67 ans, en ayant cotisé pendant 43 ans. OV : Vous avez les dispositifs, monsieur Bardella, dont vous vous oubliez parler, mais du coup, je vais le faire, mais en même temps, c'est mon rôle de parler des choses qui sont des éléments de justice et de progrès dans cette loi. OV : D'abord, vous avez des dispositifs de carrière longue, des dispositifs pour les carrières hachées qui font qu'il y a des français qui partiront plus tôt. JB : Monsieur Macron a retiré 4 des 10 critères de pénibilité. JB : Oui, avec eux, un peu pénalisées, les femmes seront un peu pénalisées, et pour une raison très simple, c'est que les femmes comparées aux hommes ont des carrières beaucoup plus hachées. MP : Dans le projet de loi finance 2023, vous avez écrit noir sur blanc, que vous faisiez cette réforme des retraites pour compenser les cadeaux qui étaient faits au plus riche et à la baisse des impôts de production. MP : Et monsieur Bardella, ça, c'est la proposition loi que vous avez déposée avec le Rassemblement national lors de votre journée réservée du 12 janvier. MP : Elle propose d'augmenter les salaires, non pas en augmentant le SMIC, vous avez tous les deux votés contre, non pas en augmentant le SMIC, mais en enlevant des cotisations patronales, donc en créant un trou dans l'assurance vieillesse. MP : Si nous augmentions les salaires dans ce pays, alors, on aurait des cotisations supplémentaires." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P2 : On commence avec le coeur de cette réforme. Le passage de l'âge légal, de 62 à 64 ans, en quoi était-ce nécessaire? OV : Je le disais tout à l'heure, le système par répartition veut que ceux qui travaillent cotisent pour ceux qui sont à la retraite. OV : C'était ce système, il est équilibré dès lors qu'il y a suffisamment de personnes qui cotisent et qui travaillent donc par rapport au nombre de retraités. OV : Or, et là c'est factuel, on va quand même s'entendre sur un certain nombre de faits ce soir, je pense que c'est important pour la clarté du débat, nous sommes à 1,7 pour 1,7 cotisant pour 1 retraité et nous allons bientôt baisser à 1,6 puis 1,5 cotisant par retraité. OV : Ce qui veut dire que le système n'est plus équilibré. OV : Donc vous avez plusieurs chemins que vous pouvez emprunter. OV : Le premier consiste à dire, oubliez le déficit, c'est pas grave, c'est de la dette, on s'en moque. OV : D'autres vous diront, il suffit d'augmenter les cotisations de ceux qui travaillent, des salariés, c'est-à-dire baisser les salaires, puisqu'on enlève de l'argent sur votre salaire pour équilibrer. OV : Ou alors vous pouvez dire, on va baisser les pensions des retraités. OV : Ça veut dire qu'il reste comme option pour équilibrer le système, dès lors qu'on est dans la position responsable qui consiste à dire, on doit équilibrer ce système, à allonger la durée de travail, de manière à ce qu'on cotise un peu plus longtemps, ce qui nous permettra malgré tout de rester le pays européen dans lequel la durée de vie en bonne santé à la retraite sera la plus élevée, et le niveau de vie des retraités par rapport aux actifs sera l'un des plus élevés d'Europe. MP : D'abord, il vous dit, c'est la catastrophe démographique. MP : C'est que nous sommes 3 fois plus productifs aujourd'hui, un travailleur est 3 fois plus productifs que ce qu'il était dans les années 70. MP : Donc la question, c'est à quoi est-ce qu'on utilise la hausse de productivité? MP : Et vos amis les riches ou est-ce que c'est pour faire profiter tout le monde et notamment libérer du temps de travail, ce qui s'est fait tout au cours du 20e siècle? MP : La 2e chose, il vous dit, regardez, il y a un déficit, c'est horrible, bon, pas de chance pour vous, monsieur le ministre, pour une fois, le Conseil d'orientation des retraites fait un rapport dans lequel il dément toute dynamique non contrôlée des dépenses de retraites. MP : Et puis, si vraiment, on prend le déficit temporaire qu'il y a à un moment, même si dans tous les scénarios, on revient à l'équilibre en 2050, vous avez ici le déficit de 12 milliards sur lequel pleure le gouvernement. MP : Ensuite, vous pouvez voir, à côté, les aides qui sont données aux entreprises chaque année, de 165 milliards, vous pouvez voir la fortune des 24 milliardaires. OV : Puis, 12 ans plus tard, on se rend compte que ce n'est pas le cas et d'ailleurs, la politique nataliste, s'est plutôt effondrée en France comme elle s'est effondrée en Europe, donc, il y a un déséquilibre. OV : Et le cor nous dit, par contre, en 2070, la démographie sera sans doute plus adaptée et donc, on pourra envisager un retour à l'équilibre. OV : Moi, je vous dis juste que je n'ai pas envie d'attendre 2070 pour équilibrer le système. OV : Donc, vous savez, on a plutôt à recrér de l'emploi, on fait revenir des entreprises, on est capables de reproduire sur le territoire national. JB : D'abord, cette retraite, cette réforme, elle est bâtie sur un mensonge, le système des retraites français n'est pas en faillite. JB : Et nous avons un problème de recette parce que dans un système où ceux qui travaillent paient la retraite, de ceux qui ne travaillent pas, quand vous avez 6 millions de chômeurs, c'est 6 millions d'occasions en moins de faire rentrer des cotisations dans les caisses de retraite. JB : Donc il y a deux débats à ouvrir. JB : Ces débats, c'est la natalité et la productivité. JB : Monsieur Véran vous dit, mais regardez partout en Europe, comment c'est formidable, regardez partout en Europe, tous les pays européens ont passé la retraite à 63, 64, 65, 67 ans. JB : Très bien en Allemagne, il y a deux fois plus de retraites pauvres qu'en France; très bien en Suède, regardez la Suède, cette semaine, l'ancien directeur général de la Sécu, de la Sécurité sociale suédoise, a pris la parole sur BFM TV, Il a dit à Emmanuel Macron, ne faites pas ça. JB : C'est que si on en vient faire la réforme des retraites aujourd'hui, alors que le président de la République y était totalement opposé il y a encore 2 ou 3 ans, on aura l'occasion de revenir sur ces déclarations, c'est parce que c'est une exigence de la Commission européenne et que c'est une exigence que de réformer notre système de retraite qui est formulé par l'Union européenne et qui était la contrepartie du plan de relance qui a été octroyé à la France par les institutions européennes après la crise sanitaire. JB : Deuxièmement, ce n'est pas la bonté du gouvernement qu'il a décidé, mais une exigence de l'Europe. JB : Et troisièmement, permettez-moi de vous rappeler que l'espérance de vie dans notre pays, elle stagne et que l'espérance de vie en bonne santé, elle stagne d'autant plus chez les classes populaires et notamment chez les femmes qui vont être les premières victimes de votre réforme. OV : Donc, je veux bien qu'on compare tout ce qu'on veut, mais en l'occurrence entre la Suède et la France, c'est deux mondes en matière de retraite. MP : Vous avez essayé de casser le système par répartition en 2019-2020, parce que vous avez introduit de la capitalisation, et notamment, je vous rappelle, la loi Pacte, qui défiscalisait des mesures de capitalisation, à tel point que la capitalisation depuis 2019, depuis votre loi, a augmenté de 20 % dans notre pays. MP : Vous dites que vous voulez sauver le système par répartition, mais vous avez essayé, il y a 3 ans, de nous faire un système par capitalisation, pour que tout le monde comprenne bien. JB : La retraite, c'est le patrimoine de ceux qui ont travaillé. JB : Vous avez le droit d'espérer un jour pouvoir arriver à la retraite pour pouvoir profiter de vos proches, pour pouvoir garder vos petits enfants, pour pouvoir profiter des bonheurs de la vie, pour pouvoir vous engager dans des associations, pour pouvoir profiter de cette période si essentielle pour vous reposer et pour pouvoir profiter des bonheurs qu'offre la vie. JB : Et là où j'évoquais le caractère injuste de cette réforme, c'est parce que les Français en réalité vont subir la double peine, ils vont subir à la fois la baisse des pensions et à la fois la hausse de l'effort. JB : La baisse des pensions, parce que je le disais, il y a beaucoup de Français qui ne pourront pas atteindre cet âge légal et qui vont donc être contraints de partir avec une décote. JB : Et deuxièmement, c'est l'injuste répartition de l'effort. JB : La réforme du gouvernement, ça va donc permettre à un cadre qui est entré sur le marché du travail à 24 ans, aujourd'hui de partir à 67 ans, demain avec la réforme de partir à 67 ans, en ayant cotisé pendant 43 ans. OV : Vous avez les dispositifs, monsieur Bardella, dont vous vous oubliez parler, mais du coup, je vais le faire, mais en même temps, c'est mon rôle de parler des choses qui sont des éléments de justice et de progrès dans cette loi. OV : D'abord, vous avez des dispositifs de carrière longue, des dispositifs pour les carrières hachées qui font qu'il y a des français qui partiront plus tôt. JB : Monsieur Macron a retiré 4 des 10 critères de pénibilité. JB : Oui, avec eux, un peu pénalisées, les femmes seront un peu pénalisées, et pour une raison très simple, c'est que les femmes comparées aux hommes ont des carrières beaucoup plus hachées. MP : Dans le projet de loi finance 2023, vous avez écrit noir sur blanc, que vous faisiez cette réforme des retraites pour compenser les cadeaux qui étaient faits au plus riche et à la baisse des impôts de production. MP : Et monsieur Bardella, ça, c'est la proposition loi que vous avez déposée avec le Rassemblement national lors de votre journée réservée du 12 janvier. MP : Elle propose d'augmenter les salaires, non pas en augmentant le SMIC, vous avez tous les deux votés contre, non pas en augmentant le SMIC, mais en enlevant des cotisations patronales, donc en créant un trou dans l'assurance vieillesse. MP : Si nous augmentions les salaires dans ce pays, alors, on aurait des cotisations supplémentaires.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de la nécéssité de la réforme des retraites." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Le passage de l'âge légal, de 62 à 64 ans, en quoi était-ce nécessaire ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique qu'il n'y a plus assez de côtisans en France par rappoort aux nombres de retraités, et que le système n'est plus équilibrés." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Or, et là c'est factuel, on va quand même s'entendre sur un certain nombre de faits ce soir, je pense que c'est important pour la clarté du débat, nous sommes à 1,7 pour 1,7 cotisant pour 1 retraité et nous allons bientôt baisser à 1,6 puis 1,5 cotisant par retraité." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Ce qui veut dire que le système n'est plus équilibré." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique que pour contrebalancer ce déficit, il faut soit augmenter les cotisations des salariés, baisser les pensions des retraites, ou faire travailler plus longtemps, qui est le choix qu'il préfère." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "D'autres vous diront, il suffit d'augmenter les cotisations de ceux qui travaillent, des salariés, c'est-à-dire baisser les salaires, puisqu'on enlève de l'argent sur votre salaire pour équilibrer." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Ou alors vous pouvez dire, on va baisser les pensions des retraités." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Ça veut dire qu'il reste comme option pour équilibrer le système, dès lors qu'on est dans la position responsable qui consiste à dire, on doit équilibrer ce système, à allonger la durée de travail, de manière à ce qu'on cotise un peu plus longtemps, ce qui nous permettra malgré tout de rester le pays européen dans lequel la durée de vie en bonne santé à la retraite sera la plus élevée, et le niveau de vie des retraités par rapport aux actifs sera l'un des plus élevés d'Europe." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Mathilde Panot explique que même avec moins de côtisans, les français sont beaucoup plus productifs qu'avant, et qu'il n'y a pas de déficit des retraites d'après le conseil d'orientation des retraites, et que le déficit futur ne dépassera pas 12 milliards." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MP", + "text": "C'est que nous sommes 3 fois plus productifs aujourd'hui, un travailleur est 3 fois plus productifs que ce qu'il était dans les années 70. Vous savez, si on regarde le 20e siècle, vous avez divisé le temps de travail par 2, en termes d'heures de travail dans l'année et dans le siècle, et la productivité a été multipliée par 40, monsieur le ministre." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "La 2e chose, il vous dit, regardez, il y a un déficit, c'est horrible, bon, pas de chance pour vous, monsieur le ministre, pour une fois, le Conseil d'orientation des retraites fait un rapport dans lequel il dément toute dynamique non contrôlée des dépenses de retraites." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Et puis, si vraiment, on prend le déficit temporaire qu'il y a à un moment, même si dans tous les scénarios, on revient à l'équilibre en 2050, vous avez ici le déficit de 12 milliards sur lequel pleure le gouvernement." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Mathilde Panot explique qu'il est facile de trouver cet argent en taxant les plus riches." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MP", + "text": "Ensuite, vous pouvez voir, à côté, les aides qui sont données aux entreprises chaque année, de 165 milliards, vous pouvez voir la fortune des 24 milliards d'aires." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Non, non, l'argent n'est pas magique, il est à chercher dans les bonnes poches." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran rappelle que Jean Luc Mélenchon considérait que le problème du vieillissement de la population serait résolu grâce à la natalité, ce qui n'est pas arrivé, et que les autres pays qui ont augmenté l'âge des retraites retourneront en arrière, ce qui n'est pas arrivé." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "En 2010, d'abord, il a dit, le problème du vieillissement de la population, qui était déjà annoncé, parce que c'est pas d'aujourd'hui qu'on sait que la population vieillit, ce n'en est pas un, puisque le dynamisme de la natalité française fait qu'il n'y aura aucun problème démographique et d'équilibre." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Puis, 12 ans plus tard, on se rend compte que ce n'est pas le cas et d'ailleurs, la politique nataliste, s'est plutôt effondrée en France comme elle s'est effondrée en Europe, donc, il y a un déséquilibre." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Et ensuite, en 2012, il disait, face à certains pays, c'est-à-dire quasiment tous les pays qui nous entourent en Europe, de gauche comme de droite, de gauche comme de droite, qui repoussait l'âge de départ à la retraite pour anticiper les déséquilibres, eh bien, il disait, vous verrez, ils vont tous revenir en arrière dans les 10 prochaines années; à nouveau, 10 ans plus tard, non seulement aucun des revenus en arrière, mais c'est plutôt la tendance inverse, c'est-à-dire que, je le redis, parce que la répétition est utile, la France conservera, même après la réforme, l'un des départs de la retraite parmi les plus tôt." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran rappelle que le COR a dit que dans toutes les hypothèses, il y aura toujours un déséquilibre financier à combler." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Le cor, il y a quand même une phrase qui est à la page 11 du rapport que vous avez lu et qui me semble être assez limpide, puisque le cor écrit dans tous les scénarios et quelle que soit la convention étudiée, je passe sur ce que c'est que la convention, sinon, c'est très, très, très long et pénible pour les gens, mais quel que soit le scénario et les conventions utilisées, il y aura dans les 25 prochaines années un déséquilibre financier qui va nous falloir combler." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que le système des retraites n'est pas en faillite, et que le problème de recette peut être résolu en travaillant sur l'emploi, la natalité et la productivité." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "D'abord, cette retraite, cette réforme, elle est bâtie sur un mensonge, le système des retraites français n'est pas en faillite." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Et nous avons un problème de recette parce que dans un système où ceux qui travaillent paient la retraite, de ceux qui ne travaillent pas, quand vous avez 6 millions de chômeurs, c'est 6 millions d'occasions en moins de faire rentrer des cotisations dans les caisses de retraite." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Ces débats, c'est la natalité et la productivité." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que les pays qui ont augmenté l'âge de la retraite ont subi une paupérisation des retraités." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Monsieur Véran vous dit, mais regardez partout en Europe, comment c'est formidable, regardez partout en Europe, tous les pays européens ont passé la retraite à 63, 64, 65, 67 ans." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Très bien en Allemagne, il y a deux fois plus de retraites pauvres qu'en France; très bien en Suède, regardez la Suède, cette semaine, l'ancien directeur général de la Sécu, de la Sécurité sociale suédoise, a pris la parole sur BFM TV, Il a dit à Emmanuel Macron, ne faites pas ça." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que cette réforme est une exigence de l'union européenne, et que l'espérance de vie en bonne santé stagne en France." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "C'est que si on en vient faire la réforme des retraites aujourd'hui, alors que le président de la République y était totalement opposé il y a encore 2 ou 3 ans, on aura l'occasion de revenir sur ces déclarations, c'est parce que c'est une exigence de la Commission européenne et que c'est une exigence que de réformer notre système de retraite qui est formulé par l'Union européenne et qui était la contrepartie du plan de relance qui a été octroyé à la France par les institutions européennes après la crise sanitaire." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Et troisièmement, permettez-moi de vous rappeler que l'espérance de vie dans notre pays, elle stagne et que l'espérance de vie en bonne santé, elle stagne d'autant plus chez les classes populaires et notamment chez les femmes qui vont être les premières victimes de votre réforme." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Mathilde Panot rappelle que le parti d'Olivier Véran a déjà essayé de supprimer le système par répartition, et que le cor a dit que les dépenses des retraites diminuent à long terme." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MP", + "text": "Vous avez essayé de casser le système par répartition en 2019-2020, parce que vous avez introduit de la capitalisation, et notamment, je vous rappelle, la loi Pacte, qui défiscalisait des mesures de capitalisation, à tel point que la capitalisation depuis 2019, depuis votre loi, a augmenté de 20 % dans notre pays." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Je vous lis ce que disait le cor lors de l'audition qui avait été demandé par le président de la Commission des Finances, Éric Coquerel, Le président du corps, les dépenses de retraite ne dérapent pas, elles sont relativement maîtrisées dans la plupart des hypothèses, elles diminuent plutôt à terme." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique qu'elles atteindrons 20 milliards par an." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Moi, je considère que 12 milliards de déficits par an qui vont passer à 20 milliards par an, c'est irresponsable." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que la retraite est le patrimoine des gens qui ont travaillé, et que la réforme créé une double peine, qui est la baisse des pensions et la hausse de l'effort pour les gens qui ont commencé à travailler le plus tôt." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "La retraite, c'est le patrimoine de ceux qui ont travaillé." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Et là où j'évoquais le caractère injuste de cette réforme, c'est parce que les Français en réalité vont subir la double peine, ils vont subir à la fois la baisse des pensions et à la fois la hausse de l'effort." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Et deuxièmement, c'est l'injuste répartition de l'effort." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "La réforme du gouvernement, ça va donc permettre à un cadre qui est entré sur le marché du travail à 24 ans, aujourd'hui de partir à 67 ans, demain avec la réforme de partir à 67 ans, en ayant cotisé pendant 43 ans." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran nuance en expliquant qu'il y aura des dispositifs de carrières longues et de carrières hachées." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "D'abord, vous avez des dispositifs de carrière longue, des dispositifs pour les carrières hachées qui font qu'il y a des français qui partiront plus tôt." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella répond qu'il y a eu une suppression d'une partie des critères de pénibilité, et que la réforme pénalisera les femmes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Monsieur Macron a retiré 4 des 10 critères de pénibilité." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Monsieur Riester qui a dit, cette réforme va pénaliser les femmes, les femmes seront un peu pénalisées. Oui, avec eux, un peu pénalisées, les femmes seront un peu pénalisées, et pour une raison très simple, c'est que les femmes comparées aux hommes ont des carrières beaucoup plus hachées." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Mathilde panot explique que la réforme est faite pour des raisons financières, créées par d'autres aides d'emmanuel macron." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MP", + "text": "On est en train de donner 2 ans fermes aux gens." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Et pourquoi est-ce qu'on nous force à faire cette réforme-là ?" + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Pour des raisons financières." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Monsieur Véran, qui n'a pas répondu à ma question, sur combien ont coûté les primes Macron à l'assurance vieillesse, j'aimerais savoir." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Dans le projet de loi finance 2023, vous avez écrit noir sur blanc, que vous faisiez cette réforme des retraites pour compenser les cadeaux qui étaient faits au plus riche et à la baisse des impôts de production." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Mathilde Panot explique aussi que le Rassemblement national souhaite augmenter les salaires sans les cotisations, ce qui n'aiderait pas la situation finanicère, et qu'il suffit simplement d'augmenter les salaires pour avoir plus de cotisations supplémentaires" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MP", + "text": "Et monsieur Bardella, ça, c'est la proposition loi que vous avez déposée avec le Rassemblement national lors de votre journée réservée du 12 janvier." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "lle propose d'augmenter les salaires, non pas en augmentant le SMIC, vous avez tous les deux votés contre, non pas en augmentant le SMIC, mais en enlevant des cotisations patronales, donc en créant un trou dans l'assurance vieillesse." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Si nous augmentions les salaires dans ce pays, alors, on aurait des cotisations supplémentaires" + } + ] + } +] +} diff --git a/test/Bardella_Veran--Partie_2_Solidarite.json b/test/Bardella_Veran--Partie_2_Solidarite.json index 4acbf1d606c691cfeb70613c80203a7fbb2670fe..abd377edb0668fc14490c9343074a5a2a78778d8 100644 --- a/test/Bardella_Veran--Partie_2_Solidarite.json +++ b/test/Bardella_Veran--Partie_2_Solidarite.json @@ -5,5 +5,358 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella débattent de leur vision pour le système de solidarité en France. Chacun présente leur bilan et leur propositions. Olivier Véran commence en parlant du versement automatique de la pension alimentaire, au remboursement intégrale des protèse auditive et dentaires, deux propositions contre lesquelles Marine Le Pen a voté. Il parle des chèques fait aux étudiants ainsi que des petits déjeuners gratuits à l'école, et présente sa réforme principale pour éradiquer le non recours aux prestations sociales. Jordan Bardela répond qu'il y a un quart des français qui sautent des repas, et un cinquième qui ne se chauffe pas. Il propose de baisser la taxe sur l'essence de vingt à cinq point cinq pour cent, ainsi que de doubler les aides aux familles monoparentales, et de déconjugaliser l'allocation adulte handicapé. Il explique aussi qu'il souhaite retirer les audes sociales aux étrangers tant qu'ils n'ont pas travailler cinq ans, et donner aux français la priorité sur les HLM, qui sont remplis a 31% par des non français. Olivier Véran répond que c'est inhumain, et qu'enlever les aides sociales aux étrangers est contre productif, car beaucoup de chercheurs et d'aide soignant sont étranger. Il explique aussi ses plans pour les HLM, avec des rénovations pour améliorer la mixité sociale, en engageant plus de gendarme, et en augmentant de plusieurs milliards le budget de la sécurité. Jordan Bardella répond qu'Olivier Véran n'a pas aider à améliorer le problème d'immigration clandestine, avec quatre vingt dix pourcent des oqtd non réalisées, et plus de neuf cent mille clandestins en france.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella débattent de leur vision pour les prestations sociales Françaises. Olivier Véran débute en explicitant son bilan; le versement automatique de la pension alimentaire, le remboursement intégral des prothèses auditives, dentaires et de lunettes, les chèques pour les étudiants, le dédoublement des classes dans les quartiers populaires et les petits déjeuners gratuits à l'école. Pour la suite, il propose de mettre en place le versement automatique des prestations sociales. Jordan Bardella fustige ce bilan, il rappelle qu'un français sur quatre ne mange pas à sa faim car le prix de l'alimentation est trop haut, et qu'un français sur cinq renonce à se chauffer. Il propose l'abaissement de la tva sur les énergies, le dédoublement des aides aux familles monoparentales et la déconjugalisation de l'allocation adulte handicapé. Olivier Véran l'attaque; Jordan Bardella souhaite retirer les prestations sociales aux étrangers, ce qui va à l'encontre de l'esprit de la sécurité sociale pensée par Ambroise Croizat. Jordan Bardella explique que les aides sociales seront conditionnées à cinq ans de travail sur le territoire pour les étrangers. Pour Olivier Véran, c'est une erreur, l'immigration économique est fondamentale pour la france, et cette proposition est contraire à la déclaration des droits de l'homme. Jordan Bardella explique que le pays souffre une crise économique trop grave pour se permettre d'être altruiste. Il propose en outre un référendum sur l'immigration, qui posera la question de la priorité nationale, qui visera à donner priorité d'accès aux citoyens français à l'emploi et au logement. Sans expulsion, cette proposition n'aura pas de valeur avant une vingtaine d'années explique Olivier Véran. C'est pour cela que Jordan Bardella souhaite faire des HLM un logement temporaire. Olivier Véran explique qu'il faut favoriser l'assimilation, et qu'à ces fins, il souhaite améliorer les conditions d'éducation dans les banlieues. Jordan Bardella critique cette idée, dans les banlieues, l'éducation nationale est submergée, et les agressions trop communes; c'est pour cela qu'il souhaite combattre l'immigration. Il critique de plus le bilan du gouvernement, qui n'a réussi à faire exécuter que 10% des oqtf. De son côté, Olivier Véran défend le bilan du gouvernement, le budget de la police a été augmenté de 10 milliards, et l'immigration clandestine a été diminuée. Il propose aussi la mise en place de teste de maîtrise de la langue pour les titres de séjours long.", "Extractive_1": "P1 : On a eu le sentiment de la part des électeurs de gauche, Olivier Véran me cite Marine Le Pen, que le quinquennat n'aurait pas tenu ses promesses en matière de solidarité sociale. P1 : Alors ce que vous proposez pour le quinquennat à venir, ça s'appelle la solidarité à la source, mais est-ce que c'est cela vraiment qui peut faire la solidaritée en france ? OV : Bon, c'est pas moi qui pourrais vous dire autre chose, en matière de solidarité on ne fera jamais assez. OV : En matière de bilan, on a pas à rougir de ce qu'on a fait. OV : Rien qu'au cours de la dernière année pour les femmes qui sont avec des enfants, qui touchaient pas la pension alimentaire, c'est le versement automatique, Marine Le Pen a voté contre. OV : Pour plus de dix millions de français déjà, qui ont bénéficié de prothèses auditives dentaires de lunettes, il n'y a plus de reste à charge. OV : Nous avons protégés les plus fragiles pendant la crise sanitaire en envoyant des chèques aux étudiants, parce qu'il pouvait plus avoir les petits boulots. OV : Nous avons mis en place la stratégie pauvreté, avec le dédoublement des classes dans les quartiers populaires, les petits déj gratuits à l'école. OV : Nous allons éradiquer le non recours aux prestations sociales. OV : ça concerne potentiellement vingt millions de français, ça veut dire que de la même manière qu'il est simple, automatique, et peu tatillon aujourd'hui de déclarer et payer ses impôts, c'est directement prélevé d'ailleurs à la source, demain ce sera simple de recevoir les prestations sociales les aides au logement, les aides familiales, les aides sociales et les aides sanitaires auxquelles les familles peuvent prétendre lorsqu'elles sont avec des niveaux de revenus qui sont insuffisants. JB : euh Il y a un français sur quatre aujourd'hui qui ne mange plus à sa fin, ou qui est contraint de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est devenu exorbitant. JB : euh Il y a un français sur cinq qui renonce à se chauffer, qui a renoncé à se chauffer l'hiver dernier, parce que parce que là encore les factures de gaz et électricité sont devenues exorbitantes. JB : Marine Le Pen a fait le choix d'être la candidate du pouvoir d'achat et d'une solidarité que l'on souhaite nationale. JB : Vous avez raison de rappeler que euh nous ne considérons pas euh la solidarité nationale, comme une solidarité internationale, et que nous souhaitons réserver les prestations sociales aux français, parce que nous avons, et c'est l'héritage que vous laissez, un pays avec euh dix millions de pauvres. JB : Le premier engagement que nous prenons est notamment, vous le savez, l'abaissement de la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent sur l'ensemble des énergies, le carburant, l'électricité, le gaz, le fioul pour redonner du pouvoir d'achat aux français. JB : Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales. JB : Nous déconjugaliserons pardon, euh le le le le l'allocation adulte handicapé pour permettre que le calcul ne soit plus fait sur le couple, mais directement de manière euh individuel parce que je pense que c'est une vraie mesure de justice sociale. OV : D'abord euh on parlera peut-être de pouvoir d'achat tout à l'heure, mais sur les prestations sociales que vous voulez retirer aux étrangers. OV : Avec la mesure que propose Marine Le Pen, pour des étrangers qui sont en situation régulière, et qui travaille, c’est : je cotise en fonction de mes moyens et je ne reçois plus rien. JB : Nous, nous conditionnerons, non pas cinq ans sur le territoire mais à cinq ans dans le monde du travail. OV : Vous cotisez pour des prestations que vous ne recevez pas. OV : L'immigration économique est fondamentale, l'immigration liée à la à la recherche aussi. OV : Si vous n'avez plus euh demain, de travailleurs euh dans la dans la manufacture, vous n'avez plus d'ouvriers, vous n'avez plus de chauffeurs, de livreur, de femmes de ménage, ce sont nos villes qui ne, qui ne survivent plus si vous voulez. OV : Et puis les médecins étrangers, les infirmier, les aides-soignantes, ce sont nos vies qui ne vont plus. JB : Mais euh, voyez-vous, nous ne sommes pas missionné par le peuple français pour euh nous occuper euh de familles libanaises que je respecte parfaitement, mais pour nous occuper en priorité du peuple français. JB : Alors s'il y a de la place pour accueillir des gens qui viennent dans notre pays pour travailler, pour aimer notre langue, pour participer à cette même communauté de destin, eh bien ils pourront venir. JB : Mais quand on a dans un pays, pardon, mais c'est aussi votre bilan, et je l'ai dit tout à l'heure, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs, et un français sur quatre qui n'arrive plus à se nourrir correctement, qui est contraint de sauter des repas, et bien pardon de penser d'abord aux familles françaises avant de me penser un altruisme qui dépasse les frontières et qui viserait à prendre en charge la misère du monde entier. JB : Oui exactement, pour bénéficier de prestations sociales, il faudra justifier de cinq ans de travail à temps plein sur le territoire national. JB : Et je vais même vous dire, dès les premiers mois du quinquennat, nous allons faire voter, encore une fois par le peuple français, un grand référendum sur la question de l'immigration. JB : Dans ce projet de loi que nous allons soumettre aux français, il y aura la priorité nationale. JB : Cette priorité nationale que nous voulons intégrer dans la constitution, elle vise à donner une priorité d'accès aux citoyens français, aux citoyens français, sans aucune autre distinction à l'emploi ou à l'accès au logement. OV : Ou vous expulsez les étrangers qui occupent ces logements, et il faut m'expliquer ce que vous en faites, est-ce que c'est des bidonvilles ou des charters, mais c'est pas six cent mille personnes, c'est six cent mille familles. OV : Mais j'ai entendu Madame Le Pen, encore aujourd'hui, dire on expulsera personne, on attend qu’ils partent et on récupère leur logement qu'on donne à des français. OV : Mais est-ce que vous avez une idée du taux de renouvellement du parc hlm par exemple en ile-de-france ? OV : Vingt ans Jordan Bardella, il vous faudrait vingt ans sans expulsion pour avoir des résultats d’une des propositions phare de Marine le Pen pas du tout vous voyez que le front national la page pas du rassemblement national a pas changé. JB : C'est qu'on ne doit pas passer sa vie dans un hlm. JB : Parce que y a beaucoup de familles françaises qui sont dans le besoin, qui utilisent un hlm parce que le hlm est une aide sociale, et c'est donc bien normal, qu'il soit donné en priorité aux français. JB : Mais le but est pas de rester toute sa vie dans un hlm, il faut recréer un parcours résidentiel au niveau du logement intermédiaire, il faut permettre euh là encore euh à ces familles de pouvoir s'élever par la méritocratie républicaine là où vous avez déclassé les classes populaires, et que vous continuez à déclasser les classes moyennes. JB : Trente-et-un pour cent des immigrés, selon l'insee, occupe aujourd'hui un hlm, donc oui je pense que y a une préférence étrangère et je pense que parce que le logement est une aide social il doit être réservée aux familles françaises. OV : Vous avez une façon qui consiste à dire, on va rénover, c'est ce que nous voulons faire, tout le bâtiment urbain, pour casser ces tours pour permettre de créer la mixité sociale, parce que on croit qu'un modèle est possible, ou moi avec quelqu'un qui ait l'éducation catho peut vivre à côté de quelqu'un qui a une autre religion et qui a d'autres origines. OV : Je vous demande ce que vous faites des six cent mille familles qui vont évacuer les logements sociaux. JB : l y a pas de mixité dans ces quartiers, c'est parce que ces quartiers sont submergés, sont submergés par l'insécurité, sont submergés par les violences, sont submergés par les trafics de drogue; et je connais très bien ces quartiers parce que j'ai grandi dans une cité hlm et y a beaucoup de gens qui vivent dans ces quartiers qui rêvent que d'une chose, c'est d'en partir. OV : Oui, on assure un logement aux familles pour que les petits puissent grandir et que demain ils puissent devenir des citoyens. OV : On se bat jordan Bardella, pour avoir la capacité d'intégrer les gens en mettant le paquet sur l'éducation. OV : Je sais très bien ce que c'est que le statut de victime, je sais très bien ce que c'est que le statut de bourreau, je sais la lenteur parfois la justice, et je sais les difficultés que peuvent rencontrer les victimes. OV : Donc la lutte contre l'insécurité c'est de tous les instants, et vous trouverez pas chez moi un discours béni-oui-oui c'est pas parce que je viens de gauche, vous savez, que la sécurité ne compterait pas. OV : On fait en sorte que les gamins n'arrivent pas le ventre vide à l'école; on fait en sorte que quand ils puissent pas payer la cantine on la mette à un euro. JB : Euh le problème de ces quartiers-là, et allons parlons clairement des choses, le problème des banlieues, de ce que vous appelez vous les quartiers populaires, même si moi je ne résume pas le peuple à ces territoires, c'est pas le coup de peinture sur les immeubles, c'est pas le dédoublement des classes, c'est pas la cantine à un euro, c'est que il y a dans des écoles de seine-saint-denis parfois vingt-cinq nationalités différentes, et que aujourd'hui l'éducation nationale est complètement submergée, complètement dépassée. JB : C'est que euh les les moyens de l'état là-bas sont complètement inutile, que ce soit les infrastructures, que ce soit la police, que ce soit les infrastructures de santé à l'hôpital delafontaine à saint-denis où tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, il y a des soignants qui sont agressés par un climat d'impunité où on voit se passer là-bas des choses qu'on voit dans aucun autre département. JB : D'abord, j'arrête l'immigration; j'arrête l'immigration parce que voyez-vous, y a beaucoup de gens dans ces quartiers-là qui, quand ils sont arrivés dans les années soixante, soixante-dix ont fait cet effort exigeant, ma famille en fait partie, d'aimer la france, de s'assimiler, de s'intégrer, de respecter les institutions. JB : Donc la situation migratoire est tellement hors de contrôle dans ces quartiers aujourd'hui l'état est lui-même incapable de déterminer le nombre d'habitants. OV : Vous avez parlé de sécurité, on a dix mille agents de sécurité en plus sur le territoire. OV : On a augmenté de dix milliards le budget de la police, on va créer deux cents unités de mobiles de gendarmerie supplémentaires dans le prochain mandat, quinze milliards de plus c'est-à-dire plus que ce qui est dans votre propre programme pour la sécurité. OV : Donc on on a diminué l'immigration clandestine. OV : Ce qui a augmenté notre pays, car il y a une partie de l'immigration qui a augmenté dans notre pays depuis deux ans, c'est l'immigration économique, et l'immigration universitaire. OV : Ce que propose emmanuel macron c'est qu'il y aura plus de titres de long séjour accordés s'il n'y a pas la maîtrise la langue, et s'il n'y a pas un emploi pour pourvoir à ses besoins. JB : Mais vous, vous êtes en train de nous dire que vous avez fait baisser l'immigration clandestine, je suis désolé mais enfin ça aura été une fois ou le fact checking aurait été utile. JB : Quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées, vous avez le record européen de la faiblesse à l'égard de l'immigration clandestine où vous n'arrivez à expulser personne ", - "Extractive_2": "P1 : Alors ce que vous proposez pour le quinquennat à venir, ça s'appelle la solidarité à la source, mais est-ce que c'est cela vraiment qui peut faire la solidaritée en france ? OV : Rien qu'au cours de la dernière année pour les femmes qui sont avec des enfants, qui touchaient pas la pension alimentaire, c'est le versement automatique, Marine Le Pen a voté contre. OV : Pour plus de dix millions de français déjà, qui ont bénéficié de prothèses auditives dentaires de lunettes, il n'y a plus de reste à charge. OV : Nous avons protégés les plus fragiles pendant la crise sanitaire en envoyant des chèques aux étudiants, parce qu'il pouvait plus avoir les petits boulots. OV : Nous avons mis en place la stratégie pauvreté, avec le dédoublement des classes dans les quartiers populaires, les petits déj gratuits à l'école. OV : Nous allons éradiquer le non recours aux prestations sociales. JB : euh Il y a un français sur quatre aujourd'hui qui ne mange plus à sa fin, ou qui est contraint de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est devenu exorbitant. JB : euh Il y a un français sur cinq qui renonce à se chauffer, qui a renoncé à se chauffer l'hiver dernier, parce que parce que là encore les factures de gaz et électricité sont devenues exorbitantes. JB : Le premier engagement que nous prenons est notamment, vous le savez, l'abaissement de la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent sur l'ensemble des énergies, le carburant, l'électricité, le gaz, le fioul pour redonner du pouvoir d'achat aux français. JB : Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales. JB : Nous déconjugaliserons pardon, euh le le le le l'allocation adulte handicapé pour permettre que le calcul ne soit plus fait sur le couple, mais directement de manière euh individuel parce que je pense que c'est une vraie mesure de justice sociale. OV : D'abord euh on parlera peut-être de pouvoir d'achat tout à l'heure, mais sur les prestations sociales que vous voulez retirer aux étrangers. OV : La sécurité sociale elle a été fondé au lendemain de la deuxième guerre mondiale par un communiste, Ambroise Croizat. OV : Quelqu'un qui était plutôt de droite Pierre Laroque, sous l'égide du général de gaulle avec un principe intangible, construit depuis tout le temps, qui est, je cotise en fonction de mes moyens et je reçois en fonction de mes besoins. OV : Avec la mesure que propose Marine Le Pen, pour des étrangers qui sont en situation régulière, et qui travaille, c’est : je cotise en fonction de mes moyens et je ne reçois plus rien. JB : Nous, nous conditionnerons, non pas cinq ans sur le territoire mais à cinq ans dans le monde du travail. OV : L'immigration économique est fondamentale, l'immigration liée à la à la recherche aussi. OV : Donc Jordan Bardella, cette proposition elle est non seulement injuste, elle est contraire à la déclaration des droits de l'homme. JB : Mais quand on a dans un pays, pardon, mais c'est aussi votre bilan, et je l'ai dit tout à l'heure, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs, et un français sur quatre qui n'arrive plus à se nourrir correctement, qui est contraint de sauter des repas, et bien pardon de penser d'abord aux familles françaises avant de me penser un altruisme qui dépasse les frontières et qui viserait à prendre en charge la misère du monde entier. JB : Et je vais même vous dire, dès les premiers mois du quinquennat, nous allons faire voter, encore une fois par le peuple français, un grand référendum sur la question de l'immigration. JB : Dans ce projet de loi que nous allons soumettre aux français, il y aura la priorité nationale. JB : Cette priorité nationale que nous voulons intégrer dans la constitution, elle vise à donner une priorité d'accès aux citoyens français, aux citoyens français, sans aucune autre distinction à l'emploi ou à l'accès au logement. OV : Ou vous expulsez les étrangers qui occupent ces logements, et il faut m'expliquer ce que vous en faites, est-ce que c'est des bidonvilles ou des charters, mais c'est pas six cent mille personnes, c'est six cent mille familles. OV : Mais j'ai entendu Madame Le Pen, encore aujourd'hui, dire on expulsera personne, on attend qu’ils partent et on récupère leur logement qu'on donne à des français. OV : Vingt ans Jordan Bardella, il vous faudrait vingt ans sans expulsion pour avoir des résultats d’une des propositions phare de Marine le Pen pas du tout vous voyez que le front national la page pas du rassemblement national a pas changé. JB : La différence entre vous et moi, c'est que le HLM ça doit être temporaire. OV : Nous on propose de dédoubler les classes, pour que les petits quand ils ont deux ans ou trois ans, qui sont nés pas sous la meilleure étoile en france, dans le contexte qu'on connaît aujourd'hui, eh bien ils puissent avoir accès à l'éducation, pour qu'ils puissent demain avoir un emploi, et on monte en compétences, et on monte en gamme. OV : Oui, on assure un logement aux familles pour que les petits puissent grandir et que demain ils puissent devenir des citoyens. JB : Euh le problème de ces quartiers-là, et allons parlons clairement des choses, le problème des banlieues, de ce que vous appelez vous les quartiers populaires, même si moi je ne résume pas le peuple à ces territoires, c'est pas le coup de peinture sur les immeubles, c'est pas le dédoublement des classes, c'est pas la cantine à un euro, c'est que il y a dans des écoles de seine-saint-denis parfois vingt-cinq nationalités différentes, et que aujourd'hui l'éducation nationale est complètement submergée, complètement dépassée. JB : C'est que euh les les moyens de l'état là-bas sont complètement inutile, que ce soit les infrastructures, que ce soit la police, que ce soit les infrastructures de santé à l'hôpital delafontaine à saint-denis où tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, il y a des soignants qui sont agressés par un climat d'impunité où on voit se passer là-bas des choses qu'on voit dans aucun autre département. JB : D'abord, j'arrête l'immigration; j'arrête l'immigration parce que voyez-vous, y a beaucoup de gens dans ces quartiers-là qui, quand ils sont arrivés dans les années soixante, soixante-dix ont fait cet effort exigeant, ma famille en fait partie, d'aimer la france, de s'assimiler, de s'intégrer, de respecter les institutions. OV : On a augmenté de dix milliards le budget de la police, on va créer deux cents unités de mobiles de gendarmerie supplémentaires dans le prochain mandat, quinze milliards de plus c'est-à-dire plus que ce qui est dans votre propre programme pour la sécurité. JB : Quatre-vingt dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutée. OV : Donc on on a diminué l'immigration clandestine. OV : Ce qui a augmenté notre pays, car il y a une partie de l'immigration qui a augmenté dans notre pays depuis deux ans, c'est l'immigration économique, et l'immigration universitaire. OV : Ce que propose emmanuel macron c'est qu'il y aura plus de titres de long séjour accordés s'il n'y a pas la maîtrise la langue, et s'il n'y a pas un emploi pour pourvoir à ses besoins." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Alors ce que vous proposez pour le quinquennat à venir, ça s'appelle la solidarité à la source, mais est-ce que c'est cela vraiment qui peut faire la solidaritée en france ? OV : Rien qu'au cours de la dernière année pour les femmes qui sont avec des enfants, qui touchaient pas la pension alimentaire, c'est le versement automatique, Marine Le Pen a voté contre. OV : Pour plus de dix millions de français déjà, qui ont bénéficié de prothèses auditives dentaires de lunettes, il n'y a plus de reste à charge. OV : Nous avons protégés les plus fragiles pendant la crise sanitaire en envoyant des chèques aux étudiants, parce qu'il pouvait plus avoir les petits boulots. OV : Nous avons mis en place la stratégie pauvreté, avec le dédoublement des classes dans les quartiers populaires, les petits déj gratuits à l'école. OV : Nous allons éradiquer le non recours aux prestations sociales. JB : euh Il y a un français sur quatre aujourd'hui qui ne mange plus à sa fin, ou qui est contraint de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est devenu exorbitant. JB : euh Il y a un français sur cinq qui renonce à se chauffer, qui a renoncé à se chauffer l'hiver dernier, parce que parce que là encore les factures de gaz et électricité sont devenues exorbitantes. JB : Le premier engagement que nous prenons est notamment, vous le savez, l'abaissement de la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent sur l'ensemble des énergies, le carburant, l'électricité, le gaz, le fioul pour redonner du pouvoir d'achat aux français. JB : Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales. JB : Nous déconjugaliserons pardon, euh le le le le l'allocation adulte handicapé pour permettre que le calcul ne soit plus fait sur le couple, mais directement de manière euh individuel parce que je pense que c'est une vraie mesure de justice sociale. OV : D'abord euh on parlera peut-être de pouvoir d'achat tout à l'heure, mais sur les prestations sociales que vous voulez retirer aux étrangers. OV : La sécurité sociale elle a été fondé au lendemain de la deuxième guerre mondiale par un communiste, Ambroise Croizat. OV : Quelqu'un qui était plutôt de droite Pierre Laroque, sous l'égide du général de gaulle avec un principe intangible, construit depuis tout le temps, qui est, je cotise en fonction de mes moyens et je reçois en fonction de mes besoins. OV : Avec la mesure que propose Marine Le Pen, pour des étrangers qui sont en situation régulière, et qui travaille, c’est : je cotise en fonction de mes moyens et je ne reçois plus rien. JB : Nous, nous conditionnerons, non pas cinq ans sur le territoire mais à cinq ans dans le monde du travail. OV : L'immigration économique est fondamentale, l'immigration liée à la à la recherche aussi. OV : Donc Jordan Bardella, cette proposition elle est non seulement injuste, elle est contraire à la déclaration des droits de l'homme. JB : Mais quand on a dans un pays, pardon, mais c'est aussi votre bilan, et je l'ai dit tout à l'heure, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs, et un français sur quatre qui n'arrive plus à se nourrir correctement, qui est contraint de sauter des repas, et bien pardon de penser d'abord aux familles françaises avant de me penser un altruisme qui dépasse les frontières et qui viserait à prendre en charge la misère du monde entier. JB : Et je vais même vous dire, dès les premiers mois du quinquennat, nous allons faire voter, encore une fois par le peuple français, un grand référendum sur la question de l'immigration. JB : Dans ce projet de loi que nous allons soumettre aux français, il y aura la priorité nationale. JB : Cette priorité nationale que nous voulons intégrer dans la constitution, elle vise à donner une priorité d'accès aux citoyens français, aux citoyens français, sans aucune autre distinction à l'emploi ou à l'accès au logement. OV : Ou vous expulsez les étrangers qui occupent ces logements, et il faut m'expliquer ce que vous en faites, est-ce que c'est des bidonvilles ou des charters, mais c'est pas six cent mille personnes, c'est six cent mille familles. OV : Mais j'ai entendu Madame Le Pen, encore aujourd'hui, dire on expulsera personne, on attend qu’ils partent et on récupère leur logement qu'on donne à des français. OV : Vingt ans Jordan Bardella, il vous faudrait vingt ans sans expulsion pour avoir des résultats d’une des propositions phare de Marine le Pen pas du tout vous voyez que le front national la page pas du rassemblement national a pas changé. JB : La différence entre vous et moi, c'est que le HLM ça doit être temporaire. OV : Nous on propose de dédoubler les classes, pour que les petits quand ils ont deux ans ou trois ans, qui sont nés pas sous la meilleure étoile en france, dans le contexte qu'on connaît aujourd'hui, eh bien ils puissent avoir accès à l'éducation, pour qu'ils puissent demain avoir un emploi, et on monte en compétences, et on monte en gamme. OV : Oui, on assure un logement aux familles pour que les petits puissent grandir et que demain ils puissent devenir des citoyens. JB : Euh le problème de ces quartiers-là, et allons parlons clairement des choses, le problème des banlieues, de ce que vous appelez vous les quartiers populaires, même si moi je ne résume pas le peuple à ces territoires, c'est pas le coup de peinture sur les immeubles, c'est pas le dédoublement des classes, c'est pas la cantine à un euro, c'est que il y a dans des écoles de seine-saint-denis parfois vingt-cinq nationalités différentes, et que aujourd'hui l'éducation nationale est complètement submergée, complètement dépassée. JB : C'est que euh les les moyens de l'état là-bas sont complètement inutile, que ce soit les infrastructures, que ce soit la police, que ce soit les infrastructures de santé à l'hôpital delafontaine à saint-denis où tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, il y a des soignants qui sont agressés par un climat d'impunité où on voit se passer là-bas des choses qu'on voit dans aucun autre département. JB : D'abord, j'arrête l'immigration; j'arrête l'immigration parce que voyez-vous, y a beaucoup de gens dans ces quartiers-là qui, quand ils sont arrivés dans les années soixante, soixante-dix ont fait cet effort exigeant, ma famille en fait partie, d'aimer la france, de s'assimiler, de s'intégrer, de respecter les institutions. OV : On a augmenté de dix milliards le budget de la police, on va créer deux cents unités de mobiles de gendarmerie supplémentaires dans le prochain mandat, quinze milliards de plus c'est-à-dire plus que ce qui est dans votre propre programme pour la sécurité. JB : Quatre-vingt dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutée. OV : Donc on on a diminué l'immigration clandestine. OV : Ce qui a augmenté notre pays, car il y a une partie de l'immigration qui a augmenté dans notre pays depuis deux ans, c'est l'immigration économique, et l'immigration universitaire. 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ne survivent plus si vous voulez." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Et puis les médecins étrangers, les infirmier, les aides-soignantes, ce sont nos vies qui ne vont plus." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que la france n'a pas à prendre en charge les gens du monde entier." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Mais euh, voyez-vous, nous ne sommes pas missionné par le peuple français pour euh nous occuper euh de familles libanaises que je respecte parfaitement, mais pour nous occuper en priorité du peuple français." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Alors s'il y a de la place pour accueillir des gens qui viennent dans notre pays pour travailler, pour aimer notre langue, pour participer à cette même communauté de destin, eh bien ils pourront venir." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Mais quand on a dans un pays, pardon, mais c'est aussi votre bilan, et je l'ai dit tout à l'heure, dix millions de pauvres, six 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que je viens de gauche, vous savez, que la sécurité ne compterait pas." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "On fait en sorte que les gamins n'arrivent pas le ventre vide à l'école; on fait en sorte que quand ils puissent pas payer la cantine on la mette à un euro." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que le problème d'assimilation ne vient pas de toutes les aides faites ou non, mais d'une trop grande mixité, et qu'il faut arrêter l'immigration." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "l y a pas de mixité dans ces quartiers, c'est parce que ces quartiers sont submergés, sont submergés par l'insécurité, sont submergés par les violences, sont submergés par les trafics de drogue; et je connais très bien ces quartiers parce que j'ai grandi dans une cité hlm et y a beaucoup de gens qui vivent dans ces quartiers qui rêvent que d'une chose, c'est d'en partir." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Euh le problème de ces quartiers-là, et allons parlons clairement des choses, le problème des banlieues, de ce que vous appelez vous les quartiers populaires, même si moi je ne résume pas le peuple à ces territoires, c'est pas le coup de peinture sur les immeubles, c'est pas le dédoublement des classes, c'est pas la cantine à un euro, c'est que il y a dans des écoles de seine-saint-denis parfois vingt-cinq nationalités différentes, et que aujourd'hui l'éducation nationale est complètement submergée, complètement dépassée." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "C'est que euh les les moyens de l'état là-bas sont complètement inutile, que ce soit les infrastructures, que ce soit la police, que ce soit les infrastructures de santé à l'hôpital delafontaine à saint-denis où tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, il y a des soignants qui sont agressés par un climat d'impunité où on voit se passer là-bas des choses qu'on voit dans aucun autre département." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "D'abord, j'arrête l'immigration; j'arrête l'immigration parce que voyez-vous, y a beaucoup de gens dans ces quartiers-là qui, quand ils sont arrivés dans les années soixante, soixante-dix ont fait cet effort exigeant, ma famille en fait partie, d'aimer la france, de s'assimiler, de s'intégrer, de respecter les institutions." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Donc la situation migratoire est tellement hors de contrôle dans ces quartiers aujourd'hui l'état est lui-même incapable de déterminer le nombre d'habitants." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique que son gouvernement souhaite plus faire pour la sécurité que celui proposé par Jordan Bardella, et qu'ils ont fait baisser l'immigration clandestine en échange d'une augmentation de l'immigration universitaire et économique." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Vous avez parlé de sécurité, on a dix mille agents de sécurité en plus sur le territoire." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "On a augmenté de dix milliards le budget de la police, on va créer deux cents unités de mobiles de gendarmerie supplémentaires dans le prochain mandat, quinze milliards de plus c'est-à-dire plus que ce qui est dans votre propre programme pour la sécurité." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Donc on on a diminué l'immigration clandestine." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Ce qui a augmenté notre pays, car il y a une partie de l'immigration qui a augmenté dans notre pays depuis deux ans, c'est l'immigration économique, et l'immigration universitaire." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Ce que propose emmanuel macron c'est qu'il y aura plus de titres de long séjour accordés s'il n'y a pas la maîtrise la langue, et s'il n'y a pas un emploi pour pourvoir à ses besoins." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella conteste cela, demandant une ccellule de fact checking, avant d'expliquer que 90% des oqtf ne sont pas exécutées." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Mais vous, vous êtes en train de nous dire que vous avez fait baisser l'immigration clandestine, je suis désolé mais enfin ça aura été une fois ou le fact checking aurait été utile." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées, vous avez le record européen de la faiblesse à l'égard de l'immigration clandestine où vous n'arrivez à expulser personne" + } + ] + } +] +} diff --git a/test/Chirac_Jospin--Partie_2_Le_Chomage.json b/test/Chirac_Jospin--Partie_2_Le_Chomage.json index 62fa6a469f14b6dbe1a153b0f733fe254e91300f..4cdf08ea5991cfb6807be1af104b2ea62906c375 100644 --- a/test/Chirac_Jospin--Partie_2_Le_Chomage.json +++ b/test/Chirac_Jospin--Partie_2_Le_Chomage.json @@ -5,5 +5,258 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent du chômage. Jacques Chirac explique que pour baisser le chômage, il faut aider les entrepreneurs, qui sont les créateurs d'emplois, notamment en facilitant les accès aux crédits, et en baissant le coût du travail. Jacques Chirac souhaite aussi aider les chômeurs de longues durées en créant des avantages aux entreprises qui les embauchent. Il souhaite une croissance créatrice d'emploi, un aménagement du temps de travail, et une politique d'éducation et de formation qui répond aux besoins du pays. Lionel Jospin souhaite augmenter les salaires, diminuer le temps de travail à 37 heures, l'abaissement des charges sur les bas salaires avec l'allègement de la cotisation employeur, et la création de quatres grands programmes, sur les colelctivités locales et les entreprises, le logement, la lutte contre les emplois dégradés et les emplois de proximité, les emplois dans le domaine de l'environnement et dans le domaine de l'humanitaire. Il accuse Jacques Chirac de ne pas avoir de véritable solutions. Selon Jacques Chirac, Lionel Jospin crée plus d'impôts, ce qui tire les entreprises vers le bas. Il estime que les 37 heures ne créeront pas d'emplois car les marges de manoeuvres des entreprises sont assez large, et estime que les baisses de charges sur les salaires tireront les gens vers le bas. Il déplore l'absence de mesures pour les jeunes, qui sont trop qualifiés. Lionel Jospin propose un allègement des droits pour la transmission de PMI et PME, et souhaite des crédits plus simples pour ces entreprises. Il explique que les marges de productivités est exactement ce qui permettra aux 37 heures de créer des travails. Lionel Jospin justifie la baisse des charges comme étant une diminution de 10% de la charge salariale, incitant les employeurs à embaucher des travailleurs sans qualifications.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, JOSPIN et CHIRAC discutent de la question de l’emploi. CHIRAC entend se concentrer sur les entrepreneurs, en facilitant leur accès au crédit, en diminuant leurs contraintes administratives et en réduisant leurs charges. JOSPIN commence par rappeler le bilan des socialistes. Il explique que les socialistes ont réussi à mettre fin à l’inflation, à redresser le commerce extérieur, à redresser les comptes des entreprises et à moderniser l’appareil productif français. JOSPIN dénonce ensuite la politique de l’offre de Baladur, estimant qu’il faut une politique de la demande pour stimuler la croissance économique. En revanche, il propose tout de même un abaissement des charges sur les bas salaires. JOSPIN propose enfin une grande politique d’investissements étatistes, générant emplois et croissances à l’échelle européenne. CHIRAC fustige la politique fiscale de son adversaire (écotaxe, augmentation de l’impôt sur les sociétés). CHIRAC pense que la politique socialiste a mené à une économie de rente au service des entreprises à cause d’une politique défavorable aux travailleurs due à l’augmentation des taxes sur le travail. Il pense au contraire qu’il faut aider les entreprises à investir et non à spéculer. Il s’attaque ensuite au passage du temps de travail à 39 heures qui n’a pas créé beaucoup d’emplois. JOSPIN conteste cela. CHIRAC continue et explique que les 37 heures ne créeront pas non plus d’emplois, sauf parmi les fonctionnaires. Il dénonce la baisse des charges proposée par JOSPIN, car elle sera compensée par une hausse des charges sur les hauts salaires. CHIRAC regrette également la disproportion entre le grand nombre de jeunes diplômés et le faible nombre d’emplois à pourvoir en face. JOSPIN parle de son côté des PME et PMI, expliquant que les droits de transmissions pour celles-ci doivent baisser. CHIRAC est cette fois d’accord. Il ajoute vouloir rendre le crédit plus facile d’accès pour les PME PMI. JOSPIN défend ensuite les 35h, nécessité dans la mesure où la productivité a augmenté, puis termine en proposant la baisse des charges pour les petits salaires : il explique que le financement sera à la charge des patrons et représentera peu de choses sur la masse salariale globale.", "Extractive_1": "P1 : Beaucoup de gens se demandent comment concrètement, si vous êtes élu l'un ou l'autre Président de la République, vous allez relancer l'embauche, comment concrètement vous allez pouvoir créer ou faire naître des emplois, suivant quel calendrier, avec quels objectifs et avec quels moyens. JC : Je crois qu'il y a d'abord la nécessité dans notre pays de donner un peu d'oxygène à tous ceux qui innovent, à tous ceux qui investissent, à tous ceux qui travaillent et qui sont un très grand nombre. JC : Ce qui veut dire leur permettre d'accéder au crédit, ce qui n'est quasiment pas le cas aujourd'hui, et aux fonds propres. JC : Ce qui veut dire réduire le coût du travail de façon adaptée, nous y reviendrons. JC : Il faut ensuite prendre en considération celles et ceux qui sont au chômage depuis longtemps et qui, par conséquent, exigent une main tendue de la société. JC : Nous y reviendrons peut-être, c'est le sens de la proposition que j'ai faite de ce Contrat Initiative-Emploi, qui permet de prendre les gens qui sont dans l'antichambre de l'exclusion, ceux qui sont les chômeurs de longue durée et qui, avec les jeunes, sont naturellement les plus fragiles. JC : Il faut, troisièmement, imaginer une croissance qui soit beaucoup plus créatrice d'emplois. JC : Cela veut dire développer les services de proximité qui, de surcroît, permettent de renforcer la solidarité dans notre pays qui en a bien besoin. JC : Cela veut dire aménager le temps de travail ; nous parlerons peut-être de la durée du travail, je ne suis pas contre la durée du travail, mais pas comme vous. JC : Enfin, dernier point : c'est une politique d'éducation et de formation. LJ : Et, de ce point de vue, si, par une augmentation maîtrisée des salaires et, là, le social rejoint l'économique, nous donnons un léger surcroît de croissance, nous avons un premier impact par la croissance. LJ : Deuxième façon d'agir, c'est la diminution de la durée du travail. LJ : Je propose, là, une réduction de la durée légale du travail dans deux ans, en 97, à 37 heures. LJ : D'autre part, je propose un abaissement des charges sur les bas salaires à travers l'allègement de la cotisation employeur parce que c'est essentiellement sur le terrain du travail non qualifié que les problèmes existent. LJ : Enfin, parmi les mesures que je propose, quatre grands programmes volontaristes là encore, impulsés par l'Etat mais trouvant ses relais dans les collectivités locales, naturellement dans les entreprises, pour une grande politique du logement et du logement social, de lutte contre les emplois dégradés, les emplois de proximité, les emplois dans le domaine de l'environnement et les emplois dans le domaine de l'humanitaire. LJ : Quand j'écoute Jacques Chirac, je n'entends que des généralités sur le système d'éducation qui serait inadapté, je suis prêt à ce qu'on parle d'éducation, des généralités sur moins de contrôle, il faut être moins bureaucratique, moins tatillon, mais ce ne sont pas des mesures précises. LJ : Il y a une mesure précise qui est effectivement, et c'est la seule qui, finalement, fait le plan-emploi de Jacques Chirac et, à mon avis, souligne son insuffisance, c'est le contrat initiative emploi. LJ : Cela ne créera pas beaucoup d'emplois parce que les entrepreneurs feront un effet de substitution, c'est-à-dire qu'ils remplaceront un travailleur qu'ils auraient pu embaucher, plus récent, au chômage depuis moins de temps, par un chômeur de longue durée. JC : C'est que vous commencez par créer ou augmenter des impôts sur les entreprises, c'est-à-dire que, une fois de plus, vous allez les tirer vers le bas. JC : Mais comme les salariés avaient moins, la consommation n'a pas augmenté et, comme elle n'augmentait pas, les entreprises n'étaient pas incitées à investir. JC : Il faut, effectivement, rétablir cette situation et, pour cela, il faut donner aux entreprises les chances d'innover, d'investir, d'embaucher. JC : Je vais vous dire une chose : les 37 heures ne créeront pas d'emplois, sauf dans la Fonction publique. JC : Troisièmement, vous dites : \"On va baisser les charges sur les salaires\". JC : Et la façon dont vous le proposez est tout à fait étonnante puisque cela consiste à supprimer, si j'ai bien compris, par le biais d'une franchise de 5000 francs, les cotisations sociales employeur sur les bas salaires, c'est-à-dire sur le Smic puisque la marge est de 5000 francs. JC : Là encore, de tirer tout le monde vers le bas. 11200 ou 11300 francs en net, c'est le contre-maître en milieu de carrière, c'est l'agent de maîtrise, ce sont tous ces gens qui font progresser l'économie. JC : J'en reviens à tous ces jeunes. JC : On va en former bientôt 250000 par an, bac + 4 et bac + 5. JC : On a 80000 emplois à leur donner à ce niveau-là. LJ : Je m'en préoccupe tellement que, alors que, vous, vous préconisez, et c'est votre droit, un allègement sur l'ensemble des droits de succession, moi, je propose simplement qu'on le fasse pour la transmission, en direction des petites et moyennes entreprises, de la succession parce qu'on sait que c'est une cause de mortalité des entreprises, sans raison économique. LJ : Et je le fais en ciblant particulièrement les PMI et les PME. LJ : En ce qui concerne les crédits, par exemple, je suis favorable à ce qu'on revienne à une certaine sélectivité du crédit et qu'on aide particulièrement les PMI et les PME. LJ : En ce qui concerne la diminution de la durée du travail, vous avez dit, vous-même, ce qui fonde mon raisonnement,: \"il y a des marges de productivité, des progrès de productivité, chaque année, qui se produisent dans les entreprises\", mais c'est justement cela, Jacques Chirac, qui justifie une démarche de diminution de la durée du travail. LJ : On avait encore, dans un journal aujourd'hui, des annonces de licenciements dans un certain nombre d'entreprises, y compris parfois des entreprises qui font des bénéfices ou qui ont de bons carnets de commandes. LJ : Cela, il faudra le changer et il faudra qu'une impulsion politique notamment y veille. LJ : Je pense, contrairement à vous, qu'un allègement d'environ 600 francs, parce que c'est cela que ça produit au niveau d'un salaire proche du Smic, c'est-à-dire une diminution de 10 % à peu près de la charge salariale, c'est une incitation forte pour les employeurs à embaucher des travailleurs sans qualification.", - "Extractive_2": "M. CHIRAC : Nous avons en France 2.400.000 entrepreneurs ; ce sont 2.400.000 possibilités de créer des emplois, d'insérer des jeunes, à condition naturellement qu'on ne les paralyse pas, qu'on ne les tire pas en permanence vers le bas. M. CHIRAC : Ce qui veut dire leur permettre d'accéder au crédit, ce qui n'est quasiment pas le cas aujourd'hui, et aux fonds propres. M. CHIRAC : Ce qui veut dire diminuer la paperasserie épouvantable, qui s'est considérablement augmentée sous l'impulsion socialiste et qui les paralyse, inutilement généralement. M. CHIRAC : Cela suppose naturellement une diminution des charges qui pèsent sur le travail. M. CHIRAC : Autrement dit, il vaut mieux payer des gens, dépenser de l'argent pour que des gens travaillent, que d'en dépenser généralement plus, et c'est ce qu'on fait, pour qu'ils soient au chômage et qu'on les indemnise. M. JOSPIN : Nous avions l'inflation à 15 % quand nous sommes arrivés en 81, il n'y a plus d'inflation. M. JOSPIN : Nous avons redressé le Commerce extérieur. Nous avons redressé les comptes des entreprises. M. JOSPIN : Nous avons fait toute une série de choses positives : moderniser l'appareil de production du pays mais le chômage est, pour nous comme pour d'autres pays européens, une croix et une difficulté. M. JOSPIN : M. Balladur et son Gouvernement ont fait une erreur de diagnostic en transférant des sommes vers les entreprises, c'est-à-dire vers l'offre alors que c'était la demande qui manquait, la consommation intérieure. M. JOSPIN : Et, de ce point de vue, si, par une augmentation maîtrisée des salaires et, là, le social rejoint l'économique, nous donnons un léger surcroît de croissance, nous avons un premier impact par la croissance. M. JOSPIN : Deuxième façon d'agir, c'est la diminution de la durée du travail. Je propose, là, une réduction de la durée légale du travail dans deux ans, en 97, à 37 heures. M. JOSPIN : D'autre part, je propose un abaissement des charges sur les bas salaires à travers l'allègement de la cotisation employeur parce que c'est essentiellement sur le terrain du travail non qualifié que les problèmes existent. M. JOSPIN : Enfin, parmi les mesures que je propose, quatre grands programmes volontaristes là encore, impulsés par l'Etat mais trouvant ses relais dans les collectivités locales, naturellement dans les entreprises, pour une grande politique du logement et du logement social, de lutte contre les emplois dégradés, les emplois de proximité, les emplois dans le domaine de l'environnement et les emplois dans le domaine de l'humanitaire. M. JOSPIN : C'est-à-dire une vraie politique volontariste qui s'appuie en plus, en Europe, sur la reprise des idées de Jacques Delors, dans son \"Livre Blanc\", à savoir les grands travaux à l'échelle européenne. M. CHIRAC : Vous voulez augmenter l'impôt sur les sociétés, vous voulez créer une écotaxe, c'est-à-dire la taxe sur la pollution, et vous voulez créer un troisième impôt, je ne me souviens plus duquel, ce n'est pas comme cela, M. Jospin, que vous arriverez à redonner à ces 2700000 entrepreneurs qui sont les forces vives de notre pays, qui peuvent lui redonner son esprit de conquête, qui peuvent innover, investir, embaucher, ce n'est pas comme cela que vous leur permettrez de le faire. M. CHIRAC : Essentiellement, d'ailleurs, sous l'impulsion de gouvernements socialistes, les salariés ont eu moins, de moins en moins, ce qui fait que naturellement les entreprises ont eu plus. M. CHIRAC : Mais comme les salariés avaient moins, la consommation n'a pas augmenté et, comme elle n'augmentait pas, les entreprises n'étaient pas incitées à investir. M. CHIRAC : Les 39 heures n'ont pratiquement créé aucun emploi. M. CHIRAC : Mais, dans l'économie, il y a des marges, aujourd'hui, de productivité dans toutes les entreprises, petites, moyennes et grandes, qui sont supérieures à deux heures de réduction de travail. M. CHIRAC : Si bien que le travail diminuera de deux heures, c'est vrai, mais on n'embauchera pas pour autant un travailleur supplémentaire. M. CHIRAC : M. CHIRAC : J'ai toujours été contre le Smic Jeunes. M. CHIRAC : On va en former bientôt 250000 par an, bac + 4 et bac + 5. M. CHIRAC : On a 80000 emplois à leur donner à ce niveau-là. M. CHIRAC : On est en train de créer une vraie difficulté supplémentaire et c'est le moment que vous choisissez pour rendre leur embauche dans les entreprises plus difficile puisque l'employeur sera obligé de payer des cotisations supplémentaires. M. JOSPIN : Je m'en préoccupe tellement que, alors que, vous, vous préconisez, et c'est votre droit, un allègement sur l'ensemble des droits de succession, moi, je propose simplement qu'on le fasse pour la transmission, en direction des petites et moyennes entreprises, de la succession parce qu'on sait que c'est une cause de mortalité des entreprises, sans raison économique. M. CHIRAC : Vous avez aujourd'hui, en gros, 80000 emplois qui sont détruits par l'impôt sur les successions compte tenu du niveau auquel, pour des raisons idéologiques. M. JOSPIN : En ce qui concerne les crédits, par exemple, je suis favorable à ce qu'on revienne à une certaine sélectivité du crédit et qu'on aide particulièrement les PMI et les PME. M. JOSPIN : Sur un siècle, pour prendre les choses dans l'évolution humaine, c'est tout de même important, la durée du travail a diminué de moitié sans que les salaires baissent pendant cette période, d'ailleurs, au contraire, ils ont considérablement cru. M. JOSPIN : Je constate que le progrès technique aidant, la productivité progressant, la tendance à réduire le nombre des travailleurs dans la production est une tendance lourde, dominante de nos entreprises. M. JOSPIN : Je pense, contrairement à vous, qu'un allègement d'environ 600 francs, parce que c'est cela que ça produit au niveau d'un salaire proche du Smic, c'est-à-dire une diminution de 10 % à peu près de la charge salariale, c'est une incitation forte pour les employeurs à embaucher des travailleurs sans qualification. M. JOSPIN : Par contre, si vous prenez un salaire à 20000 francs, par exemple, parce que cela jouera à partir de 15000 francs en réalité,ce renversement est donc des cotisations plus lourdes pour les autres salariés, ce n'est pas le salarié qui les paie, c'est le patron, c'est le chef d'entreprise, qu'est-ce que cela représente 600 francs pour un salaire à 20000 francs ?" -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "M. 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JOSPIN : Nous avons redressé le Commerce extérieur. Nous avons redressé les comptes des entreprises. M. JOSPIN : Nous avons fait toute une série de choses positives : moderniser l'appareil de production du pays mais le chômage est, pour nous comme pour d'autres pays européens, une croix et une difficulté. M. JOSPIN : M. Balladur et son Gouvernement ont fait une erreur de diagnostic en transférant des sommes vers les entreprises, c'est-à-dire vers l'offre alors que c'était la demande qui manquait, la consommation intérieure. M. JOSPIN : Et, de ce point de vue, si, par une augmentation maîtrisée des salaires et, là, le social rejoint l'économique, nous donnons un léger surcroît de croissance, nous avons un premier impact par la croissance. M. JOSPIN : Deuxième façon d'agir, c'est la diminution de la durée du travail. Je propose, là, une réduction de la durée légale du travail dans deux ans, en 97, à 37 heures. M. 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CHIRAC : Vous voulez augmenter l'impôt sur les sociétés, vous voulez créer une écotaxe, c'est-à-dire la taxe sur la pollution, et vous voulez créer un troisième impôt, je ne me souviens plus duquel, ce n'est pas comme cela, M. Jospin, que vous arriverez à redonner à ces 2700000 entrepreneurs qui sont les forces vives de notre pays, qui peuvent lui redonner son esprit de conquête, qui peuvent innover, investir, embaucher, ce n'est pas comme cela que vous leur permettrez de le faire. M. CHIRAC : Essentiellement, d'ailleurs, sous l'impulsion de gouvernements socialistes, les salariés ont eu moins, de moins en moins, ce qui fait que naturellement les entreprises ont eu plus. M. CHIRAC : Mais comme les salariés avaient moins, la consommation n'a pas augmenté et, comme elle n'augmentait pas, les entreprises n'étaient pas incitées à investir. M. CHIRAC : Les 39 heures n'ont pratiquement créé aucun emploi. M. CHIRAC : Mais, dans l'économie, il y a des marges, aujourd'hui, de productivité dans toutes les entreprises, petites, moyennes et grandes, qui sont supérieures à deux heures de réduction de travail. M. CHIRAC : Si bien que le travail diminuera de deux heures, c'est vrai, mais on n'embauchera pas pour autant un travailleur supplémentaire. M. CHIRAC : M. CHIRAC : J'ai toujours été contre le Smic Jeunes. M. CHIRAC : On va en former bientôt 250000 par an, bac + 4 et bac + 5. M. CHIRAC : On a 80000 emplois à leur donner à ce niveau-là. M. CHIRAC : On est en train de créer une vraie difficulté supplémentaire et c'est le moment que vous choisissez pour rendre leur embauche dans les entreprises plus difficile puisque l'employeur sera obligé de payer des cotisations supplémentaires. M. 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jamais été au centre des préoccupations des dirigeants." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Je crois qu'il y a d'abord la nécessité dans notre pays de donner un peu d'oxygène à tous ceux qui innovent, à tous ceux qui investissent, à tous ceux qui travaillent et qui sont un très grand nombre." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il souhaite donner de l'oxygène aux entrepreneurs, en leur permettant d'accéder au crédit plus facilement." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Ce qui veut dire leur permettre d'accéder au crédit, ce qui n'est quasiment pas le cas aujourd'hui, et aux fonds propres." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il souhaite baisser les charges sur le travail, notamment pour les chômeurs de longue date." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Ce qui veut dire réduire le coût du travail de façon adaptée, nous y reviendrons." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Il faut ensuite prendre en considération celles et ceux qui sont au chômage depuis longtemps et qui, par conséquent, exigent une main tendue de la société." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Nous y reviendrons peut-être, c'est le sens de la proposition que j'ai faite de ce Contrat Initiative-Emploi, qui permet de prendre les gens qui sont dans l'antichambre de l'exclusion, ceux qui sont les chômeurs de longue durée et qui, avec les jeunes, sont naturellement les plus fragiles." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il souhaite créer une croissance plus créatrice d'emploi." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Il faut, troisièmement, imaginer une croissance qui soit beaucoup plus créatrice d'emplois." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Cela veut dire développer les services de proximité qui, de surcroît, permettent de renforcer la solidarité dans notre pays qui en a bien besoin." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Cela veut dire aménager le temps de travail ; nous parlerons peut-être de la durée du travail, je ne suis pas contre la durée du travail, mais pas comme vous." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il finit en expliquant qu'il souhaite changer la politique d'éducation et de logement, ainsi que réformer le système de l'assurance chômage pour créer plus d'emplois." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Enfin, dernier point : c'est une politique d'éducation et de formation." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin débute en expliquant que son gouvernement n'a pas réussi à combattre le chômage de manière satisfaisante." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Et, de ce point de vue, si, par une augmentation maîtrisée des salaires et, là, le social rejoint l'économique, nous donnons un léger surcroît de croissance, nous avons un premier impact par la croissance." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il continue en expliquant qu'il souhaite diminuer le temps de travail, et abaisser les charges sur les bas salaires." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Je propose, là, une réduction de la durée légale du travail dans deux ans, en 97, à 37 heures." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "D'autre part, je propose un abaissement des charges sur les bas salaires à travers l'allègement de la cotisation employeur parce que c'est essentiellement sur le terrain du travail non qualifié que les problèmes existent." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il explique ensuite qu'il souhaite créer quatres programmes volontariste, pour les emplois dégradés, les emplois de proximité, les emplois dans le domaine de l'environnement et les emplois dans le domaine de l'humanitaire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Enfin, parmi les mesures que je propose, quatre grands programmes volontaristes là encore, impulsés par l'Etat mais trouvant ses relais dans les collectivités locales, naturellement dans les entreprises, pour une grande politique du logement et du logement social, de lutte contre les emplois dégradés, les emplois de proximité, les emplois dans le domaine de l'environnement et les emplois dans le domaine de l'humanitaire." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il finit en critiquant les propositions de Jacques Chirac, qui substituraient d'anciens chômeurs pour des nouveaux." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Quand j'écoute Jacques Chirac, je n'entends que des généralités sur le système d'éducation qui serait inadapté, je suis prêt à ce qu'on parle d'éducation, des généralités sur moins de contrôle, il faut être moins bureaucratique, moins tatillon, mais ce ne sont pas des mesures précises." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Il y a une mesure précise qui est effectivement, et c'est la seule qui, finalement, fait le plan-emploi de Jacques Chirac et, à mon avis, souligne son insuffisance, c'est le contrat initiative emploi." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Cela ne créera pas beaucoup d'emplois parce que les entrepreneurs feront un effet de substitution, c'est-à-dire qu'ils remplaceront un travailleur qu'ils auraient pu embaucher, plus récent, au chômage depuis moins de temps, par un chômeur de longue durée." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac critique ensuite le programme de Lionel Jospin, qui souhaite augmenter la croissance, mais qui souhaite aussi créer et augmenter des impôts." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "C'est que vous commencez par créer ou augmenter des impôts sur les entreprises, c'est-à-dire que, une fois de plus, vous allez les tirer vers le bas." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Mais comme les salariés avaient moins, la consommation n'a pas augmenté et, comme elle n'augmentait pas, les entreprises n'étaient pas incitées à investir." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il explique que les entrepreneurs ne peuvent pas obtenir de crédits, et il continue en affirmant que la baisse de la durée du travail n'a pas crée d'emplois." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Il faut, effectivement, rétablir cette situation et, pour cela, il faut donner aux entreprises les chances d'innover, d'investir, d'embaucher." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Je vais vous dire une chose : les 37 heures ne créeront pas d'emplois, sauf dans la Fonction publique." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il explique aussi que la baisse de charge sur les petit salaires est récupérée sur les hauts salaires, et que cela impactera l'emploi des jeunes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Troisièmement, vous dites : \"On va baisser les charges sur les salaires\"." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Et la façon dont vous le proposez est tout à fait étonnante puisque cela consiste à supprimer, si j'ai bien compris, par le biais d'une franchise de 5000 francs, les cotisations sociales employeur sur les bas salaires, c'est-à-dire sur le Smic puisque la marge est de 5000 francs." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Là encore, de tirer tout le monde vers le bas. 11200 ou 11300 francs en net, c'est le contre-maître en milieu de carrière, c'est l'agent de maîtrise, ce sont tous ces gens qui font progresser l'économie." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "J'en reviens à tous ces jeunes." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "On va en former bientôt 250000 par an, bac + 4 et bac + 5." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "On a 80000 emplois à leur donner à ce niveau-là." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin explique qu'il souhaite supprimer les droits de succession pour les PME et les PMI." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Je m'en préoccupe tellement que, alors que, vous, vous préconisez, et c'est votre droit, un allègement sur l'ensemble des droits de succession, moi, je propose simplement qu'on le fasse pour la transmission, en direction des petites et moyennes entreprises, de la succession parce qu'on sait que c'est une cause de mortalité des entreprises, sans raison économique." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin explique qu'il souhaite aider l'accès aux crédits, moins chers pour certains types d'entreprise." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Et je le fais en ciblant particulièrement les PMI et les PME." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "En ce qui concerne les crédits, par exemple, je suis favorable à ce qu'on revienne à une certaine sélectivité du crédit et qu'on aide particulièrement les PMI et les PME." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il explique qu'il souhaite réguler les licenciement." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "On avait encore, dans un journal aujourd'hui, des annonces de licenciements dans un certain nombre d'entreprises, y compris parfois des entreprises qui font des bénéfices ou qui ont de bons carnets de commandes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il finit en expliquant que la baisse de temps de travail créerait quatre cent mille emplois, et que l'allégement des charges sur les travails à bas salaire est important, car c'est la qu'il y a le plus de problèmes" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Cela, il faudra le changer et il faudra qu'une impulsion politique notamment y veille." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Je pense, contrairement à vous, qu'un allègement d'environ 600 francs, parce que c'est cela que ça produit au niveau d'un salaire proche du Smic, c'est-à-dire une diminution de 10 % à peu près de la charge salariale, c'est une incitation forte pour les employeurs à embaucher des travailleurs sans qualification" + } + ] + } +] +} diff --git a/test/Chirac_Jospin--Partie_3_Salaires_Pensions.json b/test/Chirac_Jospin--Partie_3_Salaires_Pensions.json index 88dc70abf630413f692f9d8f8d13c5fe9d6c9e96..cbe158a92e37ff02addb4efc805f161ef3decb97 100644 --- a/test/Chirac_Jospin--Partie_3_Salaires_Pensions.json +++ b/test/Chirac_Jospin--Partie_3_Salaires_Pensions.json @@ -5,5 +5,150 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Lionel Jospin et Jacques Chirac parlent des salaires, des pensions de retraites et des 37 heures. Jacques Chirac débute en expliquant que les 37 heures ne feront pas gagner de productivité et coûteront trop cher, surtout couplé avec l'augmentation des impôts sur les sociétés et les taxes écologiques. Il nuance cependant en expliquant que les domaines à haut gains de productivité pourraient bénéficier des 37 heures, mais que pour les autres domaines, cela dissuaderait des embauches. Pour les salaires, Jacques Chirac souhaite les augmenter pour améliorer la croissance, ainsi que pour le transfert à l'état créé par les impositions sur l'augmentations. Jacques Chirac souhaite désendetter la france à l'aide de privatisations, ainsi que sur des économies faites à l'aide de prévisions sur le budget des dépenses. Il souhaite aussi augmenter la TVA provisoirement pour boucher le trou de la sécurité sociale. Lionel Jospin s'oppose aux privatisations, souhaitant préserver les services publics français. Il souhaite une augmentation des salaires maîtrisée pour augmenter la part du salaire dans la répartition du revenu national. Lionel Jospin s'oppose à l'augmentation de la TVA qui est un impôt injuste, car il taxe les français indépendemment de leurs revenus. Pour l'augmentation des salaires, il propose aussi des négociations et une conférence nationale salariale. Pour les retraites, il souhaite augmenter les taux de pensions de réversion de 54 à 60%, ainsi que la retraite anticipée pour les hommes et les femmes qui ont commencé à travailler à 15 ans, et qui ont cotisé plus de 40 annuités. Jacques Chirac explique qu'il souhaite coupler la retraite par répartition avec un régime complémentaire géré avec les partenaires sociaux. Jacques Chirac souhaite aussi augmenter le minimum vieillesse, augmenter les pensions à 60%, travailler sur les retraites des paysans, commerçants et articans, et aussi, créer l'allocation de grande dépendance. Lionel Jospin s'oppose au système des fonds de pensions qui introduit un système d'assurances privées dans le système de répartition.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, JOSPIN et CHIRAC discutent de la question des salaires et des pensions. CHIRAC souhaite globalement augmenter les salaires, d’une en répartissant la croissance économique, d’autre part en diminuant les charges sociales. Pour financer cela, CHIRAC entend réduire la dette, dont la charge pèse beaucoup sur le budget de l’état. CHIRAC veut donc privatiser les entreprises publiques et diminuer les dépenses de l’état ainsi que celles de la sécurité sociale. Le temps de résorber la dette, CHIRAC admet qu’il faudra peut-être augmenter la TVA. JOSPIN souhaite lui ne pas poursuivre la vague de privatisation. Il désire également protéger les services publics y compris dans les zones isolées. CHIRAC est d’accord avec ce dernier point. Pour JOSPIN cependant, le service public concerne aussi les entreprises à vocation publique, ce que conteste CHIRAC. JOSPIN explique ensuite que la proposition de son adversaire sur l’augmentation des salaires pourrait entraîner une augmentation des impôts et un risque de voir des assurances privées entrer dans la sécurité sociale. JOSPIN souhaite donc à la place une augmentation maîtrisée des salaires, discutée avec les partenaires sociaux. Il désire également revaloriser les petites pensions et permettre à ceux ayant travaillé très tôt de partir à la retraite plus tôt. CHIRAC est également d’accord pour revaloriser les pensions les plus faibles. Il rappelle qu’il a toujours défendu la retraite par répartition, mais JOSPIN pense que les propositions de CHIRAC ouvrent néanmoins la voie à la retraite par capitalisation.", "Extractive_1": "P2 : Et peut-être pouvez-vous enchaîner sur la question de ce qu'il est possible de faire en matière de salaires et de pensions compatibles avec votre démarche ? JC : D'abord, lorsque je vous disais : \"quand on passe de 39 à 37 heures\" et que je disais \"qu'il y avait dans les entreprises des marges de productivité inemployées\", je ne parlais pas des gains de productivité. JC : Pour l'ensemble, pour presque toutes les entreprises, cette démarche ne produira pas en réalité d'emplois mais en revanche elle coûtera cher. JC : Car quand vous ajoutez à cela, les impôts, vous voulez créer l'augmentation de l'impôt sur les sociétés, les taxes écologiques, cela a pour résultat, une fois encore, de tirer tout vers le bas. JC : Deuxièmement, vous parlez de l'Allemagne et de la sidérurgie, je connais très bien ce problème, mais ce n'est pas du tout transposable. JC : Ce n'est pas transposable parce qu'il s'agit, d'une part, d'un secteur en déclin et, d'autre part, d'un secteur à hauts gains de productivité. JC : En revanche, vous allez pour des gens, c'est-à-dire en gros 40 % des salariés, je dirais le personnel d'encadrement au sens le plus large et le plus modeste du terme, celui qui est à 14000,15000 francs, Madame Aubry avait dit : 14000 francs bruts, c'est-à-dire 11500 francs nets, c'est-à-dire, 40 % des travailleurs français, créer une charge supplémentaire et donc une dissuasion pour les embauches. P2 : En ce qui concerne les salaires, les pensions et les retraites ? JC : Il y a deux raisons de le faire : La première, naturellement, c'est la croissance. JC : La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité. JC : Nous avons d'abord un problème qui est celui de l'endettement. JC : Pour cela, il faut poursuivre les privatisations, j'observe que, comme vous refusez de les poursuivre et que vous restez dans la politique du \"ni-ni\", vous vous privez de 50 milliards par an de privatisations, il faut donc poursuivre les privatisations et affecter leurs produits au désendettement. JC : Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits. JC : Troisièmement, il y a les dépenses sociales et le trou important de la Sécurité sociale. JC : Je serais plutôt a priori favorable à l'augmentation de la TVA, provisoire. LJ : J'ai l'intention au contraire, je le dis très nettement devant tous ceux qui nous entendent, de préserver les Services publics français et je dirais même non seulement de les préserver à l'échelle nationale mais de les préserver contre certaines offensives de la Communauté Économique et Européenne ou de l'Union européenne. LJ : Je préserverai les Services publics français et je veillerai à ce qu'ils soient présents dans les zones urbaines là où ils ne le sont pas assez. LJ : Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public. LJ : Moi, je reste favorable à une augmentation maîtrisée des salaires parce que je pense qu'il faut effectivement redonner une part plus grande aux salaires dans la répartition du revenu national. LJ : Si c'est la TVA, cela veut dire que ce qu'on a fait semblant de donner aux salariés d'un côté, on le reprend de l'autre, et par la formule la plus injuste possible puisque c'est un impôt sur la consommation qui ne distingue pas les fortunes ou les revenus et que tout le monde paie de la même manière. LJ : Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires. LJ : J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. LJ : En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites. LJ : J'ai proposé que, dans le cadre du quinquennat, les taux de pensions de réversion passent de 54 % à 60 %. LJ : J'ai proposé également que les hommes ou les femmes, souvent les hommes, qui ont travaillé dès 15 ans, qui ont déjà cotisé pour plus de 40 ans d'annuités, puissent partir à taux plein, lorsqu'ils sont chômeurs ou en situation de FNE, avant l'âge de la retraite à 60 ans. JC : Je voudrais d'abord dire que je suis, contrairement à ce que j'ai entendu ici ou là, quelqu'un de profondément attaché à la retraite par répartition. JC : En revanche, je propose un régime sur-complémentaire ouvert à tous, géré avec les partenaires sociaux, qui permet d'améliorer les choses pour ceux qui le veulent. JC : Je suis également pour ramener au 1er juillet prochain l'examen de ce que l'on doit faire en termes de croissance au profit des retraités. JC : J'ai également indiqué qu'il fallait augmenter le minimum vieillesse et qu'on pouvait le faire à charge constante pour le Budget, comme vous le savez, je l'ai fait à Paris, il y a bien longtemps maintenant. JC : Qu'il fallait pour les pensions de réversion, je suis de votre avis, les porter le plus vite possible à 60 %, sans oublier celles des marins-pêcheurs, des veuves de marins-pêcheurs, qui ont un retard particulier qu'il faut prendre en compte. JC : Qu'il allait bien falloir régler le problème des retraites des paysans, des commerçants et des artisans. JC : Qu'il fallait bien créer l'allocation de grande dépendance. JC : Et, enfin, il faut que, au Comité Économique et Social, dans les comités économiques et sociaux régionaux, dans la plupart des Institutions où l'on parle de ces problèmes, les grandes associations de retraités soient représentées. LJ : D'un mot tout de même, je ne suis pas favorable à ce système des fonds de pensions parce que cela n'a rien de mutualiste et c'est l'introduction, malgré le discours de Jacques Chirac, du système d'assurances privées dans le système de répartition.", - "Extractive_2": "CHIRAC : En ce qui concerne les salaires, d'abord il y a nécessité de les augmenter dans le principe. CHIRAC : II est normal que la croissance aille, pour une part, aux entreprises, notamment pour l'investissement, pour une part, aux salaires, pour une part, aux retraites. CHIRAC : La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité. CHIRAC : Pour cela, il faut poursuivre les privatisations, j'observe que, comme vous refusez de les poursuivre et que vous restez dans la politique du \"ni-ni\", vous vous privez de 50 milliards par an de privatisations, il faut donc poursuivre les privatisations et affecter leurs produits au désendettement CHIRAC : Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits. CHIRAC : Troisièmement, il y a les dépenses sociales et le trou important de la Sécurité sociale. CHIRAC : A mon avis, si on ne fait pas une reprise de dettes, on ne s'en sortira pas sur le plan de l'équilibre de la Sécurité sociale. CHIRAC : Faut-il, par ailleurs, qu'il y ait provisoirement création d'un impôt nouveau ? CHIRAC : Je serais plutôt a priori favorable à la TVA, provisoire. JOSPIN : Effectivement, je n'ai pas l'intention de poursuivre le programme de privatisations conduit par M. Balladur et M. Chirac, comme d'ailleurs un programme avait été conduit entre 1986 et 1988. JOSPIN : Je préserverai les Services publics français et je veillerai à ce qu'ils soient présents dans les zones urbaines là où ils ne le sont pas assez. CHIRAC : Permettez, M. Jospin, juste un mot pour vous dire que je partage entièrement votre sentiment. JOSPIN : Vous êtes tout de même pour la privatisation de l'Aérospatiale. JOSPIN : Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public. JOSPIN : Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires. JOSPIN : J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. JOSPIN : J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. JOSPIN : En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites. JOSPIN : Je voudrais d'abord dire que je suis, contrairement à ce que j'ai entendu ici ou là, quelqu'un de profondément attaché à la retraite par répartition. JOSPIN : En revanche, je propose un régime sur-complémentaire ouvert à tous, géré avec les partenaires sociaux, qui permet d'améliorer les choses pour ceux qui le veulent. JOSPIN : J'ai également indiqué qu'il fallait augmenter le minimum vieillesse et qu'on pouvait le faire à charge constante pour le Budget, comme vous le savez, je l'ai fait à Paris, il y a bien longtemps maintenant. M. CHIRAC : Et, enfin, il faut que, au Comité Économique et Social, dans les comités économiques et sociaux régionaux, dans la plupart des Institutions où l'on parle de ces problèmes, les grandes associations de retraités soient représentées. M. JOSPIN : D'un mot tout de même, je ne suis pas favorable à ce système des fonds de pensions parce que cela n'a rien de mutualiste et c'est l'introduction, malgré le discours de Jacques Chirac, du système d'assurances privées dans le système de répartition." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "CHIRAC : En ce qui concerne les salaires, d'abord il y a nécessité de les augmenter dans le principe. CHIRAC : II est normal que la croissance aille, pour une part, aux entreprises, notamment pour l'investissement, pour une part, aux salaires, pour une part, aux retraites. CHIRAC : La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité. CHIRAC : Pour cela, il faut poursuivre les privatisations, j'observe que, comme vous refusez de les poursuivre et que vous restez dans la politique du \"ni-ni\", vous vous privez de 50 milliards par an de privatisations, il faut donc poursuivre les privatisations et affecter leurs produits au désendettement CHIRAC : Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits. CHIRAC : Troisièmement, il y a les dépenses sociales et le trou important de la Sécurité sociale. CHIRAC : A mon avis, si on ne fait pas une reprise de dettes, on ne s'en sortira pas sur le plan de l'équilibre de la Sécurité sociale. CHIRAC : Faut-il, par ailleurs, qu'il y ait provisoirement création d'un impôt nouveau ? CHIRAC : Je serais plutôt a priori favorable à la TVA, provisoire. JOSPIN : Effectivement, je n'ai pas l'intention de poursuivre le programme de privatisations conduit par M. Balladur et M. Chirac, comme d'ailleurs un programme avait été conduit entre 1986 et 1988. JOSPIN : Je préserverai les Services publics français et je veillerai à ce qu'ils soient présents dans les zones urbaines là où ils ne le sont pas assez. CHIRAC : Permettez, M. Jospin, juste un mot pour vous dire que je partage entièrement votre sentiment. JOSPIN : Vous êtes tout de même pour la privatisation de l'Aérospatiale. JOSPIN : Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public. JOSPIN : Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires. JOSPIN : J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. JOSPIN : J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. JOSPIN : En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites. JOSPIN : Je voudrais d'abord dire que je suis, contrairement à ce que j'ai entendu ici ou là, quelqu'un de profondément attaché à la retraite par répartition. JOSPIN : En revanche, je propose un régime sur-complémentaire ouvert à tous, géré avec les partenaires sociaux, qui permet d'améliorer les choses pour ceux qui le veulent. JOSPIN : J'ai également indiqué qu'il fallait augmenter le minimum vieillesse et qu'on pouvait le faire à charge constante pour le Budget, comme vous le savez, je l'ai fait à Paris, il y a bien longtemps maintenant. M. CHIRAC : Et, enfin, il faut que, au Comité Économique et Social, dans les comités économiques et sociaux régionaux, dans la plupart des Institutions où l'on parle de ces problèmes, les grandes associations de retraités soient représentées. M. JOSPIN : D'un mot tout de même, je ne suis pas favorable à ce système des fonds de pensions parce que cela n'a rien de mutualiste et c'est l'introduction, malgré le discours de Jacques Chirac, du système d'assurances privées dans le système de répartition.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac débute en expliquant qu'il souhaite augmenter les salaires, dont la part a baissée dans la richesse nationale lors des deux derniers septennats." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Et peut-être pouvez-vous enchaîner sur la question de ce qu'il est possible de faire en matière de salaires et de pensions compatibles avec votre démarche ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Pour augmenter les salaires, il souhaite transférer à l'état des dépenses sociales de solidarité, pour diminuer les charges patronales, qui seront compensées par l'augmentation des salaires." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "D'abord, lorsque je vous disais : \"quand on passe de 39 à 37 heures\" et que je disais \"qu'il y avait dans les entreprises des marges de productivité inemployées\", je ne parlais pas des gains de productivité." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Pour l'ensemble, pour presque toutes les entreprises, cette démarche ne produira pas en réalité d'emplois mais en revanche elle coûtera cher." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac répond en exposant trois problèmes, l'endettement, qu'il souhaite résorber avec la privatisation d'entreprises, les déficits budgétaires, qu'il souhaite résorber en établissant un budget de dépense égal aux recettes de l'années précédente, et les dépenses sociales." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Car quand vous ajoutez à cela, les impôts, vous voulez créer l'augmentation de l'impôt sur les sociétés, les taxes écologiques, cela a pour résultat, une fois encore, de tirer tout vers le bas." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Deuxièmement, vous parlez de l'Allemagne et de la sidérurgie, je connais très bien ce problème, mais ce n'est pas du tout transposable." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Ce n'est pas transposable parce qu'il s'agit, d'une part, d'un secteur en déclin et, d'autre part, d'un secteur à hauts gains de productivité." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "En revanche, vous allez pour des gens, c'est-à-dire en gros 40 % des salariés, je dirais le personnel d'encadrement au sens le plus large et le plus modeste du terme, celui qui est à 14000,15000 francs, Madame Aubry avait dit : 14000 francs bruts, c'est-à-dire 11500 francs nets, c'est-à-dire, 40 % des travailleurs français, créer une charge supplémentaire et donc une dissuasion pour les embauches." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il explique ensuite qu'il augmenterait la TVA." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "En ce qui concerne les salaires, les pensions et les retraites ?" + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Il y a deux raisons de le faire : La première, naturellement, c'est la croissance." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin répond en expliquant qu'il ne souhaite pas poursuivre le programme de privatisation, en expliquant qu'il souhaite préserver les services publics et entreprises française." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Nous avons d'abord un problème qui est celui de l'endettement." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il continue en expliquant qu'il souhaite une augmentation maitrisée des salaires, afin d'augmenter leur part dans la répartition du revenu national." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Je serais plutôt a priori favorable à l'augmentation de la TVA, provisoire." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "J'ai l'intention au contraire, je le dis très nettement devant tous ceux qui nous entendent, de préserver les Services publics français et je dirais même non seulement de les préserver à l'échelle nationale mais de les préserver contre certaines offensives de la Communauté Économique et Européenne ou de l'Union européenne." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il explique aussi qu'il souhaite passer les taux de pension de réversion de cinquante quatre a soixante pour cent, ainsi que laisser les personnes avec quarante annuitées partir à taux plein avant l'âge de soixante an." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Moi, je reste favorable à une augmentation maîtrisée des salaires parce que je pense qu'il faut effectivement redonner une part plus grande aux salaires dans la répartition du revenu national." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Si c'est la TVA, cela veut dire que ce qu'on a fait semblant de donner aux salariés d'un côté, on le reprend de l'autre, et par la formule la plus injuste possible puisque c'est un impôt sur la consommation qui ne distingue pas les fortunes ou les revenus et que tout le monde paie de la même manière." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique qu'il est pour la retraite par répartition, mais qu'il souhaite ouvrir un régime sur-complémentaire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il souhaite aussi augmenter le minimum vieillesse, et passer les pensions de réversion à soixante pour cent." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites." + } + ] + } +] +} diff --git a/test/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_1_3_La_France_Risque_T_Elle_Un_Declassement_A_L_Echelle_Internationale.json b/test/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_1_3_La_France_Risque_T_Elle_Un_Declassement_A_L_Echelle_Internationale.json index dc6f293da2c29a570b27bf6dd2b0eeef80f72b48..bb85cfce57bc6439eb324bf434e0e3f695fdde2e 100644 --- a/test/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_1_3_La_France_Risque_T_Elle_Un_Declassement_A_L_Echelle_Internationale.json +++ b/test/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_1_3_La_France_Risque_T_Elle_Un_Declassement_A_L_Echelle_Internationale.json @@ -5,5 +5,131 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Eric Zemmour parlent du déclassement de la France. Le premier sujet qu'il traite est l'appartenance de la france à l'OTAN. Jean luc Mélenchon et Eric Zemmour s'accordent sur le fait que la france doit quitter l'OTAN pour créer de nouvelles alliances. Jean Luc Mélenchon veut que la france devienne un espace de créolisation et de culture collective. Il veut que les français soient les premiers à promouvoir des traités internationaux sur de nouveaux domaines climatique, et sur l'espace. Eric Zemmour, lui, veut développer l'industrie militaire et rechercher des alliances russes en plus des anciennes.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour évoquent la grandeur de la France et son indépendance. Interrogé par le journaliste, Mélenchon explique vouloir quitter l’OTAN, organisation dépourvue de sens aujourd’hui. La puissance de la France doit se faire sur la base de l’autorité morale, scientifique et culturelle. Pour lui, le pays doit exploiter son espace maritime, le deuxième du monde, et ses compétences dans le domaine spatiale ; elle possède ainsi de nombreux avantages. Elle doit également nouer des alliances dans le cadre de la francophonie, assise de la créolisation. Le pays peut avoir un rôle majeur à l’échelle mondial grâce à des accords internationaux qu’elle pourrait proposer dans différents domaines. Il termine en accusant son rival de vouloir retirer la déclaration des droits de l’homme de la constitution. Zemmour récuse ce propos. Néanmoins, il est en accord avec Mélenchon sur l’OTAN ; il faut en sortir, sans pour autant renier les alliances traditionnelles ; il appelle même à tendre la main aux Russes. Il se montre toutefois dubitatif sur l’efficacité des traités internationaux que la France pourrait faire valoir. Il rappelle ensuite que la France n’est pas raciste ; elle doit simplement défendre sa culture, sa spécificité. La France n’est pas raciste, mais Zemmour l’est, pour Mélenchon ; il voit de l’homophobie et de la misogynie dans le modèle défendu par son rival. Or, pour Zemmour, ces valeurs évoquées ne sont pas celles de la France, mais précisément celles des banlieues islamisées du pays. Le débat dérive ensuite sur les noms. Pour Mélenchon, les gens s’appellent comme ils le souhaitent ; pour Zemmour, il faut s’inscrire dans une culture commune, et le prénom y participe. Les deux candidats sont donc d’accord pour quitter l’OTAN mais s’opposent sur leur conception de la France.", "Extractive_1": "P2 : On se demande aussi si nous sommes face à un risque de déclassement sur la scène internationale. P2 : Est-ce qu'il aurait fallu par exemple sortir de l'otan, jean-luc mélenchon ? JLM : Moi c'est ma position constante, je pense que nous n'avons rien à faire dans cette alliance militaire, qui euh d'ailleurs n'a pas de sens. JLM : Ca a été créé pour faire face à l'urss il y a plus d'urss il y a toujours l'otan. JLM : Je suis donc pour que la france récupère intégralement, totalement son indépendance et pour qu'elle soit à l'initiative d'autres alliances. JLM : La puissance de la france tient à la fois à sa capacité à se défendre par elle-même, avec ses propres moyens, mais ce n'est pas ça l'essentiel de la puissance. JLM : L'essentiel de la puissance c'est l'autorité morale, scientifique, culturelle, que notre pays peut avoir. JLM : Nous sommes le deuxième peuple du monde pour la contribution à l'exploration de l'espace, vous vous rendez compte ? JLM : Et bien ça aussi je propose que dans le cadre de la francophonie des peuples, tous ceux qui veulent participer avec nous à cet immense travail, et bien ils y viennent. JLM : Les français doivent être les premiers à promouvoir des traités et des accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, par exemple, les grands fonds ne font l'objet d'aucune loi, que nous soyons les premiers à le proposer que nous soyons les premiers à proposer de revenir à l'idée de démilitarisation de l'espace. JLM : C'est-à-dire ouvert à la contribution de chacun comme dit la déclaration des droits de l'homme que vous voulez retirer de la constitution. EZ : Je veux pas la pas retirer de la constitution. EZ : Je suis tout à fait d'accord avec le début de ce qu'a dit monsieur mélenchon, enfin, pas tout à fait. EZ : J'aurais dit la même chose je dis ça depuis des années aussi, je pense que l'otan aurait dû se dissoudre en mille neuf cent quatre-vingt-dix quand l'urss a disparu. EZ : Euh donc je suis tout à fait d'accord avec ça nous n'avons rien à faire là-dedans euh nous devrions au contraire développer, euh encore plus ce qu’elle n'est notre industrie militaire, accroître notre budget militaire, et effectivement rechercher des alliances nouvelles. EZ : Ca veut pas dire qu'on renonce aux alliances avec les américains, avec les anglais, avec les allemands, mais ça veut dire par exemple tendre la main aux russes. EZ : Je ne veux pas qu'on remplace la civilisation française par une autre civilisation, qu'on remplace le peuple français par un autre peuple. Parce que c'est ça qui est en train de se passer. ", - "Extractive_2": "P2 : Est-ce qu'il aurait fallu par exemple sortir de l'otan, jean-luc mélenchon ? JLM : Moi c'est ma position constante, je pense que nous n'avons rien à faire dans cette alliance militaire, qui euh d'ailleurs n'a pas de sens. JLM : L'essentiel de la puissance c'est l'autorité morale, scientifique, culturelle, que notre pays peut avoir. JLM : Les français ont tout en main pour y parvenir nous sommes le deuxième territoire maritime du monde. JLM : Nous sommes le deuxième peuple du monde pour la contribution à l'exploration de l'espace, vous vous rendez compte ? JLM : Et la francophonie peut-être un espace de créolisation et donc de puissance collective pour tous ceux qui parlent cette langue. JLM : Les français doivent être les premiers à promouvoir des traités et des accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, par exemple, les grands fonds ne font l'objet d'aucune loi, que nous soyons les premiers à le proposer que nous soyons les premiers à proposer de revenir à l'idée de démilitarisation de l'espace. JLM : Les français s'occupe de tout le monde, et de tout ! JLM : C'est-à-dire ouvert à la contribution de chacun comme dit la déclaration des droits de l'homme que vous voulez retirer de la constitution. EZ : Non. EZ : J'aurais dit la même chose je dis ça depuis des années aussi, je pense que l'otan aurait dû se dissoudre en mille neuf cent quatre-vingt-dix quand l'urss a disparu. EZ : Ca veut pas dire qu'on renonce aux alliances avec les américains, avec les anglais, avec les allemands, mais ça veut dire par exemple tendre la main aux russes. EZ : Et je je n'aime pas spécialement euh cette machine onusienne qui pond des rapports, des proclamations, et caetera et caetera. EZ : La france n'est pas raciste quand elle fait, quand elle défend son modèle, quand elle défend sa culture, quand elle défend sa civilisation. JLM : Ecoutez le zemmouristan ça existe d'accord ? JLM : Un pays où les femmes sont rabaissés, un euh il y a la peine de mort qu'il vous plaît, un pays où les homosexuels sont punis, un pays où on voulait parler conventions internationales. EZ : la vous décrivez les banlieues islamisées Monsieur Mélenchon ! JLM : Je veux vous dire les gens s'appelle comme ils veulent, ils le font par tradition familiale. EZ : Le peuple en commun commence avec une culture commune. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P2 : Est-ce qu'il aurait fallu par exemple sortir de l'otan, jean-luc mélenchon ? JLM : Moi c'est ma position constante, je pense que nous n'avons rien à faire dans cette alliance militaire, qui euh d'ailleurs n'a pas de sens. JLM : L'essentiel de la puissance c'est l'autorité morale, scientifique, culturelle, que notre pays peut avoir. JLM : Les français ont tout en main pour y parvenir nous sommes le deuxième territoire maritime du monde. JLM : Nous sommes le deuxième peuple du monde pour la contribution à l'exploration de l'espace, vous vous rendez compte ? JLM : Et la francophonie peut-être un espace de créolisation et donc de puissance collective pour tous ceux qui parlent cette langue. JLM : Les français doivent être les premiers à promouvoir des traités et des accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, par exemple, les grands fonds ne font l'objet d'aucune loi, que nous soyons les premiers à le proposer que nous soyons les premiers à proposer de revenir à l'idée de démilitarisation de l'espace. JLM : Les français s'occupe de tout le monde, et de tout ! JLM : C'est-à-dire ouvert à la contribution de chacun comme dit la déclaration des droits de l'homme que vous voulez retirer de la constitution. EZ : Non. EZ : J'aurais dit la même chose je dis ça depuis des années aussi, je pense que l'otan aurait dû se dissoudre en mille neuf cent quatre-vingt-dix quand l'urss a disparu. EZ : Ca veut pas dire qu'on renonce aux alliances avec les américains, avec les anglais, avec les allemands, mais ça veut dire par exemple tendre la main aux russes. EZ : Et je je n'aime pas spécialement euh cette machine onusienne qui pond des rapports, des proclamations, et caetera et caetera. EZ : La france n'est pas raciste quand elle fait, quand elle défend son modèle, quand elle défend sa culture, quand elle défend sa civilisation. JLM : Ecoutez le zemmouristan ça existe d'accord ? JLM : Un pays où les femmes sont rabaissés, un euh il y a la peine de mort qu'il vous plaît, un pays où les homosexuels sont punis, un pays où on voulait parler conventions internationales. EZ : la vous décrivez les banlieues islamisées Monsieur Mélenchon ! JLM : Je veux vous dire les gens s'appelle comme ils veulent, ils le font par tradition familiale. EZ : Le peuple en commun commence avec une culture commune. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc mélenchon discutent du déclassement de la France à l'international." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "On se demande aussi si nous sommes face à un risque de déclassement sur la scène internationale." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc mélenchon explique être pour que la france quitte l'OTAN qui n'a plus de sens depuis la chute de l'urss, et que la france crée de nouvelles alliances." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Est-ce qu'il aurait fallu par exemple sortir de l'otan, jean-luc mélenchon ?" + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Moi c'est ma position constante, je pense que nous n'avons rien à faire dans cette alliance militaire, qui euh d'ailleurs n'a pas de sens." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc mélenchon explique que la force de la france est son autorité morale, scientifique et culturelle, et souhaite que la france soit la première à promouvoire les accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, comme sur les grands fonds et la démilitarisation de l'espace." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Ca a été créé pour faire face à l'urss il y a plus d'urss il y a toujours l'otan." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Je suis donc pour que la france récupère intégralement, totalement son indépendance et pour qu'elle soit à l'initiative d'autres alliances." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique s'accorder avec Jean luc mélenchon sur la dissolution de l'OTAN." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "La puissance de la france tient à la fois à sa capacité à se défendre par elle-même, avec ses propres moyens, mais ce n'est pas ça l'essentiel de la puissance." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "L'essentiel de la puissance c'est l'autorité morale, scientifique, culturelle, que notre pays peut avoir." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Nous sommes le deuxième peuple du monde pour la contribution à l'exploration de l'espace, vous vous rendez compte ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour souohaite développer l'industrie militaire française, en continuant les alliances avec les américains tout en s'alliant avec les russes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Et bien ça aussi je propose que dans le cadre de la francophonie des peuples, tous ceux qui veulent participer avec nous à cet immense travail, et bien ils y viennent." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Les français doivent être les premiers à promouvoir des traités et des accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, par exemple, les grands fonds ne font l'objet d'aucune loi, que nous soyons les premiers à le proposer que nous soyons les premiers à proposer de revenir à l'idée de démilitarisation de l'espace." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour souhaite sauver la civilisation française" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "C'est-à-dire ouvert à la contribution de chacun comme dit la déclaration des droits de l'homme que vous voulez retirer de la constitution." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": null + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Je veux pas la pas retirer de la constitution." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Je suis tout à fait d'accord avec le début de ce qu'a dit monsieur mélenchon, enfin, pas tout à fait." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "J'aurais dit la même chose je dis ça depuis des années aussi, je pense que l'otan aurait dû se dissoudre en mille neuf cent quatre-vingt-dix quand l'urss a disparu." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Euh donc je suis tout à fait d'accord avec ça nous n'avons rien à faire là-dedans euh nous devrions au contraire développer, euh encore plus ce qu’elle n'est notre industrie militaire, accroître notre budget militaire, et effectivement rechercher des alliances nouvelles." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Ca veut pas dire qu'on renonce aux alliances avec les américains, avec les anglais, avec les allemands, mais ça veut dire par exemple tendre la main aux russes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": null + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Je ne veux pas qu'on remplace la civilisation française par une autre civilisation, qu'on remplace le peuple français par un autre peuple. 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Il continue en demandant à François Mitterand pourquoi il n'a jamais voté pour l'augmentation du budget de défense. François Mitterand répond qu'il est hostile à l'ensemble des dispositions budgétaire prise par le gouvernement. La présentatrice pose la question des interventions française en Afrique, en citant les situationos au Tchad et au Zaire. François Miterrand estime que la france a déstabilisé le Zaire, et qu'il a déjà dénoncé la situation en centrafrique. Valéry Giscard D'Estaing répond que la situation africaine est différente de la situation européenne, et qu'il estime avoir réussi à gérer la crise au Zaire. Il justifie par la suite la situation en centrafrique en expliquant qu'il n'était pas encore président. François Mitterand déplore la réduction du poids moral et politique de la France en Afrique, que Valéry Giscard D'Estaing estime être très élevée. Le présentateur demande ensuite aux candidats leur point de vue sur la construction d'une bombe à neutron. François Miterrand est contre, estimant qu'il faut une discussion préalable avec les alliés avant de le faire. Valéry Giscard D'estaing est pour. Finalement, François Mitterand demande à Valéry Giscard D'Estaing pourquoi il était contre les accords du camp david en israel. Valéry Giscard D'Estaing répond qu'il estime que ces dispositions n'étaient pas au point", "Abstractive_3": "Dans ce débat, MITTERRAND et GISCARD D'ESTAING discutent de la politique étrangère de la France. MITTERRAND pense qu’il faut être plus ferme avec la Russie, même s’il désire trouver un accord avec elle. GISCARD D'ESTAING défend sa visite à Varsovie et critique son adversaire qui n’a pas voté de crédits supplémentaires pour la défense. MITTERRAND pense que la France aurait pu agir plus vite dans le sauvetage des Français au Zaïr et estime avoir donné l’alerte très tôt sur les crimes en Centrafrique. GISCARD D'ESTAING pense qu’il n’était pas possible d’agir plus rapidement au Zaïr et défend son action en Centrafrique qui a permis le départ du chef d’état et la tenue d’élections. MITTERRAND ne soutient pas la fabrication d’une bombe à neutron. GISCARD D'ESTAING souhaite que la France ait le potentiel de la construire. GISCARD D'ESTAING défend l’autodétermination du peuple palestinien et entend possiblement accepter les accords de Camp David si des progrès sont faits dans la négociation. ", "Extractive_1": "P2 : Vous avez eu, directement ou indirectement, une grande controverse à propos de la rencontre que M. GISCARD D'ESTAING a eue à Varsovie avec M. Brejnev. Vous apprécierez s'il convient que vous reveniez sur cette querelle, mais il y a une question, me semble-t-il, que les Français se posent : dans l'hypothèse où l'Union soviétique serait amenée à intervenir de nouveau dans un pays extérieur à elle-même,ce fut le cas en Afghanistan, ce pourrait être éventuellement le cas en Europe orientale ou ailleurs,quelles sont les sanctions que vous souhaiteriez voir prendre pour répliquer à une telle intervention et la croyez-vous possible, voire probable ? FM : Je pense que peu de temps après l'invasion de l'Afghanistan, c'était un geste qui cautionnait un acte contraire au droit des gens, au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, et que tout acte de ce genre est naturellement dommageable pour la paix. FM : Comme une controverse s'est engagée à ce sujet, je voudrais faire deux remarques pour bien montrer que telle était l'intention de M. GISCARD D'ESTAING en se rendant à Varsovie de faire autre chose que ce qu'il a dit. Dans une conférence de presse, parlant du peuple afghan qui se bat pour sa liberté, il a dit : les rebelles. FM : Moi, je suis très partisan, naturellement, d'un accord avec la Russie, mais dans la fermeté et non sous une certaine forme de soumission au fait accompli. VGE : Et, c'est ma réponse à votre question, je crois que nous ne devons pas agir, quand on est un homme d'Etat, uniquement comme un prophète qui prévoit les événements, mais comme quelqu'un qui façonne les événements ; concernant les relations avec l'Union soviétique, nous devons tenter de les maintenir, dans toute la mesure du possible, dans le chemin du règlement pacifique des situations, à-partir d'une situation de force. VGE : Et alors, monsieur MITTERRAND, ne me parlez pas de faiblesse alors que vous n'avez pas voté un centime de crédits militaires depuis 1958 et que donc toute la force française s'est faite, alors que vous étiez parlementaire, sans un seul vote de votre part ! VGE : Revenons à la défense et à ma question : M. MITTERRAND n'a pas voté un centime de crédits pour la défense de la France. FM : Je vais répondre d'un mot à cette affaire. Je suis dans l'opposition et je suis hostile à l'ensemble des dispositions budgétaires qui sont prises par les gouvernements que je combats, et bien entendu, à l'intérieur de ces dispositions, est-ce que M. GISCARD D'ESTAING voudrait dire que les socialistes seraient de mauvais Français, qui ne veulent pas défendre leur pays ? P1 : Tout à fait, bien sûr, mais après,c'est une question qui s'adresse à vous deux, sept ans, monsieur GISCARD D'ESTAING, n'avez-vous pas l'impression d'avoir, en ce qui concerne la politique africaine, réussi au Zaire, mais échoué au Tchad et au Centrafrique ? FM : Ce que je pense, c'est que la façon dont le Gouvernement français s'est comporté à l'égard du président MOBUTU responsable de ce pays, qui se trouvait affronté à une grave crise de caractère séparatiste, il faut le dire, avec une large province, en-raison de conditions ethniques bien connues des spécialistes, le Shaba a indiscutablement provoqué de très graves difficultés avec la population intéressée du Shaba qui a considéré que la France se comportait en adversaire et, à-partir de là, cette colère s'est retournée dans une large part contre nos compatriotes et le Gouvernement a bien fait, à-partir de là, d'aller les sauver. FM : Je suis intervenu en 1972 à l'Assemblée nationale, pour interpeller, comme on dit, le gouvernement de l'époque, le ministre des affaires étrangères était M. Maurice SCHUMANN, pour faire état des terribles choses qui se passaient dans ce pays sous l'autorité de celui qui était à l'époque le Président BOKASSA. FM : 14 parlementaires français de droite, de gauche, après moi, au-cours de ces dernières années, sont intervenus de la même façon, c'est-à-dire ont alerté les responsables des pouvoirs publics, et c'est ce que je reproche essentiellement au Président de la République et au gouvernement, c'est de ne pas avoir tenu compte de ces avertissements et d'avoir continué de considérer ce régime comme supportable, disons, au-delà de ce que l'on peut admettre dans les relations d'Etat à Etat, même avec des dictatures, et je reconnais que c'est un problème moral difficile, mais il y a un point limite qui indiscutablement, à mes yeux, a été dépassé. VGE : Dans toute l'Afrique de l'Ouest, la situation a évolué de façon positive et même nous avons pu renouer des relations avec des Etats avec lesquels nous les avions interrompues, je pense par exemple à la Guinée, au Benin. VGE : J'ai donc pris, avec le ministre de la défense, le chef d'Etat-Major des Armées, la décision de faire partir un régiment entier de parachutistes et de le faire sauter à une distance éloignée de plusieurs milliers de kilomètres de la France sur un terrain que nous ne connaissions pas et nous n'avions aucun moyen de les récupérer si les choses tournaient de façon difficile. VGE : Quant au Centrafrique, effectivement, le régime centrafricain donnait prise à beaucoup de critiques, les événements dont vous parlez, de 1972, je n'étais pas Président de la République, la question qui se posait était de savoir si nous pouvions intervenir plus directement dans les affaires du Centrafrique qui était voisin du Tchad, Tchad qui lui-même était en-état de grande crise politique et militaire, comme vous le savez, et qui nous amenait à une attitude, en effet, dont on peut juger qu'elle aurait pu être différente, à condition de prendre le risque d'abandonner le Centrafrique. VGE : Finalement, ce que nous avons pu faire, c'est obtenir le départ du chef d'Etat par les centrafricains eux-mêmes et l'instauration d'un régime qui vient de tenir des élections et qui commence à conduire une vie démocratique dans ce pays. FM : Il y a eu un double jeu là qui, je crois, nous a fait perdre beaucoup d'autorité dans l'ensemble des pays d'Afrique ; aujourd'hui, après l'affaire du Centrafrique et l'affaire de la Libye plus l'affaire du Tchad, le poids moral et politique de la France a diminué, je le regrette. P2 : Un dernier mot sur les problèmes militaires, monsieur MITTERRAND, si vous deviez être en charge des responsabilités de Président de la République, seriez-vous favorable ou non à la construction d'une bombe à neutrons, c'est-à-dire cet armement nucléaire de moyenne portée, qui agit sur des troupes ennemies sans détruire les territoires dans lesquels elle est utilisée ? FM : Il y a donc un problème qui se pose et je ne suis pas favorable à la construction de la bombe à neutrons. VGE : Non, mon avis est tout à fait différent, la France doit pouvoir disposer de tous les moyens d'armement moderne pour faire face à tous les types de situations possibles, en particulier elle ne doit pas prendre de retard. FM : Je suis tout prêt à passer une partie de mon modeste temps à M. GISCARD D'ESTAING pour qu'il me réponde à la question que je lui pose à propos d'Israël : pourquoi le gouvernement français a-t-il été à ce point hostile aux accords de Camp David, alors que c'était une marche vers la paix ? FM : D'autre part, pourquoi est-il allé en Jordanie pour observer, ce qui était un symbole fâcheux, le territoire israélien d'un fortin de Jordanie ? VGE : Sur la question d'Israël, monsieur MITTERRAND, vous avez prononcé une phrase que je n'ai jamais prononcée, j'en ai le texte sous les yeux, c'est l'expression Etat palestinien. VGE : Je suis allé en Jordanie, tout le monde le sait, et j'ai demandé au contraire qu'il n'y ait aucune présence journalistique, car j'allais visiter les installations agricoles du fleuve Jourdain et quand j'ai vu qu'il était question d'installations militaires, j'ai dit : je refuse de voir les installations militaires. VGE : Il n'y aura de sécurité pour Israel, et bien entendu nous ne ferons jamais rien qui mette en danger la sécurité d'Israel, que s'il y a une paix globale ; or, dans le dispositif de Camp David, il y avait des dispositions intéressant, vous vous en souvenez, l'autonomie de la Cisjordanie, dont j'ai dit que vous n'aboutiriez jamais à les mettre au point.", - "Extractive_2": "FM : J'ai, en effet, condamné le voyage de M. GISCARD D'ESTAING à Varsovie, dans les conditions où ce voyage s'est produit, parce qu'il est tout à fait normal que le Président de la République rencontre qui il veut, si cela sert les intérêts de la France. Moi, je suis très partisan, naturellement, d'un accord avec la Russie, mais dans la fermeté et non sous une certaine forme de soumission au fait accompli. VGE : Et ce que je suis allé dire à M. BREJNEV, c'est que les évaluations, ou les conséquences qui lui avaient été décrites, concernant l'entrée des forces soviétiques en Afghanistan, étaient inexactes. Revenons à la défense et à ma question : M. MITTERRAND n'a pas voté un centime de crédits pour la défense de la France. FM : L'affaire du Zaire, vous voulez dire Kolwesi, l'intervention de sauvetage à l'égard des Français qui se trouvaient à Kolwesi ? Seulement, cela faisait déjà très longtemps que l'on était informé des menaces qui pouvaient peser sur cette population .. bref, on aurait pu rapatrier plus tôt si on y avait pensé. Pour ce qui concerne le Centrafrique, je pense. Je suis intervenu en 1972 à l'Assemblée nationale, pour interpeller, comme on dit, le gouvernement de l'époque, le ministre des affaires étrangères était M. Maurice SCHUMANN, pour faire état des terribles choses qui se passaient dans ce pays sous l'autorité de celui qui était à l'époque le Président BOKASSA... des crimes de toutes sortes. VGE : On pouvait imaginer qu'il se produirait tel ou tel mouvement au Zaire, mais enfin les autorités elles-mêmes nationales ne le savaient pas, puisqu'elles ne l'avaient pas prévu, les autorités locales, qui n'étaient pas françaises, ce sont des autorités minières belges, ne l'avaient pas prévu, les événements ont commencé un dimanche et les massacres ont commencé le jeudi. Finalement, ce que nous avons pu faire, c'est obtenir le départ du chef d'Etat par les centrafricains eux-mêmes et l'instauration d'un régime qui vient de tenir des élections et qui commence à conduire une vie démocratique dans ce pays. FM : Il y a donc un problème qui se pose et je ne suis pas favorable à la construction de la bombe à neutrons. VGE : Nous n'avons pas décidé la fabrication, mais nous avons pris les dispositions nécessaires pour être capables de la fabriquer si nous le décidons ainsi… FM : Je suis tout prêt à passer une partie de mon modeste temps à M. GISCARD D'ESTAING pour qu'il me réponde à la question que je lui pose à propos d'Israël : pourquoi le gouvernement français a-t-il été à ce point hostile aux accords de Camp David, alors que c'était une marche vers la paix ? VGE : Je connais le sens et la portée des mots dans cette affaire du Proche-Orient, je n'ai jamais proncé le mot d'Etat palestinien, j'ai parlé d'autodétermination du peuple palestinien, avec, ensuite, développement politique, je n'ai jamais parlé d'Etat. Quant à la question de Camp David, j'ai reçu récemment le président SADATE qui m'a écrit à son départ : je reconnais que c'est vous qui aviez raison sur le point suivant, c'est que ce qui est important pour le Proche-Orient, c'est d'arriver à une paix globale. S'il y a un progrès d'ici la fin de l'année pour aboutir à la conclusion de ce processus, j'ai indiqué récemment à mes visiteurs israéliens que nous accueillerions positivement la conclusion de cette disposition. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "FM : J'ai, en effet, condamné le voyage de M. GISCARD D'ESTAING à Varsovie, dans les conditions où ce voyage s'est produit, parce qu'il est tout à fait normal que le Président de la République rencontre qui il veut, si cela sert les intérêts de la France. Moi, je suis très partisan, naturellement, d'un accord avec la Russie, mais dans la fermeté et non sous une certaine forme de soumission au fait accompli. VGE : Et ce que je suis allé dire à M. BREJNEV, c'est que les évaluations, ou les conséquences qui lui avaient été décrites, concernant l'entrée des forces soviétiques en Afghanistan, étaient inexactes. Revenons à la défense et à ma question : M. MITTERRAND n'a pas voté un centime de crédits pour la défense de la France. FM : L'affaire du Zaire, vous voulez dire Kolwesi, l'intervention de sauvetage à l'égard des Français qui se trouvaient à Kolwesi ? Seulement, cela faisait déjà très longtemps que l'on était informé des menaces qui pouvaient peser sur cette population .. bref, on aurait pu rapatrier plus tôt si on y avait pensé. Pour ce qui concerne le Centrafrique, je pense. Je suis intervenu en 1972 à l'Assemblée nationale, pour interpeller, comme on dit, le gouvernement de l'époque, le ministre des affaires étrangères était M. Maurice SCHUMANN, pour faire état des terribles choses qui se passaient dans ce pays sous l'autorité de celui qui était à l'époque le Président BOKASSA... des crimes de toutes sortes. VGE : On pouvait imaginer qu'il se produirait tel ou tel mouvement au Zaire, mais enfin les autorités elles-mêmes nationales ne le savaient pas, puisqu'elles ne l'avaient pas prévu, les autorités locales, qui n'étaient pas françaises, ce sont des autorités minières belges, ne l'avaient pas prévu, les événements ont commencé un dimanche et les massacres ont commencé le jeudi. Finalement, ce que nous avons pu faire, c'est obtenir le départ du chef d'Etat par les centrafricains eux-mêmes et l'instauration d'un régime qui vient de tenir des élections et qui commence à conduire une vie démocratique dans ce pays. FM : Il y a donc un problème qui se pose et je ne suis pas favorable à la construction de la bombe à neutrons. VGE : Nous n'avons pas décidé la fabrication, mais nous avons pris les dispositions nécessaires pour être capables de la fabriquer si nous le décidons ainsi… FM : Je suis tout prêt à passer une partie de mon modeste temps à M. 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François Hollande propose aussi le blocage des prix de l'essence pendant trois mois, ainsi qu'un instauration de la TIPP flottante, pour que l'état ne gagne pas sur l'augmentation des prix des carburants. François Hollande souhaite aussi augmenter l'allcation de rentrée scolaire de vingt cinq pour cent. Nicolas Sarkozy répond en expliquant que les heures supplémentaires sont la meilleure méthode d'augmenter le pouvoir d'achat, et demande à François Hollande pourquoi il souohaite les supprimer. Nicolas Sarkozy explique ensuite que l'augmentation du smic ne concerne que quinze pour cent des personnes. Nicolas Sarkozy demande ensuite si les tarif pour le gaz et l'électricité sera augmenté pour les entreprises par rapport à leur consommation. François Hollande explique que non. Nicolas Sarkozy explique qu'il est impossible de bloquer les prix de l'essence sans faire payer le contribuable. Nicolas Sarkozy explique qu'il faut faire une politique qui encourage les gens à utiliser des voitures moins consommatrice, et critique François Hollande, qui souhaite réduire les déficit, augmenter l'allocation scolaire, et subventionner l'essence. François Hollande se défend en expliquant que la TIPP ne coûte rien, et que le blocage ne sera pas durable. Nicolas Sarkozy continue en expliquant que le nucléaire permet d'acheter l'électricité trentr cinq pour cent moins cher, et qu'il ne faut pas l'arrêter. François Hollande explique qu'il ne souhaite fermer qu'une centrale sur son quinquennat.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Sarkozy et Hollande discutent de la question du pouvoir d’achat. Hollande souhaite ajuster le SMIC sur la croissance. Concernant les prix de l’électricité, du gaz et de l’eau, il souhaite les bloquer pour les ménages jusqu’à ce que leur consommation atteigne un certain seuil. Il désire également bloquer les prix de l’essence et rendre la TIPP flottante de sorte que l’État ne pourra pas gagner de l’argent sur le carburant. Il augmentera également de 25 % l’allocation de rentrée scolaire. Sarkozy commence par attaquer les syndicats ; ces derniers ne devraient pas se mêler de politique. Il défend ensuite son bilan, avec 180 millions d’heures de chômage partiel financés et le mise en place de sa mesure sur les heures supplémentaires, laquelle a aidé les Français à hauteur de 500 euros en moyenne. Il critique l’augmentation du SMIC voulue par son rival, car cela éloignera des chômeurs de l’emploi. Sur les prix de l’électricité, il explique qu’avec la mesure souhaitée par Hollande, les Français seront taxés s’ils consomment trop, ce qui n’est pas le cas des entreprises. Bref, pour lui, Hollande promet de nombreuses aides et exemptions, ce qui est contradictoire avec la réduction des déficits. Hollande lui répond : il n’appelle pas à augmenter toutes les prestations contrairement à ce que son rival peut affirmer ; sur les carburants, il s’agit d’aider les Français des départements ruraux, pour qui la hausse est particulièrement difficile. Plus globalement, il entend redistribuer le fruit des taxes aux Français. Devant la hausse du prix de l’énergie, Sarkozy critique la volonté de Hollande de démanteler l’industrie nucléaire. Or, Hollande ne veut fermer qu’une centrale durant le prochain quinquennat. Il attaque alors la loi NOME, votée par Sarkozy, qui a entraîné une hausse des prix de l’électricité. Pour redonner du pouvoir d’achat aux Français, Hollande propose des hausses de salaire et des blocages de prix sur l’énergie ; Cependant, Sarkozy pense que toutes ces mesures ne sont pas tenables dans le cadre de la réduction des déficit. ", "Extractive_1": "P2 : Pour le pouvoir d’achat maintenant, quelles sont vos mesures à vous, François Hollande ? FH : Et donc, le SMIC sera indexé non seulement sur les prix mais sur une part de la croissance. FH : Deuxièmement, je considère qu'aujourd'hui, il y a une part de dépenses contraintes très élevée. FH : Et donc j'instaurerai un forfait de base qui fera que les consommateurs, jusqu'à un certain volume de leur consommation, paieront le même tarif. FH : Et c'est ensuite en fonction de leur propre consommation qu'ils paieraient un tarif supérieur, donc une progressivité. FH : Sur l'essence, j'ai dit qu'il y aurait un blocage pendant trois mois du prix de l'essence et l'instauration de la TIPP flottante, c'est-à-dire que l'État ne pourra pas gagner un seul centime d'euro sur le prix des carburants. FH : Enfin, j'augmenterai de 25 % l'allocation de rentrée scolaire dès cet été parce que je considère que les familles doivent être soutenues dans ce moment particulièrement difficile. NS : Deuxième élément sur le chômage partiel : savez-vous combien nous avons financé d'heures de chômage partiel en France ? NS : Nous avons financé 180 millions d'heures de chômage partiel. NS : Les Français doivent le savoir quand le carnet de commandes dans l'Entreprise diminue, au lieu de mettre la personne au chômage, l'État prend à sa charge, avec les syndicats d'ailleurs, le temps de formation quand la personne ne va pas à l'usine ou au bureau parce qu'il n'y a pas de travail. NS : Le pouvoir d'achat, la première chose que nous avons faite, ce sont les heures supplémentaires. NS : C'est presque 500 euros en moyenne de pouvoir d'achat en plus puisqu'ils ne paient pas d'impôts dessus et que les entreprises ne paient pas de charges dessus. NS : Parce que quand vous dites : on va donner un coup de pouce au SMIC, combien de personnes touchent le SMIC ? NS : Moins de 15 %. NS : Pourquoi oublier les 85 % qui ne touchent pas le SMIC ? NS : Voilà maintenant qu'on va payer son électricité et son gaz en fonction de son revenu FH : Non, en fonction de sa consommation. NS : Un mot sur l'essence, le blocage des prix. NS : Vous n'allez pas bloquer le prix du baril de brent que vous allez acheter à l'Arabie Saoudite, aux pays producteurs. FH : C'est le prix de la distribution du carburant raffiné. NS : Juste un mot pour terminer sur ce point : Deux centimes de moins sur le litre d'essence, c'est un milliard d'euros de déficit en plus. NS : Est-ce que ça vaut la peine ? NS : Est-ce qu'il ne vaut pas mieux mettre en œuvre la politique que le gouvernement a voulu mettre en œuvre pour aider les gens à acheter des voitures moins consommatrices d'essence, pour faire des économies d'énergie ? NS : Comment allez-vous faire pour réduire les déficits d'un côté, augmenter l'allocation de rentrée scolaire, subventionner le prix de l'essence, augmenter toutes les prestations. FH : Deuxièmement, sur les carburants, vous dites que vous ne pouvez rien et vous laissez les Français vivre avec ces prix des carburants, qui font que, dans des départements ruraux, pour ceux qui vont à leur travail, c'est devenu un prélèvement insupportable. FH : Ça ne coûtera pas à l'Etat puisque l'Etat reçoit par la TVA une recette supplémentaire. NS : Laisser à penser aux Français que le prix du pétrole et le prix du gaz va pouvoir diminuer que l'on va pouvoir bloquer les prix : il n'y a pas un pays au monde qui réagit comme ça. NS : Je répète une question : grâce au nucléaire, nous payons l'électricité et le chauffage 35 % moins cher. NS : En conscience, d'après vous, est-ce que c'est vraiment le moment, alors que le prix du pétrole explose, que le prix du gaz explose, est-ce vraiment le moment de vouloir démanteler l'industrie nucléaire, de vouloir fermer la moitié des réacteurs nucléaires ? FH : Je ne fermerai qu'une seule centrale sur le prochain quinquennat. ", - "Extractive_2": "David PUJADAS : Pour le pouvoir d’achat maintenant, quelles sont vos mesures à vous, François Hollande ? François HOLLANDE : Chaque fois que la croissance s'élèvera, le SMIC sera réajusté. François HOLLANDE : Nos concitoyens vivent avec des prix de l'électricité, du gaz, de l'eau, qui ont considérablement augmenté. François HOLLANDE : Et donc j'instaurerai un forfait de base qui fera que les consommateurs, jusqu'à un certain volume de leur consommation, paieront le même tarif. François HOLLANDE : Sur l'essence, j'ai dit qu'il y aurait un blocage pendant trois mois du prix de l'essence et l'instauration de la TIPP flottante, c'est-à-dire que l'État ne pourra pas gagner un seul centime d'euro sur le prix des carburants. François HOLLANDE : Enfin, j'augmenterai de 25 % l'allocation de rentrée scolaire dès cet été parce que je considère que les familles doivent être soutenues dans ce moment particulièrement difficile. Nicolas SARKOZY : Quand les syndicats font de la politique, ils ne peuvent pas défendre les syndiqués. Nicolas SARKOZY : Nous avons financé 180 millions d'heures de chômage partiel. Nicolas SARKOZY : Le pouvoir d'achat, la première chose que nous avons faite, ce sont les heures supplémentaires. Nicolas SARKOZY : C'est presque 500 euros en moyenne de pouvoir d'achat en plus puisqu'ils ne paient pas d'impôts dessus et que les entreprises ne paient pas de charges dessus. Nicolas SARKOZY : Et vous allez augmenter le Smic donc vous allez éloigner de l'emploi et de l'entreprise des gens qui ont déjà tant de mal à s'y intégrer. Nicolas SARKOZY : Plus le particulier consommera et plus ça sera cher. Nicolas SARKOZY : Lorsque l'entreprise consommera davantage, ça ne sera pas le même cas. Nicolas SARKOZY : Comment allez-vous faire pour réduire les déficits d'un côté, augmenter l'allocation de rentrée scolaire, subventionner le prix de l'essence, augmenter toutes les prestations. François HOLLANDE : Ce n'est pas toutes les prestations. François HOLLANDE : Deuxièmement, sur les carburants, vous dites que vous ne pouvez rien et vous laissez les Français vivre avec ces prix des carburants, qui font que, dans des départements ruraux, pour ceux qui vont à leur travail, c'est devenu un prélèvement insupportable. François HOLLANDE : Je veux redistribuer ce que l'Etat récupère sur ces taxes. Nicolas SARKOZY : En conscience, d'après vous, est-ce que c'est vraiment le moment, alors que le prix du pétrole explose, que le prix du gaz explose, est-ce vraiment le moment de vouloir démanteler l'industrie nucléaire, de vouloir fermer la moitié des réacteurs nucléaires ? François HOLLANDE : Je ne fermerai qu'une seule centrale sur le prochain quinquennat. François HOLLANDE : L'électricité a augmenté de 20 % et il est prévu qu'elle augmente encore de 30 % dans la loi que vous avez fait voter, la loi NOME." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "David PUJADAS : Pour le pouvoir d’achat maintenant, quelles sont vos mesures à vous, François Hollande ? François HOLLANDE : Chaque fois que la croissance s'élèvera, le SMIC sera réajusté. François HOLLANDE : Nos concitoyens vivent avec des prix de l'électricité, du gaz, de l'eau, qui ont considérablement augmenté. François HOLLANDE : Et donc j'instaurerai un forfait de base qui fera que les consommateurs, jusqu'à un certain volume de leur consommation, paieront le même tarif. François HOLLANDE : Sur l'essence, j'ai dit qu'il y aurait un blocage pendant trois mois du prix de l'essence et l'instauration de la TIPP flottante, c'est-à-dire que l'État ne pourra pas gagner un seul centime d'euro sur le prix des carburants. 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acheter des voitures qui consomment moins." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Juste un mot pour terminer sur ce point : Deux centimes de moins sur le litre d'essence, c'est un milliard d'euros de déficit en plus, est-ce que ça vaut la peine ?" + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Est-ce qu'il ne vaut pas mieux mettre en œuvre la politique que le gouvernement a voulu mettre en œuvre pour aider les gens à acheter des voitures moins consommatrices d'essence, pour faire des économies d'énergie ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy critique aussi le coût des réformes de françois hollande." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Comment allez-vous faire pour réduire les déficits d'un côté, augmenter l'allocation de rentrée scolaire, subventionner le prix de l'essence, augmenter toutes les prestations." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande explique qu'il est obligatoire d'aider les français qui 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ça." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Je répète une question : grâce au nucléaire, nous payons l'électricité et le chauffage 35 % moins cher." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "En conscience, d'après vous, est-ce que c'est vraiment le moment, alors que le prix du pétrole explose, que le prix du gaz explose, est-ce vraiment le moment de vouloir démanteler l'industrie nucléaire, de vouloir fermer la moitié des réacteurs nucléaires ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande explique ne vouloir fermer qu'une seule centrale sur son quinquennat" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Je ne fermerai qu'une seule centrale sur le prochain quinquennat" + } + ] + } +] +} diff --git a/test/Hollande_Sarkozy--Partie_6_Le_Nucleaire.json b/test/Hollande_Sarkozy--Partie_6_Le_Nucleaire.json index 23c40dc076ae52f16472027e416e912b8acaa022..9b05c7366d2c0df712c7b4b42971f78f24c09118 100644 --- a/test/Hollande_Sarkozy--Partie_6_Le_Nucleaire.json +++ b/test/Hollande_Sarkozy--Partie_6_Le_Nucleaire.json @@ -5,5 +5,161 @@ "Abstractive_2": "Ce débat entre François Hollande et Nicolas Sarkozy porte sur le nucléaire. Selon Nicolas Sarkozy, le nucléaire est une force de la france qui a toujours fait consensus, et qui permet à la France d'avoir une électricité moins chère. Le nucléaire représente 240 000 emplois, et il critique le choix de François Hollande de vouloir faire baisser la portion du nucléaire dans la production énergétique en voulant fermer des réacteurs. Selon Nicolas Sarkozy, il faut à la fois le nucléaire et le renouvelable car la france n'a pas de gaz ou de pétrole, et il explique avoir augmenté la part des énergies renouvelables pendant son mandat. François Hollande explique que la France est dépendante à l'égard du pétrole et du nucléaire, et souhaite baisser la part du nucléaire dans la production énergétique à 50% d'ici 2025. Il souhaite développer les énergies renouvelables, et accuse Nicolas Sarkozy de ne pas avoir fait assez pour cela. Il explique qu'il souhaite fermer une seule centrale, celle de Fessenheim, qui est tropo dangereuse. Selon Nicolas Sarkozy, si Fessenheim est dangereuse, il faut fermer tous les réacteurs. Pour lui, le nucléaire Français est le plus sûr du monde. François Hollande termine en expliquant continuer d'investir dans l'innovation nucléaire à travers le projet des EPR.", "Abstractive_3": "Dans ce débat Sarkozy et Hollande discutent de la filière nucléaire française. Sarkozy explique que cette question a jusque là fait consensus, et ce depuis le Général De Gaulle. Elle permet à la France d’avoir une électricité 35 % moins cher qu’en Allemagne, vectrice d’emplois. Il s’indigne que son adversaire veuille réduire la part du nucléaire de 75 à 50 % ; il n’y a jamais eu d’accidents graves, et cela n’empêche en rien de développer parallèlement les énergies renouvelables. Pour Hollande la France est à la fois dépendante au nucléaire, et au pétrole. Il accuse Sarkozy de n’avoir pas favorisé la filière photovoltaïque et explique ne vouloir fermer dans le quinquennat qu’une seule centrale, à savoir celle de Fessenheim, plus vieille centrale nucléaire de France, située du reste en zone sismique, ce qui est dangereux. Avec les 400 centrales à fermer à terme dans le monde, la France doit pouvoir maîtriser les technologies de démantèlement. Pour Sarkozy, il n’y a aucune raison de fermer Fessenheim ; une autorité indépendante l’a jugé dépourvue du moindre problème et ne propose que quelques travaux à effectuer. Hollande répond toutefois que plus les centrales vieillissent, plus les investissements nécessaires deviennent conséquents ; il n’est donc pas souhaitable de prolonger leur durée de vie. Or, Sarkozy souligne que les centrales suisse ont 60 ans déjà. Par ailleurs, pour remplacer Fessenheim, il faudrait 8000 éoliennes ; il est évident pour lui qu’il faut développer en même temps le nucléaire et le renouvelable. Hollande se défend toutefois ; il a accepté de prolonger le chantier de l’EPR. Toutefois, Sarkozy l’attaque derechef sur Fessenheim : en fermant la centrale, Hollande n’aurait en fait chercher qu’à remplir sa part du marché dans le cadre d’un accord politicien, ce qu’Hollande nie ; cet accord n’est pas dans son programme. Sarkozy martèle que le nucléaire est sans risque, ce que conteste Hollande. Pour illustrer son propos, Sarkozy explique que le problème de Fukushima vient du tsunami, non de la centrale en elle-même. Hollande termine en se disant favorable au nucléaire en soi ; simplement, il faut que cette énergie passe par une nouvelle génération de réacteurs. En somme, les deux candidats défendent la filière nucléaire, mais Hollande souhaite en réduire la part, en commençant par fermer la centrale de Fessenheim.", "Extractive_1": "P1 : Quelle est votre philosophie en termes de nucléaire ? NS : Le nucléaire, depuis le Général De Gaulle, François Mitterrand, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, fait l'objet d'un consensus. NS : C'est un atout français. NS : Nous avons une électricité moins chère de 35 % que nos partenaires allemands. NS : Ce sont 240 000 emplois, c'est un avantage considérable pour notre industrie et pour nos compatriotes qui se chauffent à l'électricité ou qui ont besoin de l'électricité. NS : Monsieur Hollande propose de revenir de 75 à 50 % de la production nucléaire, c'est-à-dire de fermer 24 réacteurs nucléaires. NS : Enfin, le nucléaire ne nous empêche pas de développer les énergies renouvelables. NS : Depuis que je suis président de la République, nous sommes passés de 10,5 % d'énergies renouvelables dans notre paquet énergétique à 13 %. NS : Les deux ensemble, parce que nous n'avons pas de pétrole, parce que nous n'avons pas de gaz et parce que nous n'avons pas d'énergies fossiles. FH : Nous avons en France une double dépendance : une dépendance à l'égard du pétrole, nous en avons parlé, et une dépendance du nucléaire, qui se situe à un niveau très élevé. FH : J'ai donc considéré que nous devions avoir un objectif de long terme, c'est-à-dire garder le nucléaire comme source principale de production de l'électricité mais réduire sa part à mesure que les énergies renouvelables allaient être stimulées et relevées : 50 % de production d'électricité de source nucléaire à l'horizon 2025. FH : Je ferai donc l'effort pour que les énergies renouvelables soient considérablement développées. FH : Vous dites que vous avez favorisé le solaire, c'est faux puisqu'il y a eu l'arrêt de tout ce qui était incitation au photovoltaïque et notamment les prix de rachat. FH : Moi, je ne suis candidat que pour les cinq prochaines années : une seule centrale fermera, Fessenheim. NS : Je ne comprends pas : soit le nucléaire est dangereux, soit il ne l'est pas. NS : Si le nucléaire est dangereux, il faut le fermer. FH : Je veux la fermer pour deux raisons : la première est que c'est la centrale la plus ancienne. FH : Vous avez affaibli considérablement Areva, et donc il nous faudra remettre un certain nombre de moyens dans Areva pour que nous ayons à la fois du nucléaire, plus sûr encore ? NS : Et deuxièmement, fermer Fessenheim, ce sont 8 000 éoliennes en Alsace pour remplacer Fessenheim, il ne nous faut pas le nucléaire ou le renouvelable, il nous faut le nucléaire et le renouvelable. FH : Par ailleurs, vous savez que j'ai accepté, et ce n'était pas facile, j'ai accepté de prolonger le chantier de l'EPR ? NS : Nous avons le nucléaire le plus sûr du monde, reconnu comme tel. NS : C'est extrêmement important d'en terminer par là. Il y a une autorité indépendante de sûreté nucléaire, il me semble que le devoir de Président de la République, c'est d'écouter ce que cette autorité a à dire. ", - "Extractive_2": "Laurence FERRARI : Quelle est votre philosophie en termes de nucléaire ? Nicolas SARKOZY : Le nucléaire, depuis le Général De Gaulle, François Mitterrand, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, fait l'objet d'un consensus. Nicolas SARKOZY : Nous avons une électricité moins chère de 35 % que nos partenaires allemands. Nicolas SARKOZY : Ce sont 240 000 emplois, c'est un avantage considérable pour notre industrie et pour nos compatriotes qui se chauffent à l'électricité ou qui ont besoin de l'électricité. Nicolas SARKOZY : Monsieur Hollande propose de revenir de 75 à 50 % de la production nucléaire, c'est-à-dire de fermer 24 réacteurs nucléaires. Nicolas SARKOZY : Depuis que le nucléaire existe, nous n'avons jamais connu un accident grave. Nicolas SARKOZY : Enfin, le nucléaire ne nous empêche pas de développer les énergies renouvelables. François HOLLANDE : Nous avons en France une double dépendance : une dépendance à l'égard du pétrole, nous en avons parlé, et une dépendance du nucléaire, qui se situe à un niveau très élevé. François HOLLANDE : Je ferai donc l'effort pour que les énergies renouvelables soient considérablement développées. François HOLLANDE : Vous dites que vous avez favorisé le solaire, c'est faux puisqu'il y a eu l'arrêt de tout ce qui était incitation au photovoltaïque et notamment les prix de rachat. François HOLLANDE : Moi, je ne suis candidat que pour les cinq prochaines années : une seule centrale fermera, Fessenheim. François HOLLANDE : Une centrale : c'est la plus vieille de France. François HOLLANDE : Elle se trouve en plus sur une zone sismique, à côté du canal d'Alsace. François HOLLANDE : Il y a 400 centrales qu'il va falloir fermer à l'échelle du monde et nous devons être les meilleurs dans cette activité. Nicolas SARKOZY : Que dit l'Autorité indépendante qui s'impose à nous ? Nicolas SARKOZY : Elle dit : « Fessenheim ne pose aucun problème, voici les travaux qu'il faut faire ». François HOLLANDE : Et à mesure qu'elles sont prolongées, il faut faire des investissements. Nicolas SARKOZY : Les centrales nucléaires en Suisse, qui ne sont pas connus pour être des gens qui aiment le risque, ont 60 ans. Nicolas SARKOZY : Et deuxièmement, fermer Fessenheim, ce sont 8 000 éoliennes en Alsace pour remplacer Fessenheim, il ne nous faut pas le nucléaire ou le renouvelable, il nous faut le nucléaire et le renouvelable. François HOLLANDE : Par ailleurs, vous savez que j'ai accepté, et ce n'était pas facile, j'ai accepté de prolonger le chantier de l'EPR ? Nicolas SARKOZY : Vous avez vendu les ouvriers de Fessenheim et du nucléaire sur le thème d'un accord méprisable, politicien. François HOLLANDE : Non, puisque cet accord n'est pas celui que j'ai moi-même intégré dans mon projet. Nicolas SARKOZY : Le nucléaire ne pose aucun problème de sécurité en France. François HOLLANDE : Ce n'est pas vrai. Nicolas SARKOZY : Dans la centrale, qui est pourtant une vieille centrale à Fukushima, le moteur s'est parfaitement arrêté. Nicolas SARKOZY : c'est un problème de tsunami. François HOLLANDE : j'ai une grande confiance pour l'industrie nucléaire mais elle doit être portée sur les réacteurs de nouvelle génération et pas sur les vieilles centrales. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "Laurence FERRARI : Quelle est votre philosophie en termes de nucléaire ? Nicolas SARKOZY : Le nucléaire, depuis le Général De Gaulle, François Mitterrand, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, fait l'objet d'un consensus. Nicolas SARKOZY : Nous avons une électricité moins chère de 35 % que nos partenaires allemands. Nicolas SARKOZY : Ce sont 240 000 emplois, c'est un avantage considérable pour notre industrie et pour nos compatriotes qui se chauffent à l'électricité ou qui ont besoin de l'électricité. Nicolas SARKOZY : Monsieur Hollande propose de revenir de 75 à 50 % de la production nucléaire, c'est-à-dire de fermer 24 réacteurs nucléaires. Nicolas SARKOZY : Depuis que le nucléaire existe, nous n'avons jamais connu un accident grave. Nicolas SARKOZY : Enfin, le nucléaire ne nous empêche pas de développer les énergies renouvelables. François HOLLANDE : Nous avons en France une double dépendance : une dépendance à l'égard du pétrole, nous en avons parlé, et une dépendance du nucléaire, qui se situe à un niveau très élevé. François HOLLANDE : Je ferai donc l'effort pour que les énergies renouvelables soient considérablement développées. François HOLLANDE : Vous dites que vous avez favorisé le solaire, c'est faux puisqu'il y a eu l'arrêt de tout ce qui était incitation au photovoltaïque et notamment les prix de rachat. François HOLLANDE : Moi, je ne suis candidat que pour les cinq prochaines années : une seule centrale fermera, Fessenheim. François HOLLANDE : Une centrale : c'est la plus vieille de France. François HOLLANDE : Elle se trouve en plus sur une zone sismique, à côté du canal d'Alsace. François HOLLANDE : Il y a 400 centrales qu'il va falloir fermer à l'échelle du monde et nous devons être les meilleurs dans cette activité. Nicolas SARKOZY : Que dit l'Autorité indépendante qui s'impose à nous ? Nicolas SARKOZY : Elle dit : « Fessenheim ne pose aucun problème, voici les travaux qu'il faut faire ». François HOLLANDE : Et à mesure qu'elles sont prolongées, il faut faire des investissements. Nicolas SARKOZY : Les centrales nucléaires en Suisse, qui ne sont pas connus pour être des gens qui aiment le risque, ont 60 ans. Nicolas SARKOZY : Et deuxièmement, fermer Fessenheim, ce sont 8 000 éoliennes en Alsace pour remplacer Fessenheim, il ne nous faut pas le nucléaire ou le renouvelable, il nous faut le nucléaire et le renouvelable. François HOLLANDE : Par ailleurs, vous savez que j'ai accepté, et ce n'était pas facile, j'ai accepté de prolonger le chantier de l'EPR ? Nicolas SARKOZY : Vous avez vendu les ouvriers de Fessenheim et du nucléaire sur le thème d'un accord méprisable, politicien. François HOLLANDE : Non, puisque cet accord n'est pas celui que j'ai moi-même intégré dans mon projet. Nicolas SARKOZY : Le nucléaire ne pose aucun problème de sécurité en France. François HOLLANDE : Ce n'est pas vrai. Nicolas SARKOZY : Dans la centrale, qui est pourtant une vieille centrale à Fukushima, le moteur s'est parfaitement arrêté. Nicolas SARKOZY : c'est un problème de tsunami. François HOLLANDE : j'ai une grande confiance pour l'industrie nucléaire mais elle doit être portée sur les réacteurs de nouvelle génération et pas sur les vieilles centrales. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy discutent de leur plan pour le nucléaire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Quelle est votre philosophie en termes de nucléaire ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicols Sarkozy débute en expliquant que le nucléaire est un atout français, qui permet à la france de payer l'électricité trente cinq pour cent moins cher que les allemands." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Le nucléaire, depuis le Général De Gaulle, François Mitterrand, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, fait l'objet d'un consensus, c'est un atout français, il y a 58 réacteurs." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Nous avons une électricité moins chère de 35 % que nos partenaires allemands." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique que le nucléaire a créé 240 mille emplois, et que François Hollande souhaite fermer la centrale de Fessenheim." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Ce sont 240 000 emplois, c'est un avantage considérable pour notre industrie et pour nos compatriotes qui se chauffent à l'électricité ou qui ont besoin de l'électricité." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Monsieur Hollande propose de revenir de 75 à 50 % de la production nucléaire, c'est-à-dire de fermer 24 réacteurs nucléaires." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Enfin, le nucléaire ne nous empêche pas de développer les énergies renouvelables." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il explique qu'il faut huit mille éoliennes pour remplacer Fessenheim, et que la france a besoin des deux." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Depuis que je suis président de la République, nous sommes passés de 10,5 % d'énergies renouvelables dans notre paquet énergétique à 13 %." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Les deux ensemble, parce que nous n'avons pas de pétrole, parce que nous n'avons pas de gaz et parce que nous n'avons pas d'énergies fossiles." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Et deuxièmement, fermer Fessenheim, ce sont 8 000 éoliennes en Alsace pour remplacer Fessenheim, il ne nous faut pas le nucléaire ou le renouvelable, il nous faut le nucléaire et le renouvelable." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande répond en expliquant que la France dépend trop du pétrole et du nucléaire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Nous avons en France une double dépendance : une dépendance à l'égard du pétrole, nous en avons parlé, et une dépendance du nucléaire, qui se situe à un niveau très élevé." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande souhaite baisser de 75% a 50% l'utilisation du nucléaire dans la part énergétique française, et explique qu'il souhaite fermer Fessenheim qui est la centrale la plus vieille de france, et qui est construite sur une zone sismique." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "J'ai donc considéré que nous devions avoir un objectif de long terme, c'est-à-dire garder le nucléaire comme source principale de production de l'électricité mais réduire sa part à mesure que les énergies renouvelables allaient être stimulées et relevées : 50 % de production d'électricité de source nucléaire à l'horizon 2025." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande souhaite améliorer la part d'énergie renouvelable." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Je ferai donc l'effort pour que les énergies renouvelables soient considérablement développées." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande explique que l'argent à dépenser pour rénover les vieilles centrales est mieux utiliser pour les énergies renouvelables, mais qu'il continuera le chantier de l'EPR." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Vous dites que vous avez favorisé le solaire, c'est faux puisqu'il y a eu l'arrêt de tout ce qui était incitation au photovoltaïque et notamment les prix de rachat." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Moi, je ne suis candidat que pour les cinq prochaines années : une seule centrale fermera, Fessenheim." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Par ailleurs, vous savez que j'ai accepté, et ce n'était pas facile, j'ai accepté de prolonger le chantier de l'EPR ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique que si les centrales sont dangereuse, ils faut les fermer, ce à quoi François Hollande répond qu'il ne souhaite fermer Fessenheim que car c'est la centrale la plus ancienne, et que la rénover coûterait trop cher" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Je ne comprends pas : soit le nucléaire est dangereux, soit il ne l'est pas." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Si le nucléaire est dangereux, il faut le fermer." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Je veux la fermer pour deux raisons : la première est que c'est la centrale la plus ancienne." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Vous avez affaibli considérablement Areva, et donc il nous faudra remettre un certain nombre de moyens dans Areva pour que nous ayons à la fois du nucléaire, plus sûr encore ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique que le nucléaire français est reconnu comme le plus sûr du monde, et qu'il faut écouter les autorités sur la question" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Nous avons le nucléaire le plus sûr du monde, reconnu comme tel." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "C'est extrêmement important d'en terminer par là. 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Emmanuel Macron ne souhaite pas changer les cotisations ou l'âge de départ, il souhaite mettre en place un régime unique.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Le Pen et Macron discutent de la question des retraites. Le Pen est favorable à la retraite à soixante ans pour ceux ayant cotisé quarante ans. Elle pense qu’on ne peut demander davantage de sacrifices aux Français. Elle fustige alors son adversaire qui tenterait de culpabiliser les citoyens en toutes circonstances, en particulier les sans-emplois avec ses mesures visant à limiter l’indemnisation du chômage. Macron trouve le propos de Le Pen ridicule et ironise sur sa diatribe, estimant qu’elle prend les Français pour des imbéciles. Le Pen continue en expliquant qu’une baisse du chômage de trois points suffirait amplement à financer le système ; Il s’agit donc pour elle de lutter contre l’ultralibéralisme défendu par son adversaire en redynamisant le tissu économique du pays. Elle termine en critiquant le régime de retraite unique. Macron trouve ces propos mensongers. A son avis, la réforme de Le Pen coûterait trente milliards ; on ne pourrait la financer. Il estime par ailleurs que le nombre de régimes est trop élevé (37 différents), ce qui rend illisible le système pour les Français. Pour ce quinquennat, Macron ne veut changer ni l’âge de départ, ni le niveau de cotisation. Ensuite, le système pourra être ajusté chaque année de manière responsable pour que le régime par répartition soit en permanence financé. Globalement, Macron appelle à plus de flexibilité pour les retraites, là où Marine défend le système classique de retraite à soixante ans, financé par la croissance. ", "Extractive_1": "P2 : Je vais vous demander de répondre particulièrement et très clairement à une question : à quel âge les Français doivent-ils partir à la retraite ? MLP : Soixante ans avec quarante annuités donc soixante ans s’’ils ont quarante annuités, voilà. MLP : Voilà donc si le régime de retraite aujourd’'hui est en grande difficulté ce n’’est pas de la faute des Français, c’’est de votre faute. MLP : C’’est celui qui a été au pouvoir depuis des années et des années, qui a mis en place un modèle économique, qui a entraîné un chômage de masse car le seul moyen et un très bon moyen de sauver le système de retraite c’’est de retrouver la voie de l’’emploi. MLP : La retraite à soixante ans avec quarante annuités c’’est dix-sept milliards de coût, baisser le chômage de trois points c’’est vingt-cinq milliards de recettes pour l’’État. MLP : Sauf que ça vous avez été incapable de le faire parce qu’’encore une fois le modèle économique soumis à la mondialisation sauvage, l’’ouverture totale des frontières, la concurrence de tous contre tous, et bien ça, ça entraine le chômage de masse que nous vivons aujourd’hui. EM : Alors d’’abord, Mme Le Pen propose de partir à soixante ans, donc elle proposait naguère qu’’on puisse le faire dès son élection, maintenant elle a reporté la chose, ça coûte trente milliards. EM : Les retraites, moi je propose de garder un système par répartition. EM : Ce sont les actifs qui payent les retraites des retraités donc quand on fait une mesure comme Mme Le Pen, soit on va augmenter les cotisations, soit on va baisser les pensions. EM : Et, dans toutes les hypothèses qu’’il y a, évidemment que la baisse du chômage est prise en compte, mais vous n’’avez pas expliqué comment la baisse du chômage est prise en compte. MLP : Non mais le régime unique c’’est ça, c’’était déjà la disparition des complémentaires. EM : Non, c’’était déjà un régime, sur la base, qu’’il soit le même pour tout le monde. EM : Donc je ne change pas, pour le quinquennat à venir, l'âge de départ, je ne change pas le niveau de cotisation, je ne change rien. ", - "Extractive_2": "P2 : Je vais vous demander de répondre particulièrement et très clairement à une question : à quel âge les Français doivent-ils partir à la retraite ? MLP : Soixante ans avec quarante annuités donc soixante ans s’’ils ont quarante annuités, voilà. MLP : Parce que l’’idée qu’’on demande toujours des sacrifices aux Français en toutes circonstances, en leur expliquant et en les culpabilisant, c’’est votre grande spécialité. MLP : Et c’’est la raison pour laquelle vous voulez supprimer, en réalité limiter l’’indemnisation du chômage. EM : Vous avez raison, vous avez totalement raison mais ils ont le droit qu’’on ne les prenne pas pour des imbéciles non plus. MLP : La retraite à soixante ans avec quarante annuités c’’est dix-sept milliards de coût, baisser le chômage de trois points c’’est vingt-cinq milliards de recettes pour l’’État. MLP : Sauf que ça vous avez été incapable de le faire parce qu’’encore une fois le modèle économique soumis à la mondialisation sauvage, l’’ouverture totale des frontières, la concurrence de tous contre tous, et bien ça, ça entraine le chômage de masse que nous vivons aujourd’hui. MLP : Ainsi, avec notre tissu économique TPE/PME, retrouver la voie de l’’emploi, faire baisser le chômage et sauver ce système de retraite par répartition auquel nous sommes si attachés. MLP : Votre proposition je la connais, elle consiste à faire un régime unique. EM : Ça coûte trente milliards, c’’est infinançable. EM : Donc moi je le dis simplement la réforme des retraites de Mme Le Pen c’’est ou l’’augmentation des cotisations ou la baisse des pensions. EM : Il y a trente-sept régimes de base, qui sont différents. EM : Un artisan, un commerçant, il ne comprend plus. EM : Donc je ne change pas, pour le quinquennat à venir, l'âge de départ, je ne change pas le niveau de cotisation, je ne change rien. EM : Je mets en place un système qui prendra progressivement en charge tous les droits qui sont maintenus et chacun ensuite cotisera une nouvelle année dans le système et le système aura un pilotage qui sera pris chaque année où on décide de manière responsable. EM : Donc sur la retraite on reste sur un système de répartition qui est plus juste et plus transparent et qui est, lui, financé contrairement aux autres." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P2 : Je vais vous demander de répondre particulièrement et très clairement à une question : à quel âge les Français doivent-ils partir à la retraite ? MLP : Soixante ans avec quarante annuités donc soixante ans s’’ils ont quarante annuités, voilà. MLP : Parce que l’’idée qu’’on demande toujours des sacrifices aux Français en toutes circonstances, en leur expliquant et en les culpabilisant, c’’est votre grande spécialité. MLP : Et c’’est la raison pour laquelle vous voulez supprimer, en réalité limiter l’’indemnisation du chômage. EM : Vous avez raison, vous avez totalement raison mais ils ont le droit qu’’on ne les prenne pas pour des imbéciles non plus. MLP : La retraite à soixante ans avec quarante annuités c’’est dix-sept milliards de coût, baisser le chômage de trois points c’’est vingt-cinq milliards de recettes pour l’’État. MLP : Sauf que ça vous avez été incapable de le faire parce qu’’encore une fois le modèle économique soumis à la mondialisation sauvage, l’’ouverture totale des frontières, la concurrence de tous contre tous, et bien ça, ça entraine le chômage de masse que nous vivons aujourd’hui. MLP : Ainsi, avec notre tissu économique TPE/PME, retrouver la voie de l’’emploi, faire baisser le chômage et sauver ce système de retraite par répartition auquel nous sommes si attachés. MLP : Votre proposition je la connais, elle consiste à faire un régime unique. EM : Ça coûte trente milliards, c’’est infinançable. EM : Donc moi je le dis simplement la réforme des retraites de Mme Le Pen c’’est ou l’’augmentation des cotisations ou la baisse des pensions. EM : Il y a trente-sept régimes de base, qui sont différents. EM : Un artisan, un commerçant, il ne comprend plus. EM : Donc je ne change pas, pour le quinquennat à venir, l'âge de départ, je ne change pas le niveau de cotisation, je ne change rien. EM : Je mets en place un système qui prendra progressivement en charge tous les droits qui sont maintenus et chacun ensuite cotisera une nouvelle année dans le système et le système aura un pilotage qui sera pris chaque année où on décide de manière responsable. EM : Donc sur la retraite on reste sur un système de répartition qui est plus juste et plus transparent et qui est, lui, financé contrairement aux autres.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron et Marine Le Pen débattent de la question des retraites en France." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Je vais vous demander de répondre particulièrement et très clairement à une question : à quel âge les Français doivent-ils partir à la retraite ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le Pen souhaite mettre en place le départ à la retraite à soixante ans avec quarante annuités, et accuse Emmanuel Macron d'être la raison pour laquelle le régime des retraite est en grande difficulté, car il a entraîné un chômage de masse." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Soixante ans avec quarante annuités donc soixante ans s’’ils ont quarante annuités, voilà." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Voilà donc si le régime de retraite aujourd’'hui est en grande difficulté ce n’’est pas de la faute des Français, c’’est de votre faute." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen explique que sa réforme coûte 17 milliards et que la baisse du chômage de trois points en rapporte 25." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "C’’est celui qui a été au pouvoir depuis des années et des années, qui a mis en place un modèle économique, qui a entraîné un chômage de masse car le seul moyen et un très bon moyen de sauver le système de retraite c’’est de retrouver la voie de l’’emploi." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "La retraite à soixante ans avec quarante annuités c’’est dix-sept milliards de coût, baisser le chômage de trois points c’’est vingt-cinq milliards de recettes pour l’’État." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Sauf que ça vous avez été incapable de le faire parce qu’’encore une fois le modèle économique soumis à la mondialisation sauvage, l’’ouverture totale des frontières, la concurrence de tous contre tous, et bien ça, ça entraine le chômage de masse que nous vivons aujourd’hui." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron accuse Marine Le Pen d'avoir changé le calendrier de sa réforme." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Alors d’’abord, Mme Le Pen propose de partir à soixante ans, donc elle proposait naguère qu’’on puisse le faire dès son élection, maintenant elle a reporté la chose, ça coûte trente milliards." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron souhaite garder un système par répartition, sans changer l'âge de départ ou le niveau de cotisations, mais en créant un régime unique." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Les retraites, moi je propose de garder un système par répartition." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Ce sont les actifs qui payent les retraites des retraités donc quand on fait une mesure comme Mme Le Pen, soit on va augmenter les cotisations, soit on va baisser les pensions." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Et, dans toutes les hypothèses qu’’il y a, évidemment que la baisse du chômage est prise en compte, mais vous n’’avez pas expliqué comment la baisse du chômage est prise en compte." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Non mais le régime unique c’’est ça, c’’était déjà la disparition des complémentaires." + } + ] + } +] +} diff --git a/test/Macron_Lepen_1--Partie_2_1_Immigration.json b/test/Macron_Lepen_1--Partie_2_1_Immigration.json index e9f13ff54e98b8a492a2a81d1da800de392740d8..cfd28fdee43178215f671679867586b79f71ef49 100644 --- a/test/Macron_Lepen_1--Partie_2_1_Immigration.json +++ b/test/Macron_Lepen_1--Partie_2_1_Immigration.json @@ -5,5 +5,207 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Marine Le pen et Emmanuel Macron débattent de leur mesures pour combattre le terrorisme. Marine le pen propose d'expulser tous les fichés S qui ont un lien avec l'islamisme, ainsi que la déchéance de nationalité et le renvoie dans le pays d'origine des déchus. Elle propose aussi d'attaquer le problème à la source avec la fermeture des mosquées salafiste et la création de 40 000 places de prison. Emmanuel Macron débat de l'utilité de la déchéance de la nationalité pour des gens radicalisés qui se suicident pour leurs idées. Il propose une étude chirurgicale des fichés S qu'il souhaite laisser sur le territoire pour la pluspart afin d'aider les services de renseignement, la création de 15 000 place de prison, ainsi que la création d'une taskforce auprès du président qui travaille en ligne et sur place pour endiguer le terrorisme. Pour finir, Marine le pen attaque Emmanuel Macron pour ses soutiens de l'UOIF, soutien qu'il dénigre.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Macron et Le Pen discutent de la question du terrorisme en France. Selon Le Pen, son adversaire refuse de mener la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme islamique. Elle appelle de son côté à expulser tous les étrangers ayant des lien avec le terrorisme du territoire français ; pour les binationaux, elle est en faveur de la déchéance de nationalité. Or, Macron estime ces mesures inutiles dans la mesure où cela ne ralentira pas les attentas suicides. Le Pen le trouve trop attentiste ; elle désire la fermeture des mosquées salafistes, l’expulsion des prédicateurs radicaux et critique fermement l’UOIF (Union des organisations islamiques de France). Elle trouve Macron particulièrement complaisant avec ces derniers, doutant ainsi de sa fermeté. Le Pen critique également le financement des mosquées par des pays étrangers (Quatar, Arabie Saoudite). Enfin, elle souhaite combattre le laxisme judiciaire pour mettre fin à l’insécurité sur tout le territoire ; elle ouvrira ainsi quarante mille places de prison. Dans un second temps, c’est au tour de Macron de déployer son programme sur la question. Il veut renforcer les moyens de la police, ainsi que ceux du renseignement. S’il est d’accord pour durcir les privations de liberté à l’égard des fichés S, il trouve les propositions de Le Pen trop générales et donc inefficaces. Il souhaite donc déployer des mesures ciblées en renforçant la surveillance en ligne et en augmentant la présence du renseignement sur la totalité du territoire national. Pour cela, il établira une force spéciale pour coordonner la surveillance nationale. Macron critique ensuite la fermeture des frontières proposée par Le Pen ; il ironise en lui expliquant que Schengen, qu’elle déteste, le fait déjà, sans résultat. Le Pen répond en proposant le recrutement de douaniers supplémentaires. Sur l’UOIF, Macron se dit favorable à une interdiction si leurs activités sont illégales. Selon lui, c’est le RN qui serait complaisant avec cette organisation. Le Pen lui rétorque qu’il a accepté leur soutien. Elle mentionne alors les propos homophobes et antisémites de plusieurs invités de l’UOIF. Macron répond sur le ton de la plaisanterie, feignant la surprise de la voir compatissante avec les minorités juives et homosexuelles. Redevenant sérieux, il affirme ne pas soutenir l’UOIF.", "Extractive_1": "P1 : Très bien, à propos de sécurité, terroriste, c’’est quand même un sujet qui préoccupe énormément les Français. P1 : Nous vivons encore aujourd’’hui sous le régime de l’’État d’’urgence, je voulais savoir qu’’elles sont vos propositions Marine Le Pen, dans le contexte actuel. MLP : C’'est à dire que la sécurité physique de nos compatriotes et la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme Islamiste, vous ne voulez pas la mener, vous ne voulez pas la mener, Monsieur Macron, moi je sais pourquoi. MLP : Il faut que l’’on expulse tout de suite les fichés S étrangers qui sont sur notre territoire. MLP : Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale. MLP : Et, déchus de leur nationalité ils seront également renvoyés dans leur pays. EM : Non la déchéance, qui est un débat qui a déjà eu lieu, le président de la République a voulu le faire, ça ne règle rien au sujet. EM : Simplement quelqu’’un qui est dans cette disposition d’’esprit, la déchéance de nationalité brandie par Mme Le Pen vous pensez que ça le fait trembler ? MLP : Voilà, déjà tous ceux-là ils ne sont plus sur le territoire et donc nos policiers et gendarmes peuvent continuer à surveiller un nombre qui soit limité de personne. MLP : Le lendemain de l’’attentat, vous avez dit, je ne vais pas inventer, quand même, un programme dans la nuit contre le terrorisme, c'est-à-dire que vous vous présentez à l'’élection présidentielle et vous n’’avez même pas un programme constitué, sérieux, cohérent. MLP : Je pense qu’’il faut s’’attaquer à la racine du mal, la racine du mal c’'est le développement exponentiel du fondamentaliste islamiste sur notre territoire. MLP : Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF. MLP : Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. Macron connaît bien, n’’est-ce pas ? MLP : Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes. MLP : Il faut créer, non pas quinze mille, mais quarante mille places de prisons, Monsieur Macron. MLP : Puis pour libérer un nombre de places tout de suite il faut passer des accords bilatéraux avec les pays d’’où sont issus les étrangers qui sont incarcérés dans notre pays, pour qu’’ils aillent faire leur peine dans leur pays d’’origine. EM : Le terrorisme, et la menace terroriste, c’’est la priorité des prochaines années, la priorité. EM : Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent. EM : Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes. EM : Mais là tous les professionnels vous le disent, ce sont des fichiers de renseignement, si vous croisez un djihadiste vous pouvez être fiché S, donc tous les mettre en prison ou tous les mettre hors des frontières n’’aurait pas de sens. EM : Donc la clef c’’est d’’améliorer le renseignement, de le renforcer. EM : Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler. EM : Je veux reconstituer les forces de renseignement, le renseignement territorial a été démantelé, il faut aller beaucoup plus loin sur le territoire. EM : Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet. EM : Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles. EM : Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien. EM : C’’est le renseignement et c’’est la coopération entre les différents États, c’’est pour cela que nous avons besoin d’’une plus grande coopération entre les États membres de l’’Union européenne. MLP : On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports. EM : Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire.", - "Extractive_2": "MLP : C’'est à dire que la sécurité physique de nos compatriotes et la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme Islamiste, vous ne voulez pas la mener, vous ne voulez pas la mener, Monsieur Macron, moi je sais pourquoi. MLP : Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale. MLP : Et, déchus de leur nationalité ils seront également renvoyés dans leur pays. EM : Quelqu’’un qui se fait sauter, puisqu’’aujourd'’hui les terroristes que nous devons combattre et que j’’éradiquerai ce sont des gens qui se suicident dans les attentats. MLP : Donc vous attendez l’’attentat vous ? EM : Faut aller beaucoup plus au cœoeur, beaucoup plus au fond, être beaucoup plus concret. MLP : Donc déchéance de nationalité, expulsion immédiate. MLP : Parce qu’’arriver, quand même, à laisser sur le territoire, Monsieur Macron, onze milles fichés S pour fondamentalisme islamiste…, Onze mille ! MLP : Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF. L'UOIF c’’est l’’Union des Organisations Islamiques de France. MLP : Donc tous les gens qu’’ils ont reçus dans leurs congrès et qui tiennent des propos qui sont de véritables appels au meurtre, n’ont pas l’’air de vous déranger. MLP : Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. Macron connaît bien, n’’est-ce pas ? MLP : Le Qatar, l’’Arabie saoudite. MLP : Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes. MLP : Il faut créer, non pas quinze mille, mais quarante mille places de prisons, Monsieur Macron. EM : Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent. EM : Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes. EM : Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler. EM : Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet. EM : Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles. EM : Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien. EM : D’’ailleurs, j’’ai une nouvelle pour vous, depuis novembre 2015, Schengen le permet, nous avons rétabli des contrôles aux frontières pour lutter contre les terroristes. MLP : On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports. EM : Et moi j’’ai toujours pris mes responsabilités contrairement à Mme Le Pen qui, elle, fait de la lutte contre le terrorisme sur les plateaux mais qui est payée par le contribuable pour être députée européenne. EM : Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire. EM : Et, à ma connaissance, le dernier parti politique qui a eu maille à partir avec eux et qui les a fait participer à des colloques, c’’est le Front National avec M. Aliot. MLP : Bah si, ils vous soutiennent et vous avez dit que vous acceptiez ce soutien. EM : Demain, moi si je suis élu président de la République, j'interdirai, je démantèlerai, de manière impitoyable toutes les associations. MLP : Non mais pour l’’instant vous acceptez leur soutien comme candidat. MLP : Alors Ratib Nabulsi du congrès de l'’UOIF du nord en 2016 dit L’’homosexualité conduit à la destruction de l’’homosexuel c'’est pour cette raison, mes chers frères, que le châtiment de l’’homosexualité est la peine de mort. MLP : M. Hassan Iquioussen, fondateur des Jeunes Musulmans de France, intervenant au congrès de l’’UOIF de 2017, donc vous voyez je ne suis même pas retournée très loin, a qualifié les Juifs d’’avares et d’’usuriers ou d’’être le top de la trahison et de la félonie dans une conférence révélée par le journal de l’’Humanité. EM : Madame Le Pen, d’’abord ce débat a un mérite formidable, c’’est de pouvoir vous entendre tenir des propos de compassion avec les Homosexuels et les Juifs de ce pays. EM : Ne mentez pas, je ne soutiens pas l’’UOIF. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "MLP : C’'est à dire que la sécurité physique de nos compatriotes et la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme Islamiste, vous ne voulez pas la mener, vous ne voulez pas la mener, Monsieur Macron, moi je sais pourquoi. MLP : Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale. MLP : Et, déchus de leur nationalité ils seront également renvoyés dans leur pays. EM : Quelqu’’un qui se fait sauter, puisqu’’aujourd'’hui les terroristes que nous devons combattre et que j’’éradiquerai ce sont des gens qui se suicident dans les attentats. MLP : Donc vous attendez l’’attentat vous ? EM : Faut aller beaucoup plus au cœoeur, beaucoup plus au fond, être beaucoup plus concret. MLP : Donc déchéance de nationalité, expulsion immédiate. MLP : Parce qu’’arriver, quand même, à laisser sur le territoire, Monsieur Macron, onze milles fichés S pour fondamentalisme islamiste…, Onze mille ! MLP : Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF. L'UOIF c’’est l’’Union des Organisations Islamiques de France. MLP : Donc tous les gens qu’’ils ont reçus dans leurs congrès et qui tiennent des propos qui sont de véritables appels au meurtre, n’ont pas l’’air de vous déranger. MLP : Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. Macron connaît bien, n’’est-ce pas ? MLP : Le Qatar, l’’Arabie saoudite. MLP : Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes. MLP : Il faut créer, non pas quinze mille, mais quarante mille places de prisons, Monsieur Macron. EM : Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent. EM : Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes. EM : Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler. EM : Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet. EM : Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles. EM : Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien. EM : D’’ailleurs, j’’ai une nouvelle pour vous, depuis novembre 2015, Schengen le permet, nous avons rétabli des contrôles aux frontières pour lutter contre les terroristes. MLP : On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports. EM : Et moi j’’ai toujours pris mes responsabilités contrairement à Mme Le Pen qui, elle, fait de la lutte contre le terrorisme sur les plateaux mais qui est payée par le contribuable pour être députée européenne. EM : Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire. EM : Et, à ma connaissance, le dernier parti politique qui a eu maille à partir avec eux et qui les a fait participer à des colloques, c’’est le Front National avec M. Aliot. MLP : Bah si, ils vous soutiennent et vous avez dit que vous acceptiez ce soutien. EM : Demain, moi si je suis élu président de la République, j'interdirai, je démantèlerai, de manière impitoyable toutes les associations. MLP : Non mais pour l’’instant vous acceptez leur soutien comme candidat. MLP : Alors Ratib Nabulsi du congrès de l'’UOIF du nord en 2016 dit L’’homosexualité conduit à la destruction de l’’homosexuel c'’est pour cette raison, mes chers frères, que le châtiment de l’’homosexualité est la peine de mort. MLP : M. Hassan Iquioussen, fondateur des Jeunes Musulmans de France, intervenant au congrès de l’’UOIF de 2017, donc vous voyez je ne suis même pas retournée très loin, a qualifié les Juifs d’’avares et d’’usuriers ou d’’être le top de la trahison et de la félonie dans une conférence révélée par le journal de l’’Humanité. EM : Madame Le Pen, d’’abord ce débat a un mérite formidable, c’’est de pouvoir vous entendre tenir des propos de compassion avec les Homosexuels et les Juifs de ce pays. EM : Ne mentez pas, je ne soutiens pas l’’UOIF. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Marine Le pen et Emmanuel Macron débattent de leur mesures pour combattre le terrorisme et l'immigration." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Très bien, à propos de sécurité, terroriste, c’’est quand même un sujet qui préoccupe énormément les Français." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen explique vouloir combattre le terrorisme et le fondamentalisme islamiste en expulsant tous les fichés S étrangers et en déchéant leur nationalité et en les renvoyants dans leur pays d'origine." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Nous vivons encore aujourd’’hui sous le régime de l’’État d’’urgence, je voulais savoir qu’’elles sont vos propositions Marine Le Pen, dans le contexte actuel." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "C’'est à dire que la sécurité physique de nos compatriotes et la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme Islamiste, vous ne voulez pas la mener, vous ne voulez pas la mener, Monsieur Macron, moi je sais pourquoi." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Il faut que l’’on expulse tout de suite les fichés S étrangers qui sont sur notre territoire." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et, déchus de leur nationalité ils seront également renvoyés dans leur pays." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique que la déchéance de la nationalité ne vas pas empêcher le terrorisme." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Non la déchéance, qui est un débat qui a déjà eu lieu, le président de la République a voulu le faire, ça ne règle rien au sujet." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Simplement quelqu’’un qui est dans cette disposition d’’esprit, la déchéance de nationalité brandie par Mme Le Pen vous pensez que ça le fait trembler ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen justifie que si ils sont bannis du territoire, les policiers auront plus de ressources pour surveiller un nombre limité de personnes, et explique qu'Emmanuel Macron n'a pas de programmes contre l'immigration." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Voilà, déjà tous ceux-là ils ne sont plus sur le territoire et donc nos policiers et gendarmes peuvent continuer à surveiller un nombre qui soit limité de personne." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Le lendemain de l’’attentat, vous avez dit, je ne vais pas inventer, quand même, un programme dans la nuit contre le terrorisme, c'est-à-dire que vous vous présentez à l'’élection présidentielle et vous n’’avez même pas un programme constitué, sérieux, cohérent." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Je pense qu’’il faut s’’attaquer à la racine du mal, la racine du mal c’'est le développement exponentiel du fondamentaliste islamiste sur notre territoire." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen souhaite fermer les mosquées salafistes, arrêter les financements de l'étrangers, et améliorer le système judiciaire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. 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+ "text": "Marine le pen explique qu'elle mettra des douaniers aux frontières qui combattront le terrorisme." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron finit en expliquant que si l'UOIF mène des activités illégales, il l'interdir" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire" + } + ] + } +] +} diff --git a/test/Macron_Lepen_1--Partie_3_Europe.json b/test/Macron_Lepen_1--Partie_3_Europe.json index 5ab8e129b3216b46584ae6f39031a92ea00de387..bdc7e04c2dcde376cd5e3d76dcce669c167b8129 100644 --- a/test/Macron_Lepen_1--Partie_3_Europe.json +++ b/test/Macron_Lepen_1--Partie_3_Europe.json @@ -5,5 +5,266 @@ "Abstractive_2": "Lors de ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de leur vision de l'Europe. Marine Le Pen propose de remplacer l'Union européenne par l'alliance européenne des nations libres et souveraines. Dans ce cadre, les pays auront le contrôle de leurs frontières, leur monnaie et leurs lois. La France regagnera sa souveraineté économique, permettant des politiques économiques patriotiques telles que le protectionnisme intelligent qui empêchera le dumping social, environnemental et sanitaire. Marine Le Pen souhaite organiser un référendum constitutionnel en septembre, associé à une réduction des charges et des impôts, la défiscalisation des heures supplémentaires et l'augmentation des petites retraites. Elle souhaite également réviser la directive relative au travailleur détaché. Marine Le Pen accuse Emmanuel Macron de soutenir les accords CETA et TAFTA, qui ont des conséquences néfastes pour l'agriculture, l'élevage, l'industrie et la santé. Emmanuel Macron s'oppose au plan de Marine Le Pen, appelant à un euro fort et à une politique européenne qui défend les intérêts français. Il accuse Marine Le Pen d'avoir un plan nuisible pour le pouvoir d'achat et la compétitivité, suggérant que rester dans l'euro est crucial pour protéger l'économie française de la déstabilisation monétaire et protéger l'épargne française. Emmanuel Macron cherche à modifier la politique relative au travailleur détaché en établissant une rémunération égale pour un travail égal dans un pays. Il souhaite également un marché de l'UE réservé à au moins 50% d'entreprises européennes, des travailleurs détachés mieux contrôlés et des investissements européens. Marine Le Pen met en garde contre la possibilité de défaillances bancaires entraînant des déductions sur les comptes bancaires des épargnants. Emmanuel Macron réfute les affirmations de Marine Le Pen concernant le protectionnisme, l'isolationnisme et le nationalisme, prônant plutôt une Europe unie.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Le Pen et Macron discutent de la question européenne. Le Pen souhaite une union de nations libres et indépendantes. Chaque pays maîtrisera ainsi ses frontières et sa monnaie ; il sera possible avec ces instruments de combattre le chômage de masse, et d’instaurer du protectionnisme économique pour lutter contre le dumping social et environnemental. Sur la méthode, Le Pen propose un premier référendum pour inverser la hiérarchie des normes ; puis un second pour inviter les Français à se prononcer sur le résultat de sa négociation avec les autres chefs d’État, laquelle vise à fonder l’union des nations qu’elle défend. Elle entend notamment grâce à ces négociations transformer l’euro en union commune. Les banques centrales et les grandes entreprises pourront donc payer en euro ; ce sera en somme un retour au SME, le système monétaire européen de 1993 à 2002. Toutefois Macron explique que ce système ne permettait en réalité pas aux entreprises de payer de la sorte. La monnaie commune n’était qu’une unité de référence. Le Pen pense alors que son adversaire agite des peurs irrationnelles, comme pour le Brexit. Cependant, selon Macron, le Brexit ne peut être comparable à la sortie de l’euro de la France dans la mesure où la Grande-Bretagne n’était pas dans la zone euro ; le problème est donc différent. Toutefois, pour Le Pen, la sortie de l’UE de la Grande-Bretagne est un exemple révélateur : Macron promettait une catastrophe économique avec récession et chômage, or c’est l’inverse qui se passe. Macron refuse le projet de Le Pen, qu’il juge dangereux. Il faut au contraire un euro fort avec un politique européenne au sein de laquelle il faut défendre les intérêt de la France. La sortie de l’euro rendrait les échanges difficiles et détruirait l’épargne des Français par la dévaluation. A terme, privée d’échanges avec ses partenaires, la France perdrait en compétitivité. Le Pen pense l’inverse, car l’Allemagne, par l’appréciation de sa monnaie, perdrait en compétitivité par rapport à la France. Macron rappelle que ce sera une perte de pouvoir d’achat et d’emplois ; la solution consiste à entreprendre des réformes. Il précise que lorsque l’euro n’existait, le chômage était plus élevé dans l’UE. Macron rejette ensuite le contrôle des capitaux et se dit favorable à changer la directive travailleurs détachés. Il souhaite également que les marchés européens soient réservés pour au moins 50 % à des entreprises européennes. Enfin, il veut soutenir une politique commerciale protectrice, appuyée par un euro fort et davantage d’investissements. Ce discours est tenu depuis trop longtemps pour être crédible, d’après Le Pen. C’est l’État stratège, selon elle, qui protégera les Français ; elle explique que si rien n’est fait, les banques pourraient ponctionner l’épargne des citoyens, comme à Chypre. Macron rappelle néanmoins que c’est la menace de la sortie de l’euro qui a entraîné la panique bancaire à Chypre et en Grèce. Il se place ensuite dans les pas de de Gaulle et Adenauer pour refonder l’Europe. Par opposition au nationalisme et à l’isolationnisme de Le Pen, Macron défend une Europe unie, forte et soudée ; or, cette vision s’appuie pour son adversaire sur un déséquilibre entre la France et l’Allemagne, lequel pourrait engendrer la guerre.", "Extractive_1": "P1 : On va parler d’’Europe avec Christophe, et d’’International et on croit comprendre qu’’entre vous deux c’’est un sujet important donc ça mérite d’’y passer, maintenant. P1 : Pouvez-vous chacun nous donner votre vision de l’’Europe de demain ? MLP : Oui bien entendu et bien l’’Union européenne aura laissé la place à l’’Alliance européenne des nations libres et souveraines. MLP : Ils maitriseront, par exemple, leurs frontières et pourront décider de qui rentre et qui ne rentre pas sur leur territoire. MLP : Ils auront la maîtrise de leur monnaie, pour pouvoir adapter cette monnaie à leur économie pour pouvoir éviter de se retrouver avec cette situation, que nous connaissons, de chômage de masse et de perte de compétitivité, que M. Macron essaie de résoudre en proposant soit de baisser les salaires, soit d’’effondrer le système d’’indemnisation chômage, c'est-à-dire en fait le système de protection sociale. MLP : Où, lorsque les représentants des Français, dans le cadre de la démocratie, voteront les lois, ces lois auront une autorité supérieure aux directives qui sont imposées par des commissaires, dont personne ne connaît le nom, dont personne ne connaît le visage et surtout que personne n’’a jamais choisis. MLP : Puis surtout nous retrouverons la souveraineté économique, c'est-à-dire la liberté de faire du patriotisme économique, de donner un avantage à nos entreprises françaises dans les marchés publics, de faire du protectionnisme intelligent, c'est-à-dire de mettre en place les écluses qui sont nécessaires pour que des productions ne viennent pas nous concurrencer en faisant du dumping sanitaire, du dumping social, du dumping environnemental. MLP : Puis nous aurons aussi la maîtrise de notre politique commerciale. MLP : Monsieur Macron, je sais que vous êtes pour le CETA, je sais que vous êtes pour le TAFTA, c'est-à-dire, en réalité, pour des accords de libre-échange qui nous sont imposés et qui ne sont pas décidés par nous, qui ont des conséquences très lourdes sur notre agriculture, sur nos éleveurs, mais aussi sur nos industries, mais surtout, des conséquences très lourdes en matière de santé, on n’’en a pas parlé tout à l’’heure, puisque les productions qui arrivent ainsi sur notre marché ne sont évidemment pas soumises aux mêmes normes de sécurité que celles qui sont imposées à nos industriels et à nos agriculteurs et qui ont pour vocation de protéger la santé de nos compatriotes. MLP : Faire parallèlement un référendum constitutionnel que je soumettrai aux Français. MLP : Le référendum constitutionnel sera en septembre, précisément en septembre, où j’’indiquerai que toute loi nouvelle a une autorité supérieure aux traités précédents européens. MLP : Puis parallèlement à cette négociation je mettrai en place les mesures que je peux mettre en place tout de suite sur le plan économique, la baisse des charges, la baisse des impôts, la défiscalisation des heures supplémentaires, l’’augmentation et la valorisation des petites retraites, etc. MLP : Je crois que, par exemple, c’’est quelque chose qu'on devrait mettre en oeœuvre pour arrêter tout de suite la directive détachement des travailleurs. MLP : Je ne sais pas, vous dites si on ne fait une Europe fédérale, totalement, c'est-à-dire avec un gouvernement de la zone européenne, c'est-à-dire avec la perte de notre souveraineté totale, avec l’’intégralité des clefs de la France, alors là, pour le coup, données dans tous les domaines à l’'Union européenne, le budget, l’’impôt européen,… alors l’’euro ne pourra pas survivre. EM : On sort ou pas de l’’euro, on revient au franc ou pas ? MLP : Il faut retrouver notre monnaie nationale. EM : Personne ne payera avec de l’’euro ? MLP : Les banques centrales payeront avec de l’’euro si elles le souhaitent, les grandes entreprises payeront avec l’’euro si elles le souhaitent. MLP : Mais c’’est une monnaie commune, c’’est un panier de monnaies, vous le savez encore une fois, ça a existé juste avant l’’euro. MLP : Sachant que l’’euro a eu des conséquences très lourdes sur le pouvoir d’’achat des Français, puisque sa mise en place a entraîné une augmentation spectaculaire des prix. EM : Mais c’’est fondamental parce qu’’une grande entreprise elle ne pourra pas payer en euros d’’un côté et payer ses salariés, de l’’autre, en francs. MLP : Vous avez dit aux Britanniques si jamais vous sortez de l’’Union européenne…, et ne parlons même pas de la monnaie, ils n’’étaient pas dans l’’euro, donc Si jamais vous sortez de l'’Union européenne, vous allez voir, ça va être dramatique, votre économie va s’’effondrer, vous allez rentrer en récession, le chômage va exploser et bien c’’est exactement l’’inverse qui s’’est déroulé. EM : Alors, moi je vais vous dire, je suis contre tout ce qu’’a dit Madame Le Pen. EM : Non mais ma vision de l’’Europe c’’est justement de construire un euro fort, de construire une politique européenne qui sera forte et dans laquelle nous défendrons les intérêts de la France EM : Vous dévaluez le nouveau franc de 20 à 30%. EM : Donc je dis que votre projet il est mortifère, sur le plan du pouvoir d’’achat, sur le plan de la compétitivité, et de notre capacité à être forts dans le monde. EM : Donc, au début des années 90, quand il y avait la vraie guerre des monnaies et que la France n’’était pas encore entrée dans une convergence, en particulier avec l’’Allemagne, il y avait plus de chômeurs qu'aujourd'’hui. EM : C’’est de rester dans l’’euro, parce qu’’il nous protège l’’euro, il évite une déstabilisation monétaire. EM : C’’est de protéger l’’épargne de nos concitoyens, parce que j’’y tiens et que, moi, je ne veux pas d’’un comportement de panique. EM : Et, moi je veux dans cette Europe, dès le début profondément changer la directive travailleur détaché. EM : Ce que je veux c’’est qu'aujourd’’hui, pour le même travail dans un pays, il y ait le même salaire, ça on peut le faire par une révision de la directive dès le début. EM : Donc, ce que je propose c’’est clair, c’’est cohérent, c’’est d’’avoir une Europe qui protège davantage, avec des marchés européens qui sont réservés à au moins 50% des entreprises européennes. EM : Un euro fort avec plus d’’investissements européens, parce que nous en avons besoin, avoir un vrai contrôle, un travail détaché qui est mieux contrôlé qu'aujourd’’hui, et enfin, c’’est d’’avoir une politique commerciale qui protège plus qu’’aujourd’’hui. MLP : Si l’’État stratège, que je mènerai, n’’est pas là pour taper du poing sur la table et pour empêcher la loi sur l’’union bancaire, qui en cas de défaillance bancaire ira piocher directement dans les comptes en banque des épargnants ainsi que dans leur assurance vie, c’’est d’’ailleurs ce qu’’ils ont fait à Chypre, si ce n’’est pas moi qui avec l’’État stratège dis Non, je protègerai l’’épargne des Français quel qu’’en soit le prix et quelle qu’’en soit la bagarre que je dois mener avec l’’Union européenne, alors les Français se feront ponctionner leur épargne. EM : La panique bancaire quand elle a eu lieu à Chypre, quand elle a eu lieu à Athènes, c’’était quoi, c’’était la menace de la sortie de l’’euro, justement. EM : Madame Le Pen, le protectionnisme, l'isolationnisme, le nationalisme, c'est votre projet.", - "Extractive_2": "P2 : Pouvez-vous chacun nous donner votre vision de l’’Europe de demain ? MLP : Oui bien entendu et bien l’’Union européenne aura laissé la place à l’’Alliance européenne des nations libres et souveraines. MLP : Ils maitriseront, par exemple, leurs frontières et pourront décider de qui rentre et qui ne rentre pas sur leur territoire. MLP : Ils auront la maîtrise de leur monnaie, pour pouvoir adapter cette monnaie à leur économie pour pouvoir éviter de se retrouver avec cette situation, que nous connaissons, de chômage de masse et de perte de compétitivité, que M. Macron essaie de résoudre en proposant soit de baisser les salaires, soit d’’effondrer le système d’’indemnisation chômage, c'est-à-dire en fait le système de protection sociale. MLP : Puis surtout nous retrouverons la souveraineté économique, c'est-à-dire la liberté de faire du patriotisme économique, de donner un avantage à nos entreprises françaises dans les marchés publics, de faire du protectionnisme intelligent, c'est-à-dire de mettre en place les écluses qui sont nécessaires pour que des productions ne viennent pas nous concurrencer en faisant du dumping sanitaire, du dumping social, du dumping environnemental. MLP : Donc je souhaite entrer en négociation pour faire naître cette alliance européenne, organiser une conférence des chefs d’’États et de Gouvernements, un petit peu sur le modèle de la conférence de Messine. MLP : Le référendum constitutionnel sera en septembre, précisément en septembre, où j’’indiquerai que toute loi nouvelle a une autorité supérieure aux traités précédents européens. MLP : Je me tournerai vers les Français et je leur livrerai l’’issue de la négociation, je leur dirai voilà ce que j’’ai réussi à obtenir, est-ce que vous considérez que c’’est suffisant ou est-ce que vous considérez que ça n’’est pas suffisant ? EM : D’’accord, donc on revient au franc, donc vous proposez bien de sortir de l’’euro ? MLP : Non, je vais renégocier pour que l’’euro on s’’en libère et on le transforme en monnaie commune. MLP : Les banques centrales payeront avec de l’’euro si elles le souhaitent, les grandes entreprises payeront avec l’’euro si elles le souhaitent. MLP : Vous le savez très bien il a fonctionné dans le cas du SME et honnêtement de 1993 à 2002 c’’était plutôt performant. EM : Mais c’’est fondamental parce qu’’une grande entreprise elle ne pourra pas payer en euros d’’un côté et payer ses salariés, de l’’autre, en francs. EM : L’’écu c’’était une monnaie de référence, personne ne payait en écu. MLP : Tiens, je vois revenir le projet peur, le projet peur que vous aviez développé au moment du Brexit. EM : Mais, Madame Le Pen, la Grande Bretagne elle n’’a jamais été dans l’’euro. MLP : Vous avez dit aux Britanniques si jamais vous sortez de l’’Union européenne…, et ne parlons même pas de la monnaie, ils n’’étaient pas dans l’’euro, donc Si jamais vous sortez de l'’Union européenne, vous allez voir, ça va être dramatique, votre économie va s’’effondrer, vous allez rentrer en récession, le chômage va exploser et bien c’’est exactement l’’inverse qui s’’est déroulé. EM : Moi je dis que c’’est un projet mortifère et que c’’est un projet dangereux et que votre bidouillage que vous nous avez fait dans le week-end avec M. Dupont-Aignan n’’a aucun sens. EM : Non mais ma vision de l’’Europe c’’est justement de construire un euro fort, de construire une politique européenne qui sera forte et dans laquelle nous défendrons les intérêts de la France. MLP : Chaque pays aura sa monnaie Monsieur Macron. EM : Celui qui fait des pommes et qui les vend aujourd’’hui en euros, qui a besoin de l’’euro comme monnaie commune, demain il ne l’’aura plus. EM : L’’épargnant qui nous écoute, le jour où vous faites cette sortie… parce que comment vous faites votre programme ? EM : Vous dévaluez le nouveau franc de 20 à 30%. EM : Même ce qui est fait en France a besoin du reste de l’’Europe. EM : Mais vous allez baisser leur compétitivité, nous sommes dans le monde. MLP : Attends, nous allons gagner de la compétitivité. MLP : Précisément parce que justement ça va s’’apprécier et que l’’Allemagne va en perdre, justement. EM : Mais je ne veux pas, pour nos concitoyens, qu’’ils perdent du pouvoir d’’achat, des emplois, de la compétitivité, par la sortie de l’’euro et c’’est ce que vous proposez. EM : Moi ce que je veux c’’est une France qui fait les réformes, qui prend ses responsabilités. EM : Donc, au début des années 90, quand il y avait la vraie guerre des monnaies et que la France n’’était pas encore entrée dans une convergence, en particulier avec l’’Allemagne, il y avait plus de chômeurs qu'aujourd'’hui. EM : Je ne veux pas du contrôle des capitaux ce sera la panique bancaire et le projet c’’est l’’affaiblissement de notre industrie. EM : Et, moi je veux dans cette Europe, dès le début profondément changer la directive travailleur détaché. EM : Donc, ce que je propose c’’est clair, c’’est cohérent, c’’est d’’avoir une Europe qui protège davantage, avec des marchés européens qui sont réservés à au moins 50% des entreprises européennes. EM : Un euro fort avec plus d’’investissements européens, parce que nous en avons besoin, avoir un vrai contrôle, un travail détaché qui est mieux contrôlé qu'aujourd’’hui, et enfin, c’’est d’’avoir une politique commerciale qui protège plus qu’’aujourd’’hui. MLP : Monsieur Macron, ça fait vingt-cinq ans que vous promettez l’’Europe sociale, vous et vos amis socialistes. MLP : Si l’’État stratège, que je mènerai, n’’est pas là pour taper du poing sur la table et pour empêcher la loi sur l’’union bancaire, qui en cas de défaillance bancaire ira piocher directement dans les comptes en banque des épargnants ainsi que dans leur assurance vie, c’’est d’’ailleurs ce qu’’ils ont fait à Chypre, si ce n’’est pas moi qui avec l’’État stratège dis Non, je protègerai l’’épargne des Français quel qu’’en soit le prix et quelle qu’’en soit la bagarre que je dois mener avec l’’Union européenne, alors les Français se feront ponctionner leur épargne. EM : La panique bancaire quand elle a eu lieu à Chypre, quand elle a eu lieu à Athènes, c’’était quoi, c’’était la menace de la sortie de l’’euro, justement. EM : Il y a eu des dirigeants visionnaires, le Général de Gaulle et le Chancelier Adenauer, ils ont su travailler ensemble, ils l’’ont fait le avec. MLP : Ils ne voulaient pas cette Europe-là. EM : Mais je ne rigole pas avec ça. Madame Le Pen, le protectionnisme, l'isolationnisme, le nationalisme, c'est votre projet. MLP : C’’est le déséquilibre entre les rapports entre l’’Allemagne et la France, qui sont en réalité les germes de la guerre. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P2 : Pouvez-vous chacun nous donner votre vision de l’’Europe de demain ? MLP : Oui bien entendu et bien l’’Union européenne aura laissé la place à l’’Alliance européenne des nations libres et souveraines. MLP : Ils maitriseront, par exemple, leurs frontières et pourront décider de qui rentre et qui ne rentre pas sur leur territoire. MLP : Ils auront la maîtrise de leur monnaie, pour pouvoir adapter cette monnaie à leur économie pour pouvoir éviter de se retrouver avec cette situation, que nous connaissons, de chômage de masse et de perte de compétitivité, que M. Macron essaie de résoudre en proposant soit de baisser les salaires, soit d’’effondrer le système d’’indemnisation chômage, c'est-à-dire en fait le système de protection sociale. MLP : Puis surtout nous retrouverons la souveraineté économique, c'est-à-dire la liberté de faire du patriotisme économique, de donner un avantage à nos entreprises françaises dans les marchés publics, de faire du protectionnisme intelligent, c'est-à-dire de mettre en place les écluses qui sont nécessaires pour que des productions ne viennent pas nous concurrencer en faisant du dumping sanitaire, du dumping social, du dumping environnemental. MLP : Donc je souhaite entrer en négociation pour faire naître cette alliance européenne, organiser une conférence des chefs d’’États et de Gouvernements, un petit peu sur le modèle de la conférence de Messine. MLP : Le référendum constitutionnel sera en septembre, précisément en septembre, où j’’indiquerai que toute loi nouvelle a une autorité supérieure aux traités précédents européens. MLP : Je me tournerai vers les Français et je leur livrerai l’’issue de la négociation, je leur dirai voilà ce que j’’ai réussi à obtenir, est-ce que vous considérez que c’’est suffisant ou est-ce que vous considérez que ça n’’est pas suffisant ? EM : D’’accord, donc on revient au franc, donc vous proposez bien de sortir de l’’euro ? MLP : Non, je vais renégocier pour que l’’euro on s’’en libère et on le transforme en monnaie commune. MLP : Les banques centrales payeront avec de l’’euro si elles le souhaitent, les grandes entreprises payeront avec l’’euro si elles le souhaitent. MLP : Vous le savez très bien il a fonctionné dans le cas du SME et honnêtement de 1993 à 2002 c’’était plutôt performant. EM : Mais c’’est fondamental parce qu’’une grande entreprise elle ne pourra pas payer en euros d’’un côté et payer ses salariés, de l’’autre, en francs. EM : L’’écu c’’était une monnaie de référence, personne ne payait en écu. MLP : Tiens, je vois revenir le projet peur, le projet peur que vous aviez développé au moment du Brexit. EM : Mais, Madame Le Pen, la Grande Bretagne elle n’’a jamais été dans l’’euro. MLP : Vous avez dit aux Britanniques si jamais vous sortez de l’’Union européenne…, et ne parlons même pas de la monnaie, ils n’’étaient pas dans l’’euro, donc Si jamais vous sortez de l'’Union européenne, vous allez voir, ça va être dramatique, votre économie va s’’effondrer, vous allez rentrer en récession, le chômage va exploser et bien c’’est exactement l’’inverse qui s’’est déroulé. EM : Moi je dis que c’’est un projet mortifère et que c’’est un projet dangereux et que votre bidouillage que vous nous avez fait dans le week-end avec M. Dupont-Aignan n’’a aucun sens. EM : Non mais ma vision de l’’Europe c’’est justement de construire un euro fort, de construire une politique européenne qui sera forte et dans laquelle nous défendrons les intérêts de la France. MLP : Chaque pays aura sa monnaie Monsieur Macron. EM : Celui qui fait des pommes et qui les vend aujourd’’hui en euros, qui a besoin de l’’euro comme monnaie commune, demain il ne l’’aura plus. EM : L’’épargnant qui nous écoute, le jour où vous faites cette sortie… parce que comment vous faites votre programme ? EM : Vous dévaluez le nouveau franc de 20 à 30%. EM : Même ce qui est fait en France a besoin du reste de l’’Europe. EM : Mais vous allez baisser leur compétitivité, nous sommes dans le monde. MLP : Attends, nous allons gagner de la compétitivité. MLP : Précisément parce que justement ça va s’’apprécier et que l’’Allemagne va en perdre, justement. EM : Mais je ne veux pas, pour nos concitoyens, qu’’ils perdent du pouvoir d’’achat, des emplois, de la compétitivité, par la sortie de l’’euro et c’’est ce que vous proposez. EM : Moi ce que je veux c’’est une France qui fait les réformes, qui prend ses responsabilités. EM : Donc, au début des années 90, quand il y avait la vraie guerre des monnaies et que la France n’’était pas encore entrée dans une convergence, en particulier avec l’’Allemagne, il y avait plus de chômeurs qu'aujourd'’hui. EM : Je ne veux pas du contrôle des capitaux ce sera la panique bancaire et le projet c’’est l’’affaiblissement de notre industrie. EM : Et, moi je veux dans cette Europe, dès le début profondément changer la directive travailleur détaché. EM : Donc, ce que je propose c’’est clair, c’’est cohérent, c’’est d’’avoir une Europe qui protège davantage, avec des marchés européens qui sont réservés à au moins 50% des entreprises européennes. EM : Un euro fort avec plus d’’investissements européens, parce que nous en avons besoin, avoir un vrai contrôle, un travail détaché qui est mieux contrôlé qu'aujourd’’hui, et enfin, c’’est d’’avoir une politique commerciale qui protège plus qu’’aujourd’’hui. MLP : Monsieur Macron, ça fait vingt-cinq ans que vous promettez l’’Europe sociale, vous et vos amis socialistes. MLP : Si l’’État stratège, que je mènerai, n’’est pas là pour taper du poing sur la table et pour empêcher la loi sur l’’union bancaire, qui en cas de défaillance bancaire ira piocher directement dans les comptes en banque des épargnants ainsi que dans leur assurance vie, c’’est d’’ailleurs ce qu’’ils ont fait à Chypre, si ce n’’est pas moi qui avec l’’État stratège dis Non, je protègerai l’’épargne des Français quel qu’’en soit le prix et quelle qu’’en soit la bagarre que je dois mener avec l’’Union européenne, alors les Français se feront ponctionner leur épargne. 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Macron essaie de résoudre en proposant soit de baisser les salaires, soit d’’effondrer le système d’’indemnisation chômage, c'est-à-dire en fait le système de protection sociale." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen explique que cela redonnera la maîtrise de la politique commerciale, en accusant Emmanuel Macron d'être pour le CETA et le TAFTA, qui ont des conséquences très lourdes sur l'agriculture, l'élevage, l'industrie, et la santé." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Où, lorsque les représentants des Français, dans le cadre de la démocratie, voteront les lois, ces lois auront une autorité supérieure aux directives qui sont imposées par des commissaires, dont personne ne connaît le nom, dont personne ne connaît le visage et surtout que personne n’’a jamais choisis." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Puis surtout nous retrouverons la souveraineté économique, c'est-à-dire la liberté de faire du patriotisme économique, de donner un avantage à nos entreprises françaises dans les marchés publics, de faire du protectionnisme intelligent, c'est-à-dire de mettre en place les écluses qui sont nécessaires pour que des productions ne viennent pas nous concurrencer en faisant du dumping sanitaire, du dumping social, du dumping environnemental." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Puis nous aurons aussi la maîtrise de notre politique commerciale." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Monsieur Macron, je sais que vous êtes pour le CETA, je sais que vous êtes pour le TAFTA, c'est-à-dire, en réalité, pour des accords de libre-échange qui nous sont imposés et qui ne sont pas décidés par nous, qui ont des conséquences très lourdes sur notre agriculture, sur nos éleveurs, mais aussi sur nos industries, mais surtout, des conséquences très lourdes en matière de santé, on n’’en a pas parlé tout à l’’heure, puisque les productions qui arrivent ainsi sur notre marché ne sont évidemment pas soumises aux mêmes normes de sécurité que celles qui sont imposées à nos industriels et à nos agriculteurs et qui ont pour vocation de protéger la santé de nos compatriotes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen souhaite faire un référendum constitutionnel en septembre, en mettant en parallèle en place la baisse des charges, des impôts, la défiscalisation des heures supplémentaires et l'augmentation des petites retraites." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Faire parallèlement un référendum constitutionnel que je soumettrai aux Français." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Le référendum constitutionnel sera en septembre, précisément en septembre, où j’’indiquerai que toute loi nouvelle a une autorité supérieure aux traités précédents européens." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Puis parallèlement à cette négociation je mettrai en place les mesures que je peux mettre en place tout de suite sur le plan économique, la baisse des charges, la baisse des impôts, la défiscalisation des heures supplémentaires, l’’augmentation et la valorisation des petites retraites, etc." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le Pen souhaite réviser la directive détachement des travailleurs." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Je crois que, par exemple, c’’est quelque chose qu'on devrait mettre en oeœuvre pour arrêter tout de suite la directive détachement des travailleurs." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen accuse Emmanuel Macron de vouloir un projet trop proche de l'europe." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Je ne sais pas, vous dites si on ne fait une Europe fédérale, totalement, c'est-à-dire avec un gouvernement de la zone européenne, c'est-à-dire avec la perte de notre souveraineté totale, avec l’’intégralité des clefs de la France, alors là, pour le coup, données dans tous les domaines à l’'Union européenne, le budget, l’’impôt européen,… alors l’’euro ne pourra pas survivre." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron demande à Marine Le Pen comment elle veut sortir de l'euro, et continuer de faire que les entreprises commercent en euros." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "On sort ou pas de l’’euro, on revient au franc ou pas ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen explique que cela a déjà été fait auparavant, et explique que les britanniques ont bien fait comme ça." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Il faut retrouver notre monnaie nationale." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Personne ne payera avec de l’’euro ?" + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Les banques centrales payeront avec de l’’euro si elles le souhaitent, les grandes entreprises payeront avec l’’euro si elles le souhaitent." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Mais c’’est une monnaie commune, c’’est un panier de monnaies, vous le savez encore une fois, ça a existé juste avant l’’euro." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Sachant que l’’euro a eu des conséquences très lourdes sur le pouvoir d’’achat des Français, puisque sa mise en place a entraîné une augmentation spectaculaire des prix." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron est contre le projet de Marine le Pen, il souhaite un euro fort et unepoolitique européenne qui défend les intérêts de la france." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Mais c’’est fondamental parce qu’’une grande entreprise elle ne pourra pas payer en euros d’’un côté et payer ses salariés, de l’’autre, en francs." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Vous avez dit aux Britanniques si jamais vous sortez de l’’Union européenne…, et ne parlons même pas de la monnaie, ils n’’étaient pas dans l’’euro, donc Si jamais vous sortez de l'’Union européenne, vous allez voir, ça va être dramatique, votre économie va s’’effondrer, vous allez rentrer en récession, le chômage va exploser et bien c’’est exactement l’’inverse qui s’’est déroulé." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Alors, moi je vais vous dire, je suis contre tout ce qu’’a dit Madame Le Pen." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Non mais ma vision de l’’Europe c’’est justement de construire un euro fort, de construire une politique européenne qui sera forte et dans laquelle nous défendrons les intérêts de la France" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron accuse Marine le pen de vouloir dévaluer le nouveau franc, et d'avoir un projet mortifère pour le pouvoir d'achat et la compétitivité." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Vous dévaluez le nouveau franc de 20 à 30%." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Donc je dis que votre projet il est mortifère, sur le plan du pouvoir d’’achat, sur le plan de la compétitivité, et de notre capacité à être forts dans le monde." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron rappelle que pendant la querre des monnaies, il y avait plus de chômeurs qu'aujourd'hui, et que rester dans l'euro, cc'est se protéger d'une déstabilisation monétaire ainsi que protéger l'épargne des français." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Donc, au début des années 90, quand il y avait la vraie guerre des monnaies et que la France n’’était pas encore entrée dans une convergence, en particulier avec l’’Allemagne, il y avait plus de chômeurs qu'aujourd'’hui." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "C’’est de rester dans l’’euro, parce qu’’il nous protège l’’euro, il évite une déstabilisation monétaire." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "C’’est de protéger l’’épargne de nos concitoyens, parce que j’’y tiens et que, moi, je ne veux pas d’’un comportement de panique." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron veut retravailler la politique du travailleur détaché, en mettant en place un même salaire pour un même travail dans un pays." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Et, moi je veux dans cette Europe, dès le début profondément changer la directive travailleur détaché." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron veut une europe avec un marché réservé à au moins 50% d'entreprises européennes, des investissements européens, et un travail détaché mieux contrôlé." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Donc, ce que je propose c’’est clair, c’’est cohérent, c’’est d’’avoir une Europe qui protège davantage, avec des marchés européens qui sont réservés à au moins 50% des entreprises européennes." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Un euro fort avec plus d’’investissements européens, parce que nous en avons besoin, avoir un vrai contrôle, un travail détaché qui est mieux contrôlé qu'aujourd’’hui, et enfin, c’’est d’’avoir une politique commerciale qui protège plus qu’’aujourd’’hui." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen explique qu'en cas de défaillance bancaire, il y aura des ponctions sur les comptes en banques des épargnants." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Si l’’État stratège, que je mènerai, n’’est pas là pour taper du poing sur la table et pour empêcher la loi sur l’’union bancaire, qui en cas de défaillance bancaire ira piocher directement dans les comptes en banque des épargnants ainsi que dans leur assurance vie, c’’est d’’ailleurs ce qu’’ils ont fait à Chypre, si ce n’’est pas moi qui avec l’’État stratège dis Non, je protègerai l’’épargne des Français quel qu’’en soit le prix et quelle qu’’en soit la bagarre que je dois mener avec l’’Union européenne, alors les Français se feront ponctionner leur épargne." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique que ces cas ce sont passé lorsque des pays voulaient quitter l'euros, et accuse marine le pen de vouloir du protectionnisme, de l'isolationnisme et du nationalisme" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "La panique bancaire quand elle a eu lieu à Chypre, quand elle a eu lieu à Athènes, c’’était quoi, c’’était la menace de la sortie de l’’euro, justement." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Madame Le Pen, le protectionnisme, l'isolationnisme, le nationalisme, c'est votre projet" + } + ] + } +] +} diff --git a/test/Macron_Lepen_1--Partie_4_2_Institutions.json b/test/Macron_Lepen_1--Partie_4_2_Institutions.json index b577c8371788bfcbbf77aab76d7703a85eaaed63..4e7663b0894a41d1fbbdd798aee98557e58b5594 100644 --- a/test/Macron_Lepen_1--Partie_4_2_Institutions.json +++ b/test/Macron_Lepen_1--Partie_4_2_Institutions.json @@ -5,5 +5,77 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de la réforme institutionnelle. Emmanuel Macron exprime son soutien à la réduction d'environ un tiers du nombre de parlementaires à la fois à l'Assemblée et au Sénat, ainsi qu'à la limitation des cumuls de mandats. Il souhaite également mettre en place un système de représentation proportionnelle pour les élections, mais reconnait que cela ne sera pas possible pour les élections à venir. En cas de blocage des réformes, Emmanuel Macron prévoit de tenir un référendum. Marine Le Pen exprime son soutien à l'initiative populaire de référendum. ", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Macron et Le Pen s’invectivent après une courte discussion sur les institutions. Macron souhaite en effet diminuer d’un tiers le nombre de sénateurs et de députés. Il désire également une dose de proportionnelles aux élections. Il se dit favorable à la loi empêchant le cumul des mandats et veut d’ailleurs l’étendre en interdisant de faire plus de trois mandats. Le Pen et Macron s’attaquent ensuite personnellement. Macron reproche à son adversaire les affaires de son parti ; Le Pen pose la question du patrimoine de Macron, qui serait flou. Elle sous-entend qu’il pourrait avoir un compte offshore au Bahamas, ce que l’intéressé nie. Macron continue en rappelant les menaces permanentes du FN à l’égard des juges et des fonctionnaires. Mais Marine affirme au contraire bien connaître les fonctionnaire ; elle explique cependant que les juges peuvent être orientés idéologiquement, en faveur de Macron et à son détriment. Elle précise également son attachement au référendum d’initiative populaire. Le Pen termine en accusant son adversaire d’être faible face à l’Allemagne, aux syndicats et aux islamistes. Pour Macron, le FN pousse lui à la haine et au mensonge ; il distingue cependant le parti de ses électeurs, qu’il respecte.", "Extractive_1": "P1 : Est-ce que vous considérez qu'il faut baisser le nombre de parlementaires, et, que pensez-vous à propos du cumul des mandats, pensez-vous à les limiter et de quelle façon ? EM : Oui, aux deux questions, je suis favorable à une baisse du nombre de parlementaires. EM : Les baisser d'environ un tiers à l'Assemblée comme au Sénat. EM : Non, il faut une réforme qui a des contraintes constitutionnelles comme vous le savez et je n'exclus pas d'aller devant le peuple s'il y avait un blocage des Assemblées. EM : Je souhaite également une dose de proportionnelle pour les élections, y compris les élections parlementaires, ce ne sera pas possible pour celles qui arrivent par définition mais je souhaite que les choses soient claires au moment de cette élection pour la suite. EM : Sur le cumul des mandats je suis évidemment favorable au maintien de la loi qui a été votée durant ce quinquennat qui empêche le cumul de plusieurs mandats concomitants et je veux ajouter à cela un non-cumul des mandats dans le temps limité à trois mandats. MLP : Moi je suis pour le référendum d'initiative populaire ", - "Extractive_2": "P1 : Est-ce que vous considérez qu'il faut baisser le nombre de parlementaires, et, que pensez-vous à propos du cumul des mandats, pensez-vous à les limiter et de quelle façon ? EM : Oui, aux deux questions, je suis favorable à une baisse du nombre de parlementaires. EM : Les baisser d'environ un tiers à l'Assemblée comme au Sénat. EM : Je souhaite également une dose de proportionnelle pour les élections, y compris les élections parlementaires, ce ne sera pas possible pour celles qui arrivent par définition mais je souhaite que les choses soient claires au moment de cette élection pour la suite. EM : Sur le cumul des mandats je suis évidemment favorable au maintien de la loi qui a été votée durant ce quinquennat qui empêche le cumul de plusieurs mandats concomitants et je veux ajouter à cela un non-cumul des mandats dans le temps limité à trois mandats. EM : Non mais le parti des affaires ce n'est pas le mien, c'est le vôtre. MLP : Personne n'a compris les explications que vous avez données sur votre patrimoine, en l'occurrence. MLP : J'espère qu'on n'apprendra pas que vous avez un compte offshore aux Bahamas ou je ne sais pas, j'en sais rien moi. EM : Vous avez menacé les fonctionnaires, vous dites, en permanence du mal des juges, dès qu'ils ne vous arrangent pas, vous êtes, par ces propos, pas digne d'êtres, demain, garante des institutions parce que vous les menacez. MLP : Je connais très bien la manière dont, parfois, des fonctionnaires, on leur demande des choses qui ne sont pas admissibles et on leur demande des choses qu'ils sont obligés de faire. MLP : Moi je suis pour le référendum d'initiative populaire MLP : Il y a des magistrats qui sont politisés, cette situation est inadmissible mais ça vous arrange parce qu'ils sont politisés de votre côté. MLP : Vous êtes à plat ventre, en permanence devant l'Allemagne, devant le syndicat de la magistrature, devant l'UOIF, devant les communautaristes, devant les puissances d'argent, devant les banques, à plat ventre. EM : Je parlais du parti de l'extrême droite, celui que vous dirigez, le parti de l'extrême droite qui dit des mensonges sur les réseaux sociaux, qui pousse à la haine, qui moleste des journalistes, qui prodigue partout un traitement- la grande brutalité. EM : Mais tous vos électeurs je les respecte et je vous le dis, je les respecte parce qu'ils sont en colère, parce qu'ils sont en désarroi. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Est-ce que vous considérez qu'il faut baisser le nombre de parlementaires, et, que pensez-vous à propos du cumul des mandats, pensez-vous à les limiter et de quelle façon ? EM : Oui, aux deux questions, je suis favorable à une baisse du nombre de parlementaires. EM : Les baisser d'environ un tiers à l'Assemblée comme au Sénat. EM : Je souhaite également une dose de proportionnelle pour les élections, y compris les élections parlementaires, ce ne sera pas possible pour celles qui arrivent par définition mais je souhaite que les choses soient claires au moment de cette élection pour la suite. EM : Sur le cumul des mandats je suis évidemment favorable au maintien de la loi qui a été votée durant ce quinquennat qui empêche le cumul de plusieurs mandats concomitants et je veux ajouter à cela un non-cumul des mandats dans le temps limité à trois mandats. EM : Non mais le parti des affaires ce n'est pas le mien, c'est le vôtre. MLP : Personne n'a compris les explications que vous avez données sur votre patrimoine, en l'occurrence. MLP : J'espère qu'on n'apprendra pas que vous avez un compte offshore aux Bahamas ou je ne sais pas, j'en sais rien moi. EM : Vous avez menacé les fonctionnaires, vous dites, en permanence du mal des juges, dès qu'ils ne vous arrangent pas, vous êtes, par ces propos, pas digne d'êtres, demain, garante des institutions parce que vous les menacez. MLP : Je connais très bien la manière dont, parfois, des fonctionnaires, on leur demande des choses qui ne sont pas admissibles et on leur demande des choses qu'ils sont obligés de faire. MLP : Moi je suis pour le référendum d'initiative populaire MLP : Il y a des magistrats qui sont politisés, cette situation est inadmissible mais ça vous arrange parce qu'ils sont politisés de votre côté. MLP : Vous êtes à plat ventre, en permanence devant l'Allemagne, devant le syndicat de la magistrature, devant l'UOIF, devant les communautaristes, devant les puissances d'argent, devant les banques, à plat ventre. EM : Je parlais du parti de l'extrême droite, celui que vous dirigez, le parti de l'extrême droite qui dit des mensonges sur les réseaux sociaux, qui pousse à la haine, qui moleste des journalistes, qui prodigue partout un traitement- la grande brutalité. EM : Mais tous vos électeurs je les respecte et je vous le dis, je les respecte parce qu'ils sont en colère, parce qu'ils sont en désarroi. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine le pen discutent des institutions." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Est-ce que vous considérez qu'il faut baisser le nombre de parlementaires, et, que pensez-vous à propos du cumul des mandats, pensez-vous à les limiter et de quelle façon ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique qu'il faut baisser le nombre de parlementaire, et qu'il faut limiter les cumuls de mandats." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Oui, aux deux questions, je suis favorable à une baisse du nombre de parlementaires." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron souhaite baisser d'environs un tiers les effectifs de l'assemblée et du sénat." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Les baisser d'environ un tiers à l'Assemblée comme au Sénat." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique que si les réformes sont bloquées, il fera un référendum." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Non, il faut une réforme qui a des contraintes constitutionnelles comme vous le savez et je n'exclus pas d'aller devant le peuple s'il y avait un blocage des Assemblées." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron souhaite mettre en place la proportionnelle pour les élections parlementaires, et souhaite limiter les cumuls de mandas." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Je souhaite également une dose de proportionnelle pour les élections, y compris les élections parlementaires, ce ne sera pas possible pour celles qui arrivent par définition mais je souhaite que les choses soient claires au moment de cette élection pour la suite." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Sur le cumul des mandats je suis évidemment favorable au maintien de la loi qui a été votée durant ce quinquennat qui empêche le cumul de plusieurs mandats concomitants et je veux ajouter à cela un non-cumul des mandats dans le temps limité à trois mandats." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen explique être pour le référendum d'initiative populaire" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Moi je suis pour le référendum d'initiative populaire" + } + ] + } +] +} diff --git a/test/Macron_Lepen_2--Partie_10_Institutions.json b/test/Macron_Lepen_2--Partie_10_Institutions.json index f408283b05d4c9fdecd4150abadb92dc269a7fab..cbdd27459a09e3d25eb7fd45cbd352983ca029d7 100644 --- a/test/Macron_Lepen_2--Partie_10_Institutions.json +++ b/test/Macron_Lepen_2--Partie_10_Institutions.json @@ -5,5 +5,101 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent des institutions. Emmanuel Macron explique être attaché au référendum, qu'il organiserait si il fallait changer l'organisation de l'europe. Emmanuel Macron explique qu'il faut rénover la vie démocratique en faisant une révision constitutionnelle en demandant à toutes les forces de l'assemblée de la créer. Emmanuel Macron explique qu'il ne faut pas trop de référendum alors que la participation aux élections est faible, et souhaite mettre en place des orientations politique qui pourront être déclinées par régions. Marine le pen explique vouloir mettre en place le référendum d'initiative citoyenne, qui permettrait aux français de proposer l'abrogation de loi ou la création de nouvelles lois. Marine le pen souhaite aussi avoir une assemblée nationale plus représentative. Emmanuel Macron explique que le RIC court circuite l'assemblée nationale. Marine le pen explique que le RIC est soutenu par la constitution", "Abstractive_3": "Dans ce débat, EMMANUEL MACRON et MARINE LE PEN discutent de la question des institutions de la République. Après avoir rappelé qu’un changement d’organisation en Europe donnerait lieu à un référendum, EMMANUEL MACRON explique que l’élection présidentielle ne donne pas le droit de changer la constitution, car il s’agit du cadre même de l’élection. A titre personnel, il se dit néanmoins favorable à l’introduction une part de proportionnelle à l’assemblée nationale. Plus globalement, il souhaite changer sa méthode de gouvernance en collaborant davantage avec les autres partis pour engager les grands chantiers sur l’école et la santé. MARINE LE PEN se moque de cette idée, dans la mesure où elle semble se substituer à l’assemblée. Elle appelle de son côté à un renouveau démocratique en s’appuyant sur le référendum d’initiative citoyenne ; elle estime également qu’EMMANUEL MACRON aurai très bien pu instaurer une dose de proportionnelle pendant son premier quinquennat. Elle défend en outre une révision constitutionnelle dans le cadre de son référendum sur l’immigration. Pour EMMANUEL MACRON, les mesures de son adversaires contreviennent à la constitution. Selon MARINE LE PEN toutefois, le seul souverain étant le peuple, il est possible de réformer la constitution via référendum. Deux visions s’affrontent donc ici : celle d’EMMANUEL MACRON, qui souhaite rester dans le cadre de la constitution et borner l’utilisation des référendums aux traités internationaux, et celle de MARINE LE PEN, qui appelle à davantage de référendums, et désire utiliser cet outil pour changer la constitution.", "Extractive_1": "P1 : Emmanuel Macron, si vous êtes réélu, allez-vous avoir recours fréquemment ou plus fréquemment au référendum, allez-vous instaurer la proportionnelle et amener le septennat ? EM : Néanmoins, je pense que c'est un élément important qui est dans notre Constitution voulu par le général De Gaulle, donc j'y suis attaché, c'est à la main du président. EM : Et si nous étions amenés à changer notre organisation, en Europe, parce qu'elle sera à refonder après la guerre, c'est évident, le référendum pour moi sera l'option retenue. EM : La deuxième chose, c'est qu'il nous faut rénover la vie démocratique, vous avez parfaitement raison, et donc j'ai échoué durant ce quinquennat à faire la révision constitutionnelle que je voulais faire, je n'ai pas eu d'accord. EM : Ce que je veux faire c'est dès le début, là, mettre toutes les forces politiques y compris celles qui ne sont pas assez représentées à l'Assemblée, parce que l'Assemblée qui sera élue dans quelques semaines ne sera pas élue à la proportionnelle, puisque je n'ai pas réussi à faire ce changement, je veux, j'y suis favorable pour ma part à titre personnel, on pourra peut-être y revenir, et nous avons discuté et je pense que là-dessus nous avons les mêmes opinions. EM : La 2ème chose, c'est que je pense que nos compatriotes veulent un changement de pratique, c'est ça qui m'a frappé, du grand débat aux conventions citoyennes, j'ai essayé plusieurs choses durant ce quinquennat et on voit bien, on parle d'élections, de référendum et en même temps on parle souvent de faible participation. EM : Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets. MLP : Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne. MLP : Je souhaite que 500 000 Français puissent soit soumettre au vote des Français l'abrogation d'une loi, soit puissent soumettre au vote des Français un projet de loi, je crois à ce référendum d'initiative citoyenne. MLP : C'est comme ça que l'union nationale va revenir, quand tout le monde aura le sentiment d'être respecté, quand chaque voix comptera et quand, à l'Assemblée nationale, chaque Français qui aura voté, aura un représentant y compris minoritaire. MLP : Parce que, il ne s'agit pas encore une fois de décider qui est à l'Assemblée nationale, les courants minoritaires doivent pouvoir être représentés à l'Assemblée nationale. EM : Je dis ça, parce que, le RIC, c'est permettre une initiative sans limitation de champs de venir court-circuiter les représentants du peuple. MLP : Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum.", - "Extractive_2": "GILLES BOULEAU : Emmanuel Macron, si vous êtes réélu, allez-vous avoir recours fréquemment ou plus fréquemment au référendum, allez-vous instaurer la proportionnelle et amener le septennat ? EMMANUEL MACRON : Et si nous étions amenés à changer notre organisation, en Europe, parce qu'elle sera à refonder après la guerre, c'est évident, le référendum pour moi sera l'option retenue. EMMANUEL MACRON : Par contre, je vais ici le dire très clairement, être élu par le peuple souverain ne donne pas le droit de changer sa Constitution sans respecter celle-ci, parce que la Constitution est le cadre même de notre élection, parce que je pense que ce que vous proposez n'est pas constitutionnel ce qui est à mes yeux un problème. EMMANUEL MACRON : Ce que je veux faire c'est dès le début, là, mettre toutes les forces politiques y compris celles qui ne sont pas assez représentées à l'Assemblée, parce que l'Assemblée qui sera élue dans quelques semaines ne sera pas élue à la proportionnelle, puisque je n'ai pas réussi à faire ce changement, je veux, j'y suis favorable pour ma part à titre personnel, on pourra peut-être y revenir, et nous avons discuté et je pense que là-dessus nous avons les mêmes opinions. EMMANUEL MACRON : Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets. MARINE LE PEN : Vous êtes à deux doigts de nous inventer l'Assemblée nationale. MARINE LE PEN : Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne. MARINE LE PEN : Les gilets jaunes vous l'ont dit, ils aspiraient à de la démocratie, ils n'ont pas été entendu, ni sur la proportionnelle que vous n'avez pas souhaité mettre en œuvre et je n'ai toujours pas compris pourquoi car en réalité, c'est l'Assemblée nationale qui a le dernier mot sur ce sujet de la proportionnelle, vous auriez donc parfaitement pu faire passer cette proportionnelle, vous avez fait le choix de ne pas le faire. MARINE LE PEN : Mais je souhaite également et je le dis, faire une révision constitutionnelle, parce que dans mon référendum d'initiative, dans mon référendum sur l'immigration, il y a une révision constitutionnelle, il y a un certain nombre de choses qui rentrent dans la constitution. EMMANUEL MACRON : Vous proposez de ne pas respecter la Constitution française. MARINE LE PEN : Non, le seul souverain c'est le peuple, comme la Constitution et la loi suprême du peuple, seul le peuple peut la changer, c'est ça la réalité. MARINE LE PEN : Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "GILLES BOULEAU : Emmanuel Macron, si vous êtes réélu, allez-vous avoir recours fréquemment ou plus fréquemment au référendum, allez-vous instaurer la proportionnelle et amener le septennat ? EMMANUEL MACRON : Et si nous étions amenés à changer notre organisation, en Europe, parce qu'elle sera à refonder après la guerre, c'est évident, le référendum pour moi sera l'option retenue. EMMANUEL MACRON : Par contre, je vais ici le dire très clairement, être élu par le peuple souverain ne donne pas le droit de changer sa Constitution sans respecter celle-ci, parce que la Constitution est le cadre même de notre élection, parce que je pense que ce que vous proposez n'est pas constitutionnel ce qui est à mes yeux un problème. EMMANUEL MACRON : Ce que je veux faire c'est dès le début, là, mettre toutes les forces politiques y compris celles qui ne sont pas assez représentées à l'Assemblée, parce que l'Assemblée qui sera élue dans quelques semaines ne sera pas élue à la proportionnelle, puisque je n'ai pas réussi à faire ce changement, je veux, j'y suis favorable pour ma part à titre personnel, on pourra peut-être y revenir, et nous avons discuté et je pense que là-dessus nous avons les mêmes opinions. EMMANUEL MACRON : Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets. MARINE LE PEN : Vous êtes à deux doigts de nous inventer l'Assemblée nationale. MARINE LE PEN : Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne. MARINE LE PEN : Les gilets jaunes vous l'ont dit, ils aspiraient à de la démocratie, ils n'ont pas été entendu, ni sur la proportionnelle que vous n'avez pas souhaité mettre en œuvre et je n'ai toujours pas compris pourquoi car en réalité, c'est l'Assemblée nationale qui a le dernier mot sur ce sujet de la proportionnelle, vous auriez donc parfaitement pu faire passer cette proportionnelle, vous avez fait le choix de ne pas le faire. MARINE LE PEN : Mais je souhaite également et je le dis, faire une révision constitutionnelle, parce que dans mon référendum d'initiative, dans mon référendum sur l'immigration, il y a une révision constitutionnelle, il y a un certain nombre de choses qui rentrent dans la constitution. EMMANUEL MACRON : Vous proposez de ne pas respecter la Constitution française. MARINE LE PEN : Non, le seul souverain c'est le peuple, comme la Constitution et la loi suprême du peuple, seul le peuple peut la changer, c'est ça la réalité. MARINE LE PEN : Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent des institutions." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Emmanuel Macron, si vous êtes réélu, allez-vous avoir recours fréquemment ou plus fréquemment au référendum, allez-vous instaurer la proportionnelle et amener le septennat ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron débute en expliquant que la moitié de son mandat a été effectué pendant la crise du covid, et qu'il était impossible de faire des référendum." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Néanmoins, je pense que c'est un élément important qui est dans notre Constitution voulu par le général De Gaulle, donc j'y suis attaché, c'est à la main du président." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Et si nous étions amenés à changer notre organisation, en Europe, parce qu'elle sera à refonder après la guerre, c'est évident, le référendum pour moi sera l'option retenue." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il explique qu'il n'a pas pu changer la constitution." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "La deuxième chose, c'est qu'il nous faut rénover la vie démocratique, vous avez parfaitement raison, et donc j'ai échoué durant ce quinquennat à faire la révision constitutionnelle que je voulais faire, je n'ai pas eu d'accord." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron est pour la proportionelle aux legislatives, il explique aussi souhaiter un changement de la pratique du pouvoir, avec des référendums sur les grands chantiers." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Ce que je veux faire c'est dès le début, là, mettre toutes les forces politiques y compris celles qui ne sont pas assez représentées à l'Assemblée, parce que l'Assemblée qui sera élue dans quelques semaines ne sera pas élue à la proportionnelle, puisque je n'ai pas réussi à faire ce changement, je veux, j'y suis favorable pour ma part à titre personnel, on pourra peut-être y revenir, et nous avons discuté et je pense que là-dessus nous avons les mêmes opinions." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "La 2ème chose, c'est que je pense que nos compatriotes veulent un changement de pratique, c'est ça qui m'a frappé, du grand débat aux conventions citoyennes, j'ai essayé plusieurs choses durant ce quinquennat et on voit bien, on parle d'élections, de référendum et en même temps on parle souvent de faible participation." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen explique qu'elle souhaite une renaissance démocratique, avec une assemblée nationale qui a plus de pouvoir." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Elle souhaite mettre en place de référendum d'initiative citoyenne, pour que cinq cent mille français puissent souomettre un projet de loi." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Je souhaite que 500 000 Français puissent soit soumettre au vote des Français l'abrogation d'une loi, soit puissent soumettre au vote des Français un projet de loi, je crois à ce référendum d'initiative citoyenne." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "C'est comme ça que l'union nationale va revenir, quand tout le monde aura le sentiment d'être respecté, quand chaque voix comptera et quand, à l'Assemblée nationale, chaque Français qui aura voté, aura un représentant y compris minoritaire." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Parce que, il ne s'agit pas encore une fois de décider qui est à l'Assemblée nationale, les courants minoritaires doivent pouvoir être représentés à l'Assemblée nationale." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Je dis ça, parce que, le RIC, c'est permettre une initiative sans limitation de champs de venir court-circuiter les représentants du peuple." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum" + } + ] + } +] +} diff --git a/test/Melenchon_Guaino--Partie_4_Sixieme_Republique.json b/test/Melenchon_Guaino--Partie_4_Sixieme_Republique.json index a5f17c0cdb09bdd1751c61b887252832b6ca44a3..e6298bcf54e9b7555d044c5f5388a29842a4e3f9 100644 --- a/test/Melenchon_Guaino--Partie_4_Sixieme_Republique.json +++ b/test/Melenchon_Guaino--Partie_4_Sixieme_Republique.json @@ -5,5 +5,128 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jean luc mélenchon et Henri Guaino discutent des institutions de la République. Pour Henri Guaino, le concept de la république est large, et n'a pas le même contenu pour lui que pour Jean Luc Mélenchon. Pour lui, la république a un socle commun, le conseil national de la résistance, l'école de la république, et l'indifférence aux problèmes religieux, des concepts rappelés par Jules Ferry. Il doit cependant toujours y avoir un dialogue de la république avec les religion. Pour Jean Luc Mélenchon, il n'est pas à la république de gérer les séminaires. Il explique qu'il n'y a qu'un seul écosystème compatible avec la vie humaine, et que la séparation de l'église et de l'état est bon pour tous. Sur la démocratie participative, Henri Guaino soulève ses limites. Pour lui, toutes les décisions ne peuvent pas être prise de cette façon, et que la politique traditionnelle ne va pas disparaître, car il y a des décisionos qui sont très difficiles à prendre, où il faut savoir trancher. Jean luc mélenchon explique que les citoyens sont ceux qui doivent décider, afin d'avoir une démocratie vraiment représentative. Pour lui, il est maintenant possible aux gens de contrôler et de s'informer pour pouvoir décider.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Guaino et Mélenchon discutent de la question de la République. Guaino estime que lui et Mélenchon sont d’accord sur le socle de l’école républicaine et du programme du Conseil National de la Résistance. Selon lui, la République doit maintenir un dialogue avec les Religions ; il appelle à la création d’un Islam de France. Mélenchon est en désaccord car la République ne doit pas se mêler de religion. La laïcité exige une neutralité parfaite. Le présentateur mentionne ensuite un village où s’exerce la démocratie participative dans les prises de décision. Guaino se réjouit que les citoyens s’engagent dans l’action publique mais il estime que toutes les décisions ne peuvent être prises ainsi ; en effet, la politique ne peut se passer de mandataires sur lesquels s’exerce la pression de choix difficiles. Pour Mélenchon, l’engagement citoyen dans la prise de décision correspond pleinement au sens de la politique. Selon lui, les représentants doivent rendre des comptes et consulter leur administrés. Ils pensent également qu’il faut laisser du temps aux citoyens pour trancher, maintenant que ceux-ci sont en états de s’informer grâce aux réseaux sociaux.", "Extractive_1": "P1 : On va parler de la 6e République, celle que vous appelez de vos vœux. HG : Ce mot de république il faudrait juste qu’on fasse un autre débat, il est essentiel car il exprime une volonté d'émancipation et il est le grand sujet. HG : Alors Jean-Luc Mélenchon apportera un contenu qui sera pas toujours le même que celui que j’apporterais, mais quand même il y a il y a un socle commun, y a le programme du Conseil National de la Résistance, y a l'école de la République, il y a pas d’indifférence d'ailleurs aux problèmes religieux. HG : Ce qui est important, c'est que, je reviens à Jules Ferry, Jules Ferry disait quand il a inauguré la Faculté de Théologie protestante de Paris l'État et l’église étaient pas encore séparés. HG : Il disait, on peut pas faire plus laïque, il disait que l’état républicains ne pouvait pas se désintéresser de la formation des religieux, des pasteurs, ça concerne la République. HG : Il y a un dialogue de la République nécessaire avec les religions, nécessaire avec les églises, et on a le vrai on a vrai sujet aujourd'hui, que que nous ne savons pas résoudre pour l'instant, il va bien falloir que nous le fassions. JLM : C’est pas à nous de gérer les séminaires. JLM : Il n’y a qu’un seul écosystème compatible avec la vie humaine, par conséquent tous les êtres humains sont semblables et il y a un intérêt général humain. JLM : Elle dit qu'est-ce qui est bon pour tous, et ce qui est bon pour tous c'est que l'Église soit séparée de l’état. P1 : A Saillant, les habitants ont mis en place une démocratie participative, où tous les projets de la ville sont soumis à un vote d’un conseil formés de beaucoup d’habitants. P1 : Alors, est-ce une belle expérience, ou le signe de la défaite des politiques à nous représenter ? HG : La démocratie représentative, elle a ses limites mais la démocratie participative aussi. HG : évidemment quand les gens s'intéressent à la chose publique, quand ils veulent y participer, c'est très bien, mais toutes les décisions ne peuvent pas être prises de cette façon. HG : Mais l'idée que la politique va disparaître au sens traditionnel du terme, c'est-à-dire que l'on donne des des mandats et qui sont chargés de prendre des décisions, qui sont souvent extrêmement difficiles à prendre. HG : La politique, elle est en partie liée avec le tragique, c'est-à-dire avec avec cette zone grise entre entre le bien et le mal, où où il faut quand même décider, où il faut trancher, où la réponse est écrite nulle part à l'avance, c'est ça la politique, et vous ne pouvez pas vous en passer. JLM : Le premier c'est les citoyens décident. JLM : La représentation c’est présenter re, mais on présente les gens, donc le moyen pour un représentant de faire honnêtement son travail, c’est de rendre compte de de consulter avant, il représente, il n'a pas été élu roi des habitants de ce pays comme le croit François Hollande. JLM : Les gens sont en état de contrôler, de voir, nous avons les réseaux sociaux, nous avons mille manières d'accéder au contenus des dossiers. ", - "Extractive_2": "HG : Alors Jean-Luc Mélenchon apportera un contenu qui sera pas toujours le même que celui que j’apporterais, mais quand même il y a il y a un socle commun, y a le programme du Conseil National de la Résistance, y a l'école de la République, il y a pas d’indifférence d'ailleurs aux problèmes religieux. HG : Il y a un dialogue de la République nécessaire avec les religions, nécessaire avec les églises, et on a le vrai on a vrai sujet aujourd'hui, que que nous ne savons pas résoudre pour l'instant, il va bien falloir que nous le fassions. HG : En particulier sur la création d'un d'un d'un véritable islam de France, sur la formation des imams. JLM : Je peux pas vous laisser dire ça, on va pas faire des écoles du curés quand même. JLM : La République est à cet endroit-là, elle ne se mêle pas de religion et d’anti religion. P1 : A Saillant, les habitants ont mis en place une démocratie participative, où tous les projets de la ville sont soumis à un vote d’un conseil formés de beaucoup d’habitants. HG : évidemment quand les gens s'intéressent à la chose publique, quand ils veulent y participer, c'est très bien, mais toutes les décisions ne peuvent pas être prises de cette façon. HG : Mais l'idée que la politique va disparaître au sens traditionnel du terme, c'est-à-dire que l'on donne des des mandats et qui sont chargés de prendre des décisions, qui sont souvent extrêmement difficiles à prendre. JLM : La représentation c’est présenter re, mais on présente les gens, donc le moyen pour un représentant de faire honnêtement son travail, c’est de rendre compte de de consulter avant, il représente, il n'a pas été élu roi des habitants de ce pays comme le croit François Hollande. JLM : Les gens sont en état de contrôler, de voir, nous avons les réseaux sociaux, nous avons mille manières d'accéder au contenus des dossiers." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "HG : Alors Jean-Luc Mélenchon apportera un contenu qui sera pas toujours le même que celui que j’apporterais, mais quand même il y a il y a un socle commun, y a le programme du Conseil National de la Résistance, y a l'école de la République, il y a pas d’indifférence d'ailleurs aux problèmes religieux. HG : Il y a un dialogue de la République nécessaire avec les religions, nécessaire avec les églises, et on a le vrai on a vrai sujet aujourd'hui, que que nous ne savons pas résoudre pour l'instant, il va bien falloir que nous le fassions. HG : En particulier sur la création d'un d'un d'un véritable islam de France, sur la formation des imams. JLM : Je peux pas vous laisser dire ça, on va pas faire des écoles du curés quand même. JLM : La République est à cet endroit-là, elle ne se mêle pas de religion et d’anti religion. P1 : A Saillant, les habitants ont mis en place une démocratie participative, où tous les projets de la ville sont soumis à un vote d’un conseil formés de beaucoup d’habitants. HG : évidemment quand les gens s'intéressent à la chose publique, quand ils veulent y participer, c'est très bien, mais toutes les décisions ne peuvent pas être prises de cette façon. HG : Mais l'idée que la politique va disparaître au sens traditionnel du terme, c'est-à-dire que l'on donne des des mandats et qui sont chargés de prendre des décisions, qui sont souvent extrêmement difficiles à prendre. JLM : La représentation c’est présenter re, mais on présente les gens, donc le moyen pour un représentant de faire honnêtement son travail, c’est de rendre compte de de consulter avant, il représente, il n'a pas été élu roi des habitants de ce pays comme le croit François Hollande. JLM : Les gens sont en état de contrôler, de voir, nous avons les réseaux sociaux, nous avons mille manières d'accéder au contenus des dossiers.", + "Community_1" : [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Jean luc mélenchon et Henri Guaino discutent des institutions de la République." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "On va parler de la 6e République, celle que vous appelez de vos vœux." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Henri Guaino débute en expliquant que la république doit être laïque et dois aussi s'intéresser à la formation des religieux." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "HG", + "text": "Ce mot de république il faudrait juste qu’on fasse un autre débat, il est essentiel car il exprime une volonté d'émancipation et il est le grand sujet." + }, + { + "speaker": "HG", + "text": "Alors Jean-Luc Mélenchon apportera un contenu qui sera pas toujours le même que celui que j’apporterais, mais quand même il y a il y a un socle commun, y a le programme du Conseil National de la Résistance, y a l'école de la République, il y a pas d’indifférence d'ailleurs aux problèmes religieux." + }, + { + "speaker": "HG", + "text": "Ce qui est important, c'est que, je reviens à Jules Ferry, Jules Ferry disait quand il a inauguré la Faculté de Théologie protestante de Paris l'État et l’église étaient pas encore séparés." + }, + { + "speaker": "HG", + "text": "Il disait, on peut pas faire plus laïque, il disait que l’état républicains ne pouvait pas se désintéresser de la formation des religieux, des pasteurs, ça concerne la République." + }, + { + "speaker": "HG", + "text": "ll y a un dialogue de la République nécessaire avec les religions, nécessaire avec les églises, et on a le vrai on a vrai sujet aujourd'hui, que que nous ne savons pas résoudre pour l'instant, il va bien falloir que nous le fassions." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean Luc Mélenchon explique que ce n'est pas la place de l'état que de gérer les 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"speaker": "P1", + "text": "Alors, est-ce une belle expérience, ou le signe de la défaite des politiques à nous représenter ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Henri Guaino pense que la politique représentative est irremplaceable, car elle tranche sur des sujets moralement difficile." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "HG", + "text": "La démocratie représentative, elle a ses limites mais la démocratie participative aussi." + }, + { + "speaker": "HG", + "text": "évidemment quand les gens s'intéressent à la chose publique, quand ils veulent y participer, c'est très bien, mais toutes les décisions ne peuvent pas être prises de cette façon." + }, + { + "speaker": "HG", + "text": "Mais l'idée que la politique va disparaître au sens traditionnel du terme, c'est-à-dire que l'on donne des des mandats et qui sont chargés de prendre des décisions, qui sont souvent extrêmement difficiles à prendre." + }, + { + "speaker": "HG", + "text": "La politique, elle est en partie liée avec le tragique, c'est-à-dire avec avec cette zone grise entre entre le bien et le mal, où où il faut quand même décider, où il faut trancher, où la réponse est écrite nulle part à l'avance, c'est ça la politique, et vous ne pouvez pas vous en passer." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean Luc Mélenchon explique que la démocratie participative est le futur, et qu'elle doit remplacer éventuellement le système en place" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Le premier c'est les citoyens décident." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "La représentation c’est présenter re, mais on présente les gens, donc le moyen pour un représentant de faire honnêtement son travail, c’est de rendre compte de de consulter avant, il représente, il n'a pas été élu roi des habitants de ce pays comme le croit François Hollande." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Les gens sont en état de contrôler, de voir, nous avons les réseaux sociaux, nous avons mille manières d'accéder au contenus des dossiers" + } + ] + } +] +} diff --git a/test/Mitterrand_Chirac--Partie_5_L_Europe.json b/test/Mitterrand_Chirac--Partie_5_L_Europe.json index 9020cc110c5bff50798838fb922716ca03d5bb7f..3643e98b72c8e062c7f58de669e0d4e5b59f9644 100644 --- a/test/Mitterrand_Chirac--Partie_5_L_Europe.json +++ b/test/Mitterrand_Chirac--Partie_5_L_Europe.json @@ -5,5 +5,228 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Miterrand et Jacques Chirac discutent de leur position sur l'union européenne. François Miterrand débute en expliquant qu'il est un des premiers fondateurs des institutions européennes, et accuse Jacques Chirac d'avoir été contre l'union européenne jusqu'à peu. Jacques Chirac explique qu'il souscrit à l'europe des nations, qui progresse difficilement, et qu'il a beaucoup fait avancer. Il explique qu'il souhaite une france compétitive pour l'ouverture du marché commun en 1992, ce qui est possible avec une politique de confiance et de responsabilité. François Miterrand explique qu'il est dans la continuité des anciens gouvernements, qui ont mis en place le suffrage universel pour le parlement européen ainsi que le système monétaire européen. Il explique qu'il a aider le portugal et l'espagne à rejoindre l'europe. La présentatrice demande comment empêcher la france de devenir une région défavorisée de l'europe. Jacques Chirac explique qu'il a proposé un instrument monétaire commun, ainsi que des programmes technologiques. Il accuse la gauche d'avoir fait perdre la france ses places dans le classement industriel, et explique que grâce à lui, l'inflation et le chômage ont baissé. François Miterrand répond qu'il est la cause des plus grands déficit d'exportation de produits manufacturé, et que sa baisse de l'inflation est moindre comparée à la sienne. Jacques Chirac se défend en expliquant que le déficit des exportation est un bon signe, d'une france qui peut se permettre d'investir et d'importer. Il accuse la politique de nationalisation de François Miterrand, et explique qu'il souhaite une politique de liberté des échanges, et des prix.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Chirac et Mitterrand discutent de la question de l’Europe. Le journaliste demande ce qui rapproche les deux candidats sur cette question, et sur ce qui les sépare. Mitterrand rappelle son engagement en faveur de l’Europe ; il fut l’un des premiers fondateurs des institutions européennes, après la guerre ; déjà alors, il admirait la figure des pères de l’Europe. Il estime que son adversaire a été un adversaire de la construction européenne, jusqu’à très récemment. Face à lui, Chirac défend une Europe des nations composées de pays indépendants dans le sillage de la vision du général De Gaulle ; cette Europe n’avance que trop lentement à son goût. Il souhaite principalement réformer la France sur le plan économique pour la rendre compétitive dans le cadre de l’ouverture du marché commun qui aura lieu en 1992. Mitterrand pense de son côté avoir déjà beaucoup fait pour l’Europe, contrairement à ce qu’affirme Chirac ; en effet, il a toujours approuvé les mesures en faveur du développement de l’Europe accomplies par Giscard d’Estaing, alors même qu’il était en désaccord avec sa ligne politique générale. Il mentionne également l’élargissement de l’union qu’il a impulsé, avec l’intégration de l’Espagne et du Portugal. Chirac admet alors avoir évolué sur la question, en proposant notamment un instrument monétaire commun. Il a également résolu un certains nombres de problèmes financiers, entraînant par là l’émergence d’Airbus et le développement de l’Europe spatiale. Il accuse la politique étatiste socialiste d’avoir défavorisé l’économie française. Mitterrand est d’accord avec Chirac sur les grands groupes européens, se réjouissant particulièrement de l’Europe de l’espace. Sur l’économie en revanche, il se montre particulièrement virulent avec lui, rendant sa politique responsable de la dégradation des finances publiques. Il explique que le déficit de produits industriels n’a jamais été aussi élevé qu’en 1987, et ce depuis 1969. Sur l’inflation, même si la situation actuelle est positive, il évoque l’échec de son adversaire en 1976 ; Chirac avait été en conséquence jugé sévèrement par Barre. Face à ses attaques, Chirac se défend en justifiant la hausse des importations : sa politique a donné davantage de moyens aux entreprises, lesquelles ont pu investir, notamment en achetant le matériel dont elles ont besoin à l’étranger. Il donne ensuite les grandes lignes de sa politique : liberté des échanges, des prix, du crédit et réduction du chômage. Cependant, pour Mitterrand, les arguments de son adversaire sont oiseux : actuellement, les exportations industrielles ont chuté de 100 milliards. Il le rejoint néanmoins sur l’acceptation des principes de concurrence portés par le marché commun ; sa politique permettra au pays de gagner la compétition qui s’engage. Mitterrand et Chirac sont tous deux en faveur de la construction européenne ; aussi rappellent-ils leurs engagements passés sur la question, gages de crédit. Ils s’attaquent principalement sur le bilan économique de chacun.", "Extractive_1": "P1 : Nous avons envie de vous demander ce qui, aujourd'hui, au plan européen, vous sépare et vous rapproche ? FM : Pour ce qui me concerne, c'est un engagement très ancien, certains diront \"trop ancien\" car j'ai été l'un des premiers fondateurs, à la Deuxième Guerre mondiale, des institutions européennes, à cela près que j'étais un modeste député très jeune et que je regardais, en les admirant, agir des hommes comme Monnet, Schumann, Adenauer, Gaspéri et quelques autres. FM : Je me souviens du temps où il disait, c'était en 79, j'ai la citation sous les yeux, \"sur l'Europe, ce qui nous sépare de l'UDF est incomparablement plus profond ce qui nous unit\", ou bien \"il y a bien deux thèses fondamentalement différentes sur l'Europe, l'une gaulliste qui consiste à construire l'Europe avec la possibilité de dire \"non\" et l'autre qui a toujours été celle des centristes et qui est l'Europe au détriment des intérêts de la France\", ou bien \"je veux bien qu'on élise le Parlement européen au suffrage universel mais à condition que cette Assemblée n'ait aucun pouvoir car cette réunion de bavards irresponsables ne fera pas progresser les choses\". FM : En fait, le Premier ministre a été jusqu'à une époque récente toujours contre tout ce qui concernait le développement de l'Europe. JC : L'Europe qui est l'Europe des nations, aujourd'hui, celle d'ailleurs qu'avait envisagée le général de Gaulle, à laquelle j'ai toujours souscrit, cette Europe progresse difficilement. JC : En revanche, depuis deux ans, c'est vrai, et sous l'impulsion de mes ministres, beaucoup de choses ont été faites et je m'en réjouis. JC : Ce que je veux, maintenant, c'est qu'en 92, au moment de l'ouverture de ce marché commun, la France soit suffisamment forte, soit suffisamment compétitive, comme on dit aujourd'hui, grâce au travail de ses travailleurs et de ses entreprises pour affronter cette concurrence nouvelle. JC : Je ne doute pas, un seul instant, de votre conviction, mais vous voyez, monsieur Mitterrand, il ne suffit pas de faire des incantations, il ne suffit pas de faire \"Europe, Europe, Europe\", il faut également conduire et avoir la compétence et la capacité de conduire une politique économique qui nous permette, demain, d'être des concurrents gagnants. FM : Peut-être avez-vous un jugement injuste, même sûrement, lorsque vous dites, \"on n'a rien fait pendant ces 5 années-là\" alors que, succédant à M. Giscard d'Estaing qui avait accompli des réformes très importantes que j'avais approuvées alors que je condamnais généralement le reste de sa politique. FM : Il avait fait : le Conseil européen, où siègent les chefs d'Etat et de gouvernement, Il avait fait procéder à l'élection du Parlement européen au suffrage universel, Il avait fait adopter le système monétaire européen, entre autres choses, voilà trois mesures capitales qui ont fait avancer l'Europe après un long purgatoire pendant lequel l'Europe avait été mal servie par la France. FM : Sous mon autorité, la France a procédé à l'élargissement de la Communauté, à l'Espagne et au Portugal. FM : J'ai pris l'initiative, et vous le savez, de l'Europe technologique autour du projet Eurêka qui dépasse, d'ailleurs, la Communauté puisque 18 pays, les 12 de la Communauté et 6 autres, participent aujourd'hui et c'est une grande réussite à la construction d'Eurêka, Europe technologique et, enfin, j'ai fait prendre la décision, je n'étais pas seul, avec Jacques Delors, avec le Chancelier Kohl,du fameux marché unique. JC : Nous avons progressé, depuis deux ans, c'est vrai, et nous avons fait des propositions concrètes, notamment, celle de M. Balladur sur un instrument monétaire commun. JC : L'expérience a prouvé, pendant des années et, notamment, sous le général de Gaulle et sous Georges Pompidou, que lorsque nos entreprises étaient à armes égales avec les entreprises européennes, elles étaient les meilleures. JC : La situation s'est ensuite dégradée parce que nos entreprises, nos travailleurs se sont vus, au titre d'une certaine conception de la politique étatiste, surchargés de toutes sortes d'entraves bureaucratiques ou fiscales. JC : Alors, monsieur Mitterrand, vous avez été le promoteur d'une politique socialiste, en France, en 1981, elle a développé considérablement les déficits, elle a augmenté sensiblement les charges de toutes natures, je répète, bureaucratiques ou financières. FM : Ce sont surtout les exportations de produits industriels, comme on dit, manufacturés, qui représentent la puissance économique d'un pays. FM : Or, en 1985, nous avons eu un excédent de 90 milliards de produits manufacturés et, en 1987,ce sont les derniers Comptes annuels de la nation qui viennent de le dire, document officiel, vous avez atteint, avec moins 11 milliards, le plus grave déficit de produits industriels ou manufacturés depuis 1969. FM : Il faut donc que toutes les forces économiques françaises, parmi lesquelles je compte notre qualité de travail par les travailleurs eux-mêmes, se mettent à l'ouvrage pour réussir la place de la France dans l'Europe. FM : Enfin, vous avez parlé, tout à l'heure, de l'inflation en vous réjouissant du point où vous en étiez arrivé, c'est-à-dire environ 2,5 % d'augmentation seulement, c'est une réussite par rapport aux années précédentes : c'était 3 % en 1986, c'était près de 14 % lorsque je suis arrivé à la Présidence de la République en 1981, il y a eu véritablement une courbe qui tombe vers le bas,et cette fois-ci, on peut dire vers le bas avec joie, que vous avez poursuivie. JC : Les exportations sont un problème important et vous avez, monsieur Mitterrand, comme toujours, une approche romantique des problèmes économiques, c'est d'ailleurs, par certains côtés, sympathique mais parfois un peu irréel. JC : C'est vrai qu'en 84-85, je ne conteste pas vos chiffres, bien sûr, nous avions un excédent. JC : Oh non pas parce qu'on exportait davantage ou qu'on avait plus de parts de marché, simplement parce que nos entreprises étaient réduites à un état où elles ne pouvaient plus investir, par conséquent, elles n'importaient plus et elles exportaient ce que nous produisions. JC : Aujourd'hui, depuis 1986, nous avons, Dieu soit loué, engagé une politique qui a rendu à nos entreprises le moyen d'investir, c'est-à-dire de préparer l'avenir, de préparer cette échéance 92, et cela est capital, naturellement ! JC : Vous avez fait une politique en 1981, nous l'avons vue, nationalisations, contrôle, bureaucratie. JC : Moi, j'ai fait une politique depuis 86, on la connaît : liberté des échanges, des prix, liberté du crédit, investissements, lutte contre le chômage, réussite dans ce domaine. JC : Je poursuivrai et j'amplifierai cette politique en mettant l'accent sur les nécessités sociales sur lesquelles nous reviendrons tout à l'heure et le renforcement des solidarités dans notre pays et la lutte contre la misère. JC : Cela, tout le monde peut le comprendre mais je ne sais toujours pas, nous ne savons toujours pas, quelle politique économique vous choisirez entre celle que vous avez menée en 81 et celle que je mène depuis deux ans ? FM : Nous avons préparé la liberté des échanges, la liberté des prix, on en était à 78 % en mars 1986, et nous savons bien qu'au sein de l'Europe, il faut que toutes les frontières tombent.", - "Extractive_2": "M. VANNIER : Nous avons envie de vous demander ce qui, aujourd'hui, au plan européen, vous sépare et vous rapproche ? M. MITTERAND : Pour ce qui me concerne, c'est un engagement très ancien, certains diront \"trop ancien\" car j'ai été l'un des premiers fondateurs, à la Deuxième Guerre mondiale, des institutions européennes, à cela près que j'étais un modeste député très jeune et que je regardais, en les admirant, agir des hommes comme Monnet, Schumann, Adenauer, Gaspéri et quelques autres. M. MITTERAND : En fait, le Premier ministre a été jusqu'à une époque récente toujours contre tout ce qui concernait le développement de l'Europe. M. CHIRAC : L'Europe qui est l'Europe des nations, aujourd'hui, celle d'ailleurs qu'avait envisagée le général de Gaulle, à laquelle j'ai toujours souscrit, cette Europe progresse difficilement. M. CHIRAC : Ce que je veux, maintenant, c'est qu'en 92, au moment de l'ouverture de ce marché commun, la France soit suffisamment forte, soit suffisamment compétitive, comme on dit aujourd'hui, grâce au travail de ses travailleurs et de ses entreprises pour affronter cette concurrence nouvelle. M. MITTERAND : Peut-être avez-vous un jugement injuste, même sûrement, lorsque vous dites, \"on n'a rien fait pendant ces 5 années-là\" alors que, succédant à M. Giscard d'Estaing qui avait accompli des réformes très importantes que j'avais approuvées alors que je condamnais généralement le reste de sa politique. M. MITTERAND : Sous mon autorité, la France a procédé à l'élargissement de la Communauté, à l'Espagne et au Portugal. M. CHIRAC : Nous avons progressé, depuis deux ans, c'est vrai, et nous avons fait des propositions concrètes, notamment, celle de M. Balladur sur un instrument monétaire commun. M. CHIRAC : De même, nous avons permis à l'Europe de régler ce problème financier qu'elle traînait depuis longtemps, lancer, en matière de technologie, le programme Airbus, le programme de l'Europe spatiale, ce qui va conditionner notre temps et qui est un grand défi pour la jeunesse de l'Europe et de la France. M. CHIRAC : La situation s'est ensuite dégradée parce que nos entreprises, nos travailleurs se sont vus, au titre d'une certaine conception de la politique étatiste, surchargés de toutes sortes d'entraves bureaucratiques ou fiscales. M. MITTERAND : Je vous entendais avec plaisir, tout à l'heure, évoquer cette magnifique perspective, qui n'est pas un mirage, d'un homme dans l'espace, d'un homme européen dans l'espace, avec un matériel européen. M. MITTERAND : J'ai moins tendance à sourire lorsque vous parlez de la réussite de votre politique économique et lorsque vous parlez des exportations. M. MITTERAND : Or, en 1985, nous avons eu un excédent de 90 milliards de produits manufacturés et, en 1987,ce sont les derniers Comptes annuels de la nation qui viennent de le dire, document officiel, vous avez atteint, avec moins 11 milliards, le plus grave déficit de produits industriels ou manufacturés depuis 1969. M. MITTERAND : Rappelez-vous que vous avez dû quitter, vous-même, le pouvoir en 1976, vous avez cédé la place à M. Barre parce que vous aviez échoué dans votre lutte contre l'inflation et M. Barre vous avait condamné, à cette époque, très sévèrement. M. CHIRAC : Aujourd'hui, depuis 1986, nous avons, Dieu soit loué, engagé une politique qui a rendu à nos entreprises le moyen d'investir, c'est-à-dire de préparer l'avenir, de préparer cette échéance 92, et cela est capital, naturellement ! M. CHIRAC : Naturellement, qu'est-ce que cela a pour conséquences, c'est que nous importons davantage, ce sont des importations saines et que nous exportons moins parce que nous consommons davantage, notamment les machines-outils que nous produisons, pas assez d'ailleurs, mais c'est un autre problème. M. CHIRAC : Moi, j'ai fait une politique depuis 86, on la connaît : liberté des échanges, des prix, liberté du crédit, investissements, lutte contre le chômage, réussite dans ce domaine. M. MITTERAND : Ceci veut dire qu'en l'espace de trois ans, nous avons une chute de 100 milliards dans nos produits manufacturés avec 100 milliards de moins à payer sur le plan énergétique, c'est-à-dire sur le plan pétrolier. M. MITTERAND : Voilà ma politique : je veux engager la France dans l'Europe, en acceptant la concurrence et la compétition avec, bien entendu, la volonté de la gagner." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "M. VANNIER : Nous avons envie de vous demander ce qui, aujourd'hui, au plan européen, vous sépare et vous rapproche ? M. MITTERAND : Pour ce qui me concerne, c'est un engagement très ancien, certains diront \"trop ancien\" car j'ai été l'un des premiers fondateurs, à la Deuxième Guerre mondiale, des institutions européennes, à cela près que j'étais un modeste député très jeune et que je regardais, en les admirant, agir des hommes comme Monnet, Schumann, Adenauer, Gaspéri et quelques autres. M. MITTERAND : En fait, le Premier ministre a été jusqu'à une époque récente toujours contre tout ce qui concernait le développement de l'Europe. M. CHIRAC : L'Europe qui est l'Europe des nations, aujourd'hui, celle d'ailleurs qu'avait envisagée le général de Gaulle, à laquelle j'ai toujours souscrit, cette Europe progresse difficilement. M. CHIRAC : Ce que je veux, maintenant, c'est qu'en 92, au moment de l'ouverture de ce marché commun, la France soit suffisamment forte, soit suffisamment compétitive, comme on dit aujourd'hui, grâce au travail de ses travailleurs et de ses entreprises pour affronter cette concurrence nouvelle. M. MITTERAND : Peut-être avez-vous un jugement injuste, même sûrement, lorsque vous dites, \"on n'a rien fait pendant ces 5 années-là\" alors que, succédant à M. Giscard d'Estaing qui avait accompli des réformes très importantes que j'avais approuvées alors que je condamnais généralement le reste de sa politique. M. MITTERAND : Sous mon autorité, la France a procédé à l'élargissement de la Communauté, à l'Espagne et au Portugal. M. CHIRAC : Nous avons progressé, depuis deux ans, c'est vrai, et nous avons fait des propositions concrètes, notamment, celle de M. Balladur sur un instrument monétaire commun. M. CHIRAC : De même, nous avons permis à l'Europe de régler ce problème financier qu'elle traînait depuis longtemps, lancer, en matière de technologie, le programme Airbus, le programme de l'Europe spatiale, ce qui va conditionner notre temps et qui est un grand défi pour la jeunesse de l'Europe et de la France. M. CHIRAC : La situation s'est ensuite dégradée parce que nos entreprises, nos travailleurs se sont vus, au titre d'une certaine conception de la politique étatiste, surchargés de toutes sortes d'entraves bureaucratiques ou fiscales. M. MITTERAND : Je vous entendais avec plaisir, tout à l'heure, évoquer cette magnifique perspective, qui n'est pas un mirage, d'un homme dans l'espace, d'un homme européen dans l'espace, avec un matériel européen. M. MITTERAND : J'ai moins tendance à sourire lorsque vous parlez de la réussite de votre politique économique et lorsque vous parlez des exportations. M. MITTERAND : Or, en 1985, nous avons eu un excédent de 90 milliards de produits manufacturés et, en 1987,ce sont les derniers Comptes annuels de la nation qui viennent de le dire, document officiel, vous avez atteint, avec moins 11 milliards, le plus grave déficit de produits industriels ou manufacturés depuis 1969. M. MITTERAND : Rappelez-vous que vous avez dû quitter, vous-même, le pouvoir en 1976, vous avez cédé la place à M. Barre parce que vous aviez échoué dans votre lutte contre l'inflation et M. Barre vous avait condamné, à cette époque, très sévèrement. M. CHIRAC : Aujourd'hui, depuis 1986, nous avons, Dieu soit loué, engagé une politique qui a rendu à nos entreprises le moyen d'investir, c'est-à-dire de préparer l'avenir, de préparer cette échéance 92, et cela est capital, naturellement ! M. CHIRAC : Naturellement, qu'est-ce que cela a pour conséquences, c'est que nous importons davantage, ce sont des importations saines et que nous exportons moins parce que nous consommons davantage, notamment les machines-outils que nous produisons, pas assez d'ailleurs, mais c'est un autre problème. M. CHIRAC : Moi, j'ai fait une politique depuis 86, on la connaît : liberté des échanges, des prix, liberté du crédit, investissements, lutte contre le chômage, réussite dans ce domaine. M. MITTERAND : Ceci veut dire qu'en l'espace de trois ans, nous avons une chute de 100 milliards dans nos produits manufacturés avec 100 milliards de moins à payer sur le plan énergétique, c'est-à-dire sur le plan pétrolier. M. MITTERAND : Voilà ma politique : je veux engager la France dans l'Europe, en acceptant la concurrence et la compétition avec, bien entendu, la volonté de la gagner.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Jacques Chirac et François Mitterrand discutent de l'union européenne." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Nous avons envie de vous demander ce qui, aujourd'hui, au plan européen, vous sépare et vous rapproche ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand commence en expliquant être un des fondateurs de l'europe, et accuse Jacques Chirac d'avoir changé d'avis sur l'union européenne à laquelle il était avant hostile." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Pour ce qui me concerne, c'est un engagement très ancien, certains diront \"trop ancien\" car j'ai été l'un des premiers fondateurs, à la Deuxième Guerre mondiale, des institutions européennes, à cela près que j'étais un modeste député très jeune et que je regardais, en les admirant, agir des hommes comme Monnet, Schumann, Adenauer, Gaspéri et quelques autres." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Je me souviens du temps où il disait, c'était en 79, j'ai la citation sous les yeux, \"sur l'Europe, ce qui nous sépare de l'UDF est incomparablement plus profond ce qui nous unit\", ou bien \"il y a bien deux thèses fondamentalement différentes sur l'Europe, l'une gaulliste qui consiste à construire l'Europe avec la possibilité de dire \"non\" et l'autre qui a toujours été celle des centristes et qui est l'Europe au détriment des intérêts de la France\", ou bien \"je veux bien qu'on élise le Parlement européen au suffrage universel mais à condition que cette Assemblée n'ait aucun pouvoir car cette réunion de bavards irresponsables ne fera pas progresser les choses\"." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "En fait, le Premier ministre a été jusqu'à une époque récente toujours contre tout ce qui concernait le développement de l'Europe." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique être pour l'europe des nations." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "L'Europe qui est l'Europe des nations, aujourd'hui, celle d'ailleurs qu'avait envisagée le général de Gaulle, à laquelle j'ai toujours souscrit, cette Europe progresse difficilement." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique que l'europe des nations a bien avancée depuis qu'il est premier ministre." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "En revanche, depuis deux ans, c'est vrai, et sous l'impulsion de mes ministres, beaucoup de choses ont été faites et je m'en réjouis." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique qu'il veut une france forte en 92 pour l'ouverture du marché commun pour pouvoir affronter la nouvelle concurrence." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Ce que je veux, maintenant, c'est qu'en 92, au moment de l'ouverture de ce marché commun, la France soit suffisamment forte, soit suffisamment compétitive, comme on dit aujourd'hui, grâce au travail de ses travailleurs et de ses entreprises pour affronter cette concurrence nouvelle." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique que François Mitterrand n'a pas de politique économique pour avantager la france dans ce marché commun." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Je ne doute pas, un seul instant, de votre conviction, mais vous voyez, monsieur Mitterrand, il ne suffit pas de faire des incantations, il ne suffit pas de faire \"Europe, Europe, Europe\", il faut également conduire et avoir la compétence et la capacité de conduire une politique économique qui nous permette, demain, d'être des concurrents gagnants." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique qu'il a procédé à une continuité sur les actions de Valéry Giscard d'Estaing sur l'europe, en procédant à l'élargissement de la communauté à l'espagne et au portugal, et en prenant l'initiative de l'europe technologique avec le projet Eurêka." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Peut-être avez-vous un jugement injuste, même sûrement, lorsque vous dites, \"on n'a rien fait pendant ces 5 années-là\" alors que, succédant à M. Giscard d'Estaing qui avait accompli des réformes très importantes que j'avais approuvées alors que je condamnais généralement le reste de sa politique." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Il avait fait : le Conseil européen, où siègent les chefs d'Etat et de gouvernement, Il avait fait procéder à l'élection du Parlement européen au suffrage universel, Il avait fait adopter le système monétaire européen, entre autres choses, voilà trois mesures capitales qui ont fait avancer l'Europe après un long purgatoire pendant lequel l'Europe avait été mal servie par la France." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Sous mon autorité, la France a procédé à l'élargissement de la Communauté, à l'Espagne et au Portugal." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "J'ai pris l'initiative, et vous le savez, de l'Europe technologique autour du projet Eurêka qui dépasse, d'ailleurs, la Communauté puisque 18 pays, les 12 de la Communauté et 6 autres, participent aujourd'hui et c'est une grande réussite à la construction d'Eurêka, Europe technologique et, enfin, j'ai fait prendre la décision, je n'étais pas seul, avec Jacques Delors, avec le Chancelier Kohl,du fameux marché unique." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique avoir proposé un instrument monétaire commun." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Nous avons progressé, depuis deux ans, c'est vrai, et nous avons fait des propositions concrètes, notamment, celle de M. Balladur sur un instrument monétaire commun." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique que la france a les meilleures entreprises lorsqu'elles sont dans des conditions comparable au reste de l'europe, et que ce n'est plus le cas à cause des politiques de François Mitterrand qui les surcharges d'entraves bureaucratiques et fiscales." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "L'expérience a prouvé, pendant des années et, notamment, sous le général de Gaulle et sous Georges Pompidou, que lorsque nos entreprises étaient à armes égales avec les entreprises européennes, elles étaient les meilleures." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "La situation s'est ensuite dégradée parce que nos entreprises, nos travailleurs se sont vus, au titre d'une certaine conception de la politique étatiste, surchargés de toutes sortes d'entraves bureaucratiques ou fiscales." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Alors, monsieur Mitterrand, vous avez été le promoteur d'une politique socialiste, en France, en 1981, elle a développé considérablement les déficits, elle a augmenté sensiblement les charges de toutes natures, je répète, bureaucratiques ou financières." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique que les exportations de produits industriels ont fortement baissé depuis l'accession de Jacques Chirac au gouvernement, et estime qu'il faut que toutes les forces économiques françaises travaillent de concert pour réussir la place de la France dans l'Europe." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Ce sont surtout les exportations de produits industriels, comme on dit, manufacturés, qui représentent la puissance économique d'un pays." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Or, en 1985, nous avons eu un excédent de 90 milliards de produits manufacturés et, en 1987,ce sont les derniers Comptes annuels de la nation qui viennent de le dire, document officiel, vous avez atteint, avec moins 11 milliards, le plus grave déficit de produits industriels ou manufacturés depuis 1969." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Il faut donc que toutes les forces économiques françaises, parmi lesquelles je compte notre qualité de travail par les travailleurs eux-mêmes, se mettent à l'ouvrage pour réussir la place de la France dans l'Europe." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique avoir été à la source de la baisse de l'inflation, qui a été continuée par Jacques Chirac." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Enfin, vous avez parlé, tout à l'heure, de l'inflation en vous réjouissant du point où vous en étiez arrivé, c'est-à-dire environ 2,5 % d'augmentation seulement, c'est une réussite par rapport aux années précédentes : c'était 3 % en 1986, c'était près de 14 % lorsque je suis arrivé à la Présidence de la République en 1981, il y a eu véritablement une courbe qui tombe vers le bas,et cette fois-ci, on peut dire vers le bas avec joie, que vous avez poursuivie." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique que les importations ne sont plus en excédant car les entreprises ne pouvaient plus investir, et devaient exporter ce qu'elles produisaient, ce qui n'est plus le cas." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Les exportations sont un problème important et vous avez, monsieur Mitterrand, comme toujours, une approche romantique des problèmes économiques, c'est d'ailleurs, par certains côtés, sympathique mais parfois un peu irréel." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "C'est vrai qu'en 84-85, je ne conteste pas vos chiffres, bien sûr, nous avions un excédent." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Oh non pas parce qu'on exportait davantage ou qu'on avait plus de parts de marché, simplement parce que nos entreprises étaient réduites à un état où elles ne pouvaient plus investir, par conséquent, elles n'importaient plus et elles exportaient ce que nous produisions." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Aujourd'hui, depuis 1986, nous avons, Dieu soit loué, engagé une politique qui a rendu à nos entreprises le moyen d'investir, c'est-à-dire de préparer l'avenir, de préparer cette échéance 92, et cela est capital, naturellement !" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac résume la politique de François Mitterrand à la nationalisation, au contrôle, à la bureaucratie, et la sienne à la liberté des échanges, des prix, du crédit, de l'investissement, et de la lutte contre le chômage." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Vous avez fait une politique en 1981, nous l'avons vue, nationalisations, contrôle, bureaucratie." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Moi, j'ai fait une politique depuis 86, on la connaît : liberté des échanges, des prix, liberté du crédit, investissements, lutte contre le chômage, réussite dans ce domaine." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac souhaite continuer cette politique et l'amplifier, et demande à François Mitterrand quel type de politique il suivra." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Je poursuivrai et j'amplifierai cette politique en mettant l'accent sur les nécessités sociales sur lesquelles nous reviendrons tout à l'heure et le renforcement des solidarités dans notre pays et la lutte contre la misère." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Cela, tout le monde peut le comprendre mais je ne sais toujours pas, nous ne savons toujours pas, quelle politique économique vous choisirez entre celle que vous avez menée en 81 et celle que je mène depuis deux ans ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique avoir préparé la liberté des échanges et des prix, et qu'il souhaite que les frontières européennes tombent" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Nous avons préparé la liberté des échanges, la liberté des prix, on en était à 78 % en mars 1986, et nous savons bien qu'au 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Le présentateur demande aux candidats comment créer assez d'électricité sans éolien. Xavier Bertrand explique vouloir revenir sur la PPE qui force la france à avoir une part de nucléaire à 50% d'ici 2035, et souhaite construire six réacteurs et dix EPR. Selon lui, arrêter les voitures thermiques seront un massacre pour l'emploi, et il n'y a pas les infrastructure pour les bornes électriques. Il souhaite déconstruire les éoliennes qui ruinent les paysages. Valérie Pécresse explique que pour arriver au zéro carbone d'ici 2050, il faut à la fois le nucléaire et le renouvelable. Elle propose la construction de 6 EPR, ainsi que d'améliorer le solaire, la méthanisation, la filière hydrogène, et l'éolien. Pierre Juvin souhaite continuer sur l'éolien, avec l'éolien en mer, qui remplacera les éoliennes terrestres. Michel Barnier explique qu'il souhaite travailler sur d'autres ressources renouvelables que l'éolien, comme le solaire. Il souhaite aussi faire des économies d'énergies en rénovant les logements, et il souhaite créer des centrales nucléaires et relancer le programme Astrid. Eric ciotti souhaite relancer les EPR, travailler sur l'hydrogène et l'hydraulique. Pierre Juvin explique qu'il compte financer la transition écologique avec la taxe carbone. Xavier Bertrand souhaite supprimer la TVA sur les taxes des énergies.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, les candidats discutent de la question de l’énergie. Tous sont d’accord pour continuer avec l’énergie nucléaire en construisant de nouveaux réacteurs de type EPR. Bien qu’il faille 10 ans pour construire des EPR rappelle Pujadas, Bertrand se refuse à construire de nouvelles éoliennes, lesquelles détruisent les paysages. Pécresse est en désaccord et propose un mix entre nucléaire et éoliennes ; ces dernières devront être construites avec l’accord des populations concernées. Comme Pécresse, Juvin rappelle l’objectif de la neutralité carbone en 2050. Il appelle à faire 50 % d’éoliennes et 50 % de nucléaire, ce qui nécessitera quand même de construire de nouveaux réacteurs. Il souhaite se concentrer sur les éoliennes maritimes et non sur les terrestres. Barnier est d’accord pour la construction d’éoliennes si il y a accord local. Néanmoins, il rappelle que d’autres alternatives existent, comme le solaire ; il mentionne également l’importance de l’hydroélectricité et la nécessité de relancer le programme Astrid. Ciotti, en plus d’exiger la construction des EPR, mentionne l’importance de développer l’hydrogène. Juvin propose ensuite de redistribuer les recettes du marché carbone aux PME et aux classes moyennes. Bertrand termine en appelant à supprimer la TVA sur les taxes concernant l’essence.", "Extractive_1": "P1 : Comment on fait pour arriver à produire assez d'électricité, sachant que le nucléaire, même si on le redéveloppe, ne suffira pas sans éoliennes, alors que vous dites ras le bol, plus une seule éolienne en France ce soir. XB : Je vous l'ai dit tout à l'heure dans mon introduction pour bien comprendre, moi, je reviendrai sur la PPE, cette loi programmation de l'énergie qui veut amener en 2035 la part du nucléaire à 50. XB : C'est la raison pour laquelle je décide le lancement de la construction de six réacteurs, et que je demande 10 EPR. XB : Après, on voit aussi qu'on va passer aux véhicules électriques d'ailleurs entre parenthèses si la France accepte qu'en 2035, y ait plus de véhicules thermiques essence, ça va être un massacre pour l'emploi. XB : On va passer aux véhicules électriques, il va nous falloir des bornes, allez, on est à quarante mille bornes aujourd'hui, bornes électriques, elles fonctionnent pas toutes, d'ailleurs, on va passer à 500 000, vous croyez que c'est avec ces satanées éoliennes qu'on va réussir justement? XB : Ça fait partie de ce qu'est notre grand pays et on est en train de massacrer des paysages par des promoteurs qui vont justement voir des mairies où il n'y a pas beaucoup de ressources en leur disant attendez, on va vous donner de l'argent. VP : Donc, les Français le vivent au quotidien, donc pour lutter contre le dérèglement climatique, il y a un seul, une seule priorité écologique, celle du mandat, c'est zéro carbone 2050. VP : Et pour atteindre le zéro carbone 2050, il faut marcher sur deux pieds, il faut, effectivement, les énergies renouvelables et le nucléaire, donc les éoliennes et le nucléaire, parce qu'on n'arrivera pas à se passer du nucléaire pour atteindre cet objectif zéro carbone, ce n'est pas possible. VP : Moi, je ne propose pas dix EPR comme Xavier Bertrand, j'en propose 6, mais je me suis rendu à Flamanville pour réaffirmer mon attachement à cette filière industrielle française qu'on ne peut pas laisser sacrifier parce qu'Emmanuel Macron a laissé les Allemands défendre leurs centrales au gaz contre le nucléaire. VP : Donc, il faut continuer tout le solaire, il faut continuer la méthanisation des déchets des agriculteurs, il faut aller vers l'hydrogène et il faudra faire de l'éolien. PJ : La meilleure manière d'y arriver, et la moins coûteuse, c'est de faire 50 pour cent d'éolien, de renouvelable, et 50 de nucléaire, mais pour faire 50 de nucléaire, il faut en fait en faire plus qu'aujourd'hui. PJ : Je propose d'abord, comme je vous l'ai dit, je veux 50% de renouvelables en 2050, on y arrive par l'éolien en mer. PJ : Pendant les 20 ans qui viennent, on met la pression sur l'éolien en mer, dans 20 ans, les éoliennes terrestres seront arrivées en fin de vie, on les démonte et on en monte plus. P2 : Michel Barnier Assez rapidement, s'il vous plaît, vous vous dites faut investir dans les renouvelables, mais pas l'éolien. MB : Donc, pas d'éolien s'il n'y a pas d'accord local. MB : Maintenant, il n'y a pas que l'éolien, il y a d'autres énergies qui sont très importantes, le solaire. MB : Et l'autre potentiel que je me permets de vous signaler, et comme personne n'en a parlé, c'est les économies d'énergie, le KW qui coûte le moins cher et le baril de pétrole qui pollue le moins, c'est celui qu'on ne consomme pas. MB : Donc nous continuerons et nous améliorerons, notamment pour les familles les plus modestes, les économies d'énergies et le traitement sonore des logements. MB : Et donc, pour atteindre l'objectif d'une France décarbonée, première puissance européenne décarbonée, nous avons besoin du nucléaire que ce soit 6 ou 8 centrales, peut être 10 et relancer le programme Astrid que monsieur Macron a arrêté, et ne pas fermer des centrales qui peuvent fonctionner. EC : Bien sûr qu'il faut lancer ses six EPR que propose EDF et s'ils opèrent, c'est plus de réacteurs. EC : Je crois aussi en l'hydrogène, je crois au mix énergétique. EC : Il faut de l'énergie hydraulique. PJ : Un dernier point c'est le financement qui ne doit évidemment pas reposer sur les classes moyennes et les entreprises. PJ : Il est prévu que 25% des recettes du marché des émissions carbone aillent aux PME et aux classes moyennes, moi je suis pour la proposition de Jean Tirole, le prix Nobel d'économie, qui dit que c'est tout à fait insuffisant. PJ : Il faut que cent pour cent des recettes du marché carbone aillent aux PME et aillent aux classes moyenne, sinon, la transition écologique ne pourra pas se faire dans des conditions satisfaisantes pour le pouvoir d'achat. XB : Donc, je veux mettre un terme à cette TVA qu'il y a sur les taxes et qui fait que quand le prix augmente, ce sont les caisses de l'Etat qui se remplissent.", - "Extractive_2": "XB : Je vous l'ai dit tout à l'heure dans mon introduction pour bien comprendre, moi, je reviendrai sur la PPE, cette loi programmation de l'énergie qui veut amener en 2035 la part du nucléaire à 50. XB : C'est la raison pour laquelle je décide le lancement de la construction de six réacteurs, et que je demande 10 EPR. DP : Mais il faudra dix ans, il faudra dix ans pour les construire et d'ici là qu'est ce qu'on fait? XB : Il n'y a pas un pays au monde qui vérifie autant la sécurité des installations des centrales nucléaires, et qui repousse la durée d'exploitation de ses centrales nucléaires plus que nous. XB : Je mettrai un terme à ce développement anarchique de l'éolien. VP : Et pour atteindre le zéro carbone 2050, il faut marcher sur deux pieds, il faut, effectivement, les énergies renouvelables et le nucléaire, donc les éoliennes et le nucléaire, parce qu'on n'arrivera pas à se passer du nucléaire pour atteindre cet objectif zéro carbone, ce n'est pas possible. VP : Moi, je ne propose pas dix EPR comme Xavier Bertrand, j'en propose 6, mais je me suis rendu à Flamanville pour réaffirmer mon attachement à cette filière industrielle française qu'on ne peut pas laisser sacrifier parce qu'Emmanuel Macron a laissé les Allemands défendre leurs centrales au gaz contre le nucléaire. VP : Mais il y a des endroits où, il y a des territoires de France dans lesquels on peut mettre encore de l'éolien et aussi de l'éolien en mer avec l'accord des populations et uniquement avec cet accord. PJ : 2050 neutralité carbone. PJ : La meilleure manière d'y arriver, et la moins coûteuse, c'est de faire 50 pour cent d'éolien, de renouvelable, et 50 de nucléaire, mais pour faire 50 de nucléaire, il faut en fait en faire plus qu'aujourd'hui. PJ : Pendant les 20 ans qui viennent, on met la pression sur l'éolien en mer, dans 20 ans, les éoliennes terrestres seront arrivées en fin de vie, on les démonte et on en monte plus. MB : Donc, pas d'éolien s'il n'y a pas d'accord local. MB : Maintenant, il n'y a pas que l'éolien, il y a d'autres énergies qui sont très importantes, le solaire. MB : Et l'autre potentiel que je me permets de vous signaler, et comme personne n'en a parlé, c'est les économies d'énergie, le KW qui coûte le moins cher et le baril de pétrole qui pollue le moins, c'est celui qu'on ne consomme pas. MB : Et donc, pour atteindre l'objectif d'une France décarbonée, première puissance européenne décarbonée, nous avons besoin du nucléaire que ce soit 6 ou 8 centrales, peut être 10 et relancer le programme Astrid que monsieur Macron a arrêté, et ne pas fermer des centrales qui peuvent fonctionner. EC : Bien sûr qu'il faut lancer ses six EPR que propose EDF et s'ils opèrent, c'est plus de réacteurs. EC : Je crois aussi en l'hydrogène, je crois au mix énergétique. EC : Il faut de l'énergie hydraulique. PJ : Il faut que cent pour cent des recettes du marché carbone aillent aux PME et aillent aux classes moyenne, sinon, la transition écologique ne pourra pas se faire dans des conditions satisfaisantes pour le pouvoir d'achat. XB : Donc, je veux mettre un terme à cette TVA qu'il y a sur les taxes et qui fait que quand le prix augmente, ce sont les caisses de l'Etat qui se remplissent. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "XB : Je vous l'ai dit tout à l'heure dans mon introduction pour bien comprendre, moi, je reviendrai sur la PPE, cette loi programmation de l'énergie qui veut amener en 2035 la part du nucléaire à 50. XB : C'est la raison pour laquelle je décide le lancement de la construction de six réacteurs, et que je demande 10 EPR. DP : Mais il faudra dix ans, il faudra dix ans pour les construire et d'ici là qu'est ce qu'on fait? XB : Il n'y a pas un pays au monde qui vérifie autant la sécurité des installations des centrales nucléaires, et qui repousse la durée d'exploitation de ses centrales nucléaires plus que nous. XB : Je mettrai un terme à ce développement anarchique de l'éolien. VP : Et pour atteindre le zéro carbone 2050, il faut marcher sur deux pieds, il faut, effectivement, les énergies renouvelables et le nucléaire, donc les éoliennes et le nucléaire, parce qu'on n'arrivera pas à se passer du nucléaire pour atteindre cet objectif zéro carbone, ce n'est pas possible. VP : Moi, je ne propose pas dix EPR comme Xavier Bertrand, j'en propose 6, mais je me suis rendu à Flamanville pour réaffirmer mon attachement à cette filière industrielle française qu'on ne peut pas laisser sacrifier parce qu'Emmanuel Macron a laissé les Allemands défendre leurs centrales au gaz contre le nucléaire. VP : Mais il y a des endroits où, il y a des territoires de France dans lesquels on peut mettre encore de l'éolien et aussi de l'éolien en mer avec l'accord des populations et uniquement avec cet accord. PJ : 2050 neutralité carbone. PJ : La meilleure manière d'y arriver, et la moins coûteuse, c'est de faire 50 pour cent d'éolien, de renouvelable, et 50 de nucléaire, mais pour faire 50 de nucléaire, il faut en fait en faire plus qu'aujourd'hui. PJ : Pendant les 20 ans qui viennent, on met la pression sur l'éolien en mer, dans 20 ans, les éoliennes terrestres seront arrivées en fin de vie, on les démonte et on en monte plus. MB : Donc, pas d'éolien s'il n'y a pas d'accord local. MB : Maintenant, il n'y a pas que l'éolien, il y a d'autres énergies qui sont très importantes, le solaire. MB : Et l'autre potentiel que je me permets de vous signaler, et comme personne n'en a parlé, c'est les économies d'énergie, le KW qui coûte le moins cher et le baril de pétrole qui pollue le moins, c'est celui qu'on ne consomme pas. MB : Et donc, pour atteindre l'objectif d'une France décarbonée, première puissance européenne décarbonée, nous avons besoin du nucléaire que ce soit 6 ou 8 centrales, peut être 10 et relancer le programme Astrid que monsieur Macron a arrêté, et ne pas fermer des centrales qui peuvent fonctionner. EC : Bien sûr qu'il faut lancer ses six EPR que propose EDF et s'ils opèrent, c'est plus de réacteurs. EC : Je crois aussi en l'hydrogène, je crois au mix énergétique. EC : Il faut de l'énergie hydraulique. PJ : Il faut que cent pour cent des recettes du marché carbone aillent aux PME et aillent aux classes moyenne, sinon, la transition écologique ne pourra pas se faire dans des conditions satisfaisantes pour le pouvoir d'achat. XB : Donc, je veux mettre un terme à cette TVA qu'il y a sur les taxes et qui fait que quand le prix augmente, ce sont les caisses de l'Etat qui se remplissent. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "L'environnement est le sujet de ce débat, spécifiquement le nucléaire et les éoliennes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Comment on fait pour arriver à produire assez d'électricité, sachant que le nucléaire, même si on le redéveloppe, ne suffira pas sans éoliennes, alors que vous dites ras le bol, plus une seule éolienne en France ce soir." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Xavier Bertrand souhaite revenir sur les PPE et créer une dizaine de centrales nucléaires." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "XB", + "text": "Je vous l'ai dit tout à l'heure dans mon introduction pour bien comprendre, moi, je reviendrai sur la PPE, cette loi programmation de l'énergie qui veut amener en 2035 la part du nucléaire à 50." + }, + { + "speaker": "XB", + "text": "C'est la raison pour laquelle je décide le lancement de la construction de six réacteurs, et que je demande 10 EPR." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il souhaite aussi la supression des éoliennes, qui ruinent les paysages." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "XB", + "text": "On va passer aux véhicules électriques, il va nous falloir des bornes, allez, on est à quarante mille bornes aujourd'hui, bornes électriques, elles fonctionnent pas toutes, d'ailleurs, on va passer à 500 000, vous croyez que c'est avec ces satanées éoliennes qu'on va réussir justement?" + }, + { + "speaker": "XB", + "text": "Ça fait partie de ce qu'est notre grand pays et on est en train de massacrer des paysages par des promoteurs qui vont justement voir des mairies où il n'y a pas beaucoup de ressources en leur disant attendez, on va vous donner de l'argent." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse est pour une alliance entre les éoliennes et le nucléaire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Donc, les Français le vivent au quotidien, donc pour lutter contre le dérèglement climatique, il y a un seul, une seule priorité écologique, celle du mandat, c'est zéro carbone 2050." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Et pour atteindre le zéro carbone 2050, il faut marcher sur deux pieds, il faut, effectivement, les énergies renouvelables et le nucléaire, donc les éoliennes et le nucléaire, parce qu'on n'arrivera pas à se passer du nucléaire pour atteindre cet objectif zéro carbone, ce n'est pas possible." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Moi, je ne propose pas dix EPR comme Xavier Bertrand, j'en propose 6, mais je me suis rendu à Flamanville pour réaffirmer mon attachement à cette filière industrielle française qu'on ne peut pas laisser sacrifier parce qu'Emmanuel Macron a laissé les Allemands défendre leurs centrales au gaz contre le nucléaire." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Elle parle de différentes sources renouvelables." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Donc, il faut continuer tout le solaire, il faut continuer la méthanisation des déchets des agriculteurs, il faut aller vers l'hydrogène et il faudra faire de l'éolien." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Philippe Juvin veut arriver a 50% de création d'énergie nucléaire et 50% de création d'énergie renouvelables, notemment avec le déplacement des éoliennes dans le milieu marin." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "PJ", + "text": "La meilleure manière d'y arriver, et la moins coûteuse, c'est de faire 50 pour cent d'éolien, de renouvelable, et 50 de nucléaire, mais pour faire 50 de nucléaire, il faut en fait en faire plus qu'aujourd'hui." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Je propose d'abord, comme je vous l'ai dit, je veux 50% de renouvelables en 2050, on y arrive par l'éolien en mer." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Pendant les 20 ans qui viennent, on met la pression sur l'éolien en mer, dans 20 ans, les éoliennes terrestres seront arrivées en fin de vie, on les démonte et on en monte plus." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Michel Barnier est pour une utilisation d'hydroélectrique et du solaire en plus du nucléaire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MB", + "text": "Maintenant, il n'y a pas que l'éolien, il y a d'autres énergies qui sont très importantes, le solaire." + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "Et l'autre potentiel que je me permets de vous signaler, et comme personne n'en a parlé, c'est les économies d'énergie, le KW qui coûte le moins cher et le baril de pétrole qui pollue le moins, c'est celui qu'on ne consomme pas." + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "Donc nous continuerons et nous améliorerons, notamment pour les familles les plus modestes, les économies d'énergies et le traitement sonore des logements." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti veut se concentrer sur le nucléaire et l'hydraulique" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Bien sûr qu'il faut lancer ses six EPR que propose EDF et s'ils opèrent, c'est plus de réacteurs." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Je crois aussi en l'hydrogène, je crois au mix énergétique." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Il faut de l'énergie hydraulique." + } + ] + } +] +} diff --git a/test/Primaire_LR_2--Partie_6_Les_Depenses.json b/test/Primaire_LR_2--Partie_6_Les_Depenses.json index 9c040ce51771b5aa3567e4385cd114b0789cfc8f..8206db82f3ab969ade6ae5953d0859f4167e79b0 100644 --- a/test/Primaire_LR_2--Partie_6_Les_Depenses.json +++ b/test/Primaire_LR_2--Partie_6_Les_Depenses.json @@ -5,5 +5,120 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Aurélien Pradié, Eric Ciotti et Bruno Retailleau abordent les sujets de réductions des dépenses et de baisses d'impôts. Eric Ciotti propose de réduire les impôts en supprimant certains comme l'impôt sur la succession, les taxes sur les carburants et en réduisant l'impôt sur le revenu. Il considère que cela aurait un impact bénéfique sur l'emploi, la richesse et la croissance. Il souhaite également supprimer des postes administratifs inutiles pour réduire les dépenses. Aurélien Pradié, pour sa part, prône la responsabilité et la transparence en mettant en place un examen annuel des projets de finances pour identifier les dépenses qui peuvent être économisées. Bruno Retailleau souhaite lui aussi réduire les dépenses en se débarrassant des procédures administratives lourdes et en simplifiant les systèmes CERFA.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Pradié, Ciotti et Retailleau débattent de la baisse des dépenses publics. Ciotti commence paradoxalement par souligner la nécessité de diminuer les impôts. Il souhaite notamment supprimer l’impôt sur l’héritage, une partie des taxes sur les carburants, diminuer l’impôt sur le revenu et supprimer plusieurs agences de l’État. Cependant, Pradié explique qu’il faut d’abord s’attaquer à la baisse des dépenses publiques, c’est pourquoi il propose de mettre en place chaque année un projet de loi de gestion de la dette. Retailleau souhaite de son côté commencer par rehausser le quotient familial. Comme Pradié, Retailleau pense qu’il faut en premier lieu diminuer les dépenses de l’État. Il entend donc supprimer des agences de l’État, lutter contre la bureaucratisation, les tâches administratives sans valeur ajoutées et les formulaires et procédure inutiles ; beaucoup de temps de travail sera ainsi gagné. Ciotti termine la discutions en mentionnant le poids des prélèvements obligataires en France, supérieurs à la moyenne européenne de 5 % ; les diminuer permettra d’avoir de la croissance et de l’emploi. Sa démarche est donc inverse à celle de ses adversaires.", "Extractive_1": "P1 : Quelles dépenses faut-il réduire Eric Ciotti ? EC : Je veux commencer par baisser les impôts. EC : Nous sommes le pays au monde, avec le Danemark, qui paie le plus d'impôts. EC : Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice. EC : Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants. EC : Il faut arrêter le poids de l'impôt sur le revenu sur quelques dizaines de pourcents de Français. EC : Commençons par baisser les impôts plutôt que de distribuer des chèques sans provision. EC : On supprime aujourd'hui l'administration qui ne sert à rien. AP : Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique. AP : Je vais commencer comme président des républicains, à proposer un plan de bataille pour baisser les dépenses, et Eric proposera un plan de bataille pour baisser les impôts. AP : Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette. BR : On ne peut pas faire une baisse massive des impôts sans commencer aussi par récupérer un certain nombre d'argent de l'Etat. BR : En France, on est champion du monde de la dépense publique, et pour autant, nos services publics fonctionnent mal. BR : D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA. BR : On sort, on essaie de simplifier. BR : Pas par le haut, avec des hauts fonctionnaires des ministres, par le bas, dans chaque département, avec un plan de ce que j’appelle le désherbage, d'une mauvaise herbe normative. BR : Ensuite, la débureaucratisation. EC : Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne. EC : Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois. ", - "Extractive_2": "EC : Je veux commencer par baisser les impôts. EC : Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice. EC : Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants. EC : Ça coûtera moins, quelquefois, peut-être autant, mais ça sera vertueux parce que ça donnera une immense accélération à la création d'emplois, de richesse et de croissance. EC : On supprime les 437 agences de l'Etat. AP : Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique. AP : Ce n’est pas un désaccord, c'est un désaccord de méthode, mais on va faire les choses dans l'ordre. AP : Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette. BR : Je pense qu'un des premiers points qu'il faudrait réhausser, c'est le quotient familial pour aider les familles. BR : On ne peut pas faire une baisse massive des impôts sans commencer aussi par récupérer un certain nombre d'argent de l'Etat. BR : D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA. EC : Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne. EC : Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "EC : Je veux commencer par baisser les impôts. EC : Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice. EC : Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants. EC : Ça coûtera moins, quelquefois, peut-être autant, mais ça sera vertueux parce que ça donnera une immense accélération à la création d'emplois, de richesse et de croissance. EC : On supprime les 437 agences de l'Etat. AP : Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique. AP : Ce n’est pas un désaccord, c'est un désaccord de méthode, mais on va faire les choses dans l'ordre. AP : Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette. BR : Je pense qu'un des premiers points qu'il faudrait réhausser, c'est le quotient familial pour aider les familles. BR : On ne peut pas faire une baisse massive des impôts sans commencer aussi par récupérer un certain nombre d'argent de l'Etat. BR : D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA. EC : Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne. EC : Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié discutent des réductions des dépenses." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Tout le monde dit toujours qu'on va réduire les dépenses, quelles dépenses faut-il réduire Eric Ciotti ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti explique qu'il faut baisser les impôts, notamment l'impôt sur la succession et les surtaxes sur les carburants." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Je veux commencer par baisser les impôts, nous sommes le pays au monde, avec le Danemark, qui paie le plus d'impôts." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti souhaite aussi baisser l'impôt sur le revenu." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Il faut arrêter le poids de l'impôt sur le revenu sur quelques dizaines de pourcents de Français." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti explique que baisser les impôts plutôt que distribuer des chèques créera un cercle vertueux." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Commençons par baisser les impôts plutôt que de distribuer des chèques sans provision." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Pour réduire les dépenses, Eric Ciotti souhaite supprimer des postes de l'administration superflus." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "On supprime aujourd'hui l'administration qui ne sert à rien." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Aurélien Pradié explique qu'il faut mettre en place un examen annuel des projets de finance de la sécurité sociale, de la nation et de la gestion de la dette afin de savoir quelles dépenses peuvent être économisées." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "AP", + "text": "Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique." + }, + { + "speaker": "AP", + "text": "Je vais commencer comme président des républicains, à proposer un plan de bataille pour baisser les dépenses, et Eric proposera un plan de bataille pour baisser les impôts." + }, + { + "speaker": "AP", + "text": "Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Bruno Retailleau souhaite débureaucratiser et simplifier les systèmes CERFA" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "BR", + "text": "En France, on est champion du monde de la dépense publique, et pour autant, nos services publics fonctionnent mal." + }, + { + "speaker": "BR", + "text": "D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA." + }, + { + "speaker": "BR", + "text": "On sort, on essaie de simplifie, pas par le haut, avec des hauts fonctionnaires des ministres, par le bas, dans chaque département, avec un plan de ce que j’appelle le désherbage, d'une mauvaise herbe normative." + }, + { + "speaker": "BR", + "text": "Ensuite, la débureaucratisation." + } + ] + } +] +} diff --git a/test/Primaire_LR_2--Partie_8_L_Ecologie.json b/test/Primaire_LR_2--Partie_8_L_Ecologie.json index 2a8cc7dff9cfa4a1bb2e7978197faa7f480b6ca3..e3a3b1b1f5bef4461ce7f99a0a3963f435e4e71c 100644 --- a/test/Primaire_LR_2--Partie_8_L_Ecologie.json +++ b/test/Primaire_LR_2--Partie_8_L_Ecologie.json @@ -5,5 +5,128 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié discutent de l'écologie. Après un vote du sénat pour l'accélération de l'installation d'éoliennes sur terre et en outre mer, Eric Ciotti explique être contre l'éolienne, qui est une énergie intermittente. A la place, il souhaite développer le nucléaire davantage. Bruno Retailleau déplore l'impossibilité du sénat à convaincre l'obligation d'une distance de 40km des côtes pour les éoliennes maritimes. Il se félicite cependant d'avoir réussi à donner le droit de véto aux maires. Aurélien Pradier quant à lui souhaite faire démonter l'éolien et investir massivement dans les barrages hydroélectriques, qu'il estime être un fleuron français.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Retailleau, Pradié et Ciotti discutent de la question de l’énergie. Ciotti fustige le vote du sénat accélérant l’installation des éoliennes et des panneaux solaires et auquel a participé Retailleau. Il rappelle que les éoliennes enlaidissent les paysages, sont intermittentes et produisent beaucoup moins d’éléctricité que le nucléaire ; du reste, les projets futurs devraient mettre plus de temps que prévu à être achevés. Attaqué, Retailleau justifie son vote au sénat : l’action des Républicain a permis de donner la possibilité aux maires d’interdire les éoliennes et d’éviter qu’on ne les construise proche d’un lieu remarquable. Il explique également qu’un amendement visant à interdire les éoliennes flottantes a été déposé. Comme Ciotti, Pradié regrette le vote de sa famille au sénat ; les éoliennes ne sont clairement pas la solution selon lui, à tel point qu’il souhaite déjà réfléchir à leur démantèlement. Il propose de relancer la filière nucléaire, y compris au niveau des programmes de recherche (relance du projet Astrid). Il entend investir dans les barrages et la gestion de l’eau en guise d’énergie alternative. Retailleau se défend des critiques en rappelant que les énergies renouvelables sont nécessaires, même si le nucléaire doit rester au centre de la politique énergétique du pays. Ciotti pense que l’écologie passe par la science et défend également le nucléaire, critiquant l’écologie punitive et regrettant l’arrêt de la moitié du parc nucléaire. ", "Extractive_1": "P1 : Vous êtes tous pour relancer le nucléaire, même si vous avez quelques nuances. P1 : Le Sénat, il y a quelques jours, avec le vote de Bruno Retailleau, a adopté un texte de loi qui permet d'accélérer certaines procédures, par exemple, d'installation d'éoliennes et de panneaux solaires. P1 : Eric Ciotti, est-ce que ce texte, comme Bruno Retailleau au Sénat, vous le voterez à l'Assemblée ? EC : Non, je ne le voterai pas, et je regrette le vote des sénateurs. EC : Je le dis, car il y avait deux mesures qu'on réclamait, c'était un droit de veto des maires et qu'on n'installe aucune éolienne en mer à 40 km des côtes. EC : La seule énergie décarbonée, c'est le nucléaire. EC : Pour faire 1 400 éoliennes, il faut combien de temps?  EC : C'est une énergie intermittente, qui n'est pas pilotable. BR : Un, on a donné la possibilité au maire, dans des documents d'urbanisme, d'interdire des éoliennes. BR : Deuxième chose, nous avons porté un amendement pour interdire l'éolien flottant. BR : On a porté l'amendement pour dire qu'il n'y avait pas d'éolien avant 40 km, parce que ça ne se voit pas. P2 : Vous apportez quoi sur l'écologie? AP : Nous, je ne souhaite plus que nous allions dans cette course en avant de l'éolien et je souhaite même qu'on réfléchisse au démontage de nos éoliennes parce que cette énergie transitoire aura besoin d'être démontée. AP : Nous sommes d'accord sur la relance de la filière nucléaire. AP : Commençons à relancer les programmes de recherche, notamment astrid, qui permettent de trouver une alternative. AP : Nous sommes aujourd'hui dans un pays dans lequel nous avions un champion, et ces champions, c'étaient nos barrages hydroélectriques. AP : Depuis quelques années, l'Union européenne souhaite que nous mettions en concurrence nos barrages. AP : Je souhaite que nous reprenions la main sur nos barrages. AP : Il faut que la droite, demain, soit aussi celle qui ait des propositions en matière environnementale, non à l’éolien, oui aux barrages hydroélectriques.  ", - "Extractive_2": "P1 : Le Sénat, il y a quelques jours, avec le vote de Bruno Retailleau, a adopté un texte de loi qui permet d'accélérer certaines procédures, par exemple, d'installation d'éoliennes et de panneaux solaires. EC : Non, je ne le voterai pas, et je regrette le vote des sénateurs. EC : Je le dis, car il y avait deux mesures qu'on réclamait, c'était un droit de veto des maires et qu'on n'installe aucune éolienne en mer à 40 km des côtes. EC : On est en train de massacrer nos paysages. EC : On les fera pas dans les deux ans. EC : C'est une énergie intermittente, qui n'est pas pilotable. BR : Un, on a donné la possibilité au maire, dans des documents d'urbanisme, d'interdire des éoliennes. BR : Deuxième chose, nous avons porté un amendement pour interdire l'éolien flottant. BR : Et enfin, on a obtenu qu'on puisse s'écarter à 10 km des éoliennes dès lors qu'il y a un site naturel remarquable ou un monument historique avec, en plus, l’avis conforme de l'architecte des bâtiments. AP : Vous n'auriez pas dû les sénateurs les républicains, négocier avec le gouvernement ce point d'accord parce qu'il est très insuffisant. AP : Nous, je ne souhaite plus que nous allions dans cette course en avant de l'éolien et je souhaite même qu'on réfléchisse au démontage de nos éoliennes parce que cette énergie transitoire aura besoin d'être démontée. AP : Commençons à relancer les programmes de recherche, notamment astrid, qui permettent de trouver une alternative. AP : Je souhaite que nous reprenions la main sur nos barrages. BR : Ça n'est pas raisonnable de refuser les énergies renouvelables. EC : L'écologie de droite, c'est la science. EC : Mais on a 26 réacteurs à l'arrêt aujourd'hui. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Le Sénat, il y a quelques jours, avec le vote de Bruno Retailleau, a adopté un texte de loi qui permet d'accélérer certaines procédures, par exemple, d'installation d'éoliennes et de panneaux solaires. EC : Non, je ne le voterai pas, et je regrette le vote des sénateurs. EC : Je le dis, car il y avait deux mesures qu'on réclamait, c'était un droit de veto des maires et qu'on n'installe aucune éolienne en mer à 40 km des côtes. EC : On est en train de massacrer nos paysages. EC : On les fera pas dans les deux ans. EC : C'est une énergie intermittente, qui n'est pas pilotable. BR : Un, on a donné la possibilité au maire, dans des documents d'urbanisme, d'interdire des éoliennes. BR : Deuxième chose, nous avons porté un amendement pour interdire l'éolien flottant. BR : Et enfin, on a obtenu qu'on puisse s'écarter à 10 km des éoliennes dès lors qu'il y a un site naturel remarquable ou un monument historique avec, en plus, l’avis conforme de l'architecte des bâtiments. AP : Vous n'auriez pas dû les sénateurs les républicains, négocier avec le gouvernement ce point d'accord parce qu'il est très insuffisant. AP : Nous, je ne souhaite plus que nous allions dans cette course en avant de l'éolien et je souhaite même qu'on réfléchisse au démontage de nos éoliennes parce que cette énergie transitoire aura besoin d'être démontée. AP : Commençons à relancer les programmes de recherche, notamment astrid, qui permettent de trouver une alternative. AP : Je souhaite que nous reprenions la main sur nos barrages. BR : Ça n'est pas raisonnable de refuser les énergies renouvelables. EC : L'écologie de droite, c'est la science. EC : Mais on a 26 réacteurs à l'arrêt aujourd'hui. 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Selon François Bayrou, les dettes de l'états forcent une politique d'austérité qui est incompatible avec les dépenses sociales de Ségolène royal. Ségolène Royal justifie ses dépenses par la relance de l'économie qui en résulte, notamment à travers l'investissement dans la recherche, et la consommation des ménages. Selon Ségolène Royal, l'état ne joue qu'une petite partie dans les dépenses prévues.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Bayrou discutent de l’économie. Le présentateur commence par rappeler que les débatteurs sont tous deux préoccupés par le poids de la dette. Toutefois, Bayrou est en désaccord avec l’orientation générale du programme économique de Royal en raison de ses dépenses excessives (60 milliards). Il pense également que la redistribution à outrance ne permet pas la relance et n’est donc pas souhaitable. Après avoir rappeler ses convergences avec Bayrou sur l’Europe et les institutions, Royal explique qu’elle a élaboré ses propositions avec les Français dans le cadre d’une campagne participative. Elle entend concentrer ses efforts sur la compétitivité économique et sociale, avec notamment une sécurité sociale professionnelle. Mais pour Bayrou, la sécurité sociale professionnelle renforcerait le rôle d’un État déjà trop présent dans la vie économique du pays, sans pour autant être efficace. Il faudrait selon lui accorder plus de place aux partenaires sociaux. Ségolène précise alors que son programme repose justement sur la mise en avant des syndicats et de la société civile. Elle ajoute que son programme compte en réalité 35 milliards de dépenses (et non 60), lesquels créeront des emplois grâce à la formation et à l’innovation. Bayrou n’est pas convaincu et prend en exemple les cautions locatives pour expliquer la différence entre les deux programmes : Royal veut que l’État se porte garants, alors que lui souhaite supprimer les cautions et mettre en place un système d’assurance (Étatisme contre responsabilité individuelle).", "Extractive_1": "P1 : Ce qui nous a frappé quand on regarde vos programmes respectifs, ou ce qui était le programme de François Bayrou, c'est que vous même Ségolène Royal à villepinte, vous avez après avoir parlé à ceux que vous aviez rencontré lors des débats participatifs, vous avez dit je veux vous parler de la dette, le poids de la dette, la question de la dette est une question insupportable, insoutenable. P1 : Et vous François Bayrou dans votre programme vous disiez la lutte contre la dette est la priorité des priorités. FB : Je suis en désaccord avec l'orientation économique défendue par Ségolène Royal et le Parti socialiste, en désaccord assez profond. FB : D'abord parce que en dépit de la phrase prononcée par Ségolène Royal sur la dette, eh bien l'addition des promesses électorales, qui sont au même niveau que les promesses électorales de Nicolas Sarkozy à peu près 60 milliards, 62 milliards. FB : Et je suis en désaccord avec une deuxième idée, qui consiste à penser, même si elle est attrayante comme ça au premier abord, qu’en donnant de l'argent un grand nombre de catégories de français on va relancer comme on dit la machine. SR : Parce que je l'ai travaillé avec les Français au cours d'une campagne participative. SR : Il n'y a pas de dogme il y a une nouvelle vision du développement économique, je considère aujourd'hui que la nouvelle croissance économique s'appuie sur 3 piliers. SR : Le pilier de la compétitivité économique, le pilier de la compétitivité sociale comme cela se fait dans tous les pays les plus performants de l'Europe, je suis allé voir l'exemple suédois par exemple je suis allé dans une entreprise Eriksson. FB : Je pense que dans votre projet ce qui est frappant c'est que vous en revenez à mon sens trop souvent à l'idée que l'État peut faire les choses à la place de la société. FB : Et donc je dis, laissez faire, laissez faire les partenaires sociaux, c'est eux qui devraient être en situation de responsabilité. SR : Mais c'est précisément tout le contraire que je propose dans le pacte présidentiel, ce n'est pas l'État qui va mettre en place la sécurité sociale professionnelle. SR : Je fais confiance aux syndicats, aux associations, à la société civile, aux élus de proximité. SR : Il y a un nouveau pacte avec les petites et moyennes entreprises pour en finir avec les aides uniformes aux entreprises, les soixante trois milliards d’aides publiques que paient le contribuable à l'ensemble des entreprises qu'elles aient de l'argent ou qu'elles n'en aient pas, qu'elles en aient besoin ou qu'elles n'en aient pas besoin, qu'elles soient florissantes ou qu'elles ne le soient pas. SR : Et le pacte présidentiel ne coûte pas 60 milliards mais 35 et ce sont des dépenses actives. FB : Je veux illustrer ce que j'ai dit. FB : Ségolène Royal dit, je vais faire un service public de la caution. FB : Et pour moi c'est, demander simplement, interdire les cautions et les dépôts de garantie, et rendez une assurance obligatoire. SG : C'est pas l'état, juste un mot, c'est pas l'état ce sont les régions qui ont déjà expérimenté. ", - "Extractive_2": "P1 : Est-ce que vous avez, si ça vous va je vais me tourner vers vous en premier et puis ensuite naturellement vous répondrez, est-ce que vous avez le sentiment que le pacte présidentiel présenté par Ségolène Royal est marqué par un dogme idéologique économique ou pas ? FB : Je suis en désaccord avec l'orientation économique défendue par Ségolène Royal et le Parti socialiste, en désaccord assez profond. FB : D'abord parce que en dépit de la phrase prononcée par Ségolène Royal sur la dette, eh bien l'addition des promesses électorales, qui sont au même niveau que les promesses électorales de Nicolas Sarkozy à peu près 60 milliards, 62 milliards. FB : Mais ces deux sommes de dépenses, plus de 60 milliards d'euros, c'est à dire un déséquilibre considérable, supplémentaire à porter à nos dépenses publiques, je pense que cela est un mauvais choix. FB : Et je suis en désaccord avec une deuxième idée, qui consiste à penser, même si elle est attrayante comme ça au premier abord, qu’en donnant de l'argent un grand nombre de catégories de français on va relancer comme on dit la machine. SR : Je les ai écoutés, c'est mon expérience d'élue de longue date, je suis élue d'une circonscription rural, je suis présidente de région donc je suis attelée à la question du chômage, et je gère l'aide aux entreprises et les aides à la formation professionnelle. SR : Il n'y a pas de dogme il y a une nouvelle vision du développement économique, je considère aujourd'hui que la nouvelle croissance économique s'appuie sur 3 piliers. SR : Le pilier de la compétitivité économique, le pilier de la compétitivité sociale comme cela se fait dans tous les pays les plus performants de l'Europe, je suis allé voir l'exemple suédois par exemple je suis allé dans une entreprise Eriksson. FB : Je pense que dans votre projet ce qui est frappant c'est que vous en revenez à mon sens trop souvent à l'idée que l'État peut faire les choses à la place de la société. FB : Il a été endetté, il n'a plus un sous, il faut le réformer il faut faire vivre la société française en face de l'État comme une autre légitimité. SR : Mais c'est précisément tout le contraire que je propose dans le pacte présidentiel, ce n'est pas l'État qui va mettre en place la sécurité sociale professionnelle. SR : Parce qu'il faut recycler les fonds du chômage, et ça ce sont les partenaires sociaux qui en décident. SR : Il faut recycler les fonds de la formation professionnelle et ça ce sont les régions qui en décident puisque ce sont elles qui gèrent les fonds de la formation professionnelle, et c'est si vrai que dans la région que je préside, j'ai expérimenté la sécurité sociale professionnelle dans une entreprise automobile qui a supprimé 900 emplois, et ça n'a rien coûté. SR : Il y a un nouveau pacte avec les petites et moyennes entreprises pour en finir avec les aides uniformes aux entreprises, les soixante trois milliards d’aides publiques que paient le contribuable à l'ensemble des entreprises qu'elles aient de l'argent ou qu'elles n'en aient pas, qu'elles en aient besoin ou qu'elles n'en aient pas besoin, qu'elles soient florissantes ou qu'elles ne le soient pas. SR : C'est terminé, les aides économiques aux entreprises iront à celles qui en ont besoin, c'est à dire les entreprises qui grandissent qui ont à ce moment la besoin d'un investissement, les entreprises qui ont besoin d'innover. SR : C'est à dire que je considère, je termine juste cette phrase, que toutes les dépenses publiques qui sont proposées dans ce pacte rapportent davantage qu'elles ne coûtent. FB : C'est le problème des cautions et des pots de garantie qu'il faut perpétuellement chercher quand on est un jeune homme ou une jeune fille, auprès de qui, sa famille n'a pas d'argent, c'est trois mois qu'il faut donner, c'est lourd. FB : Ségolène Royal dit, je vais faire un service public de la caution. FB : Et pour moi c'est, demander simplement, interdire les cautions et les dépôts de garantie, et rendez une assurance obligatoire. SG : C'est pas l'état, juste un mot, c'est pas l'état ce sont les régions qui ont déjà expérimenté. FB : Les régions et l'état c'est pareil." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Est-ce que vous avez, si ça vous va je vais me tourner vers vous en premier et puis ensuite naturellement vous répondrez, est-ce que vous avez le sentiment que le pacte présidentiel présenté par Ségolène Royal est marqué par un dogme idéologique économique ou pas ? FB : Je suis en désaccord avec l'orientation économique défendue par Ségolène Royal et le Parti socialiste, en désaccord assez profond. FB : D'abord parce que en dépit de la phrase prononcée par Ségolène Royal sur la dette, eh bien l'addition des promesses électorales, qui sont au même niveau que les promesses électorales de Nicolas Sarkozy à peu près 60 milliards, 62 milliards. FB : Mais ces deux sommes de dépenses, plus de 60 milliards d'euros, c'est à dire un déséquilibre considérable, supplémentaire à porter à nos dépenses publiques, je pense que cela est un mauvais choix. FB : Et je suis en désaccord avec une deuxième idée, qui consiste à penser, même si elle est attrayante comme ça au premier abord, qu’en donnant de l'argent un grand nombre de catégories de français on va relancer comme on dit la machine. SR : Je les ai écoutés, c'est mon expérience d'élue de longue date, je suis élue d'une circonscription rural, je suis présidente de région donc je suis attelée à la question du chômage, et je gère l'aide aux entreprises et les aides à la formation professionnelle. SR : Il n'y a pas de dogme il y a une nouvelle vision du développement économique, je considère aujourd'hui que la nouvelle croissance économique s'appuie sur 3 piliers. SR : Le pilier de la compétitivité économique, le pilier de la compétitivité sociale comme cela se fait dans tous les pays les plus performants de l'Europe, je suis allé voir l'exemple suédois par exemple je suis allé dans une entreprise Eriksson. FB : Je pense que dans votre projet ce qui est frappant c'est que vous en revenez à mon sens trop souvent à l'idée que l'État peut faire les choses à la place de la société. FB : Il a été endetté, il n'a plus un sous, il faut le réformer il faut faire vivre la société française en face de l'État comme une autre légitimité. SR : Mais c'est précisément tout le contraire que je propose dans le pacte présidentiel, ce n'est pas l'État qui va mettre en place la sécurité sociale professionnelle. SR : Parce qu'il faut recycler les fonds du chômage, et ça ce sont les partenaires sociaux qui en décident. SR : Il faut recycler les fonds de la formation professionnelle et ça ce sont les régions qui en décident puisque ce sont elles qui gèrent les fonds de la formation professionnelle, et c'est si vrai que dans la région que je préside, j'ai expérimenté la sécurité sociale professionnelle dans une entreprise automobile qui a supprimé 900 emplois, et ça n'a rien coûté. SR : Il y a un nouveau pacte avec les petites et moyennes entreprises pour en finir avec les aides uniformes aux entreprises, les soixante trois milliards d’aides publiques que paient le contribuable à l'ensemble des entreprises qu'elles aient de l'argent ou qu'elles n'en aient pas, qu'elles en aient besoin ou qu'elles n'en aient pas besoin, qu'elles soient florissantes ou qu'elles ne le soient pas. SR : C'est terminé, les aides économiques aux entreprises iront à celles qui en ont besoin, c'est à dire les entreprises qui grandissent qui ont à ce moment la besoin d'un investissement, les entreprises qui ont besoin d'innover. SR : C'est à dire que je considère, je termine juste cette phrase, que toutes les dépenses publiques qui sont proposées dans ce pacte rapportent davantage qu'elles ne coûtent. FB : C'est le problème des cautions et des pots de garantie qu'il faut perpétuellement chercher quand on est un jeune homme ou une jeune fille, auprès de qui, sa famille n'a pas d'argent, c'est trois mois qu'il faut donner, c'est lourd. FB : Ségolène Royal dit, je vais faire un service public de la caution. FB : Et pour moi c'est, demander simplement, interdire les cautions et les dépôts de garantie, et rendez une assurance obligatoire. SG : C'est pas l'état, juste un mot, c'est pas l'état ce sont les régions qui ont déjà expérimenté. 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a/test/Royale_Bayroux--Partie_6_Emploi.json b/test/Royale_Bayroux--Partie_6_Emploi.json index 67df398dc7964949deab420cc02f0fd30582a68c..14cbaf686390d406f7f3678bf82338b6f92429e0 100644 --- a/test/Royale_Bayroux--Partie_6_Emploi.json +++ b/test/Royale_Bayroux--Partie_6_Emploi.json @@ -5,5 +5,119 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent des 35 heures ainsi que de l'âge de la retraite. François Bayrou est contre la généralisation des 35 heures aux PME qui seraient bouleversées par le choc venant avec la réorganisation du travail. Ségolène Royal de son côté explique que bien qu'elle déplore la manière dont a été mise en place la loi sur les 35 heures, elle voit ça comme un bien pour l'humanité. Selon Elle, de nombreuses entreprises ont bénéficié de la réorganisation dûe aux 35 heures. Pour la retraite, François Bayrou explique qu'il est impossible de baisser l'âge de la retraite dans un pays où les gens travaillent déjà peu, car les cotisations seraient trop hautes. Ségolène Royale est en désaccord avec François Bayrou, et explique que les cotisations n'ont pas besoin d'augmenter si le chômage baisse. Les deux candidats sont pour une augmentation des retraites.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Bayrou et Royal discutent de la question de l’emploi. Bayrou commence par se dire contre les 35 heures car cela va surtout pénaliser les petites entreprises. Pour Royal, la seconde loi de 35 heures a été mal faite dans la mesure où elle n’a pas été précédée de négociations. Cependant, elle rappelle que le but de la loi est d’obtenir une meilleure répartition du travail et de permettre aux Français d’avoir davantage de temps libre. Bayrou précise alors qu’il n’est pas favorable non plus à l’abrogation de cette loi car les entreprises comme les familles ont pu y trouver un équilibre de vie. Bayrou n’entend pas non plus revenir sur la loi Fillon concernant les retraites ; au contraire, selon lui, il faut aller plus loin car le nombre de retraités augmente par rapport au nombre d’actifs. Pour Royal, le financement des retraites doit avant tout passer par de la croissance économique. En outre, la loi Fillon a selon elle créé de nouvelles inégalités. Enfin, tous les deux s’accordent sur la nécessité de revaloriser les petites pensions. ", "Extractive_1": "P1 : Quels sont vos points d'accords et de désaccords sur les 35 heures François Bayrou ? FB : Puis après elle a eu des difficultés avec l'intérieur du parti socialiste, ce que je comprend ça arrive, et elle a été elle a transformé son propos en : je veux une généralisation des 35 heures. FB : C'est une très mauvaise idée parce que les entreprises qui vont être ainsi concernées par les 35 heures, c'est les petites entreprises, les plus petites entreprises, et ces entreprises-là elles vont être bouleversées dans leur organisation et on va avoir le double choc, on a eu le choc 35 heures, et là je crains qu'on ait un deuxième choc, et je suis en désaccord sur ce point. SR : J'ai affirmé en effet sans tabou que la seconde loi sur les 35 heures avait été mal faite, elle aurait dû être précédée d'ailleurs d'une discussion, d'une négociation entre partenaires sociaux, ce qui sera donc fait avec moi puisque désormais je le répète et c'est très important toutes les modifications du droit du travail seront d'abord précédées d'une négociation entre partenaires sociaux. SR : Deuxièmement, dans certaines entreprises ça s'est très bien passé, et dans d'autres ça a contribué à la dégradation des conditions de travail, puisque tout simplement certains patrons ont accéléré les cadences pour pouvoir améliorer la productivité horaire du travail par rapport à la diminution du temps de travail. SR : C'est d'abord en effet que tout le monde est du travail et non pas seulement quelques-uns, donc l'objectif aussi de la répartition du travail reste un objectif très important, et c'est deuxièmement que les êtres humains est du temps libre pour s'occuper de leur famille pour se cultiver, pour se distraire, pour faire autre chose. SR : Donc ce qui est important ce n'est pas le dogme du chiffre des 35 heures, c'est comment on travaille, comment on se forme, comment l'organisation de l'entreprise s'améliore pour que sur ces 35 heures il y ait du gagnant en gagnant. SR : Elle est dans ce compromis social, elle est dans la réconciliation entre le progrès social des salariés et le progrès économique des entreprises. FB : Parce que comme vous l’avez dit à juste titre, il y a des entreprises qui ont trouvé, et des familles qui ont trouvé, un équilibre dans cette loi. FB : Ceux qui souhaitent de la souplesse, j'en suis, ont proposé de travailler sur les heures supplémentaires, cherchent des assouplissements. FB : Sur les retraites, personne ne reviendra sur la loi Fillon sur les retraites en dépit des déclarations parce qu'il faudra aller plus loin. FB : Aucun responsable politique sérieux, aucun candidat à l'élection présidentielle, ne peut faire semblant d'ignorer que le nombre de personnes qui vont être à la retraite est tel, que bientôt ils vont dépasser ou atteindre en tout cas le nombre des personnes qui sont au travail. FB : Il faudra y inclure les régimes spéciaux, oui. FB : On peut pas être le pays dans lequel on travaille le moins d'heure dans l'année, et le moins d'année dans la vie.", - "Extractive_2": "P1 : Quels sont vos points d'accords et de désaccords sur les 35 heures François Bayrou ? FB : C'est une très mauvaise idée parce que les entreprises qui vont être ainsi concernées par les 35 heures, c'est les petites entreprises, les plus petites entreprises, et ces entreprises-là elles vont être bouleversées dans leur organisation et on va avoir le double choc, on a eu le choc 35 heures, et là je crains qu'on ait un deuxième choc, et je suis en désaccord sur ce point. SR : J'ai affirmé en effet sans tabou que la seconde loi sur les 35 heures avait été mal faite, elle aurait dû être précédée d'ailleurs d'une discussion, d'une négociation entre partenaires sociaux, ce qui sera donc fait avec moi puisque désormais je le répète et c'est très important toutes les modifications du droit du travail seront d'abord précédées d'une négociation entre partenaires sociaux. SR : C'est d'abord en effet que tout le monde est du travail et non pas seulement quelques-uns, donc l'objectif aussi de la répartition du travail reste un objectif très important, et c'est deuxièmement que les êtres humains est du temps libre pour s'occuper de leur famille pour se cultiver, pour se distraire, pour faire autre chose. SR : Non pas au sens dogmatique, mais au sens où nous allons voir comment on peut faire en sorte que les conditions de travail s'améliorent dans l'entreprise, tout en améliorant la compétitivité de l'entreprise. FB : Ségolène Royal non plus, même la première Ségolène Royal, je parle pas seulement de la deuxième, aucun des deux n'a proposé l'abrogation de la loi sur les 35 heures, moi non plus, bien que je sois contre la manière dont ça s'est fait, et même contre l'idée de fond, pourquoi? FB : Parce que comme vous l’avez dit à juste titre, il y a des entreprises qui ont trouvé, et des familles qui ont trouvé, un équilibre dans cette loi. FB : Sur les retraites, personne ne reviendra sur la loi Fillon sur les retraites en dépit des déclarations parce qu'il faudra aller plus loin. FB : Aucun responsable politique sérieux, aucun candidat à l'élection présidentielle, ne peut faire semblant d'ignorer que le nombre de personnes qui vont être à la retraite est tel, que bientôt ils vont dépasser ou atteindre en tout cas le nombre des personnes qui sont au travail. FB : Comme on a un système par répartition ça veut dire que toute personne qui travaille un mois, elle travaille pour elle-même, un mois de salaire, et elle paie en même temps pour un mois de retraite. FB : Et il faudra prendre en compte la pénibilité, ce qui veut dire qu'il faudra une augmentation du temps de travail. SR : Et l'une des clés de la solution du problème des retraites, d'abord c'est la relance de la croissance. SR : Deuxièmement la loi Fillon sera revue pourquoi en particulier parce qu'elle a créé une inégalité insupportable aux dépens des femmes en allongeant la durée de cotisation, elle a frappé les femmes qui se sont arrêtées pour élever leurs enfants, ou qui ont subi du chômage partiel, et on sait que les travailleurs pauvres, à 80% sont des travailleuses pauvres, qu'il y a la question de la pénibilité des tâches, là aussi qu'il faudra prendre en compte dans la durée de cotisation, et donc la loi Fillon a créé de nouvelles inégalités, et moi je ne suis pas d'accord avec ça. SR : J'ajoute que je releverai des petites pensions et les pensions de réversion parce que je crois que redonner du pouvoir d'achat à tous ceux qui gagnent le moins dans notre pays c'est aussi une façon de relancer la croissance économique, et aujourd'hui on voit de plus en plus de petits retraités, d'ailleurs des femmes pour la majeure partie d'entre elles, qui ne font plus qu'un repas par jour. FB : J'approuve cette idée, simplement là moi je vous proposerai, ou en tout cas je vous inciterais à aller plus loin. FB : C'est, vous avez absolument besoin de faire une réforme du régime des retraites qui permette en même temps d'augmenter les petites retraites et le minimum vieillesse." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Quels sont vos points d'accords et de désaccords sur les 35 heures François Bayrou ? FB : C'est une très mauvaise idée parce que les entreprises qui vont être ainsi concernées par les 35 heures, c'est les petites entreprises, les plus petites entreprises, et ces entreprises-là elles vont être bouleversées dans leur organisation et on va avoir le double choc, on a eu le choc 35 heures, et là je crains qu'on ait un deuxième choc, et je suis en désaccord sur ce point. SR : J'ai affirmé en effet sans tabou que la seconde loi sur les 35 heures avait été mal faite, elle aurait dû être précédée d'ailleurs d'une discussion, d'une négociation entre partenaires sociaux, ce qui sera donc fait avec moi puisque désormais je le répète et c'est très important toutes les modifications du droit du travail seront d'abord précédées d'une négociation entre partenaires sociaux. SR : C'est d'abord en effet que tout le monde est du travail et non pas seulement quelques-uns, donc l'objectif aussi de la répartition du travail reste un objectif très important, et c'est deuxièmement que les êtres humains est du temps libre pour s'occuper de leur famille pour se cultiver, pour se distraire, pour faire autre chose. SR : Non pas au sens dogmatique, mais au sens où nous allons voir comment on peut faire en sorte que les conditions de travail s'améliorent dans l'entreprise, tout en améliorant la compétitivité de l'entreprise. FB : Ségolène Royal non plus, même la première Ségolène Royal, je parle pas seulement de la deuxième, aucun des deux n'a proposé l'abrogation de la loi sur les 35 heures, moi non plus, bien que je sois contre la manière dont ça s'est fait, et même contre l'idée de fond, pourquoi? FB : Parce que comme vous l’avez dit à juste titre, il y a des entreprises qui ont trouvé, et des familles qui ont trouvé, un équilibre dans cette loi. FB : Sur les retraites, personne ne reviendra sur la loi Fillon sur les retraites en dépit des déclarations parce qu'il faudra aller plus loin. FB : Aucun responsable politique sérieux, aucun candidat à l'élection présidentielle, ne peut faire semblant d'ignorer que le nombre de personnes qui vont être à la retraite est tel, que bientôt ils vont dépasser ou atteindre en tout cas le nombre des personnes qui sont au travail. FB : Comme on a un système par répartition ça veut dire que toute personne qui travaille un mois, elle travaille pour elle-même, un mois de salaire, et elle paie en même temps pour un mois de retraite. FB : Et il faudra prendre en compte la pénibilité, ce qui veut dire qu'il faudra une augmentation du temps de travail. SR : Et l'une des clés de la solution du problème des retraites, d'abord c'est la relance de la croissance. SR : Deuxièmement la loi Fillon sera revue pourquoi en particulier parce qu'elle a créé une inégalité insupportable aux dépens des femmes en allongeant la durée de cotisation, elle a frappé les femmes qui se sont arrêtées pour élever leurs enfants, ou qui ont subi du chômage partiel, et on sait que les travailleurs pauvres, à 80% sont des travailleuses pauvres, qu'il y a la question de la pénibilité des tâches, là aussi qu'il faudra prendre en compte dans la durée de cotisation, et donc la loi Fillon a créé de nouvelles inégalités, et moi je ne suis pas d'accord avec ça. SR : J'ajoute que je releverai des petites pensions et les pensions de réversion parce que je crois que redonner du pouvoir d'achat à tous ceux qui gagnent le moins dans notre pays c'est aussi une façon de relancer la croissance économique, et aujourd'hui on voit de plus en plus de petits retraités, d'ailleurs des femmes pour la majeure partie d'entre elles, qui ne font plus qu'un repas par jour. FB : J'approuve cette idée, simplement là moi je vous proposerai, ou en tout cas je vous inciterais à aller plus loin. FB : C'est, vous avez absolument besoin de faire une réforme du régime des retraites qui permette en même temps d'augmenter les petites retraites et le minimum vieillesse.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent de l'emploi en france. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Quels sont vos points d'accords et de désaccords sur les 35 heures François Bayrou ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Bayrou explique être contre la généralisation des 35 heures, car les petites entreprises ne pourront pas y survivre. 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Les deux candidats s'accordent à dire qu'il y a une augmentation des crimes violents en france. Ségolène Royal estime qu'il faut augmenter la présence des services sociaux dans les quartiers défavorisés ainsi que la création d'une police de proximité. Les deux candidats s'accordent sur le fait qu'il faillent créer des mesures contre la récidive en forçant une peine pour les premiers crimes qui soit dissuasif. Par rapport au rôle des parents, les deux candidats se montrent dubitatif quant à la punition qui serait de supprimer sur les aides données aux familles, et expriment une volonté de créer d'avantages de services sociaux pour supporter les familles monoparentales.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Bayrou discutent de la question policière et de son rapport avec la jeunesse. Royal rappelle que les policiers vivent une situation difficile mais qu’en face, de nombreux jeunes souffrent du manque de services publiques et de l’absence de considération. Elle fustige la fin de la police de proximité et souhaite établir un système équivalent (police de quartier) pour créer un vrai lien entre les populations et les forces de l’ordre. Elle est d’accord avec Bayrou pour ouvrir les commissariats en permanence, et souhaiterait étendre ce dispositif aux centres de soin. Royal pense également qu’il faut une sanction proportionnée dès le premier acte de délinquance. Bayrou est d’accord. Bien que les policiers soient exposés, il explique que de nombreux jeunes sont victimes de racisme. Il rejoint Royal sur la police de proximité et l’absence de services publics dans les quartiers. Bayrou, quoique hésitant, pense que sanctionner la famille des enfants délinquants pourrait être une solution. Royal pense que les parents sont responsables des vices de leurs enfants, mais estime qu’il faut avant tout pouvoir les accompagner. Elle propose donc des médiateurs familiaux et des internats pour aider à structurer des familles au sein desquelles bien souvent le père est absent. Royal ne souhaite pas sanctionner les familles, car cela les enfoncerait, mais elle salue la possibilité pour la justice de mettre sous tutelle les allocations afin d’être certain qu’elles bénéficient à l’enfant. ", "Extractive_1": "P1 : Comment expliquez vous que les policiers soient si souvent, et dans des lieux nombreux, pris à partie, et même parfois en intervention carrément attaquée ? SR : Et donc je pense en effet que les policiers sont mis de plus en plus dans des situations extrêmement difficiles, qu'il y a d'une façon globale une montée des violences et des agressivités dans la société française qu'il faut absolument réussir à recalmer. SR : Il faut que le service public soit présent partout, il faut remettre du service public partout, il faut que les policiers soient présents partout. SR : Je pense aussi que peut-être une des raisons de cette montée de l'agressivité contre les services publics vient du fait que ces services publics ont été amenuisés dans les quartiers les plus difficiles. SR : C'est la suppression de la police de proximité qui a été décidée, et je pense qu'elle a eu un effet direct sur la montée des violences. SR : Je veux moi, créer une police de quartier, c'est à dire une police qui soit en osmose avec la population, qui connaisse la population des quartiers, pour que les français cessent d'avoir peur les uns des autres. SR : Par exemple le tout premier acte de transgression doit déboucher sur une sanction proportionnée, et donc je pense qu'il faut des états généraux des services publics pas seulement dans les quartiers, mais dans tout le pays, sur la question de la justice, de la police de proximité, de la santé de proximité, et bien évidemment de l'école. FB : Je suis pour l'essentiel d'accord avec cette vision. FB : Les policiers en souffrent, parce que les policiers sont exposés, personne ne le dit ou ne pense à eux, mais ils sont aussi exposés, les jeunes, en tout cas les jeunes qui sont de couleur, ou d'origine, ils ont le sentiment d'être ciblés, ils ont le sentiment que les contrôles d'identité se multiplient contre eux, et c'est pas un sentiment, c'est une réalité. FB : Deuxièmement, en effet il y a une erreur qui a été faite, une faute qui a été commise au travers du temps, et qui est, on a privé un certain nombre de quartiers de la présence de l'Etat et des services publics. FB : Je suis pour que on reconstruise une police de proximité, ou de quartiers, moi je l'appelle fidélisé, qui soit au contact des gens qui puissent, des jeunes, qui puissent les connaître par leur prénom, savoir lesquels sont en train de faire des bêtises, les mettre en garde. FB : Il y a un gros travail de prévention à faire, et je suis d'accord pour qu'on cherche des alternatives à la prison dès la première sanction. P2 : Juste une question, parce que le temps passe, mais est-ce que les parents doivent être tenus pour responsables, y compris financièrement de ce que font leurs enfants lorsqu'ils dérapent ou versent même dans la délinquance ? FB : Alors si ça peut aider ce genre de sanctions, je suis un tout petit peu sceptique, je suis pas sûr que ça ait apporté beaucoup ce genre de sanctions, mais si ça peut aider, pourquoi pas. SR : Je pense qu'il faut jamais disqualifier les parents, il y a des parents qui sont en grande difficulté, parce qu'ils sont dépassés par les événements, parce qu'il y a des problèmes de chômage, de précarité, de logement qu'ils se sentent étrangers aussi au monde scolaire. SR : Donc il ne faut pas les disqualifier par rapport à leurs enfants, et je pense que la bonne solution, c'est ce qui a fait ses preuves en tout cas, ce sont des internats de proximité ou les mamans se regrouppent pour élever collectivement leurs enfants en étant appuyés sur un travailleur social, ou sur un éducateur de la PJJ, ou ce sont les internats relais que j'avais mis en place lorsque j'étais ministre de l'enseignement scolaire. SR : Alors il y a la suspension des allocations familiales, elles existent déjà, moi je ne suis pas pour la menace sur les familles parce que quand vous retirez les allocations familiales, ce sont les frères et sœurs, les autres qui ont moins à manger, ou qui auront un manque à vivre. ", - "Extractive_2": "P1 : Comment expliquez vous que les policiers soient si souvent, et dans des lieux nombreux, pris à partie, et même parfois en intervention carrément attaquée ? SR : Je pense aussi que peut-être une des raisons de cette montée de l'agressivité contre les services publics vient du fait que ces services publics ont été amenuisés dans les quartiers les plus difficiles. SR : C'est la suppression de la police de proximité qui a été décidée, et je pense qu'elle a eu un effet direct sur la montée des violences. SR : Je veux moi, créer une police de quartier, c'est à dire une police qui soit en osmose avec la population, qui connaisse la population des quartiers, pour que les français cessent d'avoir peur les uns des autres. SR : Donc il y a là un chantier essentiel, et d'ailleurs il y a une proposition dans ce qu'a dit François Bayrou que je trouve bonne. SR : C'est d'ouvrir les commissariats de police 24h sur 24. SR : Par exemple le tout premier acte de transgression doit déboucher sur une sanction proportionnée, et donc je pense qu'il faut des états généraux des services publics pas seulement dans les quartiers, mais dans tout le pays, sur la question de la justice, de la police de proximité, de la santé de proximité, et bien évidemment de l'école. FB : Je suis pour l'essentiel d'accord avec cette vision. FB : Les policiers en souffrent, parce que les policiers sont exposés, personne ne le dit ou ne pense à eux, mais ils sont aussi exposés, les jeunes, en tout cas les jeunes qui sont de couleur, ou d'origine, ils ont le sentiment d'être ciblés, ils ont le sentiment que les contrôles d'identité se multiplient contre eux, et c'est pas un sentiment, c'est une réalité. FB : Je suis pour que on reconstruise une police de proximité, ou de quartiers, moi je l'appelle fidélisé, qui soit au contact des gens qui puissent, des jeunes, qui puissent les connaître par leur prénom, savoir lesquels sont en train de faire des bêtises, les mettre en garde. FB : Il y a un gros travail de prévention à faire, et je suis d'accord pour qu'on cherche des alternatives à la prison dès la première sanction. P2 : Juste une question, parce que le temps passe, mais est-ce que les parents doivent être tenus pour responsables, y compris financièrement de ce que font leurs enfants lorsqu'ils dérapent ou versent même dans la délinquance ? FB : Alors si ça peut aider ce genre de sanctions, je suis un tout petit peu sceptique, je suis pas sûr que ça ait apporté beaucoup ce genre de sanctions, mais si ça peut aider, pourquoi pas. SR : Il faut une articulation beaucoup plus forte entre les parents, ou le parent isolé, parce que beaucoup de femmes sont abandonnées avec leurs enfants, sont abandonnées par le père. SR : Donc il ne faut pas les disqualifier par rapport à leurs enfants, et je pense que la bonne solution, c'est ce qui a fait ses preuves en tout cas, ce sont des internats de proximité ou les mamans se regrouppent pour élever collectivement leurs enfants en étant appuyés sur un travailleur social, ou sur un éducateur de la PJJ, ou ce sont les internats relais que j'avais mis en place lorsque j'étais ministre de l'enseignement scolaire. SR : En revanche, la mise sous tutelle des allocations familiales qui existent déjà dans la loi, qui est déjà appliquée sous le contrôle d'un travailleur social, qui va aider la famille et non pas l'enfoncer, mais pour être sûr que les allocations familiales bénéficient bien à l’enfant, et ne servent pas à faire autre chose. SR : La je crois en effet que c'est tout à fait judicieux quand c'est nécessaire. FB : Je suis d'accord." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Comment expliquez vous que les policiers soient si souvent, et dans des lieux nombreux, pris à partie, et même parfois en intervention carrément attaquée ? SR : Je pense aussi que peut-être une des raisons de cette montée de l'agressivité contre les services publics vient du fait que ces services publics ont été amenuisés dans les quartiers les plus difficiles. SR : C'est la suppression de la police de proximité qui a été décidée, et je pense qu'elle a eu un effet direct sur la montée des violences. SR : Je veux moi, créer une police de quartier, c'est à dire une police qui soit en osmose avec la population, qui connaisse la population des quartiers, pour que les français cessent d'avoir peur les uns des autres. SR : Donc il y a là un chantier essentiel, et d'ailleurs il y a une proposition dans ce qu'a dit François Bayrou que je trouve bonne. SR : C'est d'ouvrir les commissariats de police 24h sur 24. SR : Par exemple le tout premier acte de transgression doit déboucher sur une sanction proportionnée, et donc je pense qu'il faut des états généraux des services publics pas seulement dans les quartiers, mais dans tout le pays, sur la question de la justice, de la police de proximité, de la santé de proximité, et bien évidemment de l'école. FB : Je suis pour l'essentiel d'accord avec cette vision. FB : Les policiers en souffrent, parce que les policiers sont exposés, personne ne le dit ou ne pense à eux, mais ils sont aussi exposés, les jeunes, en tout cas les jeunes qui sont de couleur, ou d'origine, ils ont le sentiment d'être ciblés, ils ont le sentiment que les contrôles d'identité se multiplient contre eux, et c'est pas un sentiment, c'est une réalité. FB : Je suis pour que on reconstruise une police de proximité, ou de quartiers, moi je l'appelle fidélisé, qui soit au contact des gens qui puissent, des jeunes, qui puissent les connaître par leur prénom, savoir lesquels sont en train de faire des bêtises, les mettre en garde. FB : Il y a un gros travail de prévention à faire, et je suis d'accord pour qu'on cherche des alternatives à la prison dès la première sanction. P2 : Juste une question, parce que le temps passe, mais est-ce que les parents doivent être tenus pour responsables, y compris financièrement de ce que font leurs enfants lorsqu'ils dérapent ou versent même dans la délinquance ? FB : Alors si ça peut aider ce genre de sanctions, je suis un tout petit peu sceptique, je suis pas sûr que ça ait apporté beaucoup ce genre de sanctions, mais si ça peut aider, pourquoi pas. SR : Il faut une articulation beaucoup plus forte entre les parents, ou le parent isolé, parce que beaucoup de femmes sont abandonnées avec leurs enfants, sont abandonnées par le père. SR : Donc il ne faut pas les disqualifier par rapport à leurs enfants, et je pense que la bonne solution, c'est ce qui a fait ses preuves en tout cas, ce sont des internats de proximité ou les mamans se regrouppent pour élever collectivement leurs enfants en étant appuyés sur un travailleur social, ou sur un éducateur de la PJJ, ou ce sont les internats relais que j'avais mis en place lorsque j'étais ministre de l'enseignement scolaire. SR : En revanche, la mise sous tutelle des allocations familiales qui existent déjà dans la loi, qui est déjà appliquée sous le contrôle d'un travailleur social, qui va aider la famille et non pas l'enfoncer, mais pour être sûr que les allocations familiales bénéficient bien à l’enfant, et ne servent pas à faire autre chose. SR : La je crois en effet que c'est tout à fait judicieux quand c'est nécessaire. FB : Je suis d'accord.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Royal et Bayrou discutent de la question policière et de son rapport avec la jeunesse." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Comment expliquez vous que les policiers soient si souvent, et dans des lieux nombreux, pris à partie, et même parfois en intervention carrément attaquée ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Royal rappelle que les policiers vivent une situation difficile mais qu’en face, de nombreux jeunes souffrent du manque de services publiques et de l’absence de considération." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Et donc je pense en effet que les policiers sont mis de plus en plus dans des situations extrêmement difficiles, qu'il y a d'une façon globale une montée des violences et des agressivités dans la société française qu'il faut absolument réussir à recalmer." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Elle fustige la fin de la police de proximité et souhaite établir un système équivalent (police de quartier) pour créer un vrai lien entre les populations et les forces de l’ordre." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Il faut que le service public soit présent partout, il faut remettre du service public partout, il faut que les policiers soient présents partout." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Je pense aussi que peut-être une des raisons de cette montée de l'agressivité contre les services publics vient du fait que ces services publics ont été amenuisés dans les quartiers les plus difficiles." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Elle est d’accord avec Bayrou pour ouvrir les commissariats en permanence, et souhaiterait étendre ce dispositif aux centres de soin." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "C'est la suppression de la police de proximité qui a été décidée, et je pense qu'elle a eu un effet direct sur la montée des violences." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Je veux moi, créer une police de quartier, c'est à dire une police qui soit en osmose avec la population, qui connaisse la population des quartiers, pour que les français cessent d'avoir peur les uns des autres." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Royal pense également qu’il faut une sanction proportionnée dès le premier acte de délinquance." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Par exemple le tout premier acte de transgression doit déboucher sur une sanction proportionnée, et donc je pense qu'il faut des états généraux des services publics pas seulement dans les quartiers, mais dans tout le pays, sur la question de la justice, de la police de proximité, de la santé de proximité, et bien évidemment de l'école." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Bayrou est d’accord." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FB", + "text": "Je suis pour l'essentiel d'accord avec cette vision." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Bien que les policiers soient exposés, il explique que de nombreux jeunes sont victimes de racisme." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FB", + "text": "Les policiers en souffrent, parce que les policiers sont exposés, personne ne le dit ou ne pense à eux, mais ils sont aussi exposés, les jeunes, en tout cas les jeunes qui sont de couleur, ou d'origine, ils ont le sentiment d'être ciblés, ils ont le sentiment que les contrôles d'identité se multiplient contre eux, et c'est pas un sentiment, c'est une réalité." + }, + { + "speaker": "FB", + "text": "Je suis pour que on reconstruise une police de proximité, ou de quartiers, moi je l'appelle fidélisé, qui soit au contact des gens qui puissent, des jeunes, qui puissent les connaître par leur prénom, savoir lesquels sont en train de faire des bêtises, les mettre en garde." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il rejoint Royal sur la police de proximité et l’absence de services publics dans les quartiers." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FB", + "text": "Deuxièmement, en effet il y a une erreur qui a été faite, une faute qui a été commise au travers du temps, et qui est, on a privé un certain nombre de quartiers de la présence de l'Etat et des services publics." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Bayrou, quoique hésitant, pense que sanctionner la famille des enfants délinquants pourrait être une solution." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FB", + "text": "Il y a un gros travail de prévention à faire, et je suis d'accord pour qu'on cherche des alternatives à la prison dès la première sanction." + }, + { + "speaker": "P2", + "text": "Juste une question, parce que le temps passe, mais est-ce que les parents doivent être tenus pour responsables, y compris financièrement de ce que font leurs enfants lorsqu'ils dérapent ou versent même dans la délinquance ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Royal pense que les parents sont responsables des vices de leurs enfants, mais estime qu’il faut avant tout pouvoir les accompagner." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FB", + "text": "Alors si ça peut aider ce genre de sanctions, je suis un tout petit peu sceptique, je suis pas sûr que ça ait apporté beaucoup ce genre de sanctions, mais si ça peut aider, pourquoi pas." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Elle propose donc des médiateurs familiaux et des internats pour aider à structurer des familles au sein desquelles bien souvent le père est absent." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Je pense qu'il faut jamais disqualifier les parents, il y a des parents qui sont en grande difficulté, parce qu'ils sont dépassés par les événements, parce qu'il y a des problèmes de chômage, de précarité, de logement qu'ils se sentent étrangers aussi au monde scolaire." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Royal ne souhaite pas sanctionner les familles, car cela les enfoncerait, mais elle salue la possibilité pour la justice de mettre sous tutelle les allocations afin d’être certain qu’elles bénéficient à l’enfant." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Donc il ne faut pas les disqualifier par rapport à leurs enfants, et je pense que la bonne solution, c'est ce qui a fait ses preuves en tout cas, ce sont des internats de proximité ou les mamans se regrouppent pour élever collectivement leurs enfants en étant appuyés sur un travailleur social, ou sur un éducateur de la PJJ, ou ce sont les internats relais que j'avais mis en place lorsque j'étais ministre de l'enseignement scolaire." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Alors il y a la suspension des allocations familiales, elles existent déjà, moi je ne suis pas pour la menace sur les familles parce que quand vous retirez les allocations familiales, ce sont les frères et sœurs, les autres qui ont moins à manger, ou qui auront un manque à vivre." + } + ] + } +] +} diff --git a/test/Royale_Bayroux--Partie_9_Nucleaire_Etc.json b/test/Royale_Bayroux--Partie_9_Nucleaire_Etc.json index f1f990da27f8d329cf583a9d004256ff51d44d2e..40af954d780719da7f78947c25e6a27f0456020f 100644 --- a/test/Royale_Bayroux--Partie_9_Nucleaire_Etc.json +++ b/test/Royale_Bayroux--Partie_9_Nucleaire_Etc.json @@ -5,5 +5,97 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent du regroupement familial, ainsi que de la politique énergétique française. François Bayrou explique être contre le durcissement du regroupement familial. Pour la politique énergétique, les deux candidats sont d'accord quant à l'importance du nucléaire, et s'accordent à dire qu'il faut des investissement dans les énergies renouvelables, bien que Ségolène Royal est pour le débat sur les financements des projets nucléaires. Les candidats finissent en discutant de l'importance des symboles français. François Bayrou explique qu'il est légitime que la marseillaise soit connue, et Ségolène Royal explique qu'elle souhaite que tous le monde puis s'approprier les symboles nationaux.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Bayrou discutent de la question du nucléaire et des symboles de la France. Après avoir expliqué qu’il ne souhaitait pas limiter le regroupement familial aux seuls migrants ayant un travail et un logement, Bayrou aborde la question du nucléaire. Il estime que le nucléaire est la seule énergie permettant à la France d’atteindre ses objectifs climatiques, cependant, Bayrou pense qu’il est possible de réfléchir à des énergies alternatives. Royal souhaite quant à elle suspendre le décret relatif à la construction de l’EPR et ajoute que le problème des déchets nucléaires et celui du manque de ressources d’uranium ne sont pas réglés. Sur la question des symboles, Bayrou pense que chaque élève doit connaître la Marseillaise mais qu’il n’est pas nécessaire selon lui d’afficher le drapeau tricolore chez soi, dans la mesure où chacun honore la France comme il le souhaite. Royal rappelle que les Français voient dans le drapeau tricolore et la sécurité sociale les fondements de la nation. Pour elle, les Français en sont fiers. Elle donne pour exemple des jeunes de banlieue chantant la Marseillaise spontanément. ", "Extractive_1": "P2 : François Bayrou, est-ce que Nicolas Sarkozy a raison de souhaiter un durcissement des conditions du regroupement familial en France pour les immigrés en disant qu'un immigré ne pourrait demain faire venir ses proches, sa famille que s'il a un salaire et un logement. FB : Donc je considère que quand on a un travail, quand on a un logement, comment imposer à quelqu'un de vivre toute sa vie sans sa famille. P2 : Est-ce que vous souhaitez une remise en cause de la politique énergétique de la France ? FB : Je ne vois pas comment on peut remplir les objectifs qu'on a signé à Kyoto sans conserver notre outil de production d'électricité nucléaire. FB : Qu'on dise, oui il faut une politique d'incitation forte aux énergies alternatives, et la France avec son outil industriel devrait se saisir de ce sujet des énergies alternatives pour en faire un secteur d'excellence, oui de ce point de vue là je le pense. SR : Sur le nucléaire, mais il est évident qu'il faut augmenter la part des énergies renouvelables dans le nucléaire, c'est évident. SR : Ensuite il faut que les choix relatifs au nucléaire qui sont des choix financièrement extrêmement lourds soient débattus, donc le décret sur l’EPR sera suspendu, et nous reprendrons le débat énergétique en France pour que les citoyens soient bien au clair sur ce qu'il y a à décider. SR : J'ajoute enfin que la question des déchets nucléaires n'est pas résolue, que par ailleurs nous serons confrontés dans un demi-siècle à la pénurie d’uranium, c'est à dire à la pénurie du combustible des centrales nucléaires, donc ce serait irresponsable de se lancer comme ça à l'aveuglette non seulement en France, mais à l'échelle de la planète sur une programmation de centrales nucléaires sans se poser cette question. P2 : Est-ce que vous souhaitez comme la suggérer madame Royal que chaque français, symboliquement et pratiquement puisse avoir demain un drapeau français chez lui et sache les couplets de la marseillaise ? FB : La marseillaise, tous ceux qui sont allés à l'école doivent la connaître. FB : Est-ce que j'ai le même le même emballement pour le drapeau tricolore que Ségolène Royal, franchement il serait exagéré de le prétendre. FB : C'est à dire je ne vois pas au nom de quoi l'appropriation de l'emblème national serait réservée comme ce fut trop longtemps le cas pendant les campagnes électorales un seul parti extrême. ", - "Extractive_2": "P2 : François Bayrou, est-ce que Nicolas Sarkozy a raison de souhaiter un durcissement des conditions du regroupement familial en France pour les immigrés en disant qu'un immigré ne pourrait demain faire venir ses proches, sa famille que s'il a un salaire et un logement. FB : Donc je considère que quand on a un travail, quand on a un logement, comment imposer à quelqu'un de vivre toute sa vie sans sa famille. FB : Je ne vois pas comment on peut remplir les objectifs qu'on a signé à Kyoto sans conserver notre outil de production d'électricité nucléaire. FB : Qu'on dise, oui il faut une politique d'incitation forte aux énergies alternatives, et la France avec son outil industriel devrait se saisir de ce sujet des énergies alternatives pour en faire un secteur d'excellence, oui de ce point de vue là je le pense. SR : Ensuite il faut que les choix relatifs au nucléaire qui sont des choix financièrement extrêmement lourds soient débattus, donc le décret sur l’EPR sera suspendu, et nous reprendrons le débat énergétique en France pour que les citoyens soient bien au clair sur ce qu'il y a à décider. SR : J'ajoute enfin que la question des déchets nucléaires n'est pas résolue, que par ailleurs nous serons confrontés dans un demi-siècle à la pénurie d’uranium, c'est à dire à la pénurie du combustible des centrales nucléaires, donc ce serait irresponsable de se lancer comme ça à l'aveuglette non seulement en France, mais à l'échelle de la planète sur une programmation de centrales nucléaires sans se poser cette question. FB : La marseillaise, tous ceux qui sont allés à l'école doivent la connaître. FB : La France c'est des valeurs, et c'est dedans, et chacun l'honore comme il veut. SR : Et lorsque l'on avait interrogé les français sur qu'est-ce qui fait France pour vous ? SR : Ils ont cité le drapeau et la sécurité sociale. SR : Et je vais vous dire, ce qui m'a surpris au cours de cette campagne, ce sont les jeunes des quartiers qui ont le plus souvent demandé à ce que soit chanté la Marseillaise à la fin des réunions publiques. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P2 : François Bayrou, est-ce que Nicolas Sarkozy a raison de souhaiter un durcissement des conditions du regroupement familial en France pour les immigrés en disant qu'un immigré ne pourrait demain faire venir ses proches, sa famille que s'il a un salaire et un logement. FB : Donc je considère que quand on a un travail, quand on a un logement, comment imposer à quelqu'un de vivre toute sa vie sans sa famille. FB : Je ne vois pas comment on peut remplir les objectifs qu'on a signé à Kyoto sans conserver notre outil de production d'électricité nucléaire. FB : Qu'on dise, oui il faut une politique d'incitation forte aux énergies alternatives, et la France avec son outil industriel devrait se saisir de ce sujet des énergies alternatives pour en faire un secteur d'excellence, oui de ce point de vue là je le pense. SR : Ensuite il faut que les choix relatifs au nucléaire qui sont des choix financièrement extrêmement lourds soient débattus, donc le décret sur l’EPR sera suspendu, et nous reprendrons le débat énergétique en France pour que les citoyens soient bien au clair sur ce qu'il y a à décider. SR : J'ajoute enfin que la question des déchets nucléaires n'est pas résolue, que par ailleurs nous serons confrontés dans un demi-siècle à la pénurie d’uranium, c'est à dire à la pénurie du combustible des centrales nucléaires, donc ce serait irresponsable de se lancer comme ça à l'aveuglette non seulement en France, mais à l'échelle de la planète sur une programmation de centrales nucléaires sans se poser cette question. FB : La marseillaise, tous ceux qui sont allés à l'école doivent la connaître. FB : La France c'est des valeurs, et c'est dedans, et chacun l'honore comme il veut. SR : Et lorsque l'on avait interrogé les français sur qu'est-ce qui fait France pour vous ? SR : Ils ont cité le drapeau et la sécurité sociale. SR : Et je vais vous dire, ce qui m'a surpris au cours de cette campagne, ce sont les jeunes des quartiers qui ont le plus souvent demandé à ce que soit chanté la Marseillaise à la fin des réunions publiques. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Ségolène Royal et François Bayrou parlent du regroupement familial, de la politique énergétique française, et du role des symboles français." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "François Bayrou, est-ce que Nicolas Sarkozy a raison de souhaiter un durcissement des conditions du regroupement familial en France pour les immigrés en disant qu'un immigré ne pourrait demain faire venir ses proches, sa famille que s'il a un salaire et un logement ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Bayrou débute en expliquant qu'il n'est pas pour durcir les règles du regroupement familial." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FB", + "text": "Donc je considère que quand on a un travail, quand on a un logement, comment imposer à quelqu'un de vivre toute sa vie sans sa famille." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Bayrou continue en expliquant qu'il est pour l'essor du nucléaire français, mais qu'il comprends qu'il faut des investissement dans les énergies renouvelables." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Est-ce que vous souhaitez une remise en cause de la politique énergétique de la France ?" + }, + { + "speaker": "FB", + "text": "Je ne vois pas comment on peut remplir les objectifs qu'on a signé à Kyoto sans conserver notre outil de production d'électricité nucléaire." + }, + { + "speaker": "FB", + "text": "Qu'on dise, oui il faut une politique d'incitation forte aux énergies alternatives, et la France avec son outil industriel devrait se saisir de ce sujet des énergies alternatives pour en faire un secteur d'excellence, oui de ce point de vue là je le pense." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal s'accord et explique qu'il faut des investissements majeurs dans les énergies renouvelables." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Sur le nucléaire, mais il est évident qu'il faut augmenter la part des énergies renouvelables dans le nucléaire, c'est évident." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal est pour la remise en cause des financements des grands projets nucléaires." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Ensuite il faut que les choix relatifs au nucléaire qui sont des choix financièrement extrêmement lourds soient débattus, donc le décret sur l’EPR sera suspendu, et nous reprendrons le débat énergétique en France pour que les citoyens soient bien au clair sur ce qu'il y a à décider." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "J'ajoute enfin que la question des déchets nucléaires n'est pas résolue, que par ailleurs nous serons confrontés dans un demi-siècle à la pénurie d’uranium, c'est à dire à la pénurie du combustible des centrales nucléaires, donc ce serait irresponsable de se lancer comme ça à l'aveuglette non seulement en France, mais à l'échelle de la planète sur une programmation de centrales nucléaires sans se poser cette question." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Pour les symboles, François bayrou explique qu'il est pour l'apprentissage de la marseillaise." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Est-ce que vous souhaitez comme la suggérer madame Royal que chaque français, symboliquement et pratiquement puisse avoir demain un drapeau français chez lui et sache les couplets de la marseillaise ?" + }, + { + "speaker": "FB", + "text": "La marseillaise, tous ceux qui sont allés à l'école doivent la connaître." + }, + { + "speaker": "FB", + "text": "Est-ce que j'ai le même le même emballement pour le drapeau tricolore que Ségolène Royal, franchement il serait exagéré de le prétendre." + }, + { + "speaker": "FB", + "text": "C'est à dire je ne vois pas au nom de quoi l'appropriation de l'emblème national serait réservée comme ce fut trop longtemps le cas pendant les campagnes électorales un seul parti extrême" + } + ] + } +] +} diff --git a/test/Royale_Sarkozy--Partie_4_La_Fiscalite.json b/test/Royale_Sarkozy--Partie_4_La_Fiscalite.json index d4ebf2fac6335c669da4acece2d4eba389867c31..320b09bdf6d86319e6219ffbcf50d4efa52ddd86 100644 --- a/test/Royale_Sarkozy--Partie_4_La_Fiscalite.json +++ b/test/Royale_Sarkozy--Partie_4_La_Fiscalite.json @@ -5,5 +5,247 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale débattent de leur point de vue sur la fiscalité française. Nicolas Sarkozy débute en proposant le poste de président de la commission des finance à un membre de l'opposition. Ségolène Royale répond que c'est une proposition qu'elle a déjà faite. Elle continue en expliquant vouloir baisser la fiscalité sur l'écologie, en mettant un place avec l'union européenne une tva 0 sur les énergies renouvelables. Elle propose aussi une division par deux des impots des sociétés pour les PME qui réinvestissent leur bénéfice dans l'entreprise. Elle parle de retravailler le bouclier fiscale, ainsi que d'augmenter le nombre de logement sociaux. Elle explique qu'elle veut proposer aux locataires des logements sociaux qui ont payer leur loyer et charges pendant 15 ans de devenir propriétaires. Elle propose aussi un service public de caution. Nicolas Sarkozy souhaite baisser le bouclier fiscal de soixante a cinquante pour cent. Il souhaite baisser la fiscalité sur les produits propre a cinq point cinq pourcent, et a cinq pour cent sur les batiments HQE. Il souhaite mettre en place une taxe carbone sur les importations qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, ainsi que sur les poids lourds étrangers. Il continue en expliquant qu'il souhaite confirmer le choix du nucléaire en plus du renouvelable, et qu'il souhaite défiscaliser les biocarburants. Il finit en expliquant qu'il n'est pas pour les logements sociaux, car il souhaite encourager le peuple à devenir propriétaire. Il souhaite aussi supprimer les droits de successions et de donation. Ségolène royale marque qu'elle souhaite faire fermer les EPR, et reculer le nucléaire au profit du renouvelable. Nicolas Sarkozy explique que c'est impossible de supprimer les EPR, qui sont une technologie qui a été vendue à la finlande. Ségolène Royale conclue en expliquant qu'elle veut maintenir le nucléaire en augmentant le renouvelable, ainsi qu'investir dans le recyclage des déchets nucléaires comme nouveau combustible.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Sarkozy et Royal discutent de la fiscalité et de l’énergie. Les deux candidats s’entendent pour que le président de la commission des finances soit un membre de l’opposition. Royal souhaite mettre en place une réforme fiscale avantageuse pour l’écologie (TVA proche de 0 pour les énergies renouvelables, la rénovation, l’agriculture etc). Elle souhaite également diviser l’impôt sur les PME par deux pour celles réinvestissant leurs bénéfices, permettre aux locataires de HLM de devenir propriétaires après 15 ans passés dans leur logement, et rendre l’État garant pour les cautions des jeunes. Sarkozy explique vouloir mettre un bouclier fiscal à 50 %. Il veut également une TVA à taux réduit sur tous les produits propres ainsi qu’une taxe carbone pour éviter les distorsions de concurrence. Il entend également encourager les énergies renouvelables, en parallèle du nucléaire, et supprimer les droits de succession pour les petits et moyens patrimoines. Royal souhaite par ailleurs suspendre la construction de l’EPR. Pour Sarkozy, ce serait une erreur car il faudrait prolonger la durée de vie des anciennes centrales. Au contraire, pour Royal, cela permettrait de se concentrer sur la quatrième génération de réacteur nucléaire, tout en augmentant la part des énergies renouvelables. Il faudrait notamment se concentrer sur le recyclage du combustible usagé. Pour Sarkozy, l’EPR appartient déjà à la quatrième génération. En plus du nucléaire, il souhaite développer des énergies de substituons, notamment dans les départements d’outre-mer. ", "Extractive_1": "P1 : On parle des impôts, sur la fiscalité. SR : Sur la fiscalité, ma priorité sera la baisse de la fiscalité sur l'écologie. SR : Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois. SR : Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique. SR : Quand je vois que le bouclier fiscal que vous venez instaurer vient d'autoriser une ristourne de 7 millions d'euros à une personne qui a dû être même très surprise d'ailleurs de les recevoir au nom du bouclier fiscal, je dis en effet qu'il faut faire attention aux injustices fiscales et à la façon dont vous voulez exonérer un certain nombre de patrimoines élevés. SR : Demain, l'Etat prendra ses responsabilités et construira les logements sociaux dans les communes telles que la vôtre qui ne respecte pas la loi, car lorsque l'on est candidat à la présidence de la République, on doit montrer l'exemple et appliquer la loi dans l'exercice de ses fonctions exécutives notamment sur le territoire dont on a la charge. SR : Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement. SR : Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche. NS : Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %. NS : Mon idée est que nul en France ne doit se voir prélever plus de la moitié de ce qu'il a gagné dans l'année. NS : Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit. NS : Pareil pour le bâtiment, je proposerai la TVA à taux réduit à 5 % pour tous les bâtiments HQE (haute qualité environnementale). NS : Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas. NS : Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers. NS : S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire. NS : Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française. NS : S'agissant des logements sociaux, je dirai un mot, c'est important, mais pour moi, il est plus important de permettre aux Français de devenir propriétaires de leur logement. NS : Dans les logements sociaux, comme on n'arrive pas à être propriétaire, car c'est trop cher, on reste dans son HLM, le taux de rotation est insuffisant et ceux qui doivent avoir une HLM n’y parviennent pas, car il n'y a pas ce taux de rotation. NS : Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail. SR : J'entends faire de la France le pays de l'excellence écologique. SR : Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue. SR : Il y a des filières de développement industriel à développer, le véhicule propre à mettre en mouvement. SR : Je souhaite que les industries automobiles françaises, au lieu de licencier comme elles le font aujourd'hui, mettent leurs laboratoires de recherche en commun pour mettre au point le véhicule propre qui, demain, en effet, se verra ouvrir un marché mondial. NS : Continuons-nous le choix du nucléaire ou l'arrête-t-on? SR : On augmente la part des énergies renouvelables. SR : Je suspends l'EPR dès que je suis élue. NS : Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps. NS : Cela veut dire que vous prendriez la responsabilité de faire fonctionner des vieilles centrales plus longtemps par refus du choix du progrès qui sont les centrales de la dernière génération. SR : La question est de savoir s'il n'est pas plus intelligent de coopérer entre différents pays et de passer tout de suite à un investissement sur la quatrième génération. NS : La position des Finlandais consistait à nous dire, je connais le dossier : c'est bien beau que vous nous vendiez ce prototype, mais vous les Français, allez-vous le prendre, comment AREVA pourra construire des EPR en Finlande avec vous Présidente de la République qui expliquerait aux Finlandais que l'EPR est bien pour eux, mais qu'en France, on va continuer à réfléchir. SR : Parce qu'on sait très bien que l'uranium, dans quelques années, va disparaître. SR : Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. SR : Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium. NS : Bien sûr qu'il faut développer les énergies de substitution, je pense notamment aux départements et territoires d'outre-mer ou le solaire, l'éolien, la biomasse peut faire quelque chose d'extraordinaire.", - "Extractive_2": "NS : J'ai proposé que le président de la commission des finances à l'assemblée soit un membre de l'opposition. SR : Vous savez que c'est une idée dans le pacte présidentiel, c'est très bien, vous me rejoignez, c'est parfait. SR : Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois. SR : Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique. SR : Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement. SR : Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche. NS : Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %. NS : Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit. NS : Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas. NS : Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers. NS : S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire. NS : Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française. NS : Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail. SR : Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue. SR : Je suspends l'EPR dès que je suis élue. NS : Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps. SR : Il serait plus intelligent d'investir déjà dans la quatrième génération. SR : Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. SR : Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium. NS : Bien sûr qu'il faut développer les énergies de substitution, je pense notamment aux départements et territoires d'outre-mer ou le solaire, l'éolien, la biomasse peut faire quelque chose d'extraordinaire. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "NS : J'ai proposé que le président de la commission des finances à l'assemblée soit un membre de l'opposition. SR : Vous savez que c'est une idée dans le pacte présidentiel, c'est très bien, vous me rejoignez, c'est parfait. SR : Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois. SR : Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique. SR : Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement. SR : Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche. NS : Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %. NS : Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit. NS : Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas. NS : Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers. NS : S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire. NS : Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française. NS : Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail. SR : Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue. SR : Je suspends l'EPR dès que je suis élue. NS : Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps. SR : Il serait plus intelligent d'investir déjà dans la quatrième génération. SR : Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. SR : Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium. NS : Bien sûr qu'il faut développer les énergies de substitution, je pense notamment aux départements et territoires d'outre-mer ou le solaire, l'éolien, la biomasse peut faire quelque chose d'extraordinaire. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale débattent de leur point de vue sur la fiscalité française." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "On parle des impôts, sur la fiscalité." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Ségolène Royale explique que sa priorité est la baisse de la fiscalité sur l'écologie, en négociant une TVA tendant vers zéro au niveau européen pour développer les énergies renouvelables et travailler sur les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Sur la fiscalité, ma priorité sera la baisse de la fiscalité sur l'écologie." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA 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critiquant le bouclier fiscal de nicolas sarkozy." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Quand je vois que le bouclier fiscal que vous venez instaurer vient d'autoriser une ristourne de 7 millions d'euros à une personne qui a dû être même très surprise d'ailleurs de les recevoir au nom du bouclier fiscal, je dis en effet qu'il faut faire attention aux injustices fiscales et à la façon dont vous voulez exonérer un certain nombre de patrimoines élevés." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Ségolène Royale souhaite construire des logements sociaux, qui pourront être acquis par les locataires qui ont payés leur loyers pendant 15 ans." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Demain, l'Etat prendra ses responsabilités et construira les logements sociaux dans les communes telles que la vôtre qui ne respecte pas la loi, car lorsque l'on est candidat à la présidence de la République, on doit montrer l'exemple et appliquer la loi dans l'exercice de ses fonctions exécutives notamment sur le territoire dont on a la charge." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Ségolène Royale souhaite créer un service public de la caution pour aider les jeunes et les petits salariés à accéder au logement." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Nicolas Sarkozy explique que le bouclier fiscal a pour but de ne pas prélever plus de la moitié de ce qu'a gagné un français dans l'année." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Mon idée est que nul en France ne doit se voir prélever plus de la moitié de ce qu'il a gagné dans l'année." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Nicolas Sarkozy souhaite baisser la fiscalité sur les produits propres, et baisser la TVA sur les bâtiments à haute qualité environnementale." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Pareil pour le bâtiment, je proposerai la TVA à taux réduit à 5 % pour tous les bâtiments HQE (haute qualité environnementale)." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Nicolas Sarkozy souhaite créer une taxe carbone pour les importations qui ne respectent pas le protocole de kyoto, et créer une taxe sur les poids lourds étrangers." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Nicolas Sarkozy explique être pour le nucléaire, mais aussi pour développer les énergies renouvelables." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Nicolas Sarkozy explique ne pas vouloir construire trop de logements sociaux, préférant favoriser une politique qui aide les français à devenir propriétaires." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "S'agissant des logements sociaux, je dirai un mot, c'est important, mais pour moi, il est plus important de permettre aux Français de devenir propriétaires de leur logement." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Dans les logements sociaux, comme on n'arrive pas à être propriétaire, car c'est trop cher, on reste dans son HLM, le taux de rotation est insuffisant et ceux qui doivent avoir une HLM n’y parviennent pas, car il n'y a pas ce taux de rotation." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Nicolas Sarkozy souhaite supprimer les droits de succession et de donation." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Ségolène Royale explique vouloir faire de la france le pays de l'excellence écologique, en travaillant sur les geste individuels d'économies d'énergie, une modification des structures d'aide à l'agriculture, et en investissant dans les filières de développement industriel." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "J'entends faire de la France le pays de l'excellence écologique." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Il y a des filières de développement industriel à développer, le véhicule propre à mettre en mouvement." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Je souhaite que les industries automobiles françaises, au lieu de licencier comme elles le font aujourd'hui, mettent leurs laboratoires de recherche en commun pour mettre au point le véhicule propre qui, demain, en effet, se verra ouvrir un marché mondial." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Ségolène Royale souhaite continuer 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l'éducation. Nicolas Sarkozy commence en expliquant que le problème de l'école n'est pas un problème de moyen, mais un problème de programme. Il explique qu'il y a un problème avec le respect des élèves face aux autorités, ainsi qu'aux exigences. Il veut une école ou chaque élèves aurait accès à un parcours adapté à ses problèmes, et condamne le collège unique. Il souhaite aussi augmenter le salaire des enseignants, et mettre en place des heures d'études supervisés à la fin des cours, pour aider les femmes qui travaillent, ainsi que pouor augmenter le pouvoir d'achat des enseignants, qui seraient payé pour superviser ces études. Il finit en expliquant qu'il souhaite laisser les élèves en situation de handicap rejoindre l'école normale, en donnant une chance aux familles refusée depuis plus de cinq ans d'aller au tribunal. Ségolène Royale répond en expliquant que le combat du handicap est le sien, et que Nicolas Sarkozy et son gouvernement ont été ceux qui ont supprimé le programme d'intégration des élèves handicapés dans les écoles normales. Le reste du débat est un questionnement entre Ségolène Royale et Nicolas Sarkozy sur la responsabilités de la place des élèves handicapés à l'école.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Sarkozy discutent de la question de l’école, et en particulier de la situation des enfants handicapés. Sarkozy appelle à refonder l’école autour du mérite et souhaite que chaque enfant puisse avoir accès aux grand auteurs ; il entend également enseigner aux enfants le respect et la morale républicaine. Il propose que les enfants puissent rester après l’école en heures d’études ; ces heures seraient rémunérées avantageusement pour les enseignants chargés de la surveillance. Sarkozy aborde ensuite la question des enfants handicapés : il souhaite que ces enfants puissent être scolarisés dans une école normale. Si une école leur refusait ce droit, les parents pourraient saisir la justice. Royal est indignée par cette proposition ; elle avait en effet créé un plan pour accueillir les enfants handicapés à l’école ; or, elle accuse le gouvernement dans lequel était Sarkozy d’avoir supprimé ce plan ainsi que les éducateurs chargés de l’accueil des enfants. Elle fustige donc les incohérences de son opposant. Sarkozy se défend : ce n’est pas lui qui a décidé de la suppression du plan ; il estime être sincère dans sa démarche et trouve que son adversaire manque de sang-froid pour devenir Président. ", "Extractive_1": "P1 : Que peut-on faire pour que chaque enfant ait un accès égal et une chance égale à l'école, dans sa famille et un accès égal dans la culture ? NS : Je veux une école du respect, de l'autorité, de l'exigence, du mérite où les enfants des familles modestes accèdent aux grands auteurs et où, comme Jules Ferry, on a de l'ambition pour les enfants. NS : Une école qui transmet un savoir, qui n'a pas peur d'enseigner le civisme, qui transmet une morale commune, une école où les maîtres sont respectés, où lorsque le maître entre dans la classe les élèves se lèvent en signe de respect. NS : Une école où chacun sera reçu avec le soin d'un parcours adapté à ces problèmes. NS : Je crois aux limites du collège unique, une école où on va répondre au malaise formidable des enseignants qui ne sont pas assez payés, pas assez récompensés. NS : Une école où on pourra laisser ses enfants à l'étude du soir sur la base du volontariat pour qu'ils rentrent à la maison les devoirs faits. NS : J'ajoute que cela permettrait de résoudre le problème du pouvoir d'achat des enseignants, car cela leur permettrait de faire ces études encadrées, sur la base du volontariat, pour être davantage rémunérés. NS : Je souhaite, d'ailleurs, que l'on puisse déduire de ses impôts les salaires et les cotisations sociales que l'on paye sur un emploi à domicile. NS : Je considère qu'il est scandaleux qu'un enfant ayant un handicap ne puisse pas être scolarisé dans une école \"normale\", c'est important pour l'enfant ayant un handicap et pour les autres enfants qui n'ont pas de handicap, qui au contact de cet enfant différent apprendront que la différence est une richesse. NS : Qu'une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m'a promis un droit. SR : Lorsque j'étais Ministre de l'enseignement scolaire, c'est moi qui ai créé le plan handiscole qui a demandé à toutes les écoles d'accueillir tous les enfants handicapés. SR : C'est votre gouvernement qui a supprimé non seulement le plan handiscole, qui a supprimé les aides éducateurs, qui fait qu'aujourd'hui, moins d'un enfant sur deux qui était accueilli il y a cinq ans dans l'école de la République ne le sont plus aujourd'hui. ", - "Extractive_2": "NS : Je veux une école du respect, de l'autorité, de l'exigence, du mérite où les enfants des familles modestes accèdent aux grands auteurs et où, comme Jules Ferry, on a de l'ambition pour les enfants. NS : Une école qui transmet un savoir, qui n'a pas peur d'enseigner le civisme, qui transmet une morale commune, une école où les maîtres sont respectés, où lorsque le maître entre dans la classe les élèves se lèvent en signe de respect. NS : Je propose une révolution pour toutes les femmes en France, c'est que tous les enfants, si je suis élu Président de la République, pourront au collège et au lycée rester en étude surveillée après la fin des cours pour rentrer à la maison avec les devoirs faits. NS : J'ajoute que cela permettrait de résoudre le problème du pouvoir d'achat des enseignants, car cela leur permettrait de faire ces études encadrées, sur la base du volontariat, pour être davantage rémunérés. NS : Je considère qu'il est scandaleux qu'un enfant ayant un handicap ne puisse pas être scolarisé dans une école \"normale\", c'est important pour l'enfant ayant un handicap et pour les autres enfants qui n'ont pas de handicap, qui au contact de cet enfant différent apprendront que la différence est une richesse. NS : Qu'une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m'a promis un droit. SR : Lorsque j'étais Ministre de l'enseignement scolaire, c'est moi qui ai créé le plan handiscole qui a demandé à toutes les écoles d'accueillir tous les enfants handicapés. SR : C'est votre gouvernement qui a supprimé non seulement le plan handiscole, qui a supprimé les aides éducateurs, qui fait qu'aujourd'hui, moins d'un enfant sur deux qui était accueilli il y a cinq ans dans l'école de la République ne le sont plus aujourd'hui SR : Tout n'est pas possible dans la vie politique, ce discours, cet écart entre le discours et les actes, surtout lorsqu'il s'agit d'enfant handicapé, ce n'est pas acceptable. NS : J'ai le droit d'être sincère dans mon engagement et d'être bouleversé par la situation d'enfants qui aimeraient être scolarisés. SR : C'est votre action que je mets en cause. NS : Il faut garder son calme et ses nerfs et utiliser des mots qui ne blessent pas. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "NS : Je veux une école du respect, de l'autorité, de l'exigence, du mérite où les enfants des familles modestes accèdent aux grands auteurs et où, comme Jules Ferry, on a de l'ambition pour les enfants. NS : Une école qui transmet un savoir, qui n'a pas peur d'enseigner le civisme, qui transmet une morale commune, une école où les maîtres sont respectés, où lorsque le maître entre dans la classe les élèves se lèvent en signe de respect. NS : Je propose une révolution pour toutes les femmes en France, c'est que tous les enfants, si je suis élu Président de la République, pourront au collège et au lycée rester en étude surveillée après la fin des cours pour rentrer à la maison avec les devoirs faits. NS : J'ajoute que cela permettrait de résoudre le problème du pouvoir d'achat des enseignants, car cela leur permettrait de faire ces études encadrées, sur la base du volontariat, pour être davantage rémunérés. NS : Je considère qu'il est scandaleux qu'un enfant ayant un handicap ne puisse pas être scolarisé dans une école \"normale\", c'est important pour l'enfant ayant un handicap et pour les autres enfants qui n'ont pas de handicap, qui au contact de cet enfant différent apprendront que la différence est une richesse. NS : Qu'une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m'a promis un droit. SR : Lorsque j'étais Ministre de l'enseignement scolaire, c'est moi qui ai créé le plan handiscole qui a demandé à toutes les écoles d'accueillir tous les enfants handicapés. SR : C'est votre gouvernement qui a supprimé non seulement le plan handiscole, qui a supprimé les aides éducateurs, qui fait qu'aujourd'hui, moins d'un enfant sur deux qui était accueilli il y a cinq ans dans l'école de la République ne le sont plus aujourd'hui SR : Tout n'est pas possible dans la vie politique, ce discours, cet écart entre le discours et les actes, surtout lorsqu'il s'agit d'enfant handicapé, ce n'est pas acceptable. NS : J'ai le droit d'être sincère dans mon engagement et d'être bouleversé par la situation d'enfants qui aimeraient être scolarisés. SR : C'est votre action que je mets en cause. NS : Il faut garder son calme et ses nerfs et utiliser des mots qui ne blessent pas. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale débattent de leur vision de l'éducation." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Que peut-on faire pour que chaque enfant ait un accès égal et une chance égale à l'école, dans sa famille et un accès égal dans la culture ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Nicolas Sarkozy explique qu'il veut une école du respect et de l'autorité, qui transmet un savoir et le civisme." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Je veux une école du respect, de l'autorité, de l'exigence, du mérite où les enfants des familles modestes accèdent aux grands auteurs et où, comme Jules Ferry, on a de l'ambition pour les enfants." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Une école qui transmet un savoir, qui n'a pas peur d'enseigner le civisme, qui transmet une morale commune, une école où les maîtres sont respectés, où lorsque le maître entre dans la classe les élèves se lèvent en signe de respect." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Nicolas Sarkozy explique qu'il veut une école qui propose un parcours adapté aux problèmes des élèves, et explique croire que le collège unique est limité, les enseignants mal payés." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Une école où chacun sera reçu avec le soin d'un parcours adapté à ces problèmes." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Je crois aux limites du collège unique, une école où on va répondre au malaise formidable des enseignants qui ne sont pas assez payés, pas assez récompensés." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Nicolas Sarkozy explique vouloir mettre en place une possibilité de laisser ses enfants en études après la fin des cours pour faire les devoirs et permettre de mieux rémunérer les enseignants." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Une école où on pourra laisser ses enfants à l'étude du soir sur la base du volontariat pour qu'ils rentrent à la maison les devoirs faits." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "J'ajoute que cela permettrait de résoudre le problème du pouvoir d'achat des enseignants, car cela leur permettrait de faire ces études encadrées, sur la base du volontariat, pour être davantage rémunérés." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Nicolas Sarkozy souhaite déduire des impôts les salaires et cotisations sociales sur les emploi à domiciles." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Je souhaite, d'ailleurs, que l'on puisse déduire de ses impôts les salaires et les cotisations sociales que l'on paye sur un emploi à domicile." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Nicolas Sarkozy explique vouloir aider les élèves handicapés à aller à l'école normale, en donnant le droit aux familles qui n'ont pas pu mettre leurs enfants dans ces écoles de saisir un tribunal après cinq ans." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Je considère qu'il est scandaleux qu'un enfant ayant un handicap ne puisse pas être scolarisé dans une école \"normale\", c'est important pour l'enfant ayant un handicap et pour les autres enfants qui n'ont pas de handicap, qui au contact de cet enfant différent apprendront que la différence est une richesse." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Qu'une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m'a promis un droit." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Ségolène Royal explique avoir été à l'origine de ces propositions pour aider les élèves handicapés, et critique Nicolas Sarkozy qui n'a pas fait d'effort pour cela pendant son quinquennat." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Lorsque j'étais Ministre de l'enseignement scolaire, c'est moi qui ai créé le plan handiscole qui a demandé à toutes les écoles d'accueillir tous les enfants handicapés." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "C'est votre gouvernement qui a supprimé non seulement le plan handiscole, qui a supprimé les aides éducateurs, qui fait qu'aujourd'hui, moins d'un enfant sur deux qui était accueilli il y a cinq ans dans l'école de la République ne le sont plus aujourd'hui." + } + ] + } +] +} diff --git a/test/Zemmour_Pecresse--Partie_1_Mauvais_President.json b/test/Zemmour_Pecresse--Partie_1_Mauvais_President.json index 49f4acbe30fb731d580795078948bdbe18bd5e61..4ac4222f36dd23452c3207cc55e30c8ce4371739 100644 --- a/test/Zemmour_Pecresse--Partie_1_Mauvais_President.json +++ b/test/Zemmour_Pecresse--Partie_1_Mauvais_President.json @@ -5,5 +5,98 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, les candidats doivent expliquer pourquoi ils pensent que leur adversaire ne serait pas un bon président. Pour valérie pécresse, Eric Zemmour est un allié de la russie, qui ne fait pas preuve d'humanité vis-à-vis des réfugiés, et qui fait preuve d'un esprit défaitiste. Eric Zemmour explique qu'il représente le gaullisme, qui se rapproche de la russie par tradition, et qu'il défend le droit des réfugiés à aller en pologne. Pour lui, Valérie pécresse ne sait pas quoi faire, elle est indécise sur des sujets de sociétés, et n'a pas de convictions.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Zemmour et Pécresse discutent de la force de leurs convictions. Pécresse se revendique du général de l’esprit gaulliste qui défend la démocratie et la liberté. Pécresse attaque Zemmour pour ses positions sur la Russie. Elle dénonce son manque de courage, son refus de ne pas accueillir de réfugiés ukrainiens, sa fascination pour la force et la violence. Zemmour estime qu’il faut continuer à entretenir des relations avec la Russie malgré la guerre. Pour Zemmour cela correspond à l’esprit gaulliste. Zemmour attaque ensuite sa rivale sur ses changements de positions, notamment sur le grand remplacement et le mariage homosexuel. Pécresse dénonce aussi les changements de positions de son adversaire, évoquant le cannabis, le mariage homosexuel et son engagement pour Mitterrand dans sa jeunesse. Chacun récuse les propos de l’autre.", "Extractive_1": "P1 : Valérie Pécresse, pourquoi pensez-vous qu’Eric Zemmour ne serait pas un bon président ? VP : Dans les temps difficiles se révèlent à la fois les caractères et les valeurs. VP : L'esprit gaulliste, c'est défendre la liberté, la démocratie, c'est prendre des sanctions très dures vis-à-vis, euh, de, euh, vladimir poutine, accepter les conséquences, pour le peuple français, de cette guerre. Et puis, c'est aussi faire preuve d'humanité vis-à-vis de tous les réfugiés, vis-à-vis de toutes les victimes que l'on voit aujourd'hui en ukraine. VP : L'esprit munichois, c'est, finalement, être défaitiste, c'est dire que, euh, l'ukraine n'existe pas, que l'ukraine, c'est la base arrière, de la russie, comme vous l'avez fait, monsieur zemmour, euh, c'est aussi être fasciné par la force, la force d'hitler, la, la force de poutine. C'est dire que poutine est un démocrate, comme vous l'avez encore fait il y a quelques jours. VP : Et puis, y a l'inhumanité, l'inhumanité, dont vous avez fait preuve en disant que vous n'accepteriez pas d'accueillir des réfugiés ukrainiens sur votre sol. VP : Alors, moi, je vous le dit, mme elkrief, euh, quand on est sous influence de poutine, on peut pas se dire patriote, et c'est pour cela, monsieur zemmour, que vous êtes décrédibilisé pour présider la france. P1 : Eric zemmour, euh, en quelques mots, également en quoi, vos yeux, valérie pécresse, ne serait pas une bonne présidente ? EZ : La tradition gaulliste, c'est justement le rapprochement avec la russie. EZ : Je continue, quant à, aux, aux, aux réfugiés, puisque vous parlez des réfugiés, euh, les réfugiés ukrainiens, madame pécresse, veulent aller en Pologne. EZ : Tout le problème, c'est que un président de la république ça doit savoir quoi faire. EZ : Et, madame pécresse, vous ne savez pas quoi faire. EZ : Un jour, vous êtes pour lutter contre le grand remplacement, le lendemain, vous dites que le grand remplacement n'existe pas. EZ : Un jour, vous manifestez contre le mariage homosexuel, et puis, quelques années après, vous nous dites, en fait, c'était très bien. EZ : Madame pécresse, vous avez dit, il y a pas longtemps, euh, mes convictions évoluent avec la société. ", - "Extractive_2": "VP : L'esprit gaulliste, c'est défendre la liberté, la démocratie, c'est prendre des sanctions très dures vis-à-vis, euh, de, euh, vladimir poutine, accepter les conséquences, pour le peuple français, de cette guerre. VP : Alors, moi, je vous le dit, mme elkrief, euh, quand on est sous influence de poutine, on peut pas se dire patriote, et c'est pour cela, monsieur zemmour, que vous êtes décrédibilisé pour présider la france. EZ : Madame pécresse, le général de gaulle, en mille neuf cent soixante-huit, a continué à avoir des relations avec l'urss communiste, alors que les russes était rentrés en tchécoslovaquie. EZ : La tradition gaulliste, c'est justement le rapprochement avec la russie. VP : En mille neuf cent soixante-deux, pendant la crise des missiles de cuba, le général de gaulle était aux côtés des états unis EZ : Un jour, vous êtes pour lutter contre le grand remplacement, le lendemain, vous dites que le grand remplacement n'existe pas. EZ : Vous avez quitté le parti LR parce qu'il était trop à droite, au temps de monsieur wauquiez, et, maintenant, vous dites, vous êtes, dans votre discours, plus à droite que lui. VP : Entendre de la part d'eric zemmour qu'il est fidèle à ses convictions, c'est un oxymore, des fariboles. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "VP : L'esprit gaulliste, c'est défendre la liberté, la démocratie, c'est prendre des sanctions très dures vis-à-vis, euh, de, euh, vladimir poutine, accepter les conséquences, pour le peuple français, de cette guerre. VP : Alors, moi, je vous le dit, mme elkrief, euh, quand on est sous influence de poutine, on peut pas se dire patriote, et c'est pour cela, monsieur zemmour, que vous êtes décrédibilisé pour présider la france. EZ : Madame pécresse, le général de gaulle, en mille neuf cent soixante-huit, a continué à avoir des relations avec l'urss communiste, alors que les russes était rentrés en tchécoslovaquie. EZ : La tradition gaulliste, c'est justement le rapprochement avec la russie. VP : En mille neuf cent soixante-deux, pendant la crise des missiles de cuba, le général de gaulle était aux côtés des états unis EZ : Un jour, vous êtes pour lutter contre le grand remplacement, le lendemain, vous dites que le grand remplacement n'existe pas. EZ : Vous avez quitté le parti LR parce qu'il était trop à droite, au temps de monsieur wauquiez, et, maintenant, vous dites, vous êtes, dans votre discours, plus à droite que lui. VP : Entendre de la part d'eric zemmour qu'il est fidèle à ses convictions, c'est un oxymore, des fariboles. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, les candidats doivent expliquer pourquoi ils pensent que leur adversaire ne serait pas un bon président." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Valérie Pécresse, pourquoi pensez-vous qu’Eric Zemmour ne serait pas un bon président ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse explique qu'Eric Zemmour ne représente pas l'esprit gaulliste, car il est contre les sanctions et la prise en charge de réfugiés." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Dans les temps difficiles se révèlent à la fois les caractères et les valeurs." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "L'esprit gaulliste, c'est défendre la liberté, la démocratie, c'est prendre des sanctions très dures vis-à-vis, euh, de, euh, vladimir poutine, accepter les conséquences, pour le peuple français, de cette guerre. Et puis, c'est aussi faire preuve d'humanité vis-à-vis de tous les réfugiés, vis-à-vis de toutes les victimes que l'on voit aujourd'hui en ukraine." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "L'esprit munichois, c'est, finalement, être défaitiste, c'est dire que, euh, l'ukraine n'existe pas, que l'ukraine, c'est la base arrière, de la russie, comme vous l'avez fait, monsieur zemmour, euh, c'est aussi être fasciné par la force, la force d'hitler, la, la force de poutine. C'est dire que poutine est un démocrate, comme vous l'avez encore fait il y a quelques jours." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Et puis, y a l'inhumanité, l'inhumanité, dont vous avez fait preuve en disant que vous n'accepteriez pas d'accueillir des réfugiés ukrainiens sur votre sol." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse explique aussi qu'Eric Zemmour est sous influence russe." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Alors, moi, je vous le dit, mme elkrief, euh, quand on est sous influence de poutine, on peut pas se dire patriote, et c'est pour cela, monsieur zemmour, que vous êtes décrédibilisé pour présider la france." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour répond que la tradition gaulliste est le rapprochement avec la russie, et que les réfugiés souhaitent aller en Pologne." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Eric zemmour, euh, en quelques mots, également en quoi, vos yeux, valérie pécresse, ne serait pas une bonne présidente ?" + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "La tradition gaulliste, c'est justement le rapprochement avec la russie." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Je continue, quant à, aux, aux, aux réfugiés, puisque vous parlez des réfugiés, euh, les réfugiés ukrainiens, madame pécresse, veulent aller en Pologne." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique que Valérie Pécresse ne sait pas ce qu'elle veut faire, et qu'elle n'a pas de convictions" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Tout le problème, c'est que un président de la république ça doit savoir quoi faire." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Et, madame pécresse, vous ne savez pas quoi faire." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Un jour, vous êtes pour lutter contre le grand remplacement, le lendemain, vous dites que le grand remplacement n'existe pas." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Un jour, vous manifestez contre le mariage homosexuel, et puis, quelques années après, vous nous dites, en fait, c'était très bien." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Madame pécresse, vous avez dit, il y a pas longtemps, euh, mes convictions évoluent avec la société." + } + ] + } +] +} diff --git a/test/Zemmour_Pecresse--Partie_2_Laicite.json b/test/Zemmour_Pecresse--Partie_2_Laicite.json index 682546ffccb97b8db9a7fb7b13a60c7bd0589767..ca921220d8847a9b59ffbf81f3455d99b679f741 100644 --- a/test/Zemmour_Pecresse--Partie_2_Laicite.json +++ b/test/Zemmour_Pecresse--Partie_2_Laicite.json @@ -5,5 +5,214 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent de l'identité française. Sur le port de signe religieux dans l'espace public, Valérie pécresse rappelle avoir été à la base de la loi contre le port de burqa dans l'espace publique, ainsi qu'avoir été la première présidente de région à avoir fait voter la charte de la laïcité qui interdit le versement d'argent public pour les associations qui font du prosélytisme religieux. Elle rappelle avoir mis en place un plan pour la lutte contre la radicalisation dans les club sportifs, avec des lanceurs d'alertes. Valérie pécresse explique se battre contre le burkini. Elle explique qu'il ne faut pas porter de voile dans les services publics, et que les fillettes ne devraient pas avoir à en porter, mais elle n'est pas pour l'interdiction totale du voile. Eric Zemmour explique qu'il faut qu'il y ait uen discrétion religieuse dans l'espace publique. Il attaque Valérie Pécresse qui ne voulait pas interdire les voiles dans les universités, et explique qu'il interdira le voile partout, et fermera les mosquées salafistes. Pour valérie pécresse, l'islam doit simplement respecter les lois de la république. Elle souhaite fermer les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine, que les prêches soient en français, et que les prêcheurs de haines soient rappatriés. Pour elle, les musulmans devraient agir comme les chrétiens et les juifs l'ont fait, en mettant leur foi dans le cadre des lois de la république, elle souhaite aussi déghettoïser les territoires français qui sont des zones de non droit, en créant un plafond de 30 pour cent de logement social par quartiers. Eric Zemmour explique que la majorité des jeunes musulmans mettent la charia au dessus des lois de la république, et accuse valérie pécresse de déghettoïser en déplaçant les migrants des banlieues à la campagne. Valérie pécresse explique vouloir supprimer la loi SRU", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Pécresse et Zemmour discutent de la question de l’Islam en France. Pécresse commence par défendre son bilan en tant que femme politique. Elle rappelle qu’elle a contribué à l’interdiction de la burqa, qu’elle a refusé de donner de l’argent aux associations prosélytes et qu’elle a lutté contre la radicalisation dans les clubs sportifs. Pécresse ne veut en revanche pas interdire le voile dans l’espace public, contrairement à Zemmour. Pécresse reproche également à Zemmour de ne pas distinguer l’Islam de l’islamisme, ce que Zemmour assume. Il préfère distinguer l’Islam des musulmans, lesquels doivent selon lui faire preuve de discrétion dans l’espace public. Zemmour veut également fermer les mosquée salafistes. Il reproche aussi à sa rivale d’avoir financé des associations défendant l’immigration et l’Islam et de ne pas avoir interdit le voile à l’université, alors qu’il souhaite lui l’interdire jusque dans la rue. Pécresse rappelle que la lutte contre l’islamisme passe par la destruction des ghettos et la mixité sociale. Pécresse veut mettre un seuil maximum de trente pour cent de logements sociaux par quartier. Zemmour va plus loin : il veut abroger la loi RSU qui oblige les communes à avoir vingt-cinq pour cent de logements sociaux. ", "Extractive_1": "P1 : Eric Zemmour, Valérie Pécresse, l’identité française, ce terme la, tiens une place importante dans vos programmes, même si la terminologie n’est pas la même. P1 : Eric Zemmour, vous prenez la discrétion de la pratique religieuse dans l'espace public, en clair, euh, pas de voile, islamique, pas de kippa, pas de croix ostentatoire, dans la rue. P1 : Madame Pécresse, est-ce que vous êtes favorable à cela VP : D'abord, tout d'abord, il faut savoir contre quoi on lutte. VP : Moi, je lutte contre l'islamisme, et je lutte dans les actes, parce que eric zemmour a dit que je faisais. VP : En deux mille dix, euh, quand, euh, je me suis aperçu que, dans ma région, y avait des femmes intégralement voilées, j'ai pris la tête, avec jean-françois copé à l'époque du combat contre la burqa dans l'espace public, et nous avons convaincu nicolas sarkozy de voter une loi pour interdire la burqa dans l'espace public. VP : Quand je suis devenue présidente de région, j'ai fait voter la première charte de la laïcité. VP : Ça veut dire qu'il y a plus un euro d'argent public qui va à des ennemis de la république, c'est-à-dire des associations qui font du prosélytisme religieux. VP : J’ai mis en place un plan pour lutter contre la radicalisation dans les clubs sportifs, un plan de lanceurs d'alerte, parce que il y avait des terroristes islamistes, et des, des radicalisés, qui étaient infiltrés dans les clubs de sport, et on a eu plus de plusieurs dizaines de signalements, qui ont permis à l'état de dire qu'on était exemplaire, et de faire la même chose. VP : Et je me bat aussi contre le burkini, contre le burkini, dans les îles de loisirs de la région, ce qui me vaut, aujourd'hui, euh, que, d'avoir, euh, le comité contre l'islamophobie en france, qui a été dissous au moment de l'affaire de samuel patty, qui a porté plainte contre moi, parce que, justement, je voulais protéger les femmes. VP : De deux manières, dans les services publics, on ne porte pas de voile. VP : Et, en revanche, je veux que les filles, les fillettes, soient protégées, je veux qu'à l'école dans les compétitions sportives. P2 : Et comment, et comment, pouvez-vous appliquer une interdiction totale de tous les signes religieux dans la rue ? EZ : Les français de confession musulmane peuvent avoir une pratique qui est à la française, c'est-à-dire qui respecte la discrétion dans l'espace public. EZ : De pas s'afficher, comme toutes les religions. EZ : Madame Pécresse, maintenant, est contre le voile, alors que elle n'a jamais été contre le voile dans les universités. P2 : Comment vous faites pour faire respecter l'interdiction du port du voile dans la rue, dans l'espace public, dans, dans, dans, tout le pays ? EZ : Car le voile sera interdit partout. EZ : Je ferme toutes les mosquées Salafistes. VP : Non, c'est simple, c'est, je souhaite ça, c'est ça que je souhaite, c'est que l'islam respecte les lois de la république. VP : Moi, ce que je propose, c'est, évidemment, que toutes les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine soient fermées. VP : Je propose que les, je veux que les prêches soient en français, et je veux que les prêcheurs de haine soient soit en prison, soit dans l'avion. EZ : Et, quand vous avez soixante-cinq pour cent des jeunes musulmans qui, selon l'ifop, estiment que la charia est au-dessus des lois de la république, vous pouvez pérorer sur le discours de haine et sur les valeurs de la république. VP : Moi, je pense, que, ce qu'on a demandé aux chrétiens et aux juifs par le passé, on peut le demander, aujourd'hui, aux musulmans. VP : C’est à dire d'un, de, de mettre leur foi dans le cadre des lois de la république, et c'est mon combat, depuis que je suis élue, et c'est à ça que je travaille, et, simplement, on peut le faire, mais, pour le faire, il faut aussi déghettoïser, parce qu'on a des territoires, qui sont des territoires perdus de la république, qui sont, aujourd'hui, des zones de non-droit, parfois même des zones de non-france. VP : ll faut un plafond anti ghetto de trente pour cent de logement social par quartiers. EZ : Madame pécresse dit, il faut déghettoïser, et comment elle fait ? EZ : C'est que, simplement, elle va mettre, dans tous les petits villages à proximité de toutes les villes et les villages de france, des barres de hlm, et des immeuble, avec des immigrés, parce que madame pécresse ne supprime pas la loi SRU, que moi je supprime. VP : Sur la loi sru, jeudi, à Chartres, j’ai dit que je mettais fin à cette obligation, et qu'on ferait des contrats avec chaque niveau, ça, pour que les maires retrouvent la maîtrise de leur urbanisme.", - "Extractive_2": "VP : Moi, je ne confonds pas l'islamisme et l'islam. VP : En deux mille dix, euh, quand, euh, je me suis aperçu que, dans ma région, y avait des femmes intégralement voilées, j'ai pris la tête, avec jean-françois copé à l'époque du combat contre la burqa dans l'espace public, et nous avons convaincu nicolas sarkozy de voter une loi pour interdire la burqa dans l'espace public. VP : J’ai mis en place un plan pour lutter contre la radicalisation dans les clubs sportifs, un plan de lanceurs d'alerte, parce que il y avait des terroristes islamistes, et des, des radicalisés, qui étaient infiltrés dans les clubs de sport, et on a eu plus de plusieurs dizaines de signalements, qui ont permis à l'état de dire qu'on était exemplaire, et de faire la même chose. VP : De deux manières, dans les services publics, on ne porte pas de voile. VP : Moi, je ne veux pas qu'il y ait des voiles dans les compétitions sportives. VP : Et puis, par ailleurs, je ne veux pas du voile forcé. EZ : Oui, l'islam et l'islamisme, c'est la même chose. EZ : Les français de confession musulmane peuvent avoir une pratique qui est à la française, c'est-à-dire qui respecte la discrétion dans l'espace public. EZ : Par exemple, elle a donné, en tant que présidente de région, un million d'euros à des associations pro migrants, madame pécresse. EZ : Je ferme toutes les mosquées Salafistes. VP : Non, c'est simple, c'est, je souhaite ça, c'est ça que je souhaite, c'est que l'islam respecte les lois de la république. VP : Moi, ce que je propose, c'est, évidemment, que toutes les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine soient fermées. VP : Je propose que les, je veux que les prêches soient en français, et je veux que les prêcheurs de haine soient soit en prison, soit dans l'avion. EZ : Vous ne savez pas que l'islam n'est pas seulement un dogme, mais un, un texte juridique, des textes de loi. VP : Moi, je pense, que, ce qu'on a demandé aux chrétiens et aux juifs par le passé, on peut le demander, aujourd'hui, aux musulmans. VP : Non, je finance de l'aide alimentaire, l'humanité, pour les, les personnes à la rue. VP : Moi, je pense qu'on peut déghettoïser. VP : Il faut remettre de la sécurité, de la mixité sociale et de la réussite dans chaque quartier, et ça marche. EZ : C'est que, simplement, elle va mettre, dans tous les petits villages à proximité de toutes les villes et les villages de france, des barres de hlm, et des immeuble, avec des immigrés, parce que madame pécresse ne supprime pas la loi SRU, que moi je supprime. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "VP : Moi, je ne confonds pas l'islamisme et l'islam. VP : En deux mille dix, euh, quand, euh, je me suis aperçu que, dans ma région, y avait des femmes intégralement voilées, j'ai pris la tête, avec jean-françois copé à l'époque du combat contre la burqa dans l'espace public, et nous avons convaincu nicolas sarkozy de voter une loi pour interdire la burqa dans l'espace public. VP : J’ai mis en place un plan pour lutter contre la radicalisation dans les clubs sportifs, un plan de lanceurs d'alerte, parce que il y avait des terroristes islamistes, et des, des radicalisés, qui étaient infiltrés dans les clubs de sport, et on a eu plus de plusieurs dizaines de signalements, qui ont permis à l'état de dire qu'on était exemplaire, et de faire la même chose. VP : De deux manières, dans les services publics, on ne porte pas de voile. VP : Moi, je ne veux pas qu'il y ait des voiles dans les compétitions sportives. VP : Et puis, par ailleurs, je ne veux pas du voile forcé. EZ : Oui, l'islam et l'islamisme, c'est la même chose. EZ : Les français de confession musulmane peuvent avoir une pratique qui est à la française, c'est-à-dire qui respecte la discrétion dans l'espace public. EZ : Par exemple, elle a donné, en tant que présidente de région, un million d'euros à des associations pro migrants, madame pécresse. EZ : Je ferme toutes les mosquées Salafistes. VP : Non, c'est simple, c'est, je souhaite ça, c'est ça que je souhaite, c'est que l'islam respecte les lois de la république. VP : Moi, ce que je propose, c'est, évidemment, que toutes les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine soient fermées. VP : Je propose que les, je veux que les prêches soient en français, et je veux que les prêcheurs de haine soient soit en prison, soit dans l'avion. EZ : Vous ne savez pas que l'islam n'est pas seulement un dogme, mais un, un texte juridique, des textes de loi. VP : Moi, je pense, que, ce qu'on a demandé aux chrétiens et aux juifs par le passé, on peut le demander, aujourd'hui, aux musulmans. VP : Non, je finance de l'aide alimentaire, l'humanité, pour les, les personnes à la rue. VP : Moi, je pense qu'on peut déghettoïser. VP : Il faut remettre de la sécurité, de la mixité sociale et de la réussite dans chaque quartier, et ça marche. EZ : C'est que, simplement, elle va mettre, dans tous les petits villages à proximité de toutes les villes et les villages de france, des barres de hlm, et des immeuble, avec des immigrés, parce que madame pécresse ne supprime pas la loi SRU, que moi je supprime. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent de l'identité française." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Eric Zemmour, Valérie Pécresse, l’identité française, ce terme la, tiens une place importante dans vos programmes, même si la terminologie n’est pas la même." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Eric Zemmour, vous prenez la discrétion de la pratique religieuse dans l'espace public, en clair, euh, pas de voile, islamique, pas de kippa, pas de croix ostentatoire, dans la rue." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Madame Pécresse, est-ce que vous êtes favorable à cela" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse explique qu'elle s'est battue contre la burqa, interdite dans l'espace public." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "D'abord, tout d'abord, il faut savoir contre quoi on lutte." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Moi, je lutte contre l'islamisme, et je lutte dans les actes, parce que eric zemmour a dit que je faisais." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "En deux mille dix, euh, quand, euh, je me suis aperçu que, dans ma région, y avait des femmes intégralement voilées, j'ai pris la tête, avec jean-françois copé à l'époque du combat contre la burqa dans l'espace public, et nous avons convaincu nicolas sarkozy de voter une loi pour interdire la burqa dans l'espace public." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse explique avoir crée la chartes de la laïcité, qui interdit le financement des associations qui font du prosélytisme religieux." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Quand je suis devenue présidente de région, j'ai fait voter la première charte de la laïcité." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Ça veut dire qu'il y a plus un euro d'argent public qui va à des ennemis de la république, c'est-à-dire des associations qui font du prosélytisme religieux." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse a aussi mise en place des plans contre la radicalisation dans les clubs sportifs et contre le burkini." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "J’ai mis en place un plan pour lutter contre la radicalisation dans les clubs sportifs, un plan de lanceurs d'alerte, parce que il y avait des terroristes islamistes, et des, des radicalisés, qui étaient infiltrés dans les clubs de sport, et on a eu plus de plusieurs dizaines de signalements, qui ont permis à l'état de dire qu'on était exemplaire, et de faire la même chose." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Et je me bat aussi contre le burkini, contre le burkini, dans les îles de loisirs de la région, ce qui me vaut, aujourd'hui, euh, que, d'avoir, euh, le comité contre l'islamophobie en france, qui a été dissous au moment de l'affaire de samuel patty, qui a porté plainte contre moi, parce que, justement, je voulais protéger les femmes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie pécresse propose l'interdiction du voile dans les services publics et pour les filles à l'école." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "De deux manières, dans les services publics, on ne porte pas de voile." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Et, en revanche, je veux que les filles, les fillettes, soient protégées, je veux qu'à l'école dans les compétitions sportives." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique que le voile doit être interdit dans l'espace public, et que les musulman doivent avoir une pratique discrète de leur religion." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Et comment, et comment, pouvez-vous appliquer une interdiction totale de tous les signes religieux dans la rue ?" + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Les français de confession musulmane peuvent avoir une pratique qui est à la française, c'est-à-dire qui respecte la discrétion dans l'espace public." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "De pas s'afficher, comme toutes les religions." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Madame Pécresse, maintenant, est contre le voile, alors que elle n'a jamais été contre le voile dans les universités." + }, + { + "speaker": "P2", + "text": "Comment vous faites pour faire respecter l'interdiction du port du voile dans la rue, dans l'espace public, dans, dans, dans, tout le pays ?" + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Car le voile sera interdit partout." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour souhaite aussi fermer toutes les mosquées salafistes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Je ferme toutes les mosquées Salafistes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse explique qu'elle souhaite que l'islam suivent les lois de la république." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Non, c'est simple, c'est, je souhaite ça, c'est ça que je souhaite, c'est que l'islam respecte les lois de la république." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse souhaite aussi fermer toutes les mosquées dans lesquelles on peut trouver des précheurs de haine." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Moi, ce que je propose, c'est, évidemment, que toutes les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine soient fermées." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie pécresse souhaite que les prêches soient en français." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Je propose que les, je veux que les prêches soient en français, et je veux que les prêcheurs de haine soient soit en prison, soit dans l'avion." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique qu'il est impossible d'avoir un islam qui suit les lois de la républiques alors que soixante cinq pour cent des jeunes musulmans mettent les lois de la charia au dessus de celles de la république." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Et, quand vous avez soixante-cinq pour cent des jeunes musulmans qui, selon l'ifop, estiment que la charia est au-dessus des lois de la république, vous pouvez pérorer sur le discours de haine et sur les valeurs de la république." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie pécresse souhaite mettre en place un plan de déghettoïsation, en mettant en place un plafond de trente pour cent de logement social par quartier." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Moi, je pense, que, ce qu'on a demandé aux chrétiens et aux juifs par le passé, on peut le demander, aujourd'hui, aux musulmans." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "C’est à dire d'un, de, de mettre leur foi dans le cadre des lois de la république, et c'est mon combat, depuis que je suis élue, et c'est à ça que je travaille, et, simplement, on peut le faire, mais, pour le faire, il faut aussi déghettoïser, parce qu'on a des territoires, qui sont des territoires perdus de la république, qui sont, aujourd'hui, des zones de non-droit, parfois même des zones de non-france." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "ll faut un plafond anti ghetto de trente pour cent de logement social par quartiers." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique que ce plan revient à mettre en place des HLM dans toutes les villes de France" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Madame pécresse dit, il faut déghettoïser, et comment elle fait ?" + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "C'est que, simplement, elle va mettre, dans tous les petits villages à proximité de toutes les villes et les villages de france, des barres de hlm, et des immeuble, avec des immigrés, parce que madame pécresse ne supprime pas la loi SRU, que moi je supprime." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Sur la loi sru, jeudi, à Chartres, j’ai dit que je mettais fin à cette obligation, et qu'on ferait des contrats avec chaque niveau, ça, pour que les maires retrouvent la maîtrise de leur urbanisme" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_1_Ukraine.json b/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_1_Ukraine.json index e6d719bce87cba5e4d005fc1d3c4ff440eb22a34..e4e78e8b3f92991566f113ab03a068d746533028 100644 --- a/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_1_Ukraine.json +++ b/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_1_Ukraine.json @@ -5,5 +5,148 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation en Ukraine. Les trois candidats débutent en parlant du départ impromptu d'Emmanuel Macron en période de législative. Ils s'accordent tous sur le fait que ce départ est une bénéfique et montre le soutien de la france à l'Ukraine, mais Clémentine Autain et Jordan Bardella déplorent le départ du président en période de législative, qui empêche les débats. Les candidats débattent ensuite des sanctions. Gabriel Attal expliquent que les sanctions ont pour but de finir la guerre le plus rapidement possible, Jordan Bardella explique que ces sanctions pèsent plus sur le peuple français que sur les russes.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Bardella et Attal débattent du conflit ukrainien. Autain commence par saluer le voyage du Président à Kiev et son soutien à l’Ukraine. Cependant, elle pense que Macron profite de la situation pour être loin de la France et donc éviter le débat. Bardella est d’accord. Selon lui, Macron devrait davantage discuter des questions liées au pouvoir d'achat, à la sécurité et à l’identité. Attal rappelle que c’est un déplacement important. Il accuse ses rivaux de ne pas avoir soutenu l’Ukraine au début de la crise, ce que Bardella et Autain contestent. Attal continue en rappelant que le Président s’est rendu en Ukraine avec ses homologues européens ; il ne pouvait donc choisir la date comme il le souhaitait. Il précise enfin que résoudre la crise ukrainienne, c’est lutter contre l’inflation, conséquence du conflit. Autain explique que son mouvement soutient l’aide à l’Ukraine mais pas l’envoi d’armes pour ne pas être cobelligérant. Attal la critique car son mouvement n’a pas voté les résolutions en faveur de l’Ukraine au parlement européen. Autain botte en touche car selon elle ce n’est pas le moment de débattre de la question des votes au parlement. Bardella termine en critiquant les sanctions européennes qui pénalisent le peuple français, en particulier les sanctions sur le pétrole, lesquelles sont en plus inefficaces ; il convient donc pour Bardella de changer de méthode.", "Extractive_1": "P2 : Et d'abord l'image du jour, le président Emmanuel Macron qui est à Kiev aujourd'hui, qui a rencontré Volodymyr Zelensky, on va voir l'image de leur accolade, voilà, Clémentine Autain, est-ce que c'était le bon moment pour y aller? CA : C'était important en tout cas que le président de la République aille à Kiev affirmer le soutien de la France au peuple ukrainien qui est agressé par Vladimir Poutine. CA : C'est une vraie question, on s'interroge en effet sur ce calendrier à quelques jours du deuxième tour de l'élection législative. CA : Donc effectivement on peut s'interroger, mais en tout cas je ne veux pas critiquer le fait qu'Emmanuel Macron aille à Kiev, je pense qu'il aurait pu le faire bien avant. JB : Mauvais timing, me semble-t-il. JB : Je partage ce qui a été dit, je pense que depuis le début de cette guerre le chef de l'État a fait le choix de maintenir un lien diplomatique à la fois avec la Russie, à la fois avec l'Ukraine, tout en essayant une forme de conciliation et une forme de dialogue. JB : La France tout naturellement lui apporte son soutien, mais ça n'empêche pas le président de la République de débattre du pouvoir d'achat, de la sécurité, des questions d'identité. GA : D'abord, ce que je veux dire, c'est que plus qu'une image, c'est un moment important dans cette crise ukrainienne, puisque ça a été l'occasion à la fois d'affirmer un soutien, un respect au combat que mènent les Ukrainiens pour se défendre, pour annoncer aussi des perspectives en matière de soutien militaire et d'intégration à l'Union Européenne. GA : Est-ce que les deux candidats à la présidentielle que vous souteniez, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, se sont opposés dès le début de cette crise, à ce que nous soutenions les Ukrainiens? GA : Je vous ai pas interrompu, mais Jean-Luc Mélenchon, comme Marine Le Pen, se sont opposés à ce que nous accompagnons l'Ukraine en matière humanitaire et militaire dans ce conflit. JB : Y’as matière humanitaire et faire la guerre. GA : Agir pour la résolution de ce conflit, c'est aussi agir pour le pouvoir d'achat des Français qui subissent une inflation parce qu'il y a ce conflit. JB : Quand Vous prenez un embargo sur le pétrole, vous agissez pour le pouvoir d'achat des Français ? CA : Le dernier vote au Parlement européen sur le paquet justement d'aide à l'Ukraine notre délégation, et là je ne parle pas simplement de tout le monde au sein de la nupes mais même de la délégation de la France insoumise a voté. JB : Notre boussole à tous est évidemment la recherche de la paix et de faire en sorte qu'il n'y ait aucun des deux Etats qui se sentent humiliés pour faire en sorte qu'un jour ils puissent y avoir un dialogue et au moins un lien diplomatique entre les deux Etats. JB : évidemment qu'il faut prendre des sanctions contre les décideurs de guerre contre les dirigeants russes qui décident de cette guerre, mais il faut quand même souligner que les sanctions énergétiques, énergétiques, ne fonctionnent pas aujourd'hui parce qu'en vérité 75% des pays du monde continuent à avoir des relations commerciales avec la Russie, et donc les matières premières qui ne sont pas vendues à l'Europe sont vendues à l'Inde, à la chine, à l’égypte. ", - "Extractive_2": "CA : C'était important en tout cas que le président de la République aille à Kiev affirmer le soutien de la France au peuple ukrainien qui est agressé par Vladimir Poutine. CA : C'est une vraie question, on s'interroge en effet sur ce calendrier à quelques jours du deuxième tour de l'élection législative. JB : Je pense qu'il a eu raison de le faire, j'ai beaucoup de critiques à faire au président de la République, je pense qu'il a eu raison de le faire, mais ce délai il interroge et on a un peu le sentiment que le président de la République n'aime pas les campagnes électorales. JB : La France tout naturellement lui apporte son soutien, mais ça n'empêche pas le président de la République de débattre du pouvoir d'achat, de la sécurité, des questions d'identité. JB : Il n'a pas fait campagne. GA : D'abord, ce que je veux dire, c'est que plus qu'une image, c'est un moment important dans cette crise ukrainienne, puisque ça a été l'occasion à la fois d'affirmer un soutien, un respect au combat que mènent les Ukrainiens pour se défendre, pour annoncer aussi des perspectives en matière de soutien militaire et d'intégration à l'Union Européenne. GA : Je vous ai pas interrompu, mais Jean-Luc Mélenchon, comme Marine Le Pen, se sont opposés à ce que nous accompagnons l'Ukraine en matière humanitaire et militaire dans ce conflit. GA : Agir pour la résolution de ce conflit, c'est aussi agir pour le pouvoir d'achat des Français qui subissent une inflation parce qu'il y a ce conflit. GA : On agit pour mettre le plus de pression économique possible sur Vladimir Poutine et diplomatique pour que cette guerre finisse par lui coûter tellement cher qu'il soit contraint de renoncer. CA : J'ai envie de dire dans les heures qui ont suivi l'agression par Vladimir Poutine de l'Ukraine, Jean-Luc Mélenchon en particulier a fait un communiqué de presse extrêmement clair en expliquant qu'il y avait un agresseur et un agressé. CA : Parce que nous ne voulions pas être cobelligérants et que nous devons secourir le peuple qui est aujourd'hui agressé. GA : La résolution sur l'aide financière à l'Ukraine en février 2022 votre délégation elle n'a pas voté contre cette fois-ci elle s'est abstenue. GA : Le rapport qui condamne le déploiement militaire russe à la frontière de l'Ukraine en février 2022 vous avez voté contre. CA : Je ne dis pas que c'est pas un sujet important je dis que là en l'occurrence il s'agit de désigner une majorité à l'Assemblée nationale avec un premier ministre dont le pouvoir sur les questions des affaires étrangères vous le savez dans la 5e République et plutôt dévolu au président de la République. JB : Notre boussole à tous est évidemment la recherche de la paix et de faire en sorte qu'il n'y ait aucun des deux Etats qui se sentent humiliés pour faire en sorte qu'un jour ils puissent y avoir un dialogue et au moins un lien diplomatique entre les deux Etats. JB : à partir du moment où les sanctions deviennent plus dures pour le peuple français que pour la Russie qui continue de s'enrichir puisque le rouble est un niveau historiquement haut alors il faut peut-être changer de méthode." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "CA : C'était important en tout cas que le président de la République aille à Kiev affirmer le soutien de la France au peuple ukrainien qui est agressé par Vladimir Poutine. CA : C'est une vraie question, on s'interroge en effet sur ce calendrier à quelques jours du deuxième tour de l'élection législative. JB : Je pense qu'il a eu raison de le faire, j'ai beaucoup de critiques à faire au président de la République, je pense qu'il a eu raison de le faire, mais ce délai il interroge et on a un peu le sentiment que le président de la République n'aime pas les campagnes électorales. JB : La France tout naturellement lui apporte son soutien, mais ça n'empêche pas le président de la République de débattre du pouvoir d'achat, de la sécurité, des questions d'identité. JB : Il n'a pas fait campagne. GA : D'abord, ce que je veux dire, c'est que plus qu'une image, c'est un moment important dans cette crise ukrainienne, puisque ça a été l'occasion à la fois d'affirmer un soutien, un respect au combat que mènent les Ukrainiens pour se défendre, pour annoncer aussi des perspectives en matière de soutien militaire et d'intégration à l'Union Européenne. GA : Je vous ai pas interrompu, mais Jean-Luc Mélenchon, comme Marine Le Pen, se sont opposés à ce que nous accompagnons l'Ukraine en matière humanitaire et militaire dans ce conflit. GA : Agir pour la résolution de ce conflit, c'est aussi agir pour le pouvoir d'achat des Français qui subissent une inflation parce qu'il y a ce conflit. GA : On agit pour mettre le plus de pression économique possible sur Vladimir Poutine et diplomatique pour que cette guerre finisse par lui coûter tellement cher qu'il soit contraint de renoncer. CA : J'ai envie de dire dans les heures qui ont suivi l'agression par Vladimir Poutine de l'Ukraine, Jean-Luc Mélenchon en particulier a fait un communiqué de presse extrêmement clair en expliquant qu'il y avait un agresseur et un agressé. CA : Parce que nous ne voulions pas être cobelligérants et que nous devons secourir le peuple qui est aujourd'hui agressé. GA : La résolution sur l'aide financière à l'Ukraine en février 2022 votre délégation elle n'a pas voté contre cette fois-ci elle s'est abstenue. GA : Le rapport qui condamne le déploiement militaire russe à la frontière de l'Ukraine en février 2022 vous avez voté contre. CA : Je ne dis pas que c'est pas un sujet important je dis que là en l'occurrence il s'agit de désigner une majorité à l'Assemblée nationale avec un premier ministre dont le pouvoir sur les questions des affaires étrangères vous le savez dans la 5e République et plutôt dévolu au président de la République. JB : Notre boussole à tous est évidemment la recherche de la paix et de faire en sorte qu'il n'y ait aucun des deux Etats qui se sentent humiliés pour faire en sorte qu'un jour ils puissent y avoir un dialogue et au moins un lien diplomatique entre les deux Etats. JB : à partir du moment où les sanctions deviennent plus dures pour le peuple français que pour la Russie qui continue de s'enrichir puisque le rouble est un niveau historiquement haut alors il faut peut-être changer de méthode.", + "Community_1" : [ + { + "abstractive": { + "text": "Le présentateur débute en demandant si le président qui est parti à kiev est parti au bon moment." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Vous êtes tous les trois, quand on regarde les programmes, d'accord sur un point, pour recruter plus d'infirmiers, pour recruter plus d'aides soignantes, pour aider l'hôpital, pour revaloriser ces métiers." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain répond que c'est important que le président de la république aille à kiev pour affirmer le soutien de la france." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Comment fait-on Clémentine Autain ?" + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique aussi que le calendrier de ce déplacement à quelques jours du deuxième tour des élections législative pose question et empêche le débat." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Donc, ce qu'il faut pour ouvrir des lits, c'est former des personnels, mieux rémunérer, augmenter les salaires." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que le timing est mauvais." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que la stratégie de créer un lien avec l'ukraine et la russie est le bon." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Donc remettre de l'humain, faire en sorte que les services publics soient respectés, que les personnels puissent travailler dans des conditions dignes, revaloriser leurs salaires et former massivement." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella déplore cependant l'absence du président dans les débats." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Des grands chantiers de modernisation, la facturation électronique entre les entreprises, la prescription, la carte vitale et une maîtrise des dépenses dans les secteurs où c'est possible." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique que c'est très important pour affirmer le soutien de la france, et qu'il ne pouvait pas faire autrement car le déplacement se fait avec d'autres présidents." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Et ce qu'il faut, c'est renforcer l'attractivité des postes à l'hôpital." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel attal attaque ensuite Jean Luc Mélenchon et Marine le pen qui ont votés contre les sanctions contre la Russie." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "Pourquoi est-ce que vous avez voté contre une augmentation de près de 200 euros net pour tous ceux qui travaillent à l'hôpital, alors que vous la réclamez ici?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation en Ukraine." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Il y a 3000 hôpitaux et EHPAD en France et notamment des petits hôpitaux, des hôpitaux de proximité. On arrête de financer uniquement les grands CHU, des grandes métropoles qui vont être soit rénovés, soit intégralement reconstruits." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "En plus du fait, je le rappelle, qu'on a supprimé le numérus clausus, ce qui fait qu'on aura dans quelques années davantage de médecins qui arriveront dans nos hôpitaux et sur le terrain." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique que les votes négatif s'expliquait par la volonté de ne pas entrer en co bélligérence." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Et le troisième chantier, et je terminerai par là, j'avais un peu de retard sur le temps de parole, le troisième chantier, c'est celui du fonctionnement dans l'hôpital, des conditions de travail dans l'hôpital." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Ils s'estiment maltraités parce que voyez-vous, ils sont paix 10 % de moins que la moyenne de l'OCDE." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que ces votes négatifs viennent de la punition subies par les français au résultat de ces sanctions" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Vous avez détruit l'hôpital public parce que vous avez supprimé 27 milliers à l'hôpital public depuis 2013 et que vous avez continué à fermer des lits pendant la crise sanitaire." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Donc, il faut un moratoire sur les fermetures de l'île premièrement." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_3_Carburant.json b/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_3_Carburant.json index f64c1409a6ede35d34d0064da87d6fe5cb4e914c..0f2d611c60f03861e7485a264cf9690890bb6f1d 100644 --- a/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_3_Carburant.json +++ b/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_3_Carburant.json @@ -5,5 +5,143 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent du pouvoir d'achat. Gabriel Attal rappelle que la france subit une inflation plus basse que les autres pays européen, justifiant cela par les choix de son gouvernement, comme le blocage du prix du gaz ainsi que de la ristourne sur le prix du carburant. Pour le pouvoir d'achat, Jordan Bardella propose quatre mesures, la baisse de la TVA sur les carburants de 20 à 5.5%, le blocage des prix de cent produits de première nécessité, la réindexation des retraites sur l'inflation, et l'exonération des charges patronales sur toute augmentation de 10% du salaire des salariés. Gabriel Attal rappel que son gouvernement augmente les pensions des retraites pour suivre l'inflation et supprime la redevance audiovisuelle. De son côté Clémentine Autain explique vouloir taxer les dividendes, augmenter le smic de 15%, bloquer les prix alimentaires, et taxer les opérateurs pétroliers. Clémentine Autain explique aussi que son parti supprime le quotient familial qui est une aide injuste qui favorise les plus riches.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Bardella et Autain débattent de la question du pouvoir d’achat. Attal commence par rappeler que les mesures du Président ont permises d’avoir l’inflation la plus faible de la zone euro (5 % contre plus de 8% en moyenne). Il explique que les prix de l’énergie ont été bloqués fin 2021 et que l’État a subventionné l’essence. Bardella pense que la mesure sur l’essence est inutile car les prix à la pompe sont surtout constitués de taxes. Il propose quatre grandes mesures pour soutenir le pouvoir d’achat : la baisse de la TVA sur l’énergie, la suppression de la TVA sur 100 produits de première nécessité, l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation, et la suppression des cotisations patronales en cas d’augmentation salariale de 10 %. Attal lui répond que les pensions ont déjà été augmentées, mais c’est insuffisant pour Bardella. Autain quant à elle pense qu’Attal propose trop eu de choses et que Bardella n’a pas les moyens de financer les mesures évoquées. Selon elle, il faut taxer les super profits, bloquer les prix et augmenter le SMIC de plus de 15 %. Bardella pense que les petites entreprises ne pourront pas assumer une telle hausse du SMIC. Autain suggère alors une possible compensation pour les TPE et PME.", "Extractive_1": "P2 : C'était le premier grand thème de cette émission, c'est maintenant ça a été un thème de friction ces derniers jours, quelle mesure pour protéger le pouvoir d'achat des français ? GA : D'abord merci de rappeler qu'on a beaucoup agi pour limiter l'envoler des prix dans notre pays il y a aujourd'hui une inflation qui est élevée trop élevée en France, au-dessus de 5% mais qui reste la plus faible de la zone euro. GA : On a dès le mois de novembre dernier 2021, bloqué les prix du gaz, bloqué les prix de l'électricité, ce qui fait que contrairement à ce que nous voyons autour de nous, notamment en Espagne et en Italie, ou encore en Allemagne, il n'y a pas eu d'envolée de la facture d'électricité puisque les prix ont été bloqués. GA : On a mis en place des mesures avec notamment la ristourne carburant que vous évoquez, à laquelle va succéder un dispositif de soutien encore plus massif et ciblé pour ce qu'on appelle, j'aime pas trop ce terme les gros rouleurs, mais on pourrait dire les gros bosseurs, c'est-à-dire ceux qui doivent utiliser leur voiture pour aller travailler, faire un certain nombre de kilomètres, et ont une rémunération qui fait que l'augmentation du prix de l'essence ça les impacte énormément dans leur pouvoir d'achat. JB : écoutez sur les carburants il y a 60% de taxes, donc on peut si vous voulez donner de la main droite, pour reprendre le double de la main gauche, mais ça ne fonctionne pas. JB : Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe. JB : Deuxième mesure d'urgence un panier de 100 produits de première nécessité qui soit totalement exempté de TVA, le riz, les couches pour bébé, les pâtes, les produits hygiéniques pour les femmes, on sort complètement la TVA tant que l'inflation sera d'un point supérieur à la croissance. JB : Troisièmement on réindexe les pensions de retrait sur l'inflation, parce que depuis 2013 les pensions de retrait sont sous indexés, désindexés de l'inflation, merci Emmanuel Macron qui avant d'être président était ministre de l'économie, et enfin il faut évidemment augmenter les salaires, parce que tout augmente sauf les salaires, et nous souhaitons notamment passer un deal gagnant-gagnant avec les chefs d'entreprise, vous augmentez de 10% tous vos salaires, ces dix pourcents sont exemptés de charges. JB : Il y a 3 fois depuis 1960 où le pouvoir d'achat a baissé. JB : En 1960, en 2013, avec les mesures de François Hollande, et cette année avec Emmanuel Macron. GA : Je veux juste réagir parce qu'on parlait de la question du carburant, et Jordan Bardella a élargi, donc je veux élargir aussi, nous avons une loi sur le pouvoir d'achat qui est prête à être votée après les élections législatives, qui prévoit que les pensions de nos retraités seront revalorisées de 4% dès le mois de juillet. GA : Il y a des mesures de pouvoir d'achat pour les Français qui travaillent avec des baisses d'impôts, la suppression de la redevance audiovisuelle en garantissant bien sûr l'indépendance et les moyens du service public, des mesures pour les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les agriculteurs qui sont au niveau du SMIC gagneront 550€ de plus par an grâce aux baisses de cotisation. GA : En face de ça vous avez des projets d'augmentation d'impôts, vous avez un projet celui notamment de la Nupes qui écrit noir sur blanc qui vont augmenter massivement les impôts sur les Français, et notamment sur les classes moyennes. CA : Mais si c'est un mensonge vous parlez de la fiscalité, on veut faire 14 tranches, vous parlez pas que de l'impôt sur le revenu, moi je vous parle de ça, 14 tranches que nous voulons faire d'impôt, qui fait que tous ceux qui vont gagner moins de 4000 euros par personne vont sortir gagnants de ce nouveau système. CA : Nous ce qu'on veut c'est faire payer les profiteurs de crise, c'est-à-dire taxer à la source là où justement pendant la crise Covid alors que nous avons la crise Covid alors que nous avons la guerre en Ukraine, on a des opérateurs comme Total qui sont capables d'engranger des profits historiques jusqu'à reverser 8 milliards de dividendes tout récemment pendant que à la pompe vous avez des gens qui ont besoin de 100 euros pour faire le plein. CA : Et les surtaxes que nous voulons ce sont des surtaxes qui sont déjà mises en œuvre, vous parliez tout à l'heure de l'Italie, de l'Espagne, ou du Royaume-Uni, tout récemment et bien voilà trois pays qui ont décidé de voter une surtaxe pour les opérateurs pétroliers. CA : Ensuite ce que nous voulons c'est bloquer les prix, nous l'avons dit, nous le redisons c'est très facile à faire c'est même un décret puisque l'article L410-2 du code du commerce nous permet de le faire, Emmanuel Macron l'avait fait au moment du gel hydroalcoolique et des masques, ça a déjà été fait en 1991 par Rocard donc on bloque les prix des produits de première nécessité. CA : Donc je dis faire payer, taxer les dividendes, bloquer les prix et ensuite augmenter les salaires donc le SMIC, plus 15% ce qui le porte immédiatement à 1 500€, augmenter les minimas sociaux pour que personne, je dis bien personne. CA : Donc ça c'est la première chose et la deuxième, les TPE, les PME ça nous a pas échappé, mais elles ont un autre sujet c'est le carnet de commande, hors quand vous avez des salaires comprimés de la majorité des Français, de ceux dont les dépenses sont des dépenses qu'on ne met pas en près dans un coin, qu'on ne met pas pour accumuler du patrimoine, mais qu'on dépense justement pour de la consommation qui répond aux besoins, et bien les petites entreprises et les moyennes entreprises elles ont besoin que ces carnet de commande soient augmentés. GA : Vous supprimez le quotient conjugal et le quotient familial, comment est-ce que vous expliquez que leurs impôts n’augmentent pas ? CA : Je vous dis que le quotient familial n'a un impact que pour ceux qui paient des impôts. CA : Vous avez beaucoup de Français parmi les plus pauvres et les plus impactés puisqu'on parlait du pouvoir d'achat sont des gens qui ne paient pas d'impôts parcequ’il ne gagnent pas assez. CA : Sauf que vous voyez bien quand vous gagnez plus d'argent ça vous diminue plus les impôts que quand vous gagnez moins d’argent, donc c’est un système qui n'est pas juste. ", - "Extractive_2": "GA : D'abord merci de rappeler qu'on a beaucoup agi pour limiter l'envoler des prix dans notre pays il y a aujourd'hui une inflation qui est élevée trop élevée en France, au-dessus de 5% mais qui reste la plus faible de la zone euro. JB : écoutez sur les carburants il y a 60% de taxes, donc on peut si vous voulez donner de la main droite, pour reprendre le double de la main gauche, mais ça ne fonctionne pas. JB : Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe. JB : Deuxième mesure d'urgence un panier de 100 produits de première nécessité qui soit totalement exempté de TVA, le riz, les couches pour bébé, les pâtes, les produits hygiéniques pour les femmes, on sort complètement la TVA tant que l'inflation sera d'un point supérieur à la croissance. JB : Troisièmement on réindexe les pensions de retrait sur l'inflation, parce que depuis 2013 les pensions de retrait sont sous indexés, désindexés de l'inflation, merci Emmanuel Macron qui avant d'être président était ministre de l'économie, et enfin il faut évidemment augmenter les salaires, parce que tout augmente sauf les salaires, et nous souhaitons notamment passer un deal gagnant-gagnant avec les chefs d'entreprise, vous augmentez de 10% tous vos salaires, ces dix pourcents sont exemptés de charges. GA : Il y a des mesures de pouvoir d'achat pour les Français qui travaillent avec des baisses d'impôts, la suppression de la redevance audiovisuelle en garantissant bien sûr l'indépendance et les moyens du service public, des mesures pour les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les agriculteurs qui sont au niveau du SMIC gagneront 550€ de plus par an grâce aux baisses de cotisation. CA : Nous ce qu'on veut c'est faire payer les profiteurs de crise, c'est-à-dire taxer à la source là où justement pendant la crise Covid alors que nous avons la crise Covid alors que nous avons la guerre en Ukraine, on a des opérateurs comme Total qui sont capables d'engranger des profits historiques jusqu'à reverser 8 milliards de dividendes tout récemment pendant que à la pompe vous avez des gens qui ont besoin de 100 euros pour faire le plein. CA : Ensuite ce que nous voulons c'est bloquer les prix, nous l'avons dit, nous le redisons c'est très facile à faire c'est même un décret puisque l'article L410-2 du code du commerce nous permet de le faire, Emmanuel Macron l'avait fait au moment du gel hydroalcoolique et des masques, ça a déjà été fait en 1991 par Rocard donc on bloque les prix des produits de première nécessité. CA : Donc je dis faire payer, taxer les dividendes, bloquer les prix et ensuite augmenter les salaires donc le SMIC, plus 15% ce qui le porte immédiatement à 1 500€, augmenter les minimas sociaux pour que personne, je dis bien personne. JB : Votre hausse du smic ce sont les chefs d'entreprise qui vont la payer parce que c'est tout autant d'augmentation de charges que eux vont devoir payer alors qu'ils n'arrivent déjà plus à faire face. CA : Il faut regarder dans le détail il faut regarder dans le détail comment compenser pour les TPE et les PME pour que cette augmentation du SMIC permette des augmentations." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "GA : D'abord merci de rappeler qu'on a beaucoup agi pour limiter l'envoler des prix dans notre pays il y a aujourd'hui une inflation qui est élevée trop élevée en France, au-dessus de 5% mais qui reste la plus faible de la zone euro. JB : écoutez sur les carburants il y a 60% de taxes, donc on peut si vous voulez donner de la main droite, pour reprendre le double de la main gauche, mais ça ne fonctionne pas. JB : Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe. JB : Deuxième mesure d'urgence un panier de 100 produits de première nécessité qui soit totalement exempté de TVA, le riz, les couches pour bébé, les pâtes, les produits hygiéniques pour les femmes, on sort complètement la TVA tant que l'inflation sera d'un point supérieur à la croissance. JB : Troisièmement on réindexe les pensions de retrait sur l'inflation, parce que depuis 2013 les pensions de retrait sont sous indexés, désindexés de l'inflation, merci Emmanuel Macron qui avant d'être président était ministre de l'économie, et enfin il faut évidemment augmenter les salaires, parce que tout augmente sauf les salaires, et nous souhaitons notamment passer un deal gagnant-gagnant avec les chefs d'entreprise, vous augmentez de 10% tous vos salaires, ces dix pourcents sont exemptés de charges. GA : Il y a des mesures de pouvoir d'achat pour les Français qui travaillent avec des baisses d'impôts, la suppression de la redevance audiovisuelle en garantissant bien sûr l'indépendance et les moyens du service public, des mesures pour les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les agriculteurs qui sont au niveau du SMIC gagneront 550€ de plus par an grâce aux baisses de cotisation. CA : Nous ce qu'on veut c'est faire payer les profiteurs de crise, c'est-à-dire taxer à la source là où justement pendant la crise Covid alors que nous avons la crise Covid alors que nous avons la guerre en Ukraine, on a des opérateurs comme Total qui sont capables d'engranger des profits historiques jusqu'à reverser 8 milliards de dividendes tout récemment pendant que à la pompe vous avez des gens qui ont besoin de 100 euros pour faire le plein. CA : Ensuite ce que nous voulons c'est bloquer les prix, nous l'avons dit, nous le redisons c'est très facile à faire c'est même un décret puisque l'article L410-2 du code du commerce nous permet de le faire, Emmanuel Macron l'avait fait au moment du gel hydroalcoolique et des masques, ça a déjà été fait en 1991 par Rocard donc on bloque les prix des produits de première nécessité. CA : Donc je dis faire payer, taxer les dividendes, bloquer les prix et ensuite augmenter les salaires donc le SMIC, plus 15% ce qui le porte immédiatement à 1 500€, augmenter les minimas sociaux pour que personne, je dis bien personne. JB : Votre hausse du smic ce sont les chefs d'entreprise qui vont la payer parce que c'est tout autant d'augmentation de charges que eux vont devoir payer alors qu'ils n'arrivent déjà plus à faire face. CA : Il faut regarder dans le détail il faut regarder dans le détail comment compenser pour les TPE et les PME pour que cette augmentation du SMIC permette des augmentations.", + "Community_1" : [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent du pouvoir d'achat des français." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Je pense que vous êtes en effet tous d'accord pour dire qu'il faut mieux recruter les professeurs, mieux les payer également, sauf que l'éducation nationale n'y arrive pas." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal débute en expliquant que la france a su garder une inflation plus faible que le reste de l'europe, à l'aide des blocage du prix du gaz et de l'électricité et la réduction du prix du carburant." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "C'est-à-dire que, alors, d'abord, un niveau de burnout là aussi très élevé, on en a parlé, je dirais, dans le débat public sur l'hôpital, et c'est vrai que quand j'écoute Gabriel Attal, moi aussi, j'ai ce sentiment que vous ne prenez absolument pas la mesure de l'enfer, mais vraiment de l'enfer que vivent ces personnels, avec des gens qui sont en pleurs, qui vont travailler en pleurant, qui n'en peuvent plus, en fait." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "En 20 ans, ils ont perdu 20 % de pouvoir d'achat." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique vouloir mettre en place quatre grande mesures, la baisse de la tva de vingt à cinq virgule cinq pourcent sur l'énergie, le blocage des prix sur un panier de cent produits de première nécessité, la réindexation des pensions de retraite sur l'inflation, et l'augmentation des salaires, en supprimant les charges sur les augmentations à échelle de 10% d'augmentation." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Donc, il faut augmenter les salaires." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique qu'il souhaite aussi augmenter de 4% les pensions de retraite pour atteindre le taux de l'inflation." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "On a agi ces 5 dernières années avec une priorité, c'était de renforcer les moyens de l'éducation dans les quartiers les plus difficiles" + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique que la nupes souhaite augmenter les impôts." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine autain défend son programme en expliquant qu'elle souhaite créer de nouvelles tranches d'impôt sur le revenu, et que tous ceux qui gagnent moins de 4000 euros s'en sortent gagnants." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain souhaite aussi taxer les super profits et les grands opérateurs pétroliers." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Ils vont être revalorisés et revalorisés sensiblement, en ayant aussi là une action de refondation sur les conditions de travail, sur l'organisation, pour donner plus d'autonomie, plus d'autonomie pédagogique à nos enseignants, pour tester des pratiques innovantes, plus d'autonomie au directeur d'établissement aussi." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine autain souhaite aussi le blocage des prix, la taxation des dividentes, et l'augmentation du SMIC de 15%." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Résultat des comptes, ils sont obligés à la tête de l'État de supprimer les mathématiques, et il y a 300 000 élèves de terminale qui, l'an dernier, n'avaient pas les mathématiques, 170 000 sur 300 000 qui n'avaient pas de mathématiques dans le tronc commun." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique que les PME auront un carnet de commande mieux rempli grâce aux autres réformes de la france insoumise." + }, + "extractive": [] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine autain explique qu'elle souhaite supprimer le quotient familial qu'elle considère comme injuste, car elle baisse les impôts d'un taux fixe, avantageant les gens qui sont plus riches et qui paient plus d'impôts" + }, + "extractive": [] + } +] +} diff --git a/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_4_Retraite.json b/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_4_Retraite.json index 5cdc8d7c39c8005e3078dacdcf4235707bf35b9f..9d7b5ebd0564cf2c0e9f6399957a2657c9620c42 100644 --- a/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_4_Retraite.json +++ b/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_4_Retraite.json @@ -5,5 +5,160 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la réforme des retraites. Jordan Bardella explique que les retraites est un choix de société, et qu'il souhaite mettre en place le départ à la retraite à 60 ans avec 40 annuités. Il souhaite aussi mettre en place un minimum pour les pensions des retraites de 1000€. Jordan Bardella explique aussi qu'une grande partie des français arrivent à la retraite au chômage, et qu'augmenter l'âge de la retraite reviendrait à augmenter les années de cotisations chômage. Gabriel Attal souhaite monter l'âge de la retraite à 65 ans avec 43 annuités, ce qui permettra de financer les augmentations des pensions de retraites, ainsi que d'aide à domicile financée. Ce modèle est critiqué par Jordan Bardella, car le système d'annuités permettrait à un cadre de travailler moins longtemps qu'un ouvrier, ce qui est faux selon Gabriel Attal qui souhaite mettre en place des critères de pénibilités. Clémentine Autain est pour passer l'âge de la retraite à 6O ans, car l'âge de vie en bonne santé est 63 ans. Ce projet permettrait à des cadres de partir à la retraite après des ouvriers d'après gabriel attal, qui attaque aussi la hausse de 0.25 points de cotisations pour les retraites. Cette hausse prévue dans le programme de clémentine autain est cependant contrebalancée par la suppression de la CRDS et l'augmentation du smic.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Bardella Attal et Autain discutent de la question des retraites. Bardella explique qu’il défend la retraite à 60 ans avec 40 annuités, et au delà une progressivité jusqu'à 62 ans. Il défend également une pension minimale de 1000 euros. Attal souhaite quant à lui rapidement soutenir les personnes âgées : revalorisation des pensions de 4 %, aide à domicile, financement de travaux de mobilité. Attal propose la mise en place progressive d’une réforme des retraites qui porterait l’âge légale de départ à 65 ans. Bardella trouve cela injuste car potentiellement, un ouvrier pourrait cotiser plus longtemps qu’un cadre. Attal lui répond que dans le cas de métier pénible, il sera possible de partir avant 65 ans. Il critique ensuite le financement de la mesure des retraite de Bardella. Ce dernier estime qu’il n’a pas de leçon à recevoir d’un gouvernement ayant dépensé des montants excessifs depuis 2017. Autain propose de son côté la retraite à 60 ans avec 40 annuités et 1100 euros minimum. Ceux atteignant les 60 ans sans les 40 annuités pourront aller à la retraite avec ce minium garanti. Par ailleurs, elle rappelle qu’il est difficile pour un senior de trouver un emploi ; augmenter l’âge à 65 ans revient donc à favoriser le chômage et la précarité. Bardella rappelle alors qu’Autain a préféré Macron à le Pen au second tour des présidentielle, ce qui ne la rend pas crédible. Pour Attal, la réforme d’Autain sera financée par une hausse des cotisations. Cela ne change rien selon Autain puisque les salaires vont augmenter ce qui ne pénalisera pas les Français : elle propose un SMIC à 1500 euros et des négociations par branches pour les autres salaires. Elle attaque alors Macron, qui veut maintenir la CRDS mais favorise les plus riches dans la fiscalité. Attal rappelle que le gouvernement a supprimé beaucoup d’impôts alors que la nupes veut selon lui les augmenter considérablement.", "Extractive_1": "P1 : Sujet important pour ceux qui nous regardent ce soir, les retraites. P1 : Question très simple: quelle réforme des retraites à partir de lundi si vous êtes au pouvoir Jordan Bardella ? JB : je pense que la retraite c'est pas simplement de la compta, je pense que c'est pas juste de la comptabilité, c'est une vision qu'on a de l'homme. JB : Je pense que les français ont le droit, les français qui travaillent durs, les français qui font des métiers manuels, les français qui commencent très tôt dans des conditions pénibles, ont le droit de partir à la retraite, alors s'ils commencent à travailler entre 17 et 20 ans, à 60 ans avec un départ à l'âge légal de 60 ans avec 40 annuités. JB : Je vais même vous dire qu'il y a un français sur deux, qui quand il arrive à la retraite arrive au chômage, donc en vérité la retraite à 65 ans ça consiste à faire cotiser plus longtemps des chômeurs, donc à baisser, in fine le niveau de retraite, parce que quand vous cotisez votre retraite et que vous ne travaillez pas, évidemment que le niveau de votre retraite il est moindre. JB : Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€. GA : La retraite c'est un temps important de la vie, et on veut que nos retraités puissent vivre plus dignement dans de meilleures conditions leur retraite, ça implique je l'ai dit tout à l'heure de revaloriser dès le mois de juillet les retraites de 4%, ça implique comme on le propose dans notre programme d'avoir deux heures en plus par semaine d'aide à domicile financée, ça implique comme on le propose aussi dans notre programme de mettre en place une aide à l'adaptation du logement pour les personnes âgées qui peuvent pas forcément financer la transformation d'une baignoire en douche, l'installation d'une rampe sur un escalier, on financera 70% des travaux pour des retraités qui ne peuvent pas financer cela. GA : On va mettre en place une réforme d'abord très progressivement sur 10 ans. GA : Un maçon ou une aide soignante ne partira pas à la retraite à 65 ans dans notre système, évidemment qu'elle partira et qu'elle continuera à partir beaucoup plus tôt de la même manière qu'il y a aujourd'hui un âge anticipé de départ. JB : Ce qui veut donc dire que dans votre modèle qui ne tient absolument pas la route en plus d'être injuste et brutal, un ouvrier va devoir cotiser plus longtemps qu'un cadre de la finance, ou qu'un cadre d'une grande boîte. CA : Non on n'est pas d'accord avec Jordan Bardella, mais je peux vous dire mon projet, notre projet c'est en effet le départ à la retraite à 60 ans. CA : Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite. CA : C'est 60 ans avec 40 annuités, vous partez avec ça vous avez votre retraite avec le minimum qui est 1100 euros, mais la question est aussi celle de la décote, parce qu'avec vous vous avez des décotes.  GA : C'est ce que vous dites, vous construisez un système ou vous pouvez toucher la même retraite sans travailler qu’en travaillant. CA : Ceux qui n'ont pas la carrière complète, d'une sorte de double peine, non seulement vous n'avez pas vos annuités mais en plus à chaque année que vous n'avez pas cotisé vous avez une décote. CA : Je termine juste d'un mot sur la logique que nous voulons, c'est de partir et vivre dignement de sa retraite et suffisamment tôt pour en profiter, et deuxièmement pouvoir partager le temps de travail, parce que vous avez beaucoup de jeunes qui aujourd'hui sont sur le carreau, vous avez les plus de 50 ans qui ont du mal à trouver du boulot, et qu'on a une urgence à répartir autrement ce travail ce temps dans l'emploi. GA : Dans votre projet sur les retraites, il est écrit qu'il sera financé au nom de 0,25 pour cent par ans.  GA : Et donc ceux qui nous écoutent qui travaillent avec 2000 euros par mois gagneront 300 euros de moins sur l'année parce que leurs cotisations vont augmenter. CA : Les salaires vont augmenter, d'abord le SMIC, puisque nous allons faire en sorte que le SMIC soit à 1500 euros. CA : La CRDS c'est 0,5, vous voyez, c'est plus que le 0,25 dont vous parliez à l'instant. ", - "Extractive_2": "JB : Je pense que les français ont le droit, les français qui travaillent durs, les français qui font des métiers manuels, les français qui commencent très tôt dans des conditions pénibles, ont le droit de partir à la retraite, alors s'ils commencent à travailler entre 17 et 20 ans, à 60 ans avec un départ à l'âge légal de 60 ans avec 40 annuités. JB : Et au delà il y a une progressivité qui se met en place jusqu'à 62 ans et un statu quo. JB : Donc en vérité la retraite à 65 ans ça consiste à faire cotiser plus longtemps des chômeurs, donc à baisser, in fine le niveau de retraite, parce que quand vous cotisez votre retraite et que vous ne travaillez pas, évidemment que le niveau de votre retraite il est moindre. JB : Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€. GA : On va mettre en place une réforme d'abord très progressivement sur 10 ans. GA : On va la concerter avec les partenaires sociaux, et il y aura dans cette réforme on a eu l'occasion de le dire à de très nombreuses reprises pendant la présidentielle, des mécanismes qui garantiront qu'une personne qui a commencé à travailler très jeune, qu'une personne qui a eu un métier pénible, puisse partir avant les autres, évidemment, avant, bien avant 65 ans. JB : Ce qui veut donc dire que dans votre modèle qui ne tient absolument pas la route en plus d'être injuste et brutal, un ouvrier va devoir cotiser plus longtemps qu'un cadre de la finance, ou qu'un cadre d'une grande boîte. GA : Il pose une question à laquelle je viens de répondre, puisque j'ai dit moi même qu'un ouvrier comme vous le dites qui a travaillé dur, qui a eu un métier pénible, il partira avant 65 ans. JB : C'est vous les mozarts de la finance monsieur attal ? CA : Non on n'est pas d'accord avec Jordan Bardella, mais je peux vous dire mon projet, notre projet c'est en effet le départ à la retraite à 60 ans. CA : Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite. CA : Personne ne partira avec moins de 1100 euros, même avec une carrière qui n’est pas une carrière complète. JB : Si vous voulez ce jeu de dupes, c'est très amusant, ils font mine de s'opposer mais M. Mélenchon il a appelé à voter pour qui au second tour l'élection présidentielle, pour Emmanuel Macron. GA : Dans le projet de la nupes sur les retraites il est écrit qu'il sera financé par une augmentation de 0,25 points. CA : Les salaires vont augmenter, d'abord le SMIC, puisque nous allons faire en sorte que le SMIC soit à 1500 euros. CA : Les autres salaires, nous allons enclencher un processus de négociation en mettant un terme à la loi El Khomri, et toute la nupes est d'accord sur cette proposition qui, vous savez, comme les lois travaillent, comme toute la logique, finalement c'est la même de Hollande ou de Macron, qui vise à démanteler toutes les logiques de branche pour favoriser des négociations dans l'entreprise qui sont plus défavorables aux salariés. GA : Vous, ce que vous prévoyez, c'est de rajouter des impôts aux impôts. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "JB : Je pense que les français ont le droit, les français qui travaillent durs, les français qui font des métiers manuels, les français qui commencent très tôt dans des conditions pénibles, ont le droit de partir à la retraite, alors s'ils commencent à travailler entre 17 et 20 ans, à 60 ans avec un départ à l'âge légal de 60 ans avec 40 annuités. JB : Et au delà il y a une progressivité qui se met en place jusqu'à 62 ans et un statu quo. JB : Donc en vérité la retraite à 65 ans ça consiste à faire cotiser plus longtemps des chômeurs, donc à baisser, in fine le niveau de retraite, parce que quand vous cotisez votre retraite et que vous ne travaillez pas, évidemment que le niveau de votre retraite il est moindre. JB : Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€. GA : On va mettre en place une réforme d'abord très progressivement sur 10 ans. GA : On va la concerter avec les partenaires sociaux, et il y aura dans cette réforme on a eu l'occasion de le dire à de très nombreuses reprises pendant la présidentielle, des mécanismes qui garantiront qu'une personne qui a commencé à travailler très jeune, qu'une personne qui a eu un métier pénible, puisse partir avant les autres, évidemment, avant, bien avant 65 ans. JB : Ce qui veut donc dire que dans votre modèle qui ne tient absolument pas la route en plus d'être injuste et brutal, un ouvrier va devoir cotiser plus longtemps qu'un cadre de la finance, ou qu'un cadre d'une grande boîte. GA : Il pose une question à laquelle je viens de répondre, puisque j'ai dit moi même qu'un ouvrier comme vous le dites qui a travaillé dur, qui a eu un métier pénible, il partira avant 65 ans. JB : C'est vous les mozarts de la finance monsieur attal ? CA : Non on n'est pas d'accord avec Jordan Bardella, mais je peux vous dire mon projet, notre projet c'est en effet le départ à la retraite à 60 ans. CA : Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite. CA : Personne ne partira avec moins de 1100 euros, même avec une carrière qui n’est pas une carrière complète. JB : Si vous voulez ce jeu de dupes, c'est très amusant, ils font mine de s'opposer mais M. Mélenchon il a appelé à voter pour qui au second tour l'élection présidentielle, pour Emmanuel Macron. GA : Dans le projet de la nupes sur les retraites il est écrit qu'il sera financé par une augmentation de 0,25 points. CA : Les salaires vont augmenter, d'abord le SMIC, puisque nous allons faire en sorte que le SMIC soit à 1500 euros. CA : Les autres salaires, nous allons enclencher un processus de négociation en mettant un terme à la loi El Khomri, et toute la nupes est d'accord sur cette proposition qui, vous savez, comme les lois travaillent, comme toute la logique, finalement c'est la même de Hollande ou de Macron, qui vise à démanteler toutes les logiques de branche pour favoriser des négociations dans l'entreprise qui sont plus défavorables aux salariés. GA : Vous, ce que vous prévoyez, c'est de rajouter des impôts aux impôts. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la réforme des retraites." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Sujet important pour ceux qui nous regardent ce soir, les retraites. Question très simple: quelle réforme des retraites à partir de lundi si vous êtes au pouvoir Jordan Bardella ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que la retraite est un choix de société, et qu'il souhaite baisser l'âge de départ à la retraite à 60 ans avec 40 annuités." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "je pense que la retraite c'est pas simplement de la compta, je pense que c'est pas juste de la comptabilité, c'est une vision qu'on a de l'homme." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Je pense que les français ont le droit, les français qui travaillent durs, les français qui font des métiers manuels, les français qui commencent très tôt dans des conditions pénibles, ont le droit de partir à la retraite, alors s'ils commencent à travailler entre 17 et 20 ans, à 60 ans avec un départ à l'âge légal de 60 ans avec 40 annuités." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que la moitié des français arrivent à la retraite au chômage, et qu'augmenter l'âge de la retraite revient à augmenter les allocations chômage." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Je vais même vous dire qu'il y a un français sur deux, qui quand il arrive à la retraite arrive au chômage, donc en vérité la retraite à 65 ans ça consiste à faire cotiser plus longtemps des chômeurs, donc à baisser, in fine le niveau de retraite, parce que quand vous cotisez votre retraite et que vous ne travaillez pas, évidemment que le niveau de votre retraite il est moindre." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan bardella explique qu'il souhaite garantir une retraite minimum à 1000€ par mois." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique qu'il souhaite améliorer les conditions de vie des retraités, en augmentant les retraites et en finançant les heures d'aide à domicile financées." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "La retraite c'est un temps important de la vie, et on veut que nos retraités puissent vivre plus dignement dans de meilleures conditions leur retraite, ça implique je l'ai dit tout à l'heure de revaloriser dès le mois de juillet les retraites de 4%, ça implique comme on le propose dans notre programme d'avoir deux heures en plus par semaine d'aide à domicile financée, ça implique comme on le propose aussi dans notre programme de mettre en place une aide à l'adaptation du logement pour les personnes âgées qui peuvent pas forcément financer la transformation d'une baignoire en douche, l'installation d'une rampe sur un escalier, on financera 70% des travaux pour des retraités qui ne peuvent pas financer cela." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique qu'il souhaite changer l'âge de départ à la retraite à 65 ans, avec 43 annuités." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "On va mettre en place une réforme d'abord très progressivement sur 10 ans." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "Un maçon ou une aide soignante ne partira pas à la retraite à 65 ans dans notre système, évidemment qu'elle partira et qu'elle continuera à partir beaucoup plus tôt de la même manière qu'il y a aujourd'hui un âge anticipé de départ." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que ce projet permet à des cadres de partir plus tôt que des ouvriers." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Ce qui veut donc dire que dans votre modèle qui ne tient absolument pas la route en plus d'être injuste et brutal, un ouvrier va devoir cotiser plus longtemps qu'un cadre de la finance, ou qu'un cadre d'une grande boîte." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique qu'elle souhaite laisser les gens profiter de leur retraite, et baisser l'âge de départ à 60 ans avec 40 annuités, ainsi qu'un minimum de retraite à 1100 euros." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Non on n'est pas d'accord avec Jordan Bardella, mais je peux vous dire mon projet, notre projet c'est en effet le départ à la retraite à 60 ans." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "C'est 60 ans avec 40 annuités, vous partez avec ça vous avez votre retraite avec le minimum qui est 1100 euros, mais la question est aussi celle de la décote, parce qu'avec vous vous avez des décotes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique que le projet de Clémentine Autain paie des gens qui n'ont jamais travaillé, et laisse partir à la retraite des cadres avant des ouvriers." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "C'est ce que vous dites, vous construisez un système ou vous pouvez toucher la même retraite sans travailler qu’en travaillant." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Ceux qui n'ont pas la carrière complète, d'une sorte de double peine, non seulement vous n'avez pas vos annuités mais en plus à chaque année que vous n'avez pas cotisé vous avez une décote." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Je termine juste d'un mot sur la logique que nous voulons, c'est de partir et vivre dignement de sa retraite et suffisamment tôt pour en profiter, et deuxièmement pouvoir partager le temps de travail, parce que vous avez beaucoup de jeunes qui aujourd'hui sont sur le carreau, vous avez les plus de 50 ans qui ont du mal à trouver du boulot, et qu'on a une urgence à répartir autrement ce travail ce temps dans l'emploi." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique que Clémentine autain finance son projet en augmentant les cotisations de la retraite de 0.25 points." + }, + "extractive": [ + { + 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2422c812145eb7da71bd70b1dded6c91d777ec9e..d73acc9f0a6cfcf25932f547512d33344c6e4206 100644 --- a/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_5_Services_Publics.json +++ b/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_5_Services_Publics.json @@ -5,5 +5,153 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de l'hôpital français. Clémentine Autain souhaite former des personnels, ainsi que mieux les rémunérer afin de pouvoir augmenter le nombres de lits, pour cela elle souhaite mettre en place une augmentation de 200 euros au salaire des infirmières débutantes. Gabriel Attal parle des différents chantiers mis en place par son gouvernement pour la modernisation et l'attractivité des postes de l'hôpital. Il parle aussi du ségur de la santé, qui est une augmentation du salaire des travailleurs de la santé, contre lequel clémentine autain a voté. Finalement, il parle de la suppression du numérus clausus pour pouvoir former plus de médecins. Jordan Bardella explique que les employés de l'hôpital sont maltraités et payés moins bien que les autres membres de l'OCDE. Il souhaite mettre en place un moratoire sur les fermetures de lits en île de france, ainsi que mettre en place une direction bicéphale entre soignants et administratif. Finalement, il propose un investissement de vingt milliards dans l'hôpital, pour les infrastructures et les augmentations de salaires.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Autain et Bardella posent la question de l’hôpital. Autain accuse le gouvernement d’avoir fermé 17 000 lits pendant son quinquennat. Elle propose une augmentation de 200 euros pour les infirmières qui démarrent. Elle pense que le gouvernement sera incapable d’investir dans l’hôpital dans la mesure où sa priorité sera de ramener le déficit à 3 %. Attal répond que c’est la croissance qui doit avant tout permettre de réduire les déficits. Il veut rendre l’hôpital plus attractif. Il explique que le gouvernement a déjà commencé ce projet, en revalorisant les salaires dans le cadre des ségurs de la santé. Attal accuse ensuite Autain de ne pas avoir voté cette loi. Autain se défend : elle était en désaccord et la revalorisation effectuée est moindre que celle proposée par la Nupes. Attal rappelle ensuite que des investissements massifs ont été faits. Enfin il souhaite pouvoir revoir le fonctionnement général de l’hôpital. Autain et Bardella l’accusent cependant de ne pas avoir réintégré les soignants non vaccinés. Bardella critique à son tour la baisse des moyens de l’hôpital depuis 2013. Il accuse le gouvernement de gérer l’hôpital et les autres services publics comme des entreprises. Il souhaite au contraire que les soignants puissent être davantage impliqués dans la prise de décision. Bardella propose à la fois une hausse des salaires des soignants et à la fois des investissements massifs dans les infrastructures. Il se désole enfin du climat d’insécurité dans lequel le personnel soignant doit travailler. Attal termine en expliquant souhaiter rassembler tous les acteurs de la santé pour trouver des solutions aux problèmes variés qui sont posés dans les différents territoires. ", "Extractive_1": "P1 : Vous êtes tous les trois, quand on regarde les programmes, d'accord sur un point, pour recruter plus d'infirmiers, pour recruter plus d'aides soignantes, pour aider l'hôpital, pour revaloriser ces métiers. P1 : Comment fait-on Clémentine Autain ? CA : Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps. CA : Donc, ce qu'il faut pour ouvrir des lits, c'est former des personnels, mieux rémunérer, augmenter les salaires. CA : Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus. CA : Donc remettre de l'humain, faire en sorte que les services publics soient respectés, que les personnels puissent travailler dans des conditions dignes, revaloriser leurs salaires et former massivement. GA : Des grands chantiers de modernisation, la facturation électronique entre les entreprises, la prescription, la carte vitale et une maîtrise des dépenses dans les secteurs où c'est possible. GA : Et ce qu'il faut, c'est renforcer l'attractivité des postes à l'hôpital. GA : On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois. GA : Pourquoi est-ce que vous avez voté contre une augmentation de près de 200 euros net pour tous ceux qui travaillent à l'hôpital, alors que vous la réclamez ici? GA : Il y a 3000 hôpitaux et EHPAD en France et notamment des petits hôpitaux, des hôpitaux de proximité. GA : On arrête de financer uniquement les grands CHU, des grandes métropoles qui vont être soit rénovés, soit intégralement reconstruits. GA : Et le troisième chantier, et je terminerai par là, j'avais un peu de retard sur le temps de parole, le troisième chantier, c'est celui du fonctionnement dans l'hôpital, des conditions de travail dans l'hôpital. GA : En plus du fait, je le rappelle, qu'on a supprimé le numérus clausus, ce qui fait qu'on aura dans quelques années davantage de médecins qui arriveront dans nos hôpitaux et sur le terrain. JB : Ils s'estiment maltraités parce que voyez-vous, ils sont paix 10 % de moins que la moyenne de l'OCDE. JB : Vous avez détruit l'hôpital public parce que vous avez supprimé 27 milliers à l'hôpital public depuis 2013 et que vous avez continué à fermer des lits pendant la crise sanitaire. JB : Donc, il faut un moratoire sur les fermetures de l'île premièrement. JB : Deuxièmement, il faut arrêter de gérer l'hôpital comme on gère une entreprise. JB : Donc, nous on propose une direction bicéphale entre les soignants et des gens qui gèrent l'administration, mais on ne peut pas remettre entre les mains de gens qui se comportent comme des chefs d'entreprise le service public. JB : Nous, on propose 20 milliards, 10 milliards pour investir dans les infrastructures de santé, et 10 milliards pour augmenter significativement les salaires. ", - "Extractive_2": "CA : Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps. CA : Je rappelle que la Macronie, pendant 5 ans, enfin avant, la Crise covid avait fermé 17 000 lits. CA : Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus. CA : Mais pour faire tout ça, là, je sais moi qui vais poser la question à Gabriel Attal, parce que ce sera pareil sur l'éducation, c'est que je ne vois pas comment on peut le faire avec un gouvernement qui promet de rentrer dans les 3 % de déficit sur le mandat, c'est ce qu’il a promis à la Commission européenne, ça, ça représente 80 milliards d'euros sans nous dire, à un seul moment, comment il fait. GA : Non, ce n'est pas 80 milliards, à part dans la tête de M. Mélenchon. GA : Si il y a des lits qui ferment, c'est aussi parce qu'il y a des personnels qui s'en vont et qui sont partis. GA : On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois. CA : Je veux parler des infirmières en début de carrière. GA : On a engagé un plan historique de réinvestissement dans nos hôpitaux et dans nos EHPAD. GA : Et le troisième chantier, et je terminerai par là, j'avais un peu de retard sur le temps de parole, le troisième chantier, c'est celui du fonctionnement dans l'hôpital, des conditions de travail dans l'hôpital. JB : Les soignants aujourd'hui, ils s'estiment maltraités. JB : Ils s'estiment maltraités parce que voyez-vous, ils sont paix 10 % de moins que la moyenne de l'OCDE. JB : Vous avez détruit l'hôpital public parce que vous avez supprimé 27 milliers à l'hôpital public depuis 2013 et que vous avez continué à fermer des lits pendant la crise sanitaire. JB : Donc, nous on propose une direction bicéphale entre les soignants et des gens qui gèrent l'administration, mais on ne peut pas remettre entre les mains de gens qui se comportent comme des chefs d'entreprise le service public. JB : Nous, on propose 20 milliards, 10 milliards pour investir dans les infrastructures de santé, et 10 milliards pour augmenter significativement les salaires. JB : Il faut rendre l'hôpital public aux soignants, il faut leur permettre d'exercer dans des conditions dignes, il faut assurer la sécurité à l'hôpital, parce que je vais vous dire qu'il y a beaucoup d'endroits, et notamment beaucoup d'infrastructures de santé, notamment en Seine-Saint-Denis où je suis élu, où les soignants sont agressés quand ils vont travailler et ils vont travailler la peur aux ventre. GA : Quand on dit qu'on veut réunir l'ensemble des acteurs concernés au niveau national et local, c'est précisément pour répondre à des problématiques particulières qu'ils peuvent vivre aussi dans certains territoires. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "CA : Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps. CA : Je rappelle que la Macronie, pendant 5 ans, enfin avant, la Crise covid avait fermé 17 000 lits. CA : Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus. CA : Mais pour faire tout ça, là, je sais moi qui vais poser la question à Gabriel Attal, parce que ce sera pareil sur l'éducation, c'est que je ne vois pas comment on peut le faire avec un gouvernement qui promet de rentrer dans les 3 % de déficit sur le mandat, c'est ce qu’il a promis à la Commission européenne, ça, ça représente 80 milliards d'euros sans nous dire, à un seul moment, comment il fait. GA : Non, ce n'est pas 80 milliards, à part dans la tête de M. Mélenchon. GA : Si il y a des lits qui ferment, c'est aussi parce qu'il y a des personnels qui s'en vont et qui sont partis. GA : On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois. CA : Je veux parler des infirmières en début de carrière. GA : On a engagé un plan historique de réinvestissement dans nos hôpitaux et dans nos EHPAD. GA : Et le troisième chantier, et je terminerai par là, j'avais un peu de retard sur le temps de parole, le troisième chantier, c'est celui du fonctionnement dans l'hôpital, des conditions de travail dans l'hôpital. JB : Les soignants aujourd'hui, ils s'estiment maltraités. JB : Ils s'estiment maltraités parce que voyez-vous, ils sont paix 10 % de moins que la moyenne de l'OCDE. JB : Vous avez détruit l'hôpital public parce que vous avez supprimé 27 milliers à l'hôpital public depuis 2013 et que vous avez continué à fermer des lits pendant la crise sanitaire. JB : Donc, nous on propose une direction bicéphale entre les soignants et des gens qui gèrent l'administration, mais on ne peut pas remettre entre les mains de gens qui se comportent comme des chefs d'entreprise le service public. JB : Nous, on propose 20 milliards, 10 milliards pour investir dans les infrastructures de santé, et 10 milliards pour augmenter significativement les salaires. JB : Il faut rendre l'hôpital public aux soignants, il faut leur permettre d'exercer dans des conditions dignes, il faut assurer la sécurité à l'hôpital, parce que je vais vous dire qu'il y a beaucoup d'endroits, et notamment beaucoup d'infrastructures de santé, notamment en Seine-Saint-Denis où je suis élu, où les soignants sont agressés quand ils vont travailler et ils vont travailler la peur aux ventre. GA : Quand on dit qu'on veut réunir l'ensemble des acteurs concernés au niveau national et local, c'est précisément pour répondre à des problématiques particulières qu'ils peuvent vivre aussi dans certains territoires. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de l'hôpital français." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non?" + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "Les policiers, encore une fois, je pense que ce dont ils ont besoin, c'est d'être soutenus, qu'on ne remette pas en cause, en permanence, ce qu'ils font." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique qu'il faut changer de politique, parlant du burn out des fonctionnaires dans les hôpitaux depuis le gel du point d'indice." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique qu'il faut réouvrir des lits, pour cela il faut investir dans la formation de personnel et l'augmentation des salaires." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Et les policiers, ils ont le sentiment que l'autorité, l'autorité médiatique, l'autorité politique, elle est toujours du côté des délinquants et des voyous, la présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine autain propose une augmentation immédiate de 200 euros des salaires des infirmières." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique que son gouvernement a mis en place des chantiers de modernisation et d'augmentation des salaires avec notamment le ségur de la santé, auquel clémentine autain s'est opposée." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Il y a une enquête qui établit des responsabilités." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Donc il faut un tournant en matière pénale, il faut mettre fin aux remises automatiques de peine, il faut rétablir des peines planchers, il faut expulser les délinquants et criminels étrangers." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "C’est à dire on fait venir des gens, on a crime les délits et en plus, ils sont à nos frais." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Et je pense que lorsqu'il y a une carence éducative qui est visible, manifeste, jugée, alors on doit supprimer les aides sociales en cas de récidive." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal parle aussi de la suppression du numérus clausus afin de pouvoir former plus de médecins." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Mais je pointe simplement un problème majeur, c'est que c’est parfois à la maison que la sécurité n'est pas assurée." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella souhaite revaloriser les salaires des fonctionnaires qui travaillent dans l'hôpital." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Et là, pour le coup, je dirais que le gouvernement qui est censé avoir, encore une fois, la grande cause nationale contre la lutte faite, contre les violences faites aux femmes, qui était la grande cause du quinquennat depuis 5 ans, qui a tellement bien marché que c'est à nouveau promis comme la prochaine grande cause du quinquennat." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'il souhaite un moratoire sur la fermeture de lits dans les hôpitaux d'île de france." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella souhaite mettre en place une direction bicéphale des hôpitaux entre soigneurs et administratif." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Oui, mais je pense que la responsabilité du ministre de l'Intérieur, c'est aussi de faire cesser l'impunité qui existe aujourd'hui et qui ne protège pas les policiers, non plus." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella souhaite investir vingt milliards dans les hôpitaux, dix milliards pour les infrastructures, et dix milliards pour l'augmentation des rémunérations" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_6_1_Education.json b/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_6_1_Education.json index 2f197f038cd5b3bea963c89399a38c9d8258f3d9..b69ac8b7997611d818fa31bbb18adaa46ef43200 100644 --- a/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_6_1_Education.json +++ b/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_6_1_Education.json @@ -5,5 +5,112 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'éducation française. Clémentine Autain déplore les conditions de travail des enseignants, et souhaite augmenter de 10 points leur salaires, finançant cette augmentation en imposant plus les 10% des français les plus riches. Jordan Bardella explique qu'il souhaite augmenter les salaires et remettre les savoirs fondamentaux dans le tronc commun. Il déplore aussi la nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l'éducation. Gabriel Attal explique que son gouvernement a déjà renforcé l'éducation des les quartiers difficiles, et souhaite maintenant augmenter les salaires des enseignants.", "Abstractive_3": "Dans ce débat Autain, Attal et Bardella discutent de la question de l’éducation nationale. Pour Autain, les mesures du gouvernement sont insuffisantes et les enseignants se sont considérablement appauvris sur les 20 dernières années. Elle souhaite donc un dégel du point d’indice et sa hausse de 10 points, financés par une augmentation des impôts pour les 10 % les plus riches. Bardella propose également d’augmenter les salaires des enseignant. Il fustige la nomination par le gouvernement d’un ministre de l’éducation qui est un militant décolonialiste et indigéniste, éloigné donc des idées républicaines et laïques. Attal défend Pap Ndiayes, le présentant comme un grand républicain. Il mentionne ensuite le bilan du gouvernement : les classes dédoublées, les primes pour les enseignants et les petits déjeuners gratuits. Il défend aussi une hausse de la rémunération des enseignants. Bardella termine en se plaignant du manque d’attractivité des métiers de l’enseignant. Il rappelle qu’il faut avant tout se concentrer sur les savoirs fondamentaux, c’est-à-dire les mathématiques et la maîtrise du français.", "Extractive_1": "P2 : Je pense que vous êtes en effet tous d'accord pour dire qu'il faut mieux recruter les professeurs, mieux les payer également, sauf que l'éducation nationale n'y arrive pas. CA : C'est-à-dire que, alors, d'abord, un niveau de burnout là aussi très élevé, on en a parlé, je dirais, dans le débat public sur l'hôpital, et c'est vrai que quand j'écoute Gabriel Attal, moi aussi, j'ai ce sentiment que vous ne prenez absolument pas la mesure de l'enfer, mais vraiment de l'enfer que vivent ces personnels, avec des gens qui sont en pleurs, qui vont travailler en pleurant, qui n'en peuvent plus, en fait. CA : En 20 ans, ils ont perdu 20 % de pouvoir d'achat. CA : C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points. CA : Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches. CA : Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus. JB : Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A. JB : Donc, il faut augmenter les salaires. JB : Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer. GA : On a agi ces 5 dernières années avec une priorité, c'était de renforcer les moyens de l'éducation dans les quartiers les plus difficiles GA : On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers GA : On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide. GA : Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants. GA : Ils vont être revalorisés et revalorisés sensiblement, en ayant aussi là une action de refondation sur les conditions de travail, sur l'organisation, pour donner plus d'autonomie, plus d'autonomie pédagogique à nos enseignants, pour tester des pratiques innovantes, plus d'autonomie au directeur d'établissement aussi. JB : Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs. JB : Résultat des comptes, ils sont obligés à la tête de l'État de supprimer les mathématiques, et il y a 300 000 élèves de terminale qui, l'an dernier, n'avaient pas les mathématiques, 170 000 sur 300 000 qui n'avaient pas de mathématiques dans le tronc commun. JB : Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale. ", - "Extractive_2": "CA : Donc, quand on, revenons sur l'école, et d'ailleurs, les enseignants nous parlent très peu de leur salaire, parce qu'ils sont, en fait, ils voudraient surtout pouvoir travailler dans des conditions dignes, mais moi, je pense que la question du salaire des enseignants est très importante. CA : C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points. CA : Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches. CA : Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus. JB : Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A. JB : Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer. JB : S'inquiéter de la nomination d'un militant communautariste, indigéniste, en charge de l'éducation de nos enfants. GA : Je vais vous dire que Pap Ndiaye est un grand républicain, sur tous les sujets, y compris sur un certain nombre de sujets portés par d'autres intellectuels. GA : Vous avez aujourd'hui 400 000 enfants qui font leur rentrée chaque année dans une classe dédoublée, c'est-à-dire une classe à 12 élèves. GA : On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers. GA : On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide. GA : Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants. JB : Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs. JB : Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "CA : Donc, quand on, revenons sur l'école, et d'ailleurs, les enseignants nous parlent très peu de leur salaire, parce qu'ils sont, en fait, ils voudraient surtout pouvoir travailler dans des conditions dignes, mais moi, je pense que la question du salaire des enseignants est très importante. CA : C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points. CA : Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches. CA : Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus. JB : Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A. JB : Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer. JB : S'inquiéter de la nomination d'un militant communautariste, indigéniste, en charge de l'éducation de nos enfants. GA : Je vais vous dire que Pap Ndiaye est un grand républicain, sur tous les sujets, y compris sur un certain nombre de sujets portés par d'autres intellectuels. GA : Vous avez aujourd'hui 400 000 enfants qui font leur rentrée chaque année dans une classe dédoublée, c'est-à-dire une classe à 12 élèves. GA : On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers. GA : On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide. GA : Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants. JB : Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs. JB : Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'éducation nationale." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Donc, quand on, revenons sur l'école, et d'ailleurs, les enseignants nous parlent très peu de leur salaire, parce qu'ils sont, en fait, ils voudraient surtout pouvoir travailler dans des conditions dignes, mais moi, je pense que la question du salaire des enseignants est très importante." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique que les enseignants ont besoin d'être revalorisé." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain souhaite augmenter de dix points le salaire des enseignants, finançant cela en augmentant les impôts des 10% des plus riches." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a 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les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_6_2_Islam_Ecole.json b/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_6_2_Islam_Ecole.json index 329a5c4d44867e5929eff6cab1e690defbec99e6..500f6be1785af9463bcbed327b747d7f9a255c64 100644 --- a/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_6_2_Islam_Ecole.json +++ b/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_6_2_Islam_Ecole.json @@ -5,5 +5,96 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'augmentation d'apparition de tenue religieuse à l'école. Jordan Bardella accuse le France insoumis de ne pas prendre ces sujets au sérieux et de n'être féministe qu'en dehors des sujets qui touchent à l'islam. Il déplore la pression sous laquelle vivent les femmes dans les banlieues. Clémentine Autain explique qu'il est surprenant de voir le front national défendre des causes féministes, en prétendant que le parti est contre le droit pour l'avortement, citant Emmanuel Ménard, qui n'est pas du parti de Jordan Bardella. Jordan Bardella déplore l'inaction du gouvernement pour arrêter cette augmentation. Gabriel Attal explique que son gouvernement, avec jean michel Blanquer a amélioré les méthodes de signalements d'atteinte à la laïcité, et mis en place des équipes pour agir face à ces situations dans chaque rectorat. Pour finir, Gabriel Attal se réjouit de savoir que Clémentine Autain ne souhaite pas revenir sur la loi de 2004.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Bardella et Autain discutent de la laïcité. Le présentateur commence par rappeler le développement du port de tenues religieuses à l’école. Bardella fustige alors la France insoumise, qui se targue d’être féministe mais défend le burkini à la piscine. Autain lui répond en expliquant que l’extrême droite est mal placée pour discuter de la question féministe. Pour Bardella c’est une manière d’éviter le débat alors que pour, Autain, des lois existent déjà pour statuer sur les signes religieux à l’école. Bardella trouve le débat surréaliste, dans la mesure où l’on discute des tenues religieuses et de questions qui pourraient être posées dans un pays musulman. Pour lui, le problème vient de l’immigration massive, car des gens issus d’autres systèmes de valeurs arrivent en France sans qu’il ne soit possible de les assimiler parce que trop nombreux. Il rappelle ensuite que la gauche s’est compromise avec les islamistes. Attal de son côté défend l’action de Jean-Michel Blanquer qui a eu le mérite de mettre en place un système de signalements concernant les atteintes à la République et qui a clairement posé le sujet de la laïcité sur la table.", "Extractive_1": "P1 : Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse. JB : C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple. JB : Et moi, je pense à toutes ces femmes qui, dans les quartiers, aujourd'hui, vivent sous la pression, et que la gauche a totalement abandonné aux islamistes et aux communautaristes. CA : C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme. CA : Sur l'avortement d'avoir, en votre sein, des militants qui sont opposés, et même dans le débat. CA : Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes. JB : Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie JB : Il y a des années, pardon, on ne parlait pas du burkini, il y a des années, on ne parlait pas du voile, il y a des années, on n'avait pas ces débats hallucinants sur les tenues islamiques qu'on pourrait avoir sur des chaînes, peut-être sur des chaînes en Arabie saoudite ou à l'étranger. JB : Quand vous soutenez la candidature de madame Garrido, qui nous a parlé de réconciliation avec les terroristes du Bataclan, eh bien la France insoumise de la France islamiste. GA : Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles. ", - "Extractive_2": "P1 : Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse. JB : C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple. CA : C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme. CA : Est-ce qu'on parle des signes religieux à l'école? CA : Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes JB : Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie. JB : Moi, je pense que la gauche et l'extrême gauche s’est compromis avec les islamistes. GA : Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse. JB : C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple. CA : C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme. CA : Est-ce qu'on parle des signes religieux à l'école? CA : Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes JB : Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie. JB : Moi, je pense que la gauche et l'extrême gauche s’est compromis avec les islamistes. GA : Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'augmentation d'appartition de tenue religieuse à l'école." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella déplore le féminisme de la france insoumise, qui ne défend les femmes que si cela ne touche pas l'islam." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Et moi, je pense à toutes ces femmes qui, dans les quartiers, aujourd'hui, vivent sous la pression, et que la gauche a totalement abandonné aux islamistes et aux communautaristes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique trouver ça extraordinaire, car l'extrême droite, qui tient des positions conservatrices, n'est pas un parti féministe." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Non, mais. C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique que l'extrême droite est contre l'allongement de la durée de l'avortement, citant Emmanuel Ménard." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Sur l'avortement d'avoir, en votre sein, des militants qui sont opposés, et même dans le débat." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella rappelle que Emmanuel Ménard n'est pas du rassemblement national." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie" + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Il y a des années, pardon, on ne parlait pas du burkini, il y a des années, on ne parlait pas du voile, il y a des années, on n'avait pas ces débats hallucinants sur les tenues islamiques qu'on pourrait avoir sur des chaînes, peut-être sur des chaînes en Arabie saoudite ou à l'étranger." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella accuse la france insoumise d'avoir des relations avec les islamiste." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Quand vous soutenez la candidature de madame Garrido, qui nous a parlé de réconciliation avec les terroristes du Bataclan, eh bien la France insoumise de la France islamiste." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique que l'ancien ministre de l'éducation a mis en place des systèmes pour faire remonter les signalements des atteintes à la laïcité à l'école, ainsi que la mise en place d'équipes pour gérer ces situations" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_7_1_Police.json b/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_7_1_Police.json index 7a8806973268a5b3fb2270f922cc53399ccdfec3..aa5dd9006db60d250daab1922d05a8515a35f9ce 100644 --- a/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_7_1_Police.json +++ b/train/Autain_Attal_Bardella--Partie_7_1_Police.json @@ -5,5 +5,131 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation de la police française. Selon Gabriel Attal, les policiers ont besoin de plus de considération avant tout, c'est pourquoi le gouvernement a augmenté le salaire des policiers, ainsi que renouvelé les infrastructures et le matériel. Il souhaite doubler la présence policière sur la voie plublique et créer des brigades pour la campagne, ainsi qu'investir dans la justice. Selon Jordan Bardella, la police a été abandonnée par le gouvernement. Jordan Bardella estime que la police a besoin d'être mise en confiance par le gouvernement et propose de mettre en place la présomption de légitime défense. Il souhaite aussi investir dans le matériel et la justice. Pour Jordan Bardella, il y a un lien fort entre l'immigration et la délinquance, et il souhaite améliorer les moyens de la justcie afin de faire exécuter les OQTF. Clémentine Autain estime qu'il y a trop de problèmes de violences policière, qui est sencée protéger les français. Afin d'améliorer cela, elle souhaite supprimer les BAC et mettre en place une police de proximité, ainsi qu'investir massivement dans la police judiciaire", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Autain et Bardella discutent de la question de la police. Attal rappelle que des moyens considérables ont été mis en place pour soutenir la police : rénovation de la flotte de véhicules et des commissariats, augmentation des effectifs, développement de nouvelles brigades de gendarmerie. En parallèle, il explique que le budget de la justice a augmenté de 30 % et prévoit le recrutement massif de magistrats. Bardella pense au contraire que le Président a abandonné les forces de l’ordre. Selon lui la violence a augmenté et l’immigration est l’une des causes majeures de la délinquance. C’est contre cette immigration qu’il faut donc lutter si l’on veut résoudre le problème de l’insécurité. Autain estime de son côté que certains policiers tuent, mais la responsabilité revient aux donneurs d’ordre. Il faut donc selon elle revoir leur formation et la doctrine de maintien de l’ordre. Bardella défend lui la présomption de légitime défense pour les policiers. Il dénonce également les zones de non droits. Pour Autain, ces zones sont la conséquence du démantèlement de la police de proximité par Nicolas Sarkozy. Attal critique ensuite Mélenchon qui selon lui insulte les forces de l’ordre. Il précise que le gouvernement souhaite améliorer la politique pénale et a fait de gros progrès dans la justice des mineurs.", "Extractive_1": "P2 : Gabriel Attal, est-ce que notre police est aujourd'hui à la hauteur de ces enjeux? GA : Et nous, tout ce qu'on a voulu faire ces cinq dernières années, c'est de renforcer leurs moyens, leurs rémunérations, cent euros net en plus par mois, et puis leurs conditions de travail. GA : On a, par exemple, renouvelé, je crois entre un tiers et la moitié des véhicules de nos policiers qui sont très contents de voir arriver leurs nouvelles 5008. GA : On a rénové 700 commissariats et casernes de gendarmerie qui étaient dans un état de vétusté absolu. GA : Un, on veut doubler dans les années qui viennent la présence policière sur la voie publique. GA : Deuxième mesure, on veut créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront fléchées spécifiquement vers nos campagnes et vers les villes moyennes parce qu'ils ne peuvent pas y avoir de zones blanches en matière de sécurité dans notre pays. GA : On veut aussi agir pour renforcer les moyens de la justice. GA : On a augmenté de 30% le budget de la justice sur le quinquennat qui vient de s'écouler, et on veut recruter 8500 personnels de justice en plus dans les années qui viennent pour avoir une justice plus rapide, plus efficace et donc des sanctions prononcées plus efficacement, ce qui est aussi un enjeu éducatif pour un certain nombre de jeunes. JB : Je pense que quand on a un président de la République qui parle de violences policières et qu'on a à son extrême gauche un candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui nous explique que la police tue, je pense que ces propos sont indignes de gens qui sont à la tête de l'État. JB : Vous abandonnez les policiers lorsque vous refusez de mettre en place la présomption de légitime défense. JB : Donc il faut soutenir la police, il faut la présomption de légitime défense, il faut faire des efforts sur le matériel, vous avez raison, il faut continuer d'en faire, et il faut faire un tournant en matière pénale. JB : Vous allez voir, les policiers nous disent, mais on arrête 10, 20, 30, 40, 50 fois les mêmes personnes, ce sont à chaque fois les mêmes qu'on arrête, et bien souvent, des gens qui sont liés à l'immigration. JB : Donc si on veut lutter contre l'insécurité, lutter contre l'explosion de la violence, il faut arrêter l'immigration à chaque fois des gens qui font l'objet d'une OQTF, qui sont censées être reconduits chez eux, ne le sont pas, et ce grand désordre aujourd'hui crée un sentiment de confusion, de violence de notre société. CA : Donc que des policiers aujourd'hui tuent et justement tuent sans être dans un cadre proportionné de légitime défense est un problème politique majeur. CA : Donc nous, ce que nous disons, c'est qu'il faut qu'il y ait de la justice que l'impunité cesse et qu'on le regarde en face ce malaise. CA : Et nous, ce pour quoi on se bat, c'est pour une police de proximité, et pas une logique de bac, comme c'est le cas aujourd'hui, et pour faire en sorte que la police, elle protège et elle abaisse le niveau de tension et qu'on ne se retrouve pas dans des situations. CA : Je pense aussi qu'il faut renforcer la police judiciaire. CA : Il faut investir dans la police de proximité, dans la police judiciaire, et réviser en profondeur la doctrine du maintien de l'ordre, qui est aujourd'hui celle de monsieur Darmanin et de ce gouvernement, qui ne permet pas d'abaisser encore une fois les tensions, mais au contraire de les accroître. GA : Ils ont besoin aussi que ça suive derrière, notamment avec la justice, et j'ai dit qu'on avait commencé massivement à renforcer les moyens, plus 30% de budgets en 5 ans du ministère de la Justice, c'est du jamais vu dans l'histoire de la République. GA : Et on va continuer à renforcer massivement avec 8500 recrutements supplémentaires. GA : On a fait des choses ces 5 dernières années. GA : Il y a quand même un exemple, c'est la réforme du Code de justice des mineurs, la fameuse ordonnance de 45, du Général de Gaulle, dont on disait que c'était impossible de la réformer ", - "Extractive_2": "GA : D'abord, on a une police qui fait un travail remarquable dans des conditions extrêmement difficiles. GA : On a, par exemple, renouvelé, je crois entre un tiers et la moitié des véhicules de nos policiers qui sont très contents de voir arriver leurs nouvelles 5008. GA : On a rénové 700 commissariats et casernes de gendarmerie qui étaient dans un état de vétusté absolu. GA : Un, on veut doubler dans les années qui viennent la présence policière sur la voie publique. GA : Deuxième mesure, on veut créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront fléchées spécifiquement vers nos campagnes et vers les villes moyennes parce qu'ils ne peuvent pas y avoir de zones blanches en matière de sécurité dans notre pays. GA : On a augmenté de 30% le budget de la justice sur le quinquennat qui vient de s'écouler, et on veut recruter 8500 personnels de justice en plus dans les années qui viennent pour avoir une justice plus rapide, plus efficace et donc des sanctions prononcées plus efficacement, ce qui est aussi un enjeu éducatif pour un certain nombre de jeunes. JB : Je pense que quand on a un président de la République qui parle de violences policières et qu'on a à son extrême gauche un candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui nous explique que la police tue, je pense que ces propos sont indignes de gens qui sont à la tête de l'État. JB : Je pense que vous avez échoué à assurer la sécurité en France. JB : Les coups et blessures ont augmenté de 31% entre 2017 et 2021, sans compter qu'il n'y a plus aujourd'hui un seul territoire en France qui est protégé de cette insécurité. JB : Les cambriolages, les squats, les violation du droit à la propriété touchent aujourd'hui l'intégralité du territoire français. JB : Dans les transports en commun d'Ile-de-France, le ministère de l'Intérieur nous dit que 93 % des vols et 63 % des agressions sexuelles sont le fait d'étranger. JB : Donc si on veut lutter contre l'insécurité, lutter contre l'explosion de la violence, il faut arrêter l'immigration à chaque fois des gens qui font l'objet d'une OQTF, qui sont censées être reconduits chez eux, ne le sont pas, et ce grand désordre aujourd'hui crée un sentiment de confusion, de violence de notre société. CA : Donc que des policiers aujourd'hui tuent et justement tuent sans être dans un cadre proportionné de légitime défense est un problème politique majeur. CA : D'ailleurs, le malaise est tel que depuis le début de l'année, je crois qu'il y a eu 30 suicides de policiers. CA : Des policiers tuent. JB : Mais vous êtes toujours du côté des délinquants. JB : Vous êtes en seine saint denis qui est une zone de non droit, voilà tout. CA : Je vais vous dire ce que je pense sur précisément, les bodotes et d'autres quartiers populaires de ce type, et puis globalement en France, c'est que ce qui s'est passé, c'est que Monsieur Sarkozy a démentelé la police de proximité. JB : C'est-à-dire que quand des policiers, et moi, c'est pour ça que je défends la présomption de légitime défense, ça veut pas dire impunité pour tout CA : Et la responsabilité, elle n'est pas d'abord sur les policiers, elle est sur les donneurs d'ordre, elle est sur les doctrines, elle est sur les armes que nous leur mettons entre les mains, et elle est sur l'impunité, qui, au sommet de l'Etat, vraiment, alors, pas de problème. GA : Jean-Luc Mélenchon, il a qualifié nos policiers très régulièrement de menteurs, de tueurs, de barbares, de factieux. GA : Et ils ont besoin aussi d'une politique pénale effectivement plus efficace et plus ferme. GA : Et vous avez aujourd'hui des mineurs qui, quand ils commettent des méfaits, des délits, sont jugés beaucoup plus rapidement, et ce qui est beaucoup plus efficace aussi en termes éducatifs. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "GA : D'abord, on a une police qui fait un travail remarquable dans des conditions extrêmement difficiles. GA : On a, par exemple, renouvelé, je crois entre un tiers et la moitié des véhicules de nos policiers qui sont très contents de voir arriver leurs nouvelles 5008. GA : On a rénové 700 commissariats et casernes de gendarmerie qui étaient dans un état de vétusté absolu. GA : Un, on veut doubler dans les années qui viennent la présence policière sur la voie publique. GA : Deuxième mesure, on veut créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront fléchées spécifiquement vers nos campagnes et vers les villes moyennes parce qu'ils ne peuvent pas y avoir de zones blanches en matière de sécurité dans notre pays. GA : On a augmenté de 30% le budget de la justice sur le quinquennat qui vient de s'écouler, et on veut recruter 8500 personnels de justice en plus dans les années qui viennent pour avoir une justice plus rapide, plus efficace et donc des sanctions prononcées plus efficacement, ce qui est aussi un enjeu éducatif pour un certain nombre de jeunes. JB : Je pense que quand on a un président de la République qui parle de violences policières et qu'on a à son extrême gauche un candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui nous explique que la police tue, je pense que ces propos sont indignes de gens qui sont à la tête de l'État. JB : Je pense que vous avez échoué à assurer la sécurité en France. JB : Les coups et blessures ont augmenté de 31% entre 2017 et 2021, sans compter qu'il n'y a plus aujourd'hui un seul territoire en France qui est protégé de cette insécurité. JB : Les cambriolages, les squats, les violation du droit à la propriété touchent aujourd'hui l'intégralité du territoire français. JB : Dans les transports en commun d'Ile-de-France, le ministère de l'Intérieur nous dit que 93 % des vols et 63 % des agressions sexuelles sont le fait d'étranger. JB : Donc si on veut lutter contre l'insécurité, lutter contre l'explosion de la violence, il faut arrêter l'immigration à chaque fois des gens qui font l'objet d'une OQTF, qui sont censées être reconduits chez eux, ne le sont pas, et ce grand désordre aujourd'hui crée un sentiment de confusion, de violence de notre société. CA : Donc que des policiers aujourd'hui tuent et justement tuent sans être dans un cadre proportionné de légitime défense est un problème politique majeur. CA : D'ailleurs, le malaise est tel que depuis le début de l'année, je crois qu'il y a eu 30 suicides de policiers. CA : Des policiers tuent. JB : Mais vous êtes toujours du côté des délinquants. JB : Vous êtes en seine saint denis qui est une zone de non droit, voilà tout. CA : Je vais vous dire ce que je pense sur précisément, les bodotes et d'autres quartiers populaires de ce type, et puis globalement en France, c'est que ce qui s'est passé, c'est que Monsieur Sarkozy a démentelé la police de proximité. JB : C'est-à-dire que quand des policiers, et moi, c'est pour ça que je défends la présomption de légitime défense, ça veut pas dire impunité pour tout CA : Et la responsabilité, elle n'est pas d'abord sur les policiers, elle est sur les donneurs d'ordre, elle est sur les doctrines, elle est sur les armes que nous leur mettons entre les mains, et elle est sur l'impunité, qui, au sommet de l'Etat, vraiment, alors, pas de problème. GA : Jean-Luc Mélenchon, il a qualifié nos policiers très régulièrement de menteurs, de tueurs, de barbares, de factieux. GA : Et ils ont besoin aussi d'une politique pénale effectivement plus efficace et plus ferme. 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Jordan Bardella explique que la présomption de légitime défense est un moyen de montrer que l'état supporte la police, qui ne fait pas fi de l'enquête. Jordan Bardella souhaite aussi améliorer les conditions de la justice pénale, afin de mettre fin aux remises automatiques de peines, mettre en place des penes planchers, et expulser les délinquants étrangers. Il souhaite aussi créer des places de prisons et enlever les aides sociales en cas de récidive. Clémentine Autain explique vouloir améliorer les conditions pour que la police agissent contre les crimes au domicile. Gabriel Attal rapelle que son gouvernement a formé des gens pour les prises de plaintes, et souhaite construire des places de prisons.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Autain et Bardella continuent d’évoquer la question des forces de l’ordre. Attal explique qu’il est contre la présomption de légitime défense car il faut laisser la justice établir les faits. Pour Bardella ce n’est pas incompatible car la présomption ne se substitue pas à l’enquête judiciaire. Il souhaite par là soutenir les forces de l’ordre. Il rappelle ensuite que 100 000 peines de prison ne sont pas appliqués et que 25 % de la population carcérale est étrangère et devrait donc être renvoyée chez elle. Autain pense que le débat exclut la question des violences faites aux femmes qui relève de la sphère privée et ne peut donc être réglée par la surveillance policière. Pour Bardella c’est un autre débat alors qu’Autain pense que c’est un thème majeur. Elle fustige l’inaction du gouvernement et attaque directement plusieurs de ses membres soupçonnés de violences sexuelles. Attal explique qu’un effort a été fait pour former la police sur la question des violences faites aux femmes. Il rappelle que le gouvernement soutient les forces de l’ordre mais Autain explique qu’une partie de la population se défie d’elles. Elle milite donc pour une police de proximité afin de rétablir la confiance dans les quartiers. Bardella pense qu’il faut construire des places de prison en plus et expulser les délinquants étrangers. Autain estime de son côté qu’il faut développer les peines alternatives. Attal termine en rappelant l’effort du gouvernement dans la construction de nouvelles prisons et rejoint Autain sur les peines alternatives.", "Extractive_1": "P2 : Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non? GA : Les policiers, encore une fois, je pense que ce dont ils ont besoin, c'est d'être soutenus, qu'on ne remette pas en cause, en permanence, ce qu'ils font. GA : S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits. JB : Et les policiers, ils ont le sentiment que l'autorité, l'autorité médiatique, l'autorité politique, elle est toujours du côté des délinquants et des voyous. JB : la présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral. JB : Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête. JB : Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure. JB : Il y a une enquête qui établit des responsabilités. JB : Donc il faut un tournant en matière pénale, il faut mettre fin aux remises automatiques de peine, il faut rétablir des peines planchers, il faut expulser les délinquants et criminels étrangers. JB : Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers. JB : C’est à dire on fait venir des gens, on a crime les délits et en plus, ils sont à nos frais. JB : Et je pense que lorsqu'il y a une carence éducative qui est visible, manifeste, jugée, alors on doit supprimer les aides sociales en cas de récidive. CA : Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales. CA : Mais je pointe simplement un problème majeur. CA : C'est que c’est parfois à la maison que la sécurité n'est pas assurée. CA : Et là, pour le coup, je dirais que le gouvernement qui est censé avoir, encore une fois, la grande cause nationale contre la lutte faite, contre les violences faites aux femmes, qui était la grande cause du quinquennat depuis 5 ans, qui a tellement bien marché que c'est à nouveau promis comme la prochaine grande cause du quinquennat. GA : On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte. GA : Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail. CA : Oui, mais je pense que la responsabilité du ministre de l'Intérieur, c'est aussi de faire cesser l'impunité qui existe aujourd'hui et qui ne protège pas les policiers, non plus. P1 : Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison ? JB : Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons. CA : Non, c'est pas la priorité de construire des places en prison. CA : Je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles. GA : Oui, on a engagé un plan de 15 000 créations de places de prison, 8 000 qui ont été livrées dans le quinquennat qui vient de s'écouler, 7 000 qui sont programmées qui seront livrées prochainement. GA : Il faut aussi des peines alternatives. ", - "Extractive_2": "P2 : Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non? GA : S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits. JB : La présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral. JB : Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête. JB : Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure. JB : Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers. JB : Cette mesure et ensuite, on supprime les aides sociales aux parents de mineurs récidivistes. CA : Monsieur Bardella parlait des femmes, puisque dès qu'il peut faire rentrer la défense des femmes, c’est soit dans ses propos racistes, soit par le biais de sa visée sécuritaire. CA : Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales. CA : Ça nous donne tout un chantier exclu du débat quand on parle de sécurité, qui est la question des violences faites aux femmes. GA : On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte. GA : Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail. CA : Je pense qu'il y a un lien de défiance entre la population et la police aujourd'hui et qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et qu'il faut renouer un lien de confiance. CA : Je plaide pour cette police de proximité et pour que les relations soient différentes, notamment dans les quartiers populaires. P1 : Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison ? JB : Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons. CA : Je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles. GA : Oui, on a engagé un plan de 15 000 créations de places de prison, 8 000 qui ont été livrées dans le quinquennat qui vient de s'écouler, 7 000 qui sont programmées qui seront livrées prochainement. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P2 : Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non? GA : S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits. JB : La présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral. JB : Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête. JB : Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure. JB : Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers. JB : Cette mesure et ensuite, on supprime les aides sociales aux parents de mineurs récidivistes. CA : Monsieur Bardella parlait des femmes, puisque dès qu'il peut faire rentrer la défense des femmes, c’est soit dans ses propos racistes, soit par le biais de sa visée sécuritaire. CA : Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales. CA : Ça nous donne tout un chantier exclu du débat quand on parle de sécurité, qui est la question des violences faites aux femmes. GA : On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte. GA : Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail. CA : Je pense qu'il y a un lien de défiance entre la population et la police aujourd'hui et qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et qu'il faut renouer un lien de confiance. CA : Je plaide pour cette police de proximité et pour que les relations soient différentes, notamment dans les quartiers populaires. P1 : Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison ? JB : Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons. CA : Je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles. GA : Oui, on a engagé un plan de 15 000 créations de places de prison, 8 000 qui ont été livrées dans le quinquennat qui vient de s'écouler, 7 000 qui sont programmées qui seront livrées prochainement. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de la présomption de légitime défense pour les policiers, c'est-à-dire la croyance selon laquelle les policiers sont censés agir en légitime défense lorsqu'ils font usage de la force." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "L'autre question de l'actualité qui s'impose dans ce débat ce soir c'est évidemment la canicule les 40 degrés ont été dépassés aujourd'hui pour la première fois de l'année, 12 départements sont ce soir en alerte rouge c'est la canicule la plus précoce jamais constatée en France quelle est Jordan Bardella une fois l'élection de dimanche passée la première mesure à prendre ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique que les policiers doivent être soutenu, et qu'en cas de légitime défense, la justice établis les faits." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Ce qui se passe avec cette canicule, c’est qu’elle nous rappelle une chose importante c'est que quand on parle du réchauffement climatique, on ne parle pas seulement de l'impact qu'il aura sur les générations à venir, on parle de l'impact qu'il a déjà sur les populations aujourd'hui." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "Nous avons fixé un objectif que je veux rappeler c'est être le premier grand pays au monde à sortir des énergies fossiles, sortir du gas, sortir du pétrole, du charbon, ça ne sera pas du jour au lendemain mais c'est possible si on investit massivement." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que pour les policiers, les autorités médiatiques et politiques soutiennes les délinquants, et que la présompion de légitime défense est un soutien moral." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "J'ai face à moi deux personnalités politiques qui soutiennent des candidats à la présidentielle qui nous expliquent qu'on pourrait se priver soit du nucléaire pour madame Autain, soit des énergies renouvelables pour monsieur Bardella, alors qu'on sait qu'on a besoin des deux." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'il y a touojurs une enquête avec la présomption de légitime défense, mais que les policiers peuvent se défendre sans passer en garde à vue." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Il y a les mesures immédiates d’urgence car on va être de plus en plus confrontés à ces vagues de canicule, il faut savoir que par exemple chez les jeunes générations ceux qui naissent là dans les années 2020, ils vont connaître probablement 7 fois plus d'épisodes de canicule que ce que nous avons connu." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Or les politiques publiques pour les avoir suivis à l'Assemblée nationale depuis 5 ans, elles sont marquées par l'incapacité à changer en profondeur notre modèle de développement, c'est à dire qu'il faut pas simplement une mesure dans un coin, bien sûr qu'il y a des mesures phares, il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, mais il faut investir dans la transition de notre modèle de développement." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "La division part 2 du rythme d'artificialisation des sols, la fin des vols intérieurs quand il y a une alternative en train à moins de 2h30, tout ce qui a été porté." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'il faut mettre fin aux remises automatiques de peine, rétablir les peines planchers, et expulser les délinquants et criminels étrangers." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Vous avez dit que le gouvernement était condamné pour action climatique, ce n'est pas le gouvernement, c'est l'état français pour une période qui couvre avant 2017, période à laquelle ceux avec qui vous êtes alliés aujourd'hui dans votre coalition nupes étaient au gouvernement, c'est-à-dire les partis socialistes et les verts." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que 25% des détenus de prisons sont des étrangers, ce qui fait payer les délinquants par la france." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Nous n'avons pas de planète de rechange, ce qui crée aujourd'hui les conditions d'un dégâts sur l'environnement et de dégâts planétaires c'est ce modèle économique qui est basé sur fabrication de produits en Chine, à l'Est, en Asie une consommation en Europe et un recyclage en Afrique." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Je pense qu’il faut changer de modèle économique, il faut faire le localisme, il faut développer les circuits courts, il faut développer la proximité, il faut faire le patriotisme économique, il faut faire en sorte que plus vous allez vous fournir près du territoire près de votre ville près de votre métropole moins le produit est cher." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'il y a une carence éducative, et que les aides sociales doivent être supprimées en cas de récidive." + }, + "extractive": [] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique que la majorité des agressions sexuelles sont intrafamiliales, et que la sécurité à la maison n'est pas assurée." + }, + "extractive": [] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique que la lutte contre la violence faite aux femmes n'est pas résolue." + }, + "extractive": [] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique que des policiers ont été formés pour la libération de la parole, mais qu'ils doivent être soutenus." + }, + "extractive": [] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique qu'il est de la responsabilité de l'état de mettre fin à l'impunité." + }, + "extractive": [] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Sur les places de prisons, Jordan Bardella veut construire des nouvelles places de prisons, et libérer celles occupées par les délinquants étrangers en les expulsants." + }, + "extractive": [] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain ne souhaite pas construire plus de places de prison, et préfère les alternatives pour certaines peines." + }, + "extractive": [] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal souhaite construire des places de prisons, et créer des peines alternatives." + }, + "extractive": [] + } +] +} diff --git a/train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_1_Introduction.json b/train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_1_Introduction.json index 707f2704835d06a8518b5f10b4c361bbf0309217..07a6631959b73463763444fcca6b6893aacfa3e7 100644 --- a/train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_1_Introduction.json +++ b/train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_1_Introduction.json @@ -4,6 +4,134 @@ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella, et Eric Ciotti discutent de l'importance de la réforme des retraites. Eric Ciotti explique qu'il faut faire une réforme pour sauver le système des retraites, mais il critique les explications de la première ministre qu'il a trouvé peu convaincante. Eric Ciotti explique que la réforme doit être brutale car les mesures auraient du être prise bien plus tôt. Jordan Bardella explique que le texte des retraite est très dur pour les français qui le rejette en très large majorité. Jordan Bardella explique que la réforme est injuste et injustifiée, car le système des retraites n'est pas en danger. Clémentine Autain explique que la réforme est injuste, et fait payer les plus modestes pour ne pas toucher aux grands groupes et aux hyper riches. Clémentine Autain explique que la réforme est injuste car les français qui ont commencé à travailler le plus tôt seront le plus impactés, que les femmes seront plus impactées que les hommes, et que les deux meilleures années de retraites sont transformées en deux pires années de travail. Gabriel Attal explique que sans réforme, la france ne pourra plus payer les pensions de retraites. Gabriel Attal critique l'approche de Clémentine Autain, dont le groupe parlementaire souhaite taxer les petites entreprises. Gabriel Attal explique que les gens qui ont commencé à travailler tôt ne travaillerons pas jusqu'à 64 ans, et que le choix qui se profil est soit l'augmentation de l'âge de la retraite, soit l'augmentation massive des impôts.", "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella, et Eric Ciotti discutent de l'importance de la réforme des retraites. Pour Eric ciotti, une réforme brutale est nécessaire pour sauver le système des retraites, qui a été ignoré trop longtemps. Il critique aussi les explications d'Elisabeth Borne, qu'il estime ne pas avoir été à la hauteur. Jordan Bardella considère que la réforme este trop difficile pour les français, qui la rejette majoritairement, il estime qu'elle est injuste, et que le système des retraites n'es pas en danger. Pour Clémentine Autain, la réforme est injuste, car elle punit les plus modestes et les femmes au profit des grands groupes. Gabriel Attal estime que sans la réforme, la france ne pourra plus financer les pensions de retraite. Il explique que les travailleurs qui ont commencé tôt ne travailleront pas jusqu'à 64 ans. Il explique que le choix qui se présente est entre l'augmentation de l'âge de départ à la retraite ou celle des impôts.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal, Bardella et Ciotti évoquent leur vision générale de la réforme des retraites. Ciotti commence par expliquer qu’il est favorable à une réforme des retraites ; il s’agit désormais de discuter et de débattre avec le gouvernement pour poser les modalités de la loi. Bardella estime de son coté que le texte est très dur pour les Français et se base sur un mensonge : celui de faire croire que cette réforme est nécessaire pour éviter un effondrement du système. De plus, l’immense majorité des Français s’y oppose. Autain reprend ce dernier argument. Elle regrette une réforme comptable qui sert en réalité à compenser les milliards accordés aux grandes entreprises et aux plus riches. Elle est par ailleurs injuste pour les femmes et pour les travailleurs, qui devront travailler deux années de plus. Enfin, comme Bardella, Autain rappelle que la réforme est inutile, car le régime est déjà équilibré. Attal est en désaccord. Cette réforme est nécessaire pour financer les pensions, dont le nombre va augmenter. Il critique alors le groupe politique d’Autain, lequel souhaite augmenter massivement les impôts. Il est néanmoins conscient de l’effort demandé aux Français, avec un âge de départ poussé progressivement à 64 ans ; il rappelle que le débat a démarré et qu’il s’agit de la seule voie pour éviter la hausse des impôts. Bardella et Autain critiquent donc la réforme des retraites, injuste et inutile ; Attal la défend, et Ciotti, plus nuancé, se trouve favorable sur le principe mais souhaite attendre les débats pour se prononcer complètement.", + "Community_1" : [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella, et Eric Ciotti discutent de l'importance de la réforme des retraites." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Eric Ciotti, vous qui êtes à une force d'appoint essentielle pour éviter le 49-3, est-ce que vous considérez que vous avez été entendus, satisfaits ou alors vous dites franchement que la Premier ministre peut mieux faire ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti explique qu'il faut faire une réforme pour sauver le système des retraites, mais il critique les explications de la première ministre qu'il a trouvé peu convaincante." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Pas force d'appoint naturellement, nous avons une attitude de cohérence parce que la situation des retraites aujourd'hui impose une réforme, ce soir j'ai trouvé la première ministre à la peine pour expliquer une réforme qui est pourtant nécessaire pour le pays, pour l'avenir du pays et il faut remettre ce dossier en perspective, je l'ai trouvé peu convaincante dans ses explications et rien de nouveau n'est sur la table aujourd'hui." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti explique que la réforme doit être brutale car les mesures auraient du être prise bien plus tôt." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Il faut les prendre, ça fait 12 ans qu'on ne les prend pas et c'est pour cela que la réforme elle est plus brutale." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que le texte des retraite est très dur pour les français qui le rejette en très large majorité." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Une première ministre qui va imposer un texte qui va être très dur pour le peuple français et qu'une très large majorité de Français rejettent." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que la réforme est injuste et injustifiée, car le système des retraites n'est pas en danger." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Donc cette réforme, elle est injuste, elle est injustifiée, elle est brutale et elle est basée sur un mensonge, celui qui vise à dire aux Français s'il n'y a pas cette réforme-là, c'est l'effondrement totale du système." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique que la réforme est injuste, et fait payer les plus modestes pour ne pas toucher aux grands groupes et aux hyper riches." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Parce que la réalité c'est que cette réforme elle est profondément, profondément injuste." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Injuste parce que le gouvernement veut faire payer au plus modeste le pognon de dingue qu'il a donné aux grands groupes et aux hyper riches." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique que la réforme est injuste car les français qui ont commencé à travailler le plus tôt seront le plus impactés, que les femmes seront plus impactées que les hommes, et que les deux meilleures années de retraites sont transformées en deux pires années de travail." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Mais cette réforme elle est aussi injuste parce que ce sont ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, ceux qui ont les carrières les plus difficiles, les plus pénibles qui vont en payer le prix." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Injuste aussi cette réforme parce que ce sont les femmes, contrairement à ce qu'elle a dit, qui vont en payer le prix fort." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Et enfin, profondément injuste cette réforme Caroline Roux, parce qu'il s'agit de transformer les deux meilleures années de la retraite en deux pires années de travail." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique que sans réforme, la france ne pourra plus payer les pensions de retraites." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Si il n'y a pas de réforme aujourd'hui, on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite dans les années à venir." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal critique l'approche de Clémentine Autain, dont le groupe parlementaire souhaite taxer les petites entreprises." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "C'est-à-dire madame Autain, votre groupe dépose des amendements, puisque c'est l'heure des choix aujourd'hui au Parlement, pour augmenter massivement les impôts, pas les impôts sur les plus riches spécifiquement, mais sur les petits patrons, sur les petites entreprises, sur les salariés qui travaillent, qui font des heures supplémentaires." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "Évidemment que quelqu'un qui a commencé à travailler très tôt, que quelqu'un qui a été usé par son travail, il va pas travailler jusqu'à 64 ans." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique que les gens qui ont commencé à travailler tôt ne travaillerons pas jusqu'à 64 ans, et que le choix qui se profil est soit l'augmentation de l'âge de la retraite, soit l'augmentation massive des impôts" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Et on voit d'ailleurs dans le débat parlementaire que ce qui se profile, c'est un choix clair, entre augmenter massivement les impôts sur tous les Français ou travailler un peu plus longtemps progressivement sur 10 ans en partageant les formes de retraite" + } + ] + } +], "Extractive_1": "P2 : Eric Ciotti, vous qui êtes à une force d'appoint essentielle pour éviter le 49-3, est-ce que vous considérez que vous avez été entendus, satisfaits ou alors vous dites franchement que la Premier ministre peut mieux faire ? EC : Pas force d'appoint naturellement, nous avons une attitude de cohérence parce que la situation des retraites aujourd'hui impose une réforme, ce soir j'ai trouvé la première ministre à la peine pour expliquer une réforme qui est pourtant nécessaire pour le pays, pour l'avenir du pays et il faut remettre ce dossier en perspective, je l'ai trouvé peu convaincante dans ses explications et rien de nouveau n'est sur la table aujourd'hui. EC : Il faut les prendre, ça fait 12 ans qu'on ne les prend pas et c'est pour cela que la réforme elle est plus brutale. JB : Une première ministre qui va imposer un texte qui va être très dur pour le peuple français et qu'une très large majorité de Français rejettent. JB : Donc cette réforme, elle est injuste, elle est injustifiée, elle est brutale et elle est basée sur un mensonge, celui qui vise à dire aux Français s'il n'y a pas cette réforme-là, c'est l'effondrement totale du système. CA : Parce que la réalité c'est que cette réforme elle est profondément, profondément injuste. CA : Injuste parce que le gouvernement veut faire payer au plus modeste le pognon de dingue qu'il a donné aux grands groupes et aux hyper riches. CA : Mais cette réforme elle est aussi injuste parce que ce sont ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, ceux qui ont les carrières les plus difficiles, les plus pénibles qui vont en payer le prix. CA : Injuste aussi cette réforme parce que ce sont les femmes, contrairement à ce qu'elle a dit, qui vont en payer le prix fort. CA : Et enfin, profondément injuste cette réforme Caroline Roux, parce qu'il s'agit de transformer les deux meilleures années de la retraite en deux pires années de travail. GA : Si il n'y a pas de réforme aujourd'hui, on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite dans les années à venir. GA : C'est-à-dire madame Autain, votre groupe dépose des amendements, puisque c'est l'heure des choix aujourd'hui au Parlement, pour augmenter massivement les impôts, pas les impôts sur les plus riches spécifiquement, mais sur les petits patrons, sur les petites entreprises, sur les salariés qui travaillent, qui font des heures supplémentaires. GA : Évidemment que quelqu'un qui a commencé à travailler très tôt, que quelqu'un qui a été usé par son travail, il va pas travailler jusqu'à 64 ans. GA : Et on voit d'ailleurs dans le débat parlementaire que ce qui se profile, c'est un choix clair, entre augmenter massivement les impôts sur tous les Français ou travailler un peu plus longtemps progressivement sur 10 ans en partageant les formes de retraite.", "Extractive_2": "P2 : Eric Ciotti, vous qui êtes à une force d'appoint essentielle pour éviter le 49-3, est-ce que vous considérez que vous avez été entendus, satisfaits ou alors vous dites franchement que la Premier ministre peut mieux faire ? EC : Je redis la nécessité incontestable d'une réforme. EC : Les modalités, nous avons posé des points de discussion sur la table, nous n'avons pas ce soir entendu les réponses, mais le débat s'ouvre la. JB : Une première ministre qui va imposer un texte qui va être très dur pour le peuple français et qu'une très large majorité de Français rejettent. JB : Donc cette réforme, elle est injuste, elle est injustifiée, elle est brutale et elle est basée sur un mensonge, celui qui vise à dire aux Français s'il n'y a pas cette réforme-là, c'est l'effondrement totale du système. JB : Et si 72% des Français y sont opposés, c'est parce qu'ils ont bien compris ce qui les attendait. CA : Mais une majorité écrasante de Français 93% des actifs ne veulent pas travailler plus longtemps. CA : C'est un discours comptable, ce n'est pas un discours qui reflète la compréhension de ce pourquoi des millions de personnes sont descendues dans la rue. CA : Donc c'est injuste parce qu'elle vient chercher de l'argent par le biais de cette réforme pour compenser des milliards et des milliards qui ont été donnés aux grandes entreprises sans contreparties, qui ont été données par le biais de la fin de l'impôt sur la fortune pour les plus riches. CA : Injuste aussi cette réforme parce que ce sont les femmes, contrairement à ce qu'elle a dit, qui vont en payer le prix fort. CA : Caroline Roux, parce qu'il s'agit de transformer les deux meilleures années de la retraite en deux pires années de travail. CA : La trajectoire est maîtrisée. GA : Si il n'y a pas de réforme aujourd'hui, on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite dans les années à venir. GA : C'est-à-dire madame Autain, votre groupe dépose des amendements, puisque c'est l'heure des choix aujourd'hui au Parlement, pour augmenter massivement les impôts, pas les impôts sur les plus riches spécifiquement, mais sur les petits patrons, sur les petites entreprises, sur les salariés qui travaillent, qui font des heures supplémentaires. GA : Évidemment que quelqu'un qui a commencé à travailler très tôt, que quelqu'un qui a été usé par son travail, il va pas travailler jusqu'à 64 ans. GA : Evidemment que cette réforme, elle demande un effort. GA : Ça veut dire, dabord, que cette réforme, elle a évolué depuis plusieurs mois parce qu'elle a eu un travail avec des organisations syndicales. GA : Et il y a un débat parlementaire qui a démarré. GA : Et on voit d'ailleurs dans le débat parlementaire que ce qui se profile, c'est un choix clair, entre augmenter massivement les impôts sur tous les Français ou travailler un peu plus longtemps progressivement sur 10 ans en partageant les formes de retraite." -} \ No newline at end of file +} diff --git a/train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_2_Natalite.json b/train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_2_Natalite.json index 4661123a8d58be18b5bb114b90aa3ab2e9769eaf..97274f51feafab82a55ce9e769df5f727e88b8ca 100644 --- a/train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_2_Natalite.json +++ b/train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_2_Natalite.json @@ -4,6 +4,210 @@ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de la natalité et du financement du système des retraites, et des seniors. Gabriel Attal explique qu'il faut travailler sur l'emploi des seniors, qui a déjà augmenté ces dernières années. Jordan Bardella critique la gestion de Gabriel Attal, dont le gouvernement a fait augmenter la dette significativement. Jordan Bardella rappelle que Emmanuel Macron expliquait qu'il était impossible d'augmenter l'âge de départ à la retraite. Jordan Bardella explique que la question de financement se pose car il n'y a pas assez de cotisants en France, et qu'il faut donc travailler sur le fait de relancer l'emploi, aini que de soutenir la natalité. Clémentine Autain explique qu'il ne faut pas obliger les femmes à avoir des enfants. Jordan Bardella répond qu'il souhaite créer des aides pour que les femmes qui souhaitent avoir des enfants, mais qui ne le peuvent pas à cause de la crise du pouvoir d'achet puissent les avoir, en proposant des prêts issus par l'état. Gabriel Attal s'accorde avec Jordan Bardella sur le besoin de lever les freins qui poussent les couples à renoncer à avoir des enfants. Gabriel Attal explique avoir proposé le service public de la petite enfance ainsi que des mesures fiscale en augmentant le crédit d'impôt de la garde d'enfant. Gabriel Attal explique que les alternatives à l'augmentation de l'âge de départ à la reraite est l'augmentation des impôts. Eric Ciotti explique que si les dépenses sont tenables, c'est car les retraites vont baisser, et que c'est injuste pour les français qui not travaillé toute leur vie. Eric Ciotti explique avoir négocié avec Madame Borne pour avoir rendue la réforme moins brutale, mais qu'il souhaite aussi la suppression des régimes spéciaux. Clémentine Autain rappelle que d'autres pays qui ont augmenté l'âge de départ à la retraite, comme la suède et l'allemagne, ont crée une paupérisation de la situation des retraités. Gabriel Attal explique qu'il souhaite lutter contre la précarité des retraités, et que pour augmenter leur retraite, il faut qu'ils travaillent plus longtemps.", "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de la natalité et du financement du système des retraites, et des seniors. Le débat commence avec la prise de parole d'un intervenant, qui préconise d'améliorer l'emploi des seniors pour avoir plus de cotisations. Gabriel Attal répond qu'il est important de travailler sur l'emploi des seniors, et que le travail a déjà commencé. Pour Jordan Bardella, la gestion de Gabriel Attal est catastrophique et a créé trop de dette. Il préconise un travail sur l'emploi ainsi que sur la natalité pour assurer le fonctionnement du système des retraites. Gabriel Attal accorde à Jordan Bardella que plus doit être fait sur la natalité, et que des efforts sont faits, mais qu'il faudra quand même augmenter l'âge de départ à la retraite si l'on ne souhaite pas augmenter les impôts. Eric Ciotti, lui, justifie que les dépenses des retraites ne sont tenables que si les retraites baissent, ce qui serait injuste pour les retraités. Il explique être en négociation avec la première ministre afin d'améliorer les ocnditions de la réforme. Pour Clémentine Autain, l'augmentation de l'âge de départ à la retraite augmente la paupérisation des seniors, en baissant le nombre de carrières complètes réalisées. Pour explique cela, elle s'appuie sur l'exemple de la suède et de l'allemagne.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal, Bardella et Ciotti évoquent la question de la natalité dans le cadre du débat sur la réforme des retraites. Un intervenant extérieur rappelle que le gouvernement manque d’empathie dans les explications fournies et que le problème de financement peut être résolu par l’augmentation du taux d’emploi des seniors. Or, selon Attal, ce taux a déjà augmenté. Selon Bardella, le discours du gouvernement sur le financement est totalement oiseux dans la mesure où il est responsable de 600 milliards de dettes depuis 2017. Il rappelle ensuite les incohérences de Macron, lequel affirmait en 2019 ne pas revenir sur l’âge de la retraite. Pour conserver le système des retraites, Bardella explique vouloir relancer l’emploi et la natalité en France. Toutefois, d’après Autain, on ne peut exiger des femmes de faire plus d’enfants ; elle fustige le RN, lequel cherche à faire des économies sur l’immigration. Bardella défend alors la politique familiale de son parti, avec l’octroi d’une deuxième part pleine fiscale dès le deuxième enfant, et la mise en place de prêts, à destination des famille, accordés par l’État. Attal répond que le gouvernement a justement déjà aidé les familles en proposant un service public à la petite enfance et en rehaussant le plafond du crédit d'impôt pour la garde des enfants. Selon lui, l’autre alternative à la réforme est la hausse des impôts, ce qui ne correspond pas à sa ligne. Le journaliste rappelle ensuite que le COR explique que les dépenses sont maîtrisées ; il nuance néanmoins en reprenant une affirmation de Bayrou selon laquelle les régimes spéciaux et retraites des fonctionnaires ne sont pas pris en compte par l’organisme. Néanmoins, Ciotti affirme que les retraites vont baisser malgré la maîtrise de la trajectoire, d’où nécessité de réformer le système. Il assume son entretien avec Borne et pense avoir obtenu une réforme moins brutale, avec une revalorisation des petites retraites à 1200 euros et une limite à 43 annuités dans la durée de cotisation maximum. Enfin, il se dit favorable à la suppression des régimes spéciaux. Bardella le considère donc comme un soutien du gouvernement, et non comme un véritable opposant. Autain explique de son côté que la réforme va paupériser les retraités, car beaucoup ne peuvent déjà plus travailler après 55 ans. Au contraire, pour Attal, cette réforme va lutter contre la pauvreté en préservant des pensions aujourd’hui menacées par le déséquilibre des comptes. Ce déséquilibre n’est pas nié par la nupes selon lui, dans la mesure où la formation propose 110 milliards d’impôts supplémentaires. Mais lui entend augmenter l’âge de la retraite plutôt que de dévaloriser brutalement les pensions. Attal soutient donc la réforme, tout comme Ciotti, face à Bardella, qui défend une politique nataliste, et Autain, qui craint une augmentation de la pauvreté.", + "Community_1" : [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de la natalité et du financement du système des retraites, et des seniors." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SY", + "text": "Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique qu'il faut travailler sur l'emploi des seniors, qui a déjà augmenté ces dernières années." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Évidemment qu'il faut agir sur l'emploi des seniors." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "L'emploi des seniors a progressé ces dernières années de 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serait, je vais vous lire sa phrase, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est ça la réalité dans notre pays." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que la question de financement se pose car il n'y a pas assez de cotisants en France, et qu'il faut donc travailler sur le fait de relancer l'emploi, aini que de soutenir la natalité." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Mais la question des recettes se pose, elle se pose parce qu'on a plus assez de cotisants dans notre pays." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Donc il faut relancer l'emploi, il faut soutenir la natalité et il faut recréer des emplois qui amènent des cotisations." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique qu'il ne faut pas obliger les femmes à avoir des enfants." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Vous êtes en train d'expliquer aux femmes qui sont en train de nous regarder que si on veut sauver le système de retraite, il faut qu'elles fassent des enfants." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Vos amendements pour régler le problème, il s'agit d'aller chercher de l'argent sur le dos des immigrés." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella répond qu'il souhaite créer des aides pour que les femmes qui souhaitent avoir des enfants, mais qui ne le peuvent pas à cause de la crise du pouvoir d'achet puissent les avoir, en proposant des prêts issus par l'état." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Parce que la crise du pouvoir d'achat, parce que la crise de l'énergie, parce que le retour de la guerre à nos portes, parce que la crise sanitaire, parce que le réchauffement climatique, parce que la perte de notre société, et donc je pense qu'il faut encourager, soutenir la natalité, par des incitations fiscales, pour permettre aux femmes qui le souhaitent, de pouvoir faire des enfants, sans être impactées par cet effet." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "On avait proposé notamment de faire des prêts, de 100 000 euros, qui étaient faits par l'État, aux jeunes familles françaises." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal s'accorde avec Jordan Bardella sur le besoin de lever les freins qui poussent les couples à renoncer à avoir des enfants." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Moi je pense, pour répondre à votre question très concrète, qu'il faut agir pour lever les freins qui aujourd'hui font que vous avez des couples qui renoncent à avoir un enfant." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique avoir proposé le service public de la petite enfance ainsi que des mesures fiscale en augmentant le crédit d'impôt de la garde d'enfant." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "On propose le service public de la petite enfance." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "On prend des mesures aussi fiscales très concrètes, je vous donne un exemple parce qu'il me tient à cœur, parce que ça a été voté dans le dernier budget, on réhausse le plafond du crédit d'impôt pour la garde de l'enfant." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique que les alternatives à l'augmentation de l'âge de départ à la reraite est l'augmentation des impôts." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "La proposition alternative à la nôtre qui émerge, c'est l'augmentation massive des impôts." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti explique que si les dépenses sont tenables, c'est car les retraites vont baisser, et que c'est injuste pour les français qui not travaillé toute leur vie." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Le président du cor, qui est intervenu à l'Assemblée nationale, dit oui, les dépenses sont tenables, mais il rajoute dans la phrase 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une paupérisation de la situation des retraités." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Moi, j'ai en tête le message qui a été adressé à Emmanuel Macron par celui qui a impulsé la réforme en Suède, qui a repoussé l'âge à 65 ans." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "On peut prendre un autre système qui peut être plus proche, c'est l'Allemagne, en Allemagne, vous savez ce qui se passe dans cette paupérisation." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique qu'il souhaite lutter contre la précarité des retraités, et que pour augmenter leur retraite, il faut qu'ils travaillent plus longtemps" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Moi je veux lutter contre la précarité, notamment chez les retraités." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "Et la première cause de précarité chez les retraités, ce sera d'avoir un effondrement des pensions de retraite, comme on l'a vu dans des pays qui n'ont pas fait les réformes pour éviter d'en arriver à cette situation." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Plus vous augmentez les annuités, plus c'est difficile d'avoir une carrière complète." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "Précisément, notre réforme, elle va permettre qu'on n'ait pas à baisser les pensions de retraite, parce que sinon, c'est ça qui va se passer" + } + ] + } +], "Extractive_1": "SY : Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032. GA : Évidemment qu'il faut agir sur l'emploi des seniors. GA : L'emploi des seniors a progressé ces dernières années de plus de 10 points pour reprendre les chiffres qui étaient évoqués. JB : C'est eux qui, cette année, pour la première fois depuis très longtemps dans notre pays, ont fait voter un budget avec 160 milliards d'euros de déficit. JB : Excusez-moi, mais il y a deux ans Emmanuel Macron, il disait quoi ? JB : Pendant un peu plus de trois ans, 2019, lors des dernières élections européennes, il donnait une conférence de presse dans laquelle il disait mais jamais je ne reviendrai sur l'âge de départ à la retraite parce que ça serait, je vais vous lire sa phrase, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est ça la réalité dans notre pays. JB : Mais la question des recettes se pose, elle se pose parce qu'on a plus assez de cotisants dans notre pays. JB : Donc il faut relancer l'emploi, il faut soutenir la natalité et il faut recréer des emplois qui amènent des cotisations. CA : Vous êtes en train d'expliquer aux femmes qui sont en train de nous regarder que si on veut sauver le système de retraite, il faut qu'elles fassent des enfants. CA : Vos amendements pour régler le problème, il s'agit d'aller chercher de l'argent sur le dos des immigrés. JB : Parce que la crise du pouvoir d'achat, parce que la crise de l'énergie, parce que le retour de la guerre à nos portes, parce que la crise sanitaire, parce que le réchauffement climatique, parce que la perte de notre société, et donc je pense qu'il faut encourager, soutenir la natalité, par des incitations fiscales, pour permettre aux femmes qui le souhaitent, de pouvoir faire des enfants, sans être impactées par cet effet. JB : On avait proposé notamment de faire des prêts, de 100 000 euros, qui étaient faits par l'État, aux jeunes familles françaises. GA : Moi je pense, pour répondre à votre question très concrète, qu'il faut agir pour lever les freins qui aujourd'hui font que vous avez des couples qui renoncent à avoir un enfant. GA : On propose le service public de la petite enfance. GA : On prend des mesures aussi fiscales très concrètes, je vous donne un exemple parce qu'il me tient à cœur, parce que ça a été voté dans le dernier budget, on réhausse le plafond du crédit d'impôt pour la garde de l'enfant. GA : La proposition alternative à la nôtre qui émerge, c'est l'augmentation massive des impôts. EC : Le président du cor, qui est intervenu à l'Assemblée nationale, dit oui, les dépenses sont tenables, mais il rajoute dans la phrase d'après, qui n'est jamais passée d'ailleurs, en disant, mais les retraites vont baisser. EC : Et c'est ça qui sera profondément injuste, parce qu'il y a des gens qui auront travaillé toute une vie et qui n'auront plus un niveau de retraite décent. EC : Mais j'assume d'être allé voir Mme Borne, parce que quand on a vu Mme Borne, on a obtenu que la retraite, la réforme, soit moins brutale, 64 ans. EC : Nous, nous voulons, la droite l'a toujours dit, la suppression des régimes spéciaux. CA : Moi, j'ai en tête le message qui a été adressé à Emmanuel Macron par celui qui a impulsé la réforme en Suède, qui a repoussé l'âge à 65 ans. CA : On peut prendre un autre système qui peut être plus proche, c'est l'Allemagne, en Allemagne, vous savez ce qui se passe dans cette paupérisation. GA : Moi je veux lutter contre la précarité, notamment chez les retraités. GA : Et la première cause de précarité chez les retraités, ce sera d'avoir un effondrement des pensions de retraite, comme on l'a vu dans des pays qui n'ont pas fait les réformes pour éviter d'en arriver à cette situation. CA : Plus vous augmentez les annuités, plus c'est difficile d'avoir une carrière complète. GA : Précisément, notre réforme, elle va permettre qu'on n'ait pas à baisser les pensions de retraite, parce que sinon, c'est ça qui va se passer.", "Extractive_2": "P1 : On va rajouter une voix à ce tour de table, celle de Frédéric Souillot, secrétaire général de FO. SY : Le manque d'empathie dans la tentative d'explication de la réforme. SY : Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032. GA : L'emploi des seniors a progressé ces dernières années de plus de 10 points pour reprendre les chiffres qui étaient évoqués. JB : C'est très intéressant parce qu'en réalité, le gouvernement est en train de gérer une pénurie qu'ils ont eux-mêmes organisés. JB : Parce que c'est eux qui ont fait 600 milliards d'euros de dette depuis 2017. JB : Pendant un peu plus de trois ans, 2019, lors des dernières élections européennes, il donnait une conférence de presse dans laquelle il disait mais jamais je ne reviendrai sur l'âge de départ à la retraite parce que ça serait, je vais vous lire sa phrase, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est ça la réalité dans notre pays. JB : Donc il faut relancer l'emploi, il faut soutenir la natalité et il faut recréer des emplois qui amènent des cotisations. CA : Je vous dis juste que la solution pour le système des retraites c'est d'expliquer que les femmes doivent faire des enfants. CA : Vos amendements pour régler le problème, il s'agit d'aller chercher de l'argent sur le dos des immigrés. JB : Oui, on avait proposé pendant la campagne présidentielle, d'octroyer une deuxième part pleine, fiscale, dès le deuxième enfant, par exemple. JB : On avait proposé notamment de faire des prêts, de 100 000 euros, qui étaient faits par l'État, aux jeunes familles françaises. GA : On propose le service public de la petite enfance. GA : On prend des mesures aussi fiscales très concrètes, je vous donne un exemple parce qu'il me tient à cœur, parce que ça a été voté dans le dernier budget, on réhausse le plafond du crédit d'impôt pour la garde de l'enfant. GA : La proposition alternative à la nôtre qui émerge, c'est l'augmentation massive des impôts. P2 : Eric Ciotti, vous pouvez convaincre que c'est éventuellement nécessaire, puisqu'on l'a vu avec les questions posées par Caroline, il y a effectivement le cor qui dit les dépenses sont maîtrisées, sans s'intéresser particulièrement aux recettes. P2 : Il y a François Bayrou qui dit attention, c'est vrai, sauf qu'il faut prendre en compte les versements de l'Etat pour les retraites et les régimes spéciaux et la retraite des fonctionnaires. EC : Le président du cor, qui est intervenu à l'Assemblée nationale, dit oui, les dépenses sont tenables, mais il rajoute dans la phrase d'après, qui n'est jamais passée d'ailleurs, en disant, mais les retraites vont baisser. EC : Donc moi, je pense aussi au maintien de cet équilibre. EC : Mais j'assume d'être allé voir Mme Borne, parce que quand on a vu Mme Borne, on a obtenu que la retraite, la réforme, soit moins brutale, 64 ans. EC : Nous avons fait en sorte qu'il y ait une revalorisation à 1 200 euros des petites retraites. EC : Et là, nous sommes en train d'obtenir qu'il y ait 43 annuités et pas plus pour tous ceux qui ont commencé à travailler. EC : Nous, nous voulons, la droite l'a toujours dit, la suppression des régimes spéciaux. JB : On a compris que vous étiez membre de la majorité. CA : Parce que travailler plus longtemps, alors que nous savons que déjà, c'est très compliqué quand on a plus de 55 ans sur le marché du travail, sans compter l'usure physique. CA : Et on va paupériser, on va paupériser les retraites. GA : Et la première cause de précarité chez les retraités, ce sera d'avoir un effondrement des pensions de retraite, comme on l'a vu dans des pays qui n'ont pas fait les réformes pour éviter d'en arriver à cette situation. GA : Si vous proposez des recettes supplémentaires, 110 milliards d'euros d'impôts en plus sur les Français, c'est bien que vous reconnaissez qu'il n'y a pas d'équilibre. GA : Je ne veux pas qu'on se retrouve comme certains pays européens qui ont dû, brutalement, ni devant le fait accompli, baisser massivement les pensions de retraite." -} \ No newline at end of file +} diff --git a/train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_4_Penibilite.json b/train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_4_Penibilite.json index b4a83923c680d1e17c30ef8284caae3b0e01da61..2265b8a8d03869731183802a4dba0637c8d969a0 100644 --- a/train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_4_Penibilite.json +++ b/train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_4_Penibilite.json @@ -5,5 +5,332 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent des critères de pénibilité. Eric Ciotti a exprimé sa préférence pour un système de pénibilité plutôt qu'un système individualisé, car selon lui, les métiers les plus difficiles sont réalisés par les personnes avec les carrières les plus longues. Ainsi, il estime qu'il faut prendre en compte les dispositifs de carrières longues. Gabriel Attal a quant à lui souligné que l'un des enjeux collectifs était l'amélioration des conditions de travail pénibles. Il a proposé des investissements pour réduire la pénibilité, qui seraient discutés avec les syndicats. Il a également proposé la mise en place de systèmes qui permettraient aux personnes ayant eu un métier pénible et ayant commencé à travailler tôt de ne pas avoir à travailler jusqu'à 64 ans. Selon Gabriel Attal, cela pourrait être réalisé grâce à un système d'évaluation avec des visites médicales obligatoires, ainsi que l'élargissement des critères existants de pénibilité pour permettre à plus de gens de partir plus tôt à la retraite que l'âge légal, en mettant en place des congés de reconversion. Jordan Bardella a proposé la suppression des critères de pénibilité et le maintien des régimes spéciaux. Il est pour la clause du grand-père sur les régimes spéciaux et a expliqué que les policiers travailleront plus longtemps, mais que dans tous les cas, ils partiront toujours plus tôt que les autres. Il a également souligné que des professions où il est très difficile de recruter sont attaquées. Selon lui, les gens qui commencent à travailler tôt ont des métiers plus difficiles, et que les carrières longues prennent en compte la pénibilité. Sur le système de visite chez le médecin, Jordan Bardella a expliqué que les professionnels de la santé ne peuvent pas le faire avec leurs équipements, et que c'est un élément d'habillage. Il a également souligné que cette réforme demande plus de travail aux français tout en baissant leurs pensions. Gabriel Attal a répondu en affirmant que les autres candidats mentent, et qu'ils ne pourront pas faire ce qu'ils proposent sans augmenter les impôts. Il a expliqué que les personnes pourront partir plus tôt si elles ont commencé assez tôt et si elles sont dans des catégories actives. Le présentateur a ensuite posé la question du rapport au travail, et Gabriel Attal a répondu qu'il avait essayé de mettre en place la semaine de quatre jours ainsi que le télétravail. Selon lui, il est important de revoir le rapport au travail pour l'équilibre entre la vie familiale et professionnelle. Jordan Bardella a expliqué que les entreprises devraient être libres de s'organiser. Il a également souligné que l'espérance de vie en France stagne depuis dix ans, notamment chez les classes populaires et chez les femmes, et que l'espérance de vie des plus pauvres est dix ans inférieure à celle des plus riches. Pour lui, la retraite est un choix de société plutôt qu'un choix comptable, et les français nés dans les", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal, Bardella et Ciotti débattent de la question de la pénibilité dans le cadre du débat sur les retraites. Ciotti commence par rappeler que la pénibilité concerne surtout les carrières longues, c’est pourquoi les personnes ayant commencé à travailler tôt doivent pouvoir partir à la retraite avant. Attal explique de son côté que les dépenses destinées à réduire la pénibilité vont passer de 40 à 200 millions. Pour la pénibilité, il entend regarder secteur par secteur ; il refuse que les personnes ayant travaillé tôt ou ayant un métier pénible partent à 64 ans. Il attaque également le Rassemblement National, lequel a souhaité supprimer le compte pénibilité. Bardella affirme être favorable à la clause du grand-père concernant la question des régimes spéciaux, question sur laquelle il est attaqué par Attal. Ce dernier concède que les policiers devront avec la réforme travailler plus longtemps. Il revient alors sur les régimes spéciaux pour pointer l’inégalité de traitement actuelle entre un chauffeur de bus et un agent de la RATP. Bardella défend cette différence dans la mesure où l’on peine à recruter du personnel RATP. Il critique ensuite le compte pénibilité, véritable usine à gaz. Il estime son système plus simple : départ à 60 ans et 40 annuités pour ceux ayant commencé à travailler entre 17 et 20 ans. Ensuite, il y aurait progressivité jusqu’à 62 ans et 42 annuités. Pour autant, il souhaite que certains critères de pénibilité, établis avec les partenaires sociaux, puissent être pris en compte. Il se dit néanmoins défavorable aux visites médicales pour définir l’aptitude au travail, dans la mesure où l’État n’a plus les moyens de financer ces visites. A son tour, Autain fustige le RN, opposition fantôme votant les lois proposées par la majorité. Bardella lui rappelle alors qu’elle a voté Macron au second tour de la Présidentielle. Autain se tourne ensuite vers Attal, lui indiquant que l’immense majorité des Français est contre cette réforme. Attal répond qu’il se rend sur le terrain et rencontre les Français ; il accuse Autain de mensonges. Attal soutien par ailleurs des investissements massifs dans l’hôpital pour réduire la pénibilité des soignants, lesquels pourront du reste partir avant 64 ans à la retraite. C’est alors qu’enfin intervient Ciotti. Il souhaite organiser les nouveaux modes de travail et appelle à arrêter de stigmatiser cette valeur. Les Français, à l’issue de leur activité professionnelle, doivent pouvoir bénéficier du fruit de leur travail, c’est pourquoi il défend cette réforme. Il est nécessaire de travailler à la fois plus et mieux. L’espérance de vie ayant considérablement augmenté depuis les années 60, il convient d’augmenter l’âge de la retraite. Il défend en réalit la droite, laquelle a apporté la participation et l’intéressement grâce au général de Gaulle ; enfin, il rend hommage à Sarkozy, véritable réformateur. Autain, plus nuancée, explique que la démographie est plus favorable en France qu’en Allemagne, ce qui ne rend pas nécessaire la retraite. Sur la valeur travail en général, Attal indique que la semaine de quatre jours va être testée, afin de garantir un équilibre entre vie familiale et vie professionnelles, et d’augmenter la productivité. Il ne veut pas revenir sur les 35h mais se montre favorable aux heures supplémentaires. Sur cette question, Bardella entend laisser les entreprises s’organiser comme elles le désirent. L’espérance de vie stagnant, il ne faut pas augmenter l’âge de la retraite selon lui. Il faut en effet pouvoir arriver à la retraite en bonne santé, afin de pouvoir profiter de ses proches, de sa famille. Il ajoute que la réforme manque de clarté et rappelle qu’il faut intégrer la pénibilité à l’âge. Autain clôt le débat. La majorité des Français est favorable à la retraite à 60 ans et à la semaine de quatre jours ; cela indique une évolution de la place du travail dans la société. Elle défend le travail, par opposition au capital et estime que le véritable problème vient de la production des richesses. Enfin, elle juge que le sens de l’Histoire converge vers une réduction générale du temps de travail ; tel est l’un des combats majeurs de la gauche dans laquelle elle se retrouve. Globalement, Attal entend maintenir un compte pénibilité pour compenser l’augmentation de l’âge de la retraite, là où Bardella, sauf exception, souhaite intégrer la pénibilité dans un départ à 60 ans et 40 annuités pour ceux commençant à travailler plus tôt. Ciotti et Autain, de leur côté, insistent sur la valeur travail et la transformation de la société ; mais Ciotti soutient la réforme, vue comme nécessaire, alors qu’Autain la combat.", "Extractive_1": "P2 : Oui, je voudrais qu'on parle du sujet de la pénibilité, parce que ça fait partie des préoccupations avec les carrières longues, des choses les plus importantes pour les travailleurs, est-ce que vous trouvez que c'est suffisant, alors Caroline a expliqué tout à l'heure, et a posé la question à Elizabeth Borne en disant qu'il y avait des critères qui avaient été enlevés, notamment ce qui est le port de poids lourd, est-ce que vous considérez que là, je n'ai pas dit pas qu'il y en a quatre, c'est pour gagner du temps, est-ce que vous considérez qu'il est suffisamment fait, ou est-ce que par exemple le fameux cas du déménageur qui aurait, c'est suffisant d'attendre une visite médicale à 61 ans, où on ne pourrait pas vous dire que vous êtes fatigué, est-ce que le compte y est sur la pénibilité? EC : Moi, par principe, je préfère le système qui est proposé avec toutes ces imperfections sur un traitement individuel fait sur une évaluation médicale, le médecin traitant et le médecin de la sécurité sociale. EC : Ensuite, sur la pénibilité qui doit être prise en compte, parce que pour les métiers les plus difficiles, c'est, je comprends l'inquiétude, la crainte de partir plus tard, mais on constate qu'à peu près 40% ou quasiment la moitié des métiers pénibles aujourd'hui, sont portés par des salariés qui ont commencé le plus tôt. EC : Donc, on rejoint le débat sur les carrières longues, d'où notre volonté aux républicains d'avoir, dans nos demandes très fortes, nos exigences même auprès du gouvernement, souhaiter que ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, notamment de 16 à 20 ans, voire 21 ans, puissent ne pas subir de façon plus lourde cette réforme. GA : Et je pense que le premier enjeu collectif qu'on a, c'est de réduire au maximum les conditions de travail pénibles en investissant et en soutenant le secteur professionnel pour leur permettre de réduire cette pénibilité. GA : Aujourd'hui, on dépense 40 millions d'euros par an pour réduire les conditions de pénibilité au travail, on va passer à 200 millions d'euros par an. GA : On se met autour de la table avec les syndicats, ils regardent secteur par secteur, et au sein de ces secteurs, quelles sont les métiers les plus pénibles et quelles sont les équipements dont il y a besoin. GA : Ensuite, on propose un système précisément pour que des gens qui ont eu un métier pénible qui ont commencé à travailler tôt, évidemment n'aillent pas jusqu'à 64 ans. GA : La deuxième chose, c'est qu'évidemment, qu'il y aura aussi ce système d'évaluation avec deux visites médicales obligatoires, une à 45 ans, une à 61 ans, pour permettre à davantage de Français de partir plus tôt sur le compte pénibilité, on élargit les critères qui existent aujourd'hui. GA : Donc on élargit les critères pour que davantage de Français puissent partir plus tôt à la retraite que l'âge légal. GA : S'il souhaite se reconvertir, on crée un congé pour reconversion, pour aller vers un métier moins pénible, parce que pour certains métiers, y compris à 61, 62 ans, c'est difficile. GA : Jordan Bardella, son groupe au Parlement, à l'Assemblée nationale, a proposé pendant la campagne présidentielle, de supprimer le compte pénibilité. GA : Quand vous parlez de justice et que vous parlez d'égalité, vous défendez, vos députés à l'Assemblée nationale le maintien des régimes spéciaux. JB : Non, mais sur les régimes spéciaux, c'est très simple, je suis pour la clause du grand-père. JB : Les policiers vont travailler plus longtemps, oui ou non? CA : Même en catégorie active, ils vont travailler plus longtemps. GA : Ils partiront toujours 5 ans avant les autres. JB : Je vous dis que vous vous attaquez à des professions où on a déjà énormément de mal à recruter. JB : Donc il y a des difficultés à prendre en compte ces différents critères de pénibilité. JB : Je pense que quand vous avez commencé à travailler très tôt, vous avez un métier qui est plus difficile, et donc vous devez partir plus tôt. JB : Et c'est la raison pour laquelle nous avons défendu pendant la campagne présidentielle un départ à 60 ans et 40 annuités pour ceux qui ont commencé à travailler entre 17 et 20 ans. P2 : Vous êtes pour ou contre le système avec le médecin par exemple. JB : D'abord, aller discuter avec des professionnels de la médecine de la santé, ils vont vous dire aujourd'hui, à l'état actuel des choses, nous n'avons pas les moyens de faire ces visites médicales. JB : Premièrement, deuxièmement, les Français qui nous regardent, ils doivent savoir que l'ensemble de ces éléments, là dont on parle depuis un quart d'heure, sont des éléments d'habillage. JB : C'est à la fois la hausse des efforts pour les Français qui font partis de la France qui se lève tôt, de la France qui travaille, de la France qui a dit, c'est en même temps, et en même temps, la baisse des pensions. GA : Et vous, la différence entre vous et nous, c'est que vous, vous leur mentez à ces gens. GA : Vous leur faites croire à ces gens qui pourront bénéficier d'une retraite digne dans le modèle que vous proposez, qui va les appauvrir, comme on l'a vu en Grèce, comme on l'a vu au Portugal, dans certains pays qui ont baissé les pensions de retraite. GA : Un, de l'âge auquel elle a commencé à travailler, deux, de si elle est catégorie active ou pas, parce qu'il y a eu un droit d'option. EC : Bien sûr qu'il faut travailler mieux, il y a des nouveaux modes de travail qu'il faut organiser. EC : Si on ne réforme pas ce système, c'est quelque part la fin d'une forme de modèle français. EC : On vit presque 20 ans de plus que dans les années 60, en moyenne. EC : Donc aujourd'hui, pour garder ce système, il y a la nécessité de travailler mieux et de travailler un peu plus. EC : Les progrès les plus importants dans notre pays ont été portés par le Général. EC : Et lorsque les choses vont dans la bonne direction, ils seraient irresponsables pour des raisons politiciennes, un peu pavloviennes, de s'y opposer. CA : En France, par rapport à bien d'autres pays, par rapport à l'Allemagne et à d'autres, nous avons une démographie qui est beaucoup plus favorable. P1 : Est-ce que vous considérez les uns et les autres, puisqu'on parle de la réforme des retraites, qu'on dit aux gens qu'il va falloir travailler plus longtemps, qu'il faut se reposer la question de ce qu'est le travail dans nos vies, du rapport au travail. GA : D'abord, je remercie d'avoir posé cette question aux Français, puisque j'ai annoncé il y a deux jours une expérimentation dans l'administration que je dirige, avec Bruno Le Maire. GA : Il y a aujourd'hui beaucoup de Français qui télétravail plusieurs jours par semaine. GA : Je pense que c'est intéressant pour l'équilibre entre la vie familiale, la vie professionnelle, sur les questions des temps de transport et dans les retours que vous font en certaines entreprises qui se sont lancées dans ce nouveau modèle. JB : Ce que je voudrais dire, c'est qu'on peut laisser la liberté aux entreprises de s'organiser. JB : L'espérance de vie, puisqu'on parle du travail, l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays, parce que personne n'en a parlé ce soir, elle stagne dans notre société et elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : Et elle stagne notamment chez les classes populaires, chez les Français les plus modestes et notamment chez les femmes. JB : Et on sait qu'il y a dix années d'espérance de vie, d'écart entre l'espérance de vie de dix années, entre les revenus les plus hauts et les revenus les plus bas dans notre société. JB : Donc je pense qu'on ne doit pas s'en tenir uniquement un débat de comptabilité ce soir, et que la question qui se pose, c'est un choix de société. JB : Ça veut dire que quand vous êtes né, dans les années soixante, vous avez pris quatre années de travail supplémentaire, pour autant, vous n'avez pas pris quatre années d'espérance de vie supplémentaire. JB : Et je pense que la solution, la meilleure, c'est d'intégrer la pénibilité à l'âge. CA : 70% des Français qui sont pour la semaine de quatre jours, on sait aussi que c'est 68% des Français qui sont pour la retraite à 60 ans et qu'effectivement, la question est celle de la place du travail et du sens du travail dans la vie. CA : Est-ce qu'on décide de continuer à faire en sorte qu'il y ait des milliards, comme l'année dernière, vous savez, 80 milliards d'euros ont été reversés en dividendes de nos actionnaires ou on décide que les gens sont mieux payés et travaillent moins en partageant le temps de travail.", - "Extractive_2": "EC : Ensuite, sur la pénibilité qui doit être prise en compte, parce que pour les métiers les plus difficiles, c'est, je comprends l'inquiétude, la crainte de partir plus tard, mais on constate qu'à peu près 40% ou quasiment la moitié des métiers pénibles aujourd'hui, sont portés par des salariés qui ont commencé le plus tôt. EC : Donc, on rejoint le débat sur les carrières longues, d'où notre volonté aux républicains d'avoir, dans nos demandes très fortes, nos exigences même auprès du gouvernement, souhaiter que ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, notamment de 16 à 20 ans, voire 21 ans, puissent ne pas subir de façon plus lourde cette réforme. GA : Aujourd'hui, on dépense 40 millions d'euros par an pour réduire les conditions de pénibilité au travail, on va passer à 200 millions d'euros par an. GA : On se met autour de la table avec les syndicats, ils regardent secteur par secteur, et au sein de ces secteurs, quelles sont les métiers les plus pénibles et quelles sont les équipements dont il y a besoin. GA : Ensuite, on propose un système précisément pour que des gens qui ont eu un métier pénible qui ont commencé à travailler tôt, évidemment n'aillent pas jusqu'à 64 ans. 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JB : Donc il y a des difficultés à prendre en compte ces différents critères de pénibilité. JB : Pour une raison très simple, c'est que ce sont des usines à gaz. JB : Et c'est la raison pour laquelle nous avons défendu pendant la campagne présidentielle un départ à 60 ans et 40 annuités pour ceux qui ont commencé à travailler entre 17 et 20 ans. JB : Ceci étant dit, je crois que quand vous commencez à travailler après 20 ans, il y a une progressivité qui se met en place et qui va jusqu'à 62 ans et 42 annuités, si vous avez commencé à travailler à 23 ou 24 ans, à priori vous avez un métier qui est moins exposant physiquement, vous pouvez commencer à travailler plus tard. JB : Et je pense qu'il doit y avoir un certain nombre de critères de pénibilité qui doivent être pris en compte. JB : mais ça c'est une discussion qu'on a dans la mise en place du projet de loi avec les partenaires sociaux. JB : D'abord, aller discuter avec des professionnels de la médecine de la santé, ils vont vous dire aujourd'hui, à l'état actuel des choses, nous n'avons pas les moyens de faire ces visites médicales. CA : Non, mais un mot quand même à M. Bardella, c'est une opposition fantôme qu'il incarne, fantôme parce qu'absents aux abonnés, absents en commission. CA : Ils sont les premiers à voter les propositions de loi du gouvernement, notamment sur les questions économiques. JB : Vous avez voté Emmanuel Macron, il faut dire les choses. CA : Vous avez une écrasante majorité de Français qui ne veut plus de cette loi. GA : Toutes les semaines, je vais rencontrer des Français sur le terrain. GA : Et vous, la différence entre vous et nous, c'est que vous, vous leur mentez à ces gens. GA : Ce que je sais, c'est qu'on va investir massivement aussi dans cette réforme pour réduire la pénibilité à l'hôpital avec un fonds dédié qui va permettre de mieux équiper. GA : Mais précisément dans le système qu'on propose, ces soignants, ces personnes qui sont usées par le travail, elles pourront partir bien avant 64 ans. EC : Bien sûr qu'il faut travailler mieux, il y a des nouveaux modes de travail qu'il faut organiser. EC : Mais de grâce, arrêtons de stigmatiser le travail. EC : Et ceux qui ont travaillé toute une vie, ils ont droit à bénéficier de fruits de leur travail. EC : C'est pour cela qu'on doit sauver ce système de retraite. EC : On vit presque 20 ans de plus que dans les années 60, en moyenne. EC : Donc aujourd'hui, pour garder ce système, il y a la nécessité de travailler mieux et de travailler un peu plus. EC : La participation, l'intéressement, les avancées pour les salariés, c'est la droite républicaine qui les a portées. EC : M. Sarkozy a réformé. CA : En France, par rapport à bien d'autres pays, par rapport à l'Allemagne et à d'autres, nous avons une démographie qui est beaucoup plus favorable. GA : Nous allions expérimenter, tester la semaine de quatre jours. GA : Je pense que c'est intéressant pour l'équilibre entre la vie familiale, la vie professionnelle, sur les questions des temps de transport et dans les retours que vous font en certaines entreprises qui se sont lancées dans ce nouveau modèle. GA : C'est aussi bon pour la prodictivité et pour les résidents de l'entreprise. JB : Vous êtes pour la remise en cause des 35 heures? GA : Moi, je suis pour le système tel qu'il existe aujourd'hui avec des heures supplémentaires où vous pouvez travailler davantage. JB : Ce que je voudrais dire, c'est qu'on peut laisser la liberté aux entreprises de s'organiser. JB : L'espérance de vie, puisqu'on parle du travail, l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays, parce que personne n'en a parlé ce soir, elle stagne dans notre société et elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : Et nous, nous pensons qu'on a le droit d'arriver à la retraite en étant en bonne santé pour pouvoir profiter de cette période si essentielle de la vie, pour pouvoir profiter de ses proches, pour pouvoir profiter de ses petits enfants. JB : Je pense que l'usine à gaz que vous êtes en train de monter rend incompréhensible, illisible, cette réforme. JB : Et je pense que la solution, la meilleure, c'est d'intégrer la pénibilité à l'âge. CA : Je trouve le sondage très intéressant. CA : 70% des Français qui sont pour la semaine de quatre jours, on sait aussi que c'est 68% des Français qui sont pour la retraite à 60 ans et qu'effectivement, la question est celle de la place du travail et du sens du travail dans la vie. CA : Donc moi, je défends la valeur du travail, notamment en opposition à la valeur du capital. CA : Le problème que nous avons, c'est qu'on produit des richesses. CA : Et je pense que le sens de l'histoire, le sens aussi de la famille politique que je représente, parce que les congés payés, la réduction du temps de travail, ce sont des combats que nous avons menés et qui, je pense, sont ceux qui ont de l'avenir dans la société de demain, parce que c'est un choix de société devant lequel nous sommes. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "EC : Ensuite, sur la pénibilité qui doit être prise en compte, parce que pour les métiers les plus difficiles, c'est, je comprends l'inquiétude, la crainte de partir plus tard, mais on constate qu'à peu près 40% ou quasiment la moitié des métiers pénibles aujourd'hui, sont portés par des salariés qui ont commencé le plus tôt. EC : Donc, on rejoint le débat sur les carrières longues, d'où notre volonté aux républicains d'avoir, dans nos demandes très fortes, nos exigences même auprès du gouvernement, souhaiter que ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, notamment de 16 à 20 ans, voire 21 ans, puissent ne pas subir de façon plus lourde cette réforme. GA : Aujourd'hui, on dépense 40 millions d'euros par an pour réduire les conditions de pénibilité au travail, on va passer à 200 millions d'euros par an. GA : On se met autour de la table avec les syndicats, ils regardent secteur par secteur, et au sein de ces secteurs, quelles sont les métiers les plus pénibles et quelles sont les équipements dont il y a besoin. GA : Ensuite, on propose un système précisément pour que des gens qui ont eu un métier pénible qui ont commencé à travailler tôt, évidemment n'aillent pas jusqu'à 64 ans. GA : La deuxième chose, c'est qu'évidemment, qu'il y aura aussi ce système d'évaluation avec deux visites médicales obligatoires, une à 45 ans, une à 61 ans, pour permettre à davantage de Français de partir plus tôt sur le compte pénibilité, on élargit les critères qui existent aujourd'hui. GA : Jordan Bardella, son groupe au Parlement, à l'Assemblée nationale, a proposé pendant la campagne présidentielle, de supprimer le compte pénibilité. JB : Non, mais sur les régimes spéciaux, c'est très simple, je suis pour la clause du grand-père. JB : Les policiers, vont-ils devoir, oui ou non, travailler plus longtemps? GA : Comme les douaniers, comme d'autres professions, ils devront travailler deux ans de plus. GA : Parce qu'il est parisien, un chaufeur de bus parisien doit partir à la retraite 10 ans avant un chauffeur de bus de province. JB : Je vous dis que vous vous attaquez à des professions où on a déjà énormément de mal à recruter. JB : Donc il y a des difficultés à prendre en compte ces différents critères de pénibilité. JB : Pour une raison très simple, c'est que ce sont des usines à gaz. JB : Et c'est la raison pour laquelle nous avons défendu pendant la campagne présidentielle un départ à 60 ans et 40 annuités pour ceux qui ont commencé à travailler entre 17 et 20 ans. JB : Ceci étant dit, je crois que quand vous commencez à travailler après 20 ans, il y a une progressivité qui se met en place et qui va jusqu'à 62 ans et 42 annuités, si vous avez commencé à travailler à 23 ou 24 ans, à priori vous avez un métier qui est moins exposant physiquement, vous pouvez commencer à travailler plus tard. JB : Et je pense qu'il doit y avoir un certain nombre de critères de pénibilité qui doivent être pris en compte. JB : mais ça c'est une discussion qu'on a dans la mise en place du projet de loi avec les partenaires sociaux. 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" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Vous êtes pour ou contre le système avec le médecin par exemple." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "D'abord, aller discuter avec des professionnels de la médecine de la santé, ils vont vous dire aujourd'hui, à l'état actuel des choses, nous n'avons pas les moyens de faire ces visites médicales." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Premièrement, deuxièmement, les Français qui nous regardent, ils doivent savoir que l'ensemble de ces éléments, là dont on parle depuis un quart d'heure, sont des éléments d'habillage." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que le point important est le fait que cette réforme demande plus de travail aux français, tout en baissant leur pensions. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "C'est à la fois la hausse des efforts pour les Français qui font partis de la France qui se lève tôt, de la France qui travaille, de la France qui a dit, c'est en même temps, et en même temps, la baisse des pensions." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique que les autres candidats mentent, et qu'ils ne pourront pas faire ce qu'ils proposent sans augmenter les impôts. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Et vous, la différence entre vous et nous, c'est que vous, vous leur mentez à ces gens." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "Vous leur faites croire à ces gens qui pourront bénéficier d'une retraite digne dans le modèle que vous proposez, qui va les appauvrir, comme on l'a vu en Grèce, comme on l'a vu au Portugal, dans certains pays qui ont baissé les pensions de retraite." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique que les personnes pourront partir plus tôt si ils ont commencé assez tôt, et si ils sont dans des catégories actives. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Un, de l'âge auquel elle a commencé à travailler, deux, de si elle est catégorie active ou pas, parce qu'il y a eu un droit d'option." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Le présentateur pose la question du rapport au travail. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Est-ce que vous considérez les uns et les autres, puisqu'on parle de la réforme des retraites, qu'on dit aux gens qu'il va falloir travailler plus longtemps, qu'il faut se reposer la question de ce qu'est le travail dans nos vies, du rapport au travail." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique qu'il a essayé de mettre en place la semaine de quatre jours, ainsi que le télétravail. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "D'abord, je remercie d'avoir posé cette question aux Français, puisque j'ai annoncé il y a deux jours une expérimentation dans l'administration que je dirige, avec Bruno Le Maire." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "Il y a aujourd'hui beaucoup de Français qui télétravail plusieurs jours par semaine." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique qu'il est important pour l'équilibre entre la vie familiale et professionnelle de revoir le rapport au travail. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Je pense que c'est intéressant pour l'équilibre entre la vie familiale, la vie professionnelle, sur les questions des temps de transport et dans les retours que vous font en certaines entreprises qui se sont lancées dans ce nouveau modèle." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que les entreprises devraient être libre de s'organiser. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Ce que je voudrais dire, c'est qu'on peut laisser la liberté aux entreprises de s'organiser." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella rappelle que l'espérance de vie en France stagne depuis dix ans, notamment chez les classes populaires et chez les femmes, et que l'espérance de vie des plus pauvres est dix ans inférieure à celle des plus riche. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "L'espérance de vie, puisqu'on parle du travail, l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays, parce que personne n'en a parlé ce soir, elle stagne dans notre société et elle stagne dans notre pays depuis dix ans." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Et elle stagne notamment chez les classes populaires, chez les Français les plus modestes et notamment chez les femmes." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Et on sait qu'il y a dix années d'espérance de vie, d'écart entre l'espérance de vie de dix années, entre les revenus les plus hauts et les revenus les plus bas dans notre société." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que la retraite est un choix de sciété plutôt qu'un choix comptable, et que les français nés dans les années soixantes ont eu quatre années de travail supplémentaire imposées, et qu'ils n'ont pas gagné quatre années d'espérance de vie, pour lui, il faut intégrer la pénibilité à l'âge. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Donc je pense qu'on ne doit pas s'en tenir uniquement un débat de comptabilité ce soir, et que la question qui se pose, c'est un choix de société." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Ça veut dire que quand vous êtes né, dans les années soixante, vous avez pris quatre années de travail supplémentaire, pour autant, vous n'avez pas pris quatre années d'espérance de vie supplémentaire." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Et je pense que la solution, la meilleure, c'est d'intégrer la pénibilité à l'âge." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique qu'une majorité des français sont pour la semaine de quatre jours, et contre la réforme des retraites. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "70% des Français qui sont pour la semaine de quatre jours, on sait aussi que c'est 68% des Français qui sont pour la retraite à 60 ans et qu'effectivement, la question est celle de la place du travail et du sens du travail dans la vie." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine autain explique qu'il suffit de regarder les dividendes pour trouver de l'argent en france." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Est-ce qu'on décide de continuer à faire en sorte qu'il y ait des milliards, comme l'année dernière, vous savez, 80 milliards d'euros ont été reversés en dividendes de nos actionnaires ou on décide que les gens sont mieux payés et travaillent moins en partageant le temps de travail" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_5_Conclusion.json b/train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_5_Conclusion.json index 2237abef6c8ad3ad4a93167a514e0a5234913d00..7bdd4dd0f9e17c6d258d582d64c613782abe40bf 100644 --- a/train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_5_Conclusion.json +++ b/train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_5_Conclusion.json @@ -5,5 +5,105 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti donnent leur conclusion sur la réforme des retraites. EEric Ciotti soutient la nécessité de la réforme, bien qu'il estime qu'elle aurait dû être réalisée plus tôt. Il admet que la réforme sera difficile pour les français, mais votera en faveur de celle-ci pour des raisons de cohérence. Il souhaite toutefois des amendements pour améliorer les conditions des petites retraites et des carrières longues. Gabriel Attal affirme que le système de retraite doit être sauvé et préfère augmenter l'âge de départ plutôt que d'augmenter les impôts. Jordan Bardella fait remarquer que la majorité des Français sont contre cette réforme et que le gouvernement ne tient pas compte des enjeux démographiques et d'emploi. Clémentine Autain prédit que la réforme sera retirée grâce aux manifestations et appelle à manifester pour se faire entendre. ", "Abstractive_3": "Il s’agit de la conclusion du débat sur la réforme des retraites, et chaque participant va résumer sa pensée en quelques mots. Ciotti se dit favorable à la réforme ; elle vient néanmoins trop tard, ce qui explique son caractère douloureux. Devant l’augmentation du nombre de retraités, elle s’impose comme une nécessité pour le pays. Il termine en évoquant les amendements que son groupe dépose à l’assemblée afin d’atténuer le choc de cette réforme. Attal estime que la réforme permettra de conserver le système ; elle évite d’avoir recours à une hausse d’impôt généralisée pour financer les pensions. Bardella évoque la défiance massive des Français à l’égard de cette réforme. Il attaque ensuite la nupes, responsable du blocage politique alors que la bataille doit impérativement avoir lieu à l’assemblée nationale. Il regrette enfin que l’emploi et la démographie n’aient pas été évoqués par le gouvernement. Pour terminer, Autain juge que le débat a été satisfaisant, dans la mesure où il a pu susciter de la colère et donc de la mobilisation. Elle appelle à mener le combat non seulement dans la rue, mais aussi au Parlement.", "Extractive_1": "EC : Je crois que c'est une réforme nécessaire. EC : Nous, cette réforme, si nous avions été élus en 2017 dans les conditions que l'on connaît face à M. Macron, cette réforme, on l'aurait faite immédiatement, de façon moins brutale, de façon plus étalée dans le temps. EC : Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive. EC : Je le dis, très clairement, dans un esprit de cohérence, je souhaite une réforme. EC : Petite retraite, il en reste une majeure sur les carrières longues, pas plus de 43 années de cotisation. GA : Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités. GA : Ce qu'on a vu, je crois, dans ce débat, d'abord, c'est que on ne conteste plus du côté de l'opposition le fait qu'il faut financer notre système pour pouvoir continuer à payer les pensions. GA : Il y a un débat, on en voit, entre les impôts et le fait de travailler plus longtemps. GA : Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir. JB : Il y a 68%, 72% des Français qui sont opposés à cette réforme. JB : On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi. JB : C'est une réforme cynique et je dis que les Français ont raison de s'y opposer. CA : Je pense qu'on va gagner. CA : Et le moyen de gagner, c'est d'amplifier la mobilisation. CA : Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement. CA : Mais je veux dire à celles et ceux qui nous regardent que seul le nombre, seul le nombre peut et doit faire reculer ce gouvernement. ", - "Extractive_2": "P1 : Je vais vous demander à tous sa conclusion, Éric Ciotti. EC : Je crois que c'est une réforme nécessaire. EC : Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive. EC : Il y aura 20 millions de retraités en 2035. EC : nous avons des amendements que nous avons déposés avec Olivier Marlex, avec les 62 députés du groupe des Républicains. GA : Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités. GA : Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir. JB : Il y a une majorité de refus aujourd'hui qui s'est constituée dans le pays. JB : Je dis aux Français, il y a une bataille importante qui est en train, en ce moment même, de s'engager à l'assemblée nationale. JB : La nupes a fait le choix de bloquer. JB : On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi. CA : Et je pense que une soirée comme ce soir, elle contribue à la mobilisation parce que je pense qu'elle génère beaucoup de colère. CA : Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Je vais vous demander à tous sa conclusion, Éric Ciotti. EC : Je crois que c'est une réforme nécessaire. EC : Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive. EC : Il y aura 20 millions de retraités en 2035. EC : nous avons des amendements que nous avons déposés avec Olivier Marlex, avec les 62 députés du groupe des Républicains. GA : Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités. GA : Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir. JB : Il y a une majorité de refus aujourd'hui qui s'est constituée dans le pays. JB : Je dis aux Français, il y a une bataille importante qui est en train, en ce moment même, de s'engager à l'assemblée nationale. JB : La nupes a fait le choix de bloquer. JB : On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi. CA : Et je pense que une soirée comme ce soir, elle contribue à la mobilisation parce que je pense qu'elle génère beaucoup de colère. CA : Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti explique que la réforme est nécessaire, et qu'elle aurait du être faite plus tôt." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Je crois que c'est une réforme nécessaire." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Nous, cette réforme, si nous avions été élus en 2017 dans les conditions que l'on connaît face à M. Macron, cette réforme, on l'aurait faite immédiatement, de façon moins brutale, de façon plus étalée dans le temps." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti explique que la réforme est douloureuse car elle est trop tardive, mais qu'il la votera dans un esprit de cohérence." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Je le dis, très clairement, dans un esprit de cohérence, je souhaite une réforme." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti explique qu'il souhaite que la réforme soit améliorée pour les petites retraites et les carrières longues." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Petite retraite, il en reste une majeure sur les carrières longues, pas plus de 43 années de cotisation." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gabriel Attal explique qu'il faut sauver le système des retraites, et qu'il a préféré augmenter l'âge de départ à la retraite plutôt que les impôts." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GA", + "text": "Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "Ce qu'on a vu, je crois, dans ce débat, d'abord, c'est que on ne conteste plus du côté de l'opposition le fait qu'il faut financer notre système pour pouvoir continuer à payer les pensions." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "Il y a un débat, on en voit, entre les impôts et le fait de travailler plus longtemps." + }, + { + "speaker": "GA", + "text": "Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'une majorité des français rejettent la réforme des retraites, et que le gouvernement abandonne la démographie et l'emploi." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Il y a 68%, 72% des Français qui sont opposés à cette réforme." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi, c'est une réforme cynique et je dis que les Français ont raison de s'y opposer." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Clémentine Autain explique qu'avec les manifestations et la mobilisation, la réforme des retraites sera retirée, et appelle à manifester" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "CA", + "text": "Je pense qu'on va gagner." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Et le moyen de gagner, c'est d'amplifier la mobilisation." + }, + { + "speaker": "CA", + "text": "Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement, mais je veux dire à celles et ceux qui nous regardent que seul le nombre, seul le nombre peut et doit faire reculer ce gouvernement." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Bardella_Darmanin--Partie_1_Ukraine.json b/train/Bardella_Darmanin--Partie_1_Ukraine.json index 1838191c04ba7fa29e0d0bff3f0d5892cd7ad940..dfe2d2f66fe49dde38bdb09348af46042ff72097 100644 --- a/train/Bardella_Darmanin--Partie_1_Ukraine.json +++ b/train/Bardella_Darmanin--Partie_1_Ukraine.json @@ -5,5 +5,124 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la guerre en Ukraine. Les deux candidats expliquent que des crimes de guerres ont été commis. Jordan Bardella explique condamner avec fermeté l'agression de l'ukraine par la russie et a demandé une enquête de l'ONU sur les crimes commis. Il explique aussi vouloir voter les sanctions contre la Russie, tant qu'elles ne punissent pas les français, et qu'elles ne poussent pas la russie à faire des alliances contre la chine. Jordan Bardella estime qu'une alliance entre la chine et la russie serait une catastrophe. Gérald Darmanin accuse le rassemblement national d'avoir des relations avec la Russie et de refuser de voter certaines sanctions.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la guerre en Ukraine ainsi que des crimes de guerre. Jordan Bardella débute en expliquant que des crimes de guerre ont été commis, et prétend avoir réclamé une enquête de l'ONU. Il condamne avec fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qu'il faut sanctionner. Il nuance cependant, il votera les sanctions si elles n'ont pas d'effet néfastes sur les français, et si elles ne poussent pas les russes dans les bras de la chine. Gérald Darmanin, lui, explique que la france a envoyé des gendarmes pour constater les crimes. Il attaque Jordan Bardella, en prétendant que son parti a des alliances avec la russie, et qu'il refuse de voter des sanctions pour aider l'Ukraine. Jordan Bardella s'en défend, rappellant qu'il ne veut pas créer une rivalité entre la france et la russie, qui serait sans intérêts, et qui favoriserait une alliance entre la russie et la chine. Quand Gérald Darmanin l'accuse de ne pas avoir voté les sanctions contre les oligarques, Jordan Bardella se dédouane, la proposition faisait partie d'un paquet de sanctions qui ne prenaient pas en compte la corruption qui touche le pouvoir ukrainien. Il rappelle que Emmanuel Macron a des relations plus proches avec Vladimir Poutine que les gens de son parti, et qu'il ne votera pas les sanctions qui ont des conséquences dramatiques pour les français. ", "Extractive_1": "P1 : Euh, est-ce que, l'un comme l'autre, vous diriez que les images absolument terrible, que l'on a vu, à boucha, à irpine, à marioupol, est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? Jordan Bardella ? P1 : Est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? JB : oui, bien sûr. JB : Ces images sont choquantes, violentes, et à partir du moment où des civils, euh, sont visés dans un conflit, on peut parler de crimes de guerre. JB : Euh, nous avons réclamé qu'une enquête de l'onu soit diligentée. P1 : et vous dites que les russes sont derrière ces crimes de guerre ? JB : J'ai ma petite idée sur la question à partir du moment où il y a, dans un conflit, un agressé et un agresseur. JB : Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qui est une faute extrêmement lourde, qui est une violation de la souveraineté territoriale, et les crimes, qui ont pu être commis en parallèle, y compris contre des euh civils. JB : Contre cela, il faut, évidemment, des Sanctions. JB : Nous en avons voté certaines au parlement européen, d'autres, sur lesquels nous avons marqué des réticences parce que nous avons dit attention à ce que certaines sanctions économiques qui soient prises contre la russie, d'abord, ne viennent pas jeter la russie dans les bras de la chine GD : Alors, la france, euh,a envoyé à la demande du président de la république, hein, de nombreux gendarmes, euh, avec des magistrats, aujourd'hui, ils sont en ukraine pour constater avec nos amis ukrainiens ces crimes, pour pouvoir les documenter, et pour pouvoir fournir à la justice internationale des preuves. GD : Lui-même, le sept avril dernier, au parlement européen, n'a pas voté, euh, le, prêt d'un milliard, qui, aidait l'ukraine à, à rester plus forte. GD : Euh, n'a pas voté non plus la protection, l'union européenne, pour les enfants et des jeunes qui ont fui l'ukraine, n'a pas voté le nouveau paquet de sanctions, alors que, ces crimes étaient en très grande partie, euh, connue. GD : Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive, parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen, et, euh, le rassemblement national, est sous influence russe, financières, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible, répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie. JB : Notre programme, en l'occurrence, sur la défense ce livret, auquel vous faites référence, a un peu plus de six mois, parce que, voyez-vous, nous ne sommes pas comme emmanuel macron, on n'est pas comme vous, on ne débarque pas à trois jours d'une élection présidentielle sans projet, sans programme, sans projet, euh, avec pas grand-chose à proposer aux français. JB : Ce que nous disons c’est que la russie est une puissance nucléaire. La france, c'est une puissance nucléaire. JB : Il n'y a aucune raison, il est même surtout dangereux, de pousser à des tensions et de pousser une rivalité entre la france et la russie. JB : Nous avons dit que, euh, dans dix ans, dans quinze ans, dans vingt ans on pourrait regretter de jeter aujourd'hui, la russie entre les bras de la chine. JB : Parce que l'alliance du pays le plus peuplé du monde avec le pays le plus grand du monde, l'alliance de l'usine du monde avec le premier exportateur de mat, de matières premières, pourrait créer une hyperpuissance, un monstre qui, dans dix ans, pourrait avoir des conséquences dramatiques pour l'europe et pour les nations unies. JB : Il y a eu plusieurs textes au parlement européen, nous avons voté la résolution globale, qui réclamaient des sanctions contre la russie, et qui condamnait, avec la plus grande fermeté, l'agression de la russie par l’ukraine. JB : Vous savez que, parfois, dans des textes, ça fonctionne, à peu près, comme à l'assemblée nationale, il ne vous est pas possible de faire des votes dissociés. JB : Or, comme dans ces textes, il y a, il y a, il y a des mesures, qui sont, qui ont des conséquences importantes pour l'économie française, eh bien, oui, pardon, de penser, à la protection des français, et notamment, le texte sur le, euh, le charbon. ", - "Extractive_2": "P1 : La première question que nous voulions vous poser sur l'ukraine, c'est savoir si vous êtes d'accord sur le constat. P1 : Est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? JB : oui, bien sûr. JB : Euh, nous avons réclamé qu'une enquête de l'onu soit diligentée. JB : Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qui est une faute extrêmement lourde, qui est une violation de la souveraineté territoriale, et les crimes, qui ont pu être commis en parallèle, y compris contre des euh civils. JB : Contre cela, il faut, évidemment, des Sanctions. JB : Nous en avons voté certaines au parlement européen, d'autres, sur lesquels nous avons marqué des réticences parce que nous avons dit attention à ce que certaines sanctions économiques qui soient prises contre la russie, d'abord, ne viennent pas jeter la russie dans les bras de la chine. JB : Euh, et attention à ce que les sanctions économiques qui sont prises contre la russie, certaines ne viennent pas avoir des conséquences plus lourdes sur le peuple français et sur les prix de l'énergie, que sur le peuple russe, qui, depuis deux mille quatorze, c'est quand même renforcé. GD : Alors, la france, euh,a envoyé à la demande du président de la république, hein, de nombreux gendarmes, euh, avec des magistrats, aujourd'hui, ils sont en ukraine pour constater avec nos amis ukrainiens ces crimes, pour pouvoir les documenter, et pour pouvoir fournir à la justice internationale des preuves. GD : J'entends que, désormais, euh, le front national revient, nous, le rassemblement national, revienne à la raison, mais lui-même, il y a encore quelques jours, ne votait pas les sanctions, contre, contre l'ukraine. GD : Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive, parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen, et, euh, le rassemblement national, est sous influence russe, financières, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible, répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie. JB : D'abord, sur l'alliance avec la russie, euh, le point du programme, que vous pointez, est un point qui a été rédigé, travaillé, depuis maintenant un an, qui a été rendu public. JB : Il n'y a aucune raison, il est même surtout dangereux, de pousser à des tensions et de pousser une rivalité entre la france et la russie. JB : Nous avons dit que, euh, dans dix ans, dans quinze ans, dans vingt ans on pourrait regretter de jeter aujourd'hui, la russie entre les bras de la chine. GD : Vous n’avez pas voté la sanction contre les oligarques JB : Vous savez que, parfois, dans des textes, ça fonctionne, à peu près, comme à l'assemblée nationale, il ne vous est pas possible de faire des votes dissociés. JB : Et nous n'avions pas voté, et nous n'avions pas voté, ce texte, pour une raison extrêmement simple, c'est que, euh, la cour des comptes européenne a pointé, à plusieurs reprises, la corruption qui touchait le pouvoir ukrainien, et la manière dont il a détourné les fonds publics, le cessez-le-feu. JB : Je dis, une chose très simple, euh, le premier chef d'état à avoir été reçu, par, euh, emmanuel Macron. JB : Lorsqu'il a été élu, c'est vladimir poutine et, euh, pardon, mais, euh, marine le pen n'a pas, vladimir poutine, toutes les semaines au téléphone, donc, peut-être, vous aurez l'occasion d'en parler avec lui, et de lui en parler, mais euh, je pense que cette situation exige un peu plus de complexité, et, surtout, d’un peu plus d'objectivité. JB : Donc, si dans ces textes là, il y a, et c'était le cas, des sanctions, qui ont des conséquences dramatiques pour le pouvoir d'achat des français, et, notamment, en matière énergétique, eh bien, je ne les vote pas, et je l'assume, mais ça ne change pas ma position de principe. JB : Quant à la résolution qui condamnait la russie, nous l'avons votée, et, là encore, les français le voulaient. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : La première question que nous voulions vous poser sur l'ukraine, c'est savoir si vous êtes d'accord sur le constat. P1 : Est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? JB : oui, bien sûr. JB : Euh, nous avons réclamé qu'une enquête de l'onu soit diligentée. JB : Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qui est une faute extrêmement lourde, qui est une violation de la souveraineté territoriale, et les crimes, qui ont pu être commis en parallèle, y compris contre des euh civils. JB : Contre cela, il faut, évidemment, des Sanctions. JB : Nous en avons voté certaines au parlement européen, d'autres, sur lesquels nous avons marqué des réticences parce que nous avons dit attention à ce que certaines sanctions économiques qui soient prises contre la russie, d'abord, ne viennent pas jeter la russie dans les bras de la chine. JB : Euh, et attention à ce que les sanctions économiques qui sont prises contre la russie, certaines ne viennent pas avoir des conséquences plus lourdes sur le peuple français et sur les prix de l'énergie, que sur le peuple russe, qui, depuis deux mille quatorze, c'est quand même renforcé. GD : Alors, la france, euh,a envoyé à la demande du président de la république, hein, de nombreux gendarmes, euh, avec des magistrats, aujourd'hui, ils sont en ukraine pour constater avec nos amis ukrainiens ces crimes, pour pouvoir les documenter, et pour pouvoir fournir à la justice internationale des preuves. GD : J'entends que, désormais, euh, le front national revient, nous, le rassemblement national, revienne à la raison, mais lui-même, il y a encore quelques jours, ne votait pas les sanctions, contre, contre l'ukraine. GD : Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive, parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen, et, euh, le rassemblement national, est sous influence russe, financières, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible, répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie. JB : D'abord, sur l'alliance avec la russie, euh, le point du programme, que vous pointez, est un point qui a été rédigé, travaillé, depuis maintenant un an, qui a été rendu public. JB : Il n'y a aucune raison, il est même surtout dangereux, de pousser à des tensions et de pousser une rivalité entre la france et la russie. JB : Nous avons dit que, euh, dans dix ans, dans quinze ans, dans vingt ans on pourrait regretter de jeter aujourd'hui, la russie entre les bras de la chine. GD : Vous n’avez pas voté la sanction contre les oligarques JB : Vous savez que, parfois, dans des textes, ça fonctionne, à peu près, comme à l'assemblée nationale, il ne vous est pas possible de faire des votes dissociés. JB : Et nous n'avions pas voté, et nous n'avions pas voté, ce texte, pour une raison extrêmement simple, c'est que, euh, la cour des comptes européenne a pointé, à plusieurs reprises, la corruption qui touchait le pouvoir ukrainien, et la manière dont il a détourné les fonds publics, le cessez-le-feu. JB : Je dis, une chose très simple, euh, le premier chef d'état à avoir été reçu, par, euh, emmanuel Macron. JB : Lorsqu'il a été élu, c'est vladimir poutine et, euh, pardon, mais, euh, marine le pen n'a pas, vladimir poutine, toutes les semaines au téléphone, donc, peut-être, vous aurez l'occasion d'en parler avec lui, et de lui en parler, mais euh, je pense que cette situation exige un peu plus de complexité, et, surtout, d’un peu plus d'objectivité. JB : Donc, si dans ces textes là, il y a, et c'était le cas, des sanctions, qui ont des conséquences dramatiques pour le pouvoir d'achat des français, et, notamment, en matière énergétique, eh bien, je ne les vote pas, et je l'assume, mais ça ne change pas ma position de principe. JB : Quant à la résolution qui condamnait la russie, nous l'avons votée, et, là encore, les français le voulaient. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la situation en ukraine." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "La première question que nous voulions vous poser sur l'ukraine, c'est savoir si vous êtes d'accord sur le constat." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Euh, est-ce que l'un comme l'autre, vous diriez que les images absolument terrible que l'on a vu à boucha, à irpine, à marioupol, est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gérald Darmanin explique qu'il pense aussi qu'il y a eu des crimes de guerres commis par la russie. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "oui, bien sûr." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Ces images sont choquantes, violentes, et à partir du moment où des civils, euh, sont visés dans un conflit, on peut parler de crimes de guerre." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Euh, nous avons réclamé qu'une enquête de l'onu soit diligentée." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qui est une faute extrêmement lourde, qui est une violation de la souveraineté territoriale, et les crimes qui ont pu être commis en parallèle, y compris contre des euh civils." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": null + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Contre cela, il faut évidemment des sanctions." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Nous en avons voté certaines au parlement européen, d'autres, sur lesquels nous avons marqué des réticences parce que nous avons dit attention à ce que certaines sanctions économiques qui soient prises contre la russie, d'abord, ne viennent pas jeter la russie dans les bras de la chine" + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Vous savez que parfois, dans des textes, ça fonctionne à peu près comme à l'assemblée nationale, il ne vous est pas possible de faire des votes dissociés." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Or, comme dans ces textes, il y a, il y a, il y a des mesures qui ont des conséquences importantes pour l'économie française, et bien oui, pardon de penser à la protection des français, et notamment le texte sur le charbon." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique ne pas vouloir créer des tensions avec la russie, et accuse le gouvernement d'avoir été trop violent avec la russie. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GD", + "text": "Alors, la france, euh,a envoyé à la demande du président de la république, hein, de nombreux gendarmes, euh, avec des magistrats, aujourd'hui, ils sont en ukraine pour constater avec nos amis ukrainiens ces crimes, pour pouvoir les documenter, et pour pouvoir fournir à la justice internationale des preuves." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique aussi qu'il a voté la pluspart des sanctions contre la russie, mais qu'il n'a pas votés celles qui auraient des répercussions sur les français." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GD", + "text": "Lui-même, le sept avril dernier, au parlement européen, n'a pas voté le, prêt d'un milliard qui aidait l'ukraine à, à rester plus forte." + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "N'a pas voté le nouveau paquet de sanctions, alors que ces crimes étaient en très grande partie connus" + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen et le rassemblement national est sous influence russe financière, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": null + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Ce que nous disons c’est que la russie est une puissance nucléaire, la france, c'est une puissance nucléaire, il n'y a aucune raison, il est même surtout dangereux, de pousser à des tensions et de pousser une rivalité entre la france et la russie." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": null + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Nous avons dit que, euh, dans dix ans, dans quinze ans, dans vingt ans on pourrait regretter de jeter aujourd'hui, la russie entre les bras de la chine." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Parce que l'alliance du pays le plus peuplé du monde avec le pays le plus grand du monde, l'alliance de l'usine du monde avec le premier exportateur de maths, de matières premières, pourrait créer une hyperpuissance, un monstre qui, dans dix ans, pourrait avoir des conséquences dramatiques pour l'europe et pour les nations unies." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Bardella_Darmanin--Partie_2_Rn.json b/train/Bardella_Darmanin--Partie_2_Rn.json index a5c2e22308a485ccbd55e47b2fc09893d61b342f..2e38fe4f57c2a05d74eb0d346ad98fd3a512026c 100644 --- a/train/Bardella_Darmanin--Partie_2_Rn.json +++ b/train/Bardella_Darmanin--Partie_2_Rn.json @@ -5,5 +5,97 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la conférence de presse de marine le pen d'où une militante écologiste c'est faite expulser. Gérald Darmanin explique que la personne qui expulsait la militante n'était pas un policier mais un membre du service d'ordre du rassemblement national, et accuse Marine le pen de ne pas soutenir les policier. Jordan Bardella débute en expliquant qu'il était nécessaire de stopper la militante, ne sachant pas ses intentions. Jordan Bardella accuse ensuite les médias du traitement que son parti reçoit. Jordan bardella explique que le président est celui qui attaque la police en parlant de violence policières. Gerald Darmanin explique que marine le pen devrait s'excuser auprès des policiers. ", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la conférence de presse de marine le pen d'où une militante écologiste s'est faite expulser. Gerald Darmanin commence en expliquant que la violence a été commise par un membre du service d'ordre du rassemblement national, et accuse Marine le Pen d'avoir été trop prompte à accuser la police, elle qui prétend être toujours du côté de la police. Jordan Bardella explique qu'il y a une différence dans la manière dont les faits sont traités lorsqu'ils touchent son parti. Il justifie l'action de la police et du membre de l'ordre de son parti, expliquant qu'il y a déjà eu des tentatives d'attentat dans les meeting du rassemblement national, et que, sans savoir les intentions de la manifestante, une action devait être prise. Il ne nie pas non plus que c'est un membre de son service d'ordre qui a traîné la manifestante au sol. Pour Gérald Darmanin, Marine Le Pen devrait s'excuser de la manière dont elle a traitée les policiers. De son côté, Jordan Bardella rappelle que le parti de Gérald Darmanin est le premier à jeter du discrédit sur les forces de l'ordre en parlant de violences policières. ", "Extractive_1": "P2 : Pendant cette conférence de presse, une militante écologiste, qui voulait dénoncer la proximité de marine le pen avec vladimir poutine a été expulsée de manière plutôt musclée. GD : La personne qui est traînée par terre n'est pas, euh, traînée par un policier, mais par un membre du service d'ordre du rassemblement national. JB : Oui, c’est vrai, vous avez raison. GD : Que fait madame le Pen, très courageusement, d'abord, elle a évoqué les policiers de Darmanin. GD : D'abord, c’est les policiers de la république, des policiers de services de protection des personnalités, qui protègent, tous les jours, tous les candidats d'ailleurs, c'est la grandeur de la république. GD : Quel mépris a eu madame le pen pour ces policiers qui la protègent, au risque de leur propre vie ? GD : Donc, tout ça, c’est scandaleux, si je me permets quelques instants, parce qu'on peut aimer les policiers en général, mais, quand y a un problème, je constate que Madame le pen se permet de les montrer du doigt. JB : Vous avez raison de rappeler que, euh, la militante qui se lève et qui hurle, donc, qui vient perturber ouvertement la conférence de presse, est plaquée au sol. JB : Elle n'est pas plaquée au sol, elle tombe bien, incident, par un policier du, du sdlp, et, ensuite, elle est évacuée par le service d'ordre du rassemblement national. JB : On a un peu l’impression que depuis que le paratonnerre des dix autres candidats est partis, il faut retrouver une forme de virulence à notre égard. P1 : Hier, nous avons suivi emmanuel macron toute la journée, il y a eu plusieurs incidents, que nous avons montrés, remontrés. JB : Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat. évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur. GD : J'ai commenté quand madame le pen a, nommément, nommément, désigné les policiers comme étant responsables de cette situation, alors que c'est son service d'ordre. GD : Aussi. Je vous dis juste, monsieur Bardella, que quand on est un parti qui prône l'ordre et le respect des policiers, et dès qu'il y a un problème, on en est à montrer du doigt des policiers, alors que c'est même pas eux qui l'ont fait, je trouve franchement que c'est pas faire grand cas de l’honneur des policiers de la république. JB : Euh, vous avez passé cinq ans à jeter le discrédit sur les forces, le président de la république qui l'a fait dans une interview à brut, parler de violences policières, et à poser un genoux à terre devant les traoré. ", - "Extractive_2": "P2 : Cet après-midi, il y a eu cette conférence de presse de marine le pen. P2 : Pendant cette conférence de presse, une militante écologiste, qui voulait dénoncer la proximité de marine le pen avec vladimir poutine a été expulsée de manière plutôt musclée. P2 : Marine le pen dit que ce sont eux, les hommes de darmanin dit-elle, c'est-à-dire, vous, qui auriez donner, peut-être, l'ordre de l'expulser. GD : La personne qui est traînée par terre n'est pas, euh, traînée par un policier, mais par un membre du service d'ordre du rassemblement national. GD : D'abord, c’est les policiers de la république, des policiers de services de protection des personnalités, qui protègent, tous les jours, tous les candidats d'ailleurs, c'est la grandeur de la république. GD : Quel mépris a eu madame le pen pour ces policiers qui la protègent, au risque de leur propre vie ? P2 : Et dans un deuxième temps, alors, c'est un membre du rassemblement national qui la traîne ? GD : La personne qui traîne par les bras, et qui le traîne contre le marbre de cette conférence de presse, n'est pas un policier. GD : Donc, tout ça, c’est scandaleux, si je me permets quelques instants, parce qu'on peut aimer les policiers en général, mais, quand y a un problème, je constate que Madame le pen se permet de les montrer du doigt. GD : Ce sont les policiers de la république, ils font leur métier, et, lorsque les choses se passent mal, on n'ose même pas dire que c'est un membre de son propre service d'ordre privé. JB : Je dis juste qu’il y a une petite différence de traitement dans les éditos et les commentaires qui commence à se faire ressentir depuis quelque temps. JB : Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat. JB : évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur. GD : J'ai commenté quand madame le pen a, nommément, nommément, désigné les policiers comme étant responsables de cette situation, alors que c'est son service d'ordre. GD : Comment voulez-vous être une présidente de la république, qui dit protéger des français si dès qu'il y a un problème, elle dit, ce sont les policiers, et, en plus, c'est pas eux. GD : Je vous dis juste, monsieur Bardella, que quand on est un parti qui prône l'ordre et le respect des policiers, et dès qu'il y a un problème, on en est à montrer du doigt des policiers, alors que c'est même pas eux qui l'ont fait, je trouve franchement que c'est pas faire grand cas de l’honneur des policiers de la république. JB : Euh, vous avez passé cinq ans à jeter le discrédit sur les forces, le président de la république qui l'a fait dans une interview à brut, parler de violences policières, et à poser un genoux à terre devant les traoré. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P2 : Cet après-midi, il y a eu cette conférence de presse de marine le pen. P2 : Pendant cette conférence de presse, une militante écologiste, qui voulait dénoncer la proximité de marine le pen avec vladimir poutine a été expulsée de manière plutôt musclée. P2 : Marine le pen dit que ce sont eux, les hommes de darmanin dit-elle, c'est-à-dire, vous, qui auriez donner, peut-être, l'ordre de l'expulser. GD : La personne qui est traînée par terre n'est pas, euh, traînée par un policier, mais par un membre du service d'ordre du rassemblement national. GD : D'abord, c’est les policiers de la république, des policiers de services de protection des personnalités, qui protègent, tous les jours, tous les candidats d'ailleurs, c'est la grandeur de la république. GD : Quel mépris a eu madame le pen pour ces policiers qui la protègent, au risque de leur propre vie ? P2 : Et dans un deuxième temps, alors, c'est un membre du rassemblement national qui la traîne ? GD : La personne qui traîne par les bras, et qui le traîne contre le marbre de cette conférence de presse, n'est pas un policier. GD : Donc, tout ça, c’est scandaleux, si je me permets quelques instants, parce qu'on peut aimer les policiers en général, mais, quand y a un problème, je constate que Madame le pen se permet de les montrer du doigt. GD : Ce sont les policiers de la république, ils font leur métier, et, lorsque les choses se passent mal, on n'ose même pas dire que c'est un membre de son propre service d'ordre privé. JB : Je dis juste qu’il y a une petite différence de traitement dans les éditos et les commentaires qui commence à se faire ressentir depuis quelque temps. JB : Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat. JB : évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur. GD : J'ai commenté quand madame le pen a, nommément, nommément, désigné les policiers comme étant responsables de cette situation, alors que c'est son service d'ordre. GD : Comment voulez-vous être une présidente de la république, qui dit protéger des français si dès qu'il y a un problème, elle dit, ce sont les policiers, et, en plus, c'est pas eux. GD : Je vous dis juste, monsieur Bardella, que quand on est un parti qui prône l'ordre et le respect des policiers, et dès qu'il y a un problème, on en est à montrer du doigt des policiers, alors que c'est même pas eux qui l'ont fait, je trouve franchement que c'est pas faire grand cas de l’honneur des policiers de la république. JB : Euh, vous avez passé cinq ans à jeter le discrédit sur les forces, le président de la république qui l'a fait dans une interview à brut, parler de violences policières, et à poser un genoux à terre devant les traoré. 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Le présentateur demande à quel âge les français pourront toucher leur retraite à taux plein. Jordan Bardella explique que la retraite est un choix de société. Il explique que le gouvernement veut faire passer l'âge de la retraite à soixante cinq ans, bien que la moitié des gens qui arrivent à la retraite aujourd'hui sont au chômage. Il explique qu'augmenter l'âge de la retraite est donc payer plus longtemps des chômeurs. Jordan Bardella explique que son choix est de laisser les gens qui commencent à travailler avant vingt ans partir à la retraite à soixante ans, avec quarante annuités, et pour les plus vieux, à soixante deux ans, avec quarante deux annuités. Gérald Darmanin explique que Jordan bardella propose de continuer ce qui est déjà en cours, et explique qu'il est difficile d'avoir une retraite décente sous ce système. Il explique que la proposition du front national fera partir les gens à la retraite avec une décôte. Gérald Darmanin explique aussi qu'il souhaite augmenter les retraites minimums à mille cent euros par mois, et changer l'âge de départ à soixante cinq ans. Il explique aussi être pour la suppression des régimes spéciaux. Jordan Bardella souhaite garder les régimes spéciaux. Jordan Bardella explique que la mesure de Gérald darmanin fera travailler les infirmiers plus longtemps que les cadres. Jordan Bardella demande le nombre d'annuités pour la retraite à soixante cinq ans, ce à quoi Gérald Darmanin répond quarante annuités.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la réforme des retraites. Jordan Bardella débute en expliquant que la retraite est un choix de société, et qu'avec Emmanuel Macron, les français devront partir à la retraite à soixante-cinq ans. Pour lui, augmenter l'âge de la retraite, alors que la moitié des français arrivent à la retraite au chômage, revient à payer des côtisations chômage plus longtemps. Il préfère permettre aux français qui ont eu un métier pénible de partir à 60 ans et quarante annuitées si ils ont commencé à travailler entre dix sept et vingt ans, avec une progressivité ensuite. Gérald Darmanin explique que le modèle proposé par Jordan Bardella est celui qui est déjà en place, et que les gens doivent donc travailler plus longtemps ou partir avec des décotes pour avoir une retraite complète. Il explique qu'avec les baby boomers qui arrivent à la retraite, il y aura moins d'actifs par retraités, et qu'il faut donc augmenter l'âge de départ pour entretenir une retraite acceptable. Il justifie aussi que l'augmentation de l'âge de la retraite permettra à certains français de partir plus tôt à taux plein. Sur les régimes spéciaux, Gérald Darmanin est pour leur suppression, à l'encontre de Jordan Bardella. De son côté, Jordan Bardella rappelle que l'espérance de vie en bonne santé stagne en france, et que la réforme ne coûtera que 9 milliards d'euros par ans. Il pose ensuite la question du nombre d'annuitées requise pour partir à la retraite à Gérald Darmanin, qui répond 40, le nombre d'annuitées réelle étant de 43, Jordan Bardella montre que dans certains cas, des cadres travailleront moins longtemps que des français avec des travaux manuels. ", "Extractive_1": "P1 : Si votre candidat, votre candidate, sont élus, à quel âge est-ce qu'on pourra partir à la retraite à taux plein Jordan Bardella ? JB : D'abord, la retraite c’est pas seulement de la comptabilité, la retraite c’est un choix de société, c’est la vision qu’on a du travail, de la dignité de l’homme. JB : La réélection d'emmanuel macron, on le sait, gabriel attal l'a encore confirmé ce matin malgré le revirement du, du président de la république, du président candidat, euh, les français auront, donc, la retraite, à soixante-cinq ans. JB : La moitié des gens qui arrivent à la retraite sont au chômage, en vérité, allonger l'âge de départ à la retraite, si ce n'est faire travailler encore plus, euh, des gens qui, ont des métiers de plus en plus difficiles, ça veut donc dire payer plus longtemps, euh, des chômeurs. JB : Je pense, que y a des millions de français qui, dans notre pays, font des métiers de force, font des métiers difficiles, font des métiers manuels, qui, euh, ont le droit d'arriver à la retraite, sans avoir le dos cassé, sans avoir les bras cassés, et de pouvoir profiter un tant soit peu de la vie de leurs proches de la société, euh, sans arriver usés par le travail, et, sans arriver fatigué du travail. JB : C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante. JB : Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités. GD : Ce qu'il dit en fait c'est ce qui se passe aujourd'hui. GD : Mais si elle partait à soixante un an et deux mois, si elle était partie à soixante et un ans et deux mois, elle serait partie avec une grosse décote. GD : Donc, euh, elle doit attendre ses soixante-six ans et deux mois, j'ai sa feuille ici, pour partir avec une retraite à peu près acceptable, qui est la moyenne des français, entre mille cinq cent mille sept cents euros. GD : Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote. GD : Vous savez que plus de la moitié des dépenses publiques, c'est des dépenses sociales dont les retraites sont le principal budget. GD : Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen P2 : Avec votre réforme, votre mère à vous elle partirait à la retraite à taux plein à quel âge ? GD : Soixante cinq ans à taux plein, au lieu de soixante six ans et deux mois. GD : Sans doute que nous serions, euh, dans une discussion autour des métiers pénibles, très certainement que les femmes de ménage, les maçons, les chauffeurs routiers. JB : Je croyais que vous étiez contre les régimes spéciaux. GD : C’est pas tout à fait pareil, monsieur Bardella de parler d'un maçon, que de parler, euh, d'un chauffeur de bus de la ratp, parce que le chauffeur de bus ratp à un régime de retraite spécial, alors que le chauffeur de bus qui fait le même métier d'une société privée, lui il part à la retraite, si j'ose dire, normale. GD : Nous allons supprimer les régimes spéciaux. GD : les militaires, les policiers, euh, les gendarmes, ils ont des catégories actives, ce ne sont pas des régimes spéciaux. GD : Avec la réforme du président de la république, il dit, effectivement à tout le monde qu'il faudra travailler un peu plus, et, notamment, pour payer des régimes de solidarité comme ceux qui touchent ma maman, où comme ceux des agriculteurs, qui n'ont pas milles deux cents euros minimum. JB : Eh bien, si elle a commencée à travailler entre dix-sept et vingt ans, elle partira à la retraite a soixante ans et quarante annuités. JB : Si tant est, qu'elle a ses quarante annuités, là où votre modèle est profondément injuste, c’est que vous ne dites jamais le nombre d’annuités. JB : Soixante-cinq ans avec combien d'annuités ? GD : Le fait est que, vous pouvez parler, technocratiquement, de quarante annuités, quarante-deux annuités, elle ne peut pas partir à la retraite à taux plein, à soixante-deux ans. JB : Parce que l'espérance de vie en bonne santé, et, notamment, chez les femmes, elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : Soixante-cinq ans, parce que vous ne le dites jamais, avec combien d'annuités ? GD : Quarante annuités JB : il va falloir vous mettre d'accord, puisque moi, j'ai débattu il y a une semaine avec le porte-parole du gouvernement, qui m'a parlé de quarante-trois annuités. JB : Soixante-cinq ans avec quarante-trois annuités, ça veut donc dire que euh un cadre qui rentre sur le marché du travail avec un bac plus trois à vingt-trois ans va donc pouvoir partir à soixante-cinq ans, avec ses quarante-trois annuités. JB : Sauf qu'une infirmière qui entree sur le marché du travail à vingt-et-un ans avec un bac plus trois cadre bac plus cinq, elle va donc devoir travailler plus longtemps pour avoir ses soixante-cinq ans et ses quarante-trois annuités, sinon elle aura une décote. JB : Donc votre modèle, c'est un, le saccage social, et c’est de deux, faire travailler plus longtemps les infirmiers, les gens qui commencent très tôt et qui ont des métiers difficiles, plutôt que faire travailler des cadres qui ont bac plus cinq, qui ont donc besoin de moins d’annuités pour converger au soixante-cinq ans et aux quarante-trois annuités. GD : C'est le cas de ma maman, qui est entrée elle, beaucoup plus tôt, mais aujourd'hui, sans décote qu’ils puissent partir à taux plein avec quarante annuités de travail, monsieur bardella, d’accord ? GD : Nous avons dit que, pour les métiers pénibles comme pour des mesures de justice sociale, il y a des gens qui pourront partir plus tôt. ", - "Extractive_2": "P1 : Si votre candidat, votre candidate, sont élus, à quel âge est-ce qu'on pourra partir à la retraite à taux plein Jordan Bardella ? JB : D'abord, la retraite c’est pas seulement de la comptabilité, la retraite c’est un choix de société, c’est la vision qu’on a du travail, de la dignité de l’homme. JB : La réélection d'emmanuel macron, on le sait, gabriel attal l'a encore confirmé ce matin malgré le revirement du, du président de la république, du président candidat, euh, les français auront, donc, la retraite, à soixante-cinq ans. JB : La moitié des gens qui arrivent à la retraite sont au chômage, en vérité, allonger l'âge de départ à la retraite, si ce n'est faire travailler encore plus, euh, des gens qui, ont des métiers de plus en plus difficiles, ça veut donc dire payer plus longtemps, euh, des chômeurs. JB : C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante. JB : Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités. GD : Ce qu'il dit en fait c'est ce qui se passe aujourd'hui. GD : Mais si elle partait à soixante un an et deux mois, si elle était partie à soixante et un ans et deux mois, elle serait partie avec une grosse décote. GD : Donc, euh, elle doit attendre ses soixante-six ans et deux mois, j'ai sa feuille ici, pour partir avec une retraite à peu près acceptable, qui est la moyenne des français, entre mille cinq cent mille sept cents euros. GD : Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote. GD : Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen. P2 : Avec votre réforme, votre mère à vous elle partirait à la retraite à taux plein à quel âge ? GD : Soixante cinq ans à taux plein, au lieu de soixante six ans et deux mois. JB : Vous avez changé d'avis sur les régimes spéciaux, le président a fait campagne sur sa réforme des retraites en disant qu’il aimerait supprimer tous les régimes spéciaux. GD : Nous allons supprimer les régimes spéciaux. JB : Parce que l'espérance de vie en bonne santé, et, notamment, chez les femmes, elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : C’est une réforme qui coûte neuf milliards d’euros par ans. JB : Soixante-cinq ans, parce que vous ne le dites jamais, avec combien d'annuités ? GD : Quarante annuités JB : il va falloir vous mettre d'accord, puisque moi, j'ai débattu il y a une semaine avec le porte-parole du gouvernement, qui m'a parlé de quarante-trois annuités. JB : Soixante-cinq ans avec quarante-trois annuités, ça veut donc dire que euh un cadre qui rentre sur le marché du travail avec un bac plus trois à vingt-trois ans va donc pouvoir partir à soixante-cinq ans, avec ses quarante-trois annuités. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Si votre candidat, votre candidate, sont élus, à quel âge est-ce qu'on pourra partir à la retraite à taux plein Jordan Bardella ? JB : D'abord, la retraite c’est pas seulement de la comptabilité, la retraite c’est un choix de société, c’est la vision qu’on a du travail, de la dignité de l’homme. JB : La réélection d'emmanuel macron, on le sait, gabriel attal l'a encore confirmé ce matin malgré le revirement du, du président de la république, du président candidat, euh, les français auront, donc, la retraite, à soixante-cinq ans. JB : La moitié des gens qui arrivent à la retraite sont au chômage, en vérité, allonger l'âge de départ à la retraite, si ce n'est faire travailler encore plus, euh, des gens qui, ont des métiers de plus en plus difficiles, ça veut donc dire payer plus longtemps, euh, des chômeurs. JB : C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante. JB : Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités. GD : Ce qu'il dit en fait c'est ce qui se passe aujourd'hui. GD : Mais si elle partait à soixante un an et deux mois, si elle était partie à soixante et un ans et deux mois, elle serait partie avec une grosse décote. GD : Donc, euh, elle doit attendre ses soixante-six ans et deux mois, j'ai sa feuille ici, pour partir avec une retraite à peu près acceptable, qui est la moyenne des français, entre mille cinq cent mille sept cents euros. GD : Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote. GD : Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen. P2 : Avec votre réforme, votre mère à vous elle partirait à la retraite à taux plein à quel âge ? GD : Soixante cinq ans à taux plein, au lieu de soixante six ans et deux mois. JB : Vous avez changé d'avis sur les régimes spéciaux, le président a fait campagne sur sa réforme des retraites en disant qu’il aimerait supprimer tous les régimes spéciaux. GD : Nous allons supprimer les régimes spéciaux. JB : Parce que l'espérance de vie en bonne santé, et, notamment, chez les femmes, elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : C’est une réforme qui coûte neuf milliards d’euros par ans. JB : Soixante-cinq ans, parce que vous ne le dites jamais, avec combien d'annuités ? GD : Quarante annuités JB : il va falloir vous mettre d'accord, puisque moi, j'ai débattu il y a une semaine avec le porte-parole du gouvernement, qui m'a parlé de quarante-trois annuités. JB : Soixante-cinq ans avec quarante-trois annuités, ça veut donc dire que euh un cadre qui rentre sur le marché du travail avec un bac plus trois à vingt-trois ans va donc pouvoir partir à soixante-cinq ans, avec ses quarante-trois annuités. 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" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Je pense, que y a des millions de français qui, dans notre pays, font des métiers de force, font des métiers difficiles, font des métiers manuels, qui, euh, ont le droit d'arriver à la retraite, sans avoir le dos cassé, sans avoir les bras cassés, et de pouvoir profiter un tant soit peu de la vie de leurs proches de la société, euh, sans arriver usés par le travail, et, sans arriver fatigué du travail." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella souhaite un départ à la retraite à partir de soixante ans, allant jusqu'à soixante deux ans avec quarante deux annuités. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gérald Darmanin explique que dans ce système, les gens ne pourront pas partir à cet âge car ils auraient des décotes et une retraite trop basse. 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" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GD", + "text": "Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gérald Darmanin explique vouloir mettre en place des retraites anticipées pour les métiers pénibles, ce à quoi Jordan Bardella explique que son gouvernement est contre les régimes spéciaux." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GD", + "text": "Sans doute que nous serions, euh, dans une discussion autour des métiers pénibles, très certainement que les femmes de ménage, les maçons, les chauffeurs routiers." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Je croyais que vous étiez contre les régimes spéciaux." + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "C’est pas tout à fait pareil, monsieur Bardella de parler d'un maçon, que de parler, euh, d'un chauffeur de bus de la ratp, parce que le chauffeur de bus ratp à un régime de retraite spécial, alors que le chauffeur de bus qui fait le même métier d'une société privée, lui il part à la retraite, si j'ose dire, normale." + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "Nous allons supprimer les régimes spéciaux." + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "les militaires, les policiers, euh, les gendarmes, ils ont des catégories actives, ce ne sont pas des régimes spéciaux." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gérald Darmanin explique qu'il faudra quarante annuités. 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Selon Gérald Darmanin, cette proposition est injuste, car elle avantage les jeunes les plus riche au lieu de cibler les français qui ont besoin d'aide. Jordan Bardella explique que ce choix est fait pour convaincre les jeunes de rester en france, et que les plus riches paieront toujours l'impôt sur la fortune financière et sur les actifs financiers et immobiliers. Il explique aussi que les jeunes qui créent des entreprises n'auront pas besoin de payer l'impôt sur les sociétés. Gérald Darmanin trouve qu'un jeune qui a une entreprise qui doit payer l'impôt sur les sociétés devrait le faire. Jordan Bardella répond que c'est le gouvernement de Gérald Darmanin qui a supprimé l'isf et qui a mis en place la flat tax. ", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la proposition du rassemblement national sur l'éxonération d'impôts sur le revenus des moins de trente ans. Pour Gérald Darmanin, cette mesure est une mesure d'injustice sociale, des trader et footballer très riche seront exonérés d'impôts, alors que français plus précaires plus vieux devront en payer. Jordan Bardella explique que c'est une position assumée, afin de convaincre les élites françaises de rester en France. Il rappelle que les jeunes les plus riches devront toujours payer l'ISF, qui a été supprimée par Gérald Darmanin. Jordan Bardella propose aussi de supprimer l'impôt sur les sociétés pendant cinq ans pour tous les jeunes de moins de trente ans qui montent leur entreprise en france. Cette mesure est symbolique pour Gérald Darmanin, très peu de jeunes ont une entreprise assez lucrative à leur création pour devoir payer l'impôt sur les sociétés, et si tant est qu'elle devraient le payer, il serait normal de le faire. Jordan Bardella critique Gérald Darmanin sur la justice sociale, rappellant la baisse des APL et les queues devant les banques alimentaires pendant le covid. Il soutient les classes populaires, et rappelle que les actifs immobiliers seront toujours taxés. ", "Extractive_1": "GD : C’est que le problème du front national, parce que le cadre financier qui travaille chez mckinsey, peut-être, qui aura moins de trente ans, lui paiera pas d'impôt sur le revenu, parce que le problème de Madame le pen c’est qu’à moins de trente ans on paie pas d’impôt. GD : Voilà ce que c'est, le front national, c’est l’injustice sociale. JB : Oui, c’est tout pour les jeunes, pour la jeunesse, et va exonérer d'impôt sur le revenu les jeunes de moins de trente ans pour garder les élites, même si généralement ils votent plus pour vous. JB : Il paiera l'impôt sur la fortune financière JB: C’est vous qui avez supprimé l’ISF, c'est vous qui avez fait la flat taxe P1 : Pas d'impôts, zéro impôt sur le revenu, pour tous les moins de trente ans ? JB : Oui, parceque, vous voyez, on veut pas qu'il y ait cent soixante mille jeunes, c'est un chiffre qui a été donné par les échos, soient contraints de partir à l'étranger chaque années parce qu'il ne trouvent pas en france le cadre pour vivre. JB : On va exonérer d'impôt sur les sociétés pendant cinq ans tous jeune de moins de trente ans qui monte son entreprise en france. JB : C’est un formidable message de confiance dans la jeunesse française. GD : Non mais monsieur Bardella, d'abord, vous m’accorderez que des jeunes de moins trente ans qui créent une entreprise, qui, tout de suite, payent l'impôt sur les sociétés, je pense, euh, qu'il y en a moins que les habitants d'une commune de cent habitants. GD : L'impôt sur les société ça se paie quand vous commencez à avoir un chiffre d’affaires important. GD : Un entrepreneur de moins de trente ans qui a créé une entreprise qui paie l'impôt sur les sociétés parce qu'il gagne beaucoup d'argent, moi, je trouve ça normal qu’il paye l'impôt sur les sociétés. JB: Le ciblage en matière de fiscalité quand vous supprimez l'isf pour les ultras riches, la flat tax, quand vous faites gagner trois pour cent de pouvoir d'achat au pourcent de français les plus riches, ça vous dérange moins le ciblage dans ce sens ? GD : On est bien d'accord qu'une infirmière, ou un policier municipal, ou un policier tout court de trente et un ans, qui paie l'impôt sur le revenu, il continuera à payer avec vous, mais le trader de la société générale, de vingt-huit ans, lui, paiera pas d'impôt sur le revenu. JB : Il ne paiera pas d'impôt sur le revenu, mais il paiera l'impôt sur la fortune financière JB : Et sur ses actifs immobiliers GD : Non, mais le type qui gagne vingt mille, trente mille euros, je les vois tous les jours dans les journaux, ils ne sont pas propriétaires seulement d'actifs immobiliers. JB : On taxe les actifs financiers plutôt que le patrimoine, mais ça déplait peut-être à vos amis de McKinsey. ", - "Extractive_2": "GD : C’est que le problème du front national, parce que le cadre financier qui travaille chez mckinsey, peut-être, qui aura moins de trente ans, lui paiera pas d'impôt sur le revenu, parce que le problème de Madame le pen c’est qu’à moins de trente ans on paie pas d’impôt. JB : Oui, c’est tout pour les jeunes, pour la jeunesse, et va exonérer d'impôt sur le revenu les jeunes de moins de trente ans pour garder les élites, même si généralement ils votent plus pour vous. GD : Mais il y a vraiment une injustice sociale très forte à penser que le cadre bancaire de vingt-huit ans, le jeune trader de vingt-huit ans, le footballeur de vingt-huit ans, qui gagne beaucoup d'argent, et tant mieux pour lui, avec vous il paiera plus d’impôts. JB : Il paiera l'impôt sur la fortune financière JB: C’est vous qui avez supprimé l’ISF, c'est vous qui avez fait la flat taxe P1 : Pas d'impôts, zéro impôt sur le revenu, pour tous les moins de trente ans ? JB : Oui, parceque, vous voyez, on veut pas qu'il y ait cent soixante mille jeunes, c'est un chiffre qui a été donné par les échos, soient contraints de partir à l'étranger chaque années parce qu'il ne trouvent pas en france le cadre pour vivre. JB : On va exonérer d'impôt sur les sociétés pendant cinq ans tous jeune de moins de trente ans qui monte son entreprise en france. 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JB : Et sur ses actifs immobiliers " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "GD : C’est que le problème du front national, parce que le cadre financier qui travaille chez mckinsey, peut-être, qui aura moins de trente ans, lui paiera pas d'impôt sur le revenu, parce que le problème de Madame le pen c’est qu’à moins de trente ans on paie pas d’impôt. JB : Oui, c’est tout pour les jeunes, pour la jeunesse, et va exonérer d'impôt sur le revenu les jeunes de moins de trente ans pour garder les élites, même si généralement ils votent plus pour vous. GD : Mais il y a vraiment une injustice sociale très forte à penser que le cadre bancaire de vingt-huit ans, le jeune trader de vingt-huit ans, le footballeur de vingt-huit ans, qui gagne beaucoup d'argent, et tant mieux pour lui, avec vous il paiera plus d’impôts. JB : Il paiera l'impôt sur la fortune financière JB: C’est vous qui avez supprimé l’ISF, c'est vous qui avez fait la flat taxe P1 : Pas d'impôts, zéro impôt sur le revenu, pour tous les moins de trente ans ? JB : Oui, parceque, vous voyez, on veut pas qu'il y ait cent soixante mille jeunes, c'est un chiffre qui a été donné par les échos, soient contraints de partir à l'étranger chaque années parce qu'il ne trouvent pas en france le cadre pour vivre. JB : On va exonérer d'impôt sur les sociétés pendant cinq ans tous jeune de moins de trente ans qui monte son entreprise en france. GD : Non mais monsieur Bardella, d'abord, vous m’accorderez que des jeunes de moins trente ans qui créent une entreprise, qui, tout de suite, payent l'impôt sur les sociétés, je pense, euh, qu'il y en a moins que les habitants d'une commune de cent habitants. GD : L'impôt sur les société ça se paie quand vous commencez à avoir un chiffre d’affaires important. GD : Un entrepreneur de moins de trente ans qui a créé une entreprise qui paie l'impôt sur les sociétés parce qu'il gagne beaucoup d'argent, moi, je trouve ça normal qu’il paye l'impôt sur les sociétés. JB : C’est vrai que c’est mieux de baisser les apl et de faire que les jeunes font la queue devant les banques alimentaires pendant le covid. JB : Donc nous faisons des choix fiscaux pour les classes populaires et les jeunes de france. JB : Et sur ses actifs immobiliers ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Gérald Darmanin explique que c'est une mesure injuste, qui avantage les plus riche. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GD", + "text": "C’est que le problème du front national, parce que le cadre financier qui travaille chez mckinsey, peut-être, qui aura moins de trente ans, lui paiera pas d'impôt sur le revenu, parce que le problème de Madame le pen c’est qu’à moins de trente ans on paie pas d’impôt." + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "Voilà ce que c'est, le front national, c’est l’injustice sociale." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que le rassemblement national souhaite aider les jeunes, et les motiver à rester en france. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Oui, c’est tout pour les jeunes, pour la jeunesse, et va exonérer d'impôt sur le revenu les jeunes de moins de trente ans pour garder les élites, même si généralement ils votent plus pour vous." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Oui, parceque, vous voyez, on veut pas qu'il y ait cent soixante mille jeunes, c'est un chiffre qui a été donné par les échos, soient contraints de partir à l'étranger chaque années parce qu'il ne trouvent pas en france le cadre pour vivre." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que les plus aisés paieront toujours l'impôt sur la fortune financière." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Il paiera l'impôt sur la fortune financière" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que l'injustice des impôts vient du gouvernement de Gérald Darmanin, avec la suppression de l'isf et de la flat tax, tout en augmentant les taxes sur les carburants. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "C’est vous qui avez supprimé l’ISF, c'est vous qui avez fait la flat taxe" + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Le ciblage en matière de fiscalité quand vous supprimez l'isf pour les ultras riches, la flat tax, quand vous faites gagner trois pour cent de pouvoir d'achat au pourcent de français les plus riches, ça vous dérange moins le ciblage dans ce sens ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la mesure de suppression des impôts pour les moins de trente ans de Jordan Bardella." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Pas d'impôts, zéro impôt sur le revenu, pour tous les moins de trente ans ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'il veut que les jeunes qui créent leurs entreprises soient exonérés d'impôts sur les sociétés pendant cinq ans. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "On va exonérer d'impôt sur les sociétés pendant cinq ans tous jeune de moins de trente ans qui monte son entreprise en france." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gérald Darmanin explique qu'il est rare que des nouvelles sociétés doivent payer l'impôt sur les sociétés, et qu'un jeune entrepreneur qui a une entreprise qui doit payer l'impôt sur les sociétés devrait le faire. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GD", + "text": "Non mais monsieur Bardella, d'abord, vous m’accorderez que des jeunes de moins trente ans qui créent une entreprise, qui, tout de suite, payent l'impôt sur les sociétés, je pense, euh, qu'il y en a moins que les habitants d'une commune de cent habitants." + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "L'impôt sur les société ça se paie quand vous commencez à avoir un chiffre d’affaires important." + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "Un entrepreneur de moins de trente ans qui a créé une entreprise qui paie l'impôt sur les sociétés parce qu'il gagne beaucoup d'argent, moi, je trouve ça normal qu’il paye l'impôt sur les sociétés." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique aussi que les plus riches paieront des impôts sur les actifs immobiliers et financiers." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GD", + "text": "On est bien d'accord qu'une infirmière, ou un policier municipal, ou un policier tout court de trente et un ans, qui paie l'impôt sur le revenu, il continuera à payer avec vous, mais le trader de la société générale, de vingt-huit ans, lui, paiera pas d'impôt sur le revenu." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Il ne paiera pas d'impôt sur le revenu, mais il paiera l'impôt sur la fortune financière" + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Et sur ses actifs immobiliers" + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "On taxe les actifs financiers plutôt que le patrimoine, mais ça déplait peut-être à vos amis de McKinsey." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Bardella_Darmanin--Partie_5_L_Inflation.json b/train/Bardella_Darmanin--Partie_5_L_Inflation.json index d7bbfe899bb525df297a00249a1bca6912521328..f9677260fa226fe17e05d203a33874caa8ae83b5 100644 --- a/train/Bardella_Darmanin--Partie_5_L_Inflation.json +++ b/train/Bardella_Darmanin--Partie_5_L_Inflation.json @@ -5,5 +5,218 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin parlent de l'inflation. Gérald Darmanin débute en constatant que l'inflation en france est plus basse que celle des pays voisins. Il explique que l'inflation est plus basse car des mesures ont été prise pour baisser l'inflation, comme le blocage de l'augmentation de l'électricité et la remise à la pompe. Gérald Darmanin propose la réévaluation des retraites de quatre à cinq pour cent. Il souhaite aussi augmenter le maximum de la prime macron à six mille euros exonérés de charges fiscales et sociales, ainsi qu'instaurer le dividende salarié, qui force aux entreprises à reverser à ses salariés un intéressement si elle verse des dividences. Finalement, il propose le chèque inflation, de cent euros par mois. La présentatrice demande ce qu'il vont mettre en place pour l'inflation futur. Gérald Darmanin explique qu'il faut améliorer l'indépendance énergétique qui est à la source de la hausse des prix. Gérald Darmanin explique ensuite qu'il pense que la baisse de la TVA ne marchera pas, en comparant à la baisse de la tva sur les restaurateurs, qui n'a pas permis de baisser les prix. Jordan Bardella explique que Marine Le Pen est la candidate du pouvoir d'achat. Il propose la baisse de la tva de vingt pour cent a cinq point cinq, ainsi que l'annulation des hausses du ticpe tant que le baril est a plus de cent dollar, ce qui permettrait de gagner de quinze à trente euros par plein. Jordan Bardella accuse Gérald Darmanin de ne pas avoir de proposition pérènnes. Gérald Darmanin explique que le programme de marine le pen n'est pas financé, et que les français devront le payer avec les taux d'intérêts de la dette qui augmentent. ", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald darmanin discutent de leurs mesures pour cilbattre l'inflation et la dette. Gérald Darmanin commence en défendant son bilan; l'inflation en france est plus basse que chez tous les pays voisins. Pour lui, cette augmentation est basse grâce aux mesures mise en place par le gouvernement; le blocage du prix du gaz et de l'électricité, ainsi que la remise à la pompe. Gérald Darmanin propose de réévaluer les pensions de retraites de 4 à 5%, d'augmenter le plafond de la prime macron à 6000 euros, et de mettre en place le dividende salarié, qui empêche les entreprises de verser des bénéfices aux actionnaires sans en verser aux salariés. En plus de cela, il propose de continuer les chèques inflation. Pour lui, la baisse de la TVA proposée par le rassemblement national ne sera pas répercutée sur les prix, comme c'était le cas pour les restaurateurs. De son côté, Jordan Bardella propose la baisse de la tva sur les carburants de 20% à 5.5%. Il souhaite annuler les hausses de TICPE, baisser la TVA sur l'alimentation, et constituer un panier de cent produits de première nécessité sur lesquels supprimer la TVA. Pour Gérald Darmanin, il faudra augmenter les impôts pour financer ces propositions, ce qui augmentera la TVA et empêchera de recréer des emplois. Il défend ici aussi le bilan de son gouvernement, qui a atteint le taux de chômage le plus bas depuis quarante ans. Jordan Bardella fustige Gérald Darmanin; son gouvernement a créé 600 milliards d'euros de dettes. Il souhaite faire du pouvoir d'achat une priorité en économisant dans les mauvaises dépenses de l'état, comme l'immigration, la fraude, la cotisation à l'union européenne, et l'utilisation des cabinets de conseil privés. Jordan Bardella souhaite aussi doubler les aides aux familles monoparentales. ", "Extractive_1": "P2 : Il faut vraiment qu’on parle de l’inflation. P1 : Qu’est ce qui change à la caisse Gérald Darmanin, si votre candidat Emmanuel Macron est élu, le vingt-quatre avril. GD : D'abord, je constate que il y a une inflation très forte en france, à peu près quatre à quatre et demi pour cent, mais que partout autour de nous cette inflation elle est quasiment du double. GD : Et pourquoi nous, c'est deux fois moins ? GD : Parce qu'on a pris déjà des mesures extrêmement coûteuses pour les finances publiques, vingt milliards d'euros, on a bloqué le prix du gaz, on a quasiment bloqué à quatre pour cent l'augmentation des prix de l'électricité, on a fait la remise à la pompe de quinze centimes. GD : Alors cependant, vous avez tout à fait raison, il y a encore une inflation et il faut qu'on réponde à l'augmentation du coût de la vie. GD : Pour les retraités c'est la réévaluation de la retraite dès le premier juillet. GD : On va l’augmenter à la mesure de l’inflation. GD : Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes. GD : Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire. GD : Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois. P2 : Euh, est-ce que quelque chose qui va changer, en plus de toutes les mesures que vous avez déjà prises ? GD : Dans l'augmentation, euh, des prix des fruits et légumes, euh, c'est en grande partie non pas du fait de l'augmentation de la production par les agriculteurs, mais des coûts qu'ont les agriculteurs ou les distributeurs, par exemple, l'énergie. GD : Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix. GD : Nous pensons en revanche que d'aider les salariés, d'aider les retraités directement, nous permettra de contenir l’inflation comme on l’a fait jusque là. JB : Il y a des millions de français qui, euh, n'arrivent pas à payer les factures, qui n'arrivent plus à payer les factures de gaz, qui n'arrivent pas à payer les factures d'électricité, qui sont contraints de sauter des repas, il y a un français sur cinq qui l'an dernier a souffert du froid, qui est parfois obligé de mettre des pulls plutôt que d'allumer le chauffage. JB : Marine le pen a été durant cette campagne, je crois, la candidate du pouvoir d'achat. JB : Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité. JB : Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent. JB : Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre. JB : C'est profondément injuste, parce qu'il y a des millions de français qui nous écoutent et qui ont besoin de leur véhicule pour aller travailler. JB : Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation. JB : Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits. JB : C'est un dispositif non pas pérenne, comme la baisse de la tva de vingt à cinq cinq, mais un dispositif d'urgence qui s'active à chaque fois que l'inflation et d'un point supérieur à la croissance. GD : Je pense que l'élection de madame le pen va entraîner la ruine des, des petites gens, les petits retraités, des, des petits épargnants, de, de ceux qui ne pourront pas, euh, accepter, euh, une grande partie de l'effondrement de l'économie française. GD : D'abord, j’ai compté, depuis tout à l'heure, euh, à monsieur Bardella, j'en suis déjà à cinquante-cinq milliards d'euros de dépenses. GD : On pourra en reparler tout à l'heure si vous souhaitez, notamment, sur les forces de l'ordre, ils vont baisser de deux milliards d'euros le budget de la police. GD : Il faudra bien payer cela, quand on est pas capable de tenir sa promesse, et qu'on fait filer, malheureusement, l'argent, sans aucune mesure d'économie, puisque, il est surtout pas possible de demander aux français de travailler plus à la retraite, on l'a vu il y a quelques instants, et qu'on fait des baisses d'impôts général, euh, les taux d'intérêt augmentent, notre dette coûte plus cher, et vous la paierez comment ? GD : Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe. GD : C'est toujours comme ça que ça se passe, et même si vous faites payer un peu les plus riches, ça ne paiera jamais l'essentiel des dépenses que vous faites. GD : Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans. GD : Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la création d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux. JB : Plus six cents milliards d’euros, plus vingt cinq pour cent de la dette. JB : Le ministère des comptes publics nous dit que la dette imputable au covid, c’est deux cents milliards, le reste est dû à de la mauvaise gestion. JB : Quand on laisse un pays, monsieur darmanin, euh, avec des retraités qui vivent avec huit euros par jour, des jeunes à qui vous avez baissé l'apl, des pensions pensions de retraites que vous avez desindexées de l'inflation, un français sur quatre qui ne mange plus à sa fin, ou qui est obligé de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est trop cher, des millions d'automobilistes qui n'arrivent plus à remplir le plein de leur voiture, franchement, un peu d'humilité. JB : Il y a un sondage odoxa, qui est sorti au mois d'octobre, qui nous dit que soixante-quinze pour cent des français, soixante-quinze pour cent des français considèrent que leur pouvoir d'achat a baissé, euh, en un an. JB : Et je vous ramène à ce rapport de l'institut des politiques publiques qui dit qu'avec les mesures qui ont été prises sur le quinquennat, euh, le pouvoir d'achat des un pourcent les plus riches a augmenté de trois pour cent quand celui des plus pauvres a baissé d’autant. JB : Alors, nous ferons du pouvoir d'achat une priorité, nous ferons des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, dans l'immigration, dans la lutte contre la fraude, dans les cabinets de conseil privé à qui vous donnez des millions d'euros, dans le coût de la décentralisation, dans, euh, la cotisation, euh, à l'union européenne, qui est votée tous les ans par l'assemblée nationale, et dont nous allons diminuer, euh, le montant. ", - "Extractive_2": "P1 : Qu’est ce qui change à la caisse Gérald Darmanin, si votre candidat Emmanuel Macron est élu, le vingt-quatre avril. GD : D'abord, je constate que il y a une inflation très forte en france, à peu près quatre à quatre et demi pour cent, mais que partout autour de nous cette inflation elle est quasiment du double. GD : Parce qu'on a pris déjà des mesures extrêmement coûteuses pour les finances publiques, vingt milliards d'euros, on a bloqué le prix du gaz, on a quasiment bloqué à quatre pour cent l'augmentation des prix de l'électricité, on a fait la remise à la pompe de quinze centimes. GD : Pour les retraités c'est la réévaluation de la retraite dès le premier juillet. GD : On va augmenter grosso modo les retraites de quatre et demi, cinq pour cent. GD : Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes. GD : Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire. GD : Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois. GD : Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix. JB : Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité. JB : Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent. JB : Exactement, mais que nous assumons, parce que c'est un gain considérable, et cela est couplé avec une baisse tant que le litre, le cours du baril, est supérieur à cent dollars le baril. JB : Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre. JB : Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation. JB : Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits. GD : Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe. GD : Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans. GD : Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la création d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux. JB : Je vais vous dire, moi, j'en ai ras-le-bol des leçons d'expertise, des, de, de gens qui se sont présentés, en deux mille dix-sept, comme des mozart de la finance, et qui, euh, ont rallongé la dette de six cents milliards d'euros. JB : Alors, nous ferons du pouvoir d'achat une priorité, nous ferons des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, dans l'immigration, dans la lutte contre la fraude, dans les cabinets de conseil privé à qui vous donnez des millions d'euros, dans le coût de la décentralisation, dans, euh, la cotisation, euh, à l'union européenne, qui est votée tous les ans par l'assemblée nationale, et dont nous allons diminuer, euh, le montant. JB : Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales, parce que voyez-vous, il y a un quart des familles qui sont des familles monoparentales, et y a beaucoup de mères de famille, dont certaines nous regardent ce soir, qui sont obligées de cumuler plusieurs travails, parce qu'elles n'arrivent plus, aujourd'hui, à boucler les fins de mois. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Qu’est ce qui change à la caisse Gérald Darmanin, si votre candidat Emmanuel Macron est élu, le vingt-quatre avril. GD : D'abord, je constate que il y a une inflation très forte en france, à peu près quatre à quatre et demi pour cent, mais que partout autour de nous cette inflation elle est quasiment du double. GD : Parce qu'on a pris déjà des mesures extrêmement coûteuses pour les finances publiques, vingt milliards d'euros, on a bloqué le prix du gaz, on a quasiment bloqué à quatre pour cent l'augmentation des prix de l'électricité, on a fait la remise à la pompe de quinze centimes. GD : Pour les retraités c'est la réévaluation de la retraite dès le premier juillet. GD : On va augmenter grosso modo les retraites de quatre et demi, cinq pour cent. GD : Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes. GD : Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire. GD : Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois. GD : Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix. JB : Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité. JB : Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent. JB : Exactement, mais que nous assumons, parce que c'est un gain considérable, et cela est couplé avec une baisse tant que le litre, le cours du baril, est supérieur à cent dollars le baril. JB : Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre. JB : Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation. JB : Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits. GD : Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe. GD : Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans. GD : Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la création d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux. 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" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Il y a des millions de français qui, euh, n'arrivent pas à payer les factures, qui n'arrivent plus à payer les factures de gaz, qui n'arrivent pas à payer les factures d'électricité, qui sont contraints de sauter des repas, il y a un français sur cinq qui l'an dernier a souffert du froid, qui est parfois obligé de mettre des pulls plutôt que d'allumer le chauffage." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Marine le pen a été durant cette campagne, je crois, la candidate du pouvoir d'achat." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella propose de baisser la tva sur les carburants, d'annuler les hausses de TICPE, ainsi que la création d'un panier de cent produits de premières nécéssités dont la tva sera baissée. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que cette suppression de la tva restera tant que l'inflation est d'un point supérieur à la croissance. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "C'est un dispositif non pas pérenne, comme la baisse de la tva de vingt à cinq cinq, mais un dispositif d'urgence qui s'active à chaque fois que l'inflation et d'un point supérieur à la croissance." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gérald Darmanin explique que le programme de Jordan bardella n'est pas financé, et qu'ils devront augmenter les impôts. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GD", + "text": "Je pense que l'élection de madame le pen va entraîner la ruine des, des petites gens, les petits retraités, des, des petits épargnants, de, de ceux qui ne pourront pas, euh, accepter, euh, une grande partie de l'effondrement de l'économie française." + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "D'abord, j’ai compté, depuis tout à l'heure, euh, à monsieur Bardella, j'en suis déjà à cinquante-cinq milliards d'euros de dépenses." + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "Il faudra bien payer cela, quand on est pas capable de tenir sa promesse, et qu'on fait filer, malheureusement, l'argent, sans aucune mesure d'économie, puisque, il est surtout pas possible de demander aux français de travailler plus à la retraite, on l'a vu il y a quelques instants, et qu'on fait des baisses d'impôts général, euh, les taux d'intérêt augmentent, notre dette coûte plus cher, et vous la paierez comment ?" + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe." + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "C'est toujours comme ça que ça se passe, et même si vous faites payer un peu les plus riches, ça ne paiera jamais l'essentiel des dépenses que vous faites." + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gérald Darmanin explique que le taux de chômage est au plus bas depuis quinze ans car son gouvernement valorise le travail. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GD", + "text": "Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la création d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que le gouvernement de gérald Darmanin a baissé les aides pour les plus pauvres, et a augmenté le pouvoir d'achats des plus riches. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Quand on laisse un pays, monsieur darmanin, euh, avec des retraités qui vivent avec huit euros par jour, des jeunes à qui vous avez baissé l'apl, des pensions pensions de retraites que vous avez desindexées de l'inflation, un français sur quatre qui ne mange plus à sa fin, ou qui est obligé de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est trop cher, des millions d'automobilistes qui n'arrivent plus à remplir le plein de leur voiture, franchement, un peu d'humilité." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Il y a un sondage odoxa, qui est sorti au mois d'octobre, qui nous dit que soixante-quinze pour cent des français, soixante-quinze pour cent des français considèrent que leur pouvoir d'achat a baissé, euh, en un an." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Et je vous ramène à ce rapport de l'institut des politiques publiques qui dit qu'avec les mesures qui ont été prises sur le quinquennat, euh, le pouvoir d'achat des un pourcent les plus riches a augmenté de trois pour cent quand celui des plus pauvres a baissé d’autant." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'il financera ses propositions en faisant des économies sur les dépenses de l'état dans l'immigration, la lutte contre la fraude, l'utilisation de cabinets de conseils privés, et sur la cotisation à l'union européenne." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Alors, nous ferons du pouvoir d'achat une priorité, nous ferons des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, dans l'immigration, dans la lutte contre la fraude, dans les cabinets de conseil privé à qui vous donnez des millions d'euros, dans le coût de la décentralisation, dans, euh, la cotisation, euh, à l'union européenne, qui est votée tous les ans par l'assemblée nationale, et dont nous allons diminuer, euh, le montant." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Bardella_Darmanin--Partie_6_Les_Aides.json b/train/Bardella_Darmanin--Partie_6_Les_Aides.json index 6a467d926c2a8245d55c198d48727d56b40c32ec..1701b0a1e8be1139ad4de9e8898de45b56cd08b3 100644 --- a/train/Bardella_Darmanin--Partie_6_Les_Aides.json +++ b/train/Bardella_Darmanin--Partie_6_Les_Aides.json @@ -5,5 +5,142 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la suppression des aides sociales aux étrangers et des économies de budget. Gérald Darmanin explique qu'il est impossible d'obtenir des prêts en refusant de payer la cotisation à l'union européenne, et accuse Jordan Bardella de vouloir baisser le budget de la police. Gérald Darmanin explique qu'une baisse de deux milliards de budget est la suppression de 35000 policiers ou la baisse de trois cents euros de leur salaire. Jordan Bardella explique que c'est faux, et qu'il souhaite augmenter leur budget, ainsi qu'en recruter 7000, et 3000 administratifs. Jordan Bardella explique qu'ils feront des économies sur l'immigration, et donc sur l'insécurité. Jordan Bardella rappelle que 93% des vols dans les transports en communs et 63% des agressions sexuelles sont le faits d'étrangers. Jordan Bardella explique qu'il réservera les prestations sociales aux français, et que les allocations familiales et le RSA seront conditionnées à cinq ans de travail sur le territoire. Jordan Bardella souhaite supprimer l'aide médicale d'état et la remplacer par un fond d'urgence. Gérald Darmanin explique qu'il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national par devoir d'humanité et afin d'éviter des nouvelles pandémies Gérald Darmanin explique aussi que sans aides sociales, les étrangers iront chez les marchands de sommeil. Jordan Bardella explique que si l'on vient en france, il faut pouvoir subvenir à ses besoins, car la france a trop de chômage et de dettes pour se permettre d'aider les gens du monde entier. ", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la suppression des aides sociales aux étrangers et des économies de budget. Gérald Darmanin débute en expliquant que le front national (rassemblement national) baissera de deux milliards le budget de la police en faisant des économies sur l'immigration, ce qui représente trente cinq mille policiers en moins, ou une baisse de salaire de 350 euros par mois. Jordan Bardella se défend en expliquant qu'il souhaite augmenter le budget d'un milliard cinq en recrutant sept mille policiers, et trois mille administratif; l'économie viendra naturellement avec la lutte contre l'immigration. Pour Gérald Darmanin, Jordan Bardella ne peut pas financer le programme qu'il présente, ce que conteste Jordan Bardella, pour qui de nombreuses économies sont disponibles à cause de la gestion du ministère de Gérald Darmanin. Il propose en outre la réservation des prestations sociales aux français, ainsi que le conditionnement des allocations familiales et du RSA à cinq ans de travail à temps plein sur le territoire. Il prétend de plus que la france n'a pas vocation à accueillir tout le monde, et souhaite supprimer l'aide médicale d'état. Jordan Bardella rappelle le bilan de Darmanin, une france dans laquelle un tiers des retraités refusent de se soigner car le reste à charge est trop important. Ces économies présentées peuvent à elle seule financer la baisse de la tva de 20 à 5.5%. Pour Gérald Darmanin, l'AME est une aide naturelle, et est une question d'humanité; de plus, laisser les gens malades peut favoriser les pandémies. Après avoir posé la question des allocations cotisées, qui seront toujours versée par Jordan Bardella, il conteste donc les économies présentées. Il continue en expliquant qu'avec la suppression des APL et des autres aides sociales, les immigrants seront contraint d'aller chez les marchands de sommeil. Jordan Bardella assume, pour lui, les familles françaises n'ont qu'un pays, et devraient être favorisée pour l'allocation des HLM avec l'instoration de la préférence nationale. Pour lui, les gens de devraient pas venir en france si ils ne peuvent pas subvenirs à leur besoins.", "Extractive_1": "GD : Quand vous dites, on paiera plus, ou on paiera beaucoup moins de cotisation au club qu’est l'union européenne. GD : Vous pensez que c'est comme ça que vous allez pouvoir faire le grand emprunt qui aurait permis, justement, de sauver l'économie, euh, française. GD : Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police. JB : On compte augmenter le budget d’un milliard cinq. GD : Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration. GD : Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois. JB : On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs. JB : Si je peux me permettre, il y a des économies à faire sur l'immigration, mais il n'est mentionné nulle part que nous baissons le budget de la police JB : Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers. P1 : Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ? JB : Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple. JB : Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence. JB : Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fonds d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière. GD : Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité. GD : Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie. GD : Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national. GD : Ils iront chez les marchands de sommeil. JB : Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons. ", - "Extractive_2": "GD : Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police. JB : On compte augmenter le budget d’un milliard cinq. GD : Vous dites, comme on va limiter l'immigration, on va limiter l'insécurité. GD : Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration. GD : Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois. JB : On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs. GD : Et ben voilà, alors, qu'est ce qu'on fait pour baisser le budget de la sécurité ? GD : La vérité, c’est que vous êtes incapable de financer le programme que vous présentez au français. JB : Si l’immigration nous coûte de l’argent, et si on fait des économies sur l’insécurité, c'est parce que quarante et un pour cent des contentieux administratifs, des contentieux administratif, concernent les clandestins. JB : Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers. P1 : Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ? JB : Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple. JB : Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence. JB : Je pense que, contrairement à vous, la France n'est pas un guichet social, la france n'a pas vocation à accueillir tout le monde, et à être, si vous voulez, euh, la plateforme sociale de la terre entière, de gens qui viendraient dans notre pays pour bénéficier de prestations sociales. JB : Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fonds d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière. JB : Quand il y a, et ça, c'est aussi votre bilan, un retraité sur trois qui renonce à se soigner parce que le reste à charge est devenu trop important, donc la solidarité nationale doit rester nationale, et nous réserverons les prestations sociales aux français. JB : Nous ferons une économie de seize milliards qui pourra, tiens, financer la baisse de la tva, de vingt pour cent à cinq cinq, pour permettre aux français de récupérer du pouvoir d'achat. GD : L’AME, qui est l'aide médicale d'urgence que l'on donne à toute personne étrangère qui est sur le sol national n'est, n'est pas là le panel de tous les soins. GD : Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité. GD : Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie. GD : J'espère que vous donnez les allocations, à ceux qui ont payé des cotisations. JB : Oui, tout à fait. GD : Donc, ça ne fait pas quinze milliards d'euros. GD : Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national. GD : Ils iront chez les marchands de sommeil. JB : Vous me ferez remarquer, je l'assume mais, je pense que, quand il y a, dans un pays, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs des centaines de milliers de familles, des familles, parfois très pauvre, et je pense que vous en connaissez dans votre département du nord, comme, il y en a dans le pas-de-calais, dans le département de la seine-saint-denis. JB : Des familles françaises, qui sont dans l'attente d'un logement social, qui ne peuvent pas avoir ce logement social, parce qu'aujourd'hui dans les logements c'est instaurer une véritable préférence étrangère, puisque un tiers, d'après l'insee, trente et un pour cent, des immigrés qui arrivent sur le sol français sont en HLM. JB : Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "GD : Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police. JB : On compte augmenter le budget d’un milliard cinq. GD : Vous dites, comme on va limiter l'immigration, on va limiter l'insécurité. GD : Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration. GD : Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois. JB : On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs. GD : Et ben voilà, alors, qu'est ce qu'on fait pour baisser le budget de la sécurité ? GD : La vérité, c’est que vous êtes incapable de financer le programme que vous présentez au français. JB : Si l’immigration nous coûte de l’argent, et si on fait des économies sur l’insécurité, c'est parce que quarante et un pour cent des contentieux administratifs, des contentieux administratif, concernent les clandestins. JB : Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers. P1 : Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ? JB : Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple. JB : Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence. JB : Je pense que, contrairement à vous, la France n'est pas un guichet social, la france n'a pas vocation à accueillir tout le monde, et à être, si vous voulez, euh, la plateforme sociale de la terre entière, de gens qui viendraient dans notre pays pour bénéficier de prestations sociales. JB : Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fonds d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière. JB : Quand il y a, et ça, c'est aussi votre bilan, un retraité sur trois qui renonce à se soigner parce que le reste à charge est devenu trop important, donc la solidarité nationale doit rester nationale, et nous réserverons les prestations sociales aux français. JB : Nous ferons une économie de seize milliards qui pourra, tiens, financer la baisse de la tva, de vingt pour cent à cinq cinq, pour permettre aux français de récupérer du pouvoir d'achat. GD : L’AME, qui est l'aide médicale d'urgence que l'on donne à toute personne étrangère qui est sur le sol national n'est, n'est pas là le panel de tous les soins. GD : Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité. GD : Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie. GD : J'espère que vous donnez les allocations, à ceux qui ont payé des cotisations. JB : Oui, tout à fait. GD : Donc, ça ne fait pas quinze milliards d'euros. GD : Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national. GD : Ils iront chez les marchands de sommeil. JB : Vous me ferez remarquer, je l'assume mais, je pense que, quand il y a, dans un pays, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs des centaines de milliers de familles, des familles, parfois très pauvre, et je pense que vous en connaissez dans votre département du nord, comme, il y en a dans le pas-de-calais, dans le département de la seine-saint-denis. JB : Des familles françaises, qui sont dans l'attente d'un logement social, qui ne peuvent pas avoir ce logement social, parce qu'aujourd'hui dans les logements c'est instaurer une véritable préférence étrangère, puisque un tiers, d'après l'insee, trente et un pour cent, des immigrés qui arrivent sur le sol français sont en HLM. JB : Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent du budget de la police et des aides sociales." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GD", + "text": "Quand vous dites, on paiera plus, ou on paiera beaucoup moins de cotisation au club qu’est l'union européenne." + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "Vous pensez que c'est comme ça que vous allez pouvoir faire le grand emprunt qui aurait permis, justement, de sauver l'économie, euh, française." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gérald Darmanin débute en expliquant que Jordan Bardella fait deux milliards d'économies sur la police, et qu'il devra baisser le salaire ou supprimer des postes de policiers." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GD", + "text": "Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police." + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration." + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella se défend en expliquant qu'il compte augmenter le budget de la police d'un milliard cinq, en recrutant sept mille nouveau policiers et trois mille administratifs." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "On compte augmenter le budget d’un milliard cinq." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gérald Darmanin explique que le programme de jordan bardella propose de faire ces deux milliards d'économies grâce à la baisse de l'immigration." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Si je peux me permettre, il y a des économies à faire sur l'immigration, mais il n'est mentionné nulle part que nous baissons le budget de la police" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que ces économies ne touchent pas la police, car l'immigration coûte de l'argent, et qu'en la baissant, des économies sont faites sur l'insécurité." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Le présentateur pose ensuite la question des prestations sociales. Jordan Bardella explique qu'il souhaite réserver les prestations sociales aux français, comme les allocations familiales, et en conditionnant le RSA à cinq ans de travail à temps plein." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ?" + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il souhaite aussi supprimer l'aide médicale d'état et la remplacer par un fond d'urgence. Jordan Bardella explique que cela financera la baisse de la TVA." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fond d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gérald Darmanin explique qu'il pense qu'il faut soigner les gens, même si ils sont irréguliers ou demandeurs d'asile." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GD", + "text": "Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité." + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie." + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national." + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "Ils iront chez les marchands de sommeil." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que les français n'ont pas accès aux HLM, et qu'il y a trop de chômage, et que cela motive ses choix pour la supression des aides sociales aux immigrants.\t" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Bardella_Darmanin--Partie_7_La_Securite.json b/train/Bardella_Darmanin--Partie_7_La_Securite.json index f6be8c70fb77519ec25c208f8dc64d91a3054a1b..e45245d0f30839a18200c4dda58efcd6eff861f1 100644 --- a/train/Bardella_Darmanin--Partie_7_La_Securite.json +++ b/train/Bardella_Darmanin--Partie_7_La_Securite.json @@ -5,5 +5,142 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la sécurité. Le présentateur débute en demandant à Jordan Bardella si un homme qui est condamné à six mois de prison ferme doit être incarcéré. Jordan Bardella explique que oui, et qu'il souhaite supprimer l'aménagement des peines supérieure à six mois, avec obligation de faire au moins les deux tiers de la peine. Gérald Darmanin explique qu'il souhaite mettre en place des aménagements de peine, avec une amélioration des travaux d'intérêts généraux, ainsi qu'en augmentant les amendes forfétaires. Gérald Darmanin explique aussi que les amendes seront désormais directement saisies sur le salaire. Jordan Bardella explique que l'augmentation de la délinquance ne sera pas combattue avec des amendes, et qu'il souhaite doubler le nombres de magistrat et créer vingt cinq mille places de prisons, ainsi que mettre en place la présomption de légitime défense pour la police. Gérald Darmanin explique avoir fait construire sept mille places de prisons, et avoir été incapable de créer les trois milles dernières car les maires ne veulent pas de prisons. Jordan Bardella explique que seul deux milles de ces places sont fonctionnelles. Gérald Darmanin explique qu'il n'y a pas d'explosion de la délinquance, et que quatre vingt cinq pour cent de l'augmentation des violences proviennent de violences conjugales. Jordan Bardella explique qu'il y a une agression toute les quarante quatre secondes, trente secondes si on comptes les violences conjugales. ", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la sécurité et des peines de prisons. Jordan Bardella débute en expliquant qu'à partir d'une peine de six mois de prison ferme, il n'y aura plus d'aménagement des peines, et une obligation d'exécuter au moins deux tiers de la peine, et ce, afin de réaffirmer la chaîne pénale; il souhaite ainsi supprimer les remises automatique de peine en rétablissant les peines planches. Gérald Darmanin rappelle que les remises de peines automatiques ont déjà été supprimée, et explique qu'un large travail a été fait sur les travaux d'intérêts généraux; en effet, selon lui, une personne condamné à de la prison pour des crimes mineurs, comme avoir taggé un bâtiment public, devrait plutôt réparer ce qu'il a fait que passer du temps en prison. Pour les peines de moins d'un an, Gérald Darmanin souhaite favoriser les amendes forfaitaires, qui seront saisies directement sur les prestations sociales ou le salaire. Jordan Bardella questionne l'efficacité desd amendes forfaitaires sur l'explosion de la délinquance, lamentant l'augmentation des alternatives à la prison, symptomatique du surmenage des magistrats. Il propose donc d'augmenter le nombre de magistrats ainsi que de construire des nouvelles places de prisons pour pouvoir donner plus de moyens aux forces de l'ordre, soutenue en mettant en place la présomption de légitime défense. Gérald Darmanin rappelle que la construction de place de prison, dont 7000 ont été faites pendant son mandat, est compliquée, car elle a besoin de l'accord des maires. Il questionne de plus l'explosion de la délinquance prétendue par Jordan Bardella, listant la baisse des chiffres de cambriolages et de vols, et justifiant l'augmentation des plaintes pour violences par la libération de la parole des femmes, qu'il présente comme une grande réussite de son mandat. Jordan Bardella consteste ces chiffres, les cambriolages ont baissés à cause du confinement et de l'absence de la prise en compte des résidence secondaire. Pour Jordan Bardella, il faut protéger la police, c'est pourquoi il propose la présomption de légitime défense pour les policiers, qui forceraient aux personnes qui ont subies les violences de démontrer que la police n'était pas dans son droit. Gérald Darmanin questionne le soutien du rassemblement national aux forces de l'ordre, les accusant d'être les premiers à les mettres en causes quand les choses tournent mal.", "Extractive_1": "P2 : Précisément, ce que je vous propose, c'est qu'on passe au chapitre sur la sécurité. P1 : Un homme condamné à six mois de prison ferme, aujourd'hui, la peine est aménagée, il n'est pas incarcéré, demain, si votre candidate est élue, cet homme va-t-il en prison ? JB : Oui, à partir de six mois ferme, il n'y aura aucun aménagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine. JB : Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher. GD : Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an. GD : On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison. GD : Pour les peines de moins d'un ans, des amendes forfaitaires dont je voudrais rappeler qu'elle marche très bien pour les consommations de cannabis, et qui sont des amendes pénales inscrites au casier judiciaire. JB : On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ? JB : Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ? JB : C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille. JB : Mais, l'insécurité, la violence, n’est pas un sentiment, monsieur darmanin, en france, c'est votre bilan, et je vous met en cause directement, comme je mets en cause le président de la république, parce que cela relève de vos prérogatives, une agression gratuite, toutes les quarante-quatre secondes dans notre pays. JB : Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé. GD : On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons. GD : Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes. GD : Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans. JB : D'abord on va protéger ceux qui nous protègent, je l'ai dit, avec la présomption d’innocence. JB : La présomption de légitime défense, c'est qu'à partir du moment où un policier est pris à partie, à partir du moment un policier est attaqué, agressé, qu'il fait usage de la force, il est présumé comme en état de légitime défense. JB : Eh bien moi, je n'accepte pas cela, et nous serons aux côtés des policiers, parce qu'être aux côtés des policiers, c'est protéger ceux qui nous protègent, et qui sont en lutte contre la violence, tous les jours, dans notre pays monsieur le ministre ", - "Extractive_2": "P2 : Précisément, ce que je vous propose, c'est qu'on passe au chapitre sur la sécurité. P1 : Un homme condamné à six mois de prison ferme, aujourd'hui, la peine est aménagée, il n'est pas incarcéré, demain, si votre candidate est élue, cet homme va-t-il en prison ? JB : Oui, à partir de six mois ferme, il n'y aura aucun aménagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine. JB : Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher. GD : Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an. GD : On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison. GD : Les aménagements existent déjà, et je pense qu'il faut beaucoup mettre l'accent sur les travaux d'intérêt généraux. GD : Pour les peines de moins d'un an, je veux qu'on puisse, pour tout ce qui n'est pas grave, comme c'était le cas dans la consommation de cannabis, où ça mérite d'être puni, mais ce n'est pas gravissime, je veux des amendes forfaitaires. GD : D'ailleurs, à la demande du président de la république, à partir de la fin de cette année, ce sera saisi directement sur le salaire ou sur les prestations sociales. JB : On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ? JB : Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ? JB : Parce que les magistrats sont sous l’eau, parce qu'il n'y a pas assez de magistrats. JB : C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille. JB : Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé. GD : On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons. GD : Et, deuxièmement, si des maires avaient accepté, notamment au front national, monsieur le maire de fréjus, qui est de vos amis, qui a refusé par deux fois la proposition de construction de prison dans sa commune. GD : Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes. GD : Parlons clairement, monsieur bardella, on est passé de deux cent trente-trois mille faits, c'est vrai, en deux mille dix-sept, à trois cent six mille, si je prends l'année, euh, deux mille vingt-et-un, c'est plus trente et un pour cent. GD : Mais, vous oubliez toujours de dire, quatre-vingt-cinq pour cent de cette augmentation, c’est des violences conjugales, par le dépôt de plainte des femmes, c'est-à-dire que l'augmentation de la violence qu’essaie de nous présenter le front national, c’est quatre-vingt-cinq pour cent de plaintes, monsieur bardella. JB : En matière de cambriolages, mais, euh, vous avez sorti les résidences secondaires, ce qui est quand même assez simple, comme l'avait fait, d'ailleurs le gouvernement sarkozy que vous aviez soutenu à l'époque, qui avait complètement trafiqué les chiffres de la cour des comptes. GD : Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans. GD : Mais arrêtez de faire croire que la violence aurait explosé. GD : Elle a très largement baissé sur les biens, et elle a augmenté sur les personnes parce que, pour quatre-vingt-cinq pour cent d'entre eux, de ces pourcentages là, ce sont les femmes qui déposent plainte. JB : Vous arrivez à faire baisser les cambriolages, sur l'année du confinement, bravo, félicitations, même en excluant les résidences secondaires. JB : D'abord on va protéger ceux qui nous protègent, Je l'ai dit, avec la présomption d’innocence. JB : La présomption de légitime défense, c'est qu'à partir du moment où un policier est pris à partie, à partir du moment un policier est attaqué, agressé, qu'il fait usage de la force, il est présumé comme en état de légitime défense. JB : C'est à la personne qui a subi, qui a absorbé la force de démontrer que le policier n'était pas dans son droit, et je vais vous dire, ça change beaucoup de choses, parce que c'est un soutien moral, pas seulement juridique. GD : Deuxièmement, cette euh idée de légitime défense, ça veut dire que vous soutiendrez les policiers, dites-le vous, moralement, ça commence mal. GD : Rien qu'aujourd'hui, on a vu que madame le pen était capable de trouver un bouc émissaire facile qui étaient les policiers quand ça ne se passait pas bien." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P2 : Précisément, ce que je vous propose, c'est qu'on passe au chapitre sur la sécurité. P1 : Un homme condamné à six mois de prison ferme, aujourd'hui, la peine est aménagée, il n'est pas incarcéré, demain, si votre candidate est élue, cet homme va-t-il en prison ? JB : Oui, à partir de six mois ferme, il n'y aura aucun aménagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine. JB : Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher. GD : Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an. GD : On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison. GD : Les aménagements existent déjà, et je pense qu'il faut beaucoup mettre l'accent sur les travaux d'intérêt généraux. GD : Pour les peines de moins d'un an, je veux qu'on puisse, pour tout ce qui n'est pas grave, comme c'était le cas dans la consommation de cannabis, où ça mérite d'être puni, mais ce n'est pas gravissime, je veux des amendes forfaitaires. GD : D'ailleurs, à la demande du président de la république, à partir de la fin de cette année, ce sera saisi directement sur le salaire ou sur les prestations sociales. JB : On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ? JB : Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ? JB : Parce que les magistrats sont sous l’eau, parce qu'il n'y a pas assez de magistrats. JB : C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille. JB : Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé. GD : On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons. GD : Et, deuxièmement, si des maires avaient accepté, notamment au front national, monsieur le maire de fréjus, qui est de vos amis, qui a refusé par deux fois la proposition de construction de prison dans sa commune. GD : Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes. 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aménagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique vouloir supprmier les remises automatiques de peines et rétablir les peines plancher." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gérald Darmmanin explique que les remises automatiques de peines ont déjà été supprimée, et explique qu'il souhaite développer les travaux d'intérêt généraux ainsi que les amendes forfaitaires pour avoir plus de place en prison." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GD", + "text": "Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an." + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison." + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "Pour les peines de moins d'un ans, des amendes forfaitaires dont je voudrais rappeler qu'elle marche très bien pour les consommations de cannabis, et qui sont des amendes pénales inscrites au casier judiciaire." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que l'explosion de la délinquance ne sera pas combattue avec des amendes, et que la prison est devenue une alternative pour l'état car il n'y a pas assez de magistrats et de places de prison." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ?" + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella propose de construire vingt milles cinq places de prisons, ainsi que doubler le nombre de magistrats." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Mais, l'insécurité, la violence, n’est pas un sentiment, monsieur darmanin, en france, c'est votre bilan, et je vous met en cause directement, comme je mets en cause le président de la république, parce que cela relève de vos prérogatives, une agression gratuite, toutes les quarante-quatre secondes dans notre pays." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique vouloir augmenter les moyens des forces de l'ordre ainsi que mettre en place la présomption de légitime défense, car les policiers ont besoin d'un soutien moral." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "D'abord on va protéger ceux qui nous protègent, je l'ai dit, avec la présomption d’innocence." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "La présomption de légitime défense, c'est qu'à partir du moment où un policier est pris à partie, à partir du moment un policier est attaqué, agressé, qu'il fait usage de la force, il est présumé comme en état de légitime défense." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Eh bien moi, je n'accepte pas cela, et nous serons aux côtés des policiers, parce qu'être aux côtés des policiers, c'est protéger ceux qui nous protègent, et qui sont en lutte contre la violence, tous les jours, dans notre pays monsieur le ministre" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gérald Darmanin explique qu'ils ont construits 7000 places de prissons, et que les crimes sur les biens ont baissé." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GD", + "text": "On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Gérald Darmanin explique que l'augmentation numérique des aggressions vient du fait qu'il y a eu un véritable effort de l'état pour aider les femmes à poser plainte pour violence conjugale." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GD", + "text": "Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes." + }, + { + "speaker": "GD", + "text": "Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Bardella_Panot_Veran--Partie_1_Introduction.json b/train/Bardella_Panot_Veran--Partie_1_Introduction.json index 7eacfaa7fe41d021de898d8efaea0c868562ff5d..fcdfffce2c71704b462f2d6b3d70ffa260be6ebe 100644 --- a/train/Bardella_Panot_Veran--Partie_1_Introduction.json +++ b/train/Bardella_Panot_Veran--Partie_1_Introduction.json @@ -5,5 +5,123 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran expliquent ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Selon Mathilde Panot, la réforme est minoritaire et largement rejetée par les Français. Elle estime que cela va conduire à faire travailler les Français plus longtemps pour les actionnaires, en ignorant les problèmes économiques et climatiques. Elle ajoute que le système de retraite n'est pas en faillite et que la réforme pénalise les femmes, les jeunes et les plus précaires. Mathilde Panot revendique être la seule à proposer la retraite à 60 ans. Olivier Véran explique que sa réforme est centrée sur le travail, qui est l'ADN de sa famille politique. Il souligne que son parti a créé des emplois et que l'âge de départ à la retraite doit être augmenté pour équilibrer le système, tout en évitant de baisser les pensions des retraités ou d'augmenter les impôts. Il propose également la création d'un congé de réorientation professionnelle et la suppression des régimes spéciaux. Jordan Bardella considère la réforme comme cynique et estime que le gouvernement est déconnecté de la réalité des Français. Selon lui, la réforme répartit injustement l'effort en demandant plus de travail à ceux qui ont commencé tôt et propose de relancer la natalité et l'emploi pour assurer la pérennité du système de protection sociale.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran expliquent ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Pour Mathilde Panot, la réforme est minoritaire. Elle prétend que la Macronie souhaite faire travailler les pauvres pour les plus riches, et ce, alors que le prix de la vie explose et que l'urgence écologique est forte. Elle continue; la réforme est injustifiée, le système des retraite n'est pas en faillite, et la réforme pénalise les femmes et les plus précaires. Elle propose la retraite à 60 ans, c'est un choix de société, et les français ne veulent pas de la réforme. Pour Olivier Véran, la réforme va de main avec la valeur travaille, l'ADN de sa famille politique. Des nouveaux emplois ont été créés, mais pour sauver le système par répartition, les français doivent travailler plus longtemps. En contrepartie, les pensions seront augmentées sans augmenter les impôts, et des droits seront créés, comme le congé de réorientation; il souhaite aussi supprimer les régimes spéciaux. Pour Jordan Bardella, la retraite est cynique et n'est pas nécessaire; les français vivent dans des mauvais conditions, et la réforme répartit unjustement l'effort. Pour lui, un autre chemin est possible en relançant la natalité et en relançant l'emploi.", "Extractive_1": "P2 : En un mot, comment résumeriez-vous cette réforme des retraites? MP : Minoritaire. MP : Vous êtes seuls, monsieur le ministre, 80% des Français sont contre votre réforme et plus vous faites de la pédagogie, mieux ils comprennent. MP : Avec votre retraite à 64 ans, vous voulez faire travailler les salariés pour les actionnaires, les pauvres pour les riches. MP : Alors que les Français n'en peuvent plus car les factures d'énergie explosent, les salaires sont trop bas, la vie trop chère et que la santé et l'éducation sont malmenées, alors que l'urgence écologique n'a jamais été aussi forte, cette réforme est injuste et injustifiée. MP : Injustifiée parce que le système de retraite n'est pas en faillite, injuste parce qu'elle pénalise les femmes, les jeunes, elle brutalise les précaires, les salariés du public, comme du privé et ce pour faire baisser les pensions. MP : Nous sommes les seuls à porter la retraite à 60 ans. OV : Moi, j'ai choisi le mot travail. OV : D'abord parce que c'est l'ADN politique de ma famille politique, l'ADN de ma famille politique, et parce que je considère qu'il n'y a pas du tout à en avoir honte au contraire. OV : Nous recréons des emplois, nous adaptons les formations des jeunes au métier de demain, nous sommes redevenus un pays qui est un pays attractif. OV : Prendre les bonnes décisions au bon moment, j'en ai conscience, ça veut dire demander aux Français de travailler progressivement un peu plus longtemps. OV : Et cette réforme, nous allons la faire avec des contreparties que nous assumons, c'est-à-dire, sans baisser les pensions des retraités au contraire, elles vont augmenter, et d'autant plus pour les retraités fragiles, sans augmenter les impôts, sans augmenter les impôts, et avec des droits nouveaux qui vont être créés, dont on va parler ce soir, comme par exemple la possibilité d'avoir un congé pour pouvoir réorienter sa profession ou encore la suppression des régimes spéciaux. JB : J'ai choisi le mot cynique, parce que j'ai le sentiment comme des millions de Français, comme beaucoup de Français qui nous regardent ce soir, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui vit hors des réalités populaires, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui mène une guerre sociale contre le peuple français. JB : J'ai le sentiment d'une réforme qui répartit injustement l'effort, qui va demander à ceux qui ont commencé très tôt de travailler encore plus, encore plus durement, encore plus tard, quand on demandera des efforts quasi identiques aux gens qui ont commencé à travailler plus tard. JB : Je conteste cette réforme parce que je pense qu'on peut faire autrement, autrement pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, notamment en relançant la natalité et en relançant l'emploi dans notre pays, mais probablement on aura l'occasion d'en parler. ", - "Extractive_2": "P2 : En un mot, comment résumeriez-vous cette réforme des retraites? MP : Minoritaire. MP : Avec votre retraite à 64 ans, vous voulez faire travailler les salariés pour les actionnaires, les pauvres pour les riches. MP : Alors que les Français n'en peuvent plus car les factures d'énergie explosent, les salaires sont trop bas, la vie trop chère et que la santé et l'éducation sont malmenées, alors que l'urgence écologique n'a jamais été aussi forte, cette réforme est injuste et injustifiée. MP : Injustifiée parce que le système de retraite n'est pas en faillite, injuste parce qu'elle pénalise les femmes, les jeunes, elle brutalise les précaires, les salariés du public, comme du privé et ce pour faire baisser les pensions. MP : Nous sommes les seuls à porter la retraite à 60 ans. MP : La retraite est un choix de société, la solidarité, où, le chacun pour soi, des millions de Français vous l'ont dit dans la rue, monsieur le ministre, ce sera la solidarité avec ou sans vous. OV : Moi, j'ai choisi le mot travail. OV : D'abord parce que c'est l'ADN politique de ma famille politique, l'ADN de ma famille politique, et parce que je considère qu'il n'y a pas du tout à en avoir honte au contraire. OV : Nous recréons des emplois, nous adaptons les formations des jeunes au métier de demain, nous sommes redevenus un pays qui est un pays attractif. OV : Prendre les bonnes décisions au bon moment, j'en ai conscience, ça veut dire demander aux Français de travailler progressivement un peu plus longtemps. OV : Et cette réforme, nous allons la faire avec des contreparties que nous assumons, c'est-à-dire, sans baisser les pensions des retraités au contraire, elles vont augmenter, et d'autant plus pour les retraités fragiles, sans augmenter les impôts, sans augmenter les impôts, et avec des droits nouveaux qui vont être créés, dont on va parler ce soir, comme par exemple la possibilité d'avoir un congé pour pouvoir réorienter sa profession ou encore la suppression des régimes spéciaux. JB : J'ai choisi le mot cynique, parce que j'ai le sentiment comme des millions de Français, comme beaucoup de Français qui nous regardent ce soir, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui vit hors des réalités populaires, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui mène une guerre sociale contre le peuple français. JB : J'ai le sentiment d'une réforme qui répartit injustement l'effort, qui va demander à ceux qui ont commencé très tôt de travailler encore plus, encore plus durement, encore plus tard, quand on demandera des efforts quasi identiques aux gens qui ont commencé à travailler plus tard. JB : Je conteste cette réforme parce que je pense qu'on peut faire autrement, autrement pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, notamment en relançant la natalité et en relançant l'emploi dans notre pays, mais probablement on aura l'occasion d'en parler. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P2 : En un mot, comment résumeriez-vous cette réforme des retraites? MP : Minoritaire. MP : Avec votre retraite à 64 ans, vous voulez faire travailler les salariés pour les actionnaires, les pauvres pour les riches. MP : Alors que les Français n'en peuvent plus car les factures d'énergie explosent, les salaires sont trop bas, la vie trop chère et que la santé et l'éducation sont malmenées, alors que l'urgence écologique n'a jamais été aussi forte, cette réforme est injuste et injustifiée. MP : Injustifiée parce que le système de retraite n'est pas en faillite, injuste parce qu'elle pénalise les femmes, les jeunes, elle brutalise les précaires, les salariés du public, comme du privé et ce pour faire baisser les pensions. MP : Nous sommes les seuls à porter la retraite à 60 ans. MP : La retraite est un choix de société, la solidarité, où, le chacun pour soi, des millions de Français vous l'ont dit dans la rue, monsieur le ministre, ce sera la solidarité avec ou sans vous. OV : Moi, j'ai choisi le mot travail. OV : D'abord parce que c'est l'ADN politique de ma famille politique, l'ADN de ma famille politique, et parce que je considère qu'il n'y a pas du tout à en avoir honte au contraire. OV : Nous recréons des emplois, nous adaptons les formations des jeunes au métier de demain, nous sommes redevenus un pays qui est un pays attractif. OV : Prendre les bonnes décisions au bon moment, j'en ai conscience, ça veut dire demander aux Français de travailler progressivement un peu plus longtemps. OV : Et cette réforme, nous allons la faire avec des contreparties que nous assumons, c'est-à-dire, sans baisser les pensions des retraités au contraire, elles vont augmenter, et d'autant plus pour les retraités fragiles, sans augmenter les impôts, sans augmenter les impôts, et avec des droits nouveaux qui vont être créés, dont on va parler ce soir, comme par exemple la possibilité d'avoir un congé pour pouvoir réorienter sa profession ou encore la suppression des régimes spéciaux. JB : J'ai choisi le mot cynique, parce que j'ai le sentiment comme des millions de Français, comme beaucoup de Français qui nous regardent ce soir, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui vit hors des réalités populaires, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui mène une guerre sociale contre le peuple français. JB : J'ai le sentiment d'une réforme qui répartit injustement l'effort, qui va demander à ceux qui ont commencé très tôt de travailler encore plus, encore plus durement, encore plus tard, quand on demandera des efforts quasi identiques aux gens qui ont commencé à travailler plus tard. JB : Je conteste cette réforme parce que je pense qu'on peut faire autrement, autrement pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, notamment en relançant la natalité et en relançant l'emploi dans notre pays, mais probablement on aura l'occasion d'en parler. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran expliquent ce qu'ils pensent de la réforme des retraites." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "En un mot, comment résumeriez-vous cette réforme des retraites?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Selon Mathilde Panot, le gouvernement est minoritaire, et les français rejettent fortement la réforme, qui fera travailler les français plus longtemps pour les actionnaires, et qui ignore la crise économique et climatique." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MP", + "text": "Minoritaire." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Vous êtes seuls, monsieur le ministre, 80% des Français sont contre votre réforme et plus vous faites de la pédagogie, mieux ils comprennent." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Avec votre retraite à 64 ans, vous voulez faire travailler les salariés pour les actionnaires, les pauvres pour les riches." + }, + { + 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Mathilde Panot affirme que la réforme est sexiste, en raison du départ à la retraite plus tardif pour les femmes et des carrières plus hachées qu'elles doivent souvent subir. Elle ajoute que la retraite à 1200€ promise par le gouvernement est inaccessible pour la plupart des femmes, notamment celles qui n'ont pas une carrière complète. De son côté, Olivier Véran assure que la réforme protège les carrières hachées et que la majorité des femmes partiront toujours avant les hommes, avec une hausse de pension plus importante pour les femmes. Jordan Bardella souligne que les 1200€ promis ne concerneront qu'une minorité de la population et que la réforme bénéficiera davantage à ceux qui commencent très tard ou très tôt leur carrière. Il ajoute que la réforme coûtera de l'argent à l'État et que la hausse de l'âge de départ à la retraite pourrait entraîner une augmentation des décôtes et du RSA. Les intervenants débattent également sur le nombre de personnes touchées par la hausse des retraites à 1200€ et sur l'augmentation générale des pensions de retraite.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de la position des femmes dans la prochaine réforme des retraites. Pour Mathilde Panot, la réforme est sexiste, citant un ministre qui a admis que les femmes seront pénalisées par le projet. Les femmes travailleront plus longtemps. Olivier Véran rappelle que les femmes avec des carrières hachées ne sont pas prise en compte dans ces calculs, et que les femmes travailleront toujours moins que les hommes, et auront une hausse de pension de retraite plus élevée que les hommes. Mathilde panot prétend que les 1200 euros de pensions est mensongers, car il faut une carrière complète au smic, ce qui exclut les femmes. La hausse de 1 à 2% de la retraite des femmes est sensiblement plus basse que la surcôte qu'elles auraient eu si elles avaient travaillé les deux années de plus qui leur sont prise. Elle questionne aussi le nombre de gens qui auront les 1200 euros qui ne l'avaient pas avant. Jordan Bardella contextualise les 1200 euros, qui sont à brut, à carrière complète, au smic, et rappelle que les gens qui sont à 800 euros de retraite ne passeront pas à 1200. Pour lui, la réforme n'avantage que les gens qui commencent à travailler très tôt ou très tard. L'augmentation de l'âge de la retraite n'est pas justifiée par l'augmentation de l'espérance de vie. La réforme est brutale et n'est pas justifiée par la situation économique. Jordan Bardella rappelle de plus que 42% des Français arrivent à la retraite sans emploi, et que l'augmentation de l'âge de départ augmentera les aides sociales à payer à ces personnes. Olivier Véran, lui, rappelle que presque un français sur deux partira à la retraite avant l'âge légal à l'aide des dispositifs de métiers pénibles et de carrières hachées; décalé de deux ans et avec une décote, rappellent aussi Mathilde Panot et Jordan Bardella, ce que conteste Olivier Véran. Pour lui, toute les retraites se verront augmenter, et la cotisations du brut à net des retraites est très basse. Pour Mathilde Panot, la revalorisation des retraites n'a rien à voir avec la réforme, mais est juste l'application d'une loi votée en 2003.", "Extractive_1": "P1 : Est-ce que vous considérez que la réforme qui est en projet là est une réforme sexiste? MP : Oui, c'est une réforme qui est anti-femme. MP : Pourquoi cette réforme va pénaliser les femmes? MP : Pas de chance, dans le texte écrit noir sur blanc, il est dit que les femmes partiraient 8 à 9 mois après pour la génération entre 70 et 80, et quand vous regardez dans les détails, quand vous enlevez les femmes qui ne sont pas concernées par la réforme, j'entends, par exemple, les femmes en invalidité, les femmes qui partiront de toute façon à 67 ans pour ne pas avoir la décote, alors vous êtes plutôt à 15 mois. OV : Je vous entends depuis hier, je vous entends depuis hier, sur tous les plateaux télés et dans les meetings, prendres des exemples de carrières de femmes qui ne sont absolument pas concernées par la réforme. OV : Les carrières hachées qui sont protégées, factuellement, ce qu'on peut dire, c'est qu'un, les femmes continueront, après la réforme, de partir à la retraite avant les hommes, vrai ou pas vrai? MP : Non, c'est faux. OV : Les femmes partiront, factuellement, plus tôt à la retraite. OV : Oui ou non, est-ce que les pensions de retraite des femmes avec cette réforme vont augmenter de manière plus importante que les pensions de retraite des hommes ? MP : Vos 1200 euros que les gens ont compris qu'ils auront. MP : C'est à carrière complète, ce qui exclut les femmes. MP : Donc, on nous dit que ce sera une hausse de 1 à 2%, il se trouve qu'avant, si une femme travaillait de 62 à 63 ans, alors sa pension avait une surcôte de 5 %. OV : On vous montre que la hausse des pensions des femmes sera plus importante que la hausse des pensions des hommes. JB : Il faut juste comprendre que les 1200 € sont là pour vous faire avaler la pilule, les 1200 €, c'est brut, carrière complète, au smic. JB : Et qu'en réalité, la part des gens qui vont bénéficier de ce système de retraite est très faible, c'est ceux qui ont commencé à travailler ultra tôt, c'est-à-dire ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans. JB : Et c'est ceux qui ont commencé à travailler très tard, qui partaient à 67 ans et qui partiront à 67 ans. JB : J'en termine là-dessus, il y a un rapport ce matin du Haut conseil pour les finances publiques qui est sorti, qui est tenu par M. Moskovici et je crois que vous avez été ensemble au Parti Socialiste, donc qui est plus proche de vous que de moi et qui dit que cette réforme va coûter de l'argent cette année et pour l'année prochaine, il dit, on ne sait pas, à l'État français parce que ça va évidemment, et c'est ce que disait aussi le Conseil d'orientation des retraites, une augmentation des dépenses sociales. JB : Je vous rappelle que 42% des Français, 42% des Français qui arrivent à la retraite, sont sans emploi. OV : Factuellement, vous avez quasiment un Français sur deux qui partira à la retraite avant l'âge légal. OV : Parce qu'on tient justement compte des gens qui ont des métiers difficiles, des carrières hachées, etc. OV : Factuellement, comme vous êtes amené à travailler un peu plus longtemps, votre pension de retraite elle augmente. MP : Je vous ai demandé combien de personnes allait toucher 1 200 euros, mais pourquoi je la pose cette question? MP : Médiapart a regardé, c'est des chercheurs qui ont regardé sur 21 millions de salariés, sur 2,5 millions de salariés, sur 21 ans Ils ont regardé que il y avait seulement 48 personnes qui correspondaient aux critères, c'est-à-dire carrières complètes, et ne pas dépasser le SMIC l'ensemble de sa vie. OV : J'étais en train de vous dire, M. Bardella, c'est que ce que vous dites, que les gens n'auront pas de baisse de pension de retraite. OV : Mme Panot, vous posez la question, factuellement, 1,8 million de retraités vont avoir, par le mécanisme de la retraite minimale, de retraités actuelles, 1,8 million vont avoir une augmentation de leur pension qui peut atteindre 100 euros par mois.", - "Extractive_2": "P1 : On va parler sur la natalité et ça rejoint le droit des femmes. P1 : Vous avez notamment cité Franck Riester, hier, le ministre des Relâches avec le Parlement, qui expliquait effectivement que les femmes seront un peu pénalisées avec cette réforme. P1 : Est-ce que vous considérez que la réforme qui est en projet là est une réforme sexiste? MP : Oui, c'est une réforme qui est anti-femme. MP : Et je crois que quand un ministre lui-même l'admets que les femmes vont être pénalisées, alors c'est un bon motif pour retirer ce projet de loi. MP : Pas de chance, dans le texte écrit noir sur blanc, il est dit que les femmes partiraient 8 à 9 mois après pour la génération entre 70 et 80, et quand vous regardez dans les détails, quand vous enlevez les femmes qui ne sont pas concernées par la réforme, j'entends, par exemple, les femmes en invalidité, les femmes qui partiront de toute façon à 67 ans pour ne pas avoir la décote, alors vous êtes plutôt à 15 mois. OV : Toutes les femmes qui ont des carrières hachées, toutes les femmes, tous les exemples que vous prenez habituellement, elles ne sont pas concernées. OV : A l'issue du vote de la réforme des retraites, si elle est votée par le Parlement, dans sa souveraineté, est-ce que oui ou non, les femmes continueront de partir plus tôt que les hommes à la retraite? OV : Les femmes partiront, factuellement, plus tôt à la retraite. OV : Oui ou non, est-ce que les pensions de retraite des femmes avec cette réforme vont augmenter de manière plus importante que les pensions de retraite des hommes ? MP : Vos 1200 euros que les gens ont compris qu'ils auront. MP : C'est un mensonge. OV : C'est les femmes qui en seront les plus bénéficiaires. MP : C'est à carrière complète, ce qui exclut les femmes. MP : Une femme qui devait partir à 62, avec sa pension complète, partira à 64 ans. MP : Donc, on nous dit que ce sera une hausse de 1 à 2%, il se trouve qu'avant, si une femme travaillait de 62 à 63 ans, alors sa pension avait une surcôte de 5 %. MP : Donc, si elle travaillait de 62 à 64 ans, elle aurait une surcôte de 10 %. MP : Ensuite, vous leur rendez deux ans de retraite. MP : Si on prend la pension moyenne, c'est 30 000 € qu'on enlève aux femme aux moyennes, du fait d'avoir deux ans de pension en mois. MP : Combien de personnes toucheront 1200 € qui ne les touchaient pas jusqu'alors ? JB : Il faut juste comprendre que les 1200 € sont là pour vous faire avaler la pilule, les 1200 €, c'est brut, carrière complète, au smic. JB : Donc, les gens qui sont à 800 € et qui nous regardent et qui se disent, on a peut-être une bonne avancée sociale devant nous, ne passeront pas à 1200 €, ils passeront à 850 € au mieux à 800 € maximum. JB : Et qu'en réalité, la part des gens qui vont bénéficier de ce système de retraite est très faible, c'est ceux qui ont commencé à travailler ultra tôt, c'est-à-dire ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans. JB : Et c'est ceux qui ont commencé à travailler très tard, qui partaient à 67 ans et qui partiront à 67 ans. JB : La génération de mes parents, né en 62 et en 68, ont pris là en une décennie quatre années de travail supplémentaire dans leur carrière. JB : Est-ce que l'espérance de vie en bonne santé ou l'espérance de vie tout court a progressé de quatre ans ? JB : Non, donc cette réforme, elle est dure, elle est brutale et encore une fois, au regard de la situation économique, elle ne se justifie pas. JB : Je vous rappelle que 42% des Français, 42% des Français qui arrivent à la retraite, sont sans emploi. OV : Factuellement, vous avez quasiment un Français sur deux qui partira à la retraite avant l'âge légal. OV : Parce qu'on tient justement compte des gens qui ont des métiers difficiles, des carrières hachées, etc. MP : Mais décalés de 2 ans. JB : Avec une décote. OV : Non, Monsieur Bardella, sans décote, il n'y aura pas de perdants. OV : C'est même le parti pris qui est le nôtre que de dire que toutes les retraites vont pouvoir augmenter. OV : Mme Panot, vous posez la question, factuellement, 1,8 million de retraités vont avoir, par le mécanisme de la retraite minimale, de retraités actuelles, 1,8 million vont avoir une augmentation de leur pension qui peut atteindre 100 euros par mois. OV : Les 1 200 euros, M. Bardella, vous en parlez brut, comme si on allait virer 20%. OV : Et la plupart du temps, c'est entre 1 et 4%. MP : Non, je vous parlais de qui va toucher 1 200 euros brut. MP : Combien de personnes sont concernées par carrière complète, ne jamais dépasser le SMIC ? OV : Maintenant, si vous avez 90% d'une carrière complète au niveau du SMIC, vous n'aurez pas précisément 1 200, vous aurez un petit peu moins. MP : Vous êtes en train d'essayer de faire avaler une réforme de retraite aux Français en les faisant tous travailler 2 ans de plus, alors que vous êtes juste en train d'appliquer une loi qui a été votée en 2003, la loi sur le 80% des retraites. OV : Chaque année, c'est-à-dire 1 retraité sur 4 qui bénéficiera de cette revalorisation de la retraite minimale." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : On va parler sur la natalité et ça rejoint le droit des femmes. P1 : Vous avez notamment cité Franck Riester, hier, le ministre des Relâches avec le Parlement, qui expliquait effectivement que les femmes seront un peu pénalisées avec cette réforme. P1 : Est-ce que vous considérez que la réforme qui est en projet là est une réforme sexiste? MP : Oui, c'est une réforme qui est anti-femme. MP : Et je crois que quand un ministre lui-même l'admets que les femmes vont être pénalisées, alors c'est un bon motif pour retirer ce projet de loi. MP : Pas de chance, dans le texte écrit noir sur blanc, il est dit que les femmes partiraient 8 à 9 mois après pour la génération entre 70 et 80, et quand vous regardez dans les détails, quand vous enlevez les femmes qui ne sont pas concernées par la réforme, j'entends, par exemple, les femmes en invalidité, les femmes qui partiront de toute façon à 67 ans pour ne pas avoir la décote, alors vous êtes plutôt à 15 mois. OV : Toutes les femmes qui ont des carrières hachées, toutes les femmes, tous les exemples que vous prenez habituellement, elles ne sont pas concernées. OV : A l'issue du vote de la réforme des retraites, si elle est votée par le Parlement, dans sa souveraineté, est-ce que oui ou non, les femmes continueront de partir plus tôt que les hommes à la retraite? OV : Les femmes partiront, factuellement, plus tôt à la retraite. OV : Oui ou non, est-ce que les pensions de retraite des femmes avec cette réforme vont augmenter de manière plus importante que les pensions de retraite des hommes ? MP : Vos 1200 euros que les gens ont compris qu'ils auront. MP : C'est un mensonge. OV : C'est les femmes qui en seront les plus bénéficiaires. MP : C'est à carrière complète, ce qui exclut les femmes. MP : Une femme qui devait partir à 62, avec sa pension complète, partira à 64 ans. MP : Donc, on nous dit que ce sera une hausse de 1 à 2%, il se trouve qu'avant, si une femme travaillait de 62 à 63 ans, alors sa pension avait une surcôte de 5 %. MP : Donc, si elle travaillait de 62 à 64 ans, elle aurait une surcôte de 10 %. MP : Ensuite, vous leur rendez deux ans de retraite. MP : Si on prend la pension moyenne, c'est 30 000 € qu'on enlève aux femme aux moyennes, du fait d'avoir deux ans de pension en mois. MP : Combien de personnes toucheront 1200 € qui ne les touchaient pas jusqu'alors ? JB : Il faut juste comprendre que les 1200 € sont là pour vous faire avaler la pilule, les 1200 €, c'est brut, carrière complète, au smic. JB : Donc, les gens qui sont à 800 € et qui nous regardent et qui se disent, on a peut-être une bonne avancée sociale devant nous, ne passeront pas à 1200 €, ils passeront à 850 € au mieux à 800 € maximum. JB : Et qu'en réalité, la part des gens qui vont bénéficier de ce système de retraite est très faible, c'est ceux qui ont commencé à travailler ultra tôt, c'est-à-dire ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans. JB : Et c'est ceux qui ont commencé à travailler très tard, qui partaient à 67 ans et qui partiront à 67 ans. JB : La génération de mes parents, né en 62 et en 68, ont pris là en une décennie quatre années de travail supplémentaire dans leur carrière. JB : Est-ce que l'espérance de vie en bonne santé ou l'espérance de vie tout court a progressé de quatre ans ? JB : Non, donc cette réforme, elle est dure, elle est brutale et encore une fois, au regard de la situation économique, elle ne se justifie pas. JB : Je vous rappelle que 42% des Français, 42% des Français qui arrivent à la retraite, sont sans emploi. OV : Factuellement, vous avez quasiment un Français sur deux qui partira à la retraite avant l'âge légal. OV : Parce qu'on tient justement compte des gens qui ont des métiers difficiles, des carrières hachées, etc. MP : Mais décalés de 2 ans. JB : Avec une décote. OV : Non, Monsieur Bardella, sans décote, il n'y aura pas de perdants. OV : C'est même le parti pris qui est le nôtre que de dire que toutes les retraites vont pouvoir augmenter. OV : Mme Panot, vous posez la question, factuellement, 1,8 million de retraités vont avoir, par le mécanisme de la retraite minimale, de retraités actuelles, 1,8 million vont avoir une augmentation de leur pension qui peut atteindre 100 euros par mois. OV : Les 1 200 euros, M. Bardella, vous en parlez brut, comme si on allait virer 20%. OV : Et la plupart du temps, c'est entre 1 et 4%. MP : Non, je vous parlais de qui va toucher 1 200 euros brut. MP : Combien de personnes sont concernées par carrière complète, ne jamais dépasser le SMIC ? OV : Maintenant, si vous avez 90% d'une carrière complète au niveau du SMIC, vous n'aurez pas précisément 1 200, vous aurez un petit peu moins. MP : Vous êtes en train d'essayer de faire avaler une réforme de retraite aux Français en les faisant tous travailler 2 ans de plus, alors que vous êtes juste en train d'appliquer une loi qui a été votée en 2003, la loi sur le 80% des retraites. 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Moskovici et je crois que vous avez été ensemble au Parti Socialiste, donc qui est plus proche de vous que de moi et qui dit que cette réforme va coûter de l'argent cette année et pour l'année prochaine, il dit, on ne sait pas, à l'État français parce que ça va évidemment, et c'est ce que disait aussi le Conseil d'orientation des retraites, une augmentation des dépenses sociales." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que 42% des français arrivent à la retraite sans emploi, et que l'augmentation de l'âge de départ augmentera les décôtes et le RSA." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Je vous rappelle que 42% des Français, 42% des Français qui arrivent à la retraite, sont sans emploi." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique qu'un français sur deux partira avant l'âge légal, car la réforme prends en compte les métiers difficiles et les carrières hachées, et que les pensions augmentent." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Factuellement, vous avez quasiment un Français sur deux qui partira à la retraite avant l'âge légal." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Parce qu'on tient justement compte des gens qui ont des métiers difficiles, des carrières hachées, etc." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Factuellement, comme vous êtes amené à travailler un peu plus longtemps, votre pension de retraite elle augmente." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Mathilde Panot explique que seul 48 personnes toucheront la réhausse des retraites à 1200 euros." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MP", + "text": "Je vous ai demandé combien de personnes allait toucher 1 200 euros, mais pourquoi je la pose cette question?" + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Médiapart a regardé, c'est des chercheurs qui ont regardé sur 21 millions de salariés, sur 2,5 millions de salariés, sur 21 ans Ils ont regardé que il y avait seulement 48 personnes qui correspondaient aux critères, c'est-à-dire carrières complètes, et ne pas dépasser le SMIC l'ensemble de sa vie." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique qu'il n'y aura pas de baisse de pension de retraite, et qu'1,8 millions de retraités verront leur retraite augmenter" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "J'étais en train de vous dire, M. 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Mathilde Panot exprime son opposition à la réforme des retraites qui obligera les infirmières à travailler jusqu'à l'âge de 67 ans. Olivier Véran rétorque que cela ne sera pas le cas pour une carrière classique, et que les trimestres de congé parental seront toujours pris en compte. Jordan Bardella critique cette réponse en expliquant que les deux ans de travail supplémentaires annuleront le congé parental. Olivier Véran ajoute que les périodes de congé proche aidant seront également prises en compte pour aider les proches malades. Toutefois, Mathilde Panot ne souhaite pas voter pour cette loi. Le présentateur rappelle qu'Emmanuel Macron avait indiqué que l'âge de la retraite était déjà difficile à atteindre à 62 ans pour les carrières industrielles. Jordan Bardella explique que les personnes seront contraintes de partir avant l'âge de 64 ans et de subir une décote. Il estime que pour résoudre le problème des retraites, il est nécessaire de travailler sur la natalité et la productivité, et donc de créer des emplois à forte valeur ajoutée. Olivier Véran réplique en expliquant que de nombreux emplois ont été créés ces dernières années et qu'il y en a encore beaucoup à pourvoir en France.Mathilde Panot affirme que la réforme des retraites aura pour conséquence une hausse du RSA et du chômage. Olivier Véran rétorque que la réforme coûtera de l'argent au départ mais qu'elle a été conçue pour éviter une hausse du chômage, comme cela avait été le cas après la réforme de 2010. Il souligne que l'âge d'annulation de la décote ne change pas et que le recul de l'âge de départ à la retraite est progressif. Les participants s'accordent sur la nécessité de travailler sur l'emploi des seniors. Toutefois, Mathilde Panot estime que l'index seniors n'est pas assez contraignant et qu'il n'aura pas d'effet. Olivier Véran reconnaît qu'il reste du travail à faire dans ce domaine. Jordan Bardella rappelle que son système qui permet aux Français ayant commencé à travailler entre 17 et 20 ans de partir à la retraite à 60 ans ne coûte que 9 milliards d'euros par an. Il affirme que la hausse de l'âge de départ à la retraite augmentera le chômage et les décotes. Olivier Véran prétend quant à lui que les autres programmes proposés augmenteraient l'impôt sur le revenu de 50%.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent du travail des seniors. Pour Mathilde Panot, des infirmières devront travailler jusqu'à 67 ans; des cas extrêmement rares d'après Olivier Véran, d'autant plus que le congé parental reste inchangé. Jordan Bardella contextualise, l'augmentation de deux ans de travail annule le bénéfice du congé parental. D'autres avancées sociales sont cependant mise en place d'après Olivier Véran, comme le congé proche aidant; une avancée sociale que Mathilde Panot ne souhaite pas voter si elle est liée à l'augmentation de l'âge de départ à la retraite. Jordan Bardella continue en citant Emmanuel Macron, qui a lui même dit qu'il était déjà difficile d'arriver à la retraite à 62 ans en bonne santé. Pour lui, les gens ne pourront pas suivre l'augmentation de l'âge de départ à la retraite, et devront partir avec une décote. Jordan Bardella rappelle que les jobs qui ont été créés depuis 2017 sont des travails à faible valeur ajoutée, et qu'il faut donc travailler sur la natalité et la productivité, en créant des emplois de qualités qui rapportent des cotisations. Pour Olivier Véran, de nombreux emplois ont été créés, et beaucoup d'autres sont à pourvoirs; une affirmation contestée par Mathilde Panot. Pour elle, l'augmentation de l'âge de départ va augmenter la précarité dans le pays et coûter cher en aides sociales. Olivier Véran assure cependant que de nombreux dispositifs ont été mis en place pour s'assurer que ce ne sera pas le cas; notamment, le mécanisme d'invalidité reste inchangé, l'âge d'annulation de la décôte n'est pas augmenté, et le recul de l'âge de départ est progressif. Mathilde Panot continuant en mettant en cause l'efficacité de l'index senior, qui n'est lié à aucune sanction, et qui n'aura donc aucun effet bénéfique sur l'emploi des personnes âgées. Olivier Véran accorde qu'il y a du travail à faire sur l'emploi des seniors, il rappelle qu'une amende est mise en place pour les entreprises qui ne publient pas leur index, et qu'il est prêt à aller plus loin si il n'y a pas d'obstruction parlementaire, bien qu'il n'explicite pas d'autre pistes. De son côté, Jordan Bardella montre que la réforme des retraites va motiver les jeunes à rentrer dans le monde du travail le plus tard possible; la réforme avantage les personnes qui commencent à travailler plus tard. Il propose une réforme qui permettrait aux personones qui ont commencé à travailler entre 17 et 20 ans de pouvoir partir à la retraite à 60 ans avec 40 annuiés, avec une progressivité qui ne dépassera pas les 42 annuités et les 62 ans. Sur les sanctions pour les entreprises qui licencient les seniors, Mathilde Panot explique être ouverte à voter des lois, mais pas dans le cadre de la réforme des retraites, qui augmenterait le RSA et le chômage. Olivier Véran continue en expliquant que le programme du rassemblement national créera trop de dette, rajoutant un coût au déficit déjà en place, qui reviendrait à augmenter de 50% l'impôt sur le revenu. Jordan Bardella ironise sur ce chiffre, et rappelle que le gouvernement d'Olivier Véran a créé 600 milliards d'euros de dettes, tout en effondrant le système de la santé, de la police et de la justice.", "Extractive_1": "MP : Donc vous, vous êtes d'accord pour vivre dans un pays dans lequel vous aurez une infirmière qui vous piquera à 67 ans, dans lequel vous aurez des atsem avec des enfants infirmières qu'elles doivent porter à 67 ans. OV : D'accord, donc c'est quelqu'un qui a commencé comme infirmière, Mme Pannot, à 24 ans, ou alors c'est quelqu'un qui a commencé à 20 ans et qui a eu 4 ans d'interruption complète d'activité, qui n'est pas liée à de la maternité. OV : Les 8 trimestres par enfants restent. JB : Le sujet, c'est pas le congé parental, le fait de travailler plus longtemps annule le bénéfice que vous avez, mais ne forcez pas les gens à travailler 2 ans supplémentaires. OV : Le congé proche aidant, c'est-à-dire qu'on considère que quelqu'un s'occupe d'un enfant ou d'un proche, d'un parent malade, d'accord, en situation de handicap, et qui, du coup, ne peut pas bosser; jusqu'ici, ce n'était pas compté, là, on va lui dire, c'est compté, ce n'est pas du temps perdu, et on ne va pas vous forcer à bosser plus tard, c'est bien ou c'est pas bien? MP : Mais si vous faisiez une loi juste sur le congé proche aidant, on la voterait, mais là, vous forcez tout le monde à travailler 2 ans de plus. JB : Emmanuel Macron en 2019, il disait, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est cela la réalité de notre pays. JB : Il y a des gens qui partiront avant et qui seront contraints de subir une décote. JB : C'est parce que vous pouvez repousser Ad vitam eternam l'âge de départ à la retraite, sauf que les gens ne suivront pas et qu'il y a beaucoup qui ont gravis les échelons à l'intérieur de leur entreprise et qui ne pourront pas aller à l'âge de départ légal et qui vont donc être contraints de partir beaucoup plus tôt avec une décote. P2 : Il parlait de repousser l'âge légal de départ à la retraite tant qu'on n'a pas réglé le problème du chômage. JB : Les jobs qu'on a créés depuis 2017 sont des jobs à faible valeur ajoutée. JB : La productivité dans notre pays, elle n'a pas bougée depuis 2017, la productivité, c'est-à-dire la valeur des emplois qu'on a créés, elle n'a pas bougé depuis l'élection d'Emmanuel Macron. JB : Deux pistes absolument essentielles pour assurer la pérennité de notre système de retraite, c'est la natalité, on en reparlera, mais c'est d'abord et avant tout, la productivité. JB : On crée des emplois, oui, mais on crée des emplois précaires, on crée des emplois à faible valeur ajoutée, et par conséquent, des emplois qui amènent beaucoup moins de cotisations dans les caisses de l'État. OV : En fait, on a effectivement créé beaucoup d'emplois, en fait, depuis 4 ans dans le pays, beaucoup. JB : Excusez-moi, mais quand Emmanuel Macron, en 2019, dit que, bon courage pour arriver déjà à 62 ans, quand on a une carrière fracturée, quand on fait un métier qui est difficile, quand on travaille dans des zones qui sont touchées par la désertification industrielle, ça, c'est un véritable sujet. OV : Je leur dis qu'aujourd'hui, vous avez des départements entiers dans lesquels il y a plus d'emplois à pourvoir que de chômeurs de catégorie A. MP : Je vais vous dire ce que va créer votre réforme, elle va créer une fabrique à RSA, une fabrique à chômage, une fabrique à trappe à pauvreté. OV : Et justement, parce qu'on est conscients de l'impact que ça a pu avoir en termes de précarité chez les seniors et qu'un certain nombre de bénéficiaires de RSA supplémentaires, on n'a pas fait les mêmes erreurs qu'en 2010. OV : Le premier, et vous allez voir pourquoi parfois, et ce que disait M. Bardella pour le coup, il était vrai, c'est qu'au début, ça va nous coûter un peu d'argent, mais on l'assume, cette réforme. OV : Deuxième, on ne bouge pas sur l'âge des 67 ans, qui est le fameux âge d'annulation de la décote, alors qu'en 2010, il l'avait bougé de 2 ans. OV : Et ensuite, en 2010, ça a été assez rapide, si vous voulez comme montée en charge sur les deux ans, là, on est dans un recul qui est progressif sur près de 10 ans. MP : Alors, je vais répondre sur ce point-là, parce que, et vous n'avez pas contesté le ce chiffre, vous savez qu'il y a eu une augmentation de 157 % des bénéficiaires du RSA chez les seniors en 10 ans. MP : Qu'est-ce que vous allez faire sur cette question ? MP : Alors, vous parlez du temps, vous avez aussi votre index. MP : Alors, l'index sur les seniors, et vous prenez souvent en référence ce qui a été fait sur l'index sur l'égalité salariale femme-homme, en disant que ça a eu un effet incroyable, c'est faux, Il y a toujours 22 % de différence entre les salaires des femmes et des hommes, et 40 % en moyenne sur les pensions des femmes par rapport à celles des hommes. MP : Votre index, il n'est pas contraignant dans le sens que vous avez 92 % des entreprises qui sont en dehors de toutes sanctions, parce qu'elles ont atteint alors un score que vous avez fixé à 100, 75 sur 100. OV : Ça va peut-être vous surprendre, mais je considère que sur la question de l'index senior, ça fait partie des sujets pour lesquels on pourrait peut-être aller plus loin. OV : Maintenant, j'entends et nous entendons que c'est un point sur lequel on pourrait discuter et éventuellement bouger s'il s'avère qu'il était nécessaire. JB : Enfin, je veux dire, le taux d'emploi des seniors, beaucoup d'économistes se sont prononcés, on dit, si on augmente de 10 points le taux d'activité des seniors, alors à ce moment-là, la question des 10 milliards d'euros de manques à gagner dans les caisses de l'État disparaît totalement. JB : On parle beaucoup de l'économie française, on parle beaucoup du taux d'activité des seniors, mais on pourrait aussi parler du taux d'activité des juniors, parce qu'en réalité, la réforme du gouvernement est là aussi, où j'ai un point de désaccord avec vous sur le report de l'âge légal, c'est qu'en réalité, votre réforme, elle va inciter à rentrer le plus tard possible sur le marché du travail. JB : Donc en réalité, notre réforme et notre projet, qui est un système progressif qui vise à dire entre 17 et 20 ans, vous partez à la retraite avec 60 ans et 40 annuités, ça coûte 9 milliards d'euros par an, mais je pense que c'est un choix de société. JB : Et j'ai été un peu vite tout à l'heure, mais je vous rappelle, le cor le dit, repousser l'âge de départ à la retraite, ça pourrait augmenter les dépenses sociales de l'Etat pour une raison très simple, 42% des gens qui, aujourd'hui, arrivent à la retraite sont sans emploi, c'est-à-dire soit au chômage, soit au chômage longue durée, c'est-à-dire en étant sorti des classifications traditionnelles du chômage, soit étant touchée, évidemment, par la maladie. P2 : Est-ce qu'à ce moment-là, si ça va encore plus loin, s'il s'agit de sanctionner les entreprises qui licencient les seniors, est-ce que là, vous vous dites, oui, on pourrait voter? MP : Mais dans une loi, il ne forcerait pas des millions de personnes à travailler deux ans de plus. OV : Si vous aviez été élu, les Français qui commençaient entre 17 et 20 ans pour repartir à 60 ans, j'ai oublié de dire que la totalité des Français aurait l'équivalent d'une augmentation de 50% de leur impôt sur le revenu. ", - "Extractive_2": "MP : Donc vous, vous êtes d'accord pour vivre dans un pays dans lequel vous aurez une infirmière qui vous piquera à 67 ans, dans lequel vous aurez des atsem avec des enfants infirmières qu'elles doivent porter à 67 ans. OV : D'accord, donc c'est quelqu'un qui a commencé comme infirmière, Mme Pannot, à 24 ans, ou alors c'est quelqu'un qui a commencé à 20 ans et qui a eu 4 ans d'interruption complète d'activité, qui n'est pas liée à de la maternité. OV : Les 8 trimestres par enfants restent. JB : Le sujet, c'est pas le congé parental, le fait de travailler plus longtemps annule le bénéfice que vous avez, mais ne forcez pas les gens à travailler 2 ans supplémentaires. OV : Le congé proche aidant, c'est-à-dire qu'on considère que quelqu'un s'occupe d'un enfant ou d'un proche, d'un parent malade, d'accord, en situation de handicap, et qui, du coup, ne peut pas bosser; jusqu'ici, ce n'était pas compté, là, on va lui dire, c'est compté, ce n'est pas du temps perdu, et on ne va pas vous forcer à bosser plus tard, c'est bien ou c'est pas bien? MP : Bah non, dans ces conditions la, non. MP : Mais si vous faisiez une loi juste sur le congé proche aidant, on la voterait, mais là, vous forcez tout le monde à travailler 2 ans de plus. JB : Emmanuel Macron en 2019, il disait, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est cela la réalité de notre pays. JB : C'est parce que vous pouvez repousser Ad vitam eternam l'âge de départ à la retraite, sauf que les gens ne suivront pas et qu'il y a beaucoup qui ont gravis les échelons à l'intérieur de leur entreprise et qui ne pourront pas aller à l'âge de départ légal et qui vont donc être contraints de partir beaucoup plus tôt avec une décote. P2 : Il parlait de repousser l'âge légal de départ à la retraite tant qu'on n'a pas réglé le problème du chômage. JB : Les jobs qu'on a créés depuis 2017 sont des jobs à faible valeur ajoutée. JB : Deux pistes absolument essentielles pour assurer la pérennité de notre système de retraite, c'est la natalité, on en reparlera, mais c'est d'abord et avant tout, la productivité. JB : C'est créer des emplois de qualité, c'est faire monter en gamme notre économie, c'est faire en sorte qu'on crée des emplois qui rapportent beaucoup plus de cotisations que les livreurs Uber eat ou Deliveroo, qui sont des jobs qui sont créés massivement par le gouvernement. MP : Non, mais monsieur le ministre, pourquoi vous vouliez le début de la phrase, vous pensez que vous avez réglé le problème du chômage, c'est ça? OV : En fait, on a effectivement créé beaucoup d'emplois, en fait, depuis 4 ans dans le pays, beaucoup. MP : Le fameux argument des emplois non pourvus, qui sont à peu près 400 000 , 6 millions de chômeurs, vous comprenez qu'il y a un problème quand même là-dedans? MP : Je vais vous dire ce que va créer votre réforme, elle va créer une fabrique à RSA, une fabrique à chômage, une fabrique à trappe à pauvreté. MP : Vous avez vu ce qu'a dit, alors là, ce ne sont pas les insoumis, donc peut-être que vous allez un peu le considérer, le président de la Fédération nationale de la mutualité française, que votre réforme allait coûter 10 milliards en invalidité, en incapacité de travail, que le coût social du report de départ à 64 ans, c'est plus 110 000 personnes au minima socio, notamment au RSA, à l'allocation spécifique de solidarité ou à l'allocation adulte handicapée. OV : Je crois avoir compris que ces prévisions, elles sont basées sur l'impact de la réforme des retraites de 2010, qui avaient effectivement repoussé, décalé de 2 ans l'âge de départ à la retraite. OV : Et justement, parce qu'on est conscients de l'impact que ça a pu avoir en termes de précarité chez les seniors et qu'un certain nombre de bénéficiaires de RSA supplémentaires, on n'a pas fait les mêmes erreurs qu'en 2010. OV : Je vous donne juste 3 éléments. OV : Par exemple, on ne touche à rien, on ne touche en rien au mécanisme, on ne touche en rien au mécanisme d'invalidité, je le disais tout à l'heure. OV : Deuxième, on ne bouge pas sur l'âge des 67 ans, qui est le fameux âge d'annulation de la décote, alors qu'en 2010, il l'avait bougé de 2 ans. OV : Et ensuite, en 2010, ça a été assez rapide, si vous voulez comme montée en charge sur les deux ans, là, on est dans un recul qui est progressif sur près de 10 ans. MP : Alors, l'index sur les seniors, et vous prenez souvent en référence ce qui a été fait sur l'index sur l'égalité salariale femme-homme, en disant que ça a eu un effet incroyable, c'est faux, Il y a toujours 22 % de différence entre les salaires des femmes et des hommes, et 40 % en moyenne sur les pensions des femmes par rapport à celles des hommes. 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OV : Et donc, on le dit, le débat parlementaire qui va s'ouvrir, doit pouvoir permettre d'aborder, et c'est pour ça que j'espère qu'il y aura un vrai débat, qu'il n'y aura pas de l'obstruction parlementaire. P1 : Est-ce que ça veut dire, par exemple, que vous pourriez imposer des quotas aux entreprises d'embaucher des seniors ? OV : Je ne peux pas aller plus loin que ce que je vous ai dit. JB : On parle beaucoup de l'économie française, on parle beaucoup du taux d'activité des seniors, mais on pourrait aussi parler du taux d'activité des juniors, parce qu'en réalité, la réforme du gouvernement est là aussi, où j'ai un point de désaccord avec vous sur le report de l'âge légal, c'est qu'en réalité, votre réforme, elle va inciter à rentrer le plus tard possible sur le marché du travail. JB : Donc la France que vous allez pénaliser, je disais la France qui se lève tôt, c'est la France des BTS, c'est la France des bacs professionnels, c'est la France de tous ceux qui aiment ces métiers manuels professionnels exigeants qui sont généralement exercés avec passion, et qui en réalité se disent, mais à quoi bon m'engager dans cette voie, déjà les métiers manuels sont dévalorisés dans le cursus classique, à quoi bon, alors même que je vais devoir travailler plus longtemps, que si je rentre sur le marché du travail à 24 ou 25 ans, après avoir fait un bac plus 5 et être allé me balader pendant 2 ans à Singapour. JB : Donc en réalité, notre réforme et notre projet, qui est un système progressif qui vise à dire entre 17 et 20 ans, vous partez à la retraite avec 60 ans et 40 annuités, ça coûte 9 milliards d'euros par an, mais je pense que c'est un choix de société. JB : Et au-delà, il y a une progressivité qui se met en place normalement jusqu'à 42 annuités et 62 ans de départ à l'âge légal. P2 : Est-ce qu'à ce moment-là, si ça va encore plus loin, s'il s'agit de sanctionner les entreprises qui licencient les seniors, est-ce que là, vous vous dites, oui, on pourrait voter? MP : Mais dans une loi, il ne forcerait pas des millions de personnes à travailler deux ans de plus. MP : Oui, mais parce que là, on est en train de nous expliquer ce que monsieur Véran est en train d'admettre, c'est qu'effectivement plus de RSA, plus de chômage, et du coup, plus de malheur. OV : Votre programme, il coûte 26 milliards d'euros. OV : 36 à 45 milliards d'euros, c'est 26 plus le trou que vous n'arrivez pas à combler, puisque vous ne faites pas votre réforme. OV : Si vous aviez été élu, les Français qui commençaient entre 17 et 20 ans pour repartir à 60 ans, j'ai oublié de dire que la totalité des Français aurait l'équivalent d'une augmentation de 50% de leur impôt sur le revenu. JB : Oh bah oui, de 800% même. JB : On vous a présenté comme les Mozart de la finance, qui viennent aujourd'hui, après avoir laissé un pays avec 600 milliards d'euros de dettes, après avoir fait voter un budget de l'Etat avec des déficits comme jamais de 160 milliards d'euros, après avoir laissé filer l'inflation, après avoir organisé l'effondrement de la santé, de la police, de la justice, de notre énergie, après avoir fermé nos centrales, vous venez me dire à moi, ça coûte 10 milliards d'euros, ça coûte cher." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "MP : Donc vous, vous êtes d'accord pour vivre dans un pays dans lequel vous aurez une infirmière qui vous piquera à 67 ans, dans lequel vous aurez des atsem avec des enfants infirmières qu'elles doivent porter à 67 ans. OV : D'accord, donc c'est quelqu'un qui a commencé comme infirmière, Mme Pannot, à 24 ans, ou alors c'est quelqu'un qui a commencé à 20 ans et qui a eu 4 ans d'interruption complète d'activité, qui n'est pas liée à de la maternité. 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JB : Emmanuel Macron en 2019, il disait, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est cela la réalité de notre pays. JB : C'est parce que vous pouvez repousser Ad vitam eternam l'âge de départ à la retraite, sauf que les gens ne suivront pas et qu'il y a beaucoup qui ont gravis les échelons à l'intérieur de leur entreprise et qui ne pourront pas aller à l'âge de départ légal et qui vont donc être contraints de partir beaucoup plus tôt avec une décote. P2 : Il parlait de repousser l'âge légal de départ à la retraite tant qu'on n'a pas réglé le problème du chômage. JB : Les jobs qu'on a créés depuis 2017 sont des jobs à faible valeur ajoutée. JB : Deux pistes absolument essentielles pour assurer la pérennité de notre système de retraite, c'est la natalité, on en reparlera, mais c'est d'abord et avant tout, la productivité. JB : C'est créer des emplois de qualité, c'est faire monter en gamme notre économie, c'est faire en sorte qu'on crée des emplois qui rapportent beaucoup plus de cotisations que les livreurs Uber eat ou Deliveroo, qui sont des jobs qui sont créés massivement par le gouvernement. MP : Non, mais monsieur le ministre, pourquoi vous vouliez le début de la phrase, vous pensez que vous avez réglé le problème du chômage, c'est ça? OV : En fait, on a effectivement créé beaucoup d'emplois, en fait, depuis 4 ans dans le pays, beaucoup. MP : Le fameux argument des emplois non pourvus, qui sont à peu près 400 000 , 6 millions de chômeurs, vous comprenez qu'il y a un problème quand même là-dedans? MP : Je vais vous dire ce que va créer votre réforme, elle va créer une fabrique à RSA, une fabrique à chômage, une fabrique à trappe à pauvreté. 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JB : On vous a présenté comme les Mozart de la finance, qui viennent aujourd'hui, après avoir laissé un pays avec 600 milliards d'euros de dettes, après avoir fait voter un budget de l'Etat avec des déficits comme jamais de 160 milliards d'euros, après avoir laissé filer l'inflation, après avoir organisé l'effondrement de la santé, de la police, de la justice, de notre énergie, après avoir fermé nos centrales, vous venez me dire à moi, ça coûte 10 milliards d'euros, ça coûte cher.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Mathilde Panot explique qu'avec la réforme des retraites, des infirmières devront travailler jusqu'à 67 ans." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MP", + "text": "Donc vous, vous êtes d'accord pour vivre dans un pays dans lequel vous aurez une infirmière qui vous piquera à 67 ans, dans lequel vous aurez des atsem avec des enfants infirmières qu'elles doivent porter à 67 ans." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique que ce ne sera pas le cas dans le cadre d'une carrière classique, et que les trimestres de congé parental restent en place." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "D'accord, donc c'est quelqu'un qui a commencé comme infirmière, Mme Pannot, à 24 ans, ou alors c'est quelqu'un qui a commencé à 20 ans et qui a eu 4 ans d'interruption complète d'activité, qui n'est pas liée à de la maternité." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Les 8 trimestres par enfants restent." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que les deux ans de travails en plus annulent le congé parental." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Le sujet, c'est pas le congé parental, le fait de travailler plus longtemps annule le bénéfice que vous avez, mais ne forcez pas les gens à travailler 2 ans supplémentaires." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran répond qu'il mettra en place la comptabilisation du congé proche aidant, pour aider ses proches malades, que Mathilde Panot ne souhaite pas voter dans le contexte de la loi." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Le congé proche aidant, c'est-à-dire qu'on considère que quelqu'un s'occupe d'un enfant ou d'un proche, d'un parent malade, d'accord, en situation de handicap, et qui, du coup, ne peut pas bosser; jusqu'ici, ce n'était pas compté, là, on va lui dire, c'est compté, ce n'est pas du temps perdu, et on ne va pas vous forcer à bosser plus tar, c'est bien ou c'est pas bien?" + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Mais si vous faisiez une loi juste sur le congé proche aidant, on la voterait, mais là, vous forcez tout le monde à travailler 2 ans de plus." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella rappelle qu'Emmanuel Macron a dit qu'il était déjà difficile d'arriver à 62 ans quand on avait une carrière industrielle." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Emmanuel Macron en 2019, il disait, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est cela la réalité de notre pays." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que les gens seront contraint de partir avant 64 ans et de subir une décôte." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Il y a des gens qui partiront avant et qui seront contraints de subir une décote." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "C'est parce que vous pouvez repousser Ad vitam eternam l'âge de départ à la retraite, sauf que les gens ne suivront pas et qu'il y a beaucoup qui ont gravis les échelons à l'intérieur de leur entreprise et qui ne pourront pas aller à l'âge de départ légal et qui vont donc être contraints de partir beaucoup plus tôt avec une décote." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Le présentateur explique qu'Emmanuel Macron ne voulait pas réformer la retraite avant d'avoir réglé le problème du chômage." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Il parlait de repousser l'âge légal de départ à la retraite tant qu'on n'a pas réglé le problème du chômage." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que les jobs créés par Emmanuel Macron sont des jobs à faible productivité qui n'apporte pas de côtisations." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Les jobs qu'on a créés depuis 2017 sont des jobs à faible valeur ajoutée." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que pour résoudre le problème des retraites, il faut travailler sur la natalité et la productivité, et donc des emplois à forte valeur ajoutée." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "La productivité dans notre pays, elle n'a pas bougée depuis 2017, la productivité, c'est-à-dire la valeur des emplois qu'on a créés, elle n'a pas bougé depuis l'élection d'Emmanuel Macron." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Deux pistes absolument essentielles pour assurer la pérennité de notre système de retraite, c'est la natalité, on en reparlera, mais c'est d'abord et avant tout, la productivité." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "On crée des emplois, oui, mais on crée des emplois précaires, on crée des emplois à faible valeur ajoutée, et par conséquent, des emplois qui amènent beaucoup moins de cotisations dans les caisses de l'État." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique que beaucoup d'emplois ont été créés les quatres années précédents, sur les déclarations d'Emmanuel Macron, il explique qu'il y a de nombreux emplois à pourvoir en france." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "En fait, on a effectivement créé beaucoup d'emplois, en fait, depuis 4 ans dans le pays, beaucoup." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Excusez-moi, mais quand Emmanuel Macron, en 2019, dit que, bon courage pour arriver déjà à 62 ans, quand on a une carrière fracturée, quand on fait un métier qui est difficile, quand on travaille dans des zones qui sont touchées par la désertification industrielle, ça, c'est un véritable sujet." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Je leur dis qu'aujourd'hui, vous avez des départements entiers dans lesquels il y a plus d'emplois à pourvoir que de chômeurs de catégorie A." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Mathilde Panot explique que la réforme va créer une hausse du RSA et du chômage." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MP", + "text": "Je vais vous dire ce que va créer votre réforme, elle va créer une fabrique à RSA, une fabrique à chômage, une fabrique à trappe à pauvreté." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique qu'après la réforme de 2010, des leçons ont été apprise pour éviter la hausse du chômage, et que c'est pour ça que la réforme coûtera de l'argent au départ." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Et justement, parce qu'on est conscients de l'impact que ça a pu avoir en termes de précarité chez les seniors et qu'un certain nombre de bénéficiaires de RSA supplémentaires, on n'a pas fait les mêmes erreurs qu'en 2010." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Le premier, et vous allez voir pourquoi parfois, et ce que disait M. Bardella pour le coup, il était vrai, c'est qu'au début, ça va nous coûter un peu d'argent, mais on l'assume, cette réforme." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique que l'âge de l'annulation de la décote de change pas, et que le recul de l'âge de départ est progressif." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Deuxième, on ne bouge pas sur l'âge des 67 ans, qui est le fameux âge d'annulation de la décote, alors qu'en 2010, il l'avait bougé de 2 ans." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Et ensuite, en 2010, ça a été assez rapide, si vous voulez comme montée en charge sur les deux ans, là, on est dans un recul qui est progressif sur près de 10 ans." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Mathilde Panot explique que le travail fait sur l'emploi des seniors avec l'index seniors n'est pas assez contraignant et n'aura pas d'effet, car les entreprises ont déjà atteint le score fixé par l'état." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MP", + "text": "Alors, je vais répondre sur ce point-là, parce que, et vous n'avez pas contesté le ce chiffre, vous savez qu'il y a eu une augmentation de 157 % des bénéficiaires du RSA chez les seniors en 10 ans." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Qu'est-ce que vous allez faire sur cette question ?" + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Alors, vous parlez du temps, vous avez aussi votre index." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Alors, l'index sur les seniors, et vous prenez souvent en référence ce qui a été fait sur l'index sur l'égalité salariale femme-homme, en disant que ça a eu un effet incroyable, c'est faux, Il y a toujours 22 % de différence entre les salaires des femmes et des hommes, et 40 % en moyenne sur les pensions des femmes par rapport à celles des hommes." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Votre index, il n'est pas contraignant dans le sens que vous avez 92 % des entreprises qui sont en dehors de toutes sanctions, parce qu'elles ont atteint alors un score que vous avez fixé à 100, 75 sur 100." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran accorde qu'il y a du travail à faire sur le travail des seniors." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Ça va peut-être vous surprendre, mais je considère que sur la question de l'index senior, ça fait partie des sujets pour lesquels on pourrait peut-être aller plus loin." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Maintenant, j'entends et nous entendons que c'est un point sur lequel on pourrait discuter et éventuellement bouger s'il s'avère qu'il était nécessaire." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella rappelle qu'avec une hausse de dix points du taux d'emploi des seniors, le manque à gagner de la caisse des retraites disparaît, et que la réforme encourage les jeunes à rentrer trop tard dans le monde du travail." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Enfin, je veux dire, le taux d'emploi des seniors, beaucoup d'économistes se sont prononcés, on dit, si on augmente de 10 points le taux d'activité des seniors, alors à ce moment-là, la question des 10 milliards d'euros de manques à gagner dans les caisses de l'État disparaît totalement." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "On parle beaucoup de l'économie française, on parle beaucoup du taux d'activité des seniors, mais on pourrait aussi parler du taux d'activité des juniors, parce qu'en réalité, la réforme du gouvernement est là aussi, où j'ai un point de désaccord avec vous sur le report de l'âge légal, c'est qu'en réalité, votre réforme, elle va inciter à rentrer le plus tard possible sur le marché du travail." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella rappelle que son système qui laisse partir à la retraite à 60 ans les français qui ont commencé à travailler entre 17 et 20 ans coûte seulement 9 milliards d'euros par an." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Donc en réalité, notre réforme et notre projet, qui est un système progressif qui vise à dire entre 17 et 20 ans, vous partez à la retraite avec 60 ans et 40 annuités, ça coûte 9 milliards d'euros par an, mais je pense que c'est un choix de société." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que la hausse de l'âge de départ à la retraite augmente le chômage et les décôtes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Et j'ai été un peu vite tout à l'heure, mais je vous rappelle, le cor le dit, repousser l'âge de départ à la retraite, ça pourrait augmenter les dépenses sociales de l'Etat pour une raison très simple, 42% des gens qui, aujourd'hui, arrivent à la retraite sont sans emploi, c'est-à-dire soit au chômage, soit au chômage longue durée, c'est-à-dire en étant sorti des classifications traditionnelles du chômage, soit étant touchée, évidemment, par la maladie." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent du travail des seniors." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Est-ce qu'à ce moment-là, si ça va encore plus loin, s'il s'agit de sanctionner les entreprises qui licencient les seniors, est-ce que là, vous vous dites, oui, on pourrait voter?" + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Mais dans une loi, il ne forcerait pas des millions de personnes à travailler deux ans de plus." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran prétend qu'avec les autres programmes, l'impôt sur le revenu augmenterait de 50%" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Si vous aviez été élu, les Français qui commençaient entre 17 et 20 ans pour repartir à 60 ans, j'ai oublié de dire que la totalité des Français aurait l'équivalent d'une augmentation de 50% de leur impôt sur le revenu" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Bardella_Panot_Veran--Partie_5_La_Penibilite.json b/train/Bardella_Panot_Veran--Partie_5_La_Penibilite.json index 98b0ee295aba5d7bdc9300a2fe50fef1c81ec857..e99a2b90ab0fa68691659d645dc07bcd54368487 100644 --- a/train/Bardella_Panot_Veran--Partie_5_La_Penibilite.json +++ b/train/Bardella_Panot_Veran--Partie_5_La_Penibilite.json @@ -5,5 +5,282 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot et Olivier Véran discutent de la façon dont la pénibilité doit être prise en compte pour l'âge de départ à la retraite. Mathilde Panot souligne que de nombreux maires, bénévoles associatifs et grands-parents qui s'occupent de leurs petits-enfants sont des retraités, et qu'augmenter l'âge de départ à la retraite entraîne une marchandisation des relations humaines. Elle critique également la suppression de certains critères de pénibilité et affirme que la prévention est difficile en raison de la médecine du travail inexistante en France. Olivier Véran explique que la réforme vise à prévenir la pénibilité professionnelle plutôt qu'à attendre que la personne soit à l'âge de la retraite pour reconnaître les dommages causés par la vie professionnelle. Il annonce des mesures telles que des consultations médicales systématiques, un investissement de 1 milliard d'euros sur 5 ans pour prévenir la pénibilité professionnelle et un congé de reconversion professionnelle. Jordan Bardella affirme qu'il est impossible de répondre aux critères de pénibilité et qu'il est injuste qu'un maçon doive cotiser plus longtemps qu'un analyste financier. Il propose d'intégrer la pénibilité à l'âge de départ, en considérant que les personnes qui commencent à travailler tôt ont des métiers plus difficiles et doivent partir plus tôt. Mathilde Panot plaide pour le maintien des régimes spéciaux et souhaite travailler sur les conditions de travail, en soulignant que certains emplois ont une espérance de vie beaucoup plus basse que la moyenne. Elle rappelle également que les plus grandes fortunes françaises se sont autant enrichies ces 5 dernières années que pendant les 20 années précédentes. Olivier Véran s'oppose à l'idée de régimes spéciaux et rappelle que les congés de reconversions professionnelles sont destinés aux travailleurs ayant des emplois difficiles. Il explique également que les critères de pénibilité seront maintenant dépendants des branches professionnelles, ce qui permettra aux travailleurs de certains secteurs de partir plus tôt à la retraite.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent des mesures de prise en compte de la pénibilité pour le départ à la retraite. Mathilde Panot commence en parlant de l'effet sur l'associatif que le report de l'âge de départ à la retraite aura; 50% des maires rurauux sont retraités, 27% des bénévoles, et 23 millions d'heures de garde des enfants sont des grands-parents pour leurs petits-enfants; un lien très important qu'elle ne souhaite pas marchander. Elle continue en critiquant la suppression des critères de pénibilités, qui sont déjà rarement suivis car la médecine du travail est quasi inexistante en france. Olivier Véran se défend, du travail a été fait pour faciliter la prise en compte de la pénibilité, et les critères qui ont été supprimé ont été renégociés au niveau des branches professionnelles. De plus, des visites médicales systématiques seront mise en place à 45 et 61 ans pour faire arrêter plus tôt les gens en danger physique. Il continue en expliquant qu'il mettra en place le congé de reconversion professionnel, un congé payé pour aider les français exerçant une profession pénible à changer de métier. Pour Mathilde Panot, la prévention médicale ne fonctionne pas en france, la médecine du travail étant quasiment détruite en france. Les candidats parlent ensuite du nombre d'annuitées requises pour partir à la retraite, explicitant que dans certains cas, 44 années de cotisations seront requises pour partir à la retraite. Olivier Véran explique cependant que c'est déjà le cas, et qu'avec la réforme, personne ne sera contraint de cotiser 45 ans, et que personne ne devra cotiser 44 ans avec un métier pénible. Jordan Bardella fustige cette approche; dans tous les cas, tous le monde devra travailler plus longtemps, alors qu'il faudrait plutôt travailler sur les grandes orientations en soutenant la natalité. Jordan Bardella propose de plus de prendre en compte la natalité dans la réforme des retraites; il admet que les gens qui commencent à travailler tôt ont un métier plus physique, et qu'ils devront partir à 60 ans. Son système prends donc en compte la pénibilité. Olivier Véran critique l'approche de Jordan Bardella, qui ne supprime pas les régimes spéciaux, et qui est plutôt pour la clause du grand père. Mathilde Panot, elle, est contre la suppression des régimes spéciaux. Elle pose aussi la question des conditions de travail, donnant l'exemple des égouttiers, qui ont une espérance de vie beaucoup plus basse que la moyenne des français, et qui ne devraient pas avoir à travailler plus longtemps. Pour elle, le sens de l'histoire est de se libérer du temps de travail. Olivier Véran souhaite supprimer les régimes spéciaux, et rappelle la proposition du congé de reconversion professionnelle pour les français qui ont des travails pénibles. Cette option n'est pas importante pour Mathilde Panot; quelqu'un qui a un travail pénible devrait pouvoir partir plus tôt dans les cas où il ne souhaite pas se reconvertir.", "Extractive_1": "MP : Il y a une première chose, alors je vais venir sur la pénibilité. MP : 50% des maires ruraux qui sont aujourd'hui retraités, dont on ne sait pas s'ils pourront être maires après, c'est 27% des bénévoles associatifs, donc une désorganisation complète de tout l'associatif dans notre pays, c'est 23 millions d'heures de garde de grands-parents pour leurs petits-enfants. MP : Et chacun et chacune qui ici est grands-parents passent du temps avec leurs petits-enfants peut comprendre que c'est important dans la construction d'un enfant, d'un individu, de créer du lien, d'avoir ce moment mimétique où on apprend finalement l'humanité d'un être humain. MP : Et sur la question de la pénibilité, moi je vais vous dire pourquoi je ne crois pas, Monsieur Véran, lorsqu'il me dit, regardez, nous allons faire des mesures extraordinaires d'accompagnement. MP : Sur la pénibilité, nous avons commencé en 2017 avec ce gouvernement qui a décidé de supprimer quatre critères de pénibilité sur dix, dont celui de port de charge lourde, dont celui d'exposition aux agents chimiques, qui est celui aussi qui a supprimé les CHSCT, qui était, je crois, très important dans la question de la santé au travail, et qui est aussi celui qui a continué de détruire la médecine du travail à tel point qu'elle est quasi inexistante dans notre pays. OV : Même quand on dit que jusqu'ici il fallait 120 nuits par an pour avoir une reconnaissance particulière, et que, désormais, ce sera 100 nuits. OV : Ensuite, vous avez raison de souligner que dans le mandat précédent, on a supprimé des critères de pénibilité, et on l'a fait pour une raison qui peut s'entendre, même si vous avez le droit de la contester, c'est que ça ne marche pas, c'est qu'il fallait avoir une démarche individuelle, très compliquée. OV : C'est plutôt que d'attendre que la personne soit à l'âge de la retraite pour dire, vous êtes abîmé par votre vie professionnelle, vous pouvez partir, mais c'est un peu tard, on va passer dans une logique de prévention. OV : On va mettre 1 milliard d'euros d'investissement sur 5 ans pour pouvoir prévenir la pénibilité professionnelle. OV : On va mettre en place des consultations médicales, systématiques à 45 à 61 ans, et on va arrêter les gens plus tôt. OV : On va créer un congé de reconversion professionnel. MP : Enlever le critère de pénibilité charge lourd ou encore exposition à des agents chimiques me semble être absolument le contraire de ce qu'on devrait faire, notamment en termes de prise en compte de cette pénibilité et de prévention. MP : La 2e chose, c'est que la prévention n'existe pas, puisque la médecine de travail est quasiment détruite dans ce pays. MP : Et puis la 3e chose, quand même, moi, j'ai parlé il y a 2 jours avec un animateur dans les EHPAD, c'est son métier, il est animateur dans les EHPAD, et il dit, c'est quand même incroyable, moi, j'ai regardé ma retraite, je vais pouvoir partir en retraite à 66 ans Parce qu'il y a une carrière avec des trous dans sa carrière. MP : A 62 ans, quelqu'un qui a 43 années de cotisation à 62 ans, il peut partir à la retraite, oui ou non? OV : S'il a commencé à 19 ans, oui, il part à 62 ans. OV : Quelqu'un qui a commencé à 18 ans, il doit partir à 62 ans aussi. P1 : Donc, 44 ans de cotisation. JB : Ajouter à cela la suppression des quatre des dix critères de pénibilité, c'était quasiment impossible d'y entrer. JB : Pourquoi est-ce qu'un maçon qui commence à travailler à 20 ans doit cotiser 44 ans pour être à la retraite, alors que quelqu'un qui a un analyse financier, qui a commencé lui à 24 ans, il n'a besoin que de 43 annuités pour obtenir sa retraite. OV : Dans le système actuel, avant qu'on fasse la réforme des retraites, vous avez déjà des gens, c'est parce qu'ils ont commencé tôt, vont cotiser 44 ans. OV : Ce n'est pas parce qu'on a commencé tôt, mais parce qu'on estime qu'au-delà d'un certain âge, on ne peut pas demander aux gens de travailler. OV : Ce que nous disons, c'est qu'on a plutôt tendance à gommer de ce qui nous semblait être des inégalités dans la loi actuelle avec la loi à venir. OV : Le maçon dont vous parlez partira plus tôt. OV : On a même plus un critère en considérant que la branche professionnelle en elle-même suffit à ce qu'il y ait de la pénibilité a priori. JB : Donc le véritable sujet, c'est que tout le monde, que vous ayez 18, 19, 20, 21 ans, etc, vous allez devoir travailler plus longtemps, C'est ça le sujet, et moi, je suis en désaccord avec cela, et je pense qu'on peut faire autrement et que l'un des grands enjeux de notre société dans les décennies qui viennent, c'est de relancer et de soutenir la natalité. JB : Moi, j'intègre la pénibilité dans notre réforme des retraites, vous avez commencé à travailler entre 17 et 20 ans, on considère que plus vous travaillez tôt, plus vous avez un métier difficile, et donc plus vous devrez partir tôt à la retraite. JB : La pénibilité, c'est individuel. OV : Il y a deux choses qui me semblent cruellement manquées, il y a justement, comme le disait Maxime Swittek, il n'y a rien sur la pénibilité, vous traitez de façon indistincte des gens qui ont des carrières distinctes, il n'y a rien sur les régimes spéciaux que vous supprimez pas. JB : Vous parlez des régimes spéciaux? JB : Nous, on est pour la clause du grand-père. MP : On est pour les garder, pour essayer d'emmener tout le monde vers le haut. MP : Il y a quand même des questions qui se posent aussi avec, qui sont des questions de condition de travail. MP : Les égoutiers, ils ont 17 ans d'espérance de vie en moins que la population moyenne. MP : Parce que le sens de l'histoire, le sens du XXe siècle, ça a été de libérer du temps de travail pour faire autre chose dans la vie qui n'est pas un temps oisif, enfin, ça peut être un temps oisif, si vous voulez, mais qui permet de s'investir dans la société. MP : Et le combat du XXe siècle, quand je vous disais qu'il y avait 3000 heures de travail au début du XXe siècle, 1500 heures à la fin du XXe siècle pour une productivité augmentée fois 40, c'est justement de libérer du temps pour soi, pour les autres, pour s'occuper de ces petits-enfants, s'occuper d'une association, s'occuper d'autres choses. MP : Ça veut dire que les 10 plus grandes fortunes françaises se sont enrichies autant en 5 ans, soit Emmanuel Macron, que ce qu'elle s'était enrichie en 20 ans auparavant. OV : On supprime quasiment tous les régimes spéciaux. OV : J'ai envie de vous dire qu'il me semble plus important de faire en sorte qu'un égoûtier, si c'est son choix, ne soit pas égoûtier toute sa vie professionnelle, et qu'on puisse l'accompagner dans une reconversion professionnelle.", - "Extractive_2": "MP : Avec le report de deux ans de l'âge légal de 62 à 64 ans, certains devront aller jusqu'à 67 ans pour ne pas avoir la décote. MP : 50% des maires ruraux qui sont aujourd'hui retraités, dont on ne sait pas s'ils pourront être maires après, c'est 27% des bénévoles associatifs, donc une désorganisation complète de tout l'associatif dans notre pays, c'est 23 millions d'heures de garde de grands-parents pour leurs petits-enfants. MP : Et chacun et chacune qui ici est grands-parents passent du temps avec leurs petits-enfants peut comprendre que c'est important dans la construction d'un enfant, d'un individu, de créer du lien, d'avoir ce moment mimétique où on apprend finalement l'humanité d'un être humain. MP : Quand vous pouvez le payer, c'est tout ça que vous êtes en train de détruire avec cette question de la retraite et du vol de deux ans de vie des Français. MP : Sur la pénibilité, nous avons commencé en 2017 avec ce gouvernement qui a décidé de supprimer quatre critères de pénibilité sur dix, dont celui de port de charge lourde, dont celui d'exposition aux agents chimiques, qui est celui aussi qui a supprimé les CHSCT, qui était, je crois, très important dans la question de la santé au travail, et qui est aussi celui qui a continué de détruire la médecine du travail à tel point qu'elle est quasi inexistante dans notre pays. OV : Même quand on dit que jusqu'ici il fallait 120 nuits par an pour avoir une reconnaissance particulière, et que, désormais, ce sera 100 nuits. OV : Ensuite, vous avez raison de souligner que dans le mandat précédent, on a supprimé des critères de pénibilité, et on l'a fait pour une raison qui peut s'entendre, même si vous avez le droit de la contester, c'est que ça ne marche pas, c'est qu'il fallait avoir une démarche individuelle, très compliquée. OV : Après, cette fois-ci, c'est une reconnaissance tacite, finalement, de la pénibilité, non pas de l'exercice d'une personne, mais d'une branche professionnelle. OV : C'est-à-dire qu'on considère que si vous travaillez, comme je l'ai fait, par exemple, soignant de nuits en EHPAD, ou quand vous devez travailler dans du BTP avec des ports de charge lourdes, on va simplifier la reconnaissance de la pénibilité. OV : C'est plutôt que d'attendre que la personne soit à l'âge de la retraite pour dire, vous êtes abîmé par votre vie professionnelle, vous pouvez partir, mais c'est un peu tard, on va passer dans une logique de prévention. OV : On va mettre 1 milliard d'euros d'investissement sur 5 ans pour pouvoir prévenir la pénibilité professionnelle. OV : On va mettre en place des consultations médicales, systématiques à 45 à 61 ans, et on va arrêter les gens plus tôt. OV : On va créer un congé de reconversion professionnel. OV : Ça veut dire que quand vous aurez exercé un certain nombre d'années dans une profession avec de la pénibilité, et que vous voulez en changer parce que vous en avez marre et que vous ne voulez pas vous user, non seulement vous allez garder votre salaire le temps de vous former, mais on va vous payer votre formation vers un métier qui n'a pas ces critères de pénibilité. MP : La 2e chose, c'est que la prévention n'existe pas, puisque la médecine de travail est quasiment détruite dans ce pays. MP : Et puis la 3e chose, quand même, moi, j'ai parlé il y a 2 jours avec un animateur dans les EHPAD, c'est son métier, il est animateur dans les EHPAD, et il dit, c'est quand même incroyable, moi, j'ai regardé ma retraite, je vais pouvoir partir en retraite à 66 ans Parce qu'il y a une carrière avec des trous dans sa carrière. MP : Quelqu'un qui atteint ses 43 années de cotisation à 62 ans, il partira à 62 ans ? MP : Sauf que ceux qui sont rentré avant vingt ans, vous les faites cotiser à 44 ans, mais vous n'en partez pas. OV : Non, parce que la preuve, si vous commencez à 19 ans, vous partez à 62. OV : Quelqu'un qui a commencé à 18 ans, il doit partir à 62 ans aussi. P1 : Donc, 44 ans de cotisation. OV : C'est le principe de l'équilibre financier de la loi. JB : Pourquoi est-ce qu'un maçon qui commence à travailler à 20 ans doit cotiser 44 ans pour être à la retraite, alors que quelqu'un qui a un analyse financier, qui a commencé lui à 24 ans, il n'a besoin que de 43 annuités pour obtenir sa retraite. OV : Dans le système actuel, il y a même des gens qui doivent cotiser 45 ans, ce qui ne sera pas le cas après la réforme. P1 : Jordan Bardella, est-ce que sur le cas particulier de ceux qui ont le devoir cotiser 44 ans, vous dites, là, au gouvernement, il va falloir qu'on bosse à l'Assemblée au moment des débats pour précisément qu'on arrête cette anomalie, cette injustice? JB : Enfin, écoutez, ça va de soi. OV : On met un plan de pénibilité pour que le maçon. 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JB : Il n'y a pas de généralité sur le critère de pénibilité. OV : Il y a deux choses qui me semblent cruellement manquées, il y a justement, comme le disait Maxime Swittek, il n'y a rien sur la pénibilité, vous traitez de façon indistincte des gens qui ont des carrières distinctes, il n'y a rien sur les régimes spéciaux que vous supprimez pas. JB : Vous parlez des régimes spéciaux? JB : Nous, on est pour la clause du grand-père. MP : On est pour les garder, pour essayer d'emmener tout le monde vers le haut. MP : Il y a quand même des questions qui se posent aussi avec, qui sont des questions de condition de travail. MP : Les égoutiers, ils ont 17 ans d'espérance de vie en moins que la population moyenne. MP : Et bien, par exemple, ça, cette question de pénibilité des métiers, cette question de l'espérance de vie quand vous voyez les raffineurs, les raffineurs qui ont fait grève. MP : Parce que le sens de l'histoire, le sens du XXe siècle, ça a été de libérer du temps de travail pour faire autre chose dans la vie qui n'est pas un temps oisif, enfin, ça peut être un temps oisif, si vous voulez, mais qui permet de s'investir dans la société. MP : Et le combat du XXe siècle, quand je vous disais qu'il y avait 3000 heures de travail au début du XXe siècle, 1500 heures à la fin du XXe siècle pour une productivité augmentée fois 40, c'est justement de libérer du temps pour soi, pour les autres, pour s'occuper de ces petits-enfants, s'occuper d'une association, s'occuper d'autres choses. P1 : En quelques secondes, quels régime spéciaux supprimez-vous avec la réforme qui vient? OV : On supprime quasiment tous les régimes spéciaux. OV : J'ai envie de vous dire qu'il me semble plus important de faire en sorte qu'un égoûtier, si c'est son choix, ne soit pas égoûtier toute sa vie professionnelle, et qu'on puisse l'accompagner dans une reconversion professionnelle. OV : Avec la loi, avec le congé de reconversion professionnelle, c'est de dire à cette personne, si elle vous dit que j'ai envie de faire autre chose, parce que j'en ai marre des égoûts, je vais lui dire qu'il y a des solutions qui existent. MP : C'est pas la question qu'ils en ont marre des égoûts, c'est pas ça que les égoûtiers sont en train de vous dire, c'est de vous dire qu'il est normal qu'ils partent 10 ans avant les autres, tout simplement pour pouvoir profiter du temps libéré de la retraite." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "MP : Avec le report de deux ans de l'âge légal de 62 à 64 ans, certains devront aller jusqu'à 67 ans pour ne pas avoir la décote. MP : 50% des maires ruraux qui sont aujourd'hui retraités, dont on ne sait pas s'ils pourront être maires après, c'est 27% des bénévoles associatifs, donc une désorganisation complète de tout l'associatif dans notre pays, c'est 23 millions d'heures de garde de grands-parents pour leurs petits-enfants. MP : Et chacun et chacune qui ici est grands-parents passent du temps avec leurs petits-enfants peut comprendre que c'est important dans la construction d'un enfant, d'un individu, de créer du lien, d'avoir ce moment mimétique où on apprend finalement l'humanité d'un être humain. MP : Quand vous pouvez le payer, c'est tout ça que vous êtes en train de détruire avec cette question de la retraite et du vol de deux ans de vie des Français. MP : Sur la pénibilité, nous avons commencé en 2017 avec ce gouvernement qui a décidé de supprimer quatre critères de pénibilité sur dix, dont celui de port de charge lourde, dont celui d'exposition aux agents chimiques, qui est celui aussi qui a supprimé les CHSCT, qui était, je crois, très important dans la question de la santé au travail, et qui est aussi celui qui a continué de détruire la médecine du travail à tel point qu'elle est quasi inexistante dans notre pays. OV : Même quand on dit que jusqu'ici il fallait 120 nuits par an pour avoir une reconnaissance particulière, et que, désormais, ce sera 100 nuits. OV : Ensuite, vous avez raison de souligner que dans le mandat précédent, on a supprimé des critères de pénibilité, et on l'a fait pour une raison qui peut s'entendre, même si vous avez le droit de la contester, c'est que ça ne marche pas, c'est qu'il fallait avoir une démarche individuelle, très compliquée. OV : Après, cette fois-ci, c'est une reconnaissance tacite, finalement, de la pénibilité, non pas de l'exercice d'une personne, mais d'une branche professionnelle. OV : C'est-à-dire qu'on considère que si vous travaillez, comme je l'ai fait, par exemple, soignant de nuits en EHPAD, ou quand vous devez travailler dans du BTP avec des ports de charge lourdes, on va simplifier la reconnaissance de la pénibilité. OV : C'est plutôt que d'attendre que la personne soit à l'âge de la retraite pour dire, vous êtes abîmé par votre vie professionnelle, vous pouvez partir, mais c'est un peu tard, on va passer dans une logique de prévention. OV : On va mettre 1 milliard d'euros d'investissement sur 5 ans pour pouvoir prévenir la pénibilité professionnelle. OV : On va mettre en place des consultations médicales, systématiques à 45 à 61 ans, et on va arrêter les gens plus tôt. OV : On va créer un congé de reconversion professionnel. OV : Ça veut dire que quand vous aurez exercé un certain nombre d'années dans une profession avec de la pénibilité, et que vous voulez en changer parce que vous en avez marre et que vous ne voulez pas vous user, non seulement vous allez garder votre salaire le temps de vous former, mais on va vous payer votre formation vers un métier qui n'a pas ces critères de pénibilité. 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Jordan Bardella propose de se concentrer sur les débats à l'assemblée nationale plutôt que sur les manifestations et suggère qu'un référendum sur la réforme pourrait être envisagé. Il souhaite que toutes les oppositions s'accordent sur une motion référendaire commune. Mathilde Panot rappelle que la première motion référendaire à l'étude sera celle de la NUPES et qu'il n'y aura pas besoin de voter pour celle du Rassemblement National. Elle critique l'utilisation de l'article 47-1 qui limite le temps de discussion sur la réforme à l'assemblée. Olivier Véran interroge Mathilde Panot sur sa position sur les coupures d'électricité et la considération du parlement comme une ZAD. Il annonce être contre la motion référendaire. Mathilde Panot condamne les coupures d'électricité et les intimidations faites aux élus. Elle critique également la brutalité du gouvernement et souhaite faire de l'obstruction parlementaire pour laisser le mouvement social s'organiser. Jordan Bardella appelle toutes les oppositions à s'entendre et participe aux débats à l'assemblée nationale. Il condamne toute violence faite aux élus et encourage les manifestations pacifiques. Cependant, il s'oppose aux blocages qui causent des perturbations aux Français. Olivier Véran considère que le nombre de manifestants n'a pas d'importance et qu'il suffit de les convaincre. Il justifie l'utilisation de l'article 47-1 pour la réforme des retraites et affirme qu'il n'aura pas besoin d'utiliser l'article 49-3. Il respecte le droit de grève mais condamne les blocages. En somme, le débat a porté sur les différentes stratégies à adopter à l'assemblée nationale, ainsi que sur les manifestations et les blocages. Les intervenants ont exprimé leurs points de vue divergents et ont tenté de convaincre les autres de leurs positions respectives.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de l'obstruction à l'assemblée nationale. Pour Jordan Bardella, le rassemblement national doit mener le combat à l'assemblée nationale. Il invite cependant les français à manifester. Jordan Bardella continue en proposant qu'un référendum soit tenu sur la réforme des retraites; c'est le meilleur moyen d'avoir un débat et de permettre au peuple de pouvoir s'exprimer sur un choix de société. Il invite toutes les oppositions à s'allier pour permettre ce référendum. Mathilde Panot explique que son groupe a déjà proposé une motion de censure et référendaire prioritaire à celle du RN, des mesures que Jordan Bardella souhaite voter. Pour elle, ces motions peuvent passer. Elle applaudis aussi l'inter syndicale entièrement unie, et fustige la possibilitée de recours au 49-3. Olivier Véran rappelle que l'inter syndicale n'est pas unie avec les insoumis. Il demande ensuite à Mathilde Panot si elle condamne les actions de la CGT, qui invite à couper l'électricité chez les parlementaires qui souhaitent voter la réforme des retraites; il demande aussi si elle considère l'assemblée nationale comme une ZAD. Il annonce aussi que la majorité ne votera bien entendu pas la motion référendaire. Mathilde Panot répond; ce n'est pas le mode d'action de la france insoumise, mais elle préfère condamner la brutalité du gouvernement plutôt que la CGT. Pour elle, l'assemblée nationale n'est pas une ZAD, mais elle n'est pas choquée du terme. Elle déplore le peu de temps accordé au débat sur la réforme des retraites, et explique que de l'obstruction parlementaire sera conduite par son partie avec le dépôt de milliers d'amendements. Le rassemblement national ne participera pas à l'obstruction. Il fustige ensuite les termes d'Olivier Véran; le gouvernement n'a pas de majorité. Il condamne ensuite tous les types de violence sur les élus et déplore le sectarisme à l'assemblée nationale. Pour lui, Mathilde Panot agit de manière caricaturale en refusant de condamner les intimidations faites sur les élus. Pour Olivier Véran, le nombre de manifestant n'est pas important, il suffit de pouvoir les convaincres. De même, pour lui, il n'aura pas besoin d'utiliser le 49-3 pour faire passer la loi; des accords sont encourt avec les oppositions. Jordan Bardella déplore l'utilisation à outrance du 49-3 qui montre que le gouvernement n'apprends pas à composer avec les oppositions. Mathilde Panot accuse Jordan Bardella d'avoir voté trop souvent des lois avec Macron. Elle appelle à la grève et espère voir la france bloquée. Olivier Véran espère éviter les blocages, mais respecte le droit de grève, tout comme Jordan Bardella, qui ne veut pas infliger une double peine aux français.", "Extractive_1": "P1 : Je le disais, on passe à la deuxième partie de ce débat, consacré aux semaines, aux mois qui vont venir, ce qui va se passer à l'Assemblée, ce qui va se passer dans la rue, les grèves, Nouvelles Journées de Grève, le 31 janvier, d'autres déjà appelées, notamment du côté de la SNCF, pour les 7 et 8 février, une question, Jordan Bardella, est-ce que la rue peut être plus forte que l'Assemblée ? JB : Les Français nous ont élus pour que nous menions ce combat précisément à l'Assemblée nationale. JB : Moi, je propose qu'il y ait un référendum sur ce texte. JB : Nous avons déposé avec l'ensemble de nos députés en tout cas une motion référendaire, et moi, je souhaiterais peut-être là que les oppositions se mettent d'accord, et viennent à la réforme. MP : Alors, je vais vous expliquer quelque chose, puisque apparemment, il y a une partie du fonctionnement de l'Assemblée nationale que vous ne connaissez pas, c'est que nous avons d'ores et déjà déposé une motion référendaire avec la nupes. MP : Et donc, ensuite, chaque député prendra ses responsabilités pour voter oui ou non cette motion référendaire, mais il y a une possibilité, effectivement, parce que je vois que dans la majorité macronistes, qui est aujourd'hui minoritaire à l'Assemblée, il y a des problèmes pour convaincre les uns et les autres. MP : Trois jours de commissions et 11 jours pour discuter de la vie de millions de gens dans le pays et de l'avenir des générations futures. OV : La première question que j'ai à vous poser, c'est est-ce que vous êtes en phase, avec certains leaders de la CGT, qui appellent à sanctionner, punir certains députés, parce qu'ils voteraient la réforme des retraites en leur coupant l'électricité chez eux ? OV : La deuxième question que j'ai à vous poser, qui me semble aussi assez importante, est-ce que vous considérez que le Parlement, c'est la maison du peuple, ou est-ce que c'est une zad ? OV : La majorité ne votera pas la motion référendaire, ça me semble aller de soi. MP : La première chose, c'est que j'aurais aimé que vous ayez la même indignation pour les 300 000 personnes à qui on coupe l'électricité chaque année dans notre pays. MP : Il y a eu une coupure dans une permanence parlementaire, c'est-à-dire un lieu de travail. MP : Je condamne la brutalité de votre gouvernement, monsieur Véran. MP : Et non, je ne considère pas que l'Assemblée est une ZAD. MP : Ce que nous allons faire à l'Assemblée nationale, c'est faire obstruction à votre réforme des retraites. MP : La, après onze jours, il faut que les gens comprennent que le texte soit terminé ou non, après, onze jours, ça passe sans vote au Sénat. P1 : La question étant de savoir comment va se comporter aussi le rassemblement national à l'Assemblée, Jordan Bardella, est-ce que vous participerez aussi à cette obstruction? JB : Non, on participera à tous les débats et on défendra l'intérêt des Français. JB : Deuxièmement, Monsieur Véran, moi, ça me choque quand vous parlez des élections législatives comme d'une chance au grattage, une chance au tirage, le président de la République a été élu, mais permettez-moi de vous rappeler que si son programme avait été approuvé par une très large majorité de Français, il aurait eu la majorité absolue lors des dernières élections législatives, ce qui n'a pas été le cas, c'est-à-dire une première, en tout cas, une très rare fois sous la cinquième République. JB : Et pour une raison très simple, c'est que moi, je condamne les menaces qui sont faites sur les élus, quel que soit leur bord, d'ailleurs, que ce soit de ma chapelle, ou de toutes les autres chapelles, y compris les gens de la majorité, les menaces et les intimidations sur les élus, c'est inadmissible. JB : Et ça va être très important de voir comment vont se comporter les Républicains. JB : Donc, moi, je dis à toutes les oppositions, soyez raisonnables, arrêtez de penser à votre boutique, pensez à l'intérêt du peuple français. JB : C'est-à-dire que Mme Panot est tellement caricatural ce soir en refusant, y compris de condamner les intimidations qui sont faites sur des élus de la République, censés être protégés pour pouvoir voter les lois, que c'est franchement un cadeau fait au gouvernement. MP : Est-ce que le fait qu'il y ait 2 millions de personnes dans la rue, vous fait changer une seule chose dans le fait de faire cette réforme? OV : Ce que j'ai dit, je le redis dit bien volontiers, j'ai dit la phrase suivante, qu'il y ait 700 000 ou 1 million 300 000 personnes dans la rue, nous considérons qu'un million de personnes dans la rue, c'est un million de personnes qu'on a envie de convaincre, parce qu'on a envie de dialoguer, de parler, de défendre la réforme. MP : Expliquez-nous pourquoi vous ne passez pas par un projet de loi normal. OV : Vous avez le Conseil d'Etat, c'est un organe indépendant qui conseille l'Etat, qui écrit noir sur blanc, que le budget de la sécu se prête bien à ce type de texte. JB : Est-ce que vous êtes prêts à aller jusqu'au 49-3? OV : Mais on est prêts à ne pas aller jusqu'au 49-3, c'est-à-dire qu'on est prêts à avoir une majorité, comme on l'a eu sur tous les textes depuis le début du mandat, sauf les textes budgétaires, c'est-à-dire qu'on est prêts à aller chercher, chez les députés d'opposition. MP : ils auront pas besoin de 49-3, puisque le fait que le débat soit limité dans le temps fait une sorte de 49-3 déguisé. JB : Donc si les Français voulaient très majoritairement la seule mesure sur laquelle vous avez fait campagne pendant l'élection présidentielle, c'est-à-dire la retraite à 65 ans qui a changé 4 fois depuis, eh bien vous auriez eu une majorité absolue à l'Assemblée nationale. JB : Donc moi, je dis aux Français, si vous avez l'occasion d'aller manifester pacifiquement, allez manifester pacifiquement, vous pouvez compter sur le rassemblement national à l'assemblée pour vous défendre. P1 : Mathilde panot. Est-ce que les manifestations suffisent ou est-ce que pour vous, il faut aller jusqu'au blocage du pays, comme ce qu'appellent un certain nombre de syndicats aujourd'hui. MP : Ça, c'est les syndicalistes qui en décident, mais je crois que oui, dans le rapport de force populaire que nous avons à mener contre un gouvernement qui apparemment n'écoutent rien ni personne, il est important, et ça s'est vu dans d'autres mobilisations que nous avons gagnées sur les retraites, d'avoir à la fois des grèves, parce que s'il y a des gens dont on ne voit pas quand ils font grève dans le pays, si monsieur Véran faisait grève, on ne s'en apercevrait pas. OV : Non, mais moi, je respecte la manifestation, je respecte le droit de grève, c'est dans la Constitution. OV : Ce que je demande, c'est de ne pas pénaliser le quotidien des Français qui sont en vacances, ou non d'ailleurs, parce qu'on me pose la question, est-ce qu'il faut bloquer, est-ce que bloquer les Français en vacances? JB : mais je veux dire que manifester, faire grève, c'est un droit, ce sont des droits fondamentaux qui sont protégés pour partie par la Constitution, mais le blocage du pays, c'est la double peine pour les Français, parce que les Français qui bossent, les Français qui travaillent, les Français qui ont besoin de leurs voitures qui doivent aller mettre de l'essence, ils ont la double peine, c'est-à-dire qu'ils ont à la fois la réforme à 64 ans du gouvernement, et en plus, l'impossibilité d'aller chercher de l'essence ", - "Extractive_2": "P1 : Je le disais, on passe à la deuxième partie de ce débat, consacré aux semaines, aux mois qui vont venir, ce qui va se passer à l'Assemblée, ce qui va se passer dans la rue, les grèves, Nouvelles Journées de Grève, le 31 janvier, d'autres déjà appelées, notamment du côté de la SNCF, pour les 7 et 8 février, une question, Jordan Bardella, est-ce que la rue peut être plus forte que l'Assemblée ? JB : Nous avons, au Rassemblement national, le 1er groupe d'opposition à l'Assemblée nationale. JB : Les Français nous ont élus pour que nous menions ce combat précisément à l'Assemblée nationale. JB : Dans la rue, beaucoup de Français sont mobilisés, y compris des Français qui n'avaient jamais manifesté de leur vie, y compris pendant les Gilets jaunes et qui, considérant que cette réforme était injuste, douloureuse, brutale, ont décidé de se rendre dans les rues pour manifester. JB : Moi, je propose qu'il y ait un référendum sur ce texte. JB : Est-ce que le gouvernement gouverne contre le peuple français? JB : Moi, je pense que le référendum, c'est le meilleur moyen d'avoir un débat entre nous, comme nous en avons ce soir, et c'est surtout de permettre au peuple, parce que c'est ça, la démocratie, sous la 5e République, de pouvoir s'exprimer sur un test qui n'est pas simplement de la comptabilité, mais qui est, à mon sens, un véritable choix de société. JB : Tout le monde aura compris ce soir qu'on ne partira pas en vacances ensemble, mais est-ce que dans l'intérêt du peuple français, est-ce que dans l'intérêt de nos concitoyens les plus modestes, on est capable de signer ensemble un texte qui mettraient cette réforme des retraites à l'avis du peuple français par un référendum? MP : Alors, nous sommes 151 à la nupes, vous êtes 89 au RN, donc comme d'habitude, lorsque nous avons examiné des motions de censure, c'est celle de la nupes qui va être examinée en premier, et celle du RN qui arrive ensuite à la traîne et qui ne sert plus à rien, puisque c'est la première qui est votée. JB : Moi, je veux voter la votre. MP : Et donc, ensuite, chaque député prendra ses responsabilités pour voter oui ou non cette motion référendaire, mais il y a une possibilité, effectivement, parce que je vois que dans la majorité macronistes, qui est aujourd'hui minoritaire à l'Assemblée, il y a des problèmes pour convaincre les uns et les autres. MP : La deuxième chose, c'est pourquoi c'est très important d'avoir aujourd'hui une inter-syndicale qui est unie. MP : Ensuite, il y aura la motion de censure que la Nupes, en fait, exactement, la France insoumise Nupes aura, puisque c'est nous qui aurons la motion de rejet, pardon. MP : Evidemment, vous pouvez utiliser au moment budgétaire le 49-3 qui permet de faire passer sans votes. OV : Vous avez une intersyndicale qui est unie, mais pas avec vous. OV : La première question que j'ai à vous poser, c'est est-ce que vous êtes en phase, avec certains leaders de la CGT, qui appellent à sanctionner, punir certains députés, parce qu'ils voteraient la réforme des retraites en leur coupant l'électricité chez eux ? OV : La deuxième question que j'ai à vous poser, qui me semble aussi assez importante, est-ce que vous considérez que le Parlement, c'est la maison du peuple, ou est-ce que c'est une zad ? OV : La majorité ne votera pas la motion référendaire, ça me semble aller de soi. 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MP : Et je vais vous dire, ce qui va se passer à l'Assemblée, c'est que nous allons déposer des milliers d'amendements, pas 75 000 évidemment, des milliers qui sont des amendements propositionnels et qui suppriment des choses. P1 : La question étant de savoir comment va se comporter aussi le rassemblement national à l'Assemblée, Jordan Bardella, est-ce que vous participerez aussi à cette obstruction? JB : Non, on participera à tous les débats et on défendra l'intérêt des Français. JB : Deuxièmement, Monsieur Véran, moi, ça me choque quand vous parlez des élections législatives comme d'une chance au grattage, une chance au tirage, le président de la République a été élu, mais permettez-moi de vous rappeler que si son programme avait été approuvé par une très large majorité de Français, il aurait eu la majorité absolue lors des dernières élections législatives, ce qui n'a pas été le cas, c'est-à-dire une première, en tout cas, une très rare fois sous la cinquième République. JB : Et pour une raison très simple, c'est que moi, je condamne les menaces qui sont faites sur les élus, quel que soit leur bord, d'ailleurs, que ce soit de ma chapelle, ou de toutes les autres chapelles, y compris les gens de la majorité, les menaces et les intimidations sur les élus, c'est inadmissible. JB : Donc la question aujourd'hui, c'est est-ce que les oppositions sont capables de faire front commun, sans sectarisme, à l'Assemblée nationale pour mettre cette réforme en échec? JB : Donc, moi, je dis à toutes les oppositions, soyez raisonnables, arrêtez de penser à votre boutique, pensez à l'intérêt du peuple français. JB : C'est-à-dire que Mme Panot est tellement caricatural ce soir en refusant, y compris de condamner les intimidations qui sont faites sur des élus de la République, censés être protégés pour pouvoir voter les lois, que c'est franchement un cadeau fait au gouvernement. OV : Ce que j'ai dit, je le redis dit bien volontiers, j'ai dit la phrase suivante, qu'il y ait 700 000 ou 1 million 300 000 personnes dans la rue, nous considérons qu'un million de personnes dans la rue, c'est un million de personnes qu'on a envie de convaincre, parce qu'on a envie de dialoguer, de parler, de défendre la réforme. MP : Expliquez-nous pourquoi vous ne passez pas par un projet de loi normal. OV : Vous avez le Conseil d'Etat, c'est un organe indépendant qui conseille l'Etat, qui écrit noir sur blanc, que le budget de la sécu se prête bien à ce type de texte. OV : La grande différence, c'est qu'il y avait des oppositions qui, auparavant, s'opposaient de manière responsable, texte par texte. JB : Est-ce que vous êtes prêts à aller jusqu'au 49-3? 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réforme à l'assemblée." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MP", + "text": "Trois jours de commissions et 11 jours pour discuter de la vie de millions de gens dans le pays et de l'avenir des générations futures." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran demande à Mathilde Panot si elle condamne les coupures d'électricité faite chez les députés, et lui demande si elle considère le parlement comme une ZAD." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "La première question que j'ai à vous poser, c'est est-ce que vous êtes en phase, avec certains leaders de la CGT, qui appellent à sanctionner, punir certains députés, parce qu'ils voteraient la réforme des retraites en leur coupant l'électricité chez eux ?" + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "La deuxième question que j'ai à vous poser, qui me semble aussi assez importante, est-ce que vous considérez que le Parlement, c'est la maison du peuple, ou est-ce que c'est une zad ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique aussi être contre la motion référendaire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "La majorité ne votera pas la motion référendaire, ça me semble aller de soi." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Mathilde Panot explique être contre les coupures d'électricité des français, et qu'il n'y a eu des coupures que dans les permanences parlementaires." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MP", + "text": "La première chose, c'est que j'aurais aimé que vous ayez la même indignation pour les 300 000 personnes à qui on coupe l'électricité chaque année dans notre pays." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Il y a eu une coupure dans une permanence parlementaire, c'est-à-dire un lieu de travail." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Mathilde Panot condamne la brutalité du gouvernement, et explique ne pas considérer l'assemblée comme une ZAD, mais comprendre l'utilisation du mot." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MP", + "text": "Je condamne la brutalité de votre gouvernement, monsieur Véran." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Et non, je ne considère pas que l'Assemblée est une ZAD." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Mathilde Panot explique vouloir faire de l'obstruction parlementaire pour laisser le mouvement social s'organiser." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MP", + "text": "Ce que nous allons faire à l'Assemblée nationale, c'est faire obstruction à votre réforme des retraites." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "La, après onze jours, il faut que les gens comprennent que le texte soit terminé ou non, après, onze jours, ça passe sans vote au Sénat." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que le rassemblement national participera à tous les débats, et explique que le gouvernement n'a pas de majorité à l'assemblée nationale, et qu'il faut le prendre en compte." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Non, on participera à tous les débats et on défendra l'intérêt des Français." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Deuxièmement, Monsieur Véran, moi, ça me choque quand vous parlez des élections législatives comme d'une chance au grattage, une chance au tirage, le président de la République a été élu, mais permettez-moi de vous rappeler que si son programme avait été approuvé par une très large majorité de Français, il aurait eu la majorité absolue lors des dernières élections législatives, ce qui n'a pas été le cas, c'est-à-dire une première, en tout cas, une très rare fois sous la cinquième République." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella condamne toute violence faites aux élus." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Et pour une raison très simple, c'est que moi, je condamne les menaces qui sont faites sur les élus, quel que soit leur bord, d'ailleurs, que ce soit de ma chapelle, ou de toutes les autres chapelles, y compris les gens de la majorité, les menaces et les intimidations sur les élus, c'est inadmissible." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella appelle les oppositions à s'entendre, et accuse Mathile Panot d'aider le gouvernement en refusant de condamner les intimidations faites aux élus." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Et ça va être très important de voir comment vont se comporter les Républicains." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Donc, moi, je dis à toutes les oppositions, soyez raisonnables, arrêtez de penser à votre boutique, pensez à l'intérêt du peuple français." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "C'est-à-dire que Mme Panot est tellement caricatural ce soir en refusant, y compris de condamner les intimidations qui sont faites sur des élus de la République, censés être protégés pour pouvoir voter les lois, que c'est franchement un cadeau fait au gouvernement." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Sur les manifestations, Olivier Véran explique que le nombre de gens dans la rue n'importe pas, et qu'il suffit de les convaincre, et que le 47-1 se prête à la réforme des retraites." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MP", + "text": "Est-ce que le fait qu'il y ait 2 millions de personnes dans la rue, vous fait changer une seule chose dans le fait de faire cette réforme?" + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Ce que j'ai dit, je le redis dit bien volontiers, j'ai dit la phrase suivante, qu'il y ait 700 000 ou 1 million 300 000 personnes dans la rue, nous considérons qu'un million de personnes dans la rue, c'est un million de personnes qu'on a envie de convaincre, parce qu'on a envie de dialoguer, de parler, de défendre la réforme." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Expliquez-nous pourquoi vous ne passez pas par un projet de loi normal." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Vous avez le Conseil d'Etat, c'est un organe indépendant qui conseille l'Etat, qui écrit noir sur blanc, que le budget de la sécu se prête bien à ce type de texte." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique qu'il n'aura pas besoin d'utiliser le 49-3 car la loi sera votée." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Est-ce que vous êtes prêts à aller jusqu'au 49-3?" + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Mais on est prêts à ne pas aller jusqu'au 49-3, c'est-à-dire qu'on est prêts à avoir une majorité, comme on l'a eu sur tous les textes depuis le début du mandat, sauf les textes budgétaires, c'est-à-dire qu'on est prêts à aller chercher, chez les députés d'opposition." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "ils auront pas besoin de 49-3, puisque le fait que le débat soit limité dans le temps fait une sorte de 49-3 déguisé." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella appelle aux manifestations pacifique, mais condamne les blocages, qui créent une double peine pour les français qui ne pourront pas aller au travail, et qui devront travailler plus tard." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Donc si les Français voulaient très majoritairement la seule mesure sur laquelle vous avez fait campagne pendant l'élection présidentielle, c'est-à-dire la retraite à 65 ans qui a changé 4 fois depuis, eh bien vous auriez eu une majorité absolue à l'Assemblée nationale." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Donc moi, je dis aux Français, si vous avez l'occasion d'aller manifester pacifiquement, allez manifester pacifiquement, vous pouvez compter sur le rassemblement national à l'assemblée pour vous défendre." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "mais je veux dire que manifester, faire grève, c'est un droit, ce sont des droits fondamentaux qui sont protégés pour partie par la Constitution, mais le blocage du pays, c'est la double peine pour les Français, parce que les Français qui bossent, les Français qui travaillent, les Français qui ont besoin de leurs voitures qui doivent aller mettre de l'essence, ils ont la double peine, c'est-à-dire qu'ils ont à la fois la réforme à 64 ans du gouvernement, et en plus, l'impossibilité d'aller chercher de l'essence" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Mathilde Panot explique être pour les blocages." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Mathilde panot. Est-ce que les manifestations suffisent ou est-ce que pour vous, il faut aller jusqu'au blocage du pays, comme ce qu'appellent un certain nombre de syndicats aujourd'hui." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Ça, c'est les syndicalistes qui en décident, mais je crois que oui, dans le rapport de force populaire que nous avons à mener contre un gouvernement qui apparemment n'écoutent rien ni personne, il est important, et ça s'est vu dans d'autres mobilisations que nous avons gagnées sur les retraites, d'avoir à la fois des grèves, parce que s'il y a des gens dont on ne voit pas quand ils font grève dans le pays, si monsieur Véran faisait grève, on ne s'en apercevrait pas." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique respecter le droit de grève, mais condamne les blocages." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Non, mais moi, je respecte la manifestation, je respecte le droit de grève, c'est dans la Constitution." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Ce que je demande, c'est de ne pas pénaliser le quotidien des Français qui sont en vacances, ou non d'ailleurs, parce qu'on me pose la question, est-ce qu'il faut bloquer, est-ce que bloquer les Français en vacances?" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Bardella_Panot_Veran--Partie_7_Conclusion.json b/train/Bardella_Panot_Veran--Partie_7_Conclusion.json index 80acf6a3b010ba5660f7d62b5eacfa1976299d47..3c6ff723eac27a030e1f1edfca4357c152e3485b 100644 --- a/train/Bardella_Panot_Veran--Partie_7_Conclusion.json +++ b/train/Bardella_Panot_Veran--Partie_7_Conclusion.json @@ -5,5 +5,94 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran concluent sur ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Mathilde Panot a appelé à la lutte contre cette réforme et à la revendication du droit au bonheur. Elle a encouragé tous les citoyens à se mobiliser et à manifester dans les rues. Jordan Bardella a souligné les conséquences des choix politiques pris au plus haut niveau de l'État, qui ont causé des difficultés et de l'anxiété pour les Français. Il a promis le soutien du Rassemblement National dans la lutte contre la réforme, qui serait douloureuse pour les plus vulnérables. Olivier Véran a défendu la réforme comme un acte responsable visant à protéger le modèle social français et a salué les efforts du gouvernement pour établir de nouveaux mécanismes de solidarité et de justice. Il a exprimé sa fierté de servir l'intérêt public, même lorsque cela est difficile et impopulaire.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran concluent sur ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Pour Mathilde Panot, les français ont droit au bonheur. L'histoire sociale s'est tenue sur la baisse du temps de travail. Elle explique que le pays a tout intérêt à faire échouer la réforme, et que la france ne veut pas produire toujours plus toujours plus mal. Mathilde Panot appelle les français à manifester pour faire battre en retraite la réforme. Jordan Bardella tiens à dire aux français qu'il y a une alternative au saccage social organisé par le gouvernement. La réforme est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes. Il explique que le rassemblement national se battra contre cette réforme. Olivier Véran conclue, pour lui, sa réforme n'est pas populaire, mais elle est nécessaire pour sauver le régime de retraite par répartition. Sa réforme est accompagnée de nombreux mécanismes de solidarité, et il est fier de servir l'intérêt général.", "Extractive_1": "P1 : La conclusion, elle arrive, vous avez chacun un mot pour conclure, un mot, une minute. MP : Eh bien moi, j'ai choisi le mot « bonheur », nous sommes les héritiers de la civilisation du temps libéré et du droit au bonheur. MP : Tout le pays a intérêt à faire échouer cette réforme, personne n'a intérêt à voir votre réforme advenir et personne n'en veut. MP : Nous ne voulons pas d'un pays où on l'a produit toujours plus et toujours plus mal, 20% de la nourriture est jetée à la poubelle, où règne le tout jetable des objets jusqu'aux êtres humains. MP : Nous voulons le droit au bonheur. MP : Mobilisez-vous, descendez dans la rue le 31 janvier, parlez-en à vos amis, vos voisins, vos proches. MP : Nous allons vous faire battre en retraite, monsieur le ministre, et montrer par la même qu'un autre monde est toujours possible. JB : Je veux dire aux Français qui nous regardent ce soir, ce qu'ils vivent dans leur quotidien, que ce soit le saccage social organisé par le gouvernement, l'inflation, les faillites d'un certain nombre d'entreprises et les angoisses qu'ils peuvent vivre au quotidien, que ça n'est pas une fatalité, que c'est la conséquence de choix politiques, que c'est la conséquence de choix politiques qui ont été décidés au plus haut sommet de l'État et parfois contre l'avis d'une très large majorité de Français. JB : C'est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes. JB : On va se battre et ils peuvent compter sur le rassemblement national dans les prochaines semaines pour se battre contre cette réforme qui va être douloureuse pour les plus modestes, pour permettre un système de départ à la retraite sauvé au 21e siècle, par la productivité, par le patriotisme économique, par la réindustrialisation, par l'amélioration de l'emploi des jeunes, par la priorité nationale. OV : On peut nous reprocher de faire une réforme des retraites, on peut nous reprocher de faire une réforme qui n'est pas populaire, quelle réforme des retraites pourrait être populaire d'ailleurs. OV : On ne peut pas nous reprocher d'agir en responsabilité pour protéger un modèle social auquel nous sommes très fermement attachés, très fermement attachés. OV : On ne peut pas nous reprocher non plus de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité et de justice à travers cette réforme des retraites. OV : Je suis très fier de servir d'intérêt général, même quand c'est dur, même quand c'est pas populaire, parce que ce que je veux c'est pouvoir regarder la génération à venir dans les yeux dans 5 ans, dans 10 ans, en leur disant qu'on aura fait les réformes qu'il fallait et qu'on n'aura pas vendu du vent, alors je vous souhaite bon vent. ", - "Extractive_2": "P1 : La conclusion, elle arrive, vous avez chacun un mot pour conclure, un mot, une minute. MP : Eh bien moi, j'ai choisi le mot « bonheur », nous sommes les héritiers de la civilisation du temps libéré et du droit au bonheur. MP : Nous tenons le fil de l'histoire, la République sociale s'est tenue sur la baisse continue du temps de travail dans la semaine, dans l'année et dans la vie. MP : Tout le pays a intérêt à faire échouer cette réforme, personne n'a intérêt à voir votre réforme advenir et personne n'en veut. MP : Nous ne voulons pas d'un pays où on l'a produit toujours plus et toujours plus mal, 20% de la nourriture est jetée à la poubelle, où règne le tout jetable des objets jusqu'aux êtres humains. MP : Nous voulons le droit au bonheur. MP : Mobilisez-vous, descendez dans la rue le 31 janvier, parlez-en à vos amis, vos voisins, vos proches. MP : Nous allons vous faire battre en retraite, monsieur le ministre, et montrer par la même qu'un autre monde est toujours possible. JB : Je veux dire aux Français qui nous regardent ce soir, ce qu'ils vivent dans leur quotidien, que ce soit le saccage social organisé par le gouvernement, l'inflation, les faillites d'un certain nombre d'entreprises et les angoisses qu'ils peuvent vivre au quotidien, que ça n'est pas une fatalité, que c'est la conséquence de choix politiques, que c'est la conséquence de choix politiques qui ont été décidés au plus haut sommet de l'État et parfois contre l'avis d'une très large majorité de Français. JB : C'est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes. JB : On va se battre et ils peuvent compter sur le rassemblement national dans les prochaines semaines pour se battre contre cette réforme qui va être douloureuse pour les plus modestes, pour permettre un système de départ à la retraite sauvé au 21e siècle, par la productivité, par le patriotisme économique, par la réindustrialisation, par l'amélioration de l'emploi des jeunes, par la priorité nationale. OV : On peut nous reprocher de faire une réforme des retraites, on peut nous reprocher de faire une réforme qui n'est pas populaire, quelle réforme des retraites pourrait être populaire d'ailleurs. OV : On ne peut pas nous reprocher d'agir en responsabilité pour protéger un modèle social auquel nous sommes très fermement attachés, très fermement attachés. OV : On ne peut pas nous reprocher non plus de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité et de justice à travers cette réforme des retraites. OV : Je suis très fier de servir d'intérêt général, même quand c'est dur, même quand c'est pas populaire, parce que ce que je veux c'est pouvoir regarder la génération à venir dans les yeux dans 5 ans, dans 10 ans, en leur disant qu'on aura fait les réformes qu'il fallait et qu'on n'aura pas vendu du vent, alors je vous souhaite bon vent. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : La conclusion, elle arrive, vous avez chacun un mot pour conclure, un mot, une minute. MP : Eh bien moi, j'ai choisi le mot « bonheur », nous sommes les héritiers de la civilisation du temps libéré et du droit au bonheur. MP : Nous tenons le fil de l'histoire, la République sociale s'est tenue sur la baisse continue du temps de travail dans la semaine, dans l'année et dans la vie. MP : Tout le pays a intérêt à faire échouer cette réforme, personne n'a intérêt à voir votre réforme advenir et personne n'en veut. MP : Nous ne voulons pas d'un pays où on l'a produit toujours plus et toujours plus mal, 20% de la nourriture est jetée à la poubelle, où règne le tout jetable des objets jusqu'aux êtres humains. MP : Nous voulons le droit au bonheur. MP : Mobilisez-vous, descendez dans la rue le 31 janvier, parlez-en à vos amis, vos voisins, vos proches. MP : Nous allons vous faire battre en retraite, monsieur le ministre, et montrer par la même qu'un autre monde est toujours possible. JB : Je veux dire aux Français qui nous regardent ce soir, ce qu'ils vivent dans leur quotidien, que ce soit le saccage social organisé par le gouvernement, l'inflation, les faillites d'un certain nombre d'entreprises et les angoisses qu'ils peuvent vivre au quotidien, que ça n'est pas une fatalité, que c'est la conséquence de choix politiques, que c'est la conséquence de choix politiques qui ont été décidés au plus haut sommet de l'État et parfois contre l'avis d'une très large majorité de Français. JB : C'est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes. JB : On va se battre et ils peuvent compter sur le rassemblement national dans les prochaines semaines pour se battre contre cette réforme qui va être douloureuse pour les plus modestes, pour permettre un système de départ à la retraite sauvé au 21e siècle, par la productivité, par le patriotisme économique, par la réindustrialisation, par l'amélioration de l'emploi des jeunes, par la priorité nationale. OV : On peut nous reprocher de faire une réforme des retraites, on peut nous reprocher de faire une réforme qui n'est pas populaire, quelle réforme des retraites pourrait être populaire d'ailleurs. OV : On ne peut pas nous reprocher d'agir en responsabilité pour protéger un modèle social auquel nous sommes très fermement attachés, très fermement attachés. OV : On ne peut pas nous reprocher non plus de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité et de justice à travers cette réforme des retraites. OV : Je suis très fier de servir d'intérêt général, même quand c'est dur, même quand c'est pas populaire, parce que ce que je veux c'est pouvoir regarder la génération à venir dans les yeux dans 5 ans, dans 10 ans, en leur disant qu'on aura fait les réformes qu'il fallait et qu'on n'aura pas vendu du vent, alors je vous souhaite bon vent. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran conclue sur ce qu'ils pensent de la réforme des retraites." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "La conclusion, elle arrive, vous avez chacun un mot pour conclure, un mot, une minute." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Mathilde Panot explique que la france est la civilisation du temps libéré, et que le pays ne veut ni de la réforme, ni d'un pays qui produit pour produire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MP", + "text": "Eh bien moi, j'ai choisi le mot « bonheur », nous sommes les héritiers de la civilisation du temps libéré et du droit au bonheur." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Tout le pays a intérêt à faire échouer cette réforme, personne n'a intérêt à voir votre réforme advenir et personne n'en veut." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Nous ne voulons pas d'un pays où l'on produit toujours plus et toujours plus mal, 20% de la nourriture est jetée à la poubelle, où règne le tout jetable des objets jusqu'aux êtres humains." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Mathilde Panot explique que les français ont le droit au bonheur, et les invites à manifester pour faire battre la réforme." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MP", + "text": "Nous voulons le droit au bonheur." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Mobilisez-vous, descendez dans la rue le 31 janvier, parlez-en à vos amis, vos voisins, vos proches." + }, + { + "speaker": "MP", + "text": "Nous allons vous faire battre en retraite, monsieur le ministre, et montrer par la même qu'un autre monde est toujours possible." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que le saccage social organisé par le gouvernement n'est pas une fatalité, et que la réforme va baisser les pensions et hausser les efforts, et qu'il se battre pour que le système soit sauvé par une hausse de la natalité et de la productivité, le patriotisme économique, et l'amélioration de l'emploi des jeunes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Je veux dire aux Français qui nous regardent ce soir, ce qu'ils vivent dans leur quotidien, que ce soit le saccage social organisé par le gouvernement, l'inflation, les faillites d'un certain nombre d'entreprises et les angoisses qu'ils peuvent vivre au quotidien, que ça n'est pas une fatalité, que c'est la conséquence de choix politiques, que c'est la conséquence de choix politiques qui ont été décidés au plus haut sommet de l'État et parfois contre l'avis d'une très large majorité de Français." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "C'est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "On va se battre et ils peuvent compter sur le rassemblement national dans les prochaines semaines pour se battre contre cette réforme qui va être douloureuse pour les plus modestes, pour permettre un système de départ à la retraite sauvé au 21e siècle, par la productivité, par le patriotisme économique, par la réindustrialisation, par l'amélioration de l'emploi des jeunes, par la priorité nationale." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier véran explique que la réforme est nécessaire, mais qu'elle permet de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité, et qu'elle sauvera le système des retraites" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "On peut nous reprocher de faire une réforme des retraites, on peut nous reprocher de faire une réforme qui n'est pas populaire, quelle réforme des retraites pourrait être populaire d'ailleurs, mais on ne peut pas nous reprocher d'agir en responsabilité pour protéger un modèle social auquel nous sommes très fermement attachés, très fermement attachés." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "On ne peut pas nous reprocher non plus de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité et de justice à travers cette réforme des retraites." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Je suis très fier de servir l'intérêt général, même quand c'est dur, même quand c'est pas populaire, parce que ce que je veux c'est pouvoir regarder la génération à venir dans les yeux dans 5 ans, dans 10 ans, en leur disant qu'on aura fait les réformes qu'il fallait et qu'on n'aura pas vendu du vent, alors je vous souhaite bon vent." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Bardella_Veran--Partie_1_Sante.json b/train/Bardella_Veran--Partie_1_Sante.json index 2352a11ddf8a084b88cbf997767cb75de33014fa..1543ebe1f18994c34a0fd73b9bc7359675376ea1 100644 --- a/train/Bardella_Veran--Partie_1_Sante.json +++ b/train/Bardella_Veran--Partie_1_Sante.json @@ -5,5 +5,255 @@ "Abstractive_2": "Dans de débat, Jordan Bardella et Olivier Véran discutent du système de la santé française. Jordan Bardella explique que le gouvernement d'emmanuel macron ont traité les services publics comme des entreprises. Jordan Bardella explique que les services publics ne sont pas fait pour être rentable ou faire des économies. Jordan Bardella explique que les soignants français sont moins bien payés qu'ailleurs, et souhaite investir 20 milliards d'euros pour l'augmentation des salaires et le développement du système de la santé. Olivier Véran explique que cet investissement existe déjà sous la forme du ségur de la santé pour rénover les infrastructures, et que Marine le pen a voté contre cette réforme. Jordan Bardella explique vouloir une gestion bicéphale des hôpitaux, ou un médecin gère le médical et un directeur gère la partie administrative. Olivier Véran explique que c'est déjà le cas. Olivier Véran explique qu'il faut plus de médecins et d'infirmières, et explique avoir supprimé le numerus clausus. Olivier Véran explique que 10% des médecins en france ne sont pas français, et critique le fait que Jordan Bardella souhaite supprimer leurs aides sociales. Olivier Véran explique aussi vouloir mettre en place des systèmes qui permettent aux médecins de pouvoir à la fois être salarié, et avoir une activité libérale. Jordan Bardella critique Olivier Véran qui a mis à pied quinze mille soignants et qui a fermés des lits en pleine crise sanitaire. Jordan Bardella explique que pour les personnels, il souhaite ouvrir dix mille postes de formations. Olivier Véran explique que Jordan Bardella critique des décisions difficiles qui devaient être faites pour sauver des vies, comme les mises à pieds et les vaccinations obligatoires. Jordan Bardella critique ensuite la gestion d'Olivier Véran et l'absence de vaccin français, ainsi que l'absence de financement. Jordan Bardella critique aussi l'appel à McKinsey pour les conseils sur la gestion du covid, en parlant du conflit d'intérêt entre Emmanuel Macron, qui a été aidé bénévolement par Mckinsey, et pfizer. Olivier Véran explique que McKinsey avait déjà aidé d'autres pays pour la gestion du covid, et que la france avait besoin de toute l'aide qu'elle pouvait avoir. Jordan Bardella explique que ce n'est pas normal d'envoyer des données françaises à des boîtes de conseil américaines.", "Abstractive_3": "Dans de débat, Jordan Bardella et Olivier Véran discutent du système de la santé française. Pour Jordan Bardella, Emmanuel Macron voit le service public comme une entreprise qui doit être rentabilisée. Pour lui, il faut investir dans les services publics en augmentant les salaires des soignants et les moyens donnés aux hôpitaux en investissant 20 milliards d'euros sur le quinquennat. Olivier Véran défend son bilan, 19 milliards d'euros d'investissements ont été mobilisés pour sauver deds hôpitaux et des EHPAD, et 10 milliards pour augmenter les salaires des soignants; des investissements contre lesquelles Marine le pen a voté. Pour Jordan Bardella, ce vote est naturel, le rassemblement national ne voulant pas être la caution du gouvernement. Il propose de débureaucratiser l'hôpital public en mettant en place une gestion bicéphales des hôpitaux, gestion qui est déjà mise en place d'après Olivier Véran, qui, lui, préconise davantage de médecins et d'infirmières, de numérique, ainsi que la suppression du numerus clausus. Olivier Véran veut lutter contre les déserts médicaux, et déplore la décision de Marine Le Pen de supprimer les prestations sociales aux étrangers dans un pays où le personnel soignant est fait de tant d'étrangers. Il propose ensuite la mise en place de la possibilité pour les médecins d'être salariés tout en ayant une activité libérale en complément. Pour Jordan Bardella, la mise à pied des 15 000 soignants non vaccinés est plus importante, le gouvernement d'Olivier Véran a fermé des lits et renvoyé des soignants pendant la crise covid, et a mis en place des mesures cruelles. Jordan Bardella réitère donc son souhaite de débureaucratisation et de création de postes. Pour Olivier Véran, la politique se doit d'être composée de choix difficiles, les soignants seront réintégrés. Il fustige cependant Marine Le Pen, qui a critiquée les vaccins ARN messages, puis expliquée qu'il fallait des vaccins russes. Sur ce sujet, Jordan Bardella déplore l'absence de vaccin français. Il critique les mesures de restrictions de libertés mise en place par le gouvernement, ainsi que l'utilisation des cabinets de conseil comme Mckinsey pour la gestion de la crise COVID. Olivier Véran se défend, l'aide est présente, il faut l'utiliser.", "Extractive_1": "P1 : On vient de traverser une pandémie historique, euh Jordan Bardella, pourquoi les français auraient-ils été mieux protégés avec vous et dans l'avenir, pourquoi le seraient-ils ? JB : Euh pour euh monsieur Macron et son gouvernement les services publics sont des entreprises, euh où il faut tout miser sur la rentabilité, et ça n'est pas notre vision de la société. JB : Le service public ce n'est pas fait pour être rentable, euh c'est fait pour servir le bien commun et depuis maintenant près de vingt ans, on a fait des économies considérables sur l'hôpital des, euh, plusieurs milliards d'euros ont été économisés sur l'hôpital public, là encore pour faire des euh pour faire des économies dans une logique de rentabilitée. JB : Nous avons malmenés les soignants qui sont, je le rappel encore aujourd'hui, dix pour cent en moyenne moins bien payés que l'ensemble des pays développés, donc là encore il y a un déficit important, et puis parce que les soignants aujourd'hui sont à bout. JB : Ca veut dire augmentation des salaires pour les soignants, ça veut dire donner beaucoup plus de moyens à l'hôpital public, et nous portons une grande loi de d'investissement de vingt milliards d'euros sur le quinquennat, moitié dirigé vers l'augmentation des salaires et le personnel, et l'autre moitié vers le développement de la télé médecine,des infrastructures, et de la lutte notamment contre les déserts médicaux. OV : Jordan Bardella, euh, au cours de la dernière année nous avons mis en place vingt milliards, dix-neuf milliards d'euros d'investissements pour sauvegarder trois mille hôpitaux et EHPAD sur tout le territoire. OV : On leur dit, bah non le ségur c'est ça, c'est qu'on met des millions d'euros pour tout rénover, moderniser. OV : Dix milliards d'euros pour deux millions de soignants, quatre-vingt-cinq pour cent de femmes, nous l'avons fait. OV : Madame le Pen, qui était députée rassemblement national, a voté contre, pourquoi est-ce qu'elle ferait demain, ce que nous avons déjà fait dans la mesure où en plus elle a eu l'occasion de soutenir au moins ce point-là, en disant on va donner un signal à nos soignants à nos hôpitaux, et qu'elle ne l'a pas fait. JB : Je crois que avant d'appartenir à ce gouvernement, vous avez comme emmanuel macron appartenu à un gouvernement socialiste, qui depuis euh deux mille treize a supprimé vingt-sept mille lits à l'hôpital public. P1 : Pourquoi Madame Le Pen a voté contre ? JB : Moi je ne veux pas être caution de votre gouvernement donc je vais pas me lancer lancer des anathèmes ce soir. JB : Je pense, que euh tout ne se règle pas non plus à coups de moyens. JB : Je vous ai parlé de cette dépense de vingt milliards, je pense que il faut aussi débureaucratiser l'hôpital public, et vous savez que nous soutenons notamment une gestion bicéphale de l'hôpital. JB : Y doit y avoir à la fois un médecin, cogestion à la fois un médecin qui gère le médical, qui gère les dossiers de fond sur la santé, et à la fois un directeur qui gère toute la partie administrative. OV : Ca s'appelle un directeur d'hôpital et un président de commission médicale d'établissement c'est ce qui est déjà en place. OV : Ce qu'il faut, c'est davantage de médecins, c'est davantage d'infirmières, davantage d'aide soignant, davantage de numérique, en santé nous avons en deux mille dix-huit, pardon je vais être un petit peu pointilleux là-dessus et un peu insistant, mais c'est important, en deux mille dix-huit, nous avons pris la décision nécessaire, nous avons arrêté d'empêcher des jeunes étudiants français d'apprendre et d'exercer la médecine en france, nous avons supprimé le numerus clausus. OV : C'était six mois après qu'emmanuel macron soit devenu président de la république nous avons augmenté cette année de vingt à trente pour cent selon les régions le nombre d'infirmières et d'aides soignantes en formation. OV : Dix pour cent des médecins qui exercent dans notre pays sont des médecins diplômés à l'étranger à qui il va falloir expliquer qu'ils n'auront pas de prestations sociales. JB : Ce n'est pas le sujet, la France n'est pas un guichet social. OV : Et, et, et, ce maire me disait, ce médecin, on a mis en place un système où à la fois, on le salarie pour une partie de son activité, et à la fois il exerce en libéral. OV : C'est ce que nous allons mettre en place avec les états généraux de la santé. JB : Quand vous mettez euh à pied quinze mille soignant, sans salaire, euh parfois des mères et des pères de famille, qui euh se retrouvent du jour au lendemain sans le moindre salaire, et que vous mettez à pied en pleine crise sanitaire, c'est indigne et inhumain. JB : Fermer des lits en pleine crise sanitaire c'est indigne et euh euh inhumain, euh tout ce que vous avez fait contre les soignants durant cette crise sanitaire a été extrêmement mal vécu par le personnel soignant quand, pendant la crise sanitaire, pendant le confinement, vous refusez à des familles d'aller rendre visite à leurs proches qui sont malades, et nous avons d'ailleurs défendu à l'assemblée nationale ce droit opposables et inconditionnel aux visites. JB : Donc oui il faut mettre des moyens oui il faut il faut débureaucratiser. JB : Il faut plus de personnel, nous allons ouvrir également dix mille postes de formation pour permettre d'augmenter le nombre de soignants. JB : évidemment qu'il fallait faire sauter ce numerus clausus mais pourquoi avoir attendu si tard pour le faire, alors que vous et monsieur macron, ancien socialiste, étiez au pouvoir depuis tant et tant d'années. OV : Mais vous savez parfois les décisions difficiles elles sauvent des vies. OV : L'obligation vaccinale elle fait partie intégrante des missions des droits et des devoirs des soignants en exercice. OV : Ce n'est pas quelque chose qui était du domaine de la lubie française, d'ailleurs ça a été voté pour le coup à une très large majorité au parlement. JB : Il est où le vaccin français monsieur Veran, parce que vous vous jetez beaucoup de fleurs et moi je ne pleurerai pas sur les responsabilités, sur le poids des responsabilités qui sont les votres. JB : Permettez-moi de vous rappeler que euh, la France est le seul pays, le seul pays du conseil de sécurité de l'onu, à ne pas avoir été en capacité de fabriquer un vaccin. JB : Il y a des start-up française comme valneva la start-up nantaise qui avait proposé de produire un vaccin, de fournir un vaccin euh au peuple français, vous avez refusé d'investir dans valneva. JB : Vous avez infligé à tout le monde, sans le, sans la moindre mesure, sans la moindre rationalité, des restrictions de liberté, et notamment aux jeunes que vous avez enfermé des mois durant, alors qu'on sait que, et on le savait dès le début, qu'ils contractaient des formes peu grave, du euh du COVID dix-neuf. JB : Comment se fait-il que le cabinet Mckinsey, qui vous a conseillé sur la politique vaccinale, et à qui, depuis le début de ce quinquennat, vous avez donné des fortunes, des millions d'euros d'argent public, après que ces mêmes personnes aient conseillé Emmanuel Macron bénévolement, dans le cadre de sa réélection, Mckinsey a conseillé en même temps, en même temps, Pfeizer, et le gouvernement français pour des résultats qui étaient pitoyable. JB : Le rapport du Sénat pointe la question du conflit d'intérêt, et je pense que dans les années qui viennent, on va apprendre beaucoup de chose sur la manière dont vous avez géré ces conflits d'intérêts, et dans les manières dont vous avez géré la crise sanitaire. OV : Vous avez dit beaucoup de bêtises, pardonnez-moi sur valneva mais je laisse les français qui s'intéressent à ces questions-là me me dire combien d'injection de valneva il y a eu dans le monde deux ans après la pandémie. OV : Les cabinets de conseil, je j'ai déjà entendu ça plusieurs fois, j'imagine que si ça s'appelait pas mckinsey, mais je ne sais pas moi, Moscou Conseil, vous feriez peut-être moins de difficultés. OV : Faut arrêter avec cette démagogie, y a de l'aide qui est existante, on la prend quand on en a besoin. JB : Je sais que la démocratie vous pose problème et que des parlementaires indépendants puissent travailler sur vos peut-être, hypothétique, conflit d'intérêt, mais moi qu'une boite de conseil américaine, à qui vous filez au passage la totalité des données française, alors que vous savez au passage que McKinsey est une entreprise américaine qui répond donc au patriot act, et qui détient maintenant la pluspart des données française. JB : Deuxièmement qu'un cabinet de conseil privé, qui a conseillé Emmanuel Macron en 2017 bénévolement, qui lui a permit d'être élu bénévolement, et à qui vous lui donnez des marchés publics qui sont aussi attribués au principal prestataire à qui vous achetez des vaccins, je suis désolé mais si vous voyez pas le problème, j'ai du souci à me faire pour la démocratie française.", - "Extractive_2": "P1 : On vient de traverser une pandémie historique, euh Jordan Bardella, pourquoi les français auraient-ils été mieux protégés avec vous et dans l'avenir, pourquoi le seraient-ils ? JB : Parce que nous n'avons pas la même conception euh qu'Emmanuel Macron du, du service public. JB : Euh pour euh monsieur Macron et son gouvernement les services publics sont des entreprises, euh où il faut tout miser sur la rentabilité, et ça n'est pas notre vision de la société. JB : Donc nous on a une vision radicalement différente, il faut mettre les moyens dans le service public et encore une fois il faut arrêter avec cette logique de rentabilité. JB : Ca veut dire augmentation des salaires pour les soignants, ça veut dire donner beaucoup plus de moyens à l'hôpital public, et nous portons une grande loi de d'investissement de vingt milliards d'euros sur le quinquennat, moitié dirigé vers l'augmentation des salaires et le personnel, et l'autre moitié vers le développement de la télé médecine,des infrastructures, et de la lutte notamment contre les déserts médicaux. OV : Jordan Bardella, euh, au cours de la dernière année nous avons mis en place vingt milliards, dix-neuf milliards d'euros d'investissements pour sauvegarder trois mille hôpitaux et EHPAD sur tout le territoire. OV : Dix milliards d'euros pour deux millions de soignants, quatre-vingt-cinq pour cent de femmes, nous l'avons fait. 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OV : Dix pour cent des médecins qui exercent dans notre pays sont des médecins diplômés à l'étranger à qui il va falloir expliquer qu'ils n'auront pas de prestations sociales. OV : Et, et, et, ce maire me disait, ce médecin, on a mis en place un système où à la fois, on le salarie pour une partie de son activité, et à la fois il exerce en libéral. OV : C'est ce que nous allons mettre en place avec les états généraux de la santé. JB : Quand vous mettez euh à pied quinze mille soignant, sans salaire, euh parfois des mères et des pères de famille, qui euh se retrouvent du jour au lendemain sans le moindre salaire, et que vous mettez à pied en pleine crise sanitaire, c'est indigne et inhumain. JB : Fermer des lits en pleine crise sanitaire c'est indigne et euh euh inhumain, euh tout ce que vous avez fait contre les soignants durant cette crise sanitaire a été extrêmement mal vécu par le personnel soignant quand, pendant la crise sanitaire, pendant le confinement, vous refusez à des familles d'aller rendre visite à leurs proches qui sont malades, et nous avons d'ailleurs défendu à l'assemblée nationale ce droit opposables et inconditionnel aux visites. JB : Donc oui il faut mettre des moyens oui il faut il faut débureaucratiser. JB : Il faut plus de personnel, nous allons ouvrir également dix mille postes de formation pour permettre d'augmenter le nombre de soignants. OV : Et quelqu'un qui est à la hauteur de la mission qui lui est confié, comme le président la république Emmanuel Macron, c'est quelqu'un qui est capable d'assumer de prendre et d'expliquer des décisions difficiles parce que la crise le nécessite. OV : Nous réintégrons bien sûr lorsque nous le pouvons les soignants, bien sûr lorsque nous pourrons envisager des soignant lorsqu'ils sont, lorsque la situation épidémique le permettra. OV : Vous savez la candidate que vous soutenez, la candidate que vous soutenez, ce soir sur ce plateau encore, est la candidate qui nous expliquait début décembre deux mille vingt, que les vaccins ARN messager, c'était pas des bons vaccins. OV : Qui trois semaines plus tard nous reprochait de ne pas utiliser suffisamment vite et tôt, les vaccins ARN messager, qui quinze jours plus tard nous expliquait qu'il fallait utiliser le vaccin russe pardon hein. JB : Il est où le vaccin français monsieur Veran, parce que vous vous jetez beaucoup de fleurs et moi je ne pleurerai pas sur les responsabilités, sur le poids des responsabilités qui sont les votres. JB : La vérité est que vous avez tiers mondisé notre système de santé. JB : Il y a des start-up française comme valneva la start-up nantaise qui avait proposé de produire un vaccin, de fournir un vaccin euh au peuple français, vous avez refusé d'investir dans valneva. JB : Vous avez infligé à tout le monde, sans le, sans la moindre mesure, sans la moindre rationalité, des restrictions de liberté, et notamment aux jeunes que vous avez enfermé des mois durant, alors qu'on sait que, et on le savait dès le début, qu'ils contractaient des formes peu grave, du euh du COVID dix-neuf. JB : Comment se fait-il que le cabinet Mckinsey, qui vous a conseillé sur la politique vaccinale, et à qui, depuis le début de ce quinquennat, vous avez donné des fortunes, des millions d'euros d'argent public, après que ces mêmes personnes aient conseillé Emmanuel Macron bénévolement, dans le cadre de sa réélection, Mckinsey a conseillé en même temps, en même temps, Pfeizer, et le gouvernement français pour des résultats qui étaient pitoyable. 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JB : Parce que nous n'avons pas la même conception euh qu'Emmanuel Macron du, du service public. JB : Euh pour euh monsieur Macron et son gouvernement les services publics sont des entreprises, euh où il faut tout miser sur la rentabilité, et ça n'est pas notre vision de la société. JB : Donc nous on a une vision radicalement différente, il faut mettre les moyens dans le service public et encore une fois il faut arrêter avec cette logique de rentabilité. JB : Ca veut dire augmentation des salaires pour les soignants, ça veut dire donner beaucoup plus de moyens à l'hôpital public, et nous portons une grande loi de d'investissement de vingt milliards d'euros sur le quinquennat, moitié dirigé vers l'augmentation des salaires et le personnel, et l'autre moitié vers le développement de la télé médecine,des infrastructures, et de la lutte notamment contre les déserts médicaux. 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OV : Dix pour cent des médecins qui exercent dans notre pays sont des médecins diplômés à l'étranger à qui il va falloir expliquer qu'ils n'auront pas de prestations sociales. OV : Et, et, et, ce maire me disait, ce médecin, on a mis en place un système où à la fois, on le salarie pour une partie de son activité, et à la fois il exerce en libéral. OV : C'est ce que nous allons mettre en place avec les états généraux de la santé. JB : Quand vous mettez euh à pied quinze mille soignant, sans salaire, euh parfois des mères et des pères de famille, qui euh se retrouvent du jour au lendemain sans le moindre salaire, et que vous mettez à pied en pleine crise sanitaire, c'est indigne et inhumain. 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"text": "C'est ce que nous allons mettre en place avec les états généraux de la santé." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella parle de la politique brutale de santé, avec la mise à pied de quinze mille soignants et la fermeture de lit pendant la crise sanitaire, ainsi que l'interdiction de visiter les proches." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Quand vous mettez euh à pied quinze mille soignant, sans salaire, euh parfois des mères et des pères de famille, qui euh se retrouvent du jour au lendemain sans le moindre salaire, et que vous mettez à pied en pleine crise sanitaire, c'est indigne et inhumain." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Fermer des lits en pleine crise sanitaire c'est indigne et euh euh inhumain, euh tout ce que vous avez fait contre les soignants durant cette crise sanitaire a été extrêmement mal vécu par le personnel soignant quand, pendant la crise sanitaire, pendant le confinement, vous refusez à des familles d'aller rendre visite à leurs proches qui sont malades, et nous avons d'ailleurs défendu à l'assemblée nationale ce droit opposables et inconditionnel aux visites." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'il faut débureaucratiser, créer plus de personnel, et estime que le numerus clausus aurait du être supprimé plus tôt." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Donc oui il faut mettre des moyens oui il faut il faut débureaucratiser." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Il faut plus de personnel, nous allons ouvrir également dix mille postes de formation pour permettre d'augmenter le nombre de soignants." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "évidemment qu'il fallait faire sauter ce numerus clausus mais pourquoi avoir attendu si tard pour le faire, alors que vous et monsieur macron, ancien socialiste, étiez au pouvoir depuis tant et tant d'années." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran répond que la crise covid a requis des décisions difficiles, mais qu'elles ont sauvée des vies, comme l'obligation du vaccin." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Mais vous savez parfois les décisions difficiles elles sauvent des vies." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "L'obligation vaccinale elle fait partie intégrante des missions des droits et des devoirs des soignants en exercice." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Ce n'est pas quelque chose qui était du domaine de la lubie française, d'ailleurs ça a été voté pour le coup à une très large majorité au parlement." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella critique l'absence de vaccin français, en citant l'absence d'investissement pour la startup valneva, il critique aussi la restriction de la liberté des jeunes sans raison, ainsi que l'utilisation du conseil McKinsey, à qui ils ont donné les données française, et ce, malgrés le conflit d'intérêt." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Il est où le vaccin français monsieur Veran, parce que vous vous jetez beaucoup de fleurs et moi je ne pleurerai pas sur les responsabilités, sur le poids des responsabilités qui sont les votres." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Permettez-moi de vous rappeler que euh, la France est le seul pays, le seul pays du conseil de sécurité de l'onu, à ne pas avoir été en capacité de fabriquer un vaccin." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Il y a des start-up française comme valneva la start-up nantaise qui avait proposé de produire un vaccin, de fournir un vaccin euh au peuple français, vous avez refusé d'investir dans valneva." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Vous avez infligé à tout le monde, sans le, sans la moindre mesure, sans la moindre rationalité, des restrictions de liberté, et notamment aux jeunes que vous avez enfermé des mois durant, alors qu'on sait que, et on le savait dès le début, qu'ils contractaient des formes peu grave, du euh du COVID dix-neuf." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Comment se fait-il que le cabinet Mckinsey, qui vous a conseillé sur la politique vaccinale, et à qui, depuis le début de ce quinquennat, vous avez donné des fortunes, des millions d'euros d'argent public, après que ces mêmes personnes aient conseillé Emmanuel Macron bénévolement, dans le cadre de sa réélection, Mckinsey a conseillé en même temps, en même temps, Pfeizer, et le gouvernement français pour des résultats qui étaient pitoyable." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Le rapport du Sénat pointe la question du conflit d'intérêt, et je pense que dans les années qui viennent, on va apprendre beaucoup de chose sur la manière dont vous avez géré ces conflits d'intérêts, et dans les manières dont vous avez géré la crise sanitaire." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Je sais que la démocratie vous pose problème et que des parlementaires indépendants puissent travailler sur vos peut-être, hypothétique, conflit d'intérêt, mais moi qu'une boite de conseil américaine, à qui vous filez au passage la totalité des données française, alors que vous savez au passage que McKinsey est une entreprise américaine qui répond donc au patriot act, et qui détient maintenant la pluspart des données française." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Deuxièmement qu'un cabinet de conseil privé, qui a conseillé Emmanuel Macron en 2017 bénévolement, qui lui a permit d'être élu bénévolement, et à qui vous lui donnez des marchés publics qui sont aussi attribués au principal prestataire à qui vous achetez des vaccins, je suis désolé mais si vous voyez pas le problème, j'ai du souci à me faire pour la démocratie française" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran lui répond que le vaccin valneva ne fonctionnait pas, et que McKinsey avait déjà aider la mise en place d'infrastructure pour le covid dans d'autres pays" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Vous avez dit beaucoup de bêtises, pardonnez-moi sur valneva mais je laisse les français qui s'intéressent à ces questions-là me me dire combien d'injection de valneva il y a eu dans le monde deux ans après la pandémie." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Les cabinets de conseil, je j'ai déjà entendu ça plusieurs fois, j'imagine que si ça s'appelait pas mckinsey, mais je ne sais pas moi, Moscou Conseil, vous feriez peut-être moins de difficultés." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Faut arrêter avec cette démagogie, y a de l'aide qui est existante, on la prend quand on en a besoin." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Bardella_Veran--Partie_3_Le_Voile.json b/train/Bardella_Veran--Partie_3_Le_Voile.json index 276288e93555aa2e2b380a7bea305afb94a8000c..411a3c94944615ade308449338aeec4ae5a3b8ea 100644 --- a/train/Bardella_Veran--Partie_3_Le_Voile.json +++ b/train/Bardella_Veran--Partie_3_Le_Voile.json @@ -5,5 +5,154 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent de l'interdiction du port du voile en france. Jordan Bardella commence en expliquant que le port du voile est un outil de militantisme pour le fondamentalisme islamique. Jordan Bardella voit le voile comme une contestation de l'égalité homme femme, et cite le fait que cinquante sept pourcent des jeunes musulmans placent les lois de la charia en dessus des loi de la république. Il dit aussi que ce n'est pas une priorité, et qu'il faut fermer les mosquées radicales, expulser les gens radicalisés et maîtriser l'immigration. Olivier Véran répond que l'interdiction du port du voile est impossible car elle ne s'applique pas à tous le monde. Jordan Bardella répond qu'ils ont obligé les gens à avoir des attestations pendant le COVID, et cite les lois contre le port de la burqa et l'interdiction du port du voile à l'école. Olivier Véran répond aussi que l'administration a fait des contrôles sur vingt mille lieux de cultes, et expulsé sept cent prédicateurs de haine, et qu'une annonce de fermeture d'association se fait à tous les conseils des ministres.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent de l'interdiction du port du voile en france. Jordan Bardella est pour l'interdiction du port du voile dans l'espace public, qui est devenu un outil militant pour les islamistes fondamentaux, et qui est un signe de contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes. Pour lui, cette interdiction n'est cependant pas la priorité, qui est plutôt la fermeture des mosquées radicales et l'expulsion des gens radicalisés, ainsi que le pouvoir d'achat et le contrôle de l'immigration. Quand Olivier Véran remet en question la faisabilité de cette loi, Jordan Bardella rappelle la mise en place de contrôle d'attestation pendant la période covid. Pour lui, de toute manière, les française suivront la loi. Olivier Véran défend le bilan du gouvernement, qui ferme de nombreux lieux de cultes et d'associations qui prêchent la haine. Il n'est cependant pas pour l'interdiction du port du voile. Jordan Bardella explique que la signification du port du voile a évolué pendant les dernières décennies, de plus, les français sont majoritairement pour l'interdiction du port du voile. Il propose aussi d'expulser les étrangers fichés pour radicalisation, ainsi que la fermeture des mosquées radicales, ce qui est impossible sur des suppositions pour Olivier Véran.", "Extractive_1": "P1 : Il y a un thème qui est apparu justement sur l'apaisement de la société, euh c'est l'interdiction du voile de la euh dans la rue. P1 : Marine Le Pen le propose, euh dans son programme, emmanuel macron s’y oppose, et là-dessus on a un petit peu de doute parce que, est-ce que d'abord c'est une mesure qui apaise la société Jordan Bardella, et puis apparemment on voit que vous-même vous avez des doutes là-dessus. JB : C’est à dire, le voile est devenu aujourd'hui un outil militant pour les fondamentalistes islamistes, euh j'ai grandi avec beaucoup de jeunes femmes en seine-saint-denis de confession musulmane, avec qui j'étais à l'école au collège, au lycée, et pour qui porter le voile en rentrant chez soi le soir dans la cité c'était le moyen d'être tranquille. JB : Je pense que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes, et je pense comme monsieur blanquer, peut-être un deuxième point d'accord, comme monsieur macron d'ailleurs l'avait-il déclaré en mars deux mille dix-huit à vos confrères de bfm tv, que le voile n'est pas souhaitable dans la société française. JB : Je veux dire, c’est pas la priorité sur l'islamisme, la priorité, c'est de fermer les mosquées radicales, c'est d'expulser les gens radicalisés, rien de tout cela n'a été fait par le gouvernement, et c'est de maîtriser notre immigration. JB : Je pense qu’il y a d'autres priorités, notamment sur la sécurité, sur le pouvoir d'achat, et sur le contrôle de l'immigration. JB : Il y a des urgences aujourd'hui parce que beaucoup de chefs d'entreprise, notamment dans l'entreprise, notamment les administrations publiques, les mairies, bâtiments publics, sont confrontés à des revendications politico-religieuses. OV : Vous allez pas pouvoir ordonner aux policiers de courir après des gens qui portent le voile pour leur mettre des amendes. JB : Vous leur avez bien fait courir après des gens pendant des mois pour vérifier si ils avaient bien coché sur l'attestations pour pouvoir sortir faire ses courses, pour pouvoir sortir respirer cinq minutes dans la rue. OV : Plus de vingt mille contrôle de lieux de culte et d'enseignement, plus de sept cents fermetures , ça n'avait jamais été fait. OV : Plus de sept cents prédicateurs et personnes radicalisées ont été inscrit dans les fichiers et ont été expulsées. OV : Plusieurs dizaines d'associations qui prêchait la haine et la détestation de l'autre, qui ont été interdites. OV : Si ça n'entrave pas la vie en société, si ça ne me retire aucun droit, je ne vois pas lieu d'aller coller des amendes à des femmes qui portent des voiles. OV : Il m'a rendu un rapport qui est intéressant, on va faire signer la charte de la laïcité dans les hôpitaux, mais encore une fois les problèmes ne sont pas légion et pas le problème du quotidien des français. JB : Les policiers appliqueront la loi et les français appliqueront la loi, c'est extrêmement insultant à l'égard de ces personnes que de considérer qu'elles ne vont pas respecter la loi. JB : Il y a déjà une loi en qui a été votée en deux mille dix par le gouvernement sarkozy qui, me semble-t-il, qui interdit euh le port du voile intégral dans l'espace public. JB : Y a quand même des études qui ont été faites, soixante-cinq pour cent d'après un sondage ifop des français, qui nous disent être favorables à l'interdiction du voile dans l'espace public. JB : Il y a quatre mille cinq cents individus étrangers qui sont fichés pour radicalisation, ils ne sont pas expulsés. JB : Il y a cinq cent quarante mosquées radicales, dont une grande partie sont détenus par les frères musulmans, par l'uoif qui est considérée comme organisation terroriste dans les émirats arabes unis, et qui d'ailleurs appellent à voter pour monsieur macron. OV : Au conseil des ministres, il n'y a pas une semaine sans que gérald darmanin annonce la dissolution d'une association, où nous informe de fermetures. OV : Après il y a ce qu'on est capable de faire avec l'état de droit; ça vous embête l'état de droit, mais ça existe, c'est-à-dire qu'on ne peut pas juger les gens par avance sur la base de suppositions, il faut quand même qu'on ait quelques éléments tangibles.", - "Extractive_2": "P1 : Il y a un thème qui est apparu justement sur l'apaisement de la société, euh c'est l'interdiction du voile de la euh dans la rue. P1 : Marine Le Pen le propose, euh dans son programme, emmanuel macron s’y oppose, et là-dessus on a un petit peu de doute parce que, est-ce que d'abord c'est une mesure qui apaise la société Jordan Bardella, et puis apparemment on voit que vous-même vous avez des doutes là-dessus. JB : C’est à dire, le voile est devenu aujourd'hui un outil militant pour les fondamentalistes islamistes, euh j'ai grandi avec beaucoup de jeunes femmes en seine-saint-denis de confession musulmane, avec qui j'étais à l'école au collège, au lycée, et pour qui porter le voile en rentrant chez soi le soir dans la cité c'était le moyen d'être tranquille. JB : Je pense que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes, et je pense comme monsieur blanquer, peut-être un deuxième point d'accord, comme monsieur macron d'ailleurs l'avait-il déclaré en mars deux mille dix-huit à vos confrères de bfm tv, que le voile n'est pas souhaitable dans la société française. JB : Je veux dire, c’est pas la priorité sur l'islamisme, la priorité, c'est de fermer les mosquées radicales, c'est d'expulser les gens radicalisés, rien de tout cela n'a été fait par le gouvernement, et c'est de maîtriser notre immigration. JB : Je pense qu’il y a d'autres priorités, notamment sur la sécurité, sur le pouvoir d'achat, et sur le contrôle de l'immigration. OV : Vous allez pas pouvoir ordonner aux policiers de courir après des gens qui portent le voile pour leur mettre des amendes. JB : Vous leur avez bien fait courir après des gens pendant des mois pour vérifier si ils avaient bien coché sur l'attestations pour pouvoir sortir faire ses courses, pour pouvoir sortir respirer cinq minutes dans la rue. OV : Un, pour montrer le côté absurde de la proposition et de sa mise en place pratique, et deux, pour montrer la gêne de marine le pen d'être confrontée à la réalité pratique justement de cette proposition. JB : Vous savez quoi c'est extrêmement insultant à l'égard de ces femmes-là de considérer qu'elle ne respecterait pas la loi française OV : Plus de vingt mille contrôle de lieux de culte et d'enseignement, plus de sept cents fermetures , ça n'avait jamais été fait. OV : Plusieurs dizaines d'associations qui prêchait la haine et la détestation de l'autre, qui ont été interdites. OV : Donc la tenue vestimentaire de cette personne même si c'est pas mon truc, je vous le dis, c'est pas mon truc, mais toute façon les signes extérieurs et la façon d'exercer, de pratiquer sa religion, chacun est libre. JB : Les policiers appliqueront la loi et les français appliqueront la loi, c'est extrêmement insultant à l'égard de ces personnes que de considérer qu'elles ne vont pas respecter la loi. JB : Le voile porté dans les années soixante ou soixante-dix, n'a plus la même signification, n'a pas la même signification pour des grand-mères, qui peut être le lundi sur le marché le porte, et qui le mardi lorsqu'elles vont faire d'autres courses ne porte pas le voile. JB : Y a quand même des études qui ont été faites, soixante-cinq pour cent d'après un sondage ifop des français, qui nous disent être favorables à l'interdiction du voile dans l'espace public. JB : Il y a quatre mille cinq cents individus étrangers qui sont fichés pour radicalisation, ils ne sont pas expulsés. JB : Il y a cinq cent quarante mosquées radicales, dont une grande partie sont détenus par les frères musulmans, par l'uoif qui est considérée comme organisation terroriste dans les émirats arabes unis, et qui d'ailleurs appellent à voter pour monsieur macron. OV : Après il y a ce qu'on est capable de faire avec l'état de droit; ça vous embête l'état de droit, mais ça existe, c'est-à-dire qu'on ne peut pas juger les gens par avance sur la base de suppositions, il faut quand même qu'on ait quelques éléments tangibles. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Il y a un thème qui est apparu justement sur l'apaisement de la société, euh c'est l'interdiction du voile de la euh dans la rue. P1 : Marine Le Pen le propose, euh dans son programme, emmanuel macron s’y oppose, et là-dessus on a un petit peu de doute parce que, est-ce que d'abord c'est une mesure qui apaise la société Jordan Bardella, et puis apparemment on voit que vous-même vous avez des doutes là-dessus. JB : C’est à dire, le voile est devenu aujourd'hui un outil militant pour les fondamentalistes islamistes, euh j'ai grandi avec beaucoup de jeunes femmes en seine-saint-denis de confession musulmane, avec qui j'étais à l'école au collège, au lycée, et pour qui porter le voile en rentrant chez soi le soir dans la cité c'était le moyen d'être tranquille. JB : Je pense que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes, et je pense comme monsieur blanquer, peut-être un deuxième point d'accord, comme monsieur macron d'ailleurs l'avait-il déclaré en mars deux mille dix-huit à vos confrères de bfm tv, que le voile n'est pas souhaitable dans la société française. JB : Je veux dire, c’est pas la priorité sur l'islamisme, la priorité, c'est de fermer les mosquées radicales, c'est d'expulser les gens radicalisés, rien de tout cela n'a été fait par le gouvernement, et c'est de maîtriser notre immigration. JB : Je pense qu’il y a d'autres priorités, notamment sur la sécurité, sur le pouvoir d'achat, et sur le contrôle de l'immigration. OV : Vous allez pas pouvoir ordonner aux policiers de courir après des gens qui portent le voile pour leur mettre des amendes. JB : Vous leur avez bien fait courir après des gens pendant des mois pour vérifier si ils avaient bien coché sur l'attestations pour pouvoir sortir faire ses courses, pour pouvoir sortir respirer cinq minutes dans la rue. OV : Un, pour montrer le côté absurde de la proposition et de sa mise en place pratique, et deux, pour montrer la gêne de marine le pen d'être confrontée à la réalité pratique justement de cette proposition. JB : Vous savez quoi c'est extrêmement insultant à l'égard de ces femmes-là de considérer qu'elle ne respecterait pas la loi française OV : Plus de vingt mille contrôle de lieux de culte et d'enseignement, plus de sept cents fermetures , ça n'avait jamais été fait. OV : Plusieurs dizaines d'associations qui prêchait la haine et la détestation de l'autre, qui ont été interdites. OV : Donc la tenue vestimentaire de cette personne même si c'est pas mon truc, je vous le dis, c'est pas mon truc, mais toute façon les signes extérieurs et la façon d'exercer, de pratiquer sa religion, chacun est libre. JB : Les policiers appliqueront la loi et les français appliqueront la loi, c'est extrêmement insultant à l'égard de ces personnes que de considérer qu'elles ne vont pas respecter la loi. JB : Le voile porté dans les années soixante ou soixante-dix, n'a plus la même signification, n'a pas la même signification pour des grand-mères, qui peut être le lundi sur le marché le porte, et qui le mardi lorsqu'elles vont faire d'autres courses ne porte pas le voile. JB : Y a quand même des études qui ont été faites, soixante-cinq pour cent d'après un sondage ifop des français, qui nous disent être favorables à l'interdiction du voile dans l'espace public. JB : Il y a quatre mille cinq cents individus étrangers qui sont fichés pour radicalisation, ils ne sont pas expulsés. JB : Il y a cinq cent quarante mosquées radicales, dont une grande partie sont détenus par les frères musulmans, par l'uoif qui est considérée comme organisation terroriste dans les émirats arabes unis, et qui d'ailleurs appellent à voter pour monsieur macron. OV : Après il y a ce qu'on est capable de faire avec l'état de droit; ça vous embête l'état de droit, mais ça existe, c'est-à-dire qu'on ne peut pas juger les gens par avance sur la base de suppositions, il faut quand même qu'on ait quelques éléments tangibles. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent de l'interdiction du port du voile et de l'islamisme en france." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Il y a un thème qui est apparu justement sur l'apaisement de la société, euh c'est l'interdiction du voile de la euh dans la rue." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Marine Le Pen le propose, euh dans son programme, emmanuel macron s’y oppose, et là-dessus on a un petit peu de doute parce que, est-ce que d'abord c'est une mesure qui apaise la société Jordan Bardella, et puis apparemment on voit que vous-même vous avez des doutes là-dessus." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'il est pour l'interdiction du voile en france, qui est utilisé comme un outil militant pour les fondamentalistes islamistes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "C’est à dire, le voile est devenu aujourd'hui un outil militant pour les fondamentalistes islamistes, euh j'ai grandi avec beaucoup de jeunes femmes en seine-saint-denis de confession musulmane, avec qui j'étais à l'école au collège, au lycée, et pour qui porter le voile en rentrant chez soi le soir dans la cité c'était le moyen d'être tranquille." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Je pense que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes, et je pense comme monsieur blanquer, peut-être un deuxième point d'accord, comme monsieur macron d'ailleurs l'avait-il déclaré en mars deux mille dix-huit à vos confrères de bfm tv, que le voile n'est pas souhaitable dans la société française." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que ce n'est pas la priorité sur l'islamisme, et qu'il faut commencer par fermer les mosquées radicales et expulser les gens radicalisés, ainsi que de maîtriser l'immigration, ce qui n'a pas été fait par le gouvernement de Olivier Véran." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Je veux dire, c’est pas la priorité sur l'islamisme, la priorité, c'est de fermer les mosquées radicales, c'est d'expulser les gens radicalisés, rien de tout cela n'a été fait par le gouvernement, et c'est de maîtriser notre immigration." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Je pense qu’il y a d'autres priorités, notamment sur la sécurité, sur le pouvoir d'achat, et sur le contrôle de l'immigration." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Il y a des urgences aujourd'hui parce que beaucoup de chefs d'entreprise, notamment dans l'entreprise, notamment les administrations publiques, les mairies, bâtiments publics, sont confrontés à des revendications politico-religieuses." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique qu'il est impossible d'interdire le voile et de demander aux policiers de verbaliser les femmes qui portent le voile." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Vous allez pas pouvoir ordonner aux policiers de courir après des gens qui portent le voile pour leur mettre des amendes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que la gestion du covid a montré qu'il était possible de le faire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Vous leur avez bien fait courir après des gens pendant des mois pour vérifier si ils avaient bien coché sur l'attestations pour pouvoir sortir faire ses courses, pour pouvoir sortir respirer cinq minutes dans la rue." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique que son gouvernement a fait de nombreux contrôles de lieux de cultes, avec des fermetures, des expulsions, et des interdictions d'associations préchant la haine." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Plus de vingt mille contrôle de lieux de culte et d'enseignement, plus de sept cents fermetures , ça n'avait jamais été fait." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Plus de sept cents prédicateurs et personnes radicalisées ont été inscrit dans les fichiers et ont été expulsées." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Plusieurs dizaines d'associations qui prêchait la haine et la détestation de l'autre, qui ont été interdites." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Au conseil des ministres, il n'y a pas une semaine sans que gérald darmanin annonce la dissolution d'une association, où nous informe de fermetures." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Après il y a ce qu'on est capable de faire avec l'état de droit; ça vous embête l'état de droit, mais ça existe, c'est-à-dire qu'on ne peut pas juger les gens par avance sur la base de suppositions, il faut quand même qu'on ait quelques éléments tangibles" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran est cependant contre l'interdiction du port du voile qui n'est pas un problème qui entrave la vie en société." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Si ça n'entrave pas la vie en société, si ça ne me retire aucun droit, je ne vois pas lieu d'aller coller des amendes à des femmes qui portent des voiles." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Il m'a rendu un rapport qui est intéressant, on va faire signer la charte de la laïcité dans les hôpitaux, mais encore une fois les problèmes ne sont pas légion et pas le problème du quotidien des français." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que les gens suivront la loi, et qu'il n'y a pas eu assez d'expulsions" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Les policiers appliqueront la loi et les français appliqueront la loi, c'est extrêmement insultant à l'égard de ces personnes que de considérer qu'elles ne vont pas respecter la loi." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Il y a déjà une loi en qui a été votée en deux mille dix par le gouvernement sarkozy qui, me semble-t-il, qui interdit euh le port du voile intégral dans l'espace public." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Y a quand même des études qui ont été faites, soixante-cinq pour cent d'après un sondage ifop des français, qui nous disent être favorables à l'interdiction du voile dans l'espace public." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Il y a quatre mille cinq cents individus étrangers qui sont fichés pour radicalisation, ils ne sont pas expulsés." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Il y a cinq cent quarante mosquées radicales, dont une grande partie sont détenus par les frères musulmans, par l'uoif qui est considérée comme organisation terroriste dans les émirats arabes unis, et qui d'ailleurs appellent à voter pour monsieur macron." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Bardella_Veran--Partie_4_La_Retraite.json b/train/Bardella_Veran--Partie_4_La_Retraite.json index 49c6a8c1a4eab7dc70d2e700cdf034811c3a3c1b..94ccc6f279956dd38058a7fb9f4acd18d3791708 100644 --- a/train/Bardella_Veran--Partie_4_La_Retraite.json +++ b/train/Bardella_Veran--Partie_4_La_Retraite.json @@ -5,5 +5,242 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent de leur réformes pour la retraite. Olivier Véran commence en expliquant que les français doivent travailler plus, avec une augmentation de la durée de cotisation de quatre mois par an jusqu'à ce qu'elle soit à 64 ans, avant de considérer les 65 ans. Il explique ensuite que les pensions de retraites seront à un minimum de 1100 euros. Jordan Bardella explique qu'il est inenvisageable pour lui de travailler jusqu'à soixante cinq ans, et propose un modèle de retraite à soixante ans, avec quarante annuitées, avec un modèle progressif qui ne dépasse pas les soixante deux ans et quarante deux annuités. Olivier Véran explique que son modèle suit quarante trois annuitées pour une retraite à soixante cinq ans. Jordan Bardella répond que le système d'Olivier Véran ferait travailler plus les ouvriers que les cadres. Olivier Véran répond que c'est déjà le cas, car les infirmières travaillent au dela de l'âge de la retraite pour augmenter leur pension. Jordan Bardella explique qu'il ne changera pas les régimes spéciaux et les catégories actives, et qu'il y aura un minimum de 1000 euro indexé sur l'inflation, contre les 1100 qui ne sont pas indexés pour Olivier Véran, ainsi que la défiscalisation de la demi part fiscales des veuf et veuves. Il explique aussi que la retraite à soixante cinq ans paye des chomeurs, car quarante deux pourcent des gens arrivent à l'age de la retraite au chomage. Olivier Véran répond qu'en augmentant l'age légal de la retraite, les entreprises investiront plus facilement dans les personnes agées.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de leur réformes pour la retraite. Olivier Véran propose d'augmenter graduellement le temps de travail pour financer les dépenses sociales dans le champ du grand âge et de la perte d'autonoie. Il critique l'approche de Marine le pen de création de places d'Ehpad, affirmant que les français souhaitent vieillir à leur domicile autant que possible. L'augmentation de l'âge de la retraite sera de quatre mois par ans, et garantira un minimum de 1100 euros de pension de retraite pour les français. Pour Jordan Bardella, la retraite est un choix de société; il est inenvisageable de faire travailler les français jusqu'à soixante cinq ans alors que l'espérance de vie en bonne santé stagne depuis dix ans. Il propose à tout ceux qui auront commencé à travailler entre 17 et 20 ans d'avoir une retraite à 60 ans avec quarante annuités de cotisations, avec une progressivité mise en place qui ne dépassera pas les 62 ans et 42 annuités. Après avoir posé la question du nombres d'annuités dans la réforme d'Olivier Véran; 43 annuités, il explique que dans certains cas, des cadres pourront partir à la retraite avec moins de temps de cotisations que des infirmières. Jordan Bardella critique le gouvernement qui a désindexé les pensions de retraite de l'inflation, et assure qu'avec sa réforme, aucune retraite ne sera sous mille euros. Jordan Bardella continue en expliquant qu'augmenter l'âge de la retraite revient à augmenter les aides sociales aux chômage, étant donné que 42% des gens arrivent à la retraite au chômage. Pour Olivier Véran, c'est faux, en reculant l'âge de départ à la retraite, les entreprises investiront davantage dans les seniors.", "Extractive_1": "P1 : La retraite à soixante-cinq ans c'était le projet euh initial, et puis tout d'un coup on a une clause de revoyure, alors est-ce que ce projet est toujours valable, c’est soixante-cinq ans, c’est soixante-quatre ans, dans quel sens ça va ? OV : Nous disons aux français que nous devons travailler un petit peu plus pour financer davantage les dépenses sociales, notamment dans le champ du grand âge de la perte d'autonomie. OV : Marine Le Pen propose par exemple cent mille places d’ehpad, formidable OV : Non ce qu’ils veulent c’est vieillir chez eux le plus longtemps possible, et ça coûte cher, il faut des accompagnants familiaux, il faut des aides à domicile, il faut du temps supplémentaire. OV : La règle, c’est quatre mois sur une année d'augmentation de la durée de cotisation, avec effectivement une clause de revoyure dans quelques années, quand on sera à soixante-quatre ans, pour se dire est-ce que notre système est désormais équilibré, ou est-ce qu'il ne l'est pas. OV : En retour, en plus de dépenses sociales nouvelles dont j'ai parlé dans le champ de l'autonomie, nous assurons un minimum de mille cent euros de pension de retraite pour tous les français. JB : Je pense que la retraite euh, c'est pas seulement de la comptabilité, je pense que c'est un choix de société, c'est une vision qu'on a de l'homme. JB : Et euh il est inenvisageable de notre point de vue de faire travailler les français jusqu'à soixante-cinq ans, parce que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays elle stagne depuis dix ans, et notamment pour les femmes. JB : Euh pour tous ceux qui commenceront à travailler entre dix-sept et vingt ans, les français pourront partir à la retraite avec Marine Le Pen, s'ils font le choix de Marine Le Pen, à soixante ans avec quarante annuités de cotisation. JB : Et au-delà de ça, il y aura une progressivité qui se mettra en place et qui ne dépassera pas les soixante-deux ans et les quarante-deux annuités. JB : Moi la question que je voudrais vous poser, c’est soixante-cinq ans, puisque personne, aucun ministre ne dit la même chose, avec combien d'annuités monsieur véran ? OV : Quarante-trois. JB : Pas une infirmière d'état je sais qu'il y a une différence, une infirmière libérale va partir plus tard qu’un cadre qui a un bac plus cinq et qui commence à travailler a vingt trois ans OV : Nous voulons assurer un niveau de pension optimales à tous les français, donc il faut pas mentir aux gens. OV : Les policiers, les pompiers, les aides-soignants, ils partent à la retraite à cinquante-sept ans, c'est les catégories actives, ne faites pas croire qu’ils partent à soixante-cinq ans. JB : Qui a voulu supprimer les régimes spéciaux ? JB : Parce que, vous voyez, je conçois pas qu'un policier, qu’un marin pêcheur ou militaire travaille jusqu’à soixante-cinq ans. JB : Donc ces catégories active nous les maintenons évidemment. OV : Qu'est ce qu'on fait pour les personnes qui sont, qui sont bénéficiaires de pensions d'invalidité ou de handicap, aujourd'hui, ils partent à la retraite à cinquante-cinq ans, vous n'en dites rien dans votre projet. JB : Mais parce que nous n'y touchons pas monsieur véran. JB : Donc si marine le pen est élue, il n'y aura pas une seule pension de retraite, une seule pension de retraite en dessous de mille euros. JB : Vous arrivez avec les mille cent euros parce que ça fait beau d'arriver après nous et de faire proposition un peu plus étincelante, sauf que vous les avez désindexé des pensions de retraite. JB : Les nôtres seront indexée sur les pensions de retraite, et on ira plus loin. JB : La demi-part fiscale des veufs et des veuves. OV : Moi je travaillerai peut-être vous aussi jusqu'à soixante-sept ans ça ne bougera pas avec votre réforme, dirais que celles qu'on va mettre en place c'est le plafond qu'on a fixé au-delà duquel on a plus de décote. OV : Mais le niveau de pension vous n'en parlez jamais. OV : C’est formidable je suis à la retraite à soixante ans en gagnant vingt pour cent de moins que vous pourrez gagner en partant à soixante-quatre ou soixante-cinq ans. JB : Bien sur qu’il y aura un changement, il y aura pas une seule pension de retraite sous mille euros. OV : Avec vos quarante, avec vos quarante annuités, ou vos quarante-deux annuités. OV : C'est la règle avec les réformes actuelles, les réformes passées, les réformes à venir, Ils ne partiront pas à soixante ans, Sinon ils auront une décote par rapport à, par rapport à la pension de retraite actuel dans le système. JB : Les infirmières, l’ouvrière qui dans votre modèle va travailler un an de plus qu'un cadre euh qui euh a un bac plus cinq et travaille chez McKinsey. P1 : Juste un coup sur les financements parce que parce que c'est le reproche qu'on entends le plus pour vous Jordan Bardella. JB : Quarante-deux pour cent des gens qui arrivent aujourd'hui à la retraite sont au chômage donc en vérité leurs modèles ça consiste à payer des chômeur. OV : C'est factuellement absolument faux, et il se fait euh pardon y a une erreur d'un rapport un à quatre, ce qui est pas une petite erreur, c'est important. OV : Ensuite, y a un vrai sujet c'est le chômage des seniors, c'est vrai, qu'il a des gens qui a cinquante-cinq ans, ils vont perdre leur boulot. OV : Pour qu'on continue comme ça, mais y a un fait c'est que des gens à cinquante-cinq ans quand ils perdent leur boulot, etben on va pas investir, les entreprises investissent pas sur eux, en disant, ils sont trop près de la retraite. OV : En reculant l'âge de départ à la retraite, il va y avoir une conséquence c'est quand il vous reste, sept, huit, ou neuf ans de carrière active potentielle devant vous, on va davantage investir dans la formation. OV : Donc l'un des corollaires, ça saute pas aux yeux mais je vous garantis que c'est le cas est, c’est ce que disent les économistes, l'un des corollaires de cette réforme est aussi qu'on va investir davantage dans l’emploi des seniors. ", - "Extractive_2": "P1 : La retraite à soixante-cinq ans c'était le projet euh initial, et puis tout d'un coup on a une clause de revoyure, alors est-ce que ce projet est toujours valable, c’est soixante-cinq ans, c’est soixante-quatre ans, dans quel sens ça va ? OV : Nous disons aux français que nous devons travailler un petit peu plus pour financer davantage les dépenses sociales, notamment dans le champ du grand âge de la perte d'autonomie. OV : Marine Le Pen propose par exemple cent mille places d’ehpad, formidable. OV : Non ce qu’ils veulent c’est vieillir chez eux le plus longtemps possible, et ça coûte cher, il faut des accompagnants familiaux, il faut des aides à domicile, il faut du temps supplémentaire. OV : La règle, c’est quatre mois sur une année d'augmentation de la durée de cotisation, avec effectivement une clause de revoyure dans quelques années, quand on sera à soixante-quatre ans, pour se dire est-ce que notre système est désormais équilibré, ou est-ce qu'il ne l'est pas. OV : En retour, en plus de dépenses sociales nouvelles dont j'ai parlé dans le champ de l'autonomie, nous assurons un minimum de mille cent euros de pension de retraite pour tous les français. JB : Je pense que la retraite euh, c'est pas seulement de la comptabilité, je pense que c'est un choix de société, c'est une vision qu'on a de l'homme. JB : Et euh il est inenvisageable de notre point de vue de faire travailler les français jusqu'à soixante-cinq ans, parce que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays elle stagne depuis dix ans, et notamment pour les femmes. JB : Euh pour tous ceux qui commenceront à travailler entre dix-sept et vingt ans, les français pourront partir à la retraite avec Marine Le Pen, s'ils font le choix de Marine Le Pen, à soixante ans avec quarante annuités de cotisation. JB : Et au-delà de ça, il y aura une progressivité qui se mettra en place et qui ne dépassera pas les soixante-deux ans et les quarante-deux annuités. JB : Moi la question que je voudrais vous poser, c’est soixante-cinq ans, puisque personne, aucun ministre ne dit la même chose, avec combien d'annuités monsieur véran ? OV : quarante-trois. JB : Non mais là, le reproche que je vous fais monsieur, on pourrait discuter de la, de la, de la viabilité de cette réforme, c'est que avec vous dans ce modèle-là à soixante-cinq ans et quarante-trois annuités, une ouvrière qui euh enchaîne les petits boulots, qui rentre sur le marché du travail à vingt-et-un ans, va devoir cotiser quarante-quatre ans pour pouvoir partir à taux plein à la retraite. JB : Un cadre qui travaille par exemple chez Mckinsey qui aurait un bac plus cinq qui commence à travailler à vingt-trois ans, si vous faites le calcul, va devoir cotiser quarante-trois ans pour pouvoir partir à la retraite à taux plein. JB : Donc dans la france d'emmanuel macron dans le choix qui va se poser dimanche, le vote pour emmanuel macron, c’est faire travailler plus longtemps une ouvrière ou une infirmière libérale, par exemple. OV : Nous voulons assurer un niveau de pension optimales à tous les français, donc il faut pas mentir aux gens. OV : Donc les aides soignantes par exemple, aujourd'hui donc, vous informer que dans votre réforme des retraites des soixante ans, sauf pour les catégories actives, vous ce sera cinquante sept ans. JB : Exactement. JB : Ce que vous ne dites pas, c’est que depuis deux mille dix-sept, ceux qui ont désindéxé les pensions de retraite de l'inflation c'est vous. JB : Donc si marine le pen est élue, il n'y aura pas une seule pension de retraite, une seule pension de retraite en dessous de mille euros. JB : Les nôtres seront indexée sur les pensions de retraite, et on ira plus loin. JB : Bien sur qu’il y aura un changement, il y aura pas une seule pension de retraite sous mille euros. OV : C'est la règle avec les réformes actuelles, les réformes passées, les réformes à venir, Ils ne partiront pas à soixante ans, Sinon ils auront une décote par rapport à, par rapport à la pension de retraite actuel dans le système. JB : Si vous commencez à travailler entre dix-sept et vingt ans, vous partez à quarante annuités avec soixante ans avec un minimum de retraite de mille euros. JB : Quarante-deux pour cent des gens qui arrivent aujourd'hui à la retraite sont au chômage donc en vérité leurs modèles ça consiste à payer des chômeur. OV : C'est factuellement absolument faux, et il se fait euh pardon y a une erreur d'un rapport un à quatre, ce qui est pas une petite erreur, c'est important. OV : En reculant l'âge de départ à la retraite, il va y avoir une conséquence c'est quand il vous reste, sept, huit, ou neuf ans de carrière active potentielle devant vous, on va davantage investir dans la formation. OV : Donc l'un des corollaires, ça saute pas aux yeux mais je vous garantis que c'est le cas est, c’est ce que disent les économistes, l'un des corollaires de cette réforme est aussi qu'on va investir davantage dans l’emploi des seniors." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : La retraite à soixante-cinq ans c'était le projet euh initial, et puis tout d'un coup on a une clause de revoyure, alors est-ce que ce projet est toujours valable, c’est soixante-cinq ans, c’est soixante-quatre ans, dans quel sens ça va ? OV : Nous disons aux français que nous devons travailler un petit peu plus pour financer davantage les dépenses sociales, notamment dans le champ du grand âge de la perte d'autonomie. OV : Marine Le Pen propose par exemple cent mille places d’ehpad, formidable. OV : Non ce qu’ils veulent c’est vieillir chez eux le plus longtemps possible, et ça coûte cher, il faut des accompagnants familiaux, il faut des aides à domicile, il faut du temps supplémentaire. OV : La règle, c’est quatre mois sur une année d'augmentation de la durée de cotisation, avec effectivement une clause de revoyure dans quelques années, quand on sera à soixante-quatre ans, pour se dire est-ce que notre système est désormais équilibré, ou est-ce qu'il ne l'est pas. OV : En retour, en plus de dépenses sociales nouvelles dont j'ai parlé dans le champ de l'autonomie, nous assurons un minimum de mille cent euros de pension de retraite pour tous les français. JB : Je pense que la retraite euh, c'est pas seulement de la comptabilité, je pense que c'est un choix de société, c'est une vision qu'on a de l'homme. JB : Et euh il est inenvisageable de notre point de vue de faire travailler les français jusqu'à soixante-cinq ans, parce que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays elle stagne depuis dix ans, et notamment pour les femmes. JB : Euh pour tous ceux qui commenceront à travailler entre dix-sept et vingt ans, les français pourront partir à la retraite avec Marine Le Pen, s'ils font le choix de Marine Le Pen, à soixante ans avec quarante annuités de cotisation. JB : Et au-delà de ça, il y aura une progressivité qui se mettra en place et qui ne dépassera pas les soixante-deux ans et les quarante-deux annuités. JB : Moi la question que je voudrais vous poser, c’est soixante-cinq ans, puisque personne, aucun ministre ne dit la même chose, avec combien d'annuités monsieur véran ? OV : quarante-trois. 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OV : Donc les aides soignantes par exemple, aujourd'hui donc, vous informer que dans votre réforme des retraites des soixante ans, sauf pour les catégories actives, vous ce sera cinquante sept ans. JB : Exactement. JB : Ce que vous ne dites pas, c’est que depuis deux mille dix-sept, ceux qui ont désindéxé les pensions de retraite de l'inflation c'est vous. JB : Donc si marine le pen est élue, il n'y aura pas une seule pension de retraite, une seule pension de retraite en dessous de mille euros. JB : Les nôtres seront indexée sur les pensions de retraite, et on ira plus loin. JB : Bien sur qu’il y aura un changement, il y aura pas une seule pension de retraite sous mille euros. OV : C'est la règle avec les réformes actuelles, les réformes passées, les réformes à venir, Ils ne partiront pas à soixante ans, Sinon ils auront une décote par rapport à, par rapport à la pension de retraite actuel dans le système. 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santé dans notre pays elle stagne depuis dix ans, et notamment pour les femmes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'il souhaite laisser les gens qui ont commencés à travailler tôt prendre leur retraite à soixante ans avec quarante annuités de cotisations, avec une progressivité qui ira au maximum à soixante deux ans et quarante deux annuités." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Euh pour tous ceux qui commenceront à travailler entre dix-sept et vingt ans, les français pourront partir à la retraite avec Marine Le Pen, s'ils font le choix de Marine Le Pen, à soixante ans avec quarante annuités de cotisation." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Et au-delà de ça, il y aura une progressivité qui se mettra en place et qui ne dépassera pas les soixante-deux ans et les quarante-deux annuités." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'avec la réforme d'Olivier Véran, une infirmière libérale devra travailler plus longtemps qu'un cadre." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Moi la question que je voudrais vous poser, c’est soixante-cinq ans, puisque personne, aucun ministre ne dit la même chose, avec combien d'annuités monsieur véran ?" + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Quarante-trois." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Pas une infirmière d'état je sais qu'il y a une différence, une infirmière libérale va partir plus tard qu’un cadre qui a un bac plus cinq et qui commence à travailler a vingt trois ans" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique que les catégories actives resteront inchangées, et seulement les régimes spéciaux seront réformés." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Nous voulons assurer un niveau de pension optimales à tous les français, donc il faut pas mentir aux gens." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Les policiers, les pompiers, les aides-soignants, ils partent à la retraite à cinquante-sept ans, c'est les catégories actives, ne faites pas croire qu’ils partent à soixante-cinq ans." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Qui a voulu supprimer les régimes spéciaux ?" + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Parce que, vous voyez,je conçois pas qu'un policier, qu’un marin pêcheur ou militaire travaille jusqu’à soixante-cinq ans." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Donc ces catégories active nous les maintenons évidemment." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella critique l'augmentation des pensions proposée par Olivier Véran dont le gouvernement a désindexé les pensions sur l'inflation." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Qu'est ce qu'on fait pour les personnes qui sont, qui sont bénéficiaires de pensions d'invalidité ou de handicap, aujourd'hui, ils partent à la retraite à cinquante-cinq ans, vous n'en dites rien dans votre projet." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Mais parce que nous n'y touchons pas monsieur véran." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'avec sa réforme, les pensions seront au minimum de mille euros, et indexées." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Donc si marine le pen est élue, il n'y aura pas une seule pension de retraite, une seule pension de retraite en dessous de mille euros." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Vous arrivez avec les mille cent euros parce que ça fait beau d'arriver après nous et de faire proposition un peu plus étincelante, sauf que vous les avez désindexé des pensions de retraite." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Les nôtres seront indexée sur les pensions de retraite, et on ira plus loin." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Bien sur qu’il y aura un changement, il y aura pas une seule pension de retraite sous mille euros." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique que la réforme de Jordan Bardella ne change rien, car les gens auront trop de décotes pour partir à la retraite." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Moi je travaillerai peut-être vous aussi jusqu'à soixante-sept ans ça ne bougera pas avec votre réforme, dirais que celles qu'on va mettre en place c'est le plafond qu'on a fixé au-delà duquel on a plus de décote." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Mais le niveau de pension vous n'en parlez jamais." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "C’est formidable je suis à la retraite à soixante ans en gagnant vingt pour cent de moins que vous pourrez gagner en partant à soixante-quatre ou soixante-cinq ans." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Avec vos quarante, avec vos quarante annuités, ou vos quarante-deux annuités." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "'est la règle avec les réformes actuelles, les réformes passées, les réformes à venir, Ils ne partiront pas à soixante ans, Sinon ils auront une décote par rapport à, par rapport à la pension de retraite actuel dans le système." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que l'augmentation de l'âge de la retraite n'est pas positif car les gens arrivent au chômage à l'âge de la retraite, et que ce serait équivalent à payer des chômeurs plus longtemps." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Juste un coup sur les financements parce que parce que c'est le reproche qu'on entends le plus pour vous Jordan Bardella." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Quarante-deux pour cent des gens qui arrivent aujourd'hui à la retraite sont au chômage donc en vérité leurs modèles ça consiste à payer des chômeurs" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique que augmenter l'âge de la retraite avantagera l'emploi des seniors, car si l'âge de départ augmente, les entreprises investiront dans les personnes âgées" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "C'est factuellement absolument faux, et il se fait euh pardon y a une erreur d'un rapport un à quatre, ce qui est pas une petite erreur, c'est important." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Ensuite, y a un vrai sujet c'est le chômage des seniors, c'est vrai, qu'il a des gens qui a cinquante-cinq ans, ils vont perdre leur boulot." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Pour qu'on continue comme ça, mais y a un fait c'est que des gens à cinquante-cinq ans quand ils perdent leur boulot, etben on va pas investir, les entreprises investissent pas sur eux, en disant, ils sont trop près de la retraite." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "En reculant l'âge de départ à la retraite, il va y avoir une conséquence c'est quand il vous reste, sept, huit, ou neuf ans de carrière active potentielle devant vous, on va davantage investir dans la formation." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Donc l'un des corollaires, ça saute pas aux yeux mais je vous garantis que c'est le cas est, c’est ce que disent les économistes, l'un des corollaires de cette réforme est aussi qu'on va investir davantage dans l’emploi des seniors" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Bardella_Veran--Partie_5_Pouvoir_D_Achat.json b/train/Bardella_Veran--Partie_5_Pouvoir_D_Achat.json index d2c4ebb81a202dda47c1aa3e6d9a20f98f295674..d567e43668e824816584e8f91cda11b3fabeebba 100644 --- a/train/Bardella_Veran--Partie_5_Pouvoir_D_Achat.json +++ b/train/Bardella_Veran--Partie_5_Pouvoir_D_Achat.json @@ -5,5 +5,234 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent du pouvoir d'achat. Jordan Bardella commence en disant que le budget de son parti est à l'équilibre. Il présente la baisse de la tva sur les carburants de vingt pour cent a cinq virgule cinq pourcent et annonce l'annulation de la tva sur des produits de première nécessité. Il explique que des économies de seize milliards sont faites en suprimmant les aides sociales aux étrangers. Olivier Véran présente ensuite l'augmentation de la pension des retraités français de quatre virgule cinq pourcent, la réindexation des points d'indice des fonctionnaires, ainsi que l'obligation de verser une part des dividences aux salariés des entreprises. Il présente aussi la prime macron, pouvant aller jusqu'à six mille euros, et annonce, comme jordan bardella, la suppression de la redevance tv. Il attaque ensuite Jordan Bardella sur le financement de son projet, en disant qu'il ne pourra pas financer la suppresion des impots aux moins de trente ans, éradiquer la tva sur les produits du quotidien, ainsi que baisser l'age de la retraite. Jordan Bardella explique qu'il fera des économies sur la fraude fiscale en introduisant des carte vitales biométriques. Il présente aussi une réforme, qui permettra à un chef d'entreprise d'augmenter de dix pour cent ses salariés, une augmentation exonérée de cotisation patronale. Olivier Véran explique ensuite que si la france a une inflation plus basse, ainsi qu'un chômage plus bas que l'étranger, c'est grâce à l'union européenne, qui a aussi pu aider la france pendant la crise du COVID. Jordan Bardella répond qu'il souhaite baisser les cotisations à l'UE pour économiser neuf milliards, comme les pays bas l'ont fait. Il estime que l'Union européenne n'a pas aidé la france avec le vaccin, et a participer à détruire les filières agricoles, en acceptant des importations de produits de moins bonne qualité, qui sont moins cher.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent du pouvoir d'achat. Jordan Bardella débute en expliquant que les aides qu'il propose sont financées, c'est à dire, la baisse de la TVA de 20 à 5.5% ainsi que le blocage des prix sur 100 produits de première nécessité tant que l'inflation dest de 1 point supérieur à la croissance. Olivier Véran attaque les économies présentées par Jordan Bardella, qui compte les aides aux logements et à la santé dans les économies faites sur la suppression des prestations sociales pour les étrangers. De son côté, il propose d'augmenter les pensions des retraités de 4%, de réindexer les points d'indice des fonctionnaires, de mettre en place des dividences salariaux, et d'augmenter le plafond de la prime macron à 6000 euros. Le présentateur rappelle que les deux dernières aides dépendent des entreprises; à ça, Olivier Véran oppose la suppression de la redevance télé et le blocage des prix. Il explique aussi que les propositions de Marine le pen ne sont pas crédibles et pas financées. Sur ce sujet, Jordan Bardella rappelle que le gouvernement d'Olivier Véran à fait 600 milliards d'euros de dettes. Il explicite les économies qu'il fera sur la lutte contre l'immigration et sur la fraude, en mettant en place la carte vitale biométrique, et en baissant la cotisation européenne. De plus, il propose d'éxonérer de charges les augmentations salariales jusqu'à dix pour cent sur cinq ans. Olivier Véran défend son gouvernement et son bilan; la france a une inflation plus faible et un chômage plus bas grâce aux réformes qu'il a proposé. Il explique avoir doublé l'apprentissage en france pour augmenter les cotisations sociales et faire baisser la dette de l'état et de la sécurité sociale. Sur la baisse de la cotisation européenne, Jordan Bardella montre que d'autres pays l'ont aussi fait sans problèmes. Il fustige aussi le gouvernement qui a accepté de faire la réforme des retraites à cause de l'union européenne. Ces raisons motivent le choix du premier déplacement de Marine Le Pen qui sera fait à bruxelles. Pour Olivier Véran, l'europe peut être améliorée, mais est quand même positive.", "Extractive_1": "P1 : Est-ce que euh distribuer, et notamment euh baisser la tva par exemple sur le carburant, baisser les euh, bloquer ou baisser la tva sur un certain nombre de produits de première nécessité, euh la retirer même, Marine Le Pen a dit que ça équivaut à un blocage des prix. P1 : Euh est-ce que c'est suffisamment financé de votre part, est-ce que c'est une mesure à très court terme ? JB : Un budget de soixante-huit milliards qui est présenté à l'équilibre. JB : Marine Le Pen est incontestablement la candidate du pouvoir d'achat. JB : J'ai évoqué cette mesure de la baisse de la tva de vingt pour cent, à cinq cinq, sur l'ensemble des énergies. JB : Donc on a beaucoup de mesures qui visent à rendre effectivement aux français leur argent, les fruits de leur travail, cent cinquante à deux cents euros de pouvoir d'achat par mois. JB : Tout cela est parfaitement, compensé. JB : Et nous souhaitons également faire en sorte que, euh pour compléter ce que vous disiez, qu'il y ait un panier de cent produits de première nécessité, donc c'est le riz, les pâtes, euh les produits hygiéniques par exemple pour les femmes, les couches-culottes et qu'on supprime la tva là-dessus à partir du moment où l'inflation et d'un point supérieur à la croissance. JB : C'est un dispositif d'urgence qui s'activera automatiquement, quant à la baisse de la tva elle est pérenne, et puis il y a une question de hausse salaire mais peut-être on aura l'occasion d'en parler juste après. OV : Quand vous présentez la fin des prestations sociales pour les étrangers comme faisant seize milliards d'euros d'économies, je tic, parce que ça fait partie de mon périmètre ministériel, la totalité des prestations sociales versées aux étrangers chaque année c’est neuf milliards d'euros. OV : Tout d'abord, pardon, je pense qu'il y a un souci. Quand vous présentez la fin des prestations sociales pour les étrangers comme faisant seize milliards d'euros d'économies, je tic, parce que ça fait partie de mon périmètre ministériel, la totalité des prestations sociales versées aux étrangers chaque année c’est neuf milliards d'euros. OV : Premières mesures nous allons augmenter les pensions de tous les retraités des français, de quatre à quatre virgule cinq pour cent dès cet été. OV : Deuxième point, la réindexation des points d'indice pour les fonctionnaires, qui attendent ça depuis très longtemps. OV : Plus une entreprise de ce pays ne pourra distribuer des dividendes à des actionnaires sans en distribuer dans le même mouvement à l'ensemble de ses salariés. OV : Vous avez ce qu'on appelle la prime macron, qui pourra être porté jusqu'à six mille euros défiscalisés désocialisé, chaque année ça fait potentiellement cinq cents euros de salaire. OV : Nous supprimons la redevance télé mais ça vous le faites aussi. OV : Nous avons le blocage des prix, qui est, on pourrait en discuter, mais on en discute tous les jours, beaucoup plus efficace en fait, et vous le savez ça a été démontrée sur l'évolution du prix du gaz, et de l'essence, même si ça reste très cher on est d'accord. OV : Marine le pen vous dis, elle supprime les impôts moins de trente ans, elle supprime où elle réduit, éradique la tva sur tout un tas de produits du quotidien, elle va vous faire travailler moins longtemps tout en gardant les mêmes pensions de retraite, elle va augmenter les dépenses publiques parce qu'elle augmente les services publics, et elle va augmenter tous les salaires, c'est ça, j'ai bon ? OV : ça n'est pas sérieux de regarder les français en leur disant, vous n'aurez plus d'impôts, plus de taxes, plus de salaire, vous travaillerez moins longtemps personne ne peut y croire . JB : Ca vise à rendre aux français les fruits de leur travail ça vise à redonner du pouvoir d'achat aux français, pour redonner de l'oxygène aux familles français. JB : Donc il y aura des économies, c'est vrai, sur la lutte contre l'immigration, il y aura des économies sur la lutte contre la fraude, euh je vous invite à lire le bouquin de charles pratt, qui est un magistrat qui a travaillé sur les fraudes et qui nous parle de cinquante milliards de fraude sur la carte vitale. JB : Nous mettrons en place la carte vitale biométrique, nous ferons des économies en baissant la cotisation de la france au budget de l'union européenne telle qu'elle est votée chaque année par l'assemblée nationale. JB : Euh, les chefs d'entreprise, chefs de tpe, pme, si vous augmentez de dix pour cent, et beaucoup voudraient le faire mais ne le peuvent pas, de dix pourcent les salaires, ces dix pour cent seront exonérés de cotisations euh patronales pendant cinq ans. OV : Quand vous quittez tous les traités, que vous n’écoutez pas l'état de droit, lorsque vous dites on va arrêter nos contributions à l'europe, vous pouvez pas vous inviter chez les gens en disant je vais manger chez vous, je vais pas faire la vaisselle, j'ai pas apporté à bouffer, je reviendrai demain. JB : C’est quoi le problème de baisser les cotisations européennes ? JB : La baisser de neuf milliards à quatre milliards pour aller économiser cinq milliards dans le budget de l'état pour financer des baisses de taxes pour les français. OV : Ils servent, ils servent à renforcer l'europe qui est justement ce qui nous a permis d'avoir le plan d'investissement de plus de cents milliards d'euros pour nous en sortir pendant la crise sanitaire. JB : Y a des pays comme les pays-bas par exemple qui ont baissé, qui ont divisé par trois dans le cadre de l'obtention des des fonds européen pour la relance de leurs économies, qui ont baissé leurs cotisations à l'union européenne. OV : Aller expliquer aux agriculteurs que l'europe ne fait rien pour eux, ils vont vous regarder des grands yeux parce qu'ils savent que c'est pas vrai, allez expliquer aux entreprises, aux universités de notre pays aujourd'hui que l'europe ne fait rien pour eux, que l'argent qu’on leur donne nous revient pas; ça n'est pas vrai. OV : C’est grâce à l’argent européen, c'est pas de l'argent à perte. JB : D'abord, c’est l'argent des français, parce que euh, on donne chaque année vingt-trois milliards en moyenne et que les rétrocession de droits de douane, l'union européenne nous en rend quatorze. JB : Que vos députés ont voté au parlement européen, et qui est aujourd'hui en train de détruire nos filières agricoles parce qu'elle met en concurrence nos agriculteurs avec des produits qui viennent du monde entier euh qui ne respectent ni nos normes, ni nos conditions sociales, et qui créent une concurrence déloyale. JB : Mais c'est aussi la concurrence déloyale à l'intérieur avec la directive du travail détaché que nous abrogerons et qui permet pour que les gens comprennent bien, à des travailleurs venus d'europe de l'est d'être embauchés par des entreprises françaises et de payer les charges dans le pays d'origine. JB : Et vous le savez d'ailleurs, quand dans un département y a une seule boîte, une seule boite de btp qui a recours au travail détaché, toutes les autres sont obligées de s'aligner parce que sinon elles n'ont pas les marchés parce qu'elles sont trop chers, plus compétitif et que ça crée une concurrence déloyale. OV : Donc améliorons la l'europe, mais ne lui tirez pas dessus comme vous le faites, vous la résumez à une bande de technocrates etc, vous n'y connaissez rien à l'europe jordan Bardella ", - "Extractive_2": "P1 : Est-ce que euh distribuer, et notamment euh baisser la tva par exemple sur le carburant, baisser les euh, bloquer ou baisser la tva sur un certain nombre de produits de première nécessité, euh la retirer même, Marine Le Pen a dit que ça équivaut à un blocage des prix. P1 : Euh est-ce que c'est suffisamment financé de votre part, est-ce que c'est une mesure à très court terme ? JB : Nous le compensons. JB : J'ai évoqué cette mesure de la baisse de la tva de vingt pour cent, à cinq cinq, sur l'ensemble des énergies. JB : Et nous souhaitons également faire en sorte que, euh pour compléter ce que vous disiez, qu'il y ait un panier de cent produits de première nécessité, donc c'est le riz, les pâtes, euh les produits hygiéniques par exemple pour les femmes, les couches-culottes et qu'on supprime la tva là-dessus à partir du moment où l'inflation et d'un point supérieur à la croissance. JB : C'est un dispositif d'urgence qui s'activera automatiquement, quant à la baisse de la tva elle est pérenne, et puis il y a une question de hausse salaire mais peut-être on aura l'occasion d'en parler juste après. OV : Quand vous présentez la fin des prestations sociales pour les étrangers comme faisant seize milliards d'euros d'économies, je tic, parce que ça fait partie de mon périmètre ministériel, la totalité des prestations sociales versées aux étrangers chaque année c’est neuf milliards d'euros. OV : Vous oubliez que dedans, de vos seize milliards, il y a la partie logement et à la partie santé et caetera. OV : Premières mesures nous allons augmenter les pensions de tous les retraités des français, de quatre à quatre virgule cinq pour cent dès cet été. OV : Deuxième point, la réindexation des points d'indice pour les fonctionnaires, qui attendent ça depuis très longtemps. OV : Plus une entreprise de ce pays ne pourra distribuer des dividendes à des actionnaires sans en distribuer dans le même mouvement à l'ensemble de ses salariés. OV : Vous avez ce qu'on appelle la prime macron, qui pourra être porté jusqu'à six mille euros défiscalisés désocialisé, chaque année ça fait potentiellement cinq cents euros de salaire. P1 : Ces deux dernière mesure dépendent des entreprises Oliver Véran. OV : Nous supprimons la redevance télé mais ça vous le faites aussi. OV : Nous avons le blocage des prix, qui est, on pourrait en discuter, mais on en discute tous les jours, beaucoup plus efficace en fait, et vous le savez ça a été démontrée sur l'évolution du prix du gaz, et de l'essence, même si ça reste très cher on est d'accord. OV : Marine le pen vous dis, elle supprime les impôts moins de trente ans, elle supprime où elle réduit, éradique la tva sur tout un tas de produits du quotidien, elle va vous faire travailler moins longtemps tout en gardant les mêmes pensions de retraite, elle va augmenter les dépenses publiques parce qu'elle augmente les services publics, et elle va augmenter tous les salaires, c'est ça, j'ai bon ? OV : Pardonnez-moi, y a une pub qui dit c'est la marmotte qui met le chocolat dans le papier d'alu, mais ce n'est pas crédible. JB : Euh, ces gens qui se sont présentés euh en mozart de la finance en deux mille dix-sept, euh nous lèguent un pays avec six cents milliards d'euros de dettes, dont le ministère des comptes publics rappelle que seuls deux cents milliards sur ces six cents milliards de plus, deux cent milliards de dettes de plus, sont imputables au quoiqu'il en coûte, à la crise sanitaire, le reste c'est de la mauvaise gestion. JB : Donc il y aura des économies, c'est vrai, sur la lutte contre l'immigration, il y aura des économies sur la lutte contre la fraude, euh je vous invite à lire le bouquin de charles pratt, qui est un magistrat qui a travaillé sur les fraudes et qui nous parle de cinquante milliards de fraude sur la carte vitale. JB : Nous mettrons en place la carte vitale biométrique, nous ferons des économies en baissant la cotisation de la france au budget de l'union européenne telle qu'elle est votée chaque année par l'assemblée nationale. JB : Euh, les chefs d'entreprise, chefs de tpe, pme, si vous augmentez de dix pour cent, et beaucoup voudraient le faire mais ne le peuvent pas, de dix pourcent les salaires, ces dix pour cent seront exonérés de cotisations euh patronales pendant cinq ans. OV : Vous savez pourquoi l'inflation qui est forte, est moins forte que la plupart de de nos voisins, pourquoi, vous savez, vous savez pourquoi le chômage, la baisse du chômage est plus importante ailleurs qu’en france, malgré la crise sanitaire ? OV : Ceci c'est factuel, c'est des chiffres, parce que en fait, il y a des réformes profondes qui ont été faites dans notre pays, on a redonné envie aux entreprises d'investir et de créer de la richesse en france. OV : C'est pour ça qu'on a plus que doublé l'apprentissage dans notre pays, et ça, ça crée la richesse parce que c'est des cotisations sociales qui rentrent. OV : Donc, ça fait baisser la dette de l'état et de la sécu en l'occurrence, et ça permet de ne plus délivrer de prestations chômage, donc c'est des dépenses publiques de moins. JB : Mais attendez c'est quoi le problème pour les français avec le fait euh, je pense pas que ça va attirer la nuit des temps, les pluies de sauterelles que de baisser la cotisation de la france, la baisser de neuf milliards à quatre milliards pour aller économiser cinq milliards dans le budget de l'état pour financer des baisses de taxes pour les français. JB : La réforme des retraites comme contrepartie, d'ailleurs qui est inscrite depuis maintenant dix ans dans les textes de la commission européenne, mais enfin euh, mais enfin passons d'ailleurs même le ministre beaune avait reconnu que ce déblocage de fonds se faisait en exigeant une contrepartie. JB : Y a des pays comme les pays-bas par exemple qui ont baissé, qui ont divisé par trois dans le cadre de l'obtention des des fonds européen pour la relance de leurs économies, qui ont baissé leurs cotisations à l'union européenne. JB : Donc le premier déplacement que fera Marine Le Pen ça sera effectivement à bruxelles. JB : Je vais vous dire une chose je pense que, euh les français se rendent compte dans leur quotidien que l'union européenne qui était la promesse de protection, qui était depuis quarante ans sur les affiches des campagnes électorales de la droite, et la gauche la promesse d'une europe sociale, est une catastrophe. OV : Je dis pas que l'europe est une machine qui tourne parfaitement bien, d'ailleurs personne ne peut dire ça de façon sérieuse, mais seulement c'est comme pour tout à l'heure en fait, dès qu'on fait face à un problème vous dites je renonce." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Est-ce que euh distribuer, et notamment euh baisser la tva par exemple sur le carburant, baisser les euh, bloquer ou baisser la tva sur un certain nombre de produits de première nécessité, euh la retirer même, Marine Le Pen a dit que ça équivaut à un blocage des prix. P1 : Euh est-ce que c'est suffisamment financé de votre part, est-ce que c'est une mesure à très court terme ? JB : Nous le compensons. JB : J'ai évoqué cette mesure de la baisse de la tva de vingt pour cent, à cinq cinq, sur l'ensemble des énergies. JB : Et nous souhaitons également faire en sorte que, euh pour compléter ce que vous disiez, qu'il y ait un panier de cent produits de première nécessité, donc c'est le riz, les pâtes, euh les produits hygiéniques par exemple pour les femmes, les couches-culottes et qu'on supprime la tva là-dessus à partir du moment où l'inflation et d'un point supérieur à la croissance. JB : C'est un dispositif d'urgence qui s'activera automatiquement, quant à la baisse de la tva elle est pérenne, et puis il y a une question de hausse salaire mais peut-être on aura l'occasion d'en parler juste après. OV : Quand vous présentez la fin des prestations sociales pour les étrangers comme faisant seize milliards d'euros d'économies, je tic, parce que ça fait partie de mon périmètre ministériel, la totalité des prestations sociales versées aux étrangers chaque année c’est neuf milliards d'euros. OV : Vous oubliez que dedans, de vos seize milliards, il y a la partie logement et à la partie santé et caetera. OV : Premières mesures nous allons augmenter les pensions de tous les retraités des français, de quatre à quatre virgule cinq pour cent dès cet été. OV : Deuxième point, la réindexation des points d'indice pour les fonctionnaires, qui attendent ça depuis très longtemps. OV : Plus une entreprise de ce pays ne pourra distribuer des dividendes à des actionnaires sans en distribuer dans le même mouvement à l'ensemble de ses salariés. OV : Vous avez ce qu'on appelle la prime macron, qui pourra être porté jusqu'à six mille euros défiscalisés désocialisé, chaque année ça fait potentiellement cinq cents euros de salaire. P1 : Ces deux dernière mesure dépendent des entreprises Oliver Véran. OV : Nous supprimons la redevance télé mais ça vous le faites aussi. OV : Nous avons le blocage des prix, qui est, on pourrait en discuter, mais on en discute tous les jours, beaucoup plus efficace en fait, et vous le savez ça a été démontrée sur l'évolution du prix du gaz, et de l'essence, même si ça reste très cher on est d'accord. OV : Marine le pen vous dis, elle supprime les impôts moins de trente ans, elle supprime où elle réduit, éradique la tva sur tout un tas de produits du quotidien, elle va vous faire travailler moins longtemps tout en gardant les mêmes pensions de retraite, elle va augmenter les dépenses publiques parce qu'elle augmente les services publics, et elle va augmenter tous les salaires, c'est ça, j'ai bon ? OV : Pardonnez-moi, y a une pub qui dit c'est la marmotte qui met le chocolat dans le papier d'alu, mais ce n'est pas crédible. JB : Euh, ces gens qui se sont présentés euh en mozart de la finance en deux mille dix-sept, euh nous lèguent un pays avec six cents milliards d'euros de dettes, dont le ministère des comptes publics rappelle que seuls deux cents milliards sur ces six cents milliards de plus, deux cent milliards de dettes de plus, sont imputables au quoiqu'il en coûte, à la crise sanitaire, le reste c'est de la mauvaise gestion. JB : Donc il y aura des économies, c'est vrai, sur la lutte contre l'immigration, il y aura des économies sur la lutte contre la fraude, euh je vous invite à lire le bouquin de charles pratt, qui est un magistrat qui a travaillé sur les fraudes et qui nous parle de cinquante milliards de fraude sur la carte vitale. JB : Nous mettrons en place la carte vitale biométrique, nous ferons des économies en baissant la cotisation de la france au budget de l'union européenne telle qu'elle est votée chaque année par l'assemblée nationale. JB : Euh, les chefs d'entreprise, chefs de tpe, pme, si vous augmentez de dix pour cent, et beaucoup voudraient le faire mais ne le peuvent pas, de dix pourcent les salaires, ces dix pour cent seront exonérés de cotisations euh patronales pendant cinq ans. OV : Vous savez pourquoi l'inflation qui est forte, est moins forte que la plupart de de nos voisins, pourquoi, vous savez, vous savez pourquoi le chômage, la baisse du chômage est plus importante ailleurs qu’en france, malgré la crise sanitaire ? OV : Ceci c'est factuel, c'est des chiffres, parce que en fait, il y a des réformes profondes qui ont été faites dans notre pays, on a redonné envie aux entreprises d'investir et de créer de la richesse en france. OV : C'est pour ça qu'on a plus que doublé l'apprentissage dans notre pays, et ça, ça crée la richesse parce que c'est des cotisations sociales qui rentrent. OV : Donc, ça fait baisser la dette de l'état et de la sécu en l'occurrence, et ça permet de ne plus délivrer de prestations chômage, donc c'est des dépenses publiques de moins. JB : Mais attendez c'est quoi le problème pour les français avec le fait euh, je pense pas que ça va attirer la nuit des temps, les pluies de sauterelles que de baisser la cotisation de la france, la baisser de neuf milliards à quatre milliards pour aller économiser cinq milliards dans le budget de l'état pour financer des baisses de taxes pour les français. JB : La réforme des retraites comme contrepartie, d'ailleurs qui est inscrite depuis maintenant dix ans dans les textes de la commission européenne, mais enfin euh, mais enfin passons d'ailleurs même le ministre beaune avait reconnu que ce déblocage de fonds se faisait en exigeant une contrepartie. JB : Y a des pays comme les pays-bas par exemple qui ont baissé, qui ont divisé par trois dans le cadre de l'obtention des des fonds européen pour la relance de leurs économies, qui ont baissé leurs cotisations à l'union européenne. JB : Donc le premier déplacement que fera Marine Le Pen ça sera effectivement à bruxelles. JB : Je vais vous dire une chose je pense que, euh les français se rendent compte dans leur quotidien que l'union européenne qui était la promesse de protection, qui était depuis quarante ans sur les affiches des campagnes électorales de la droite, et la gauche la promesse d'une europe sociale, est une catastrophe. OV : Je dis pas que l'europe est une machine qui tourne parfaitement bien, d'ailleurs personne ne peut dire ça de façon sérieuse, mais seulement c'est comme pour tout à l'heure en fait, dès qu'on fait face à un problème vous dites je renonce.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Olivier Véran discutent du pouvoir d'achat." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Est-ce que euh distribuer, et notamment euh baisser la tva par exemple sur le carburant, baisser les euh, bloquer ou baisser la tva sur un certain nombre de produits de première nécessité, euh la retirer même, Marine Le Pen a dit que ça équivaut à un blocage des prix." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Le présentateur demande à Jordan Bardella si son budget est assez financé." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Euh est-ce que c'est suffisamment financé de votre part, est-ce que c'est une mesure à très court terme ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que le budget du rassemblement national est présenté à l'équilibre." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Un budget de soixante-huit milliards qui est présenté à l'équilibre." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Donc on a beaucoup de mesures qui visent à rendre effectivement aux français leur argent, les fruits de leur travail, cent cinquante à deux cents euros de pouvoir d'achat par mois." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Tout cela est parfaitement, compensé." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'il propose la baisse de la tva de 20% à 5.5% sur l'ensemble des énergies, la suppression de la tva sur un panier de cent produits essentiels du quotidien, tant que l'inflation est supérieure d'au moins un point à la croissance." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Marine Le Pen est incontestablement la candidate du pouvoir d'achat." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "J'ai évoqué cette mesure de la baisse de la tva de vingt pour cent, à cinq cinq, sur l'ensemble des énergies." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Et nous souhaitons également faire en sorte que, euh pour compléter ce que vous disiez, qu'il y ait un panier de cent produits de première nécessité, donc c'est le riz, les pâtes, euh les produits hygiéniques par exemple pour les femmes, les couches-culottes et qu'on supprime la tva là-dessus à partir du moment où l'inflation et d'un point supérieur à la croissance." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "C'est un dispositif d'urgence qui s'activera automatiquement, quant à la baisse de la tva elle est pérenne, et puis il y a une question de hausse salaire mais peut-être on aura l'occasion d'en parler juste après." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique que Jordan Bardella compte mal ses sources de financement." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Quand vous présentez la fin des prestations sociales pour les étrangers comme faisant seize milliards d'euros d'économies, je tic, parce que ça fait partie de mon périmètre ministériel, la totalité des prestations sociales versées aux étrangers chaque année c’est neuf milliards d'euros." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Tout d'abord, pardon, je pense qu'il y a un souci. Quand vous présentez la fin des prestations sociales pour les étrangers comme faisant seize milliards d'euros d'économies, je tic, parce que ça fait partie de mon périmètre ministériel, la totalité des prestations sociales versées aux étrangers chaque année c’est neuf milliards d'euros." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran propose l'augmentation des pensions des retraités de 4.5%, la réindexation des points d'indice pour les fonctionnaires, ainsi que l'obligation des entreprises qui versent des dividendes à en verser à ses salariés." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Premières mesures nous allons augmenter les pensions de tous les retraités des français, de quatre à quatre virgule cinq pour cent dès cet été." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Deuxième point, la réindexation des points d'indice pour les fonctionnaires, qui attendent ça depuis très longtemps." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Plus une entreprise de ce pays ne pourra distribuer des dividendes à des actionnaires sans en distribuer dans le même mouvement à l'ensemble de ses salariés." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran propose aussi l'augmentation de la prime macron qui pourra aller jusqu'à six mille euros exonérés d'impôts, ainsi que la suppression de la redevance télé." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Vous avez ce qu'on appelle la prime macron, qui pourra être porté jusqu'à six mille euros défiscalisés désocialisé, chaque année ça fait potentiellement cinq cents euros de salaire." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Nous supprimons la redevance télé mais ça vous le faites aussi." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique qu'il garderont le bouclier tarifaire, et accuse Jordan Bardella de proposer des aides non financées." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Nous avons le blocage des prix, qui est, on pourrait en discuter, mais on en discute tous les jours, beaucoup plus efficace en fait, et vous le savez ça a été démontrée sur l'évolution du prix du gaz, et de l'essence, même si ça reste très cher on est d'accord." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Marine le pen vous dis, elle supprime les impôts moins de trente ans, elle supprime où elle réduit, éradique la tva sur tout un tas de produits du quotidien, elle va vous faire travailler moins longtemps tout en gardant les mêmes pensions de retraite, elle va augmenter les dépenses publiques parce qu'elle augmente les services publics, et elle va augmenter tous les salaires, c'est ça, j'ai bon ?" + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "ça n'est pas sérieux de regarder les français en leur disant, vous n'aurez plus d'impôts, plus de taxes, plus de salaire, vous travaillerez moins longtemps personne ne peut y croire ." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'il fera des économies avec la lutte contre l'immigration, et la lutte contre la fraude, avec la mise en place de carte vitale biométrique." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Ca vise à rendre aux français les fruits de leur travail ça vise à redonner du pouvoir d'achat aux français, pour redonner de l'oxygène aux familles français." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Donc il y aura des économies, c'est vrai, sur la lutte contre l'immigration, il y aura des économies sur la lutte contre la fraude, euh je vous invite à lire le bouquin de charles pratt, qui est un magistrat qui a travaillé sur les fraudes et qui nous parle de cinquante milliards de fraude sur la carte vitale." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Nous mettrons en place la carte vitale biométrique, nous ferons des économies en baissant la cotisation de la france au budget de l'union européenne telle qu'elle est votée chaque année par l'assemblée nationale." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella parle aussi de la possibilitée pour les chefs d'entreprises de donner dix pour cents d'augmentations éxonérés de charges pendant 5 ans à leur salariés." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Euh, les chefs d'entreprise, chefs de tpe, pme, si vous augmentez de dix pour cent, et beaucoup voudraient le faire mais ne le peuvent pas, de dix pourcent les salaires, ces dix pour cent seront exonérés de cotisations euh patronales pendant cinq ans." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella souhaite aussi économiser sur les cotisations européennes, qui coûtent plusieurs milliards à l'état, à la manière des pays bas." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Quand vous quittez tous les traités, que vous n’écoutez pas l'état de droit, lorsque vous dites on va arrêter nos contributions à l'europe, vous pouvez pas vous inviter chez les gens en disant je vais manger chez vous, je vais pas faire la vaisselle, j'ai pas apporté à bouffer, je reviendrai demain." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "C’est quoi le problème de baisser les cotisations européennes ?" + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "La baisser de neuf milliards à quatre milliards pour aller économiser cinq milliards dans le budget de l'état pour financer des baisses de taxes pour les français." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Y a des pays comme les pays-bas par exemple qui ont baissé, qui ont divisé par trois dans le cadre de l'obtention des des fonds européen pour la relance de leurs économies, qui ont baissé leurs cotisations à l'union européenne." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique que l'argent donné à l'europe revient en france sous forme d'investissement, et que l'europe aide les agriculteurs et les chercheurs français." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Ils servent, ils servent à renforcer l'europe qui est justement ce qui nous a permis d'avoir le plan d'investissement de plus de cents milliards d'euros pour nous en sortir pendant la crise sanitaire." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Aller expliquer aux agriculteurs que l'europe ne fait rien pour eux, ils vont vous regarder des grands yeux parce qu'ils savent que c'est pas vrai, allez expliquer aux entreprises, aux universités de notre pays aujourd'hui que l'europe ne fait rien pour eux, que l'argent qu’on leur donne nous revient pas; ça n'est pas vrai." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "C’est grâce à l’argent européen, c'est pas de l'argent à perte." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique que l'union européenne met en place de la concurrence déloyale pour les agriculteurs français qui doivent suivre des normes plus restrictives que les agriculteurs étrangers" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "D'abord, c’est l'argent des français, parce que euh, on donne chaque année vingt-trois milliards en moyenne et que les rétrocession de droits de douane, l'union européenne nous en rend quatorze." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Que vos députés ont voté au parlement européen, et qui est aujourd'hui en train de détruire nos filières agricoles parce qu'elle met en concurrence nos agriculteurs avec des produits qui viennent du monde entier euh qui ne respectent ni nos normes, ni nos conditions sociales, et qui créent une concurrence déloyale." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Mais c'est aussi la concurrence déloyale à l'intérieur avec la directive du travail détaché que nous abrogerons et qui permet pour que les gens comprennent bien, à des travailleurs venus d'europe de l'est d'être embauchés par des entreprises françaises et de payer les charges dans le pays d'origine." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Et vous le savez d'ailleurs, quand dans un département y a une seule boîte, une seule boite de btp qui a recours au travail détaché, toutes les autres sont obligées de s'aligner parce que sinon elles n'ont pas les marchés parce qu'elles sont trop chers, plus compétitif et que ça crée une concurrence déloyale." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Bardella_Veran--Partie_6_International.json b/train/Bardella_Veran--Partie_6_International.json index ce2b65fb1b3ba7233ee55a3658a0d745f700b4b8..7d477fbbadb6b1d6440056c9a04d0207365a5b5d 100644 --- a/train/Bardella_Veran--Partie_6_International.json +++ b/train/Bardella_Veran--Partie_6_International.json @@ -5,5 +5,143 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de la situation internationale, et de la guerre en Ukraine. Jordan Bardella commence en condamnant les actions russes, et explique que son parti réclame une enquête de l'ONU par rapport aux actions russes. Il explique aussi qu'il marque une prudence sur les sanctions économiques envers les russes, qui pourraient se retourner contre les français. Olivier Véran répond que Jordan Bardella et Marine Le Pen sont des alliés des russes, qui voulaient utiliser le vaccin spoutnik. Il continue en expliquant qu'il pense que l'union européenne protège la france, et qu'elle a aidé l'ukraine humanitairement, en aidant à prendre en charge les réfugiés, en envoyant du matériel, ainsi qu'avec les sanctins économiques. Jordan Bardella nie les relations avec Vladimir Poutine dont il est accusé, et répond que Emmanuel Macron est celui qui est allié avec poutine, en l'invitant à Versaille. Il explique qu'il ne veut pas sanctionner la russie, ce qui leur forcerai à s'allier avec la chine, et qui serait dangereux. Olivier Véran répond que quitter le commandement intégré de l'otan est dangereux, et que la Russie est un ennemi de la démocratie qui agresse son peuple.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de la guerre en Ukraine. Jordan Bardella commence en condamnant l'agression de l'ukraine par la russie, expliquant avoir réclamé une enquête de l'ONU pour établir les responsabilités. Il faut mettre en place des sanctions, des sanctions qui ne doivent pas impacter le pouvoir d'achat des français. Olivier Véran fustige Jordan Bardella; la france n'a pas d'histoire avec les gens comme Vladimir Poutine. Il accuse le rassemblement national de vouloir s'allier avec Vladimir poutine, les deux ayant selon lui une volonté de faire imploser l'union européenne. Pour lui, le Rassemblement national veut quitter l'union européenne. Il se félicite ensuite des résultats humanitaire de l'UE depuis le début de la guerre en Ukraine, ainsi que de la contribution militaire de la france à destination de l'Ukraine. Il critique aussi le fait que le rassemblement national n'a pas voté les sanctions à l'égard des russes. Jordan Bardella termine en annonçant qu'il faut faire de notre mieux pour ne pas favoriser une alliance entre la russie et la chine. Olivier Véran explique qu'il ne faut pas quitter le commandement intégré de l'otan.", "Extractive_1": "P1 : Euh est-ce que vous prendrez le risque d'un clash avec l'union européenne alors même que cette guerre continue et peut-être s'intensifie ? JB : Nous avons d'ailleurs demandé qu'il y ait, et on est un peu les seuls dans la classe politique parmi l'ensemble des candidats à réclamer une enquête de l'onu pour que les responsabilités soient établies. JB : Je pense que la france a eu raison de maintenir une pression diplomatique sur euh la russie. JB : euh Y’as des sanctions à prendre sur les gens qui sont au pouvoir aujourd'hui, euh en russie, mais vous savez que nous avons marqué une prudence sur certaines sanctions économiques, je dis bien certaines sanctions économiques, parce que à partir du moment où des sanctions pourrait euh sanctionner plus durement les français, et le pouvoir d'achat des français, et notamment sur les tarifs de l'énergie, que le peuple russe, alors oui là encore nous pensons d'abord au peuple français, et d'abord à ces millions de familles françaises qui aujourd'hui n'arrivent plus à financer leur propre énergie. OV : Je ne vous reproche pas de considérer la russie comme un, un grand pays, je vous reproche de vous allier, de chercher l'alliance à tout prix, à tout crin avec monsieur poutine. OV : La question que je me posais, que je me suis souvent posé c'est qu'est-ce qui peut bien lier madame le pen à monsieur poutine. OV : Vous me direz peut-être que je me trompe, c'est cette détestation de l'union européenne, et cette volonté de faire imploser l'union européenne. OV : Je crois que vous aviez euh y a dix ans de cela à l'époque le front national disait le, le frexit il faut sortir de l'union européenne. OV : Donc, on enlève le mot, on garde le contenu y aura le même résultat, mais on l’affiche plus comme tel. OV : Moi j ai un engagement qui est un engagement pro-européen qui est assumé. OV : On prend en charge des malades, des enfants, des vieillards, des femmes, des des des soldats qui sont blessés qui sont malades qui ont besoin de soins. OV : Ensuite on accueille les populations qui fuient et qui se réfugient en europe, on les accueille dans de bonnes conditions, dans de bonnes conditions. OV : Et puis ensuite on envoie du matériel, matériel humanitaire, sanitaire, matériel militaire. OV : La france est le premier pays contributeur de l'union européenne en matière de matériel à destination d'ukraine, et on a ce travail sans relâche de diplomatie, de pression, de sanctions économiques. OV : Beaucoup de vote de sanction à l'égard des russes n'ont pas été voté par les parlementaires, les eurodéputés du rassemblement national. JB : Permettez-moi de vous rappeler que le premier chef d'état le premier chef d'état à avoir été reçu par emmanuel macron au château de versailles, c'est Vladimir poutine, rencontre euh durant laquelle emmanuel macron a parlé d'amitié mutuelle entre la france et la russie. JB : Je ne vous le reproche pas; parce que la france est une grande puissance nucléaire, c'est que la russie est une grande puissance nucléaire et que deux grandes puissances nucléaires ont tout intérêt à parler et à ne pas se faire la guerre, parce que deux puissances nucléaires qui se regarde en face c'est la destruction mutuelle. JB : Demain et après-demain, il faudra distinguer le danger d'aujourd'hui, et le danger d'aujourd'hui c'est incontestablement la russie de vladimir poutine et les atrocités qui sont commises en ukraine et le danger de demain et après-demain et de pousser la russie dans les bras de la chine, comme vous le faites peut-être, soit sur la base d'une morale, ou d'une forme de malveillance, cela pourrait avoir demain des conséquences catastrophiques pour les intérêts français, parce que l'alliance entre la russie et la chine c'est l'alliance de deux monstres géopolitique entre le plus grand pays du monde et le pays le plus peuplé du monde. OV : Vouloir quitter le commandement intégré de l'otan, aujourd'hui vouloir quitter l'union européenne, comme vous voulez le faire. JB : évidemment qu'il faut aider d'un point de vue humanitaire, euh les, les ukrainiens, et c'est la raison pour laquelle, vous le savez, nous nous sommes déclarés favorable à ce que, dans le respect du droit d'asile et de la convention de genève, on prenne en charge, et pourtant vous connaissez mes réticences philosophiques sur l'immigration, mais des familles ukrainiennes qui fuient la guerre, dont les maris sont restés sous les bombe, et sont partis combattre encore une fois, de manière humaine le temps du conflit ", - "Extractive_2": "P1 : Euh est-ce que vous prendrez le risque d'un clash avec l'union européenne alors même que cette guerre continue et peut-être s'intensifie ? JB : D'abord, euh permettez-moi de rappeler que nous avons condamné sans la moindre ambiguïté, sans la moindre ambiguïté, euh l'agression de l'ukraine par la russie. JB : Nous avons d'ailleurs demandé qu'il y ait, et on est un peu les seuls dans la classe politique parmi l'ensemble des candidats à réclamer une enquête de l'onu pour que les responsabilités soient établies. JB : euh Y’as des sanctions à prendre sur les gens qui sont au pouvoir aujourd'hui, euh en russie, mais vous savez que nous avons marqué une prudence sur certaines sanctions économiques, je dis bien certaines sanctions économiques, parce que à partir du moment où des sanctions pourrait euh sanctionner plus durement les français, et le pouvoir d'achat des français, et notamment sur les tarifs de l'énergie, que le peuple russe, alors oui là encore nous pensons d'abord au peuple français, et d'abord à ces millions de familles françaises qui aujourd'hui n'arrivent plus à financer leur propre énergie. OV : La france n'a pas d'histoire commune avec des gens comme monsieur poutine. OV : Je ne vous reproche pas de considérer la russie comme un, un grand pays, je vous reproche de vous allier, de chercher l'alliance à tout prix, à tout crin avec monsieur poutine. OV : La question que je me posais, que je me suis souvent posé c'est qu'est-ce qui peut bien lier madame le pen à monsieur poutine. OV : Vous me direz peut-être que je me trompe, c'est cette détestation de l'union européenne, et cette volonté de faire imploser l'union européenne. OV : Je crois que vous aviez euh y a dix ans de cela à l'époque le front national disait le, le frexit il faut sortir de l'union européenne. OV : Donc, on enlève le mot, on garde le contenu y aura le même résultat, mais on l’affiche plus comme tel. OV : Les résultats d'abord, ce sont des résultats qui sont humanitaires. OV : Et puis ensuite on envoie du matériel, matériel humanitaire, sanitaire, matériel militaire. OV : La france est le premier pays contributeur de l'union européenne en matière de matériel à destination d'ukraine, et on a ce travail sans relâche de diplomatie, de pression, de sanctions économiques. OV : Beaucoup de vote de sanction à l'égard des russes n'ont pas été voté par les parlementaires, les eurodéputés du rassemblement national. JB : Demain et après-demain, il faudra distinguer le danger d'aujourd'hui, et le danger d'aujourd'hui c'est incontestablement la russie de vladimir poutine et les atrocités qui sont commises en ukraine et le danger de demain et après-demain et de pousser la russie dans les bras de la chine, comme vous le faites peut-être, soit sur la base d'une morale, ou d'une forme de malveillance, cela pourrait avoir demain des conséquences catastrophiques pour les intérêts français, parce que l'alliance entre la russie et la chine c'est l'alliance de deux monstres géopolitique entre le plus grand pays du monde et le pays le plus peuplé du monde. OV : Vouloir quitter le commandement intégré de l'otan, aujourd'hui vouloir quitter l'union européenne, comme vous voulez le faire." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Euh est-ce que vous prendrez le risque d'un clash avec l'union européenne alors même que cette guerre continue et peut-être s'intensifie ? JB : D'abord, euh permettez-moi de rappeler que nous avons condamné sans la moindre ambiguïté, sans la moindre ambiguïté, euh l'agression de l'ukraine par la russie. JB : Nous avons d'ailleurs demandé qu'il y ait, et on est un peu les seuls dans la classe politique parmi l'ensemble des candidats à réclamer une enquête de l'onu pour que les responsabilités soient établies. JB : euh Y’as des sanctions à prendre sur les gens qui sont au pouvoir aujourd'hui, euh en russie, mais vous savez que nous avons marqué une prudence sur certaines sanctions économiques, je dis bien certaines sanctions économiques, parce que à partir du moment où des sanctions pourrait euh sanctionner plus durement les français, et le pouvoir d'achat des français, et notamment sur les tarifs de l'énergie, que le peuple russe, alors oui là encore nous pensons d'abord au peuple français, et d'abord à ces millions de familles françaises qui aujourd'hui n'arrivent plus à financer leur propre énergie. OV : La france n'a pas d'histoire commune avec des gens comme monsieur poutine. OV : Je ne vous reproche pas de considérer la russie comme un, un grand pays, je vous reproche de vous allier, de chercher l'alliance à tout prix, à tout crin avec monsieur poutine. OV : La question que je me posais, que je me suis souvent posé c'est qu'est-ce qui peut bien lier madame le pen à monsieur poutine. OV : Vous me direz peut-être que je me trompe, c'est cette détestation de l'union européenne, et cette volonté de faire imploser l'union européenne. OV : Je crois que vous aviez euh y a dix ans de cela à l'époque le front national disait le, le frexit il faut sortir de l'union européenne. OV : Donc, on enlève le mot, on garde le contenu y aura le même résultat, mais on l’affiche plus comme tel. OV : Les résultats d'abord, ce sont des résultats qui sont humanitaires. OV : Et puis ensuite on envoie du matériel, matériel humanitaire, sanitaire, matériel militaire. OV : La france est le premier pays contributeur de l'union européenne en matière de matériel à destination d'ukraine, et on a ce travail sans relâche de diplomatie, de pression, de sanctions économiques. OV : Beaucoup de vote de sanction à l'égard des russes n'ont pas été voté par les parlementaires, les eurodéputés du rassemblement national. JB : Demain et après-demain, il faudra distinguer le danger d'aujourd'hui, et le danger d'aujourd'hui c'est incontestablement la russie de vladimir poutine et les atrocités qui sont commises en ukraine et le danger de demain et après-demain et de pousser la russie dans les bras de la chine, comme vous le faites peut-être, soit sur la base d'une morale, ou d'une forme de malveillance, cela pourrait avoir demain des conséquences catastrophiques pour les intérêts français, parce que l'alliance entre la russie et la chine c'est l'alliance de deux monstres géopolitique entre le plus grand pays du monde et le pays le plus peuplé du monde. OV : Vouloir quitter le commandement intégré de l'otan, aujourd'hui vouloir quitter l'union européenne, comme vous voulez le faire.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Olivier Véran et Gérald Darmanin discutent de la situation en Ukraine." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Euh est-ce que vous prendrez le risque d'un clash avec l'union européenne alors même que cette guerre continue et peut-être s'intensifie ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'il soutien les aides à l'ukraine, et que son parti à demandé à l'onu de faire une enquête sur les crimes commis en ukraine." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Nous avons d'ailleurs demandé qu'il y ait, et on est un peu les seuls dans la classe politique parmi l'ensemble des candidats à réclamer une enquête de l'onu pour que les responsabilités soient établies." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Je pense que la france a eu 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peut bien lier madame le pen à monsieur poutine." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Vous me direz peut-être que je me trompe, c'est cette détestation de l'union européenne, et cette volonté de faire imploser l'union européenne." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Je crois que vous aviez euh y a dix ans de cela à l'époque le front national disait le, le frexit il faut sortir de l'union européenne." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Donc, on enlève le mot, on garde le contenu y aura le même résultat, mais on l’affiche plus comme tel." + }, + { + "speaker": "OV", + "text": "Moi j ai un engagement qui est un engagement pro-européen qui est assumé." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique que les aides aux ukrainiens viennent de l'union européenne, et accuse le parti de Jordan Bardella de ne pas être pour les sanctions." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "On prend en charge des malades, des enfants, des vieillards, des 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+ { + "speaker": "JB", + "text": "Permettez-moi de vous rappeler que le premier chef d'état, le premier chef d'état à avoir été reçu par emmanuel macron au château de versailles, c'est Vladimir poutine, rencontre euh durant laquelle emmanuel macron a parlé d'amitié mutuelle entre la france et la russie." + }, + { + "speaker": "JB", + "text": "Je ne vous le reproche pas; parce que la france est une grande puissance nucléaire, c'est que la russie est une grande puissance nucléaire et que deux grandes puissances nucléaires ont tout intérêt à parler et à ne pas se faire la guerre, parce que deux puissances nucléaires qui se regarde en face c'est la destruction mutuelle." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jordan Bardella explique qu'il ne faut pas rejeter la russie entièrement dans les bras de la chine, qui créerait une alliance très dangereuse." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JB", + "text": "Demain et après-demain, il faudra distinguer le danger d'aujourd'hui, et le danger d'aujourd'hui c'est incontestablement la russie de vladimir poutine et les atrocités qui sont commises en ukraine et le danger de demain et après-demain et de pousser la russie dans les bras de la chine, comme vous le faites peut-être, soit sur la base d'une morale, ou d'une forme de malveillance, cela pourrait avoir demain des conséquences catastrophiques pour les intérêts français, parce que l'alliance entre la russie et la chine c'est l'alliance de deux monstres géopolitique entre le plus grand pays du monde et le pays le plus peuplé du monde." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Olivier Véran explique qu'il est impossible de quitter le commandement intégré de l'OTAN et l'union européenne en ce moment" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "OV", + "text": "Vouloir quitter le commandement intégré de l'otan, aujourd'hui vouloir quitter l'union européenne, comme vous voulez le faire." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Chirac_Jospin--Partie_1_Les_Institutions.json b/train/Chirac_Jospin--Partie_1_Les_Institutions.json index e37393e0a00096d3e7e3ebc44aa9654f46863725..546935303c1d77eade3d72a91884627aaea5b960 100644 --- a/train/Chirac_Jospin--Partie_1_Les_Institutions.json +++ b/train/Chirac_Jospin--Partie_1_Les_Institutions.json @@ -5,5 +5,214 @@ "Abstractive_2": "Ce débat entre Jacques Chirac et Lionel Jospin porte sur les institutions. Selon Jacques Chirac, les institutions françaises sont remarquables, mais ont besoin de changement à cause d'une dérive monarchique des institutions, avec un pouvoir du président trop grand. Pour rééquilibrer les institutions, il souhaite baisser le nombre de dirigeants d'entreprises publiques nommées par le président, ainsi qu'une diminution du train de vie de l'état. Il souhaite aussi donner plus de pouvoir au parlement, en demandant un audit général de la dépense publique. Il souhaite aussi l'indépendance de la justice et une utilisation plus commune du référendum. Lionel Jospin estime que les institutions sont trop vieilles, il souhaite donc garder les bases, mais baisser la durée du mandat présidentiel de 7 à 5 ans, limiter le cumul de mandat et ne pas autoriser l'absantéisme des parlementaires. Jacques Chirac critique cette conception bureaucratique qui demande de toujours créer plus de règles, expliquant que les durées et cumuls des mandats ne sont pas les priorités. Jacques Chirac parle de l'impartialité de l'état et déplore le fait que les derniers gouvernements ont tous placés des membres de leurs partis aux positions administratives, ce que Lionel Jospin conteste. Lionel Jospin explique qu'il posera ces questions par référendum, car le cumul de mandat oblige les élus à délaisser certains de leur mandats. Jacques Chirac finit en expliquant qu'une modification constitutionnelle est dangereuse, et qu'il faut simplement un gouvernement qui a une plus grande proximité avec les français.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, CHIRAC et JOSPIN discutent de la place des instituions en France. CHIRAC défend les institutions de la V ème République établies par De Gaulle avec un président porteur d’une vision et un gouvernement assumant responsabilités et décisions. CHIRAC pense que l’assemblée doit pouvoir légiférer et que l’administration ne doit pas occuper une place trop importante. Il entend aussi lancer un audit pour dépenser plus efficacement. JOSPIN pense lui que la V ème République est un système propre à une certaine époque et qu’il faut donc la faire évoluer. Il défend ainsi le passage du septennat au quinquennat, via référendum. Il propose également de nommer moins de ministres et de renforcer l’indépendance de la justice en la coupant du parquet. JOSPIN attaque ensuite son adversaire sur sa campagne, dont le train dispendieux ne donne pas l’exemple d’une gestion rigoureuse. CHIRAC pense que le passage au quinquennat pourrait être soulevé mais que ce n’est pas une question prioritaire. Il estime par ailleurs que la possibilité de cumuler deux mandats est une bonne chose pour donner un ancrage local aux élus et donc une connaissance du terrain. Pour JOSPIN, il faut mettre davantage de limitation au cumul des mandats car il est trop difficile d’exercer deux charges importantes à la fois. Les deux hommes s’affrontent ensuite sur les chiffres des limogeages de recteurs et directeurs par JOSPIN lorsque celui-ci était ministre de l’éducation, JOSPIN contestant les données de CHIRAC. CHIRAC change de sujet en rappelant que les réformes institutionnelles ne sont pas importantes aux yeux des Français : il s’agit d’un argument démagogique et populiste pour JOSPIN, lequel termine en expliquant qu’une fois élu il dissoudra l’assemblée pour obtenir une majorité issue des forces progressistes. CHIRAC doute cependant que son adversaire soit capable d’obtenir pareille majorité, ce qui entraînerait beaucoup d’instabilité, y compris monétaire, et paralyserait le pouvoir.", "Extractive_1": "P1 : On en arrive maintenant à la conception que vous avez l'un et l'autre de la Présidence de la République. JC : Nous avons des institutions très remarquables, de mon point de vue. JC : Et nous avons assisté, au fil des temps, à une dérive monarchique des institutions, c'est-à-dire que de plus en plus le Président de la République, au lieu d'être ce qu'il doit être, c'est-à-dire un arbitre, l'homme qui est le porteur d'une vision de l'avenir, l'homme qui donne l'impulsion aux choses, est devenu une sorte de super Premier Ministre, assumant l'ensemble des responsabilités. JC : Je crois qu'il faut d'abord rééquilibrer les institutions et c'est ce à quoi je m'engage, c'est-à-dire faire en sorte que le Président de la République assume les fonctions de Président qui sont les siennes. JC : Pour donner des exemples, je dirais que, si je suis élu, l'un de mes premiers gestes, c'est à titre symbolique, sera d'abroger le décret d'août 85 qui a porté de 35 à 143 le nombre de dirigeants des entreprises publiques nommés par le Chef de l'Etat. JC : Le Parlement doit pouvoir légiférer, il doit pouvoir contrôler normalement l'action du Gouvernement. JC : Pour donner là encore un exemple, je dirais que, dès le début, si je suis élu, je demanderai au Parlement d'une part de faire un audit général, avec les moyens dont il se dotera, de la dépense publique, pour faire en sorte que l'on dépense mieux et pas toujours plus, et d'autre part que l'on codifie des lois qui sont devenues si nombreuses, si obscures, qu'elles paralysent littéralement la vie des citoyens comme des entrepreneurs. JC : Enfin je terminerais par naturellement la nécessité d'une justice indépendante. JC : Enfin, il faut un peu plus de démocratie : c'est l'élargissement du champ du référendum, c'est également la possibilité pour les minorités d'obtenir le droit d'avoir une mission d'enquête. LJ : Mais plus fondamentalement et d'abord, ce que je voudrais dire, c'est que mon diagnostic est assez sensiblement différent du sien et on comprendra donc que mes propositions de changement de la pratique de pouvoir en France sont d'une toute autre ampleur que celle qu'évoquait Jacques Chirac à l'instant. LJ : Moi, j'ai un point de vue différent : je pense qu'il y a un vieillissement de ce système institutionnel, dont il faut garder l'essentiel, bien sûr, j'en suis d'accord, mais qui est un système qui a été conçu dans les années 50, à une toute autre époque du point de vue culturel, du point de vue des modes de commandement, du point de vue de la société, qui a été conçu dans une période très particulière de l'histoire de France, au moment de la décolonisation et des crises qui s'en sont suivies, et qui a été conçu quand même pour un homme exceptionnel, mais offrant des caractéristiques assez particulières : le Général de Gaulle. LJ : Je fais donc des propositions d'une toute autre ampleur, et à mon avis très importantes : je garde la matrice de la Vème République, mais je propose, comme vous le savez, la réduction à 5 ans du mandat présidentiel, de façon à ce que nous pratiquions comme les autres démocraties, aucune n'a un mandat aussi long pour un personnage aussi important : c'est 4 ans ou c'est 5 ans. LJ : Je propose donc : passage au quinquennat et une limitation plus stricte du cumul des mandats, des ministres qui se consacrent à leur ministère et qui ne partent pas, dès le jeudi, pour aller diriger leur Conseil général ou leur mairie. LJ : Je propose des parlementaires qui ne soient pas absentéistes et que, là aussi, ils puissent exercer leurs responsabilités de député sans avoir d'autres responsabilités importantes. LJ : Je propose un Gouvernement plus resserré, c'est-à-dire qui peut, comme le dit la Constitution, déterminer et conduire la politique de la Nation, avec un Premier Ministre responsable vraiment devant l'Assemblée, et un Gouvernement qui peut exercer pleinement ses responsabilités. JC : C'est très socialiste notamment comme conception : quand quelque chose ne va pas, on fait un règlement, on crée une administration, on change un texte. JC : Je trouve qu'il y a aujourd'hui suffisamment de problèmes à régler, un nécessaire effort pour tous ensemble régler les problèmes qui se posent, sans créer des débats douteux, inutiles, et sur lesquels nous allons nous affronter. JC : C'est la raison pour laquelle je considère que le quinquennat n'est pas d'actualité. JC : Mais il ressort des chiffres, que j'ai pris dans le Journal Officiel, tout bêtement, qu'aussi bien en 81 qu'en 88 on a fait une lessive, il n'y a pas d'autres termes, complète de tous les fonctionnaires qui n'étaient pas strictement socialistes, pour nommer quasiment exclusivement dans tous les postes importants des Socialistes. JC : Je crois par conséquent que l'Etat, et cela n'a pas été le cas dans le passé probablement, et tout le monde y a sa part de responsabilité, je veux bien même en prendre une pour moi, l'Etat doit être un Etat impartial,c'est l'une des conclusions auxquelles je suis arrivé à la suite de cette longue réflexion à laquelle je me suis livré, dans notre pays. LJ : Oui, mais je reviens un instant sur le quinquennat, parce que je voudrais dire que, si je suis élu Président de la République, si les Français me font confiance, le débat aura lieu car je soumettrai cette proposition par référendum. LJ : Je suis parfaitement désireux que les ministres ou les députés gardent des racines locales. LJ : Mais je pense qu'il faudrait, à l'imitation de toutes les autres démocraties, parce qu'il n'y a qu'en France qu'il y a cette manie du cumul, que le temps où ils sont ministres, par exemple un Président de Conseil Général, qui a des responsabilités énormes maintenant, vous le savez, avec la décentralisation, en particulier dans les plus importants départements, il faut qu'il puisse se consacrer totalement à sa tâche de Président de Conseil Général, et s'il est ministre de la République, il n'est pas ministre à mi-temps, il ne part pas au milieu de la semaine pour aller s'occuper d'autre chose, sinon il ne fait rien de bien, il ne contrôle pas et c'est parce que les politiques ne contrôlent pas, peut-être, qu'il y a un certain nombre de dérives qui se sont produites, d'un certain genre, d'un certain ordre, et donc il faut absolument que, tout en gardant ses racines locales, pour un temps il accepte de ne plus avoir les mêmes responsabilités exécutives. LJ : Moi, j'ai continué à travailler avec les Directeurs et avec la plupart des Recteurs qui étaient hérités, si j'ose dire, au sens républicain du terme, de M. Monory, et lorsqu'ils sont partis, c'est qu'ils l'ont souhaité ; généralement, ils ont eu un autre poste. LJ : Je suis donc favorable à l'Etat impartial, je suis pour diminuer le nombre des nominations au tour extérieur et je suis pour s'entourer de garanties en ce qui concerne l'impartialité de l'Etat, dans d'autres domaines aussi que ceux évoqués par M. Chirac, par exemple dans le domaine des pantouflages. JC : Je m'aperçois que sur 28 Recteurs d'académie, vous en avez remercié 27, qu'au ministère de l'Éducation Nationale sur les 9 Directeurs vous en avez remplacé 6 et que 2 ont été obligés de démissionner dans les mois suivants ; il en est resté 1. LJ : Il y aura des élections législatives effectivement dans cette hypothèse, qui se feront vite. LJ : Quant au référendum sur la question du quinquennat, il sera fait vite ; je veux dire par là qu'il sera fait ou très vite, mais pas avant les élections, ce ne sera pas une élection supplémentaire, ou il sera fait vite ensuite, et cela ne m'empêchera nullement de commencer à régler avec le Gouvernement, le Premier Ministre que j'aurai nommé et le Gouvernement qu'il formera avec moi, les problèmes immédiats, notamment de l'emploi ou autres. JC : Je crois qu'une modification constitutionnelle aujourd'hui serait dangereuse, et je ne la recommande pas. JC : Je crois en revanche qu'on doit gouverner les Français avec une beaucoup plus grande proximité, ce qui suppose que ceux qui les représentent, et d'abord le Président de la République, restent à l'affût de tout ce qui vient des Françaises et des Français qui chaque jour sont confrontés à des difficultés et ne comprennent pas pourquoi on les ignore. ", - "Extractive_2": "CHIRAC : Nous avons des institutions très remarquables, de mon point de vue. CHIRAC : Et nous avons assisté, au fil des temps, à une dérive monarchique des institutions, c'est-à-dire que de plus en plus le Président de la République, au lieu d'être ce qu'il doit être, c'est-à-dire un arbitre, l'homme qui est le porteur d'une vision de l'avenir, l'homme qui donne l'impulsion aux choses, est devenu une sorte de super Premier Ministre, assumant l'ensemble des responsabilités. CHIRAC : Nous avons une administration admirable, mais elle ne doit pas se substituer au politique. Pour prendre un exemple concret, je dirai que le fâcheux développement des cabinets ministériels, spécialité française, doit être impérativement supprimé. CHIRAC : Pour donner là encore un exemple, je dirais que, dès le début, si je suis élu, je demanderai au Parlement d'une part de faire un audit général, avec les moyens dont il se dotera, de la dépense publique, pour faire en sorte que l'on dépense mieux et pas toujours plus, et d'autre part que l'on codifie des lois qui sont devenues si nombreuses, si obscures, qu'elles paralysent littéralement la vie des citoyens comme des entrepreneurs. CHIRAC : Enfin, il faut un peu plus de démocratie : c'est l'élargissement du champ du référendum, c'est également la possibilité pour les minorités d'obtenir le droit d'avoir une mission d'enquête. JOSPIN : Moi, ma vision est très différente : je pense que s'il y a une crise du politique en France, ce n'est pas dû naturellement qu'aux problèmes institutionnels, mais que c'est aussi dû à cela. JOSPIN : Je propose donc : passage au quinquennat et une limitation plus stricte du cumul des mandats, des ministres qui se consacrent à leur ministère et qui ne partent pas, dès le jeudi, pour aller diriger leur Conseil général ou leur mairie. JOSPIN : Je propose un Gouvernement plus resserré, c'est-à-dire qui peut, comme le dit la Constitution, déterminer et conduire la politique de la Nation, avec un Premier Ministre responsable vraiment devant l'Assemblée, et un Gouvernement qui peut exercer pleinement ses responsabilités. JOSPIN : En ce qui concerne la Justice indépendante, j'en suis d'accord, mais je vais beaucoup plus loin, là aussi, que M. Chirac, c'est-à-dire que je considère que dans toutes les affaires pendantes, le Parquet ne peut plus recevoir d'instructions du Garde des Sceaux, et donc je veux une coupure extrêmement nette entre la Justice et le Parquet. JOSPIN : Enfin, en ce qui concerne le train de vie de l'Etat, je suis un peu inquiet quand je vois le train de vie de la campagne de Jacques Chirac ; il ne donne pas l'exemple. JOSPIN : Donc vous avez un train de vie, en campagne en tous cas, qui ne laisse pas bien augurer de l'avenir. CHIRAC : Pour le train de vie de ma campagne, M. Jospin, je puis vous dire que, conformément à la loi, mes comptes sont et seront publics, et que par conséquent le Conseil Constitutionnel pourra juger, de même qu'il jugera les vôtres. CHIRAC : Moi, je ne suis pas contre le quinquennat sur le principe ; j'ai même soutenu cette démarche quand Georges Pompidou l'avait engagée. CHIRAC : Je trouve qu'il y a aujourd'hui suffisamment de problèmes à régler, un nécessaire effort pour tous ensemble régler les problèmes qui se posent, sans créer des débats douteux, inutiles, et sur lesquels nous allons nous affronter. CHIRAC : Ce cumul, M. Jospin, des mandats, a déjà fait l'objet d'une réglementation : on ne peut plus avoir que deux mandats. CHIRAC : Alors un député ou un ministre, encore faut-il naturellement qu'il réussisse à se faire élire, qui n'a pas de mandat local, qui n'a pas l'obligation d'aller passer ses week-ends sur le terrain, sur les champs de foire, dans les quartiers difficiles, auprès des gens, c'est un très grand danger qu'il devienne rapidement un apparatchik, et moi je ne suis pas favorable du tout à cette solution. JOSPIN : Mais je pense qu'il faudrait, à l'imitation de toutes les autres démocraties, parce qu'il n'y a qu'en France qu'il y a cette manie du cumul, que le temps où ils sont ministres, par exemple un Président de Conseil Général, qui a des responsabilités énormes maintenant, vous le savez, avec la décentralisation, en particulier dans les plus importants départements, il faut qu'il puisse se consacrer totalement à sa tâche de Président de Conseil Général, et s'il est ministre de la République, il n'est pas ministre à mi-temps, il ne part pas au milieu de la semaine pour aller s'occuper d'autre chose, sinon il ne fait rien de bien, il ne contrôle pas et c'est parce que les politiques ne contrôlent pas, peut-être, qu'il y a un certain nombre de dérives qui se sont produites, d'un certain genre, d'un certain ordre, et donc il faut absolument que, tout en gardant ses racines locales, pour un temps il accepte de ne plus avoir les mêmes responsabilités exécutives. CHIRAC : Je m'aperçois que sur 28 Recteurs d'académie, vous en avez remercié 27, qu'au ministère de l'Éducation Nationale sur les 9 Directeurs vous en avez remplacé 6 et que 2 ont été obligés de démissionner dans les mois suivants ; il en est resté 1. JOSPIN : Ces affirmations sont purement fantaisistes. CHIRAC : Et je voudrais vous dire que sur un point je partage totalement votre sentiment : c'est sur le pantouflage des hauts fonctionnaires dans des secteurs qu'ils ont préalablement contrôlés, et je suis tout à fait convaincu que si tous les dirigeants des banques françaises n'étaient pas sortis de la Direction du Trésor, nous aurions eu beaucoup moins de difficultés pour financer l'économie. JOSPIN : Ou bien les Français me choisiront et m'éliront dimanche prochain Président de la République : à ce moment-là, je pense que, derrière, ils me donneront une majorité, de quoi agir. CHIRAC : Il me parait bien peu probable qu'il y ait une majorité à nouveau socialiste à l'Assemblée Nationale. CHIRAC : Cela veut dire que nous repartons, si vous êtes élu Président, d'abord dans une période d'incertitude, avec les risques sociaux et monétaires que cela comporte, toute la période électorale, en allant faire voter les Français pour les élections législatives ; ils devront voter naturellement pour les élections municipales. CHIRAC : D'autre part, nous allons nous trouver de nouveau, vraisemblablement, dans une période de cohabitation, c'est-à-dire une période où le pouvoir sera une fois de plus paralysé. JOSPIN : Il y aura des élections législatives effectivement dans cette hypothèse, qui se feront vite. JOSPIN : Quant au référendum sur la question du quinquennat, il sera fait vite ; je veux dire par là qu'il sera fait ou très vite, mais pas avant les élections, ce ne sera pas une élection supplémentaire, ou il sera fait vite ensuite, et cela ne m'empêchera nullement de commencer à régler avec le Gouvernement, le Premier Ministre que j'aurai nommé et le Gouvernement qu'il formera avec moi, les problèmes immédiats, notamment de l'emploi ou autres. CHIRAC : Je crois qu'une modification constitutionnelle aujourd'hui serait dangereuse, et je ne la recommande pas. CHIRAC : Je crois en revanche qu'on doit gouverner les Français avec une beaucoup plus grande proximité, ce qui suppose que ceux qui les représentent, et d'abord le Président de la République, restent à l'affût de tout ce qui vient des Françaises et des Français qui chaque jour sont confrontés à des difficultés et ne comprennent pas pourquoi on les ignore." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "CHIRAC : Nous avons des institutions très remarquables, de mon point de vue. CHIRAC : Et nous avons assisté, au fil des temps, à une dérive monarchique des institutions, c'est-à-dire que de plus en plus le Président de la République, au lieu d'être ce qu'il doit être, c'est-à-dire un arbitre, l'homme qui est le porteur d'une vision de l'avenir, l'homme qui donne l'impulsion aux choses, est devenu une sorte de super Premier Ministre, assumant l'ensemble des responsabilités. CHIRAC : Nous avons une administration admirable, mais elle ne doit pas se substituer au politique. Pour prendre un exemple concret, je dirai que le fâcheux développement des cabinets ministériels, spécialité française, doit être impérativement supprimé. CHIRAC : Pour donner là encore un exemple, je dirais que, dès le début, si je suis élu, je demanderai au Parlement d'une part de faire un audit général, avec les moyens dont il se dotera, de la dépense publique, pour faire en sorte que l'on dépense mieux et pas toujours plus, et d'autre part que l'on codifie des lois qui sont devenues si nombreuses, si obscures, qu'elles paralysent littéralement la vie des citoyens comme des entrepreneurs. CHIRAC : Enfin, il faut un peu plus de démocratie : c'est l'élargissement du champ du référendum, c'est également la possibilité pour les minorités d'obtenir le droit d'avoir une mission d'enquête. JOSPIN : Moi, ma vision est très différente : je pense que s'il y a une crise du politique en France, ce n'est pas dû naturellement qu'aux problèmes institutionnels, mais que c'est aussi dû à cela. JOSPIN : Je propose donc : passage au quinquennat et une limitation plus stricte du cumul des mandats, des ministres qui se consacrent à leur ministère et qui ne partent pas, dès le jeudi, pour aller diriger leur Conseil général ou leur mairie. JOSPIN : Je propose un Gouvernement plus resserré, c'est-à-dire qui peut, comme le dit la Constitution, déterminer et conduire la politique de la Nation, avec un Premier Ministre responsable vraiment devant l'Assemblée, et un Gouvernement qui peut exercer pleinement ses responsabilités. JOSPIN : En ce qui concerne la Justice indépendante, j'en suis d'accord, mais je vais beaucoup plus loin, là aussi, que M. Chirac, c'est-à-dire que je considère que dans toutes les affaires pendantes, le Parquet ne peut plus recevoir d'instructions du Garde des Sceaux, et donc je veux une coupure extrêmement nette entre la Justice et le Parquet. JOSPIN : Enfin, en ce qui concerne le train de vie de l'Etat, je suis un peu inquiet quand je vois le train de vie de la campagne de Jacques Chirac ; il ne donne pas l'exemple. JOSPIN : Donc vous avez un train de vie, en campagne en tous cas, qui ne laisse pas bien augurer de l'avenir. CHIRAC : Pour le train de vie de ma campagne, M. Jospin, je puis vous dire que, conformément à la loi, mes comptes sont et seront publics, et que par conséquent le Conseil Constitutionnel pourra juger, de même qu'il jugera les vôtres. CHIRAC : Moi, je ne suis pas contre le quinquennat sur le principe ; j'ai même soutenu cette démarche quand Georges Pompidou l'avait engagée. CHIRAC : Je trouve qu'il y a aujourd'hui suffisamment de problèmes à régler, un nécessaire effort pour tous ensemble régler les problèmes qui se posent, sans créer des débats douteux, inutiles, et sur lesquels nous allons nous affronter. CHIRAC : Ce cumul, M. Jospin, des mandats, a déjà fait l'objet d'une réglementation : on ne peut plus avoir que deux mandats. CHIRAC : Alors un député ou un ministre, encore faut-il naturellement qu'il réussisse à se faire élire, qui n'a pas de mandat local, qui n'a pas l'obligation d'aller passer ses week-ends sur le terrain, sur les champs de foire, dans les quartiers difficiles, auprès des gens, c'est un très grand danger qu'il devienne rapidement un apparatchik, et moi je ne suis pas favorable du tout à cette solution. JOSPIN : Mais je pense qu'il faudrait, à l'imitation de toutes les autres démocraties, parce qu'il n'y a qu'en France qu'il y a cette manie du cumul, que le temps où ils sont ministres, par exemple un Président de Conseil Général, qui a des responsabilités énormes maintenant, vous le savez, avec la décentralisation, en particulier dans les plus importants départements, il faut qu'il puisse se consacrer totalement à sa tâche de Président de Conseil Général, et s'il est ministre de la République, il n'est pas ministre à mi-temps, il ne part pas au milieu de la semaine pour aller s'occuper d'autre chose, sinon il ne fait rien de bien, il ne contrôle pas et c'est parce que les politiques ne contrôlent pas, peut-être, qu'il y a un certain nombre de dérives qui se sont produites, d'un certain genre, d'un certain ordre, et donc il faut absolument que, tout en gardant ses racines locales, pour un temps il accepte de ne plus avoir les mêmes responsabilités exécutives. CHIRAC : Je m'aperçois que sur 28 Recteurs d'académie, vous en avez remercié 27, qu'au ministère de l'Éducation Nationale sur les 9 Directeurs vous en avez remplacé 6 et que 2 ont été obligés de démissionner dans les mois suivants ; il en est resté 1. JOSPIN : Ces affirmations sont purement fantaisistes. CHIRAC : Et je voudrais vous dire que sur un point je partage totalement votre sentiment : c'est sur le pantouflage des hauts fonctionnaires dans des secteurs qu'ils ont préalablement contrôlés, et je suis tout à fait convaincu que si tous les dirigeants des banques françaises n'étaient pas sortis de la Direction du Trésor, nous aurions eu beaucoup moins de difficultés pour financer l'économie. JOSPIN : Ou bien les Français me choisiront et m'éliront dimanche prochain Président de la République : à ce moment-là, je pense que, derrière, ils me donneront une majorité, de quoi agir. CHIRAC : Il me parait bien peu probable qu'il y ait une majorité à nouveau socialiste à l'Assemblée Nationale. CHIRAC : Cela veut dire que nous repartons, si vous êtes élu Président, d'abord dans une période d'incertitude, avec les risques sociaux et monétaires que cela comporte, toute la période électorale, en allant faire voter les Français pour les élections législatives ; ils devront voter naturellement pour les élections municipales. CHIRAC : D'autre part, nous allons nous trouver de nouveau, vraisemblablement, dans une période de cohabitation, c'est-à-dire une période où le pouvoir sera une fois de plus paralysé. JOSPIN : Il y aura des élections législatives effectivement dans cette hypothèse, qui se feront vite. JOSPIN : Quant au référendum sur la question du quinquennat, il sera fait vite ; je veux dire par là qu'il sera fait ou très vite, mais pas avant les élections, ce ne sera pas une élection supplémentaire, ou il sera fait vite ensuite, et cela ne m'empêchera nullement de commencer à régler avec le Gouvernement, le Premier Ministre que j'aurai nommé et le Gouvernement qu'il formera avec moi, les problèmes immédiats, notamment de l'emploi ou autres. CHIRAC : Je crois qu'une modification constitutionnelle aujourd'hui serait dangereuse, et je ne la recommande pas. CHIRAC : Je crois en revanche qu'on doit gouverner les Français avec une beaucoup plus grande proximité, ce qui suppose que ceux qui les représentent, et d'abord le Président de la République, restent à l'affût de tout ce qui vient des Françaises et des Français qui chaque jour sont confrontés à des difficultés et ne comprennent pas pourquoi on les ignore.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de leur vision des institutions politique française." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "On en arrive maintenant à la conception que vous avez l'un et l'autre de la Présidence de la République." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac débute en expliquant ques les institutions Française, misent en place par charles de gaulle sont bonne, mais mal utilisée, et que le président à pris trop de responsabilitées." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Nous avons des institutions très remarquables, de mon point de vue." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Et nous avons assisté, au fil des temps, à une dérive monarchique des institutions, c'est-à-dire que de plus en plus le Président de la République, au lieu d'être ce qu'il doit être, c'est-à-dire un arbitre, l'homme qui est le porteur d'une vision de l'avenir, l'homme qui donne l'impulsion aux choses, est devenu une sorte de super Premier Ministre, assumant l'ensemble des responsabilités." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il s'engage a rééquilibrer les institutions, en baissant le nombre de dirigeants d'entreprise publiques nommées par l'état, ainsi qu'en diminuant le train de vie de l'état." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Je crois qu'il faut d'abord rééquilibrer les institutions et c'est ce à quoi je m'engage, c'est-à-dire faire en sorte que le Président de la République assume les fonctions de Président qui sont les siennes." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Pour donner des exemples, je dirais que, si je suis élu, l'un de mes premiers gestes, c'est à titre symbolique, serait d'abroger le décret d'août 85 qui a porté de 35 à 143 le nombre de dirigeants des entreprises publiques nommés par le Chef de l'Etat, ou bien, deuxième geste, une diminution très importante, considérable, du train de vie de l'Etat, aussi bien du Président que du Gouvernement, qui me paraît tout à fait excessif, voire insolent, dans un pays qui connaît les difficultés que nous connaissons." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Le Parlement doit pouvoir légiférer, il doit pouvoir contrôler normalement l'action du Gouvernement." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac ajoute qu'il demanderai un audit général sur les dépenses publique, et qu'il rendra la justice indépendante de l'état." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Pour donner là encore un exemple, je dirais que, dès le début, si je suis élu, je demanderai au Parlement d'une part de faire un audit général, avec les moyens dont il se dotera, de la dépense publique, pour faire en sorte que l'on dépense mieux et pas toujours plus, et d'autre part que l'on codifie des lois qui sont devenues si nombreuses, si obscures, qu'elles paralysent littéralement la vie des citoyens comme des entrepreneurs." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Enfin je terminerais par naturellement la nécessité d'une justice indépendante." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il souhaite finalement élargir le champ du référendum." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Enfin, il faut un peu plus de démocratie : c'est l'élargissement du champ du référendum, c'est également la possibilité pour les minorités d'obtenir le droit d'avoir une mission d'enquête." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin s'accorde sur quelque point, mais considère que les institutions française sont trop vieille." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Mais plus fondamentalement et d'abord, ce que je voudrais dire, c'est que mon diagnostic est assez sensiblement différent du sien et on comprendra donc que mes propositions de changement de la pratique de pouvoir en France sont d'une toute autre ampleur que celle qu'évoquait Jacques Chirac à l'instant." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Moi, j'ai un point de vue différent : je pense qu'il y a un vieillissement de ce système institutionnel, dont il faut garder l'essentiel, bien sûr, j'en suis d'accord, mais qui est un système qui a été conçu dans les années 50, à une toute autre époque du point de vue culturel, du point de vue des modes de commandement, du point de vue de la société, qui a été conçu dans une période très particulière de l'histoire de France, au moment de la décolonisation et des crises qui s'en sont suivies, et qui a été conçu quand même pour un homme exceptionnel, mais offrant des caractéristiques assez particulières : le Général de Gaulle." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin débute en proposant le quinquennat, la limitation du cumul de mandat, et la baisse du nombre de nomination faite en conseil de ministre." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Je fais donc des propositions d'une toute autre ampleur, et à mon avis très importantes : je garde la matrice de la Vème République, mais je propose, comme vous le savez, la réduction à 5 ans du mandat présidentiel, de façon à ce que nous pratiquions comme les autres démocraties, aucune n'a un mandat aussi long pour un personnage aussi important : c'est 4 ans ou c'est 5 ans." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Je propose donc : passage au quinquennat et une limitation plus stricte du cumul des mandats, des ministres qui se consacrent à leur ministère et qui ne partent pas, dès le jeudi, pour aller diriger leur Conseil général ou leur mairie." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Je propose des parlementaires qui ne soient pas absentéistes et que, là aussi, ils puissent exercer leurs responsabilités de député sans avoir d'autres responsabilités importantes." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Je propose un Gouvernement plus resserré, c'est-à-dire qui peut, comme le dit la Constitution, déterminer et conduire la politique de la Nation, avec un Premier Ministre responsable vraiment devant l'Assemblée, et un Gouvernement qui peut exercer pleinement ses responsabilités." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac répond en expliquant qu'il n'est pas contre le quinquennat, mais que le débat n'est pas actuel, et qu'il y a mieux à faire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Je trouve qu'il y a aujourd'hui suffisamment de problèmes à régler, un nécessaire effort pour tous ensemble régler les problèmes qui se posent, sans créer des débats douteux, inutiles, et sur lesquels nous allons nous affronter." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "C'est la raison pour laquelle je considère que le quinquennat n'est pas d'actualité." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique qu'il est contre les nominations massive et qu'un état doit être impartial." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Mais il ressort des chiffres, que j'ai pris dans le Journal Officiel, tout bêtement, qu'aussi bien en 81 qu'en 88 on a fait une lessive, il n'y a pas d'autres termes, complète de tous les fonctionnaires qui n'étaient pas strictement socialistes, pour nommer quasiment exclusivement dans tous les postes importants des Socialistes." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Je crois par conséquent que l'Etat, et cela n'a pas été le cas dans le passé probablement, et tout le monde y a sa part de responsabilité, je veux bien même en prendre une pour moi, l'Etat doit être un Etat impartial,c'est l'une des conclusions auxquelles je suis arrivé à la suite de cette longue réflexion à laquelle je me suis livré, dans notre pays." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin répond en expliquant qu'il proposera un référendum sur le quinquennat, il répond ensuite au problème des nominations en expliquant qu'il n'a quasiment jamais nommé de recteur ou directeurs pendant ses mandats de ministre." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Oui, mais je reviens un instant sur le quinquennat, parce que je voudrais dire que, si je suis élu Président de la République, si les Français me font confiance, le débat aura lieu car je soumettrai cette proposition par référendum." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Je suis parfaitement désireux que les ministres ou les députés gardent des racines locales." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Mais je pense qu'il faudrait, à l'imitation de toutes les autres démocraties, parce qu'il n'y a qu'en France qu'il y a cette manie du cumul, que le temps où ils sont ministres, par exemple un Président de Conseil Général, qui a des responsabilités énormes maintenant, vous le savez, avec la décentralisation, en particulier dans les plus importants départements, il faut qu'il puisse se consacrer totalement à sa tâche de Président de Conseil Général, et s'il est ministre de la République, il n'est pas ministre à mi-temps, il ne part pas au milieu de la semaine pour aller s'occuper d'autre chose, sinon il ne fait rien de bien, il ne contrôle pas et c'est parce que les politiques ne contrôlent pas, peut-être, qu'il y a un certain nombre de dérives qui se sont produites, d'un certain genre, d'un certain ordre, et donc il faut absolument que, tout en gardant ses racines locales, pour un temps il accepte de ne plus avoir les mêmes responsabilités exécutives." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Moi, j'ai continué à travailler avec les Directeurs et avec la plupart des Recteurs qui étaient hérités, si j'ose dire, au sens républicain du terme, de M. Monory, et lorsqu'ils sont partis, c'est qu'ils l'ont souhaité ; généralement, ils ont eu un autre poste." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Je suis donc favorable à l'Etat impartial, je suis pour diminuer le nombre des nominations au tour extérieur et je suis pour s'entourer de garanties en ce qui concerne l'impartialité de l'Etat, dans d'autres domaines aussi que ceux évoqués par M. Chirac, par exemple dans le domaine des pantouflages." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Je m'aperçois que sur 28 Recteurs d'académie, vous en avez remercié 27, qu'au ministère de l'Éducation Nationale sur les 9 Directeurs vous en avez remplacé 6 et que 2 ont été obligés de démissionner dans les mois suivants ; il en est resté 1." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin pense que si il est élu président, il aura ensuite une majorité." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Il y aura des élections législatives effectivement dans cette hypothèse, qui se feront vite." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Quant au référendum sur la question du quinquennat, il sera fait vite ; je veux dire par là qu'il sera fait ou très vite, mais pas avant les élections, ce ne sera pas une élection supplémentaire, ou il sera fait vite ensuite, et cela ne m'empêchera nullement de commencer à régler avec le Gouvernement, le Premier Ministre que j'aurai nommé et le Gouvernement qu'il formera avec moi, les problèmes immédiats, notamment de l'emploi ou autres." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il finit en expliquant qu'une modification constitutionelle serait très dangereuse, et explique qu'il faut simplement gouverner avec plus de proximité." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Je crois qu'une modification constitutionnelle aujourd'hui serait dangereuse, et je ne la recommande pas." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il finit en expliquant qu'il faut un changement important pour les français" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Je crois en revanche qu'on doit gouverner les Français avec une beaucoup plus grande proximité, ce qui suppose que ceux qui les représentent, et d'abord le Président de la République, restent à l'affût de tout ce qui vient des Françaises et des Français qui chaque jour sont confrontés à des difficultés et ne comprennent pas pourquoi on les ignore." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Chirac_Jospin--Partie_4_Logements.json b/train/Chirac_Jospin--Partie_4_Logements.json index 9d378f78cb51a6ccd4f6d289d0a2468d84a13fb2..849f33256484c5219eed7825080299ef2f23deeb 100644 --- a/train/Chirac_Jospin--Partie_4_Logements.json +++ b/train/Chirac_Jospin--Partie_4_Logements.json @@ -5,5 +5,218 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jacques Chirac et François Miterrand discutent des problèmes de société. Lionel Jospin débute en expliquant que la france est séparée en deux. Il explique que l'ascension sociale des gens pauvre est bloquée, que le chômage, le salaire et l'avenir des enfants seront sa priorité. Il explique qu'il souhaite faire un effort sur le logement social, en baissant le nombre de prêts locatif aidés et en construisant des HLM. Il souhaite de plus aider les propriétaires privés qui louent à des ménages modestes, en garantissant les loyers et en proposant des avantages fiscaux. Jacques Chirac s'accorde avec Lionel Jospin, et explique qu'il y a bien deux france, une france dans la rue, et une france de plus en plus taxée pour aider les premiers. Il explique que la france est fortement frappée par le chômage à cause d'un système qui tire les gens vers le bas. Il souhaite donner la possibilitée aux gens qui touchent entre 1.5 et 3 smic d'accéder à la propriété, en créant des aides. L'une des aides et une aide direct d'apport personnel, ainsi qu'un prêt complémentaire adapté. Finalement, il explique qu'il souhaite aider à réinsérer les SDF et qu'il souhaite relancer la construction privée, en augmentant la déduction forfaitaire et rétablir la parité fiscale dans l'investissement immobilier. Les deux candidats débattent ensuite de la situation des logements à Paris. Selon Jacques Chirac, les logements sont trop chers à cause de spéculation de banques nationalisée, alors que Paris investis 3 milliards de francs par ans pour la construction de logement social", "Abstractive_3": "Dans ce débat, JOSPIN et CHIRAC discutent de la question du logement. JOSPIN pense qu’il existe une fracture sociale énorme en France. Il pense qu’une partie de la population craint de s’appauvrir. JOSPIN estime de son côté qu’il faut lutter contre le chômage et encourager l’accession au logement. Sur ce dernier point, JOSPIN entend construire davantage de logements sociaux, les attribuer plus justement et développer les prêts à la propriété sociale. CHIRAC est d’accord sur le thème de la fracture sociale mais pense que c’est le socialisme qui en est responsable. JOSPIN conteste cela ; les causes sont structurelles, propres à toute l’Europe. Pour CHIRAC, le socialisme accentue ces problèmes structurels. Il pense qu’il faut avant tout aider les classes moyennes et modestes à devenir propriétaire grâce à des aides de l’état et des prêts à taux 0. CHIRAC veut aussi développer la construction de logements, ce qui serait aussi une source d’emplois et de recettes. JOSPIN le rejoint sur ce point car cela fait partie d’un de ses grands programmes de relance. Il ajoute que les mesures de CHIRAC seront inefficaces à Paris, ville trop chère. CHIRAC réplique en expliquant que les causes de la hausse des prix de la capitale viennent de la spéculation causée par les banques nationalisées. Pour JOSPIN le problème vient de l’activité des marchands de biens. CHIRAC critique ensuite la gauche qui appelait à la construction de bureaux en Île-de-France. Il défend alors le bilan de la droite qui a fait beaucoup plus de logements.", "Extractive_1": "P1 : On va commencer, si vous en êtes d'accord, par les questions, parce qu'elles sont extrêmement liées, de ce qui touche aux problèmes des banlieues en difficulté, de l'exclusion sociale, c'est malheureusement souvent très lié,et du logement social qui en est une des réponses. LJ : Essayons de poser le problème un peu plus largement avant de venir, par exemple, sur le logement social puisque vous savez que c'est vraiment une des priorités de mes propositions. LJ : C'est le terrain du chômage, ma première priorité. LJ : C'est le terrain du salaire et des revenus. LJ : Et, troisième élément fondamental, c'est naturellement le toit, le logement. LJ : Je pense qu'il faut construire plus de logements sociaux, d'une part, et, d'autre part, bien attribuer ceux qui existent déjà. LJ : Mes propositions, c'est faire passer le nombre des prêts locatifs aidés, c'est-à-dire de ceux qui permettent qu'on entre finalement, qu'on construise des HLM, de 85000 actuellement, chiffre qui a baissé avec le Gouvernement Balladur, à 120000. LJ : Je propose ensuite que les HLM, les habitations HLM, soient accordées en priorité aux plus modestes. LJ : Je propose également d'aider les propriétaires privés qui acceptent de louer à des ménages modestes aux conditions des HLM en leur accordant des garanties que le loyer sera effectivement versé, c'est-à-dire que l'Etat se porterait en quelque sorte garant et, d'autre part, en leur accordant des avantages fiscaux, ce qui permettra de dégager un certain nombre d'appartements qui sont disponibles pour des petits propriétaires qui ne seront plus inquiets d'avoir à être payés. LJ : Et, enfin, d'accroître le nombre des prêts à la propriété sociale. JC : Mais, je voudrais revenir au logement : je suis tout à fait défavorable à vos solutions sur le logement. JC : Que proposez-vous ? JC : Simplement d'augmenter les crédits, les PLA, les PLATS, les PALULOS, les PAP, etc. JC : Cela ne changera rien sur l'accession à la propriété parce que l'on ne peut pas avoir les prêts complémentaires pour les honorer. JC : La politique aujourd'hui appliquée ne correspond plus aux besoins locatif des quantités de gens, 1 million, 2 millions, qui n'ont qu'une idée, c'est d'accéder à la propriété, mais qui ne peuvent pas, parce qu'il n'y a pas de prêts qui leur permettent de le faire. JC : II faut d'abord donner la possibilité aux gens qui sont entre 1,5 et 3 SMIC d'accéder, comme ils le souhaitent, à la propriété. JC : Et pour cela, il faut un nouveau type d'aides : il faut une aide directe d'apport personnel, je dirai de l'ordre de 120000 frs pour une famille avec 2 enfants, un prêt à taux 0 et, deuxièmement, il faut un prêt complémentaire adapté, c'est-à-dire qui tienne compte de l'accident social (chômage ou divorce), en rééchelonnant, le cas échéant, la dette de celui qui est titulaire du prêt. JC : A partir de là, vous aurez une vraie accession à la propriété, vous aurez des logements locatifs qui vont se vider et qui pourront être normalement attribués à ceux pour qui ils ont été faits, c'est-à-dire tous ceux qui sont, aujourd'hui, les mal logés, et qui sont très nombreux et qui ne peuvent pas accéder à des prêts locatifs. JC : Et puis, enfin, vous avez ceux qui sont sans logement et Sans Domicile Fixe cela, c'est encore quelque chose de relativement nouveau pour lesquels il faut faire des logements particuliers, un grand programme de logements d'insertion. JC : II faut l'appui des grandes associations caritatives pour les accompagner, ne serait-ce que pour leur faire comprendre qu'il faut payer un loyer même s'il est symbolique. JC : Enfin, il faut relancer la construction privée. LJ : D'abord, merci à Jacques Chirac de venir plaider pour moi, puisqu'en insistant sur l'importance du logement dans les créations d'emplois et dans les recettes fiscales, il a plaidé pour l'un de mes quatre programmes de création d'emplois, qui concerne le logement, très précisément. LJ : Accéder à la propriété mais où, M. Chirac ? LJ : A Paris, effectivement, on a construit des bureaux par millions de m2. LJ : Bureaux, d'ailleurs, qui sont, pour un certain nombre d'entre eux, vides et l'on a chassé des quartiers populaires un certain nombre de gens. JC : A Paris, nous avons eu la spéculation. JC : Des grandes Compagnies d'assurances et des grandes banques nationalisées appartenant à l'Etat . JC : Permettez-moi de vous dire, M. Jospin, que M. Rocard, qui était Premier Ministre, avait indiqué les règles, et la règle était : 1 m2 de logement pour 2 m2 de bureaux dans les villes de France, et notamment en Ile-de-France. JC : Je voudrais vous dire que nous avons fait 8 m2 de logements pour 2 m2 de bureaux. JC : Paris consacre d'ailleurs 3 milliards de francs chaque année à la construction de logements sociaux.", - "Extractive_2": "JOSPIN : Comme je l'ai dit, au tout début de notre échange, de notre débat, je suis frappé de l'idée qu'il y a deux France, sans doute y en a t-il davantage, mais schématisons un peu mon propos, qui s'écartent. JOSPIN : Ce qui me préoccupe, en particulier, c'est qu'une bonne partie des hommes et des femmes de ce pays qui vivent de leur travail, travail salarié ou travail non salarié, agriculteurs, artisans, commerçants, certaines personnes des professions libérales, mais dont les revenus sont moyens ou modestes, ont peur de voir leur ascension sociale bloquée, ont peur de voir l'avenir de leurs enfants moins bon que celui qu'ils ont connu, ce qui serait une rupture dans notre Histoire depuis la Libération, et, en même temps, ont la crainte d'être tirés vers le bas, tirés vers le bas, vers les situations de précarité. JOSPIN : C'est le terrain du chômage, ma première priorité. JOSPIN : Je pense qu'il faut construire plus de logements sociaux, d'une part, et, d'autre part, bien attribuer ceux qui existent déjà. JOSPIN : Je propose que les 70 % restants des organismes d'HLM et des villes soient attribués dans la transparence. JOSPIN : Et, enfin, d'accroître le nombre des prêts à la propriété sociale. CHIRAC : C'est vrai qu'il y a deux France, et c'est vrai que, fracture ou faille, cela s'écarte. JOSPIN : C'est un phénomène européen lié à des politiques globales. CHIRAC : J'ai dit que le phénomène avait frappé beaucoup plus fortement la France que les autres pays européens, précisément parce que l'on a un système qui nous tire vers le bas, au lieu d'avoir un système qui nous donne un peu d'oxygène. CHIRAC : II faut d'abord donner la possibilité aux gens qui sont entre 1,5 et 3 SMIC d'accéder, comme ils le souhaitent, à la propriété. CHIRAC : Et pour cela, il faut un nouveau type d'aides : il faut une aide directe d'apport personnel, je dirai de l'ordre de 120000 frs pour une famille avec 2 enfants, un prêt à taux 0 et, deuxièmement, il faut un prêt complémentaire adapté, c'est-à-dire qui tienne compte de l'accident social (chômage ou divorce), en rééchelonnant, le cas échéant, la dette de celui qui est titulaire du prêt. CHIRAC : Et puis, enfin, vous avez ceux qui sont sans logement et Sans Domicile Fixe cela, c'est encore quelque chose de relativement nouveau pour lesquels il faut faire des logements particuliers, un grand programme de logements d'insertion. CHIRAC : Enfin, il faut relancer la construction privée. Pour des raisons purement idéologiques, vous avez considérablement diminué la déduction forfaitaire sur le revenu, ce qui a limité la construction privée. CHIRAC : Et le coût, M. Jospin, est faible : 100000 logements, cela représente 10 milliards de rentrée de TVA ; 100000 logements, cela représente 200000 emplois, c'est-à-dire une économie de 24 milliards, si l'on estime qu'un chômeur coûte environ 120000 francs par an. JOSPIN : D'abord, merci à Jacques Chirac de venir plaider pour moi, puisqu'en insistant sur l'importance du logement dans les créations d'emplois et dans les recettes fiscales, il a plaidé pour l'un de mes quatre programmes de création d'emplois, qui concerne le logement, très précisément. JOSPIN : Parce que qui peut accéder à la propriété à Paris ? CHIRAC : A Paris, nous avons eu la spéculation. CHIRAC : Des grandes Compagnies d'assurances et des grandes banques nationalisées appartenant à l'Etat . JOSPIN : Et des marchands de biens. CHIRAC : Permettez-moi de vous dire, M. Jospin, que M. Rocard, qui était Premier Ministre, avait indiqué les règles, et la règle était : 1 m2 de logement pour 2 m2 de bureaux dans les villes de France, et notamment en Ile-de-France. Je voudrais vous dire que nous avons fait 8 m2 de logements pour 2 m2 de bureaux." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "JOSPIN : Comme je l'ai dit, au tout début de notre échange, de notre débat, je suis frappé de l'idée qu'il y a deux France, sans doute y en a t-il davantage, mais schématisons un peu mon propos, qui s'écartent. JOSPIN : Ce qui me préoccupe, en particulier, c'est qu'une bonne partie des hommes et des femmes de ce pays qui vivent de leur travail, travail salarié ou travail non salarié, agriculteurs, artisans, commerçants, certaines personnes des professions libérales, mais dont les revenus sont moyens ou modestes, ont peur de voir leur ascension sociale bloquée, ont peur de voir l'avenir de leurs enfants moins bon que celui qu'ils ont connu, ce qui serait une rupture dans notre Histoire depuis la Libération, et, en même temps, ont la crainte d'être tirés vers le bas, tirés vers le bas, vers les situations de précarité. JOSPIN : C'est le terrain du chômage, ma première priorité. JOSPIN : Je pense qu'il faut construire plus de logements sociaux, d'une part, et, d'autre part, bien attribuer ceux qui existent déjà. JOSPIN : Je propose que les 70 % restants des organismes d'HLM et des villes soient attribués dans la transparence. JOSPIN : Et, enfin, d'accroître le nombre des prêts à la propriété sociale. CHIRAC : C'est vrai qu'il y a deux France, et c'est vrai que, fracture ou faille, cela s'écarte. JOSPIN : C'est un phénomène européen lié à des politiques globales. CHIRAC : J'ai dit que le phénomène avait frappé beaucoup plus fortement la France que les autres pays européens, précisément parce que l'on a un système qui nous tire vers le bas, au lieu d'avoir un système qui nous donne un peu d'oxygène. CHIRAC : II faut d'abord donner la possibilité aux gens qui sont entre 1,5 et 3 SMIC d'accéder, comme ils le souhaitent, à la propriété. CHIRAC : Et pour cela, il faut un nouveau type d'aides : il faut une aide directe d'apport personnel, je dirai de l'ordre de 120000 frs pour une famille avec 2 enfants, un prêt à taux 0 et, deuxièmement, il faut un prêt complémentaire adapté, c'est-à-dire qui tienne compte de l'accident social (chômage ou divorce), en rééchelonnant, le cas échéant, la dette de celui qui est titulaire du prêt. CHIRAC : Et puis, enfin, vous avez ceux qui sont sans logement et Sans Domicile Fixe cela, c'est encore quelque chose de relativement nouveau pour lesquels il faut faire des logements particuliers, un grand programme de logements d'insertion. CHIRAC : Enfin, il faut relancer la construction privée. Pour des raisons purement idéologiques, vous avez considérablement diminué la déduction forfaitaire sur le revenu, ce qui a limité la construction privée. CHIRAC : Et le coût, M. Jospin, est faible : 100000 logements, cela représente 10 milliards de rentrée de TVA ; 100000 logements, cela représente 200000 emplois, c'est-à-dire une économie de 24 milliards, si l'on estime qu'un chômeur coûte environ 120000 francs par an. JOSPIN : D'abord, merci à Jacques Chirac de venir plaider pour moi, puisqu'en insistant sur l'importance du logement dans les créations d'emplois et dans les recettes fiscales, il a plaidé pour l'un de mes quatre programmes de création d'emplois, qui concerne le logement, très précisément. JOSPIN : Parce que qui peut accéder à la propriété à Paris ? CHIRAC : A Paris, nous avons eu la spéculation. CHIRAC : Des grandes Compagnies d'assurances et des grandes banques nationalisées appartenant à l'Etat . JOSPIN : Et des marchands de biens. CHIRAC : Permettez-moi de vous dire, M. Jospin, que M. Rocard, qui était Premier Ministre, avait indiqué les règles, et la règle était : 1 m2 de logement pour 2 m2 de bureaux dans les villes de France, et notamment en Ile-de-France. Je voudrais vous dire que nous avons fait 8 m2 de logements pour 2 m2 de bureaux.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Jacques Chirac et François Miterrand discutent des logements sociaux." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "On va commencer, si vous en êtes d'accord, par les questions, parce qu'elles sont extrêmement liées, de ce qui touche aux problèmes des banlieues en difficulté, de l'exclusion sociale, c'est malheureusement souvent très lié,et du logement social qui en est une des réponses." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin explique qu'après le chômage et l'augmentation des salaires, le logement est sa priorité." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Essayons de poser le problème un peu plus largement avant de venir, par exemple, sur le logement social puisque vous savez que c'est vraiment une des priorités de mes propositions." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "C'est le terrain du chômage, ma première priorité." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "C'est le terrain du salaire et des revenus." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Et, troisième élément fondamental, c'est naturellement le toit, le logement." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin souhaite construire plus de logements sociaux et mieux attribuer ceux qui existent déjà." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Je pense qu'il faut construire plus de logements sociaux, d'une part, et, d'autre part, bien attribuer ceux qui existent déjà." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin explique vouloir augmenter le nombre de prêts locatifs aidés, ainsi qu'accorder les HLM aux personnes les plus modestes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Mes propositions, c'est faire passer le nombre des prêts locatifs aidés, c'est-à-dire de ceux qui permettent qu'on entre finalement, qu'on construise des HLM, de 85000 actuellement, chiffre qui a baissé avec le Gouvernement Balladur, à 120000." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Je propose ensuite que les HLM, les habitations HLM, soient accordées en priorité aux plus modestes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin propose aussi d'aider les propriétaires privés à louer aux ménages modestes en échange d'une garanties de loyer payé par l'état." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Je propose également d'aider les propriétaires privés qui acceptent de louer à des ménages modestes aux conditions des HLM en leur accordant des garanties que le loyer sera effectivement versé, c'est-à-dire que l'Etat se porterait en quelque sorte garant et, d'autre part, en leur accordant des avantages fiscaux, ce qui permettra de dégager un certain nombre d'appartements qui sont disponibles pour des petits propriétaires qui ne seront plus inquiets d'avoir à être payés." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Et, enfin, d'accroître le nombre des prêts à la propriété sociale." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac est défavorable aux approches de Lionel Jospin qui souhaite simplement augmenter les crédits." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Mais, je voudrais revenir au logement : je suis tout à fait défavorable à vos solutions sur le logement." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Que proposez-vous ?" + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Simplement d'augmenter les crédits, les PLA, les PLATS, les PALULOS, les PAP, etc." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac souhaite améliorer les possibilités d'accession à la propriété, pour cela, il souhaite augmenter les prêts pour acheter des biens immobiliers aux gens qui touchent plus d'1,5 fois le smic, et leur donner une aide directe d'apport personnel." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Cela ne changera rien sur l'accession à la propriété parce que l'on ne peut pas avoir les prêts complémentaires pour les honorer." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "La politique aujourd'hui appliquée ne correspond plus aux besoins locatif des quantités de gens, 1 million, 2 millions, qui n'ont qu'une idée, c'est d'accéder à la propriété, mais qui ne peuvent pas, parce qu'il n'y a pas de prêts qui leur permettent de le faire." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "II faut d'abord donner la possibilité aux gens qui sont entre 1,5 et 3 SMIC d'accéder, comme ils le souhaitent, à la propriété." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Et pour cela, il faut un nouveau type d'aides : il faut une aide directe d'apport personnel, je dirai de l'ordre de 120000 frs pour une famille avec 2 enfants, un prêt à taux 0 et, deuxièmement, il faut un prêt complémentaire adapté, c'est-à-dire qui tienne compte de l'accident social (chômage ou divorce), en rééchelonnant, le cas échéant, la dette de celui qui est titulaire du prêt." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques chirac explique que cela créera des nouvelles places dans les logements locatifs qui pourront de nouveaux être attribués." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "A partir de là, vous aurez une vraie accession à la propriété, vous aurez des logements locatifs qui vont se vider et qui pourront être normalement attribués à ceux pour qui ils ont été faits, c'est-à-dire tous ceux qui sont, aujourd'hui, les mal logés, et qui sont très nombreux et qui ne peuvent pas accéder à des prêts locatifs." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac souhaite aussi aider à la réinsertion des sans domicile fixe avec des logements particuliers et des loyers symboliques." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Et puis, enfin, vous avez ceux qui sont sans logement et Sans Domicile Fixe cela, c'est encore quelque chose de relativement nouveau pour lesquels il faut faire des logements particuliers, un grand programme de logements d'insertion." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "II faut l'appui des grandes associations caritatives pour les accompagner, ne serait-ce que pour leur faire comprendre qu'il faut payer un loyer même s'il est symbolique." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac souhaite aussi relancer la construction privée." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Enfin, il faut relancer la construction privée." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Les deux candidats discutent ensuite de la situation de Paris." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "D'abord, merci à Jacques Chirac de venir plaider pour moi, puisqu'en insistant sur l'importance du logement dans les créations d'emplois et dans les recettes fiscales, il a plaidé pour l'un de mes quatre programmes de création d'emplois, qui concerne le logement, très précisément." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Accéder à la propriété mais où, M. Chirac ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Selon Lionel Jospin, Paris est saturé de bureau." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "A Paris, effectivement, on a construit des bureaux par millions de m2." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Bureaux, d'ailleurs, qui sont, pour un certain nombre d'entre eux, vides et l'on a chassé des quartiers populaires un certain nombre de gens." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique que Paris est victime de spéculation, mais qu'il y a assez de place pour les logements, et que des milliards de francs ont été investis pour la construction de logements sociaux dans la capitale" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "A Paris, nous avons eu la spéculation." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Des grandes Compagnies d'assurances et des grandes banques nationalisées appartenant à l'Etat ." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Permettez-moi de vous dire, M. Jospin, que M. Rocard, qui était Premier Ministre, avait indiqué les règles, et la règle était : 1 m2 de logement pour 2 m2 de bureaux dans les villes de France, et notamment en Ile-de-France." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Je voudrais vous dire que nous avons fait 8 m2 de logements pour 2 m2 de bureaux." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Paris consacre d'ailleurs 3 milliards de francs chaque année à la construction de logements sociaux" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Chirac_Jospin--Partie_5_Immigration.json b/train/Chirac_Jospin--Partie_5_Immigration.json index 51f546cc32c1b8b617153ece19c5a03129b33ab3..1023e9ea438a00356a37153b1517dc3fe08efc1b 100644 --- a/train/Chirac_Jospin--Partie_5_Immigration.json +++ b/train/Chirac_Jospin--Partie_5_Immigration.json @@ -5,5 +5,125 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de leurs plans pour limiter l'immigration clandestine, ou comment la comptabiliser. Lionel Jospin explique qu'il souhaite faire des vérifications au frontières française et des états de l'espace Schengen, ainsi que d'agir sur les reconduites à la frontières pour les personnes en situations irrégulière. Jacques Chirac explique qu'il est d'accord, mais que seulement seize pourcent des reconduites à la frontières ont été faites. Il demande ensuite à Lionel Jospin si il souhaite remettre en cause les lois sur les entrées et le séjour des étrangers, ce que Lionel Jospin ne souhaite pas. Lionel Jospin continue en expliquant qu'il souhaite modifier ces lois, ainsi que codifier les contrôles d'identités. Jacques Chirac répond qu'il souhaite que les jeunes demande à se faire naturaliser plutôt qu'à l'être de fait. Pour l'immigration clandestine, Jacques Chirac explique qu'il souhaite faire des accords avec les pays pour qu'ils acceptent et aide à récupérer leurs immigrés clandestins", "Abstractive_3": "Dans ce débat, CHIRAC et JOSPIN discutent de la question de l’immigration. CHIRAC commence par critiquer la politique socialiste de régularisation des clandestins. JOSPIN minime ce point. Il veut pour l’avenir contrôler davantage les frontières au niveau de l’espace Schengen et reconduire systématiquement les clandestins à la frontière. CHIRAC est d’accord mais doute que son adversaire soit animé d’une réelle volonté sur la question car les reconduites sous le mandat socialiste n’ont jamais été importantes. JOSPIN critique une loi issue de la droite empêchant la régularisation d’étrangers inexpulsables. Il explique ensuite vouloir encadrer les contrôles d’identités. CHIRAC pense quant à lui que la nationalité française ne devrait pas être données automatiquement à tous étrangers né en France mais qu’elle devrait se demander. CHIRAC termine en expliquant qu’il faut mettre en place des accords avec les pays dont sont issus les clandestins pour pouvoir les renvoyer ", "Extractive_1": "P1 : Quels sont les moyens concrets qui peuvent être mis en place pour que cette immigration clandestine stoppe ou même qu'elle soit comptabilisée ? JC : On aurait pu ne pas la régulariser, notamment en 81. LJ : Cela a concerné 150000 personnes qui, de toute façon, seraient restées sur le territoire national pour celles-là et, ensuite, cela n'a pas été fait une deuxième fois. LJ : On n'a pas d'autres solutions que de faire les vérifications aux frontières, d'une part, que ce soit à nos frontières ou que ce soit aux nouvelles frontières des 7 Etats de Schengen, en s'assurant naturellement qu'ils font leur travail comme nous faisons le nôtre. LJ : Et puis, par ailleurs, par des reconduites à la frontière pour ceux qui sont constatés en situation irrégulière. JC : Je suis de l'avis de M. Jospin, mais je constate qu'en 1992, puisque c'est la date que vous souhaitez retenir, le taux d'exécution des reconduites aux frontières était de 16 % par rapport aux décisions de justice. JC : Deuxièmement, j'en conclus que vous ne remettez pas en cause les lois de 93 et de 94 sur les entrées et le séjour des étrangers. LJ : C'est-à-dire que la loi officialise, ce sont des cas peu nombreux, j'en conviens, mais la symbolique est claire,le cas d'hommes et de femmes qui sont à la fois inexpulsables, non susceptibles d'avoir un titre de séjour régulier et sont en situation irrégulière. LJ : Je voudrais également changer, par exemple, les conditions pratiques et juridiques dans lesquelles on fait des contrôles d'identité. JC : Et la réforme du Code de la Nationalité, c'est tout simplement la nécessité pour un jeune, entre 16 et 21 ans, qui veut devenir Français de le demander. JC : On n'était Français qu'à partir de l'âge de 18 ans et, par conséquent, le changement du Code de la nationalité qui a été fait par la loi de 93 est un changement qui, d'ailleurs, est fondé sur la réflexion où toutes les familles politiques, philosophiques, religieuses étaient réunies dans la commission Marceau Long, et exige, la seule modification de fond est la demande, qu'un enfant qui est de parents étrangers, né sur le sol français, qui y réside depuis 5 ans, demande à être Français et ne s'aperçoive pas un jour qu'il l'est par hasard. JC : L'intégration est le fait, d'abord, de manifester la volonté de s'intégrer, c'est tout, quand on est un étranger ou qu'on a vocation à l'être. ", - "Extractive_2": "JOSPIN : Le propre d'une immigration clandestine, c'est qu'il est difficile de la comptabiliser. CHIRAC : On aurait pu ne pas la régulariser, notamment en 81. JOSPIN : Cela a concerné 150000 personnes qui, de toute façon, seraient restées sur le territoire national pour celles-là et, ensuite, cela n'a pas été fait une deuxième fois. JOSPIN : On n'a pas d'autres solutions que de faire les vérifications aux frontières, d'une part, que ce soit à nos frontières ou que ce soit aux nouvelles frontières des 7 Etats de Schengen, en s'assurant naturellement qu'ils font leur travail comme nous faisons le nôtre. JOSPIN : Et puis, par ailleurs, par des reconduites à la frontière pour ceux qui sont constatés en situation irrégulière. CHIRAC : Je suis de l'avis de M. Jospin, mais je constate qu'en 1992, puisque c'est la date que vous souhaitez retenir, le taux d'exécution des reconduites aux frontières était de 16 % par rapport aux décisions de justice. CHIRAC :Vous ne mettez pas en cause les lois sur les entrées et le séjour des étrangers ? JOSPIN : C'est-à-dire que la loi officialise, ce sont des cas peu nombreux, j'en conviens, mais la symbolique est claire,le cas d'hommes et de femmes qui sont à la fois inexpulsables, non susceptibles d'avoir un titre de séjour régulier et sont en situation irrégulière. JOSPIN : Je voudrais également changer, par exemple, les conditions pratiques et juridiques dans lesquelles on fait des contrôles d'identité. CHIRAC :Et la réforme du Code de la Nationalité, c'est tout simplement la nécessité pour un jeune, entre 16 et 21 ans, qui veut devenir Français de le demander. CHIRAC : L'intégration est le fait, d'abord, de manifester la volonté de s'intégrer, c'est tout, quand on est un étranger ou qu'on a vocation à l'être. CHIRAC : Pour permettre de renvoyer les clandestins, que l'on découvre, chez eux, cela pose des problèmes pratiques, matériels, il faut que tous les pays avec lesquels nous avons des accords de coopération, et qu'en clair nous aidons, par ailleurs, à leur développement, acceptent de signer avec nous des critères de réinsertion de leurs propres immigrés et que nous ne nous trouvions pas trop souvent dans la situation où ils refusent de les reprendre. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "JOSPIN : Le propre d'une immigration clandestine, c'est qu'il est difficile de la comptabiliser. CHIRAC : On aurait pu ne pas la régulariser, notamment en 81. JOSPIN : Cela a concerné 150000 personnes qui, de toute façon, seraient restées sur le territoire national pour celles-là et, ensuite, cela n'a pas été fait une deuxième fois. JOSPIN : On n'a pas d'autres solutions que de faire les vérifications aux frontières, d'une part, que ce soit à nos frontières ou que ce soit aux nouvelles frontières des 7 Etats de Schengen, en s'assurant naturellement qu'ils font leur travail comme nous faisons le nôtre. JOSPIN : Et puis, par ailleurs, par des reconduites à la frontière pour ceux qui sont constatés en situation irrégulière. CHIRAC : Je suis de l'avis de M. Jospin, mais je constate qu'en 1992, puisque c'est la date que vous souhaitez retenir, le taux d'exécution des reconduites aux frontières était de 16 % par rapport aux décisions de justice. CHIRAC :Vous ne mettez pas en cause les lois sur les entrées et le séjour des étrangers ? JOSPIN : C'est-à-dire que la loi officialise, ce sont des cas peu nombreux, j'en conviens, mais la symbolique est claire,le cas d'hommes et de femmes qui sont à la fois inexpulsables, non susceptibles d'avoir un titre de séjour régulier et sont en situation irrégulière. JOSPIN : Je voudrais également changer, par exemple, les conditions pratiques et juridiques dans lesquelles on fait des contrôles d'identité. CHIRAC :Et la réforme du Code de la Nationalité, c'est tout simplement la nécessité pour un jeune, entre 16 et 21 ans, qui veut devenir Français de le demander. CHIRAC : L'intégration est le fait, d'abord, de manifester la volonté de s'intégrer, c'est tout, quand on est un étranger ou qu'on a vocation à l'être. CHIRAC : Pour permettre de renvoyer les clandestins, que l'on découvre, chez eux, cela pose des problèmes pratiques, matériels, il faut que tous les pays avec lesquels nous avons des accords de coopération, et qu'en clair nous aidons, par ailleurs, à leur développement, acceptent de signer avec nous des critères de réinsertion de leurs propres immigrés et que nous ne nous trouvions pas trop souvent dans la situation où ils refusent de les reprendre. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de l'immigration clandestine." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Quels sont les moyens concrets qui peuvent être mis en place pour que cette immigration clandestine stoppe ou même qu'elle soit comptabilisée ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac critique la décision d'avoir régulariser les sans papier en 1981." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "On aurait pu ne pas la régulariser, notamment en 81." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin explique que ces personnes n'auraient pas quitter le territoire français." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Cela a concerné 150000 personnes qui, de toute façon, seraient restées sur le territoire national pour celles-là et, ensuite, cela n'a pas été fait une deuxième fois." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin explique qu'il faut faire des vérifications forte aux frontières de la france et des autres pays de Schengen." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "On n'a pas d'autres solutions que de faire les vérifications aux frontières, d'une part, que ce soit à nos frontières ou que ce soit aux nouvelles frontières des 7 Etats de Schengen, en s'assurant naturellement qu'ils font leur travail comme nous faisons le nôtre." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin souhaite reconduire les personnes en situation irrégulières aux frontières." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Et puis, par ailleurs, par des reconduites à la frontière pour ceux qui sont constatés en situation irrégulière." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac s'accorde avec Lionel Jospin, mais explique que seulement 16% des reconduites aux frontières sont réalisées." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Je suis de l'avis de M. Jospin, mais je constate qu'en 1992, puisque c'est la date que vous souhaitez retenir, le taux d'exécution des reconduites aux frontières était de 16 % par rapport aux décisions de justice." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac demande à Lionel Jospin si il remet en cause les lois de 93 et 94 sur les entrées et le séjour des étrangers." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Deuxièmement, j'en conclus que vous ne remettez pas en cause les lois de 93 et de 94 sur les entrées et le séjour des étrangers." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin explique que ces lois sont questionoable car elles créent des situations où des personnes sont inexpulsables et ne peuvent pas avoir de titre de séjour." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "C'est-à-dire que la loi officialise, ce sont des cas peu nombreux, j'en conviens, mais la symbolique est claire,le cas d'hommes et de femmes qui sont à la fois inexpulsables, non susceptibles d'avoir un titre de séjour régulier et sont en situation irrégulière." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin souhaite aussi modifier les méthodes de contrôles d'identités qui sont trop arbitraire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Je voudrais également changer, par exemple, les conditions pratiques et juridiques dans lesquelles on fait des contrôles d'identité." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique qu'il souhaite mettre en place l'obligation de la demande de nationalité pour les gens bénéficiant du droit du sol, afin de faire acte d'assimilation" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Et la réforme du Code de la Nationalité, c'est tout simplement la nécessité pour un jeune, entre 16 et 21 ans, qui veut devenir Français de le demander." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "On n'était Français qu'à partir de l'âge de 18 ans et, par conséquent, le changement du Code de la nationalité qui a été fait par la loi de 93 est un changement qui, d'ailleurs, est fondé sur la réflexion où toutes les familles politiques, philosophiques, religieuses étaient réunies dans la commission Marceau Long, et exige, la seule modification de fond est la demande, qu'un enfant qui est de parents étrangers, né sur le sol français, qui y réside depuis 5 ans, demande à être Français et ne s'aperçoive pas un jour qu'il l'est par hasard." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "L'intégration est le fait, d'abord, de manifester la volonté de s'intégrer, c'est tout, quand on est un étranger ou qu'on a vocation à l'être." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Chirac_Jospin--Partie_6_Agriculture.json b/train/Chirac_Jospin--Partie_6_Agriculture.json index e55c82bb495e38e9bb55f9bbd326f5aa19350f36..72051c2a50282c9cfb3beb019bc190fdc814126c 100644 --- a/train/Chirac_Jospin--Partie_6_Agriculture.json +++ b/train/Chirac_Jospin--Partie_6_Agriculture.json @@ -5,5 +5,149 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de leur vision sur le Sida et sur l'agriculture Française. Pour le sida, les deux candidats s'accordent rapidement sur une politique de santé publique tournée vers la limitation des risques et vers une politique de prévention. Jacques Chirac débute sur le sujet de l'agriculture, qu'il considère comme une des carte maîtresse de la france. Il explique qu'il souhaite que la france reste deuxième nation exportatrice. Pour cela, il souhaite diminuer les charges excessive sur l'exploitation, aider les jeunes à accéder à l'emploi, et soutenir les différentes formes d'agricultures. Lionel Jospin s'accorde sur l'aide à l'installation des jeunes. Il continue en expliquant qu'il souhaite plafonner les aides pour les agriculteurs qui en ont le plus besoin, et qu'il souhaite répartir les droits à produire pour favoriser l'installation des jeunes.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, JOSPIN et CHIRAC discutent de la question du sida et de celle de l’agriculture. Sur le sida, JOSPIN entend renforcer la prévention, aider davantage les victimes et renforcer le rôle des pouvoirs publics, en lien avec les mouvements associatifs. CHIRAC est d’accord. Sur l’agriculture, CHIRAC souhaite que la France demeure une grande puissance exportatrice ; il veut également baisser les charges des agriculteurs et développer toutes les formes d’agriculture. JOSPIN désire encourager les jeunes agriculteurs. Il mentionne aussi le plafonnement des aides, afin d’aider prioritairement les les agriculteurs les plus modestes. Enfin, JOSPIN entend protéger en priorité l’agriculture européenne contre les grands producteurs, notamment américains ", "Extractive_1": "P1 : Mais, là, simplement, on va vous demander, dans l'intérêt de tout le monde, dans le vôtre aussi, de bien jouer le jeu, on va vous poser une question inévitablement réductrice sur le Sida et une autre à propos des agriculteurs dont il serait inconvenant qu'on ne dise pas un mot. P1 : D'abord, M. Jospin, en substance évidemment, à propos du Sida qui est l'un des grands fléaux actuels, y-a-t-il deux ou trois mesures dont vous imaginez, si vous étiez élu Président, que vous pourriez encourager leur mise en œuvre ? LJ : Guerre au Sida, c'est-à-dire une politique de santé publique tournée résolument vers la limitation des risques et vers une réponse aux problèmes auxquels sont confrontés les séropositifs ou les malades du Sida : donc, une volonté déterminée des Pouvoirs publics et, en même temps, un appui avec le mouvement associatif, mais pas en se reposant sur le mouvement associatif. LJ : Deuxièmement, une politique systématique de prévention dans la jeunesse, bien sûr, mais aussi sans tabou vers les populations dites à risque, toxicomanes, homosexuels, hommes dans les prisons. LJ : Et puis une attitude humaine : aide à la santé, allocation adulte handicapé, accueil des malades du Sida, c'est-à-dire montrer que nous les entourons, que nous sommes à leurs côtés. LJ : Et puis, à terme, bien sur, l'espérance de la recherche. JC : Je partage tout à fait le sentiment de M. Jospin sur ces points, je serai donc beaucoup plus bref. JC : Je voudrais simplement qu'on n'oublie pas qu'il y a ceux qui sont séropositifs ou ont le Sida, mais il y a aussi les victimes de l'hépatite, et qui sont également très nombreux et pour lesquels, naturellement, les choses doivent être faites de la même façon. P2 : Alors, Messieurs, sur le problème des agriculteurs qui nous écoutent ce soir et qui se sentent très souvent aussi des exclus de la société française, faut-il baisser les charges des exploitants et faut-il que l'Etat français prenne plus à sa charge la défense des agriculteurs français, notamment dans le contexte européen actuel. M. Chirac. JC : Alors, je serai très bref : l'agriculture est l'une des grandes chances de la France, c'est une carte maîtresse pour la France de demain. JC : II est indispensable, premièrement, que nous restions une grande nation exportatrice. JC : Deuxièmement, que l'on encourage les jeunes à s'installer, et donc il faut effectivement diminuer les charges excessives qui pèsent sur l'exploitation. JC : Troisièmement, il faut soutenir les différentes formes d'agriculture, c'est-à-dire que l'agriculture doit exister sur l'ensemble du territoire, et non pas seulement dans certains domaines très compétitifs, ce qui suppose une aide particulière à l'agriculture défavorisée. JC : Il faut être ferme, très ferme à Bruxelles, et là je sais de quoi je parle. LJ : D'accord avec le début de ce qu'a dit Jacques Chirac, avec une politique d'encouragement à l'installation des jeunes. LJ : Ce qui peut signifier qu'entre des choix à faire, qui sont la concentration, l'augmentation des tailles des exploitations,et l'on doit avoir une agriculture compétitive,et celui de l'encouragement à l'installation des jeunes, il faut peut-être, dans la période qui vient, favoriser la dimension de l'installation des jeunes par toute une série de mesures que je ne reprends pas. LJ : M. Chirac, il n'a pas eu le temps, peut-être, mais il y en a une qui m'est cher, qui est très importante, c'est la question du plafonnement des aides, de façon à aider les agriculteurs qui en ont le plus besoin. LJ : Et l'autre, c'est la bonne répartition des droits à produire, qui permettra, notamment, de favoriser l'installation des jeunes.", - "Extractive_2": "JOSPIN : Guerre au Sida, c'est-à-dire une politique de santé publique tournée résolument vers la limitation des risques et vers une réponse aux problèmes auxquels sont confrontés les séropositifs ou les malades du Sida : donc, une volonté déterminée des Pouvoirs publics et, en même temps, un appui avec le mouvement associatif, mais pas en se reposant sur le mouvement associatif. JOSPIN : Et puis une attitude humaine : aide à la santé, allocation adulte handicapé, accueil des malades du Sida, c'est-à-dire montrer que nous les entourons, que nous sommes à leurs côtés. CHIRAC : Je partage tout à fait le sentiment de M. Jospin sur ces points, je serai donc beaucoup plus bref. CHIRAC : Alors, je serai très bref : l'agriculture est l'une des grandes chances de la France, c'est une carte maîtresse pour la France de demain. CHIRAC : II est indispensable, premièrement, que nous restions une grande nation exportatrice. CHIRAC : Deuxièmement, que l'on encourage les jeunes à s'installer, et donc il faut effectivement diminuer les charges excessives qui pèsent sur l'exploitation. CHIRAC : Troisièmement, il faut soutenir les différentes formes d'agriculture, c'est-à-dire que l'agriculture doit exister sur l'ensemble du territoire, et non pas seulement dans certains domaines très compétitifs, ce qui suppose une aide particulière à l'agriculture défavorisée. JOSPIN : D'accord avec le début de ce qu'a dit Jacques Chirac, avec une politique d'encouragement à l'installation des jeunes. JOSPIN : Deux points sur lesquels je voudrais insister, que n'a pas évoqués M. Chirac, il n'a pas eu le temps, peut-être, mais il y en a une qui m'est cher, qui est très importante, c'est la question du plafonnement des aides, de façon à aider les agriculteurs qui en ont le plus besoin. JOSPIN : Et l'autre, c'est la bonne répartition des droits à produire, qui permettra, notamment, de favoriser l'installation des jeunes. JOSPIN : Défense de l'agriculture dans la Communauté Economique Européenne face aux Etats-Unis et aux grands producteurs. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "JOSPIN : Guerre au Sida, c'est-à-dire une politique de santé publique tournée résolument vers la limitation des risques et vers une réponse aux problèmes auxquels sont confrontés les séropositifs ou les malades du Sida : donc, une volonté déterminée des Pouvoirs publics et, en même temps, un appui avec le mouvement associatif, mais pas en se reposant sur le mouvement associatif. JOSPIN : Et puis une attitude humaine : aide à la santé, allocation adulte handicapé, accueil des malades du Sida, c'est-à-dire montrer que nous les entourons, que nous sommes à leurs côtés. CHIRAC : Je partage tout à fait le sentiment de M. Jospin sur ces points, je serai donc beaucoup plus bref. CHIRAC : Alors, je serai très bref : l'agriculture est l'une des grandes chances de la France, c'est une carte maîtresse pour la France de demain. CHIRAC : II est indispensable, premièrement, que nous restions une grande nation exportatrice. CHIRAC : Deuxièmement, que l'on encourage les jeunes à s'installer, et donc il faut effectivement diminuer les charges excessives qui pèsent sur l'exploitation. CHIRAC : Troisièmement, il faut soutenir les différentes formes d'agriculture, c'est-à-dire que l'agriculture doit exister sur l'ensemble du territoire, et non pas seulement dans certains domaines très compétitifs, ce qui suppose une aide particulière à l'agriculture défavorisée. JOSPIN : D'accord avec le début de ce qu'a dit Jacques Chirac, avec une politique d'encouragement à l'installation des jeunes. JOSPIN : Deux points sur lesquels je voudrais insister, que n'a pas évoqués M. Chirac, il n'a pas eu le temps, peut-être, mais il y en a une qui m'est cher, qui est très importante, c'est la question du plafonnement des aides, de façon à aider les agriculteurs qui en ont le plus besoin. JOSPIN : Et l'autre, c'est la bonne répartition des droits à produire, qui permettra, notamment, de favoriser l'installation des jeunes. JOSPIN : Défense de l'agriculture dans la Communauté Economique Européenne face aux Etats-Unis et aux grands producteurs. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de leur vision sur le Sida et sur l'agriculture Française." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Mais, là, simplement, on va vous demander, dans l'intérêt de tout le monde, dans le vôtre aussi, de bien jouer le jeu, on va vous poser une question inévitablement réductrice sur le Sida et une autre à propos des agriculteurs dont il serait inconvenant qu'on ne dise pas un mot." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "D'abord, M. Jospin, en substance évidemment, à propos du Sida qui est l'un des grands fléaux actuels, y-a-t-il deux ou trois mesures dont vous imaginez, si vous étiez élu Président, que vous pourriez encourager leur mise en œuvre ?" + }, + { + "speaker": "P2", + "text": "Alors, Messieurs, sur le problème des agriculteurs qui nous écoutent ce soir et qui se sentent très souvent aussi des exclus de la société française, faut-il baisser les charges des exploitants et faut-il que l'Etat français prenne plus à sa charge la défense des agriculteurs français, notamment dans le contexte européen actuel. M. Chirac." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin explique qu'il faut une politique de santé tournée vers laa limitation des risques pour le sida, à l'aide des pouvoirs publics et associatifs." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Guerre au Sida, c'est-à-dire une politique de santé publique tournée résolument vers la limitation des risques et vers une réponse aux problèmes auxquels sont confrontés les séropositifs ou les malades du Sida : donc, une volonté déterminée des Pouvoirs publics et, en même temps, un appui avec le mouvement associatif, mais pas en se reposant sur le mouvement associatif." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin explique qu'il faut une politique de prévention dans la jeunesse et les populations à risque, ainsi qu'une attitude humaine avec une aide à la santé, une allocation adulte handicapé et les accueil des malades." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Deuxièmement, une politique systématique de prévention dans la jeunesse, bien sûr, mais aussi sans tabou vers les populations dites à risque, toxicomanes, homosexuels, hommes dans les prisons." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Et puis une attitude humaine : aide à la santé, allocation adulte handicapé, accueil des malades du Sida, c'est-à-dire montrer que nous les entourons, que nous sommes à leurs côtés." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin explique qu'il faut continuer la recherche." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "Et puis, à terme, bien sur, l'espérance de la recherche." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac s'accorde avec Lionel jospin, et étend ces mesures sur les victimes de l'hépatite." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Je partage tout à fait le sentiment de M. Jospin sur ces points, je serai donc beaucoup plus bref." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Je voudrais simplement qu'on n'oublie pas qu'il y a ceux qui sont séropositifs ou ont le Sida, mais il y a aussi les victimes de l'hépatite, et qui sont également très nombreux et pour lesquels, naturellement, les choses doivent être faites de la même façon." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Sur l'agriculture, Jacques Chirac explique que l'agriculture est une des grandes forces de la france, et qu'elle doit rester une grande nation exportatrice." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Alors, je serai très bref : l'agriculture est l'une des grandes chances de la France, c'est une carte maîtresse pour la France de demain." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "II est indispensable, premièrement, que nous restions une grande nation exportatrice." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique qu'il faut encourager les jeunes à s'installer en diminuant les charges sur l'exploitation, et qu'il faut soutenir les différentes formes d'agricultures avec une aide particulière à l'agriculture défavorisée." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Deuxièmement, que l'on encourage les jeunes à s'installer, et donc il faut effectivement diminuer les charges excessives qui pèsent sur l'exploitation." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Troisièmement, il faut soutenir les différentes formes d'agriculture, c'est-à-dire que l'agriculture doit exister sur l'ensemble du territoire, et non pas seulement dans certains domaines très compétitifs, ce qui suppose une aide particulière à l'agriculture défavorisée." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique qu'il faut être ferme envers bruxelles." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Il faut être ferme, très ferme à Bruxelles, et là je sais de quoi je parle." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin s'accorde avec l'aide aux jeunes, pour leurs installation." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "D'accord avec le début de ce qu'a dit Jacques Chirac, avec une politique d'encouragement à l'installation des jeunes." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Ce qui peut signifier qu'entre des choix à faire, qui sont la concentration, l'augmentation des tailles des exploitations,et l'on doit avoir une agriculture compétitive,et celui de l'encouragement à l'installation des jeunes, il faut peut-être, dans la période qui vient, favoriser la dimension de l'installation des jeunes par toute une série de mesures que je ne reprends pas." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Lionel Jospin explique qu'il faut enlever le plafonnement des aides, et répartir les droits à produire" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "LJ", + "text": "M. Chirac, il n'a pas eu le temps, peut-être, mais il y en a une qui m'est cher, qui est très importante, c'est la question du plafonnement des aides, de façon à aider les agriculteurs qui en ont le plus besoin." + }, + { + "speaker": "LJ", + "text": "Et l'autre, c'est la bonne répartition des droits à produire, qui permettra, notamment, de favoriser l'installation des jeunes" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_1_1_La_France_A_T_Elle_Tout_Fait_Pour_Faire_Integrer_Les_Immigrants.json b/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_1_1_La_France_A_T_Elle_Tout_Fait_Pour_Faire_Integrer_Les_Immigrants.json index 3cf165bd22b42c9c6f88b0274a6b05e1e43bbf2b..91d13aa98191134f512743bd52378bd446fdaefb 100644 --- a/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_1_1_La_France_A_T_Elle_Tout_Fait_Pour_Faire_Integrer_Les_Immigrants.json +++ b/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_1_1_La_France_A_T_Elle_Tout_Fait_Pour_Faire_Integrer_Les_Immigrants.json @@ -5,5 +5,117 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de l'intégration des immigrés en France. Eric Zemmour explique être contre l'intégration, mais pour l'assimilation. Eric Zemmour explique que si il y a eu une erreur d'intégration, ce n'était pas la faute de la france, mais des élites françaises qui ont fait venir des immigrés d'une civilisation hostile à la civilisation française. Jean Luc Mélenchon explique que le regroupement familial et l'immigration sont du fait des grands patrons qui voulaient de la main d'oeuvre moins cher. Eric Zemmour explique que cette immigration était mauvaise, mais que les droits donnés aux immigrants de nos jours sont trop grands. Eric Zemmour explique que le regroupement familiale et étudiante est trop massif, alors que peu de ces immigrants travaillent. Eric Zemmour explique que le droit d'asile est submergé, et que les demandeurs d'asiles refusés restent en france. Eric Zemmour explique que l'immigration légale représente quatre cent mille entrées en france chaque année, donc deux millions en un mandat. Eric Zemmour explique que les dernières vagues d'immigration n'étaient pas comparable car les gens ne restaient pas, et que l'on renvoyait les délinquants et les chômeurs tout en gardant seulement les gens assimilés. Jean Luc Mélenchon explique que les chiffres d'Eric Zemmour sont faux. Jean Luc Mélenchon est pour l'immigration des étudiants, qui fortifie le lien de la france avec leur pays d'origine. Jean Luc Mélenchon explique que la france est un pays qui pratique la créolisation, et qui mélange le plus de cultures. Jean Luc Mélenchon explique qu'il ne faut pas discriminer selon la religion. Eric Zemmour répond que ses chiffres sont les chiffres de l'INSEE. Eric Zemmour explique que l'immigration qui a fait la france avait le point commun d'être entièrement catholique, et que la créalisation est en fait l'assimilation, qui est le fait de faire sien l'histoire et la culture française. Eric Zemmour explique que la france est la république de la laïcité, et que ses valeurs sont contraires à l'islam, qui va entièrement contre la devise de la france de liberté, égalité et fraternité. Eric Zemmour explique ne pas avoir de problèmes avec les musulmans français assimilés. Jean Luc Mélenchon explique que la france d'outre-mer est créolisée. Jean Luc Mélenchon explique que si la france s'occupe correctement des immigrés, elle est gagnante, tant ques les immigrés adhèrent aux principes de la république.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour discutent de la question de l’immigration. Zemmour se dit en faveur de l’assimilation, et non de l’intégration ; pour lui, les problèmes migratoires sont le fruits d’une politique menée depuis quarante ans par les élites françaises : des millions d’habitants, issus de la civilisation arabo-musulmane, sont arrivés au cœur de la civilisation chrétienne, ce qui produit un choc considérable. Le responsable de cette immigration est à trouver du côté du patronat selon Mélenchon ; c’était bien le cas au cours des premières vagues, lui répond Zemmour, néanmoins, tel n’est plus le cas. Pour soutenir son point, il donne alors plusieurs chiffres : il y aurait quatre cent mille immigrés légaux qui entreraient en France chaque année. C’est la première fois que la population du pays change de la sorte, après être restée stable entre le XI ème et le XIX ème siècle. Mélenchon n’approuve pas cette vision. D’abord, il se félicite de la venue d’étudiants étrangers en France, lesquels créent des liens avec leur culture d’origine. Il oppose à l’assimilation le phénomène de créolisation, véritable pont entre les particularismes de chacun et l’universalisme français, dont il se revendique. Quant à la religion, elle relève du privé ; la loi doit s’imposer à tout le monde, et personne ne le conteste selon lui. Or, pour Zemmour, le lien qui unit toutes les différences en France, c’est précisément le catholicisme. Il réitère sa défense de l’assimilation, estimant que la créolisation relève d’une idéologie multiculturaliste. Par ailleurs, l’Islam est par essence politique ; il ne peut se borner à la sphère privée, dans la mesure où il s’agit d’un code normative. L’Islam est par ailleurs source d’inégalité (hommes et femmes, hommes libres et esclaves, fidèles et infidèles). Zemmour fait néanmoins la différence entre l’Islam et les musulmans, lesquels peuvent choisir de borner leur pratique à la sphère privée ; la République avait contraint les Juifs à agir de la sorte ; il entend faire de même à l’égard des musulmans. Mélenchon défend de nouveau la créolisation ; né des Antilles, ce phénomène a permis la création d’une culture commune, par l’interpénétration des différences, dans le cadre de loi. La créolisation est une dialectique culturelle, dépourvue du rapport de domination. Il insiste également sur l’importance de l’éducation des primo-arrivants, pour ressourcer la culture. Sur l’Islam, il mentionne le courant mu’tazilite, vecteur d’humanisme. Zemmour lui rétorque que cette école fut vaincue au IX ème siècle. Mélenchon explique cependant que la violence inhérente à l’Islam ne lui est pas propre ; elle est consubstantielle à toutes les religions. Il leur oppose la religion républicaine, à laquelle chacun adhère. Le débat oppose donc clairement deux visions : celle de Zemmour, qui se fonde sur la limitation des apports de l’étranger, en particulier ceux de la civilisation islamique, et celle de Mélenchon, selon laquelle la France se nourrit et gagne en vigueur en incorporant des cultures issues d’ailleurs - c’est le processus de créolisation. ", "Extractive_1": "P1 : La France eric zemmour a-t-elle tout fait pour intégrer les populations immigrées qui sont arrivées ici ces soixante dernières années ? EZ : Votre question est mal posée parce que vous sous-entendez que la France est est en faute dès le départ de votre question. EZ : D'abord moi je suis contre l'intégration, je suis pour l'assimilation. EZ : Et deuxièmement ce n'est pas la france qui a fautée, et si elle a fautée, ce sont les gens comme monsieur mélenchon, et les élites françaises, qui depuis quarante ans ont fait la folie, je dis bien la folie criminelle, de faire venir, de laisser venir des millions et des millions d'immigrés venus de, d'une civilisation arabo-musulmane qui est hostile à la civilisation chrétienne dont nous sommes issus depuis mille ans ! JLM : Le regroupement familial déclenche je ne sais quelle histoire chez vous, c'est monsieur giscard d'estaing qui l'a fait. JLM : Les millions de gens qui sont venus c'est les patrons qui les ont fait pour faire rentrer les travailleurs en france. EZ : Les patrons c'était dans les années soixante soixante-dix, et ils ont eu grand tort EZ : C'est-à-dire que nous avons, en vérité, donner les droits de régler la politique d'immigration de la france aux immigrés, c'est à dire que nous avons accumulé des droits pour eux et ce sont eux qui choisissent qui vient, qui ne vient pas. EZ : Nous avons deux cent soixante-quinze mille en 2019 deux cent soixante-quinze mille entrées légales qui se décomposent en regroupement familial, immigration familiale, euh étudiants. EZ : Vous savez combien là-dedans viennent pour travailler ? EZ : Quatorze pour cent. EZ : Et puis nous avons le droit d'asile, le droit d'asile qui est submergé. EZ : Vous allez me dire ils sont déboutés à quatre-vingts pour cent, sauf que ils ne partent pas nous, nous expulsons que dix pour cent. EZ : Tout ça ça vous fait à peu près quatre cent mille immigrés légaux je dis bien légaux, je ne parle même pas des clandestins on on a valu entre quatre cent mille huit cent mille je n'en parle même pas. EZ : C'est à dire qu'au bout du mandat d'emmanuel macron y aura deux millions d'immigrés légaux qui seront rentrés. EZ : Il disait à l'époque, qu'il y avait trois millions d'italiens qui étaient venus entre mille huit cent soixante-dix et mille neuf cent quarante, et il disait, un seul million est resté car à l'époque, on renvoyait les délinquants, on renvoyait les chômeurs. EZ : On n'avait pas un regroupement familial automatique et comme ça on ne gardait que les gens assimilés. JLM : On a donc fait le total, et on se dit, puisqu'il nous dit qu'il y a quatre cent mille personnes tous les ans, en dix ans ça fait quatre millions. JLM : Comme il y a deux cent mille personnes de, de, comment dire, l'équilibre entre les morts et les vivants, né et mort français, on devrait trouver six millions de personnes de plus en France sur les dix ans, il n'y en a que deux millions ce qui signifie la chose suivante, c'est qu'une très grande partie des gens qui viennent, repartent. JLM : Et ces étudiants, je vais vous dire une chose, je suis content qu'ils viennent apprendre en france, et qu'ils vont créer avec la france un lien intellectuel qui va fortifier dans le temps la relation qu'on a avec leur pays d'origine. JLM : La deuxième, la réalité, la nature de la france elle-même, nous sommes le pays qui pratique depuis le plus longtemps et le seul en europe, une forme de créolisation qui est assumée. JLM : Si bien que la france est ce méli mélo intéressant unique au monde, singulier, grandiose, qui a permis que des gens très différents fabrique quelque chose en commun, qui a la fin culmina avec l'idée extraordinaire des droits de l'homme, qui sont, qui ont, donné une révolution qui ne s'est pas faite que pour les français, mais pour l'humanité tout entière. JLM : Voilà de quoi la france est l'héritière, elle fait le pari continuellement de l'humain. JLM : La religion est une affaire privée ce que nous avons en commun c'est la cité, et aujourd'hui, personne ne conteste que la loi de la cité s'impose à tout le monde. EZ : Il vaut mieux aborder les sujets d'abord mes chiffres sont tous de L’INSEE, et vous le savez très bien. EZ : Vous avez dit la france est un composé de cultures de peuples et vous avez tout à fait raison, il y a les gallo-romains, vous auriez pu dire les ligures les ibères les celtes, d'ailleurs les ostrogoths qui sont exactement les francs et caetera. EZ : Maintenant vous oubliez parce que ça vous gêne que le premier ciment de ces peuples divers fut le catholicisme, le catholicisme d'un côté le catholicisme d'un côté puisque c'est la conversion de clovis. EZ : Vous appelez ça créolisation, moi excusez-moi j'appelle ça d'un vieux mot républicain qui devrait vous plaire, j'appelle ça l'assimilation. EZ : L'assimilation ça veut dire faire sienne l'histoire de france, la culture française, les moeurs français. EZ : Parce que justement ce que vous venez de dire c'est la france, c'est la république, et c'est la laïcité, et c'est exactement le contraire de l'islam. EZ : Donc liberté, vous avez prévenus en allons-y liberté égalité fraternité. EZ : L’islam veut dire soumission, égalité, l'islam c'est une triple inégalité, entre les hommes et les femmes, entre les hommes libres et les esclaves, entre les fidèles et les infidèles. EZ : Fraternité : l'islam c'est la fraternité dans l'huma, c'est-à-dire la communauté des croyants la nation islamique. EZ : Maintenant si je ne fais pas de différence entre islam et islamistes, parce que pour moi c'est exactement la même chose ou plutôt comme dit le poète kabyles fer mami, l'islam c'est l'islamisme au repos et l'islamisme l'islam en action. EZ : Je fais une différence entre les musulmans, et l'islam, les musulmans qui peuvent, effectivement, s'approprier la conception française de la religion, c'est à dire ne considérer que leur religion et de l'ordre du privé ont toute leur place en france. JLM : Mais les sociétés de l'outre-mer sont des sociétés qui ont été les premières créolisées. JLM : Et contrairement à ce que vous dites, et ce que d'autres ont dit aussi, ça n'a pas créé une addition de communautées, ce n'est pas vrai ça a créé une communauté communes sous l'empire de la loi, et qui produit une culture commune, une culture commune. JLM : Si les enfants sont correctement éduqués, si on a pris en charge l'accueil des primo-arrivants, la France y gagne, elle y gagne des jeunes français qui viennent avec une culture, des idées, et plein de choses de cette nature. JLM : La seule chose invariable à laquelle il faut adhérer ce sont les principes de la république !", - "Extractive_2": "EZ : D'abord moi je suis contre l'intégration, je suis pour l'assimilation. EZ : Et deuxièmement ce n'est pas la france qui a fautée, et si elle a fautée, ce sont les gens comme monsieur mélenchon, et les élites françaises, qui depuis quarante ans ont fait la folie, je dis bien la folie criminelle, de faire venir, de laisser venir des millions et des millions d'immigrés venus de, d'une civilisation arabo-musulmane qui est hostile à la civilisation chrétienne dont nous sommes issus depuis mille ans ! EZ : Simplement, je défends la civilisation chrétienne parce que c'est la civilisation qui nous a fait, vous et moi monsieur. JLM : Les millions de gens qui sont venus c'est les patrons qui les ont fait pour faire rentrer les travailleurs en france. EZ : Les patrons c'était dans les années soixante soixante-dix, et ils ont eu grand tort. EZ : Mais les patrons, c'est fini, depuis longtemps. EZ : Tout ça ça vous fait à peu près quatre cent mille immigrés légaux je dis bien légaux, je ne parle même pas des clandestins on on a valu entre quatre cent mille huit cent mille je n'en parle même pas. EZ : C'est faux la france entre le neuvième siècle après les grandes invasions jusqu'au dix-neuvième siècle a été une population très stable, à partir des années mille huit cent soixante à cause du l'industrialisation sous napoléon trois. EZ : L'INSEE monsieur, des chiffres de L'INSEE. JLM : Et ces étudiants, je vais vous dire une chose, je suis content qu'ils viennent apprendre en france, et qu'ils vont créer avec la france un lien intellectuel qui va fortifier dans le temps la relation qu'on a avec leur pays d'origine. JLM : La créolisation n'est pas un choix c'est une réalité qui permet de faire le pont entre le différentialisme aigu de gens comme monsieur zemmour, qui voit les gens dans des petites cases les musulmans, les ceci, les cela, et puis un universalisme que moi-même j'ai pratiqué. JLM : Voilà ce qui m'intéresse dans l'histoire, et là où vous êtes pris à revers c’est que ce qui a fécondé la france, c'est cette immense idée de l'être humain qui est créateur de sa propre histoire. JLM : La religion est une affaire privée ce que nous avons en commun c'est la cité, et aujourd'hui, personne ne conteste que la loi de la cité s'impose à tout le monde. EZ : Maintenant vous oubliez parce que ça vous gêne que le premier ciment de ces peuples divers fut le catholicisme, le catholicisme d'un côté le catholicisme d'un côté puisque c'est la conversion de clovis. EZ : L'assimilation c’est comme disait le grand historien braudel, ce qui a permis l'intégration sans douleur. EZ : La créolisation, ce n’est que le nouveau mot vous avez trouvé pour parlers de multiculturalisme, euh, de droit à la différence en fait vous vous êtes converti à l'idéologie que vous combattiez dans les années quatre-vingts, et maintenant quand vous parlez de l'islam et vous nous dites : la religion c'est dans le privé, et la politique c'est la loi de la cité, vous nous la baillez belle monsieur mélenchon ! EZ : L'islam est une religion politique par essence, l'islam ne ne s'occupe pas de l'intériorité des fidèles mais s'occupe des normes sociales et politiques. EZ : L’islam veut dire soumission, égalité, l'islam c'est une triple inégalité, entre les hommes et les femmes, entre les hommes libres et les esclaves, entre les fidèles et les infidèles. EZ : Je fais une différence entre les musulmans, et l'islam, les musulmans qui peuvent, effectivement, s'approprier la conception française de la religion, c'est à dire ne considérer que leur religion et de l'ordre du privé ont toute leur place en france. EZ : en fait je veux exactement imposer aux religions, à la religion islamique, exactement la même chose que la france a imposé aux juifs selon la fameuse formule de clermont-tonnerre. JLM : La martinique, la guadeloupe, la réunion, sont des terres profondément créolisées. JLM : Et contrairement à ce que vous dites, et ce que d'autres ont dit aussi, ça n'a pas créé une addition de communautées, ce n'est pas vrai ça a créé une communauté communes sous l'empire de la loi, et qui produit une culture commune, une culture commune. JLM : La créolisation, c'est donc un processus dans lequel personne ne domine l'autre. JLM : Si les enfants sont correctement éduqués, si on a pris en charge l'accueil des primo-arrivants, la France y gagne, elle y gagne des jeunes français qui viennent avec une culture, des idées, et plein de choses de cette nature. JLM : Vous ne savez même pas que dans l'islam, il y a tout ce courant mu’tazilite qui a été un des noyaux, à mon avis hein, des rameaux qui a permis la fécondation de l’humanisme. EZ : Le courant mu’tazilite a été abattu au neuvième siècle. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "EZ : D'abord moi je suis contre l'intégration, je suis pour l'assimilation. EZ : Et deuxièmement ce n'est pas la france qui a fautée, et si elle a fautée, ce sont les gens comme monsieur mélenchon, et les élites françaises, qui depuis quarante ans ont fait la folie, je dis bien la folie criminelle, de faire venir, de laisser venir des millions et des millions d'immigrés venus de, d'une civilisation arabo-musulmane qui est hostile à la civilisation chrétienne dont nous sommes issus depuis mille ans ! EZ : Simplement, je défends la civilisation chrétienne parce que c'est la civilisation qui nous a fait, vous et moi monsieur. JLM : Les millions de gens qui sont venus c'est les patrons qui les ont fait pour faire rentrer les travailleurs en france. EZ : Les patrons c'était dans les années soixante soixante-dix, et ils ont eu grand tort. EZ : Mais les patrons, c'est fini, depuis longtemps. EZ : Tout ça ça vous fait à peu près quatre cent mille immigrés légaux je dis bien légaux, je ne parle même pas des clandestins on on a valu entre quatre cent mille huit cent mille je n'en parle même pas. EZ : C'est faux la france entre le neuvième siècle après les grandes invasions jusqu'au dix-neuvième siècle a été une population très stable, à partir des années mille huit cent soixante à cause du l'industrialisation sous napoléon trois. EZ : L'INSEE monsieur, des chiffres de L'INSEE. JLM : Et ces étudiants, je vais vous dire une chose, je suis content qu'ils viennent apprendre en france, et qu'ils vont créer avec la france un lien intellectuel qui va fortifier dans le temps la relation qu'on a avec leur pays d'origine. JLM : La créolisation n'est pas un choix c'est une réalité qui permet de faire le pont entre le différentialisme aigu de gens comme monsieur zemmour, qui voit les gens dans des petites cases les musulmans, les ceci, les cela, et puis un universalisme que moi-même j'ai pratiqué. JLM : Voilà ce qui m'intéresse dans l'histoire, et là où vous êtes pris à revers c’est que ce qui a fécondé la france, c'est cette immense idée de l'être humain qui est créateur de sa propre histoire. JLM : La religion est une affaire privée ce que nous avons en commun c'est la cité, et aujourd'hui, personne ne conteste que la loi de la cité s'impose à tout le monde. EZ : Maintenant vous oubliez parce que ça vous gêne que le premier ciment de ces peuples divers fut le catholicisme, le catholicisme d'un côté le catholicisme d'un côté puisque c'est la conversion de clovis. EZ : L'assimilation c’est comme disait le grand historien braudel, ce qui a permis l'intégration sans douleur. EZ : La créolisation, ce n’est que le nouveau mot vous avez trouvé pour parlers de multiculturalisme, euh, de droit à la différence en fait vous vous êtes converti à l'idéologie que vous combattiez dans les années quatre-vingts, et maintenant quand vous parlez de l'islam et vous nous dites : la religion c'est dans le privé, et la politique c'est la loi de la cité, vous nous la baillez belle monsieur mélenchon ! EZ : L'islam est une religion politique par essence, l'islam ne ne s'occupe pas de l'intériorité des fidèles mais s'occupe des normes sociales et politiques. EZ : L’islam veut dire soumission, égalité, l'islam c'est une triple inégalité, entre les hommes et les femmes, entre les hommes libres et les esclaves, entre les fidèles et les infidèles. EZ : Je fais une différence entre les musulmans, et l'islam, les musulmans qui peuvent, effectivement, s'approprier la conception française de la religion, c'est à dire ne considérer que leur religion et de l'ordre du privé ont toute leur place en france. EZ : en fait je veux exactement imposer aux religions, à la religion islamique, exactement la même chose que la france a imposé aux juifs selon la fameuse formule de clermont-tonnerre. JLM : La martinique, la guadeloupe, la réunion, sont des terres profondément créolisées. JLM : Et contrairement à ce que vous dites, et ce que d'autres ont dit aussi, ça n'a pas créé une addition de communautées, ce n'est pas vrai ça a créé une communauté communes sous l'empire de la loi, et qui produit une culture commune, une culture commune. JLM : La créolisation, c'est donc un processus dans lequel personne ne domine l'autre. JLM : Si les enfants sont correctement éduqués, si on a pris en charge l'accueil des primo-arrivants, la France y gagne, elle y gagne des jeunes français qui viennent avec une culture, des idées, et plein de choses de cette nature. JLM : Vous ne savez même pas que dans l'islam, il y a tout ce courant mu’tazilite qui a été un des noyaux, à mon avis hein, des rameaux qui a permis la fécondation de l’humanisme. EZ : Le courant mu’tazilite a été abattu au neuvième siècle. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de si oui ou non, la france a tout fait pour intégrer les immigrants." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "La France eric zemmour a-t-elle tout fait pour intégrer les populations immigrées qui sont arrivées ici ces soixante dernières années ?" + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Votre question est mal posée parce que vous sous-entendez que la France est est en faute dès le départ de votre question." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour critique la formulation de la question, selon lui, la france n'a pas à aider à l'intégration, les gens doivent s'assimiler." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "D'abord moi je suis contre l'intégration, je suis pour l'assimilation." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Et deuxièmement ce n'est pas la france qui a fautée, et si elle a fautée, ce sont les gens comme monsieur mélenchon, et les élites françaises, qui depuis quarante ans ont fait la folie, je dis bien la folie criminelle, de faire venir, de laisser venir des millions et des millions d'immigrés venus de, d'une civilisation arabo-musulmane qui est hostile à la civilisation chrétienne dont nous sommes issus depuis mille ans !" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il explique que deux millions d'immigrants entrent en france tous les 5 ans, venant d'une culture qui est incompatible avec la France." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Le regroupement familial déclenche je ne sais quelle histoire chez vous, c'est monsieur giscard d'estaing qui l'a fait." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Les millions de gens qui sont venus c'est les patrons qui les ont fait pour faire rentrer les travailleurs en france." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Les patrons c'était dans les années soixante soixante-dix, et ils ont eu grand tort" + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "C'est-à-dire que nous avons, en vérité, donner les droits de régler la politique d'immigration de la france aux immigrés, c'est à dire que nous avons accumulé des droits pour eux et ce sont eux qui choisissent qui vient, qui ne vient pas." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Nous avons deux cent soixante-quinze mille en 2019 deux cent soixante-quinze mille entrées légales qui se décomposent en regroupement familial, immigration familiale, euh étudiants." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Vous savez combien là-dedans viennent pour travailler ?" + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Quatorze pour cent." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Selon Jean luc Mélenchon, les migrants ont fait la france, et viennent contribuer à la france avec des étudiants qui repartent pour la pluspart." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Et puis nous avons le droit d'asile, le droit d'asile qui est submergé." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Vous allez me dire ils sont déboutés à quatre-vingts pour cent, sauf que ils ne partent pas nous, nous expulsons que dix pour cent." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Tout ça ça vous fait à peu près quatre cent mille immigrés légaux je dis bien légaux, je ne parle même pas des clandestins on on a valu entre quatre cent mille huit cent mille je n'en parle même pas." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il parle de Créolisation, le processus de fusion des cultures." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "C'est à dire qu'au bout du mandat d'emmanuel macron y aura deux millions d'immigrés légaux qui seront rentrés." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Il disait à l'époque, qu'il y avait trois millions d'italiens qui étaient venus entre mille huit cent soixante-dix et mille neuf cent quarante, et il disait, un seul million est resté car à l'époque, on renvoyait les délinquants, on renvoyait les chômeurs." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ils parlent ensuite de la devise française, opposée à L'islam selon Eric Zemmour." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "On n'avait pas un regroupement familial automatique et comme ça on ne gardait que les gens assimilés." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_1_2_Insecurite.json b/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_1_2_Insecurite.json index 7cf0cb6fd4e0a7a7173069e8e016dbd39804aa9a..afc81be7e41000f0e84ac0d0549f702edc0b2070 100644 --- a/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_1_2_Insecurite.json +++ b/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_1_2_Insecurite.json @@ -5,5 +5,240 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de l'insécurité en France. Selon Eric Zemmour, l'insécurité ne fera qu'augmenter tant que la misère et la désagrégation de l'école publique continue. Jean Luc Mélenchon nuance sur l'insécurité, en expliquant que les violences physiques est une cause de décès négligeable, et que l'insécurité vient d'autres facteurs. Selon lui, il y a trop de policiers par rapports aux instituteurs, et que la police est mal organisée. Il souhaite dissoudre les bacs et les braves, ainsi qu'interdire les flashball et les grenades. Jean luc mélenchon veut une police républicaine et formée. Pour Eric Zemmour, la hausse de crimes et délits commis est indéniable, et n'est pas le fait des pauvres, mais des étrangers, qui représente vingt cinq pourcent des prisonniers en france. Il explique que la délinquance en france est un jihad. Selon lui, les propos de jean luc mélenchon sur la police sont scandaleux. Il explique que les policiers doivent travailler dans des conditions très difficiles. Jean Luc Mélenchon, lui, critique l'approche d'Eric Zemmour d'accuser l'islam pour les problèmes de la france, et explique qu'il faut que la police se focalise sur des problèmes de fonds. Pour Eric Zemmour, la france est en état de guerre civile, et il faut expulser les étrangers des prisons, faire une déchéance de nationalité pour les bi nationaux criminels, et revoir les critères d'assimilation.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour discutent des questions liées à la violence et à l’insécurité. Mélenchon relie avant tout l’insécurité à la pauvreté et à la déliquescence de l’école publique. Il relativise la criminalité, responsable de moins de décès que les accidents du travail ; si l’on désire la réduire, il faut d’abord dissoudre la BAC et la BRAV afin d’obtenir le consentement du peuple à l’autorité. Zemmour insiste lui sur l’explosion de la délinquance, avant de mentionner l’origine des criminels : en 2020 dans les données de la police, à l’exception de corses, aucun nom n’était Français. Raisonnement spécieux pour Mélenchon : il n’y a pas de nom français en soi. Zemmour poursuit : vingt-cinq pour cent des détenus sont étrangers. La criminalité n’a pas de rapport avec la pauvreté ; elle est en réalité devenue une composante du djihad, même si tous les musulmans ne sont pas des délinquants. Il s’indigne alors des propos de Mélenchon sur la police. Ce dernier précise qu’il ne croit pas la police raciste en soi ; simplement, certains de ses membres le sont. Zemmour prend leur défense car ce sont eux les véritables victimes. Pour Mélenchon, les violences dont ils peuvent être la cible ne sont que les conséquences de la rupture consommée entre eux et la population. Or, seuls les habitants des quartiers islamisés ne sont pas en phase avec la police selon Zemmour. En réponse, Mélenchon l’accuse d’encourager la guerre civile. Au contraire, Zemmour estime tout faire pour l’empêcher, notamment grâce à son programme (expulsion des étrangers des prisons, déchéance de nationalité des binationaux responsables de crimes et délits). Il termine en regrettant l’ancien Mélenchon, républicain intransigeant, amoureux de la laïcité opposé au voile. Mélenchon défend son opposition à la burka, mais il ne souhaite pas que la République légifère sur les tenues des femmes. Pour conclure, Mélenchon pense que la violence qui peut exister en banlieue est une réaction au comportement des policiers, ainsi que le fruit de la pauvreté ; quant à Zemmour, il explique directement cette violence par l’immigration et le conflit culturel qu’elle engendre. Bref, deux visions se font clairement face.", "Extractive_1": "P1 : Je vous redonne la parole immédiatement jean-luc mélenchon il faut qu'on avance sur l'insécurité. P1 : Parce qu'il faut parce que notamment la police est mal employée, mal formée, mal commandée mal équipée et qu'il faut revoir cela, pourquoi dites-vous cela jean-luc melenchon ? EZ : Et je dis la même chose pour toutes les religions, la religion républicaine est respectée par tout le monde sauf une bande ici ou là de gens, euh qui s'y oppose dans la violence et la religion républicaine. EZ : J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique. JLM : Alors je ne dis pas qu'il n'y ait pas de violence, il y en a mais enfin c'est zéro virgule zéro quatre-vingt-sept pour cent du total des violences physiques, et les violences, les gens qui meurent, du fait de la chaleur c’est trois fois et demie plus. JLM : Autrement dit, les causes d'insécurité sont bien plus ample que celles qui sont décrites. JLM : On met du monde et toujours plus de monde en défaveur de toutes sortes sur le corps de police qui est payé bien mieux que les instituteurs et les professeurs de ce pays. JLM : Par conséquent ça veut dire, non pas que les gens sont coupables, mais que la force est mal employée, mal organisée ! JLM : Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. JLM : C'est une deuxième interdiction je ne veux plus des flashballs des grenades et de la possibilité de tirer dans la figure des gens parce que trente-deux personnes éborgnées ce n'est pas trente-deux bavures, ce sont des actes délibérés ! JLM : Je veux une police vraiment républicaine, respectueuse des gens, entraînée, disciplinée, commandée par des gens qui leur fassent respecter les vertus ! JLM : Et il faut donc former les gens qui ne sont pas formés, et nous devons cesser d'être une des rares polices d'europe qui utilisent de telles violences contre la population. EZ : Dans les années soixante, il y avait quinze crimes et délits pour mille habitants, aujourd'hui il y en a soixante pour mille habitants. EZ : Par ailleurs, pardonnez-moi, mais la violence n'est pas le fait de pauvres, on sait d'où elle vient, on sait exactement qui est en prison, on sait qui n'est pas en prison. EZ : Données de la police et de la gendarmerie sur la liste des bandes délinquantes; à part les corses de marseille, il n y a pas un nom français aujourd'hui. EZ : Vous savez combien d'étrangers dans les prisons françaises, vingt-cinq pour cent ! JLM : Si vous dites que ça n’a aucun rapport avec la pauvreté alors vous vivez au dela du réel. EZ : Tout ça n'a aucun rapport avec la pauvreté je suis désolé, pour moi la délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance, c'est un jihad, voila. EZ : Je vous signale que vous ne me laissez pas parler monsieur mélenchon, mais je vais vous dire, il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas délinquants. EZ : Maintenant vous avez parlé de la police, et là je vraiment, je trouve absolument scandaleux ce que vous dites. EZ : Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste. EZ : Evidemment dans les quartiers islamisés dominée par les caïds de la drogue qui sont comme des, des concessions étrangères, vous savez au temps de la chine on avait des concessions, ce sont des concessions étrangères, là évidemment; les policiers ne sont pas les bienvenus parce qu'ils sont les représentants de la France. JLM : Bon si vous commencez par dire que le problème de ce pays c'est que il y a je sais pas quel jihad islamisation et que c'est à cause de ça qu'on est pillé massacré violé et caetera, vous réglerez aucun problème parce que le problème du vol du pillage et caetera ce n'est pas l'islam, c'est une série d'autres causes, que les sociologues, que vous avez peut-être lu, à part lire les les les les statistiques qui vous font peur parce que vous aimez le cauchemar, que les sociologues ont analysé de longue main. JLM : Moi je n'ai jamais dit que la police était responsable de la situation je ne dis pas ça, je dis que puisque nous sommes en totale inefficacité il faut donc revoir le dispositif. JLM : Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains JLM : Il suffit pas d'envoyer des policiers passés selon un rapport qui a été fait récemment, cinquante pour cent de leur temps à vérifier si les gens qu'ils contrôlent ont du shit ou pas dans leur poche. EZ : Comment vous appelez euh un pays où la tête d'un professeur roule dans la rue? EZ : Moi j'appelle ça un pays en guerre civile. EZ : Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques. EZ : Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser. EZ : Moi je dis les gens qui sont français assimilés ils sont français. EZ : Vous savez c'est dans la loi, souvenez-vous que pour la naturalisation, il y a des critères d'assimilation ", - "Extractive_2": "P1 : Votre, dans votre programme sur ce sur ce sujet-là dans votre programme sur ce sujet là jean-luc mélenchon, euh je vous le dit pourquoi est-ce que la violence augmente ? JLM : J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique. JLM : Les gens qui meurent des accidents du travail, c’est une fois virgule deux plus. JLM : Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. JLM : Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. JLM : Tant que ça n'est pas réglé, aucun corps monsieur zemmour, aucune autorité, dans une république n'a de valeur sans le consentement du peuple. EZ : Dans les années soixante, il y avait quinze crimes et délits pour mille habitants, aujourd'hui il y en a soixante pour mille habitants. EZ : Données de la police et de la gendarmerie sur la liste des bandes délinquantes; à part les corses de marseille, il n y a pas un nom français aujourd'hui. JLM : Qu'est ce qu'un nom français ? EZ : Vous savez combien d'étrangers dans les prisons françaises, vingt-cinq pour cent ! JLM : Vous êtes en train de dire que la misère n'a aucun impact sur la délinquance. EZ : Non non parce que y a des gens pauvres qui ne sont pas des délinquants ! EZ : Tout ça n'a aucun rapport avec la pauvreté je suis désolé, pour moi la délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance, c'est un jihad, voila. EZ : Je vous signale que vous ne me laissez pas parler monsieur mélenchon, mais je vais vous dire, il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas délinquants. EZ : Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste. JLM : Euh non j’ai pas dit ça, il y a des raciste dans la police mais j’ai pas dit que la police était raciste. EZ : Ils sont agressés, ils sont euh on leur tend des guet-apens en permanence, ils sont euh insultés, on leur jette des cocktails molotov dans leur voiture pour les brûler comme des poulets. JLM : Il faut qu'ils soient en phase avec la population ! EZ : Mais monsieur mélenchon ils sont en phase avec la population. EZ : Ils ne sont pas en phase avec la population des quartiers islamisés. JLM : Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains. JLM : Vous poussez les gens à l'affrontement, à la guerre civile, ça n'a aucun sens ! EZ : Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques. EZ : Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser. EZ : Vous disiez vous-même monsieur mélenchon, jadis, l'autre mélenchon, que le voile islamique était une auto stigmatisation, que elle se mettait un stigmate, et après elle se plaignaient du stigmate. JLM : J'ai été contre ce qu'on appelait la burqa, le voile, j'étais, j'étais, pour qu'on interdise ça bien sûr. JLM : Mais je ne suis pas pour autant je ne suis pas d'accord pour aller faire comme vous le proposez, la police des tenues des femmes." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Votre, dans votre programme sur ce sur ce sujet-là dans votre programme sur ce sujet là jean-luc mélenchon, euh je vous le dit pourquoi est-ce que la violence augmente ? JLM : J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique. JLM : Les gens qui meurent des accidents du travail, c’est une fois virgule deux plus. JLM : Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. JLM : Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. JLM : Tant que ça n'est pas réglé, aucun corps monsieur zemmour, aucune autorité, dans une république n'a de valeur sans le consentement du peuple. EZ : Dans les années soixante, il y avait quinze crimes et délits pour mille habitants, aujourd'hui il y en a soixante pour mille habitants. EZ : Données de la police et de la gendarmerie sur la liste des bandes délinquantes; à part les corses de marseille, il n y a pas un nom français aujourd'hui. JLM : Qu'est ce qu'un nom français ? EZ : Vous savez combien d'étrangers dans les prisons françaises, vingt-cinq pour cent ! JLM : Vous êtes en train de dire que la misère n'a aucun impact sur la délinquance. EZ : Non non parce que y a des gens pauvres qui ne sont pas des délinquants ! EZ : Tout ça n'a aucun rapport avec la pauvreté je suis désolé, pour moi la délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance, c'est un jihad, voila. EZ : Je vous signale que vous ne me laissez pas parler monsieur mélenchon, mais je vais vous dire, il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas délinquants. EZ : Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste. JLM : Euh non j’ai pas dit ça, il y a des raciste dans la police mais j’ai pas dit que la police était raciste. EZ : Ils sont agressés, ils sont euh on leur tend des guet-apens en permanence, ils sont euh insultés, on leur jette des cocktails molotov dans leur voiture pour les brûler comme des poulets. JLM : Il faut qu'ils soient en phase avec la population ! EZ : Mais monsieur mélenchon ils sont en phase avec la population. EZ : Ils ne sont pas en phase avec la population des quartiers islamisés. JLM : Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains. JLM : Vous poussez les gens à l'affrontement, à la guerre civile, ça n'a aucun sens ! EZ : Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques. EZ : Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser. EZ : Vous disiez vous-même monsieur mélenchon, jadis, l'autre mélenchon, que le voile islamique était une auto stigmatisation, que elle se mettait un stigmate, et après elle se plaignaient du stigmate. JLM : J'ai été contre ce qu'on appelait la burqa, le voile, j'étais, j'étais, pour qu'on interdise ça bien sûr. JLM : Mais je ne suis pas pour autant je ne suis pas d'accord pour aller faire comme vous le proposez, la police des tenues des femmes.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de l'insécurité en France." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Je vous redonne la parole immédiatement jean-luc mélenchon il faut qu'on avance sur l'insécurité." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Parce qu'il faut parce que notamment la police est mal employée, mal formée, mal commandée mal équipée et qu'il faut revoir cela, pourquoi dites-vous cela jean-luc melenchon ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique que l'insécurité sera de pire en pire tant qu'il n'y a pas d'amélioration de l'école publique." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Et je dis la même chose pour toutes les religions, la religion républicaine est respectée par tout le monde sauf une bande ici ou là de gens, euh qui s'y oppose dans la violence et la religion républicaine." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean Luc Mélenchon explique que la violence physique est une part infime des morts, et que l'insécurité ne vient pas de l'immigration." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Alors je ne dis pas qu'il n'y ait pas de violence, il y en a mais enfin c'est zéro virgule zéro quatre-vingt-sept pour cent du total des violences physiques, et les violences, les gens qui meurent, du fait de la chaleur c’est trois fois et demie plus." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Autrement dit, les causes d'insécurité sont bien plus ample que celles qui sont décrites." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean Luc Mélenchon explique qu'il y a trop de policiers qui ne sont pas assez formé, et que la police n'est pas assez organisée." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "On met du monde et toujours plus de monde en défaveur de toutes sortes sur le corps de police qui est payé bien mieux que les instituteurs et les professeurs de ce pays." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Par conséquent ça veut dire, non pas que les gens sont coupables, mais que la force est mal employée, mal organisée !" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean Luc Melenchon souhaite la dissolution des bacs et des brav, ainsi que l'interdiction des flashballs et des grenades pour la police." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "C'est une deuxième interdiction je ne veux plus des flashballs des grenades et de la possibilité de tirer dans la figure des gens parce que trente-deux personnes éborgnées ce n'est pas trente-deux bavures, ce sont des actes délibérés !" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc mélenchon souhaite une police républicaine, formée, et moins violente." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Je veux une police vraiment républicaine, respectueuse des gens, entraînée, disciplinée, commandée par des gens qui leur fassent respecter les vertus !" + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Et il faut donc former les gens qui ne sont pas formés, et nous devons cesser d'être une des rares polices d'europe qui utilisent de telles violences contre la population." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique qu'il y a eu une explosion des crimes et délits." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Dans les années soixante, il y avait quinze crimes et délits pour mille habitants, aujourd'hui il y en a soixante pour mille habitants." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique que la violence n'est pas le fait des pauvres, mais des étrangers, qui sont sur représentés dans les prisons françaises." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Par ailleurs, pardonnez-moi, mais la violence n'est pas le fait de pauvres, on sait d'où elle vient, on sait exactement qui est en prison, on sait qui n'est pas en prison." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Données de la police et de la gendarmerie sur la liste des bandes délinquantes; à part les corses de marseille, il n y a pas un nom français aujourd'hui." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Vous savez combien d'étrangers dans les prisons françaises, vingt-cinq pour cent !" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean Luc Mélenchon explique que si, la violence a un lien avec la pauvreté." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Si vous dites que ça n’a aucun rapport avec la pauvreté alors vous vivez au dela du réel." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique que la délinquance en france est un jihad." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Tout ça n'a aucun rapport avec la pauvreté je suis désolé, pour moi la délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance, c'est un jihad, voila." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Je vous signale que vous ne me laissez pas parler monsieur mélenchon, mais je vais vous dire, il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas délinquants." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique que les propos de Jean Luc Mélenchon sur la police sont scandaleux, alors que la police n'est pas la bienvenue dans les quartiers." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Maintenant vous avez parlé de la police, et là je vraiment, je trouve absolument scandaleux ce que vous dites." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Evidemment dans les quartiers islamisés dominée par les caïds de la drogue qui sont comme des, des concessions étrangères, vous savez au temps de la chine on avait des concessions, ce sont des concessions étrangères, là évidemment; les policiers ne sont pas les bienvenus parce qu'ils sont les représentants de la France." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc mélenchon explique que la violence ne vient pas de l'islam mais de faits sociologiques analysés." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Bon si vous commencez par dire que le problème de ce pays c'est que il y a je sais pas quel jihad islamisation et que c'est à cause de ça qu'on est pillé massacré violé et caetera, vous réglerez aucun problème parce que le problème du vol du pillage et caetera ce n'est pas l'islam, c'est une série d'autres causes, que les sociologues, que vous avez peut-être lu, à part lire les les les les statistiques qui vous font peur parce que vous aimez le cauchemar, que les sociologues ont analysé de longue main." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Moi je n'ai jamais dit que la police était responsable de la situation je ne dis pas ça, je dis que puisque nous sommes en totale inefficacité il faut donc revoir le dispositif." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean Luc Mélenchon explique ne pas accuser la police mais le dispositif, et explique vouloir une police de proximité qui travaillerait sur des sujets plus important que les contrôles de drogue." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains" + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Il suffit pas d'envoyer des policiers passés selon un rapport qui a été fait récemment, cinquante pour cent de leur temps à vérifier si les gens qu'ils contrôlent ont du shit ou pas dans leur poche." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique que la france est en situation de guerre civile, et qu'il faut prendre des mesures drastiques d'expulsion des étrangers des prisons et de déchéance de nationalité des bi-nationaux qui comettent des crimes et délits." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Comment vous appelez euh un pays où la tête d'un professeur roule dans la rue?" + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Moi j'appelle ça un pays en guerre civile." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique vouloir forcer des critères d'assimilation pour la naturalisation" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Moi je dis les gens qui sont français assimilés ils sont français." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Vous savez c'est dans la loi, souvenez-vous que pour la naturalisation, il y a des critères d'assimilation" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_2_1_Baisse_Du_Co2.json b/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_2_1_Baisse_Du_Co2.json index 0ec5c3170b32cfa1989ecef014b126df7c6f0d2e..8165ea8f8e7f0cb67f715e39e0d00eec95646edb 100644 --- a/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_2_1_Baisse_Du_Co2.json +++ b/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_2_1_Baisse_Du_Co2.json @@ -5,5 +5,195 @@ "Abstractive_2": "Eric Zemmour et Jean luc Mélenchon débattent de la réduction du CO2 dans l'atmosphère. Eric zemmour ouvre en discutant la place de la gauche dans l'augmentation des gazs à effet de serre et du productivisme. Il rappelle que la france émet le moins de CO2. Il veut améliorer la production nucléaire et arrêter le développement des éoliennes. Pour Jean Luc Mélenchon, le nucléaire est trop dangereux, et le recarénage trop coûteux, et veut en sortir. Il propose de développer les éoliennes, mais aussi les sources renouvelables comme l'hydroélectrique.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour débattent de la question de l’écologie et de l’énergie. Zemmour commence par admettre qu’il existe une augmentation du CO2 dans l’atmosphère ; ce phénomène trouve ses racines dans le productivisme issu de la gauche. La droite a su la première mettre en évidence la destruction de la nature engendrée par cette politique ; cette analyse lui permet d’attaquer directement Mélenchon. Ce dernier rappelle que tout le monde, libéraux compris, défendait cette ligne ; mais le libéralisme vient justement de la gauche, pour Zemmour. Il poursuit en expliquant que la gauche radicale tente d’avoir le monopole sur les idées écologistes. Il défend ensuite le modèle français, qui, grâce au nucléaire, est très peu émetteur de CO2. Pour Mélenchon, le nucléaire est néanmoins dangereux, comme Tchernobyl a pu le prouver. Il rappelle également que le réchauffement met en danger certaines centrales, en raison de la montée des eaux. Enfin, la France dépend de l’étranger pour son approvisionnement en uranium. Quelle que soit l’énergie, lui répond Zemmour, la France n’est pas indépendante ; ainsi les éoliennes sont-elle fabriquées en Chine. Par ailleurs, le nucléaire est une filière porteuse d’emplois et de technologies à fort potentiels, comme celles développées dans le cadre du projet Astrid, lesquelles permettaient de valoriser les déchets. Face à cela, les éoliennes sont laides, mauvaises pour la santé, et fort peu écologiques. Mélenchon a toutefois des craintes concernant les déchets nucléaires radioactifs. Il mentionne une nouvelle fois le risque de la filière, et rappelle que la sécheresse contraint les réacteurs à être arrêtés. Il défend l’énergie hydroélectrique et refuse la privatisation des barrages (ce avec quoi Zemmour est d’accord), la géothermie, le redéploiement des hydroliennes et la sobriété énergétique ; par ailleurs, il refuse le grand carénage du parc nucléaire, visant à prolonger la durée de vie des centrales. Zemmour pense que le nucléaire n’est pas dangereux, car il n’y a pas eu d’accidents en France. Malgré tout, Mélenchon souhaite sortir de cette énergie, même s’il reste conscient que ce processus prendra du temps. Les deux candidats ont conscience des enjeux écologiques. Zemmour y répond en favorisant le nucléaire, alors que Mélenchon veut encourager des énergies alternatives.", "Extractive_1": "P2 : Je vais me tourner vers vous euh éric zemmour, réduire nos gazs, nos émissions de gaz à effet de serre, est-ce que vous diriez, vous président, que c'est la priorité des priorités ? EZ : Non, moi j'ai dit ma priorité déjà, j'ai dit la priorité c'est euh la lutte contre l'immigration. EZ : Donc sur l'environnement, euh effectivement, il y a apparemment, je ne suis pas un spécialiste, mais si j'en crois euh tous les scientifiques, en tous cas, beaucoup de scientifiques, parce que apparemment il y a des débats, euh il y a une augmentation euh du CO2 dans l'atmosphère. EZ : Bon maintenant, euh c'est euh, si vous voulez, et nous avons une vieille discussion avec monsieur mélenchon sur ce thème parce que, euh je vois qu'il s'approprie avec brio et avait entrain l'écologie, alors que il vient d'une tradition politique qui l’a longtemps méprisé, parce que dans le débat entre la nature et la culture, entre euh la droite et la gauche, c'est la droite qui la première a compris, a senti, a dénoncé euh l'arraisonnement de la nature par la technique à l'époque, euh à l’époque les euh frères aînés de monsieur mélenchon, et monsieur mélenchon lui-même, était, ne jurait que par le productivisme, les usines, euh les fumées d'usines et caetera, et se moquait de ces gens qui voulaient euh défendre la nature. JLM : Mais à l'époque, il faut dire les choses comme elles sont, les libéraux comme euh le mouvement ouvrier, comme à peu près tout le monde, était sur la ligne du productivisme. EZ : Mais justement, alors donc, simplement je voulais dire que, il faut voir que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche. EZ : Ils ont pris en otage l'écologie, il faudrait réinventer une écologie euh de droite, enracinée près de la nature près de euh qui défend, à la fois. EZ : On devrait dire on devrait féliciter notre pays tous les jours car nous sommes le pays qui émettons le moins de CO2, parce que nous avons un mix comme on dit aujourd'hui électrique qui repose à soixante-quinze pour cent sur le nucléaire. EZ : Et monsieur mélenchon arrive, comme les carabiniers donc le grand écologistes après avoir été le grand productiviste et il nous dit il faut fermer le nucléaire et il nous dit il faut mettre des éoliennes partout. JLM : Le nucléaire on nous avait dit, et je sais, que les gens qui l'ont fait l'ont fait avec bonne foi pensant se rendre utile, qui l'ont fait avec brio, avec intelligence, mais nous savons tous depuis il y a eu tchernobyl. EZ : Je note que vous ne voulez pas me laisser parler parce que ça vous embête, parce que effectivement le nucléaire, c'est d'abord, abandonner le nucléaire c'est abandonner notre souveraineté nationale. JLM : Peut-être bien, mais l’uranium vous les achetez pas en france. EZ : Deuxièmement, je répète qu'abandonner le nucléaire, ça veut dire, abandonner deux cent mille emplois directs et une filière de quatre cent mille emplois. EZ : Je répète que c'est à l'abandon de souverainetée, et je répète que en vérité, c'est, euh une acceptation d'une décroissance qui ne dit pas son nom. EZ : Vous savez aussi que, il y avait une technologie, qui était la technologie astrid, et que malheureusement monsieur macron a abandonnée, et qui permettait, qui permettait, de créer de l'énergie en travaillant sur les déchets, justement. EZ : Donc les choses, quand je vous ai connu monsieur mélenchon, là aussi vous étiez non seulement productiviste mais vous étiez favorable à la science, vous pensiez que le progrès technique réglerait les problèmes créés par le progrès technique. EZ : Je veux simplement dire je pense simplement dire tout le mal que je pense des éoliennes, à la fois pour la santé des gens, à la fois pour la beauté des paysages, à la fois vous savez très bien que euh celles qui sont fabriqués avec des pales, et des socles en béton, qui ne sont absolument pas euh renouvelable. EZ : Vous savez que quand on réduira, y a un une étude et j'ai fini quand on réduira euh la part du nucléaire cinquante pour cent du mix électrique, on doit selon une étude du ministère de l'écologie humaine créer vingt centrales à gaz, et donc, ça augmentera la production de CO2. JLM : Je trouve intéressant qu'on ait essayé de bien faire, on a bien fait, il y a des gens qui y travaillent qui font bien leur travail, Et évidemment il n'est pas question d'abandonner, il est question de sortir du nucléaire. JLM : Et nous avons besoin notamment de recherche fondamentale pour savoir comment refroidir les déchets radioactifs, parce qu'ils sont là pour dix mille ans, pour vingt mille ans, et que on n'a pas trouvé encore d'autre solution que de les enfouir. JLM : En ce qui concerne cette énergie, nous savons tous que le risque existe, et que en sortir serait une bonne chose. JLM : L'idée c'est de redéployer un appareil de production d'énergie, car nous avons besoin d'énergie, qui soit inoffensive contre la nature et contre le futur. JLM : Deuxièmement, non au grand recarénage des centrales nucléaires. JLM : écoutez, c'est le moment où l'on peut par exemple se poser la question d'un redéploiement général des hydroliennes. JLM : Il y a l'énergie géothermique, et il y a surtout monsieur zemmour vous et quelques autres, la sobriété dans la consommation énergétique. JLM : Donc la sobriété, la sortie du nucléaire, l'installation d'autres moyens, c'est un grand plan, ça va mettre au travail des dizaines de milliers de gens pour faire tout ça ", - "Extractive_2": "EZ : Donc sur l'environnement, euh effectivement, il y a apparemment, je ne suis pas un spécialiste, mais si j'en crois euh tous les scientifiques, en tous cas, beaucoup de scientifiques, parce que apparemment il y a des débats, euh il y a une augmentation euh du CO2 dans l'atmosphère. EZ : Bon maintenant, euh c'est euh, si vous voulez, et nous avons une vieille discussion avec monsieur mélenchon sur ce thème parce que, euh je vois qu'il s'approprie avec brio et avait entrain l'écologie, alors que il vient d'une tradition politique qui l’a longtemps méprisé, parce que dans le débat entre la nature et la culture, entre euh la droite et la gauche, c'est la droite qui la première a compris, a senti, a dénoncé euh l'arraisonnement de la nature par la technique à l'époque, euh à l’époque les euh frères aînés de monsieur mélenchon, et monsieur mélenchon lui-même, était, ne jurait que par le productivisme, les usines, euh les fumées d'usines et caetera, et se moquait de ces gens qui voulaient euh défendre la nature. JLM : Mais à l'époque, il faut dire les choses comme elles sont, les libéraux comme euh le mouvement ouvrier, comme à peu près tout le monde, était sur la ligne du productivisme. EZ : Mais les libéraux au départ sont de gauche vous savez, mais c'est une discussion qui nous mènerait trop loin. JLM : C’est pas les mêmes les libéraux . EZ : Mais justement, alors donc, simplement je voulais dire que, il faut voir que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche. EZ : On devrait dire on devrait féliciter notre pays tous les jours car nous sommes le pays qui émettons le moins de CO2, parce que nous avons un mix comme on dit aujourd'hui électrique qui repose à soixante-quinze pour cent sur le nucléaire. JLM : Le nucléaire on nous avait dit, et je sais, que les gens qui l'ont fait l'ont fait avec bonne foi pensant se rendre utile, qui l'ont fait avec brio, avec intelligence, mais nous savons tous depuis il y a eu tchernobyl. JLM : Monsieur zemmour le réchauffement climatique met en danger la centrale de blayais; parce que bordeaux sera sous l'eau en deux mille cinquante. JLM : Ah bon, parce que l'uranium vous le trouvez en france? EZ : Peut être que les éoliennes vous les achetez en France ? EZ : Vous les achetez aux chinois avec des promoteurs allemands. EZ : Deuxièmement, je répète qu'abandonner le nucléaire, ça veut dire, abandonner deux cent mille emplois directs et une filière de quatre cent mille emplois. EZ : Vous savez aussi que, il y avait une technologie, qui était la technologie astrid, et que malheureusement monsieur macron a abandonnée, et qui permettait, qui permettait, de créer de l'énergie en travaillant sur les déchets, justement. EZ : Je veux simplement dire je pense simplement dire tout le mal que je pense des éoliennes, à la fois pour la santé des gens, à la fois pour la beauté des paysages, à la fois vous savez très bien que euh celles qui sont fabriqués avec des pales, et des socles en béton, qui ne sont absolument pas euh renouvelable. JLM : Et nous avons besoin notamment de recherche fondamentale pour savoir comment refroidir les déchets radioactifs, parce qu'ils sont là pour dix mille ans, pour vingt mille ans, et que on n'a pas trouvé encore d'autre solution que de les enfouir. JLM : En ce qui concerne cette énergie, nous savons tous que le risque existe, et que en sortir serait une bonne chose. JLM : Quatre centrales sur dix n'ont pas pu fonctionner cette année à cause de sécheresse et des trop grandes chaleurs. JLM : L'hydroélectrique, donc ne pas privatiser les barrages, et augmenter. EZ : Je suis d'accord là-dessus. JLM : Deuxièmement, non au grand recarénage des centrales nucléaires. JLM : écoutez, c'est le moment où l'on peut par exemple se poser la question d'un redéploiement général des hydroliennes. JLM : Il y a l'énergie géothermique, et il y a surtout monsieur zemmour vous et quelques autres, la sobriété dans la consommation énergétique. JLM : Donc la sobriété, la sortie du nucléaire, l'installation d'autres moyens, c'est un grand plan, ça va mettre au travail des dizaines de milliers de gens pour faire tout ça. EZ : Il n'y a jamais eu d'accident je le répète en france. JLM : ça va prendre du temps de sortir." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "EZ : Donc sur l'environnement, euh effectivement, il y a apparemment, je ne suis pas un spécialiste, mais si j'en crois euh tous les scientifiques, en tous cas, beaucoup de scientifiques, parce que apparemment il y a des débats, euh il y a une augmentation euh du CO2 dans l'atmosphère. 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EZ : Mais les libéraux au départ sont de gauche vous savez, mais c'est une discussion qui nous mènerait trop loin. JLM : C’est pas les mêmes les libéraux . EZ : Mais justement, alors donc, simplement je voulais dire que, il faut voir que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche. EZ : On devrait dire on devrait féliciter notre pays tous les jours car nous sommes le pays qui émettons le moins de CO2, parce que nous avons un mix comme on dit aujourd'hui électrique qui repose à soixante-quinze pour cent sur le nucléaire. JLM : Le nucléaire on nous avait dit, et je sais, que les gens qui l'ont fait l'ont fait avec bonne foi pensant se rendre utile, qui l'ont fait avec brio, avec intelligence, mais nous savons tous depuis il y a eu tchernobyl. JLM : Monsieur zemmour le réchauffement climatique met en danger la centrale de blayais; parce que bordeaux sera sous l'eau en deux mille cinquante. JLM : Ah bon, parce que l'uranium vous le trouvez en france? EZ : Peut être que les éoliennes vous les achetez en France ? EZ : Vous les achetez aux chinois avec des promoteurs allemands. EZ : Deuxièmement, je répète qu'abandonner le nucléaire, ça veut dire, abandonner deux cent mille emplois directs et une filière de quatre cent mille emplois. EZ : Vous savez aussi que, il y avait une technologie, qui était la technologie astrid, et que malheureusement monsieur macron a abandonnée, et qui permettait, qui permettait, de créer de l'énergie en travaillant sur les déchets, justement. EZ : Je veux simplement dire je pense simplement dire tout le mal que je pense des éoliennes, à la fois pour la santé des gens, à la fois pour la beauté des paysages, à la fois vous savez très bien que euh celles qui sont fabriqués avec des pales, et des socles en béton, qui ne sont absolument pas euh renouvelable. JLM : Et nous avons besoin notamment de recherche fondamentale pour savoir comment refroidir les déchets radioactifs, parce qu'ils sont là pour dix mille ans, pour vingt mille ans, et que on n'a pas trouvé encore d'autre solution que de les enfouir. JLM : En ce qui concerne cette énergie, nous savons tous que le risque existe, et que en sortir serait une bonne chose. JLM : Quatre centrales sur dix n'ont pas pu fonctionner cette année à cause de sécheresse et des trop grandes chaleurs. JLM : L'hydroélectrique, donc ne pas privatiser les barrages, et augmenter. EZ : Je suis d'accord là-dessus. JLM : Deuxièmement, non au grand recarénage des centrales nucléaires. JLM : écoutez, c'est le moment où l'on peut par exemple se poser la question d'un redéploiement général des hydroliennes. JLM : Il y a l'énergie géothermique, et il y a surtout monsieur zemmour vous et quelques autres, la sobriété dans la consommation énergétique. JLM : Donc la sobriété, la sortie du nucléaire, l'installation d'autres moyens, c'est un grand plan, ça va mettre au travail des dizaines de milliers de gens pour faire tout ça. EZ : Il n'y a jamais eu d'accident je le répète en france. JLM : ça va prendre du temps de sortir.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean luc Mélenchon débattent de la réduction du CO2 dans l'atmosphère." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Je vais me tourner vers vous euh éric zemmour, réduire nos gazs, nos émissions de gaz à effet de serre, est-ce que vous diriez, vous président, que c'est la priorité des priorités ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique que l'écologie n'est pas sa priorité, et qu'il n'est pas spécialiste, mais que c'est la droite qui a parlé d'écologie en premier, contre la gauche qui favorisait le productivisme." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Non, moi j'ai dit ma priorité déjà, j'ai dit la priorité c'est euh la lutte contre l'immigration." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Donc sur l'environnement, euh effectivement, il y a apparemment, je ne suis pas un spécialiste, mais si j'en crois euh tous les scientifiques, en tous cas, beaucoup de scientifiques, parce que apparemment il y a des débats, euh il y a une augmentation euh du CO2 dans l'atmosphère." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Bon maintenant, euh c'est euh, si vous voulez, et nous avons une vieille discussion avec monsieur mélenchon sur ce thème parce que, euh je vois qu'il s'approprie avec brio et avait entrain l'écologie, alors que il vient d'une tradition politique qui l’a longtemps méprisé, parce que dans le débat entre la nature et la culture, entre euh la droite et la gauche, c'est la droite qui la première a compris, a senti, a dénoncé euh l'arraisonnement de la nature par la technique à l'époque, euh à l’époque les euh frères aînés de monsieur mélenchon, et monsieur mélenchon lui-même, était, ne jurait que par le productivisme, les usines, euh les fumées d'usines et caetera, et se moquait de ces gens qui voulaient euh défendre la nature." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean Luc Mélenchon explique que tous le monde était productiviste à l'époque." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Mais à l'époque, il faut dire les choses comme elles sont, les libéraux comme euh le mouvement ouvrier, comme à peu près tout le monde, était sur la ligne du productivisme." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche, et qu'il faut réinventer une écologie de droite." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Mais justement, alors donc, simplement je voulais dire que, il faut voir que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Ils ont pris en otage l'écologie, il faudrait réinventer une écologie euh de droite, enracinée près de la nature près de euh qui défend, à la fois." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour rappelle que la france est le pays qui émet le moins de CO2 grâce au nucléaire, et accuse Jean Luc Mélenchon de vouloir fermer le nucléaire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "On devrait dire on devrait féliciter notre pays tous les jours car nous sommes le pays qui émettons le moins de CO2, parce que nous avons un mix comme on dit aujourd'hui électrique qui repose à soixante-quinze pour cent sur le nucléaire." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Et monsieur mélenchon arrive, comme les carabiniers donc le grand écologistes après avoir été le grand productiviste et il nous dit il faut fermer le nucléaire et il nous dit il faut mettre des éoliennes partout." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean Luc mélenchon explique que le nucléaire est dangereux, et qu'il n'est pas souverain car l'uranium n'est pas acheté en france." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Le nucléaire on nous avait dit, et je sais, que les gens qui l'ont fait l'ont fait avec bonne foi pensant se rendre utile, qui l'ont fait avec brio, avec intelligence, mais nous savons tous depuis il y a eu tchernobyl." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique qu'abandonner le nucléaire est abandonner la souveraineté nationale ainsi qu'inviter la décroissance, et que le nucléaire représente une grande filière d'emploi." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Je note que vous ne voulez pas me laisser parler parce que ça vous embête, parce que effectivement le nucléaire, c'est d'abord, abandonner le nucléaire c'est abandonner notre souveraineté nationale." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Peut-être bien, mais l’uranium vous les achetez pas en france." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Deuxièmement, je répète qu'abandonner le nucléaire, ça veut dire, abandonner deux cent mille emplois directs et une filière de quatre cent mille emplois." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Je répète que c'est à l'abandon de souverainetée, et je répète que en vérité, c'est, euh une acceptation d'une décroissance qui ne dit pas son nom." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique qu'il faut travailler sur la recherche dans le nucléaire, pour pouvoir s'occuper des déchets nucléaires." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Vous savez aussi que, il y avait une technologie, qui était la technologie astrid, et que malheureusement monsieur macron a abandonnée, et qui permettait, qui permettait, de créer de l'énergie en travaillant sur les déchets, justement." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Donc les choses, quand je vous ai connu monsieur mélenchon, là aussi vous étiez non seulement productiviste mais vous étiez favorable à la science, vous pensiez que le progrès technique réglerait les problèmes créés par le progrès technique." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique que les éoliennes ne sont pas écologique car les pâles ne sont pas renouvelables, et que la suppression du nucléaire n'est pas écologique car l'énergie est remplacée par le gaz, qui est plus polluant." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Je veux simplement dire je pense simplement dire tout le mal que je pense des éoliennes, à la fois pour la santé des gens, à la fois pour la beauté des paysages, à la fois vous savez très bien que euh celles qui sont fabriqués avec des pales, et des socles en béton, qui ne sont absolument pas euh renouvelable." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Vous savez que quand on réduira, y a un une étude et j'ai fini quand on réduira euh la part du nucléaire cinquante pour cent du mix électrique, on doit selon une étude du ministère de l'écologie humaine créer vingt centrales à gaz, et donc, ça augmentera la production de CO2." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc mélenchon explique qu'il ne souhaite pas abandonner le nucléaire mais en sortir progressivement, et qu'il faut traviller sur la recherche fondamentales pour refroidir les déchets." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Je trouve intéressant qu'on ait essayé de bien faire, on a bien fait, il y a des gens qui y travaillent qui font bien leur travail, Et évidemment il n'est pas question d'abandonner, il est question de sortir du nucléaire." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Et nous avons besoin notamment de recherche fondamentale pour savoir comment refroidir les déchets radioactifs, parce qu'ils sont là pour dix mille ans, pour vingt mille ans, et que on n'a pas trouvé encore d'autre solution que de les enfouir." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "En ce qui concerne cette énergie, nous savons tous que le risque existe, et que en sortir serait une bonne chose." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc mélenchon explique qu'il faut redéployer un système d'énergie inoffensif, et ne souhaite pas recaréner les centrales nucléaires." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "L'idée c'est de redéployer un appareil de production d'énergie, car nous avons besoin d'énergie, qui soit inoffensive contre la nature et contre le futur." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Deuxièmement, non au grand recarénage des centrales nucléaires." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc mélenchon souhaite travailler sur les énergies renouvelables comme les hydroliennes et l'énergie géothermique, ce qui créera des emplois" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "écoutez, c'est le moment où l'on peut par exemple se poser la question d'un redéploiement général des hydroliennes." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Il y a l'énergie géothermique, et il y a surtout monsieur zemmour vous et quelques autres, la sobriété dans la consommation énergétique." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Donc la sobriété, la sortie du nucléaire, l'installation d'autres moyens, c'est un grand plan, ça va mettre au travail des dizaines de milliers de gens pour faire tout ça" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_2_2_Le_Pouvoir_D_Achat.json b/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_2_2_Le_Pouvoir_D_Achat.json index 17a0788981ff27bbceada1a1837377fbf978a12c..55a4d94da799fdfd39c0abcfa1ae7cfcf5ad90a1 100644 --- a/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_2_2_Le_Pouvoir_D_Achat.json +++ b/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_2_2_Le_Pouvoir_D_Achat.json @@ -5,5 +5,265 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon débattent de leur solutions pour améliorer le pouvoir d'achat français. Jean Luc Mélenchon propose une hausse du smic de seize pourcent, il propose aussi une retraite à soixante ans. Eric zemmour propose d'enlever les aides sociales non contributives comme le RSA et les APL aux étrangers, afin de créer un treizième mois pour les salaires bas. Il souhaite baisser les charges des petites entreprises. Jean luc Mélenchon débat l'utilité d'enlever les aides sociales aux étrangers, citant les immigrants marocains, qui rapportent 3 milliards d'euros à la france", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour discutent de la question du pouvoir d’achat. Selon Mélenchon, la France est un pays riche et productif, au sein duquel cependant les inégalités se sont accrues, ce qui profite aux plus puissants. Il souhaite donc augmenter le SMIC, ce qui entraînerait une hausse de la consommation et des autres salaires. Par ailleurs, il défend une baisse du temps de travail, afin de gagner en efficacité ; pour aller dans ce sens, il défend la retraite à 60 ans. A plus brève échéance, il convient de bloquer les prix sur plusieurs produits (eau, énergie, alimentation etc). Au contraire, Zemmour estime que le pays s’appauvrit considérablement ; relativement aux États-Unis et à l’Allemagne, la France a baissé en PIB par habitant. La première cause de ce lent déclin vient de l’entrée de la Chine dans l’OMC, ce qui a détruit emplois et industries en France. Le deuxième souci provient de l’énormité du modèle social français : les aides distribuées sont indépendantes des cotisations issues du travail. Cela donne un modèle faible en inégalité, mais moins productif. Par ailleurs, la solidarité sociale n’est plus nationale ; elle concerne une population trop large à cause des migrants. Zemmour défend du reste une politique de baisses des charges pour les entreprises ; il veut également réserver les allocations aux seuls citoyens français. Mélenchon lui répond alors : d’abord, sur les Etats-Unis, l’argumentation de Zemmour sur la baisse relative de la France n’est pas valable ; en effet, les Etats-Unis ne cessent de battre monnaie, ce qui soutient les activités liées aux services financiers, lesquels ne sont pas productifs. Le PIB américain est donc gonflé de manière fictive. Or, les pays émergents tendent à refuser le système dollars, ce qui pousse les Etats-Unis sur le chemin du déclin. Quant à l’Allemagne, leur puissance économique s’est faite au détriment des autres nations européennes, et notamment de la France. Il attaque ensuite l’Union Européenne, assujettit au dogme du libre échange et de la concurrence. Il faut répondre à ce modèle par un protectionnisme écologique aux frontières françaises. Il pense par ailleurs qu’il faut repenser le modèle économique ; la croissance à tout prix n’a pas de sens dans un monde fini. Pour changer de modèle et faire face aux grands défis, il convient d’établir une planification. Sur l’immigration enfin, il explique qu’ils contribuent aux cotisations sociales par leur travail. Pour conclure, sur le pouvoir d’achat, Zemmour a une approche libérale, appelant à baisser les charges et critiquant la redistribution sociale, qu’il souhaite limiter aux citoyens français. En face, Mélenchon critique les inégalités de richesses au sein de pays et souhaite augmenter les salaires, bloquer les prix et planifier la production, en lien avec les défis environnementaux qui nous attendent. ", "Extractive_1": "P2 : Avec un premier point à aborder, c'est la principale préoccupation des français aujourd'hui, devant l'immigration ou encore l'environnement, il y a le pouvoir d'achat. P2 : Et jean-luc mélenchon ce que vous proposez c'est une hausse du smic de seize pour cent. JLM : On s'aperçoit que depuis le début du siècle précédent, le temps de travail nécessaire pour produire la richesse a été divisé par deux, et la richesse produite multipliée par cinquante. JLM : Nous sommes un pays qui produit beaucoup de richesses et dans la période récente les inégalités se sont creusées d'une manière absolument incroyable, telle que, tout profite au système et aux puissants. JLM : C'est le moment d'organiser un partage une répartition. JLM : D'abord, en augmentant les moyens de vivre, et donc les salaire quand on augmente le smic, on augmente mécaniquement et assez rapidement tous les autres salaires. JLM : Il faut le faire pour des raisons sociales, et pour des raisons écologiques. JLM : Parce que les gens qui gagnent mieux leur vie peuvent trier avec plus de soin ce qu'ils vont acheter, notamment dans le domaine alimentaire. JLM : Deuxièmement, l'usage le plus intelligent qu'on peut faire de cette masse produite en temps inférieurs, c’est de partager le temps de travail. JLM : Si on partage le temps de travail, on travaillera tous, et on travaillera mieux. JLM : Réduire le temps de travail ça veut dire dans la semaine, ça veut dire dans l'année, et ça veut dire dans la vie, c'est la raison pour laquelle je défends la thèse de la retraite à soixante ans. JLM : Ceux qui ont augmenté l’âge la retraite et qui veulent l'augmenter encore, comme c'est le cas de monsieur zemmour. JLM : Ce qu'il font naturellement c'est que, ils empêchent la jeune génération de venir à la relève de l'ancienne, l'ancienne est laissée dans le chômage les trois quarts du temps, tant et si bien que ce qui aura été économisé sur les retraites, est payé en chômage, est payé en maladie supplémentaire, et caetera et caetera. JLM : Mais pour l'immédiat, pardon, je termine là-dessus, je suis partisan du blocage d'un certain nombre de prix de première nécessité, l'alimentation, l'énergie, l'eau. EZ : Je ne crois pas que nous soyons un pays si riche, je pense que nous sommes un pays en voie de déclin, d'appauvrissement, de tiers-mondisation. EZ : On parlait beaucoup de pouvoir d'achat, mais à l'époque nous avions une croissance très importante, nous avions alors la croissance entre trois et quatre pour cent. EZ : Donc il y a un appauvrissement relatif à l'époque, en quatre-vingts, nous étions en termes de de pouvoir d'achat, le le quatrième ou le cinquième pays au monde. EZ : Euh donc nous avons vécu un appauvrissement, et cet appauvrissement, justement, c'est parce que nous avons suivi les recettes de monsieur mélenchon. EZ : Selon moi, d'abord parce que le le l'entrée de la chine en deux mille un, dans l'omc a ravagé les industries de main-d'oeuvre en france, et donc nous avons perdu un million d'emplois. EZ : Et puis parce que nous avons un modèle social, un état providence, qui est devenu obèse. EZ : Donc en vérité, notre problème n'est pas les inégalités, notre problème c'est la baisse de la production française. EZ : Notre modèle social est obèse parce que il a renoncé à ces deux principes, le premier qui est de lier les contributions au travail, nous avons de plus en plus de prestations sociales qui ne dépendent pas du travail mais qui dépendent euh de l'assistanat. EZ : Deuxièmement, nous sommes sortis d'un modèle de solidarité nationale, je dis bien national, à un modèle de solidarité universel. EZ : Et donc les préconisations, vous m'avez demandé, il faut absolument réduire, réduire ces charges sociales, il faut réduire les impôts, il faut supprimer les impôts de production, il faut réduire les charges sociales, parce que, il faut, à partir d'aujourd'hui, il faudrait, euh que la solidarité nationale soit de nouveau nationale. EZ : Et que nous ne donnions plus les allocations logement, les allocations familiales, le rsa, aux étrangers. JLM : Vous dites ils ont intégré la chine et la catastrophe a commencée là, elle a pas commencée la, elle a commencée quand on a créé l'union européenne des traités actuels qui prévoient, qu'en toutes circonstances, et dans toutes les directions du monde, l'union européenne pratique la concurrence libre et non faussée. JLM : Et que donc, mécaniquement, on a donné la prime à ceux qui payaient le moins, saccagent le plus l'environnement et caetera et caetera. JLM : C'est ça la cause fondamentale, la contre, la contre-mesures, ça s'appelle le protectionnisme, et je suis partisan d'installer un protectionnisme écologique, c'est-à-dire, qui va dire, tout ce qui est produit dans des conditions inacceptables par la france, par exemple des produits pourris au glyphosate, ça ne rentre plus en france. JLM : Tout ça ne sert à rien pour notre pays, nous avons besoin de la souveraineté alimentaire. JLM : Nous désobéiront si je préside, à tout, nous désobéiront à tous les règlements qui nous obligerait à supporter ce qui nous détruit. JLM : Je dis, c'est le modèle de la planification écologique. JLM : Tout ce que vous avez dit c'est l'ancien temps, la croissance sans fin, alors c'est des ressources sans fin, mais la planète n'a pas des ressources sans fin. JLM : Par conséquent, il faut que nous soyons dans un modèle plus sobre, plus égalitaire, avec d'autres manières de fonctionner, d'autres manières de produire d'autres produits, d'autres qualifications professionnelles, d'autres objectifs ", - "Extractive_2": "P2 : Avec un premier point à aborder, c'est la principale préoccupation des français aujourd'hui, devant l'immigration ou encore l'environnement, il y a le pouvoir d'achat. JLM : Nous sommes un pays qui produit beaucoup de richesses et dans la période récente les inégalités se sont creusées d'une manière absolument incroyable, telle que, tout profite au système et aux puissants. JLM : Pendant la crise, les inégalités se creusent, entre ceux qui ont le plus et un ruissellement vers le haut est organisé. JLM : D'abord, en augmentant les moyens de vivre, et donc les salaire quand on augmente le smic, on augmente mécaniquement et assez rapidement tous les autres salaires. JLM : Si on partage le temps de travail, on travaillera tous, et on travaillera mieux. JLM : Réduire le temps de travail ça veut dire dans la semaine, ça veut dire dans l'année, et ça veut dire dans la vie, c'est la raison pour laquelle je défends la thèse de la retraite à soixante ans. JLM : Mais pour l'immédiat, pardon, je termine là-dessus, je suis partisan du blocage d'un certain nombre de prix de première nécessité, l'alimentation, l'énergie, l'eau. EZ : Je ne crois pas que nous soyons un pays si riche, je pense que nous sommes un pays en voie de déclin, d'appauvrissement, de tiers-mondisation. EZ : Aujourd'hui, quarante ans plus tard, nous avons un pib par habitant inférieur de quinze pour cent, de celui des allemands, et de quarante pour cent, de celui des américains. EZ : Selon moi, d'abord parce que le le l'entrée de la chine en deux mille un, dans l'omc a ravagé les industries de main-d'oeuvre en france, et donc nous avons perdu un million d'emplois. EZ : Et puis parce que nous avons un modèle social, un état providence, qui est devenu obèse. EZ : C'est très raisonnable, on a des coefficient de gini; comme on dit; un des plus faibles du monde occidental. EZ : Donc en vérité, notre problème n'est pas les inégalités, notre problème c'est la baisse de la production française. EZ : Notre modèle social est obèse parce que il a renoncé à ces deux principes, le premier qui est de lier les contributions au travail, nous avons de plus en plus de prestations sociales qui ne dépendent pas du travail mais qui dépendent euh de l'assistanat. EZ : Deuxièmement, nous sommes sortis d'un modèle de solidarité nationale, je dis bien national, à un modèle de solidarité universel. EZ : J’ai fini et on les charges sociales pour les entreprises à délocaliser, et donc on perd encore en emploi. EZ : Et donc les préconisations, vous m'avez demandé, il faut absolument réduire, réduire ces charges sociales, il faut réduire les impôts, il faut supprimer les impôts de production, il faut réduire les charges sociales, parce que, il faut, à partir d'aujourd'hui, il faudrait, euh que la solidarité nationale soit de nouveau nationale. EZ : Et que nous ne donnions plus les allocations logement, les allocations familiales, le rsa, aux étrangers. EZ : Nous devons le limiter aux français. EZ : Ca nous réduira considérablement nos charges sociales, sans compter la fraude sociale. JLM : L'évaluation du pib des etats-unis, maintenant et dans les années soixante-dix ça n'a rien à voir. JLM : Parce que entre-temps ils se sont donnés le privilège de battre monnaie sans contrepartie, et donc ils impriment du dollars autant qu'ils veulent. JLM : Et attendez, vous allez voir, et par conséquent dans l'évaluation du pib américain, y a ce qui s’appelle les services. JLM : Tout ça ne produit absolument rien. JLM : Tout le monde se met d'accord pour dire bon, etben se payer dans notre monnaie nationale plutôt qu'en dollars, voilà pourquoi ils sont si inquiets est en déclin. JLM : Ils ont obtenu d'une manière incroyable, pendant des années, le privilège, en europe d'échanger eux, leurs machines-outils et leurs voitures, et de sacrifier dans tous les échanges commerciaux la place et les productions de la france, qui est des productions moyenne. JLM : Vous dites ils ont intégré la chine et la catastrophe a commencée là, elle a pas commencée la, elle a commencée quand on a créé l'union européenne des traités actuels qui prévoient, qu'en toutes circonstances, et dans toutes les directions du monde, l'union européenne pratique la concurrence libre et non faussée. JLM : C'est ça la cause fondamentale, la contre, la contre-mesures, ça s'appelle le protectionnisme, et je suis partisan d'installer un protectionnisme écologique, c'est-à-dire, qui va dire, tout ce qui est produit dans des conditions inacceptables par la france, par exemple des produits pourris au glyphosate, ça ne rentre plus en france. JLM : Tout ce que vous avez dit c'est l'ancien temps, la croissance sans fin, alors c'est des ressources sans fin, mais la planète n'a pas des ressources sans fin. JLM : Et pour faire tout ça, il faut planifier. JLM : Quant aux immigrés, votre Maroc, sachez que leur consommation de prestations sociales, elle existe, elle est en relation avec leur propre contribution au travail du pays. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P2 : Avec un premier point à aborder, c'est la principale préoccupation des français aujourd'hui, devant l'immigration ou encore l'environnement, il y a le pouvoir d'achat. JLM : Nous sommes un pays qui produit beaucoup de richesses et dans la période récente les inégalités se sont creusées d'une manière absolument incroyable, telle que, tout profite au système et aux puissants. JLM : Pendant la crise, les inégalités se creusent, entre ceux qui ont le plus et un ruissellement vers le haut est organisé. JLM : D'abord, en augmentant les moyens de vivre, et donc les salaire quand on augmente le smic, on augmente mécaniquement et assez rapidement tous les autres salaires. JLM : Si on partage le temps de travail, on travaillera tous, et on travaillera mieux. JLM : Réduire le temps de travail ça veut dire dans la semaine, ça veut dire dans l'année, et ça veut dire dans la vie, c'est la raison pour laquelle je défends la thèse de la retraite à soixante ans. JLM : Mais pour l'immédiat, pardon, je termine là-dessus, je suis partisan du blocage d'un certain nombre de prix de première nécessité, l'alimentation, l'énergie, l'eau. EZ : Je ne crois pas que nous soyons un pays si riche, je pense que nous sommes un pays en voie de déclin, d'appauvrissement, de tiers-mondisation. EZ : Aujourd'hui, quarante ans plus tard, nous avons un pib par habitant inférieur de quinze pour cent, de celui des allemands, et de quarante pour cent, de celui des américains. EZ : Selon moi, d'abord parce que le le l'entrée de la chine en deux mille un, dans l'omc a ravagé les industries de main-d'oeuvre en france, et donc nous avons perdu un million d'emplois. EZ : Et puis parce que nous avons un modèle social, un état providence, qui est devenu obèse. EZ : C'est très raisonnable, on a des coefficient de gini; comme on dit; un des plus faibles du monde occidental. EZ : Donc en vérité, notre problème n'est pas les inégalités, notre problème c'est la baisse de la production française. EZ : Notre modèle social est obèse parce que il a renoncé à ces deux principes, le premier qui est de lier les contributions au travail, nous avons de plus en plus de prestations sociales qui ne dépendent pas du travail mais qui dépendent euh de l'assistanat. EZ : Deuxièmement, nous sommes sortis d'un modèle de solidarité nationale, je dis bien national, à un modèle de solidarité universel. EZ : J’ai fini et on les charges sociales pour les entreprises à délocaliser, et donc on perd encore en emploi. EZ : Et donc les préconisations, vous m'avez demandé, il faut absolument réduire, réduire ces charges sociales, il faut réduire les impôts, il faut supprimer les impôts de production, il faut réduire les charges sociales, parce que, il faut, à partir d'aujourd'hui, il faudrait, euh que la solidarité nationale soit de nouveau nationale. EZ : Et que nous ne donnions plus les allocations logement, les allocations familiales, le rsa, aux étrangers. EZ : Nous devons le limiter aux français. EZ : Ca nous réduira considérablement nos charges sociales, sans compter la fraude sociale. JLM : L'évaluation du pib des etats-unis, maintenant et dans les années soixante-dix ça n'a rien à voir. JLM : Parce que entre-temps ils se sont donnés le privilège de battre monnaie sans contrepartie, et donc ils impriment du dollars autant qu'ils veulent. JLM : Et attendez, vous allez voir, et par conséquent dans l'évaluation du pib américain, y a ce qui s’appelle les services. JLM : Tout ça ne produit absolument rien. JLM : Tout le monde se met d'accord pour dire bon, etben se payer dans notre monnaie nationale plutôt qu'en dollars, voilà pourquoi ils sont si inquiets est en déclin. JLM : Ils ont obtenu d'une manière incroyable, pendant des années, le privilège, en europe d'échanger eux, leurs machines-outils et leurs voitures, et de sacrifier dans tous les échanges commerciaux la place et les productions de la france, qui est des productions moyenne. JLM : Vous dites ils ont intégré la chine et la catastrophe a commencée là, elle a pas commencée la, elle a commencée quand on a créé l'union européenne des traités actuels qui prévoient, qu'en toutes circonstances, et dans toutes les directions du monde, l'union européenne pratique la concurrence libre et non faussée. JLM : C'est ça la cause fondamentale, la contre, la contre-mesures, ça s'appelle le protectionnisme, et je suis partisan d'installer un protectionnisme écologique, c'est-à-dire, qui va dire, tout ce qui est produit dans des conditions inacceptables par la france, par exemple des produits pourris au glyphosate, ça ne rentre plus en france. JLM : Tout ce que vous avez dit c'est l'ancien temps, la croissance sans fin, alors c'est des ressources sans fin, mais la planète n'a pas des ressources sans fin. JLM : Et pour faire tout ça, il faut planifier. JLM : Quant aux immigrés, votre Maroc, sachez que leur consommation de prestations sociales, elle existe, elle est en relation avec leur propre contribution au travail du pays. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon débattent de leur solutions pour améliorer le pouvoir d'achat français." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Avec un premier point à aborder, c'est la principale préoccupation des français aujourd'hui, devant l'immigration ou encore l'environnement, il y a le pouvoir d'achat." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc mélenchon explique vouloir augmenter le smic de seize pour cent." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Et jean-luc mélenchon ce que vous proposez c'est une hausse du smic de seize pour cent." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc mélenchon explique que la richesse produite sur le siècle précédent a été multipliée par cinquante, mais que les inégalitées se sont creusées." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "On s'aperçoit que depuis le début du siècle précédent, le temps de travail nécessaire pour produire la richesse a été divisé par deux, et la richesse produite multipliée par cinquante." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Nous sommes un pays qui produit beaucoup de richesses et dans la période récente les inégalités se sont creusées d'une manière absolument incroyable, telle que, tout profite au système et aux puissants." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean Luc Mélenchon souhaite répartir la richesse en augmentant les moyens de vivre, en augmentant le smic, qui aura des bénéfices sociaux et écologiques." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "C'est le moment d'organiser un partage une répartition." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "D'abord, en augmentant les moyens de vivre, et donc les salaire quand on augmente le smic, on augmente mécaniquement et assez rapidement tous les autres salaires." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Il faut le faire pour des raisons sociales, et pour des raisons écologiques." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc mélenchon explique qu'avec plus d'argent, les français pourront consommer des produits de meilleures qualitées, ce qui aura un effet positif pour l'environnement." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Parce que les gens qui gagnent mieux leur vie peuvent trier avec plus de soin ce qu'ils vont acheter, notamment dans le domaine alimentaire." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc mélenchon souhaite partager le temps de travail au niveau de la semaine, de l'année et de la vie, en proposant un départ à la retraite à soixante ans." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Deuxièmement, l'usage le plus intelligent qu'on peut faire de cette masse produite en temps inférieurs, c’est de partager le temps de travail." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Si on partage le temps de travail, on travaillera tous, et on travaillera mieux." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Réduire le temps de travail ça veut dire dans la semaine, ça veut dire dans l'année, et ça veut dire dans la vie, c'est la raison pour laquelle je défends la thèse de la retraite à soixante ans." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc mélenchon explique que l'augmentation de l'âge de la retraite empêche les jeunes générations de prendre la relève, et laisse les anciennes générations au chômage plus longtemps." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Ceux qui ont augmenté l’âge la retraite et qui veulent l'augmenter encore, comme c'est le cas de monsieur zemmour." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Ce qu'il font naturellement c'est que, ils empêchent la jeune génération de venir à la relève de l'ancienne, l'ancienne est laissée dans le chômage les trois quarts du temps, tant et si bien que ce qui aura été économisé sur les retraites, est payé en chômage, est payé en maladie supplémentaire, et caetera et caetera." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc Mélenchon explique vouloir bloquer les prix sur les produits de première nécessité, l'alimentation, l'énergie et l'eau." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Mais pour l'immédiat, pardon, je termine là-dessus, je suis partisan du blocage d'un certain nombre de prix de première nécessité, l'alimentation, l'énergie, l'eau." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Pour Eric Zemmour, la france est un pays en déclin." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Je ne crois pas que nous soyons un pays si riche, je pense que nous sommes un pays en voie de déclin, d'appauvrissement, de tiers-mondisation." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique que l'expression de pouvoir d'achat date d'une période avec une inflation haute mais une croissance élevée, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "On parlait beaucoup de pouvoir d'achat, mais à l'époque nous avions une croissance très importante, nous avions alors la croissance entre trois et quatre pour cent." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Donc il y a un appauvrissement relatif à l'époque, en quatre-vingts, nous étions en termes de de pouvoir d'achat, le le quatrième ou le cinquième pays au monde." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Euh donc nous avons vécu un appauvrissement, et cet appauvrissement, justement, c'est parce que nous avons suivi les recettes de monsieur mélenchon." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique que l'appauvrissement de la France vient de l'application des politiques de Jean luc mélenchon, et de l'entrée de la chine dans l'omc." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Selon moi, d'abord parce que le le l'entrée de la chine en deux mille un, dans l'omc a ravagé les industries de main-d'oeuvre en france, et donc nous avons perdu un million d'emplois." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique que la france a un modèle social obèse, qui ne lie pas les contributions sociales au travail, et qui est un modèle de solidarité universel." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Et puis parce que nous avons un modèle social, un état providence, qui est devenu obèse." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Donc en vérité, notre problème n'est pas les inégalités, notre problème c'est la baisse de la production française." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Notre modèle social est obèse parce que il a renoncé à ces deux principes, le premier qui est de lier les contributions au travail, nous avons de plus en plus de prestations sociales qui ne dépendent pas du travail mais qui dépendent euh de l'assistanat." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Deuxièmement, nous sommes sortis d'un modèle de solidarité nationale, je dis bien national, à un modèle de solidarité universel." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique vouloir réduire les charges sociales et les impôts, et supprimer les impôts de production." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Et donc les préconisations, vous m'avez demandé, il faut absolument réduire, réduire ces charges sociales, il faut réduire les impôts, il faut supprimer les impôts de production, il faut réduire les charges sociales, parce que, il faut, à partir d'aujourd'hui, il faudrait, euh que la solidarité nationale soit de nouveau nationale." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour souhaite réserver les allocations non contributives aux français." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Et que nous ne donnions plus les allocations logement, les allocations familiales, le rsa, aux étrangers." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc mélenchon explique que la chine n'est pas la seule raison, mais que la concurrence libre avantage ceux qui saccagent l'environnement." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Vous dites ils ont intégré la chine et la catastrophe a commencée là, elle a pas commencée la, elle a commencée quand on a créé l'union européenne des traités actuels qui prévoient, qu'en toutes circonstances, et dans toutes les directions du monde, l'union européenne pratique la concurrence libre et non faussée." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Et que donc, mécaniquement, on a donné la prime à ceux qui payaient le moins, saccagent le plus l'environnement et caetera et caetera." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc mélenchon explique qu'il faut favoriser le protectionnisme, notamment écologique." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "C'est ça la cause fondamentale, la contre, la contre-mesures, ça s'appelle le protectionnisme, et je suis partisan d'installer un protectionnisme écologique, c'est-à-dire, qui va dire, tout ce qui est produit dans des conditions inacceptables par la france, par exemple des produits pourris au glyphosate, ça ne rentre plus en france." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc mélenchon souhaite avoir une souveraineté alimentaire, et explique bouloir désobéir à tous les règlements qui ne supportes pas son programme." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Tout ça ne sert à rien pour notre pays, nous avons besoin de la souveraineté alimentaire." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Nous désobéiront si je préside, à tout, nous désobéiront à tous les règlements qui nous obligerait à supporter ce qui nous détruit." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean Luc Mélenchon souhaite mettre en place la planification écologique, et qu'il faut arrêter de viser une croissance sans fin car la planète a des ressources limitées, il préconise la sobriété" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Je dis, c'est le modèle de la planification écologique." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Tout ce que vous avez dit c'est l'ancien temps, la croissance sans fin, alors c'est des ressources sans fin, mais la planète n'a pas des ressources sans fin." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Par conséquent, il faut que nous soyons dans un modèle plus sobre, plus égalitaire, avec d'autres manières de fonctionner, d'autres manières de produire d'autres produits, d'autres qualifications professionnelles, d'autres objectifs" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_2_3_La_France_En_2050.json b/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_2_3_La_France_En_2050.json index 5bc9cb9bbeaf8325bb1c2979e491d03a6d319c32..bafe59ab4dd7c4e1e71e12bd294017e86f13eacb 100644 --- a/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_2_3_La_France_En_2050.json +++ b/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_2_3_La_France_En_2050.json @@ -5,5 +5,6 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Melenchon expliquent leur vision de la france en 2050. Selon Eric Zemmour, si le cap est suivi, la france sera un Liban en grand, un pays de communautées qui seront face à face, le peuple français remplacé par un autre. Il se justifie en parlant des manoeuvres militaires suisse et américaine, qui prévoient une guerre civile en france. Il souhaite une révolution populaire. Jean Luc Melenchon annonce une france engloutie par le réchauffement climatique, avec un million de français inondé chaque année et des mois de sécheresse tous les ans. Le réchauffement climatique qui sera attisé par le libre échange. Il souhaite poser des objectifs, sortir des glyphosate, et limiter les consommations à facteurs d'épidémies alimantaires. Il souhaite une solidarité des peuples.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour donnent leur vision de la France en 2050, suite à une question d’un journaliste. Zemmour estime que les communautés finiront par s’opposer , entraînant dans leur sillage la pauvreté, la misère, le vice et la ruine. Il rappelle que l’islamisation de la France avance, au point que les renseignements de plusieurs pays extérieurs prévoient le phénomène qu’il décrit. Il souhaite se dresser face à cette fatalité en permettant aux Français de mettre fin à cette colonisation qu’ils subissent. Pour Mélenchon, l’enjeu de la France future n’est pas l’immigration, mais le changement climatique. Inondation, sécheresse et hausse des températures frapperont le territoire. Il explique également que le libre-échange continuera de détruire la société, entraînant un saccage social et écologique. Devant ce constat alarmant, il propose néanmoins des solutions : ne plus prendre à la nature davantage que ce qu’elle nous offre et respecter la souveraineté des Français en changeant la constitution. Il préconise par ailleurs une société de solidarité et d’entraide, afin de faire face aux temps difficiles qui s’annoncent. Cependant, pour Zemmour, cette solidarité ne marche pas si les personnes n’appartiennent pas au même peuple. Il s’amuse que l’on trouve sa vision apocalyptique, estimant celle décrite par Mélenchon absolument pire. En somme, Zemmour est avant tout préoccupé par l’immigration massive et ses conséquences, alors que Mélenchon pense que le problème essentiel est celui du défi climatique.", "Extractive_1": "P1 : éric zemmour je commence avec vous, après tout ce que vous nous avez dit ce soir, comment imaginez-vous la france en deux mille cinquante ? EZ : Ben si on continue comme cela, la france en deux mille cinquante sera un liban en grand. EZ : C'est-à-dire tout simplement, un pays où il y aura à peu près euh des communautés qui euh comme l'a dit euh l'ancien ministre de l'intérieur monsieur collomb, étaient côte à côte et seront face à face. EZ : Et vous savez que c'est déjà, réalisé dans les études des agences de renseignement américaine, l'islamisation de la france. EZ : Donc je pense qu'effectivement, pour éviter ça, pour éviter la libanisation du pays, il faut une grande révolution de notre façon d’être. EZ : Une révolution politique, juridique, et et et je dirais même philosophique. EZ : Nous devons abandonner les principes qui nous ont déconstruit et détruit depuis quarante ans. EZ : J'ai en tous cas les épaules pour l'annoncer depuis vingt ans, euh et je pense que euh contrairement à monsieur mélenchon, moi je ne me suis pas contredit. JLM : La vérité est la suivante, vous me parlez de deux mille cinquante, et bien par rapport au défi numéro un que nous avons, c'est comme ça, dans l'ordre des choses qui peuvent nous mettre en péril commun c'est que en deux mille cinquante, si on ne fait rien, si on ne fait rien, et la il faut faire quelque chose pour commencer maintenant parce qu'après c'est trop tard, la camargue, le marais poitevin, bordeaux seront sous l'eau. JLM : Vous aurez quatre mois de sécheresse par ans, vous aurez des pics de température à cinquante-cinq degrés, et la question fondamentale du cycle de l'eau, c'est-à-dire, l'accès à une eau potable, va être compromis un peu partout dans le pays. JLM : Naturellement que nous allons être soumis à des chocs le premier choc sera social, parce que la pression du libre-échange va continuer à détruire la société, à la pulvériser, et vous aurez encore des énergumènes comme monsieur macron pour trouver ça bien et amplifier le désastre, en disant ma foi plus la compétition est la, plus nous aurons de bons résultats. JLM : Il faut donc, d'ici la, première des choses, que l'on se donne un principe ferme d'actions par rapport à la crise écologique et au changement climatique. JLM : Il tient en deux points, premièrement la règle verte : ne plus prendre à la nature davantage que ce qu'elle peut reconstituer. JLM : Deuxième règle, il faut que le peuple français soit souverain, qu'il décide et que donc il ait une constitution qui lui rend possible fait de prendre des décisions et de les voir appliquer. JLM : Alors à partir de là, on peut se donner des objectifs, nous devrons sortir du plastique, si on ne fait rien en deux mille cinquante il y a plus de plastique que de poisson dans la méditerranée, sortir des glyphosate, tout de suite, immédiatement, ces pesticides qui pourrissent la vie de tout le monde, limiter les consommations qui sont facteurs d'épidémies alimentaire, à racine alimentaires, comme le diabète et comme l'obésité comme je l'ai dit tout à l'heure. JLM : Il dit, le futur ce n'est pas ce qui va arriver, c'est ce que nous allons faire. EZ : je pense que pour euh avoir de la solidarité, il faut se sentir membre d'un même peuple ", - "Extractive_2": "P1 : éric zemmour je commence avec vous, après tout ce que vous nous avez dit ce soir, comment imaginez-vous la france en deux mille cinquante ? EZ : C'est-à-dire tout simplement, un pays où il y aura à peu près euh des communautés qui euh comme l'a dit euh l'ancien ministre de l'intérieur monsieur collomb, étaient côte à côte et seront face à face. EZ : Il y aura plus de pauvreté, plus de misère, et surtout plus de désordre et plus de violence comme ce qui se passe actuellement. EZ : Et vous savez que c'est déjà, réalisé dans les études des agences de renseignement américaine, l'islamisation de la france. EZ : Nous devons permettre au peuple français de ne plus se sentir colonisé, envahit exproprié de son propre peuple, sur son propre territoire. JLM : Un million de français seront inondés chaque année. JLM : Vous aurez quatre mois de sécheresse par ans, vous aurez des pics de température à cinquante-cinq degrés, et la question fondamentale du cycle de l'eau, c'est-à-dire, l'accès à une eau potable, va être compromis un peu partout dans le pays. JLM : Naturellement que nous allons être soumis à des chocs le premier choc sera social, parce que la pression du libre-échange va continuer à détruire la société, à la pulvériser, et vous aurez encore des énergumènes comme monsieur macron pour trouver ça bien et amplifier le désastre, en disant ma foi plus la compétition est la, plus nous aurons de bons résultats. JLM : Il tient en deux points, premièrement la règle verte : ne plus prendre à la nature davantage que ce qu'elle peut reconstituer. JLM : Deuxième règle, il faut que le peuple français soit souverain, qu'il décide et que donc il ait une constitution qui lui rend possible fait de prendre des décisions et de les voir appliquer. JLM : Il nous faut donc une société d'entraide, et dans cette société d'entraide, il n'y a pas y avoir de discrimination, il ne doit pas y avoir d'a priori, il ne doit pas y avoir de racisme. JLM : Voyez-vous, le problème a toujours une solution, et quel que soit le problème, la solution c’est le peuple. JLM : Je vous dis d'un mot, je suis un optimiste dans la vie, je ne crois pas que tout est perdu, tout est noir. EZ : Il n'y a pas de solidarité, entre des gens qui ne sont pas du même peuple, qui ne défendent pas la même culture. EZ : Non mais je constate, je constate, que monsieur mélenchon me reproche d'être apocalyptique, et il l’est tout autant avec euh l'écologie et le grand réchauffement." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : éric zemmour je commence avec vous, après tout ce que vous nous avez dit ce soir, comment imaginez-vous la france en deux mille cinquante ? EZ : C'est-à-dire tout simplement, un pays où il y aura à peu près euh des communautés qui euh comme l'a dit euh l'ancien ministre de l'intérieur monsieur collomb, étaient côte à côte et seront face à face. EZ : Il y aura plus de pauvreté, plus de misère, et surtout plus de désordre et plus de violence comme ce qui se passe actuellement. EZ : Et vous savez que c'est déjà, réalisé dans les études des agences de renseignement américaine, l'islamisation de la france. EZ : Nous devons permettre au peuple français de ne plus se sentir colonisé, envahit exproprié de son propre peuple, sur son propre territoire. JLM : Un million de français seront inondés chaque année. JLM : Vous aurez quatre mois de sécheresse par ans, vous aurez des pics de température à cinquante-cinq degrés, et la question fondamentale du cycle de l'eau, c'est-à-dire, l'accès à une eau potable, va être compromis un peu partout dans le pays. JLM : Naturellement que nous allons être soumis à des chocs le premier choc sera social, parce que la pression du libre-échange va continuer à détruire la société, à la pulvériser, et vous aurez encore des énergumènes comme monsieur macron pour trouver ça bien et amplifier le désastre, en disant ma foi plus la compétition est la, plus nous aurons de bons résultats. JLM : Il tient en deux points, premièrement la règle verte : ne plus prendre à la nature davantage que ce qu'elle peut reconstituer. JLM : Deuxième règle, il faut que le peuple français soit souverain, qu'il décide et que donc il ait une constitution qui lui rend possible fait de prendre des décisions et de les voir appliquer. JLM : Il nous faut donc une société d'entraide, et dans cette société d'entraide, il n'y a pas y avoir de discrimination, il ne doit pas y avoir d'a priori, il ne doit pas y avoir de racisme. JLM : Voyez-vous, le problème a toujours une solution, et quel que soit le problème, la solution c’est le peuple. JLM : Je vous dis d'un mot, je suis un optimiste dans la vie, je ne crois pas que tout est perdu, tout est noir. EZ : Il n'y a pas de solidarité, entre des gens qui ne sont pas du même peuple, qui ne défendent pas la même culture. EZ : Non mais je constate, je constate, que monsieur mélenchon me reproche d'être apocalyptique, et il l’est tout autant avec euh l'écologie et le grand réchauffement.", + "Community_1": [] +} diff --git a/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_2_4_L_Abstention.json b/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_2_4_L_Abstention.json index 0e19b3c97d7d74fcc008487b77372cb39b7ad697..e0eb2106e673e6d68717d20dd196fc09ecc4a53f 100644 --- a/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_2_4_L_Abstention.json +++ b/train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_2_4_L_Abstention.json @@ -5,5 +5,192 @@ "Abstractive_2": "Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon débattent de l'abstention. Selon Eric Zemmour, l'abstention vient du fait que les français n'ont pas d'options et qu'il ne sert à rien de voter. Il avance que les politiques de droite et de gauche étaient jumelles, et qu'Emmanuel Macron en est le point d'orgue. Un second point est le fait qu'aucun politicien ne prends en compte la peur existentielle des français de disparaitre. Jean Luc Mélenchon est en accord sur le premier point. Il cite 2005 comme un exemple de bafouement de la souverainetée nationale des français, et propose de remettre en place des référendums, ainsi que de changer la constitution pour partager le pouvoir du président. Eric Zemmour s'accorde à l'usage des référendums et au travail à faire pour la souverainetée du peuple", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour débattent de la question de l’abstention et de la constitution. Le journaliste commence par demander aux candidats s’ils ne redoutent pas l’abstention pour l’élection présidentielle. Zemmour explique ce phénomène par l’inutilité du vote, en prenant exemple sur le traité de 2005. Selon lui, droite et gauche se sont trop longtemps ressemblé ; cette symétrie a débouché sur Emmanuel Macron, hériter du centre français. De plus, les politiques ne mettent pas en place les mesures que souhaiterait le peuple ; ainsi le peuple est-il massivement contre l’immigration, or, rien n’est fait de la part des politiques sur cette question. Mélenchon est d’accord sur le scandale démocratique que fut le traité de 2005, dont le résultat ne fut pas respecté. Il affirme que les traités européens contraignent les politiques, au point que ceux-ci ne peuvent appliquer leur programme, leurs marges étant trop faibles. Il souhaite donc ne pas appliquer les traités lorsque cela s’avère nécessaire, mais aussi changer la constitution en établissant une assemblée constituante ; en effet, la Vème Républiques accorde trop de pouvoir au Président, ce qui n’est guère démocratique. Enfin, il désire établir des référendums révocatoires. Zemmour est en accord sur la critique de l’Europe que dresse son rival. Cependant, il défend la Vème République telle que pensée par de Gaulle ; il faut néanmoins remettre le référendum au cœur des décisions. Surtout, il faut diminuer l’influence des juges, lesquels gouvernent contre le pouvoir exécutif, légitimement élu, en vertu de leur propre idéologie. Il fera donc une réforme constitutionnelle pour diminuer le pouvoir des juges. Enfin, il critique l’approche constitutionnelle de Mélenchon, estimant que ce serait un retour à la IV ème République, ce qui créerait de l’instabilité politique. Mélenchon lui rétorque que l’on peut tout à fait créer un régime qui soit parlementaire et stable, comme en Allemagne. Les deux candidats estiment donc que le peuple n’est plus écouté, ce qui est la cause de l’abstention ; tous deux critiquent également l’Union Européenne. Néanmoins, Zemmour veut revenir aux origines de la Vème République pour résoudre ce mal, alors que Mélenchon appelle à instaurer une nouvelle République.", "Extractive_1": "P1 : Est-ce que, euh comment dire qu'est-ce que pour vous, éric zemmour, cette abstention la traduit, et est-ce que vous craignez que la prochaine présidentielle dont vous disiez tout à l'heure qu'elle était extrêmement importante, est-ce que vous craignez qu'elles soit frappée également par ce désintérêt là ? EZ : Je pense que les français considèrent de plus en plus, qu'il ne sert à rien de voter. EZ : D'abord parce que les politiques depuis trente ans se sont ressemblés comme soeur jumelles. EZ : Tout cela depuis le fameux traité de maastricht, contre lesquels il était, et pour lequel monsieur mélenchon a voté oui, mais il va me dire que là aussi il a changé d'avis. EZ : Donc, l'abstention, parce que je ça c'est la première chose, c'est que les politiques de droite et de gauche se sont ressemblés, d'ailleurs le le point d'orgue de de cette ressemblance c’est emmanuel macron, qui est l'enfant de valéry giscard d'estaing et de michel rocard. EZ : Et donc là ça a permis l'émergence d'Emmanuel macron qui est la quintessence des politiques uniformisée, euh décidée par l'europe, contrôlée par le juge, et qui ne concerne plus les français. EZ : C'est que, euh les français considèrent qu'on ne prend pas en compte leur peur existentielle de disparaître. EZ : Mais quand vous regardez les sondages, monsieur mélenchon vous constatez que, sur toutes les thématiques qui sont mes marottes comme vous dites, ce sont les marottes de soixante-dix pour cent des français, ne vous en déplaise. EZ : A partir du moment ou il y aura des gens qui le diront et euh là les français voteront. JLM : Alors y a un point qui est en effet centrale, c'est l'expérience qu'on fait des gens, cruels, que quoiqu'il vote le résultat est le même, et, l'exemple le plus spectaculaire, ce fut deux mille cinq. JLM : Et le fait est que nous sommes enfermés dans des traités européens qui font que, ceux qui gouvernent n’ont plus aucune marge, c'est pourquoi moi je veux sortir de ces traités, et qu'en tous cas je. JLM : Quoi qu'il y ait dans ces traités, si les français votent pour mon programme, supposé que je devienne le président de la république, je prends l'engagement absolu que le programme sera appliqué, d’un bout à l'autre. JLM : Et quand ça ne correspond pas aux traités européens, je ferai opt out comme on dit, c'est-à-dire la règle ne s'appliquera pas à la france. JLM : Deuxième chose, le système dans lequel nous vivons, est-ce que vous êtes conscient de son aberration ? JLM : Ce pays est gouverné par un homme, tout seul, il y a plus de gouvernement, il se réunit dans son conseil de défense, le premier ministre, qui d'après l'article vingt de la constitution dirige et conduit la politique de la nation, je sais même pas si il dirige et conduit sa propre automobile. JLM : C'est la raison pour laquelle je suis pour qu'il y ait une assemblée constituante. JLM : Et il faut donner une garantie aux gens, j'achève là-dessus, que la stabilité des institutions que nous imaginerons sera compensée par une possibilité à tout moment pour le peuple d'intervenir dans des référendums d'initiative citoyenne, et surtout de chasser s'il le décide quelques élus que ce soit, du conseiller municipal jusqu'au président de la république, par des référendum révocatoire. JLM : Pour moi la souveraineté du peuple est la règle suprême. EZ : Nous partons des mêmes présupposés, nous n'arrivons pas forcément aux mêmes conséquences, je suis tout à fait d'accord, on a dit la même chose sur évidemment l'europe, je suis d'accord aussi sur le fait que, euh il faudra multiplier les clauses de sortie, par exemple sur la concurrence sur euh sur le, sur l'immigration sur schengen évidemment. EZ : Mais c'est justement le principe sur lequel était établi la cinquième république, contrairement à la quatrième république, qui à force de jeux parlementaire avait complètement occulté la souverainetée du peuple. EZ : Il faut restaurer un usage massif du référendum. EZ : C'est-à-dire que au nom de l'état de droit qui est une évidemment un bon principe au départ, on a des juges qui s'appellent le conseil constitutionnel, qui s'appellent le conseil d'état, qui s'appellent la cour européenne des droits de l'homme, qui s'appellent la cour de justice euh de l'union européenne, qui imposent leur vision idéologique et leur politique. EZ : Quand vous voyez par exemple, que euh le conseil d'état a cassé une décision de réforme des allocations chômage, parce qu'il estimait que ce n'était pas le bon moment, vous voyez jusqu'où ils vont dans le principe d'opportunité. EZ : Donc je pense qu'il faut aujourd'hui reprendre le pouvoir aux juges, et par le référendum, et par une réforme constitutionnelle, et c'est pour ça que euh monsieur mélenchon tout à l'heure m'asticotait sur les droits de l'homme. EZ : Il veut nous remettre la quatrième république. EZ : Non monsieur mélenchon, comme toute la gauche d'ailleurs, n'a jamais digéré la disparition de la quatrième république, et il veut nous la remettre sous couvert de souveraineté populaire, et d'abattre la monarchie républicaine. JLM : Ce n’est pas mon modèle la quatrième république ", - "Extractive_2": "P1 : Après la crise des gilets jaunes, après ce que nous venons de vivre avec l'épidémie de de COVID, les mouvements qu'on a vu ces derniers jours, anti vax, euh antipass sanitaires, euh et avec une crainte que beaucoup ont en tête pour la prochaine présidentielle dans sept mois, c'est la crainte de l'abstention. EZ : Je pense que les français considèrent de plus en plus, qu'il ne sert à rien de voter. EZ : Tout cela depuis le fameux traité de maastricht, contre lesquels il était, et pour lequel monsieur mélenchon a voté oui, mais il va me dire que là aussi il a changé d'avis. JLM : En deux mille cinq, écoutez petit bonhomme, dans le traité de deux mille cinq, EZ : Donc, l'abstention, parce que je ça c'est la première chose, c'est que les politiques de droite et de gauche se sont ressemblés, d'ailleurs le le point d'orgue de de cette ressemblance c’est emmanuel macron, qui est l'enfant de valéry giscard d'estaing et de michel rocard. EZ : Ca c'est vraiment une chose fondamentale, je pense que c'est cela, pour cela que les français ne votent plus. EZ : C'est que, euh les français considèrent qu'on ne prend pas en compte leur peur existentielle de disparaître. EZ : Moi je suis au milieu du peuple français, des soixante-dix pour cent du peuple français, qui pense effectivement qu'on est plus en france, en france. JLM : Alors y a un point qui est en effet centrale, c'est l'expérience qu'on fait des gens, cruels, que quoiqu'il vote le résultat est le même, et, l'exemple le plus spectaculaire, ce fut deux mille cinq. JLM : Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles ils se sont dit, ils se foutent de nous. JLM : Et le fait est que nous sommes enfermés dans des traités européens qui font que, ceux qui gouvernent n’ont plus aucune marge, c'est pourquoi moi je veux sortir de ces traités, et qu'en tous cas je. JLM : Et quand ça ne correspond pas aux traités européens, je ferai opt out comme on dit, c'est-à-dire la règle ne s'appliquera pas à la france. JLM : Ce pays est gouverné par un homme, tout seul, il y a plus de gouvernement, il se réunit dans son conseil de défense, le premier ministre, qui d'après l'article vingt de la constitution dirige et conduit la politique de la nation, je sais même pas si il dirige et conduit sa propre automobile. JLM : C'est la raison pour laquelle je suis pour qu'il y ait une assemblée constituante. JLM : Et il faut donner une garantie aux gens, j'achève là-dessus, que la stabilité des institutions que nous imaginerons sera compensée par une possibilité à tout moment pour le peuple d'intervenir dans des référendums d'initiative citoyenne, et surtout de chasser s'il le décide quelques élus que ce soit, du conseiller municipal jusqu'au président de la république, par des référendum révocatoire. EZ : Nous partons des mêmes présupposés, nous n'arrivons pas forcément aux mêmes conséquences, je suis tout à fait d'accord, on a dit la même chose sur évidemment l'europe, je suis d'accord aussi sur le fait que, euh il faudra multiplier les clauses de sortie, par exemple sur la concurrence sur euh sur le, sur l'immigration sur schengen évidemment. EZ : Et la cinquième république a remis, à la fois par l'élection du président de république au suffrage universel, et par le référendum, l'usage de référendum que le général de gaulle a utilisé à de nombreuses reprises, et que ses successeurs utilisent de moins en moins et depuis deux mille cinq il y a plus de référendum. EZ : Il faut restaurer un usage massif du référendum. EZ : C'est-à-dire que au nom de l'état de droit qui est une évidemment un bon principe au départ, on a des juges qui s'appellent le conseil constitutionnel, qui s'appellent le conseil d'état, qui s'appellent la cour européenne des droits de l'homme, qui s'appellent la cour de justice euh de l'union européenne, qui imposent leur vision idéologique et leur politique. EZ : Donc je pense qu'il faut aujourd'hui reprendre le pouvoir aux juges, et par le référendum, et par une réforme constitutionnelle, et c'est pour ça que euh monsieur mélenchon tout à l'heure m'asticotait sur les droits de l'homme. EZ : Non monsieur mélenchon, comme toute la gauche d'ailleurs, n'a jamais digéré la disparition de la quatrième république, et il veut nous la remettre sous couvert de souveraineté populaire, et d'abattre la monarchie républicaine. JLM : Mon modèle ce n'est pas l'impuissance parlementaire y a il y a des régimes d'assemblée qui sont stables. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Après la crise des gilets jaunes, après ce que nous venons de vivre avec l'épidémie de de COVID, les mouvements qu'on a vu ces derniers jours, anti vax, euh antipass sanitaires, euh et avec une crainte que beaucoup ont en tête pour la prochaine présidentielle dans sept mois, c'est la crainte de l'abstention. EZ : Je pense que les français considèrent de plus en plus, qu'il ne sert à rien de voter. EZ : Tout cela depuis le fameux traité de maastricht, contre lesquels il était, et pour lequel monsieur mélenchon a voté oui, mais il va me dire que là aussi il a changé d'avis. JLM : En deux mille cinq, écoutez petit bonhomme, dans le traité de deux mille cinq, EZ : Donc, l'abstention, parce que je ça c'est la première chose, c'est que les politiques de droite et de gauche se sont ressemblés, d'ailleurs le le point d'orgue de de cette ressemblance c’est emmanuel macron, qui est l'enfant de valéry giscard d'estaing et de michel rocard. EZ : Ca c'est vraiment une chose fondamentale, je pense que c'est cela, pour cela que les français ne votent plus. EZ : C'est que, euh les français considèrent qu'on ne prend pas en compte leur peur existentielle de disparaître. EZ : Moi je suis au milieu du peuple français, des soixante-dix pour cent du peuple français, qui pense effectivement qu'on est plus en france, en france. JLM : Alors y a un point qui est en effet centrale, c'est l'expérience qu'on fait des gens, cruels, que quoiqu'il vote le résultat est le même, et, l'exemple le plus spectaculaire, ce fut deux mille cinq. JLM : Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles ils se sont dit, ils se foutent de nous. JLM : Et le fait est que nous sommes enfermés dans des traités européens qui font que, ceux qui gouvernent n’ont plus aucune marge, c'est pourquoi moi je veux sortir de ces traités, et qu'en tous cas je. JLM : Et quand ça ne correspond pas aux traités européens, je ferai opt out comme on dit, c'est-à-dire la règle ne s'appliquera pas à la france. JLM : Ce pays est gouverné par un homme, tout seul, il y a plus de gouvernement, il se réunit dans son conseil de défense, le premier ministre, qui d'après l'article vingt de la constitution dirige et conduit la politique de la nation, je sais même pas si il dirige et conduit sa propre automobile. JLM : C'est la raison pour laquelle je suis pour qu'il y ait une assemblée constituante. JLM : Et il faut donner une garantie aux gens, j'achève là-dessus, que la stabilité des institutions que nous imaginerons sera compensée par une possibilité à tout moment pour le peuple d'intervenir dans des référendums d'initiative citoyenne, et surtout de chasser s'il le décide quelques élus que ce soit, du conseiller municipal jusqu'au président de la république, par des référendum révocatoire. EZ : Nous partons des mêmes présupposés, nous n'arrivons pas forcément aux mêmes conséquences, je suis tout à fait d'accord, on a dit la même chose sur évidemment l'europe, je suis d'accord aussi sur le fait que, euh il faudra multiplier les clauses de sortie, par exemple sur la concurrence sur euh sur le, sur l'immigration sur schengen évidemment. EZ : Et la cinquième république a remis, à la fois par l'élection du président de république au suffrage universel, et par le référendum, l'usage de référendum que le général de gaulle a utilisé à de nombreuses reprises, et que ses successeurs utilisent de moins en moins et depuis deux mille cinq il y a plus de référendum. EZ : Il faut restaurer un usage massif du référendum. EZ : C'est-à-dire que au nom de l'état de droit qui est une évidemment un bon principe au départ, on a des juges qui s'appellent le conseil constitutionnel, qui s'appellent le conseil d'état, qui s'appellent la cour européenne des droits de l'homme, qui s'appellent la cour de justice euh de l'union européenne, qui imposent leur vision idéologique et leur politique. EZ : Donc je pense qu'il faut aujourd'hui reprendre le pouvoir aux juges, et par le référendum, et par une réforme constitutionnelle, et c'est pour ça que euh monsieur mélenchon tout à l'heure m'asticotait sur les droits de l'homme. EZ : Non monsieur mélenchon, comme toute la gauche d'ailleurs, n'a jamais digéré la disparition de la quatrième république, et il veut nous la remettre sous couvert de souveraineté populaire, et d'abattre la monarchie républicaine. JLM : Mon modèle ce n'est pas l'impuissance parlementaire y a il y a des régimes d'assemblée qui sont stables. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de l'abstention." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Est-ce que, euh comment dire qu'est-ce que pour vous, éric zemmour, cette abstention la traduit, et est-ce que vous craignez que la prochaine présidentielle dont vous disiez tout à l'heure qu'elle était extrêmement importante, est-ce que vous craignez qu'elles soit frappée également par ce désintérêt là ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique que les français considèrent qu'il ne sert à rien de voter, déjà car les anciennes politiques étaient trop similaire, mais aussi à cause du traité de maastricht." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Je pense que les français considèrent de plus en plus, qu'il ne sert à rien de voter." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "D'abord parce que les politiques depuis trente ans se sont ressemblés comme soeur jumelles." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Tout cela depuis le fameux traité de maastricht, contre lesquels il était, et pour lequel monsieur mélenchon a voté oui, mais il va me dire que là aussi il a changé d'avis." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Donc, l'abstention, parce que je ça c'est la première chose, c'est que les politiques de droite et de gauche se sont ressemblés, d'ailleurs le le point d'orgue de de cette ressemblance c’est emmanuel macron, qui est l'enfant de valéry giscard d'estaing et de michel rocard." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique qu'Emmanuel Macron représente la quintessence des politiques uniformisées." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Et donc là ça a permis l'émergence d'Emmanuel macron qui est la quintessence des politiques uniformisée, euh décidée par l'europe, contrôlée par le juge, et qui ne concerne plus les français." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique que l'on ne prends pas en compte la peur des français qu'est leur disparition et les thématiques qu'il présente." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "C'est que, euh les français considèrent qu'on ne prend pas en compte leur peur existentielle de disparaître." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Mais quand vous regardez les sondages, monsieur mélenchon vous constatez que, sur toutes les thématiques qui sont mes marottes comme vous dites, ce sont les marottes de soixante-dix pour cent des français, ne vous en déplaise." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "A partir du moment ou il y aura des gens qui le diront et euh là les français voteront." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean Luc Mélenchon explique lui aussi que le traité de Maastricht explique pourquoi les français ne veulent pas voter." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Alors y a un point qui est en effet centrale, c'est l'expérience qu'on fait des gens, cruels, que quoiqu'il vote le résultat est le même, et, l'exemple le plus spectaculaire, ce fut deux mille cinq." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc mélenchon explique que les traités européens ne laissent pas assez de marge aux pays, et explique que si il est président, il sortirait de tout traités qui l'empêcherait d'appliquer son programme." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Et le fait est que nous sommes enfermés dans des traités européens qui font que, ceux qui gouvernent n’ont plus aucune marge, c'est pourquoi moi je veux sortir de ces traités, et qu'en tous cas je." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Quoi qu'il y ait dans ces traités, si les français votent pour mon programme, supposé que je devienne le président de la république, je prends l'engagement absolu que le programme sera appliqué, d’un bout à l'autre." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Et quand ça ne correspond pas aux traités européens, je ferai opt out comme on dit, c'est-à-dire la règle ne s'appliquera pas à la france." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean Luc Mélenchon critique aussi le système politique français, qui donne trop de pouvoir au président, et explique qu'il veut mettre en place une assemblée constituante, ainsi que des référendums d'initiative citoyenne et des référendum révocatoire, afin de rendre la souveraineté au peuple." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Deuxième chose, le système dans lequel nous vivons, est-ce que vous êtes conscient de son aberration ?" + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Ce pays est gouverné par un homme, tout seul, il y a plus de gouvernement, il se réunit dans son conseil de défense, le premier ministre, qui d'après l'article vingt de la constitution dirige et conduit la politique de la nation, je sais même pas si il dirige et conduit sa propre automobile." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "C'est la raison pour laquelle je suis pour qu'il y ait une assemblée constituante." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Et il faut donner une garantie aux gens, j'achève là-dessus, que la stabilité des institutions que nous imaginerons sera compensée par une possibilité à tout moment pour le peuple d'intervenir dans des référendums d'initiative citoyenne, et surtout de chasser s'il le décide quelques élus que ce soit, du conseiller municipal jusqu'au président de la république, par des référendum révocatoire." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Pour moi la souveraineté du peuple est la règle suprême." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique qu'il souhaite remettre en cause des traités européens, notamment sur la concurrence, l'immigration et schengen." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Nous partons des mêmes présupposés, nous n'arrivons pas forcément aux mêmes conséquences, je suis tout à fait d'accord, on a dit la même chose sur évidemment l'europe, je suis d'accord aussi sur le fait que, euh il faudra multiplier les clauses de sortie, par exemple sur la concurrence sur euh sur le, sur l'immigration sur schengen évidemment." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique qu'il ne faut pas retourner à la quatrième république, mais qu'il faut bien restaurer un usage du référendum." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Mais c'est justement le principe sur lequel était établi la cinquième république, contrairement à la quatrième république, qui à force de jeux parlementaire avait complètement occulté la souverainetée du peuple." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Il faut restaurer un usage massif du référendum." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique qu'il faut pouvoir passer au dela des institutions qui refusent des réformes décidées par le peuple, en créant une réforme constitutionnelle." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "C'est-à-dire que au nom de l'état de droit qui est une évidemment un bon principe au départ, on a des juges qui s'appellent le conseil constitutionnel, qui s'appellent le conseil d'état, qui s'appellent la cour européenne des droits de l'homme, qui s'appellent la cour de justice euh de l'union européenne, qui imposent leur vision idéologique et leur politique." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Quand vous voyez par exemple, que euh le conseil d'état a cassé une décision de réforme des allocations chômage, parce qu'il estimait que ce n'était pas le bon moment, vous voyez jusqu'où ils vont dans le principe d'opportunité." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour accuse Jean luc mélenchon de vouloir revenir à la quatrième république, ce que Jean Luc Mélenchon dément" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Donc je pense qu'il faut aujourd'hui reprendre le pouvoir aux juges, et par le référendum, et par une réforme constitutionnelle, et c'est pour ça que euh monsieur mélenchon tout à l'heure m'asticotait sur les droits de l'homme." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Il veut nous remettre la quatrième république." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Non monsieur mélenchon, comme toute la gauche d'ailleurs, n'a jamais digéré la disparition de la quatrième république, et il veut nous la remettre sous couvert de souveraineté populaire, et d'abattre la monarchie républicaine." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Ce n’est pas mon modèle la quatrième république" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Destaing_Mitterrand_1--Partie_1_Majorite.json b/train/Destaing_Mitterrand_1--Partie_1_Majorite.json index 912860c3f25957573bd20e31f0b58784c1dc5c07..539942751ebf2fb724483ac3f5af88f067ea0137 100644 --- a/train/Destaing_Mitterrand_1--Partie_1_Majorite.json +++ b/train/Destaing_Mitterrand_1--Partie_1_Majorite.json @@ -5,5 +5,253 @@ "Abstractive_2": "Le débat entre Valéry Giscard D'Estaing et François Mitterrand porte sur la majorité présidentielle. Selon Valéry Giscard D'Estaing, son gouvernement a déjà une majorité pour gouverner et appliquer son programme, ce qui n'est pas le cas de François Mitterrand, qui devra dissoudre l'assemblée nationale, et attendre plusieurs mois avant de mettre en place son programme. De son côté, François Mitterrand explique avoir déjà choisis que son premier ministre sera du parti socialiste, et qu'il organisera un vote de confiance, et que le cas échéant, il dissoudra l'assemblée nationale. C'est une certitude pour Valéry Giscard D'estaing, qui explique que l'assemblée n'acceptera jamais un gouvernement avec des ministres communistes et qui appliquera le programme commun. ", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand discutent de leur majorité présidentielle et de la dissolution de l'assemblée nationale. Pour Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand n'as pas de majorité à l'assemblée nationale, contrairement à lui. Il conjecture que Mitterrand devra dissoudre l'assemblée nationale, et ne pourra donc pas mettre en place son programme avant un certain temps, contrairement à lui. François Mitterrand, lui, explique avoir déjà décidé qu'il aura un premier ministre socialiste, et qu'il consituera un gouvernement basé sur la majorité présidentielle qui l'aura soutenu au deuxième tour du scrutin. François Mitterrand nuance, le gouvernement ne soutiendra pas forcément Valéry giscard d'Estaing; il n'y a plus de majoroité pour personne à l'assemblée. Il propose cependant de dissoudre l'assemblée si elle ne viendrait pas à soutenir son programme. Valéry Giscard d'Estaing rappelle que François mitterrand souhaite nommer sept ministres communistes et mettre en place le programme commun, qui ne trouvera pas de majorité. Pour lui, François Mitterrand est contraint de dissoudre, et ne pourra pas commencer à combattre l'inflation avant la fin du mois de juillet. Ce n'est pas un problème pour françois mitterrand, dans l'optique où les français l'élisent, c'est qu'ils ne sont plus d'accord avec l'assemblée nationale, et les nouvelles élections lui rapporteraient la majorité. Cela ne change pas le fait qu'il faudra attendre plusieurs mois pour mettre en place le programme de François Mitterrand pour Valéry Giscard d'Estaing, ce qui est déplorable car les français espèrent avoir des résolutions rapides. ", "Extractive_1": "VG : J'ai fait le compte des députés qui soutiennent la candidature, monsieur françois mitterrand, de ceux qui soutiennent la mienne, et, à l'heure actuelle, la majorité, dans le cadre de mon élection, représente à peu près trois cents députés, contre environ cent quatre-vingts députés pour monsieur françois mitterrand. VG : Donc, pas besoin de dissolution, la majorité sera en place, nous pourrons gouverner tout de suite, et je demanderai au gouvernement de proposer, dans le courant du mois de juin, un programme économique et social, garantissant l'emploi, organisant le développement économiques, et traduisant, dans les faits, les premières décisions de justice sociale et de réformes sociales, que nous avons annoncé au cours de cette campagne présidentielle. VG : Alors, la question que je pose à françois mitterrand est la suivante. VG : S'il est élu président de la république, à quelle date la France aura-t-elle à la fois un gouvernement et une majorité permettant à ce gouvernement de travailler ? FM : élu le dix-neuf mai, j'aurais donc à choisir un premier ministre. FM : J'ai déjà dit, plus avancé que vous dans cette affaire, que je choisirais un député socialiste. FM : Ensuite, il appartiendra au premier ministre de présenter la liste de ses ministres, de constituer le gouvernement. FM : Ce gouvernement sera constitué sur la base de la majorité présidentielle, c'est-à-dire de toutes les forces politiques qui auront soutenu ma candidature au deuxième tour de scrutin. FM : Ce gouvernement, il devra présenter un programme. FM : Et là intervient un élément nouveau, dans ce sens que, depuis de longues années, les chefs du gouvernement, monsieur messmer, notamment, et ses prédécesseurs avant lui, n’ont plus jamais présenté de programmes à l'assemblée nationale, assortie d'un vote, comme on pourrait dire, pour bien faire comprendre, de confiance. FM : Essentiellement, puisque nous serons, euh, à la fin du mois de mai, il conviendra de s'attaquer d'abord à ce que monsieur giscard d'estaing, a jusqu'ici beaucoup négligé, je veux dire, à l'inflation, à la hausse des prix. FM : Les députés accepteront, ou refuseront, la majorité que je présenterai, la composition du gouvernement, qui aura été pratiquement admise par le premier ministre et par moi-même. FM : Il est évident que, si l'assemblée nationale ne devait pas accepter ces propositions, elle serait dissoute. VG : Vous avez dit que votre gouvernement serait composé à l'image de votre majorité du second tour. VG : Il se trouve que, en venant ici, j'écoutais la radio dans mon auto, et monsieur marchais parlait très clairement, et indiquait qu'il y aurait selon lui sept ministres communistes dans votre gouvernement. VG : Il faut que vous disiez, si vous avez l'intention de faire approuver votre politique, le programme commun, que j'ai apporté. VG : Le débat sur le programme commun, nous l'avons eu l'année dernière, au moment des élections législatives, et on a demandé aux français d'élire des députés, dont certains étaient pour le programme commun, dont certains étaient contre ce programme commun. VG : Ils ont envoyé une majorité, vous le savez très bien, qui est contre le programme commun. VG : Vous serez conduits à demander la dissolution de l'assemblée nationale. VG : Donc, votre premier gouvernement devra, nécessairement, c'est son engagement, ne s'appuyer que sur la majorité de gauche issue du suffrage universel, et vous savez que cette majorité n'existe pas à l'assemblée nationale. VG : Un gouvernement avec sept ministres communistes et une dissolution, voulant dire qu'il ne pourra y avoir de travail parlementaire, et, donc, de programmes de lutte contre l'inflation, monsieur mitterrand, qu'au plus tôt, à la fin du mois de juillet. FM : Le président de la république n'a pas à présenter un programme de gouvernement. FM : De telle sorte que le président de la république, pour l'instant, il s'agit de cela, a pour mission essentielle de proposer des grandes orientations, de grandes directions, des options à long terme, de dessiner le type de société à laquelle il est attaché, qu'il propose aux français, à propos desquels ils demandent leurs suffrages. FM : Et je sais fort bien que l'assemblée nationale, élue en mille neuf cent soixante-treize, il y a un peu plus d'une année, ne correspond pas aux schémas politiques que je souhaite. FM : Demain, président de la république, cela voudrait dire que le peuple, que la masse des citoyens, n’ont pas changé d'opinion sur tout, mais ne supporte plus l'actuelle majorité, ses contradictions, ses méfaits. FM : N'accepte plus d'être traitée comme elle l'est, n'acceptent plus que, euh, des catégories sociales nombreuse représentant l'immense majorité des millions, des millions. FM : Ce qui est certain, c'est qu'à partir de là, sur la base des orientations du programme commun, que j'ai traduite avec beaucoup de précision, dans un plan qui comporte trois étapes, et que j'ai présenté à la presse et à l'opinion publique, cela n'est pas nouveau, et, vous le savez, un plan de six mois, qui prétend, en effet, redresser les erreurs économiques et les drames financiers, que vous avez supporté, parce que, sans doute, désireux d'être candidat à la présidence de la république, vous n'avez pas voulu assumer vos responsabilités véritable de ministres des finances. FM : Un plan, en trois étapes. FM : La première étape sera nécessaire pour compenser les dommages de votre politique, et, puis, ensuite, j'espère, bien, que nous nous attaquerons aux structures, afin de permettre une politique de progrès, celle qui n'a pas été faite pendant trop longtemps. VG : Vous avez dit que la représentation nationale ne correspondait plus à ce que vous souhaitiez ou à ce que souhaitait la majorité de l'opinion française ? FM : Si elle renverse le gouvernement, faut-il vous le répéter une fois de plus ? VG : En ce qui concerne donc l'exercice du pouvoir en France, les fonctions gouvernementales en france, j'ai dit quelque chose de simple. VG : Si je suis élu président de la république, la france aura un gouvernement dans la semaine qui suivra l'élection présidentielle. VG : Le conflit entre le gouvernement et la majorité, tel que vous l'avez décrite, veut dire qu'il y aura de nouvelles élections, que ces nouvelles élections prennent, vous le savez, aux alentours d'un mois et demi, d'après nos textes constitutionnels, et, donc, on ne pourra se mettre au travail en france qu'à la fin du mois de juillet. FM : Il me semble, euh, monsieur giscard d'estaing, que, depuis quatre semaines, en tant que ministre des finances, vous ne faites plus grand VG : Concernant le programme de lutte contre l’inflation, il contient deux séries de dispositions. VG : Certaines de ces dispositions devraient être législatives, donc, il fallait les faire voter par le parlement. VG : Il est évident que nous ne pouvons pas faire voter par le parlement, qui ne siège pas à l'heure actuelle, des dispositions législatives. VG : Les autres dispositions étaient administratives, elles sont en cours. VG : Elle consistait à passer un certain nombre de contrats avec des organisations représentant les producteurs, ou avec les organisations représentant les distributeurs, de façon à modérer la hausse des prix. VG : Je vous citerai le cadre de l'agriculture. VG : Nous avons pris, avec le ministre de l'agriculture, récemment, et, encore ce matin, c'est vous qui me le faites évoquer, des mesures, qui intéressent, par exemple, la situation des producteurs de lait, ou la situation des producteurs de viande, parce que ce sont les secteurs en difficulté, pour lesquels des mesures devaient être prises. FM : Vous êtes en effet, le candidat qui recherche l'accord de monsieur lecanuet, qui est un homme tout à fait respectable, afin d'élargir votre majorité, et, après avoir fait le plein des voix, de la droite, de l'extrême-droite. FM : La mienne, repose, elle a été franche, dès le premier jour, sur un certain nombre d'organisations politiques et syndicales. ", - "Extractive_2": "VG : Naturellement, dans le déroulement de la campagne présidentielle, on est amené, quelquefois à évoquer toutes sortes de sujets, et, à propos de ces sujets, l’attention se disperse, mais c'est un choix fondamental, car, suivant que l'un ou l'autre sera désigné, la france et les français ne vivront pas de la même manière pendant les sept prochaines années. VG : Si je suis élu président de la république, que ferais-je ? VG : D'abord, je déciderai d’un premier ministre. VG : J'attends de connaître le résultat de l'élection pour choisir le premier ministre. VG : Ce gouvernement sera composé, pour l'essentiel, d'hommes nouveaux, d'hommes jeunes, et il devra comporter également un certain nombre de femmes, et ce gouvernement se mettra au travail tout de suite. VG : Il travaillera, avec la majorité parlementaire. VG : J'ai fait le compte des députés qui soutiennent la candidature, monsieur françois mitterrand, de ceux qui soutiennent la mienne, et, à l'heure actuelle, la majorité, dans le cadre de mon élection, représente à peu près trois cents députés, contre environ cent quatre-vingts députés pour monsieur françois mitterrand. VG : Donc, pas besoin de dissolution, la majorité sera en place, nous pourrons gouverner tout de suite, et je demanderai au gouvernement de proposer, dans le courant du mois de juin, un programme économique et social, garantissant l'emploi, organisant le développement économiques, et traduisant, dans les faits, les premières décisions de justice sociale et de réformes sociales, que nous avons annoncé au cours de cette campagne présidentielle. VG : Si je suis élu président de la république, dans la semaine qui suivra, la France aura un gouvernement, et ce gouvernement, disposant d'une majorité à l'assemblée nationale, pourra travailler tout de suite. VG : S'il est élu président de la république, à quelle date la France aura-t-elle à la fois un gouvernement et une majorité permettant à ce gouvernement de travailler ? FM : J'ai déjà dit, plus avancé que vous dans cette affaire, que je choisirais un député socialiste. FM : Ce gouvernement sera constitué sur la base de la majorité présidentielle, c'est-à-dire de toutes les forces politiques qui auront soutenu ma candidature au deuxième tour de scrutin. FM : Essentiellement, puisque nous serons, euh, à la fin du mois de mai, il conviendra de s'attaquer d'abord à ce que monsieur giscard d'estaing, a jusqu'ici beaucoup négligé, je veux dire, à l'inflation, à la hausse des prix. FM : Les députés accepteront, ou refuseront, la majorité que je présenterai, la composition du gouvernement, qui aura été pratiquement admise par le premier ministre et par moi-même. FM : En vérité, le trouble qui, consécutif à la mort du président pompidou, les disputes, euh, très profonde, de la majorité, entre monsieur giscard d'estaing et monsieur chaban-delmas, notamment, euh, les séquelles, enfin, ce qui reste, ce sont des cicatrices mal fermée. FM : Cela signifie que il n'y a plus véritablement de majorité pour personne dans cette assemblée nationale. FM : Il est évident que, si l'assemblée nationale ne devait pas accepter ces propositions, elle serait dissoute. VG : C'est ça que nous attendions, parce que il est certain que l'assemblée nationale ne pourra pas soutenir le programme que vous proposerez. VG : Il se trouve que, en venant ici, j'écoutais la radio dans mon auto, et monsieur marchais parlait très clairement, et indiquait qu'il y aurait selon lui sept ministres communistes dans votre gouvernement. VG : Si vous avez l'intention de faire approuver ce programme commun par l'actuelle majorité, aucun français ne le croira. VG : Vous serez conduits à demander la dissolution de l'assemblée nationale. VG : Un gouvernement avec sept ministres communistes et une dissolution, voulant dire qu'il ne pourra y avoir de travail parlementaire, et, donc, de programmes de lutte contre l'inflation, monsieur mitterrand, qu'au plus tôt, à la fin du mois de juillet. FM : Demain, président de la république, cela voudrait dire que le peuple, que la masse des citoyens, n’ont pas changé d'opinion sur tout, mais ne supporte plus l'actuelle majorité, ses contradictions, ses méfaits. FM : Ce qui est certain, c'est qu'à partir de là, sur la base des orientations du programme commun, que j'ai traduite avec beaucoup de précision, dans un plan qui comporte trois étapes, et que j'ai présenté à la presse et à l'opinion publique, cela n'est pas nouveau, et, vous le savez, un plan de six mois, qui prétend, en effet, redresser les erreurs économiques et les drames financiers, que vous avez supporté, parce que, sans doute, désireux d'être candidat à la présidence de la république, vous n'avez pas voulu assumer vos responsabilités véritable de ministres des finances. FM : La première étape sera nécessaire pour compenser les dommages de votre politique, et, puis, ensuite, j'espère, bien, que nous nous attaquerons aux structures, afin de permettre une politique de progrès, celle qui n'a pas été faite pendant trop longtemps. VG : Vous avez dit que la représentation nationale ne correspondait plus à ce que vous souhaitiez ou à ce que souhaitait la majorité de l'opinion française ? FM : Si je suis élu, ce sera évident. VG : Si je suis élu président de la république, la france aura un gouvernement dans la semaine qui suivra l'élection présidentielle. VG : Ce gouvernement aura une majorité, parce que je ne répudie pas la majorité actuelle, et je compte travailler avec elle. VG : Vous avez dit que je ne proposait pas de changement à cet égard, monsieur mitterrand, je l’ai dit dès le début de ma campagne électorale, que vous n'avez peut-être pas suivie non plus, que je proposait de faire participer à cette majorité le centre démocrate et les réformateurs, et j'ai donc étendu la majorité présidentielle française plus loin qu'elle n'a jamais été étendue jusqu'ici. VG : Le conflit entre le gouvernement et la majorité, tel que vous l'avez décrite, veut dire qu'il y aura de nouvelles élections, que ces nouvelles élections prennent, vous le savez, aux alentours d'un mois et demi, d'après nos textes constitutionnels, et, donc, on ne pourra se mettre au travail en france qu'à la fin du mois de juillet. VG : Concernant le programme de lutte contre l’inflation, il contient deux séries de dispositions. VG : Certaines de ces dispositions devraient être législatives, donc, il fallait les faire voter par le parlement. VG : Elle consistait à passer un certain nombre de contrats avec des organisations représentant les producteurs, ou avec les organisations représentant les distributeurs, de façon à modérer la hausse des prix. VG : Et bien, ces négociations, ces conversations, ont eu lieu, ces accords ont été passés, ou sont en train d'être passés. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "VG : Naturellement, dans le déroulement de la campagne présidentielle, on est amené, quelquefois à évoquer toutes sortes de sujets, et, à propos de ces sujets, l’attention se disperse, mais c'est un choix fondamental, car, suivant que l'un ou l'autre sera désigné, la france et les français ne vivront pas de la même manière pendant les sept prochaines années. VG : Si je suis élu président de la république, que ferais-je ? VG : D'abord, je déciderai d’un premier ministre. VG : J'attends de connaître le résultat de l'élection pour choisir le premier ministre. VG : Ce gouvernement sera composé, pour l'essentiel, d'hommes nouveaux, d'hommes jeunes, et il devra comporter également un certain nombre de femmes, et ce gouvernement se mettra au travail tout de suite. VG : Il travaillera, avec la majorité parlementaire. VG : J'ai fait le compte des députés qui soutiennent la candidature, monsieur françois mitterrand, de ceux qui soutiennent la mienne, et, à l'heure actuelle, la majorité, dans le cadre de mon élection, représente à peu près trois cents députés, contre environ cent quatre-vingts députés pour monsieur françois mitterrand. VG : Donc, pas besoin de dissolution, la majorité sera en place, nous pourrons gouverner tout de suite, et je demanderai au gouvernement de proposer, dans le courant du mois de juin, un programme économique et social, garantissant l'emploi, organisant le développement économiques, et traduisant, dans les faits, les premières décisions de justice sociale et de réformes sociales, que nous avons annoncé au cours de cette campagne présidentielle. VG : Si je suis élu président de la république, dans la semaine qui suivra, la France aura un gouvernement, et ce gouvernement, disposant d'une majorité à l'assemblée nationale, pourra travailler tout de suite. VG : S'il est élu président de la république, à quelle date la France aura-t-elle à la fois un gouvernement et une majorité permettant à ce gouvernement de travailler ? FM : J'ai déjà dit, plus avancé que vous dans cette affaire, que je choisirais un député socialiste. FM : Ce gouvernement sera constitué sur la base de la majorité présidentielle, c'est-à-dire de toutes les forces politiques qui auront soutenu ma candidature au deuxième tour de scrutin. FM : Essentiellement, puisque nous serons, euh, à la fin du mois de mai, il conviendra de s'attaquer d'abord à ce que monsieur giscard d'estaing, a jusqu'ici beaucoup négligé, je veux dire, à l'inflation, à la hausse des prix. FM : Les députés accepteront, ou refuseront, la majorité que je présenterai, la composition du gouvernement, qui aura été pratiquement admise par le premier ministre et par moi-même. FM : En vérité, le trouble qui, consécutif à la mort du président pompidou, les disputes, euh, très profonde, de la majorité, entre monsieur giscard d'estaing et monsieur chaban-delmas, notamment, euh, les séquelles, enfin, ce qui reste, ce sont des cicatrices mal fermée. FM : Cela signifie que il n'y a plus véritablement de majorité pour personne dans cette assemblée nationale. FM : Il est évident que, si l'assemblée nationale ne devait pas accepter ces propositions, elle serait dissoute. VG : C'est ça que nous attendions, parce que il est certain que l'assemblée nationale ne pourra pas soutenir le programme que vous proposerez. VG : Il se trouve que, en venant ici, j'écoutais la radio dans mon auto, et monsieur marchais parlait très clairement, et indiquait qu'il y aurait selon lui sept ministres communistes dans votre gouvernement. VG : Si vous avez l'intention de faire approuver ce programme commun par l'actuelle majorité, aucun français ne le croira. VG : Vous serez conduits à demander la dissolution de l'assemblée nationale. VG : Un gouvernement avec sept ministres communistes et une dissolution, voulant dire qu'il ne pourra y avoir de travail parlementaire, et, donc, de programmes de lutte contre l'inflation, monsieur mitterrand, qu'au plus tôt, à la fin du mois de juillet. FM : Demain, président de la république, cela voudrait dire que le peuple, que la masse des citoyens, n’ont pas changé d'opinion sur tout, mais ne supporte plus l'actuelle majorité, ses contradictions, ses méfaits. FM : Ce qui est certain, c'est qu'à partir de là, sur la base des orientations du programme commun, que j'ai traduite avec beaucoup de précision, dans un plan qui comporte trois étapes, et que j'ai présenté à la presse et à l'opinion publique, cela n'est pas nouveau, et, vous le savez, un plan de six mois, qui prétend, en effet, redresser les erreurs économiques et les drames financiers, que vous avez supporté, parce que, sans doute, désireux d'être candidat à la présidence de la république, vous n'avez pas voulu assumer vos responsabilités véritable de ministres des finances. FM : La première étape sera nécessaire pour compenser les dommages de votre politique, et, puis, ensuite, j'espère, bien, que nous nous attaquerons aux structures, afin de permettre une politique de progrès, celle qui n'a pas été faite pendant trop longtemps. VG : Vous avez dit que la représentation nationale ne correspondait plus à ce que vous souhaitiez ou à ce que souhaitait la majorité de l'opinion française ? FM : Si je suis élu, ce sera évident. VG : Si je suis élu président de la république, la france aura un gouvernement dans la semaine qui suivra l'élection présidentielle. VG : Ce gouvernement aura une majorité, parce que je ne répudie pas la majorité actuelle, et je compte travailler avec elle. VG : Vous avez dit que je ne proposait pas de changement à cet égard, monsieur mitterrand, je l’ai dit dès le début de ma campagne électorale, que vous n'avez peut-être pas suivie non plus, que je proposait de faire participer à cette majorité le centre démocrate et les réformateurs, et j'ai donc étendu la majorité présidentielle française plus loin qu'elle n'a jamais été étendue jusqu'ici. VG : Le conflit entre le gouvernement et la majorité, tel que vous l'avez décrite, veut dire qu'il y aura de nouvelles élections, que ces nouvelles élections prennent, vous le savez, aux alentours d'un mois et demi, d'après nos textes constitutionnels, et, donc, on ne pourra se mettre au travail en france qu'à la fin du mois de juillet. VG : Concernant le programme de lutte contre l’inflation, il contient deux séries de dispositions. VG : Certaines de ces dispositions devraient être législatives, donc, il fallait les faire voter par le parlement. VG : Elle consistait à passer un certain nombre de contrats avec des organisations représentant les producteurs, ou avec les organisations représentant les distributeurs, de façon à modérer la hausse des prix. VG : Et bien, ces négociations, ces conversations, ont eu lieu, ces accords ont été passés, ou sont en train d'être passés. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Valéry Giscard D'estaing débute en expliquant que l'assemblée nationale a déjà une majoritée de députés qui soutiennent sa candidature, contrairement à François Mitterrand." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VG", + "text": "J'ai fait le compte des députés qui soutiennent la candidature, monsieur françois mitterrand, de ceux qui soutiennent la mienne, et, à l'heure actuelle, la majorité, dans le cadre de mon élection, représente à peu près trois cents députés, contre environ cent quatre-vingts députés pour monsieur françois mitterrand." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Donc, pas besoin de dissolution, la majorité sera en place, nous pourrons gouverner tout de suite, et je demanderai au gouvernement de proposer, dans le courant du mois de juin, un programme économique et social, garantissant l'emploi, organisant le développement économiques, et traduisant, dans les faits, les premières décisions de justice sociale et de réformes sociales, que nous avons annoncé au cours de cette campagne présidentielle." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valéry Giscard D'estaing explique que François Mitterrand devra dissoudre l'assemblée nationale." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VG", + "text": "Alors, la question que je pose à françois mitterrand est la suivante." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "S'il est élu président de la république, à quelle date la France aura-t-elle à la fois un gouvernement et une majorité permettant à ce gouvernement de travailler ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique qu'il choisira un premier ministre et organisera un vote de confiance." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "élu le dix-neuf mai, j'aurais donc à choisir un premier ministre." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "J'ai déjà dit, plus avancé que vous dans cette affaire, que je choisirais un député socialiste." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Ensuite, il appartiendra au premier ministre de présenter la liste de ses ministres, de constituer le gouvernement." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Ce gouvernement sera constitué sur la base de la majorité présidentielle, c'est-à-dire de toutes les forces politiques qui auront soutenu ma candidature au deuxième tour de scrutin." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Ce gouvernement, il devra présenter un programme." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Et là intervient un élément nouveau, dans ce sens que, depuis de longues années, les chefs du gouvernement, monsieur messmer, notamment, et ses prédécesseurs avant lui, n’ont plus jamais présenté de programmes à l'assemblée nationale, assortie d'un vote, comme on pourrait dire, pour bien faire comprendre, de confiance." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Essentiellement, puisque nous serons, euh, à la fin du mois de mai, il conviendra de s'attaquer d'abord à ce que monsieur giscard d'estaing, a jusqu'ici beaucoup négligé, je veux dire, à l'inflation, à la hausse des prix." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François mitterrand explique que si le vote de confiance est rejeté, il dissoudra l'assemblée nationale." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Les députés accepteront, ou refuseront, la majorité que je présenterai, la composition du gouvernement, qui aura été pratiquement admise par le premier ministre et par moi-même." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Il est évident que, si l'assemblée nationale ne devait pas accepter ces propositions, elle serait dissoute." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valéry Giscard d'Estaing explique que François Mitterrand aura besoin de ministres communistes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VG", + "text": "Vous avez dit que votre gouvernement serait composé à l'image de votre majorité du second tour." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Il se trouve que, en venant ici, j'écoutais la radio dans mon auto, et monsieur marchais parlait très clairement, et indiquait qu'il y aurait selon lui sept ministres communistes dans votre gouvernement." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valéry giscard d'estaing demande aussi si François Mitterrand appliquera le programme commun, et explique que dans tous les cas, le gouvernement ne pourra pas travailler avant un moment." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VG", + "text": "Il faut que vous disiez, si vous avez l'intention de faire approuver votre politique, le programme commun, que j'ai apporté." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Le débat sur le programme commun, nous l'avons eu l'année dernière, au moment des élections législatives, et on a demandé aux français d'élire des députés, dont certains étaient pour le programme commun, dont certains étaient contre ce programme commun." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Ils ont envoyé une majorité, vous le savez très bien, qui est contre le programme commun." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Vous serez conduits à demander la dissolution de l'assemblée nationale." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Donc, votre premier gouvernement devra, nécessairement, c'est son engagement, ne s'appuyer que sur la majorité de gauche issue du suffrage universel, et vous savez que cette majorité n'existe pas à l'assemblée nationale." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Un gouvernement avec sept ministres communistes et une dissolution, voulant dire qu'il ne pourra y avoir de travail parlementaire, et, donc, de programmes de lutte contre l'inflation, monsieur mitterrand, qu'au plus tôt, à la fin du mois de juillet." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique qu'il appliquera le programme commun, qui commence avec un plan de six mois pour redresser les erreurs économiques faites par le gouvernement de Valéry Giscard D'estaing." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Le président de la république n'a pas à présenter un programme de gouvernement." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "De telle sorte que le président de la république, pour l'instant, il s'agit de cela, a pour mission essentielle de proposer des grandes orientations, de grandes directions, des options à long terme, de dessiner le type de société à laquelle il est attaché, qu'il propose aux français, à propos desquels ils demandent leurs suffrages." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Et je sais fort bien que l'assemblée nationale, élue en mille neuf cent soixante-treize, il y a un peu plus d'une année, ne correspond pas aux schémas politiques que je souhaite." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Demain, président de la république, cela voudrait dire que le peuple, que la masse des citoyens, n’ont pas changé d'opinion sur tout, mais ne supporte plus l'actuelle majorité, ses contradictions, ses méfaits." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "N'accepte plus d'être traitée comme elle l'est, n'acceptent plus que, euh, des catégories sociales nombreuse représentant l'immense majorité des millions, des millions." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Ce qui est certain, c'est qu'à partir de là, sur la base des orientations du programme commun, que j'ai traduite avec beaucoup de précision, dans un plan qui comporte trois étapes, et que j'ai présenté à la presse et à l'opinion publique, cela n'est pas nouveau, et, vous le savez, un plan de six mois, qui prétend, en effet, redresser les erreurs économiques et les drames financiers, que vous avez supporté, parce que, sans doute, désireux d'être candidat à la présidence de la république, vous n'avez pas voulu assumer vos responsabilités véritable de ministres des finances." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Un plan, en trois étapes." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "La première étape sera nécessaire pour compenser les dommages de votre politique, et, puis, ensuite, j'espère, bien, que nous nous attaquerons aux structures, afin de permettre une politique de progrès, celle qui n'a pas été faite pendant trop longtemps." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valéry Giscard d'Estaing explique que si il est élu, il pourra commencer à gouverner immédiatement, alors que François Mitterrand devra attendre la fin des élections législatives" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VG", + "text": "Vous avez dit que la représentation nationale ne correspondait plus à ce que vous souhaitiez ou à ce que souhaitait la majorité de l'opinion française ?" + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Si elle renverse le gouvernement, faut-il vous le répéter une fois de plus ?" + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "En ce qui concerne donc l'exercice du pouvoir en France, les fonctions gouvernementales en france, j'ai dit quelque chose de simple." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Si je suis élu président de la république, la france aura un gouvernement dans la semaine qui suivra l'élection présidentielle." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Le conflit entre le gouvernement et la majorité, tel que vous l'avez décrite, veut dire qu'il y aura de nouvelles élections, que ces nouvelles élections prennent, vous le savez, aux alentours d'un mois et demi, d'après nos textes constitutionnels, et, donc, on ne pourra se mettre au travail en france qu'à la fin du mois de juillet." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Après les invectives de François Mitterrand sur le délaissement de son poste de ministre des finances de Valéry Giscard d'Estaing, il justifie que le programme de lutte contre l'inflation est déjà en cours d'une point de vue administratif, mais qu'il est impossible de les régler d'un point de vue legislatif." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Il me semble, euh, monsieur giscard d'estaing, que, depuis quatre semaines, en tant que ministre des finances, vous ne faites plus grand chose." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Concernant le programme de lutte contre l’inflation, il contient deux séries de dispositions." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Certaines de ces dispositions devraient être législatives, donc, il fallait les faire voter par le parlement." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Il est évident que nous ne pouvons pas faire voter par le parlement, qui ne siège pas à l'heure actuelle, des dispositions législatives." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Les autres dispositions étaient administratives, elles sont en cours." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valéry Giscard d'estaing parle entre autre des mesures pour améliorer la situation des producteurs de lait et de viandes, ce à quoi François Mitterrand répond que Valéry Giscard d'Estaing s'allie avec l'extrême droite" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VG", + "text": "Elle consistait à passer un certain nombre de contrats avec des organisations représentant les producteurs, ou avec les organisations représentant les distributeurs, de façon à modérer la hausse des prix." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Je vous citerai le cadre de l'agriculture." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Nous avons pris, avec le ministre de l'agriculture, récemment, et, encore ce matin, c'est vous qui me le faites évoquer, des mesures, qui intéressent, par exemple, la situation des producteurs de lait, ou la situation des producteurs de viande, parce que ce sont les secteurs en difficulté, pour lesquels des mesures devaient être prises." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Vous êtes en effet, le candidat qui recherche l'accord de monsieur lecanuet, qui est un homme tout à fait respectable, afin d'élargir votre majorité, et, après avoir fait le plein des voix, de la droite, de l'extrême-droite." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "La mienne, repose, elle a été franche, dès le premier jour, sur un certain nombre d'organisations politiques et syndicales." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Destaing_Mitterrand_1--Partie_2_Peuple.json b/train/Destaing_Mitterrand_1--Partie_2_Peuple.json index 4a475f87a47820595be61396e7b338a91b5f77da..67cfacb35ede6d84bfcce1536086bce4b8eb2cab 100644 --- a/train/Destaing_Mitterrand_1--Partie_2_Peuple.json +++ b/train/Destaing_Mitterrand_1--Partie_2_Peuple.json @@ -5,5 +5,334 @@ "Abstractive_2": "Ce débat entre Valéry Giscard D'Estaing et François Mitterrand porte sur les progrès sociaux pour les classes les plus pauvres. Selon François Mitterrand, les français qu'il représente, qui sont d'une caste sociale désavantagée, ont besoin de changement. Il soutient qu'il présente une politique qui défend la france qui travaille. Il accuse Valéry Giscard D'Estaing d'avantager les français les plus privilégiés. Il parle des charges locatives trop lourdes, des augmentations du prix du fioul, de l'augmentation du prix des produits de premières nécessité, de l'inflation, de la différence de traitement des diplômes, ainsi que de son souhait d'augmenter le minimum vieillesse. Valéry Giscard D'Estaing se défend de ses accusations et assure représenter la france qui travaille. Il explique que le progrès économique a profité aux travailleurs, avec l'augmentation du taux de voiture et de postes de télévisions parmis les familles ouvrières. Il parle de la création du smic qui a aidé à faire progresser le revenu moyen, ainsi que de l'effort fait pour aider les personnes âgées. Il explique qu'il y a le plein emploi et parle de son souhait d'aide aux inactifs, et donc aux retraités. Il accuse ensuite François Mitterrand d'organiser la désorganisation de l'économie française avec un programme qui nest pas financé, avec des nationalisations, et la création du déficit budgétaire. François Mitterrand explique que le salaire moyen baisse et que les catégories les plus pauvres se sont appauvries, et cite notamment le nombre de faillites de petites entreprises très élevé.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing discutent du pouvoir d'achat. Pour François Mitterrand, les français ne vivront pas mieux avec Valéry Giscard d'Estaing, qui souhaite aider les personnes les plus aisées. Valéry Giscard D'Estaing fustige cette vision de François Mitterrand qui s'approprie les travailleurs. Il rappelle qu'il est populaire dans les grandes villes et qu'il est soutenu par les français qui travaillent tout autant que Mitterrand. Mitterrand prétend cependant que sa politique défend les français qui travaillent, et que celle de Giscard d'Estaing leur nuit, ce que Giscard d'Estaing nie. François Mitterrand constate simplement l'état des français alors que la majorité de Valéry Giscard d'Estaing est au commande, il parle de l'inflation alimentaire et de l'état des finances des français les plus pauvres, de la difficultées des jeunes à trouver un premier emploi lorsqu'ils ne font pas des écoles de commerce, il parle de plus de l'état des retraités qui ne vivent qu'avec 21 francs par mois, et de l'état de l'hôpital. Valéry Giscard d'Estaing apporte sa propre analyse, citant l'augmentation massive du taux de français propriétaire d'automobiles et de télévisions pour justifier le progrès du niveau de vie en france. Il rappelle la création du SMIC, ainsi que l'effort le plus important jamais fais pour les personnes âgées, qui continuera d'être accentué. Sur l'emploi, il rappelle que de nombreux emplois ont été créés et qu'il y a une situation de plein emploi. Il propose d'accentuer le progrès économique, pour continuer de resserrer les écarts dans la société française, et en aidant les inactifs comme les personnes âgées. Il accuse françois mitterrand de désorganiser l'économie française avec les nationalisation et la création d'un déficit budgétaire avec des dépenses non financées et des emprunts. François Mitterrand s'inscrit en faux sur une partie de ce que prétend Valéry Giscard d'Estaing, comme le fait que le smic a plus augmenté que le salaire moyen, et explique que l'évolution du pouvoir d'achat française est la plus lente de l'union européenne outre la grande-bretagne. Il rappelle aussi que de nombreux commerces alimentaires ont fait faillite récemment. ", "Extractive_1": "FM : Il y avait un mot important dans vos premières phrases, c'était lorsque vous avez dit, euh, ce ne sera pas la même chose. FM : Quoiqu'il advienne, de toute façon, vous serez, vous resterez, très représentatif des forces politiques qui vous soutiennent, que, moi, je classe, de la façon que vous savez, je l'ai dit, mais vous faites partie de la france, et vous représentez un courant important de la vie nationale. FM : Est-ce que le vrai sujet n'est pas de savoir si, après l'élection du président de la république, les français, vivront mieux, autrement, d’une façon plus juste, avec plus de chances de participer aux progrès du pays. FM : Voyez-vous le changement sans risque, dont vous avez parlé ? FM : Il est sans risque, naturellement, pour des gens comme vous. VG : Je représente des électeurs qui sont aussi modeste que les vôtres. VG : Je ne veux pas vous laisser, parce que, en fait, c'est une présentation très habile, une présentation très politique des choses, de laisser croire que vous représentez la catégorie des travailleurs, et je représenterait une autre catégorie, favorisée, ou privilégiée, monsieur mitterrand. VG : Nous avons chacun le droit de représenter la france qui travaille. FM : On peut penser, par exemple, à des gens qui, habitant une hlm, par exemple, F quatre, et qui, euh, payent un loyer de combien, sept cent trente-sept francs, avec les charges locatives, qui sont très lourdes, euh, et plus lourde encore, depuis, euh, les augmentations du fioul, c'est-à-dire plus des deux tiers du smic, lorsque la la ménagère, la mère de famille, qui, euh, s'intéresse à notre débat ce soir, monsieur giscard d'estaing, s'intéresse à notre débat. FM : Elle est là, et, et elle a besoin qu'on, qu'on lui parle de choses pratiques, quand on parle de progrès, quand on parle de changement, elle, qu'est ce qu'elle se dit ? FM : Elle se dit que, lorsqu'elle va au marché, elle aperçoit que, en dépit de l'indice des prix, qui est déjà très effrayant, car, comme vous le savez, si la courbe continue, euh, telle qu'elle a commencée au cours du premier trimestre de cette année, d'après les chiffres de l'insee, et elle atteindra dix-sept pour cent d'augmentation cette année. FM : Ensuite, lorsqu'elle se rend compte des immenses difficultées qu’elle a par exemple, lorsqu'elles habitent dans un quartier éloigné, pour placer son enfant dans une école maternelle. FM : Lorsqu'elle arrivera, à la fin des études de cet enfant, les immenses difficultés qu'elle aura pour, euh, lui, voir obtenir un premier emploi, lorsque le garçon ou la fille aura obtenu un diplôme d'un institut technologique, on lui aura pas reconnu les équivalences nécessaires, histoire de l'université, le, de l'école du peuple. FM : Les personnes âgées, euh, je leur ai dit, dès le premier jour que je comptais doubler, euh, d'augmenter, le minimum d'augmentation vieillesse, pouvant aller donc jusqu'à vingt et un francs, euh, trente, par jour. FM : Or, l’explication, c'est que vous n'avez pas consacré aux équipements sociaux, l'hôpital, la maison de retraite pour les personnes âgées, l'école les sommes, que vous auriez pu leur consacrer, après avoir constaté la richesse de la france. FM : La richesse de la france, qui est le fruit du travail de tous, est confisqué par une minorité. VG : Le doublement du minimum vieillesse ne conduit pas vingt-et-un francs. VG : Le doublement, si on faisait le doublement, conduirait à vingt-huit francs quarante, car, actuellement, le minimum vieillesse est de quatorze francs vingt par jour. VG : Le gouvernement, moi-même, nous sommes efforcés, au cours des dernières années, de remédier à ces difficultés quotidiennes des français. VG : Ce que nous voulons faire, c'est d'apporter des solutions plus larges, et plus en plus ample encore à ces difficultés. VG : Alors, il considère que le progrès économique de la france n'a pas profité aux travailleurs de ce pays. VG : La question est de savoir si ce progrès aurait pu profiter davantage aux travailleurs de ce pays. VG : Entre mille neuf cent soixante-deux et mille neuf cent soixante-treize, il y avait, en mille neuf cent soixante-deux, vingt-quatre pour cent d'ouvriers qui possédaient une voiture automobile, et, en mille neuf cent soixante-treize, il y en a quatre-vingt dix pour cent. VG : La télévision, vous, qui nous regardez, en mille neuf cent soixante, parmi les ménages ouvriers, il y avait quatorze pour cent de français, qui avaient la télévision. VG : À l'heure actuelle, il y a quatre-vingt-trois pour cent, c'est-à-dire la même proportion que dans la catégorie des cadres supérieurs, ce qui montre bien qu'il y a eu, et c’est heureux, c'est naturel, d'ailleurs, un progrès considérable du niveau de vie en france. VG : La création du smic, elle remonte à mille neuf cent soixante-neuf, monsieur mitterrand, le smic n'existait pas avant, et les gouvernements successifs, de ce dont vous parliez, c'est-à-dire, monsieur chaban-delmas, monsieur messmer, ont fait progresser le smic beaucoup plus rapidement, au cours des dernières années, que la moyenne des revenus en france. VG : L'effort, en ce qui concerne les personnes âgées, au cours des dix-huit mois, a été le plus important pourcentage qui a jamais été réalisé, et, donc, il y a eu un effort actif de meilleure répartition des des ressources en france, et le problème, c'est d'accentuer cet effort, de le poursuivre, et non pas du tout, de revenir en arrière, pour discuter sur ce qui aurait pu être fait, d'autant plus facilement, monsieur mitterrand, que l'on ne portait pas le poids des choses, car il est très facile, en effet, lorsqu'on a été éloigné du pouvoir, qu'on n'a pas connu les crises, intérieures ou extérieures, les difficultés monétaires, euh, les incertitudes de l'inflation mondiale, en mille neuf cent soixante-douze mille neuf cent soixante-treize, de procéder à une sorte de discours distributif, où l'on répartit une richesse que l'on n'a pas créé soit même. VG : Bien, concernant l'emploi, il faut savoir que, depuis mille neuf cent soixante-neuf, c'est un chiffre très frappant, il a été créé en france, Je ne dis même pas j'ai créé, je ne prétends pas du tout que ce soit moi, Il a été créé, en france, plus d'un million deux cent mille emplois, c'est à dire plus que dans les soixante-dix années précédentes, et ceci a permis de maintenir, en france, une situation de plein emploi. VG : J'ai étudié, par exemple, le niveau de consommation des différents groupes sociaux français, c'est-à-dire, les travailleurs, les agriculteurs, les salariés agricoles, les cadres, les commerçants et les artisans, et ce qu'on appelle les inactifs, et qui sont les personnes âgées. VG : Et, bien, d'abord, on constate qu'au cours des dernières années, l'écart entre les niveaux de consommation de ces groupes c'est resserré, au lieu de s'accroître, c'est-à-dire qu'il y a eu un resserrement des écarts dans la société française. VG : Mais j'ai constaté que le groupe qui avait le niveau de ressources, qui étaient, à l'heure actuelle, le plus en retard, c'était le groupe des inactifs, c'est-à-dire celui des personnes âgées, et c'est le motif pour lequel j'ai mis en tête de mon programme, effectivement, des mesures concernant le personnes âgées. VG : Justement, vous ne parlez jamais du futur, parce que vous ne pouvez pas parler du futur, car, dans votre programme, il y a la désorganisation de l'économie française. Il y a la désorganisation, de deux manières, d'abord, à court terme, et, ensuite, à plus long terme. VG : À court terme, parce que les mesures que vous comptez prendre, dès le départ, désorganiseront l'économie française. VG : Je parle, par exemple, du premier programme de nationalisation. VG : Vous savez très bien que c'est inexact, j’ai là le programme sous les yeux, il y a neuf nationalisations industrielles, et il y a ensuite la nationalisation de secteurs entiers, comme le secteur du crédit, comme le secteur des assurances, comme le secteur des sociétés de portefeuille. VG : Et, si je prends votre programme à court terme, votre programme des trois mois, alors, d'abord, vous créez le déficit budgétaire, tout de suite, vous n'attendez pas, vous le créez. VG : Car dans votre programme, il y a des dépenses, et ces dépenses ne sont pas financées, et, ensuite, il y a un emprunt. VG : Pas du tout, car vous avez dit, par la suite, notamment à toulouse, que votre emprunt serait dépensé, donc il y aura des dépenses budgétaires non financées, et il y aura un emprunt dépensé, ce qui veut dire que, dans les six premiers mois, vous recréez, aussitôt, et, d'ailleurs, je le crois, le déficit budgétaire, et vous proposez une autre mesure, sur laquelle je souhaiterais vous expliquer parce que nous ne l'avons jamais fait jusqu'ici. VG : Alors, je vous pose la question suivante, monsieur mitterrand, pourquoi voulez-vous essayez de réévaluer le franc ? FM : Vous m'avez répondu, en m’expliquant que les catégories sociales les plus modestes avaient plus profités que je ne le croyais du progrès social. FM : Euh, je m'inscris en faux, cependant, de façon la plus précise, contre le fait, euh, ou votre affirmation, que le smic, euh, aurait été augmenté davantage que le salaire moyen. FM : Le smic, qui était de soixante-quatre pour cent du salaire moyen en mille neuf cent cinquante, n'est plus, aujourd'hui, que de cinquante-trois pour cent. FM : L'évolution du pouvoir d'achat des salaires est plus lente que chez tous les membres de la communauté économique européenne, sauf la grande-bretagne. FM : Et j'ajoute que, pour reprendre le thème du changement sans risque, changement sans risque, monsieur giscard d'estaing, pour les agriculteurs dont vous avez parlé, huit cent mille, huit cent mille exploitations, euh, moyennes ou petites, agricole, qui ont disparues au cours de ces dernières années, on a même calculé le chiffre exact, euh, six par heure, disparaissent aujourd'hui. FM : Vous savez combien ont disparu de de commerce de l'alimentation au cours de ces dernières années, disons, depuis neuf ans ? FM : cinquante mille. FM : Combien de petites et moyennes entreprises ? FM : soixante mille. FM : Combien de petites et moyennes entreprises ont fermées, au mois de janvier de cette année mille neuf cent soixante-quatorze, combien ? FM : mille sept cent quarante. VG : J'ai regardé si c'était exact, et j'ai constaté que ça n'était pas le nombre de faillites qui avaient eu lieu. VG : Ça n'est donc pas des fermetures d'entreprises, c'est des faillites judiciaires prononcée, et, d'ailleurs, après le mois de janvier, ce nombre est redevenu normal, et à diminuer fortement en février et en mars. ", - "Extractive_2": "FM : Est-ce que le vrai sujet n'est pas de savoir si, après l'élection du président de la république, les français, vivront mieux, autrement, d’une façon plus juste, avec plus de chances de participer aux progrès du pays. FM : Voyez-vous le changement sans risque, dont vous avez parlé ? FM : Il est sans risque, naturellement, pour des gens comme vous. FM : Des gens qui appartiennent à une certaine caste sociale, qui n’ont pas, en effet, à se trouver affrontés comme le sont la plupart des, des, des, des femmes et des hommes, qui ont votés pour moi. VG : Je ne veux pas vous laisser, parce que, en fait, c'est une présentation très habile, une présentation très politique des choses, de laisser croire que vous représentez la catégorie des travailleurs, et je représenterait une autre catégorie, favorisée, ou privilégiée, monsieur mitterrand. VG : Monsieur mitterrand, vous avez dû noter que, dans deux des trois plus grandes villes de france, paris et lyon, je suis, malgré le nombre des candidats, et, en particulier, le fait qu'il y avait un autre candidat issu de la majorité, monsieur chaban-delmas, j'ai eu plus de voix que vous à Paris, et à lyon. VG : Alors, je ne veux pas laisser, dans ce débat, glisser cette insinuation, ou cette présentation politique, qui est de faire croire qu'il y a la france qui travaille, qui vous soutient, et la france qui ne travaillerait pas, ou moins, qui me soutiendrait. FM : Il y a une politique qui défend la france qui travaille, et que j'entends représenter, et une politique qui leur nuit, et qui sert les intérêts des classes privilégiées, et c'est la vôtre, c’est là tout le problème. VG : Il n'y aurait pas eu huit millions, trois cent mille voix, qui seraient portées sur mon nom si votre analyse était exacte. FM : Ce que je veux vous dire, c'est que vous êtes, depuis de longues années, responsable des affaires principal de la france, et qu'à ce titre, c'est une politique qu'il s'agit de juger. FM : On peut penser, par exemple, à des gens qui, habitant une hlm, par exemple, F quatre, et qui, euh, payent un loyer de combien, sept cent trente-sept francs, avec les charges locatives, qui sont très lourdes, euh, et plus lourde encore, depuis, euh, les augmentations du fioul, c'est-à-dire plus des deux tiers du smic, lorsque la la ménagère, la mère de famille, qui, euh, s'intéresse à notre débat ce soir, monsieur giscard d'estaing, s'intéresse à notre débat. FM : Elle se dit que, lorsqu'elle va au marché, elle aperçoit que, en dépit de l'indice des prix, qui est déjà très effrayant, car, comme vous le savez, si la courbe continue, euh, telle qu'elle a commencée au cours du premier trimestre de cette année, d'après les chiffres de l'insee, et elle atteindra dix-sept pour cent d'augmentation cette année. FM : La ménagère, la mère de famille, lorsqu'elle se rend compte, euh, lorsqu'elle achète le lait, lorsqu'ils achètent tous les produits qui sont de première nécessité. FM : Lorsqu'elle arrivera, à la fin des études de cet enfant, les immenses difficultés qu'elle aura pour, euh, lui, voir obtenir un premier emploi, lorsque le garçon ou la fille aura obtenu un diplôme d'un institut technologique, on lui aura pas reconnu les équivalences nécessaires, histoire de l'université, le, de l'école du peuple. FM : Alors, naturellement, il est moins bien soigné, que s'il sortait d'une école commercial, vers laquelle on aura dirigé quelques subventions. FM : Les personnes âgées, euh, je leur ai dit, dès le premier jour que je comptais doubler, euh, d'augmenter, le minimum d'augmentation vieillesse, pouvant aller donc jusqu'à vingt et un francs, euh, trente, par jour. FM : Or, l’explication, c'est que vous n'avez pas consacré aux équipements sociaux, l'hôpital, la maison de retraite pour les personnes âgées, l'école les sommes, que vous auriez pu leur consacrer, après avoir constaté la richesse de la france. VG : Alors, il considère que le progrès économique de la france n'a pas profité aux travailleurs de ce pays. VG : Entre mille neuf cent soixante-deux et mille neuf cent soixante-treize, il y avait, en mille neuf cent soixante-deux, vingt-quatre pour cent d'ouvriers qui possédaient une voiture automobile, et, en mille neuf cent soixante-treize, il y en a quatre-vingt dix pour cent. VG : La télévision, vous, qui nous regardez, en mille neuf cent soixante, parmi les ménages ouvriers, il y avait quatorze pour cent de français, qui avaient la télévision. VG : À l'heure actuelle, il y a quatre-vingt-trois pour cent, c'est-à-dire la même proportion que dans la catégorie des cadres supérieurs, ce qui montre bien qu'il y a eu, et c’est heureux, c'est naturel, d'ailleurs, un progrès considérable du niveau de vie en france. VG : Alors, monsieur mitterrand, à l’air de dire que, dans la répartition de cette richesse économique créée, nous n'avons fait aucun effort pour que cette richesse aille vers les plus défavorisés. VG : La création du smic, elle remonte à mille neuf cent soixante-neuf, monsieur mitterrand, le smic n'existait pas avant, et les gouvernements successifs, de ce dont vous parliez, c'est-à-dire, monsieur chaban-delmas, monsieur messmer, ont fait progresser le smic beaucoup plus rapidement, au cours des dernières années, que la moyenne des revenus en france. 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parle de progrès, quand on parle de changement, elle, qu'est ce qu'elle se dit ?" + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Elle se dit que, lorsqu'elle va au marché, elle aperçoit que, en dépit de l'indice des prix, qui est déjà très effrayant, car, comme vous le savez, si la courbe continue, euh, telle qu'elle a commencée au cours du premier trimestre de cette année, d'après les chiffres de l'insee, et elle atteindra dix-sept pour cent d'augmentation cette année." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Ensuite, lorsqu'elle se rend compte des immenses difficultées qu’elle a par exemple, lorsqu'elles habitent dans un quartier éloigné, pour placer son enfant dans une école maternelle." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique aussi que les étudiants français ne trouvent pas de travail." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Lorsqu'elle arrivera, à la fin des études de cet enfant, les immenses difficultés qu'elle aura pour, euh, lui, 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consacrer, après avoir constaté la richesse de la france." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "La richesse de la france, qui est le fruit du travail de tous, est confisqué par une minorité." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valéry Giscard D'Estaing se défend en expliquant qu'il propose le doublement du minimum vieillesse." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VG", + "text": "Le doublement du minimum vieillesse ne conduit pas vingt-et-un francs." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Le doublement, si on faisait le doublement, conduirait à vingt-huit francs quarante, car, actuellement, le minimum vieillesse est de quatorze francs vingt par jour." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valéry Giscard D'estaing explique ensuite comment le progrès économique de la france a profité aux travailleurs français." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VG", + "text": "Le gouvernement, moi-même, nous sommes efforcés, au cours des dernières années, de remédier à ces difficultés quotidiennes des français." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Ce que nous voulons faire, c'est d'apporter des solutions plus larges, et plus en plus ample encore à ces difficultés." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Alors, il considère que le progrès économique de la france n'a pas profité aux travailleurs de ce pays." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "La question est de savoir si ce progrès aurait pu profiter davantage aux travailleurs de ce pays." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il explique que les français ont un plus grand accès à l'automobile, à la télévision, et explique que le smic augmente plus rapidement que la moyenne des revenus." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VG", + "text": "Entre mille neuf cent soixante-deux et mille neuf cent soixante-treize, il y avait, en mille neuf cent soixante-deux, vingt-quatre pour cent d'ouvriers qui possédaient une voiture automobile, et, en mille neuf cent soixante-treize, il y en a quatre-vingt dix pour cent." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "La télévision, vous, qui nous regardez, en mille neuf cent soixante, parmi les ménages ouvriers, il y avait quatorze pour cent de français, qui avaient la télévision." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "À l'heure actuelle, il y a quatre-vingt-trois pour cent, c'est-à-dire la même proportion que dans la catégorie des cadres supérieurs, ce qui montre bien qu'il y a eu, et c’est heureux, c'est naturel, d'ailleurs, un progrès considérable du niveau de vie en france." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "La création du smic, elle remonte à mille neuf cent soixante-neuf, monsieur mitterrand, le smic n'existait pas avant, et les gouvernements successifs, de ce dont vous parliez, c'est-à-dire, monsieur chaban-delmas, monsieur messmer, ont fait progresser le smic beaucoup plus rapidement, au cours des dernières années, que la moyenne des revenus en france." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valéry Giscard D'estaing explique que les efforts réalisés pour les personnes âgées est le plus important qui a jamais été réalisé." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VG", + "text": "L'effort, en ce qui concerne les personnes âgées, au cours des dix-huit mois, a été le plus important pourcentage qui a jamais été réalisé, et, donc, il y a eu un effort actif de meilleure répartition des des ressources en france, et le problème, c'est d'accentuer cet effort, de le poursuivre, et non pas du tout, de revenir en arrière, pour discuter sur ce qui aurait pu être fait, d'autant plus facilement, monsieur mitterrand, que l'on ne portait pas le poids des choses, car il est très facile, en effet, lorsqu'on a été éloigné du pouvoir, qu'on n'a pas connu les crises, intérieures ou extérieures, les difficultés monétaires, euh, les incertitudes de l'inflation mondiale, en mille neuf cent soixante-douze mille neuf cent soixante-treize, de procéder à une sorte de discours distributif, où l'on répartit une richesse que l'on n'a pas créé soit même." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valéry Giscard D'Estaing explique qu'il y a eu une création d'emploi de plus d'un million deux cent mille emplois qui a permis de maintenir une situation de plein emploi." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VG", + "text": "Bien, concernant l'emploi, il faut savoir que, depuis mille neuf cent soixante-neuf, c'est un chiffre très frappant, il a été créé en france, Je ne dis même pas j'ai créé, je ne prétends pas du tout que ce soit moi, Il a été créé, en france, plus d'un million deux cent mille emplois, c'est à dire plus que dans les soixante-dix années précédentes, et ceci a permis de maintenir, en france, une situation de plein emploi." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valéry giscard d'estaing explique que le groupe le plus désavantagé est les retraités, et que c'est la raison pour laquelle ils sont à la tête de son programme." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VG", + "text": "J'ai étudié, par exemple, le niveau de consommation des différents groupes sociaux français, c'est-à-dire, les travailleurs, les agriculteurs, les salariés agricoles, les cadres, les commerçants et les artisans, et ce qu'on appelle les inactifs, et qui sont les personnes âgées." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Et, bien, d'abord, on constate qu'au cours des dernières années, l'écart entre les niveaux de consommation de ces groupes c'est resserré, au lieu de s'accroître, c'est-à-dire qu'il y a eu un resserrement des écarts dans la société française." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Mais j'ai constaté que le groupe qui avait le niveau de ressources, qui étaient, à l'heure actuelle, le plus en retard, c'était le groupe des inactifs, c'est-à-dire celui des personnes âgées, et c'est le motif pour lequel j'ai mis en tête de mon programme, effectivement, des mesures concernant le personnes âgées." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valéry Giscard D'Estaing accuse ensuite François Mitterrand de vouloir désorganiser l'économie française à travers un programme de nationalisation et la réévaluation du franc." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VG", + "text": "Justement, vous ne parlez jamais du futur, parce que vous ne pouvez pas parler du futur, car, dans votre programme, il y a la désorganisation de l'économie française. Il y a la désorganisation, de deux manières, d'abord, à court terme, et, ensuite, à plus long terme." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "À court terme, parce que les mesures que vous comptez prendre, dès le départ, désorganiseront l'économie française." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Je parle, par exemple, du premier programme de nationalisation." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Vous savez très bien que c'est inexact, j’ai là le programme sous les yeux, il y a neuf nationalisations industrielles, et il y a ensuite la nationalisation de secteurs entiers, comme le secteur du crédit, comme le secteur des assurances, comme le secteur des sociétés de portefeuille." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Et, si je prends votre programme à court terme, votre programme des trois mois, alors, d'abord, vous créez le déficit budgétaire, tout de suite, vous n'attendez pas, vous le créez." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Car dans votre programme, il y a des dépenses, et ces dépenses ne sont pas financées, et, ensuite, il y a un emprunt." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Pas du tout, car vous avez dit, par la suite, notamment à toulouse, que votre emprunt serait dépensé, donc il y aura des dépenses budgétaires non financées, et il y aura un emprunt dépensé, ce qui veut dire que, dans les six premiers mois, vous recréez, aussitôt, et, d'ailleurs, je le crois, le déficit budgétaire, et vous proposez une autre mesure, sur laquelle je souhaiterais vous expliquer parce que nous ne l'avons jamais fait jusqu'ici." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Alors, je vous pose la question suivante, monsieur mitterrand, pourquoi voulez-vous essayez de réévaluer le franc ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand répond en expliquant qu'il ne pense pas que les écarts sociaux aient rétrécis." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Vous m'avez répondu, en m’expliquant que les catégories sociales les plus modestes avaient plus profités que je ne le croyais du progrès social." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique que le smic a baissé par rapport au salaire moyen." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Euh, je m'inscris en faux, cependant, de façon la plus précise, contre le fait, euh, ou votre affirmation, que le smic, euh, aurait été augmenté davantage que le salaire moyen." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Le smic, qui était de soixante-quatre pour cent du salaire moyen en mille neuf cent cinquante, n'est plus, aujourd'hui, que de cinquante-trois pour cent." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "L'évolution du pouvoir d'achat des salaires est plus lente que chez tous les membres de la communauté économique européenne, sauf la grande-bretagne." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique aussi que beaucoup d'entreprises ont fermées." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Et j'ajoute que, pour reprendre le thème du changement sans risque, changement sans risque, monsieur giscard d'estaing, pour les agriculteurs dont vous avez parlé, huit cent mille, huit cent mille exploitations, euh, moyennes ou petites, agricole, qui ont disparues au cours de ces dernières années, on a même calculé le chiffre exact, euh, six par heure, disparaissent aujourd'hui." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Vous savez combien ont disparu de de commerce de l'alimentation au cours de ces dernières années, disons, depuis neuf ans ?" + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "cinquante mille." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Combien de petites et moyennes entreprises ?" + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "soixante mille." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Combien de petites et moyennes entreprises ont fermées, au mois de janvier de cette année mille neuf cent soixante-quatorze, combien ?" + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "mille sept cent quarante." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valéry Giscard D'Estaing finit en en expliquant que les chiffres ne sont pas des fermetures d'entreprises" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VG", + "text": "J'ai regardé si c'était exact, et j'ai constaté que ça n'était pas le nombre de faillites qui avaient eu lieu." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Ça n'est donc pas des fermetures d'entreprises, c'est des faillites judiciaires prononcée, et, d'ailleurs, après le mois de janvier, ce nombre est redevenu normal, et à diminuer fortement en février et en mars." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Destaing_Mitterrand_1--Partie_3_Nationalisation.json b/train/Destaing_Mitterrand_1--Partie_3_Nationalisation.json index b60046ac14377619c224429a39faffa169a659e5..9c3ae8803a6dcf215c3589dd39277bc016c736ba 100644 --- a/train/Destaing_Mitterrand_1--Partie_3_Nationalisation.json +++ b/train/Destaing_Mitterrand_1--Partie_3_Nationalisation.json @@ -5,5 +5,140 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Mitterrand et Valéry Giscard D'Estaing discutent de nationalisations. François Mitterrand invoque la constitution, qui explique qu'une entreprise dont l'exploitation a les caractères d'un service public national, doit devenir la propriété de la collectivité nationale. En partant de cela, il justifie la nationalisation des entrerpises des sources d'énergie et des moyens de transport, prenant exemple sur les lois d'antitrust des états unis. Il accuse Valéry Giscard D'Estaing d'avoir trop d'intêréts particuliers pour faire une politique qui défende les intérêts généraux, en parlant de Dassault et de l'aviation militaire. Valéry Giscard D'Estaing explique qu'il aide l'aviation civile, et qu'il encourage la reconversion des entreprises militaire, et qu'il ne rembourse que sous justification de dépenses. Il continue en expliquant qu'il ne souhaite pas nationaliser Dassault. François Mitterrand explique qu'il compte nationaliser les entreprises qui détiennent des secteurs d'économie de façon monopolistique, en mettant en place une indemnisation des actionnaires.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, François Mitterrand et Valéry Giscard D'Estaing discutent de nationalisations. Pour François Mitterrand, les nationalisations sont naturelles et constitutionnelles dans le cas ou une entreprise à les caractères d'un service public national ou d'un monopole. Il explique que c'est le rôle de l'état d'assurer la mise en valeur des grandes sources d'énergies et d'amener la production métallurgique au niveau indispensable. L'état doit disposer du crédit en nationalisant les banques. Il déplore l'absence de lois antitrust et explique qu'il faut nationaliser les monopoles. François Mitterrand continue en parlant de la nationalisation de l'aviation civile, et déplore les subventions faites à Dassault qui fait de l'aviation militaire, expliquant que cela échappe à la constitution et avantage des individus. Valéry Giscard d'Estaing justifie qu'il faut aider les entreprises militaires en les puossant à la reconversion vers des productions civiles. Les dépenses ne sont remboursées que sur justification de dépenses, et elles n'avantagent personne. Il refuse de nationaliser dassault. François Mitterrand finit en annonçant vouloir nationaliser neuf entreprise industrielle, en indemnisant les actionnaires. ", "Extractive_1": "FM : Il s'agit donc de savoir si il faut vous garder pour continuer cette politique que je viens de décrire, ou bien, s'il faut changer, on ne change pas de politique sans changer les hommes, et je, j'insisterai beaucoup sur ce point, parce que c'est capital, lorsque vous parlez de telle ou telle catégorie sociale, vous l'avez fait souvent, euh, les cadres, euh, lorsqu'on parle, euh encore, des commerçants, des artisans, lorsque je constate, par exemple, qu' en mille, en mille neuf cent soixante-trois, il y avait cent huit supermarchés en mille neuf cent soixante-quatorze, deux mille cinq cent soixante-quatorze, et ce n'est pas en raison de vous, de vos récents arrangements avec monsieur royer, qu'en vérité, la commission nationale d'urbanisme, pour l'urbanisme commercial, euh, verra ses pouvoirs accrus, comme l'avait demandé le sénat, par rapport à la décision souveraine du ministre. FM : Je veux simplement dire que le changement, c'est ne pas vous permettre de continuer une politique antisociale. FM : Eh bien, parlons des nationalisations, si vous le voulez bien. FM : Il est écrit cela, tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a, ou acquiert, les caractères d'un service public national, ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité nationale. FM : Oui, nous affirmons que c'est le rôle de l'état d'assurer lui-même la mise en valeur des grandes sources d'énergie, charbon, électricité, pétrole, ainsi que les principaux moyens de transport, ferré, maritime, aérien, et des moyens de transmission, dont tout le reste, dépend. FM : Il y a des lois antitrust, qui ont parfaitement compris que la règle même de ce capitalisme, c'était la loi de la concurrence, et que, dès lors que, des ententes sur les prix, sur les productions, euh, sur les ventes, se pratiquaient, des concentrations se réalisaient, de telle sorte que, la concurrence étant supprimée, les petites et moyennes entreprises, étant liquidées, une personne, plusieurs personnes, d'une même famille, ou un groupe d'intérêt, pouvaient se rendre maître d’un seul marché, il fallait nationaliser. FM : Vous êtes hors d'état de faire une politique qui puisse véritablement défendre les intérêts généraux, contre un certain nombre d'intérêts particuliers. FM : Euh, après qu'en mille neuf cent trente-six, on ait décidé de nationaliser l'armement, en mille neuf cent trente-six, y a quand même longtemps, après qu'on ait nationalisé l'aviation civile. FM : Eh bien, ce qui n'est pas nationalisé, c'est l'avion militaire, qui appartient à monsieur dassault, tandis que on commence à favoriser sa capacité de produire des avions civils. VG : L'état français aide un certain nombre d'activités économiques, et il aide ces activités économiques, parce que, euh, s'il n'y a pas cette aide, on ne peut pas les développer. VG : Nous aidons, par exemple, la construction navale, vous le savez très bien, nous aidons la marine marchande, vous le savez très bien. VG : Nous aidons l'aviation civile, parce que, si nous n'aidions pas l'aviation civile, il n'y aurait pas d'aviation civile française. VG : Ce qui est vrai, c'est que j'ai poussé, et que je pousse, à la reconversion, vers des productions civiles, d'un certain nombre de nos spécialisations militaire, et qu'à partir du moment où des constructeurs, qui était spécialisé dans du matériel militaire, essaie, comme les autres constructeurs, de faire des programmes d'aviation civile, l'état, exactement sur les mêmes bases que celles qu’il applique aux autres entreprises, prend à sa charge la partie que, normalement, dans un état moderne, l'état finance en ce qui concerne la recherche ou le développement de la construction d'un avion. VG : Ça, ne sert pas les intérêts d'une seule personne. VG : Nous ne remboursons que sur justification de dépenses, concernant la recherche ou la fabrication des appareils. FM : Vous ne nationaliserez pas Dassault ? VG : Je ne me propose pas de nationaliser d'entreprise si je suis élu président de la république. FM : Vous laisserez cette entreprise gagner sur l’argent des contribuables des sommes considérables. VG : Non, nous ferons en sorte qu'il ne soit jamais, euh, accordé de subventions ou d'aide, que pour des projets précis, et sur des justifications, contrôlées, notamment, contrôlées par les services techniques et financiers. FM : Je compte demander au gouvernement, de nationaliser les entreprises, les neuf entreprises industrielles, qui détiennent des secteurs clés de l'économie, d'une façon monopolistique, c'est-à-dire qu'il existe une seule entreprise, ou quelques entreprises, sur un marché essentiel pour une production, essentielle à la vie nationale. FM : Avec une indemnisation parfaitement normale et parfaitement honnête, ou je connais le programme commun.", - "Extractive_2": "FM : Eh bien, parlons des nationalisations, si vous le voulez bien. FM : Je me permets de vous indiquer que la constitution de mille neuf cent cinquante-huit, reprenant le préambule de la constitution de mille neuf cent quarante-six, j’ai là les fiches, je vous, je vais vous les passer, vous pourrez contrôler, et, en même temps, l'apprendre. FM : Il est écrit cela, tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a, ou acquiert, les caractères d'un service public national, ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité nationale. FM : Oui, nous affirmons que c'est le rôle de l'état d'assurer lui-même la mise en valeur des grandes sources d'énergie, charbon, électricité, pétrole, ainsi que les principaux moyens de transport, ferré, maritime, aérien, et des moyens de transmission, dont tout le reste, dépend. FM : C'est son rôle d'amener la principale production métallurgique au niveau indispensable. FM : C'est lui qui doit disposer du crédit, nationalisation des banques, de manière à pouvoir diriger l'épargne nationale vers les vastes investissements qu'exigent de pareils développements, et d'empêcher que des groupements d'intérêts particuliers, d'intérêts particuliers, vous entendez à distance ce mot, puisse contrarier l'intérêt général. FM : Il y a des lois antitrust, qui ont parfaitement compris que la règle même de ce capitalisme, c'était la loi de la concurrence, et que, dès lors que, des ententes sur les prix, sur les productions, euh, sur les ventes, se pratiquaient, des concentrations se réalisaient, de telle sorte que, la concurrence étant supprimée, les petites et moyennes entreprises, étant liquidées, une personne, plusieurs personnes, d'une même famille, ou un groupe d'intérêt, pouvaient se rendre maître d’un seul marché, il fallait nationaliser. FM : Euh, après qu'en mille neuf cent trente-six, on ait décidé de nationaliser l'armement, en mille neuf cent trente-six, y a quand même longtemps, après qu'on ait nationalisé l'aviation civile. FM : Eh bien, ce qui n'est pas nationalisé, c'est l'avion militaire, qui appartient à monsieur dassault, tandis que on commence à favoriser sa capacité de produire des avions civils. FM : Cinq cents millions de francs, pour monsieur dassault, vous avez payé, à quatre-vingts pour cent, les études et les recherches. FM : Et vous ne voulez pas qu'on nationalise dassault, alors que il fabrique des avions de bombardements, et un avion civil, que nous soutenons, que vous soutenez, avec les deniers des contribuables. FM : Cela échappe à la constitution, et cela échappe en même temps, à la grande tradition des républicains, qui ont estimé que, lorsque, dans un secteur clé de l'économie, ou pour un produit de valeur nationale, une seule personne était maîtresse du marché, il fallait bien, il fallait que la nation se rende maîtresse. VG : L'état français aide un certain nombre d'activités économiques, et il aide ces activités économiques, parce que, euh, s'il n'y a pas cette aide, on ne peut pas les développer. VG : Nous aidons l'aviation civile, parce que, si nous n'aidions pas l'aviation civile, il n'y aurait pas d'aviation civile française. VG : Ce qui est vrai, c'est que j'ai poussé, et que je pousse, à la reconversion, vers des productions civiles, d'un certain nombre de nos spécialisations militaire, et qu'à partir du moment où des constructeurs, qui était spécialisé dans du matériel militaire, essaie, comme les autres constructeurs, de faire des programmes d'aviation civile, l'état, exactement sur les mêmes bases que celles qu’il applique aux autres entreprises, prend à sa charge la partie que, normalement, dans un état moderne, l'état finance en ce qui concerne la recherche ou le développement de la construction d'un avion. VG : Nous ne remboursons que sur justification de dépenses, concernant la recherche ou la fabrication des appareils. VG : Nous ne versons jamais l'argent, comme vous dites, à une seule personne, et nous le faisons, exactement sur les mêmes règles de calcul que celle que nous appliquons à d'autres entreprises. FM : Vous ne nationaliserez pas Dassault ? VG : Je ne me propose pas de nationaliser d'entreprise si je suis élu président de la république. FM : Je compte demander au gouvernement, de nationaliser les entreprises, les neuf entreprises industrielles, qui détiennent des secteurs clés de l'économie, d'une façon monopolistique, c'est-à-dire qu'il existe une seule entreprise, ou quelques entreprises, sur un marché essentiel pour une production, essentielle à la vie nationale. FM : Avec une indemnisation parfaitement normale et parfaitement honnête, ou je connais le programme commun. FM : Sur le plan de la redistribution, d'une croissance nationale, qu'ils ont fabriqués de leurs mains et avec leur esprit, et dont ils ne reçoivent que la petite part. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "FM : Eh bien, parlons des nationalisations, si vous le voulez bien. FM : Je me permets de vous indiquer que la constitution de mille neuf cent cinquante-huit, reprenant le préambule de la constitution de mille neuf cent quarante-six, j’ai là les fiches, je vous, je vais vous les passer, vous pourrez contrôler, et, en même temps, l'apprendre. FM : Il est écrit cela, tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a, ou acquiert, les caractères d'un service public national, ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité nationale. FM : Oui, nous affirmons que c'est le rôle de l'état d'assurer lui-même la mise en valeur des grandes sources d'énergie, charbon, électricité, pétrole, ainsi que les principaux moyens de transport, ferré, maritime, aérien, et des moyens de transmission, dont tout le reste, dépend. FM : C'est son rôle d'amener la principale production métallurgique au niveau indispensable. FM : C'est lui qui doit disposer du crédit, nationalisation des banques, de manière à pouvoir diriger l'épargne nationale vers les vastes investissements qu'exigent de pareils développements, et d'empêcher que des groupements d'intérêts particuliers, d'intérêts particuliers, vous entendez à distance ce mot, puisse contrarier l'intérêt général. FM : Il y a des lois antitrust, qui ont parfaitement compris que la règle même de ce capitalisme, c'était la loi de la concurrence, et que, dès lors que, des ententes sur les prix, sur les productions, euh, sur les ventes, se pratiquaient, des concentrations se réalisaient, de telle sorte que, la concurrence étant supprimée, les petites et moyennes entreprises, étant liquidées, une personne, plusieurs personnes, d'une même famille, ou un groupe d'intérêt, pouvaient se rendre maître d’un seul marché, il fallait nationaliser. FM : Euh, après qu'en mille neuf cent trente-six, on ait décidé de nationaliser l'armement, en mille neuf cent trente-six, y a quand même longtemps, après qu'on ait nationalisé l'aviation civile. FM : Eh bien, ce qui n'est pas nationalisé, c'est l'avion militaire, qui appartient à monsieur dassault, tandis que on commence à favoriser sa capacité de produire des avions civils. FM : Cinq cents millions de francs, pour monsieur dassault, vous avez payé, à quatre-vingts pour cent, les études et les recherches. FM : Et vous ne voulez pas qu'on nationalise dassault, alors que il fabrique des avions de bombardements, et un avion civil, que nous soutenons, que vous soutenez, avec les deniers des contribuables. FM : Cela échappe à la constitution, et cela échappe en même temps, à la grande tradition des républicains, qui ont estimé que, lorsque, dans un secteur clé de l'économie, ou pour un produit de valeur nationale, une seule personne était maîtresse du marché, il fallait bien, il fallait que la nation se rende maîtresse. VG : L'état français aide un certain nombre d'activités économiques, et il aide ces activités économiques, parce que, euh, s'il n'y a pas cette aide, on ne peut pas les développer. VG : Nous aidons l'aviation civile, parce que, si nous n'aidions pas l'aviation civile, il n'y aurait pas d'aviation civile française. 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VG : Je ne me propose pas de nationaliser d'entreprise si je suis élu président de la république. FM : Je compte demander au gouvernement, de nationaliser les entreprises, les neuf entreprises industrielles, qui détiennent des secteurs clés de l'économie, d'une façon monopolistique, c'est-à-dire qu'il existe une seule entreprise, ou quelques entreprises, sur un marché essentiel pour une production, essentielle à la vie nationale. FM : Avec une indemnisation parfaitement normale et parfaitement honnête, ou je connais le programme commun. FM : Sur le plan de la redistribution, d'une croissance nationale, qu'ils ont fabriqués de leurs mains et avec leur esprit, et dont ils ne reçoivent que la petite part. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand débute en expliquant que toute entreprise qui a un caractère de service public national ou d'un monopole doit devenir la propriété de la collectivité nationale." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Il s'agit donc de savoir si il faut vous garder pour continuer cette politique que je viens de décrire, ou bien, s'il faut changer, on ne change pas de politique sans changer les hommes, et je, j'insisterai beaucoup sur ce point, parce que c'est capital, lorsque vous parlez de telle ou telle catégorie sociale, vous l'avez fait souvent, euh, les cadres, euh, lorsqu'on parle, euh encore, des commerçants, des artisans, lorsque je constate, par exemple, qu' en mille, en mille neuf cent soixante-trois, il y avait cent huit supermarchés en mille neuf cent soixante-quatorze, deux mille cinq cent soixante-quatorze, et ce n'est pas en raison de vous, de vos récents arrangements avec monsieur royer, qu'en vérité, la commission nationale d'urbanisme, pour l'urbanisme commercial, euh, verra ses pouvoirs accrus, comme l'avait demandé le sénat, par rapport à la décision souveraine du ministre." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Je veux simplement dire que le changement, c'est ne pas vous permettre de continuer une politique antisociale." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Il est écrit cela, tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a, ou acquiert, les caractères d'un service public national, ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité nationale." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Oui, nous affirmons que c'est le rôle de l'état d'assurer lui-même la mise en valeur des grandes sources d'énergie, charbon, électricité, pétrole, ainsi que les principaux moyens de transport, ferré, maritime, aérien, et des moyens de transmission, dont tout le reste, dépend." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Il y a des lois antitrust, qui ont parfaitement compris que la règle même de ce capitalisme, c'était la loi de la concurrence, et que, dès lors que, des ententes sur les prix, sur les productions, euh, sur les ventes, se pratiquaient, des concentrations se réalisaient, de telle sorte que, la concurrence étant supprimée, les petites et moyennes entreprises, étant liquidées, une personne, plusieurs personnes, d'une même famille, ou un groupe d'intérêt, pouvaient se rendre maître d’un seul marché, il fallait nationaliser." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Vous êtes hors d'état de faire une politique qui puisse véritablement défendre les intérêts généraux, contre un certain nombre d'intérêts particuliers." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Euh, après qu'en mille neuf cent trente-six, on ait décidé de nationaliser l'armement, en mille neuf cent trente-six, y a quand même longtemps, après qu'on ait nationalisé l'aviation civile." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, François Mitterrand et Valéry Giscard D'Estaing discutent de nationalisation." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Eh bien, parlons des nationalisations, si vous le voulez bien." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand accuse Valéry Giscard D'Estaing d'avantager des entreprises comme dassault, qui devraient être nationalisées." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Eh bien, ce qui n'est pas nationalisé, c'est l'avion militaire, qui appartient à monsieur dassault, tandis que on commence à favoriser sa capacité de produire des avions civils." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Vous ne nationaliserez pas Dassault ?" + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Vous laisserez cette entreprise gagner sur l’argent des contribuables des sommes considérables." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valéry Giscard D'Estaing explique qu'il favorise des activités économiques qui n'ont pas d'autres occasions de se développer, en prenant l'aviation civile comme exemple." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VG", + "text": "L'état français aide un certain nombre d'activités économiques, et il aide ces activités économiques, parce que, euh, s'il n'y a pas cette aide, on ne peut pas les développer." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Nous aidons, par exemple, la construction navale, vous le savez très bien, nous aidons la marine marchande, vous le savez très bien." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Nous aidons l'aviation civile, parce que, si nous n'aidions pas l'aviation civile, il n'y aurait pas d'aviation civile française." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Ce qui est vrai, c'est que j'ai poussé, et que je pousse, à la reconversion, vers des productions civiles, d'un certain nombre de nos spécialisations militaire, et qu'à partir du moment où des constructeurs, qui était spécialisé dans du matériel militaire, essaie, comme les autres constructeurs, de faire des programmes d'aviation civile, l'état, exactement sur les mêmes bases que celles qu’il applique aux autres entreprises, prend à sa charge la partie que, normalement, dans un état moderne, l'état finance en ce qui concerne la recherche ou le développement de la construction d'un avion." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Ça, ne sert pas les intérêts d'une seule personne." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Nous ne remboursons que sur justification de dépenses, concernant la recherche ou la fabrication des appareils." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valéry Giscard d'Estaing explique être contre les nationalisations." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VG", + "text": "Je ne me propose pas de nationaliser d'entreprise si je suis élu président de la république." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valéry Giscard d'Estaing explique que les subventions ne sont accordées que si l'argent est utilisé pour les projets prévus, et requierent des justifications." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VG", + "text": "Non, nous ferons en sorte qu'il ne soit jamais, euh, accordé de subventions ou d'aide, que pour des projets précis, et sur des justifications, contrôlées, notamment, contrôlées par les services techniques et financiers." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterand explique vouloir nationaliser neuf entreprises industrielles qui détiennent des secteurs clés de l'économies, en proposant une indemnisation des actionnaires" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Je compte demander au gouvernement, de nationaliser les entreprises, les neuf entreprises industrielles, qui détiennent des secteurs clés de l'économie, d'une façon monopolistique, c'est-à-dire qu'il existe une seule entreprise, ou quelques entreprises, sur un marché essentiel pour une production, essentielle à la vie nationale." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Avec une indemnisation parfaitement normale et parfaitement honnête, ou je connais le programme commun" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Destaing_Mitterrand_1--Partie_4_Conclusion.json b/train/Destaing_Mitterrand_1--Partie_4_Conclusion.json index d70c5180dba2acfcc910e28bbf848f3d0fa64984..5c46717c8805db6822d372450a71c2cb2c2e2f02 100644 --- a/train/Destaing_Mitterrand_1--Partie_4_Conclusion.json +++ b/train/Destaing_Mitterrand_1--Partie_4_Conclusion.json @@ -5,5 +5,372 @@ "Abstractive_2": "Le débat entre Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand a porté sur les grands changements politiques et sociaux souhaités pour la France. Valéry Giscard d'Estaing souhaite introduire des changements sans risque, et critique l'approche de François Mitterrand, qui est de simplement proposer plus d'aides sociales que lui. Il souhaite une nouvelle dimension de progrès économique et social, et qu'il n'y aura pas de progrès avec des nationalisations et de la bureaucratie. Il souhaite développer les égalités des chances entre les jeunes français, créant des mesures pour aider l'emploi des jeunes. Il critique l'approche de françois mitterrand, qui souhaite changer les privilèges des cadres. François Mitterrand explique que la france a été industrialisée à l'aide du travail des français et à travers de nombreux sacrifices, qu'il y a eu une progression des salaires très lente et une grande hausse des prix. François Mitterrand parle du travail des français pour la modernisation de la france, et explique qu'il est temps d'utiliser la richesse créee pour aider les catégories les plus pauvres au lieu des privilégiés. Valéry Giscard d'Estaing déplore l'alliance communiste de François Mitterrand, qu'il estime brisera l'outil de croissance français. Valéry Giscard d'Estaing souhaite travailler sur la justice française. François Mitterrand rappelle avoir été le seul à avoir présenté un plan, vivement critiqué par Valéry Giscard d'Estaing, qui explique que le blocage coûte trop cher et ne bloques pas les prix alimentaires et agricoles. François Mitterrand explique que c'est une nécessité et que c'est le gouvernement de Valéry Giscard d'Estaing qui a battu les records de la hausse des prix. Valéry Giscard d'Estaing explique que l'inflation empirera avec la baisse de la TVA qui créera un déficit budgétaire qui n'est pas compensé. François Mitterrand explique que son programme est chiffré et est contenu dans l'excédent budgétaire, car les calculs fait par Valéry Giscard d'Estaing sont faux. Il parle ensuite des ministres communiste et prends l'exemple d'autres pays, et considère que c'est diviser les français que d'écarter les communistes. Valéry Giscard d'Estaing explique que le parti communiste n'est pas comme les autres, et réponds aux exemples de François mitterrand, et qu'on peut avoir le soutien du parti communiste sans le mettre aux commandes. François Mitterrand rappelle que c'est ce qu'à fait le général de gaulle.", "Abstractive_3": "Dans ce débat Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand parlent des grands changements politiques et sociaux souhaités pour la France. Pour Valéry Giscard d'Estaing, il faut se tourner vers l'avenir. Il accuse Mitterrand de ne rien proposer de nouveau, seulement de donner plus d'argent. Pour lui, la france souhaite une nouvelle dimension de son progrès économique et social, et que ça ne pourra pas se passer avec des vagues de nationalisations et de bureaucratie, qui vont à l'encontre d'une économie moderne. Il rappelle que la france était en retard à cause de l'entre-deux guerres, et que la france est maintenant un pays avec une économie vigoureuse qui permet d'ouvrir la dimension du progrès social. Il souhaite de plus développer l'égalité des chances pour les jeunes. Il propose la mise en place de droit à l'erreur pour les premiers emplois. Il veut de plus développer la liberté d'initiative et d'établissement, et fustige le programme commun, qui propose de revenir sur le quotient familial et sur la retraite des cadres. François Mitterrand rappelle que la cinquième république a donné à la france sa structure industrielle, mais que c'est grâce au sacrifice des travailleurs, qui ont eu des salaires bas avec une progression lente, que la france a pu arriver jusqu'à là. Il est donc maintenant le moment de partager la richesse, pour lui, il est inacceptable d'avoir une petite catégorie de privilégiés. Valéry Giscard d'Estaing reproche à Mitterrand de vouloir briser l'instrument de production à cause de l'alliance avec le parti communiste. Pour lui, il est questionnable de savoir si la france aurait pu être plus juste, mais pour lui, les personnes âgées, les travailleurs au smic et les jeunes ne seront pas mieux servi avec François Mitterrand qu'avec lui. Le progrès social est conditionné au développement d'une économie moderne. Pour François Mitterrand, le gouvernement de Valéry Giscard d'Estaing n'a pas aidé avec l' inflation. Valéry critique cependant cette annonce en expliquant que François Mitterrand ne pourra pas bloquer les prix alimentaires agricoles, et que l'effet ne sera pas grand sur les français. Il critique aussi la baisse de la tva, qui crée une perte de recette fiscales, et fait apparaître un déficit budgétaire, ce qui créera de l'inflation. François Mitterrand rappelle cependant que ses annonces sont financées par l'excédant du budget du gouvernement. François Mitterrand continue sur les ministres communistes; pour lui, il faut rassembler les français, et il fustige les accusations de Giscard d'Estaing sur les communistes. De nombreux autres pays ont des ministres communistes sans problèmes. Pour Valéry Giscard d'Estaing, le parti communiste n'est pas un parti comme les autres, et qu'aucun pays du marché commun n'a de ministres communistes, ce qui est un grand risque. Mitterrand nuance cependant en rappellant que le général de gaulle avait des ministres communistes. ", "Extractive_1": "VG : c'est-à-dire, les grands changements que vous vous proposez d'introduire. VG : C’est simplement vous contenter de dire que vous auriez fait un peu plus de smic que nous, ou un peu plus de développement de telle ou telle prestations ou allocations sociales. VG : Je crois que la france souhaite une nouvelle dimension de son progrès économique et social. VG : Que cette nouvelle dimension, cela veut dire d'abord, que l'on continue la croissance de la france, et on ne continuera pas la croissance de la france, en lui faisant subir une vague de nationalisations et de bureaucratie. VG : Parce que vous savez très bien que dans une économie moderne, ouverte, européenne, la nationalisation ou la bureaucratisation ne font pas progresser l'économie ou le progrès social, vous le savez autant que moi. VG : Ce qui m'intéresse, moi, c'est de dire ceci, c'est que il est fondamental, par exemple, de développer l'égalité des chances pour les jeunes français. VG : Donc, c'est de développer l'égalité des chances pour les jeunes français, ce qui veut dire que le problème de l'éducation, le problème de la formation, par exemple, sera au centre des préoccupations du futur président de la république si je suis élu. VG : Vous avez parlé du problème de l'emploi des jeunes, problème fondamental, et j'ai proposé un certain nombre de mesures concernant, précisément, le statut à donner aux jeunes pour ce qui est de leur premier emploi, et, je dirais, même, de leur premiers emplois, parce que, je, je crois, qu'il est normal de reconnaître une sorte de droit au risque, de droit à erreur pour quelqu'un qui prend un premier emploi. VG : Je note que, dans le programme commun, sur deux sujets qui touchent les cadres, et qui sont, pour, euh, je dirais, vitaux, qui sont le problème du quotient familial, vous proposez de revenir sur le quotient familial et sur le problème de la retraite des cadres, et de l'autonomie de la retraite des cadres. VG : Vous proposez également de revenir sur cette autonomie. FM : Je vois, et je suis d'accord avec lui, qu'il convenait de donner à la france la structure industrielle qui lui permettait de prendre rang parmi les grandes puissances, bref, d'épouser son temps. FM : Elle n'a pu le faire, indépendamment des qualités de chacun, que par un formidable mouvement de travail et de grands sacrifices, supportés par ceux qui ont accompli ce travail. FM : Des salaires, euh, assez bas, une progression très lente, une hausse des prix très vive, un nombre d'heures de travail très long, des logements sociaux, en trop petit nombre. FM : Des écoles, fournir à des enfants, paysans, ouvriers, ou de la petite bourgeoisie, de bourgs ruraux, dans des conditions très rares, je pense surtout à l'école maternelle. FM : Nous, les français, on a bâti tout ça. FM : C'est ce que vous appelez, avec juste titre, la croissance. Encore faut-il donner un sens humain à cette notion de croissance, c'est-à-dire que la France est devenue plus riche, et la France est devenue plus riche, parce que, on peut le dire, là, c'est pas de la polémique entre nous, on s'y est tous mis. FM : Ils ont tous travaillé pour que la france vive mieux, beaucoup d'intelligence, la recherche, la science. FM : Le moment est venu, monsieur Giscard d'estaing, depuis longtemps, où il aurait fallu utiliser cette richesse, créée par tous, afin que le plus grand nombre vivent. FM : Il est pas acceptable qu'il y ait une petite catégorie de privilégiés, qui sont, qui sont servies par toute vouloir, en particulier par vouloir fiscale, qui se tirent de tout, qui reçoivent des, des jetons de présence, des tantièmes, des bénéfices dans les conseils d'administration, des sommes énormes et scandaleuse que la plupart des des, des grandes sociétés, et des bénéfices sans comparaison possible avec qui que ce soit d'autre, tandis que tant de millions de gens vivent difficilement. VG : Nous avons, nous avons, la collectivité française a travaillé. VG : Vous avez reconnu vous-même qu'elle avait travaillé dans la bonne direction, puisque, en quelques années, nous avons fait de notre pays un pays moderne. VG : Alors, le reproche que je vous fais, c'est, à l'heure actuelle, à cause de votre alliance avec le parti communiste, vous êtes si discret sur tous ces sujets, c'est de proposer aux français de briser l'instrument. VG : Je suis convaincu que si je suis élu président de la république, les personnes âgées, les travailleurs au smic, euh, les, euh, jeunes, en ce qui concerne la formation scolaire, rurale ou citadine, monsieur mitterrand, ils connaîtront exactement les mêmes réalisations que celle que vous ambitionnez de faire, selon moi. VG : Je ferais ces réalisations à partir d'une économie en progrès, alors que vous, vous avez l'idée, étrange, en réalité, de vouloir faire ces réalisations à partir d'une économie brisée. VG : Il n'y a pas de progrès social en france, si nous ne continuons pas à développer une économie moderne. VG : L'erreur fondamentale, c'est de briser l'instrument, c'est à dire de proposer aux français un programme de gestion économique dont aucun pays comparables ne veut. VG : Mon ambition, c'est de servir la justice monsieur mitterrand. VG : Bah, je me dis, pour améliorer le sort des français, je ne commencerais pas par jouer avec l'instrument, pour des raisons électorales. VG : Donc, monsieur mitterrand, personne n'a le monopole du cœur, monsieur mitterrand, personne n'a le monopole de la justice. FM : Il est vrai que vous aviez vous-même beaucoup de choses à faire, car vous auriez observé que j'ai été le seul, parmi les candidats, outre monsieur monsieur chaban-delmas qui s’y est essayé, à avoir présenté un plan, un plan anti-inflation. VG : Je m'excuse, comme on approche de la fin du débat, vous êtes toujours en avance sur moi, et je voulais, à propos de votre plan anti-inflation, vous poser des questions, parce que je l'ai sous les yeux, votre plan anti-inflation. VG : Alors, vous avez dit, dans votre plan pour stopper l'inflation, un blocage temporaire des prix, auquel aucun gouvernement ne peut échapper. VG : Est-ce que ce blocage temporaire des prix comporte le blocage des prix alimentaires ? FM : Vous savez bien, parce que, je l'ai précisé que Il n'y avait pas de blocage des prix agricoles. FM : Cela fait partie de mes déclarations publiques, que ce blocage serait sélectif, qu'il serait temporaire, et qu'après tout, j'aurais pu m'inspirer de la façon dont monsieur debré s'était comporté, avant que vous ne reveniez au ministère des finances, lors de la généralisation de la tva, et, là, à ce moment-là, appliqué des dispositions quant au contrôle des prix, qui ont été très efficace. FM : Vous avez battu tous les records de la hausse des prix. VG : Monsieur Mitterrand, je prends votre plan. VG : D'une part, il y a un blocage temporaire des prix, mais vous dites aux françaises et aux français que ça ne comporte pas les prix alimentaires, ce que je comprends d'ailleurs parfaitement, parce que le problème des prix agricoles se pose. VG : Mais vous savez très bien, pour les ménagères, et pour les françaises, auxquelles vous dites que ça ne concerne pas les prix alimentaires, dès à présent, votre programme de lutte contre l'inflation est singulièrement écornée, parce que, pour les prix industriels, vous proposer de mettre en oeuvre, pratiquement, la politique que nous pratiquons. VG : Ensuite, vous proposez une réduction du taux de tva, c'est-à-dire une perte de recettes fiscales. VG : Il n'y a aucune autre ressource, du moins, dans, votre premier plan. VG : Donc, dans votre plan de six mois, il y a des dépenses, c'est-à-dire un déficit budgétaire, l'apparition d'un déficit budgétaire, dont tous les français savent, qu'ils soient économistes, ou qu'ils ne le soient pas, que c'est un facteur d'accélération de l'inflation. VG : Alors, vous accélérez l'inflation à l'intérieur, par l'apparition d'un déficit budgétaire, et vous organisez, ce qui est tout à fait surprenant, la déflation extérieure, par la réévaluation du franc. FM : Vous avez des sommes, monsieur chaban-delmas me les a confirmé, aux alentours de quatorze milliards, qui représente, à l'heure actuelle, un excédent utilisable. FM : J'ajoute que votre propre programme, que j'ai fait chiffrer pour la première année, à vingt-cinq milliards, n’est gagé par aucune ressource. FM : Je continue de préciser, que le programme, que j'ai présenté, anti- inflation, atteint neuf milliards de francs et reste intérieur à l'excédent budgétaire, que je limite, par prudence, à environ dix milliards, selon les informations que je possède, qui viennent de votre ministère. FM : J'ajoute qu'en vérité, la diminution de la tva atteint trois milliards, et non point douze, comme vous l'aviez prétendu dans un précédent débat, puisque vous aviez compté parmi les produits de première nécessité, le homard, et le caviar. FM : Vous m'avez parlé tout à l'heure, des ministres communistes, et je ne voudrais pas vous laisser le sentiment que c'est une discussion que je fuis. FM : J'ai fait beaucoup de réunions publiques, beaucoup de déclarations publiques, plus qu'il aurait fallu, sans doute, au cours de ces euh, quatre dernières semaines, et j'ai toujours dit, très clairement, que la majorité présidentielle que je représenterai, qui se serait rassemblée derrière moi, non seulement le cinq, mais aussi le dix-neuf mai, comprendrait toutes les formations politiques qui m'ont soutenu, en particulier le parti communiste. FM : Le problème est de savoir s'il est interdit, aujourd'hui, de faire, en france, ce qui est fait en finlande, ce qui est fait en islande, ce qui est fait par le général de gaulle, je l'ai déjà très souvent répété, en france, en mille neuf cent quarante-quatre mille neuf cent quarante-cinq, ce qui a été fait en italie, en belgique, au danemark en hollande. FM : Il s'agit de savoir si c'est interdit, alors que cela se fait au japon, simplement parce que c'est moi, et parce que ce sont les communistes français. FM : Je trouve que s'adresser aux français en leur disant, je veux être le président de tous, je veux réaliser l'unité nationale, et exclure, à priori, cinq millions d'entre eux, simplement parce qu'ils votent communiste, tandis qu'il existe un grand parti, qui s'appelle le parti communiste, qui n'est pas le mien, que je combats sur bien des points, mais que j'ai estimé nécessaire de contribuer à réintégrer dans la vie nationale, parce qu'il représente une puissante force du travail, de production et des valeurs patriotiques, que l'histoire a montré. FM : Alors, je vous réponds, mais, oui, c'est comme cela et j'en prends la responsabilité. Je suis le seul candidat qui ait dit à toute la france, je ne récuse aucun français, et je me permets, monsieur Giscard d'estaing, parce que le débat est vraiment grave là-dessus, l'anticommunisme, vraiment, euh, il faut s'en débarrasser. VG : Moi, je serais un homme de réconciliation, je ne serai pas un homme de revanche. VG : Et bien, en quelques semaines, malgré les divergences d'opinion, malgré les souvenirs que pouvaient avoir les uns ou les autres, on a pu organiser, déjà, en france, un large rassemblement, qui va, en effet, plus loin que ce rassemblement n'est jamais allé, et, moi, je souhaite, un jour, mener ce rassemblement au plus loin. VG : Mais, je l'ai dit, le parti communiste, ça n'est pas un parti comme les autres. VG : Et dire, vous le savez très bien, parce que vous nous citez les exemples intéressants de l'islande ou de la Finlande, mais, enfin, la france, ce n'est pas l’islande, ce n’est pas la finlande. VG : D’abord, la Finlande a une frontière commune avec l'union soviétique, nous n'en avons pas. VG : Quant à l'islande, elle n'a pas les mêmes problèmes, euh, économiques, sociaux et internationaux. VG : Mais je répète qu’aucun pays, qu'aucun pays du marché commun, même élargi, n'a, à l'heure actuelle, de communistes au gouvernement, même, un pays dans lequel le parti communiste est très actif et très influents, comme l'Italie, n'a jamais eu de ministres communistes au gouvernement. VG : Par contre, installer à des leviers de commande, de responsabilité et de formation, six ou sept ministres communistes pendant cinq ans, c'est un risque qu'un homme d'état français ne doit pas prendre. VG : Il peut demander le soutien du parti communiste dans telle ou telle circonstance, ou pour telle ou telle partie de son programme. FM : C’est le risque qu'a pris le général de gaulle. ", - "Extractive_2": "VG : Le changement, avec moi, c'est que, si je suis élu président de la république, on cessera de parler du passé, y compris avec vous-même, que j'aurais, j'espère, le plaisir de rencontrer, et qu'on parlera des problèmes d'avenir de la France. VG : Alors, lorsque je dis le changement sans risque, qu'est ce que je veux dire ? VG : Mais, au lieu d'ouvrir ces nouvelles perspectives par le renversement de la société française, par le bouleversement de la société française, nous devons le faire en donnant une nouvelle dimension à ce qui a été entrepris. VG : Vous ne l'avez même pas relevé le propos, vous n'avez pas répondu sur ce sujet. c'est-à-dire, les grands changements que vous vous proposez d'introduire. VG : C’est simplement vous contenter de dire que vous auriez fait un peu plus de smic que nous, ou un peu plus de développement de telle ou telle prestations ou allocations sociales. VG : Je crois que la france souhaite une nouvelle dimension de son progrès économique et social. VG : Que cette nouvelle dimension, cela veut dire d'abord, que l'on continue la croissance de la france, et on ne continuera pas la croissance de la france, en lui faisant subir une vague de nationalisations et de bureaucratie. VG : D'ailleurs, les grands pays socialistes voisins l'ont parfaitement compris, puisqu'ils ont rayé de leur programme, partout, euh, ces objectifs. VG : Parce que vous savez très bien que dans une économie moderne, ouverte, européenne, la nationalisation ou la bureaucratisation ne font pas progresser l'économie ou le progrès social, vous le savez autant que moi. VG : Nous avions un pays dont le niveau de vie, dont les ressources, dont l'industrie, était du fait de la guerre le fait du retard accumulé, de l'entre-deux guerres. VG : Euh, un pays ou une économies faibles, et nous avons mis, à l'heure actuelle, sur un pied, euh, plus vigoureux, l'économie française, ce qui permet d'ouvrir la dimension, euh, du croix, du, euh, du progrès social et de l'humanisation de notre société. VG : Ce qui m'intéresse, moi, c'est de dire ceci, c'est que il est fondamental, par exemple, de développer l'égalité des chances pour les jeunes français. FM : Donc il faut faire une politique de justice sociale. VG : Donc, c'est de développer l'égalité des chances pour les jeunes français, ce qui veut dire que le problème de l'éducation, le problème de la formation, par exemple, sera au centre des préoccupations du futur président de la république si je suis élu. VG : Vous avez parlé du problème de l'emploi des jeunes, problème fondamental, et j'ai proposé un certain nombre de mesures concernant, précisément, le statut à donner aux jeunes pour ce qui est de leur premier emploi, et, je dirais, même, de leur premiers emplois, parce que, je, je crois, qu'il est normal de reconnaître une sorte de droit au risque, de droit à erreur pour quelqu'un qui prend un premier emploi. VG : Je crois également, qu'il faut maintenir en france, et développer la liberté d'initiative et d'établissement. VG : Je note que, dans le programme commun, sur deux sujets qui touchent les cadres, et qui sont, pour, euh, je dirais, vitaux, qui sont le problème du quotient familial, vous proposez de revenir sur le quotient familial et sur le problème de la retraite des cadres, et de l'autonomie de la retraite des cadres. FM : La cinquième république, sur ces bases, a cherché à donner à la France sa structure industrielle. FM : Elle n'a pu le faire, indépendamment des qualités de chacun, que par un formidable mouvement de travail et de grands sacrifices, supportés par ceux qui ont accompli ce travail. FM : Des salaires, euh, assez bas, une progression très lente, une hausse des prix très vive, un nombre d'heures de travail très long, des logements sociaux, en trop petit nombre. FM : Des écoles, fournir à des enfants, paysans, ouvriers, ou de la petite bourgeoisie, de bourgs ruraux, dans des conditions très rares, je pense surtout à l'école maternelle. FM : Cependant, on a bâti tout ça. FM : Encore faut-il donner un sens humain à cette notion de croissance, c'est-à-dire que la France est devenue plus riche, et la France est devenue plus riche, parce que, on peut le dire, là, c'est pas de la polémique entre nous, on s'y est tous mis. FM : Le moment est venu, monsieur Giscard d'estaing, depuis longtemps, où il aurait fallu utiliser cette richesse, créée par tous, afin que le plus grand nombre vivent. FM : Il est pas acceptable qu'il y ait une petite catégorie de privilégiés, qui sont, qui sont servies par toute vouloir, en particulier par vouloir fiscale, qui se tirent de tout, qui reçoivent des, des jetons de présence, des tantièmes, des bénéfices dans les conseils d'administration, des sommes énormes et scandaleuse que la plupart des des, des grandes sociétés, et des bénéfices sans comparaison possible avec qui que ce soit d'autre, tandis que tant de millions de gens vivent difficilement. VG : Alors, le reproche que je vous fais, c'est, à l'heure actuelle, à cause de votre alliance avec le parti communiste, vous êtes si discret sur tous ces sujets, c'est de proposer aux français de briser l'instrument. VG : Si vous disiez, l'instrument, on s'en est bien servi pour la croissance, mais on pouvait peut-être aller plus vite dans la correction des inégalités sociales, je dirais que c'est une querelle historique. VG : C'est une discussion qu'on pouvait avoir, mais, à l'heure actuelle, ce que je propose de faire, c’est de servir les mêmes objectifs de justice sociale que vous. VG : Je suis convaincu que si je suis élu président de la république, les personnes âgées, les travailleurs au smic, euh, les, euh, jeunes, en ce qui concerne la formation scolaire, rurale ou citadine, monsieur mitterrand, ils connaîtront exactement les mêmes réalisations que celle que vous ambitionnez de faire, selon moi. VG : Il n'y a pas de progrès social en france, si nous ne continuons pas à développer une économie moderne. VG : L'erreur fondamentale, c'est de briser l'instrument, c'est à dire de proposer aux français un programme de gestion économique dont aucun pays comparables ne veut. VG : Mon ambition, c'est de servir la justice monsieur mitterrand. FM : Il est vrai que vous aviez vous-même beaucoup de choses à faire, car vous auriez observé que j'ai été le seul, parmi les candidats, outre monsieur monsieur chaban-delmas qui s’y est essayé, à avoir présenté un plan, un plan anti-inflation. VG : Alors, vous avez dit, dans votre plan pour stopper l'inflation, un blocage temporaire des prix, auquel aucun gouvernement ne peut échapper. VG : Est-ce que ce blocage temporaire des prix comporte le blocage des prix alimentaires ? FM : Vous savez bien, parce que, je l'ai précisé que Il n'y avait pas de blocage des prix agricoles. FM : Cela fait partie de mes déclarations publiques, que ce blocage serait sélectif, qu'il serait temporaire, et qu'après tout, j'aurais pu m'inspirer de la façon dont monsieur debré s'était comporté, avant que vous ne reveniez au ministère des finances, lors de la généralisation de la tva, et, là, à ce moment-là, appliqué des dispositions quant au contrôle des prix, qui ont été très efficace. VG : Mais vous savez très bien, pour les ménagères, et pour les françaises, auxquelles vous dites que ça ne concerne pas les prix alimentaires, dès à présent, votre programme de lutte contre l'inflation est singulièrement écornée, parce que, pour les prix industriels, vous proposer de mettre en oeuvre, pratiquement, la politique que nous pratiquons. VG : Ensuite, vous proposez une réduction du taux de tva, c'est-à-dire une perte de recettes fiscales. VG : Donc, dans votre plan de six mois, il y a des dépenses, c'est-à-dire un déficit budgétaire, l'apparition d'un déficit budgétaire, dont tous les français savent, qu'ils soient économistes, ou qu'ils ne le soient pas, que c'est un facteur d'accélération de l'inflation. VG : Alors, vous accélérez l'inflation à l'intérieur, par l'apparition d'un déficit budgétaire, et vous organisez, ce qui est tout à fait surprenant, la déflation extérieure, par la réévaluation du franc. FM : Vous avez des sommes, monsieur chaban-delmas me les a confirmé, aux alentours de quatorze milliards, qui représente, à l'heure actuelle, un excédent utilisable. FM : Je continue de préciser, que le programme, que j'ai présenté, anti- inflation, atteint neuf milliards de francs et reste intérieur à l'excédent budgétaire, que je limite, par prudence, à environ dix milliards, selon les informations que je possède, qui viennent de votre ministère. FM : J'ajoute qu'en vérité, la diminution de la tva atteint trois milliards, et non point douze, comme vous l'aviez prétendu dans un précédent débat, puisque vous aviez compté parmi les produits de première nécessité, le homard, et le caviar. FM : Vous m'avez parlé tout à l'heure, des ministres communistes, et je ne voudrais pas vous laisser le sentiment que c'est une discussion que je fuis. FM : J'ai fait beaucoup de réunions publiques, beaucoup de déclarations publiques, plus qu'il aurait fallu, sans doute, au cours de ces euh, quatre dernières semaines, et j'ai toujours dit, très clairement, que la majorité présidentielle que je représenterai, qui se serait rassemblée derrière moi, non seulement le cinq, mais aussi le dix-neuf mai, comprendrait toutes les formations politiques qui m'ont soutenu, en particulier le parti communiste. FM : Le problème est de savoir s'il est interdit, aujourd'hui, de faire, en france, ce qui est fait en finlande, ce qui est fait en islande, ce qui est fait par le général de gaulle, je l'ai déjà très souvent répété, en france, en mille neuf cent quarante-quatre mille neuf cent quarante-cinq, ce qui a été fait en italie, en belgique, au danemark en hollande. FM : Je trouve que s'adresser aux français en leur disant, je veux être le président de tous, je veux réaliser l'unité nationale, et exclure, à priori, cinq millions d'entre eux, simplement parce qu'ils votent communiste, tandis qu'il existe un grand parti, qui s'appelle le parti communiste, qui n'est pas le mien, que je combats sur bien des points, mais que j'ai estimé nécessaire de contribuer à réintégrer dans la vie nationale, parce qu'il représente une puissante force du travail, de production et des valeurs patriotiques, que l'histoire a montré. VG : Pourquoi voulez-vous que cet homme, une fois élu, si c'est vous, monsieur mitterrand, ou si c'est moi, ait l'idée qu'il lui faut, couper la france en deux, je pense que ce sera un homme de réconciliation. VG : Mais, je l'ai dit, le parti communiste, ça n'est pas un parti comme les autres. VG : Mais je répète qu’aucun pays, qu'aucun pays du marché commun, même élargi, n'a, à l'heure actuelle, de communistes au gouvernement, même, un pays dans lequel le parti communiste est très actif et très influents, comme l'Italie, n'a jamais eu de ministres communistes au gouvernement. VG : Installer pendant cinq ans en france, à la tête des grandes administrations nationales, sept ministres communistes, c'est, à mon avis, un risque qu'un homme d'état français ne peut pas prendre. FM : C’est le risque qu'a pris le général de gaulle. VG : Dans une circonstance nationale complètement différente. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "VG : Le changement, avec moi, c'est que, si je suis élu président de la république, on cessera de parler du passé, y compris avec vous-même, que j'aurais, j'espère, le plaisir de rencontrer, et qu'on parlera des problèmes d'avenir de la France. VG : Alors, lorsque je dis le changement sans risque, qu'est ce que je veux dire ? VG : Mais, au lieu d'ouvrir ces nouvelles perspectives par le renversement de la société française, par le bouleversement de la société française, nous devons le faire en donnant une nouvelle dimension à ce qui a été entrepris. VG : Vous ne l'avez même pas relevé le propos, vous n'avez pas répondu sur ce sujet. c'est-à-dire, les grands changements que vous vous proposez d'introduire. VG : C’est simplement vous contenter de dire que vous auriez fait un peu plus de smic que nous, ou un peu plus de développement de telle ou telle prestations ou allocations sociales. VG : Je crois que la france souhaite une nouvelle dimension de son progrès économique et social. VG : Que cette nouvelle dimension, cela veut dire d'abord, que l'on continue la croissance de la france, et on ne continuera pas la croissance de la france, en lui faisant subir une vague de nationalisations et de bureaucratie. VG : D'ailleurs, les grands pays socialistes voisins l'ont parfaitement compris, puisqu'ils ont rayé de leur programme, partout, euh, ces objectifs. VG : Parce que vous savez très bien que dans une économie moderne, ouverte, européenne, la nationalisation ou la bureaucratisation ne font pas progresser l'économie ou le progrès social, vous le savez autant que moi. VG : Nous avions un pays dont le niveau de vie, dont les ressources, dont l'industrie, était du fait de la guerre le fait du retard accumulé, de l'entre-deux guerres. VG : Euh, un pays ou une économies faibles, et nous avons mis, à l'heure actuelle, sur un pied, euh, plus vigoureux, l'économie française, ce qui permet d'ouvrir la dimension, euh, du croix, du, euh, du progrès social et de l'humanisation de notre société. VG : Ce qui m'intéresse, moi, c'est de dire ceci, c'est que il est fondamental, par exemple, de développer l'égalité des chances pour les jeunes français. FM : Donc il faut faire une politique de justice sociale. VG : Donc, c'est de développer l'égalité des chances pour les jeunes français, ce qui veut dire que le problème de l'éducation, le problème de la formation, par exemple, sera au centre des préoccupations du futur président de la république si je suis élu. VG : Vous avez parlé du problème de l'emploi des jeunes, problème fondamental, et j'ai proposé un certain nombre de mesures concernant, précisément, le statut à donner aux jeunes pour ce qui est de leur premier emploi, et, je dirais, même, de leur premiers emplois, parce que, je, je crois, qu'il est normal de reconnaître une sorte de droit au risque, de droit à erreur pour quelqu'un qui prend un premier emploi. VG : Je crois également, qu'il faut maintenir en france, et développer la liberté d'initiative et d'établissement. VG : Je note que, dans le programme commun, sur deux sujets qui touchent les cadres, et qui sont, pour, euh, je dirais, vitaux, qui sont le problème du quotient familial, vous proposez de revenir sur le quotient familial et sur le problème de la retraite des cadres, et de l'autonomie de la retraite des cadres. FM : La cinquième république, sur ces bases, a cherché à donner à la France sa structure industrielle. FM : Elle n'a pu le faire, indépendamment des qualités de chacun, que par un formidable mouvement de travail et de grands sacrifices, supportés par ceux qui ont accompli ce travail. FM : Des salaires, euh, assez bas, une progression très lente, une hausse des prix très vive, un nombre d'heures de travail très long, des logements sociaux, en trop petit nombre. FM : Des écoles, fournir à des enfants, paysans, ouvriers, ou de la petite bourgeoisie, de bourgs ruraux, dans des conditions très rares, je pense surtout à l'école maternelle. FM : Cependant, on a bâti tout ça. FM : Encore faut-il donner un sens humain à cette notion de croissance, c'est-à-dire que la France est devenue plus riche, et la France est devenue plus riche, parce que, on peut le dire, là, c'est pas de la polémique entre nous, on s'y est tous mis. FM : Le moment est venu, monsieur Giscard d'estaing, depuis longtemps, où il aurait fallu utiliser cette richesse, créée par tous, afin que le plus grand nombre vivent. FM : Il est pas acceptable qu'il y ait une petite catégorie de privilégiés, qui sont, qui sont servies par toute vouloir, en particulier par vouloir fiscale, qui se tirent de tout, qui reçoivent des, des jetons de présence, des tantièmes, des bénéfices dans les conseils d'administration, des sommes énormes et scandaleuse que la plupart des des, des grandes sociétés, et des bénéfices sans comparaison possible avec qui que ce soit d'autre, tandis que tant de millions de gens vivent difficilement. VG : Alors, le reproche que je vous fais, c'est, à l'heure actuelle, à cause de votre alliance avec le parti communiste, vous êtes si discret sur tous ces sujets, c'est de proposer aux français de briser l'instrument. VG : Si vous disiez, l'instrument, on s'en est bien servi pour la croissance, mais on pouvait peut-être aller plus vite dans la correction des inégalités sociales, je dirais que c'est une querelle historique. VG : C'est une discussion qu'on pouvait avoir, mais, à l'heure actuelle, ce que je propose de faire, c’est de servir les mêmes objectifs de justice sociale que vous. VG : Je suis convaincu que si je suis élu président de la république, les personnes âgées, les travailleurs au smic, euh, les, euh, jeunes, en ce qui concerne la formation scolaire, rurale ou citadine, monsieur mitterrand, ils connaîtront exactement les mêmes réalisations que celle que vous ambitionnez de faire, selon moi. VG : Il n'y a pas de progrès social en france, si nous ne continuons pas à développer une économie moderne. VG : L'erreur fondamentale, c'est de briser l'instrument, c'est à dire de proposer aux français un programme de gestion économique dont aucun pays comparables ne veut. VG : Mon ambition, c'est de servir la justice monsieur mitterrand. FM : Il est vrai que vous aviez vous-même beaucoup de choses à faire, car vous auriez observé que j'ai été le seul, parmi les candidats, outre monsieur monsieur chaban-delmas qui s’y est essayé, à avoir présenté un plan, un plan anti-inflation. VG : Alors, vous avez dit, dans votre plan pour stopper l'inflation, un blocage temporaire des prix, auquel aucun gouvernement ne peut échapper. VG : Est-ce que ce blocage temporaire des prix comporte le blocage des prix alimentaires ? FM : Vous savez bien, parce que, je l'ai précisé que Il n'y avait pas de blocage des prix agricoles. FM : Cela fait partie de mes déclarations publiques, que ce blocage serait sélectif, qu'il serait temporaire, et qu'après tout, j'aurais pu m'inspirer de la façon dont monsieur debré s'était comporté, avant que vous ne reveniez au ministère des finances, lors de la généralisation de la tva, et, là, à ce moment-là, appliqué des dispositions quant au contrôle des prix, qui ont été très efficace. VG : Mais vous savez très bien, pour les ménagères, et pour les françaises, auxquelles vous dites que ça ne concerne pas les prix alimentaires, dès à présent, votre programme de lutte contre l'inflation est singulièrement écornée, parce que, pour les prix industriels, vous proposer de mettre en oeuvre, pratiquement, la politique que nous pratiquons. VG : Ensuite, vous proposez une réduction du taux de tva, c'est-à-dire une perte de recettes fiscales. VG : Donc, dans votre plan de six mois, il y a des dépenses, c'est-à-dire un déficit budgétaire, l'apparition d'un déficit budgétaire, dont tous les français savent, qu'ils soient économistes, ou qu'ils ne le soient pas, que c'est un facteur d'accélération de l'inflation. VG : Alors, vous accélérez l'inflation à l'intérieur, par l'apparition d'un déficit budgétaire, et vous organisez, ce qui est tout à fait surprenant, la déflation extérieure, par la réévaluation du franc. 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FM : J'ai fait beaucoup de réunions publiques, beaucoup de déclarations publiques, plus qu'il aurait fallu, sans doute, au cours de ces euh, quatre dernières semaines, et j'ai toujours dit, très clairement, que la majorité présidentielle que je représenterai, qui se serait rassemblée derrière moi, non seulement le cinq, mais aussi le dix-neuf mai, comprendrait toutes les formations politiques qui m'ont soutenu, en particulier le parti communiste. FM : Le problème est de savoir s'il est interdit, aujourd'hui, de faire, en france, ce qui est fait en finlande, ce qui est fait en islande, ce qui est fait par le général de gaulle, je l'ai déjà très souvent répété, en france, en mille neuf cent quarante-quatre mille neuf cent quarante-cinq, ce qui a été fait en italie, en belgique, au danemark en hollande. FM : Je trouve que s'adresser aux français en leur disant, je veux être le président de tous, je veux réaliser l'unité nationale, et exclure, à priori, cinq millions d'entre eux, simplement parce qu'ils votent communiste, tandis qu'il existe un grand parti, qui s'appelle le parti communiste, qui n'est pas le mien, que je combats sur bien des points, mais que j'ai estimé nécessaire de contribuer à réintégrer dans la vie nationale, parce qu'il représente une puissante force du travail, de production et des valeurs patriotiques, que l'histoire a montré. VG : Pourquoi voulez-vous que cet homme, une fois élu, si c'est vous, monsieur mitterrand, ou si c'est moi, ait l'idée qu'il lui faut, couper la france en deux, je pense que ce sera un homme de réconciliation. VG : Mais, je l'ai dit, le parti communiste, ça n'est pas un parti comme les autres. VG : Mais je répète qu’aucun pays, qu'aucun pays du marché commun, même élargi, n'a, à l'heure actuelle, de communistes au gouvernement, même, un pays dans lequel le parti communiste est très actif et très influents, comme l'Italie, n'a jamais eu de ministres communistes au gouvernement. VG : Installer pendant cinq ans en france, à la tête des grandes administrations nationales, sept ministres communistes, c'est, à mon avis, un risque qu'un homme d'état français ne peut pas prendre. FM : C’est le risque qu'a pris le général de gaulle. VG : Dans une circonstance nationale complètement différente. 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avoir présenté un plan, un plan anti-inflation." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Je m'excuse, comme on approche de la fin du débat, vous êtes toujours en avance sur moi, et je voulais, à propos de votre plan anti-inflation, vous poser des questions, parce que je l'ai sous les yeux, votre plan anti-inflation." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Alors, vous avez dit, dans votre plan pour stopper l'inflation, un blocage temporaire des prix, auquel aucun gouvernement ne peut échapper." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Est-ce que ce blocage temporaire des prix comporte le blocage des prix alimentaires ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique que le blocage des prix ne sera pas agricole mais qu'il sera sélectif et temporaire, il explique aussi que Valéry Giscard d'Estaing a battu les records de hausse de prix." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Vous savez bien, parce que, je l'ai précisé que Il n'y avait pas de blocage des prix agricoles." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Cela fait partie de mes déclarations publiques, que ce blocage serait sélectif, qu'il serait temporaire, et qu'après tout, j'aurais pu m'inspirer de la façon dont monsieur debré s'était comporté, avant que vous ne reveniez au ministère des finances, lors de la généralisation de la tva, et, là, à ce moment-là, appliqué des dispositions quant au contrôle des prix, qui ont été très efficace." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Vous avez battu tous les records de la hausse des prix." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valéry Giscard D'estaing explique que le blocage des prix, la réduction du taux de la tva, et la création d'un déficit budgétaire accélèreront l'inflation." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VG", + "text": "Monsieur Mitterrand, je prends votre plan." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "D'une part, il y a un blocage temporaire des prix, mais vous dites aux françaises et aux français que ça ne comporte pas les prix alimentaires, ce que je comprends d'ailleurs parfaitement, parce que le problème des prix agricoles se pose." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Mais vous savez très bien, pour les ménagères, et pour les françaises, auxquelles vous dites que ça ne concerne pas les prix alimentaires, dès à présent, votre programme de lutte contre l'inflation est singulièrement écornée, parce que, pour les prix industriels, vous proposer de mettre en oeuvre, pratiquement, la politique que nous pratiquons." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Ensuite, vous proposez une réduction du taux de tva, c'est-à-dire une perte de recettes fiscales." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Il n'y a aucune autre ressource, du moins, dans, votre premier plan." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Donc, dans votre plan de six mois, il y a des dépenses, c'est-à-dire un déficit budgétaire, l'apparition d'un déficit budgétaire, dont tous les français savent, qu'ils soient économistes, ou qu'ils ne le soient pas, que c'est un facteur d'accélération de l'inflation." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Alors, vous accélérez l'inflation à l'intérieur, par l'apparition d'un déficit budgétaire, et vous organisez, ce qui est tout à fait surprenant, la déflation extérieure, par la réévaluation du franc." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterand explique que son programme est entièrement financé par l'excédent budgétaire, y compris la baisse de la TVA et le plan anti-inflation, contrairement au programme de Valéry Giscard d'Estaing." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Vous avez des sommes, monsieur chaban-delmas me les a confirmé, aux alentours de quatorze milliards, qui représente, à l'heure actuelle, un excédent utilisable." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "J'ajoute que votre propre programme, que j'ai fait chiffrer pour la première année, à vingt-cinq milliards, n’est gagé par aucune ressource." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Je continue de préciser, que le programme, que j'ai présenté, anti- inflation, atteint neuf milliards de francs et reste intérieur à l'excédent budgétaire, que je limite, par prudence, à environ dix milliards, selon les informations que je possède, qui viennent de votre ministère." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "J'ajoute qu'en vérité, la diminution de la tva atteint trois milliards, et non point douze, comme vous l'aviez prétendu dans un précédent débat, puisque vous aviez compté parmi les produits de première nécessité, le homard, et le caviar." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand justifie ensuite ses alliances avec le parti communiste, en expliquant que de nombreux pays européens ont des communistes dans leur gouvernements." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Vous m'avez parlé tout à l'heure, des ministres communistes, et je ne voudrais pas vous laisser le sentiment que c'est une discussion que je fuis." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "J'ai fait beaucoup de réunions publiques, beaucoup de déclarations publiques, plus qu'il aurait fallu, sans doute, au cours de ces euh, quatre dernières semaines, et j'ai toujours dit, très clairement, que la majorité présidentielle que je représenterai, qui se serait rassemblée derrière moi, non seulement le cinq, mais aussi le dix-neuf mai, comprendrait toutes les formations politiques qui m'ont soutenu, en particulier le parti communiste." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Le problème est de savoir s'il est interdit, aujourd'hui, de faire, en france, ce qui est fait en finlande, ce qui est fait en islande, ce qui est fait par le général de gaulle, je l'ai déjà très souvent répété, en france, en mille neuf cent quarante-quatre mille neuf cent quarante-cinq, ce qui a été fait en italie, en belgique, au danemark en hollande." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Euh, en france, en mille neuf cent quarante-quatre mille neuf cent quarante-cinq, ce qui a été fait en italie, en belgique, au danemark en hollande." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Il s'agit de savoir si c'est interdit, alors que cela se fait au japon, simplement parce que c'est moi, et parce que ce sont les communistes français." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique que l'on ne peut pas être le président de l'unité nationale en excluant les communites." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Je trouve que s'adresser aux français en leur disant, je veux être le président de tous, je veux réaliser l'unité nationale, et exclure, à priori, cinq millions d'entre eux, simplement parce qu'ils votent communiste, tandis qu'il existe un grand parti, qui s'appelle le parti communiste, qui n'est pas le mien, que je combats sur bien des points, mais que j'ai estimé nécessaire de contribuer à réintégrer dans la vie nationale, parce qu'il représente une puissante force du travail, de production et des valeurs patriotiques, que l'histoire a montré." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Alors, je vous réponds, mais, oui, c'est comme cela et j'en prends la responsabilité. Je suis le seul candidat qui ait dit à toute la france, je ne récuse aucun français, et je me permets, monsieur Giscard d'estaing, parce que le débat est vraiment grave là-dessus, l'anticommunisme, vraiment, euh, il faut s'en débarrasser." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valéry Giscard D'Estaing répond qu'il a réunit plus de partie que quiconque, et qu'il peut travailler avec des communistes, bien qu'il ne considère pas le parti comme les autres, il justifie aussi que les pays qui ont des communistes au gouvernement ont des circonstances particulières." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VG", + "text": "Moi, je serais un homme de réconciliation, je ne serai pas un homme de revanche." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Et bien, en quelques semaines, malgré les divergences d'opinion, malgré les souvenirs que pouvaient avoir les uns ou les autres, on a pu organiser, déjà, en france, un large rassemblement, qui va, en effet, plus loin que ce rassemblement n'est jamais allé, et, moi, je souhaite, un jour, mener ce rassemblement au plus loin." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Mais, je l'ai dit, le parti communiste, ça n'est pas un parti comme les autres." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Et dire, vous le savez très bien, parce que vous nous citez les exemples intéressants de l'islande ou de la Finlande, mais, enfin, la france, ce n'est pas l’islande, ce n’est pas la finlande." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "D’abord, la Finlande a une frontière commune avec l'union soviétique, nous n'en avons pas." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Quant à l'islande, elle n'a pas les mêmes problèmes, euh, économiques, sociaux et internationaux." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Mais je répète qu’aucun pays, qu'aucun pays du marché commun, même élargi, n'a, à l'heure actuelle, de communistes au gouvernement, même, un pays dans lequel le parti communiste est très actif et très influents, comme l'Italie, n'a jamais eu de ministres communistes au gouvernement." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valéry Giscard D'Estaing explique ensuite qu'avoir des communistes au gouvernement est un trop grand risque" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VG", + "text": "Installés pendant cinq ans en france, à la tête des grandes administrations nationales, sept ministres communistes, c'est, à mon avis, un risque qu'un homme d'état français ne peut pas prendre." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Il peut demander le soutien du parti communiste dans telle ou telle circonstance, ou pour telle ou telle partie de son programme." + }, + { + "speaker": "VG", + "text": "Par contre, installer à des leviers de commande, de responsabilité et de formation, six ou sept ministres communistes pendant cinq ans, c'est un risque qu'un homme d'état français ne doit pas prendre." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "C’est le risque qu'a pris le général de gaulle" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Destaing_Mitterrand_2--Partie_1_Gouvernement.json b/train/Destaing_Mitterrand_2--Partie_1_Gouvernement.json index c21eb933cfa048ddadc146de7b6279908a7ebace..211a0986fd43156e24e57c7189a8a9271fb3b0d4 100644 --- a/train/Destaing_Mitterrand_2--Partie_1_Gouvernement.json +++ b/train/Destaing_Mitterrand_2--Partie_1_Gouvernement.json @@ -5,5 +5,6 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Miterrand débattent de la politique intérieure. Valéry Giscard D'Estaing ouvre le débat en expliquant que durant son septennat, il n'y a eu aucune crise importante, ou dissolution, avec une majorité claire, et qu'il n'y a pas de raison de changer. Il finit son tour en demandant à François Miterrand avec quelle majoritée il compte gouverner. François Miterrand répond en citant Jacques Chirac, et en expliquant qu'il désavouait le plan de Valéry Giscard D'Estaing, qui n'a donc pas de majorité non plus. Il continue en expliquant qu'il aura un gouvernement cohérent qui approuve ses choix. Il explique aussi qu'il souhaite un scrutin proportionnel aux élections législatives. Valéry Giscard D'estaing répond en expliquant que la majorité des parlementaires ont annoncé qu'ils voteraient pour lui, créent une majorité. Il explique ensuite que le gouvernement de François Miterrand n'ira pas devant le parlement, et n'aura donc que le droit de travailler sur les affaires courantes, et qu'il ne pourra pas baisser la TVA ou recruter des fonctionnaires. François Miterrand répond qu'il dissoudra l'assemblée quand il le souhaite. Valéry Giscard D'estaing répond que si il dissoud l'assemblée avant les élections législatives, et que les élections législatives lui renvoient la même assemblée, son gouvernement sera désavoué, et qu'il n'aura pas eu le temps de faire de grandes actions. François Miterrand explique qu'il pourrait quand même hausser le smic, et bloquer les prix. Valéry Giscard D'Estaing explique que François Miterrand souhaite avoir une majorité avec les communistes. François Mitterand le nie, il explique qu'il mettra en place un gouvernement socialiste, et voir par la suite si un accord peut être mis en place. Valéry Giscard D'Estaing explique que c'est se voiler la face, qu'il devra dissoudre l'assemblée et s'allier aux communistes, et que dans le cas ou cela ne fonctionne pas, il sera entièrement désavoué, et qu'il a donc besoin d'une alliance avec les communistes.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, MITTERRAND et GISCARD D'ESTAING discutent de la formation de leur gouvernement après l’élection présidentielle. MITTERRAND indique qu’il gouvernera avec ceux qui l’auront approuvé et qu’il tentera ensuite d’établir un accord politique avec les diverses formations politiques un accord pour les élections législatives. MITTERRAND entend dissoudre l’assemblée pour accélérer la tenue des élections. GISCARD D'ESTAING souligne qu’il a le soutien de CHIRAC. GISCARD D'ESTAING pourra donc s’appuyer sur la majorité en place pour établir un gouvernement. GISCARD D'ESTAING pense que son adversaire a réfléchi à un accord entre les communistes et les socialistes, sans quoi la dissolution de l’assemblée serait inconséquente. MITTERRAND entend simplement former sa majorité avec tous ceux qui l’auront soutenu au second tour de la présidentielle. ", "Extractive_1": "P1 : Alors, ma première question est celle-ci : votre stratégie de reconquête à l'égard des électeurs chiraquiens n'est-elle pas trop rapide ? VGE : En fait, depuis sept ans, j'ai pu gouverner,enfin... gouverner ... agir comme Président de la République,avec un Gouvernement, sans crise, et sans dissolution, avec une majorité qui était composée de deux tendances parti politique principales, le RPR et l'UDF. VGE : J'observe d'ailleurs que la totalité des dirigeants du RPR, la quasi totalité des élus de cette formation, veulent bien soutenir à l'heure actuelle ma candidature à la Présidence de la République, et comme j'ai indiqué moi-même qu'il n'y aurait pas de dissolution, il n'y a donc pas de problème politique à cet égard : il y aura tout de suite la reprise de l'action gouvernementale et parlementaire. VGE : Les préoccupations de libertés économiques, de débureaucratisation de la société française, d'allègement de certaines charges, ont été exprimées notamment par Jacques CHIRAC et j'ai indiqué que ce serait un des enseignements à mettre en oeuvre à l'issue de cette élection, mais il y aura, bien entendu, beaucoup d'autres choses à faire. VGE : Je pose une question à François MITTERRAND, qui est dans la ligne de celle-ci : si vous êtes élu Président de la République, vous avez dit que vous formeriez un Gouvernement, ce Gouvernement se présentera-t-il devant l'Assemblée nationale ? FM : Vous savez que d'autres formations politiques, nombreuses, m'ont rejoint pour le deuxième tour du scrutin et, bien entendu, la question qui m'est posée est : est-ce que vous ferez appel aux représentants de ces partis et, particulièrement, au parti communiste PCF, pour entrer dans ce Gouvernement ? FM : J'entends donc former un Gouvernement qui sera constitué par ceux qui m'auront approuvé, et ce n'est qu'après l'élection présidentielle et en vue des élections législatives, dont nous allons parler, j'imagine, tout à l'heure, que les organisations politiques responsables examinerons en-commun, si elles le désirent, si elles sont en mesure ou non de signer entre elles un contrat de gouvernement et, donc, d'aborder les élections législatives futures en situation d'accord. FM : Ce qui veut dire que je ne compte pas soumettre la politique de ce Gouvernement à l'approbation de l'Assemblée nationale élue en 1978. FM : Cela veut dire que je ne pose pas le problème de la dissolution en principe, c'est simplement une nécessité, car je veux conduire ma politique. VGE : J'observe simplement que le lendemain du 1er tour M. CHIRAC a indiqué qu'il voterait pour moi à l'élection présidentielle. VGE : Pour moi, le critère,comme d'ailleurs vous l'indiquiez pour vous tout à l'heure,ce sont ceux qui élisent le Président de la République, et je note, je l'ai fait observer tout à l'heure, que la totalité des dirigeants de la majorité, les parlementaires de la majorité, avaient indiqué qu'ils voteraient désormais pour le Président de la République. VGE : Donc, la question de ma majorité,quand je dis \"ma\" ce n'est pas un \"ma\" possessif,est réglée, il n'y aura pas dissolution de l'Assemblée nationale. VGE : Si vous agissez ainsi que vous dites, c'est-à-dire si votre Gouvernement ne va pas devant le Parlement, il ne pourra rien faire, il n'aura le droit de rien faire, il devra attendre le résultat des élections. VGE : Si, donc, il ne va pas devant le Parlement, il ne pourra faire qu'une chose qui est ce qu'on appelle, vous connaissez la formule, expédier les affaires courantes. FM : J'ai l'intention de dissoudre et j'ai l'intention de faire procéder à des élections avant le 1er juillet. P2 : Monsieur GISCARD D'ESTAING, en ce qui concerne l'expédition des affaires courantes, je voudrais que vous puissiez préciser, avec M. MITTERRAND, trois points précis, parce que M. MARCHAIS a déclaré, au lendemain du comité central du parti communiste, qu'il attendait d'un Gouvernement de gauche trois mesures précises : la hausse du SMIC, le blocage des prix, la revalorisation des allocations familiales. P2 : Est-ce que, sur ces trois mesures précises, un Gouvernement ne peut pas agir sans avoir recours à l'Assemblée nationale ? FM : Plusieurs de ces mesures sont d'ordre réglementaire, c'est-à-dire sont de l'autorité du Gouvernement. VGE : Si, comme vous le dites, vous renvoyez l'Assemblée nationale, c'est parce que vous voulez avoir une autre majorité et, cette autre majorité, on voit bien de qui elle est composée ; elle est composée des 26 % d'électeurs que vous avez eus PS,dont d'ailleurs quelques points de communistes,et puis il faut trouver 24 ou 25 autres, donc la totalité de l'électorat communiste PCF. VGE : Comme nous avons un scrutin d'arrondissement à deux tours et que vous venez de dire à l'instant que vous dissolvez tout de suite,donc il n'y a pas de changement de loi électorale,il faut un accord électoral ; vous n'allez pas le faire avec ceux que vous avez chassés, vous le ferez donc avec ceux que vous voulez ramener, c'est-à-dire avec le parti communiste. FM : Donc, cette discussion aura lieu, les organisations politiques décideront souverainement, elles-mêmes, de ce qu'elles doivent faire, c'est-à-dire de leurs accords ou de leurs désaccords, et si elles sont d'accord il appartiendra aux Français de choisir c'est-à-dire que ce sont les Français qui auront le dernier mot puisqu'ils voteront pour l'élection des députés. FM : J'ai personnellement le sentiment qu'élu Président de la République, c'est-à-dire disposant d'une majorité,la majorité, elle se formera le 10 mai,cette majorité-là aura une force entraînante, formidable. VGE : Et deuxièmement, vous ne pouvez pas dire aux Français : je veux conduire un grand changement avec n'importe qui,c'est ce que vous êtes en-train de nous dire !", - "Extractive_2": "VGE : Les Françaises et les Français ont un choix important à faire ; c'est un choix important en-raison de la situation internationale, en-raison aussi des alliances politiques de l'un ou de l'autre, qui font que la société française, donc la politique de la France, s'engagera dans des directions différentes, voire même opposées, suivant que vous-même, Monsieur MITTERRAND, ou moi, serons élus dimanche prochain. Les préoccupations de libertés économiques, de débureaucratisation de la société française, d'allègement de certaines charges, ont été exprimées notamment par Jacques CHIRAC et j'ai indiqué que ce serait un des enseignements à mettre en oeuvre à l'issue de cette élection, mais il y aura, bien entendu, beaucoup d'autres choses à faire. FM : Et voilà que celui que vous proclamez comme votre partenaire, avec lequel vous n'avez jamais eu d'ennuis,peut-être quelques troubles dans la majorité, en tout cas jamais de motion de censure,voilà que M. CHIRAC, responsable du RPR, vous répond, le 22 mars 1981, au Club de la Presse d'Europe I : \"La France est dans une situation extraordinairement difficile. Je suis certain que la voie que nous suivrons, si M. GISCARD D'ESTAING était réélu, serait la même et conduirait encore plus vite à des désordres plus graves \". J'entends donc former un Gouvernement qui sera constitué par ceux qui m'auront approuvé, et ce n'est qu'après l'élection présidentielle et en vue des élections législatives, dont nous allons parler, j'imagine, tout à l'heure, que les organisations politiques responsables examinerons en-commun, si elles le désirent, si elles sont en mesure ou non de signer entre elles un contrat de gouvernement et, donc, d'aborder les élections législatives futures en situation d'accord. Je souhaite le scrutin proportionnel. VGE : J'observe simplement que le lendemain du 1er tour M. CHIRAC a indiqué qu'il voterait pour moi à l'élection présidentielle. Un gouvernement sera constitué, ce gouvernement, bien entendu, comportera des personnalités représentatives de l'ensemble de la majorité et il se mettra au travail pour étudier par priorité et pour adopter les premiers textes concernant l'emploi et, notamment, l'emploi des jeunes, que je voudrais voir figurer à la session parlementaire de printemps. Si vous agissez ainsi que vous dites, c'est-à-dire si votre Gouvernement ne va pas devant le Parlement, il ne pourra rien faire, il n'aura le droit de rien faire, il devra attendre le résultat des élections. FM : J'ai l'intention de dissoudre et j'ai l'intention de faire procéder à des élections avant le 1er juillet. VGE : Donc, vous prendrez en arrivant un décret de dissolution, vous ferez donc ce qu'a fait jadis MAC-MAHON, c'est-à-dire que, sans avoir rencontré la représentation nationale, sans même qu'un Gouvernement soit allé lui dire : \"Voilà mon programme\", vous direz : \"Messieurs les députés, je vous renvoie chez vous\", ce qui veut dire d'ailleurs que les conditions de l'élection et la signification pour le Président de la République seront très fortes, car si vous renvoyez les députés sans même qu'ils aient eu droit à un exposé de la politique de votre Gouvernement et à la possibilité d'exprimer la censure, et si ensuite le suffrage universel renvoie les mêmes, c'est un désaveu au Président de la République ! FM : Est-ce que les partis de gauche, notamment socialiste et communiste, seront en mesure d'aboutir, c'est-à-dire de signer un accord de gouvernement, de s'entendre pour la suite ? Je le saurai à ce moment-là. On élira d'abord un Président de la République, ce Président de la République, ensuite, indiquera à quel moment auront lieu des élections législatives, et ceux qui voudront constituer une majorité, dans un camp comme dans l'autre, se réuniront pour en discuter. Voilà. VGE : Vous venez de nous dire il y a quelques minutes que vous prendriez une décision tout de suite qui était de dissoudre l'Assemblée nationale, parce que vous ne pouvez pas travailler avec la majorité qui existe, que vous avez qualifiée de conservatrice. Donc, vous renvoyez les députés. Et vous nous dites ensuite : \"Eh bien, on verra avec qui on s'entendra ...\" Mais on ne verra pas avec qui, puisque dès lors que la majorité s'en va, vous êtes obligé de rechercher un accord à l'intérieur de ceux qui vous auront soutenu, c'est-à-dire socialistes et communistes. FM : Je voudrais répondre. Monsieur GISCARD D'ESTAING, je souhaite gagner l'élection présidentielle, je pense la gagner, mais quand je l'aurai gagnée je ferai tout ce qu'il conviendra de faire, dans-le-cadre de la loi, pour gagner les élections législatives. Bien entendu, j'ai fait le compte, et je souhaiterais que les forces de la gauche soient encore plus puissantes ; je pense qu'un certain nombre de femmes et d'hommes qui n'étaient pas encore des nôtres le 26 avril viendront nous rejoindre le 10 mai, parce qu'ils sentent bien que c'est de ce côté-là que se trouve l'avenir, c'est-à-dire le changement. Le 10 mai, si je suis élu, c'est bien que j'ai la majorité, pardonnez cette vérité de LA PALICE ! Eh bien, toutes celles et tous ceux-là qui m'auront soutenu, oui, j'essayerai de faire avec eux une majorité pour les législatives. VGE : Vous venez de nous dire, et j'en prends acte, que vous souhaitez le succès d'une majorité de socialistes et de communistes lors des prochaines élections législatives." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "VGE : Les Françaises et les Français ont un choix important à faire ; c'est un choix important en-raison de la situation internationale, en-raison aussi des alliances politiques de l'un ou de l'autre, qui font que la société française, donc la politique de la France, s'engagera dans des directions différentes, voire même opposées, suivant que vous-même, Monsieur MITTERRAND, ou moi, serons élus dimanche prochain. Les préoccupations de libertés économiques, de débureaucratisation de la société française, d'allègement de certaines charges, ont été exprimées notamment par Jacques CHIRAC et j'ai indiqué que ce serait un des enseignements à mettre en oeuvre à l'issue de cette élection, mais il y aura, bien entendu, beaucoup d'autres choses à faire. FM : Et voilà que celui que vous proclamez comme votre partenaire, avec lequel vous n'avez jamais eu d'ennuis,peut-être quelques troubles dans la majorité, en tout cas jamais de motion de censure,voilà que M. CHIRAC, responsable du RPR, vous répond, le 22 mars 1981, au Club de la Presse d'Europe I : \"La France est dans une situation extraordinairement difficile. Je suis certain que la voie que nous suivrons, si M. GISCARD D'ESTAING était réélu, serait la même et conduirait encore plus vite à des désordres plus graves \". J'entends donc former un Gouvernement qui sera constitué par ceux qui m'auront approuvé, et ce n'est qu'après l'élection présidentielle et en vue des élections législatives, dont nous allons parler, j'imagine, tout à l'heure, que les organisations politiques responsables examinerons en-commun, si elles le désirent, si elles sont en mesure ou non de signer entre elles un contrat de gouvernement et, donc, d'aborder les élections législatives futures en situation d'accord. Je souhaite le scrutin proportionnel. VGE : J'observe simplement que le lendemain du 1er tour M. CHIRAC a indiqué qu'il voterait pour moi à l'élection présidentielle. Un gouvernement sera constitué, ce gouvernement, bien entendu, comportera des personnalités représentatives de l'ensemble de la majorité et il se mettra au travail pour étudier par priorité et pour adopter les premiers textes concernant l'emploi et, notamment, l'emploi des jeunes, que je voudrais voir figurer à la session parlementaire de printemps. Si vous agissez ainsi que vous dites, c'est-à-dire si votre Gouvernement ne va pas devant le Parlement, il ne pourra rien faire, il n'aura le droit de rien faire, il devra attendre le résultat des élections. FM : J'ai l'intention de dissoudre et j'ai l'intention de faire procéder à des élections avant le 1er juillet. VGE : Donc, vous prendrez en arrivant un décret de dissolution, vous ferez donc ce qu'a fait jadis MAC-MAHON, c'est-à-dire que, sans avoir rencontré la représentation nationale, sans même qu'un Gouvernement soit allé lui dire : \"Voilà mon programme\", vous direz : \"Messieurs les députés, je vous renvoie chez vous\", ce qui veut dire d'ailleurs que les conditions de l'élection et la signification pour le Président de la République seront très fortes, car si vous renvoyez les députés sans même qu'ils aient eu droit à un exposé de la politique de votre Gouvernement et à la possibilité d'exprimer la censure, et si ensuite le suffrage universel renvoie les mêmes, c'est un désaveu au Président de la République ! FM : Est-ce que les partis de gauche, notamment socialiste et communiste, seront en mesure d'aboutir, c'est-à-dire de signer un accord de gouvernement, de s'entendre pour la suite ? Je le saurai à ce moment-là. On élira d'abord un Président de la République, ce Président de la République, ensuite, indiquera à quel moment auront lieu des élections législatives, et ceux qui voudront constituer une majorité, dans un camp comme dans l'autre, se réuniront pour en discuter. Voilà. VGE : Vous venez de nous dire il y a quelques minutes que vous prendriez une décision tout de suite qui était de dissoudre l'Assemblée nationale, parce que vous ne pouvez pas travailler avec la majorité qui existe, que vous avez qualifiée de conservatrice. Donc, vous renvoyez les députés. Et vous nous dites ensuite : \"Eh bien, on verra avec qui on s'entendra ...\" Mais on ne verra pas avec qui, puisque dès lors que la majorité s'en va, vous êtes obligé de rechercher un accord à l'intérieur de ceux qui vous auront soutenu, c'est-à-dire socialistes et communistes. FM : Je voudrais répondre. Monsieur GISCARD D'ESTAING, je souhaite gagner l'élection présidentielle, je pense la gagner, mais quand je l'aurai gagnée je ferai tout ce qu'il conviendra de faire, dans-le-cadre de la loi, pour gagner les élections législatives. Bien entendu, j'ai fait le compte, et je souhaiterais que les forces de la gauche soient encore plus puissantes ; je pense qu'un certain nombre de femmes et d'hommes qui n'étaient pas encore des nôtres le 26 avril viendront nous rejoindre le 10 mai, parce qu'ils sentent bien que c'est de ce côté-là que se trouve l'avenir, c'est-à-dire le changement. Le 10 mai, si je suis élu, c'est bien que j'ai la majorité, pardonnez cette vérité de LA PALICE ! Eh bien, toutes celles et tous ceux-là qui m'auront soutenu, oui, j'essayerai de faire avec eux une majorité pour les législatives. 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Il ne souhaite pas de référendum sur le nucléaire, car il serait impossible avec la constitution actuelle. Il souhaite aussi laisser un droit de consultation aux communes pour l'installation de centrales nucléaires. Valéry Giscard D'Estaing explique que cela existe déjà. Il continue en expliquant qu'il est impoossible pour la france d'avoir son indépendance énergétique sans nucléaire. François Miterrand explique qu'il a un projet aboutissant en 1990 pour l'indépendance énergétique. La présentatrice pose ensuite la question de l'Europe, en demandant notemment aux candidats leurs positions sur l'angleterre, le portugal, et l'espagne dans le marché commun européen. Valéry Giscard D'Estaing explique être pour le maintien de l'Angleterre dans le marché commun tant qu'ils en suivent les règles, et être ouvert à une négociation pour l'Espagne et le Portugal. Il explique ensuite que la politique européenne agricole a accepté une augmentation de douze vigule cinqu pour cent des prix, et souhaite continuer. François Miterrand, lui, est pour le maintien des dix pays dans le marché commun, mais souhaite une diplomatie plus vigilente avec la grande bretagne. Il explique qu'il ne souhaite pas que L'Espagne et le Portugal rejoignent le marché commun sans satisfaires des conditions préalables. Les deux débattent de la résolution des conflits européens avec l'angleterre, François Miterrand estimant que Valéry Giscard D'estaing n'a pas été assez ferme sur le débat de la pêche.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, MITTERRAND et GISCARD D'ESTAING discutent de la politique énergétique de la France et de l’Union européenne. MITTERRAND entend développer un mix énergétique dans lequel le poids du nucléaire serait contrebalancé par celui des énergies fossiles et du renouvelable. MITTERRAND souhaite également faire des économies d’énergie. GISCARD D'ESTAING défend la poursuite du programme nucléaire pour renforcer l’indépendance énergétique de la France et avoir l’électricité la moins chère d’Europe. GISCARD D'ESTAING souhaite que les accords ne soient pas changé, en particulier dans le cadre de la pêche. Il s’agit de la condition pour le Royaume Unis reste membre de la communauté. MITTERRAND souhaite que la communauté se maintienne à 10. MITTERRAND et GISCARD D'ESTAING posent des prérequis économiques à l’entrée de l’Espagne et du Portugal dans la communauté.", "Extractive_1": "P1 : Je voudrais commencer en parlant de l'Europe. P2 : Peut-être faut-il, Michèle, faire l'articulation avec la politique énergétique, puisque c'est autant de la politique économique que de la politique internationale. VGE : J'ai demandé à monsieur MITTERRAND pourquoi veut-il interrompre le programme électro-nucléaire français exactement là où je l'ai conduit, alors que je considère que la poursuite de ce programme électro-nucléaire est indispensable pour assurer l'indépendance énergétique de la France et pour nous libérer de la contrainte humiliante et inquiétante des producteurs de pétrole sur la France, au point de vue de nos approvisionnements et de nos prix ? FM : Moi, je pense qu'il est possible de diversifier davantage les ressources énergétiques. FM : Je pense que l'on peut plus que vous ne le faites contribuer au développement des énergies renouvelables non polluantes. FM : Je pense que l'on peut faire plus que vous ne le faites des économies d'énergie dont la Commission Energie du VIIIème Plan disait que c'était l'axe principal de l'indépendance énergétique de la France, ce qui peut me permettre, et je le pense très sérieusement, d'aboutir absolument au même chiffre, c'est-à-dire aux mêmes millions de tonnes équivalent pétrole , sans précipiter notre marche en avant vers le tout-nucléaire. FM : Vous savez très bien que l'on commence à débattre simplement à distance d'une génération du problème de la fusion des atomes d'hydrogène et que l'on ne s'en tiendra plus d'ici peu de temps au problème de la fission de l'uranium, isotope 235, c'est-à-dire que nous sommes dans une charnière au-cours de laquelle il convient de ne pas exposer la France à une extension indéfinie d'un type de technologie nucléaire qui peut être dommageable, étant bien entendu que, comme il faut assurer le présent et l'immédiat avenir, faire tourner nos usines, assurer le chauffage et le reste, j'entends mener activement de front les quatre types d'énergies : nucléaire, économie d'énergie, renouvelable et ancienne énergie, qui doivent me permettre de diversifier d'une façon plus heureuse ce que vous avez, vous, simplifié. P1 : Référendum sur le nucléaire ou pas, monsieur MITTERRAND ? FM : C'est une proposition, en effet, que j'ai faite ; seulement, elle se heurte à une grande difficulté, c'est la réforme de la Constitution. P2 : Une dernière question de ma part sur le plan précis du nucléaire et des décisions juridiques : est-ce que vous donneriez à une commune le droit de veto contre l'installation d'une centrale nucléaire sur son territoire ? FM : Le droit de veto, non. VGE : Vous l'aviez déjà proposé, ce n'est pas nouveau, vous l'aviez proposé en 1977, vous aviez proposé en 1977, vous le reconnaissez, un moratoire sur le nucléaire, tous les Français s'en souviennent. VGE : Moi, j'ai fixé un objectif pour 1990 ; cet objectif, c'est que nous ayons aux alentours de la moitié de notre indépendance énergétique. VGE : Toutes les économies d'énergie, nous les faisons, toutes les recherches nouvelles sur la biomasse, l'énergie solaire, nous les faisons. VGE : Il peut y avoir une guerre, il peut y avoir une crise au Proche-Orient, nous avons pendant cinq ans l'électricité assurée pour les Français. VGE : Si nous continuons notre programme électronucléaire, nous aurons l'électricité nationale la moins chère d'Europe et nous aurons un avantage de-l'ordre de 30 à 50 %, suivant les types de courant, vis-à-vis de l'Allemagne fédérale, cela vaut la peine si on veut s'occuper du développement de l'emploi et de l'activité économique en France, d'avoir le courant électrique le moins cher d'Europe ; je considère donc que c'est un intérêt national que de poursuivre ce programme et d'ailleurs, je note que si on arrête, du point de vue de l'emploi, du point de vue du développement de l'activité industrielle, c'est une décision négative, ce n'est pas une décision positive. P2 : Pour favoriser les économies d'énergie, monsieur MITTERRAND, êtes-vous favorable à la répercussion intégrale de la hausse du dollar sur le prix de l'essence ? FM : La répercussion du dollar sur le prix de l'essence a naturellement une incidence dans notre conversation, mais les économies d'énergie que j'entends aujourd'hui mener à bien, elles le seront par des incitations à l'intérieur même de l'économie française, dans-le-cadre de notre politique, sans avoir affaire avec les cours internationaux. P1 : Alors, concrètement, êtes-vous tous les deux pour l'entrée du Portugal et de l'Espagne dans le Marché commun ? P1 : Etes-vous, tous les deux, pour le maintien de l'Angleterre dans le Marché commun ? VGE : Je suis pour le maintien de l'Angleterre dans le Marché commun selon les dispositions existantes du Traité de Rome. VGE : En ce qui concerne l'Espagne et le Portugal, j'ai indiqué qu'il fallait une négociation attentive car leur situation économique, la situation de certaines de leurs productions est très différente de la nôtre et notamment des productions agricoles méditerranéennes. FM : Eh bien, je suis favorable au maintien des 10 pays qui se trouvent actuellement dans l'Europe du Marché commun, même si certains de ces pays ne se comportent pas comme je le souhaiterais. FM : Deuxièmement, pour l'Espagne et le Portugal, j'ai fait valoir avant 1979, c'est-à-dire avant les élections européennes, ce que je pensais de ce problème. FM : J'ai posé divers préalables,économiques, agricoles, industriels, caractère régional, caractère de la pêche en Méditerranée,à l'entrée de l'Espagne notamment. FM : Encore faut-il vouloir faire de l'Europe une force politique, économique, sociale, culturelle qui soit en-mesure de restituer à chacun des pays qui la composent le rang que la France tient encore mais dont elle a bien besoin face aux super-puissances, disposant d'alliés sûrs qui représentent une force commune dans le monde. VGE : Vous me direz simplement ce que vous me reprochez en-matière de pêche et vous m'expliquerez pourquoi le groupe socialiste, à l'Assemblée parlementaire européenne a voté pour une augmentation des prix agricoles de 7 %, alors que nous avons obtenu 12,2 % lors de la discussion de Bruxelles ? FM : Sur la pêche, vous avez échoué, par manque, je crois, de ténacité dans l'affaire de Maastricht. VGE : La position de la France dans l'affaire de la pêche est tout à fait simple : nous demandons qu'on s'en tienne aux accords existants.", - "Extractive_2": "FM : J'entends mener activement de front les quatre types d'énergies : nucléaire, économie d'énergie, renouvelable et ancienne énergie, qui doivent me permettre de diversifier d'une façon plus heureuse ce que vous avez, vous, simplifié. VGE : Si nous continuons notre programme électronucléaire, nous aurons l'électricité nationale la moins chère d'Europe et nous aurons un avantage de-l'ordre de 30 à 50 %, suivant les types de courant, vis-à-vis de l'Allemagne fédérale, cela vaut la peine si on veut s'occuper du développement de l'emploi et de l'activité économique en France, d'avoir le courant électrique le moins cher d'Europe ; je considère donc que c'est un intérêt national que de poursuivre ce programme et d'ailleurs, je note que si on arrête, du point de vue de l'emploi, du point de vue du développement de l'activité industrielle, c'est une décision négative, ce n'est pas une décision positive. FM : La répercussion du dollar sur le prix de l'essence a naturellement une incidence dans notre conversation, mais les économies d'énergie que j'entends aujourd'hui mener à bien, elles le seront par des incitations à l'intérieur même de l'économie française, dans-le-cadre de notre politique, sans avoir affaire avec les cours internationaux. VGE : Je suis pour le maintien de l'Angleterre dans le Marché commun selon les dispositions existantes du Traité de Rome. En ce qui concerne l'Espagne et le Portugal, j'ai indiqué qu'il fallait une négociation attentive car leur situation économique, la situation de certaines de leurs productions est très différente de la nôtre et notamment des productions agricoles méditerranéennes. FM : Eh bien, je suis favorable au maintien des 10 pays qui se trouvent actuellement dans l'Europe du Marché commun, même si certains de ces pays ne se comportent pas comme je le souhaiterais. J'ai posé divers préalables,économiques, agricoles, industriels, caractère régional, caractère de la pêche en Méditerranée, à l'entrée de l'Espagne notamment. Ce qui est vrai, c'est qu'il faut que la Communauté reste dans la mesure par-rapport aux parlements nationaux. Il ne faut pas qu'elle déborde par-rapport aux gouvernements nationaux, par-rapport aux pays qui la composent. VGE : La position de la France dans l'affaire de la pêche est tout à fait simple : nous demandons qu'on s'en tienne aux accords existants. Le pays qui demande une modification de ces accords est la Grande-Bretagne. Tant qu'il n'y a pas d'accord, la position qui est maintenue est la position qui défend les intérêts des pêcheurs français, et d'ailleurs, à l'heure actuelle, aucune de nos zones de pêche n'est effectivement troublée." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "FM : J'entends mener activement de front les quatre types d'énergies : nucléaire, économie d'énergie, renouvelable et ancienne énergie, qui doivent me permettre de diversifier d'une façon plus heureuse ce que vous avez, vous, simplifié. VGE : Si nous continuons notre programme électronucléaire, nous aurons l'électricité nationale la moins chère d'Europe et nous aurons un avantage de-l'ordre de 30 à 50 %, suivant les types de courant, vis-à-vis de l'Allemagne fédérale, cela vaut la peine si on veut s'occuper du développement de l'emploi et de l'activité économique en France, d'avoir le courant électrique le moins cher d'Europe ; je considère donc que c'est un intérêt national que de poursuivre ce programme et d'ailleurs, je note que si on arrête, du point de vue de l'emploi, du point de vue du développement de l'activité industrielle, c'est une décision négative, ce n'est pas une décision positive. FM : La répercussion du dollar sur le prix de l'essence a naturellement une incidence dans notre conversation, mais les économies d'énergie que j'entends aujourd'hui mener à bien, elles le seront par des incitations à l'intérieur même de l'économie française, dans-le-cadre de notre politique, sans avoir affaire avec les cours internationaux. VGE : Je suis pour le maintien de l'Angleterre dans le Marché commun selon les dispositions existantes du Traité de Rome. En ce qui concerne l'Espagne et le Portugal, j'ai indiqué qu'il fallait une négociation attentive car leur situation économique, la situation de certaines de leurs productions est très différente de la nôtre et notamment des productions agricoles méditerranéennes. FM : Eh bien, je suis favorable au maintien des 10 pays qui se trouvent actuellement dans l'Europe du Marché commun, même si certains de ces pays ne se comportent pas comme je le souhaiterais. J'ai posé divers préalables,économiques, agricoles, industriels, caractère régional, caractère de la pêche en Méditerranée, à l'entrée de l'Espagne notamment. Ce qui est vrai, c'est qu'il faut que la Communauté reste dans la mesure par-rapport aux parlements nationaux. Il ne faut pas qu'elle déborde par-rapport aux gouvernements nationaux, par-rapport aux pays qui la composent. VGE : La position de la France dans l'affaire de la pêche est tout à fait simple : nous demandons qu'on s'en tienne aux accords existants. Le pays qui demande une modification de ces accords est la Grande-Bretagne. Tant qu'il n'y a pas d'accord, la position qui est maintenue est la position qui défend les intérêts des pêcheurs français, et d'ailleurs, à l'heure actuelle, aucune de nos zones de pêche n'est effectivement troublée.", + "Community_1":[] +} diff --git a/train/Destaing_Mitterrand_2--Partie_4_Crise.json b/train/Destaing_Mitterrand_2--Partie_4_Crise.json index fdcf02aa92de070ddd9a86766ebe23fa1475102e..f8c11def1f588425821dad7a16f6fe22e262912b 100644 --- a/train/Destaing_Mitterrand_2--Partie_4_Crise.json +++ b/train/Destaing_Mitterrand_2--Partie_4_Crise.json @@ -5,5 +5,6 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Valérie Giscard D'estaing et François Miterrand débatent de leur bilan économique. Le présentateur débute en demandant à Valéry Giscard d'Estaing si il est prisonnier des échecs de son septennat, et à François Miterrand si il est prisonnier des idées collectivistes de son parti. Valérie Giscard D'estaing débute en expliquant qu'il y a eu une crise mondiale difficile durant son septennat, et qu'il était impossible de s'y soustraire. Il nuance en expliquant que malgré la crise, la france a augmentée sa production plus que tout autre pays industrialisé, et a vu la plus grosse augmentation du niveau de vie et de solidarité des pays industriels. Il explique que la crise a causé une augmentations des prix et du chomage. Finalement, il parle de la stabilisation de la hausse des prix, ainsi que de ses programmes contre le chômage, qui seraient ruinés par le programme de François Mitterand. François Mitterand répond en commençant par expliquer que Valéry Giscard D'estaing c'est toujours trompé durant ses diagnostics. Valéry Giscard D'estaing répond que son septennat a été marqué de deux chocs pétroliers, et que sa politique a résolu les effets du premier, et que le second est entrain d'être résolu. La présentatrice demande ensuite à François Mitterand ce qu'il pense du programme commun et des nationalisations. François Mitterand débute en expliquant que les chocs pétroliers ne justifient pas toute la crise, en citant les royaumes unis, producteurs de pétroles dans une grave crise, et le japon, qui ne produit pas de pétrole et qui n'est pas en crise. Ce a quoi Valéry Giscard D'Estaing inpute le socialisme à l'angleterre et le libéralisme au japon comme la cause de leur résultats respectifs. François Miterrand explique que les crises ont toutes les deux commencées dans les pays lorsqu'ils étaient conservateur, et que les pays en croissance aujourd'hui sont socialiste. Il explique qu'il souhaite nationaliser les banques, et que c'est à l'état d'intervenir dans les secteurs sans concurrence.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, MITTERRAND et GISCARD D'ESTAING discutent de la crise économique qui frappe la France depuis le début des années 70. GISCARD D'ESTAING défend le bilan de son premier septennat. Il explique que la production, l'industrie, la politique sociale se sont améliorés en France mais il reconnaît un échec sur les questions du chômage et de l’inflation. MITTERRAND attaque alors son bilan en soulignant que même à droite (CHIRAC), on trouve son action médiocre sur le plan économique. MITTERRAND souligne alors le décalage entre les paroles de son adversaire durant son manda et les faits, qui se sont dégradés. GISCARD D'ESTAING se défend, en précisant qu’il y a eu une amélioration de la situation entre 1973 et 1979, date du second choc pétrolier. MITTERRAND nuance l’argument du pétrole comme cause de la crise. Il souligne que les pays socialistes s’en sortent mieux dans la crise et, conformément à cette politique, défend une grande vague de nationalisation. ", "Extractive_1": "P2 : Je voulais vous demander, monsieur GISCARD D'ESTAING, si vous vous sentez prisonnier des échecs de votre septennat, et monsieur MITTERRAND, si vous vous sentez prisonnier des idées que certains ont définies comme étant des idées collectivistes ? VGE : La France a vécu pendant sept ans une période de crise mondiale très difficile. VGE : La question est de savoir si elle fait tout ce qu'elle peut, compte tenu de ses ressources et de sa politique propre. VGE : Je vous rappelle que dans cette période de crise, la production française a augmenté plus que celle de tout autre pays industrialisé, que le niveau de vie, le pouvoir d'achat des Français a progressé plus que dans n'importe quel autre pays industrialisé et que, malgré la crise, nous avons réalisé des actions de solidarité envers des catégories démunies : personnes âgées, handicapés, travailleurs manuels, familles, femmes seules. VGE : Il y a deux grands revers, deux grandes difficultés la hausse des prix et le chômage. VGE : Vous savez qu'à l'heure actuelle la hausse des prix reste trop forte en France, mais qu'elle diminue, et je suis convaincu que le programme ,tel que je l'ai lu,exposé par M. MITTERRAND relancerait immédiatement l'inflation et la hausse des prix. VGE : D'autre part, en-matière de chômage, nous avons entrepris une action depuis plusieurs années. FM : J'ai encore des questions à vous poser et je dirai, comme je l'ai fait tout à l'heure : expliquez-moi, expliquez-nous, je veux dire expliquez aux Françaises et aux Français qui nous écoutent, lorsque vous disiez, en 1974, c'est-à-dire au moment des promesses électorales : \"Je prendrai toutes les mesures nécessaires pour garantir votre emploi, à vous salariés, à vous travailleurs, à vous ouvriers, et aussi pour garantir votre revenu, à vous épargnants, à vous agriculteurs\" FM : Et comment imaginer que vous pourriez faire demain, si vous étiez réélu, ce que vous n'avez pas su faire au-cours d'un premier septennat ? FM : Alors, je termine sur ce sujet, en disant que j'ai là un texte qui a été publié par la Fédération patronale française de la Métallurgie, dans son mensuel Social-Inter-national, qui dit qu'au championnat du monde de l'économie, parmi les 15 principaux pays industriels, la France se situe en 13ème rang. VGE : Concernant les éléments économiques, j'ai eu l'occasion de répondre, un Président de la République doit entraîner son pays, il ne doit pas le décourager ; il est donc naturel qu'à tout moment il cherche à lui proposer des objectifs d'amélioration. VGE : Si je voulais entrer dans le détail,je ne le ferai pas,je vous rappellerai que ce que je disais en 1978 était exact : il y a eu deux chocs pétroliers, monsieur MITTERRAND, ils n'expliquent pas tout, mais ils ont ébranlé notre économie. VGE : Nous avions obtenu un premier redressement dans les années 1977,78, il est incontestable que nous sommes actuellement, à l'heure actuelle, en-train de nous dégager lentement du second choc pétrolier. P2 : Peut-être qu'avant de venir à l'emploi nous pourrions demander à M. MITTERRAND de répondre à la critique de ceux qui lui reprochent d'être prisonnier, soit encore du programme commun ou tout au moins de sa philosophie, qu'ils croient retrouver dans le projet socialiste, et je prends un seul exemple, celui des nationalisations, parce que c'est celui qui est le plus public : est-ce que vous avez toujours le programme de nationalisations, est-ce que vous pensez que cela résoudra le problème des entreprises que vous entendez nationaliser et comment seraient indemnisés les propriétaires actuels de ces entreprises ? FM : Sur-le-plan de l'inflation ; le pétrole pèse lourd, mais disons 3 % sur les presque 14 % de l'année 1980, de telle sorte qu'il faut que vous vous expliquiez aussi ; pourquoi ne pas le faire dans les trois jours qui restent, sur la responsabilité que vous avez dans la vie chère en France ? FM : Ce que je veux dire, c'est que pour ce qui concerne le programme commun et la liste des nationalisations qui y figure, bien entendu, elle se trouve un peu contredite par l'événement dans la mesure où, vous le savez, un certain nombre de ces sociétés, qu'on ne voulait pas que je nationalise, ont été, dans l'intervalle, internationalisées par le grand capital, je pense en-particulier à Roussel-Uclaf et à certaines branches, mais cela c'est un problème très actuel, de Péchiney .. Mais la liste en question reste la liste que je retiens. FM : En effet, je compte nationaliser les banques qui restent non nationalisées depuis la nationalisation des banques exécutée. FM : Le Général de GAULLE avait fait l'essentiel en 1945, il avait regretté en 1947 de ne pas avoir tout fait, eh bien, il m'incombera de le faire à mon tour, et onze, je crois, groupes industriels.", - "Extractive_2": "VGE : Je vous rappelle que dans cette période de crise, la production française a augmenté plus que celle de tout autre pays industrialisé, que le niveau de vie, le pouvoir d'achat des Français a progressé plus que dans n'importe quel autre pays industrialisé et que, malgré la crise, nous avons réalisé des actions de solidarité envers des catégories démunies : personnes âgées, handicapés, travailleurs manuels, familles, femmes seules. Il y a deux grands revers, deux grandes difficultés la hausse des prix et le chômage. FM : D'ailleurs, M. CHIRAC, et c'est la fin de mes citations,expliquez-moi toujours comment vous pourriez faire une majorité, dans ces conditions, avec le RPR,M. CHIRAC déclarait, le 2 février 1979 : \"Nos performances économiques,dont vous paraissiez tout à l'heure si satisfait,nos performances économiques sur tous les points sont très médiocres. VGE : Nous avions obtenu un premier redressement dans les années 1977,78, il est incontestable que nous sommes actuellement, à l'heure actuelle, en-train de nous dégager lentement du second choc pétrolier. FM : J'ajoute que j'ai utilisé ce temps pour faire avec d'autres un grand parti qui est devenu un parti menaçant pour la majorité, presque ancienne, que vous représentez aujourd'hui... Mais tout rejeter sur le pétrole, ce n'est pas vrai, ce n'est pas. Mais j'en reviens à la question que vous m'avez posée, après avoir fait remarquer que la Grande-Bretagne qui produit du pétrole est dans une grave crise, et que le Japon qui n'en produit pas supporte très bien le choc de la concurrence internationale, ce qui démolit pour une part le raisonnement de M. GISCARD D'ESTAING. VGE : On peut vous interrompre d'un mot ? L'Angleterre n'arrive pas à se remettre des conséquences de la gestion travailliste, c'est-à-dire socialiste dont elle a souffert pendant cinq ans, et le Japon, au contraire, stimulé par son économie libérale, est, en effet, capable de se dégager du choc pétrolier. FM : Ce n'est pas exact du tout, La crise avait commencé avec les conservateurs et les deux pays qui, en Europe, s'en tirent le mieux aujourd'hui sont un pays à gestion socialiste, l'Autriche, et un pays dont la gestion socialiste fut si longue qu'elle pèse encore sur les décisions du Gouvernement qui lui a succédé, je veux dire la Suède. En effet, je compte nationaliser les banques qui restent non nationalisées depuis la nationalisation des banques exécutée… Et lorsqu'il y a des secteurs importants où la concurrence a cessé d'exister, c'est-à-dire où le capital a dévoré les petites et moyennes entreprises, je pense qu'il appartient à la nation d'intervenir." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "VGE : Je vous rappelle que dans cette période de crise, la production française a augmenté plus que celle de tout autre pays industrialisé, que le niveau de vie, le pouvoir d'achat des Français a progressé plus que dans n'importe quel autre pays industrialisé et que, malgré la crise, nous avons réalisé des actions de solidarité envers des catégories démunies : personnes âgées, handicapés, travailleurs manuels, familles, femmes seules. Il y a deux grands revers, deux grandes difficultés la hausse des prix et le chômage. FM : D'ailleurs, M. CHIRAC, et c'est la fin de mes citations,expliquez-moi toujours comment vous pourriez faire une majorité, dans ces conditions, avec le RPR,M. CHIRAC déclarait, le 2 février 1979 : \"Nos performances économiques,dont vous paraissiez tout à l'heure si satisfait,nos performances économiques sur tous les points sont très médiocres. VGE : Nous avions obtenu un premier redressement dans les années 1977,78, il est incontestable que nous sommes actuellement, à l'heure actuelle, en-train de nous dégager lentement du second choc pétrolier. FM : J'ajoute que j'ai utilisé ce temps pour faire avec d'autres un grand parti qui est devenu un parti menaçant pour la majorité, presque ancienne, que vous représentez aujourd'hui... Mais tout rejeter sur le pétrole, ce n'est pas vrai, ce n'est pas. Mais j'en reviens à la question que vous m'avez posée, après avoir fait remarquer que la Grande-Bretagne qui produit du pétrole est dans une grave crise, et que le Japon qui n'en produit pas supporte très bien le choc de la concurrence internationale, ce qui démolit pour une part le raisonnement de M. GISCARD D'ESTAING. VGE : On peut vous interrompre d'un mot ? L'Angleterre n'arrive pas à se remettre des conséquences de la gestion travailliste, c'est-à-dire socialiste dont elle a souffert pendant cinq ans, et le Japon, au contraire, stimulé par son économie libérale, est, en effet, capable de se dégager du choc pétrolier. FM : Ce n'est pas exact du tout, La crise avait commencé avec les conservateurs et les deux pays qui, en Europe, s'en tirent le mieux aujourd'hui sont un pays à gestion socialiste, l'Autriche, et un pays dont la gestion socialiste fut si longue qu'elle pèse encore sur les décisions du Gouvernement qui lui a succédé, je veux dire la Suède. En effet, je compte nationaliser les banques qui restent non nationalisées depuis la nationalisation des banques exécutée… Et lorsqu'il y a des secteurs importants où la concurrence a cessé d'exister, c'est-à-dire où le capital a dévoré les petites et moyennes entreprises, je pense qu'il appartient à la nation d'intervenir.", + "Community_1":[] +} diff --git a/train/Destaing_Mitterrand_2--Partie_5_Emploi.json b/train/Destaing_Mitterrand_2--Partie_5_Emploi.json index 37cca8727a3a741394c89b24acffaefa42886690..114a51fdd69d614002e632ca35fef47eb92ba19a 100644 --- a/train/Destaing_Mitterrand_2--Partie_5_Emploi.json +++ b/train/Destaing_Mitterrand_2--Partie_5_Emploi.json @@ -5,5 +5,6 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'estaing et François Mitterand débattent de leur plan pour le marché de l'emploi. La présentatrice débute en expliquant que l'emploi était un échec du septennat de Valéry Giscard D'Estaing, et que son nouveau plan déplace les emplois sans en créer. Valéry Giscard D'estaing nie, et commence en expliquant que François Miterrand souhaite nationaliser les banques et onze groupes industriel. Il continue en citant le fait que François Mitterand souhaite arrêter le nucléaire. Il explique qu'il souhaite offrir des formations et des emplois aux 750000 jeunes qui entrent dans le marché de l'emploi, ou des formations, le temps de créer de nouveaux emplois. Il explique qu'il souhaite réduire le nombre de jeune qui entrent dans le marché de l'emploi sans formation. François Mitterand répond en expliquant que les nationalisations datent déjà de Charles De Gaulle, et que de nombreux pays ont nationalisé les banques avec succès. Il continue en expliquant qu'il y a 1.7 million de français au chômage en france, qui montera a 2.5 dans les sept prochaines années. Il explique que soixante pour cent des chomeurs sont des femmes, et que les jeunes ne sont pas indemnisé. François miterrand assure que son plus gros but personnel est les travail sur le chômage, avec notemment la réduction du temps de travail à 35h, négociable, ainsi qu'une retraite à 60 ans facultative. Valéry Giscard d'Estaing répoond qu'il a déjà mis en place plusieurs pactes nationaux sur l'emploi, et que les prévisions sur l'emploi ne fonctionnent pas. Il répond aussi que le chômage augmentera sur François Miterrand à cause de l'augmentation du SMIC, qui sera intenable pour les PME. Il explique aussi le poids que la supression des seuls sur les entreprise aura. Il demande ensuite à François Miterrand quel montant du déficit budgétaire est acceptable, si il souhaite garder le franc dans le système monétaire européen, et avec quel salaire les trente cinq heure seront rémunérées. François Miterrand que sa volontée est d'aller vers la croissance, qui restera dans le système européen. Il explique que le salaire sera ouvert à négociation, mais que tout cela coutera moins cher que les erreurs de Valéry Giscard D'Estaing. Valéry Giscard D'Estaing réplique qu'il a crée une indépendance énergétique pour la france, et que la france n'a jamais été dans une période de croissance négative durant la grande dépression. Le présentateur pose ensuite la question de la fiscalité. Valéry Giscard D'estaing explique la différence entre les programmes fiscaux. François Miterrand souhaite alourdir l'impot sur le revenu, alors qu'il souhaite l'alléger pour les classes moyennes. Il refuse aussi d'augmenter les droits de succession, et ne veux pas supprimer le quotient familial. François Miterrand lui, souhaite mettre en place l'impot sur la fortune pour les fortune de plus de trois millions de francs. Il souhaite alourdir les droits de successions pour les personnes éloignées, et plafonner le quotient familial", "Abstractive_3": "Dans ce débat, MITTERRAND et GISCARD D'ESTAING parlent d’économie et du problème de l’emploi. GISCARD D'ESTAING critique la politique de nationalisation que son adversaire entend mener car elle va à l’encontre de la libre entreprise. GISCARD D'ESTAING souhaite à la place lutter contre le chômage en développant la formation, des emplois nouveaux et en mettant en place des retraites anticipées. MITTERRAND se défend en se plaçant dans les pas du général de Gaulle quant aux nationalisations ; il souhaite également une réduction des temps de travail, au cas par cas selon les entreprises, sans réduction des salaires. GISCARD D'ESTAING fustige cette politique car la hausse du SMIC et la fiscalité sur les successions étoufferont les petites entreprises. MITTERRAND reconnaît ensuite le succès de la politique de son rival sur la gestion de la dette ; il entend aussi rester dans le système monétaire européen, sans pour autant expliquer avec quel dispositif il entend mener cette politique, ce que souligne GISCARD D'ESTAING, lequel défend ensuite les emprunts récents auxquels la France a souscrit ; il attaque ensuite de nouveau son adversaire sur les droits de successions. MITTERRAND explique alors que les prélèvements sociaux ont augmenté pendant le septennat de GISCARD D'ESTAING et il assume vouloir taxer les plus riches, mais aussi supprimer les droits de succession en ligne directe.", "Extractive_1": "P1 : Alors, vous avez rendu public un plan pour l'emploi, mais en essayant de résumer tout à l'heure avec Jean BOISSONNAT, on avait l'impression que vous déplaciez les emplois, que vous les aménagiez en quelque sorte, mais que vous n'en créez pas de nouveaux. VGE : Les nationalisations : donc, M. MITTERRAND, s'il est élu Président de la République, fera nationaliser l'ensemble du système bancaire et onze grands groupes industriels. VGE : J'ai fait vérifier ce que cela représente, cela veut dire que dans l'industrie française il y aura 50 % d'industries nationalisées. VGE : Il n'y a aucun pays d'Europe, aucun pays occidental qui aura une telle structure. Je le dis pour les téléspectateurs, parce qu'ils croient que la gestion de M. MITTERRAND apporterait quelques modifications à quelques conditions de vie, pas du tout, nous serions dans une économie socialisée à-partir où tout le système du crédit est un système étatique, où la moitié de l'activité industrielle est étatique, c'est une économie socialisée. VGE : A l'heure actuelle, on sait que ce sera une société plus bureaucratique, la moitié de l'industrie française sera étatisée, car c'est cela la nationalisation, la totalité du système du crédit sera également étatisée. VGE : C'est qu'il arrive 750000 jeunes à l'heure actuelle sur le marché du travail en France, que cette arrivée des jeunes n'est pas l'unique cause, mais est un facteur de déséquilibre de notre marché du travail et qu'il faut donc offrir des emplois à la totalité, emploi ou formation, des jeunes Français qui arrivent sur le le marché du travail. VGE : Lorsque j'ai été élu Président de la République, il y avait encore un grand nombre de jeunes Français qui arrivaient sur le marché du travail sans formation ; ce nombre est réduit de moitié, il est à l'heure actuelle de 95000. VGE : Donc, c'est un plan cohérent, qui repose sur un certain nombre de mesures, de mises à la retraite, mais à la différence de celles que propose M. MITTERRAND qui sont générales, par abaissement des limites d'âge, ce sont, au contraire, des possibilités ouvertes par voie conventionnelle, parce que je considère que d'ici quelques années la situation du marché de l'emploi sera différente en France, à-partir des années 1985 et qu'il faut garder une grande souplesse pour que les Français puissent avoir une liberté d'appréciation concernant l'âge de la retraite. VGE : Donc, il y aura un effort de formation professionnelle un certain nombre de possibilités ouvertes concernant des possibilités de retraite par anticipation, dans la fonction publique, possibilité de retraite par anticipation pour créer des recrutements, mais sans augmenter le nombre total de fonctionnaires et enfin stimulation d'activités économiques dans un certain nombre de secteurs de pointe, ce que nous avons déjà fait, pour aboutir à la création d'emplois nouveaux. FM : Nationalisations : je rappellerai que c'est le Général de GAULLE qui a nationalisé en 1945 l'essentiel de ce qui est aujourd'hui nationalisable : Société Nationale, Charbonnages, Electricité, Gaz, Renault, Assurances, Banques de dépôt . FM : Je voudrais enfin rappeler, mais cela nous lancerait dans une discussion d'école qui serait un peu compliquée, qu'en France, c'est la gauche en effet qui nationalise lorsque c'est nécessaire pour défendre les intérêts des petites et moyennes entreprises du marché de la concurrence contre la toute puissance de quelques groupes nationaux ou internationaux, mais que c'est la droite qui étatise. FM : Chômeurs, 1700000, on nous en promet, ce sont les experts, 2500000 si votre politique continue pour les années prochaines d'ici à 1985. FM : Moi, j'ai parlé de problèmes précis, j'ai parlé de la réduction du temps de travail, j'ai parlé des 35 heures de travail qui devront être négociées entre les partenaires sociaux . FM : Je pense qu'il était plus simple d'adopter la retraite à 60 ans, naturellement facultative et volontaire, comme je le demande depuis si longtemps plutôt que d'imposer la pré-retraite, car, en réalité, comment cela se passe dans nos villages et dans nos villes ? FM : Bien entendu, il faut s'attaquer à la formation professionnelle et je veux dire simplement un mot à ce sujet : pour ce qui concerne la formation professionnelle, il y a une loi, je crois qu'elle date de 1971, qui permet sur-le-plan de la formation continue, c'est un élément important de la formation professionnelle, d'aller jusqu'à 2 % du total des salaires d'une entreprise sous forme de taxe pour disposer du moyen de débloquer la formation. VGE : Peut-être que M. MITTERRAND n'a pas entendu parler des pactes nationaux pour l'emploi, il y en a eu trois successifs auxquels ont été associés les entreprises, les syndicats, qui ont permis de placer de nombreux jeunes. VGE : Vous avez dit d'abord que vous prendriez très rapidement une mesure concernant l'augmentation des salaires, l'augmentation du SMIC. VGE : Vous savez quel est l'état actuel de la situation des petites et moyennes entreprises, elles ne sont pas en-état de supporter des charges supplémentaires et, donc, les petits employeurs, les petits patrons auxquels on dira : on majore votre SMIC de. VGE : Il est indiqué page 243 : dans les entreprises de moins de 10 salariés où il y a, vous le savez, le problème des seuils qui se pose et la campagne a fait apparaître combien ce problème des seuils était important, vous dites : les dispositions seront prises pour que les travailleurs puissent jouir également des mêmes droits et être associés de la même façon aux décisions les concernant. VGE : Donc, au lieu de relever ou de modifier ces seuils vous les abaissez, vous les faites disparaître de façon à avoir les mêmes dispositions contraignantes sur la totalité des entreprises. VGE : Première question : quel est le montant du déficit budgétaire que vous jugez acceptable puisque vous prévoyez une grande augmentation des dépenses ? VGE : Deuxième question : est-ce que vous maintiendrez le franc dans le système monétaire européen, et comment ferez-vous à-partir du moment où le déficit budgétaire créera l'alarme dans le système monétaire ? VGE : Enfin, les 35 heures, avec quel salaire ? FM : Le point de départ de ma politique économique c'est une sorte de volonté que vous n'avez pas eue d'aller vers la croissance, n'importe quelle croissance ; on ne va pas passer comme cela de 0 à 5 malheureusement, chaque point de croissance peut créer une disponibilité d'environ 30 milliard ; 3 points ferait 90, une centaine de milliards pour permettre, déjà, à l'Etat de disposer de 42 milliards environ puisque telle est la masse du prélèvement de l'Etat,charges sociales et fiscales. FM : Vous m'avez posé 3 questions et le temps passe : quel est le montant du déficit budgétaire ? FM : Nous avons une marge, c'est une des rares réussites de votre gestion. FM : Deuxièmement : le franc restera-t-il dans le système ? FM : Eh bien, je pense que oui ; j'espère que ça marchera bien, je ferai tout pour cela. FM : Enfin : est-ce que les salaires seront augmentés ou diminués avec le système des 35 heures ? FM : La négociation commence, j'espère qu'elle aboutira dans des conditions heureuses. FM : Premièrement, mon programme, monsieur GISCARD D'ESTAING, ne coûtera jamais aussi cher aux Français que ce que vous leur avez coûté par le chômage : 135 milliards cette année. FM : Deuxièmement, mon programme ne coûtera jamais aussi cher que l'emprunt GISCARD 1973 à 7 % : 6,5 milliards, qui coûtera en 1988 : 97 milliards. FM : Troisièmement, mon programme ne coûtera jamais aussi cher que le vol de l'épargne populaire réalisé par l'inflation au-cours des sept ans de votre présidence. VGE : Donc, on ne peut pas dire que le coût est un coût que nous aurions imposé à l'économie française et on ne peut pas considérer que vous disposerez des ressources correspondant à la réduction rapide des charges du chômage parce que ces charges du chômage, vous me les reprochez, mais c'est une aide apportée aux chômeurs, et, si nous n'avions pas eu un dispositif de soutien des revenus des chômeurs, nous aurions eu la dépression des années 30. VGE : Si nous avons évité cette dépression, je vous rappelle que dans toute cette période, nous n'avons jamais eu de croissance négative en France, jamais, et que nous avons eu une seule année avec une croissance nulle : 1975,c'est parce que nous avons maintenu le revenu des chômeurs au travers d'un système qui est d'ailleurs un système de politique contractuelle géré avec les syndicats. VGE : Je vous indique simplement que l'Etat a gagné autant qu'il a perdu dans cette affaire, car comme l'Etat avait acheté par mes soins des quantités importantes d'or, dans toute la période précédente, comme nous avions échangé nos réserves en dollars contre des réserves en or, l'Etat a gagné tout autant qu'il verse au-titre de l'emprunt. P2 : M. MITTERRAND a dit que la pression fiscale, c'est-à-dire le volume des impôts et des cotisations sociales, par-rapport au revenu des Français ne sera pas alourdi par-rapport à ce qu'elle est aujourd'hui, et M. Valéry GISCARD D'ESTAING a déclaré, si je l'ai bien entendu, récemment qu'il s'engageait, lui, à faire mieux encore, à la ramener de 42 %, c'est-à-dire que pour 100 francs de revenus on paye 42 francs d'impôts et de cotisations sociales, à 40 %, c'est-à-dire que pour 100 francs de revenus on ne payerait plus que 40 francs d'impôts et de cotisations sociales. P1 : Est-ce que je peux ajouter 2 questions, mais qui sont dans ce domaine : Monsieur François MITTERRAND, pour vous le point central est un impôt sur le capital, mais faire payer les riches, qu'est-ce que ça veut dire et à-partir de quand est-on riche ? P1 : Monsieur GISCARD D'ESTAING, vous avez créé deux impôts pendant votre septennat : l'impôt sur les plus-values et la taxe professionnelle. P1 : Or, l'impôt sur les plus-values, tronqué par le Parlement peut-être, n'a pas été appliqué autant que vous l'auriez souhaité, et la taxe professionnelle a été, en quelque sorte, la vedette de cette campagne, puisque Jacques CHIRAC en réclamait la suppression, et vous-même, maintenant, vous en réclamez la réforme. VGE : Moi, je suis partisan de l'allègement de l'ensemble de notre système d'impôt sur le revenu. VGE : Deuxièmement, je suis contre la disposition proposée au-cours du débat de l'automne dernier par le parti socialiste, et j'ai là l'amendement no 40, du 16 octobre 1980, majorant les droits de succession, à-partir de 500000 francs, en ligne directe. VGE : Si on leur prend la moitié, lorsque ça passe du père au fils, ou du mari à la femme, il est impossible qu'ils continuent leur activité. VGE : Il y a, dans ce projet que j'ai sous les yeux, la suppression du quotient familial, qui sera d'abord plafonné, puis supprimé. VGE : Je suis contre ; c'est une des mesures d'encouragement à la famille qui a été la plus efficace en France. VGE : Donc, je suis favorable au retour à un système de taxation forfaitaire suivant les types de plus-values. VGE : Enfin, la taxe professionnelle. VGE : Je vous rappelle que je ne l'avais pas proposée comme ministre des Finances, qu'elle a été assez profondément transformée au-cours du débat parlementaire de 1975 auquel je ne participais pas, et que depuis on s'est efforcé de la réformer ; il y a une commission parlementaire qui est au travail, qui a d'ailleurs reçu mandat de l'Assemblée de présenter des propositions pour le prochain budget. FM : Je dirai simplement que le prélèvement fiscal,les impôts et le social, la sécurité sociale,est passé de 36 % à 42 % pendant ce septennat. FM : Deuxièmement, si je veux en rester à 42 %, malgré les charges que je prévois, c'est parce que j'entends engager une autre politique, notamment une politique de croissance et, en même temps, une nouvelle répartition,et j'arrive à votre question,à l'intérieur de ces 42 %, bien entendu : 42 % de 3000 milliards, ce n'est pas la même chose que 42 % sur 3500 milliards de produit intérieur brut. FM : D'autre part, vous me posez la question quant à l'impôt sur les grandes fortunes. FM : Oui, à-partir de 3 millions de francs,300 millions de centimes,compte non tenu évidemment de l'instrument de travail, c'est-à-dire que l'instrument de travail,la terre pour l'agriculteur, dans l'entreprise ou dans le commerce, l'instrument de travail,ne compte pas, n'est pas décompté dans cette somme de 3 millions de francs, ou de 300 millions de centimes. FM : Et nous considérons que c'est indispensable pour parvenir à l'élargissement du barème de l'impôt sur le revenu dont a parlé M. GISCARD D'ESTAING, parce que je me demande où et comment il compense la perte de recette pour l'Etat ? FM : Je reconnais que vous aviez beaucoup de choses à faire, vous aussi, que je propose d'augmenter les droits de succession en ligne directe et je tiens absolument à dire que je suis au contraire pour la suppression des droits de succession en ligne directe ou entre époux, au bénéfice de charges plus lourdes pour les successions concernant des collatéraux ou des personnes éloignées. FM : Deuxièmement, que je ne demande pas la suppression du quotient familial. FM : C'est une erreur, je demande son plafonnement. FM : Troisièmement : la taxe professionnelle. M. CHIRAC et M. GISCARD D'ESTAING s'en disputent la paternité, ils ont fait un mauvais impôt, ils en sont responsables, je n'y suis pour rien !", - "Extractive_2": "VGE : Les nationalisations : donc, M. MITTERRAND, s'il est élu Président de la République, fera nationaliser l'ensemble du système bancaire et onze grands groupes industriels. Il faut le savoir, et cela permet de répondre à ce que vous disiez tout à l'heure de Jacques CHIRAC, monsieur MITTERRAND : Jacques CHIRAC nous écoutant, vous écoutant, et ayant enregistré au-cours de sa campagne, au contraire, l'appel à la liberté d'une grande partie du secteur productif français, notamment les petites et moyennes entreprises, et entendant cette socialisation du crédit et de la moitié de l'industrie française, est en effet, par un mouvement spontané, à soutenir celui qui défend la conception de liberté dans la vie économique. Donc, il y aura un effort de formation professionnelle un certain nombre de possibilités ouvertes concernant des possibilités de retraite par anticipation, dans la fonction publique, possibilité de retraite par anticipation pour créer des recrutements, mais sans augmenter le nombre total de fonctionnaires et enfin stimulation d'activités économiques dans un certain nombre de secteurs de pointe, ce que nous avons déjà fait, pour aboutir à la création d'emplois nouveaux. FM : Nationalisations : je rappellerai que c'est le Général de GAULLE qui a nationalisé en 1945 l'essentiel de ce qui est aujourd'hui nationalisable : Société Nationale, Charbonnages, Electricité, Gaz, Renault, Assurances, Banques de dépôt .. Je rappellerai qu'un pays comme le Portugal a nationalisé les banques, et ce n'est pas un pays socialiste .. Je dirai également que si l'on compare l'état des nationalisations en Autriche et en Italie avec ce qui existe en France, on a des surprises . Nous n'étatisons pas la bureaucratie, c'est vous qui la faites … Chômeurs, 1700000 .. On nous en promet, ce sont les experts, 2500000 si votre politique continue pour les années prochaines d'ici à 1985. Moi, j'ai parlé de problèmes précis, j'ai parlé de la réduction du temps de travail, j'ai parlé des 35 heures de travail qui devront être négociées entre les partenaires sociaux . J'entends d'abord en débattre avec les partenaires sociaux dont j'ai dit que je les rencontrerai aussitôt que je serai élu Président de la République entreprise par entreprise, s'il le faut, mais branche par branche, en tout cas. J'ai également évoqué une politique de grands travaux, une politique d'aide aux petites entreprises et moyennes pour le développement de la main-d'oeuvre .. VGE : Alors, moi je vous dis une chose tout à fait simple, monsieur MITTERRAND : si vous êtes élu, le chômage augmentera. Dans le projet socialiste, il y a un chiffre qui figure et ce chiffre, comme vous le savez, donne lieu à une augmentation, hors augmentation des prix, qui est de-l'ordre de 30 à 33 M... hors augmentation des prix, ce qui veut dire pour l'année, compte tenu de l'augmentation des prix, quelque chose comme 40 à 43 % d'augmentation du SMIC. Les petites entreprises auxquelles ceci sera imposé seront hors d'état de recruter. Alors, je vous indique qu'à-partir du moment où il y aura dans l'air la nationalisation de tout le système bancaire, les petites entreprises n'oseront plus investir ; lorsqu'il y aura des projets fiscaux, dont nous allons parler tout à l'heure, et notamment les projets fiscaux sur les successsions pour les petites entreprises, elles n'oseront plus investir, et, bien entendu, personne n'embauchera. FM : La collectivité peut disposer d'une somme importante mais ce n'est pas tellement une question de chiffres ou de dispositions générales ; ou bien on adopte une politique dynamique de croissance, on essaie de reconquérir le marché intérieur, on donne les moyens aussi aux entreprises qui n'ont pas investi car le profit n'a pas contribué à l'investissement, pas du tout ; c'est même une des choses stupéfiantes dans les erreurs d'analyse du Plan de GISCARD,BARRE. Vous m'avez posé 3 questions et le temps passe : quel est le montant du déficit budgétaire ? Nous avons une marge,c'est une des rares réussites de votre gestion… Deuxièmement : le franc restera-t-il dans le système ? Eh bien, je pense que oui ; j'espère que ça marchera bien, je ferai tout pour cela. Enfin : est-ce que les salaires seront augmentés ou diminués avec le système des 35 heures ? Il n'est pas question de diminuer les salaires ; les 35 heures sont faites pour les hommes ; les machines tourneront davantage, il faut qu'elles travaillent davantage, elles ne vont pas au bout de leurs capacités. VGE : Vous avez dit, parlant du système monétaire européen : il ne serait pas mal d'y rester. Cela ne se passe pas ainsi, monsieur MITTERRAND. On peut agir soit par les taux d'intérêt, soit par des dispositions concernant les changes. Il faut avoir un dispositif à cet égard. Moi, je suis partisan de l'allègement de l'ensemble de notre système d'impôt sur le revenu. Enfin, les derniers emprunts qui ont été lancés, quelles qu'aient été les circonstances actuelles, l'ont été à des taux d'intérêt positifs ; le dernier était, vous le savez, aux alentours de 14 %. Pourquoi ? Précisément pour faire en sorte que l'épargne qui apportait son concours à l'Etat ne se voie pas privée de sa rémunération ; Donc, à cet égard, l'Etat a tenu compte des obligations qu'il a vis-à-vis de l'épargne populaire. Deuxièmement, je suis contre la disposition proposée au-cours du débat de l'automne dernier par le parti socialiste, et j'ai là l'amendement no 40, du 16 octobre 1980, majorant les droits de succession, à-partir de 500000 francs, en ligne directe. 500000 francs ! En ce qui concerne les plus-values, j'ai indiqué que j'étais favorable à un système de type forfaitaire. FM : Je dirai simplement que le prélèvement fiscal,les impôts et le social, la sécurité sociale,est passé de 36 % à 42 % pendant ce septennat. Moi, je pense qu'on ne peut la compenser que si les très hauts revenus sont frappés, c'est-à-dire les grandes fortunes. je reconnais que vous aviez beaucoup de choses à faire, vous aussi, que je propose d'augmenter les droits de succession en ligne directe et je tiens absolument à dire que je suis au contraire pour la suppression des droits de succession en ligne directe ou entre époux, au bénéfice de charges plus lourdes pour les successions concernant des collatéraux ou des personnes éloignées." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "VGE : Les nationalisations : donc, M. MITTERRAND, s'il est élu Président de la République, fera nationaliser l'ensemble du système bancaire et onze grands groupes industriels. Il faut le savoir, et cela permet de répondre à ce que vous disiez tout à l'heure de Jacques CHIRAC, monsieur MITTERRAND : Jacques CHIRAC nous écoutant, vous écoutant, et ayant enregistré au-cours de sa campagne, au contraire, l'appel à la liberté d'une grande partie du secteur productif français, notamment les petites et moyennes entreprises, et entendant cette socialisation du crédit et de la moitié de l'industrie française, est en effet, par un mouvement spontané, à soutenir celui qui défend la conception de liberté dans la vie économique. Donc, il y aura un effort de formation professionnelle un certain nombre de possibilités ouvertes concernant des possibilités de retraite par anticipation, dans la fonction publique, possibilité de retraite par anticipation pour créer des recrutements, mais sans augmenter le nombre total de fonctionnaires et enfin stimulation d'activités économiques dans un certain nombre de secteurs de pointe, ce que nous avons déjà fait, pour aboutir à la création d'emplois nouveaux. FM : Nationalisations : je rappellerai que c'est le Général de GAULLE qui a nationalisé en 1945 l'essentiel de ce qui est aujourd'hui nationalisable : Société Nationale, Charbonnages, Electricité, Gaz, Renault, Assurances, Banques de dépôt .. Je rappellerai qu'un pays comme le Portugal a nationalisé les banques, et ce n'est pas un pays socialiste .. Je dirai également que si l'on compare l'état des nationalisations en Autriche et en Italie avec ce qui existe en France, on a des surprises . Nous n'étatisons pas la bureaucratie, c'est vous qui la faites … Chômeurs, 1700000 .. On nous en promet, ce sont les experts, 2500000 si votre politique continue pour les années prochaines d'ici à 1985. Moi, j'ai parlé de problèmes précis, j'ai parlé de la réduction du temps de travail, j'ai parlé des 35 heures de travail qui devront être négociées entre les partenaires sociaux . J'entends d'abord en débattre avec les partenaires sociaux dont j'ai dit que je les rencontrerai aussitôt que je serai élu Président de la République entreprise par entreprise, s'il le faut, mais branche par branche, en tout cas. J'ai également évoqué une politique de grands travaux, une politique d'aide aux petites entreprises et moyennes pour le développement de la main-d'oeuvre .. VGE : Alors, moi je vous dis une chose tout à fait simple, monsieur MITTERRAND : si vous êtes élu, le chômage augmentera. Dans le projet socialiste, il y a un chiffre qui figure et ce chiffre, comme vous le savez, donne lieu à une augmentation, hors augmentation des prix, qui est de-l'ordre de 30 à 33 M... hors augmentation des prix, ce qui veut dire pour l'année, compte tenu de l'augmentation des prix, quelque chose comme 40 à 43 % d'augmentation du SMIC. Les petites entreprises auxquelles ceci sera imposé seront hors d'état de recruter. Alors, je vous indique qu'à-partir du moment où il y aura dans l'air la nationalisation de tout le système bancaire, les petites entreprises n'oseront plus investir ; lorsqu'il y aura des projets fiscaux, dont nous allons parler tout à l'heure, et notamment les projets fiscaux sur les successsions pour les petites entreprises, elles n'oseront plus investir, et, bien entendu, personne n'embauchera. FM : La collectivité peut disposer d'une somme importante mais ce n'est pas tellement une question de chiffres ou de dispositions générales ; ou bien on adopte une politique dynamique de croissance, on essaie de reconquérir le marché intérieur, on donne les moyens aussi aux entreprises qui n'ont pas investi car le profit n'a pas contribué à l'investissement, pas du tout ; c'est même une des choses stupéfiantes dans les erreurs d'analyse du Plan de GISCARD,BARRE. Vous m'avez posé 3 questions et le temps passe : quel est le montant du déficit budgétaire ? Nous avons une marge,c'est une des rares réussites de votre gestion… Deuxièmement : le franc restera-t-il dans le système ? Eh bien, je pense que oui ; j'espère que ça marchera bien, je ferai tout pour cela. Enfin : est-ce que les salaires seront augmentés ou diminués avec le système des 35 heures ? Il n'est pas question de diminuer les salaires ; les 35 heures sont faites pour les hommes ; les machines tourneront davantage, il faut qu'elles travaillent davantage, elles ne vont pas au bout de leurs capacités. VGE : Vous avez dit, parlant du système monétaire européen : il ne serait pas mal d'y rester. Cela ne se passe pas ainsi, monsieur MITTERRAND. On peut agir soit par les taux d'intérêt, soit par des dispositions concernant les changes. Il faut avoir un dispositif à cet égard. Moi, je suis partisan de l'allègement de l'ensemble de notre système d'impôt sur le revenu. Enfin, les derniers emprunts qui ont été lancés, quelles qu'aient été les circonstances actuelles, l'ont été à des taux d'intérêt positifs ; le dernier était, vous le savez, aux alentours de 14 %. Pourquoi ? Précisément pour faire en sorte que l'épargne qui apportait son concours à l'Etat ne se voie pas privée de sa rémunération ; Donc, à cet égard, l'Etat a tenu compte des obligations qu'il a vis-à-vis de l'épargne populaire. Deuxièmement, je suis contre la disposition proposée au-cours du débat de l'automne dernier par le parti socialiste, et j'ai là l'amendement no 40, du 16 octobre 1980, majorant les droits de succession, à-partir de 500000 francs, en ligne directe. 500000 francs ! En ce qui concerne les plus-values, j'ai indiqué que j'étais favorable à un système de type forfaitaire. FM : Je dirai simplement que le prélèvement fiscal,les impôts et le social, la sécurité sociale,est passé de 36 % à 42 % pendant ce septennat. 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Valéry Giscard D'Estaing débute en expliquant que le débat a présenté deux visions. La sienne, tient a augmenter la liberté et la responsabilité des français, à débureaucratiser la france. Il explique qu'il souhaite mettre en place des mesures économiques et sociales, favorable à l'emploi des jeunes. Il explique que l'économie Française ne résistera pas à une injection de nouvelles dépenses, et qu'il souhaite maintenir les grands principe de la politique extérieur française. Il explique qu'après son septennat, sa vision a changée, celle de François Mitterand, non. François Mitterand explique ce dont il aurait voulu débattre, le tiers monde, les mutations technologique. Il explique ce qu'est la liberté pour lui. Il explique qu'il souhaite un socialisme qui développe la responsabilité des individus, qu'il souhaite développer les droits des homems et des femmes à disposer d'eux même. Il conclue en expliquant qu'il souhaite un changement pour rassembler les français", "Abstractive_3": "Dans ce débat, BOISSONNAT laisse ses interlocuteurs conclurent en 5 minutes. GISCARD D'ESTAING rappelle que son adversaire risque de gouverner avec des communistes et que son programme devrait conduire à une diminution de l’initiative privée et à une hausse considérable des dépenses publiques. GISCARD D'ESTAING entend poursuivre la politique qu’il a mené lors de son premier mandat, notamment sur la défense et la politique extérieure ; il souhaite également faciliter l’emploi des jeunes et ne pas recruter de fonctionnaires supplémentaires. MITTERRAND regrette de n’avoir pu débattre en profondeur des questions relatives au tiers-monde et au mutations technologiques, qu’il voit comme un grand enjeu civilisationnel. S’il est élu, MITTERRAND souhaite placer son mandat sous l’égide de la liberté, laquelle doit conduire l’homme à la responsabilité individuelle. Il termine en expliquant son désir de réformer la France, dont il accepte par ailleurs pleinement l’héritage hirtorique.", "Extractive_1": "P2 : Nous aurions aimé, je vous le dis, parce que cela ne prend pas sur votre temps, vous poser une question de caractère général, mais peut-être s'inscrira-t-elle dans votre propre conclusion, mais c'est pourquoi je l'exprime : nous nous étions demandé, à la veille de cette échéance fondamentale dans la vie politique française, qu'est-ce qu'au fond chacun d'entre vous proposait aux Français entre les grands projets que l'on peut imaginer et nous en avons isolé trois : S'agit-il pour la France aujourd'hui de la mobiliser pour faire face à des temps difficiles ? VGE : Vous avez vu d'abord qu'il y avait le choix entre deux majorités de type tout à fait différent, une majorité à-partir de la majorité actuelle, sans dissolution, au cas où je suis élu Président de la République, une dissolution conduisant à une majorité alternative, c'est-à-dire composée principalement de socialistes et de communistes, dans le cas où M. MITTERRAND serait élu. VGE : Le deuxième point qui était important était de savoir dans quelle direction nous engagions l'économie et la société françaises ; je crois que les Français aspirent à davantage de liberté et de responsabilité, je crois que c'est leur aspiration profonde, elle s'est d'ailleurs exprimée largement au-cours de cette campagne, ce qui veut dire moins de tutelle moins de bureaucratie, moins d'intervention. VGE : D'autre part, il propose une extension massive du secteur nationalisé, c'est-à-dire la perte de la vitalité et de la responsabilité d'une partie importante de l'industrie française. VGE : Concernant les mesures économiques et sociales, je crois que nous sommes engagés dans une direction où nous devons continuer d'avancer, c'est pourquoi j'ai proposé des mesures précises concernant l'emploi des jeunes et je souhaite que l'Assemblée, dès sa réunion, c'est-à-dire à la moitié du mois de mai, si je suis élu, puisse adopter des mesures favorables précisément pour améliorer l'emploi des jeunes. VGE : En ce qui concerne l'économie, je vous dis que l'économie française ne résistera pas à une injection de dépenses et de charges nouvelles. VGE : En ce qui concerne la politique extérieure, je maintiendrai, bien entendu, les grands principes de la politique que vous avez vu se dérouler pendant sept ans, c'est-à-dire la sécurité de la France appuyée sur son important dispositif de sécurité et en même temps la participation à la vie internationale pour combattre, comme je l'ai fait, et malgré les critiques, pour la cause de la paix. FM : Au fond, si nous n'avons pas été en mesure de traiter le chômage comme il convenait, c'est parce que nous n'avons pas assez prévu,les responsables de la France, le phénomène extraordinaire de la mutation technologique, de l'arrivée sur le marché du travail de machines sophistiquées, extraordinaires, qui peuvent à tout moment remplacer la force de l'homme et remplacer son intelligence, et remplacer sa mémoire, et pourtant, il faut bien que les hommes et que les femmes trouvent du travail, agissent ; c'est un type de civilisation, type de civilisation de liberté, qui n'a pas été entrepris comme il convenait par le septennat et par son Président, entre 1974 et 1981. FM : La liberté sera sauvegardée si nous préservons l'équilibre des pouvoirs et le Président de la République, sous le septennat de M. GISCARD D'ESTAING, a abusé, il s'est emparé du gouvernement de la République, il s'est emparé, en réalité, de la vie parlementaire, il a agi sur la justice, il a agi sur l'information par les moyens audio-visuels. FM : La liberté tient à la décentralisation des pouvoirs, au fait que l'Etat cède une large part de son pouvoir aux régions, aux départements, aux communes, aux associations. FM : La liberté, c'est la diffusion du savoir, c'est-à-dire le développement de l'école, la possibilité pour les enfants d'acquérir les chances, l'égalité des chances dans la vie, leur intelligence, leur caractère, de ne pas être rejetés parce qu'ils sont des enfants pauvres, de familles pauvres, ils doivent avoir autant de chances que les autres. FM : La liberté, c'est aussi la conquête des droits sociaux, des droits collectifs, des responsabilités. FM : La liberté, c'est encore la défense contre certains effets de la science et de la technique. FM : La liberté, c'est aussi la conquête du temps de vivre. FM : La vie, ce n'est pas simplement une annexe du travail, il faut organiser le temps de travail, c'est nécessaire, c'est pourquoi l'axe principal de mon programme, c'est la lutte contre le chômage, mais aussi le fait qu'une femme,on a parlé des droits de la femme,qu'un homme, que tous ceux qui participent à la vie de notre cité puissent apprendre à mieux vivre, et à vivre autrement. ", - "Extractive_2": "JB : Messieurs, le temps du débat est donc terminé ; il vous reste un temps de conclusion qui est, pour l'un et pour l'autre, de cinq minutes. VGE : Vous avez vu d'abord qu'il y avait le choix entre deux majorités de type tout à fait différent, une majorité à-partir de la majorité actuelle, sans dissolution, au cas où je suis élu Président de la République, une dissolution conduisant à une majorité alternative, c'est-à-dire composée principalement de socialistes et de communistes, dans le cas où M. MITTERRAND serait élu. Mon interlocuteur me disait tout à l'heure : la bureaucratie, c'est vous. Mais il propose de recruter 160000 fonctionnaires supplémentaires alors que dans mon programme il n'y a, vous le savez, aucune création d'emploi de plus dans la fonction publique. D'autre part, il propose une extension massive du secteur nationalisé, c'est-à-dire la perte de la vitalité et de la responsabilité d'une partie importante de l'industrie française. En ce qui concerne la politique extérieure, je maintiendrai, bien entendu, les grands principes de la politique que vous avez vu se dérouler pendant sept ans, c'est-à-dire la sécurité de la France appuyée sur son important dispositif de sécurité et en même temps la participation à la vie internationale pour combattre, comme je l'ai fait, et malgré les critiques, pour la cause de la paix. FM : J'aurais aimé parler davantage du tiers monde, j'aurais aimé parler de l'Amérique centrale, des drames qui se déroulent actuellement au Nicaragua, au Salvador, du rôle de la France, force morale, pays d'incitation, pour comprendre que, désormais, il n'y a plus que des politiques planétaires dans l'intérêt même de nos peuples. J'aurais aimé parler du problème touchant à la vie nationale en profondeur, parler des mutations technologiques. Moi, je pense à une société dans laquelle le socialisme permettra le développement de la responsabilité de chaque individu, à l'intérieur de l'entreprise, dans la cité, de façon à ce que la liberté supérieure, cela s'appelle la responsabilité, c'est comme cela qu'on aura une société plus harmonieuse où chacun sera plus libre. Je ne condamne pas tout ce qui a été fait, c'est l'histoire de la France et j'en hériterai, mais je voudrais pousser plus loin, peut-être réformer, corriger, et ce qui me permettra de réformer et de corriger, c'est de parvenir à établir dans un pays comme la France un peu plus d'égalité, qu'on apprenne à vivre ensemble dans une société développée et harmonieuse." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "JB : Messieurs, le temps du débat est donc terminé ; il vous reste un temps de conclusion qui est, pour l'un et pour l'autre, de cinq minutes. VGE : Vous avez vu d'abord qu'il y avait le choix entre deux majorités de type tout à fait différent, une majorité à-partir de la majorité actuelle, sans dissolution, au cas où je suis élu Président de la République, une dissolution conduisant à une majorité alternative, c'est-à-dire composée principalement de socialistes et de communistes, dans le cas où M. MITTERRAND serait élu. Mon interlocuteur me disait tout à l'heure : la bureaucratie, c'est vous. Mais il propose de recruter 160000 fonctionnaires supplémentaires alors que dans mon programme il n'y a, vous le savez, aucune création d'emploi de plus dans la fonction publique. D'autre part, il propose une extension massive du secteur nationalisé, c'est-à-dire la perte de la vitalité et de la responsabilité d'une partie importante de l'industrie française. En ce qui concerne la politique extérieure, je maintiendrai, bien entendu, les grands principes de la politique que vous avez vu se dérouler pendant sept ans, c'est-à-dire la sécurité de la France appuyée sur son important dispositif de sécurité et en même temps la participation à la vie internationale pour combattre, comme je l'ai fait, et malgré les critiques, pour la cause de la paix. FM : J'aurais aimé parler davantage du tiers monde, j'aurais aimé parler de l'Amérique centrale, des drames qui se déroulent actuellement au Nicaragua, au Salvador, du rôle de la France, force morale, pays d'incitation, pour comprendre que, désormais, il n'y a plus que des politiques planétaires dans l'intérêt même de nos peuples. J'aurais aimé parler du problème touchant à la vie nationale en profondeur, parler des mutations technologiques. Moi, je pense à une société dans laquelle le socialisme permettra le développement de la responsabilité de chaque individu, à l'intérieur de l'entreprise, dans la cité, de façon à ce que la liberté supérieure, cela s'appelle la responsabilité, c'est comme cela qu'on aura une société plus harmonieuse où chacun sera plus libre. Je ne condamne pas tout ce qui a été fait, c'est l'histoire de la France et j'en hériterai, mais je voudrais pousser plus loin, peut-être réformer, corriger, et ce qui me permettra de réformer et de corriger, c'est de parvenir à établir dans un pays comme la France un peu plus d'égalité, qu'on apprenne à vivre ensemble dans une société développée et harmonieuse.", + "Community_1":[] +} diff --git a/train/Hollande_Sarkozy--Partie_1_Chomage.json b/train/Hollande_Sarkozy--Partie_1_Chomage.json index 5c657e0a2b77a47642c030251bcebd890018e54e..73d6a0eaa6ba787d26c3b527772ccfaa4a6fe9dd 100644 --- a/train/Hollande_Sarkozy--Partie_1_Chomage.json +++ b/train/Hollande_Sarkozy--Partie_1_Chomage.json @@ -5,5 +5,278 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy discutent de leur solution pour le chômage. François Hollande débute en attaquant le bilan de Nicolas Sarkozy, qui a promis une baisse du chômage à 5%, mais qui a fait augmenter le chômage a 10%. François Hollande explique qu'il faut de la croissance, en relançant l'industrie, en créant une banque publique d'investissement pour le développement des entreprises, en modifiant la fiscalité des entreprises pour baisser les taxes sur l'investissement des bénéfices. Il souhaite aussi mettre en place le contrat génération, pour supprimer les cotisations sociales sur les emplois des jeunes si l'on emploi des seniors. Nicolas Sarkozy débute en réfutant les chiffres de François hollande, et en mxpliquant que le chômage français a moins augmenté que dans les autres pays européens. Il explique que l'Allemagne s'en est mieux sortie car ils ne sont pas aux trente cinq heures. Il répond ensuite aux propositions de François hollande. Il explique que la banque publique d'investissement existe déjà et que le contrat génération utilisera des fonds public pour payer des emplois qui existent déjà. Nicolas Sarkozy continue ensuite en proposant ses solutions, qui sont de baisser le cout du travail afin d'éviter les délocalisation, il exonère les entreprises des cotisations familiales. Nicolas Sarkozy souhaite aussi faire un effort sur la formation pour les chomeurs, et faire un emprûnt pour favoriser l'investissement. François Hollande répond que ses chiffres sont correct, et que la france a moins bien performé que l'allemagne. François Hollande explique que la TVA sociale baisserai le pouvoir d'achat des français de trois cents euros, et n'aiderait pas assez l'industrie. Nicolas Sarkozy répond que l'Allemagne a mieux performée que la france en faisant l'opposé de ce que propose François hollande. Nicolas Sarkozy explique que la TVA qu'il met en place sur les importation baissera les cotisations des employés agricoles et de l'industrie. François Hollande attaque ensuite les accords de compétitivité emploi, en expliquant qu'il n'y aura plus de durée légale de travail et d'heure supplémentaire. Nicolas Sarkozy défend l'accord en expliquant que c'est ce qui se passe en allemagne, et attaque ensuite François hllande en expliquant que ses propositions pour la croissance est une hausse d'impôts de de cotisations. Les deux candidats discutent ensuite de la croissance de la france durant la crise. Nicolas Sarkozy explique que la France est le seul pays sans un trimestre de récession depuis 2009, et François Hollande explique qu'en moyenne, l'allemagne et les états unis s'en sont mieux sortis.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Sarkozy et Hollande discutent de la question de l’emploi et de la compétitivité. Hollande commence par fustiger le bilan de son rival, soulignant que le chômage a augmenté davantage en France qu’en Allemagne. Selon lui, il faut impérativement relancer la croissance, en France et dans l’Europe. Cela doit passer par la création d’une banque publique d’investissement ; Hollande entend également changer la fiscalité des entreprises, afin que les bénéfices contribuent davantage à l’investissement qu’aux actionnaires. Il propose par ailleurs pour les employeurs gardant un senior jusqu’à la retraite et embauchant un jeune en CDI d’exonérer de cotisation les deux emplois. Sarkozy lui répond en défendant son quinquennat. Le taux de chômage a augmenté en France deux fois moins vite que dans la zone euro ; si la France n’a cependant pas fait mieux qu’en Allemagne, cela s’explique par les réformes de compétitivité que le pays a entrepris sous Schröder, alors même que la France s’enfermait dans les 35 heures. Sarkozy raille ensuite le programme de Hollande : la banque d’investissement existe déjà ; exonérer de cotisation un emploi déjà créé relève du gaspillage. Pour lui, le problème essentiel vient du coût du travail. Il propose donc d’exonérer les entreprises des cotisations familiales pour alléger cette charge. Il entend également améliorer la formation des chômeurs et rappelle les efforts qu’il a fait pour soutenir l’innovation, grâce au crédit d’impôt recherche et à une emprunt de 36 milliards dans les investissements d’avenir. Hollande l’attaque alors sur la TVA sociale, mesure phare de Sarkozy ; il estime qu’elle pèsera sur le pouvoir d’achat des Français au point de dégrader la croissance du pays. Par ailleurs, rien n’a été fait sur la formation pendant son quinquennat. Il doute donc de son engagement sur la question. Sarkozy, pour se défendre, explique que l’Allemagne a mis en place une mesure de TVA similaire pour éviter les délocalisations ainsi que des accords compétitivités au sein des entreprises. Quant au déficit commercial, il est principalement du à l’énergie, les prix des hydrocarbures ayant considérablement augmenté – ce qui rend absurde l’amoindrissement de la filière nucléaire voulue par Hollande. Enfin, la TVA sociale permettra de diminuer la dépendance du pays aux importations. Sarkozy donne ensuite des exemples concrets d’emplois pour montrer qu’avec son programme, les cotisations sur les salaires diminueront. Il termine son plaidoyer par le vœux d’accompagner les chômeurs vers l’emploi, insistant de nouveau sur la formation. Hollande se moque de ses arguments ; il a l’impression que son adversaire se dédouane de tout, refusant la moindre responsabilité dans la crise que traverse le pays. Ce ne serait en rien sa faute. Sur les accords d’entreprise pour améliorer la compétitivité, la conséquence sera selon lui la fin de la durée légale du travail. Sarkozy lui répond en défendant la TVA anti-délocalisation : cette mesure était dans le programme de Manuel Valls, candidat à la primaire socialiste. Sur les accords d’entreprise, il affirme vouloir garder une base de 35 heures ; ce qui sera négocié au-dessus relèvera des heures supplémentaires. Cependant, il sera possible de déroger à cela, si un accord est négocié, pour rester compétitif dans les situations difficiles, lorsque les conditions ne permettent pas de travailler normalement. Il critique ensuite Hollande sur son refus d’avoir voté le grand emploi pour l’innovation. Hollande revient sur les comparaisons entre pays au niveau de la croissance : Allemagne et États-Unis ont de meilleurs résultats que la France. Or, tout dépend de l’échelle de temps que l’on prend pour Sarkozy ; car depuis 2009 par exemple, la France est le seul pays n’ayant pas connu de récession. Hollande termine en ventant les mérites de l’Allemagne ; il explique le succès de son économie par le dialogue constant entre les partenaires sociaux ; il salue le chômage partielle que les Allemands ont financé. Les deux candidats se revendiquent donc du modèle allemand, Sarkozy au niveau des mesures de compétitivits prises par Schröder, et Hollande avec les dialogues constants entre partenaires sociaux. Leur interprétation de la réussite de l’Allemagne est donc différente. Au delà de ce parallèle, Sarkozy tente de défendre au mieux son bilan et de justifier la hausse du chômage et la faible croissance devant un adversaire particulièrement offensif. ", "Extractive_1": "P1 : Comment peut-on relancer l'emploi en France ? P1 : Et, c'est totalement lié, comment fait-on pour renouer avec la croissance qui est synonyme d'emploi ? FH : Donc, Nicolas Sarkozy vous aviez dit, c'était en 2007, que si le chômage ne tombait pas à 5 % de la population active, vous considéreriez que c'est un échec. FH : Nous sommes à 10. FH : Il nous faut de la production et donc la première exigence sera de relancer la production dans notre pays puisque l'industrie a été abandonnée : 400 000 emplois ont été perdus. FH : Je créerai une banque publique d'investissement pour accompagner le développement des entreprises. FH : Je mobiliserai l'épargne des ménages pour l'affecter au financement des investissements notamment des PME. FH : Je modifierai la fiscalité des entreprises pour que le bénéficie qui est réinvesti dans la société soit moins fiscalisé que le bénéfice qui est distribué aux actionnaires. FH : Ce sont les seniors qui sont les plus affectés par le chômage. FH : Donc la proposition que j'ai faite c'est que l'employeur qui gardera le senior le temps qu'il puisse partir à la retraite et donc avec ses droits qui lui donneront une pension à taux plein, et qui embauchera un jeune avec un contrat à durée indéterminée, cet employeur-là ne paiera plus de cotisations sociales sur les deux emplois, celui du senior, celui du jeune. NS : Sur la même période, il a augmenté de 37 % en Italie, de 60 % en Angleterre, de 191 % en Espagne après 7 années de socialisme, de 103 % aux Etats-Unis et dans la moyenne des pays de la zone euro ? NS : Nous avons un taux de chômage qui a augmenté deux fois moins que nos partenaires de la zone euro. NS : Sur le contrat de génération, c'est sans doute un point intéressant de différence entre nous. NS : Pourquoi donc faire des impôts et exonérer de cotisations un emploi qui est déjà créé dans une entreprise qui fonctionne ? NS : Premièrement, il y a un gigantesque problème de coût du travail. NS : Pour éviter le cancer des délocalisations, pour penser à ces ouvriers qui vivent la peur au ventre parce qu'ils ont peur que leurs usines ferment, il faut que le travail qui se délocalise ne se délocalise plus et pour cela il faut alléger le coût du travail. NS : C'est la raison pour laquelle j'ai proposé d'exonérer toutes les entreprises des 5,4 % de cotisations familiales pour que le travail coûte moins cher et que nous puissions le garder. NS : J'avais fait d'ailleurs la même chose avec la taxe professionnelle, la taxe professionnelle n'existait plus qu'en France, nous l'avons supprimée. NS : Deuxième remarque, un gigantesque effort de formation pour que les chômeurs d'aujourd'hui soient formés pour les emplois de demain et pas pour les emplois d'hier. NS : Troisième élément : l'innovation. FH : TVA sociale : 13 milliards d'euros, qui va d'ailleurs être prélevée sur tous les Français, 300 euros de moins sur leur pouvoir d'achat, ce qui va bien entendu dégrader la croissance. FH : Le reste, vous savez qui touche les allégements de cotisations sociales ? FH : Les services pour 8 milliards, la banque, les banques, pour 700 millions d'euros, trois fois plus que l'industrie automobile dont vous avez parlé. FH : Donc ça veut dire que vous inventez une taxe nouvelle sur les Français, qui va être prélevée sur leur consommation, affaiblir la croissance, pour avoir un effet sur les entreprises industrielles de très faible ampleur et donner un cadeau supplémentaire aux entreprises de service. FH : Nous sommes tous d'accord sur la formation, 10 %, seulement 10 % des demandeurs d'emploi dans notre pays sont proposés des formations ? NS : L'Allemagne a fait le contraire de la politique que vous proposez aux Français. NS : L'Allemagne a fait la TVA anti-délocalisation que je propose, trois points, vous la refusez. NS : Elle a, deuxième point, fait la règle d'or que vous refusez. NS : Troisième point, elle fait les accords compétitivité emploi que vous refusez, c'est-à-dire la possibilité pour les salariés et les chefs d'entreprise de discuter de la durée de travail et salaire dans l'entreprise. NS : Enfin, deux dernières remarques sur la TVA : la TVA pèsera sur les importations. NS : Mais je vais vous donner deux chiffres : avec ce que je propose et qui entrera en vigueur au 1er octobre, 94 % des employés agricoles, 94 % , auront 1 800 euros de cotisations en moins. FH : Maintenant sur la compétitivité, qu'est-ce qu'on peut faire de mieux ? FH : Il y a l'innovation, l'investissement et pas seulement la baisse du coût du travail. NS : Les accords compétitivité-emploi, il faut que ceux qui nous regardent comprennent ce dont il s'agit. NS : L'idée, c'est de garder une loi : à partir de 35 heures, ce seront des heures supplémentaires. NS : Mais si dans l'entreprise, salariés et chefs d'entreprise se mettent d'accord pour augmenter les salaires, pour augmenter la durée du travail ou au contraire pour réduire la durée de travail parce que le carnet de commandes ne va pas, l'accord dans l'Entreprise prime sur la loi et sur le contrat individuel. NS : Y a-t-il un pays d'Europe et de l'OCDE qui ait fait mieux en termes que croissance que la France depuis 2009 ? FH : Si vous permettez : les États-Unis ont fait mieux que nous en termes de croissance, l'Allemagne a fait mieux en termes de croissance.", - "Extractive_2": "Laurence FERRARI : Comment peut-on relancer l'emploi en France ? François HOLLANDE : Le chômage a augmenté si on prend l'ensemble des personnes inscrites d'un million, c'est-à-dire 4 millions personnes sont inscrites mêmes si elles n'ont pas chacune aucune activité. François HOLLANDE: Donc, Nicolas Sarkozy vous aviez dit, c'était en 2007, que si le chômage ne tombait pas à 5 % de la population active, vous considéreriez que c'est un échec. François HOLLANDE : Personne ne la conteste mais enfin le chômage a plus augmenté en France qu'il n'a augmenté en Allemagne. François HOLLANDE: Il faut de la croissance et j'y reviendrai, aussi bien en Europe qu'en France. François HOLLANDE : Je créerai une banque publique d'investissement pour accompagner le développement des entreprises. François HOLLANDE : Je modifierai la fiscalité des entreprises pour que le bénéficie qui est réinvesti dans la société soit moins fiscalisé que le bénéfice qui est distribué aux actionnaires. François HOLLANDE : Donc la proposition que j'ai faite c'est que l'employeur qui gardera le senior le temps qu'il puisse partir à la retraite et donc avec ses droits qui lui donneront une pension à taux plein, et qui embauchera un jeune avec un contrat à durée indéterminée, cet employeur-là ne paiera plus de cotisations sociales sur les deux emplois, celui du senior, celui du jeune. Nicolas SARKOZY : Nous avons un taux de chômage qui a augmenté deux fois moins que nos partenaires de la zone euro. Nicolas SARKOZY : Il est vrai qu'en Allemagne il a moins augmenté. Nicolas SARKOZY : Parce que dans le même temps, il y a 10 ans, nous faisions seuls contre le reste du monde, les 35 heures, le chancelier Schröder, qui a par ailleurs soutenu ma candidature, faisait les accords compétitivité emploi, la TVA de localisation et toutes les réformes qu'aujourd'hui vous refusez. Nicolas SARKOZY : Vous allez créer une banque publique. Nicolas SARKOZY : Formidable, elle existe déjà. Nicolas SARKOZY : Voilà donc que vous allez mobiliser des fonds publics pour exonérer de cotisations sociales patronales des emplois qui existent. Nicolas SARKOZY : Premièrement, il y a un gigantesque problème de coût du travail. Nicolas SARKOZY : C'est la raison pour laquelle j'ai proposé d'exonérer toutes les entreprises des 5,4 % de cotisations familiales pour que le travail coûte moins cher et que nous puissions le garder. Nicolas SARKOZY : Deuxième remarque, un gigantesque effort de formation pour que les chômeurs d'aujourd'hui soient formés pour les emplois de demain et pas pour les emplois d'hier. NS : Ce que nous avons fait avec le crédit impôt recherche et l'emprunt de 36 milliards d'euros pour favoriser l'investissement et les investissements d'avenir, l'innovation dans toutes nos entreprises. François HOLLANDE : TVA sociale : 13 milliards d'euros, qui va d'ailleurs être prélevée sur tous les Français, 300 euros de moins sur leur pouvoir d'achat, ce qui va bien entendu dégrader la croissance. François HOLLANDE : Qu'avez-vous fait depuis 5 ans pour les laisser sans formation et sans qualification ? Nicolas SARKOZY : L'Allemagne a fait la TVA anti-délocalisation que je propose, trois points, vous la refusez. Nicolas SARKOZY : Troisième point, elle fait les accords compétitivité emploi que vous refusez, c'est-à-dire la possibilité pour les salariés et les chefs d'entreprise de discuter de la durée de travail et salaire dans l'entreprise. Nicolas SARKOZY : Savez-vous pour combien pèse l'énergie fossile dans les 70 milliards de déficit ? Nicolas SARKOZY : Si vous le savez, vous le dites : c'est 63 milliards. Nicolas SARKOZY : Je pense d'ailleurs qu'il est totalement irresponsable, dans la situation où 63 milliards de notre déficit pèsent sur le coût de l'énergie qui est de plus en plus cher, de vouloir casser la filière nucléaire. Nicolas SARKOZY : Enfin, deux dernières remarques sur la TVA : la TVA pèsera sur les importations. Nicolas SARKOZY : Mais je vais vous donner deux chiffres : avec ce que je propose et qui entrera en vigueur au 1er octobre, 94 % des employés agricoles, 94 % , auront 1 800 euros de cotisations en moins. Nicolas SARKOZY : 65 % des employés de l'industrie, 78 % des ouvriers de l'industrie automobile. Nicolas SARKOZY : Je pense qu'il faut un changement considérable, pour que la formation aille à ceux qui en ont besoin, notamment aux chômeurs. François HOLLANDE : Ce n'est jamais de votre faute. François HOLLANDE : Vous nous dites : « les accords compétitivité emploi », la belle idée que vous avez lancée. François HOLLANDE : Sauf qu'en conséquence, il n'y aura plus de durée légale du travail puisqu'employeurs et partenaires sociaux qui se mettront d'accord, j'en conviens, dans une entreprise en considérant qu'il n'y a plus de durée légale du travail. Nicolas SARKOZY : Si la TVA anti-délocalisation était une si mauvaise idée, on se demande bien pourquoi votre propre porte-parole, Manuel Valls, en a fait le thème de sa campagne dans les primaires socialistes. Nicolas SARKOZY : L'idée, c'est de garder une loi : à partir de 35 heures, ce seront des heures supplémentaires. Nicolas SARKOZY : Mais si dans l'entreprise, salariés et chefs d'entreprise se mettent d'accord pour augmenter les salaires, pour augmenter la durée du travail ou au contraire pour réduire la durée de travail parce que le carnet de commandes ne va pas, l'accord dans l'Entreprise prime sur la loi et sur le contrat individuel. Nicolas SARKOZY : Sur l'innovation, pourquoi avez-vous voté contre le Grand Emprunt et la Commission Rocard-Juppé ? François HOLLANDE : Si vous permettez : les États-Unis ont fait mieux que nous en termes de croissance, l'Allemagne a fait mieux en termes de croissance. Nicolas SARKOZY : Sur l'ensemble de la période, c'est certain mais depuis 2009, la France est le seul pays qui n'ait pas connu un trimestre de récession. François HOLLANDE : C'est qu'en Allemagne, il y a des partenaires sociaux. François HOLLANDE : Et il y a une capacité à permettre l'assouplissement de la vie de l'entreprise et notamment grâce à un chômage partiel qui a empêché bien des licenciements. François HOLLANDE : Et quand l'Allemagne met plusieurs milliards pour l'aide au chômage partiel, nous en France, nous avons attendu pour mettre en place un mécanisme de chômage partiel." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "Laurence FERRARI : Comment peut-on relancer l'emploi en France ? François HOLLANDE : Le chômage a augmenté si on prend l'ensemble des personnes inscrites d'un million, c'est-à-dire 4 millions personnes sont inscrites mêmes si elles n'ont pas chacune aucune activité. François HOLLANDE: Donc, Nicolas Sarkozy vous aviez dit, c'était en 2007, que si le chômage ne tombait pas à 5 % de la population active, vous considéreriez que c'est un échec. François HOLLANDE : Personne ne la conteste mais enfin le chômage a plus augmenté en France qu'il n'a augmenté en Allemagne. François HOLLANDE: Il faut de la croissance et j'y reviendrai, aussi bien en Europe qu'en France. François HOLLANDE : Je créerai une banque publique d'investissement pour accompagner le développement des entreprises. François HOLLANDE : Je modifierai la fiscalité des entreprises pour que le bénéficie qui est réinvesti dans la société soit moins fiscalisé que le bénéfice qui est distribué aux actionnaires. François HOLLANDE : Donc la proposition que j'ai faite c'est que l'employeur qui gardera le senior le temps qu'il puisse partir à la retraite et donc avec ses droits qui lui donneront une pension à taux plein, et qui embauchera un jeune avec un contrat à durée indéterminée, cet employeur-là ne paiera plus de cotisations sociales sur les deux emplois, celui du senior, celui du jeune. Nicolas SARKOZY : Nous avons un taux de chômage qui a augmenté deux fois moins que nos partenaires de la zone euro. Nicolas SARKOZY : Il est vrai qu'en Allemagne il a moins augmenté. Nicolas SARKOZY : Parce que dans le même temps, il y a 10 ans, nous faisions seuls contre le reste du monde, les 35 heures, le chancelier Schröder, qui a par ailleurs soutenu ma candidature, faisait les accords compétitivité emploi, la TVA de localisation et toutes les réformes qu'aujourd'hui vous refusez. Nicolas SARKOZY : Vous allez créer une banque publique. Nicolas SARKOZY : Formidable, elle existe déjà. Nicolas SARKOZY : Voilà donc que vous allez mobiliser des fonds publics pour exonérer de cotisations sociales patronales des emplois qui existent. Nicolas SARKOZY : Premièrement, il y a un gigantesque problème de coût du travail. Nicolas SARKOZY : C'est la raison pour laquelle j'ai proposé d'exonérer toutes les entreprises des 5,4 % de cotisations familiales pour que le travail coûte moins cher et que nous puissions le garder. Nicolas SARKOZY : Deuxième remarque, un gigantesque effort de formation pour que les chômeurs d'aujourd'hui soient formés pour les emplois de demain et pas pour les emplois d'hier. NS : Ce que nous avons fait avec le crédit impôt recherche et l'emprunt de 36 milliards d'euros pour favoriser l'investissement et les investissements d'avenir, l'innovation dans toutes nos entreprises. François HOLLANDE : TVA sociale : 13 milliards d'euros, qui va d'ailleurs être prélevée sur tous les Français, 300 euros de moins sur leur pouvoir d'achat, ce qui va bien entendu dégrader la croissance. François HOLLANDE : Qu'avez-vous fait depuis 5 ans pour les laisser sans formation et sans qualification ? Nicolas SARKOZY : L'Allemagne a fait la TVA anti-délocalisation que je propose, trois points, vous la refusez. Nicolas SARKOZY : Troisième point, elle fait les accords compétitivité emploi que vous refusez, c'est-à-dire la possibilité pour les salariés et les chefs d'entreprise de discuter de la durée de travail et salaire dans l'entreprise. Nicolas SARKOZY : Savez-vous pour combien pèse l'énergie fossile dans les 70 milliards de déficit ? Nicolas SARKOZY : Si vous le savez, vous le dites : c'est 63 milliards. Nicolas SARKOZY : Je pense d'ailleurs qu'il est totalement irresponsable, dans la situation où 63 milliards de notre déficit pèsent sur le coût de l'énergie qui est de plus en plus cher, de vouloir casser la filière nucléaire. Nicolas SARKOZY : Enfin, deux dernières remarques sur la TVA : la TVA pèsera sur les importations. Nicolas SARKOZY : Mais je vais vous donner deux chiffres : avec ce que je propose et qui entrera en vigueur au 1er octobre, 94 % des employés agricoles, 94 % , auront 1 800 euros de cotisations en moins. Nicolas SARKOZY : 65 % des employés de l'industrie, 78 % des ouvriers de l'industrie automobile. Nicolas SARKOZY : Je pense qu'il faut un changement considérable, pour que la formation aille à ceux qui en ont besoin, notamment aux chômeurs. François HOLLANDE : Ce n'est jamais de votre faute. François HOLLANDE : Vous nous dites : « les accords compétitivité emploi », la belle idée que vous avez lancée. François HOLLANDE : Sauf qu'en conséquence, il n'y aura plus de durée légale du travail puisqu'employeurs et partenaires sociaux qui se mettront d'accord, j'en conviens, dans une entreprise en considérant qu'il n'y a plus de durée légale du travail. Nicolas SARKOZY : Si la TVA anti-délocalisation était une si mauvaise idée, on se demande bien pourquoi votre propre porte-parole, Manuel Valls, en a fait le thème de sa campagne dans les primaires socialistes. Nicolas SARKOZY : L'idée, c'est de garder une loi : à partir de 35 heures, ce seront des heures supplémentaires. Nicolas SARKOZY : Mais si dans l'entreprise, salariés et chefs d'entreprise se mettent d'accord pour augmenter les salaires, pour augmenter la durée du travail ou au contraire pour réduire la durée de travail parce que le carnet de commandes ne va pas, l'accord dans l'Entreprise prime sur la loi et sur le contrat individuel. Nicolas SARKOZY : Sur l'innovation, pourquoi avez-vous voté contre le Grand Emprunt et la Commission Rocard-Juppé ? François HOLLANDE : Si vous permettez : les États-Unis ont fait mieux que nous en termes de croissance, l'Allemagne a fait mieux en termes de croissance. Nicolas SARKOZY : Sur l'ensemble de la période, c'est certain mais depuis 2009, la France est le seul pays qui n'ait pas connu un trimestre de récession. François HOLLANDE : C'est qu'en Allemagne, il y a des partenaires sociaux. François HOLLANDE : Et il y a une capacité à permettre l'assouplissement de la vie de l'entreprise et notamment grâce à un chômage partiel qui a empêché bien des licenciements. François HOLLANDE : Et quand l'Allemagne met plusieurs milliards pour l'aide au chômage partiel, nous en France, nous avons attendu pour mettre en place un mécanisme de chômage partiel.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy discutent du chômage et de la relance de la croissance." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Comment peut-on relancer l'emploi en France ?" + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Et, c'est totalement lié, comment fait-on pour renouer avec la croissance qui est synonyme d'emploi ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande débute en expliquant que le chômage est à 10%, le double du but de Nicolas Sarkozy." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Donc, Nicolas Sarkozy vous aviez dit, c'était en 2007, que si le chômage ne tombait pas à 5 % de la population active, vous considéreriez que c'est un échec." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Nous sommes à 10." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande souhaite relancer la production car l'industrie a été abandonnée, et souhaite créer une banque publique d'investissement pour accompagner le développement des entreprises." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Il nous faut de la production et donc la première exigence sera de relancer la production dans notre pays puisque l'industrie a été abandonnée : 400 000 emplois ont été perdus." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande souhaite mobiliser l'épargne des ménages pour l'affecter au financement des investissements." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Je créerai une banque publique d'investissement pour accompagner le développement des entreprises." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Je mobiliserai l'épargne des ménages pour l'affecter au financement des investissements notamment des PME." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande souhaite modifier la fiscalité des entreprises afin que le bénéfice qui a été réinvesti soit moins fiscalisé que celui qui a été distribué aux actionnaires." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Je modifierai la fiscalité des entreprises pour que le bénéficie qui est réinvesti dans la société soit moins fiscalisé que le bénéfice qui est distribué aux actionnaires." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande explique que les seniors sont ceux les plus affectés par le chômage, et propose de supprimer les cotisations sociales sur les emplois des entreprises qui engagent un jeune tout en gardant une personone âgée jusqu'à la retraite." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Ce sont les seniors qui sont les plus affectés par le chômage." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Donc la proposition que j'ai faite c'est que l'employeur qui gardera le senior le temps qu'il puisse partir à la retraite et donc avec ses droits qui lui donneront une pension à taux plein, et qui embauchera un jeune avec un contrat à durée indéterminée, cet employeur-là ne paiera plus de cotisations sociales sur les deux emplois, celui du senior, celui du jeune." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique que la France a eu une meilleure croissance sur la période que de nombreux pays de la zone euros, et que le taux de chômage a augmenté plus lentement que la moyenne de la zone euro." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Sur la même période, il a augmenté de 37 % en Italie, de 60 % en Angleterre, de 191 % en Espagne après 7 années de socialisme, de 103 % aux Etats-Unis et dans la moyenne des pays de la zone euro ?" + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Nous avons un taux de chômage qui a augmenté deux fois moins que nos partenaires de la zone euro." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy critique le contrat génération qui exonére de cotisations des emplois déjà crées." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Sur le contrat de génération, c'est sans doute un point intéressant de différence entre nous." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Selon Nicolas Sarkozy, le coût du travail est trop élevé, et pour éviter les délocalisations, il souhaite le baisser." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Pourquoi donc faire des impôts et exonérer de cotisations un emploi qui est déjà créé dans une entreprise qui fonctionne ?" + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Premièrement, il y a un gigantesque problème de coût du travail." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Pour éviter le cancer des délocalisations, pour penser à ces ouvriers qui vivent la peur au ventre parce qu'ils ont peur que leurs usines ferment, il faut que le travail qui se délocalise ne se délocalise plus et pour cela il faut alléger le coût du travail." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy propose d'exonérer toutes les entreprises des cotisations familiales, ce qu'il a déjà fait avec la taxe professionnelle." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "C'est la raison pour laquelle j'ai proposé d'exonérer toutes les entreprises des 5,4 % de cotisations familiales pour que le travail coûte moins cher et que nous puissions le garder." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "J'avais fait d'ailleurs la même chose avec la taxe professionnelle, la taxe professionnelle n'existait plus qu'en France, nous l'avons supprimée." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Deuxième remarque, un gigantesque effort de formation pour que les chômeurs d'aujourd'hui soient formés pour les emplois de demain et pas pour les emplois d'hier." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy souhaite faire un effort de formation sur les chômeurs, et investir dans l'innovation." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Troisième élément : l'innovation." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande critique ces approches, comme la TVA sociale qui va baisser le pouvoir d'achats des français indépendemment de leur revenu, ainsi que les allégement de cotisations sociales, qui aide plus les services que l'industrie." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "TVA sociale : 13 milliards d'euros, qui va d'ailleurs être prélevée sur tous les Français, 300 euros de moins sur leur pouvoir d'achat, ce qui va bien entendu dégrader la croissance." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Le reste, vous savez qui touche les allégements de cotisations sociales ?" + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Les services pour 8 milliards, la banque, les banques, pour 700 millions d'euros, trois fois plus que l'industrie automobile dont vous avez parlé." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Donc ça veut dire que vous inventez une taxe nouvelle sur les Français, qui va être prélevée sur leur consommation, affaiblir la croissance, pour avoir un effet sur les entreprises industrielles de très faible ampleur et donner un cadeau supplémentaire aux entreprises de service." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande explique qu'il n'y a que dix pourcent des chômeurs à qui sont proposés des formations." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Nous sommes tous d'accord sur la formation, 10 %, seulement 10 % des demandeurs d'emploi dans notre pays sont proposés des formations ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique que ses propositions sont celles qui sont faite en Allemagne, comme la TVA anti-délocalisation, la règle d'or, et les accords compétitivité emploi." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "L'Allemagne a fait le contraire de la politique que vous proposez aux Français." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "L'Allemagne a fait la TVA anti-délocalisation que je propose, trois points, vous la refusez." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Elle a, deuxième point, fait la règle d'or que vous refusez." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Troisième point, elle fait les accords compétitivité emploi que vous refusez, c'est-à-dire la possibilité pour les salariés et les chefs d'entreprise de discuter de la durée de travail et salaire dans l'entreprise." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique que la tva pèsera sur les importations, et qu'il baissera largement les cotisations des employés agricoles et industriel." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Enfin, deux dernières remarques sur la TVA : la TVA pèsera sur les importations." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Mais je vais vous donner deux chiffres : avec ce que je propose et qui entrera en vigueur au 1er octobre, 94 % des employés agricoles, 94 % , auront 1 800 euros de cotisations en moins." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande explique que pour améliorer la compétitivité, il faut travailler sur l'innovation et l'investissement en plus que sur la baisse du coût du travail." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Maintenant sur la compétitivité, qu'est-ce qu'on peut faire de mieux ?" + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Il y a l'innovation, l'investissement et pas seulement la baisse du coût du travail." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique que les accords compétitivité emploi permet de travailler plus de 35 heures dans des industries si les accords sont faits, et explique que la France est le pays qui a fait le mieux en terme de croissance en europe depuis 2009" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Les accords compétitivité-emploi, il faut que ceux qui nous regardent comprennent ce dont il s'agit." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "L'idée, c'est de garder une loi : à partir de 35 heures, ce seront des heures supplémentaires." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Mais si dans l'entreprise, salariés et chefs d'entreprise se mettent d'accord pour augmenter les salaires, pour augmenter la durée du travail ou au contraire pour réduire la durée de travail parce que le carnet de commandes ne va pas, l'accord dans l'Entreprise prime sur la loi et sur le contrat individuel." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Y a-t-il un pays d'Europe et de l'OCDE qui ait fait mieux en termes que croissance que la France depuis 2009 ?" + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Si vous permettez : les États-Unis ont fait mieux que nous en termes de croissance, l'Allemagne a fait mieux en termes de croissance" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Hollande_Sarkozy--Partie_3_Dette_Et_Deficit.json b/train/Hollande_Sarkozy--Partie_3_Dette_Et_Deficit.json index 964071d3d604e5051278a35349a995c20eddea3f..c9353d2dafbdb479dba35d0945ee71ca6ba0c5c1 100644 --- a/train/Hollande_Sarkozy--Partie_3_Dette_Et_Deficit.json +++ b/train/Hollande_Sarkozy--Partie_3_Dette_Et_Deficit.json @@ -5,5 +5,293 @@ "Abstractive_2": "Ce débat entre François Hollande et Nicolas Sarkozy porte sur la réduction de la dette. François Hollande débute en expliquant que Nicolas Sarkozy a augmenté de 600 milliards la dette, et propose de faire 40 milliards de prélèvements supplémentaires ainsi que 50 milliards d'économies sur les dépenses. Pour les recettes, il souhaite augmenter les prélèvements chez les ménages avec les plus grandes fortunes, en fiscalisant les revenus du capital au même titre que les revenus du travail, et en plafonnands les niches fiscales. Il souhaite aussi augmenter les prélèvements sur les tranches d'impôts les plus élevées et rétablir l'impôt sur la fortune. Nicolas Sarkozy explique que la dette est justifiée par la crise et sur la chute de l'impôt sur les bénéfices. Il questionne le choix de créer des postes de fonctionnaires à l'éducation après la suppression qu'il a mise en place, ce qui n'aidera pas à réduire la dette. En plus de cela, Nicolas Sarkozy rappelle que la réforme des retraites a réduit le déficit de l'assurance vieillesse, et critique le choix de François Hollande de revenir sur cette réfome et d'augmenter les prélèvements obligatoires. Il rappelle que La France a un impôt sur la fortune avec l'impôt sur la succession, et explique que les prélèvements de l'épargne et du travail sont déjà imposé de la même manière. François Hollande explique qu'il souhaite engager dans l'éducation nationale, qui est en mal depuis la suppression de poste et la suppression des RASED. Pour la retraite, il estime qu'elle est injuste, car elle fait travailler plus longtemps les gens qui ont eu un travail pénible de par le système d'annuités, et souhaite revenir dessus pour que les gens qui ont 40 annuités à 60 ans puissent partir à la retraite. Cette augmentation des dépenses et des impôts interpelle Nicolas Sarkozy, qui rappelle que la france est le pays le plus imposé avec la Suède. François Holland rappelle que Nicolas Sarkozy a augmenté le taux des prélèvements obligatoires. Nicolas Sarkozy rappelle que la France est le pays avec le plus haut taux d'encadrement scolaire, et qu'il faut augmenter la qualité des enseignants, en augmentant le niveau des formations, les horaires et les salaires. Il explique qu'il souhaite donner plus de temps aux professeurs pour aider les enfants en difficulté, et d'augmenter de 25% la rémunération des professeurs sur la base du volontariat. François Hollande rappelle qu'il veut créer 12000 postes de policiers. Nicolas Sarkozy explique qu'il prends en compte la pénibilité du travail pour l'âge de la retraite avec l'invalidité qui permet le départ en avance. Pour finir, François Hollande répond que la france a le taux d'encadrement dans le primaire le plus bas de l'OCDE, que Nicolas Sarkozy est celui qui a supprimé les formations des enseignants et qu'aucun enseignant ne voudra augmenter ses heures de travail de 50% pour une augmentation de salaire de 25%. Pour les retraites, il explique que les français qui ont commencé tôt doivent déjà attendre pour avoir 60 ans, et que ce sera plus long encore à 62 ans. Il finit en expliquant qu'il ne gardera pas la règle du non-remplacement d'un fonctionnaure sur deux.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Sarkozy et Hollande discutent de la question des déficits et de la fiscalité. Tous deux sont d’accord pour réduire les déficits, mais leur méthode pour y parvenir est différente. Hollande commence par accuser son rival d’être responsable d’une hausse des déficit de 600 milliards, à cause de largesses faites aux plus fortunés et de son incapacité de maîtriser le budget public. Pour réduire les déficit, Hollande propose 40 milliards de prélèvements en plus pour les plus riches et 50 milliards d’économies. La fiscalité du travail sera alignée sur celle du capital, les niches fiscales seront plafonnées, une nouvelle tranche d’impôt sera mise en place pour les hauts revenus et l’impôt sur la fortune sera rétabli. Il s’en prend en outre la TVA sociale de son adversaire, véritable taxe pour les plus modestes. Sarkozy se défend en justifiant la hausse des déficits : en 2009, les recettes d’impôts ont brutalement chuté de 25 %. Il attaque ensuite Hollande sa proposition d’augmentation du nombre de fonctionnaires, là où lui, avec Fillon, en avait supprimé. Il rappelle également que la réforme des retraites a réduit de 20 milliards le déficit de l’assurance maladie. Pour l’impôt sur la fortune, il explique avoir, en contrepartie de sa suppression, augmenté les droits de succession pour les plus riches. Face à ça, il affirme avoir accordé 4 milliards via les heures supplémentaires, et 3 milliards pour les petites successions, soit des avantages importants pour les classes populaires. De son côté, Hollande explique vouloir créer 12 000 postes dans l’enseignement – 60 000 lui répond Sarkozy. Sur la retraite, Hollande précise que la réforme ne permet son financement que jusqu’à 2017-2018. Il appelle à revenir à 60 ans, avec 41 annuités, en dépit d’un coût de 5 milliards d’euros, ce qui représente peu de chose au regard de l’augmentation des dépenses s’étant produite sous le quinquennat de son adversaire. Cependant, Sarkozy l’attaque sur l’imposition ; il ironise en estimant que les mesures fiscales feront fuir tout le monde ; or, pour Hollande, la tranche à 75 % ne concerne que les très gros revenus. Il dénonce alors les mesures fiscales de Sarkozy, lesquelles ont favorisé les plus riches. En réponse, Sarkozy justifie la hausse des prélèvements : elle était nécessaire devant la crise ; par ailleurs, il précise que ces hausses ont touché les plus riches, non les classes populaires. Sur l’enseignement, le problème ne vient pas du nombre de professeur mais de la qualité de l’enseignement ; il entend faire travailler les professeurs davantage, en échange d’une meilleure rémunération. Hollande, lui, explique également vouloir augmenter le nombre de policiers, pour répondre aux suppressions réalisées pendant le quinquennat de Sarkozy. Ce dernier revient sur la réforme des retraites pour mentionner l’ajout du critère de pénibilité. Hollande, à son tour, revient sur un sujet précédemment évoqué, à savoir l’enseignement ; la France manquerait de professeurs en primaire, ce qui justifie les embauches qu’il propose ; sur la formation de ces enseignements, il critique les mesures de Sarkozy l’ayant supprimé. Enfin, il ne remplacera pas partout les fonctionnaires partant à la retraite mais créera à la place des postes dans l’éducation nationale et la police. Sarkozy termine en parlant de la formation : il ne l’a pas supprimée, mais a fait en sorte que les enseignants soient formés à l’université. En conclusion, si les deux candidats veulent un budget maîtrisé, Hollande justifie un certain nombre de dépenses, financé par les contributions des plus riches, ce qui est contre productif pour Sarkozy ; ce dernier se concentre sur la défense de son bilan, avec notamment sa réforme des retraites.", "Extractive_1": "P2 : Vous êtes tous les deux d'accord, avec un calendrier un peu différent, pour arriver à l'équilibre des comptes publics. P2 : Parlons d'abord des dépenses de l'Etat, vous vous engagez tous les deux à les réduire, comment fait-on concrètement ? FH : Parlons de la dette publique, elle a augmenté de 600 milliards d'euros depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy. FH : Nous ferons 40 milliards de prélèvements supplémentaires et 50 milliards d'économies sur les dépenses. FH : Sur les recettes supplémentaires, sur les seuls ménages, ce seront uniquement les plus hauts revenus et les plus grandes fortunes, c'est-à-dire précisément les catégories qui ont été les grandes bénéficiaires de la politique du candidat sortant. FH : D'abord, les revenus du travail seront fiscalisés au même titre que les revenus du capital ou les revenus du capital au même titre que les revenus du travail. FH : Les niches fiscales, qui ont été une façon pour beaucoup de contribuables aisés d'échapper à la progressivité de l'impôt, seront plafonnées à 10 000 euros. FH : Enfin, il y aura une tranche supérieure, 150 000 euros par part, qui sera à 45 %, au lieu de 41 % aujourd'hui. FH : Ces éléments seront aussi complétés par le rétablissement de l'impôt sur la fortune parce que, avoir été capable, en fin de mandat, d'infliger aux Français la TVA anti-délocalisation, mais qui ne dissuadera aucune délocalisation, 13 milliards d'euros de prélèvements supplémentaires et d'avoir accordé un allégement fiscal sur l'impôt sur le revenu de près de 2 milliards d'euros ? NS : Savez-vous Monsieur Hollande, vous qui êtes depuis si longtemps éloigné des dossiers qu'en 2009, les recettes de l'impôt sur les bénéfices de la France ont chuté du jour au lendemain de 25 % et que nous avons garanti, sur 100 milliards de transferts de l'Etat vers les collectivités territoriales, la stricte égalité d'une année sur l'autre. NS : Vous commencez par promettre aux syndicats de l'éducation nationale, avant la moindre discussion, 61 000 postes de fonctionnaires en plus, alors même qu'avec François Fillon, nous avons supprimé 160 000 postes de fonctionnaires. NS : Vous qui êtes tellement attachés à la réduction de la dette et des dépenses, comment se fait-il que vous ne soyez pas d'accord avec la réduction du nombre de fonctionnaires, qui pèsent pour la moitié du budget de la Nation ? NS : Deuxième élément, la réforme des retraites que nous avons mise en œuvre et que vous avez contestée, réduit de 20 milliards le déficit de l'assurance vieillesse. NS : La France est le seul pays d'Europe qui a gardé l'impôt sur la fortune. NS : La réforme de l'impôt sur la fortune que j'ai faite, je l'ai conduite intégralement financée par les plus fortunés puisqu'elle l'a été par une augmentation des droits de succession, payée sur les plus hautes fortunes, de 40 % à 45 %. NS : Deuxièmement, la réforme que nous avons faite, qui a été intégralement financée par l'augmentation des prélèvements sur les revenus, vous proposez que les prélèvements de l'épargne et que les prélèvements du travail soient les mêmes, nous l'avons déjà fait. NS : Parce que moi, j'estime que quelqu'un qui a travaillé toute sa vie, il est parfaitement normal, quand il a un petit patrimoine ou un patrimoine moyen, qu'il le laisse à ses enfants en franchise d'impôt. FH : Deuxièmement, sur ce que vous appelez les postes de fonctionnaires, j'ai effectivement considéré que dans l'état actuel de l'école publique que j'ai apprécié tout au long de cette campagne, parce que c'est très dur, pour les enseignants et les personnels de l'Education nationale, de vivre ce que vous leur avez fait supporter, très dur : 80 000 suppressions de postes , les RASED, c'est-à-dire les réseaux qui servent aux enfants les plus en difficulté, rayés de la carte, dans les écoles rurales les suppressions de classes, dans les écoles des quartiers, un certain nombre de soutiens qui sont maintenant ôtés. FH : Enfin, sur la question des retraites, vous avez fait une réforme, qui d'ailleurs ne sera plus financée à partir de 2017-2018. FH : La première des injustices est qu'une femme, un homme qui a commencé à travailler à 18 ans et qui va avoir ses 41 années de cotisation, à qui l'on va dire « mais non, ce n'est plus 60 ans, c'est maintenant 62 ans et donc il va falloir faire 42 ans, 43 ans de travail », sont souvent ceux qui ont commencé tôt, qui ont fait des métiers pénibles. FH : J'ai considéré que oui, pour cette catégorie, je rétablirai le départ à 60 ans dès lors qu'il y a 41 années de cotisation et qu'on a commencé tôt à travailler : 5 milliards d'euros. FH : Et vous avez décrit comment les cotisations seront effectivement relevées à la fin du quinquennat : 0,1 % par an fin 2017, et j'assume là encore ce choix. NS : La France est, avec la Suède, le pays où les impôts sont les plus lourds, et vous voulez continuer à les augmenter ? NS : Et vous proposez, pour financer votre folie dépensière, votre incapacité à dire non dès qu'un syndicat ou un corps intermédiaire vous demande quelque chose, une augmentation continue des impôts. FH : C'est vous qui avez augmenté les prélèvements obligatoires. FH : Si bien que, si on vous suivait, le niveau des prélèvements obligatoires, à la fin de ce que pourrait être votre prochain quinquennat si vous étiez réélu, serait supérieur à 46,7 % du PIB. NS : Parce que si j'ai augmenté les impôts je n'ai pas fait de cadeau aux plus riches, et notamment parce que j'ai aligné la fiscalité des revenus financiers sur les revenus du travail. NS : 12 millions d'enfants scolarisés dans nos écoles, 1 million d'adultes, nous avons le taux d'encadrement le plus élevé de l'OCDE. NS : Le problème, c'est un problème de qualité, il faut augmenter la rémunération des enseignants. NS : Et si on veut augmenter la rémunération des enseignants, on doit diminuer leur nombre. NS : Moins d'enseignants, mieux payés, mieux formés, ayant 26 heures d'obligation de service au lieu de 18 heures. NS : Vous dites que j'ai supprimé les RASED, faux, archi-faux, mais je considère que les RASED, c'est pour les cas les plus graves, ce sont un certain nombre de spécialistes qui vont s'occuper des enfants qui ont les difficultés les plus grandes. NS : Mais je considère qu'il faut maintenant donner du temps aux adultes dans les classes, aux professeurs dans les classes, pour pouvoir s'occuper des enfants qui ont des difficultés. NS : Je propose d'augmenter de 25 % la rémunération de ces professeurs, sur la base du volontariat. FH : Les policiers, je veux augmenter leur nombre puisque vous avez supprimé 12 000 postes. NS : C'est la réforme que nous avons conduite qui met en cause la pénibilité. NS : Aujourd'hui, une personne qui part, qui a commencé à travailler à 18 ans, part à la retraite à 60 ans. NS : J'ai introduit pour la première fois en France le critère de la pénibilité. FH : Ne confondez pas invalidité et pénibilité. NS : Quand cette invalidité est de 20 %, le départ à la retraite à 60 ans est de droit. FH : Première idée fausse, le taux d'encadrement dans le primaire est le plus bas dans l'OCDE. FH : Ensuite, sur la formation, vous dites qu'on veut des enseignants mieux formés, vous avez vous-même, votre gouvernement, supprimé purement et simplement la formation des enseignants. FH : Ensuite, sur ce que vous proposez aux enseignants : vous leur dites : « Je vais vous demander de travailler 50 % de plus, non plus 18 heures mais 26 heures, et je vais vous payer 25 % de plus. FH : Sur les retraites, je veux revenir à votre exemple, ceux qui ont commencé à 18 ans et qui ont fait des métiers pénibles, eux, seront obligés d'attendre 62 ans. FH : Ceux qui ont 18 ans et 41 années, ça fait 59 ans, ils sont obligés d'attendre déjà 60 ans, donc, ils vont être obligés d'attendre 62 ans, trois ans de plus. FH : Sur les économies, parce que je ne peux pas laisser penser que j'augmenterai la dépense publique, vous avez pris la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux, je ne la retiens pas. ", - "Extractive_2": "David PUJADAS : Vous êtes tous les deux d'accord, avec un calendrier un peu différent, pour arriver à l'équilibre des comptes publics. François HOLLANDE : Parlons de la dette publique, elle a augmenté de 600 milliards d'euros depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy. François HOLLANDE : Cette dette publique que nous avons, que nous allons honorer, parce que nous allons prendre en charge ce qu'est votre héritage, cette dette publique est née à la fois de vos largesses fiscales, pour les plus favorisés, et, en même temps, de cette incapacité qui est la vôtre de maîtriser la dépense publique. François HOLLANDE : Nous ferons 40 milliards de prélèvements supplémentaires et 50 milliards d'économies sur les dépenses. François HOLLANDE : D'abord, les revenus du travail seront fiscalisés au même titre que les revenus du capital ou les revenus du capital au même titre que les revenus du travail. François HOLLANDE : Les niches fiscales, qui ont été une façon pour beaucoup de contribuables aisés d'échapper à la progressivité de l'impôt, seront plafonnées à 10 000 euros. François HOLLANDE : Enfin, il y aura une tranche supérieure, 150 000 euros par part, qui sera à 45 %, au lieu de 41 % aujourd'hui. François HOLLANDE : Ces éléments seront aussi complétés par le rétablissement de l'impôt sur la fortune parce que, avoir été capable, en fin de mandat, d'infliger aux Français la TVA anti-délocalisation, mais qui ne dissuadera aucune délocalisation, 13 milliards d'euros de prélèvements supplémentaires et d'avoir accordé un allégement fiscal sur l'impôt sur le revenu de près de 2 milliards d'euros ? Nicolas SARKOZY : Savez-vous Monsieur Hollande, vous qui êtes depuis si longtemps éloigné des dossiers qu'en 2009, les recettes de l'impôt sur les bénéfices de la France ont chuté du jour au lendemain de 25 % et que nous avons garanti, sur 100 milliards de transferts de l'Etat vers les collectivités territoriales, la stricte égalité d'une année sur l'autre. Nicolas SARKOZY : Vous commencez par promettre aux syndicats de l'éducation nationale, avant la moindre discussion, 61 000 postes de fonctionnaires en plus, alors même qu'avec François Fillon, nous avons supprimé 160 000 postes de fonctionnaires. Nicolas SARKOZY : Deuxième élément, la réforme des retraites que nous avons mise en œuvre et que vous avez contestée, réduit de 20 milliards le déficit de l'assurance vieillesse. Nicolas SARKOZY : La réforme de l'impôt sur la fortune que j'ai faite, je l'ai conduite intégralement financée par les plus fortunés puisqu'elle l'a été par une augmentation des droits de succession, payée sur les plus hautes fortunes, de 40 % à 45 %. Nicolas SARKOZY : 4 milliards et demi pour les heures supplémentaires Vous croyez que ce sont les riches qui profitent des heures supplémentaires ? Nicolas SARKOZY : 3 milliards pour la suppression de l'impôt sur les successions, pour les petites et moyennes successions. François HOLLANDE : Devant cette situation, j'ai pris un engagement et je l'assume, c'est de créer 12 000 postes par an pour tous les métiers de l'enseignement, c'est-à-dire pour les professeurs, les assistantes sociales, les infirmières scolaires, pour les surveillants, pour ceux qui vont encadrer les élèves qui sont le plus en difficulté, les plus violents, pour ceux qui pourront leur retrouver une nouvelle chance. Nicolas SARKOZY : Pas 12 000, 60 000 ! François HOLLANDE : Enfin, sur la question des retraites, vous avez fait une réforme, qui d'ailleurs ne sera plus financée à partir de 2017-2018. François HOLLANDE : J'ai considéré que oui, pour cette catégorie, je rétablirai le départ à 60 ans dès lors qu'il y a 41 années de cotisation et qu'on a commencé tôt à travailler : 5 milliards d'euros. François HOLLANDE : Je rappelle que, sous votre direction, pendant cinq ans, la dépense publique a augmenté de 2 %. Nicolas SARKOZY : Qu'est-ce que vous voulez, Monsieur Hollande, que tout le monde s'en aille, que plus personne ne puisse payer les impôts ici ? François HOLLANDE : Vous savez très bien que j'ai fixé à 1 million d'euros le seuil d'imposition des 75 %. François HOLLANDE : Ce sont les plus modestes qui ont payé vos largesses. François HOLLANDE : Si vous m'interrogez, je vais répondre : vous avez augmenté les prélèvements obligatoires, sous votre quinquennat, de près d'un point et demi. Nicolas SARKOZY : Monsieur Hollande, face à la crise, pour réduire notre déficit et diminuer notre endettement, j'ai dû prendre des décisions qui ont conduit à renforcer l'imposition des plus riches. Nicolas SARKOZY : Le problème, c'est un problème de qualité, il faut augmenter la rémunération des enseignants. Nicolas SARKOZY : Moins d'enseignants, mieux payés, mieux formés, ayant 26 heures d'obligation de service au lieu de 18 heures. Nicolas SARKOZY : Je propose d'augmenter de 25 % la rémunération de ces professeurs, sur la base du volontariat. François HOLLANDE : Les policiers, je veux augmenter leur nombre puisque vous avez supprimé 12 000 postes. Nicolas SARKOZY : Juste un mot sur les retraites. Nicolas SARKOZY : J'ai introduit pour la première fois en France le critère de la pénibilité. François HOLLANDE : C'est-à-dire que nous avons moins de professeurs dans le primaire par rapport aux élèves que dans tous les pays comparables. François HOLLANDE : Ensuite, sur la formation, vous dites qu'on veut des enseignants mieux formés, vous avez vous-même, votre gouvernement, supprimé purement et simplement la formation des enseignants. François HOLLANDE : Ce qui veut dire que plutôt que de ne pas remplacer des fonctionnaires partant à la retraite, moi, je ne les remplacerai pas partout mais je créerai des postes et dans l'Education nationale et dans la Police. Nicolas SARKOZY : J'ai supprimé les IUFM qui étaient une catastrophe parce que j'ai voulu que nos enseignants soient formés dans l'université. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "David PUJADAS : Vous êtes tous les deux d'accord, avec un calendrier un peu différent, pour arriver à l'équilibre des comptes publics. François HOLLANDE : Parlons de la dette publique, elle a augmenté de 600 milliards d'euros depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy. François HOLLANDE : Cette dette publique que nous avons, que nous allons honorer, parce que nous allons prendre en charge ce qu'est votre héritage, cette dette publique est née à la fois de vos largesses fiscales, pour les plus favorisés, et, en même temps, de cette incapacité qui est la vôtre de maîtriser la dépense publique. François HOLLANDE : Nous ferons 40 milliards de prélèvements supplémentaires et 50 milliards d'économies sur les dépenses. François HOLLANDE : D'abord, les revenus du travail seront fiscalisés au même titre que les revenus du capital ou les revenus du capital au même titre que les revenus du travail. François HOLLANDE : Les niches fiscales, qui ont été une façon pour beaucoup de contribuables aisés d'échapper à la progressivité de l'impôt, seront plafonnées à 10 000 euros. François HOLLANDE : Enfin, il y aura une tranche supérieure, 150 000 euros par part, qui sera à 45 %, au lieu de 41 % aujourd'hui. François HOLLANDE : Ces éléments seront aussi complétés par le rétablissement de l'impôt sur la fortune parce que, avoir été capable, en fin de mandat, d'infliger aux Français la TVA anti-délocalisation, mais qui ne dissuadera aucune délocalisation, 13 milliards d'euros de prélèvements supplémentaires et d'avoir accordé un allégement fiscal sur l'impôt sur le revenu de près de 2 milliards d'euros ? Nicolas SARKOZY : Savez-vous Monsieur Hollande, vous qui êtes depuis si longtemps éloigné des dossiers qu'en 2009, les recettes de l'impôt sur les bénéfices de la France ont chuté du jour au lendemain de 25 % et que nous avons garanti, sur 100 milliards de transferts de l'Etat vers les collectivités territoriales, la stricte égalité d'une année sur l'autre. Nicolas SARKOZY : Vous commencez par promettre aux syndicats de l'éducation nationale, avant la moindre discussion, 61 000 postes de fonctionnaires en plus, alors même qu'avec François Fillon, nous avons supprimé 160 000 postes de fonctionnaires. Nicolas SARKOZY : Deuxième élément, la réforme des retraites que nous avons mise en œuvre et que vous avez contestée, réduit de 20 milliards le déficit de l'assurance vieillesse. Nicolas SARKOZY : La réforme de l'impôt sur la fortune que j'ai faite, je l'ai conduite intégralement financée par les plus fortunés puisqu'elle l'a été par une augmentation des droits de succession, payée sur les plus hautes fortunes, de 40 % à 45 %. Nicolas SARKOZY : 4 milliards et demi pour les heures supplémentaires Vous croyez que ce sont les riches qui profitent des heures supplémentaires ? Nicolas SARKOZY : 3 milliards pour la suppression de l'impôt sur les successions, pour les petites et moyennes successions. François HOLLANDE : Devant cette situation, j'ai pris un engagement et je l'assume, c'est de créer 12 000 postes par an pour tous les métiers de l'enseignement, c'est-à-dire pour les professeurs, les assistantes sociales, les infirmières scolaires, pour les surveillants, pour ceux qui vont encadrer les élèves qui sont le plus en difficulté, les plus violents, pour ceux qui pourront leur retrouver une nouvelle chance. Nicolas SARKOZY : Pas 12 000, 60 000 ! François HOLLANDE : Enfin, sur la question des retraites, vous avez fait une réforme, qui d'ailleurs ne sera plus financée à partir de 2017-2018. François HOLLANDE : J'ai considéré que oui, pour cette catégorie, je rétablirai le départ à 60 ans dès lors qu'il y a 41 années de cotisation et qu'on a commencé tôt à travailler : 5 milliards d'euros. François HOLLANDE : Je rappelle que, sous votre direction, pendant cinq ans, la dépense publique a augmenté de 2 %. Nicolas SARKOZY : Qu'est-ce que vous voulez, Monsieur Hollande, que tout le monde s'en aille, que plus personne ne puisse payer les impôts ici ? François HOLLANDE : Vous savez très bien que j'ai fixé à 1 million d'euros le seuil d'imposition des 75 %. François HOLLANDE : Ce sont les plus modestes qui ont payé vos largesses. François HOLLANDE : Si vous m'interrogez, je vais répondre : vous avez augmenté les prélèvements obligatoires, sous votre quinquennat, de près d'un point et demi. Nicolas SARKOZY : Monsieur Hollande, face à la crise, pour réduire notre déficit et diminuer notre endettement, j'ai dû prendre des décisions qui ont conduit à renforcer l'imposition des plus riches. Nicolas SARKOZY : Le problème, c'est un problème de qualité, il faut augmenter la rémunération des enseignants. Nicolas SARKOZY : Moins d'enseignants, mieux payés, mieux formés, ayant 26 heures d'obligation de service au lieu de 18 heures. Nicolas SARKOZY : Je propose d'augmenter de 25 % la rémunération de ces professeurs, sur la base du volontariat. François HOLLANDE : Les policiers, je veux augmenter leur nombre puisque vous avez supprimé 12 000 postes. Nicolas SARKOZY : Juste un mot sur les retraites. Nicolas SARKOZY : J'ai introduit pour la première fois en France le critère de la pénibilité. François HOLLANDE : C'est-à-dire que nous avons moins de professeurs dans le primaire par rapport aux élèves que dans tous les pays comparables. François HOLLANDE : Ensuite, sur la formation, vous dites qu'on veut des enseignants mieux formés, vous avez vous-même, votre gouvernement, supprimé purement et simplement la formation des enseignants. François HOLLANDE : Ce qui veut dire que plutôt que de ne pas remplacer des fonctionnaires partant à la retraite, moi, je ne les remplacerai pas partout mais je créerai des postes et dans l'Education nationale et dans la Police. Nicolas SARKOZY : J'ai supprimé les IUFM qui étaient une catastrophe parce que j'ai voulu que nos enseignants soient formés dans l'université. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy discutent de la dette française." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Vous êtes tous les deux d'accord, avec un calendrier un peu différent, pour arriver à l'équilibre des comptes publics." + }, + { + "speaker": "P2", + "text": "Parlons d'abord des dépenses de l'Etat, vous vous engagez tous les deux à les réduire, comment fait-on concrètement ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande commence en attaquant le bilan de Nicolas Sarkozy, qui a augmenté la dette de six cent milliards depuis le début de son quinquennat." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Parlons de la dette publique, elle a augmenté de 600 milliards d'euros depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Nous ferons 40 milliards de prélèvements supplémentaires et 50 milliards d'économies sur les dépenses." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande attaque Nicolas Sarkozy, qui a selon lui fait trop de cadeaux aux plus aisés." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Sur les recettes supplémentaires, sur les seuls ménages, ce seront uniquement les plus hauts revenus et les plus grandes fortunes, c'est-à-dire précisément les catégories qui ont été les grandes bénéficiaires de la politique du candidat sortant." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "D'abord, les revenus du travail seront fiscalisés au même titre que les revenus du capital ou les revenus du capital au même titre que les revenus du travail." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Les niches fiscales, qui ont été une façon pour beaucoup de contribuables aisés d'échapper à la progressivité de l'impôt, seront plafonnées à 10 000 euros." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande souhaite imposer les grandes fortunes, et crée une tranche supérieure d'impôts à cent cinquante mille de quarante cinq pour cent, complété par un impot sur la fortune." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Enfin, il y aura une tranche supérieure, 150 000 euros par part, qui sera à 45 %, au lieu de 41 % aujourd'hui." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Ces éléments seront aussi complétés par le rétablissement de l'impôt sur la fortune parce que, avoir été capable, en fin de mandat, d'infliger aux Français la TVA anti-délocalisation, mais qui ne dissuadera aucune délocalisation, 13 milliards d'euros de prélèvements supplémentaires et d'avoir accordé un allégement fiscal sur l'impôt sur le revenu de près de 2 milliards d'euros ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy défend son bilan et explique qu'une grande partie de la dette vient du déficit structurel et de la crise." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Savez-vous Monsieur Hollande, vous qui êtes depuis si longtemps éloigné des dossiers qu'en 2009, les recettes de l'impôt sur les bénéfices de la France ont chuté du jour au lendemain de 25 % et que nous avons garanti, sur 100 milliards de transferts de l'Etat vers les collectivités territoriales, la stricte égalité d'une année sur l'autre." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy attaque ensuite François hollande sur son programme, en expliquant qu'il sera incapable de faire des économies en engageant des fonctionnaires ainsi qu'en revenant sur la réforme des retraites." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Vous commencez par promettre aux syndicats de l'éducation nationale, avant la moindre discussion, 61 000 postes de fonctionnaires en plus, alors même qu'avec François Fillon, nous avons supprimé 160 000 postes de fonctionnaires." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Vous qui êtes tellement attachés à la réduction de la dette et des dépenses, comment se fait-il que vous ne soyez pas d'accord avec la réduction du nombre de fonctionnaires, qui pèsent pour la moitié du budget de la Nation ?" + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Deuxième élément, la réforme des retraites que nous avons mise en œuvre et que vous avez contestée, réduit de 20 milliards le déficit de l'assurance vieillesse." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Et vous considérez en plus qu'il faut revenir sur cette réforme car vous contestez l'allongement de la durée de la vie et vous allez augmenter de 0,5 point les cotisations payées par les salariés, ce qui va miner leur pouvoir d'achat, et de 0,5 point les cotisations payées par les entreprises, ce qui va renforcer la délocalisation." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique que la france est le seul pays ayant gardé l'impôt sur la fortune, et supprimé les droits de successions pour les familles de milieu moyen." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "La France est le seul pays d'Europe qui a gardé l'impôt sur la fortune." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "La réforme de l'impôt sur la fortune que j'ai faite, je l'ai conduite intégralement financée par les plus fortunés puisqu'elle l'a été par une augmentation des droits de succession, payée sur les plus hautes fortunes, de 40 % à 45 %." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Deuxièmement, la réforme que nous avons faite, qui a été intégralement financée par l'augmentation des prélèvements sur les revenus, vous proposez que les prélèvements de l'épargne et que les prélèvements du travail soient les mêmes, nous l'avons déjà fait." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Parce que moi, j'estime que quelqu'un qui a travaillé toute sa vie, il est parfaitement normal, quand il a un petit patrimoine ou un patrimoine moyen, qu'il le laisse à ses enfants en franchise d'impôt." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande accuse aussi Nicolas Sarkozy d'avoir abandonné l'éducation nationale." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Deuxièmement, sur ce que vous appelez les postes de fonctionnaires, j'ai effectivement considéré que dans l'état actuel de l'école publique que j'ai apprécié tout au long de cette campagne, parce que c'est très dur, pour les enseignants et les personnels de l'Education nationale, de vivre ce que vous leur avez fait supporter, très dur : 80 000 suppressions de postes , les RASED, c'est-à-dire les réseaux qui servent aux enfants les plus en difficulté, rayés de la carte, dans les écoles rurales les suppressions de classes, dans les écoles des quartiers, un certain nombre de soutiens qui sont maintenant ôtés." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande explique qu'il souhaite aider les personnes ayant un travail pénible a prendre leur retraite à soixante ans, et s'engage à stabiliser les effectifs de la fonction publique, ainsi qu'a ne pas augmenter la dépense publique de plus d'un pour cent par an." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Enfin, sur la question des retraites, vous avez fait une réforme, qui d'ailleurs ne sera plus financée à partir de 2017-2018." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "La première des injustices est qu'une femme, un homme qui a commencé à travailler à 18 ans et qui va avoir ses 41 années de cotisation, à qui l'on va dire « mais non, ce n'est plus 60 ans, c'est maintenant 62 ans et donc il va falloir faire 42 ans, 43 ans de travail », sont souvent ceux qui ont commencé tôt, qui ont fait des métiers pénibles." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "J'ai considéré que oui, pour cette catégorie, je rétablirai le départ à 60 ans dès lors qu'il y a 41 années de cotisation et qu'on a commencé tôt à travailler : 5 milliards d'euros." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande explique que les prélèvements obligatoires ont augmenté durant le quinquennat de nicolas sarkozy, et qu'il continuera d'augmenter." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Et vous avez décrit comment les cotisations seront effectivement relevées à la fin du quinquennat : 0,1 % par an fin 2017, et j'assume là encore ce choix." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique qu'il n'a pas aidé les plus aisé, qu'il a aligné la fiscalité des revenus financiers sur ceux du travail." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "La France est, avec la Suède, le pays où les impôts sont les plus lourds, et vous voulez continuer à les augmenter ?" + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Et vous proposez, pour financer votre folie dépensière, votre incapacité à dire non dès qu'un syndicat ou un corps intermédiaire vous demande quelque chose, une augmentation continue des impôts." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "C'est vous qui avez augmenté les prélèvements obligatoires." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Si bien que, si on vous suivait, le niveau des prélèvements obligatoires, à la fin de ce que pourrait être votre prochain quinquennat si vous étiez réélu, serait supérieur à 46,7 % du PIB." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Parce que si j'ai augmenté les impôts je n'ai pas fait de cadeau aux plus riches, et notamment parce que j'ai aligné la fiscalité des revenus financiers sur les revenus du travail." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique qu'il souhaite mieux former les enseignants et qu'ils travailent plus au lieu d'en engager plus." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "12 millions d'enfants scolarisés dans nos écoles, 1 million d'adultes, nous avons le taux d'encadrement le plus élevé de l'OCDE." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Le problème, c'est un problème de qualité, il faut augmenter la rémunération des enseignants." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Et si on veut augmenter la rémunération des enseignants, on doit diminuer leur nombre." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Moins d'enseignants, mieux payés, mieux formés, ayant 26 heures d'obligation de service au lieu de 18 heures." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Vous dites que j'ai supprimé les RASED, faux, archi-faux, mais je considère que les RASED, c'est pour les cas les plus graves, ce sont un certain nombre de spécialistes qui vont s'occuper des enfants qui ont les difficultés les plus grandes." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Mais je considère qu'il faut maintenant donner du temps aux adultes dans les classes, aux professeurs dans les classes, pour pouvoir s'occuper des enfants qui ont des difficultés." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Je propose d'augmenter de 25 % la rémunération de ces professeurs, sur la base du volontariat." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique ensuite que François Hollande ne pourra pas trouver d'économies." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Les policiers, je veux augmenter leur nombre puisque vous avez supprimé 12 000 postes." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "C'est la réforme que nous avons conduite qui met en cause la pénibilité." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Aujourd'hui, une personne qui part, qui a commencé à travailler à 18 ans, part à la retraite à 60 ans." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "J'ai introduit pour la première fois en France le critère de la pénibilité." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Ne confondez pas invalidité et pénibilité." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Quand cette invalidité est de 20 %, le départ à la retraite à 60 ans est de droit." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande explique que la france a le niveau d'encadrement le plus bas de l'OCDE en école primaire, et que l'augmentation de salaires des professeurs proposée par Nicolas Sarkozy n'est pas assez haute pour l'augmentation d'heures." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Première idée fausse, le taux d'encadrement dans le primaire est le plus bas dans l'OCDE." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Ensuite, sur la formation, vous dites qu'on veut des enseignants mieux formés, vous avez vous-même, votre gouvernement, supprimé purement et simplement la formation des enseignants." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Ensuite, sur ce que vous proposez aux enseignants : vous leur dites : « Je vais vous demander de travailler 50 % de plus, non plus 18 heures mais 26 heures, et je vais vous payer 25 % de plus." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Sur les retraites, je veux revenir à votre exemple, ceux qui ont commencé à 18 ans et qui ont fait des métiers pénibles, eux, seront obligés d'attendre 62 ans." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Ceux qui ont 18 ans et 41 années, ça fait 59 ans, ils sont obligés d'attendre déjà 60 ans, donc, ils vont être obligés d'attendre 62 ans, trois ans de plus." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Sur les économies, parce que je ne peux pas laisser penser que j'augmenterai la dépense publique, vous avez pris la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux, je ne la retiens pas" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Hollande_Sarkozy--Partie_4_L_Europe.json b/train/Hollande_Sarkozy--Partie_4_L_Europe.json index 39a84ec7536b7efb1d6e9e3b4b6dddf8e8494690..68b538b7df3730010012aa6fcf061782714485be 100644 --- a/train/Hollande_Sarkozy--Partie_4_L_Europe.json +++ b/train/Hollande_Sarkozy--Partie_4_L_Europe.json @@ -5,5 +5,195 @@ "Abstractive_2": "Le débat entre François Hollande et Nicolas Sarkozy porte sur l'Europe. François Hollande déplore l'austérité imposée par le pacte budgétaire européen et souhaite négocier une dimension sur la croissance, sans laquelle les déficits ne peuvent être réduits. Il souhaite pouvoir créer des euro-bounds, mobiliser la banque européenne d'investissement pour financer l'innovation et la recherche, mobiliser les fonds structurels, et créer une taxe sur les transactions financières au niveau européen. Il déplore la banque centrale européenne qui prête à un taux plus bas aux banques qu'aux états, et prends l'engagement de porter un plan de renégociation à l'union européenne. Selon Nicolas Sarkozy, la france n'a jamais emprûntée avec un taux aussi bas, il est en accord avec François Hollande excepté pour les euro-bound, qui forcerait la france et l'allemagne à garantir la dette des autres pays. François Hollande explique que le président doit changer l'orientation de l'europe. Nicolas Sarkozy termine en expliquant qu'il a combattu l'austérité en france avec plusieurs mesures, et qu'il a obtenue de nombreuses concessions de l'Allemagne, et qu'il souhaite renégocier Schengen.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Sarkozy et Hollande discutent de la question de l’Europe. Les deux candidats sont d’accord pour soutenir l’euro. Hollande commence par critiquer le pacte budgétaire ; il comprend que des règles communes doivent exister, mais regrette que la croissance ne soit pas prise en compte. Il souhaite créer des euro-bonds pour financer de grands projets, avoir recours à la banque européenne d’investissement pour financer l’innovation, mobiliser des fonds structurels inutilisés et enfin, mettre en place une taxe sur les transactions financières. Sarkozy explique de son coté que la France n’a jamais emprunté à des taux aussi bas, et qu’on ne peut vouloir la croissance au détriment de la dette. Concernant la taxe sur les transactions financières, il affirme l’avoir fait voter, ce que son adversaire conteste : Sarkozy aurait en réalité supprimé une taxe boursière avant de la rétablir. Sarkozy dément ce point, avant de préciser que cette mesure rapporte un milliard d’euros par an. Du reste, la mobilisation de la banque européenne d’investissement est déjà prévue dans les traités, et le recours aux fonds structurels a déjà lieu ; en somme, Hollande ne proposerait rien de nouveau. Sur les euro-bonds, Sarkozy pense que cette mesure mettrait en commun les dettes de chaque État, ce qui ne serait guère productif pour inciter à réduire les déficits. Hollande souligne néanmoins que ces euro-bonds n’ont pas pour but de mutualiser les dettes mais bien de financer une politique de grands travaux. Sarkozy défend ensuite son bilan : en dépit de la crise, les pensions et les bourses n’ont pas été dévalorisées et le pouvoir d’achat des fonctionnaires a même augmenté de 10 %. Toutefois, Hollande l’accuse de n’avoir pas tenu bon dans les négociations avec l’Allemagne. Il se croit capable de donner une autre orientation à l’Europe. Sarkozy conteste ces dires : il a obtenu la présidence stable du gouvernement économique ainsi que des taux à 1 % de la part de la BCE, en violation de la lettre des traités. Il termine en évoquant Shenghen, qui, s’il ne change pas, devra être réformé afin de prévoir davantage de contrôles aux frontières. Sarkozy estime donc en somme que la plupart des mesures d’Hollande sont déjà prévues ; Hollande défend néanmoins une nouveauté, à savoir les euro-bonds. ", "Extractive_1": "P1 : Parlons de la zone euro qui a été et qui est toujours soumise à rude épreuve en raison de la crise de la dette. P1 : En revanche, vous vous affrontez sur le pacte budgétaire européen qui a été signé l'an dernier et qui nous liera pour de nombreuses années s'il est ratifié. P1 : Est-ce que vous pouvez nous expliquer pourquoi, et aussi nous préciser quel rôle vous voulez voir jouer à la Banque centrale européenne ? FH : Je comprends qu'il convienne d'instaurer des règles pour que les pays se mettent en bon ordre et notamment le nôtre, puisqu'il a été mis en désordre depuis cinq ans et depuis dix ans. FH : Mais là où je conteste, c'est qu'il n'y a eu aucune dimension de croissance. FH : Ce qui fait qu'on impose à des pays l'austérité généralisée : l'Espagne, le Portugal, la Grèce. FH : Parce que s'il n'y a pas de croissance, il n'y a pas de recettes supplémentaires, et s'il n'y a pas de recettes supplémentaires, les déficits ne peuvent pas être réduits. FH : Premier point, que nous puissions créer, enfin, ces euro-bounds, cette capacité d'emprunt qui serait donnée à l'Union européenne pour qu'elle finance des projets d'infrastructures, des projets d'économies d'énergie, des projets industriels. FH : Deuxième point, mobiliser la Banque européenne d'investissement, augmenter son capital et faire en sorte que nous puissions financer l'innovation, la recherche et un certain nombre de projets que poursuivent nos collectivités locales. FH : Troisième point, mobiliser les fonds structurels qui sont aujourd'hui inutilisés. FH : Et quatrième point, créer une taxe sur les transactions financières d'un certain niveau, et qui puisse permettre d'avoir une ressource supplémentaire. FH : On a une Banque centrale européenne qui prête sans limite aux banques à un taux d'intérêt de 1 %, et ces banques en définitive sont laissées seules disposer de cet argent pour venir ou ne pas venir en soutien aux Etats, et quand elles viennent auprès des Etats, notamment auprès de l'Espagne, c'est un taux d'intérêt de 6 % qui est demandé, la banque obtient un crédit de la Banque centrale de 1 % et prête à 6 %, je le refuse. FH : Et donc, je prends l'engagement de venir au lendemain de l'élection présidentielle porter ce plan de renégociation et obtenir ce soutien à la croissance indispensable et pour nos économies, et pour réduire le chômage, et pour la maîtrise de la dette. NS : La France n'a jamais emprunté aussi peu cher qu'elle emprunte aujourd'hui. NS : Deuxième point, la croissance bien sûr, mais la croissance ne peut pas être échangée contre la réduction de nos déficits, de nos dépenses et de notre endettement. NS : Si on veut, Monsieur Hollande, être indépendant des marchés financiers et des banques, mieux vaut ne pas avoir des sommes colossales à rembourser. NS : Sur la taxe financière, nous l'avons créée en France, elle rapportera un milliard d'euros. NS : L'augmentation du capital de la BEI, c'est prévu dans le traité. NS : La mobilisation des fonds structurels, mais vous inventez le fil à couper le beurre une nouvelle fois ! NS : Il n'y a qu'un seul point de désaccord entre nous, c'est les euro-bounds. NS : L'euro-bound ça veut dire quoi, que nous financerons, nous les Allemands et les Français, la dette des autres ? FH : Et si aujourd'hui notre élection présidentielle est à ce point regardée par l'ensemble des opinions publiques et, au-delà des opinions publiques, par les gouvernements, c'est parce qu'il y a un enjeu qui nous dépasse, qui n'est pas simplement de savoir ce que nous voulons faire en France : c'est de savoir qui va être le prochain président de la République et s'il va avoir la volonté de changer l'orientation de l'Europe, s'il va avoir la capacité de faire bouger l'Allemagne, s'il va avoir l'ampleur nécessaire pour mettre en place un plan de relance à l'échelle de l'Europe. NS : Deuxièmement, l'austérité, je ne l'ai pas voulue en France, les pensions de retraite ont été actualisées, les bourses des étudiants, nous les avons passées à dix mois, les allocations chômage, nous ne les avons pas baissées. NS : Vous osez dire que je n'ai rien obtenu de l'Allemagne, le gouvernement économique, la présidence stable du gouvernement économique, l'Allemagne le voulait ? NS : Deuxième élément, je n'ai rien obtenu de l'Allemagne, quand la BCE prête à 1 %, vous en parliez tout à l'heure, en violation de la lettre des traités, je l'ai obtenu au Sommet de Strasbourg, avec Monsieur Monti, de l'Allemagne. NS : Lorsque Schengen ne fonctionne pas, et Schengen ne fonctionne pas, j'ai dit, je persiste et je signe que si Schengen ne change pas et que la frontière entre la Grèce et la Turquie reste complètement ouverte, nous rétablirons des contrôles ciblés, unilatéralement, à nos frontières.", - "Extractive_2": "Laurence FERRARI : Vous êtes d'accord tous les deux pour soutenir l'euro. François HOLLANDE : Il a été signé un pacte budgétaire, c'était à la fin de l'année, il a été confirmé au mois de mars, qui instaure des disciplines, des sanctions pour les pays qui ne respecteraient pas les disciplines. François HOLLANDE : Mais là où je conteste, c'est qu'il n'y a eu aucune dimension de croissance. François HOLLANDE : Premier point, que nous puissions créer, enfin, ces euro-bounds, cette capacité d'emprunt qui serait donnée à l'Union européenne pour qu'elle finance des projets d'infrastructures, des projets d'économies d'énergie, des projets industriels. François HOLLANDE : Deuxième point, mobiliser la Banque européenne d'investissement, augmenter son capital et faire en sorte que nous puissions financer l'innovation, la recherche et un certain nombre de projets que poursuivent nos collectivités locales. François HOLLANDE : Troisième point, mobiliser les fonds structurels qui sont aujourd'hui inutilisés. François HOLLANDE : Et quatrième point, créer une taxe sur les transactions financières d'un certain niveau, et qui puisse permettre d'avoir une ressource supplémentaire. Nicolas SARKOZY : La France n'a jamais emprunté aussi peu cher qu'elle emprunte aujourd'hui. Nicolas SARKOZY : Deuxième point, la croissance bien sûr, mais la croissance ne peut pas être échangée contre la réduction de nos déficits, de nos dépenses et de notre endettement. Nicolas SARKOZY : Il veut une taxe sur les transactions financières. Nicolas SARKOZY : Je l'ai fait voter ! François HOLLANDE : Ce n'est pas vrai. François HOLLANDE : Vous aviez supprimé ce que l'on appelait l'impôt de bourse au lendemain de votre élection, et vous l'avez rétabli. Nicolas SARKOZY : Sur la taxe financière, nous l'avons créée en France, elle rapportera un milliard d'euros. Nicolas SARKOZY : L'augmentation du capital de la BEI, c'est prévu dans le traité. Nicolas SARKOZY : La mobilisation des fonds structurels, mais vous inventez le fil à couper le beurre une nouvelle fois ! Nicolas SARKOZY : C'est déjà fait. Nicolas SARKOZY : L'euro-bound ça veut dire quoi, que nous financerons, nous les Allemands et les Français, la dette des autres ? Nicolas SARKOZY : Je n'en veux pas, parce que j'estime qu'on ne réduit pas nos dépenses, nos déficits et nos dettes en envoyant en Europe des dettes qui seront garanties par qui, si ce n'est par les deux pays les plus forts de l'Europe, l'Allemagne et la France ? François HOLLANDE : Il ne s'agit pas de mutualiser la dette des autres. François HOLLANDE : Il s'agit de lever un emprunt qui serve à financer des grands travaux d'infrastructure. Nicolas SARKOZY : Deuxièmement, l'austérité, je ne l'ai pas voulue en France, les pensions de retraite ont été actualisées, les bourses des étudiants, nous les avons passées à dix mois, les allocations chômage, nous ne les avons pas baissées. Nicolas SARKOZY : Le pouvoir d'achat des fonctionnaires en France a augmenté de 10 %. François HOLLANDE : En l'occurrence, par rapport à l'Allemagne, vous n'avez pas tenu bon. François HOLLANDE : Et donc mon devoir, si je deviens le prochain président de la République, c'est de donner une autre orientation de l'Europe que celle que vous avez subie. Nicolas SARKOZY : Vous osez dire que je n'ai rien obtenu de l'Allemagne, le gouvernement économique, la présidence stable du gouvernement économique, l'Allemagne le voulait ? Nicolas SARKOZY : Deuxième élément, je n'ai rien obtenu de l'Allemagne, quand la BCE prête à 1 %, vous en parliez tout à l'heure, en violation de la lettre des traités, je l'ai obtenu au Sommet de Strasbourg, avec Monsieur Monti, de l'Allemagne. Nicolas SARKOZY : Lorsque Schengen ne fonctionne pas, et Schengen ne fonctionne pas, j'ai dit, je persiste et je signe que si Schengen ne change pas et que la frontière entre la Grèce et la Turquie reste complètement ouverte, nous rétablirons des contrôles ciblés, unilatéralement, à nos frontières. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "Laurence FERRARI : Vous êtes d'accord tous les deux pour soutenir l'euro. François HOLLANDE : Il a été signé un pacte budgétaire, c'était à la fin de l'année, il a été confirmé au mois de mars, qui instaure des disciplines, des sanctions pour les pays qui ne respecteraient pas les disciplines. François HOLLANDE : Mais là où je conteste, c'est qu'il n'y a eu aucune dimension de croissance. François HOLLANDE : Premier point, que nous puissions créer, enfin, ces euro-bounds, cette capacité d'emprunt qui serait donnée à l'Union européenne pour qu'elle finance des projets d'infrastructures, des projets d'économies d'énergie, des projets industriels. François HOLLANDE : Deuxième point, mobiliser la Banque européenne d'investissement, augmenter son capital et faire en sorte que nous puissions financer l'innovation, la recherche et un certain nombre de projets que poursuivent nos collectivités locales. François HOLLANDE : Troisième point, mobiliser les fonds structurels qui sont aujourd'hui inutilisés. François HOLLANDE : Et quatrième point, créer une taxe sur les transactions financières d'un certain niveau, et qui puisse permettre d'avoir une ressource supplémentaire. Nicolas SARKOZY : La France n'a jamais emprunté aussi peu cher qu'elle emprunte aujourd'hui. Nicolas SARKOZY : Deuxième point, la croissance bien sûr, mais la croissance ne peut pas être échangée contre la réduction de nos déficits, de nos dépenses et de notre endettement. Nicolas SARKOZY : Il veut une taxe sur les transactions financières. Nicolas SARKOZY : Je l'ai fait voter ! François HOLLANDE : Ce n'est pas vrai. François HOLLANDE : Vous aviez supprimé ce que l'on appelait l'impôt de bourse au lendemain de votre élection, et vous l'avez rétabli. Nicolas SARKOZY : Sur la taxe financière, nous l'avons créée en France, elle rapportera un milliard d'euros. Nicolas SARKOZY : L'augmentation du capital de la BEI, c'est prévu dans le traité. Nicolas SARKOZY : La mobilisation des fonds structurels, mais vous inventez le fil à couper le beurre une nouvelle fois ! Nicolas SARKOZY : C'est déjà fait. Nicolas SARKOZY : L'euro-bound ça veut dire quoi, que nous financerons, nous les Allemands et les Français, la dette des autres ? Nicolas SARKOZY : Je n'en veux pas, parce que j'estime qu'on ne réduit pas nos dépenses, nos déficits et nos dettes en envoyant en Europe des dettes qui seront garanties par qui, si ce n'est par les deux pays les plus forts de l'Europe, l'Allemagne et la France ? François HOLLANDE : Il ne s'agit pas de mutualiser la dette des autres. François HOLLANDE : Il s'agit de lever un emprunt qui serve à financer des grands travaux d'infrastructure. Nicolas SARKOZY : Deuxièmement, l'austérité, je ne l'ai pas voulue en France, les pensions de retraite ont été actualisées, les bourses des étudiants, nous les avons passées à dix mois, les allocations chômage, nous ne les avons pas baissées. Nicolas SARKOZY : Le pouvoir d'achat des fonctionnaires en France a augmenté de 10 %. François HOLLANDE : En l'occurrence, par rapport à l'Allemagne, vous n'avez pas tenu bon. François HOLLANDE : Et donc mon devoir, si je deviens le prochain président de la République, c'est de donner une autre orientation de l'Europe que celle que vous avez subie. Nicolas SARKOZY : Vous osez dire que je n'ai rien obtenu de l'Allemagne, le gouvernement économique, la présidence stable du gouvernement économique, l'Allemagne le voulait ? Nicolas SARKOZY : Deuxième élément, je n'ai rien obtenu de l'Allemagne, quand la BCE prête à 1 %, vous en parliez tout à l'heure, en violation de la lettre des traités, je l'ai obtenu au Sommet de Strasbourg, avec Monsieur Monti, de l'Allemagne. Nicolas SARKOZY : Lorsque Schengen ne fonctionne pas, et Schengen ne fonctionne pas, j'ai dit, je persiste et je signe que si Schengen ne change pas et que la frontière entre la Grèce et la Turquie reste complètement ouverte, nous rétablirons des contrôles ciblés, unilatéralement, à nos frontières. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy discutent de leur vision pour la zone européenne." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Parlons de la zone euro qui a été et qui est toujours soumise à rude épreuve en raison de la crise de la dette." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "En revanche, vous vous affrontez sur le pacte budgétaire européen qui a été signé l'an dernier et qui nous liera pour de nombreuses années s'il est ratifié." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Est-ce que vous pouvez nous expliquer pourquoi, et aussi nous préciser quel rôle vous voulez voir jouer à la Banque centrale européenne ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande débute en expliquant que la crise de la zone européenne a commencée depuis trois ans." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Je comprends qu'il convienne d'instaurer des règles pour que les pays se mettent en bon ordre et notamment le nôtre, puisqu'il a été mis en désordre depuis cinq ans et depuis dix ans." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il explique qu'il souhaite renégocier le pacte budgétaire, pour qu'il comporte une dimension sur la croissance." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Mais là où je conteste, c'est qu'il n'y a eu aucune dimension de croissance." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Ce qui fait qu'on impose à des pays l'austérité généralisée : l'Espagne, le Portugal, la Grèce." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Parce que s'il n'y a pas de croissance, il n'y a pas de recettes supplémentaires, et s'il n'y a pas de recettes supplémentaires, les déficits ne peuvent pas être réduits." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande explique qu'il propose un programme en quatre points pour relancer la croissance, augmenter la capacitée d'emprûnt dononée à l'UE pour financer des projets d'infrastructure, mobiliser la banque européenne d'investissement pour financer l'innovation, mobiliser les fonds structurels inutilisés, et taxer les transactions financière." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Premier point, que nous puissions créer, enfin, ces euro-bounds, cette capacité d'emprunt qui serait donnée à l'Union européenne pour qu'elle finance des projets d'infrastructures, des projets d'économies d'énergie, des projets industriels." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Deuxième point, mobiliser la Banque européenne d'investissement, augmenter son capital et faire en sorte que nous puissions financer l'innovation, la recherche et un certain nombre de projets que poursuivent nos collectivités locales." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Troisième point, mobiliser les fonds structurels qui sont aujourd'hui inutilisés." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Et quatrième point, créer une taxe sur les transactions financières d'un certain niveau, et qui puisse permettre d'avoir une ressource supplémentaire." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "On a une Banque centrale européenne qui prête sans limite aux banques à un taux d'intérêt de 1 %, et ces banques en définitive sont laissées seules disposer de cet argent pour venir ou ne pas venir en soutien aux Etats, et quand elles viennent auprès des Etats, notamment auprès de l'Espagne, c'est un taux d'intérêt de 6 % qui est demandé, la banque obtient un crédit de la Banque centrale de 1 % et prête à 6 %, je le refuse." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Et donc, je prends l'engagement de venir au lendemain de l'élection présidentielle porter ce plan de renégociation et obtenir ce soutien à la croissance indispensable et pour nos économies, et pour réduire le chômage, et pour la maîtrise de la dette." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy répond en défendant son bilan, expliquant que la france n'emprunte qu'à 3%, deux fois moins que l'espagne." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "La France n'a jamais emprunté aussi peu cher qu'elle emprunte aujourd'hui." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Deuxième point, la croissance bien sûr, mais la croissance ne peut pas être échangée contre la réduction de nos déficits, de nos dépenses et de notre endettement." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il explique qu'il a déjà mis en place un impôt sur les taxes financières, que l'augmentation du capital de la banque européenne d'investissement est déjà prévue, tout comme les mobilisationos des fonds structurels." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Si on veut, Monsieur Hollande, être indépendant des marchés financiers et des banques, mieux vaut ne pas avoir des sommes colossales à rembourser." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Sur la taxe financière, nous l'avons créée en France, elle rapportera un milliard d'euros." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "L'augmentation du capital de la BEI, c'est prévu dans le traité." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "La mobilisation des fonds structurels, mais vous inventez le fil à couper le beurre une nouvelle fois !" + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Il n'y a qu'un seul point de désaccord entre nous, c'est les euro-bounds." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique qu'il est contre les euro-bounds, qui finance une dette pour les autres pays qui est garentie par la France." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "L'euro-bound ça veut dire quoi, que nous financerons, nous les Allemands et les Français, la dette des autres ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande explique qu'il souhaite lever un emprûnt financier pour les grands travaux d'infrastrcuture." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Et si aujourd'hui notre élection présidentielle est à ce point regardée par l'ensemble des opinions publiques et, au-delà des opinions publiques, par les gouvernements, c'est 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frontière entre la Grèce et la Turquie reste complètement ouverte, nous rétablirons des contrôles ciblés, unilatéralement, à nos frontières" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Hollande_Sarkozy--Partie_5_L_Immigration.json b/train/Hollande_Sarkozy--Partie_5_L_Immigration.json index 7a16c37794ca57ffd1163399cc8d5b4b00c00e81..361bf6b03ea3dbcf02f4cb652e5fe8548afef263 100644 --- a/train/Hollande_Sarkozy--Partie_5_L_Immigration.json +++ b/train/Hollande_Sarkozy--Partie_5_L_Immigration.json @@ -5,5 +5,264 @@ "Abstractive_2": "Ce débat entre François Hollande et Nicolas Sarkozy porte sur l'immigration. François Hollande débute en expliquant que l'immigration n'a pas baissée sous la présidence de Nicolas Sarkozy, et explique qu'il faut baisser l'immigration économique, à l'instar de l'immigration étudiante ou du regroupement familial. Il parle aussi de la demande d'asile et estime que les décisions doivent être faites plus rapidement, car il est difficile d'expulser des gens qui ont été sur le territoire trop longtemps. Nicolas Sarkozy, de son côté, propose de réduire le nombre d'immigrants accueillis en france, ainsi que de mettre en place un juge qui peut expulser les Immigrants en même temps qu'en donnant le droit d'entrée. Il souhaite aussi conditionner le regroupement familial à un examen de français et des valeurs de la républiques, ainsi que conditionner les versements des prestations sociales à une présence de 10 ans en france et cinq années de côtisations. Sur le droit de vote des étrangers aux élections municipale, François hollande explique être pour sous condition de réciprocité. Nicolas Sarkozy explique être contre à cause de dérives communautaires qui pourraient venir avec.", "Abstractive_3": "Dans ce débat Sarkozy et Hollande discutent de la question de l’immigration. Hollande commence par pointer l’incohérence de Sarkozy et de la droite, qui ont laissé passer 200 000 immigrés supplémentaires pendant dix ans. Or, Sarkozy souhaite maintenant ramener ce chiffre à 100 000. Hollande explique ensuite vouloir diminuer l’immigration économique mais souhaite encourager la venue d’étudiants étrangers. Sur les demandeurs d’asiles, une réponse doit leur être donnée dans les six mois. Par ailleurs, pour les conjoints, on ne peut empêcher leur venue. Sarkozy attaque Jospin, sous le gouvernement duquel le flux migratoire avait atteint son niveau historique. Trop d’étrangers ont été accueillis en France, ce qui a réduit les capacités du pays à les intégrer ; il faut donc réduire leur nombre pour mieux les accueillir. Il propose en conséquence de diviser d’environ par deux les entrées. Il dévoile également plusieurs mesures : juge unique pour le droit des étrangers, examens de Français et d’éducation civique pour chaque nouvel entrant, délais de dix ans de présence avant de toucher les prestations sociales. Les deux candidats se disputent sur les centres de rétention pour les clandestins. Sarkozy accuse son adversaire de vouloir les supprimer ; Hollande souhaite en fait généraliser l’assignation à résidence. La question en vient dans un second temps au droit de vote des étrangers aux élections locales. Hollande accuse Sarkozy d’avoir été favorable à cette mesure, avant de se raviser ; lui croit en la pertinence de cette mesure ; elle doit concerner les étrangers installés sur le territoire depuis au moins 5 ans. Néanmoins, Sarkozy craint que cela n’entraîne un vote communautaire, ce qui ne ferait que monter les tensions. Hollande rappelle pourtant que cette mesure existe pour les résidents européens ; cela s’explique par la citoyenneté européenne lui répond Sarkozy. Le vrai problème pour lui vient des étrangers extra-européens, issus principalement d’Afrique du Nord ; ils pourraient en profiter pour faire avancer des revendications religieuses (menus de substitution, médecins différenciés etc). Hollande remet en cause cette idée : beaucoup d’étrangers musulmans n’ont pas cette vision et ne veulent pas faire avancer des idées religieuses. Sarkozy persiste, mais Hollande tient à être clair : il ne fera aucune concession au communautarisme. Hollande accuse ensuite son rival d’avoir été contre la loi sur l’interdiction du voile à l’école ; il a par ailleurs voté pour la résolution interdisant la burqa. Quoique la loi ne lui convenait pas tout à fait, il souhaite la maintenir. Il ne veut pas non plus déroger sur la question des menus de substitution. Quant au vote des étrangers aux élections locales, il faudra changer la constituions ; cela nécessitera un référendum ou un accord avec la droite et le centre. Enfin, il affirme vouloir garder un nombre de 180 000 entrées par an. En somme, Sarkozy désire réduire l’immigration pour mieux intégrer, là où Hollande, tout en luttant contre l’immigration clandestine, veut garder le même nombre d’entrée légale. ", "Extractive_1": "P2 : Je vous propose de commencer par un sujet dont on a pas mal débattu ces derniers temps : l'immigration. P2 : Le premier point concerne ce qu'on appelle les flux d'immigrés, ceux que nous accueillons sur notre sol. FH : Nicolas Sarkozy est donc en responsabilité de l'immigration depuis dix ans : ministre de l'Intérieur, puis président République. Le nombre de personnes rentrant sur notre territoire en situation légale est de 200 000 par an. FH : Et puis en définitive, ce chiffre n'a pas pu être atteint et l'immigration économique est tombée à 30 000 au lieu des 100 000 attendus. FH : Immigration économique : je pense qu'aujourd'hui, il faut la limiter. FH : Et je fais même une proposition, que chaque année au Parlement il y aura une discussion pour savoir exactement le nombre que nous pouvons admettre pour l'immigration économique. FH : Etudiants étrangers : près de 60 000 sur les 180 à 200 000. FH : Je suis pour qu'il y ait des étudiants étrangers qui viennent apprendre sur notre territoire et j'ai trouvé regrettable que Monsieur Guéant fasse une circulaire pour rendre plus compliquée leur situation, parce que nous avons besoin de ces talents, parce qu'ils vont, avec notre langue, développer des savoirs qui nous serons très précieux. FH : Ensuite, il y a des demandeurs d'asile. Nous en recevons à peu près 50 à 60 000, qui mettent un an et demi, un an et demi, avant d'obtenir une réponse. FH : Je dis qu'on ne peut pas laisser des familles attendre un an et demi d'avoir une réponse et qui, quand elle positive, restent sur notre territoire et quand elle n'est pas positive, y restent quand même parce qu'il est très difficile d'en partir. FH : Je considère que pour l'immigration familiale, il faut poser des règles sur un niveau de revenus minimum - ce qui existe déjà - et aussi pour des conditions de logement et la maîtrise du français. FH : Sur les conjoints de Français, et c'est là-dessus que vous voulez intervenir, je considère que nous ne pouvons pas empêcher un Français ou une Française qui s'est marié, sauf si ce mariage est contestable et est contesté, de faire venir son conjoint ici. NS : Nous avons accueilli trop de monde, ce qui a paralysé notre système d'intégration. NS : Nous n'avons pas assez d'emplois, pas assez d'écoles, pas assez de logements. NS : Il faut donc réduire le nombre de ceux que nous accueillons, pas parce que nous ne les aimons pas, pas parce que nous en avons peur, mais parce qu'on n'arrive plus à les intégrer. NS : Deuxième élément, je ne peux pas dire aux Français qu'il faut faire des économies, réduire nos dépenses, et accepter l'immigration qui ne viendrait en France que parce qu'elle est tentée par des prestations sociales parmi les plus généreuses. NS : Première proposition, un juge unique pour le droit des étrangers. NS : Le juge de la rétention, c'est le juge judiciaire, et je le juge de l'expulsion, c'est le juge administratif, je souhaite que ce soit le même juge, parce que si on libère de la rétention quelqu'un avant de lui avoir donné une réponse, « vous avez le droit d'entrer » ou « pas le droit d'entrer », s'il est entré avant, naturellement on ne pourra pas l'expulser après, cela sera beaucoup plus difficile. NS : Deuxième élément, je propose que pour tout nouvel entrant, y compris sur le rapprochement familial comme sur le regroupement familial, parce que les deux, ce sont 65 000 personnes par an, je propose que dans tous nos consulats soit organisé un examen de français avant l'entrée sur le territoire ayant un âge qui dépasse 16 ans et de connaissance des valeurs de la République. NS : Et enfin, pour éviter qu'on ne vienne en France que pour l'attrait de certaines prestations sociales, je propose qu'on ne puisse toucher les prestations sociales comme le minimum vieillesse ou le RSA qu'après dix années de présence en France et cinq années de cotisations. P2 : Il y a un autre sujet qui vous divise, c'est le droit de vote pour les immigrés non membres de la Communauté européenne aux élections municipales. FH : La question du juge n'a rien à voir avec l'immigration légale, la question du juge, c'est par rapport à l'immigration illégale pour favoriser ou faciliter l'expulsion, donc la proposition de Monsieur Sarkozy n'est pas du tout appropriée à l'immigration légale. FH : Elle est appropriée à la lutte contre l'immigration illégale, par ailleurs que je peux comprendre, mais qui doit d'abord toucher les filières clandestines NS : Donc les centres de rétention, on les garde ? FH : Sur le centre de rétention, moi je considère qu'un enfant ne peut pas être mis dans un centre de rétention, parce qu'il est avec sa famille au milieu d'autres étrangers dans des conditions très difficiles. FH : Sur le droit de vote, c'est une position que je défends depuis des années, uniquement pour les élections municipales et par rapport à des étrangers en situation régulière sur le territoire et installés depuis plus de 5 ans. FH : Vous disiez que vous étiez intellectuellement favorable à cette introduction du droit de vote des étrangers pour les élections municipales mais que vous n'aviez pas la majorité. FH : Il y a à peu près 50 pays dans le monde, beaucoup sont en Europe, qui appliquent le droit de vote des étrangers pour les élections municipales. FH : Pour faire passer cette réforme, il nous faudra avoir une majorité des trois cinquièmes. NS : Je considère comme irresponsable de proposer un vote communautariste et un vote communautaire alors que nous sommes face à des tensions communautaires et identitaires extraordinairement fortes. NS : En Europe, les Français dans d'autres pays, votent, et les Européens en France votent. NS : Contester que le droit de vote aux immigrés, c'est un droit de vote qui ira d'abord à une communauté d'Afrique du Nord ou à une communauté subsaharienne, c'est ne rien connaitre aux flux migratoires. NS : Si vous donnez le droit de vote aux immigrés, avec la tentation communautariste que nous connaissons aujourd'hui et que nous voyons chaque jour, que vous dénoncez comme moi d'ailleurs, à ce moment-là pour les municipales il y aura des revendications identitaires et communautaires, des horaires différenciés pour les femmes et les hommes dans les piscines, des menus différenciés dans les cantines municipales, des médecins différenciés pour les hommes et les femmes dans l'hôpital. FH : Deuxièmement, vous dites, ça va introduire des revendications communautaires, je mets en cause ce principe, parce qu'il y a des étrangers qui sont là depuis des années, qui viennent effectivement d'Afrique ou du Maghreb, qui peuvent être musulmans ou pas musulmans, pratiquants ou pas pratiquants, et qui ne conçoivent pas forcément l'élection locale comme un instrument de pression religieuse. NS : Vous avez promis de faire les régularisations mais nous n'avons toujours pas compris quelle serait votre politique. NS : Vous n'avez aucun objectif chiffré en termes d'immigration, sauf sur l'immigration économique qui représente 15 000 cas sur 180 000. FH : Sur l'immigration légale, j'ai dit que nous resterions sur 180 000. FH : Le nombre de régularisations restera autour de 30 000 puisqu'actuellement, vous régularisez plus de 30 000 personnes chaque année.", - "Extractive_2": "David PUJADAS : Je vous propose de commencer par un sujet dont on a pas mal débattu ces derniers temps : l'immigration. François HOLLANDE : Donc vous avez accepté pendant dix ans que rentrent sur nos territoires, pour des raisons légales, 200 000 immigrés supplémentaires. François HOLLANDE : Et puis là, aujourd'hui, vous changez encore d'objectif et vous nous dites « voilà, maintenant je veux réduire de 200 000 à 100 000 le nombre des immigrés rentrant légalement sur notre territoire ». François HOLLANDE : Immigration économique : je pense qu'aujourd'hui, il faut la limiter. François HOLLANDE : Je suis pour qu'il y ait des étudiants étrangers qui viennent apprendre sur notre territoire et j'ai trouvé regrettable que Monsieur Guéant fasse une circulaire pour rendre plus compliquée leur situation, parce que nous avons besoin de ces talents, parce qu'ils vont, avec notre langue, développer des savoirs qui nous serons très précieux. François HOLLANDE : Donc j'ai dit que nous devrions donner une réponse en six mois pour les demandeurs d'asile. François HOLLANDE : Sur les conjoints de Français, et c'est là-dessus que vous voulez intervenir, je considère que nous ne pouvons pas empêcher un Français ou une Française qui s'est marié, sauf si ce mariage est contestable et est contesté, de faire venir son conjoint ici. Nicolas SARKOZY : Le flux migratoire annuel a atteint son maximum historique la dernière année du gouvernement de Lionel Jospin avec 215 000 titres de séjour. Nicolas SARKOZY : Nous avons accueilli trop de monde, ce qui a paralysé notre système d'intégration. Nicolas SARKOZY : Il faut donc réduire le nombre de ceux que nous accueillons, pas parce que nous ne les aimons pas, pas parce que nous en avons peur, mais parce qu'on n'arrive plus à les intégrer. Nicolas SARKOZY : J'ai donc proposé sur les cinq années qui viennent de faire en sorte que nous divisions par deux le flux migratoire entrant en France : 180 000/80 000. Nicolas SARKOZY : Première proposition, un juge unique pour le droit des étrangers. Nicolas SARKOZY : Deuxième élément, je propose que pour tout nouvel entrant, y compris sur le rapprochement familial comme sur le regroupement familial, parce que les deux, ce sont 65 000 personnes par an, je propose que dans tous nos consulats soit organisé un examen de français avant l'entrée sur le territoire ayant un âge qui dépasse 16 ans et de connaissance des valeurs de la République. Nicolas SARKOZY : Et enfin, pour éviter qu'on ne vienne en France que pour l'attrait de certaines prestations sociales, je propose qu'on ne puisse toucher les prestations sociales comme le minimum vieillesse ou le RSA qu'après dix années de présence en France et cinq années de cotisations. François HOLLANDE : Elle est appropriée à la lutte contre l'immigration illégale, par ailleurs que je peux comprendre, mais qui doit d'abord toucher les filières clandestines. François HOLLANDE : Je dis que je garderai les centres de rétention et que la personne qui risque de s'enfuir doit être mise en centre de rétention. Nicolas SARKOZY : Monsieur Hollande écrit à France Terre d'Asile : la rétention doit devenir l'exception. Nicolas SARKOZY : Comment on les retrouve s'ils ne sont pas en centre de rétention ? François HOLLANDE : Ils sont assignés à résidence et ensuite? François HOLLANDE : Sur le droit de vote, c'est une position que je défends depuis des années, uniquement pour les élections municipales et par rapport à des étrangers en situation régulière sur le territoire et installés depuis plus de 5 ans. François HOLLANDE : Monsieur Sarkozy, vous étiez favorable à cette position, vous l'aviez écrit en 2001, rappelé en 2005, confirmé en 2008. Nicolas SARKOZY : Je considère comme irresponsable de proposer un vote communautariste et un vote communautaire alors que nous sommes face à des tensions communautaires et identitaires extraordinairement fortes. François HOLLANDE : Cette règle existe déjà pour les résidents communautaires, pour les résidents européens. Nicolas SARKOZY : parce qu'il y a la citoyenneté européenne. Nicolas SARKOZY : Contester que le droit de vote aux immigrés, c'est un droit de vote qui ira d'abord à une communauté d'Afrique du Nord ou à une communauté subsaharienne, c'est ne rien connaitre aux flux migratoires. Nicolas SARKOZY : Si vous donnez le droit de vote aux immigrés, avec la tentation communautariste que nous connaissons aujourd'hui et que nous voyons chaque jour, que vous dénoncez comme moi d'ailleurs, à ce moment-là pour les municipales il y aura des revendications identitaires et communautaires, des horaires différenciés pour les femmes et les hommes dans les piscines, des menus différenciés dans les cantines municipales, des médecins différenciés pour les hommes et les femmes dans l'hôpital. François HOLLANDE : Deuxièmement, vous dites, ça va introduire des revendications communautaires, je mets en cause ce principe, parce qu'il y a des étrangers qui sont là depuis des années, qui viennent effectivement d'Afrique ou du Maghreb, qui peuvent être musulmans ou pas musulmans, pratiquants ou pas pratiquants, et qui ne conçoivent pas forcément l'élection locale comme un instrument de pression religieuse. François HOLLANDE : Je considère que nous pouvons ne pas être d'accords mais lier, lier comme vous l'avez fait, le vote à une aspiration communautaire? Nicolas SARKOZY : Il y a un risque, vous le savez très bien François HOLLANDE : Sous ma présidence, sous ma présidence, il n'y aura aucune dérogation à quelque règle que ce soit en matière de laïcité. François HOLLANDE : Vous, par exemple, vous n'étiez pas favorable à la loi sur le voile à l'école. François HOLLANDE : Ensuite, sur la burqa, j'ai voté la résolution interdisant la burqa. François HOLLANDE : Mais je vous l'affirme ici, la loi sur la burqa, si je deviens président de la République, sera strictement appliquée. François HOLLANDE : Deuxièmement sur la viande halal, que les Français sachent bien que sous ma présidence, rien ne sera toléré en termes de présence de viande halal dans les cantines de nos écoles. François HOLLANDE : Et sur la loi sur le droit de vote des étrangers, qui suppose une modification de la Constitution, soit il y a une majorité des trois cinquièmes, ce qui supposera qu'une partie de la Droite et du Centre vote cette loi, soit les Français seront consultés. François HOLLANDE : Sur l'immigration légale, j'ai dit que nous resterions sur 180 000. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "David PUJADAS : Je vous propose de commencer par un sujet dont on a pas mal débattu ces derniers temps : l'immigration. François HOLLANDE : Donc vous avez accepté pendant dix ans que rentrent sur nos territoires, pour des raisons légales, 200 000 immigrés supplémentaires. François HOLLANDE : Et puis là, aujourd'hui, vous changez encore d'objectif et vous nous dites « voilà, maintenant je veux réduire de 200 000 à 100 000 le nombre des immigrés rentrant légalement sur notre territoire ». François HOLLANDE : Immigration économique : je pense qu'aujourd'hui, il faut la limiter. François HOLLANDE : Je suis pour qu'il y ait des étudiants étrangers qui viennent apprendre sur notre territoire et j'ai trouvé regrettable que Monsieur Guéant fasse une circulaire pour rendre plus compliquée leur situation, parce que nous avons besoin de ces talents, parce qu'ils vont, avec notre langue, développer des savoirs qui nous serons très précieux. François HOLLANDE : Donc j'ai dit que nous devrions donner une réponse en six mois pour les demandeurs d'asile. François HOLLANDE : Sur les conjoints de Français, et c'est là-dessus que vous voulez intervenir, je considère que nous ne pouvons pas empêcher un Français ou une Française qui s'est marié, sauf si ce mariage est contestable et est contesté, de faire venir son conjoint ici. Nicolas SARKOZY : Le flux migratoire annuel a atteint son maximum historique la dernière année du gouvernement de Lionel Jospin avec 215 000 titres de séjour. Nicolas SARKOZY : Nous avons accueilli trop de monde, ce qui a paralysé notre système d'intégration. Nicolas SARKOZY : Il faut donc réduire le nombre de ceux que nous accueillons, pas parce que nous ne les aimons pas, pas parce que nous en avons peur, mais parce qu'on n'arrive plus à les intégrer. Nicolas SARKOZY : J'ai donc proposé sur les cinq années qui viennent de faire en sorte que nous divisions par deux le flux migratoire entrant en France : 180 000/80 000. Nicolas SARKOZY : Première proposition, un juge unique pour le droit des étrangers. Nicolas SARKOZY : Deuxième élément, je propose que pour tout nouvel entrant, y compris sur le rapprochement familial comme sur le regroupement familial, parce que les deux, ce sont 65 000 personnes par an, je propose que dans tous nos consulats soit organisé un examen de français avant l'entrée sur le territoire ayant un âge qui dépasse 16 ans et de connaissance des valeurs de la République. Nicolas SARKOZY : Et enfin, pour éviter qu'on ne vienne en France que pour l'attrait de certaines prestations sociales, je propose qu'on ne puisse toucher les prestations sociales comme le minimum vieillesse ou le RSA qu'après dix années de présence en France et cinq années de cotisations. François HOLLANDE : Elle est appropriée à la lutte contre l'immigration illégale, par ailleurs que je peux comprendre, mais qui doit d'abord toucher les filières clandestines. François HOLLANDE : Je dis que je garderai les centres de rétention et que la personne qui risque de s'enfuir doit être mise en centre de rétention. Nicolas SARKOZY : Monsieur Hollande écrit à France Terre d'Asile : la rétention doit devenir l'exception. Nicolas SARKOZY : Comment on les retrouve s'ils ne sont pas en centre de rétention ? François HOLLANDE : Ils sont assignés à résidence et ensuite? François HOLLANDE : Sur le droit de vote, c'est une position que je défends depuis des années, uniquement pour les élections municipales et par rapport à des étrangers en situation régulière sur le territoire et installés depuis plus de 5 ans. François HOLLANDE : Monsieur Sarkozy, vous étiez favorable à cette position, vous l'aviez écrit en 2001, rappelé en 2005, confirmé en 2008. Nicolas SARKOZY : Je considère comme irresponsable de proposer un vote communautariste et un vote communautaire alors que nous sommes face à des tensions communautaires et identitaires extraordinairement fortes. François HOLLANDE : Cette règle existe déjà pour les résidents communautaires, pour les résidents européens. Nicolas SARKOZY : parce qu'il y a la citoyenneté européenne. Nicolas SARKOZY : Contester que le droit de vote aux immigrés, c'est un droit de vote qui ira d'abord à une communauté d'Afrique du Nord ou à une communauté subsaharienne, c'est ne rien connaitre aux flux migratoires. Nicolas SARKOZY : Si vous donnez le droit de vote aux immigrés, avec la tentation communautariste que nous connaissons aujourd'hui et que nous voyons chaque jour, que vous dénoncez comme moi d'ailleurs, à ce moment-là pour les municipales il y aura des revendications identitaires et communautaires, des horaires différenciés pour les femmes et les hommes dans les piscines, des menus différenciés dans les cantines municipales, des médecins différenciés pour les hommes et les femmes dans l'hôpital. François HOLLANDE : Deuxièmement, vous dites, ça va introduire des revendications communautaires, je mets en cause ce principe, parce qu'il y a des étrangers qui sont là depuis des années, qui viennent effectivement d'Afrique ou du Maghreb, qui peuvent être musulmans ou pas musulmans, pratiquants ou pas pratiquants, et qui ne conçoivent pas forcément l'élection locale comme un instrument de pression religieuse. François HOLLANDE : Je considère que nous pouvons ne pas être d'accords mais lier, lier comme vous l'avez fait, le vote à une aspiration communautaire? Nicolas SARKOZY : Il y a un risque, vous le savez très bien François HOLLANDE : Sous ma présidence, sous ma présidence, il n'y aura aucune dérogation à quelque règle que ce soit en matière de laïcité. François HOLLANDE : Vous, par exemple, vous n'étiez pas favorable à la loi sur le voile à l'école. François HOLLANDE : Ensuite, sur la burqa, j'ai voté la résolution interdisant la burqa. François HOLLANDE : Mais je vous l'affirme ici, la loi sur la burqa, si je deviens président de la République, sera strictement appliquée. François HOLLANDE : Deuxièmement sur la viande halal, que les Français sachent bien que sous ma présidence, rien ne sera toléré en termes de présence de viande halal dans les cantines de nos écoles. François HOLLANDE : Et sur la loi sur le droit de vote des étrangers, qui suppose une modification de la Constitution, soit il y a une majorité des trois cinquièmes, ce qui supposera qu'une partie de la Droite et du Centre vote cette loi, soit les Français seront consultés. François HOLLANDE : Sur l'immigration légale, j'ai dit que nous resterions sur 180 000. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy discutent de leur vision sur l'immigration." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Je vous propose de commencer par un sujet dont on a pas mal débattu ces derniers temps : l'immigration." + }, + { + "speaker": "P2", + "text": "Le premier point concerne ce qu'on appelle les flux d'immigrés, ceux que nous accueillons sur notre sol." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande commence en attaquant le bilan de Nicolas Sarkozy, qui a augmenté l'immigration à 200 mille immigrés légaux par ans." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Nicolas Sarkozy est donc en responsabilité de l'immigration depuis dix ans : ministre de l'Intérieur, puis président République. Le nombre de personnes rentrant sur notre territoire en situation légale est de 200 000 par an." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande discute de l'immigration économique, qu'il souhaite limiter." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Et puis en définitive, ce chiffre n'a pas pu être atteint et l'immigration économique est tombée à 30 000 au lieu des 100 000 attendus." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Immigration économique : je pense qu'aujourd'hui, il faut la limiter." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Et je fais même une proposition, que chaque année au Parlement il y aura une discussion pour savoir exactement le nombre que nous pouvons admettre pour l'immigration économique." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il explique aussi être pour l'immigration étudiante, et souhaite que les situations des demandeurs d'asile soit étudiée plus rapidement." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Etudiants étrangers : près de 60 000 sur les 180 à 200 000." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Je suis pour qu'il y ait des étudiants étrangers qui viennent apprendre sur notre territoire et j'ai trouvé regrettable que Monsieur Guéant fasse une circulaire pour rendre plus compliquée leur situation, parce que nous avons besoin de ces talents, parce qu'ils vont, avec notre langue, développer des savoirs qui nous serons très précieux." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François hollande termine en expliquant qu'il est pour l'immigration familiale, sous conditions de revenus minimum, de logements, et de maîtrise du francais." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Ensuite, il y a des demandeurs d'asile. Nous en recevons à peu près 50 à 60 000, qui mettent un an et demi, un an et demi, avant d'obtenir une réponse." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Je dis qu'on ne peut pas laisser des familles attendre un an et demi d'avoir une réponse et qui, quand elle positive, restent sur notre territoire et quand elle n'est pas positive, y restent quand même parce qu'il est très difficile d'en partir." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Je considère que pour l'immigration familiale, il faut poser des règles sur un niveau de revenus minimum - ce qui existe déjà - et aussi pour des conditions de logement et la maîtrise du français." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Sur les conjoints de Français, et c'est là-dessus que vous voulez intervenir, je considère que nous ne pouvons pas empêcher un Français ou une Française qui s'est marié, sauf si ce mariage est contestable et est contesté, de faire venir son conjoint ici." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy met en cause les chiffres de François Hollande, expliquant que l'immigration est à 180 mille." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Nous avons accueilli trop de monde, ce qui a paralysé notre système d'intégration." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il explique qu'il y a trop d'immigré et pas assez d'emploi, d'écoles et de logements pour les intégrer." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Nous n'avons pas assez d'emplois, pas assez d'écoles, pas assez de logements." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Il faut donc réduire le nombre de ceux que nous accueillons, pas parce que nous ne les aimons pas, pas parce que nous en avons peur, mais parce qu'on n'arrive plus à les intégrer." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il explique vouloir un juge unique pour le droit des étrangers, au lieu d'un juge de rétention et d'un juge judiciaire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Deuxième élément, je ne peux pas dire aux Français qu'il faut faire des économies, réduire nos dépenses, et accepter l'immigration qui ne viendrait en France que parce qu'elle est tentée par des prestations sociales parmi les plus généreuses." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Première proposition, un juge unique pour le droit des étrangers." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Le juge de la rétention, c'est le juge judiciaire, et je le juge de l'expulsion, c'est le juge administratif, je souhaite que ce soit le même juge, parce que si on libère de la rétention quelqu'un avant de lui avoir donné une réponse, « vous avez le droit d'entrer » ou « pas le droit d'entrer », s'il est entré avant, naturellement on ne pourra pas l'expulser après, cela sera beaucoup plus difficile." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy souhaite aussi avoir un examen de français avant l'entrée sur le territoire pour les gens âgés de plus de seize ans, et souhaite conditionner les aides sociales à dix ans sur le territoire, dont cinq ans de cotisations." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Deuxième élément, je propose que pour tout nouvel entrant, y compris sur le rapprochement familial comme sur le regroupement familial, parce que les deux, ce sont 65 000 personnes par an, je propose que dans tous nos consulats soit organisé un examen de français avant l'entrée sur le territoire ayant un âge qui dépasse 16 ans et de connaissance des valeurs de la République." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Et enfin, pour éviter qu'on ne vienne en France que pour l'attrait de certaines prestations sociales, je propose qu'on ne puisse toucher les prestations sociales comme le minimum vieillesse ou le RSA qu'après dix années de présence en France et cinq années de cotisations." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Le présentateur pose ensuite la question du droit de vote des étrangers aux éléctions municipales." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Il y a un autre sujet qui vous divise, c'est le droit de vote pour les immigrés non membres de la Communauté européenne aux élections municipales." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François hollande est pour le droit de vote des étrangers aux municipales, si ils sont en situation régulière et installé depuis plus de cinq ans." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "La question du juge n'a rien à voir avec l'immigration légale, la question du juge, c'est par rapport à l'immigration illégale pour favoriser ou faciliter l'expulsion, donc la proposition de Monsieur Sarkozy n'est pas du tout appropriée à l'immigration légale." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Elle est appropriée à la lutte contre l'immigration illégale, par ailleurs que je peux comprendre, mais qui doit d'abord toucher les filières clandestines" + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Sur le droit de vote, c'est une position que je défends depuis des années, uniquement pour les élections municipales et par rapport à des étrangers en situation régulière sur le territoire et installés depuis plus de 5 ans." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Vous disiez que vous étiez intellectuellement favorable à cette introduction du droit de vote des étrangers pour les élections municipales mais que vous n'aviez pas la majorité." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Il y a à peu près 50 pays dans le monde, beaucoup sont en Europe, qui appliquent le droit de vote des étrangers pour les élections municipales." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Pour faire passer cette réforme, il nous faudra avoir une majorité des trois cinquièmes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande explique être contre les centre de rétention, qui mettent des enfants dans des conditions très difficiles" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Donc les centres de rétention, on les garde ?" + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Sur le centre de rétention, moi je considère qu'un enfant ne peut pas être mis dans un centre de rétention, parce qu'il est avec sa famille au milieu d'autres étrangers dans des conditions très difficiles." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy est contre, car il estime que cela créerait un vote communautariste, qui aiderait les revendications identitaires et communautaires." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Je considère comme irresponsable de proposer un vote communautariste et un vote communautaire alors que nous sommes face à des tensions communautaires et identitaires extraordinairement fortes." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "En Europe, les Français dans d'autres pays, votent, et les Européens en France votent." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Contester que le droit de vote aux immigrés, c'est un droit de vote qui ira d'abord à une communauté d'Afrique du Nord ou à une communauté subsaharienne, c'est ne rien connaitre aux flux migratoires." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Si vous donnez le droit de vote aux immigrés, avec la tentation communautariste que nous connaissons aujourd'hui et que nous voyons chaque jour, que vous dénoncez comme moi d'ailleurs, à ce moment-là pour les municipales il y aura des revendications identitaires et communautaires, des horaires différenciés pour les femmes et les hommes dans les piscines, des menus différenciés dans les cantines municipales, des médecins différenciés pour les hommes et les femmes dans l'hôpital." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande attaque Nicolas Sarkozy, estimant que c'est faux" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Deuxièmement, vous dites, ça va introduire des revendications communautaires, je mets en cause ce principe, parce qu'il y a des étrangers qui sont là depuis des années, qui viennent effectivement d'Afrique ou du Maghreb, qui peuvent être musulmans ou pas musulmans, pratiquants ou pas pratiquants, et qui ne conçoivent pas forcément l'élection locale comme un instrument de pression religieuse." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Les deux discutent ensuite du nombre de naturalisations que François Hollande propose." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Vous avez promis de faire les régularisations mais nous n'avons toujours pas compris quelle serait votre politique." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Vous n'avez aucun objectif chiffré en termes d'immigration, sauf sur l'immigration économique qui représente 15 000 cas sur 180 000." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Sur l'immigration légale, j'ai dit que nous resterions sur 180 000." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Le nombre de régularisations restera autour de 30 000 puisqu'actuellement, vous régularisez plus de 30 000 personnes chaque année" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Hollande_Sarkozy--Partie_7_Moi_President.json b/train/Hollande_Sarkozy--Partie_7_Moi_President.json index 4cfd8c8fbb6bb471d3957baae8a321f8fb704ac7..a4fdd795f75de42a295f82cae5b587fe07a31272 100644 --- a/train/Hollande_Sarkozy--Partie_7_Moi_President.json +++ b/train/Hollande_Sarkozy--Partie_7_Moi_President.json @@ -5,5 +5,206 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy expliquent quel type de présidents ils seront. François Hollande et Nicolas Sarkozy discutent du type de président qu'ils seraient. Nicolas Sarkozy croit qu'un président doit assumer ses responsabilités et être engagé. Il propose un modèle de croissance basé sur l'économie du savoir et la formation professionnelle. En réponse, François Hollande affirme qu'il serait un meilleur président que Sarkozy, juste et impartial, et prêt à participer à des débats majeurs. Sarkozy attaque ensuite la déclaration de Hollande sur le besoin d'un président \"normal\", insistant sur le fait qu'il a été impartial et a contribué à accroître l'indépendance de la justice. Hollande accuse Sarkozy de nommer ses amis et insiste sur le fait qu'il ne fera aucune nomination sans l'approbation des deux tiers des commissions parlementaires. Il propose également que le conseil de la magistrature nomme les juges et les procureurs, et que le président n'ait plus le pouvoir de nommer qui que ce soit à la radiodiffusion publique.", "Abstractive_3": "Dans ce débat Sarkozy et Hollande discutent de l’indépendance de la fonction présidentielle et de la gestion du pouvoir. Sarkozy souhaite proposer au Français un nouveau modèle de croissance, fondé sur l’école, l’innovation et l’économie du savoir ; il a déjà dédié toute son énergie à l’exercice du pouvoir, et reconnaît n’avoir pas tout réussi. Hollande se lance alors dans une tirade percutante, articulée autour de l’anaphore « moi Président ». C’est une attaque implicite à l’égard de la président de Sarkozy ; il l’accuse d’avoir été chef de la majorité et d’avoir refusé l’indépendance de la justice ; il souhaite lui être exemplaire, et établira un gouvernement paritaire, interdira le cumul des mandats et instaurera une dose de proportionnelle en 2017. Il veut être un Président normal. Piqué, Sarkozy lui répond que la fonction même est contradictoire avec la normalité. Les deux candidats s’accusent alors de népotisme ; Sarkozy récuse les accusations d’Hollande selon lesquelles sa présidence n’avait pas été impartiale. Il critique Hollande pour avoir été aux côtés de François Mitterrand qui présidait le Conseil Supérieur de la Magistrature. En face, Hollande fustige certaines nominations faites par Sarkozy. Ce dernier explique que tout est transparent et légal. Pour Hollande, Sarkozy a agi en chef de parti, non en chef de la République. Or, il est normal d’inviter à l’Elysée des parlementaires selon Sarkozy ; François Mitterrand lui-même le faisait. Mais Hollande répond que seule la droite a été invitée. Mensonges pour Sarkozy. Il rappelle ensuite avoir nommé des élus de gauches pour certaines fonctions ; pour Hollande, seuls ses proches ont eu des postes. Outré, Sarkozy l’accuse d’être un calomniateur. Hollande termine en expliquant que s’il était élu, il associera l’opposition aux nominations, il renoncera au statut pénal du chef de l’État et ce ne sera plus le Président qui nommera les patrons de l’audiovisuel public. Sarkozy souligne qu’il a toujours voulu que l’opposition ait des responsabilités. Le débat se transforme donc rapidement en un esclandre, suite à une série d’attaques portée par Hollande ; les deux candidats s’accusent de partialité et de népotisme. ", "Extractive_1": "P1 : Quelle présidence pour le quinquennat qui s'annonce ? NS : Je crois que le Président de la République est quelqu'un qui assume ses responsabilités, qui doit être profondément engagé, qui n'a pas le droit de dire qu'il ne peut pas, qu'il ne veut pas, qu'il aurait voulu mais qu'il n'a pas pu, qui doit être en première ligne, qui doit conduire un certain nombre de changements extraordinairement difficiles dans un monde lui-même extraordinairement complexe. NS : Dans les cinq années qui viennent, je veux proposer aux Français un nouveau modèle français de croissance, un nouveau modèle Français, basé sur l'économie du savoir, la formation professionnelle, des changements à l'école, pour que notre école de la République soit une école de l'exigence. NS : Je pense qu'un Président de la République, c'est quelqu'un, surtout avec le quinquennat; qui assume ses responsabilités, qui prend des décisions, qui est mûri par l'expérience des crises qu'il a eu à affronter. FH : Un Président qui, d'abord, respecte les Français, qui les considèrent. FH : Moi, Président de la République, je ne serai pas chef de la majorité. FH : Moi, Président de la République, je ne traiterai pas mon premier ministre de collaborateur. FH : Moi, Président de la République, je ne participerai pas à des collectes de fonds pour mon propre parti, dans un hôtel parisien. FH : Moi, Président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante. FH : Moi, Président de la République, je n'aurai pas la prétention de nommer les Directeurs des chaînes de télévision publiques. FH : Moi, Président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire. FH : Moi, Président de la République, j'aurai aussi à cœur de ne pas avoir un statut pénal du chef de l'Etat. FH : Moi, Président de la République, je constituerai un gouvernement qui sera paritaire. FH : Moi, Président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres, qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d'intérêt. FH : Moi, Président de la République, les ministres ne pourront pas cumuler leurs fonctions avec un mandat local parce que je considère qu'ils devraient se consacrer pleinement à leur tâche. FH : Moi, Président de la République, je ferai un acte de décentralisation parce que je pense que les collectivités locales ont besoin d'un nouveau souffle, de nouvelles compétences, de nouvelles libertés. FH : Moi, Président de la République, je ferai en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés, aussi bien les organisations professionnelles que les syndicats et que nous puissions avoir régulièrement une discussion pour savoir ce qui relève de la loi ou ce qui relève de la négociation. FH : Moi, Président de la République, j'engagerai de grands débats. FH : Moi, Président de la République, j'introduirai la représentation proportionnelle pour les élections législatives de 2017 car je pense qu'il est bon que l'ensemble des sensibilités politiques soit représenté. FH : Moi, Président de la République, j'essayerai d'avoir de la hauteur de vue pour fixer les grandes orientations, les grandes impulsions. NS : Je vais vous dire, la fonction de Président de la République n'est pas une fonction normale, la situation que nous connaissons n'est pas une situation normale. NS : Vous parlez de l'indépendance de la justice, c'est une plaisanterie Monsieur Hollande, vous avez aux côtés de François Mitterrand qui présidait le Conseil Supérieur de la Magistrature. NS : Qui a supprimé la présidence du Conseil de la Magistrature par le Président de la République ? NS : C'est moi. NS : Qui préside aujourd'hui le Conseil Supérieur de la Magistrature ? NS : C'est le procureur général près la Cour de Cassation et le président de la Cour de Cassation. NS : Vous n'étiez pas convoqué par Monsieur Mitterrand toutes les semaines pour un petit-déjeuner avec les hiérarques du parti socialistes ? NS : J'ai nommé dans les gouvernements, aux côtés de Monsieur Fillon, des personnalités de gauche, qui ne me l'ont pas toujours rendu. NS : j'ai donné la présidence de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale. FH : Ce n'est pas vous qui nommez le Président de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale. FH : Vous avez nommé partout vos proches. FH : Si je deviens le prochain Président de la République, je ne nommerai personne sans que les Commissions parlementaires en décident, non pas à la majorité des deux tiers contre mais à la majorité des deux tiers pour. FH : Sur la justice, le Conseil Supérieur de la Magistrature , modifié d'ailleurs pour qu'il soit composé majoritairement de magistrats, nommera les magistrats du siège et les magistrats du parquet, pour qu'il n'y ait aucune intervention sur les parquets par rapport à telle ou telle affaire. FH : Sur l'audiovisuel public, ce ne sera plus le président de la République qui nommera, ce sera une commission parlementaire.", - "Extractive_2": "Laurence FERRARI : Comment comptez-vous présider l'un et l'autre ? Nicolas SARKOZY : Dans les cinq années qui viennent, je veux proposer aux Français un nouveau modèle français de croissance, un nouveau modèle Français, basé sur l'économie du savoir, la formation professionnelle, des changements à l'école, pour que notre école de la République soit une école de l'exigence. Nicolas SARKOZY : C'est sans doute la fonction la plus difficile qui soit, une fonction que j'ai apprise pendant cinq ans, à laquelle j'ai tout donné de mon énergie, de mon expérience, où je n'ai pas tout réussi. François HOLLANDE : Moi, Président de la République, je ne serai pas chef de la majorité. François HOLLANDE : Moi, Président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante. François HOLLANDE : Moi, Président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire. François HOLLANDE : Moi, Président de la République, je constituerai un gouvernement qui sera paritaire. François HOLLANDE : Moi, Président de la République, les ministres ne pourront pas cumuler leurs fonctions avec un mandat local parce que je considère qu'ils devraient se consacrer pleinement à leur tâche. François HOLLANDE : Moi, Président de la République, j'introduirai la représentation proportionnelle pour les élections législatives de 2017 car je pense qu'il est bon que l'ensemble des sensibilités politiques soit représenté. François HOLLANDE : J'avais évoqué une présidence normale. Nicolas SARKOZY : Monsieur Hollande, vous avez parlé, sans doute pour être désagréable à mon endroit, d'un Président normal. Nicolas SARKOZY : Je vais vous dire, la fonction de Président de la République n'est pas une fonction normale, la situation que nous connaissons n'est pas une situation normale. Nicolas SARKOZY : Monsieur Hollande, vous avez aux côtés de François Mitterrand qui présidait le Conseil Supérieur de la Magistrature. François HOLLANDE : Vous avez fait nommer procureur de la République de Paris le Directeur de cabinet du garde des Sceaux. Nicolas SARKOZY : Le CSM a donné son accord pour cet homme d'une intégrité absolument remarquable. François HOLLANDE : Vous vous êtes comporté comme un chef de parti. Nicolas SARKOZY : Vous n'étiez pas convoqué par Monsieur Mitterrand toutes les semaines pour un petit-déjeuner avec les hiérarques du parti socialistes ? François HOLLANDE : c'est tout à fait différent d'inviter les parlementaires. Nicolas SARKOZY : j'ai invité tous les parlementaires. François HOLLANDE : Uniquement de droite, plusieurs fois. François HOLLANDE : Vous avez également participé à des réunions de collecte de fonds à l'hôtel Bristol. Nicolas SARKOZY : Monsieur Hollande, c'est un mensonge. Nicolas SARKOZY : A la Cour des Comptes, j'ai nommé un député socialiste. François HOLLANDE : Vous avez nommé partout vos proches. Nicolas SARKOZY : Vous êtes un petit calomniateur en disant ça. François HOLLANDE : Si je deviens le prochain Président de la République, je ne nommerai personne sans que les Commissions parlementaires en décident, non pas à la majorité des deux tiers contre mais à la majorité des deux tiers pour. François HOLLANDE : l'opposition sera donc directement associée, impliquée. François HOLLANDE : Deuxièmement, si je deviens le prochain Président de la République, je renoncerai au statut pénal du chef de l'Etat en organisant différemment la protection. François HOLLANDE : Sur l'audiovisuel public, ce ne sera plus le président de la République qui nommera, ce sera une commission parlementaire. Nicolas SARKOZY : Monsieur Hollande, j'ai voulu que l'opposition ait des responsabilités." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "Laurence FERRARI : Comment comptez-vous présider l'un et l'autre ? Nicolas SARKOZY : Dans les cinq années qui viennent, je veux proposer aux Français un nouveau modèle français de croissance, un nouveau modèle Français, basé sur l'économie du savoir, la formation professionnelle, des changements à l'école, pour que notre école de la République soit une école de l'exigence. Nicolas SARKOZY : C'est sans doute la fonction la plus difficile qui soit, une fonction que j'ai apprise pendant cinq ans, à laquelle j'ai tout donné de mon énergie, de mon expérience, où je n'ai pas tout réussi. François HOLLANDE : Moi, Président de la République, je ne serai pas chef de la majorité. François HOLLANDE : Moi, Président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante. François HOLLANDE : Moi, Président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire. François HOLLANDE : Moi, Président de la République, je constituerai un gouvernement qui sera paritaire. François HOLLANDE : Moi, Président de la République, les ministres ne pourront pas cumuler leurs fonctions avec un mandat local parce que je considère qu'ils devraient se consacrer pleinement à leur tâche. François HOLLANDE : Moi, Président de la République, j'introduirai la représentation proportionnelle pour les élections législatives de 2017 car je pense qu'il est bon que l'ensemble des sensibilités politiques soit représenté. François HOLLANDE : J'avais évoqué une présidence normale. Nicolas SARKOZY : Monsieur Hollande, vous avez parlé, sans doute pour être désagréable à mon endroit, d'un Président normal. Nicolas SARKOZY : Je vais vous dire, la fonction de Président de la République n'est pas une fonction normale, la situation que nous connaissons n'est pas une situation normale. Nicolas SARKOZY : Monsieur Hollande, vous avez aux côtés de François Mitterrand qui présidait le Conseil Supérieur de la Magistrature. François HOLLANDE : Vous avez fait nommer procureur de la République de Paris le Directeur de cabinet du garde des Sceaux. Nicolas SARKOZY : Le CSM a donné son accord pour cet homme d'une intégrité absolument remarquable. François HOLLANDE : Vous vous êtes comporté comme un chef de parti. Nicolas SARKOZY : Vous n'étiez pas convoqué par Monsieur Mitterrand toutes les semaines pour un petit-déjeuner avec les hiérarques du parti socialistes ? François HOLLANDE : c'est tout à fait différent d'inviter les parlementaires. Nicolas SARKOZY : j'ai invité tous les parlementaires. François HOLLANDE : Uniquement de droite, plusieurs fois. François HOLLANDE : Vous avez également participé à des réunions de collecte de fonds à l'hôtel Bristol. Nicolas SARKOZY : Monsieur Hollande, c'est un mensonge. Nicolas SARKOZY : A la Cour des Comptes, j'ai nommé un député socialiste. François HOLLANDE : Vous avez nommé partout vos proches. Nicolas SARKOZY : Vous êtes un petit calomniateur en disant ça. François HOLLANDE : Si je deviens le prochain Président de la République, je ne nommerai personne sans que les Commissions parlementaires en décident, non pas à la majorité des deux tiers contre mais à la majorité des deux tiers pour. François HOLLANDE : l'opposition sera donc directement associée, impliquée. François HOLLANDE : Deuxièmement, si je deviens le prochain Président de la République, je renoncerai au statut pénal du chef de l'Etat en organisant différemment la protection. François HOLLANDE : Sur l'audiovisuel public, ce ne sera plus le président de la République qui nommera, ce sera une commission parlementaire. Nicolas SARKOZY : Monsieur Hollande, j'ai voulu que l'opposition ait des responsabilités.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy expliquent quel type de présidents ils seront." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Quelle présidence pour le quinquennat qui s'annonce ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas sarkozy explique qu'un président doit assumer ses responsabilités et être engagé." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Je crois que le Président de la République est quelqu'un qui assume ses responsabilités, qui doit être profondément engagé, qui n'a pas le droit de dire qu'il ne peut pas, qu'il ne veut pas, qu'il aurait voulu mais qu'il n'a pas pu, qui doit être en première ligne, qui doit conduire un certain nombre de changements extraordinairement difficiles dans un monde lui-même extraordinairement complexe." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique qu'il veut proposer un modèle de croissance basé sur l'économie du savoir et la formation professionnelle." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Dans les cinq années qui viennent, je veux proposer aux Français un nouveau modèle français de croissance, un nouveau modèle Français, basé sur l'économie du savoir, la formation professionnelle, des changements à l'école, pour que notre école de la République soit une école de l'exigence." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Je pense qu'un Président de la République, c'est quelqu'un, surtout avec le quinquennat; qui assume ses responsabilités, qui prend des décisions, qui est mûri par l'expérience des crises qu'il a eu à affronter." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande explique pendant une tirade qu'il sera un meilleur président que Nicolas Sarkozy ne l'a été, qu'il sera juste et impartial, et qu'il engagera les grands débats." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Un Président qui, d'abord, respecte les Français, qui les considèrent." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Moi, Président de la République, je ne serai pas chef de la majorité." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Moi, Président de la République, je ne traiterai pas mon premier ministre de collaborateur." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Moi, Président de la République, je ne participerai pas à des collectes de fonds pour mon propre parti, dans un hôtel parisien." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Moi, Président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Moi, Président de la République, je n'aurai pas la prétention de nommer les Directeurs des chaînes de télévision publiques." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Moi, Président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Moi, Président de la République, j'aurai aussi à cœur de ne pas avoir un statut pénal du chef de l'Etat." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Moi, Président de la République, je constituerai un gouvernement qui sera paritaire." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Moi, Président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres, qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d'intérêt." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Moi, Président de la République, les ministres ne pourront pas cumuler leurs fonctions avec un mandat local parce que je considère qu'ils devraient se consacrer pleinement à leur tâche." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Moi, Président de la République, je ferai un acte de décentralisation parce que je pense que les collectivités locales ont besoin d'un nouveau souffle, de nouvelles compétences, de nouvelles libertés." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Moi, Président de la République, je ferai en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés, aussi bien les organisations professionnelles que les syndicats et que nous puissions avoir régulièrement une discussion pour savoir ce qui relève de la loi ou ce qui relève de la négociation." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Moi, Président de la République, j'engagerai de grands débats." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Moi, Président de la République, j'introduirai la représentation proportionnelle pour les élections législatives de 2017 car je pense qu'il est bon que l'ensemble des sensibilités politiques soit représenté." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Moi, Président de la République, j'essayerai d'avoir de la hauteur de vue pour fixer les grandes orientations, les grandes impulsions." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy attaque ensuite François Hollande sur ses propos, notamment sur le besoin d'un président normal." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Je vais vous dire, la fonction de Président de la République n'est pas une fonction normale, la situation que nous connaissons n'est pas une situation normale." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique avoir été impartial et avoir aidé l'indépendence de la justice, à travers la suppression de la présidence du conseil de la magistrature par le président de la république pour y mettre le procureur général de la cour de cassation." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Vous parlez de l'indépendance de la justice, c'est une plaisanterie Monsieur Hollande, vous avez aux côtés de François Mitterrand qui présidait le Conseil Supérieur de la Magistrature." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Qui a supprimé la présidence du Conseil de la Magistrature par le Président de la République ?" + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "C'est moi." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Qui préside aujourd'hui le Conseil Supérieur de la Magistrature ?" + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "C'est le procureur général près la Cour de Cassation et le président de la Cour de Cassation." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique que le parti de François Hollande est coupable de ce que François Hollande lui repproche à travers de françois mitterrand." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Vous n'étiez pas convoqué par Monsieur Mitterrand toutes les semaines pour un petit-déjeuner avec les hiérarques du parti socialistes ?" + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "J'ai nommé dans les gouvernements, aux côtés de Monsieur Fillon, des personnalités de gauche, qui ne me l'ont pas toujours rendu." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "j'ai donné la présidence de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande explique que Nicolas sarkozy nomme ses proches, et qu'il ne nominera personne sans l'accord des commissions parlementaires à deux tiers." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Ce n'est pas vous qui nommez le Président de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Vous avez nommé partout vos proches." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il explique que sur le conseil supérieur de la magistrature nommera les magistrats du siège et du parquet, et que le président de la république ne nommera plus personne sur l'audiovisuel public" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Si je deviens le prochain Président de la République, je ne nommerai personne sans que les Commissions parlementaires en décident, non pas à la majorité des deux tiers contre mais à la majorité des deux tiers pour." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Sur la justice, le Conseil Supérieur de la Magistrature , modifié d'ailleurs pour qu'il soit composé majoritairement de magistrats, nommera les magistrats du siège et les magistrats du parquet, pour qu'il n'y ait aucune intervention sur les parquets par rapport à telle ou telle affaire." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Sur l'audiovisuel public, ce ne sera plus le président de la République qui nommera, ce sera une commission parlementaire" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Hollande_Sarkozy--Partie_8_L_Afghanistan.json b/train/Hollande_Sarkozy--Partie_8_L_Afghanistan.json index 51a431dd3961aeec2b5a20955b5dfb9006f58982..741b063882510b677c599b1f40614db9e48eadab 100644 --- a/train/Hollande_Sarkozy--Partie_8_L_Afghanistan.json +++ b/train/Hollande_Sarkozy--Partie_8_L_Afghanistan.json @@ -5,5 +5,135 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy discutent de la politique étrangère de la france. Selon François Hollande, après avoir rejoins les intervention militaires en afghanistan en 2001, il est temps pour la france de se désengager du conflit et de retirer les troupes d'ici 2012, il critique vivement les décisions de Nicolas Sarkozy de rester plus longtemps sur place. Nicolas Sarkozy explique que la décision de partir en afghanistan était la bonne, et que la france aide à organiser la possession du territoire par les pouvoir afghans, pour ensuite retirer ses troupes en 2013 avec les états unis. Sur les otages, François Hollande explique que seul le président de la république sait que faire car il a accès aux informations. Nicolas Sarkozy explique vouloir mettre en place des élections démocratiques, et encourager la coopération entre les pays concernés.", "Abstractive_3": "Dans ce débat Sarkozy et Hollande discutent de le politique française en Afrique et au Moyen-Orient. Hollande rappelle que son rival n’a jamais envisagé de se maintenir longtemps en Afghanistan. Il estime que l’armée française ne doit pas rester plus longtemps là-bas, c’est pourquoi il retirera les troupes du pays d’ici fin 2012. Sarkozy salue le travail des militaires français en Afghanistan ; il aurait pris la même décision d’intervenir à la place de Jospin et Chirac. Il explique que le départ des troupes a progressivement lieu, mais que les engagements de la France empêche un départ en 2012 ; ce serait trahir la parole du pays. La France partira avec ses alliés en 2013. Or, pour Hollande, les Etats-Unis quitteront le pays en 2014 ; donc même Sarkozy partirait avant les Etat-unis, quoique si cela soit en accord avec eux. Sarkozy clôt le sujet en affirmant qu’après tant de sacrifices humains, il convient de terminer le travail là-bas. Sur les otages français dans le monde, Hollande n’a pas d’informations sur la question ; cela relève des prérogatives du chef de l’État, on ne peut vraiment en parler ici. Sarkozy rappelle que le Mali doit organiser des élections démocratiques car nous avons besoin de ce dans la région. Il doit donc suivre l’exemple du Niger et de la Mauritanie, au sein desquels les élections se sont bien déroulées. Bref, avec l’aide de la France, ces pays doivent travailler ensemble pour sécuriser la région. Sur les otages, il rejoint Hollande : on ne peut aborder ce sujet ici. La différence majeure entre Sarkozy et Hollande sur l’Afghanistan se pose donc sur la date de départ de l’armée française. Concernant les otages français dans le monde, les deux candidats jugent qu’on ne doit pas en parler durant pareille émission.", "Extractive_1": "P2 : Nous allons clore ce débat dans un quart d'heure, le temps tout de même d'aborder un ou deux sujets de politique étrangère, en premier lieu celui qui concerne la France : nous avons des troupes en Afghanistan, un retrait est programmé, vous n'êtes pas d'accord sur le calendrier. FH : La décision d'envoyer des troupes françaises en Afghanistan, ou plus exactement d'une intervention militaire en Afghanistan, a été prise conjointement par Lionel Jospin et Jacques Chirac en 2001 suite aux attentats de New York. FH : En 2007, quand, Nicolas SARKOZY, vous vous êtes présenté au suffrage, vous aviez dit que vous n'envisagiez pas de maintenir très longtemps les troupes en Afghanistan. FH : En 2008 une nouvelle fois, vous avez changé d'avis et vous avez envoyé des troupes supplémentaires en Afghanistan pour une autre mission, d'intervention directe. FH : Je considère que maintenant, et cela aurait dû être fait beaucoup plus tôt, les troupes françaises n'ont pas à rester plus longtemps en Afghanistan. FH : Je considère, sans prendre le moindre risque pour nos troupes, et j'y serai très attentif, qu'il convient de retirer les troupes combattantes fin 2012. NS : En Afghanistan, nos soldats ont fait un travail absolument extraordinaire, j'aurais été à la place de Lionel Jospin et de Jacques Chirac à l'époque, j'aurais pris la même décision. NS : Et c'est ensemble que nous avons décidé d'une stratégie qui consiste à aider le peuple afghan à se libérer de cette gangrène terroriste et à assumer seul, c'est ce qu'on appelle « l'afghanisation », la gestion de la sécurité de leur pays. NS : Progressivement, nous nous désengageons, mais en bon ordre. NS : Ensemble avec le Président Obama et nos alliés nous avons décidé qu'à la fin de 2013, le Président Obama vient de le dire, il n'y aurait plus d'action combattante des forces alliées. FH : Et la décision que je prendrai, tout en rendant hommage à nos soldats qui ont sacrifié leurs vies pour 83 d'entre eux et dont les familles ont été durement éprouvées, c'est de considérer que la mission est terminée. NS : Le travail n'est pas terminé, puisqu'il nous reste une région à transmettre à nos amis afghans. P1 : La menace terroriste plane également dans le Maghreb islamique avec la montée en puissance d'Al-Qaida dans les pays du Sahel comme le Mali, le Niger, la Mauritanie ou encore le Yémen ou la Somalie, huit otages français sont détenus dans cette zone, que proposez-vous pour leur libération, Monsieur Hollande ? FH : Donc, là-dessus, je ne doute pas qu'au lendemain de l'élection présidentielle, toutes les informations nous seront données pour que nous puissions travailler à la libération de ces otages et surtout aussi, au-delà de ce qu'il convient de faire pour leurs familles et pour eux-mêmes, de permettre la stabilisation de cette partie du monde, cette partie de l'Afrique qui risque d'être un foyer terroriste de très grande ampleur. NS : La première priorité, c'est que nos amis maliens comprennent qu'ils doivent organiser l'élection présidentielle démocratique. NS : Rien ne pourra se faire dans cette partie du monde si nous n'avons pas l'élection de gouvernements démocratiques. NS : Renforcer notre coopération militaire et économique avec le Niger, la Mauritanie, le Sénégal et le Mali quand il aura un gouvernement démocratique. NS : Le problème, c'est la confiance que nous devons mettre dans le travail avec l'Algérie, qui est la puissance régionale et qui a les clés de l'ensemble des données du problème. NS : Mais il faut pousser ces pays, l'Algérie, Niger, Mali, Mauritanie, Sénégal à travailler ensemble, et que la France et d'autres pays les aident matériellement et techniquement. s'agissant de nos otages, comme l'a dit Monsieur Hollande, on ne peut pas en parler dans une émission de cette nature. ", - "Extractive_2": "François HOLLANDE : En 2007, quand, Nicolas SARKOZY, vous vous êtes présenté au suffrage, vous aviez dit que vous n'envisagiez pas de maintenir très longtemps les troupes en Afghanistan. François HOLLANDE : Je considère que maintenant, et cela aurait dû être fait beaucoup plus tôt, les troupes françaises n'ont pas à rester plus longtemps en Afghanistan. François HOLLANDE : Je considère, sans prendre le moindre risque pour nos troupes, et j'y serai très attentif, qu'il convient de retirer les troupes combattantes fin 2012. Nicolas SARKOZY : En Afghanistan, nos soldats ont fait un travail absolument extraordinaire, j'aurais été à la place de Lionel Jospin et de Jacques Chirac à l'époque, j'aurais pris la même décision. Nicolas SARKOZY : Progressivement, nous nous désengageons, mais en bon ordre. Nicolas SARKOZY : Partir en 2012, ce serait parjure par rapport à l'engagement avec nos partenaires qui nous demandent que nous partions ensemble en 2013. François HOLLANDE : j'ajoute qu'en 2014, les Américains envisagent de se retirer, mais partiellement. François HOLLANDE : C'est en accord avec eux mais la décision que vous avez prise, c'est de vous retirer avant eux. Nicolas SARKOZY : Et je n'ai pas l'intention d'accepter que l'armée française, après tous ses sacrifices, parte avant que le travail ne soit terminé. François HOLLANDE : Nous avons neuf compatriotes qui sont retenus comme otages. François HOLLANDE : Je n'ai pas les informations que peut-être Monsieur Sarkozy peut nous livrer. François HOLLANDE : Je ne lui demanderai rien là-dessus, parce que je considère que ça fait partie des prérogatives du chef de l'Etat et des autorités publiques, de savoir qu'est-ce qu'il est possible de faire pour la libération des otages. Nicolas SARKOZY : La première priorité, c'est que nos amis maliens comprennent qu'ils doivent organiser l'élection présidentielle démocratique. Nicolas SARKOZY : Et on a besoin du Mali, qui est un pays considérable, et qui est miné à la fois par la rébellion touareg et par le problème d'Aqmi. Nicolas SARKOZY : s'agissant de la Mauritanie et du Niger, les élections s'y sont déroulées de façon parfaitement transparente. Nicolas SARKOZY : Mais il faut pousser ces pays, l'Algérie, Niger, Mali, Mauritanie, Sénégal à travailler ensemble, et que la France et d'autres pays les aident matériellement et techniquement. Nicolas SARKOZY : s'agissant de nos otages, comme l'a dit Monsieur Hollande, on ne peut pas en parler dans une émission de cette nature." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "François HOLLANDE : En 2007, quand, Nicolas SARKOZY, vous vous êtes présenté au suffrage, vous aviez dit que vous n'envisagiez pas de maintenir très longtemps les troupes en Afghanistan. François HOLLANDE : Je considère que maintenant, et cela aurait dû être fait beaucoup plus tôt, les troupes françaises n'ont pas à rester plus longtemps en Afghanistan. François HOLLANDE : Je considère, sans prendre le moindre risque pour nos troupes, et j'y serai très attentif, qu'il convient de retirer les troupes combattantes fin 2012. Nicolas SARKOZY : En Afghanistan, nos soldats ont fait un travail absolument extraordinaire, j'aurais été à la place de Lionel Jospin et de Jacques Chirac à l'époque, j'aurais pris la même décision. Nicolas SARKOZY : Progressivement, nous nous désengageons, mais en bon ordre. Nicolas SARKOZY : Partir en 2012, ce serait parjure par rapport à l'engagement avec nos partenaires qui nous demandent que nous partions ensemble en 2013. François HOLLANDE : j'ajoute qu'en 2014, les Américains envisagent de se retirer, mais partiellement. François HOLLANDE : C'est en accord avec eux mais la décision que vous avez prise, c'est de vous retirer avant eux. Nicolas SARKOZY : Et je n'ai pas l'intention d'accepter que l'armée française, après tous ses sacrifices, parte avant que le travail ne soit terminé. François HOLLANDE : Nous avons neuf compatriotes qui sont retenus comme otages. François HOLLANDE : Je n'ai pas les informations que peut-être Monsieur Sarkozy peut nous livrer. François HOLLANDE : Je ne lui demanderai rien là-dessus, parce que je considère que ça fait partie des prérogatives du chef de l'Etat et des autorités publiques, de savoir qu'est-ce qu'il est possible de faire pour la libération des otages. Nicolas SARKOZY : La première priorité, c'est que nos amis maliens comprennent qu'ils doivent organiser l'élection présidentielle démocratique. Nicolas SARKOZY : Et on a besoin du Mali, qui est un pays considérable, et qui est miné à la fois par la rébellion touareg et par le problème d'Aqmi. Nicolas SARKOZY : s'agissant de la Mauritanie et du Niger, les élections s'y sont déroulées de façon parfaitement transparente. Nicolas SARKOZY : Mais il faut pousser ces pays, l'Algérie, Niger, Mali, Mauritanie, Sénégal à travailler ensemble, et que la France et d'autres pays les aident matériellement et techniquement. Nicolas SARKOZY : s'agissant de nos otages, comme l'a dit Monsieur Hollande, on ne peut pas en parler dans une émission de cette nature.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Sur l'Afghanistan, François Hollande explique qu'après la décision d'intervenir militairement et les choix de Nicolas Sarkozy de garder les troupes en france, il souhaite maintenant retirer les troupes d'ici fin 2012." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "La décision d'envoyer des troupes françaises en Afghanistan, ou plus exactement d'une intervention militaire en Afghanistan, a été prise conjointement par Lionel Jospin et Jacques Chirac en 2001 suite aux attentats de New York." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "En 2007, quand, Nicolas SARKOZY, vous vous êtes présenté au suffrage, vous aviez dit que vous n'envisagiez pas de maintenir très longtemps les troupes en Afghanistan." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "En 2008 une nouvelle fois, vous avez changé d'avis et vous avez envoyé des troupes supplémentaires en Afghanistan pour une autre mission, d'intervention directe." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Je considère que maintenant, et cela aurait dû être fait beaucoup plus tôt, les troupes françaises n'ont pas à rester plus longtemps en Afghanistan." + }, + { + "speaker": "FH", + "text": "Je considère, sans prendre le moindre risque pour nos troupes, et j'y serai très attentif, qu'il convient de retirer les troupes combattantes fin 2012." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique qu'il soutient sa décision d'avoir resté en Afghanistan." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "En Afghanistan, nos soldats ont fait un travail absolument extraordinaire, j'aurais été à la place de Lionel Jospin et de Jacques Chirac à l'époque, j'aurais pris la même décision." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Et c'est ensemble que nous avons décidé d'une stratégie qui consiste à aider le peuple afghan à se libérer de cette gangrène terroriste et à assumer seul, c'est ce qu'on appelle « l'afghanisation », la gestion de la sécurité de leur pays." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique que la france aide à gérer la sécurité du pays, et qu'il souhaite se désengager progressivement d'ici 2013." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Progressivement, nous nous désengageons, mais en bon ordre." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Ensemble avec le Président Obama et nos alliés nous avons décidé qu'à la fin de 2013, le Président Obama vient de le dire, il n'y aurait plus d'action combattante des forces alliées." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande explique que pour lui, la mission est terminée." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Et la décision que je prendrai, tout en rendant hommage à nos soldats qui ont sacrifié leurs vies pour 83 d'entre eux et dont les familles ont été durement éprouvées, c'est de considérer que la mission est terminée." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique que non, et que la france s'occupe toujours d'une région afghanne." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Le travail n'est pas terminé, puisqu'il nous reste une région à transmettre à nos amis afghans." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Les candidats discutent ensuite de la situation des otages français en Afrique." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "La menace terroriste plane également dans le Maghreb islamique avec la montée en puissance d'Al-Qaida dans les pays du Sahel comme le Mali, le Niger, la Mauritanie ou encore le Yémen ou la Somalie, huit otages français sont détenus dans cette zone, que proposez-vous pour leur libération, Monsieur Hollande ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Hollande explique qu'il n'a pas les informations car il n'est pas président." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FH", + "text": "Donc, là-dessus, je ne doute pas qu'au lendemain de l'élection présidentielle, toutes les informations nous seront données pour que nous puissions travailler à la libération de ces otages et surtout aussi, au-delà de ce qu'il convient de faire pour leurs familles et pour eux-mêmes, de permettre la stabilisation de cette partie du monde, cette partie de l'Afrique qui risque d'être un foyer terroriste de très grande ampleur." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique qu'il faut aider à organiser des élections démocratique dans les pays déstabilisés, et créer une coopération entre ces pays" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "La première priorité, c'est que nos amis maliens comprennent qu'ils doivent organiser l'élection présidentielle démocratique." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Rien ne pourra se faire dans cette partie du monde si nous n'avons pas l'élection de gouvernements démocratiques." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Renforcer notre coopération militaire et économique avec le Niger, la Mauritanie, le Sénégal et le Mali quand il aura un gouvernement démocratique." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Le problème, c'est la confiance que nous devons mettre dans le travail avec l'Algérie, qui est la puissance régionale et qui a les clés de l'ensemble des données du problème." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Mais il faut pousser ces pays, l'Algérie, Niger, Mali, Mauritanie, Sénégal à travailler ensemble, et que la France et d'autres pays les aident matériellement et techniquement. s'agissant de nos otages, comme l'a dit Monsieur Hollande, on ne peut pas en parler dans une émission de cette nature." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Macron_Lepen_1--Partie_1_1_Chomage.json b/train/Macron_Lepen_1--Partie_1_1_Chomage.json index 96b54b52f8c2173aae7349705ef7ca383339e5a3..14eb6f449323db3494097f854feb7806f93b6874 100644 --- a/train/Macron_Lepen_1--Partie_1_1_Chomage.json +++ b/train/Macron_Lepen_1--Partie_1_1_Chomage.json @@ -5,5 +5,128 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Marine Le pen et Emmanuel Macron débattent de leur méthodes pour baisser le taux de chômage. Emmanuel Macron souhaite créer une possibilitée au petites et moyennes entreprises de créer des emplois, pour cela, il souhaite créer un droit à l'erreur, il souhaite supprimer la RSI pour les commerçants et les artisans, et changer les droits du travail. Il souhaite aussi donner plus de flexibilité aux petites entreprises, ainsi que de simplifier les procédures administratives. Marine le pen elle souhaite baisser les charges des TPE, des PME ainsi qu'une baisse de la fiscalité. Outre, Marine le pen attaque Emmanuel Macron pour ne pas avoir mis en place ces solutions pendant qu'il était ministre de l'économie.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Le Pen et Macron discutent de la question du chômage. Alors que Le Pen souhaite abroger la loi El Khomri, Macron est favorable à une réforme du marché du travail par ordonnance. Il compte donner un droit à l’erreur pour tous les acteurs économiques, supprimer le RSI pour les commerçants et artisans, et rendre possible des accords majoritaires d’entreprise ou de branches dans le cadre d’ajustements du droit du travail. Le Pen l’attaque alors sur son bilan : elle lui reproche ne pas avoir baissé les charges sur les PME et TPE et de pas avoir cherché à raccourcir leurs délais de paiement, de ne pas avoir simplifié les procédures administratives, et d’avoir encouragé les travailleurs détachés. Elle fustige également la vente de plusieurs groupes français lorsqu’il était ministre de l’économie. Concernant son programme, Le Pen défend une baisse de la fiscalité pour les petites et moyennes entreprises, le CICE n’ayant selon elle profité qu’aux grands groupes. Pour Macron, Le Pen ment et se contente de souligner les problèmes sans ne jamais proposer de solutions. Il la blâme ensuite sur les exemples qu’elle cite ; Le Pen confond en effet la vente de SFR, entreprise privée dans laquelle l’État n’est pas impliqué, avec celle d’Alstom. Macron rappelle alors s’être battu pour sauver cette entreprise. Le Pen l’accuse au contraire d’avoir bradé l’industrie française et avec elle, les intérêts nationaux. Macron clôt la discussion en appelant à être pragmatique et à relancer l’investissement privé comme public.", "Extractive_1": "P1 : Alors je vous propose d'aller au fond dès le début, alors on va passer à l'économie et d'abord au chômage. P1 : Marine Le Pen vous considérez que le code du travail n'est pas un frein à l'embauche, vous voulez abroger la loi El Khomri. P1 : Vous, Emmanuel Macron, vous voulez réformer le marché du travail et dès cet été, et par ordonnance. EM : Nous sommes dans le chômage de masse depuis 30 ans, nous sommes le seul pays d'Europe qui n'a pas réussi à endiguer cela. EM : Face à cela, il faut donner, en particulier à nos petites et moyennes entreprises, la possibilité de créer davantage d'emplois, d'être plus agile, de s'adapter aux cycles économiques. EM : C'est pour cela que moi, je veux de la simplicité, d'abord en créant un droit à l'erreur pour tous les acteurs économiques dès cet été. EM : Ensuite, c'est supprimer le RSI pour les commerçants et les artisans, fondamental là aussi pour pouvoir croître et embaucher. EM : Et enfin, c'’est d’avoir un droit du travail qui n'est pas, comme aujourd'’hui, déterminé partout, pour tout, toutes les catégories, tous les secteurs dans une loi qui est devenue trop rigide ; mais qui puisse renvoyer à des accords majoritaires d'entreprise ou des accords majoritaires de branche. EM : C'est pour cela que, à cette réforme, j'accole une réforme de l'assurance chômage, de la formation professionnelle pour que l'on protège vraiment les gens au milieu de tous ces changements. MLP : C’'est quand même la seule vraie question qu'on doit poser parce que vous avez eu les mains libres pour mettre en oeœuvre cette politique, et cette politique a été catastrophique parce que vous avez fait la seule chose que vous savez faire : vous avez aidé les grands groupes, comme d'’habitude, le CICE, vous l'’avez accordé en priorité aux grands groupes, les TPE et PME qui réclamaient qu'on aille leur alléger leurs difficultés, leur donner de l'oxygène, vous avez fait comme s'ils n'existaient pas. MLP : Parce que vous avez refusé de supprimer la directive détachement des travailleurs et qu'’aujourd’hui ce sont 300 000 à 500 000 emplois qui ne sont pas accessibles à nos compatriotes français parce qu'’ils sont remplis par des travailleurs détachés, soit qui fraudent soit qui fraudent pas, parce que ceux qui fraudent sont quasiment aussi nombreux en l’'occurrence que ceux qui fraudent pas. MLP : Vous n'avez pas baissé les charges des TPE, PME, vous n'avez pas mis en oeœuvre des délais de paiement pour les TPE, PME ; pas de guichet unique ; pas de simplification administrative ; pas de patriotisme économique, ça vous horrifie car vous êtes un européiste convaincu. MLP : Tout ce qui vise à donner un avantage dans la commande publique à nos entreprises françaises, vous êtes contre parce qu'il faut se soumettre. MLP : Je vous ai dit, baisse des charges des TPE, PME, baisse de la fiscalité, je vous ai tout donné Monsieur Macron. EM : Madame Le Pen, c'est pour cela que le projet que je porte, il propose de baisser de 6 points les charges des TPE, PME, c'est pour cela que je propose de baisser l'impôt sur les sociétés à 25%. MLP : Pour toutes les entreprises y compris pour les grosses, alors que moi je donne une priorité totale aux TPE, PME. EM : Moi, ce que je dis, c'est que ce dont nous avons besoin aujourd'’hui, je l'ai dit c'est de la simplicité pour les TPE, PME. EM : On a besoin d'avoir beaucoup plus de pragmatisme et on a besoin d'avoir une politique en faveur de l'investissement privé et public. ", - "Extractive_2": "P1 : Marine Le Pen vous considérez que le code du travail n'est pas un frein à l'embauche, vous voulez abroger la loi El Khomri. P1 : Vous, Emmanuel Macron, vous voulez réformer le marché du travail et dès cet été, et par ordonnance. EM : Le problème de la France depuis 30 ans, c'est le taux de chômage. EM : C'est pour cela que moi, je veux de la simplicité, d'abord en créant un droit à l'erreur pour tous les acteurs économiques dès cet été. EM : Ensuite, c'est supprimer le RSI pour les commerçants et les artisans, fondamental là aussi pour pouvoir croître et embaucher. EM : Et enfin, c'’est d’avoir un droit du travail qui n'est pas, comme aujourd'’hui, déterminé partout, pour tout, toutes les catégories, tous les secteurs dans une loi qui est devenue trop rigide ; mais qui puisse renvoyer à des accords majoritaires d'entreprise ou des accords majoritaires de branche. MLP : Vous n'avez pas baissé les charges des TPE, PME, vous n'avez pas mis en oeœuvre des délais de paiement pour les TPE, PME ; pas de guichet unique ; pas de simplification administrative ; pas de patriotisme économique, ça vous horrifie car vous êtes un européiste convaincu. MLP : Ah si, un certain nombre, pardon encore une fois, de grandes entreprises vous ont vu, ce sont celles que vous avez fait acheter par des grands groupes américains évidemment au détriment de l'intérêt national, c'est Alstom, c’est Technip, il y en a eu toute une série d'autres avec, dans le cadre du conflit d'intérêts, les problématiques avec l'’ancienne banque chez qui vous travailliez. MLP : Je vous ai dit, baisse des charges des TPE, PME, baisse de la fiscalité, je vous ai tout donné Monsieur Macron. EM : Madame Le Pen, ce qui est extraordinaire c'est que votre stratégie, et c'est normal ça fait des décennies que ça dure, votre stratégie c'est seulement de dire beaucoup de mensonges et de dire tout ce qui ne va pas dans le pays mais vous ne proposez rien. EM : Je n'étais pas ministre quand SFR a été vendu et SFR était la propriété d'un groupe totalement privé qui était Vivendi. EM : Vous parlez d'Alstom et de General Electric. EM : Quant à General Electric et Alstom, M. Montebourg s'est battu, je me suis battu à ses côtés pour que ça ne soit pas vendu. MLP : Vous savez tout vendre vous, le seul problème c'est que vous savez tout vendre mais pas au bénéfice des intérêts nationaux. EM : On a besoin d'avoir beaucoup plus de pragmatisme et on a besoin d'avoir une politique en faveur de l'investissement privé et public." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Marine Le Pen vous considérez que le code du travail n'est pas un frein à l'embauche, vous voulez abroger la loi El Khomri. P1 : Vous, Emmanuel Macron, vous voulez réformer le marché du travail et dès cet été, et par ordonnance. EM : Le problème de la France depuis 30 ans, c'est le taux de chômage. EM : C'est pour cela que moi, je veux de la simplicité, d'abord en créant un droit à l'erreur pour tous les acteurs économiques dès cet été. EM : Ensuite, c'est supprimer le RSI pour les commerçants et les artisans, fondamental là aussi pour pouvoir croître et embaucher. EM : Et enfin, c'’est d’avoir un droit du travail qui n'est pas, comme aujourd'’hui, déterminé partout, pour tout, toutes les catégories, tous les secteurs dans une loi qui est devenue trop rigide ; mais qui puisse renvoyer à des accords majoritaires d'entreprise ou des accords majoritaires de branche. MLP : Vous n'avez pas baissé les charges des TPE, PME, vous n'avez pas mis en oeœuvre des délais de paiement pour les TPE, PME ; pas de guichet unique ; pas de simplification administrative ; pas de patriotisme économique, ça vous horrifie car vous êtes un européiste convaincu. MLP : Ah si, un certain nombre, pardon encore une fois, de grandes entreprises vous ont vu, ce sont celles que vous avez fait acheter par des grands groupes américains évidemment au détriment de l'intérêt national, c'est Alstom, c’est Technip, il y en a eu toute une série d'autres avec, dans le cadre du conflit d'intérêts, les problématiques avec l'’ancienne banque chez qui vous travailliez. MLP : Je vous ai dit, baisse des charges des TPE, PME, baisse de la fiscalité, je vous ai tout donné Monsieur Macron. EM : Madame Le Pen, ce qui est extraordinaire c'est que votre stratégie, et c'est normal ça fait des décennies que ça dure, votre stratégie c'est seulement de dire beaucoup de mensonges et de dire tout ce qui ne va pas dans le pays mais vous ne proposez rien. EM : Je n'étais pas ministre quand SFR a été vendu et SFR était la propriété d'un groupe totalement privé qui était Vivendi. EM : Vous parlez d'Alstom et de General Electric. EM : Quant à General Electric et Alstom, M. Montebourg s'est battu, je me suis battu à ses côtés pour que ça ne soit pas vendu. MLP : Vous savez tout vendre vous, le seul problème c'est que vous savez tout vendre mais pas au bénéfice des intérêts nationaux. EM : On a besoin d'avoir beaucoup plus de pragmatisme et on a besoin d'avoir une politique en faveur de l'investissement privé et public.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Marine Le Pen et Emmanuel Macron discutent du chômage." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Alors je vous propose d'aller au fond dès le début, alors on va passer à l'économie et d'abord au chômage." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Marine Le Pen vous considérez que le code du travail n'est pas un frein à l'embauche, vous voulez abroger la loi El Khomri." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Vous, Emmanuel Macron, vous voulez réformer le marché du travail et dès cet été, et par ordonnance." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique qu'il faut réformer le marché du travail car la france est le seul pays à ne pas avoir endigué le chômage." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Nous sommes dans le chômage de masse depuis 30 ans, nous sommes le seul pays d'Europe qui n'a pas réussi à endiguer cela." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique qu'il faut permettre aux entreprises de créer davantage d'emploi, en créant le droit à l'erreur, en supprimant le RSI pour les commerçants et les artisans, et en laissant de la flexibilité aux entreprises en permettant les accords dans les branches." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Face à cela, il faut donner, en particulier à nos petites et moyennes entreprises, la possibilité de créer davantage d'emplois, d'être plus agile, de s'adapter aux cycles économiques." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "C'est pour cela que moi, je veux de la simplicité, d'abord en créant un droit à l'erreur pour tous les acteurs économiques dès cet été." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Ensuite, c'est supprimer le RSI pour les commerçants et les artisans, fondamental là aussi pour pouvoir croître et embaucher." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique vouloir mettre en place une réforme chômage en parallèle à la réforme du marché du travail." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Et enfin, c'’est d’avoir un droit du travail qui n'est pas, comme aujourd'’hui, déterminé partout, pour tout, toutes les catégories, tous les secteurs dans une loi qui est devenue trop rigide ; 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pas de guichet unique ; pas de simplification administrative ; pas de patriotisme économique, ça vous horrifie car vous êtes un européiste convaincu." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Tout ce qui vise à donner un avantage dans la commande publique à nos entreprises françaises, vous êtes contre parce qu'il faut se soumettre." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Je vous ai dit, baisse des charges des TPE, PME, baisse de la fiscalité, je vous ai tout donné Monsieur Macron." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique que son projet propose de baisser les charges des TPE et PME ainsi que de baisser l'impôt sur les société" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Madame Le Pen, c'est pour cela que le projet que je porte, il propose de baisser de 6 points les charges des TPE, PME, c'est pour cela que je propose de baisser l'impôt sur les sociétés à 25%." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Pour toutes les entreprises y compris pour les grosses, alors que moi je donne une priorité totale aux TPE, PME." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Moi, ce que je dis, c'est que ce dont nous avons besoin aujourd'’hui, je l'ai dit c'est de la simplicité pour les TPE, PME." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "On a besoin d'avoir beaucoup plus de pragmatisme et on a besoin d'avoir une politique en faveur de l'investissement privé et public." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Macron_Lepen_1--Partie_1_2_35h.json b/train/Macron_Lepen_1--Partie_1_2_35h.json index afcca9806ceec22a780dadd49e3b1ef2dfb38b86..274c104491fc1f3bd5462f395758442f4a5ec87c 100644 --- a/train/Macron_Lepen_1--Partie_1_2_35h.json +++ b/train/Macron_Lepen_1--Partie_1_2_35h.json @@ -5,5 +5,78 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Marine Le pen et Emmanuel Macron débattent des semaines de 35h. Les deux candidats ne veulent pas changer la durée légale de 35h par semaine, cependant, Marine Le Pen souhaite laisser une possibilité de négociation par branche, et Emmanuel Macron par entreprise. Marine Le pen est contre les négociations par entreprise qui créerait une concurrence nationale déloyale. Macron répond que les TPE et PME veulent plus d'adaptation et que ces négociations les aideraient à obtenir ce résultat. Ils parlent en suite de leur visite à l'entreprise Whirlpool, ou Marine Le pen a proposer de taxer les entreprises qui délocalisent, elle souhaite aussi mettre en place un fond souverain qui interviendrait lors des dosser comme le dossier vivarte, ce que Emmanuel Macron rappelle existe déjà sous la forme de l'agence des participations de l'état.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Macron et Le Pen discutent de la flexibilité du travail. Le Pen explique que les négociations sur le temps de travail doivent avoir lieu par branche et non par entreprise, comme le souhaite Macron, car cela entraînerait une concurrence déloyale au sein même du pays. Elle pense que son adversaire suit les recommandations de l’UE, lesquelles pourraient aller jusqu’à exiger la suppression du CDI. Elle réprouve sa participation à la mise en place de la loi El Khomri, instrument de précarisation du travail. Macron lui reproche alors de ne pas répondre aux questions des journalistes et de se concentrer sur le passé. Il défend ensuite l’idée de la négociation par entreprise, laquelle a permis dans l’exemple des chantiers de l’Atlantique de sauver la société à la suite d’une période de chômage partiel. Pour autant, il n’est pas défavorable à l’accord de branche ; seulement, on ne peut toujours compter sur ce type d’accord, dans la mesure où les grands groupes peuvent perturber les négociations, laissant peu de marge aux petites entreprises. Or, selon Le Pen, c’est justement cette politique de concurrence à outrance qui tue les petites entreprises et tire les salaires vers le bas. Elle propose ensuite de taxer les entreprises qui délocalisent et appelle à créer un fonds souverain pour venir en aide aux entreprises susceptibles d’être rachetées par des fonds spéculatifs. Macron lui rétorque que cela existe déjà : il s’agit de l’Agence des Participations de l’État. Le Pen prend alors l’exemple de l’entreprise Whirlpool pour illustrer un cas possible de nationalisation que l’État pourrait effectuer. Macron n’est pas convaincu, Hollande ayant tenté d’employer de telles solutions, sans résultat. Il entend se battre pour éviter d’en arriver là. Mais Le Pen pense qu’il ne fera que soutenir les fusions-acquisitions, se désintéressant de la protection des emplois. Globalement, Macron adopte une posture plus libérale que Le Pen, laquelle demande à ce que l’État intervienne et protège davantage. ", "Extractive_1": "P2 : Il semble qu’’aucun d’’entre vous, dans son programme, ne propose de revenir sur la durée légale du travail, 35h. MLP : Moi je veux que les négociations aient lieu par branche, M. Macron veut que les négociations aient lieu par entreprise. MLP : C’’est fratricide parce qu’’il est évident que la négociation par entreprise c’’est jeter les entreprises les unes contre les autres. MLP : Vous savez très bien que, dans les branches, il y aura les grosses entreprises qui pourront moduler ce temps de travail et que les petites ne pourront pas et donc elles seront amenées à disparaître. MLP : Mais cette dérégulation totale, cette casse du droit du travail, ça va être, évidemment, une politique de précarisation, ça ne va pas créer de l’’emploi, ça va créer des chômeurs supplémentaires. MLP : Et qu’’il faut, enfin, faire une politique de protection des emplois et de développement des TPE, PME. EM : Les TPE, PME qu’’est-ce qu’’elles demandent, vous avez été voir les chefs d’’entreprises, ils veulent quoi, plus de visibilité, ils veulent pouvoir qu’’ils soient TPE, PME, entreprises de tailles intermédiaires. EM : Donc, il faut leur laisser la possibilité de négocier, pour certaines, un accord majoritaire d'entreprise. EM : Non je n'ai rien vendu, pour ce qui est des Chantiers de l'Atlantique, ils ont failli périr il y a deux ans, ils ont pu négocier un accord d'entreprise, que les syndicats ont courageusement signé, y a eu du chômage partiel, aucun licenciement, et ils ont un carnet de commandes de dix ans. EM : C'est ce que je veux justement pour les autres entreprises, c'est ce que les chefs d'entreprise demandent, et je suis aussi favorable à ce que, en particulier pour les plus petites, il y ait des accords de branches. EM : Voilà c'’est exactement ce qui permettra une vitalité à notre économie, c'’est ce qui évitera de détruire de l'’emploi dès qu'’on a une récession, comme on l’’a connue en 2000. MLP : Donc vous partez du principe que c'est le code du travail qui crée, en réalité, du chômage. MLP : Mais je leur propose de taxer les entreprises qui délocalisent. MLP : Si elles sont taxées lorsqu’’elles réimportent leur produit, alors elles ne partiront plus car elles n’’auront pas d’’intérêts financiers à le faire, ça c'’est la première chose. MLP : Deuxièmement, je veux mettre en place un fonds souverain qui permette d’’intervenir, par exemple dans un dossier comme Vivarte qui est en train d’’être dépecé par des fonds vautours, et bien moi je crois que l’’Etat doit intervenir, confier un fonds souverain à des chefs d’’entreprise et avoir en même temps les deux qualités, celle de l’’Etat qui est la durée et celle du privé qui est l’’efficacité, en réclamant à des entreprises qui sont viables des rendements qui sont raisonnables. EM : Mais madame, Le Pen, j’’ai une bonne nouvelle, ça existe, ça existe. EM : Y a quelque chose qui s'appelle l’’Agence des participations de l’’Etat, où l’’Etat peut investir dans une entreprise. MLP : C’’est à un fonds souverain que je confierai, moi, à des chefs d’’entreprise, ce qui n’’est pas le cas. EM : Donc ça c’’est ce qui existe à la banque publique, effectivement. MLP : On la met sous nationalisation de l’’État, le temps de trouver un repreneur. ", - "Extractive_2": "P2 : Marine Le Pen, les 35h vous conviennent donc aujourd’’hui ? MLP : Moi je veux que les négociations aient lieu par branche, M. Macron veut que les négociations aient lieu par entreprise. MLP : Vous allez créer les conditions d’’une concurrence nationale déloyale alors que déjà ils subissent une concurrence internationale déloyale. MLP : Je suppose qu’’il y aura la disparition du CDI, enfin toute la feuille de route qui est celle de l’’UE, que vous suivez, dont vous cochez les cases avec beaucoup de discipline, il faut le dire. MLP : Je sais bien que vous essayez de faire oublier que vous avez participé à un gouvernement qui a mis en oeœuvre la loi El Khomri, qui a été une loi, encore une fois, de précarisation du travail, qui n'a pas créé un emploi, qui a créé un chômage qui est encore plus important depuis que vous êtes parti du gouvernement que quand vous y êtes entré. EM : Ce qui est extraordinaire c’’est que vous ne répondez en fait jamais aux questions, vous parlez toujours du passé et des autres. EM : Mais toutes ces entreprises, l'entreprise d’’un salarié jusqu'’à cinq cents, elles veulent quoi ? EM : Elles veulent plus d'adaptation à leur réalité économique. EM : Donc, il faut leur laisser la possibilité de négocier, pour certaines, un accord majoritaire d'entreprise. EM : Les Chantiers de l'Atlantique, à Saint Nazaire, ils ont sauvé des emplois en négociant un accord d'entreprise qui a permis le chômage partiel. EM : Mais oui, j'ai compris que vous étiez aussi favorable pour la branche mais précisément pour éviter que les plus grosses ne perturbent le jeu il faut leur laisser aussi signer des accords de leur côté. MLP : Donc vous partez du principe que c'est le code du travail qui crée, en réalité, du chômage. MLP : Ils savent ce qui les tue, c’'est la politique que vous menez, c'’est la politique de concurrence déloyale, c’’est la politique qui fait que l'État stratège n’’intervient pas et laisse, encore une fois, les gros manger les petits, laisse les entreprises chercher des travailleurs à bas coûts, comme ça a été le cas. MLP : Mais je leur propose de taxer les entreprises qui délocalisent. MLP : Deuxièmement, je veux mettre en place un fonds souverain qui permette d’’intervenir, par exemple dans un dossier comme Vivarte qui est en train d’’être dépecé par des fonds vautours, et bien moi je crois que l’’Etat doit intervenir, confier un fonds souverain à des chefs d’’entreprise et avoir en même temps les deux qualités, celle de l’’Etat qui est la durée et celle du privé qui est l’’efficacité, en réclamant à des entreprises qui sont viables des rendements qui sont raisonnables. EM : Y a quelque chose qui s'appelle l’’Agence des participations de l’’Etat, où l’’Etat peut investir dans une entreprise. EM : Parce que dans le cas de Whirlpool, ce que vous proposez, c’’est rien. EM : Le soir vous faites un communiqué en proposant quoi ? EM : La nationalisation de Whirlpool. MLP : On la met sous nationalisation de l’’État, le temps de trouver un repreneur. EM : C’’est exactement l'erreur qu’’a faite Monsieur Hollande avec Florange. EM : Vous savez, j’’ai eu des victoires, j’’ai eu des échecs mais je me suis toujours battu et je continuerai à le faire. MLP : Mais les victoires c’’est pour protéger des emplois ou pour protéger des sociétés qui s’’achètent les unes les autres et qui dégraissent ?" -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P2 : Marine Le Pen, les 35h vous conviennent donc aujourd’’hui ? MLP : Moi je veux que les négociations aient lieu par branche, M. Macron veut que les négociations aient lieu par entreprise. MLP : Vous allez créer les conditions d’’une concurrence nationale déloyale alors que déjà ils subissent une concurrence internationale déloyale. MLP : Je suppose qu’’il y aura la disparition du CDI, enfin toute la feuille de route qui est celle de l’’UE, que vous suivez, dont vous cochez les cases avec beaucoup de discipline, il faut le dire. MLP : Je sais bien que vous essayez de faire oublier que vous avez participé à un gouvernement qui a mis en oeœuvre la loi El Khomri, qui a été une loi, encore une fois, de précarisation du travail, qui n'a pas créé un emploi, qui a créé un chômage qui est encore plus important depuis que vous êtes parti du gouvernement que quand vous y êtes entré. EM : Ce qui est extraordinaire c’’est que vous ne répondez en fait jamais aux questions, vous parlez toujours du passé et des autres. EM : Mais toutes ces entreprises, l'entreprise d’’un salarié jusqu'’à cinq cents, elles veulent quoi ? EM : Elles veulent plus d'adaptation à leur réalité économique. EM : Donc, il faut leur laisser la possibilité de négocier, pour certaines, un accord majoritaire d'entreprise. EM : Les Chantiers de l'Atlantique, à Saint Nazaire, ils ont sauvé des emplois en négociant un accord d'entreprise qui a permis le chômage partiel. EM : Mais oui, j'ai compris que vous étiez aussi favorable pour la branche mais précisément pour éviter que les plus grosses ne perturbent le jeu il faut leur laisser aussi signer des accords de leur côté. MLP : Donc vous partez du principe que c'est le code du travail qui crée, en réalité, du chômage. MLP : Ils savent ce qui les tue, c’'est la politique que vous menez, c'’est la politique de concurrence déloyale, c’’est la politique qui fait que l'État stratège n’’intervient pas et laisse, encore une fois, les gros manger les petits, laisse les entreprises chercher des travailleurs à bas coûts, comme ça a été le cas. MLP : Mais je leur propose de taxer les entreprises qui délocalisent. MLP : Deuxièmement, je veux mettre en place un fonds souverain qui permette d’’intervenir, par exemple dans un dossier comme Vivarte qui est en train d’’être dépecé par des fonds vautours, et bien moi je crois que l’’Etat doit intervenir, confier un fonds souverain à des chefs d’’entreprise et avoir en même temps les deux qualités, celle de l’’Etat qui est la durée et celle du privé qui est l’’efficacité, en réclamant à des entreprises qui sont viables des rendements qui sont raisonnables. EM : Y a quelque chose qui s'appelle l’’Agence des participations de l’’Etat, où l’’Etat peut investir dans une entreprise. EM : Parce que dans le cas de Whirlpool, ce que vous proposez, c’’est rien. EM : Le soir vous faites un communiqué en proposant quoi ? EM : La nationalisation de Whirlpool. MLP : On la met sous nationalisation de l’’État, le temps de trouver un repreneur. EM : C’’est exactement l'erreur qu’’a faite Monsieur Hollande avec Florange. EM : Vous savez, j’’ai eu des victoires, j’’ai eu des échecs mais je me suis toujours battu et je continuerai à le faire. MLP : Mais les victoires c’’est pour protéger des emplois ou pour protéger des sociétés qui s’’achètent les unes les autres et qui dégraissent ?", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen et Emmanuel Macron débattent sur la semaine de 35 heures." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Il semble qu’’aucun d’’entre vous, dans son programme, ne propose de revenir sur la durée légale du travail, 35h." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ils ont tous deux exprimé leur accord pour ne pas revenir sur la durée légale de travail de 35 heures." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Moi je veux que les négociations aient lieu par branche, M. Macron veut que les négociations aient lieu par entreprise." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Cependant, ils divergent sur la manière de négocier les heures de travail." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "C’’est fratricide parce qu’’il est évident que la négociation par entreprise c’’est jeter les entreprises les unes contre les autres." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen propose de négocier par branche, tandis qu'Emmanuel Macron propose de négocier par entreprise." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Vous savez très bien que, dans les branches, il y aura les grosses entreprises qui pourront moduler ce temps de travail et que les petites ne pourront pas et donc elles seront amenées à disparaître." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Mais cette dérégulation totale, cette casse du droit du travail, ça va être, évidemment, une politique de précarisation, ça ne va pas créer de l’’emploi, ça va créer des chômeurs supplémentaires." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et qu’’il faut, enfin, faire une politique de protection des emplois et de développement des TPE, PME." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Les TPE, PME qu’’est-ce qu’’elles demandent, vous avez été voir les chefs d’’entreprises, ils veulent quoi, plus de visibilité, ils veulent pouvoir qu’’ils soient TPE, PME, entreprises de tailles intermédiaires." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Donc, il faut leur laisser la possibilité de négocier, pour certaines, un accord majoritaire d'entreprise." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen critique cette idée car cela pourrait mettre en concurrence les entreprises les unes contre les autres et créerait une concurrence nationale déloyale." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Donc vous partez du principe que c'est le code du travail qui crée, en réalité, du chômage." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Macron_Lepen_1--Partie_1_3_Impot_Et_Pouvoir_D_Achat.json b/train/Macron_Lepen_1--Partie_1_3_Impot_Et_Pouvoir_D_Achat.json index e11e99a41963392caaec29e84d7f892106a35de7..ac713ab9ff13cd226a3909fc6d40f64dd133a453 100644 --- a/train/Macron_Lepen_1--Partie_1_3_Impot_Et_Pouvoir_D_Achat.json +++ b/train/Macron_Lepen_1--Partie_1_3_Impot_Et_Pouvoir_D_Achat.json @@ -5,5 +5,197 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Marine Le pen et Emmanuel Macron débattent de leur méthodes pour baisser les impôts et augmenter le pouvoir d'achat. Emmanuel Macron propose des méthodes pour faire des économies dans le but de baisser les imôts des entreprise et des ménages. Il propose soixante milliards d'économies, pour baisser le déficit de 40 milliards et de 10 milliards les impots et les charges des entreprises. il souhaite aussi supprimer la taxe d'habitation. Marine le pen réfute les possibilitées d'augmenter le pouvoir d'achat de la méthode proposée par Emmanuel Macron à cause de son augmentation de la CSG, qui ferait payer plus les retraités. Marine Le pen propose de baisser les impots de 10% pour les trois premières tranche d'impôt sur le revenu, de rétablir la demi part des veufs et veuve, la défiscalisation des heures supplémentaires, une baisse du prix du gaz et de l'électricité de 5%, une revalorisation des petites retraites, l'augmentation des APL de 25% pour les jeunes,et l'universalité des allocations familiales, toutes ces propositions qu'elle veut faire financer par une contribution sociale à l'importation. Emmanuel Macron signale qu'elle n'a aucune manière de financer toutes ces propoitions, pas même la baisse des charges de l'europe, qu'elle prétend faussement être de 9 milliards, ou l'immigration.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Macron et Le Pen discutent de la question des impôts et du pouvoir d’achat, comme le rappel le présentateur. Macron explique vouloir faire 60 milliards d’économies afin de financer des baisses d’impôts. Pour les entreprises, il baissera les charges sur les salaires inférieurs à deux smic et demi, et diminuera l’impôt sur les sociétés de 33,3 à 25 %. Ces économies permettront également de supprimer la taxe d’habitations pour 80 % des ménages. Le Pen estime que ces mesures sont en contradiction avec l’action de son adversaire dans le gouvernement précédent, lequel avait au contraire augmenté les impôts de 35 milliards. Elle salue néanmoins la suppression de la taxe d’habitation. En revanche, les économies de Macron passant par une hausse de la CSG, elle craint que cela ne pèse sur les Français, en particulier sur les retraités. Macron justifie sa mesure : elle est nécessaire pour que toutes les professions puissent accéder au chômage, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Par ailleurs, la hausse de la CSG sera inférieure à la baisse des charges, sauf pour les plus aisés. Marine détaille ensuite ses propositions : elle entend baisser de 10 % les trois premières tranches d’impôts sur le revenu, défiscaliser les heures supplémentaires, mettre en place des primes pour les revenus modestes financés par une taxe sur les importations, diminuer les prix du gaz et de l’électricité, augmenter les APL, et revenir à l’universalité des allocations familiales. Ce dernier point surprend Macron car pour lui, Le Pen a une vision xénophobe de la famille ; il critique ainsi sa position sur le planning familiale, qu’elle voulait supprimer. Il l’interpelle ensuite sur le financement de ce programme. Le Pen est favorable à la suppression de la contribution française à l’UE. Macron est en désaccord avec les chiffres qu’elle avance. Le Pen veut également trouver des économies en luttant contre l’immigration et la fraude fiscale. Macron lui rappelle alors que le Brexit a eu un coût énorme. Pour lui, le programme de Le Pen n’est pas financé ; il entraînera soit une hausse des impôt, soit une hausse des déficits. Le Pen l’attaque sur l’explosion des dettes lors du dernier quinquennat, mais Macron ne s’en juge pas responsable. Suite à une attaque de Le Pen, la question de la GPA en vient à être posée. Tous deux sont contre, mais Le Pen pense que la reconnaissance des enfants de GPA nés hors du territoire français entraînera l’émergence de filières étrangères. Elle critique Macron sur cela, le croyant en accord avec cette idée.", "Extractive_1": "P1 : Alors on va aborder le sujet des impôts et du pouvoir d’’achat. EM : Bah voila, ce que je propose, c’’est de faire des économies pour pouvoir baisser les impôts des entreprises et des ménages. EM : Donc moi je propose de faire, sur le quinquennat soixante milliards d’’économies pour pouvoir baisser notre déficit de quarante milliards et baisser de dix milliards les impôts et les charges des entreprises. EM : La baisse des charges, qu’’on a dit tout à l’’heure, jusqu’à deux smic et demi, six points de charges en moins, dix points de charges en moins au niveau du smic pour les entreprises et une baisse de l’’impôt sur les sociétés de 33,3 à 25%. EM : Et du côté de nos concitoyens, les ménages, je propose de supprimer la taxe d’’habitation, pour 80% de nos concitoyens, ça correspond à dix milliards d’’euros, voilà. EM : Si la croissance se porte mieux que ce que j’ai prévu, parce que je suis très prudent dans les années à venir, je ne fais jamais dépasser dans les hypothèses qui sont les miennes la croissance de 1,8%, j’espère qu’’on pourra aller plus loin alors je réaffecterai ce qu’’on gagnera sur la baisse de l’’impôt sur le revenu et donc sur les ménages. MLP : Mais en revanche vous voulez augmenter la CSG de 1.75 points donc vingt milliards de plus pour les travailleurs, pour les retraités, qui vont voir peser sur eux. EM : Je baisse d’’un peu plus de trois points les charges salariales de celles et ceux qui travaillent. EM : Parce que je veux aller au bout de ce système où l’’assurance chômage doit être universelle. EM : Parce que je veux que les artisans, que les commerçants, que les agriculteurs puissent toucher le chômage, ils ne l’’ont pas aujourd'’hui et ce n’’est pas juste. EM : Je supprime pour tous les travailleurs, leurs cotisations sociales salariales et je les remplace par 1,7 point de CSG. MLP : Alors moi j’’ai évidemment, et Monsieur Macron me le reproche souvent d’’ailleurs, effectivement des mesures extrêmement importantes pour le pouvoir d’achat, pour rendre l’’argent aux Français, notamment qui passent par la baisse de 10% des trois premières tranches de l’’impôt sur le revenu, qui passent par le rétablissement de la demi-part des veufs et veuves que les socialistes ont quand même maintenue ce qui était assez ignoble, je trouve, parce qu’’ils auraient pu faire un effort sur ce sujet-là, par la défiscalisation des heures supplémentaires, pour rendre du pouvoir d’’achat à ceux qui travaillent, par des mesures claires de primes de pouvoir d’achat, pour les salaires et les retraites de moins de 1500 euros par mois, que je fais financer par une contribution sociale à l’’importation et non par l’’impôt, Monsieur Macron. MLP : Et puis, une baisse du prix du gaz et de l’’électricité de 5% parce qu’’aujourd’’hui, il y a eu des hausses successives qui pèsent considérablement sur le budget des familles. MLP : Je revalorise les petites retraites, parce que vous allez taper sur les retraités, Monsieur Macron. MLP : Et bien moi, je veux que notamment pour les jeunes, les moins de vingt-sept ans, puissent voir leur aide au logement augmenter de 25%. MLP : Je vais penser aux familles par le rétablissement du quotient familial qui a été baissé. MLP : Puis revenir à l’’universalité des allocations familiales. MLP : Mais je vais vous trouver des économies tout de suite Monsieur Macron, regardez. MLP : l’’Union européenne, neuf milliards d’’euros par an. MLP : L’’immigration a un coût spectaculaire. MLP : Je n’’ai conservé que quinze milliards par an, j’’ai été extrêmement raisonnable, vous voyez, dans mes calculs. MLP : Il y a la fraude sociale contre laquelle vous n’’avez pas lutté. EM : Vous ne baissez aucune dépense, Madame Le Pen. EM : Ce n’’est pas vrai, et donc vous allez, soit creuser le déficit et dépendre des marchés financiers, soit augmenter les impôts durant votre quinquennat mais vous ne le dites pas. EM : J’’ai toujours dit que j’’étais contre la GPA. MLP : Oui mais vous êtes d’’accord pour que les GPA qui ont lieu à l’étranger, en réalité, on les entérine sur le territoire national. EM : Simplement quand vous avez un enfant sur le territoire français vous, vous préférez le laisser sans droit. ", - "Extractive_2": "P1 : Alors on va aborder le sujet des impôts et du pouvoir d’’achat. EM : Donc moi je propose de faire, sur le quinquennat soixante milliards d’’économies pour pouvoir baisser notre déficit de quarante milliards et baisser de dix milliards les impôts et les charges des entreprises. 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EM : Ils gagneront plus parce que cette hausse de CSG elle est inférieure à la baisse de charges, ils gagneront tous du pouvoir d’’achat. EM : Et bien les plus aisés des plus aisés, je leur demanderai cet effort pour avoir un système intelligent pour leurs enfants et leurs petits- enfants, parce qu’ ’il y a pas de finance magique contrairement à ce que vous dites. MLP : Alors moi j’’ai évidemment, et Monsieur Macron me le reproche souvent d’’ailleurs, effectivement des mesures extrêmement importantes pour le pouvoir d’achat, pour rendre l’’argent aux Français, notamment qui passent par la baisse de 10% des trois premières tranches de l’’impôt sur le revenu, qui passent par le rétablissement de la demi-part des veufs et veuves que les socialistes ont quand même maintenue ce qui était assez ignoble, je trouve, parce qu’’ils auraient pu faire un effort sur ce sujet-là, par la défiscalisation des heures supplémentaires, pour rendre du pouvoir d’’achat à ceux qui travaillent, par des mesures claires de primes de pouvoir d’achat, pour les salaires et les retraites de moins de 1500 euros par mois, que je fais financer par une contribution sociale à l’’importation et non par l’’impôt, Monsieur Macron. MLP : Et puis, une baisse du prix du gaz et de l’’électricité de 5% parce qu’’aujourd’’hui, il y a eu des hausses successives qui pèsent considérablement sur le budget des familles. MLP : Et bien moi, je veux que notamment pour les jeunes, les moins de vingt-sept ans, puissent voir leur aide au logement augmenter de 25%. MLP : Puis revenir à l’’universalité des allocations familiales. MLP : Vous monsieur Macron, vous êtes le candidat du pouvoir d’’acheter, d’’acheter la France, de la dépecer. EM : Ce n’’est pas la xénophobie, ce n’’est pas votre vision des familles, celle que votre père avait y a encore quelques jours de manière indigne, ou celle que vous avez constamment menée au Parlement européen comme dans les régions, que vous avez cherché à diriger en proposant de supprimer des crédits au planning familial. MLP : Mais je vais vous trouver des économies tout de suite Monsieur Macron, regardez. MLP : L’’Union européenne, neuf milliards d’’euros par an. EM : Six milliards, Madame Le Pen. EM : Mais c’est formidable, c’est entre cent et cent cinquante milliards de dépenses nouvelles. MLP : L’’immigration a un coût spectaculaire. MLP : Il y a la fraude sociale contre laquelle vous n’’avez pas lutté. EM : Regardez ce qu’’a fait la Grande Bretagne avec le Brexit, elle doit payer entre 60 et 80 milliards d’’euros. EM : Ce n’’est pas vrai, et donc vous allez, soit creuser le déficit et dépendre des marchés financiers, soit augmenter les impôts durant votre quinquennat mais vous ne le dites pas. MLP : Vous, vous en avez fait trois cents milliards de dettes pendant votre quinquennat. EM : Vous m’’imputez des choses qui ont été pas faites, vous m’’imputez des choses qui ont été avant que je sois ministre. Mme Saint Cricq : Alors, la gestation pour autrui on n’’était pas vraiment là. EM : J’’ai toujours dit que j’’étais contre la GPA. MLP : Oui mais vous êtes d’’accord pour que les GPA qui ont lieu à l’étranger, en réalité, on les entérine sur le territoire national. MLP : C'est-à-dire que vous êtes en train de créer des filières de GPA à l’étranger. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Alors on va aborder le sujet des impôts et du pouvoir d’’achat. EM : Donc moi je propose de faire, sur le quinquennat soixante milliards d’’économies pour pouvoir baisser notre déficit de quarante milliards et baisser de dix milliards les impôts et les charges des entreprises. EM : La baisse des charges, qu’’on a dit tout à l’’heure, jusqu’à deux smic et demi, six points de charges en moins, dix points de charges en moins au niveau du smic pour les entreprises et une baisse de l’’impôt sur les sociétés de 33,3 à 25%. EM : Et du côté de nos concitoyens, les ménages, je propose de supprimer la taxe d’’habitation, pour 80% de nos concitoyens, ça correspond à dix milliards d’’euros, voilà. MLP : Vous avez participé à un gouvernement qui a fait trente-cinq milliards de taxes et d’’impôts supplémentaires.» MLP : Donc vous voulez baisser la taxe d’’habitation, ce qui moi me va bien pour les petites habitations, donc dix milliards. MLP : Mais en revanche vous voulez augmenter la CSG de 1.75 points donc vingt milliards de plus pour les travailleurs, pour les retraités, qui vont voir peser sur eux. EM : Parce que je veux que les artisans, que les commerçants, que les agriculteurs puissent toucher le chômage, ils ne l’’ont pas aujourd'’hui et ce n’’est pas juste. EM : Ils gagneront plus parce que cette hausse de CSG elle est inférieure à la baisse de charges, ils gagneront tous du pouvoir d’’achat. EM : Et bien les plus aisés des plus aisés, je leur demanderai cet effort pour avoir un système intelligent pour leurs enfants et leurs petits- enfants, parce qu’ ’il y a pas de finance magique contrairement à ce que vous dites. MLP : Alors moi j’’ai évidemment, et Monsieur Macron me le reproche souvent d’’ailleurs, effectivement des mesures extrêmement importantes pour le pouvoir d’achat, pour rendre l’’argent aux Français, notamment qui passent par la baisse de 10% des trois premières tranches de l’’impôt sur le revenu, qui passent par le rétablissement de la demi-part des veufs et veuves que les socialistes ont quand même maintenue ce qui était assez ignoble, je trouve, parce qu’’ils auraient pu faire un effort sur ce sujet-là, par la défiscalisation des heures supplémentaires, pour rendre du pouvoir d’’achat à ceux qui travaillent, par des mesures claires de primes de pouvoir d’achat, pour les salaires et les retraites de moins de 1500 euros par mois, que je fais financer par une contribution sociale à l’’importation et non par l’’impôt, Monsieur Macron. 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EM : Six milliards, Madame Le Pen. EM : Mais c’est formidable, c’est entre cent et cent cinquante milliards de dépenses nouvelles. MLP : L’’immigration a un coût spectaculaire. MLP : Il y a la fraude sociale contre laquelle vous n’’avez pas lutté. EM : Regardez ce qu’’a fait la Grande Bretagne avec le Brexit, elle doit payer entre 60 et 80 milliards d’’euros. EM : Ce n’’est pas vrai, et donc vous allez, soit creuser le déficit et dépendre des marchés financiers, soit augmenter les impôts durant votre quinquennat mais vous ne le dites pas. MLP : Vous, vous en avez fait trois cents milliards de dettes pendant votre quinquennat. EM : Vous m’’imputez des choses qui ont été pas faites, vous m’’imputez des choses qui ont été avant que je sois ministre. Mme Saint Cricq : Alors, la gestation pour autrui on n’’était pas vraiment là. EM : J’’ai toujours dit que j’’étais contre la GPA. 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" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Je supprime pour tous les travailleurs, leurs cotisations sociales salariales et je les remplace par 1,7 point de CSG." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen explique qu'elle veut baisser de 10% les trois premimères tranches de l'impôt sur le revenu, rétablir la demi-part des veufs et veuves, défiscaliser les heures supplémentaires, et mettre en place des primes de pouvoir d'achat pour les retraites et salaires de moins de 1500 euros par mois qui sera financé par une contribution sociale à l'importation. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Alors moi j’’ai évidemment, et Monsieur Macron me le reproche souvent d’’ailleurs, effectivement des mesures extrêmement importantes pour le pouvoir d’'achat, pour rendre l’’argent aux Français, notamment qui passent par la baisse de 10% des trois premières tranches de l’’impôt sur le revenu, qui passent par le rétablissement de la demi-part des veufs et veuves que les socialistes ont quand même maintenue ce qui était assez ignoble, je trouve, parce qu’’ils auraient pu faire un effort sur ce sujet-là, par la défiscalisation des heures supplémentaires, pour rendre du pouvoir d’’achat à ceux qui travaillent, par des mesures claires de primes de pouvoir d'’achat, pour les salaires et les retraites de moins de 1500 euros par mois, que je fais financer par une contribution sociale à l’’importation et non par l’’impôt, Monsieur Macron." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen souhaite aussi baisser le prix du gaz et de l'électricité de 5% et revaloriser les petites retraites, ainsi qu'augmenter de 25% l'aide au logement des jeunes et rétablir le quotient familial. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et puis, une baisse du prix du gaz et de l’’électricité de 5% parce qu’’aujourd’’hui, il y a eu des hausses successives qui pèsent considérablement sur le budget des familles." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Je revalorise les petites retraites, parce que vous allez taper sur les retraités, Monsieur Macron." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et bien moi, je veux que notamment pour les jeunes, les moins de vingt-sept ans, puissent voir leur aide au logement augmenter de 25%." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Je vais penser aux familles par le rétablissement du quotient familial qui a été baissé." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen souhaite aussi revenir à l'universalité des allocations familiales. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Puis revenir à l’’universalité des allocations familiales." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen explique qu'elle financera cela avec des économies sur l'union européenne, l'immigration, et la fraude sociale. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Mais je vais vous trouver des économies tout de suite Monsieur Macron, regardez, l’’Union européenne, neuf milliards d’’euros par an." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "L’’immigration a un coût spectaculaire, je n’’ai conservé que quinze milliards par an, j’’ai été extrêmement raisonnable, vous voyez, dans mes calculs, il y a la fraude sociale contre laquelle vous n’’avez pas lutté." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique que marine le pen ne fait baisser aucune dépenses et ne finance pas ses aides. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Vous ne baissez aucune dépense, Madame Le Pen, ce n’’est pas vrai, et donc vous allez, soit creuser le déficit et dépendre des marchés financiers, soit augmenter les impôts durant votre quinquennat mais vous ne le dites pas." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Les deux candidats parlent ensuite de la GPA, les deux sont contre, mais Emmanuel Macron explique qu'il est pour donner des droits aux enfants nés par GPA sur le territoire français" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "J’’ai toujours dit que j’’étais contre la GPA." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Oui mais vous êtes d’’accord pour que les GPA qui ont lieu à l’'étranger, en réalité, on les entérine sur le territoire national." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Simplement quand vous avez un enfant sur le territoire français vous, vous préférez le laisser sans droit." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Macron_Lepen_1--Partie_1_4_Protection_Sociale.json b/train/Macron_Lepen_1--Partie_1_4_Protection_Sociale.json index c5af8a509d510a4b0acfb9c6cb4f931df11b628f..54785662289a69b065f2da6b268f16f112411d0c 100644 --- a/train/Macron_Lepen_1--Partie_1_4_Protection_Sociale.json +++ b/train/Macron_Lepen_1--Partie_1_4_Protection_Sociale.json @@ -5,5 +5,167 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Marine Le pen et Emmanuel Macron parle de leur projet pour la protection sociale. Pour Marine le pen, le système de protection sociale est en danger. Elle souhaite faire des économies à l'aide de méthodes numériques, ou de vente de médicaments à l'unité, et s'accorde avec Emmanuel Macron sur le problème de la désertification, problème qui touche les campagnes. Marine le pen souhaite augmenter le numérus clausus, augmenter le nombre de docteur dans les campagnes en mettant un place des stages d'internats. Elle souhaite aussi baisser la fiscalité pour les médecins à la retraite, et elle souhaite aussi baisser le coup des médicaments, chose qu'Emmanuel Macron montre être impossible car 80% des médicaments sont importés en france, est seront donc surtaxé par Marine Le pen. Emmanuel Macron lui souhaite mettre en place des maisons pluridisciplinaire de santé pour augmenter la continuitée des soins. Il souhaite aussi une clarification de la relation entre sécurité sociale, mutuelle et professionels, pour obtenir des prise en charge comparable entre personnes ", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Macron et Le Pen discutent de la protection sociale. Le Pen trouve que les propositions de son adversaire sur le remboursement des soins ne sont pas claires. Elle propose de vendre les médicaments à l’unité et de supprimer le numérus clausus pour avoir plus de médecins ; ceux-ci auront un stage à effectuer dans les déserts médicaux durant leurs années d’internat. Plus globalement, Le Pen souhaite réduire la fiscalité des médecins souhaitant partir à la retraite pour les pousser à exercer leur profession plus longtemps dans ces territoires. Par ailleurs, elle entend baisser le coûts des médicaments afin que l’État puisse rembourser davantage, sans que cela ne lui coûte plus. Pour Macron, cette dernière proposition est absurde car 80 % des médicaments sont fabriquées à l’étranger ; or, Le Pen veut taxer les importations. Son discours est donc contradictoire. On ne peut du reste produire rapidement l’essentiel des médicaments en France. Cependant, il la rejoint sur le drame des déserts médicaux. Pour aider ces zones, il entend investir davantage dans les maisons pluridisciplinaires de santé, et améliorer l’articulation entre médecine privée et publique. Il désire en particulier aider les départements d’Outre-mer. Pour Le Pen, le souci de ces territoires vient de l’immigration massive qui engorge le système de santé. Macron est d’accord pour dire que cela cause des problèmes. Il continue à détailler son programme sur la santé en détaillant les remboursements qu’il veut renforcer (prothèses auditives, dentaires, verres et montures pour l’optique). Il propose également une simplification des contrats de mutuelle pour accroître la visibilité des Français sur leur reste à charge. Enfin, il rappelle l’importance de la prévention à l’école et dans les maisons de retraites. Le Pen lui rétorque néamoins que la loi El Khomri a détruit le système de santé en milieu professionnel. ", "Extractive_1": "P1 : Je voudrais savoir, quelles sont les protections sociales que vous proposez aux Français en termes de remboursement par la sécurité sociale. MLP : Alors d’’abord je veux sauver le système de protection sociale. MLP : Mais ce qui est sûr c’’est qu’’il y a, là encore, beaucoup d’’économies à faire, sans baisser les prestations qui sont accordées, et notamment par des progrès et l’’utilisation des progrès numériques. MLP : Par exemple la vente à l’’unité des médicaments, tout cela n’’est pas mis en place, et ça pourrait être mis en place de manière extrêmement simple. MLP : Et, l’’offre de soin, on se retrouve confronté à la difficulté de la désertification, c'est-à-dire que dans beaucoup de nos campagnes et bien il faut aller à, parfois, cinquante, soixante kilomètres pour réussir à trouver, peut-être pas un généraliste mais au moins un spécialiste. MLP : D’’abord augmenter le numérus clausus auquel vous n’’avez pas touché lorsque vous étiez aux responsabilités. MLP : Il faut mettre en place un stage d’’internat dans des territoires qui sont sous denses en matière de santé. MLP : Il faut proposer des baisses de fiscalité pour les médecins qui sont à la retraite pour leur suggérer de rester pendant un certain nombre de mois, un certain nombre d’’années. P1 : Vous avez parlé tout à l'heure des prothèses auditives, des prothèses dentaires, etc, est-ce que dans votre programme il y a des plus par rapport à ce que l’’on a actuellement ? MLP : Nous ferons surtout en sorte que le coût des médicaments baisse. MLP : Or cette volonté politique elle n’’existe plus parce qu’’on se soumet aux grands laboratoires, parce qu’’on se soumet aux grandes puissances financières puis parce qu’’il y a derrière des gens qui ont des intérêts privés. EM : Alors déjà j’’ai une mauvaise nouvelle, après je parlerai des recommandations, parce que 80% des médicaments sont faits à l’’étranger. EM : Comme vous taxez les importations, on va augmenter le prix, pas de chance pour toutes celles et ceux qui nous écoutent avec Mme Le Pen on a une taxe. EM : tout à fait vrai. Vous pourrez vérifier, vous allez voir dans vos dossiers. Alors sur le reste, l’’un des vrais problèmes, ce sont nos déserts médicaux, ça c’’est tout à fait juste, 30% de départements n’’ont plus de continuité des soins, et donc, on doit investir dans ces maisons pluridisciplinaires de santé, dans une meilleure organisation entre la médecine publique et la médecine privée. MLP : Monsieur Macron, il y a surtout un énorme problème d’’immigration clandestine et le système de santé est noyé par l’’immigration clandestine en Guyane et à Mayotte. EM : Et, si on veut réduire le reste à charge, sur les médicaments comme sur les autres prothèses, c'est-à-dire, la prothèse auditive, le dentaire et l’’optique - et quand je parle de l’’optique c’’est évidemment la monture et le verre, ce que je souhaite moi, c’’est d’’avoir une clarification de la relation entre la sécurité sociale, la mutuelle et les professionnels, qu’’ils soient les prothésistes ou les médecins. EM : Parce qu’’on a des contrats-types qu’’on ne peut pas comparer, moi c’’est une réforme que je veux, qu’’on ait trois contrats-types pour tous les concitoyens, un contrat moyen, un contrat qui couvre tout et un contrat renforcé qu’’on puisse comparer. EM : Un dernier point quand on parle de santé et je m’’arrêterai là, c’’est la prévention. EM : Je suis aussi tout à fait d’’accord pour la fin du numerus clausus, le problème c’’est que ça prendra dix ans pour former des médecins. EM : C’’est pour ça que dans les formations des médecins je souhaite qu’’il y ait un trimestre dédié à la prévention. ", - "Extractive_2": "P1 : Je voudrais savoir, quelles sont les protections sociales que vous proposez aux Français en termes de remboursement par la sécurité sociale. MLP : On parle de financement d’’ailleurs, puisque monsieur Macron vous avez fait toute une série de remboursements de système optique, etc. MLP : Mais vous êtes resté extrêmement flou. MLP : Par exemple la vente à l’’unité des médicaments, tout cela n’’est pas mis en place, et ça pourrait être mis en place de manière extrêmement simple. MLP : D’’abord augmenter le numérus clausus auquel vous n’’avez pas touché lorsque vous étiez aux responsabilités. MLP : Il faut mettre en place un stage d’’internat dans des territoires qui sont sous denses en matière de santé. MLP : Il faut proposer des baisses de fiscalité pour les médecins qui sont à la retraite pour leur suggérer de rester pendant un certain nombre de mois, un certain nombre d’’années. MLP : Car si on obtient la baisse du coût des médicaments alors on en remboursera plus et alors on pourra se servir de ces fonds pour pouvoir rembourser des choses qui aujourd’’hui restent à la charge de nos compatriotes. EM : Alors déjà j’’ai une mauvaise nouvelle, après je parlerai des recommandations, parce que 80% des médicaments sont faits à l’’étranger. EM : Comme vous taxez les importations, on va augmenter le prix, pas de chance pour toutes celles et ceux qui nous écoutent avec Mme Le Pen on a une taxe. EM : Mais on ne va pas, du jour au lendemain, faire 80% des médicaments qu’’on importe. EM : Alors sur le reste, l’’un des vrais problèmes, ce sont nos déserts médicaux, ça c’’est tout à fait juste, 30% de départements n’’ont plus de continuité des soins, et donc, on doit investir dans ces maisons pluridisciplinaires de santé, dans une meilleure organisation entre la médecine publique et la médecine privée. EM : Je pense d’’ailleurs, en particulier à nos territoires d’’outre-mer où là il y a un besoin criant de santé. MLP : Monsieur Macron, il y a surtout un énorme problème d’’immigration clandestine et le système de santé est noyé par l’’immigration clandestine en Guyane et à Mayotte. EM : On y reviendra mais il y a aussi un problème d’’immigration, vous avez tout à fait raison, sur ces deux territoires. EM : Et, si on veut réduire le reste à charge, sur les médicaments comme sur les autres prothèses, c'est-à-dire, la prothèse auditive, le dentaire et l’’optique - et quand je parle de l’’optique c’’est évidemment la monture et le verre, ce que je souhaite moi, c’’est d’’avoir une clarification de la relation entre la sécurité sociale, la mutuelle et les professionnels, qu’’ils soient les prothésistes ou les médecins. EM : Parce qu’’on a des contrats-types qu’’on ne peut pas comparer, moi c’’est une réforme que je veux, qu’’on ait trois contrats-types pour tous les concitoyens, un contrat moyen, un contrat qui couvre tout et un contrat renforcé qu’’on puisse comparer. EM : Mais derrière on doit tout faire pour améliorer la prévention dans les écoles, dans les maisons de retraite. MLP : Mais ça ne vous a pas ennuyé dans la loi El-Khomri d’’effondrer la santé en milieu professionnel ?" -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Je voudrais savoir, quelles sont les protections sociales que vous proposez aux Français en termes de remboursement par la sécurité sociale. MLP : On parle de financement d’’ailleurs, puisque monsieur Macron vous avez fait toute une série de remboursements de système optique, etc. MLP : Mais vous êtes resté extrêmement flou. MLP : Par exemple la vente à l’’unité des médicaments, tout cela n’’est pas mis en place, et ça pourrait être mis en place de manière extrêmement simple. MLP : D’’abord augmenter le numérus clausus auquel vous n’’avez pas touché lorsque vous étiez aux responsabilités. MLP : Il faut mettre en place un stage d’’internat dans des territoires qui sont sous denses en matière de santé. MLP : Il faut proposer des baisses de fiscalité pour les médecins qui sont à la retraite pour leur suggérer de rester pendant un certain nombre de mois, un certain nombre d’’années. MLP : Car si on obtient la baisse du coût des médicaments alors on en remboursera plus et alors on pourra se servir de ces fonds pour pouvoir rembourser des choses qui aujourd’’hui restent à la charge de nos compatriotes. EM : Alors déjà j’’ai une mauvaise nouvelle, après je parlerai des recommandations, parce que 80% des médicaments sont faits à l’’étranger. EM : Comme vous taxez les importations, on va augmenter le prix, pas de chance pour toutes celles et ceux qui nous écoutent avec Mme Le Pen on a une taxe. EM : Mais on ne va pas, du jour au lendemain, faire 80% des médicaments qu’’on importe. EM : Alors sur le reste, l’’un des vrais problèmes, ce sont nos déserts médicaux, ça c’’est tout à fait juste, 30% de départements n’’ont plus de continuité des soins, et donc, on doit investir dans ces maisons pluridisciplinaires de santé, dans une meilleure organisation entre la médecine publique et la médecine privée. EM : Je pense d’’ailleurs, en particulier à nos territoires d’’outre-mer où là il y a un besoin criant de santé. MLP : Monsieur Macron, il y a surtout un énorme problème d’’immigration clandestine et le système de santé est noyé par l’’immigration clandestine en Guyane et à Mayotte. EM : On y reviendra mais il y a aussi un problème d’’immigration, vous avez tout à fait raison, sur ces deux territoires. EM : Et, si on veut réduire le reste à charge, sur les médicaments comme sur les autres prothèses, c'est-à-dire, la prothèse auditive, le dentaire et l’’optique - et quand je parle de l’’optique c’’est évidemment la monture et le verre, ce que je souhaite moi, c’’est d’’avoir une clarification de la relation entre la sécurité sociale, la mutuelle et les professionnels, qu’’ils soient les prothésistes ou les médecins. EM : Parce qu’’on a des contrats-types qu’’on ne peut pas comparer, moi c’’est une réforme que je veux, qu’’on ait trois contrats-types pour tous les concitoyens, un contrat moyen, un contrat qui couvre tout et un contrat renforcé qu’’on puisse comparer. EM : Mais derrière on doit tout faire pour améliorer la prévention dans les écoles, dans les maisons de retraite. MLP : Mais ça ne vous a pas ennuyé dans la loi El-Khomri d’’effondrer la santé en milieu professionnel ?", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Marine le pen et Emmanuel Macron discutent de la protection sociale française." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Je voudrais savoir, quelles sont les protections sociales que vous proposez aux Français en termes de remboursement par la sécurité sociale." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen explique que le système de protection sociale est en danger, et qu'il y a des économies à faire dessus avec les progrès et l'utilisation du numérique." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Alors d’’abord je veux sauver le système de protection sociale." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Mais ce qui est sûr c’’est qu’’il y a, là encore, beaucoup d’’économies à faire, sans baisser les prestations qui sont accordées, et notamment par des progrès et l’’utilisation des progrès numériques." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen explique qu'il est possible de vendre des médicaments à l'unité." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Par exemple la vente à l’’unité des médicaments, tout cela n’’est pas mis en place, et ça pourrait être mis en place de manière extrêmement simple." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen souhaite travailler sur les déserts médicaux en augmentant le numérus clausus et en imposant un stage d'internat dans les territooires qui sont sous dense en matière de santé." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et, l’’offre de soin, on se retrouve confronté à la difficulté de la désertification, c'est-à-dire que dans beaucoup de nos campagnes et bien il faut aller à, parfois, cinquante, soixante kilomètres pour réussir à trouver, peut-être pas un généraliste mais au moins un spécialiste." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "D’’abord augmenter le numérus clausus auquel vous n’’avez pas touché lorsque vous étiez aux responsabilités." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Il faut mettre en place un stage d’’internat dans des territoires qui sont sous denses en matière de santé." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen souhaite baisser la fiscalité pour les médecins qui sont à la retraite pour qu'ils travaillent plus longtemps." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Il faut proposer des baisses de fiscalité pour les médecins qui sont à la retraite pour leur suggérer de rester pendant un certain nombre de mois, un certain nombre d’’années." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen souhaite baisser le coût des médicaments, accusant Emmanuel Macron de ne pas le faire car il est soumis aux grands laboratoires médicaux." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Vous avez parlé tout à l'heure des prothèses auditives, des prothèses dentaires, etc, est-ce que dans votre programme il y a des plus par rapport à ce que l’’on a actuellement ?" + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Nous ferons surtout en sorte que le coût des médicaments baisse." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Or cette volonté politique elle n’’existe plus parce qu’’on se soumet aux grands laboratoires, parce qu’’on se soumet aux grandes puissances financières puis parce qu’’il y a derrière des gens qui ont des intérêts privés." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique que Marine le pen veut taxer les importations, et donc les médicaments qui sont majoritairement fait en dehors de la france." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Alors déjà j’’ai une mauvaise nouvelle, après je parlerai des recommandations, parce que 80% des médicaments sont faits à l’’étranger." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Comme vous taxez les importations, on va augmenter le prix, pas de chance pour toutes celles et ceux qui nous écoutent avec Mme Le Pen on a une taxe." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron s'accorde sur le problème des déserts médicaux, et souhaite investir dans des maisonos pluridisciplinaire de santé et dans une organisation entre la médecine publique et privée." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "tout à fait vrai. Vous pourrez vérifier, vous allez voir dans vos dossiers. Alors sur le reste, l’’un des vrais problèmes, ce sont nos déserts médicaux, ça c’’est tout à fait juste, 30% de départements n’’ont plus de continuité des soins, et donc, on doit investir dans ces maisons pluridisciplinaires de santé, dans une meilleure organisation entre la médecine publique et la médecine privée." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen explique qu'il y a un problème d'immigration clandestine qui noie le système de santé en Guyane et à Mayotte." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Monsieur Macron, il y a surtout un énorme problème d’’immigration clandestine et le système de santé est noyé par l’’immigration clandestine en Guyane et à Mayotte." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique qu'il veut réduire le reste à charge et mettre en place une clarification des relations entre la sécurité sociale, la mutuelle et les professionels." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Et, si on veut réduire le reste à charge, sur les médicaments comme sur les autres prothèses, c'est-à-dire, la prothèse auditive, le dentaire et l’’optique - et quand je parle de l’’optique c’’est évidemment la monture et le verre, ce que je souhaite moi, c’’est d’’avoir une clarification de la relation entre la sécurité sociale, la mutuelle et les professionnels, qu’’ils soient les prothésistes ou les médecins." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron souhaite travailler sur les contrats-types de sécurité sociale et mutuelle, et il souhaite mettre fin au numérus clausus." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Parce qu’’on a des contrats-types qu’’on ne peut pas comparer, moi c’’est une réforme que je veux, qu’’on ait trois contrats-types pour tous les concitoyens, un contrat moyen, un contrat qui couvre tout et un contrat renforcé qu’’on puisse comparer." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron souhaite aussi travailler sur la prévention médicinale" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Un dernier point quand on parle de santé et je m’’arrêterai là, c’’est la prévention." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Je suis aussi tout à fait d’’accord pour la fin du numerus clausus, le problème c’’est que ça prendra dix ans pour former des médecins." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Macron_Lepen_1--Partie_2_2_Tolerence_Zero_Indoctrination_Sur_Le_Territoire.json b/train/Macron_Lepen_1--Partie_2_2_Tolerence_Zero_Indoctrination_Sur_Le_Territoire.json index 694af266f850564d4d08f6bd8cce3af7faa36268..86d28a8100f837c1f3daf919e82c7b980f937d16 100644 --- a/train/Macron_Lepen_1--Partie_2_2_Tolerence_Zero_Indoctrination_Sur_Le_Territoire.json +++ b/train/Macron_Lepen_1--Partie_2_2_Tolerence_Zero_Indoctrination_Sur_Le_Territoire.json @@ -5,5 +5,217 @@ "Abstractive_2": "Dans ce Débat, Emmanuel Macron et Marine le pen parlent de leur mesure contre l'indoctrination et leur définition personnelle de la tolérance 0. Selon Emmanuel Macron, la source numéro 1 de radicalisation des français sont les djihadiste, et il souhaite traiter le problème à la source en menant une guerre contre l'irak et la syrie. De plus, il parle des terroristes qui sont mentalement instable, et prétend vouloir mettre un place des méthodes préventive, pour cela, ainsi que pour l'endiguement de la création d'enclave qui favorisent la radicalisation. Marine le Pen répond, elle, en parlant de la position du gouvernement et d'emmanuel Macron dans la radicalisation, avec notemment l'annonce de crime contre l'humanité que la France a fait contre l'Algérie selon Macron. Elle souhaite que la radicalisation soit gérée par les tribunaux, et mettre fin aux associations, notemment sportive qui développent la radicalisation. La seconde question abordée est celle de leur définition de la tolérance zéro. Selon Marine Le Pen, la tolérence 0 est l'application de toutes les sanctions, donc la suppression de la loi Taubira, qui substitue des emprisonement par des peines plus légères. Elle souhaite remettre en place les peine plancher, la double peine, et augmenter les magistrats, greffier et les places en prison. Emmanuel Macron lui souhaite créer 10 000 postes de policiers et gendarmes, qui traiteront de l'islamisme et des antifa, ainsi que mettre en place une délinquance zéro pour les larcin du quotidien, c'est à dire donner un pouvoir d'amende aux gendarmes pour les vols afin d'éviter les 80% de cas classés sans suite. Il souhaite aussi rendre possible les injonctions civile sous 48h et supprimer, lui aussi, la loi Taubira. Marine le pen rappelle que la collection d'amende dans des zones de non droits sont difficile.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Macron et Le Pen discutent de la question de la délinquance. Selon Macron, il faut s’interroger sur les raisons pour lesquelles les jeunes se radicalisent alors même qu’ils ont grandi en France. Cela implique que le pays a forcément une part de responsabilité. Le Pen fustige ce raisonnement. Macron nuance donc en expliquant que la cause majeure de la radicalisation vient de la propagande djihadiste. Il rappelle qu’il existe également des malades psychiatriques parmi les radicalisés, et souhaite renforcer la prévention. Macron entend mener d’une part une lutte de fond contre le terrorisme, en France comme à l’international, d’autre part un combat pour la justice sociale en désenclavant les quartiers populaires et en tendant la main aux jeunes qui y vivent. En face, il considère que le discours de Le Pen est insultant et encourage la guerre civile en divisant les Français entre eux ; elle tombe ainsi dans le piège tendu par les terroristes qui recherchent justement le conflit. Le Pen se défend d’insulter quiconque en raison de son origine ou de sa religion. Selon elle, c’est Macron lui-même qui a une part de responsabilité dans le développement de la haine, en particulier au cours d’une visite en Algérie, lorsqu’il affirme que la France aurait commis des crimes. Elle entend interdire un certain nombre d’associations sportives et culturels qui participent à la radicalisation. Elle critique également la loi El-Khomri qui facilite les expressions communautaires au sein des entreprises. Sur la Guerre d’Algérie, Macron ne veut être ni dans le déni, ni dans la repentance. Il estime qu’en revenant sur la responsabilité de la France dans la rafle du Vel d’Hiv, Le Pen insulte les Français. Au contraire, Il se place, lui, en réconciliateur de nation. Sur le Vel d’Hiv, Le Pen estime que la France était à Londres, ce qui est politiquement faux selon Macron. Le Pen évoque ensuite la tolérance zéro ; elle veut sanctionner le moindre délit, rétablir les peines planchers et renvoyer dans leur pays les étrangers condamnés. A coté, elle entend donner plus de moyens à la justice et créer des places de prisons supplémentaires. Macron propose de son côté de créer dix-mille postes de policiers et de gendarmes. Il veut donner le pouvoir à une police de terrain pour sanctionner les délits du quotidien par des amendes systématiques. Pour Le Pen, ces peines ne seront pas appliquées. Macron explique alors que la procédure pénale sera possible dans un second temps, si l’amende n’est pas réglée. Il souhaite également donner la possibilité juridique aux forces de l’ordre d’éloigner les jeunes de certains endroits, comme les cages d’escaliers, pour éviter les nuisances et les phénomènes de bande. Or, Le Pen lui rétorque que cette sanction ne peut être formulée que par un juge. Sur la justice, Macron veut que chaque peine prononcée soit exécutée, et appelle donc à revenir sur la loi instaurant la non-exécution des peines de moins de deux ans. Enfin, il se dit favorable à la dissolution des groupes violents connus. Toutefois, Le Pen rappelle que ce n’est pas ce qu’a fait le gouvernement Hollande. Macron précise qu’il était en désaccord, d’où sa démission, mais Le Pen n’est pas dupe, estimant qu’il se préparait déjà la présidentielle. Globalement, les deux candidats défendent une justice plus ferme mais sont en désaccord sur la responsabilité de la France dans l’émergence du terrorisme.", "Extractive_1": "P2 : Emmanuel Macron et Marine Le Pen, s’’il vous plaît, justement, que fait-on des jeunes Français qui se radicalisent sur notre territoire ? EM : Quand des jeunes Français ou des jeunes Françaises qui sont nés en France, qui ont grandi en France, qui ont été élevés dans notre pays, suivent des fanatiques et détruisent nos propres enfants, on doit s’’interroger, et j’’ai dit : nous avons notre part de responsabilité. EM : Ce n’’est pas la première cause, la cause première ce sont les djihadistes, ce sont les terroristes. EM : C’’est savoir comment des enfants qui sont nés dans la République en arrivent là, ça veut dire qu’’il y a des malades psychiatriques et qu’’on ne les suit plus. EM : Et, la deuxième chose c’’est que notre République doit donner une place à chacune et chacun et c’’est fondamental. EM : Or, notre République, elle ne donne plus une place à tous nos jeunes, elle enclave, elle assigne à résidence des jeunes, par l’’échec scolaire, par l’’échec économique et social. EM : Et c’’est là où, pour moi, c’’est le plus important en tant que chef des armées, en tant que responsable de la sécurité, je serai intraitable et je mènerai la lutte sur tous les plans contre le terrorisme islamiste. MLP : Vous ne croyez pas que vous avez, vous, une part de responsabilité dans la haine qui se développe chez un certain nombre de Jeunes à l’’égard de la France quand vous allez en Algérie pour accuser la France de crime contre l’’humanité, crime contre l’’humanité, c'est-à-dire le crime le plus grave qui puisse exister, vous êtes allé, vous qui voulez être président de la République en Algérie, à l’’étranger donc, pour aller dire la France a commis un crime contre l’’humanité. MLP : La radicalisation doit-être gérée par les tribunaux. MLP : Alors, encore une fois, on arrête toutes les associations sportives, locales, culturelles, qui en réalité se sont développées partout sur nos territoires. P2 : Est-ce que vous pouvez nous dire concrètement, parce que tous les deux vous dites la même chose : la tolérance zéro, la tolérance zéro Marine Le Pen c’’est quoi pour vous ? MLP : La tolérance zéro c’’est qu’’à chaque crime ou à chaque délit il y a une sanction qui s’’applique. MLP : Aujourd’’hui avec les lois Taubira d’’ailleurs, en grande partie, et bien des peines peuvent se voir se substituer, un certain nombre de mesures, alors ça va être, du bracelet, à venir une fois de temps en temps voir le juge. MLP : Mais pour cela, encore une fois, il faut que l’’intégralité de la chaîne pénale joue le jeu. MLP : Il faut que les magistrats reçoivent un certain nombre d’’instructions, notamment sur le retour des peines planchers, par exemple, sur notamment le renvoi dans leur pays des étrangers condamnés, parce que la double peine, ça a été supprimé, il y a un certain nombre d’’années. MLP : Mais pour ça il faut plus de magistrats, je suis désolée, ça aussi ça va faire des dépenses, Monsieur Macron, mais je les assume ces dépenses. MLP : Plus de magistrats, plus de greffiers, et surtout plus de places de prisons. EM : C’’est d’’abord dix-mille postes de policiers et de gendarmes en plus sur le territoire. EM : On a besoin d’’équiper comme il se doit nos forces de l’’ordre, que ce soit les forces d’’intervention ou les forces de sécurité quotidienne. EM : Ensuite, sur le terrain je veux la tolérance zéro à l’’égard de la délinquance du quotidien. EM : Donc je veux recréer une police de sécurité quotidienne qui connaît le terrain, qui est déployée sur le terrain en permanence, qui utilise justement ces nouveaux moyens, et à laquelle je donne deux pouvoirs, qui aujourd’’hui n’’existent pas et qui sont décisifs à mes yeux : un pouvoir d’'amende d’’abord, il faut que sur des délits du quotidien, qui n’’ont pas de réponse pénale aujourd’hui, ils sont à 80%, classés sans suite… MLP : Qui va aller chercher le montant de l’’amende, parce que dans les zones de non droit, que votre gouvernement a laissé se développer sur le territoire français, où les pompiers ne rentrent plus, où les policiers ne rentrent plus, est-ce que vous croyez que les huissiers vont rentrer pour venir chercher le paiement de l’’amende qui aura été donnée ? EM : Donc il y aura le pouvoir d’’amende avec, si l’’amende n’’est pas réglée, à ce moment-là une vraie procédure pénale avec des contraintes et la possibilité également d’’éloigner les jeunes avant même le délit du territoire. EM : Il faut que nos forces de police puissent, avec l’’autorisation du juge, dans une procédure très accélérée de 48 heures, les enjoindre de ne pas rester là. MLP : Ça s 'appelle l’’injonction civile, c’’est une peine, ça peut donc être appliqué que par un juge. EM : Alors, outre ces moyens, outre cette police de sécurité quotidienne, outre ces nouveaux moyens de coercition, parce que nos policiers en ont besoin, je veux que notre justice soit intraitable, c’’est pour cela qu’’avec moi toute peine prononcée sera exécutée, et, je reviendrai sur la loi qui a fait que pour toutes les peines de moins de deux ans, il n’’y a pas d’’exécution de peine. MLP : Vous reviendrez sur la loi Taubira ? EM : J’’y reviendrai totalement Madame.", - "Extractive_2": "P1 : Emmanuel Macron et Marine Le Pen, s’’il vous plaît, justement, que fait-on des jeunes Français qui se radicalisent sur notre territoire ? EM : Ce que j’’ai dit c’’est pourquoi des jeunes Français se radicalisent ? MLP : Vous avez dit : c'est à cause de la France. EM : Quand des jeunes Français ou des jeunes Françaises qui sont nés en France, qui ont grandi en France, qui ont été élevés dans notre pays, suivent des fanatiques et détruisent nos propres enfants, on doit s’’interroger, et j’’ai dit : nous avons notre part de responsabilité. EM : Ce n’’est pas la première cause, la cause première ce sont les djihadistes, ce sont les terroristes. EM : C’’est savoir comment des enfants qui sont nés dans la République en arrivent là, ça veut dire qu’’il y a des malades psychiatriques et qu’’on ne les suit plus. EM : Donc il faut la dessus avoir un travail préventif indispensable. EM : Nous devons dans le même temps, mener une lutte intraitable, avoir une tolérance zéro à l'’égard du terrorisme, hors de nos frontières et dans nos frontières. EM : Or, notre République, elle ne donne plus une place à tous nos jeunes, elle enclave, elle assigne à résidence des jeunes, par l’’échec scolaire, par l’’échec économique et social. EM : Le piège de la guerre civile, celui qu’’ils nous tendent, celui que vous portez en divisant les Français, en insultant les Français et les Française à cause de leur religion, en jetant le trouble dans notre pays. MLP : Je n’’ai jamais, absolument jamais, de toute mon existence insulté quiconque en raison ni de son origine ni de sa religion Monsieur Macron. MLP : Vous ne croyez pas que vous avez, vous, une part de responsabilité dans la haine qui se développe chez un certain nombre de Jeunes à l’’égard de la France quand vous allez en Algérie pour accuser la France de crime contre l’’humanité, crime contre l’’humanité, c'est-à-dire le crime le plus grave qui puisse exister, vous êtes allé, vous qui voulez être président de la République en Algérie, à l’’étranger donc, pour aller dire la France a commis un crime contre l’’humanité. MLP : Alors, encore une fois, on arrête toutes les associations sportives, locales, culturelles, qui en réalité se sont développées partout sur nos territoires. MLP : Oui oui, parce qu’’avec la loi El-Khomri, en l’’occurrence et bien vous interdisez aux chefs d’’entreprise de pouvoir éviter les revendications communautaristes et les exigences religieuses au sein de l’’entreprise. MLP : Donc c’’est évidemment avec une fermeté totale qu’’il faut agir. EM : Vous avez relevé un sujet très important qui est la guerre d’’Algérie.\t EM : Non, et je ne suis ni dans la repentance, ni dans le déni. EM : Et, vous avez insulté beaucoup de Françaises et de Français quand vous êtes revenue sur la rafle du Vel d’’Hiv pour revenir sur les propos courageux qu’’avait tenus Jacques EM : Pour dire la vérité que nous devons à tous nos concitoyens, pour les réconcilier, pour avoir de l’’unité et pas cultiver les haines comme votre parti d’’extrême droite le fait depuis des années, des décennies. MLP : Moi je considère que la France était à Londres. EM : C’’est faux sur le plan politique et Jacques Chirac l’’a reconnu. MLP : La tolérance zéro c’’est qu’’à chaque crime ou à chaque délit il y a une sanction qui s’’applique. MLP : Il faut que les magistrats reçoivent un certain nombre d’’instructions, notamment sur le retour des peines planchers, par exemple, sur notamment le renvoi dans leur pays des étrangers condamnés, parce que la double peine, ça a été supprimé, il y a un certain nombre d’’années. MLP : Plus de magistrats, plus de greffiers, et surtout plus de places de prisons. EM : C’’est d’’abord dix-mille postes de policiers et de gendarmes en plus sur le territoire. 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EM : Donc il y aura le pouvoir d’’amende avec, si l’’amende n’’est pas réglée, à ce moment-là une vraie procédure pénale avec des contraintes et la possibilité également d’’éloigner les jeunes avant même le délit du territoire. EM : Lorsqu’’il y a des jeunes, ou moins jeunes, des bandes qui troublent près de la gare, en bas de l’’immeuble, qu’’on connaît, qu’’on a identifiés, auxquels aujourd’hui on n’’apporte pas de réponse, sauf à les prendre en flagrant délit. EM : Il faut que nos forces de police puissent, avec l’’autorisation du juge, dans une procédure très accélérée de 48 heures, les enjoindre de ne pas rester là. MLP : Ça s 'appelle l’’injonction civile, c’’est une peine, ça peut donc être appliqué que par un juge. EM : Alors, outre ces moyens, outre cette police de sécurité quotidienne, outre ces nouveaux moyens de coercition, parce que nos policiers en ont besoin, je veux que notre justice soit intraitable, c’’est pour cela qu’’avec moi toute peine prononcée sera exécutée, et, je reviendrai sur la loi qui a fait que pour toutes les peines de moins de deux ans, il n’’y a pas d’’exécution de peine. EM : Je suis pour la dissolution de tous les groupes violents qui sont identifiés et connus. MLP : Pourquoi ça n’’a pas été fait dans le gouvernement socialiste auquel vous avez participé ? EM : J’’y ai participé, je n’’étais pas d’’accord et je suis sorti. MLP : Mais vous êtes parti pour pouvoir organiser votre candidature, pour pouvoir mettre en place les conditions pour faire croire aux Français que, justement, vous étiez nouveau. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Emmanuel Macron et Marine Le Pen, s’’il vous plaît, justement, que fait-on des jeunes Français qui se radicalisent sur notre territoire ? EM : Ce que j’’ai dit c’’est pourquoi des jeunes Français se radicalisent ? MLP : Vous avez dit : c'est à cause de la France. EM : Quand des jeunes Français ou des jeunes Françaises qui sont nés en France, qui ont grandi en France, qui ont été élevés dans notre pays, suivent des fanatiques et détruisent nos propres enfants, on doit s’’interroger, et j’’ai dit : nous avons notre part de responsabilité. EM : Ce n’’est pas la première cause, la cause première ce sont les djihadistes, ce sont les terroristes. EM : C’’est savoir comment des enfants qui sont nés dans la République en arrivent là, ça veut dire qu’’il y a des malades psychiatriques et qu’’on ne les suit plus. EM : Donc il faut la dessus avoir un travail préventif indispensable. EM : Nous devons dans le même temps, mener une lutte intraitable, avoir une tolérance zéro à l'’égard du terrorisme, hors de nos frontières et dans nos frontières. EM : Or, notre République, elle ne donne plus une place à tous nos jeunes, elle enclave, elle assigne à résidence des jeunes, par l’’échec scolaire, par l’’échec économique et social. EM : Le piège de la guerre civile, celui qu’’ils nous tendent, celui que vous portez en divisant les Français, en insultant les Français et les Française à cause de leur religion, en jetant le trouble dans notre pays. MLP : Je n’’ai jamais, absolument jamais, de toute mon existence insulté quiconque en raison ni de son origine ni de sa religion Monsieur Macron. MLP : Vous ne croyez pas que vous avez, vous, une part de responsabilité dans la haine qui se développe chez un certain nombre de Jeunes à l’’égard de la France quand vous allez en Algérie pour accuser la France de crime contre l’’humanité, crime contre l’’humanité, c'est-à-dire le crime le plus grave qui puisse exister, vous êtes allé, vous qui voulez être président de la République en Algérie, à l’’étranger donc, pour aller dire la France a commis un crime contre l’’humanité. MLP : Alors, encore une fois, on arrête toutes les associations sportives, locales, culturelles, qui en réalité se sont développées partout sur nos territoires. MLP : Oui oui, parce qu’’avec la loi El-Khomri, en l’’occurrence et bien vous interdisez aux chefs d’’entreprise de pouvoir éviter les revendications communautaristes et les exigences religieuses au sein de l’’entreprise. MLP : Donc c’’est évidemment avec une fermeté totale qu’’il faut agir. EM : Vous avez relevé un sujet très important qui est la guerre d’’Algérie.\t EM : Non, et je ne suis ni dans la repentance, ni dans le déni. EM : Et, vous avez insulté beaucoup de Françaises et de Français quand vous êtes revenue sur la rafle du Vel d’’Hiv pour revenir sur les propos courageux qu’’avait tenus Jacques EM : Pour dire la vérité que nous devons à tous nos concitoyens, pour les réconcilier, pour avoir de l’’unité et pas cultiver les haines comme votre parti d’’extrême droite le fait depuis des années, des décennies. MLP : Moi je considère que la France était à Londres. EM : C’’est faux sur le plan politique et Jacques Chirac l’’a reconnu. MLP : La tolérance zéro c’’est qu’’à chaque crime ou à chaque délit il y a une sanction qui s’’applique. MLP : Il faut que les magistrats reçoivent un certain nombre d’’instructions, notamment sur le retour des peines planchers, par exemple, sur notamment le renvoi dans leur pays des étrangers condamnés, parce que la double peine, ça a été supprimé, il y a un certain nombre d’’années. MLP : Plus de magistrats, plus de greffiers, et surtout plus de places de prisons. EM : C’’est d’’abord dix-mille postes de policiers et de gendarmes en plus sur le territoire. 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EM : Donc il y aura le pouvoir d’’amende avec, si l’’amende n’’est pas réglée, à ce moment-là une vraie procédure pénale avec des contraintes et la possibilité également d’’éloigner les jeunes avant même le délit du territoire. EM : Lorsqu’’il y a des jeunes, ou moins jeunes, des bandes qui troublent près de la gare, en bas de l’’immeuble, qu’’on connaît, qu’’on a identifiés, auxquels aujourd’hui on n’’apporte pas de réponse, sauf à les prendre en flagrant délit. EM : Il faut que nos forces de police puissent, avec l’’autorisation du juge, dans une procédure très accélérée de 48 heures, les enjoindre de ne pas rester là. MLP : Ça s 'appelle l’’injonction civile, c’’est une peine, ça peut donc être appliqué que par un juge. 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Marine Le Pen souhaite se concentrer sur l'amélioration de l'éducation primaire en aidant les 20% des enfants qui ne maîtrisent pas les compétences de base en lecture, écriture et mathématiques. Elle préconise d'augmenter le nombre d'heures d'enseignement du français et de laisser les élèves redoubler si nécessaire. Elle souhaite également restaurer le respect envers les enseignants et rétablir les heures d'enseignement du français, du latin et des travaux dirigés. Dans les zones d'éducation prioritaire, elle voudrait réduire la taille des classes à douze élèves et créer 12 000 postes d'enseignants. Elle propose de travailler sur l'orientation professionnelle en mettant l'accent sur les entreprises et les formations universitaires pour expliquer les débouchés. En outre, elle souhaite que les résultats universitaires soient transparents et que les jeunes qui ne réussissent pas les formations académiques puissent opter pour l'apprentissage. Marine Le Pen valorise les filières professionnelles et souhaite que le mérite soit un critère d'entrée à l'université, où elle rétablira la laïcité. ", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Macron et Le Pen discutent de l’école. Macron souhaite concentrer ses efforts sur l’enseignement primaire, notamment en augmentant les heures de langue française. Il désire également développer les classes bilingues, l’enseignement du latin à l’école et les travaux dirigés après les cours. En zone d’éducation prioritaire, les classes de CP et CE1 doivent être ramenées à 12 élèves. Macron entend également impliquer les entreprises dans les écoles pour faciliter l’orientation des élèves, et développer l’apprentissage. Le Pen rappelle de son côté que le gouvernement socialiste a saccagé l’école. Elle insiste sur la transmission des savoirs fondamentaux et propose de réserver 50 % des cours à l’enseignement du Français. Elle souhaite aussi encourager les filières professionnelles. Sur l’université, elle désire mettre fin au tirage au sort en revenant à une sélection au mérite. Elle termine en rappelant son opposition au voile à l’université (comme dans l’espace public et en entreprise). Globalement, les deux candidats se rejoignent sur l’apprentissage du Français à l’école primaire et sur la revalorisation des filières professionnelles.", "Extractive_1": "P2 : Oui, les Français vous regardent et ils ont envie de savoir, effectivement, quels sont vos projets pour l'école. MLP : Mon projet pour l'école est de concentrer les moyens sur l'école primaire. MLP : On a aujourd'hui 20% des élèves qui ne savent pas bien, lire, compter, et écrire en CM2. MLP : Ce sont les élèves qui vont être en échec scolaire au collège et qu'on va retrouver dans ces 100 à 150 000 Jeunes qui sortent du système scolaire à l'âge de dix-huit ans et qui n'ont ni emploi, ni formation. MLP : On a, au lieu d'apprendre le français et réserver, comme je le souhaite, 50% à la langue française, parce que c'est quand même la base de tout et de manière générale aux savoirs fondamentaux. MLP : On a supprimé le redoublement parce qu'en fait c'était des considérations budgétaires, ce n'était pas le bien-être des enfants, c'était pour faire des économies. MLP : Donc il faut revenir à une école qui transmet et une école qui transmet dans la discipline c'est-à-dire le retour nécessaire du maître et du respect du maître. MLP : Donc je la porterai de plusieurs manières, d'abord en rétablissant les heures d'enseignement, dont le français qui ont été retirées ces dernières années, en rétablissant les classes bilingues, l'enseignement du latin au collège, les travaux dirigés, essentielle parce que dans une famille nombreuse, une famille modeste et bien les inégalités se recréent quand on vient à la maison donc le travail dirigé est essentiel. MLP : Et, dans ces zones d'éducation prioritaire où la pauvreté se concentre, je veux qu'on réduise le nombre d'élèves par classe en CP et CE1 parce que c'est là qu'on fait l'apprentissage de la langue et des fondamentaux donc on ramènera à 12 élèves par classe. MLP : Ce sont 12 000 classes donc 12 000 postes d'enseignants pour partie en les déployant, pour partie en les embauchant, c'est indispensable. MLP : Ensuite il y a l'effort en manière d'orientation que je veux faire, à la fin du collège comme à la fin du lycée où l'on doit mettre davantage les entreprises, les formations universitaires, ce qu'on appelle le post baccalauréat, présents dans l'entreprise pour expliquer quels sont les débouchés. MLP : C'est aussi le sens de la réforme que je veux mener pour l'université, en mettant de la transparence sur les résultats universitaires pour que, quand on va s'inscrire dans une formation, je veux qu'on sache le nombre de Jeunes qui la finissent, le nombre de diplômes et si on a un emploi à la clef. MLP : Car le dernier point c'est de développer l'apprentissage, parce que beaucoup de nos Jeunes ne vont pas réussir à travers des formations académiques et pour qu'ils aient un emploi, une place dans la société, l'apprentissage est indispensable. MLP : Il faut aussi valoriser considérablement les filières professionnelles. MLP : Je veux qu'à l'université le critère soit le mérite et ne soit pas le tirage au sort comme les socialistes viennent de le décider, ce que je trouve le plus injuste en réalité. MLP : Je souhaite, au passage, qu'à l'université, la laïcité s'applique parce que je crois que vous êtes pour le voile à l'université. ", - "Extractive_2": "EM : Mon projet pour l'école est de concentrer les moyens sur l'école primaire. EM : Donc je la porterai de plusieurs manières, d'abord en rétablissant les heures d'enseignement, dont le français qui ont été retirées ces dernières années, en rétablissant les classes bilingues, l'enseignement du latin au collège, les travaux dirigés, essentielle parce que dans une famille nombreuse, une famille modeste et bien les inégalités se recréent quand on vient à la maison donc le travail dirigé est essentiel. EM : Et, dans ces zones d'éducation prioritaire où la pauvreté se concentre, je veux qu'on réduise le nombre d'élèves par classe en CP et CE1 parce que c'est là qu'on fait l'apprentissage de la langue et des fondamentaux donc on ramènera à 12 élèves par classe. EM : Ensuite il y a l'effort en manière d'orientation que je veux faire, à la fin du collège comme à la fin du lycée où l'on doit mettre davantage les entreprises, les formations universitaires, ce qu'on appelle le post baccalauréat, présents dans l'entreprise pour expliquer quels sont les débouchés. EM : Car le dernier point c'est de développer l'apprentissage, parce que beaucoup de nos Jeunes ne vont pas réussir à travers des formations académiques et pour qu'ils aient un emploi, une place dans la société, l'apprentissage est indispensable. MLP : L'école a été saccagée par les socialistes, voilà faut quand même le dire. MLP : On a, au lieu d'apprendre le français et réserver, comme je le souhaite, 50% à la langue française, parce que c'est quand même la base de tout et de manière générale aux savoirs fondamentaux. MLP : Il faut aussi valoriser considérablement les filières professionnelles. MLP : Je veux qu'à l'université le critère soit le mérite et ne soit pas le tirage au sort comme les socialistes viennent de le décider, ce que je trouve le plus injuste en réalité. MLP : Moi je suis très opposée, évidement au voile à l'université, comme je suis très opposés à tous les signes ostensibles dans l'espace public ainsi que dans l'entreprise.\t" -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "EM : Mon projet pour l'école est de concentrer les moyens sur l'école primaire. EM : Donc je la porterai de plusieurs manières, d'abord en rétablissant les heures d'enseignement, dont le français qui ont été retirées ces dernières années, en rétablissant les classes bilingues, l'enseignement du latin au collège, les travaux dirigés, essentielle parce que dans une famille nombreuse, une famille modeste et bien les inégalités se recréent quand on vient à la maison donc le travail dirigé est essentiel. EM : Et, dans ces zones d'éducation prioritaire où la pauvreté se concentre, je veux qu'on réduise le nombre d'élèves par classe en CP et CE1 parce que c'est là qu'on fait l'apprentissage de la langue et des fondamentaux donc on ramènera à 12 élèves par classe. EM : Ensuite il y a l'effort en manière d'orientation que je veux faire, à la fin du collège comme à la fin du lycée où l'on doit mettre davantage les entreprises, les formations universitaires, ce qu'on appelle le post baccalauréat, présents dans l'entreprise pour expliquer quels sont les débouchés. EM : Car le dernier point c'est de développer l'apprentissage, parce que beaucoup de nos Jeunes ne vont pas réussir à travers des formations académiques et pour qu'ils aient un emploi, une place dans la société, l'apprentissage est indispensable. MLP : L'école a été saccagée par les socialistes, voilà faut quand même le dire. MLP : On a, au lieu d'apprendre le français et réserver, comme je le souhaite, 50% à la langue française, parce que c'est quand même la base de tout et de manière générale aux savoirs fondamentaux. MLP : Il faut aussi valoriser considérablement les filières professionnelles. MLP : Je veux qu'à l'université le critère soit le mérite et ne soit pas le tirage au sort comme les socialistes viennent de le décider, ce que je trouve le plus injuste en réalité. MLP : Moi je suis très opposée, évidement au voile à l'université, comme je suis très opposés à tous les signes ostensibles dans l'espace public ainsi que dans l'entreprise.\t", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat Marine le pen et Emmanuel Macron discutent de l'éducation Française." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Oui, les Français vous regardent et ils ont envie de savoir, effectivement, quels sont vos projets pour l'école." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen explique vouloir se concentrer sur les moyens de l'école primaire, en aidant les 20% d'enfants qui ne savent pas lire, écrire et compter." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Mon projet pour l'école est de concentrer les moyens sur l'école primaire." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "On a aujourd'hui 20% des élèves qui ne savent pas bien, lire, compter, et écrire en CM2, ce sont les élèves qui vont être en échec scolaire au collège et qu'on va retrouver dans ces 100 à 150 000 Jeunes qui sortent du système scolaire à l'âge de dix-huit ans et qui n'ont ni emploi, ni formation." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen souhaite remettre en place davantage d'heure de français, et laisser les élèves redoubler." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "On a, au lieu d'apprendre le français et réserver, comme je le souhaite, 50% à la langue française, parce que c'est quand même la base de tout et de manière générale aux savoirs fondamentaux." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "On a supprimé le redoublement parce qu'en fait c'était des considérations budgétaires, ce n'était pas le bien-être des enfants, c'était pour faire des économies." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen souhaite aussi rétablir le respect du maître de classe." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Donc il faut revenir à une école qui transmet et une école qui transmet dans la discipline c'est-à-dire le retour nécessaire du maître et du respect du maître." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen souhaite rétablir les heures d'enseignement de français et de latin, ainsi que les travaix dirigés." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Donc je la porterai de plusieurs manières, d'abord en rétablissant les heures d'enseignement, dont le français qui ont été retirées ces dernières années, en rétablissant les classes bilingues, l'enseignement du latin au collège, les travaux dirigés, essentielle parce que dans une famille nombreuse, une famille modeste et bien les inégalités se recréent quand on vient à la maison donc le travail dirigé est essentiel." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen souhaite baisser les effectifs par classe en zone d'éducation prioritaire à douze élèves par classe, en créant douze mille postes d'enseignants." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et, dans ces zones d'éducation prioritaire où la pauvreté se concentre, je veux qu'on réduise le nombre d'élèves par classe en CP et CE1 parce que c'est là qu'on fait l'apprentissage de la langue et des fondamentaux donc on ramènera à 12 élèves par classe." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Ce sont 12 000 classes donc 12 000 postes d'enseignants pour partie en les déployant, pour partie en les embauchant, c'est indispensable." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen souhaite travailler sur l'orientation à la fin du collège et du lycée, en mettant davantage les entreprises et les formations universitaires en position d'expliquer les débouchés." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Ensuite il y a l'effort en manière d'orientation que je veux faire, à la fin du collège comme à la fin du lycée où l'on doit mettre davantage les entreprises, les formations universitaires, ce qu'on appelle le post baccalauréat, présents dans l'entreprise pour expliquer quels sont les débouchés." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen souhaite aussi mettre en place la transparence des résultats universitaire et développer l'apprentissage pour les jeunes qui ne réussiront pas les formations académiques." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "C'est aussi le sens de la réforme que je veux mener pour l'université, en mettant de la transparence sur les résultats universitaires pour que, quand on va s'inscrire dans une formation, je veux qu'on sache le nombre de Jeunes qui la finissent, le nombre de diplômes et si on a un emploi à la clef." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen souhaite valoriser les filières professionnelles, et mettre en place le mérite comme critère d'entrée à l'université, ou elle rétablira la laïcité" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Car le dernier point c'est de développer l'apprentissage, parce que beaucoup de nos Jeunes ne vont pas réussir à travers des formations académiques et pour qu'ils aient un emploi, une place dans la société, l'apprentissage est indispensable." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Il faut aussi valoriser considérablement les filières professionnelles." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Je veux qu'à l'université le critère soit le mérite et ne soit pas le tirage au sort comme les socialistes viennent de le décider, ce que je trouve le plus injuste en réalité." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Je souhaite, au passage, qu'à l'université, la laïcité s'applique parce que je crois que vous êtes pour le voile à l'université" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Macron_Lepen_2--Partie_1_Pouvoir_D_Achat.json b/train/Macron_Lepen_2--Partie_1_Pouvoir_D_Achat.json index f9734dc9eedbe903a361c45184999a63b11cdd35..1454c6a57333a88333d65dd85020a55bdc54f4f4 100644 --- a/train/Macron_Lepen_2--Partie_1_Pouvoir_D_Achat.json +++ b/train/Macron_Lepen_2--Partie_1_Pouvoir_D_Achat.json @@ -5,5 +5,251 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine le Pen parlent de leur propositions pour améliorer le pouvoir d'achat. Marine le Pen débute en expliquant que les français estiment avoir perdu du pouvoir d'achat. Marine le pen explique qu'Emmanuel Macron a mit en place la taxe carbonne et a baissé les APL. Marine Le Pen explique qu'elle souhaite baisser les dépenses contraintes, et baisser la TVA sur l'énergie de vingt a cinq point cinq pour cent. Marine Le Pen souhaite restituer la demi part fiscal aux veufs et veuves, et éxonérer les moins de trente ans d'impôts sur le revenu, elle souhaite aussi accorder une part pleine fiscale aux familles dès le deuxième enfant, ainsi que soutenir la valeur travail. Marine Le pen souhaite aider les personnes vulnérables en revalorisant l'allocation adulte handicapé, et en indexant les retraites sur l'inflation. Emmanuel Macron commence en expliquant que le pouvoir d'achat a augmenté selon l'INSEE. Emmanuel Macron explique qu'il souhaite continuer le bouclier pour bloquer les prix de l'électricité et du gaz, qui est plus efficace que la baisse de la TVA. Il explique que le bouclier n'est pas une mesure pérenne, et sera arrêté après la crise. Emmanuel Macron explique que la baisse de la tva aidera les distributeurs plus que les consommateurs, et qu'il souhaite utiliser les recettes de la tva pour la transition énergétique. Emmanuel Macron souhaite augmenter le smic de 34€par mois, augmenter les plus petites pensions de retraites a 1100 eurs, et mettre en place le dividende salarial, qui force au patron a verser de l'intéressement à ses salariés si il verse des dividendes, jusqu'à 6000€ sans charges. Marine le pen explique ne pas être contre le bouclier, mais qu'elle souhaite une mesure pérenne en sortant du marché européen de l'électricité. Marine Le Pen souhaite aussi geler les cotisations patronales de tous patrons augmentant les salaires de 10%. Emmanuel Macron explique que cette augmentation, comme sa prime n'est pas systématique, et qu'elle incentivise simplement. Marine Le Pen souhaite bloquer les prix de cent produits de première nécessité si l'inflation est supérieure d'un pour cent à la croissance. Emmanuel Macron explique qu'il faut réformer le marché européen de l'énergie, ce qu'il fait. Il explique aussi qu'il souhaite mettre en place le chèque alimentaire à la place de la baisse de la TVA qu'il estime injuste, car elle ne cible pas les plus pauvres. Marine le pen explique que l'augmentation du prix des carburants a crée le problème du pouvoir d'achat, et que les chèques sont inflationniste, contrairement à la baisse de la tva. Emmanuel Macron explique que c'est faux, et compare les résultats de l'inflation française à celle des pays voisins", "Abstractive_3": "Dans ce débat, EMMANUEL MACRON et MARINE LE PEN discutent de la question du pouvoir d’achat. Chacun d’eux commence par développer ses solutions. Après avoir rappelé les difficultés que connaissent les Français en fin de mois, MARINE LE PEN propose de diminuer la TVA de 20 % à 5,5 % sur l’énergie. Elle souhaite également restituer la demi-part fiscale aux veufs et aux veuves et exonérer d’impôt sur le revenu les moins de 30 ans. Elle explique vouloir aider davantage les alternants, apprentis et étudiants qui travaillent grâce à des compléments de revenus. Enfin, elle appelle à revaloriser les aides à destination des personnes vulnérables. Face à ces idées, EMMANUEL MACRON veut maintenir son bouclier sur l’énergie pour que les prix du gaz et de l’électricité restent bloqués. Il se réjouit ensuite d’avoir pu créer 1,2 millions d’emplois durant son quinquennat et propose maintenant d’augmenter le SMIC, les petites retraites, et les plus faibles rémunérations de la fonction publique. Il évoque dans un deuxième temps son idée de dividende salarial : les règles relatifs à l’intéressement et à la participation seront simplifiées pour améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs. Il termine en évoquant les minimas sociaux, qu’il veut distribuer à la source pour que tous ceux y ayant droit puissent les toucher et pour lutter contre la fraude. MARINE LE PEN revient ensuite sur l’énergie en expliquant vouloir quitter le marché européen de l’électricité, qu’elle rend responsable de la hausse des prix. Plus nuancé, EMMANUEL MACRON entend simplement le réformer. Il accuse alors MARINE LE PEN d’avoir voté contre le blocage des prix. MARINE LE PEN se justifie : la mesure d’EMMANUEL MACRON n’était que provisoire, ce qui était insuffisant à ses yeux. Elle propose plutôt d’exonérer de charges les augmentations de 10 % sur les salaires inférieurs à trois fois le SMIC. Or, pour EMMANUEL MACRON, cette mesure étant incitative, ce n’est pas une hausse directe des salaires. Il revient ensuite une seconde fois sur le blocage des prix, soulignant la contradiction de MARINE LE PEN qui a voté contre cette mesure tout en était favorable à son maintien. MARINE LE PEN lui rétorque vouloir une réforme plus profonde qu’un simple blocage en régulant les prix, ce qui aurait permis d’éviter leur importantes fluctuations. Pour lutter contre la conjoncture, elle se dit favorable à une TVA à 0 % sur 100 produits de première nécessité tant que l’inflation est supérieur à la croissance. A l’inverse, sur les produits alimentaires, EMMANUEL MACRON défend la mise en place de chèques alimentaires. Or, pour MARINE LE PEN, cette idée provoquera davantage d’inflation, car elle incitera les commerçant à maintenir des prix élevés puisque les consommateurs pourront s’en acquitter ; au contraire, la baisse de la TVA est déflationniste. Néanmoins, EMMANUEL MACRON souligne que cette mesure n’étant pas ciblée, elle est injuste : elle permet d’aider riches comme pauvres. Il termine alors le débat en défendant son bilan : l’inflation est moins élevée en France que dans les autres pays européens.", "Extractive_1": "P2 : Marine Le Pen vous avez la parole en premier, avec une inflation qui risque de s'installer dans la durée, qu'allez-vous faire concrètement pour aider les Français ? MLP : Alors vous avez fait des choix, le choix de mettre en place la taxe carbone qui a aggravé le prix de l'essence, vous avez fait le choix de baisser des aides qui étaient essentielles pour un certain nombre de nos compatriotes, notamment l'aide au logement de cinq euros. MLP : Et moi je veux véritablement faire du pouvoir d'achat la priorité de mon prochain quinquennat si les Français me font confiance. MLP : D'abord baisser les dépenses contraintes, baisser les dépenses contraintes, c'est baisser aussi la fiscalité, je veux proposer de baisser de matière pérenne, pas des chèques, pas des tickets de rationnement, de manière pérenne la tva sur l'énergie, l'ensemble de l'énergie de 20 à 5,5 %. MLP : Mais je vais aussi leur rendre du pouvoir d'achat par l'intermédiaire de baisse de la fiscalité. MLP : Je vais restituer la demi-part fiscale aux veufs et aux veuves qui en ont été privés. MLP : Je souhaite exonérer d'impôt sur le revenu les moins de trente ans. MLP : Je souhaite accorder aux familles une part pleine fiscale dès le deuxième enfant qui leur permettra de pouvoir augmenter leur pouvoir d'achat de 560 euros par an. MLP : Et puis je veux soutenir la valeur travail, c'est mon deuxième levier. MLP : Les soignants par exemple et les enseignants qui sont particulièrement maltraités et en dessous de la moyenne européenne, mais c'est aussi soutenir les apprentis, les alternants, les étudiants qui travaillent par des compléments de revenus de 200 à 300 euros. MLP : Et puis la dernière, le dernier secteur sur lequel je veux absolument intervenir, c'est les personnes vulnérables parce que j'ai le sentiment que pendant votre quinquennat elles ont été particulièrement maltraitées. MLP : Revaloriser la politique à destination des personnes vulnérables, c'est doubler comme je le souhaite les aides, les allocations pour les familles monoparentales, c'est individualiser, revaloriser l'allocation adulte handicapé. MLP : Et puis il y a le sujet des retraités et l'indexation des retraites qui n'a pas été, c'est le moins que l'on puisse dire, été respecté lors des cinq dernières années. EM : D'abord Mme LE PEN a raison de dire que les chiffres, en effet, qui ne sont pas les miens, qui sont ceux des organismes indépendants, de l'INSEE ou autres établissent très bien que sous ce quinquennat le pouvoir d'achat, en particulier de tous les Français, mais des Françaises et Français qui travaillent et qui sont les classes moyennes et populaires a augmenté. EM : Alors d'abord ce que nous avons fait, ce que j'assume et ce que je veux maintenir c'est face au prix de l'énergie, telle que Madame Le Pen l'a décrit, le bouclier. EM : La deuxième c'est que c'est plus efficace, deux fois plus que vous. EM : La troisième différence c'est en effet que ce n'est pas pérenne comme vous l'avez très bien décrit. EM : La deuxième chose c'est le travail, moi je suis fier que tous ensemble nous ayons permis de créer 1,2 million de feuilles de paye. EM : Mais la meilleure façon de gagner du pouvoir d'achat c'est de lutter contre le chômage. EM : Le smic sera augmenté de 34 euros par mois, idem pour les plus petites rémunérations de la fonction publique avant que le point ne sera repris à l'été. EM : Les retraites moyennes seront augmentées d'environ 60 euros par mois pour une retraite de 1400 euros. EM : Et pour tous les travailleurs, il y a un point qui me paraît très important c'est ce que j'appelle le dividende salarial, c'est que lorsqu'un patron que ce soit d'ailleurs une PME/TPE ou un très grand groupe verse du dividende à ses actionnaires, il doit verser ou de l'intéressement/participation et nous simplifieront dès cet été les règles compte tenu de l'inflation et des problèmes de pouvoir d'achat pour le libérer et permettre d'en faire un gain de pouvoir d'achat ou de la prime pouvoir d'achat qui sera porté à 6000 euros sans charge pour l'employeur, sans impôt pour le salarié. EM : Et enfin sur les minimas sociaux, je souhaite pouvoir les revaloriser dès cet été en même temps que de rendre le système beaucoup plus simple c'est-à-dire de permettre un système de solidarité à la source où toutes celles et tous ceux qui y auront droit les toucheront de manière beaucoup simple ce qui permet à la fois de lutter contre la fraude et de la fraude et le non-recours. MLP : C'est-à-dire je veux sortir du marché européen de l'électricité qui en fait nous oblige à voir les prix de l'ensemble de l'énergie augmentés dans des proportions qui sont spectaculaires MLP : Moi je veux, je dis aux entreprises, voilà si vous augmentez de 10 % les salaires jusqu'à trois fois le smic et bien je gèlerai les cotisations patronales subséquentes, c'est-à-dire l'augmentation des cotisations patronales subséquentes. MLP : Quand dans la vraie vie, vous allez pour louer un appartement, et bien le propriétaire il vous demande combien vous gagnez en salaire. MLP : Moi je suis parfaitement d'accord pour mettre une mesure supplémentaire qui est une mesure pour le coup, vous voyez, toutes les mesures dont je viens de vous parler sont pérennes, mais qui est une mesure conjoncturelle qui est la suppression totale de la tva, c'est-à-dire une tva à 0 % sur un panier de 100 produits de première nécessité, d'hygiène ou alimentaire, tant que l'inflation est supérieure d'un point à la croissance ce qui est le cas, évidemment, actuellement. EM : Vous ce que vous avez déclaré c'est vouloir sortir du marché européen de l'énergie, et c'est une immense erreur parce que nous sommes interconnectés, parce que nous avons des moments où nous importons l'énergie que nous ne produisons pas sur le sol français et comme nous sommes interconnectés nous avons besoin du marché européen. EM : Il faut pouvoir justement réformer le marché de l'électricité pour qu'il ne dépende plus des petites parts additionnelles de gaz parfois qu'on importe mais de la base installée, en particulier la nôtre qui est beaucoup plus le nucléaire. EM : Ensuite sur la tva sur les produits alimentaires, moi je propose le chèque alimentaire. EM : Parce que la tva à 0 % sur les produits alimentaires que vous proposez ce n'est pas une mesure efficace parce qu'elle est très peu répercutée. EM : Là, votre baisse de la tva, elle va aller aux grands distributeurs beaucoup plus qu'aux consommateurs, Mme Le Pen. EM : Elle est injuste parce que vous et moi, on n'a pas besoin de payer 0 % de tva sur ces biens.", - "Extractive_2": "MARINE LE PEN : Je n'ai vu que des Français me dire qu'ils n'y arrivaient plus, qu'ils ne s'en sortaient plus, qu'ils n'arrivaient plus à boucler les fins de mois et 7 Français sur 10 considèrent qu'ils ont perdu du pouvoir d'achat depuis cinq ans. MARINE LE PEN : D'abord baisser les dépenses contraintes, baisser les dépenses contraintes, c'est baisser aussi la fiscalité, je veux proposer de baisser de matière pérenne, pas des chèques, pas des tickets de rationnement, de manière pérenne la tva sur l'énergie, l'ensemble de l'énergie de 20 à 5,5 %. MARINE LE PEN : Je vais restituer la demi-part fiscale aux veufs et aux veuves qui en ont été privés. MARINE LE PEN : Je souhaite exonérer d'impôt sur le revenu les moins de trente ans. MARINE LE PEN : Les soignants par exemple et les enseignants qui sont particulièrement maltraités et en dessous de la moyenne européenne, mais c'est aussi soutenir les apprentis, les alternants, les étudiants qui travaillent par des compléments de revenus de 200 à 300 euros. MARINE LE PEN : Revaloriser la politique à destination des personnes vulnérables, c'est doubler comme je le souhaite les aides, les allocations pour les familles monoparentales, c'est individualiser, revaloriser l'allocation adulte handicapé. EMMANUEL MACRON : Alors d'abord ce que nous avons fait, ce que j'assume et ce que je veux maintenir c'est face au prix de l'énergie, telle que Madame Le Pen l'a décrit, le bouclier. EMMANUEL MACRON : Le bouclier, ça va consister à bloquer les prix sur l'électricité et le gaz. EMMANUEL MACRON : La deuxième chose c'est le travail, moi je suis fier que tous ensemble nous ayons permis de créer 1,2 million de feuilles de paye. EMMANUEL MACRON : Le smic sera augmenté de 34 euros par mois, idem pour les plus petites rémunérations de la fonction publique avant que le point ne sera repris à l'été. EMMANUEL MACRON : Les retraites moyennes seront augmentées d'environ 60 euros par mois pour une retraite de 1400 euros. EMMANUEL MACRON : Et pour tous les travailleurs, il y a un point qui me paraît très important c'est ce que j'appelle le dividende salarial, c'est que lorsqu'un patron que ce soit d'ailleurs une PME/TPE ou un très grand groupe verse du dividende à ses actionnaires, il doit verser ou de l'intéressement/participation et nous simplifieront dès cet été les règles compte tenu de l'inflation et des problèmes de pouvoir d'achat pour le libérer et permettre d'en faire un gain de pouvoir d'achat ou de la prime pouvoir d'achat qui sera porté à 6000 euros sans charge pour l'employeur, sans impôt pour le salarié. EMMANUEL MACRON : Et enfin sur les minimas sociaux, je souhaite pouvoir les revaloriser dès cet été en même temps que de rendre le système beaucoup plus simple c'est-à-dire de permettre un système de solidarité à la source où toutes celles et tous ceux qui y auront droit les toucheront de manière beaucoup simple ce qui permet à la fois de lutter contre la fraude et de la fraude et le non-recours. MARINE LE PEN : C'est-à-dire je veux sortir du marché européen de l'électricité qui en fait nous oblige à voir les prix de l'ensemble de l'énergie augmentés dans des proportions qui sont spectaculaires EMMANUEL MACRON : Il faut le réformer, il ne faut pas en sortir. MARINE LE PEN : Moi je veux quelque chose de pérenne et pas quelque chose de provisoire comme vous le faites EMMANUEL MACRON : Mais vous avez voté contre le blocage des prix. MARINE LE PEN : Parce que vous le faites de manière provisoire. MARINE LE PEN : Moi je veux, je dis aux entreprises, voilà si vous augmentez de 10 % les salaires jusqu'à trois fois le smic et bien je gèlerai les cotisations patronales subséquentes, c'est-à-dire l'augmentation des cotisations patronales subséquentes EMMANUEL MACRON : Mais vous n'augmentez pas de 10 % les salaires. EMMANUEL MACRON : Est-ce que je peux revenir au blocage des prix Mme Le Pen. Parce que je suis content d'apprendre que vous le maintenez. EMMANUEL MACRON : Mais vous avez voté contre quand il est passé à l'Assemblée. MARINE LE PEN : Parce que je souhaite changer le système de fond en comble. MARINE LE PEN : Car vous voyez bien que si nous avions des prix régulés comme nous les avions antérieurement, nous serions beaucoup moins sensibles à l'évolution que nous vivons aujourd'hui des prix de l'énergie qui sont la conséquence aussi d'un prix, encore une fois, de l'énergie qui est fixé au niveau européen et qui n'est pas fixé sur nos prix de production à nous qui étaient très bas, qui ont d'ailleurs fait le bonheur des particuliers français et la compétitivité pendant des années des entreprises françaises. MARINE LE PEN : Moi je suis parfaitement d'accord pour mettre une mesure supplémentaire qui est une mesure pour le coup, vous voyez, toutes les mesures dont je viens de vous parler sont pérennes, mais qui est une mesure conjoncturelle qui est la suppression totale de la tva, c'est-à-dire une tva à 0 % sur un panier de 100 produits de première nécessité, d'hygiène ou alimentaire, tant que l'inflation est supérieure d'un point à la croissance ce qui est le cas, évidemment, actuellement. EMMANUEL MACRON : Vous ce que vous avez déclaré c'est vouloir sortir du marché européen de l'énergie, et c'est une immense erreur parce que nous sommes interconnectés, parce que nous avons des moments où nous importons l'énergie que nous ne produisons pas sur le sol français et comme nous sommes interconnectés nous avons besoin du marché européen. EMMANUEL MACRON : Ensuite sur la tva sur les produits alimentaires, moi je propose le chèque alimentaire. EMMANUEL MACRON : Le chèque est plus adapté que la baisse de tva qui elle n'est pas ciblée. MARINE LE PEN : Moi je vous dis que les chèques sont inflationnistes comme ça a toujours été le cas dans toutes les économies quand vous faites des chèques, ça entretient l'inflation parce que, évidemment, les commerçants se disent bon ben comme de toute façon il va y avoir un chèque, autant maintenir les prix hauts. MARINE LE PEN : La suppression de la tva est désinflationniste. EMMANUEL MACRON : Le bouclier que nous avons mis en place, les chiffres sont là pour le constater fait que la France a deux fois moins d'inflation que l'Espagne, 60% de moins que l'Allemagne et qu'à peu près tous nos voisins. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "MARINE LE PEN : Je n'ai vu que des Français me dire qu'ils n'y arrivaient plus, qu'ils ne s'en sortaient plus, qu'ils n'arrivaient plus à boucler les fins de mois et 7 Français sur 10 considèrent qu'ils ont perdu du pouvoir d'achat depuis cinq ans. MARINE LE PEN : D'abord baisser les dépenses contraintes, baisser les dépenses contraintes, c'est baisser aussi la fiscalité, je veux proposer de baisser de matière pérenne, pas des chèques, pas des tickets de rationnement, de manière pérenne la tva sur l'énergie, l'ensemble de l'énergie de 20 à 5,5 %. MARINE LE PEN : Je vais restituer la demi-part fiscale aux veufs et aux veuves qui en ont été privés. MARINE LE PEN : Je souhaite exonérer d'impôt sur le revenu les moins de trente ans. MARINE LE PEN : Les soignants par exemple et les enseignants qui sont particulièrement maltraités et en dessous de la moyenne européenne, mais c'est aussi soutenir les apprentis, les alternants, les étudiants qui travaillent par des compléments de revenus de 200 à 300 euros. MARINE LE PEN : Revaloriser la politique à destination des personnes vulnérables, c'est doubler comme je le souhaite les aides, les allocations pour les familles monoparentales, c'est individualiser, revaloriser l'allocation adulte handicapé. EMMANUEL MACRON : Alors d'abord ce que nous avons fait, ce que j'assume et ce que je veux maintenir c'est face au prix de l'énergie, telle que Madame Le Pen l'a décrit, le bouclier. EMMANUEL MACRON : Le bouclier, ça va consister à bloquer les prix sur l'électricité et le gaz. EMMANUEL MACRON : La deuxième chose c'est le travail, moi je suis fier que tous ensemble nous ayons permis de créer 1,2 million de feuilles de paye. EMMANUEL MACRON : Le smic sera augmenté de 34 euros par mois, idem pour les plus petites rémunérations de la fonction publique avant que le point ne sera repris à l'été. EMMANUEL MACRON : Les retraites moyennes seront augmentées d'environ 60 euros par mois pour une retraite de 1400 euros. EMMANUEL MACRON : Et pour tous les travailleurs, il y a un point qui me paraît très important c'est ce que j'appelle le dividende salarial, c'est que lorsqu'un patron que ce soit d'ailleurs une PME/TPE ou un très grand groupe verse du dividende à ses actionnaires, il doit verser ou de l'intéressement/participation et nous simplifieront dès cet été les règles compte tenu de l'inflation et des problèmes de pouvoir d'achat pour le libérer et permettre d'en faire un gain de pouvoir d'achat ou de la prime pouvoir d'achat qui sera porté à 6000 euros sans charge pour l'employeur, sans impôt pour le salarié. EMMANUEL MACRON : Et enfin sur les minimas sociaux, je souhaite pouvoir les revaloriser dès cet été en même temps que de rendre le système beaucoup plus simple c'est-à-dire de permettre un système de solidarité à la source où toutes celles et tous ceux qui y auront droit les toucheront de manière beaucoup simple ce qui permet à la fois de lutter contre la fraude et de la fraude et le non-recours. MARINE LE PEN : C'est-à-dire je veux sortir du marché européen de l'électricité qui en fait nous oblige à voir les prix de l'ensemble de l'énergie augmentés dans des proportions qui sont spectaculaires EMMANUEL MACRON : Il faut le réformer, il ne faut pas en sortir. MARINE LE PEN : Moi je veux quelque chose de pérenne et pas quelque chose de provisoire comme vous le faites EMMANUEL MACRON : Mais vous avez voté contre le blocage des prix. MARINE LE PEN : Parce que vous le faites de manière provisoire. MARINE LE PEN : Moi je veux, je dis aux entreprises, voilà si vous augmentez de 10 % les salaires jusqu'à trois fois le smic et bien je gèlerai les cotisations patronales subséquentes, c'est-à-dire l'augmentation des cotisations patronales subséquentes EMMANUEL MACRON : Mais vous n'augmentez pas de 10 % les salaires. EMMANUEL MACRON : Est-ce que je peux revenir au blocage des prix Mme Le Pen. Parce que je suis content d'apprendre que vous le maintenez. EMMANUEL MACRON : Mais vous avez voté contre quand il est passé à l'Assemblée. MARINE LE PEN : Parce que je souhaite changer le système de fond en comble. MARINE LE PEN : Car vous voyez bien que si nous avions des prix régulés comme nous les avions antérieurement, nous serions beaucoup moins sensibles à l'évolution que nous vivons aujourd'hui des prix de l'énergie qui sont la conséquence aussi d'un prix, encore une fois, de l'énergie qui est fixé au niveau européen et qui n'est pas fixé sur nos prix de production à nous qui étaient très bas, qui ont d'ailleurs fait le bonheur des particuliers français et la compétitivité pendant des années des entreprises françaises. MARINE LE PEN : Moi je suis parfaitement d'accord pour mettre une mesure supplémentaire qui est une mesure pour le coup, vous voyez, toutes les mesures dont je viens de vous parler sont pérennes, mais qui est une mesure conjoncturelle qui est la suppression totale de la tva, c'est-à-dire une tva à 0 % sur un panier de 100 produits de première nécessité, d'hygiène ou alimentaire, tant que l'inflation est supérieure d'un point à la croissance ce qui est le cas, évidemment, actuellement. EMMANUEL MACRON : Vous ce que vous avez déclaré c'est vouloir sortir du marché européen de l'énergie, et c'est une immense erreur parce que nous sommes interconnectés, parce que nous avons des moments où nous importons l'énergie que nous ne produisons pas sur le sol français et comme nous sommes interconnectés nous avons besoin du marché européen. EMMANUEL MACRON : Ensuite sur la tva sur les produits alimentaires, moi je propose le chèque alimentaire. EMMANUEL MACRON : Le chèque est plus adapté que la baisse de tva qui elle n'est pas ciblée. MARINE LE PEN : Moi je vous dis que les chèques sont inflationnistes comme ça a toujours été le cas dans toutes les économies quand vous faites des chèques, ça entretient l'inflation parce que, évidemment, les commerçants se disent bon ben comme de toute façon il va y avoir un chèque, autant maintenir les prix hauts. MARINE LE PEN : La suppression de la tva est désinflationniste. EMMANUEL MACRON : Le bouclier que nous avons mis en place, les chiffres sont là pour le constater fait que la France a deux fois moins d'inflation que l'Espagne, 60% de moins que l'Allemagne et qu'à peu près tous nos voisins. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine le Pen parlent de leur propositions pour améliorer le pouvoir d'achat." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Marine Le Pen vous avez la parole en premier, avec une inflation qui risque de s'installer dans la durée, qu'allez-vous faire concrètement pour aider les Français ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen commence en expliquant qu'Emmanuel Macron a baissé le pouvoir d'achat en mettant en place la taxe carbone et en baissant les aides sociales." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Alors vous avez fait des choix, le choix de mettre en place la taxe carbone qui a aggravé le prix de l'essence, vous avez fait le choix de baisser des aides qui étaient essentielles pour un certain nombre de nos compatriotes, notamment l'aide au logement de cinq euros." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen explique faire du pouvoir d'achat la priorité de son quinquennat, en baissant les dépenses contraintes de matières pérenne à travers la baisse de la TVA sur l'énergie." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et moi je veux véritablement faire du pouvoir d'achat la priorité de mon prochain quinquennat si les Français me font confiance." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "D'abord baisser les dépenses contraintes, baisser les dépenses contraintes, c'est baisser aussi la fiscalité, je veux proposer de baisser de matière pérenne, pas des chèques, pas des tickets de rationnement, de manière pérenne la tva sur l'énergie, l'ensemble de l'énergie de 20 à 5,5 %." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen souhaite baisser la fiscalité en restituant la demi-part fiscale aux veufs et veuves, en exonérant d'impôt sur le revenu les moins de trente ans, en accordant aux familles une part pleine fiscale dès le deuxième enfant." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Mais je vais aussi leur rendre du pouvoir d'achat par l'intermédiaire de baisse de la fiscalité." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Je vais restituer la demi-part fiscale aux veufs et aux veuves qui en ont été privés." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Je souhaite exonérer d'impôt sur le revenu les moins de trente ans." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Je souhaite accorder aux familles une part pleine fiscale dès le deuxième enfant qui leur permettra de pouvoir augmenter leur pouvoir d'achat de 560 euros par an." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen souhaite valoriser la valeur travail en améliorant les salaires des soignants et des enseignants." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et puis je veux soutenir la valeur travail, c'est mon deuxième levier." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Les soignants par exemple et les enseignants qui sont particulièrement maltraités et en dessous de la moyenne européenne, mais c'est aussi soutenir les apprentis, les alternants, les étudiants qui travaillent par des compléments de revenus de 200 à 300 euros." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen explique vouloir améliorer la condition des personnes vulnérables, en doublant les allocations pour les familles monoparentales, en revalorisant l'allocation adulte handicapés, et en réindexant les retraites." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et puis la dernière, le dernier secteur sur lequel je veux absolument intervenir, c'est les personnes vulnérables parce que j'ai le sentiment que pendant votre quinquennat elles ont été particulièrement maltraitées." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Revaloriser la politique à destination des personnes vulnérables, c'est doubler comme je le souhaite les aides, les allocations pour les familles monoparentales, c'est individualiser, revaloriser l'allocation adulte handicapé." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et puis il y a le sujet des retraités et l'indexation des retraites qui n'a pas été, c'est le moins que l'on puisse dire, été respecté lors des cinq dernières années." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron débute en expliquant que selon l'INSEE, le pouvoir d'achat des français a augmenté durant son quinquennat." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "D'abord Mme LE PEN a raison de dire que les chiffres, en effet, qui ne sont pas les miens, qui sont ceux des organismes indépendants, de l'INSEE ou autres établissent très bien que sous ce quinquennat le pouvoir d'achat, en particulier de tous les Français, mais des Françaises et Français qui travaillent et qui sont les classes moyennes et populaires a augmenté." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique qu'il a mis en place le bouclier sur le prix de l'énergie, qui est un dispositif de crise, plus efficace que la baisse de la tva." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Alors d'abord ce que nous avons fait, ce que j'assume et ce que je veux maintenir c'est face au prix de l'énergie, telle que Madame Le Pen l'a décrit, le bouclier." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "La deuxième c'est que c'est plus efficace, deux fois plus que vous." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "La troisième différence c'est en effet que ce n'est pas pérenne comme vous l'avez très bien décrit." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique qu'il a baissé le chômage, et qu'il souhaite augmenter le SMIC et les retraites." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "La deuxième chose c'est le travail, moi je suis fier que tous ensemble nous ayons permis de créer 1,2 million de feuilles de paye." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Mais la meilleure façon de gagner du pouvoir d'achat c'est de lutter contre le chômage." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Le smic sera augmenté de 34 euros par mois, idem pour les plus petites rémunérations de la fonction publique avant que le point ne sera repris à l'été." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Les retraites moyennes seront augmentées d'environ 60 euros par mois pour une retraite de 1400 euros." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron propose le dividende salarial, qui force les entreprises qui versent des dividendes à verser des intéressement aux salariés, et augmente la prime macron à 6000 euros." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Et pour tous les travailleurs, il y a un point qui me paraît très important c'est ce que j'appelle le dividende salarial, c'est que lorsqu'un patron que ce soit d'ailleurs une PME/TPE ou un très grand groupe verse du dividende à ses actionnaires, il doit verser ou de l'intéressement/participation et nous simplifieront dès cet été les règles compte tenu de l'inflation et des problèmes de pouvoir d'achat pour le libérer et permettre d'en faire un gain de pouvoir d'achat ou de la prime pouvoir d'achat qui sera porté à 6000 euros sans charge pour l'employeur, sans impôt pour le salarié." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron souhaite revaloriser les minima sociaux et mettre en place une automatisation des versements des aides sociales." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Et enfin sur les minimas sociaux, je souhaite pouvoir les revaloriser dès cet été en même temps que de rendre le système beaucoup plus simple c'est-à-dire de permettre un système de solidarité à la source où toutes celles et tous ceux qui y auront droit les toucheront de manière beaucoup simple ce qui permet à la fois de lutter contre la fraude et de la fraude et le non-recours." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen explique vouloir sortir du marché européen de l'électricité." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "C'est-à-dire je veux sortir du marché européen de l'électricité qui en fait nous oblige à voir les prix de l'ensemble de l'énergie augmentés dans des proportions qui sont spectaculaires" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen propose aux entreprises d'augmenter de 10% les salaires sans hausse des cotisations patronales, ce qui est plus utile que les primes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Moi je veux, je dis aux entreprises, voilà si vous augmentez de 10 % les salaires jusqu'à trois fois le smic et bien je gèlerai les cotisations patronales subséquentes, c'est-à-dire l'augmentation des cotisations patronales subséquentes." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Quand dans la vraie vie, vous allez pour louer un appartement, et bien le propriétaire il vous demande combien vous gagnez en salaire." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen souhaite supprimer la TVA sur des produits de première nécessité tant que l'inflation est supérieure d'un point à la croissance." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Moi je suis parfaitement d'accord pour mettre une mesure supplémentaire qui est une mesure pour le coup, vous voyez, toutes les mesures dont je viens de vous parler sont pérennes, mais qui est une mesure conjoncturelle qui est la suppression totale de la tva, c'est-à-dire une tva à 0 % sur un panier de 100 produits de première nécessité, d'hygiène ou alimentaire, tant que l'inflation est supérieure d'un point à la croissance ce qui est le cas, évidemment, actuellement." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique qu'il faut réformer le marché européen de l'énergie pour améliorer les conditions de la france." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Vous ce que vous avez déclaré c'est vouloir sortir du marché européen de l'énergie, et c'est une immense erreur parce que nous sommes interconnectés, parce que nous avons des moments où nous importons l'énergie que nous ne produisons pas sur le sol français et comme nous sommes interconnectés nous avons besoin du marché européen." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Il faut pouvoir justement réformer le marché de l'électricité pour qu'il ne dépende plus des petites parts additionnelles de gaz parfois qu'on importe mais de la base installée, en particulier la nôtre qui est beaucoup plus le nucléaire." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron propose le chèque alimentaire, qu'il estime être plus juste que la baisse de la TVA à 0% qui ne cible pas les gens qui en ont le plus besoin, et qui favorise les grands distributeurs" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Ensuite sur la tva sur les produits alimentaires, moi je propose le chèque alimentaire." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Parce que la tva à 0 % sur les produits alimentaires que vous proposez ce n'est pas une mesure efficace parce qu'elle est très peu répercutée." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Là, votre baisse de la tva, elle va aller aux grands distributeurs beaucoup plus qu'aux consommateurs, Mme Le Pen." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Elle est injuste parce que vous et moi, on n'a pas besoin de payer 0 % de tva sur ces biens" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Macron_Lepen_2--Partie_2_1_Ukraine.json b/train/Macron_Lepen_2--Partie_2_1_Ukraine.json index 58ff05c702fa5f17a87f47ba9b1eb59818df5428..7cfd8f443a2549e4fd910de465abf591749a90b9 100644 --- a/train/Macron_Lepen_2--Partie_2_1_Ukraine.json +++ b/train/Macron_Lepen_2--Partie_2_1_Ukraine.json @@ -5,5 +5,124 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat Emmanuel Macron et Marine Le Pen parlent de la guerre en Ukraine. Le présentateur demande à Emmanuel Macron jusqu'où la france doit aller pour aider l'ukraine. Emmanuel Macron explique que la France et l'europe doivent soutenir l'ukraine, en envoyant des équipements, des aides financières, et en accueillant les réfugiés. Emmanuel Macron explique qu'il souhaite continuer ce qui a déjà été fait, et veiller à ce que les tensions n'escaladent pas. Marine Le Pen explique qu'elle s'accorde avec Emmanuel Macron, et souhaite montrer sa solidarité avec l'Ukraine. Marine Le Pen est pour les aides humanitaires, financières et matérielles, mais est contre la livraison d'arme, et contre le blocage d'importation du gaz et du pétrole russe, qu'elle estime comme blessant plus la france que la russie. Emmanuel Macron explique que Marine Le Pen ne dit pas la même chose que son groupe parlementaire, et accuse Marine Le Pen de dépendre du pouvoir russe, chez qui elle a emprûnté de l'argent. Marine Le Pen explique que ce que dit Emmanuel Macron est faux, et qu'elle n'a pas pris le prêt en France car il lui était refusé.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, EMMANUEL MACRON et MARINE LE PEN discutent du rôle de la France dans le conflit ukrainien. EMMANUEL MACRON rappelle que la France doit soutenir l’Ukraine en lui envoyant des équipements défensifs et offensifs pour qu’elle puisse tenir face à la Russie. Parallèlement, il mentionne l’importance de discuter avec les autres grandes puissances, comme la Chine et l’Inde, pour isoler la Russie. Il rappelle que l’armée française, dont le budget augmentera pour atteindre 50 pillards, doit s’inscrire dans le cadre d’une Europe indépendante. MARINE LE PEN commence par exprimer son soutien à l’Ukraine et salue les actions de son adversaire sur la question. Elle est en accord avec toutes les sanctions à l’égard de la Russie (banques, oligarques etc) exceptée celles concernant les hydrocarbures ; en effet, ces dernières auront des conséquences limitées sur l’économie de la Russie, mais dramatiques pour le peuple Français. Or, selon EMMANUEL MACRON, ce discours ne correspond pas aux positions du parti, notamment au parlement européen. MARINE LE PEN le nie, mais EMMANUEL MACRON rappelle qu’elle fut la première à reconnaître le résultat de l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014. Il continue ensuite à l’attaquer en critiquant le prêt qu’elle contracta en 2015 auprès d’une banque russe. Selon lui, elle serait trop proche du pouvoir russe pour défendre efficacement les intérêts de la France. En retour, MARINE LE PEN l’accuse d’avoir accueilli Poutine en France, notamment à Versailles en 2017. Sur le prêt russe, elle n’avait pas le choix, car aucune banque française ne souhaitait lui prêter des fonds. Elle fustige alors le renoncement d’ EMMANUEL MACRON sur sa proposition de banque de la démocratie. EMMANUEL MACRON lui rétorque qu’elle n’a toujours pas rembourser son prêt russe. MARINE LE PEN se défend : elle le rembourse progressivement, sous le contrôle de la Commission nationale des comptes de campagne. EMMANUEL MACRON rappelle que d’autres candidats aux idées similaires à celles de son adversaires sont parvenus à avoir un prêt en France ; si MARINE LE PEN s’est tournée vers la Russie, c’est donc un choix consenti et non imposé par les éventuels refus de banques françaises. De tels arguments sont malhonnêtes, selon MARINE LE PEN, car lui seul est responsable de cette situation. Les deux candidats sont donc globalement d’accord sur le soutien à apporter à l’Ukraine. Cependant, EMMANUEL MACRON attaque MARINE LE PEN sur son influence supposée avec la Russie ; face à ces attaques, MARINE LE PEN souligne l’indécence de l’argumentation d’EMMANUEL MACRON.", "Extractive_1": "P1 : Le 24 février dernier, l'Ukraine pays indépendant et reconnu, pays européen a été envahi et agressé par la Russie, Que doit faire la France ? EM : Le rôle de la France et le rôle de l'Europe c'est comme nous l'avons fait dès le début, d'abord de soutenir l'Ukraine pour résister, de soutenir en aidant les Ukrainiens avec des équipements de défense et des équipements aussi pour combattre, pour ne pas que Kiev tombe, de soutenir l'Ukraine financièrement en l'aidant, ce que nous avons fait et ce que nous avons refait. EM : Donc je pense qu'il faut aujourd'hui intensifier et tenir cette ligne, avec beaucoup de force comme nous le faisons; en veillant comme je le fais depuis le début à ce que cette guerre n'aille pas dans une escalade, et qu'elle ne s'étende pas. EM : Et donc c'est pour ça que l'Europe est si importante, une Europe forte qui peut peser, une Europe avec des puissances défense fortes comme la France. MLP : Et j'avoue que les efforts, que M. Macron vous avez développé pour tenter de trouver au nom de la France, les moyens, les voies de la paix méritent d'être soutenus. MLP : L'aide à l'Ukraine, oui bien sûr, l'aide humanitaire à l'Ukraine, oui bien sûr, l'aide financière à l'Ukraine, oui bien sûr, l'aide de matériel de défense, oui bien sûr. MLP : Les alertes que j'avais pu lancer étaient, la limite, et vous l'avez me semble-t-il trouvé entre l'aide et cobelligérance en matière de livraison d'armes, et l'autre limite étaient les sanctions. MLP : J'étais d'accord moi sur l'intégralité des sanctions qui ont été prises contre les oligarques, contre les banques, contre tout ça, la seule sanction contre lequel, avec laquelle je suis en désaccord c'est le blocage de l'importation du gaz et du pétrole russe. MLP : Ça n'est pas ce qui fera du mal en réalité à la Russie et que surtout ça va faire énormément de mal au peuple français et que les conséquences de ce blocage, dont on nous annonce d'ailleurs qu'il serait négocié par l'Union européenne après l'élection présidentielle française auraient des conséquences cataclysmiques pas seulement d'ailleurs sur les particuliers mais également sur les entreprises. MLP : J'ai exprimé une crainte, qui est une crainte ancienne, une crainte ancienne de notre pays, ancienne d'autres grandes puissances du monde qui est de faire en sorte que la Russie et la Chine deviennent des alliés si étroits qu'ils constituent demain, Parce que c'est ça aussi gouverner c'est prévoir les dangers d'aujourd'hui et y répondre et les dangers de demain, une superpuissance, une superpuissance économique, une superpuissance monétaire, une superpuissance peut-être même militaire qui pourrait constituer un danger absolument majeur pour l'Occident, pour l'Europe et pour la France. P1 : Emmanuel macron, le jour où cette guerre s'arrêtera, faudra-t-il lever immédiatement les sanctions contre la Russie ? EM : Et c'est d'ailleurs, ce que vous venez de dire, complètement le contraire des positions que vous avez historiquement tenues. EM : Parce que quelques mois après avoir dit ça Mme Le Pen, vous avez contracté un prêt en 2015 auprès d'une banque russe, la First Check Russian Bank, proche du pouvoir, en septembre 2014 puis vous avez ensuite reboutiqué ce prêt auprès d'autres acteurs. MLP : D'ailleurs Emmanuel Macron parce qu'il a accès à l'intégralité des informations des services français sait pertinemment que ce qu'il dit est faux. MLP : Vous avez dit qu'il fallait faire l'Europe de Lisbonne à Vladivostok. MLP : C'est parce qu'aucune banque française n'a voulu m'accorder de prêt. MLP : Et nous remboursons sous le contrôle de la Commission nationale des comptes de campagne.", - "Extractive_2": "GILLES BOULEAU : Le 24 février dernier, l'Ukraine pays indépendant et reconnu, pays européen a été envahi et agressé par la Russie, Que doit faire la France ? EMMANUEL MACRON : Le rôle de la France et le rôle de l'Europe c'est comme nous l'avons fait dès le début, d'abord de soutenir l'Ukraine pour résister, de soutenir en aidant les Ukrainiens avec des équipements de défense et des équipements aussi pour combattre, pour ne pas que Kiev tombe, de soutenir l'Ukraine financièrement en l'aidant, ce que nous avons fait et ce que nous avons refait. EMMANUEL MACRON : C'est pour ça que j'ai sans cesse discuté avec la Chine, avec l'Inde, avec les pays du Golfe pour qu'ils puissent avec nous prendre conscience que la Russie choisit une voie aujourd'hui qui est funeste pour l'Ukraine au premier chef, mais pour elle-même et l'équilibre des nations. EMMANUEL MACRON : Et c'est pourquoi j'ai réinvesti ces cinq dernières années massivement dans nos armées pour avoir un modèle complet d'armée, aller vers les 50 milliards conformément à la loi de programmation militaire mais faire de la France et de l'Europe aussi une puissance d'équilibre qui permette d'assurer notre sécurité dans la durée. MARINE LE PEN : D'abord permettez-moi d'évoquer ce soir devant les millions de compatriotes qui nous regardent ma solidarité et ma compassion absolue avec le peuple ukrainien. MARINE LE PEN : Et j'avoue que les efforts, que M. Macron vous avez développé pour tenter de trouver au nom de la France, les moyens, les voies de la paix méritent d'être soutenus. MARINE LE PEN : J'étais d'accord moi sur l'intégralité des sanctions qui ont été prises contre les oligarques, contre les banques, contre tout ça, la seule sanction contre lequel, avec laquelle je suis en désaccord c'est le blocage de l'importation du gaz et du pétrole russe. MARINE LE PEN : Ça n'est pas ce qui fera du mal en réalité à la Russie et que surtout ça va faire énormément de mal au peuple français et que les conséquences de ce blocage, dont on nous annonce d'ailleurs qu'il serait négocié par l'Union européenne après l'élection présidentielle française auraient des conséquences cataclysmiques pas seulement d'ailleurs sur les particuliers mais également sur les entreprises. EMMANUEL MACRON : Bon d'abord, je prends note des positions de Madame Le Pen qui ne correspondent pas aux positions que votre parti et vos parlementaires défendent. MARINE LE PEN : C'est faux. EMMANUEL MACRON : Vous avez été je pense, une des premières responsables politiques européennes dès 2014 à reconnaître le résultat de l'annexion de la Crimée. EMMANUEL MACRON : Parce que quelques mois après avoir dit ça Mme Le Pen, vous avez contracté un prêt en 2015 auprès d'une banque russe, la First Check Russian Bank, proche du pouvoir, en septembre 2014 puis vous avez ensuite reboutiqué ce prêt auprès d'autres acteurs. EMMANUEL MACRON : Vous ne pouvez pas défendre correctement sur ce sujet les intérêts de la France parce que vos intérêts sont liés à des gens proches du pouvoir russe. MARINE LE PEN : La Crimée n'a pas dû vous poser énormément de problèmes non plus puisque vous avez reçu M. Poutine en grandes pompes à Versailles. MARINE LE PEN : Parce que si j'ai été obligée de faire un prêt à l'étranger. MARINE LE PEN : C'est parce qu'aucune banque française n'a voulu m'accorder de prêt. MARINE LE PEN : Et vous trouviez ça à l'époque tellement scandaleux que vous avez fait voter une loi sur la banque de la démocratie. MARINE LE PEN : Vous ne l'avez jamais mise en œuvre. EMMANUEL MACRON : Vous avez contracté ce prêt en 2015, vous ne l'avez toujours pas remboursé. MARINE LE PEN : Et nous remboursons sous le contrôle de la Commission nationale des comptes de campagne. EMMANUEL MACRON : Je dis simplement que d'autres candidats défendant des idées proches des vôtres n'ont pas fait les mêmes choix et qu'ils ont trouvé des financements dans des banques françaises, européennes, que vous, vous avez fait un choix qui manifestement vous a contraint ensuite dans vos choix politiques et qui ne vous rend pas indépendante sur cette question. MARINE LE PEN : Monsieur Macron c'est malhonnête de m'empêcher d'obtenir un prêt dans une banque française et de me reprocher après de partir à l'étranger pour en chercher un." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "GILLES BOULEAU : Le 24 février dernier, l'Ukraine pays indépendant et reconnu, pays européen a été envahi et agressé par la Russie, Que doit faire la France ? EMMANUEL MACRON : Le rôle de la France et le rôle de l'Europe c'est comme nous l'avons fait dès le début, d'abord de soutenir l'Ukraine pour résister, de soutenir en aidant les Ukrainiens avec des équipements de défense et des équipements aussi pour combattre, pour ne pas que Kiev tombe, de soutenir l'Ukraine financièrement en l'aidant, ce que nous avons fait et ce que nous avons refait. EMMANUEL MACRON : C'est pour ça que j'ai sans cesse discuté avec la Chine, avec l'Inde, avec les pays du Golfe pour qu'ils puissent avec nous prendre conscience que la Russie choisit une voie aujourd'hui qui est funeste pour l'Ukraine au premier chef, mais pour elle-même et l'équilibre des nations. EMMANUEL MACRON : Et c'est pourquoi j'ai réinvesti ces cinq dernières années massivement dans nos armées pour avoir un modèle complet d'armée, aller vers les 50 milliards conformément à la loi de programmation militaire mais faire de la France et de l'Europe aussi une puissance d'équilibre qui permette d'assurer notre sécurité dans la durée. MARINE LE PEN : D'abord permettez-moi d'évoquer ce soir devant les millions de compatriotes qui nous regardent ma solidarité et ma compassion absolue avec le peuple ukrainien. MARINE LE PEN : Et j'avoue que les efforts, que M. Macron vous avez développé pour tenter de trouver au nom de la France, les moyens, les voies de la paix méritent d'être soutenus. MARINE LE PEN : J'étais d'accord moi sur l'intégralité des sanctions qui ont été prises contre les oligarques, contre les banques, contre tout ça, la seule sanction contre lequel, avec laquelle je suis en désaccord c'est le blocage de l'importation du gaz et du pétrole russe. MARINE LE PEN : Ça n'est pas ce qui fera du mal en réalité à la Russie et que surtout ça va faire énormément de mal au peuple français et que les conséquences de ce blocage, dont on nous annonce d'ailleurs qu'il serait négocié par l'Union européenne après l'élection présidentielle française auraient des conséquences cataclysmiques pas seulement d'ailleurs sur les particuliers mais également sur les entreprises. EMMANUEL MACRON : Bon d'abord, je prends note des positions de Madame Le Pen qui ne correspondent pas aux positions que votre parti et vos parlementaires défendent. MARINE LE PEN : C'est faux. EMMANUEL MACRON : Vous avez été je pense, une des premières responsables politiques européennes dès 2014 à reconnaître le résultat de l'annexion de la Crimée. EMMANUEL MACRON : Parce que quelques mois après avoir dit ça Mme Le Pen, vous avez contracté un prêt en 2015 auprès d'une banque russe, la First Check Russian Bank, proche du pouvoir, en septembre 2014 puis vous avez ensuite reboutiqué ce prêt auprès d'autres acteurs. EMMANUEL MACRON : Vous ne pouvez pas défendre correctement sur ce sujet les intérêts de la France parce que vos intérêts sont liés à des gens proches du pouvoir russe. MARINE LE PEN : La Crimée n'a pas dû vous poser énormément de problèmes non plus puisque vous avez reçu M. Poutine en grandes pompes à Versailles. MARINE LE PEN : Parce que si j'ai été obligée de faire un prêt à l'étranger. MARINE LE PEN : C'est parce qu'aucune banque française n'a voulu m'accorder de prêt. MARINE LE PEN : Et vous trouviez ça à l'époque tellement scandaleux que vous avez fait voter une loi sur la banque de la démocratie. MARINE LE PEN : Vous ne l'avez jamais mise en œuvre. EMMANUEL MACRON : Vous avez contracté ce prêt en 2015, vous ne l'avez toujours pas remboursé. MARINE LE PEN : Et nous remboursons sous le contrôle de la Commission nationale des comptes de campagne. EMMANUEL MACRON : Je dis simplement que d'autres candidats défendant des idées proches des vôtres n'ont pas fait les mêmes choix et qu'ils ont trouvé des financements dans des banques françaises, européennes, que vous, vous avez fait un choix qui manifestement vous a contraint ensuite dans vos choix politiques et qui ne vous rend pas indépendante sur cette question. MARINE LE PEN : Monsieur Macron c'est malhonnête de m'empêcher d'obtenir un prêt dans une banque française et de me reprocher après de partir à l'étranger pour en chercher un.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Marine le Pen et Emmanuel Macron discutent de la situation en Ukraine." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Le 24 février dernier, l'Ukraine pays indépendant et reconnu, pays européen a été envahi et agressé par la Russie, Que doit faire la France ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique que le rôle de la france et de l'europe est de soutenir l'ukraine face à l'invasion russe, en envoyant des équipements de défense, et qu'il souhaite intensifier cette ligne pour éviter une escalade." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Le rôle de la France et le rôle de l'Europe c'est comme nous l'avons fait dès le début, d'abord de soutenir l'Ukraine pour résister, de soutenir en aidant les Ukrainiens avec des équipements de défense et des équipements aussi pour combattre, pour ne pas que Kiev tombe, de soutenir l'Ukraine financièrement en l'aidant, ce que nous avons fait et ce que nous avons refait." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Donc je pense qu'il faut aujourd'hui intensifier et tenir cette ligne, avec beaucoup de force comme nous le faisons; en veillant comme je le fais depuis le début à ce que cette guerre n'aille pas dans une escalade, et qu'elle ne s'étende pas." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Et donc c'est pour ça que l'Europe est si importante, une Europe forte qui peut peser, une Europe avec des puissances défense fortes comme la France." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen débute en expliquant qu'Emmanuel Macron a bien géré cette crise et qu'elle est pour aider l'ukraine financièrement, humanitairement, et en matière de défense." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et j'avoue que les efforts, que M. Macron vous avez développé pour tenter de trouver au nom de la France, les moyens, les voies de la paix méritent d'être soutenus." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "L'aide à l'Ukraine, oui bien sûr, l'aide humanitaire à l'Ukraine, oui bien sûr, l'aide financière à l'Ukraine, oui bien sûr, l'aide de matériel de défense, oui bien sûr." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen explique qu'elle a cependant des limites, qui est la livraison d'arme, et les sanctions sur le gaz et pétrole russe qui font plus de mal aux français qu'à la russie." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Les alertes que j'avais pu lancer étaient, la limite, et vous l'avez me semble-t-il trouvé entre l'aide et cobelligérance en matière de livraison d'armes, et l'autre limite étaient les sanctions." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "J'étais d'accord moi sur l'intégralité des sanctions qui ont été prises contre les oligarques, contre les banques, contre tout ça, la seule sanction contre lequel, avec laquelle je suis en désaccord c'est le blocage de l'importation du gaz et du pétrole russe." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Ça n'est pas ce qui fera du mal en réalité à la Russie et que surtout ça va faire énormément de mal au peuple français et que les conséquences de ce blocage, dont on nous annonce d'ailleurs qu'il serait négocié par l'Union européenne après l'élection présidentielle française auraient des conséquences cataclysmiques pas seulement d'ailleurs sur les particuliers mais également sur les entreprises." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen explique aussi craindre une alliance entre la Russie et la Chine." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "J'ai exprimé une crainte, qui est une crainte ancienne, une crainte ancienne de notre pays, ancienne d'autres grandes puissances du monde qui est de faire en sorte que la Russie et la Chine deviennent des alliés si étroits qu'ils constituent demain, Parce que c'est ça aussi gouverner c'est prévoir les dangers d'aujourd'hui et y répondre et les dangers de demain, une superpuissance, une superpuissance économique, une superpuissance monétaire, une superpuissance peut-être même militaire qui pourrait constituer un danger absolument majeur pour l'Occident, pour l'Europe et pour la France." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron accuse ensuite Marine le Pen d'être une alliée de la Russie, à travers un prêt qu'elle a fait pour financer sa campagne." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Emmanuel macron, le jour où cette guerre s'arrêtera, faudra-t-il lever immédiatement les sanctions contre la Russie ?" + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Et c'est d'ailleurs, ce que vous venez de dire, complètement le contraire des positions que vous avez historiquement tenues." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Parce que quelques mois après avoir dit ça Mme Le Pen, vous avez contracté un prêt en 2015 auprès d'une banque russe, la First Check Russian Bank, proche du pouvoir, en septembre 2014 puis vous avez ensuite reboutiqué ce prêt auprès d'autres acteurs." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen explique qu'elle a du faire ce prêt car les banques françaises lui refusaient ce droit, et explique qu'Emmanuel Macron a aussi eu des positions favorables à la russie" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "D'ailleurs Emmanuel Macron parce qu'il a accès à l'intégralité des informations des services français sait pertinemment que ce qu'il dit est faux." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Vous avez dit qu'il fallait faire l'Europe de Lisbonne à Vladivostok." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "C'est parce qu'aucune banque française n'a voulu m'accorder de prêt." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et nous remboursons sous le contrôle de la Commission nationale des comptes de campagne" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Macron_Lepen_2--Partie_2_2_UE.json b/train/Macron_Lepen_2--Partie_2_2_UE.json index 60339a7916be156f94a84e950126c81b455f79f5..4f78d34c9f52826aa0d19effaecaa48e28f2ade5 100644 --- a/train/Macron_Lepen_2--Partie_2_2_UE.json +++ b/train/Macron_Lepen_2--Partie_2_2_UE.json @@ -5,5 +5,188 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de leur vision pour l'union européenne. Emmanuel Macron explique qu'il crois en l'europe, pour son role pendant l'épidémie du covid, pour la mutualisation des dettes, et la mise en place d'une europe de la défense. Marine Le Pen explique que la souveraineté européenne n'existe pas car il n'y a pas de peuple européen. Marine le pen explique qu'elle souhaite modifier l'union européenne, et explique ses désaccords avec la politique des travailleurs détachés, qui ne paient pas d'impôts en france, et à la agricole, qui baisse la production agricole européenne. Emmanuel Macron accuse Marine Le Pen d'avoir changé d'avis, et explique qu'elle ne pourra pas appliquer ses mesures. Il explique s'être battu pour la PAC, et essaie d'améliorer les conditions pour les agriculteurs. Marine Le Pen explique que le travail détaché crée une préférence étrangère. Emmanuel Macron répond que l'inverse est impossible, car on ne peut pas faire de préférence nationale à l'emploi. Marine Le Pen explique que pour elle, la france est une puissance mondiale, et qu'elle veut faire des accords avec l'afrique. Emmanuel Macron explique qu'il est celui qui a recrée des alliances africaines.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, EMMANUEL MACRON ET MARINE LE PEN discutent de la question européenne. Pour EMMANUEL MACRON, son adversaire veut sortir de l’Union Européenne, dans la mesure où son programme a très peu changé par rapport aux dernières élections. Il souligne au contraire l’importance de l’Europe et de couple franco-allemand. Il se félicite de l’accord commun européen portant sur la production de vaccins ARN, sur la mutualisation des dettes futures, sur les bases émergentes de l’Europe de la défense, source de souveraineté pour le continent, et sur la PAC pour aider les agriculteurs. Au contraire, MARINE LE PEN pense que la souveraineté européenne n’existe pas, car il n’y a pas de peuple européen. Elle explique ensuite vouloir rester dans l’Union pour la réformer et faire émerger une alliance de nations. Elle fustige l’Union en raison des accords de libre échanges qu’elle a négociés, de la directive travailleurs détachés et d’une politique agricole visant à diminuer la production alors même qu’une crise alimentaire mondiale s’annonce. Or selon EMMANUEL MACRON, MARINE LE PEN ne peut pas réformer toute seule une Europe composée de 27 membres. Il pense qu’elle souhaite une alliance avec la Russie à la place. Il explique ensuite avoir réformé le régime des travailleurs détachés. Pour MARINE LE PEN, ce n’est pas suffisant, dans la mesure où les charges continuent à être payées dans le pays d'origine. Cependant, EMMANUEL MACRON estime que si l’on applique strictement la préférence nationale, on détruit le marché unique européen. Mais pour MARINE LE PEN, il s’agit en réalité de voir plus grand pour la France, laquelle ne peut simplement être une puissance européenne, mais bien une puissance mondiale. Cela nécessite un rapprochement avec l’Afrique francophone. EMMANUEL MACRON n’est pas convaincu : pour lui, son adversaire veut revenir à en arrière avec le contrôle des frontières ; il termine en soulignant son inquiétude sur la proposition de MARINE LE PEN visant à interdire le voile dans l’espace public. En résumé, deux vision de l’Europe s’expriment clairement dans ce débat : EMMANUEL MACRON souhaite renforcer l’intégration européenne là où MARINE LE PEN défend une Europe de nations libres et souveraines.", "Extractive_1": "P2 : Souhaitez-vous rester dans l'Union européenne telle qu'elle est aujourd'hui avec le couple franco-allemand comme moteur. EM : Moi je crois dans l'Europe, et je crois dans le couple franco-allemand. EM : Quand nous avons eu la pandémie, la France, vous savez ne produisait pas de vaccins arn messager, on était tous très heureux d'en avoir en janvier 2021, on l'a fait parce qu'on a eu un accord européen. EM : Nous avons en Européen, parce qu'il y a d'abord eu un accord franco-allemand, bâti une politique de solidarité financière, de mutualisation des dettes futures. EM : Nous avons ensemble commencé à mettre en place les fondements d'une Europe de la défense et donc, moi je suis convaincu en effet que notre souveraineté est nationale et européenne et que les deux se complètent et que c'est par l'Europe qu'on sera plus indépendant pour notre énergie, pour notre technologie, pour notre défense, pour notre agroalimentaire. P1 : Même question Marine Le Pen, dans votre programme vous dites que vous souhaitez l'avènement d'une alliance européenne des nations qui se substituerait progressivement à l'Union européenne. MLP : D'abord permettez-moi de dire à Emmanuel Macron qu'il n'y a pas de souveraineté européenne parce qu'il n'y a pas de peuple européen. MLP : Je souhaite rester dans l'Union européenne. MLP : Je souhaite profondément la faire modifier pour effectivement faire émerger une alliance européenne des nations. MLP : Parce qu'il y a toute une série de politiques de l'Union européenne avec lesquelles je suis en désaccord, la multiplication des accords de libre-échange, où on vend des voitures allemandes en sacrifiant des éleveurs, à la concurrence des poulets du Brésil ou du bœuf du Canada. MLP : Je suis en désaccord avec la politique des travailleurs détachés qui font que des milliers, des dizaines de milliers, des centaines de milliers même, de travailleurs détachés viennent dans notre pays, travaillent et que les charges qu'ils payent ne sont pas payés en France mais sont payées dans leur pays d'origine. MLP : Je suis opposée à la politique que vous avez soutenue, de la ferme à la fourchette qui vise à baisser de 10 à 20 % la production agricole européenne au moment où le monde est en train de faire face à une crise alimentaire qui va voir un certain nombre de pays, probablement, être victimes d'émeutes de la faim. MLP : Donc je souhaite encore une fois que la Commission respecte les nations souveraines, respecte leurs choix, y compris leurs choix de société car nous faisons des choix de société, par les votes qu'ils font les Français font des choix de société et je considère que la Commission européenne doit les respecter. EM : Changer tout seul un club en réduisant sa cotisation, en disant je choisis mes règles. EM : La deuxième chose, vous proposez une alliance avec la Russie dans vos priorités. EM : Et donc nous avons refusé d'avancer sur ce dossier parce qu'il n'y avait pas de respect des engagements de Paris, du respect de la biodiversité et on a d'ailleurs lutté contre la déforestation importée grâce à l'Europe et pour nos agriculteurs. EM : La deuxième on s'est battu pour une PAC qui ne baisse pas malgré le Brexit. EM : Sur le travail détaché, il n'y a pas des centaines de milliers de travailleurs détachés. EM : Mais derrière cela, des valeurs de l'Europe et des règles du Conseil de l'Europe jusqu'au marché de l'énergie dont vous proposez de sortir, jusqu'à Schengen sur lequel vous n'êtes pas claire, votre projet quand on remet brique à brique les choses en place, c'est un projet qui ne dit pas son nom mais qui consiste à sortir de l'Europe. MLP : Quand dans un secteur une entreprise fait appel à des travailleurs détachés évidemment ça lui coûte moins cher et par conséquent les autres entreprises sont obligées de faire, elles aussi, appel à des travailleurs détachés parce que sinon elles ne sont plus compétitives. MLP : Car mon objectif, ma priorité, mon obsession c'est justement que les Français puissent travailler dans leur propre pays. EM : Ce que dit Mme Le Pen est vrai mais la préférence nationale à l'emploi c'est la fin du marché unique européen. MLP : Moi, l'image que j'ai de la France c'est que c'est une puissance mondiale, pas seulement une puissance européenne. MLP : On n'a pas parlé de l'Afrique avec laquelle il faut évidemment développer des nouvelles relations. EM : Moi j'ai fait plus de voyages qu'aucun de mes prédécesseurs sur le continent africain, c'est un continent auquel je tiens, j'ai refondé cette relation y compris en regardant avec lucidité et courage notre histoire sur ce sujet. EM : Le projet que vous portez est un projet de rétrécissement, un projet qui est attentatoire à l'universalisme français.", - "Extractive_2": "LEA SALAME : Souhaitez-vous rester dans l'Union européenne telle qu'elle est aujourd'hui avec le couple franco-allemand comme moteur. EMMANUEL MACRON : Je comprends qu'aujourd'hui, en fait vous voulez en sortir toujours puisque vous n'avez pas tellement changé de programme mais vous ne le dites plus. EMMANUEL MACRON : Moi je crois dans l'Europe, et je crois dans le couple franco-allemand. EMMANUEL MACRON : Quand nous avons eu la pandémie, la France, vous savez ne produisait pas de vaccins arn messager, on était tous très heureux d'en avoir en janvier 2021, on l'a fait parce qu'on a eu un accord européen. EMMANUEL MACRON : Nous avons en Européen, parce qu'il y a d'abord eu un accord franco-allemand, bâti une politique de solidarité financière, de mutualisation des dettes futures. EMMANUEL MACRON : Nous avons ensemble commencé à mettre en place les fondements d'une Europe de la défense et donc, moi je suis convaincu en effet que notre souveraineté est nationale et européenne et que les deux se complètent et que c'est par l'Europe qu'on sera plus indépendant pour notre énergie, pour notre technologie, pour notre défense, pour notre agroalimentaire. EMMANUEL MACRON : Et parler d'Europe c'est parler aussi de nos agriculteurs qui savent ô combien l'Europe est importante pour eux puisque la PAC les aide à vivre, à évoluer, à faire avancer cette nouvelle révolution que, à leurs côtés nous conduisons. MARINE LE PEN : D'abord permettez-moi de dire à Emmanuel Macron qu'il n'y a pas de souveraineté européenne parce qu'il n'y a pas de peuple européen. MARINE LE PEN : Je souhaite rester dans l'Union européenne. MARINE LE PEN : Je souhaite profondément la faire modifier pour effectivement faire émerger une alliance européenne des nations. MARINE LE PEN : Parce qu'il y a toute une série de politiques de l'Union européenne avec lesquelles je suis en désaccord, la multiplication des accords de libre-échange, où on vend des voitures allemandes en sacrifiant des éleveurs, à la concurrence des poulets du Brésil ou du bœuf du Canada. MARINE LE PEN : Je suis en désaccord avec la politique des travailleurs détachés qui font que des milliers, des dizaines de milliers, des centaines de milliers même, de travailleurs détachés viennent dans notre pays, travaillent et que les charges qu'ils payent ne sont pas payés en France mais sont payées dans leur pays d'origine. MARINE LE PEN : Je suis opposée à la politique que vous avez soutenue, de la ferme à la fourchette qui vise à baisser de 10 à 20 % la production agricole européenne au moment où le monde est en train de faire face à une crise alimentaire qui va voir un certain nombre de pays, probablement, être victimes d'émeutes de la faim. EMMANUEL MACRON : Et bien soit les autres vous suivent parce que c'est ça l'Europe, on est 27 autour de la table, soit vous faites bande à part. EMMANUEL MACRON : Et ce que vous décrivez ça ressemble à une bande à part dans votre programme. EMMANUEL MACRON : La deuxième chose, vous proposez une alliance avec la Russie dans vos priorités. EMMANUEL MACRON : Sur le travail détaché on a changé les règles. MARINE LE PEN : Oui mais les charges continuent à être payées dans le pays d'origine. EMMANUEL MACRON : Ce que dit Mme Le Pen est vrai mais la préférence nationale à l'emploi c'est la fin du marché unique européen. MARINE LE PEN : Moi, l'image que j'ai de la France c'est que c'est une puissance mondiale, pas seulement une puissance européenne. MARINE LE PEN : lle doit retrouver cette ambition de grandeur, cette ambition d'influence dans le monde et y compris avec des partenaires privilégiés notamment les pays francophones d'Afrique, qui sont des partenaires historiques, avec lesquels il faut vraiment refonder une relation en oubliant la terrible. EMMANUEL MACRON : Parce que, que quelqu'un qui parle de priorité nationale contre l'Europe, ce que vous venez de faire, en expliquant donc que le marché européen, finito, que pareil sur les marchandises puisque vous remettez des contrôles aux frontières en remettant autant de douaniers qu'en 1990. MARINE LE PEN : C'est faux M. Macron. MARINE LE PEN : Vous voulez faire de la France le premier pays au monde qui interdirait le voile sur la voie publique." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "LEA SALAME : Souhaitez-vous rester dans l'Union européenne telle qu'elle est aujourd'hui avec le couple franco-allemand comme moteur. 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EMMANUEL MACRON : Nous avons ensemble commencé à mettre en place les fondements d'une Europe de la défense et donc, moi je suis convaincu en effet que notre souveraineté est nationale et européenne et que les deux se complètent et que c'est par l'Europe qu'on sera plus indépendant pour notre énergie, pour notre technologie, pour notre défense, pour notre agroalimentaire. EMMANUEL MACRON : Et parler d'Europe c'est parler aussi de nos agriculteurs qui savent ô combien l'Europe est importante pour eux puisque la PAC les aide à vivre, à évoluer, à faire avancer cette nouvelle révolution que, à leurs côtés nous conduisons. MARINE LE PEN : D'abord permettez-moi de dire à Emmanuel Macron qu'il n'y a pas de souveraineté européenne parce qu'il n'y a pas de peuple européen. MARINE LE PEN : Je souhaite rester dans l'Union européenne. MARINE LE PEN : Je souhaite profondément la faire modifier pour effectivement faire émerger une alliance européenne des nations. MARINE LE PEN : Parce qu'il y a toute une série de politiques de l'Union européenne avec lesquelles je suis en désaccord, la multiplication des accords de libre-échange, où on vend des voitures allemandes en sacrifiant des éleveurs, à la concurrence des poulets du Brésil ou du bœuf du Canada. MARINE LE PEN : Je suis en désaccord avec la politique des travailleurs détachés qui font que des milliers, des dizaines de milliers, des centaines de milliers même, de travailleurs détachés viennent dans notre pays, travaillent et que les charges qu'ils payent ne sont pas payés en France mais sont payées dans leur pays d'origine. MARINE LE PEN : Je suis opposée à la politique que vous avez soutenue, de la ferme à la fourchette qui vise à baisser de 10 à 20 % la production agricole européenne au moment où le monde est en train de faire face à une crise alimentaire qui va voir un certain nombre de pays, probablement, être victimes d'émeutes de la faim. EMMANUEL MACRON : Et bien soit les autres vous suivent parce que c'est ça l'Europe, on est 27 autour de la table, soit vous faites bande à part. EMMANUEL MACRON : Et ce que vous décrivez ça ressemble à une bande à part dans votre programme. EMMANUEL MACRON : La deuxième chose, vous proposez une alliance avec la Russie dans vos priorités. EMMANUEL MACRON : Sur le travail détaché on a changé les règles. MARINE LE PEN : Oui mais les charges continuent à être payées dans le pays d'origine. EMMANUEL MACRON : Ce que dit Mme Le Pen est vrai mais la préférence nationale à l'emploi c'est la fin du marché unique européen. MARINE LE PEN : Moi, l'image que j'ai de la France c'est que c'est une puissance mondiale, pas seulement une puissance européenne. MARINE LE PEN : lle doit retrouver cette ambition de grandeur, cette ambition d'influence dans le monde et y compris avec des partenaires privilégiés notamment les pays francophones d'Afrique, qui sont des partenaires historiques, avec lesquels il faut vraiment refonder une relation en oubliant la terrible. EMMANUEL MACRON : Parce que, que quelqu'un qui parle de priorité nationale contre l'Europe, ce que vous venez de faire, en expliquant donc que le marché européen, finito, que pareil sur les marchandises puisque vous remettez des contrôles aux frontières en remettant autant de douaniers qu'en 1990. MARINE LE PEN : C'est faux M. Macron. 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parce qu'il n'y avait pas de respect des engagements de Paris, du respect de la biodiversité et on a d'ailleurs lutté contre la déforestation importée grâce à l'Europe et pour nos agriculteurs." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "La deuxième on s'est battu pour une PAC qui ne baisse pas malgré le Brexit." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Sur le travail détaché, il n'y a pas des centaines de milliers de travailleurs détachés." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique que le projet de Marine Le Pen se résume à sortir de l'europe." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Mais derrière cela, des valeurs de l'Europe et des règles du Conseil de l'Europe jusqu'au marché de l'énergie dont vous proposez de sortir, jusqu'à Schengen sur lequel vous n'êtes pas claire, votre projet quand on remet brique à brique les choses en place, c'est un projet qui ne dit pas son nom mais qui consiste à sortir de l'Europe." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen explique que la politique de travailleurs détaché nuit à la compétitivité française, et souhaite mettre en place la préférence nationale." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Quand dans un secteur une entreprise fait appel à des travailleurs détachés évidemment ça lui coûte moins cher et par conséquent les autres entreprises sont obligées de faire, elles aussi, appel à des travailleurs détachés parce que sinon elles ne sont plus compétitives." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Car mon objectif, ma priorité, mon obsession c'est justement que les Français puissent travailler dans leur propre pays." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique que c'est vrai, mais que faire autrement revient à la fin du marché unique européen." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Ce que dit Mme Le Pen est vrai mais la préférence nationale à l'emploi c'est la fin du marché unique européen." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen explique vouloir créer des relations avec l'Afrique." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Moi, l'image que j'ai de la France c'est que c'est une puissance mondiale, pas seulement une puissance européenne." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "On n'a pas parlé de l'Afrique avec laquelle il faut évidemment développer des nouvelles relations." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique qu'il entretient déjà des relations avec l'afrique, et que Marine Le Pen propose un projet de rétrécissement" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Moi j'ai fait plus de voyages qu'aucun de mes prédécesseurs sur le continent africain, c'est un continent auquel je tiens, j'ai refondé cette relation y compris en regardant avec lucidité et courage notre histoire sur ce sujet." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Le projet que vous portez est un projet de rétrécissement, un projet qui est attentatoire à l'universalisme français" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Macron_Lepen_2--Partie_3_Retraite.json b/train/Macron_Lepen_2--Partie_3_Retraite.json index 74067ddb1114d032691696702df836bccab12101..d8735a92da73be2a44c56eabf9962ff805b9bb44 100644 --- a/train/Macron_Lepen_2--Partie_3_Retraite.json +++ b/train/Macron_Lepen_2--Partie_3_Retraite.json @@ -5,5 +5,244 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de leur vision pour la retraite. Marine Le Pen débute en expliquant qu'elle souhaite mettre en place une retraite entre soixante et soixante deux ans, avec quarante a quarante deux annuités, afin de laisser les gens qui commencent plus tôt partir plus tôt. Marine Le Pen souhaite aussi garder les dispoositifs de carrière longue. Emmanuel Macron explique qu'il faut financer les progrès de son quinquennat, ainsi qu'augmenter les retraites les plus basses. Emmanuel Macron explique que pour financer les progrès sans augmenter les impôts ou la dette, il faut travailler plus longtemps, et souhaite augmenter l'age de la retraite de quatre mois par an jusqu'à soixante cinq ans. Emmanuel Macron souhaite garder le dispositif de carrière longue et de pénibilité, et supprimer les régimes spéciaux. Marine Le Pen explique qu'Emmanuel Macron a crée six cent milliards de dettes. Emmanuel Macron se défend en expliquant que c'était pour améliorer la sécurité sociale et les collectivités locales, et qu'il a baissé le déficit français avant le COVID et baissé le chômage. Marine Le Pen explique que le chômage n'a pas changé, qu'il y a plus de pauvres, et un déficit de la balance commercial de quatre vingt cinq milliard. Marine Le Pen explique aussi que la productivité française n'a pas assez augmenté en comparaison aux autres pays de l'OCDE, et que quatorze mille cinq cent emplois d'industrie ont été supprimés. Emmanuel Macron explique assumer la dette du covid, qui vient de la solidarité nationale. Emmanuel Macron demande a Marine le pen ce qu'elle aurait fait pour le covid. Marine Le Pen répond qu'elle aurait proposé des fonds propres pour les TPE et PME, et que les prêts accordés par Emmanuel Macron les empêchent d'investir. Marine Le Pen conclue qu'elle n'aurait pas fermé les commerce après le premier confinement.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, EMMANUEL MACRON et MARINE LE PEN discutent de la question des retraites. MARINE LE PEN propose la retraite à 60 ans avec 40 annuités pour ceux ayant commencé à travailler avant 20 ans ; pour les autres, elle propose une progressivité bornée à 62 ans, avec 42 annuités. Cependant, les dispositifs carrières longues s’appliqueront s’ils sont plus avantageux que ces limites standards. Face à cette vision, EMMANUEL MACRON défend un minimum retraite contributif à 1100 euros. Toutefois, il ne souhaite ni augmenter les impôts, ni créer de nouvelles dettes pour financer ce système. Par conséquent, il est nécessaire d’augmenter progressivement l’âge de la retraite jusqu’à 65 ans en 2031 pour conserver un équilibre comptable. Il désire par ailleurs conserver le système carrière longue et le compte pénibilité, qu’il reproche à son adversaire de vouloir supprimer. Enfin, il compte mettre fin aux régimes spéciaux (notamment RATP et EDF). Il attaque ensuite MARINE LE PEN, lui reprochant de ne pouvoir financer sa réforme. MARINE LE PEN estime néanmoins ne pas avoir de critiques à recevoir de la part d’EMMANUEL MACRON, ce dernier étant responsable de 600 milliard de dettes à cause du covid. EMMANUEL MACRON explique avoir baissé le déficit avant le covid ; par ailleurs, la dette n’est pas seulement celle de l’État, mais aussi celle de la sécurité sociale et des collectivités locales. Il justifie ce montant comme étant nécessaire pour financer les aides aux entreprises pendant la crise, aides que MARINE LE PEN n’a pas voté. Cependant, pour MARINE LE PEN, il n’y a eu ni succès dans la lutte contre le chômage, ni diminution de la pauvreté. Cela est faux, continue EMMANUEL MACRON : les commerçants et entrepreneurs ont été sauvés par ces fonds. Il affirme ensuite que le chômage aurait baissé de 9,6 à 7,4 %. MARINE LE PEN, elle, aurait directement donné des fonds aux entreprises, et non simplement des lignes de crédit, comme EMMANUEL MACRON. Du reste, le décalage des prêts proposé par EMMANUEL MACRON n’est pas suffisant dans la mesure où les entreprises restent endettées aux yeux des banques. Enfin, MARINE LE PEN critique les couvres feu et confinements qui étaient inutiles, à l’exception du premier. EMMANUEL MACRON est en désaccord et veut être fier de la politique qu’il a mené durant cette crise. Les deux candidats s’opposent clairement sur l’âge de la retraite ; en évoquant la question du financement, le débat dérive dans un deuxième temps sur la question de la dette covid.", "Extractive_1": "P2 : Jusqu'à quel âge devrons-nous travailler si vous êtes élus l'un et l'autre ? MLP : Ils partiront à la retraite entre 60 et 62 ans pour avoir une retraite pleine, il leur faudra entre 40 et 42 annuités. MLP : Je pense que la justice, elle nécessite de considérer que plus on travaille tôt et plus on travaille dur et plus il faut partir tôt. MLP : Tous ceux qui auront eu un premier emploi significatif avant l'âge de 20 ans, entre 17 et 20 ans, pourront partir à la retraite à 60 ans après 40 annuités. MLP : Et progressivement, au fur et à mesure de l'âge auquel on rentre dans le système, et bien on obtiendra maximum 42 annuités et 62 ans. MLP : Permettez-moi quand même de rappeler, parce que je sais que les amis de M. Macron ont essayé de créer une incertitude et donc une inquiétude auprès des Français que tout dispositif particulier, carrière longue et autres, sera évidemment prioritaire sur ma réforme. MLP : Alors que très certainement la majorité d'entre eux ne seront plus en activité puisque déjà à 62,8 mois ils sont déjà la moitié à être en inactivité et au moment où ils prennent leur retraite. EM : Moi je propose, y compris pour toutes celles et ceux qui sont aujourd'hui à la retraite, de passer ce qu'on appelle le minimum contributif c'est-à-dire quelqu'un qui a une retraite complète à 1100 euros. EM : Vous proposez la même retraite pour quelqu'un qui n'a jamais travaillé de sa vie et quelqu'un qui a une vie de labeur. EM : Et avant même ces progrès, notre régime est déséquilibré. EM : Je ne veux pas que les impôts augmentent, quand je vous dis ça, je suis crédible. EM : Et donc il n'y a qu'une manière de financer c'est de travailler progressivement plus, avec un pilier qui est le plein emploi. EM : Ce qui veut dire que vous atteindrez en 2028 64 ans et en 2031 65 ans. EM : Le premier, carrière longue, il faut garder un tel dispositif, vous avez raison. EM : Le deuxième, c'est la pénibilité. EM : Mais vous, vous n'êtes pas juste davantage parce que comme vous ne prenez pas en compte les critères de pénibilité. EM : Et trois, il faut supprimer les principaux régimes spéciaux, et donc les personnes que l'on embauche dans ces régimes, en particulier, la RATP, EDF ne doivent plus être embauché dans un régime spécial, eux doivent rentrer dans le système général. EM : Vous, vous n'expliquez jamais comment vous financez vos progrès. MLP : Pardon M. Macron mais je rappelle que vous êtes le président qui a créé 600 milliards d'euros de dette supplémentaire en cinq ans dont deux tiers n'ont rien à voir avec le covid. EM : Les 600 milliards d'euros de dettes, c'est 200 milliards de la partie de l'État, le reste c'est la sécurité sociale et les collectivités locales. EM : Parce que comme les gens ne pouvaient pas travailler on n'a pas prélevé leurs cotisations, figurez-vous, parce que on a même fait des décalages voire des exonérations de cotisations. MLP : D'ailleurs, c'est si vrai qu'en réalité les chiffres du chômage, c'est-à-dire les chômeurs A, B, C étaient 5,5 millions quand vous avez été élus. Ils sont 5,4 millions. MLP : Moi ce que je vois c'est qu'il y a 400 milles pauvres supplémentaires sous votre quinquennat. MLP : Il y a 85 milliards de déficit de la balance commerciale. MLP : C'est le chiffre de la productivité parce que, en l'occurrence, le chiffre de la productivité, il décroche totalement M. Macron, à compter de votre élection. MLP : Il faut faire du patriotisme économique, il faut faire de la relocalisation des activités, il faut réindustrialiser notre pays, il faut aider les très petites entreprises et les petites et moyennes entreprises en leur accordant des baisses de fiscalité. MLP : Quand vous parlez des baisses d'impôts que vous avez fait pour les Français, vous oubliez de dire que la plus grosse baisse, ça a été, évidemment la suppression de l'impôt sur les grandes fortunes. EM : C'est la taxe d'habitation Mme Le Pen EM : Mais que les restaurateurs, que les artisans, que les commerçants, que les petits industriels qui nous écoutent aujourd'hui mais viennent témoigner, viennent vous parler et vous dire qui les a aidés pendant la crise covid, qui les a aidés avec le fonds de solidarité, avec le chômage partiel, avec les prêts garantis, avec la prise en charge parfois de leurs propres cotisations, c'est le gouvernement. EM : Expliquez-moi ce que vous auriez fait autrement Mme Le Pen. MLP : D'abord le premier confinement, j'avais proposé des fonds propres. MLP : Après le premier confinement vous avez continué les couvre-feux, vous avez continué de fermer les commerces en considérant qu'il y avait les essentiels et les non essentiels. MLP : Et bien avec tout cela j'étais en désaccord pour une raison simple, c'est qu'à cette époque-là après le premier confinement on savait qu'en réalité, les petits commerces n'étaient pas le lieu de transmission du virus.", - "Extractive_2": "LEA SALAME : Jusqu'à quel âge devrons-nous travailler si vous êtes élus l'un et l'autre ? MARINE LE PEN : Tous ceux qui auront eu un premier emploi significatif avant l'âge de 20 ans, entre 17 et 20 ans, pourront partir à la retraite à 60 ans après 40 annuités. MARINE LE PEN : Et progressivement, au fur et à mesure de l'âge auquel on rentre dans le système, et bien on obtiendra maximum 42 annuités et 62 ans. MARINE LE PEN : Si quelqu'un a, grâce à un dispositif de carrière longue un bénéfice plus avantageux pour lui, alors c'est le système de carrière longue qui s'appliquera. EMMANUEL MACRON : Moi je propose, y compris pour toutes celles et ceux qui sont aujourd'hui à la retraite, de passer ce qu'on appelle le minimum contributif c'est-à-dire quelqu'un qui a une retraite complète à 1100 euros. EMMANUEL MACRON : Donc je ne veux pas monter les impôts, je veux qu'ils baissent. EMMANUEL MACRON : Je ne veux pas augmenter notre dette, je veux commencer à la rembourser sous ce quinquennat qui vient si les Françaises et les Français me font confiance. EMMANUEL MACRON : Réussir à faire, comme ce que l'on a réussi à faire sous ce quinquennat et le deuxième pilier qui est de décaler l'âge légal qui est de 62 aujourd'hui de 4 mois par an. EMMANUEL MACRON : Ce qui veut dire que vous atteindrez en 2028 64 ans et en 2031 65 ans. EMMANUEL MACRON : Le premier, carrière longue, il faut garder un tel dispositif, vous avez raison. EMMANUEL MACRON : Vous, vous proposez de supprimer le système de pénibilité. 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MARINE LE PEN : Donc, en matière de succès sur le chômage, permettez-moi tout de même d'être dubitative. MARINE LE PEN : Moi ce que je vois c'est qu'il y a 400 milles pauvres supplémentaires sous votre quinquennat. EMMANUEL MACRON : Mais que les restaurateurs, que les artisans, que les commerçants, que les petits industriels qui nous écoutent aujourd'hui mais viennent témoigner, viennent vous parler et vous dire qui les a aidés pendant la crise covid, qui les a aidés avec le fonds de solidarité, avec le chômage partiel, avec les prêts garantis, avec la prise en charge parfois de leurs propres cotisations, c'est le gouvernement. EMMANUEL MACRON : Ce qui fait qu'aujourd'hui Mme Le Pen alors qu'on a vécu une pandémie comme on n'en avait pas vécu depuis un siècle, on a malgré tout, contrairement aux chiffres que vous pouvez donner, baissé le chômage qui est passé de 9,6 à 7,4 %. EMMANUEL MACRON : Mais la vie de nos commerçants, de nos artisans, c'est ça la dette covid. EMMANUEL MACRON : Vous avez voté contre, expliquez-moi quels centimes ? MARINE LE PEN : J'avais proposé 1 500 euros par entreprise, 1 000 euros par salarié. MARINE LE PEN : Vous avez fait le choix d'un certain nombre de prêts (des PGE) qui aujourd'hui doivent être remboursés par des entreprises. EMMANUEL MACRON : Mais à chaque fois, on les a laissés, on les décalera. MARINE LE PEN : Mais en les décalant M. Macron, vous savez ce que vous faites, vous les inscrivez sur les fichiers des banques. MARINE LE PEN : Après le premier confinement vous avez continué les couvre-feux, vous avez continué de fermer les commerces en considérant qu'il y avait les essentiels et les non essentiels. MARINE LE PEN : Et bien avec tout cela j'étais en désaccord pour une raison simple, c'est qu'à cette époque-là après le premier confinement on savait qu'en réalité, les petits commerces n'étaient pas le lieu de transmission du virus. EMMANUEL MACRON : Si vous voulez tous vos amis, tous vos amis quand je regarde comment ils ont géré la crise covid, je suis plutôt fier de la manière dont on l'a géré." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "LEA SALAME : Jusqu'à quel âge devrons-nous travailler si vous êtes élus l'un et l'autre ? MARINE LE PEN : Tous ceux qui auront eu un premier emploi significatif avant l'âge de 20 ans, entre 17 et 20 ans, pourront partir à la retraite à 60 ans après 40 annuités. MARINE LE PEN : Et progressivement, au fur et à mesure de l'âge auquel on rentre dans le système, et bien on obtiendra maximum 42 annuités et 62 ans. MARINE LE PEN : Si quelqu'un a, grâce à un dispositif de carrière longue un bénéfice plus avantageux pour lui, alors c'est le système de carrière longue qui s'appliquera. 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Macron, à compter de votre élection." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen souhaite faire du patriotisme économique, relocaliser les activitées, réindustrialiser le pays, et aider les petites entreprises." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Il faut faire du patriotisme économique, il faut faire de la relocalisation des activités, il faut réindustrialiser notre pays, il faut aider les très petites entreprises et les petites et moyennes entreprises en leur accordant des baisses de fiscalité." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen explique que la plus grosse baisse d'impôt d'emmanuel macron était la suppression de l'impôt sur les grandes fortunes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Quand vous parlez des baisses d'impôts que vous avez fait pour les Français, vous oubliez de dire que la plus grosse baisse, ça a été, évidemment la suppression de l'impôt sur les grandes fortunes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron répond que c'est la taxe d'habitation, et que l'aide du covid a permis aux français de survivre, et demande à Marine le pen ce qu'elle aurait fait autrement." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "C'est la taxe d'habitation Mme Le Pen" + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Mais que les restaurateurs, que les artisans, que les commerçants, que les petits industriels qui nous écoutent aujourd'hui mais viennent témoigner, viennent vous parler et vous dire qui les a aidés pendant la crise covid, qui les a aidés avec le fonds de solidarité, avec le chômage partiel, avec les prêts garantis, avec la prise en charge parfois de leurs propres cotisations, c'est le gouvernement." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Expliquez-moi ce que vous auriez fait autrement Mme Le Pen." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen explique qu'elle aurait créé des fonds propres prendant le premier confinement, qu'elle n'aurait pas continué les couvre feux après, et qu'elles n'aurait pas fermée les petites commerces qui n'étaient pas le lieu de transmission du covid" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "D'abord le premier confinement, j'avais proposé des fonds propres." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Après le premier confinement vous avez continué les couvre-feux, vous avez continué de fermer les commerces en considérant qu'il y avait les essentiels et les non essentiels." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et bien avec tout cela j'étais en désaccord pour une raison simple, c'est qu'à cette époque-là après le premier confinement on savait qu'en réalité, les petits commerces n'étaient pas le lieu de transmission du virus" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Macron_Lepen_2--Partie_4_Hopital.json b/train/Macron_Lepen_2--Partie_4_Hopital.json index 9fc85eddd6bca6ae573acd5d519479687cebc222..eb28583e7d32c2f6fcd795a388d74dfc861ad2f6 100644 --- a/train/Macron_Lepen_2--Partie_4_Hopital.json +++ b/train/Macron_Lepen_2--Partie_4_Hopital.json @@ -5,5 +5,178 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de leur mesures pour améliorer le système de santé Français. Emmanuel Macron débute en expliquant qu'il a pris des décisions en 2018 pour mettre fin au tarif hospitalier et au numéro clausus. Emmanuel Macron explique qu'il a investi dix neuf milliards dans les hôpitaux et qu'il a revalorisés les salaires. Il souhaite continuer d'investir dans l'hôpital. Marine le pen explique qu'Emmanuel Macron a attendu les crises pour pouvoir agir sur l'hôpital, et qu'il a licencié quinze mille soignants. Marine Le Pen souhaite investir vingt milliards d'euros sur cinq ans, dix milliards pour la revalorisation du personnel et du salaire, ainsi que pour l'embauche, et dix milliards pour acheter du matériel. La présentatrice demande ensuite comment améliorer les conditions de vie pour les personnes âgées. Marine Le Pen explique qu'il faut faire contrôler les ehpad, mettre en place des médecins coordinateurs et des infirmières présentes toute la journée, ainsi que mettre en place un modèle public. Emmanuel Macron explique que les personnes âgées souhaitent vieillir chez elles, et propose d'apporter des aides pour aménager les logements, ainsi que pour améliorer les conditions de travail des aides de vie. Il propose aussi d'engager cinquante mille infirmiers et aide soignants.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, MARINE LE PEN et EMMANUEL MACRON discutent de la question de l’hôpital. EMMANUEL MACRON commence par rappeler que l’hôpital connaît une crise, avec le développement de déserts médicaux, tant à la campagne que dans les quartiers. Il défend alors son bilan : fin de la baisse du tarif hospitalier, suppression du numérus clausus, investissements de 19 milliards d’euros dans le système de santé et hausse des salaires des soignants. Il souhaite poursuivre cette stratégie en alliant embauches et investissements. MARINE LE PEN estime que son adversaire a du attendre la crise sanitaire pour se rendre compte de la déliquescence du système de santé. Elle critique en particulier le licenciement de 15 000 soignants non vaccinés. Elle explique vouloir les réintégrer et leur payer le salaire dont ils furent privés. Elle investira 20 milliards sur cinq ans dans le système hospitalier ; 10 milliards serviront à la revalorisation des salaires et à l’embauche de soignants dans les EPHADs. Elle souhaite par ailleurs développer la télémédecine et inciter fiscalement les médecins à s’implanter à la campagne, même si cela restera insuffisant pour lutter contre les déserts médicaux. Sur les EPHADs, pour éviter les drames, elle appelle à davantage de contrôles et à l’obligation d’avoir une infirmière en permanence dans les établissements. Elle critique ensuite les EPHADs privés, qu’elle oppose à un modèle mutualiste jugé plus sain. Selon EMMANUEL MACRON, les vieillards veulent avant tout rester le plus longtemps chez eux. Il propose en conséquence un accompagnement pour l’aménagement des logements des retraités, ainsi que davantage d’aides pour les auxiliaires de vie. Avec le soutien de l’État, en partenariat des départements, les aides de vie pourront au reste travailler à temps complet. Pour porter ce mouvement, il propose la création de 50 000 postes d'infirmiers et d’aides-soignants. Néanmoins, MARINE LE PEN émet des doutes quant au financement de pareilles mesures.", "Extractive_1": "P2 : Si vous êtes réélu Emmanuel Macron, qu'est-ce que vous leur dites à ces personnels de santé ce soir ? EM : On a une crise qui est à l'hôpital et dans ce que l'on appelle les déserts médicaux dans beaucoup de nos territoires, qu'il s'agisse d'ailleurs de quartiers comme de la grande ruralité. EM : J'ai mis fin à la baisse de ce que l'on appelle le tarif hospitalier. EM : J'ai mis fin au numérus clausus. EM : À la fois d'investissements, plus de 19 milliards d'euros dans nos hôpitaux et d'investissements dans les salaires puisqu'on a revalorisé les salaires pour tous les soignants d'au moins 183 euros par mois ce qui n'avait jamais été fait, jusqu'à 400 euros en fin de carrière. EM : Pour réembaucher il faut réattirer des gens à l'hôpital, améliorer les conditions de travail. EM : Je propose au fond une méthode tout à fait nouvelle à l'échelle d'un territoire c'est-à-dire de faire travailler avec nos personnels à l'hôpital, avec notre médecine de ville, avec aussi ce que l'on appelle les paramédicaux, nos pharmaciens et pharmaciennes, nos infirmiers infirmières de ville, les kinés, l'ensemble de ces professions pour qu'on ait une offre de soin qui soit organisée à l'échelle d'un territoire qui permette d'avoir un référent de santé pour nos compatriotes, en particulier les plus âgés qui aujourd'hui ont du mal à trouver des médecins. MLP : l a fallu la crise sanitaire pour s'apercevoir que le personnel soignant était dans une souffrance absolument inouïe depuis des années. MLP : Parce que quand vous avez en effet licencié 15 000 soignants,15 000 soignants sans salaire du jour au lendemain parce que vous refusiez qu'il puisse se tester avant de venir travailler et vous vouliez à tout prix qu'ils soient vaccinés. MLP : Je les réintégrerai moi, en ce qui me concerne et je leur restituerai d'ailleurs les salaires dont ils ont été privés. MLP : Moi je crois qu'il faut investir 20 milliards sur cinq ans. 20 milliards sur cinq ans c'est 10 milliards pour la revalorisation du personnel, pour l'embauche aussi de personnels notamment dans les EHPADs pour éviter les drames qui ont été révélés et puis la souffrance des soignants et des patients parce que toutes les infirmières que j'ai rencontrées. MLP : Donc 10 milliards pour la revalorisation salariale qui sera de l'argent public, je le dis, et 10 milliards d'investissement dans l'hôpital pour le matériel. MLP : C'est-à-dire un plan scanner irm et ça se sera financé par le fonds souverain dont j'espère nous aurons l'occasion de parler tout à l'heure, qui est un fonds sur fonds privé et non pas sur fonds public. MLP : Moi je crois qu'il faut vraiment développer la télémédecine, il faut à tout prix qu'on mette en place une incitation fiscale pour les médecins pour les inciter à aller s'installer dans les zones sous denses mais ça ne suffira pas. P2 : Marine le Pen, Emmanuel Macron vous avez employé tous les deux le mot de la dépendance, c'est un sujet qui a profondément touché les Français après la parution d'un livre choc il y a quelques semaines sur les conditions dans lesquelles nos aînés sont traités dans les EHPADs. MLP : Il faut contrôler, parce qu'il faut contrôler les endroits où les personnes sont vulnérables. MLP : Deuxièmement il faut imposer un nombre de personnels minimum et être exigeant sur ce sujet par rapport au nombre de résidents. MLP : Il faut à tout prix que les EHPADs aient un médecin coordinateur. MLP : Il faut imposer qu'il y ait une infirmière 24 heures sur 24, il y a une part encore non négligeable qui n'ont pas d'infirmières 24 heures sur 24. EM : Sur le grand âge, d'abord l'immense majorité de nos compatriotes qui vieillissent, veulent pouvoir vieillir chez eux. EM : De deux manières, d'abord les aider à aménager leur logement. EM : C'est pour cela que je veux mettre en place un dispositif, ma prime adaptative, qui permettra d'aménager le logement pour monter les quelques marches, qui permet d'accéder aux sanitaires, réaménager des choses pour rester à son domicile. EM : Ensuite, il faut pouvoir aider celles et ceux qui sont ces auxiliaires de vie, ces aides vie, ces aides à domicile. EM : Et donc dans le réinvestissement que je veux faire, à côté des départements mais c'est la prise en charge par l'État, c'est leur donner un service complet et d'avoir plus d'heures par semaine pour bien s'occuper de nos personnes âgées chez elles. EM : Je pense qu'il ne faut pas jeter l'opprobre sur un système privé. EM : Donc il faut renforcer massivement les contrôles mais on doit aussi créer plus de postes. EM : C'est pour ça que dans mon projet je propose 50 000 postes d'infirmiers-infirmières, aide-soignants, aide-soignantes.", - "Extractive_2": "LEA SALAME : Vous voulez parler de la dépendance, on va parler de l'hôpital. EMMANUEL MACRON : On a une crise qui est à l'hôpital et dans ce que l'on appelle les déserts médicaux dans beaucoup de nos territoires, qu'il s'agisse d'ailleurs de quartiers comme de la grande ruralité. EMMANUEL MACRON : J'ai mis fin à la baisse de ce que l'on appelle le tarif hospitalier. EMMANUEL MACRON : J'ai mis fin au numérus clausus. EMMANUEL MACRON : À la fois d'investissements, plus de 19 milliards d'euros dans nos hôpitaux et d'investissements dans les salaires puisqu'on a revalorisé les salaires pour tous les soignants d'au moins 183 euros par mois ce qui n'avait jamais été fait, jusqu'à 400 euros en fin de carrière. EMMANUEL MACRON : Et donc on doit continuer d'investir dans notre système de santé pour redresser l'hôpital et donc réembaucher. MARINE LE PEN : Il a fallu la crise sanitaire pour s'apercevoir que le personnel soignant était dans une souffrance absolument inouïe depuis des années. MARINE LE PEN : Parce que quand vous avez en effet licencié 15 000 soignants,15 000 soignants sans salaire du jour au lendemain parce que vous refusiez qu'il puisse se tester avant de venir travailler et vous vouliez à tout prix qu'ils soient vaccinés. MARINE LE PEN : Je les réintégrerai moi, en ce qui me concerne et je leur restituerai d'ailleurs les salaires dont ils ont été privés. MARINE LE PEN : Moi je crois qu'il faut investir 20 milliards sur cinq ans. MARINE LE PEN : 20 milliards sur cinq ans c'est 10 milliards pour la revalorisation du personnel, pour l'embauche aussi de personnels notamment dans les EHPADs pour éviter les drames qui ont été révélés et puis la souffrance des soignants et des patients parce que toutes les infirmières que j'ai rencontrées. MARINE LE PEN : Moi je crois qu'il faut vraiment développer la télémédecine, il faut à tout prix qu'on mette en place une incitation fiscale pour les médecins pour les inciter à aller s'installer dans les zones sous denses mais ça ne suffira pas. MARINE LE PEN : Il faut contrôler, parce qu'il faut contrôler les endroits où les personnes sont vulnérables. MARINE LE PEN : Il faut imposer qu'il y ait une infirmière 24 heures sur 24, il y a une part encore non négligeable qui n'ont pas d'infirmières 24 heures sur 24. MARINE LE PEN : Et puis je crois qu'il faut réfléchir à un modèle mutualiste des EHPADs. Les EHPADs qui font de l'argent sur le dos des résidents avec des prix qui sont parfois juste honteux est un modèle qui bien évidemment choque les Français et à juste titre. EMMANUEL MACRON : Sur le grand âge, d'abord l'immense majorité de nos compatriotes qui vieillissent, veulent pouvoir vieillir chez eux. EMMANUEL MACRON : De deux manières, d'abord les aider à aménager leur logement. EMMANUEL MACRON : Ensuite, il faut pouvoir aider celles et ceux qui sont ces auxiliaires de vie, ces aides vie, ces aides à domicile. EMMANUEL MACRON : Et donc dans le réinvestissement que je veux faire, à côté des départements mais c'est la prise en charge par l'État, c'est leur donner un service complet et d'avoir plus d'heures par semaine pour bien s'occuper de nos personnes âgées chez elles. EMMANUEL MACRON : La deuxième chose c'est qu'il faut développer des contrôles et des moyens. EMMANUEL MACRON : C'est pour ça que dans mon projet je propose 50 000 postes d'infirmiers-infirmières, aide-soignants, aide-soignantes. MARINE LE PEN : Vous financez tout avec votre dette, moi je veux bien." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "LEA SALAME : Vous voulez parler de la dépendance, on va parler de l'hôpital. EMMANUEL MACRON : On a une crise qui est à l'hôpital et dans ce que l'on appelle les déserts médicaux dans beaucoup de nos territoires, qu'il s'agisse d'ailleurs de quartiers comme de la grande ruralité. EMMANUEL MACRON : J'ai mis fin à la baisse de ce que l'on appelle le tarif hospitalier. EMMANUEL MACRON : J'ai mis fin au numérus clausus. EMMANUEL MACRON : À la fois d'investissements, plus de 19 milliards d'euros dans nos hôpitaux et d'investissements dans les salaires puisqu'on a revalorisé les salaires pour tous les soignants d'au moins 183 euros par mois ce qui n'avait jamais été fait, jusqu'à 400 euros en fin de carrière. EMMANUEL MACRON : Et donc on doit continuer d'investir dans notre système de santé pour redresser l'hôpital et donc réembaucher. MARINE LE PEN : Il a fallu la crise sanitaire pour s'apercevoir que le personnel soignant était dans une souffrance absolument inouïe depuis des années. MARINE LE PEN : Parce que quand vous avez en effet licencié 15 000 soignants,15 000 soignants sans salaire du jour au lendemain parce que vous refusiez qu'il puisse se tester avant de venir travailler et vous vouliez à tout prix qu'ils soient vaccinés. MARINE LE PEN : Je les réintégrerai moi, en ce qui me concerne et je leur restituerai d'ailleurs les salaires dont ils ont été privés. MARINE LE PEN : Moi je crois qu'il faut investir 20 milliards sur cinq ans. MARINE LE PEN : 20 milliards sur cinq ans c'est 10 milliards pour la revalorisation du personnel, pour l'embauche aussi de personnels notamment dans les EHPADs pour éviter les drames qui ont été révélés et puis la souffrance des soignants et des patients parce que toutes les infirmières que j'ai rencontrées. MARINE LE PEN : Moi je crois qu'il faut vraiment développer la télémédecine, il faut à tout prix qu'on mette en place une incitation fiscale pour les médecins pour les inciter à aller s'installer dans les zones sous denses mais ça ne suffira pas. MARINE LE PEN : Il faut contrôler, parce qu'il faut contrôler les endroits où les personnes sont vulnérables. MARINE LE PEN : Il faut imposer qu'il y ait une infirmière 24 heures sur 24, il y a une part encore non négligeable qui n'ont pas d'infirmières 24 heures sur 24. MARINE LE PEN : Et puis je crois qu'il faut réfléchir à un modèle mutualiste des EHPADs. Les EHPADs qui font de l'argent sur le dos des résidents avec des prix qui sont parfois juste honteux est un modèle qui bien évidemment choque les Français et à juste titre. EMMANUEL MACRON : Sur le grand âge, d'abord l'immense majorité de nos compatriotes qui vieillissent, veulent pouvoir vieillir chez eux. EMMANUEL MACRON : De deux manières, d'abord les aider à aménager leur logement. EMMANUEL MACRON : Ensuite, il faut pouvoir aider celles et ceux qui sont ces auxiliaires de vie, ces aides vie, ces aides à domicile. EMMANUEL MACRON : Et donc dans le réinvestissement que je veux faire, à côté des départements mais c'est la prise en charge par l'État, c'est leur donner un service complet et d'avoir plus d'heures par semaine pour bien s'occuper de nos personnes âgées chez elles. EMMANUEL MACRON : La deuxième chose c'est qu'il faut développer des contrôles et des moyens. EMMANUEL MACRON : C'est pour ça que dans mon projet je propose 50 000 postes d'infirmiers-infirmières, aide-soignants, aide-soignantes. 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matériel." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "C'est-à-dire un plan scanner irm et ça se sera financé par le fonds souverain dont j'espère nous aurons l'occasion de parler tout à l'heure, qui est un fonds sur fonds privé et non pas sur fonds public." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen souhaite développer la médecine en plus de créer des incitations fiscales pour les médecins qui vont s'installer dans des zones sous dense." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Moi je crois qu'il faut vraiment développer la télémédecine, il faut à tout prix qu'on mette en place une incitation fiscale pour les médecins pour les inciter à aller s'installer dans les zones sous denses mais ça ne suffira pas." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Sur les Ehpad, Marine Le Pen propose de faire plus de contrôles, imposer un nombre de personnel minimum par rapport au nombre de résidents, imposer un médecin coordinateur et la présence d'une infirmière 24 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Marine Le Pen débute en expliquant que les politiques de libre échange et d'importation sont las ource de 50% des émissions de gaz à effet de serre, et qu'elle souhaite mettre en place une politique de localisme, ainsi que la mise en place de produits français dans les cantines. Emmanuel Macron explique que le plus gros problème d'importation sont les hydrocarbures qui sont au centre du plan de la baisse de TVA de Marine Le Pen. Emmanuel Macrono explique qu'il a doublé le rythme de réductiono de gaz a effet de serre, et qu'il souhaite mettre en place un premier ministre chargé d'une politique de biodiversité. Emmanuel Macron souhaite aider les rénovations thermiques, ainsi qu'aider les français à acheter des véhicules électrique. Marine Le Pen accuse Emmanuel Macron de mettre en place une politique écologique punitive, et l'accuse d'avoir fermé la centrale nucléaire de Fessenheim, ainsi qu'avoir arrêté le projet astrid. Emmanuel Macron explique avoir aider la restructuration du secteur nucléaire, et explique avoir fermé Fessenheim car la centrale était trop vieille. Emmanuel Macron souhaite améliorer les énergies renouvelables avec les éoliennes en mer et le solaire, et crées en plus de nouveaux EPR. Il accuse ensuite Marine Le Pen de ne pas pouvoir sortir des énergies fossiles et de perdre de l'argent à démenteler des éoliennes. Marine Le Pen explique que tous les pêcheurs sont contre les éoliennes en mer, et que le démentellement est financé par l'exploitant. Elle explique aussi vouloir développer l'hydroélectricité, ainsi que créer de l'hydrogène vert à l'aide du nucléaire. Emmanuel Macron conclue qu'elle ne pourra pas se passer du renouvelable, car le nouveau nucléaire ne marchera qu'à partir de 2035, et explique que Marine Le Pen n'a pas de plan pour se passer d'hydrocarbure.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, MARINE LE PEN et EMMANUEL MACRON discutent de la question écologique. MARINE LE PEN souhaite réduire les émissions de gaz à effet de serre en réduisant le libre-échange et donc le transport de marchandises. En effet, elle défend le localisme et la relocalisation de la production, dans la mesure du possible. Ce patriotisme économique permettrait selon elle de diminuer les importations, notamment agricoles. Par ailleurs, elle évoque l’absurde modèle de l’exploitation animale, provoquant souffrance pour les bêtes, pollution, et concurrence déloyale pour les éleveurs français en raison des différentiels de normes entre les pays. EMMANUEL MACRON souligne néanmoins une contradiction chez son adversaire ; cette dernière désire subventionner l’essence alors même qu’elle appelle à la réduction des importations d’hydrocarbure. Il l’accuse ensuite d’être climato-sceptique (ce que MARINE LE PEN nie) et vante son bilan politique, évoquant la réduction des gaz à effet de serre et la politique de biodiversité. Il souhaite par la suite accentuer la rénovation thermique des bâtiments et aider les français à acquérir des véhicules hybrides et électriques. MARINE LE PEN pense qu’il s’agit de mesures d’écologie punitives, car l’on force les Français à adopter des comportements pour lesquels ils ne sont pas forcément prêts, notamment en raison de leur coût. La transition énergétique devrait en réalité se faire au rythme des Français. Elle critique ensuite la politique énergétique du quinquennat d’EMMANUEL MACRON : fermeture de Fessenheim, décision de réduire le nombre de réacteurs nucléaires, abandon du projet Astrid. Pour elle, la filière nucléaire a été déstabilisée, au profit de l’éolienne, dangereuse pour la biodiversité. EMMANUEL MACRON assume la fermeture de Fessenheim en raison du manque d’investissement que la centrale avait reçu. Par ailleurs, il défend le nucléaire, avec sa décision d’ouvrir de nouveaux EPR ; mais cette politique doit se faire parallèlement au développement des énergies renouvelables, dans la mesure où les nouveaux réacteurs n’entreront en service qu’en 2035. Il feint donc de ne pas comprendre pourquoi MARINE LE PEN demande le démantèlement des éoliennes. MARINE LE PEN explique qu’une provision couvre le coûts de démantèlement des éoliennes et que plusieurs d’entre elles arrivent en fin de vie ; pour les autres, seuls celles proches des habitations seront démantelées, à l’issue de référendums locaux. Les éoliennes sont des énergies intermittentes détruisant les paysages ; selon elle, il faut plutôt faire confiance à l’hydroélectricité ainsi qu’au nucléaire ; cette dernière devra être utilisée pour créer de l’hydrogène vert. Cependant, EMMANUEL MACRON explique qu’une telle politique exige l’ouverture de nouveaux réacteurs, ce qui n’arrivera pas avant 2035 ; l’autre solution consisterait à rester dépendant des hydrocarbures et du gaz russe, ce qui n’est pas souhaitable. MARINE LE PEN lui rétorque que le démantèlement des éoliennes se fera en fonction des capacités énergétiques exigées par sa politique ; par ailleurs, l’ouverture de Flamanville en 2023 devrait apporter un précieux renfort en terme de production électrique. Si les deux candidats sont donc d’accord sur la nécessité d’avoir une politique écologique ambitieuse, MARINE LE PEN critique l’utilisation des énergies renouvelables, alors qu’EMMANUEL MACRON les juge indispensables dans la mesure où les nouveaux réacteurs nucléaires ne pourront entrer en service rapidement.", "Extractive_1": "P1 : Il y a quelques jours le Giec, les experts de l'ONU sur le climat nous ont rappelé que nous n'avions plus que 3 ans pour limiter à un niveau acceptable les émissions de gaz à effet de serre. MLP : D'abord, j'arrête l'hypocrisie qui consiste à refuser de voir que c'est le modèle économique fondé sur le libre échange qui est responsable d'une grande partie de l'émission des gaz à effet de serre, en France 50 % d'ailleurs. MLP : Donc on ne peut pas sérieusement dire qu'on va s'attaquer à ce problème en refusant de regarder que c'est les importations qui représentent 50 % de ces gaz à effet de serre. MLP : Je veux que l'on puisse créer sur place, consommer au plus près. MLP : Et assumer cette responsabilité c'est mettre en place le patriotisme économique, c'est-à-dire de faire en sorte par exemple qu'on arrête d'importer la moitié de nos fruits et légumes alors que nous avons parfaitement la capacité de pouvoir répondre à la demande française. MLP : Et puis, je vais vous dire quand on parle environnement, il y a une chose dont on ne parle pas souvent c'est la souffrance animale. MLP : Parce que le libre-échange, le modèle de libre échange est un modèle qui fait aussi beaucoup de mal aux animaux parce que lorsqu'on accepte des circuits qui fait que l'on fait naître des bêtes en France, qu'on va les transporter dans des camions dans des conditions qui sont évidemment éprouvantes et douloureuses, à des centaines de kms pour aller les engraisser, puis à nouveau à des centaines voire des milliers de kms pour aller les abattre, c'est un modèle qui est insensé, qui crée du chômage dans notre pays, qui crée des émissions de gaz à effet de serre, 50 %, et qui de surcroît crée de la souffrance animale et qui désespère nos agriculteurs, qui désespère nos industriels parce qu'ils se trouvent en plus confrontés à une concurrence déloyale car il arrive bien souvent que ces importations ne respectent pas les normes que nous nous sommes choisies, comme un choix de société et donc les concurrencent directement sur leur secteur. MLP : Avant de parler d'énergie, qui est un élément fondamental, il y a le modèle économique à remettre en cause et puis il y a bien évidemment des choix énergétiques dont on a déjà d'ailleurs un peu parlé tout à l'heure. EM : Non mais d'abord ce qui est intéressant à vous écouter, c'est l'incohérence de notre conversation, parce que quand vous parlez de remettre en cause le modèle de libre échange et de nos importations, nos importations qui nous posent le plus de problèmes, et en termes de déficit commercial que vous évoquiez tout à l'heure et en termes de bilan carbone c'est notre dépendance aux hydrocarbures, et vous avez proposé la plus grosse subvention aux hydrocarbures possible puisque vous baissez la tva sur ces derniers. EM : Vous avez dit d'ailleurs que la neutralité carbone 2050, c'est-à-dire les jalons des accords de Paris, ça ne marche pas. EM : On a doublé le rythme de réduction de gaz à effet de serre durant ce quinquennat et lancé une politique pour la biodiversité. EM : C'est pourquoi la première chose que je fais c'est mettre un premier ministre qui est en charge de cette politique et qui sera en charge de décliner une planification énergétique d'une part et une planification territoriale d'autre part pour la production des énergies mais aussi pour la transition. EM : Ensuite pour moi, la deuxième grande mesure c'est continuer à accompagner l'évolution des grands cycles productifs et de mode de vie. EM : La rénovation thermique des bâtiments, pour la sobriété, 700 000 logements par an qu'on peut rénover. EM : Formidable source d'économies d'énergie et c'est un levier aussi de création d'emplois pour nos artisans. EM : Deuxième chose, aider nos compatriotes à changer de véhicules et aller vers des véhicules hybrides ou électriques produits en France. MLP : Vous avez accompagné des choses qui sont d'une grande violence pour les classes moyennes, pour les classes modestes de nos compatriotes. MLP : Toutes les décisions qui ont été prises, qui consistent à expliquer aux gens qu'ils sont coupables parce qu'ils ne s'achètent pas une voiture électrique même s'ils n'ont pas les moyens de le faire parce que le reste à charge. MLP : Et puis la deuxième des choses, c'est vos changements de pied quand même. MLP : Vous avez sur l'énergie qui est pourtant un élément structurant quand même de l'avenir d'un pays, l'énergie et notamment l'indépendance et le choix d'une énergie décarbonée qu'est le nucléaire, vous avez complètement changé d'avis MLP : Vous avez envisagé de fermer 14 réacteurs nucléaires, vous avez arrêté Astrid et puis à la fin de votre mandat, vous dites « je me suis trompé ». MLP : C'est extrêmement regrettable, vous avez fait le choix par ailleurs de l'éolien, des éoliennes, pardon et du solaire. EM : Je me suis occupé de la restructuration du secteur nucléaire qui était en train de s'effondrer. EM : Il n'y pas de stratégie de sortie des énergies fossile qui ne passent par le tout nucléaire. EM : Et vous ne pouvez pas remplacer le renouvelable actuel que vous voulez démonter par du nucléaire parce que le nucléaire qu'on décide aujourd'hui, il entrera en service en 2035. EM : C'est pourquoi j'ai décidé à la lumière de ce rapport, un programme de nouvelles tranches d'EPR, 6 puis 8 mais surtout d'investir dans le renouvelable, de se donner plus de temps sur l'éolien terrestre. EM : Mais de développer le solaire, le petit solaire dans nos ruralités c'est demandé. EM : Et ce que nous voulons aussi faire c'est de l'éolien en mer parce que ça crée de l'emploi. MLP : En revanche, ce que je démantèlerai c'est ceux des éoliennes qui représentent un trouble anormal du voisinage et il y en a de plus en plus, il y a de plus en plus de tribunaux qui constatent par ces troubles anormaux du voisinage. MLP : Et bien on commencera par celles-là et puis on fera des référendums, on demandera l'avis aux gens.", - "Extractive_2": "MARINE LE PEN : D'abord, j'arrête l'hypocrisie qui consiste à refuser de voir que c'est le modèle économique fondé sur le libre échange qui est responsable d'une grande partie de l'émission des gaz à effet de serre, en France 50 % d'ailleurs.\t MARINE LE PEN : J'ai donc conçu l'intégralité de mon projet autour du localisme, autour de la relocalisation des productions et des activités. MARINE LE PEN : Et assumer cette responsabilité c'est mettre en place le patriotisme économique, c'est-à-dire de faire en sorte par exemple qu'on arrête d'importer la moitié de nos fruits et légumes alors que nous avons parfaitement la capacité de pouvoir répondre à la demande française. MARINE LE PEN : Parce que le libre-échange, le modèle de libre échange est un modèle qui fait aussi beaucoup de mal aux animaux parce que lorsqu'on accepte des circuits qui fait que l'on fait naître des bêtes en France, qu'on va les transporter dans des camions dans des conditions qui sont évidemment éprouvantes et douloureuses, à des centaines de kms pour aller les engraisser, puis à nouveau à des centaines voire des milliers de kms pour aller les abattre, c'est un modèle qui est insensé, qui crée du chômage dans notre pays, qui crée des émissions de gaz à effet de serre, 50 %, et qui de surcroît crée de la souffrance animale et qui désespère nos agriculteurs, qui désespère nos industriels parce qu'ils se trouvent en plus confrontés à une concurrence déloyale car il arrive bien souvent que ces importations ne respectent pas les normes que nous nous sommes choisies, comme un choix de société et donc les concurrencent directement sur leur secteur. 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MARINE LE PEN : Oui, je vais répondre à ce qu'a dit Emmanuel Macron, je ne suis absolument pas climatosceptique, en aucun cas. MARINE LE PEN : Toutes les décisions qui ont été prises, qui consistent à expliquer aux gens qu'ils sont coupables parce qu'ils ne s'achètent pas une voiture électrique même s'ils n'ont pas les moyens de le faire parce que le reste à charge. MARINE LE PEN : Oui à la transition, bien sûr il faut qu'il y ait une transition mais il faut évidemment qu'elle soit dans le temps. MARINE LE PEN : Vous avez commencé votre mandat, en fermant Fessenheim, en fermant Fessenheim alors qu'aucune justification de sécurité ne le permettait. MARINE LE PEN : Vous avez envisagé de fermer 14 réacteurs nucléaires, vous avez arrêté Astrid et puis à la fin de votre mandat, vous dites « je me suis trompé ». MARINE LE PEN : Ce qui fait qu'on a perdu 10 ans à déstabiliser une filière nucléaire qui avait besoin d'être renforcée, qui avait besoin d'être soutenue, qui avait besoin de visibilité dans l'avenir pour pouvoir faire de cet outil décarboné et qui nous permet d'être indépendant à nouveau un socle pour notre mix énergétique. MARINE LE PEN : C'est extrêmement regrettable, vous avez fait le choix par ailleurs de l'éolien, des éoliennes, pardon et du solaire. MARINE LE PEN : L'éolien étant le pire, puisqu'il est en même temps une absurdité écologique, une absurdité économique, une gêne fondamentale pour la biodiversité. EMMANUEL MACRON : Je me suis occupé de la restructuration du secteur nucléaire qui était en train de s'effondrer. EMMANUEL MACRON : Ensuite, Fessenheim, j'assume totalement Mme Le Pen, il n'y avait plus un investissement depuis 2012. EMMANUEL MACRON : Donc j'ai eu pendant ces 5 ans une vraie stratégie, une vraie volonté et j'ai reposé dès 2018 le sujet de la baisse du nucléaire qui avait été voté en 2015. EMMANUEL MACRON : Et vous ne pouvez pas remplacer le renouvelable actuel que vous voulez démonter par du nucléaire parce que le nucléaire qu'on décide aujourd'hui, il entrera en service en 2035. EMMANUEL MACRON : C'est pourquoi j'ai décidé à la lumière de ce rapport, un programme de nouvelles tranches d'EPR, 6 puis 8 mais surtout d'investir dans le renouvelable, de se donner plus de temps sur l'éolien terrestre. EMMANUEL MACRON : Vous allez démanteler les éoliennes qui existent, ce qui coûte un argent fou. MARINE LE PEN : Le démantèlement des éoliennes est cautionné au moment de leur installation. EMMANUEL MACRON : Déjà il y en a 2 000 qui vont arriver en bout de course. 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EMMANUEL MACRON : Vous n'arriverez pas à ouvrir des centrales avant 2035, Madame Le Pen. MARINE LE PEN : Mais vous savez moi je ne suis pas comme vous, moi je ne ferme pas Fessenheim. MARINE LE PEN : Donc j'engagerai le chantier en fonction, et notamment en attendant que Flamanville soit mis en fonctionnement. EMMANUEL MACRON : Et donc, alors même qu'on a des besoins aujourd'hui vous ne m'expliquez pas comment on va faire face pour nous passer de l'hydrocarbure, pour baisser notre dépendance au gaz russe, aux énergies fossiles puisque vous vous détruisez pendant des années des capacités à produire de l'électricité avec le renouvelable. MARINE LE PEN : Que je le ferai de manière progressive en fonction de nos capacités. MARINE LE PEN : Et Flamanville ouvrira en 2023. 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MARINE LE PEN : Oui, je vais répondre à ce qu'a dit Emmanuel Macron, je ne suis absolument pas climatosceptique, en aucun cas. MARINE LE PEN : Toutes les décisions qui ont été prises, qui consistent à expliquer aux gens qu'ils sont coupables parce qu'ils ne s'achètent pas une voiture électrique même s'ils n'ont pas les moyens de le faire parce que le reste à charge. MARINE LE PEN : Oui à la transition, bien sûr il faut qu'il y ait une transition mais il faut évidemment qu'elle soit dans le temps. MARINE LE PEN : Vous avez commencé votre mandat, en fermant Fessenheim, en fermant Fessenheim alors qu'aucune justification de sécurité ne le permettait. MARINE LE PEN : Vous avez envisagé de fermer 14 réacteurs nucléaires, vous avez arrêté Astrid et puis à la fin de votre mandat, vous dites « je me suis trompé ». 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"MLP", + "text": "Vous avez sur l'énergie qui est pourtant un élément structurant quand même de l'avenir d'un pays, l'énergie et notamment l'indépendance et le choix d'une énergie décarbonée qu'est le nucléaire, vous avez complètement changé d'avis" + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Vous avez envisagé de fermer 14 réacteurs nucléaires, vous avez arrêté Astrid et puis à la fin de votre mandat, vous dites « je me suis trompé »." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "C'est extrêmement regrettable, vous avez fait le choix par ailleurs de l'éolien, des éoliennes, pardon et du solaire." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique avoir travaillé sur la restructuration du secteur nucléaire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Je me suis occupé de la restructuration du secteur nucléaire qui était en train de s'effondrer." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique qu'il faut investir à la fois dans le nucléaire et dans les énergies renouvelables." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Il n'y pas de stratégie de sortie des énergies fossile qui ne passent par le tout nucléaire." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique aussi que le nucléaire créé maintenant ne peut pas remplacer le renouvelable." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Et vous ne pouvez pas remplacer le renouvelable actuel que vous voulez démonter par du nucléaire parce que le nucléaire qu'on décide aujourd'hui, il entrera en service en 2035." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron souhaite créer des EPR, et continuer d'investir sur l'éolien terrestre et en mer, tout en développant l'énergie solaire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "C'est pourquoi j'ai décidé à la lumière de ce rapport, un programme de nouvelles tranches d'EPR, 6 puis 8 mais surtout d'investir dans le renouvelable, de se donner plus de temps sur l'éolien terrestre." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Mais de développer le solaire, le petit solaire dans nos ruralités c'est demandé." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Et ce que nous voulons aussi faire c'est de l'éolien en mer parce que ça crée de l'emploi." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine Le Pen explique qu'elle démantèlera les éoliennes en fin de vie, et qu'elle fera un référendum sur le démentèlement des autres" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "En revanche, ce que je démantèlerai c'est ceux des éoliennes qui représentent un trouble anormal du voisinage et il y en a de plus en plus, il y a de plus en plus de tribunaux qui constatent par ces troubles anormaux du voisinage." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et bien on commencera par celles-là et puis on fera des référendums, on demandera l'avis aux gens" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Macron_Lepen_2--Partie_6_Techno.json b/train/Macron_Lepen_2--Partie_6_Techno.json index d2d1483b8c433f6046764a797e49259077dbd67e..4f17b8255e5334125c4fcde54d688e7cf467b0c0 100644 --- a/train/Macron_Lepen_2--Partie_6_Techno.json +++ b/train/Macron_Lepen_2--Partie_6_Techno.json @@ -5,5 +5,142 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent des nouvelles technologies. La présentatrice débute en expliquant que la france ne crée plus de nouvelles technologies et demande à Marine Le Pen ce qu'elle souhaite faire. Marine Le Pen explique que l'europe aurait du lancer le google européen depuis des années, pour gardere les données sur le territoire européen. Elle souhaite mettre en place une politique d'innovation au nuveau européen. Emmanuel Macron débute en défendant le bilan de la france, qui est le pays avec le plus de startup d'europe. Emmanuel Macron justifie l'absence de grande innovation technologique sur la petite taille du marché français, et explique qu'il souhaite faire du marché domestique l'europe entière. Emmanuel Macron explique qu'il faut aider les entrepreneurs. Il continue en expliquant que l'europe a mis en place des lois pour protéger les données, et que l'europe aide à réguler les compétiteurs. Marine Le Pen répond que L'Union européenne n'est pas à l'origine d'ariane et d'airbus, et explique que le problème de l'économie française est l'absence de hausse de productivité. Elle justifie cette absence par la création d'emploi uberisés qui ne créent pas de richesse. Elle explique qu'avant de créer un google européen, la france devrait déjà essayer de mettre en place une couverture numérique sur l'ensemble du territoire", "Abstractive_3": "Dans ce débat, MARINE LE PEN et EMMANUEL MACRON discutent de la souveraineté numérique française. MARINE LE PEN commence par fustiger l’immobilisme de l’Europe ; selon elle, on aurait du, depuis plusieurs années déjà, s’interroger sur la manière de conserver les données sur le sol européen et de créer des entreprises technologiques françaises. Elle souhaite bâtir des groupes à l’échelle européen sur le modèle d’Ariane ou d’Airbus. En face, EMMANUEL MACRON se félicite que la France soit passée de 2 à 25 licornes durant son élection. Le problème majeur auquel les entreprises du numérique sont confrontées est celui de la taille du marché, c’est pourquoi EMMANUEL MACRON appelle à un déploiement européen de ces entreprises du digital avec la création d’un marché unique européen. Il entend par ailleurs protéger les données des citoyens. Il souhaite également favoriser l’investissement et le développement de programmes de recherche entre pays. Enfin, il salue l’Europe pour sa capacité à imposer aux grands groupes comme Google le paiement de leurs impôts sur le continent. Cependant, MARINE LE PEN estime que beaucoup d’emplois créés au cours de la révolution numérique sont précaires, évoquant une ubérisation de la société. Il faut selon elle miser surtout sur l’industrie et non les plateformes de services. Elle appelle ensuite à renforcer la couverture numérique du pays, laquelle est jugée insuffisante ; il s’agit d’une condition préalable à l’émergence de géants du numérique.", "Extractive_1": "P2 : Mais, il y a un sujet : l'attractivité de la France, un sujet sur lequel nous sommes en retard sur les nouvelles technologies et notamment l'économie numérique : Amazon, Apple Google sont aujourd'hui Américains, Tiktok est chinois. MLP : Parce que vous voyez autant l'Union européenne se mêle d'absolument tout, y compris de ce qui ne la regarde pas et impose parfois des directives qui sont contraires à nos intérêts vitaux, contraire à notre sécurité, contraire même à nos intérêts économiques, autant là le google européen ça fait des années qu'en réalité il aurait dû être lancé. MLP : Ça fait des années qu'on aurait dû avoir une réflexion sur comment est-ce qu'on met en place le moyen de conserver les données sur le territoire européen, sur comment est-ce qu'on arrive à créer, je sais que ce n'est pas non plus donné, ils ont pris beaucoup d'avance sur nous. MLP : Moi je pense qu'il faut qu'on crée, au niveau européen, de la même manière qu'on a créé, comment dire, une politique spatiale, on a fait airbus, on a fait Ariane, il faudrait qu'on fasse évidemment un Google européen et qu'au moins on mette en place le moyen de préserver nos données, mais pour l'instant les tentatives, en tout cas, n'ont pas été couronnées de succès. EM : Alors d'abord, je veux défendre la force de la France, de nos entrepreneurs parce que notre pays est celui qui produit le plus de start-ups en Europe, qui en développe le plus. EM : Simplement, la différence qu'il y a entre la Chine, les États-Unis et nous, on en revient à notre vision différente, c'est que la France n'est pas l'Europe. EM : Et que les États-Unis c'est un marché de près de 400 millions de personnes, La Chine c'est un marché d'un milliard, La France c'est un marché de 65 millions d'habitants. EM : Si on veut faire des champions, il faut que le marché domestique tout de suite, ce soit le marché de l'Union européenne. EM : Google n'a pas été créé par un gouvernement, ça a été créé par des entrepreneurs. EM : La deuxième chose, il faut protéger nos citoyens, l'Europe là aussi a créé les premiers standards pour nos données individuelles, le RGPD, pour donner l'acronyme, mais qui est le règlement général pour la protection, justement, des données sur nos vies privées. EM : Et donc, moi je crois complètement à la possibilité de bâtir une France 2030, une Europe 2030 de l'innovation, de la transformation par le numérique, mais on ne décrètera pas ces champions. EM : Il faut bien les former, c'est pour ça que nous en France, il faut avoir une politique de formation, d'excellence académique et d'investissement dans la recherche, comme on a commencé à le faire, dans laquelle je veux investir sur 10 ans. EM : Après il faut pouvoir réguler les compétiteurs, il faut aussi une politique européenne qui se bat contre la concurrence déloyale. MLP : Là il se trouve que sur ce sujet-là, oui bien entendu, l'Europe est l'espace qui se justifie, mais en l'espèce ce n'est pas l'Union européenne. MLP : Parce que si vous voulez le problème c'est que, aujourd'hui le problème de notre économie, me semble-t-il et qui est aussi le problème de financement de nos retraites d'après ce que dit le Conseil d'orientation des retraites, c'est le problème de l'absence de hausse de productivité dont je parlais tout à l'heure. MLP : Parce qu'en fait on est dans une économie qui est en train de s'ubériser. MLP : Et je pense que c'est une erreur fondamentale et qu'avec des emplois comme ça, par définition on ne crée pas de richesse. MLP : On parle de choses, de Google européen, etc mais il y a des gens qui nous regardent, ils sont toujours dans un espace où ils n'ont pas la fibre, où ils n'ont pas de couverture numérique, donc je pense que ça pourrait peut-être être la première des priorités car en plus nous aurons besoin de cette couverture numérique parfaite sur le territoire, parce que, si on veut faire de la télémédecine, si on veut faire de la téléconsultation, si on veut faire toutes ces choses-là qui sont des nouvelles technologies, on ne pourra jamais le faire si on est encore des espaces où la couverture numérique est pour le moins défaillante.", - "Extractive_2": "LEA SALAME : Comment faire pour avoir demain un Google français, un Steve Jobs français. MARINE LE PEN : Ça fait des années qu'on aurait dû avoir une réflexion sur comment est-ce qu'on met en place le moyen de conserver les données sur le territoire européen, sur comment est-ce qu'on arrive à créer, je sais que ce n'est pas non plus donné, ils ont pris beaucoup d'avance sur nous. MARINE LE PEN : Moi je pense qu'il faut qu'on crée, au niveau européen, de la même manière qu'on a créé, comment dire, une politique spatiale, on a fait airbus, on a fait Ariane, il faudrait qu'on fasse évidemment un Google européen et qu'au moins on mette en place le moyen de préserver nos données, mais pour l'instant les tentatives, en tout cas, n'ont pas été couronnées de succès. EMMANUEL MACRON : J'ai été élu, il devait y avoir deux licornes qui dépassent le milliard de chiffre d'affaires de valorisation et elles sont aujourd'hui près de 25. EMMANUEL MACRON : Si on veut faire des champions, il faut que le marché domestique tout de suite, ce soit le marché de l'Union européenne. EMMANUEL MACRON : Donc il faut un vrai marché unique du numérique. EMMANUEL MACRON : La deuxième chose, il faut protéger nos citoyens, l'Europe là aussi a créé les premiers standards pour nos données individuelles, le RGPD, pour donner l'acronyme, mais qui est le règlement général pour la protection, justement, des données sur nos vies privées. EMMANUEL MACRON : Il faut ensuite qu'en Europe on développe cela, qu'on ait des grands programmes de recherche européens comme on a commencé à le faire mais qu'on ait un marché européen qui permette d'avoir la même rapidité et la même force que les grands marchés européens et chinois. EMMANUEL MACRON : Et quand ces grands groupes ne payent pas l'impôt chez nous, qui est ce qui peut nous permettre d'y répondre, l'Europe. MARINE LE PEN : Parce qu'en fait on est dans une économie qui est en train de s'ubériser. MARINE LE PEN : C'est-à-dire qu'on crée des emplois, on crée des emplois qui sont des emplois à très bas coûts, qui sont des emplois qui sont très précaires. MARINE LE PEN : C'est sur l'industrie qu'il y a un effort à faire. MARINE LE PEN : On parle de choses, de Google européen, etc mais il y a des gens qui nous regardent, ils sont toujours dans un espace où ils n'ont pas la fibre, où ils n'ont pas de couverture numérique, donc je pense que ça pourrait peut-être être la première des priorités car en plus nous aurons besoin de cette couverture numérique parfaite sur le territoire, parce que, si on veut faire de la télémédecine, si on veut faire de la téléconsultation, si on veut faire toutes ces choses-là qui sont des nouvelles technologies, on ne pourra jamais le faire si on est encore des espaces où la couverture numérique est pour le moins défaillante." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "LEA SALAME : Comment faire pour avoir demain un Google français, un Steve Jobs français. MARINE LE PEN : Ça fait des années qu'on aurait dû avoir une réflexion sur comment est-ce qu'on met en place le moyen de conserver les données sur le territoire européen, sur comment est-ce qu'on arrive à créer, je sais que ce n'est pas non plus donné, ils ont pris beaucoup d'avance sur nous. MARINE LE PEN : Moi je pense qu'il faut qu'on crée, au niveau européen, de la même manière qu'on a créé, comment dire, une politique spatiale, on a fait airbus, on a fait Ariane, il faudrait qu'on fasse évidemment un Google européen et qu'au moins on mette en place le moyen de préserver nos données, mais pour l'instant les tentatives, en tout cas, n'ont pas été couronnées de succès. EMMANUEL MACRON : J'ai été élu, il devait y avoir deux licornes qui dépassent le milliard de chiffre d'affaires de valorisation et elles sont aujourd'hui près de 25. EMMANUEL MACRON : Si on veut faire des champions, il faut que le marché domestique tout de suite, ce soit le marché de l'Union européenne. EMMANUEL MACRON : Donc il faut un vrai marché unique du numérique. EMMANUEL MACRON : La deuxième chose, il faut protéger nos citoyens, l'Europe là aussi a créé les premiers standards pour nos données individuelles, le RGPD, pour donner l'acronyme, mais qui est le règlement général pour la protection, justement, des données sur nos vies privées. EMMANUEL MACRON : Il faut ensuite qu'en Europe on développe cela, qu'on ait des grands programmes de recherche européens comme on a commencé à le faire mais qu'on ait un marché européen qui permette d'avoir la même rapidité et la même force que les grands marchés européens et chinois. EMMANUEL MACRON : Et quand ces grands groupes ne payent pas l'impôt chez nous, qui est ce qui peut nous permettre d'y répondre, l'Europe. MARINE LE PEN : Parce qu'en fait on est dans une économie qui est en train de s'ubériser. MARINE LE PEN : C'est-à-dire qu'on crée des emplois, on crée des emplois qui sont des emplois à très bas coûts, qui sont des emplois qui sont très précaires. MARINE LE PEN : C'est sur l'industrie qu'il y a un effort à faire. MARINE LE PEN : On parle de choses, de Google européen, etc mais il y a des gens qui nous regardent, ils sont toujours dans un espace où ils n'ont pas la fibre, où ils n'ont pas de couverture numérique, donc je pense que ça pourrait peut-être être la première des priorités car en plus nous aurons besoin de cette couverture numérique parfaite sur le territoire, parce que, si on veut faire de la télémédecine, si on veut faire de la téléconsultation, si on veut faire toutes ces choses-là qui sont des nouvelles technologies, on ne pourra jamais le faire si on est encore des espaces où la couverture numérique est pour le moins défaillante.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de la technologie et son impact sur l'économie française." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Mais, il y a un sujet : l'attractivité de la France, un sujet sur lequel nous sommes en retard sur les nouvelles technologies et notamment l'économie numérique : Amazon, Apple Google sont aujourd'hui Américains, Tiktok est chinois." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen explique que l'Union Européenne devrait lancer un programme pour améliorer la technologie au niveau européen similaire à Airbus et Ariane, ainsi qu'une politique de protection des données." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Parce que vous voyez autant l'Union européenne se mêle d'absolument tout, y compris de ce qui ne la regarde pas et impose parfois des directives qui sont contraires à nos intérêts vitaux, contraire à notre sécurité, contraire même à nos intérêts économiques, autant là le google européen ça fait des années qu'en réalité il aurait dû être lancé." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Ça fait des années qu'on aurait dû avoir une réflexion sur comment est-ce qu'on met en place le moyen de conserver les données sur le territoire européen, sur comment est-ce qu'on arrive à créer, je sais que ce n'est pas non plus donné, ils ont pris beaucoup d'avance sur nous." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Moi je pense qu'il faut qu'on crée, au niveau européen, de la même manière qu'on a créé, comment dire, une politique spatiale, on a fait airbus, on a fait Ariane, il faudrait qu'on fasse évidemment un Google européen et qu'au moins on mette en place le moyen de préserver nos données, mais pour l'instant les tentatives, en tout cas, n'ont pas été couronnées de succès." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique que la france est le pays avec le plus de start-ups, mais que des projets massifs sont plus rare qu'en chine et aux états-unis car le marché est beaucoup plus petit, d'où l'intérêt de s'ouvrir au marché de l'union européenne." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Alors d'abord, je veux défendre la force de la France, de nos entrepreneurs parce que notre pays est celui qui produit le plus de start-ups en Europe, qui en développe le plus." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Simplement, la différence qu'il y a entre la Chine, les États-Unis et nous, on en revient à notre vision différente, c'est que la France n'est pas l'Europe." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Et que les États-Unis c'est un marché de près de 400 millions de personnes, La Chine c'est un marché d'un milliard, La France c'est un marché de 65 millions d'habitants." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Si on veut faire des champions, il faut que le marché domestique tout de suite, ce soit le marché de l'Union européenne." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique aussi que ces politiques doivent être faite à l'échelle des entrepreneurs." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Google n'a pas été créé par un gouvernement, ça a été créé par des entrepreneurs." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique qu'il a mit en place la politique du RGPD pour la protection des données, et qu'il souhaite bâtir une france et une europe de l'innovation d'ici 2030, en mettant l'accent sur l'excellence académique et la recherche." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "La deuxième chose, il faut protéger nos citoyens, l'Europe là aussi a créé les premiers standards pour nos données individuelles, le RGPD, pour donner l'acronyme, mais qui est le règlement général pour la protection, justement, des données sur nos vies privées." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Et donc, moi je crois complètement à la possibilité de bâtir une France 2030, une Europe 2030 de l'innovation, de la transformation par le numérique, mais on ne décrètera pas ces champions." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Il faut bien les former, c'est pour ça que nous en France, il faut avoir une politique de formation, d'excellence académique et d'investissement dans la recherche, comme on a commencé à le faire, dans laquelle je veux investir sur 10 ans." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron souhaite aussi réguler les compétiteurs pour éviter la concurrence déloyale." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Après il faut pouvoir réguler les compétiteurs, il faut aussi une politique européenne qui se bat contre la concurrence déloyale." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le Pen explique que l'europe se justifie aussi sans avoir recours à l'union européenne." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Là il se trouve que sur ce sujet-là, oui bien entendu, l'Europe est l'espace qui se justifie, mais en l'espèce ce n'est pas l'Union européenne." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Parce que si vous voulez le problème c'est que, aujourd'hui le problème de notre économie, me semble-t-il et qui est aussi le problème de financement de nos retraites d'après ce que dit le Conseil d'orientation des retraites, c'est le problème de l'absence de hausse de productivité dont je parlais tout à l'heure." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le Pen explique qu'il y a un problème d'absence de productivité à cause de l'ubérisation de la société qui ne crée pas de richesse." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Parce qu'en fait on est dans une économie qui est en train de s'ubériser." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et je pense que c'est une erreur fondamentale et qu'avec des emplois comme ça, par définition on ne crée pas de richesse." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen conclue en expliquant qu'il faut aussi travailler pour développer la couverture numérique sur l'ensemble du territoire français" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "On parle de choses, de Google européen, etc mais il y a des gens qui nous regardent, ils sont toujours dans un espace où ils n'ont pas la fibre, où ils n'ont pas de couverture numérique, donc je pense que ça pourrait peut-être être la première des priorités car en plus nous aurons besoin de cette couverture numérique parfaite sur le territoire, parce que, si on veut faire de la télémédecine, si on veut faire de la téléconsultation, si on veut faire toutes ces choses-là qui sont des nouvelles technologies, on ne pourra jamais le faire si on est encore des espaces où la couverture numérique est pour le moins défaillante" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Macron_Lepen_2--Partie_7_Education.json b/train/Macron_Lepen_2--Partie_7_Education.json index bdfcf6e533e2e682c06655a013685b2ffa582b9e..3d01d7dc867719937680574a2c9f6728d8521e13 100644 --- a/train/Macron_Lepen_2--Partie_7_Education.json +++ b/train/Macron_Lepen_2--Partie_7_Education.json @@ -5,5 +5,325 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de leur visions pour l'éducation française. Emmanuel Macron explique qu'il a déjà investi dans les petites classe, et qu'il souhaite remettre les fondamentaux au bac, ainsi qu'instaurer la demi heure de sport quotidienne. Il souhaite aussi investir dans les classes de sixième et de seconde, ainsi qu'améliorer l'orientation en cinquième. Il souhaite aussi réformer le lycée professionel, et rendre les stages payés. Il propose une réforme universitaire, pour aider les étudiants à étudier grâce à des baisse de prix des mutuelles et de la sécurité sociale étudiante, ainsi qu'en accompagnant les étudiants pour trouver des logements. Il explique vouloir fixer des objectifs nationaux, décliné localement, ainsi que revaloriser les salaires des professeurs. Marine Le Pen explique qu'elle souhaite revaloriser les filières professionelles, l'alternance et l'apprentisage en augmentant leur salaire. Marine Le Pen souhaite aussi créer un complément de salaire pour les étudiants, ainsi que mettre en place la gratuité des trains aux heures creuse pour les jeunes. Elle souhaite le retour des filières au baccalauréat, et revaloriser les salaires des professeurs de trois pur cent par an. Elle souhaite aussi améliorer la sécurité à l'école. Emmanuel Macron explique qu'il a déjà commencé la revalorisation des enseignants. Marine Le Pen accuse Emmanuel macron de favoriser les quartiers défavorisés aux zones rurales, en expliquant qu'elle souhaite le dédoublement des classes de primaires partout en france. Emmanuel Macron juge cette décision impossible, et explique avoir beaucoup aider les ruralité.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, MARINE LE PEN et EMMANUEL MACRON discutent de la question de l’éducation. Le journaliste rappelle que le niveau des jeunes français baisse considérablement. EMMANUEL MACRON commence par saluer les investissements qui ont été faits pour les petites classes. Il souhaite intensifier les moyens en 6e et en secondes, classes charnières dans les parcours scolaires. Il entend également réformer le lycée professionnel et l’université afin de rendre les débouchés plus clairs, tout en aidant les étudiants (logement, sécurité sociale étudiante). Enfin, il affirme vouloir poursuivre la politique de revalorisation des salaires des professeurs. MARINE LE PEN explique de son côté que la jeunesse a terriblement souffert, en particulier avec la crise COVID. Tout comme EMMANUEL MACRON, elle souhaite rendre plus attractives les filières professionnelles et propose également un fort accompagnement de la jeunesse, en revalorisant les salaires des apprentis et rendant gratuit les trains pour les 18-25 ans avec certaines conditions. Elle refuse de fixer en avance les taux de réussite du bac et rétablira les filières scientifiques, économiques et littéraires au lycée. Les deux candidats se retrouvent ensuite sur l’augmentation des salaires des professeurs, même si leurs chiffres diffèrent ; ils s’accusent tous deux de ne pas pouvoir financer ce point. EMMANUEL MACRON justifie alors la dette COVID ; elle fut nécessaire pour maintenir les classes ouvertes et fournir les repas aux enfants. Il appelle ensuite à travailler davantage avec les parents d’élèves et les directeurs d’école en leur proposant davantage de marge de manœuvre dans leurs méthodes pédagogiques. Il se félicite ensuite de la présence des services publics dans la ruralité, soulignant le grand nombre d’encadrants dans les classes. Hors, pour MARINE LE PEN, les campagnes sont abandonnées ; l’on continue d’y fermer des classes.", "Extractive_1": "P1 : Tous les classements internationaux montrent encore et encore que le niveau de connaissance des élèves français baisse. EM : D'abord, on a commencé à le faire puisque l'investissement qui a été fait en CP, CE1, pour les plus petites classes, donc qui ne sont prises en compte dans ces fameux tests PISA qui ne sont faits qu'au collège, a permis, et ça on le mesure puisqu'on a mis en place des tests annuels pour les enfants de la République qui sont les plus en difficulté et bien de rattraper puisqu'on a fait des classes plus petites. EM : On a mis douze élèves par classe. EM : Ce que je veux faire, c'est continuer à investir sur notre école, les fondamentaux, en remettant les fondamentaux, les mathématiques jusqu'au baccalauréat. EM : Ensuite, en mettant la demi-heure de sport quotidienne qui est un point très important, y compris pour mieux apprendre. EM : Ensuite c'est de mettre les moyens sur les classes de 6ème et de seconde qui sont les classes charnière où les décrochages se font. EM : Là aussi en permettant, partout où c'est nécessaire, de dédoubler. EM : Ensuite c'est d'améliorer l'orientation dès la 5ème, en permettant quoi ? EM : Mais, en leur permettant au collège d'avoir accès à des métiers à l'extérieur, d'être ouvert au reste du monde pour comprendre ce vers quoi ils veulent aller, aider à l'orientation, parce que c'est un des drames qu'a notre jeunesse aujourd'hui. EM : Puis je veux mener une grande réforme du lycée professionnel, parce qu'il y a un tiers de nos lycéens qui sont au lycée professionnel. EM : Les stagiaires ne sont pas payés, ce qui est un scandale aujourd'hui, je veux pouvoir les payer. EM : Fort de celles-ci, je veux réformer le lycée professionnel et puis aller vers une réforme de l'université en ouvrant des filières là aussi avec des débouchés plus clairs, en continuant d'aider nos étudiants, études gratuites, on va continuer ce qu'on a fait justement sur la baisse des mutuelles et de la sécurité sociale étudiante, et en accompagnant mieux, en particulier sur le logement. EM : La méthode, je la veux profondément différente, sur la santé comme sur l'école, je veux une méthode où les grands objectifs seront fixés nationalement mais où on déclinera ensuite localement, les voies et moyens d'y arriver. EM : On ira au bout de la revalorisation commencée pour les professeurs à qui nous devons tant parce que nous avons rouvert l'école grâce à eux. EM : Et donc on va tous les revaloriser comme on a commencé de le faire mais on revalorisera très substantiellement celles et ceux qui vont, jusqu'à 20 %, celles et ceux qui vont sur les méthodes qui sont les plus innovantes et en permettant plus de liberté justement sur le terrain à nos professeurs. MLP : Je vais vous répondre, mais d'abord pour vous dire que la jeunesse française a tellement souffert, tellement souffert dans les deux dernières années, deux dernières années et demie. MLP : Privée de liens sociaux, privée de leur famille, bien souvent, privée de leurs petits boulots donc jetée dans la précarité, développant des problèmes psychologiques pour certains lourds parce qu'ils ont très, très mal vécus, évidemment la crise sanitaire que c'était une évidence pour moi qu'il fallait que je fasse de la jeunesse la priorité d'un quinquennat si les Français me font cette confiance. MLP : Et c'est la raison pour laquelle j'ai construit autour de la jeunesse énormément d'aides, de mesures et notamment autour de la valeur travail. MLP : Je vous l'ai dit tout à l'heure, je veux revaloriser les filières professionnelles, l'alternance, l'apprentissage. MLP : Mais moi ce que je veux c'est augmenter les revenus de ces apprentis et de ces alternants. MLP : Deuxièmement, je souhaite que les étudiants qui travaillent soient aidés, je pense qu'il faut qu'ils aient un complément de salaire. MLP : Je suis pour la gratuité aux heures creuses des trains même des grandes lignes d'ailleurs pour les 18-25 ans. MLP : Mais ce qui a été terrible aussi pendant cette crise sanitaire c'est qu'ils ont eu des diplômes qui ont été dévalorisés, et de manière générale, d'ailleurs, les diplômes sont dévalorisés parce que d'abord le baccalauréat est dévalorisé. MLP : Donc je veux faire du baccalauréat un examen dont on ne détermine pas à l'avance si on va le donner à 95% ou 98% de la classe d'âge parce que ça ne rend pas service en réalité à nos jeunes ; Deuxièmement je souhaite le retour des filières littéraires, scientifiques, économiques. MLP : Et je souhaite, bien entendu, faire un effort tout particulier sur les savoirs fondamentaux en primaire parce que c'est effectivement là que tout se joue. MLP : C'est le sujet de la sécurité à l'école, de la discipline et puis du respect des professeurs. MLP : Je trouve que c'est profondément injuste, vous savez très bien que selon l'endroit où les professeurs professent, où ils enseignent, et bien, les niveaux des élèves ne sont pas toujours le même. EM : Je le sais d'autant plus que j'ai accordé une prime de 4 000 euros à tous les professeurs qui sont en REP et REP+. MLP : Ce que vous souhaitez c'est en réalité les payer en fonction des résultats de leur année et en fonction de ce qu'ils seraient capables de faire à côté d'ailleurs. MLP : Je le dis, je souhaite les revaloriser de 3 % par an jusqu’à 16 %. EM : En les faisant travailler une demi-journée de plus. MLP : Non car ils seront payés en plus pour cette demi-journée, au primaire, le mercredi matin. MLP : Ce dont vous n'avez pas parlé, c'est la sécurité à l'école. MLP : Et je pense qu'il faut être beaucoup plus sévère, qu'il faut arrêter de mettre la poussière sous le tapis, d'arrêter « le pas de vague » dont beaucoup de professeurs se sont plaints d'ailleurs et qui fait qu'on ne prend plus de décisions, que le conseil de discipline n'ose plus prendre de sanctions, d'exclusions y compris d'exclusions définitives, je le dis, quitte à ouvrir encore une fois des internats qui soient spécifiques à ces enfants qui ont des problèmes de délinquance, des problèmes de comportements mais qui ne doivent pas empêcher les autres de réussir. EM : Elle conduira et je veux la poursuivre et la poursuivre dès le début si les Français et les Françaises me font confiance, ce qui que de manière inconditionnelle, il y a une revalorisation d'environ 10 % des enseignants. EM : Et bien si nous n'avions pas rouvert l'école grâce à nos enseignants dès le 11 mai 2020, je sais que vous vous êtes ô combien opposée à cette mesure, nous n'aurions pas pu parfois fournir un repas par jour à ces enfants et leur permettre d'avoir une année justement des plus correctes. EM : Je veux reconnaitre aussi le fait qu'ils ont besoin d'avoir plus de liberté pour travailler avec les parents d'élèves, avec les directrices et directeurs d'école, avec celles et ceux qui font le périscolaire. MLP : Le problème M. Macron c'est que on a l'impression que dans votre vision tout s'arrête en fait aux grandes villes. MLP : Par exemple le dédoublement des classes de primaire vous l'avez réservé pour les quartiers difficiles. EM : Le dédoublement des CP CE1, vous ne pouvez pas le faire en France entière, c'est impossible. EM : Ben non pas bien sûr, parce que j'ai mis fin à la fermeture des classes sans l'accord du maire.", - "Extractive_2": "GILLES BOULEAU : Tous les classements internationaux montrent encore et encore que le niveau de connaissance des élèves français baisse. EMMANUEL MACRON : D'abord, on a commencé à le faire puisque l'investissement qui a été fait en CP, CE1, pour les plus petites classes, donc qui ne sont prises en compte dans ces fameux tests PISA qui ne sont faits qu'au collège, a permis, et ça on le mesure puisqu'on a mis en place des tests annuels pour les enfants de la République qui sont les plus en difficulté et bien de rattraper puisqu'on a fait des classes plus petites. EMMANUEL MACRON : Ensuite c'est de mettre les moyens sur les classes de 6ème et de seconde qui sont les classes charnière où les décrochages se font. EMMANUEL MACRON : Fort de celles-ci, je veux réformer le lycée professionnel et puis aller vers une réforme de l'université en ouvrant des filières là aussi avec des débouchés plus clairs, en continuant d'aider nos étudiants, études gratuites, on va continuer ce qu'on a fait justement sur la baisse des mutuelles et de la sécurité sociale étudiante, et en accompagnant mieux, en particulier sur le logement. EMMANUEL MACRON : On ira au bout de la revalorisation commencée pour les professeurs à qui nous devons tant parce que nous avons rouvert l'école grâce à eux. MARINE LE PEN : Je vais vous répondre, mais d'abord pour vous dire que la jeunesse française a tellement souffert, tellement souffert dans les deux dernières années, deux dernières années et demie. MARINE LE PEN : Je vous l'ai dit tout à l'heure, je veux revaloriser les filières professionnelles, l'alternance, l'apprentissage. MARINE LE PEN : Mais moi ce que je veux c'est augmenter les revenus de ces apprentis et de ces alternants. MARINE LE PEN : Je suis pour la gratuité aux heures creuses des trains même des grandes lignes d'ailleurs pour les 18-25 ans.\t MARINE LE PEN : Donc je veux faire du baccalauréat un examen dont on ne détermine pas à l'avance si on va le donner à 95% ou 98% de la classe d'âge parce que ça ne rend pas service en réalité à nos jeunes ; Deuxièmement je souhaite le retour des filières littéraires, scientifiques, économiques. MARINE LE PEN : Je le dis, je souhaite les revaloriser de 3 % par an MARINE LE PEN : Et je pense qu'il faut être beaucoup plus sévère, qu'il faut arrêter de mettre la poussière sous le tapis, d'arrêter « le pas de vague » dont beaucoup de professeurs se sont plaints d'ailleurs et qui fait qu'on ne prend plus de décisions, que le conseil de discipline n'ose plus prendre de sanctions, d'exclusions y compris d'exclusions définitives, je le dis, quitte à ouvrir encore une fois des internats qui soient spécifiques à ces enfants qui ont des problèmes de délinquance, des problèmes de comportements mais qui ne doivent pas empêcher les autres de réussir. EMMANUEL MACRON : La revalorisation des enseignants a commencé sous ce quinquennat. EMMANUEL MACRON : Elle conduira et je veux la poursuivre et la poursuivre dès le début si les Français et les Françaises me font confiance, ce qui que de manière inconditionnelle, il y a une revalorisation d'environ 10 % des enseignants. MARINE LE PEN : C'est vrai qu'avec vos 600 milliards d'euros de dette, je suis sûre que vous êtes absolument compétents EMMANUEL MACRON : Ce n'est pas du financement courant c'est de la dette covid qui a aidé nos compatriotes qui nous écoutent et en particulier pendant cette période. EMMANUEL MACRON : Et bien si nous n'avions pas rouvert l'école grâce à nos enseignants dès le 11 mai 2020, je sais que vous vous êtes ô combien opposée à cette mesure, nous n'aurions pas pu parfois fournir un repas par jour à ces enfants et leur permettre d'avoir une année justement des plus correctes. EMMANUEL MACRON : Je veux reconnaitre aussi le fait qu'ils ont besoin d'avoir plus de liberté pour travailler avec les parents d'élèves, avec les directrices et directeurs d'école, avec celles et ceux qui font le périscolaire. EMMANUEL MACRON : Je vous invite à regarder dans nos ruralités auxquelles je tiens tant et pour lesquelles de la fibre à la réouverture des lignes de chemin de fer au retour des services publics nous avons tant fait durant ces dernières années. MARINE LE PEN : Ils ont le sentiment d'être complètement abandonné dans la ruralité. EMMANUEL MACRON : Regardez le nombre d'enfants par classe, c'est là où il est le plus faible dans nos ruralités. EMMANUEL MACRON : Ben non pas bien sûr, parce que j'ai mis fin à la fermeture des classes sans l'accord du maire. MARINE LE PEN : Des classes ont continué à fermer" -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "GILLES BOULEAU : Tous les classements internationaux montrent encore et encore que le niveau de connaissance des élèves français baisse. EMMANUEL MACRON : D'abord, on a commencé à le faire puisque l'investissement qui a été fait en CP, CE1, pour les plus petites classes, donc qui ne sont prises en compte dans ces fameux tests PISA qui ne sont faits qu'au collège, a permis, et ça on le mesure puisqu'on a mis en place des tests annuels pour les enfants de la République qui sont les plus en difficulté et bien de rattraper puisqu'on a fait des classes plus petites. EMMANUEL MACRON : Ensuite c'est de mettre les moyens sur les classes de 6ème et de seconde qui sont les classes charnière où les décrochages se font. EMMANUEL MACRON : Fort de celles-ci, je veux réformer le lycée professionnel et puis aller vers une réforme de l'université en ouvrant des filières là aussi avec des débouchés plus clairs, en continuant d'aider nos étudiants, études gratuites, on va continuer ce qu'on a fait justement sur la baisse des mutuelles et de la sécurité sociale étudiante, et en accompagnant mieux, en particulier sur le logement. EMMANUEL MACRON : On ira au bout de la revalorisation commencée pour les professeurs à qui nous devons tant parce que nous avons rouvert l'école grâce à eux. MARINE LE PEN : Je vais vous répondre, mais d'abord pour vous dire que la jeunesse française a tellement souffert, tellement souffert dans les deux dernières années, deux dernières années et demie. MARINE LE PEN : Je vous l'ai dit tout à l'heure, je veux revaloriser les filières professionnelles, l'alternance, l'apprentissage. MARINE LE PEN : Mais moi ce que je veux c'est augmenter les revenus de ces apprentis et de ces alternants. MARINE LE PEN : Je suis pour la gratuité aux heures creuses des trains même des grandes lignes d'ailleurs pour les 18-25 ans.\t MARINE LE PEN : Donc je veux faire du baccalauréat un examen dont on ne détermine pas à l'avance si on va le donner à 95% ou 98% de la classe d'âge parce que ça ne rend pas service en réalité à nos jeunes ; Deuxièmement je souhaite le retour des filières littéraires, scientifiques, économiques. MARINE LE PEN : Je le dis, je souhaite les revaloriser de 3 % par an MARINE LE PEN : Et je pense qu'il faut être beaucoup plus sévère, qu'il faut arrêter de mettre la poussière sous le tapis, d'arrêter « le pas de vague » dont beaucoup de professeurs se sont plaints d'ailleurs et qui fait qu'on ne prend plus de décisions, que le conseil de discipline n'ose plus prendre de sanctions, d'exclusions y compris d'exclusions définitives, je le dis, quitte à ouvrir encore une fois des internats qui soient spécifiques à ces enfants qui ont des problèmes de délinquance, des problèmes de comportements mais qui ne doivent pas empêcher les autres de réussir. EMMANUEL MACRON : La revalorisation des enseignants a commencé sous ce quinquennat. EMMANUEL MACRON : Elle conduira et je veux la poursuivre et la poursuivre dès le début si les Français et les Françaises me font confiance, ce qui que de manière inconditionnelle, il y a une revalorisation d'environ 10 % des enseignants. MARINE LE PEN : C'est vrai qu'avec vos 600 milliards d'euros de dette, je suis sûre que vous êtes absolument compétents EMMANUEL MACRON : Ce n'est pas du financement courant c'est de la dette covid qui a aidé nos compatriotes qui nous écoutent et en particulier pendant cette période. EMMANUEL MACRON : Et bien si nous n'avions pas rouvert l'école grâce à nos enseignants dès le 11 mai 2020, je sais que vous vous êtes ô combien opposée à cette mesure, nous n'aurions pas pu parfois fournir un repas par jour à ces enfants et leur permettre d'avoir une année justement des plus correctes. EMMANUEL MACRON : Je veux reconnaitre aussi le fait qu'ils ont besoin d'avoir plus de liberté pour travailler avec les parents d'élèves, avec les directrices et directeurs d'école, avec celles et ceux qui font le périscolaire. EMMANUEL MACRON : Je vous invite à regarder dans nos ruralités auxquelles je tiens tant et pour lesquelles de la fibre à la réouverture des lignes de chemin de fer au retour des services publics nous avons tant fait durant ces dernières années. MARINE LE PEN : Ils ont le sentiment d'être complètement abandonné dans la ruralité. EMMANUEL MACRON : Regardez le nombre d'enfants par classe, c'est là où il est le plus faible dans nos ruralités. EMMANUEL MACRON : Ben non pas bien sûr, parce que j'ai mis fin à la fermeture des classes sans l'accord du maire. MARINE LE PEN : Des classes ont continué à fermer", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de leur visions pour l'éducation française." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Tous les classements internationaux montrent encore et encore que le niveau de connaissance des élèves français baisse." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique qu'il a commencé à investir sur les petites classe en réduisant le nombre d'élèves par classes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "D'abord, on a commencé à le faire puisque l'investissement qui a été fait en CP, CE1, pour les plus petites classes, donc qui ne sont prises en compte dans ces fameux tests PISA qui ne sont faits qu'au collège, a permis, et ça on le mesure puisqu'on a mis en place des tests annuels pour les enfants de la République qui sont les plus en difficulté et bien de rattraper puisqu'on a fait des classes plus petites." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "On a mis douze élèves par classe." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron souhaite investir dans les savoirs fondamentaux comme les mathématiques jusqu'au baccalauréat, et souhaite mettre en place une demi heure obligatoire de sport quotidienne." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Ce que je veux faire, c'est continuer à investir sur notre école, les fondamentaux, en remettant les fondamentaux, les mathématiques jusqu'au baccalauréat." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Ensuite, en mettant la demi-heure de sport quotidienne qui est un point très important, y compris pour mieux apprendre." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron souhaite investir sur les classes de 6ème et seconde qui sont les classes où se font les décrochages, en dédoublant les classes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Ensuite c'est de mettre les moyens sur les classes de 6ème et de seconde qui sont les classes charnière où les décrochages se font." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Là aussi en permettant, partout où c'est nécessaire, de dédoubler." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron souhaite améliorer l'orientation dès la 5ème en mettant en place des stages d'ouverture à des métiers." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Ensuite c'est d'améliorer l'orientation dès la 5ème, en permettant quoi ?" + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Mais, en leur permettant au collège d'avoir accès à des métiers à l'extérieur, d'être ouvert au reste du monde pour comprendre ce vers quoi ils veulent aller, aider à l'orientation, parce que c'est un des drames qu'a notre jeunesse aujourd'hui." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron souhaite réformer le lycée professionnel afin qu'ils aient des stages payés." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Puis je veux mener une grande réforme du lycée professionnel, parce qu'il y a un tiers de nos lycéens qui sont au lycée professionnel." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Les stagiaires ne sont pas payés, ce qui est un scandale aujourd'hui, je veux pouvoir les payer." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron souhaite réformer l'université pour rendre les débouchés plus clair, et en baissant les prix des mutuelles et de la sécurité sociale étudiante, toute en aidant sur le logement." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Fort de celles-ci, je veux réformer le lycée professionnel et puis aller vers une réforme de l'université en ouvrant des filières là aussi avec des débouchés plus clairs, en continuant d'aider nos étudiants, études gratuites, on va continuer ce qu'on a fait justement sur la baisse des mutuelles et de la sécurité sociale étudiante, et en accompagnant mieux, en particulier sur le logement." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "La méthode, je la veux profondément différente, sur la santé comme sur l'école, je veux une méthode où les grands objectifs seront fixés nationalement mais où on déclinera ensuite localement, les voies et moyens d'y arriver." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron souhaite donner des directives nationalement déclinées localement, revaloriser les professeurs en augmentant les salaires jusqu'à 20%." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "On ira au bout de la revalorisation commencée pour les professeurs à qui nous devons tant parce que nous avons rouvert l'école grâce à eux." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Et donc on va tous les revaloriser comme on a commencé de le faire mais on revalorisera très substantiellement celles et ceux qui vont, jusqu'à 20 %, celles et ceux qui vont sur les méthodes qui sont les plus innovantes et en permettant plus de liberté justement sur le terrain à nos professeurs." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le Pen débute en expliquant que la jeunesse française a souffert du covid, et que c'est pourquoi elle fait de la jeunesse une priorité." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Je vais vous répondre, mais d'abord pour vous dire que la jeunesse française a tellement souffert, tellement souffert dans les deux dernières années, deux dernières années et demie." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Privée de liens sociaux, privée de leur famille, bien souvent, privée de leurs petits boulots donc jetée dans la précarité, développant des problèmes psychologiques pour certains lourds parce qu'ils ont très, très mal vécus, évidemment la crise sanitaire que c'était une évidence pour moi qu'il fallait que je fasse de la jeunesse la priorité d'un quinquennat si les Français me font cette confiance." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et c'est la raison pour laquelle j'ai construit autour de la jeunesse énormément d'aides, de mesures et notamment autour de la valeur travail." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen souhaite revaloriser les filières professionnelles, l'alternance et l'apprentissage, en augmentant les revenus des apprentis et des alternants." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Je vous l'ai dit tout à l'heure, je veux revaloriser les filières professionnelles, l'alternance, l'apprentissage." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Mais moi ce que je veux c'est augmenter les revenus de ces apprentis et de ces alternants." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le Pen souhaite aider les étudiants qui travaillent avec un complément de salaire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Deuxièmement, je souhaite que les étudiants qui travaillent soient aidés, je pense qu'il faut qu'ils aient un complément de salaire." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen souhaite la gratuité aux heures creuses des trains pour les jeunes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Je suis pour la gratuité aux heures creuses des trains même des grandes lignes d'ailleurs pour les 18-25 ans." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen explique que les diplômes donnés durant le covid ont été dévalorisé, elle souhaite augmenter le niveau du baccalauréat, en remettant aussi les filières littéraires, scientifiques et économiques en place, et elle souhaite faire un effort sur les savoirs fondamentaux." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Mais ce qui a été terrible aussi pendant cette crise sanitaire c'est qu'ils ont eu des diplômes qui ont été dévalorisés, et de manière générale, d'ailleurs, les diplômes sont dévalorisés parce que d'abord le baccalauréat est dévalorisé." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Donc je veux faire du baccalauréat un examen dont on ne détermine pas à l'avance si on va le donner à 95% ou 98% de la classe d'âge parce que ça ne rend pas service en réalité à nos jeunes ; Deuxièmement je souhaite le retour des filières littéraires, scientifiques, économiques." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et je souhaite, bien entendu, faire un effort tout particulier sur les savoirs fondamentaux en primaire parce que c'est effectivement là que tout se joue." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le Pen explique vouloir aussi travailler sur la sécurité à l'école, qui peut être très mauvaise selon les zones." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "C'est le sujet de la sécurité à l'école, de la discipline et puis du respect des professeurs." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Je trouve que c'est profondément injuste, vous savez très bien que selon l'endroit où les professeurs professent, où ils enseignent, et bien, les niveaux des élèves ne sont pas toujours le même." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique qu'il a pris ça en compte avec les primes pour les professeurs en REP." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Je le sais d'autant plus que j'ai accordé une prime de 4 000 euros à tous les professeurs qui sont en REP et REP+." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen souhaite revaloriser les professeurs de 3% par an jusqu'à 16%, ainsi que mettre une demi journée de plus de travail le mercredi matin." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Ce que vous souhaitez c'est en réalité les payer en fonction des résultats de leur année et en fonction de ce qu'ils seraient capables de faire à côté d'ailleurs." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Je le dis, je souhaite les revaloriser de 3 % par an jusqu’à 16 %." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "En les faisant travailler une demi-journée de plus." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Non car ils seront payés en plus pour cette demi-journée, au primaire, le mercredi matin." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen souhaite remettre en place les exclusions et les sanctions plus facilement pour les élèvèes avec des problèmes de comportements." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Ce dont vous n'avez pas parlé, c'est la sécurité à l'école." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et je pense qu'il faut être beaucoup plus sévère, qu'il faut arrêter de mettre la poussière sous le tapis, d'arrêter « le pas de vague » dont beaucoup de professeurs se sont plaints d'ailleurs et qui fait qu'on ne prend plus de décisions, que le conseil de discipline n'ose plus prendre de sanctions, d'exclusions y compris d'exclusions définitives, je le dis, quitte à ouvrir encore une fois des internats qui soient spécifiques à ces enfants qui ont des problèmes de délinquance, des problèmes de comportements mais qui ne doivent pas empêcher les autres de réussir." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique qu'il fera une ravalorisation d'environ 10% des enseignants." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Elle conduira et je veux la poursuivre et la poursuivre dès le début si les Français et les Françaises me font confiance, ce qui que de manière inconditionnelle, il y a une revalorisation d'environ 10 % des enseignants." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron critique Marine le pen qui s'est opposée à la réouverture des écoles pendant le covid." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Et bien si nous n'avions pas rouvert l'école grâce à nos enseignants dès le 11 mai 2020, je sais que vous vous êtes ô combien opposée à cette mesure, nous n'aurions pas pu parfois fournir un repas par jour à ces enfants et leur permettre d'avoir une année justement des plus correctes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron veut plus de liberté pour travailler avec les parents d'élèves et les périscolaire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Je veux reconnaitre aussi le 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Marine le pen débute en expliquant qu'avec le pouvoir d'achat, la sécurité est au sommet de ses préoccupations. Elle explique qu'elle souhaite régler le problème de l'immigration en proposant un référendum aux français. Marine Le Pen souhaite renvoyer les clandestins et les délinquants, et améliorer la fermetée dans le domaine de la justice. Elle souhaite réarmer la police et mettre en place la présomption de légitime défense. Marine le pen explique qu'elle souhaite arrêter les aménagement de peine, et qu'elle souhaite construire vingt cinq mille places de prison. Emmanuel Macron commence en défendant son bilan, il explique qu'il a créés dix mille postes de policiers et de gendarmes, et qu'il a augmenté les moyens de la justice de trente pour cent en deux ans, avec la création de neuf milles magistrats. Emmanuel Macron souhaite maintenant baisser les féminicides qui sont majoritairement intrafamiliaux. Emmanuel Macron explique qu'il a investi et formé des gens pour les aides aux plaintes, et qu'il a crée deux cent brigades de gendarmeries pour aider les zones rurales. Emmanuel Macon souhaite améliorer la cyber sécurité, en formant mille cinq cent cyberpatrouilleurs. Il souhaite aussi faire que la justice pour les mineurs se passent plus vite, et mettre en place des lieu de rétention en environnement militaire", "Abstractive_3": "Dans ce débat, MARINE LE PEN et EMMANUEL MACRON discutent de la politique sécuritaire du pays. Selon MARINE LE PEN, il s’agit d’un des thèmes principaux de la campagne avec celui du pouvoir d’achat. Elle déplore le barbarisme dans lequel le pays est en train de plonger et estime que l’immigration est l’une des causes essentielles expliquant ce phénomène ; elle appelle donc à changer la politique d’immigration en renvoyant clandestins et délinquants étrangers et en choisissant qui peut venir sur le territoire français. Par ailleurs, elle soutient la présomption de légitime défense pour les policiers et souhaite des peines plus dures contre les délinquants. Elle estime qu’il faut exécuter toutes les peines, y compris les plus petites, comme celles par exemple de quelques semaines. Pour cela, il est impératif de construire davantage de places de prison (25 000 dans son programme). EMMANUEL MACRON commence de son côté par rappeler les mesures de son premier quinquennat : 10 000 postes de forces de l’ordre ont été créés et la justice a vu ses moyens augmenter de 30 %. Il insiste également sur ses succès dans la lutte contre le terrorisme. Il justifie ensuite la hausse des violences intra-familiale : les victimes ont désormais moins peur de porter plainte. En effet, les policiers sont mieux formés à ce type de plaintes, et les associations ont réalisé un important travail de prévention. Il se croit également capable de créer 200 brigades dans la ruralité. Il en vient ensuite à évoquer le cyber, où les risques augmentent ; face à ce nouvel enjeu, il entend créer 1 500 postes de policiers spécialistes de l’espace internet, appuyés par un cadre juridique favorable. Il souhaite par ailleurs généraliser les travaux d’intérêt généraux et les internats militaires pour la petite délinquance ; ces peines sont à ses yeux plus favorables à la réinsertion que la prison. Enfin, il propose de créer 8 500 postes de magistrats pour accélérer les procédures judiciaires. MARINE LE PEN accentue donc sont discours sur la fermeté et la lutte contre l’immigration, là où EMMANUEL MACRON évoque surtout le manque de moyens et les nouveaux enjeux de sécurité (internet, violences domestiques, types de peine etc).", "Extractive_1": "P2 : Vous garantissez ce soir devant les millions de Français qui nous regardent qu'avec vous à la tête de la France, il y aura moins de violence dans la rue, moins de violence intrafamiliale, moins de violence contre les femmes, moins de cambriolages, moins d'homicides ? MLP : Mais bien sûr que oui parce que sinon je ne me présenterai pas pour être présidente de la République. MLP : Voyez, je considère qu'avec le pouvoir d'achat, la sécurité est un des éléments absolument essentiels et une demande parfaitement légitime d'ailleurs des Français. MLP : D'abord, il faut régler le problème de l'immigration anarchique et massive. MLP : Car je le dis très clairement l'immigration anarchique et massive contribue à l'aggravation de l'insécurité dans notre pays. MLP : C'est la raison pour laquelle je vais proposer un référendum aux Français. MLP : Nous aurons sûrement l'occasion d'en parler tout à l'heure qui vise à changer la politique d'immigration pour que, enfin simplement les Français décident qui vient, qui se maintient et qui doit partir et qu'on fasse respecter la loi notamment en renvoyant chez eux non seulement les clandestins mais également évidemment en renvoyant chez eux les délinquants et les criminels. MLP : Et dans le domaine de la justice, les Français ont le sentiment que c'est devenu le laxisme le plus total. MLP : Il faut donc réarmer les policiers moralement d'abord, et je suis, vous savez, pour la présomption de légitime défense. MLP : Il faut arrêter avec les aménagements de peine. MLP : Mais tout cela n'est possible que si évidemment on construit des places de prison. MLP : Donc il faut construire des places de prison, et notamment en l'espèce 25 000 qui sont absolument nécessaires. EM : Penser à nos policiers, c'est y penser chaque jour et ce n'est pas les abandonner dès qu'il y a un coup de grisou, Mme Le Pen comme vous l'avez fait il y a quelques jours devant les policiers de Darmanin quand il y avait un problème dans un de vos événements, vous savez. EM : Moi durant ce quinquennat, j'ai tenu mes engagements, 10 000 postes de policiers et de gendarmes ont été créés. EM : Et à côté de ça, on a augmenté les moyens de la justice de 30% ces deux dernières années. EM : Ce qui fait qu'il y a d'ailleurs des résultats puisque la délinquance sur les biens en particulier a fortement diminué et les chiffres sont aussi là qui est le fruit de l'implication de nos policiers, de nos gendarmes, de nos services de renseignement. EM : Des résultats aussi sur la lutte contre le terrorisme et je veux saluer ce qu'a fait le gouvernement, ce qu'ont fait l'ensemble des services, avec plus d'une trentaine d'attentat déjoués. EM : Moi il y a quatre choses, si je devais les sortir, si je puis dire, les isoler sur lesquelles je veux pouvoir agir fort de ce que j'ai fait pendant ces cinq années, de ce que nous avons bâti. EM : Le premier ce sont les féminicides. EM : Si les chiffres des violences au personne augmentent c'est à plus de 80 % des violences intrafamiliales, parce qu'il y eut une fin d'omerta, et je suis fier de ça. EM : On a mis en place les bracelets, ils ne sont pas encore tous donnés. EM : La deuxième c'est dans la ruralité, grâce aux moyens que nous avons dégagé et aussi aux réformes que nous avons en fait, en particulier, sur le temps de travail et la loi d'orientation et de programmation du ministère de l'intérieur qui est prête, on pourra créer 200 brigades de gendarmerie dans nos campagnes. EM : La troisième chose dont vous n'avez pas du tout parlé mais qui va être, malgré tout. EM : C'est le cyber, parce que vous savez beaucoup des risques et de l'insécurité vont être les attaques cyber contre les hôpitaux, contre les services publics, les rançonneurs privés, les terroristes, les agresseurs utilisent et utiliseront de plus en plus ces moyens. EM : Et puis le dernier point c'est la justice évidemment. EM : Et moi, je ne partage vos propos sur les très courtes peines parce que je pense que mettre un délinquant léger dans une prison où il va fréquenter des délinquants plus lourds, c'est une absurdité. EM : Pour les mineurs on a fait la réforme de l'ordonnance qui permet une justice qui passe beaucoup plus vite. EM : Il faut le permettre d'avoir de la rétention soit dans un environnement militaire, ce qui est une de mes propositions, soit des travaux d'intérêts généraux sous contrôle pour en particulier les plus petits délinquants. EM : Et je veux d'ores et déjà créer 8 500 postes de justice, magistrats, greffiers, personnels administratifs qui vont permettre d'alléger la charge de nos magistrats et de répondre beaucoup plus vite.", - "Extractive_2": "MARINE LE PEN : Voyez, je considère qu'avec le pouvoir d'achat, la sécurité est un des éléments absolument essentiels et une demande parfaitement légitime d'ailleurs des Français. MARINE LE PEN : Parce qu'on est confronté à une vraie barbarie, à un vrai ensauvagement. MARINE LE PEN : Car je le dis très clairement l'immigration anarchique et massive contribue à l'aggravation de l'insécurité dans notre pays. MARINE LE PEN : Nous aurons sûrement l'occasion d'en parler tout à l'heure qui vise à changer la politique d'immigration pour que, enfin simplement les Français décident qui vient, qui se maintient et qui doit partir et qu'on fasse respecter la loi notamment en renvoyant chez eux non seulement les clandestins mais également évidemment en renvoyant chez eux les délinquants et les criminels. MARINE LE PEN : Il faut donc réarmer les policiers moralement d'abord, et je suis, vous savez, pour la présomption de légitime défense. MARINE LE PEN : Et puis il faut être beaucoup plus dur sur les peines. MARINE LE PEN : C'est mieux de mettre une petite peine de 5 jours ou de 15 jours qu'on effectue, plutôt qu'une peine d'un an qu'on n'effectue pas. MARINE LE PEN : Donc il faut construire des places de prison, et notamment en l'espèce 25 000 qui sont absolument nécessaires. EMMANUEL MACRON : Moi durant ce quinquennat, j'ai tenu mes engagements, 10 000 postes de policiers et de gendarmes ont été créés. EMMANUEL MACRON : Et à côté de ça, on a augmenté les moyens de la justice de 30% ces deux dernières années. EMMANUEL MACRON : Des résultats aussi sur la lutte contre le terrorisme et je veux saluer ce qu'a fait le gouvernement, ce qu'ont fait l'ensemble des services, avec plus d'une trentaine d'attentat déjoués. EMMANUEL MACRON : Si les chiffres des violences au personne augmentent c'est à plus de 80 % des violences intrafamiliales, parce qu'il y eut une fin d'omerta, et je suis fier de ça. EMMANUEL MACRON : Parce que ce qui était avant de la main courante est maintenant de la prise de plainte, parce qu'on a formé, investi, parce que les associations ont fait un travail formidable avec nous, parce qu'on a mis en place des numéros 24 heures sur 24, parce qu'on a justement commencé cette lutte. EMMANUEL MACRON : La deuxième c'est dans la ruralité, grâce aux moyens que nous avons dégagé et aussi aux réformes que nous avons en fait, en particulier, sur le temps de travail et la loi d'orientation et de programmation du ministère de l'intérieur qui est prête, on pourra créer 200 brigades de gendarmerie dans nos campagnes. EMMANUEL MACRON : C'est le cyber, parce que vous savez beaucoup des risques et de l'insécurité vont être les attaques cyber contre les hôpitaux, contre les services publics, les rançonneurs privés, les terroristes, les agresseurs utilisent et utiliseront de plus en plus ces moyens. EMMANUEL MACRON : C'est pourquoi je veux créer le cadre législatif pour les faire mais aussi les moyens en mettant en place 1 500 cyberpatrouilleurs qui vont permettre justement d'abord de répondre très vite, de protéger. EMMANUEL MACRON : Il faut le permettre d'avoir de la rétention soit dans un environnement militaire, ce qui est une de mes propositions, soit des travaux d'intérêts généraux sous contrôle pour en particulier les plus petits délinquants. EMMANUEL MACRON : Et je veux d'ores et déjà créer 8 500 postes de justice, magistrats, greffiers, personnels administratifs qui vont permettre d'alléger la charge de nos magistrats et de répondre beaucoup plus vite." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "MARINE LE PEN : Voyez, je considère qu'avec le pouvoir d'achat, la sécurité est un des éléments absolument essentiels et une demande parfaitement légitime d'ailleurs des Français. MARINE LE PEN : Parce qu'on est confronté à une vraie barbarie, à un vrai ensauvagement. MARINE LE PEN : Car je le dis très clairement l'immigration anarchique et massive contribue à l'aggravation de l'insécurité dans notre pays. 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EMMANUEL MACRON : Moi durant ce quinquennat, j'ai tenu mes engagements, 10 000 postes de policiers et de gendarmes ont été créés. EMMANUEL MACRON : Et à côté de ça, on a augmenté les moyens de la justice de 30% ces deux dernières années. EMMANUEL MACRON : Des résultats aussi sur la lutte contre le terrorisme et je veux saluer ce qu'a fait le gouvernement, ce qu'ont fait l'ensemble des services, avec plus d'une trentaine d'attentat déjoués. EMMANUEL MACRON : Si les chiffres des violences au personne augmentent c'est à plus de 80 % des violences intrafamiliales, parce qu'il y eut une fin d'omerta, et je suis fier de ça. EMMANUEL MACRON : Parce que ce qui était avant de la main courante est maintenant de la prise de plainte, parce qu'on a formé, investi, parce que les associations ont fait un travail formidable avec nous, parce qu'on a mis en place des numéros 24 heures sur 24, parce qu'on a justement commencé cette lutte. EMMANUEL MACRON : La deuxième c'est dans la ruralité, grâce aux moyens que nous avons dégagé et aussi aux réformes que nous avons en fait, en particulier, sur le temps de travail et la loi d'orientation et de programmation du ministère de l'intérieur qui est prête, on pourra créer 200 brigades de gendarmerie dans nos campagnes. EMMANUEL MACRON : C'est le cyber, parce que vous savez beaucoup des risques et de l'insécurité vont être les attaques cyber contre les hôpitaux, contre les services publics, les rançonneurs privés, les terroristes, les agresseurs utilisent et utiliseront de plus en plus ces moyens. EMMANUEL MACRON : C'est pourquoi je veux créer le cadre législatif pour les faire mais aussi les moyens en mettant en place 1 500 cyberpatrouilleurs qui vont permettre justement d'abord de répondre très vite, de protéger. 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Marine Le Pen débute en expliquant qu'elle souhaite lutter contre l'islamisme, une idéologie qui attaque les fondements de la république. Marine Le Pen souhaite expulser les étrangers en france fichés, et fermer les mosquées radicales. Marine le pen est pour l'interdiction du voile dans l'espace public. Emmanuel Macron répond qu'elle confonds les problèmes, et que la laïcité n'est pas un combat cntre la religion. Emmanuel Macron estime qu'il est impososible d'interdire les voiles, car il faudrait trop de policiers. Il accuse ensuite marine le pen de ne pas avoir voté les lois permettant de fermer les associations islamistes. Marine Le Pen explique que c'est sont projet, et explique que sa loi n'a servi à rien. Elle accuse Emmanuel Macron d'avoir eu le pire bilan des quinze dernières années pour l'immigration. Marine le pen souhaite créer un référendum sur l'immigration, pour réviser la constitution, supprimer le droit du sol, et introduire la priorité nationale au logement et à l'emploi. Elle souhaite aussi interdire la régularisation des clandestins, et modifier le droit d'asile, qui devra être effectué dans les consulats en dehors de france. Emmanuel Macron explique qu'il faut garder le droit d'asile, mais le résoudre plus rapidement, pour aider à l'expulsion. Il explique aussi qu'il est pour l'immigration économique, et qu'il souhaite réformer schengen pour arrêter l'immigration clandestine", "Abstractive_3": "Dans ce débat, EMMANUEL MACRON et MARINE LE PEN discutent de la question de la laïcité et de l’islam. MARINE LE PEN commence par distinguer l’idéologie islamiste, contre laquelle elle veut lutter, de l’islam, qui est religion compatible avec la République. Elle souhaite expulser les étrangers inscrits au fichier FSPRT et fermer les mosquées radicales. Elle se dit également favorable à l’interdiction du voile dans l’espace public. Selon EMMANUEL MACRON, les propos de son adversaire sont ambiguës ; elle placerait l’islam sur le même plan que l’islamisme. Au contraire de MARINE LE PEN, Il se dit contre l’interdiction des signes religieux dans l’espace public. En revanche, il justifie leur interdiction à l’école, espace de formation des consciences. Les services publics, quant à eux, doivent demeurer neutres. EMMANUEL MACRON est même scandalisé par l’interdiction du voile, ce qui serait indigne de l’esprit de tolérance consubstantiel au pays. Il rappelle ensuite avoir fermé des associations ne respectant pas les lois de la République, au cours de son premier quinquennat. MARINE LE PEN estime qu’elle n’est pas en guerre contre l’islam mais bien contre l’islamisme ; d’ailleurs, dans les quartiers, de nombreux musulmans se retrouvent souvent les otages de caïds proche des milieux radicaux. EMMANUEL MACRON salue alors le travail des maires dans ces villes ; il précise que les associations refusant de signer la charte de laïcité voient leurs subvention coupées. MARINE LE PEN se montre suspicieuse quant à la portée de cette mesure. EMMANUEL MACRON explique ensuite qu’il est inconcevable de renvoyer massivement chez eux les Français en raison de leur religion. MARINE LE PEN nuance alors : elle entend simplement faire un référendum sur l’immigration afin de favoriser les expulsions de délinquants étrangers, de supprimer le droit du sol, d’établir la préférence nationale, d’interdire la régularisation des clandestins, et d’obliger les candidats à l’asile à effectuer leurs démarches depuis l’étranger. Sur l’asile, EMMANUEL MACRON termine en rappelant qu’il faudra accueillir un nombre important d’Ukrainiens. Globalement, MARINE LE PEN sépare l’islam de islamisme et entend régler le problème par la lutte contre l’immigration et la fermeté ; il s’agit néanmoins d’un programme intolérant, ambiguë et inapplicable selon EMMANUEL MACRON.", "Extractive_1": "P2 : Même chose, question simple : si vous êtes élue ou réélu pour vous, changerez-vous les règles qui régissent le port des signes religieux dans l'espace public ? MLP : Moi ce que je souhaite faire c'est lutter contre l'islamisme. MLP : Il y a un islamisme dans notre pays dont je pense que le politique que vous avez menée contre lui n'est pas efficace et je pense qu'il faut mettre en œuvre une loi de lutte contre l'idéologie islamiste. MLP : Je ne lutte pas contre l'islam qui est une religion, qui a toute sa place. MLP : Je lutte contre l'idéologie islamiste qui est une idéologie qui s'attaque aux fondements de notre République, qui s'attaque à l'égalité homme-femme, qui s'attaque à la laïcité, qui s'attaque à la démocratie, qui s'attaque et qui cherche à imposer en réalité une loi religieuse qui s'appelle la charia. MLP : Et par exemple je note qu'il y a 4 500 étrangers en France qui sont inscrits au fichier du FSPRT, qui est donc le fichier qui réunit les radicalisés qui bien évidemment troublent l'ordre public, ceux-là devraient être expulsés. MLP : Il faut fermer les 570 mosquées radicales, il ne faut pas se contenter d'une charte de la laïcité qui a été mise en œuvre mais dont ceux qui refusent de la signer, peuvent continuer à œuvrer, peuvent continuer à recruter, peuvent continuer à prêcher, peuvent continuer à chercher des financements. MLP : Moi je suis pour l'interdiction du voile dans l'espace public. EM : D'une question sur le voile vous êtes passé au terrorisme pour revenir à l'islamisme et pour aller aux étrangers. EM : La République est laïque. EM : Parce que le principe d'égalité fait que si vous rentrez dans cette logique Mme Le Pen vous interdirez tous les signes religieux dans l'espace public et pas seulement le foulard. EM : La laïcité c'est un principe de liberté, et donc, à l'école il n'y a pas de voile parce que l'on forme des consciences, il n'y a aucun signe religieux, ce n'est pas que le foulard, Tous les signes religieux sont proscrits puisqu'on forme des consciences, des citoyens en devenir. EM : Dans les services publics, il y a une neutralité des services publics. EM : Combien de policiers et de gendarmes iront courir après un voile, une kippa, un signe religieux ? EM : Donc ce que je dis juste c'est que vous êtes en train de pousser des millions de nos compatriotes de par leur religion hors de l'espace public. EM : L'islamisme, je l'ai combattu comme aucun président avant moi et aucun gouvernement ou autorité auparavant par une loi que vous n'avez pas votée, elle non plus, d'autres qui ont votre sensibilité ont eu le courage de la voter, pour la réaffirmation des principes de la république. EM : Non, nous avons fermé plusieurs associations qui ne respectaient pas la loi de la République, les unes parce qu'elles prônaient justement la charia, la non-égalité entre les femmes et les hommes, la sortie de la république, les autres parce qu'elles prônaient un nationalisme étranger sur notre sol, d'autres encore parce qu'elles étaient d'extrême droite et ne respectaient pas la république. EM : Deuxième chose, vous avez donné des chiffres exorbitants pour faire peur aux gens, sur 10600 lieux de cultes il y en a 99 qui étaient suspectés justement de séparatisme. EM : Tous ont été mis sous surveillance. EM : Cette loi a permis de mettre fin à un système où des gens qui étaient payés par des puissances étrangères pour enseigner sur notre sol pouvaient le faire en langue étrangère sans le contrôle de l'éducation nationale. MLP : Et moi, je considère que c'est au contraire défendre la République, défendre l'égalité entre les hommes et les femmes, défendre la laïcité que de s'opposer à ces islamistes par l'intermédiaire d'une loi qui les vise et qui ne vise qu'eux. MLP : Parce que quelqu'un qui ne signe pas la charte de la laïcité et qui est étranger sur notre territoire se permet de ne pas signer ce que la République lui demande, il devrait être renvoyé chez lui. MLP : Eh ben les bras m'en tombent peut-être, mais dans tous les pays musulmans où les islamistes ont gagné, ils ont voilé les femmes. MLP : Et d'ailleurs dans tous les pays où des pays musulmans qui ont combattu les islamistes, quand ils ont gagné, ils ont dévoilé les femmes et ça c'est quelque chose qui devrait vous interpeller. EM : Il faut qu'on parle l'immigration, Mme Le Pen, des binationaux, des étrangers, des économies que vous faites sur eux ? MLP : Donc, moi ce que je souhaite, c'est présenter aux Français un référendum sur l'immigration. MLP : Ce référendum sur l'immigration il a vocation à changer les règles qui sont actuellement en cours, c'est vrai, et il comporte ce référendum que je ferais voter si je suis élue dès probablement l'automne, toute une série de modifications, de révisions de la Constitution, la Constitution c'est la loi suprême que le peuple se donne et par conséquent il n'y a, je pense, que le peuple qui a le droit de la modifier et dans cette loi il y aura, enfin dans ce référendum, qui est un projet de loi en lui-même - que j'appelle tous les Français à aller lire - parce qu'il est sur le site de ma campagne. MLP : Il y aura la suppression, l'expulsion des criminels et des délinquants étrangers, il y aura la suppression du droit du sol, parce que je pense que la nationalité française s'hérite ou se mérite, on ne peut pas l'obtenir de manière automatique, il y aura la mise en œuvre de la priorité nationale au logement et à l'emploi, ça veut dire que les Français seront pas exclusivement, mais prioritairement bénéficiaire de l'accès aux logements sociaux et accessoirement que les chefs d'entreprise pourront donner une priorité aux Français dans les embauches qu'ils effectuent, il y aura l'interdiction de la régularisation des clandestins, je pense que quand on vient de manière illégale sur un territoire et bien la seule chose à faire c'est de leur demander de retourner chez eux et demander l'autorisation de venir, il y aura la modification du droit d'asile, c'est à dire que les demandes d'asiles seront effectuées dans les consulats et les ambassades de n'importe quel pays du monde, les consulats et les ambassades de France bien sûr, de n'importe quel pays du monde, parce que là le problème que nous avons actuellement, c'est que nous avons énormément de gens qui viennent, qui demandent l'asile, et quand on leur refuse, eh bien ils restent quand même sur le territoire. EM : L'asile protégé par notre Constitution doit continuer de protéger celles et ceux qui fuient leurs pays, parce qu'il y a la guerre, parce qu'ils sont des combattants de la liberté, parce qu'ils fuient le pire, et soyons clairs et transparents avec nos compatriotes, nous aurons à accueillir beaucoup d'Ukrainiennes et d'Ukrainiens . EM : Il y a ensuite l'immigration économique dont on a besoin et qu'il faut assumer, on a des étudiants, on a des femmes et des hommes qui viennent travailler dans notre pays et qui aident notre pays à être plus fort, et celle-ci, elle est régulée avec des titres de séjours, pour qu'on puisse continuer de la mener. EM : Et puis il y a l'immigration clandestine, la grande difficulté c'est que les filières d'immigration clandestines utilisent l'asile, et dans beaucoup de pays européens, nous ont mis sous pression ces dernières années très fortement. Moi je veux agir de manière coordonnée sur plusieurs leviers. EM : Le premier, je l'ai posé il y a quelques mois à Tourcoing, c'est une reformation de Schengen, c'est à dire de renforcer nos protections à l'extérieur et la coopération entre états européens parce que nous ne sommes pas le point d'arrivée. EM : La deuxième chose, on doit instruire beaucoup plus rapidement, nous avons mené une première réforme de l'organisme qui est en charge de cette instruction, on a réduit les délais, pas assez, la crise covid ne nous a pas aidé, il faut bien le dire, le conseil d'État a fait une série de propositions que je veux pouvoir mettre en œuvre, pour réduire drastiquement ces délais, parce que quand quelqu'un parce qu'il demande l'asile, met 18 mois à avoir sa procédure, puis les appelle, c'est très difficile de le raccompagner, parce que très souvent il a commencé à établir une vie familiale normale, il a commencé à s'installer, il est très difficile à raccompagner dans son pays d'origine, il faut que tout ça tienne en six mois maximum, donc changer nos règles, ça c'est ce que je propose. EM : C'est une politique plus efficace de retour vers le pays d'origine, parce qu'il ne suffit pas de le dire, la loi française et quelque référendum que ce soit n'y changeront rien, c'est la coopération des pays d'origine, et pour ça il faut conditionner notre politique de visa à ces retour.", - "Extractive_2": "MARINE LE PEN : Moi ce que je souhaite faire c'est lutter contre l'islamisme. MARINE LE PEN : Il y a un islamisme dans notre pays dont je pense que le politique que vous avez menée contre lui n'est pas efficace et je pense qu'il faut mettre en œuvre une loi de lutte contre l'idéologie islamiste. MARINE LE PEN : Je ne lutte pas contre l'islam qui est une religion, qui a toute sa place. MARINE LE PEN : Et par exemple je note qu'il y a 4 500 étrangers en France qui sont inscrits au fichier du FSPRT, qui est donc le fichier qui réunit les radicalisés qui bien évidemment troublent l'ordre public, ceux-là devraient être expulsés. MARINE LE PEN : Il faut fermer les 570 mosquées radicales, il ne faut pas se contenter d'une charte de la laïcité qui a été mise en œuvre mais dont ceux qui refusent de la signer, peuvent continuer à œuvrer, peuvent continuer à recruter, peuvent continuer à prêcher, peuvent continuer à chercher des financements. MARINE LE PEN : Moi je suis pour l'interdiction du voile dans l'espace public. EMMANUEL MACRON : Et vous créez un système d'équivalence par votre cheminement qui confond tous les problèmes et qui les entretient. EMMANUEL MACRON : Et donc avec moi il n'y aura pas d'interdiction ni du foulard, ni de la kippa ni de quelque signe religieux dans l'espace public. EMMANUEL MACRON : La laïcité c'est un principe de liberté, et donc, à l'école il n'y a pas de voile parce que l'on forme des consciences, il n'y a aucun signe religieux, ce n'est pas que le foulard, Tous les signes religieux sont proscrits puisqu'on forme des consciences, des citoyens en devenir. EMMANUEL MACRON : Dans les services publics, il y a une neutralité des services publics. EMMANUEL MACRON : Mme Le Pen, je suis en train de vous dire que la France, patrie des lumières, de l'universalisme, serait le premier pays au monde à interdire les signes religieux dans l'espace public. EMMANUEL MACRON : Non, nous avons fermé plusieurs associations qui ne respectaient pas la loi de la République, les unes parce qu'elles prônaient justement la charia, la non-égalité entre les femmes et les hommes, la sortie de la république, les autres parce qu'elles prônaient un nationalisme étranger sur notre sol, d'autres encore parce qu'elles étaient d'extrême droite et ne respectaient pas la république. MARINE LE PEN : C'est exactement le sens de ma loi et encore une fois, merci d'ailleurs de me permettre de rappeler aux musulmans que je ne mène pas de guerre contre leur religion, en aucun cas. MARINE LE PEN : Dans un certain nombre de cas, par ailleurs, ils sont eux-mêmes les victimes des islamistes, en réalité qu'ils subissent dans leur quartier. EMMANUEL MACRON : Les maires font un travail formidable avec les associations. MARINE LE PEN : Ceux qui ne votent pas, ceux qui n'ont pas signé cette charte de la laïcité, qu'est ce qui leur est arrivé ? EMMANUEL MACRON : On leur enlève les subventions Mme Le Pen. MARINE LE PEN : Ah ben, j'aimerai bien voir ça, tiens. EMMANUEL MACRON : Mais, vous ne pouvez pas diviser la France et renvoyer des millions de Françaises et Français à cause de leur religion. MARINE LE PEN : Donc, moi ce que je souhaite, c'est présenter aux Français un référendum sur l'immigration. MARINE LE PEN : Il y aura la suppression, l'expulsion des criminels et des délinquants étrangers, il y aura la suppression du droit du sol, parce que je pense que la nationalité française s'hérite ou se mérite, on ne peut pas l'obtenir de manière automatique, il y aura la mise en œuvre de la priorité nationale au logement et à l'emploi, ça veut dire que les Français seront pas exclusivement, mais prioritairement bénéficiaire de l'accès aux logements sociaux et accessoirement que les chefs d'entreprise pourront donner une priorité aux Français dans les embauches qu'ils effectuent, il y aura l'interdiction de la régularisation des clandestins, je pense que quand on vient de manière illégale sur un territoire et bien la seule chose à faire c'est de leur demander de retourner chez eux et demander l'autorisation de venir, il y aura la modification du droit d'asile, c'est à dire que les demandes d'asiles seront effectuées dans les consulats et les ambassades de n'importe quel pays du monde, les consulats et les ambassades de France bien sûr, de n'importe quel pays du monde, parce que là le problème que nous avons actuellement, c'est que nous avons énormément de gens qui viennent, qui demandent l'asile, et quand on leur refuse, eh bien ils restent quand même sur le territoire. EMMANUEL MACRON : L'asile protégé par notre Constitution doit continuer de protéger celles et ceux qui fuient leurs pays, parce qu'il y a la guerre, parce qu'ils sont des combattants de la liberté, parce qu'ils fuient le pire, et soyons clairs et transparents avec nos compatriotes, nous aurons à accueillir beaucoup d'Ukrainiennes et d'Ukrainiens ." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "MARINE LE PEN : Moi ce que je souhaite faire c'est lutter contre l'islamisme. MARINE LE PEN : Il y a un islamisme dans notre pays dont je pense que le politique que vous avez menée contre lui n'est pas efficace et je pense qu'il faut mettre en œuvre une loi de lutte contre l'idéologie islamiste. MARINE LE PEN : Je ne lutte pas contre l'islam qui est une religion, qui a toute sa place. MARINE LE PEN : Et par exemple je note qu'il y a 4 500 étrangers en France qui sont inscrits au fichier du FSPRT, qui est donc le fichier qui réunit les radicalisés qui bien évidemment troublent l'ordre public, ceux-là devraient être expulsés. MARINE LE PEN : Il faut fermer les 570 mosquées radicales, il ne faut pas se contenter d'une charte de la laïcité qui a été mise en œuvre mais dont ceux qui refusent de la signer, peuvent continuer à œuvrer, peuvent continuer à recruter, peuvent continuer à prêcher, peuvent continuer à chercher des financements. MARINE LE PEN : Moi je suis pour l'interdiction du voile dans l'espace public. EMMANUEL MACRON : Et vous créez un système d'équivalence par votre cheminement qui confond tous les problèmes et qui les entretient. EMMANUEL MACRON : Et donc avec moi il n'y aura pas d'interdiction ni du foulard, ni de la kippa ni de quelque signe religieux dans l'espace public. EMMANUEL MACRON : La laïcité c'est un principe de liberté, et donc, à l'école il n'y a pas de voile parce que l'on forme des consciences, il n'y a aucun signe religieux, ce n'est pas que le foulard, Tous les signes religieux sont proscrits puisqu'on forme des consciences, des citoyens en devenir. EMMANUEL MACRON : Dans les services publics, il y a une neutralité des services publics. EMMANUEL MACRON : Mme Le Pen, je suis en train de vous dire que la France, patrie des lumières, de l'universalisme, serait le premier pays au monde à interdire les signes religieux dans l'espace public. EMMANUEL MACRON : Non, nous avons fermé plusieurs associations qui ne respectaient pas la loi de la République, les unes parce qu'elles prônaient justement la charia, la non-égalité entre les femmes et les hommes, la sortie de la république, les autres parce qu'elles prônaient un nationalisme étranger sur notre sol, d'autres encore parce qu'elles étaient d'extrême droite et ne respectaient pas la république. MARINE LE PEN : C'est exactement le sens de ma loi et encore une fois, merci d'ailleurs de me permettre de rappeler aux musulmans que je ne mène pas de guerre contre leur religion, en aucun cas. MARINE LE PEN : Dans un certain nombre de cas, par ailleurs, ils sont eux-mêmes les victimes des islamistes, en réalité qu'ils subissent dans leur quartier. EMMANUEL MACRON : Les maires font un travail formidable avec les associations. MARINE LE PEN : Ceux qui ne votent pas, ceux qui n'ont pas signé cette charte de la laïcité, qu'est ce qui leur est arrivé ? EMMANUEL MACRON : On leur enlève les subventions Mme Le Pen. MARINE LE PEN : Ah ben, j'aimerai bien voir ça, tiens. EMMANUEL MACRON : Mais, vous ne pouvez pas diviser la France et renvoyer des millions de Françaises et Français à cause de leur religion. MARINE LE PEN : Donc, moi ce que je souhaite, c'est présenter aux Français un référendum sur l'immigration. MARINE LE PEN : Il y aura la suppression, l'expulsion des criminels et des délinquants étrangers, il y aura la suppression du droit du sol, parce que je pense que la nationalité française s'hérite ou se mérite, on ne peut pas l'obtenir de manière automatique, il y aura la mise en œuvre de la priorité nationale au logement et à l'emploi, ça veut dire que les Français seront pas exclusivement, mais prioritairement bénéficiaire de l'accès aux logements sociaux et accessoirement que les chefs d'entreprise pourront donner une priorité aux Français dans les embauches qu'ils effectuent, il y aura l'interdiction de la régularisation des clandestins, je pense que quand on vient de manière illégale sur un territoire et bien la seule chose à faire c'est de leur demander de retourner chez eux et demander l'autorisation de venir, il y aura la modification du droit d'asile, c'est à dire que les demandes d'asiles seront effectuées dans les consulats et les ambassades de n'importe quel pays du monde, les consulats et les ambassades de France bien sûr, de n'importe quel pays du monde, parce que là le problème que nous avons actuellement, c'est que nous avons énormément de gens qui viennent, qui demandent l'asile, et quand on leur refuse, eh bien ils restent quand même sur le territoire. EMMANUEL MACRON : L'asile protégé par notre Constitution doit continuer de protéger celles et ceux qui fuient leurs pays, parce qu'il y a la guerre, parce qu'ils sont des combattants de la liberté, parce qu'ils fuient le pire, et soyons clairs et transparents avec nos compatriotes, nous aurons à accueillir beaucoup d'Ukrainiennes et d'Ukrainiens .", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de la laïcité." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Même chose, question simple : si vous êtes élue ou réélu pour vous, changerez-vous les règles qui régissent le port des signes religieux dans l'espace public ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen explique qu'elle veut combattre l'islamisme qui n'a pas été combattu par Emmanuel Macron." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Moi ce que je souhaite faire c'est lutter contre l'islamisme." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Il y a un islamisme dans notre pays dont je pense que le politique que vous avez menée contre lui n'est pas efficace et je pense qu'il faut mettre en œuvre une loi de lutte contre l'idéologie islamiste." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen nuance en expliquant qu'elle n'est pas contre l'islam en tant que religion mais l'islamisme en tant qu'idéologie qui est incompatible avec la république." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Je ne lutte pas contre l'islam qui est une religion, qui a toute sa place." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Je lutte contre l'idéologie islamiste qui est une idéologie qui s'attaque aux fondements de notre République, qui s'attaque à l'égalité homme-femme, qui s'attaque à la laïcité, qui s'attaque à la démocratie, qui s'attaque et qui cherche à imposer en réalité une loi religieuse qui s'appelle la charia." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen souhaite expulser les étrangers qui sont sur le fichier du FSPRT, et souhaite fermer les mosquées radicales." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et par exemple je note qu'il y a 4 500 étrangers en France qui sont inscrits au fichier du FSPRT, qui est donc le fichier qui réunit les radicalisés qui bien évidemment troublent l'ordre public, ceux-là devraient être expulsés." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Il faut fermer les 570 mosquées radicales, il ne faut pas se contenter d'une charte de la laïcité qui a été mise en œuvre mais dont ceux qui refusent de la signer, peuvent continuer à œuvrer, peuvent continuer à recruter, peuvent continuer à prêcher, peuvent continuer à chercher des financements." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen explique être pour l'interdiction du voile dans l'espace public." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Moi je suis pour l'interdiction du voile dans l'espace public." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron critique Marine le pen qui passe d'une question sur le voile à une question sur l'islamisme, et explique être pour la république laïque." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "D'une question sur le voile vous êtes passé au terrorisme pour revenir à l'islamisme et pour aller aux étrangers." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "La République est laïque." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique que si le voile est interdit dans l'espace public, cela doit être le cas de tous les signes religieux, et explique que l'espace public n'est pas comme l'école qui forme les consciences, et où les signes religieux doivent être interdits." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Parce que le principe d'égalité fait que si vous rentrez dans cette logique Mme Le Pen vous interdirez tous les signes religieux dans l'espace public et pas seulement le foulard." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "La laïcité c'est un principe de liberté, et donc, à l'école il n'y a pas de voile parce que l'on forme des consciences, il n'y a aucun signe religieux, ce n'est pas que le foulard, Tous les signes religieux sont proscrits puisqu'on forme des consciences, des citoyens en devenir." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique que les services publics sont neutres, et qu'il est impossible de demander aux policiers de contrôler les vêtements religieux." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Dans les services publics, il y a une neutralité des services publics." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Combien de policiers et de gendarmes iront courir après un voile, une kippa, un signe religieux ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique que l'interdiction du voile pousses des français en dehors de l'espace public." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Donc ce que je dis juste c'est que vous êtes en train de pousser des millions de nos compatriotes de par leur religion hors de l'espace public." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique avoir combattu l'islamisme plus qu'aucun autre président, qu'il a fermé les associations qui ne respectaient pas les lois de la république, et que les lieux de cultes sont surveillés si ils sont suspectés de séparatisme." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "L'islamisme, je l'ai combattu comme aucun président avant moi et aucun gouvernement ou autorité auparavant par une loi que vous n'avez pas votée, elle non plus, d'autres qui ont votre sensibilité ont eu le courage de la voter, pour la réaffirmation des principes de la république." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Non, nous avons fermé plusieurs associations qui ne respectaient pas la loi de la République, les unes parce qu'elles prônaient justement la charia, la non-égalité entre les femmes et les hommes, la sortie de la république, les autres parce qu'elles prônaient un nationalisme étranger sur notre sol, d'autres encore parce qu'elles étaient d'extrême droite et ne respectaient pas la république." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Deuxième chose, vous avez donné des chiffres exorbitants pour faire peur aux gens, sur 10600 lieux de cultes il y en a 99 qui étaient suspectés justement de séparatisme." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Tous ont été mis sous surveillance." + }, + { + "speaker": "EM", + "text": "Cette loi a permis de mettre fin à un système où des gens qui étaient payés par des puissances étrangères pour enseigner sur notre sol pouvaient le faire en langue étrangère sans le contrôle de l'éducation nationale." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen considère que s'opposer à l'islamisme est comme défendre la république, et que les maires étrangers qui ne signent pas la charte de la laïcité devraient être expulsés." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et moi, je considère que c'est au contraire défendre la République, défendre l'égalité entre les hommes et les femmes, défendre la laïcité que de s'opposer à ces islamistes par l'intermédiaire d'une loi qui les vise et qui ne vise qu'eux." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Parce que quelqu'un qui ne signe pas la charte de la laïcité et qui est étranger sur notre territoire se permet de ne pas signer ce que la République lui demande, il devrait être renvoyé chez lui." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen explique que les pays ou les islamistes sont au pouvoir voilent les femmes, et l'interdise lorsqu'ils sont battus." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Eh ben les bras m'en tombent peut-être, mais dans tous les pays musulmans où les islamistes ont gagné, ils ont voilé les femmes." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Et d'ailleurs dans tous les pays où des pays musulmans qui ont combattu les islamistes, quand ils ont gagné, ils ont dévoilé les femmes et ça c'est quelque chose qui devrait vous interpeller." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen explique vouloir faire un référendum sur l'immigration pour changer les règles et permettre des modifictions de la constitution." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Il faut qu'on parle l'immigration, Mme Le Pen, des binationaux, des étrangers, des économies que vous faites sur eux ?" + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Donc, moi ce que je souhaite, c'est présenter aux Français un référendum sur l'immigration." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Marine le pen explique que ce référendum permettra de voter sur l'expulsion des criminels et délinquants étrangers, la suppression du droit du sol, la priorité nationale sur les logements sociaux et l'emploi, l'interdiction de régularisation des clandestins, et la modification du droit d'asile qui devra être demandé en dehors de france." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MLP", + "text": "Ce référendum sur l'immigration il a vocation à changer les règles qui sont actuellement en cours, c'est vrai, et il comporte ce référendum que je ferais voter si je suis élue dès probablement l'automne, toute une série de modifications, de révisions de la Constitution, la Constitution c'est la loi suprême que le peuple se donne et par conséquent il n'y a, je pense, que le peuple qui a le droit de la modifier et dans cette loi il y aura, enfin dans ce référendum, qui est un projet de loi en lui-même - que j'appelle tous les Français à aller lire - parce qu'il est sur le site de ma campagne." + }, + { + "speaker": "MLP", + "text": "Il y aura la suppression, l'expulsion des criminels et des délinquants étrangers, il y aura la suppression du droit du sol, parce que je pense que la nationalité française s'hérite ou se mérite, on ne peut pas l'obtenir de manière automatique, il y aura la mise en œuvre de la priorité nationale au logement et à l'emploi, ça veut dire que les Français seront pas exclusivement, mais prioritairement bénéficiaire de l'accès aux logements sociaux et accessoirement que les chefs d'entreprise pourront donner une priorité aux Français dans les embauches qu'ils effectuent, il y aura l'interdiction de la régularisation des clandestins, je pense que quand on vient de manière illégale sur un territoire et bien la seule chose à faire c'est de leur demander de retourner chez eux et demander l'autorisation de venir, il y aura la modification du droit d'asile, c'est à dire que les demandes d'asiles seront effectuées dans les consulats et les ambassades de n'importe quel pays du monde, les consulats et les ambassades de France bien sûr, de n'importe quel pays du monde, parce que là le problème que nous avons actuellement, c'est que nous avons énormément de gens qui viennent, qui demandent l'asile, et quand on leur refuse, eh bien ils restent quand même sur le territoire." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel macron explique que l'asile est protégé par la constitution dans le cas de la fuite des pays en guerre." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "L'asile protégé par notre Constitution doit continuer de protéger celles et ceux qui fuient leurs pays, parce qu'il y a la guerre, parce qu'ils sont des combattants de la liberté, parce qu'ils fuient le pire, et soyons clairs et transparents avec nos compatriotes, nous aurons à accueillir beaucoup d'Ukrainiennes et d'Ukrainiens ." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Emmanuel Macron explique être pour l'immigration économique, qui est régulée par des titres de séjours." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EM", + "text": "Il y a ensuite l'immigration économique dont on a besoin et qu'il faut assumer, on a des étudiants, on a des femmes et des hommes qui viennent travailler dans notre pays et qui aident notre pays à être plus fort, et celle-ci, elle est régulée avec des titres de séjours, pour qu'on puisse continuer de la mener." + } 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Le présentateur pose la question du mariage pour tous et de l'abrogation de la loi Taubira, et demande à Henri Guaino la position de Nicolas Sarkozy. Selon Henri Guaino, le mariage pour tous n'est pas un problème partisan mais un problème de conscience. Selon lui, Nicolas Sarkozy n'est pas contre le mariage pour tous. Henri Guaino explique que l'union homosexuelle ne doit pas avoir les mêmes conséquences sur la filiation que l'union hétérosexuelle, et que le mariage pour tous aurait du être soumis au référendum. Il nuance, en expliquant qu'il n'est pas possible de revenir sur le mariage pour tous, mais qu'il est aussi difficle d'avoir des statuts coexistant dans ce cas. Il explique qu'il faut mettre un pare feu constitutionnel pour qu'il n'y ait pas de lien entre le mariage et la filiation. Pour Jean Luc mélenchon, Nicolas Sarkozy est pour l'abrogation du mariage pour tous. Il rappelle l'évolution du statut des homosexuels, qui étaient considéré comme criminels en 1982, alors que tous le monde est pour le PACS. Pour Henri Guaino, l'appellation de mariage est regrettable, et ouvre la porte à la PMA et à la GPA. Jean Luc Mélenchon rappelle que la filiation ne peut être mise en cause que par l'adoption, et être hostile à la gestion pour autrui. Pour lui, un enfant sans parent est toujours mieux adopté que laissé seul, et la filiation n'est représentée que par l'amour. Henri Guaino nuance, en rappelant qu'il y a déjà beaucoup plus de candidats à l'adoption que d'enfants à adopter, bien que Jean Luc Mélenchon rappelle que tous les candidats à l'adoption ne sont pas en état d'adopter. Pour la filiation, Henri Guaino explique qu'en plus de l'amour, il y a des problèmes biologique à la filiation, et qu'ignorer ça est totalitaire, qu'il faut une distinction du masculin et du féminin pour les enfants. Jean Luc Mélenchon conclue en rappellant que ce n'est pas dans ses valeurs de créer des droits différents suivant des situations différentes, et que la filiation est un rapport social et culturel plutôt que naturel.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Guaino et Mélenchon discutent de la question du mariage pour tous et de la filiation. Le présentateur commence par rappeler que Sarkozy, poussé par ses supporters lors d’un meeting, a appelé à abroger la loi Taubira. Guaino pense que les termes utilisés étaient mauvais. Maintenant que la loi est passée, il ne souhaite pas revenir dessus, mais veut empêcher la filiation pour les couples homosexuels. Pour Mélenchon, Sarkozy a le droit de vouloir abroger la loi Taubira. Il se réjouit par ailleurs que Guaino ne veuille pas revenir sur le mariage pour tous, mais est en désaccord avec lui sur la question de la filiation. Guaino redoute que la PMA pour tous, puis la GPA, finissent par être légalisées. Mélenchon est défavorable à la GPA mais pense que les couples homosexuels doivent pouvoir adopter ; il est préférable qu’un orphelin ait une famille plutôt que rien. Guaino rappelle alors qu’il y a beaucoup plus de familles souhaitant adopter que d’adoptants pour qu’il soit nécessaire de donner ce droit aux couples homosexuels. Il pense par ailleurs qu’il est important de respecter les limites de la nature. Or, pour Mélenchon, la nature n’a rien à faire dans le débat ; il faut l’égalité en droit pour tous. Cette égalité ne doit pas être relative à la situation de chacun, comme le pense Guaino, mais absolue : chacun doit donc pouvoir adopter. Guaino reste sur sa position, car même pour un enfant adopté, la question des origines et donc la recherche de la famille biologique se pose forcément. ", "Extractive_1": "P1 : Alors on va pouvoir vérifier si vous êtes sage avec un sujet qui vous tient à cœur Henri Guaino, c'est le mariage pour tous, un sujet qui divise à droite, un sujet délicat que jusque-là Nicolas Sarkozy ne voulais pas le trancher, jusqu'au fameux meeting de samedi. P1 : Ce samedi, Nicolas Sarkozy a dit, et je cite. P1 : La loi Taubira, pour que les choses soient claires, je veux nous en débarrasser tout de suite, devra être réécrite de fond en comble. P1 : Quand on dit être réécrite de fond en comble, si vous préférez qu'on dise qu'on doit l’abroger pour en faire une autre, en français ça veut dire la même chose mais c’est le même résultat. P1 : Quand on a été président quand on veut incarner la France, on ne cède pas à une foule a dit ce soir Manuel Valls, vous êtes d'accord ? HG : Je suis pas sûr qu'il ait vraiment céder à la foule quand on regarde les images et qu'on écoute ce qu'il a ce qu'il a dit, si ça vous fait plaisir, ce que vous dites c'est la même chose que ce que je dis. HG : Deuxièmement, c'est un problème de conscience, c'est pas un problème politicien, c’est un problème de partisans ce mariage. P1 : Quelles sont les convictions de Nicolas Sarkozy ? HG : Ce qu'il a dit, il a dit voilà, je ne reviendrai pas sur le mariage lui même, les homosexuels ont le droit de s’aimer et et de s’unirs comme les comme les hétérosexuels. HG : Mais ça ne peut pas avoir les mêmes conséquences sur la filiation que L’union hétérosexuelle. HG : La loi Taubira a été votée contre mon grès, je trouve que ça n'était pas très légitime de faire voter le Parlement sur sur un sujet pareil, un sujet qui concerne tout le monde qui aurait du être soumis au référendum. HG : Je pense que c’est très difficile de revenir sur la question du mariage lui-même, parce que il est très difficile de faire coexister deux statut de la personne dans la même société. HG : Mais, en revanche, je veux qu'on mette un pare-feu constitutionnel parce qu'il n'y a que dans la Constitution que cela peut savoir un sens, entre le mariage et la filiation, il faut que le mariage n'est pas mariage entre couples de même sexe entre entre personnes de même sexe n'ait pas de conséquences sur la filiation. JLM : Donc Monsieur Sarkozy est pour l'abrogation de cette loi du mariage pour tous. JLM : Mais jusqu'à 1982, on pensait que l'homosexualité était un crime dans certains cas et pendant des générations, on a poursuivi les homosexuels, pensant qu’en quelques sortes, c'était un choix. JLM : Je vois que nous sommes dorénavant tous d'accord pour le mariage pour tous ayant été le premier parlementaire à déposer un projet de loi sur le PACS, je me réjouis de chaque avancées. HG : Je regrette le mot mariage parce que, le mot mariage, si on le laisse sur le texte ainsi, implique inéluctablement des conséquences sur la filiation. JLM : La filiation ne pourrait être mise en cause que par l’adoption. HG: Si on laisse les choses en l'état, et bien on aura la PMA de confort pour tout le monde, et la GPA, c’est inéluctable. JLM : Parce que si nous devons parler de la gestation pour autrui, je suis absolument hostile à cette idée. JLM : Je vous prie de bien noter que quand on parle d'adoption, on parle d'enfant qui n'ont pas de parents et par conséquent, on peut considérer que c'est mieux pour le développement d'un enfant d'avoir une famille que de ne pas en avoir. JLM : La seule filiation qui compte à mes yeux, c'est celle de l'amour. HG : Les homosexuels dans cette affaires sont une minorité, et par rapport à la masse des adoptants, ce sont une minorité aussi. HG : Il y a un rapport de un a dix entre candidats à l’adoption et adoptant, donc il n’y a pas de problème de trouver de familles à ceux qui n'en n'ont pas. JLM : J’ai été dans le Conseil Général où on faisait ça, je peux vous garantir que c'est pas parce qu'il y a dix familles, que pour autant les 10 familles sont en état d’adopter. HG : La République, c'est qu'on traite également des situations identiques et différemment des situations différentes, et si c'est un couple hétérosexuel n'est pas dans la même situation qu'un couple homosexuel. HG : C'est un problème d'amour la filiation mais ce n'est pas que ça c'est beaucoup plus compliqué pardon. HG : La biologie elle est là aussi elle est là aussi, La nature est là aussi, c'est le problème de la finitude de l'homme, on peut pas considérer que que ça n'a aucune importance que moi je suis un partisan de la culture plutôt que de la nature. HG : Ça n'est pas possible pour le coup, c'est la prédominance de la culture jusqu'à un point qui devient absolument totalitaire, ça n'est pas possible. JLM : Monsieur guaino vient de dire beaucoup de chose qui sont inscrites dans le patrimoine intellectuel de la droite, c'est cette idée que on fait des droits différents suivant des situations différentes, mais c'est précisément ce à quoi nous ne croyons pas. JLM : Quant à la nature monsieur guaino, permettez-moi de vous dire que ça n'a strictement rien à voir avec le fait de la filiation, sinon que les enfants naissent nécéssairement tous du corps d'une femme, mais que pour le reste la filiation est un rapport social, c’est un rapport culturel. HG : La nature prévoit que pour faire un enfant, pour fabriquer un enfant, il faut un homme et une femme. HG : La distinction du féminin et du masculin, elle est absolument essentielle pour la formation d'un enfant et pour sa vie d'adulte, je le sais. ", - "Extractive_2": "P1 : Ce samedi, Nicolas Sarkozy a dit, et je cite. P1 : La loi Taubira, pour que les choses soient claires, je veux nous en débarrasser tout de suite, devra être réécrite de fond en comble. HG : Moi c'est pas un mot que j'emploierais. HG : C’est un problème de conscience, chacun est placé en face de sa conscience. HG : Ce qu'il a dit, il a dit voilà, je ne reviendrai pas sur le mariage lui même, les homosexuels ont le droit de s’aimer et et de s’unirs comme les comme les hétérosexuels. HG : Mais, en revanche, je veux qu'on mette un pare-feu constitutionnel parce qu'il n'y a que dans la Constitution que cela peut savoir un sens, entre le mariage et la filiation, il faut que le mariage n'est pas mariage entre couples de même sexe entre entre personnes de même sexe n'ait pas de conséquences sur la filiation. JLM : Alors je comprends que Manuel Valls pense que non, mais après tout si la majorité des adhérents de l'UMP est favorable à l’abrogation, il y a pas de honte à ce que Monsieur Sarkozy donne raison à la majorité. JLM : Je vois que nous sommes dorénavant tous d'accord pour le mariage pour tous ayant été le premier parlementaire à déposer un projet de loi sur le PACS, je me réjouis de chaque avancées. JLM : Maintenant, revenons à la filiation. JLM : La filiation ne pourrait être mise en cause que par l’adoption. HG : Si on laisse les choses en l'état, et bien on aura la PMA de confort pour tout le monde, et la GPA, c’est inéluctable. JLM : Parce que si nous devons parler de la gestation pour autrui, je suis absolument hostile à cette idée. JLM : Je vous prie de bien noter que quand on parle d'adoption, on parle d'enfant qui n'ont pas de parents et par conséquent, on peut considérer que c'est mieux pour le développement d'un enfant d'avoir une famille que de ne pas en avoir. HG : Il y a un rapport de un a dix entre candidats à l’adoption et adoptant, donc il n’y a pas de problème de trouver de familles à ceux qui n'en n'ont pas. HG : La République, c'est qu'on traite également des situations identiques et différemment des situations différentes, et si c'est un couple hétérosexuel n'est pas dans la même situation qu'un couple homosexuel. JLM : L’idée c’est que l’égalité de droit est fondamental quelle que soit la situation. JLM : Et que du moment qu'on y trouve l'amour et le couple, je vois pas ce que vous voudriez de plus quant à la nature. HG : Même un enfant qui ne connaît pas ses origines a besoin d'aller chercher, d'aller chercher ses origines, il a il a besoin de savoir. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Ce samedi, Nicolas Sarkozy a dit, et je cite. P1 : La loi Taubira, pour que les choses soient claires, je veux nous en débarrasser tout de suite, devra être réécrite de fond en comble. 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JLM : Je vois que nous sommes dorénavant tous d'accord pour le mariage pour tous ayant été le premier parlementaire à déposer un projet de loi sur le PACS, je me réjouis de chaque avancées. JLM : Maintenant, revenons à la filiation. JLM : La filiation ne pourrait être mise en cause que par l’adoption. HG : Si on laisse les choses en l'état, et bien on aura la PMA de confort pour tout le monde, et la GPA, c’est inéluctable. JLM : Parce que si nous devons parler de la gestation pour autrui, je suis absolument hostile à cette idée. JLM : Je vous prie de bien noter que quand on parle d'adoption, on parle d'enfant qui n'ont pas de parents et par conséquent, on peut considérer que c'est mieux pour le développement d'un enfant d'avoir une famille que de ne pas en avoir. HG : Il y a un rapport de un a dix entre candidats à l’adoption et adoptant, donc il n’y a pas de problème de trouver de familles à ceux qui n'en n'ont pas. 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Selon Jean Luc Mélenchon, le ministre de l'intérieur doit démissionner lorsqu'il y a un mort dans les manifestations. Il explique qu'il sait que le gendarme n'avait aucune intention de tuer quelqu'un en lançant sa grenade, mais qu'il est de la responsabilité de la police de répliquer avec technique et sans irresponsabilité, même quand elle est victime de violence. Il rappelle que dans des circonstances similaires, sous Jacques Chirac, le ministre de l'intérieur avait démissionné. Henri Guiano nuance, il explique que la police et la gendarmerie française est extrêmement professionnelle, et que des accidents peuvent arriver. Il n'est pas pour la suppression des grenades offensives si elles peuvent préserver les forces de l'ordre, qui sont essentielle à l'état. Henri Guaino explique qu'on ne peut pas tolérer les casseurs dans les manifestations. Jean luc mélenchon conclue en disant que les forces de l'ordre doivent manier une technique particulière pour éviter ces accidents, mais que les responsables sont ceux qui donnent les ordres, et qu'ils doivent démissionner.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Guaino discutent de la question des violences policières. Un manifestant ayant été tué par la police au cours d’une manifestation, Mélenchon appelle à la démission du ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve. Selon lui, le policier ayant lancé la grenade ne souhaitait pas tuer le manifestant car il a simplement agi sur ordre. Il rappelle que l’autorité n’est acceptée que lorsqu’elle est consentie, d’où l’exigence de responsabilité de la part des gouvernants. Cette attitude exige que Cazeneuve démissionne, comme Devaquet en son temps, mis en cause dans une affaire similaire. Guaino partage l’avis de Mélenchon sur l’importance du consentement à l’autorité de la République. Le crime est terrible, mais il rappelle que pareil accident est très rare et que les forces de l’ordre font preuves d’un grand professionnalisme et de beaucoup de courage. Mélenchon explique ensuite que l’affrontement a été voulu et mis en scène par le gouvernement, d’où responsabilité totale du ministre de l’intérieur. Guaino estime de son côté que des casseurs peuvent semer le trouble en manifestation, ce qui explique que des accidents peuvent se produire. Enfin, selon lui, le ministre n’a pas donné l’ordre de tirer la grenade ayant provoqué l’accident. Mélenchon n’est pas d’accord car c’est le ministre qui a donné la consigne d’agir fermement et qui a armé les policiers avec des grenades.", "Extractive_1": "P1 : Jean luc mélenchon, un ministre de l'Intérieur doit-il démissionner dès lors qu'il y a un mort dans une manifestation ? JLM : Dans ce cas-là, en tout cas. JLM : D'abord, je commence par dire une chose, je suis persuadé que le gendarme qui a lancé cette le grenade n’avait pas l'intention de tuer ce jeune homme. P1 : Mais exiger de la fermeté lorsqu'il y a justement des violences contre les forces de l'ordre, parce que là il y avait des violences contre les forces de l'ordre, pour vous c'est une faute ? JLM : Vous devez répliquer avec technique et sans irresponsabilité. JLM : Dans une action de police, personne ne meurt c'est pour ça que c'est une technique la police, ce n'est pas simplement supplément d'âme. JLM : Sous le gouvernement de Jacques Chirac, le ministre qui avait provoqué toute cette histoire monsieur Devaquet avait démissionné après la mort de Malik. HG : Mais d'abord, nous avons des forces de police et de gendarmerie qui sont extrêmement professionnelles. HG : Mais je crois vraiment qu'il faut se dire que à partir du moment où éclate la violence, un accident peut arriver, et il en arrive très peu. HG : Voilà, je sais pas si supprimer les grenades offensives, ça les mets en danger ou pas, mais il faut avoir le souci de préserver nos forces de l’ordre. HG : Parce que le jour où il y a plus de forces de l'ordre où elles sont plus capables de faire leur travail, il y a plus d’état. JLM : Mais on a dit en quelques sorts, j'estime qu'on a organisé, mis en scène les conditions pour qu'il y ait des affrontements, et je trouve ça très condamnable. JLM : Donc moi je dis la responsabilité politique de Bernard Cazeneuve est entière, et pour que la société aille au calme à l'apaisement, il faut qu'il démissionne, c'est-à-dire que la société assume sa responsabilité, et qu’elle dise, dans les manifs, personne ne meurt. HG : Ca c’est poser comme axiome qu’il ne peut pas y avoir d’accident, il peut y avoir des accidents. HG : Ils viennent de, ils viennent de partout pour casser pour casser des des forces de l'ordre pour semer la violence, on l'a vu d'ailleurs dans les manifestations qui ont suivies, soi-disant en hommage au jeune homme qui a été tué, il y a des gens qui ne viennent que pour casser. HG : L’état républicains ne peut pas accepter des casseurs. JLM : Les forces de l'ordre, c'est un maniement technique particulier et celui qui doit en assumer la responsabilité, c'est pas celui qui est devant avec son casque sur la tête, et le bouclier, c'est celui qui au dessus donne des ordres qui conduisent à cette violence.", - "Extractive_2": "P1 : Les gendarmes ont su immédiatement que le jeune manifestant était mort alors qu’ils avaient envoyé une grenade dans sa direction. P1 : Jean luc mélenchon, un ministre de l'Intérieur doit-il démissionner dès lors qu'il y a un mort dans une manifestation ? JLM : Oui. JLM : D'abord, je commence par dire une chose, je suis persuadé que le gendarme qui a lancé cette le grenade n’avait pas l'intention de tuer ce jeune homme. JLM : Car c'est sur ordre qu'il tire cette grenade. JLM : Vous devez répliquer avec technique et sans irresponsabilité. JLM : Je termine en disant que l'ordre et l'autorité de l'État n’est accepté que quand il est consenti, et on ne peut pas consentir à un ordre irresponsable. JLM : Sous le gouvernement de Jacques Chirac, le ministre qui avait provoqué toute cette histoire monsieur Devaquet avait démissionné après la mort de Malik. HG : Je suis d'accord pour dire que l'autorité de la République, l'autorité de l'État n'est ne peut valoir que si elle est acceptée. HG : Mais quand on rentre mais moi je suis terrifiée par le fait est extrêmement bouleversé par le fait qu'un jeune homme de 20 ans ou 21 ans puisse mourir dans ces conditions, c'est terrible. HG : Mais je crois vraiment qu'il faut se dire que à partir du moment où éclate la violence, un accident peut arriver, et il en arrive très peu. HG : Parce que le jour où il y a plus de forces de l'ordre où elles sont plus capables de faire leur travail, il y a plus d’état. JLM : Mais on a dit en quelques sorts, j'estime qu'on a organisé, mis en scène les conditions pour qu'il y ait des affrontements, et je trouve ça très condamnable. JLM : Donc moi je dis la responsabilité politique de Bernard Cazeneuve est entière, et pour que la société aille au calme à l'apaisement, il faut qu'il démissionne, c'est-à-dire que la société assume sa responsabilité, et qu’elle dise, dans les manifs, personne ne meurt. HG : Ca c’est poser comme axiome qu’il ne peut pas y avoir d’accident, il peut y avoir des accidents. HG : Le ministre de l’intérieur a pas donné l'ordre de jeter une grenade sur sur un groupe particulier. JLM : J'entends bien, mais la décision d’extrême fermeté, c'est bien quelqu'un qui l'a décidé, c'est pas le gendarme ni le préfet, ni le colonel de gendarmerie." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Les gendarmes ont su immédiatement que le jeune manifestant était mort alors qu’ils avaient envoyé une grenade dans sa direction. P1 : Jean luc mélenchon, un ministre de l'Intérieur doit-il démissionner dès lors qu'il y a un mort dans une manifestation ? JLM : Oui. JLM : D'abord, je commence par dire une chose, je suis persuadé que le gendarme qui a lancé cette le grenade n’avait pas l'intention de tuer ce jeune homme. JLM : Car c'est sur ordre qu'il tire cette grenade. JLM : Vous devez répliquer avec technique et sans irresponsabilité. JLM : Je termine en disant que l'ordre et l'autorité de l'État n’est accepté que quand il est consenti, et on ne peut pas consentir à un ordre irresponsable. JLM : Sous le gouvernement de Jacques Chirac, le ministre qui avait provoqué toute cette histoire monsieur Devaquet avait démissionné après la mort de Malik. HG : Je suis d'accord pour dire que l'autorité de la République, l'autorité de l'État n'est ne peut valoir que si elle est acceptée. HG : Mais quand on rentre mais moi je suis terrifiée par le fait est extrêmement bouleversé par le fait qu'un jeune homme de 20 ans ou 21 ans puisse mourir dans ces conditions, c'est terrible. HG : Mais je crois vraiment qu'il faut se dire que à partir du moment où éclate la violence, un accident peut arriver, et il en arrive très peu. HG : Parce que le jour où il y a plus de forces de l'ordre où elles sont plus capables de faire leur travail, il y a plus d’état. JLM : Mais on a dit en quelques sorts, j'estime qu'on a organisé, mis en scène les conditions pour qu'il y ait des affrontements, et je trouve ça très condamnable. JLM : Donc moi je dis la responsabilité politique de Bernard Cazeneuve est entière, et pour que la société aille au calme à l'apaisement, il faut qu'il démissionne, c'est-à-dire que la société assume sa responsabilité, et qu’elle dise, dans les manifs, personne ne meurt. HG : Ca c’est poser comme axiome qu’il ne peut pas y avoir d’accident, il peut y avoir des accidents. HG : Le ministre de l’intérieur a pas donné l'ordre de jeter une grenade sur sur un groupe particulier. JLM : J'entends bien, mais la décision d’extrême fermeté, c'est bien quelqu'un qui l'a décidé, c'est pas le gendarme ni le préfet, ni le colonel de gendarmerie.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Jean luc mélenchon et Henri guaino discutent de la responsabilité de la police dans les manifestations." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Jean luc mélenchon, un ministre de l'Intérieur doit-il démissionner dès lors qu'il y a un mort dans une manifestation ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc Mélenchon débute en expliquant qu'il pense qu'une ministre de l'intérieur doit démissionner lorsqu'il y a un mort dans une manifestation." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Dans ce cas-là, en tout cas." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "D'abord, je commence par dire une chose, je suis persuadé que le gendarme qui a lancé cette le grenade n’avait pas l'intention de tuer ce jeune homme." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Sous le gouvernement de Jacques Chirac, le ministre qui avait provoqué toute cette histoire monsieur Devaquet avait démissionné après la mort de Malik." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Mais on a dit en quelques sorts, j'estime qu'on a organisé, mis en scène les conditions pour qu'il y ait des affrontements, et je trouve ça très condamnable." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Donc moi je dis la responsabilité politique de Bernard Cazeneuve est entière, et pour que la société aille au calme à l'apaisement, il faut qu'il démissionne, c'est-à-dire que la société assume sa responsabilité, et qu’elle dise, dans les manifs, personne ne meurt." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc Mélenchon explique qu'une action de police est spéciale car personne ne meurt." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Mais exiger de la fermeté lorsqu'il y a justement des violences contre les forces de l'ordre, parce que là il y avait des violences contre les forces de l'ordre, pour vous c'est une faute ?" + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Vous devez répliquer avec technique et sans irresponsabilité." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Dans une action de police, personne ne meurt c'est pour ça que c'est une technique la police, ce n'est pas simplement supplément d'âme." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Les forces de l'ordre, c'est un maniement technique particulier et celui qui doit en assumer la responsabilité, c'est pas celui qui est devant avec son casque sur la tête, et le bouclier, c'est celui qui au dessus donne des ordres qui conduisent à cette violence" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Henri Guaino répond que la france a une force de police extrêmement professionnelle." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "HG", + "text": "Mais d'abord, nous avons des forces de police et de gendarmerie qui sont extrêmement professionnelles." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Henri Guaino continue en expliquant que si la violence éclate dans une manifestation, des accidents peuvent arriver, et qu'il ne faut pas incriminer le ministre de l'intérieur" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "HG", + "text": "Mais je crois vraiment qu'il faut se dire que à partir du moment où éclate la violence, un accident peut arriver, et il en arrive très peu." + }, + { + "speaker": "HG", + "text": "Parce que le jour où il y a plus de forces de l'ordre où elles sont plus capables de faire leur travail, il y a plus d’état." + }, + { + "speaker": "HG", + "text": "Ca c’est poser comme axiome qu’il ne peut pas y avoir d’accident, il peut y avoir des accidents." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Melenchon_Guaino--Partie_3_Islamisme.json b/train/Melenchon_Guaino--Partie_3_Islamisme.json index dcd7d8346a1b11bbbfadf1e4d512580e2dbf1b01..fcda214b2cb93aed1410199bff48dfceaf6f14be 100644 --- a/train/Melenchon_Guaino--Partie_3_Islamisme.json +++ b/train/Melenchon_Guaino--Partie_3_Islamisme.json @@ -5,5 +5,153 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jean luc mélenchon et Henri Guaino discutent de l'islam en france. Sur la résponsabilité de la France dans la radicalisation des jeunes, Henri Guaino explique qu'il y a une faillite de la république des droits de l'hommes. Selon lui, le rapport de la république à l'école et la religion doit être questionné, il explique qu'il y a un problème d'éducation. Jean luc mélenchon explique que les jeunes sont en recherche d'idéal, qu'ils soient politiques, religieux ou philosophique. Pour lui, la politique et la lutte idéologique est centrale, et les musulmans, sans cesse dénoncés par la france, n'ont pas d'autre choix que de se tourner vers la religion. Jean luc mélenchon explique qu'il propose aux jeunes de s'engager politiquement et écologiquement. Pour Henri Guaino, ce raisonnement est bancal, car tous les radicalisés ne viennent pas de familles religieuses. Il explique qu'il faut travailler sur la culture et l'émancipation. Jean Luc Mélenchon est d'accord, pour lui, il faut plus de professeurs, mais l'église et l'état doivent resté séparés.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Guaino discutent de la question de l’Islam. Un Français converti ayant été identifié parmi les bourreaux de l’État Islamique, Guaino estime qu’il y a une faillite de la République. Selon lui, elle n’a pas tenu ses promesses. Guaino s’étonne également de la faiblesse de la jeunesse face à la propagande islamiste. Pour Mélenchon, la jeunesse recherche toujours un idéal. La religion en fait partie. Il pense par ailleurs que si l’Islam n’était pas montré du doigt en permanence par la société, les jeunes musulmans ne se sentiraient pas poussés à commettre des actes horribles. Mélenchon propose alors de leur offrir un idéal républicain et humaniste. Guaino est d’accord ; cela passe par la culture, l’école et la formation. Mélenchon précise enfin qu’il faut surtout affirmer les principes de la laïcité.", "Extractive_1": "P1 : Un français, maxime a été identifié sur la vidéo des bourreaux de l’état islamiques. P1 : Il est normand issu d'une famille catholique, ce n'était pas un délinquant, il ne vivait pas dans un quartier difficile, qu'est-ce que cela vous inspire ? HG : Je crois que c'est un signe de faillite de notre République. HG : Comment dans le pays des droits de l'homme, dans le pays de la République, comment en sommes-nous arrivés là ? HG : C'est la République qui n'a pas tenu ses promesses pour que nous en arrivions là, et je crois que ça devrait tous nous faire réfléchir et notre notamment sur le rapport que la République entretien à travers l'école notamment avec les religions, avec les croyances des uns et des autres, avec la laïcité. HG : Comment, comment en sommes-nous arrivés là, comment pouvons-nous par l'éducation, par la culture, arriver à former une jeunesse soit résistante aux assauts à la propagande de ces ces gens-là, c'est quand même terrifiant. P1 : Alors qu'est-ce qu'on fait pour lutter contre le prosélytisme islamique ? JLM : De tout le temps, les jeunes gens ont été avide d’idéal, de tout le temps. JLM : Alors, ils le trouvent dans l'action politique, des fois dans la religion d'autrefois dans des pratiques philosophique les plus diverses, et puis certains sont aspirés par une propagande qui leur montre un monde meilleur et des raisons de se battre. JLM : Que la politique et centrale, que la lutte idéologique est centrale, que la bataille culturelle est centrale, et par résiduelle dans une société. JLM : Si les musulmans de France n'étaient pas continuellement montrés du doigt, si il n'était pas sans cesse dénoncés et mis au pied du mur d'avoir à se désolidariser de n'importe quelle brute comme celle que nous voyons qui assassine en décapitant. JLM : Si on ne traitait pas les musulmans comme ça, alors peut-être que beaucoup de musulmans, notamment des jeunes, ne se sentirait pas en quelques sortes poussé à dire, je vais montrer d'une manière absurde, folle et à mon avis contraire à la loi religieuse de quelle manière il croit en Dieu. P1 : Mais enfin ces jeunes la ne sont pas nés dans des familles musulmanes, ils sont nés dans des familles athée et catholique, et il se sont convertis à l’islam. JLM : Je leur propose l'absolu de la lutte humaniste, de la lutte pour l’éco socialisme, d'une humanité, une République universelle. HG : Votre raisonnement serait recevable si les jeunes qui s'engagent dans ce genre de combat étaient tous nés dans une famille religieuse, avaient toujours pratiqué, et y aller par par par croyances profondes et intimes. HG : Ça pose un problème à la République ça pose un problème à l'école, avant même de savoir si le message. HG : L’éco socialisme c’est très bien, c’est pas la seule réponse à cette question, la réponse à ce problème la réponse c'est, c'est l'école, c'est la formation, c'est la culture, c'est le processus émancipateur de la République. JLM : Des instituteurs dans toutes les classes, des professeurs en nombre suffisant pour éduquer, et une volonté politique que marque les dirigeants, de dire que la République n'est pas un régime neutre. JLM : Ce n'est pas un régime neutre, et que la laïcité ce n'est pas l’anti religion, c'est la séparation des Églises et de l'État. JLM : Que cette séparation est stricte pour toute religions et pas seulement pour l’islam.", - "Extractive_2": "P1 : Un français, maxime a été identifié sur la vidéo des bourreaux de l’état islamiques. HG : C'est la République qui n'a pas tenu ses promesses pour que nous en arrivions là, et je crois que ça devrait tous nous faire réfléchir et notre notamment sur le rapport que la République entretien à travers l'école notamment avec les religions, avec les croyances des uns et des autres, avec la laïcité. HG : Ce qui me frappe c’est cette fragilité d'une partie de la jeunesse à cette à cette propagande. JLM : De tout le temps, les jeunes gens ont été avide d’idéal, de tout le temps. JLM : Si les musulmans de France n'étaient pas continuellement montrés du doigt, si il n'était pas sans cesse dénoncés et mis au pied du mur d'avoir à se désolidariser de n'importe quelle brute comme celle que nous voyons qui assassine en décapitant. JLM : Si on ne traitait pas les musulmans comme ça, alors peut-être que beaucoup de musulmans, notamment des jeunes, ne se sentirait pas en quelques sortes poussé à dire, je vais montrer d'une manière absurde, folle et à mon avis contraire à la loi religieuse de quelle manière il croit en Dieu. JLM : Je leur propose l'absolu de la lutte humaniste, de la lutte pour l’éco socialisme, d'une humanité, une République universelle. HG : L’éco socialisme c’est très bien, c’est pas la seule réponse à cette question, la réponse à ce problème la réponse c'est, c'est l'école, c'est la formation, c'est la culture, c'est le processus émancipateur de la République. JLM : Des instituteurs dans toutes les classes, des professeurs en nombre suffisant pour éduquer, et une volonté politique que marque les dirigeants, de dire que la République n'est pas un régime neutre. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Un français, maxime a été identifié sur la vidéo des bourreaux de l’état islamiques. HG : C'est la République qui n'a pas tenu ses promesses pour que nous en arrivions là, et je crois que ça devrait tous nous faire réfléchir et notre notamment sur le rapport que la République entretien à travers l'école notamment avec les religions, avec les croyances des uns et des autres, avec la laïcité. HG : Ce qui me frappe c’est cette fragilité d'une partie de la jeunesse à cette à cette propagande. JLM : De tout le temps, les jeunes gens ont été avide d’idéal, de tout le temps. JLM : Si les musulmans de France n'étaient pas continuellement montrés du doigt, si il n'était pas sans cesse dénoncés et mis au pied du mur d'avoir à se désolidariser de n'importe quelle brute comme celle que nous voyons qui assassine en décapitant. JLM : Si on ne traitait pas les musulmans comme ça, alors peut-être que beaucoup de musulmans, notamment des jeunes, ne se sentirait pas en quelques sortes poussé à dire, je vais montrer d'une manière absurde, folle et à mon avis contraire à la loi religieuse de quelle manière il croit en Dieu. JLM : Je leur propose l'absolu de la lutte humaniste, de la lutte pour l’éco socialisme, d'une humanité, une République universelle. HG : L’éco socialisme c’est très bien, c’est pas la seule réponse à cette question, la réponse à ce problème la réponse c'est, c'est l'école, c'est la formation, c'est la culture, c'est le processus émancipateur de la République. JLM : Des instituteurs dans toutes les classes, des professeurs en nombre suffisant pour éduquer, et une volonté politique que marque les dirigeants, de dire que la République n'est pas un régime neutre. 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pays des droits de l'homme, dans le pays de la République, comment en sommes-nous arrivés là ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Henri Guaino explique que cela remet en cause le rapport de la république avec l'école et la religion, pour connaître les causes de ce mouvement." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "HG", + "text": "C'est la République qui n'a pas tenu ses promesses pour que nous en arrivions là, et je crois que ça devrait tous nous faire réfléchir et notre notamment sur le rapport que la République entretien à travers l'école notamment avec les religions, avec les croyances des uns et des autres, avec la laïcité." + }, + { + "speaker": "HG", + "text": "Comment, comment en sommes-nous arrivés là, comment pouvons-nous par l'éducation, par la culture, arriver à former une jeunesse soit résistante aux assauts à la propagande de ces ces gens-là, c'est quand même terrifiant." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc mélenchon explique que la jeunesse a toujours été avide d'idéal, qu'ils trouvent à travers les actions politiques, la religion, et les pratiques philosophique." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Alors qu'est-ce qu'on fait pour lutter contre le prosélytisme islamique ?" + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "De tout le temps, les jeunes gens ont été avide d’idéal, de tout le temps." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Alors, ils le trouvent dans l'action politique, des fois dans la religion d'autrefois dans des pratiques philosophique les plus diverses, et puis certains sont aspirés par une propagande qui leur montre un monde meilleur et des raisons de se battre." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean Luc Mélenchon explique que la politique est centrale et que si les musulmans n'étaient pas continuellement montrés du doigt, moins seraient poussés à la radicalité." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Que la politique et centrale, que la lutte idéologique est centrale, que la bataille culturelle est centrale, et par résiduelle dans une société." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Si les musulmans de France n'étaient pas continuellement montrés du doigt, si il n'était pas sans cesse dénoncés et mis au pied du mur d'avoir à se désolidariser de n'importe quelle brute comme celle que nous voyons qui assassine en décapitant." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Si on ne traitait pas les musulmans comme ça, alors peut-être que beaucoup de musulmans, notamment des jeunes, ne se sentirait pas en quelques sortes poussé à dire, je vais montrer d'une manière absurde, folle et à mon avis contraire à la loi religieuse de quelle manière il croit en Dieu." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc mélenchon explique que, qu'il soit musulmans ou non, ils devraient se battre pour l'humanité." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Mais enfin ces jeunes la ne sont pas nés dans des familles musulmanes, 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a/train/Melenchon_Guaino--Partie_5_L_Europe.json +++ b/train/Melenchon_Guaino--Partie_5_L_Europe.json @@ -5,5 +5,135 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jean luc mélenchon, Henri Guaino, et Guy Verhofstadt discutent de l'union européenne. Le présentateur pose la question des contraintes imposées par la commission européenne, spécifiquement des 3 pourcents de déficit imposés. Pour Guy Verhofsdtat, l'europe est en difficultée géopolitique et économique, qui a connu une crise que les américains n'ont pas eu. Il explique que pour en sortir, il faut une politique d'investissement au niveau européen et de discipline budgétaire. Jean Luc Mélenchon explique qu'il est impossible que les états investissent, car ils sont endettés et ne peuvent pas dépenser. Pour lui, l'investissement est la responsabilité du capital, comme les banques qui reçoivent des fonds européens sans investir. Guy verhofstadt rappelle qu'il n'y a pas d'opportunité d'investissement en europe. Pour Henri Guaino, la commission européenne a la responsabilité de la dépression économique de l'europe, qui n'a pas pu créer une centrale d'achat de gaz européen. Le présentateur pose demande comment la commission européenne peut refuser le budget d'un état. Henri Guaino explique avoir voté pour afin de faire survivre l'europe, mais qu'il est impossible de décreter un déficit. Pour Jean Luc Mélenchon, la commission ne devrait pas pouvoir sanctionner des pays qui rejettent un traité. Guy verhofstadt explique que c'est aux instances européennes de décider des sanctions. Henri Guaino explique qu'il est impensable de mettre une amende à un pays qui a un déficit trop grand, qui creuserait le déficit. Guy verhofstadt explique que c'est la responsabilité des hommes politiques, et qu'il faut rassembler l'épargne au niveau européen pour relancer l'économie, et pour unifier les marchés de pointe. Jean Luc mélenchon explique que le grand traité transatlantique a pour but de dissoudre l'europe dans les états unis. Guy verhofstadt explique qu'il faut que l'europe et les américains aient des normes communes.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon, Verhofstadt et Guaino discutent de la question européenne. Verhofstadt commence par confirmer qu’il est favorable à la règle des 3 % de déficit, approuvée par tous les pays de l’UE. Selon lui, pour sortir de la crise, il faut favoriser l’investissement à l’échelle du continent en maintenant une discipline budgétaire. Mélenchon est en désaccord car cela signifie reléguer l’investissement au secteur privé. Or, le secteur privé préfère souvent distribuer des dividendes plutôt que d’investir massivement. Selon Verhofstadt, le problème vient du manque de grands acteurs européens et de l’absence d’intégration complète, le continent étant divisé en 28 marchés distincts. Pour Guaino, l’UE a une part de responsabilité dans la crise actuelle ; il prend l’exemple du marché de l’énergie pour montrer que l’UE a provoqué la destruction du modèle énergétique français en imposant la concurrence. Cependant Verhofstad explique que ce sont les économies nationales qui sont responsables de leurs problèmes structurels. Le présentateur demande ensuite à Guaino s’il regrette son vote en faveur du traité budgétaire européen, dans la mesure où l’on sait désormais que la commission peut refuser le budget d’un État. Pour Guaino, le vote était nécessaire car sinon, l’Europe se serait défaite. Selon lui, on ne peut pas contrôler les déficits ; sanctionner un pays sur ce critère est donc absurde et contre-productif. Verhofstadt est en opposition direct dans la mesure où il pense que des règles communes impliquent des sanctions pour ceux qui y dérogent. Par ailleurs, il estime que les gouvernants sont responsables de la situation économique, ce qui justifie également les sanctions. Il pense également que l’épargne européenne doit être rassemblée pour relancer l’économie et que l’Europe doit se rapprocher des Etats-Unis pour établir des normes communes pour peser face à la Russie, à la Chine et à l’Inde. Il terminer par concéder que l’union politique aurait du être faite avant l’euro. Guaino était contre la monnaie unique, laquelle a été un désastre ; il ne veut néanmoins pas en sortir, car cela présenterait trop de risques et d’inconnus. Mélenchon reconnaît s’être fourvoyé : il pensait l’unification politique viendrait derrière l’unification monétaire. Il rejoint Guaino en disant qu’il est trop risqué de quitter l’euro. Il est favorable à un euro faible et à une harmonisation fiscale. Pour Verhofstadt, l’euro a protégé l’Europe de la crise financière en évitant les dévaluation qui appauvrissent les populations. De plus, la BCE peut intervenir pour racheter les dettes des pays en difficulté. Guaino explique alors que cela a été fait contre les traités en vigueur. Il termine en précisant que la marge de manœuvre de la BCE reste très faible, en rien comparable à celle du Japon ou des américains.", "Extractive_1": "P1 : Vous avez des candidats à la présidence de la Commission européenne cette année, ce qui prouve bien que vous croyez en cette commission et son fonctionnement, croyez-vous en ces contraintes et notamment au 3 pourcents de déficit imposés aux pays ? GV : Le défi c’est un continent qui est en difficulté, géopolitiquement, économiquement, c'est quand même un désastre quand on voit depuis les débuts de la crise financière, on a connu c'est une diminution de l'économie en Europe, moins 1,4%, tandis que les Américains par exemple ont connu une croissance de presque 6 %. GV : Pour en sortir, il faut tout d'abord faire de nouveau une politique d'investissement à côté de l'autorité à côté du discipline budgétaire, parce que je crois pas que sans discipline budgétaire, on peut créer du bien-être à moyen terme et à long terme. GV : Donc investissement, et ce n'est qu'au niveau européen qu'on peut le trouver, et deuxièmement, davantage unifier l'Union européenne. GV : Le déficit j’ai été très clair, j'ai dit qu'une stabilité et discipline budgétaire sont nécessaire. JLM : s'il vous plaît monsieur, Monsieur dit, il faut de l'investissement, pourquoi pas, sauf que ce n'est pas possible et pourquoi c'est comme ça ? JLM : Parce que vous venez de dire que les États sont endettés, ils ne peuvent pas dépenser. JLM : si l'État ne peut pas le faire, peut-être que les capitalistes peuvent le faire, ils en ont les moyens, jamais il n'y a eu une telle accumulation qui s'est fait notamment dans mon pays, que remarque-t-on ? JLM : La Banque centrale européenne a injecté dans les banques 1000 milliards entre décembre 2011 et janvier 2012, elle vient d'injecter 600 milliards d'euros supplémentaires en rachetant aux banques leur prêt immobilier à condition qu'elles investissent dans le secteur productif, elle ne le font pas. GV : Le marché intérieur dans le secteur de l'avenir n’existent pas en Europe ! HG : D'abord premier constat, vous dites, c’est pas important de savoir à qui c'est la faute, pourquoi l'Europe est-elle la zone de plus grande dépression économique où il y a le plus de chômage où il y a le moins d'investissement du monde entier depuis une trentaine d'années ? HG : On a pas été capable de faire une centrale par exemple d'achat du gaz européenne pour pouvoir peser sur le marché. P1 : On a découvert que la commission européenne pouvait refuser le budget d'un état, vous l'aviez compris Henri Guiano vous en votant ? HG : J'ai voté pour ça, d'abord parce que on a négocié ce traité à un moment qui était un moment assez tragique pour l'Europe où tout allait se défaire, et qu'il fallait absolument trouver un accord avec nos partenaire. HG : Pardon monsieur Verhofstadt, un déficit, ça ne se décrète pas, ça dépend de ce qui se passe dans l'économie, ça dépend de ce qui se passe dans la société. JLM : Vous avez demandé, est ce que la commission peut rejeter un traité, aussitôt vous avez dit, non pas du tout, la Commission peut faire des demandes à un état, qui s'il soustrait s'expose immédiatement au verdict des agences de notation. JLM : Puis la commission peut dire, et peux demander une sanction contre un état, c'est-à-dire une amende, qui est en pourcentage de la richesse nationale produite. GV : Si il y a des règles communes européennes, c’est aux instances européennes de décider de sanctionner. HG : Et alors coller une amende à quelqu’un parce qu'il est en déficit, alors là, c'est le comble de la bétise excusez moi. HG : La ça veut dire, on va creuser le déficit du pays qui est en déficit. GV : Je suis pas d’accord, ce sont les hommes politiques qui sont responsables. GV : Il faut rassembler l’épargne au niveau européen pour relancer l’économie en europe. GV : Deuxième chose, on a pas encore commencé à unifier nos marchés de pointe, c'est-à-dire l'énergie, le digitale, les marchés de capitaux. JLM : Ce monsieur Verhofstadt qui est entrain de nous expliquer qu’on manque d’europe, qui est entrain de préparer le grand marché transatlantique, qui va dissoudre l’europe avec les les états unis d’amériques. JLM : Le grand marché transatlantique, c'est la dissolution, il y aura plus jamais d’europe politique, si jamais il a été possible d’en imaginer une, parce que nous serons tenue cette fois par un traité. GV : Pour le reste, on a beaucoup d’intérêt d’avoir des standards et des normes communes avec les Américains.", - "Extractive_2": "P1 : Vous avez des candidats à la présidence de la Commission européenne cette année, ce qui prouve bien que vous croyez en cette commission et son fonctionnement, croyez-vous en ces contraintes et notamment au 3 pourcents de déficit imposés aux pays ? GV : ça c'est les paquets stabilité, donc le traité qui a été approuvé par tout le monde. GV : Pour en sortir, il faut tout d'abord faire de nouveau une politique d'investissement à côté de l'autorité à côté du discipline budgétaire, parce que je crois pas que sans discipline budgétaire, on peut créer du bien-être à moyen terme et à long terme. GV : C’est pas vrai de dire que diminuer les dettes ça fait automatiquement dire en fait annuler en fait annuler la croissance. JLM : Normalement, la réponse c’est de dire bah c'est au secteur privé de le faire non ? JLM : Plus on leur en donne, plus on prend les cotisations sociales en charge à leur place par l'État, et moins ils investissent. GV : On le fait pas an bon niveau. GV : Le marché intérieur dans le secteur de l'avenir n’existent pas en Europe ! GV : Parce qu'il n'y a pas ce marché, on est encore 28 marché partialisés au moment où le monde se globalise. HG : D'abord premier constat, vous dites, c’est pas important de savoir à qui c'est la faute, pourquoi l'Europe est-elle la zone de plus grande dépression économique où il y a le plus de chômage où il y a le moins d'investissement du monde entier depuis une trentaine d'années ? HG : On s'est occupé de tout démanteler, de tout casser, de tout détruire. GV : C’est les états nations qui nous ont mis dans la merde dans laquelle on est aujourd'hui. JLM : Le problème qui est posé, c'est pourquoi l'Europe nous impose de démanteler notre réseau pour faire de la concurrence. GV : Le problème, c’est que le prix de l’énergie en europe est le double des Américains, ça c'est une réalité. JLM : Bien sûr puisque vous mettez toutes les énergies dedans. P1 : On a découvert que la commission européenne pouvait refuser le budget d'un état, vous l'aviez compris Henri Guiano vous en votant ? HG : J'ai voté pour ça, d'abord parce que on a négocié ce traité à un moment qui était un moment assez tragique pour l'Europe où tout allait se défaire, et qu'il fallait absolument trouver un accord avec nos partenaire. JLM : Henri Guaino l’a approuvé, moi, je l'ai totalement désapprouvé. GV : Si il y a des règles communes européennes, c’est aux instances européennes de décider de sanctionner. HG : Mais on oblige pas l'économie à respecter une règle, ça n'a aucun sens. HG : On peut aussi faire un traiter en disant, un pays doit s'engager à avoir 0 chômeurs, et vous croyez que ce traité pourra être appliqué. GV : Je suis pas d’accord, ce sont les hommes politiques qui sont responsables. GV : Deuxième chose, on a pas encore commencé à unifier nos marchés de pointe, c'est-à-dire l'énergie, le digitale, les marchés de capitaux. JLM : Ce monsieur Verhofstadt qui est entrain de nous expliquer qu’on manque d’europe, qui est entrain de préparer le grand marché transatlantique, qui va dissoudre l’europe avec les les états unis d’amériques. GV : Parce qu'il y a les chinois, les indiens, les russes, et plutôt qu’être tout seul, je crois qu’avec les américains, on peut ouvrir un nombre de marché et mettre des standards et des normes mondiales. HG : Regardez dans quel état est l'Europe et comment pouvez-vous dire que la construction européenne telle qu'elle se fait aujourd’hui n’y est pour rien. GV : On a commencé avec l’euro, et on avait pas d’union politique, de gouvernance du tout. HG : Moi j’étais contre l’euro, la façon dont on a géré l’euro est un désastre pour les européens et l’union européenne. HG : Maintenant, tout n'est pas facilement réversible dans l'histoire, donc aujourd'hui sortir à froid de l'euro, c'est prendre le risque d’un cataclysme. JLM : Nous faisions un pronostics sur l'histoire qui ne c’est pas vérifié, c'était que comme l'a dit Monsieur Verhodstatt tout à l'heure, la citoyenneté politique viendrai derrière l'unification de la monnaie. JLM : Et comme nous n'avons pas dans cette robe de frontière réel, c'est-à-dire qu'il y a pas de protectionnisme solidaire, et y en a pas non plus à l'intérieur puisqu’il y a pas d'harmonisation sociale et pas d’harmonisation fiscale. JLM : Henri Guaino a parfaitement raison de dire une chose, c'est que si l’euro, quelles que soient les circonstances, quelles que soient les circonstances, c'est à dire qu’un pays comme le nôtre, je parle des grosses économies européennes s’en retire, ou qu'un accident résultant notamment de cette sottise qu’est l'Union bancaire comme elle a été organisée, tout s'effondre. JLM : Nous avons besoin d'un euro plutôt français plutôt belge, c'est-à-dire qu'il soit le plus bas possible par rapport au dollar, et qui permettent à nos marchandises de s’échanger en même temps qu'on aurait l'harmonisation fiscale et sociale. GV : Par exemple, si on avait vécu cette crise financière qui vient de l'autre côté de l'atlantique sans l’euro, ça aurait été un désastre dans tous les pays de l'Union européenne. GV : Nous avons besoin d'un euro plutôt français plutôt belge, c'est-à-dire qu'il soit le plus bas possible par rapport au dollar, et qui permettent à nos marchandises de s’échanger en même temps qu'on aurait l'harmonisation fiscale et sociale. HG : On a, on a sauvé, on en a sauvé les économies européennes pendant la crise financière en violant les traités, délibérément. HG : Le problème avec monsieur draghi, c’est que sa marge de manœuvre est assez limitée précisément par l'Allemagne, parce que il arrive à faire des choses, mais c’est pas comparable avec ce qu’on fait les américains, les anglais, les japonais " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Vous avez des candidats à la présidence de la Commission européenne cette année, ce qui prouve bien que vous croyez en cette commission et son fonctionnement, croyez-vous en ces contraintes et notamment au 3 pourcents de déficit imposés aux pays ? GV : ça c'est les paquets stabilité, donc le traité qui a été approuvé par tout le monde. GV : Pour en sortir, il faut tout d'abord faire de nouveau une politique d'investissement à côté de l'autorité à côté du discipline budgétaire, parce que je crois pas que sans discipline budgétaire, on peut créer du bien-être à moyen terme et à long terme. GV : C’est pas vrai de dire que diminuer les dettes ça fait automatiquement dire en fait annuler en fait annuler la croissance. JLM : Normalement, la réponse c’est de dire bah c'est au secteur privé de le faire non ? JLM : Plus on leur en donne, plus on prend les cotisations sociales en charge à leur place par l'État, et moins ils investissent. GV : On le fait pas an bon niveau. GV : Le marché intérieur dans le secteur de l'avenir n’existent pas en Europe ! GV : Parce qu'il n'y a pas ce marché, on est encore 28 marché partialisés au moment où le monde se globalise. HG : D'abord premier constat, vous dites, c’est pas important de savoir à qui c'est la faute, pourquoi l'Europe est-elle la zone de plus grande dépression économique où il y a le plus de chômage où il y a le moins d'investissement du monde entier depuis une trentaine d'années ? HG : On s'est occupé de tout démanteler, de tout casser, de tout détruire. GV : C’est les états nations qui nous ont mis dans la merde dans laquelle on est aujourd'hui. JLM : Le problème qui est posé, c'est pourquoi l'Europe nous impose de démanteler notre réseau pour faire de la concurrence. GV : Le problème, c’est que le prix de l’énergie en europe est le double des Américains, ça c'est une réalité. JLM : Bien sûr puisque vous mettez toutes les énergies dedans. P1 : On a découvert que la commission européenne pouvait refuser le budget d'un état, vous l'aviez compris Henri Guiano vous en votant ? HG : J'ai voté pour ça, d'abord parce que on a négocié ce traité à un moment qui était un moment assez tragique pour l'Europe où tout allait se défaire, et qu'il fallait absolument trouver un accord avec nos partenaire. JLM : Henri Guaino l’a approuvé, moi, je l'ai totalement désapprouvé. GV : Si il y a des règles communes européennes, c’est aux instances européennes de décider de sanctionner. HG : Mais on oblige pas l'économie à respecter une règle, ça n'a aucun sens. HG : On peut aussi faire un traiter en disant, un pays doit s'engager à avoir 0 chômeurs, et vous croyez que ce traité pourra être appliqué. GV : Je suis pas d’accord, ce sont les hommes politiques qui sont responsables. GV : Deuxième chose, on a pas encore commencé à unifier nos marchés de pointe, c'est-à-dire l'énergie, le digitale, les marchés de capitaux. JLM : Ce monsieur Verhofstadt qui est entrain de nous expliquer qu’on manque d’europe, qui est entrain de préparer le grand marché transatlantique, qui va dissoudre l’europe avec les les états unis d’amériques. GV : Parce qu'il y a les chinois, les indiens, les russes, et plutôt qu’être tout seul, je crois qu’avec les américains, on peut ouvrir un nombre de marché et mettre des standards et des normes mondiales. HG : Regardez dans quel état est l'Europe et comment pouvez-vous dire que la construction européenne telle qu'elle se fait aujourd’hui n’y est pour rien. GV : On a commencé avec l’euro, et on avait pas d’union politique, de gouvernance du tout. HG : Moi j’étais contre l’euro, la façon dont on a géré l’euro est un désastre pour les européens et l’union européenne. HG : Maintenant, tout n'est pas facilement réversible dans l'histoire, donc aujourd'hui sortir à froid de l'euro, c'est prendre le risque d’un cataclysme. JLM : Nous faisions un pronostics sur l'histoire qui ne c’est pas vérifié, c'était que comme l'a dit Monsieur Verhodstatt tout à l'heure, la citoyenneté politique viendrai derrière l'unification de la monnaie. JLM : Et comme nous n'avons pas dans cette robe de frontière réel, c'est-à-dire qu'il y a pas de protectionnisme solidaire, et y en a pas non plus à l'intérieur puisqu’il y a pas d'harmonisation sociale et pas d’harmonisation fiscale. JLM : Henri Guaino a parfaitement raison de dire une chose, c'est que si l’euro, quelles que soient les circonstances, quelles que soient les circonstances, c'est à dire qu’un pays comme le nôtre, je parle des grosses économies européennes s’en retire, ou qu'un accident résultant notamment de cette sottise qu’est l'Union bancaire comme elle a été organisée, tout s'effondre. JLM : Nous avons besoin d'un euro plutôt français plutôt belge, c'est-à-dire qu'il soit le plus bas possible par rapport au dollar, et qui permettent à nos marchandises de s’échanger en même temps qu'on aurait l'harmonisation fiscale et sociale. GV : Par exemple, si on avait vécu cette crise financière qui vient de l'autre côté de l'atlantique sans l’euro, ça aurait été un désastre dans tous les pays de l'Union européenne. GV : Nous avons besoin d'un euro plutôt français plutôt belge, c'est-à-dire qu'il soit le plus bas possible par rapport au dollar, et qui permettent à nos marchandises de s’échanger en même temps qu'on aurait l'harmonisation fiscale et sociale. HG : On a, on a sauvé, on en a sauvé les économies européennes pendant la crise financière en violant les traités, délibérément. HG : Le problème avec monsieur draghi, c’est que sa marge de manœuvre est assez limitée précisément par l'Allemagne, parce que il arrive à faire des choses, mais c’est pas comparable avec ce qu’on fait les américains, les anglais, les japonais ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Le présentateur commence en demandant ce que les participants pensent de la contrainte de 3% de déficit imposés." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Vous avez des candidats à la présidence de la Commission européenne cette année, ce qui prouve bien que vous croyez en cette commission et son fonctionnement, croyez-vous en ces contraintes et notamment au 3 pourcents de déficit imposés aux pays ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Guy Verhofstadt débute en expliquant que l'europe vit une diminution de l'économie, et qu'il faut faire une politique d'investissement à l'échelle européenne dans les domaines de pointe." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GV", + "text": "Le défi c’est un continent qui est en difficulté, géopolitiquement, économiquement, c'est quand même un désastre quand on voit depuis les débuts de la crise financière, on a connu c'est une diminution de l'économie en Europe, moins 1,4%, tandis que les Américains par exemple ont connu une croissance de presque 6 %." + }, + { + "speaker": "GV", + "text": "Pour en sortir, il faut tout d'abord faire de nouveau une politique d'investissement à côté de l'autorité à côté du discipline budgétaire, parce que je crois pas que sans discipline budgétaire, on peut créer du bien-être à moyen terme et à long terme." + }, + { + "speaker": "GV", + "text": "Donc investissement, et ce n'est qu'au niveau européen qu'on peut le trouver, et deuxièmement, davantage unifier l'Union européenne." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean Luc Mélenchon explique que cet investissement est impossible car les états sont endettés, et que le capitalisme ne réinjecte pas l'argent dans des investissements." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "s'il vous plaît monsieur, Monsieur dit, il faut de l'investissement, pourquoi pas, sauf que ce n'est pas possible et pourquoi c'est comme ça ?" + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Parce que vous venez de dire que les États sont endettés, ils ne peuvent pas dépenser." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "si l'État ne peut pas le faire, peut-être que les capitalistes peuvent le faire, ils en ont les moyens, jamais il n'y a eu une telle accumulation qui s'est fait notamment dans mon pays, que remarque-t-on ?" + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "La Banque centrale européenne a injecté dans les banques 1000 milliards entre décembre 2011 et janvier 2012, elle vient d'injecter 600 milliards d'euros supplémentaires en rachetant aux banques leur prêt immobilier à condition qu'elles investissent dans le secteur productif, elle ne le font pas." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "La présentatrice explique ensuite que la commission européenne peut refuser le budget d'un état." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "On a découvert que la commission européenne pouvait refuser le budget d'un état, vous l'aviez compris Henri Guiano vous en votant ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Henri Guaino explique que le déficit d'un pays dépend de l'économie et de la société, et qu'il ne se décrète pas." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "HG", + "text": "J'ai voté pour ça, d'abord parce que on a négocié ce traité à un moment qui était un moment assez tragique pour l'Europe où tout allait se défaire, et qu'il fallait absolument trouver un accord avec nos partenaire." + }, + { + "speaker": "HG", + "text": "Pardon monsieur Verhofstadt, un déficit, ça ne se décrète pas, ça dépend de ce qui se passe dans l'économie, ça dépend de ce qui se passe dans la société." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jean luc mélenchon explique aussi que le refus de budget ne peut être annulé que par vote de la majorité inversé." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JLM", + "text": "Vous avez demandé, est ce que la commission peut rejeter un traité, aussitôt vous avez dit, non pas du tout, la Commission peut faire des demandes à un état, qui s'il soustrait s'expose immédiatement au verdict des agences de notation." + }, + { + "speaker": "JLM", + "text": "Puis la commission peut dire, et peux demander une sanction contre un état, c'est-à-dire une amende, qui est en pourcentage de la richesse nationale produite." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Henri Guaino continue en expliquant qu'il est impossible de mettre des amendes à des pays en déficit, qui creuseraient simplement le déficit du pays." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "HG", + "text": "Et alors coller une amende à quelqu’un parce qu'il est en déficit, alors là, c'est le comble de la bétise excusez moi." + }, + { + "speaker": "HG", + "text": "La ça veut dire, on va creuser le déficit du pays qui est en déficit." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Guy Verhofstadt explique que les hommes politique sont responsable du déficit, et souhaite rassembler l'épargne au niveau européen ainsi qu'unifier les marchés de pointe" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "GV", + "text": "Je suis pas d’accord, ce sont les hommes politiques qui sont responsables." + }, + { + "speaker": "GV", + "text": "Il faut rassembler l’épargne au niveau européen pour relancer l’économie en europe." + }, + { + "speaker": "GV", + "text": "Deuxième chose, on a pas encore commencé à unifier nos marchés de pointe, c'est-à-dire l'énergie, le digitale, les marchés de capitaux." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Melenchon_Guaino--Partie_6_L_Euro_Et_Le_Franc.json b/train/Melenchon_Guaino--Partie_6_L_Euro_Et_Le_Franc.json index c7a49cbf69caaaec95eda3df52c88bee0a073341..ec6e5de2a40b47e57306de8f39b8277147477532 100644 --- a/train/Melenchon_Guaino--Partie_6_L_Euro_Et_Le_Franc.json +++ b/train/Melenchon_Guaino--Partie_6_L_Euro_Et_Le_Franc.json @@ -1,9 +1,10 @@ { "id": 128, - "Transcript": "rsync -avz -e \"ssh -p 2222 -o ProxyCommand='ssh -W %h:%p linagora@54.36.52.210'\" /home/chad/Bureau/FREDSum/ linagora@127.0.0.1:/media/nas/CORPUS_PENDING/Corpus_text/FR/FREDSum/FREDSum/ ssh linagora@54.36.52.210 ssh -p 2222 linagora@127.0.0.1 python /home/chad/Bureau/Treat_Jsons/AN_Scripts/compile.py /home/chad/Bureau/Json_NA_DONE ls -l /media/nas/CORPUS_PENDING/Corpus_text/FR/AssembleeNationale/json/ | grep ^- | wc -l P1 : Pour la monnaie unique Jean-Luc Mélenchon, Henri Guaino, s'il vous plaît, est-ce que on va au bout de vos raisonnement, est-ce qu' est-ce qu'on sort de l'Euro ? HG : Mais non. Je vais répondre pour ce qui me concerne. Moi j’étais contre l’euro, la façon dont on a géré l’euro est un désastre pour les européens et l’union européenne. Voilà, ça c'est ma conviction profonde. Maintenant, tout n'est pas facilement réversible dans l'histoire. Donc aujourd'hui sortir à froid de l'euro, c'est prendre le risque d’un cataclysme. En tout cas c'est ma conviction. Je dis pas qu'il arrivera à coup sûr, mais je ne veux pas prendre le risque. Mais si on continue comme ça, si on continue avec des politiques comme ça, où la banque centrale européenne. Si on continue à faire ce qu'on a fait avec l’union bancaire européenne monsieur Verofstadt. Si on avait eu l'Union bancaire européenne en 2008, on aurait pas sauvé nos banques. On aurait pas pu. Si on continue comme ça, l'euro explosera. P1 : On va écouter Philippe Séguin, votre mentor ce qu’il a dit. Voila trente cinq ans que toute une oligarchie d'experts, de juge, de fonctionnaires, de gouvernants, prends aux nom des peuples sans avoir reçu mandat des décisions dans une formidable conspiration du silence dissimulent les enjeux et minimise les conséquences. Avec la monnaie unique, nous abandonnons définitivement ou presque le droit de choisir notre politique monétaire. L’allemagne, et c’est bien naturel dans sa position, et avec les moyens dont elle dispose ne renoncera à sa souveraineté si elle domine l'ensemble, certainement pas si elle lui subordonnée. fin de la citation. Je tiens a dire que c’est un discours que vous soutenez car c’est un discours que vous avez aider à écrire ? HG : C'est le premier discour politique auquel j’ai contribué. C’est extraordinaire parce que des décennies après ce discours n'a pas pris une ride, au contraire tout confirme ce qui avait été dit à l'époque. P1 : Jean luc Mélenchon, vous êtes d’accord avec ce que dis philippe Séguin ? JLM : Alors je dois dire que dans ce moment politique, c’est lui qui avait raison et nous qui avions tort. A l'époque, j'étais membre du Parti socialiste. Nous faisions un pronostics sur l'histoire qui ne c’est pas vérifié, c'était que comme l'a dit Monsieur Verhofstadt tout à l'heure, la citoyenneté politique viendrai derrière l'unification de la monnaie. Ce que nous n'avions pas compris, c'est que l'adversaire que nous affrontons, le capitalisme a changé de nature, il fait plus de compromis avec les différentes composantes populaire des états. Et comme nous n'avons pas dans cette robe de frontière réel, c'est-à-dire qu'il y a pas de protectionnisme solidaire, et y en a pas non plus à l'intérieur puisqu’il y a pas d'harmonisation sociale et pas d’harmonisation fiscale. Et bien en quelque sorte l'euro est devenue la corde avec laquelle nous nous sommes pendus, exactement comme l'a décrit Philippe seguin. P1 : Contrairement à ce que pensait François Mitterrand. JLM : Exactement. François Mitterrand nous convainquait avec les mots suivants. Il nous disait, il vous faut la monnaie unique pour clouer la main des Allemands sur la table. Je vais venir dans un instant si vous le permettez. Il disait ensuite, ils ne pourront plus conspirer contre votre monnaie, puisque comme vous le savez lorsque nous avons fait le programme commun nous avons eu 4 dévaluations, un emprunt forcé, et un contrôle des changes. Ce qui était clair que la monnaie était le moyen de chantage extraordinaire sur nous. J'ai voté contre l'intégration de la banque centrale lorsque j'étais sénateur. J'ai voté contre le passage à l'euro parce que j'avais tiré la leçon de ce fait que si on ne commençait pas par la politique, ce serait la catastrophe au plan monétaire. C'est la raison pour laquelle j'ai voté contre à ces moments-là. Maintenant nous sommes dans l'euro. Henri Guaino a parfaitement raison de dire une chose, c'est que si l’euro, quelles que soient les circonstances, quelles que soient les circonstances, c'est à dire qu’un pays comme le nôtre, je parle des grosses économies européennes s’en retire, ou qu'un accident résultant notamment de cette sottise qu’est l'Union bancaire comme elle a été organisée, tout s'effondre. Ce sera un cataclysme. On s’est sorti de tout, nous les Français, on se sortira aussi de ça. Mais nous n'avons pas à mon avis à le provoquer. Et j'ajoute ceci. Pour ma part se retourner en un piège contre le capital, si nous savons organiser politiquement les choses en Europe. ça veut dire qu'il faut que l'euro ne soit plus l'euro allemand, c'est-à-dire un euros appuyé sur une banque centrale indépendante qui exige des taux de déficit très bas, des dividences très hauts, et une monnaie très forte. Nous avons besoin d'un euro plutôt français plutôt belge, c'est-à-dire qu'il soit le plus bas possible par rapport au dollar, et qui permettent à nos marchandises de s’échanger en même temps qu'on aurait l'harmonisation fiscale et sociale. Donc, si je gouvernais le pays, j’avais raison de dire que mon pays a signé des traités, les traités doivent être respectés. Je ne demande pas qu’on les jettes par dessus bord. Mais il y a plus fort qu’un traité. Il y a le peuple. Et bien moi je consulterai le peuple français pour savoir s'il est d'accord avec le fait que nous faisons comme condition à notre participation à l'Union européenne que le statut de la banque centrale soit changé et que l'euro devienne une monnaie. Que la banque ne sois plus seulement chargée de lutter contre l'inflation qui n'existe pas, mais qu'elle soit le moyen de redynamiser l'économie. P1 : Guy verhofstadt, un euro français ou belge, ça vous plairait ? P2 : Non, moi je suis pour l'euro, l'euro. Je pense que c'est une erreur. Par exemple, si on avait vécu cette crise financière qui vient de l'autre côté de l'atlantique sans l’euro, ça aurait été un désastre dans tous les pays de l'Union européenne. Beaucoup plus grave que maintenant. P1 : L’euro a sauvé l’europe de la crise. P2 : On avait vu partout des dévaluations des monnaies nationales, partout. et naturellement qui paie le prix de la dévaluation ? Ce sont les travailleurs, les gens avec des bas revenus. Il est facile de défendre les travailleurs et les gens qui ont un bas revenu, mais en réalité, revenir au franc français, et avoir une dévaluation tous les ans, deux fois par an, c’est le peuple qui paie. Monsieur Mélenchon dit qu’il faut changer la mission de la banque centrale européenne. C'est ça qu’il a dit. En réalité, c'est déjà fait. La Banque centrale européenne avec l’OMT, c'est l'opération dans laquelle la banque a annoncé qu'elle peut acheter des obligations si il y a un pays en difficulté. Elle a déjà un rôle qui va au-delà de sa mission initiale. La preuve Monsieur Mélenchon, c’est le fait que monsieur Draghi doit décider chaque fois contre le représentant de l'Allemagne dans son conseil. Ces soit disants euros français ou euros belges, dans la réalité, c’est l’euro l’euro. JLM : Alors il n’est bon à rien. P1 : Henri Guaino ? HG : D'abord une remarque. On a, on a sauvé, on en a sauvé les économies européennes pendant la crise financière en violant les traités, délibérément. Donc les traités qu’on respecte, tout ça. Ce sont des violation des statuts de la Banque centrale européenne. Heureusement d'ailleurs qu'on l'a fait, ça prouve que l'économie et la politique, c'est plus important que ce genre de traités. Vous parlez de monsieur draghi. Le problème avec monsieur draghi, c’est que sa marge de manœuvre est assez limitée précisément par l'Allemagne, parce que il arrive à faire des choses, mais c’est pas comparable avec ce qu’on fait les américains, les anglais, les japonais. C’est pas comparable, et c'est ce manque, c'est cette impossibilité d'une menace monétaire qui nous a conduits dans la situation de déflation dans laquelle nous nous trouvons. Alors ce que vous dites, sur la dévaluation de la monnaie forte. On entend ça depuis des siècles. Voilà. Et la dernière fois qu'on a entendu ça en France, aussi nettement que vous venez de le dire, c’était en 1935, et la personne qui disait ça s'appelait Pierre Laval. La déflation plutôt que la dévaluation. Et bien croyez-moi, ça n'a pas profité aux travailleurs, ça n'a pas profité aux ouvriers, et ça n’a pas profité aux économies. ", + "Transcript": "P1 : Pour la monnaie unique Jean-Luc Mélenchon, Henri Guaino, s'il vous plaît, est-ce que on va au bout de vos raisonnement, est-ce qu' est-ce qu'on sort de l'Euro ? HG : Mais non. Je vais répondre pour ce qui me concerne. Moi j’étais contre l’euro, la façon dont on a géré l’euro est un désastre pour les européens et l’union européenne. Voilà, ça c'est ma conviction profonde. Maintenant, tout n'est pas facilement réversible dans l'histoire. Donc aujourd'hui sortir à froid de l'euro, c'est prendre le risque d’un cataclysme. En tout cas c'est ma conviction. Je dis pas qu'il arrivera à coup sûr, mais je ne veux pas prendre le risque. Mais si on continue comme ça, si on continue avec des politiques comme ça, où la banque centrale européenne. Si on continue à faire ce qu'on a fait avec l’union bancaire européenne monsieur Verofstadt. Si on avait eu l'Union bancaire européenne en 2008, on aurait pas sauvé nos banques. On aurait pas pu. Si on continue comme ça, l'euro explosera. P1 : On va écouter Philippe Séguin, votre mentor ce qu’il a dit. Voila trente cinq ans que toute une oligarchie d'experts, de juge, de fonctionnaires, de gouvernants, prends aux nom des peuples sans avoir reçu mandat des décisions dans une formidable conspiration du silence dissimulent les enjeux et minimise les conséquences. Avec la monnaie unique, nous abandonnons définitivement ou presque le droit de choisir notre politique monétaire. L’allemagne, et c’est bien naturel dans sa position, et avec les moyens dont elle dispose ne renoncera à sa souveraineté si elle domine l'ensemble, certainement pas si elle lui subordonnée. fin de la citation. Je tiens a dire que c’est un discours que vous soutenez car c’est un discours que vous avez aider à écrire ? HG : C'est le premier discour politique auquel j’ai contribué. C’est extraordinaire parce que des décennies après ce discours n'a pas pris une ride, au contraire tout confirme ce qui avait été dit à l'époque. P1 : Jean luc Mélenchon, vous êtes d’accord avec ce que dis philippe Séguin ? JLM : Alors je dois dire que dans ce moment politique, c’est lui qui avait raison et nous qui avions tort. A l'époque, j'étais membre du Parti socialiste. Nous faisions un pronostics sur l'histoire qui ne c’est pas vérifié, c'était que comme l'a dit Monsieur Verhofstadt tout à l'heure, la citoyenneté politique viendrai derrière l'unification de la monnaie. Ce que nous n'avions pas compris, c'est que l'adversaire que nous affrontons, le capitalisme a changé de nature, il fait plus de compromis avec les différentes composantes populaire des états. Et comme nous n'avons pas dans cette robe de frontière réel, c'est-à-dire qu'il y a pas de protectionnisme solidaire, et y en a pas non plus à l'intérieur puisqu’il y a pas d'harmonisation sociale et pas d’harmonisation fiscale. Et bien en quelque sorte l'euro est devenue la corde avec laquelle nous nous sommes pendus, exactement comme l'a décrit Philippe seguin. P1 : Contrairement à ce que pensait François Mitterrand. JLM : Exactement. François Mitterrand nous convainquait avec les mots suivants. Il nous disait, il vous faut la monnaie unique pour clouer la main des Allemands sur la table. Je vais venir dans un instant si vous le permettez. Il disait ensuite, ils ne pourront plus conspirer contre votre monnaie, puisque comme vous le savez lorsque nous avons fait le programme commun nous avons eu 4 dévaluations, un emprunt forcé, et un contrôle des changes. Ce qui était clair que la monnaie était le moyen de chantage extraordinaire sur nous. J'ai voté contre l'intégration de la banque centrale lorsque j'étais sénateur. J'ai voté contre le passage à l'euro parce que j'avais tiré la leçon de ce fait que si on ne commençait pas par la politique, ce serait la catastrophe au plan monétaire. C'est la raison pour laquelle j'ai voté contre à ces moments-là. Maintenant nous sommes dans l'euro. Henri Guaino a parfaitement raison de dire une chose, c'est que si l’euro, quelles que soient les circonstances, quelles que soient les circonstances, c'est à dire qu’un pays comme le nôtre, je parle des grosses économies européennes s’en retire, ou qu'un accident résultant notamment de cette sottise qu’est l'Union bancaire comme elle a été organisée, tout s'effondre. Ce sera un cataclysme. On s’est sorti de tout, nous les Français, on se sortira aussi de ça. Mais nous n'avons pas à mon avis à le provoquer. Et j'ajoute ceci. Pour ma part se retourner en un piège contre le capital, si nous savons organiser politiquement les choses en Europe. ça veut dire qu'il faut que l'euro ne soit plus l'euro allemand, c'est-à-dire un euros appuyé sur une banque centrale indépendante qui exige des taux de déficit très bas, des dividences très hauts, et une monnaie très forte. Nous avons besoin d'un euro plutôt français plutôt belge, c'est-à-dire qu'il soit le plus bas possible par rapport au dollar, et qui permettent à nos marchandises de s’échanger en même temps qu'on aurait l'harmonisation fiscale et sociale. Donc, si je gouvernais le pays, j’avais raison de dire que mon pays a signé des traités, les traités doivent être respectés. Je ne demande pas qu’on les jettes par dessus bord. Mais il y a plus fort qu’un traité. Il y a le peuple. Et bien moi je consulterai le peuple français pour savoir s'il est d'accord avec le fait que nous faisons comme condition à notre participation à l'Union européenne que le statut de la banque centrale soit changé et que l'euro devienne une monnaie. Que la banque ne sois plus seulement chargée de lutter contre l'inflation qui n'existe pas, mais qu'elle soit le moyen de redynamiser l'économie. P1 : Guy verhofstadt, un euro français ou belge, ça vous plairait ? P2 : Non, moi je suis pour l'euro, l'euro. Je pense que c'est une erreur. Par exemple, si on avait vécu cette crise financière qui vient de l'autre côté de l'atlantique sans l’euro, ça aurait été un désastre dans tous les pays de l'Union européenne. Beaucoup plus grave que maintenant. P1 : L’euro a sauvé l’europe de la crise. P2 : On avait vu partout des dévaluations des monnaies nationales, partout. et naturellement qui paie le prix de la dévaluation ? Ce sont les travailleurs, les gens avec des bas revenus. Il est facile de défendre les travailleurs et les gens qui ont un bas revenu, mais en réalité, revenir au franc français, et avoir une dévaluation tous les ans, deux fois par an, c’est le peuple qui paie. Monsieur Mélenchon dit qu’il faut changer la mission de la banque centrale européenne. C'est ça qu’il a dit. En réalité, c'est déjà fait. La Banque centrale européenne avec l’OMT, c'est l'opération dans laquelle la banque a annoncé qu'elle peut acheter des obligations si il y a un pays en difficulté. Elle a déjà un rôle qui va au-delà de sa mission initiale. La preuve Monsieur Mélenchon, c’est le fait que monsieur Draghi doit décider chaque fois contre le représentant de l'Allemagne dans son conseil. Ces soit disants euros français ou euros belges, dans la réalité, c’est l’euro l’euro. JLM : Alors il n’est bon à rien. P1 : Henri Guaino ? HG : D'abord une remarque. On a, on a sauvé, on en a sauvé les économies européennes pendant la crise financière en violant les traités, délibérément. Donc les traités qu’on respecte, tout ça. Ce sont des violation des statuts de la Banque centrale européenne. Heureusement d'ailleurs qu'on l'a fait, ça prouve que l'économie et la politique, c'est plus important que ce genre de traités. Vous parlez de monsieur draghi. Le problème avec monsieur draghi, c’est que sa marge de manœuvre est assez limitée précisément par l'Allemagne, parce que il arrive à faire des choses, mais c’est pas comparable avec ce qu’on fait les américains, les anglais, les japonais. C’est pas comparable, et c'est ce manque, c'est cette impossibilité d'une menace monétaire qui nous a conduits dans la situation de déflation dans laquelle nous nous trouvons. Alors ce que vous dites, sur la dévaluation de la monnaie forte. On entend ça depuis des siècles. Voilà. Et la dernière fois qu'on a entendu ça en France, aussi nettement que vous venez de le dire, c’était en 1935, et la personne qui disait ça s'appelait Pierre Laval. La déflation plutôt que la dévaluation. Et bien croyez-moi, ça n'a pas profité aux travailleurs, ça n'a pas profité aux ouvriers, et ça n’a pas profité aux économies. ", "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Henri Guaino et Guy Verhofsdtat discutent de l'euro. Henri Guaino explique avoir été contre l'euro, mais qu'il est impossible d'en sortir maintenant sans prendre trop de risque. Le présentateur rappelle que l'euro apporte la souveraineté monétaire à l'allemagne. Jean Luc Mélenchon explique avoir eu tort sur l'euros. Jean Luc Melenchon explique qu'il n'y a pas de protectionnisme solidaire et d'harmonisation sociale et fiscale. Jean Luc mélenchon explique qu'il est impossible qu'un frand pays sorte de l'euros sans qu'il y ait un effondrement, et que l'euro doit devenir un piège contre le capital, qu'il ne soit plus l'euro allemand, appuyé sur une banque centrale indépendante qui demande des déficits bas et des dividendes haut. Jean luc mélenchon propose de demander au français si il faut changer le statut de la banque centrale. Guy Verhofdstat explique que sans l'euro, la crise financière aurait été un désastre pour tous les pays de l'union européenne, et que l'euros a permis d'éviter les dévaluations, qui sont payées par les travailleurs. Guy Verhofsdtat explique que revenir au franc, c'est risquer des dévaluations qui sont payées par le peuple. Henri guaino explique que l'économie européenne a été sauvée pendant la crise en violant les traités, et que c'est l'euro qui a conduit à la déflation. Henri guaino explique que la déflation n'est pas mieux que la dévaluation pour les travailleurs et pour l'économie.", "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Henri Guaino et Guy Verhofsdtat discutent de l'euro. Pour Henri Guaino, l'euro est un désastre, mais il est impossible d'en sortir sans prendre de risque. Sur la souveraineté monétaire de l'allemagne, soutenue par l'euro, Jean Luc Mélenchon admet avoir eu tort, expliquant qu'il n'y a pas de protectionnisme solidaire, ou d'harmonisationo sociale et fiscale. Pour lui, si une grosse économie sort de l'euro, tout s'effondre, et il faut que l'euro devienne un piège sur le capital, avec une réforme de l'euro et de la banque centrale. Guy Verhofsdtat explique que l'euro a sauvé l'union européenne de la crise, et que le retour aux monnaies comme le franc entraînera des dévaluations, qui sont payées par les travailleurs. Pour Henri Guaino, la déflation n'est pas mieux que la dévaluation.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon Henri Guaino et Guy Verhofsdtat discutent de leur point de vue sur l'euro. Henri Guaino critique l'euro, expliquant que sa gestion a été désastreuse pour les Européens et l'Union européenne. Il reconnaît la difficulté de retourner sur ses anciennes décisions politiques et prédit que si la gestion actuelle persiste, l'euro pourrait s'effondrer. Guaino souligne aussi que lors de la crise financière, les économies européennes ont été sauvées en violant délibérément les traités, ce qui démontre que l'économie et la politique priment sur ces traités. Jean-Luc Mélenchon, quant à lui, admet que ses prévisions antérieures sur l'euro étaient erronées. Il explique que le capitalisme a évolué, ne faisant plus de compromis avec les populations des États, et critique l'absence de protectionnisme solidaire et d'harmonisation sociale et fiscale dans l'UE. Il considère l'euro comme une contrainte et évoque la nécessité d'une monnaie plus adaptée aux besoins français et belges, avec une banque centrale moins indépendante et des politiques économiques adaptées. Mélenchon propose de consulter le peuple français sur une éventuelle modification du statut de la Banque centrale européenne et de l'euro. Guy Verhofstadt défend l'euro, expliquant qu'il a permis d'éviter un désastre lors de la crise financière venue d'Amérique. Il soutient que sans l'euro, les pays de l'Union européenne auraient subi des dévaluations monétaires importantes, impactant principalement les travailleurs et les personnes à faibles revenus. Verhofstadt met en avant le rôle de la Banque centrale européenne et de l'OMT dans le soutien aux pays en difficulté. ", "Extractive_1": "P1 : Pour la monnaie unique Jean-Luc Mélenchon, Henri Guaino, s'il vous plaît, est-ce que on va au bout de vos raisonnement, est-ce qu' est-ce qu'on sort de l'Euro ? HG : Moi j’étais contre l’euro, la façon dont on a géré l’euro est un désastre pour les européens et l’union européenne. HG : Maintenant, tout n'est pas facilement réversible dans l'histoire, donc aujourd'hui sortir à froid de l'euro, c'est prendre le risque d’un cataclysme. P1 : Avec la monnaie unique, nous abandonnons définitivement ou presque le droit de choisir notre politique monétaire. P1 : L’allemagne, et c’est bien naturel dans sa position, et avec les moyens dont elle dispose ne renoncera à sa souveraineté si elle domine l'ensemble, certainement pas si elle lui subordonnée. JLM : Alors je dois dire que dans ce moment politique, c’est lui qui avait raison et nous qui avions tort. JLM : Et comme nous n'avons pas dans cette robe de frontière réel, c'est-à-dire qu'il y a pas de protectionnisme solidaire, et y en a pas non plus à l'intérieur puisqu’il y a pas d'harmonisation sociale et pas d’harmonisation fiscale. JLM : Henri Guaino a parfaitement raison de dire une chose, c'est que si l’euro, quelles que soient les circonstances, quelles que soient les circonstances, c'est à dire qu’un pays comme le nôtre, je parle des grosses économies européennes s’en retire, ou qu'un accident résultant notamment de cette sottise qu’est l'Union bancaire comme elle a été organisée, tout s'effondre. JLM : Pour ma part, je pense que l'euro peut se retourner en un piège contre le capital, si nous savons organiser politiquement les choses en Europe. JLM : ça veut dire qu'il faut que l'euro ne soit plus l'euro allemand, c'est-à-dire un euros appuyé sur une banque centrale indépendante qui exige des taux de déficit très bas, des dividences très hauts, et une monnaie très forte. JLM : Et bien moi je consulterai le peuple français pour savoir s'il est d'accord avec le fait que nous faisons comme condition à notre participation à l'Union européenne que le statut de la banque centrale soit changé et que l'euro devienne une monnaie. GV : Par exemple, si on avait vécu cette crise financière qui vient de l'autre côté de l'atlantique sans l’euro, ça aurait été un désastre dans tous les pays de l'Union européenne. GV : On avait vu partout des dévaluations des monnaies nationales, partout, et naturellement qui paie le prix de la dévaluation ? GV : Ce sont les travailleurs, les gens avec des bas revenus. GV : Il est facile de défendre les travailleurs et les gens qui ont un bas revenu, mais en réalité, revenir au franc français, et avoir une dévaluation tous les ans, deux fois par an, c’est le peuple qui paie. HG : On a, on a sauvé, on en a sauvé les économies européennes pendant la crise financière en violant les traités, délibérément. HG : C’est pas comparable, et c'est ce manque, c'est cette impossibilité d'une menace monétaire qui nous a conduits dans la situation de déflation dans laquelle nous nous trouvons. HG : Et la dernière fois qu'on a entendu ça en France, aussi nettement que vous venez de le dire, c’était en 1935, et la personne qui disait ça s'appelait Pierre Laval. HG : La déflation plutôt que la dévaluation, Et bien croyez-moi, ça n'a pas profité aux travailleurs, ça n'a pas profité aux ouvriers, et ça n’a pas profité aux économies.", - "Extractive_2": "P1 : Pour la monnaie unique Jean-Luc Mélenchon, Henri Guaino, s'il vous plaît, est-ce que on va au bout de vos raisonnement, est-ce qu' est-ce qu'on sort de l'Euro ? HG : Moi j’étais contre l’euro, la façon dont on a géré l’euro est un désastre pour les européens et l’union européenne. HG : Maintenant, tout n'est pas facilement réversible dans l'histoire. HG : Si on continue comme ça, l'euro explosera. P1 : Avec la monnaie unique, nous abandonnons définitivement ou presque le droit de choisir notre politique monétaire. P1 : L’allemagne, et c’est bien naturel dans sa position, et avec les moyens dont elle dispose ne renoncera à sa souveraineté si elle domine l'ensemble, certainement pas si elle lui subordonnée. HG : C’est extraordinaire parce que des décennies après ce discours n'a pas pris une ride, au contraire tout confirme ce qui avait été dit à l'époque. JLM : Alors je dois dire que dans ce moment politique, c’est lui qui avait raison et nous qui avions tort. JLM : Nous faisions un pronostics sur l'histoire qui ne c’est pas vérifié, c'était que comme l'a dit Monsieur Verhofstadt tout à l'heure, la citoyenneté politique viendrai derrière l'unification de la monnaie. JLM : Ce que nous n'avions pas compris, c'est que l'adversaire que nous affrontons, le capitalisme a changé de nature, il fait plus de compromis avec les différentes composantes populaire des états. JLM : Et comme nous n'avons pas dans cette robe de frontière réel, c'est-à-dire qu'il y a pas de protectionnisme solidaire, et y en a pas non plus à l'intérieur puisqu’il y a pas d'harmonisation sociale et pas d’harmonisation fiscale. JLM : Et bien en quelque sorte l'euro est devenue la corde avec laquelle nous nous sommes pendus, exactement comme l'a décrit Philippe seguin. JLM : Il disait ensuite, ils ne pourront plus conspirer contre votre monnaie, puisque comme vous le savez lorsque nous avons fait le programme commun nous avons eu 4 dévaluations, un emprunt forcé, et un contrôle des changes. JLM : J'ai voté contre le passage à l'euro parce que j'avais tiré la leçon de ce fait que si on ne commençait pas par la politique, ce serait la catastrophe au plan monétaire. JLM : Henri Guaino a parfaitement raison de dire une chose, c'est que si l’euro, quelles que soient les circonstances, quelles que soient les circonstances, c'est à dire qu’un pays comme le nôtre, je parle des grosses économies européennes s’en retire, ou qu'un accident résultant notamment de cette sottise qu’est l'Union bancaire comme elle a été organisée, tout s'effondre. JLM : Pour ma part se retourner en un piège contre le capital, si nous savons organiser politiquement les choses en Europe. ça veut dire qu'il faut que l'euro ne soit plus l'euro allemand, c'est-à-dire un euros appuyé sur une banque centrale indépendante qui exige des taux de déficit très bas, des dividences très hauts, et une monnaie très forte. JLM : Nous avons besoin d'un euro plutôt français plutôt belge, c'est-à-dire qu'il soit le plus bas possible par rapport au dollar, et qui permettent à nos marchandises de s’échanger en même temps qu'on aurait l'harmonisation fiscale et sociale. JLM : Et bien moi je consulterai le peuple français pour savoir s'il est d'accord avec le fait que nous faisons comme condition à notre participation à l'Union européenne que le statut de la banque centrale soit changé et que l'euro devienne une monnaie. P2 : Non, moi je suis pour l'euro, l'euro. P2 : Par exemple, si on avait vécu cette crise financière qui vient de l'autre côté de l'atlantique sans l’euro, ça aurait été un désastre dans tous les pays de l'Union européenne. P2 : On avait vu partout des dévaluations des monnaies nationales, partout. P2 : et naturellement qui paie le prix de la dévaluation ? P2 : Ce sont les travailleurs, les gens avec des bas revenus. P2 : Il est facile de défendre les travailleurs et les gens qui ont un bas revenu, mais en réalité, revenir au franc français, et avoir une dévaluation tous les ans, deux fois par an, c’est le peuple qui paie. P2 : La Banque centrale européenne avec l’OMT, c'est l'opération dans laquelle la banque a annoncé qu'elle peut acheter des obligations si il y a un pays en difficulté. HG : On a, on a sauvé, on en a sauvé les économies européennes pendant la crise financière en violant les traités, délibérément. HG : Heureusement d'ailleurs qu'on l'a fait, ça prouve que l'économie et la politique, c'est plus important que ce genre de traités. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Pour la monnaie unique Jean-Luc Mélenchon, Henri Guaino, s'il vous plaît, est-ce que on va au bout de vos raisonnement, est-ce qu' est-ce qu'on sort de l'Euro ? HG : Moi j’étais contre l’euro, la façon dont on a géré l’euro est un désastre pour les européens et l’union européenne. HG : Maintenant, tout n'est pas facilement réversible dans l'histoire. HG : Si on continue comme ça, l'euro explosera. P1 : Avec la monnaie unique, nous abandonnons définitivement ou presque le droit de choisir notre politique monétaire. P1 : L’allemagne, et c’est bien naturel dans sa position, et avec les moyens dont elle dispose ne renoncera à sa souveraineté si elle domine l'ensemble, certainement pas si elle lui subordonnée. HG : C’est extraordinaire parce que des décennies après ce discours n'a pas pris une ride, au contraire tout confirme ce qui avait été dit à l'époque. JLM : Alors je dois dire que dans ce moment politique, c’est lui qui avait raison et nous qui avions tort. JLM : Nous faisions un pronostics sur l'histoire qui ne c’est pas vérifié, c'était que comme l'a dit Monsieur Verhofstadt tout à l'heure, la citoyenneté politique viendrai derrière l'unification de la monnaie. JLM : Ce que nous n'avions pas compris, c'est que l'adversaire que nous affrontons, le capitalisme a changé de nature, il fait plus de compromis avec les différentes composantes populaire des états. JLM : Et comme nous n'avons pas dans cette robe de frontière réel, c'est-à-dire qu'il y a pas de protectionnisme solidaire, et y en a pas non plus à l'intérieur puisqu’il y a pas d'harmonisation sociale et pas d’harmonisation fiscale. JLM : Et bien en quelque sorte l'euro est devenue la corde avec laquelle nous nous sommes pendus, exactement comme l'a décrit Philippe seguin. JLM : Il disait ensuite, ils ne pourront plus conspirer contre votre monnaie, puisque comme vous le savez lorsque nous avons fait le programme commun nous avons eu 4 dévaluations, un emprunt forcé, et un contrôle des changes. JLM : J'ai voté contre le passage à l'euro parce que j'avais tiré la leçon de ce fait que si on ne commençait pas par la politique, ce serait la catastrophe au plan monétaire. JLM : Henri Guaino a parfaitement raison de dire une chose, c'est que si l’euro, quelles que soient les circonstances, quelles que soient les circonstances, c'est à dire qu’un pays comme le nôtre, je parle des grosses économies européennes s’en retire, ou qu'un accident résultant notamment de cette sottise qu’est l'Union bancaire comme elle a été organisée, tout s'effondre. JLM : Pour ma part se retourner en un piège contre le capital, si nous savons organiser politiquement les choses en Europe. ça veut dire qu'il faut que l'euro ne soit plus l'euro allemand, c'est-à-dire un euros appuyé sur une banque centrale indépendante qui exige des taux de déficit très bas, des dividences très hauts, et une monnaie très forte. JLM : Nous avons besoin d'un euro plutôt français plutôt belge, c'est-à-dire qu'il soit le plus bas possible par rapport au dollar, et qui permettent à nos marchandises de s’échanger en même temps qu'on aurait l'harmonisation fiscale et sociale. JLM : Et bien moi je consulterai le peuple français pour savoir s'il est d'accord avec le fait que nous faisons comme condition à notre participation à l'Union européenne que le statut de la banque centrale soit changé et que l'euro devienne une monnaie. P2 : Non, moi je suis pour l'euro, l'euro. P2 : Par exemple, si on avait vécu cette crise financière qui vient de l'autre côté de l'atlantique sans l’euro, ça aurait été un désastre dans tous les pays de l'Union européenne. P2 : On avait vu partout des dévaluations des monnaies nationales, partout. P2 : et naturellement qui paie le prix de la dévaluation ? P2 : Ce sont les travailleurs, les gens avec des bas revenus. P2 : Il est facile de défendre les travailleurs et les gens qui ont un bas revenu, mais en réalité, revenir au franc français, et avoir une dévaluation tous les ans, deux fois par an, c’est le peuple qui paie. P2 : La Banque centrale européenne avec l’OMT, c'est l'opération dans laquelle la banque a annoncé qu'elle peut acheter des obligations si il y a un pays en difficulté. HG : On a, on a sauvé, on en a sauvé les économies européennes pendant la crise financière en violant les traités, délibérément. HG : Heureusement d'ailleurs qu'on l'a fait, ça prouve que l'économie et la politique, c'est plus important que ce genre de traités. ", + "Community_1": [] +} diff --git a/train/Mitterrand_Chirac--Partie_1_Intro.json b/train/Mitterrand_Chirac--Partie_1_Intro.json index 425866c80f808843bec8d73120df3ac2b859a1c6..a74cd51ff49b7ec008260b151edd1a45b827ef0a 100644 --- a/train/Mitterrand_Chirac--Partie_1_Intro.json +++ b/train/Mitterrand_Chirac--Partie_1_Intro.json @@ -5,5 +5,224 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Mitterand et Jacques Chirac discutent de leur vision de la politique française à la suite de la cohabitation. La présentatrice débute en leur demandant comment, après une cohabitation constructive, les candidats ont été aussi violent entre eux. François Miterrand débute en expliquant que la cohabitation est un choix du peuple français, qui veut la coordination des deux partis. Cette coordination n'est pas nécessaire pour la campagne, ce a quoi jacques chirac s'accorde. Le présentateur parle ensuite de Jean Marie Le Pen, qu'il considère comem vainqueur de la cohabitation. Jacques Chirac et François Miterrand ont le même diagnostic, une partie des français est mécontente, et il faut l'entendre. Aucun des deux candidats ne souhaite faire de concession au FN. Jacques Chirac explique ensuite pourquoi les gens votent à droite. Il cite le développement du chômage, la complaisance face à l'immigration clandestine, ainsi que la hausse de l'insécurité. Il explique que durant son gouvernement, il a combattu les dégradation de l'emploi, renforcé la sécurité contre l'immigration. Il finit en expliquant que les sensibilité de gauche ont aussi été malmenée, à cause des décrets Bérégovoy, qui ont rogné les allocations chômage. François Mitterand prétend que Jacques Chirac a fait des erreurs. Il expllique que l'insécurité a commencée à baisser sous son gouvernement. Il constate ensuite le fait que lors des derniers septennats, les chômeurs ont augmenté sous Jacques Chirac systématiquement. Jacque Chirac répond qu'il assume son bilan, et qu'il est le premier a avoir fait baisser le chômage.", "Abstractive_3": "Cette discussion sert d’introduction au débat entre Mitterrand et Chirac. La journaliste Cotta commence par s’étonner de voir Mitterrand et Chirac s’affronter si durement pendant la campagne, alors que la cohabitation entre les deux s’est plutôt bien passée. Pour Mitterrand, la cohabitation implique une discussion permanente différente de la logique de la campagne, pendant laquelle on peut prendre certaines libertés de ton. Chirac quant à lui explique que la cohabitation a été voulue par les français ; la ligne commune a été facilitée par une vision identique de la politique étrangère et par la qualité des instituons. Le journaliste Vannier se demande alors si le véritable vainqueur de la cohabitation ne serait pas en réalité Jean-Marie Le Pen. Chirac voit les choses autrement : les Français sont séparés en trois blocs d’environ un tiers, l’un soutenant Mitterrand, le second, son gouvernement, et le troisième, ni l’un ni l’autre. Mitterrand tient à diviser le bloc gouvernemental entre les partisans de Chirac (20%), et ceux de Raymond Barre (16%) ; en conséquence, le véritable vainqueur de la cohabitation serait plutôt Raymond Barre. En ce qui concerne Jean-Marie le Pen, Mitterrand estime qu’il faut combattre son idéologie - point sur lequel Chirac serait complaisant -, tout en prenant en compte les préoccupations sociales des électeur du FN. Chirac n’entend faire aucune concession à l’issue de ce premier tour. Il pense que l’idéologie du FN est le fruit de la politique menée entre 81 et 85. Or, Mitterrand rappelle que l’insécurité a commencé à baisser avant le gouvernement Chirac ; sur l’augmentation du chômage, tout le monde a échoué, y compris Chirac. Ce dernier est en désaccord, affirmant que le chômage a diminué de 5 % depuis 1987, et de 15 % chez les jeunes depuis 1986. C’est sa politique libérale, fondée sur le dynamisme et la responsabilité qui aurait conduit à ces résultats. Mitterrand récuse ces propos, s’appuyant sur l’opinion des Français, dont seuls 20 % donnent raison à Chirac.", "Extractive_1": "P2 : Est-ce que vraiment nous ne sommes plus au temps de la cohabitation ? FM : De notre côté, la cohabitation a été voulue par le peuple et nous avons respecté sa volonté. FM : Bien entendu, cohabiter lorsqu'on vient de deux majorités différentes, élues à des moments différents, cela suppose, comme on dit, une dialectique, une discussion. JC : C'est vrai que la cohabitation a été voulue par les Français et qu'elle était inévitable dans la mesure où elle correspondait à un vœu clairement exprimé. JC : Par nos institutions qui donnent clairement les responsabilités du gouvernement au gouvernement et celui-ci a donc pu assumer ses responsabilités comme il l'entendait et il en porte la responsabilité. JC : Sur le plan de la politique étrangère où des divergences de vues auraient pu être nuisibles à l'image de marque de notre pays, à nos intérêts depuis que, dans ce domaine comme dans celui de la défense, le Général de Gaulle a marqué ce que devait être la politique de la France et que cette orientation, après avoir été fortement critiquée par les uns et par les autres, est aujourd'hui considérée comme admise par tous, il était évidemment plus facile, là aussi, de défendre dans cet esprit les intérêts de notre pays. P1 : Nous allons, en effet, pendant cette soirée, pendant ce débat, beaucoup parler des 7 prochaines années mais, si vous le voulez bien, nous voudrions revenir encore d'un mot sur ce qui vient de se produire : Ne croyez-vous pas, messieurs, que le grand vainqueur de la cohabitation ne soit Jean-Marie Le Pen ? JC : En revanche, il y a une observation à faire en début de ce débat : les Français se sont exprimés le 24 avril et dans des conditions qui, je crois qu'on peut le dire, nous ont surpris : 34 % d'entre eux ont approuvé vos propositions, 36 % d'entre eux ont approuvé ce que mon gouvernement, ma majorité avait fait et proposé,c'est ce que j'incarne aujourd'hui,et 30 %, ce qui est un nombre très important,à gauche comme à droite, ont manifesté leur mécontentement ou leurs inquiétudes. JC : Ce qui est important, aujourd'hui, c'est, d'abord, de les entendre, de les comprendre et de leur répondre car ce mécontentement ou ces inquiétudes, naturellement, ou ces questions qu'ils se posent, sont aussi légitimes que celles de tous les autres Français, cela va de soi ! FM : Ils ont voté, dimanche dernier, 34 pour François Mitterand, un peu moins de 20 pour Jacques Chirac, et un peu plus de 16 pour Raymond Barre. FM : Je défends les idées que j'ai toujours affirmées, je ne m'adresse absolument pas à un parti politique particulièrement, notamment pas à celui-là dont les idées et les projets sont aux antipodes des miens, dans les domaines que je connais, je n'ai donc aucune raison de faire un appel particulier à ce public. JC : Ce dialogue est engagé, il ne s'agit pas, naturellement, pour moi, de classer les électeurs dans telle ou telle catégorie de droite, de gauche, du centre, etc, je m'adresse aussi, cela va de soi, à tous les électeurs et je respecte, par définition, parce que je suis un démocrate, tous les électeurs d'égale façon. FM : Mais il me semble, il convient d'avoir une position claire,que ce qu'il faut récuser, c'est l'idéologie et le programme politique d'un parti comme celui-ci, il ne faut pas être complaisant et j'espère,je n'ai pas toujours eu ce sentiment,que M. le Premier ministre ne sera pas complaisant. FM : Je crois qu'il faut être très ferme sur les principes, très ouvert sur la demande mais il ne faut pas faire de concessions à la démarche de ce parti. JC : Il n'est pas dans l'esprit de nos institutions, dans une campagne présidentielle, de faire la moindre concession à quelque parti que ce soit et, d'ailleurs, à quelque idéologie que ce soit, il faut simplement essayer de comprendre des hommes et des femmes, d'où qu'ils soient. JC : Les uns, je dirai \"plutôt à droite\", encore que ces divisions sont un peu arbitraires, parce que s'est développé, sous votre quinquennat actif, si j'ose dire, c'est-à-dire de 81 à 85, un certain nombre de phénomènes qui ont été insupportables pour beaucoup de nos concitoyens. JC : Cela a été vrai avec le développement du chômage, au-delà encore du niveau élevé qu'il avait atteint avant et, surtout, d'un certain nombre de mesures qui ont été prises et qui ont créé cette nouvelle pauvreté, cette misère qui a été très mal ressenti, à juste titre, naturellement et que nous voulons tous combattre. JC : Cela a été, ensuite, une politique à l'égard de l'immigration et, notamment, une complaisance à l'égard de l'immigration clandestine qui ont beaucoup choqué un certain nombre de nos concitoyens et créé des problèmes : des problèmes de comportement. JC : Et, enfin, c'était un problème lié au développement de l'insécurité. JC : Vous êtes à l'origine de ces phénomènes et il nous appartient maintenant d'en tenir compte, de les intégrer. JC : C'est ce que j'ai commencé à faire depuis deux ans par une politique d'ouverture plus grande en matière d'emploi, cela m'a permis de stopper la dégradation de l'emploi , de renforcement de notre sécurité et aussi de lutte plus efficace contre l'immigration, notamment, clandestine. JC : Vous ne soupçonnez pas, par exemple, à quel point, parce que je ne sais pas si vous en avez été informé à l'époque, en 82 et en 84, les décrets dits Bérégovoy qui ont rogné sur, à la fois, la durée et le montant des allocations de chômage et qui sont à l'origine, proprement, de la nouvelle pauvreté, ont créé chez beaucoup de ces chômeurs, notamment de longue durée, un sentiment d'exclusion. FM : L'insécurité a commencé de baisser, là, j'ai le document officiel qui me vient de vos services, à partir de 1985 et non pas à partir de 1986, c'est-à-dire sous le gouvernement de M. Fabius, un gouvernement socialiste, et pas sous le vôtre. FM : Ensuite, stopper la dégradation, cela s'est produit deux fois, bien peu, il faut le dire. FM : Et puis, pendant les cinq ans, de ce que vous appeliez \"le quinquennat actif\", je souriais aussi en entendant cette expression,on a monté de 700000 : la proportion était moindre mais, de toutes manières, je ne renverrai la balle à personne, nous avons tous échoué dans notre manière d'aborder le chômage parce qu'on a mis la charrue devant les boeufs. JC : Ce qui me conduit à constater que si, pendant les cinq ans de gouvernement socialiste, il y a eu, en bilan, 700000 chômeurs de plus, je constate que, pour la première fois, d'ailleurs, depuis 15 ans, pour être franc, depuis mars 1987, il y a une diminution du chômage. JC : Donc, nous avons, dans ce domaine, réussi d'abord à stabiliser puis à engager le processus de reflux du chômage, que nous devons continuer, et nous l'avons fait, pourquoi ? JC : Parce que nous avons fait une politique économique qui était une politique dynamique, fondée sur la liberté et sur la responsabilité et que nous ne nous sommes pas simplement laissés aller.", - "Extractive_2": "Mme. COTTA : A de nombreuses reprises, sur toute la scène internationale, on vous a vus, l'un et l'autre, assez proches. Mme. COTTA : D'un seul coup, vous n'avez pas de mots assez durs pour l'un pour l'autre. M. MITTERRAND : Bien entendu, cohabiter lorsqu'on vient de deux majorités différentes, élues à des moments différents, cela suppose, comme on dit, une dialectique, une discussion. M. MITTERRAND : Ensuite, la campagne électorale s'est déroulée au cours de ces dernières semaines, on reprend une certaine liberté. M. CHIRAC : C'est vrai que la cohabitation a été voulue par les Français et qu'elle était inévitable dans la mesure où elle correspondait à un vœu clairement exprimé. M. CHIRAC : Elle s'est déroulée, je crois pouvoir le dire, dans des conditions qui ont été facilitées par nos institutions et par une certaine idée que se fait, dans son ensemble, notre pays sur les problèmes de politique étrangère. M. VANNIER : Nous allons, en effet, pendant cette soirée, pendant ce débat, beaucoup parler des 7 prochaines années mais, si vous le voulez bien, nous voudrions revenir encore d'un mot sur ce qui vient de se produire : Ne croyez-vous pas, messieurs, que le grand vainqueur de la cohabitation ne soit Jean-Marie Le Pen ? M. CHIRAC : En revanche, il y a une observation à faire en début de ce débat : les Français se sont exprimés le 24 avril et dans des conditions qui, je crois qu'on peut le dire, nous ont surpris : 34 % d'entre eux ont approuvé vos propositions, 36 % d'entre eux ont approuvé ce que mon gouvernement, ma majorité avait fait et proposé,c'est ce que j'incarne aujourd'hui,et 30 %, ce qui est un nombre très important,à gauche comme à droite, ont manifesté leur mécontentement ou leurs inquiétudes. M. MITTERRAND : Ils ont voté, dimanche dernier, 34 pour François Mitterand, un peu moins de 20 pour Jacques Chirac, et un peu plus de 16 pour Raymond Barre. M. MITTERRAND : Si quelqu'un avait dû en profiter davantage, plutôt que M. Le Pen, cela aurait été M. Barre qui, il faut le dire, dès le premier jour, avec beaucoup de suite dans les idées, s'est opposé à ce choix-là. M. MITTERRAND : Mais il me semble, il convient d'avoir une position claire,que ce qu'il faut récuser, c'est l'idéologie et le programme politique d'un parti comme celui-ci, il ne faut pas être complaisant et j'espère,je n'ai pas toujours eu ce sentiment,que M. le Premier ministre ne sera pas complaisant. M. MITTERRAND : Quant à ceux qui adhèrent, c'est une autre affaire, je crois qu'il faut surtout entendre et comprendre la demande sociale qu'ils expriment. M. CHIRAC : Il n'est pas dans l'esprit de nos institutions, dans une campagne présidentielle, de faire la moindre concession à quelque parti que ce soit et, d'ailleurs, à quelque idéologie que ce soit, il faut simplement essayer de comprendre des hommes et des femmes, d'où qu'ils soient. M. CHIRAC : Les uns, je dirai \"plutôt à droite\", encore que ces divisions sont un peu arbitraires, parce que s'est développé, sous votre quinquennat actif, si j'ose dire, c'est-à-dire de 81 à 85, un certain nombre de phénomènes qui ont été insupportables pour beaucoup de nos concitoyens. M. MITTERRAND : L'insécurité a commencé de baisser, là, j'ai le document officiel qui me vient de vos services, à partir de 1985 et non pas à partir de 1986, c'est-à-dire sous le gouvernement de M. Fabius, un gouvernement socialiste, et pas sous le vôtre. M. MITTERRAND : Depuis mars 86, vous avez fait entre 80000 et 100000 chômeurs de plus. M. MITTERRAND : En réalité, M. le Premier ministre, on ferait peut-être mieux de dire que, dans la lutte contre le chômage, il y a eu continuité, continuité dans l'échec, que le chômage a continué de s'aggraver. M. CHIRAC : Depuis mars 87, c'est-à-dire depuis qu'ont commencé à prendre corps les mesures de mon gouvernement, il y a 500 chômeurs de moins par jour ouvré en France, moins 5 % maintenant. M. MITTERAND : Non, c'est inexact ! M. CHIRAC : Il y a, aujourd'hui, 15 % de chômeurs jeunes de moins qu'en mars 1986 quand j'ai pris la responsabilité du gouvernement. M. CHIRAC : Parce que nous avons fait une politique économique qui était une politique dynamique, fondée sur la liberté et sur la responsabilité et que nous ne nous sommes pas simplement laissés aller. M. MITTERRAND : Mais les Français ont jugé, ils ont jugé le 24 avril, c'est-à-dire qu'il y a entre 19 et 20 % de Français qui ont estimé que vous aviez raison et puis les autres ont pensé que vous aviez tort." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "Mme. COTTA : A de nombreuses reprises, sur toute la scène internationale, on vous a vus, l'un et l'autre, assez proches. Mme. COTTA : D'un seul coup, vous n'avez pas de mots assez durs pour l'un pour l'autre. M. MITTERRAND : Bien entendu, cohabiter lorsqu'on vient de deux majorités différentes, élues à des moments différents, cela suppose, comme on dit, une dialectique, une discussion. M. MITTERRAND : Ensuite, la campagne électorale s'est déroulée au cours de ces dernières semaines, on reprend une certaine liberté. M. CHIRAC : C'est vrai que la cohabitation a été voulue par les Français et qu'elle était inévitable dans la mesure où elle correspondait à un vœu clairement exprimé. M. CHIRAC : Elle s'est déroulée, je crois pouvoir le dire, dans des conditions qui ont été facilitées par nos institutions et par une certaine idée que se fait, dans son ensemble, notre pays sur les problèmes de politique étrangère. M. VANNIER : Nous allons, en effet, pendant cette soirée, pendant ce débat, beaucoup parler des 7 prochaines années mais, si vous le voulez bien, nous voudrions revenir encore d'un mot sur ce qui vient de se produire : Ne croyez-vous pas, messieurs, que le grand vainqueur de la cohabitation ne soit Jean-Marie Le Pen ? M. CHIRAC : En revanche, il y a une observation à faire en début de ce débat : les Français se sont exprimés le 24 avril et dans des conditions qui, je crois qu'on peut le dire, nous ont surpris : 34 % d'entre eux ont approuvé vos propositions, 36 % d'entre eux ont approuvé ce que mon gouvernement, ma majorité avait fait et proposé,c'est ce que j'incarne aujourd'hui,et 30 %, ce qui est un nombre très important,à gauche comme à droite, ont manifesté leur mécontentement ou leurs inquiétudes. M. MITTERRAND : Ils ont voté, dimanche dernier, 34 pour François Mitterand, un peu moins de 20 pour Jacques Chirac, et un peu plus de 16 pour Raymond Barre. M. MITTERRAND : Si quelqu'un avait dû en profiter davantage, plutôt que M. Le Pen, cela aurait été M. Barre qui, il faut le dire, dès le premier jour, avec beaucoup de suite dans les idées, s'est opposé à ce choix-là. M. MITTERRAND : Mais il me semble, il convient d'avoir une position claire,que ce qu'il faut récuser, c'est l'idéologie et le programme politique d'un parti comme celui-ci, il ne faut pas être complaisant et j'espère,je n'ai pas toujours eu ce sentiment,que M. le Premier ministre ne sera pas complaisant. M. MITTERRAND : Quant à ceux qui adhèrent, c'est une autre affaire, je crois qu'il faut surtout entendre et comprendre la demande sociale qu'ils expriment. M. CHIRAC : Il n'est pas dans l'esprit de nos institutions, dans une campagne présidentielle, de faire la moindre concession à quelque parti que ce soit et, d'ailleurs, à quelque idéologie que ce soit, il faut simplement essayer de comprendre des hommes et des femmes, d'où qu'ils soient. M. CHIRAC : Les uns, je dirai \"plutôt à droite\", encore que ces divisions sont un peu arbitraires, parce que s'est développé, sous votre quinquennat actif, si j'ose dire, c'est-à-dire de 81 à 85, un certain nombre de phénomènes qui ont été insupportables pour beaucoup de nos concitoyens. M. MITTERRAND : L'insécurité a commencé de baisser, là, j'ai le document officiel qui me vient de vos services, à partir de 1985 et non pas à partir de 1986, c'est-à-dire sous le gouvernement de M. Fabius, un gouvernement socialiste, et pas sous le vôtre. M. MITTERRAND : Depuis mars 86, vous avez fait entre 80000 et 100000 chômeurs de plus. M. MITTERRAND : En réalité, M. le Premier ministre, on ferait peut-être mieux de dire que, dans la lutte contre le chômage, il y a eu continuité, continuité dans l'échec, que le chômage a continué de s'aggraver. M. CHIRAC : Depuis mars 87, c'est-à-dire depuis qu'ont commencé à prendre corps les mesures de mon gouvernement, il y a 500 chômeurs de moins par jour ouvré en France, moins 5 % maintenant. M. MITTERAND : Non, c'est inexact ! M. CHIRAC : Il y a, aujourd'hui, 15 % de chômeurs jeunes de moins qu'en mars 1986 quand j'ai pris la responsabilité du gouvernement. M. CHIRAC : Parce que nous avons fait une politique économique qui était une politique dynamique, fondée sur la liberté et sur la responsabilité et que nous ne nous sommes pas simplement laissés aller. M. MITTERRAND : Mais les Français ont jugé, ils ont jugé le 24 avril, c'est-à-dire qu'il y a entre 19 et 20 % de Français qui ont estimé que vous aviez raison et puis les autres ont pensé que vous aviez tort.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, François Mitterand et Jacques Chirac discutent de leur vision de la politique française à la suite de la cohabitation." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Est-ce que vraiment nous ne sommes plus au temps de la cohabitation ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique que les français voulaient une cohabitation, et qu'elle a mené à des discussions." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "De notre côté, la cohabitation a été voulue par le peuple et nous avons respecté sa volonté." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Bien entendu, cohabiter lorsqu'on vient de deux majorités différentes, élues à des moments différents, cela suppose, comme on dit, une dialectique, une discussion." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique que la cohabitation correspondait au voeu des français, qui lui ont donné la responsabilité de gouverner." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "C'est vrai que la cohabitation a été voulue par les Français et qu'elle était inévitable dans la mesure où elle correspondait à un vœu clairement exprimé." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Par nos institutions qui donnent clairement les responsabilités du gouvernement au gouvernement et celui-ci a donc pu assumer ses responsabilités comme il l'entendait et il en porte la responsabilité." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique qu'il y a des problèmes sur la politique étrangère qui nuisent au pays." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Sur le plan de la politique étrangère où des divergences de vues auraient pu être nuisibles à l'image de marque de notre pays, à nos intérêts depuis que, dans ce domaine comme dans celui de la défense, le Général de Gaulle a marqué ce que devait être la politique de la France et que cette orientation, après avoir été fortement critiquée par les uns et par les autres, est aujourd'hui considérée comme admise par tous, il était évidemment plus facile, là aussi, de défendre dans cet esprit les intérêts de notre pays." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Le présentateur demande si je vainqueur de la cohabitation est Jean-Marie Le Pen." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Nous allons, en effet, pendant cette soirée, pendant ce débat, beaucoup parler des 7 prochaines années mais, si vous le voulez bien, nous voudrions revenir encore d'un mot sur ce qui vient de se produire : Ne croyez-vous pas, messieurs, que le grand vainqueur de la cohabitation ne soit Jean-Marie Le Pen ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Pour Jacques Chirac, la majorité qu'il représente a gagner le premier tour, et 30% des français expriment leur mécontentement." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "En revanche, il y a une observation à faire en début de ce débat : les Français se sont exprimés le 24 avril et dans des conditions qui, je crois qu'on peut le dire, nous ont surpris : 34 % d'entre eux ont approuvé vos propositions, 36 % d'entre eux ont approuvé ce que mon gouvernement, ma majorité avait fait et proposé,c'est ce que j'incarne aujourd'hui,et 30 %, ce qui est un nombre très important,à gauche comme à droite, ont manifesté leur mécontentement ou leurs inquiétudes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques chirac explique qu'il faut écouter les français qui s'expriment." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Ce qui est important, aujourd'hui, c'est, d'abord, de les entendre, de les comprendre et de leur répondre car ce mécontentement ou ces inquiétudes, naturellement, ou ces questions qu'ils se posent, sont aussi légitimes que celles de tous les autres Français, cela va de soi !" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique avoir été gagnant du premier tour." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Ils ont voté, dimanche dernier, 34 pour François Mitterand, un peu moins de 20 pour Jacques Chirac, et un peu plus de 16 pour Raymond Barre." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique qu'il ne fera pas de compromis avec des autres partis, surtout le front national." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Je défends les idées que j'ai toujours affirmées, je ne m'adresse absolument pas à un parti politique particulièrement, notamment pas à celui-là dont les idées et les projets sont aux antipodes des miens, dans les domaines que je connais, je n'ai donc aucune raison de faire un appel particulier à ce public." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique qu'il faut respecter tous les électeurs." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Ce dialogue est engagé, il ne s'agit pas, naturellement, pour moi, de classer les électeurs dans telle ou telle catégorie de droite, de gauche, du centre, etc, je m'adresse aussi, cela va de soi, à tous les électeurs et je respecte, par définition, parce que je suis un démocrate, tous les électeurs d'égale façon." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique qu'il est possible de respecter les électeurs en ayant une position claire, et qu'il ne veut pas être complaisant envers le FN." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Mais il me semble, il convient d'avoir une position claire,que ce qu'il faut récuser, c'est l'idéologie et le programme politique d'un parti comme celui-ci, il ne faut pas être complaisant et j'espère,je n'ai pas toujours eu ce sentiment,que M. le Premier ministre ne sera pas complaisant." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Je crois qu'il faut être très ferme sur les principes, très ouvert sur la demande mais il ne faut pas faire de concessions à la démarche de ce parti." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique ne pas être complaisant, et explique ensuite que les citoyens votent à droite car il y a des problèmes avec le chômage, l'immigration, et l'insécurité, des phénomènes dont François Mitterrand est à l'origine." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Il n'est pas dans l'esprit de nos institutions, dans une campagne présidentielle, de faire la moindre concession à quelque parti que ce soit et, d'ailleurs, à quelque idéologie que ce soit, il faut simplement essayer de comprendre des hommes et des femmes, d'où qu'ils soient." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Les uns, je dirai \"plutôt à droite\", encore que ces divisions sont un peu arbitraires, parce que s'est développé, sous votre quinquennat actif, si j'ose dire, c'est-à-dire de 81 à 85, un certain nombre de 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"abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique avoir commencé à travailler sur ces problèmes, et avoir déjà eu des résultats, que ce soit l'insécurité où le chômage." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "C'est ce que j'ai commencé à faire depuis deux ans par une politique d'ouverture plus grande en matière d'emploi, cela m'a permis de stopper la dégradation de l'emploi , de renforcement de notre sécurité et aussi de lutte plus efficace contre l'immigration, notamment, clandestine." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Vous ne soupçonnez pas, par exemple, à quel point, parce que je ne sais pas si vous en avez été informé à l'époque, en 82 et en 84, les décrets dits Bérégovoy qui ont rogné sur, à la fois, la durée et le montant des allocations de chômage et qui sont à l'origine, proprement, de la nouvelle pauvreté, ont créé chez beaucoup de ces chômeurs, notamment de longue durée, un sentiment d'exclusion." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique que l'insécurité a commencée à baisser quand Jacques Chirac n'était pas au gouvernement, et que tous le monde a écchoué sur le chômage." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "L'insécurité a commencé de baisser, là, j'ai le document officiel qui me vient de vos services, à partir de 1985 et non pas à partir de 1986, c'est-à-dire sous le gouvernement de M. 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Selon Chirac, les entreprises sont les principales créatrices d'emplois et il souhaite leur fournir les moyens nécessaires pour créer plus d'emplois. De plus, il se vante d'avoir réussi à réduire le chômage pour la première fois depuis quatorze ans. Pour sa part, Mitterrand présente quatre moyens pour réduire le chômage, notamment l'investissement dans l'éducation, l'investissement économique, l'investissement social et l'investissement européen.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mitterrand et Chirac discutent de la question de l’emploi. Le journaliste Vannier leur demande ce qu’ils proposent pour résoudre ce problème. Chirac rappelle alors qu’il faut aider les entreprises, car ce sont elles qui créent des emplois. Il explique que le chômage a diminué depuis 1987, de 5 % en général, et de 15 % chez les jeunes, grâce à la mise en place de stages en entreprise. Il entend poursuivre cette politique. Pour Mitterrand, on peut lutter contre le chômage grâce à quatre leviers : l’éducation et la recherche, pour demeurer plus compétitifs, l’investissement économique, l’investissement social, et l’adoption d’une véritable vision européenne. Chirac a donc une vision libérale, reposant sur la libre entreprise, là où Mitterrand développe des idées plus keynésienne, fondées sur l’investissement.", "Extractive_1": "P1 : Et ma question est la même pour vous deux, messieurs, j'aimerais vous demander très simplement et la réponse est complexe, surtout dans un laps de temps assez court : quel discours crédible pouvez-vous tenir aujourd'hui sur le chômage ? JC : L'emploi ne sera créé que dans les entreprises et si l'on veut que celles-ci créent de l'emploi, il faut leur en donner les moyens. JC : C'est que, depuis mars 1987, pour la première fois depuis 14 ans, le chômage a diminué, il a diminué de 5 %, très insuffisant ! JC : Eh bien, je poursuivrai cette politique car l'emploi est pour moi, bien entendu, l'objectif prioritaire et je poursuivrai cette politique en donnant à nos entreprises les moyens d'investir et de créer les emplois qu'il leur faut, c'est vrai, notamment, pour les petites et moyennes entreprises. FM : Ce que je veux dire, c'est qu'il y a quatre manières de s'attaquer à ce problème et Dieu sait si nous sommes tous dans l'obligation absolue de pouvoir y répondre, quatre formes d'investissement : Premièrement, un investissement éducatif : vous ne moderniserez pas nos entreprises, elles ne deviendront pas plus compétitives, si vous ne formez pas davantage, si nous ne formons pas davantage, si la France ne forme pas mieux ses jeunes. FM : En même temps, si vous ne développez pas la recherche, c'est-à-dire si vous n'avez pas les moyens par la science et la technique de fabriquer l'instrument, c'est-à-dire les machines, capable de supporter la concurrence américaine ou japonaise ou bien de quelques autres pays. FM : Deuxièmement, un investissement économique. FM : Troisièmement, l'investissement social. FM : Économique, je pense que certaines exemptions fiscales, puisque l'on en a parlé, seraient bien utiles ou des crédits d'impôt, chaque fois qu'une entreprise réinvestit ses bénéfices chez elle, plutôt que de dissiper ses bénéfices ailleurs. FM : L'investissement social, ça veut dire simplement qu'il n'y aura pas de progrès économiques s'il n'y a pas de cohésion sociale, si ce mouvement en avant n'intéresse pas tous les travailleurs à quelque niveau qu'ils soient, ils souffrent vraiment d'injustices. FM : Quatrièmement, la dimension européenne. FM : La dimension européenne nous permettra, sans aucune doute, si nous réussissons, si l'Europe réussit, de développer le travail et l'emploi dans des fortes proportions. ", - "Extractive_2": "M. VANNIER : Que proposez-vous concrètement pour créer des emplois ? CHIRAC : L'emploi ne sera créé que dans les entreprises et si l'on veut que celles-ci créent de l'emploi, il faut leur en donner les moyens. CHIRAC : C'est que, depuis mars 1987, pour la première fois depuis 14 ans, le chômage a diminué, il a diminué de 5 %, très insuffisant ! mais c'est un début important et de 15 % pour les jeunes. CHIRAC : Les trois quarts, à l'issue de leur stage, ont trouvé un emploi. MITTERRAND : Ce que je veux dire, c'est qu'il y a quatre manières de s'attaquer à ce problème et Dieu sait si nous sommes tous dans l'obligation absolue de pouvoir y répondre, quatre formes d'investissement : Premièrement, un investissement éducatif : vous ne moderniserez pas nos entreprises, elles ne deviendront pas plus compétitives, si vous ne formez pas davantage, si nous ne formons pas davantage, si la France ne forme pas mieux ses jeunes. MITTERRAND : En même temps, si vous ne développez pas la recherche, c'est-à-dire si vous n'avez pas les moyens par la science et la technique de fabriquer l'instrument, c'est-à-dire les machines, capable de supporter la concurrence américaine ou japonaise ou bien de quelques autres pays. MITTERRAND : Deuxièmement, un investissement économique. MITTERRAND : Troisièmement, l'investissement social. MITTERRAND : Quatrièmement, la dimension européenne." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "M. VANNIER : Que proposez-vous concrètement pour créer des emplois ? CHIRAC : L'emploi ne sera créé que dans les entreprises et si l'on veut que celles-ci créent de l'emploi, il faut leur en donner les moyens. CHIRAC : C'est que, depuis mars 1987, pour la première fois depuis 14 ans, le chômage a diminué, il a diminué de 5 %, très insuffisant ! mais c'est un début important et de 15 % pour les jeunes. CHIRAC : Les trois quarts, à l'issue de leur stage, ont trouvé un emploi. MITTERRAND : Ce que je veux dire, c'est qu'il y a quatre manières de s'attaquer à ce problème et Dieu sait si nous sommes tous dans l'obligation absolue de pouvoir y répondre, quatre formes d'investissement : Premièrement, un investissement éducatif : vous ne moderniserez pas nos entreprises, elles ne deviendront pas plus compétitives, si vous ne formez pas davantage, si nous ne formons pas davantage, si la France ne forme pas mieux ses jeunes. MITTERRAND : En même temps, si vous ne développez pas la recherche, c'est-à-dire si vous n'avez pas les moyens par la science et la technique de fabriquer l'instrument, c'est-à-dire les machines, capable de supporter la concurrence américaine ou japonaise ou bien de quelques autres pays. MITTERRAND : Deuxièmement, un investissement économique. MITTERRAND : Troisièmement, l'investissement social. MITTERRAND : Quatrièmement, la dimension européenne.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, François Miterrand et Jacques Chirac parlent de leurs options pour faire baisser le taux de chômage." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Et ma question est la même pour vous deux, messieurs, j'aimerais vous demander très simplement et la réponse est complexe, surtout dans un laps de temps assez court : quel discours crédible pouvez-vous tenir aujourd'hui sur le chômage ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique que l'emploi est créé dans les entreprises, et qu'il faut leur donner les moyens d'en crééer." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "L'emploi ne sera créé que dans les entreprises et si l'on veut que celles-ci créent de l'emploi, il faut leur en donner les moyens." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac rappelle aussi que le chômage a diminué de 5% depuis qu'il est premier ministre, et qu'il poursuivra la politique qu'il a mise en place, en donnant aux entreprises les moyens d'investir et de créer les emplois dont elles ont besoin. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "C'est que, depuis mars 1987, pour la première fois depuis 14 ans, le chômage a diminué, il a diminué de 5 %, très insuffisant !" + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Eh bien, je poursuivrai cette politique car l'emploi est pour moi, bien entendu, l'objectif prioritaire et je poursuivrai cette politique en donnant à nos entreprises les moyens d'investir et de créer les emplois qu'il leur faut, c'est vrai, notamment, pour les petites et moyennes entreprises." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique qu'il y a quatre manières de faire baisser le chômage, l'investissement éducatif et de recherche, qui modernise les entreprises, l'investissement économique, avec des exemptions fiscales données aux entreprises, l'investissement social, qui aide les travailleurs, et l'europe, qui permet de développer le travail et l'emploi." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Ce que je veux dire, c'est qu'il y a quatre manières de s'attaquer à ce problème et Dieu sait si nous sommes tous dans l'obligation absolue de pouvoir y répondre, quatre formes d'investissement : Premièrement, un investissement éducatif : vous ne moderniserez pas nos entreprises, elles ne deviendront pas plus compétitives, si vous ne formez pas davantage, si nous ne formons pas davantage, si la France ne forme pas mieux ses jeunes." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "En même temps, si vous ne développez pas la recherche, c'est-à-dire si vous n'avez pas les moyens par la science et la technique de fabriquer l'instrument, c'est-à-dire les machines, capable de supporter la concurrence américaine ou japonaise ou bien de quelques autres pays." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Deuxièmement, un investissement économique." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Troisièmement, l'investissement social." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Économique, je pense que certaines exemptions fiscales, puisque l'on en a parlé, seraient bien utiles ou des crédits d'impôt, chaque fois qu'une entreprise réinvestit ses bénéfices chez elle, plutôt que de dissiper ses bénéfices ailleurs." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "L'investissement social, ça veut dire simplement qu'il n'y aura pas de progrès économiques s'il n'y a pas de cohésion sociale, si ce mouvement en avant n'intéresse pas tous les travailleurs à quelque niveau qu'ils soient, ils souffrent vraiment d'injustices." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Quatrièmement, la dimension européenne." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "La dimension européenne nous permettra, sans aucune doute, si nous réussissons, si l'Europe réussit, de développer le travail et l'emploi dans des fortes proportions." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Mitterrand_Chirac--Partie_3_Impartialite.json b/train/Mitterrand_Chirac--Partie_3_Impartialite.json index 6dd89aa124e437c064064f22dd6cb2d03b3bc506..0afeea64e71e8a11b106f7ab2f82514f4c5bd026 100644 --- a/train/Mitterrand_Chirac--Partie_3_Impartialite.json +++ b/train/Mitterrand_Chirac--Partie_3_Impartialite.json @@ -5,5 +5,82 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Mitterand et Jacques Chirac débattent de leur vision sur l'impartialité de l'état. Jacques Chirac débute en expliquant que l'impartialité va de soi, et critique François Miterrand pour avoir changé les dirigeants de toutes les chaines de télévisions et de radios lorsqu'il a pris le pouvoir. François Mitterand accuse Jacque Chirac de s'être accaparer l'état avec le RPR, et le critique pour son incursion sur l'information. Les deux discutent ensuite de la décision de François Miterrand d'avoir changé les dirigeants des chaînes télévisions, que Jacques Chirac estime très grave.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Chirac et Mitterrand discutent de la question de l’impartialité de l’État. Chirac explique que contrairement à son rival, il n’a changé aucun dirigeant de télévision, ni de radio ; citant « Le Monde », il affirme que les journalistes ne sont plus l’objet de pression de la part du pouvoir politique. Il s’engage alors à préserver l’impartialité de l’État. Mitterrand lui répond que « Le Monde » a également repris ses propres paroles où il critiquait certains de ses propres amis présents au Congrès de Tour. Il fustige l’imbrication du RPR dans l’appareil d’État et souhaite faire triompher des principes de liberté, trop longtemps bafoués. Chirac souligne néanmoins qu’en 1981, tous les dirigeants de chaînes ont été changés par Mitterrand ; au contraire, lui n’a limogé personne en 1986. Il mentionne les négociations opaques auxquelles son rival se serait livré à la suite des élections de 1986 pour l’attribution de chaînes de télévision. Mitterrand lui rétorque qu’il n’a ni le sens de l’impartialité, ni celui de la justice. Les deux candidats s’accusent donc chacun de ne pas défendre la neutralité de l’État ; Mitterrand désignerait les dirigeants des grands médias, là où Chirac incarnerait l’influence du RPR sur l’appareil d’État.", "Extractive_1": "P1 : J'aimerais, si vous le voulez bien, vous poser une autre question avant : Raymond Barre a le premier, je crois, utilisé l'expression \"d'Etat impartial\", je ne vous demande pas, monsieur Mitterrand, monsieur Chirac, de faire le décompte des entorses à cette règle que vous reprochez à votre adversaire mais plus concrètement de nous dire ce que vous ferez, demain, l'un et l'autre, si vous êtes élus, pour assurer cette impartialité de l'Etat ? JC : Cette impartialité de l'Etat va de soi et ce que, pour ma part, j'ai dénoncé et contesté, en 1981, cette chasse aux sorcières qui a trouvé son point d'orgue au moment du Congrès de Valence dont je n'ai pas entendu, d'ailleurs, que vous l'ayez condamné, c'était, d'ailleurs, difficile puisque, vous-même, aviez affirmé que le Parti socialiste devait pénétrer l'Etat alors que vous étiez chef de l'Etat et que vous l'y encouragiez. JC : Nous, nous n'avons changé aucun dirigeant des chaînes de télévision et de radio contrairement à ce qui s'était passé en 81 et je suis heureux de constater qu'un grand journal du soir disait, récemment, \"Le Monde\", pour ne pas le citer, \"que l'enquête générale faite auprès de l'ensemble de vos confrères, monsieur Vannier, indiquait que, pour la première fois, depuis longtemps, il n'était plus soumis à des pressions politiques” je m'en réjouis ! JC : Demain, si les Français me font confiance, s'ils approuvent mes propositions, je puis m'engager à ce que, conformément à l'esprit qui a toujours été le mien et que j'ai notamment appliqué pendant les deux ans où j'ai été Premier ministre, l'impartialité de l'Etat soit totalement garantie. FM : Mais, écoutez, il ne faut pas avoir des lectures à trous, si vous aviez lu très attentivement le journal \"Le Monde\" que vous venez de citer, vous auriez vu un grand titre, en première page, le Congrès de Valence s'est tenu pendant que j'étais au Mexique, pour la conférence de Cancun, et quand je suis revenu, accueilli par les journalistes, très ému, dès ma descente d'avion, j'ai dit, \"ce n'est pas cela qu'il faut faire, il ne faut pas essayer de diviser les Français et certaines expressions excessives de mes amis, eh bien, ils ont eu tort\". FM : C'était vraiment extraordinaire d'entendre cette démonstration sur l'information, la manière dont la CNCL s'est installée, la manière dont elle a été composée, les nominations auxquelles elle a procédé, tout cela a montré une main-mise de caractère totalitaire, je n'hésite pas à employer ce mot , sur les moyens de l'information. FM : Je voudrais vraiment qu'il soit entendu que nous allons faire triompher quelques principes de liberté qui ont été bafoués au cours de ces derniers temps. JC : Monsieur Mitterrand, en 1981, tous les dirigeants de chaînes ont été changés par vous, pas par moi. JC : Monsieur Mitterrand, nous, nous n'avons changé personne en 86. JC : Lorsque, quelques semaines avant les élections de 86 dont vous avez bien vu que vous alliez les perdre, que le peuple français vous désavouerait, vous vous êtes caché dans un petit coin pour négocier, avec vos amis, l'attribution sans aucun appel d'offre de La Cinq et de la Six, pensez-vous que ce soit véritablement \"l'Etat impartial\" ?", - "Extractive_2": "M. CHIRAC : Nous, nous n'avons changé aucun dirigeant des chaînes de télévision et de radio contrairement à ce qui s'était passé en 81 et je suis heureux de constater qu'un grand journal du soir disait, récemment, \"Le Monde\", pour ne pas le citer, \"que l'enquête générale faite auprès de l'ensemble de vos confrères, monsieur Vannier, indiquait que, pour la première fois, depuis longtemps, il n'était plus soumis à des pressions politiques” je m'en réjouis ! M. CHIRAC : Demain, si les Français me font confiance, s'ils approuvent mes propositions, je puis m'engager à ce que, conformément à l'esprit qui a toujours été le mien et que j'ai notamment appliqué pendant les deux ans où j'ai été Premier ministre, l'impartialité de l'Etat soit totalement garantie. M. MITTERRAND : Mais, écoutez, il ne faut pas avoir des lectures à trous, si vous aviez lu très attentivement le journal \"Le Monde\" que vous venez de citer, vous auriez vu un grand titre, en première page, le Congrès de Valence s'est tenu pendant que j'étais au Mexique, pour la conférence de Cancun, et quand je suis revenu, accueilli par les journalistes, très ému, dès ma descente d'avion, j'ai dit, \"ce n'est pas cela qu'il faut faire, il ne faut pas essayer de diviser les Français et certaines expressions excessives de mes amis, eh bien, ils ont eu tort\". M. MITTERRAND : Politiquement, j'estime que \"l'Etat RPR\" est un grand danger. M. MITTERRAND : Je voudrais vraiment qu'il soit entendu que nous allons faire triompher quelques principes de liberté qui ont été bafoués au cours de ces derniers temps. M. CHIRAC : Monsieur Mitterrand, en 1981, tous les dirigeants de chaînes ont été changés par vous, pas par moi. M. CHIRAC : Monsieur Mitterrand, nous, nous n'avons changé personne en 86. M. CHIRAC : Lorsque, quelques semaines avant les élections de 86 dont vous avez bien vu que vous alliez les perdre, que le peuple français vous désavouerait, vous vous êtes caché dans un petit coin pour négocier, avec vos amis, l'attribution sans aucun appel d'offre de La Cinq et de la Six, pensez-vous que ce soit véritablement \"l'Etat impartial\" ? M. MITTERRAND : Eh bien, en tant que Premier ministre, j'ai constaté que vous aviez, et c'est bien juste de le dire, de très réelles qualités , vous n'avez pas celles de l'impartialité ni du sens de la justice dans la conduite de l'Etat." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "M. CHIRAC : Nous, nous n'avons changé aucun dirigeant des chaînes de télévision et de radio contrairement à ce qui s'était passé en 81 et je suis heureux de constater qu'un grand journal du soir disait, récemment, \"Le Monde\", pour ne pas le citer, \"que l'enquête générale faite auprès de l'ensemble de vos confrères, monsieur Vannier, indiquait que, pour la première fois, depuis longtemps, il n'était plus soumis à des pressions politiques” je m'en réjouis ! M. CHIRAC : Demain, si les Français me font confiance, s'ils approuvent mes propositions, je puis m'engager à ce que, conformément à l'esprit qui a toujours été le mien et que j'ai notamment appliqué pendant les deux ans où j'ai été Premier ministre, l'impartialité de l'Etat soit totalement garantie. M. MITTERRAND : Mais, écoutez, il ne faut pas avoir des lectures à trous, si vous aviez lu très attentivement le journal \"Le Monde\" que vous venez de citer, vous auriez vu un grand titre, en première page, le Congrès de Valence s'est tenu pendant que j'étais au Mexique, pour la conférence de Cancun, et quand je suis revenu, accueilli par les journalistes, très ému, dès ma descente d'avion, j'ai dit, \"ce n'est pas cela qu'il faut faire, il ne faut pas essayer de diviser les Français et certaines expressions excessives de mes amis, eh bien, ils ont eu tort\". M. MITTERRAND : Politiquement, j'estime que \"l'Etat RPR\" est un grand danger. M. MITTERRAND : Je voudrais vraiment qu'il soit entendu que nous allons faire triompher quelques principes de liberté qui ont été bafoués au cours de ces derniers temps. M. CHIRAC : Monsieur Mitterrand, en 1981, tous les dirigeants de chaînes ont été changés par vous, pas par moi. M. CHIRAC : Monsieur Mitterrand, nous, nous n'avons changé personne en 86. M. CHIRAC : Lorsque, quelques semaines avant les élections de 86 dont vous avez bien vu que vous alliez les perdre, que le peuple français vous désavouerait, vous vous êtes caché dans un petit coin pour négocier, avec vos amis, l'attribution sans aucun appel d'offre de La Cinq et de la Six, pensez-vous que ce soit véritablement \"l'Etat impartial\" ? M. MITTERRAND : Eh bien, en tant que Premier ministre, j'ai constaté que vous aviez, et c'est bien juste de le dire, de très réelles qualités , vous n'avez pas celles de l'impartialité ni du sens de la justice dans la conduite de l'Etat.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, François Mitterand et Jacques Chirac débattent de leur vision sur l'impartialité de l'état." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "J'aimerais, si vous le voulez bien, vous poser une autre question avant : Raymond Barre a le premier, je crois, utilisé l'expression \"d'Etat impartial\", je ne vous demande pas, monsieur Mitterrand, monsieur Chirac, de faire le décompte des entorses à cette règle que vous reprochez à votre adversaire mais plus concrètement de nous dire ce que vous ferez, demain, l'un et l'autre, si vous êtes élus, pour assurer cette impartialité de l'Etat ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Selon Jacques Chirac, l'impartialité est naturelle, et il dénonce le congrès de Valence, ainsi que François Mitterrand, qui a changé les chefs des chaînes de télévision et n'a pas condamné le congrès de valence." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Cette impartialité de l'Etat va de soi et ce que, pour ma part, j'ai dénoncé et contesté, en 1981, cette chasse aux sorcières qui a trouvé son point d'orgue au moment du Congrès de Valence dont je n'ai pas entendu, d'ailleurs, que vous l'ayez condamné, c'était, d'ailleurs, difficile puisque, vous-même, aviez affirmé que le Parti socialiste devait pénétrer l'Etat alors que vous étiez chef de l'Etat et que vous l'y encouragiez." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Nous, nous n'avons changé aucun dirigeant des chaînes de télévision et de radio contrairement à ce qui s'était passé en 81 et je suis heureux de constater qu'un grand journal du soir disait, récemment, \"Le Monde\", pour ne pas le citer, \"que l'enquête générale faite auprès de l'ensemble de vos confrères, monsieur Vannier, indiquait que, pour la première fois, depuis longtemps, il n'était plus soumis à des pressions politiques” je m'en réjouis !" + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Demain, si les Français me font confiance, s'ils approuvent mes propositions, je puis m'engager à ce que, conformément à l'esprit qui a toujours été le mien et que j'ai notamment appliqué pendant les deux ans où j'ai été Premier ministre, l'impartialité de l'Etat soit totalement garantie." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François mitterand explique qu'il a dénoncé le congrès de Valence." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Mais, écoutez, il ne faut pas avoir des lectures à trous, si vous aviez lu très attentivement le journal \"Le Monde\" que vous venez de citer, vous auriez vu un grand titre, en première page, le Congrès de Valence s'est tenu pendant que j'étais au Mexique, pour la conférence de Cancun, et quand je suis revenu, accueilli par les journalistes, très ému, dès ma descente d'avion, j'ai dit, \"ce n'est pas cela qu'il faut faire, il ne faut pas essayer de diviser les Français et certaines expressions excessives de mes amis, eh bien, ils ont eu tort\"." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Selon lui, Jacques Chirac a nommé ses membres à la tête des institutions d'information, et il souhaite faire revenir l'impartialité." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "C'était vraiment extraordinaire d'entendre cette démonstration sur l'information, la manière dont la CNCL s'est installée, la manière dont elle a été composée, les nominations auxquelles elle a procédé, tout cela a montré une main-mise de caractère totalitaire, je n'hésite pas à employer ce mot , sur les moyens de l'information." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Je voudrais vraiment qu'il soit entendu que nous allons faire triompher quelques principes de liberté qui ont été bafoués au cours de ces derniers temps." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique qu'il n'a changé aucun dirigeant de chaîne, contrairement à François Mitterrand, et l'accuse d'avoir attribué des chaînes à ses amis avant d'avoir perdues les élections de 86" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Monsieur Mitterrand, en 1981, tous les dirigeants de chaînes ont été changés par vous, pas par moi." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Monsieur Mitterrand, nous, nous n'avons changé personne en 86." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Lorsque, quelques semaines avant les élections de 86 dont vous avez bien vu que vous alliez les perdre, que le peuple français vous désavouerait, vous vous êtes caché dans un petit coin pour négocier, avec vos amis, l'attribution sans aucun appel d'offre de La Cinq et de la Six, pensez-vous que ce soit véritablement \"l'Etat impartial\"" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Mitterrand_Chirac--Partie_4_Nouvelle_Caledonie.json b/train/Mitterrand_Chirac--Partie_4_Nouvelle_Caledonie.json index ca45f2da489fb5eda18c83e1db8302a03f89e0d5..fd8a57a3e23e5a60c08217d19fd59ec7ba115292 100644 --- a/train/Mitterrand_Chirac--Partie_4_Nouvelle_Caledonie.json +++ b/train/Mitterrand_Chirac--Partie_4_Nouvelle_Caledonie.json @@ -5,5 +5,137 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Miterrand et Jacques Chirac discutent de leur point de vue sur la situation en Nouvelle-Calédonie. Le présentateur débute en demandant quelles mesures pourraient être mise en place pour y rendre le calme. François Miterrand explique que ce qui compte est la libération des gendarmes et du magistrat retenus en otage, et qu'il souhaite le dialogue. Jacques Chirac explique que les faits en nouvelle calédonie ne vient pas de la population générale, mais d'un groupe terroriste. Il explique que depuis qu'il est arrivé au pouvoir, le calme y est revenu, et que le référendum a tranché sur la position de la nouvelle calédonie pour rester dans la france.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, François Miterrand et Jacques Chirac discutent de leur point de vue sur la situation en Nouvelle-Calédonie. Le présentateur débute en demandant quelles mesures pourraient être mise en place pour y rendre le calme. François Miterrand explique que ce qui compte est la libération des gendarmes et du magistrat retenus en otage, et qu'il souhaite le dialogue. Jacques Chirac explique que les faits en nouvelle calédonie ne vient pas de la population générale, mais d'un groupe terroriste. Il explique que depuis qu'il est arrivé au pouvoir, le calme y est revenu, et que le référendum a tranché sur la position de la nouvelle calédonie pour rester dans la france. ", "Extractive_1": "P1 : Avant que nous ne passions au chapitre européen, à l'économie, au social, je voulais vous proposer, je sais bien que cela peut paraître dérisoire compte tenu de l'importance des problèmes, de consacrer encore peut-être deux minutes chacun, car le temps nous est compté, pour un problème grave qui est celui de la Nouvelle-Calédonie. P2 : Si vous êtes élu, demain, quelles mesures comptez-vous prendre pour que le calme y revienne de façon durable. P1 : Acceptez-vous, tous les deux, cette convocation d'un Conseil des ministres et cette dissolution du FLNKS ? P1 : On parle aussi, nous dit-on, sur place, de la nomination d'un nouveau médiateur et le nom de M. Pisani a été cité, là encore, permettez-nous de vous interroger sur ce point. FM : Pas davantage, il ne m'a saisi d'une dissolution éventuelle du mouvement indépendantiste des Canaques, de telle sorte que ce sont deux questions auxquelles je ne puis répondre. FM : Ce qui compte, aujourd'hui, je veux dire à la minute où je m'exprime, c'est la libération des gendarmes et du magistrat qui sont, aujourd'hui, retenus en otage, ce qui n'est pas, pour nous, supportable. FM : Donc, ce qui compte tout de suite, c'est de les délivrer mais ce qui compte, toujours, aujourd'hui et demain, c'est le dialogue, or, le gouvernement a choisi la brutalité, a choisi d'ignorer la moitié à peu près de la population. JC : Dire que l'on fait une politique contre la moitié de cette population, la moitié mélanésienne, c'est faire preuve d'une méconnaissance totale de ce dossier, méconnaissance politique, méconnaissance humaine. JC : Il y a, en réalité, une action qui a été conduite et amplifiée de dialogue et qui fait qu'une très large partie des Mélanésiens sont, aujourd'hui, en faveur de la solution qui consiste à rester dans la République et ils l'ont exprimé clairement lors du dernier référendum. JC : Il y a, enfin, un petit groupe qui, d'ailleurs, rejette les traditions culturelles et la coutume mélanésienne et canaque et qui s'appelle le FLNKS qui a été longtemps une sorte de Parti politique qui, petit à petit, a dérivé vers le terrorisme et qui, aujourd'hui, est un groupe terroriste et qui vient encore de le marquer en étant solidaire et en revendiquant la préparation du drame d'Ouvéa. FM : Nous avons assisté, nous assistons, actuellement, et c'est dramatique, à l'échec absolu de votre politique et je serai là, je l'espère, après le 8 mai, pour que les Français raisonnables défendent la République et toutes les communautés sans exception, sans rejeter personne en Nouvelle-Calédonie. JC : Monsieur Mitterrand, lorsque vous avez pris le pouvoir, en 1981, la Calédonie était totalement calme, pour l'ensemble du territoire, il y avait un escadron et demi de gendarmerie pour assurer l'ordre, c'est tout ! JC : Pendant qu'il y a eu les gouvernements socialistes, nous avons eu l'exaspération, nous avons 32 morts, des centaines de gens blessés, des maisons incendiées, des femmes violées. JC : A partir de 86, le calme est revenu sur le territoire, le peuple s'est exprimé par un référendum et personne n'en a contesté le bien-fondé et, comme par hasard, c'est à la veille de nos élections qu'une opération dont le FLNKS nous dit, aujourd'hui, qu'elle a été préparée de longue main, dont nous savons qu'elle a été préparée avec l'aide d'aides extérieures et probablement de complicité intérieure que cette opération intervient. FM : Le problème s'est posé de telle sorte que sous le septennat de M. Giscard d'Estaing, à deux reprises, des ministres responsables ont voulu transformer les structures de ce lointain territoire, en constatant ce que j'ai constaté, à savoir qu'on ne pouvait assurer l'harmonie dans l'injustice et l'oppression. ", - "Extractive_2": "Mme. COTTA : Si vous êtes d'accord, nous décomptons ces deux fois deux minutes, la question est que la situation en Nouvelle-Calédonie est particulièrement préoccupante en ce moment. M. VANNIER : Acceptez-vous, tous les deux, cette convocation d'un Conseil des ministres et cette dissolution du FLNKS ? M. VANNIER : On parle aussi, nous dit-on, sur place, de la nomination d'un nouveau médiateur et le nom de M. Pisani a été cité, là encore, permettez-nous de vous interroger sur ce point. M. MITTERRAND : Personne ne m'a parlé d'un médiateur, ce n'est pas une mauvaise idée. M. MITTERRAND : Pas davantage, il ne m'a saisi d'une dissolution éventuelle du mouvement indépendantiste des Canaques, de telle sorte que ce sont deux questions auxquelles je ne puis répondre. M. MITTERRAND : Ce qui compte, aujourd'hui, je veux dire à la minute où je m'exprime, c'est la libération des gendarmes et du magistrat qui sont, aujourd'hui, retenus en otage, ce qui n'est pas, pour nous, supportable. M. MITTERRAND : On a oublié que le dialogue était la règle de la République, il faut retourner au dialogue avec toutes les parties prenantes de la Nouvelle-Calédonie. M. CHIRAC : Il y a, en réalité, une action qui a été conduite et amplifiée de dialogue et qui fait qu'une très large partie des Mélanésiens sont, aujourd'hui, en faveur de la solution qui consiste à rester dans la République et ils l'ont exprimé clairement lors du dernier référendum. M. CHIRAC : Tjibaou disait, il y a quelque temps, que \"la France nous dise combien elle veut de morts ?\" et si je ne m'abuse, dans votre Lettre aux Français, vous disiez : \"depuis 7 ans que je le rencontre, M. Tjibaou ne varie pas, c'est un homme que je respecte\". M. CHIRAC : Moi, je ne respecte pas quelqu'un qui est devenu un terroriste et je ferai tout pour que ce groupe terroriste soit réduit comme j'ai tout fait pour qu'il soit réduit ailleurs. M. MITTERRAND : Vous auriez vu que je considérais, moi aussi, qu'il ne fallait rejeter ni les uns ni les autres et que c'était la République française qui pouvait et qui devait être l'arbitre dans ce conflit que votre politique a malheureusement aiguisé et aggravé par son injustice et son intolérance. M. CHIRAC : Pendant qu'il y a eu les gouvernements socialistes, nous avons eu l'exaspération, nous avons 32 morts, des centaines de gens blessés, des maisons incendiées, des femmes violées. M. MITTERAND : Je veux dire très rapidement que la Nouvelle-Calédonie en l'espace d'un siècle a connu de nombreuses crises dont certaines ont été plus tragiques encore que celles que nous vivons actuellement. M. MITTERRAND : Il faut que chacun, là-bas, se sente en sécurité, il faut que la culture d'origine soit respectée, il faut que les terres ne soient pas confisquées au bénéfice de quelques-uns. M. CHIRAC : Vous dites, \"les terres\", les terres, pendant les cinq ans de gouvernement socialiste, pas un hectare a été redistribué. M. CHIRAC : Vous parlez de la coutume, monsieur Mitterrand, mon gouvernement a créé l'assemblée culturelle dans son nouveau statut. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "Mme. COTTA : Si vous êtes d'accord, nous décomptons ces deux fois deux minutes, la question est que la situation en Nouvelle-Calédonie est particulièrement préoccupante en ce moment. M. VANNIER : Acceptez-vous, tous les deux, cette convocation d'un Conseil des ministres et cette dissolution du FLNKS ? M. VANNIER : On parle aussi, nous dit-on, sur place, de la nomination d'un nouveau médiateur et le nom de M. Pisani a été cité, là encore, permettez-nous de vous interroger sur ce point. M. MITTERRAND : Personne ne m'a parlé d'un médiateur, ce n'est pas une mauvaise idée. M. MITTERRAND : Pas davantage, il ne m'a saisi d'une dissolution éventuelle du mouvement indépendantiste des Canaques, de telle sorte que ce sont deux questions auxquelles je ne puis répondre. M. MITTERRAND : Ce qui compte, aujourd'hui, je veux dire à la minute où je m'exprime, c'est la libération des gendarmes et du magistrat qui sont, aujourd'hui, retenus en otage, ce qui n'est pas, pour nous, supportable. M. MITTERRAND : On a oublié que le dialogue était la règle de la République, il faut retourner au dialogue avec toutes les parties prenantes de la Nouvelle-Calédonie. M. CHIRAC : Il y a, en réalité, une action qui a été conduite et amplifiée de dialogue et qui fait qu'une très large partie des Mélanésiens sont, aujourd'hui, en faveur de la solution qui consiste à rester dans la République et ils l'ont exprimé clairement lors du dernier référendum. M. CHIRAC : Tjibaou disait, il y a quelque temps, que \"la France nous dise combien elle veut de morts ?\" et si je ne m'abuse, dans votre Lettre aux Français, vous disiez : \"depuis 7 ans que je le rencontre, M. Tjibaou ne varie pas, c'est un homme que je respecte\". M. CHIRAC : Moi, je ne respecte pas quelqu'un qui est devenu un terroriste et je ferai tout pour que ce groupe terroriste soit réduit comme j'ai tout fait pour qu'il soit réduit ailleurs. M. MITTERRAND : Vous auriez vu que je considérais, moi aussi, qu'il ne fallait rejeter ni les uns ni les autres et que c'était la République française qui pouvait et qui devait être l'arbitre dans ce conflit que votre politique a malheureusement aiguisé et aggravé par son injustice et son intolérance. M. CHIRAC : Pendant qu'il y a eu les gouvernements socialistes, nous avons eu l'exaspération, nous avons 32 morts, des centaines de gens blessés, des maisons incendiées, des femmes violées. M. MITTERAND : Je veux dire très rapidement que la Nouvelle-Calédonie en l'espace d'un siècle a connu de nombreuses crises dont certaines ont été plus tragiques encore que celles que nous vivons actuellement. M. MITTERRAND : Il faut que chacun, là-bas, se sente en sécurité, il faut que la culture d'origine soit respectée, il faut que les terres ne soient pas confisquées au bénéfice de quelques-uns. M. CHIRAC : Vous dites, \"les terres\", les terres, pendant les cinq ans de gouvernement socialiste, pas un hectare a été redistribué. M. CHIRAC : Vous parlez de la coutume, monsieur Mitterrand, mon gouvernement a créé l'assemblée culturelle dans son nouveau statut. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, François Miterrand et Jacques Chirac discutent de leur point de vue sur la situation en Nouvelle-Calédonie." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Avant que nous ne passions au chapitre européen, à l'économie, au social, je voulais vous proposer, je sais bien que cela peut paraître dérisoire compte tenu de l'importance des problèmes, de consacrer encore peut-être deux minutes chacun, car le temps nous est compté, pour un problème grave qui est celui de la Nouvelle-Calédonie." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Le présentateur pose la question de la dissolution du FLNKS et de la présence d'un médiateur." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Si vous êtes élu, demain, quelles mesures comptez-vous prendre pour que le calme y revienne de façon durable." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Acceptez-vous, tous les deux, cette convocation d'un Conseil des ministres et cette dissolution du FLNKS ?" + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "On parle aussi, nous dit-on, sur place, de la nomination d'un nouveau médiateur et le nom de M. Pisani a été cité, là encore, permettez-nous de vous interroger sur ce point." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique qu'il n'a pas été saisi sur cette affaire, que ce soit pour le médiateur ou pour la dissolution du mouvement indépendantiste." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Pas davantage, il ne m'a saisi d'une dissolution éventuelle du mouvement indépendantiste des Canaques, de telle sorte que ce sont deux questions auxquelles je ne puis répondre." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique qu'il faut prioritiser la libération des otages, et qu'il faut donc dialoguer plutôt que brutaliser." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Ce qui compte, aujourd'hui, je veux dire à la minute où je m'exprime, c'est la libération des gendarmes et du magistrat qui sont, aujourd'hui, retenus en otage, ce qui n'est pas, pour nous, supportable." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Donc, ce qui compte tout de suite, c'est de les délivrer mais ce qui compte, toujours, aujourd'hui et demain, c'est le dialogue, or, le gouvernement a choisi la brutalité, a choisi d'ignorer la moitié à peu près de la population." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique qu'il met en place une politique choisie par la nouvelle calédonie, qui a voté par référendum de rester française, alors que les indépendantiste sont une minorité." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Dire que l'on fait une politique contre la moitié de cette population, la moitié mélanésienne, c'est faire preuve d'une méconnaissance totale de ce dossier, méconnaissance politique, méconnaissance humaine." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Il y a, en réalité, une action qui a été conduite et amplifiée de dialogue et qui fait qu'une très large partie des Mélanésiens sont, aujourd'hui, en faveur de la solution qui consiste à rester dans la République et ils l'ont exprimé clairement lors du dernier référendum." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac accuse le FLNKS d'être un groupe terroriste." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Il y a, enfin, un petit groupe qui, d'ailleurs, rejette les traditions culturelles et la coutume mélanésienne et canaque et qui s'appelle le FLNKS qui a été longtemps une sorte de Parti politique qui, petit à petit, a dérivé vers le terrorisme et qui, aujourd'hui, est un groupe terroriste et qui vient encore de le marquer en étant solidaire et en revendiquant la préparation du drame d'Ouvéa." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique que la situation montre l'échec de la politique de Jacques Chirac, qu'il compte rectifier." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Nous avons assisté, nous assistons, actuellement, et c'est dramatique, à l'échec absolu de votre politique et je serai là, je l'espère, après le 8 mai, pour que les Français raisonnables défendent la République et toutes les communautés sans exception, sans rejeter personne en Nouvelle-Calédonie." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique que la nouvelle calédone était calme avant l'arrivée de François Mitterrand, et que les violences ont commencées avec les gouvernements socialistes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Monsieur Mitterrand, lorsque vous avez pris le pouvoir, en 1981, la Calédonie était totalement calme, pour l'ensemble du territoire, il y avait un escadron et demi de gendarmerie pour assurer l'ordre, c'est tout !" + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Pendant qu'il y a eu les gouvernements socialistes, nous avons eu l'exaspération, nous avons 32 morts, des centaines de gens blessés, des maisons incendiées, des femmes violées." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique que la situation c'est calmée depuis son accession au pouvoir." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "A partir de 86, le calme est revenu sur le territoire, le peuple s'est exprimé par un référendum et personne n'en a contesté le bien-fondé et, comme par hasard, c'est à la veille de nos élections qu'une opération dont le FLNKS nous dit, aujourd'hui, qu'elle a été préparée de longue main, dont nous savons qu'elle a été préparée avec l'aide d'aides extérieures et probablement de complicité intérieure que cette opération intervient." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique que ces problèmes viennent du fait que Valéry Giscard d'Estaing a voulu changer les structures de la nouvelle calédonie" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Le problème s'est posé de telle sorte que sous le septennat de M. Giscard d'Estaing, à deux reprises, des ministres responsables ont voulu transformer les structures de ce lointain territoire, en constatant ce que j'ai constaté, à savoir qu'on ne pouvait assurer l'harmonie dans l'injustice et l'oppression." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Mitterrand_Chirac--Partie_6_Fiscalite.json b/train/Mitterrand_Chirac--Partie_6_Fiscalite.json index 093d12a9c38c21ed0b898c309f07ce7fa508a8da..80b77e9069262d63a9756dd8d583e3e469cc13bd 100644 --- a/train/Mitterrand_Chirac--Partie_6_Fiscalite.json +++ b/train/Mitterrand_Chirac--Partie_6_Fiscalite.json @@ -5,5 +5,241 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Miterrand et Jacques Chirac discutent de privatisation et de fiscalité. Jacques Chirac débute en demandant si François Miterrand compte poursuivre la politique de privatisation courrante de l'europe, ou si il comptait renationaliser. François Miterrand répond non aux deux propositions. Jacques Chirac l'accuse d'inaction, qui ne crée pas de dynamique. Jacques Chirac accuse ensuite François Miterrand d'avoir crée des impôts, qu'il a du baisser par la suite, et explique que les nationalisations coûtent cher aux français. François Miterrand explique que les charges des français ont baissé avant que Jacques chirac arrive au pouvoir, et l'accuse de redistribuer plus d'impôts aux riches. Jacques Chirac se défend en expliquant qu'il a supprimé l'impôt sur les revenus pour les plus modeste, ainsi que diminué la tva sur l'automobile, cntrairement à François Miterrand qui a augmenté beaucoup d'impôts, comme la tva sur les aliments pour chiens et chats. Il explique qu'il est pour l'impot sur les grandes fortunes, mais moins élevé. Pour lui, l'impôt sur les grandes fortunes feraient partir le capital et l'investissement, et pénaliserait les travailleurs, ce que nie François Miterrand. François Miterrand continue en expliquant qu'il propose un revenu minimum pour les pauvres, et qu'il a baissé la TVA pour la nourriture d'un point.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Chirac et Mitterrand discutent de fiscalité. Mitterrand commence par affirmer qu’il ne va ni nationaliser, ni privatiser les entreprises. Les entreprises nationalisées étaient endettés ; l’État les a renflouées puis revendues plus chères. Cependant, Chirac feint de ne pas comprendre : soit l’on est pour la privatisation, soit pour la nationalisation, pas entre les deux. Sur la fiscalité, il entend poursuivre la baisse des taxes qu’il a commencé. Mitterrand explique alors avoir brisé l’augmentation récurrente des cotisations sociales en 1985. Il accuse son rival de l’avoir reprise à partir de 1986. Sur les impôts, il estime que les baisses massives ont principalement profité aux plus riches. Chirac conteste : il a supprimé l’impôt sur le revenu pour les 2 millions de foyers les plus modestes. Par ailleurs, il a réduit la TVA sur les voitures et les motos, mesure profitant à tous les Français, en particulier aux jeunes. Il critique ensuite la mesure de Mitterrand visant à taxer les grandes fortunes : le différentiel d’impôts entre la France et l’Allemagne, déjà important, se creuserait alors, ce qui pourrait entraîner une fuite des capitaux au-delà du Rhin ; l’économie française s’en trouverait pénalisée. Mitterrand conteste cette vision, dans la mesure où selon lui, l’impôt sur les grandes fortunes n’est pas plus élevé en France qu’en Allemagne. Il mentionne également la baisse de la TVA qu’il a effectué sur les produits de première nécessité. Chirac le reprend néanmoins sur l’impôt en Allemagne : il serait deux fois moindre qu’en France sur le capital. Mitterrand, en réponse à la politique de Chirac, favorable aux plus riches, défend un revenu minium garanti ; Chirac, une activité d’insertion pour tous. la dernière attaque de Chirac concerne le logement ; la baisse des constructions seraient imputables aux hausses d’impôts sur les plus fortunés. Les travailleurs du BTP en furent les premières victimes. Globalement, dans ce débat, Chirac souhaite donc des baisses d’impôts pour tous, alors que Mitterrand entend taxer les classes supérieures. Les visions de la droite et de la gauche s’opposent ainsi clairement.", "Extractive_1": "JC : ne simple question, monsieur Mitterrand : vous parlez de l'Europe, avez-vous l'intention de poursuivre la politique de privatisation qui est conforme à ce qu'on fait dans toute l'Europe ou non ? FM : Non, sûrement pas ! JC : Les entreprises nationalisées nous ont coûté très, très cher. FM : Les sociétés nationalisées par nous ont été reçues avec des pertes et nous les avons restituées avec des gains et vous les vendez trois fois plus cher. JC : Je vous dis, moi, que l'ensemble du secteur public, 140 milliards de déficit, et cela représentait environ 1000 francs par an et par ménage. JC : Si c'est mauvais, il faut poursuivre les dénationalisations, si, au contraire, votre conviction est que cela a si bien réussi, que c'est bon, il faut renationaliser. JC : Je voudrais enfin dire un mot sur la fiscalité : pendant 5 ans, vous augmentez les impôts et vous en avez créé de nouveaux : depuis deux ans, j'ai diminué les impôts et je n'en ai créé aucun. JC : J'ai indiqué clairement ma volonté de poursuivre la diminution de la fiscalité en France qui est excessive par rapport à nos concurrents et j'ai dit comment je le ferai, je ne surprendrai personne. FM : En fait, parlons clair, les prélèvement obligatoires qui représentent la somme des impôts et des cotisations sociales ont constamment augmenté depuis 1974 de près de 1 % par an, jusqu'en 1985, date à laquelle il y a eu légère baisse,c'est la seule fois que cela s'est produit. FM : Eux savent ce qu'ils paient : impôts plus cotisations sociales ; près de 1 % de plus chaque année, il fallait casser cette infernale mécanique et je l'ai cassée en 1985. FM : Malheureusement, elle a repris de plus belle après 86 puisque vous venez de battre le record absolu de la charge fiscale et sociale en 1987 avec le pourcentage par rapport au produit intérieur brut de 44,8. FM : Pour ce qui concerne les impôts, il est exact que vous les avez réduits mais vous n'avez pas réduit les charges que supportent les ménages, ce sont des charges qui restent très lourdes. FM : Et quant aux impôts, vous avez redistribué environ 50 milliards de francs : 15 de ces milliards sont allés vers les 120 à 130000 personnes les plus riches de France ; les 35 autres milliards sont allés aux 23 millions de foyers fiscaux qui vont des foyers importants jusqu'aux plus modestes. FM : Comme ce sont les plus modestes qui ont payé des cotisations sociales, en fait, 120 à 130000 personnes ont reçu des cadeaux : suppression de l'impôt sur les grandes fortunes, avoir fiscal sur les dividendes porté à 69 %, tranche maximum de l'impôt sur le revenu baissée de 65 à 56 et quelques pour cent, que vous voulez d'ailleurs réduire encore à 50 %. FM : Toutes les autres, vous entendez, toutes les autres, en dépit de la réduction d'impôt, ont payé plus. FM : Donc, de ce point de vue, me parler des impôts sous forme d'allègements pour les individus, permettez-moi de vous dire que votre calcul n'est pas juste, les prélèvement obligatoires sont plus lourds qu'ils n'ont jamais été. FM : Mais personne ne pourra réduire de 1 % chaque année. JC : J'ai supprimé l'impôt sur le revenu pour 2 millions de personnes qui étaient les plus modestes. JC : J'ai diminué la TVA sur l'automobile, ça fait 3000 francs par automobile, 2000 francs par moto. JC : Je l'ai diminuée,et je poursuivrai,sur les disques et les cassettes, aujourd'hui, vous savez, c'est 13 à la douzaine, on peut obtenir 13 disques pour le prix de 12, c'est un progrès. JC : Ce que vous aviez fait, vous, j'ai la liste des impôts que vous aviez augmentés, c'est impressionnant jusqu'à y compris, et je vous en ai voulu à cette époque, non pas pour des raisons personnelles, en tant que maire de Paris, en tant qu'homme, en 1984 vous avez plus que doublé le taux de la TVA sur les aliments pour les chiens et les chats. JC : Moi, je suis pour faire payer les riches, naturellement, mais dans des conditions qui soient conformes à nos intérêts. JC : Aujourd'hui l'impôt sur le patrimoine, l'impôt sur les grandes fortunes est, en Allemagne, la moitié de ce qu'il est en France. JC : Vous voulez créer ou recréer cet impôt, augmentant encore la différence. JC : Que va-t-il se passer, alors, en 1992, lorsqu'il y a libre-circulation des capitaux ,eh bien, il y aura forcément transfert des capitaux en Allemagne et, donc, appauvrissement de la France, incapacité d'investir et qui paiera les pots cassés, comme toujours ? FM : Oui, d'abord, sur l'injustice fiscale, je ferai observer,exemple et contre-exemple,deux cas : un couple marié et deux enfants, patrimoine : 10 millions de francs, revenu 100000 francs par mois, le bilan, gain fiscal pour cette famille : 70000 francs. FM : Cas no 2, couple marié, deux enfants, son revenu n'est pas imposé. Il ne reçoit que 5000 francs par mois et ce contribuable là paiera 920 francs de plus. FM : Ce que je veux vous dire, c'est que ce n'est pas vrai, ce n'est pas exact que l'impôt sur les grandes fortunes soit plus cher qu'en Allemagne, il est nettement moindre. FM : Deuxièmement, il y a 5 pays de l'Europe, de la Communauté, qui ont un impôt du même ordre : l'Allemagne fédérale, nous en avons parlé, le Danemark, l'Espagne, le Luxembourg et les Pays-Bas, donc, nous ne sommes pas isolés. FM : Mais lorsque la TVA a été effectivement augmentée par le gouvernement Mauroy, d'un point en moyenne, de 17 à 18,5, il y a eu baisse correspondante sur les produits alimentaires, c'est-à-dire les produits de première nécessité pour les humains. JC : Deuxièmement, la moyenne européenne incluant l'Allemagne est de 40 % en-dessous de la France qui a l'impôt sur le capital le plus élevé de la Communauté, ce qui veut dire que notre problème sera de le diminuer si l'on veut être cohérent avec votre idée de l'Europe et non pas de l'augmenter. FM : En somme, je propose un revenu minimum garanti pour les plus pauvres. JC : Nous le proposons tous. JC : Non, je propose une activité minimum d'insertion pour tous, car moi je crois que lorsqu'on tend un chèque à qui en a besoin, on doit aussi lui tendre le regard et la main.", - "Extractive_2": "M. CHIRAC : Une simple question, monsieur Mitterrand : vous parlez de l'Europe, avez-vous l'intention de poursuivre la politique de privatisation qui est conforme à ce qu'on fait dans toute l'Europe ou non ? M. MITTERAND : Non, sûrement pas ! M. CHIRAC : Avez-vous l'intention de renationaliser ? M. MITTERAND : Non, j'ai déjà dit \"non\" parce que je pense qu'on ne peut pas faire un remue-ménage permanent. M. MITTERAND : Les sociétés nationalisées par nous ont été reçues avec des pertes et nous les avons restituées avec des gains et vous les vendez trois fois plus cher. M. CHIRAC : Si c'est mauvais, il faut poursuivre les dénationalisations, si, au contraire, votre conviction est que cela a si bien réussi, que c'est bon, il faut renationaliser. M. CHIRAC : J'ai indiqué clairement ma volonté de poursuivre la diminution de la fiscalité en France qui est excessive par rapport à nos concurrents et j'ai dit comment je le ferai, je ne surprendrai personne. M. MITTERAND : Eux savent ce qu'ils paient : impôts plus cotisations sociales ; près de 1 % de plus chaque année, il fallait casser cette infernale mécanique et je l'ai cassée en 1985. M. MITTERAND : Malheureusement, elle a repris de plus belle après 86 puisque vous venez de battre le record absolu de la charge fiscale et sociale en 1987 avec le pourcentage par rapport au produit intérieur brut de 44,8. M. MITTERAND : Et quant aux impôts, vous avez redistribué environ 50 milliards de francs : 15 de ces milliards sont allés vers les 120 à 130000 personnes les plus riches de France ; les 35 autres milliards sont allés aux 23 millions de foyers fiscaux qui vont des foyers importants jusqu'aux plus modestes. M. CHIRAC : J'ai supprimé l'impôt sur le revenu pour 2 millions de personnes qui étaient les plus modestes. M. CHIRAC : J'ai diminué la TVA sur l'automobile, ça fait 3000 francs par automobile, 2000 francs par moto. M. CHIRAC : Aujourd'hui l'impôt sur le patrimoine, l'impôt sur les grandes fortunes est, en Allemagne, la moitié de ce qu'il est en France. M. CHIRAC : Vous voulez créer ou recréer cet impôt, augmentant encore la différence. M. CHIRAC : Que va-t-il se passer, alors, en 1992, lorsqu'il y a libre-circulation des capitaux ,eh bien, il y aura forcément transfert des capitaux en Allemagne et, donc, appauvrissement de la France, incapacité d'investir et qui paiera les pots cassés, comme toujours ? M. MITTERAND : Ce que je veux vous dire, c'est que ce n'est pas vrai, ce n'est pas exact que l'impôt sur les grandes fortunes soit plus cher qu'en Allemagne, il est nettement moindre. M. MITTERAND : Mais lorsque la TVA a été effectivement augmentée par le gouvernement Mauroy, d'un point en moyenne, de 17 à 18,5, il y a eu baisse correspondante sur les produits alimentaires, c'est-à-dire les produits de première nécessité pour les humains. M. CHIRAC : Quand vous prenez l'impôt sur le capital, vous voyez qu'en France, il est le double de l'Allemagne. M. MITTERAND : En somme, je propose un revenu minimum garanti pour les plus pauvres. M. CHIRAC : Non, je propose une activité minimum d'insertion pour tous, car moi je crois que lorsqu'on tend un chèque à qui en a besoin, on doit aussi lui tendre le regard et la main. M. CHIRAC : Pourquoi est-on tombé de 400000 logements lancés à 296000 en 5 ans pendant que vous gouverniez ? M. CHIRAC : C'est tout simplement, pour l'essentiel, la conséquence d'un impôt sur les grandes fortunes qui a totalement stérilisé le bâtiment, qui en a été victime ? M. CHIRAC : es dizaines et des dizaines de milliers de travailleurs du bâtiment, je les connais, je suis corrézien, les Creusois sont à côté qui ont été licenciés." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "M. CHIRAC : Une simple question, monsieur Mitterrand : vous parlez de l'Europe, avez-vous l'intention de poursuivre la politique de privatisation qui est conforme à ce qu'on fait dans toute l'Europe ou non ? M. MITTERAND : Non, sûrement pas ! M. CHIRAC : Avez-vous l'intention de renationaliser ? M. MITTERAND : Non, j'ai déjà dit \"non\" parce que je pense qu'on ne peut pas faire un remue-ménage permanent. M. MITTERAND : Les sociétés nationalisées par nous ont été reçues avec des pertes et nous les avons restituées avec des gains et vous les vendez trois fois plus cher. M. CHIRAC : Si c'est mauvais, il faut poursuivre les dénationalisations, si, au contraire, votre conviction est que cela a si bien réussi, que c'est bon, il faut renationaliser. M. CHIRAC : J'ai indiqué clairement ma volonté de poursuivre la diminution de la fiscalité en France qui est excessive par rapport à nos concurrents et j'ai dit comment je le ferai, je ne surprendrai personne. M. MITTERAND : Eux savent ce qu'ils paient : impôts plus cotisations sociales ; près de 1 % de plus chaque année, il fallait casser cette infernale mécanique et je l'ai cassée en 1985. M. MITTERAND : Malheureusement, elle a repris de plus belle après 86 puisque vous venez de battre le record absolu de la charge fiscale et sociale en 1987 avec le pourcentage par rapport au produit intérieur brut de 44,8. M. MITTERAND : Et quant aux impôts, vous avez redistribué environ 50 milliards de francs : 15 de ces milliards sont allés vers les 120 à 130000 personnes les plus riches de France ; les 35 autres milliards sont allés aux 23 millions de foyers fiscaux qui vont des foyers importants jusqu'aux plus modestes. M. CHIRAC : J'ai supprimé l'impôt sur le revenu pour 2 millions de personnes qui étaient les plus modestes. M. CHIRAC : J'ai diminué la TVA sur l'automobile, ça fait 3000 francs par automobile, 2000 francs par moto. M. CHIRAC : Aujourd'hui l'impôt sur le patrimoine, l'impôt sur les grandes fortunes est, en Allemagne, la moitié de ce qu'il est en France. M. CHIRAC : Vous voulez créer ou recréer cet impôt, augmentant encore la différence. M. CHIRAC : Que va-t-il se passer, alors, en 1992, lorsqu'il y a libre-circulation des capitaux ,eh bien, il y aura forcément transfert des capitaux en Allemagne et, donc, appauvrissement de la France, incapacité d'investir et qui paiera les pots cassés, comme toujours ? M. MITTERAND : Ce que je veux vous dire, c'est que ce n'est pas vrai, ce n'est pas exact que l'impôt sur les grandes fortunes soit plus cher qu'en Allemagne, il est nettement moindre. M. MITTERAND : Mais lorsque la TVA a été effectivement augmentée par le gouvernement Mauroy, d'un point en moyenne, de 17 à 18,5, il y a eu baisse correspondante sur les produits alimentaires, c'est-à-dire les produits de première nécessité pour les humains. M. CHIRAC : Quand vous prenez l'impôt sur le capital, vous voyez qu'en France, il est le double de l'Allemagne. M. MITTERAND : En somme, je propose un revenu minimum garanti pour les plus pauvres. M. CHIRAC : Non, je propose une activité minimum d'insertion pour tous, car moi je crois que lorsqu'on tend un chèque à qui en a besoin, on doit aussi lui tendre le regard et la main. M. CHIRAC : Pourquoi est-on tombé de 400000 logements lancés à 296000 en 5 ans pendant que vous gouverniez ? M. CHIRAC : C'est tout simplement, pour l'essentiel, la conséquence d'un impôt sur les grandes fortunes qui a totalement stérilisé le bâtiment, qui en a été victime ? M. CHIRAC : es dizaines et des dizaines de milliers de travailleurs du bâtiment, je les connais, je suis corrézien, les Creusois sont à côté qui ont été licenciés.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac demande à François Mitterrand si il souhaite continuer de privatiser." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "ne simple question, monsieur Mitterrand : vous parlez de l'Europe, avez-vous l'intention de poursuivre la politique de privatisation qui est conforme à ce qu'on fait dans toute l'Europe ou non ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique que non, mais que les entreprises nationalisée ont rapporté à la france." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Non, sûrement pas !" + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Les entreprises nationalisées nous ont coûté très, très cher." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Les sociétés nationalisées par nous ont été reçues avec des pertes et nous les avons restituées avec des gains et vous les vendez trois fois plus cher." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique qu'il y a un déficit de 140 milliards créé par la nationalisation, et demande pourquoi ne pas continuer les nationalisations si c'était un bon choix." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Je vous dis, moi, que l'ensemble du secteur public, 140 milliards de déficit, et cela représentait environ 1000 francs par an et par ménage." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Si c'est mauvais, il faut poursuivre les dénationalisations, si, au contraire, votre conviction est que cela a si bien réussi, que c'est bon, il faut renationaliser." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique que François Mitterrand souhaite augmenter les impôts, malgrés la baisse des impôts qu'il a faite et qu'il souhaite continuer." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Je voudrais enfin dire un mot sur la fiscalité : pendant 5 ans, vous augmentez les impôts et vous en avez créé de nouveaux : depuis deux ans, j'ai diminué les impôts et je n'en ai créé aucun." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "J'ai indiqué clairement ma volonté de poursuivre la diminution de la fiscalité en France qui est excessive par rapport à nos concurrents et j'ai dit comment je le ferai, je ne surprendrai personne." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique qu'il est le premier à avoir baissé les prélèvements obligatoires depuis 1974, et que la hausse a recommencée quand Jacques Chirac est rentré dans le gouvernement pour atteindre son pourcentage le plus haut historique." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "En fait, parlons clair, les prélèvement obligatoires qui représentent la somme des impôts et des cotisations sociales ont constamment augmenté depuis 1974 de près de 1 % par an, jusqu'en 1985, date à laquelle il y a eu légère baisse,c'est la seule fois que cela s'est produit." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Eux savent ce qu'ils paient : impôts plus cotisations sociales ; près de 1 % de plus chaque année, il fallait casser cette infernale mécanique et je l'ai cassée en 1985." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique que jacques chirac a baissé les charges mais qu'elles restent trop lourde, et qu'il a surtout redistribué de l'argents aux plus riches." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Malheureusement, elle a repris de plus belle après 86 puisque vous venez de battre le record absolu de la charge fiscale et sociale en 1987 avec le pourcentage par rapport au produit intérieur brut de 44,8." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Pour ce qui concerne les impôts, il est exact que vous les avez réduits mais vous n'avez pas réduit les charges que supportent les ménages, ce sont des charges qui restent très lourdes." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Et quant aux impôts, vous avez redistribué environ 50 milliards de francs : 15 de ces milliards sont allés vers les 120 à 130000 personnes les plus riches de France ; les 35 autres milliards sont allés aux 23 millions de foyers fiscaux qui vont des foyers importants jusqu'aux plus modestes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique que les plus pauvres ont payés les cotisations sociales alors que Jacques Chirac a supprimé l'impôt sur les grandes fortunes, baissé la fiscalité sur les dividendes, et baissé les tranche d'impôt sur le revenu." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Comme ce sont les plus modestes qui ont payé des cotisations sociales, en fait, 120 à 130000 personnes ont reçu des cadeaux : suppression de l'impôt sur les grandes fortunes, avoir fiscal sur les dividendes porté à 69 %, tranche maximum de l'impôt sur le revenu baissée de 65 à 56 et quelques pour cent, que vous voulez d'ailleurs réduire encore à 50 %." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Toutes les autres, vous entendez, toutes les autres, en dépit de la réduction d'impôt, ont payé plus." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Donc, de ce point de vue, me parler des impôts sous forme d'allègements pour les individus, permettez-moi de vous dire que votre calcul n'est pas juste, les prélèvement obligatoires sont plus lourds qu'ils n'ont jamais été." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Mais personne ne pourra réduire de 1 % chaque année." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique avoir supprimé l'impôt sur le revenu pour deux millions de personnes modestes, aboir diminué la TVA sur l'automobile et sur les disques et les cassettes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "J'ai supprimé l'impôt sur le revenu pour 2 millions de personnes qui étaient les plus modestes." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "J'ai diminué la TVA sur l'automobile, ça fait 3000 francs par automobile, 2000 francs par moto." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Je l'ai diminuée,et je poursuivrai,sur les disques et les cassettes, aujourd'hui, vous savez, c'est 13 à la douzaine, on peut obtenir 13 disques pour le prix de 12, c'est un progrès." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique que François Mitterrand a augmenté de nombreux impôts." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Ce que vous aviez fait, vous, j'ai la liste des impôts que vous aviez augmentés, c'est impressionnant jusqu'à y compris, et je vous en ai voulu à cette époque, non pas pour des raisons personnelles, en tant que maire de Paris, en tant qu'homme, en 1984 vous avez plus que doublé le taux de la TVA sur les aliments pour les chiens et les chats." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique vouloir taxer les plus riches correctement, justifiant que l'impôt sur le patrimoine et les grandes fortune est deux fois supérieur en France qu'en Allemagne." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Moi, je suis pour faire payer les riches, naturellement, mais dans des conditions qui soient conformes à nos intérêts." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Aujourd'hui l'impôt sur le patrimoine, l'impôt sur les grandes fortunes est, en Allemagne, la moitié de ce qu'il est en France." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Vous voulez créer ou recréer cet impôt, augmentant encore la différence." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique qu'avec la libre circulation des capitaux, il y aura un transfert des capitaux en allemagne et un appauvrissement de la france." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Que va-t-il se passer, alors, en 1992, lorsqu'il y a libre-circulation des capitaux ,eh bien, il y aura forcément transfert des capitaux en Allemagne et, donc, appauvrissement de la France, incapacité d'investir et qui paiera les pots cassés, comme toujours ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand réfute ce que dis Jacques Chirac sur l'impôt sur les grandes fortunes Allemand, et explique que d'autres pays européen ont ce type d'impôt." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Oui, d'abord, sur l'injustice fiscale, je ferai observer,exemple et contre-exemple,deux cas : un couple marié et deux enfants, patrimoine : 10 millions de francs, revenu 100000 francs par mois, le bilan, gain fiscal pour cette famille : 70000 francs." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Cas no 2, couple marié, deux enfants, son revenu n'est pas imposé. Il ne reçoit que 5000 francs par mois et ce contribuable là paiera 920 francs de plus." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Ce que je veux vous dire, c'est que ce n'est pas vrai, ce n'est pas exact que l'impôt sur les grandes fortunes soit plus cher qu'en Allemagne, il est nettement moindre." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Deuxièmement, il y a 5 pays de l'Europe, de la Communauté, qui ont un impôt du même ordre : l'Allemagne fédérale, nous en avons parlé, le Danemark, l'Espagne, le Luxembourg et les Pays-Bas, donc, nous ne sommes pas isolés." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique avoir baissé la tva sur les produits alimentaires." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Mais lorsque la TVA a été effectivement augmentée par le gouvernement Mauroy, d'un point en moyenne, de 17 à 18,5, il y a eu baisse correspondante sur les produits alimentaires, c'est-à-dire les produits de première nécessité pour les humains." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Les deux candidats proposent un revenu minimum garanti pour les plus pauvres, cependant Jacques Chirac souhaite y ajouter des contraintes" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Deuxièmement, la moyenne européenne incluant l'Allemagne est de 40 % en-dessous de la France qui a l'impôt sur le capital le plus élevé de la Communauté, ce qui veut dire que notre problème sera de le diminuer si l'on veut être cohérent avec votre idée de l'Europe et non pas de l'augmenter." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "En somme, je propose un revenu minimum garanti pour les plus pauvres." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Nous le proposons tous." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Non, je propose une activité minimum d'insertion pour tous, car moi je crois que lorsqu'on tend un chèque à qui en a besoin, on doit aussi lui tendre le regard et la main" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Mitterrand_Chirac--Partie_7_Education.json b/train/Mitterrand_Chirac--Partie_7_Education.json index aa99b860fbdd28c8343070ea9edf96bcdd211603..3e5326ce8c1fadc251d4cc2f0c6b37e873d9f054 100644 --- a/train/Mitterrand_Chirac--Partie_7_Education.json +++ b/train/Mitterrand_Chirac--Partie_7_Education.json @@ -5,5 +5,86 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Miterrand et Jacques Chirac discutent de leur vision pour l'éducation. La présentatrice débute en expliquant qu'il y a beaucoup de jeune sans emploi et beaucoup d'emplois sans preneurs, et demande aux deux candidats ce qu'ils souhaitent faire. François Miterrand débute en expliquant qu'il faut augmenter les crédits de l'éducation nationale, avec une augmentation de quinze à seize milliards d'ici 1992. Cet argent aurait trois destinations, la revalorisation de la fonction d'enseignant, l'amélioration matériel des établissement, et la diversification des formes d'enseignement. Jacques Chirac explique qu'il est d'accord avec François Miterrand, et déplore le fait qu'il soit le premier président à baisser la valeur relative de l'enseignement dans le budget de l'état. Il pose ensuite le problème de l'école libre, avec l'enseignement privé. François Miterrand explique qu'il ne souhaite pas avantager ni l'école publique, ni l'école privée.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Chirac et Mitterrand discutent de la question de l’enseignement. La journaliste commence par rappeler qu’il y a inadéquation entre le système éducatif et le marché de l’emploi. En réponse, Mitterrand explique vouloir augmenter les crédits dédiés à l’école, avec quarante milliards en plus de 1988 à 1992. Il souhaite par là améliorer les conditions matérielles de l’école et de développer l’apprentissage des technologies nouvelles. Chirac est d’accord avec cette vision ; il mentionne cependant qu’en valeur relative, le budget de l’éducation a toujours augmenté sur les 25 dernières années, à l’exception de la période 1981 – 1985. Le débat se poursuit sur l’école libre. Chirac demande à son adversaire s’il désire relancer la querelle sur la liberté d’enseignement. Pour Mitterrand, cette liberté n’a jamais été contestée, mais le propos de Chirac ne porte pas sur la liberté de choix, mais de moyen. Mitterrand estime avoir apaisé le conflit, si bien qu’il juge la question résolue ; le débat n’a plus lieu d’être, à la grande satisfaction de Chirac.", "Extractive_1": "P1 : Le système éducatif français ne semble pas en adéquation parfaite avec nos problèmes et nos besoins économiques, puisque des dizaines de milliers de jeunes ne trouvent pas de travail et qu'en revanche certains travaux restent sans personne pour les occuper. FM : Vous savez, cela revient souvent au même, il faut augmenter les crédits de l'éducation nationale, d'abord. FM : J'ai prévu qu'en 1992, il devrait y avoir 15 à 16 milliards de plus consacrés à l'éducation nationale, étant entendu que la progression qui nous conduira de 1988 à 1992, représentera environ une quarantaine de milliards. FM : C'est indispensable, c'est la priorité absolue aux trois destinations essentielles : la revalorisation de la fonction enseignante. FM : Il y a l'amélioration de l'instrument, nos écoles, nos universités sont souvent, souvent, pas toujours, souvent dans une situation matérielle très triste, Enfin l'essentiel, il faut diversifier les formes d'enseignement pour que toutes les technologies compétitives, pratiquées par le monde, puissent être enseignées à nos enfants. JC : Sur ces problèmes au niveau général nous sommes tous d'accord, bien entendu et je souscris tout à fait à ces objectifs. JC : L'observation, c'est : depuis 25 ans, je suis de près les problèmes de l'éducation nationale et de son budget, le budget de l'éducation nationale a toujours augmenté, sauf pendant une période : de 1981 à 1985, où il est passé de 19 % du budget de l'Etat à 18 % naturellement il a augmenté en valeur absolue. JC : Alors, ma question, c'est,parce que je n'ai pas bien compris votre position sur ce point et les Français y seront certainement sensibles, vous l'imaginez ! JC : Avez-vous définitivement renoncé au grand service public laïc unifié ? JC : Et acceptez-vous la parité et l'égalité, le droit pour chacun, de choisir sa forme d'école ou, au contraire, avez-vous l'intention de relancer cette querelle idéologique ? FM : Mais la liberté de choix n'a jamais été contestée par personne. FM : Les deux traditions sont toutes les deux respectables et l'enseignement public se sentait offensé par la manière dont il était traité en face de l'enseignement privé, d'où cette réaction et ces exigences. FM : Mais cette revendication n'est pas majoritaire et, en 1984, j'ai, avec le ministre Jean-Pierre Chevènement, apaisé le conflit, assez de temps, en tout cas, pour qu'il ne connaisse aucun rebondissement depuis cette époque. ", - "Extractive_2": "Mme COTTA : Le système éducatif français ne semble pas en adéquation parfaite avec nos problèmes et nos besoins économiques, puisque des dizaines de milliers de jeunes ne trouvent pas de travail et qu'en revanche certains travaux restent sans personne pour les occuper. M. MITTERAND : J'ai prévu qu'en 1992, il devrait y avoir 15 à 16 milliards de plus consacrés à l'éducation nationale, étant entendu que la progression qui nous conduira de 1988 à 1992, représentera environ une quarantaine de milliards. M. MITTERAND : Il y a l'amélioration de l'instrument, nos écoles, nos universités sont souvent, souvent, pas toujours, souvent dans une situation matérielle très triste, Enfin l'essentiel, il faut diversifier les formes d'enseignement pour que toutes les technologies compétitives, pratiquées par le monde, puissent être enseignées à nos enfants. M. CHIRAC : Sur ces problèmes au niveau général nous sommes tous d'accord, bien entendu et je souscris tout à fait à ces objectifs. M. CHIRAC : L'observation, c'est : depuis 25 ans, je suis de près les problèmes de l'éducation nationale et de son budget, le budget de l'éducation nationale a toujours augmenté, sauf pendant une période : de 1981 à 1985, où il est passé de 19 % du budget de l'Etat à 18 % naturellement il a augmenté en valeur absolue. M. CHIRAC : Et acceptez-vous la parité et l'égalité, le droit pour chacun, de choisir sa forme d'école ou, au contraire, avez-vous l'intention de relancer cette querelle idéologique ? M. MITTERAND : Mais la liberté de choix n'a jamais été contestée par personne. M. CHIRAC : Oui, mais c'est la liberté des moyens. M. MITTERAND : Mais cette revendication n'est pas majoritaire et, en 1984, j'ai, avec le ministre Jean-Pierre Chevènement, apaisé le conflit, assez de temps, en tout cas, pour qu'il ne connaisse aucun rebondissement depuis cette époque. M. CHIRAC : Je me réjouis d'une déclaration de cette nature. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "Mme COTTA : Le système éducatif français ne semble pas en adéquation parfaite avec nos problèmes et nos besoins économiques, puisque des dizaines de milliers de jeunes ne trouvent pas de travail et qu'en revanche certains travaux restent sans personne pour les occuper. M. MITTERAND : J'ai prévu qu'en 1992, il devrait y avoir 15 à 16 milliards de plus consacrés à l'éducation nationale, étant entendu que la progression qui nous conduira de 1988 à 1992, représentera environ une quarantaine de milliards. M. MITTERAND : Il y a l'amélioration de l'instrument, nos écoles, nos universités sont souvent, souvent, pas toujours, souvent dans une situation matérielle très triste, Enfin l'essentiel, il faut diversifier les formes d'enseignement pour que toutes les technologies compétitives, pratiquées par le monde, puissent être enseignées à nos enfants. M. CHIRAC : Sur ces problèmes au niveau général nous sommes tous d'accord, bien entendu et je souscris tout à fait à ces objectifs. M. CHIRAC : L'observation, c'est : depuis 25 ans, je suis de près les problèmes de l'éducation nationale et de son budget, le budget de l'éducation nationale a toujours augmenté, sauf pendant une période : de 1981 à 1985, où il est passé de 19 % du budget de l'Etat à 18 % naturellement il a augmenté en valeur absolue. M. CHIRAC : Et acceptez-vous la parité et l'égalité, le droit pour chacun, de choisir sa forme d'école ou, au contraire, avez-vous l'intention de relancer cette querelle idéologique ? M. MITTERAND : Mais la liberté de choix n'a jamais été contestée par personne. M. CHIRAC : Oui, mais c'est la liberté des moyens. M. MITTERAND : Mais cette revendication n'est pas majoritaire et, en 1984, j'ai, avec le ministre Jean-Pierre Chevènement, apaisé le conflit, assez de temps, en tout cas, pour qu'il ne connaisse aucun rebondissement depuis cette époque. M. CHIRAC : Je me réjouis d'une déclaration de cette nature. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, François Miterrand et Jacques Chirac discutent de leur vision pour l'éducation nationale." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Le système éducatif français ne semble pas en adéquation parfaite avec nos problèmes et nos besoins économiques, puisque des dizaines de milliers de jeunes ne trouvent pas de travail et qu'en revanche certains travaux restent sans personne pour les occuper." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique qu'il faut augmenter le budget de l'éducation nationale, pour pouvoir revaloriser la fonction enseignante, améliorer l'état matériel des écoles, et diversifier les formes d'enseignement." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Vous savez, cela revient souvent au même, il faut augmenter les crédits de l'éducation nationale, d'abord." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "J'ai prévu qu'en 1992, il devrait y avoir 15 à 16 milliards de plus consacrés à l'éducation nationale, étant entendu que la progression qui nous conduira de 1988 à 1992, représentera environ une quarantaine de milliards." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "C'est indispensable, c'est la priorité absolue aux trois destinations essentielles : la revalorisation de la fonction enseignante." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Il y a l'amélioration de l'instrument, nos écoles, nos universités sont souvent, souvent, pas toujours, souvent dans une situation matérielle très triste, Enfin l'essentiel, il faut diversifier les formes d'enseignement pour que toutes les technologies compétitives, pratiquées par le monde, puissent être enseignées à nos enfants." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques chirac s'accorde, mais explique que le budget relatif de l'éducation nationale dans le budget de l'état a baissé." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Sur ces problèmes au niveau général nous sommes tous d'accord, bien entendu et je souscris tout à fait à ces objectifs." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "L'observation, c'est : depuis 25 ans, je suis de près les problèmes de l'éducation nationale et de son budget, le budget de l'éducation nationale a toujours augmenté, sauf pendant une période : de 1981 à 1985, où il est passé de 19 % du budget de l'Etat à 18 % naturellement il a augmenté en valeur absolue." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac souhaite laisser plus de place à l'éducation privée." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Alors, ma question, c'est, parce que je n'ai pas bien compris votre position sur ce point et les Français y seront certainement sensibles, vous l'imaginez, avez-vous définitivement renoncé au grand service public laïc unifié, et acceptez-vous la parité et l'égalité, le droit pour chacun, de choisir sa forme d'école ou, au contraire, avez-vous l'intention de relancer cette querelle idéologique ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique que l'éducation publique et privée fonctionnent en harmonie et il ne souhaite pas changer cela" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Mais la liberté de choix n'a jamais été contestée par personne." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Les deux traditions sont toutes les deux respectables et l'enseignement public se sentait offensé par la manière dont il était traité en face de l'enseignement privé, d'où cette réaction et ces exigences." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Mais cette revendication n'est pas majoritaire et, en 1984, j'ai, avec le ministre Jean-Pierre Chevènement, apaisé le conflit, assez de temps, en tout cas, pour qu'il ne connaisse aucun rebondissement depuis cette époque" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Mitterrand_Chirac--Partie_8_L_Immigration.json b/train/Mitterrand_Chirac--Partie_8_L_Immigration.json index 0364575ef22599de4eee848bc603209dea090bc5..6cb79a9f029e8a4da48fb81be487aa6096eae693 100644 --- a/train/Mitterrand_Chirac--Partie_8_L_Immigration.json +++ b/train/Mitterrand_Chirac--Partie_8_L_Immigration.json @@ -5,5 +5,265 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Miterrand et Jacques Chirac discutent de leur position sur l'immigration. François Miterrand débute en expliquant qu'il fait une distinction entre les clandestins, qui doivent être renvoyés, aux autres, les naturalisés, ainsi que les travailleurs, qui doivent être traités au cas par cas. Jacques Chirac note un changement des points de vue de François Miterrand. Il poursuit ensuite en s'appuyant sur son bilan. Il explique qu'il souhaite arrêter l'immigration, et qu'il a déjà combattu l'immigration clandestine et fait voter des lois pour la sécurité. Il demande ensuite à François Miterrand si il continuera comme il l'a fait. François Miterrand explique que l'afflux d'immigrant était plus haut avant qu'il arrive au pouvoir, et que les immigrants sont venu car ils représentent du travail moins cher. Jacques Chirac pose la question du droit de vote aux étrangers, auquel les deux candidats s'opposent. Les deux candidats discutent ensuite des amnesties qu'ils ont donné, s'accusant l'un l'autre de ne pas avoir tenu compte de la sécurité de l'état.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Chirac et Mitterrand discutent des questions migratoires et sécuritaires. Le journaliste commence par demander aux candidats s’ils souhaitent arrêter l’immigration. Mitterrand explique que les immigrés clandestins doivent rentrer chez eux. Il les distingue des immigrés légaux, arrivés massivement pour travailler dans les entreprises françaises, et acceptant des salaires plus faibles ; le gouvernement Mauroy a taché d’encourager le retour de cette seconde catégorie d’immigrés dans leur pays d’origine. Chirac affirme lui clairement vouloir stopper l’immigration. Il oppose les régularisations massives de son rival à l’action de son gouvernement, lequel a refoulé hors de la France des immigrés en masse. Il demande alors à Mitterrand s’il souhaite poursuivre sa politique de restriction migratoire. En réponse, Mitterrand accuse les entreprises françaises d’avoir favoriser l’arrivée des immigrés pour créer une concurrence à l’égard des travailleurs français et ainsi faire baisser le coût du travail. Pour autant, il n’entend pas revenir sur les lois édictées par Chirac, exprimant simplement le souhait que le pouvoir judiciaire puisse se charger des cas relatifs au droit des personnes. Sur le droit de vote des étrangers, Chirac récuse une attaque de Mitterrand sous-entendant qu’il y serait favorable ; Mitterrand ne l’est pas non plus, contrairement à se qu’indiquait son programme de 1981. Le débat glisse ensuite sur le sujet de la sécurité, Chirac appelant à avoir une politique ferme contre la criminalité ; il s’interroge sur la capacité à Mitterrand à en faire de même. En réponse, Mitterrand défend son bilan : des forces de l’ordre ont été recrutées et la police a été dotée de moyens considérables. Or, les statistiques ne plaident pas en faveur du bilan de Mitterrand, rappelle Chirac. Les crimes et délits ont augmenté de 1981 à 1986, avant de baisser ; la date coïncide avec l’arrivée aux responsabilités de son gouvernement. Les deux hommes en viennent à parler du terrorisme. Quoique Chirac se montre intransigeant à l’égard des terroristes de tous types, Mitterrand l’accuse d’en avoir libéré plusieurs. Les deux hommes sont en désaccords sur les faits. Globalement, les deux candidats souhaitent arrêter l’immigration et lutter contre les filières clandestines ; sur la criminalité, Chirac souhaite apparaître comme intransigeant, ce qui est, selon Mitterrand, en contradiction avec sa complaisance à l’égard de certains terroristes. Les attaques que se lancent alors les deux hommes rendent la fin du débat particulièrement houleuse.", "Extractive_1": "P1 : Il y a aujourd'hui environ 4,5 millions d'étrangers mais vivant en France, la question que nous vous posons est simple : faut-il stopper toute nouvelle immigration ? FM : Il y a plusieurs catégories de personnes visées par le débat actuel, il y a d'abord ceux qui ne sont pas des immigrés, qui sont des enfants d'immigrés, qui sont des enfants d'immigrés et qui sont nés sur notre sol, ceux-là ont vocation, ils sont Français, sauf s'ils en décident autrement à l'âge de 18 ans. FM : Il y a, ensuite, les naturalisés ; ce sont les immigrés qui désirent devenir Français, là l'administration étudie leur cas et il aboutit à reconnaître le droit à la naturalisation, selon son propre rythme. FM : Et puis il y a les immigrés, ceux qui n'ont pas envie de devenir Français, qui veulent rester attachés à leur pays d'origine, de deux catégories : il y a les clandestins, et il y a ceux qui sont reconnus parce qu'ils ont un contrat de travail et une carte de séjour. FM : Ceux qui sont clandestins, il n'y a qu'une seule loi possible : il faut, c'est malheureux pour eux mais c'est la nécessité, qu'ils rentrent chez eux, et les dispositions doivent être prises et elles ont été prises pour ceux-là, pour qu'ils rentrent chez eux. FM : Et puis il y a ceux qui sont là avec leur contrat de travail et leur carte de séjour, puisqu'il y en a trop, ce que je sais c'est que dans les années qui ont précédé 81, il y a eu une formidable aspiration à faire venir chez nous des immigrés, sans doute pour les payer moins bien que les autres, moins bien que les travailleurs français. FM : Ensuite, ces gens-là, ils se sont installés, ils ont fondé leur famille très souvent, ils ont parfois épousé des femmes françaises, ils ont vécu, et ça devient très difficile de les traiter sans nuances. FM : C'est-à-dire qu'il faut réduire le nombre, bien entendu. JC : S'agissant de l'immigration tout court, il faut la stopper, parce que nous n'avons plus les moyens de donner du travail à des étrangers. JC : S'agissant de l'immigration clandestine, il faut évidemment lutter contre cette immigration avec beaucoup d'énergie et reconduire les intéressés à la frontière ou les expulser. JC : Ils ont pris leurs risques en venant chez nous de façon illégale, ils sont le vivier naturel, non pas en raison de leurs origines, naturellement, mais parce que ce sont des marginaux et qu'ils se cachent, ils sont le vivier naturel des délinquants, voire des criminels, il faut donc les expulser. JC : En 1981, 1982, 1983, vous en avez régularisé 130000, erreur capitale, car cela a été immédiatement un appel équivalent et même beaucoup plus large. JC : Nous, nous avons refoulé, en deux ans, plus de 130000 personnes, ce qui fait tout de même 200 par jour et je considère que ce n'est pas suffisant. JC : Et puis nous devons nous protéger contre ces entrées. JC : Ma question est la suivante : les Français y sont sensibles, est-ce que votre intention est de poursuivre ma politique dans ce domaine et, notamment, de maintenir la loi du 9 septembre 1986 ou, au contraire, votre intention est-elle de changer et, notamment, de la faire abroger dans l'hypothèse, dans l'hypothèse où vous seriez élu ? FM : Je dis pour une raison : c'est parce qu'on les payait moins cher et que l'on organisait la concurrence à l'égard des travailleurs d'origine française. FM : Qu'il faille exclure les clandestins, j'ai dit : nous en sommes d'accord, qu'il faille réduire le nombre des immigrés venus régulièrement, j'en suis convaincu, c'est pourquoi la loi de réinsertion dans leur pays a été adoptée au temps du gouvernement Mauroy et il faut continuer, en traitant humainement et correctement ces immigrés-là. FM : Je pense simplement qu'il faudra restituer au pouvoir judiciaire la compétence qui est la sienne chaque fois qu'il s'agit du droit des personnes ; pour le reste, nous vivons dans une période trop difficile et trop dangereuse pour remettre sur le chantier constamment les lois qui ont été adoptées. JC : Et le droit de vote aux étrangers, pouvez-vous nous dire les raisons qui militent, selon vous, pour que l'on accorde le droit de vote aux étrangers, c'est quelque chose qui m'a toujours étonné ! FM : Mais passons là-dessus, ce que je veux vous dire, c'est que, personne aujourd'hui, personne ne propose,enfin personne, si, M. Juquin l'a fait, en dehors de lui, personne n'a proposé la participation des immigrés aux élections, même municipales. FM : Je l'avais fait en 1981, c'était le 80ème point de mes propositions de l'époque et j'ai constaté, depuis lors, du temps des gouvernements à direction socialiste, que l'opinion publique française ne suivait aucunement et qu'il convenait d'en tenir compte. JC : J'ai, dès la formation de mon gouvernement, pris toute une série de mesures, notamment 5 ou 6 lois qui ont été qualifiées de sécuritaires, qui ont été naturellement combattues par les socialistes ; je pense, notamment, par exemple, à la loi du 3 septembre 1986 qui rétablit les contrôles d'identité. JC : Et notamment est-ce que vous abrogerez ou non la loi sur le contrôle des identités et les autres lois dites sécuritaires que j'ai fait prendre ? JC : Et ceci me conduit, enfin, à une dernière question : que pensez-vous d'une proposition que j'avais faite en 1981 et qui, dans ces domaines de société, pourrait trouver sa justification et dans ces domaines de problèmes de société, et qui est le référendum d'initiative populaire que j'avais proposé en 1981 ? FM : Dans la lutte contre l'insécurité, il y a eu continuité, chacun selon son caractère, la loi d'amnistie de 1981 répondait exactement aux mêmes critères que les lois d'amnistie qui avaient été proposées, qui avaient été adoptées lorsque M. Pompidou a été élu et lorsque M. Giscard d'Estaing a été lui-même élu. FM : Par la suite, MM. Defferre et Joxe ont recruté 16000 personnes pour l'ordre public, gendarmes ou policiers, effort qui n'a pas eu de comparaison depuis lors. FM : Monsieur Joxe a fait adopter une loi de modernisation de la police qui sera le vrai moyen de donner à la police les dispositions, de pouvoir prendre les mesures indispensables pour lutter efficacement contre la criminalité, la délinquance ou le terrorisme. FM : Du reste, je suis d'une totale intransigeance dans ce domaine et j'estime qu'il faut absolument lutter contre la criminalité qui a commencé de baisser dans les statistiques officielles, que le ministre de l'intérieur a publiées, je les ai là, à partir de 1985. JC : Tout simplement, puisque vous avez tant de statistiques, monsieur Mitterrand, parce que, en 1986, il y avait 600 crimes et délits par jour de plus qu'en 1981 et en 1988 il y a 600 crimes et délits de moins par jour qu'en 1986. JC : Moi, je constate une chose, lorsque vous avez été élu Président de la République et lorsque vous avez formé votre gouvernement, vous parliez d'Action directe, ce n'est pas moi qui l'ai évoqué, Rouillan et Ménigon étaient en prison, c'est un fait, ensuite, ils en sont sortis, quelque temps après, et vous me dites : je ne les ai pas graciés, je ne les ai pas amnistiés, ils ont dû sortir par l'opération du Saint-Esprit, c'est possible ! JC : Nous avons eu beaucoup de mal à les retrouver, nous les avons retrouvés, nous les avons mis en prison, hélas, entretemps, ils avaient assassiné Georges Besse et le général Audran. FM : Moi, je n'ai jamais libéré les terroristes. FM : Je suis obligé de dire que je me souviens des conditions dans lesquelles vous avez renvoyé en Iran M. Gordji, après m'avoir expliqué, à moi, dans mon bureau, que son dossier était écrasant et que sa complicité était démontrée dans les assassinats qui avaient ensanglanté Paris à la fin de 1986. ", - "Extractive_2": "M. VANNIER : Il y a aujourd'hui environ 4,5 millions d'étrangers mais vivant en France, la question que nous vous posons est simple : faut-il stopper toute nouvelle immigration ? M. MITTERRAND : Ceux qui sont clandestins, il n'y a qu'une seule loi possible : il faut, c'est malheureux pour eux mais c'est la nécessité, qu'ils rentrent chez eux, et les dispositions doivent être prises et elles ont été prises pour ceux-là, pour qu'ils rentrent chez eux. M. MITTERRAND : Et puis il y a ceux qui sont là avec leur contrat de travail et leur carte de séjour, puisqu'il y en a trop, ce que je sais c'est que dans les années qui ont précédé 81, il y a eu une formidable aspiration à faire venir chez nous des immigrés, sans doute pour les payer moins bien que les autres, moins bien que les travailleurs français. M. MITTERRAND : Et pourtant le gouvernement Mauroy a pris des dispositions pour faciliter leur réinsertion dans leur pays d'origine, leur donnant certains avantages pour qu'il puissent d'eux-mêmes partir. M. CHIRAC : S'agissant de l'immigration tout court, il faut la stopper, parce que nous n'avons plus les moyens de donner du travail à des étrangers. M. CHIRAC : En 1981, 1982, 1983, vous en avez régularisé 130000, erreur capitale, car cela a été immédiatement un appel équivalent et même beaucoup plus large. M. CHIRAC : Nous, nous avons refoulé, en deux ans, plus de 130000 personnes, ce qui fait tout de même 200 par jour et je considère que ce n'est pas suffisant. M. CHIRAC : Ma question est la suivante : les Français y sont sensibles, est-ce que votre intention est de poursuivre ma politique dans ce domaine et, notamment, de maintenir la loi du 9 septembre 1986 ou, au contraire, votre intention est-elle de changer et, notamment, de la faire abroger dans l'hypothèse, dans l'hypothèse où vous seriez élu ? M. MITTERRAND : Mais pourquoi est-ce que les entreprises françaises encouragées par vos gouvernements, où n'étaient pas les socialistes, pourquoi ? M. MITTERRAND : Je dis pour une raison : c'est parce qu'on les payait moins cher et que l'on organisait la concurrence à l'égard des travailleurs d'origine française. M. MITTERRAND : Je pense simplement qu'il faudra restituer au pouvoir judiciaire la compétence qui est la sienne chaque fois qu'il s'agit du droit des personnes ; pour le reste, nous vivons dans une période trop difficile et trop dangereuse pour remettre sur le chantier constamment les lois qui ont été adoptées. M. MITTERRAND : Oui, vous auriez pu après tout me convaincre avec votre discours de Bruxelles en 1979, lorsque vous avez préconisé, devant des Africains noirs, à qui vous vouliez peut-être faire plaisir, la participation aux élections municipales des étrangers en France. M. CHIRAC : Ou vous êtes mal informé, ce qui m'étonnerait compte tenu de la qualité de vos collaborateurs. M. CHIRAC : Ou il s'agit là, j'ose prononcer le mot, d'une affirmation qui n'est pas de bonne foi. M. MITTERRAND : Je l'avais fait en 1981, c'était le 80ème point de mes propositions de l'époque et j'ai constaté, depuis lors, du temps des gouvernements à direction socialiste, que l'opinion publique française ne suivait aucunement et qu'il convenait d'en tenir compte. M. CHIRAC : Ce que je voudrais savoir, monsieur Mitterrand, c'est, si, là encore, vous avez changé d'avis, si vous avez abandonné un peu l'appréciation antérieure à 1986, je veux dire un peu indulgente et on dit aujourd'hui laxiste, dans le domaine de la sécurité et si vous poursuivrez, dans l'hypothèse où vous seriez élu, une politique de renforcement de la sécurité, ce qui est mon intention, vous le savez, et en pensant aux gens les plus modestes, les plus fragiles qui sont toujours les premières victimes des voyous ou des agresseurs de toute sorte. M. MITTERRAND : Par la suite, MM. Defferre et Joxe ont recruté 16000 personnes pour l'ordre public, gendarmes ou policiers, effort qui n'a pas eu de comparaison depuis lors. M. 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MITTERRAND : Et à une époque où vous étiez une première fois Premier ministre, je me souviens des conditions atroces dans lesquelles vous avez libéré un Japonais terroriste après l'attentat de Saint-Germain, au Publicis. M. MITTERRAND : Je suis obligé de dire que je me souviens des conditions dans lesquelles vous avez renvoyé en Iran M. Gordji, après m'avoir expliqué, à moi, dans mon bureau, que son dossier était écrasant et que sa complicité était démontrée dans les assassinats qui avaient ensanglanté Paris à la fin de 1986. M. CHIRAC : Mais est-ce que vous pouvez dire, monsieur Mitterrand, en me regardant dans les yeux, que je vous ai dit que Gordji, que nous avions les preuves que Gordji était coupable de complicité ou d'actions dans les actes précédents. M. MITTERRAND : Dans les yeux, je la conteste." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "M. 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MITTERRAND : Et pourtant le gouvernement Mauroy a pris des dispositions pour faciliter leur réinsertion dans leur pays d'origine, leur donnant certains avantages pour qu'il puissent d'eux-mêmes partir. M. CHIRAC : S'agissant de l'immigration tout court, il faut la stopper, parce que nous n'avons plus les moyens de donner du travail à des étrangers. M. CHIRAC : En 1981, 1982, 1983, vous en avez régularisé 130000, erreur capitale, car cela a été immédiatement un appel équivalent et même beaucoup plus large. M. CHIRAC : Nous, nous avons refoulé, en deux ans, plus de 130000 personnes, ce qui fait tout de même 200 par jour et je considère que ce n'est pas suffisant. M. CHIRAC : Ma question est la suivante : les Français y sont sensibles, est-ce que votre intention est de poursuivre ma politique dans ce domaine et, notamment, de maintenir la loi du 9 septembre 1986 ou, au contraire, votre intention est-elle de changer et, notamment, de la faire abroger dans l'hypothèse, dans l'hypothèse où vous seriez élu ? M. MITTERRAND : Mais pourquoi est-ce que les entreprises françaises encouragées par vos gouvernements, où n'étaient pas les socialistes, pourquoi ? M. MITTERRAND : Je dis pour une raison : c'est parce qu'on les payait moins cher et que l'on organisait la concurrence à l'égard des travailleurs d'origine française. M. MITTERRAND : Je pense simplement qu'il faudra restituer au pouvoir judiciaire la compétence qui est la sienne chaque fois qu'il s'agit du droit des personnes ; pour le reste, nous vivons dans une période trop difficile et trop dangereuse pour remettre sur le chantier constamment les lois qui ont été adoptées. M. MITTERRAND : Oui, vous auriez pu après tout me convaincre avec votre discours de Bruxelles en 1979, lorsque vous avez préconisé, devant des Africains noirs, à qui vous vouliez peut-être faire plaisir, la participation aux élections municipales des étrangers en France. M. CHIRAC : Ou vous êtes mal informé, ce qui m'étonnerait compte tenu de la qualité de vos collaborateurs. M. CHIRAC : Ou il s'agit là, j'ose prononcer le mot, d'une affirmation qui n'est pas de bonne foi. M. MITTERRAND : Je l'avais fait en 1981, c'était le 80ème point de mes propositions de l'époque et j'ai constaté, depuis lors, du temps des gouvernements à direction socialiste, que l'opinion publique française ne suivait aucunement et qu'il convenait d'en tenir compte. M. CHIRAC : Ce que je voudrais savoir, monsieur Mitterrand, c'est, si, là encore, vous avez changé d'avis, si vous avez abandonné un peu l'appréciation antérieure à 1986, je veux dire un peu indulgente et on dit aujourd'hui laxiste, dans le domaine de la sécurité et si vous poursuivrez, dans l'hypothèse où vous seriez élu, une politique de renforcement de la sécurité, ce qui est mon intention, vous le savez, et en pensant aux gens les plus modestes, les plus fragiles qui sont toujours les premières victimes des voyous ou des agresseurs de toute sorte. M. MITTERRAND : Par la suite, MM. Defferre et Joxe ont recruté 16000 personnes pour l'ordre public, gendarmes ou policiers, effort qui n'a pas eu de comparaison depuis lors. M. MITTERRAND : Monsieur Joxe a fait adopter une loi de modernisation de la police qui sera le vrai moyen de donner à la police les dispositions, de pouvoir prendre les mesures indispensables pour lutter efficacement contre la criminalité, la délinquance ou le terrorisme. M. CHIRAC : Tout simplement, puisque vous avez tant de statistiques, monsieur Mitterrand, parce que, en 1986, il y avait 600 crimes et délits par jour de plus qu'en 1981 et en 1988 il y a 600 crimes et délits de moins par jour qu'en 1986. M. CHIRAC : De même que le terrorisme basque ou corse, j'ai lutté et je lutterai de tous mes moyens, comme le terrorisme en Nouvelle-Calédonie, dont nos gendarmes aujourd'hui sont victimes et d'autres risquent de l'être demain. M. MITTERRAND : Moi, je n'ai jamais libéré les terroristes. M. 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Juquin l'a fait, en dehors de lui, personne n'a proposé la participation des immigrés aux élections, même municipales." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Je l'avais fait en 1981, c'était le 80ème point de mes propositions de l'époque et j'ai constaté, depuis lors, du temps des gouvernements à direction socialiste, que l'opinion publique française ne suivait aucunement et qu'il convenait d'en tenir compte." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac demande si les lois sur les contrôles d'identité seront abrogées, et si il est pour les référendum d'initiative populaire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "J'ai, dès la formation de mon gouvernement, pris toute une série de mesures, notamment 5 ou 6 lois qui ont été qualifiées de sécuritaires, qui ont été naturellement combattues par les socialistes ; je pense, notamment, par exemple, à la loi du 3 septembre 1986 qui rétablit les contrôles d'identité." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Et notamment est-ce que vous abrogerez ou non la loi sur le contrôle des identités et les autres lois dites sécuritaires que j'ai fait prendre ?" + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Et ceci me conduit, enfin, à une dernière question : que pensez-vous d'une proposition que j'avais faite en 1981 et qui, dans ces domaines de société, pourrait trouver sa justification et dans ces domaines de problèmes de société, et qui est le référendum d'initiative populaire que j'avais proposé en 1981 ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique qu'il y a continuité sur l'insécurité entre les présidents dans laquelle il s'inscrit." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Dans la lutte contre l'insécurité, il y a eu continuité, chacun selon son caractère, la loi d'amnistie de 1981 répondait exactement aux mêmes critères que les lois d'amnistie qui avaient été proposées, qui avaient été adoptées lorsque M. Pompidou a été élu et lorsque M. Giscard d'Estaing a été lui-même élu." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Par la suite, MM. Defferre et Joxe ont recruté 16000 personnes pour l'ordre public, gendarmes ou policiers, effort qui n'a pas eu de comparaison depuis lors." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Monsieur Joxe a fait adopter une loi de modernisation de la police qui sera le vrai moyen de donner à la police les dispositions, de pouvoir prendre les mesures indispensables pour lutter efficacement contre la criminalité, la délinquance ou le terrorisme." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Du reste, je suis d'une totale intransigeance dans ce domaine et j'estime qu'il faut absolument lutter contre la criminalité qui a commencé de baisser dans les statistiques officielles, que le ministre de l'intérieur a publiées, je les ai là, à partir de 1985." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique qu'il a changé la courbe de criminalité depuis son arrivée au pouvoir." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Tout simplement, puisque vous avez tant de statistiques, monsieur Mitterrand, parce que, en 1986, il y avait 600 crimes et délits par jour de plus qu'en 1981 et en 1988 il y a 600 crimes et délits de moins par jour qu'en 1986." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac accuse François Mitterrand d'avoir graciés des criminels devenu meurtrier." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Moi, je constate une chose, lorsque vous avez été élu Président de la République et lorsque vous avez formé votre gouvernement, vous parliez d'Action directe, ce n'est pas moi qui l'ai évoqué, Rouillan et Ménigon étaient en prison, c'est un fait, ensuite, ils en sont sortis, quelque temps après, et vous me dites : je ne les ai pas graciés, je ne les ai pas amnistiés, ils ont dû sortir par l'opération du Saint-Esprit, c'est possible !" + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Nous avons eu beaucoup de mal à les retrouver, nous les avons retrouvés, nous les avons mis en prison, hélas, entretemps, ils avaient assassiné Georges Besse et le général Audran." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand explique que Jacques Chirac en a fait de même" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Moi, je n'ai jamais libéré les terroristes." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Je suis obligé de dire que je me souviens des conditions dans lesquelles vous avez renvoyé en Iran M. Gordji, après m'avoir expliqué, à moi, dans mon bureau, que son dossier était écrasant et que sa complicité était démontrée dans les assassinats qui avaient ensanglanté Paris à la fin de 1986." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Mitterrand_Chirac--Partie_9_La_Russie.json b/train/Mitterrand_Chirac--Partie_9_La_Russie.json index db286ef345f583f32bc42f4c58d1a039839bf838..1cf2c27ed743b704a71978650949cb32d11300f3 100644 --- a/train/Mitterrand_Chirac--Partie_9_La_Russie.json +++ b/train/Mitterrand_Chirac--Partie_9_La_Russie.json @@ -5,5 +5,118 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Miterrand et Jacques Chirac discutent de politique étrangère. La présentatrice débute en demandant sur les européens ont été assez consulté sur le désarmement, et demande aussi ce que les candidats pensent de la sincérité de Gorbatchev. Jacques Chirac explique qu'il ne fait pas de procès d'intention, mais qu'il reste sur ses gardes. François Miterrand s'accorde, et explique que sa priorité est le désarmement. Jacques chirac explique qu'il est contre un désarmement européen, car il considère que la dissuasion nucléaire est ce qui protège la France. Il explique que François Miterrand aurait probablement refusé l'arme nucléaire si il l'avait pu. François Miterrand continue en expliquant qu'il est dans la continuité des gouvernement, et qu'il ne faisait que son travail en tant que représentant de l'opposition.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Chirac et Mitterrand discutent des relations internationales, à l’occasion d’une rencontre prochaine entre Gorbatchev et Reagan à Moscou. Chirac croit Gorbatchev sincère dans sa démarche d’ouverture ; le dirigeant russe n’aurait en effet d’autre choix que celui de diminuer la charge de l’État sur l’armée. Néanmoins, il convient de rester prudent, car l’objectif soviétique reste la neutralisation de l’Europe occidentale. Mitterrand pense également qu’il est nécessaire d’assurer la défense de l’Europe, c’est pourquoi il se réjouit de l’accord de Washington sur la réduction de l’arsenal nucléaire. Il faut maintenant aller plus loin et proposer un désarmement des forces conventionnelles de part et d’autre du rideau de fer. Chirac est en désaccord ; il ne faut pas aller au-delà des accords conclus. Mitterrand exprime ensuite son attachement à la vision de la politique extérieure française héritée du Général de Gaulle. Chirac s’en réjouit, mais rappelle toutefois que Mitterrand avait autrefois combattu cette vision. Les deux hommes sont globalement d’accord sur le rôle que la France doit tenir à l’international, même si Mitterrand n’a pas toujours été sur la même ligne que celle de Chirac, et qu’il souhaite aller plus loin dans le désarmement des acteurs européens.", "Extractive_1": "P1 : Alors jugez-vous que les Européens, pourtant concernés au premier chef, ont été assez consultés sur les problèmes du désarmement ? JC : Moi, je ne fais pas de procès d'intention et je pense qu'il est, de surcroît, de l'intérêt de M. Gorbatchev de diminuer les charges que la production considérable et l'entretien d'armements tout à fait excessifs fait peser sur la vie des Soviétiques. JC : Je suis néanmoins extrêmement vigilant car je reste convaincu que jamais un dirigeant soviétique n'abandonnera son objectif qui est de neutraliser l'Europe occidentale. JC : Et, par conséquent, je considère que nous ne devons pas, dans l'état actuel des choses, baisser la garde, que nous devons conserver tous les moyens permettant d'être suffisamment dissuasifs pour éviter toute tentation d'aventure de la part des Russes ou de quiconque d'autre. FM : Le problème n'est pas, madame Cotta, de savoir si M. Gorbatchev est sincère, le problème est que tout puisse se dérouler sur la scène du monde comme si il était sincère. FM : Voilà pourquoi il faut à la fois approuver ses démarches en faveur du désarmement et en même temps il faut prendre nos précautions pour assurer la sécurité de l'Europe et la nôtre. FM : J'en demande davantage et j'estime que la priorité aujourd'hui est au désarmement des forces conventionnelles entre l'Est et l'Ouest, c'est-à-dire à la frontière des deux Allemagne et de la Tchécoslovaquie et de l'Allemagne où les Soviétiques disposent d'une puissance infiniment supérieure à la nôtre, alors on saura si M. Gorbatchev est tout à fait sincère. JC : Sur ce désarmement, je considère que l'Europe ne doit pas aujourd'hui, en termes nucléaires, aller au-delà des accords conclus. JC : Dissuasion nucléaire à laquelle vous êtes aujourd'hui très attaché, M. Mitterrand et je m'en réjouis, mais je voudrais tout de même rappeler qu'elle a été inspirée et mise en oeuvre par le général de Gaulle, que nous lui devons à ce titre notre capacité de grande puissance, qu'elle a été combattue par vous, et je me demande si, en 1965, vous aviez été Président de la République, nous n'aurions pas de force nucléaire. JC : Pour le reste, j'estime que la priorité, aujourd'hui, c'est la réduction des arsenaux centraux, russes et américains, qui sont les plus dangereux naturellement et qui nous prendraient en otages si nous n'avions pas les moyens de dissuasion nécessaires et, d'autre part, la réduction du déséquilibre qui existe sur le plan des armes classiques et chimiques entre les pays de l'Est et les pays de l'Alliance atlantique. FM : La continuité de la France doit être assumée par tous ceux qui en ont la charge, en 30 ans il se passe beaucoup de choses et j'en tiens compte. JC : Si, monsieur Mitterrand, vous aviez été élu beaucoup plus tôt, vous auriez pu l'être, nous n'aurions pas nos institutions d'aujourd'hui, vous les avez combattues avec beaucoup de violence dans le propos comme dans l'action, nous n'aurions pas de force de frappe, vous l'avez combattue avec une très grande violence, vous l'assumez aujourd'hui et je m'en réjouis,vous l'assumez d'ailleurs avec enthousiasme, et j'en suis content, mais vous l'avez combattue avec une très grande violence .", - "Extractive_2": "Mme COTTA : La politique étrangère, dans un mois, messieurs, M. Reagan et M. Gorbatchev se retrouvent à Moscou. M. CHIRAC : Moi, je ne fais pas de procès d'intention et je pense qu'il est, de surcroît, de l'intérêt de M. Gorbatchev de diminuer les charges que la production considérable et l'entretien d'armements tout à fait excessifs fait peser sur la vie des Soviétiques. M. CHIRAC : Je suis néanmoins extrêmement vigilant car je reste convaincu que jamais un dirigeant soviétique n'abandonnera son objectif qui est de neutraliser l'Europe occidentale. M. MITTERRAND : Voilà pourquoi il faut à la fois approuver ses démarches en faveur du désarmement et en même temps il faut prendre nos précautions pour assurer la sécurité de l'Europe et la nôtre. M. MITTERRAND : Et de ce point de vue j'approuve tout à fait l'Accord de Washington qui a vu les deux plus grands pays du monde s'entendre sur une réduction de leur arsenal nucléaire. M. MITTERRAND : J'en demande davantage et j'estime que la priorité aujourd'hui est au désarmement des forces conventionnelles entre l'Est et l'Ouest, c'est-à-dire à la frontière des deux Allemagne et de la Tchécoslovaquie et de l'Allemagne où les Soviétiques disposent d'une puissance infiniment supérieure à la nôtre, alors on saura si M. Gorbatchev est tout à fait sincère. M. CHIRAC : Sur ce désarmement, je considère que l'Europe ne doit pas aujourd'hui, en termes nucléaires, aller au-delà des accords conclus. M. MITTERRAND : Voyez-vous, monsieur le Premier ministre, je suis très sensible, très attaché à la continuité de la politique extérieure de la France et j'assume cette continuité ; elle s'est appelée de Gaulle, Pompidou, Giscard d'Estaing, elle porte aujourd'hui mon nom. M. CHIRAC : Si, monsieur Mitterrand, vous aviez été élu beaucoup plus tôt, vous auriez pu l'être, nous n'aurions pas nos institutions d'aujourd'hui, vous les avez combattues avec beaucoup de violence dans le propos comme dans l'action, nous n'aurions pas de force de frappe, vous l'avez combattue avec une très grande violence, vous l'assumez aujourd'hui et je m'en réjouis,vous l'assumez d'ailleurs avec enthousiasme, et j'en suis content, mais vous l'avez combattue avec une très grande violence ." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "Mme COTTA : La politique étrangère, dans un mois, messieurs, M. Reagan et M. Gorbatchev se retrouvent à Moscou. M. CHIRAC : Moi, je ne fais pas de procès d'intention et je pense qu'il est, de surcroît, de l'intérêt de M. Gorbatchev de diminuer les charges que la production considérable et l'entretien d'armements tout à fait excessifs fait peser sur la vie des Soviétiques. M. CHIRAC : Je suis néanmoins extrêmement vigilant car je reste convaincu que jamais un dirigeant soviétique n'abandonnera son objectif qui est de neutraliser l'Europe occidentale. M. MITTERRAND : Voilà pourquoi il faut à la fois approuver ses démarches en faveur du désarmement et en même temps il faut prendre nos précautions pour assurer la sécurité de l'Europe et la nôtre. M. MITTERRAND : Et de ce point de vue j'approuve tout à fait l'Accord de Washington qui a vu les deux plus grands pays du monde s'entendre sur une réduction de leur arsenal nucléaire. M. MITTERRAND : J'en demande davantage et j'estime que la priorité aujourd'hui est au désarmement des forces conventionnelles entre l'Est et l'Ouest, c'est-à-dire à la frontière des deux Allemagne et de la Tchécoslovaquie et de l'Allemagne où les Soviétiques disposent d'une puissance infiniment supérieure à la nôtre, alors on saura si M. Gorbatchev est tout à fait sincère. M. CHIRAC : Sur ce désarmement, je considère que l'Europe ne doit pas aujourd'hui, en termes nucléaires, aller au-delà des accords conclus. M. MITTERRAND : Voyez-vous, monsieur le Premier ministre, je suis très sensible, très attaché à la continuité de la politique extérieure de la France et j'assume cette continuité ; elle s'est appelée de Gaulle, Pompidou, Giscard d'Estaing, elle porte aujourd'hui mon nom. M. CHIRAC : Si, monsieur Mitterrand, vous aviez été élu beaucoup plus tôt, vous auriez pu l'être, nous n'aurions pas nos institutions d'aujourd'hui, vous les avez combattues avec beaucoup de violence dans le propos comme dans l'action, nous n'aurions pas de force de frappe, vous l'avez combattue avec une très grande violence, vous l'assumez aujourd'hui et je m'en réjouis,vous l'assumez d'ailleurs avec enthousiasme, et j'en suis content, mais vous l'avez combattue avec une très grande violence .", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Jacques Chirac et François Mitterrand discutent de la politique étrangère, en particulier sur la Russie et la question du désarmement." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Alors jugez-vous que les Européens, pourtant concernés au premier chef, ont été assez consultés sur les problèmes du désarmement ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac explique qu'il ne fait pas de procès d'intention à la Russie, mais qu'il reste vigilant, car pour lui, tout les dirigeant soviétiques souhaitent neutraliser l'europe occidentale." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Moi, je ne fais pas de procès d'intention et je pense qu'il est, de surcroît, de l'intérêt de M. Gorbatchev de diminuer les charges que la production considérable et l'entretien d'armements tout à fait excessifs fait peser sur la vie des Soviétiques." + }, + { + "speaker": "JC", + "text": "Je suis néanmoins extrêmement vigilant car je reste convaincu que jamais un dirigeant soviétique n'abandonnera son objectif qui est de neutraliser l'Europe occidentale." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Jacques Chirac estime qu'il faut garder les moyens de dissuasion français." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "JC", + "text": "Et, par conséquent, je considère que nous ne devons pas, dans l'état actuel des choses, baisser la garde, que nous devons conserver tous les moyens permettant d'être suffisamment dissuasifs pour éviter toute tentation d'aventure de la part des Russes ou de quiconque d'autre." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand s'accorde avec Jacques Chirac et déplore que, que Gorbatchev souhaite désarmer où non, personne ne prends en compte le cas où il n'est pas sincère." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "Le problème n'est pas, madame Cotta, de savoir si M. Gorbatchev est sincère, le problème est que tout puisse se dérouler sur la scène du monde comme si il était sincère." + }, + { + "speaker": "FM", + "text": "Voilà pourquoi il faut à la fois approuver ses démarches en faveur du désarmement et en même temps il faut prendre nos précautions pour assurer la sécurité de l'Europe et la nôtre." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Mitterrand souhaite assurer la sécurité de l'europe et de la france, et souhaite avoir un désarmement des forces conventionnelles entre l'est et l'ouest." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FM", + "text": "J'en demande davantage et j'estime que la priorité aujourd'hui est au désarmement des forces conventionnelles entre l'Est et l'Ouest, c'est-à-dire à la frontière des deux Allemagne et de la Tchécoslovaquie et de l'Allemagne où les Soviétiques disposent d'une puissance infiniment supérieure à la nôtre, alors on saura si M. 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Eric Ciotti veut convoquer un référendum pour redonner à la france sa souverainetée juridique. Son premier déplacement serait à la cité des Flamands à Marseille, citée mal famée pour montrer son souhait d'ordre. Philippe Juvin quant à lui souhaiterait inviter les chefs d'états européens à Paris, et de proposer des nouveaux traités européens. Son premier déplacement sera en Corse dans son village d'origine à Ucciani, pour montrer son souhait de rendre du pouvoir au maires. Michel Barnier enverra un message aux armées française. Sa première visite sera à un bassin industriel et agricole, marquant sa volonté de faire que la france redevienne la première puissance industrielle et agricole d'europe. Valérie Pécresse, elle, souhaite déclarer le 10 novembre comme étant le jour des héros qui font la france dans toutes les écoles, un jour spécifique à l'étude des grands français. Son premier déplacement sera sur le plateau de Millevache, visiter la fondation de Jacques Chirac. Xavier Bertrand quant à lui a pour première décision la signature d'un traité avec EDF, pour la construction de dix nouveaux réacteurs nucléaire. Il souhaite aussi se déplacer dans les quartiers de Marseille.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, La présentatrice introduit les cinq candidats et leur demande quelle serait leur première mesure une fois Président, et quel serait leur premier déplacement. Ciotti organiserait un référendum pour inverser la hiérarchie des normes afin que le droit interne prime sur le droit européen ; il se rendrait ensuite à La cité des Flamands à Marseille pour y réaffirmer la République. Juvin inviterait à l’Elysée les chefs d’État européens pour leur proposer un nouveau traité ; il iraiten Corse, région de ses racines, pour y proposer une loi de décentralisation et de liberté. Barnier adresserait un message aux armées et aux forces de l’ordre ; il se rendrait ensuite dans un bassin agricole pour relancer une politique agricole et industrielle. Pécresse instituerait un jour des héros pendant lequel les élèves étudieraient les grands personnages de l’Histoire française et elle se rendrait à la Fondation Jacques Chirac qui recueille les adultes autistes. Enfin, Bertrand lancerait la création de 10 réacteurs nucléaires pour relancer la filière ; il irait dans les quartiers nord de Marseille pour commencer la lutte contre l’immigration, les trafics et l’islamisation.", "Extractive_1": "P2 : Effectivement, on voudrait avoir votre conception de la présidence de la République et pour cela, nous vous avons demandé de nous révéler votre première décision et votre premier déplacement. EC : Première décision c'est signer un décret de convocation par référendum au titre de l'article 11. EC : Modifier l'article 55, qui pose aujourd'hui la suprématie des traités européens, notamment sur le droit interne, c'est faire en sorte que la France retrouve le cours de son destin en matière de sécurité et en matière de politique migratoire. EC : Premier déplacement La cité des Flamands à Marseille, vous avez vu cette barrière qui a été posée par des dealers qui aujourd'hui tiennent ce quartier comme ils tiennent 500 quartiers en France? PJ : Donc, j'invite les chefs d'Etat et de gouvernement européens à Paris, et je mets sur la table un nouveau traité européen. PJ : Des sujets immenses l'immigration, le réchauffement climatique, tout ça, ça doit se gérer au niveau européen. PJ : J'irai en Corse, j'irai en Corse où j'ai mes racines, dans un petit village de montagne, à ucciani. MB : Ma première décision sera de faire un message aux armées françaises, à tous nos soldats en métropole et dans le monde entier, outre mer, qui sont en charge de notre sécurité, qui sont aussi héritiers et acteurs d'une grande histoire dont nous sommes fiers et dont je ne m'excuserai jamais. MB : La première visite sera pour un grand bassin industriel et agricole. MB : Et ce sera pour moi l'occasion de dire depuis ce bassin un message à toutes les régions de France pour porter ensemble une grande ambition, celle que la France devienne ou redevienne la première puissance industrielle et agricole d'Europe. VP : Alors ma première décision, elle, sera très symbolique, ce sera le 10 novembre de déclarer un jour des héros qui font la France dans toutes les écoles. VP : On étudiera ce jour là la biographie et les œuvres de nos grands hommes et de nos grandes femmes d'hier et d'aujourd'hui, de Vercingétorix à Marie Curie, des poilus de la Grande Guerre au colonel Arnaud Beltrame, de Pasteur aux soignants de la crise covid je veux donner à nos enfants des modèles. VP : Et mon premier déplacement, ce sera aussi pour recoudre la nation quand on recoud la nation, on considère chaque Français dans sa différence et ses fragilités, donc, j'irais à la Fondation Jacques Chirac à s'installer sur le plateau de Millevaches, qui accueille des adultes autistes. XB : La première décision, ce sera d'ordonner au président d'EDF de lancer la construction de dix nouveaux réacteurs nucléaires. XB : Je veux très clairement relancer le nucléaire dans notre pays et le premier déplacement, je me rendrai, avec mon ministre de l'Intérieur dans les quartiers nord de Marseille, là où monsieur Macron est allé, là où il a échoué. ", - "Extractive_2": "RE : effectivement, on voudrait avoir votre conception de la présidence de la République et pour cela, nous vous avons demandé de nous révéler votre première décision et votre premier déplacement. EC : Modifier l'article 55, qui pose aujourd'hui la suprématie des traités européens, notamment sur le droit interne, c'est faire en sorte que la France retrouve le cours de son destin en matière de sécurité et en matière de politique migratoire. EC : Premier déplacement La cité des Flamands à Marseille, vous avez vu cette barrière qui a été posée par des dealers qui aujourd'hui tiennent ce quartier comme ils tiennent 500 quartiers en France? EC : Je souhaite qu'on retrouve partout, que la loi s'applique partout, partout, sur tous les territoires de France. PJ : Je mets sur la table un nouveau traité européen. PJ : J'irai en Corse, j'irai en Corse où j'ai mes racines, dans un petit village de montagne, à ucciani. PJ : Là bas, je donnerai le top départ d'une concertation qui nous amènera une grande loi de décentralisation et de libertés locales. MB : Ma première décision sera de faire un message aux armées françaises, à tous nos soldats en métropole et dans le monde entier, outre mer, qui sont en charge de notre sécurité, qui sont aussi héritiers et acteurs d'une grande histoire dont nous sommes fiers et dont je ne m'excuserai jamais. MB : Et ce sera pour moi l'occasion de dire depuis ce bassin un message à toutes les régions de France pour porter ensemble une grande ambition, celle que la France devienne ou redevienne la première puissance industrielle et agricole d'Europe. VP : Alors ma première décision, elle, sera très symbolique, ce sera le 10 novembre de déclarer un jour des héros qui font la France dans toutes les écoles. VP : On étudiera ce jour là la biographie et les œuvres de nos grands hommes et de nos grandes femmes d'hier et d'aujourd'hui, de Vercingétorix à Marie Curie, des poilus de la Grande Guerre au colonel Arnaud Beltrame, de Pasteur aux soignants de la crise covid je veux donner à nos enfants des modèles. VP : Donc, j'irais à la Fondation Jacques Chirac à s'installer sur le plateau de Millevaches, qui accueille des adultes autistes. XB : Ce sera d'ordonner au président d'EDF de lancer la construction de dix nouveaux réacteurs nucléaires. XB : Je veux très clairement relancer le nucléaire dans notre pays et le premier déplacement, je me rendrai, avec mon ministre de l'Intérieur dans les quartiers nord de Marseille, là où monsieur Macron est allé, là où il a échoué. XB : Les quartiers nord, c'est là où il y a l'immigration légale illégale, l'immigration clandestine. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "RE : effectivement, on voudrait avoir votre conception de la présidence de la République et pour cela, nous vous avons demandé de nous révéler votre première décision et votre premier déplacement. EC : Modifier l'article 55, qui pose aujourd'hui la suprématie des traités européens, notamment sur le droit interne, c'est faire en sorte que la France retrouve le cours de son destin en matière de sécurité et en matière de politique migratoire. EC : Premier déplacement La cité des Flamands à Marseille, vous avez vu cette barrière qui a été posée par des dealers qui aujourd'hui tiennent ce quartier comme ils tiennent 500 quartiers en France? EC : Je souhaite qu'on retrouve partout, que la loi s'applique partout, partout, sur tous les territoires de France. PJ : Je mets sur la table un nouveau traité européen. PJ : J'irai en Corse, j'irai en Corse où j'ai mes racines, dans un petit village de montagne, à ucciani. PJ : Là bas, je donnerai le top départ d'une concertation qui nous amènera une grande loi de décentralisation et de libertés locales. MB : Ma première décision sera de faire un message aux armées françaises, à tous nos soldats en métropole et dans le monde entier, outre mer, qui sont en charge de notre sécurité, qui sont aussi héritiers et acteurs d'une grande histoire dont nous sommes fiers et dont je ne m'excuserai jamais. MB : Et ce sera pour moi l'occasion de dire depuis ce bassin un message à toutes les régions de France pour porter ensemble une grande ambition, celle que la France devienne ou redevienne la première puissance industrielle et agricole d'Europe. VP : Alors ma première décision, elle, sera très symbolique, ce sera le 10 novembre de déclarer un jour des héros qui font la France dans toutes les écoles. VP : On étudiera ce jour là la biographie et les œuvres de nos grands hommes et de nos grandes femmes d'hier et d'aujourd'hui, de Vercingétorix à Marie Curie, des poilus de la Grande Guerre au colonel Arnaud Beltrame, de Pasteur aux soignants de la crise covid je veux donner à nos enfants des modèles. VP : Donc, j'irais à la Fondation Jacques Chirac à s'installer sur le plateau de Millevaches, qui accueille des adultes autistes. XB : Ce sera d'ordonner au président d'EDF de lancer la construction de dix nouveaux réacteurs nucléaires. XB : Je veux très clairement relancer le nucléaire dans notre pays et le premier déplacement, je me rendrai, avec mon ministre de l'Intérieur dans les quartiers nord de Marseille, là où monsieur Macron est allé, là où il a échoué. XB : Les quartiers nord, c'est là où il y a l'immigration légale illégale, l'immigration clandestine. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Phillippe juvin, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Michel Barnier et Eric Ciotti discutent de leur premières actions en tant que président." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Effectivement, on voudrait avoir votre conception de la présidence de la République et pour cela, nous vous avons demandé de nous révéler votre première décision et votre premier déplacement." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti explique qu'il souhaite signer un décret de convocation par référendum pour l'article 11 et l'article 55 qui pose les traités européens au dessus des lois françaises, pour pouvoir récupérer de la souveraineté en matière de sécurité et de politique migratoire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Première décision c'est signer un décret de convocation par référendum au titre de l'article 11." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Modifier l'article 55, qui pose aujourd'hui la suprématie des traités européens, notamment sur le droit interne, c'est faire en sorte que la France retrouve le cours de son destin en matière de sécurité et en matière de politique migratoire." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti explique que son premier déplacement sera à la cité des flamands à marseille." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Premier déplacement La cité des Flamands à Marseille, vous avez vu cette barrière qui a été posée par des dealers qui aujourd'hui tiennent ce quartier comme ils tiennent 500 quartiers en France?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Philippe Juvin explique qu'il convoquera les chefs d'état européen pour créer un nouveau traité européen, pour travailler sur l'immigration et le réchauffement climatique." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "PJ", + "text": "Donc, j'invite les chefs d'Etat et de gouvernement européens à Paris, et je mets sur la table un nouveau traité européen." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Des sujets immenses l'immigration, le réchauffement climatique, tout ça, ça doit se gérer au niveau européen." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Philippe juvin explique que son premier déplacement sera à son village natal en corse, afin de montrer l'importance des racines." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "PJ", + "text": "J'irai en Corse, j'irai en Corse où j'ai mes racines, dans un petit village de montagne, à ucciani." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Michel Barnier explique qu'il fera directement un message de soutien aux soldats dans le monde entier." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MB", + "text": "Ma première décision sera de faire un message aux armées françaises, à tous nos soldats en métropole et dans le monde entier, outre mer, qui sont en charge de notre sécurité, qui sont aussi héritiers et acteurs d'une grande histoire dont nous sommes fiers et dont je ne m'excuserai jamais." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Michel Barnier explique qu'il visitera un grand bassin industriel et agricole, pour montrer sa volonté qui est de rendre à la france sa place de première puissance industrielle et agricole." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MB", + "text": "Ma première visite sera pour un grand bassin industriel et agricole." + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "Et ce sera pour moi l'occasion de dire depuis ce bassin un message à toutes les régions de France pour porter ensemble une grande ambition, celle que la France devienne ou redevienne la première puissance industrielle et agricole d'Europe." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie pécresse explique qu'elle créera le 10 novembre le jour des héros de la france, pour redonner des exemples aux enfants." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Alors ma première décision, elle, sera très symbolique, ce sera le 10 novembre de déclarer un jour des héros qui font la France dans toutes les écoles." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "On étudiera ce jour là la biographie et les œuvres de nos grands hommes et de nos grandes femmes d'hier et d'aujourd'hui, de Vercingétorix à Marie Curie, des poilus de la Grande Guerre au colonel Arnaud Beltrame, de Pasteur aux soignants de la crise covid je veux donner à nos enfants des modèles." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse se déplacera à la fondation jacques chirac, pour montrer qu'il faut bien traiter les handicapés." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Et mon premier déplacement, ce sera aussi pour recoudre la nation quand on recoud la nation, on considère chaque Français dans sa différence et ses fragilités, donc, j'irais à la Fondation Jacques Chirac à s'installer sur le plateau de Millevaches, qui accueille des adultes autistes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Xavier Bertrand explique que sa première action sera d'ordonner à EDF de lancer la construction de dix nouveaux réacteurs nucléaires." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "XB", + "text": "La première décision, ce sera d'ordonner au président d'EDF de lancer la construction de dix nouveaux réacteurs nucléaires." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Xavier Bertrand explique qu'il fera sa première visite dans les quartiers nords de marseille" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "XB", + "text": "Je veux très clairement relancer le nucléaire dans notre pays et le premier déplacement, je me rendrai, avec mon ministre de l'Intérieur dans les quartiers nord de Marseille, là où monsieur Macron est allé, là où il a échoué." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Primaire_LR_1--Partie_2_Desendettement.json b/train/Primaire_LR_1--Partie_2_Desendettement.json index 88e704399650b3ce3fa52231f1eca5036777d604..673c0d339b8e9b5d7e3b40aac7517db9ccfa97e9 100644 --- a/train/Primaire_LR_1--Partie_2_Desendettement.json +++ b/train/Primaire_LR_1--Partie_2_Desendettement.json @@ -5,5 +5,184 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, les candidats à la présidence de LR, Valérie Pécresse, Michel Barnier, Philippe Juvin, Eric Ciotti et Xavier Bertrand parlent des mesures pour désendetter la France. Xavier Bertrand souhaite faire des économies à l'aide de la réforme des retraites, de l'assurance chômage, du changement de la république des territoires, ainsi qu'en allégeant l'administration française. Il souhaite aussi supprimmer l'AME. Il prône la création de richesse par le travail, qu'il créera en rendant plus difficile le refus d'offres et en allégeant les contraintes pour les entrepreneurs. Michel Barnier explique vouloir prendre les bonnes idées de chacun pour inverser la courbe de la dette, et en organisant une réforme de l'état. Valérie Pécresse s'engage à baisser la dette de 115 à 100% du PIB sur deux quinquennats, en supprimmant 200000 fonctionnaires, tout en en rajoutant 50000 dans les missions essentielles de l'état, protéger, éduquer, et soigner. Elle critique la politique de chèques d'Emmanuel Macron, et propose de faire des économies sur la réforme des retraites, la réforme de l'assurance chômage, la décentralisation, et la débureaucratisation. Eric Ciotti souhaite supprimmer 250000 fonctionnaires et faire 100 milliards d'économies, tout en supprimant les régions et les départements. Selon lui, la france souffre d'un excès de dépense publiques. Il souhaite augmenter l'âge de la retraite, faire le retour de 39 heures payées 38 dans la fonction publique, et créer des strates de collectivités locales. Il compte supprimer les emplois dans toute la fonction publique sauf la sécurité, la défense et la justice. Selon lui, la santé a trop de personnel administratif. Philippe Juvin souhaite créer de la richesse plutôt que supprimer des emplois. Il crée des recettes avec la réforme des retraites. Xavier Bertrand souhaite sortir des 35 heures pour économiser le nombre d'emplois publics, et souhaite transformer les contractuels de droit public en droit privé. Les candidats s'accordent tous à dire que les emplois supprimés seront simplement des retraités non remplacés, sauf Philippe Juvin, qui ne souhaite pas baisser le nombre de fonctionnaires. Pour tous, la suppression du nombre de fonctionnaires augmenteront les salaires.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, les participants discutent de la questions du désendettement et des économies budgétaires à réaliser. Le présentateur s’étonne de l’absence d’engagement à réduire les dépenses chez Bertrand. Ce dernier mentionne la réforme des retraites, la simplification administrative et l’obligation pour les chômeur d’accepter les offres d’emplois proposées. Barnier souhaite lui rassembler les bonnes idées de chacun, rappelant les réformes proposées par Bertrand ; il entend inverser progressivement la courbe de la dette. Pécresse appelle aussi à faire une réforme des retraites (65 ans) et mentionne également la décentralisation, la lutte contre la bureaucratisation et la suppression de 200 000 postes de fonctionnaires. Elle évoque enfin la nécessité de supprimer ou de fusionner certaines agences de l’État. Ciotti défend une réduction de 100 milliards des dépenses publics. En accord avec Bertrand, Juvin et Pécresse, il reprend l’idée d’une réforme des retraites et d’une suppressions des strates administratives (fusion des métropoles, départements et régions). Il veut aussi baisser le nombre de fonctionnaires. Juvin n’entend lui pas diminuer le nombre de fonctionnaires contrairement à Ciotti et Pécresse mais simplement leur retirer des tâches administratives pour gagner en efficacité. Bertrand continue en appelant à la fin des 35 h dans la fonction publique et à l’augmentation des contrôles contre la fraude fiscale. Barnier rappelle enfin la nécessité de réformer la fonction publique en supprimant les doublons. Pécresse termine sur les salaires des fonctionnaires qu’elle veut revaloriser.", "Extractive_1": "P1 : On ne trouve dans votre programme aucun engagement de réduction de dépenses ou de réduction de la dette, donc, est ce que c'est LR qui c'est trompé il y a cinq ans ou est ce que c'est l'air du temps qui a complètement changé? XB : La réforme des retraites, la réforme de l'assurance chômage, le changement au travers de la République des territoires, je veux mettre fin au millefeuille politico administratif français, notamment avec le conseiller territorial moins d'élus, moins d'administrations. XB : D'autre part, les réformes que je veux mener la suppression de l'AME mène la baisse des dépenses publiques, l'aide médicale d'Etat pour immigrés sans papiers. XB : Par le travail et en faisant en sorte qu'il y ait moins de contraintes pour ceux qui donnent du travail, les entrepreneurs, que ceux qui travaillent gagnent vraiment leur vie, et aussi parce que c'est très important qu'il y ait un changement radical, qu'on ne puisse plus en France refuser des offres d'emploi comme c'est le cas aujourd'hui. MB : Et moi, mon idée, c'est que dans ce projet, il faudra qu'on prenne les bonnes idées de chacun et qu'on les calcules, qu'on en fasse le compte parce qu'il y a une chose que les Français ne nous pardonneraient pas cette fois ci, c'est de dire des choses sans les avoir calculées, de dire n'importe quoi dans une campagne électorale pour ne pas être capable ensuite de faire ce qu'on a dit. MB : Je prends l'engagement d'inverser progressivement la courbe de la dette, sans doute, il faudra plus d'un quinquennat, même si moi, je ne ferai qu'un quinquennat, ce qui est la raison et le bon sens. MB : Mais il y a une réforme de l'Etat qui est possible et je prends comme exemple plusieurs régions départements. P1 : Alors Valérie Pécresse, même si on est loin de la rupture façon Fillon ou Juppé, vous vous engagez vous à ramener la dette de 115 pour cent du PIB, on a vu le diagramme tout à l'heure à 100, mais sur deux quinquennats, supprimer 150 000 fonctionnaires, c'est toujours pareil avec les fonctionnaires, vous dites je ne toucherait pas à la sécurité, je ne toucherait pas à la santé, vous les prenez où ces 150.000 fonctionnaires? VP : Au contraire, je reprends toutes les réformes que la droite rêve de faire depuis dix ans et je dis que moi, je les ferais parce que j'ai cette expérience. VP : On a mal géré cette crise, mais au delà de la crise COVID, vous voyez bien que le président de la République, qui est aujourd'hui en train d'inventer le clientélisme présidentiel, c'est toutes les semaines des chèques sans provision en sacrifiant les générations futures, VP : Les économies, je les ferais avec quatre grandes réformes la réforme des retraites, jusqu'à 65 ans, la réforme de l'assurance chômage avec une vraie dégressivité pour toutes les personnes de moins de 50 ans qui gagnent jusqu'à 2 SMIC, la réforme que nous voulions faire, la réforme de la décentralisation, la réforme de la bureaucratisation et je ne suis pas d'accord. VP : Et je supprimerait 200 000 postes et non pas 150000, 200 000 postes pour en recréer 50 000 dans les trois missions essentielles de l'Etat qui sont protéger, éduquer et soigner. VP : Il y a aujourd'hui 700 agences para étatiques, 584 opérateurs de l'Etat, on peut les fusionner, on peut les réduire. P2 : Alors Eric Ciotti, vous vous réclamez de la rupture et vous reprenez le mot euh, vous vous parlez de 250.000 suppressions d'emplois publics, 100 milliards d'économies dans les dépenses publiques, vous supprimez les régions, vous supprimez les départements, vous gardez les provinces et les communes. EC : De quoi souffre notre pays, à la fois d'un excès de dépense publique qui nous paralyse et qui conduit à avoir recours à une dette qui devient insupportable et, d'autre part, à avoir recours à des impôts. EC : La retraite, je crois qu'on est tous d'accord à 65 ans EC : Le retour aux 39 heures payées 38 dans la fonction publique. EC : Des strates de collectivités locales, les Communes, cellule de base de la démocratie et une super collectivités locales au dessus, qui serait la fusion des métropoles, des départements, des régions. P2 : Sur les 250.000 suppressions d'emplois publics, où est ce que vous voulez les supprimer ? EC : J'ai mis deux exceptions les métiers de la sécurité qui concourent à la sécurité, la défense, la sécurité, la justice, ce qui fait l'Etat, le régalien, ce pourquoi l'Etat est faible, alors qu'il s'est tellement aujourd'hui amoindri dans son efficacité. EC : Mais ce qu'on ignore de dire, et ce qu'on omet de dire, c'est qu'il y a 35% de personnel administratif dans les 1 million 100 000 agents hospitaliers, est ce qu'on a besoin d'autant d'administrations ? P2 : Alors, Philippe Juvin, justement euh, vous, vous dites alors c'est un peu différent parce que vous vous dites la droite, c'est caricaturée sur les services publics en apparaissant comme le père Fouettard, et il ne faut pas baisser le nombre de fonctionnaires. PJ : Le sujet principal, c'est comment on recrée de la richesse. PJ : Je crois que pour recréer de la richesse, il y a 3, il y a deux sujets principaux en termes de recettes, c'est évidemment une réforme des retraites. PJ : Donc, je vous le dis, moi, je ne baisserait pas le nombre de fonctionnaires sur 5 ans, je redistribue 200 000 postes en passant de fonctionnaires qui sont, bon, on va dire, dans des emplois de bureau vers des emplois au contact avec nos administrés, des justiciables de la justice, des patients à l'hôpital. XB : Je veux que l'on sorte des 35 heures, si l'ensemble des agents publics travaillent davantage, payé davantage dans ces cas là, s'ils sont à 39 heures, ce sont 200 000 emplois. XB : Et je souhaite également que les contractuels de droit public deviennent des contractuels de droit privé pour avoir plus de souplesse et qu'il y ait aussi moins de précarité chez eux. XB : Il y a trop de fonctionnaires qui contrôlent les autres et qui contrôlent les Français, mais par contre, il n'y en a pas assez pour contrôler et agir pour lutter contre les fraudes sociales. VP : Il est évident, il est évident que aujourd'hui, ce n'est pas des personnes dont on supprime l'emploi, c'est au moment des départs en retraites, des postes qui ne sont pas remplacés, bien évidemment. MB : Alors bien sûr, il y aura des endroits où supprimera des postes et d'autres, on en recréera notamment, comme l'a dit Philippe, au contact des gens pour leur sécurité ou leur santé. MB : En revanche, il y a des réponses à ou fait on des économies, et en effet, dans la réforme de l'Etat et de la fonction publique et des administrations, il y a des doublons, il y a des doubles tutelles, je vous promets que si on fait ce travail méthodiquement avec les régions, avec les départements, avec les communes, on fera des économies. PJ : Actuellement, il y a 10 à 20% des lits de France, des lits d'hospitalisation qui sont fermés parce qu'on manque de personnel, d'infirmiers, d'aides soignants, la situation est d'une très grande fragilité et je pense que nous ne devons pas commencer par cela. VP : Là encore, si on réussit à enlever de la bureaucratie de l'administration administrant à fermer un certain nombre de comités à fusionner à ce moment là, on pourra revaloriser les fonctionnaires qui en ont le plus besoin.", - "Extractive_2": "DP : On ne trouve dans votre programme aucun engagement de réduction de dépenses ou de réduction de la dette, donc, est ce que c'est LR qui c'est trompé il y a cinq ans ou est ce que c'est l'air du temps qui a complètement changé? XB : La réforme des retraites, la réforme de l'assurance chômage, le changement au travers de la République des territoires, je veux mettre fin au millefeuille politico administratif français, notamment avec le conseiller territorial moins d'élus, moins d'administrations. XB : Par le travail et en faisant en sorte qu'il y ait moins de contraintes pour ceux qui donnent du travail, les entrepreneurs, que ceux qui travaillent gagnent vraiment leur vie, et aussi parce que c'est très important qu'il y ait un changement radical, qu'on ne puisse plus en France refuser des offres d'emploi comme c'est le cas aujourd'hui. Voilà comment nous allons faire, mais il faut que l'on travaille davantage. MB : Et moi, mon idée, c'est que dans ce projet, il faudra qu'on prenne les bonnes idées de chacun et qu'on les calcules, qu'on en fasse le compte parce qu'il y a une chose que les Français ne nous pardonneraient pas cette fois ci, c'est de dire des choses sans les avoir calculées, de dire n'importe quoi dans une campagne électorale pour ne pas être capable ensuite de faire ce qu'on a dit. MB : Je prends l'engagement d'inverser progressivement la courbe de la dette, sans doute, il faudra plus d'un quinquennat, même si moi, je ne ferai qu'un quinquennat, ce qui est la raison et le bon sens. MB : Il y a des économies possibles, celles que vous Xavier Bertrand a évoqué sur le régime des retraites, la réforme de l'Etat. VP : Les économies, je les ferais avec quatre grandes réformes la réforme des retraites, jusqu'à 65 ans, la réforme de l'assurance chômage avec une vraie dégressivité pour toutes les personnes de moins de 50 ans qui gagnent jusqu'à 2 SMIC, la réforme que nous voulions faire, la réforme de la décentralisation, la réforme de la bureaucratisation et je ne suis pas d'accord. VP : Et je supprimerait 200 000 postes et non pas 150000, 200 000 postes pour en recréer 50 000 dans les trois missions essentielles de l'Etat qui sont protéger, éduquer et soigner. VP : Il y a aujourd'hui 700 agences para étatiques, 584 opérateurs de l'Etat, on peut les fusionner, on peut les réduire. EC : Il faut réduire les dépenses publiques. EC :100 milliards d'euros. EC : La retraite, je crois qu'on est tous d'accord à 65 ans. EC : Des strates de collectivités locales, les Communes, cellule de base de la démocratie et une super collectivités locales au dessus, qui serait la fusion des métropoles, des départements, des régions. RE : sur les 250.000 suppressions d'emplois publics, où est ce que vous voulez les supprimer ? EC : J'ai mis deux exceptions les métiers de la sécurité qui concourent à la sécurité, la défense, la sécurité, la justice, ce qui fait l'Etat, le régalien, ce pourquoi l'Etat est faible, alors qu'il s'est tellement aujourd'hui amoindri dans son efficacité. PJ : Je crois que pour recréer de la richesse, il y a 3, il y a deux sujets principaux en termes de recettes, c'est évidemment une réforme des retraites. PJ : Donc, je vous le dis, moi, je ne baisserait pas le nombre de fonctionnaires sur 5 ans, je redistribue 200 000 postes en passant de fonctionnaires qui sont, bon, on va dire, dans des emplois de bureau vers des emplois au contact avec nos administrés, des justiciables de la justice, des patients à l'hôpital. XB : Je veux que l'on sorte des 35 heures, si l'ensemble des agents publics travaillent davantage, payé davantage dans ces cas là, s'ils sont à 39 heures, ce sont 200 000 emplois. XB : Il y a trop de fonctionnaires qui contrôlent les autres et qui contrôlent les Français, mais par contre, il n'y en a pas assez pour contrôler et agir pour lutter contre les fraudes sociales. MB : En revanche, il y a des réponses à ou fait on des économies, et en effet, dans la réforme de l'Etat et de la fonction publique et des administrations, il y a des doublons, il y a des doubles tutelles, je vous promets que si on fait ce travail méthodiquement avec les régions, avec les départements, avec les communes, on fera des économies. VP : Mais moins de fonctionnaires, c'est aussi des fonctionnaires mieux payés. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "DP : On ne trouve dans votre programme aucun engagement de réduction de dépenses ou de réduction de la dette, donc, est ce que c'est LR qui c'est trompé il y a cinq ans ou est ce que c'est l'air du temps qui a complètement changé? XB : La réforme des retraites, la réforme de l'assurance chômage, le changement au travers de la République des territoires, je veux mettre fin au millefeuille politico administratif français, notamment avec le conseiller territorial moins d'élus, moins d'administrations. XB : Par le travail et en faisant en sorte qu'il y ait moins de contraintes pour ceux qui donnent du travail, les entrepreneurs, que ceux qui travaillent gagnent vraiment leur vie, et aussi parce que c'est très important qu'il y ait un changement radical, qu'on ne puisse plus en France refuser des offres d'emploi comme c'est le cas aujourd'hui. Voilà comment nous allons faire, mais il faut que l'on travaille davantage. MB : Et moi, mon idée, c'est que dans ce projet, il faudra qu'on prenne les bonnes idées de chacun et qu'on les calcules, qu'on en fasse le compte parce qu'il y a une chose que les Français ne nous pardonneraient pas cette fois ci, c'est de dire des choses sans les avoir calculées, de dire n'importe quoi dans une campagne électorale pour ne pas être capable ensuite de faire ce qu'on a dit. 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PJ : Donc, je vous le dis, moi, je ne baisserait pas le nombre de fonctionnaires sur 5 ans, je redistribue 200 000 postes en passant de fonctionnaires qui sont, bon, on va dire, dans des emplois de bureau vers des emplois au contact avec nos administrés, des justiciables de la justice, des patients à l'hôpital. XB : Je veux que l'on sorte des 35 heures, si l'ensemble des agents publics travaillent davantage, payé davantage dans ces cas là, s'ils sont à 39 heures, ce sont 200 000 emplois. XB : Il y a trop de fonctionnaires qui contrôlent les autres et qui contrôlent les Français, mais par contre, il n'y en a pas assez pour contrôler et agir pour lutter contre les fraudes sociales. 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d'élus, moins d'administrations." + }, + { + "speaker": "XB", + "text": "D'autre part, les réformes que je veux mener la suppression de l'AME mène la baisse des dépenses publiques, l'aide médicale d'Etat pour immigrés sans papiers." + }, + { + "speaker": "XB", + "text": "Par le travail et en faisant en sorte qu'il y ait moins de contraintes pour ceux qui donnent du travail, les entrepreneurs, que ceux qui travaillent gagnent vraiment leur vie, et aussi parce que c'est très important qu'il y ait un changement radical, qu'on ne puisse plus en France refuser des offres d'emploi comme c'est le cas aujourd'hui." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Michel Barnier explique qu'il est difficile de faire des promesses, et souhaite inverser la courbe de la dette, avec notamment le régime des retraites et une réforme de l'état." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MB", + "text": "Et moi, mon idée, c'est que dans ce projet, il faudra qu'on prenne les bonnes idées de chacun et qu'on les calcules, qu'on en fasse le compte parce qu'il y a une chose que les Français ne nous pardonneraient pas cette fois ci, c'est de dire des choses sans les avoir calculées, de dire n'importe quoi dans une campagne électorale pour ne pas être capable ensuite de faire ce qu'on a dit." + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "Je prends l'engagement d'inverser progressivement la courbe de la dette, sans doute, il faudra plus d'un quinquennat, même si moi, je ne ferai qu'un quinquennat, ce qui est la raison et le bon sens." + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "Mais il y a une réforme de l'Etat qui est possible et je prends comme exemple plusieurs régions départements." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécrsse explique faire des économies avec quatre grande réformes, La retraite à 65 ans, l'assurance chômage dégressive, la réforme de décentralisation, et la réforme de bureaucratisation." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Au contraire, je reprends toutes les réformes que la droite rêve de faire depuis dix ans et je dis que moi, je les ferais parce que j'ai cette expérience." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "On a mal géré cette crise, mais au delà de la crise COVID, vous voyez bien que le président de la République, qui est aujourd'hui en train d'inventer le clientélisme présidentiel, c'est toutes les semaines des chèques sans provision en sacrifiant les générations futures," + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Les économies, je les ferais avec quatre grandes réformes la réforme des retraites, jusqu'à 65 ans, la réforme de l'assurance chômage avec une vraie dégressivité pour toutes les personnes de moins de 50 ans qui gagnent jusqu'à 2 SMIC, la réforme que nous voulions faire, la réforme de la décentralisation, la réforme de la bureaucratisation et je ne suis pas d'accord." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti souhaite supprimer 250 000 fonctionnaires et faire 100 milliards d'économies de dépenses publiques." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Alors Eric Ciotti, vous vous réclamez de la rupture et vous reprenez le mot euh, vous vous parlez de 250.000 suppressions d'emplois publics, 100 milliards d'économies dans les dépenses publiques, vous supprimez les régions, vous supprimez les départements, vous gardez les provinces et les communes." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "De quoi souffre notre pays, à la fois d'un excès de dépense publique qui nous paralyse et qui conduit à avoir recours à une dette qui devient insupportable et, d'autre part, à avoir recours à des impôts." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti souhaite faire la retraite à 65 ans, la semaines de 39 heures payées 38 pour les fonctionnaires, et des strates de collectivité locale." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "La retraite, je crois qu'on est tous d'accord à 65 ans" + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Le retour aux 39 heures payées 38 dans la fonction publique." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti souhaite supprimer les postes dans les fonctions publiques de l'état, outre dans la sécurité et la justice." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Des strates de collectivités locales, les Communes, cellule de base de la démocratie et une super collectivités locales au dessus, qui serait la fusion des métropoles, des départements, des régions." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti explique que l'hôpital a un surplus administratif par rapport au personnel soignant." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Sur les 250.000 suppressions d'emplois publics, où est ce que vous voulez les supprimer ?" + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "J'ai mis deux exceptions les métiers de la sécurité qui concourent à la sécurité, la défense, la sécurité, la justice, ce qui fait l'Etat, le régalien, ce pourquoi l'Etat est faible, alors qu'il s'est tellement aujourd'hui amoindri dans son efficacité." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Mais ce qu'on ignore de dire, et ce qu'on omet de dire, c'est qu'il y a 35% de personnel administratif dans les 1 million 100 000 agents hospitaliers, est ce qu'on a besoin d'autant d'administrations ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Philippe Juvin ne souhaite pas supprimer de poste, mais veut redistribuer 200 000 postes, considérant qu'il y en a pas assez dans la fonction hospitalière ou dans la justice." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Alors, Philippe Juvin, justement euh, vous, vous dites alors c'est un peu différent parce que vous vous dites la droite, c'est caricaturée sur les services publics en apparaissant comme le père Fouettard, et il ne faut pas baisser le nombre de fonctionnaires." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Le sujet principal, c'est comment on recrée de la richesse." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Je crois que pour recréer de la richesse, il y a 3, il y a deux sujets principaux en termes de recettes, c'est évidemment une réforme des retraites." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Donc, je vous le dis, moi, je ne baisserait pas le nombre de fonctionnaires sur 5 ans, je redistribue 200 000 postes en passant de fonctionnaires qui sont, bon, on va dire, dans des emplois de bureau vers des emplois au contact avec nos administrés, des justiciables de la justice, des patients à l'hôpital." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Xavier Bertrand souhaite supprimmer 200 000 fonctionnaires." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "XB", + "text": "Il y a trop de fonctionnaires qui contrôlent les autres et qui contrôlent les Français, mais par contre, il n'y en a pas assez pour contrôler et agir pour lutter contre les fraudes sociales." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ils s'accordent tous que moins de fonctionnaires, mais mieux payés améliorent les résultats" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Il est évident, il est évident que aujourd'hui, ce n'est pas des personnes dont on supprime l'emploi, c'est au moment des départs en retraites, des postes qui ne sont pas remplacés, bien évidemment." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Là encore, si on réussit à enlever de la bureaucratie de l'administration administrant à fermer un certain nombre de comités à fusionner à ce moment là, on pourra revaloriser les fonctionnaires qui en ont le plus besoin" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Primaire_LR_1--Partie_3_Le_Pouvoir_D_Achat.json b/train/Primaire_LR_1--Partie_3_Le_Pouvoir_D_Achat.json index 58cf26942bf3d77228c662eb80a3db4fb4816e3f..5a3343f61eb2d637bcea6e0ade244bbeceea024e 100644 --- a/train/Primaire_LR_1--Partie_3_Le_Pouvoir_D_Achat.json +++ b/train/Primaire_LR_1--Partie_3_Le_Pouvoir_D_Achat.json @@ -5,5 +5,331 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, les candidats à la présidence de LR, Valérie Pécresse, Michel Barnier, Philippe Juvin, Eric Ciotti et Xavier Bertrand parlent des mesures pour améliorer le pouvoir d'achat en France. Le présentateur explique que le pouvoir d'achat n'a pas baissé. Tous les candidats sont pour l'augmentation du temps de travail, mais Eric Ciotti est pour la suppression de l'impôt sur les successions en dessous de 5 millions d'euros pour le patrimoine, ainsi que pour le remplacement de l'impôt sur le revenu pour un taux unique de 15%. Eric Ciotti critique l'impôt sur les successions, qui est un impôt sur la mort, supprimé dans la moitié des pays de l'OCDE. Il souhaite que l'épargne des français soit remis en circulation, pour relancer l'économie. Il souhaite mettre fin à l'impôt sur le revenu, qui pèse trop sur les plus riches, et mettre en place deux taux, un à 15% pour les personnes qui gagne plus d'un SMIC par mois, et aucun pour les autres, ce qui ferait gagner 30 milliards d'euros. Xavier Bertrand souhaite augmenter le temps de travail, ainsi que la mise en place d'une prime de travail, qui est un complément de salaires pour que tous le monde touche au moins 1500 euros net. Il explique que c'est la seule manière pour que les gens aient des aides sans avoir à désavantager les chefs des petites entreprises qui ne peuvent pas augmenter les salaires. Il souhaite aussi le retour des heures supplémentaires défiscalisées. Valérie Pécresse souhaite organiser une conférence salariale avec les patrons sur les salaires et le temps de travail. Elle souhaite mettre en place une association capital travail qui ferait que les salariés soient propriétaire de 10% du capital de l'entreprise. Elle critique l'approche de la flat tax d'éric ciotti qui couterait trop cher, et ne prends pas en compte la recette actuelle de l'impôt sur le revenu. Elle souhaite baisser les charges sociales pour ramener le salaire net plus proche du brut. Eric ciotti explique que le taux unique vient avec une diminution des niches fiscales. Philippe Juvin souhaite une baisse des impôts de production, qui n'auront pas d'effet sur les recettes de l'état. Il souhaite réindustrialiser le pays pour créer de la richesse à redistribuer, ce qui n'est pas possible quand le pays est pauvre. Il souhaite aussi diviser par deux le taux de la TVA pour les produits qui seraient entièrement fabriqués en France ou en europe. Michel Barnier souhaite donner la priorité pour les logements sociaux aux travailleurs de première ligne, et baisser les impôts de productions. Il souhaite alléger les taxes patronales sur les emplois intermédiaires. Il souhaite organiser une conférence sociale qui créera le débat sur la répartition des aisses de charges entre l'emploi, l'investissement, et l'augmentation des salaires. Il souhaite supprimer les charges sur le premier emploi des jeunes pendant trois ans. Valérie Pécresse souhaite mettre en place des allocations universelles de politique familiale au premier enfant, et augmenter celles pour le deuxième enfant. Elle souhaite défiscaliser les pensions alimentaires. Michel Barnier souhaite améliorer la politique familialre et rétablir le quotient familial. Il souhaite combattre la fraude à l'assistance sociale en créant des cartes vitales biométriques, tout comme Xavier Bertrand. Sur les emplois industriels, Eric Ciotti explique qu'il faut baisser les charges patronales pour éviter les délocalisations. Pierre Juvin explique que l'appauvrissement du pays vient avec l'échec de l'éducation, et souhaite rénover le système éducatif. Michel Barnier souhaite investir à l'aide des fonds souverains. Il souhaite aussi créer un pacte de loyauté de la concurrence internationale au niveau européen, et créer une taxe carbone aux frontières française pour aider l'agriculture française.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, les candidats débattent de la question du pouvoir d’achat. Ciotti entend mobiliser l’épargne des Français en facilitant les donations, en particulier des grand-parents vers les petits enfants. Il souhaite également instaurer une flat taxe sur l’impôt sur le revenu. Paradoxalement, il affirme pouvoir gagner par là 30 milliards d’euros ; il utiliserait ces fonds pour augmenter le salaire net. Bertrand veut de son côté que l’État intervienne pour augmenter les plus bas salaires sans que cela ne coûte d’argent aux patrons. Cette mesure ressemble à celle de Pécresse, laquelle consiste à retirer les charges sur les retraites des salaires pour diminuer l’écart entre le brut et le net. Elle ajoute qu’elle souhaite organiser une conférence sociale sur les salaires et encourager la prise de capital à hauteur de 10 % par les employés. Elle s’interroge par ailleurs sur la manière dont Ciotti va financer sa flat tax concernant l’impôt sur le revenu. Ciotti explique alors que la contrepartie de son taux unique se trouve dans la suppression de moitié des niches fiscales ; c’est en considérant cette suppression qu’il obtient son chiffre de 30 milliards d’économies. Il est également d’accord pour augmenter le salaire net mais pense qu’il faut d’abord baisser les dépenses publiques. Juvin souhaite quant à lui réduire de 35 milliards les impôts de production. S’il salue la baisse instaurée par Bruno Lemaire, il juge celle-ci insuffisante. Il entend fixer cette baisse sur les entreprises éloignées des grandes métropoles. Enfin, il propose de diminuer par deux la TVA des produits totalement fabriqués en France pour encourager les relocalisations. Barnier est en accord avec Juvin sur la baisse des impôts de production. Il souhaite aussi alléger les impôts et les taxes patronales sur les emplois intermédiaires. Enfin, il propose de supprimer pendant trois ans la totalité des charges sur le premier emploi des jeunes. Pécresse évoque ensuite la politique familiale ; elle souhaite revenir à l’universalité de l’allocation et l’augmenter pour le second enfant. Barnier également confirme vouloir une politique familiale. Les candidats évoquent ensuite la fraude fiscale et sociale : Barnier souhaite instaurer la carte vitale biométique ; Bertrand évoque la même idée, mais souhaite l’instaurer dès 2022. Ciotti aborde de son côté le problème des délocalisations, critiquant un coût du travail trop élevé et le dumping social des pays de l’est. Juvin évoque lui l’école, qu’il faut refonder en profondeur. Enfin, Barnier revient sur l’épargne des Français qu’il faut mobiliser en un fond souverain et suggère l’instauration d’une taxe carbone pour limiter la concurrence déloyale.", "Extractive_1": "DP : Selon l'Insee, je ne dit pas autre chose, le pouvoir d'achat n'a pas baissé, mais vous mesurez bien que c'est un des thèmes, sinon le thème numéro un de ce début de campagne, alors, vous parlez tous de l'augmentation du temps de travail. DP : Mais vous, Eric Ciotti, vous avez une particularité, c'est la baisse de la fiscalité, une baisse assez massive, suppression totale de l'impôt sur les successions en dessous de 5 millions d'euros de patrimoine, autrement dit 99% des patrimoines, baisse générale de l'impôt sur le revenu avec un taux unique pour tous les ménages de 15%. DP : Est ce que vous n'êtes pas en train de redistribuer du pouvoir d'achat aux plus favorisés au détriment des moins favorisés? EC : Je crois à avoir cette vision qui s'attaque à cette sur fiscalité qui aujourd'hui asphyxie tellement de Français qui travaillent, qui ont travaillé toute leur vie. EC : L'impôt sur les successions, c'est un impôt sur la mort. EC : L'imagination fiscale est sans bornes et lorsqu'on quitte cette terre, nos enfants sont appelés à payer cet impôt qui a été supprimé dans la moitié des pays de l'OCDE. EC : Or, si on veut faire en sorte que l'épargne des Français, il y a plus de 5 000 milliards d'épargne financière soit remis dans les circuits économiques, notamment par le biais de donations des grands parents vers les petits enfants, on aura déjà un puissant moyen de relancer notre économie. EC : Deuxième mesure c'est la fin de cet impôt sur le revenu totalement confiscatoire qui fait que dix pour cent des ménages, ceux qui travaillent sans doute le plus, paient 70% de l'impôt, EC : Je souhaite qu'il y ait plus que deux taux, un taux à 15 pour les personnes qui gagnent plus d'un SMIC par mois et les autres qui resteraient au niveau actuel. EC : Je placerai ces 30 milliards d'euros, gain de cette flat tax au service de l'augmentation du salaire net. DP : Votre mesure phare Xavier Bertrand parmi d'autres, c'est s'appliquer à l'augmentation du temps de travail, mais c'est une sorte de super prime d'activité élargie que vous appelez primes au travail. DP : l'Etat verserait un complément de salaire non plus seulement aux salariés au SMIC, comme c'est quasiment le cas aujourd'hui, mais à un salarié sur deux, un salarié sur deux, ceux qui touchent moins de 2.000 euros, de sorte que plus personne en France ne toucherait moins de 1500 euros net. DP : Mais ce qui frappe, c'est que c'est donc à l'Etat, l'Etat tout puissant, de s'occuper de prendre en charge le revenu des Français, le revenu du travail des Français, est ce qu'on n'est pas là dans une philosophie peut être surprenante venant de LR et dans une philosophie de l'Etat ? XB : Est ce que vous trouvez juste que cette dame qui m'explique à Montargis, qu'elle gagnait un peu plus que le SMIC, son mari gagne un peu plus que le SMIC, la prime d'activité, elle y a pas droit et il n'y a pas droit. XB : Alors je demande aux chefs d'entreprises d'augmenter les salaires, il dit qu'il est dans un secteur très concurrentiel et qu'il ne peut pas augmenter le salaire. XB : Alors donc, clairement, je vais beaucoup plus loin que la fameuse prime d'activité, c'est à dire qu'elle sera liée à votre salaire. XB : Moi, oui, parce que monsieur Pujadas, ce que je veux, c'est avec le retour des heures supplémentaires défiscalisées au delà de la 35e heure, en changeant complètement notre système de participation et d'intéressement pour qu'on y gagne davantage qu'en dans l'entreprise. XB : C'est à touche touche avec ces trois mesures, dont la prime travail à celui qui travaille, il va gagner plus, et en revanche, celui qui ne veut pas reprendre un emploi, lui, il touchera moins. P2 : Mais par ailleurs, je voulais parler de votre mesure qui devrait permettre aux entreprises de, d'augmenter les salaires de 8 à 10% en baissant les charges, mais sans que cela coûte aux entreprises. P2 : Comment vous faites pour que les entreprises augmentent les salaires, mais que ça ne leur coûte rien? VP : Parce que si Eric Ciotti a chiffré le sien à 100 milliards, le mien est à 75 milliards avec les réformes que je vous ai présentées et parce que j'ose aussi m'attaquer peut être à la bureaucratie. VP : Moi, ce que je veux faire, c'est, que je veux enlever les charges salariales retraites et je veux les faire financer par l'État avec les économies que j'aurai faites à côté. VP : Mais je commencerais par faire une conférence salariale avec tous les patrons, avec tous les partenaires sociaux pour parler avec eux de comment on fait? VP : Parce qu'évidemment, il y a la question du salaire, mais il y a aussi la question du temps de travail. VP : Et moi, je souhaite que les salariés puissent, à la fin du quinquennat, dans les entreprises cotées, être propriétaire de 10% du capital parce que je veux qu'on ait une vraie association capital travail. VP : Mais pourquoi je tiquais sur la proposition de flat tax d'Eric Ciotti, c'est parce que dans ton chiffrage, Eric, ce qui, ce que je ne vois pas, c'est où sont passés les 80 milliards de recettes de l'impôt sur le revenu parce que l'impôt sur le mieux rapporte quand même beaucoup d'argent. VP : En revanche, j'ai choisi du coup de me focaliser sur ces charges sociales qui pèsent sur le travail parce que je pense que c'est très injuste aujourd'hui pour les salariés au SMIC, effectivement, de toucher 1258 euros quand en fait, le SMIC brut, lui, il est à 1538. VP : Et ma mesure est plus puissante que celle de Xavier puisqu'elle va, elle mettra 25 milliards d'euros sur la table pour aller jusqu'à 2,2 smic. EC : Ce que je propose avec ce taux unique, c'est de diminuer parallèlement de moitié les niches fiscales. EC : Si on ne commence pas par la baisse des dépenses publiques, on aura toujours les impôts les plus élevés au monde. P1 : Mais sur le pouvoir d'achat, philippe Juvin, et l'attente, l'attente, le désir qu'on entend en ce moment, la revendication qu'on entend en ce moment, je n'ai rien lu. PJ : Je ne crois pas non plus à cette idée que sans augmenter la richesse, en réalité, on pourra distribuer quelque chose. PJ : Je veux donc une baisse massive, 35 milliards dès la première année des impôts de production. PJ : Ce que je dis, c'est qu'avec 35 milliards de baisses d'impôt de production, ce sont, on peut imaginer qu'il n'y ait pas d'effet sur les recettes de l'Etat parce que pour les mêmes raisons, l'Institut Molinari a montré que probablement, c'est un impôt qui tue l'impôt et donc n'y aurait pas en réalité de diminution des recettes de l'Etat et ses 35 milliards de baisses d'impôt de production. PJ : C'est en réindustrialisant le pays que vous allez créer de la richesse que vous pouvez redistribuer. PJ : Parce que vous créez de l'emploi, le sujet aujourd'hui, c'est comme le pays est devenu pauvre, vous n'avez plus d'argent à redistribuer. PJ : Le pays, je pense qu'on doit prendre une deuxième mesure qui est pour pousser les entreprises à s'installer en France, à avoir un taux de TVA divisé par deux pour tout produit qui serait totalement fabriqué en France par rapport au même qui arriveraient sur le territoire. PJ : J'assume, en tant qu'ancien député européen, qu'il faut que l'Europe commence à se protéger et protège ses frontières. P2 : Alors, Michel Barnier, alors déjà peut être une réaction à cela, et c'est vrai qu'on a regardé avec David et on a cherché peut être des mesures de pouvoir d'achat, on en a trouvé une, la priorité pour l'attribution des logements sociaux pour les travailleurs de première ligne. MB : On a assez de votre délire bureaucratique depuis 30 ans. MB : La première mesure c'est dans le prolongement de ce que vient de dire Philippe, de diminuer un peu plus les impôts de production qui plombent nos entreprises et qui créent une concurrence déloyale avec tous nos voisins, notamment les Allemands. MB : Ensuite, je pense qu'il faut en effet alléger ou supprimer, alléger en tout cas les impôts ou les taxes patronales sur les emplois intermédiaires MB : Et à ce moment là, comme cela a été dit, une conférence sociale devra organiser le débat entre le patronat et les syndicats pour voir comment on répartit cette baisse de charges entre l'emploi, l'investissement et l'augmentation des salaires. MB : Et la troisième mesure que je propose concerne les jeunes, nous voulons, si je suis élu, supprimer totalement les charges, la totalité des charges sur le premier emploi des jeunes pendant trois ans et croyez moi, ça vaudra mieux et ça sera beaucoup plus efficace que les chèques ou les bons qu'on distribue. VP : Donc moi, je remettrai des allocations universelles de politique familiale et j'en mettrais au premier enfant, et j'augmenterait aussi celles pour le deuxième enfant de façon à ce que les familles puissent être aidées et pareil sur les pensions alimentaires que touchent les femmes séparées, moi, je n'accepte pas qu'elles soient fiscalisés parce que souvent, une femme peut se retrouver dans la situation, d'être privée de sa prime d'activité, d'être privée de ses allocations logement, de ses aides au logement parce qu'elle touche une pension alimentaire fiscalisée. MB : D'abord, peut être en écho à ce que vient de dire Valérie, je veux marquer mon accord avec la nécessité de reconstruire une politique familiale digne de ce nom. MB : Le quotient rétabli au niveau de ce qu'il était avant monsieur Hollande. MB : Je suis favorable à mon tour à une grande politique familiale sur les sur les recettes et comment on paye. MB : Il y a dans notre pays deux millions et demi de personnes qui ont des droits ouverts à l'assurance maladie de plus que d'habitants dans notre pays. MB : Nous allons donc proposer, si je suis élu, de modifier toutes les cartes vitales et de faire une vérification biométrique de tous ceux qui ont des droits à l'assurance. XB : Et là, moi, ce que je souhaite engager, c'est dès l'été 2022,Le système de carte Vitale biométrique pour qu'il n'y ait plus aucune fraude. DP : De ce point de vue là, il y a un déclin de l'emploi industriel depuis 20 ans qui est chronique, vous faites comment pour vous en occuper ? DP : Que vous ferez mieux que les créations d'emplois qui sont revenues à un niveau sans équivalent depuis 12 ans? EC : Nous avons perdu 2 millions d'emplois industriels en quarante ans. EC : Bien sûr, il y a manqué de volonté politique, mais il s'est désindustrialisé parce que les charges qui pèsent sur le travail étaient beaucoup trop lourdes. EC : Le coût du travail aujourd'hui est beaucoup plus élevé, c'est ce qui a conduit aux délocalisations vers les pays de l'Est. PJ : Il y a une relation évidente entre l'appauvrissement économique du pays et l'appauvrissement intellectuel du pays. PJ : Moi, je veux avoir un grand plan de rénovation de l'école, faire en sorte qu'on ait pas 15% des enfants qui, en 6ème, ne savent pas lire, écrire, compter. MB : Je voudrais dire un mot de l'industrie et aussi de l'agriculture, des forces productives. MB : Oui, mais je vous parle de l'industrie puisque c'était votre question, David Pujadas, un fonds souverain qui permettra de mobiliser une partie de l'épargne des Français plusieurs milliers de milliards. MB : Aujourd'hui, 300 milliards pourraient être mobilisés par ce fonds souverain, comme l'a d'ailleurs proposé Olivier Marleix sur les grands actifs stratégiques et des participations de l'Etat dans les entreprises qu'on n'a pas souvent soutenues dans le passé. MB : Ma deuxième réponse, c'est la loyauté de la concurrence internationale au niveau européen et je peux dire que je connais cette question pour y avoir travaillé. MB : On peut créer avec une taxe carbone à nos frontières et pour l'agriculture, des règles du jeu équitables, ne plus accepter de produits agricoles chez nous après des accords commerciaux qui viennent de pays où on n'a pas les mêmes règles que celles que nous imposent nos producteurs. ", - "Extractive_2": "EC : Or, si on veut faire en sorte que l'épargne des Français, il y a plus de 5 000 milliards d'épargne financière soit remis dans les circuits économiques, notamment par le biais de donations des grands parents vers les petits enfants, on aura déjà un puissant moyen de relancer notre économie. EC : Deuxième mesure c'est la fin de cet impôt sur le revenu totalement confiscatoire qui fait que dix pour cent des ménages, ceux qui travaillent sans doute le plus, paient 70% de l'impôt, EC : Je souhaite qu'il y ait plus que deux taux, un taux à 15 pour les personnes qui gagnent plus d'un SMIC par mois et les autres qui resteraient au niveau actuel. EC : On pourrait avoir un impôt avec un taux plus faible, mais qui rapporterait paradoxalement beaucoup plus. EC : Et ces 30 milliards que rapporterait de plus cette flat tax. EC : Je placerai ces 30 milliards d'euros, gain de cette flat tax au service de l'augmentation du salaire net. DP : Votre mesure phare Xavier Bertrand parmi d'autres, c'est s'appliquer à l'augmentation du temps de travail, mais c'est une sorte de super prime d'activité élargie que vous appelez primes au travail. XB : C'est vrai qu'ils faut que les salaires progressent dans notre pays et qu'on règle la question des charges, et que les progressions de carrière aussi, ça soit quelque chose de concret. XB : Alors donc, clairement, je vais beaucoup plus loin que la fameuse prime d'activité, c'est à dire qu'elle sera liée à votre salaire. XB : Elle ne coûtera rien aux chefs d'entreprise. VP : Moi, ce que je veux faire, c'est, que je veux enlever les charges salariales retraites et je veux les faire financer par l'État avec les économies que j'aurai faites à côté. VP : Mais je commencerais par faire une conférence salariale avec tous les patrons, avec tous les partenaires sociaux pour parler avec eux de comment on fait? VP : Et moi, je souhaite que les salariés puissent, à la fin du quinquennat, dans les entreprises cotées, être propriétaire de 10% du capital parce que je veux qu'on ait une vraie association capital travail. VP : Mais pourquoi je tiquais sur la proposition de flat tax d'Eric Ciotti, c'est parce que dans ton chiffrage, Eric, ce qui, ce que je ne vois pas, c'est où sont passés les 80 milliards de recettes de l'impôt sur le revenu parce que l'impôt sur le mieux rapporte quand même beaucoup d'argent. VP : En revanche, j'ai choisi du coup de me focaliser sur ces charges sociales qui pèsent sur le travail parce que je pense que c'est très injuste aujourd'hui pour les salariés au SMIC, effectivement, de toucher 1258 euros quand en fait, le SMIC brut, lui, il est à 1538. VP : Et ma mesure est plus puissante que celle de Xavier puisqu'elle va, elle mettra 25 milliards d'euros sur la table pour aller jusqu'à 2,2 smic. XB : Valérie Pécresse a raison. XB : Que le Net en bas, la fiche de paye ressemble au brut en haut de la fiche de paye. EC : Ce que je propose avec ce taux unique, c'est de diminuer parallèlement de moitié les niches fiscales. EC : D'accord, pour augmenter le salaire net, il faut qu'il y ait des salaires plus élevés. EC : Si on ne commence pas par la baisse des dépenses publiques, on aura toujours les impôts les plus élevés au monde. PJ : Je veux donc une baisse massive, 35 milliards dès la première année des impôts de production. PJ : Je veux absolument qu'ils soient fixés sur des entreprises particulières qui sont celles qui sont en dehors des grandes métropoles pour faire cours dans les métros dans les 15 plus grandes métropoles de France. PJ : Le pays, je pense qu'on doit prendre une deuxième mesure qui est pour pousser les entreprises à s'installer en France, à avoir un taux de TVA divisé par deux pour tout produit qui serait totalement fabriqué en France par rapport au même qui arriveraient sur le territoire. MB : Donc, aider nos entreprises progressivement, comme le gouvernement actuel a commencé de le faire, mais pas suffisamment à égalité de concurrence avec nos voisins allemands pour qu'ils puissent investir et embaucher. MB : Ensuite, je pense qu'il faut en effet alléger ou supprimer, alléger en tout cas les impôts ou les taxes patronales sur les emplois intermédiaires. MB : Et la troisième mesure que je propose concerne les jeunes, nous voulons, si je suis élu, supprimer totalement les charges, la totalité des charges sur le premier emploi des jeunes pendant trois ans et croyez moi, ça vaudra mieux et ça sera beaucoup plus efficace que les chèques ou les bons qu'on distribue. VP : Donc moi, je remettrai des allocations universelles de politique familiale et j'en mettrais au premier enfant, et j'augmenterait aussi celles pour le deuxième enfant de façon à ce que les familles puissent être aidées et pareil sur les pensions alimentaires que touchent les femmes séparées, moi, je n'accepte pas qu'elles soient fiscalisés parce que souvent, une femme peut se retrouver dans la situation, d'être privée de sa prime d'activité, d'être privée de ses allocations logement, de ses aides au logement parce qu'elle touche une pension alimentaire fiscalisée. MB : Et donc, oui, il faut une politique familiale. MB : Mais s'agissant des impôts de production, tous les calculs et tous les entrepreneurs savent que si on allège cette charge qui les met en concurrence déloyale avec leurs voisins, ils peuvent investir et donc on retrouve de l'argent. MB : Nous allons donc proposer, si je suis élu, de modifier toutes les cartes vitales et de faire une vérification biométrique de tous ceux qui ont des droits à l'assurance. XB : Et là, moi, ce que je souhaite engager, c'est dès l'été 2022,Le système de carte Vitale biométrique pour qu'il n'y ait plus aucune fraude. EC : Le coût du travail aujourd'hui est beaucoup plus élevé, c'est ce qui a conduit aux délocalisations vers les pays de l'Est. EC : Il y a aussi du dumping social à l'Europe. PJ : Moi, je veux avoir un grand plan de rénovation de l'école, faire en sorte qu'on ait pas 15% des enfants qui, en 6ème, ne savent pas lire, écrire, compter. PJ : Quand vous ne formez pas bien ceux qui travaillent et vous appauvrissez le pays, il a été ainsi montré que le défaut de formation des travailleurs actuellement en emploi. MB : Oui, mais je vous parle de l'industrie puisque c'était votre question, David Pujadas, un fonds souverain qui permettra de mobiliser une partie de l'épargne des Français plusieurs milliers de milliards. MB : On peut créer avec une taxe carbone à nos frontières et pour l'agriculture, des règles du jeu équitables, ne plus accepter de produits agricoles chez nous après des accords commerciaux qui viennent de pays où on n'a pas les mêmes règles que celles que nous imposent nos producteurs." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "EC : Or, si on veut faire en sorte que l'épargne des Français, il y a plus de 5 000 milliards d'épargne financière soit remis dans les circuits économiques, notamment par le biais de donations des grands parents vers les petits enfants, on aura déjà un puissant moyen de relancer notre économie. EC : Deuxième mesure c'est la fin de cet impôt sur le revenu totalement confiscatoire qui fait que dix pour cent des ménages, ceux qui travaillent sans doute le plus, paient 70% de l'impôt, EC : Je souhaite qu'il y ait plus que deux taux, un taux à 15 pour les personnes qui gagnent plus d'un SMIC par mois et les autres qui resteraient au niveau actuel. EC : On pourrait avoir un impôt avec un taux plus faible, mais qui rapporterait paradoxalement beaucoup plus. EC : Et ces 30 milliards que rapporterait de plus cette flat tax. EC : Je placerai ces 30 milliards d'euros, gain de cette flat tax au service de l'augmentation du salaire net. DP : Votre mesure phare Xavier Bertrand parmi d'autres, c'est s'appliquer à l'augmentation du temps de travail, mais c'est une sorte de super prime d'activité élargie que vous appelez primes au travail. XB : C'est vrai qu'ils faut que les salaires progressent dans notre pays et qu'on règle la question des charges, et que les progressions de carrière aussi, ça soit quelque chose de concret. XB : Alors donc, clairement, je vais beaucoup plus loin que la fameuse prime d'activité, c'est à dire qu'elle sera liée à votre salaire. XB : Elle ne coûtera rien aux chefs d'entreprise. VP : Moi, ce que je veux faire, c'est, que je veux enlever les charges salariales retraites et je veux les faire financer par l'État avec les économies que j'aurai faites à côté. VP : Mais je commencerais par faire une conférence salariale avec tous les patrons, avec tous les partenaires sociaux pour parler avec eux de comment on fait? VP : Et moi, je souhaite que les salariés puissent, à la fin du quinquennat, dans les entreprises cotées, être propriétaire de 10% du capital parce que je veux qu'on ait une vraie association capital travail. VP : Mais pourquoi je tiquais sur la proposition de flat tax d'Eric Ciotti, c'est parce que dans ton chiffrage, Eric, ce qui, ce que je ne vois pas, c'est où sont passés les 80 milliards de recettes de l'impôt sur le revenu parce que l'impôt sur le mieux rapporte quand même beaucoup d'argent. VP : En revanche, j'ai choisi du coup de me focaliser sur ces charges sociales qui pèsent sur le travail parce que je pense que c'est très injuste aujourd'hui pour les salariés au SMIC, effectivement, de toucher 1258 euros quand en fait, le SMIC brut, lui, il est à 1538. VP : Et ma mesure est plus puissante que celle de Xavier puisqu'elle va, elle mettra 25 milliards d'euros sur la table pour aller jusqu'à 2,2 smic. XB : Valérie Pécresse a raison. XB : Que le Net en bas, la fiche de paye ressemble au brut en haut de la fiche de paye. EC : Ce que je propose avec ce taux unique, c'est de diminuer parallèlement de moitié les niches fiscales. EC : D'accord, pour augmenter le salaire net, il faut qu'il y ait des salaires plus élevés. EC : Si on ne commence pas par la baisse des dépenses publiques, on aura toujours les impôts les plus élevés au monde. PJ : Je veux donc une baisse massive, 35 milliards dès la première année des impôts de production. PJ : Je veux absolument qu'ils soient fixés sur des entreprises particulières qui sont celles qui sont en dehors des grandes métropoles pour faire cours dans les métros dans les 15 plus grandes métropoles de France. PJ : Le pays, je pense qu'on doit prendre une deuxième mesure qui est pour pousser les entreprises à s'installer en France, à avoir un taux de TVA divisé par deux pour tout produit qui serait totalement fabriqué en France par rapport au même qui arriveraient sur le territoire. MB : Donc, aider nos entreprises progressivement, comme le gouvernement actuel a commencé de le faire, mais pas suffisamment à égalité de concurrence avec nos voisins allemands pour qu'ils puissent investir et embaucher. MB : Ensuite, je pense qu'il faut en effet alléger ou supprimer, alléger en tout cas les impôts ou les taxes patronales sur les emplois intermédiaires. MB : Et la troisième mesure que je propose concerne les jeunes, nous voulons, si je suis élu, supprimer totalement les charges, la totalité des charges sur le premier emploi des jeunes pendant trois ans et croyez moi, ça vaudra mieux et ça sera beaucoup plus efficace que les chèques ou les bons qu'on distribue. VP : Donc moi, je remettrai des allocations universelles de politique familiale et j'en mettrais au premier enfant, et j'augmenterait aussi celles pour le deuxième enfant de façon à ce que les familles puissent être aidées et pareil sur les pensions alimentaires que touchent les femmes séparées, moi, je n'accepte pas qu'elles soient fiscalisés parce que souvent, une femme peut se retrouver dans la situation, d'être privée de sa prime d'activité, d'être privée de ses allocations logement, de ses aides au logement parce qu'elle touche une pension alimentaire fiscalisée. MB : Et donc, oui, il faut une politique familiale. MB : Mais s'agissant des impôts de production, tous les calculs et tous les entrepreneurs savent que si on allège cette charge qui les met en concurrence déloyale avec leurs voisins, ils peuvent investir et donc on retrouve de l'argent. MB : Nous allons donc proposer, si je suis élu, de modifier toutes les cartes vitales et de faire une vérification biométrique de tous ceux qui ont des droits à l'assurance. XB : Et là, moi, ce que je souhaite engager, c'est dès l'été 2022,Le système de carte Vitale biométrique pour qu'il n'y ait plus aucune fraude. EC : Le coût du travail aujourd'hui est beaucoup plus élevé, c'est ce qui a conduit aux délocalisations vers les pays de l'Est. EC : Il y a aussi du dumping social à l'Europe. PJ : Moi, je veux avoir un grand plan de rénovation de l'école, faire en sorte qu'on ait pas 15% des enfants qui, en 6ème, ne savent pas lire, écrire, compter. PJ : Quand vous ne formez pas bien ceux qui travaillent et vous appauvrissez le pays, il a été ainsi montré que le défaut de formation des travailleurs actuellement en emploi. MB : Oui, mais je vous parle de l'industrie puisque c'était votre question, David Pujadas, un fonds souverain qui permettra de mobiliser une partie de l'épargne des Français plusieurs milliers de milliards. MB : On peut créer avec une taxe carbone à nos frontières et pour l'agriculture, des règles du jeu équitables, ne plus accepter de produits agricoles chez nous après des accords commerciaux qui viennent de pays où on n'a pas les mêmes règles que celles que nous imposent nos producteurs.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "David Pujadas le préface en annonçant que les derniers chiffres de l'INSEE ont mesuré un pouvoir d'achat qui n'est pas en baisse." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "DP", + "text": "Selon l'Insee, je ne dit pas autre chose, le pouvoir d'achat n'a pas baissé, mais vous mesurez bien que c'est un des thèmes, sinon le thème numéro un de ce début de campagne, alors, vous parlez tous de l'augmentation du temps de travail." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, les participants parle de leur manières d'améliorer le pouvoir d'achat." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "DP", + "text": "Mais vous, Eric Ciotti, vous avez une particularité, c'est la baisse de la fiscalité, une baisse assez massive, suppression totale de l'impôt sur les successions en dessous de 5 millions d'euros de patrimoine, autrement dit 99% des patrimoines, baisse générale de l'impôt sur le revenu avec un taux unique pour tous les ménages de 15%." + }, + { + "speaker": "DP", + "text": "Est ce que vous n'êtes pas en train de redistribuer du pouvoir d'achat aux plus favorisés au détriment des moins favorisés?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric ciotti souhaite suprimmer l'impot sur les succession sous 5 million d'euros de patrimoine, et souhaite l'impot sur le revenu avec un taux unique de 15%, annonçant que cette méthode rapporterait 30 milliards." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Je crois à avoir cette vision qui s'attaque à cette sur fiscalité qui aujourd'hui asphyxie tellement de Français qui travaillent, qui ont travaillé toute leur vie." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "L'impôt sur les successions, c'est un impôt sur la mort." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "L'imagination fiscale est sans bornes et lorsqu'on quitte cette terre, nos enfants sont appelés à payer cet impôt qui a été supprimé dans la moitié des pays de l'OCDE." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Or, si on veut faire en sorte que l'épargne des Français, il y a plus de 5 000 milliards d'épargne financière soit remis dans les circuits économiques, notamment par le biais de donations des grands parents vers les petits enfants, on aura déjà un puissant moyen de relancer notre économie." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Deuxième mesure c'est la fin de cet impôt sur le revenu totalement confiscatoire qui fait que dix pour cent des ménages, ceux qui travaillent sans doute le plus, paient 70% de l'impôt," + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Je souhaite qu'il y ait plus que deux taux, un taux à 15 pour les personnes qui gagnent plus d'un SMIC par mois et les autres qui resteraient au niveau actuel." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Je placerai ces 30 milliards d'euros, gain de cette flat tax au service de l'augmentation du salaire net." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Xavier Bertrand souhaite augmenter le temps de travail, et verser un complément de salaire a un salarié sur deux." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "DP", + "text": "Votre mesure phare Xavier Bertrand parmi d'autres, c'est s'appliquer à l'augmentation du temps de travail, mais c'est une sorte de super prime d'activité élargie que vous appelez primes au travail." + }, + { + "speaker": "DP", + "text": "l'Etat verserait un complément de salaire non plus seulement aux salariés au SMIC, comme c'est quasiment le cas aujourd'hui, mais à un salarié sur deux, un salarié sur deux, ceux qui touchent moins de 2.000 euros, de sorte que plus personne en France ne toucherait moins de 1500 euros net." + }, + { + "speaker": "DP", + "text": "Mais ce qui frappe, c'est que c'est donc à l'Etat, l'Etat tout puissant, de s'occuper de prendre en charge le revenu des Français, le revenu du travail des Français, est ce qu'on n'est pas là dans une philosophie peut être surprenante venant de LR et dans une philosophie de l'Etat ?" + }, + { + "speaker": "XB", + "text": "Est ce que vous trouvez juste que cette dame qui m'explique à Montargis, qu'elle gagnait un peu plus que le SMIC, son mari gagne un peu plus que le SMIC, la prime d'activité, elle y a pas droit et il n'y a pas droit." + }, + { + "speaker": "XB", + "text": "Alors je demande aux chefs d'entreprises d'augmenter les salaires, il dit qu'il est dans un secteur très concurrentiel et qu'il ne peut pas augmenter le salaire." + }, + { + "speaker": "XB", + "text": "Alors donc, clairement, je vais beaucoup plus loin que la fameuse prime d'activité, c'est à dire qu'elle sera liée à votre salaire." + }, + { + "speaker": "XB", + "text": "Moi, oui, parce que monsieur Pujadas, ce que je veux, c'est avec le retour des heures supplémentaires défiscalisées au delà de la 35e heure, en changeant complètement notre système de participation et d'intéressement pour qu'on y gagne davantage qu'en dans l'entreprise." + }, + { + "speaker": "XB", + "text": "C'est à touche touche avec ces trois mesures, dont la prime travail à celui qui travaille, il va gagner plus, et en revanche, celui qui ne veut pas reprendre un emploi, lui, il touchera moins." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse souhaite augmenter les salaires de 8 à 10%, pour cela elle veut enlever les charges salariales des retraites, et les financer par l'état avec des économies fait sur d'autres sujets." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Mais par ailleurs, je voulais parler de votre mesure qui devrait permettre aux entreprises de, d'augmenter les salaires de 8 à 10% en baissant les charges, mais sans que cela coûte aux entreprises." + }, + { + "speaker": "P2", + "text": "Comment vous faites pour que les entreprises augmentent les salaires, mais que ça ne leur coûte rien?" + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Moi, ce que je veux faire, c'est, que je veux enlever les charges salariales retraites et je veux les faire financer par l'État avec les économies que j'aurai faites à côté." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Mais je commencerais par faire une conférence salariale avec tous les patrons, avec tous les partenaires sociaux pour parler avec eux de comment on fait?" + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Parce qu'évidemment, il y a la question du salaire, mais il y a aussi la question du temps de travail." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Et moi, je souhaite que les salariés puissent, à la fin du quinquennat, dans les entreprises cotées, être propriétaire de 10% du capital parce que je veux qu'on ait une vraie association capital travail." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "En revanche, j'ai choisi du coup de me focaliser sur ces charges sociales qui pèsent sur le travail parce que je pense 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vois pas, c'est où sont passés les 80 milliards de recettes de l'impôt sur le revenu parce que l'impôt sur le mieux rapporte quand même beaucoup d'argent." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Ce que je propose avec ce taux unique, c'est de diminuer parallèlement de moitié les niches fiscales." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Si on ne commence pas par la baisse des dépenses publiques, on aura toujours les impôts les plus élevés au monde." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Philippe Juvin parle d'augmentation du temps de travail, de la supression de l'impôt de production, et la division par deux de la TVA sur les produit fabriqué en france et en europe." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Mais sur le pouvoir d'achat, philippe Juvin, et l'attente, l'attente, le désir qu'on entend en ce moment, la revendication qu'on entend en ce moment, je n'ai rien lu." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Je ne crois pas non plus à cette idée que sans augmenter la richesse, en réalité, on pourra distribuer quelque chose." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Je veux donc une baisse massive, 35 milliards dès la première année des impôts de production." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Ce que je dis, c'est qu'avec 35 milliards de baisses d'impôt de production, ce sont, on peut imaginer qu'il n'y ait pas d'effet sur les recettes de l'Etat parce que pour les mêmes raisons, l'Institut Molinari a montré que probablement, c'est un impôt qui tue l'impôt et donc n'y aurait pas en réalité de diminution des recettes de l'Etat et ses 35 milliards de baisses d'impôt de production." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "C'est en réindustrialisant le pays que vous allez créer de la richesse que vous pouvez redistribuer." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Parce que vous créez de l'emploi, le sujet aujourd'hui, c'est comme le pays est devenu pauvre, vous n'avez plus d'argent à redistribuer." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Le pays, je pense qu'on doit prendre une deuxième mesure qui est pour pousser les entreprises à s'installer en France, à avoir un taux de TVA divisé par deux pour tout produit qui serait totalement fabriqué en France par rapport au même qui arriveraient sur le territoire." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "J'assume, en tant qu'ancien député européen, qu'il faut que l'Europe commence à se protéger et protège ses frontières." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Michel Barnier souhaite diminuer l'impot de production, les taxes patronales, et supprimer les charges sur le premier emploi des jeunes pendant trois ans." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Alors, Michel Barnier, alors déjà peut être une réaction à cela, et c'est vrai qu'on a regardé avec David et on a cherché peut être des mesures de pouvoir d'achat, on en a trouvé une, la priorité pour l'attribution des logements sociaux pour les travailleurs de première ligne." + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "On a assez de votre délire bureaucratique depuis 30 ans." + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "La première mesure c'est dans le prolongement de ce que vient de dire Philippe, de diminuer un peu plus les impôts de production qui plombent nos entreprises et qui créent une concurrence déloyale avec tous nos voisins, notamment les Allemands." + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "Ensuite, je pense qu'il faut en effet alléger ou supprimer, alléger en tout cas les impôts ou les taxes patronales sur les emplois intermédiaires" + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "Et à ce moment là, comme cela a été dit, une conférence sociale devra organiser le débat entre le patronat et les syndicats pour voir comment on répartit cette baisse de charges entre l'emploi, l'investissement et l'augmentation des salaires." + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "Et la troisième mesure que je propose concerne les jeunes, nous voulons, si je suis élu, supprimer totalement les charges, la totalité des charges sur le premier emploi des jeunes pendant trois ans et croyez moi, ça vaudra mieux et ça sera beaucoup plus efficace que les chèques ou les bons qu'on distribue." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Xavier Bertrand et Michel Barnier parlent de rajouter un facteur biométrique sur les cartes vitales pour de l'économie sur les fraudes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MB", + "text": "Je suis favorable à mon tour à une grande politique familiale sur les sur les recettes et comment on paye." + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "Il y a dans notre pays deux millions et demi de personnes qui ont des droits ouverts à l'assurance maladie de plus que d'habitants dans notre pays." + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "Nous allons donc proposer, si je suis élu, de modifier toutes les cartes vitales et de faire une vérification biométrique de tous ceux qui ont des droits à l'assurance." + }, + { + "speaker": "XB", + "text": "Et là, moi, ce que je souhaite engager, c'est dès l'été 2022,Le système de carte Vitale biométrique pour qu'il n'y ait plus aucune fraude." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Quant à la réindustrialisation de la france, Eric ciotti propose la baisse de charge." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "DP", + "text": "De ce point de vue là, il y a un déclin de l'emploi industriel depuis 20 ans qui est chronique, vous faites comment pour vous en occuper ?" + }, + { + "speaker": "DP", + "text": "Que vous ferez mieux que les créations d'emplois qui sont revenues à un niveau sans équivalent depuis 12 ans?" + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Nous avons perdu 2 millions d'emplois industriels en quarante ans." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Bien sûr, il y a manqué de volonté politique, mais il s'est désindustrialisé parce que les charges qui pèsent sur le travail étaient beaucoup trop lourdes." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Le coût du travail aujourd'hui est beaucoup plus élevé, c'est ce qui a conduit aux délocalisations vers les pays de l'Est." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Philippe juvin parle d'une amélioration de l'école qui ne forme pas assez." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "PJ", + "text": "Il y a une relation évidente entre l'appauvrissement économique du pays et l'appauvrissement intellectuel du pays." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Moi, je veux avoir un grand plan de rénovation de l'école, faire en sorte qu'on ait pas 15% des enfants qui, en 6ème, ne savent pas lire, écrire, compter." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Michelle barnier veut instaurer une équitabilité de la compétition avec une taxe carbone" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MB", + "text": "Je voudrais dire un mot de l'industrie et aussi de l'agriculture, des forces productives." + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "Oui, mais je vous parle de l'industrie puisque c'était votre question, David Pujadas, un fonds souverain qui permettra de mobiliser une partie de l'épargne des Français plusieurs milliers de milliards." + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "Aujourd'hui, 300 milliards pourraient être mobilisés par ce fonds souverain, comme l'a d'ailleurs proposé Olivier Marleix sur les grands actifs stratégiques et des participations de l'Etat dans les entreprises qu'on n'a pas souvent soutenues dans le passé." + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "Ma deuxième réponse, c'est la loyauté de la concurrence internationale au niveau européen et je peux dire que je connais cette question pour y avoir travaillé." + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "On peut créer avec une taxe carbone à nos frontières et pour l'agriculture, des règles du jeu équitables, ne plus accepter de produits agricoles chez nous après des accords commerciaux qui viennent de pays où on n'a pas les mêmes règles que celles que nous imposent nos producteurs" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Primaire_LR_1--Partie_5_L_Immigration.json b/train/Primaire_LR_1--Partie_5_L_Immigration.json index f5c8026f7f35fc8d48e43c1fac32d670feef7f6a..766ea4be5ffaa36654b8818bfb04ede7e6e7b364 100644 --- a/train/Primaire_LR_1--Partie_5_L_Immigration.json +++ b/train/Primaire_LR_1--Partie_5_L_Immigration.json @@ -5,5 +5,322 @@ "Abstractive_2": "Lors du débat sur l'immigration, les cinq candidats, Michel Barnier, Philippe Juvin, Valérie Pécresse, Xavier Bertrand et Eric Ciotti, sont tous d'accord sur la nécessité de reprendre le contrôle de l'immigration par des quotas, des expulsions plus efficaces, la double peine et la conditionnalité des aides sociales à des preuves d'intégration. Cependant, ils ont des opinions différentes sur l'expression \"grand remplacement\". Eric Ciotti et une majorité de républicains l'utilisent, tandis que Michel Barnier refuse de l'utiliser. Valérie Pécresse estime que l'immigration incontrôlée, associée à une intégration ratée, a un lien avec la montée de l'islamisme et du terrorisme, ainsi que de la violence et de la délinquance. Elle propose donc une loi constitutionnelle avec des quotas pour limiter l'immigration. Xavier Bertrand souhaite une action immédiate et une circulaire pour mettre fin à la régularisation des entrées clandestines en France, et un référendum pour mettre en place une politique de quotas migratoires. Michel Barnier propose un moratoire immédiat et un référendum pour sécuriser les mesures prises pour limiter le regroupement familial et expulser les personnes qui doivent l'être. Philippe Juvin suggère une approche globale combinant des mesures pour limiter l'immigration, mais aussi l'amélioration de l'intégration et des mesures économiques pour les pays d'origine. Xavier Bertrand propose un référendum pour poser la question des quotas migratoire et des politique d'immigration en général. Philippe Juvin souhaite améliorer les conditions de l'intégration. Michel Barnier quant à lui propose de diviser par deux le nombre de visas étudiants et l'immigration de travail, qui seront conditionnés à des preuves de ressources, tout en travaillant sur la politique européenne d'immigration. Valérie Pécresse propose de contrôler le nombre de visas pays par pays, selon les autorisations de reconductions aux frontières. Elle propose aussi de conditionner les aides sociales à 5 ans sur le territoires. Eric Ciotti propose le référendum, le droit du sang, la priorité nationale et les conditionnements des aides sociales, ainsi qu'un permis à point migratoire et un examen de langue à l'accueil. Philippe Juvin propose d'accélérer les demandes d'asile, il propose de taxer les virements aux pays étrangers des immigrants, les qutas, le retour des condamnés, et une refonte de l'espace Schengen. Philippe Juvin tout comme Xavier Bertrand sont pour l'amélioration des aides au développement, notamment avec l'aide des plans FEDER européen, pour améliorer les conditions en afrique et baisser l'immigration. Valérie Pécresse finit en rappellant les performances sous Nicolas Sarkozy, et en expliquant vouloir mettre en place des charter pour renvoyer les immigrants. Elle parles des mineurs isolés, et explique vouloir mettre les demandes d'asiles à la frontière des pays du demandeur, ou qu'elles soient expédiées dans les autres cas.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, les candidats discutent de la question de l’immigration. Ciotti admet que le grand remplacement existe. Il rappelle que la population change mais souhaite que la France reste la France, héritière du judéo-christianisme et des Lumières. Barnier ne reprend pas quant à lui cette expression ; il souhaite déclencher après l’élection un moratoire pour changer la politique migratoire dans les années suivantes. Pécresse n’apprécie pas cette expression car elle donne l’impression que tout est perdu. Elle rappelle que l’immigration a un lien avec le terrorisme et l’islamisation. Elle souhaite donc arrêter l’immigration incontrôlée et mettre en place des quotas. Bertrand estime que le moratoire de Barnier ne règle pas la question migratoire assez rapidement ; il recommande d’interdire directement la possibilité de régulariser les clandestins puis de mettre en place un référendum sur des quotas. Juvin est d’accord avec Pécresse sur la négativité de l’expression « grand remplacement ». Pour lui, La France n’a pas assez d’emplois ni de logements pour accueillir des immigrés dans des conditions décentes. Barnier répond ensuite à Bertrand pour lui expliquer qu’il souhaite également prendre des mesures rapidement visant à limiter les étudiants étrangers, le regroupement familial et l’immigration de travail. Le moratoire reste néanmoins nécessaire à terme pour éviter que ces mesures soient contestées sur le plan juridique. Pécresse souhaite elle établir un rapport de force avec les pays dont sont issus les clandestins ; elle souhaite 5 ans de résidence pour pouvoir toucher des aides et que les candidats à la naturalisation donnent des preuves de leur attachement à la France. Ciotti souhaite faire un référendum sur l’immigration, le droit du sang pour devenir français, la priorité nationale et une présence durable sur le sol français pour recevoir les allocations non contributives. Les immigrés devront parler le Français et montrer leur attachement aux valeurs de la République. Juvin souhaite non seulement faire pression sur les visas, mais aussi sur l’aide au développement, pour que les pays étrangers reprennent leurs ressortissants clandestins. Il est également favorable aux quotas, à expulser les criminels étrangers pour qu’ils purgent leur peine à l’étranger, à créer un nouvel espace Schengen avec les pays partageant sa vision de l’immigration et à faire un plan de développement du continent africain pour endiguer sa démographie. Bertrand veut également être ferme sur les visas, en particulier avec l’Algérie, pays qui humilie la France ; il rejoint également Juvin sur le développement de l’Afrique. Pécresse défend ensuite le bilan de Sarkozy à l’époque duquel davantage d’OQTF étaient réalisées (44 % contre 12 % sous Macron). Elle explique que les demandeurs d’asile doivent faire leur demande à la frontière. Enfin, Barnier revient sur son moratoire, que ses camarades ne comprennent guère ; il ne s’agit pas d’avoir une immigration zéro mais de pérenniser les mesures prises sur le plan juridique. Il rejoint Bertrand et Juvin sur les visas et l’importance de l’aide au développement.", "Extractive_1": "P2 : Vous êtes tous pour reprendre le contrôle de l'immigration par la voie des quotas, tous pour des expulsions plus efficaces, plus effectives, tous pour la double peine, tous pour conditionner les aides sociales à des preuves d'intégration. P2 : Eric Ciotti Première question est ce que vous feriez vôtre l'expression : grand remplacement qui est utilisée par Eric Zemmour? EC : En tout cas, 67, 67% des Français font leur cette expression et 83% pour cent des républicains. EC : Et aujourd'hui, pour reprendre le mot du président Giscard d'Estaing, c'était à la une du Figaro, en 1991, qui parlait d'invasion migratoire, aujourd'hui, nous sommes dans cette situation. EC : Aujourd'hui, 90% des 43 terroristes je rajoute celui de ce matin sont issus, sont étrangers ou issus de l'immigration. MB : Je n'utiliserai pas ce mot, la réalité, c'est ce qui est le plus important, et j'ai essayé sérieusement de proposer une méthode globale pour traiter cette question enfin sérieusement, juridiquement, globalement et de manière pratique, à travers l'idée d'un moratoire qui sera immédiatement déclenché au lendemain de l'élection présidentielle, pendant trois, cinq ans, l'idée de remettre à plat tout ce qui ne fonctionne pas. MB : Et donc, je veux proposer clairement si les Français me font confiance, ce moratoire accompagné d'un référendum qui nous apportera le bouclier constitutionnel dont nous avons besoin pour sécuriser les mesures que nous voulons prendre pour limiter le regroupement familial, pour expulser les gens qui doivent l'être et de manière absolument implacable. VP : Je déteste cette expression parce qu'elle donne le sentiment que tout est foutu. VP : Je pense qu'une immigration incontrôlée, plus une intégration ratée ça disloque une nation et qu'on en est là aujourd'hui. VP : On en est là aujourd'hui parce que l'immigration aujourd'hui a un lien avec la montée de l'islamisme et le terrorisme, parce que l'immigration a un lien aujourd'hui avec la montée de la violence et de la délinquance et que si on n'accepte pas de reconnaître ces liens, alors ce n'est pas égal, bien sûr. VP : Stop à l'immigration incontrôlée, et c'est pour ça que je propose une loi constitutionnelle avec des quotas qui permettront de limiter au maximum l'immigration et de choisir surtout les étrangers qu'on accueil. XB : Je vous ai dit que ça se produirait pas, monsieur Zemmour vous en parlait, Il est là parce que c'est l'échec de M.Macron. XB : Je le dis à Michel Barnier ne veux pas attendre trois à cinq ans pour régler le problème, dans les premiers jours, je demanderai à mon ministre de l'Intérieur de prendre une circulaire pour mettre un terme à celle de novembre 2012 et que plus personne rentré clandestinement en France ne puisse jamais avoir le droit à régularisation. XB : D'autre part, à l'automne 2012, il y aura un référendum, mais je ne demanderait pas seulement aux parlementaires, je demanderai aux Français de se prononcer pour dire si oui ou non, ils veulent mettre en place une politique de quotas migratoires. XB : J'avais commencé à le faire quand j'étais ministre du Travail en 2011, en limitant l'immigration pour les métiers parce que je veux aussi remettre au travail nos chômeurs qui peuvent travailler, je veux diviser par trois l'immigration familiale, et que même pour l'immigration familiale, quand on viendra, il faudra parler le français, mais vraiment le parler. PJ : Moi, je partage l'avis de Valérie Pécresse, utiliser cette expression laisse entendre qu'en fait, c'est fichu. PJ : C'est vrai qu'il y a des quartiers où, dans les classes, la majorité des enfants ne parlent pas le français comme langue maternelle, et ça, c'est un sujet majeur parce qu'en fait, ça nuit à l'intégration. PJ : Le vrai sujet de l'immigration, c'est notre capacité à agir, c'est notre capacité à accueillir, moi elle est la mon inquiétude, c'est qu'on n'a pas suffisamment de travail, il n'y a pas suffisamment de logements, et on continue à accueillir. PJ : Donc, moi, je vous répondrai simplement le grand remplacement, il n'aura pas lieu parce que nous mettrons en place des mesures qui feront en sorte que tout cela sera efficace. P2 : Michel Barnier, parlons de votre mesure, rentrons dans la méthode, vous dites moratoire, est ce que ça signifie qu'on arrête tout, y compris l'immigration étudiante, y compris l'immigration de travail, y compris l'immigration d'asile, le droit d'asile, y compris de pays en guerre? MB : On ne va pas attendre de 3 à 5 ans, cher Xavier, on va prendre des mesures tout de suite comme celle que tu as proposée et notamment sur les régularisations, elles seront interrompues immédiatement, le nombre d'étudiants sera ramené à 45.000 au lieu de 90.000 et le regroupement familial, sur la base d'idées qui sont évoquées ici, sera strictement limité, avec des conditions de ressources supplémentaires et l'apprentissage du français. MB : Et l'immigration de travail sera drastiquement diminuée au moins de moitié immédiatement. MB : Pendant ce temps là, permettez moi de le dire, parce que c'est important dans le cadre de la reconstruction d'une vraie politique d'immigration dont nous avons la maîtrise, il y a la discussion que nous devons avoir avec nos partenaires européens, le contrôle de nos frontières qui sont de véritables passoires, une politique d'asile et une politique de visas européens et enfin, une négociation extrêmement dure qui ne sera pas facile avec les pays d'émigration et les pays d'Afrique notamment, vers lesquels nous voulons renvoyer des citoyens dont nous ne voulons plus chez nous en parle et qu'ils refusent d'accueillir chez eux pour l'instant. VP : Il faut pouvoir choisir qui on laisse rentrer parce que tous les pays ne posent pas les mêmes problèmes. VP : Il faut des règles du jeu internationales avec un rapport de force aujourd'hui pour moi c'est simple, c'est les visas d'entrée en conditions du retour des clandestins dans les pays d'origine. VP : Ça veut dire que ce n'est pas le même problème avec l'Algérie, le Pakistan ou le Mali, qui sont des pays qui refusent systématiquement de reconnaître leurs ressortissants et de reprendre leurs clandestins, leurs clandestins, donc, on votera chaque année au Parlement, Pays par pays, type d'immigration par type d'immigration, un nombre de visas annuels. VP : Et par ailleurs, ce que je demande, c'est Xavier a esquissé cette piste, un examen de français réussi. VP : Donc, c'est 5 ans de résidence régulière en France pour toucher les aides au logement, les prestations familiales il y a déjà 5 ans pour le RSA et pour le minimum vieillesse, mais on ira encore plus loin, et par ailleurs, le choix de la nationalité, il se fait à 18 ans, mais on donne des preuves pour un enfant né de parents étrangers en France. P2 : Et puis, si on dit moratoire, est ce que ça veut dire que vous voulez réduire de moitié le nombre d'immigrés, qu'est ce qu'on fait dans les métiers en tension où les immigrés apportent 30% de la main d'œuvre, comme les services à la personne, le bâtiment, la restauration? EC : l'Immigration économique, c'est sept pour cent des visas, 33% pour les étudiants, 33% l'immigration familiale. EC : Le référendum, je crois qu'on est tous d'accord. EC : Moi, je propose des mesures simples le droit du sang pour ne plus devenir français par hasard, la priorité nationale. EC : Moi je dis, pour les allocations non contributives, il faut une présence durable sur le terrain, allocations familiales le RSA, ça existe déjà. EC : Il faut arrêter de verser des allocations à des personnes qui ne paient pas de cotisations. EC : Ensuite, je propose un permis à points migratoires. EC : Avant d'accueillir quelqu'un Il faut vérifier qu'il parle notre langue, qu'il puisse avoir potentiellement un travail, qu'il adhère aux valeurs de la République. P2 : Est ce que vous dites à ce moment là, c'est l'islam qui est un problème ? EC : C'est ce que disaient les assises du RPR et de l'UDF en 1990 à Villepinte. EC : Non, mais je demande une caution retour quand on vient en France, c'est le cas, notamment quand on va étudier dans un pays comme en Australie, on dépose une caution Il faut vérifier son montant de ressources. P1 : Philippe Juvin, préférence nationale, droit du sang à la place du droit du sol, est ce que vous adhérez? PJ : Premièrement, reconduction, évidemment, des déboutés du droit d'asile. PJ : Un des sujets, c'est qu'on met des mois à étudier le dossier, à la différence de pays voisins, ct c'est vrai qu'à partir du moment où vous êtes resté plusieurs mois sur le territoire national alors que vous étiez en demande de droit d'asile et bien souvent vous avez fait votre vie et vous ne repartez pas. PJ : Comment obtient on des Etats d'origine qu'ils reprennent leurs ressortissants, il y a les visas, mais il y a aussi une arme qu'il faut que nous utilisions tous les ans, 15 milliards d'euros repartent de la France vers les pays d'origine par les travailleurs légaux, eh bien, ces 15 milliards doivent être taxés à hauteur de la non volonté des Etats de reprendre leurs ressortissants. PJ : Deuxième point, évidemment, les quotas. PJ : Troisième point il y a la question des condamnés définitifs et qui sont en prison en France, je souhaite non pas qu'ils soient renvoyés dans leur pays d'origine à l'issue de leur peine, je souhaite qu'ils soient renvoyés dans leur pays d'origine au début de leur peine parce que ça aura un effet extrêmement exemplaire. PJ : Enfin, sur Schengen, Schengen, je veux suspendre Schengen, je veux un Schengen 2. PJ : Enfin, dernier point, si vous me permettez, puisque je suis un peu en retard, tout ça ne servira à rien si nous ne nous attaquons pas au sujet majeur de la démographie, en particulier en Afrique. PJ : Ce que je souhaite, c'est que nous prenions à bras le corps et très rapidement cette affaire en débloquant un grand plan, un grand plan de développement d'infrastructures en Afrique. PJ : La moitié de la somme des plans FEDER dans les 20 prochaines années doivent être affectés au développement des infrastructures en Afrique. P2 : Philippe Juvin a dit Il faut taxer les transferts d'argent des immigrés qui travaillent au quotidien en France, qui payent leurs impôts et qui envoient de l'argent dans leur pays, bon, est ce que ça fait partie des solutions, Xavier Bertrand, que vous envisagez, est ce que vous êtes prêt à aller à des crises diplomatiques, par exemple avec l'Algérie, sur la question des visas? XB : La réponse est oui. XB : Oui, un président de la République doit comprendre aujourd'hui qu'il doit être prêt à engager un bras de fer pour préserver les intérêts nationaux, mais aussi les intérêts de ses concitoyens. XB : S'ils ne reprennent pas les délinquants, les criminels qui ont purgé une peine de prison ferme dans leur pays s'ils ne reprennent pas leurs ressortissants qui sont clandestins chez nous, plus personne ne rentre, plus personne, du chef de l'Etat aux dirigeants, aux entrepreneurs, aux touristes, aux étudiants. XB : Je veux garder l'aide au développement, je rejoins Philippe Juvin là dessus. XB : Mais il faudra qu'il y ait de l'énergie pour qu'il y ait des entreprises, pour qu'il y ait des hôpitaux, parce qu'autrement, on peut se préparer à faire des murs de 10 mètres qu'il faudra porter à 15 mètres ou à 20 mètres dans les années qui viennent. P1 : Valérie Pécresse d'un mot, peut être, pour terminer sur ce chapitre, vous vous avez une particularité, pardon, c'est le rétablissement des charters. VP : Nicolas Sarkozy, quand il était au pouvoir, c'était 44%, des obligations du territoire qui étaient exécutées, et on est à 12% aujourd'hui, donc il faisait mieux que le gouvernement Macron 3 fois mieux. VP : Alors pourquoi je parle de charters, c'est parce que moi aussi, comme Xavier Bertrand, je veux engager un bras de fer avec les pays d'origine et leur demander de les obliger à reprendre leurs ressortissants. VP : Il y a plein de sujets dont on n'a pas parlé, celui des mineurs isolés, sans papiers. VP : Oui, mais enfin, ce sont quand même eux qui, dans bon nombre des territoires, y compris dans les zones rurales, sont à l'origine, enfin, de cambriolages parce qu'ils sont utilisés comme esclaves par des réseaux mafieux. VP : Et sur les demandes d'asile, personne n'en a parlé, mais je revendique d'avoir un projet très spécifique où on demandera l'asile à la frontière. VP : Et quand on ne veut pas demander l'asile euh, avant de rentrer en France, eh bien si on la demande sur le territoire français, on est placé dans un centre dédié et on a son examen de sa demande en urgence dans les 15 jours. MB : Et je voudrais ajouter que dans cette proposition, il y a le temps dont nous avons besoin pour discuter avec les autres pays d'immigration et être extrêmement dur avec deux verrous qui sont les visas qu'on accorde non plus, et puis la négociation sur les crédits de développement. ", - "Extractive_2": "RE : Eric Ciotti Première question est ce que vous feriez vôtre l'expression : grand remplacement qui est utilisée par Eric Zemmour? EC : Vous appelez ce phénomène comme vous voulez, mais moi, je le confesse. EC : Moi, je souhaite que la France reste la France. EC : Nous sommes les héritiers d'une magnifique histoire, celle des Lumières, mais aussi celle d'une civilisation judéo chrétienne. MB : Je n'utiliserai pas ce mot, la réalité, c'est ce qui est le plus important, et j'ai essayé sérieusement de proposer une méthode globale pour traiter cette question enfin sérieusement, juridiquement, globalement et de manière pratique, à travers l'idée d'un moratoire qui sera immédiatement déclenché au lendemain de l'élection présidentielle, pendant trois, cinq ans, l'idée de remettre à plat tout ce qui ne fonctionne pas. VP : Je déteste cette expression parce qu'elle donne le sentiment que tout est foutu. VP : On en est là aujourd'hui parce que l'immigration aujourd'hui a un lien avec la montée de l'islamisme et le terrorisme, parce que l'immigration a un lien aujourd'hui avec la montée de la violence et de la délinquance et que si on n'accepte pas de reconnaître ces liens, alors ce n'est pas égal, bien sûr. VP : Stop à l'immigration incontrôlée, et c'est pour ça que je propose une loi constitutionnelle avec des quotas qui permettront de limiter au maximum l'immigration et de choisir surtout les étrangers qu'on accueil. XB : Je le dis à Michel Barnier ne veux pas attendre trois à cinq ans pour régler le problème, dans les premiers jours, je demanderai à mon ministre de l'Intérieur de prendre une circulaire pour mettre un terme à celle de novembre 2012 et que plus personne rentré clandestinement en France ne puisse jamais avoir le droit à régularisation. XB : D'autre part, à l'automne 2012, il y aura un référendum, mais je ne demanderait pas seulement aux parlementaires, je demanderai aux Français de se prononcer pour dire si oui ou non, ils veulent mettre en place une politique de quotas migratoires. PJ : Moi, je partage l'avis de Valérie Pécresse, utiliser cette expression laisse entendre qu'en fait, c'est fichu. PJ : Le vrai sujet de l'immigration, c'est notre capacité à agir, c'est notre capacité à accueillir, moi elle est la mon inquiétude, c'est qu'on n'a pas suffisamment de travail, il n'y a pas suffisamment de logements, et on continue à accueillir. MB : On ne va pas attendre de 3 à 5 ans, cher Xavier, on va prendre des mesures tout de suite comme celle que tu as proposée et notamment sur les régularisations, elles seront interrompues immédiatement, le nombre d'étudiants sera ramené à 45.000 au lieu de 90.000 et le regroupement familial, sur la base d'idées qui sont évoquées ici, sera strictement limité, avec des conditions de ressources supplémentaires et l'apprentissage du français. MB : Et l'immigration de travail sera drastiquement diminuée au moins de moitié immédiatement. MB : Et pourquoi le moratoire de 3 à 5 ans après avoir pris des mesures immédiates? MB : C'est pour ne pas être l'objet de contestation de la jurisprudence nationale. VP : Ça veut dire que dans mon système, on peut, si on est en querelle ou en rapport de force avec le Mali, le Pakistan et l'Algérie, on peut dire Visa 0, Etudiants 0, regroupement familial 0, immigration de travail et ça, ça change tout. VP : Donc, c'est 5 ans de résidence régulière en France pour toucher les aides au logement, les prestations familiales il y a déjà 5 ans pour le RSA et pour le minimum vieillesse, mais on ira encore plus loin, et par ailleurs, le choix de la nationalité, il se fait à 18 ans, mais on donne des preuves pour un enfant né de parents étrangers en France. \t EC : Convocation par l'article 11 d'un référendum dès le même jour que les élections législatives en juin. EC : Moi, je propose des mesures simples le droit du sang pour ne plus devenir français par hasard, la priorité nationale. EC : Moi je dis, pour les allocations non contributives, il faut une présence durable sur le terrain, allocations familiales le RSA, ça existe déjà. EC : Avant d'accueillir quelqu'un Il faut vérifier qu'il parle notre langue, qu'il puisse avoir potentiellement un travail, qu'il adhère aux valeurs de la République. PJ : Comment obtient on des Etats d'origine qu'ils reprennent leurs ressortissants, il y a les visas, mais il y a aussi une arme qu'il faut que nous utilisions tous les ans, 15 milliards d'euros repartent de la France vers les pays d'origine par les travailleurs légaux, eh bien, ces 15 milliards doivent être taxés à hauteur de la non volonté des Etats de reprendre leurs ressortissants. PJ : Deuxième point, évidemment, les quotas. PJ : Troisième point il y a la question des condamnés définitifs et qui sont en prison en France, je souhaite non pas qu'ils soient renvoyés dans leur pays d'origine à l'issue de leur peine, je souhaite qu'ils soient renvoyés dans leur pays d'origine au début de leur peine parce que ça aura un effet extrêmement exemplaire. PJ : Oui, c'est pour ça que je suspend Schengen, et c'est pour ça que je veux un deuxième Schengen avec des pays qui se seront mis d'accord sur une même politique migratoire. PJ : Parce que je veux dire que ce que nous appelons la vague migratoire aujourd'hui, ce n'est rien par rapport à ce que nous verrons dans dix, vingt ou trente ans. PJ : La présidence française de l'Union, c'est une chance pour mettre ce plan européen et africain. XB : l'Algérie, c'est un pays qui a une relation très particulière, mais aujourd'hui, les dirigeants algériens ne nous respectent pas, ne nous respectent plus. XB : S'ils ne reprennent pas les délinquants, les criminels qui ont purgé une peine de prison ferme dans leur pays s'ils ne reprennent pas leurs ressortissants qui sont clandestins chez nous, plus personne ne rentre, plus personne, du chef de l'Etat aux dirigeants, aux entrepreneurs, aux touristes, aux étudiants. XB : Je veux garder l'aide au développement, je rejoins Philippe Juvin là dessus. VP : Nicolas Sarkozy, quand il était au pouvoir, c'était 44%, des obligations du territoire qui étaient exécutées, et on est à 12% aujourd'hui, donc il faisait mieux que le gouvernement Macron 3 fois mieux. VP : Alors pourquoi je parle de charters, c'est parce que moi aussi, comme Xavier Bertrand, je veux engager un bras de fer avec les pays d'origine et leur demander de les obliger à reprendre leurs ressortissants. VP : Et sur les demandes d'asile, personne n'en a parlé, mais je revendique d'avoir un projet très spécifique où on demandera l'asile à la frontière. MB : Puisque dans le moratoire qui justifie un référendum pour sécuriser les mesures que nous allons prendre, il y a dans le référendum que j'ai proposé. MB : Et je voudrais ajouter que dans cette proposition, il y a le temps dont nous avons besoin pour discuter avec les autres pays d'immigration et être extrêmement dur avec deux verrous qui sont les visas qu'on accorde non plus, et puis la négociation sur les crédits de développement. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "RE : Eric Ciotti Première question est ce que vous feriez vôtre l'expression : grand remplacement qui est utilisée par Eric Zemmour? EC : Vous appelez ce phénomène comme vous voulez, mais moi, je le confesse. EC : Moi, je souhaite que la France reste la France. EC : Nous sommes les héritiers d'une magnifique histoire, celle des Lumières, mais aussi celle d'une civilisation judéo chrétienne. MB : Je n'utiliserai pas ce mot, la réalité, c'est ce qui est le plus important, et j'ai essayé sérieusement de proposer une méthode globale pour traiter cette question enfin sérieusement, juridiquement, globalement et de manière pratique, à travers l'idée d'un moratoire qui sera immédiatement déclenché au lendemain de l'élection présidentielle, pendant trois, cinq ans, l'idée de remettre à plat tout ce qui ne fonctionne pas. VP : Je déteste cette expression parce qu'elle donne le sentiment que tout est foutu. VP : On en est là aujourd'hui parce que l'immigration aujourd'hui a un lien avec la montée de l'islamisme et le terrorisme, parce que l'immigration a un lien aujourd'hui avec la montée de la violence et de la délinquance et que si on n'accepte pas de reconnaître ces liens, alors ce n'est pas égal, bien sûr. VP : Stop à l'immigration incontrôlée, et c'est pour ça que je propose une loi constitutionnelle avec des quotas qui permettront de limiter au maximum l'immigration et de choisir surtout les étrangers qu'on accueil. XB : Je le dis à Michel Barnier ne veux pas attendre trois à cinq ans pour régler le problème, dans les premiers jours, je demanderai à mon ministre de l'Intérieur de prendre une circulaire pour mettre un terme à celle de novembre 2012 et que plus personne rentré clandestinement en France ne puisse jamais avoir le droit à régularisation. XB : D'autre part, à l'automne 2012, il y aura un référendum, mais je ne demanderait pas seulement aux parlementaires, je demanderai aux Français de se prononcer pour dire si oui ou non, ils veulent mettre en place une politique de quotas migratoires. PJ : Moi, je partage l'avis de Valérie Pécresse, utiliser cette expression laisse entendre qu'en fait, c'est fichu. PJ : Le vrai sujet de l'immigration, c'est notre capacité à agir, c'est notre capacité à accueillir, moi elle est la mon inquiétude, c'est qu'on n'a pas suffisamment de travail, il n'y a pas suffisamment de logements, et on continue à accueillir. MB : On ne va pas attendre de 3 à 5 ans, cher Xavier, on va prendre des mesures tout de suite comme celle que tu as proposée et notamment sur les régularisations, elles seront interrompues immédiatement, le nombre d'étudiants sera ramené à 45.000 au lieu de 90.000 et le regroupement familial, sur la base d'idées qui sont évoquées ici, sera strictement limité, avec des conditions de ressources supplémentaires et l'apprentissage du français. MB : Et l'immigration de travail sera drastiquement diminuée au moins de moitié immédiatement. MB : Et pourquoi le moratoire de 3 à 5 ans après avoir pris des mesures immédiates? MB : C'est pour ne pas être l'objet de contestation de la jurisprudence nationale. VP : Ça veut dire que dans mon système, on peut, si on est en querelle ou en rapport de force avec le Mali, le Pakistan et l'Algérie, on peut dire Visa 0, Etudiants 0, regroupement familial 0, immigration de travail et ça, ça change tout. VP : Donc, c'est 5 ans de résidence régulière en France pour toucher les aides au logement, les prestations familiales il y a déjà 5 ans pour le RSA et pour le minimum vieillesse, mais on ira encore plus loin, et par ailleurs, le choix de la nationalité, il se fait à 18 ans, mais on donne des preuves pour un enfant né de parents étrangers en France. \t EC : Convocation par l'article 11 d'un référendum dès le même jour que les élections législatives en juin. EC : Moi, je propose des mesures simples le droit du sang pour ne plus devenir français par hasard, la priorité nationale. EC : Moi je dis, pour les allocations non contributives, il faut une présence durable sur le terrain, allocations familiales le RSA, ça existe déjà. EC : Avant d'accueillir quelqu'un Il faut vérifier qu'il parle notre langue, qu'il puisse avoir potentiellement un travail, qu'il adhère aux valeurs de la République. PJ : Comment obtient on des Etats d'origine qu'ils reprennent leurs ressortissants, il y a les visas, mais il y a aussi une arme qu'il faut que nous utilisions tous les ans, 15 milliards d'euros repartent de la France vers les pays d'origine par les travailleurs légaux, eh bien, ces 15 milliards doivent être taxés à hauteur de la non volonté des Etats de reprendre leurs ressortissants. PJ : Deuxième point, évidemment, les quotas. PJ : Troisième point il y a la question des condamnés définitifs et qui sont en prison en France, je souhaite non pas qu'ils soient renvoyés dans leur pays d'origine à l'issue de leur peine, je souhaite qu'ils soient renvoyés dans leur pays d'origine au début de leur peine parce que ça aura un effet extrêmement exemplaire. PJ : Oui, c'est pour ça que je suspend Schengen, et c'est pour ça que je veux un deuxième Schengen avec des pays qui se seront mis d'accord sur une même politique migratoire. PJ : Parce que je veux dire que ce que nous appelons la vague migratoire aujourd'hui, ce n'est rien par rapport à ce que nous verrons dans dix, vingt ou trente ans. PJ : La présidence française de l'Union, c'est une chance pour mettre ce plan européen et africain. XB : l'Algérie, c'est un pays qui a une relation très particulière, mais aujourd'hui, les dirigeants algériens ne nous respectent pas, ne nous respectent plus. XB : S'ils ne reprennent pas les délinquants, les criminels qui ont purgé une peine de prison ferme dans leur pays s'ils ne reprennent pas leurs ressortissants qui sont clandestins chez nous, plus personne ne rentre, plus personne, du chef de l'Etat aux dirigeants, aux entrepreneurs, aux touristes, aux étudiants. XB : Je veux garder l'aide au développement, je rejoins Philippe Juvin là dessus. VP : Nicolas Sarkozy, quand il était au pouvoir, c'était 44%, des obligations du territoire qui étaient exécutées, et on est à 12% aujourd'hui, donc il faisait mieux que le gouvernement Macron 3 fois mieux. VP : Alors pourquoi je parle de charters, c'est parce que moi aussi, comme Xavier Bertrand, je veux engager un bras de fer avec les pays d'origine et leur demander de les obliger à reprendre leurs ressortissants. VP : Et sur les demandes d'asile, personne n'en a parlé, mais je revendique d'avoir un projet très spécifique où on demandera l'asile à la frontière. MB : Puisque dans le moratoire qui justifie un référendum pour sécuriser les mesures que nous allons prendre, il y a dans le référendum que j'ai proposé. 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mettre un moratoire à l'immigration, stoppant les régularisations, baissant le nombre d'étudiants étrangers de 45 000, et le regroupement familial, ainsi que l'apprentissage du français et une réduction de moitié de l'immigration du travail." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MB", + "text": "Je n'utiliserai pas ce mot, la réalité, c'est ce qui est le plus important, et j'ai essayé sérieusement de proposer une méthode globale pour traiter cette question enfin sérieusement, juridiquement, globalement et de manière pratique, à travers l'idée d'un moratoire qui sera immédiatement déclenché au lendemain de l'élection présidentielle, pendant trois, cinq ans, l'idée de remettre à plat tout ce qui ne fonctionne pas." + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "Et donc, je veux proposer clairement si les Français me font confiance, ce moratoire accompagné d'un référendum qui nous apportera le bouclier constitutionnel dont nous avons besoin pour sécuriser les mesures que nous voulons prendre pour limiter le regroupement familial, pour expulser les gens qui doivent l'être et de manière absolument implacable." + }, + { + "speaker": "P2", + "text": "Michel Barnier, parlons de votre mesure, rentrons dans la méthode, vous dites moratoire, est ce que ça signifie qu'on arrête tout, y compris l'immigration étudiante, y compris l'immigration de travail, y compris l'immigration d'asile, le droit d'asile, y compris de pays en guerre?" + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "On ne va pas attendre de 3 à 5 ans, cher Xavier, on va prendre des mesures tout de suite comme celle que tu as proposée et notamment sur les régularisations, elles seront interrompues immédiatement, le nombre d'étudiants sera ramené à 45.000 au lieu de 90.000 et le regroupement familial, sur la base d'idées qui sont évoquées ici, sera strictement limité, avec des conditions de ressources supplémentaires et l'apprentissage du français." + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "Et l'immigration de travail sera drastiquement diminuée au moins de moitié immédiatement." + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "Pendant ce temps là, permettez moi de le dire, parce que c'est important dans le cadre de la reconstruction d'une vraie politique d'immigration dont nous avons la maîtrise, il y a la discussion que nous devons avoir avec nos partenaires européens, le contrôle de nos frontières qui sont de véritables passoires, une politique d'asile et une politique de visas européens et enfin, une négociation extrêmement dure qui ne sera pas facile avec les pays d'émigration et les pays d'Afrique notamment, vers lesquels nous voulons renvoyer des citoyens dont nous ne voulons plus chez nous en parle et qu'ils refusent d'accueillir chez eux pour l'instant." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse veut réguler les visas et réémigrer les clandestins, elle souhaite aussi traiter les cas des visas au cas par cas, pays par pays." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Je pense qu'une immigration incontrôlée, plus une intégration ratée ça disloque une nation et qu'on en est là aujourd'hui." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "On en est là aujourd'hui parce que l'immigration aujourd'hui a un lien avec la montée de l'islamisme et le terrorisme, parce que l'immigration a un lien aujourd'hui avec la montée de la violence et de la délinquance et que si on n'accepte pas de reconnaître ces liens, alors ce n'est pas égal, bien sûr." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Stop à l'immigration incontrôlée, et c'est pour ça que je propose une loi constitutionnelle avec des quotas qui permettront de limiter au maximum l'immigration et de choisir surtout les étrangers qu'on accueil." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Il faut pouvoir choisir qui on laisse rentrer parce que tous les pays ne posent pas les mêmes problèmes." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Il faut des règles du jeu internationales avec un rapport de force aujourd'hui pour moi c'est simple, c'est les visas d'entrée en conditions du retour des clandestins dans les pays d'origine." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Ça veut dire que ce n'est pas le même problème avec l'Algérie, le Pakistan ou le Mali, qui sont des pays qui refusent systématiquement de reconnaître leurs ressortissants et de reprendre leurs clandestins, leurs clandestins, donc, on votera chaque année au Parlement, Pays par pays, type d'immigration par type d'immigration, un nombre de visas annuels." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Xavier Bertrand souhaite mettre un place un circulaire pour mettre un terme à la possibilité de régularisation des immigrants clandestins dès le début de son mandat." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "XB", + "text": "Je le dis à Michel Barnier ne veux pas attendre trois à cinq ans pour régler le problème, dans les premiers jours, je demanderai à mon ministre de l'Intérieur de prendre une circulaire pour mettre un terme à celle de novembre 2012 et que plus personne rentré clandestinement en France ne puisse jamais avoir le droit à régularisation." + }, + { + "speaker": "XB", + "text": "D'autre part, à l'automne 2012, il y aura un référendum, mais je ne demanderait pas seulement aux parlementaires, je demanderai aux Français de se prononcer pour dire si oui ou non, ils veulent mettre en place une politique de quotas migratoires." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il souhaite aussi faire un référendum pour faire voter la politique de quotas migratoire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "XB", + "text": "J'avais commencé à le faire quand j'étais ministre du Travail en 2011, en limitant l'immigration pour les métiers parce que je veux aussi remettre au travail nos chômeurs qui peuvent travailler, je veux diviser par trois l'immigration familiale, et que même pour l'immigration familiale, quand on viendra, il faudra parler le français, mais vraiment le parler." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il souhaite améliorer les conditions de l'assimilation à l'école" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "PJ", + "text": "C'est vrai qu'il y a des quartiers où, dans les classes, la majorité des enfants ne parlent pas le français comme langue maternelle, et ça, c'est un sujet majeur parce qu'en fait, ça nuit à l'intégration." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Le vrai sujet de l'immigration, c'est notre capacité à agir, c'est notre capacité à accueillir, moi elle est la mon inquiétude, c'est qu'on n'a pas suffisamment de travail, il n'y a pas suffisamment de logements, et on continue à accueillir." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Comment obtient on des Etats d'origine qu'ils reprennent leurs ressortissants, il y a les visas, mais il y a aussi une arme qu'il faut que nous utilisions tous les ans, 15 milliards d'euros repartent de la France vers les pays d'origine par les travailleurs légaux, eh bien, ces 15 milliards doivent être taxés à hauteur de la non volonté des Etats de reprendre leurs ressortissants." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Elle souhaite aussi un examen de français, et des prestations sociales qui ne peuvent être perçues qu'après 5 ans de résidence en France." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Et par ailleurs, ce que je demande, c'est Xavier a esquissé cette piste, un examen de français réussi." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Donc, c'est 5 ans de résidence régulière en France pour toucher les aides au logement, les prestations familiales il y a déjà 5 ans pour le RSA et pour le minimum vieillesse, mais on ira encore plus loin, et par ailleurs, le choix de la nationalité, il se fait à 18 ans, mais on donne des preuves pour un enfant né de parents étrangers en France." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti propose de mettre en place le droit du sang, et s'accorde sur les allocations non contributives." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "l'Immigration économique, c'est sept pour cent des visas, 33% pour les étudiants, 33% l'immigration familiale." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Moi, je propose des mesures simples le droit du sang pour ne plus devenir français par hasard, la priorité nationale." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Moi je dis, pour les allocations non contributives, il faut une présence durable sur le terrain, allocations familiales le RSA, ça existe déjà." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Il faut arrêter de verser des allocations à des personnes qui ne paient pas de cotisations." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il propose aussi un permis à point." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Ensuite, je propose un permis à points migratoires." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Philippe Juvin est pour la traite des déboutés du droit d'asile qui doivent rentrer chez eux." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Philippe Juvin, préférence nationale, droit du sang à la place du droit du sol, est ce que vous adhérez?" + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Premièrement, reconduction, évidemment, des déboutés du droit d'asile." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il veut aussi étudier les dossiers plus rapidement, à l'entrée au pays ou dans les quinze jours, citant l'impossibilité de départ des demandeurs d'asile qui sont présents sur le territoire depuis des mois." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "PJ", + "text": "Un des sujets, c'est qu'on met des mois à étudier le dossier, à la différence de pays voisins, ct c'est vrai qu'à partir du moment où vous êtes resté plusieurs mois sur le territoire national alors que vous étiez en demande de droit d'asile et bien souvent vous avez fait votre vie et vous ne repartez pas." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il s'accorde de puis sur les quotas et le renvoie au début des peines de prison des immigrés." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "PJ", + "text": "Deuxième point, évidemment, les quotas." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Troisième point il y a la question des condamnés définitifs et qui sont en prison en France, je souhaite non pas qu'ils soient renvoyés dans leur pays d'origine à l'issue de leur peine, je souhaite qu'ils soient renvoyés dans leur pays d'origine au début de leur peine parce que ça aura un effet extrêmement exemplaire." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il annonce son envie de retravailler l'espace Schengen avec d'autres pays s'accordant sur ces politiques migratoires." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "PJ", + "text": "Enfin, sur Schengen, Schengen, je veux suspendre Schengen, je veux un Schengen 2." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il finit en disant qu'il souhaite utiliser de l'argent européen, 50% des FEDER, pour le développement d'infrastructures en Afrique, pour baisser l'immigration de ces pays." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "PJ", + "text": "Enfin, dernier point, si vous me permettez, puisque je suis un peu en retard, tout ça ne servira à rien si nous ne nous attaquons pas au sujet majeur de la démographie, en particulier en Afrique." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Ce que je souhaite, c'est que nous prenions à bras le corps et très rapidement cette affaire en débloquant un grand plan, un grand plan de développement d'infrastructures en Afrique." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "La moitié de la somme des plans FEDER dans les 20 prochaines années doivent être affectés au développement des infrastructures en Afrique." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Xavier Bertrand s'accorde avec la décision de ré émigrer les immigrants qui ne suivent pas leur obligations de quitter le territoire français, 50% aujourd'hui." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Philippe Juvin a dit Il faut taxer les transferts d'argent des immigrés qui travaillent au quotidien en France, qui payent leurs impôts et qui envoient de l'argent dans leur pays, bon, est ce que ça fait partie des solutions, Xavier Bertrand, que vous envisagez, est ce que vous êtes prêt à aller à des crises diplomatiques, par exemple avec l'Algérie, sur la question des visas?" + }, + { + "speaker": "XB", + "text": "La réponse est oui." + }, + { + "speaker": "XB", + "text": "Je veux garder l'aide au développement, je rejoins Philippe Juvin là dessus." + }, + { + "speaker": "XB", + "text": "Mais il faudra qu'il y ait de l'énergie pour qu'il y ait des entreprises, pour qu'il y ait des hôpitaux, parce qu'autrement, on peut se préparer à faire des murs de 10 mètres qu'il faudra porter à 15 mètres ou à 20 mètres dans les années qui viennent." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Quelque chose que Valérie Pécresse défend, avec l'utilisation de bateaux Charters pour reconduire les clandestins dans leur pays d'origine." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Nicolas Sarkozy, quand il était au pouvoir, c'était 44%, des obligations du territoire qui étaient exécutées, et on est à 12% aujourd'hui, donc il faisait mieux que le gouvernement Macron 3 fois mieux." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Alors pourquoi je parle de charters, c'est parce que moi aussi, comme Xavier Bertrand, je veux engager un bras de fer avec les pays d'origine et leur demander de les obliger à reprendre leurs ressortissants." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Primaire_LR_1--Partie_6_Impunite.json b/train/Primaire_LR_1--Partie_6_Impunite.json index be2559c0e16ec1c74639c87e8f2350bc56917474..31cbe0cbc259d7d9c74b8d0c8e5ded6e980e0b88 100644 --- a/train/Primaire_LR_1--Partie_6_Impunite.json +++ b/train/Primaire_LR_1--Partie_6_Impunite.json @@ -5,5 +5,273 @@ "Abstractive_2": "Le sujet de ce débat est le sentiment d'impunité des criminel français, ainsi que l'augmentation de places de prison, puis les mesures judiciaire à implémenter. Tous les candidats s'accordent quand au besoin d'augmentation de places de prisons, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse et Michel barnier en souhaitant 20 000 de plus, Philippe Juvin 30 000 et Eric Ciotti 45 000 afin d'avoir un total de 100 000 places en france. Par ailleurs, tous les candidats veulent débloquer plus de moyens pour la justice, ainsi que le rétablissement de la double peine et l'établissement de peine plancher. Eric Ciotti justifiant la nouvelle efficacité des peines planchers grâce aux nouvelles places en prison. Valérie Pécresse souhaite mettre en place l'utilisation de bracelet électronique, et Philippe Juvin souhaite armer les polices municipales. Finalement, Xavier Bertrand annonce qu'il souhaite que les prosécuteurs imposent la peine pour les crimes passible de moins de 5 ans de prison, ainsi que l'augmentation des peines maximales ", "Abstractive_3": "Dans ce débat les candidats discutent de la question de la délinquance. Pujadas commence par rappeler que tous sont d’accord sur un certain nombre de points : construire des places de prison, plus de moyens pour la justice, raccourcir les délais de la justice, des amendes immédiates avec si besoin saisies sur les allocations ou les salaires, double peine et peines planchers. Barnier appelle alors à faire une grande loi de programmation sur 5 ans pour augmenter les places de prison (20 000 supplémentaires) et le nombre de juges et greffiers (250 en plus). Pujadas explique ensuite que les juges peuvent déroger aux peines plancher, comme sous Sarkozy, ce qui ne les rend guère efficace. Ciotti proteste ; selon lui, cela a bien fonctionné. Il propose ensuite des peines immédiates dès le premier délit contre les représentants de l’ordre. Il prévoit également 25 milliard d’euros sur 5 ans pour la police et la justice, souhaitant par là raccourcir la chaîne pénale. Il souhaite enfin rétablir l’ordre à l’école et instaurer un encadrement militaire pour les délinquants. Pécresse rappelle également l’importance de réduire les délais judiciaire, avec notamment des comparutions immédiates pour les flagrants délits. Elle appelle a utiliser les anciennes casernes et bâtiments désaffectés pour en faire des prisons. Juvin désire lui généraliser la police municipale et la vidéo surveillance. Il veut également construire des préfabriqués pour avoir des places de prison rapidement et instaurer des peines de prison courtes. Il pense pouvoir libérer des places de prison en mettant fin à la détention provisoire, et en expulsant les prisonniers étrangers avant qu’ils ne purgent leur peine. Pujadas explique alors que Bertrand souhaite lui que le procureur se substitue au juge pour prononcer certaines peines, inférieures à 5 ans de détention. Bertrand confirme, souhaitant par là rendre la justice plus rapide. Il pense également pouvoir construire des places de prison en 2 à 3 ans. Il veut aussi mettre en place une peine de prison minium de un an pour ceux s’attaquant aux représentant de l’ordre. Enfin il exige 50 ans de prison pour les terroristes.", "Extractive_1": "P1 : Alors, je vous propose de dire quelques mots de l'insécurité, puisque c'est un de vos thèmes de prédilection et vos propositions se concentrent sur ce que vous nommez le sentiment d'impunité. P1 : Vous voulez tous construire plus de places de prison, vous voulez tous plus de moyens pour la justice pour que les délais raccourcissent et donc que la justice soit rendue plus vite. P1 : Vous êtes tous pour limiter, ou voir supprimer les rappels à la loi et les remplacer par des amendes immédiatement perceptible et notamment en cas de besoin par saisie sur les salaires ou sur les allocations. P1 : Premièrement, le rétablissement de la double peine, et là dessus, vous êtes quasiment d'accord là dessus, à des degrés divers. P1 : Et ensuite, vous voulez établir des peines minimum, des peines minimum, des peines planchers pour tel ou tel types de délits. P1 : Est ce que c'est une façon de dire que les juges ne sont pas assez sévères en France que vous n'avez pas totalement confiance en en les juges là dessus. MB : Oui, oui, il faut des peines planchers, et oui, il faut qu'à tout délit, quel qu'il soit, corresponde une sanction et que les sanctions soient exécutées. MB : Si vous modifiez la réponse pénale, les juges appliqueront la loi. MB : Il faut donc qu'on augmente les moyens de la justice et qu'on augmente en effet le nombre de prisons. MB : Et ça fait partie du choc d'autorité et de sécurité publique, qui était la première demande, parce que c'est une demande, en quelque sorte, de mon point de vue, préalable dans notre pays, qu'on retrouve de la sécurité, de la stabilité, un peu de sérénité pour que tout le reste soit possible, et donc, un ministre qui ne s'occupera que de cela, le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique. P1 : Mais il y a le principe d'individualisation de la peine, donc les juges ont toujours la possibilité, s'ils argumentent, de déroger à cette peine plancher. EC : D'abord, je propose, moi, des peines immédiates dès le premier délit contre ceux qui représentent l'autorité publique un policier, un gendarme, un douanier, un agent pénitentiaire. EC : Si, parce qu'il faudrait que les juges et c'est la loi aujourd'hui, elle est constitutionnelle, motive leur choix de ne pas incarcérer. EC : Donc je propose un engagement de 5 milliards d'euros par an sur le quinquennat, ça fait 25 milliards sur la police, sur la justice. EC : Il faut aussi faire un travail puissant pour rétablir l'ordre républicain dès l'école, il faut que les enfants apprennent les valeurs de la République. P2 : Valérie Pécresse, tous, vous voulez construire des nouvelles places de prison, globalement, 20 000 pour tous les trois, Michel Barnier, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, vous, vous voulez aller jusqu'à 100 000 au total, et Philippe Juvin, euh, 30 000, on sait très bien que ça prend beaucoup de temps, On sait très bien qu'il n'y a pas beaucoup de villes qui sont candidates pour héberger les prisons. EC : La première des mesures, c'est de, de travailler sur les délais judiciaires. EC : Donc, le sujet, c'est comparution immédiates pour tout flagrant délit quand l'auteur ait été identifié, et puis, sanction exécutée dans les trois mois. VP : On sait que 60% des délits du quotidien sont commis par des multirécidivistes, 5% de multirécidivistes, donc, si on les met hors d'état de nuire, on règle une partie des problèmes. VP : Moi, je propose qu'on crée des centres fermés pour majeurs et qu'on utilise un outils qui est aujourd'hui complètement dévoyé, qui s'appelle le bracelet électronique, vous savez que les caïds des cités aujourd'hui, comme on ne peut pas les incarcérer, on les renvoie dans leur quartier avec un bracelet électronique aussi, c'est la pire des peines pour les victimes et pour les habitants. VP : On prend ces bracelets électroniques, on prend des anciennes casernes, on prend des hôtels un peu isolés, on prend des bâtiments publics désaffectés, on les transforme en centres fermés qui accueilleront ces détenus euh, avec le bracelet électronique surveillé par la pénitentiaire. P2 : Philippe Juvin, On parlait des mairies, on parlait des villes, qui accepteraient des prisons, est ce que ça vous pourrez convaincre plus de villes, et, vous, vous voulez aussi avoir, obliger les Communes à avoir une police municipale armée, Est ce que c'est possible? PJ : Moi, je veux que chaque ville de plus de 10.000 habitants ait une police municipale armée avec un réseau de vidéosurveillance, premièrement. PJ : Deuxièmement, vous l'avez très bien dit, tous, il nous faut plus de places de prison. PJ : Moi, je propose d'emblée la création de 6000 places de prison en préfabriqué pour agir tout de suite. PJ : Deuxièmement, je veux rétablir ce qui a été aboli du temps de monsieur Macron par madame Belloubet, ce sont les peines d'emprisonnement de très courte durée. PJ : Troisièmement, je pense qu'il faut que nous repensions la prison, la prison, elle, doit être repensée parce qu'il y a certaines personnes qui sont en prison aujourd'hui qui pourrait libérer des places. PJ : Je veux dire par là que quand quelqu'un est en prison pour un délit routier, il ne va pas s'échapper, ce n'est pas la peine de le mettre dans une prison avec des miradors et des hauts murs. PJ : Deuxième élément pour libérer des places de prison, moi, je suis, c'est philosophique contre la détention provisoire de ceux qui n'ont pas été jugés définitivement. PJ : Les étrangers qu'on renvoie chez eux au début de leur condamnation et pas à la fin, pas à la fin. P1 : Vous, vous avez une proposition originale, mais qui surprend et notamment qui surprend beaucoup les juristes, vous voulez déroger à un principe du droit en confiant non plus aux juges, mais aux procureurs, c'est à dire à l'accusation, le soin de prononcer certaines peines, notamment, vous avez dit pour des délits passibles d'une peine inférieure à cinq ans de prison ? XB : Je souhaite que les procureurs puissent agir plus rapidement, que ce soit pour des amendes, que ce soit pour des confiscations de véhicules. XB : Et le maire qui acceptera aura une dotation globale de fonctionnement renforcée, parce qu'il participera aussi à ce service public. XB : Et l'impunité zéro, elle commence déjà par une chose, ceux qui nous protègent, les policiers nationaux, municipaux, les gendarmes, les pompiers et les maires, je souhaite qu'il y ait des peines minimums obligatoires et je veux un changement de la Constitution dans le référendum de l'automne 2022, il y aura la question des quotas migratoires, il y aura aussi le renforcement 50 ans de peines de prison pour des terroristes. XB : Et il y aura un autre aspect, c'est que la loi va maintenant fixer la loi pénale un maximum, mais il n'y a pas aujourd'hui de minimum, il y aura ce minimum, c'est à dire que le magistrat, le juge aura l'individualisation des peines, mais entre ce maximum et ce minimum, ce qui veut dire qu'à la différence des peines planchers que Rachida Dati avait conduit avec Nicolas Sarkozy, c'est qu'il ne sera plus possible d'y déroger.", - "Extractive_2": "DP : Vous voulez tous construire plus de places de prison, vous voulez tous plus de moyens pour la justice pour que les délais raccourcissent et donc que la justice soit rendue plus vite. DP : Vous êtes tous pour limiter, ou voir supprimer les rappels à la loi et les remplacer par des amendes immédiatement perceptible et notamment en cas de besoin par saisie sur les salaires ou sur les allocations. DP : Premièrement, le rétablissement de la double peine, et là dessus, vous êtes quasiment d'accord là dessus, à des degrés divers. DP : Et ensuite, vous voulez établir des peines minimum, des peines minimum, des peines planchers pour tel ou tel types de délits. MB : Une loi programme justice police, 20.000 places de prison, 250 postes de juges et de greffiers supplémentaires chaque année pendant cinq ans et une décision très rapide pour toutes les peines, y compris les peines les plus petites, pour que ce sentiment ou cette impunité ne soit plus une réelle. DP : Mais il y a le principe d'individualisation de la peine, donc les juges ont toujours la possibilité, s'ils argumentent, de déroger à cette peine plancher. EC : C'est vous qui dites ça n'a pas marché et c'est Dupond-Moretti. EC : Il faut plus d'autorité. EC : D'abord, je propose, moi, des peines immédiates dès le premier délit contre ceux qui représentent l'autorité publique un policier, un gendarme, un douanier, un agent pénitentiaire. EC : La réponse aujourd'hui, elle doit être dans la chaîne pénale, il faut que les peines prononcées soient soient exécutées. EC : Donc je propose un engagement de 5 milliards d'euros par an sur le quinquennat, ça fait 25 milliards sur la police, sur la justice. EC : Il faut aussi faire un travail puissant pour rétablir l'ordre républicain dès l'école, il faut que les enfants apprennent les valeurs de la République. EC : Un encadrement de type militaire pour les mineurs délinquants. VP : La première des mesures, c'est de, de travailler sur les délais judiciaires. VP : Donc, le sujet, c'est comparution immédiates pour tout flagrant délit quand l'auteur ait été identifié, et puis, sanction exécutée dans les trois mois. VP : On prend ces bracelets électroniques, on prend des anciennes casernes, on prend des hôtels un peu isolés, on prend des bâtiments publics désaffectés, on les transforme en centres fermés qui accueilleront ces détenus euh, avec le bracelet électronique surveillé par la pénitentiaire. PJ : Moi, je veux que chaque ville de plus de 10.000 habitants ait une police municipale armée avec un réseau de vidéosurveillance, premièrement. PJ : Moi, je propose d'emblée la création de 6000 places de prison en préfabriqué pour agir tout de suite. PJ : Deuxièmement, je veux rétablir ce qui a été aboli du temps de monsieur Macron par madame Belloubet, ce sont les peines d'emprisonnement de très courte durée. PJ : Troisièmement, je pense qu'il faut que nous repensions la prison, la prison, elle, doit être repensée parce qu'il y a certaines personnes qui sont en prison aujourd'hui qui pourrait libérer des places. PJ : Eh bien, je souhaite abolir la détention provisoire. PJ : Les étrangers qu'on renvoie chez eux au début de leur condamnation et pas à la fin, pas à la fin. DP : Alors, question Xavier Bertrand, parce que vous vous distinguez. DP : Vous, vous avez une proposition originale, mais qui surprend et notamment qui surprend beaucoup les juristes, vous voulez déroger à un principe du droit en confiant non plus aux juges, mais aux procureurs, c'est à dire à l'accusation, le soin de prononcer certaines peines, notamment, vous avez dit pour des délits passibles d'une peine inférieure à cinq ans de prison ? XB : Moi, je souhaite qu'il puisse agir non pas pour des peines encourues jusque trois ans aujourd'hui, mais jusque cinq ans. XB : Et je vais aller, parce que je veux que cela aille plus vite. XB : Moi J'ai demandé à des grands groupes de construction, à partir du moment où ils ont le terrain, en combien de temps ils sont capables de réaliser une prison de 600 ou 800 places. XB : La réponse est très simple c'est deux ans et demi à trois ans. XB : Et l'impunité zéro, elle commence déjà par une chose, ceux qui nous protègent, les policiers nationaux, municipaux, les gendarmes, les pompiers et les maires, je souhaite qu'il y ait des peines minimums obligatoires et je veux un changement de la Constitution dans le référendum de l'automne 2022, il y aura la question des quotas migratoires, il y aura aussi le renforcement 50 ans de peines de prison pour des terroristes. XB : Ce sera donc pour les policiers, on s'en prend à un policier. XB : Ce sera un an de prison minimum." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "DP : Vous voulez tous construire plus de places de prison, vous voulez tous plus de moyens pour la justice pour que les délais raccourcissent et donc que la justice soit rendue plus vite. DP : Vous êtes tous pour limiter, ou voir supprimer les rappels à la loi et les remplacer par des amendes immédiatement perceptible et notamment en cas de besoin par saisie sur les salaires ou sur les allocations. DP : Premièrement, le rétablissement de la double peine, et là dessus, vous êtes quasiment d'accord là dessus, à des degrés divers. DP : Et ensuite, vous voulez établir des peines minimum, des peines minimum, des peines planchers pour tel ou tel types de délits. MB : Une loi programme justice police, 20.000 places de prison, 250 postes de juges et de greffiers supplémentaires chaque année pendant cinq ans et une décision très rapide pour toutes les peines, y compris les peines les plus petites, pour que ce sentiment ou cette impunité ne soit plus une réelle. DP : Mais il y a le principe d'individualisation de la peine, donc les juges ont toujours la possibilité, s'ils argumentent, de déroger à cette peine plancher. EC : C'est vous qui dites ça n'a pas marché et c'est Dupond-Moretti. EC : Il faut plus d'autorité. EC : D'abord, je propose, moi, des peines immédiates dès le premier délit contre ceux qui représentent l'autorité publique un policier, un gendarme, un douanier, un agent pénitentiaire. EC : La réponse aujourd'hui, elle doit être dans la chaîne pénale, il faut que les peines prononcées soient soient exécutées. EC : Donc je propose un engagement de 5 milliards d'euros par an sur le quinquennat, ça fait 25 milliards sur la police, sur la justice. EC : Il faut aussi faire un travail puissant pour rétablir l'ordre républicain dès l'école, il faut que les enfants apprennent les valeurs de la République. EC : Un encadrement de type militaire pour les mineurs délinquants. VP : La première des mesures, c'est de, de travailler sur les délais judiciaires. VP : Donc, le sujet, c'est comparution immédiates pour tout flagrant délit quand l'auteur ait été identifié, et puis, sanction exécutée dans les trois mois. VP : On prend ces bracelets électroniques, on prend des anciennes casernes, on prend des hôtels un peu isolés, on prend des bâtiments publics désaffectés, on les transforme en centres fermés qui accueilleront ces détenus euh, avec le bracelet électronique surveillé par la pénitentiaire. PJ : Moi, je veux que chaque ville de plus de 10.000 habitants ait une police municipale armée avec un réseau de vidéosurveillance, premièrement. PJ : Moi, je propose d'emblée la création de 6000 places de prison en préfabriqué pour agir tout de suite. PJ : Deuxièmement, je veux rétablir ce qui a été aboli du temps de monsieur Macron par madame Belloubet, ce sont les peines d'emprisonnement de très courte durée. PJ : Troisièmement, je pense qu'il faut que nous repensions la prison, la prison, elle, doit être repensée parce qu'il y a certaines personnes qui sont en prison aujourd'hui qui pourrait libérer des places. PJ : Eh bien, je souhaite abolir la détention provisoire. PJ : Les étrangers qu'on renvoie chez eux au début de leur condamnation et pas à la fin, pas à la fin. DP : Alors, question Xavier Bertrand, parce que vous vous distinguez. DP : Vous, vous avez une proposition originale, mais qui surprend et notamment qui surprend beaucoup les juristes, vous voulez déroger à un principe du droit en confiant non plus aux juges, mais aux procureurs, c'est à dire à l'accusation, le soin de prononcer certaines peines, notamment, vous avez dit pour des délits passibles d'une peine inférieure à cinq ans de prison ? XB : Moi, je souhaite qu'il puisse agir non pas pour des peines encourues jusque trois ans aujourd'hui, mais jusque cinq ans. XB : Et je vais aller, parce que je veux que cela aille plus vite. XB : Moi J'ai demandé à des grands groupes de construction, à partir du moment où ils ont le terrain, en combien de temps ils sont capables de réaliser une prison de 600 ou 800 places. XB : La réponse est très simple c'est deux ans et demi à trois ans. XB : Et l'impunité zéro, elle commence déjà par une chose, ceux qui nous protègent, les policiers nationaux, municipaux, les gendarmes, les pompiers et les maires, je souhaite qu'il y ait des peines minimums obligatoires et je veux un changement de la Constitution dans le référendum de l'automne 2022, il y aura la question des quotas migratoires, il y aura aussi le renforcement 50 ans de peines de prison pour des terroristes. XB : Ce sera donc pour les policiers, on s'en prend à un policier. XB : Ce sera un an de prison minimum.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, les candidats à la présidence du parti Les Républicains discutent du sentiment d'impunité des criminel français, de l'augmentation de places de prison, et des mesures judiciaire à implémenter." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Alors, je vous propose de dire quelques mots de l'insécurité, puisque c'est un de vos thèmes de prédilection et vos propositions se concentrent sur ce que vous nommez le sentiment d'impunité." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Le présentateur explique que tous les candidats souhaitent construire plus de places de prison, augmenter les moyens pour la justice, raccourcir les délais de la justice, supprimer les rappels à la loi et les doubles peins." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Vous voulez tous construire plus de places de prison, vous voulez tous plus de moyens pour la justice pour que les délais raccourcissent et donc que la justice soit rendue plus vite." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Vous êtes tous pour limiter, ou voir supprimer les rappels à la loi et les remplacer par des amendes immédiatement perceptible et notamment en cas de besoin par saisie sur les salaires ou sur les allocations." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Premièrement, le rétablissement de la double peine, et là dessus, vous êtes quasiment d'accord là dessus, à des degrés divers." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Le présentateur pose la question des peines planchers, qui n'ont pas fonctionné sous Nicolas Sarkozy à cause du principe d'individualisation de la peine, et demande si c'est une manière de dire que les juges ne sont pas assez sévères." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Et ensuite, vous voulez établir des peines minimum, des peines minimum, des peines planchers pour tel ou tel types de délits." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Est ce que c'est une façon de dire que les juges ne sont pas assez sévères en France que vous n'avez pas totalement confiance en en les juges là dessus." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Michel Barnier explique qu'il faut des peines planchers, et exécuter les peines systématiquement." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MB", + "text": "Oui, oui, il faut des peines planchers, et oui, il faut qu'à tout délit, quel qu'il soit, corresponde une sanction et que les sanctions soient exécutées." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Michel Barnier explique que les juges suivront la loi, et qu'il faut augmenter les moyens de la justice et le nombre de prisons." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MB", + "text": "Si vous modifiez la réponse pénale, les juges appliqueront la loi." + }, + { + "speaker": "MB", + "text": "Il faut donc qu'on augmente les moyens de la justice et qu'on augmente en effet le nombre de prisons." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Michel Barnier souhaite créer un ministère de l'intérieur et de la sécurité public." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MB", + "text": "Et ça fait partie du choc d'autorité et de sécurité publique, qui était la première demande, parce que c'est une demande, en quelque sorte, de mon point de vue, préalable dans notre pays, qu'on retrouve de la sécurité, de la stabilité, un peu de sérénité pour que tout le reste soit possible, et donc, un ministre qui ne s'occupera que de cela, le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti explique être pour la mise en place de peines immédiates pour délit contre les représentants de l'autorité publique, et explique que les juges devront motiver leur choix de ne pas incarcérer." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Mais il y a le principe d'individualisation de la peine, donc les juges ont toujours la possibilité, s'ils argumentent, de déroger à cette peine plancher." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "D'abord, je propose, moi, des peines immédiates dès le premier délit contre ceux qui représentent l'autorité publique un policier, un gendarme, un douanier, un agent pénitentiaire." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Si, parce qu'il faudrait que les juges et c'est la loi aujourd'hui, elle est constitutionnelle, motive leur choix de ne pas incarcérer." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric ciotti souhaite investir vingt cinq milliards sur la police et la justice, et mettre en place un travail pour rétablir l'ordre républicain dès l'école." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Donc je propose un engagement de 5 milliards d'euros par an sur le quinquennat, ça fait 25 milliards sur la police, sur la justice." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Il faut aussi faire un travail puissant pour rétablir l'ordre républicain dès l'école, il faut que les enfants apprennent les valeurs de la République." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Le présentateur pose la question des places de prisons et du fait qu'il soit difficile de convaincre les villes d'héberger des prisons." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Valérie Pécresse, tous, vous voulez construire des nouvelles places de prison, globalement, 20 000 pour tous les trois, Michel Barnier, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, vous, vous voulez aller jusqu'à 100 000 au total, et Philippe Juvin, euh, 30 000, on sait très bien que ça prend beaucoup de temps, On sait très bien qu'il n'y a pas beaucoup de villes qui sont candidates pour héberger les prisons." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti explique qu'il faut travailler sur les délais judiciaires et les comparution immédiates." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "La première des mesures, c'est de, de travailler sur les délais judiciaires." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Donc, le sujet, c'est comparution immédiates pour tout flagrant délit quand l'auteur ait été identifié, et puis, sanction exécutée dans les trois mois." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse explique qu'il faut travailler sur les multirécidivistes, et souhaite créer des centres fermés dans des anciens bâtiments pour avoir des places de prisons rapidement." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "On sait que 60% des délits du quotidien sont commis par des multirécidivistes, 5% de multirécidivistes, donc, si on les met hors d'état de nuire, on règle une partie des problèmes." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Moi, je propose qu'on crée des centres fermés pour majeurs et qu'on utilise un outils qui est aujourd'hui complètement dévoyé, qui s'appelle le bracelet électronique, vous savez que les caïds des cités aujourd'hui, comme on ne peut pas les incarcérer, on les renvoie dans leur quartier avec un bracelet électronique aussi, c'est la pire des peines pour les victimes et pour les habitants." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "On prend ces bracelets électroniques, on prend des anciennes casernes, on prend des hôtels un peu isolés, on prend des bâtiments publics désaffectés, on les transforme en centres fermés qui accueilleront ces détenus euh, avec le bracelet électronique surveillé par la pénitentiaire." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Le présentateur demande à Philippe Juvin comment créer des polices municipales armées." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Philippe Juvin, On parlait des mairies, on parlait des villes, qui accepteraient des prisons, est ce que ça vous pourrez convaincre plus de villes, et, vous, vous voulez aussi avoir, obliger les Communes à avoir une police municipale armée, Est ce que c'est possible?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Philippe Juvin explique qu'il souhaite que toutes les villes de plus de 10000 habitants aient une policce municipale armée et un réseau de surveillance." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "PJ", + "text": "Moi, je veux que chaque ville de plus de 10.000 habitants ait une police municipale armée avec un réseau de vidéosurveillance, premièrement." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Philippe Juvin explique qu'il veut créer 6000 places de prisons avec des bâtiments préfabriqués, et veut rétablier les peines d'emprisonnements de très courte durée." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "PJ", + "text": "Deuxièmement, vous l'avez très bien dit, tous, il nous faut plus de places de prison." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Moi, je propose d'emblée la création de 6000 places de prison en préfabriqué pour agir tout de suite." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Deuxièmement, je veux rétablir ce qui a été aboli du temps de monsieur Macron par madame Belloubet, ce sont les peines d'emprisonnement de très courte durée." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Philippe Juvin explique qu'il souhaite libérer des places de prisons, d'un côté pour les criminel non violents, en libérant les détenus qui n'ont pas été jugé définitivement, et en renvoyant les étrangers au début de leur condamnation plutôt qu'à la fin." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "PJ", + "text": "Troisièmement, je pense qu'il faut que nous repensions la prison, la prison, elle, doit être repensée parce qu'il y a certaines personnes qui sont en prison aujourd'hui qui pourrait libérer des places." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Je veux dire par là que quand quelqu'un est en prison pour un délit routier, il ne va pas s'échapper, ce n'est pas la peine de le mettre dans une prison avec des miradors et des hauts murs." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Deuxième élément pour libérer des places de prison, moi, je suis, c'est philosophique contre la détention provisoire de ceux qui n'ont pas été jugés définitivement." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Les étrangers qu'on renvoie chez eux au début de leur condamnation et pas à la fin, pas à la fin." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Le présentateur demande à Xavier Bertrand d'expliquer ce qu'il propose pour les procureurs." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Vous, vous avez une proposition originale, mais qui surprend et notamment qui surprend beaucoup les juristes, vous voulez déroger à un principe du droit en confiant non plus aux juges, mais aux procureurs, c'est à dire à l'accusation, le soin de prononcer certaines peines, notamment, vous avez dit pour des délits passibles d'une peine inférieure à cinq ans de prison ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Xavier Bertrand explique qu'il souhaite que les procureurs puissent agir plus rapidement et qu'ils puissent prononcer les peines passibles d'une peine inférieure à cinq ans de prison." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "XB", + "text": "Je souhaite que les procureurs puissent agir plus rapidement, que ce soit pour des amendes, que ce soit pour des confiscations de véhicules." + }, + { + "speaker": "XB", + "text": "Et le maire qui acceptera aura une dotation globale de fonctionnement renforcée, parce qu'il participera aussi à ce service public." + }, + { + "speaker": "XB", + "text": "Et l'impunité zéro, elle commence déjà par une chose, ceux qui nous protègent, les policiers nationaux, municipaux, les gendarmes, les pompiers et les maires, je souhaite qu'il y ait des peines minimums obligatoires et je veux un changement de la Constitution dans le référendum de l'automne 2022, il y aura la question des quotas migratoires, il y aura aussi le renforcement 50 ans de peines de prison pour des terroristes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Xavier Bertrand souhaite mettre en places des peines minimums obligatoires dont on ne pourra déroger, créer des quotas migratoires, et augmenter la durée d'emprisonnement des peines de priso" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "XB", + "text": "Et il y aura un autre aspect, c'est que la loi va maintenant fixer la loi pénale un maximum, mais il n'y a pas aujourd'hui de minimum, il y aura ce minimum, c'est à dire que le magistrat, le juge aura l'individualisation des peines, mais entre ce maximum et ce minimum, ce qui veut dire qu'à la différence des peines planchers que Rachida Dati avait conduit avec Nicolas Sarkozy, c'est qu'il ne sera plus possible d'y déroger" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Primaire_LR_1--Partie_7_Voile.json b/train/Primaire_LR_1--Partie_7_Voile.json index 679ff7f3118282237703370638df6c6cc8878782..543035ef30487ba93696782bb89dc8ead2c188b3 100644 --- a/train/Primaire_LR_1--Partie_7_Voile.json +++ b/train/Primaire_LR_1--Partie_7_Voile.json @@ -5,5 +5,127 @@ "Abstractive_2": "Le débat porte sur l'interdiction du port du voile pour les mineurs, proposé par Eric Ciotti. David Pujadas débat de l'applicabilité des contrôles d'identité qu'il faudrait pour appliquer cette mesure, ce à quoi Eric Ciotti compare l'interdiction du port de la Burqa fait par Jacques Chirac en 2002. Xavier Bertrand est pour l'interdiction du voile lui aussi. Valérie Pécresse elle ne souhaite pas interdire le voile, laissant le choix perçu de soumission aux femmes musulmanes, ce avec quoi Michel Barnier et Philippe Juvin s'accordent.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, les candidats discutent de la question du voile. Pujadas rappelle que Ciotti souhaite interdire le voile à l’université, lors des sorties scolaires et pour les mineurs ; le journaliste s’interroge sur la manière de réaliser les contrôles que cela implique. Ciotti répond qu’il faut du courage et que cela est nécessaire face aux territoires conquis par l’islamisme. Pécresse explique qu’elle a ce courage : elle a défendu la loi d’interdiction de la burqa, elle a fait voter la première charte de la laïcité et elle est attaquée pour islamophobie pour avoir interdit le burkini dans certains lieux. Elle veut par ailleurs faire disparaître la pratique du voile forcé dans les familles. Barnier rejoint Ciotti sur l’interdiction du voile à l’université et au cours des sorties scolaires. Il souhaite par ailleurs changer l’urbanisme villes pour les rendre plus agréables et généraliser la police municipale armée, comme l’avait suggéré Juvin. Ce dernier aussi est d’accord pour l’interdiction du voile à l’université et au cours des sorties scolaires. Il insiste sur l’école pour apprendre aux jeunes à aimer la France et sur le développement des services publics dans les zones où la République a failli. Bertrand enfin entend donner des consignes claires à la police qui ne peut aujourd’hui pas toujours intervenir, afin de ne pas créer de problèmes ; il propose également de fermer les mosquée salafiste, où l’on prêche la haine et l’inégalité entre les hommes et les femmes.", "Extractive_1": "P1 : Eric Ciotti, vous êtes pour l'interdiction du port du voile, pour les mineures, pour les filles mineures, ainsi qu'à l'université ou par les maires lors des sorties scolaires. EC : Vous savez, c'est les mêmes réserves qui avaient été opposé à Jacques Chirac quand, en 2002, il a fait cette grande loi interdisant le port du voile à l'école. EC : Il n'y a pas que moi qui veut son interdiction, le Sénat de la République avait voté un amendement dans ce sens. P2 : Je vous propose donc de réagir, c'est à dire de nous dire si vous êtes d'accord avec l'interdiction du port du voile pour les mineurs à l'université ou par les maires lors des sorties scolaires. VP : Alors Je le dis, je ne reculerait pas parce que sur ces sujets là, il n'y a pas de raison qu'on change. VP : Je le dis sur le voile, je ne considère pas que c'est un vêtement comme les autres. VP : Je considère que c'est un instrument de soumission et ce que je souhaite, c'est qu'il n'y ait plus de port du voile forcé en France. VP : Mon pays est un pays de liberté. VP : Si on souhaite se soumettre, on peut se soumettre. VP : Si on souhaite pas se soumettre, on a. VP : On ne peut pas vous forcer. VP : Et ça veut dire qu'on pourrait avoir des recours contre une obligation de porter le voile pour des jeunes femmes de 14 ou 15 ans qu'on obligerait dans leur famille à porter le voile. MB : S'agissant des universités, comme s'agissant des accompagnants de sorties scolaires, je pense qu'il faut en effet interdire le voile. PJ : Sur les sorties scolaires, oui, on est dans un cadre scolaire. PJ : Sinon, je pense que c'est quand même très difficile en démocratie d'organiser un code vestimentaire qui soit régulé par la loi. PJ : À l'école, il faut réapprendre à aimer la France, sa culture, son histoire, sa manière, sa manière de vivre. PJ : Quand vous faites aimer la France, ses use ses coutumes, sa manière de vivre est bien logiquement, un jour, vous aurez une génération de femmes qui diront oui, je veux m'habiller ainsi parce que je suis dans un pays qui a telle culture et tel use et coutumes. PJ : Il faut occuper l'espace public. XB : Je l'ai dit tout à l'heure sur la question des fillettes, je suis pour. XB : J'ai proposé notamment que les mosquées salafistes, là où on prêche la haine, là où on dit que la loi religieuse est supérieure à la loi de la République, que la femme n'est pas l'égale de l'homme. XB : Eh bien, je le dis, ces mosquées salafistes, on les ferme tout de suite en renforçant la loi. ", - "Extractive_2": "DP : Eric Ciotti, vous êtes pour l'interdiction du port du voile, pour les mineures, pour les filles mineures, ainsi qu'à l'université ou par les maires lors des sorties scolaires. DP : Alors, sans préjuger du bien fondé ou pas de votre proposition, du point de vue de l'applicabilité, est ce que vous imaginez le nombre de contrôles d'identité qu'il faudrait pour appliquer cette mesure là? EC : Il faudra du courage. EC : Et il faudra le faire, même s'il y a des conflits. EC : Aujourd'hui, il y a des territoires où les lois de la République ne s'appliquent plus. VP : Alors d'abord, j'ai été avec Jean-François Copé à l'origine de la loi sur l'interdiction de la burqa dans l'espace public. VP : Ensuite, aujourd'hui, il se trouve qu'après avoir fait voter la première charte de la laïcité en France pour éviter de donner un euro d'argent public aux ennemis de la République qui faisaient du prosélytisme islamiste, eh bien, je suis aujourd'hui sous le coup d'une procédure du défenseur des droits. VP : Enfin de la Défenseur des droits, puisque c'est une femme, qui m'attaque sur saisine du Comité contre l'islamophobie en France pour discrimination religieuse, parce que j'ai interdit le port du burkini dans les îles de loisirs de la région Ile de France. VP : Alors Je le dis, je ne reculerait pas parce que sur ces sujets là, il n'y a pas de raison qu'on change. VP : Je considère que c'est un instrument de soumission et ce que je souhaite, c'est qu'il n'y ait plus de port du voile forcé en France. VP : Et ça veut dire qu'on pourrait avoir des recours contre une obligation de porter le voile pour des jeunes femmes de 14 ou 15 ans qu'on obligerait dans leur famille à porter le voile. MB : Et s'agissant des universités, comme s'agissant des accompagnants de sorties scolaires, je pense qu'il faut en effet interdire le voile. MB : D'abord, la reconstruction, comme l'avait proposé Jean-Louis Borloo il y a quelques années. MB : Et Je pense qu'il faut que l'Etat encourage et soutienne des polices municipales armées dans toutes les villes de plus de 10.000 habitants. PJ : Sur les sorties scolaires, oui, on est dans un cadre scolaire. PJ : Le voile doit être interdit. PJ : À l'école, il faut réapprendre à aimer la France, sa culture, son histoire, sa manière, sa manière de vivre. PJ : Il faut réinvestir l'espace public avec des services publics là où nous sommes partis. XB : Et il faut aussi qu'il y ait des consignes claires aujourd'hui, consigne est donnée à beaucoup des forces de l'ordre de ne pas intervenir, pour qu'il n'y ait pas de problème. XB : J'ai proposé notamment que les mosquées salafistes, là où on prêche la haine, là où on dit que la loi religieuse est supérieure à la loi de la République, que la femme n'est pas l'égale de l'homme. XB : Eh bien, je le dis, ces mosquées salafistes, on les ferme tout de suite en renforçant la loi." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "DP : Eric Ciotti, vous êtes pour l'interdiction du port du voile, pour les mineures, pour les filles mineures, ainsi qu'à l'université ou par les maires lors des sorties scolaires. DP : Alors, sans préjuger du bien fondé ou pas de votre proposition, du point de vue de l'applicabilité, est ce que vous imaginez le nombre de contrôles d'identité qu'il faudrait pour appliquer cette mesure là? EC : Il faudra du courage. EC : Et il faudra le faire, même s'il y a des conflits. EC : Aujourd'hui, il y a des territoires où les lois de la République ne s'appliquent plus. VP : Alors d'abord, j'ai été avec Jean-François Copé à l'origine de la loi sur l'interdiction de la burqa dans l'espace public. VP : Ensuite, aujourd'hui, il se trouve qu'après avoir fait voter la première charte de la laïcité en France pour éviter de donner un euro d'argent public aux ennemis de la République qui faisaient du prosélytisme islamiste, eh bien, je suis aujourd'hui sous le coup d'une procédure du défenseur des droits. VP : Enfin de la Défenseur des droits, puisque c'est une femme, qui m'attaque sur saisine du Comité contre l'islamophobie en France pour discrimination religieuse, parce que j'ai interdit le port du burkini dans les îles de loisirs de la région Ile de France. VP : Alors Je le dis, je ne reculerait pas parce que sur ces sujets là, il n'y a pas de raison qu'on change. VP : Je considère que c'est un instrument de soumission et ce que je souhaite, c'est qu'il n'y ait plus de port du voile forcé en France. VP : Et ça veut dire qu'on pourrait avoir des recours contre une obligation de porter le voile pour des jeunes femmes de 14 ou 15 ans qu'on obligerait dans leur famille à porter le voile. MB : Et s'agissant des universités, comme s'agissant des accompagnants de sorties scolaires, je pense qu'il faut en effet interdire le voile. MB : D'abord, la reconstruction, comme l'avait proposé Jean-Louis Borloo il y a quelques années. MB : Et Je pense qu'il faut que l'Etat encourage et soutienne des polices municipales armées dans toutes les villes de plus de 10.000 habitants. PJ : Sur les sorties scolaires, oui, on est dans un cadre scolaire. PJ : Le voile doit être interdit. PJ : À l'école, il faut réapprendre à aimer la France, sa culture, son histoire, sa manière, sa manière de vivre. PJ : Il faut réinvestir l'espace public avec des services publics là où nous sommes partis. XB : Et il faut aussi qu'il y ait des consignes claires aujourd'hui, consigne est donnée à beaucoup des forces de l'ordre de ne pas intervenir, pour qu'il n'y ait pas de problème. XB : J'ai proposé notamment que les mosquées salafistes, là où on prêche la haine, là où on dit que la loi religieuse est supérieure à la loi de la République, que la femme n'est pas l'égale de l'homme. 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avaient été opposé à Jacques Chirac quand, en 2002, il a fait cette grande loi interdisant le port du voile à l'école." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Il n'y a pas que moi qui veut son interdiction, le Sénat de la République avait voté un amendement dans ce sens." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, les candidats à la présidence de LR discutent de l'interdiction du port du voile dans l'espace public." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Je vous propose donc de réagir, c'est à dire de nous dire si vous êtes d'accord avec l'interdiction du port du voile pour les mineurs à l'université ou par les maires lors des sorties scolaires, je voudrais bien un petit tour de table." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie pécresse explique que le voile est un instrument de soumission, et qu'elle souhaite qu'il n'y ait pas de port de voile forcé, mais qu'elle est contre l'interdiction du port du voile." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Alors Je le dis, je ne reculerait pas parce que sur ces sujets là, il n'y a pas de raison qu'on change." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Je le dis sur le voile, je ne considère pas que c'est un vêtement comme les autres, je considère que c'est un instrument de soumission et ce que je souhaite, c'est qu'il n'y ait plus de port du voile forcé en France." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Mon pays est un pays de liberté, si on souhaite se soumettre, on peut se soumettre." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Si on souhaite pas se soumettre, on a, on ne peut pas vous forcer, et ça veut dire qu'on pourrait avoir des recours contre une obligation de porter le voile pour des jeunes femmes de 14 ou 15 ans qu'on obligerait dans leur famille à porter le voile." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Michel Barnier est pour l'interdiction du port du voile dans les université et pour les accompagnants de sorties scolaires." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "MB", + "text": "S'agissant des universités, comme s'agissant des accompagnants de sorties scolaires, je pense qu'il faut en effet interdire le voile." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Pierre Juvin est pour l'interdiction du port du voile sur les sorties scolaires, mais contre en général." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "PJ", + "text": "Sur les sorties scolaires, oui, on est dans un cadre scolaire." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Sinon, je pense que c'est quand même très difficile en démocratie d'organiser un code vestimentaire qui soit régulé par la loi." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Philippe Juvin explique que la priorité est plutôt d'inculquer l'amour de la france à l'école pour apprendre à s'habiller comme des français, et explique qu'il faut occuper l'espace public." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "PJ", + "text": "À l'école, il faut réapprendre à aimer la France, sa culture, son histoire, sa manière, sa manière de vivre, l'école doit cesser de faire détester la France." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Quand vous faites aimer la France, ses use ses coutumes, sa manière de vivre, et bien logiquement, un jour, vous aurez une génération de femmes qui diront oui, je veux m'habiller ainsi parce que je suis dans un pays qui a telle culture et tel use et coutumes." + }, + { + "speaker": "PJ", + "text": "Le deuxième point sont, et on y revient toujours, il faut occuper l'espace public." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Xavier Bertrand est pour l'interdiction du port du voile des fillettes, et la fermeture des mosquées salafiste" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "XB", + "text": "Je l'ai dit tout à l'heure sur la question des fillettes, je suis pour." + }, + { + "speaker": "XB", + "text": "J'ai proposé notamment que les mosquées salafistes, là où on prêche la haine, là où on dit que la loi religieuse est supérieure à la loi de la République, que la femme n'est pas l'égale de l'homme, eh bien, je le dis, ces mosquées salafistes, on les ferme tout de suite en renforçant la loi." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Primaire_LR_2--Partie_10_Les_Republicains.json b/train/Primaire_LR_2--Partie_10_Les_Republicains.json index e0d24a4e2c89c6fc153b529c4945107e1be51ba0..558e702e5bffb570c85ae6e973806855ca1a7cc5 100644 --- a/train/Primaire_LR_2--Partie_10_Les_Republicains.json +++ b/train/Primaire_LR_2--Partie_10_Les_Republicains.json @@ -5,5 +5,288 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié discutent de l'avenir de leur parti lors d'un débat. Aurélien Pradié souhaite établir les limites du parti, régulariser les immigrants clandestins en masse et réformer les retraites de manière forcée. Bruno Retailleau veut exclure Nicolas Sarkozy du parti car il a soutenu Emmanuel Macron aux élections présidentielles et souhaite incarner une droite différente de celle d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen. Eric Ciotti veut que Les Républicains remportent les prochaines élections présidentielles en se présentant comme le parti de la baisse des impôts, de l'ordre et du mérite, et souhaite exclure également Nicolas Sarkozy du parti. Il explique qu'il manque un leader au parti et souhaite que le parti désigne son candidat aux présidentielles dès l'année prochaine. Aurélien Pradié et Bruno Retailleau ne font pas de distinction entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, et souhaitent mettre fin aux primaires chez Les Républicains. Aucun des trois ne souhaite être candidat aux présidentielles de 2027.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Pradié, Retailleau et Ciotti discutent de la refondation des Républicains. Pradié souhaite changer en profondeur le parti pour le rendre plus moderne, plus populaire ; il entend tracer un chemin clair entre Le Pen et Macron. Il explique vouloir censurer le gouvernement si celui-ci passe en force sur les retraites ou sur la régularisation des clandestins. Retailleau pense qu’il faut d’abord changer de nom et assumer une rupture avec son passé et Nicolas Sarkozy. Il reproche à l’ancien Président d’avoir soutenu Macron à la présidentielle et d’appeler à s’allier avec lui. Pour Retailleau, le parti doit être distinct d’un RN, à gauche sur l’économie, et d’un Président de la République, laxiste sur le régalien. Ciotti commence par remercier les militants du parti ; il entend instaurer une école des cadres et un média interne. Il insiste ensuite sur l’importance du leader. Il regrette la position de Nicolas Sarkozy concernant Macron mais rappelle qu’il a quitté la vie politique. Pour Pradié, il faut tourner la page de l’ère Sarkozy, même s’il a été un grand Président. Pradié désigne alors Le Pen et Macron comme étant ses adversaires et n’entend aucunement chercher une alliance avec l’un des deux. Sur ce point, les trois candidats sont d’accord. Le présentateur mentionne ensuite que Ciotti voudrait voir Wauquiez comme candidat à la Présidentielle 2027. Selon Retailleau, même si Wauquiez dispose des qualités nécessaires pour exercer cette fonction, la question ne se pose pas encore. Il faut d’abord reconstruire le parti. Ciotti est en désaccord ; sans chef, le parti restera inaudible face aux autres leaders (Macron, Mélenchon, Le Pen). Le parti doit se doter d’un leader naturel ; le système des primaires doit donc être supprimé. Pradié est en accord avec cette décision. Il ne veut ni primaire ouverte, ni primaire fermée, jugeant cette dernière responsable de l’échec de 2022. Le candidat devra être désigné en bureau interne, mais pas dès l’année prochaine. Aucun des trois ne souhaite par ailleurs être candidat à la présidentielle de 2027, mais Pradié estime que Retailleau reste dans une espèce ambiguïté, n’ayant pas répondu par un « non » ferme à cette question, posée par les présentateurs. Contrairement à ses deux adversaires, Retailleau défend un système de primaire interne. Selon lui, l’échec de la droite en 2022 venait d’un calendrier trop serré et non de la primaire. Il explique du reste qu’un bureau politique n’est pas un procédé démocratique. Pradié précise néanmoins que la primaire n’est pas dans la continuité du RPR, lequel désignait à son époque le candidat au cours d’un bureau interne ; cela fonctionnait alors très bien.", "Extractive_1": "P2 : A quoi sert votre parti, les Républicains, aujourd'hui et demain?  AP : Nous avons un parti qui je le redis, depuis dix ans, échoue à toutes les élections. AP : Je veux que ce parti redevienne plus moderne, plus populaire. AP : Nous devrons dire politiquement quelle est notre limite, et moi je vous la donne. AP : Ma limite, c'est la régularisation massive des clandestins aujourd'hui dans notre pays. AP : Ma deuxième limite, c'est le passage en force sur la réforme des retraites. P1 : Bruno Retailleau, vous avez déjà eu l'occasion de dire qu'en cas de victoire, vous ne retiendriez pas Nicolas Sarkozy dans votre parti. BR : Moi, je pense que si on veut tout rebâtir et pas seulement changer de nom, il faudra changer de nom, je pense que la marque est morte. BR : Moi, j'ai assumé cette rupture avec Nicolas Sarkozy pour deux raisons, parceque simplement, il a soutenu Emmanuel Macron à l'élection présidentielle. BR : Je n'ai ni les convictions de Emmanuel Macron, progressiste, ni les convictions de Marine Le Pen. BR : Je n'ai pas les convictions de Marine Le Pen parce que son programme économique la rapproche de Jean-Luc Mélenchon. BR : Et je n'ai pas les convictions, en a t’il d'ailleurs d'Emmanuel Macron parce que c'est le en même temps et parce que sur le Régalien, notamment, on voit bien qu'il est totalement laxiste. EC : Moi, j'ai fixé une méthode et un objectif, l'objectif, c'est que l'on gagne l'élection présidentielle de 2027. EC : Aujourd'hui, il faut un grand projet d'idées. EC : Le parti de la baisse des impôts, le parti de l'ordre, le parti du mérite. EC : Et il faut, Il y a un défaut, parce que malgré tout ce qu'on peut faire de brillant, d'intelligent, une fondation des idées, ce que je veux porter, remuscler notre parti, une école des cadres, une fondation, un média des Républicains, tout ça, il faut le faire. EC : Nicolas Sarkozy, il a quitté la vie politique. EC : Je suis en désaccord avec ce qu'il prône pour l'alliance avec Emmanuel Macron, mais je crois que la dessus,on doit avoir un souci de clarification. EC : Moi, quand je vois Bruno, je te le dis avec amitié, et on en a souvent parlé, que ta première vice-présidence du groupe LR, Mme Estrosi, au Sénat, a refusé, dans notre département, de soutenir nos candidats. EC : Sur ma feuille de route, il manque quelque chose, c'est le chef. P1 : Aujourd'hui, après deux présidentielles où Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont opposés, quel est votre principal adversaire? AP : Il faut tourner la page de Nicolas Sarkozy. AP : La droite, depuis dix ans, se querelle entre elle. AP : C'est le moment, pour la relève et la nouvelle génération, de faire en sorte que Eric et Bruno puissent se parler. AP : Quant à mes adversaires, ils sont autant du côté d'Emmanuel Macron que de Marine Le Pen, je ne fais aucune distinction. BR : Non, mais pas question d'être la béquille d'Emmanuel Macron, pas question non plus d'être le marchepied de Marine Le Pen. BR : Je vous ai dit qu'on peut construire cet espace, reprendre notre thème de la liberté économique, de la création d'emplois, parce qu'on voit bien, nous, que la France n'a pas besoin de chèques en bois en plus, d'une politique de la dépense publique. P1 : Eric Ciotti propose que, dès l'année prochaine, votre parti désigne son candidat, Il a même cité un nom, Laurent Wauquiez. P1 : Est ce que vous partagez cette stratégie et ce nom? BR : Je pense que ce n'est pas une bonne idée, ni pour le parti, ni pour ce candidat. BR : Je pense qu'on a un énorme travail de reconstruction à faire, donc pas la charrue avant les bœufs, la reconstruction, les idées, et ensuite, l'incarnation. BR : Travaillons, ne tombons pas dans la paresse intellectuelle, parce que si on se remet déjà entre les mainsd'un chef, je suis sûr qu’on ne refondra rien du tout. EC : Je dis à Bruno avec beaucoup d'amitié que le candidat, on ne risquera pas de l'électrocuter si on n'a plus d'électricité. EC : Moi, ce que je dis sur la nécessité du chef. EC : Face à nous, on a Emmanuel Macron, on en pense ce qu'on en veut, mais il a le talent de la communication qui est inversement proportionnelle à sa capacité d'action. EC : On a Mélenchon avec sa dangerosité, on a Le Pen, qui est très identifié, et nous, qui est le chef ? EC : Moi, je souhaite supprimer les primaires. AP: La première décision que je prendrai, pas la deuxième, la première comme président des Républicains, c'est la suppression de la primaire. P1 : Mais est-ce que vous souhaitez que ce soit Laurent Wauquiez in fine? AP : C'est celui qui se prépare le mieux aujourd’hui. P1 : Bruno Retailleau voulez vous être candidat en 2027 ? BR : Si j'avais voulu être candidat à l'élection présidentielle, je me serais présenté comme Eric en décembre dernier au congrès. P1 : Non pour 2027, Eric Ciotti ? EC : Absolument, je le dis clairement. P1 : Non pour 2027 Aurélien Pradier ? AP : Je ne serai pas candidat en 2027. ", - "Extractive_2": "P2 : A quoi sert LR? AP : Je veux que ce parti redevienne plus moderne, plus populaire. AP : Je suis clair, si demain, le gouvernement passe en force sur les retraites ou régularise massivement des clandestins, je plaiderai pour que nous portions une motion de censure. BR : Moi, je pense que si on veut tout rebâtir et pas seulement changer de nom, il faudra changer de nom, je pense que la marque est morte. BR : Moi, j'ai assumé cette rupture avec Nicolas Sarkozy pour deux raisons, parceque simplement, il a soutenu Emmanuel Macron à l'élection présidentielle. BR : Lui, il est pour une coalition avec Emmanuel Macron. BR : Je n'ai pas les convictions de Marine Le Pen parce que son programme économique la rapproche de Jean-Luc Mélenchon. BR : Et je n'ai pas les convictions, en a t’il d'ailleurs d'Emmanuel Macron parce que c'est le en même temps et parce que sur le Régalien, notamment, on voit bien qu'il est totalement laxiste. EC : Moi, j'ai fixé une méthode et un objectif, l'objectif, c'est que l'on gagne l'élection présidentielle de 2027. EC : On a des forces, des convictions, des territoires, des militants. EC : Et il faut, Il y a un défaut, parce que malgré tout ce qu'on peut faire de brillant, d'intelligent, une fondation des idées, ce que je veux porter, remuscler notre parti, une école des cadres, une fondation, un média des Républicains, tout ça, il faut le faire EC : Nicolas Sarkozy, il a quitté la vie politique. EC : Je suis en désaccord avec ce qu'il prône pour l'alliance avec Emmanuel Macron, mais je crois que la dessus,on doit avoir un souci de clarification. EC : Sur ma feuille de route, il manque quelque chose, c'est le chef. AP : Il faut tourner la page de Nicolas Sarkozy. AP : Nous sommes fiers du président qui a été à cette époque-là. AP : Quant à mes adversaires, ils sont autant du côté d'Emmanuel Macron que de Marine Le Pen, je ne fais aucune distinction. P2 : Si vous écartez tous les trois l'idée d'une coalition, d'une alliance, même dans deux ans, dans trois ans, avec Emmanuel Macron, je ne me trompe pas, vous ne craignez pas un isolement, une forme de rappetissement, peut-être même un risque de disparition de votre famille politique Bruno Retailleau ? BR : Non, absolument pas.  BR : Non, mais pas question d'être la béquille d'Emmanuel Macron, pas question non plus d'être le marchepied de Marine Le Pen. BR : Je pense qu'on a un énorme travail de reconstruction à faire, donc pas la charrue avant les bœufs, la reconstruction, les idées, et ensuite, l'incarnation. BR : Travaillons, ne tombons pas dans la paresse intellectuelle, parce que si on se remet déjà entre les mainsd'un chef, je suis sûr qu’on ne refondra rien du tout. EC : Face à nous, on a Emmanuel Macron, on en pense ce qu'on en veut, mais il a le talent de la communication qui est inversement proportionnelle à sa capacité d'action. 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AP : Je souhaite que Bruno reste au Sénat, il y fait une mission essentielle, et que Eric, demain, parte à la conquête de la mairie de Nice parce qu'il le mérite et parce que c'est là qu'il fera briller nos couleurs.\t BR : Il reste la primaire fermée, exactement. EC : Ce qui est aussi pire que la primaire ouverte et qui nous a amené à 4,78.  BR : Non, c'est pas ce qui nous a amené à 4,78. BR : Mon projet à moi, si demain on veut avoir un grand parti populaire et patriote, c'est de donner à nos adhérents, à nos militants, un bulletin de vote. EC : Ce que je voulais dire, c'est que c'est primaire privée, fermée, c'est très exactement ce qu'on a fait. EC : Le président prend ses responsabilités. BR : On n'est pas en Chine.  AP : C'est un parti que tu n'as pas connu, qui était le RPR. Il se trouve que cette méthode-là, c'était la méthode du RPR. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P2 : A quoi sert LR? AP : Je veux que ce parti redevienne plus moderne, plus populaire. 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EC : On a des forces, des convictions, des territoires, des militants. EC : Et il faut, Il y a un défaut, parce que malgré tout ce qu'on peut faire de brillant, d'intelligent, une fondation des idées, ce que je veux porter, remuscler notre parti, une école des cadres, une fondation, un média des Républicains, tout ça, il faut le faire EC : Nicolas Sarkozy, il a quitté la vie politique. EC : Je suis en désaccord avec ce qu'il prône pour l'alliance avec Emmanuel Macron, mais je crois que la dessus,on doit avoir un souci de clarification. EC : Sur ma feuille de route, il manque quelque chose, c'est le chef. AP : Il faut tourner la page de Nicolas Sarkozy. AP : Nous sommes fiers du président qui a été à cette époque-là. AP : Quant à mes adversaires, ils sont autant du côté d'Emmanuel Macron que de Marine Le Pen, je ne fais aucune distinction. P2 : Si vous écartez tous les trois l'idée d'une coalition, d'une alliance, même dans deux ans, dans trois ans, avec Emmanuel Macron, je ne me trompe pas, vous ne craignez pas un isolement, une forme de rappetissement, peut-être même un risque de disparition de votre famille politique Bruno Retailleau ? BR : Non, absolument pas.  BR : Non, mais pas question d'être la béquille d'Emmanuel Macron, pas question non plus d'être le marchepied de Marine Le Pen. BR : Je pense qu'on a un énorme travail de reconstruction à faire, donc pas la charrue avant les bœufs, la reconstruction, les idées, et ensuite, l'incarnation. BR : Travaillons, ne tombons pas dans la paresse intellectuelle, parce que si on se remet déjà entre les mainsd'un chef, je suis sûr qu’on ne refondra rien du tout. EC : Face à nous, on a Emmanuel Macron, on en pense ce qu'on en veut, mais il a le talent de la communication qui est inversement proportionnelle à sa capacité d'action. 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sont opposés, quel est votre principal adversaire?" + }, + { + "speaker": "AP", + "text": "Il faut tourner la page de Nicolas Sarkozy." + }, + { + "speaker": "AP", + "text": "La droite, depuis dix ans, se querelle entre elle." + }, + { + "speaker": "AP", + "text": "C'est le moment, pour la relève et la nouvelle génération, de faire en sorte que Eric et Bruno puissent se parler." + }, + { + "speaker": "AP", + "text": "Quant à mes adversaires, ils sont autant du côté d'Emmanuel Macron que de Marine Le Pen, je ne fais aucune distinction." + }, + { + "speaker": "BR", + "text": "Non, mais pas question d'être la béquille d'Emmanuel Macron, pas question non plus d'être le marchepied de Marine Le Pen." + }, + { + "speaker": "BR", + "text": "Je vous ai dit qu'on peut construire cet espace, reprendre notre thème de la liberté économique, de la création d'emplois, parce qu'on voit bien, nous, que la France n'a pas besoin de chèques en bois en plus, d'une politique de la dépense publique." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Le présentateur demande aussi si Bruno Retailleau et Aurélien Pradié sont d'accord avec Eric Ciotti qui souhaite que le parti désigne son candidat aux présidentielles dès l'année prochaine." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Eric Ciotti propose que, dès l'année prochaine, votre parti désigne son candidat, Il a même cité un nom, Laurent Wauquiez." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Est ce que vous partagez cette stratégie et ce nom ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Bruno Retailleau explique qu'il n'est pas d'accord, car cela laisserait trop de temps aux médias pour court circuiter leur candidat." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "BR", + "text": "Je pense que ce n'est pas une bonne idée, ni pour le parti, ni pour ce candidat." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Bruno Retailleau explique souhaiter faire un travail de reconstruction avant de nommer un candidat." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "BR", + "text": "Je pense qu'on a un énorme travail de reconstruction à faire, donc pas la charrue avant les bœufs, la reconstruction, les idées, et ensuite, l'incarnation." + }, + { + "speaker": "BR", + "text": "Travaillons, ne tombons pas dans la paresse intellectuelle, parce que si on se remet déjà entre les mainsd'un chef, je suis sûr qu’on ne refondra rien du tout." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric ciotti répond que le parti a besoin d'un chef à mettre en contraste avec Emmanuel Macron, Marine le pen et Jean Luc mélenchon." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Je dis à Bruno avec beaucoup d'amitié que le candidat, on ne risquera pas de l'électrocuter si on n'a plus d'électricité." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Moi, ce que je dis sur la nécessité du chef." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Face à nous, on a Emmanuel Macron, on en pense ce qu'on en veut, mais il a le talent de la communication qui est inversement proportionnelle à sa capacité d'action." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "On a Mélenchon avec sa dangerosité, on a Le Pen, qui est très identifié, et nous, qui est le chef ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Aurélien Pradié et Eric Ciotti expliquent vouloir mettre fin aux primaires chez les républicains." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Moi, je souhaite supprimer les primaires." + }, + { + "speaker": "AP", + "text": "La première décision que je prendrai, pas la deuxième, la première comme président des Républicains, c'est la suppression de la primaire." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Aucun des trois débatteurs ne souhaitent être candidats aux présidentielles de 202" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Bruno Retailleau voulez vous être candidat en 2027 ?" + }, + { + "speaker": "BR", + "text": "Si j'avais voulu être candidat à l'élection présidentielle, je me serais présenté comme Eric en décembre dernier au congrès." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Non pour 2027, Eric Ciotti ?" + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Absolument, je le dis clairement." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Non pour 2027 Aurélien Pradier ?" + }, + { + "speaker": "AP", + "text": "Je ne serai pas candidat en 2027" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Primaire_LR_2--Partie_1_Introduction.json b/train/Primaire_LR_2--Partie_1_Introduction.json index 0042ba7050bda37302ccb3658eb692fa1b328d1c..67c9756c3f8dda1797581bcb8671c6a73ea085c6 100644 --- a/train/Primaire_LR_2--Partie_1_Introduction.json +++ b/train/Primaire_LR_2--Partie_1_Introduction.json @@ -5,5 +5,105 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradier expliquent pourquoi ils devraient être président du parti les républicains. Selon bruno retailleau, il faut défendre le niveau de vie des français et les conditions matérielles de l'existence. Eric Ciotti pense que les républicains ont eu trop d'alliance avec le centre et souhaite mener une véritable politique de droite. Aurélien Pradier parle de ses expériences politiques et personnelles pour justifier son statut de candidat à la présidence du parti.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, le présentateur demande à Retauilleau, Ciotti et Pradié en quoi chacun d’eux ferait un bon Président. Retailleau rappelle qu’il ne faut pas davantage diviser la famille. Il se pose en candidat du rassemblement et pense pouvoir obtenir la confiance des Français en défendant leur mode de vie. Ciotti se désole de la décadence française, d’autant plus que sa famille politique a une part de responsabilité dans ce malheur. Seule la droite peut stopper ce mouvement. Or, il est celui qui l’incarne dans toutes ses dimensions. Pradié rappelle de son côté que son rôle de maire lui donne une véritable connaissance des territoires et des préoccupations des Français. Pompier volontaire, il se présente comme un homme courageux et combatif, militant depuis l’âge de 18 ans.", "Extractive_1": "P1 : En quoi ferez-vous un bon président pour LR ? BR : Éric ou Aurélien, ce ne sont pas des adversaires pour moi, ce sont des compétiteurs. BR : Et moi, je veux rassembler, je veux rassembler sur une ligne claire, parce qu'on le voit bien, notre famille a perdue près de 10 millions d'électeurs en une quinzaine d'années. BR : Ce qu'attendent de nous, nos compatriotes, les Français, c'est qu'on défende à la fois leur niveau de vie, les conditions matérielles de l'existence, mais aussi leur mode de vie. BR : Tous ces petits signes de la culture de notre civilisation, qui font finalement le sel de la vie, c'est ce projet pour la droite que je veux défendre, et c'est cette vision pour la France que je veux porter. EC : La France est dangereusement engagée sur le chemin du déclin, le désordre s'installe dans la rue, nous sommes face au chaos migratoire, les Français souffrent d'une crise du pouvoir d'achat terrible, jamais la France n'a été aussi bas dans le classement des nations. EC : Qu'après le désastre de la gestion macronienne, il ne resterait plus qu'une alternative entre M. Mélenchon et Mme Le Pen. EC : Je crois qu'il est le temps, le moment est venu, d'oser la droite. AP : Des trois candidats, je suis le plus jeune, c'est vrai, mais je suis aussi celui qui est le seul des trois candidats à avoir été maire. AP : J'ai appris à respecter mes concitoyens, à parler à tout le monde, à parler de tous les sujets qui font les blessures du quotidien. AP : Des trois candidats, je suis le seul à avoir été sapeur-pompier volontaire, de cette expérience-là, de cet engagement, j'ai appris le courage, mais j'ai aussi appris le sens du collectif, cette volonté de faire les choses ensemble, au-delà des divisions qui ont tant coûté à la droite depuis des années. AP : J'ai été élu député du Lot contre toute attente, réélu très largement, et de ce mandat-là, j'ai appris ce qu'était l'exigence de la fidélité politique. AP : À mes 18 ans, j'ai pris ma première carte à l'UMP. AP : C'est le sens de ma candidature, porter pour nous, pour la France, pour nos militants, un nouvel espoir.", - "Extractive_2": "P1 : En quoi ferez-vous un bon président pour LR ? BR : Éric ou Aurélien, ce ne sont pas des adversaires pour moi, ce sont des compétiteurs. BR : Et moi, je veux rassembler, je veux rassembler sur une ligne claire, parce qu'on le voit bien, notre famille a perdue près de 10 millions d'électeurs en une quinzaine d'années. BR : Ce qu'attendent de nous, nos compatriotes, les Français, c'est qu'on défende à la fois leur niveau de vie, les conditions matérielles de l'existence, mais aussi leur mode de vie. EC : La France est dangereusement engagée sur le chemin du déclin, le désordre s'installe dans la rue, nous sommes face au chaos migratoire, les Français souffrent d'une crise du pouvoir d'achat terrible, jamais la France n'a été aussi bas dans le classement des nations. EC : Moi, j'ai le coeur à droite, ma candidature se situe à droite, les Français attendent des valeurs de droite. AP : Des trois candidats, je suis le plus jeune, c'est vrai, mais je suis aussi celui qui est le seul des trois candidats à avoir été maire. AP : Des trois candidats, je suis le seul à avoir été sapeur-pompier volontaire, de cette expérience-là, de cet engagement, j'ai appris le courage, mais j'ai aussi appris le sens du collectif, cette volonté de faire les choses ensemble, au-delà des divisions qui ont tant coûté à la droite depuis des années. AP : Je suis aussi le seul des candidats à avoir arraché à la gauche une circonscription. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : En quoi ferez-vous un bon président pour LR ? BR : Éric ou Aurélien, ce ne sont pas des adversaires pour moi, ce sont des compétiteurs. BR : Et moi, je veux rassembler, je veux rassembler sur une ligne claire, parce qu'on le voit bien, notre famille a perdue près de 10 millions d'électeurs en une quinzaine d'années. BR : Ce qu'attendent de nous, nos compatriotes, les Français, c'est qu'on défende à la fois leur niveau de vie, les conditions matérielles de l'existence, mais aussi leur mode de vie. EC : La France est dangereusement engagée sur le chemin du déclin, le désordre s'installe dans la rue, nous sommes face au chaos migratoire, les Français souffrent d'une crise du pouvoir d'achat terrible, jamais la France n'a été aussi bas dans le classement des nations. EC : Moi, j'ai le coeur à droite, ma candidature se situe à droite, les Français attendent des valeurs de droite. AP : Des trois candidats, je suis le plus jeune, c'est vrai, mais je suis aussi celui qui est le seul des trois candidats à avoir été maire. AP : Des trois candidats, je suis le seul à avoir été sapeur-pompier volontaire, de cette expérience-là, de cet engagement, j'ai appris le courage, mais j'ai aussi appris le sens du collectif, cette volonté de faire les choses ensemble, au-delà des divisions qui ont tant coûté à la droite depuis des années. AP : Je suis aussi le seul des candidats à avoir arraché à la gauche une circonscription. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradier expliquent pourquoi ils seraient de bons présidents pour le parti Les Républicains." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "En quoi ferez-vous un bon président pour LR ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Bruno Retailleau débute en expliquant qu'il souhaite rassembler les divisions du parti." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "BR", + "text": "Éric ou Aurélien, ce ne sont pas des adversaires pour moi, ce sont des compétiteurs." + }, + { + "speaker": "BR", + "text": "Et moi, je veux rassembler, je veux rassembler sur une ligne claire, parce qu'on le voit bien, notre famille a perdue près de 10 millions d'électeurs en une quinzaine d'années." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Bruno Retailleau explique que les français souhaite qu'on défende leur niveau de vie ainsi que leur culture, et que c'est cela qu'il souhaite défendre." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "BR", + "text": "Ce qu'attendent de nous, nos compatriotes, les Français, c'est qu'on défende à la fois leur niveau de vie, les conditions matérielles de l'existence, mais aussi leur mode de vie." + }, + { + "speaker": "BR", + "text": "Tous ces petits signes de la culture de notre civilisation, qui font finalement le sel de la vie, c'est ce projet pour la droite que je veux défendre, et c'est cette vision pour la France que je veux porter." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric ciotti explique qu'il veut mener une politique de droite pour combattre le chaos migratoire et la crise du pouvoir d'achat." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "La France est dangereusement engagée sur le chemin du déclin, le désordre s'installe dans la rue, nous sommes face au chaos migratoire, les Français souffrent d'une crise du pouvoir d'achat terrible, jamais la France n'a été aussi bas dans le classement des nations." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Je crois qu'il est le temps, le moment est venu, d'oser la droite." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti explique que la france est dangereusement engagée sur le chemin du déclin." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Qu'après le désastre de la gestion macronienne, il ne resterait plus qu'une alternative entre M. Mélenchon et Mme Le Pen." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Aurélien Pradier parle de ses expériences de maire, de sapeur pompier volontaire et de député, ainsi que militant de longue date pour justifier la présentation de sa candidature" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "AP", + "text": "Des trois candidats, je suis le plus jeune, c'est vrai, mais je suis aussi celui qui est le seul des trois candidats à avoir été maire." + }, + { + "speaker": "AP", + "text": "J'ai appris à respecter mes concitoyens, à parler à tout le monde, à parler de tous les sujets qui font les blessures du quotidien." + }, + { + "speaker": "AP", + "text": "Des trois candidats, je suis le seul à avoir été sapeur-pompier volontaire, de cette expérience-là, de cet engagement, j'ai appris le courage, mais j'ai aussi appris le sens du collectif, cette volonté de faire les choses ensemble, au-delà des divisions qui ont tant coûté à la droite depuis des années." + }, + { + "speaker": "AP", + "text": "J'ai été élu député du Lot contre toute attente, réélu très largement, et de ce mandat-là, j'ai appris ce qu'était l'exigence de la fidélité politique." + }, + { + "speaker": "AP", + "text": "À mes 18 ans, j'ai pris ma première carte à l'UMP." + }, + { + "speaker": "AP", + "text": "C'est le sens de ma candidature, porter pour nous, pour la France, pour nos militants, un nouvel espoir" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Primaire_LR_2--Partie_2_Russie.json b/train/Primaire_LR_2--Partie_2_Russie.json index 191ea08c9d192d874a98f20bf46d161740d8f769..a19092a5f42ae81fae3cea079a3abf48457f073d 100644 --- a/train/Primaire_LR_2--Partie_2_Russie.json +++ b/train/Primaire_LR_2--Partie_2_Russie.json @@ -5,5 +5,161 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Bruno Retailleau, Eric Ciotti et Aurélien Pradié discutent de l'intervention de la france dans la guerre en Ukraine. Les trois candidats s'accordent à ce que la france doit aider l'ukraine dans cette guerre, et soutenir les sanctions faites contre la russie tant qu'elles ne blessent pas les français. Les trois candidats déplorent le fait que la voix de la france n'importe plus dans les débats à l'étranger, et Eric Ciotti et Bruno Retailleau souhaitent quitter le commandement intégré de l'OTAN. Les trois candidats accordent que l'augmentation du budget de l'armée va dans le bon sens, mais pensent que ce n'est pas assez", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Retailleau, Ciotti et Pradié débattent de la question de la défense nationale. Ciotti rappelle que la France doit chercher la paix et être indépendante des États-Unis et du bloc de l’est. Retailleau salue la vaillance des Ukrainiens et entend continuer à les soutenir. Il explique néanmoins qu’il est nécessaire de maintenir un dialogue avec la Russie, même si la situation actuelle exige avant tout d’être aux côtés de l’Ukraine. Quant à Pradié, il pense qu’il est nécessaire de rester dans le commandement intégré de l’OTAN pour que la France puisse peser à l’international. Il estime également que la loi de programmation militaire de Macron est insuffisante (50 milliards à l’horizon 2025) et se désole de l’extinction voulue par Macron du corps diplomatique. Retailleau est plus nuancé : il entend pouvoir voter cette loi si la trajectoire est revue à la hausse. Ciotti pense qu’il faut réarmer l’État et voit cette loi arriver beaucoup trop tard. Il ne se prononce pas sur sa volonté de voter en sa faveur ou non.", "Extractive_1": "P2 : Mais on va commencer par l'événement majeur qui structure notre vie de ces derniers mois et sans doute des prochains mois et des prochaines années, la guerre en Ukraine. P2 : Eric Ciotti, première question, est-ce que la France doit aller plus loin, doit faire plus pour l'Ukraine? EC : La France doit faire plus pour la paix, toujours. EC : Moi, ma position dans ce conflit, elle n'a qu'une référence, c'est la vision du général de Gaulle. EC : Notre voix s'est affaiblie, elle s'est presque éteinte. EC : Quelque part, je le disais dans mon introduction, du discrédit qui frappe notre pays à bien des égards, sa voix, elle ne porte plus, et c'est ça aussi, tout l'enjeu que nous devons porter ensemble collectivement pour redonner une crédibilité à notre pays. BR : Non, c'est aux Ukrainiens de nous dire quand est-ce qu'ils devront négocier. BR : Alors oui, je pense qu'il faut qu'on continue à les soutenir. BR : Je pense qu'il faut préserver le dialogue parce qu'à un moment ou à un autre, il faudra sortir de la guerre, il faudra trouver les moyens de la paix. BR : Et dans ce bras de fer, nous nous situons résolument aux côtés de l'Ukraine, face finalement à un Poutine qui ressuscite l'homme rouge, l'homme soviétique, avec les mêmes méthodes. P2 : Aurélien Pradié, on l'a entendu peut-être de certaines façons en sous-texte chez vos deux concurrents, le commandement intégré de l'OTAN, l'Atlantisme, le Suivisme, tout ça a été dénoncé. AP : La première, c'est de dire que nous ne pouvons pas mener cette guerre-là, directement ou indirectement, sans être dans l'OTAN. AP : La deuxième chose à dire, et je le partage avec mes amis, c'est que la parole de la France aujourd'hui n'est plus entendue. AP : Nous devons, nous, la nation française, aussi nous réarmer. P1 : Le budget de l'armée était à 32 milliards lorsqu'il arrivait au pouvoir en 2017, et il projette de le porter à 44 milliards l'année prochaine, peut-être 50 milliards à l'horizon 2025. P1 : Si cette trajectoire budgétaire se confirme, voterez-vous cette loi de programmation militaire ? AP : C'est très insuffisant. AP : Je ne veux pas que nous bricolions sur des enjeux aussi essentiels. BR : Si cette loi de programmation militaire va au-delà de ce qui est prévu, et pour ma part, mon analyse, c'est plus 4 milliards d'euros par an en plus de la trajectoire qui est prévue, bien sûr. EC : C'est ce que je demande depuis que je suis engagé dans la vie publique. EC : Donc, naturellement, je donnerai toujours les moyens pour que notre pays se protège mieux et ça va dans le bon sens, mais aujourd'hui, très clairement, c'est nettement insuffisant. ", - "Extractive_2": "P2 : Eric Ciotti, première question, est-ce que la France doit aller plus loin, doit faire plus pour l'Ukraine? EC : La France doit faire plus pour la paix, toujours. EC : Moi, ma position dans ce conflit, elle n'a qu'une référence, c'est la vision du général de Gaulle. EC : Celle de l'indépendance entre les blocs, ni suivisme des États-Unis, ni suivisme du bloc de l'Est. P1 : Est-ce qu'on doit pousser Volodimir Zelenski à la table des négociations? BR : Non, c'est aux Ukrainiens de nous dire quand est-ce qu'ils devront négocier. BR : Alors oui, je pense qu'il faut qu'on continue à les soutenir. BR : Je pense qu'il faut préserver le dialogue parce qu'à un moment ou à un autre, il faudra sortir de la guerre, il faudra trouver les moyens de la paix. AP : Le monde a changé, désormais, cette bataille-là, nous devons la mener avec l'OTAN. AP : La France peut parfaitement, au sein du commandement intégré de l'OTAN, peser. AP : La deuxième chose à dire, et je le partage avec mes amis, c'est que la parole de la France aujourd'hui n'est plus entendue. P1 : Le budget de l'armée était à 32 milliards lorsqu'il arrivait au pouvoir en 2017, et il projette de le porter à 44 milliards l'année prochaine, peut-être 50 milliards à l'horizon 2025. AP : C'est très insuffisant. AP : L'extinction du corps diplomatique, c'est Emmanuel Macron. P2 : Voterez-vous cette loi de programmation militaire ou à la place, que feriez-vous ? BR : Si cette loi de programmation militaire va au-delà de ce qui est prévu, et pour ma part, mon analyse, c'est plus 4 milliards d'euros par an en plus de la trajectoire qui est prévue, bien sûr. EC : Donc, ça a été dit, il faut naturellement réarmer. EC : Nous aurions dû la voter depuis plusieurs mois et même avant la fin du quinquennat précédent." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P2 : Eric Ciotti, première question, est-ce que la France doit aller plus loin, doit faire plus pour l'Ukraine? EC : La France doit faire plus pour la paix, toujours. EC : Moi, ma position dans ce conflit, elle n'a qu'une référence, c'est la vision du général de Gaulle. EC : Celle de l'indépendance entre les blocs, ni suivisme des États-Unis, ni suivisme du bloc de l'Est. P1 : Est-ce qu'on doit pousser Volodimir Zelenski à la table des négociations? BR : Non, c'est aux Ukrainiens de nous dire quand est-ce qu'ils devront négocier. BR : Alors oui, je pense qu'il faut qu'on continue à les soutenir. BR : Je pense qu'il faut préserver le dialogue parce qu'à un moment ou à un autre, il faudra sortir de la guerre, il faudra trouver les moyens de la paix. AP : Le monde a changé, désormais, cette bataille-là, nous devons la mener avec l'OTAN. AP : La France peut parfaitement, au sein du commandement intégré de l'OTAN, peser. AP : La deuxième chose à dire, et je le partage avec mes amis, c'est que la parole de la France aujourd'hui n'est plus entendue. P1 : Le budget de l'armée était à 32 milliards lorsqu'il arrivait au pouvoir en 2017, et il projette de le porter à 44 milliards l'année prochaine, peut-être 50 milliards à l'horizon 2025. AP : C'est très insuffisant. AP : L'extinction du corps diplomatique, c'est Emmanuel Macron. P2 : Voterez-vous cette loi de programmation militaire ou à la place, que feriez-vous ? BR : Si cette loi de programmation militaire va au-delà de ce qui est prévu, et pour ma part, mon analyse, c'est plus 4 milliards d'euros par an en plus de la trajectoire qui est prévue, bien sûr. EC : Donc, ça a été dit, il faut naturellement réarmer. EC : Nous aurions dû la voter depuis plusieurs mois et même avant la fin du quinquennat précédent.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Bruno Retailleau, Eric Ciotti et Aurélien Pradié discutent de l'intervention de la france dans la guerre en Ukraine." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Mais on va commencer par l'événement majeur qui structure notre vie de ces derniers mois et sans doute des prochains mois et des prochaines années, la guerre en Ukraine." + }, + { + "speaker": "P2", + "text": "Eric Ciotti, première question, est-ce que la France doit aller plus loin, doit faire plus pour l'Ukraine?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti explique que la france doit faire plus pour la paix." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "La France doit faire plus pour la paix, toujours." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti souhaite que la france ait a propre voix et ne suivent pas 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et en faisant attention aux différentes sanctions." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "BR", + "text": "Alors oui, je pense qu'il faut qu'on continue à les soutenir." + }, + { + "speaker": "BR", + "text": "Je pense qu'il faut préserver le dialogue parce qu'à un moment ou à un autre, il faudra sortir de la guerre, il faudra trouver les moyens de la paix." + }, + { + "speaker": "BR", + "text": "Et dans ce bras de fer, nous nous situons résolument aux côtés de l'Ukraine, face finalement à un Poutine qui ressuscite l'homme rouge, l'homme soviétique, avec les mêmes méthodes." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Aurélien Pradié explique ne pas vouloir quitter l'OTAN, sans qui la france ne peut pas mener cette guerre." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Aurélien Pradié, on l'a entendu peut-être de certaines façons en sous-texte chez vos deux concurrents, le commandement intégré de l'OTAN, l'Atlantisme, le Suivisme, tout ça a été dénoncé." + }, + { + 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analyse, c'est plus 4 milliards d'euros par an en plus de la trajectoire qui est prévue, bien sûr." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "C'est ce que je demande depuis que je suis engagé dans la vie publique." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Le présentateur demande aux candidats si ils souhaitent voter les augmentations du budget de l'armée française proposée par Emmanuel Macron." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Le budget de l'armée était à 32 milliards lorsqu'il arrivait au pouvoir en 2017, et il projette de le porter à 44 milliards l'année prochaine, peut-être 50 milliards à l'horizon 2025." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Seul Eric Ciotti explique qu'il l'a votée" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Si cette trajectoire budgétaire se confirme, voterez-vous cette loi de programmation militaire ?" + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Donc, naturellement, je donnerai toujours les moyens pour que notre pays se protège mieux et ça va dans le bon sens, mais aujourd'hui, très clairement, c'est nettement insuffisant." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Primaire_LR_2--Partie_3_Les_Valeurs.json b/train/Primaire_LR_2--Partie_3_Les_Valeurs.json index 2f513c87b1dab497085938ad1628a5f31b789efa..815ff2b3e47ad3c415d48b55b5cfabe07c1a9717 100644 --- a/train/Primaire_LR_2--Partie_3_Les_Valeurs.json +++ b/train/Primaire_LR_2--Partie_3_Les_Valeurs.json @@ -5,5 +5,220 @@ "Abstractive_2": "Au cours de ce débat, les trois candidats Aurélien Pradié, Eric Ciotti et Bruno Retailleau ont discuté de l'immigration et de la situation du navire Ocean Viking, qui a accueilli 234 migrants en France. Aurélien Pradié a proposé de mettre en place une loi sur le crime de passeur et de permettre à Frontex de mener des sauvetages dans des zones tampon. Eric Ciotti a suggéré d'interdire aux bateaux de quitter les côtes africaines et de renvoyer les migrants, en rendant également le système social français moins généreux pour les migrants. Bruno Retailleau a déclaré qu'il fallait faire pression pour que les obligations de retour des migrants soient respectées, en refusant de délivrer des visas aux pays qui ne respectent pas ces obligations. Il a également proposé de conditionner l'aide au développement à l'acceptation de reprendre les migrants et de redonner de la souveraineté à la France en matière d'immigration. Le présentateur a également demandé aux candidats s'ils soutenaient la loi contre l'immigration proposée par le gouvernement, à laquelle Bruno Retailleau et Eric Ciotti ont répondu par la négative, argumentant que cette loi visait à régulariser les migrants. Enfin, le présentateur a demandé aux candidats s'ils étaient proches du Rassemblement national, à quoi les trois candidats ont répondu que cela n'était pas une question pertinente.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Retailleau, Ciotti et Pradié discutent des questions migratoires. Après avoir rappelé la nécessité de sauver les naufragés, Pradié explique qu’il faut avant tout condamner les passeurs en créant un crime passible de la Cours pénale internationale. Il explique que Frontex ne doit pas laisser entrer les réfugiés sur le sol national mais les maintenir dans des zones tampons. Ciotti estime qu’il faut avant tout empêcher les navires de quitter les côtes africaines, quitte à voter une résolution de l’ONU particulière. Il souhaite rendre le système sociale moins généreux et expulser systématiquement les clandestins. Retailleau suggère de conditionner l’obtention de visa et le versement de l’aide au développement à la reprise des clandestins par les pays dont ils sont issus. Il rejoint Ciotti sur la nécessité de neutraliser les navires avant leur départ et sur la possibilité d’avoir recours à une résolution de l’ONU pour mener à bien cette politique. Concernant la loi immigration du gouvernement, Retailleau regrette qu’elle entraîne une régularisation massive. Il dit ensuite vouloir rétablir le délit pour séjour illégal : les clandestins sur le sol française ne doivent jamais être régularisés et être expulsés. Retailleau pense donc que les demandes d’asiles doivent se faire dans des centres d’examens à l’étranger. Ciotti refuse de donner la moindre aide aux clandestins et entend rétablir la double peine, insistant sur le fort taux d’étrangers parmi les détenus. Le présentateur demande ensuite aux candidats ce qui les différencie du RN. Pour Ciotti, ce n’est pas le sujet du débat. Pradié ne souhaite pas parler aux autres partis mais au peuple uniquement. Il revient sur l’immigration, expliquant que seuls les étrangers pouvant être intégrés doivent pouvoir venir ; cela nécessite d’en accueillir peu. Il entend donc réduire le nombre d’étudiants étrangers et revoir les règles du regroupement familial. Enfin, Retailleau pense que la gauche a toujours tenté d’empêcher le débat sur l’immigration en réduisant ses adversaires et donc la droite au RN.", "Extractive_1": "P1 : Il y a une dizaine de jours, le navire Ocean Viking a été accueilli dans le port de Toulon avec 234 migrants à bord. P1 : Comment, Aurélien Pradié, pour commencer, auriez-vous pu empêcher cette situation ? AP : Je ne considère pas qu'on puisse demain gérer notre politique migratoire au milieu de la Méditerranée et de la Manche. AP : Concrètement, je propose demain qu'on reconnaisse le crime de passeur, qui n'est nullement reconnu aujourd'hui comme un crime de la Cour pénale internationale. AP : Demain, on sanctionnerait les passeurs et tous ceux aujourd’hui qui font de la traite des êtres humains comme un crime contre l'humanité. AP : Nous demanderons à Frontex de faire exclusivement les sauvetages, de déposer sur des zones tampons, dans des îles, par exemple à Grèce, comme nous le faisons, celles et ceux qui sont des naufragés, et de ne surtout pas les faire entrer sur notre territoire national parce que nous le voyons à Toulon aujourd'hui, nous ne pouvons pas les en faire repartir. P1 : Eric Ciotti, peut-être que vous pouvez réagir à ce que proposait Aurélien Pradier, est-ce que ça suffit, le crime de passeur? EC : Pourquoi pas, ça va toujours dans le bon sens. EC : Comme on aura d'autres bateaux, il y aura des passeurs, c’est sans fin. EC : Donc le meilleur moyen de sauver des vies, 22 000 morts au cours des dernières années, le meilleur moyen de sauver des vies, c'est qu'aucun bateau ne parte des côtes africaines et il devrait y avoir une résolution de l'ONU qui empêche aussi, y compris militairement, de laisser partir ces bateaux. EC : Il faut aussi les reconduire, parce que dès qu'un migrant met le pied sur une union européenne, dans nos pays démocratiques, c'est terminé. EC : Il faut rendre le modèle social, qui est beaucoup trop généreux, moins attractif. EC : Il faut expulser ceux qui sont déjà là. P1 : Vous avez tous déploré le taux d'exécution des OQTF, les obligations de quitter le territoire français, mais dans le cas de l'Ocean Viking, à ce stade, à ce stade d’après les informations du monde, seuls sept migrants sont expulsables. Bruno Retailleau, comment vous vous feriez pour que les pays d'origine de ces ressortissants acceptent de les reprendre ? BR : Un bras de fer avec comme monnaie d'échange, un, les visas, on ne délivre pas de visa lorsqu'on n'a pas des visas de retour pour ces nationaux qu'on veut expulser, première chose. BR : C'est-à-dire que nous ne faisons pas d'aide au développement ou on réduit justement notre aide à proportion de la bonne volonté des uns ou des autres. BR : Parce qu'on a des pompes aspirantes qui sont les plus avantageuses d'Europe. BR : Il dit que nous sommes les plus avantageux de toute l'Europe en matière de droits d'asile, en matière d'accès gratuit aux soins pour les clandestins, et aussi en matière de regroupement familial. BR : Deuxième chose, on fait en sorte justement de continuer une opération européenne qui a été interrompue. BR : À quoi ça sert de parler d'expulsion et en parlant d'expulsion, de parler d'avion, si dans le cockpit de l'avion, il y a des juges européens ? BR : S'il n'y a pas le préalable du retour de la souveraineté française, eh bien, on peut vous proposer ici ou là une montagne, finalement, de décisions, elles seront contredites par des jurisprudences. AP : Donc, toutes les mesures que nous allons pouvoir proposer, les uns après les autres, ne seront rien face à cette vague démographique que nous allons connaître en Afrique. P1 : Aurélien Pradié, sans agacement, mais ce qui est un projet de loi qui va être mis sur la table par le gouvernement, la loi immigration. P1 : Je voudrais que vous me disiez, chacun, à quelles conditions vous seriez prêt à voter ce texte. BR : Les choses sont très simples. Le projet qui nous est proposé, pour l'instant, ce n'est pas le contrôle de l'immigration massive, c'est au contraire un projet de régularisation massive. P1 : On veut faire des titres de séjour pour les métiers en tension. BR : Tous les métiers, dans toutes les régions françaises, sont en tension. BR : La France s'est dessaisie des moyens juridiques qui nous permettent de maîtriser l'immigration. BR : Je pense qu'il faut rétablir ce que M. Hollande avait défait, c'est-à-dire le délit pour séjour clandestin, pour séjour illégal. BR : Mais je pense qu'il y aurait une mesure très forte, qui serait de dire à tous les clandestins, que si vous pénétrez sur le sol français de façon clandestine, jamais, jamais vous ne pourrez être régularisé. EC : Je ne voterai pas une loi qui n'est qu'une loi de régularisation. EC : Moi, je dis très clairement, sur les mesures, aucun droit pour les clandestins, ni logement, ni allocation, ni école. EC : Donc, je le dis très clairement, la double peine, c'est ce que j'avais appelé l'année dernière sur ce plateau, la prison et l'avion, il faut une mesure très claire pour renvoyer, empêcher d'entrer, rompre l'aspirateur social et expulser. P1 : Est-ce que vous avez, au-delà de la technique, des mesures, des différences en termes de valeurs avec le RN sur cette question? EC : On arrête de laisser l'arme au pied, on réagit avec autorité pour rétablir l'ordre et pour que les Français décident qui ils veulent accueillir et qui ils ne veulent pas accueillir. AP : L'ambition de la droite républicaine n'est pas de discuter avec les États-majors de tel ou tel parti. AP : La première de nos valeurs, c’est d’être capable d'accueillir ceux que nous savons intégrer. AP : Nous savons que nous avons dépassé un seuil au-delà duquel nous ne savons plus faire de l'assimilation. AP : L'autre défi, c'est de dire que désormais, au-delà de la lutte contre l'immigration clandestine, que nous évoquions tout à l'heure, avec une volonté de faire des coups de menton mais d'avoir des solutions concrètes, nous devons dire que tous les titres de séjour doivent être probatoires. AP : Que nous devons réduire drastiquement l'immigration étudiante, nous avons des filières entières pour lesquelles nous n'avons aucun débouché, sur lesquelles nous continuons à accueillir des étrangers. AP : Il est nécessaire qu'en matière de regroupement familial, nous refixions des règles absolument catégoriques, comme le font d'autres pays, et notamment le Canada. BR : Je n'ai jamais tombé dans ce panneau des leçons de morale. BR : On voit bien que c'est une grosse ficelle de la gauche qui a été utilisée pendant des années par la gauche pour tétaniser, intimider la droite et lui interdire ce débat, notamment sur la maîtrise de l'immigration. BR : Non, ce n'est pas raciste de vouloir retourner les clandestins chez eux, c'est tout.", - "Extractive_2": "AP : D'abord, il faut rappeler ce avec quoi nous sommes d'accord, que l'urgence humaine est de sauver des naufragés. AP : Concrètement, je propose demain qu'on reconnaisse le crime de passeur, qui n'est nullement reconnu aujourd'hui comme un crime de la Cour pénale internationale. AP : Nous demanderons à Frontex de faire exclusivement les sauvetages, de déposer sur des zones tampons, dans des îles, par exemple à Grèce, comme nous le faisons, celles et ceux qui sont des naufragés, et de ne surtout pas les faire entrer sur notre territoire national parce que nous le voyons à Toulon aujourd'hui, nous ne pouvons pas les en faire repartir. EC : Donc le meilleur moyen de sauver des vies, 22 000 morts au cours des dernières années, le meilleur moyen de sauver des vies, c'est qu'aucun bateau ne parte des côtes africaines et il devrait y avoir une résolution de l'ONU qui empêche aussi, y compris militairement, de laisser partir ces bateaux. EC : Il faut rendre le modèle social, qui est beaucoup trop généreux, moins attractif. EC : Il faut expulser ceux qui sont déjà là. P1 : Bruno Retailleau, comment vous vous feriez pour que les pays d'origine de ces ressortissants acceptent de les reprendre ? BR : Un bras de fer avec comme monnaie d'échange, un, les visas, on ne délivre pas de visa lorsqu'on n'a pas des visas de retour pour ces nationaux qu'on veut expulser, première chose. BR : C'est-à-dire que nous ne faisons pas d'aide au développement ou on réduit justement notre aide à proportion de la bonne volonté des uns ou des autres. BR : Il s'agissait d'aller justement neutraliser les bateaux et y compris d'aller sur les côtes pour pouvoir neutraliser les filières, y compris militairement. BR : Et si ce dialogue n'aboutit pas, avoir une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU. BR : Eh bien, je proposerai la modification de la Constitution pour faire un référendum pour que la décision en matière de politique migratoire s'impose à différentes jurisprudences. AP : Nous avons besoin, et nous le disions tout à l'heure, de retrouver y compris une diplomatie qui nous permet de reparler avec le continent africain. BR : Le projet qui nous est proposé, pour l'instant, ce n'est pas le contrôle de l'immigration massive, c'est au contraire un projet de régularisation massive. BR : Je pense qu'il faut rétablir ce que M. Hollande avait défait, c'est-à-dire le délit pour séjour clandestin, pour séjour illégal. BR : C'est la raison pour laquelle, je pense qu'il faut des centres d'examens, par exemple dans nos consulats, dans les pays du Maghreb, avant même pour étudier les demandes d'asile, les demandes de titre de séjour, avant même qu'ils pénètrent sur le sol français, parce que c'est déjà trop tard. EC : Moi, je dis très clairement, sur les mesures, aucun droit pour les clandestins, ni logement, ni allocation, ni école. 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Eric Ciotti critique Emmanuel Macron et suggère qu'il faudrait exclure certains élèves et soutenir les enseignants. Aurélien Pradié propose de mettre en place l'uniforme obligatoire à l'école jusqu'à l'université et de discuter de l'utilisation de tenues religieuses dans les espaces publics. Bruno Retailleau indique que la droite doit promouvoir un projet de civilisation et souhaite faire appliquer et compléter les lois existantes, ainsi que mettre en place l'uniforme obligatoire à l'école.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Pradié, Retailleau et Ciotti discutent de la question de la laïcité à l’école. Face aux atteintes à la laïcité, Ciotti appelle à être intransigeant, contrairement à un gouvernement qu’il considère comme lâche. Il souhaite exclure les élèves ne se pliant pas aux règles de la laïcité et veut appliquer la loi de 2004 de Jacques Chirac sur les signes religieux. Pradié soutient également l’uniforme pour éviter la présence de vêtements religieux. Cela permettrait aussi de diminuer les différences sociales qui se manifestent dans les vêtements. Il propose d’ouvrir un débat concernant les tenues religieuses dans l’espace public. Ciotti et Pradié saluent tous deux Jacques Chirac et sa loi de 2004. Ciotti et Retailleau rejoignent Pradié sur l’uniforme à l’école, mais pensent que cela n’est pas nécessaire à l’université. Retailleau rappelle l’importance du combat culturel et pense qu’il faut être intransigeant sur cette question dans les services publics. Il souhaite également priver de droits sociaux les personnes en burka qui seraient récidivistes. Enfin, Ciotti et Retailleau mentionnent tous deux leurs actions en tant que parlementaires sur ces questions là (amendements contre le voile, loi contre le burkini etc).", "Extractive_1": "P2 : 720 atteintes à la laïcité ont été remarquées en octobre selon les statistiques du ministère de l'Education nationale dans les collèges et dans les lycées. P2 : Vous pensez que vous pourriez faire appliquer vos interdictions facilement, dans l'avenir?  EC : C'est le préfet de l'Hérault qui doit prendre des dispositions parce que le ministère de l'Éducation ne les prend pas face à la montée de ses atteintes, les abayas, qui sont des provocations où les islamistes testent la République. EC : Il faut exclure ces élèves, il faut soutenir les enseignants, il faut être intransigeant. AP : Je propose que désormais, tous les élèves portent la même tenue vestimentaire. AP : Un objectif de laïcité impératif. AP : Mais aussi pour un autre objectif, plus social. AP : Oui, y compris à l'université. AP : D'abord parce que je considère que le voile porté par les femmes, dans des conditions qui sont celles de nos écoles, de nos collèges, de nos lycées ou de nos universités, ne sont pas des signes d'émancipation. AP : Je veux que nous ouvrions le débat sur le port des tenues religieuses dans les espaces publics. BR : J'ai souvent dit que la droite devait porter un projet de civilisation, voilà un bel exemple. BR : Je pense que l'islamisme, c'est un combat culturel. BR : Un, appliquer les lois qui existent. On a tellement de lois en France que d'abord, appliquons-les, 2004, c'est cette loi qui permet de faire obstacle aux tenues longues islamistes. BR : Deuxième chose, il faut compléter la loi. BR : Au Sénat, on a voté l'interdiction du voile, des signes ostentatoires pour les sorties scolaires, pour les compétitions sportives, l'interdiction du burkini aussi pour les piscines. BR : C'est vrai qu'à l'école, on peut avoir des tenues uniformes. EC : L'uniforme, je l'ai défendu dans la loi sur l'école, il y a 3 ans. ", - "Extractive_2": "P2 : 720 atteintes à la laïcité ont été remarquées en octobre selon les statistiques du ministère de l'Education nationale dans les collèges et dans les lycées. P2 : Vous pensez que vous pourriez faire appliquer vos interdictions facilement, dans l'avenir?  EC : Il faut du courage pour le faire. EC : Il faut exclure ces élèves, il faut soutenir les enseignants, il faut être intransigeant. EC : Il y a une loi, c'est celle de Jacques Chirac. AP : Je propose que désormais, tous les élèves portent la même tenue vestimentaire. AP : J'en ai assez de repérer dans les salles de classe, à la tenue qu'ils portent, les enfants issus de milieux favorisés et ceux issus de milieux défavorisés. AP : Oui, y compris à l'université. AP : Je veux que nous ouvrions le débat sur le port des tenues religieuses dans les espaces publics. BR : Je pense que l'islamisme, c'est un combat culturel. BR : On a tellement de lois en France que d'abord, appliquons-les, 2004, c'est cette loi qui permet de faire obstacle aux tenues longues islamistes. BR : C'est vrai qu'à l'école, on peut avoir des tenues uniformes. BR : Je doute de l'application des tenues uniformes à l'université. BR : Je pense qu’il faut, dans les services publics, être absolument intransigeants. BR : Quand il y a récidive, une femme porte la burka, prise une fois, deux fois, on la prive, bien entendu, des droits sociaux, notamment d'un certain nombre d'allocations. EC : J'ai défendu systématiquement, depuis quasiment 10 ans, ces amendements, interdiction du voile, pour les usagers des services publics EC : L'uniforme, je pense que ça doit être appliqué jusqu'au lycée. EC : Je ne suis pas certain que pour un adulte à l'université, ce soit aujourd'hui admis, on aurait quelques mouvements, sans doute dans les amphithéâtres, de réaction. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P2 : 720 atteintes à la laïcité ont été remarquées en octobre selon les statistiques du ministère de l'Education nationale dans les collèges et dans les lycées. P2 : Vous pensez que vous pourriez faire appliquer vos interdictions facilement, dans l'avenir?  EC : Il faut du courage pour le faire. EC : Il faut exclure ces élèves, il faut soutenir les enseignants, il faut être intransigeant. EC : Il y a une loi, c'est celle de Jacques Chirac. AP : Je propose que désormais, tous les élèves portent la même tenue vestimentaire. AP : J'en ai assez de repérer dans les salles de classe, à la tenue qu'ils portent, les enfants issus de milieux favorisés et ceux issus de milieux défavorisés. AP : Oui, y compris à l'université. AP : Je veux que nous ouvrions le débat sur le port des tenues religieuses dans les espaces publics. BR : Je pense que l'islamisme, c'est un combat culturel. BR : On a tellement de lois en France que d'abord, appliquons-les, 2004, c'est cette loi qui permet de faire obstacle aux tenues longues islamistes. BR : C'est vrai qu'à l'école, on peut avoir des tenues uniformes. BR : Je doute de l'application des tenues uniformes à l'université. BR : Je pense qu’il faut, dans les services publics, être absolument intransigeants. BR : Quand il y a récidive, une femme porte la burka, prise une fois, deux fois, on la prive, bien entendu, des droits sociaux, notamment d'un certain nombre d'allocations. EC : J'ai défendu systématiquement, depuis quasiment 10 ans, ces amendements, interdiction du voile, pour les usagers des services publics EC : L'uniforme, je pense que ça doit être appliqué jusqu'au lycée. EC : Je ne suis pas certain que pour un adulte à l'université, ce soit aujourd'hui admis, on aurait quelques mouvements, sans doute dans les amphithéâtres, de réaction. 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Bruno Retailleau souhaite garantir le pouvoir d'achat des retraités en instaurant un minimum garanti de 1200 euros et en créant une reversion pour les enfants handicapés dont les parents sont décédés. Pour financer ces mesures, Bruno Retailleau propose d'augmenter l'âge de départ à la retraite à 64 ans et le nombre d'annuités requis. Aurélien Pradié s'oppose à cette réforme, estimant qu'elle est injuste pour les personnes qui ont commencé à travailler tôt et que l'augmentation de l'âge de la retraite est contreproductive car elle peut entraîner des pensions d'invalidité et du chômage avant l'âge de la retraite. Selon lui, la réforme de la retraite vise principalement à financer d'autres dépenses publiques, comme celles de l'hôpital. Eric Ciotti, quant à lui, suggère de mettre en place un système permettant aux gens de partir à la retraite à 65 ans ou après 45 annuités. Bruno Retailleau et Eric Ciotti comptent voter pour la réforme proposée par Emmanuel Macron, tandis qu'Aurélien Pradié s'y opposera.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Retailleau, Ciotti et Pradié discutent de la question des retraites. Retailleau souhaite un report de l’âge légal à 64 ans pour pouvoir continuer à financer le régime par répartition. Il voudrait par ailleurs mettre en place une pension minium de 1 200 euros et une reversion de l’indemnité pour les enfants handicapés. Pradié, lui, ne veut pas augmenter l’âge légal car il pense que cela pénalisera les carrières longues. Pour pouvoir financer le régime actuel, il veut stopper l’aide médicale d’urgence (1 milliard d’économie) et aligner les régimes du public sur ceux du privé (20 milliards). Ciotti entend quant à lui permettre aux travailleurs soit de partir à 65 ans, soit après avoir cotisé pendant 45 ans. Retailleau explique ensuite que ceux ayant travaillé avant 20 ans pourront dans son système partir à 60 ans ; il défend le report de l’âge légal plutôt que l’allongement de la durée de cotisation à 45 ans, mesure qu’il trouve violente. Concernant la réforme des retraites proposées par Macron, Pradié refuse catégoriquement de voter en sa faveur ; Retailleau et Ciotti, plus nuancés, n’excluent pas de la voter si elle correspond à leur ligne.", "Extractive_1": "P2 : On va parler de social et d'économie, parce que c'est très important pour tous les Français, et notamment la question des retraites. P2 : Bruno Retailleau, au Sénat, vous avez voté un projet de loi avec le report de l'âge légal à 64 ans, à l'intérieur du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. P2 : En tant que chef de parti, si vous étiez élu, si vous étiez choisi, ce sera votre position? BR : Notre position, ça a toujours été une position favorable pour la réforme des retraites. BR : Simplement, si demain, on veut garantir des nouveaux droits, on n'est pas des faux monnayeurs en générosité. BR : Première chose, garantir le pouvoir d'achat demain à nos retraités. BR : Deuxième chose, faire comme dans le service public, avoir un minimum garanti de 1 200 euros. BR : Et enfin, une allocation, une reversion pour les enfants handicapés pour qu'après la mort du papa et de la maman, il puisse y avoir une reversion de la pension. BR : Et moi, je suis favorable à actionner les deux leviers. BR : Le levier du report de l'âge, autour de 64 ans, et le levier aussi de la durée de cotisation. P1 : Aurélien Pradier, vous ne souhaitez pas le report de l'âge légal de départ à la retraite, qui est une proposition que la droite fait depuis des années, et on vient encore de l'entendre. AP : Cette réforme juste, c'est celle qui consiste à dire une chose simple. AP : Celui qui a commencé à travailler tôt, finit tôt. AP : Il y a dans ce report de l'âge légal, à mon sens, une double hypocrisie. AP : La première, c'est que nous oublions de dire qu'aujourd'hui, un Français sur 10, avant de partir à la retraite, est en pension d'invalidité. AP : Ça coûte 8 milliards d'euros par an, par an aux contribuables les pensions d'invalidité. AP : La seconde hypocrisie, c'est qu'en réalité, Emmanuel Macron l'a dit, sa réforme des retraites à 64 ans, elle est faite pour quoi? AP : Elle est faite pour financer toutes les autres dépenses publiques dans lesquelles on est incapable de faire du ménage. EC : La France, les Français travaillent beaucoup moins sur la durée d'une vie que dans tous les pays européens et chez tous nos grands concurrents. EC : Donc, il faut, si on veut sauver le système de retraite, protéger nos retraités, il faut cotiser plus. EC : D'abord, on travaille globalement 2 à 3 ans de plus. EC : Et chaque personne qui va aller à la retraite, qui va ouvrir ses droits à la retraite choisit, soit il part à 65 ans, soit il part quand il a 45 ans d'annuité. BR : 45 ans, on baisse de 300 euros la moyenne des pensions, Partir avec le recul de l'âge, on gagne 300 euros. P2 : Juste un petit mot, mais vraiment en 10 secondes, il y aura une réforme des retraites qui va être présentée. P2 : Tel qu’on vous entends, vous la voterez, vous la voterez, vous la voterez elle? AP : Je ne ferai pas la courte échelle à Emmanuel Macron sur la réforme des retraites. BR : Si la réforme des retraites qui nous est proposée correspond à ce qu'on a toujours souhaité, il n'y a aucune raison que je ne la vote pas. EC : Donc si ça sauve le système de retraite et si ça protège les retraités d'aujourd'hui et de demain, je la voterai. ", - "Extractive_2": "P2 : Bruno Retailleau, au Sénat, vous avez voté un projet de loi avec le report de l'âge légal à 64 ans, à l'intérieur du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. BR : Première chose, garantir le pouvoir d'achat demain à nos retraités. BR : Deuxième chose, faire comme dans le service public, avoir un minimum garanti de 1 200 euros. BR : Et enfin, une allocation, une reversion pour les enfants handicapés pour qu'après la mort du papa et de la maman, il puisse y avoir une reversion de la pension. BR : Et moi, je suis favorable à actionner les deux leviers. BR : Le levier du report de l'âge, autour de 64 ans, et le levier aussi de la durée de cotisation. P1 : Aurélien Pradier, vous ne souhaitez pas le report de l'âge légal de départ à la retraite, qui est une proposition que la droite fait depuis des années, et on vient encore de l'entendre. AP : Celui qui a commencé à travailler tôt, finit tôt. AP : Celui qui a commencé à travailler tard, finit plus tard. AP : Qu'on fasse le ménage dans l'aide médicale d'État, un milliard d'euros par an. AP : Dans le rapprochement entre les régimes du public et du privé, dans les 20 milliards que coûtent chaque année les agences de l'État, dans les 400 000 emplois vacants que nous avons aujourd'hui qui pourraient être autant de cotisants. EC : La France, les Français travaillent beaucoup moins sur la durée d'une vie que dans tous les pays européens et chez tous nos grands concurrents. EC : Et chaque personne qui va aller à la retraite, qui va ouvrir ses droits à la retraite choisit, soit il part à 65 ans, soit il part quand il a 45 ans d'annuité. BR : Mais, longues carrières,ça veut dire que quand vous avez cotisé 4 trimestres avant votre 20e année, vous pouvez partir à 60 ans. BR : Vous voyez bien que 45 ans, c'est très violent. AP : Sur les carrières longues, c'est pas 4 trimestres, c'est 5 trimestres. AP : Je ne ferai pas la courte échelle à Emmanuel Macron sur la réforme des retraites. BR : Si la réforme des retraites qui nous est proposée correspond à ce qu'on a toujours souhaité, il n'y a aucune raison que je ne la vote pas. EC : Donc si ça sauve le système de retraite et si ça protège les retraités d'aujourd'hui et de demain, je la voterai. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P2 : Bruno Retailleau, au Sénat, vous avez voté un projet de loi avec le report de l'âge légal à 64 ans, à l'intérieur du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. BR : Première chose, garantir le pouvoir d'achat demain à nos retraités. BR : Deuxième chose, faire comme dans le service public, avoir un minimum garanti de 1 200 euros. BR : Et enfin, une allocation, une reversion pour les enfants handicapés pour qu'après la mort du papa et de la maman, il puisse y avoir une reversion de la pension. BR : Et moi, je suis favorable à actionner les deux leviers. BR : Le levier du report de l'âge, autour de 64 ans, et le levier aussi de la durée de cotisation. P1 : Aurélien Pradier, vous ne souhaitez pas le report de l'âge légal de départ à la retraite, qui est une proposition que la droite fait depuis des années, et on vient encore de l'entendre. AP : Celui qui a commencé à travailler tôt, finit tôt. AP : Celui qui a commencé à travailler tard, finit plus tard. AP : Qu'on fasse le ménage dans l'aide médicale d'État, un milliard d'euros par an. AP : Dans le rapprochement entre les régimes du public et du privé, dans les 20 milliards que coûtent chaque année les agences de l'État, dans les 400 000 emplois vacants que nous avons aujourd'hui qui pourraient être autant de cotisants. EC : La France, les Français travaillent beaucoup moins sur la durée d'une vie que dans tous les pays européens et chez tous nos grands concurrents. EC : Et chaque personne qui va aller à la retraite, qui va ouvrir ses droits à la retraite choisit, soit il part à 65 ans, soit il part quand il a 45 ans d'annuité. BR : Mais, longues carrières,ça veut dire que quand vous avez cotisé 4 trimestres avant votre 20e année, vous pouvez partir à 60 ans. BR : Vous voyez bien que 45 ans, c'est très violent. AP : Sur les carrières longues, c'est pas 4 trimestres, c'est 5 trimestres. AP : Je ne ferai pas la courte échelle à Emmanuel Macron sur la réforme des retraites. BR : Si la réforme des retraites qui nous est proposée correspond à ce qu'on a toujours souhaité, il n'y a aucune raison que je ne la vote pas. EC : Donc si ça sauve le système de retraite et si ça protège les retraités d'aujourd'hui et de demain, je la voterai. 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débat, les intervenants discutent de la question de l'aide pour les travailleurs pour les dépenses liées au carburant. Bruno Retailleau souhaite mettre en place une aide qui ciblerait les personnes qui ont besoin de rouler beaucoup pour travailler. Aurélien Pradié, de son côté, estime qu'il ne faut pas augmenter la bureaucratie et propose de supprimer la TVA sur la première taxe sur les carburants pour avoir une mesure générale. Eric Ciotti partage cette vision et pense qu'il faut aider les automobilistes d'une manière générale.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Ciotti, Retailleau et Pradié discutent de la question des prix des carburants. La ristourne sur l’essence prenant fin sous peu, le gouvernement souhaite mettre en place une nouvelle aide, plus ciblée. Retailleau, bien que méfiant, est d’accord sur le principe ; il souhaite réserver cette aide aux automobilistes ayant besoin de leur voiture pour se rendre au travail. Pradié salue la ristourne mais contrairement à Retailleau, il préfère une baisse des taxes sur les carburants qui soit durable, plutôt que la simple distribution d’aides, mesure trop bureaucratique. Ciotti défend également cette ligne, et ce depuis l’année dernière ; il fustige la politique de Macron qu’il trouve profondément hostile aux automobilistes ainsi qu’aux propriétaires. La voiture est selon lui nécessaire pour le travail comme pour la liberté des Français.", "Extractive_1": "P1 : En juillet, votre parti, dont votre présidente en place, Annie Gennevar, voulait un carburant à 1,50 €. Il y avait une ristourne, elle va prendre fin. P1 : La première ministre a dit qu'on va cibler cette aide sur les travailleurs. P1 : Est-ce que c'est une aide que vous êtes prêts à voter Bruno Retailleau et Aurélien Pradier ? BR : Je me méfie, mais il faut des aides beaucoup plus ciblées pour ceux qui en ont besoin. BR : Ce que je voudrais simplement dire, moi qui suis un enfant de la ruralité, dans ce qu'on appelle la France périphérique, il n'y a pas de transports collectifs. BR : Et du coup, ceux qui ont besoin de leur voiture, leur voiture diesel, essence, ont besoin pour aller travailler. AP : La taxe sur la taxe que nous avons aujourd’hui sur les carburants est une aberration. AP : Ce que nous proposerons, et je pense que nous avons ce point d'accord, que nous supprimions la TVA qui s'applique déjà sur la première taxe sur les carburants. AP : Je souhaite une mesure généraliste. AP : On ne peut pas, il y a quelques secondes, nous dire que la politique des CERFA, de la bureaucratisation, était un problème et ensuite se dire qu'on va cibler les rouleurs. EC : Oui, c'est toujours ce que j'ai proposé, je l'avais déjà fait l'année dernière. EC : Vous voyez, c'est beaucoup plus vertueux de payer les impôts que de signer des chèques, parce que là, on aide réellement l'économie et de façon durable. EC : Moi, je dis aidons les automobilistes, parce que la voiture, d'abord, ça peut être un instrument de travail, c'est aussi un instrument de liberté et on a un peu besoin de liberté dans ce pays qui étouffe tout. ", - "Extractive_2": "P1 : Il y avait une ristourne, elle va prendre fin. P1 : La première ministre a dit qu'on va cibler cette aide sur les travailleurs. BR : Et du coup, ceux qui ont besoin de leur voiture, leur voiture diesel, essence, ont besoin pour aller travailler. BR : Je pense qu'il faut cibler sur ces rouleurs-là parce que la voiture, pour eux, c'est l'instrument qui les mène au travail. AP : Nous avons bien fait, à l'Assemblée nationale, de nous battre ardemment pour la ristourne sur le prix des carburants et le faire descendre à 1,50 €. AP : Ce que nous proposerons, et je pense que nous avons ce point d'accord, que nous supprimions la TVA qui s'applique déjà sur la première taxe sur les carburants. AP : On ne peut pas, il y a quelques secondes, nous dire que la politique des CERFA, de la bureaucratisation, était un problème et ensuite se dire qu'on va cibler les rouleurs. EC : Oui, c'est toujours ce que j'ai proposé, je l'avais déjà fait l'année dernière. EC : Mais moi, ce que je veux souligner, c'est que l'automobiliste est devenu, depuis l'élection de M. Macron, la cible. EC : Moi, je dis aidons les automobilistes, parce que la voiture, d'abord, ça peut être un instrument de travail, c'est aussi un instrument de liberté et on a un peu besoin de liberté dans ce pays qui étouffe tout. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Il y avait une ristourne, elle va prendre fin. P1 : La première ministre a dit qu'on va cibler cette aide sur les travailleurs. BR : Et du coup, ceux qui ont besoin de leur voiture, leur voiture diesel, essence, ont besoin pour aller travailler. BR : Je pense qu'il faut cibler sur ces rouleurs-là parce que la voiture, pour eux, c'est l'instrument qui les mène au travail. AP : Nous avons bien fait, à l'Assemblée nationale, de nous battre ardemment pour la ristourne sur le prix des carburants et le faire descendre à 1,50 €. AP : Ce que nous proposerons, et je pense que nous avons ce point d'accord, que nous supprimions la TVA qui s'applique déjà sur la première taxe sur les carburants. AP : On ne peut pas, il y a quelques secondes, nous dire que la politique des CERFA, de la bureaucratisation, était un problème et ensuite se dire qu'on va cibler les rouleurs. EC : Oui, c'est toujours ce que j'ai proposé, je l'avais déjà fait l'année dernière. EC : Mais moi, ce que je veux souligner, c'est que l'automobiliste est devenu, depuis l'élection de M. Macron, la cible. EC : Moi, je dis aidons les automobilistes, parce que la voiture, d'abord, ça peut être un instrument de travail, c'est aussi un instrument de liberté et on a un peu besoin de liberté dans ce pays qui étouffe tout. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié discutent de l'aide au carburant pour les travailleurs." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "En juillet, votre parti, dont votre présidente en place, Annie Gennevar, voulait un carburant à 1,50 €. Il y avait une ristourne, elle va prendre fin." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "La première ministre a dit qu'on va cibler cette aide sur les travailleurs." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Est-ce que c'est une aide que vous êtes prêts à voter Bruno Retailleau et Aurélien Pradier ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Bruno Retailleau explique qu'il souhaite voter une aide qui permettrait de cibler les plus grands rouleurs, qui en ont besoin pour travailler." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "BR", + "text": "Je me méfie, mais il faut des aides beaucoup plus ciblées pour ceux qui en ont besoin." + }, + { + "speaker": "BR", + "text": "Ce que je voudrais simplement dire, moi qui suis un enfant de la ruralité, dans ce qu'on appelle la France périphérique, il n'y a pas de transports collectifs." + }, + { + "speaker": "BR", + "text": "Et du coup, ceux qui ont besoin de leur voiture, leur voiture diesel, essence, ont besoin pour aller travailler." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Aurélien Pradié explique qu'il ne veut pas plus de bureaucratie, et souhaite supprimer la TVA qui s'applique sur la première taxe sur les carburants, afin d'avoir une mesure généraliste." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "AP", + "text": "La taxe sur la taxe que nous avons aujourd’hui sur les carburants est une aberration." + }, + { + "speaker": "AP", + "text": "Ce que nous proposerons, et je pense que nous avons ce point d'accord, que nous supprimions la TVA qui s'applique déjà sur la première taxe sur les carburants." + }, + { + "speaker": "AP", + "text": "Je souhaite une mesure généraliste." + }, + { + "speaker": "AP", + "text": "On ne peut pas, il y a quelques secondes, nous dire que la politique des CERFA, de la bureaucratisation, était un problème et ensuite se dire qu'on va cibler les rouleurs." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Ciotti s'accorde avec Aurélien Pradié et estime qu'il faut aider les automobiliste" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EC", + "text": "Oui, c'est toujours ce que j'ai proposé, je l'avais déjà fait l'année dernière." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Vous voyez, c'est beaucoup plus vertueux de payer les impôts que de signer des chèques, parce que là, on aide réellement l'économie et de façon durable." + }, + { + "speaker": "EC", + "text": "Moi, je dis aidons les automobilistes, parce que la voiture, d'abord, ça peut être un instrument de travail, c'est aussi un instrument de liberté et on a un peu besoin de liberté dans ce pays qui étouffe tout." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Primaire_LR_2--Partie_9_L_IVG.json b/train/Primaire_LR_2--Partie_9_L_IVG.json index 73024f9b74e2feb431a69ee825ab71b9bc758d2a..5d75e4eb9f7922d9eb5fadcd921bb6e4bd4af512 100644 --- a/train/Primaire_LR_2--Partie_9_L_IVG.json +++ b/train/Primaire_LR_2--Partie_9_L_IVG.json @@ -5,5 +5,161 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Aurélien Pradié, Bruno Retailleau et Eric Ciotti discutent de l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse dans la constitution. Pour Bruno Retailleau, il ne faut pas importer les débats américains. Il explique que l'IVG n'est pas contestée en france, et a un pouvoir donné par le conseil constitutionnel qui est similaire à si il était inscrit dans la constitution. Pour Aurélien Pradié, l'histoire des républicains est celle de victoire sociales. Il explique être fier de ce qu'a fait Simone Veil, et qu'il faut continuer de se battre pour la conquête des droits des femmes. Il explique être pour l'inscription du droit à l'IVG dans la constitution, et qu'il ne faut pas laisser les combats sociaux à l'extrême gauche. Eric Ciotti, lui, explique être pour l'inscription du droit à l'IVG à la constitution. Pour lui, il faut moderniser le parti, et honorer son histoire. Bruno Retailleau les accuses d'utiliser les mots de la gauche pour faire culpabiliser la droite. Aurélien Pradié explique qu'il faut créer une droite qui parle aux français.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Ciotti, Retailleau et Pradié discutent de la constitutionnalisation de l’IVG. Retailleau n’y est pas favorable, car personne aujourd’hui ne conteste la loi Veil, laquelle est du reste protégée par le conseil constitutionnel. Par ailleurs, selon lui, c’est un débat importé des Etats-Unis par la gauche ; il n’a donc pas sa place en France. Cependant, Pradié est en désaccord car la loi Veil est un héritage de la droite dont la constitutionnalisation serait un avancée dans la conquête de nouveaux droits. Ciotti rejoint Pradié sur cette question. Selon lui, la droite doit parler à tous et être ouverte sur la société. Retailleau reste néanmoins sur sa position. Pradié termine en expliquant que la droite ne doit pas abandonner ce combat à l’extrême-gauche ; il rappelle l’action de la droite dans la lutte contre les violences conjugales et la déconjugalisation de l'allocation adulte handicapée.", "Extractive_1": "P1 : On va revenir aux questions de société avec l'interruption volontaire de grossesse. P1 : Est-ce que vous êtes d'accord pour cette inscription dans la constitution ? BR : Non, je ne suis pas d’accord. BR : La première chose, c'est que personne ne conteste la loi Veil en France. BR : Par ailleurs, le Conseil constitutionnel a pratiquement constitutionnalisé justement ce droit pour les femmes de recourir à l'avortement. BR : Deuxième chose, c'est que, moi, je suis français, je ne suis pas américain. BR : C'est un débat que l'extrême gauche est en train d'importer des Etats-Unis. P1 : Aurélien Pradié, est-ce que vous êtes d'accord avec ce que vient de dire Bruno Retailleau? AP : Non, je ne suis pas d'accord. AP : Je suis incroyablement fier de ce que Simone Veil a fait dans notre pays. AP : C'est la droite qui l'a fait, c’est notre famille politique qui l’a fait. AP : N'abandonnons pas ces immenses combats, y compris à l'extrême gauche, qu'il instrumentalise. AP : Ce à quoi je suis favorable, c'est que nous inscrivions les principes de la loi Veil, les principes que nous avons soutenus historiquement, qui sont notre propre conquête dans la Constitution. AP : La droite à laquelle nous croyons, c'est une droite de conquête des droits. AP : Tout ce qui permettra demain de faire en sorte que les femmes soient mieux protégées dans leurs droits, je dis oui, parce que je pense que c'est non seulement les grandes valeures de la france, mais aussi les vraies valeures de la droite. EC : Je crois que la droite ne peut pas être un garde. EC : Je vois que là où on veut nous emmener, soyons fiers de ce que nous avons fait. EC : Je souhaite qu'on conserve le meilleur du passé, de nos racines, bien sûr, de nos civilisations, mais qu'on regarde aussi l'avenir, l'espérance, comment notre société évolue, comment les jeunes aussi veulent évoluer. BR : C'est toujours une mauvaise chose que la droite reprenne des mots de la gauche pour culpabiliser justement la droite. AP : C'est toujours une mauvaise chose quand la droite abandonne à l'extrême-gauche ses combats historiques. AP : La droit que je veux rebâtir demain avec mes amis, c'est une droite qui reparlera à tous les Français de ce qui les concerne.", - "Extractive_2": "P1 : On va revenir aux questions de société avec l'interruption volontaire de grossesse. P1 : La majorité, la gauche, veut l'inscrire dans la Constitution. BR : Je ne suis pas d'accord pour plusieurs raisons. BR : La première chose, c'est que personne ne conteste la loi Veil en France. BR : Par ailleurs, le Conseil constitutionnel a pratiquement constitutionnalisé justement ce droit pour les femmes de recourir à l'avortement. BR : C'est un débat que l'extrême gauche est en train d'importer des Etats-Unis. AP : Ce à quoi je suis favorable, c'est que nous inscrivions les principes de la loi Veil, les principes que nous avons soutenus historiquement, qui sont notre propre conquête dans la Constitution. AP : C'est notre héritage que je souhaite préserver. EC : Je pense que dans ce débat, il faut qu'on revendique la loi Veil. EC : Je souhaite qu'on conserve le meilleur du passé, de nos racines, bien sûr, de nos civilisations, mais qu'on regarde aussi l'avenir, l'espérance, comment notre société évolue, comment les jeunes aussi veulent évoluer. AP : C'est toujours une mauvaise chose quand la droite abandonne à l'extrême-gauche ses combats historiques. AP : Sur les violences conjugales, nous avons fait à l'Assemblée nationale d'immenses combats, j’ai porté une loi qui a été votée à l'unanimité. AP : La déconjugalisation de l'allocation adulte handicapée, oui, le handicap, c'est notre histoire." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : On va revenir aux questions de société avec l'interruption volontaire de grossesse. P1 : La majorité, la gauche, veut l'inscrire dans la Constitution. BR : Je ne suis pas d'accord pour plusieurs raisons. BR : La première chose, c'est que personne ne conteste la loi Veil en France. BR : Par ailleurs, le Conseil constitutionnel a pratiquement constitutionnalisé justement ce droit pour les femmes de recourir à l'avortement. BR : C'est un débat que l'extrême gauche est en train d'importer des Etats-Unis. AP : Ce à quoi je suis favorable, c'est que nous inscrivions les principes de la loi Veil, les principes que nous avons soutenus historiquement, qui sont notre propre conquête dans la Constitution. AP : C'est notre héritage que je souhaite préserver. EC : Je pense que dans ce débat, il faut qu'on revendique la loi Veil. EC : Je souhaite qu'on conserve le meilleur du passé, de nos racines, bien sûr, de nos civilisations, mais qu'on regarde aussi l'avenir, l'espérance, comment notre société évolue, comment les jeunes aussi veulent évoluer. AP : C'est toujours une mauvaise chose quand la droite abandonne à l'extrême-gauche ses combats historiques. AP : Sur les violences conjugales, nous avons fait à l'Assemblée nationale d'immenses combats, j’ai porté une loi qui a été votée à l'unanimité. AP : La déconjugalisation de l'allocation adulte handicapée, oui, le handicap, c'est notre histoire.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Aurélien Pradié, Bruno Retailleau et Eric Ciotti discutent de l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse dans la constitution." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "On va revenir aux questions de société avec l'interruption volontaire de grossesse." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Bruno Retailleau explique être contre l'inscription de l'ivg dans la constitution, car la loi Veil n'est pas contestée en france, et que le droit à l'avortement est déjà pratiquement constitutionnalisé par le conseil constitutionnel." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Est-ce que vous êtes d'accord pour cette inscription dans la constitution ?" + }, + { + "speaker": "BR", + "text": "Non, je ne suis pas d’accord." + }, + { + "speaker": "BR", + "text": "La première chose, 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Les deux candidats s'accordent qu'il faut dépasser les duels bloc contre bloc et créer de la pluralité politique. Ségolène Royal souhaite construire une sixième république, avec un parlement sans cumul des mandats, la suppression du 49-3, et la création d'une démocratie participative à l'aide de référendum d'initiative citoyenne. Ségolène Royale souhaite aussi empêcher les réformes du code du travail sans accords avec des partenaires sociaux. François Bayroux souhaite une plus grande représentativité dans le parlement. Pour cela, il souhaite mettre en place la proportionelle aux élections législatives, ce à quoi s'accorde Ségolène Royal", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Bayrou discutent de la question des instituions. Royal défend le passage à la VIème République via référendum. Cette République accorderait davantage de place au parlement, avec notamment la fin du 49-3, le développement de jurys citoyens et des référendums d’initiatives populaires, ainsi qu’un renforcement des pouvoirs des collectivités locales et des syndicats. Bayrou déplore quant à lui l’absence de pluralisme au gouvernement avec un parti majoritaire qui contrôle tout. Il souhaite que les parlementaires puissent voter seulement si ils sont présents à l’assemblée. Royal est d’accord. Bayrou continue en proposant que 50 % du parlement soit élu à la proportionnelle pour augmenter la représentation. S’il n’entend néanmoins pas se rallier à Royal afin de conserver l’indépendance et la dynamique de son mouvement, il sous-entend pouvoir voter pour les mesures institutionnelles proposées par Royal. Cette-dernière ne s’attend pas à ce que Bayrou se prononce mais souhaite ce débat pour établir un dialogue sur les convergences et divergences des deux mouvements dans le cadre d’un pacte présidentielle. Royal explique ensuite que le parlement sera impliqué dans la nomination des membres des institutions de la République (Conseil constitutionnel, Conseil supérieur de la magistrature, Conseil supérieur de l'audiovisuel). Elle précise également vouloir changer le mode de scrutin du sénat pour permettre l’alternance. Bayrou fustige ensuite la verticalité de la Vème République. Il faut selon lui plus d’indépendance, de contre-pouvoirs et de pluralisme pour adapter le régime au XXIème siècle.", "Extractive_1": "P1 : Bien, nous allons aborder la première partie de ce débat, la vie politique, les institutions, les libertés publiques et vous savez, j'aime bien les questions directes. P1 : Ségolène Royal, est-ce que vous souhaitez franchement ce débat pour récupérer les voix qui se sont portées sur François Bayrou? SR : Non, ça n'est pas ma démarche. SR : Et donc je dépasse aujourd'hui les partis politiques, il n'y a pas entre nous de tractation, de couloir puisque ça se fait en toute transparence entre organisations politiques. SR : Je veux une nouvelle République, une sixième République, avec un Parlement dans lequel il n'y aura plus de cumul des mandats, la suppression du 49-3, c'est-à-dire la suppression des mécanismes de blocage par l'exécutif, un Parlement qui contrôle réellement l'exécutif, qui contrôle l'application des lois, plus une seule loi ne sera possible si la loi précédente n'est pas appliquée avec les décrets d'applications qui vont avec. SR : Je veux une démocratie participative nouvelle qui vient donner là aussi un souffle nouveau au fonctionnement des institutions, comme le référendum d'initiative populaire, comme les jurys citoyens. SR : Je veux une démocratie sociale totalement renouvelée, avec notamment un syndicalisme de masse qui va permettre aux partenaires sociaux de discuter avant toute nouvelle loi concernant la réforme du Code du travail, et, enfin, je veux, dans cette réforme des institutions, une nouvelle étape de la régionalisation, parce que je pense que pour lutter contre les gaspillages. FB : Nous avons à bâtir quelque chose qui n'existe plus depuis des décennies et qui s'appelle le pluralisme. FB : Le problème, c'est qu'en France, depuis des décennies, tous les pouvoirs sont chaque fois entre les mains d'un seul parti, le parti dominant, que ce soit le parti socialiste d’un côté, l'UMP de tout l'autre. FB : Il faut un Parlement qui fait son travail, c'est-à-dire qui récupère des droits qu'il n'a plus, qui, au passage, oblige les parlementaires à faire vraiment leur travail, c'est-à-dire à être présent à l'Assemblée nationale. FB : Et je demande qu'on change la manière dont le Parlement est élu, c'est-à-dire que chaque grand courant du pays puisse avoir une représentation par une loi électorale plus juste, proportionnelle. SR : Je suis d'accord lorsque l'on dit, lorsque François Bayrou dit qu'il n'est plus possible qu'un seul parti politique contrôle la totalité des institutions d'un pays, et c'est pourquoi je propose une dose de proportionnelle, c'est-à-dire qu'il y aura une modification du mode de scrutin, mais surtout l'ensemble des institutions dont les indépendances, dont l'indépendance doit être garantie, seront réformées. SR : L'Assemblée nationale, tant que le Parlement ne sera pas modifié et rénové, puisque dans la réforme des institutions, vous le savez, le Sénat doit être modifié, il n'aura plus le pouvoir de blocage. SR : La deuxième loi sur les 35 heures, ce dispositif ne pourra plus exister dans le fonctionnement futur de nos institutions puisque désormais toute modification du Code du Travail se fera en étant précédée d'un dialogue entre les partenaires sociaux. FB : Et donc il faut à tout prix faire entrer la France dans une période de modernisation qui fera que les gouvernants auront des pouvoirs légitimes mais qu'en face d'eux, il y aura des contre-pouvoirs. ", - "Extractive_2": "SR : Je veux une nouvelle République, une sixième République, avec un Parlement dans lequel il n'y aura plus de cumul des mandats, la suppression du 49-3, c'est-à-dire la suppression des mécanismes de blocage par l'exécutif, un Parlement qui contrôle réellement l'exécutif, qui contrôle l'application des lois, plus une seule loi ne sera possible si la loi précédente n'est pas appliquée avec les décrets d'applications qui vont avec. SR : Je veux une démocratie participative nouvelle qui vient donner là aussi un souffle nouveau au fonctionnement des institutions, comme le référendum d'initiative populaire, comme les jurys citoyens. SR : Voilà le schéma de la réforme profonde des institutions, et je souhaite que ce schéma soit soumis par référendum au peuple français pour qu'il puisse donner son avis sur cette nouvelle République. FB : Le problème, c'est qu'en France, depuis des décennies, tous les pouvoirs sont chaque fois entre les mains d'un seul parti, le parti dominant, que ce soit le parti socialiste d’un côté, l'UMP de tout l'autre. FB : Je propose, j'ai proposé pendant cette campagne qu'on ne puisse plus voter si on n'est pas là. SR : Absolument. FB : Et je demande qu'on change la manière dont le Parlement est élu, c'est-à-dire que chaque grand courant du pays puisse avoir une représentation par une loi électorale plus juste, proportionnelle. FB : Si j'étais ici pour me rallier à Ségolène Royal, à l'instant même, je briserai cet élan que j'ai essayé de créer et qui s'est créé en France et qui fait que nous sommes autour de cette table-là. SR : Je suis venue ici sur un dialogue sur le pacte présidentiel que je propose pour essayer de faire avancer et de mettre en valeur un certain nombre de convergences, un certain nombre de divergences et pour savoir comment on peut avancer sur ce qui nous rassemble et on attendra ou on continuera à travailler au cours de la législature sur ce qui nous différencie aujourd'hui. SR : Sur la question du pluralisme avancé, il y a dans les réformes institutionnelles que je propose des réponses à cette nécessité du pluralisme. SR : C'est ainsi que le Conseil constitutionnel, le Conseil supérieur de la magistrature, le Conseil supérieur de l'audiovisuel et toutes les instances qui ne doivent plus dépendre d'un seul parti, seront désormais réformées et le Parlement aura son mot à dire à la majorité des trois cinquième. SR : Le mode de scrutin de désignation des sénateurs sera changé pour que l'alternance y soit possible. FB : La 5e République a été construite autour de l'idée que plus on avait du pouvoir entre les mains de celui qui est au sommet, mieux c'était. FB : Or ça ne marche plus comme ça au XXIe siècle. Ça n'a pas d'ailleurs marché très bien même à la fin du XXe siècle. FB : Et donc partout où il y a monopole, il faut mettre le pluralisme, partout où il y a dépendance, il faut mettre l'indépendance. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "SR : Je veux une nouvelle République, une sixième République, avec un Parlement dans lequel il n'y aura plus de cumul des mandats, la suppression du 49-3, c'est-à-dire la suppression des mécanismes de blocage par l'exécutif, un Parlement qui contrôle réellement l'exécutif, qui contrôle l'application des lois, plus une seule loi ne sera possible si la loi précédente n'est pas appliquée avec les décrets d'applications qui vont avec. SR : Je veux une démocratie participative nouvelle qui vient donner là aussi un souffle nouveau au fonctionnement des institutions, comme le référendum d'initiative populaire, comme les jurys citoyens. SR : Voilà le schéma de la réforme profonde des institutions, et je souhaite que ce schéma soit soumis par référendum au peuple français pour qu'il puisse donner son avis sur cette nouvelle République. FB : Le problème, c'est qu'en France, depuis des décennies, tous les pouvoirs sont chaque fois entre les mains d'un seul parti, le parti dominant, que ce soit le parti socialiste d’un côté, l'UMP de tout l'autre. FB : Je propose, j'ai proposé pendant cette campagne qu'on ne puisse plus voter si on n'est pas là. SR : Absolument. FB : Et je demande qu'on change la manière dont le Parlement est élu, c'est-à-dire que chaque grand courant du pays puisse avoir une représentation par une loi électorale plus juste, proportionnelle. FB : Si j'étais ici pour me rallier à Ségolène Royal, à l'instant même, je briserai cet élan que j'ai essayé de créer et qui s'est créé en France et qui fait que nous sommes autour de cette table-là. SR : Je suis venue ici sur un dialogue sur le pacte présidentiel que je propose pour essayer de faire avancer et de mettre en valeur un certain nombre de convergences, un certain nombre de divergences et pour savoir comment on peut avancer sur ce qui nous rassemble et on attendra ou on continuera à travailler au cours de la législature sur ce qui nous différencie aujourd'hui. SR : Sur la question du pluralisme avancé, il y a dans les réformes institutionnelles que je propose des réponses à cette nécessité du pluralisme. SR : C'est ainsi que le Conseil constitutionnel, le Conseil supérieur de la magistrature, le Conseil supérieur de l'audiovisuel et toutes les instances qui ne doivent plus dépendre d'un seul parti, seront désormais réformées et le Parlement aura son mot à dire à la majorité des trois cinquième. SR : Le mode de scrutin de désignation des sénateurs sera changé pour que l'alternance y soit possible. FB : La 5e République a été construite autour de l'idée que plus on avait du pouvoir entre les mains de celui qui est au sommet, mieux c'était. FB : Or ça ne marche plus comme ça au XXIe siècle. Ça n'a pas d'ailleurs marché très bien même à la fin du XXe siècle. FB : Et donc partout où il y a monopole, il faut mettre le pluralisme, partout où il y a dépendance, il faut mettre l'indépendance. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, François Bayroux et Ségolène Royal discutent des institutions politiques." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Bien, nous allons aborder la première partie de ce débat, la vie politique, les institutions, les libertés publiques et vous savez, j'aime bien les questions directes." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Ségolène Royal, est-ce que vous souhaitez franchement ce débat pour récupérer les voix qui se sont portées sur François Bayrou?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal explique qu'elle souhaite dépasser les partis politiques en créant une sixième république, supprimer les cumuls de mandats, le 49-3, ainsi que l'interdiction de voter des lois si la précédente n'est pas appliquée." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Non, ça n'est pas ma démarche." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Et donc je dépasse aujourd'hui les partis politiques, il n'y a pas entre nous de tractation, de couloir puisque ça se fait en toute transparence entre organisations politiques." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Je veux une nouvelle République, une sixième République, avec un Parlement dans lequel il n'y aura plus de cumul des mandats, la suppression du 49-3, c'est-à-dire la suppression des mécanismes de blocage par l'exécutif, un Parlement qui contrôle réellement l'exécutif, qui contrôle l'application des lois, plus une seule loi ne sera possible si la loi précédente n'est pas appliquée avec les décrets d'applications qui vont avec." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal explique vouloir mettre en place une démocratie participative à l'aide de référendum." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Je veux une démocratie participative nouvelle qui vient donner là aussi un souffle nouveau au fonctionnement des institutions, comme le référendum d'initiative populaire, comme les jurys citoyens." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal souhaite aussi interdire les modifications du code du travail sans avoir eu des concertations avec les partenaires sociaux." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Je veux une démocratie sociale totalement renouvelée, avec notamment un syndicalisme de masse qui va permettre aux partenaires sociaux de discuter avant toute nouvelle loi concernant la réforme du Code du travail, et, enfin, je veux, dans cette réforme des institutions, une nouvelle étape de la régionalisation, parce que je pense que pour lutter contre les gaspillages." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Bayroux s'accorde avec Ségolène Royal, et explique qu'il veut mettre en place un pluralisme en france." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FB", + "text": "Nous avons à bâtir quelque chose qui n'existe plus depuis des décennies et qui s'appelle le pluralisme." + }, + { + "speaker": "FB", + "text": "Le problème, c'est qu'en France, depuis des décennies, tous les pouvoirs sont chaque fois entre les mains d'un seul parti, le parti dominant, que ce soit le parti socialiste d’un côté, l'UMP de tout l'autre." + }, + { + "speaker": "FB", + "text": "Il faut un Parlement qui fait son travail, c'est-à-dire qui récupère des droits qu'il n'a plus, qui, au passage, oblige les parlementaires à faire vraiment leur travail, c'est-à-dire à être présent à l'Assemblée nationale." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Bayroux explique vouloir mettre en place la propotionnalité pour les élections législatives" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FB", + "text": "Et je demande qu'on change la manière dont le Parlement est élu, c'est-à-dire que chaque grand courant du pays puisse avoir une représentation par une loi électorale plus juste, proportionnelle." + }, + { + "speaker": "FB", + "text": "Et donc il faut à tout prix faire entrer la France dans une période de modernisation qui fera que les gouvernants auront des pouvoirs légitimes mais qu'en face d'eux, il y aura des contre-pouvoirs." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal s'accorde avec François Bayrou, et explique qu'il faut garantir l'indépendances des institutions, et que toute modification du code du travail devra avoir été précédée d'un dialogue avec les partenaires sociaux." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Je suis d'accord lorsque l'on dit, lorsque François Bayrou dit qu'il n'est plus possible qu'un seul parti politique contrôle la totalité des institutions d'un pays, et c'est pourquoi je propose une dose de proportionnelle, c'est-à-dire qu'il y aura une modification du mode de scrutin, mais surtout l'ensemble des institutions dont les indépendances, dont l'indépendance doit être garantie, seront réformées." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "L'Assemblée nationale, tant que le Parlement ne sera pas modifié et rénové, puisque dans la réforme des institutions, vous le savez, le Sénat doit être modifié, il n'aura plus le pouvoir de blocage." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "La deuxième loi sur les 35 heures, ce dispositif ne pourra plus exister dans le fonctionnement futur de nos institutions puisque désormais toute modification du Code du Travail se fera en étant précédée d'un dialogue entre les partenaires sociaux." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Royale_Bayroux--Partie_2_Media.json b/train/Royale_Bayroux--Partie_2_Media.json index 49c609e79b690f8fd64569bbf639f9dbdd28eb86..a661779b113eb124343953059dfa04f46f3a344b 100644 --- a/train/Royale_Bayroux--Partie_2_Media.json +++ b/train/Royale_Bayroux--Partie_2_Media.json @@ -5,5 +5,59 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent de la concentration des médias. Les deux s'accordent à dire qu'il faut des lois contre la concentration des médias dans les mains d'une élite, qui représente une brèche de la démocratie. En effet, François Bayrou explique qu'une telle situation revient à empêcher certaines personnes de donner leur point de vue. Il parle par exemple de la difficulté qu'il y a eu à mettre en place ce débat.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Bayrou et Royal discutent de l’influence des médias sur la politique française. Le présentateur commence par demander si il faut interdire aux groupes vivant de commandes publiques de posséder des médias. Bayrou n’est pas d’accord. Royale est plus nuancée. Elle pense qu’il faut prendre des mesures pour éviter la concentration des médias, laquelle n’est pas compatible avec la démocratie. Elle entend laisser le parlement discuter de ces questions et définir les mesures à prendre. Bayrou rappelle son attachement à des médias libres, pour lui, ce n’est pas le cas aujourd’hui dans la mesure où les journalistes reçoivent des pressions, ce que reconnaît le présentateur ", "Extractive_1": "P2 : Êtes favorable à une loi interdisant au grand groupe privé qui vivent des commandes de l'État de posséder des médias ? FB : Je suis absolument opposé au verrouillage médiatique. FB : Ce débat a été difficile à organiser, comme si quelqu'un pouvait dans une démocratie interdire à des gens de parler ensemble au vu et au su de tout le monde. SR : Oui, c'est d'ailleurs dans le pacte présidentiel que je propose. SR : Il y a des collusions d'intérêts qui ne sont pas celles d'une démocratie. SR : Mais le Parlement en débattra et des décisions seront prises dans ce sens. Je crois que la liberté d'expression, le pluralisme des opinions, doivent absolument être garanties et déconnectées des puissants de l'argent.", - "Extractive_2": "P2 : Êtes favorable à une loi interdisant au grand groupe privé qui vivent des commandes de l'État de posséder des médias ? FB : Je suis absolument opposé. FB : Ce débat a été difficile à organiser, comme si quelqu'un pouvait dans une démocratie interdire à des gens de parler ensemble au vu et au su de tout le monde. SR : Bien sûr, il faut des mesures anti-concentrations. SR : Mais la presse est concentrée parce que justement, elle est liée à un certain nombre de groupes financiers, de groupes industriels, donc il y a une incompatibilité. SR : Mais le Parlement en débattra et des décisions seront prises dans ce sens. Je crois que la liberté d'expression, le pluralisme des opinions, doivent absolument être garanties et déconnectées des puissants de l'argent. FB : Personne ne devrait pouvoir intervenir sur les médias, comme ça se fait, vous le savez, tous les jours, en faisant craindre quelque chose aux journalistes, en faisant craindre quelque chose aux groupes en question. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P2 : Êtes favorable à une loi interdisant au grand groupe privé qui vivent des commandes de l'État de posséder des médias ? FB : Je suis absolument opposé. FB : Ce débat a été difficile à organiser, comme si quelqu'un pouvait dans une démocratie interdire à des gens de parler ensemble au vu et au su de tout le monde. SR : Bien sûr, il faut des mesures anti-concentrations. SR : Mais la presse est concentrée parce que justement, elle est liée à un certain nombre de groupes financiers, de groupes industriels, donc il y a une incompatibilité. SR : Mais le Parlement en débattra et des décisions seront prises dans ce sens. Je crois que la liberté d'expression, le pluralisme des opinions, doivent absolument être garanties et déconnectées des puissants de l'argent. FB : Personne ne devrait pouvoir intervenir sur les médias, comme ça se fait, vous le savez, tous les jours, en faisant craindre quelque chose aux journalistes, en faisant craindre quelque chose aux groupes en question. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent de la concentration des médias." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Êtes favorable à une loi interdisant au grand groupe privé qui vivent des commandes de l'État de posséder des médias ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Bayrou débute en expliquant que les médias ne peuvent pas être contrôlés par une minorité." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FB", + "text": "Je suis absolument opposé au verrouillage médiatique." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Bayrou explique que c'est contre les valeurs de la démocratie." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FB", + "text": "Ce débat a été difficile à organiser, comme si quelqu'un pouvait dans une démocratie interdire à des gens de parler ensemble au vu et au su de tout le monde." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal répond qu'elle est d'accord, et que son pacte présidentiel présente des lois anti concentration des médias" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Oui, c'est d'ailleurs dans le pacte présidentiel que je propose." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Il y a des collusions d'intérêts qui ne sont pas celles d'une démocratie." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Mais le Parlement en débattra et des décisions seront prises dans ce sens. Je crois que la liberté d'expression, le pluralisme des opinions, doivent absolument être garanties et déconnectées des puissants de l'argent" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Royale_Bayroux--Partie_3_Deputes.json b/train/Royale_Bayroux--Partie_3_Deputes.json index 1b5d2b6a8ad464f7de1c451836d375b9845d1a5f..613492ae30e5aaacb9076107cffbc814803fbf6d 100644 --- a/train/Royale_Bayroux--Partie_3_Deputes.json +++ b/train/Royale_Bayroux--Partie_3_Deputes.json @@ -5,5 +5,70 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent de l'allongement de la durée d'indemnité des députés. Les deux candidats s'accordent à dire que la décision était maladroite en tant de crise, bien qu'elle est justifiée, afin d'aider les députés qui perdent leur travail en période d'éléctions. Les deux candidats s'accordent à baisser cette indemnisation, en l'échange de la création d'un statut spécifique d'élu afin de sécuriser l'emploi des députés.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Bayrou discutent des retraites des parlementaires. Royal pense qu’il n’était pas nécessaire d’augmenter la durée d’indemnité des élus battus ; elle souhaite revoir ce système. Bayrou fustige le PS et l’UMP qui ont voté ensemble le texte prévoyant le maintien des indemnités parlementaires sur 5 ans. Il pense que cette mesure n’était absolument pas adaptée en raison du devoir d’exemplarité des élus. Royal nuance en précisant que le texte devait corriger certains excès (des débutés battus se retrouvaient au chômage ou au RMI). Elle précise également que l’indemnité perçue est régressive.", "Extractive_1": "P2 : Est-ce que vous revenez sur la durée d'indemnité touchée par les députés battus? SR : Mais je pense que cette décision qui a été prise n'est pas opportune, voilà. SR : Et d'ailleurs, dans la remise à plat du système de retraite, il y aura aussi la remise à plat du système de retraite des parlementaires avec, en contrepartie, la définition d'un véritable statut de l'élu parce que l'élu doit pouvoir aussi être sécurisé dans son travail au moment où il exerce son mandat. FB : Vous savez bien Jean-Jacques Bourdin que je me suis attiré des remontrances parce que j'ai dit que j'étais en désaccord avec cette décision, qui a été prise conjointement par le PS et par l'UMP. FB : Symboliquement, c'était dur pour les gens. SR : Cela dit, je voudrais quand même préciser pour que les gens ne soient pas non plus totalement choqués à mauvais escient que cela partait d'un bon sentiment au sens où certaines personnes ont été élus députés et pour ça ont quitté leur travail privé, et se sont retrouvés après avoir été battus au chômage et même pour certains parlementaires au RMI. SR : En revanche, ceux qui perdent leur travail parce qu'ils sont élus ont eu des difficultés sociales à l'issue et la décision qui a été prise ce n'est pas 5 ans d'indemnité ", - "Extractive_2": "P1 : Est-ce que vous revenez sur la durée d'indemnité touchée par les députés battus? SR : Mais je pense que cette décision qui a été prise n'est pas opportune, voilà. SR : Et d'ailleurs, dans la remise à plat du système de retraite, il y aura aussi la remise à plat du système de retraite des parlementaires avec, en contrepartie, la définition d'un véritable statut de l'élu parce que l'élu doit pouvoir aussi être sécurisé dans son travail au moment où il exerce son mandat. FB : Vous savez bien Jean-Jacques Bourdin que je me suis attiré des remontrances parce que j'ai dit que j'étais en désaccord avec cette décision, qui a été prise conjointement par le PS et par l'UMP. FB : Même si on peut avancer toutes les explications techniques possibles, mais la vérité est que, dire aux Français les députés décident qu'ils auront cinq années d'indemnité chômage, les Français ne peuvent pas le vivre bien. FB : Et qu'on doit avoir de la part du monde politique l'idée qu'il a aussi un devoir d'exemplarité. SR : Cela dit, je voudrais quand même préciser pour que les gens ne soient pas non plus totalement choqués à mauvais escient que cela partait d'un bon sentiment au sens où certaines personnes ont été élus députés et pour ça ont quitté leur travail privé, et se sont retrouvés après avoir été battus au chômage et même pour certains parlementaires au RMI. SR : C'est une indemnité bien sûr dégressive en attendant que l'élu battu retrouve un emploi. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Est-ce que vous revenez sur la durée d'indemnité touchée par les députés battus? SR : Mais je pense que cette décision qui a été prise n'est pas opportune, voilà. SR : Et d'ailleurs, dans la remise à plat du système de retraite, il y aura aussi la remise à plat du système de retraite des parlementaires avec, en contrepartie, la définition d'un véritable statut de l'élu parce que l'élu doit pouvoir aussi être sécurisé dans son travail au moment où il exerce son mandat. FB : Vous savez bien Jean-Jacques Bourdin que je me suis attiré des remontrances parce que j'ai dit que j'étais en désaccord avec cette décision, qui a été prise conjointement par le PS et par l'UMP. FB : Même si on peut avancer toutes les explications techniques possibles, mais la vérité est que, dire aux Français les députés décident qu'ils auront cinq années d'indemnité chômage, les Français ne peuvent pas le vivre bien. FB : Et qu'on doit avoir de la part du monde politique l'idée qu'il a aussi un devoir d'exemplarité. SR : Cela dit, je voudrais quand même préciser pour que les gens ne soient pas non plus totalement choqués à mauvais escient que cela partait d'un bon sentiment au sens où certaines personnes ont été élus députés et pour ça ont quitté leur travail privé, et se sont retrouvés après avoir été battus au chômage et même pour certains parlementaires au RMI. SR : C'est une indemnité bien sûr dégressive en attendant que l'élu battu retrouve un emploi. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent des indemnités des parlementaires." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Est-ce que vous revenez sur la durée d'indemnité touchée par les députés battus?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal explique qu'elle n'est pas pour l'allongement des indemnités des députés. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Mais je pense que cette décision qui a été prise n'est pas opportune, voilà." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal explique qu'elle changera les indemnités, mais qu'en contrepartie elle créera un statut d'élu pour pouvoir sécuriser leur travail. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Et d'ailleurs, dans la remise à plat du système de retraite, il y aura aussi la remise à plat du système de retraite des parlementaires avec, en contrepartie, la définition d'un véritable statut de l'élu parce que l'élu doit pouvoir aussi être sécurisé dans son travail au moment où il exerce son mandat." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Bayrou explique qu'il est en désaccord avec le choix de l'augmentation de la durée de l'indemnité des députés. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FB", + "text": "Vous savez bien Jean-Jacques Bourdin que je me suis attiré des remontrances parce que j'ai dit que j'étais en désaccord avec cette décision, qui a été prise conjointement par le PS et par l'UMP." + }, + { + "speaker": "FB", + "text": "Symboliquement, c'était dur pour les gens." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal finit en expliquant que cette indemnité est la pour aider les députés qui perdent leur travail pour être élus." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Cela dit, je voudrais quand même préciser pour que les gens ne soient pas non plus totalement choqués à mauvais escient que cela partait d'un bon sentiment au sens où certaines personnes ont été élus députés et pour ça ont quitté leur travail privé, et se sont retrouvés après avoir été battus au chômage et même pour certains parlementaires au RMI." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "En revanche, ceux qui perdent leur travail parce qu'ils sont élus ont eu des difficultés sociales à l'issue et la décision qui a été prise ce n'est pas 5 ans d'indemnité" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Royale_Bayroux--Partie_4_Europe.json b/train/Royale_Bayroux--Partie_4_Europe.json index 267d9f69ff71cd86b8577e04bce8c0f23ac3d7b0..abce751e7fcc0cca99fb4df163cb9e8dc8582d23 100644 --- a/train/Royale_Bayroux--Partie_4_Europe.json +++ b/train/Royale_Bayroux--Partie_4_Europe.json @@ -5,5 +5,138 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent de l'union européenne. Les deux candidats expliquent leur point de vue sur le référendum pour la constitution européenne. Ségolène Royal explique que le non l'a emporté car l'union européenne encourage le chômage français à travers les délocalisations. François Bayrou, quant à lui, explique qu'il souhaite une réécriture du texte de la constitution pour qu'il soit plus clair afin de refaire un référendum. Ségolène Royal parle ensuite du salaire minimum européen ainsi que du changement de statut de la banque européenne, deux mesures que rejette François bayrou, expliquant que le salaire minimum n'est pas faisable à l'échelle européenne, et que l'euro faible ne fera qu'augmenter les prix en france.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Bayrou et Royal discutent de la question européenne. Bayrou commence par expliquer que le « non » au référendum de 2005 vient de l’illisibilité du traité ainsi que des risques concernant le modèle ultra-libéral et l’adhésion de la Turquie, risques qui transparaissaient dans le texte. Royale et lui souhaitent un nouveau référendum sur un texte plus clair et moins long. Royale ajoute que la défiance des Français à l’égard de l’Europe vient de son incapacité à lutter contre le chômage et à défendre un certain modèle social, elle souhaite donc un salaire minimum européen et une réforme de la BCE pour qu’elle puisse s’occuper de l’emploi et de la croissance. Bayrou est en désaccord : les pays européens sont trop hétérogènes pour avoir un salaire minimum commun et l’implication de la BCE dans l’économie entraînerait la baisse de l’euro et donc de l’inflation. Royale pense que le salaire minium permettra d’éviter les délocalisations vers l’Europe de l’est ; il s’agit d’une première étape vers une Europe plus sociale. Pour Bayrou, les délocalisations ne sont pas forcément mauvaises, il donne l’exemple de l’Espagne et du Portugal qui se sont industrialisés grâce aux délocalisations d’usines automobiles, qui a permis un rattrapage tout en profitant à des industriels français, comme Renault ", "Extractive_1": "P2 : Vous êtes tous les deux pour un référendum sur un nouveau traité constitutionnel mais Ségolène Royal vous êtes plutôt pour la réconciliation entre les électeurs du oui et du non au traité constitutionnel et François Bayrou vous brandissez un peu le oui en bandoulière. P2 : Alors question simple, est-ce que vous êtes finalement aussi eurocompatible qu'on le dit ? FB : Il y a un certain nombre d'anti-européens mais il y a des gens qui ont cru que parce que le texte était illisible, et il l'était pour qui que ce soit, il y avait sous ce texte un piège et que ce piège c'était qu'on voulait leur imposer un modèle de société qui n'était pas le leur, ultra libéral on va dire, puis des inquiétudes au sujet de l'adhésion de la Turquie qui a été décidée dans des conditions extrêmement lourdes de conséquences selon moi. FB : Et donc ils ont voté non pour éviter le piège, mais je suis persuadé qu'il y a une grande majorité de Français qui savent qu'il n'y a aucun avenir pour notre pays sans avoir une entente des pays européens dans une union européenne capable de parler fort dans le monde. SR : Donc quand on regarde de près les raisons pour lesquelles ce non l'a emporté on voit qu'il vient d'abord des catégories populaires et des jeunes. SR : Parce que l'Europe est apparue comme un espace insuffisamment protecteur par rapport à l'emploi, et donc il faut reconstruire une Europe qui réussisse à lutter contre le chômage à ce moment là les Français reprendront confiance en l'Europe, il faut une Europe qui réussisse à lutter contre les délocalisations à ce moment là les Français reprendront confiance dans l'Europe. SR : Or aujourd'hui nous assistons encore à une avalanche de délocalisation, non seulement au sein de l'Europe mais à l'extérieur de l'Europe et donc les Français ont peur par rapport à ces pertes d'emplois et moi je pense en effet que l'Europe a les moyens de défendre ces emplois de redéfinir des politiques industrielles, des politiques énergétiques, des politiques de recherche, des politiques de croissance, et donc c'est d'abord par la preuve que nous pourrons en 2009, puisque mon objectif c'est que au moment de l'élection parlement européen pouvoir resoumettre le même jour au français un nouveau traité. SR : Donc il va falloir avancer sur ces questions mais en amont, réaliser ensemble un certain nombre d'actions, moi je souhaite par exemple la réforme du statut de la Banque centrale européenne, parce que je veux que l'Europe s'occupe aussi de croissance et d'emploi, et c'est en reconstruisant cette confiance sur des projets concrets que les Français pourront ensuite dire oui. FB : Si vous mettez le salaire minimum au niveau de la France, vous tuez l'ensemble des pays de l'est européen qui ont un si bas niveau de vie qu'un salaire minimum comme ça les empêcherait de créer des emplois, si vous mettez le salaire minimum au niveau de ces pays de l'est alors c'est la France qui se trouve complètement déséquilibrée. FB : Quant à la Banque Centrale Européenne, alors là c'est un point d'accord entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy qui tous les deux ont pourfendu ensemble la Banque Centrale Européenne, et je pense qu'ils se trompent tous les deux. FB : Un, l'Allemagne avec la même monnaie est en train d'exploser tous les chiffres de son commerce extérieur, elle est en train de devenir recordman du monde, l'Allemagne avec la même monnaie que la nôtre le secret ne doit donc pas être dans la monnaie. FB : Deuxièmement, il y a deux conséquences si vous avez un euro faible; premièrement, la hausse des prix repart à la hausse et si on trouve qu'il n'y a pas assez de hausse des prix en France, là on est singulièrement imprudents, et, troisièmement plus l'euro est faible, plus les taux d'intérêt sont hauts, donc vous ne pouvez plus ni consommer, ni investir, et donc vous affaiblissez l'économie française. SR : d'abord, sur le salaire minimum, je crois que c'est un objectif indispensable, sinon, les délocalisations continueront en éjectant nos emplois vers les pays à bas salaires. SR : On ne peut pas accepter qu'il y ait au sein même de l'Europe des délocalisations pour aller vers les pays à bas salaires. SR : Mais il y en a bien d'autres, attendez, il y a la question de protection de la santé, il y a la question de l'accès à un certain niveau de retraite, il y a tout l'éventail des droits sociaux qui doit progressivement constituer le nouveau modèle social européen. SR : Je suis d'accord avec vous ça ne va pas se faire du jour au lendemain mais l'idée même que politiquement on affirme qu'au sein de l'Europe l'objectif de l'Europe c'est l'amélioration de la situation et du pouvoir d'achat des salariés, ça me semble absolument essentiel quant à l'euro, mon objectif c'est de ça n'est certainement pas de faire un euro faible, mais quand même ça n'est pas incompatible d'avoir un euro fort plus un objectif de croissance et un objectif de lutte contre le chômage. FB : Je ne suis pas pour qu'on montre du doigt toute installation d'entreprise, j'ai vécu en première loge ce que c'est que d'avoir à côté de soi, c'était l'Espagne et le Portugal, des pays en retard de développement et puis qui tout d'un coup ont rattrapé leur retard de développement parce qu'en effet ils avaient des conditions qui attirait l'activité chez eux, ça a été un bien fait pour nous. FB : En revanche il y a des délocalisations inquiétantes lorsque on se trouve devant la concurrence de la Chine, et que la monnaie chinoise comme je crois vous avez eu l'occasion de le dire aussi, et que la monnaie chinoise se trouve tellement dévaluée par rapport à la monnaie européenne, que alors les coûts n'ont plus rien à voir ", - "Extractive_2": "P2 : Vous êtes tous les deux pour un référendum sur un nouveau traité constitutionnel mais Ségolène Royal vous êtes plutôt pour la réconciliation entre les électeurs du oui et du non au traité constitutionnel et François Bayrou vous brandissez un peu le oui en bandoulière. FB : Il y a un certain nombre d'anti-européens mais il y a des gens qui ont cru que parce que le texte était illisible, et il l'était pour qui que ce soit, il y avait sous ce texte un piège et que ce piège c'était qu'on voulait leur imposer un modèle de société qui n'était pas le leur, ultra libéral on va dire, puis des inquiétudes au sujet de l'adhésion de la Turquie qui a été décidée dans des conditions extrêmement lourdes de conséquences selon moi. FB : Aucune de ces questions-là ne peut se résoudre si l'Europe n'est pas forte et en bonne santé pour qu'elle soit forte et en bonne santé faut que les citoyens français puissent la soutenir, et c'est pourquoi je suis en effet quand on aura un texte court, lisible compréhensible par tout le monde pour le soumettre au référendum des Français, ce qui est je crois aussi votre idée. SR : C'est vrai qu'aujourd'hui il y a encore du travail à faire, des rapprochements mais je vois que les choses bougent puisqu'il y a eu aussi une annexe sociale qui a été travaillée avec Jacques Deleur et Paul Rasmussen et qu'aujourd'hui chacun sent bien que l'Europe doit d'abord défendre les valeurs humaines, c'est-à-dire faire en sorte que l'Europe se construise non pas pour être tirée vers le bas, et pour être aligné vers les pays à bas salaires ou à faible protection sociale mais au contraire, à mettre ensemble nos forces pour tirer collectivement les travailleurs vers le haut en termes de niveau de revenus et par exemple l'idée qu'il existe un salaire minimum au niveau de l'Europe est une idée qui fait son chemin et qui est inscrite dans ce protocole social. SR : Donc il va falloir avancer sur ces questions mais en amont, réaliser ensemble un certain nombre d'actions, moi je souhaite par exemple la réforme du statut de la Banque centrale européenne, parce que je veux que l'Europe s'occupe aussi de croissance et d'emploi, et c'est en reconstruisant cette confiance sur des projets concrets que les Français pourront ensuite dire oui. FB : Si vous mettez le salaire minimum au niveau de la France, vous tuez l'ensemble des pays de l'est européen qui ont un si bas niveau de vie qu'un salaire minimum comme ça les empêcherait de créer des emplois, si vous mettez le salaire minimum au niveau de ces pays de l'est alors c'est la France qui se trouve complètement déséquilibrée. FB : Deuxièmement, il y a deux conséquences si vous avez un euro faible; premièrement, la hausse des prix repart à la hausse et si on trouve qu'il n'y a pas assez de hausse des prix en France, là on est singulièrement imprudents, et, troisièmement plus l'euro est faible, plus les taux d'intérêt sont hauts, donc vous ne pouvez plus ni consommer, ni investir, et donc vous affaiblissez l'économie française. SR : d'abord, sur le salaire minimum, je crois que c'est un objectif indispensable, sinon, les délocalisations continueront en éjectant nos emplois vers les pays à bas salaires. SB : Je suis d'accord avec vous ça ne va pas se faire du jour au lendemain mais l'idée même que politiquement on affirme qu'au sein de l'Europe l'objectif de l'Europe c'est l'amélioration de la situation et du pouvoir d'achat des salariés, ça me semble absolument essentiel quant à l'euro, mon objectif c'est de ça n'est certainement pas de faire un euro faible, mais quand même ça n'est pas incompatible d'avoir un euro fort plus un objectif de croissance et un objectif de lutte contre le chômage. FB : Je ne suis pas pour qu'on montre du doigt toute installation d'entreprise, j'ai vécu en première loge ce que c'est que d'avoir à côté de soi, c'était l'Espagne et le Portugal, des pays en retard de développement et puis qui tout d'un coup ont rattrapé leur retard de développement parce qu'en effet ils avaient des conditions qui attirait l'activité chez eux, ça a été un bien fait pour nous. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P2 : Vous êtes tous les deux pour un référendum sur un nouveau traité constitutionnel mais Ségolène Royal vous êtes plutôt pour la réconciliation entre les électeurs du oui et du non au traité constitutionnel et François Bayrou vous brandissez un peu le oui en bandoulière. FB : Il y a un certain nombre d'anti-européens mais il y a des gens qui ont cru que parce que le texte était illisible, et il l'était pour qui que ce soit, il y avait sous ce texte un piège et que ce piège c'était qu'on voulait leur imposer un modèle de société qui n'était pas le leur, ultra libéral on va dire, puis des inquiétudes au sujet de l'adhésion de la Turquie qui a été décidée dans des conditions extrêmement lourdes de conséquences selon moi. FB : Aucune de ces questions-là ne peut se résoudre si l'Europe n'est pas forte et en bonne santé pour qu'elle soit forte et en bonne santé faut que les citoyens français puissent la soutenir, et c'est pourquoi je suis en effet quand on aura un texte court, lisible compréhensible par tout le monde pour le soumettre au référendum des Français, ce qui est je crois aussi votre idée. SR : C'est vrai qu'aujourd'hui il y a encore du travail à faire, des rapprochements mais je vois que les choses bougent puisqu'il y a eu aussi une annexe sociale qui a été travaillée avec Jacques Deleur et Paul Rasmussen et qu'aujourd'hui chacun sent bien que l'Europe doit d'abord défendre les valeurs humaines, c'est-à-dire faire en sorte que l'Europe se construise non pas pour être tirée vers le bas, et pour être aligné vers les pays à bas salaires ou à faible protection sociale mais au contraire, à mettre ensemble nos forces pour tirer collectivement les travailleurs vers le haut en termes de niveau de revenus et par exemple l'idée qu'il existe un salaire minimum au niveau de l'Europe est une idée qui fait son chemin et qui est inscrite dans ce protocole social. SR : Donc il va falloir avancer sur ces questions mais en amont, réaliser ensemble un certain nombre d'actions, moi je souhaite par exemple la réforme du statut de la Banque centrale européenne, parce que je veux que l'Europe s'occupe aussi de croissance et d'emploi, et c'est en reconstruisant cette confiance sur des projets concrets que les Français pourront ensuite dire oui. FB : Si vous mettez le salaire minimum au niveau de la France, vous tuez l'ensemble des pays de l'est européen qui ont un si bas niveau de vie qu'un salaire minimum comme ça les empêcherait de créer des emplois, si vous mettez le salaire minimum au niveau de ces pays de l'est alors c'est la France qui se trouve complètement déséquilibrée. FB : Deuxièmement, il y a deux conséquences si vous avez un euro faible; premièrement, la hausse des prix repart à la hausse et si on trouve qu'il n'y a pas assez de hausse des prix en France, là on est singulièrement imprudents, et, troisièmement plus l'euro est faible, plus les taux d'intérêt sont hauts, donc vous ne pouvez plus ni consommer, ni investir, et donc vous affaiblissez l'économie française. SR : d'abord, sur le salaire minimum, je crois que c'est un objectif indispensable, sinon, les délocalisations continueront en éjectant nos emplois vers les pays à bas salaires. SB : Je suis d'accord avec vous ça ne va pas se faire du jour au lendemain mais l'idée même que politiquement on affirme qu'au sein de l'Europe l'objectif de l'Europe c'est l'amélioration de la situation et du pouvoir d'achat des salariés, ça me semble absolument essentiel quant à l'euro, mon objectif c'est de ça n'est certainement pas de faire un euro faible, mais quand même ça n'est pas incompatible d'avoir un euro fort plus un objectif de croissance et un objectif de lutte contre le chômage. FB : Je ne suis pas pour qu'on montre du doigt toute installation d'entreprise, j'ai vécu en première loge ce que c'est que d'avoir à côté de soi, c'était l'Espagne et le Portugal, des pays en retard de développement et puis qui tout d'un coup ont rattrapé leur retard de développement parce qu'en effet ils avaient des conditions qui attirait l'activité chez eux, ça a été un bien fait pour nous. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat François Bayrou et Ségolène Royal discutent de l'europe." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Vous êtes tous les deux pour un référendum sur un nouveau traité constitutionnel mais Ségolène Royal vous êtes plutôt pour la réconciliation entre les électeurs du oui et du non au traité constitutionnel et François Bayrou vous brandissez un peu le oui en bandoulière." + }, + { + "speaker": "P2", + "text": "Alors question simple, est-ce que vous êtes finalement aussi eurocompatible qu'on le dit ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Les candidats commencent en discutant du traité constitutionnel européen." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FB", + "text": "Il y a un certain nombre d'anti-européens mais il y a des gens qui ont cru que parce que le texte était illisible, et il l'était pour qui que ce soit, il y avait sous ce texte un piège et que ce piège c'était qu'on voulait leur imposer un modèle de société qui n'était pas le leur, ultra libéral on va dire, puis des inquiétudes au sujet de l'adhésion de la Turquie qui a été décidée dans des conditions extrêmement lourdes de conséquences selon moi." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Donc quand on regarde de près les raisons pour lesquelles ce non l'a emporté on voit qu'il vient d'abord des catégories populaires et des jeunes." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Or aujourd'hui nous assistons encore à une avalanche de délocalisation, non seulement au sein de l'Europe mais à l'extérieur de l'Europe et donc les Français ont peur par rapport à ces pertes d'emplois et moi je pense en effet que l'Europe a les moyens de défendre ces emplois de redéfinir des politiques industrielles, des politiques énergétiques, des politiques de recherche, des politiques de croissance, et donc c'est d'abord par la preuve que nous pourrons en 2009, puisque mon objectif c'est que au moment de l'élection parlement européen pouvoir resoumettre le même jour au français un nouveau traité." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Bayrou explique qu'il est pour l'écriture d'un traité plus clair suivi par un nouveau référendum pour obtenir l'avis des français." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FB", + "text": "Et donc ils ont voté non pour éviter le piège, mais je suis persuadé qu'il y a une grande majorité de Français qui savent qu'il n'y a aucun avenir pour notre pays sans avoir une entente des pays européens dans une union européenne capable de parler fort dans le monde." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal continue en expliquant que les gens ont voté non car ils estiment que l'europe ne protège pas assez le travail, car elle encourage les délocalisations." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Parce que l'Europe est apparue comme un espace insuffisamment protecteur par rapport à l'emploi, et donc il faut reconstruire une Europe qui réussisse à lutter contre le chômage à ce moment là les Français reprendront confiance en l'Europe, il faut une Europe qui réussisse à lutter contre les délocalisations à ce moment là les Français reprendront confiance dans l'Europe." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal explique être pour un salaire minimum européen." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Donc il va falloir avancer sur ces questions mais en amont, réaliser ensemble un certain nombre d'actions, moi je souhaite par exemple la réforme du statut de la Banque centrale européenne, parce que je veux que l'Europe s'occupe aussi de croissance et d'emploi, et c'est en reconstruisant cette confiance sur des projets concrets que les Français pourront ensuite dire oui." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "d'abord, sur le salaire minimum, je crois que c'est un objectif indispensable, sinon, les délocalisations continueront en éjectant nos emplois vers les pays à bas salaires." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "On ne peut pas accepter qu'il y ait au sein même de l'Europe des délocalisations pour aller vers les pays à bas salaires." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Mais il y en a bien d'autres, attendez, il y a la question de protection de la santé, il y a la question de l'accès à un certain niveau de retraite, il y a tout l'éventail des droits sociaux qui doit progressivement constituer le nouveau modèle social européen." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Bayrou est contre ce salaire minimum, qu'il estime être impossible à mettre en place." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FB", + "text": "Si vous mettez le salaire minimum au niveau de la France, vous tuez l'ensemble des pays de l'est européen qui ont un si bas niveau de vie qu'un salaire minimum comme ça les empêcherait de créer des emplois, si vous mettez le salaire minimum au niveau de ces pays de l'est alors c'est la France qui se trouve complètement déséquilibrée." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Bayrou explique aussi être contre la dévaluation de l'euro, expliquant que l'allemagne n'as pas besoin d'un euro faible pour exporter." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FB", + "text": "Quant à la Banque Centrale Européenne, alors là c'est un point d'accord entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy qui tous les deux ont pourfendu ensemble la Banque Centrale Européenne, et je pense qu'ils se trompent tous les deux." + }, + { + "speaker": "FB", + "text": "Un, l'Allemagne avec la même monnaie est en train d'exploser tous les chiffres de son commerce extérieur, elle est en train de devenir recordman du monde, l'Allemagne avec la même monnaie que la nôtre le secret ne doit donc pas être dans la monnaie." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Bayrou explique qu'un euro faible entraînera une hausse des prix en france ainsi qu'une hausse des taux d'intérêts." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FB", + "text": "Deuxièmement, il y a deux conséquences si vous avez un euro faible; premièrement, la hausse des prix repart à la hausse et si on trouve qu'il n'y a pas assez de hausse des prix en France, là on est singulièrement imprudents, et, troisièmement plus l'euro est faible, plus les taux d'intérêt sont hauts, donc vous ne pouvez plus ni consommer, ni investir, et donc vous affaiblissez l'économie française." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Bayrou explique aussi être pour les délocalisation sur le terrain européen, mais contre les délocalisations en chine, qui a une monnaie trop faible" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FB", + "text": "Je ne suis pas pour qu'on montre du doigt toute installation d'entreprise, j'ai vécu en première loge ce que c'est que d'avoir à côté de soi, c'était l'Espagne et le Portugal, des pays en retard de développement et puis qui tout d'un coup ont rattrapé leur retard de développement parce qu'en effet ils avaient des conditions qui attirait l'activité chez eux, ça a été un bien fait pour nous." + }, + { + "speaker": "FB", + "text": "En revanche il y a des délocalisations inquiétantes lorsque on se trouve devant la concurrence de la Chine, et que la monnaie chinoise comme je crois vous avez eu l'occasion de le dire aussi, et que la monnaie chinoise se trouve tellement dévaluée par rapport à la monnaie européenne, que alors les coûts n'ont plus rien à voir" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Royale_Bayroux--Partie_8_Education.json b/train/Royale_Bayroux--Partie_8_Education.json index 9530ad4532df332f90104a0b4d39bd099f8f6cd4..6d101440206a5f5109a55bf8ff936f71f55c8142 100644 --- a/train/Royale_Bayroux--Partie_8_Education.json +++ b/train/Royale_Bayroux--Partie_8_Education.json @@ -5,5 +5,81 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent du système d'éducation en france. François Bayrou estime qu'il faut garder la carte scolaire, qui est un très bon outil pour assurer l'égalité des chances. Ségolène Royal est contre la carte scolaire, expliquant qu'il faut laisser le choix de plusieurs établissement. Ségolène Royal est aussi pour la mise en place d'aide spécialisée aux étudiants et établissements délaissés, et propose la mise en place de crédits universitaire pour les étudiants qui acceptent de faire du bénévolats pour les établissements délaissés.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Bayrou et Royal discutent de la question de l’éducation. Bayrou est favorable au maintien de la carte scolaire car elle permet de promouvoir l’égalité des chances avec la promesse d’une qualité d’enseignement égale sur tout le territoire. Or, pour Royal, dans la pratique, la qualité de l’enseignement est très inégale géographiquement. Elle rappelle que les familles font déjà tout parfois pour éviter certaines écoles, propose donc de laisser les familles choisir l’établissement scolaire de leurs enfants, et explique que les établissements délaissés reccevront davantage de moyens. Royal souhaite également que les étudiants, notamment les boursiers, puissent s’engager dans le soutien scolaire des élèves ", "Extractive_1": "P2 : quel avenir pour la carte scolaire, faut-il la remettre en cause? FB : Pour moi la carte scolaire, c’est une obligation pour l’état, pour l'éducation nationale, qui est l'obligation pour l'instant insatisfaisante, l'obligation d'offrir ou que l'on soit sur le territoire national la même qualité d'enseignement, les mêmes chances pour tout le monde, notamment en matière de est-ce qu'on peut travailler à l'école, et la même chemin vers la réussite. SR : C'est-à-dire qu'un certain nombre de familles, et elles sont de plus en plus nombreuses, savent parfaitement qu'il n'y a pas les mêmes chances de réussite dans telle école ou dans tel autre. SR : Parfois même dans des familles très populaires qui se sacrifient, et ça moi je veux que l'école de la République puisse accueillir tous les enfants dans une égalité réelle, et je n'utilise jamais le mot d'égalité des chances parce que les gens n'y croient plus. SR : Donc il faut passer à l'égalité réelle, et la question de la carte scolaire n'est qu'un outil au service de cette égalité réelle pour assurer la mixité scolaire. SR : Et donc c'est pour ça que je souhaite que les familles assument un libre choix entre deux établissements par exemple, et dans les établissements qui seront délaissés à ce moment-là on y mettra des moyens conséquents, et de vrais moyens supplémentaires, et l'on donnera aux élèves les moyens de réussir. SR : Tous les élèves déjà en difficulté auront à la prochaine rentrée scolaire le soutien scolaire individualisé, gratuit dont ils ont besoin. SR : Et en particulier je demanderai aux étudiants qui reçoivent des bourses, ou même à ceux qui n'en reçoivent pas, parce que ce pourra être une obligation d'action de solidarité pour tous les étudiants qui ont la chance d'être dans l'enseignement supérieur en contrepartie de cette chance, ils seront invités à donner des heures de soutien scolaire aux élèves, et ces heures de soutien scolaire pourront être valorisées dans les unités de validation de leurs diplômes universitaires.", - "Extractive_2": "FB : Pour moi la carte scolaire, c’est une obligation pour l’état, pour l'éducation nationale, qui est l'obligation pour l'instant insatisfaisante, l'obligation d'offrir ou que l'on soit sur le territoire national la même qualité d'enseignement, les mêmes chances pour tout le monde, notamment en matière de est-ce qu'on peut travailler à l'école, et la même chemin vers la réussite. SR : C'est-à-dire qu'un certain nombre de familles, et elles sont de plus en plus nombreuses, savent parfaitement qu'il n'y a pas les mêmes chances de réussite dans telle école ou dans tel autre. SR : Et donc c'est pour ça que je souhaite que les familles assument un libre choix entre deux établissements par exemple, et dans les établissements qui seront délaissés à ce moment-là on y mettra des moyens conséquents, et de vrais moyens supplémentaires, et l'on donnera aux élèves les moyens de réussir. SR : Et en particulier je demanderai aux étudiants qui reçoivent des bourses, ou même à ceux qui n'en reçoivent pas, parce que ce pourra être une obligation d'action de solidarité pour tous les étudiants qui ont la chance d'être dans l'enseignement supérieur en contrepartie de cette chance, ils seront invités à donner des heures de soutien scolaire aux élèves, et ces heures de soutien scolaire pourront être valorisées dans les unités de validation de leurs diplômes universitaires." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "FB : Pour moi la carte scolaire, c’est une obligation pour l’état, pour l'éducation nationale, qui est l'obligation pour l'instant insatisfaisante, l'obligation d'offrir ou que l'on soit sur le territoire national la même qualité d'enseignement, les mêmes chances pour tout le monde, notamment en matière de est-ce qu'on peut travailler à l'école, et la même chemin vers la réussite. SR : C'est-à-dire qu'un certain nombre de familles, et elles sont de plus en plus nombreuses, savent parfaitement qu'il n'y a pas les mêmes chances de réussite dans telle école ou dans tel autre. SR : Et donc c'est pour ça que je souhaite que les familles assument un libre choix entre deux établissements par exemple, et dans les établissements qui seront délaissés à ce moment-là on y mettra des moyens conséquents, et de vrais moyens supplémentaires, et l'on donnera aux élèves les moyens de réussir. SR : Et en particulier je demanderai aux étudiants qui reçoivent des bourses, ou même à ceux qui n'en reçoivent pas, parce que ce pourra être une obligation d'action de solidarité pour tous les étudiants qui ont la chance d'être dans l'enseignement supérieur en contrepartie de cette chance, ils seront invités à donner des heures de soutien scolaire aux élèves, et ces heures de soutien scolaire pourront être valorisées dans les unités de validation de leurs diplômes universitaires.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent de l'état de l'éducation en France." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "quel avenir pour la carte scolaire, faut-il la remettre en cause?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "François Bayrou débute en expliquant qu'il est pour la carte scolaire, qui aide l'état à offrir les mêmes chances à tout le monde." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "FB", + "text": "Pour moi la carte scolaire, c’est une obligation pour l’état, pour l'éducation nationale, qui est l'obligation pour l'instant insatisfaisante, l'obligation d'offrir ou que l'on soit sur le territoire national la même qualité d'enseignement, les mêmes chances pour tout le monde, notamment en matière de est-ce qu'on peut travailler à l'école, et la même chemin vers la réussite." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal explique qu'il n'y a pas d'égalité des chances." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "C'est-à-dire qu'un certain nombre de familles, et elles sont de plus en plus nombreuses, savent parfaitement qu'il n'y a pas les mêmes chances de réussite dans telle école ou dans tel autre." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Parfois même dans des familles très populaires qui se sacrifient, et ça moi je veux que l'école de la République puisse accueillir tous les enfants dans une égalité réelle, et je n'utilise jamais le mot d'égalité des chances parce que les gens n'y croient plus." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal explique que la carte scolaire aide à la mixité scolaire, mais qu'il faut aussi laisser le choix des établissements aux familles." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Donc il faut passer à l'égalité réelle, et la question de la carte scolaire n'est qu'un outil au service de cette égalité réelle pour assurer la mixité scolaire." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Et donc c'est pour ça que je souhaite que les familles assument un libre choix entre deux établissements par exemple, et dans les établissements qui seront délaissés à ce moment-là on y mettra des moyens conséquents, et de vrais moyens supplémentaires, et l'on donnera aux élèves les moyens de réussir." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal explique que les établissements délaissés recevront des moyens conséquents." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Tous les élèves déjà en difficulté auront à la prochaine rentrée scolaire le soutien scolaire individualisé, gratuit dont ils ont besoin." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal souhaite aussi permettre aux étudiants de recevoir des crédits universitaires en échange d'aide au soutien scolaires pour les étudiants défavorisés" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Et en particulier je demanderai aux étudiants qui reçoivent des bourses, ou même à ceux qui n'en reçoivent pas, parce que ce pourra être une obligation d'action de solidarité pour tous les étudiants qui ont la chance d'être dans l'enseignement supérieur en contrepartie de cette chance, ils seront invités à donner des heures de soutien scolaire aux élèves, et ces heures de soutien scolaire pourront être valorisées dans les unités de validation de leurs diplômes universitaires" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Royale_Sarkozy--Partie_1_Institution.json b/train/Royale_Sarkozy--Partie_1_Institution.json index bd5a97dada70b71f05cb4d201974aa8b632b54f1..624195529399c334f0018e1a023fabd36f8a638c 100644 --- a/train/Royale_Sarkozy--Partie_1_Institution.json +++ b/train/Royale_Sarkozy--Partie_1_Institution.json @@ -5,5 +5,262 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène royale parlent de leur vision pour les institutions françaises. Selon Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal souhaite transférer le pouvoir aux régions, ce qui aura un coût élevé. Il préconise de contraindre les délinquants à suivre un traitement sans devoir pointer au commissariat chaque semaine. Il souhaite également instaurer des peines minimales pour les multirécidivistes de seize à dix-huit ans et résoudre l'impunité chez les mineurs. Pour ce faire, il propose de juger les délinquants comme des majeurs. En outre, il veut réduire les effectifs dans la fonction publique au niveau de 1992 grâce à l'informatisation, estimant que les 35 heures ont nui à l'hôpital français. De son côté, Ségolène Royal estime que l'option des heures supplémentaires n'a pas été utilisée dans les hôpitaux et qu'il faut créer de nouveaux postes, tout en réduisant le nombre de fonctionnaires au ministère des finances et dans les douanes. Elle souhaite que certains types de criminels ne soient pas relâchés sans l'accord de la commission spéciale et que des soins soient dispensés en prison. Elle propose également des alternatives à la prison pour les mineurs, telles que l'encadrement militaire et les centres éducatifs renforcés. Elle souhaite relancer la croissance en améliorant la compétitivité des PME, le dialogue social et le levier écologique. Elle veut également consacrer tous les profits au-dessus de 2,5% de croissance au remboursement de la dette. En revanche, Nicolas Sarkozy estime que Ségolène Royal ne propose aucune piste d'économies et de relance de la croissance, affirmant que la France travaille moins que les autres grandes démocraties. Il souhaite valoriser le travail en encourageant les heures supplémentaires et en mettant fin aux préretraites. Ségolène Royal estime toutefois que la proposition des heures supplémentaires est inefficace et souhaite mettre en place l'emploi tremplin pour les jeunes. ", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Sarkozy discutent de la fonction publique et de la croissance. Sur le régalien, Sarkozy reproche à Royal de ne pas avoir voté de nouvelles créations de postes de policier. Mais la réforme était alors pour Royal insuffisante et déséquilibrée. Sarkozy continue : il propose que les délinquants sexuels suivent un traitement, que l’on mette en place des peines planchers, et que les délinquants multirécidivistes de 16 à 18 ans soient traités comme des adultes. Il critique ensuite les 35h, responsables de la faillite de l’hôpital selon lui. Pour Royal il faut créer des postes dans l’hôpital en contrepartie des 35h. Au final, le nombre de fonctionnaires ne diminuera pas. Sur la délinquance, Royal souhaite que les pédophiles ne soient relâchés que sur décision d’une commission. Elles veut également mettre en place un encadrement militaire pour les mineurs délinquants et des centres éducatifs fermés. Plus globalement, il faut selon elle faire davantage de prévention. Sur l’économie, elle entend relancer la croissance en accordant 63 milliards d’aides aux PME, en renouvelant le dialogue social dans les entreprises, et en investissant dans le développement écologique pour créer de nouveaux emplois. Sarkozy lui reproche de ne pas avoir de solutions sur la dette. Selon lui, on ne travaille pas assez en France, c’est pourquoi il entend défiscaliser les heures supplémentaires. Il souhaite également supprimer les pré-retraites pour que les seniors puissent travailler davantage. Royal revient alors sur la fonction publique qu’elle souhaite mieux répartir sur le territoire et dont elle désire clarifier les responsabilités. Elle critique ensuite la défiscalisation des heures supplémentaires proposées par Sarkozy, car cela ne permet pas de partager efficacement le travail, ce qui ne résout par le chômage, bien au contraire. Elle propose à la place de créer 500 mille emplois jeunes en utilisant le budget de la formation professionnelle ; elle oppose à cette mesure gratuite le coût de la défiscalisation des heures supplémentaires (5 milliards d’euros). ", "Extractive_1": "P1 : Faut-il changer les institutions actuelles ? NS : Mme Royal dit qu'elle va transférer aux régions, ce qui leur permettra de faire une autre augmentation après les autres augmentations faramineuses que vous avez faites les années passées. NS : Je veux que tous les délinquants s'engagent à suivre un traitement et sans être obligés de pointer au commissariat ou à la gendarmerie de son domicile toutes les semaines. NS : Autre proposition que je fais s'agissant des récidivistes, 50 % des crimes et délits sont le fait de 5 % de délinquants multirécidivistes, je propose d'instaurer des peines planchers NS : Troisième élément, il faut résoudre le problème des mineurs, l'impunité des mineurs est catastrophique, il faut réformer l'ordonnance pénale de 45 et, si je suis élu Président de la République, je proposerai qu'un mineur multirécidiviste entre 16 et 18 ans soit puni comme un majeur. NS : Avec ce que je propose, madame, nous reviendrons aux effectifs de la fonction publique en 1992, époque où Mitterrand était Président de la république. NS : L'informatisation a fait des progrès considérables, notamment dans un ministère que j'ai dirigé, le ministère des Finances. NS : Ce sont les 35 heures qui ont mis à bas l'hôpital public français. SR : D'ailleurs, lorsque vous leur aviez proposé de travailler plus pour gagner plus, cette proposition n'a pas eu beaucoup de succès dans l'hôpital. SR : Oui, il va falloir créer des postes dans la fonction publique hospitalière. SR : Si nous pouvons, en effet, en diminuer au ministère des Finances, notamment dans les services des douanes, se sera pour en créer là où les besoins sont nécessaires pour remettre du service public là où il n'y en a plus, en milieu rural ou dans les quartiers dans lesquels, en effet, le manque de service public explique le délitement du lien républicain. SR : Je demande que les pédophiles, en particulier, ne soient pas relâchés tant que la commission spéciale qui aurait dû être mise en place dans les prisons n'a pas formellement dit par expertise qu'ils sont désormais non nocifs. SR : Donc, je crois que l'urgence dans ce domaine, c'est que les soins soient donnés dans la prison. SR : Mais je pense que ce qui est plus urgent encore, c'est la question de la réponse au premier acte de délinquance. SR : Moi, je ferai, si je suis élue Présidente de la République, parce que je crois que la question de la lutte contre toutes les formes de violence et de délinquance et, en particulier, que le fait d'éviter aux mineurs la prison doit appeler à des solutions novatrices. SR : J'ai parlé de l'encadrement militaire pour les mineurs et je le mettrai en place. SR : Les centres éducatifs renforcés seront effectivement créés, des peines adaptées, bien évidemment, au premier délit seront exécutées, car on sait bien que s'il y a une réponse au premier acte de délinquance, dans 70 % des cas, il n'y a pas de récidive. SR : Je propose d'abord de relancer la croissance. SR : Je le ferai en faisant un nouveau pacte avec les entreprises. SR : Les trois piliers du développement économique demain seront la compétitivité des PME, celles qui ne dépendent pas des fonds de pension, c'est sur elles que je concentrerai les 63 milliards d'euros d'aide publique, qui, aujourd'hui, sont distribués de façon uniforme à toutes les entreprises. SR : Le deuxième axe de la relance de la croissance est la qualité du dialogue social, on sait que tous les pays du Nord de l'Europe qui ont réussi à relancer la croissance sont les pays qui ont mis en place un dialogue social de qualité, qui permet aux syndicats de faire des compromis sociaux et d'anticiper, c'est-à-dire d'être informés en amont des stratégies de l'entreprise pour y contribuer, pour y participer, pour faire les efforts de formation professionnelle, là où se trouvent des trésors de valeur ajoutée. SR : Enfin, je mettrai en mouvement le levier écologique, parce que je pense que c'est dans cette filière du développement écologique et des éco-industries que la France a des emplois à conquérir, sans doute plusieurs centaines de milliers d'emplois, à conquérir dans ce domaine. SR : S'il y a davantage de croissance, je prends l'engagement que tout ce qui sera au-dessus de 2,5 % de croissance sera consacré au remboursement de la dette. NS : Il me semble que, s'agissant de la réduction de la dette, vous n'avez fixé aucune piste d'économies. NS : La relance de la croissance, c'est encore plus intéressant, vous n'avez donné aucun moyen pour relancer la croissance. NS : Le problème de la France est qu'il y a 1 % de croissance de moins que les grandes démocraties, les grandes économies qui progressent dans le monde. NS : Parce qu'on travaille moins que les autres. NS : C'est respecter le travail, récompenser le travail, valoriser le travail. NS : Tout est fait aujourd'hui pour décourager l'obtention des heures supplémentaires, toute entreprise qui donnera des heures supplémentaires ne paiera pas de charge dessus, tout salarié qui fera, sur la base du volontariat, des heures supplémentaires ne paiera pas d'impôt dessus, quand on est au Smic et qu'on travaille cinquante minutes de plus par jour, c'est 15 % d'augmentation de salaire. NS : C'est bien beau de dire que l'on va faire de nouvelles dépenses, mais c'est l'argent des Français, l'argent qui taxe le travail, l'argent qui fait en sorte qu'il y a tant de délocalisations, car, les impôts et les charges sont si lourdes qu'il y a une tentation de délocaliser. NS : Je mettrai un terme aux préretraites, cinq milliards d'euros chaque année, pour que des quinquagénaires pleins de jeunesse, peut-être comme nous, soient obligés de partir en retraite alors qu'ils veulent continuer à travailler. SR : Sur la question des heures supplémentaires, je crois que votre proposition est dangereuse et inefficace. SR : Si vous exonérez les heures supplémentaires, un employeur aura davantage intérêt à donner des heures supplémentaires à un salarié qu'à recruter un nouveau salarié. SR : Mon objectif est de faire en sorte que, en France, les jeunes ne restent pas pendant plus de 6 mois au chômage où en recherche d'activité, c'est emploi tremplin.", - "Extractive_2": "NS : Expliquez-moi pourquoi le groupe socialiste n'a pas voté les créations de la loi de programmation de 2002 ? SR : Car ce n'était pas suffisant et qu'il n'y avait pas assez d'équilibre avec la justice qui elle aussi est en situation de diminution d'effectif. NS : Je propose d'abord qu'il n'y ait plus un seul délinquant sexuel et vous savez parfaitement, madame. NS : Je veux que tous les délinquants s'engagent à suivre un traitement et sans être obligés de pointer au commissariat ou à la gendarmerie de son domicile toutes les semaines. NS : Autre proposition que je fais s'agissant des récidivistes, 50 % des crimes et délits sont le fait de 5 % de délinquants multirécidivistes, je propose d'instaurer des peines planchers. NS : Troisième élément, il faut résoudre le problème des mineurs, l'impunité des mineurs est catastrophique, il faut réformer l'ordonnance pénale de 45 et, si je suis élu Président de la République, je proposerai qu'un mineur multirécidiviste entre 16 et 18 ans soit puni comme un majeur. NS : Ce sont les 35 heures qui ont mis à bas l'hôpital public français. SR : Oui, il va falloir créer des postes dans la fonction publique hospitalière. SR : C'est la raison pour laquelle nous ne pourrons pas diminuer le nombre de fonctionnaires. SR : Je demande que les pédophiles, en particulier, ne soient pas relâchés tant que la commission spéciale qui aurait dû être mise en place dans les prisons n'a pas formellement dit par expertise qu'ils sont désormais non nocifs. SR : J'ai parlé de l'encadrement militaire pour les mineurs et je le mettrai en place. SR : Les centres éducatifs renforcés seront effectivement créés, des peines adaptées, bien évidemment, au premier délit seront exécutées, car on sait bien que s'il y a une réponse au premier acte de délinquance, dans 70 % des cas, il n'y a pas de récidive. SR : Tout est à repenser dans ce domaine, en particulier ma priorité sera sur la prévention et sur la sanction au premier acte de délinquance, parce que je crois que c'est comme cela que nous réussirons à freiner la montée vers la délinquance de masse. SR : Je dis que la compétitivité économique n'est pas incompatible avec le progrès social, bien au contraire. SR : Les trois piliers du développement économique demain seront la compétitivité des PME, celles qui ne dépendent pas des fonds de pension, c'est sur elles que je concentrerai les 63 milliards d'euros d'aide publique, qui, aujourd'hui, sont distribués de façon uniforme à toutes les entreprises. SR : Le deuxième axe de la relance de la croissance est la qualité du dialogue social, on sait que tous les pays du Nord de l'Europe qui ont réussi à relancer la croissance sont les pays qui ont mis en place un dialogue social de qualité, qui permet aux syndicats de faire des compromis sociaux et d'anticiper, c'est-à-dire d'être informés en amont des stratégies de l'entreprise pour y contribuer, pour y participer, pour faire les efforts de formation professionnelle, là où se trouvent des trésors de valeur ajoutée. 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NS : Tout est fait aujourd'hui pour décourager l'obtention des heures supplémentaires, toute entreprise qui donnera des heures supplémentaires ne paiera pas de charge dessus, tout salarié qui fera, sur la base du volontariat, des heures supplémentaires ne paiera pas d'impôt dessus, quand on est au Smic et qu'on travaille cinquante minutes de plus par jour, c'est 15 % d'augmentation de salaire. NS : Je mettrai un terme aux préretraites, cinq milliards d'euros chaque année, pour que des quinquagénaires pleins de jeunesse, peut-être comme nous, soient obligés de partir en retraite alors qu'ils veulent continuer à travailler. SR : Je remettrai de la clarté dans les responsabilités et la fonction publique sera mieux répartie entre la fonction publique de l'Etat, la fonction publique hospitalière et les fonctions publiques territoriales.\t SR : Si vous exonérez les heures supplémentaires, un employeur aura davantage intérêt à donner des heures supplémentaires à un salarié qu'à recruter un nouveau salarié. SR : Or, nous sommes le pays qui subit à la fois le taux de chômage des jeunes le plus élevé et celui des seniors le plus élevé. SR : C'est pourquoi je propose de créer, sur les 5 années, les 500 000 emplois tremplins pour les jeunes. SR : Votre décision d'exonérer les heures supplémentaires coûte 5 milliards d'euros. SR : Les emplois tremplins, cela marche et cela ne coûte rien. SR : Parce que c'est le recyclage des fonds de la formation professionnelle et des dépenses d'indemnisation du chômage. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "NS : Expliquez-moi pourquoi le groupe socialiste n'a pas voté les créations de la loi de programmation de 2002 ? SR : Car ce n'était pas suffisant et qu'il n'y avait pas assez d'équilibre avec la justice qui elle aussi est en situation de diminution d'effectif. NS : Je propose d'abord qu'il n'y ait plus un seul délinquant sexuel et vous savez parfaitement, madame. NS : Je veux que tous les délinquants s'engagent à suivre un traitement et sans être obligés de pointer au commissariat ou à la gendarmerie de son domicile toutes les semaines. NS : Autre proposition que je fais s'agissant des récidivistes, 50 % des crimes et délits sont le fait de 5 % de délinquants multirécidivistes, je propose d'instaurer des peines planchers. NS : Troisième élément, il faut résoudre le problème des mineurs, l'impunité des mineurs est catastrophique, il faut réformer l'ordonnance pénale de 45 et, si je suis élu Président de la République, je proposerai qu'un mineur multirécidiviste entre 16 et 18 ans soit puni comme un majeur. NS : Ce sont les 35 heures qui ont mis à bas l'hôpital public français. SR : Oui, il va falloir créer des postes dans la fonction publique hospitalière. SR : C'est la raison pour laquelle nous ne pourrons pas diminuer le nombre de fonctionnaires. SR : Je demande que les pédophiles, en particulier, ne soient pas relâchés tant que la commission spéciale qui aurait dû être mise en place dans les prisons n'a pas formellement dit par expertise qu'ils sont désormais non nocifs. SR : J'ai parlé de l'encadrement militaire pour les mineurs et je le mettrai en place. SR : Les centres éducatifs renforcés seront effectivement créés, des peines adaptées, bien évidemment, au premier délit seront exécutées, car on sait bien que s'il y a une réponse au premier acte de délinquance, dans 70 % des cas, il n'y a pas de récidive. SR : Tout est à repenser dans ce domaine, en particulier ma priorité sera sur la prévention et sur la sanction au premier acte de délinquance, parce que je crois que c'est comme cela que nous réussirons à freiner la montée vers la délinquance de masse. SR : Je dis que la compétitivité économique n'est pas incompatible avec le progrès social, bien au contraire. SR : Les trois piliers du développement économique demain seront la compétitivité des PME, celles qui ne dépendent pas des fonds de pension, c'est sur elles que je concentrerai les 63 milliards d'euros d'aide publique, qui, aujourd'hui, sont distribués de façon uniforme à toutes les entreprises. SR : Le deuxième axe de la relance de la croissance est la qualité du dialogue social, on sait que tous les pays du Nord de l'Europe qui ont réussi à relancer la croissance sont les pays qui ont mis en place un dialogue social de qualité, qui permet aux syndicats de faire des compromis sociaux et d'anticiper, c'est-à-dire d'être informés en amont des stratégies de l'entreprise pour y contribuer, pour y participer, pour faire les efforts de formation professionnelle, là où se trouvent des trésors de valeur ajoutée. SR : Enfin, je mettrai en mouvement le levier écologique, parce que je pense que c'est dans cette filière du développement écologique et des éco-industries que la France a des emplois à conquérir, sans doute plusieurs centaines de milliers d'emplois, à conquérir dans ce domaine. NS : Il me semble que, s'agissant de la réduction de la dette, vous n'avez fixé aucune piste d'économies. NS : Le problème de la France est qu'il y a 1 % de croissance de moins que les grandes démocraties, les grandes économies qui progressent dans le monde. NS : Pourquoi ? NS : Parce qu'on travaille moins que les autres. NS : Tout est fait aujourd'hui pour décourager l'obtention des heures supplémentaires, toute entreprise qui donnera des heures supplémentaires ne paiera pas de charge dessus, tout salarié qui fera, sur la base du volontariat, des heures supplémentaires ne paiera pas d'impôt dessus, quand on est au Smic et qu'on travaille cinquante minutes de plus par jour, c'est 15 % d'augmentation de salaire. NS : Je mettrai un terme aux préretraites, cinq milliards d'euros chaque année, pour que des quinquagénaires pleins de jeunesse, peut-être comme nous, soient obligés de partir en retraite alors qu'ils veulent continuer à travailler. 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Nicolas Sarkozy rappelle que le chômage est à son taux le plus faible depuis 25 ans, et que les 35 heures ont baissé les salaires. Nicolas Sarkozy souhaite faire que les heures payées soient payées 25% de plus au lieu de 10% en déplafonnant les cotisations sociales. Nicolas Sarkozy souhaite créer un service public de l'emploi en fusionnant l'Unedic et l'ANPE, et empêcher les chômeurs de refuser plus de deux offres d'emplois successives. Nicolas Sarkozy souhaite conditionner les minima sociaux à l'exercise d'une activité. Nicolas Sarkozy explique qu'avec le contrat de sécurisation professionnelle, il n'y aura plus aucun licenciement économique sans que la personne licenciée ait un contrat avec le service de l'emploi. Nicolas Sarkozy demande à Ségolène Royale si elle souhaite généraliser les 35 heures. Ségolène Royale explique que les 35 heures ont créé un million d'emplois et représentent un progrès social. Ségolène royale explique que la deuxième loi sur les 35 heures ont été trop rigide, et explique que son pacte présidentiel conditionne toute modification du code de travail se ferait après une négociation entre les partenaires sociaux. Ségolène Royale souhaite discuter des 35 heures par branches avec les partenaires sociaux. Ségolène Royale souhaite investir dans l'innovation et la recherche. Nicolas Sarkozy explique que ses heures supplémentaires seront payées 25% de salaire au-delà de 35 heures, et 50% de plus au delà de 39 heures. Nicolas Sarkozy explique qu'il va adapter les allégements de charges branche par branche par rapport à la politique salariale des branches. Nicolas Sarkozy explique augmenter les impôts sur les bénéfices sur les sociétés qui n'investissent pas en France, et de sanctionner les entreprises qui renvoie les travailleurs de plus de cinquante ans. Ségolène Royale souhaite revaloriser le smic et les bas salaires et créer des pôles de compétitivités dans les régions. Ségolène Royale souhaite donner des prêts gratuits aux jeunes qui sortent de l'université pour créer leurs entreprises.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Sarkozy et Royal discutent de la question du pouvoir d’achat. Sarkozy commence par rappeler que le taux de chômage en France est le plus faible depuis 25 ans. Le vrai problème vient en réalité de la rigidité de l’emploi, induite par les 35h ; cela pèse sur le pouvoir d’achat des Français, et donc sur la croissance. Face à cela, Sarkozy propose de payer davantage les heures supplémentaires. Sur la question de l’emploi, il souhaite que les chômeurs ne puissent pas refuser plus de deux offres d’emplois, comme dans d’autres pays européens. Les chômeurs auront par ailleurs un contrat avec les services publics pour continuer d’être actifs. Pour Royal, les Français ne veulent pas forcément travailler plus ; elle salue au contraire les 35h comme source de temps libre pour de nombreux citoyens, en particulier au sein des familles. Elle souhaite néanmoins que les partenaires sociaux, à l’issue de discussions, puissent adapter la durée du travail branche par branche. Elle appelle donc à ce que davantage de travailleurs se syndiquent. Sarkozy entend garder les 35h comme base minimum sur laquelle se grefferont les heures supplémentaires. Il propose ensuite de conditionner les allègements de charges à certaines branches et de baisser les impôts sur les bénéfices des entreprises qui investissent en France. Royale, elle, propose d’augmenter le SMIC et les bas salaires. Elle appelle également à créer davantage d’entreprises, en s’appuyant notamment sur les pôles de compétitivité dans les régions. Sarkozy lui répond que lorsque l’État a créé ces pôles, c’était justement lui le ministre des finances ; Royal lui reproche alors de ne pas être allé au bout de ce projet, car aucune exonération fiscale n’est tombée pour les entreprises concernées ; Sarkozy conteste cela.", "Extractive_1": "P1 : Quelles sont vos solutions à vous, Nicolas Sarkozy, pour arriver au plein emploi ? NS : Aujourd'hui, c'est le plus faible taux de chômage en France depuis 25 ans. NS : Elle nous dit que personne ne travaille plus de 35 heures, ainsi, cela obligera les autres à embaucher. NS : Les 35 heures n'ont pas créé d'emplois et ont été responsables de quelque chose de plus grave encore : la rigueur salariale, qui fait que nos salaires sont trop bas. NS : Première modification, aujourd'hui les heures supplémentaires sont payées 10 % de plus, je ferai payer 25 % de plus. NS : Comme les cotisations sociales sont déplafonnées, l'entreprise qui donne une heure supplémentaire doit payer 10 % de plus, je propose 25 %, plus des cotisations sociales augmentées à dû prorata de l'augmentation du salaire. NS : Je souhaite créer un service public de l'emploi en fusionnant l'Unedic et l'ANPE. NS : Je propose que l'on ne puisse pas, lorsqu'on est chômeur, refuser plus de deux offres d'emplois successives qui correspondent, bien sûr, à vos qualifications et à la région où vous habitez. NS : Je propose qu'il n'y ait pas un seul bénéficiaire de minima social qui ne soit pas conduit à exercer une activité quelle qu'elle soit pour retrouver la dignité de lui-même et rendre à la collectivité ce que la collectivité lui donne. NS : Par ce système, avec le contrat de sécurisation professionnelle, il n'y aura plus aucun licenciement économique si je suis président de la République sans que la personne licenciée n'ait immédiatement un contrat avec le service public de l'emploi, 90 % du dernier salaire, qui lui permettra de retrouver un emploi ou une formation. NS : Si vous continuez pour les 35 heures, dont j'aimerais que vous disiez si vous les généralisez, vous les gardez, ou vous les gardez comme un minimum et vous laissez les gens travailler pour gagner plus ? SR : Vous savez ce que les gens ont fait du temps libéré, qui ont créé plus d'un million d'emplois ? SR : Les gens, pour 70 % d'entre eux, se sont mieux occupés de leur famille, beaucoup de femmes, en particulier, ou les salariés qui ont les travaux les plus difficiles, au bout de 35 heures, sont fatigués, donc l'augmentation de la durée du travail ne va pas dans le sens du progrès social. SR : La deuxième loi sur les 35 heures a été une loi trop rigide. SR : J'ai dit dans mon pacte présidentiel que toute modification du Code de travail se ferait après une négociation entre les partenaires sociaux. NS : Les 35 heures comme un minimum, je ne les toucherai pas. SR : Nous rediscuterons des 35 heures pour savoir si, oui ou non, et de quelle façon elles peuvent être généralisées et dans quelles branches. SR : Les partenaires sociaux, parce que le syndicalisme aura été renforcé par le chèque syndical, par un crédit d'impôt, parce que, désormais, ils auront une responsabilité éminente, il n'y aura plus de loi qui sera imposée dans le domaine social tant qu'il n'y aura pas eu de discussions entre les partenaires sociaux, ensuite, la loi viendra consolider ces discussions, apporter les financements nécessaires ou généraliser le droit du travail. SR : Je préfère qu'un employeur recrute un jeune ou un salarié de plus de 50 ans au chômage plutôt que de donner des heures supplémentaires exonérées, c'est-à-dire un nouveau cadeau aux entreprises sans contrepartie. SR : J'ai proposé d'investir massivement dans l'innovation et la recherche. NS : Au-delà de 35 heures, c'est plus 25 % de salaire, au-delà de 39 heures, c'est plus 50 %, dans le privé comme dans le public. NS : Sur la question du pouvoir d'achat, qui est centrale, je propose de conditionner les allègements de charges, branche par branche, à la politique salariale des branches. NS : Je souhaite que les impôts sur les bénéfices soient moins importants pour les sociétés qui investissent et créent des emplois en France et, plus important, pour celles qui ne le font pas. NS : Dernier point, je propose que les entreprises soient mises devant leurs responsabilités, cela suffit de mettre dehors les gens de cinquante ans, on ne peut plus faire financer par le contribuable les préretraites à guichet ouvert. SR : Je propose de revaloriser le Smic et les bas salaires. SR : Sur l'autre question, car je voudrais revenir sur la relance économique, une chose très importante, car je crois beaucoup dans la dynamique des territoires et dans la capacité des Français à créer des entreprises : je veux que le peuple français devienne un peuple d'entrepreneurs et, pour cela, dans les pôles de compétitivité qui sont dans toutes les régions. SR : Il y aura des pépinières d'entreprises et chaque jeune qui sortira de l'université aura accès à un prêt gratuit, aura accès à ce service donné à part l'entreprise et l'université pour créer son activité son emploi sa petite entreprise.", - "Extractive_2": "NS : Aujourd'hui, c'est le plus faible taux de chômage en France depuis 25 ans. NS : Les 35 heures n'ont pas créé d'emplois et ont été responsables de quelque chose de plus grave encore : la rigueur salariale, qui fait que nos salaires sont trop bas. NS : Mon projet crée 230 000 emplois de plus. NS : Première modification, aujourd'hui les heures supplémentaires sont payées 10 % de plus, je ferai payer 25 % de plus. NS : Avec du pouvoir d'achat, on crée de la croissance. NS : Je propose que l'on ne puisse pas, lorsqu'on est chômeur, refuser plus de deux offres d'emplois successives qui correspondent, bien sûr, à vos qualifications et à la région où vous habitez. 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NS : On garde les 35 heures comme durée hebdomadaire. NS : Au-delà de 35 heures, c'est plus 25 % de salaire, au-delà de 39 heures, c'est plus 50 %, dans le privé comme dans le public. NS : Sur la question du pouvoir d'achat, qui est centrale, je propose de conditionner les allègements de charges, branche par branche, à la politique salariale des branches. NS : Je souhaite que les impôts sur les bénéfices soient moins importants pour les sociétés qui investissent et créent des emplois en France et, plus important, pour celles qui ne le font pas. SR : Je propose de revaloriser le Smic et les bas salaires. SR : Sur l'autre question, car je voudrais revenir sur la relance économique, une chose très importante, car je crois beaucoup dans la dynamique des territoires et dans la capacité des Français à créer des entreprises : je veux que le peuple français devienne un peuple d'entrepreneurs et, pour cela, dans les pôles de compétitivité qui sont dans toutes les régions. SR : Je transférerai les ressources, car les chefs d'entreprise peuvent se mettre ensemble, dans les pôles de compétitivité, dans chaque université auxquelles je vais donner de l'autonomie. NS : Pour les pôles de compétitivité, qui les a créés ? NS : Les entreprises, pas vous. NS : Cela ne pouvait pas être les régions, car les pôles sont des exonérations fiscales et sociales qui ne peuvent pas être décidées par les régions, mais par l'Etat. SR : Aucune exonération fiscale." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "NS : Aujourd'hui, c'est le plus faible taux de chômage en France depuis 25 ans. NS : Les 35 heures n'ont pas créé d'emplois et ont été responsables de quelque chose de plus grave encore : la rigueur salariale, qui fait que nos salaires sont trop bas. NS : Mon projet crée 230 000 emplois de plus. NS : Première modification, aujourd'hui les heures supplémentaires sont payées 10 % de plus, je ferai payer 25 % de plus. NS : Avec du pouvoir d'achat, on crée de la croissance. NS : Je propose que l'on ne puisse pas, lorsqu'on est chômeur, refuser plus de deux offres d'emplois successives qui correspondent, bien sûr, à vos qualifications et à la région où vous habitez. NS : Par ce système, avec le contrat de sécurisation professionnelle, il n'y aura plus aucun licenciement économique si je suis président de la République sans que la personne licenciée n'ait immédiatement un contrat avec le service public de l'emploi, 90 % du dernier salaire, qui lui permettra de retrouver un emploi ou une formation. SR : Les gens, pour 70 % d'entre eux, se sont mieux occupés de leur famille, beaucoup de femmes, en particulier, ou les salariés qui ont les travaux les plus difficiles, au bout de 35 heures, sont fatigués, donc l'augmentation de la durée du travail ne va pas dans le sens du progrès social. 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trop bas." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il propose aussi de passer les heure supplémentaires à vingt cinq pour cent plutot que dix, ainsi que d'empêcher les chomeurs de refuser deux offres d'emplois successive." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Première modification, aujourd'hui les heures supplémentaires sont payées 10 % de plus, je ferai payer 25 % de plus." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Comme les cotisations sociales sont déplafonnées, l'entreprise qui donne une heure supplémentaire doit payer 10 % de plus, je propose 25 %, plus des cotisations sociales augmentées à dû prorata de l'augmentation du salaire." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Je souhaite créer un service public de l'emploi en fusionnant l'Unedic et l'ANPE." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Il décide aussi d'enlever les minimas sociaux aux gens qui n'exercent pas d'activité sociale." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Je propose que l'on ne puisse pas, lorsqu'on est chômeur, refuser plus de deux offres d'emplois successives qui correspondent, bien sûr, à vos qualifications et à la région où vous habitez." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Je propose qu'il n'y ait pas un seul bénéficiaire de minima social qui ne soit pas conduit à exercer une activité quelle qu'elle soit pour retrouver la dignité de lui-même et rendre à la collectivité ce que la collectivité lui donne." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Par ce système, avec le contrat de sécurisation professionnelle, il n'y aura plus aucun licenciement économique si je suis président de la République sans que la personne licenciée n'ait immédiatement un contrat avec le service public de l'emploi, 90 % du dernier salaire, qui lui permettra de retrouver un emploi ou une formation." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Les deux candidats débattent ensuite de la généralisation des trente cinq heure." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", 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Nicolas Sarkozy débute en expliquant que la loi Fillon garanti les retraites jusqu'en 2020, il souhaite aussi réformer les régimes spéciaux et augmenter de vingt cinq pour cent les petites retraites. Il veut augmenter de cinquante quatre a soixante pour cent la pension des veuves. Sur le logement, il veut mettre en place un crédit d'impôts pour déduire les intérêts sur les emprunts immobiliers et mettre en place un système de cauionnement public. Il veut supprimer la visite médicale pour les emprûnts. Pour la santé, il veut mettre en place un cinquième risque, qui est la dépendance. Ségolène Royale lui demande comment il pourra financer ce qu'il propose. Elle continue en expliquant qu'elle va mettre a plat les lois fillons, et qu'elle prendra en compte la pénibilité des tâches. Elle souhaite aussi reconnaitre le travail maternel pour les retraites. Nicolas Sarkozy explique qu'il est impossible de financer les retraites en supprimant la loi Fillon. Il explique que les cotisations sont trop haute et les retraites trop basse, et qu'il faut augmenter la durée de cotisation. Ségolène Royale finit en expliquant qu'elle souhaite réformer les régimes spéciaux, en suivant les résultats d'une discussion avec des partenaires sociaux.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Sarkozy discutent de la question des retraites. Sarkozy défend la réforme de Fillon, laquelle permet un financement des retraites jusqu’en 2020 et établit un équilibre entre les public et privé. Il souhaite par ailleurs réformer les régimes spéciaux et utiliser les gains pour augmenter de 25 % les petites retraites. Il entend également créer un crédit d’impôt sur les intérêts des emprunts des ménages pour faciliter l’accession au logement et mettre en place un plan contre la maladie d’Alzheimer. Royal craint cependant que l’augmentation des petites retraites arrivent tardivement, car elle nécessite dans un premier de faire la réforme des régimes spéciaux ; elle entend donc les revaloriser directement. Pour cela, elle souhaite établir une taxe sur les revenus boursiers et espère obtenir de la croissance ; malgré l’insistance de Sarkozy, elle ne donne pas de chiffres précis sur les gains de ces mesures. Elle désire par ailleurs indexer les retraites sur les prix, changer la réforme Fillon pour la rendre plus juste pour les femmes, et prendre en compte la pénibilité du travail dans la durée de cotisation. Sarkozy lui rétorque alors que la pénibilité est déjà considérée dans la loi Fillon ; pour lui, l’augmentation de l’espérance de vie induit de travailler plus pour ne pas avoir à augmenter les cotisations ou à baisser les pensions. Sarkozy et Royal sont tous deux d’accord pour réformer le régime spécial des parlementaires. Royal entend par ailleurs organiser de grandes discussions avec les partenaires sociaux pour définir les modalités de financement de sa réforme des retraites. Sarkozy termine le débat en expliquant que l’impôt est trop élevé en France ; il faut réduire le train de vie de l’État et gagner en productivité. Il entend taxer les importations, ne pas remplacer un départ sur deux dans la fonction publique et évaluer les politiques publiques. ", "Extractive_1": "P1 : Santé, logement, retraite, ce sont des sujets extrêmement précis. NS : La question des retraites est essentielle, il faut la garantir. NS : Les lois François Fillon ont permis de rééquilibrer l'égalité entre salariés du public et salariés du privé, qui cotisent quarante ans, jusqu'en 2020, on n'a pas de souci majeur à avoir quant au financement de nos retraites. NS : Madame Royal a dit qu'elle les démantèlerait, on verra comment elle finance. NS : Il y a un ensemble de régimes de retraite qui n'ont pas été réformés : les régimes spéciaux, je respecte les gens qui adhèrent aux régimes spéciaux EDF, SNCF, RATP, mais dans un pays où il est écrit \"égalité\" au frontispice de nos établissements publics, il est curieux d'expliquer que certains Français doivent cotiser 37,5 ans pour avoir leurs retraite alors que les autres cotisent 40 ans. NS : Il y a 3 millions de petites retraites, c'est-à-dire 3 millions de personnes qui sont en dessous du minimum vieillesse, j'augmenterai de 25 % les petites retraites et je les ferai financer, car on aura récupéré sur la réforme des régimes spéciaux. NS : Je veux mettre sur la table la question des pensions de reversion, la situation faite aux veuves est catastrophique, c'est 54 %, quand un mari décède, sa veuve a 54 % de la pension, je la porterai à 60 %. NS : Deuxième élément, le logement, mon ambition serait de faire de la France un pays de propriétaires. NS : Dès l'été 2007, je créerai un crédit d'impôts permettant, pour ceux qui payent l'impôt sur le revenu, de déduire les intérêts de l'emprunt pour acheter leur appartement, et pour ceux qui ne le paient pas, un crédit d'impôt, c'est l'Etat qui remboursera. NS : Pour ceux qui n'ont pas de relation, je créerai un système de cautionnement public pour leur permettre d'emprunter. NS : Enfin, je veux revenir sur l'injustice invraisemblable qui fait que, quand vous empruntez, on vous demande une visite médicale. NS : Sur la santé, il faut créer un cinquième risque, celui de la dépendance, car une société qui ne s'occupe pas des personnes âgées se renie, perd son humanité. NS : Je veux engager un plan contre Alzheimer, 890 000 Français sont touchés par Alzheimer aujourd'hui. SR : Moi, je veux revaloriser tout de suite dès mon élection les petites retraites. SR : Par une taxe sur le revenu boursier. SR : Je me suis engagée à réformer l'indice des prix, car l'indice des prix ne calcule pas exactement ce que consomment les personnes âgées. SR : Des femmes partent à la retraite avec un niveau de retraite à peine supérieur au minimum vieillesse, parce qu'elles se sont interrompues pour élever leurs enfants et que la réforme de la loi Fillon a créé une injustice insupportable aux dépens des femmes. SR : Non, je remets à plat les lois Fillon ne serait-ce que pour cette question de l'injustice faite aux femmes. SR : Deuxièmement, nous prendrons en compte la pénibilité des tâches. SR : Je veux rediscuter avec les partenaires sociaux de quelle façon nous pouvons prendre en compte ce travail maternel qui a été fait et qui, aujourd'hui, n'est pas reconnu. NS : Les lois Fillon consistaient à passer à quarante années dans un premier temps, à quarante et un dans un deuxième temps de cotisations. SR : Si, nous réformerons les régimes spéciaux, y compris le vôtre, celui des parlementaires. NS : Nous sommes le pays de l'Europe qui avons les impôts les plus élevés. NS : Nous avons 68 milliards d'impôts de plus que ce que paie la moyenne des 15 pays les plus riches de l'Union européenne. NS : Le résultat, ce n'est pas un problème de libéralisme ou d'idéologie, mais comme nous sommes dans un monde ouvert, si le travail est trop taxé, le travail s'en va, si le capital est trop taxé, le capital s'en va. NS : S'il n'y a plus de capital et plus de travail, il n'y a pas de croissance. NS : Il faut, d'une manière ou d'une autre, réduire le train de vie de l'Etat, les dépenses publiques, être plus productifs, faire mieux avec moins pour alléger le poids de la fiscalité tel qu'il pèse aujourd'hui sur le travail. NS : C'est pourquoi je propose que l'on taxe les importations pour qu'elles financent la protection sociale des Français. NS : C'est pourquoi j'ai proposé de ne pas remplacer un départ sur deux à la retraite des fonctionnaires, que j'ai proposé de supprimer tous les organismes qui ne servent à rien. NS : J'ai proposé, si je suis élu président de la République, la mise en place systématique d'une politique d'évaluation de toutes les politiques publiques.", - "Extractive_2": "NS : Les lois François Fillon ont permis de rééquilibrer l'égalité entre salariés du public et salariés du privé, qui cotisent quarante ans, jusqu'en 2020, on n'a pas de souci majeur à avoir quant au financement de nos retraites. NS : Je réformerai les régimes spéciaux par souci d'égalité. NS : Il y a 3 millions de petites retraites, c'est-à-dire 3 millions de personnes qui sont en dessous du minimum vieillesse, j'augmenterai de 25 % les petites retraites et je les ferai financer, car on aura récupéré sur la réforme des régimes spéciaux. NS : Dès l'été 2007, je créerai un crédit d'impôts permettant, pour ceux qui payent l'impôt sur le revenu, de déduire les intérêts de l'emprunt pour acheter leur appartement, et pour ceux qui ne le paient pas, un crédit d'impôt, c'est l'Etat qui remboursera. NS : Je veux engager un plan contre Alzheimer, 890 000 Français sont touchés par Alzheimer aujourd'hui. SR : Quand vous dites que vous allez financer l'augmentation des petites retraites par la réforme des régimes spéciaux, vous savez que cette réforme va prendre un certain temps. SR : Moi, je veux revaloriser tout de suite dès mon élection les petites retraites. SR : Je mets des fonds supplémentaires au fonds de réserve de retraite. SR : Par une taxe sur le revenu boursier. NS : Vous créez une taxe sans dire son montant et l'espérance de recette ? SR : Je veux que l'indexation des retraites suive vraiment la consommation des personnes âgées. SR : Non, je remets à plat les lois Fillon ne serait-ce que pour cette question de l'injustice faite aux femmes. SR : Deuxièmement, nous prendrons en compte la pénibilité des tâches. SR : Là aussi, il y a des réserves de croissance si on lutte contre les accidents du travail et contre les maladies professionnelles. SR : En effet, j'espère que, par la relance de la croissance, nous aurons des recettes au niveau des cotisations.\t NS : La pénibilité du travail est déjà prise en compte dans les lois Fillon. NS : Nous vivons plus longtemps, il va falloir cotiser plus longtemps. SR : Le financement n'est pas résolu. NS : Il est résolu jusqu'en 2020. SR : Vous ne parlez jamais du régime spécial des parlementaires, je le remettrai à plat. NS : Très bien, vous le ferez, il n'y a aucun problème et je serai d'accord avec vous. SR : Je vous l'ai dit, ce sont d'abord les partenaires sociaux qui vont discuter, avec l'Etat bien sûr, il y aura des réunions tripartites. NS : Comme je garde les lois Fillon, je n'ai pas besoin d'une recette supplémentaire. NS : Vous en avez besoin parce que vous démantelez les lois Fillon. NS : Nous sommes le pays de l'Europe qui avons les impôts les plus élevés. NS : Il faut, d'une manière ou d'une autre, réduire le train de vie de l'Etat, les dépenses publiques, être plus productifs, faire mieux avec moins pour alléger le poids de la fiscalité tel qu'il pèse aujourd'hui sur le travail. NS : C'est pourquoi je propose que l'on taxe les importations pour qu'elles financent la protection sociale des Français. NS : C'est pourquoi j'ai proposé de ne pas remplacer un départ sur deux à la retraite des fonctionnaires, que j'ai proposé de supprimer tous les organismes qui ne servent à rien. NS : J'ai proposé, si je suis élu président de la République, la mise en place systématique d'une politique d'évaluation de toutes les politiques publiques. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "NS : Les lois François Fillon ont permis de rééquilibrer l'égalité entre salariés du public et salariés du privé, qui cotisent quarante ans, jusqu'en 2020, on n'a pas de souci majeur à avoir quant au financement de nos retraites. NS : Je réformerai les régimes spéciaux par souci d'égalité. NS : Il y a 3 millions de petites retraites, c'est-à-dire 3 millions de personnes qui sont en dessous du minimum vieillesse, j'augmenterai de 25 % les petites retraites et je les ferai financer, car on aura récupéré sur la réforme des régimes spéciaux. NS : Dès l'été 2007, je créerai un crédit d'impôts permettant, pour ceux qui payent l'impôt sur le revenu, de déduire les intérêts de l'emprunt pour acheter leur appartement, et pour ceux qui ne le paient pas, un crédit d'impôt, c'est l'Etat qui remboursera. NS : Je veux engager un plan contre Alzheimer, 890 000 Français sont touchés par Alzheimer aujourd'hui. SR : Quand vous dites que vous allez financer l'augmentation des petites retraites par la réforme des régimes spéciaux, vous savez que cette réforme va prendre un certain temps. SR : Moi, je veux revaloriser tout de suite dès mon élection les petites retraites. SR : Je mets des fonds supplémentaires au fonds de réserve de retraite. SR : Par une taxe sur le revenu boursier. NS : Vous créez une taxe sans dire son montant et l'espérance de recette ? SR : Je veux que l'indexation des retraites suive vraiment la consommation des personnes âgées. SR : Non, je remets à plat les lois Fillon ne serait-ce que pour cette question de l'injustice faite aux femmes. SR : Deuxièmement, nous prendrons en compte la pénibilité des tâches. SR : Là aussi, il y a des réserves de croissance si on lutte contre les accidents du travail et contre les maladies professionnelles. SR : En effet, j'espère que, par la relance de la croissance, nous aurons des recettes au niveau des cotisations.\t NS : La pénibilité du travail est déjà prise en compte dans les lois Fillon. NS : Nous vivons plus longtemps, il va falloir cotiser plus longtemps. SR : Le financement n'est pas résolu. NS : Il est résolu jusqu'en 2020. SR : Vous ne parlez jamais du régime spécial des parlementaires, je le remettrai à plat. NS : Très bien, vous le ferez, il n'y a aucun problème et je serai d'accord avec vous. SR : Je vous l'ai dit, ce sont d'abord les partenaires sociaux qui vont discuter, avec l'Etat bien sûr, il y aura des réunions tripartites. NS : Comme je garde les lois Fillon, je n'ai pas besoin d'une recette supplémentaire. NS : Vous en avez besoin parce que vous démantelez les lois Fillon. NS : Nous sommes le pays de l'Europe qui avons les impôts les plus élevés. NS : Il faut, d'une manière ou d'une autre, réduire le train de vie de l'Etat, les dépenses publiques, être plus productifs, faire mieux avec moins pour alléger le poids de la fiscalité tel qu'il pèse aujourd'hui sur le travail. NS : C'est pourquoi je propose que l'on taxe les importations pour qu'elles financent la protection sociale des Français. NS : C'est pourquoi j'ai proposé de ne pas remplacer un départ sur deux à la retraite des fonctionnaires, que j'ai proposé de supprimer tous les organismes qui ne servent à rien. NS : J'ai proposé, si je suis élu président de la République, la mise en place systématique d'une politique d'évaluation de toutes les politiques publiques. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal parlent de la retraite. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Santé, logement, retraite, ce sont des sujets extrêmement précis." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique qu'il faut garantir les retraites, et que les lois Fillon financent le système jusqu'en 2020, critiquant Ségolène Royal qui compte les démanteler. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "La question des retraites est essentielle, il faut la garantir." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Les lois François Fillon ont permis de rééquilibrer l'égalité entre salariés du public et salariés du privé, qui cotisent quarante ans, jusqu'en 2020, on n'a pas de souci majeur à avoir quant au financement de nos retraites." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Madame Royal a dit qu'elle les démantèlerait, on verra comment elle finance." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique qu'au nom de l'égalité, il faut réformer les régimes spéciaux, et que l'argent créé par cette réforme permet d'augmenter de 25 % les petites retraites. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Il y a un ensemble de régimes de retraite qui n'ont pas été réformés : les régimes spéciaux, je respecte les gens qui adhèrent aux régimes spéciaux EDF, SNCF, RATP, mais dans un pays où il est écrit \"égalité\" au frontispice de nos établissements publics, il est curieux d'expliquer que certains Français doivent cotiser 37,5 ans pour avoir leurs retraite alors que les autres cotisent 40 ans." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Il y a 3 millions de petites retraites, c'est-à-dire 3 millions de personnes qui sont en dessous du minimum vieillesse, j'augmenterai de 25 % les petites retraites et je les ferai financer, car on aura récupéré sur la réforme des régimes spéciaux." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy souhaite augmenter les pensions de réversion des veuves à 60 %. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Je veux mettre sur la table la question des pensions de reversion, la situation faite aux veuves est catastrophique, c'est 54 %, quand un mari décède, sa veuve a 54 % de la pension, je la porterai à 60 %." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique que pour le logement, il veut aider la France à devenir un pays de propriétaires en déduisant les intérêts des emprunts immobiliers sur l'impôt sur le revenu et en créant un système de cautionnement public. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Deuxième élément, le logement, mon ambition serait de faire de la France un pays de propriétaires." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Dès l'été 2007, je créerai un crédit d'impôts permettant, pour ceux qui payent l'impôt sur le revenu, de déduire les intérêts de l'emprunt pour acheter leur appartement, et pour ceux qui ne le paient pas, un crédit d'impôt, c'est l'Etat qui remboursera." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Pour ceux qui n'ont pas de relation, je créerai un système de cautionnement public pour leur permettre d'emprunter." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy souhaite aussi supprimer la visite médicale obligatoire pour les emprunts et créer un cinquième risque, la dépendance, tout en investissant dans la recherche contre Alzheimer. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Enfin, je veux revenir sur l'injustice invraisemblable qui fait que, quand vous empruntez, on vous demande une visite médicale." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Sur la santé, il faut créer un cinquième risque, celui de la dépendance, car une société qui ne s'occupe pas des personnes âgées se renie, perd son humanité." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Je veux engager un plan contre Alzheimer, 890 000 Français sont touchés par Alzheimer aujourd'hui." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal souhaite immédiatement revaloriser les petites retraites avec une taxe sur le revenu boursier. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Moi, je veux revaloriser tout de suite dès mon élection les petites retraites." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Par une taxe sur le revenu boursier." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal explique vouloir réformer l'indice des prix pour qu'il soit calculé sur ce que consomment les personnes âgées. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Je me suis engagée à réformer l'indice des prix, car l'indice des prix ne calcule pas exactement ce que consomment les personnes âgées." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal souhaite supprimer les lois Fillon qui sont injustes pour les femmes, prendre en compte la pénibilité des tâches de travail, et compter le travail maternel pour le départ à la retraite. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Des femmes partent à la retraite avec un niveau de retraite à peine supérieur au minimum vieillesse, parce qu'elles se sont interrompues pour élever leurs enfants et que la réforme de la loi Fillon a créé une injustice insupportable aux dépens des femmes." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Non, je remets à plat les lois Fillon ne serait-ce que pour cette question de l'injustice faite aux femmes." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Deuxièmement, nous prendrons en compte la pénibilité des tâches." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Je veux rediscuter avec les partenaires sociaux de quelle façon nous pouvons prendre en compte ce travail maternel qui a été fait et qui, aujourd'hui, n'est pas reconnu." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique que les lois Fillon financent ses dépenses en augmentant la durée de cotisation des Français. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Les lois Fillon consistaient à passer à quarante années dans un premier temps, à quarante et un dans un deuxième temps de cotisations." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal souhaite réformer les régimes spéciaux, y compris celui des parlementaires. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Si, nous réformerons les régimes spéciaux, y compris le vôtre, celui des parlementaires." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique que la France a les impôts les plus élevés de l'Europe, et que l'impôt trop élevé sait partir le travail et le capital, donc la croissance. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Nous sommes le pays de l'Europe qui avons les impôts les plus élevés." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Nous avons 68 milliards d'impôts de plus que ce que paie la moyenne des 15 pays les plus riches de l'Union européenne." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Le résultat, ce n'est pas un problème de libéralisme ou d'idéologie, mais comme nous sommes dans un monde ouvert, si le travail est trop taxé, le travail s'en va, si le capital est trop taxé, le capital s'en va." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "S'il n'y a plus de capital et plus de travail, il n'y a pas de croissance." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique qu'il faut baisser les impôts et donc réduire le train de vie de l'État, les dépenses publiques, qu'il faut être plus productif. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Il faut, d'une manière ou d'une autre, réduire le train de vie de l'Etat, les dépenses publiques, être plus productifs, faire mieux avec moins pour alléger le poids de la fiscalité tel qu'il pèse aujourd'hui sur le travail." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy souhaite faire une taxe sur les importations pour financer la protection sociale, souhaiter ne pas remplacer un départ sur deux à la retraite des fonctionnaires et supprimer les organismes superflus. " + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "C'est pourquoi je propose que l'on taxe les importations pour qu'elles financent la protection sociale des Français." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "C'est pourquoi j'ai proposé de ne pas remplacer un départ sur deux à la retraite des fonctionnaires, que j'ai proposé de supprimer tous les organismes qui ne servent à rien." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy souhaite mettre en place une politique d'évaluation de toutes les politiques publiques." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "J'ai proposé, si je suis élu président de la République, la mise en place systématique d'une politique d'évaluation de toutes les politiques publiques" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Royale_Sarkozy--Partie_6_Immigration.json b/train/Royale_Sarkozy--Partie_6_Immigration.json index 8d6ec371b8d83959f0d1823bb17a4da32065d9f9..539c4fb7858e98a12e281e13de241b29bb2dbeeb 100644 --- a/train/Royale_Sarkozy--Partie_6_Immigration.json +++ b/train/Royale_Sarkozy--Partie_6_Immigration.json @@ -5,5 +5,254 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale débattent de leur vision pour l'europe, ainsi que de l'immigration. Ségolène royale début en expliquant qu'elle veut un retour de la france à la table de l'europe. Elle justifie le vote des plus pauvres contre la nouvelle constitution européenne en expliquant qu'ils ont peur des délocalisation ainsi que de la compétition des pays avec des plus bas salaire. Elle espère vivre dans une europe qui tire collectivement les pays vers le haut. Nicolas Sarkozy explique qu'il ne reviendra pas sur le non. Il continue en annonçant qu'il est contre l'entrée de la turquie dans l'union européenne, qu'il considère comme un allié, mais pas un membre de l'europe. Il explique qu'il souhaite enlever la règle de l'unanimité de l'union européenne, ainsi que de mettre en place un président de l'europe élu. Il finit en posant la question de la turquie à Ségolène royale, qui explique qu'elle s'oppose à l'entrée de la turquie dans l'union européenne, mais qu'elle est ouverte à changer d'avis. Le présentateur leur demande ensuite si l'Iran est dangereux. Les deux s'accordent en disant qu'il faut leur interdire l'enrichissement à l'uranium, et qu'il faut continuer à les sanctionner. Le présentateur les questionnes ensuite sur l'immigration. Les deux candidats s'accordent à dire qu'il faut étudier les demandes d'immigration au cas par cas. Nicolas Sarkozy, lui, garanti l'absence de régularisation globale, qui est proposée par Ségolène Royale pour les parents et grand parents d'élèves. Ségolène Royale s'en défend, et explique qu'elle ne souhaite pas donner de chiffre, et préfère gérer l'immigration au cas par cas", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Sarkozy discutent des questions internationales. Sur la question européenne, Royal pense pouvoir rassembler les Français, y compris ceux ayant voté « non » au référendum constitutionnel. Pour cela, elle souhaite relancer l’investissement et combattre le chômage en luttant contre les délocalisations ; il faut donc un nouveau protocole social pour l’Europe. Sarkozy commence par rappeler qu’il ne reviendra pas sur la décision du référendum, et donc sur la question de la constitution européenne. Il refuse également l’entrée de la Turquie dans l’UE et souhaite que celle-ci accepte la préférence communautaire. Enfin, il veut revenir sur la règle de l’unanimité dans la prise de décision communautaire. Pour cela, il souhaite proposer un nouveau traité simplifié aux dirigeants européennes, lequel ne serait cette fois pas soumis au référendum. Royal pense également que le moment n’est pas venu pour l’entrée de la Turquie dans l’UE ; en revanche, le processus d’adhésion doit continuer. Sarkozy trouve qu’il est cynique de faire croire pendant des années que la Turquie peut avoir sa place dans l’UE ; il souhaite arrêter le processus, la Turquie n’étant pas géographiquement dans l’Europe. Elle doit toutefois tenir une place importante dans le monde méditerranéen. Sur l’Iran, Sarkozy pense que les dirigeants sont dangereux. Royal propose de leur interdire l’enrichissement de l’uranium, même à des fins civiles. Sur l’Afrique, Sarkozy désire développer le continent, notamment dans le cadre de l’Union de la Méditerranée. Il n’autorisera cependant pas le regroupement familiale pour les immigrés sans logement ou sans travail. Royal pense que sur le Darfour, il faut faire pression sur la Chine ; elle entend menacer la Chine de boycotter les Jeux Olympiques. Pour autant, elle se félicite de pouvoir discuter avec les dirigeants chinois pour saisir des opportunités et défendre les intérêts de la France. Elle se réjouit de pouvoir évoquer, y compris là-bas, la question des journalistes emprisonnés. Sur l’immigration, comme Sarkozy, elle ne veut pas de régularisation globale des immigrés et entend régulariser au cas par cas, selon les situations. La clé de la réduction des flux migratoire repose selon elle sur le développement de l’Afrique : il faut diminuer l’écart entre les pays riches et pauvres. Sarkozy pense également qu’il faut traiter les demandes au cas par cas. Il promet que les femmes battus dont les dossiers seront mis en avant par l’association « Coeur de femmes » seront par exemple accueillies en France. ", "Extractive_1": "P2 : Demain, comment relancez-vous la construction européenne qui est en panne, notamment après le choix français du non au référendum ? SR : Beaucoup de Français, d'ailleurs, ont voté non parmi les catégories populaires, parce qu'ils ont estimé que l'Europe était un espace qui ne les protégeait pas assez, en particulier contre les délocalisations ou contre le chômage, ou contre les bas salaires. SR : C'est pourquoi je veux relancer l'Europe de l'investissement, de la recherche, de l'environnement et, surtout, faire la preuve que l'Europe peut réussir la bataille contre le chômage, que l'Europe peut réussir à se protéger des délocalisations, que l'Europe peut réussir à avancer vers un protocole social sur lequel Jacques Delors a travaillé, parce que si on veut éviter les délocalisations au sein de l'Europe, alors, il faut travailler à l'élévation des niveaux de vie vers le haut et pas des compétitions vers les pays à bas salaires. SR : Je crois qu'avec un protocole social qui dira que l'objectif de l'Europe, c'est l'alignement vers le haut de la situation des salariés, de la protection sociale, des droits sociaux, des niveaux des salaires avec, bien sûr, l'effort qu'il faudra faire pour les pays situés le plus à l'est de l'Europe, pour qu'ils réussissent leur développement économique, comme l'ont fait l'Espagne et le Portugal, il faut réussir la même chose avec les pays du reste de l'Europe pour que le niveau de vie européen tire collectivement les pays vers le haut alors je pense que nous pourrons à nouveau consulter les Français et faire en sorte que l'Europe redevienne l'Europe forte, la France forte. NS : Pour être plus précis, les Français ont voté non à la Constitution, nous n'y reviendrons pas, quelle que soit la qualité remarquable de Valéry Giscard d'Estaing, cette constitution n'entrera pas en vigueur, puisque les Français ont dit non. NS : Deuxième point, je crois très important d'arrêter la course en avant vers l'élargissement tant que l'on n'a pas doté l'Europe de nouvelles institutions. NS : Si je suis Président de la République, je m'opposerai à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. NS : Troisième élément, il faut que l'Europe accepte l'idée de la préférence communautaire. NS : Il faut qu'on arrête la naïveté dans les négociations OMC, c'est bien beau d'ouvrir nos marchés, je suis d'accord, mais sur la base de la réciprocité et du même moment, on ne peut pas ouvrir nos marchés à des pays qui n'ouvrent pas les leurs. NS : Troisième élément, il faut revenir sur la règle de l'unanimité qui empêche, par exemple, une politique de l'immigration commune. SR : Le peuple français sera consulté par référendum sur cette entrée. SR : Le moment n'est pas venu, aujourd'hui, de faire entrer la Turquie. NS : Je préfère qu'on dise aux Turcs, vous allez être associés à l'Europe, on va faire un marché commun avec vous, mais vous ne serez pas membres de l'Union européenne pour une raison très simple, parce que vous êtes en Asie mineure. P1 : Peut-être un mot sur l'Iran. Pour vous deux, est-ce un pays dangereux ? NS : Le pays n'est pas dangereux, ce sont les dirigeants de ce pays qui sont dangereux avec lesquels il faut être très ferme pour refuser à toute force toute perspective d'obtention pour eux du nucléaire militaire. SR : En effet, il faut interdire l'enrichissement de l'uranium à une dimension industrielle. NS : La politique des sanctions doublée d'une politique d'union de la communauté internationale est la seule démarche crédible aujourd'hui pour maîtriser un président et un gouvernement iranien. P1 : Parlons d'un continent que l'on méprise beaucoup, qui souffre, l'Afrique et le Darfour, votre politique changera-t-elle par rapport à celle de l'actuel chef de l'Etat ? NS : Le fait que le gouvernement n'ait pas voulu permettre les corridors humanitaires est inadmissible. NS : Je n'autoriserai plus quelqu'un à faire venir sa famille s'il ne prouve pas qu'il a un logement, car faire venir sa famille quand on n'a pas de logement, ce n'est pas possible, qu'il n'a pas de revenu de son travail et non pas des allocations sociales. SR : D'abord, sur le Darfour, je pense que la communauté internationale est beaucoup trop inerte. SR : Des pressions doivent être faites sur la Chine, y compris sur la menace de boycott des Jeux Olympiques. P1 : Et sur l'immigration ? SR : Il faut une coopération très étroites, euro-méditerranéenne avec les pays du Sud de l'Europe, en particulier l'Espagne et l'Italie. SR : Nous devons réformer en profondeur les politiques d'aide au développement. SR : Nous mettrons fin aux migrations de la misère si nous réussissons à réduire les écarts entre pays riches et pays pauvres. P2 : Nicolas Sarkozy, pourrait-on terminer sur l'immigration et évoquer un sujet qui a été beaucoup discuté dans la campagne, le problème du règlement des sans-papiers qui sont aujourd'hui en France de façon que chacun puisse exprimer sa position ? NS : Je prends un engagement devant les Français, si je suis président de la République, je ne ferai pas de régularisation globale. NS : Chaque fois, nous l'avons payé cher puisque c'est un signal envoyé à tous les réseaux de trafiquants du monde entier pour envoyer des clandestins en espérant une régularisation. NS : J'ai été stupéfait d'entendre Mme Royal dire qu'elle était prête à donner des papiers aux parents et aux grands-parents de tous les enfants scolarisés en France. NS : La France doit rester un pays ouvert, généreux, doit rester un pays accueillant aux réfugiés politiques, notamment aux femmes. NS : La France, pour préserver son pacte social, la France qui est le pays qui a les allocations sociales les plus généreuses d'Europe ne peut pas accueillir tout le monde.", - "Extractive_2": "AC : Demain, comment relancez-vous la construction européenne qui est en panne, notamment après le choix français du non au référendum ? SR : Je crois pouvoir rassembler à la fois des responsables politiques qui ont voté non à la Constitution, d'autres qui ont voté oui à la Constitution. SR : C'est pourquoi je veux relancer l'Europe de l'investissement, de la recherche, de l'environnement et, surtout, faire la preuve que l'Europe peut réussir la bataille contre le chômage, que l'Europe peut réussir à se protéger des délocalisations, que l'Europe peut réussir à avancer vers un protocole social sur lequel Jacques Delors a travaillé, parce que si on veut éviter les délocalisations au sein de l'Europe, alors, il faut travailler à l'élévation des niveaux de vie vers le haut et pas des compétitions vers les pays à bas salaires. NS : Pour être plus précis, les Français ont voté non à la Constitution, nous n'y reviendrons pas, quelle que soit la qualité remarquable de Valéry Giscard d'Estaing, cette constitution n'entrera pas en vigueur, puisque les Français ont dit non. NS : Si je suis Président de la République, je m'opposerai à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. NS : Troisième élément, il faut que l'Europe accepte l'idée de la préférence communautaire. NS : Troisième élément, il faut revenir sur la règle de l'unanimité qui empêche, par exemple, une politique de l'immigration commune. NS : C'est la raison pour laquelle je débloquerai la situation en Europe en proposant un traité simplifié sur laquelle M. Zapatero et M. Blair et Mme Merkel m'ont donné leur accord, qui permettra de doter l'Europe d'un président élu, de modifier la composition de la Commission d'un certain nombre de sujets et qui fera de l'Europe une protection pour les Français et non pas le cheval de Troie de la mondialisation. SR : Le moment n'est pas venu, aujourd'hui, de faire entrer la Turquie. NS : Il faut dire clairement à ce grand peuple qu'est la Turquie qu'ils ont vocation à être le coeur de l'union de la Méditerranée, mais pas le coeur de l'union européenne. SR : Un processus a été engagé avec l'accord de la France. NS : Depuis quarante ans, on laisse à croire à nos amis turcs, c'est un grand peuple et une grande civilisation, qu'ils ont leur place dans l'Europe. NS : Quand bien même c'est un pays laïc, il est en Asie mineure. PPDR : Peut-être un mot sur l'Iran. NS : Le pays n'est pas dangereux, ce sont les dirigeants de ce pays qui sont dangereux avec lesquels il faut être très ferme pour refuser à toute force toute perspective d'obtention pour eux du nucléaire militaire. SR : Il faut faire plus, il faut interdire l'enrichissement de l'uranium, y compris à des fins civiles. NS : La question du développement de l'Afrique est une question majeure, que je traiterai dans le cadre de l'Union de la Méditerranée. NS : Je n'autoriserai plus quelqu'un à faire venir sa famille s'il ne prouve pas qu'il a un logement, car faire venir sa famille quand on n'a pas de logement, ce n'est pas possible, qu'il n'a pas de revenu de son travail et non pas des allocations sociales. SR : D'abord, sur le Darfour, je pense que la communauté internationale est beaucoup trop inerte. SR : Des pressions doivent être faites sur la Chine, y compris sur la menace de boycott des Jeux Olympiques. NS : D'ailleurs, je ne comprends pas la position de Madame Royal qui est favorable au boycott pour les Jeux Olympiques et qui est revenue de Chine en félicitant la justice commerciale chinoise. SR : Je suis allée en Chine pour rencontrer l'ensemble des dirigeants chinois, parce qu'il y a des opportunités à saisir. SR : En revanche, j'ai fait des démarches officielles pour la libération d'avocats et de journalistes emprisonnés. SR : Nous devons réformer en profondeur les politiques d'aide au développement. SR : Nous mettrons fin aux migrations de la misère si nous réussissons à réduire les écarts entre pays riches et pays pauvres. NS : Je prends un engagement devant les Français, si je suis président de la République, je ne ferai pas de régularisation globale. NS : Nous avons le droit de choisir de qui est le bienvenu sur notre territoire et de qui n'y est pas souhaité. SR : Par ailleurs, je n'ai jamais dit ce que vous venez de me prêter, je n'ai jamais demandé de régularisation globale et générale de générations, j'ai dit que cela devait se faire au cas par cas. SR : Vous êtes allé récemment dans un foyer de femmes battues et avez promis à toutes les femmes battues étrangères d'avoir des papiers. NS : J'étais dans une association remarquable, qui s'appelle « Coeur de Femmes » qui s'occupe de femmes au bout du bout de la détresse. NS : Je sais que, quand elle me soumet des dossiers, ce sont des dossiers qui ont été réfléchis et ce sont des situations dramatiques, j'assume, je tiendrai mes promesses. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "AC : Demain, comment relancez-vous la construction européenne qui est en panne, notamment après le choix français du non au référendum ? SR : Je crois pouvoir rassembler à la fois des responsables politiques qui ont voté non à la Constitution, d'autres qui ont voté oui à la Constitution. SR : C'est pourquoi je veux relancer l'Europe de l'investissement, de la recherche, de l'environnement et, surtout, faire la preuve que l'Europe peut réussir la bataille contre le chômage, que l'Europe peut réussir à se protéger des délocalisations, que l'Europe peut réussir à avancer vers un protocole social sur lequel Jacques Delors a travaillé, parce que si on veut éviter les délocalisations au sein de l'Europe, alors, il faut travailler à l'élévation des niveaux de vie vers le haut et pas des compétitions vers les pays à bas salaires. NS : Pour être plus précis, les Français ont voté non à la Constitution, nous n'y reviendrons pas, quelle que soit la qualité remarquable de Valéry Giscard d'Estaing, cette constitution n'entrera pas en vigueur, puisque les Français ont dit non. NS : Si je suis Président de la République, je m'opposerai à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. NS : Troisième élément, il faut que l'Europe accepte l'idée de la préférence communautaire. NS : Troisième élément, il faut revenir sur la règle de l'unanimité qui empêche, par exemple, une politique de l'immigration commune. NS : C'est la raison pour laquelle je débloquerai la situation en Europe en proposant un traité simplifié sur laquelle M. Zapatero et M. Blair et Mme Merkel m'ont donné leur accord, qui permettra de doter l'Europe d'un président élu, de modifier la composition de la Commission d'un certain nombre de sujets et qui fera de l'Europe une protection pour les Français et non pas le cheval de Troie de la mondialisation. SR : Le moment n'est pas venu, aujourd'hui, de faire entrer la Turquie. NS : Il faut dire clairement à ce grand peuple qu'est la Turquie qu'ils ont vocation à être le coeur de l'union de la Méditerranée, mais pas le coeur de l'union européenne. SR : Un processus a été engagé avec l'accord de la France. NS : Depuis quarante ans, on laisse à croire à nos amis turcs, c'est un grand peuple et une grande civilisation, qu'ils ont leur place dans l'Europe. NS : Quand bien même c'est un pays laïc, il est en Asie mineure. PPDR : Peut-être un mot sur l'Iran. NS : Le pays n'est pas dangereux, ce sont les dirigeants de ce pays qui sont dangereux avec lesquels il faut être très ferme pour refuser à toute force toute perspective d'obtention pour eux du nucléaire militaire. SR : Il faut faire plus, il faut interdire l'enrichissement de l'uranium, y compris à des fins civiles. NS : La question du développement de l'Afrique est une question majeure, que je traiterai dans le cadre de l'Union de la Méditerranée. NS : Je n'autoriserai plus quelqu'un à faire venir sa famille s'il ne prouve pas qu'il a un logement, car faire venir sa famille quand on n'a pas de logement, ce n'est pas possible, qu'il n'a pas de revenu de son travail et non pas des allocations sociales. SR : D'abord, sur le Darfour, je pense que la communauté internationale est beaucoup trop inerte. SR : Des pressions doivent être faites sur la Chine, y compris sur la menace de boycott des Jeux Olympiques. NS : D'ailleurs, je ne comprends pas la position de Madame Royal qui est favorable au boycott pour les Jeux Olympiques et qui est revenue de Chine en félicitant la justice commerciale chinoise. SR : Je suis allée en Chine pour rencontrer l'ensemble des dirigeants chinois, parce qu'il y a des opportunités à saisir. SR : En revanche, j'ai fait des démarches officielles pour la libération d'avocats et de journalistes emprisonnés. SR : Nous devons réformer en profondeur les politiques d'aide au développement. SR : Nous mettrons fin aux migrations de la misère si nous réussissons à réduire les écarts entre pays riches et pays pauvres. NS : Je prends un engagement devant les Français, si je suis président de la République, je ne ferai pas de régularisation globale. NS : Nous avons le droit de choisir de qui est le bienvenu sur notre territoire et de qui n'y est pas souhaité. SR : Par ailleurs, je n'ai jamais dit ce que vous venez de me prêter, je n'ai jamais demandé de régularisation globale et générale de générations, j'ai dit que cela devait se faire au cas par cas. SR : Vous êtes allé récemment dans un foyer de femmes battues et avez promis à toutes les femmes battues étrangères d'avoir des papiers. NS : J'étais dans une association remarquable, qui s'appelle « Coeur de Femmes » qui s'occupe de femmes au bout du bout de la détresse. NS : Je sais que, quand elle me soumet des dossiers, ce sont des dossiers qui ont été réfléchis et ce sont des situations dramatiques, j'assume, je tiendrai mes promesses. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale débattent de leur vision pour l'europe, ainsi que de l'immigration." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Demain, comment relancez-vous la construction européenne qui est en panne, notamment après le choix français du non au référendum ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal explique qu'elle souhaite travailler avec l'europe pour éviter les délocalisations, le chômage et les bas salaires en relançant l'europe de l'investissement, de la recherche et de l'environnement." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Beaucoup de Français, d'ailleurs, ont voté non parmi les catégories populaires, parce qu'ils ont estimé que l'Europe était un espace qui ne les protégeait pas assez, en particulier contre les délocalisations ou contre le chômage, ou contre les bas salaires." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "C'est pourquoi je veux relancer l'Europe de l'investissement, de la recherche, de l'environnement et, surtout, faire la preuve que l'Europe peut réussir la bataille contre le chômage, que l'Europe peut réussir à se protéger des délocalisations, que l'Europe peut réussir à avancer vers un protocole social sur lequel Jacques Delors a travaillé, parce que si on veut éviter les délocalisations au sein de l'Europe, alors, il faut travailler à l'élévation des niveaux de vie vers le haut et pas des compétitions vers les pays à bas salaires." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal estime que si l'europe aligne vers le haut la situation des salariés, le référendum sur la constitution européenne pourra être reposé aux français." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Je crois qu'avec un protocole social qui dira que l'objectif de l'Europe, c'est l'alignement vers le haut de la situation des salariés, de la protection sociale, des droits sociaux, des niveaux des salaires avec, bien sûr, l'effort qu'il faudra faire pour les pays situés le plus à l'est de l'Europe, pour qu'ils réussissent leur développement économique, comme l'ont fait l'Espagne et le Portugal, il faut réussir la même chose avec les pays du reste de l'Europe pour que le niveau de vie européen tire collectivement les pays vers le haut alors je pense que nous pourrons à nouveau consulter les Français et faire en sorte que l'Europe redevienne l'Europe forte, la France forte." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique que les français ont voté non à la constitution et qu'il ne refera pas de votes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Pour être plus précis, les Français ont voté non à la Constitution, nous n'y reviendrons pas, quelle que soit la qualité remarquable de Valéry Giscard d'Estaing, cette constitution n'entrera pas en vigueur, puisque les Français ont dit non." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique qu'il souhaite arrêter l'élargissement de l'europe, en s'opposant à l'entrée de la turquie dans l'union européenne, et en mettant en place une préférance communautaire européenne pour avoir une réciprocité sur le marché européen." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Deuxième point, je crois très important d'arrêter la course en avant vers l'élargissement tant que l'on n'a pas doté l'Europe de nouvelles institutions." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Si je suis Président de la République, je m'opposerai à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Troisième élément, il faut que l'Europe accepte l'idée de la préférence communautaire." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Il faut qu'on arrête la naïveté dans les négociations OMC, c'est bien beau d'ouvrir nos marchés, je suis d'accord, mais sur la base de la réciprocité et du même moment, on ne peut pas ouvrir nos marchés à des pays qui n'ouvrent pas les leurs." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy souhaite revenir sur la règle de l'unanimité pour les décisions de l'union européenne." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Troisième élément, il faut revenir sur la règle de l'unanimité qui empêche, par exemple, une politique de l'immigration commune." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal explique que les français seront consultés sur l'entrée de la turquie dans l'union européenne." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Le peuple français sera consulté par référendum sur cette entrée." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Le moment n'est pas venu, aujourd'hui, de faire entrer la Turquie." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique qu'il préfère travailler avec la turquie en dehors de l'europe." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Je préfère qu'on dise aux Turcs, vous allez être associés à l'Europe, on va faire un marché commun avec vous, mais vous ne serez pas membres de l'Union européenne pour une raison très simple, parce que vous êtes en Asie mineure." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Sur l'Iran, Nicolas Sarkozy explique qu'il faut être ferme pour empêcher l'obtention de l'arme nucléaire, et Ségolène Royal estime qu'il faut interdire l'enrichissement de l'uranium à dimension industrielle." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Peut-être un mot sur l'Iran. Pour vous deux, est-ce un pays dangereux ?" + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Le pays n'est pas dangereux, ce sont les dirigeants de ce pays qui sont dangereux avec lesquels il faut être très ferme pour refuser à toute force toute perspective d'obtention pour eux du nucléaire militaire." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "En effet, il faut interdire l'enrichissement de l'uranium à une dimension industrielle." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy estime que seule la politique de sanction peut maîtriser le gouvernement iranien." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "La politique des sanctions doublée d'une politique d'union de la communauté internationale est la seule démarche crédible aujourd'hui pour maîtriser un président et un gouvernement iranien." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Sur le Darfour, Nicolas Sarkozy estime qu'il est inadmissible de ne pas avoir permis les corridors humanitaires." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Parlons d'un continent que l'on méprise beaucoup, qui souffre, l'Afrique et le Darfour, votre politique changera-t-elle par rapport à celle de l'actuel chef de l'Etat ?" + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Le fait que le gouvernement n'ait pas voulu permettre les corridors humanitaires est inadmissible." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy explique être contre le regroupement familial si la famille n'a pas de logements et de travail." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Je n'autoriserai plus quelqu'un à faire venir sa famille s'il ne prouve pas qu'il a un logement, car faire venir sa famille quand on n'a pas de logement, ce n'est pas possible, qu'il n'a pas de revenu de son travail et non pas des allocations sociales." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Ségolène Royal estime que pour aider la situation du Darfour, il faut faire pression sur la chine en boycottant les jeux olympiques." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "D'abord, sur le Darfour, je pense que la communauté internationale est beaucoup trop inerte." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Des pressions doivent être faites sur la Chine, y compris sur la menace de boycott des Jeux Olympiques." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Sur l'immigration, Ségolène Royal souhaite coopérer avec les pays méditéranéen, et réformer les politiques d'aude au développement pour mettre fin aux migrations économiques." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Et sur l'immigration ?" + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Il faut une coopération très étroites, euro-méditerranéenne avec les pays du Sud de l'Europe, en particulier l'Espagne et l'Italie." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Nous devons réformer en profondeur les politiques d'aide au développement." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Nous mettrons fin aux migrations de la misère si nous réussissons à réduire les écarts entre pays riches et pays pauvres." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy prends l'engagement de ne pas faire de régularisation globale, qui est un signal d'accueil de clandestin." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Nicolas Sarkozy, pourrait-on terminer sur l'immigration et évoquer un sujet qui a été beaucoup discuté dans la campagne, le problème du règlement des sans-papiers qui sont aujourd'hui en France de façon que chacun puisse exprimer sa position ?" + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Je prends un engagement devant les Français, si je suis président de la République, je ne ferai pas de régularisation globale." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy critique l'approche de Ségolène Royal qui souhaite faire de l'éducation une filière de régularisation." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Chaque fois, nous l'avons payé cher puisque c'est un signal envoyé à tous les réseaux de trafiquants du monde entier pour envoyer des clandestins en espérant une régularisation." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "J'ai été stupéfait d'entendre Mme Royal dire qu'elle était prête à donner des papiers aux parents et aux grands-parents de tous les enfants scolarisés en France." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Nicolas Sarkozy estime que la france doit cependant rester un pays ouvert pour les réfugiés politiques, mais qu'elle ne peut pas accueillir tous le monde avec son système social." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "La France doit rester un pays ouvert, généreux, doit rester un pays accueillant aux réfugiés politiques, notamment aux femmes." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "La France, pour préserver son pacte social, la France qui est le pays qui a les allocations sociales les plus généreuses d'Europe ne peut pas accueillir tout le monde" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Royale_Sarkozy--Partie_7_Republique.json b/train/Royale_Sarkozy--Partie_7_Republique.json index 1b154297a7306cd3a38d5fa56a859bb1784c7fe2..ea4dd87c44e614aa575369945976d5b715735f72 100644 --- a/train/Royale_Sarkozy--Partie_7_Republique.json +++ b/train/Royale_Sarkozy--Partie_7_Republique.json @@ -5,5 +5,93 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale discutent de leur réformes des institutions. Nicolas Sarkozy débute en expliquant qu'il ne souhaite pas changer les institutions de la cinquième république, qui ont apporté la stabilité. Il explique qu'il veut changer les nominations et augmenter le pouvoir du parlement, notamment en élisant un présidant de la commission des finances faisant partie de l'opposition. Il explique ensuite qu'il gouvernera avec une majoritée constituée de l'UMP et de l'UDF. Ségolène Royale répond qu'elle souhaite réformer les institutions de la république en profondeur. Elle estime que la france est dans une crise démocratique majeure et qu'elle souhaite créer une nouvelle république. Elle souhaite interdire le cumul des mandats et renforcer le parlement. Elle explique qu'elle ne veut qu'aucune loi ne soit votée sir les lois précédentes ne sont pas appliquée. Elle souhaite aussi la suppression de l'article quarente neuf trois. Elle conclue en expliquant qu'elle veut mettre en place une décentralisation de l'état, afin de le rendre plus efficace et rapide, et qu'elle souhaite mettre en place une démocratie participative à l'aide de référendum. Le présentateur demande ensuite ce que les candidats pensent de l'autre. Nicolas Sarkozy répond qu'il trouve Ségolène Royale très talentueuse. Ségolène Royale répond qu'elle ne souhaite pas faire de jugement de valeur, car un débat discute de politique. Finalement, le présentateur leur demande de conclure. Nicolas Sarkozy souhaite faire savoir au français que la fatalité n'existe pas, et qu'il tiendra une politique de promesse et de résultats. Il souhaite rendre leur dignité aux victimes et résoudre le problème deu travail français. Ségolène Royale conclue en expliquant que voter pour elle est faire le choix de l'audace. Elle explique que les femmes peuvent avoir des places au pouvoir. Elle explique qu'elle souhaite remettre l'école au centre du pacte républicain, qu'elle souhaite payer le travail à sa juste valeur. Qu'elle souhaite lutter contre les insécurité. Elle finit en expliquant qu'elle compte sur la jeunesse et qu'elle souhaite une france créative.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Sarkozy discutent de la question des institutions de la République. Sarkozy ne veut pas changer les instituions. Il veut néanmoins donner davantage de pouvoir au parlement, notamment dans le contrôle du gouvernement ; il souhaite également que la présidence de la commission des finances revienne à l’opposition. Pour gouverner, Sarkozy désire s’appuyer en plus de l’UMP sur l’UDI et se réjouit à avoir été rejoint par certains élus de l’UDF. Royal souhaite au contraire établir une nouvelle République, à l’issue d’un débat parlementaire, ratifié par référendum. Elle entend interdire le cumul des mandats, le 49-3 et obliger à ce que les lois votées soient appliquées avant de pouvoir en voter de nouvelles ; globalement, elle veut voir les pouvoirs du gouvernement renforcés. Les instituions seront votées aux 3/5 par le parlement. Enfin, Royal veut davantage de décentralisation et créer une véritable démocratie participative qui s’appuiera sur des référendums d’initiative populaire et des jurys citoyens. ", "Extractive_1": "P1 : Faut-il passer de la cinquième à la VIe République ? NS : Je considère qu'il ne faut pas changer les institutions de la République. NS : Il y a quelques changements que je veux faire, j'ai parlé des nominations, je souhaite que le Président de la République puisse s'expliquer devant le Parlement, je souhaite que le Parlement ait davantage de pouvoir, je souhaite un véritable statut de l'opposition, notamment avec la présidence de la commission des Finances, je souhaite qu'on donne davantage de pouvoir au Parlement pour contrôler le gouvernement, mais, en grâce, n'ajoutons pas la crise institutionnelle, l'instabilité institutionnelle à toutes les crises. NS : Naturellement, je gouvernerai avec les gens de l'UMP, dans la majorité, nos amis de l'UDF ont toute leur place. SR : Il faut réformer en profondeur les institutions. SR : Je crois que les Français sont fatigués de la confrontation bloc contre bloc, je crois qu'ils en ont assez aussi d'avoir des institutions qui ne leur ressemblent pas, je ferai donc une réforme profonde des institutions, une nouvelle République, qui s'appellera sans doute la VIe République, le Parlement en débattra, les Français également, par un référendum. SR : Le cumul des mandats sera désormais interdit, le Parlement verra ses droits renforcés, ses pouvoirs de contrôle, il n'y aura plus une seule loi votée si la loi précédente n'est pas appliquée. SR : Le 49-3 sera supprimé pour que le débat puisse se faire. SR : Je veux un Etat impartial, donc, l'ensemble des institutions, dont l'impartialité doit être garantie, seront désignés à la majorité des 3/5ème de l'Assemblée nationale. SR : Il y aura une deuxième étape de la décentralisation pour rendre l'Etat plus efficace et plus rapide, il y aura, enfin, un pilier sur la démocratie participative, comme c'est le cas dans tous les pays modernes, avec un référendum d'initiative populaire possible, des jurys de citoyens qui interviendront, qui permettront à l'Etat d'avoir une juste autorité et de ne pas revoir les textes comme le CPE, voté de force à l'Assemblée nationale avec le 49-3, pourtant par une majorité, qui a une large majorité, qui détient tous les pouvoirs qui, malgré cela, passe en force avec le 49-3 pour le CPE et qui, sous la pression, de la rue est obligé de retirer sa réforme. SR : Je pense qu'un Etat moderne et efficace avec une Présidente de la République qui rend des comptes et je viendrai rendre des comptes devant l'Assemblée nationale, doit moderniser ses institutions avec, notamment, aussi bien évidemment la réforme du Sénat et une part de proportionnelle.", - "Extractive_2": "NS : Je considère qu'il ne faut pas changer les institutions de la République. NS : Il y a quelques changements que je veux faire, j'ai parlé des nominations, je souhaite que le Président de la République puisse s'expliquer devant le Parlement, je souhaite que le Parlement ait davantage de pouvoir, je souhaite un véritable statut de l'opposition, notamment avec la présidence de la commission des Finances, je souhaite qu'on donne davantage de pouvoir au Parlement pour contrôler le gouvernement, mais, en grâce, n'ajoutons pas la crise institutionnelle, l'instabilité institutionnelle à toutes les crises. NS : J'ai un projet politique que je n'ai pas changé entre le premier et le deuxième tour. NS : Naturellement, je gouvernerai avec les gens de l'UMP, dans la majorité, nos amis de l'UDF ont toute leur place. SR : Je crois que les Français sont fatigués de la confrontation bloc contre bloc, je crois qu'ils en ont assez aussi d'avoir des institutions qui ne leur ressemblent pas, je ferai donc une réforme profonde des institutions, une nouvelle République, qui s'appellera sans doute la VIe République, le Parlement en débattra, les Français également, par un référendum.\t SR : Le cumul des mandats sera désormais interdit, le Parlement verra ses droits renforcés, ses pouvoirs de contrôle, il n'y aura plus une seule loi votée si la loi précédente n'est pas appliquée. SR : Le 49-3 sera supprimé pour que le débat puisse se faire. SR : Je veux un Etat impartial, donc, l'ensemble des institutions, dont l'impartialité doit être garantie, seront désignés à la majorité des 3/5ème de l'Assemblée nationale. SR : Il y aura une deuxième étape de la décentralisation pour rendre l'Etat plus efficace et plus rapide, il y aura, enfin, un pilier sur la démocratie participative, comme c'est le cas dans tous les pays modernes, avec un référendum d'initiative populaire possible, des jurys de citoyens qui interviendront, qui permettront à l'Etat d'avoir une juste autorité et de ne pas revoir les textes comme le CPE, voté de force à l'Assemblée nationale avec le 49-3, pourtant par une majorité, qui a une large majorité, qui détient tous les pouvoirs qui, malgré cela, passe en force avec le 49-3 pour le CPE et qui, sous la pression, de la rue est obligé de retirer sa réforme. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "NS : Je considère qu'il ne faut pas changer les institutions de la République. NS : Il y a quelques changements que je veux faire, j'ai parlé des nominations, je souhaite que le Président de la République puisse s'expliquer devant le Parlement, je souhaite que le Parlement ait davantage de pouvoir, je souhaite un véritable statut de l'opposition, notamment avec la présidence de la commission des Finances, je souhaite qu'on donne davantage de pouvoir au Parlement pour contrôler le gouvernement, mais, en grâce, n'ajoutons pas la crise institutionnelle, l'instabilité institutionnelle à toutes les crises. NS : J'ai un projet politique que je n'ai pas changé entre le premier et le deuxième tour. NS : Naturellement, je gouvernerai avec les gens de l'UMP, dans la majorité, nos amis de l'UDF ont toute leur place. SR : Je crois que les Français sont fatigués de la confrontation bloc contre bloc, je crois qu'ils en ont assez aussi d'avoir des institutions qui ne leur ressemblent pas, je ferai donc une réforme profonde des institutions, une nouvelle République, qui s'appellera sans doute la VIe République, le Parlement en débattra, les Français également, par un référendum.\t SR : Le cumul des mandats sera désormais interdit, le Parlement verra ses droits renforcés, ses pouvoirs de contrôle, il n'y aura plus une seule loi votée si la loi précédente n'est pas appliquée. SR : Le 49-3 sera supprimé pour que le débat puisse se faire. SR : Je veux un Etat impartial, donc, l'ensemble des institutions, dont l'impartialité doit être garantie, seront désignés à la majorité des 3/5ème de l'Assemblée nationale. SR : Il y aura une deuxième étape de la décentralisation pour rendre l'Etat plus efficace et plus rapide, il y aura, enfin, un pilier sur la démocratie participative, comme c'est le cas dans tous les pays modernes, avec un référendum d'initiative populaire possible, des jurys de citoyens qui interviendront, qui permettront à l'Etat d'avoir une juste autorité et de ne pas revoir les textes comme le CPE, voté de force à l'Assemblée nationale avec le 49-3, pourtant par une majorité, qui a une large majorité, qui détient tous les pouvoirs qui, malgré cela, passe en force avec le 49-3 pour le CPE et qui, sous la pression, de la rue est obligé de retirer sa réforme. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal discutent des institutions françaises." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Faut-il passer de la cinquième à la VIe République ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Nicolas Sarkozy ne souhaite pas changer les institutions de la république, il souhaite donner plus de pouvoir au parlement et donner un véritable status à l'opposition avec la présidence de la commission des finances." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Je considère qu'il ne faut pas changer les institutions de la République." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Il y a quelques changements que je veux faire, j'ai parlé des nominations, je souhaite que le Président de la République puisse s'expliquer devant le Parlement, je souhaite que le Parlement ait davantage de pouvoir, je souhaite un véritable statut de l'opposition, notamment avec la présidence de la commission des Finances, je souhaite qu'on donne davantage de pouvoir au Parlement pour contrôler le gouvernement, mais, en grâce, n'ajoutons pas la crise institutionnelle, l'instabilité institutionnelle à toutes les crises." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Nicolas Sarkozy explique qu'il gouvernera avec l'UMP et l'UDF." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Naturellement, je gouvernerai avec les gens de l'UMP, dans la majorité, nos amis de l'UDF ont toute leur place." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Ségolène Royal souhaite réformer les institutions en profondeur, pour éviter la confrontation de bloc contre bloc, elle souhaite créer une sixième république votée par référendum. Ségolène Royal souhaite interdire le cumul de mandat, renforcer les droits du parlement et ses pouvoirs de contrôle, interdire la votation de nouvelle loi tant que la loi précédente n'est pas appliquée, et supprimer ler 49-3." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Il faut réformer en profondeur les institutions." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Je crois que les Français sont fatigués de la confrontation bloc contre bloc, je crois qu'ils en ont assez aussi d'avoir des institutions qui ne leur ressemblent pas, je ferai donc une réforme profonde des institutions, une nouvelle République, qui s'appellera sans doute la VIe République, le Parlement en débattra, les Français également, par un référendum." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Le cumul des mandats sera désormais interdit, le Parlement verra ses droits renforcés, ses pouvoirs de contrôle, il n'y aura plus une seule loi votée si la loi précédente n'est pas appliquée." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Le 49-3 sera supprimé pour que le débat puisse se faire." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Ségolène Royal veut un état impartial, et souhaite décentraliser les institutions pour avoir un état plus rapide, avec des référendum d'initatives populaires et des jurys de citoyens." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Je veux un Etat impartial, donc, l'ensemble des institutions, dont l'impartialité doit être garantie, seront désignés à la majorité des 3/5ème de l'Assemblée nationale." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Il y aura une deuxième étape de la décentralisation pour rendre l'Etat plus efficace et plus rapide, il y aura, enfin, un pilier sur la démocratie participative, comme c'est le cas dans tous les pays modernes, avec un référendum d'initiative populaire possible, des jurys de citoyens qui interviendront, qui permettront à l'Etat d'avoir une juste autorité et de ne pas revoir les textes comme le CPE, voté de force à l'Assemblée nationale avec le 49-3, pourtant par une majorité, qui a une large majorité, qui détient tous les pouvoirs qui, malgré cela, passe en force avec le 49-3 pour le CPE et qui, sous la pression, de la rue est obligé de retirer sa réforme." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Ségolène Royal souhaite aussi réformer le sénat et mettre en place une part de proportionnelle" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Je pense qu'un Etat moderne et efficace avec une Présidente de la République qui rend des comptes et je viendrai rendre des comptes devant l'Assemblée nationale, doit moderniser ses institutions avec, notamment, aussi bien évidemment la réforme du Sénat et une part de proportionnelle" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Royale_Sarkozy--Partie_8_Conclusion.json b/train/Royale_Sarkozy--Partie_8_Conclusion.json index 4edc8bddbe889a7b528de61d837e58654189dea9..86b4ab42108c3e647b332ec19ba5577ede9561f8 100644 --- a/train/Royale_Sarkozy--Partie_8_Conclusion.json +++ b/train/Royale_Sarkozy--Partie_8_Conclusion.json @@ -5,5 +5,123 @@ "Abstractive_2": "Ce débat marque la fin de la campagne de Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy. Nicolas Sarkozy déclare qu'il respecte Ségolène Royal et cette dernière ne juge pas Nicolas Sarkozy. Nicolas Sarkozy croit en l'action et ne croit pas en la fatalité. Il veut que la France reste fidèle à son identité, redonner de la dignité aux victimes, résoudre la crise morale de la France, et protéger les Français contre les délocalisations. Nicolas Sarkozy considère le mérite comme une valeur importante. Ségolène Royal, quant à elle, met l'accent sur des valeurs fondamentales telles que la famille, l'école, la valeur du travail, la lutte contre l'insécurité et la cohésion sociale. Elle souhaite également garantir un accès équitable à la santé et aux services publics sur l'ensemble du territoire.", "Abstractive_3": "Cette discussion conclue le débat entre entre Royal et Sarkozy. Sarkozy explique respecter son adversaire et pense que la campagne a donné une image apaisée de la démocratie. Royal refuse de juger les personnes ; Sarkozy est avant tout un partenaire dans le cadre d’un débat d’idées. Ensuite, chaque candidat résume sa vision en quelques mots. Sarkozy veut tenir ses promesses ; il rappelle la lutte contre l’immigration, le combat pour le plein emploi et surtout l’importance de la valeur travail : les Français doivent pouvoir vivre dignement de leur travail. C’est sur ce thème qu’il entend lancer une conférence sociale. Royal remercie d’abord ses électeurs ; elle se place dans le sillage de Merkel, souhaitant incarner l’image d’une femme capable de mener des réformes. Elle rappelle ensuite l’importance de l’école républicaine, du travail, la lutte contre toutes les violences et souligne sa volonté d’apaiser la France. Il faut avant tout éviter de dresser les citoyens les uns contre les autres. Elle explique également vouloir garantir les services publiques, et en particulier l’accès aux soins, sur l’ensemble du territoire français. ", "Extractive_1": "P1 : Que pensez-vous l'un de l'autre ? NS : Ce n'est pas d'hier, et Mme Royal le sait bien, que je respecte son talent et sa compétence. SR : Je m'abstiens de jugement personnalisé, parce que le débat politique, c'est d'abord un débat d'idées. NS : Si on doit résumer les choses, qu'est-ce qui est important pour moi ? NS : Je crois à l'action. NS : Je crois qu'il est très important de dire à nos compatriotes que la fatalité n'existe pas. NS : Il est venu le temps pour moi, à 52 ans, de tout lui rendre. NS : Je veux faire en France les changements que d'autres ont fait dans d'autres pays pour que la France reste fidèle à son identité. NS : Je veux être le président de la République qui rendra la dignité aux victimes. NS : Je veux résoudre la crise morale française. NS : Je veux protéger les Français face aux délocalisations. NS : Je ne crois pas au nivellement. NS : Je ne crois pas à l'égalitarisme. NS : Je crois au mérite, à l'effort, à la récompense, à la promotion sociale et, plus que tout, au travail. SR : Je tiens à des valeurs fondamentales. SR : Je pense que tout se tient et que des familles qui fonctionneront bien, l'école qui reviendra au coeur du pacte républicain, la valeur travail qui sera défendue parce que le travail sera payé à sa juste valeur, la lutte contre toutes les formes d'insécurité, de violence et de précarité me permettront de construire une France paisible où l'on pourra réformer sans brutaliser, où jamais je ne dresserai les Français les uns contre les autres, les fonctionnaires contre les autres, ceux qui ont des heures supplémentaires contre ceux qui n'en ont pas, ceux qui ont des parachutes dorés et ceux qui sont licenciés. SR : Je garantirai partout sur le territoire l'accès à la santé et au service public, parce que je sais que c'est l'une des conditions de l'efficacité économique du pays. ", - "Extractive_2": "NS : Nous avons des différences d'appréciation, de points de vue, mais, durant cette campagne, nous avons donné l'image d'une démocratie apaisée, en même temps renouvelée. SR : De ce point de vue, vous êtes un partenaire de ce débat démocratique que nous avons actuellement. SR : Je crois beaucoup aux débats d'idées. NS : Je souhaite que la politique soit de retour, la vraie politique, le débat ; on s'engage, on fait des promesses et on les tient. NS : Il n'y a aucune raison que l'on n'ait pas le plein emploi. NS : Il n'y a aucune raison que l'on n'arrive pas à maîtriser l'immigration. NS : Pour terminer, je veux à tous ceux qui trouvent que la vie est trop dure, à ceux qui ont mis un genou à terre, à ceux qui ont du mal, à ceux qui ne s'en sortent pas que, pour moi, président de la République, s'ils me font confiance, tous ont une utilité, tous ont le droit de travailler, tous ont le droit de vivre debout dignement du fruit de leur activité. NS : Je poserai d'ailleurs les termes d'une conférence sociale sur la qualité de vie au travail. SR : Je voudrais remercier ceux qui ont voté pour moi dès le premier tour, ceux qui m'ont rejoint et ceux qui me soutiennent. SR : Je sais que, pour certains d'entre eux, ce n'est pas évident de se dire qu'une femme peut incarner les plus hautes responsabilités. SR : D'autres le font à l'échelle de la planète ; il y a Angela Merkel. Je crois que c'est possible aussi. SR : Je pense que tout se tient et que des familles qui fonctionneront bien, l'école qui reviendra au coeur du pacte républicain, la valeur travail qui sera défendue parce que le travail sera payé à sa juste valeur, la lutte contre toutes les formes d'insécurité, de violence et de précarité me permettront de construire une France paisible où l'on pourra réformer sans brutaliser, où jamais je ne dresserai les Français les uns contre les autres, les fonctionnaires contre les autres, ceux qui ont des heures supplémentaires contre ceux qui n'en ont pas, ceux qui ont des parachutes dorés et ceux qui sont licenciés. SR : Je garantirai partout sur le territoire l'accès à la santé et au service public, parce que je sais que c'est l'une des conditions de l'efficacité économique du pays. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "NS : Nous avons des différences d'appréciation, de points de vue, mais, durant cette campagne, nous avons donné l'image d'une démocratie apaisée, en même temps renouvelée. SR : De ce point de vue, vous êtes un partenaire de ce débat démocratique que nous avons actuellement. SR : Je crois beaucoup aux débats d'idées. NS : Je souhaite que la politique soit de retour, la vraie politique, le débat ; on s'engage, on fait des promesses et on les tient. NS : Il n'y a aucune raison que l'on n'ait pas le plein emploi. NS : Il n'y a aucune raison que l'on n'arrive pas à maîtriser l'immigration. NS : Pour terminer, je veux à tous ceux qui trouvent que la vie est trop dure, à ceux qui ont mis un genou à terre, à ceux qui ont du mal, à ceux qui ne s'en sortent pas que, pour moi, président de la République, s'ils me font confiance, tous ont une utilité, tous ont le droit de travailler, tous ont le droit de vivre debout dignement du fruit de leur activité. NS : Je poserai d'ailleurs les termes d'une conférence sociale sur la qualité de vie au travail. SR : Je voudrais remercier ceux qui ont voté pour moi dès le premier tour, ceux qui m'ont rejoint et ceux qui me soutiennent. SR : Je sais que, pour certains d'entre eux, ce n'est pas évident de se dire qu'une femme peut incarner les plus hautes responsabilités. SR : D'autres le font à l'échelle de la planète ; il y a Angela Merkel. Je crois que c'est possible aussi. SR : Je pense que tout se tient et que des familles qui fonctionneront bien, l'école qui reviendra au coeur du pacte républicain, la valeur travail qui sera défendue parce que le travail sera payé à sa juste valeur, la lutte contre toutes les formes d'insécurité, de violence et de précarité me permettront de construire une France paisible où l'on pourra réformer sans brutaliser, où jamais je ne dresserai les Français les uns contre les autres, les fonctionnaires contre les autres, ceux qui ont des heures supplémentaires contre ceux qui n'en ont pas, ceux qui ont des parachutes dorés et ceux qui sont licenciés. SR : Je garantirai partout sur le territoire l'accès à la santé et au service public, parce que je sais que c'est l'une des conditions de l'efficacité économique du pays. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Ce débat est la conclusion de Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Que pensez-vous l'un de l'autre ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Nicolas Sarkozy explique respecter Ségolène Royal." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Ce n'est pas d'hier, et Mme Royal le sait bien, que je respecte son talent et sa compétence." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Ségolène Royal explique ne pas porter de jugement de personne sur Nicolas Sarkozy." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Je m'abstiens de jugement personnalisé, parce que le débat politique, c'est d'abord un débat d'idées." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Nicolas Sarkozy explique qu'il croit en l'action, et qu'il n'y a pas de fatalité." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Si on doit résumer les choses, qu'est-ce qui est important pour moi ?" + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Je crois à l'action." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Je crois qu'il est très important de dire à nos compatriotes que la fatalité n'existe pas." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Il est venu le temps pour moi, à 52 ans, de tout lui rendre." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Nicolas Sarkozy explique vouloir faire que la france reste fidèle à son identité, rendre la dignité aux victimes, résoudre la crise morale française, et protéger les français face aux délocalisations." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Je veux faire en France les changements que d'autres ont fait dans d'autres pays pour que la France reste fidèle à son identité." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Je veux être le président de la République qui rendra la dignité aux victimes." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Je veux résoudre la crise morale française." + }, + { + "speaker": "NS", + "text": "Je veux protéger les Français face aux délocalisations." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Nicolas Sarkozy explique qu'il portera le mérite comme sa valeure principale." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "NS", + "text": "Je ne crois pas au nivellement, je ne crois pas à l'égalitarisme, je crois au mérite, à l'effort, à la récompense, à la promotion sociale et, plus que tout, au travail." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Ségolène Royal explique tenir à des valeurs fondamentales, la famille, l'école, la valeur travail, et la lutte contre les insécurité ainsi que le ressemblement social." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Je tiens à des valeurs fondamentales." + }, + { + "speaker": "SR", + "text": "Je pense que tout se tient et que des familles qui fonctionneront bien, l'école qui reviendra au coeur du pacte républicain, la valeur travail qui sera défendue parce que le travail sera payé à sa juste valeur, la lutte contre toutes les formes d'insécurité, de violence et de précarité me permettront de construire une France paisible où l'on pourra réformer sans brutaliser, où jamais je ne dresserai les Français les uns contre les autres, les fonctionnaires contre les autres, ceux qui ont des heures supplémentaires contre ceux qui n'en ont pas, ceux qui ont des parachutes dorés et ceux qui sont licenciés." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": " Ségolène Royal explique qu'elle accordera l'accès à la santé et au service public partout sur le territoire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "SR", + "text": "Je garantirai partout sur le territoire l'accès à la santé et au service public, parce que je sais que c'est l'une des conditions de l'efficacité économique du pays" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Zemmour_Pecresse--Partie_3_Ecologie.json b/train/Zemmour_Pecresse--Partie_3_Ecologie.json index 1020d10952de7aee92e418207166054972a89074..2256064a1784c84c260939c73eeb6350b78e5086 100644 --- a/train/Zemmour_Pecresse--Partie_3_Ecologie.json +++ b/train/Zemmour_Pecresse--Partie_3_Ecologie.json @@ -5,5 +5,139 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent de la transition écologique. Pour Valérie Pécresse, il faut atteindre zéro carbone en deux mille cinquante, ce qui ne peut être fait qu'avec le nucléaire et les énergies renouvelables. Elle est pour les éoliennes si il y a l'accord des populations, le biocaz, le solaire, la méthanisation, et le développement d'une filière hydrogène. Elle souhaite aussi mettre en place une taxe carbone aux frontières pour protéger les industries. Pour Eric Zemmour, il ne faut pas oublier que la france est le pays qui émet le moins de CO2, et qu'il ne faut pas sacrifier les industries pour la transition écologique. Il souhaite créer un grand programme du nucléaire, avec la création de quatorze réacteurs nucléaires. Il est contre la réduction à cinquante pour cent de la part du nucléaire dans le mixe électrique, et il est pour le prolongement des centrales nucléaires jusqu'à soixante ans. Valérie Pécresse explique qu'il faut marcher sur les deux pieds, et travailler aussi sur les énergies nucléaires et le biogaz. Elle veut aussi travailler sur l'indépendance agricole, afin d'avoir une souveraineté alimentaire, ainsi que travailler sur la souverainetée cyber, afin d'avoir un cloud souverain français.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Pécresse et Zemmour discutent de la politique énergétique de la France et de la souveraineté industrielle. Tous deux sont d’accord pour poursuivre le nucléaire, mais Pécresse veut également développer les énergies renouvelables (solaire, biogaz et éoliennes). Zemmour critique la politique pro-éolienne de sa rivale et estime qu’il faut que le nucléaire prenne une plus grande place dans le mix énergétique français. Zemmour souligne la performance environnementale actuelle de la France et souhaite également prolonger la durée de vie des centrales. Il critique la décision de Macron de réduire le nucléaire français et la fermeture de Fessenheim. Pécresse souhaite aussi une souveraineté agricole et numérique, avec le développement d’un cloud français ; Zemmour est d’accord là-dessus.", "Extractive_1": "P2 : En quoi la transition écologique peut-elle nous permettre aussi cette réindustrialisation ? VP : Moi, ce que je souhaite, c'est zéro carbone en deux mille cinquante. VP : Ça ne peut être atteint qu'avec le nucléaire, c'est obligatoirement aussi, avec des renouvelables. VP : Mais sur les éoliennes, pas d'éoliennes sans l'accord des populations. VP : Mais il y a aussi le biogaz, y a aussi, euh, le solaire, il y a aussi la méthanisation. VP : Et, puis, il faut développer une vraie filière hydrogène, que nous avons tous les moyens, aujourd'hui, pour développer et être leader, et il faut décarboner nos industries, mais ça va avoir, évidemment, un coût pour elles. VP : C'est pour ça que je veux une vraie taxe carbone aux frontières, qui protègent nos industries. EZ : Moi, je pense qu'il faut jamais oublier que nous sommes le pays qui émet le moins de CO2. EZ : J'ai pas dit ça, mais je dis que c'est important de le savoir, et il ne faut pas battre sa coupe, et il ne faut pas sacrifier nos industries sur une transition écologique, qui est importante, mais nous sommes loin d'être les premiers à devoir engager cela. EZ : Donc, euh, moi je propose d'abord un grand programme du nucléaire. EZ : Donc je propose la création de quatorze réacteurs nucléaires. EZ : Et je suis contre la réduction à cinquante pour cent de la part du nucléaire dans le mixe électrique, vous êtes d'accord avec moi Madame pécresse ? EZ : Et je suis pour le prolongement des centrales nucléaires jusqu'à soixante ans, car ça va mettre du temps d'en construire d'autres. VP : Mais évidemment, il faut marcher sur deux pieds, le nucléaire et le renouvelables, pas que les éoliennes, il y a le solaire, et par ailleurs, au delà de ça, il y a des filières du futures, l'hydrogène, dont on a pas parlé, et qui est une filière importante. VP : La filière du biogaz. VP : Moi je voudrais parler aussi, vu qu'on parle d'indépendance énergétique, mais d'indépendance agricole, la guerre en ukraine pose la question de notre souveraineté alimentaire. VP : La décroissance agricole est particulièrement douloureuse pour nos agriculteurs, je veux non seulement une industrie productive, mais je veux aussi une agriculture de production. VP : Donc je veux aussi la souverainetée cyber. VP : Nous devons bâtir ensemble, brique par brique, un cloud souverain français.", - "Extractive_2": "VP : Moi, ce que je souhaite, c'est zéro carbone en deux mille cinquante. VP : Ça ne peut être atteint qu'avec le nucléaire, c'est obligatoirement aussi, avec des renouvelables. VP : Avec des éoliennes. EZ : Moi, je pense qu'il faut jamais oublier que nous sommes le pays qui émet le moins de CO2. EZ : Je propose aussi la fin du programme de monsieur macron qui a prévu la fermeture de douze centrale nucléaire. EZ : Nous serons d'accord la dessus Madame Pécresse. EZ : Et je suis pour le prolongement des centrales nucléaires jusqu'à soixante ans, car ça va mettre du temps d'en construire d'autres. VP : Moi je suis une écologiste de résultat, je veux qu'on lutte contre le réchauffement climatique avec les résultats, mais je suis contre la décroissance. VP : De la même façon, on a un problème sur la souverainetée cyber. VP : Les données des français peuvent pas être envoyées sans appels d'offres à microsoft et aux gafam. VP : Nous devons bâtir ensemble, brique par brique, un cloud souverain français. EZ : Je suis tout à fait d'accord avec vous. VP : Avec votre projet qui ne fait aucune économie, vous ne ferez pas cette réindustrialisation. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "VP : Moi, ce que je souhaite, c'est zéro carbone en deux mille cinquante. VP : Ça ne peut être atteint qu'avec le nucléaire, c'est obligatoirement aussi, avec des renouvelables. VP : Avec des éoliennes. EZ : Moi, je pense qu'il faut jamais oublier que nous sommes le pays qui émet le moins de CO2. EZ : Je propose aussi la fin du programme de monsieur macron qui a prévu la fermeture de douze centrale nucléaire. EZ : Nous serons d'accord la dessus Madame Pécresse. EZ : Et je suis pour le prolongement des centrales nucléaires jusqu'à soixante ans, car ça va mettre du temps d'en construire d'autres. VP : Moi je suis une écologiste de résultat, je veux qu'on lutte contre le réchauffement climatique avec les résultats, mais je suis contre la décroissance. VP : De la même façon, on a un problème sur la souverainetée cyber. VP : Les données des français peuvent pas être envoyées sans appels d'offres à microsoft et aux gafam. VP : Nous devons bâtir ensemble, brique par brique, un cloud souverain français. EZ : Je suis tout à fait d'accord avec vous. VP : Avec votre projet qui ne fait aucune économie, vous ne ferez pas cette réindustrialisation. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent de la transition écologique." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "En quoi la transition écologique peut-elle nous permettre aussi cette réindustrialisation ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse explique qu'elle souhaite zéro émission carbone en deux mille cinquante, pour cela, elle veut avoir du nucléaire et des énergies renouvelables." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Moi, ce que je souhaite, c'est zéro carbone en deux mille cinquante." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Ça ne peut être atteint qu'avec le nucléaire, c'est obligatoirement aussi, avec des renouvelables." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Mais sur les éoliennes, pas d'éoliennes sans l'accord des populations." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse souhaite aussi développer le biogaz, le solaire, la méthanisation, et la filière hydrogène." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Mais il y a aussi le biogaz, y a aussi, euh, le solaire, il y a aussi la méthanisation." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Et, puis, il faut développer une vraie filière hydrogène, que nous avons tous les moyens, aujourd'hui, pour développer et être leader, et il faut décarboner nos industries, mais ça va avoir, évidemment, un coût pour elles." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "C'est pour ça que je veux une vraie taxe carbone aux frontières, qui protègent nos industries." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique que la france est un des pays les moins émetteurs en CO2, et que cela ne doit pas être la priorité." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Moi, je pense qu'il faut jamais oublier que nous sommes le pays qui émet le moins de CO2." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "J'ai pas dit ça, mais je dis que c'est important de le savoir, et il ne faut pas battre sa coupe, et il ne faut pas sacrifier nos industries sur une transition écologique, qui est importante, mais nous sommes loin d'être les premiers à devoir engager cela." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour propose un programme du nucléaire, avec la création de quatorze réacteurs nucléaires." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Donc, euh, moi je propose d'abord un grand programme du nucléaire." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Donc je propose la création de quatorze réacteurs nucléaires." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour est pour les prolongement des centrales nucléaires jusqu'à soixante ans." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Et je suis contre la réduction à cinquante pour cent de la part du nucléaire dans le mixe électrique, vous êtes d'accord avec moi Madame pécresse ?" + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Et je suis pour le prolongement des centrales nucléaires jusqu'à soixante ans, car ça va mettre du temps d'en construire d'autres." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse explique qu'il faut aussi développer les énergies renouvelables." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Mais évidemment, il faut marcher sur deux pieds, le nucléaire et le renouvelables, pas que les éoliennes, il y a le solaire, et par ailleurs, au delà de ça, il y a des filières du futures, l'hydrogène, dont on a pas parlé, et qui est une filière importante." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "La filière du biogaz." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Moi je voudrais parler aussi, vu qu'on parle d'indépendance énergétique, mais d'indépendance agricole, la guerre en ukraine pose la question de notre souveraineté alimentaire." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "La décroissance agricole est particulièrement douloureuse pour nos agriculteurs, je veux non seulement une industrie productive, mais je veux aussi une agriculture de production." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse explique vouloir une indépendance agricole et cyber" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Donc je veux aussi la souverainetée cyber." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Nous devons bâtir ensemble, brique par brique, un cloud souverain français" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Zemmour_Pecresse--Partie_4_OTAN.json b/train/Zemmour_Pecresse--Partie_4_OTAN.json index 19d5d9f85f51dfb696e09680fb581c1608c14e02..7bb86c685d0fda7508f414a1bc4bce2f476b022b 100644 --- a/train/Zemmour_Pecresse--Partie_4_OTAN.json +++ b/train/Zemmour_Pecresse--Partie_4_OTAN.json @@ -5,5 +5,81 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent de la place de la france dans l'OTAN. Pour Valérie Pécresse, Eric Zemmour c'est trompé, la france doit rester dans le commandement intégré de l'otan pour pouvoir peser sur les décisions militaire, et avoir son mot à dire sur l'europe de la défense. Elle explique que l'europe est à une époque charnière, ou elle prend des décisions sans les états unis. Pour elle, il ne peut y avoir de france souveraine sans l'europe. Pour Eric Zemmour, valérie pécresse veut soummetre la france aux états unis. Il ne croit pas en la défense européenne, qui est en fait l'otan, qui représente les états unis. Valérie pécresse explique que sans défense commune, l'europe ne pourra pas se défendre.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Pécresse et Zemmour discutent de la question de l’OTAN. Zemmour souhaite en quitter le commandement intégré. Pécresse pense que son adversaire se trompe sur l’Europe, la Russie et la politique de défense européenne. Pour elle, il faut une Europe de la défense et en même temps que la France reste dans l’OTAN où elle a une capacité d’influence. Zemmour rappelle que le général de Gaulle a quitté le commandement intégré de l’OTAN et que l’Europe de la défense est impossible car les pays européens font avant tout confiance à l’OTAN pour assurer leur défense. Pour Pécresse, cela est non seulement possible mais nécessaire car les Etats-Unis ne seront pas toujours là pour assurer la défense de l’Europe.", "Extractive_1": "P2 : Euh, est-ce que vous, vous considérez que, euh, l’otan est indispensable, et l'union européenne, aujourd'hui, est indispensable dans notre crise ? VP : Eric Zemmour, il s'est trompé sur l’otan, et il s'est trompé sur l'europe, sur l’otan, parce que, oui, il faut que la france reste dans le commandement intégré de l'otan, parce qu'il faut qu'on pèse dans l'otan, et, parce qu'il nous faut maintenant un pilier européen de défense stratégique, dans l'otan, et il faut aussi une europe de la défense, parce que, si on n'est pas au niveau européen, alors on n'arrivera pas à se défendre. VP : Eh bien, aujourd'hui, on est à un moment charnière pour l'Europe. VP : C'est un moment d'espoir, ou l'europe, enfin, commence à prendre des vrais décisions, pour devenir maître de son destin, avec des etats-unis qui regardent ailleurs. VP : C'est ça ma conviction, une france souveraine, sans l'europe, monsieur zemmour, vous n'y arriverez pas EZ : Vous êtes pour le pilier européen de l'otan, c'est-à-dire que vous voulez vous soumettre aux etats-unis dans le cadre de l'europe. EZ : La défense européenne, c'est une chimère. EZ : Quand monsieur macron en a parlé, le ministre allemand de la défense lui a dit que c'était une chimère, et que, pour elle, la défense européenne, c'était l'otan, c'est-à-dire les etats-unis d'amérique pour tous les pays européens. VP : Si l'europe ne prend pas son destin en main, vous le savez très bien, nous ne serons pas en capacité de nous défendre, et nous avons besoin d'une industrie de défense européenne.", - "Extractive_2": "P2 : Euh, éric zemmour, est plutôt pour sortir du cadre de l'otan, du, en tous cas, du commandement militaire, intégré, de l'otan. VP : Eric Zemmour, il s'est trompé sur l’otan, et il s'est trompé sur l'europe, sur l’otan, parce que, oui, il faut que la france reste dans le commandement intégré de l'otan, parce qu'il faut qu'on pèse dans l'otan, et, parce qu'il nous faut maintenant un pilier européen de défense stratégique, dans l'otan, et il faut aussi une europe de la défense, parce que, si on n'est pas au niveau européen, alors on n'arrivera pas à se défendre. VP : C'est ça ma conviction, une france souveraine, sans l'europe, monsieur zemmour, vous n'y arriverez pas EZ : Vous êtes pour le pilier européen de l'otan, c'est-à-dire que vous voulez vous soumettre aux etats-unis dans le cadre de l'europe. EZ : La défense européenne, c'est une chimère. VP : Si l'europe ne prend pas son destin en main, vous le savez très bien, nous ne serons pas en capacité de nous défendre, et nous avons besoin d'une industrie de défense européenne. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P2 : Euh, éric zemmour, est plutôt pour sortir du cadre de l'otan, du, en tous cas, du commandement militaire, intégré, de l'otan. VP : Eric Zemmour, il s'est trompé sur l’otan, et il s'est trompé sur l'europe, sur l’otan, parce que, oui, il faut que la france reste dans le commandement intégré de l'otan, parce qu'il faut qu'on pèse dans l'otan, et, parce qu'il nous faut maintenant un pilier européen de défense stratégique, dans l'otan, et il faut aussi une europe de la défense, parce que, si on n'est pas au niveau européen, alors on n'arrivera pas à se défendre. VP : C'est ça ma conviction, une france souveraine, sans l'europe, monsieur zemmour, vous n'y arriverez pas EZ : Vous êtes pour le pilier européen de l'otan, c'est-à-dire que vous voulez vous soumettre aux etats-unis dans le cadre de l'europe. EZ : La défense européenne, c'est une chimère. VP : Si l'europe ne prend pas son destin en main, vous le savez très bien, nous ne serons pas en capacité de nous défendre, et nous avons besoin d'une industrie de défense européenne. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent de la place de la france dans l'OTAN." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Euh, est-ce que vous, vous considérez que, euh, l’otan est indispensable, et l'union européenne, aujourd'hui, est indispensable dans notre crise ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse pense que la France doit collaborer avec l'otan et l'union européenne pour créer une défense européenne." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Eric Zemmour, il s'est trompé sur l’otan, et il s'est trompé sur l'europe, sur l’otan, parce que, oui, il faut que la france reste dans le commandement intégré de l'otan, parce qu'il faut qu'on pèse dans l'otan, et, parce qu'il nous faut maintenant un pilier européen de défense stratégique, dans l'otan, et il faut aussi une europe de la défense, parce que, si on n'est pas au niveau européen, alors on n'arrivera pas à se défendre." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Eh bien, aujourd'hui, on est à un moment charnière pour l'Europe." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse estime que la france ne peut être souveraine sans l'europe." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "C'est ça ma conviction, une france souveraine, sans l'europe, monsieur zemmour, vous n'y arriverez pas" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour souhaite quitter le commandement intégré de l'OTAN, qui est une soumission aux états unis." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Vous êtes pour le pilier européen de l'otan, c'est-à-dire que vous voulez vous soumettre aux etats-unis dans le cadre de l'europe." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour considère aussi la défense européenne comme étant une chimère." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "La défense européenne, c'est une chimère." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Quand monsieur macron en a parlé, le ministre allemand de la défense lui a dit que c'était une chimère, et que, pour elle, la défense européenne, c'était l'otan, c'est-à-dire les etats-unis d'amérique pour tous les pays européens." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse pense que la france est incapable de se défendre sans industrie de défense européenn" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Si l'europe ne prend pas son destin en main, vous le savez très bien, nous ne serons pas en capacité de nous défendre, et nous avons besoin d'une industrie de défense européenne" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Zemmour_Pecresse--Partie_5_Pouvoir_D_Achat.json b/train/Zemmour_Pecresse--Partie_5_Pouvoir_D_Achat.json index 9727df11f2826ebfa1d05a1680d14f29f8119185..87f69edd67c1d5c662ffa4e21117071a958b0428 100644 --- a/train/Zemmour_Pecresse--Partie_5_Pouvoir_D_Achat.json +++ b/train/Zemmour_Pecresse--Partie_5_Pouvoir_D_Achat.json @@ -5,5 +5,134 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent du pouvoir d'achat des français. Pour valérie pécresse, l'europe ne doit pas déclarer un embargo sur les achats de pétrole et gaz russes, même si les états unis et le royaume unis le font, mais il faut sortir de la dépendance au gaz russe. Pour cela, elle explique qu'il faut utiliser le nucléaire, qui est une énergie décarbonée, mais que pour faire des contrats à long terme d'approvisionnement en gaz, il faut s'aider de l'europe. Elle souhaite que les taxes sur les hausses de prix de carburant puissent être reversées aux français. Eric Zemmour explique vouloir bloquer les prix du pétrole, ainsi que rembourser la moitié des frais kilométriques des français qui prennent la voiture pour aller au travail, ce qui sera déduit des base fiscale des entreprises, ce qui est aussi proposé par Valérie Pécresse. Pour lui, la dépendance au gaz vient d'erreurs de l'allemagne, et il faut développer le nucléaire.", "Abstractive_3": "Dans ce débat Zemmour et Pécresse discutent de la question du gaz russe. Pécresse rappelle que la France dispose du nucléaire, ce qui renforce son indépendance, contrairement à certains pays européens. Pécresse souhaite aussi reverser les taxes sur l’essence aux français et déconnecter les prix de l’électricité des tarifs du gaz. Zemmour voudrait bloquer les prix à la pompe et que les employeurs remboursent une partie des frais kilométriques de leurs employés. Zemmour rappelle que Pécresse a pour modèle Merkel. Or, il explique que c’est Merkel qui a rendu l’Allemagne dépendant du gaz russe et a encouragé le renouvelable au détriment du nucléaire.", "Extractive_1": "P1 : Parlons du sujet qui intéresse les Français, leur pouvoir d'achat. P1 : Deux pays importants, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, se sont engagés à ne plus acheter une goutte de pétrole et de gaz russe. P1 : Faut-il faire pareil, doit-on, peut on se passer de cette arme économique de la Russie que sont le gaz et le pétrole ? P2 : Euh, comment, est-ce qu'on protège les français de la hausse du pétrole, de la hausse de l'essence ? VP : Aujourd'hui, l'europe n'est pas d'accord pour déclarer un embargo sur le pétrole, sur les achats de pétrole et gaz russes, parce que il y a un certain nombre de pays européens qui sont trop dépendants, mais nous devons sortir, aujourd'hui, de cette dépendance au pétrole et au gaz Russe. VP : Et, pour ça, nous avons une arme, nous avons, nous, l'énergie nucléaire, qui est une énergie totalement décarbonée, que nous devons pousser. VP : Donc, oui, y a la possibilité de sortir de la dépendance au gaz, et il va falloir faire des contrats à long terme d'approvisionnement en gaz. VP : Là encore, c'est l'europe qui peut nous y aider, mais il faut, évidemment, à court terme, aider les français, et, vous le savez, à chaque fois que les prix de l'essence augmentent, il y a des taxes qui sont touchées par le gouvernement. VP : Donc, moi, je souhaite que ces taxes, qui sont perçues par le gouvernement, puissent être reversées aux français, et je souhaite aussi la déconnection du prix de l'électricité en France, par rapport au prix du gaz. EZ : Prenons les mesures d'urgence, les mesures d'urgence, c’est le blocage des prix du pétrole, de, de l'essence à la pompe, à un virgule huit euros. EZ : Donc, j'ai proposé de rembourser la moitié des frais kilométriques des dix-huit millions de français qui prennent la voiture pour aller travailler. VP : C’est pas vous qui payez, c’est les entreprises. EZ : Ils pourront déduire de leur base fiscale. VP : Ca c’est ma proposition, ma proposition, c'est de défiscaliser les remboursements kilométriques des entreprises EZ : Je veux parler de gaz Parce que c'est madame merkel qui a arrêtée, le, le nucléaire, alors que madame pécresse, elle, en deux mille dix-huit, disait qu'il, qu'il fallait sortir du nucléaire, et qui pousse les énergies renouvelables, alors que ce sont les énergies renouvelables comme, l'éolien, euh, euh, qui oblige à aller chercher le gaz, et ce qui fait qu'aujourd'hui, les allemands sont dépendants à soixante pour cent de leurs gaz. EZ : C'est parce qu'on s'est agrégé à l'europe qu'on a pas pu profiter de la spécificité française et du nucléaire. ", - "Extractive_2": "VP : Aujourd'hui, l'europe n'est pas d'accord pour déclarer un embargo sur le pétrole, sur les achats de pétrole et gaz russes, parce que il y a un certain nombre de pays européens qui sont trop dépendants, mais nous devons sortir, aujourd'hui, de cette dépendance au pétrole et au gaz Russe. Et, pour ça, nous avons une arme, nous avons, nous, l'énergie nucléaire, qui est une énergie totalement décarbonée, que nous devons pousser. VP : Donc, moi, je souhaite que ces taxes, qui sont perçues par le gouvernement, puissent être reversées aux français, et je souhaite aussi la déconnection du prix de l'électricité en France, par rapport au prix du gaz. EZ : On est très peu dépendant, nous, les français, du gaz russe. EZ : Prenons les mesures d'urgence, les mesures d'urgence, c’est le blocage des prix du pétrole, de, de l'essence à la pompe, à un virgule huit euros. EZ : Donc, j'ai proposé de rembourser la moitié des frais kilométriques des dix-huit millions de français qui prennent la voiture pour aller travailler. EZ : C'est parce qu'on s'est agrégé à l'europe qu'on a pas pu profiter de la spécificité française et du nucléaire. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "VP : Aujourd'hui, l'europe n'est pas d'accord pour déclarer un embargo sur le pétrole, sur les achats de pétrole et gaz russes, parce que il y a un certain nombre de pays européens qui sont trop dépendants, mais nous devons sortir, aujourd'hui, de cette dépendance au pétrole et au gaz Russe. Et, pour ça, nous avons une arme, nous avons, nous, l'énergie nucléaire, qui est une énergie totalement décarbonée, que nous devons pousser. VP : Donc, moi, je souhaite que ces taxes, qui sont perçues par le gouvernement, puissent être reversées aux français, et je souhaite aussi la déconnection du prix de l'électricité en France, par rapport au prix du gaz. EZ : On est très peu dépendant, nous, les français, du gaz russe. EZ : Prenons les mesures d'urgence, les mesures d'urgence, c’est le blocage des prix du pétrole, de, de l'essence à la pompe, à un virgule huit euros. EZ : Donc, j'ai proposé de rembourser la moitié des frais kilométriques des dix-huit millions de français qui prennent la voiture pour aller travailler. EZ : C'est parce qu'on s'est agrégé à l'europe qu'on a pas pu profiter de la spécificité française et du nucléaire. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent du pouvoir d'achat des français." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Parlons du sujet qui intéresse les Français, leur pouvoir d'achat." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Les présentateurs demandent si la france doit faire un embargo sur le gaz et le pétrole russe, et comment les candidats peuvent protéger les français de la hausse des prix." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Deux pays importants, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, se sont engagés à ne plus acheter une goutte de pétrole et de gaz russe." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Faut-il faire pareil, doit-on, peut on se passer de cette arme économique de la Russie que sont le gaz et le pétrole ?" + }, + { + "speaker": "P2", + "text": "Euh, comment, est-ce qu'on protège les français de la hausse du pétrole, de la hausse de l'essence ?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse explique qu'elle ne souhaite pas un embargo sur le gaz et le pétrole car les pays européen sont trop dépendants de la russie." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Aujourd'hui, l'europe n'est pas d'accord pour déclarer un embargo sur le pétrole, sur les achats de pétrole et gaz russes, parce que il y a un certain nombre de pays européens qui sont trop dépendants, mais nous devons sortir, aujourd'hui, de cette dépendance au pétrole et au gaz Russe." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse explique qu'elle souhaite sortir de cette dépendance à l'aide de l'industrie nucléaire." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Et, pour ça, nous avons une arme, nous avons, nous, l'énergie nucléaire, qui est une énergie totalement décarbonée, que nous devons pousser." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Donc, oui, y a la possibilité de sortir de la dépendance au gaz, et il va falloir faire des contrats à long terme d'approvisionnement en gaz." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse souhaite aussi reverser les taxes qui viennent de l'augmentation du prix du pétrole aux français, ainsi que la déconnection du prix de l'électricité en france par rapport au prix du gaz." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Là encore, c'est l'europe qui peut nous y aider, mais il faut, évidemment, à court terme, aider les français, et, vous le savez, à chaque fois que les prix de l'essence augmentent, il y a des taxes qui sont touchées par le gouvernement." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Donc, moi, je souhaite que ces taxes, qui sont perçues par le gouvernement, puissent être reversées aux français, et je souhaite aussi la déconnection du prix de l'électricité en France, par rapport au prix du gaz." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour souhaite le blocage du prix de l'essence à un virgule huit euros." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Prenons les mesures d'urgence, les mesures d'urgence, c’est le blocage des prix du pétrole, de, de l'essence à la pompe, à un virgule huit euros." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour souhaite aussi rembourser la moitié des frais kilométriques des français qui prennent la voiture pour aller travailler, en défiscalisant ces remboursements pour les entreprises." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Donc, j'ai proposé de rembourser la moitié des frais kilométriques des dix-huit millions de français qui prennent la voiture pour aller travailler." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse souhaite aussi la même chose." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "C’est pas vous qui payez, c’est les entreprises." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Ils pourront déduire de leur base fiscale." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Ca c’est ma proposition, ma proposition, c'est de défiscaliser les remboursements kilométriques des entreprises" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour souhaite aussi améliorer l'industrie nucléaire français" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Je veux parler de gaz Parce que c'est madame merkel qui a arrêtée, le, le nucléaire, alors que madame pécresse, elle, en deux mille dix-huit, disait qu'il, qu'il fallait sortir du nucléaire, et qui pousse les énergies renouvelables, alors que ce sont les énergies renouvelables comme, l'éolien, euh, euh, qui oblige à aller chercher le gaz, et ce qui fait qu'aujourd'hui, les allemands sont dépendants à soixante pour cent de leurs gaz." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Et, deuxièmement, c'est, c'est parce qu'on s'est agrégé à l'europe qu'on a pas pu profiter de la spécificité française et du nucléaire." + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Zemmour_Pecresse--Partie_6_Refugies_Et_XYZ.json b/train/Zemmour_Pecresse--Partie_6_Refugies_Et_XYZ.json index 808f961bf7981ef976967fd9e7697fb588d4bc3d..e08be3a2ded0620d3fcf32dc7fdc0be796d3c2a8 100644 --- a/train/Zemmour_Pecresse--Partie_6_Refugies_Et_XYZ.json +++ b/train/Zemmour_Pecresse--Partie_6_Refugies_Et_XYZ.json @@ -5,5 +5,241 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent de leur politique d'immigration. Sur les réfugiés ukrainiens, Valérie pécresse explique vouloir donner une autorisation temporaire de séjour. Pour Eric Zemmour, il faut aider la pologne à s'occuper des réfugiés ukrainiens, afin de rester proche de leur pays. Il propose de supprimer les sanctions européennes infligées à la pologne. Il explique que si Valérie pécresse souhaite accepter les réfugiés de guerre, elle devra accepter les réfugiés de toutes les guerres. Pour valérie Pécresse, sur les politique d'immigration, l'immigration zéro empêche la france d'engager des chercheurs étrangers et des ouvriers agricoles. Elle propose de mettre en place les quotas migratoires, adoptés par référendum. Pour elle, si un pays n'accepte pas le retour des clandestins, il ne devrait pas avoir accès à des visas. De cette manière, la france peut choisir qui est accueilli, dans quels métiers, afin de faire venir les gens dont on a besoin. Elle souhaite mettre fin au regroupement familial. Elle veut mettre en place un examen de français obligatoire réussi, des obligations de revenus, et des obligation d'assimilations. Elle propose la fin du droit du sol automatique. Eric Zemmour explique que ces contraintes existent déjà. Il critique la suppression du droit du sol proposée par Valérie pécresse, qui ouvre toujours la porte aux jeunes qui parlent français et qui n'ont pas de casiers judiciaires. Eric zemmour propose de supprimer le droit du sol, le regroupement familial, limiter les étudiants, et l'expulsion des délinquants étrangers ainsi que la déchéance de nationalité pour les délinquants bi nationaux, qui seront expulsés. Eric Zemmour souhaite enlever les prestations sociales non contributives aux étrangers. Valérie pécresse explique que sans accords, Eric Zemmour ne pourra pas renvoyer les clandestins. Elle souhaite aussi réformer le droit d'asile, qui devra se faire aux frontières, et qui devront être traitées rapidement. Eric Zemmour explique que les états qui ne reprendraient pas les étrangers s'opposeront à la france, et qu'il mettra des mesures de coercition, comme la suppression des visas, la saisie des biens des dirigeants étrangers en france, et le blocage de tranfert de fonds des immigrés vers les pays clandestins.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Zemmour et Pécresse discutent de la politique migratoire de la France. Pécresse souhaite accueillir les réfugiés issus de pays en guerre, en particulier les Ukrainiens. Zemmour ironise alors en sous-entendant que sa rivale aurait pu accueillir les réfugiés syriens. Zemmour explique par ailleurs que la France peut accueillir des réfugiés Ukraniens car ceux-ci sont Chrétiens et européens donc plus proches de nous. Zemmour rappelle également que ces réfugiés seront peu nombreux en France car ils préfèrent aller en Pologne, pays qu’il faut donc aider. Pécresse explique ensuite qu’elle souhaite établir des quotas d’immigrés par branche professionnelle ; elle n’accordera plus de visas aux pays refusant de reprendre leurs ressortissants clandestins. Pécresse ajoute que le droit d’asile devra se demander aux frontières. Zemmour est plus radical car il souhaite expulser les délinquants étrangers et déchoir de leur nationalité les binationaux délinquants, supprimer le droit du sol et le regroupement familial, limiter considérablement les étudiants étrangers, renvoyer les immigrés en situation de chômage (plus de 6 mois) et retirer les allocations non contributives aux immigrés extra-européens. Zemmour critique la politique de quotas de son adversaire car il pense que le patronat fera toujours pression pour avoir plus d’immigrés. Zemmour souhaite enfin que les français restent en France ; selon lui ils partent pour échapper au grand remplacement. Cette expression désigne selon Pécresse une théorie complotiste.", "Extractive_1": "P1 : Le gouvernement prévoit cinquante mille, cent mille réfugiés ukrainiens à terme. P1 : Faut-il les accueillir chez nous à bras ouverts ? VP : Quand un peuple subit la guerre sur son sol, quand il est persécuté, il doit avoir une autorisation temporaire de séjour dans notre pays. EZ : Euh, ce que je j'ai dit, j'ai dit que les réfugiés ukrainiens voulait aller en pologne, et je le répète. EZ : Donc, l'essentiel, ils veulent aller en pologne, tout simplement parce que ce sont des femmes et des enfants, qui sont près de leur mari, et de leur père, ou de leur fils, qui se bat. EZ : Donc ils ne veulent pas aller loin, et c'est pour ça que j'ai proposé d'aider les polonais, et madame pécresse, c'est pour ça que j'ai proposé que l'europe supprime les scandaleuses, euh, amendes, qu'ils ont infligé à la pologne. EZ : Il faut être cohérent avec ses principes, madame Pécresse. EZ : Donc, à chaque fois qu'il y aura une guerre, vous accueillerez tous les migrants qui sont victimes de cette guerre, d'où qu'elle vienne, Madame pécresse, il faut le dire aux français, parce que, là, ils seront intéressés, parce que, là, vous comprenez, là, aujourd'hui, ce sont des ukrainiens, qui sont des chrétiens, des européens. P1 : Madame pécresse ça nous ramène à l'un des concepts préféré de Monsieur zemmour, le grand remplacement, le mot, la terminologie, mais qu'en pensez-vous ? VP : Avant d'en venir au grand remplacement, il faut quand même en parler, de la politique d'immigration. VP : Vous vous dites immigration zéro, c’est bien ça ? VP : ça veut dire qu'on a plus de chercheurs étrangers qui viennent dans nos laboratoires, ça veut dire, on n'a plus d'ouvriers agricoles qui viennent. VP : Donc, moi, j'ai les solutions, j’ai les solutions, les vraies solutions, qui sont, qui nécessiteront d'ailleurs beaucoup de courage pour être mis en œuvre en matière migratoire. VP : C’est les quotas migratoires, c'est une loi constitutionnelle, adoptée par référendum. VP : Zéro, les clandestins, les clandestins, rentrent chez eux, et les pays qui refusent de reprendre leurs clandestins, c'est zéro visas. VP : Ça permet de choisir qui on accueille, et, dans les métiers où on en a besoin, eh bien, on fera venir des personnes dont on a besoin. VP : Et le regroupement familial automatique c'est terminé. VP : Aujourd'hui, on le réduit, on le réduit, avec un test de français obligatoire et un examen réussi, avec des obligations de revenus, avec une obligation, aussi, d'assimilation, et on met fin au droit du sol obligatoire, automatique. EZ : Madame Pécresse, le regroupement familial, avec les contraintes que vous donnez, ça existe déjà quasiment. EZ : Après, vous dites, le droit du sol, c'est fini. EZ : Euh, mais, mais, vous rajoutez tout de suite, ah, oui, mais, euh, à dix-huit ans, si il parle pas français, et s'ils ont un casier judiciaire. EZ : Moi, je supprime, je supprime le droit du sol complètement. EZ : Moi, je supprime le regroupement familial totalement. EZ : Moi, je limite les étudiants, uniquement, les gens qui sont très, très fort. EZ : Moi, je continue, j'expulse les délinquants étrangers. EZ : Je déchois de la nationalité les délinquants bi nationaux, et, puis, je les expulse. EZ : Par ailleurs, je, j'enlève les prestations sociales, non contributives, comme on dit, c'est-à-dire le rsa, l'allocation logement, le minimum vieillesse, euh, aux étrangers, non-européens, vous ne le faites pas. VP : Et bien, comment feras-t’il atterrir les avions dans les pays d'origine ? VP : Mais, surtout, l'important, c'est de renégocier les accords bilatéraux avec les pays, pour qu’ils reprennent leurs clandestins. VP : Moi, je demande que le droit d'asile soit fait à la frontière, pour lutter contre tous ces faux demandeurs d'asile, et on fera, euh, on est, on examinera leur demande dans un délai de un mois, et les faux demandeurs d'asile, ceux qui viennent pour de l'immigration économiques, ils rentrent chez eux. EZ : Je considère que les états qui ne reprennent pas les clandestins s’opposent à la france, donc je prendrais toutes les mesures de coercition. EZ : La première, c’est la suppression des visas. EZ : Deuxièmement, je saisis les biens des dirigeants étrangers en France. EZ : Troisièmement, je bloque les transferts de fonds des immigrés ici, vers la western union des pays des clandestins ", - "Extractive_2": "VP : Quand un peuple subit la guerre sur son sol, quand il est persécuté, il doit avoir une autorisation temporaire de séjour dans notre pays. EZ : Euh, ce que je j'ai dit, j'ai dit que les réfugiés ukrainiens voulait aller en pologne, et je le répète. EZ : Donc ils ne veulent pas aller loin, et c'est pour ça que j'ai proposé d'aider les polonais, et madame pécresse, c'est pour ça que j'ai proposé que l'europe supprime les scandaleuses, euh, amendes, qu'ils ont infligé à la pologne. EZ : Je signale à madame pécresse que, si, comme l'angleterre, madame pécresse, que, si, ce sont ses principes d'accueillir des peuples qui sont victimes de la guerre, elle était donc favorable à l'accueil des migrants syriens en deux mille quinze, comme son modèle, madame merkel, qui en a accueilli un million. VP : Vous vous dites immigration zéro, c’est bien ça ? VP : ça veut dire qu'on a plus de chercheurs étrangers qui viennent dans nos laboratoires, ça veut dire, on n'a plus d'ouvriers agricoles qui viennent. VP : Donc, moi, ce que je souhaite, aujourd'hui, c'est cette politique de quotas. VP : Zéro, les clandestins, les clandestins, rentrent chez eux, et les pays qui refusent de reprendre leurs clandestins, c'est zéro visas. VP : Et la, la nationalité française, elle se demande à dix-huit ans, et on donne des preuves d’assimilation. EZ : Moi, je supprime, je supprime le droit du sol complètement. EZ : Moi, je supprime le regroupement familial totalement. EZ : Moi, je limite les étudiants, uniquement, les gens qui sont très, très fort. EZ : Moi, je continue, j'expulse les délinquants étrangers. VP : Moi aussi. EZ : Je déchois de la nationalité les délinquants bi nationaux, et, puis, je les expulse. EZ : Par ailleurs, je, j'enlève les prestations sociales, non contributives, comme on dit, c'est-à-dire le rsa, l'allocation logement, le minimum vieillesse, euh, aux étrangers, non-européens, vous ne le faites pas. EZ : Donc, en vérité, ce que vous êtes en train de dire aux français, avec ce principe des quotas, c'est que, non seulement vous n'arrêtez pas les droits et l'immigration légale telle qu'on l'a aujourd'hui, deux cent soixante-quinze mille entrées légales en deux mille vingt, mais qu'en plus, vous allez nous rajouter des immigrés de travail alors qu'aujourd'hui, ils ne représentent que quatorze pour cent de cette, cette immigration, légale, et qu'il y a déjà, aujourd'hui cinquante-cinq pour cent des étrangers non-européens qui sont inactif EZ : Moi, ce que je dis, c'est que, si un étranger est chômeur, au bout de six mois, je le renvoie. VP : Y a énormément, effectivement, de patrons, qui cherchent à recruter, et, pour cela, il faut pouvoir, dans certains métiers, pouvoir faire venir des étrangers, mais on choisit qui. VP : Le sujet, c'est un donnant-donnant, visa contre retour des clandestins. P1 : Chaque année, vous allez demander au parlement d'établir une liste. VP : De manière pluriannuelle, avec les branches professionnelles, qui font tous des plans prévisionnels de recrutement. VP : Moi, je demande que le droit d'asile soit fait à la frontière, pour lutter contre tous ces faux demandeurs d'asile, et on fera, euh, on est, on examinera leur demande dans un délai de un mois, et les faux demandeurs d'asile, ceux qui viennent pour de l'immigration économiques, ils rentrent chez eux. EZ : Je considère que les états qui ne reprennent pas les clandestins s’opposent à la france, donc je prendrais toutes les mesures de coercition. EZ : Par ailleurs, moi, ce que je veux, c'est que les français ne s'expatrient plus. Voyez-vous, les jeunes français, j'aimerais qu'ils restent en france, et, pour cela, je veux leur donner l'envie de rester en france, d'abord, parce que, euh, ils seront rassurés sur l'évolution de leur pays, ils ne seront pas sûrs que leur pays, euh, est en train de devenir le liban en grand, euh, et que, euh, nous allons, euh, effectivement, vers le grand remplacement. VP : Pour moi, c’est une théorie complotiste, qui joue sur les peurs, et qui entraîne la haine. EZ : Moi, je ne sors pas de l'Europe. Donc, il y a l'immigration européenne, il y a des polonais, il y, a, euh, des roumains, euh, ça, ce n'est pas de l'immigration extra-européenne, madame pécresse " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "VP : Quand un peuple subit la guerre sur son sol, quand il est persécuté, il doit avoir une autorisation temporaire de séjour dans notre pays. EZ : Euh, ce que je j'ai dit, j'ai dit que les réfugiés ukrainiens voulait aller en pologne, et je le répète. EZ : Donc ils ne veulent pas aller loin, et c'est pour ça que j'ai proposé d'aider les polonais, et madame pécresse, c'est pour ça que j'ai proposé que l'europe supprime les scandaleuses, euh, amendes, qu'ils ont infligé à la pologne. EZ : Je signale à madame pécresse que, si, comme l'angleterre, madame pécresse, que, si, ce sont ses principes d'accueillir des peuples qui sont victimes de la guerre, elle était donc favorable à l'accueil des migrants syriens en deux mille quinze, comme son modèle, madame merkel, qui en a accueilli un million. VP : Vous vous dites immigration zéro, c’est bien ça ? VP : ça veut dire qu'on a plus de chercheurs étrangers qui viennent dans nos laboratoires, ça veut dire, on n'a plus d'ouvriers agricoles qui viennent. VP : Donc, moi, ce que je souhaite, aujourd'hui, c'est cette politique de quotas. VP : Zéro, les clandestins, les clandestins, rentrent chez eux, et les pays qui refusent de reprendre leurs clandestins, c'est zéro visas. VP : Et la, la nationalité française, elle se demande à dix-huit ans, et on donne des preuves d’assimilation. EZ : Moi, je supprime, je supprime le droit du sol complètement. EZ : Moi, je supprime le regroupement familial totalement. EZ : Moi, je limite les étudiants, uniquement, les gens qui sont très, très fort. EZ : Moi, je continue, j'expulse les délinquants étrangers. VP : Moi aussi. EZ : Je déchois de la nationalité les délinquants bi nationaux, et, puis, je les expulse. EZ : Par ailleurs, je, j'enlève les prestations sociales, non contributives, comme on dit, c'est-à-dire le rsa, l'allocation logement, le minimum vieillesse, euh, aux étrangers, non-européens, vous ne le faites pas. EZ : Donc, en vérité, ce que vous êtes en train de dire aux français, avec ce principe des quotas, c'est que, non seulement vous n'arrêtez pas les droits et l'immigration légale telle qu'on l'a aujourd'hui, deux cent soixante-quinze mille entrées légales en deux mille vingt, mais qu'en plus, vous allez nous rajouter des immigrés de travail alors qu'aujourd'hui, ils ne représentent que quatorze pour cent de cette, cette immigration, légale, et qu'il y a déjà, aujourd'hui cinquante-cinq pour cent des étrangers non-européens qui sont inactif EZ : Moi, ce que je dis, c'est que, si un étranger est chômeur, au bout de six mois, je le renvoie. VP : Y a énormément, effectivement, de patrons, qui cherchent à recruter, et, pour cela, il faut pouvoir, dans certains métiers, pouvoir faire venir des étrangers, mais on choisit qui. VP : Le sujet, c'est un donnant-donnant, visa contre retour des clandestins. P1 : Chaque année, vous allez demander au parlement d'établir une liste. VP : De manière pluriannuelle, avec les branches professionnelles, qui font tous des plans prévisionnels de recrutement. VP : Moi, je demande que le droit d'asile soit fait à la frontière, pour lutter contre tous ces faux demandeurs d'asile, et on fera, euh, on est, on examinera leur demande dans un délai de un mois, et les faux demandeurs d'asile, ceux qui viennent pour de l'immigration économiques, ils rentrent chez eux. EZ : Je considère que les états qui ne reprennent pas les clandestins s’opposent à la france, donc je prendrais toutes les mesures de coercition. EZ : Par ailleurs, moi, ce que je veux, c'est que les français ne s'expatrient plus. Voyez-vous, les jeunes français, j'aimerais qu'ils restent en france, et, pour cela, je veux leur donner l'envie de rester en france, d'abord, parce que, euh, ils seront rassurés sur l'évolution de leur pays, ils ne seront pas sûrs que leur pays, euh, est en train de devenir le liban en grand, euh, et que, euh, nous allons, euh, effectivement, vers le grand remplacement. VP : Pour moi, c’est une théorie complotiste, qui joue sur les peurs, et qui entraîne la haine. EZ : Moi, je ne sors pas de l'Europe. 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"extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Je considère que les états qui ne reprennent pas les clandestins s’opposent à la france, donc je prendrais toutes les mesures de coercition." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "La première, c’est la suppression des visas." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Deuxièmement, je saisis les biens des dirigeants étrangers en France." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Troisièmement, je bloque les transferts de fonds des immigrés ici, vers la western union des pays des clandestins" + } + ] + } +] +} diff --git a/train/Zemmour_Pecresse--Partie_7_Retraites.json b/train/Zemmour_Pecresse--Partie_7_Retraites.json index 83afda9956e389ea90c5f1c2f4de7641f5c87c7d..3cec11c535828c5dea720e17ffb05a878d29ed7d 100644 --- a/train/Zemmour_Pecresse--Partie_7_Retraites.json +++ b/train/Zemmour_Pecresse--Partie_7_Retraites.json @@ -5,5 +5,163 @@ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent de la retraite et de l'économie. Sur la retraite, Valérie pécresse explique qu'Emmanuel Macron promet des choses qu'il n'a pas pu faire. Elle explique aussi que Eric Zemmour ne finance pas son programme, ne supprime aucun poste de fonctionnaires, et ne réforme pas l'assurance chômage. Eric Zemmour rappelle qu'il enlève le RSA aux étrangers. Valérie pécresse est pour la retraite à soixante-cinq ans, sauf pour les carrières longue et pénible. Elle souhaite réformer l'assurance chômage et l'état, ainsi que supprimer deux cent mille postes de fonctionnaires. Elle propose le smic net comme retraite minimale, ainsi que la revalorisation des pensions de reversion des veuves. Pour financer son programme, Eric Zemmour explique qu'il veut retarder l'âge de la retraite à soixante-quatre ans. Il ne souhaite pas faire des promesses de réduction des effectifs publics, car les besoins ne sont pas clairs. Pour lui, dans certains domaines, comme la justice et la santé, il faut engager plutôt que réduire le nombre de fonctionnaires. Il souhaite aussi refuser les prestations sociales non contributives aux étrangers et lutter contre la fraude sociale. Il souhaite baisser les impôts de productions et réduire l'impôt sur les sociétés en augmentant le plafond de revenu minimum avant l'impôt.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Zemmour et Pécresse discutent de la réforme des retraites et des économies à réaliser. Le présentateur rappelle que Macron est favorable à la retraite à soixante-cinq ans. Pécresse est d’accord, sauf pour les métiers pénibles et les carrières longues. Elle critique également les dépenses importantes du programme de Zemmour. Pécresse souhaite aussi une réforme de l’assurance chômage et la suppression de deux-cent mille postes de fonctionnaires. Zemmour défend la retraite à soixante-quatre ans. Il ne veut pas donner de chiffres de suppressions de postes de fonctionnaires car il estime que cette étude est difficile à réaliser, d’autant plus que certaines branches manquent d’effectifs. Zemmour entend faire des économies importantes sur la fin des allocations non-contributives versées aux étrangers (vingt milliards d’euros). Pécresse conteste ce chiffre. Zemmour termine en expliquant qu’il souhaite une baisse importantes des charges.", "Extractive_1": "xP1 : Aujourd'hui est arrivé un fait, d'actualité important, l'un des douze candidats qualifiés, emmanuel Macron, qui est actuellement en tête, si l'on en croit les sondages, a fait une proposition. P1 : Il veut porter l'âge légal de départ à la retraite, à soixante-cinq ans, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. P1 : Vous appréciez cette, cette mesure à sa juste valeur ? VP : Ce qu'on voit c’est que ce qu'emmanuel macron candidat promet, c’est tout ce que emmanuel macron président n'a pas fait. VP : Mais, sur les questions économiques, c'est quand même très important. VP : Euh, parce que je sais que pour éric zemmour, c'est totalement secondaire, puisque, lui, dans son programme, il a cent cinquante milliards de dépenses non financées. P1 : Il augmente aussi l’âge de la retraite à soixante-quatre ans. VP : Aucune suppression de postes de fonctionnaires, pas de réforme de l'assurance chômage. EZ : Le RSA je l'enlève aux étrangers, c'est pas courageux ça. P1 : Dites vous aux français, moi présidente, la retraite sera à soixante cinq ans ? VP : Mais, moi, je l ai, j ai dit, déjà, je ferai cette réforme, jusqu'à soixante-cinq ans, sauf pour les français, qui, sont usés par leur travail, ont une carrière longue et pénible. VP : J'ai dit que je ferai la réforme de l'assurance chômage, j'ai dit que je ferai la réforme de l'état. VP : J'ai dit que je supprimerai deux cent mille postes de fonctionnaires. P2 : Mille cent euros de pension minimum dit, euh, emmanuel macron, candidat, vous vous dites mille euros. VP : Non, moi, je dis le smic net, parce que, avec cette réforme, je peux dégager des, des, des, des ressources, jusqu'au smic net, pour que il n'y ait plus un seul retraités qui partent à la retraite sans le smic net. VP : Et je propose de passer les pensions de reversion des veuves, de cinquante-quatre pour cent à soixante-quinze pour cent pour les veuves qui n'ont pas de carrière complète. P2 : On est pas dans une cour de récréation, alors, mais alors, éric zemmour répondez, alors, répondez, et valérie pécresse a dit que vous faisiez pas de réforme de fond, et que vos solution, c'est-à-dire, en gros, supprimer un certain nombre de dépenses liées à l'immigration, ne suffirait largement pas à euh, combler les déficits, et à faire des réformes de fonds. EZ : Je dis, depuis des mois, euh, je parle de retarder l'âge de la retraite à soixante-quatre ans. EZ : Euh, ça nous fera, à peu près, selon les calculs, vingt milliards d'économies. EZ : Moi, je ne propose pas, effectivement, vous avez raison, j'annonce pas triomphalement, des réductions d'effectifs publics, parce que, euh, j'ai compris, avec la campagne de deux mille dix-sept, que tout ça, euh, n'était que paroles verbales. EZ : Je dis, il ne faut pas promettre, il faut, quand on est au pouvoir, faire une évaluation stricte des besoins. EZ : Il y a des secteurs, même madame pécresse le reconnaît, où il faudra embaucher, la justice, par exemple, la santé, vous êtes d'accord, au moins, là-dessus. EZ : Alors, je répète, pour les économies, des prestations sociales non contributives aux étrangers, non européens, c'est vingt milliards, pas quatre milliards, madame Pécresse. EZ : Deuxièmement, enfin, il y a, il y a, il y a, la, la lutte contre la fraude sociale, qu'on peut évaluer à quinze milliards. EZ : Par ailleurs, nous avons un programme d'allègement économiques des charges, avec trente milliards de baisses d'impôts, de production, qui vont créer de la richesse. EZ : Nous avons un, euh, un, un système de réduction de l'IS, de l'impôt sur les sociétés. EZ : Euh, car nous augmentons le plafond, là, qui est aujourd'hui, à trente huit milles, jusqu'à trois cent mille ", - "Extractive_2": "VP : Euh, parce que je sais que pour éric zemmour, c'est totalement secondaire, puisque, lui, dans son programme, il a cent cinquante milliards de dépenses non financées. P1 : Il augmente aussi l’âge de la retraite à soixante-quatre ans. VP : Aucune suppression de postes de fonctionnaires, pas de réforme de l'assurance chômage. EZ : Le RSA je l'enlève aux étrangers, c'est pas courageux ça. VP : ça représente que dix pour cent des aides, ça représente quatre milliards. P1 : Revenons à nos moutons, la retraite à soixante cinq ans. VP : Mais, moi, je l ai, j ai dit, déjà, je ferai cette réforme, jusqu'à soixante-cinq ans, sauf pour les français, qui, sont usés par leur travail, ont une carrière longue et pénible. J'ai dit que je ferai cette réforme. VP : J'ai dit que je ferai la réforme de l'assurance chômage, j'ai dit que je ferai la réforme de l'état. VP : J'ai dit que je supprimerai deux cent mille postes de fonctionnaires. EZ : J'ai jamais dit cela. Je dis, depuis des mois, euh, je parle de retarder l'âge de la retraite à soixante-quatre ans. EZ : Euh, ça nous fera, à peu près, selon les calculs, vingt milliards d'économies. EZ : Il y a des secteurs, même madame pécresse le reconnaît, où il faudra embaucher, la justice, par exemple, la santé, vous êtes d'accord, au moins, là-dessus. EZ : Pareil pour la décentralisation, je propose de reprendre la réforme de monsieur sarkozy, qui était de confondre, vous vous souvenez, évidemment, euh, le conseiller territorial, qui était le conseil départemental, et le conseiller régional, euh, qui permet, effectivement, des économies. EZ : Il y a, par ailleurs, euh, des économies, euh, budgétaires, à faire, je le répète, donc, c'est tout à fait financé. Par ailleurs, nous avons un programme d'allègement économiques des charges, avec trente milliards de baisses d'impôts, de production, qui vont créer de la richesse. " -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "VP : Euh, parce que je sais que pour éric zemmour, c'est totalement secondaire, puisque, lui, dans son programme, il a cent cinquante milliards de dépenses non financées. P1 : Il augmente aussi l’âge de la retraite à soixante-quatre ans. VP : Aucune suppression de postes de fonctionnaires, pas de réforme de l'assurance chômage. EZ : Le RSA je l'enlève aux étrangers, c'est pas courageux ça. VP : ça représente que dix pour cent des aides, ça représente quatre milliards. P1 : Revenons à nos moutons, la retraite à soixante cinq ans. VP : Mais, moi, je l ai, j ai dit, déjà, je ferai cette réforme, jusqu'à soixante-cinq ans, sauf pour les français, qui, sont usés par leur travail, ont une carrière longue et pénible. J'ai dit que je ferai cette réforme. VP : J'ai dit que je ferai la réforme de l'assurance chômage, j'ai dit que je ferai la réforme de l'état. VP : J'ai dit que je supprimerai deux cent mille postes de fonctionnaires. EZ : J'ai jamais dit cela. Je dis, depuis des mois, euh, je parle de retarder l'âge de la retraite à soixante-quatre ans. EZ : Euh, ça nous fera, à peu près, selon les calculs, vingt milliards d'économies. EZ : Il y a des secteurs, même madame pécresse le reconnaît, où il faudra embaucher, la justice, par exemple, la santé, vous êtes d'accord, au moins, là-dessus. EZ : Pareil pour la décentralisation, je propose de reprendre la réforme de monsieur sarkozy, qui était de confondre, vous vous souvenez, évidemment, euh, le conseiller territorial, qui était le conseil départemental, et le conseiller régional, euh, qui permet, effectivement, des économies. EZ : Il y a, par ailleurs, euh, des économies, euh, budgétaires, à faire, je le répète, donc, c'est tout à fait financé. Par ailleurs, nous avons un programme d'allègement économiques des charges, avec trente milliards de baisses d'impôts, de production, qui vont créer de la richesse. ", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent de la retraite et de l'économie." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Aujourd'hui est arrivé un fait, d'actualité important, l'un des douze candidats qualifiés, emmanuel Macron, qui est actuellement en tête, si l'on en croit les sondages, a fait une proposition." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Il veut porter l'âge légal de départ à la retraite, à soixante-cinq ans, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Vous appréciez cette, cette mesure à sa juste valeur ?" + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Il augmente aussi l’âge de la retraite à soixante-quatre ans." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse explique qu'elle a beaucoup de réforme pour faire des économies, et qu'Eric Zemmour ne finance pas son programme." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Ce qu'on voit c’est que ce qu'emmanuel macron candidat promet, c’est tout ce que emmanuel macron président n'a pas fait." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Mais, sur les questions économiques, c'est quand même très important." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Euh, parce que je sais que pour éric zemmour, c'est totalement secondaire, puisque, lui, dans son programme, il a cent cinquante milliards de dépenses non financées." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse souhaite augmenter l'âge légal de départ à la retraite à soixante cinq ans, faire une réforme de l'assurance chômage, et supprimer deux cent mille postes de fonctionnaires." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Aucune suppression de postes de fonctionnaires, pas de réforme de l'assurance chômage." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Dites vous aux français, moi présidente, la retraite sera à soixante cinq ans ?" + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Mais, moi, je l ai, j ai dit, déjà, je ferai cette réforme, jusqu'à soixante-cinq ans, sauf pour les français, qui, sont usés par leur travail, ont une carrière longue et pénible." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "J'ai dit que je ferai la réforme de l'assurance chômage, j'ai dit que je ferai la réforme de l'état." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "J'ai dit que je supprimerai deux cent mille postes de fonctionnaires." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie pécresse souhaite aussi mettre le smic comme pension minimum de retraite, et augmenter les pensions de reversion des veuves à soixante quinze pour cent." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "Mille cent euros de pension minimum dit, euh, emmanuel macron, candidat, vous vous dites mille euros." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Non, moi, je dis le smic net, parce que, avec cette réforme, je peux dégager des, des, des, des ressources, jusqu'au smic net, pour que il n'y ait plus un seul retraités qui partent à la retraite sans le smic net." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Et je propose de passer les pensions de reversion des veuves, de cinquante-quatre pour cent à soixante-quinze pour cent pour les veuves qui n'ont pas de carrière complète." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique qu'il souhaite retarder l'âge de départ à la retraite à soixante quatre ans." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P2", + "text": "On est pas dans une cour de récréation, alors, mais alors, éric zemmour répondez, alors, répondez, et valérie pécresse a dit que vous faisiez pas de réforme de fond, et que vos solution, c'est-à-dire, en gros, supprimer un certain nombre de dépenses liées à l'immigration, ne suffirait largement pas à euh, combler les déficits, et à faire des réformes de fonds." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Je dis, depuis des mois, euh, je parle de retarder l'âge de la retraite à soixante-quatre ans." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique qu'il n'annonce pas des réductions d'effectifs publics, qui sont des promesses qui ne peuvent être tenues sans une étude des besoins." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Moi, je ne propose pas, effectivement, vous avez raison, j'annonce pas triomphalement, des réductions d'effectifs publics, parce que, euh, j'ai compris, avec la campagne de deux mille dix-sept, que tout ça, euh, n'était que paroles verbales." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Je dis, il ne faut pas promettre, il faut, quand on est au pouvoir, faire une évaluation stricte des besoins." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Il y a des secteurs, même madame pécresse le reconnaît, où il faudra embaucher, la justice, par exemple, la santé, vous êtes d'accord, au moins, là-dessus." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique qu'il fera des économies sur les prestations sociales non contributives aux étrangers, et en luttant contre la fraude sociale." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Alors, je répète, pour les économies, des prestations sociales non contributives aux étrangers, non européens, c'est vingt milliards, pas quatre milliards, madame Pécresse." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Deuxièmement, enfin, il y a, il y a, il y a, la, la lutte contre la fraude sociale, qu'on peut évaluer à quinze milliards." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour propose aussi un allègement économiques des charges, avec trente milliards de baisses d'impôts de production, et une réduction de l'impôt sur les sociétés" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Par ailleurs, nous avons un programme d'allègement économiques des charges, avec trente milliards de baisses d'impôts, de production, qui vont créer de la richesse." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Nous avons un, euh, un, un système de réduction de l'IS, de l'impôt sur les sociétés." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Euh, 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Pour la réindustrialisation, valérie pécresse explique baisser les impôts de production. Elle souhaite débureaucratiser les normes, ainsi qu'investir dix milliards d'euros dans l'industrie. Elle souhaite simplifier les normes, supprimer la zéro artificialisation qui empêche les territoires ruraux d'implanter des entreprises industrielles, et mettre en place un comité stratégique d'investissement. Elle propose de créer au niveau européen une politique de préférence européenne, avec une réciprocité sur les marchés. Elle veut mettre une taxe carbone aux frontières de l'europe qui permette de protéger l'agriculture et l'industrie européenne, qui respecte des normes environnementales plus fortes que le reste du monde. Eric Zemmour rappelle que Valérie Pécresse fait partie des politiciennes qui ont bradée l'industrie française pour favoriser le service. Il souhaite ramener les industries en france, en baissant les charges comme les impôts de production. Il propose la création d'un fond souverain français adossé au livret A. Il propose aussi des zones sans fiscalités aux endroits avec une désindustrialisation important, ainsi qu'un contrôle des investissements étrangers.", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Zemmour et Pécresse discutent de la politique industrielle de la France. Le présentateur part du constat que de nombreux produits essentiels ne sont plus produits en France et qu’il est donc nécessaire de réindustrialiser le pays. Pécresse entend faire revenir les industries en allégeant leurs charges et en simplifiant les normes. Elle souhaite également élaborer une vraie stratégie d’achat à l’échelle européenne. Enfin, Pécresse est favorable à une taxe carbone aux frontières européennes. Zemmour fustige sa rivale en l’accusant d’être responsable de la désindustrialisation car trop favorable au libre échange. Il la rejoint néanmoins sur la baisse des charges. Zemmour souhaite également mobiliser l’épargne des Français pour obtenir des investissements conséquents et entend aussi créer des zones franches pour l’industrie. Enfin, Zemmour veut davantage contrôler les investissements étrangers. Pécresse est d’accord avec ça. Elle termine en mentionnant l’importance de la recherche et des partenariats public-privés. ", "Extractive_1": "P1 : Le covid, la pandémie, l'invasion de l'ukraine, nous ont rappelés à nous Français, à tous les téléspectateurs qui nous regardent, à quel point nous étions dépendants économiquement. P1 : Comment fait-on pour réindustrialiser la france? VP : Avec les économies que je vais faire, je vais pouvoir baisser les impôts de production. VP : Je vais aussi débureaucratiser les normes. VP : Je commence par dix milliards, et, ensuite, je vais plus loin. VP : Le sujet, aujourd'hui, c'est qu'il faut complètement changer, simplifier les normes. VP : Et puis, je supprimerai le zéro artificialisation net qui a été voté par emmanuel macron, et qui empêche, aujourd'hui, dans les territoires ruraux, d'implanter des entreprises industrielles. VP : Il faut un comité stratégique, et, il faut des fonds d'investissement stratégique. VP : C'est ce que je propose de créer, et, au niveau européen, nous aurons une réflexion pour savoir où, en europe, comment faire un achat, des achats européens, une préférence européenne, et avoir la réciprocité sur nos marchés. VP : Et puis, il faut une taxe carbone aux frontières de l'europe, qui permette, une vraie taxe carbone, qui permettra de protéger, aujourd'hui, nos industries et notre agriculture, qui respecte des normes environnementales beaucoup plus forte que les autres. EZ : D'abord, je voudrais dire que madame pécresse fait partie de ces élites gouvernementales, puisqu'elle a gouvernée, il y a maintenant quelques années, euh, qui ont bradée l'industrie française, en disant que l'industrie était dépassée, que les services étaient plus important, étaient l'avenir, et que le libre-échange allait tout résoudre. EZ : Il faut ramener des industries en france. EZ : Le la première mesure, c'est effectivement, la baisse des charges, puisque nous sommes beaucoup trop imposés, nos entreprises sont beaucoup trop imposées, et, euh, nous n'arrivons pas à être compétitifs. EZ : Je lui ai demandé combien elle voulait baisser les impôts de production. EZ : Moi, je dis, effectivement, trente milliards. EZ : Enfin, je propose un fond souverain français adossé au livret A. EZ : Par ailleurs, je propose également des zones, des zones, euh, de, euh, sans fiscalité, zones franche, dans des, justement, les zones où il y a eu une désindustrialisation importante, comme dans le nord, ou ailleurs. EZ : Par ailleurs, euh, euh, je pense, que, il nous faut, si vous voulez, contrôler beaucoup mieux les investissements étrangers. EZ : Il y a une loi de prête, donc je dis pas que ça n'existe pas, je dis que bercy ne le fais pas. ", - "Extractive_2": "P1 : Le covid, la pandémie, l'invasion de l'ukraine, nous ont rappelés à nous Français, à tous les téléspectateurs qui nous regardent, à quel point nous étions dépendants économiquement. Les masques, les semiconducteurs, le doliprane, les pastilles d'iode. VP : Avec les économies que je vais faire, je vais pouvoir baisser les impôts de production. VP : Je vais aussi débureaucratiser les normes. VP : Non, c'est comme ça qu'on permet à l'industrie, d'avoir beaucoup plus de, de, de facilités, pour se développer. VP : Il faut un comité stratégique, et, il faut des fonds d'investissement stratégique. VP : Et puis, il faut une taxe carbone aux frontières de l'europe, qui permette, une vraie taxe carbone, qui permettra de protéger, aujourd'hui, nos industries et notre agriculture, qui respecte des normes environnementales beaucoup plus forte que les autres. EZ : D'abord, je voudrais dire que madame pécresse fait partie de ces élites gouvernementales, puisqu'elle a gouvernée, il y a maintenant quelques années, euh, qui ont bradée l'industrie française, en disant que l'industrie était dépassée, que les services étaient plus important, étaient l'avenir, et que le libre-échange allait tout résoudre. EZ : Le la première mesure, c'est effectivement, la baisse des charges, puisque nous sommes beaucoup trop imposés, nos entreprises sont beaucoup trop imposées, et, euh, nous n'arrivons pas à être compétitifs. EZ : Puisque l'épargne des français est très abondante, je vous propose un fonds souverain, qui pourra investir dans telle ou telle entreprise. EZ : Par ailleurs, je propose également des zones, des zones, euh, de, euh, sans fiscalité, zones franche, dans des, justement, les zones où il y a eu une désindustrialisation importante, comme dans le nord, ou ailleurs. EZ : Par ailleurs, euh, euh, je pense, que, il nous faut, si vous voulez, contrôler beaucoup mieux les investissements étrangers. EZ : Il y a une loi de prête, donc je dis pas que ça n'existe pas, je dis que bercy ne le fais pas. VP : Cette mesure figure, évidemment dans mon programme, ça s'appelle le haut conseil économique et numérique. VP : Si on veut industrialiser, il faut qu'on mette le paquet sur la recherche, et une recherche partenariale, entre les entreprises et les chercheurs, public privé." -} \ No newline at end of file + "Extractive_2": "P1 : Le covid, la pandémie, l'invasion de l'ukraine, nous ont rappelés à nous Français, à tous les téléspectateurs qui nous regardent, à quel point nous étions dépendants économiquement. Les masques, les semiconducteurs, le doliprane, les pastilles d'iode. VP : Avec les économies que je vais faire, je vais pouvoir baisser les impôts de production. VP : Je vais aussi débureaucratiser les normes. VP : Non, c'est comme ça qu'on permet à l'industrie, d'avoir beaucoup plus de, de, de facilités, pour se développer. VP : Il faut un comité stratégique, et, il faut des fonds d'investissement stratégique. VP : Et puis, il faut une taxe carbone aux frontières de l'europe, qui permette, une vraie taxe carbone, qui permettra de protéger, aujourd'hui, nos industries et notre agriculture, qui respecte des normes environnementales beaucoup plus forte que les autres. EZ : D'abord, je voudrais dire que madame pécresse fait partie de ces élites gouvernementales, puisqu'elle a gouvernée, il y a maintenant quelques années, euh, qui ont bradée l'industrie française, en disant que l'industrie était dépassée, que les services étaient plus important, étaient l'avenir, et que le libre-échange allait tout résoudre. EZ : Le la première mesure, c'est effectivement, la baisse des charges, puisque nous sommes beaucoup trop imposés, nos entreprises sont beaucoup trop imposées, et, euh, nous n'arrivons pas à être compétitifs. EZ : Puisque l'épargne des français est très abondante, je vous propose un fonds souverain, qui pourra investir dans telle ou telle entreprise. EZ : Par ailleurs, je propose également des zones, des zones, euh, de, euh, sans fiscalité, zones franche, dans des, justement, les zones où il y a eu une désindustrialisation importante, comme dans le nord, ou ailleurs. EZ : Par ailleurs, euh, euh, je pense, que, il nous faut, si vous voulez, contrôler beaucoup mieux les investissements étrangers. EZ : Il y a une loi de prête, donc je dis pas que ça n'existe pas, je dis que bercy ne le fais pas. VP : Cette mesure figure, évidemment dans mon programme, ça s'appelle le haut conseil économique et numérique. VP : Si on veut industrialiser, il faut qu'on mette le paquet sur la recherche, et une recherche partenariale, entre les entreprises et les chercheurs, public privé.", + "Community_1": [ + { + "abstractive": { + "text": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent de réindustrialisation." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "P1", + "text": "Le covid, la pandémie, l'invasion de l'ukraine, nous ont rappelés à nous Français, à tous les téléspectateurs qui nous regardent, à quel point nous étions dépendants économiquement." + }, + { + "speaker": "P1", + "text": "Comment fait-on pour réindustrialiser la france?" + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse explique qu'elle souhaite baisser les impôts de production de dix milliards, ainsi que la débureaucratisation des normes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Avec les économies que je vais faire, je vais pouvoir baisser les impôts de production." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Je vais aussi débureaucratiser les normes." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Je commence par dix milliards, et, ensuite, je vais plus loin." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Le sujet, aujourd'hui, c'est qu'il faut complètement changer, simplifier les normes." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "Et puis, je supprimerai le zéro artificialisation net qui a été voté par emmanuel macron, et qui empêche, aujourd'hui, dans les territoires ruraux, d'implanter des entreprises industrielles." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse souhaite mettre en place un comité stratégique ainsi qu'un fond d'investissement stratégique au niveau européen." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Il faut un comité stratégique, et, il faut des fonds d'investissement stratégique." + }, + { + "speaker": "VP", + "text": "C'est ce que je propose de créer, et, au niveau européen, nous aurons une réflexion pour savoir où, en europe, comment faire un achat, des achats européens, une préférence européenne, et avoir la réciprocité sur nos marchés." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Valérie Pécresse souhaite mettre en place une taxe carbone aux frontières de l'europe pour protéger les industries et agricultures qui respectent des normes environnementales plus fortes." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "VP", + "text": "Et puis, il faut une taxe carbone aux frontières de l'europe, qui permette, une vraie taxe carbone, qui permettra de protéger, aujourd'hui, nos industries et notre agriculture, qui respecte des normes environnementales beaucoup plus forte que les autres." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour souhaite baisser l'impôt de production de trente milliards." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "D'abord, je voudrais dire que madame pécresse fait partie de ces élites gouvernementales, puisqu'elle a gouvernée, il y a maintenant quelques années, euh, qui ont bradée l'industrie française, en disant que l'industrie était dépassée, que les services étaient plus important, étaient l'avenir, et que le libre-échange allait tout résoudre." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Il faut ramener des industries en france." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Le la première mesure, c'est effectivement, la baisse des charges, puisque nous sommes beaucoup trop imposés, nos entreprises sont beaucoup trop imposées, et, euh, nous n'arrivons pas à être compétitifs." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Je lui ai demandé combien elle voulait baisser les impôts de production." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Moi, je dis, effectivement, trente milliards." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour souhaite aussi la création d'un fond souverain français adossé au livret A, qui investirait dans des entreprises françaises." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Enfin, je propose un fond souverain français adossé au livret A." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour explique vouloir créer des zones franche la où la désindustrialisation est importante." + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Par ailleurs, je propose également des zones, des zones, euh, de, euh, sans fiscalité, zones franche, dans des, justement, les zones où il y a eu une désindustrialisation importante, comme dans le nord, ou ailleurs." + } + ] + }, + { + "abstractive": { + "text": "Eric Zemmour souhaite aussi contrôler les investissements étrangers" + }, + "extractive": [ + { + "speaker": "EZ", + "text": "Par ailleurs, euh, euh, je pense, que, il nous faut, si vous voulez, contrôler beaucoup mieux les investissements étrangers." + }, + { + "speaker": "EZ", + "text": "Il y a une loi de prête, donc je dis pas que ça n'existe pas, je dis que bercy ne le fais pas." + } + ] + } +] +}