[ { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ du Maroc ont vécu un...", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "Maroc : à peine lancée, l’opération Marhaba 2024 connait déjà des couacs", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-a-peine-lancee-loperation-marhaba-2024-connait-deja-des-couacs/", "description": "Au Maroc, le lancement de la 24ᵉ édition de l’opération Marhaba, marquant le retour des...", "content": "Au Maroc, le lancement de la 24ᵉ édition de l’opération Marhaba, marquant le retour des Marocains résidant à l’étranger (MRE) pour les vacances de l’été, a connu plusieurs couacs : des prix de voyage exorbitants, dysfonctionnement dans les ports et un navire en panne.Maroc. Image par DK-ART / Adobe StockL’opération Marhaba 2024 a été inaugurée mercredi 5 juin, un peu plutôt que prévu en raison de la célébration de l’Aïd al-Adha prévue le 16 juin au Maroc. La fondation Mohammed V chargée de l’opération a mis en service un dispositif d’accueil activé au Maroc, en France, en Italie et en Espagne.Mais à peine lancée, l’opération a déjà connu des perturbations et des dysfonctionnements. Pour commencer, les Marocains du monde s’apprêtant à rejoindre le Maroc dans le cadre de l’opération continuent de dénoncerles prix exorbitantsdes billets de voyages.Les prix de billets de voyages vers le Maroc toujours élevésPlusieurs députés à la chambre des conseillers ont interpellé le ministre des Transports, Mohammed Abdeljalil, à ce sujet. Les députés issus de divers groupes parlementaires ont fait état, dans des questions adressées au ministre, d’une «hausse exorbitante des prix des billets de voyage».Les questions, citées mercredi 12 juin par le site d’information Bladi, portent aussi sur les revendications des (MRE) qui appellent à une réduction des tarifs proposés par les compagnies maritimes et aériennes européennes.En réponse, le premier responsable du secteur des transports a affirmé «être conscient de la hausse des prix», soulignant que cette situation est due à la loi de l’offre et de la demande et à la flambée des prix des carburants «en raison de l’inflation au niveau mondial».À ce propos, l’Union générale des travailleurs du Maroc indique qu’il ne faut justement pas «laisser les Marocains du monde exposés à ce que l’on appelle la loi de l’offre et de la demande».Le ministre souligne toutefois que l’opération Marhaba était «au cœur des préoccupations» de son département, rappelant que 3,2 millions de MRE ont participé à cette opération l’année dernière.Dysfonctionnement au port d’Algésiras et un ferry tombe en panne en pleine traverséeOr, à peine lancée, cette opération, censée accompagner les MRE lors de leur retour, présente déjà des dysfonctionnements. Des voyageursà destination du Marocont en effet fait face à une mauvaise organisation de l’opération Marhaba au niveau du port d’Algésiras, en Espagne.Les autorités portuaires espagnoles n’ont accordé qu’une seule voie à l’accès aux ferries desservant le port de Tanger Med, et adopté une méthode de contrôle très lente, rapporte la même source.De longues files d’attente se sont formées à l’embarquement sur les navires au départ du port espagnol vers le port Tanger-Med, les voyageurs et les autonomistes étant contraints d’avancer lentement pour accéder aux ferries.La situation a empiré par l’absence d’agents marocains chargés d’orienter les passagers au port d’Algesiras et de faciliter la communication entre les membres de la diaspora provenant d’autres pays européens que l’Espagne et les autorités portuaires espagnoles.Et pour couronner le tout, le ferry « Morocco Express 1 » de la compagnie AML Stena Line, autorisé récemment pour assurer la liaison entre Tarifa (au sud de l’Espagne) et Tanger-ville, est tombé en panne en mer lors de son premier voyage.La compagnie a été obligée de remplacer ce ferry par un autre baptisé « Maria Dolores », battant pavillon maltais, lequel devrait regagner le port de Tanger ce mercredi 12 juin." }, { "title": "Algérie-Maroc, le temps des « trahisons » en France, présidentielles… Les 4 infos à retenir", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-maroc-le-temps-des-trahisons-en-france-presidentielles-les-4-infos-a-retenir/", "description": "Nouvelle passe d’armes entre l’Algérie et le Maroc à l’ONU sur le Sahara occidental, 19 condamnations...", "content": "Nouvelle passe d’armes entrel’Algérie et le Marocà l’ONU sur le Sahara occidental, 19 condamnations pour fraude au Bac 2024 à Laghouat, le temps des «trahisons» en France, déjà 14 postulants pour les présidentielles en Algérie… Les 4 dernières à infos à retenir ce jeudi 13 juin.Par Oleksii / Adobe StockBac 2024 en Algérie : Internet coupé et de nombreuses condamnationsLe quatrième et avant-dernier jour des épreuves du Bac 2024 a été marqué par des condamnations à la prison pour fraude et la coupure d’Internet pendant les examens. Le plus grand nombre de personnes qui ont été condamnées pour triche a été enregistré dans la wilaya de Laghouat.Selon des médias, les tribunaux de Laghouat, Aflou et Aïn Madhi ont condamné 19 personnes à un an de prison pour «atteinte à l’intégrité des examens par la publication et la fuite des sujets d’examen du baccalauréat via les moyens de communication à distance».Huit autres personnes ont été condamnées lundi et mardi dans la même wilaya et pour le même chef d’inculpation.En plus des condamnations, l’accès à Internet a été bloqué dans la matinée et dans l’après-midi. Les épreuves du Bac 2024 se terminent ce jeudi 13 juin.Présidentielles en Algérie : déjà 14 postulants ont retiré les formulairesQuatorze postulants à la candidature pour les présidentielles algériennes du 7 septembre prochain, a indiqué ce mercredi le président de l’Anie, Mohamed Charfi.Les noms des postulants n’ont pas été dévoilés alors que seuls six personnalités ont déclaré publiquement leurs candidatures. Il s’agit de Zoubida Assoul, Louisa Hanoune, Saïda Neghza, Belkacem Sahli, Abdelali Hassani et Youcef Aouchiche.Algérie – Maroc : Bendjama recadre Omar Hilale sur le Sahara occidentalLa réunion du comité de décolonisation C24 a donné lieu à une nouvelle passe d’armes entre les représentants permanents de l’Algérie et du Maroc à l’ONU.Calmement, Amar Bendjama a rappelé des vérités historiques à son homologue marocain pour démonter les thèses du royaume sur le Sahara occidental.«Si le Maroc avait réellement des droits historiques inaliénables sur ce territoire, […], pourquoi a-t-il accepté de le dépecer et de le partager avec la Mauritanie ?», a demandé Bendjama.La deuxième «vérité» est liée au refus aux affirmations du Maroc sur les Sahraouis qui vivent dans un paradis au Sahara occidental. Si c’était le cas, pourquoi «résiste-t-il à la consultation par les Nations unies de la population sahraouie par le biais d’un référendum ? Et concède-t-il, en échange, un plan d’autonomie dans le cadre de sa souveraineté ?».France : Éric Zemmour trahi par Marion Maréchal, les LR implosentL’annonce faite dimanche 9 juin par le président Emmanuel Macron de la dissolution du Parlement et de la tenue des élections législatives le 30 juin et le 7 juillet après la victoire de l’extrême-droite auxEuropéennes2024 organisées le même jour, ont fait l’effet d’une bombe en France.« C’est le record du monde de la trahison »: la réaction d’Éric Zemmour après l’appel de Marion Maréchal à une « union des droites »pic.twitter.com/k3Iws2H5DP— BFMTV (@BFMTV)June 12, 2024L’onde de choc de la dissolution a ébranlé fortement les partis Reconquête ! d’Éric Zemmour et les LR qui ont été les premières victimes de cette annonce et le RN, l’un des grands bénéficiaires.Éric Zemmour a accusé la désormais ex-numéro 2 de son parti Marion Maréchal de trahison.Cette dernière a mené la liste du parti aux Européennes et a pu obtenir plus de 5 % des suffrages exprimés. Aussitôt, elle a annoncé une alliance avec le RN pour les législatives, sans consulter Zemmour qui a décidé de l’exclure ainsi que d’autres cadres du parti.C’est les Républicains (droite), c’est la crise et c’est aussi à cause du RN. Éric Ciotti, a été exclu mercredi de ce parti après l’annonce d’un accord politique avec le Rassemblement national de Jordan Bardella. Le désormais ex-président des LR a été désavoué par ses pairs après avoir conclu une alliance électorale avec le parti d’extrême-droite. Il a été accusé de «trahison»." }, { "title": "Algérie-Maroc : 2 questions lancinantes de Bendjama à Omar Hilale sur le Sahara occidental", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-maroc-2-questions-lancinantes-de-bendjama-a-omar-hilale-sur-le-sahara-occidental/", "description": "La question du Sahara occidental est de nouveau au menu du Comité de décolonisation des Nations-Unies...", "content": "La question duSahara occidentalest de nouveau au menu du Comité de décolonisation des Nations-Unies (le C 24). L’occasion pour Amar Bendjama, le représentant de l’Algérie auprès de l’ONU de démonter une à une les thèses marocaines sur ce dossier et de recadrer magistralement comme il sait le faire, le représentant du Maroc, Omar Hilale, avec deux questions lancinantes.Siège des Nations unies / Par Joaquin Corbalan – stock.adobe.com«Le C-24 est pour nous d’une importance particulière, nous pays ayant souffert de la colonisation et aujourd’hui indépendants et présents avec fierté dans cet hémicycle« , a déclaréAmar Bendjamaau cours d’une session du comité tenue mardi 11 juin à New York et consacrée à la question sahraouie.Le processus de décolonisation «demeure malheureusement inachevé« , a regretté l’ambassadeur algérien, notant que »le Sahara occidental constitue le plus grand territoire colonisé et l’ultime colonie en Afrique« .«Si le Maroc avait réellement des droits historiques inaliénables…»«Si le Maroc avait réellement des droits historiques inaliénables sur ce territoire, ce qui lui nie la Cour Internationale de Justice (CIJ), pourquoi a-t-il accepté de le dépecer et le partager avec la Mauritanie ?« , s’est-il interrogé après avoir rappelé que le Maroc et la Mauritanie avaient chacun occupé une partie du territoire après le retrait de l’Espagne.La seconde question lancinante de Amar Bendjama a été : «Si le Maroc était sûr que les Sahraouis vivent dans un paradis au Sahara occidental pourquoi, résiste-t-il à la consultation par les Nations unies de la population sahraouie par le biais d’un referendum ? Et concède-t-il, en échange, un plan d’autonomie dans le cadre de sa souveraineté ?« .Après avoir rappelé le statut du Sahara occidental aux yeux du droit international, Amar Bendjama a évoqué un fait historique indéniable.\"Sous la pression de la communauté internationale, feu sa majesté le Roi Hassan II,  avait concédé ici même, que le Maroc s’engage solennellement à se considérer comme obligé et tenu par les résultats de ce referendum\", a rappelé le diplomate algérien.Algérie – Maroc : Amar Bendjama recadre de nouveau Omar Hilale sur le Sahara occidentalMais «de reniement en reniement, et avec une mauvaise volonté avérée\", le  Maroc a découragé toutes les personnalités dont la mission était de faciliter l’organisation du referendum, a accusé Amar Bendjama qui ne s’est pas contenté de ce discours. Il a sollicité à deux reprises le droit de réponse pour recadrer l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilale.D’abord sur la question des tables rondes. «C’est moins la table que le menu qui pose problème« , a dit le diplomate algérien, expliquant que le Maroc ne veut discuter que de son plan d’autonomie.\"Demandez-lui, s’il veut comme le souhaitent les représentants légitimes du peuple sahraoui discuter de l’autodétermination, du referendum, des droits de l’Homme, de l’exploitation illégale des ressources« , a indiqué Amar Bendjama à l’assistance.Ensuite sur la question des droits de l’Homme dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf en Algérie.«Il y a plusieurs organisations internationales qui se trouvent actuellement à Tindouf et qui témoignent régulièrement sur la situation dans les camps de réfugiés» et «aucune de ces organisations n’a relevé une quelconque anomalie ou violation« .C’est, en revanche, le Maroc qui «refuse l’accès aux territoires occupés aux détenteurs de mandats onusiens en charge des droits humains depuis plus de 8 ans\" et qui s’oppose à l’élargissement du mandat de la Minurso au monitoring de la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental.«L’Algérie n’est pas partie au conflit««L’Algérie n’est pas partie au conflit, et elle n’y a aucune ambition territoriale« , a tenu à rappeler Amar Bendjama, qui a ajouté : «Notre seule motivation, notre seule ambition, elle est noble et nous en sommes fiers et comme nous l’avons fait dans de nombreuses régions du monde, pour la libération des peuples opprimés, nous allons continuer à être au côté des peuples occupés\".Selon un compte-rendu de l’Agence APS, l’ambassadeur marocain a été\"visiblement déstabilisé par l’intervention de la délégation algérienne et les autres délégations, mais aussi et surtout par la participation active de plusieurs pétitionnaires militants pour la cause sahraouie, dont des ressortissants marocains\"." }, { "title": "Européennes 2024 : le vote des Français du Maroc suscite la polémique", "link": "https://www.tsa-algerie.com/europeennes-2024-le-vote-des-francais-du-maroc-suscite-la-polemique/", "description": "L’Essentiel\r\n\r\n\r\n \tDes Français établis au Maroc ont voté pour le RN, notamment à Marrakech...", "content": "L’EssentielDes Français établis au Maroc ont voté pour le RN, notamment à Marrakech et Agadir, lors des européennes 2024Le vote des Français au Maroc aux européennes du 9 juin suscite des interrogationsUn sociologue marocain livre son analyse sur le vote des Français établis au MarocSi de «nombreux » musulmans de Franceont voté pour l’extrême-droite aux européennes du 9 juin, comme l’a révélé le recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, au lendemain du scrutin, au Maghreb aussi il y en a qui ont donné leur voix pour le courant extrémiste.Carte électorale – France / Par HJBC / Adobe StockLes détails des résultats du vote dans les différents consulats de France enAlgérie, Maroc et Tunisie ont été divulgués par le ministère français des Affaires étrangères.Ils réservent eux aussi quelques surprises, notamment au Maroc, où la liste conduite par Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN) a fait ses meilleurs scores.Les trois pays sont inclus dans la neuvième circonscription électorale des français de l’étranger, comprenant le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest.C’est la liste de La France Insoumise (LFI), conduite par Manon Aubry, qui est arrivée largement en tête de cette circonscription avec 41,39 % des voix, suivie par celle de Valérie Hayer du parti présidentiel Renaissance (11,89 %). L’extrême-droite est loin de son score national avec seulement 9,59 % pour la liste de Jordan Bardella et 5,54 % pour celle de Marion Maréchal Le Pen.En Algérie, la liste LFI a remporté le scrutin dans les trois consulats de France (Alger, Annaba et Oran), suivie de celle du parti présidentiel.Jordan Bardella est arrivé en troisième position à Oran avec 27 voix, tandis que Marion Maréchal Le Pen a occupé la même position à Annaba (14 voix). Globalement, les Français d’Algérie ont voté à gauche.Un peu plus de 30 000 citoyens sont inscrits dans les trois consulats, dont plus de 17 000 à Alger. Le taux de participation a été faible avec un peu moins de 6 % des inscrits qui ont voté le 9 juin. Les Français inscrits en Algérie sont majoritairement des binationaux, en plus des personnels diplomatiques et leurs familles, des coopérants…Français du Maroc : qui a voté pour les listes de l’extrême-droite ?La participation a été plus forte en Tunisie, avec 17,25 % de votants sur les 18 192  inscrits au consulat de Tunis, le seul que compte la France dans le pays. Comme ceux d’Algérie, les Français de Tunisie ont donné leurs voix majoritairement à la liste LFI de Manon Aubry (1695 voix).Celle de Renaissance est arrivée deuxième (345 voix) et la liste de Jordan Bardella troisième (216 voix). Marion Maréchal Le Pen a obtenu 92 votes en Tunisie.La plus importante communauté française du Maghreb est celle établie au Maroc. Il y a plus de 40 000 inscrits dans les six consulats de France du royaume (Casablanca, Rabat, Marrakech, Agadir, Fès et Tanger).Au Maroc, la liste LFI est arrivée en tête dans quatre consulats (Casablanca, Fès, Rabat et Tanger). Jordan Berdella a remporté le vote à Agadir (208) voix) et Valéry Hayer est première à Marrakech.C’est dans cette ville touristique du sud du Royaume, où sont installés beaucoup de Français retraités et fortunés, que l’extrême-droite a réalisé ses meilleurs chiffres au Maroc avec 223 voix pour Jordan Bardella et 156 pour Marion Maréchal Le Pen, soit 379 voix. La liste des Républicains conduite par François-Xavier Bellamy a récolté 125 votes dans cette ville.Il est vrai que le vote se fait à bulletin secret dans l’isoloir, sans possibilité donc de savoir avec exactitude qui a voté pour qui. Mais le fait que ce soit à Marrakech que le courant extrémiste rafle le plus de voix a donné une idée sur la composante de l’électorat qui a voté pour Jordan Bardella ou Marion Maréchal Le Pen.Marrakech est une destination touristique très prisée. Beaucoup d’expatriés européens, notamment français ont aussi choisi de s’y installer pour y vivre ou investir.De nombreux internautes ont exprimé leur incompréhension qu’ils puissent choisir de vivre au Maroc tout en étant sympathisants d’un courant qui s’en prend ouvertement à l’immigration maghrébine, y compris marocaine, et aux musulmans d’une façon générale.Ils vivent au Maroc et votent pour l’extrême-droiteLa position des partis d’extrême-droite sur Gaza et leur soutien inconditionnel à Israël alors que l’opinion marocaine soutient majoritairement  la Palestine explique en partie la controverse suscitée par le vote des Français établis au Maroc lors de européennes du 9 juin dernier.Cela, si toutefois ce sont ces expatriés, et non les binationaux, qui ont gonflé le score du RN et de Reconquête.Il est vrai aussi que, sur le plan politique, la droite et l’extrême-droite françaises sont sur la même longueur d’onde avec le pouvoir marocain sur plusieurs points, notamment la question du Sahara occidental.Dans un entretien au site Yabilda, Mehdi Alioua, sociologue, spécialiste des migrations à Sciences Po Rabat de l’Université internationale de Rabat (UIR), directeur de la Chaire Migrations Mobilités Cosmopolitisme, a analysé le phénomène du vote des Français au Maroc.«Pour Marrakech et Agadir, une des explications vient du fait qu’une partie des Français qui sont installés là-bas sont des retraités ou des entrepreneurs. En somme, des Français qui viennent là pour le soleil, pour faire affaire et finalement la question marocaine les intéresse peu», explique-t-il.Pour lui, habiter au Maroc et voter Rassemblement National «n’est pas du tout antinomique»." }, { "title": "Comment le Maroc tente de cacher son business avec Israël", "link": "https://www.tsa-algerie.com/comment-le-maroc-tente-de-cacher-son-business-avec-israel/", "description": "Il faudra bien plus que le massacre en cours à Gaza pour que le...", "content": "Il faudra bien plus que le massacre en cours à Gaza pour que leMarocinterrompe ses échanges commerciaux et autres avec Israël.Israel-maroc. Image par : Oleski | stock.adobe.comBien qu’il se fasse plus discret depuis le début de l’agression israélienne contre l’enclave palestinienne, le business ne s’estompe pas entreRabat et Tel-Aviv. Plutôt que de prendre une position ferme, le royaume préfère cacher la réalité de ses liens avec Israël.Maroc : une opinion publique pro-Gaza, un palais royal pro-IsraëlLe Maroc a normalisé ses relations avec l’État hébreu en décembre 2020. Il fait aujourd’hui partie des États arabes qui se retrouvent dans une posture gênée depuis le déclenchement de la guerre de Gaza, le 7 octobre dernier.Dans leurs rares sorties, le palais royal et le gouvernement tentent d’éviter de fâcher leur opinion publique pro-palestinienne et leur nouvel allié israélien.Cette volonté de contenter les uns et les autres a déteint sur les échanges économiques avec Israël qui se poursuivent, mais avec une certaine discrétion, comme le rapporte ce lundi 10 juin le site Africa Intelligence.Le média rappelle que les équipes du bureau de liaison israélien, qui fait office d’ambassade d’Israël au Maroc, ont quitté Rabat après le début de la guerre à Gaza.Certains sont, depuis, revenus, mais sur la pointe des pieds. Cependant, le chef du bureau de liaison marocain à Tel-Aviv n’a jamais quitté son poste.La chambre de commerce et d’industrie Maroc – Israël (CCIMI), dirigée par Joseph Lévy, un homme d’affaires marocain de confession juive, n’a de son côté jamais rompu le contact avec son homologue israélienne, la CCIIM, présidée, elle par le diplomate israélien d’origine marocaine Yehuda Lancry.Business avec Israël : les Marocains gênés, mais…Ce sont évidemment les Marocains plutôt que les Israéliens qui sont le plus gênés par ce business alors que les Palestiniens meurent par dizaines chaque jour à Gaza.Selon le même média, les partenaires marocains d’Israël « privilégient les rencontres sans photos », notamment depuis la multiplication des appels au boycott des entreprises traitant avec Israël.Et alors que les Israéliens souhaitent lancer de nouveaux projets de partenariat, les Marocains préfèrent se limiter à ceux qui ont fait l’objet d’engagements avant le 7 octobre, assure Africa Intelligence. Ce sont aussi les Israéliens qui font pression pour le retour des vols directs entre les deux capitales.Cette discrétion adoptée par le Maroc dans ses liens économiques avec Israël est illustrée par une rencontre tenue en mai dernier à Marrakech.Officiellement, une seule société israélienne, Waterfall Security Solutions, a pris part au salon Gitex Africa. Mais en réalité, révèle Africa Intelligence, de nombreuses entreprises de l’Etat hébreu étaient présentes sans toutefois figurer dans le catalogue officiel.Rabat tente de cacher son jeu avec Tel-Aviv, mais…Même si le Maroc tente de cacher son jeu, il n’y parvient pas toujours, tant les échanges et le partenariat avec Israël sont denses.Africa Intelligence cite plusieurs événements qui ont réuni récemment des partenaires des deux pays.La rencontre de cyber-sécurité SIT Africa Forum, organisée à Marrakech également en mai dernier, deux entreprises israéliennes, CheckPoint et Cyberreason, étaient présentes.Le salon mondial des fruits et légumes frais tenu en février à Berlin avait accueilli le leader marocain de la tomate cerise Azura, les Domaines Zniber et le Groupe Delassus qui produit des agrumes, ainsi que deux entreprises agricoles israéliennes implantées au Maroc, Granot et Mehadrin.Ce dernier a formé avec le marocain Ad Olam une joint-venture pour l’exportation de l’avocat marocain.Granot a lui aussi créé en juillet 2023 une joint-venture avec le Marocain Sanam Agro pour réaliser des projets de pisciculture au Sahara occidental.Le leader israélien de l’irrigation goutte à goutte, Nefatim, a ouvert en mars 2023 une usine à Kénitra et Rimon Group, une entreprise israélienne spécialisée dans la gestion de l’eau, gère un projet de dessalement de l’eau de mer au Maroc depuis septembre 2023.La coopération israélo-marocaine est évidemment avant tout sécuritaire et militaire.Il y a un mois, BlueBird Aero Systems, la grande entreprise israélienne de l’armement, a annoncé l’ouverture au Maroc d’une usine de drones. Un deuxième projet similaire est en cours.Selon Africa Intelligence, un représentant de l’entreprise israélienne Elbit Systems ferait actuellement \"des allers retours fréquents\" entre les deux pays afin de concrétiser le projet de réalisation d’une usine de drones dans le royaume." }, { "title": "La France sous le choc, présidentielles Algérie, les Verts pour se racheter, Maroc… Les 5 dernières infos", "link": "https://www.tsa-algerie.com/la-france-sous-le-choc-presidentielles-algerie-les-verts-pour-se-racheter-maroc-les-5-dernieres-infos/", "description": "L’extrême-droite aux portes du pouvoir en France, formule anti-fraude, Saïda Neghza se lance dans...", "content": "L’extrême-droite aux portes du pouvoir en France, formule anti-fraude, Saïda Neghza se lance dans la course aux présidentielles en Algérie, les Verts en danger à Kampala, deuxième jour du Bac 2024, des poivrons marocains bourrés de pesticides… Les 4 dernières infos à retenir ce lundi 10 juin.Photo par Daniel / Adobe StockFrance : Macron va-t-il remettre les clés de Matignon à l’extrême-droite ?La France est sous le choc. Les partis d’extrême-droite ont raflé la mise aux élections européennes du dimanche 9 juin. La liste du président du RN (ex-Front national) est arrivée largement en tête avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Celle de Marion Maréchal Le Pen du parti Reconquête ! d’Éric Zemmour a obtenu plus de 5 %, ce qui permet à ce parti ouvertement anti-musulman et anti-algérien d’avoir des élus au Parlement européen.🚨🇫🇷🗳️ ALERTE INFO | Voici les résultats définitifs des#ElectionsEuropéennes2024:⚫ RN 31,47 %🟡 Renaissance 14,56 %🟣 PS/PP 13,80 %🔴 LFI 9,87 %🔵 LR 7,24 %🟢 EELV 5,47 %🟤 Reconquête 5,46 %(Ministère de l’intérieur)*Sous réserve d’éventuelles corrections et de…— Cerfia (@CerfiaFR)June 10, 2024Cette victoire inquiétante des partis xénophobes après une campagne axée sur l’immigration, la place des musulmans en France, la sécurité, les guerres à Gaza et en Ukraine, a poussé le président Emmanuel Macron à dissoudre le Parlement pour annoncer des législatives anticipées pour le 30 juin et le 7 juillet prochain.En France, de nombreux observateurs prédisent une victoire de l’extrême-droite aux législatives. Emmanuel Macron sera-t-il le premier président français à remettre les clés de Matignon à Jordan Bardella, en attendant probablement l’Élysée en 2027 ?Ouganda – Algérie, éliminatoires Mondial 2026 : défaite interditeL’équipe d’Algérie va affronter l’Ouganda à Kampala ce lundi 10 juin dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2026, dans un match où la défaite est interdite.Les Fennecs d’Algérie qui ont pris l’avion samedi pour Kampala se sont entraînés dimanche dans une bonne ambiance, si l’on se fie aux images diffusées par la Fédération algérienne de football sur ses réseaux sociaux.Après la défaite de jeudi face à la Gambie (1-2), l’Algérie n’a plus droit à l’erreur dans son groupe G où quatre sélections occupent à égalité la première place.Bac 2024 en Algérie : une deuxième journée sans InternetLes épreuves du Bac 2024 en Algérie ont commencé dimanche 9 juin pour une durée de cinq jours. Sans surprise, l’Internet a étéfortement perturbéentre 08 h 15 et 16 h 30.Des coupures importantes du réseau ont été opérées pour lutter contre la fraude, un phénomène qui a pris de l’ampleur ces dernières années en Algérie. Ce lundi, les Algériens devraient s’attendre à de fortes perturbations de la connexion Internet dans la journée.Aucun cas de fraude n’a été rapporté durant le premier jour de cet examen. Selon le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, les épreuves se sont déroulées dans de «bonnes conditions ».Présidentielles en Algérie : formulaire «antifraude», Saïda Neghza se lance dans la courseEn Algérie, le compte à rebours pour les présidentielles anticipées du 7 septembre prochain a été lancé samedi avec laconvocation du corps électoral. Zoubida Assoul (UCP), Belkacem Sahli (ANR), Louisa Hanoune (PT), Youcef Aouchiche (FFS) et Abdelali Hassani (MSP) ont déclaré leur candidature.En attendant que le président sortant Abdelmadjid Tebboune dévoile ses intentions de briguer ou non un second mandat, c’est Saïda Neghza, la présidente de la CGEA (organisation patronale) de se lancer dans la course. Elle va annoncer sa candidature ce lundi 10 juin.C’est la première fois que la présidente d’une organisation patronale se porte candidate à la magistrature suprême en Algérie.Dimanche, le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) Mohamed Charfi a annoncé sur la Radio algérienne la mise en place pour la première fois en Algérie d’un formulaire de souscription des signatures «anti-fraude».«Il s’agit d’un nouveau formulaire qui rend impossible l’enjeu de marchandage des signatures», a-t-il expliqué. Le nouveau document qui est doté d’un «numéro de série propre à chaque candidat» est censé mettre fin à ce qu’il appelle le marchandage des signatures.«Ces fiches de souscription sont suivies au jour le jour grâce à une plateforme électronique de manière à ce que ces formulaires ne soient pas utilisés par d’autres postulants», a-t-il dit.Maroc : des poivrons refoulés d’Espagne à cause des pesticidesNouveau coup dur pour la réputation des produits agricoles marocains en Europe. Après les melons, ce sont les poivrons marocains qui ont fait l’objet d’une récente alerte par le système d’alerte européen RASFF.Ces poivrons ont été refoulés d’Espagne à cause des niveaux élevés de deux pesticides interdits en Europe, alors qu’ils s’apprêtaient à entrer sur le marché européen. Des analyses ont révélé la présence du chlorpyrifos et du fenazaquin à des doses supérieures à celles autorisées par l’Union européenne.SUR LE MÊME SUJET :Présidentielle, EN, scandale avec des touristes au Maroc, Israël dans la liste de la honte : les infos du jour" }, { "title": "Présidentielle, EN, scandale avec des touristes au Maroc, Israël dans la liste de la honte : les infos du jour", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-scandale-avec-des-touristes-au-maroc-israel-dans-la-liste-de-la-honte-les-infos-du-jour/", "description": "Convocation du corps électoral pour la présidentielle algérienne, nouveau scandale lié au tourisme sexuel...", "content": "Convocation du corps électoral pour la présidentielle algérienne, nouveau scandale lié au tourisme sexuel au Maroc, Israël ajouté à la liste de la honte par l’ONU et Yacine Brahimi forfait pour le prochain match de l’équipe nationale. Voici quatre informations à retenir ce samedi 8 juin, en Algérie et à l’étranger.Présidentielle en Algérie : convocation du corps électoralLes préparatifs en vue de l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre prochain se poursuivent. Ce samedi 8 juin, une étape importante sera officiellement annoncée : la convocation du corps électoral par le président de la RépubliqueAbdelamdjid Tebboune.Les candidats ont désormais 40 jours pour déposer leurs dossiers de candidature. Cinq candidats sont déjà connus : Youcef Aouchiche (FFS), Louisa Hanoune (PT), Zoubida Assoul (UCP), Belkacem Sahli (ANR) et Abdelali Hassani (MSP).La grande inconnue reste la candidature du président sortant Abdelmadjid Tebboune. Il est déjà soutenu par plusieurs formations politiques qui l’appellent à briguer un second mandat.Israël rejoint la «liste de la honte» de l’ONUC’est un nouveau coup dur pourIsraël. Alors que le génocide se poursuit à Gaza, les Israéliens sont de plus en plus isolés sur le plan international. Le Premier ministre et le ministre de la Défense sont poursuivis par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, les universités israéliennes sont boycottées par de nombreux établissements en Europe et aux États-Unis…Hier, l’ONU a officiellement ajouté Israël à sa «liste de la honte» des pays qui violent les droits des enfants en temps de guerre. Une annonce qui a provoqué la fureur des dirigeants israéliens qui voient ainsi leur armée accusée des pires atrocités contre des enfants.Nouveau scandale impliquant des touristes du Golfe au MarocLeMarocest agité par une nouvelle affaire liée au tourisme sexuel dans le royaume. Sept touristes koweïtiens sont impliqués dans un grave scandale à Marrakech dans lequel une ressortissante marocaine, une mineure âgée de 17 ans, a trouvé la mort en avril dernier.Lors du premier procès, les sept Koweïtiens ont été accusés de «débauche» et de «consommation de drogue», selon le média local Marrakech7. La mort de la jeune marocaine a été ignorée.Six ont été condamnés à des peines de prison avec sursis. Seul un d’entre eux a été condamné à sept mois de prison ferme pour «détournement de mineure» et «attentat à la pudeur sans violence». Les sept mis en cause ont pu quitter le pays avant leur procès en appel. Le ministère de la Justice enquêterait sur ce scandale, selon les médias locaux.EN : Yacine Brahimi quitte le stageAu lendemain de la défaite de l’Algérie contre la Guinée (1-2), les critiques contre les choix du sélectionneur continuent sur les réseaux sociaux. Parmi les joueurs dont la présence jeudi soir a beaucoup surpris figure Yacine Brahimi, surtout qu’il a livré une prestation médiocre.Hier, vendredi, la FAF a annoncé que Brahimi, 34 ans, était forfait pour le match contre l’Ouganda, prévu lundi 10 juin à Kampala pour le compte de la quatrième journée des éliminatoires du Mondial 2026. Officiellement, le joueur a quitté le stage des Verts à cause d’une blessure.SUR LE MÊME SUJET :Tebboune limoge un conseiller, Algérie-Guinée, Benzema derrière les Verts, drame au Maroc… Les 6 dernières infos" }, { "title": "Le RN aux portes du pouvoir : ces Algériens de France qui pensent à un plan B", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-rn-aux-portes-du-pouvoir-ces-algeriens-de-france-qui-pensent-a-un-plan-b/", "description": "No Description", "content": "L’onde de choc provoquée par la victoire duRassemblement national (RN) en Francelors des élections européennes du 9 juin fragilise davantage la situation des Franco-Algériens qui sont visés depuis des années par l’extrême-droite.France, présidentielle.Ladiaspora algérienne, qui est l’une des populations étrangères les plus importantes en France, a vécu ce scrutin comme un signal d’alerte.Pour beaucoup d’entre eux, il faut se préparer au pire et anticiper une prise de pouvoir réelle de l’extrême-droite en France. Leur premier réflexe ? S’assurer de l’obtention d’une nationalité algérienne.L’organisation d’élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président Emmanuel Macron après cette défaite électorale, laisse craindre une large élection de députés d’extrême-droite aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.Une telle situation politique pourrait favoriser l’intégration de leaders du Rassemblement national – le parti d’extrême-droite ayant reçu le plus de suffrages – au sein du gouvernement français.Les Algériens seront visés par l’extrême-droite, et ils le saventPour de nombreuxAlgériens de France, un tel scénario serait un désastre. Et pour cause, l’extrême-droite n’a jamais caché ses objectifs politiques concernant la gestion de l’immigration en France et plus particulièrement la place spéciale accordée à la population d’origine algérienne.Le Rassemblement national combat sur le plan idéologique et politique la présence trop importante de générations d’Algériens, de la première immigration à sa descendance, pourtant née sur le territoire français.Dès le lendemain des élections européennes, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu est venu rappeler l’obsession de son parti pour l’Algérie.Il a rappelé que l’une des premières actions du parti, en cas de victoire lors des législatives, serait d’abroger les accords de 1968 entre l’Algérie et la France.Cette décision est justifiée par la lutte les clandestins algériens qui font l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une communication politique qui place les Algériens au cœur des problèmes migratoires de la France.L’immigration au sens large est aussi l’une des trois urgences que le RN a promis de régler en cas de victoire aux législative. Le parti d’extrême-droite a toujours revendiqué son intention de réduire au maximum la venue d’étrangers extra-européens en mettant un terme au droit du sol et au regroupement familial.Mais aussi en élaborant une loi immigration qui faciliterait l’expulsion systématique d’étrangers ayant une autre nationalité en cas de délit ou de crime.Impossible pour les Algériens de la diaspora en France de ne pas se sentir visés. Si un droit fondamental comme le droit du sol est supprimé, qu’en sera-t-il du renouvellement de titres de séjour ou encore de l’obtention de la nationalité française, ces moyens d’intégration pourront-ils être menacés un jour ou l’autre ?C’est en tout cas les questionnements qui reviennent au sein des communautés algériennes situées dans les grandes villes françaises.Un deuxième passeport, une vraie sécurité ?Les Français d’origine algérienne sont conscients que l’officialisation d’une extrême-droite au pouvoir peut potentiellement bouleverser leur quotidien en France.Pour certains, il existe une première mesure de protection évidente : s’assurer une place dans leur second pays, afin de parer à n’importe quelle situation politique en France.Nous avons rencontré plusieurs Algériens qui ont accéléré leur demande de nationalité algérienne ou leur renouvellement de passeport.« J’y pensais depuis un moment mais là ça a tout accéléré. Demander la nationalité algérienne est devenu une urgence. Je pense que ça reste une sécurité quand on est Français descendant d’immigrés dans un pays qui assume de plus en plus son racisme et serait prêt à l’institutionnaliser à travers des lois », raconte Celia, une franco-algérienne basée à Paris.« C’est une évidence. Plus j’ai de passeports et plus je suis en sécurité », estime Amine, basé en région parisienne.Ces Algériens sont-ils alarmistes ou lucides ? Pour l’heure les intentions de l’extrême-droite laissent penser que les Algériens ayant une nationalité française et une résidence longue ne seront pas impactés par les mesures législatives de l’extrême-droite si cette dernière accède au pouvoir.Cependant c’est sur le plan idéologique que certains Français d’origine algérienne craignent de ne plus se sentir chez eux en France. Que reste-t-il dans un pays qui assume publiquement de voter massivement pour des partis attisant une hostilité constante à l’égard des Algériens de France ?Le pays a enregistré une hausse de 32% des actes racistes en 2023 par rapport à 2022. L’année précédente, la hausse observée était de 4%.Les services de police ont recensé près de 15.000 actes de racisme et antireligieux. On parle seulement de ceux déclarés et dénoncés. Qu’en est-il de ceux passés sous silence ? Comment cette courbe tristement ascendante va-t-elle évoluer après une succession de victoires de l’extrême-droite ?D’où la nécessité de compter sur un autre « chez soi ». ‘Je ne vais pas attendre d’être exclu de mon propre pays pour réagir. J’ai subi pas mal d’agressions racistes ces dernières années. Je sens que ma place est constamment menacée au travail. Je fais profil bas pour le moment, mais jusqu’à quand ?\", s’interroge Amine.« Je n’en peux plus et surtout je ne suis pas du tout assuré que les choses ne vont pas empirer. Avoir un passeport algérien valide me rassure. Je pourrais toujours me réfugier dans mon second pays ou un autre État qui reconnaît ma nationalité algérienne », estime Amine.Difficile d’être rassuré dans une France qui peine à avoir de bonnes relations avec sa communauté algérienne depuis plusieurs années.L’Algérie est constamment placée au centre des tensions politiques en France.L’extrême-droite n’est pas la seule à s’acharner sur les Algériens. Le 30 mai dernier, le parti Les Républicains (droite) était allé jusqu’à publier un tweet haineux sur X dans lequel on voyait un photomontage des supporters algériens sur les Champs Elysées avec le commentaire  « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF », suivi du #OneTwoThree.Sans oublier la question mémorielle qui continue d’entacher les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie et de maintenir une tension perpétuelle entre les deux pays.En face, l’Algérie fait des appels du pied à ses ressortissants de l’étranger en leur facilitant l’accès au pays. Les autorités algériennes n’hésitent pas à valoriser la diaspora algérienne en l’invitant à s’impliquer dans les prochaines élections algériennes ou encore à venir investir dans leur second pays qui les accueillera toujours les bras grands ouverts.Des arguments qui pourraient faire mouche auprès des Algériens de France effrayés par cette extrême-droite française de plus en plus puissante.Offrir une porte de sortie à leurs enfantsMême si le scénario d’une extrême-droite au pouvoir en France reste hypothétique pour le moment, certains Algériens de France veulent déjà penser à l’avenir.La montée des droites ne concerne pas seulement la France mais une grande partie de l’Europe. Pour les Algériens de la 2e et la 3e génération, il faut d’ores et déjà imaginer un avenir sombre pour les non-Européens, notamment les Algériens. Certains parents prennent les devants pour leurs enfants et demandent pour eux la nationalité algérienne.« J’ai paniqué quand j’ai vu que j’avais perdu mon S12 (acte de naissance spécial) et ceux de mes enfants. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pouvoir vivre qu’en France. Conserver ma nationalité algérienne et la transmettre à mes enfants est un choix qui me rassure. J’ai appelé le Consulat algérien pour m’assurer que je pouvais quand même renouveler mes papiers algériens et faire ceux de mes enfants. Ils m’ont dit que oui, j’étais soulagée », raconte Rania, à Lyon.« Je sais que c’est une drôle de démarche. Mes enfants ne sont jamais allés en Algérie, ils ne parlent pas un mot d’arabe. Je veux juste leur donner une option par sécurité. C’est assez instinctif », estime Rania, mère de trois enfants.À l’heure actuelle, il n’est pas possible de chiffrer les demandes de passeports afin de voir si l’on peut observer une recrudescence de demandes dans les consulats algériens de France.Les législatives françaises seront une échéance charnière pour les Algériens de France qui détiendront à travers les résultats une preuve que leur pays est encore une terre d’accueil ou non." }, { "title": "Présidentielle en Algérie : les signes d’une candidature de Tebboune se multiplient", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-les-signes-dune-candidature-de-tebboune-se-multiplient/", "description": "No Description", "content": "Une autre note vient s’ajouter à la partition appelant Abdelmadjid Tebboune à briguer un secondmandat présidentielà la tête de l’Algérie.Abdelmadjid Tebboune, présidentielles anticipées.Après le mouvement El Bina et le RND, c’est au tour du FLN, parti majoritaire au Parlement nationale d’appeler le président sortant à « poursuivre le processus de réformes et de développement ».« Fidèle à ses principes et avec conviction, le FLN exhorte le président de la République à briguer un secondmandatpour parachever le processus de réformes et de développement », note l’ex-parti unique dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son comité central tenu ce week-end à Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger.Même s’il ne s’agit que d’une invitation, formule d’usage des partis pro-pouvoir, le FLN ne caresse pas moins l’espoir que Abdelmadjid Tebboune réponde à son appel.Le Comité central du FLN formule le voeu que « le Président de la République répondra à cet appel renforcé avec honnêteté et loyauté envers l’Algérie, et soutenu par la confiance de millions d’Algériens et d’Algériennes, qui espèrent réaliser leurs aspirations légitimes à un État fort, sûr, prospère et développé », ajoute le texte.Ce soutien, du reste prévisible, a été formulé dès l’ouverture des travaux du Comité central par Abdelkrim Benmbarek, le secrétaire général du FLN qui été élu à la tête de l’ancien parti unique en novembre 2023.« Notre soutien à Abdelmadjid Tebboune dépasse le sens d’allégeance (…) Il est de notre devoir de défendre les réalisations du président. Notre choix s’impose de lui-même au regard de son bilan que nul ne peut ignorer », avait-il justifié en vantant que son parti est la « première force nationale ».En exhortant ouvertement le chef de l’Etat à renouveler son bail à la tête de l’Etat, le FLN, bien qu’en net recul si l’on se fie à ses résultats obtenus lors des législatives de 2021, laisse peu de doutes quant à une potentielle candidature de Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.On voit mal, en effet, le FLN, appareil d’Etat depuis l’indépendance, s’engager dans une option à l’issue improbable. « Parti du pouvoir », selon l’expression du défunt Abdelhamid Mehri, le FLN, malgré les crises successives qui l’ont secoué, demeure une force politique assez présente dans les institutions de l’Etat et dispose de puissants relais parmi les notabilités, les zaouias et les féodalités locales.Cela sans compter les organisations, bien qu’à l’influence réduite dans la société, qui lui sont inféodées à l’image de l’organisation des moudjahidines et l’organisation des enfants de chouhadas.À ce titre et compte tenu de la singularité du fonctionnement institutionnel en Algérie, il reste un baromètre des grandes orientations politiques du régime.Jusque-là, hormis ses discours-bilans, ses projections concernant certaines réformes et le soutien exprimé ouvertement par le sénat en mai dernier, perçus par les observateurs comme de sérieux indices, rien n’indiquait formellement que Abdelmadjid Tebboune allait briguer un second mandat.Présidentielle en Algérie : le FLN appelle à son tour Tebboune à se représenterLorsqu’en décembre dernier, il a été invité par certains députés à briguer un deuxième mandat à l’occasion de son discours devant les deux chambres parlementaires réunies, Abdelmadjid Tebboune avait seulement concédé : «Que Dieu nous prête la santé nécessaire ».Mais depuis le récent appel de Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, visiblement au parfum, appuyé ce week-end par le FLN, l’option de la candidature de Abdelmadjid Tebboune ne fait plus mystère pour les partis qui multiplient les appels pour qu’il se porte candidat aux présidentielles du 7 septembre prochain.D’ailleurs, ces appels n’ont été ni contestés, ni désavoués par l’entourage et les proches du président de la République. Reste maintenant à savoir quand et dans quel format, Abdelmadjid Tebboune annoncera sa candidature.Il s’agit aussi de savoir comment il s’accommodera de ces soutiens, jugés encombrants il y a encore quelques années dans la foulée du mouvement populaire et dont il s’était passé dès son accession à la magistrature suprême en 2019 leur préférant la « société civile ». D’autant que ni le FLN, ni le RND, ni Abdelkader Bengrina n’avaient soutenu sa candidature en 2019.Mais, comme la politique est l’art du possible, tout porte à croire qu’un consensus au sommet de l’Etat se soit dégagé autour de sa candidature." }, { "title": "Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-vetements-produits-en-algerie-exportes-en-france-des-juillet/", "description": "No Description", "content": "La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.Vêtements de marque Tayal / https://tayal.dzÀ Rélizane, à l’ouest du pays, est implantéTayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française», a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.Une collaboration avec sept marques internationalesTarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. «On est certifié en tant que leur fournisseur», précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.«Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie», a expliqué le PDG de la société algéro-turque.Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.«La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie», regrette toutefois le PDG de Tayal. «Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970», a-t-il précisé." }, { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "No Description", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "Tebboune limoge un conseiller, Algérie-Guinée, Benzema derrière les Verts, drame au Maroc… Les 6 dernières infos", "link": "https://www.tsa-algerie.com/tebboune-limoge-un-conseiller-algerie-guinee-benzema-derriere-les-verts-drame-au-maroc-les-6-dernieres-infos/", "description": "Le président Tebboune limoge son chef du protocole, canicule en Algérie, Benzema encourage les...", "content": "Le présidentTebbounelimoge son chef du protocole, canicule en Algérie, Benzema encourage les Verts, Algérie – Guinée, Poutine dénonce un «anéantissement» de la population de Gaza, l’alcool frelaté provoque un drame au Maroc… Les six dernières infos de ce jeudi 6 juin.Algérie : Tebboune limoge le chef du protocole de la présidenceLe président Abdelmadjid Tebboune a limogé, mercredi, le conseiller chargé du protocole à la présidence de la République, Mohamed Bouakkaz pour «fautes graves» et «manquement à la déontologie de la profession».M. Bouakkaz a été désigné conseiller chargé du protocole à la présidence de la République en juillet 2022. Il occupait auparavant le poste de chargé de mission au sein de la même institution.Algérie – Guinée : Karim Benzema encourage les Verts (Vidéo)Karim Benzemaa rendu visite, mercredi, aux joueurs de l’équipe d’Algérie qui étaient en stage au CTN de Sidi Moussa en prévision du match contre la Guinée, ce jeudi 6 juin, dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2026.«One, two, three, viva l’Algérie», a lancé Karim Benzema à son arrivée au CTN de Sidi Moussa. L’ancienne superstar du Real Madrid a confirmé sa présence, ce jeudi, dans le stade Nelson Mandela d’Alger pour suivre le match Algérie – Guinée.Le Ballon d’or 2022 et actuel attaquant d’Al Ittihad (Arabie Saoudite) a visité les installations du CTN de Sidi Moussa où l’EN effectue ses stages.«Les joueurs ont l’air en forme, j’espère qu’ils vont faire plaisir aux gens et faire un bon match et le gagner», a-t-il proféré au micro de la FAF TV.Algérie – Guinée : un test important pour les VertsL’Algérie affronte la Guinée, ce jeudi 6 juin, au stade Mandela d’Alger, pour le compte de la 3ᵉ journée des éliminatoires du Mondial 2026. Les Verts doivent gagner pour rester à la tête de leur groupe et garder intactes leurs chances de se qualifier au Mondial 2026, après avoir raté les deux dernières coupes du monde (2018 et 2022).Pour cette rencontre, le sélectionneur national, Vladimir Petković, a préféré se passer des services des stars des Verts comme Riyad Mahrez, Youcef Belaïli et Islam Slimani, et de faire confiance à une nouvelle vague verte pour relancer l’équipe nationale après la débâcle de la CAN 2023 où elle a quitté le tournoi, la tête basse, au premier tour.Canicule en Algérie : 39 °C vendredi à AlgerLes températures vont monter subitement cette fin de semaine à Alger pour atteindre 39 °C vendredi 7 juin, selon lachaîne météo.«Les températures montent crescendo en Algérie, avec des températures excessives dans l’erg oriental et du Sahara qui vont finir par remonter vers le Nord du pays», prévient la Chaîne Météo qui prévoit 31 °C ce jeudi et 39° C vendredi à Alger. À Constantine, il fera 34° ce jeudi et 37° C vendredi. La chaîne météo prévoit un retour à la normale à partir de samedi 8 juin.Maroc : l’alcool frelaté fait 8 morts et une centaine d’intoxiquésL’alcool frelaté provoque un drame au Maroc. Huit personnes sont mortes et une centaine intoxiquées, dont certaines gravement après avoir consommé de l’alcool frelaté, entre lundi et mercredi, selon un bilan du ministère de la Santé publié hier.Mercredi, des médias marocains ont donné des bilans plus élevés.Le drame a eu lieu à Sidi Allal Tazi, près de Kénitra, à une centaine de kilomètres au Nord de Rabat. Les victimes ont consommé une boisson alcoolisée composée d’un mélange d’alcool classique et du méthanol, un produit dangereux pour la santé.Au Maroc, l’alcool frelaté avait déjà tué sept personnes en 2023 à Meknès et a fait 19 autres à Ksar El Kébir en 2022.Poutine dénonce un «anéantissement» de la population de GazaLe président russe Vladimir Poutine a dénoncé, mercredi, un «anéantissement» total de la population de Gaza qui fait face aux bombardements israéliens depuis huit mois.«Ce qui se passe actuellement à Gaza ne ressemble pas du tout à une guerre. Il s’agit d’une espèce de destruction totale de la population civile», a déclaré le président russe lors d’une rencontre avec des médias en marge du Forum de Saint-Pétersbourg.Cette déclaration survient alors qu’Israël a revendiqué, jeudi matin, une frappe meurtrière contre une école de l’UNRWA à Gaza, qui «abrite, selon Tel-Aviv, une base du Hamas». Cette attaque a fait 27 morts.SUR LE MÊME SUJET :Tebboune, France-Palestine, Kaylia Nemour, Benzema et l’Algérie… Les 7 dernières infos" }, { "title": "La CAN 2025 au Maroc : la confusion est totale", "link": "https://www.tsa-algerie.com/la-can-2025-au-maroc-la-confusion-est-totale/", "description": "Coup dur en vue pour l'image du Maroc sur le plan sportif. La CAN...", "content": "Coup dur en vue pour l’image du Maroc sur le plan sportif. LaCAN 2025, dont l’organisation a été attribuée au royaume dans des conditions contestées, pourrait ne pas avoir lieu à la date prévue. Outre la coïncidence de la compétition avec la coupe du monde des clubs, des retards dans la réalisation des infrastructures sont également signalés.C’est le bricolage qui continue dans la gestion du football africain. Plusieurs éditions de la CAN ces dernières années ont été soit reportées d’une année où plusieurs mois, soit retirées au pays organisateur désigné initialement.Il paraît que ce sera encore le cas pour celle que devait accueillir le Maroc pendant l’été 2025. Cette édition a été elle-même retirée à la Guinée, pas prête.Ce mercredi 5 juin, le report de l’édition au début de l’année 2026 a même été annoncé de manière presque officielle. Le journal français l’Équipe a rapporté les propos du secrétaire général de la Confédération africaine (CAF), Veron Mosengo-Omba.Celui-ci a annoncé que le tournoi prévu dans une année aura finalement lieu début 2026, expliquant la décision par la coïncidence de la CAN 2025 avec la Coupe du monde des clubs, qui sera organisée sous une nouvelle formule, avec la participation de 32 clubs des cinq continents, du 15 juin au 13 juillet 2025 aux États-Unis. La CAN 2025, elle, est prévue entre le 23 juillet et le 21 août, avec la participation de 24 nations.Mosengo-Omba a expliqué qu’organiser la CAN immédiatement après le tournoi interclubs ne serait pas « dans l’intérêt des joueurs, qui ont joué toute la saison ».L’information a toutefois été très vite démentie par la CAF. En fait, c’est le ton affirmatif de son secrétaire général qui a été démenti par la confédération qui, à aucun moment, n’a dit que la CAN 2025 sera disputée conformément au calendrier établi, c’est-à-dire à sa date initiale.CAN 2025 : le Maroc pas prêt ?« Les annonces concernant un éventuel report de la CAN 2025 sont fausses. Le Comité Exécutif de la CAF se réunira pour délibérer et prendre une décision sur les dates de la CAN 2025. La CAF publiera ensuite une déclaration officielle sur le sujet »,a écrit la CAF dans l’après-midi de ce mercredi sur son compte X.Les annonces concernant un éventuel report de la CAN 2025 sont fausses.Le Comité Exécutif de la CAF se réunira pour délibérer et prendre une décision sur les dates de la CAN 2025.La CAF publiera ensuite une déclaration officielle sur le sujet.#CAF#CAFonlinepic.twitter.com/gloi1zecvG— CAF Media (@CAF_Media)June 5, 2024En d’autres termes, l’éventualité d’un report n’est pas exclue puisqu’une délibération est prévue pour« prendre une décision sur les dates », alors qu’un calendrier avec des dates précises a été arrêté depuis plusieurs mois.Des sources ont en outre confirmé à BeIN Sports que la CAF n’a pas encore arrêté l’agenda de la CAN 2025 et que des« négociations sont en cours avec toutes les parties concernées afin de se mettre d’accord sur la date »du tournoi.🟪#أول_مصدر: الاتحاد الإفريقي لكرة القدم لم يقرر بعد تاريخ نهائيات كأس أمم إفريقيا 2025 المقررة في المغرب⬅️مصادر beIN SPORTS: وجود مفاوضات مع كل الأطراف المتداخلة للاتفاق حول موعد للبطولةpic.twitter.com/Dr0ni6eCTb— beIN SPORTS الإخبارية (@beINSPORTSNews)June 5, 2024Avant même l’imbroglio médiatique de ce mercredi 5 juin, des doutes ont été émis sur la capacité du Maroc à être prêt pour le rendez-vous à cause de retards importants dans la réalisation de certaines infrastructures destinées à accueillir la CAN 2025. Ces retards sont dus aux difficultés financières que connaît le royaume.Prévue initialement en Guinée, l’organisation de la CAN 2025 a été attribuée au Maroc en septembre 2023 par la CAF qui a préféré la candidature marocaine à celles d’autres pays qui disposent de meilleures infrastructures, comme l’Algérie.L’Algérie avait retiré sa candidature la veille de l’annonce officielle du nom du pays organisateur. La CAF avait été soupçonnée d’avoir tranché sous l’influence du membre de son comité exécutif, Fouzi Lekjaa, également président de la fédération royale de football." }, { "title": "Erwan Davoux, candidat aux législatives françaises : « Diminuer les visas aux Algériens fut une erreur »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/erwan-davoux-candidat-aux-legislatives-francaises-diminuer-les-visas-aux-algeriens-fut-une-erreur/", "description": "No Description", "content": "Erwan Davoux est candidat aux élections législatives françaises anticipées du 30 juin prochain dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Dans cet entretien, il évoque ses liens avec le Maghreb, sa vision sur l’immigration, les relations franco-algériennes et Gaza.Vous vous présentez dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend le Maghreb. Pourquoi cette circonspection ?Je suis natif de Tunisie, (3ème génération), pays où j’ai grandi et pour lequel j’éprouve une immense affection. J’y ai effectué toute ma scolarité, dans l’enseignement français à l’étranger (mon père était enseignant au Lycée Français de la Marsa). Cela m’a particulièrement marqué. J’ai d’ailleurs participé à la création de l’association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde.J’ai sillonné les différents pays de la circonscription dans mes différentes fonctions de conseiller diplomatique. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de me rendre plusieurs fois à Alger et Oran et l’honneur d’y accompagner Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.Lorsque je suis arrivé à Paris pour mes études supérieures à l’Institut d’Études Politiques, j’ai choisi de faire aussi un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département d’études arabes. Afin de ne jamais rompre avec le monde arabe et consolider mon niveau en arabe littéral, langue que j’ai commencé à apprendre dès l’âge de 6 ans.Toutes mes racines sont dans cette circonscription.Vous vous présentez avec quel parti politique ?Je serai un candidat indépendant dont l’inspiration est gaullienne, chiraquienne et qui soutient les prises de positions remarquables de Dominique de Villepin.Je n’ai sollicité aucune investiture. Les partis politiques ne jouent plus leur rôle d’éclairer et contribuer au débat public mais servent uniquement les intérêts de leurs dirigeants. L’intérêt général, la France, les Français de l’étranger sont très loin de leurs préoccupations.Ma voie sera authentique et sincère, conformément à mon engagement de jeunesse derrière Jacques Chirac.L’immigration est au cœur des débats de la campagne électorale. Quelles sont vos propositions sur le sujet ?L’immigration est trop souvent au centre du débat comme si elle était le seul enjeu à relever. Il y en a bien d’autres !Souvent appréhendée sous un aspect purement négatif, de rejet de l’autre, de tout ce qui est différent, je plaide pour une position plus équilibrée. Une immigration maîtrisée est naturellement indispensable mais encore faut-il avoir une approche intelligente et sortir des clichés. Il y a naturellement des problèmes d’intégration qu’il faut affronter et régler. L’actuel pouvoir délaisse la politique de la ville et abandonne la mixité sociale. On communique peu ou pas sur les réussites exemplaires.La pratique de la langue et les attaches familiales me paraissent être les deux facteurs clés à prendre en compte. Sous cet angle, les Algériens n’ont aucune vocation à être pénalisés, bien au contraire.« La France est riche de sa diversité » déclarait Jacques Chirac dans son dernier message aux Français, en mars 2007. C’est ma position.Et concernant les visas Schengen pour les Algériens ?La décision brutale et purement électoraliste de diminuer de 50% la délivrance de visas pour les Algériens, en 2021, fut une erreur. Elle laissera un ressentiment durable négatif, en dépit d’un certain retour à la normale. La vie familiale, les projets ne doivent pas être pris en otage de contingences politiciennes décidées à l’emporte-Pièce ! La considération doit l’emporter sur la suspicion.Que proposez-vous concernant les relations entre la France et l’Algérie pour surmonter les blocages actuels ?Je souhaite, qu’après l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la relation connaisse une nouvelle impulsion forte. Je suis un partisan de l’amitié franco-algérienne. Je n’appartiens pas à la macronie mais mon pays passe avant tout. C’est l’intérêt de nos deux grandes nations, me semble-t-il, de parvenir à une relation intense et apaisée.L’occasion s’était déjà présentée avec Jacques Chirac, en 2005, mais nous avons manqué ce rendez-vous avec l’Histoire, à cause de ce stupide « Amendement Vanneste » sur le « rôle positif de la colonisation ».Cette fois, je pense que le contexte est favorable, les annonces faites récemment dans le domaine mémoriel, la restitution des biens, vont dans le bon sens.Un grand Traité d’Amitié fondateur permettant une appréhension lucide du passé et jetant les bases d’une relation future dense devra émerger. Peut-être doit-on s’inspirer du Traité de l’Elysée, conclu, en 1963 entre la France et l’Allemagne….Vous avez pris des positions courageuses concernant la guerre à Gaza. Si vous êtes élu, quels sont les projets que vous allez défendre à l’Assemblée nationale ?Les massacres commis à Gaza ne sont ni une parenthèse ni une simple question qui se limite à l’international. Ils me révoltent car ce sont tous les fondements de la civilisation qui sont remis en cause : égale valeur et dignité de la vie humaine. Le droit international et humanitaires sont bafoués. Les valeurs d’égalité et de Laïcité de la République sont écartées. En effet, la laïcité est la reconnaissance de toutes les religions comme respectables et leur traitement de manière égale. Elle ne doit pas être détournée pour jeter la suspicion sur l’une d’entre elles.Je déplore la passivité de la diplomatie française sur cette question et sa politique hésitante voir incohérente.  En revanche, je salue avec respect l’immense travail accompli par la diplomatie algérienne sur ce dossier fondateur.Dans l’immédiat, il s’agit de stopper le gouvernement de Netanyahou, les sionistes révisionnistes et les kahanistes suprémacistes en prenant des sanctions : gel des avoirs, interdiction de se rendre sur le territoire national, sanctions commerciales, révision de certains accords.Naturellement, les décisions que prendront la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International s’imposeront à tous.La reconnaissance de l’État palestinien est urgente, je suis certain que Jacques Chirac l’aurait fait depuis longtemps !À l’Assemblée Nationale, je porterai cette voie et cette voix là pour que la diplomatie française renoue avec sa tradition gaullo-chiraquienne, conforme à son histoire et à ses valeurs." }, { "title": "L’Algérie recrute des enseignants pour l’enseignement de l’arabe en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-recrute-des-enseignants-pour-lenseignement-de-larabe-en-france/", "description": "No Description", "content": "L’Algérieprend part à l’enseignement de la langue arabe en France. L’ambassade d’Algérie à Paris vient de lancer une opération de recrutement d’enseignants d’arabe contractuels dans les écoles élémentaires françaises.France / Par cyrano / Adobe StockCette opération pilotée par le service de l’enseignement de lalangue arabeen France vise le recrutement d’instituteurs dans 39 départements français.C’est une «opération de recrutement sur dossiers de candidatures pour l’accès au poste d’enseignant contractuel à temps partiel (payés à l’heure) de langue arabe dans les écoles élémentaires publiques françaises. La période de l’envoi des candidatures est fixée à vingt jours ouvrables, à compter de la publication du présent avis (du 14 juin au 15 juillet 2024)», a précisé l’ambassade d’Algérie dans un avis de recrutement qui a été partagé sur les réseaux sociaux par le député des Algériens de France Abdelouahab Yagoubi.L’Algérie recrute des enseignants d’arabe dans plusieurs départements en FranceLes candidats à ces postes doivent «posséder la nationalité algérienne et résider en France» ; ne pas avoir commis d’actes touchant la souveraineté et l’intérêt national; être titulaire d’un diplôme universitaire algérien ou d’un titre équivalent en rapport avec la matière enseignée; être détenteur d’une certification de connaissance de la langue française de niveau B2 au minimum.L’ambassade d’Algérie enFranceprécise que les détenteurs de diplôme d’État ou de diplôme national de l’enseignement supérieur français sont dispensés de la certification B2.Les candidats ne doivent pas avoir de mention au bulletin de leur casier judiciaire «incompatibles avec l’exercice de l’emploi postulé» alors que ceux qui ont été condamnés à une «peine infamante» ne peuvent pas candidater.L’ambassade d’Algérie en France a détaillé, dans le même avis de recrutement, les noms et le nombre de départements où sont implantées les écoles élémentaires où seront affectés les enseignants contractuels recrutés.Dans le détail, 17 enseignants seront affectés dans des écoles situées dans la région Ile de France, sept instituteurs contractuels pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, six pour le Grand-Est, six pour la région sud-est et trois enseignants pour la région sud-ouest." }, { "title": "Algérie, Hezbollah-Israël, législatives en France… Les dernières infosIl y a 2 heures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-hezbollah-israel-legislatives-en-france-les-dernieres-infos/", "description": "No Description", "content": "Plusieurs hadjis morts à cause de la chaleur en Arabie Saoudite, le Hezbollah envoie un message à Israël, un Aïd sans eau à Tiaret, législatives en France et la position forte de Kylian Mbappé… Les dernières infos.Par butenkow / Adobe StockLe Hezbollah adresse un message fort à IsraëlLe Hezbollah a diffusé mardi des images de sites civils et militaires israéliens qu’il a obtenues en faisant survoler des drones au-dessus d’Israël.Ces images sont contenues dans des vidéos d’une durée totale de près de 10 minutes, constituent un message clair à Israël qui multiplie les menaces d’intervention militaire à grande échelle en Liban.Hezbollah has published a video showing one of its reconnaissance drones flying over northern Israel, including the Haifa port.pic.twitter.com/7UxfpiX3Io— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian)June 18, 2024Elles montrent des navires de guerre israéliens amarrés dans le port de Haïfa, des installations militaires stratégiques et des quartiers résidentiels.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, des affrontements réguliers ont eu lieu entre Israël et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.L’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises des villes libanaises pour assassiner des dirigeants de la milice libanaise et cette dernière a tiré de nombreuses roquettes sur Israël.Arabie Saoudite : plusieurs hadjis morts à cause de la chaleurLes images de pèlerins morts à cause des fortes chaleurs qui affectent l’Arabie Saoudite ces derniers jours sont insoutenables.Sur les réseaux sociaux, des vidéos choquantes montrant des cadavres de hadjis gisant par terre sont partagées.Selon les autorités saoudiennes, au moins 550 pèlerins, dont 323 Égyptiens, sont morts à cause de la chaleur, selon de nombreux médias. Les températures ont atteint 51,8 degrés à la Mecque.Algérie : la crise de l’eau perdure à Tiaret et caniculeLa crise de l’eau perdure àTiaretoù une bonne partie des quartiers de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien a passé l’Aïd-el-Kébir avec des robinets à sec.Une situation qui a provoqué des tensions. Des habitants sont sortis pour protester contre le manque d’eau, en bloquant notamment la RN 23 reliant Tiaret à Oran.À Frenda, la situation a failli dégénérer à cause toujours du manque d’eau. Des citoyens mécontents ont barré la RN 14 reliant les wilayas de Tiaret et Mascara, selon le Quotidien d’Oran qui précise que même si l’eau est revenue dans les robinets le deuxième jour de l’Aïd, mais la pression n’était pas suffisante pour approvisionner tous les habitants, notamment ceux qui résident dans les étages supérieurs des bâtiments.En plus du manque d’eau à Tiaret, de nombreuses régions d’Algérie ont passé la fête de l’Aïd-el-Kébir sous de fortes chaleurs, avec des températures de plus de 49 degrés dans certaines wilayas du grand Sud. Au Nord du pays, le sable du Sahara a enveloppé plusieurs villes, dont Alger.Législatives en France : la position forte de Kylian MbappéEn France, la campagne pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet bat son plein.Trois camps diamétralement opposés s’affrontent pour obtenir la majorité absolue leur permettant de constituer un gouvernement : l’extrême droite, le Front populaire et le camp du président Emmanuel Macron. Selon les sondages, aucun camp n’est donné vainqueur dès le premier tour.De nombreuses voix se sont exprimées pour appeler à faire barrage au Rassemblement national (ex-Front national).Parmi lesquelles l’attaquant de l’équipe de France Marcus Thuram, mais surtout la superstar des Bleus Kylian Mbappé qui a appelé les Français à voter massivement pour faire barrage aux extrêmes. «On a des valeurs de mixité, tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger.J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet», a déclaré Mbappé dimanche 16 juin, la veille du match France – Autriche (1-0), comptant pour le premier tour de l’Euro 2024 en Allemagne.Un appel qui a mécontenté les défenseurs du Rassemblement national.Le taux de participation à ces élections devrait être supérieur à celui des Européennes du 9 juin dernier où le Rassemblement national a raflé la mise avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Pour ce scrutin législatif, les enjeux sont différents. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 400.000 procurations ont été enregistrées jusqu’au dimanche 16 juin, soit 6,5 fois que lors des précédentes législatives de juin 2022. Cette hausse du nombre de procurations n’est pas une bonne nouvelle pour l’extrême-droite, selon les observateurs.SUR LE MÊME SUJET :Bras de fer UE – Algérie, Tebboune au G7, Mahrez, Air Algérie : les dernières infos" }, { "title": "Cet aéroport français desservi par Air Algérie est menacé de fermetureIl y a 1 heure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/cet-aeroport-francais-desservi-par-air-algerie-est-menace-de-fermeture/", "description": "No Description", "content": "Air Algérie assure trois vols réguliers sur les cinq disponibles au départ de l’aéroport de Lorraine, dans l’Est de la France, ce qui représente 60 %. En difficulté après la perte d’une nouvelle ligne, l’aéroport français risque de fermer.Quand on pense aux volsAir Algériedepuis la France, les premiers aéroports qui viennent à l’esprit sont ceux des grandes villes où habite une importante population d’origine algérienne. On pense à Paris, avec ses deux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly, Marseille, Lyon, Lille…Photo par Jag_cz / Adobe StockMais Air Algérie dessert aussi des aéroports de taille plus modestes, avec comme objectif d’être la plus proche possible de la communauté algérienne en France. Parmi ces petits aéroports figue celui de Lorraine, dans l’Est de la France.En octobre 2021, alors que les vols reprenaient progressivement après la suspension liée au Covid-19, Lorraine Aéroportsuppléait presque Air Algériede reprendre ses dessertes. Et pour cause : sa survie en dépendait.L’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine menacé de fermetureDeux ans et demi plus tard, la compagnie aérienne algérienne a bien repris ses vols, mais l’aéroport lorrain n’est pas pour autant sorti de la crise. Après avoir perdu plusieurs lignes, il est désormais menacé de fermeture malgré la forte présence d’Air Algérie qui représente désormais 60 % des lignes régulières assurées depuis Lorraine Aéroport.Aux écrans de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, ne s’affichent plus que cinq lignes régulières, rappelle le média local Les Frontaliers, ce mercredi 19 juin : Toulouse dans le Sud de la France, Casablanca au Maroc et trois destinations en Algérie (Constantine, Alger et Oran). Ces dernières sont toutes assurées par Air Algérie.En effet, sa ligne historique pour Marseille vient d’être stoppée début juin par la compagnie Twin Jet, ce qui représente un véritable coup dur pour ce petit aéroport qui risque désormais la fermeture.Une fermeture qui ne devrait pas intervenir dans l’immédiat, précise le média français. En effet, la Région Grand-Est s’opposerait à cette option. «Mais l’institution qui gère cet aéroport et deux autres sur son territoire a demandé un audit financier pour y voir plus clair. La Chambre régionale des comptes devrait rendre son rapport début 2025», précise Les Frontaliers.SUR LE MÊME SUJET :Voyage en Algérie sans passeport : la mesure est bien appliquée dans les aéroports français" }, { "title": "Crise de l'eau en Algérie : un plan d’urgence de 200 millions de dollarsIl y a 15 min", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-de-leau-en-algerie-un-plan-durgence-de-200-millions-de-dollars/", "description": "No Description", "content": "La crise de l’eau perdure àTiaret. La grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien s’est retrouvée, début juin, sans eau après l’assèchement du barrage de Ben Khedda qui alimentait la wilaya.Photo par G.Go / Adobe StockLes autorités ont déployé un plan d’urgence pour remédier à la situation, mais la population mécontente, a mené de nombreuses actions de protestation pour exprimer sa colère et sa soif.Deux importantes routes nationales reliant Tiaret à Oran et Mascara ont été barricadées par des manifestants durant l’Aïd-el-Kébir qui a été célébré dimanche 16 juinen Algérie.Vendredi, la veille de cette fête religieuse, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal s’est rendu une nouvelle fois dans cette wilaya où il a mis en service des installations de transfert d’eau depuis la zone de captage du Chott Chergui vers la ville de Tiaret. Un projet qui devrait réduire la tension en matière d’approvisionnement d’eau depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda qui traditionnellement alimente la ville.À cette occasion, le ministre de l’Hydraulique a annoncé le lancement d’un nouveau programme pour réduire la tension sur l’eau. Un type de programme où, à l’avenir, les agriculteurs pourraient avoir leur place.Ce projet de transfert permettra d’approvisionner quotidiennement la ville de Tiaret avec 10.000 m³ d’eau, ce qui portera la capacité totale à 34.000 m³.À cette occasion, le ministre a annoncé que «le 23 juin débuteront les travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de 11 communes de la wilaya de Tiaret et la wilaya déléguée de Kasr Chellala, à partir du bassin de Djermaya», selon l’agence APS.Pour faireface  à la situation alors que d’autres régions du pays souffrent du manque d’eau, l’Algérie a dégagé une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars algériens, soit un peu plus de 200 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets urgents au profit des zones exposées au stress hydrique dans le pays. Ce montant a été dévoilé lors de la même visite par Taha Derbal.Gestion de l’eau en Algérie : la nécessité de changer d’approcheLors d’un point de presse le ministre a souligné que « les walis de la République ont reçu jeudi des correspondances pour contacter les gestionnaires des ressources en eau afin d’entamer, immédiatement, la mise en œuvre des projets soumis, qui comprennent des puits, des installations de stockage et d’autres pour mobiliser les ressources en eau, à condition que les délais de réalisation n’excèdent pas quatre mois ».Ce programme s’apparente à des opérations de petite hydraulique à l’image de l’installation d’une station de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.En l’espace de quelques semaines en 2023, l’entreprise publique Cosider a installé plusieurs canalisations de gros diamètres et des pompes de forte puissance qui ont permis d’éviter que des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau douce de l’oued Sebaou ne se jettent dans la mer.L’hydrogéologue Malek Abdesselam de l’université de Tizi-Ouzou avait suggéré une telle opération et, à plusieurs reprises, s’était prononcé pour la construction de digues ou de stations de pompage.Un autre exemple de réalisation concerne en Mitidja avec recharge artificielle de la nappe souterraine. Le creusement de bassins d’infiltration à proximité de l’oued El Hararch ont permis entre 2011 et 2014 une remontée du niveau de la nappe à la grande satisfaction des agriculteurs qui avait vu leurs puits s’assécher. La chercheuse Djerad Hassiba de l’université de Blida a mesuré en 2015 « une augmentation du niveau piézométrique » de la nappe.Il y a longtemps que les pratiques paysannes permettent de récolter l’eau des crues d’oueds. C’est le cas en milieu steppique où de simples retenues de terres et de cailloux permettent l’épandage des crues vers les champs.Cette pratique requiert peu de moyens. De simples gabions ou des big bag remplis de gravier et de galets peuvent permettre de dévier les eaux et contribuer à leur infiltration vers la nappe souterraine.Le cas des agriculteurs du Mzab est connu mondialement comme un exemple de collecte des eaux de crues pour irriguer les palmeraies et recharger avec le surplus la nappe d’eau superficielle. Le cas des ghouts d’Oued Souf et des foggaras du Touat (Adrar) sont là également pour rappeler l’ingéniosité de la paysannerie algérienne à s’adapter à des environnements arides.Cependant, le développement des forages a parfois relégué au second plan ces traditions ancestrales.Défense et restauration des solsDe par les superficies occupées et les techniques employées, les agriculteurs ont une action directe sur les possibilités de mobilisation de l’eau des pluies.C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’administration coloniale a mis en œuvre des programmes de lutte contre l’érosion et de collecte des eaux en Algérie.Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des cordons de pierres et des banquettes de terre ont été installées avec l’emploi de bulldozers sur les sols en pente. Mais ces opérations réalisées sans consultation des populations rurales n’ont pas eu de succès.Faute d’entretien, de nombreuses banquettes se sont effondrées et ont parfois accru le ravinement du sol. De 1985 à 1995, des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière (Inrf) et de l’Institut français de recherche pour le développement (Ird) ont examiné l’état de plus de 300.000 hectares de banquettes en Algérie.Il est apparu que « 20 % des banquettes ont été totalement effacées à la charrue par les paysans, tandis que 60 % n’ont jamais été entretenues et sont ravinées ou presque effacées ».Plus grave, près de 70 % des paysans enquêtés se sont montrés hostiles aux banquettes installées sur leurs terres. « Elles entraînent une perte de surface cultivable » ont-ils déclaré.Quant aux lacs collinaires, il est apparu que leur durée de vie n’était que de 4 à 10 ans contre 40 prévus. En cause le fait que « les talus et exutoires ne sont pas entretenus régulièrement », une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’envasement des barrages situés en aval.Les images d’archives des années 1950 conservées par l’Institut français de l’audiovisuel (INA) montrant l’exportation de moutons vers la métropole témoignent de la surexploitation des pâturages naturels.On y voit qu’une partie des bêtes exportées provenaient de troupeaux qui pâturaient la végétation des collines, ce qui a diminué le couvert végétal protégeant le sol contre l’érosion.Dans de nombreuses régions d’Algérie, la multiplication des sentiers qui s’entrecroisent sur les pentes de ces collines témoignent de la perpétuation de cette pratique.Si la présence d’animaux dans les sous-bois peut permettre un débroussaillage et contribuer à la réduction des incendies, la charge des animaux reste inadaptée pour permettre la régénération de la végétation.Dès les années 1970, les coopératives d’élevage pastoral mises en place par les services agricoles dans le cadre de l’Association pour le Développement du Pastoralisme ont montré que, là où les parcours steppiques étaient protégés par des clôtures régulant la présence de moutons, la végétation était plus abondante.Gestion de l’eau : ces techniques ancestrales qui ont fait leur preuvesProgressivement, à partir du milieu des années 1980, une autre approche de la gestion des eaux de pluie a vu le jour en Algérie. C’est le cas à l’INRF où les chercheurs ont adopté une nouvelle approche visant à associer les agriculteurs et les populations rurales.Cette approche est née de l’analyse critique des pratiques anciennes et de travaux expérimentaux. En 2012, un groupe international de chercheurs a établi le bilan de soixante années de recherches sur l’érosion hydrique et la lutte antiérosive au Maghreb.Parmi leurs observations, il est apparu que pour réduire le ruissellement et l’érosion sur les sols en pente, le maintien d’une végétation herbacée était préférable aux seuls arbres.Ainsi en Tunisie, les oliviers sur sol nu ne réduisent l’érosion que de 10 % contre 80% lorsque le sol est couvert à plus de 60 % par « une litière, un paillage ou des résidus de récolte ». Au Maroc, en présence de végétation naturelle, l’érosion ne dépasse pas 2 t/ha/an mais dès que le sol est labouré, elle peut atteindre 20 t/ha/an.Il a été observé qu’en remplaçant le semis direct au labour, l’infiltration de l’eau dans le sol était augmentée de 30%. Or, en Algérie, le labour reste pratiqué sur 7 millions d’hectares de terres agricoles.Dans les régions aux sols érodés, pour freiner l’écoulement de l’eau dans des ravins, les chercheurs l’INRF et de l’IRD ont aménagé des seuils avec les moyens les plus divers : gabions, pierres sèches, grillage, pneus usagés, sacs d’engrais ; puis ils ont planté des arbres fruitiers et des fourrages.Progressivement ils ont noté que « la ravine s’est transformée en oasis linéaire où la biodiversité a été recréée, tandis que la dynamique de l’eau a été profondément améliorée ». Mieux, revenant dix années après sur les lieux, ils ont constaté que : « ces aménagements sont encore efficaces ».Ces « méthodes douces » contrairement aux anciennes banquettes aménagées à l’aide d’engins de chantier, sont gérées par les paysans et permettent de capter les eaux de surface.C’est le cas avec l’installation de digues au fonds des ravins, de cordons de pierres sèches, de cultures en courbe de niveau, de paillage ou de bandes enherbées aboutissant progressivement à l’établissement de terrasses. En Tunisie, la réalisation de cordons de pierres a réduit les crues de l’oued Zioud.Comme l’affirment les auteurs de ce bilan : « cette approche de la gestion durable de l’eau et de la productivité des sols interpelle les paysans, car elle leur restitue leur liberté d’innover. Elle a permis de resituer les techniques traditionnelles de gestion de l’eau et de la fertilité des sols de montagne dans le cadre d’un développement rural rénové ».Cette approche nouvelle est également prise en compte au niveau du Barrage vert, cette gigantesque ceinture verte conçue pour stopper l’avancée du désert en Algérie.En août 2023, Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage auprès de la Direction générale des forêts (DGF) vert indiquait à propos de ce projet : « Sa réhabilitation et son extension, relancées actuellement dans le cadre d’une stratégie rénovée, vont contribuer davantage à la prospérité des populations vivant dans ses espaces ».Une approche visible à travers les espèces choisies : « Parmi ces espèces, nous avons les arbres rustiques tels l’olivier, le pistachier, l’amandier et le caroubier », avait-elle confié à l’agence APS.De son côté l’association Torba pour le développement en Algérie de l’agro-écologie vulgarise l’installation de « swales » sur les sols en pente au niveau des petites exploitations agricoles dans les montagnes (Babors, Djurdjura, Tlemcen). Ces tranchées réalisées selon les courbes de niveau permettent de retenir l’eau des orages et assurent son infiltration.Une gestion de l’eau par des structures peu complexesLa crise de l’eau qu’a connue la wilaya de Tiaret a servi de révélateur des effets du réchauffement climatique en Algérie.L’expérience de ces 60 dernières années montre que la gestion de l’eau peut concerner le secteur agricole et passer par des structures peu complexes : haies en bordure de champs, murets de pierres, cuvettes en demi-lune autour des oliviers, cordons de pierres, terrasses progressives.Il s’agit de techniques connues des paysans et qui n’exigent pas de moyens mécaniques lourds. Ces résultats ont souvent été obtenus à travers de petits financements et une coopération entre chercheurs maghrébins et européens.Pour ces chercheurs, la rapidité de l’érosion pose un problème grave concernant « l’alimentation future d’une population en pleine croissance au Maghreb, puisqu’elle double tous les 25 ans ».Aussi recommandent-ils de faire connaître les ouvrages traditionnels et d’encourager les pratiques vertueuses. Certains chercheurs se prononcent pour l’attribution de subventions aux agriculteurs adoptant ces pratiques au titre de services écologiques rendus à la société. La réduction du labour ou de la vaine pâture peut en effet contribuer à réduire l’envasement des barrages.Ce sont là de nouveaux moyens dans la lutte contre le stress hydrique généralisé qui s’installe progressivement sur l’ensemble du Maghreb.SUR LE MEME SUJET :L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde" }, { "title": "Foot féminin : une Congolaise assomme une Marocaine, la vidéo fait buzz", "link": "https://www.tsa-algerie.com/foot-feminin-une-congolaise-assomme-une-marocaine-la-video-fait-buzz/", "description": "Quelques mois après les altercations qui ont marqué le match de la CAN 2023...", "content": "Quelques mois après les altercations qui ont marqué le match de la CAN 2023 entre leMaroc et la République démocratique du Congo, en janvier dernier, les féminines des deux pays ont pris le relais. Cette fois, le différend a été réglé par un coup de poing spectaculaire digne des plus grands champions de boxe.Ceux qui étaient venus assister au match amical entre les équipes féminines du Maroc et de la RDC, lundi dernier à Berkane (Maroc), ont eu un bonus en termes de spectacle, une petite scène de pugilat.Une joueuse de l’équipe congolaise a asséné à une adversaire marocaine un violent coup de poing sur la tempe. La scène a fait le tour des réseaux sociaux aux quatre coins du monde. Sur la page Instant Foot sur X, la vidéo a été vue 1,4 million de fois.À l’heure de jeu, et alors que le score était à égalité (1-1), la Congolaise Kipoyi écopait d’un carton rouge suite à un tacle dangereux sur la Marocaine Badri.Une footballeuse marocaine assommée par une Congolaise d’un coup de poingKipoyi était en train de protester à la face de l’arbitre qui lui brandissait le carton lorsqu’elle a été bousculée par une joueuse marocaine, puis une deuxième.Instantanément, la Congolaise décoche une gauche puissante sur la tempe de la Marocaine Ayane, qui tombe aussitôt dans les pommes. L’arbitre ne pouvait pas lui brandir plus que le carton rouge qui était déjà sorti avant le coup de poing.En plein match amical hier, Ruth Kipoyi, joueuse congolaise, a asséné un violent coup de poing à son adversaire marocaine Yasmine Mrabet. 😳pic.twitter.com/AgdReFP50c— Instant Foot ⚽️ (@lnstantFoot)June 4, 2024Le match s’est terminé sur une courte victoire des Marocaines (3-2). Les deux équipes s’étaient affrontées également en amical sur le même terrain quatre jours plus tôt. Le match avait aussi été remporté par l’équipe du Maroc (2-1).Lors de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, les équipes masculines des deux pays se sont affrontées au premier tour, le 21 janvier dernier.Le match s’est terminé sur un score de parité (1-1) et une mémorable altercation entre le sélectionneur du Maroc, Walid Regragui et le capitaine de la RDC, Chancel Mbemba.Celui-ci a accusé Regragui d’avoir tenu des propos racistes à son égard. L’affaire avait fait beaucoup de bruit et le technicien marocain a été suspendu quatre matchs par la confédération africaine qui, néanmoins, a fini par lever la sanction.SUR LE MÊME SUJET :Foot : Ghada Mahat, première femme qui arbitre un match à fort enjeu en Algérie" }, { "title": "L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde", "link": "https://www.tsa-algerie.com/leau-du-robinet-au-maroc-les-touristes-mis-en-garde/", "description": "Au vu de la hausse des arrivées durant le premier trimestre de l’année en...", "content": "Au vu de la hausse des arrivées durant le premier trimestre de l’année en cours, le Maroc s’apprête à connaitre unafflux record de touristeset de Marocains résidant à l’étranger (MRE) cet été. Cependant, une mise en garde a été lancée aux touristes durant leur séjour dans le Royaume.Ces dernières années, le Maroc traverse des étés particulièrement difficiles à cause de la persistance et de l’intensification de la sécheresse. Cela ne manquera évidemment pas de susciter des pénuries d’eau potable.Des experts britanniques, cités par le journalBirmingham Live, ont alerté les touristes étrangers contre un risque de maladie « désagréable » dans dix destinations touristiques populaires, dont justement le Maroc, mais aussi la Croatie et le Mexique.« Il est inquiétant de constater que des destinations ne disposent pas d’eau potable »Selon eux, les dix pays en question ne disposent pas d’un accès total à l’eau potable, ce qui pourrait exposer les touristes au risque d’attraper des maladies.« Il est inquiétant de constater que de nombreuses destinations de vacances populaires ne disposent pas d’eau potable. Des millions de voyageurs risquent donc d’attraper des maladies », regrette Andy Ellis, l’un de ces experts.Cela peut aller, selon l’intervenant, « d’une petite gastro à un incident grave nécessitant une prise en charge à l’hôpital ».Ainsi, les touristes qui voyagent dans l’un de ces pays cités plus haut, où l’accès à l’eau potable n’est pas sûr, ne doivent consommer que de « l’eau en bouteille ou filtrée ». Et pour éviter tout risque d’attraper des maladies liées à l’eau, il conseille de « garder la bouche fermée durant les douches ».Il en va de même pour le brossage des dents. Le spécialiste suggère de n’utiliser que de « l’eau propre en bouteille », au risque d’exposer la gencive à des bactéries.Certains hôtelspeuvent signaler à l’avance que l’eau du robinet est impropre à la consommation, mais la prudence est toujours de mise, notamment dans d’autres établissements d’hébergement comme les auberges.Par ailleurs, l’expert souligne qu’il ne veut surtout pas décourager les touristes de visiter ces pays, « car il y a des sites extraordinaires à découvrir et des expériences à vivre », mais il faut être « très prudent en ce qui concerne la consommation d’eau »." }, { "title": "Benzema fier d’être en Algérie, affaire Mahrez, Maroc-Israël, présidentielles… Les dernières infos", "link": "https://www.tsa-algerie.com/benzema-fier-detre-en-algerie-affaire-mahrez-maroc-israel-presidentielles-les-dernieres-infos/", "description": "Présidentielles en Algérie, affaire Riyad Mahrez, Benzema sur la terre de ses ancêtres en...", "content": "Présidentielles en Algérie, affaire Riyad Mahrez, Benzema sur la terre de ses ancêtres en Algérie, Israël et la vraie carte du Maroc… Les dernières infos ce dimanche 2 juin.Karim Benzema «fier» d’être dans le village natal de son père en AlgérieKarim Benzemas’est rendu, samedi, au village de ses origines en Algérie. Arrivé à Béjaïa en fin de matinée, il a été accueilli par les autorités locales, avant de prendre la route en direction de Tighzert, le village natal de son père Hafid.Sur place, il a déjeuné dans la maison de son grand-père avec les membres de sa famille. Il a exprimé sa fierté d’être dans le village natal de ses ancêtres. Benzema y rester deux heures, avant de retourner à Béjaïa et de reprendre l’avion vers Oran, la ville où réside la famille de sa mère qui est originaire de Tiaret.Le Maroc vexé par Israël : Tel-Aviv présente ses excuses à RabatLe Maroc a été vexé par son nouvel allié israélien, à cause de la carte de la discorde. Après les tensions avec l’Algérie dans le sport avec l’annulation de la demi-finale de la coupe de la CAF entre l’USMA et la RS Berkane après que ce dernier ait floqué sur son maillot la fausse carte du Maroc, cette dernière a provoqué une mini-crise entre Rabat et Tel-Aviv.La cause ? Jeudi, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a présenté au cours d’une interview sur LCI et TF1, la vraie carte du Maroc, c’est-à-dire, sans le Sahara occidental occupé.Ce qui n’a pas plu aux Marocains dont les médias ont dénoncé une nouvelle provocation de Netanyahu qui a pourtant reconnu la supposée «marocanité» du Sahara occidental. Pour calmer Rabat, Tel-Aviv a présenté via le porte-parole du gouvernement ses excuses à Rabat en plaidant «l’erreur involontaire», mais le mal est fait et le geste de Netanyahu a montré la considération qu’accorde Israël au Maroc.Équipe d’Algérie : la FAF répond à Riyad MahrezLa Fédération algérienne de football (FAF) s’est expliquée surla mise à l’écart de Riyad Mahrezde l’équipe d’Algérie.La star des Verts ne figure pas sur la liste des joueurs convoqués jeudi par le sélectionneur national Vladimir Petković pour les deux matchs des Fennecs d’Algérie, le 6 juin face à la Guinée à Alger et le 10 juin contre l’Ouganda à Kampala en éliminatoires du Mondial 2026.Mahrez a réagi le même jour en affirmant qu’il n’a pas reçu d’appels ni du sélectionneur ni de la fédération.L’ancien ailier de Manchester City a dit aussi qu’il n’a pas renoncé à sa carrière internationale. Samedi, le chargé de communication de la FAF, Saïd Fellak, est revenu sur cette affaire.«En mars dernier, Mahrez était dans la liste pour le stage, mais il a contacté le sélectionneur et lui a dit qu’il n’était pas prêt, ce que le coach a bien compris», a expliqué Saïd Fellak à la Télévision algérienne.🎥 الحصة التدريبية الأولى للخضر استعدادًا لمبارتي غينيا وأوغندا#LesVerts⭐⭐ |#123vivalAlgérie🇩🇿|#worldCup2026Qpic.twitter.com/MVOYYmKOlu— Équipe d’Algérie de football (@LesVerts)June 1, 2024Pour le tweet que Mahrez a publié jeudi après la publication de la liste des joueurs convoqués pour le stage de juin, l’ailier d’Al Ahli (Arabie Saoudite) «ne visait pas» Petković, parce que, selon Saïd Fellak, une «convocation a été adressée» à son club et que le «sélectionneur attendait un appel» de l’ancien capitaine des Verts.Les joueurs de l’équipe nationale qui sont arrivés samedi au CTN de Sidi Moussa pour le stage de juin ont refusé de commenter ce qu’il convient d’appeler l’affaire Riyad Mahrez.«Je ne suis pas le sélectionneur national», a répondu sèchement Saïd Benrahma aux journalistes.Ligue des champions : «l’absence de Bensebaïni a coûté cher à Dortmund»Le Real Madrid a remporté sa 15ᵉ Ligue des champions en battant le Borussia Dortmund où évolue l’Algérien Ramy Bensebaïni sur le score de 2-0 samedi soir au stade de Wembley à Londres.Blessé depuis mars dernier, le latéral algérien n’a pas été aligné par Dortmund. Ramy Bensebaïni a raté l’occasion de devenir le troisième joueur algérien, après Rabah Madjer avec le FC Porto en 1997 et Riyad Mahrez avec Manchester City en 2022 à soulever le prestigieux trophée européen.Pour Nabil Djellit, l’absence de Bensebaïni a coûté cher à Dortmund lors de cette finale. Maatsen, qui a joué à la place de l’Algérien, a commis une bourde monumentale à la fin du match en offrant le deuxième but au Real Madrid.Dans cette finale, l’absence de Ramy Bensebaini a coûté très cher à Dortmund.#UCLfinal— Nabil Djellit (@Nabil_djellit)June 1, 2024Présidentielles en Algérie : la scène politique s’anime avec deux polémiquesLa scène politique algérienne s’est brutalement animée ce week-end avec deux polémiques entre des partis en lice pour les présidentielles anticipées du 7 septembre prochain. La première polémique a éclaté entre le PT de Louisa Hanoune qui est candidate pour le scrutin présidentiel, et le FFS qui n’a pas encore désigné son candidat.Le PT a accusé le FFS d’avoir saboté son meeting dans un village à Tizi-Ouzou, ce que le parti fondé par Hocine Aït Ahmed a démenti. La seconde controverse a opposé le chef du parti El Bina, Abdelkader Bengrina, au FLN sur l’annonce du soutien à la candidature du président Abdelmadjid Tebboune.Le FLN a reproché au premier de n’avoir pas respecté l’accord entre les quatre partis de la coalition (FLN, RND, El Bina et El Moustakbal), ce que Bengriana a démenti, en niant l’existence d’une entente sur l’annonce d’un soutien à la candidature de Tebboune alors que ce dernier ne s’est pas exprimé sur ses intentions.SUR LE MÊME SUJET :Tebboune, Netanyahu choque le Maroc, tweet anti-Algérie en France, Mahrez, Benzema…Les 6 dernières infos" }, { "title": "Quand Benyamin Netanyahou choque le Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/quand-benyamin-netanyahou-choque-le-maroc/", "description": "À retenir :\r\n\r\n. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a accordé, jeudi soir, une...", "content": "À retenir :. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a accordé, jeudi soir, une interview controversée aux chaînes françaises TF1 et LCI.. L’annonce de l’interview a suscité de vives critiques en France. Netanyahou est inculpé par le CPI pour crimes de guerre et crime contre l’humanité.. L’interview a choqué au Maroc, où la presse a dénoncé une « provocation ».L’interview du premier ministre israélien,Benyamin Netanyahu,sur les chaînes TF1 et LCI jeudi 30 mai a créé une vive polémique en France et fait l’effet d’une douche froide au Maroc, et ce, pour des raisons différentes.En France, la tribune donnée au premier ministre israélien a indigné une partie de la classe politique, notamment à gauche, en raison du bilan macabre de Netanyahu à Gaza.En près de huit mois de guerre contre l’enclave palestinienne, l’armée israélienne a tué plus de 36.000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, selon des bilans non définitifs. Des dizaines de milliers de personnes ont été blessées et la famine s’y est installée.Écouter Netanyahu est une épreuve moralement insupportable. Ses évocations historiques sont odieuses. La doctrine du choc des civilisations dont il fait la propagande est un appel au génocide. Il devrait être devant un tribunal plutôt qu’à la télé française. Honte aux…— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon)May 30, 2024À ce bilan sanglant s’ajoute le fait que Benyamin Netanyahu est devenu infréquentable après la décision du procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, de réclamer un mandat d’arrêt international contre lui pour« crimes de guerre et crimes contre l’humanité ».Carte de la discorde : Netanyahu écœure le MarocDans son interview controversée, le Premier ministre israélien a justifié le carnage que mène son armée à Gaza. Netanyahu est allé jusqu’à dire qu’Israël mène une guerre au nom de la« civilisation judéo-chrétienne contre la barbarie », comprendre musulmane.🇫🇷🇮🇱 FLASH | Benjamin Netanyahu prépare son interview de ce soir sur LCI/TF1 et s’exprime en français :« Notre victoire, c’est votre victoire ! c’est la victoire de la civilisation Judéo- Chrétienne contre la barbarie. C’est la victoire de la France ! »pic.twitter.com/GGwvlIlnfl— Cerfia (@CerfiaFR)May 30, 2024Il a ainsi repris le discours de l’extrême-droite identitaire et justifié les crimes de son armée à Gaza et la colonisation en Cisjordanie par la guerre des civilisations entre l’Occident« judéo-chrétien »et le monde musulman.En France, les propos du chef du gouvernement de l’État hébreu ont suscité de vives critiques. Au Maroc, l’interview scandale de Benyamin Netanyahou n’est pas passée inaperçue. Mais pour d’autres raisons.Elle a même choqué, à en croire les comptes-rendus de médias proches du Makhzen. Bien entendu, les critiques ne portent pas sur la situation à Gaza. Rabat a maintenu ses relations diplomatiques avec Israël et le gouvernement marocain ne critique jamais l’offensive à Gaza.La cause de la déception se trouve dans une carte du monde musulman brandie par Netanyahou lors de l’interview, avec le Maroc« amputé »du Sahara occidental occupé. Le cliché n’a pas échappé aux médias marocains qui ont dénoncé une provocation de la part du premier israélien.« Une nouvelle bévue, la troisième du genre depuis la reprise des relations entre le Maroc et Israël », a écrit le site Yabiladi.« Netanyahu provoque encore une fois les Marocains »,a réagi le site d’informations Hespress.« Netanyahu provoque les Marocains… »Pour se consoler, le journal L’Opinion évoque des excuses du gouvernement israélien qui parle d’une« erreur technique ».Une erreur qui illustre la considération dont jouit le Maroc auprès de ce qu’il considère comme son nouvel« allié ».Cette affaire tombe mal pour le Palais royal et le roi Mohammed VI qui est l’un des rares dirigeants de la planète à ne pas s’exprimer directement sur la guerre à Gaza.نتنياهو يستفز المغاربة مجددا، إذ ظهر في حوار مع قناة فرنسية، يحمل خريطة مبتورة من صحراء المملكة، أثناء الحديث عن الأوضاع في غزة والشرق الأوسط.#بنيامين_نتنياهو#المغاربة#خريطة#المملكة_المغربية#الصحراء_المغربية#غزةpic.twitter.com/NNhK26Iob4— Hespress هسبريس (@hespress)May 30, 2024" }, { "title": "Tebboune, Netanyahu choque le Maroc, tweet anti-Algérie en France, Mahrez, Benzema…Les 6 dernières infos", "link": "https://www.tsa-algerie.com/tebboune-netanyahu-choque-le-maroc-tweet-anti-algerie-en-france-mahrez-benzemales-6-dernieres-infos/", "description": "Les annonces de Tebboune, un tweet anti-Algérie en France, Netanyahu déçoit le Maroc, Mahrez...", "content": "Les annonces de Tebboune, un tweet anti-Algérie en France, Netanyahu déçoit le Maroc, Mahrez poussé vers la sortie, Benzema à Bejaia… Les 6 dernières infos de ce vendredi 31 mai.Algérie : les annonces de TebbouneLe président Abdelmadjid Tebboune a effectué, jeudi 30 mai, une visite de travail dans la wilaya de Khenchela, durant laquelle il a inauguré des projets et fait deux grandes annonces sur l’AADL3 et laligne ferroviaire Alger – Tamanrasset.La première annonce est relative à la date du début des inscriptions au programme de logements publics AADL3 que le président Tebboune a fixé au 5 juillet prochain, à l’occasion de la célébration de la fête de l’Indépendance nationale.La deuxième annonce importante faite par le président de la République durant cette visite est le feu vert qu’il a donné pour entamer les travaux de laligne ferroviaireentre Alger et l’extrême-sud.Il a demandé au ministre des Travaux publics, Lakhdar Rekhroukh, de lancer les travaux de construction des ouvrages d’arts dans la partie du projet qui traverse les zones montagneuses de Tamanrasset.« Le chemin de fer arrivera à Adrar et Tamanrasset au maximum en 2027 », a promis le président Tebboune.Devant la société civile de Khenchela, le président Tebboune a en outre fait part de son intention de poursuivre les réformes, avec un nouvel découpage administratif de l’Algérie.« Les pays puissants sont ceux qui possèdent une armée forte et une économie forte », a-t-il dit, en affirmant que l’Armée nationale populaire (ANP) est forte et continuera à renforcer ses capacités.« Nous devons être forts à l’intérieur pour l’être à l’extérieur »,a-t-il ajouté.Benyamin Netanyahu choque le MarocLe Maroc est déçu par l’attitude de son allié israélien. Jeudi, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, qui fait l’objet d’une demande d’un mandat d’arrêt du procureur de la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza, était interviewé par TF1 et LCI.Alors qu’une partie de la France exprimait sa colère de voir un tel personnage sur les écrans de ses chaînes télés, c’était le choc au Maroc.La raison ? À un moment de l’interview, Netanyahu a exhibé une carte du monde arabe, avec le Maroc sans le Sahara occidental occupé.Au Maroc, le Makhzen a rapidement actionné sa presse aux ordres pour dénoncer une provocation de la part de Netanyahu, mais aucun responsable marocain n’a osé faire la remarque au premier ministre israélien.France – Algérie : un tweet haineux des Républicains diviseEn France, la droite veut ressembler à l’extrême droite. Pour cela, elle a choisi d’emprunter le chemin court, mais semé d’embuches, qui est celui de s’attaquer à l’Algérie, tout en espérant gagner quelques points dans les sondages à l’approche des élections européennes (6-9 juin). La liste de son candidat à ce scrutin stagne dans les sondages avec 7% des intentions de vote.En réponse à la demande algérienne à la France de restituer des« objets historiques et symboliques », les Républicains ont publié un tweet qualifié de racisme et de haineux.« Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF … », a écrit ce parti qui n’est plus que l’ombre de lui-même.Mais le tweet qui a soulevé un tollé à gauche ne passe pas jusqu’à dans le camp de la droite. Xavier Bertrand a même réclamé son retrait.Je condamne avec force ce tweet qui ne reflète ni les valeurs ni l’histoire de@lesRepublicains.Aucun calcul électoral n’autorise à insulter un pays et son peuple, quelles que soient les divergences qui nous opposent.Je demande le retrait de ce tweet indigne qui abîme la…https://t.co/aGoDQA9w5P— Xavier Bertrand (@xavierbertrand)May 30, 2024Équipe d’Algérie : Mahrez poussé vers la sortieRiyad Mahrez, la star de l’équipe d’Algérie de football sous le règne de Djamel Belmadi, est poussé vers la sortie.Depuis la débâcle des Verts en CAN 2023, où ils ont été éliminés au premier tour, l’ancien ailier de Manchester City n’a pas enfilé la tunique verte avec laquelle il a offert à l’Algérie son deuxième titre continentale en 2019.Après avoir fait l’impasse sur le premier stage de l’équipe d’Algérie avec le nouveau sélectionneur Vladimir Petkovic en mars dernier à Alger, Mahrez espérait une convocation pour les deux matchs des Verts en éliminatoires du Mondial 2026, le 6 juin à Alger contre la Guinée et le 10 juin à Kampala contre l’Ouganga, mais il n’a pas été rappelé.Je n’ai ni reçu d’appels du sélectionneur ni de la fédération. J’avais une petite gêne au genou, j’ai donc opté pour du repos lors des 2 derniers matchs de championnat afin d’être opérationnel pour ces 2 confrontations pour le mondial 2026 au combien importantes.Bonne chance à…— Riyad Mahrez (@Mahrez22)May 30, 2024Dans la liste des Verts retenus pour ces deux matchs, dévoilée jeudi par Petkovic en conférence de presse, Mahrez est absent. Le successeur de Djamel Belmadi a dit aux journalistes qu’il n’a pas reçu d’appel de la part du joueur d’Al Ahli (Arabie saoudite) pour reprendre, et Mahrez l’a aussitôt contredit sur les réseaux sociaux. Clairement, Mahrez est poussé vers la sortie.Mercedes homologue une huile moteur fabriquée en AlgérieBonne nouvelle pour les Algériens qui possèdent une Mercedes. Le constructeur allemand a homologué une huile moteur fabriquée en Algérie par la société Petro Baraka. Dans un contexte de restriction des importations qui se traduit par les difficultés des automobilistes à trouver des lubrifiants homologués, cette nouvelle rassure les propriétaires algériens des voitures Mercedes.Karim Benzema à Bejaia samedi 1ᵉʳ juinKarim Benzema va-t-il regarder la finale de la Ligue des Champions entre son ancien club, le Real Madrid, et le Borussia Dortmund, samedi 1ᵉʳ juin, à partir de Bejaia en Algérie ?La visite du Ballon d’or 2022 qui a été annoncée il y a une semaine par la Radio algérienne se confirme et selon nos informations, Benzema est attendu samedi 1ᵉʳ juin à Bejaia. Il se rendra notamment à Tighreth à Ait Djelil, le village natal de son père, à l’ouest de Bejaia." }, { "title": "« Très cher Maroc » : les prix des billets d’avion et de bateau s’envolent", "link": "https://www.tsa-algerie.com/tres-cher-maroc-les-prix-des-billets-davion-et-de-bateau-senvolent/", "description": "L’essentiel\r\n\r\n \t Comme chaque été, le Maroc s’apprête à accueillir un grand nombre de ses...", "content": "L’essentielComme chaque été, le Maroc s’apprête à accueillir un grand nombre de ses ressortissants résidant à l’étranger (MRE) dans le cadre de l’opération Marhaba.Mais avec hausse des arrivées de touristes étrangers, la demande sur les vols et les traversées maritimes a fortement augmenté, entrainant une flambée des prix.Les MRE sont furieux et dénoncent la cherté des billets d’avion et de bateau.Cette année, l’opération Marhaba, dédiée à l’accompagnement des Marocains résidents à l’étranger (MRE), notamment en Europe, lors de leur retour au Maroc pour les vacances d’été, sera lancée plutôt que prévu, à savoir le 13 juin prochain.Programmée chaque année du 15 juin au 15 septembre, l’opération Marhaba sera lancée cette année deux jours avant sa date habituelle en raison de la célébration de l’Aïd al-Adha prévue le 16 juin auMaroc. L’opération se poursuivra jusqu’au 15 septembre 2024.Selon les premières estimations, l’opération Marhaba connaitra cet été un nombre record d’arrivées : 3,3 millions de voyageurs sont attendus, soit 4 % de plus que l’année dernière. Une hausse de 6 % du nombre des voyageurs par voiture est également attendue sur les ports marocains, soit plus de 800 000 véhicules.Des prix de billets de 700 €, voire 800 euros, par personne vers le MarocCes arrivées en masse entraînent une hausse de la demande sur les voyages vers le Maroc, ce qui se répercute inéluctablement sur les tarifs des billets d’avion et de bateau.D’ailleurs, de nombreux Marocains résidant à l’étranger ont déjà exprimé leur colère sur les réseaux sociaux face à la hausse des prix des billets de voyage, par avion ou par bateau, rapporte ce jeudi 30 mai le site d’information marocain Bladi.Des publications sur les réseaux sociaux, émanant de Marocains de l’étranger, font état de tarifs de 700 €, voire 800 euros, par personne pour un voyage à destination du Maroc par bateau cet été.Cette hausse des tarifs de voyage est principalement due à la forte demande sur les billets des voyages dans le cadre de l’Opération Marhaba qui démarrera dans quelques jours.Outre les MRE, des parlementaires ont également soulevé la question, réclamant des mesures urgentes au ministère des Transports pour soulager les MRE et leur permettre de rentrer au Maroc à des prix de billets abordables cet été." }, { "title": "Le séjour dans les hôtels des couples non mariés divise le Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-sejour-dans-les-hotels-des-couples-non-maries-divise-le-maroc/", "description": "Au Maroc, les couples non mariés, y compris Marocains, pourront désormais séjourner dans les...", "content": "AuMaroc, les couples non mariés, y compris Marocains, pourront désormais séjourner dans les hôtels sans présentation d’un acte de mariage. La mesure qui les obligeait à exhiber ce document vient d’être levée.Il semble que la police a tiré le tapis sous les pieds des politiques qui s’apprêtent à évoquer la question au Parlement.Comme le rapporte le 360.ma, dimanche dernier, la police de Rabat a pris attache avec les hôteliers de la ville pour leur demander de ne plus exiger d’acte de mariage aux couples ou aux femmes seules qui se présentent pour réserver une chambre. La même mesure aurait été signifiée aux établissements hôteliers de la ville de Fès.La question est posée au Parlement à l’initiative de partis modernistes, mais les services de sécurité n’avaient pas besoin d’un texte légal pour signifier la levée de l’interdiction.Car comme l’explique le journal en ligne marocain, aucune loi n’interdisait aux couples non mariés de passer la nuit dans la même chambre d’hôtel. Il s’agit d’une règle non écrite qui a fini par devenir une obligation légale dans l’imaginaire de tous.Selon l’avocate et militante Ghizlane Mamouni, citée par le même média, en l’absence de texte légal, les autorités ont utilisé les hôtels afin de limiter la commission de l’infraction de relations sexuelles hors mariage, interdite, elle, de manière formelle par le Code pénal.Maroc : l’acte de mariage n’est plus exigé par les hôteliers aux couples non mariésLa décision des autorités est tombée alors que la question est inscrite à l’ordre du jour du Parlement où le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, est convoqué pour être entendu devant la commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme.Cette convocation est à l’initiative d’élus de la majorité, du Rassemblement national des indépendants (RNI), du Parti authenticité et modernité (PAM) et du Parti de l’Istiqlal, des partis modernistes. Le ministre avait reconnu, le 21 mai, que l’exigence d’un acte de mariage est une mesure «discriminatoire» et une «violation flagrante des droits de la femme».Sa levée divise toutefois la société marocaine, entre les modernistes qui y voient une avancée et les conservateurs qui redoutent la prolifération des actes contraires aux bonnes mœurs et aux préceptes de l’islam.Même ceux qui réclamaient une telle mesure expriment un certain scepticisme. L’avocate Ghizlane Mamouni explique qu’il s’agit d’une «demi-mesure», indiquant que le vrai problème, c’est l’article 490 du Code pénal qui criminalise formellement les relations sexuelles hors mariage.«On ouvre la voie à d’autres moyens de lutter contre cette infraction», redoute-t-elle. Aussi, cette mesure «fragilise les hôteliers» puisque c’est leur responsabilité qui pourra être retenue si des relations sexuelles hors mariage ont lieu dans leur établissement, explique encore l’avocate.Selon le site Hespress, les hôtels 4 et 5 étoiles, ne voient pas d’un bon œil cette mesure, et craignent que des clients viennent avec des prostitués, ce qui ternirait leur image.Le 21 mai, le ministre de la Justice a dénoncé l’exigence de présenter un acte de mariage pour réserver une chambre d’hôtel au Maroc, qu’il a qualifié d’illégale parce qu’elle viole la vie privée des Marocains. «Il n’y a aucune base légale à cette mesure», a-t-il dit au Parlement.SUR LE MÊME SUJET :Atlantis de Soummam met la main sur l’hôtel Eden Airport à Oran" }, { "title": "Macron soutient l'Algérie sur Gaza, Algérie Ferries, scandale au Maroc, Belaili...Les dernières infos", "link": "https://www.tsa-algerie.com/macron-soutient-lalgerie-sur-gaza-algerie-ferries-scandale-au-maroc-belaili-les-dernieres-infos/", "description": "L’Algérie présente une nouvelle résolution au Conseil de sécurité pour « arrêter le massacre à...", "content": "L’Algérie présente une nouvelle résolution au Conseil de sécurité pour « arrêter le massacre à Rafah » et obtenir un cessez-le-feu « immédiat » à Gaza, les ardoises de Belaili, cinq nouvelles mesures d’Algérie Ferries, scandale politique au Maroc, Meyer Habib traité de « porc » par un député LFI…Les 5 dernières infos de ce mercredi 29 mai.Massacre à Gaza : l’Algérie présente une résolution au Conseil de sécuritéL’Algérie revient à la charge au Conseil de sécurité pour demander un cessez-le-feu à Gaza qui subit depuis le 7 octobre dernier les bombardements meurtriers israéliens. Elle a présenté une nouvelle résolution mardi soir.« Ce sera un texte court, un texte clair, pour arrêter le massacre à Rafah», a déclaré auparavantle représentant permanent de l’Algérie Amar Bendjama à l’ONU.Le projet algérien exige l’arrêt de l’offensive contre Rafah qui a provoqué dimanche soir un massacre après l’attaque par l’armée israélienne d’un camp de réfugiés où des enfants ont été brûlés vifs, et un cessez-le-feu « immédiat » à Gaza.Mardi à Berlin, le président français Emmanuel Macron a apporté lesoutiende la France à la demande algérienne d’un cessez-le-feu à Gaza où plus de 36.000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, ont été tués depuis le 7 octobre dernier.France : le député franco-israélien Meyer Habib traité de « porc » à l’Assemblée nationaleLa guerre à Gaza provoque de graves tensions entre les députés français.Meyer Habib, le député franco-israélienà l’Assemblée nationale française a eu une vive altercation avec son collègue de la France insoumise (LFI) David Guiraud, mardi 28 mai.L’échange très tendu entre le défenseur du gouvernement israélien de Benyamin Netanyahu et le parlementaire de gauche qui dénonce un génocide à Gaza eu lieu à l’Assemblée nationale. Meyer Habib a été traité de porc par David Guiraud.🇵🇸 Rien ni personne ne nous fera taire face au génocide des palestinienspic.twitter.com/pVv22nrBAi— David Guiraud (@GuiraudInd)May 28, 2024Le même jour, Sébastien Delogu, député LFI a brandi le drapeau palestinien à l’intérieur de l’hémicycle ce qui lui a valu d’être immédiatement exclu pour 15 jours.À Paris, toujours mardi, des milliers de manifestants se sont rassemblés dans la soirée à Place de la république pour réclamer un cessez-le-feu et dénoncé un génocide à Gaza. La foule a scandé « Israël assassin, Macron complice », ou encore « Israël assassine les enfants de Palestine ».Un peu plus tard dans la soirée, un groupe de manifestants s’est dirigé vers le périphérique parisien et ont bloqué en partie la circulation pour réclamer la fin de la guerre à Gaza.Scandale politique au MarocNouveau scandalepolitique au Maroc. Cette fois, c’est une photo publiée par un journal australien de la ministre marocaine de la Transition énergétique et Andrew Forrest, un grand patron australien, qui fait scandale.La photo a été prise à Paris et montre un homme en train d’embrasser une femme dans la cours d’un immeuble.Sur la photo, la femme est de dos, ce qui ne permet pas de l’identifier formellement, mais The Australian, a assuré que c’est la ministre Leila Benali. Le journal australien et les médias marocains ont évoqué un éventuel conflit d’intérêts entre les deux parties. Face à l’ampleur du scandale provoquée par la photo, la ministre a réagi mardi pour démentir être la dame figurant sur la photo.Les ardoises de Youcef BelailiYoucef Belaili est certes un footballeur talentueux, mais il n’a jamais quitté un club sans y laisser de traces qui illustrent son indiscipline. Cette fois, c’est la Fifa qui a dévoilé une partie des pratiques de l’ailier du MC Alger.Dans une lettre adressée au club algérois, l’instance du football mondial a demandé la suspension de l’international algérien de toutes les compétitions, avant le règlement de son litige financier avec son ancien club, Al Ahli d’Arabie saoudite, qu’il a quitté sans respecter les termes de son contrat.Dans la soirée de mardi, le MCA a minimisé l’affaire et dit qu’il s’agissait en fait d’une petite somme de 370 euros et que l’affaire serait réglée dans les 48 heures.Selon Hafid Derradji, cette affaire va éloigner Belaili du stade de l’équipe nationale de juin pour les éliminatoires du Mondial, et probablement de la finale de la Coupe d’Algérie entre le MCA et le CRB.Algérie Ferries prend de nouvelles mesuresAlgérie Ferries se prépare au grand rush estival des membres de la diaspora algérienne à l’étranger. La compagnie algérienne de transport maritime de voyageurs a priscinq nouvelles mesurespour mieux organiser les traversées entre les ports algériens, français et espagnols.Ces mesures visent particulièrement les commerçants informels qui embarquent avec des véhicules surchargés de bagages. Un phénomène qui a pris de l’ampleur ces dernières années à cause des restrictions à l’importation décidées par l’Algérie qui tente aussi de lutter contre le commerce informel." }, { "title": "Le RN aux portes du pouvoir : ces Algériens de France qui pensent à un plan B", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-rn-aux-portes-du-pouvoir-ces-algeriens-de-france-qui-pensent-a-un-plan-b/", "description": "No Description", "content": "L’onde de choc provoquée par la victoire duRassemblement national (RN) en Francelors des élections européennes du 9 juin fragilise davantage la situation des Franco-Algériens qui sont visés depuis des années par l’extrême-droite.France, présidentielle.Ladiaspora algérienne, qui est l’une des populations étrangères les plus importantes en France, a vécu ce scrutin comme un signal d’alerte.Pour beaucoup d’entre eux, il faut se préparer au pire et anticiper une prise de pouvoir réelle de l’extrême-droite en France. Leur premier réflexe ? S’assurer de l’obtention d’une nationalité algérienne.L’organisation d’élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président Emmanuel Macron après cette défaite électorale, laisse craindre une large élection de députés d’extrême-droite aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.Une telle situation politique pourrait favoriser l’intégration de leaders du Rassemblement national – le parti d’extrême-droite ayant reçu le plus de suffrages – au sein du gouvernement français.Les Algériens seront visés par l’extrême-droite, et ils le saventPour de nombreuxAlgériens de France, un tel scénario serait un désastre. Et pour cause, l’extrême-droite n’a jamais caché ses objectifs politiques concernant la gestion de l’immigration en France et plus particulièrement la place spéciale accordée à la population d’origine algérienne.Le Rassemblement national combat sur le plan idéologique et politique la présence trop importante de générations d’Algériens, de la première immigration à sa descendance, pourtant née sur le territoire français.Dès le lendemain des élections européennes, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu est venu rappeler l’obsession de son parti pour l’Algérie.Il a rappelé que l’une des premières actions du parti, en cas de victoire lors des législatives, serait d’abroger les accords de 1968 entre l’Algérie et la France.Cette décision est justifiée par la lutte les clandestins algériens qui font l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une communication politique qui place les Algériens au cœur des problèmes migratoires de la France.L’immigration au sens large est aussi l’une des trois urgences que le RN a promis de régler en cas de victoire aux législative. Le parti d’extrême-droite a toujours revendiqué son intention de réduire au maximum la venue d’étrangers extra-européens en mettant un terme au droit du sol et au regroupement familial.Mais aussi en élaborant une loi immigration qui faciliterait l’expulsion systématique d’étrangers ayant une autre nationalité en cas de délit ou de crime.Impossible pour les Algériens de la diaspora en France de ne pas se sentir visés. Si un droit fondamental comme le droit du sol est supprimé, qu’en sera-t-il du renouvellement de titres de séjour ou encore de l’obtention de la nationalité française, ces moyens d’intégration pourront-ils être menacés un jour ou l’autre ?C’est en tout cas les questionnements qui reviennent au sein des communautés algériennes situées dans les grandes villes françaises.Un deuxième passeport, une vraie sécurité ?Les Français d’origine algérienne sont conscients que l’officialisation d’une extrême-droite au pouvoir peut potentiellement bouleverser leur quotidien en France.Pour certains, il existe une première mesure de protection évidente : s’assurer une place dans leur second pays, afin de parer à n’importe quelle situation politique en France.Nous avons rencontré plusieurs Algériens qui ont accéléré leur demande de nationalité algérienne ou leur renouvellement de passeport.« J’y pensais depuis un moment mais là ça a tout accéléré. Demander la nationalité algérienne est devenu une urgence. Je pense que ça reste une sécurité quand on est Français descendant d’immigrés dans un pays qui assume de plus en plus son racisme et serait prêt à l’institutionnaliser à travers des lois », raconte Celia, une franco-algérienne basée à Paris.« C’est une évidence. Plus j’ai de passeports et plus je suis en sécurité », estime Amine, basé en région parisienne.Ces Algériens sont-ils alarmistes ou lucides ? Pour l’heure les intentions de l’extrême-droite laissent penser que les Algériens ayant une nationalité française et une résidence longue ne seront pas impactés par les mesures législatives de l’extrême-droite si cette dernière accède au pouvoir.Cependant c’est sur le plan idéologique que certains Français d’origine algérienne craignent de ne plus se sentir chez eux en France. Que reste-t-il dans un pays qui assume publiquement de voter massivement pour des partis attisant une hostilité constante à l’égard des Algériens de France ?Le pays a enregistré une hausse de 32% des actes racistes en 2023 par rapport à 2022. L’année précédente, la hausse observée était de 4%.Les services de police ont recensé près de 15.000 actes de racisme et antireligieux. On parle seulement de ceux déclarés et dénoncés. Qu’en est-il de ceux passés sous silence ? Comment cette courbe tristement ascendante va-t-elle évoluer après une succession de victoires de l’extrême-droite ?D’où la nécessité de compter sur un autre « chez soi ». ‘Je ne vais pas attendre d’être exclu de mon propre pays pour réagir. J’ai subi pas mal d’agressions racistes ces dernières années. Je sens que ma place est constamment menacée au travail. Je fais profil bas pour le moment, mais jusqu’à quand ?\", s’interroge Amine.« Je n’en peux plus et surtout je ne suis pas du tout assuré que les choses ne vont pas empirer. Avoir un passeport algérien valide me rassure. Je pourrais toujours me réfugier dans mon second pays ou un autre État qui reconnaît ma nationalité algérienne », estime Amine.Difficile d’être rassuré dans une France qui peine à avoir de bonnes relations avec sa communauté algérienne depuis plusieurs années.L’Algérie est constamment placée au centre des tensions politiques en France.L’extrême-droite n’est pas la seule à s’acharner sur les Algériens. Le 30 mai dernier, le parti Les Républicains (droite) était allé jusqu’à publier un tweet haineux sur X dans lequel on voyait un photomontage des supporters algériens sur les Champs Elysées avec le commentaire  « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF », suivi du #OneTwoThree.Sans oublier la question mémorielle qui continue d’entacher les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie et de maintenir une tension perpétuelle entre les deux pays.En face, l’Algérie fait des appels du pied à ses ressortissants de l’étranger en leur facilitant l’accès au pays. Les autorités algériennes n’hésitent pas à valoriser la diaspora algérienne en l’invitant à s’impliquer dans les prochaines élections algériennes ou encore à venir investir dans leur second pays qui les accueillera toujours les bras grands ouverts.Des arguments qui pourraient faire mouche auprès des Algériens de France effrayés par cette extrême-droite française de plus en plus puissante.Offrir une porte de sortie à leurs enfantsMême si le scénario d’une extrême-droite au pouvoir en France reste hypothétique pour le moment, certains Algériens de France veulent déjà penser à l’avenir.La montée des droites ne concerne pas seulement la France mais une grande partie de l’Europe. Pour les Algériens de la 2e et la 3e génération, il faut d’ores et déjà imaginer un avenir sombre pour les non-Européens, notamment les Algériens. Certains parents prennent les devants pour leurs enfants et demandent pour eux la nationalité algérienne.« J’ai paniqué quand j’ai vu que j’avais perdu mon S12 (acte de naissance spécial) et ceux de mes enfants. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pouvoir vivre qu’en France. Conserver ma nationalité algérienne et la transmettre à mes enfants est un choix qui me rassure. J’ai appelé le Consulat algérien pour m’assurer que je pouvais quand même renouveler mes papiers algériens et faire ceux de mes enfants. Ils m’ont dit que oui, j’étais soulagée », raconte Rania, à Lyon.« Je sais que c’est une drôle de démarche. Mes enfants ne sont jamais allés en Algérie, ils ne parlent pas un mot d’arabe. Je veux juste leur donner une option par sécurité. C’est assez instinctif », estime Rania, mère de trois enfants.À l’heure actuelle, il n’est pas possible de chiffrer les demandes de passeports afin de voir si l’on peut observer une recrudescence de demandes dans les consulats algériens de France.Les législatives françaises seront une échéance charnière pour les Algériens de France qui détiendront à travers les résultats une preuve que leur pays est encore une terre d’accueil ou non." }, { "title": "Présidentielle en Algérie : les signes d’une candidature de Tebboune se multiplient", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-les-signes-dune-candidature-de-tebboune-se-multiplient/", "description": "No Description", "content": "Une autre note vient s’ajouter à la partition appelant Abdelmadjid Tebboune à briguer un secondmandat présidentielà la tête de l’Algérie.Abdelmadjid Tebboune, présidentielles anticipées.Après le mouvement El Bina et le RND, c’est au tour du FLN, parti majoritaire au Parlement nationale d’appeler le président sortant à « poursuivre le processus de réformes et de développement ».« Fidèle à ses principes et avec conviction, le FLN exhorte le président de la République à briguer un secondmandatpour parachever le processus de réformes et de développement », note l’ex-parti unique dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son comité central tenu ce week-end à Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger.Même s’il ne s’agit que d’une invitation, formule d’usage des partis pro-pouvoir, le FLN ne caresse pas moins l’espoir que Abdelmadjid Tebboune réponde à son appel.Le Comité central du FLN formule le voeu que « le Président de la République répondra à cet appel renforcé avec honnêteté et loyauté envers l’Algérie, et soutenu par la confiance de millions d’Algériens et d’Algériennes, qui espèrent réaliser leurs aspirations légitimes à un État fort, sûr, prospère et développé », ajoute le texte.Ce soutien, du reste prévisible, a été formulé dès l’ouverture des travaux du Comité central par Abdelkrim Benmbarek, le secrétaire général du FLN qui été élu à la tête de l’ancien parti unique en novembre 2023.« Notre soutien à Abdelmadjid Tebboune dépasse le sens d’allégeance (…) Il est de notre devoir de défendre les réalisations du président. Notre choix s’impose de lui-même au regard de son bilan que nul ne peut ignorer », avait-il justifié en vantant que son parti est la « première force nationale ».En exhortant ouvertement le chef de l’Etat à renouveler son bail à la tête de l’Etat, le FLN, bien qu’en net recul si l’on se fie à ses résultats obtenus lors des législatives de 2021, laisse peu de doutes quant à une potentielle candidature de Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.On voit mal, en effet, le FLN, appareil d’Etat depuis l’indépendance, s’engager dans une option à l’issue improbable. « Parti du pouvoir », selon l’expression du défunt Abdelhamid Mehri, le FLN, malgré les crises successives qui l’ont secoué, demeure une force politique assez présente dans les institutions de l’Etat et dispose de puissants relais parmi les notabilités, les zaouias et les féodalités locales.Cela sans compter les organisations, bien qu’à l’influence réduite dans la société, qui lui sont inféodées à l’image de l’organisation des moudjahidines et l’organisation des enfants de chouhadas.À ce titre et compte tenu de la singularité du fonctionnement institutionnel en Algérie, il reste un baromètre des grandes orientations politiques du régime.Jusque-là, hormis ses discours-bilans, ses projections concernant certaines réformes et le soutien exprimé ouvertement par le sénat en mai dernier, perçus par les observateurs comme de sérieux indices, rien n’indiquait formellement que Abdelmadjid Tebboune allait briguer un second mandat.Présidentielle en Algérie : le FLN appelle à son tour Tebboune à se représenterLorsqu’en décembre dernier, il a été invité par certains députés à briguer un deuxième mandat à l’occasion de son discours devant les deux chambres parlementaires réunies, Abdelmadjid Tebboune avait seulement concédé : «Que Dieu nous prête la santé nécessaire ».Mais depuis le récent appel de Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, visiblement au parfum, appuyé ce week-end par le FLN, l’option de la candidature de Abdelmadjid Tebboune ne fait plus mystère pour les partis qui multiplient les appels pour qu’il se porte candidat aux présidentielles du 7 septembre prochain.D’ailleurs, ces appels n’ont été ni contestés, ni désavoués par l’entourage et les proches du président de la République. Reste maintenant à savoir quand et dans quel format, Abdelmadjid Tebboune annoncera sa candidature.Il s’agit aussi de savoir comment il s’accommodera de ces soutiens, jugés encombrants il y a encore quelques années dans la foulée du mouvement populaire et dont il s’était passé dès son accession à la magistrature suprême en 2019 leur préférant la « société civile ». D’autant que ni le FLN, ni le RND, ni Abdelkader Bengrina n’avaient soutenu sa candidature en 2019.Mais, comme la politique est l’art du possible, tout porte à croire qu’un consensus au sommet de l’Etat se soit dégagé autour de sa candidature." }, { "title": "Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-vetements-produits-en-algerie-exportes-en-france-des-juillet/", "description": "No Description", "content": "La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.Vêtements de marque Tayal / https://tayal.dzÀ Rélizane, à l’ouest du pays, est implantéTayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française», a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.Une collaboration avec sept marques internationalesTarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. «On est certifié en tant que leur fournisseur», précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.«Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie», a expliqué le PDG de la société algéro-turque.Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.«La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie», regrette toutefois le PDG de Tayal. «Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970», a-t-il précisé." }, { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "No Description", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "Ministre marocaine et patron australien : scandale retentissant au Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/ministre-marocaine-et-patron-australien-scandale-retentissant-au-maroc/", "description": "Vrai scandale ou accusation fallacieuse sur fond de règlement de comptes ? Tout le Maroc...", "content": "Vrai scandale ou accusation fallacieuse sur fond de règlement de comptes ? Tout leMarocest tenu en haleine depuis 24 heures par l’affaire de la ministre de la Transition énergétique Leila Ben Ali, dont un journal australien a publié un cliché intime compromettant.Lundi 27 mai, The Australien a publié une photo d’un homme et une femme enlacés et en train de s’embrasser, assurant qu’il s’agit de l’homme d’affaires australien Andrew Forest et de la ministre marocaine Leila Benali. Le média a précisé que le cliché a été pris il y a une semaine à Paris, où la ministre effectuait une visite de travail.Andrew Forest est la deuxième fortune d’Australie avec un patrimoine de plus de33 milliards de dollars.La photo a eu un grand retentissement auMarocet a très vite enflammé les réseaux sociaux. Les médias locaux ont aussi pressé la ministre de sortir du silence et de s’expliquer.En plus de l’impact désastreux pour son image en tant que membre du gouvernement,  pour le royaume et pour la société marocaine conservatrice, de nombreux internautes et commentateurs ont noté qu’il y a encore plus grave dans cette histoire, soit un possible conflit d’intérêt, rappelant que Leila Benali a reçu en février dernier une délégation de la société de l’homme d’affaires australien. Le journal australien leur attribue du reste une « relation durable ».Le Maroc secoué par une supposée photo intime entre une ministre et un patron australienLeila Benali est sortie ce mardi 28 mai du silence par le biais d’un communiqué dans lequel elle a réfuté catégoriquement être la femme sur la photo publiée par le journal australien.Il est vrai que la femme sur la photo apparait de dos et avait la tête recouverte d’un foulard. Certains internautes croient toutefois reconnaître sur la photo les chaussures de la ministre marocaine qui crie à la machination et au « règlement de comptes », promettant de saisir la justice.Leila Benali dit qu’elle tient à sa réputation « en tant que femme et mère marocaine » d’un côté, et en tant que « ministre responsable au sein du gouvernement qui défend les intérêts supérieurs du pays » de l’autre.Réitérant que les affirmations du journal australien sont des « allégations fallacieuses dénuées de tout fondement », la ministre marocaine a rappelé que ce n’est pas la première fois qu’elle subit des attaques qu’elle qualifie de « forme de vengeance émanant de groupes d’intérêts ».Leila Benali, 46 ans, est une experte internationale en énergie et finances bardée de diplômes. Elle est notamment diplômée de l’Ecole Mohammadia d’ingénieurs, de l’IEP Paris, de l’Ecole centrale de Paris et de Sciences Po où elle a obtenu un DEA puis un doctorat en économie.Elle a enseigné à Sciences Po Paris et travaillé pour de nombreux groupes internationaux, comme Schlumberger et Saudi Aramco, et comme économiste en chef au Forum international de l’énergie.Elle a été nommée ministre de la Transition énergétique et du Développement durable en 2021 par Mohamed VI. Elle est issue du Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM) qui a été éclaboussé il y a quelques mois par le scandale de l’affaire du « Pablo Escobar du Sahara », ce trafic de drogue qui a réussi à tisser des relations dans le monde politique et sportif marocain." }, { "title": "Algérie – France, l’horreur à Rafah, le Maroc réagit en cachette, fraude au Bac…Les 7 dernières infos", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-france-lhorreur-a-rafah-le-maroc-reagit-en-cachette-fraude-au-bacles-7-dernieres-infos/", "description": "L’Algérie réclame une liste d’objets historiques et symboliques à la France, l’horreur à Rafah,...", "content": "L’Algérie réclame une liste d’objets historiques et symboliques à la France, l’horreur à Rafah, une ministre marocaine impliquée au cœur d’un scandale, mesures draconiennes contre le triche au Bac en Algérie…Les dernières infos du mardi 28 mai.Le monde entier choqué par l’horreur à Rafah : Israël s’enfonce davantageLebombardementpar l’armée israélienne d’un camp de réfugiés palestiniens à Rafah dans la bande de Gaza a choqué le monde entier.Des missiles lancés par des avions de guerre israéliens ont provoqué un énorme incendie dans ce camp qui était considéré pourtant comme une zone humanitaire. Les témoignages de ceux qui ont vu l’horreur sont glaçants.Les victimes n’ont pas été tuées ou blessées dans le bombardement, mais «brûlées», a indiqué un témoin à l’AFP.Récit de l’AFP au camp de déplacés de Rafah où 45 Palestiniens sont morts dans des frappes israéliennes. « Les gens n’ont été ni blessés ni tués: ils ont brûlé », se lamente Mohammad Hamad, au lendemain de la frappe meurtrière dans un camp de déplacés de la ville palestinienne de…pic.twitter.com/5tP4Lnejgz— Georges Malbrunot (@Malbrunot)May 27, 2024Après ce drame, des manifestations ont lieu partout dans le monde, pour dénoncer le génocide en cours à Gaza. Le SG de l’ONU a condamné le bombardement israélien en déclarant qu’ «il n’y a aucun endroit sûr à Gaza».I condemn Israel’s actions which killed scores of innocent civilians who were only seeking shelter from this deadly conflict.There is no safe place in Gaza.This horror must stop.— António Guterres (@antonioguterres)May 27, 2024Le président français Emmanuel Macron et le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell ont dit aussi qu’il n’y a plus d’endroit sûr pour les civils dans l’enclave palestinienne qui subit les bombardements israéliens depuis le 7 octobre dernier.Massacre à Rafah : l’Algérie demande une réunion du Conseil de sécuritéLe Conseil de sécurité de l’ONU se réunit ce mardi après-midi suite à une demande de l’Algérie lundi sur la situation à Rafah dans la bande de Gaza, après un bombardement israélien particulièrement meurtrier.Cette offensive a culminé dans la nuit de dimanche à lundi avec un carnage, après le bombardement d’un camp de déplacés où Israël a demandé aux civils de s’y rendre.INTIMIDATION. Le chef de la diplomatie européenne@JosepBorrellFa indiqué ce lundi 27 mai que le procureur de la Cour pénale internationale@KarimKhanQCavait été « fortement intimidé et accusé d’antisémitisme, comme toujours, lorsque qui que ce soit (…) fait quelque chose qui…pic.twitter.com/2cwaNPc9qC— Armin Arefi (@arminarefi)May 27, 2024La demande de l’Algérie survient après les «développements dangereux dans les territoires palestiniens occupés, après l’attaque menée par l’occupant israélien contre un camp de déplacés à Rafah », tuant près de 50 personnes dont des enfants brûlés vifs.Massacre à Gaza : la réaction étrange du MarocLe Maroc a réagi lundi en cachette, en condamnant certes le massacre commis par son allié israélien, mais via une source autorisée au ministère des Affaires étrangères.Aucun dirigeant marocain n’a eu le courage de prendre la parole pour condamner l’attaque israélienne, alors que de nombreux présidents de pays occidentaux ont dénoncé le massacre et réclamé un cessez-le-feu immédiat à Gaza.Le Maroc a normalisé ses relations diplomatiques avec Israël en 2020. Depuis, les deux pays ont renforcé leurs relations notamment dans le domaine militaire. Le roi Mohamed VI ne s’est jamais exprimé lui-même sur la guerre à Gaza.Une ministre marocaine au cœur d’un scandaleLa ministre marocaine de la Transition énergétique Leila Benali, est au cœur d’un scandale. Les médias marocains lui réclament des explications suite à un article du journal australien The Australian lui attribuant une relation avec le PDG de la société australienne Fortescue.«Bad buzz, conflit d’intérêts ou affaire privée ? Leila Benali doit répondre», titre le site Medias 24. Tout a commencé avec un article de The Australian illustré avec une photo d’un homme embrassant une femme dont le visage n’est pas visible. Le média croit que c’est la ministre marocaine de l’Énergie qui entretient une relation avec la deuxième fortune d’Australie. Leila Benali a refusé de commenter, selon Media24.L’Algérie réclame une liste ouverte d’objets historiques à la FranceLa commission mixte d’historiens algéro-français chargée de la mémoire de la colonisation française en Algérie s’est réunie lundi en Algérie.La partie algérienne a fourni aux historiens français du panel uneliste ouverted’ «objets historiques et symboliques» de l’Algérie du XIX siècle, conservés en France, à restituer, selon un communiqué de cette commission publié lundi.Fraude aux Bac et au Brevet : l’Algérie prend des mesures strictesL’Algérie a pris des mesures draconiennes pour prévenir la fraude aux examens du Bac et Brevet 2024. Les mesures ont été rappelées ou annoncées lundi par le procureur général adjoint près la Cour d’Alger, Larabi Tahar. «Une politique coercitive sévère» a été adoptée par le gouvernement pour «lutter contre la triche à ces examens et en garantir la régularité », a-t-il déclaré.La justice et les services de sécurité sont mobilisés durant la période des examens pour sanctionner toute tentative de triche à ces deux examens importants, notamment le Bac qui permet le passage du lycée à l’université.Les fraudeurs risquent de sévères sanctions entre un an et 15 ans de prison et des amendes entre 100.000 dinars et 1,5 millions de dinars.France : agression «raciste» contre deux femmes lors de la finale Lyon – PSGDeux femmes ont subi des agressions racistes samedi soir au Groupama Stadium de Lyon lors de la finale de la Coupe de France entre le PSG et l’Olympique lyonnais (2-1).Un supporter a frappé une femme et a tenté d’arracher le voile d’une autre, rapportent de nombreux médias français. L’OL a réagi en condamnant «fermement des violences qui ont eu lieu samedi soir au Groupama Stadium».Il a dénoncé des comportements «inacceptables et choquants». La jeune femme de 24 ans qui a été frappée a porté plainte lundi et son avocat a dénoncé une agression raciste. «Ma cliente a été frappée par un individu et un autre a arraché le voile de son ami», a déclaré l’avocat, selon le Parisien." }, { "title": "Erwan Davoux, candidat aux législatives françaises : « Diminuer les visas aux Algériens fut une erreur »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/erwan-davoux-candidat-aux-legislatives-francaises-diminuer-les-visas-aux-algeriens-fut-une-erreur/", "description": "No Description", "content": "Erwan Davoux est candidat aux élections législatives françaises anticipées du 30 juin prochain dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Dans cet entretien, il évoque ses liens avec le Maghreb, sa vision sur l’immigration, les relations franco-algériennes et Gaza.Vous vous présentez dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend le Maghreb. Pourquoi cette circonspection ?Je suis natif de Tunisie, (3ème génération), pays où j’ai grandi et pour lequel j’éprouve une immense affection. J’y ai effectué toute ma scolarité, dans l’enseignement français à l’étranger (mon père était enseignant au Lycée Français de la Marsa). Cela m’a particulièrement marqué. J’ai d’ailleurs participé à la création de l’association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde.J’ai sillonné les différents pays de la circonscription dans mes différentes fonctions de conseiller diplomatique. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de me rendre plusieurs fois à Alger et Oran et l’honneur d’y accompagner Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.Lorsque je suis arrivé à Paris pour mes études supérieures à l’Institut d’Études Politiques, j’ai choisi de faire aussi un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département d’études arabes. Afin de ne jamais rompre avec le monde arabe et consolider mon niveau en arabe littéral, langue que j’ai commencé à apprendre dès l’âge de 6 ans.Toutes mes racines sont dans cette circonscription.Vous vous présentez avec quel parti politique ?Je serai un candidat indépendant dont l’inspiration est gaullienne, chiraquienne et qui soutient les prises de positions remarquables de Dominique de Villepin.Je n’ai sollicité aucune investiture. Les partis politiques ne jouent plus leur rôle d’éclairer et contribuer au débat public mais servent uniquement les intérêts de leurs dirigeants. L’intérêt général, la France, les Français de l’étranger sont très loin de leurs préoccupations.Ma voie sera authentique et sincère, conformément à mon engagement de jeunesse derrière Jacques Chirac.L’immigration est au cœur des débats de la campagne électorale. Quelles sont vos propositions sur le sujet ?L’immigration est trop souvent au centre du débat comme si elle était le seul enjeu à relever. Il y en a bien d’autres !Souvent appréhendée sous un aspect purement négatif, de rejet de l’autre, de tout ce qui est différent, je plaide pour une position plus équilibrée. Une immigration maîtrisée est naturellement indispensable mais encore faut-il avoir une approche intelligente et sortir des clichés. Il y a naturellement des problèmes d’intégration qu’il faut affronter et régler. L’actuel pouvoir délaisse la politique de la ville et abandonne la mixité sociale. On communique peu ou pas sur les réussites exemplaires.La pratique de la langue et les attaches familiales me paraissent être les deux facteurs clés à prendre en compte. Sous cet angle, les Algériens n’ont aucune vocation à être pénalisés, bien au contraire.« La France est riche de sa diversité » déclarait Jacques Chirac dans son dernier message aux Français, en mars 2007. C’est ma position.Et concernant les visas Schengen pour les Algériens ?La décision brutale et purement électoraliste de diminuer de 50% la délivrance de visas pour les Algériens, en 2021, fut une erreur. Elle laissera un ressentiment durable négatif, en dépit d’un certain retour à la normale. La vie familiale, les projets ne doivent pas être pris en otage de contingences politiciennes décidées à l’emporte-Pièce ! La considération doit l’emporter sur la suspicion.Que proposez-vous concernant les relations entre la France et l’Algérie pour surmonter les blocages actuels ?Je souhaite, qu’après l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la relation connaisse une nouvelle impulsion forte. Je suis un partisan de l’amitié franco-algérienne. Je n’appartiens pas à la macronie mais mon pays passe avant tout. C’est l’intérêt de nos deux grandes nations, me semble-t-il, de parvenir à une relation intense et apaisée.L’occasion s’était déjà présentée avec Jacques Chirac, en 2005, mais nous avons manqué ce rendez-vous avec l’Histoire, à cause de ce stupide « Amendement Vanneste » sur le « rôle positif de la colonisation ».Cette fois, je pense que le contexte est favorable, les annonces faites récemment dans le domaine mémoriel, la restitution des biens, vont dans le bon sens.Un grand Traité d’Amitié fondateur permettant une appréhension lucide du passé et jetant les bases d’une relation future dense devra émerger. Peut-être doit-on s’inspirer du Traité de l’Elysée, conclu, en 1963 entre la France et l’Allemagne….Vous avez pris des positions courageuses concernant la guerre à Gaza. Si vous êtes élu, quels sont les projets que vous allez défendre à l’Assemblée nationale ?Les massacres commis à Gaza ne sont ni une parenthèse ni une simple question qui se limite à l’international. Ils me révoltent car ce sont tous les fondements de la civilisation qui sont remis en cause : égale valeur et dignité de la vie humaine. Le droit international et humanitaires sont bafoués. Les valeurs d’égalité et de Laïcité de la République sont écartées. En effet, la laïcité est la reconnaissance de toutes les religions comme respectables et leur traitement de manière égale. Elle ne doit pas être détournée pour jeter la suspicion sur l’une d’entre elles.Je déplore la passivité de la diplomatie française sur cette question et sa politique hésitante voir incohérente.  En revanche, je salue avec respect l’immense travail accompli par la diplomatie algérienne sur ce dossier fondateur.Dans l’immédiat, il s’agit de stopper le gouvernement de Netanyahou, les sionistes révisionnistes et les kahanistes suprémacistes en prenant des sanctions : gel des avoirs, interdiction de se rendre sur le territoire national, sanctions commerciales, révision de certains accords.Naturellement, les décisions que prendront la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International s’imposeront à tous.La reconnaissance de l’État palestinien est urgente, je suis certain que Jacques Chirac l’aurait fait depuis longtemps !À l’Assemblée Nationale, je porterai cette voie et cette voix là pour que la diplomatie française renoue avec sa tradition gaullo-chiraquienne, conforme à son histoire et à ses valeurs." }, { "title": "L’Algérie recrute des enseignants pour l’enseignement de l’arabe en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-recrute-des-enseignants-pour-lenseignement-de-larabe-en-france/", "description": "No Description", "content": "L’Algérieprend part à l’enseignement de la langue arabe en France. L’ambassade d’Algérie à Paris vient de lancer une opération de recrutement d’enseignants d’arabe contractuels dans les écoles élémentaires françaises.France / Par cyrano / Adobe StockCette opération pilotée par le service de l’enseignement de lalangue arabeen France vise le recrutement d’instituteurs dans 39 départements français.C’est une «opération de recrutement sur dossiers de candidatures pour l’accès au poste d’enseignant contractuel à temps partiel (payés à l’heure) de langue arabe dans les écoles élémentaires publiques françaises. La période de l’envoi des candidatures est fixée à vingt jours ouvrables, à compter de la publication du présent avis (du 14 juin au 15 juillet 2024)», a précisé l’ambassade d’Algérie dans un avis de recrutement qui a été partagé sur les réseaux sociaux par le député des Algériens de France Abdelouahab Yagoubi.L’Algérie recrute des enseignants d’arabe dans plusieurs départements en FranceLes candidats à ces postes doivent «posséder la nationalité algérienne et résider en France» ; ne pas avoir commis d’actes touchant la souveraineté et l’intérêt national; être titulaire d’un diplôme universitaire algérien ou d’un titre équivalent en rapport avec la matière enseignée; être détenteur d’une certification de connaissance de la langue française de niveau B2 au minimum.L’ambassade d’Algérie enFranceprécise que les détenteurs de diplôme d’État ou de diplôme national de l’enseignement supérieur français sont dispensés de la certification B2.Les candidats ne doivent pas avoir de mention au bulletin de leur casier judiciaire «incompatibles avec l’exercice de l’emploi postulé» alors que ceux qui ont été condamnés à une «peine infamante» ne peuvent pas candidater.L’ambassade d’Algérie en France a détaillé, dans le même avis de recrutement, les noms et le nombre de départements où sont implantées les écoles élémentaires où seront affectés les enseignants contractuels recrutés.Dans le détail, 17 enseignants seront affectés dans des écoles situées dans la région Ile de France, sept instituteurs contractuels pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, six pour le Grand-Est, six pour la région sud-est et trois enseignants pour la région sud-ouest." }, { "title": "Algérie, Hezbollah-Israël, législatives en France… Les dernières infosIl y a 2 heures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-hezbollah-israel-legislatives-en-france-les-dernieres-infos/", "description": "No Description", "content": "Plusieurs hadjis morts à cause de la chaleur en Arabie Saoudite, le Hezbollah envoie un message à Israël, un Aïd sans eau à Tiaret, législatives en France et la position forte de Kylian Mbappé… Les dernières infos.Par butenkow / Adobe StockLe Hezbollah adresse un message fort à IsraëlLe Hezbollah a diffusé mardi des images de sites civils et militaires israéliens qu’il a obtenues en faisant survoler des drones au-dessus d’Israël.Ces images sont contenues dans des vidéos d’une durée totale de près de 10 minutes, constituent un message clair à Israël qui multiplie les menaces d’intervention militaire à grande échelle en Liban.Hezbollah has published a video showing one of its reconnaissance drones flying over northern Israel, including the Haifa port.pic.twitter.com/7UxfpiX3Io— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian)June 18, 2024Elles montrent des navires de guerre israéliens amarrés dans le port de Haïfa, des installations militaires stratégiques et des quartiers résidentiels.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, des affrontements réguliers ont eu lieu entre Israël et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.L’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises des villes libanaises pour assassiner des dirigeants de la milice libanaise et cette dernière a tiré de nombreuses roquettes sur Israël.Arabie Saoudite : plusieurs hadjis morts à cause de la chaleurLes images de pèlerins morts à cause des fortes chaleurs qui affectent l’Arabie Saoudite ces derniers jours sont insoutenables.Sur les réseaux sociaux, des vidéos choquantes montrant des cadavres de hadjis gisant par terre sont partagées.Selon les autorités saoudiennes, au moins 550 pèlerins, dont 323 Égyptiens, sont morts à cause de la chaleur, selon de nombreux médias. Les températures ont atteint 51,8 degrés à la Mecque.Algérie : la crise de l’eau perdure à Tiaret et caniculeLa crise de l’eau perdure àTiaretoù une bonne partie des quartiers de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien a passé l’Aïd-el-Kébir avec des robinets à sec.Une situation qui a provoqué des tensions. Des habitants sont sortis pour protester contre le manque d’eau, en bloquant notamment la RN 23 reliant Tiaret à Oran.À Frenda, la situation a failli dégénérer à cause toujours du manque d’eau. Des citoyens mécontents ont barré la RN 14 reliant les wilayas de Tiaret et Mascara, selon le Quotidien d’Oran qui précise que même si l’eau est revenue dans les robinets le deuxième jour de l’Aïd, mais la pression n’était pas suffisante pour approvisionner tous les habitants, notamment ceux qui résident dans les étages supérieurs des bâtiments.En plus du manque d’eau à Tiaret, de nombreuses régions d’Algérie ont passé la fête de l’Aïd-el-Kébir sous de fortes chaleurs, avec des températures de plus de 49 degrés dans certaines wilayas du grand Sud. Au Nord du pays, le sable du Sahara a enveloppé plusieurs villes, dont Alger.Législatives en France : la position forte de Kylian MbappéEn France, la campagne pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet bat son plein.Trois camps diamétralement opposés s’affrontent pour obtenir la majorité absolue leur permettant de constituer un gouvernement : l’extrême droite, le Front populaire et le camp du président Emmanuel Macron. Selon les sondages, aucun camp n’est donné vainqueur dès le premier tour.De nombreuses voix se sont exprimées pour appeler à faire barrage au Rassemblement national (ex-Front national).Parmi lesquelles l’attaquant de l’équipe de France Marcus Thuram, mais surtout la superstar des Bleus Kylian Mbappé qui a appelé les Français à voter massivement pour faire barrage aux extrêmes. «On a des valeurs de mixité, tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger.J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet», a déclaré Mbappé dimanche 16 juin, la veille du match France – Autriche (1-0), comptant pour le premier tour de l’Euro 2024 en Allemagne.Un appel qui a mécontenté les défenseurs du Rassemblement national.Le taux de participation à ces élections devrait être supérieur à celui des Européennes du 9 juin dernier où le Rassemblement national a raflé la mise avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Pour ce scrutin législatif, les enjeux sont différents. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 400.000 procurations ont été enregistrées jusqu’au dimanche 16 juin, soit 6,5 fois que lors des précédentes législatives de juin 2022. Cette hausse du nombre de procurations n’est pas une bonne nouvelle pour l’extrême-droite, selon les observateurs.SUR LE MÊME SUJET :Bras de fer UE – Algérie, Tebboune au G7, Mahrez, Air Algérie : les dernières infos" }, { "title": "Cet aéroport français desservi par Air Algérie est menacé de fermetureIl y a 1 heure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/cet-aeroport-francais-desservi-par-air-algerie-est-menace-de-fermeture/", "description": "No Description", "content": "Air Algérie assure trois vols réguliers sur les cinq disponibles au départ de l’aéroport de Lorraine, dans l’Est de la France, ce qui représente 60 %. En difficulté après la perte d’une nouvelle ligne, l’aéroport français risque de fermer.Quand on pense aux volsAir Algériedepuis la France, les premiers aéroports qui viennent à l’esprit sont ceux des grandes villes où habite une importante population d’origine algérienne. On pense à Paris, avec ses deux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly, Marseille, Lyon, Lille…Photo par Jag_cz / Adobe StockMais Air Algérie dessert aussi des aéroports de taille plus modestes, avec comme objectif d’être la plus proche possible de la communauté algérienne en France. Parmi ces petits aéroports figue celui de Lorraine, dans l’Est de la France.En octobre 2021, alors que les vols reprenaient progressivement après la suspension liée au Covid-19, Lorraine Aéroportsuppléait presque Air Algériede reprendre ses dessertes. Et pour cause : sa survie en dépendait.L’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine menacé de fermetureDeux ans et demi plus tard, la compagnie aérienne algérienne a bien repris ses vols, mais l’aéroport lorrain n’est pas pour autant sorti de la crise. Après avoir perdu plusieurs lignes, il est désormais menacé de fermeture malgré la forte présence d’Air Algérie qui représente désormais 60 % des lignes régulières assurées depuis Lorraine Aéroport.Aux écrans de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, ne s’affichent plus que cinq lignes régulières, rappelle le média local Les Frontaliers, ce mercredi 19 juin : Toulouse dans le Sud de la France, Casablanca au Maroc et trois destinations en Algérie (Constantine, Alger et Oran). Ces dernières sont toutes assurées par Air Algérie.En effet, sa ligne historique pour Marseille vient d’être stoppée début juin par la compagnie Twin Jet, ce qui représente un véritable coup dur pour ce petit aéroport qui risque désormais la fermeture.Une fermeture qui ne devrait pas intervenir dans l’immédiat, précise le média français. En effet, la Région Grand-Est s’opposerait à cette option. «Mais l’institution qui gère cet aéroport et deux autres sur son territoire a demandé un audit financier pour y voir plus clair. La Chambre régionale des comptes devrait rendre son rapport début 2025», précise Les Frontaliers.SUR LE MÊME SUJET :Voyage en Algérie sans passeport : la mesure est bien appliquée dans les aéroports français" }, { "title": "Crise de l'eau en Algérie : un plan d’urgence de 200 millions de dollarsIl y a 12 min", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-de-leau-en-algerie-un-plan-durgence-de-200-millions-de-dollars/", "description": "No Description", "content": "La crise de l’eau perdure àTiaret. La grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien s’est retrouvée, début juin, sans eau après l’assèchement du barrage de Ben Khedda qui alimentait la wilaya.Photo par G.Go / Adobe StockLes autorités ont déployé un plan d’urgence pour remédier à la situation, mais la population mécontente, a mené de nombreuses actions de protestation pour exprimer sa colère et sa soif.Deux importantes routes nationales reliant Tiaret à Oran et Mascara ont été barricadées par des manifestants durant l’Aïd-el-Kébir qui a été célébré dimanche 16 juinen Algérie.Vendredi, la veille de cette fête religieuse, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal s’est rendu une nouvelle fois dans cette wilaya où il a mis en service des installations de transfert d’eau depuis la zone de captage du Chott Chergui vers la ville de Tiaret. Un projet qui devrait réduire la tension en matière d’approvisionnement d’eau depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda qui traditionnellement alimente la ville.À cette occasion, le ministre de l’Hydraulique a annoncé le lancement d’un nouveau programme pour réduire la tension sur l’eau. Un type de programme où, à l’avenir, les agriculteurs pourraient avoir leur place.Ce projet de transfert permettra d’approvisionner quotidiennement la ville de Tiaret avec 10.000 m³ d’eau, ce qui portera la capacité totale à 34.000 m³.À cette occasion, le ministre a annoncé que «le 23 juin débuteront les travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de 11 communes de la wilaya de Tiaret et la wilaya déléguée de Kasr Chellala, à partir du bassin de Djermaya», selon l’agence APS.Pour faireface  à la situation alors que d’autres régions du pays souffrent du manque d’eau, l’Algérie a dégagé une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars algériens, soit un peu plus de 200 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets urgents au profit des zones exposées au stress hydrique dans le pays. Ce montant a été dévoilé lors de la même visite par Taha Derbal.Gestion de l’eau en Algérie : la nécessité de changer d’approcheLors d’un point de presse le ministre a souligné que « les walis de la République ont reçu jeudi des correspondances pour contacter les gestionnaires des ressources en eau afin d’entamer, immédiatement, la mise en œuvre des projets soumis, qui comprennent des puits, des installations de stockage et d’autres pour mobiliser les ressources en eau, à condition que les délais de réalisation n’excèdent pas quatre mois ».Ce programme s’apparente à des opérations de petite hydraulique à l’image de l’installation d’une station de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.En l’espace de quelques semaines en 2023, l’entreprise publique Cosider a installé plusieurs canalisations de gros diamètres et des pompes de forte puissance qui ont permis d’éviter que des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau douce de l’oued Sebaou ne se jettent dans la mer.L’hydrogéologue Malek Abdesselam de l’université de Tizi-Ouzou avait suggéré une telle opération et, à plusieurs reprises, s’était prononcé pour la construction de digues ou de stations de pompage.Un autre exemple de réalisation concerne en Mitidja avec recharge artificielle de la nappe souterraine. Le creusement de bassins d’infiltration à proximité de l’oued El Hararch ont permis entre 2011 et 2014 une remontée du niveau de la nappe à la grande satisfaction des agriculteurs qui avait vu leurs puits s’assécher. La chercheuse Djerad Hassiba de l’université de Blida a mesuré en 2015 « une augmentation du niveau piézométrique » de la nappe.Il y a longtemps que les pratiques paysannes permettent de récolter l’eau des crues d’oueds. C’est le cas en milieu steppique où de simples retenues de terres et de cailloux permettent l’épandage des crues vers les champs.Cette pratique requiert peu de moyens. De simples gabions ou des big bag remplis de gravier et de galets peuvent permettre de dévier les eaux et contribuer à leur infiltration vers la nappe souterraine.Le cas des agriculteurs du Mzab est connu mondialement comme un exemple de collecte des eaux de crues pour irriguer les palmeraies et recharger avec le surplus la nappe d’eau superficielle. Le cas des ghouts d’Oued Souf et des foggaras du Touat (Adrar) sont là également pour rappeler l’ingéniosité de la paysannerie algérienne à s’adapter à des environnements arides.Cependant, le développement des forages a parfois relégué au second plan ces traditions ancestrales.Défense et restauration des solsDe par les superficies occupées et les techniques employées, les agriculteurs ont une action directe sur les possibilités de mobilisation de l’eau des pluies.C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’administration coloniale a mis en œuvre des programmes de lutte contre l’érosion et de collecte des eaux en Algérie.Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des cordons de pierres et des banquettes de terre ont été installées avec l’emploi de bulldozers sur les sols en pente. Mais ces opérations réalisées sans consultation des populations rurales n’ont pas eu de succès.Faute d’entretien, de nombreuses banquettes se sont effondrées et ont parfois accru le ravinement du sol. De 1985 à 1995, des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière (Inrf) et de l’Institut français de recherche pour le développement (Ird) ont examiné l’état de plus de 300.000 hectares de banquettes en Algérie.Il est apparu que « 20 % des banquettes ont été totalement effacées à la charrue par les paysans, tandis que 60 % n’ont jamais été entretenues et sont ravinées ou presque effacées ».Plus grave, près de 70 % des paysans enquêtés se sont montrés hostiles aux banquettes installées sur leurs terres. « Elles entraînent une perte de surface cultivable » ont-ils déclaré.Quant aux lacs collinaires, il est apparu que leur durée de vie n’était que de 4 à 10 ans contre 40 prévus. En cause le fait que « les talus et exutoires ne sont pas entretenus régulièrement », une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’envasement des barrages situés en aval.Les images d’archives des années 1950 conservées par l’Institut français de l’audiovisuel (INA) montrant l’exportation de moutons vers la métropole témoignent de la surexploitation des pâturages naturels.On y voit qu’une partie des bêtes exportées provenaient de troupeaux qui pâturaient la végétation des collines, ce qui a diminué le couvert végétal protégeant le sol contre l’érosion.Dans de nombreuses régions d’Algérie, la multiplication des sentiers qui s’entrecroisent sur les pentes de ces collines témoignent de la perpétuation de cette pratique.Si la présence d’animaux dans les sous-bois peut permettre un débroussaillage et contribuer à la réduction des incendies, la charge des animaux reste inadaptée pour permettre la régénération de la végétation.Dès les années 1970, les coopératives d’élevage pastoral mises en place par les services agricoles dans le cadre de l’Association pour le Développement du Pastoralisme ont montré que, là où les parcours steppiques étaient protégés par des clôtures régulant la présence de moutons, la végétation était plus abondante.Gestion de l’eau : ces techniques ancestrales qui ont fait leur preuvesProgressivement, à partir du milieu des années 1980, une autre approche de la gestion des eaux de pluie a vu le jour en Algérie. C’est le cas à l’INRF où les chercheurs ont adopté une nouvelle approche visant à associer les agriculteurs et les populations rurales.Cette approche est née de l’analyse critique des pratiques anciennes et de travaux expérimentaux. En 2012, un groupe international de chercheurs a établi le bilan de soixante années de recherches sur l’érosion hydrique et la lutte antiérosive au Maghreb.Parmi leurs observations, il est apparu que pour réduire le ruissellement et l’érosion sur les sols en pente, le maintien d’une végétation herbacée était préférable aux seuls arbres.Ainsi en Tunisie, les oliviers sur sol nu ne réduisent l’érosion que de 10 % contre 80% lorsque le sol est couvert à plus de 60 % par « une litière, un paillage ou des résidus de récolte ». Au Maroc, en présence de végétation naturelle, l’érosion ne dépasse pas 2 t/ha/an mais dès que le sol est labouré, elle peut atteindre 20 t/ha/an.Il a été observé qu’en remplaçant le semis direct au labour, l’infiltration de l’eau dans le sol était augmentée de 30%. Or, en Algérie, le labour reste pratiqué sur 7 millions d’hectares de terres agricoles.Dans les régions aux sols érodés, pour freiner l’écoulement de l’eau dans des ravins, les chercheurs l’INRF et de l’IRD ont aménagé des seuils avec les moyens les plus divers : gabions, pierres sèches, grillage, pneus usagés, sacs d’engrais ; puis ils ont planté des arbres fruitiers et des fourrages.Progressivement ils ont noté que « la ravine s’est transformée en oasis linéaire où la biodiversité a été recréée, tandis que la dynamique de l’eau a été profondément améliorée ». Mieux, revenant dix années après sur les lieux, ils ont constaté que : « ces aménagements sont encore efficaces ».Ces « méthodes douces » contrairement aux anciennes banquettes aménagées à l’aide d’engins de chantier, sont gérées par les paysans et permettent de capter les eaux de surface.C’est le cas avec l’installation de digues au fonds des ravins, de cordons de pierres sèches, de cultures en courbe de niveau, de paillage ou de bandes enherbées aboutissant progressivement à l’établissement de terrasses. En Tunisie, la réalisation de cordons de pierres a réduit les crues de l’oued Zioud.Comme l’affirment les auteurs de ce bilan : « cette approche de la gestion durable de l’eau et de la productivité des sols interpelle les paysans, car elle leur restitue leur liberté d’innover. Elle a permis de resituer les techniques traditionnelles de gestion de l’eau et de la fertilité des sols de montagne dans le cadre d’un développement rural rénové ».Cette approche nouvelle est également prise en compte au niveau du Barrage vert, cette gigantesque ceinture verte conçue pour stopper l’avancée du désert en Algérie.En août 2023, Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage auprès de la Direction générale des forêts (DGF) vert indiquait à propos de ce projet : « Sa réhabilitation et son extension, relancées actuellement dans le cadre d’une stratégie rénovée, vont contribuer davantage à la prospérité des populations vivant dans ses espaces ».Une approche visible à travers les espèces choisies : « Parmi ces espèces, nous avons les arbres rustiques tels l’olivier, le pistachier, l’amandier et le caroubier », avait-elle confié à l’agence APS.De son côté l’association Torba pour le développement en Algérie de l’agro-écologie vulgarise l’installation de « swales » sur les sols en pente au niveau des petites exploitations agricoles dans les montagnes (Babors, Djurdjura, Tlemcen). Ces tranchées réalisées selon les courbes de niveau permettent de retenir l’eau des orages et assurent son infiltration.Une gestion de l’eau par des structures peu complexesLa crise de l’eau qu’a connue la wilaya de Tiaret a servi de révélateur des effets du réchauffement climatique en Algérie.L’expérience de ces 60 dernières années montre que la gestion de l’eau peut concerner le secteur agricole et passer par des structures peu complexes : haies en bordure de champs, murets de pierres, cuvettes en demi-lune autour des oliviers, cordons de pierres, terrasses progressives.Il s’agit de techniques connues des paysans et qui n’exigent pas de moyens mécaniques lourds. Ces résultats ont souvent été obtenus à travers de petits financements et une coopération entre chercheurs maghrébins et européens.Pour ces chercheurs, la rapidité de l’érosion pose un problème grave concernant « l’alimentation future d’une population en pleine croissance au Maghreb, puisqu’elle double tous les 25 ans ».Aussi recommandent-ils de faire connaître les ouvrages traditionnels et d’encourager les pratiques vertueuses. Certains chercheurs se prononcent pour l’attribution de subventions aux agriculteurs adoptant ces pratiques au titre de services écologiques rendus à la société. La réduction du labour ou de la vaine pâture peut en effet contribuer à réduire l’envasement des barrages.Ce sont là de nouveaux moyens dans la lutte contre le stress hydrique généralisé qui s’installe progressivement sur l’ensemble du Maghreb.SUR LE MEME SUJET :L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde" }, { "title": "Fiat fabriquées au Maroc : un autocollant sème la zizanie en Italie", "link": "https://www.tsa-algerie.com/fiat-fabriquees-au-maroc-un-autocollant-seme-la-zizanie-en-italie/", "description": "La douane et la police financière du port de Livourne en Italie ont saisi...", "content": "La douane et la police financière du port de Livourne en Italie ont saisi 134FiatTopolino en provenance du Maroc où le constructeur possède une usine. La cause ? Comme l’explique le journal français Les Échos, ce lundi 27 mai, ces voitures portaient sur la portière un autocollant minuscule aux couleurs du drapeau de l’Italie.L’affaire a rapidement dépassé le cadre des douanes et s’est transformée en bras de fer entre le gouvernement et le constructeur Stellantis, propriétaire de plusieurs marques, dont Fiat en Italie et Peugeot en France.Le groupe Stellantis dispose d’une grande usine à Kénitra auMaroc, d’une capacité de 90.000 véhicules par an. Il s’agit de l’ex-usine du groupe français PSA, désormais membre de l’alliance Stellantis.Une volonté de tromper les clients italiens de FiatLe gouvernement italien considère le fait d’apposer un logo aux couleurs de l’Italie sur les Topolino comme une tromperie puisque ces voitures n’ont pas été produites en Italie, mais à l’étranger.Il y a une volonté flagrante de tromper les clients sur le pays d’origine du produit, ont estimé les autorités italiennes qui ont donc procédé à la saisie de toute la cargaison, 134 Fiat Topolino au total.Dans un communiqué rendu public après la saisie effectuée par les autorités italiennes, le groupe Stellantis a réfuté l’accusation, assurant n’avoir jamais tenté de tromper les clients puisque le pays d’origine des véhicules en question était affiché.Italie : un autocollant sur des voitures fabriquées au Maroc sème la zizanieStellantis a expliqué que le petit autocollant aux couleurs de l’Italie était destiné à montrer «l’origine entrepreneuriale» du produit, rappelant que le modèle en question a été conçu à Turin par les pro­fes­sion­nels du «Cen­tro Stile Fiat de Stel­lan­tis Eu­rope S.p.A., une so­ciété ita­lienne».Bien qu’il ait tenté de défendre sa démarche, Stellantis a toutefois décidé, pour mettre fin à la polémique, de retirer l’autocollant contesté des portières de la Topolino fabriquée au Maroc.L’opération est simple, mais elle attend le feu vert des autorités italiennes, nécessaire pour la levée de la mesure de saisie, indique le journal Les Échos.Le gouvernement italien s’intéresse de près à cette pratique de présenter des produits comme étant italiens alors qu’ils ne le sont pas vraiment. Pour la présidente du Conseil, Giorgia Me­loni, et le mi­nistre de l’En­tre­prise et du Made in Italy, Adolfo Urso, «si vous vou­lez vendre une voi­ture en la pré­sen­tant comme un bijou ita­lien, cette voi­ture doit être fa­bri­quée en Ita­lie».Adolfo Urso est à l’origine d’une loi contre l’«italien sounding», ou l’utilisation abusive du made in Italy, lorsque, dit-il, il a «pris conscience du phé­no­mène des excès de la mon­dia­li­sa­tion». «La loi est la même pour tous, dans tous les sec­teurs», a-t-il réitéré.SUR LE MÊME SUJET :Fiat Algérie dévoile le nouveau Doblò et son prix" }, { "title": "Crédibilité des élections en Algérie, Israël-Gaza, Fiat marocaines saisies en Italie…Les 5 infos à retenir", "link": "https://www.tsa-algerie.com/credibilite-des-elections-en-algerie-israel-gaza-fiat-marocaines-saisies-en-italieles-5-infos-a-retenir/", "description": "« Personne ne peut contester les élections en Algérie », Israël commet un nouveau...", "content": "«Personne ne peut contester les élections en Algérie», Israël commet un nouveau massacre à Gaza, des Fiat fabriquées au Maroc indésirables en Italie, Mélenchon appelle la France à reconnaître l’État de Palestine…Les 5 dernières infos ce lundi 27 mai.Israël commet un nouveau massacre à GazaIsraël a bombardé un camp de réfugiés palestiniens à l’ouest de Rafah dans la bande de Gaza, faisant au moins 35 morts.Le Hamas et l’autorité palestinienne ont accusé Israël d’avoir délibérément bombardé un camp de réfugiés et commis un nouveau «massacre» dans un site qui a été désigné par l’armée israélienne comme une zone humanitaire.La cour internationale de justice venait d’ordonner à Israël de cesser son offensive à Rafah. Israël a répondu à sa manière à cette injonction…— Nabil Boudi (@BoudiNabil)May 26, 2024L’armée israélienne a répondu qu’elle a tué deux dirigeants du Hamas et qu’elle a ouvert une enquête sur le bombardement du camp de réfugiés.Malgré l’ordonnance de la CIJ lui demandant d’arrêter immédiatement son offensive militaire contre Rafah, l’armée israélienne poursuit ses bombardements contre cette ville où se trouvent plus d’un million de Palestiniens.#الجزائرتطالب بخطوات ملموسة لإقامة#الدولة_الفلسطينيةpic.twitter.com/rDPTy85O85— AL24news – قناة الجزائر الدولية (@AL24newschannel)May 26, 2024Israël défie ainsi la communauté internationale en poursuivant sa guerre sanglante contre Gaza qui a fait plus de 35.000 morts parmi les Palestiniens depuis le 7 octobre dernier.Présidentielles en Algérie : «Personne ne peut contester les élections»Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Chorfi, s’est exprimé dimanche 26 mai sur les élections présidentielles anticipées que l’Algérie va organiser le 7 septembre prochain.Il a dit que les candidats peuvent retirer les formulaires de souscription des signatures à partir du 9 juin, c’est-à-dire, au lendemain de la convocation par le président de la République du corps électoral prévue le samedi 8 juin.Il a dit que tout est prêt pour la tenue d’une élection dont la légitimité est incontestable.L’Algérie a atteint «un haut niveau de maîtrise de toutes les étapes du processus électoral, de sorte que personne, que ce soit à l’intérieur du pays qu’en extérieur, ne peut contester les élections en Algérie« , a déclaré le président de l’Anie, selon le compte rendu de l’agence officielle.Des Fiat assemblées au Maroc sèment la zizanie en ItalieDes Fiat Topolino ont été saisies par les douanes et la police financière dans le port de Livourne en Italie.La cause est que ces petites voitures électriques de la marque italienne du groupe Stellantis arboraient un petit et discret drapeau italien sur leurs portières, ce qui n’a pas échappé à la vigilance des autorités italiennes. Au total, 134 Topolino ont été saisies.Pour le gouvernement italien d’extrême-droite de Gerogia Melloni, la Fiat Topolino qui est la cousine de la Citroën Ami, sont fabriquées à l’étranger, en l’occurrence au Maroc, et de ce fait, elles ne doivent pas être considérées comme de fabrication italienne, même si la Fiat est un constructeur italien.Le gouvernement accuse Fiat qui est aussi présent dans l’assemblage de voitures en Algérie, de tromper les clients italiens sur l’origine des Fiat Topolino.Maroc : les femmes non munies d’un acte de mariage autorisées à séjourner dans les hôtelsLe Maroc autorise les femmes non munies d’actes de mariage à séjourner dans les hôtels du royaume. C’est ce qu’indique le site le360.ma, citant des sources hôtelières.Des hôtels ont été informés par la police de la levée de l’interdiction non écrite d’accepter d’accueillir des femmes non munies d’actes de mariage.La levée de cette interdiction informelle a fait réagir les groupes parlementaires de trois partis à savoir le Rassemblement national des indépendants (RNI), du Parti authenticité et modernité (PAM) et du Parti de l’Istiqlal, qui ont décidé de convoquer le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi pour l’entendre sur la question qui divise le Maroc.France : Mélenchon appelle à reconnaître l’État de PalestineJean-Luc Mélenchon a appelé samedi la France à reconnaître l’État de Palestine. Le leader de la France insoumise (extrême-gauche) a estimé que son pays doit exprimer sa reconnaissance de l’État palestinien «parce que c’est maintenant qu’il s’agit d’empêcher qu’on meure».Horreur. L’abominable massacre des tentes du camp de réfugiés à Gaza résume ce que sont les assassins de cette armée de criminels de guerre et leurs chefs. Que leurs soutiens dans la classe médiatique et en politique mesurent leur responsabilité dans l’encouragement au sentiment…— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon)May 26, 2024Jean-Luc Mélenchon appelle ainsi la France à rejoindre l’Espagne, la Norvège et l’Irlande, les trois pays européens qui ont reconnu le 22 mai dernier l’État de Palestine alors qu’Israël poursuit sa guerre sanglante contre Gaza et la colonisation de la Cisjordanie occupée.«Il faut que le rapport de forces montre que la terre entière condamne ce génocide», a-t-il soutenu." }, { "title": "Présidentielle, Tunisie, soldats israéliens prisonniers, robot algérien, Maroc… Les 5 dernières infos", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-tunisie-soldats-israeliens-prisonniers-robot-algerien-maroc-les-5-dernieres-infos/", "description": "Présidentielle en Algérie, un robot algérien au VivaTech Paris, remaniement surprise en Tunisie, des...", "content": "Présidentielle en Algérie, un robot algérien auVivaTech Paris, remaniement surprise en Tunisie, des soldats israéliens fait prisonniers par le Hamas… Les cinq infos à retenir du dimanche 26 mai.Présidentielle en Algérie : le RND soutient TebbouneAprès le mouvement El Bina d’Abdelkader Bengrina qui a choisi, vendredi, le présidentAbdelmadjid Tebbounecomme candidat, c’est au tour du RND de se prononcer sur la présidentielle algérienne du 7 septembre prochain.Le SG du Rassemblement national démocratique, Mustapha Yahi, a annoncé samedi lors d’un meeting populaire à Mila son soutien au président de la République Abdelmadjid Tebboune pour poursuivre les réformes qu’il a entamées.Ce qui signifie que le RND apporte son soutien à une éventuelle candidature d’Abdelmadjid Tebboune pour un second mandat. Le président sortant n’a pas encore dévoilé ses intentions.Samedi, le FFS et le MSP ont également tranché sur leur participation au scrutin du 7 septembre, alors que le RCD n’a pas encore réuni son Conseil national pour se prononcer. Le FFS a décidé de participer et le MSP a désigné son président Abdelali Hassani Chérif comme candidat.Guerre à Gaza : des soldats israéliens faits prisonniers par le HamasIsraël poursuit sa guerre sanglante contre Gaza et son offensive militaire contre Rafah, malgré l’arrêt de la Cour internationale de Justice, lui ordonnant de l’«arrêter immédiatement».Samedi, le porte-parole des Brigades, Ezzedine Al Qassam, la branche armée du Hamas, a annoncé que les combattants palestiniens avaient porté un coup dur à l’armée israélienne.Il a affirmé qu’ils ont tendu une embuscade à des soldats israéliens, tuant les uns et capturant les autres pour les faire prisonniers. L’accrochage a eu lieu dans un tunnel dans le camp de Jabaliya dans l’enclave palestinienne. L’armée israélienne a démenti.Hoggar, un robot algérien au salon VivaTech Paris 2024Hoggar est un robot algérien qui a été exposé au salon VivaTech Paris 2024. Développé par la startup algérienne BK Robotronic, ce robot opérations de nettoyage des panneaux photovoltaïques.La multiplication des projets d’énergie solaire en Algérie a donné l’idée à cette startup de développer ce robot, sachant que l’opération de nettoyage des panneaux solaires dans le Sud du pays peut être difficile et onéreuse, en raison de l’accumulation des particules de sables sur les cellules photovoltaïques.Tunisie : remaniement surprise du gouvernementLe président tunisien Kaïs Saïed a opéré, samedi, un remaniement surprise du gouvernement. Il a remplacé Kamel Feki, qui était considéré comme proche de lui, par Khaled Nouri à la tête du ministère de l’Intérieur.Il a également nommé Kamel Madouri comme ministre des Affaires étrangères à la place de Malek Ezzahi. Le président tunisien a confié à Sofiene Ben Sadok, le poste nouvellement créé de secrétaire d’État au ministère de l’Intérieur, chargé de la sécurité nationale.Ce remaniement, qui a touché deux ministères importants, survient après une vague d’arrestations de journalistes, d’avocats et de militants des droits de l’homme. Vendredi, des jeunes ont manifesté à Tunis et ont scandé «À bas la dictature» et ont dénoncé un «retour à un État policier».Maroc : une campagne céréalière catastrophiqueAu Maroc, la campagne céréalière 2023-2024 est catastrophique. Le royaume enregistre une chute vertigineuse de 43 % pour sa récolte de blé (dur et tendre). Les prévisions évoquent une production de 31,2 millions de quintaux contre 55,1 millions la saison passée, selon les médias marocains. Le Maroc a enregistré une baisse de 33 % des surfaces emblavées.SUR LE MÊME SUJET :Présidentielles, Benzema bientôt en Algérie, Mosquée de Paris – Licra, la Tunisie et Wagner…les 5 dernières infos" }, { "title": "Fausse carte du Maroc : nouveau boycott de l’Algérie en Jordanie", "link": "https://www.tsa-algerie.com/fausse-carte-du-maroc-nouveau-boycott-de-lalgerie-en-jordanie/", "description": "Après le foot, la gymnastique et le hand, l’Algérie boycotte une compétition de lutte à...", "content": "Après le foot, la gymnastique et le hand, l’Algérie boycotte une compétition de lutte à cause de lafausse carte du Maroc.La carte a « disparu » lors d’un match de foot féminin entre les sélections des deux pays dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde 2024, puis a subitement refait surface aux championnats arabes de lutte en Jordanie. Le royaume confirme qu’il se comporte différemment sur ce sujet suivant qu’il a affaire à la FIFA ou aux instances continentales ou régionales.Maroc – Algérie : revoilà la carte de la discordeDeux confrontations sportives n’ont pas pu avoir lieu ces dernières semaines à cause de la carte de la discorde. Le 21 avril, l’équipe marocaine de la RS Berkane a refusé d’affronter l’USM Alger en demi-finale aller de la coupe de la Confédération africaine de football, sans ses maillots confisqués par la douane algérienne. Les maillots étaient floqués de la carte du Maroc incluant le Sahara occidental occupé.Au match retour à Berkane, le 28 avril, c’est l’équipe algérienne qui a refusé de jouer à cause du même maillot considéré comme un message politique, donc contraire aux règlements de la FIFA et de la CAF. Cette dernière a donné les deux matchs gagnés par 3-0 en faveur de l’équipe marocaine qui perdra la finale devant les Egyptiens du Zamalek (2-1, 1-0).Le jugement de l’affaire sur le fond est toujours pendant au niveau du Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne, saisi par la fédération algérienne et l’USM Alger.Entre les deux matchs de la demi-finale, le 23 avril, l’équipe algérienne U17 de handball s’est retirée d’une compétition arabe à Casablanca à cause de la même carte arborée par l’équipe marocaine sur son maillot.La fausse carte du Maroc refait surface en Jordanie : l’Algérienne Mélissa Belaid boycotteToutefois, à l’occasion d’une double confrontation entre les sélections féminines des deux pays U17 comptant pour les éliminatoires du Mondial de la catégorie, le 11 mai à Berkane puis le 17 à Alger, les Marocaines n’ont pas joué avec lacarte controversée.Elles ont remporté les deux manches sur le même score (4-0). Pour les observateurs, les responsables du foot marocain redoutaient d’éventuelles sanctions de la FIFA où ils n’ont pas la même influence qu’au sein des instances régionales, pour faire valider des maillots avec la carte controversée.Ce qui s’est confirmé ce week-end à l’occasion d’une compétition arabe de lutte en Jordanie où la fausse carte a refait surface, donnant lieu à un nouveau boycott de l’Algérie.L’Algérienne Melissa Belaid a refusé d’affronter en finale de la catégorie des moins de 73 kilogrammes son adversaire marocaine Malak Sabry, qui arborait sur son maillot la carte du Maroc incluant le Sahara occidental occupé. L’Algérienne a préféré sacrifier la médaille d’or qui lui tendait les bras.Trois boycotts en quelques semaines, ça commence à en faire trop. À ce rythme, Algériens et Marocains ne s’affronteront pas dans les différentes compétitions sportives avant longtemps.La solution est pourtant simple et elle est entre les mains des instances sportives internationales qui n’ont qu’à appliquer leurs propres règlements qui interdisent l’emploi de messages et slogans politiques sur les maillots des athlètes et autres équipements." }, { "title": "Guerre de l’eau : l’Algérie accuse le Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/guerre-de-leau-lalgerie-accuse-le-maroc/", "description": "La guerre de l’eau prend de nouvelles proportions entre l’Algérie et le Maroc. Le...", "content": "La guerre de l’eau prend de nouvelles proportions entre l’Algérie et leMaroc. Le 20 mai lors du Forum mondial de l’eau à Bali en Indonésie, le ministre algérien de l’Hydraulique, Taha Derbal, a dénoncé « un assèchement systématique des barrages et des sources d’eau » de l’extrême ouest du pays par le voisin marocain.Il faisait allusion à la construction du barrage de Kadoussa sur l’oued Guir au Maroc, à proximité de la frontière avec l’Algérie. Un barrage qui a provoqué l’assèchement du barrage de Djorf Torba et l’arrêt de l’approvisionnement en eau potable de la ville de Béchar enAlgérie.Guerre de l’eau entre l’Algérie et le Maroc : le barrage de la discordeLe ministre de l’Hydraulique a lancé les accusations contre le Maroc dans une déclaration au quotidien El Khabar. Dans la foulée, il a rappelé les réalisations de l’Algérie dans le domaine de l’hydraulique.« L’Algérie a su mobiliser d’importantes capacités financières et un suivi personnel grâce à la volonté politique, conduite par le Président de la République, qui s’appuie sur des axes très importants, dont le premier est de donner une plus grande importance à l’eau non conventionnelle, c’est-à-dire des usines de dessalement d’eau de mer, l’utilisation des eaux usées filtrées et des systèmes d’irrigation économiques », a-t-il dit.Le ministre de l’Hydraulique a également fait état de la rationalisation de l’utilisation de l’eau en Algérie dans le domaine agricole en indiquant notamment que : « plus de 70 % de l’eau collectée chaque année est destinée à l’agriculture et à l’irrigation agricole, et donc l’utilisation de systèmes d’irrigation économes en eau peut irriguer de grandes quantités de terres en quantités minimes ».La mise en service, à partir de 2022, du barrage de Kadoussa sur la partie marocaine de l’oued Guir a en effet abouti, du côté algérien, à l’assèchement du lac debarrage de Djorf Torba, l’un des plus grands d’Algérie, entraînant la mort de dizaines de milliers de poissons et l’arrêt de l’alimentation en eau potable de la ville de Béchar et des communes environnantes.En mars 2023, le quotidien El Watan rendait compte de la situation à Béchar et de ses 200.000 habitants : de l’eau au robinet un jour sur 3, voire un jour sur quatre selon les quartiers.Une eau provenant des 11 puits forés depuis Boussir, distant de 180 km au nord de Béchar. Leur débit de 25.000 à 30.000 m³/jour avait de quoi alimenter la ville, mais le retard de la livraison de deux réservoirs « bloquait jusqu’ici le transfert de l’eau vers la ville » selon la même source. La construction de 4 autres réservoirs est prévue.Proche de Béchar, Kenadsa et ses 25.000 habitants ont bénéficié d’un transfert de 8.000 à 10.000 m³ d’eau, distribués 2 jours par semaine. Quant aux 25.000 habitants d’Abadla, 5 forages d’une capacité de 5.000 m³/jour devraient approvisionner une population qui traversait jusqu’ici une situation très difficile ».Depuis, les opérations de transfert d’eau depuis la nappe albienne jusqu’à Béchar se sont multipliées et à plusieurs reprises, le ministre s’est enquis sur place de l’avancée des travaux.C’est le barrage marocain de Kadoussa, d’une capacité de 200 millions de m³, construit sur l’oued Guir commun aux deux pays qui pose problème.Son entrée en fonction a réduit d’autant l’arrivée d’eau en aval vers Djorf Torba. Par ailleurs, ces dernières années, le débit de l’oued Guir s’est considérablement réduit du fait du manque de neige sur l’Atlas marocain où cet oued prend sa source.La politique marocaine des grands barrages mise en causeEn cause également la stratégie des grands barrages du Maroc. Elle est dénoncée par l’agro-économiste marocain, Akesbi Nadjib, pour son côté « hydrovore » car l’eau mobilisée sert principalement aux cultures d’exportation vers l’Europe comme les pastèques, les fraises et les avocats qui sont cultivés dans un environnement aride.En évoquant en Indonésie « les préoccupations [en matière d’hydraulique] dont souffre l’Algérie, notamment à ses frontières occidentales », Taha Derbal avait en tête la situation du périmètre agricole d’Abadla et de l’alimentation en eau de la ville de Béchar. Un dossier qu’il connaît pour le suivre en personne et pour s’être déplacé à plusieurs reprises dans la région.En mai dernier à Béchar, Taha Derbal a indiqué à l’agence APS que « le projet d’envergure de transfert des eaux albiennes du champ de captage de Guetrani (200 km au nord du chef-lieu de wilaya), vers Béchar a pour unique objectif la sécurisation de l’alimentation en eau potable des habitants de cette région du sud-ouest du pays ».Il s’agit d’un projet d’une enveloppe budgétaire de 32 milliards de DA aux allures pharaoniques tant les défis posés aux équipes de terrain sont grands.Actuellement, sur près de 200 km, une armada de pelleteuses réalise une tranchée devant accueillir une canalisation de gros diamètre. En plusieurs endroits, les ouvriers coulent du béton pour réaliser les stations de pompage et d’immenses réservoirs d’eau.La volonté des autorités marocaines de tout miser sur l’exportation de fruits et de légumes en partie produits dans le sud du Maroc impacte aujourd’hui l’équilibre écologique et humain de toute la région de Béchar.SUR LE MÊME SUJET :Sur l’oued Guir, la bataille de l’eau entre Maroc et Algérie" }, { "title": "Touristes étrangers en Algérie, Maroc-France, Mosquée de Paris contre l’extrême-droite, Palestine…Les 5 dernières infos", "link": "https://www.tsa-algerie.com/touristes-etrangers-en-algerie-maroc-france-mosquee-de-paris-contre-lextreme-droite-palestineles-5-dernieres-infos/", "description": "Tensions entre les services secrets français et marocains à cause du Mossad, l’Algérie pose...", "content": "Tensions entre les services secrets français et marocains à cause du Mossad, l’Algérie pose une nouvelle condition pour les assureurs étrangers, l’État de Palestine reconnu par trois pays européens, le nombre de touristes étrangers au plus haut depuis 20 ans enAlgérie…Les 5 dernières infos ce jeudi 23 mai.Les services secrets français remontés contre leurs homologues marocains à cause du MossadLe Maroc est empêtré dans une nouvelle affaire d’espionnage en France. Selon le journaliste Georges Malbrunot, les services secrets français sont remontés contre leurs homologues marocains à cause du Mossad israélien.Le grand reporter du Figaro et spécialiste du monde arabe affirme sur X que les services secrets français ne sont pas contents de l’utilisation par le Maroc de sa diaspora en France au service d’Israël, alors que la guerre à Gaza divise fortement la société et la classe politique françaises.Cette affaire survient en plein réchauffement des relations entre Rabat et Paris après des années de brouille à cause du conflit au Sahara occidental et des affaires d’espionnage et de corruption dans lesquelles les services secrets marocains sont impliqués en France.Nouvelle exigence pour les sociétés d’assurance étrangères en AlgérieLe président de la République Abdelmadjid Tebboune a présidé mercredi un Conseil des ministres. La réunion a été consacrée à plusieurs sujets parmi lesquels figure le projet de loi sur les assurances. Le président de la République a demandé au gouvernement de revoir sa copie.Pour lui, le domaine des assurances est «étroitement lié à la souveraineté nationale». Il a demandé d’inclure dans le projet de loi une «exigence de résidence sur le sol algérien pour les propriétaires de sociétés d’assurances».Trois pays européens reconnaissent l’existence de l’État de PalestineTrois pays européens ont reconnu mercredi 22 mai l’existence de l’État de Palestine. Il s’agit de l’Espagne, de l’Irlande et de la Norvège.Les premiers ministres de ces trois pays l’ont annoncé officiellement mercredi, soit deux jours, après la décision du procureur de la CPI Karim Khan de demander des mandats d’arrêt contre le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, son ministre de la Défense Yoav Gallant ainsi que trois dirigeants du Hamas, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.Le 10 mai, l’AG de l’ONU a soutenu la demande d’adhésion de l’État de Palestine comme membre à part entière de l’organisation onusienne.Algérie : un nombre de touristes record en 2023L’Algérie a accueilli 3,3 millions de touristes en 2023, a déclaré mercredi le ministre du Tourisme et de l’Artisanat Mokhtar Didouche au Forum El Moudjahid.«Nous avons enregistré un flux de 3,3 millions de touristes, dont 2,2 millions étrangers et 1,1 millions qui proviennent de notre communauté à l’étranger», a-t-il dit, en soulignant que l’Algérie «n’a pas enregistré ce chiffre depuis plus de 20 ans».Le ministre a dit aussi que des mesures ont été prises pour l’investissement dans l’hôtellerie afin d’augmenter le parc qui est de 94 000 lits dont à «peine 11 % sont aux normes internationales».Élections européennes : la Grande mosquée de Paris donne une consigne de voteLa Grande mosquée de Paris a pris position sur les élections européennes du 6 au 9 juin.Dans un billet publié sur le site Internet de la plus importante institution religieuse musulmane en France, le recteur Chems-Eddine Hafiz a jugé «crucial que les citoyens se mobilisent pour défendre une société inclusive et respectueuse des droits de tous».Le recteur de la Grande mosquée de Paris, qui a déjà appelé les Franco-Algériens à s’inscrire sur les listes électorales pour voter aux européennes, ajoute que la «montée de l’extrême-droite, qui s’annonce vainqueur de ces élections, soulève de graves inquiétudes».En France, le Rassemblement national (RN, extrême-droite) est donné largement vainqueur des élections européennes par les sondages." }, { "title": "Des Marocains au service du Mossad en France ?", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-marocains-au-service-du-mossad-en-france/", "description": "Le réchauffement en cours entre la France et le Maroc risque d’être contrarié par...", "content": "Le réchauffement en cours entre la France et le Maroc risque d’être contrarié par de nouvelles frictions entre les services secrets des deux pays. Comme pour le scandale Pegasus,Israëlest impliqué dans la brouille.Après une longue période de froid, Rabat et Paris ont entamé un processus de rapprochement qui s’est traduit notamment par le déplacement au Maroc du ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, en février dernier. De nombreuses déclarations de hauts responsables français sont venues confirmer le dégel progressif des relations entre les deux pays.Les services marocains au service du Mossad en FranceLes agissements des services marocains, pris à plusieurs reprises la main dans le sac, ne sont pas étrangers aux crispations avec Paris, en plus bien sûr du refus de Paris de céder à la pression de Rabat qui veut la reconnaissance de sa «souveraineté» sur le Sahara occidental occupé, comme l’ont fait les États-Unis puis Israël.En juillet 2021, un collectif de médias internationaux, Forbidden Stories, a révélé l’utilisation à large échelle par les services marocains du logiciel israélien Pegasus pour espionner des milliers de téléphones d’opposants et de journalistes et responsables politiques étrangers. Parmi les personnalités ciblées, le président français Emmanuel Macron lui-même.En décembre 2022, la justice belge a démantelé un réseau de corruption mis en place par les services marocains afin d’ «acheter» des députés européens. L’enquête a révélé que derrière ce réseau, se trouvaient l’ambassadeur du Maroc en Pologne, Abderrahim Atmoun, et un officier de la DGED (renseignements extérieurs marocains), Mohamed Bellahrach.La diaspora marocaine en France mise au service d’Israël, les services français se fâchentCet espion marocain avait été cité dans d’autres affaires en France, notamment celle de la corruption d’un officier de la police des frontières française, ou encore celle de l’infiltration du Conseil français du culte musulman (CFCM). Désigné sous le nom de code Agent M118, l’officier marocain a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par la justice française en mars 2018.On n’en est pas encore là, mais si la pleine réconciliation entre la France et le Maroc vient à être de nouveau remise à plus tard, ce serait à cause, encore une fois, des agissements des services de renseignement marocains qui déplairaient à leurs homologues français. Les services marocains auraient fait de certains membres de la diaspora marocaine en France des agents de liaison pour le Mossad, le service de renseignement israélien.C’est le journaliste Georges Malbrunot qui vient de divulguer la nouvelle brouille. Sur son compte X, le grand reporter du Figaro fait état de «quelques tensions actuellement entre les services de renseignements français et marocains».Quelques tensions actuellement entre les services de renseignements français et marocains. « La DGSI est remontée », confie un agent français. « Que des éléments de la diaspora marocaine en France servent de sous-traitants au Mossad israélien, ça ne passera pas », explique la source.pic.twitter.com/E46X8AhNQq— Georges Malbrunot (@Malbrunot)May 30, 2022La DGSI (direction générale de la sécurité extérieure) est «remontée», contre les renseignements américains, écrit Malbrunot qui dit tenir l’information d’une source qu’il présente comme étant un agent français.«Le Maroc est avec Israël»«Que des éléments de la diaspora marocaine en France servent de sous-traitants au Mossad israélien, ça ne passera pas», a confié la même source au journaliste du Figaro, sans donner plus de détails sur comment le Mossad utilise les membres de la diaspora marocaine en France. Cela se passe au moment où la guerre de Gaza divise profondément la société française.Le Maroc et Israël ont normalisé leurs relations en décembre 2020 et ont intensifié depuis leur coopération,particulièrement militaire et sécuritaire.Fin mars, le porte-parole francophone de l’armée israélienne, Olivier Rafowicz, a dit que dans la guerre contre Gaza, le Maroc était du côté d’Israël. «[…] Le Maroc est avec Israël et l’Algérie se radicalise aujourd’hui face à Israël et se radicalise également face au Maroc», a-t-il affirmé.SUR LE MÊME SUJET :L’Algérie accuse le Maroc, appels aux Franco-Algériens, l’Occident divisé sur la CPI…Les dernières infos" }, { "title": "L’Algérie accuse le Maroc, appels aux Franco-Algériens, l'Occident divisé sur la CPI…Les dernières infos", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-accuse-le-maroc-tebboune-reunit-les-partis-appels-aux-franco-algeriensles-dernieres-infos/", "description": "Première réunion entre le président Tebboune et les partis politiques, les États-Unis furieux contre...", "content": "Première réunion entre le président Tebboune et les partis politiques, les États-Unis furieux contre la CPI, appels aux Franco-Algériens pour participer auxélections, l’Algérie accuse le Maroc d’assécher ses barrages… Les dernières infos de ce mercredi 22 mai.Mandat d’arrêt de la CPI contre Netanyahu : les États-Unis furieux, l’Occident diviséLa décision du procureur général de la CPI Karim Khan de demander des mandats d’arrêt contre le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre divise l’Occident.Si la France a apporté son soutien à la CPI, ce n’est pas le cas des Etats-Unis qui n’a jamais porté dans son cœur la juridiction internationale qui poursuit les individus.Grand allié d’Israël dans la guerre sanglante contre Gaza qui a fait plus de 35.000 morts palestiniens dont 15.000 enfants, les Etats-Unis sont pris la main dans le sac en train de faire pression sur la justice internationale pour éviter la délivrance des deux mandats d’arrêt.Les États-Unis menacent les juges de la CPI de sanctions et le président Joe Biden qui a jugé scandaleuse la demande du procureur de délivrer les deux mandats contre Netanyahu et Gallant qui bénéficient d’un soutien militaire et politique depuis le début de la guerre contre Gaza.L’Allemagne a également critiqué la décision du procureur de la CPI en estimant qu’il n’y a pas « d’équivalence »  entre les dirigeants israéliens et ceux du Hamas concernés par la demande de délivrance des mandats d’arrêt pour les mêmes raisons.En revanche, l’Irlande va annoncer ce mercredi sa reconnaissance de l’État de Palestine, selon l’agence Reuters. Le gouvernement irlandais a indiqué mardi soir que le premier ministre et le ministre des Affaires étrangères allaient parler à la presse ce mercredi, sans fixer l’ordre du jour. Dublin s’est rangé du côté des Palestiniens depuis le début de la guerre à Gaza le 7 septembre dernier.Ressources hydriques : l’Algérie accuse le MarocL’Algérie a accusé mardi leMarocd’assécher ses barrages de l’extrême ouest du pays. Le ministre de l’Hydraulique Taha Derbal a déclaré à lors du Forum mondial sur l’eau qui s’est tenu cette semaine en Indonésie que le Maroc poursuit une politique méthodique d’assèchement des barrages dans les régions situées aux frontières avec ce pays, selon El Khabar.Les Franco-Algériens appelés à se mobiliser pour les élections européennes et les présidentielles algériennesEn France, les appels se multiplient envers les Franco-Algériens pour s’inscrire sur les listes électorales afin de prendre part aux élections européennes (6-9 juin) et aux présidentielles anticipées du 7 septembre prochain en Algérie.Le recteur de la Grande mosquée de Paris Chems-Eddine Hafiz a pris l’initiative de lancer un appel aux Français d’origine algérienne pour faire entendre leurs voix lors de ces évènements politiques majeurs.En France, pour faire barrage à l’extrême droite qui est largement en tête des sondages pour les élections européennes, alors que pour les présidentielles algériennes,  l’objectif est de sensibiliser les Algériens de France pour prendre part.Lors des dernières présidentielles, la participation des Franco-Algériens était très faible, mais dans le contexte d’un réveil de la diaspora qui cherche à participer au développement de son pays d’origine, la participation à une élection aussi importante que la présidentielle semble cruciale.Algérie : Tebboune rencontre 27 partis politiquesLe président Abdelmadjid Tebboune a rencontré mardi à Alger les dirigeants de 27 partis politiques représentés dans les assemblées élues. Cette rencontre, la première du genre depuis son élection en décembre 2019, survient à quelques à moins de quatre mois des électionsprésidentiellesanticipées du 7 septembre prochain." }, { "title": "Le RN aux portes du pouvoir : ces Algériens de France qui pensent à un plan B", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-rn-aux-portes-du-pouvoir-ces-algeriens-de-france-qui-pensent-a-un-plan-b/", "description": "No Description", "content": "L’onde de choc provoquée par la victoire duRassemblement national (RN) en Francelors des élections européennes du 9 juin fragilise davantage la situation des Franco-Algériens qui sont visés depuis des années par l’extrême-droite.France, présidentielle.Ladiaspora algérienne, qui est l’une des populations étrangères les plus importantes en France, a vécu ce scrutin comme un signal d’alerte.Pour beaucoup d’entre eux, il faut se préparer au pire et anticiper une prise de pouvoir réelle de l’extrême-droite en France. Leur premier réflexe ? S’assurer de l’obtention d’une nationalité algérienne.L’organisation d’élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président Emmanuel Macron après cette défaite électorale, laisse craindre une large élection de députés d’extrême-droite aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.Une telle situation politique pourrait favoriser l’intégration de leaders du Rassemblement national – le parti d’extrême-droite ayant reçu le plus de suffrages – au sein du gouvernement français.Les Algériens seront visés par l’extrême-droite, et ils le saventPour de nombreuxAlgériens de France, un tel scénario serait un désastre. Et pour cause, l’extrême-droite n’a jamais caché ses objectifs politiques concernant la gestion de l’immigration en France et plus particulièrement la place spéciale accordée à la population d’origine algérienne.Le Rassemblement national combat sur le plan idéologique et politique la présence trop importante de générations d’Algériens, de la première immigration à sa descendance, pourtant née sur le territoire français.Dès le lendemain des élections européennes, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu est venu rappeler l’obsession de son parti pour l’Algérie.Il a rappelé que l’une des premières actions du parti, en cas de victoire lors des législatives, serait d’abroger les accords de 1968 entre l’Algérie et la France.Cette décision est justifiée par la lutte les clandestins algériens qui font l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une communication politique qui place les Algériens au cœur des problèmes migratoires de la France.L’immigration au sens large est aussi l’une des trois urgences que le RN a promis de régler en cas de victoire aux législative. Le parti d’extrême-droite a toujours revendiqué son intention de réduire au maximum la venue d’étrangers extra-européens en mettant un terme au droit du sol et au regroupement familial.Mais aussi en élaborant une loi immigration qui faciliterait l’expulsion systématique d’étrangers ayant une autre nationalité en cas de délit ou de crime.Impossible pour les Algériens de la diaspora en France de ne pas se sentir visés. Si un droit fondamental comme le droit du sol est supprimé, qu’en sera-t-il du renouvellement de titres de séjour ou encore de l’obtention de la nationalité française, ces moyens d’intégration pourront-ils être menacés un jour ou l’autre ?C’est en tout cas les questionnements qui reviennent au sein des communautés algériennes situées dans les grandes villes françaises.Un deuxième passeport, une vraie sécurité ?Les Français d’origine algérienne sont conscients que l’officialisation d’une extrême-droite au pouvoir peut potentiellement bouleverser leur quotidien en France.Pour certains, il existe une première mesure de protection évidente : s’assurer une place dans leur second pays, afin de parer à n’importe quelle situation politique en France.Nous avons rencontré plusieurs Algériens qui ont accéléré leur demande de nationalité algérienne ou leur renouvellement de passeport.« J’y pensais depuis un moment mais là ça a tout accéléré. Demander la nationalité algérienne est devenu une urgence. Je pense que ça reste une sécurité quand on est Français descendant d’immigrés dans un pays qui assume de plus en plus son racisme et serait prêt à l’institutionnaliser à travers des lois », raconte Celia, une franco-algérienne basée à Paris.« C’est une évidence. Plus j’ai de passeports et plus je suis en sécurité », estime Amine, basé en région parisienne.Ces Algériens sont-ils alarmistes ou lucides ? Pour l’heure les intentions de l’extrême-droite laissent penser que les Algériens ayant une nationalité française et une résidence longue ne seront pas impactés par les mesures législatives de l’extrême-droite si cette dernière accède au pouvoir.Cependant c’est sur le plan idéologique que certains Français d’origine algérienne craignent de ne plus se sentir chez eux en France. Que reste-t-il dans un pays qui assume publiquement de voter massivement pour des partis attisant une hostilité constante à l’égard des Algériens de France ?Le pays a enregistré une hausse de 32% des actes racistes en 2023 par rapport à 2022. L’année précédente, la hausse observée était de 4%.Les services de police ont recensé près de 15.000 actes de racisme et antireligieux. On parle seulement de ceux déclarés et dénoncés. Qu’en est-il de ceux passés sous silence ? Comment cette courbe tristement ascendante va-t-elle évoluer après une succession de victoires de l’extrême-droite ?D’où la nécessité de compter sur un autre « chez soi ». ‘Je ne vais pas attendre d’être exclu de mon propre pays pour réagir. J’ai subi pas mal d’agressions racistes ces dernières années. Je sens que ma place est constamment menacée au travail. Je fais profil bas pour le moment, mais jusqu’à quand ?\", s’interroge Amine.« Je n’en peux plus et surtout je ne suis pas du tout assuré que les choses ne vont pas empirer. Avoir un passeport algérien valide me rassure. Je pourrais toujours me réfugier dans mon second pays ou un autre État qui reconnaît ma nationalité algérienne », estime Amine.Difficile d’être rassuré dans une France qui peine à avoir de bonnes relations avec sa communauté algérienne depuis plusieurs années.L’Algérie est constamment placée au centre des tensions politiques en France.L’extrême-droite n’est pas la seule à s’acharner sur les Algériens. Le 30 mai dernier, le parti Les Républicains (droite) était allé jusqu’à publier un tweet haineux sur X dans lequel on voyait un photomontage des supporters algériens sur les Champs Elysées avec le commentaire  « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF », suivi du #OneTwoThree.Sans oublier la question mémorielle qui continue d’entacher les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie et de maintenir une tension perpétuelle entre les deux pays.En face, l’Algérie fait des appels du pied à ses ressortissants de l’étranger en leur facilitant l’accès au pays. Les autorités algériennes n’hésitent pas à valoriser la diaspora algérienne en l’invitant à s’impliquer dans les prochaines élections algériennes ou encore à venir investir dans leur second pays qui les accueillera toujours les bras grands ouverts.Des arguments qui pourraient faire mouche auprès des Algériens de France effrayés par cette extrême-droite française de plus en plus puissante.Offrir une porte de sortie à leurs enfantsMême si le scénario d’une extrême-droite au pouvoir en France reste hypothétique pour le moment, certains Algériens de France veulent déjà penser à l’avenir.La montée des droites ne concerne pas seulement la France mais une grande partie de l’Europe. Pour les Algériens de la 2e et la 3e génération, il faut d’ores et déjà imaginer un avenir sombre pour les non-Européens, notamment les Algériens. Certains parents prennent les devants pour leurs enfants et demandent pour eux la nationalité algérienne.« J’ai paniqué quand j’ai vu que j’avais perdu mon S12 (acte de naissance spécial) et ceux de mes enfants. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pouvoir vivre qu’en France. Conserver ma nationalité algérienne et la transmettre à mes enfants est un choix qui me rassure. J’ai appelé le Consulat algérien pour m’assurer que je pouvais quand même renouveler mes papiers algériens et faire ceux de mes enfants. Ils m’ont dit que oui, j’étais soulagée », raconte Rania, à Lyon.« Je sais que c’est une drôle de démarche. Mes enfants ne sont jamais allés en Algérie, ils ne parlent pas un mot d’arabe. Je veux juste leur donner une option par sécurité. C’est assez instinctif », estime Rania, mère de trois enfants.À l’heure actuelle, il n’est pas possible de chiffrer les demandes de passeports afin de voir si l’on peut observer une recrudescence de demandes dans les consulats algériens de France.Les législatives françaises seront une échéance charnière pour les Algériens de France qui détiendront à travers les résultats une preuve que leur pays est encore une terre d’accueil ou non." }, { "title": "Présidentielle en Algérie : les signes d’une candidature de Tebboune se multiplient", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-les-signes-dune-candidature-de-tebboune-se-multiplient/", "description": "No Description", "content": "Une autre note vient s’ajouter à la partition appelant Abdelmadjid Tebboune à briguer un secondmandat présidentielà la tête de l’Algérie.Abdelmadjid Tebboune, présidentielles anticipées.Après le mouvement El Bina et le RND, c’est au tour du FLN, parti majoritaire au Parlement nationale d’appeler le président sortant à « poursuivre le processus de réformes et de développement ».« Fidèle à ses principes et avec conviction, le FLN exhorte le président de la République à briguer un secondmandatpour parachever le processus de réformes et de développement », note l’ex-parti unique dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son comité central tenu ce week-end à Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger.Même s’il ne s’agit que d’une invitation, formule d’usage des partis pro-pouvoir, le FLN ne caresse pas moins l’espoir que Abdelmadjid Tebboune réponde à son appel.Le Comité central du FLN formule le voeu que « le Président de la République répondra à cet appel renforcé avec honnêteté et loyauté envers l’Algérie, et soutenu par la confiance de millions d’Algériens et d’Algériennes, qui espèrent réaliser leurs aspirations légitimes à un État fort, sûr, prospère et développé », ajoute le texte.Ce soutien, du reste prévisible, a été formulé dès l’ouverture des travaux du Comité central par Abdelkrim Benmbarek, le secrétaire général du FLN qui été élu à la tête de l’ancien parti unique en novembre 2023.« Notre soutien à Abdelmadjid Tebboune dépasse le sens d’allégeance (…) Il est de notre devoir de défendre les réalisations du président. Notre choix s’impose de lui-même au regard de son bilan que nul ne peut ignorer », avait-il justifié en vantant que son parti est la « première force nationale ».En exhortant ouvertement le chef de l’Etat à renouveler son bail à la tête de l’Etat, le FLN, bien qu’en net recul si l’on se fie à ses résultats obtenus lors des législatives de 2021, laisse peu de doutes quant à une potentielle candidature de Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.On voit mal, en effet, le FLN, appareil d’Etat depuis l’indépendance, s’engager dans une option à l’issue improbable. « Parti du pouvoir », selon l’expression du défunt Abdelhamid Mehri, le FLN, malgré les crises successives qui l’ont secoué, demeure une force politique assez présente dans les institutions de l’Etat et dispose de puissants relais parmi les notabilités, les zaouias et les féodalités locales.Cela sans compter les organisations, bien qu’à l’influence réduite dans la société, qui lui sont inféodées à l’image de l’organisation des moudjahidines et l’organisation des enfants de chouhadas.À ce titre et compte tenu de la singularité du fonctionnement institutionnel en Algérie, il reste un baromètre des grandes orientations politiques du régime.Jusque-là, hormis ses discours-bilans, ses projections concernant certaines réformes et le soutien exprimé ouvertement par le sénat en mai dernier, perçus par les observateurs comme de sérieux indices, rien n’indiquait formellement que Abdelmadjid Tebboune allait briguer un second mandat.Présidentielle en Algérie : le FLN appelle à son tour Tebboune à se représenterLorsqu’en décembre dernier, il a été invité par certains députés à briguer un deuxième mandat à l’occasion de son discours devant les deux chambres parlementaires réunies, Abdelmadjid Tebboune avait seulement concédé : «Que Dieu nous prête la santé nécessaire ».Mais depuis le récent appel de Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, visiblement au parfum, appuyé ce week-end par le FLN, l’option de la candidature de Abdelmadjid Tebboune ne fait plus mystère pour les partis qui multiplient les appels pour qu’il se porte candidat aux présidentielles du 7 septembre prochain.D’ailleurs, ces appels n’ont été ni contestés, ni désavoués par l’entourage et les proches du président de la République. Reste maintenant à savoir quand et dans quel format, Abdelmadjid Tebboune annoncera sa candidature.Il s’agit aussi de savoir comment il s’accommodera de ces soutiens, jugés encombrants il y a encore quelques années dans la foulée du mouvement populaire et dont il s’était passé dès son accession à la magistrature suprême en 2019 leur préférant la « société civile ». D’autant que ni le FLN, ni le RND, ni Abdelkader Bengrina n’avaient soutenu sa candidature en 2019.Mais, comme la politique est l’art du possible, tout porte à croire qu’un consensus au sommet de l’Etat se soit dégagé autour de sa candidature." }, { "title": "Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-vetements-produits-en-algerie-exportes-en-france-des-juillet/", "description": "No Description", "content": "La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.Vêtements de marque Tayal / https://tayal.dzÀ Rélizane, à l’ouest du pays, est implantéTayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française», a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.Une collaboration avec sept marques internationalesTarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. «On est certifié en tant que leur fournisseur», précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.«Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie», a expliqué le PDG de la société algéro-turque.Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.«La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie», regrette toutefois le PDG de Tayal. «Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970», a-t-il précisé." }, { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "No Description", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "Dispute algéro-marocaine sur le caftan..: Rachida Dati s'implique", "link": "https://www.tsa-algerie.com/dispute-algero-marocaine-sur-le-caftan-rachida-dati-simplique/", "description": "Le Maroc conteste à l’Algérie plusieurs éléments de son patrimoine culturel, comme le zellige,...", "content": "LeMaroc conteste à l’Algérieplusieurs éléments de son patrimoine culturel, comme le zellige, le caftan, certains plats culinaires, des styles musicaux…La ministre française de la Culture Rachida Dati s’implique dans le débat et donne un coup de pouce au Maroc, son pays d’origine, sans toutefois citer l’Algérie.Le dernier épisode en date concerne le caftan. Lundi 20 mai, des titres de la presse marocaine, dont Hespress, ont rapporté que le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication marocain a mis à exécution sa menace de saisir l’UNESCO (Organisations des Nations-Unies Pour l’éducation, la science et la culture) contre l’Algérie qui avait précédemment déposé un dossier pour faire reconnaître comme patrimoine algérien deux types de caftan algérien, la « gandoura » et la « m’lehfa ».En avril dernier, la ministre de la Culture Soraya Mouloudji avait annoncé l’introduction d’un dossier à l’UNESCO pour l’inscription d’un autre élément du patrimoine algérien contesté par les Marocains, le zellige.Entre ces deux évènements, des Marocains ont tenté, en vain, de faire retirer des caftans exposés par la couturière algérienne Lina Boussahi à la Foire de Paris 2024 (1er-12 mai). La jeune artisane a confié à TSA avoir été insultée et intimidée par des Marocains sur les réseaux sociaux.Dans ce contexte, la ministre française de la Culture, Rachida Dati, n’a pas manqué l’occasion d’une rencontre avec son homologue Maroc pour apporter, comme elle l’a souvent fait, son soutien à son pays d’origine.Rachida Dati a visité samedi dernier le pavillon marocain au Festival de Cannes et y a rencontré son homologue marocain Mohamed Mehdi Bensaid avec lequel elle a signé un accord de coopération dans la production cinématographique. Dans une déclaration à la presse, la ministre française a apporté un soutien franc au Maroc en appelant à « protéger » son patrimoine.Rachida Dati apporte son soutien au Maroc sur le caftan et le zellige« Le Maroc s’est toujours adapté à son temps, il y a beaucoup de foisonnement, beaucoup de création, beaucoup de créativité », a-t-elle d’abord dit, soulignant qu’elle-même elle appartient à une famille marocaine « qui ne sait ni lire ni écrire mais qui est créative » et qu’elle a des cousines qui excellent dans la broderie marocaine.« La broderie marocaine, c’est un patrimoine immatériel et mon combat avec mon homologue marocain ça sera de faire reconnaître ce patrimoine marocain », a ajouté Dati.L’allusion à l’Algérie sera ensuite presque directe lorsqu’elle cite précisément les deux éléments que tente de s’approprier le Maroc en ce moment, le caftan et le zellige. Le ministre marocain n’a pas pu cacher sa joie.« L’artisanat, le savoir-faire, l’habillement, le caftan, la broderie, le zellige, tous ces sujets là c’est important pour le Maroc mais c’est important aussi pour la France, parce qu’aujourd’hui, on en bénéficie aussi en France. Donc, il faut faire reconnaître ce patrimoine et le protéger », a plaidé la ministre française d’origine marocaine.Artisanat, caftan, « zellije ».. la ministre de la culture française Rachida Dati plaide pour la promotion, la reconnaissance et la préservation du patrimoine et du savoir-faire marocains.📌Emission intégrale sur:https://t.co/fxT8qkHTtw@Radio2Mpic.twitter.com/9LXYWMuJkf— 2M.ma (@2MInteractive)May 20, 2024Lobbyiste du Maroc et réputée très proche de l’ancien président Nicolas Sarkozy, Rachida Dati fait partie des figures de la droite française, avec notamment le président des Républicains Éric Ciotti, qui font le forcing pour le « rééquilibrage » de la politique maghrébine de la France en faveur du Maroc.En visite à Rabat en mai 2023, Ciotti et Dati avaientplaidépour la reconnaissance par la France de la « marocanité » du Sahara occidental, comme l’ont fait les États-Unis et Israël." }, { "title": "Maroc : un secteur vital pour le tourisme en danger", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-un-secteur-vital-pour-le-tourisme-en-danger/", "description": "Au moment où le Maroc s’attend à une saison estivale fructueuse en termes d’arrivées...", "content": "Au moment où le Maroc s’attend à une saison estivale fructueuse en termesd’arrivées de touristes, la crise dans le secteur de la restauration et des cafés, qui est vital pour le tourisme, s’accentue davantage.Cet été, les touristes étrangers en voyage au Maroc et les Marocains résidant à l’étranger (MRE) auront plus de difficultés à trouver un restaurant ou une cafétéria pour s’attabler dans plusieurs régions du royaume.Le constat établi par l’Association nationale des cafés et restaurants au Maroc (ANPCRM) est alarmant. Les restaurants et les cafétérias continuent de fermer en série. La région de Casablanca-Settat, elle seule, a connu la fermeture de 8 964 établissements.Fermetures en série des restaurants et des cafés au MarocCela a causé «une perte d’environ 53 800 emplois» dans cette région, alerte Noureddine Harrak, président de l’Association, cité ce mardi 21 mai par le site d’information marocainLe 360. Pis encore, cette situation est constatée dans plusieurs autres régions du Maroc, dont celle de Fès-Meknès.Dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, le nombre des établissements fermés s’élève à «4 769, dont 874 avant 2023», selon les données de l’association marocaine ANPCRM.Les raisons qui poussent les propriétaires des restaurants et des cafés à mettre la clé sous la porte sont multiples. Il s’agit, selon la Fédération nationale des Propriétaires de Cafés et de Restaurants au Maroc, de plusieurs dysfonctionnements, liés notamment aux impôts et aux contrôles fiscaux.Dans une lettre adressée au gouvernement marocain en février dernier, la fédération cite des impôts élevés, des contrôles fiscaux, des amendes démesurées, des redevances trop élevées ou encore des charges sociales trop contraignantes.Le syndicat du secteur a élaboré un cahier revendicatif énumérant tous les facteurs qui poussent les cafés et les restaurants à la fermeture et propose des solutions lors des rencontres avec les différents départements concernés.La hausse du prix du café joue aussi contre ces établissementsEntre autres revendications, l’ANPCRM réclame l’annulation du reste des pénalités et amendes «dues à la CNSS» et le rééchelonnement «du principal de la dette sur une durée qui convient à la capacité de remboursement de chaque établissement».Le syndicat exige aussi une contribution de l’État pour la prise en charge de 50 % des cotisations.En plus des facteurs précédemment cités, les hausses généralisées des prix des ingrédients, notamment le café, a également alourdi la charge des propriétaires des restaurants et des cafés auMaroc.Selon toujours l’ANPCRM, le marché du café a connu une forte hausse des prix, avec de 30 % jusqu’à présent. D’ailleurs, c’est ce qui explique la décision de certains établissements d’envisager une éventuelle hausse du prix des cafés." }, { "title": "Erwan Davoux, candidat aux législatives françaises : « Diminuer les visas aux Algériens fut une erreur »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/erwan-davoux-candidat-aux-legislatives-francaises-diminuer-les-visas-aux-algeriens-fut-une-erreur/", "description": "No Description", "content": "Erwan Davoux est candidat aux élections législatives françaises anticipées du 30 juin prochain dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Dans cet entretien, il évoque ses liens avec le Maghreb, sa vision sur l’immigration, les relations franco-algériennes et Gaza.Vous vous présentez dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend le Maghreb. Pourquoi cette circonspection ?Je suis natif de Tunisie, (3ème génération), pays où j’ai grandi et pour lequel j’éprouve une immense affection. J’y ai effectué toute ma scolarité, dans l’enseignement français à l’étranger (mon père était enseignant au Lycée Français de la Marsa). Cela m’a particulièrement marqué. J’ai d’ailleurs participé à la création de l’association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde.J’ai sillonné les différents pays de la circonscription dans mes différentes fonctions de conseiller diplomatique. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de me rendre plusieurs fois à Alger et Oran et l’honneur d’y accompagner Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.Lorsque je suis arrivé à Paris pour mes études supérieures à l’Institut d’Études Politiques, j’ai choisi de faire aussi un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département d’études arabes. Afin de ne jamais rompre avec le monde arabe et consolider mon niveau en arabe littéral, langue que j’ai commencé à apprendre dès l’âge de 6 ans.Toutes mes racines sont dans cette circonscription.Vous vous présentez avec quel parti politique ?Je serai un candidat indépendant dont l’inspiration est gaullienne, chiraquienne et qui soutient les prises de positions remarquables de Dominique de Villepin.Je n’ai sollicité aucune investiture. Les partis politiques ne jouent plus leur rôle d’éclairer et contribuer au débat public mais servent uniquement les intérêts de leurs dirigeants. L’intérêt général, la France, les Français de l’étranger sont très loin de leurs préoccupations.Ma voie sera authentique et sincère, conformément à mon engagement de jeunesse derrière Jacques Chirac.L’immigration est au cœur des débats de la campagne électorale. Quelles sont vos propositions sur le sujet ?L’immigration est trop souvent au centre du débat comme si elle était le seul enjeu à relever. Il y en a bien d’autres !Souvent appréhendée sous un aspect purement négatif, de rejet de l’autre, de tout ce qui est différent, je plaide pour une position plus équilibrée. Une immigration maîtrisée est naturellement indispensable mais encore faut-il avoir une approche intelligente et sortir des clichés. Il y a naturellement des problèmes d’intégration qu’il faut affronter et régler. L’actuel pouvoir délaisse la politique de la ville et abandonne la mixité sociale. On communique peu ou pas sur les réussites exemplaires.La pratique de la langue et les attaches familiales me paraissent être les deux facteurs clés à prendre en compte. Sous cet angle, les Algériens n’ont aucune vocation à être pénalisés, bien au contraire.« La France est riche de sa diversité » déclarait Jacques Chirac dans son dernier message aux Français, en mars 2007. C’est ma position.Et concernant les visas Schengen pour les Algériens ?La décision brutale et purement électoraliste de diminuer de 50% la délivrance de visas pour les Algériens, en 2021, fut une erreur. Elle laissera un ressentiment durable négatif, en dépit d’un certain retour à la normale. La vie familiale, les projets ne doivent pas être pris en otage de contingences politiciennes décidées à l’emporte-Pièce ! La considération doit l’emporter sur la suspicion.Que proposez-vous concernant les relations entre la France et l’Algérie pour surmonter les blocages actuels ?Je souhaite, qu’après l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la relation connaisse une nouvelle impulsion forte. Je suis un partisan de l’amitié franco-algérienne. Je n’appartiens pas à la macronie mais mon pays passe avant tout. C’est l’intérêt de nos deux grandes nations, me semble-t-il, de parvenir à une relation intense et apaisée.L’occasion s’était déjà présentée avec Jacques Chirac, en 2005, mais nous avons manqué ce rendez-vous avec l’Histoire, à cause de ce stupide « Amendement Vanneste » sur le « rôle positif de la colonisation ».Cette fois, je pense que le contexte est favorable, les annonces faites récemment dans le domaine mémoriel, la restitution des biens, vont dans le bon sens.Un grand Traité d’Amitié fondateur permettant une appréhension lucide du passé et jetant les bases d’une relation future dense devra émerger. Peut-être doit-on s’inspirer du Traité de l’Elysée, conclu, en 1963 entre la France et l’Allemagne….Vous avez pris des positions courageuses concernant la guerre à Gaza. Si vous êtes élu, quels sont les projets que vous allez défendre à l’Assemblée nationale ?Les massacres commis à Gaza ne sont ni une parenthèse ni une simple question qui se limite à l’international. Ils me révoltent car ce sont tous les fondements de la civilisation qui sont remis en cause : égale valeur et dignité de la vie humaine. Le droit international et humanitaires sont bafoués. Les valeurs d’égalité et de Laïcité de la République sont écartées. En effet, la laïcité est la reconnaissance de toutes les religions comme respectables et leur traitement de manière égale. Elle ne doit pas être détournée pour jeter la suspicion sur l’une d’entre elles.Je déplore la passivité de la diplomatie française sur cette question et sa politique hésitante voir incohérente.  En revanche, je salue avec respect l’immense travail accompli par la diplomatie algérienne sur ce dossier fondateur.Dans l’immédiat, il s’agit de stopper le gouvernement de Netanyahou, les sionistes révisionnistes et les kahanistes suprémacistes en prenant des sanctions : gel des avoirs, interdiction de se rendre sur le territoire national, sanctions commerciales, révision de certains accords.Naturellement, les décisions que prendront la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International s’imposeront à tous.La reconnaissance de l’État palestinien est urgente, je suis certain que Jacques Chirac l’aurait fait depuis longtemps !À l’Assemblée Nationale, je porterai cette voie et cette voix là pour que la diplomatie française renoue avec sa tradition gaullo-chiraquienne, conforme à son histoire et à ses valeurs." }, { "title": "L’Algérie recrute des enseignants pour l’enseignement de l’arabe en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-recrute-des-enseignants-pour-lenseignement-de-larabe-en-france/", "description": "No Description", "content": "L’Algérieprend part à l’enseignement de la langue arabe en France. L’ambassade d’Algérie à Paris vient de lancer une opération de recrutement d’enseignants d’arabe contractuels dans les écoles élémentaires françaises.France / Par cyrano / Adobe StockCette opération pilotée par le service de l’enseignement de lalangue arabeen France vise le recrutement d’instituteurs dans 39 départements français.C’est une «opération de recrutement sur dossiers de candidatures pour l’accès au poste d’enseignant contractuel à temps partiel (payés à l’heure) de langue arabe dans les écoles élémentaires publiques françaises. La période de l’envoi des candidatures est fixée à vingt jours ouvrables, à compter de la publication du présent avis (du 14 juin au 15 juillet 2024)», a précisé l’ambassade d’Algérie dans un avis de recrutement qui a été partagé sur les réseaux sociaux par le député des Algériens de France Abdelouahab Yagoubi.L’Algérie recrute des enseignants d’arabe dans plusieurs départements en FranceLes candidats à ces postes doivent «posséder la nationalité algérienne et résider en France» ; ne pas avoir commis d’actes touchant la souveraineté et l’intérêt national; être titulaire d’un diplôme universitaire algérien ou d’un titre équivalent en rapport avec la matière enseignée; être détenteur d’une certification de connaissance de la langue française de niveau B2 au minimum.L’ambassade d’Algérie enFranceprécise que les détenteurs de diplôme d’État ou de diplôme national de l’enseignement supérieur français sont dispensés de la certification B2.Les candidats ne doivent pas avoir de mention au bulletin de leur casier judiciaire «incompatibles avec l’exercice de l’emploi postulé» alors que ceux qui ont été condamnés à une «peine infamante» ne peuvent pas candidater.L’ambassade d’Algérie en France a détaillé, dans le même avis de recrutement, les noms et le nombre de départements où sont implantées les écoles élémentaires où seront affectés les enseignants contractuels recrutés.Dans le détail, 17 enseignants seront affectés dans des écoles situées dans la région Ile de France, sept instituteurs contractuels pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, six pour le Grand-Est, six pour la région sud-est et trois enseignants pour la région sud-ouest." }, { "title": "Algérie, Hezbollah-Israël, législatives en France… Les dernières infosIl y a 2 heures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-hezbollah-israel-legislatives-en-france-les-dernieres-infos/", "description": "No Description", "content": "Plusieurs hadjis morts à cause de la chaleur en Arabie Saoudite, le Hezbollah envoie un message à Israël, un Aïd sans eau à Tiaret, législatives en France et la position forte de Kylian Mbappé… Les dernières infos.Par butenkow / Adobe StockLe Hezbollah adresse un message fort à IsraëlLe Hezbollah a diffusé mardi des images de sites civils et militaires israéliens qu’il a obtenues en faisant survoler des drones au-dessus d’Israël.Ces images sont contenues dans des vidéos d’une durée totale de près de 10 minutes, constituent un message clair à Israël qui multiplie les menaces d’intervention militaire à grande échelle en Liban.Hezbollah has published a video showing one of its reconnaissance drones flying over northern Israel, including the Haifa port.pic.twitter.com/7UxfpiX3Io— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian)June 18, 2024Elles montrent des navires de guerre israéliens amarrés dans le port de Haïfa, des installations militaires stratégiques et des quartiers résidentiels.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, des affrontements réguliers ont eu lieu entre Israël et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.L’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises des villes libanaises pour assassiner des dirigeants de la milice libanaise et cette dernière a tiré de nombreuses roquettes sur Israël.Arabie Saoudite : plusieurs hadjis morts à cause de la chaleurLes images de pèlerins morts à cause des fortes chaleurs qui affectent l’Arabie Saoudite ces derniers jours sont insoutenables.Sur les réseaux sociaux, des vidéos choquantes montrant des cadavres de hadjis gisant par terre sont partagées.Selon les autorités saoudiennes, au moins 550 pèlerins, dont 323 Égyptiens, sont morts à cause de la chaleur, selon de nombreux médias. Les températures ont atteint 51,8 degrés à la Mecque.Algérie : la crise de l’eau perdure à Tiaret et caniculeLa crise de l’eau perdure àTiaretoù une bonne partie des quartiers de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien a passé l’Aïd-el-Kébir avec des robinets à sec.Une situation qui a provoqué des tensions. Des habitants sont sortis pour protester contre le manque d’eau, en bloquant notamment la RN 23 reliant Tiaret à Oran.À Frenda, la situation a failli dégénérer à cause toujours du manque d’eau. Des citoyens mécontents ont barré la RN 14 reliant les wilayas de Tiaret et Mascara, selon le Quotidien d’Oran qui précise que même si l’eau est revenue dans les robinets le deuxième jour de l’Aïd, mais la pression n’était pas suffisante pour approvisionner tous les habitants, notamment ceux qui résident dans les étages supérieurs des bâtiments.En plus du manque d’eau à Tiaret, de nombreuses régions d’Algérie ont passé la fête de l’Aïd-el-Kébir sous de fortes chaleurs, avec des températures de plus de 49 degrés dans certaines wilayas du grand Sud. Au Nord du pays, le sable du Sahara a enveloppé plusieurs villes, dont Alger.Législatives en France : la position forte de Kylian MbappéEn France, la campagne pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet bat son plein.Trois camps diamétralement opposés s’affrontent pour obtenir la majorité absolue leur permettant de constituer un gouvernement : l’extrême droite, le Front populaire et le camp du président Emmanuel Macron. Selon les sondages, aucun camp n’est donné vainqueur dès le premier tour.De nombreuses voix se sont exprimées pour appeler à faire barrage au Rassemblement national (ex-Front national).Parmi lesquelles l’attaquant de l’équipe de France Marcus Thuram, mais surtout la superstar des Bleus Kylian Mbappé qui a appelé les Français à voter massivement pour faire barrage aux extrêmes. «On a des valeurs de mixité, tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger.J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet», a déclaré Mbappé dimanche 16 juin, la veille du match France – Autriche (1-0), comptant pour le premier tour de l’Euro 2024 en Allemagne.Un appel qui a mécontenté les défenseurs du Rassemblement national.Le taux de participation à ces élections devrait être supérieur à celui des Européennes du 9 juin dernier où le Rassemblement national a raflé la mise avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Pour ce scrutin législatif, les enjeux sont différents. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 400.000 procurations ont été enregistrées jusqu’au dimanche 16 juin, soit 6,5 fois que lors des précédentes législatives de juin 2022. Cette hausse du nombre de procurations n’est pas une bonne nouvelle pour l’extrême-droite, selon les observateurs.SUR LE MÊME SUJET :Bras de fer UE – Algérie, Tebboune au G7, Mahrez, Air Algérie : les dernières infos" }, { "title": "Cet aéroport français desservi par Air Algérie est menacé de fermetureIl y a 1 heure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/cet-aeroport-francais-desservi-par-air-algerie-est-menace-de-fermeture/", "description": "No Description", "content": "Air Algérie assure trois vols réguliers sur les cinq disponibles au départ de l’aéroport de Lorraine, dans l’Est de la France, ce qui représente 60 %. En difficulté après la perte d’une nouvelle ligne, l’aéroport français risque de fermer.Quand on pense aux volsAir Algériedepuis la France, les premiers aéroports qui viennent à l’esprit sont ceux des grandes villes où habite une importante population d’origine algérienne. On pense à Paris, avec ses deux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly, Marseille, Lyon, Lille…Photo par Jag_cz / Adobe StockMais Air Algérie dessert aussi des aéroports de taille plus modestes, avec comme objectif d’être la plus proche possible de la communauté algérienne en France. Parmi ces petits aéroports figue celui de Lorraine, dans l’Est de la France.En octobre 2021, alors que les vols reprenaient progressivement après la suspension liée au Covid-19, Lorraine Aéroportsuppléait presque Air Algériede reprendre ses dessertes. Et pour cause : sa survie en dépendait.L’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine menacé de fermetureDeux ans et demi plus tard, la compagnie aérienne algérienne a bien repris ses vols, mais l’aéroport lorrain n’est pas pour autant sorti de la crise. Après avoir perdu plusieurs lignes, il est désormais menacé de fermeture malgré la forte présence d’Air Algérie qui représente désormais 60 % des lignes régulières assurées depuis Lorraine Aéroport.Aux écrans de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, ne s’affichent plus que cinq lignes régulières, rappelle le média local Les Frontaliers, ce mercredi 19 juin : Toulouse dans le Sud de la France, Casablanca au Maroc et trois destinations en Algérie (Constantine, Alger et Oran). Ces dernières sont toutes assurées par Air Algérie.En effet, sa ligne historique pour Marseille vient d’être stoppée début juin par la compagnie Twin Jet, ce qui représente un véritable coup dur pour ce petit aéroport qui risque désormais la fermeture.Une fermeture qui ne devrait pas intervenir dans l’immédiat, précise le média français. En effet, la Région Grand-Est s’opposerait à cette option. «Mais l’institution qui gère cet aéroport et deux autres sur son territoire a demandé un audit financier pour y voir plus clair. La Chambre régionale des comptes devrait rendre son rapport début 2025», précise Les Frontaliers.SUR LE MÊME SUJET :Voyage en Algérie sans passeport : la mesure est bien appliquée dans les aéroports français" }, { "title": "Crise de l'eau en Algérie : un plan d’urgence de 200 millions de dollarsIl y a 15 min", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-de-leau-en-algerie-un-plan-durgence-de-200-millions-de-dollars/", "description": "No Description", "content": "La crise de l’eau perdure àTiaret. La grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien s’est retrouvée, début juin, sans eau après l’assèchement du barrage de Ben Khedda qui alimentait la wilaya.Photo par G.Go / Adobe StockLes autorités ont déployé un plan d’urgence pour remédier à la situation, mais la population mécontente, a mené de nombreuses actions de protestation pour exprimer sa colère et sa soif.Deux importantes routes nationales reliant Tiaret à Oran et Mascara ont été barricadées par des manifestants durant l’Aïd-el-Kébir qui a été célébré dimanche 16 juinen Algérie.Vendredi, la veille de cette fête religieuse, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal s’est rendu une nouvelle fois dans cette wilaya où il a mis en service des installations de transfert d’eau depuis la zone de captage du Chott Chergui vers la ville de Tiaret. Un projet qui devrait réduire la tension en matière d’approvisionnement d’eau depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda qui traditionnellement alimente la ville.À cette occasion, le ministre de l’Hydraulique a annoncé le lancement d’un nouveau programme pour réduire la tension sur l’eau. Un type de programme où, à l’avenir, les agriculteurs pourraient avoir leur place.Ce projet de transfert permettra d’approvisionner quotidiennement la ville de Tiaret avec 10.000 m³ d’eau, ce qui portera la capacité totale à 34.000 m³.À cette occasion, le ministre a annoncé que «le 23 juin débuteront les travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de 11 communes de la wilaya de Tiaret et la wilaya déléguée de Kasr Chellala, à partir du bassin de Djermaya», selon l’agence APS.Pour faireface  à la situation alors que d’autres régions du pays souffrent du manque d’eau, l’Algérie a dégagé une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars algériens, soit un peu plus de 200 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets urgents au profit des zones exposées au stress hydrique dans le pays. Ce montant a été dévoilé lors de la même visite par Taha Derbal.Gestion de l’eau en Algérie : la nécessité de changer d’approcheLors d’un point de presse le ministre a souligné que « les walis de la République ont reçu jeudi des correspondances pour contacter les gestionnaires des ressources en eau afin d’entamer, immédiatement, la mise en œuvre des projets soumis, qui comprennent des puits, des installations de stockage et d’autres pour mobiliser les ressources en eau, à condition que les délais de réalisation n’excèdent pas quatre mois ».Ce programme s’apparente à des opérations de petite hydraulique à l’image de l’installation d’une station de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.En l’espace de quelques semaines en 2023, l’entreprise publique Cosider a installé plusieurs canalisations de gros diamètres et des pompes de forte puissance qui ont permis d’éviter que des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau douce de l’oued Sebaou ne se jettent dans la mer.L’hydrogéologue Malek Abdesselam de l’université de Tizi-Ouzou avait suggéré une telle opération et, à plusieurs reprises, s’était prononcé pour la construction de digues ou de stations de pompage.Un autre exemple de réalisation concerne en Mitidja avec recharge artificielle de la nappe souterraine. Le creusement de bassins d’infiltration à proximité de l’oued El Hararch ont permis entre 2011 et 2014 une remontée du niveau de la nappe à la grande satisfaction des agriculteurs qui avait vu leurs puits s’assécher. La chercheuse Djerad Hassiba de l’université de Blida a mesuré en 2015 « une augmentation du niveau piézométrique » de la nappe.Il y a longtemps que les pratiques paysannes permettent de récolter l’eau des crues d’oueds. C’est le cas en milieu steppique où de simples retenues de terres et de cailloux permettent l’épandage des crues vers les champs.Cette pratique requiert peu de moyens. De simples gabions ou des big bag remplis de gravier et de galets peuvent permettre de dévier les eaux et contribuer à leur infiltration vers la nappe souterraine.Le cas des agriculteurs du Mzab est connu mondialement comme un exemple de collecte des eaux de crues pour irriguer les palmeraies et recharger avec le surplus la nappe d’eau superficielle. Le cas des ghouts d’Oued Souf et des foggaras du Touat (Adrar) sont là également pour rappeler l’ingéniosité de la paysannerie algérienne à s’adapter à des environnements arides.Cependant, le développement des forages a parfois relégué au second plan ces traditions ancestrales.Défense et restauration des solsDe par les superficies occupées et les techniques employées, les agriculteurs ont une action directe sur les possibilités de mobilisation de l’eau des pluies.C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’administration coloniale a mis en œuvre des programmes de lutte contre l’érosion et de collecte des eaux en Algérie.Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des cordons de pierres et des banquettes de terre ont été installées avec l’emploi de bulldozers sur les sols en pente. Mais ces opérations réalisées sans consultation des populations rurales n’ont pas eu de succès.Faute d’entretien, de nombreuses banquettes se sont effondrées et ont parfois accru le ravinement du sol. De 1985 à 1995, des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière (Inrf) et de l’Institut français de recherche pour le développement (Ird) ont examiné l’état de plus de 300.000 hectares de banquettes en Algérie.Il est apparu que « 20 % des banquettes ont été totalement effacées à la charrue par les paysans, tandis que 60 % n’ont jamais été entretenues et sont ravinées ou presque effacées ».Plus grave, près de 70 % des paysans enquêtés se sont montrés hostiles aux banquettes installées sur leurs terres. « Elles entraînent une perte de surface cultivable » ont-ils déclaré.Quant aux lacs collinaires, il est apparu que leur durée de vie n’était que de 4 à 10 ans contre 40 prévus. En cause le fait que « les talus et exutoires ne sont pas entretenus régulièrement », une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’envasement des barrages situés en aval.Les images d’archives des années 1950 conservées par l’Institut français de l’audiovisuel (INA) montrant l’exportation de moutons vers la métropole témoignent de la surexploitation des pâturages naturels.On y voit qu’une partie des bêtes exportées provenaient de troupeaux qui pâturaient la végétation des collines, ce qui a diminué le couvert végétal protégeant le sol contre l’érosion.Dans de nombreuses régions d’Algérie, la multiplication des sentiers qui s’entrecroisent sur les pentes de ces collines témoignent de la perpétuation de cette pratique.Si la présence d’animaux dans les sous-bois peut permettre un débroussaillage et contribuer à la réduction des incendies, la charge des animaux reste inadaptée pour permettre la régénération de la végétation.Dès les années 1970, les coopératives d’élevage pastoral mises en place par les services agricoles dans le cadre de l’Association pour le Développement du Pastoralisme ont montré que, là où les parcours steppiques étaient protégés par des clôtures régulant la présence de moutons, la végétation était plus abondante.Gestion de l’eau : ces techniques ancestrales qui ont fait leur preuvesProgressivement, à partir du milieu des années 1980, une autre approche de la gestion des eaux de pluie a vu le jour en Algérie. C’est le cas à l’INRF où les chercheurs ont adopté une nouvelle approche visant à associer les agriculteurs et les populations rurales.Cette approche est née de l’analyse critique des pratiques anciennes et de travaux expérimentaux. En 2012, un groupe international de chercheurs a établi le bilan de soixante années de recherches sur l’érosion hydrique et la lutte antiérosive au Maghreb.Parmi leurs observations, il est apparu que pour réduire le ruissellement et l’érosion sur les sols en pente, le maintien d’une végétation herbacée était préférable aux seuls arbres.Ainsi en Tunisie, les oliviers sur sol nu ne réduisent l’érosion que de 10 % contre 80% lorsque le sol est couvert à plus de 60 % par « une litière, un paillage ou des résidus de récolte ». Au Maroc, en présence de végétation naturelle, l’érosion ne dépasse pas 2 t/ha/an mais dès que le sol est labouré, elle peut atteindre 20 t/ha/an.Il a été observé qu’en remplaçant le semis direct au labour, l’infiltration de l’eau dans le sol était augmentée de 30%. Or, en Algérie, le labour reste pratiqué sur 7 millions d’hectares de terres agricoles.Dans les régions aux sols érodés, pour freiner l’écoulement de l’eau dans des ravins, les chercheurs l’INRF et de l’IRD ont aménagé des seuils avec les moyens les plus divers : gabions, pierres sèches, grillage, pneus usagés, sacs d’engrais ; puis ils ont planté des arbres fruitiers et des fourrages.Progressivement ils ont noté que « la ravine s’est transformée en oasis linéaire où la biodiversité a été recréée, tandis que la dynamique de l’eau a été profondément améliorée ». Mieux, revenant dix années après sur les lieux, ils ont constaté que : « ces aménagements sont encore efficaces ».Ces « méthodes douces » contrairement aux anciennes banquettes aménagées à l’aide d’engins de chantier, sont gérées par les paysans et permettent de capter les eaux de surface.C’est le cas avec l’installation de digues au fonds des ravins, de cordons de pierres sèches, de cultures en courbe de niveau, de paillage ou de bandes enherbées aboutissant progressivement à l’établissement de terrasses. En Tunisie, la réalisation de cordons de pierres a réduit les crues de l’oued Zioud.Comme l’affirment les auteurs de ce bilan : « cette approche de la gestion durable de l’eau et de la productivité des sols interpelle les paysans, car elle leur restitue leur liberté d’innover. Elle a permis de resituer les techniques traditionnelles de gestion de l’eau et de la fertilité des sols de montagne dans le cadre d’un développement rural rénové ».Cette approche nouvelle est également prise en compte au niveau du Barrage vert, cette gigantesque ceinture verte conçue pour stopper l’avancée du désert en Algérie.En août 2023, Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage auprès de la Direction générale des forêts (DGF) vert indiquait à propos de ce projet : « Sa réhabilitation et son extension, relancées actuellement dans le cadre d’une stratégie rénovée, vont contribuer davantage à la prospérité des populations vivant dans ses espaces ».Une approche visible à travers les espèces choisies : « Parmi ces espèces, nous avons les arbres rustiques tels l’olivier, le pistachier, l’amandier et le caroubier », avait-elle confié à l’agence APS.De son côté l’association Torba pour le développement en Algérie de l’agro-écologie vulgarise l’installation de « swales » sur les sols en pente au niveau des petites exploitations agricoles dans les montagnes (Babors, Djurdjura, Tlemcen). Ces tranchées réalisées selon les courbes de niveau permettent de retenir l’eau des orages et assurent son infiltration.Une gestion de l’eau par des structures peu complexesLa crise de l’eau qu’a connue la wilaya de Tiaret a servi de révélateur des effets du réchauffement climatique en Algérie.L’expérience de ces 60 dernières années montre que la gestion de l’eau peut concerner le secteur agricole et passer par des structures peu complexes : haies en bordure de champs, murets de pierres, cuvettes en demi-lune autour des oliviers, cordons de pierres, terrasses progressives.Il s’agit de techniques connues des paysans et qui n’exigent pas de moyens mécaniques lourds. Ces résultats ont souvent été obtenus à travers de petits financements et une coopération entre chercheurs maghrébins et européens.Pour ces chercheurs, la rapidité de l’érosion pose un problème grave concernant « l’alimentation future d’une population en pleine croissance au Maghreb, puisqu’elle double tous les 25 ans ».Aussi recommandent-ils de faire connaître les ouvrages traditionnels et d’encourager les pratiques vertueuses. Certains chercheurs se prononcent pour l’attribution de subventions aux agriculteurs adoptant ces pratiques au titre de services écologiques rendus à la société. La réduction du labour ou de la vaine pâture peut en effet contribuer à réduire l’envasement des barrages.Ce sont là de nouveaux moyens dans la lutte contre le stress hydrique généralisé qui s’installe progressivement sur l’ensemble du Maghreb.SUR LE MEME SUJET :L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde" }, { "title": "Maroc : les prix du gaz butane, un produit largement utilisé, s’envolent", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-les-prix-du-gaz-butane-un-produit-largement-utilise-senvolent/", "description": "Nouvelle mesure du gouvernement marocain qui risque d’être mal accueillie par la population dont...", "content": "Nouvelle mesure du gouvernement marocain qui risque d’être mal accueillie par la population dont le pouvoir a été considérablement affaiblie par leshausses successives des prix des produits de base.À partir de ce lundi 20 mai, les prix des bouteilles de gaz butane s’envolent conséquemment à l’entrée en vigueur d’une mesure qui prévoit la levée progressive de la subvention de cette énergie.L’annonce a été faite dimanche 19 mai par le ministère de l’Économie et des Finances du gouvernement de Aziz Akhannouch, via la direction de la concurrence, des prix et de la compensation : à partir de ce lundi, le gouvernement opère une «décompensation de la subvention du gaz butane».Quel est le prix d’une bombonne de gaz butane au Maroc ?La mesure est contenue dans la Loi de finances 2024. Le gouvernement marocain explique dans son communiqué que cette décompensation entre dans le cadre de la réforme du système de subvention des prix de gaz butane qui comprend la mise en place d’un programme d’aide sociale directe qui a touché, jusqu’à avril dernier 3,6 millions de familles marocaines. Aziz Akhannouch veut un meilleur ciblage des ménages éligibles à l’aide sociale.La nouvelle mesure se traduit, selon la presse marocaine, par une hausse immédiate des prix des bouteilles de gaz butane. Une augmentation de 2,5 dirhams pour la bombonne de 3 Kg et de 10 dirhams pour celle de 12 Kg, détaille le site Yabiladi.Avec une bombonne de gaz de 12 kg à 50 dirhams (4,65 euros, près de 700 dinars algériens), Maroc Hebdo s’interroge pour sa part si cette hausse ne va pas générer celle d’un autre produit de base, le pain. Le taux de pénétration du gaz de ville au Maroc est très faible et la bombonne de gaz butane reste largement utilisée dans le royaume.Maroc : l’augmentation des prix du gaz butane risque d’aggraver l’inflationCette augmentation aura un impact significatif sur le coût de production d’autres produits au Maroc, redoute également L’Economiste.ma. «Car une augmentation de leur prix (gaz) affecterait le coût de production des légumes et des fruits», explique le journal spécialisé.Dans le sillage de la crise politique entre les deux pays et la rupture de leurs relations diplomatiques en août 2021, l’Algérie a fermé le gazoduc Maghreb – Europe (GME) qui la relie à l’Espagne via le Maroc.Le royaume prélevait chaque année comme droit de passage du gazoduc sur son territoire quelque 700 millions de mètres cubes de gaz. L’Algérie a ensuite exigé de l’Espagne de ne pas revendre auMarocle gaz qu’elle lui fournit via l’autre gazoduc, le Medgaz.Inquiétudes sur l’impact de la mesureLe Maroc est l’un des pays les plus touchés par les retombées économiques de la crise sanitaire et la guerre en Ukraine. Le pays a connu une inflation à deux chiffres ayant touché notamment les prix des produits alimentaires et ceux des carburants. Ces hausses généralisées avaient donné lieu à de nombreux mouvements de protestation dans le pays.Le taux d’inflation est certes actuellement au plus bas depuis 2021, mais cela «n’a pas entraîné de baisse significative du niveau des craintes des familles face à la hausse des prix des matières premières alimentaires», ajoute l’Economiste.Cette augmentation des prix du gaz butane, une énergie largement utilisée au Maroc, est susceptible d’aggraver la situation, redoutent les observateurs. On ne peut pas dire que le gouvernement Akhannouch a bien choisi le timing pour lever la subvention du prix du gaz butane." }, { "title": "Mandat d’arrêt de la CPI contre Netanyahu, Algérie-Maroc, De Villepin à Alger…Les dernières infos", "link": "https://www.tsa-algerie.com/mandat-darret-de-la-cpi-contre-netanyahu-algerie-maroc-de-villepin-a-algerles-dernieres-infos/", "description": "Le procureur de la CPI a demandé des mandats d’arrêts contre le premier ministre...", "content": "Le procureur de la CPI a demandé des mandats d’arrêts contre le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant, conférence de Dominique de Villepin à Alger, la bataille du caftan entre l’Algérie et le Maroc devant l’Unesco, Air Algérie…Les dernières infosAlgérie – Maroc : la bataille du caftan atteint l’UnescoLe Maroc a déposéplainteà l’Unesco contre l’Algérie au sujet du caftan. Selon la presse marocaine, le royaume accuse son voisin de l’ouest d’avoir intégré ce qu’il appelle le caftan de «Ntaâ de Fès» dans son dossier pour l’inscription au niveau de l’Unesco de deux vêtements traditionnels, la gandoura et à la Mlehfa. En juin 2023, un responsable au ministère de la Culture a dit à TSA que l’Algérie se défendra en cas de saisie de l’Unesco par le Maroc. La bataille du caftan entre les deux pays atteint ainsi l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture.Mandat d’arrêt contre Netanyahu : la France apporte son soutien au CPILe procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Karim Khan a annoncé lundi avoir demandé des mandats d’arrêts contre le premier ministre israélienBenyamin Netanyahuet son ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.Il a demandé la même chose pour trois chefs du Hamas Yahia Sinwar, Mohamed Dheif et Ismaël Hania. Après la demande du procureur, c’est la Chambre préliminaire de la Cour qui doit se prononcer sur la délivrance de ces mandats.L’annonce du procureur de la CPI a fait l’effet d’une bombe parmi les partisans et les soutiens du gouvernement d’extrême-droite de Benyamin Netanyahu.Malgré les pressions américaines, Karim Khan a franchi le pas de demander des mandats d’arrêt contre deux hauts responsables israéliens, plus de sept mois après le déclenchement de la guerre à Gaza qui a fait plus de 35.000 morts parmi les Palestiniens dont 15.000 enfants.Face aux critiques, la France a réagi en apportant son soutien à la CPI. «La France soutient la Cour pénale internationale, son indépendance, et la lutte contre l’impunité dans toutes les situations», a indiqué le Quai d’Orsay dans un communiqué.Cour pénale internationale | Demande de mandats d’arrêts par le Procureur auprès de la CPI.▶️https://t.co/rgvdBnvtLLpic.twitter.com/ekpF2U3W4n— France Diplomatie🇫🇷🇪🇺 (@francediplo)May 20, 2024Dominique de Villepin à AlgerL’ancien premier ministre français Dominique de Villepin a donné lundi une conférence à l’université d’Alger 3.Il a parlé de la guerre à Gaza ainsi que des relations entre l’Algérie et la France. L’ex-premier ministre de Jacques Chirac qui est l’une des plus importantes voix critiques à l’égard du gouvernement israélien en France, a dit qu’Israël a utilisé l’arme de la désinformation dans sa guerre contre Gaza, selon le compte rendu de l’agence APS.Sur les relations entre l’Algérie et la France, il a souligné leur caractère «global». Il a noté des avancées dans le travail mémorial entre les deux pays.Grève à Orly et Roissy : les voyageurs d’Air Algérie concernésUne grève des salariés des aéroports parisiens d’Orly et de Roissy est annoncée pour ce mardi 21 mai. Les voyageurs algériens qui prévoient de se rendre en France où d’y transiter ce mardi doivent prendre leurs précautions.Ils doivent s’informer auprès de leurs compagnies comme Air Algérie qui assure 50 % des vols entre l’Algérie et la France, avant de se déplacer à l’aéroport pour prendre l’avion. La compagnie aérienne nationale n’a diffusé aucune consigne à ses voyageurs à destination de la France." }, { "title": "Caftan : le Maroc porte plainte devant l’Unesco contre l’Algérie", "link": "https://www.tsa-algerie.com/caftan-le-maroc-porte-plainte-devant-lunesco-contre-lalgerie/", "description": "Le caftan divise l’Algérie et le Maroc. Cette tunique, portée lors des cérémonies en...", "content": "Lecaftandivise l’Algérie et le Maroc. Cette tunique, portée lors des cérémonies en Algérie, au Maroc et dans d’autres pays, fait l’objet d’une dispute entre les deux pays. Le Maroc veut se l’approprier en considérant qu’il fait partie de son patrimoine culturel.L’Algérie a aussi son caftan et refuse qu’il soit volé par son voisin. L’affaire a pris de l’ampleur après le dépôt par l’Algérie d’un dossier d’inscription de la Gandoura et de la Mlehfa à l’Unesco en 2023.Le Maroc a menacé de saisir l’organisation onusienne et selon la presse du royaume, il est passé à l’acte. De nombreux médias marocains dont Hespress ont rapporté, ce lundi, que le Maroc a déposé plainte contre l’Algérie devant l’Unesco, l’accusant carrément de voler le caftan marocain.Cette plainte a été introduite par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la communication en réponse au dépôt par l’Algérie d’un dossier à l’Unesco pour l’inscription de vêtements traditionnels algériens. Selon la presse marocaine, le Maroc se plaint de la présence d’un caftan de «Ntaâde Fès» dans le dossier algérien.Cette plainte survient quelques jours après la polémique qui a opposé les Marocains aux Algériens à la Foire de Paris 2024 qui s’est déroulée du 1er au 12 mai à Porte de Versailles. Des Marocains ont tenté en vain de faire retirer du stand Algérie des caftans exposés par la jeune couturière Lina Boussahi.Dispute autour du caftan : le Maroc porte l’affaire devant l’UnescoCette dernière a affirmé à TSA avoir été insultée et menacée par les Marocains sur les réseaux sociaux. Mais leur requête auprès de la direction de la Foire de Paris n’a pas abouti. L’affaire a pris de l’ampleur et l’ambassadeur d’Algérie à Paris, Saïd Moussi, est intervenu pour apporter le soutien de l’Etat algérien à la couturière Lina Boussahi.Le Maroc n’est pas à son premier coup d’essai pour tenter de s’approprier soit le patrimoine maghrébin commun ou des éléments culturels algériens. «Tout ce qu’il voit, il le revendique», déplore un haut responsable algérien.Pour la plainte du Maroc auprès de l’Unesco, l’Algérie ne se laissera pas faire. «Dans le cas où il y a une procédure à l’Unesco, l’Algérie disposera des dossiers et des arguments solides pour répondre», a déclaré en juin dernier à TSA,Saïd Hammoudi, conseiller de la ministre de la Culture Soraya Mouloudji. La bataille ne fait que commencer entre le Maroc et l’Algérie à l’Unesco.SUR LE MÊME SUJET :Affaire du caftan algérien à la Foire de Paris : Les Marocains sont « repartis bredouilles »" }, { "title": "Récolte du blé dans le Sahara algérien : Tebboune raille les Marocains", "link": "https://www.tsa-algerie.com/recolte-du-ble-dans-le-sahara-algerien-tebboune-raille-les-marocains/", "description": "L’affaire de l’accusation de l’Algérie par la chaîne TV marocaine Medi1 d’utiliser l’intelligence artificielle...", "content": "L’affaire de l’accusation de l’Algérie par la chaîne TV marocaine Medi1 d’utiliser l’intelligence artificielle pour produire de fausses images de la campagne de moisson dublédans le Sahara algérien, continue de susciter des réactions.Cette fois, c’est au plus haut sommet de l’État algérien qu’elle a fait réagir. Le président Abdelmadjid Tebboune a évoqué ce dimanche 19 mai cette accusation, non sans une certaine raillerie.Depuis le début de la campagne de récolte de céréales dans le sud algérien, où elle se fait plutôt que dans le reste du pays, les médias algériens multiplient les reportages sur les préparatifs et le déroulement des opérations de moisson et de collecte de la production, qui s’annonce abondante cette année.La télévision publique algérienne a notamment diffusé desimages impressionnantesd’une très longue file de camions se dirigeant vers la wilaya d’Adrar, devenue l’un des greniers de l’Algérie.Sur la chaîne marocaine Medi1, la journaliste Hanane Tsouri n’a pas hésité à exprimer des doutes quant à la véracité des images, criant au« scandale » et accusant la Télévision algérienne d’avoir eu recours à« l’intelligence artificielle » pour fabriquer ces images.Tebboune raille les Marocains  : « L’intelligence artificielle qui nous fait manger du blé est la bienvenue »Le président de la République Abdelmadjid Tebboune, qui a présidé dimanche 19 mai la cérémonie de commémoration de la journée de l’étudiant au pôle technologique de Sidi Abdallah, à l’ouest d’Alger, a tenu à répondre à sa manière à ces allégations du média marocain.Evoquant les efforts de l’Algérie pour produire son alimentation, le président a indiqué que« certains, lorsqu’ils ont vu que le Sahara est devenu vert et produit du blé, nous ont accusé et ont évoqué l’intelligence artificielle ».Après un éclat de rire, Abdelmadjid Tebboune a poursuivi : « Ce n’est pas grave, si l’intelligence artificielle nous fait manger du blé, elle est la bienvenue. »Depuis ces accusations marocaines, la Télévision algérienne a diffusé de nombreux autres reportages montrant des images encore plus impressionnantes des moyens mobilisés pour la campagne de récolte de céréales dans de nombreuses régions du Sahara algérien, à Timimoun, El Ménéa, Illizi…Ces accusations surviennent aussi alors que l’Algérie va passer devant le Maroc sur la liste des pays maghrébins producteurs de blé, selon les chiffres dévoilés le 10 mai par le Département américain de l’agriculture (USDA).Cette année, la production de blé del’Algériedevrait atteindre 3 millions de tonnes alors que celle du Maroc va baisser de 40% à 2,5 millions de tonnes. Cette baisse est due à la sécheresse qui a frappé le Maroc en 2023, mais aussi au modèle agricole marocain qui est tourné vers les produits destinés à l’exportation.L’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc en août 2021, suite à une série d’ « actes hostiles » de la part du royaume à son égard." }, { "title": "Mort du président iranien, l’année 2027 « décisive » pour l’Algérie, grande manif au Maroc…Les dernières infos", "link": "https://www.tsa-algerie.com/mort-du-president-iranien-lannee-2027-decisive-pour-lalgerie-grande-manif-au-marocles-dernieres-infos/", "description": "Le président iranien est mort dans le crash de son hélicoptère, nouvelle grande manifestation...", "content": "Le président iranien est mort dans le crash de son hélicoptère, nouvelle grande manifestation au Maroc en soutien à Gaza et contre la normalisation avec Israël, l’année 2027 sera décisive pour l’Algérie…TSA revient sur les dernières infos.Le président iranien Ebrahim Raissi est mortL’Iran est en deuil. Son président Ebrahim Raissi n’a pas survécu au crash de l’hélicoptère qui le transportait dimanche dans le nord-est du pays.Après plusieurs heures de recherches, les secouristes ont pu trouver l’appareil dans une zone montagneuse à la frontière avec l’Azerbaïdjan, mais aucun survivant n’a été retrouvé.En plus du président iranien, l’hélicoptère qui a fait un atterrissage «brutal» en urgence dans une zone montagneuse dimanche, selon les autorités iraniennes, transportait aussi le ministre iranien des Affaires étrangères qui est également mort dans le crash.Les annonces de Tebboune devant les étudiantsL’Algérie a célébré dimanche 19 mai la Journée nationale de l’étudiant. À cette occasion, le président de la RépubliqueAbdelmadjid Tebbounes’est déplacé au Pôle scientifique et technologique « Abdelhafid Ihaddadène » de la nouvelle ville de Sidi Abdellah dans l’ouest d’Alger, où il a prononcé un discours devant les étudiants.Le président Tebboune a fait de nombreuses annonces et lancé des messages. Il a dit que l’année 2027 sera «décisive» pour l’Algérie avec un PIB qui dépassera 400 milliards de dollars. Avec un tel montant, l’Algérie accédera au rang de pays émergent, a-t-il ajouté.Le président de la République a lancé quelques messages aux étudiants, notamment aux futurs médecins à qui il a demandé de «ne pas prendre l’avion» après la fin de leurs études.Il a assuré qu’ «aucune décision ne sera prise concernant les jeunes et les étudiants sans les consulter au préalable et sans l’aval du Conseil supérieur de la jeunesse».Deux huiles d’olive algériennes primées à AthènesL’huile d’olive algérienne continue de se distinguer à l’étranger. Après la Suisse où Dahbia de Hakim Alileche a été primée, c’est à Athènes que la même marque a obtenu la médaille d’or dimanche.«Nous sommes, à nouveau heureux et fiers de vous annoncer (…) que votre huile d’olive vierge extra Dahbia, a triomphé sur la scène internationale. Cette fois c’est à Athènes en Grèce que l’huile d’olive algérienne Dahbia vient de gagner haut la main une médaille d’or», a écrit Hakim Alileche sur Facebook.Dahbia a obtenu cette médaille au concours international d’huile d’olive d’Athènes (Athena International olive oil competition) où une autre marque algérienne, Baghlia, a décroché la médaille d’argent.Maroc : nouvelle grande manifestation populaire en soutien à GazaUne nouvelle grande manifestation populaire en soutien à Gaza et contre la normalisation avec Israël a eu lieu dimanche 19 mai auMaroc. Des milliers de Marocains ont marché à Casablanca, la capitale économique du royaume.Ils ont scandé des slogans en soutien aux Palestiniens et contre la normalisation des relations avec Israël. «Liberté pour la Palestine», ou «Non à la normalisation» ont été scandés par les manifestants dont le pays a normalisé ses relations avec l’État hébreux en 2020.Malgré la guerre sanglante que mène Israël à Gaza depuis le 7 octobre dernier, avec un bilan effroyable de plus de 35.000 morts, Rabat a poursuivi et même renforcé sa coopération militaire avec Tel-Aviv, en totale contradiction avec son opinion publique, majoritairement acquise à la cause palestinienne.Le Maroc est même considéré par un porte-parole de l’armée israélienne comme un soutien à Israël dans cette guerre où l’État hébreu est pourtant isolé sur la scène international en raison du massacre qui se poursuit à Gaza." }, { "title": "Affaire du caftan algérien à la Foire de Paris : Les Marocains sont « repartis bredouilles »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/affaire-du-caftan-algerien-a-la-foire-de-paris-les-marocains-sont-repartis-bredouilles/", "description": "Depuis plusieurs années, des entreprises algériennes sont présentes régulièrement à la Foire de Paris....", "content": "Depuis plusieurs années, des entreprises algériennes sont présentes régulièrement à laFoire de Paris. L’édition 2024 a fermé ses portes le 12 mai, l’occasion de tirer un bilan avec Makhlouf Chalal, entrepreneur algérien indépendant spécialisé depuis plusieurs années dans les foires et les salons internationaux.Responsable du Pavillon Algérie à la Foire de Paris 2024, il revient surl’affaire du caftan algérienqui a provoqué une nouvelle polémique entre les Algériens et les Marocains.Déjà, en 2017, à l’occasion du Salon International de l’Agriculture (SIA) de Paris, Makhlouf Chalal avait aidé six entreprises algériennes venues, avec leurs propres moyens, à être présentes dans la capitale française.Le financement de la participation des entreprises algériennes dans les expositions à l’étranger avait ensuite évolué. Et depuis 2018, comme confiait alors à l’époque à la presse Makhlouf Chalal, les entreprises bénéficiaient d’un «soutien financier pour couvrir à 50 % les frais d’installation et de transfert de marchandises».Depuis, plusieurs entreprises ont pris l’habitude d’être présentes dans ces salons et de prospecter avec persévérance le marché français. C’est le cas de producteurs de dattes, d’huile d’olive, de figues sèches ou de conserves telle l’entreprise Thala, systématiquement présente dans ces manifestations économiques et qui, progressivement, se fait une place en France.En 2022, une sélection de 15 huileries algériennes avait participé au Salon International de l’Agroalimentaire (SIAL) de Paris. Dans le cadre du Programme agricole de soutien au secteur agricole (PASA), le pôle Soummam avait emmené des producteurs algériens se frotter aux exigences des importateurs étrangers.Dans le cas de la Foire de Paris 2024, Steven Abajoli, le directeur de la Foire a confié à Ennahar TV que l’Algérie était un participant important du fait de l’importance des liens entre les deux pays à l’image du nombreux public que draine chaque année le pavillon de l’Algérie.TSA : Quel bilan faites-vous de la participation de l’Algérie à la Foire de Paris 2024 ?Un bilan positif et une participation réussie de l’Algérie avec 16 exposants à la 120e édition de la Foire Internationale de Paris. Une belle occasion pour promouvoir l’artisanat et les produits du terroir d’Algérie, et ce, à la veille des Jeux olympiques de Paris 2024. Nos produits ont connu un grand succès auprès des visiteurs algériens et étrangers.TSA : La Foire de Paris 2024 a été marquée par une polémique entre Algériens et Marocains sur le caftan. Que s’est-il passé ?Makhlouf Chalal :L’artisane de Constantine, Boussaha Lina, qui a exposé des robes traditionnelles, en l’occurrence lecaftan Algérien,a été insultée et menacée par des Marocains sur les réseaux sociaux. Ils lui ont demandé de retirer le caftan, car, pour eux, il appartient au Maroc…Comme leurs intimidations n’ont pas eu d’écho, ils se sont plaints ensuite auprès de la Direction de la Foire qui est venue me voir pour plus d’explications ! Je leur ai expliqué que le caftan exposé est 100 % algérien et les robes ont été bel et bien tissées en Algérie… Ils sont repartis bredouilles !L’ambassadeur d’Algérie en France, Saïd Moussi, s’est déplacé en personne pour visiter le Pavillon Algérien en compagnie du directeur de la Foire de Paris et du personnel de notre ambassade à Paris.Il a également rencontré Mme Boussaha et lui a témoigné de son soutien et de celui de l’ambassade en la rassurant qu’elle n’a rien à craindre. La Direction de la Foire de Paris a mis, également, un agent de sécurité permanent au stand de Lina jusqu’à la fin de la foire.TSA : Quel est votre rôle en tant qu’entrepreneur privé ?Makhlouf Chalal :Je suis chargé par la Direction de la Foire de Paris de l’organisation du Pavillon Algérien. Tout comme le salon international de l’agriculture de Paris, le salon mondial du tourisme de Paris et bien d’autres salons en France et en Europe.TSA : Vous avez été présent au dernier salon du tourisme ?Makhlouf Chalal :Oui, l’Algérie était représentée au dernier Salon mondial du tourisme de Paris (mars 2024) par des agences de voyage privées. Malheureusement, l’ONT et l’ONAT étaient absents comme chaque année !TSA : Quelles perspectives pour plus de participation des entreprises algériennes à la Foire de Paris ?Makhlouf Chalal :Nous souhaitons l’inscription de la Foire de Paris 2025 par le ministère du Commerce dans le programme officiel des foires et salons à l’étranger de la SAFEX pour que les exposants algériens bénéficient d’un soutien financier à la hauteur de 80 % des frais de location des stands et une prise en charge du transport de leurs marchandises comme les autres exposants des pays étrangers présents à cet événement de renom.TSA : un dernier mot ?Makhlouf Chalal :Mes sincères remerciements à l’ambassadeur d’Algérie en France pour sa visite et son soutien à nos exposants. Également la solidarité des algériens établis en France qui sont venus nombreux pour soutenir et encourager Boussaha Lina. Sans oublier la presse et les médias algériens, notamment TSA, qui se sont déplacés à la Foire de Paris pour promouvoir notre participation.SUR LE MÊME SUJET :Algérie – Maroc : la Télévision algérienne répond à sa façon à Medi1" }, { "title": "Présidentielle algérienne, Air Algérie, l’Algérie dépasse le Maroc, Gaza : 4 infos à retenir ce dimanche", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-algerienne-air-algerie-lalgerie-depasse-le-maroc-gaza-4-infos-a-retenir-ce-dimanche/", "description": "Première candidature importante à l’élection présidentielle anticipée en Algérie, Air Algérie veut augmenter ses...", "content": "Première candidature importante à l’élection présidentielle anticipée en Algérie, Air Algérie veut augmenter ses vols avec la France dans un contexte de tensions sur les billets d’avion, l’Algérie qui passe devant le Maroc dans le domaine agricole, la situation chaotique à Gaza… Voici les informations à retenir ce dimanche 19 mai.Élection présidentielle anticipée en Algérie : Louisa Hanoune candidateC’est la première candidature importante à être annoncée pour la présidentielle algérienne anticipée du 7 septembre prochain. Louisa Hanoune, 70 ans, patronne du Parti des Travailleurs (PT) a officialisé, samedi 18 mai, sa candidature à la magistrature suprême.Louisa Hanoune a été choisie pour «son audace, son habileté politique, sa sagesse, son long souffle et son envergure politique autant sur la scène nationale que régionale et internationale», a expliqué son parti en annonçant sa candidature.Pour sa part, la candidate entend relayer les «cris de ceux qui souffrent» et faire de l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre un moment de «rupture».Air Algérie veut augmenter ses vols avec la France cet étéAlors que les grands départs pour les vacances d’été approchent, Air Algérie est sous pression. La majorité des vols avec la France affichent déjà complet et les Algériens de la diaspora se plaignent de ne pas pouvoir accéder à l’offre Osra, déjà épuisée.Pour pouvoir remédier à cette situation,Air Algérieveut augmenter ses vols avec la France pour l’été. Elle a introduit une demande auprès de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) française.Une réponse pourrait intervenir dans les prochains jours. Mais Air Algérie devra résoudre un autre problème : celui de ses capacités. La compagnie aérienne algérienne ne dispose pas d’assez d’avions pour gérer une importante hausse du nombre de ses vols.Production de blé : l’Algérie passe devant le MarocL’Algérie accélère, le Maroc ralentit. Selon le dernier rapport du Département américain de l’agriculture (USDA), la production algérienne de blé va dépasser celle du Maroc cette année. Conséquence : les importations de l’Algérie vont baisser alors que celles du Maroc vont augmenter.Pour le Maroc, les importations devraient se situer à 7,5 millions de tonnes pour 2024-25, ce qui représente une hausse d’un million de tonnes par rapport à 2023-24.Concernant l’Algérie, les importations devraient baisser de 500.000 de tonnes, à 8,5 millions lors de la campagne de commercialisation 2024-25, contre 9 millions de tonnes précédemment, selon lerapport américain.Gaza : plus d’un million de déplacés à RafahIgnorant les critiques et les mises en garde internationales, Israël poursuit son offensive meurtrière à Rafah. Plus d’un million de Palestiniens ont déjà été évacués de la ville palestinienne, selon l’UNRWA.La situation humanitaire est catastrophique dans l’ensemble de la bande de Gaza où l’aide arrive au compte-gouttes. L’installation par les États-Unis d’un port artificiel n’a pas aidé à améliorer les choses, suscitant de vives critiques.Pour Médecins sans frontières (MSF), le port américain à Gaza est «une mascarade, une stratégie de diversion, de la poudre aux yeux».SUR LE MÊME SUJET :Air Algérie sollicite la DGAC française pour plus de vols cet été" }, { "title": "L’Algérie devient le premier producteur de blé au Maghreb et devance le Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-devient-le-premier-producteur-de-ble-au-maghreb-et-devance-le-maroc/", "description": "L'Égypte et le Maroc devraient voir leurs importations de blé augmenter en 2024 alors...", "content": "L’Égypte et le Maroc devraient voir leurs importations de blé augmenter en 2024 alors que celles-ci devraient baisser enAlgérie, selon le rapport du Département américain de l’agriculture (USDA).Publié le 10 mai, le rapport de l’USDA porte plus particulièrement sur les perspectives mondiales en matière de production, de consommation et de commercialisation du blé pour la campagne céréalière 2023-2024 et celle de 2024-2025.Blé : les importations de l’Algérie en baisse, celles du Maroc en hausseAu Maroc, les importations devraient se situer à 7,5 millions de tonnes pour la campagne de commercialisation 2024-25, ce qui représente une hausse d’un million de tonnes par rapport à la campagne 2023-24 qui se situait à 6,5 millions de tonnes.L’USDA explique que «les conditions de sécheresse nécessiteront des importations plus importantes dans d’autres pays d’Afrique du Nord, notamment au Maroc».Concernant l’Algérie, le rapport indique que les importations de blé devraient baisser de 500.000 de tonnes, du fait d’une augmentation de la production locale, et s’établir à 8,5 millions lors de la campagne de commercialisation 2024-25 contre 9 millions de tonnes précédemment.Selon la FAO, les importations tunisiennes de blé devraient se situer à 4,7 millions de tonnes.L’USDA prévoit que laproduction de blé en Algériesera supérieure à celle du Maroc. La production algérienne de blé devrait atteindre 3 millions de tonnes contre 2,7 millions de tonnes au Maroc. Quant à la Tunisie, les prévisions des services locaux tablent sur 0,6 million de tonnes.L’Algérie devrait donc devenir le premier producteur de céréales au Maghreb avec une hausse de 11 % par rapport à la campagne précédente où seulement 2,7 millions de tonnes avaient été récoltées, selon les chiffres du département américain de l’agriculture.L’explication de cette hausse réside dans des conditions climatiques favorables dans les régions Centre et Est de l’Algérie, mais également au soutien des pouvoirs publics aux producteurs à travers les subventions en matière de semences et engrais.Le Maroc ne devrait produire que 2,5 millions de tonnes de blé cette année contre 4,2 durant la campagne précédente, soit une baisse de 39 %.En cause, selon l’USDA, «une grave pénurie de précipitations dans les vastes régions de culture du Centre et du Sud, qui a entraîné une baisse de la production» pour une culture principalement non irriguée.@tout.sur.l.algerieProduction de blé : l’Algérie passe devant le Maroc #Algérie #Maroc #blé♬ son original – TSA – Tout Sur L’AlgérieDes stratégies différentes selon les paysDans le cas du Maroc, si, comme note l’USDA, «les conditions de sécheresse nécessiteront des importations», la culture des céréales a longtemps été sacrifiée au profit des cultures destinées à l’exportation.Pour l’agro-économiste marocain Najib Akesbi, auteur d’une étude sur «Eau, énergie et climat, quels enjeux ?» publiée en janvier 2024, le constat est sévère : «Certes, les changements climatiques et les sécheresses de plus en plus fréquentes et de plus en plus intenses apportent une part d’explication essentielle à cette évolution. Mais notre propos ici est de nous demander si, au-delà des caprices du ciel, l’autre part n’est pas due à des choix irrationnels, faits ici-bas, sur terre, par des responsables qui ont manqué, par-dessus tout, simplement de bon sens».L’expert rappelle les choix fondateurs du modèle agro-exportateur marocain mis en application lors du «Plan Maroc Vert» puis du plan qui lui a succédé en 2020 : «Stratégie Génération Green 2030».Des choix qui visent à développer principalement les exportations de produits agricoles qui se trouvent être forts consommateurs en eau au détriment de la production de céréales, légumes secs et oléagineux, cela dans un contexte avéré de réduction des ressources en eau au Maroc.En 2020, Najib Akesbi alertait déjà : «Pour répondre aux besoins de consommation des Marocains, nous sommes encore acculés à importer 50 à 60 % de nos besoins en blé tendre et en sucre, la totalité de nos besoins en maïs (principal intrant pour la production de la viande blanche), la quasi-totalité de nos besoins en huiles de graines…»Pour tenter de redresser la situation dans le domaine des céréales, les services agricoles marocains mettent le cap sur la recherche de variétés de blé résistantes à la sécheresse et sur les techniques de cultures simplifiées avec abandon du labour remplacé par le semis direct.C’est ainsi qu’à partir de 2018, dans le cadre de l’opération Al Moutmir, l’Office chérifien des phosphates (OCP) a financé la dotation de groupes d’agriculteurs de 36 semoirs spécialisés dans cette nouvelle technique plus adaptée aux conditions sèches ainsi que le recrutement d’agents vulgarisateurs.Quant aux oléagineux, le Maroc compte sur la coopération avec la France. Fin avril, lors de sa visite à Meknès au Salon international de l’Agriculture, Marc Fesneau, le ministre français de l’Agriculture, a ratifié huit accords avec différentes filières locales, dont celle des oléagineux. Le groupe français Avril ainsi qu’Agropol aideront la Fédération interprofessionnelle de la filière oléagineuse marocaine à relancer ce type de culture au Maroc.Depuis le début des années 80, les professionnels français des oléagineux et le groupe Avril ont créé Agropol pour «conduire des actions de coopération internationale».C’est dans ce cadre que le programme appelé «Maghreb Oléagineux» a été lancé ces dernières années en direction du Maroc et de la Tunisie afin de développer les cultures de colza et de tournesol.Est-ce que ce subit réveil quant à l’importance des grandes cultures suffira à redresser la situation au Maroc ? La question reste posée.La première place qu’occupe aujourd’hui l’Algérie en matière de production de blé au Maghreb témoigne de l’attention constante des pouvoirs publics pour cette filière avec notamment le soutien matériel et financier des producteurs, l’augmentation des surfaces et le développement de l’irrigation.En plus des régions céréalières traditionnelles du Nord, l’Algérie a lancé un vaste projet de culture du blé sous irrigation dans le Sahara. Cette politique commence à donner les résultats, avec l’apparition de nouveaux bassins céréaliers dans le Sud du pays.Cette campagne céréalière, d’importantes quantités ont été produites dans la région d’Adrar où les photos de dunes de blé ont fait le tour du monde, jusqu’à susciter l’ire au Maroc, dont la chaîneTV Medi1est allée jusqu’à accuser la Télévision algérienne d’avoir utilisé l’intelligence artificielle pour générer des images de convois de camions pour la récolte du blé à Adrar.SUR LE MÊME SUJET :Qui a bâti les « dunes de blé » à Adrar dans le Sahara algérien ?" }, { "title": "Le RN aux portes du pouvoir : ces Algériens de France qui pensent à un plan B", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-rn-aux-portes-du-pouvoir-ces-algeriens-de-france-qui-pensent-a-un-plan-b/", "description": "No Description", "content": "L’onde de choc provoquée par la victoire duRassemblement national (RN) en Francelors des élections européennes du 9 juin fragilise davantage la situation des Franco-Algériens qui sont visés depuis des années par l’extrême-droite.France, présidentielle.Ladiaspora algérienne, qui est l’une des populations étrangères les plus importantes en France, a vécu ce scrutin comme un signal d’alerte.Pour beaucoup d’entre eux, il faut se préparer au pire et anticiper une prise de pouvoir réelle de l’extrême-droite en France. Leur premier réflexe ? S’assurer de l’obtention d’une nationalité algérienne.L’organisation d’élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président Emmanuel Macron après cette défaite électorale, laisse craindre une large élection de députés d’extrême-droite aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.Une telle situation politique pourrait favoriser l’intégration de leaders du Rassemblement national – le parti d’extrême-droite ayant reçu le plus de suffrages – au sein du gouvernement français.Les Algériens seront visés par l’extrême-droite, et ils le saventPour de nombreuxAlgériens de France, un tel scénario serait un désastre. Et pour cause, l’extrême-droite n’a jamais caché ses objectifs politiques concernant la gestion de l’immigration en France et plus particulièrement la place spéciale accordée à la population d’origine algérienne.Le Rassemblement national combat sur le plan idéologique et politique la présence trop importante de générations d’Algériens, de la première immigration à sa descendance, pourtant née sur le territoire français.Dès le lendemain des élections européennes, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu est venu rappeler l’obsession de son parti pour l’Algérie.Il a rappelé que l’une des premières actions du parti, en cas de victoire lors des législatives, serait d’abroger les accords de 1968 entre l’Algérie et la France.Cette décision est justifiée par la lutte les clandestins algériens qui font l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une communication politique qui place les Algériens au cœur des problèmes migratoires de la France.L’immigration au sens large est aussi l’une des trois urgences que le RN a promis de régler en cas de victoire aux législative. Le parti d’extrême-droite a toujours revendiqué son intention de réduire au maximum la venue d’étrangers extra-européens en mettant un terme au droit du sol et au regroupement familial.Mais aussi en élaborant une loi immigration qui faciliterait l’expulsion systématique d’étrangers ayant une autre nationalité en cas de délit ou de crime.Impossible pour les Algériens de la diaspora en France de ne pas se sentir visés. Si un droit fondamental comme le droit du sol est supprimé, qu’en sera-t-il du renouvellement de titres de séjour ou encore de l’obtention de la nationalité française, ces moyens d’intégration pourront-ils être menacés un jour ou l’autre ?C’est en tout cas les questionnements qui reviennent au sein des communautés algériennes situées dans les grandes villes françaises.Un deuxième passeport, une vraie sécurité ?Les Français d’origine algérienne sont conscients que l’officialisation d’une extrême-droite au pouvoir peut potentiellement bouleverser leur quotidien en France.Pour certains, il existe une première mesure de protection évidente : s’assurer une place dans leur second pays, afin de parer à n’importe quelle situation politique en France.Nous avons rencontré plusieurs Algériens qui ont accéléré leur demande de nationalité algérienne ou leur renouvellement de passeport.« J’y pensais depuis un moment mais là ça a tout accéléré. Demander la nationalité algérienne est devenu une urgence. Je pense que ça reste une sécurité quand on est Français descendant d’immigrés dans un pays qui assume de plus en plus son racisme et serait prêt à l’institutionnaliser à travers des lois », raconte Celia, une franco-algérienne basée à Paris.« C’est une évidence. Plus j’ai de passeports et plus je suis en sécurité », estime Amine, basé en région parisienne.Ces Algériens sont-ils alarmistes ou lucides ? Pour l’heure les intentions de l’extrême-droite laissent penser que les Algériens ayant une nationalité française et une résidence longue ne seront pas impactés par les mesures législatives de l’extrême-droite si cette dernière accède au pouvoir.Cependant c’est sur le plan idéologique que certains Français d’origine algérienne craignent de ne plus se sentir chez eux en France. Que reste-t-il dans un pays qui assume publiquement de voter massivement pour des partis attisant une hostilité constante à l’égard des Algériens de France ?Le pays a enregistré une hausse de 32% des actes racistes en 2023 par rapport à 2022. L’année précédente, la hausse observée était de 4%.Les services de police ont recensé près de 15.000 actes de racisme et antireligieux. On parle seulement de ceux déclarés et dénoncés. Qu’en est-il de ceux passés sous silence ? Comment cette courbe tristement ascendante va-t-elle évoluer après une succession de victoires de l’extrême-droite ?D’où la nécessité de compter sur un autre « chez soi ». ‘Je ne vais pas attendre d’être exclu de mon propre pays pour réagir. J’ai subi pas mal d’agressions racistes ces dernières années. Je sens que ma place est constamment menacée au travail. Je fais profil bas pour le moment, mais jusqu’à quand ?\", s’interroge Amine.« Je n’en peux plus et surtout je ne suis pas du tout assuré que les choses ne vont pas empirer. Avoir un passeport algérien valide me rassure. Je pourrais toujours me réfugier dans mon second pays ou un autre État qui reconnaît ma nationalité algérienne », estime Amine.Difficile d’être rassuré dans une France qui peine à avoir de bonnes relations avec sa communauté algérienne depuis plusieurs années.L’Algérie est constamment placée au centre des tensions politiques en France.L’extrême-droite n’est pas la seule à s’acharner sur les Algériens. Le 30 mai dernier, le parti Les Républicains (droite) était allé jusqu’à publier un tweet haineux sur X dans lequel on voyait un photomontage des supporters algériens sur les Champs Elysées avec le commentaire  « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF », suivi du #OneTwoThree.Sans oublier la question mémorielle qui continue d’entacher les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie et de maintenir une tension perpétuelle entre les deux pays.En face, l’Algérie fait des appels du pied à ses ressortissants de l’étranger en leur facilitant l’accès au pays. Les autorités algériennes n’hésitent pas à valoriser la diaspora algérienne en l’invitant à s’impliquer dans les prochaines élections algériennes ou encore à venir investir dans leur second pays qui les accueillera toujours les bras grands ouverts.Des arguments qui pourraient faire mouche auprès des Algériens de France effrayés par cette extrême-droite française de plus en plus puissante.Offrir une porte de sortie à leurs enfantsMême si le scénario d’une extrême-droite au pouvoir en France reste hypothétique pour le moment, certains Algériens de France veulent déjà penser à l’avenir.La montée des droites ne concerne pas seulement la France mais une grande partie de l’Europe. Pour les Algériens de la 2e et la 3e génération, il faut d’ores et déjà imaginer un avenir sombre pour les non-Européens, notamment les Algériens. Certains parents prennent les devants pour leurs enfants et demandent pour eux la nationalité algérienne.« J’ai paniqué quand j’ai vu que j’avais perdu mon S12 (acte de naissance spécial) et ceux de mes enfants. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pouvoir vivre qu’en France. Conserver ma nationalité algérienne et la transmettre à mes enfants est un choix qui me rassure. J’ai appelé le Consulat algérien pour m’assurer que je pouvais quand même renouveler mes papiers algériens et faire ceux de mes enfants. Ils m’ont dit que oui, j’étais soulagée », raconte Rania, à Lyon.« Je sais que c’est une drôle de démarche. Mes enfants ne sont jamais allés en Algérie, ils ne parlent pas un mot d’arabe. Je veux juste leur donner une option par sécurité. C’est assez instinctif », estime Rania, mère de trois enfants.À l’heure actuelle, il n’est pas possible de chiffrer les demandes de passeports afin de voir si l’on peut observer une recrudescence de demandes dans les consulats algériens de France.Les législatives françaises seront une échéance charnière pour les Algériens de France qui détiendront à travers les résultats une preuve que leur pays est encore une terre d’accueil ou non." }, { "title": "Présidentielle en Algérie : les signes d’une candidature de Tebboune se multiplient", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-les-signes-dune-candidature-de-tebboune-se-multiplient/", "description": "No Description", "content": "Une autre note vient s’ajouter à la partition appelant Abdelmadjid Tebboune à briguer un secondmandat présidentielà la tête de l’Algérie.Abdelmadjid Tebboune, présidentielles anticipées.Après le mouvement El Bina et le RND, c’est au tour du FLN, parti majoritaire au Parlement nationale d’appeler le président sortant à « poursuivre le processus de réformes et de développement ».« Fidèle à ses principes et avec conviction, le FLN exhorte le président de la République à briguer un secondmandatpour parachever le processus de réformes et de développement », note l’ex-parti unique dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son comité central tenu ce week-end à Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger.Même s’il ne s’agit que d’une invitation, formule d’usage des partis pro-pouvoir, le FLN ne caresse pas moins l’espoir que Abdelmadjid Tebboune réponde à son appel.Le Comité central du FLN formule le voeu que « le Président de la République répondra à cet appel renforcé avec honnêteté et loyauté envers l’Algérie, et soutenu par la confiance de millions d’Algériens et d’Algériennes, qui espèrent réaliser leurs aspirations légitimes à un État fort, sûr, prospère et développé », ajoute le texte.Ce soutien, du reste prévisible, a été formulé dès l’ouverture des travaux du Comité central par Abdelkrim Benmbarek, le secrétaire général du FLN qui été élu à la tête de l’ancien parti unique en novembre 2023.« Notre soutien à Abdelmadjid Tebboune dépasse le sens d’allégeance (…) Il est de notre devoir de défendre les réalisations du président. Notre choix s’impose de lui-même au regard de son bilan que nul ne peut ignorer », avait-il justifié en vantant que son parti est la « première force nationale ».En exhortant ouvertement le chef de l’Etat à renouveler son bail à la tête de l’Etat, le FLN, bien qu’en net recul si l’on se fie à ses résultats obtenus lors des législatives de 2021, laisse peu de doutes quant à une potentielle candidature de Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.On voit mal, en effet, le FLN, appareil d’Etat depuis l’indépendance, s’engager dans une option à l’issue improbable. « Parti du pouvoir », selon l’expression du défunt Abdelhamid Mehri, le FLN, malgré les crises successives qui l’ont secoué, demeure une force politique assez présente dans les institutions de l’Etat et dispose de puissants relais parmi les notabilités, les zaouias et les féodalités locales.Cela sans compter les organisations, bien qu’à l’influence réduite dans la société, qui lui sont inféodées à l’image de l’organisation des moudjahidines et l’organisation des enfants de chouhadas.À ce titre et compte tenu de la singularité du fonctionnement institutionnel en Algérie, il reste un baromètre des grandes orientations politiques du régime.Jusque-là, hormis ses discours-bilans, ses projections concernant certaines réformes et le soutien exprimé ouvertement par le sénat en mai dernier, perçus par les observateurs comme de sérieux indices, rien n’indiquait formellement que Abdelmadjid Tebboune allait briguer un second mandat.Présidentielle en Algérie : le FLN appelle à son tour Tebboune à se représenterLorsqu’en décembre dernier, il a été invité par certains députés à briguer un deuxième mandat à l’occasion de son discours devant les deux chambres parlementaires réunies, Abdelmadjid Tebboune avait seulement concédé : «Que Dieu nous prête la santé nécessaire ».Mais depuis le récent appel de Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, visiblement au parfum, appuyé ce week-end par le FLN, l’option de la candidature de Abdelmadjid Tebboune ne fait plus mystère pour les partis qui multiplient les appels pour qu’il se porte candidat aux présidentielles du 7 septembre prochain.D’ailleurs, ces appels n’ont été ni contestés, ni désavoués par l’entourage et les proches du président de la République. Reste maintenant à savoir quand et dans quel format, Abdelmadjid Tebboune annoncera sa candidature.Il s’agit aussi de savoir comment il s’accommodera de ces soutiens, jugés encombrants il y a encore quelques années dans la foulée du mouvement populaire et dont il s’était passé dès son accession à la magistrature suprême en 2019 leur préférant la « société civile ». D’autant que ni le FLN, ni le RND, ni Abdelkader Bengrina n’avaient soutenu sa candidature en 2019.Mais, comme la politique est l’art du possible, tout porte à croire qu’un consensus au sommet de l’Etat se soit dégagé autour de sa candidature." }, { "title": "Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-vetements-produits-en-algerie-exportes-en-france-des-juillet/", "description": "No Description", "content": "La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.Vêtements de marque Tayal / https://tayal.dzÀ Rélizane, à l’ouest du pays, est implantéTayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française», a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.Une collaboration avec sept marques internationalesTarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. «On est certifié en tant que leur fournisseur», précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.«Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie», a expliqué le PDG de la société algéro-turque.Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.«La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie», regrette toutefois le PDG de Tayal. «Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970», a-t-il précisé." }, { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "No Description", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "Algérie - Maroc : la Télévision algérienne répond à sa façon à Medi1", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-maroc-la-television-algerienne-repond-a-sa-facon-a-medi1/", "description": "La chaîne TV marocaine Medi1 a douté de la véracité des images diffusées par...", "content": "La chaîne TV marocaine Medi1 a douté de la véracité des images diffusées par la Télévision algérienne (EPTV, ex-ENTV) montrant les moyens colossaux mobilisés pour la campagne demoisson-battagedans le Sahara en Algérie.En réponse, la télé publique algérienne a diffusé de nouvelles images, tout aussi impressionnantes, qui confirment la métamorphose de l’agriculture algérienne. Le journaliste Hafid Derradji y est allé aussi de sa réponse avec de belles images partagées avec ses fans sur les réseaux sociaux.Hanan Tsouri, journaliste de la chaîne marocaine Medi 1, aaccuséla télé algérienne d’avoir eu recours à l’intelligence artificielle pour fabriquer des images de la campagne de moisson dans le Sud du pays, qui est en train de devenir le grenier de l’Algérie.Quand Medi1 accuse sans preuves et se fait ridiculiserPour la chaîne marocaine Medi1, les images d’une très longue file de camions de gros tonnage, de couleur orange, se dirigeant vers Adrar n’étaient pas réelles. Cette allégation a été raillée sur les réseaux sociaux et a étonné certains médias étrangers, comme la chaîne britannique BBC.La campagne de récolte est déjà terminée dans plusieurs bassins céréaliers du Sud, mais elle commence à peine dans d’autres zones comme Illizi ou El Oued où une bonne récolte est aussi attendue, avec un rendement de 70 quintaux à l’hectare, selon le média public.Mercredi soir et ce jeudi 16 mai, la Télévision publique algérienne a diffusé de belles images montrant les moyens mis à la disposition des agriculteurs de ces régions du Sud-Est de l’Algérie.La Télévision algérienne publie de nouvelles images sur la récolte du blé dans le SaharaOn y voit des dizaines de moissonneuses-batteuses ultramodernes alignées autour d’un vaste périmètre irrigué au pivot. Autant de camions étaient aussi soigneusement garés, attendant pour charger les énormes quantités de blé récoltées.Les camions, de couleur blanche, ne sont donc pas les mêmes qui ont été mobilisés à Adrar. Cela signifie que les moyens mobilisés par les autorités algériennes sont tout simplement impressionnants.Le journaliste algérien de beIN Sports Hafid Derradji a, lui aussi, répondu aux allégations marocaines. Sans citer la journaliste et la chaîne qui l’emploie, ni même le Maroc, Derradji a partagé sur sa page aux 9,5 millions de followers sur Facebook une série de 15 belles photos de l’Algérie, comme pour signifier à ceux qui doutent de la capacité du pays à mobiliser quelques dizaines de camions, qu’ils n’ont encore rien vu.Les scènes partagées par le commentateur sont d’une sublime beauté, allant de l’architecture unique d’Alger-centre, aux hauts immeubles d’Oran en passant par les fameux ponts de Constantine, les stades modernes nouvellement construits, la Grande mosquée d’Alger, des sites naturels… Sans oublier les dunes, pas de sable, mais de blé dans le Sahara algérien.Hafid Derradji s’en mêle«Ce n’est pas de l’intelligence artificielle, mais de l’intelligence algérienne réelle, spontanée et naturelle», a commenté le journaliste.«Une intelligence innée, humaine, culturelle, historique, civilisationnelle, morale qui croit en ses moyens et ses capacités. Une intelligence consciente de ses insuffisances et de ses points négatifs et qui s’attèle à les corriger avec les efforts de ses enfants dans tous les domaines», a-t-il poursuivi.«L’intelligence fausse et artificielle, nous la laissons à ceux qui vivent sur le mensonge, la jalousie et la haine. La caravane ne s’arrêtera pas», a conclu Hafid Derradji.Algérie – Maroc : les polémiques se suiventEn essayant de jeter le doute sur les moyens mobilisés par l’Algérie pour la récolte du blé dans le Sahara, la chaîne Medi1 ne sort pas du cadre qui est tracé par le Makhzen à de nombreux médias marocains de participer à la stratégie de la tension permanente avec le voisin de l’Est.Au Maroc, c’est devenu désormais une habitude bien ancrée qui est celle de remettre en cause ou de tenter de faire douter de tout ce qui se fait en Algérie, y compris quand il s’agit d’un convoi de camions se dirigeant vers un champ de blé. Chose tout à fait banale dans un pays producteur de blé.À cela, s’ajoutent les tentatives de s’accaparer, par tous les moyens, de ce qui est Algérien, notamment le patrimoine matériel et immatériel, accompagnées d’une volonté manifeste de semer la discorde entre les deux peuples voisins qui sont liés par la culture, la géographie et l’histoire.SUR LE MÊME SUJET :Algérie – Maroc : à Caracas, Amar Bendjama recadre magistralement Omar Hilale" }, { "title": "Algérie - Maroc : à Caracas, Amar Bendjama recadre magistralement Omar Hilale", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-maroc-a-caracas-amar-bendjama-recadre-magistralement-omar-hilale/", "description": "Le représentant de l’Algérie aux Nations-Unies, Amar Bendjama, a de nouveau sèchement recadré son...", "content": "Le représentant del’Algérieaux Nations-Unies, Amar Bendjama, a de nouveau sèchement recadré son homologue marocain, Omar Hilale. Cette fois, c’est à Caracas, au Venezuela, que les deux diplomates se sont affrontés sur le dossier du Sahara occidental.Hilale n’a pas apprécié que Bendjama soit présent dans la capitale vénézuélienne où se tient, du 14 au 16 mai, un séminaire du comité de décolonisation de l’ONU, le C24.La question sahraouie est justement inscrite à l’agenda de ce comité et c’est l’argument solide que l’Algérie brandit à chaque fois face aux allégations du Maroc quant à un prétendu soutien de la communauté internationale à son plan d’autonomie.Amar Bendjama dit à Omar Hilale ce que le Maroc et Israël ont en communLe diplomate marocain a reproché àAmar Bendjamade s’être déplacé à Caracas et d’avoir « abandonné ses responsabilités envers la Palestine » en tant que représentant d’un pays membre non-permanent du Conseil de sécurité.« Vous n’assumez pas votre responsabilité pour laquelle la communauté internationale vous a élu au Conseil de sécurité, mais vous avez préféré donner la priorité à votre agenda national », a entre autres déclaré Omar Hilale à l’adresse de Amar Bendjama, non sans ressasser l’habituelle littérature marocaine sur la prétendue responsabilité de l’Algérie dans l’impasse dans laquelle se trouve le dossier sahraoui.La réponse du diplomate algérien a été, comme d’habitude, cinglante. Puisque le Marocain s’est permis de donner des leçons à l’Algérie sur la Palestine, Bendjama a pris le temps de lui apprendre justement ce que les peuples palestinien et sahraoui ont de commun : ils sont tous les deux « sous le joug du colonialisme et luttent contre l’oppression et pour la libération de leur terre. »La présence de la délégation algérienne sur la terre de Simon Bolivar, libérateur de l’Amérique du Sud, est conforme au serment que l’Algérie a prêté lorsqu’elle a été élue au Conseil de sécurité par presque tous les membres des Nations Unies, en juin 2023.« Nous avons en effet juré que l’Algérie s’attèlera avec détermination à jouer son rôle, connu et reconnu, de porte-voix des damnés de la terre et des sans voix, comme disait Frantz Fanon », a rappelé Bendjama.« C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, nous sommes venus ici à ce séminaire de l’ONU sur la décolonisation pour revendiquer, encore une fois, le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. »S’agissant de la Palestine, le représentant de l’Algérie a répété la promesse qu’il avait faite plusieurs fois, celle de ne rien lâcher et de revenir sans cesse réclamer les droits des Palestiniens.Algérie – Maroc : Bendjama ridiculise Omar Hilale à Caracas« Qu’il soit aussi clair, la délégation algérienne continuera, de retour à New York, à travailler d’arrache-pied et sans compromission pour défendre le droit à l’autodétermination du peuple palestinien martyre. C’est le devoir et l’honneur de d’Algérie au sein du concert des Nations », a-t-il indiqué.Depuis le déclenchement de la guerre à Gaza en octobre dernier, l’Algérie s’est fait le porte-voix de la cause palestinienne, multipliant notamment les propositions de résolution pour un cessez-le-feu à Gaza ou encore l’adhésion de la Palestine à l’ONU. Les leçons sur cette question, le Maroc est mieux placé pour en recevoir.L’ambassadeur Bendjama n’a donc pas manqué l’occasion de rappeler l’épisode scandaleux de la transaction conclue par le Maroc aux dépens de la cause palestinienne.En décembre 2020, le Maroc avait accepté de normaliser ses relations avec Israël, le bourreau des Palestiniens, en contrepartie de la reconnaissance américaine de sa « souveraineté » sur le Sahara occidental. Un coup de poignard dans le dos des Palestiniens et une trahison de la cause palestinienne que l’histoire abhorra à jamais.Amar Bendjama a toutefois pris le soin de préciser que ses propos épargnent naturellement « le peuple marocain frère, qui mérite le respect », et qui, reconnaît-il, n’était pas responsable des actes de ses autorités." }, { "title": "Erwan Davoux, candidat aux législatives françaises : « Diminuer les visas aux Algériens fut une erreur »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/erwan-davoux-candidat-aux-legislatives-francaises-diminuer-les-visas-aux-algeriens-fut-une-erreur/", "description": "No Description", "content": "Erwan Davoux est candidat aux élections législatives françaises anticipées du 30 juin prochain dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Dans cet entretien, il évoque ses liens avec le Maghreb, sa vision sur l’immigration, les relations franco-algériennes et Gaza.Vous vous présentez dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend le Maghreb. Pourquoi cette circonspection ?Je suis natif de Tunisie, (3ème génération), pays où j’ai grandi et pour lequel j’éprouve une immense affection. J’y ai effectué toute ma scolarité, dans l’enseignement français à l’étranger (mon père était enseignant au Lycée Français de la Marsa). Cela m’a particulièrement marqué. J’ai d’ailleurs participé à la création de l’association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde.J’ai sillonné les différents pays de la circonscription dans mes différentes fonctions de conseiller diplomatique. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de me rendre plusieurs fois à Alger et Oran et l’honneur d’y accompagner Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.Lorsque je suis arrivé à Paris pour mes études supérieures à l’Institut d’Études Politiques, j’ai choisi de faire aussi un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département d’études arabes. Afin de ne jamais rompre avec le monde arabe et consolider mon niveau en arabe littéral, langue que j’ai commencé à apprendre dès l’âge de 6 ans.Toutes mes racines sont dans cette circonscription.Vous vous présentez avec quel parti politique ?Je serai un candidat indépendant dont l’inspiration est gaullienne, chiraquienne et qui soutient les prises de positions remarquables de Dominique de Villepin.Je n’ai sollicité aucune investiture. Les partis politiques ne jouent plus leur rôle d’éclairer et contribuer au débat public mais servent uniquement les intérêts de leurs dirigeants. L’intérêt général, la France, les Français de l’étranger sont très loin de leurs préoccupations.Ma voie sera authentique et sincère, conformément à mon engagement de jeunesse derrière Jacques Chirac.L’immigration est au cœur des débats de la campagne électorale. Quelles sont vos propositions sur le sujet ?L’immigration est trop souvent au centre du débat comme si elle était le seul enjeu à relever. Il y en a bien d’autres !Souvent appréhendée sous un aspect purement négatif, de rejet de l’autre, de tout ce qui est différent, je plaide pour une position plus équilibrée. Une immigration maîtrisée est naturellement indispensable mais encore faut-il avoir une approche intelligente et sortir des clichés. Il y a naturellement des problèmes d’intégration qu’il faut affronter et régler. L’actuel pouvoir délaisse la politique de la ville et abandonne la mixité sociale. On communique peu ou pas sur les réussites exemplaires.La pratique de la langue et les attaches familiales me paraissent être les deux facteurs clés à prendre en compte. Sous cet angle, les Algériens n’ont aucune vocation à être pénalisés, bien au contraire.« La France est riche de sa diversité » déclarait Jacques Chirac dans son dernier message aux Français, en mars 2007. C’est ma position.Et concernant les visas Schengen pour les Algériens ?La décision brutale et purement électoraliste de diminuer de 50% la délivrance de visas pour les Algériens, en 2021, fut une erreur. Elle laissera un ressentiment durable négatif, en dépit d’un certain retour à la normale. La vie familiale, les projets ne doivent pas être pris en otage de contingences politiciennes décidées à l’emporte-Pièce ! La considération doit l’emporter sur la suspicion.Que proposez-vous concernant les relations entre la France et l’Algérie pour surmonter les blocages actuels ?Je souhaite, qu’après l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la relation connaisse une nouvelle impulsion forte. Je suis un partisan de l’amitié franco-algérienne. Je n’appartiens pas à la macronie mais mon pays passe avant tout. C’est l’intérêt de nos deux grandes nations, me semble-t-il, de parvenir à une relation intense et apaisée.L’occasion s’était déjà présentée avec Jacques Chirac, en 2005, mais nous avons manqué ce rendez-vous avec l’Histoire, à cause de ce stupide « Amendement Vanneste » sur le « rôle positif de la colonisation ».Cette fois, je pense que le contexte est favorable, les annonces faites récemment dans le domaine mémoriel, la restitution des biens, vont dans le bon sens.Un grand Traité d’Amitié fondateur permettant une appréhension lucide du passé et jetant les bases d’une relation future dense devra émerger. Peut-être doit-on s’inspirer du Traité de l’Elysée, conclu, en 1963 entre la France et l’Allemagne….Vous avez pris des positions courageuses concernant la guerre à Gaza. Si vous êtes élu, quels sont les projets que vous allez défendre à l’Assemblée nationale ?Les massacres commis à Gaza ne sont ni une parenthèse ni une simple question qui se limite à l’international. Ils me révoltent car ce sont tous les fondements de la civilisation qui sont remis en cause : égale valeur et dignité de la vie humaine. Le droit international et humanitaires sont bafoués. Les valeurs d’égalité et de Laïcité de la République sont écartées. En effet, la laïcité est la reconnaissance de toutes les religions comme respectables et leur traitement de manière égale. Elle ne doit pas être détournée pour jeter la suspicion sur l’une d’entre elles.Je déplore la passivité de la diplomatie française sur cette question et sa politique hésitante voir incohérente.  En revanche, je salue avec respect l’immense travail accompli par la diplomatie algérienne sur ce dossier fondateur.Dans l’immédiat, il s’agit de stopper le gouvernement de Netanyahou, les sionistes révisionnistes et les kahanistes suprémacistes en prenant des sanctions : gel des avoirs, interdiction de se rendre sur le territoire national, sanctions commerciales, révision de certains accords.Naturellement, les décisions que prendront la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International s’imposeront à tous.La reconnaissance de l’État palestinien est urgente, je suis certain que Jacques Chirac l’aurait fait depuis longtemps !À l’Assemblée Nationale, je porterai cette voie et cette voix là pour que la diplomatie française renoue avec sa tradition gaullo-chiraquienne, conforme à son histoire et à ses valeurs." }, { "title": "L’Algérie recrute des enseignants pour l’enseignement de l’arabe en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-recrute-des-enseignants-pour-lenseignement-de-larabe-en-france/", "description": "No Description", "content": "L’Algérieprend part à l’enseignement de la langue arabe en France. L’ambassade d’Algérie à Paris vient de lancer une opération de recrutement d’enseignants d’arabe contractuels dans les écoles élémentaires françaises.France / Par cyrano / Adobe StockCette opération pilotée par le service de l’enseignement de lalangue arabeen France vise le recrutement d’instituteurs dans 39 départements français.C’est une «opération de recrutement sur dossiers de candidatures pour l’accès au poste d’enseignant contractuel à temps partiel (payés à l’heure) de langue arabe dans les écoles élémentaires publiques françaises. La période de l’envoi des candidatures est fixée à vingt jours ouvrables, à compter de la publication du présent avis (du 14 juin au 15 juillet 2024)», a précisé l’ambassade d’Algérie dans un avis de recrutement qui a été partagé sur les réseaux sociaux par le député des Algériens de France Abdelouahab Yagoubi.L’Algérie recrute des enseignants d’arabe dans plusieurs départements en FranceLes candidats à ces postes doivent «posséder la nationalité algérienne et résider en France» ; ne pas avoir commis d’actes touchant la souveraineté et l’intérêt national; être titulaire d’un diplôme universitaire algérien ou d’un titre équivalent en rapport avec la matière enseignée; être détenteur d’une certification de connaissance de la langue française de niveau B2 au minimum.L’ambassade d’Algérie enFranceprécise que les détenteurs de diplôme d’État ou de diplôme national de l’enseignement supérieur français sont dispensés de la certification B2.Les candidats ne doivent pas avoir de mention au bulletin de leur casier judiciaire «incompatibles avec l’exercice de l’emploi postulé» alors que ceux qui ont été condamnés à une «peine infamante» ne peuvent pas candidater.L’ambassade d’Algérie en France a détaillé, dans le même avis de recrutement, les noms et le nombre de départements où sont implantées les écoles élémentaires où seront affectés les enseignants contractuels recrutés.Dans le détail, 17 enseignants seront affectés dans des écoles situées dans la région Ile de France, sept instituteurs contractuels pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, six pour le Grand-Est, six pour la région sud-est et trois enseignants pour la région sud-ouest." }, { "title": "Algérie, Hezbollah-Israël, législatives en France… Les dernières infosIl y a 2 heures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-hezbollah-israel-legislatives-en-france-les-dernieres-infos/", "description": "No Description", "content": "Plusieurs hadjis morts à cause de la chaleur en Arabie Saoudite, le Hezbollah envoie un message à Israël, un Aïd sans eau à Tiaret, législatives en France et la position forte de Kylian Mbappé… Les dernières infos.Par butenkow / Adobe StockLe Hezbollah adresse un message fort à IsraëlLe Hezbollah a diffusé mardi des images de sites civils et militaires israéliens qu’il a obtenues en faisant survoler des drones au-dessus d’Israël.Ces images sont contenues dans des vidéos d’une durée totale de près de 10 minutes, constituent un message clair à Israël qui multiplie les menaces d’intervention militaire à grande échelle en Liban.Hezbollah has published a video showing one of its reconnaissance drones flying over northern Israel, including the Haifa port.pic.twitter.com/7UxfpiX3Io— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian)June 18, 2024Elles montrent des navires de guerre israéliens amarrés dans le port de Haïfa, des installations militaires stratégiques et des quartiers résidentiels.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, des affrontements réguliers ont eu lieu entre Israël et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.L’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises des villes libanaises pour assassiner des dirigeants de la milice libanaise et cette dernière a tiré de nombreuses roquettes sur Israël.Arabie Saoudite : plusieurs hadjis morts à cause de la chaleurLes images de pèlerins morts à cause des fortes chaleurs qui affectent l’Arabie Saoudite ces derniers jours sont insoutenables.Sur les réseaux sociaux, des vidéos choquantes montrant des cadavres de hadjis gisant par terre sont partagées.Selon les autorités saoudiennes, au moins 550 pèlerins, dont 323 Égyptiens, sont morts à cause de la chaleur, selon de nombreux médias. Les températures ont atteint 51,8 degrés à la Mecque.Algérie : la crise de l’eau perdure à Tiaret et caniculeLa crise de l’eau perdure àTiaretoù une bonne partie des quartiers de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien a passé l’Aïd-el-Kébir avec des robinets à sec.Une situation qui a provoqué des tensions. Des habitants sont sortis pour protester contre le manque d’eau, en bloquant notamment la RN 23 reliant Tiaret à Oran.À Frenda, la situation a failli dégénérer à cause toujours du manque d’eau. Des citoyens mécontents ont barré la RN 14 reliant les wilayas de Tiaret et Mascara, selon le Quotidien d’Oran qui précise que même si l’eau est revenue dans les robinets le deuxième jour de l’Aïd, mais la pression n’était pas suffisante pour approvisionner tous les habitants, notamment ceux qui résident dans les étages supérieurs des bâtiments.En plus du manque d’eau à Tiaret, de nombreuses régions d’Algérie ont passé la fête de l’Aïd-el-Kébir sous de fortes chaleurs, avec des températures de plus de 49 degrés dans certaines wilayas du grand Sud. Au Nord du pays, le sable du Sahara a enveloppé plusieurs villes, dont Alger.Législatives en France : la position forte de Kylian MbappéEn France, la campagne pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet bat son plein.Trois camps diamétralement opposés s’affrontent pour obtenir la majorité absolue leur permettant de constituer un gouvernement : l’extrême droite, le Front populaire et le camp du président Emmanuel Macron. Selon les sondages, aucun camp n’est donné vainqueur dès le premier tour.De nombreuses voix se sont exprimées pour appeler à faire barrage au Rassemblement national (ex-Front national).Parmi lesquelles l’attaquant de l’équipe de France Marcus Thuram, mais surtout la superstar des Bleus Kylian Mbappé qui a appelé les Français à voter massivement pour faire barrage aux extrêmes. «On a des valeurs de mixité, tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger.J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet», a déclaré Mbappé dimanche 16 juin, la veille du match France – Autriche (1-0), comptant pour le premier tour de l’Euro 2024 en Allemagne.Un appel qui a mécontenté les défenseurs du Rassemblement national.Le taux de participation à ces élections devrait être supérieur à celui des Européennes du 9 juin dernier où le Rassemblement national a raflé la mise avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Pour ce scrutin législatif, les enjeux sont différents. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 400.000 procurations ont été enregistrées jusqu’au dimanche 16 juin, soit 6,5 fois que lors des précédentes législatives de juin 2022. Cette hausse du nombre de procurations n’est pas une bonne nouvelle pour l’extrême-droite, selon les observateurs.SUR LE MÊME SUJET :Bras de fer UE – Algérie, Tebboune au G7, Mahrez, Air Algérie : les dernières infos" }, { "title": "Cet aéroport français desservi par Air Algérie est menacé de fermetureIl y a 1 heure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/cet-aeroport-francais-desservi-par-air-algerie-est-menace-de-fermeture/", "description": "No Description", "content": "Air Algérie assure trois vols réguliers sur les cinq disponibles au départ de l’aéroport de Lorraine, dans l’Est de la France, ce qui représente 60 %. En difficulté après la perte d’une nouvelle ligne, l’aéroport français risque de fermer.Quand on pense aux volsAir Algériedepuis la France, les premiers aéroports qui viennent à l’esprit sont ceux des grandes villes où habite une importante population d’origine algérienne. On pense à Paris, avec ses deux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly, Marseille, Lyon, Lille…Photo par Jag_cz / Adobe StockMais Air Algérie dessert aussi des aéroports de taille plus modestes, avec comme objectif d’être la plus proche possible de la communauté algérienne en France. Parmi ces petits aéroports figue celui de Lorraine, dans l’Est de la France.En octobre 2021, alors que les vols reprenaient progressivement après la suspension liée au Covid-19, Lorraine Aéroportsuppléait presque Air Algériede reprendre ses dessertes. Et pour cause : sa survie en dépendait.L’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine menacé de fermetureDeux ans et demi plus tard, la compagnie aérienne algérienne a bien repris ses vols, mais l’aéroport lorrain n’est pas pour autant sorti de la crise. Après avoir perdu plusieurs lignes, il est désormais menacé de fermeture malgré la forte présence d’Air Algérie qui représente désormais 60 % des lignes régulières assurées depuis Lorraine Aéroport.Aux écrans de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, ne s’affichent plus que cinq lignes régulières, rappelle le média local Les Frontaliers, ce mercredi 19 juin : Toulouse dans le Sud de la France, Casablanca au Maroc et trois destinations en Algérie (Constantine, Alger et Oran). Ces dernières sont toutes assurées par Air Algérie.En effet, sa ligne historique pour Marseille vient d’être stoppée début juin par la compagnie Twin Jet, ce qui représente un véritable coup dur pour ce petit aéroport qui risque désormais la fermeture.Une fermeture qui ne devrait pas intervenir dans l’immédiat, précise le média français. En effet, la Région Grand-Est s’opposerait à cette option. «Mais l’institution qui gère cet aéroport et deux autres sur son territoire a demandé un audit financier pour y voir plus clair. La Chambre régionale des comptes devrait rendre son rapport début 2025», précise Les Frontaliers.SUR LE MÊME SUJET :Voyage en Algérie sans passeport : la mesure est bien appliquée dans les aéroports français" }, { "title": "Crise de l'eau en Algérie : un plan d’urgence de 200 millions de dollarsIl y a 16 min", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-de-leau-en-algerie-un-plan-durgence-de-200-millions-de-dollars/", "description": "No Description", "content": "La crise de l’eau perdure àTiaret. La grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien s’est retrouvée, début juin, sans eau après l’assèchement du barrage de Ben Khedda qui alimentait la wilaya.Photo par G.Go / Adobe StockLes autorités ont déployé un plan d’urgence pour remédier à la situation, mais la population mécontente, a mené de nombreuses actions de protestation pour exprimer sa colère et sa soif.Deux importantes routes nationales reliant Tiaret à Oran et Mascara ont été barricadées par des manifestants durant l’Aïd-el-Kébir qui a été célébré dimanche 16 juinen Algérie.Vendredi, la veille de cette fête religieuse, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal s’est rendu une nouvelle fois dans cette wilaya où il a mis en service des installations de transfert d’eau depuis la zone de captage du Chott Chergui vers la ville de Tiaret. Un projet qui devrait réduire la tension en matière d’approvisionnement d’eau depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda qui traditionnellement alimente la ville.À cette occasion, le ministre de l’Hydraulique a annoncé le lancement d’un nouveau programme pour réduire la tension sur l’eau. Un type de programme où, à l’avenir, les agriculteurs pourraient avoir leur place.Ce projet de transfert permettra d’approvisionner quotidiennement la ville de Tiaret avec 10.000 m³ d’eau, ce qui portera la capacité totale à 34.000 m³.À cette occasion, le ministre a annoncé que «le 23 juin débuteront les travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de 11 communes de la wilaya de Tiaret et la wilaya déléguée de Kasr Chellala, à partir du bassin de Djermaya», selon l’agence APS.Pour faireface  à la situation alors que d’autres régions du pays souffrent du manque d’eau, l’Algérie a dégagé une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars algériens, soit un peu plus de 200 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets urgents au profit des zones exposées au stress hydrique dans le pays. Ce montant a été dévoilé lors de la même visite par Taha Derbal.Gestion de l’eau en Algérie : la nécessité de changer d’approcheLors d’un point de presse le ministre a souligné que « les walis de la République ont reçu jeudi des correspondances pour contacter les gestionnaires des ressources en eau afin d’entamer, immédiatement, la mise en œuvre des projets soumis, qui comprennent des puits, des installations de stockage et d’autres pour mobiliser les ressources en eau, à condition que les délais de réalisation n’excèdent pas quatre mois ».Ce programme s’apparente à des opérations de petite hydraulique à l’image de l’installation d’une station de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.En l’espace de quelques semaines en 2023, l’entreprise publique Cosider a installé plusieurs canalisations de gros diamètres et des pompes de forte puissance qui ont permis d’éviter que des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau douce de l’oued Sebaou ne se jettent dans la mer.L’hydrogéologue Malek Abdesselam de l’université de Tizi-Ouzou avait suggéré une telle opération et, à plusieurs reprises, s’était prononcé pour la construction de digues ou de stations de pompage.Un autre exemple de réalisation concerne en Mitidja avec recharge artificielle de la nappe souterraine. Le creusement de bassins d’infiltration à proximité de l’oued El Hararch ont permis entre 2011 et 2014 une remontée du niveau de la nappe à la grande satisfaction des agriculteurs qui avait vu leurs puits s’assécher. La chercheuse Djerad Hassiba de l’université de Blida a mesuré en 2015 « une augmentation du niveau piézométrique » de la nappe.Il y a longtemps que les pratiques paysannes permettent de récolter l’eau des crues d’oueds. C’est le cas en milieu steppique où de simples retenues de terres et de cailloux permettent l’épandage des crues vers les champs.Cette pratique requiert peu de moyens. De simples gabions ou des big bag remplis de gravier et de galets peuvent permettre de dévier les eaux et contribuer à leur infiltration vers la nappe souterraine.Le cas des agriculteurs du Mzab est connu mondialement comme un exemple de collecte des eaux de crues pour irriguer les palmeraies et recharger avec le surplus la nappe d’eau superficielle. Le cas des ghouts d’Oued Souf et des foggaras du Touat (Adrar) sont là également pour rappeler l’ingéniosité de la paysannerie algérienne à s’adapter à des environnements arides.Cependant, le développement des forages a parfois relégué au second plan ces traditions ancestrales.Défense et restauration des solsDe par les superficies occupées et les techniques employées, les agriculteurs ont une action directe sur les possibilités de mobilisation de l’eau des pluies.C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’administration coloniale a mis en œuvre des programmes de lutte contre l’érosion et de collecte des eaux en Algérie.Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des cordons de pierres et des banquettes de terre ont été installées avec l’emploi de bulldozers sur les sols en pente. Mais ces opérations réalisées sans consultation des populations rurales n’ont pas eu de succès.Faute d’entretien, de nombreuses banquettes se sont effondrées et ont parfois accru le ravinement du sol. De 1985 à 1995, des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière (Inrf) et de l’Institut français de recherche pour le développement (Ird) ont examiné l’état de plus de 300.000 hectares de banquettes en Algérie.Il est apparu que « 20 % des banquettes ont été totalement effacées à la charrue par les paysans, tandis que 60 % n’ont jamais été entretenues et sont ravinées ou presque effacées ».Plus grave, près de 70 % des paysans enquêtés se sont montrés hostiles aux banquettes installées sur leurs terres. « Elles entraînent une perte de surface cultivable » ont-ils déclaré.Quant aux lacs collinaires, il est apparu que leur durée de vie n’était que de 4 à 10 ans contre 40 prévus. En cause le fait que « les talus et exutoires ne sont pas entretenus régulièrement », une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’envasement des barrages situés en aval.Les images d’archives des années 1950 conservées par l’Institut français de l’audiovisuel (INA) montrant l’exportation de moutons vers la métropole témoignent de la surexploitation des pâturages naturels.On y voit qu’une partie des bêtes exportées provenaient de troupeaux qui pâturaient la végétation des collines, ce qui a diminué le couvert végétal protégeant le sol contre l’érosion.Dans de nombreuses régions d’Algérie, la multiplication des sentiers qui s’entrecroisent sur les pentes de ces collines témoignent de la perpétuation de cette pratique.Si la présence d’animaux dans les sous-bois peut permettre un débroussaillage et contribuer à la réduction des incendies, la charge des animaux reste inadaptée pour permettre la régénération de la végétation.Dès les années 1970, les coopératives d’élevage pastoral mises en place par les services agricoles dans le cadre de l’Association pour le Développement du Pastoralisme ont montré que, là où les parcours steppiques étaient protégés par des clôtures régulant la présence de moutons, la végétation était plus abondante.Gestion de l’eau : ces techniques ancestrales qui ont fait leur preuvesProgressivement, à partir du milieu des années 1980, une autre approche de la gestion des eaux de pluie a vu le jour en Algérie. C’est le cas à l’INRF où les chercheurs ont adopté une nouvelle approche visant à associer les agriculteurs et les populations rurales.Cette approche est née de l’analyse critique des pratiques anciennes et de travaux expérimentaux. En 2012, un groupe international de chercheurs a établi le bilan de soixante années de recherches sur l’érosion hydrique et la lutte antiérosive au Maghreb.Parmi leurs observations, il est apparu que pour réduire le ruissellement et l’érosion sur les sols en pente, le maintien d’une végétation herbacée était préférable aux seuls arbres.Ainsi en Tunisie, les oliviers sur sol nu ne réduisent l’érosion que de 10 % contre 80% lorsque le sol est couvert à plus de 60 % par « une litière, un paillage ou des résidus de récolte ». Au Maroc, en présence de végétation naturelle, l’érosion ne dépasse pas 2 t/ha/an mais dès que le sol est labouré, elle peut atteindre 20 t/ha/an.Il a été observé qu’en remplaçant le semis direct au labour, l’infiltration de l’eau dans le sol était augmentée de 30%. Or, en Algérie, le labour reste pratiqué sur 7 millions d’hectares de terres agricoles.Dans les régions aux sols érodés, pour freiner l’écoulement de l’eau dans des ravins, les chercheurs l’INRF et de l’IRD ont aménagé des seuils avec les moyens les plus divers : gabions, pierres sèches, grillage, pneus usagés, sacs d’engrais ; puis ils ont planté des arbres fruitiers et des fourrages.Progressivement ils ont noté que « la ravine s’est transformée en oasis linéaire où la biodiversité a été recréée, tandis que la dynamique de l’eau a été profondément améliorée ». Mieux, revenant dix années après sur les lieux, ils ont constaté que : « ces aménagements sont encore efficaces ».Ces « méthodes douces » contrairement aux anciennes banquettes aménagées à l’aide d’engins de chantier, sont gérées par les paysans et permettent de capter les eaux de surface.C’est le cas avec l’installation de digues au fonds des ravins, de cordons de pierres sèches, de cultures en courbe de niveau, de paillage ou de bandes enherbées aboutissant progressivement à l’établissement de terrasses. En Tunisie, la réalisation de cordons de pierres a réduit les crues de l’oued Zioud.Comme l’affirment les auteurs de ce bilan : « cette approche de la gestion durable de l’eau et de la productivité des sols interpelle les paysans, car elle leur restitue leur liberté d’innover. Elle a permis de resituer les techniques traditionnelles de gestion de l’eau et de la fertilité des sols de montagne dans le cadre d’un développement rural rénové ».Cette approche nouvelle est également prise en compte au niveau du Barrage vert, cette gigantesque ceinture verte conçue pour stopper l’avancée du désert en Algérie.En août 2023, Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage auprès de la Direction générale des forêts (DGF) vert indiquait à propos de ce projet : « Sa réhabilitation et son extension, relancées actuellement dans le cadre d’une stratégie rénovée, vont contribuer davantage à la prospérité des populations vivant dans ses espaces ».Une approche visible à travers les espèces choisies : « Parmi ces espèces, nous avons les arbres rustiques tels l’olivier, le pistachier, l’amandier et le caroubier », avait-elle confié à l’agence APS.De son côté l’association Torba pour le développement en Algérie de l’agro-écologie vulgarise l’installation de « swales » sur les sols en pente au niveau des petites exploitations agricoles dans les montagnes (Babors, Djurdjura, Tlemcen). Ces tranchées réalisées selon les courbes de niveau permettent de retenir l’eau des orages et assurent son infiltration.Une gestion de l’eau par des structures peu complexesLa crise de l’eau qu’a connue la wilaya de Tiaret a servi de révélateur des effets du réchauffement climatique en Algérie.L’expérience de ces 60 dernières années montre que la gestion de l’eau peut concerner le secteur agricole et passer par des structures peu complexes : haies en bordure de champs, murets de pierres, cuvettes en demi-lune autour des oliviers, cordons de pierres, terrasses progressives.Il s’agit de techniques connues des paysans et qui n’exigent pas de moyens mécaniques lourds. Ces résultats ont souvent été obtenus à travers de petits financements et une coopération entre chercheurs maghrébins et européens.Pour ces chercheurs, la rapidité de l’érosion pose un problème grave concernant « l’alimentation future d’une population en pleine croissance au Maghreb, puisqu’elle double tous les 25 ans ».Aussi recommandent-ils de faire connaître les ouvrages traditionnels et d’encourager les pratiques vertueuses. Certains chercheurs se prononcent pour l’attribution de subventions aux agriculteurs adoptant ces pratiques au titre de services écologiques rendus à la société. La réduction du labour ou de la vaine pâture peut en effet contribuer à réduire l’envasement des barrages.Ce sont là de nouveaux moyens dans la lutte contre le stress hydrique généralisé qui s’installe progressivement sur l’ensemble du Maghreb.SUR LE MEME SUJET :L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde" }, { "title": "Des Marocains séquestrés et exploités en Birmanie", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-marocains-sequestres-et-exploites-en-birmanie/", "description": "Des manifestations sont prévues ce jeudi 16 mai à Rabat devant le ministère des...", "content": "Des manifestations sont prévues ce jeudi 16 mai à Rabat devant le ministère des Affaires étrangères et l’ambassade de Chine au Maroc. Le motif est assez insolite : réclamer plus d’efforts pour faire libérer et rapatrier desMarocainsdétenus dans des camps de travail en Birmanie.Le phénomène est nouveau mais il a pris de l’ampleur. Selon le journal français Le Monde, ils seraient quelque 200 marocains, des hommes et des femmes «très jeunes», pour la plupart des universitaires maîtrisant les nouvelles technologies, à être aux mains d’organisations mafieuses spécialisées en cybercriminalité.Ce sont des organisations de la mafia chinoise installées en Birmanie, à la frontière avec la Thaïlande, une région ravagée par la guerre civile.AuMaroc, le cas de ces jeunes captifs est devenu une affaire d’opinion publique, mobilisant internautes, organisations de la société civile et de défense des droits de l’Homme et même des députés qui ont interpellé le chef de la diplomatie Nasser Bourita, en vain.La diplomatie marocaine aux abonnés absentsSur les réseaux sociaux marocains, outre les appels à ramener ces malheureux à la maison, des messages invitant à la vigilance sont également partagés. «Pas de confiance», lit-on sur de nombreuses pages marocaines.Car tout semble parti d’une confiance aveugle que ces jeunes ont placé en des inconnus. Pour comprendre ce que font ces jeunes marocains en Birmanie, un pays à l’autre bout du monde qui n’est pas connu comme une destination touristique ou d’émigration, le correspondant du Monde à Casablanca est allé à la rencontre de deux Marocains qui ont pu échapper à leur ravisseurs et des familles dont les enfants ne sont toujours pas revenus.Il s’avère que ces jeunes, des universitaires pour la plupart, étaient pour certains bien installés au Maroc ou à l’étranger, dans le Golfe ou en Europe, et ont été arnaqués par ces réseaux qui leur ont miroité des postes de travail hautement rémunérés dans leur spécialité, principalement l’e-commerce, en Thaïlande.«Jusqu’à présent, on parlait de jeunes sans diplôme et sans travail qui prennent la mer pour rejoindre l’Europe. Mais là, il s’agit pour la plupart de salariés, dont beaucoup sont allés à l’université», a indiqué le secrétaire général de l’association marocaine des droits humains, Tayeb Madmad.Des Marocains exploités en Birmanie par des organisations mafieusesLes arnaqueurs les font passer par la Malaisie, accessible sans visa pour les Marocains, et les acheminent ensuite vers la Birmanie, au lieu de la Thaïlande promise.Les jeunes marocains se retrouvent ainsi prisonniers sur place, dans des baraquements le long d’une rivière où pullulent une multitude d’organisations contrôlées par la mafia chinoise et spécialisées dans la cyber-escroquerie.Les captifs effectuent, sous la contrainte, des opérations d’escroquerie sur Internet, visant des gens aisés aux quatre coins de la planète.Les témoins marocains rencontrés par Le Monde ont pu retourner chez eux grâce à l’intervention d’ONG saisies par leurs familles, non sans avoir payé une forte rançon, environ 6.000 dollars.Leurs témoignages sont glaçants : tortures, humiliations, 17 heures de travail par jour tous les jours de la semaine… Et même des meurtres. Les Marocains ne sont pas la seule nationalité présente sur place.Il y aurait aussi des Chinois, des Japonais, des Russes, des Sri-lankais, des Tunisiens, des Libanais, des Subsahariens… Toute tentative de fuir ou de contacter ses proches est suivie de tortures et d’enfermement.Selon ce qui se rapporte au Maroc, le phénomène est nouveau. Les jeunes sont tombés dans l’arnaque entre novembre et février derniers.La presse étrangère s’intéresse de plus en plus à leur cas. La chaîne de télévision Al Arabiya a rencontré elle aussi une Marocaine revenue de ce qu’elle qualifie de «rivière de l’enfer» grâce également à l’intervention d’ONG.Birmanie : une prison à ciel ouvert pour des jeunes marocainsLa jeune femme était étudiante en Turquie quand elle a cédé à la proposition qui lui été faite : un travail en Thaïlande pour 5.000 dollars mensuels. Elle aussi, elle a raconté des scènes insoutenables auxquelles elle a assisté, des brimades, des tortures, des meurtres et des suicides. Elle a été elle-même battue et enfermée à l’isolement.Dans ses investigations, Al Arabiya a pu remonter une partie de la filière, du moins au Maroc.Le centre de «recrutement» de Marocains se situerait à Marrakech et serait dirigé par un Marocain. Selon ce média, il y aurait en Birmanie 200. 000 captifs de différentes nationalités aux mains de ces organisations mafieuses spécialisées en cyber-arnaques." }, { "title": "Auchan en Algérie, le maire de Marseille raconte son voyage à Alger, légumes marocains en France...les dernières infos", "link": "https://www.tsa-algerie.com/auchan-bientot-en-algerie-le-maire-de-marseille-raconte-son-voyage-en-algerie-legumes-marocains-en-franceles-dernieres-infos/", "description": "Six personnes écrouées après le drame de la plage des Sablettes à Alger, le...", "content": "Six personnes écrouées après le drame de la plage des Sablettes à Alger, le maire de Marseille raconte son voyage en Algérie, Auchan bientôt en Algérie, nouvelle action en France contre les légumes marocains, l’Algérie fait évoluer sa réglementation sur la construction de voitures…les dernières infosNoyade mortelle sur une plage en Algérie : six personnes écrouéesAprès l’annonce de l’ouverture d’une enquête préliminaire sur le drame survenu samedi dernier à la plage des Sablettes à Alger où six écoliers ont trouvé la mort par noyade alors qu’ils étaient en excursion, le juge d’instruction près le tribunal de Hussein Dey a ordonné la mise sous mandat de dépôt de six suspects.Sept autres personnes ont été placées sous contrôle judiciaire, a annoncé mercredi le procureur de la République près le même tribunal.Les suspects sont poursuivis pour «provocation d’un homicide involontaire par négligence, laisser un enfant incapable de se protéger et l’exposer à un danger pouvant entraîner la mort, laisser un enfant incapable de se protéger et l’exposer à un danger pouvant entraîner une invalidité totale, mise en danger de la sécurité d’autrui».Selon le procureur, des éléments montrent qu’il y a bien négligence samedi dernier aux Sablettes. Le premier enfant s’est noyé à 15 h 00 et à 19 h 00, sept autres enfants faisant partie d’une excursion se sont faufilés pour se jeter dans la mer, dont cinq ne sont pas sortis vivants et les autres deux sont hospitalisés.Les élèves décédées sont originaires d’Ain Boussif dans la wilaya de Médéa. Ils étaient en excursion avec deux groupes d’enfants de la même région. Le premier est composé de 122 élèves et le second de 69.Selon nos sources, le gouvernement a suspendu les excursions scolaires jusqu’à nouvel ordre.Le maire de Marseille raconte son voyage en AlgérieBenoît Payan est subjugué par sa visite en Algérie. Le maire de Marseille a été reçu longuement par le président Abdelmadjid Tebboune lundi. Il a signé un accord de partenariat avec la ville d’Alger qu’il a qualifiée de jumelle de Marseille.«Quand je me suis réveillé lundi matin (à Alger), j’ai cru que j’étais chez moi à Marseille», a confié mardi à des médias dont TSA, et ce à l’issue de l’audience que lui a accordée le président Tebboune.Nouvelle action de blocage des légumes marocains en FranceLes légumes marocains sont indésirables en France où des agriculteurs vont organiser ce jeudi une action de blocage sur le péage de l’autoroute A69 à Perpignan dans le sud du pays. Les contestataires dénoncent une concurrence déloyale des légumes en provenance du royaume.L’action est menée par des agriculteurs des Pyrénées-Orientales alors que les légumes d’été produits au Maroc où le coup de la main d’œuvre est d’un euro l’heure contre 14 euros en France commencent à arriver dans l’Hexagone.Des actions similaires ont été menées en janvier lors du mouvement de protestation des agriculteurs français. Ces blocages ont dévoilé l’utilisation par certains agriculteurs marocains de pesticides interdits dans l’Union européenne.L’agriculture représente un secteur clé de l’économie marocaine. Durement touchée par la sécheresse, elle est désormais confrontée aux protestations régulières des agriculteurs français et espagnols qui menacent les exportations marocaines vers l’Europe, son principal débouché.Auchan bientôt en AlgérieApprès Carrefour, un autre géant français de la grande distribution prépare son entrée sur le marché algérien. Il s’agit d’Auchan qui pourrait ouvrir son premier magasin en Algérie dans moins de deux mois, probablement le 5 juillet prochain, a appris le site cuisinedz.fr de source fiable.Auchan avait annoncé l’ouverture de son premier hypermarché en Algérie pour le 4e trimestre 2023, mais le calendrier n’a pas été respecté. Cela ne signifie pas qu’il a renoncé au marché algérien, puisque les préparatifs se poursuivent, avec un partenaire local, pour l’ouverture du premier magasin de la marque française de grande distribution en Algérie.Algérie : nouvelles règles pour la construction de voituresL’Algérie a modifié légèrement sa réglementation relative à la construction de véhicules, en y ajoutant de nouvelles conditions et en supprimant certaines règles. Les modifications sont contenues dans un décret exécutif publié mercredi 15 mai au Journal officiel n°33.Le texte remplace le décret qui fixe les règles pour les constructeurs automobiles qui veulent investir en Algérie datant du 17 novembre 2022. Selon le nouveau décret, les constructeurs automobiles qui étaient agréés avant la promulgation du décret du 17 novembre dernier ne sont plus obligées à refaire leur agrément.Ce qui pourrait permettre à Renault Algérie de relancer son usine à Oran qui est à l’arrêt depuis 2019. L’ancien décret a annulé les agréments qui ont été délivrés auparavant." }, { "title": "Patrimoine algérien : le message de la cheffe Shérazade Laoudedj aux Marocains", "link": "https://www.tsa-algerie.com/patrimoine-algerien-le-message-de-la-cheffe-sherazade-laoudedj-aux-marocains/", "description": "Suite aux innombrables allégations et attaques visant la culture et la cuisine algériennes de...", "content": "Suite aux innombrables allégations et attaques visant la culture et la cuisine algériennes de la part de la communauté marocaine en France à l’occasion de la Foire de Paris, l’illustre cheffe algérienne,Shérazade Laoudedj, lance un nouveau coup de gueule ce mercredi 15 mai.Shérazade Laoudedj est une pionnière et une figure incontournable de la cuisine algérienne. Son soutien indéfectible envers sa communauté et sa maîtrise parfaite des spécialités culinaires de notre pays lui valent souvent des remarques désobligeantes et des réactions insultantes. Elle l’a encore démontré lors de la dernièreFoire de Paris.« On rétablit une vérité que vous voulez déformer. Grandissez un peu »La cuisine et la culture algériennes étant plus présentes que jamais sur la scène internationale, la communauté marocaine a décidé de déclarer une véritable guerre médiatique sur les réseaux sociaux, une guerre de désinformation menée à coups d’interventions haineuses sous chaque publication d’internautes algériens.La page Facebook de la cheffe, avec près de 5 millions d’abonnés, a été sanctionné par le réseau social suite aux signalements incessants des internautes marocains. Depuis, elle peine à retrouver son niveau de référencement. « J’ai l’une des plus anciennes pages sur Facebook, mais j’ai du mal à récupérer son référencement », explique-t-elle.@sherazade.laoudedjالتاريخ لا برحم . هاتو برهانكم ان كنتم صادقين ما تجوش بخناجر للطعن في الصهر كمت فعلها سلفكم#الجزائر#algerie#histoire#heritage♬ son original – Shérazade Laoudedj« On se fait attaquer de toutes parts. Ces gens qui passent leur temps à dire que nous n’existions pas n’ont qu’une seule arme : signaler nos comptes, les comptes avec lesquels on travaille depuis des années », dénonce la cheffe algérienne Shérazade.La cheffe ajoute que l’unique méthode de cette communauté ô combien particulière consiste à « poignarder dans le dos, comme ils l’ont fait jadis ». « Ils ne savent pas venir face-à-face et parler, argumenter et documenter », dit-elle.Au lieu de « signaler les comptes comme des mouches électroniques », Shérazade invite ces internautes à « utiliser des armes légales et chercher dans l’histoire ».« C’est petit. L’histoire s’en souviendra et vous rabaissera. On ne vient pas vous insulter. On va à l’affront et on rétablit une vérité que vous voulez déformer. Franchement, grandissez un peu », assène-t-elle.Ne se retenant pas de leur cracher leurs quatre vérités, Shérazade Laoudedj poursuit : « Je ne vois pas en quoi ça vous fait peur qu’on parle de nous. Vous nous avez déclaré la guerre, faites de cette guerre une guerre noble. Ramenez de vraies preuves historiques, ne falsifiez pas l’histoire, et ne venez pas comme des mouches utiliser des moyens illégaux pour nous attaquer »." }, { "title": "Récolte du blé en Algérie : quand une chaîne TV marocaine se discrédite", "link": "https://www.tsa-algerie.com/recolte-du-ble-en-algerie-quand-une-chaine-tv-marocaine-se-discredite/", "description": "L’Algérie attend une bonne récolte de blé cette année dans le sud. Si la...", "content": "L’Algérie attend une bonnerécolte de blécette année dans le sud. Si la nouvelle réjouit en Algérie, elle semble mal accueillie du côté du Maroc. Les images impressionnantes, tant des moyens logistiques engagés que des « dunes » de blé récolté, sont remises en cause par les médias du pays voisin.Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a beaucoup insisté ces dernières années sur l’impératif d’assurer l’autosuffisance de l’Algérie en céréales, fixant comme objectif d’atteindre une production de 9 millions de tonnes, soit presque la totalité des besoins du pays. L’objectif est largement à la portée du pays.De gros investissements ont été effectués dans le sud du pays où tout est disponible pour une agriculture performante, notamment la terre et les eaux souterraines de l’inépuisable nappe albienne. Cette région est appelée à devenir le grenier del’Algériesi elle ne l’est déjà.Dans le sud, la campagne de moisson se fait plus tôt que dans le nord. À la mi-mai, elle est déjà terminée dans les champs à perte de vue d’Adrar, Timimoun, El Ménéa, Adrar et autres nouveaux bassins céréaliers comme Ouargla. En attendant les chiffres précis, une source du ministère de l’Agriculture a confié à TSA que la récolte est abondante.Une TV marocaine accuse l’Algérie de mentir sur la récolte de bléLes parties concernées ont mis en place d’importants moyens logistiques pour assurer la moisson et la collecte des quantités récoltées. La télévision publique algérienne a diffusé des images impressionnantes d’un grand nombre de moissonneuses-batteuses ultra-modernes  mobilisées et des files interminables de camions de gros tonnage se dirigeant vers la wilaya d’Adrar.Cette dernière image est en effet impressionnante et traduit à elle seule la métamorphose de l’agriculture algérienne et les moyens colossaux dont dispose désormais le pays. Elle est digne des vastes plaines des bassins céréaliers d’Amérique du nord.Au Maroc, une chaîne de télévision locale a crié à la « manipulation » des images. Une journaliste de la chaîne Medi 1, Hanane Tsouri, a avancé que les images de la file de dizaines de camions orange se dirigeant vers Adrar ne sont pas réelles et qu’elles ont été réalisées par la Télévision algérienne grâce à l’intelligence artificielle. La BBC a repris le sujet en soulignant la polémique sur les réseaux sociaux entre les deux pays.Quand la chaîne marocaine Medi1 fait fausse routeLa chaîne britannique a demandé à la chaîne Medi1 des preuves sur l’utilisation par la Télévision algérienne de l’intelligence artificielle dans cette vidéo, mais elle n’a pas reçu de réponse.La chaîne marocaine n’a pas en effet appuyé ses accusations par des avis d’experts dans l’intelligence artificielle. D’autant qu’un citoyen algérien a filmé le même convoi et a diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux.Vous rigolez entre vous, mais ce qui est plaisant, c’est que vous n’arrivez pas à croire que, oui, en Algérie, ça travaille et que ça évolue. Cependant, cela vous semble tellement impensable que vous êtes dans le déni et créez des fausses informations.pic.twitter.com/ew5B3LoTed— Fille du Vent (@_FilleDuVent_)April 29, 2024TSA a interrogé un expert qui a certifié que la vidéo est bien réelle et qu’elle n’a pas été faite avec l’intelligence artificielle.Ce qui, selon elle, soulève des questions sur « la réalité sur le terrain ». Comme si l’Algérie, troisième économie d’Afrique en 2024, ne pouvait pas mobiliser quelques dizaines de camions pour récolter son blé.Depuis le début de la campagne, des reportages sont réalisés régulièrement par les médias algériens, montrant des moyens logistiques encore plus impressionnants, des silos gigantesques et même des dunes de blé. Plutôt que de démentir les images comme elle l’a fait pour celle des camions, la chaîne marocaine a préféré les occulter." }, { "title": "Des passagers marocains tentent de fuir après l’atterrissage de leur avion en Italie", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-passagers-marocains-tentent-de-fuir-apres-latterrissage-de-leur-avion-en-italie/", "description": "Les services de sécurité de l’aéroport de Rome Fiumicino ont déjoué, ce dimanche 12...", "content": "Les services de sécurité de l’aéroport de Rome Fiumicino ont déjoué, ce dimanche 12 mai, une tentative de fuite de 17 passagersmarocains, après un atterrissage d’urgence de leur avion pour une prise en charge médicale.Très tôt dans la matinée de ce dimanche 12 mai, un avion de la compagnie aérienne Air Arabia Maroc, en provenance de l’aéroport d’Istanbul, a atterri en urgence en Italie, plus précisément à l’aéroport de Rome Fiumicino.Selon le site d’information marocain TelQuel, le vol était à destination de l’aéroport de Tanger. Mais à mi-chemin, une passagère a manifesté des symptômes d’une attaque cardiaque, ce qui a poussé l’équipage à dérouter le vol vers l’aéroport le plus proche pour une prise en charge médicale.La police italienne déjoue une tentative de fuite de 17 passagers marocains à RomeAprès l’atterrissage d’urgence de l’appareil, un groupe de 17 jeunes passagers marocains, ayant tous été expulsés de Turquie, ont tenté de fuir par une porte à l’arrière de l’avion.Au moment où les services de secours italiens examinaient la passagère malade, le groupe a profité de l’occasion et a quitté l’avion.Mais très vite, les agents des services de sécurité italiens, qui ont entouré l’avion dès son atterrissage, ont déjoué cette tentative de fuite et ont procédé à l’arrestation de tous les membres du groupe.Une source de la compagnie Air Arabia a confirmé le déroutement de l’avion pour une urgence médicale, mais sans parler de la tentative de fuite déjouée par les services de sécurité italiens. L’avion a repris son vol vers Tanger vers midi, la même journée.Les autorités italiennes n’ont autorisé l’avion à continuer son vol qu’après vérification des informations de tous ses occupants.Plusieurs cas similaires de tentatives de fuite de passagers marocains en EuropePour rappel, ce n’est pas la première fois que des passagersmarocainstentent de fuir dans des avions après des atterrissages d’urgence en Europe. En juillet 2022, ce sont 28 passagers qui avaient tenté de s’échapper d’un avion en provenance de Casablanca après un atterrissage d’urgence à Barcelone, en Espagne.L’avion de la compagnie turque Pegasus Airlines effectuait un vol à destination d’Istanbul, en Turquie. Mais l’équipage a dérouté le vol à Barcelone pour prendre en charge une femme qui prétendait avoir perdu ses eaux.En novembre 2021, un autre groupe de passagers sur un vol d’Air Arabia entre Casablanca et Istanbul est parvenu à s’échapper de l’avion après un atterrissage d’urgence médicale à l’aéroport de l’île Palma de Majorque." }, { "title": "Match Algérie – Maroc U17 : où est passée la carte de la discorde ?", "link": "https://www.tsa-algerie.com/match-algerie-maroc-u17-ou-est-passee-la-carte-de-la-discorde/", "description": "Alors que tout le monde s’attendait à un autre bras de fer entre l’Algérie...", "content": "Alors que tout le monde s’attendait à un autre bras de fer entre l’Algérie et le Maroc à l’occasion d’un match de football des jeunes catégories féminines U17 entre les deux paysà cause de la carte de discorde, il ne s’est finalement rien passé.Les Marocains ont renoncé cette fois à politiser la compétition comme il l’ont fait il y a quelques semaines à deux reprises. Le royaume a tout simplement renoncé à sa fausse carte incluant les territoires du Sahara occidental occupé.Il y a trois semaines seulement, ils avaient adopté une attitude totalement différente. En déplacement à Alger pour disputer la demi-finale aller de la Coupe de la Confédération africaine de football face à l’USM Alger, l’équipe deRS Berkanen’a finalement pas disputé la rencontre prévue au stade du 5-Juillet dimanche 21 avril. Ses joueurs ont refusé d’entrer sur le terrain sans leurs maillots confisqués 48 heures plutôt par la douane algérienne à l’aéroport d’Alger.Les maillots en question portaient une carte du Maroc qui inclut le Sahara occidental occupé, au mépris des règlements qui interdisent les messages politiques sur les maillots et autres équipements pendant les manifestations sportives.Encouragés par la CAF qui a confirmé à la veille de la rencontre avoir validé le maillot portant la fausse carte géographique du royaume avant le début de la compétition, les Marocains ont mis à exécution leur menace de ne pas disputer la rencontre sans leurs maillots.Au retour, le 28 avril à Berkane, ils se sont présentés sur le terrain avec le même équipement et cette fois c’est l’équipe algérienne qui a refusé de jouer. La suite, tout le monde la connait.La CAF a déclaré le club marocain vainqueur des deux matchs par 3-0 et qualifié de ce fait en finale qu’il devra disputer ce dimanche 12 mai face aux Égyptiens du Zamalek.Le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne a rejeté deux requêtes de la Fédération algérienne et de l’USMA demandant l’invalidation du verdict de la CAF et la suspension de la finale. Le TAS ne s’est pas encore prononcé sur le fond de l’affaire qui est l’utilisation par RS Berkane d’un slogan politique sur ses maillots.Entre l’aller et le retour de cette demi-finale, l’équipe algérienne U17 de handball s’est retirée d’une compétition arabe de la catégorie organisée à Casablanca pour le même motif, soit le port par les joueurs marocains de la fausse carte incluant le Sahara occidental.Ayant affaire à la FIFA, le Maroc renonce à sa fausse carte incluant le Sahara occidentalCe week-end, c’est l’équipe féminine algérienne U17 de football qui s’est déplacée au royaume pour affronter son homologue marocaine en éliminatoires de la Coupe du monde de la catégorie.À la surprise générale, l’équipe marocaine s’est présentée sur le terrain avec des maillots ne portant aucune carte. Le match s’est déroulé normalement et les Marocaines l’ont emporté 4-0.Pour de nombreux observateurs, le fait de renoncer à sa fausse carte confirme que le Maroc se comporte différemment suivant qu’il a affaire à la Confédération africaine où aux instances internationales.À la CAF, ses agissements sont couverts par l’influence du président de la Fédération royale marocaine de football Fouzi Lekjaa, membre du comité exécutif de l’instance africaine.Lekjaa avait sévi à plusieurs reprises en faveur de son pays et au détriment de l’Algérie, comme lors de l’attribution de l’organisation de la CAN 2025, en septembre dernier.Ce que le royaume ne peut pas se permettre avec la FIFA où il n’a pas le même poids qu’à la CAF.Ce match des U17 féminines est en effet une compétition organisée sous l’égide de la FIFA dont les règlements, comme ceux de la CAF d’ailleurs, interdisent formellement l’usage de slogans politiques.Ce n’est pas la première fois que le Maroc se montre respectueux des règlements quand il a affaire à l’instance internationale.Malgré la visibilité que pouvait offrir son parcours (demi-finale) à la dernière coupe du monde 2022 au Qatar, l’équipe marocaine n’avait pas arboré une seule fois de carte, fausse ou réelle, sur son maillot.Ce renoncement du Maroc révèle aussi la fausseté de la propagande marocaine qui ressasse que la question du Sahara est une affaire sacrée d’unité nationale et d’intégrité territoriale du royaume. Pour une cause d’une telle sacralité, on ne renonce pas avec autant de facilité…" }, { "title": "Drame à Alger, Maghreb sans le Maroc, Tunisie, Palestine… Les 7 infos à retenir du 11 mai", "link": "https://www.tsa-algerie.com/drame-a-alger-maghreb-sans-le-maroc-tunisie-palestine-les-7-infos-a-retenir-du-11-mai/", "description": "Noyade mortelle de cinq enfants à la plage des Sablettes à Alger, accession historique...", "content": "Noyade mortelle de cinq enfants à la plage des Sablettes à Alger, accession historique de l’Olympique d’Akbou en Ligue 1,colère du président tunisien, trois pays européens prévoient de reconnaître l’État de Palestine le 21 mai, les objectifs du nouveau bloc Algérie-Tunisie-Libye… Les six infos à retenir du samedi 11 mai.Noyade mortelle de cinq enfants à AlgerLes corps de cinq enfants ont été repêchés, samedi en fin de journée, au niveau de la plage des Sablettes de la baie d’Alger, a indiqué la Protection civile. Deux autres enfants ont été hospitalisés au service de réanimation, après avoir été repêchés au même endroit.Dix plongeurs, six ambulances et deux barques ont été déployés par la Protection civile lors de cette opération. Les enfants en question étaient en excursion, selon la Protection civile qui ne donne pas davantage de détails sur ce drame.Les circonstances de la noyade mortelle de ces enfants restent inconnues.Tunisie : colère noire du Président, arrestation en direct d’une avocateEn Tunisie, l’avocate Sonia Dahmani a été arrêtée en direct samedi par des policiers encagoulés qui se sont introduits dans la Maison des avocats à Tunis où elle s’est réfugiée.Cette arrestation a eu lieu en direct sur France 24. Pendant que Maryline Dumas, correspondante de la chaîne publique française à Tunis, était en direct avec sa rédaction, les policiers sont arrivés et ont arrêté l’avocate Sonia Dahmani. La journaliste de France 24 a été également interpellée, avant d’être relâchée ensuite.La correspondante de france 24 en#Tunisie, Maryline Dumas, et son cameraman pris à partie par les forces de sécurité tunisiennes en marge de l’arrestation violente de l’avocate Sonia Dahmani.https://t.co/w1LaNmc7ng— Khaled Drareni (@khaleddrareni)May 11, 2024Toujours en Tunisie, le président de la République, Kaïs Saïed, a piqué une colère vendredi lors d’un déplacement au village olympique de Radès près de Tunis, où le drapeau de son pays, a subi un «affront».Lors d’une compétition de natation avec la participation de 20 pays, l’emblème tunisien a été caché par un bout de tissu. L’affaire a ému toute la Tunisie. «C’est un crime odieux», a dénoncé Kaïs Saïed qui a hissé le drapeau national sur place, avant de procéder à une série de limogeages parmi les responsables de la Fédération tunisienne de natation et les organisateurs.Trois pays européens prévoient de reconnaître l’État palestinien le 21 maiLa Palestine continue d’engranger les victoires diplomates et Israël poursuit son offensive sanglante contre la ville de Rafah à Gaza, avec les risques d’une catastrophe humanitaire de grande ampleur.Vendredi, l’Assemblée générale de l’ONU a voté à une écrasante majorité une résolution qui recommande au Conseil de sécurité de réexaminer la demande d’adhésion de l’État de Palestine comme membre à part entière des Nations unies.Samedi, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a déclaré que trois pays européens prévoient de reconnaître l’État de Palestine, de façon simultanée, le 21 mai prochain. Il s’agit, selon lui, de l’Irlande, de l’Espagne et de la Slovénie.«Il y aura donc trois pays européens à franchir ce pas», a-t-il dit au média public irlandais RTE. M. Borrell a ajouté que «probablement d’autres ensuite», en citant la Belgique qui avait fait part de sa volonté de reconnaître l’État palestinien.Pendant que la cause palestinienne accumule les soutiens, Israël et son allié américain, sont plus que jamais isolés sur la scène internationale. Vendredi à l’ONU, seuls neufs pays, dont les États-Unis et Israël, ont voté contre la résolution sur la Palestine.Le 18 avril, seuls les États-Unis ont opposé leur véto au Conseil de sécurité pour l’adhésion de l’État palestinien à l’ONU.Conseil de sécurité : enquêtes sur les charniers de GazaL’étau se resserre sur Israël qui poursuit sa guerre contre Gaza. Samedi, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté un communiqué de presse proposé par l’Algérie qui appelle à des «enquêtes approfondies, immédiates, indépendantes, transparentes et impartiales, pour déterminer les circonstances derrière les charniers qui continuent d’être découverts dans l’enclave palestinienne».Accession historique de l’Olympique Akbou en Ligue 1L’Olympique d’Akbou poursuit son incroyable ascension dans le football algérien. L’équipe de cette ville de l’Ouest de Béjaïa a validé samedi son accession historique en Ligue 1, après une courte victoire contre Teleghma (1-0).À quatre journées de la fin du championnat de Ligue 2 (groupe centre-est), l’Olympique Akbou compte 64 points. Il ne peut être rejoint par le MSP Batna (2ᵉ, 49 pts) qui a fait match nul face à l’Olympique Magrane (2-2).Fondé en 1936, l’Olympique Akbou est venu de loin. En cinq saisons, il a franchi tous les paliers pour atteindre l’élite du football algérien, pour la première fois de son histoire.Algérie-Tunisie-Libye : les objectifs de la nouvelle alliance, selon El DjeichL’éditorialiste de la revue El Djeich a détaillé les principauxobjectifsdu nouveau bloc régional composé de l’Algérie, de la Tunisie et de la Libye.Dans un éditorial paru dans le dernier numéro de cette revue de l’ANP, il est écrit que ce nouveau Maghreb sans le Maroc vise à faire barrage aux ingérences étrangères dans la région.Aux considérations sécuritaires dans une région devenue comme une «mer agitée», pour reprendre l’expression du président Abdelmadjid Tebboune, cette nouvelle alliance permettra aux trois pays du Maghreb de faire entendre sa voix dans les fora internationaux, de renforcer la coopération économique régionale et d’assurer la sécurité alimentaire et hydrique.SUR LE MÊME SUJET :Importations algériennes : le gouvernement fait état de « pressions »" }, { "title": "Nouvelle victoire de la Palestine, ingérences marocaines, Algérie - Maroc match… Les 4 infos à retenir du 10 mai", "link": "https://www.tsa-algerie.com/nouvelle-victoire-de-la-palestine-ingerences-marocaines-algerie-maroc-match-les-4-infos-a-retenir-du-10-mai/", "description": "La Palestine a obtenu une victoire diplomatique à l’ONU, le Maroc rattrapé par ses...", "content": "La Palestine a obtenu une victoire diplomatique à l’ONU, le Maroc rattrapé par ses affaires suspectes en Belgique… TSA revient sur les cinq infos à retenir du 10 mai.Nouvelle victoire de la Palestine, nouvelle défaite d’IsraëlÀ New York, la Palestine a obtenu une nouvelle victoire diplomatique contre Israël vendredi avec le vote à l’écrasante majorité de l’assemblée générale de l’ONU d’une résolution qui demande au Conseil de sécurité de réexaminer favorablement la demande d’accorder à l’Etat palestinien la qualité de membre à part entière des Nations Unies.Le texte qui a été adopté par 165 membres, rejeté par neuf pays alors que 25 autres se sont abstenus.Les Etats-Unis ont voté contre et ce sont ceux qui ont opposé leur véto au Conseil de sécurité le 18 avril dernier pour l’adhésion de l’Etat de Palestine à l’ONU.Le vote de cette résolution est une nouvelle défaite pour Israël qui poursuit sa guerre sanglante contre Gaza, en lançant, lundi, une vaste opération militaire contre la ville de Rafah, en dépit des oppositions de plusieurs pays, dont la France, et les risques d’une catastrophe humanitaire d’ampleur.« Il est en effet temps d’inscrire l’action des Nations unies dans la perspective d’un règlement du conflit israélo-palestinien, sur la base de la solution des deux Etats. »_@NDeRiviere— La France à l’ONU 🇫🇷🇺🇳 (@franceonu)May 10, 2024Mondial de foot féminin U17 : l’Algérie s’incline lourdement au MarocL’équipe d’Algérieféminine de football U17 s’est lourdement inclinée vendredi à Berkane face à son homologue marocaine sur le score de 4-0 en éliminatoires du Mondial 2024 de la catégorie.Les Algériennes compromettent leurs chances de se qualifier au dernier tour des qualifications de la Coupe du monde U17 qui est prévue du 16 octobre au 3 novembre 2024 en République Dominicaine.Des inquiétudes sur l’annulation de ce match ont accompagné le déplacement de l’équipe algérienne au Maroc, et ce, après l’affaire de la demi-finale de la coupe de la CAF entre la RS Berkane et l’USM Alger.Cette demi-finale ne s’est pas jouée à cause du comportement de RS Berkane qui s’est présentée à Alger le 21 avril dernier avec un maillot sur lequel est floqué la carte du Maroc incluant le Sahara occidental occupé.Le maillot a été confisqué à l’aéroport d’Alger et le RS Berkane a refusé d’affronter son adversaire, réclamant en vain la restitution de son maillot. Au match retour à Berkane le 28 avril, c’est l’USM Alger qui s’est retirée à cause de la même carte.Des médias marocains s’en prennent à Ignacio CembreroLe journaliste espagnolIgnacio Cembrero, spécialiste du Maghreb, est la bête noire du Maroc. Le Makhzen ne sait plus quoi faire pour le faire taire.Entre pressions judiciaires et tentatives de le discréditer, le Makhzen n’y arrive pas. Sa dernière trouvaille est de le présenter comme un journaliste à la solde d’Alger, alors que sa réputation parle pour lui.Après un article sur la tentative du chef de l’espionnage marocain Abdellatif Hammouchi de blanchir l’image du royaume en Espagne qui a été ternie par le scandale Pegasus, le Makhzen a lâché sa presse contre Ignacio Cembrero, l’accusant de travailler pour saboter la relation entre les deux pays.La primera embestida de la prensa del « majzén » tras mi artículo sobre#Hammouchi: Me maneja#Argelia😅! Estos « periodistas » de#Marruecosque siempre trabajaron a las órdenes del « majzén » ¡aún no comprendieron lo que significa ser independiente!https://t.co/q36vwI1h1Lpic.twitter.com/p1yMt7dgRe— Ignacio Cembrero (@icembrero)May 10, 2024Ingérences : le Maroc dans le box des accusés en BelgiqueLe parquet de Bruxelles a ouvert uneenquêtesur les ingérences marocaines en Belgique, ont rapporté vendredi deux médias belges, RTBF et Le Soir.Cette enquête a été lancée fin mars suite à un reportage de la RTBF diffusé en décembre dernier sur les agissements suspects de l’ambassadeur du Maroc en Belgique.Cette enquête a dévoilé les pratiques douteuses de la diplomatie marocaine en Belgique pour obtenir des soutiens à leur politique du fait accompli au Sahara occidental. Pour cela, ils utilisent différents moyens : corruption, intimidations, chantage…Le Maroc se retrouve à nouveau dans le box des accusés en Europe alors que l’enquête ouverte sur le scandale de la corruption par le royaume de députés européens est toujours en cours.SUR LE MÊME SUJET :Mines en Algérie : deux contrats pour le géant chinois Sinosteel" }, { "title": "Le RN aux portes du pouvoir : ces Algériens de France qui pensent à un plan B", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-rn-aux-portes-du-pouvoir-ces-algeriens-de-france-qui-pensent-a-un-plan-b/", "description": "No Description", "content": "L’onde de choc provoquée par la victoire duRassemblement national (RN) en Francelors des élections européennes du 9 juin fragilise davantage la situation des Franco-Algériens qui sont visés depuis des années par l’extrême-droite.France, présidentielle.Ladiaspora algérienne, qui est l’une des populations étrangères les plus importantes en France, a vécu ce scrutin comme un signal d’alerte.Pour beaucoup d’entre eux, il faut se préparer au pire et anticiper une prise de pouvoir réelle de l’extrême-droite en France. Leur premier réflexe ? S’assurer de l’obtention d’une nationalité algérienne.L’organisation d’élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président Emmanuel Macron après cette défaite électorale, laisse craindre une large élection de députés d’extrême-droite aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.Une telle situation politique pourrait favoriser l’intégration de leaders du Rassemblement national – le parti d’extrême-droite ayant reçu le plus de suffrages – au sein du gouvernement français.Les Algériens seront visés par l’extrême-droite, et ils le saventPour de nombreuxAlgériens de France, un tel scénario serait un désastre. Et pour cause, l’extrême-droite n’a jamais caché ses objectifs politiques concernant la gestion de l’immigration en France et plus particulièrement la place spéciale accordée à la population d’origine algérienne.Le Rassemblement national combat sur le plan idéologique et politique la présence trop importante de générations d’Algériens, de la première immigration à sa descendance, pourtant née sur le territoire français.Dès le lendemain des élections européennes, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu est venu rappeler l’obsession de son parti pour l’Algérie.Il a rappelé que l’une des premières actions du parti, en cas de victoire lors des législatives, serait d’abroger les accords de 1968 entre l’Algérie et la France.Cette décision est justifiée par la lutte les clandestins algériens qui font l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une communication politique qui place les Algériens au cœur des problèmes migratoires de la France.L’immigration au sens large est aussi l’une des trois urgences que le RN a promis de régler en cas de victoire aux législative. Le parti d’extrême-droite a toujours revendiqué son intention de réduire au maximum la venue d’étrangers extra-européens en mettant un terme au droit du sol et au regroupement familial.Mais aussi en élaborant une loi immigration qui faciliterait l’expulsion systématique d’étrangers ayant une autre nationalité en cas de délit ou de crime.Impossible pour les Algériens de la diaspora en France de ne pas se sentir visés. Si un droit fondamental comme le droit du sol est supprimé, qu’en sera-t-il du renouvellement de titres de séjour ou encore de l’obtention de la nationalité française, ces moyens d’intégration pourront-ils être menacés un jour ou l’autre ?C’est en tout cas les questionnements qui reviennent au sein des communautés algériennes situées dans les grandes villes françaises.Un deuxième passeport, une vraie sécurité ?Les Français d’origine algérienne sont conscients que l’officialisation d’une extrême-droite au pouvoir peut potentiellement bouleverser leur quotidien en France.Pour certains, il existe une première mesure de protection évidente : s’assurer une place dans leur second pays, afin de parer à n’importe quelle situation politique en France.Nous avons rencontré plusieurs Algériens qui ont accéléré leur demande de nationalité algérienne ou leur renouvellement de passeport.« J’y pensais depuis un moment mais là ça a tout accéléré. Demander la nationalité algérienne est devenu une urgence. Je pense que ça reste une sécurité quand on est Français descendant d’immigrés dans un pays qui assume de plus en plus son racisme et serait prêt à l’institutionnaliser à travers des lois », raconte Celia, une franco-algérienne basée à Paris.« C’est une évidence. Plus j’ai de passeports et plus je suis en sécurité », estime Amine, basé en région parisienne.Ces Algériens sont-ils alarmistes ou lucides ? Pour l’heure les intentions de l’extrême-droite laissent penser que les Algériens ayant une nationalité française et une résidence longue ne seront pas impactés par les mesures législatives de l’extrême-droite si cette dernière accède au pouvoir.Cependant c’est sur le plan idéologique que certains Français d’origine algérienne craignent de ne plus se sentir chez eux en France. Que reste-t-il dans un pays qui assume publiquement de voter massivement pour des partis attisant une hostilité constante à l’égard des Algériens de France ?Le pays a enregistré une hausse de 32% des actes racistes en 2023 par rapport à 2022. L’année précédente, la hausse observée était de 4%.Les services de police ont recensé près de 15.000 actes de racisme et antireligieux. On parle seulement de ceux déclarés et dénoncés. Qu’en est-il de ceux passés sous silence ? Comment cette courbe tristement ascendante va-t-elle évoluer après une succession de victoires de l’extrême-droite ?D’où la nécessité de compter sur un autre « chez soi ». ‘Je ne vais pas attendre d’être exclu de mon propre pays pour réagir. J’ai subi pas mal d’agressions racistes ces dernières années. Je sens que ma place est constamment menacée au travail. Je fais profil bas pour le moment, mais jusqu’à quand ?\", s’interroge Amine.« Je n’en peux plus et surtout je ne suis pas du tout assuré que les choses ne vont pas empirer. Avoir un passeport algérien valide me rassure. Je pourrais toujours me réfugier dans mon second pays ou un autre État qui reconnaît ma nationalité algérienne », estime Amine.Difficile d’être rassuré dans une France qui peine à avoir de bonnes relations avec sa communauté algérienne depuis plusieurs années.L’Algérie est constamment placée au centre des tensions politiques en France.L’extrême-droite n’est pas la seule à s’acharner sur les Algériens. Le 30 mai dernier, le parti Les Républicains (droite) était allé jusqu’à publier un tweet haineux sur X dans lequel on voyait un photomontage des supporters algériens sur les Champs Elysées avec le commentaire  « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF », suivi du #OneTwoThree.Sans oublier la question mémorielle qui continue d’entacher les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie et de maintenir une tension perpétuelle entre les deux pays.En face, l’Algérie fait des appels du pied à ses ressortissants de l’étranger en leur facilitant l’accès au pays. Les autorités algériennes n’hésitent pas à valoriser la diaspora algérienne en l’invitant à s’impliquer dans les prochaines élections algériennes ou encore à venir investir dans leur second pays qui les accueillera toujours les bras grands ouverts.Des arguments qui pourraient faire mouche auprès des Algériens de France effrayés par cette extrême-droite française de plus en plus puissante.Offrir une porte de sortie à leurs enfantsMême si le scénario d’une extrême-droite au pouvoir en France reste hypothétique pour le moment, certains Algériens de France veulent déjà penser à l’avenir.La montée des droites ne concerne pas seulement la France mais une grande partie de l’Europe. Pour les Algériens de la 2e et la 3e génération, il faut d’ores et déjà imaginer un avenir sombre pour les non-Européens, notamment les Algériens. Certains parents prennent les devants pour leurs enfants et demandent pour eux la nationalité algérienne.« J’ai paniqué quand j’ai vu que j’avais perdu mon S12 (acte de naissance spécial) et ceux de mes enfants. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pouvoir vivre qu’en France. Conserver ma nationalité algérienne et la transmettre à mes enfants est un choix qui me rassure. J’ai appelé le Consulat algérien pour m’assurer que je pouvais quand même renouveler mes papiers algériens et faire ceux de mes enfants. Ils m’ont dit que oui, j’étais soulagée », raconte Rania, à Lyon.« Je sais que c’est une drôle de démarche. Mes enfants ne sont jamais allés en Algérie, ils ne parlent pas un mot d’arabe. Je veux juste leur donner une option par sécurité. C’est assez instinctif », estime Rania, mère de trois enfants.À l’heure actuelle, il n’est pas possible de chiffrer les demandes de passeports afin de voir si l’on peut observer une recrudescence de demandes dans les consulats algériens de France.Les législatives françaises seront une échéance charnière pour les Algériens de France qui détiendront à travers les résultats une preuve que leur pays est encore une terre d’accueil ou non." }, { "title": "Présidentielle en Algérie : les signes d’une candidature de Tebboune se multiplient", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-les-signes-dune-candidature-de-tebboune-se-multiplient/", "description": "No Description", "content": "Une autre note vient s’ajouter à la partition appelant Abdelmadjid Tebboune à briguer un secondmandat présidentielà la tête de l’Algérie.Abdelmadjid Tebboune, présidentielles anticipées.Après le mouvement El Bina et le RND, c’est au tour du FLN, parti majoritaire au Parlement nationale d’appeler le président sortant à « poursuivre le processus de réformes et de développement ».« Fidèle à ses principes et avec conviction, le FLN exhorte le président de la République à briguer un secondmandatpour parachever le processus de réformes et de développement », note l’ex-parti unique dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son comité central tenu ce week-end à Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger.Même s’il ne s’agit que d’une invitation, formule d’usage des partis pro-pouvoir, le FLN ne caresse pas moins l’espoir que Abdelmadjid Tebboune réponde à son appel.Le Comité central du FLN formule le voeu que « le Président de la République répondra à cet appel renforcé avec honnêteté et loyauté envers l’Algérie, et soutenu par la confiance de millions d’Algériens et d’Algériennes, qui espèrent réaliser leurs aspirations légitimes à un État fort, sûr, prospère et développé », ajoute le texte.Ce soutien, du reste prévisible, a été formulé dès l’ouverture des travaux du Comité central par Abdelkrim Benmbarek, le secrétaire général du FLN qui été élu à la tête de l’ancien parti unique en novembre 2023.« Notre soutien à Abdelmadjid Tebboune dépasse le sens d’allégeance (…) Il est de notre devoir de défendre les réalisations du président. Notre choix s’impose de lui-même au regard de son bilan que nul ne peut ignorer », avait-il justifié en vantant que son parti est la « première force nationale ».En exhortant ouvertement le chef de l’Etat à renouveler son bail à la tête de l’Etat, le FLN, bien qu’en net recul si l’on se fie à ses résultats obtenus lors des législatives de 2021, laisse peu de doutes quant à une potentielle candidature de Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.On voit mal, en effet, le FLN, appareil d’Etat depuis l’indépendance, s’engager dans une option à l’issue improbable. « Parti du pouvoir », selon l’expression du défunt Abdelhamid Mehri, le FLN, malgré les crises successives qui l’ont secoué, demeure une force politique assez présente dans les institutions de l’Etat et dispose de puissants relais parmi les notabilités, les zaouias et les féodalités locales.Cela sans compter les organisations, bien qu’à l’influence réduite dans la société, qui lui sont inféodées à l’image de l’organisation des moudjahidines et l’organisation des enfants de chouhadas.À ce titre et compte tenu de la singularité du fonctionnement institutionnel en Algérie, il reste un baromètre des grandes orientations politiques du régime.Jusque-là, hormis ses discours-bilans, ses projections concernant certaines réformes et le soutien exprimé ouvertement par le sénat en mai dernier, perçus par les observateurs comme de sérieux indices, rien n’indiquait formellement que Abdelmadjid Tebboune allait briguer un second mandat.Présidentielle en Algérie : le FLN appelle à son tour Tebboune à se représenterLorsqu’en décembre dernier, il a été invité par certains députés à briguer un deuxième mandat à l’occasion de son discours devant les deux chambres parlementaires réunies, Abdelmadjid Tebboune avait seulement concédé : «Que Dieu nous prête la santé nécessaire ».Mais depuis le récent appel de Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, visiblement au parfum, appuyé ce week-end par le FLN, l’option de la candidature de Abdelmadjid Tebboune ne fait plus mystère pour les partis qui multiplient les appels pour qu’il se porte candidat aux présidentielles du 7 septembre prochain.D’ailleurs, ces appels n’ont été ni contestés, ni désavoués par l’entourage et les proches du président de la République. Reste maintenant à savoir quand et dans quel format, Abdelmadjid Tebboune annoncera sa candidature.Il s’agit aussi de savoir comment il s’accommodera de ces soutiens, jugés encombrants il y a encore quelques années dans la foulée du mouvement populaire et dont il s’était passé dès son accession à la magistrature suprême en 2019 leur préférant la « société civile ». D’autant que ni le FLN, ni le RND, ni Abdelkader Bengrina n’avaient soutenu sa candidature en 2019.Mais, comme la politique est l’art du possible, tout porte à croire qu’un consensus au sommet de l’Etat se soit dégagé autour de sa candidature." }, { "title": "Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-vetements-produits-en-algerie-exportes-en-france-des-juillet/", "description": "No Description", "content": "La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.Vêtements de marque Tayal / https://tayal.dzÀ Rélizane, à l’ouest du pays, est implantéTayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française», a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.Une collaboration avec sept marques internationalesTarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. «On est certifié en tant que leur fournisseur», précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.«Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie», a expliqué le PDG de la société algéro-turque.Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.«La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie», regrette toutefois le PDG de Tayal. «Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970», a-t-il précisé." }, { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "No Description", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "La justice belge ouvre une enquête sur les ingérences du Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/la-justice-belge-ouvre-une-enquete-sur-les-ingerences-du-maroc/", "description": "C’est le deuxième acte des ingérences marocaines en Belgique. Alors qu’il essaie de soigner...", "content": "C’est le deuxième acte desingérences marocainesen Belgique. Alors qu’il essaie de soigner son image après la série de scandales d’espionnage et de corruption qui l’ont éclaboussé ces deux dernières années en Europe, le Maroc se retrouve à nouveau au banc des accusés en Belgique.Cette fois, c’est en Belgique que le voile sur les affaires douteuses du Royaume risque d’être levé par la justice qui vient de lancer une enquête sur d’éventuelles ingérences dans le pays. C’est un autre scandale qui éclabousse ainsi le Maroc en Europe.Deux médias belges, le Soir etRTBF, ont révélé ce vendredi que le parquet de Bruxelles a ouvert une enquête sur de possibles ingérences du Maroc en Belgique.C’est l’Office central pour la répression de la corruption (OCRC) belge qui est derrière le lancement de cette enquête.La Belgique enquête sur les ingérences marocainesSe basant sur les graves révélations faites dans une enquête de la RTBF diffusée en décembre dernier sur les agissements douteux de l’ambassadeur du Maroc en Belgique, l’OCRC s’est saisie de l’affaire en rédigeant un procès-verbal initial qui a fini par l’ouverture par le parquet de Bruxelles d’une information judiciaire sur cette affaire en mars dernier, a indiqué Le Soir.Les deux médias qui ont révélé cette information n’ont pas précisé les chefs d’accusation contre le royaume du Maroc. Le parquet de Bruxelles n’a pas fait de commentaires, mais les révélations de la RTBF en décembre dernier sont d’ une extrême gravité pour Rabat.La presse belge parle d’influences, d’ingérences et éventuellement de corruption du Makhzen en Belgique. Cette affaire qui éclabousse la diplomatie et les services marocains dévoile les pratiques suspectes du Maroc pour acter le fait accompli au Sahara occidental.Provocations contre l’AlgérieEn décembre dernier, une enquête de la RTBF a jeté la lumière sur les pratiques suspectes de Mohamed Ameur, ambassadeur du Maroc à Bruxelles, qui utilise des méthodes peu recommandables pour défendre la position de son pays sur le Sahara occidental où plutôt recruter de nouveaux soutiens à sa cause, en utilisant tous les moyens : pressions, corruption, chantage…La RTBF a rapporté des témoignages sur des tentatives d’intimidation de la part de diplomates marocains contre des avocats, des chercheurs, des universitaires, des hommes politiques…L’enquête s’est intéressée au financement de l’association « Les amis du Maroc » qui organise des évènements dans des lieux prestigieux. RTBF a conclu que c’est l’ambassadeur du Maroc à Bruxelles qui sort à chaque fois le chéquier…« C’est une autre affaire qui commence et je ne comprends pas que l’enquête sur le Qatargate, qui est en fait un Moroccogate, dont on a appris l’existence en décembre 2022, n’avance pas et pourquoi elle piétine », interroge dans une déclaration à TSA,Ignacio Cembrero, journaliste espagnol spécialiste du Maghreb qui fait l’objet d’un harcèlement judiciaire permanent du Maroc à cause de ses articles.L’activisme des services marocains à l’étranger sur la question sahraouie s’est particulièrement accrue depuis la normalisation des relations entre le Maroc et Israël en 2020.En août 2022, le roi Mohammed VI a défini les contours de la diplomatie marocaine qui est chargée d’un seul dossier : le Sahara occidental. Moins de deux ans après avoir normalisé ses relations avec Israël sous l’égide de l’administration américaine de Donald Trump, le Maroc a ouvert un nouveau chapitre dans sa quête effrénée pour obtenir une reconnaissance internationale de sa colonisation du Sahara occidental.Avec la normalisation et l’accélération de sa coopération militaire avecIsraël, le Maroc s’est senti puissant jusqu’à défier ses voisins algérien et espagnol.Pegasus, chantage migratoire, corruption : le Royaume accumule les scandales en EuropeEn juillet 2021, de nombreux médias de la planète ont révélé le scandale d’espionnage Pegasus dans lequel le Maroc est lourdement impliqué. Le royaume a utilisé ce logiciel israélien pour une opération d’espionnage de grande envergure qui a touché des dirigeants politiques et médiatiques en Algérie, des journalistes européens dont Ignacio Cembrero, et même le président français Emmanuel Macron.Deux mois avant l’éclatement de ce scandale, le Maroc lâché sa bombe migratoire en mai de la même année, sur l’enclave de Ceuta, obligeant le gouvernement espagnol à changer de position sur le conflit au Sahara occidental en mars 2022.Avec l’Algérie, le Maroc a commis une grave provocation en assassinant, à l’aide d’ « armes sophistiqués » trois camionneurs algériens sur la route, en novembre 2021.Avec cette action, le royaume recherchait sans doute une riposte militaire algérienne pour plonger la région dans une guerre sanglante. Cet «  acte hostile » d’autres actions ont mené l’Algérie à rompre ses relations diplomatiques avec le Royaume.En décembre 2022, le Maroc est éclaboussé par unautre scandaleretentissant en Europe : le marocgate. Dans cette affaire qui est entre les mains de la justice, le royaume est accusé d’avoir corrompu des députés européens pour influencer les décisions du Parlement européen sur le Sahara occidental.Un document d’enquête dévoilé Der Spiegel mentionnait des preuves sur l’implication de la DGED marocaine (renseignement extérieur) dans cette affaire.Des preuves appuyées par les aveux de l’Italien Antonio Pier Panzeri, ancien député européen, qui a reconnu avoir reçu, lui et sa famille, des « cadeaux » de l’ambassadeur du Maroc en Pologne, Abderrahim Atmoun. D’importantes sommes d’argent en liquide ont été retrouvées chez Panzeri." }, { "title": "Légalisation du cannabis : la ruée vers l’or vert au Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/legalisation-du-cannabis-la-ruee-vers-lor-vert-au-maroc/", "description": "Le Maroc a légalisé le cannabis en 2021 pour l’usage médical et industriel. Les...", "content": "Le Maroc a légalisé lecannabisen 2021 pour l’usage médical et industriel. Les agriculteurs cultivent désormais en toute légalité cette plante, des laboratoires et des usines se chargent de la transformer et les consommateurs peuvent s’offrir des tisanes et d’autres produits à base de cette herbe autrefois interdite.Le business est florissant et le gouvernement marocain se montre généreux dans l’octroi des licences et autorisations pour la culture et la transformation de l’or vert marocain.Le royaume est le plus grosproducteurmondial de cannabis, avec 35 000 tonnes produites annuellement, soit le tiers de la production mondiale, selon les estimations de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (ONUDC).Le cannabis marocain est expédié aux quatre coins du monde, notamment en Europe et vers l’Algérie voisine où des tonnes sont saisies annuellement par les services de sécurité. Cette culture fait vivre des milliers de familles dans certaines régions déshéritées du Maroc, notamment dans le Rif.Après l’adoption, par le Parlement, de la loi légalisant le cannabis en juillet 2021, agriculteurs et industriels marocains se sont rués sur les organismes habilités à délivrer les autorisations. Les médias marocains et étrangers s’intéressent désormais aux produits fabriqués à partir du cannabis et les prix pratiqués.L’Agence Nationale de Réglementation des Activités relatives au Cannabis (ANRAC) a accordé jusqu’au 23 avril dernier, 2.905 autorisations (sur 2942 demandes examinées) à des agriculteurs pour l’exploitation d’une superficie totale de 2.552 hectares, contre seulement 286 ha l’année passée, selon le matin.ma. En 2023, 609 autorisations ont été délivrées.Plus de 1500 agriculteurs, organisés en 130 coopératives, attendent leurs autorisations qui devraient être délivrées au courant de cette année.Les prix des produits à base de cannabis au MarocEn 2023, le royaume, qui, cherche des investisseurs étrangers dans le domaine de l’exploitation de cette herbe, a fait sa première récolte« officielle »de cannabis, 294 tonnes. Puis est venue la phase de transformation. L’ANRAC a fait savoir qu’elle a accordé 103 autorisations, dont 8 licences médicales et 95 licences industrielles.Au moins deux unités sont déjà opérationnelles, cinq autres unités en phase d’installation des équipements et trois en construction.D’ici à 2025, le royaume devrait réceptionner 23 unités supplémentaires de transformation de cannabis.Selon l’ANRAC, 42 produits sont déjà sortis des laboratoires et usines de transformation, parmi lesquels des compléments alimentaires et des produits cosmétiques, tous soumis à l’enregistrement auprès des services habilités du ministère de la Santé. Ils ont été produits par trois opérateurs et une coopérative.Selon la même source, 12 certificats d’enregistrement ont été délivrés par le ministère de la Santé (deux tisanes et dix produits cosmétiques).« Health Innovation », une entreprise spécialisée dans les compléments alimentaires innovants, est l’une des premières à être autorisées au Maroc à fabriquer des produits à base de cannabis.Son PDG, Abdelhay Akhyat, a révélé les prix que sa société a adoptés pour ses produits. Les tisanes aux herbes coûteront dans les pharmacies 140 dirhams (13 euros) la boîte de 10 sachets.Des« solutions »antidouleur et antifatigue à base de cette drogue seront également commercialisées par« Health Innovation ». Leur prix sera en fonction de leur teneur en CBD (cannabidiol, composé actif du cannabis). Entre 120 et 180 dirhams (11 à 16,6 euros).La société compte varier sa gamme en mettant sur le marché prochainement des produits pour de nombreux problèmes de santé : système digestif, arrêt du tabac, sommeil, immunité…Akhyat n’a pas précisé les prix qu’il compte appliquer pour ces nouveaux« médicaments », soulignant seulement qu’ils seront« inférieurs à ceux pratiqués à l’extérieur du Maroc », compte tenu de leur« haute qualité »." }, { "title": "Erwan Davoux, candidat aux législatives françaises : « Diminuer les visas aux Algériens fut une erreur »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/erwan-davoux-candidat-aux-legislatives-francaises-diminuer-les-visas-aux-algeriens-fut-une-erreur/", "description": "No Description", "content": "Erwan Davoux est candidat aux élections législatives françaises anticipées du 30 juin prochain dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Dans cet entretien, il évoque ses liens avec le Maghreb, sa vision sur l’immigration, les relations franco-algériennes et Gaza.Vous vous présentez dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend le Maghreb. Pourquoi cette circonspection ?Je suis natif de Tunisie, (3ème génération), pays où j’ai grandi et pour lequel j’éprouve une immense affection. J’y ai effectué toute ma scolarité, dans l’enseignement français à l’étranger (mon père était enseignant au Lycée Français de la Marsa). Cela m’a particulièrement marqué. J’ai d’ailleurs participé à la création de l’association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde.J’ai sillonné les différents pays de la circonscription dans mes différentes fonctions de conseiller diplomatique. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de me rendre plusieurs fois à Alger et Oran et l’honneur d’y accompagner Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.Lorsque je suis arrivé à Paris pour mes études supérieures à l’Institut d’Études Politiques, j’ai choisi de faire aussi un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département d’études arabes. Afin de ne jamais rompre avec le monde arabe et consolider mon niveau en arabe littéral, langue que j’ai commencé à apprendre dès l’âge de 6 ans.Toutes mes racines sont dans cette circonscription.Vous vous présentez avec quel parti politique ?Je serai un candidat indépendant dont l’inspiration est gaullienne, chiraquienne et qui soutient les prises de positions remarquables de Dominique de Villepin.Je n’ai sollicité aucune investiture. Les partis politiques ne jouent plus leur rôle d’éclairer et contribuer au débat public mais servent uniquement les intérêts de leurs dirigeants. L’intérêt général, la France, les Français de l’étranger sont très loin de leurs préoccupations.Ma voie sera authentique et sincère, conformément à mon engagement de jeunesse derrière Jacques Chirac.L’immigration est au cœur des débats de la campagne électorale. Quelles sont vos propositions sur le sujet ?L’immigration est trop souvent au centre du débat comme si elle était le seul enjeu à relever. Il y en a bien d’autres !Souvent appréhendée sous un aspect purement négatif, de rejet de l’autre, de tout ce qui est différent, je plaide pour une position plus équilibrée. Une immigration maîtrisée est naturellement indispensable mais encore faut-il avoir une approche intelligente et sortir des clichés. Il y a naturellement des problèmes d’intégration qu’il faut affronter et régler. L’actuel pouvoir délaisse la politique de la ville et abandonne la mixité sociale. On communique peu ou pas sur les réussites exemplaires.La pratique de la langue et les attaches familiales me paraissent être les deux facteurs clés à prendre en compte. Sous cet angle, les Algériens n’ont aucune vocation à être pénalisés, bien au contraire.« La France est riche de sa diversité » déclarait Jacques Chirac dans son dernier message aux Français, en mars 2007. C’est ma position.Et concernant les visas Schengen pour les Algériens ?La décision brutale et purement électoraliste de diminuer de 50% la délivrance de visas pour les Algériens, en 2021, fut une erreur. Elle laissera un ressentiment durable négatif, en dépit d’un certain retour à la normale. La vie familiale, les projets ne doivent pas être pris en otage de contingences politiciennes décidées à l’emporte-Pièce ! La considération doit l’emporter sur la suspicion.Que proposez-vous concernant les relations entre la France et l’Algérie pour surmonter les blocages actuels ?Je souhaite, qu’après l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la relation connaisse une nouvelle impulsion forte. Je suis un partisan de l’amitié franco-algérienne. Je n’appartiens pas à la macronie mais mon pays passe avant tout. C’est l’intérêt de nos deux grandes nations, me semble-t-il, de parvenir à une relation intense et apaisée.L’occasion s’était déjà présentée avec Jacques Chirac, en 2005, mais nous avons manqué ce rendez-vous avec l’Histoire, à cause de ce stupide « Amendement Vanneste » sur le « rôle positif de la colonisation ».Cette fois, je pense que le contexte est favorable, les annonces faites récemment dans le domaine mémoriel, la restitution des biens, vont dans le bon sens.Un grand Traité d’Amitié fondateur permettant une appréhension lucide du passé et jetant les bases d’une relation future dense devra émerger. Peut-être doit-on s’inspirer du Traité de l’Elysée, conclu, en 1963 entre la France et l’Allemagne….Vous avez pris des positions courageuses concernant la guerre à Gaza. Si vous êtes élu, quels sont les projets que vous allez défendre à l’Assemblée nationale ?Les massacres commis à Gaza ne sont ni une parenthèse ni une simple question qui se limite à l’international. Ils me révoltent car ce sont tous les fondements de la civilisation qui sont remis en cause : égale valeur et dignité de la vie humaine. Le droit international et humanitaires sont bafoués. Les valeurs d’égalité et de Laïcité de la République sont écartées. En effet, la laïcité est la reconnaissance de toutes les religions comme respectables et leur traitement de manière égale. Elle ne doit pas être détournée pour jeter la suspicion sur l’une d’entre elles.Je déplore la passivité de la diplomatie française sur cette question et sa politique hésitante voir incohérente.  En revanche, je salue avec respect l’immense travail accompli par la diplomatie algérienne sur ce dossier fondateur.Dans l’immédiat, il s’agit de stopper le gouvernement de Netanyahou, les sionistes révisionnistes et les kahanistes suprémacistes en prenant des sanctions : gel des avoirs, interdiction de se rendre sur le territoire national, sanctions commerciales, révision de certains accords.Naturellement, les décisions que prendront la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International s’imposeront à tous.La reconnaissance de l’État palestinien est urgente, je suis certain que Jacques Chirac l’aurait fait depuis longtemps !À l’Assemblée Nationale, je porterai cette voie et cette voix là pour que la diplomatie française renoue avec sa tradition gaullo-chiraquienne, conforme à son histoire et à ses valeurs." }, { "title": "L’Algérie recrute des enseignants pour l’enseignement de l’arabe en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-recrute-des-enseignants-pour-lenseignement-de-larabe-en-france/", "description": "No Description", "content": "L’Algérieprend part à l’enseignement de la langue arabe en France. L’ambassade d’Algérie à Paris vient de lancer une opération de recrutement d’enseignants d’arabe contractuels dans les écoles élémentaires françaises.France / Par cyrano / Adobe StockCette opération pilotée par le service de l’enseignement de lalangue arabeen France vise le recrutement d’instituteurs dans 39 départements français.C’est une «opération de recrutement sur dossiers de candidatures pour l’accès au poste d’enseignant contractuel à temps partiel (payés à l’heure) de langue arabe dans les écoles élémentaires publiques françaises. La période de l’envoi des candidatures est fixée à vingt jours ouvrables, à compter de la publication du présent avis (du 14 juin au 15 juillet 2024)», a précisé l’ambassade d’Algérie dans un avis de recrutement qui a été partagé sur les réseaux sociaux par le député des Algériens de France Abdelouahab Yagoubi.L’Algérie recrute des enseignants d’arabe dans plusieurs départements en FranceLes candidats à ces postes doivent «posséder la nationalité algérienne et résider en France» ; ne pas avoir commis d’actes touchant la souveraineté et l’intérêt national; être titulaire d’un diplôme universitaire algérien ou d’un titre équivalent en rapport avec la matière enseignée; être détenteur d’une certification de connaissance de la langue française de niveau B2 au minimum.L’ambassade d’Algérie enFranceprécise que les détenteurs de diplôme d’État ou de diplôme national de l’enseignement supérieur français sont dispensés de la certification B2.Les candidats ne doivent pas avoir de mention au bulletin de leur casier judiciaire «incompatibles avec l’exercice de l’emploi postulé» alors que ceux qui ont été condamnés à une «peine infamante» ne peuvent pas candidater.L’ambassade d’Algérie en France a détaillé, dans le même avis de recrutement, les noms et le nombre de départements où sont implantées les écoles élémentaires où seront affectés les enseignants contractuels recrutés.Dans le détail, 17 enseignants seront affectés dans des écoles situées dans la région Ile de France, sept instituteurs contractuels pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, six pour le Grand-Est, six pour la région sud-est et trois enseignants pour la région sud-ouest." }, { "title": "Algérie, Hezbollah-Israël, législatives en France… Les dernières infosIl y a 2 heures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-hezbollah-israel-legislatives-en-france-les-dernieres-infos/", "description": "No Description", "content": "Plusieurs hadjis morts à cause de la chaleur en Arabie Saoudite, le Hezbollah envoie un message à Israël, un Aïd sans eau à Tiaret, législatives en France et la position forte de Kylian Mbappé… Les dernières infos.Par butenkow / Adobe StockLe Hezbollah adresse un message fort à IsraëlLe Hezbollah a diffusé mardi des images de sites civils et militaires israéliens qu’il a obtenues en faisant survoler des drones au-dessus d’Israël.Ces images sont contenues dans des vidéos d’une durée totale de près de 10 minutes, constituent un message clair à Israël qui multiplie les menaces d’intervention militaire à grande échelle en Liban.Hezbollah has published a video showing one of its reconnaissance drones flying over northern Israel, including the Haifa port.pic.twitter.com/7UxfpiX3Io— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian)June 18, 2024Elles montrent des navires de guerre israéliens amarrés dans le port de Haïfa, des installations militaires stratégiques et des quartiers résidentiels.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, des affrontements réguliers ont eu lieu entre Israël et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.L’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises des villes libanaises pour assassiner des dirigeants de la milice libanaise et cette dernière a tiré de nombreuses roquettes sur Israël.Arabie Saoudite : plusieurs hadjis morts à cause de la chaleurLes images de pèlerins morts à cause des fortes chaleurs qui affectent l’Arabie Saoudite ces derniers jours sont insoutenables.Sur les réseaux sociaux, des vidéos choquantes montrant des cadavres de hadjis gisant par terre sont partagées.Selon les autorités saoudiennes, au moins 550 pèlerins, dont 323 Égyptiens, sont morts à cause de la chaleur, selon de nombreux médias. Les températures ont atteint 51,8 degrés à la Mecque.Algérie : la crise de l’eau perdure à Tiaret et caniculeLa crise de l’eau perdure àTiaretoù une bonne partie des quartiers de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien a passé l’Aïd-el-Kébir avec des robinets à sec.Une situation qui a provoqué des tensions. Des habitants sont sortis pour protester contre le manque d’eau, en bloquant notamment la RN 23 reliant Tiaret à Oran.À Frenda, la situation a failli dégénérer à cause toujours du manque d’eau. Des citoyens mécontents ont barré la RN 14 reliant les wilayas de Tiaret et Mascara, selon le Quotidien d’Oran qui précise que même si l’eau est revenue dans les robinets le deuxième jour de l’Aïd, mais la pression n’était pas suffisante pour approvisionner tous les habitants, notamment ceux qui résident dans les étages supérieurs des bâtiments.En plus du manque d’eau à Tiaret, de nombreuses régions d’Algérie ont passé la fête de l’Aïd-el-Kébir sous de fortes chaleurs, avec des températures de plus de 49 degrés dans certaines wilayas du grand Sud. Au Nord du pays, le sable du Sahara a enveloppé plusieurs villes, dont Alger.Législatives en France : la position forte de Kylian MbappéEn France, la campagne pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet bat son plein.Trois camps diamétralement opposés s’affrontent pour obtenir la majorité absolue leur permettant de constituer un gouvernement : l’extrême droite, le Front populaire et le camp du président Emmanuel Macron. Selon les sondages, aucun camp n’est donné vainqueur dès le premier tour.De nombreuses voix se sont exprimées pour appeler à faire barrage au Rassemblement national (ex-Front national).Parmi lesquelles l’attaquant de l’équipe de France Marcus Thuram, mais surtout la superstar des Bleus Kylian Mbappé qui a appelé les Français à voter massivement pour faire barrage aux extrêmes. «On a des valeurs de mixité, tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger.J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet», a déclaré Mbappé dimanche 16 juin, la veille du match France – Autriche (1-0), comptant pour le premier tour de l’Euro 2024 en Allemagne.Un appel qui a mécontenté les défenseurs du Rassemblement national.Le taux de participation à ces élections devrait être supérieur à celui des Européennes du 9 juin dernier où le Rassemblement national a raflé la mise avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Pour ce scrutin législatif, les enjeux sont différents. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 400.000 procurations ont été enregistrées jusqu’au dimanche 16 juin, soit 6,5 fois que lors des précédentes législatives de juin 2022. Cette hausse du nombre de procurations n’est pas une bonne nouvelle pour l’extrême-droite, selon les observateurs.SUR LE MÊME SUJET :Bras de fer UE – Algérie, Tebboune au G7, Mahrez, Air Algérie : les dernières infos" }, { "title": "Cet aéroport français desservi par Air Algérie est menacé de fermetureIl y a 1 heure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/cet-aeroport-francais-desservi-par-air-algerie-est-menace-de-fermeture/", "description": "No Description", "content": "Air Algérie assure trois vols réguliers sur les cinq disponibles au départ de l’aéroport de Lorraine, dans l’Est de la France, ce qui représente 60 %. En difficulté après la perte d’une nouvelle ligne, l’aéroport français risque de fermer.Quand on pense aux volsAir Algériedepuis la France, les premiers aéroports qui viennent à l’esprit sont ceux des grandes villes où habite une importante population d’origine algérienne. On pense à Paris, avec ses deux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly, Marseille, Lyon, Lille…Photo par Jag_cz / Adobe StockMais Air Algérie dessert aussi des aéroports de taille plus modestes, avec comme objectif d’être la plus proche possible de la communauté algérienne en France. Parmi ces petits aéroports figue celui de Lorraine, dans l’Est de la France.En octobre 2021, alors que les vols reprenaient progressivement après la suspension liée au Covid-19, Lorraine Aéroportsuppléait presque Air Algériede reprendre ses dessertes. Et pour cause : sa survie en dépendait.L’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine menacé de fermetureDeux ans et demi plus tard, la compagnie aérienne algérienne a bien repris ses vols, mais l’aéroport lorrain n’est pas pour autant sorti de la crise. Après avoir perdu plusieurs lignes, il est désormais menacé de fermeture malgré la forte présence d’Air Algérie qui représente désormais 60 % des lignes régulières assurées depuis Lorraine Aéroport.Aux écrans de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, ne s’affichent plus que cinq lignes régulières, rappelle le média local Les Frontaliers, ce mercredi 19 juin : Toulouse dans le Sud de la France, Casablanca au Maroc et trois destinations en Algérie (Constantine, Alger et Oran). Ces dernières sont toutes assurées par Air Algérie.En effet, sa ligne historique pour Marseille vient d’être stoppée début juin par la compagnie Twin Jet, ce qui représente un véritable coup dur pour ce petit aéroport qui risque désormais la fermeture.Une fermeture qui ne devrait pas intervenir dans l’immédiat, précise le média français. En effet, la Région Grand-Est s’opposerait à cette option. «Mais l’institution qui gère cet aéroport et deux autres sur son territoire a demandé un audit financier pour y voir plus clair. La Chambre régionale des comptes devrait rendre son rapport début 2025», précise Les Frontaliers.SUR LE MÊME SUJET :Voyage en Algérie sans passeport : la mesure est bien appliquée dans les aéroports français" }, { "title": "Crise de l'eau en Algérie : un plan d’urgence de 200 millions de dollarsIl y a 16 min", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-de-leau-en-algerie-un-plan-durgence-de-200-millions-de-dollars/", "description": "No Description", "content": "La crise de l’eau perdure àTiaret. La grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien s’est retrouvée, début juin, sans eau après l’assèchement du barrage de Ben Khedda qui alimentait la wilaya.Photo par G.Go / Adobe StockLes autorités ont déployé un plan d’urgence pour remédier à la situation, mais la population mécontente, a mené de nombreuses actions de protestation pour exprimer sa colère et sa soif.Deux importantes routes nationales reliant Tiaret à Oran et Mascara ont été barricadées par des manifestants durant l’Aïd-el-Kébir qui a été célébré dimanche 16 juinen Algérie.Vendredi, la veille de cette fête religieuse, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal s’est rendu une nouvelle fois dans cette wilaya où il a mis en service des installations de transfert d’eau depuis la zone de captage du Chott Chergui vers la ville de Tiaret. Un projet qui devrait réduire la tension en matière d’approvisionnement d’eau depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda qui traditionnellement alimente la ville.À cette occasion, le ministre de l’Hydraulique a annoncé le lancement d’un nouveau programme pour réduire la tension sur l’eau. Un type de programme où, à l’avenir, les agriculteurs pourraient avoir leur place.Ce projet de transfert permettra d’approvisionner quotidiennement la ville de Tiaret avec 10.000 m³ d’eau, ce qui portera la capacité totale à 34.000 m³.À cette occasion, le ministre a annoncé que «le 23 juin débuteront les travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de 11 communes de la wilaya de Tiaret et la wilaya déléguée de Kasr Chellala, à partir du bassin de Djermaya», selon l’agence APS.Pour faireface  à la situation alors que d’autres régions du pays souffrent du manque d’eau, l’Algérie a dégagé une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars algériens, soit un peu plus de 200 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets urgents au profit des zones exposées au stress hydrique dans le pays. Ce montant a été dévoilé lors de la même visite par Taha Derbal.Gestion de l’eau en Algérie : la nécessité de changer d’approcheLors d’un point de presse le ministre a souligné que « les walis de la République ont reçu jeudi des correspondances pour contacter les gestionnaires des ressources en eau afin d’entamer, immédiatement, la mise en œuvre des projets soumis, qui comprennent des puits, des installations de stockage et d’autres pour mobiliser les ressources en eau, à condition que les délais de réalisation n’excèdent pas quatre mois ».Ce programme s’apparente à des opérations de petite hydraulique à l’image de l’installation d’une station de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.En l’espace de quelques semaines en 2023, l’entreprise publique Cosider a installé plusieurs canalisations de gros diamètres et des pompes de forte puissance qui ont permis d’éviter que des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau douce de l’oued Sebaou ne se jettent dans la mer.L’hydrogéologue Malek Abdesselam de l’université de Tizi-Ouzou avait suggéré une telle opération et, à plusieurs reprises, s’était prononcé pour la construction de digues ou de stations de pompage.Un autre exemple de réalisation concerne en Mitidja avec recharge artificielle de la nappe souterraine. Le creusement de bassins d’infiltration à proximité de l’oued El Hararch ont permis entre 2011 et 2014 une remontée du niveau de la nappe à la grande satisfaction des agriculteurs qui avait vu leurs puits s’assécher. La chercheuse Djerad Hassiba de l’université de Blida a mesuré en 2015 « une augmentation du niveau piézométrique » de la nappe.Il y a longtemps que les pratiques paysannes permettent de récolter l’eau des crues d’oueds. C’est le cas en milieu steppique où de simples retenues de terres et de cailloux permettent l’épandage des crues vers les champs.Cette pratique requiert peu de moyens. De simples gabions ou des big bag remplis de gravier et de galets peuvent permettre de dévier les eaux et contribuer à leur infiltration vers la nappe souterraine.Le cas des agriculteurs du Mzab est connu mondialement comme un exemple de collecte des eaux de crues pour irriguer les palmeraies et recharger avec le surplus la nappe d’eau superficielle. Le cas des ghouts d’Oued Souf et des foggaras du Touat (Adrar) sont là également pour rappeler l’ingéniosité de la paysannerie algérienne à s’adapter à des environnements arides.Cependant, le développement des forages a parfois relégué au second plan ces traditions ancestrales.Défense et restauration des solsDe par les superficies occupées et les techniques employées, les agriculteurs ont une action directe sur les possibilités de mobilisation de l’eau des pluies.C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’administration coloniale a mis en œuvre des programmes de lutte contre l’érosion et de collecte des eaux en Algérie.Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des cordons de pierres et des banquettes de terre ont été installées avec l’emploi de bulldozers sur les sols en pente. Mais ces opérations réalisées sans consultation des populations rurales n’ont pas eu de succès.Faute d’entretien, de nombreuses banquettes se sont effondrées et ont parfois accru le ravinement du sol. De 1985 à 1995, des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière (Inrf) et de l’Institut français de recherche pour le développement (Ird) ont examiné l’état de plus de 300.000 hectares de banquettes en Algérie.Il est apparu que « 20 % des banquettes ont été totalement effacées à la charrue par les paysans, tandis que 60 % n’ont jamais été entretenues et sont ravinées ou presque effacées ».Plus grave, près de 70 % des paysans enquêtés se sont montrés hostiles aux banquettes installées sur leurs terres. « Elles entraînent une perte de surface cultivable » ont-ils déclaré.Quant aux lacs collinaires, il est apparu que leur durée de vie n’était que de 4 à 10 ans contre 40 prévus. En cause le fait que « les talus et exutoires ne sont pas entretenus régulièrement », une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’envasement des barrages situés en aval.Les images d’archives des années 1950 conservées par l’Institut français de l’audiovisuel (INA) montrant l’exportation de moutons vers la métropole témoignent de la surexploitation des pâturages naturels.On y voit qu’une partie des bêtes exportées provenaient de troupeaux qui pâturaient la végétation des collines, ce qui a diminué le couvert végétal protégeant le sol contre l’érosion.Dans de nombreuses régions d’Algérie, la multiplication des sentiers qui s’entrecroisent sur les pentes de ces collines témoignent de la perpétuation de cette pratique.Si la présence d’animaux dans les sous-bois peut permettre un débroussaillage et contribuer à la réduction des incendies, la charge des animaux reste inadaptée pour permettre la régénération de la végétation.Dès les années 1970, les coopératives d’élevage pastoral mises en place par les services agricoles dans le cadre de l’Association pour le Développement du Pastoralisme ont montré que, là où les parcours steppiques étaient protégés par des clôtures régulant la présence de moutons, la végétation était plus abondante.Gestion de l’eau : ces techniques ancestrales qui ont fait leur preuvesProgressivement, à partir du milieu des années 1980, une autre approche de la gestion des eaux de pluie a vu le jour en Algérie. C’est le cas à l’INRF où les chercheurs ont adopté une nouvelle approche visant à associer les agriculteurs et les populations rurales.Cette approche est née de l’analyse critique des pratiques anciennes et de travaux expérimentaux. En 2012, un groupe international de chercheurs a établi le bilan de soixante années de recherches sur l’érosion hydrique et la lutte antiérosive au Maghreb.Parmi leurs observations, il est apparu que pour réduire le ruissellement et l’érosion sur les sols en pente, le maintien d’une végétation herbacée était préférable aux seuls arbres.Ainsi en Tunisie, les oliviers sur sol nu ne réduisent l’érosion que de 10 % contre 80% lorsque le sol est couvert à plus de 60 % par « une litière, un paillage ou des résidus de récolte ». Au Maroc, en présence de végétation naturelle, l’érosion ne dépasse pas 2 t/ha/an mais dès que le sol est labouré, elle peut atteindre 20 t/ha/an.Il a été observé qu’en remplaçant le semis direct au labour, l’infiltration de l’eau dans le sol était augmentée de 30%. Or, en Algérie, le labour reste pratiqué sur 7 millions d’hectares de terres agricoles.Dans les régions aux sols érodés, pour freiner l’écoulement de l’eau dans des ravins, les chercheurs l’INRF et de l’IRD ont aménagé des seuils avec les moyens les plus divers : gabions, pierres sèches, grillage, pneus usagés, sacs d’engrais ; puis ils ont planté des arbres fruitiers et des fourrages.Progressivement ils ont noté que « la ravine s’est transformée en oasis linéaire où la biodiversité a été recréée, tandis que la dynamique de l’eau a été profondément améliorée ». Mieux, revenant dix années après sur les lieux, ils ont constaté que : « ces aménagements sont encore efficaces ».Ces « méthodes douces » contrairement aux anciennes banquettes aménagées à l’aide d’engins de chantier, sont gérées par les paysans et permettent de capter les eaux de surface.C’est le cas avec l’installation de digues au fonds des ravins, de cordons de pierres sèches, de cultures en courbe de niveau, de paillage ou de bandes enherbées aboutissant progressivement à l’établissement de terrasses. En Tunisie, la réalisation de cordons de pierres a réduit les crues de l’oued Zioud.Comme l’affirment les auteurs de ce bilan : « cette approche de la gestion durable de l’eau et de la productivité des sols interpelle les paysans, car elle leur restitue leur liberté d’innover. Elle a permis de resituer les techniques traditionnelles de gestion de l’eau et de la fertilité des sols de montagne dans le cadre d’un développement rural rénové ».Cette approche nouvelle est également prise en compte au niveau du Barrage vert, cette gigantesque ceinture verte conçue pour stopper l’avancée du désert en Algérie.En août 2023, Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage auprès de la Direction générale des forêts (DGF) vert indiquait à propos de ce projet : « Sa réhabilitation et son extension, relancées actuellement dans le cadre d’une stratégie rénovée, vont contribuer davantage à la prospérité des populations vivant dans ses espaces ».Une approche visible à travers les espèces choisies : « Parmi ces espèces, nous avons les arbres rustiques tels l’olivier, le pistachier, l’amandier et le caroubier », avait-elle confié à l’agence APS.De son côté l’association Torba pour le développement en Algérie de l’agro-écologie vulgarise l’installation de « swales » sur les sols en pente au niveau des petites exploitations agricoles dans les montagnes (Babors, Djurdjura, Tlemcen). Ces tranchées réalisées selon les courbes de niveau permettent de retenir l’eau des orages et assurent son infiltration.Une gestion de l’eau par des structures peu complexesLa crise de l’eau qu’a connue la wilaya de Tiaret a servi de révélateur des effets du réchauffement climatique en Algérie.L’expérience de ces 60 dernières années montre que la gestion de l’eau peut concerner le secteur agricole et passer par des structures peu complexes : haies en bordure de champs, murets de pierres, cuvettes en demi-lune autour des oliviers, cordons de pierres, terrasses progressives.Il s’agit de techniques connues des paysans et qui n’exigent pas de moyens mécaniques lourds. Ces résultats ont souvent été obtenus à travers de petits financements et une coopération entre chercheurs maghrébins et européens.Pour ces chercheurs, la rapidité de l’érosion pose un problème grave concernant « l’alimentation future d’une population en pleine croissance au Maghreb, puisqu’elle double tous les 25 ans ».Aussi recommandent-ils de faire connaître les ouvrages traditionnels et d’encourager les pratiques vertueuses. Certains chercheurs se prononcent pour l’attribution de subventions aux agriculteurs adoptant ces pratiques au titre de services écologiques rendus à la société. La réduction du labour ou de la vaine pâture peut en effet contribuer à réduire l’envasement des barrages.Ce sont là de nouveaux moyens dans la lutte contre le stress hydrique généralisé qui s’installe progressivement sur l’ensemble du Maghreb.SUR LE MEME SUJET :L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde" }, { "title": "Nouvelles rencontres sportives Algérie - Maroc, sécheresse en Algérie, impressionnante manif anti-israélienne : 3 infos à retenir", "link": "https://www.tsa-algerie.com/nouvelles-rencontres-sportives-algerie-maroc-secheresse-en-algerie-impressionnante-manif-anti-israelienne-3-infos-a-retenir/", "description": "Bonjour. Voici trois informations à retenir, en Algérie et à l'étranger, pour ce vendredi...", "content": "Bonjour. Voici trois informations à retenir, en Algérie et à l’étranger, pour ce vendredi 10 mai : la sécheresse qui frappe certaines régions algériennes, deux rencontres sportives entre l’Algérie et le Maroc dans un contexte de tension ; et une impressionnante manifestation contre la participation d’Israël à l’Eurovision.La sécheresse frappe en AlgérieEn apparence, l’Algérie a connu cette année un hiver pluvieux. Mais, dans les faits, les quantités de pluie et de neige qui sont tombés, n’ont pas été suffisantes, notamment dans certaines régions du pays.C’est le cas dans la wilaya de Chlef où les agriculteurs font face à lasécheresse. La situation est semblable à celle de l’année dernière et les images sont identiques : des champs de couleur jaune, totalement desséchés avant leur maturité, comme foudroyés subitement par la sécheresse.Algérie – Maroc : deux confrontations sportives prévues ce weekendAprès l’épisode des tensions qui ont entouré, fin avril, les matchsUSM Alger – RS Berkanedans le cadre la Coupe de la Confédération africaine de football, les rencontres sportives algéro-marocaines suscitent un intérêt qui va au-delà du sport.Deux confrontations sont prévues ce weekend, les premières depuis l’épisode USMA – RS Berkane. La première opposera, ce vendredi 10 mai, les équipes féminines des U17 dans le cadre du 3ᵉ et avant-dernier tour des éliminatoires, de la Coupe du monde, prévue en République Dominicaine. L’équipe algérienne est arrivée ce jeudi à l’aéroport Oujda. Aucun incident n’a été signalé.L’autre rencontre algéro-marocaine est prévue en France. Le Maroc et l’Algérie s’affronteront à deux reprises, samedi 11 et dimanche 12 mai, à l’occasion d’un tournoi international hockey sur glace, Cergy-Pontoise, près de Paris.Impressionnante manifestation anti-israélienne à l’EurovisionLes manifestations anti-israéliennes se propagent un peu partout à travers le monde, notamment en Europe et aux États-Unis. Après les universités, c’est au tour du monde de la culture d’être touché.Des dizaines de milliers de personnes, notamment des jeunes, ont manifesté jeudi 9 mai à Malmö, en Suède, contre la participation d’Israël au concours de l’Eurovision. Parmi les manifestants figuraient Greta Thunberg, portant un keffieh palestinien. Elle a qualifié la participation israélienne de« scandaleuse et inexcusable ».Eden Golan, la candidate israélienne, a été escortée par d’importants moyens policiers et elle a été confinée dans sa chambre d’hôtel en dehors des répétitions, rapporte BFM TV.Israeli Eurovision singer Eden Golan is ordered to stay in her hotel room by her security team as thousands of pro-Palestine protesters including keffiyeh-wearing Greta Thunberg gather in Malmo, calling for her to be excludedhttps://t.co/00C040qlI6pic.twitter.com/hcixCkGE6Q— Daily Mail Online (@MailOnline)May 9, 2024" }, { "title": "Chantage, devises et influence : comment le Maroc utilise l'arme migratoire", "link": "https://www.tsa-algerie.com/chantage-devises-et-influence-comment-le-maroc-utilise-larme-migratoire/", "description": "Les émigrants représentent une manne financière importante pour le Maroc qui en est le...", "content": "Les émigrants représentent une manne financière importante pour leMarocqui en est le deuxième pourvoyeur africain, mais une arme redoutable aux mains du royaume.En 2023, les Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont transféré au royaume plus de 11,5 milliards de dollars.L’organisation internationale des migrations (OIM) vient de publier son rapport 2024 sur l’état des migrations dans le monde. Il en ressort qu’en 2020, le monde comptait 281 millions de migrants (3,6% de la population mondiale), près du double par rapport à 1990 et trois fois plus qu’en 1970. En Afrique, l’Égypte et le Maroc sont les premiers pourvoyeurs de migrants. L’Algérie pointe à la 6ᵉ position.Dans le monde, l’Inde et le Mexique occupent respectivement la première et la deuxième place des pays d’origine des migrants avec respectivement 17,7 millions et 11 millions. Ils sont suivis de la Russie, de la Chine et du Bangladesh.En Afrique, l’Égypte arrive en tête avec 3,28 millions (3,4% de sa population). Le Maroc est deuxième pourvoyeur de migrants du continent avec 3,25 millions, ce qui représente plus de 5% de la population du royaume, qui, ne figure pas dans le Top 20 des pays destinataires des immigrés en Afrique, un classement dominé par l’Afrique du Sud.Le premier pays de destination des migrants dans le monde, ce sont les États-Unis, qui abritaient 43,4 millions de migrants en 2020, suivis de l’Allemagne (14,22 millions) et de l’Arabie Saoudite (13 millions). La France n’est que septième avec 8,09 millions, tout juste derrière les Émirats arabes unis (8,4 millions).Migration à partir de l’Afrique : l’Algérie en 6ᵉ positionLes principaux flux sont ceux du Mexique vers les États-Unis, de Syrie vers la Turquie, d’Ukraine vers la Russie (et dans le sens inverse) et d’Inde vers les Émirats arabes unis. La destination Algérie – France n’est que 19ᵉ dans le classement.Le rapport dévoile aussi l’apport des migrants à l’économie de leur pays d’origine à travers les transferts de fonds.L’OIM souligne que les migrations constituent un moteur du développement humain et peuvent générer des avantages significatifs pour les migrants, leurs familles et leurs pays d’origine.Ce qu’ils gagnent à l’étranger« peut être plusieurs fois supérieur à ce qu’ils pourraient gagner en exerçant les mêmes emplois dans leurs pays », lit-on dans le rapport.Les transferts de fonds internationaux des migrants sont ainsi passés de 128 milliards de dollars en 2000 à 831 milliards en 2022. Ils dépassent« de loin »l’aide publique au développement et les investissements directs étrangers dans certains pays.Les principaux destinataires des transferts de fonds des migrants sont l’Inde avec plus de 83 milliards de dollars, la Chine (59 milliards) et le Mexique (42 milliards). Avec 29 milliards de dollars envoyés par ses expatriés, l’Égypte est le premier récipiendaire en Afrique.Pour le Maroc, il figure, selon le rapport, dans le Top 20 des pays destinataires des envois de fonds internationaux au monde. Il aurait reçu plus de 11 milliards de dollars en 2022, soit 8 % de son PIB (130 milliards de dollars) et dont un tiers provenait de France (32%), selon le rapport.Les transferts des MRE, qui sont cruciaux pour les ménages marocains dans un pays où le taux de chômage dépasse les 13%, représentent aussi 27% du total des exportations marocaines en 2022 (près de 40 milliards de dollars).En 2023, les transferts des marocains résidant à l’étranger (MRE) ont augmenté de 4% par rapport à 2022 pour atteindre 115,15 milliards de dirhams (11,5 milliards de dollars) contre 110 milliards de dirhams, selon les chiffres de l’Office des changes du royaume.Outre les transferts d’argent en devises fortes, le Maroc utilise sa diaspora à l’étranger pour exercer un chantage migratoire sur l’Espagne, son rayonnement culturel, s’accaparer du patrimoine algérien ou commun au Maghreb, tenter de contrôler les mosquées des pays de sa résidence pour accentuer son influence diplomatique…En mai 2021, le Maroc a lâché unevéritable bombe migratoiresur les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Le 17 mai de cette année, plus de 8.000 Marocains ont rejoint à la nage la ville de Ceuta, dans un contexte de grave crise diplomatique entre Rabat et Madrid.Moins d’une année après, le gouvernement espagnol a cédé en changeant radicalement de position sur le conflit au Sahara occidental. Madrid s’est aligné sur les positions marocaines, ce qui a provoqué la colère d’Alger. Dans cet intervalle, le Parlement européen a accusé le Maroc de chantage migratoire à l’encontre de l’Espagne.« Personne ne peut intimider ou faire chanter l’Union européenne […] sur le thème migratoire », avaitdéclaréle vice-président de la Commission européenne, Margaritis Schinas.Les MRE, une force de frappe politique et économique pour le MarocDe nombreux scandales ont éclaté ces dernières années sur l’implication de ressortissants marocains dans des affaires de corruption et d’espionnage au profit de leur pays en Europe, notamment en France et en Belgique.En outre, des Marocains de l’étranger se tiennent toujours prêts à en découdre avec les Algériens sur les questions liées à la culture. Parfois, ils mènent des actions sur le terrain.Lors de la Foire de Paris Portes de Versailles (1ᵉʳ – 12 mai), des Marocains ont harcelé la couturière algérienne, Lina Boussahi, qui a exposé des caftans. Ils ont même déposé une requête auprès de l’administration de la Foire pour demander le retrait de cette tenue traditionnelle qu’ils considèrent comme faisant partie de leur patrimoine culturel.Sans succès. L’affaire a pris de l’ampleur et a nécessité l’intervention de l’ambassade d’Algérie à Paris pour faire reculer les Marocains, et la direction de la Foire de Paris n’a pas cédé. Ce ne sont pas des Galeries Lafayette de Rosny 2 dans la région parisienne.La célèbre enseigne française a dû fermer l’espace dédié au Maghreb après les plaintes marocaines contre la cheffe algérienne Shahrazade qui a présenté un plan culinaire que les Marocains considèrent comme faisant partie de leur cuisine.« Tous les Marocains de l’étranger sont soumis au même système en vigueur au Maroc. Le Makhzen, qui est une sorte d’administration parallèle, exerce un contrôle total sur eux », explique un spécialiste de ce pays.Selon les chiffres officiels, 10% de la population marocaine (37 millions en 2022) vit à l’étranger. Ces MRE représentent donc une manne financière importante pour le Royaume et jouent un rôle important dans le soft-power marocain à l’étranger, notamment en France." }, { "title": "Un célèbre rappeur tunisien indésirable au Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/un-celebre-rappeur-tunisien-indesirable-au-maroc/", "description": "Après la diplomatie et le football, la musique. Le Maroc poursuit sa quête d’une...", "content": "Après la diplomatie et lefootball, la musique. Le Maroc poursuit sa quête d’une reconnaissance forcée de la colonisation du Sahara occidental. Cette fois, c’est le rappeur tunisien Balti qui risque d’être privé du festival Mawazine 2024 au Maroc à cause du Polisario.Selon le site Hespress, des internautes marocains ont lancé une campagne visant à fermer définitivement les portes du royaume au célèbre rappeur tunisien.Le Maroc va-t-il fermer ses portes au rappeur tunisien Balti ?La raison ? Ces internautes reprochent à Balti d’avoir déployé un drapeau du Sahara occidental aux côtés de ceux des autres pays du Maghreb en soutien au rappeur algérienSoolkingquand ce dernier a été empêché de se produire au Maroc.Ces faits remontent à 2019. Cette année-là, le chanteur algérien a brandi les drapeaux algérien, marocain et sahraoui lors d’un concert à Bilbao en Espagne, ce qui n’a pas plu aux internautes marocains qui l’ont attaqué sur les réseaux sociaux.Quatre ans après, certains internautes marocains n’ont pas oublié et ont déterré la hache de la guerre contre le rappeur tunisien qu’ils ne veulent pas voir au festival Mawazine 2024 qui est prévu du vendredi 21 juin au samedi 29 juin à Rabat. Ces internautes ne veulent plus voir Balti se produire au Maroc, pas uniquement lors de ce festival.Des internautes marocains ont lancé une campagne appelant à l’annulation du concert du rappeur tunisien#Baltiau#Mawazine2024, prévu le 26 juin, demandant ainsi qu’il ne soit pas autorisé à se produire lors de concerts au#Maroc. Cet appel fait suite à une story de Balti en…pic.twitter.com/nVg3qNbuY6— Hespress Français (@HespressFr)May 9, 2024Le samedi 20 août 2022, Mohammed VI a prononcé un discours, à l’occasion de la fête dite de la Révolution du roi et du peuple, où il a déclaré que le Sahara occidental est le «prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international».Il a demandé clairement aux autres pays de clarifier leurs positions sur la question sahraouie qui est devenue l’élément central de la diplomatie marocaine depuis cette date.«C’est aussi clairement et simplement l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats qu’il établit», a déclaré le roi Mohammed VI.Une demi-finale de la CAF annulée à cause de la carte de la discordeLe Maroc s’est ensuite brouillé avec la France, l’un de ses principaux partenaires, à cause du refus de Paris de s’aligner sur la position américaine de reconnaître la «marocanité» du Sahara occidental.En 2020, lors de la signature des accords de normalisation entre le Maroc et Israël, sous l’égide de l’administration américaine de Donald Trump, ce dernier a reconnu la souveraineté du royaume sur les territoires sahraouis. Aucun autre pays n’a suivi les États-Unis. Seul Israël a fait le pas en 2023.Depuis la normalisation de ses relations avec Israël, le Maroc s’est senti puissant jusqu’à tenter d’imposer aux pays européens de changer leur position sur le Sahara occidental. Dans le même temps, il a commencé à essayer d’acter sa colonisation des territoires sahraouis en utilisant le sport, notamment le football.Lors de la demi-finale de la Coupe de la Confédération de la CAF fin avril dernier entre la RS Berkane et l’USM Alger, la RS Berkane s’est présenté en Algérie avec un maillot floqué de la carte du Maroc incluant le Sahara occidental.Le maillot en question a été confisqué par les autorités à l’aéroport d’Alger et le match a été annulé à cause du refus de RS Berkane de jouer sans sa tenue. Au match retour, le 28 avril à Berkane, c’est l’USMA qui s’est retiré à cause du maillot de la discorde.Entre-temps, l’équipe d’Algérie U17 de gymnastique a boycotté les championnats arabes de la catégorie au Maroc pour les mêmes motifs. Les Algériens ont refusé d’affronter leurs homologues marocains qui portaient sur leur maillot la carte en question.SUR LE MÊME SUJET :Musique : la chanteuse Lamia Ait Amara dévoile ses projets" }, { "title": "Armée, Maroc, positions de l’Algérie… : les messages de Tebboune", "link": "https://www.tsa-algerie.com/armee-maroc-positions-de-lalgerie-les-messages-de-tebboune/", "description": "Le président Abdelmadjid Tebboune s’est rendu au siège du ministère de la Défense nationale...", "content": "Le président Abdelmadjid Tebboune s’est rendu au siège du ministère de la Défense nationale (MDN) mercredi 8 mai d’où il a envoyé des messages au Maroc, sans le citer, réclamé un référendum au Sahara occidental et dénoncé un« plan visant à effacer »le peuple palestinien.La commémoration des massacres du 8 mai 1945 en Algérie a été l’occasion pour le président Tebboune d’adresser un premiermessageà la France. Mardi, il a rejeté« toute concession »dans le dossier de la mémoire de la colonisation française.Mercredi, au siège du MDN et devant un parterre de hauts gradés de l’Armée dont le chef d’état-major, Saïd Chanegriha, il a complété. D’abord, le chef de l’État a voulu rassurer sur le renforcement des capacités de l’Armée nationale populaire qui est classée parmi les plus puissantes d’Afrique.« Nous renforçons les capacités de l’armée pour permettre à la génération actuelle de vivre en liberté et de ne pas avoir les mains liées », a lancé le président Tebboune.Le président de la République a assuré que le renforcement des capacités de l’armée nationale« n’est destiné contre personne ».Algérie – Maroc : les messages de Tebboune« Aujourd’hui, il faut que nous sauvegardions notre indépendance. J’ai déjà dit que l’indépendance, nous le préservons avec une armée forte et une économie forte », a déclaré le président Tebboune, avant de lancer des messages, notamment auMaroc, sans le citer, et à tous ceux qui s’interrogent sur les objectifs de l’Algérie.« À mesure que nous renforcerons l’armée, nous réduirons les convoitises. Ce n’est pas une armée qui se renforce pour attaquer. L’histoire témoigne que depuis l’indépendance, jamais l’Algérie n’est sortie de la légalité internationale. Jamais, elle n’a attaqué personne. L’Algérie a été attaquée, mais nous, jamais. Nous défendons notre terre uniquement. Nous renforçons notre armée pour protéger notre territoire, pour que cette génération vive libre et maîtresse de son destin », a-t-il développé.Dans son discours devant les hauts gradés de l’armée, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a évoqué les conflits palestinien et sahraoui.Il a dénoncé un« plan visant à effacer le peuple palestinien »alors qu’Israël mène depuis une guerre sanglante contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre et poursuit la colonisation de la Cisjordanie.« Il faut un référendum au Sahara occidental »« Il y a un plan qui se prépare et qui vise à faire oublier l’existence du peuple palestinien. Je ne l’accepte pas. Ils veulent tout effacer. La Palestine doit devenir un État et les concessions que les Palestiniens ont fait sont suffisantes. Ils ont déposé les armes, fait Oslo et Camp David (les accords de paix avec Israël), il est temps pour eux de disposer de leur État », a soutenu le président Tebboune.Le chef de l’État a réitéré aussi la position de l’Algérie sur le conflit au Sahara occidental, en affirmant qu’il« faut un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui ».« Il faut un référendum pour permettre au peuple sahraoui de décider de son avenir. C’est au peuple sahraoui de décider et à personne d’autre », a insisté le président Tebboune, en soulignant les souffrances des Sahraouis dans les camps de réfugiés.« Il y a des Sahraouis qui ont 45 ans aujourd’hui. Ils sont nés dans les camps, ont vécu dans les camps. Ils ont perdu tout espoir », a dit le chef de l’État qui a affirmé que l’Algérie ne veut pas que ces Sahraouis des camps de réfugiés« versent dans la violence, mais il faut que l’ONU joue son rôle pour accélérer la décolonisationdes territoires sahraouis ». Le président Tebboune a assuré aussi que le soutien de l’Algérie à la cause sahraouie« n’était destinée contre personne ».Dette extérieure : les mots forts de TebbouneOutre le renforcement des capacités de l’Armée et les conflits sahraoui et palestinien, le président Tebboune a parlé aussi de son refus de recourir à l’endettement extérieur, pour ne pas affaiblir la position du pays sur le plan international.Le chef de l’État a usé de mots forts pour souligner la dangerosité de l’endettement extérieur sur la souveraineté du pays.« L’endettement extérieur est une honte », a-t-il, pire une« trahison aux martyrs de la révolution ».Le président Tebboune a répondu ainsi à ceux qui critiquent sa décision de ne pas contracter de dette extérieure. Pour lui, s’endetter signifie que l’Algérie ne pourrait plus défendre la Palestine et le Sahara occidental.« S’endetter à l’extérieur signifie silence », a-t-il dit.L’Algérie est l’un des pays qui ont la plus faible dette extérieure de la planète. En 2008, elle a profité de la hausse des prix du pétrole pour rembourser par anticipation l’intégralité de sa dette extérieure.Depuis, elle a refusé d’y recourir, préférant réduire drastiquement ses dépenses, notamment les importations de biens et de services, quand les prix du pétrole baissent, comme ce fut le cas depuis 2014.Malgré la baisse de ses recettes en devises qui proviennent essentiellement de l’exportation des hydrocarbures et le recul de ses réserves de change à 40 milliards de dollars en 2021, l’Algérie a refusé de recourir à l’endettement extérieur pour financer son économie.La hausse des prix de l’or dans le sillage de l’éclatement de la guerre en Ukraine, en février 2022, lui a permis de reconstituer ses réserves en devises qui ont atteint 69 milliards de dollars à fin 2023.الرئيس الجزائري#عبد_المجيد_تبون: »الاستدانة خيانة للشهداء »pic.twitter.com/pvKomriOSq— AL24news – قناة الجزائر الدولية (@AL24newschannel)May 8, 2024" }, { "title": "Nouvelles révélations sur les ventes d’armes par Israël au Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/nouvelles-revelations-sur-les-ventes-darmes-par-israel-au-maroc/", "description": "Le Maroc est en train de devenir un gros client des armes israéliennes. Pour...", "content": "LeMarocest en train de devenir un gros client des armes israéliennes. Pour ceux qui doutaient encore, un géant israélien de l’industrie de l’armement vient de dévoiler dans le détail, par inadvertance, ses transactions avec le royaume.Les deux pays ont normalisé leurs relations en décembre 2020 dans le cadre des Accords d’Abraham qui ont été conclus sous l’égide de l’ancienne administration de Donald Trump. Ce dernier a reconnu ensuite la marocanité du Sahara occidental etIsraëla fait de même en 2023.Depuis, des annonces sont faites épisodiquement sur leur coopération militaire et sécuritaire. La dernière en date concerne la réalisation d’une usine de drones militaires au Maroc par la société israélienne BlueBird. À la mi-avril, le PDG de la société, Ronen Nadir, ancien commandant de l’armée de l’air israélienne, a indiqué au journal espagnol Zona Militar que l’usine a été mise en place et entrera en production «dans un proche avenir».Maroc – Israël : la coopération militaire prend de l’ampleurEn novembre 2021, Benny Gantz, alors ministre de la Défense d’Israël, s’est rendu à Rabat où il a signé avec son homologue marocain un protocole de coopération dans le domaine sécuritaire et militaire. Un protocole qualifié de «sans précédent» entre Israël et un pays arabe.Depuis, la presse des deux pays et les médias étrangers ont multiplié les informations faisant état de commandes ou de livraisons d’armements israéliens au Maroc, de programmes de formation et de projets conjoints, des informations évidemment jamais confirmées officiellement de part et d’autre.Le géant israélien, Israel Aerospace Industries (IAI), vient de dévoiler son rapport annuel dans lequel il a rendu compte de ses activités et de ses transactions pendant l’exercice écoulé. Les transactions d’armements étant frappées du sceau du secret, les rédacteurs du rapport ont pris le soin de taire les noms des clients, les désignant seulement par des lettres alphabétiques.Mais les journalistes du journal israélien de gauche Haaretz ont pu déchiffrer le rapport avec une facilité déconcertante, parvenant à mettre un nom de pays sur chaque lettre alphabétique utilisée comme code.Il leur a suffi de recouper les informations contenues dans le rapport (type d’armement, montant, date…) avec de précédentes informations de presse annonçant des transactions avec tel ou tel pays.Sans le vouloir, un groupe israélien confirme ses livraisons d’armement au MarocIl en est ressorti que le plus gros client du géant israélien, c’est l’Inde qui lui a acheté en 2023 le quart de ses exportations. Deux autres gros clients des armes israéliennes ont été identifiés. Il s’agit de l’Azerbaïdjan et du Maroc, désignés dans le rapport comme les clients C et D respectivement.IAI indique avoir réalisé, en novembre dernier, une transaction de 1,2 milliard de dollars pour «la fourniture de systèmes de défense aérienne au client C».Haaretz a recoupé cette information avec des déclarations du ministère azerbaïdjanais de la Défense faites deux mois avant la date de la transaction, en septembre, annonçant d’importants exercices de défense aérienne sur le système de défense aérienne Barak 8. Il s’agit du même système que IAI annonce avoir vendu à la même époque.Le Maroc acquiert des systèmes de défense aérienne israéliensD’autres transactions avec l’Azerbaïdjan ont pu ainsi être identifiées, comme celle de 2012 portant sur la fourniture de «divers systèmes défensifs et offensifs» pour 1,6 milliard de dollars. Pendant toutes ces années, IAI a fourni à l’Azerbaïdjan le système de missiles Barak et des drones, y compris des drones suicides, rappelle Haaretz.Pour le Maroc, c’est un gros contrat de système de défense anti-aérienne qui est confirmé par IAI par inadvertance. Dans son rapport, elle est revenue sur un accord de février 2022 conclu «avec le client D pour la fourniture de systèmes de défense aérienne d’un montant total de 560 millions de dollars».Bien que la transaction n’ait jamais fait l’objet d’une communication officielle des deux pays, elle a été néanmoins rapportée par des médias israéliens précisément en février 2022.Si le Maroc ne communique pas trop sur ses affaires avec Israël dans le domaine militaire, très mauvaises pour son image en pleine guerre à Gaza, il semble que les Israéliens n’ont pas le même souci. Du moins, ils ne prennent pas suffisamment de précautions.SUR LE MÊME SUJET :Agression contre la mosquée d’Al Aqsa : le Maroc condamne, sans citer Israël" }, { "title": "Produits agricoles marocains : nouveau scandale en Europe", "link": "https://www.tsa-algerie.com/produits-agricoles-marocains-nouveau-scandale-en-europe/", "description": "Nouveau coup dur pour la réputation des produits agricoles marocains (fruits et légumes) en...", "content": "Nouveau coup dur pour la réputation des produits agricoles marocains (fruits et légumes) en Europe : après les tomates de la discorde, lesfraisesarrosées avec des eaux usées, les concombres, c’est au tour des poivrons bourrés d’un pesticide interdit en Union européenne…Les scandales se suivent pour la filière agricole marocaine. Le dernier en date vient d’être révélé.Le 1ᵉʳ mai, la notification du système d’alerte rapide de l’Union européenne pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) a lancé une alerte concernant certains poivrons en provenance du Maroc.Ils contiennent un pesticide non autorisé dans l’Union européenne et qui est classé comme étant parmi les plus dangereux pour la santé. L’alerte indique que le risque est« sérieux ».Chlorpyrifos, un insecticide dangereux pour la santé interdit dans l’UEEn Espagne, l’information a été reprise par le média La Razón. Le pesticide en question est du chlorpyrifos. Il est classé dans la famille des organophosphorés, où figurent les produits considérés comme les plus toxiques.Il est utilisé comme insecticide sur de nombreuses cultures. Cette substance active agit directement sur le système nerveux des insectes en bloquant l’acétycholinestérase, une enzyme qui intervient dans la transmission du message nerveux entre neurones.Le média marocain Hespress a indiqué, mercredi 1ᵉʳ mai, qu’il a été découvert« dans une proportion de 0,21 ± 0,105 mg/kg – ppm, alors que la Limite Maximale de Résidus (LMR) fixée par l’Europe est établie à 0,010 mg/kg – ppm ». Une proportion qui justifie le qualificatif de risque« sérieux »par le système d’alerte européen.Le média français, Pleine Vie, a indiqué, ce mercredi 8 mai, que« cette interdiction fait suite à des saisies similaires en République tchèque et en Allemagne, malgré l’interdiction de ce pesticide par la Commission européenne en 2020 ».Et il insiste pour une attention accrue des consommateurs :« La vigilance est de mise lors de l’achat de fruits et légumes, en raison de la présence potentielle de pesticides dangereux pour la santé, notamment chez les enfants. »Les effets de ce pesticide sur la santé concernent en particulier les enfants qui sont les plus touchés.Pleine Vie précise que :« Le contact avec ce produit entraîne des conséquences neurotoxiques comme l’hyperactivité et l’autisme. De même, d’autres effets néfastes peuvent se manifester sur la mémoire et la capacité d’apprentissage de l’enfant ».Dès le lancement de l’alerte, l’importation de la cargaison de poivrons a été« bloquée par les autorités à la frontière espagnole », indique la publication.Le Maroc s’inquiète pour l’avenir de ses exportations agricoles vers l’EuropeEn effet, après analyse à la frontière espagnole, les autorités de ce pays ont bloqué l’expédition de la cargaison incriminée ainsi que toutes celles présentant un certain risque.Le chlorpyrifos est un pesticide qui agit par contact et qui n’est donc pas systémique ; c’est-à-dire qu’il ne pénètre pas dans l’ensemble des tissus de la plante.En général, les spécialistes recommandent de ne pas consommer la partie des poivrons rattachée au pédoncule (tige) car c’est cette partie qui retient plus particulièrement les pesticides de contact pulvérisés en culture.Cette alerte contre la présence dans des légumes marocains de pesticides interdits par l’Union européenne ou de germes pathogènes n’est pas la première. Les fraises, mais également les melons et les concombres produitsau Marocont fait récemment l’objet de signalements par le système d’alerte rapide européen.En mars dernier, du chlorothalonil, interdit en Union européenne depuis 2020, a été détecté lors des blocages des agriculteurs français qui se plaignaient de la concurrence déloyale des produits marocains.L’agriculture marocaine frappée par la sécheresse et les scandalesAu Maroc, des médias comme le site Hespress ont dénoncé une« campagne honteuse »qui a concerné d’abord« les fraises produites au Maroc ».Ce média reproche à la presse ibérique de s’être attaquée ensuite« aux melons, poussant ainsi les consommateurs espagnols à se méfier des produits agricoles récoltés au Maroc ».Ces médias illustrent ainsi les inquiétudes au Maroc quant à l’impact de ces scandales sur les exportations agricoles du royaume vers l’Europe, dont il est l’un des plus importants fournisseurs en tomates, à titre d’exemple.Il est à rappeler que les filières espagnoles de fruits et légumes sont particulièrement concurrencées par les produits en provenance du Maroc, qui, utilise une main d’œuvre à très bas coût.Les analyses réalisées dans le cadre du système européen RASFF, sont effectuées par des spécialistes dans des laboratoires agréés et qu’à ce titre leurs résultats ne peuvent être contestés.Les scandales à répétition liés à la qualité de ses produits agricoles, l’agriculture marocaine est durement affectée par la sécheresse endémique qui frappe le royaume depuis des années. Une situation difficile pour l’économie marocaine dont l’agriculture représente l’un des plus importants piliers.SUR LE MÊME SUJET :Sécheresse au Maroc : hécatombe dans le secteur agricoleTomates : le méga projet algérien pour exporter en Europe" }, { "title": "Algérie – Maroc : les engrais, nouveau terrain de bataille en Afrique", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-maroc-les-engrais-nouveau-terrain-de-bataille-en-afrique/", "description": "Les engrais sont devenus le nouveau terrain de bataille en Afrique entre le Maroc...", "content": "Les engrais sont devenus le nouveau terrain de bataille en Afrique entre le Maroc etl’Algériequi est déterminée à devenir un acteur majeur sur les marchés africain et mondial.La tenue, mardi 7 mai à Nairobi (Kenya), d’un sommet africain sur les engrais et la santé des sols a été l’occasion pour le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de réitérer les ambitions de l’Algérie dans la filière stratégique des phosphates. C’est l’occasion aussi pour les deux pays de courtiser l’Afrique.Lors des travaux de ce sommet, l’Algérie et le Maroc ont présenté chacun leurs potentialités et ont proposé leur expertise dans le domaine des engrais aux autres pays africains.Et pour annoncer la couleur, l’Algérie a fait un don de 16.000 tonnes d’engrais au Kenya en janvier dernier.Engrais : l’Algérie prépare le terrain en AfriqueLes potentialités de l’Algérie dans la production de phosphates sont énormes. Dans le cadre de l’orientation globale de diversification de son économie, l’Algérie a lancé en 2020 le projet d’exploitation d’un important gisement de phosphate à Tébessa. Le projet est mené en partenariat avec les Chinois et devrait permettre au pays d’exporter 6 millions de tonnes d’engrais phosphatés par an.Le choix de la filière s’explique par les réserves importantes de l’Algérie et le caractère stratégique et sensible des engrais.En décembre dernier, le chef de l’État a évoqué le projet intégré de Tébessa à l’occasion de la foire de la production nationale et mis en exergue l’importance de la filière, allant jusqu’à affirmer que «celui qui détient lesengraisdétient le pouvoir». La production de l’Algérie couvrira une bonne partie des besoins de l’Afrique, a-t-il indiqué.L’instruction du président Tebboune à la même occasion est de ne plus exporter du brut, mais des produits finis à forte valeur ajoutée.La semaine passée, dans son discours prononcé à l’occasion du 1ᵉʳ mai au siège de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), il a assuré que l’économie de l’Algérie reposera désormais sur le pétrole et le gaz ainsi que les produits miniers et l’agriculture.Outre le gisement de phosphate de Tébessa, l’Algérie a lancé parallèlement l’exploitation du gisement de fer de Gara Djebilet (Tindouf) et celui de zinc et de plomb de Oued Amizour (Béjaïa).Marché africain des engrais : la position du Maroc menacéeDans le discours lu en son nom au sommet de Nairobi par Youcef Cherfa, ministre de l’Agriculture, le président Tebboune a insisté sur le «rôle pionnier» de l’Algérie en matière d’engrais.«Outre sa capacité de répondre aux besoins du marché local, l’Algérie occupe une place de choix en tant que pays fournisseur du marché mondial en Afrique, en Europe, en Asie et en Amérique du Sud», a-t-il souligné.L’autre grand avantage de l’Algérie, c’est ses réserves et ses capacités de production de gaz, élément nécessaire dans l’industrie des engrais.Grâce à tout ce potentiel, l’Algérie ambitionne de doubler sa production d’engrais d’ici à 2033, a fait savoir le chef de l’État. Le gisement de Tébessa, dont l’investissement s’élève à 6 milliards de dollars, devrait booster les capacités d’exportation de l’Algérie.Selon les chiffres révélés en octobre 2022 par le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, l’Algérie exporte chaque année 7 millions de tonnes d’engrais phosphatés par an, dont 3 millions de tonnes d’urée, 2 millions de tonnes de phosphate traité et 2 millions de tonnes d’ammoniac.Le seul projet de Tébessa devait permettre de traiter 10 millions de tonnes de phosphate brut et de mettre sur le marché 6 millions de tonnes d’engrais supplémentaires annuellement, ce qui fera de l’Algérie un acteur majeur dans la filière.Les ambitions de l’Algérie et ses potentialités bousculent sérieusement le Maroc dont le phosphate est l’une des rares ressources naturelles génératrices de devises. Le royaume est un important producteur et exportateur de phosphate vers l’Afrique et le reste du monde.L’arrivée de l’Algérie avec ses projets intégrés, ses investissements colossaux, sa stratégie qui privilégie les produits finis et ses avantages que le Maroc n’a pas, comme le gaz, devrait rebattre les cartes.Dans cette compétition, l’Algérie a un autre atout sur le Maroc. Il s’agit du fait que le royaume exploite et exporte illégalement du phosphate produit au Sahara occidental occupé. Un argument de poids qui peut peser dans les décisions des pays africains d’opter pour les engrais algériens ou marocains.SUR LE MÊME SUJET :Production d’engrais azotés en Algérie : un atout pour les céréales" }, { "title": "Critiqué par un ex-international marocain, Mahrez épate avec Al-Ahli", "link": "https://www.tsa-algerie.com/critique-par-un-ex-international-marocain-mahrez-epate-avec-al-ahli/", "description": "Riyad Mahrez semble avoir été secoué par les critiques, à son égard, de l’ancien...", "content": "Riyad Mahrez semble avoir été secoué par les critiques, à son égard, de l’ancien international marocain Mustapha Hadji. Lundi, en championnat saoudien, l’Algérien a rappelé à ses fans le joueur qu’il était à Manchester City, par ses contrôles impressionnants et ses dribbles déroutants.«Riyad Mahrezmanque d’enthousiasme sur le plan mental lorsqu’il joue, il ne recherche pas le ballon », avait jugé sur la chaîne Saoudienne, Al Arabiya, Mustapha Hadji, la star desLions de l’Atlasdes années 1990 et 2000 qui a joué notamment au Deportivo la Corogne, Aston Villa, Coventry et l’Espagnol Barcelone. Pour Hadji, le capitaine de l’équipe d’Algérie de football, « n’est pas au mieux de sa forme ».Riyad Mahrez : un ex-international marocain pointe son surpoidsHadji n’est pas le seul à le penser puisque le natif de Sarcelles en France est critiqué même en Algérie, notamment depuis la CAN 2023 Côte d’Ivoire que les Verts ont quitté dès le premier tour. Mahrez, qui, possède la double nationalité franco-algérienne, a été l’ombre de lui-même et le public a exigé sa mise sur le banc.L’analyse de Hadji sur les prestations du joueur d’Al-Ahli (Arabie Saoudite) est purement technique. L’ancien international marocain a pointé le manque d’activité de Riyad Mahrez sur le côté droit, le peu d’effort qu’il fait pour récupérer le ballon lorsqu’il le perd, son surpoids (4 à 5 kilogrammes de plus depuis son transfert en Arabie saoudite)…Hadji lui a ainsi conseillé de suivre l’exemple de Cristiano Ronaldo« qui joue avec intensité même à l’âge de 40 ans ».Riyad Mahrez répond sur le terrain aux critiques d’un ex-international marocainCe lundi 6 mai, Mahrez dont la maman est d’origine marocaine par sa mère, a joué titulaire avec son équipe d’Al-Ahli (3ᵉ, 55 points) qui a accueilli le leader, Al-Hilal (83 points avant ce match), dans le cadre de la 28 journée du championnat saoudien. À voir sa prestation, on croirait que l’international algérien tenait à répondre aux critiques de Mustapha Hadji.Malgré la défaite de son équipe (1-2) Riyad Mahrez dont les parents sont originaires de Tlemcen dans l’extrême ouest de l’Algérie, a sorti une belle prestation, multipliant, sur le côté droit, les superbes contrôles dont il a le secret et les incroyables dribbles.À deux reprises en première mi-temps, il a failli faire mouche sur un contrôle suivi de dribbles déroutants, d’abord en tirant sur le poteau puis en servant sur un plateau un coéquipier, malheureusement signalé hors-jeu.La prestation de l’époux de Taylor Word a fait réagir le journaliste algérien, Ishak Chebli, qui a rappelé sur X ce jugement du joueur brésilien, Renan Lodi, qui a reconnu que Riyad Mahrez est le joueur le plus difficile qu’il a marqué.« C’est un joueur qui sort constamment des tours de son chapeau », avait déclaré le latéral Brésilien.Absent au tournoi international disputé par les Fennecs d’Algérie au mois de mars sous la houlette du nouveau sélectionneur, Vladimir Petkovic, Mahrez devrait réintégrer le groupe de Vladimir Petkovic dès le mois de juin prochain.Renan Lodi avait dit :  » À mon avis, le joueur le plus difficile que j’ai marqué était Mahrez de Manchester City. C’est un joueur qui sort constamment des tours de son chapeau. «Ce soir Mahez a confirmé les paroles du latéral gauche brésilienpic.twitter.com/7jHMjaHddb— Chebli Ishaq (@IshaqChebli)May 6, 2024" }, { "title": "Le RN aux portes du pouvoir : ces Algériens de France qui pensent à un plan B", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-rn-aux-portes-du-pouvoir-ces-algeriens-de-france-qui-pensent-a-un-plan-b/", "description": "No Description", "content": "L’onde de choc provoquée par la victoire duRassemblement national (RN) en Francelors des élections européennes du 9 juin fragilise davantage la situation des Franco-Algériens qui sont visés depuis des années par l’extrême-droite.France, présidentielle.Ladiaspora algérienne, qui est l’une des populations étrangères les plus importantes en France, a vécu ce scrutin comme un signal d’alerte.Pour beaucoup d’entre eux, il faut se préparer au pire et anticiper une prise de pouvoir réelle de l’extrême-droite en France. Leur premier réflexe ? S’assurer de l’obtention d’une nationalité algérienne.L’organisation d’élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président Emmanuel Macron après cette défaite électorale, laisse craindre une large élection de députés d’extrême-droite aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.Une telle situation politique pourrait favoriser l’intégration de leaders du Rassemblement national – le parti d’extrême-droite ayant reçu le plus de suffrages – au sein du gouvernement français.Les Algériens seront visés par l’extrême-droite, et ils le saventPour de nombreuxAlgériens de France, un tel scénario serait un désastre. Et pour cause, l’extrême-droite n’a jamais caché ses objectifs politiques concernant la gestion de l’immigration en France et plus particulièrement la place spéciale accordée à la population d’origine algérienne.Le Rassemblement national combat sur le plan idéologique et politique la présence trop importante de générations d’Algériens, de la première immigration à sa descendance, pourtant née sur le territoire français.Dès le lendemain des élections européennes, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu est venu rappeler l’obsession de son parti pour l’Algérie.Il a rappelé que l’une des premières actions du parti, en cas de victoire lors des législatives, serait d’abroger les accords de 1968 entre l’Algérie et la France.Cette décision est justifiée par la lutte les clandestins algériens qui font l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une communication politique qui place les Algériens au cœur des problèmes migratoires de la France.L’immigration au sens large est aussi l’une des trois urgences que le RN a promis de régler en cas de victoire aux législative. Le parti d’extrême-droite a toujours revendiqué son intention de réduire au maximum la venue d’étrangers extra-européens en mettant un terme au droit du sol et au regroupement familial.Mais aussi en élaborant une loi immigration qui faciliterait l’expulsion systématique d’étrangers ayant une autre nationalité en cas de délit ou de crime.Impossible pour les Algériens de la diaspora en France de ne pas se sentir visés. Si un droit fondamental comme le droit du sol est supprimé, qu’en sera-t-il du renouvellement de titres de séjour ou encore de l’obtention de la nationalité française, ces moyens d’intégration pourront-ils être menacés un jour ou l’autre ?C’est en tout cas les questionnements qui reviennent au sein des communautés algériennes situées dans les grandes villes françaises.Un deuxième passeport, une vraie sécurité ?Les Français d’origine algérienne sont conscients que l’officialisation d’une extrême-droite au pouvoir peut potentiellement bouleverser leur quotidien en France.Pour certains, il existe une première mesure de protection évidente : s’assurer une place dans leur second pays, afin de parer à n’importe quelle situation politique en France.Nous avons rencontré plusieurs Algériens qui ont accéléré leur demande de nationalité algérienne ou leur renouvellement de passeport.« J’y pensais depuis un moment mais là ça a tout accéléré. Demander la nationalité algérienne est devenu une urgence. Je pense que ça reste une sécurité quand on est Français descendant d’immigrés dans un pays qui assume de plus en plus son racisme et serait prêt à l’institutionnaliser à travers des lois », raconte Celia, une franco-algérienne basée à Paris.« C’est une évidence. Plus j’ai de passeports et plus je suis en sécurité », estime Amine, basé en région parisienne.Ces Algériens sont-ils alarmistes ou lucides ? Pour l’heure les intentions de l’extrême-droite laissent penser que les Algériens ayant une nationalité française et une résidence longue ne seront pas impactés par les mesures législatives de l’extrême-droite si cette dernière accède au pouvoir.Cependant c’est sur le plan idéologique que certains Français d’origine algérienne craignent de ne plus se sentir chez eux en France. Que reste-t-il dans un pays qui assume publiquement de voter massivement pour des partis attisant une hostilité constante à l’égard des Algériens de France ?Le pays a enregistré une hausse de 32% des actes racistes en 2023 par rapport à 2022. L’année précédente, la hausse observée était de 4%.Les services de police ont recensé près de 15.000 actes de racisme et antireligieux. On parle seulement de ceux déclarés et dénoncés. Qu’en est-il de ceux passés sous silence ? Comment cette courbe tristement ascendante va-t-elle évoluer après une succession de victoires de l’extrême-droite ?D’où la nécessité de compter sur un autre « chez soi ». ‘Je ne vais pas attendre d’être exclu de mon propre pays pour réagir. J’ai subi pas mal d’agressions racistes ces dernières années. Je sens que ma place est constamment menacée au travail. Je fais profil bas pour le moment, mais jusqu’à quand ?\", s’interroge Amine.« Je n’en peux plus et surtout je ne suis pas du tout assuré que les choses ne vont pas empirer. Avoir un passeport algérien valide me rassure. Je pourrais toujours me réfugier dans mon second pays ou un autre État qui reconnaît ma nationalité algérienne », estime Amine.Difficile d’être rassuré dans une France qui peine à avoir de bonnes relations avec sa communauté algérienne depuis plusieurs années.L’Algérie est constamment placée au centre des tensions politiques en France.L’extrême-droite n’est pas la seule à s’acharner sur les Algériens. Le 30 mai dernier, le parti Les Républicains (droite) était allé jusqu’à publier un tweet haineux sur X dans lequel on voyait un photomontage des supporters algériens sur les Champs Elysées avec le commentaire  « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF », suivi du #OneTwoThree.Sans oublier la question mémorielle qui continue d’entacher les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie et de maintenir une tension perpétuelle entre les deux pays.En face, l’Algérie fait des appels du pied à ses ressortissants de l’étranger en leur facilitant l’accès au pays. Les autorités algériennes n’hésitent pas à valoriser la diaspora algérienne en l’invitant à s’impliquer dans les prochaines élections algériennes ou encore à venir investir dans leur second pays qui les accueillera toujours les bras grands ouverts.Des arguments qui pourraient faire mouche auprès des Algériens de France effrayés par cette extrême-droite française de plus en plus puissante.Offrir une porte de sortie à leurs enfantsMême si le scénario d’une extrême-droite au pouvoir en France reste hypothétique pour le moment, certains Algériens de France veulent déjà penser à l’avenir.La montée des droites ne concerne pas seulement la France mais une grande partie de l’Europe. Pour les Algériens de la 2e et la 3e génération, il faut d’ores et déjà imaginer un avenir sombre pour les non-Européens, notamment les Algériens. Certains parents prennent les devants pour leurs enfants et demandent pour eux la nationalité algérienne.« J’ai paniqué quand j’ai vu que j’avais perdu mon S12 (acte de naissance spécial) et ceux de mes enfants. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pouvoir vivre qu’en France. Conserver ma nationalité algérienne et la transmettre à mes enfants est un choix qui me rassure. J’ai appelé le Consulat algérien pour m’assurer que je pouvais quand même renouveler mes papiers algériens et faire ceux de mes enfants. Ils m’ont dit que oui, j’étais soulagée », raconte Rania, à Lyon.« Je sais que c’est une drôle de démarche. Mes enfants ne sont jamais allés en Algérie, ils ne parlent pas un mot d’arabe. Je veux juste leur donner une option par sécurité. C’est assez instinctif », estime Rania, mère de trois enfants.À l’heure actuelle, il n’est pas possible de chiffrer les demandes de passeports afin de voir si l’on peut observer une recrudescence de demandes dans les consulats algériens de France.Les législatives françaises seront une échéance charnière pour les Algériens de France qui détiendront à travers les résultats une preuve que leur pays est encore une terre d’accueil ou non." }, { "title": "Présidentielle en Algérie : les signes d’une candidature de Tebboune se multiplient", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-les-signes-dune-candidature-de-tebboune-se-multiplient/", "description": "No Description", "content": "Une autre note vient s’ajouter à la partition appelant Abdelmadjid Tebboune à briguer un secondmandat présidentielà la tête de l’Algérie.Abdelmadjid Tebboune, présidentielles anticipées.Après le mouvement El Bina et le RND, c’est au tour du FLN, parti majoritaire au Parlement nationale d’appeler le président sortant à « poursuivre le processus de réformes et de développement ».« Fidèle à ses principes et avec conviction, le FLN exhorte le président de la République à briguer un secondmandatpour parachever le processus de réformes et de développement », note l’ex-parti unique dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son comité central tenu ce week-end à Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger.Même s’il ne s’agit que d’une invitation, formule d’usage des partis pro-pouvoir, le FLN ne caresse pas moins l’espoir que Abdelmadjid Tebboune réponde à son appel.Le Comité central du FLN formule le voeu que « le Président de la République répondra à cet appel renforcé avec honnêteté et loyauté envers l’Algérie, et soutenu par la confiance de millions d’Algériens et d’Algériennes, qui espèrent réaliser leurs aspirations légitimes à un État fort, sûr, prospère et développé », ajoute le texte.Ce soutien, du reste prévisible, a été formulé dès l’ouverture des travaux du Comité central par Abdelkrim Benmbarek, le secrétaire général du FLN qui été élu à la tête de l’ancien parti unique en novembre 2023.« Notre soutien à Abdelmadjid Tebboune dépasse le sens d’allégeance (…) Il est de notre devoir de défendre les réalisations du président. Notre choix s’impose de lui-même au regard de son bilan que nul ne peut ignorer », avait-il justifié en vantant que son parti est la « première force nationale ».En exhortant ouvertement le chef de l’Etat à renouveler son bail à la tête de l’Etat, le FLN, bien qu’en net recul si l’on se fie à ses résultats obtenus lors des législatives de 2021, laisse peu de doutes quant à une potentielle candidature de Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.On voit mal, en effet, le FLN, appareil d’Etat depuis l’indépendance, s’engager dans une option à l’issue improbable. « Parti du pouvoir », selon l’expression du défunt Abdelhamid Mehri, le FLN, malgré les crises successives qui l’ont secoué, demeure une force politique assez présente dans les institutions de l’Etat et dispose de puissants relais parmi les notabilités, les zaouias et les féodalités locales.Cela sans compter les organisations, bien qu’à l’influence réduite dans la société, qui lui sont inféodées à l’image de l’organisation des moudjahidines et l’organisation des enfants de chouhadas.À ce titre et compte tenu de la singularité du fonctionnement institutionnel en Algérie, il reste un baromètre des grandes orientations politiques du régime.Jusque-là, hormis ses discours-bilans, ses projections concernant certaines réformes et le soutien exprimé ouvertement par le sénat en mai dernier, perçus par les observateurs comme de sérieux indices, rien n’indiquait formellement que Abdelmadjid Tebboune allait briguer un second mandat.Présidentielle en Algérie : le FLN appelle à son tour Tebboune à se représenterLorsqu’en décembre dernier, il a été invité par certains députés à briguer un deuxième mandat à l’occasion de son discours devant les deux chambres parlementaires réunies, Abdelmadjid Tebboune avait seulement concédé : «Que Dieu nous prête la santé nécessaire ».Mais depuis le récent appel de Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, visiblement au parfum, appuyé ce week-end par le FLN, l’option de la candidature de Abdelmadjid Tebboune ne fait plus mystère pour les partis qui multiplient les appels pour qu’il se porte candidat aux présidentielles du 7 septembre prochain.D’ailleurs, ces appels n’ont été ni contestés, ni désavoués par l’entourage et les proches du président de la République. Reste maintenant à savoir quand et dans quel format, Abdelmadjid Tebboune annoncera sa candidature.Il s’agit aussi de savoir comment il s’accommodera de ces soutiens, jugés encombrants il y a encore quelques années dans la foulée du mouvement populaire et dont il s’était passé dès son accession à la magistrature suprême en 2019 leur préférant la « société civile ». D’autant que ni le FLN, ni le RND, ni Abdelkader Bengrina n’avaient soutenu sa candidature en 2019.Mais, comme la politique est l’art du possible, tout porte à croire qu’un consensus au sommet de l’Etat se soit dégagé autour de sa candidature." }, { "title": "Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-vetements-produits-en-algerie-exportes-en-france-des-juillet/", "description": "No Description", "content": "La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.Vêtements de marque Tayal / https://tayal.dzÀ Rélizane, à l’ouest du pays, est implantéTayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française», a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.Une collaboration avec sept marques internationalesTarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. «On est certifié en tant que leur fournisseur», précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.«Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie», a expliqué le PDG de la société algéro-turque.Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.«La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie», regrette toutefois le PDG de Tayal. «Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970», a-t-il précisé." }, { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "No Description", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "Mémoire Algérie-France, Rafah, Naturgy réagit, Algérie-Maroc…Les dernières infos", "link": "https://www.tsa-algerie.com/memoire-algerie-france-rafah-naturgy-reagit-algerie-marocles-dernieres-infos/", "description": "L’Algérie ne fera « aucune concession » sur la mémoire de la colonisation avec la France,...", "content": "L’Algérie ne fera « aucune concession » sur la mémoire de la colonisation avec la France, un international algérien en finale de la Ligue des champions, Israël poursuit son véritable objectif à Gaza, Naturgy réagit sur le gaz algérien, le marché des engrais au cœur d’une bataille entre l’Algérie et le Maroc…TSA revient sur les dernières infos de ce mercredi 8 maiAlgérie – France : « Aucune concession » sur la mémoire (Tebboune)L’Algérie ne fera «aucune concession» sur le dossier de la mémoire de la colonisation, a déclaré le président Abdelmadjid Tebboune dans un message adressé mardi aux Algériens à l’occasion de la commémoration des massacres du 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata.« Le dossier de la mémoire est inaliénable et imprescriptible, et ne peut faire l’objet de concession ou de marchandage », a déclaré le président Tebboune, en affirmant que ce dossier qui empoisonne les relations entre la France et l’Algérie « restera au centre de nos préoccupations, jusqu’à ce qu’il jouisse d’un traitement objectif, audacieux, qui rende justice à la vérité historique. »L’intervention du président Tebboune sur le dossier de la mémoire survient dans un contexte de montée en puissance de l’extrême-droite en France dont certains députés et dirigeants sont toujours des partisans de l’Algérie française.Ligue des champions : un international algérien en finaleRamy Bensebainiétait tout sourire à la fin du match PSG – Dortmund mardi soir au Parc des Princes à Paris. Le club allemand a dominé l’équipe parisienne sur le score de 1-0  pour se qualifier en finale de la Ligue des champions. Il y a une semaine à Dortmund, les Allemands ont gagné sur le même score.L’international algérien est qualifié lui aussi pour la première fois de sa carrière à une finale de cette coupe tant convoitée en Europe. Arrivé cette saison à Dortmund après plusieurs saisons passées à Mönchengladbach, Ramy Bensebaini pourrait être champion d’Europe le 1er juin prochain à Londres.Le seul bémol est que l’international algérien ne jouera pas cette finale en raison d’une blessure qui le tient éloigné des terrains depuis trois mois depuis mars dernier.Israël poursuit son objectif de vider Gaza de ses habitantsRien ne semble en mesure d’arrêter la machine de guerre israélienne à Gaza. Israël a lancé lundi une vaste offensive contre la ville de Rafah qui est située à la frontière entre l’enclave palestinienne et l’Egypte.Plus de 1,5 million de Palestiniens sont entassés dans cette ville qui subit les bombardements intensifs israéliens et où l’eau et la nourriture manquent terriblement.Après avoir bombardé sans relâche le nord de la bande de Gaza durant sept mois de guerre sanglante qui a fait plus de 34.000 morts Palestiniens, Israël s’attaque à Rafah, la dernière ville encore debout dans une cette enclave réduite en grande partie en ruines.Si l’objectif officiel d’Israël est de détruire le Hamas, le comportement de son armée dévoile plutôt la véritable stratégie du gouvernement extrémiste de Benyamin Netanyahu qui est celui de vider par les armes Gaza de sa population palestinienne.Dans le même temps, Israël poursuit sa colonisation de la Cisjordanie occupée, en soutenant ses colons extrémistes qui chassent les Palestiniens de leurs terres pour s’y installer.Gaza algérien : l’opérateur espagnol Naturgy réagitNaturgya réagi mardi à l’information publiée par Reuters sur une éventuelle annulation par l’Algérie de ses fournitures de gaz en cas de son rachat par un fonds d’investissement émirati.L’opérateur espagnol qui est l’un des plus importants clients de Sonatrach a dit que le contrat qui le lie au géant gazier algérien ne comporte aucune clause relative au changement d’actionnariat.Naturgy a affirmé qu’il n’y a jamais eu ce genre de clause dans les contrats d’approvisionnement en gaz.L’opérateur espagnol est actionnaire à hauteur de 49% du gazoduc Medgaz qui relie directement l’Algérie et l’Espagne. L’autre partie est détenue par Sonatrach.Algérie – Maroc : le marché africain des engrais, nouveau terrain de batailleLa bataille des engrais en Afrique a commencé entre l’Algérie et le Maroc. A Nairobi (Kenya), lors de la réunion ministérielle préparatoire au sommet africain sur les engrais qui a été ouverte mardi 7 mai, chaque pays a étalé ses capacités dans la production de ce produit indispensable pour l’agriculture.Le ministre algérien de l’Agriculture Youssef Cherfa a détaillé les capacités de l’Algérie dans le domaine des engrais et proposé l’expertise ainsi que son aide aux pays africains.Son homologue marocain Mohamed Sadiki et de hauts responsables de l’Office chérifien du phosphate (OCP) ont eux aussi présenté les atouts de leur pays dans le domaine des engrais.France : un imam expulsé vers l’Algérie fait appelExpulsé vers l’Algérie à cause de propos jugés haineux envers les juifs qu’il a prononcés dans un prêche, Mohamed Tataïa, imam de la Grande mosquée de Toulouse dans le sud-ouest de la France, a fait appel mardi devant le Conseil d’Etat, rapportent plusieurs médias français.Il a été condamné en 2022 à quatre mois de prison avec sursis à cause de ce prêche prononcé en 2017. Il a été arrêté le 19 avril dernier à son domicile, puis expulsé vers l’Algérie. Un premier recours a été rejeté par le tribunal administratif de Paris. Selon son avocat, Vincent Brengarth, « la commission d’expulsion avait rendu un avis négatif à son expulsion et il a été expulsé soudainement, sans que nous puissions exercer un recours effectif ».Arrivé en France en 1985, cet imam officiait à la mosquée du quartier Empalot." }, { "title": "Maroc : le gendre du Premier ministre s’offre une villa à 15 millions de dollars aux USA", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-le-gendre-du-premier-ministre-soffre-une-villa-a-15-millions-de-dollars-aux-usa/", "description": "Le fils d’un milliardaire et promoteur immobilier marocain, vient de faire une acquisition immobilière...", "content": "Le fils d’un milliardaire et promoteur immobiliermarocain, vient de faire une acquisition immobilière de luxe aux États-Unis contre un montant pour le moins hallucinant quand on connaît la situation économique et sociale du Maroc.Malik Sefrioui, vice-président du groupe cimentier Ciments de l’Atlas-Ciments de l’Afrique, fils d’Anas Sefrioui, le milliardaire et PDG du groupe Addoha, a acquis une villa en bord de mer aux USA, pour un montant de 15,375 millions de dollars.Malik Sefrioui s’offre une villa pour 15,375 millions de dollarsLa résidence située sur Hibiscus Island, à Miami Beach date de 1930. Selon plusieurs médias marocains, l’acquéreur, âgé de 33 ans, est également l’époux de Kenza Akhannouch, fille de l’actuel chef de gouvernement marocain Aziz Akhannouch. Leur mariage a été célébré le 27 avril à Marrakech.Malik Sefrioui a acheté la maison à deux étages pour 15,375 millions de dollars à Paul Morelli, un créateur de bijoux haut de gamme, rapporte le médiaMiami Herald, début mai. Cette acquisition s’inscrit dans une nouvelle tendance à Miami Beach, celle de l’acquisition de maisons de luxe par des ultrariches, après la pandémie.La transaction a été conclue« la semaine dernière », indique la même source, soit vers la fin du mois d’avril dernier. La maison, située sur un terrain de près d’un demi-hectare, comprend six chambres à coucher, sept salles de bains, une piscine et un quai pour bateaux.Sefrioui envisage de démolir la résidence existante et d’en construire une nouvelleLa façade, côté mer, de la luxueuse demeure s’étend sur une trentaine de mètres, le long de Biscayne Bay, avec une vue imprenable sur Palm Island, l’horizon et la skyline de Miami, précise encore Miami Herald.La villa a été vendue en 2021 contre 11,5 millions de dollars. La récente transaction effectuée par Malik Sefrioui a donc fait un retour de 37 % pour l’ancien propriétaire, Paul Morelli. Les prix de l’immobilier dans les alentours ont fortement augmenté ces derniers temps.Des sources proches de la transaction indiquent que l’acquéreurmarocaina acheté la villa principalement pour la vue qu’offre l’endroit. Toutefois, il envisage de démolir la résidence existante et d’en construire une nouvelle pour lui-même ou pour la revendre.Cette décision de démolition de la villa de 1930 n’est pas étonnante, puisque« de plus en plus de maisons historiques sont démolies ces derniers temps à Miami Beach », explique le même média." }, { "title": "Erwan Davoux, candidat aux législatives françaises : « Diminuer les visas aux Algériens fut une erreur »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/erwan-davoux-candidat-aux-legislatives-francaises-diminuer-les-visas-aux-algeriens-fut-une-erreur/", "description": "No Description", "content": "Erwan Davoux est candidat aux élections législatives françaises anticipées du 30 juin prochain dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Dans cet entretien, il évoque ses liens avec le Maghreb, sa vision sur l’immigration, les relations franco-algériennes et Gaza.Vous vous présentez dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend le Maghreb. Pourquoi cette circonspection ?Je suis natif de Tunisie, (3ème génération), pays où j’ai grandi et pour lequel j’éprouve une immense affection. J’y ai effectué toute ma scolarité, dans l’enseignement français à l’étranger (mon père était enseignant au Lycée Français de la Marsa). Cela m’a particulièrement marqué. J’ai d’ailleurs participé à la création de l’association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde.J’ai sillonné les différents pays de la circonscription dans mes différentes fonctions de conseiller diplomatique. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de me rendre plusieurs fois à Alger et Oran et l’honneur d’y accompagner Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.Lorsque je suis arrivé à Paris pour mes études supérieures à l’Institut d’Études Politiques, j’ai choisi de faire aussi un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département d’études arabes. Afin de ne jamais rompre avec le monde arabe et consolider mon niveau en arabe littéral, langue que j’ai commencé à apprendre dès l’âge de 6 ans.Toutes mes racines sont dans cette circonscription.Vous vous présentez avec quel parti politique ?Je serai un candidat indépendant dont l’inspiration est gaullienne, chiraquienne et qui soutient les prises de positions remarquables de Dominique de Villepin.Je n’ai sollicité aucune investiture. Les partis politiques ne jouent plus leur rôle d’éclairer et contribuer au débat public mais servent uniquement les intérêts de leurs dirigeants. L’intérêt général, la France, les Français de l’étranger sont très loin de leurs préoccupations.Ma voie sera authentique et sincère, conformément à mon engagement de jeunesse derrière Jacques Chirac.L’immigration est au cœur des débats de la campagne électorale. Quelles sont vos propositions sur le sujet ?L’immigration est trop souvent au centre du débat comme si elle était le seul enjeu à relever. Il y en a bien d’autres !Souvent appréhendée sous un aspect purement négatif, de rejet de l’autre, de tout ce qui est différent, je plaide pour une position plus équilibrée. Une immigration maîtrisée est naturellement indispensable mais encore faut-il avoir une approche intelligente et sortir des clichés. Il y a naturellement des problèmes d’intégration qu’il faut affronter et régler. L’actuel pouvoir délaisse la politique de la ville et abandonne la mixité sociale. On communique peu ou pas sur les réussites exemplaires.La pratique de la langue et les attaches familiales me paraissent être les deux facteurs clés à prendre en compte. Sous cet angle, les Algériens n’ont aucune vocation à être pénalisés, bien au contraire.« La France est riche de sa diversité » déclarait Jacques Chirac dans son dernier message aux Français, en mars 2007. C’est ma position.Et concernant les visas Schengen pour les Algériens ?La décision brutale et purement électoraliste de diminuer de 50% la délivrance de visas pour les Algériens, en 2021, fut une erreur. Elle laissera un ressentiment durable négatif, en dépit d’un certain retour à la normale. La vie familiale, les projets ne doivent pas être pris en otage de contingences politiciennes décidées à l’emporte-Pièce ! La considération doit l’emporter sur la suspicion.Que proposez-vous concernant les relations entre la France et l’Algérie pour surmonter les blocages actuels ?Je souhaite, qu’après l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la relation connaisse une nouvelle impulsion forte. Je suis un partisan de l’amitié franco-algérienne. Je n’appartiens pas à la macronie mais mon pays passe avant tout. C’est l’intérêt de nos deux grandes nations, me semble-t-il, de parvenir à une relation intense et apaisée.L’occasion s’était déjà présentée avec Jacques Chirac, en 2005, mais nous avons manqué ce rendez-vous avec l’Histoire, à cause de ce stupide « Amendement Vanneste » sur le « rôle positif de la colonisation ».Cette fois, je pense que le contexte est favorable, les annonces faites récemment dans le domaine mémoriel, la restitution des biens, vont dans le bon sens.Un grand Traité d’Amitié fondateur permettant une appréhension lucide du passé et jetant les bases d’une relation future dense devra émerger. Peut-être doit-on s’inspirer du Traité de l’Elysée, conclu, en 1963 entre la France et l’Allemagne….Vous avez pris des positions courageuses concernant la guerre à Gaza. Si vous êtes élu, quels sont les projets que vous allez défendre à l’Assemblée nationale ?Les massacres commis à Gaza ne sont ni une parenthèse ni une simple question qui se limite à l’international. Ils me révoltent car ce sont tous les fondements de la civilisation qui sont remis en cause : égale valeur et dignité de la vie humaine. Le droit international et humanitaires sont bafoués. Les valeurs d’égalité et de Laïcité de la République sont écartées. En effet, la laïcité est la reconnaissance de toutes les religions comme respectables et leur traitement de manière égale. Elle ne doit pas être détournée pour jeter la suspicion sur l’une d’entre elles.Je déplore la passivité de la diplomatie française sur cette question et sa politique hésitante voir incohérente.  En revanche, je salue avec respect l’immense travail accompli par la diplomatie algérienne sur ce dossier fondateur.Dans l’immédiat, il s’agit de stopper le gouvernement de Netanyahou, les sionistes révisionnistes et les kahanistes suprémacistes en prenant des sanctions : gel des avoirs, interdiction de se rendre sur le territoire national, sanctions commerciales, révision de certains accords.Naturellement, les décisions que prendront la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International s’imposeront à tous.La reconnaissance de l’État palestinien est urgente, je suis certain que Jacques Chirac l’aurait fait depuis longtemps !À l’Assemblée Nationale, je porterai cette voie et cette voix là pour que la diplomatie française renoue avec sa tradition gaullo-chiraquienne, conforme à son histoire et à ses valeurs." }, { "title": "L’Algérie recrute des enseignants pour l’enseignement de l’arabe en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-recrute-des-enseignants-pour-lenseignement-de-larabe-en-france/", "description": "No Description", "content": "L’Algérieprend part à l’enseignement de la langue arabe en France. L’ambassade d’Algérie à Paris vient de lancer une opération de recrutement d’enseignants d’arabe contractuels dans les écoles élémentaires françaises.France / Par cyrano / Adobe StockCette opération pilotée par le service de l’enseignement de lalangue arabeen France vise le recrutement d’instituteurs dans 39 départements français.C’est une «opération de recrutement sur dossiers de candidatures pour l’accès au poste d’enseignant contractuel à temps partiel (payés à l’heure) de langue arabe dans les écoles élémentaires publiques françaises. La période de l’envoi des candidatures est fixée à vingt jours ouvrables, à compter de la publication du présent avis (du 14 juin au 15 juillet 2024)», a précisé l’ambassade d’Algérie dans un avis de recrutement qui a été partagé sur les réseaux sociaux par le député des Algériens de France Abdelouahab Yagoubi.L’Algérie recrute des enseignants d’arabe dans plusieurs départements en FranceLes candidats à ces postes doivent «posséder la nationalité algérienne et résider en France» ; ne pas avoir commis d’actes touchant la souveraineté et l’intérêt national; être titulaire d’un diplôme universitaire algérien ou d’un titre équivalent en rapport avec la matière enseignée; être détenteur d’une certification de connaissance de la langue française de niveau B2 au minimum.L’ambassade d’Algérie enFranceprécise que les détenteurs de diplôme d’État ou de diplôme national de l’enseignement supérieur français sont dispensés de la certification B2.Les candidats ne doivent pas avoir de mention au bulletin de leur casier judiciaire «incompatibles avec l’exercice de l’emploi postulé» alors que ceux qui ont été condamnés à une «peine infamante» ne peuvent pas candidater.L’ambassade d’Algérie en France a détaillé, dans le même avis de recrutement, les noms et le nombre de départements où sont implantées les écoles élémentaires où seront affectés les enseignants contractuels recrutés.Dans le détail, 17 enseignants seront affectés dans des écoles situées dans la région Ile de France, sept instituteurs contractuels pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, six pour le Grand-Est, six pour la région sud-est et trois enseignants pour la région sud-ouest." }, { "title": "Algérie, Hezbollah-Israël, législatives en France… Les dernières infosIl y a 2 heures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-hezbollah-israel-legislatives-en-france-les-dernieres-infos/", "description": "No Description", "content": "Plusieurs hadjis morts à cause de la chaleur en Arabie Saoudite, le Hezbollah envoie un message à Israël, un Aïd sans eau à Tiaret, législatives en France et la position forte de Kylian Mbappé… Les dernières infos.Par butenkow / Adobe StockLe Hezbollah adresse un message fort à IsraëlLe Hezbollah a diffusé mardi des images de sites civils et militaires israéliens qu’il a obtenues en faisant survoler des drones au-dessus d’Israël.Ces images sont contenues dans des vidéos d’une durée totale de près de 10 minutes, constituent un message clair à Israël qui multiplie les menaces d’intervention militaire à grande échelle en Liban.Hezbollah has published a video showing one of its reconnaissance drones flying over northern Israel, including the Haifa port.pic.twitter.com/7UxfpiX3Io— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian)June 18, 2024Elles montrent des navires de guerre israéliens amarrés dans le port de Haïfa, des installations militaires stratégiques et des quartiers résidentiels.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, des affrontements réguliers ont eu lieu entre Israël et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.L’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises des villes libanaises pour assassiner des dirigeants de la milice libanaise et cette dernière a tiré de nombreuses roquettes sur Israël.Arabie Saoudite : plusieurs hadjis morts à cause de la chaleurLes images de pèlerins morts à cause des fortes chaleurs qui affectent l’Arabie Saoudite ces derniers jours sont insoutenables.Sur les réseaux sociaux, des vidéos choquantes montrant des cadavres de hadjis gisant par terre sont partagées.Selon les autorités saoudiennes, au moins 550 pèlerins, dont 323 Égyptiens, sont morts à cause de la chaleur, selon de nombreux médias. Les températures ont atteint 51,8 degrés à la Mecque.Algérie : la crise de l’eau perdure à Tiaret et caniculeLa crise de l’eau perdure àTiaretoù une bonne partie des quartiers de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien a passé l’Aïd-el-Kébir avec des robinets à sec.Une situation qui a provoqué des tensions. Des habitants sont sortis pour protester contre le manque d’eau, en bloquant notamment la RN 23 reliant Tiaret à Oran.À Frenda, la situation a failli dégénérer à cause toujours du manque d’eau. Des citoyens mécontents ont barré la RN 14 reliant les wilayas de Tiaret et Mascara, selon le Quotidien d’Oran qui précise que même si l’eau est revenue dans les robinets le deuxième jour de l’Aïd, mais la pression n’était pas suffisante pour approvisionner tous les habitants, notamment ceux qui résident dans les étages supérieurs des bâtiments.En plus du manque d’eau à Tiaret, de nombreuses régions d’Algérie ont passé la fête de l’Aïd-el-Kébir sous de fortes chaleurs, avec des températures de plus de 49 degrés dans certaines wilayas du grand Sud. Au Nord du pays, le sable du Sahara a enveloppé plusieurs villes, dont Alger.Législatives en France : la position forte de Kylian MbappéEn France, la campagne pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet bat son plein.Trois camps diamétralement opposés s’affrontent pour obtenir la majorité absolue leur permettant de constituer un gouvernement : l’extrême droite, le Front populaire et le camp du président Emmanuel Macron. Selon les sondages, aucun camp n’est donné vainqueur dès le premier tour.De nombreuses voix se sont exprimées pour appeler à faire barrage au Rassemblement national (ex-Front national).Parmi lesquelles l’attaquant de l’équipe de France Marcus Thuram, mais surtout la superstar des Bleus Kylian Mbappé qui a appelé les Français à voter massivement pour faire barrage aux extrêmes. «On a des valeurs de mixité, tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger.J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet», a déclaré Mbappé dimanche 16 juin, la veille du match France – Autriche (1-0), comptant pour le premier tour de l’Euro 2024 en Allemagne.Un appel qui a mécontenté les défenseurs du Rassemblement national.Le taux de participation à ces élections devrait être supérieur à celui des Européennes du 9 juin dernier où le Rassemblement national a raflé la mise avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Pour ce scrutin législatif, les enjeux sont différents. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 400.000 procurations ont été enregistrées jusqu’au dimanche 16 juin, soit 6,5 fois que lors des précédentes législatives de juin 2022. Cette hausse du nombre de procurations n’est pas une bonne nouvelle pour l’extrême-droite, selon les observateurs.SUR LE MÊME SUJET :Bras de fer UE – Algérie, Tebboune au G7, Mahrez, Air Algérie : les dernières infos" }, { "title": "Cet aéroport français desservi par Air Algérie est menacé de fermetureIl y a 1 heure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/cet-aeroport-francais-desservi-par-air-algerie-est-menace-de-fermeture/", "description": "No Description", "content": "Air Algérie assure trois vols réguliers sur les cinq disponibles au départ de l’aéroport de Lorraine, dans l’Est de la France, ce qui représente 60 %. En difficulté après la perte d’une nouvelle ligne, l’aéroport français risque de fermer.Quand on pense aux volsAir Algériedepuis la France, les premiers aéroports qui viennent à l’esprit sont ceux des grandes villes où habite une importante population d’origine algérienne. On pense à Paris, avec ses deux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly, Marseille, Lyon, Lille…Photo par Jag_cz / Adobe StockMais Air Algérie dessert aussi des aéroports de taille plus modestes, avec comme objectif d’être la plus proche possible de la communauté algérienne en France. Parmi ces petits aéroports figue celui de Lorraine, dans l’Est de la France.En octobre 2021, alors que les vols reprenaient progressivement après la suspension liée au Covid-19, Lorraine Aéroportsuppléait presque Air Algériede reprendre ses dessertes. Et pour cause : sa survie en dépendait.L’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine menacé de fermetureDeux ans et demi plus tard, la compagnie aérienne algérienne a bien repris ses vols, mais l’aéroport lorrain n’est pas pour autant sorti de la crise. Après avoir perdu plusieurs lignes, il est désormais menacé de fermeture malgré la forte présence d’Air Algérie qui représente désormais 60 % des lignes régulières assurées depuis Lorraine Aéroport.Aux écrans de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, ne s’affichent plus que cinq lignes régulières, rappelle le média local Les Frontaliers, ce mercredi 19 juin : Toulouse dans le Sud de la France, Casablanca au Maroc et trois destinations en Algérie (Constantine, Alger et Oran). Ces dernières sont toutes assurées par Air Algérie.En effet, sa ligne historique pour Marseille vient d’être stoppée début juin par la compagnie Twin Jet, ce qui représente un véritable coup dur pour ce petit aéroport qui risque désormais la fermeture.Une fermeture qui ne devrait pas intervenir dans l’immédiat, précise le média français. En effet, la Région Grand-Est s’opposerait à cette option. «Mais l’institution qui gère cet aéroport et deux autres sur son territoire a demandé un audit financier pour y voir plus clair. La Chambre régionale des comptes devrait rendre son rapport début 2025», précise Les Frontaliers.SUR LE MÊME SUJET :Voyage en Algérie sans passeport : la mesure est bien appliquée dans les aéroports français" }, { "title": "Crise de l'eau en Algérie : un plan d’urgence de 200 millions de dollarsIl y a 16 min", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-de-leau-en-algerie-un-plan-durgence-de-200-millions-de-dollars/", "description": "No Description", "content": "La crise de l’eau perdure àTiaret. La grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien s’est retrouvée, début juin, sans eau après l’assèchement du barrage de Ben Khedda qui alimentait la wilaya.Photo par G.Go / Adobe StockLes autorités ont déployé un plan d’urgence pour remédier à la situation, mais la population mécontente, a mené de nombreuses actions de protestation pour exprimer sa colère et sa soif.Deux importantes routes nationales reliant Tiaret à Oran et Mascara ont été barricadées par des manifestants durant l’Aïd-el-Kébir qui a été célébré dimanche 16 juinen Algérie.Vendredi, la veille de cette fête religieuse, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal s’est rendu une nouvelle fois dans cette wilaya où il a mis en service des installations de transfert d’eau depuis la zone de captage du Chott Chergui vers la ville de Tiaret. Un projet qui devrait réduire la tension en matière d’approvisionnement d’eau depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda qui traditionnellement alimente la ville.À cette occasion, le ministre de l’Hydraulique a annoncé le lancement d’un nouveau programme pour réduire la tension sur l’eau. Un type de programme où, à l’avenir, les agriculteurs pourraient avoir leur place.Ce projet de transfert permettra d’approvisionner quotidiennement la ville de Tiaret avec 10.000 m³ d’eau, ce qui portera la capacité totale à 34.000 m³.À cette occasion, le ministre a annoncé que «le 23 juin débuteront les travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de 11 communes de la wilaya de Tiaret et la wilaya déléguée de Kasr Chellala, à partir du bassin de Djermaya», selon l’agence APS.Pour faireface  à la situation alors que d’autres régions du pays souffrent du manque d’eau, l’Algérie a dégagé une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars algériens, soit un peu plus de 200 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets urgents au profit des zones exposées au stress hydrique dans le pays. Ce montant a été dévoilé lors de la même visite par Taha Derbal.Gestion de l’eau en Algérie : la nécessité de changer d’approcheLors d’un point de presse le ministre a souligné que « les walis de la République ont reçu jeudi des correspondances pour contacter les gestionnaires des ressources en eau afin d’entamer, immédiatement, la mise en œuvre des projets soumis, qui comprennent des puits, des installations de stockage et d’autres pour mobiliser les ressources en eau, à condition que les délais de réalisation n’excèdent pas quatre mois ».Ce programme s’apparente à des opérations de petite hydraulique à l’image de l’installation d’une station de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.En l’espace de quelques semaines en 2023, l’entreprise publique Cosider a installé plusieurs canalisations de gros diamètres et des pompes de forte puissance qui ont permis d’éviter que des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau douce de l’oued Sebaou ne se jettent dans la mer.L’hydrogéologue Malek Abdesselam de l’université de Tizi-Ouzou avait suggéré une telle opération et, à plusieurs reprises, s’était prononcé pour la construction de digues ou de stations de pompage.Un autre exemple de réalisation concerne en Mitidja avec recharge artificielle de la nappe souterraine. Le creusement de bassins d’infiltration à proximité de l’oued El Hararch ont permis entre 2011 et 2014 une remontée du niveau de la nappe à la grande satisfaction des agriculteurs qui avait vu leurs puits s’assécher. La chercheuse Djerad Hassiba de l’université de Blida a mesuré en 2015 « une augmentation du niveau piézométrique » de la nappe.Il y a longtemps que les pratiques paysannes permettent de récolter l’eau des crues d’oueds. C’est le cas en milieu steppique où de simples retenues de terres et de cailloux permettent l’épandage des crues vers les champs.Cette pratique requiert peu de moyens. De simples gabions ou des big bag remplis de gravier et de galets peuvent permettre de dévier les eaux et contribuer à leur infiltration vers la nappe souterraine.Le cas des agriculteurs du Mzab est connu mondialement comme un exemple de collecte des eaux de crues pour irriguer les palmeraies et recharger avec le surplus la nappe d’eau superficielle. Le cas des ghouts d’Oued Souf et des foggaras du Touat (Adrar) sont là également pour rappeler l’ingéniosité de la paysannerie algérienne à s’adapter à des environnements arides.Cependant, le développement des forages a parfois relégué au second plan ces traditions ancestrales.Défense et restauration des solsDe par les superficies occupées et les techniques employées, les agriculteurs ont une action directe sur les possibilités de mobilisation de l’eau des pluies.C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’administration coloniale a mis en œuvre des programmes de lutte contre l’érosion et de collecte des eaux en Algérie.Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des cordons de pierres et des banquettes de terre ont été installées avec l’emploi de bulldozers sur les sols en pente. Mais ces opérations réalisées sans consultation des populations rurales n’ont pas eu de succès.Faute d’entretien, de nombreuses banquettes se sont effondrées et ont parfois accru le ravinement du sol. De 1985 à 1995, des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière (Inrf) et de l’Institut français de recherche pour le développement (Ird) ont examiné l’état de plus de 300.000 hectares de banquettes en Algérie.Il est apparu que « 20 % des banquettes ont été totalement effacées à la charrue par les paysans, tandis que 60 % n’ont jamais été entretenues et sont ravinées ou presque effacées ».Plus grave, près de 70 % des paysans enquêtés se sont montrés hostiles aux banquettes installées sur leurs terres. « Elles entraînent une perte de surface cultivable » ont-ils déclaré.Quant aux lacs collinaires, il est apparu que leur durée de vie n’était que de 4 à 10 ans contre 40 prévus. En cause le fait que « les talus et exutoires ne sont pas entretenus régulièrement », une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’envasement des barrages situés en aval.Les images d’archives des années 1950 conservées par l’Institut français de l’audiovisuel (INA) montrant l’exportation de moutons vers la métropole témoignent de la surexploitation des pâturages naturels.On y voit qu’une partie des bêtes exportées provenaient de troupeaux qui pâturaient la végétation des collines, ce qui a diminué le couvert végétal protégeant le sol contre l’érosion.Dans de nombreuses régions d’Algérie, la multiplication des sentiers qui s’entrecroisent sur les pentes de ces collines témoignent de la perpétuation de cette pratique.Si la présence d’animaux dans les sous-bois peut permettre un débroussaillage et contribuer à la réduction des incendies, la charge des animaux reste inadaptée pour permettre la régénération de la végétation.Dès les années 1970, les coopératives d’élevage pastoral mises en place par les services agricoles dans le cadre de l’Association pour le Développement du Pastoralisme ont montré que, là où les parcours steppiques étaient protégés par des clôtures régulant la présence de moutons, la végétation était plus abondante.Gestion de l’eau : ces techniques ancestrales qui ont fait leur preuvesProgressivement, à partir du milieu des années 1980, une autre approche de la gestion des eaux de pluie a vu le jour en Algérie. C’est le cas à l’INRF où les chercheurs ont adopté une nouvelle approche visant à associer les agriculteurs et les populations rurales.Cette approche est née de l’analyse critique des pratiques anciennes et de travaux expérimentaux. En 2012, un groupe international de chercheurs a établi le bilan de soixante années de recherches sur l’érosion hydrique et la lutte antiérosive au Maghreb.Parmi leurs observations, il est apparu que pour réduire le ruissellement et l’érosion sur les sols en pente, le maintien d’une végétation herbacée était préférable aux seuls arbres.Ainsi en Tunisie, les oliviers sur sol nu ne réduisent l’érosion que de 10 % contre 80% lorsque le sol est couvert à plus de 60 % par « une litière, un paillage ou des résidus de récolte ». Au Maroc, en présence de végétation naturelle, l’érosion ne dépasse pas 2 t/ha/an mais dès que le sol est labouré, elle peut atteindre 20 t/ha/an.Il a été observé qu’en remplaçant le semis direct au labour, l’infiltration de l’eau dans le sol était augmentée de 30%. Or, en Algérie, le labour reste pratiqué sur 7 millions d’hectares de terres agricoles.Dans les régions aux sols érodés, pour freiner l’écoulement de l’eau dans des ravins, les chercheurs l’INRF et de l’IRD ont aménagé des seuils avec les moyens les plus divers : gabions, pierres sèches, grillage, pneus usagés, sacs d’engrais ; puis ils ont planté des arbres fruitiers et des fourrages.Progressivement ils ont noté que « la ravine s’est transformée en oasis linéaire où la biodiversité a été recréée, tandis que la dynamique de l’eau a été profondément améliorée ». Mieux, revenant dix années après sur les lieux, ils ont constaté que : « ces aménagements sont encore efficaces ».Ces « méthodes douces » contrairement aux anciennes banquettes aménagées à l’aide d’engins de chantier, sont gérées par les paysans et permettent de capter les eaux de surface.C’est le cas avec l’installation de digues au fonds des ravins, de cordons de pierres sèches, de cultures en courbe de niveau, de paillage ou de bandes enherbées aboutissant progressivement à l’établissement de terrasses. En Tunisie, la réalisation de cordons de pierres a réduit les crues de l’oued Zioud.Comme l’affirment les auteurs de ce bilan : « cette approche de la gestion durable de l’eau et de la productivité des sols interpelle les paysans, car elle leur restitue leur liberté d’innover. Elle a permis de resituer les techniques traditionnelles de gestion de l’eau et de la fertilité des sols de montagne dans le cadre d’un développement rural rénové ».Cette approche nouvelle est également prise en compte au niveau du Barrage vert, cette gigantesque ceinture verte conçue pour stopper l’avancée du désert en Algérie.En août 2023, Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage auprès de la Direction générale des forêts (DGF) vert indiquait à propos de ce projet : « Sa réhabilitation et son extension, relancées actuellement dans le cadre d’une stratégie rénovée, vont contribuer davantage à la prospérité des populations vivant dans ses espaces ».Une approche visible à travers les espèces choisies : « Parmi ces espèces, nous avons les arbres rustiques tels l’olivier, le pistachier, l’amandier et le caroubier », avait-elle confié à l’agence APS.De son côté l’association Torba pour le développement en Algérie de l’agro-écologie vulgarise l’installation de « swales » sur les sols en pente au niveau des petites exploitations agricoles dans les montagnes (Babors, Djurdjura, Tlemcen). Ces tranchées réalisées selon les courbes de niveau permettent de retenir l’eau des orages et assurent son infiltration.Une gestion de l’eau par des structures peu complexesLa crise de l’eau qu’a connue la wilaya de Tiaret a servi de révélateur des effets du réchauffement climatique en Algérie.L’expérience de ces 60 dernières années montre que la gestion de l’eau peut concerner le secteur agricole et passer par des structures peu complexes : haies en bordure de champs, murets de pierres, cuvettes en demi-lune autour des oliviers, cordons de pierres, terrasses progressives.Il s’agit de techniques connues des paysans et qui n’exigent pas de moyens mécaniques lourds. Ces résultats ont souvent été obtenus à travers de petits financements et une coopération entre chercheurs maghrébins et européens.Pour ces chercheurs, la rapidité de l’érosion pose un problème grave concernant « l’alimentation future d’une population en pleine croissance au Maghreb, puisqu’elle double tous les 25 ans ».Aussi recommandent-ils de faire connaître les ouvrages traditionnels et d’encourager les pratiques vertueuses. Certains chercheurs se prononcent pour l’attribution de subventions aux agriculteurs adoptant ces pratiques au titre de services écologiques rendus à la société. La réduction du labour ou de la vaine pâture peut en effet contribuer à réduire l’envasement des barrages.Ce sont là de nouveaux moyens dans la lutte contre le stress hydrique généralisé qui s’installe progressivement sur l’ensemble du Maghreb.SUR LE MEME SUJET :L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde" }, { "title": "Foire de Paris : élan de solidarité avec une exposante algérienne malmenée par des Marocains", "link": "https://www.tsa-algerie.com/foire-de-paris-elan-de-solidarite-avec-une-exposante-algerienne-malmenee-par-des-marocains/", "description": "Un vaste élan de solidarité s’est formé autour de Lina Boussaha, une jeune couturière...", "content": "Un vaste élan de solidarité s’est formé autour de Lina Boussaha, une jeune couturière algérienne, exposant actuellement à la Foire de Paris, suite à la campagne d’intimidation et de menaces,lancée par des Marocainsà son encontre.Participant à la Foire de Paris Porte de Versailles, qui se tient du 1ᵉʳ au 12 mai, Lina Boussaha occupe un stand où elle expose des habits algériens, dont des caftans, des gandouras constantinoises et des karakou.«Ils sont venus voir mes caftans. Ensuite, les menaces ont commencé»Mais très vite, la jeune couturière de 31 ans commence à recevoir des menaces et des insultes venant de Marocains, partisans de ceux qui estiment que le caftan est marocain, et non pas algérien. La raison ? Ce sont les multiples tentatives de s’accaparer le patrimoine algérien, notamment le caftan.«Ils sont venus voir mes caftans. Ensuite, les menaces ont commencé. Ils m’ont demandé d’enlever les caftans sinon ils vont me dénoncer à l’administration de la Foire. J’ai refusé», a-t-elle expliqué à TSA.Les auteurs des menaces, des Marocains, ont même réclamé auprès de la direction de la Foire de Paris le retrait des caftans de la couturière algérienne. Leur demande a été visiblement rejetée, puisque le stand de Lina demeure ouvert.La campagne de dénigrement a vite gagné les réseaux sociaux, où de nombreux messages ont été postés par des Marocains, mettant en garde sur la présence «de caftans marocains à la foire de Paris, vendus sous l’appellation trompeuse de caftan algérien».«J’ai pratiquement vendu tous mes caftans»Mais la couturière algérienne, qui dispose d’un atelier à Constantine, a tenu bon face aux tentatives de déstabilisation menée par des Marocains, en faisant un franc succès à la Foire de Paris. «J’ai pratiquement vendu tous mes caftans», dit-elle à TSA.Depuis l’incident, un vaste élan de solidarité s’est formé autour de la jeune couturière algérienne.📍 𝐔𝐏𝐃𝐀𝐓𝐄 𝐅𝐎𝐈𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐏𝐀𝐑𝐈𝐒 🇩🇿Aujourd’hui, l’@ambalgerieparisa pris l’initiative de soutenir notre jeune couturière, Lina. C’est un grand soulagement et une fierté de savoir que nos autorités se tiennent résolument à nos côtés.D’autres Algériens, tels que…https://t.co/nKWXmb35Mppic.twitter.com/k6QLtzEc8P— Bent El Baroud ☪︎ (@Bent_El_Baroud)May 6, 2024En plus des messages de solidarité de nombreux Algériens, en France et en Algérie, sur les réseaux sociaux, l’ambassadeur d’Algérie en France, Saïd Moussi, s’est personnellement déplacé au stand de la jeune couturière à la Foire de Paris, pour lui apporter son soutien et à travers lui celui de l’État algérien.La cheffe algérienne Sherazade Laoudedj, elle-même victime, en février dernier, d’une campagne de menace et d’intimidation de la part de Marocainsà propos du Sellou, a aussi apporté son soutien à la couturière.@rachou.87#fyp#🇩🇿🇩🇿🇩🇿🇩🇿#جزائرية_وأفتخر♬ son original – ®️achou✌🏻Sur les réseaux sociaux, de nombreux autres Algériens ont également fait pareil, dont le créateur de contenu Iyasoony qui affirme que «le succès des Algériens dérange», dans une vidéo de soutien postée sur son TikTok.SUR LE MÊME SUJET :Kalb el-louz algérien ou marocain ? une bourde de Carrefour France provoque la polémique" }, { "title": "Israël ouvre une usine de drones militaires au Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/israel-ouvre-une-usine-de-drones-militaires-au-maroc/", "description": "On en parle depuis plusieurs mois, le projet d’ouverture par Israël d’une usine de...", "content": "On en parle depuis plusieurs mois, le projet d’ouverture par Israël d’une usine dedrones militairesau Maroc se concrétise alors que la guerre contre Gaza se poursuit depuis sept mois.Le royaume confirme ainsi que l’objectif premier de la normalisation est de bénéficier des technologies militaires et sécuritaires israéliennes.Depuis la signature des accords de normalisation en décembre 2020, les deux pays ont intensifié leur coopération, particulièrement dans le domaine militaire et sécuritaire.Un protocole de coopération en matière de défense a été signé en novembre 2021 à l’occasion de la visite au Maroc de Benny Gantz, alors ministre de la Défense d’Israël. L’accord avait été qualifié de «sans précédent» entre Israël et un pays du monde arabe.L’ouverture d’une usine de drones militaires au Maroc a été annoncée à la mi-avril dernier par le PDG de la société israélienne BlueBird Aero Systems, Ronen Nadir, un ancien commandant de l’armée de l’air israélienne.Dans des déclarations au journal espagnol spécialisé dans les questions militaires Zona Militar, Ronen a indiqué que l’usine été mise sur pied et qu’elle entrera en production «dans un proche avenir».Le responsable de BlueBird, société détenue par l’entreprise publique israélienne Israel Aerospace Industries (IAI), n’a pas fourni de détails concernant l’emplacement de l’usine ou sa capacité de production.En novembre dernier, le ministre marocain de la Défense, Abdellatif Loudiyi, avait révélé que son pays envisageait de développer une industrie militaire axée sur la production d’aéronefs sans pilote (ASP).Maroc : une usine israélienne de drones militaires bientôt en productionBlueBird n’est pas la première société israélienne à afficher son intérêt pour la production de drones militaires au Maroc. En juillet 2023, Shai Cohen, chef du bureau de liaison israélien à Rabat, avait annoncé que la société israélienne Elbit Systems compte ouvrir deux usines de drones au royaume, dont une à Casablanca.Le Maroc est du reste un important client de l’industrie israélienne d’armement. Pour ne citer que les transactions les plus importantes, en 2020, il a commandé 150 drones WanderB et ThunderB VTOL à BlueBird et a passé un accord avec Israel Aerospace Industries (IAI) en 2023 pour l’acquisition du système de défense aérienne et antimissile Barak MX pour 500 millions de dollars.Le Maroc utilise même les drones israéliens dans sa guerre contre les combattants du Front Polisario. En novembre 2021, il abombardéet assassiné trois des camionneurs algériens qui étaient sur la route vers la Mauritanie.Algérie – Maroc : une crise sans finL’annonce de l’ouverture d’une usine de drones militaires israéliens sur son territoire en ce moment précis est désastreuse pour l’image du royaume alors que même chez les alliés traditionnels de l’État hébreu, y compris aux États-Unis, des voix s’élèvent pour réclamer de revoir la coopération militaire avec Israël à cause de l’agression contre la bande de Gaza qui a fait 35.000 morts parmi les civils en sept mois.L’ouverture de cette usine survient aussi dans un contexte de fortes tensions avec l’Algérie qui a rompu ses relations avec le Maroc en août 2021, après une «série d’actes hostiles marocains».En renforçant sa coopération militaire avec Israël, le Maroc s’isole davantage de ses voisins maghrébins.L’Algérie, la Tunisie et la Libye ont décidé de créer le groupe G3 maghrébin comme structure régionale de concertation, et ce, afin de pallier la défaillance de l’Union du Maghreb arabe qui est victime des tensions algéro-marocaines et de la volonté du royaume de se détacher de son ancrage régional pour établir des liens avec l’Union européenne et Israël.Les trois pays ont tenu un sommet à Tunis le 22 avril dernier. Les dirigeants de la Tunisie, de la Libye et de l’Algérie se sont mis d’accord pour se revoir en juillet prochain à Tripoli.SUR LE MÊME SUJET :Agression contre la mosquée d’Al Aqsa : le Maroc condamne, sans citer Israël" }, { "title": "Nouveau code pénal en Algérie, Gaza, les Zidane en Kabylie, Israël – Maroc... l’essentiel de l’actu", "link": "https://www.tsa-algerie.com/nouveau-code-penal-en-algerie-gaza-les-zidane-en-kabylie-israel-maroc-lessentiel-de-lactu/", "description": "Une couturière algérienne harcelée par des Marocains à la Foire de Paris, l’exploit du...", "content": "Unecouturière algérienneharcelée par des Marocains à la Foire de Paris, l’exploit du neveu de Zinedine Zidane en Algérie, la France accélère l’expulsion des étrangers délinquants, un nouveau code pénal en Algérie, Israël va construire des drones militaires au Maroc….TSA revient sur l’essentiel de l’actu ce lundi 6 maiOrigine du caftan : une couturière algérienne menacée par des MarocainsLa couturière algérienne Lina Boussahi est victime d’une campagne de harcèlement et d’intimidation de la part des Marocains à la Foire de Paris (1er-12 mai) à cause du caftan.À TSA, elle a dévoilé dimanche comment les Marocains ont procédé pour tenter de fermer son stand et de retirer les caftans exposés, au motif que cette tenue fait partie du patrimoine marocain.«Ils sont venus plusieurs fois sur mon stand, pris des photos, posé des questions. Ensuite, ils ont commencé à m’envoyer des messages menaçants sur mes réseaux sociaux», a raconté Lina Boussahi. Mais la jeune couturière de 31 ans ne s’est pas laissée intimider.«Le caftan est d’origine turque et le premier caftan pour femmes a été fabriqué à Constantine en Algérie, c’est le caftan du cadi», affirme Lina Boussahi qui est originaire de la ville des ponts. Avec l’aide du chef du stand Algérie et l’appui de l’ambassade d’Algérie à Paris, elle a tenu bon.France : des véhicules incendiés devant une mosquéeÀ Cherbourg, la mosquée locale est indésirable aux yeux de certains dans un contexte de montée de l’islamophobie en France.Neuf véhicules ont été incendiés dans la nuit de samedi à dimanche sur un parking situé en face à cet établissement religieux.Après avoir été la cible d'un tir de fusil de chasse et de tags islamophobe, la mosquée de Cherbourg-en-Cotentin a été victime d'une nouvelle attaque. Neuf véhicules stationnés devant la mosquée ont été incendiés.Voici le résultat de l’islamophobie ⤵️pic.twitter.com/kbkrtzxgCW— Carlos Martens Bilongo (@BilongoCarlos)May 5, 2024Fin novembre, des tags islamophobes ont été découverts sur cette mosquée et en avril dernier, un impact de balle a été constaté sur son portail. Une enquête a été ouverte, selon les médias français.Algérie : l’exploit du neveu de Zinedine ZidaneMehdi Zidane, neveu du champion du monde 1998 Zinedine, a fait à pied le trajet entre Alger et Aguemoun, le village natal de son grand-père Smail, qui est situé à Boukhlifa à l’est de Bejaia.En cinq jours, il a parcouru 265 km. Il a dormi à la belle étoile, rencontré des «gens extraordinaires» sur la route et a réussi le défi de parcourir le trajet en cinq jours, malgré la pluie qui l’a empêché de dormir parfois.Un véritable exploit pour se recueillir, avec son grand-père qu’il a retrouvé sur place, sur la tombe de son père Farid, décédé en juillet 2019 à l’âge de 54 ans.La France veut accélérer l’expulsion des migrants délinquantsEn France, la lutte contre l’immigration clandestine s’intensifie et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin veut accélérer l’expulsion des étrangers délinquants, et ce à l’approche des élections européennes de juin prochain où le candidat du Front national (extrême-droite) caracole en tête des sondages, selon le Figaro.Depuis le début de l’année 2024, 1.666 étrangers auteurs d’atteintes à l’ordre public en France ont été expulsés. Un chiffre en hausse de 28 % par rapport à la même période de 2023.Israël va construire des drones militaires au MarocLe Maroc poursuit sa coopération militaire avec Israël. En pleine guerre à Gaza qui suscite des condamnations partout dans le monde et un mouvement de solidarité inédit dans les universités américaines, le royaume s’apprête à accueillir une société israélienne pour produire des drones militaires.C’est Ronen Nadir, fondateur et président de l’entreprise israélienne BlueBird Aero Systems, qui a annoncé la nouvelle le 13 avril dernier à Zona Militar, une revue espagnole, et reprise par Le Monde. BlueBird Aero Systems est détenue en partie par Israel Aerospace Industries, une société publique israélienne.Le Maroc, qui se garde de critiquer la politique guerrière du gouvernement israélien de Benyamin Netanyahu, fait partie des soutiens d’Israël dans la guerre à Gaza, a déclaré fin mars un porte-parole de l’armée israélienne.Algérie : le nouveau Code pénal publié au Journal officielLoi n° 24-06 du 28 avril 2024 modifiant et complétant l’ordonnance n° 66-156 du 8 juin 1966 portant Code pénal a été publiée dimanche soir au Journal officiel, ce qui marque son entrée en vigueur.Elle introduit, sous conditions, le travail d’intérêt général et la surveillance électronique des personnes condamnées pour remplacer les peines d’emprisonnement.«La juridiction peut remplacer la peine d’emprisonnement prononcée par l’accomplissement par le condamné, pour une durée de 40 heures à 600 heures, sur la base de deux heures pour chaque jour d’emprisonnement, d’un travail d’intérêt général non rémunéré, dans un délai qui ne peut excéder 18 mois, au profit d’une personne morale de droit public ou d’une association dont l’activité est reconnue d’intérêt général et/ou d’utilité publique».Selon le texte, la juridiction peut «remplacer la peine d’emprisonnement prononcée, par le placement du condamné sous surveillance électronique», sous conditions.L’article 75 de la loi précise qu’il est «puni de la réclusion à temps de cinq ans à dix ans et d’une amende de 500.000 DA à 1.000.000 DA, quiconque, en temps de paix, participe, en connaissance de cause, à une entreprise de démoralisation de l’Armée Nationale Populaire ou des autres corps de sécurité ayant pour objet de nuire à la défense ou à la sécurité nationales».Selon l’article 63 bis de la même loi, tout Algérien «qui divulgue des informations ou des documents confidentiels relatifs à la sécurité nationale et/ou à la défense nationale et/ou à l’économie nationale à travers les réseaux sociaux au profit d’un pays étranger ou de l’un de ses agents » est « coupable de trahison et est puni de la réclusion à perpétuité».L’article 63 bis 1 du nouveau Code pénal prévoit la «réclusion à temps de 20 ans à 30 ans, quiconque divulgue des informations ou des documents confidentiels relatifs à la sécurité nationale et/ou à la défense nationale et/ou à l’économie nationale à travers les réseaux sociaux en vue de nuire aux intérêts de l’État algérien ou à la stabilité de ses institutions»Tunisie : manifestation pour réclamer l’expulsion de migrants subsahariens🇹🇳 🔴 | Des centaines de personnes ont défilé, aujourd'hui, dans la délégation d'El Amra, près de Sfax, pour réclamer l'expulsion des migrants clandestins subsahariens présents dans la région.▪️ Selon les habitants, la situation dans la zone de Sfax est explosive.pic.twitter.com/eF3RDqmOb5— Tounes El Khadra 🚀 (@TounesKhadra)May 4, 2024La situation des migrants subsahariens ne s’arrange pas en Tunisie. À El Amra, petite ville située à une trentaine de kilomètres de Sfax, des centaines de personnes ont manifesté samedi 4 mai pour réclamer l’expulsion des migrants subsahariens, selon les médias locaux.Des milliers de migrants sont présents dans cette petite ville où ils ont construit des abris de fortune, dans l’attente d’un départ vers l’Italie. Mais la population locale veut une intervention de l’État pour les expulser.Les autorités tunisiennes semblent dépasser par l’ampleur des flux des migrants qui arrivent en Tunisie pour embarquer vers l’Italie dans des embarcations de fortune.La Garde nationale a été envoyée à El Amra pour déloger les migrants. D’autres candidats à l’émigration clandestine en Europe ont été chassés de Tunis vers la frontière algérienne.Maroc : des imams portés disparus en EuropeIls sont partis faire des prêches durant le Ramadan 2024 en France, en Allemagne, en Belgique et d’autres pays européens, mais ils ne sont pas revenus. Ce sont 13 imams marocains qui se sont évaporés dans la nature et ne sont pas revenus au Maroc après la fin du mois de jeûne, rapporte RFI.Ces imams ont été envoyés par le ministère marocain des Affaires religieuses pour officier dans des mosquées en Europe où le Maroc tente de reprendre du terrain, après les scandales liés à la corruption de députés européens et d’espionnage de dirigeants et journalistes européens via le logiciel israélien Pegasus.Gaza : Israël demande aux habitants de Rafah de quitter la villeMalgré les avertissements de la communauté internationale y compris ses propres alliés américains et européens, Israël ne renonce pas à mener une attaque de grande ampleur à Rafah, la ville palestinienne où s’entassent plus de 1,2 million de personnes, en majorité des réfugiés qui ont fui les bombardements meurtriers qui ont fait des dizaines de milliers de morts et de blessés dans le nord de la bande de Gaza.Ce lundi, l’armée israélienne a demandé aux habitants de l’est de Rafah, ville située à la frontière de l’enclave palestinienne avec l’Égypte, de quitter leurs habitations vers ce qu’elle appelle des « zones humanitaires ». Plus de 100.000 personnes sont concernées par cet ordre d’évacuation, selon les médias." }, { "title": "Foire de Paris : Nouvelle polémique entre les Algériens et les Marocains", "link": "https://www.tsa-algerie.com/foire-de-paris-nouvelle-polemique-entre-les-algeriens-et-les-marocains/", "description": "Dans leur tentative de s’accaparer le patrimoine algérien, les Marocains ne reculent désormais devant...", "content": "Dans leur tentative de s’accaparer le patrimoine algérien, les Marocains ne reculent désormais devant rien. Ce qu’ils ont fait subir à la couturière algérienne, Lina Boussaha, qui a exposé ses beauxcaftans, gandouras constantinoises et karakou à la Foire de Paris Porte de Versailles (1ᵉʳ – 12 mai), dépasse les limites.Dans cette quête effrénée d’obtenir ce qui ne leur appartient pas, les Marocains glissent dangereusement de l’intimidation vers les menaces contre les couturiers, artisans et les cheffes algériens.« J’ai reçu un flot de menaces depuis samedi », témoigne la jeune couturière de 31 ans à TSA, ce dimanche 5 mai.Tout a commencé avec des visites intéressées de son stand par des femmes et des hommes qui prenaient des photos, sans acheter. La couturière commence alors à recevoir des menaces sur son compte Instagram.La couturière algérienne Lina Boussaha à la Foire de ParisLa diffusion d’une vidéo sur le stand Algérie à la Foire de Paris par l’influenceur algérien Iyas à accélérer la colère des Marocains.« Ils sont venus voir mes caftans. Ensuite, les menaces ont commencé. Sur mon compte Instagram, ils m’ont demandé d’enlever les caftans sinon ils vont me dénoncer à l’administration de la Foire. J’ai refusé »,raconte-t-elle à TSA.Origine du caftan : une couturière algérienne menacée par des MarocainsLes Marocains sont ensuite passés à l’acte pour déposer une requête auprès de la direction de la Foire de Paris et demander le retrait des caftans de la couturière algérienne. Des responsables de la Foire sont ensuite allés discuter avec la couturière constantinoise.« Ils sont venus, le responsable du stand Algérie leur a expliqué de quoi s’agissait-il, c’est-à-dire que le caftan n’est pas marocain, et que les Marocains ont pris l’habitude d’agir de cette façon contre les artisans algériens », explique Lina qui montre les captures d’écran des menaces, intimidations et les vulgarités qu’elle a reçues en moins de 24 heures de la part des Marocains.L’affaire fait grand bruit et des responsables de l’ambassade d’Algérie à Paris sont dépêchés sur les lieux pour rassurer la couturière qui n’a rien compris à la demande des Marocains.« Le caftan est d’origine turque. Il a été développé en Algérie. Le premier caftan a été fait et brodé dans ma ville, Constantine. Avec le temps, nos artisans ont créé des caftans en leur ajoutant des touches de modernité en fonction de ce que nous avons comme vêtements et autres pour les confectionner », développe Lina.Cette affaire rappelle celle de la célèbre cheffe algérienneSherazadequi provoqué la fermeture du stand dédié au Maghreb aux Galeries Lafayette de Rosny 2 dans la région parisienne, en février, après une mobilisation des Marocains qui l’ont accusé d’avoir exposé le Sellou, un plat culinaire maghrébin qu’ils considèrent comme faisant partie de leur patrimoine.L’exposition de la couturière algérienne Lina Boussaha à la Foire de ParisÀ la Foire de Paris, les Marocains, qui, ont tenté de fermer le stand de la couturière algérienne, sont partis bredouille. Lina Boussahi, qui, a reçu le soutien de l’ambassade d’Algérie, a tenu bon, avec un beau succès de ces produits.« J’ai pratiquement vendu tous mes caftans », affirme Lina Boussahi, 31 ans, couturière depuis son jeune âge.« J’ai toujours aimé faire ce métier. Aujourd’hui, j’ai un atelier à Constantine. Je fais des caftans en forme de robe. Tout est fait à la main », explique-t-elle." }, { "title": "Kalb el-louz algérien ou marocain ? une bourde de Carrefour France provoque la polémique", "link": "https://www.tsa-algerie.com/kalb-el-louz-algerien-ou-marocain-une-bourde-de-carrefour-france-provoque-la-polemique/", "description": "En France, l’enseigne de l’hypermarché Carrefour est au cœur d’une vive polémique sur les...", "content": "En France, l’enseigne de l’hypermarché Carrefour est au cœur d’une vive polémique sur les réseaux sociaux après la publication d’un catalogue dans lequel le kalb el louz est présenté à côté d’une carte géographiques du Maroc.Des influenceurs et des internautes algériens, intervenant dans le débat, crient au pillage du patrimoine culinaire algérien.Après la vive polémique soulevée par des marocains en février dernierà propos du Sellou, un plat culinaire commun à tout le Maghreb, présenté par la chef algérienne Sherazade Laoudedj dans la gamme du stand oriental et maghrébin des galeries Lafayette, à Paris, c’est autour du qalb el-louz de susciter la controverse entre Algériens et Marocains.Rappelons que l’affaire du Sellou avait pris des proportions dangereuses et très graves. Outre les menaces de mort et les insultes lancées par des internautes marocains à l’égard de la chef algérienne, la polémique a aussi provoqué la fermeture pure et simple de l’espace dédié au Maghreb aux galeries Lafayette à Paris.« Carrefour, à quoi vous jouez ? C’est totalement inacceptable »Le Kalb el-louz, cette pâtisserie sucrée, très populaire en Algérie, mais aussi en France, et pas seulement par les membres de la communauté algérienne, est au cœur d’une polémique concernant son origine. Cela a fait suite à une erreur commise par l’enseigne Carrefour dans l’un de ses catalogues de produits méditerranéens.Après la publication du catalogue, portant le qalb el-louz, des consommateurs ont remarqué que le produit est accompagné d’une carte géographique du Maroc, attribuant donc l’origine de ce gâteau à ce pays de l’Afrique du Nord.Selon le site spécialisécuisinedz.fr, c’est l’influenceur Iyas (@iyasoony) qui, dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, a révélé cette «erreur» commise par le célèbre hypermarché français.« C’est grave ce qui se passe. On est en train de se faire piller notre patrimoine. Carrefour, je ne sais pas à quoi vous jouez », décrète notre créateur de contenu ce vendredi 3 mai, s’adressant directement à la chaîne d’hypermarché.«Le Kalb el louz est une pâtisserie traditionnelle algérienne, originaire de la région de Constantine», tranche-t-il. Dans une vidéo, il montre le catalogue de Carrefour portant le gâteau, accompagné d’une carte du Maroc.«Carrefour, à quoi vous jouez ? Vous avez mis dans votre catalogue méditerranéen le qalb el-louz, qui est un pur produit algérien, avec une autre carte qui n’est absolument pas algérienne», dit-il dans une vidéo.🛒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐄𝐅𝐎𝐔𝐑 🇩🇿Une nouvelle accusation d'appropriation culturelle vise@CarrefourFrance.Merci a@iyasoonypour l'alerte .Le Kalb el louz est une pâtisserie traditionnelle algérienne, originaire de la région de Constantine.Il est totalement inacceptable…pic.twitter.com/X6HZuj4Ym4— Bent El Baroud ☪︎ (@Bent_El_Baroud)May 3, 2024« Quel est votre projet derrière cette appropriation culturelle ? »Il trouve qu’il «est totalement inacceptable d’attribuer à tort cette pâtisserieau Maroc». Pour lui, il s’agit, soit d’un manque de recherche approfondie sur la véritable origine du produit, soit d’une erreur commise volontairement par le responsable des catalogues chez Carrefour.Dans tous les cas, «cela constitue un mensonge flagrant que vous devez rectifier sans délai», ajoute-t-il.Cette fois, ce sont des internautes algériens qui interviennent, appelant Carrefour à rectifier son tir et à corriger ce qu’il qualifie de « grave erreur ». Sur X, anciennement Twitter, de nombreux algériens ont crié au pillage du patrimoine culinaire de leur pays au profit du Maroc.«On doit boycotter cette enseigne, mais il faut aussi rétablir la véritable origine de ce gâteau», a écrit l’un d’eux.«Quel est votre projet derrière cette appropriation culturelle ? Le kalb el Louz est une pâtisserie originaire d’Algérie à 100 % !», peut-on lire dans un autre tweet.Si pour la plupart des intervenants dans ce débat, le kalb el louz est un produit purement algérien, d’autres internautes avancent d’autres théories.Pour Najette par exemple, «le Kalb El Louz qu’on connait en Afrique du Nord est originaire du Moyen-Orient où il porte le nom de Basboussa, Nemoura ou Harissa. Il n’est pas propre à notre pays».@news_carrefour@CarrefourFranceLe gâteau de semoule Kalb El Louz en Afrique du nord est originaire du Moyen-Orient où elle porte le nom de Basboussa, Nemoura ou Harissa.Elle a plusieurs variantes, avec du yaourt de la noix de coco ou des amandes.Elle n'est propre à un payspic.twitter.com/oejpPEzhjM— Najette (@Khaltibesara)May 4, 2024" }, { "title": "Présidentielle en Algérie, chômage au Maroc, Turquie- Israël, Mondial 2026 : les dernières infos", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-chomage-au-maroc-turquie-israel-mondial-2026-les-dernieres-infos/", "description": "La Turquie suspend ses relations commerciales avec Israël, le taux de chômage au Maroc...", "content": "La Turquie suspend ses relations commerciales avec Israël, le taux de chômage au Maroc reste élevé, présidentielles en Algérie, l’humoriste Guillaume Meurice suspendu par Radio France à cause de Netanyahu… Les dernières infosLa Turquie suspend ses relations commerciales avec IsraëlAprès la Colombie qui a rompu jeudi ses relations diplomatiques avec Israël, c’est au tour de laTurquiede prendre une décision forte contre l’État hébreu.Le ministère du Commerce turc a annoncé jeudi 2 mai le gel de toute relation commerciale avec Israël à cause de la guerre à Gaza qui va boucler le 7 mai prochain son septième mois, avec un bilan humain effroyable de plus de 34.000 morts palestiniens, en majorité des femmes et des enfants.Selon l’ONU, 70% des habitations à Gaza ont été démolies par les bombardements israéliens. Cette mesure de la Turquie survient après celle d’avril dernier quand Ankara a réduit ses exportations vers Israël.Selon le ministère turc du Commerce, la suspension du commerce avec Israël est valable jusqu’à ce que le gouvernement de Benyamin Netanyahu autorise un« flux ininterrompu »d’aides humanitaires dans l’enclave palestinienne.Alors que sa population a manifesté à plusieurs reprises contre Israël, le président turc Reccep Tayyip Erdogan a évité, pendant des mois, de prendre des mesures commerciales contre l’État hébreu.L’Arabie saoudite mène la chasse aux anti-IsraëlAlors que la Colombie a pris une décision radicale contre Israël et que la Turquie a gelé le commerce avec ce pays,l’Arabie saouditemène la chasse aux anti-Israël. Selon Bloomberg, les autorités saoudiennes mènent une campagne contre les critiques de l’État hébreu dans le royaume.De nombreux activistes qui critiquent Israël sur les réseaux sociaux à cause de la guerre à Gaza auraient été arrêtés, selon le média américain qui attribue cette répression à la volonté des autorités saoudiennes de se rapprocher avec Tel-Aviv.L’éventualité de l’établissement des relations entre l’Arabie saoudite et Israël a été confirmée avant le début de la guerre à Gaza par le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salmane, mais après l’attaque du 7 octobre et la guerre qui a suivi, les discussions entre les deux pays ont été gelées.France : un humoriste suspendu de l’antenne à cause de NetanyahuEnFrance, l’humoriste Guillaume Meurice a annoncé jeudi 2 mai sur la plateforme X avoir été suspendu de l’antenne par la direction de Radio France et pourrait même perdre son contrat avec la radio publique, après avoir répété les propos qu’il a tenus fin octobre sur le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.Le 29 octobre, il a déclenché une vive polémique en France après avoir qualifié Netanyahu de« sorte de nazi sans prépuce », dans une chronique au cours de l’émission Le Grand dimanche soir de France Inter.Une plainte pour antisémitisme a été déposée contre lui et la justice l’a classé sans suite.« Il y a des choses qu’on peut dire. Par exemple, si je dis « Netanyahou est une sorte de nazi mais sans prépuce », c’est bon. Le procureur, il a dit « c’est bon » », a dit le chroniqueur après cette décision, ce que Radio France n’a, semble-t-il, pas apprécié.À propos de liberté d’expression… 🤡pic.twitter.com/mXmv3zdhvG— Guillaume Meurice (@GMeurice)May 2, 2024Maroc : taux de chômage toujours élevéAu Maroc, le taux de chômage reste élevé, avec un taux à deux chiffres. Selon un rapport du FMI publié mercredi 1ᵉʳ mai ; 13,3% de la population active dans le royaume est au chômage. Un niveau bien loin de celui d’avant la crise du Covid-19 quand le taux de chômage était inférieur à 10%.En 2023, le Maroc a été durement touché par la sécheresse. Le manque de pluies a impacté le secteur agricole qui est l’un des piliers de l’économie marocaine. Selon les chiffres officiels, plus de 300.000 emplois ont été perdus dans ce secteur à cause de la sécheresse en 2023.Présidentielles en Algérie : le MSP tranchera fin maiLes partis politiques continuent de se préparer pour la présidentielle anticipée du 7 mars 2024. Après les candidatures de Zoubida Assoul, Louisa Hanoune et Belkacem Sahli au nom de sept partis, le MSP devrait prendre une décision  » lors de la prochaine session extraordinaire du Conseil consultatif national prévue le 24 et le 25 mai 2024″. C’est ce que le parti islamiste a annoncé jeudi dans un communiqué à l’issue de la réunion de son bureau exécutif.Les élections présidentielles en Algérie« constituent une échéance politique importante pour renforcer le processus démocratique, d’élargir le domaine des libertés, l’alternance démocratique du pouvoir et de développer des alternatives politiques, économiques capables de permettre à l’Algérie d’atteindre le développement souhaité », a déclaré le MSP dont le ton est plutôt à la participation.Mondial 2026 : Algérie – Guinée le 6 juin prochain au stade MandelaL’équipe d’Algérie de football va reprendre les éliminatoires pour le Mondial 2026 le 6 juin prochain contre la Guinée au stade Nelson Mandela d’Alger. L’annonce a été faite jeudi par la Fédération algérienne de football (FAF).Ce sera le premier match officiel des Verts sous la direction de Vladimir Petkovic qui a succédé à Djamel Belmadi comme sélectionneur national le 4 mars dernier.Leader de son groupe avec deux victoires d’affilée contre la Somalie (3-1) à Alger et le Mozambique (2-0) en déplacement, l’Algérie doit gagner ce match, avant d’affronter l’Ouganda." }, { "title": "Affaire RS Berkane- USMA : le TAS contredit les médias marocains", "link": "https://www.tsa-algerie.com/affaire-rs-berkane-usma-le-tas-contredit-les-medias-marocains/", "description": "Contrairement à ce qui a été annoncé par les médias marocains, le Tribunal arbitral...", "content": "Contrairement à ce qui a été annoncé par les médias marocains, le Tribunal arbitral du Sport (TAS) de Lausanne n’a pas encore tranché sur le fond dans l’affaire RS Berkane – USM Alger.Dans un communiqué publié ce jeudi 2 mai, cette institution indépendante spécialisée dans la résolution des litiges liés au sport a clarifié les choses.RS Berkane – USM Alger : la genèse de l’affaireLe 21 avril, la RS Berkane a refusé de jouer contre l’USM Alger pour le compte du match aller des demi-finales de la Coupe de la Confédération africaine (CAF).Le club marocain a voulu disputer cette rencontre avec un maillot sur lequel est floquée la carte du Maroc intégrant le Sahara occidental occupé. Mais le maillot de la discorde n’a pas franchi les Douanes algériennes de l’aéroport d’Alger où il a été confisqué.L’Algérie qui ne reconnaît pas la marocanité du Sahara occidental est un soutien historique de la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination.Comme solution, la Fédération algérienne de football (FAF) a mis à disposition des joueurs de la RS Berkane une autre tenue, sans la carte du Maroc incluant les territoires sahraouis occupés. Une solution rejetée par le club marocain qui a refusé d’entrer sur la pelouse du stade du 5 juillet pour affronter l’USM Alger.La CAF, qui avait déjà validé le maillot controversé de la RS Berkane alors que les règles de la FIFA interdisent l’utilisation des messages politiques lors des matchs de football, a ensuite infligé une défaite, sur tapis vert, (3-0) au club algérien.Cette décision qui était attendue, vul’influence marocaineau sein de la CAF, a aggravé la crise entre la Fédération algérienne de football (FAF) et la haute instance du football africain.Le 26 avril, le président de la FAF, Walid Sadi, a déposé à Lausanne unappelpour faire annuler la décision de la CAF contre l’USMA et pour contester la validation par l’instance africaine du maillot de la RS Berkane.Deux jours après cette plainte, la RS Berkane a accueilli l’USMA pour la demi-finale retour qui ne s’est pas également jouée, après le retrait du club algérien qui a refusé de jouer contre une équipe arborant un message politique clair que représente la carte du Maroc incluant le Sahara occidental occupé.Mercredi, bis repetita. La CAF a tranché en faveur du club marocain en le déclarant vainqueur sur tapis vert contre l’USMA sur le score de 3-0.Affaire USM Alger – RS Berkane : le TAS n’a pas encore tranchéAvant la décision de la CAF, des médias marocains ont rapporté que le TAS a débouté l’Algérie, ce qui est faux.Dans son communiqué, cette institution indépendante a précisé que la« requête urgente visant à suspendre immédiatement l’exécution de la décision attaquée a été rejetée ex parte par la Présidente de la Chambre d’appel du TAS le 26 avril ». Selon le TAS, la FAF et l’USMA ont déposé un appel contre la CAF et la Fédération royale marocaine de football à« l’encontre de la décision rendue par le Jury d’appel de la CAF datée du 21 avril 2024  (« la décision attaquée ») ».Toutefois, la requête de fond n’a pas été tranchée.« Dans leur appel au fond », la FAF et l’USM demandent au TAS d’« annuler la décision de la CAF et de dire que le maillot du RS Berkane, que les appelants considèrent comme présentant un message politique, contrevient aux Lois sur le jeu, aux règlements de la CAF et à ceux de la FIFA », selon le communiqué.Le TAS ajoute que dans le« cadre de la procédure d’arbitrage, les parties sont en train d’échanger leurs mémoires écrits et la formation arbitrale qui sera chargée de décider cette affaire est en train d’être nommée. Une fois constituée, la Formation arbitrale donnera des instructions pour la suite de la procédure, y compris la tenue d’une audience. »Enfin, le TAS assure, qu’à« l’heure actuelle, il n’est pas possible de préciser davantage quel sera le calendrier de cette procédure »." }, { "title": "RS Berkane – USM Alger : la CAF tranche à nouveau en faveur du club marocain", "link": "https://www.tsa-algerie.com/rs-berkane-usm-alger-la-caf-tranche-a-nouveau-en-faveur-du-club-marocain/", "description": "La CAF persiste et signe. La plus haute instance du football a une nouvelle...", "content": "La CAF persiste et signe. La plus haute instance du football a une nouvelle fois tranché en faveur du club marocain dans l’affaire du matchRS Berkane – USM Alger, des demi-finales de la coupe de la Confédération.Après avoir infligé une défaite sur le score de 3-0 lors de la première manche,la CAFa récidivé en déclarant, mercredi 1ᵉʳ mai, la RS Berkane vainqueur des demi-finales retour sur le même score.La CAF a déclaré le club marocain vainqueur du match aller et qualifié en finale. Elle a décidé de soumettre l’affaire au jury disciplinaire pour «d’éventuelles sanctions additionnelles» contre le club algérien.Les deux matchs n’ont pas eu lieu à cause de la carte du Maroc floquée sur le maillot de RS Berkane incluant le Sahara occidental. Le match aller des demi-finales de la Coupe de la Confédération entre la RS Berkane et l’USM Alger devait se jouer le dimanche 21 avril au stade du 5 juillet à Alger.Mais le club marocain a refusé d’entrer sur le terrain, sans son maillot controversé et qui a été confisqué par les autorités algériennes à l’arrivée de la délégation marocaine à l’aéroport d’Alger, vendredi 19 avril.Affaire RS Berkane – USM Alger : la CAF menace le club algérien de sanctions additionnellesLa CAF a ensuite déclaré la RS Berkane vainqueur alors que les règles de la FIFA interdisent le port de messages politiques sur les maillots des joueurs, ce qui est le cas pour la carte du Maroc incluant le Sahara occidental occupé.Une semaine après, le dimanche 28 avril, bis repetita. Cette fois, c’est à Berkane au Maroc que les deux clubs devaient se rencontrer, mais l’USM Alger a refusé de jouer contre un club dont le maillot porte un message politique en contradiction avec la position de l’Algérie sur le Sahara occidental.Entre-temps, la Fédération algérienne de football (FAF) a saisi, vendredi 26 avril, le Tribunal arbitral du sport (TAS) sur la décision de la CAF d’avoir infligé à l’USM Alger une défaite sur tapis vert et d’avoir validé le maillot de RS Berkane pour les compétitions continentales.Le TAS n’a pas encore rendu son verdict, mais l’affaire a plongé les relations entre la Fédération algérienne et la CAF dans une crise inédite.L’affaire RS Berkane – USMA a dévoilé aussi, selon des commentateurs africains, la mainmise du Maroc sur les instances du football africain.Le président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa est réputé pour être le véritable patron de la CAF. Son influence dans les coulisses de l’instance africaine est un secret de polichinelle.SUR LE MÊME SUJET :L’affaire RS Berkane – USM Alger vue de l’étranger" }, { "title": "Le RN aux portes du pouvoir : ces Algériens de France qui pensent à un plan B", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-rn-aux-portes-du-pouvoir-ces-algeriens-de-france-qui-pensent-a-un-plan-b/", "description": "No Description", "content": "L’onde de choc provoquée par la victoire duRassemblement national (RN) en Francelors des élections européennes du 9 juin fragilise davantage la situation des Franco-Algériens qui sont visés depuis des années par l’extrême-droite.France, présidentielle.Ladiaspora algérienne, qui est l’une des populations étrangères les plus importantes en France, a vécu ce scrutin comme un signal d’alerte.Pour beaucoup d’entre eux, il faut se préparer au pire et anticiper une prise de pouvoir réelle de l’extrême-droite en France. Leur premier réflexe ? S’assurer de l’obtention d’une nationalité algérienne.L’organisation d’élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président Emmanuel Macron après cette défaite électorale, laisse craindre une large élection de députés d’extrême-droite aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.Une telle situation politique pourrait favoriser l’intégration de leaders du Rassemblement national – le parti d’extrême-droite ayant reçu le plus de suffrages – au sein du gouvernement français.Les Algériens seront visés par l’extrême-droite, et ils le saventPour de nombreuxAlgériens de France, un tel scénario serait un désastre. Et pour cause, l’extrême-droite n’a jamais caché ses objectifs politiques concernant la gestion de l’immigration en France et plus particulièrement la place spéciale accordée à la population d’origine algérienne.Le Rassemblement national combat sur le plan idéologique et politique la présence trop importante de générations d’Algériens, de la première immigration à sa descendance, pourtant née sur le territoire français.Dès le lendemain des élections européennes, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu est venu rappeler l’obsession de son parti pour l’Algérie.Il a rappelé que l’une des premières actions du parti, en cas de victoire lors des législatives, serait d’abroger les accords de 1968 entre l’Algérie et la France.Cette décision est justifiée par la lutte les clandestins algériens qui font l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une communication politique qui place les Algériens au cœur des problèmes migratoires de la France.L’immigration au sens large est aussi l’une des trois urgences que le RN a promis de régler en cas de victoire aux législative. Le parti d’extrême-droite a toujours revendiqué son intention de réduire au maximum la venue d’étrangers extra-européens en mettant un terme au droit du sol et au regroupement familial.Mais aussi en élaborant une loi immigration qui faciliterait l’expulsion systématique d’étrangers ayant une autre nationalité en cas de délit ou de crime.Impossible pour les Algériens de la diaspora en France de ne pas se sentir visés. Si un droit fondamental comme le droit du sol est supprimé, qu’en sera-t-il du renouvellement de titres de séjour ou encore de l’obtention de la nationalité française, ces moyens d’intégration pourront-ils être menacés un jour ou l’autre ?C’est en tout cas les questionnements qui reviennent au sein des communautés algériennes situées dans les grandes villes françaises.Un deuxième passeport, une vraie sécurité ?Les Français d’origine algérienne sont conscients que l’officialisation d’une extrême-droite au pouvoir peut potentiellement bouleverser leur quotidien en France.Pour certains, il existe une première mesure de protection évidente : s’assurer une place dans leur second pays, afin de parer à n’importe quelle situation politique en France.Nous avons rencontré plusieurs Algériens qui ont accéléré leur demande de nationalité algérienne ou leur renouvellement de passeport.« J’y pensais depuis un moment mais là ça a tout accéléré. Demander la nationalité algérienne est devenu une urgence. Je pense que ça reste une sécurité quand on est Français descendant d’immigrés dans un pays qui assume de plus en plus son racisme et serait prêt à l’institutionnaliser à travers des lois », raconte Celia, une franco-algérienne basée à Paris.« C’est une évidence. Plus j’ai de passeports et plus je suis en sécurité », estime Amine, basé en région parisienne.Ces Algériens sont-ils alarmistes ou lucides ? Pour l’heure les intentions de l’extrême-droite laissent penser que les Algériens ayant une nationalité française et une résidence longue ne seront pas impactés par les mesures législatives de l’extrême-droite si cette dernière accède au pouvoir.Cependant c’est sur le plan idéologique que certains Français d’origine algérienne craignent de ne plus se sentir chez eux en France. Que reste-t-il dans un pays qui assume publiquement de voter massivement pour des partis attisant une hostilité constante à l’égard des Algériens de France ?Le pays a enregistré une hausse de 32% des actes racistes en 2023 par rapport à 2022. L’année précédente, la hausse observée était de 4%.Les services de police ont recensé près de 15.000 actes de racisme et antireligieux. On parle seulement de ceux déclarés et dénoncés. Qu’en est-il de ceux passés sous silence ? Comment cette courbe tristement ascendante va-t-elle évoluer après une succession de victoires de l’extrême-droite ?D’où la nécessité de compter sur un autre « chez soi ». ‘Je ne vais pas attendre d’être exclu de mon propre pays pour réagir. J’ai subi pas mal d’agressions racistes ces dernières années. Je sens que ma place est constamment menacée au travail. Je fais profil bas pour le moment, mais jusqu’à quand ?\", s’interroge Amine.« Je n’en peux plus et surtout je ne suis pas du tout assuré que les choses ne vont pas empirer. Avoir un passeport algérien valide me rassure. Je pourrais toujours me réfugier dans mon second pays ou un autre État qui reconnaît ma nationalité algérienne », estime Amine.Difficile d’être rassuré dans une France qui peine à avoir de bonnes relations avec sa communauté algérienne depuis plusieurs années.L’Algérie est constamment placée au centre des tensions politiques en France.L’extrême-droite n’est pas la seule à s’acharner sur les Algériens. Le 30 mai dernier, le parti Les Républicains (droite) était allé jusqu’à publier un tweet haineux sur X dans lequel on voyait un photomontage des supporters algériens sur les Champs Elysées avec le commentaire  « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF », suivi du #OneTwoThree.Sans oublier la question mémorielle qui continue d’entacher les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie et de maintenir une tension perpétuelle entre les deux pays.En face, l’Algérie fait des appels du pied à ses ressortissants de l’étranger en leur facilitant l’accès au pays. Les autorités algériennes n’hésitent pas à valoriser la diaspora algérienne en l’invitant à s’impliquer dans les prochaines élections algériennes ou encore à venir investir dans leur second pays qui les accueillera toujours les bras grands ouverts.Des arguments qui pourraient faire mouche auprès des Algériens de France effrayés par cette extrême-droite française de plus en plus puissante.Offrir une porte de sortie à leurs enfantsMême si le scénario d’une extrême-droite au pouvoir en France reste hypothétique pour le moment, certains Algériens de France veulent déjà penser à l’avenir.La montée des droites ne concerne pas seulement la France mais une grande partie de l’Europe. Pour les Algériens de la 2e et la 3e génération, il faut d’ores et déjà imaginer un avenir sombre pour les non-Européens, notamment les Algériens. Certains parents prennent les devants pour leurs enfants et demandent pour eux la nationalité algérienne.« J’ai paniqué quand j’ai vu que j’avais perdu mon S12 (acte de naissance spécial) et ceux de mes enfants. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pouvoir vivre qu’en France. Conserver ma nationalité algérienne et la transmettre à mes enfants est un choix qui me rassure. J’ai appelé le Consulat algérien pour m’assurer que je pouvais quand même renouveler mes papiers algériens et faire ceux de mes enfants. Ils m’ont dit que oui, j’étais soulagée », raconte Rania, à Lyon.« Je sais que c’est une drôle de démarche. Mes enfants ne sont jamais allés en Algérie, ils ne parlent pas un mot d’arabe. Je veux juste leur donner une option par sécurité. C’est assez instinctif », estime Rania, mère de trois enfants.À l’heure actuelle, il n’est pas possible de chiffrer les demandes de passeports afin de voir si l’on peut observer une recrudescence de demandes dans les consulats algériens de France.Les législatives françaises seront une échéance charnière pour les Algériens de France qui détiendront à travers les résultats une preuve que leur pays est encore une terre d’accueil ou non." }, { "title": "Présidentielle en Algérie : les signes d’une candidature de Tebboune se multiplient", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-les-signes-dune-candidature-de-tebboune-se-multiplient/", "description": "No Description", "content": "Une autre note vient s’ajouter à la partition appelant Abdelmadjid Tebboune à briguer un secondmandat présidentielà la tête de l’Algérie.Abdelmadjid Tebboune, présidentielles anticipées.Après le mouvement El Bina et le RND, c’est au tour du FLN, parti majoritaire au Parlement nationale d’appeler le président sortant à « poursuivre le processus de réformes et de développement ».« Fidèle à ses principes et avec conviction, le FLN exhorte le président de la République à briguer un secondmandatpour parachever le processus de réformes et de développement », note l’ex-parti unique dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son comité central tenu ce week-end à Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger.Même s’il ne s’agit que d’une invitation, formule d’usage des partis pro-pouvoir, le FLN ne caresse pas moins l’espoir que Abdelmadjid Tebboune réponde à son appel.Le Comité central du FLN formule le voeu que « le Président de la République répondra à cet appel renforcé avec honnêteté et loyauté envers l’Algérie, et soutenu par la confiance de millions d’Algériens et d’Algériennes, qui espèrent réaliser leurs aspirations légitimes à un État fort, sûr, prospère et développé », ajoute le texte.Ce soutien, du reste prévisible, a été formulé dès l’ouverture des travaux du Comité central par Abdelkrim Benmbarek, le secrétaire général du FLN qui été élu à la tête de l’ancien parti unique en novembre 2023.« Notre soutien à Abdelmadjid Tebboune dépasse le sens d’allégeance (…) Il est de notre devoir de défendre les réalisations du président. Notre choix s’impose de lui-même au regard de son bilan que nul ne peut ignorer », avait-il justifié en vantant que son parti est la « première force nationale ».En exhortant ouvertement le chef de l’Etat à renouveler son bail à la tête de l’Etat, le FLN, bien qu’en net recul si l’on se fie à ses résultats obtenus lors des législatives de 2021, laisse peu de doutes quant à une potentielle candidature de Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.On voit mal, en effet, le FLN, appareil d’Etat depuis l’indépendance, s’engager dans une option à l’issue improbable. « Parti du pouvoir », selon l’expression du défunt Abdelhamid Mehri, le FLN, malgré les crises successives qui l’ont secoué, demeure une force politique assez présente dans les institutions de l’Etat et dispose de puissants relais parmi les notabilités, les zaouias et les féodalités locales.Cela sans compter les organisations, bien qu’à l’influence réduite dans la société, qui lui sont inféodées à l’image de l’organisation des moudjahidines et l’organisation des enfants de chouhadas.À ce titre et compte tenu de la singularité du fonctionnement institutionnel en Algérie, il reste un baromètre des grandes orientations politiques du régime.Jusque-là, hormis ses discours-bilans, ses projections concernant certaines réformes et le soutien exprimé ouvertement par le sénat en mai dernier, perçus par les observateurs comme de sérieux indices, rien n’indiquait formellement que Abdelmadjid Tebboune allait briguer un second mandat.Présidentielle en Algérie : le FLN appelle à son tour Tebboune à se représenterLorsqu’en décembre dernier, il a été invité par certains députés à briguer un deuxième mandat à l’occasion de son discours devant les deux chambres parlementaires réunies, Abdelmadjid Tebboune avait seulement concédé : «Que Dieu nous prête la santé nécessaire ».Mais depuis le récent appel de Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, visiblement au parfum, appuyé ce week-end par le FLN, l’option de la candidature de Abdelmadjid Tebboune ne fait plus mystère pour les partis qui multiplient les appels pour qu’il se porte candidat aux présidentielles du 7 septembre prochain.D’ailleurs, ces appels n’ont été ni contestés, ni désavoués par l’entourage et les proches du président de la République. Reste maintenant à savoir quand et dans quel format, Abdelmadjid Tebboune annoncera sa candidature.Il s’agit aussi de savoir comment il s’accommodera de ces soutiens, jugés encombrants il y a encore quelques années dans la foulée du mouvement populaire et dont il s’était passé dès son accession à la magistrature suprême en 2019 leur préférant la « société civile ». D’autant que ni le FLN, ni le RND, ni Abdelkader Bengrina n’avaient soutenu sa candidature en 2019.Mais, comme la politique est l’art du possible, tout porte à croire qu’un consensus au sommet de l’Etat se soit dégagé autour de sa candidature." }, { "title": "Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-vetements-produits-en-algerie-exportes-en-france-des-juillet/", "description": "No Description", "content": "La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.Vêtements de marque Tayal / https://tayal.dzÀ Rélizane, à l’ouest du pays, est implantéTayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française», a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.Une collaboration avec sept marques internationalesTarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. «On est certifié en tant que leur fournisseur», précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.«Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie», a expliqué le PDG de la société algéro-turque.Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.«La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie», regrette toutefois le PDG de Tayal. «Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970», a-t-il précisé." }, { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "No Description", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "Inflation au Maroc : temps difficiles pour les ménages", "link": "https://www.tsa-algerie.com/inflation-au-maroc-temps-difficiles-pour-les-menages/", "description": "Temps difficiles pour les ménages marocains. Confrontés à une inflation galopante depuis plusieurs mois,...", "content": "Temps difficiles pour les ménages marocains. Confrontés à une inflation galopante depuis plusieurs mois, conséquence de la crise sanitaire liée au Covid-19 et des répercussions de la crise économique mondiale, lesMarocainsdevront faire face désormais à une hausse des prix dans un secteur non moins vital : les cafés et les restaurants.Une augmentation des prix sur lesboissonscomme le café et les plats servis, décidés par certains établissements, aura suffi pour susciter des grognements en sourdine des consommateurs qui trouvent la mesure« inexplicable, injustifiée et surprenante », selon des témoignages repris par la presse marocaine.Loin de faire l’unanimité, cette mesure met à rude épreuve les consommateurs, mais aussi les propriétaires de certains établissements qui n’ont pas hésité à mettre la clé sous le paillasson avec ce que cela suppose comme conséquence sur l’emploi.Pointée du doigt, la fédération nationale des propriétaires de cafés et de restauration du Maroc (FNPCRM) a rejeté d’un revers de main les allégations selon lesquelles elle serait à l’origine de la hausse des prix.Une fédération sur laquelle pèsent des soupçons d’une décision« concertée ».« Ni le Conseil national ni les représentations régionales de la fédération n’ont envisagé une quelconque augmentation des prix. Les hausses observées ont été principalement le résultat de facteurs exogènes, tels que la montée de l’inflation. Ces défis économiques ont contraint certains professionnels à envisager des ajustements tarifaires pour faire face à la crise qui sévit dans notre secteur », a expliqué à des médias Ahmed Bouferkane, un des responsables de cette fédération.« Le secteur a été témoin d’une augmentation significative des prix des matières premières et des fournitures essentielles, telles que le café, le sucre, les produits laitiers, et bien d’autres encore », détaille-t-il, précisant que« cette hausse des coûts de production a inévitablement entraîné une pression supplémentaire sur les marges bénéficiaires des établissements, les obligeant à réévaluer leur stratégie tarifaire ».Pour ce responsable, la décision des autorités de son pays d’augmenter la TVA en début d’année sur certains produits de base, comme le sucre, a eu un impact direct sur le coût de production des boissons et des plats servis dans les établissements.Autre source d’inflation : la flambée des prix du carburant, comme le gasoil, entrainant ainsi l’augmentation des prix des services des fournisseurs de ces établissements.« La flambée des prix des carburants, notamment du diesel, a entraîné une augmentation des coûts de transport et de livraison, cela a eu des répercussions sur les prix des produits et des services fournis aux établissements de restauration. Par conséquent, les coûts d’approvisionnement en eau, en électricité et en autres ressources essentielles ont également augmenté, contribuant ainsi à la pression financière qui pèse sur notre secteur », souligne la même source.Inflation au Maroc : les prix des viandes explosent, la restauration en dangerPris en étau entre les pressions fiscales, le souci de rentabilité et l’application de tarifs qui n’indisposent pas les consommateurs, nombre d’établissements ont fini par baisser le rideau.Dans une correspondance adressée au ministre de l’Inclusion Économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, restée sans réponse, des professionnels n’ont pas caché leur désarroi face au nombre grandissant des fermetures de cafés, de restaurants et de pertes d’emplois, selon des médias.Leur réclamation pour un dialogue constructif, à même de trouver un compromis entre les intérêts du secteur et ceux des consommateurs à travers une révision du cadre juridique, ne semble pas aboutir pour l’heure.Pis encore, les autorités, visiblement beaucoup plus préoccupées par le maintien de la paix sociale, n’ont pas exclu de diligenter une enquête, via le conseil de la Concurrence, pour étayer des faits, relayés par les médias, et selon lesquelles des propriétaires de cafés envisagent d’augmenter les prix.« Si les faits sont avérés, le Conseil de la Concurrence procèdera à l’ouverture d’une enquête à ce sujet et prendra toutes les dispositions et mesures légales qui lui sont dévolues, conformément à ses missions et attributions constitutionnelles et législatives », a averti, selon des médias, un responsable de ce conseil.De quoi ajouter une pression supplémentaire sur un secteur fortement éprouvé par la crise économique. Entre les exigences d’un secteur, pourvoyeur d’emplois, confronté à des contraintes économiques et le souci de ne pas ébranler la paix sociale, assez précaire par bien des aspects, le Gouvernement de Azziz Akhannouch se retrouve sans doute sur une corde raide.Outre le café, les Marocains font face aussi à la cherté des viandes et aux pénuries de médicaments.Selon le site 360ma, les prix des viandes atteignent des records à Tanger où un kilo de bœuf s’affiche au prix de 100 dirhams (près de 10 euros) alors que les viandes de chèvre et d’agneau sont plus chères (140 dirhams, soit l’équivalent de 13 euros au taux de change d’un euro à 10,8 DH).Le même média fait état du manque de plus de 1.200 médicaments dans les pharmacies du royaume.À Agadir, les prix de la viande rouge atteignent des records«Le bœuf coûte 100dh/kg chez le boucher. Quant à la viande de chèvre et d’agneau, 140 dh/kg»pic.twitter.com/OQsliEfafq— Le360 (@Le360fr)May 1, 2024" }, { "title": "L’Algérie boycotte une compétition de gymnastique au Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-boycotte-une-competition-de-gymnastique-au-maroc/", "description": "Après le foot et le handball, la gymnastique. Les boycotts par les athlètes algériens...", "content": "Après le foot et le handball, la gymnastique. Les boycotts par les athlètes algériens de compétitions sportives se déroulant au Maroc se multiplient. La Fédération algérienne de gymnastique (FAG) vient de renoncer à la participation des équipes nationales aux championnats d’Afrique de gymnastique artistique prévus à Marrakech à partir de ce mardi 30 avril, jusqu’au 7 mai.Deux jours avant le début de la compétition, soit dimanche 28 avril, la Fédération algérienne de gym a informé son homologue marocaine de l’annulation de la participation des équipes nationales, comme le montre un document publié par le journal en ligne La Patrie News.La correspondance, signée du président du directoire qui gère les affaires de la Fédération algérienne de gym, Ali Zaater, est datée du dimanche 28 avril.«Nous sommes au regret de vous informer de l’annulation de la participation de nos équipes nationales aux prochains championnats d’Afrique de gymnastique artistique prévus à Marrakech du 30 avril au 7 mai 2024», a indiqué la FAG à l’adresse de son homologue marocaine.Championnat d’Afrique de gymnastique artistique à Marrakech (Maroc) : l’Algérie boycotteLe directoire de la Fédération algérienne de gym a motivé cette décision par la non-validation par le ministère de la Jeunesse et des Sports de la participation algérienne à cette compétition.«Le dossier introduit auprès du ministère de la Jeunesse et des Sports n’a pas reçu la validation pour l’exécution de cette mission», a laconiquement expliqué la FAG.Le motif exact du refus du ministère de la Jeunesse et des Sports de valider la participation de l’Algérie au championnat d’Afrique de gymnastique artistique à Marrakech n’a pas été précisé. Ni le ministère de la Jeunesse et des Sports, ni la Fédération algérienne de gym n’ont réagi.Dimanche dernier, l’USM Alger a refusé d’affronter les Marocains de la RS Berkane en demi-finale retour de la Coupe de la Confédération africaine de football à cause du maillot de l’équipe marocaine floqué de la carte du Maroc incluant le Sahara occidental occupé.Une semaine auparavant, le 21 avril, c’étaient les joueurs de Berkane qui ont refusé de disputer la manche aller à Alger sans les mêmes maillots, confisqués 48 heures plutôt par les douanes algériennes. La CAF a déclaré le club marocain vainqueur par 3-0. La décision concernant le match retour n’est pas encore rendue.Mardi 23 avril, l’équipe algérienne U17 de handball s’est retirée d’une compétition arabe se déroulant au Maroc à cause du maillot de l’équipe marocaine arborant la même carte controversée.Les championnats d’Afrique de gym devraient permettre à Kaylia Nemour qui a obtenu quatre médailles en Coupe du monde de la discipline cette année, dont trois dans les barres asymétriques où elle écrase la concurrence, pour préparer les JO de Paris 2024. La jeune gymnaste algérienne de 17 ans ambitionne de décrocher l’or à Paris et d’offrir à l’Algérie sa première médaille olympique dans cette discipline." }, { "title": "Erwan Davoux, candidat aux législatives françaises : « Diminuer les visas aux Algériens fut une erreur »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/erwan-davoux-candidat-aux-legislatives-francaises-diminuer-les-visas-aux-algeriens-fut-une-erreur/", "description": "No Description", "content": "Erwan Davoux est candidat aux élections législatives françaises anticipées du 30 juin prochain dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Dans cet entretien, il évoque ses liens avec le Maghreb, sa vision sur l’immigration, les relations franco-algériennes et Gaza.Vous vous présentez dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend le Maghreb. Pourquoi cette circonspection ?Je suis natif de Tunisie, (3ème génération), pays où j’ai grandi et pour lequel j’éprouve une immense affection. J’y ai effectué toute ma scolarité, dans l’enseignement français à l’étranger (mon père était enseignant au Lycée Français de la Marsa). Cela m’a particulièrement marqué. J’ai d’ailleurs participé à la création de l’association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde.J’ai sillonné les différents pays de la circonscription dans mes différentes fonctions de conseiller diplomatique. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de me rendre plusieurs fois à Alger et Oran et l’honneur d’y accompagner Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.Lorsque je suis arrivé à Paris pour mes études supérieures à l’Institut d’Études Politiques, j’ai choisi de faire aussi un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département d’études arabes. Afin de ne jamais rompre avec le monde arabe et consolider mon niveau en arabe littéral, langue que j’ai commencé à apprendre dès l’âge de 6 ans.Toutes mes racines sont dans cette circonscription.Vous vous présentez avec quel parti politique ?Je serai un candidat indépendant dont l’inspiration est gaullienne, chiraquienne et qui soutient les prises de positions remarquables de Dominique de Villepin.Je n’ai sollicité aucune investiture. Les partis politiques ne jouent plus leur rôle d’éclairer et contribuer au débat public mais servent uniquement les intérêts de leurs dirigeants. L’intérêt général, la France, les Français de l’étranger sont très loin de leurs préoccupations.Ma voie sera authentique et sincère, conformément à mon engagement de jeunesse derrière Jacques Chirac.L’immigration est au cœur des débats de la campagne électorale. Quelles sont vos propositions sur le sujet ?L’immigration est trop souvent au centre du débat comme si elle était le seul enjeu à relever. Il y en a bien d’autres !Souvent appréhendée sous un aspect purement négatif, de rejet de l’autre, de tout ce qui est différent, je plaide pour une position plus équilibrée. Une immigration maîtrisée est naturellement indispensable mais encore faut-il avoir une approche intelligente et sortir des clichés. Il y a naturellement des problèmes d’intégration qu’il faut affronter et régler. L’actuel pouvoir délaisse la politique de la ville et abandonne la mixité sociale. On communique peu ou pas sur les réussites exemplaires.La pratique de la langue et les attaches familiales me paraissent être les deux facteurs clés à prendre en compte. Sous cet angle, les Algériens n’ont aucune vocation à être pénalisés, bien au contraire.« La France est riche de sa diversité » déclarait Jacques Chirac dans son dernier message aux Français, en mars 2007. C’est ma position.Et concernant les visas Schengen pour les Algériens ?La décision brutale et purement électoraliste de diminuer de 50% la délivrance de visas pour les Algériens, en 2021, fut une erreur. Elle laissera un ressentiment durable négatif, en dépit d’un certain retour à la normale. La vie familiale, les projets ne doivent pas être pris en otage de contingences politiciennes décidées à l’emporte-Pièce ! La considération doit l’emporter sur la suspicion.Que proposez-vous concernant les relations entre la France et l’Algérie pour surmonter les blocages actuels ?Je souhaite, qu’après l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la relation connaisse une nouvelle impulsion forte. Je suis un partisan de l’amitié franco-algérienne. Je n’appartiens pas à la macronie mais mon pays passe avant tout. C’est l’intérêt de nos deux grandes nations, me semble-t-il, de parvenir à une relation intense et apaisée.L’occasion s’était déjà présentée avec Jacques Chirac, en 2005, mais nous avons manqué ce rendez-vous avec l’Histoire, à cause de ce stupide « Amendement Vanneste » sur le « rôle positif de la colonisation ».Cette fois, je pense que le contexte est favorable, les annonces faites récemment dans le domaine mémoriel, la restitution des biens, vont dans le bon sens.Un grand Traité d’Amitié fondateur permettant une appréhension lucide du passé et jetant les bases d’une relation future dense devra émerger. Peut-être doit-on s’inspirer du Traité de l’Elysée, conclu, en 1963 entre la France et l’Allemagne….Vous avez pris des positions courageuses concernant la guerre à Gaza. Si vous êtes élu, quels sont les projets que vous allez défendre à l’Assemblée nationale ?Les massacres commis à Gaza ne sont ni une parenthèse ni une simple question qui se limite à l’international. Ils me révoltent car ce sont tous les fondements de la civilisation qui sont remis en cause : égale valeur et dignité de la vie humaine. Le droit international et humanitaires sont bafoués. Les valeurs d’égalité et de Laïcité de la République sont écartées. En effet, la laïcité est la reconnaissance de toutes les religions comme respectables et leur traitement de manière égale. Elle ne doit pas être détournée pour jeter la suspicion sur l’une d’entre elles.Je déplore la passivité de la diplomatie française sur cette question et sa politique hésitante voir incohérente.  En revanche, je salue avec respect l’immense travail accompli par la diplomatie algérienne sur ce dossier fondateur.Dans l’immédiat, il s’agit de stopper le gouvernement de Netanyahou, les sionistes révisionnistes et les kahanistes suprémacistes en prenant des sanctions : gel des avoirs, interdiction de se rendre sur le territoire national, sanctions commerciales, révision de certains accords.Naturellement, les décisions que prendront la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International s’imposeront à tous.La reconnaissance de l’État palestinien est urgente, je suis certain que Jacques Chirac l’aurait fait depuis longtemps !À l’Assemblée Nationale, je porterai cette voie et cette voix là pour que la diplomatie française renoue avec sa tradition gaullo-chiraquienne, conforme à son histoire et à ses valeurs." }, { "title": "L’Algérie recrute des enseignants pour l’enseignement de l’arabe en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-recrute-des-enseignants-pour-lenseignement-de-larabe-en-france/", "description": "No Description", "content": "L’Algérieprend part à l’enseignement de la langue arabe en France. L’ambassade d’Algérie à Paris vient de lancer une opération de recrutement d’enseignants d’arabe contractuels dans les écoles élémentaires françaises.France / Par cyrano / Adobe StockCette opération pilotée par le service de l’enseignement de lalangue arabeen France vise le recrutement d’instituteurs dans 39 départements français.C’est une «opération de recrutement sur dossiers de candidatures pour l’accès au poste d’enseignant contractuel à temps partiel (payés à l’heure) de langue arabe dans les écoles élémentaires publiques françaises. La période de l’envoi des candidatures est fixée à vingt jours ouvrables, à compter de la publication du présent avis (du 14 juin au 15 juillet 2024)», a précisé l’ambassade d’Algérie dans un avis de recrutement qui a été partagé sur les réseaux sociaux par le député des Algériens de France Abdelouahab Yagoubi.L’Algérie recrute des enseignants d’arabe dans plusieurs départements en FranceLes candidats à ces postes doivent «posséder la nationalité algérienne et résider en France» ; ne pas avoir commis d’actes touchant la souveraineté et l’intérêt national; être titulaire d’un diplôme universitaire algérien ou d’un titre équivalent en rapport avec la matière enseignée; être détenteur d’une certification de connaissance de la langue française de niveau B2 au minimum.L’ambassade d’Algérie enFranceprécise que les détenteurs de diplôme d’État ou de diplôme national de l’enseignement supérieur français sont dispensés de la certification B2.Les candidats ne doivent pas avoir de mention au bulletin de leur casier judiciaire «incompatibles avec l’exercice de l’emploi postulé» alors que ceux qui ont été condamnés à une «peine infamante» ne peuvent pas candidater.L’ambassade d’Algérie en France a détaillé, dans le même avis de recrutement, les noms et le nombre de départements où sont implantées les écoles élémentaires où seront affectés les enseignants contractuels recrutés.Dans le détail, 17 enseignants seront affectés dans des écoles situées dans la région Ile de France, sept instituteurs contractuels pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, six pour le Grand-Est, six pour la région sud-est et trois enseignants pour la région sud-ouest." }, { "title": "Algérie, Hezbollah-Israël, législatives en France… Les dernières infosIl y a 2 heures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-hezbollah-israel-legislatives-en-france-les-dernieres-infos/", "description": "No Description", "content": "Plusieurs hadjis morts à cause de la chaleur en Arabie Saoudite, le Hezbollah envoie un message à Israël, un Aïd sans eau à Tiaret, législatives en France et la position forte de Kylian Mbappé… Les dernières infos.Par butenkow / Adobe StockLe Hezbollah adresse un message fort à IsraëlLe Hezbollah a diffusé mardi des images de sites civils et militaires israéliens qu’il a obtenues en faisant survoler des drones au-dessus d’Israël.Ces images sont contenues dans des vidéos d’une durée totale de près de 10 minutes, constituent un message clair à Israël qui multiplie les menaces d’intervention militaire à grande échelle en Liban.Hezbollah has published a video showing one of its reconnaissance drones flying over northern Israel, including the Haifa port.pic.twitter.com/7UxfpiX3Io— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian)June 18, 2024Elles montrent des navires de guerre israéliens amarrés dans le port de Haïfa, des installations militaires stratégiques et des quartiers résidentiels.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, des affrontements réguliers ont eu lieu entre Israël et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.L’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises des villes libanaises pour assassiner des dirigeants de la milice libanaise et cette dernière a tiré de nombreuses roquettes sur Israël.Arabie Saoudite : plusieurs hadjis morts à cause de la chaleurLes images de pèlerins morts à cause des fortes chaleurs qui affectent l’Arabie Saoudite ces derniers jours sont insoutenables.Sur les réseaux sociaux, des vidéos choquantes montrant des cadavres de hadjis gisant par terre sont partagées.Selon les autorités saoudiennes, au moins 550 pèlerins, dont 323 Égyptiens, sont morts à cause de la chaleur, selon de nombreux médias. Les températures ont atteint 51,8 degrés à la Mecque.Algérie : la crise de l’eau perdure à Tiaret et caniculeLa crise de l’eau perdure àTiaretoù une bonne partie des quartiers de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien a passé l’Aïd-el-Kébir avec des robinets à sec.Une situation qui a provoqué des tensions. Des habitants sont sortis pour protester contre le manque d’eau, en bloquant notamment la RN 23 reliant Tiaret à Oran.À Frenda, la situation a failli dégénérer à cause toujours du manque d’eau. Des citoyens mécontents ont barré la RN 14 reliant les wilayas de Tiaret et Mascara, selon le Quotidien d’Oran qui précise que même si l’eau est revenue dans les robinets le deuxième jour de l’Aïd, mais la pression n’était pas suffisante pour approvisionner tous les habitants, notamment ceux qui résident dans les étages supérieurs des bâtiments.En plus du manque d’eau à Tiaret, de nombreuses régions d’Algérie ont passé la fête de l’Aïd-el-Kébir sous de fortes chaleurs, avec des températures de plus de 49 degrés dans certaines wilayas du grand Sud. Au Nord du pays, le sable du Sahara a enveloppé plusieurs villes, dont Alger.Législatives en France : la position forte de Kylian MbappéEn France, la campagne pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet bat son plein.Trois camps diamétralement opposés s’affrontent pour obtenir la majorité absolue leur permettant de constituer un gouvernement : l’extrême droite, le Front populaire et le camp du président Emmanuel Macron. Selon les sondages, aucun camp n’est donné vainqueur dès le premier tour.De nombreuses voix se sont exprimées pour appeler à faire barrage au Rassemblement national (ex-Front national).Parmi lesquelles l’attaquant de l’équipe de France Marcus Thuram, mais surtout la superstar des Bleus Kylian Mbappé qui a appelé les Français à voter massivement pour faire barrage aux extrêmes. «On a des valeurs de mixité, tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger.J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet», a déclaré Mbappé dimanche 16 juin, la veille du match France – Autriche (1-0), comptant pour le premier tour de l’Euro 2024 en Allemagne.Un appel qui a mécontenté les défenseurs du Rassemblement national.Le taux de participation à ces élections devrait être supérieur à celui des Européennes du 9 juin dernier où le Rassemblement national a raflé la mise avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Pour ce scrutin législatif, les enjeux sont différents. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 400.000 procurations ont été enregistrées jusqu’au dimanche 16 juin, soit 6,5 fois que lors des précédentes législatives de juin 2022. Cette hausse du nombre de procurations n’est pas une bonne nouvelle pour l’extrême-droite, selon les observateurs.SUR LE MÊME SUJET :Bras de fer UE – Algérie, Tebboune au G7, Mahrez, Air Algérie : les dernières infos" }, { "title": "Cet aéroport français desservi par Air Algérie est menacé de fermetureIl y a 1 heure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/cet-aeroport-francais-desservi-par-air-algerie-est-menace-de-fermeture/", "description": "No Description", "content": "Air Algérie assure trois vols réguliers sur les cinq disponibles au départ de l’aéroport de Lorraine, dans l’Est de la France, ce qui représente 60 %. En difficulté après la perte d’une nouvelle ligne, l’aéroport français risque de fermer.Quand on pense aux volsAir Algériedepuis la France, les premiers aéroports qui viennent à l’esprit sont ceux des grandes villes où habite une importante population d’origine algérienne. On pense à Paris, avec ses deux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly, Marseille, Lyon, Lille…Photo par Jag_cz / Adobe StockMais Air Algérie dessert aussi des aéroports de taille plus modestes, avec comme objectif d’être la plus proche possible de la communauté algérienne en France. Parmi ces petits aéroports figue celui de Lorraine, dans l’Est de la France.En octobre 2021, alors que les vols reprenaient progressivement après la suspension liée au Covid-19, Lorraine Aéroportsuppléait presque Air Algériede reprendre ses dessertes. Et pour cause : sa survie en dépendait.L’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine menacé de fermetureDeux ans et demi plus tard, la compagnie aérienne algérienne a bien repris ses vols, mais l’aéroport lorrain n’est pas pour autant sorti de la crise. Après avoir perdu plusieurs lignes, il est désormais menacé de fermeture malgré la forte présence d’Air Algérie qui représente désormais 60 % des lignes régulières assurées depuis Lorraine Aéroport.Aux écrans de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, ne s’affichent plus que cinq lignes régulières, rappelle le média local Les Frontaliers, ce mercredi 19 juin : Toulouse dans le Sud de la France, Casablanca au Maroc et trois destinations en Algérie (Constantine, Alger et Oran). Ces dernières sont toutes assurées par Air Algérie.En effet, sa ligne historique pour Marseille vient d’être stoppée début juin par la compagnie Twin Jet, ce qui représente un véritable coup dur pour ce petit aéroport qui risque désormais la fermeture.Une fermeture qui ne devrait pas intervenir dans l’immédiat, précise le média français. En effet, la Région Grand-Est s’opposerait à cette option. «Mais l’institution qui gère cet aéroport et deux autres sur son territoire a demandé un audit financier pour y voir plus clair. La Chambre régionale des comptes devrait rendre son rapport début 2025», précise Les Frontaliers.SUR LE MÊME SUJET :Voyage en Algérie sans passeport : la mesure est bien appliquée dans les aéroports français" }, { "title": "Crise de l'eau en Algérie : un plan d’urgence de 200 millions de dollarsIl y a 16 min", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-de-leau-en-algerie-un-plan-durgence-de-200-millions-de-dollars/", "description": "No Description", "content": "La crise de l’eau perdure àTiaret. La grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien s’est retrouvée, début juin, sans eau après l’assèchement du barrage de Ben Khedda qui alimentait la wilaya.Photo par G.Go / Adobe StockLes autorités ont déployé un plan d’urgence pour remédier à la situation, mais la population mécontente, a mené de nombreuses actions de protestation pour exprimer sa colère et sa soif.Deux importantes routes nationales reliant Tiaret à Oran et Mascara ont été barricadées par des manifestants durant l’Aïd-el-Kébir qui a été célébré dimanche 16 juinen Algérie.Vendredi, la veille de cette fête religieuse, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal s’est rendu une nouvelle fois dans cette wilaya où il a mis en service des installations de transfert d’eau depuis la zone de captage du Chott Chergui vers la ville de Tiaret. Un projet qui devrait réduire la tension en matière d’approvisionnement d’eau depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda qui traditionnellement alimente la ville.À cette occasion, le ministre de l’Hydraulique a annoncé le lancement d’un nouveau programme pour réduire la tension sur l’eau. Un type de programme où, à l’avenir, les agriculteurs pourraient avoir leur place.Ce projet de transfert permettra d’approvisionner quotidiennement la ville de Tiaret avec 10.000 m³ d’eau, ce qui portera la capacité totale à 34.000 m³.À cette occasion, le ministre a annoncé que «le 23 juin débuteront les travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de 11 communes de la wilaya de Tiaret et la wilaya déléguée de Kasr Chellala, à partir du bassin de Djermaya», selon l’agence APS.Pour faireface  à la situation alors que d’autres régions du pays souffrent du manque d’eau, l’Algérie a dégagé une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars algériens, soit un peu plus de 200 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets urgents au profit des zones exposées au stress hydrique dans le pays. Ce montant a été dévoilé lors de la même visite par Taha Derbal.Gestion de l’eau en Algérie : la nécessité de changer d’approcheLors d’un point de presse le ministre a souligné que « les walis de la République ont reçu jeudi des correspondances pour contacter les gestionnaires des ressources en eau afin d’entamer, immédiatement, la mise en œuvre des projets soumis, qui comprennent des puits, des installations de stockage et d’autres pour mobiliser les ressources en eau, à condition que les délais de réalisation n’excèdent pas quatre mois ».Ce programme s’apparente à des opérations de petite hydraulique à l’image de l’installation d’une station de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.En l’espace de quelques semaines en 2023, l’entreprise publique Cosider a installé plusieurs canalisations de gros diamètres et des pompes de forte puissance qui ont permis d’éviter que des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau douce de l’oued Sebaou ne se jettent dans la mer.L’hydrogéologue Malek Abdesselam de l’université de Tizi-Ouzou avait suggéré une telle opération et, à plusieurs reprises, s’était prononcé pour la construction de digues ou de stations de pompage.Un autre exemple de réalisation concerne en Mitidja avec recharge artificielle de la nappe souterraine. Le creusement de bassins d’infiltration à proximité de l’oued El Hararch ont permis entre 2011 et 2014 une remontée du niveau de la nappe à la grande satisfaction des agriculteurs qui avait vu leurs puits s’assécher. La chercheuse Djerad Hassiba de l’université de Blida a mesuré en 2015 « une augmentation du niveau piézométrique » de la nappe.Il y a longtemps que les pratiques paysannes permettent de récolter l’eau des crues d’oueds. C’est le cas en milieu steppique où de simples retenues de terres et de cailloux permettent l’épandage des crues vers les champs.Cette pratique requiert peu de moyens. De simples gabions ou des big bag remplis de gravier et de galets peuvent permettre de dévier les eaux et contribuer à leur infiltration vers la nappe souterraine.Le cas des agriculteurs du Mzab est connu mondialement comme un exemple de collecte des eaux de crues pour irriguer les palmeraies et recharger avec le surplus la nappe d’eau superficielle. Le cas des ghouts d’Oued Souf et des foggaras du Touat (Adrar) sont là également pour rappeler l’ingéniosité de la paysannerie algérienne à s’adapter à des environnements arides.Cependant, le développement des forages a parfois relégué au second plan ces traditions ancestrales.Défense et restauration des solsDe par les superficies occupées et les techniques employées, les agriculteurs ont une action directe sur les possibilités de mobilisation de l’eau des pluies.C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’administration coloniale a mis en œuvre des programmes de lutte contre l’érosion et de collecte des eaux en Algérie.Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des cordons de pierres et des banquettes de terre ont été installées avec l’emploi de bulldozers sur les sols en pente. Mais ces opérations réalisées sans consultation des populations rurales n’ont pas eu de succès.Faute d’entretien, de nombreuses banquettes se sont effondrées et ont parfois accru le ravinement du sol. De 1985 à 1995, des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière (Inrf) et de l’Institut français de recherche pour le développement (Ird) ont examiné l’état de plus de 300.000 hectares de banquettes en Algérie.Il est apparu que « 20 % des banquettes ont été totalement effacées à la charrue par les paysans, tandis que 60 % n’ont jamais été entretenues et sont ravinées ou presque effacées ».Plus grave, près de 70 % des paysans enquêtés se sont montrés hostiles aux banquettes installées sur leurs terres. « Elles entraînent une perte de surface cultivable » ont-ils déclaré.Quant aux lacs collinaires, il est apparu que leur durée de vie n’était que de 4 à 10 ans contre 40 prévus. En cause le fait que « les talus et exutoires ne sont pas entretenus régulièrement », une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’envasement des barrages situés en aval.Les images d’archives des années 1950 conservées par l’Institut français de l’audiovisuel (INA) montrant l’exportation de moutons vers la métropole témoignent de la surexploitation des pâturages naturels.On y voit qu’une partie des bêtes exportées provenaient de troupeaux qui pâturaient la végétation des collines, ce qui a diminué le couvert végétal protégeant le sol contre l’érosion.Dans de nombreuses régions d’Algérie, la multiplication des sentiers qui s’entrecroisent sur les pentes de ces collines témoignent de la perpétuation de cette pratique.Si la présence d’animaux dans les sous-bois peut permettre un débroussaillage et contribuer à la réduction des incendies, la charge des animaux reste inadaptée pour permettre la régénération de la végétation.Dès les années 1970, les coopératives d’élevage pastoral mises en place par les services agricoles dans le cadre de l’Association pour le Développement du Pastoralisme ont montré que, là où les parcours steppiques étaient protégés par des clôtures régulant la présence de moutons, la végétation était plus abondante.Gestion de l’eau : ces techniques ancestrales qui ont fait leur preuvesProgressivement, à partir du milieu des années 1980, une autre approche de la gestion des eaux de pluie a vu le jour en Algérie. C’est le cas à l’INRF où les chercheurs ont adopté une nouvelle approche visant à associer les agriculteurs et les populations rurales.Cette approche est née de l’analyse critique des pratiques anciennes et de travaux expérimentaux. En 2012, un groupe international de chercheurs a établi le bilan de soixante années de recherches sur l’érosion hydrique et la lutte antiérosive au Maghreb.Parmi leurs observations, il est apparu que pour réduire le ruissellement et l’érosion sur les sols en pente, le maintien d’une végétation herbacée était préférable aux seuls arbres.Ainsi en Tunisie, les oliviers sur sol nu ne réduisent l’érosion que de 10 % contre 80% lorsque le sol est couvert à plus de 60 % par « une litière, un paillage ou des résidus de récolte ». Au Maroc, en présence de végétation naturelle, l’érosion ne dépasse pas 2 t/ha/an mais dès que le sol est labouré, elle peut atteindre 20 t/ha/an.Il a été observé qu’en remplaçant le semis direct au labour, l’infiltration de l’eau dans le sol était augmentée de 30%. Or, en Algérie, le labour reste pratiqué sur 7 millions d’hectares de terres agricoles.Dans les régions aux sols érodés, pour freiner l’écoulement de l’eau dans des ravins, les chercheurs l’INRF et de l’IRD ont aménagé des seuils avec les moyens les plus divers : gabions, pierres sèches, grillage, pneus usagés, sacs d’engrais ; puis ils ont planté des arbres fruitiers et des fourrages.Progressivement ils ont noté que « la ravine s’est transformée en oasis linéaire où la biodiversité a été recréée, tandis que la dynamique de l’eau a été profondément améliorée ». Mieux, revenant dix années après sur les lieux, ils ont constaté que : « ces aménagements sont encore efficaces ».Ces « méthodes douces » contrairement aux anciennes banquettes aménagées à l’aide d’engins de chantier, sont gérées par les paysans et permettent de capter les eaux de surface.C’est le cas avec l’installation de digues au fonds des ravins, de cordons de pierres sèches, de cultures en courbe de niveau, de paillage ou de bandes enherbées aboutissant progressivement à l’établissement de terrasses. En Tunisie, la réalisation de cordons de pierres a réduit les crues de l’oued Zioud.Comme l’affirment les auteurs de ce bilan : « cette approche de la gestion durable de l’eau et de la productivité des sols interpelle les paysans, car elle leur restitue leur liberté d’innover. Elle a permis de resituer les techniques traditionnelles de gestion de l’eau et de la fertilité des sols de montagne dans le cadre d’un développement rural rénové ».Cette approche nouvelle est également prise en compte au niveau du Barrage vert, cette gigantesque ceinture verte conçue pour stopper l’avancée du désert en Algérie.En août 2023, Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage auprès de la Direction générale des forêts (DGF) vert indiquait à propos de ce projet : « Sa réhabilitation et son extension, relancées actuellement dans le cadre d’une stratégie rénovée, vont contribuer davantage à la prospérité des populations vivant dans ses espaces ».Une approche visible à travers les espèces choisies : « Parmi ces espèces, nous avons les arbres rustiques tels l’olivier, le pistachier, l’amandier et le caroubier », avait-elle confié à l’agence APS.De son côté l’association Torba pour le développement en Algérie de l’agro-écologie vulgarise l’installation de « swales » sur les sols en pente au niveau des petites exploitations agricoles dans les montagnes (Babors, Djurdjura, Tlemcen). Ces tranchées réalisées selon les courbes de niveau permettent de retenir l’eau des orages et assurent son infiltration.Une gestion de l’eau par des structures peu complexesLa crise de l’eau qu’a connue la wilaya de Tiaret a servi de révélateur des effets du réchauffement climatique en Algérie.L’expérience de ces 60 dernières années montre que la gestion de l’eau peut concerner le secteur agricole et passer par des structures peu complexes : haies en bordure de champs, murets de pierres, cuvettes en demi-lune autour des oliviers, cordons de pierres, terrasses progressives.Il s’agit de techniques connues des paysans et qui n’exigent pas de moyens mécaniques lourds. Ces résultats ont souvent été obtenus à travers de petits financements et une coopération entre chercheurs maghrébins et européens.Pour ces chercheurs, la rapidité de l’érosion pose un problème grave concernant « l’alimentation future d’une population en pleine croissance au Maghreb, puisqu’elle double tous les 25 ans ».Aussi recommandent-ils de faire connaître les ouvrages traditionnels et d’encourager les pratiques vertueuses. Certains chercheurs se prononcent pour l’attribution de subventions aux agriculteurs adoptant ces pratiques au titre de services écologiques rendus à la société. La réduction du labour ou de la vaine pâture peut en effet contribuer à réduire l’envasement des barrages.Ce sont là de nouveaux moyens dans la lutte contre le stress hydrique généralisé qui s’installe progressivement sur l’ensemble du Maghreb.SUR LE MEME SUJET :L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde" }, { "title": "Le Sommet de Tunis accentue l’isolement du Maroc au Maghreb", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-sommet-de-tunis-accentue-lisolement-du-maroc-au-maghreb/", "description": "L’Algérie, la Tunisie et la Libye ont lancé un nouveau cadre de concertation. Leurs...", "content": "L’Algérie, la Tunisie et la Libye ont lancé unnouveau cadre de concertation. Leurs dirigeants se sont rencontrés, lundi 22 avril, au cours d’un sommet à Tunis, en l’absence du Maroc et de la Mauritanie.L’Algérie a affirmé et réitéré que cette «nouvelle formule» n’a pas vocation à remplacer l’Union du Maghreb arabe (UMA), en léthargie depuis plusieurs années, et même «dans le coma», pour reprendre l’expression du ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf.Le chef de la diplomatie algérienne, ainsi que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ont tour à tour assuré également que l’initiative n’est destinée contre personne et que les portes demeurent ouvertes à tous. L’allusion est évidemment au Maroc, avec lequel l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques en août 2021, et après que certains observateurs ont commencé à qualifier le nouveau cadre de «Maghreb sans le Maroc».Au vu des développements de la situation dans la région ces 30 dernières années et les orientations pleinement assumées par le Maroc, il est plutôt judicieux de s’interroger si celui-ci porte encore un intérêt sérieux à l’édification maghrébine, autrement dit, s’il ne s’est pas exclu lui-même de facto des projets communs de ses voisins.En parlant de projets, plusieurs concrets, ont été discutés ou lancés à l’occasion du Sommet de Tunis, avec la mise en place de groupes de travail sur des questions aussi sensibles que la circulation des personnes et des marchandises, le développement des zones frontalières, l’eau de la nappe albienne, l’énergie, la sécurité alimentaire, l’interconnexion électrique et la lutte contre les migrations clandestines et le crime organisé.Quelque chose de nouveau et de prometteur est né à Tunis entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye. Outre la coopération annoncée dans les domaines cités et d’autres, les trois pays se sont engagés à parler d’une même voix et peser ensemble, en tant que bloc régional, dans les principaux dossiers politiques internationaux.Tout cela sans le Maroc qui semble avoir fait ses choix il y a bien longtemps. «Le Maroc semble regarder le monde entier, sauf ses voisins», écrit le journal français Les Échos, compte tenu de la politique étrangère du royaume ces dernières décennies.Si, avec l’Algérie, les relations sont allées en se dégradant, de la fermeture de la frontière commune en 1994 jusqu’à la rupture pure et simple des relations diplomatiques en août 2021, avec les autres voisins maghrébins, Rabat n’entretient pas d’excellentes relations non plus, avec des crises épisodiques tantôt avec Tunis comme lors de l’accueil du président Sahraoui par Kaïs Saïed en septembre 2022, tantôt avec la Mauritanie dont plusieurs ressortissants ont été tués ces dernières années par l’armée marocaine.Le Maroc a toujours tourné le dos à ses voisins au MaghrebDu reste, la priorité du Maroc s’est toujours située ailleurs qu’au Maghreb. Précisément à Washington, Bruxelles, Paris, Madrid et Tel-Aviv.En 2004, alors que l’UMA se dépérissait, le royaume a signé un accord de libre-échange avec les États-Unis, suivi de l’obtention en 2008 d’un «statut avancé» dans son accord d’association avec l’Union européenne. En 2022, il a soigné ses relations avec l’Espagne et il est en train de faire de même avec la France.Surtout, il a franchi en 2020 le pas de la normalisation avec Israël avec qui il a accéléré la coopération militaire pourtenter d’acterle fait accompli au Sahara occidental et soi-disant se protéger contre son voisin algérien, selon des médias marocains.Outre l’Occident, le Maroc a aussi toujours mis en priorité sa bonne entente avec les Monarchies du golfe.Plus récemment, le royaume s’est tourné vers le Sud en faisant miroiter aux pays enclavés du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad) un projet de partenariat stratégique incluant un utopique accès à l’Atlantique via la Mauritanie et le Sahara occidental occupé.«Le Maroc a le don de proposer des projets qui font rire tout le monde. C’était le cas pour son projet d’adhésion à l’UE, du tunnel sous la Méditerranée, de la route saharienne», raille un responsable algérien.Pour se rendre indispensable à l’Europe, il a aussi entrepris de concurrencer l’Algérie dans la livraison du gaz au vieux continent en songeant à réaliser lui aussi un gazoduc le reliant au Nigeria.L’intérêt de Rabat pour l’Afrique n’est du reste pas nouveau. Il y a multiplié ses leviers depuis plusieurs années dans le but d’engranger du soutien au sein de l’Union africaine pour son entreprise de colonisation du Sahara occidental.Le désintérêt du royaume pour le Maghreb saute aux yeux. Depuis 2020, il a carrément brûlé ses vaisseaux quant à un possible projet commun avec ses voisins.«En entretenant de très bonnes relations avec Israël», le Maroc se «disqualifie de toute discussion intramaghrébine», estime Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen, cité par Les Échos.SUR LE MÊME SUJET :Mini-sommet maghrébin : Tebboune à Tunis dans un contexte tendu avec le Maroc" }, { "title": "Agression contre la mosquée d’Al Aqsa : le Maroc condamne, sans citer Israël", "link": "https://www.tsa-algerie.com/agression-contre-la-mosquee-dal-aqsa-le-maroc-condamne-sans-citer-israel/", "description": "Le Maroc a une fois encore confirmé tout l’inconfort de la position dans laquelle...", "content": "Le Maroc a une fois encore confirmé tout l’inconfort de la position dans laquelle il se retrouve depuis le début de la guerre que mèneIsraël contre Gaza. Nouvelle illustration, ce jeudi, avec la condamnation honteuse par le Maroc de l’agression de la mosquée Al Aqsa par des colons israéliens. Rabat a parlé d’extrémistes sans citer Israël.La normalisation des relations avec Israël l’empêche d’avoir l’avis tranché qui s’impose devant ce qui se passe en Palestine. Jusqu’à faire semblant de dénoncer un acte commis contre les Palestiniens par son nouvel allié, sans pouvoir le nommer !Le Maroc et Israël ont normalisé leurs relations en décembre 2020. Depuis, ils ont franchi de nombreuses étapes dans leur rapprochement et leur coopération, y compris sécuritaire et militaire.Après l’éclatement de la guerre de Gaza, le 7 octobre dernier, le Maroc a renvoyé au monde une image très paradoxale, avec d’un côté une opinion publique, résolument pro-palestinienne et qui l’a fait savoir par des manifestations imposantes dans toutes les villes du royaume, et de l’autre un palais royal et un gouvernement qui tentent par leur silence de tenir le bâton par le milieu.Comme d’autres pays arabes du camp de la normalisation, le Maroc a fait reléguer le massacre des Palestiniens, plus de 34.000 en six mois et demi, à la case de l’événement sans grande importance.Depuis trois ans et demi, Rabat tente de faire accepter la normalisation et de faire croire à la constance de son soutien à la cause palestinienne en insistant dans sa communication officielle sur le statut de «président du comité Al Qods» du roi Mohammed VI.Ce titre, créé en 1975 par l’Organisation de la coopération islamique et est depuis porté par le roi du Maroc, Hassan II puis Mohammed VI. Mais dans les faits, les deux souverains ont en fait une coquille vide.Agression israélienne contre la mosquée d’Al Aqsa : le Maroc face à un dilemmeMohammed VI vient toutefois d’être mis au pied du mur par la nouvelle agression des extrémistes israéliens contre la mosquée d’Al Aqsa.Lundi 22 avril, plus de 200 colons israéliens ont pris d’assaut l’esplanade des mosquées, un énième acte visant à judaïser la ville d’Al Qods, troisième lieu saint pour les musulmans.L’agression, comme toutes les précédentes, a été condamnée par de nombreux pays musulmans. Mais pour le Maroc, elle a visiblement constitué un dilemme : se taire alors que le roi Mohammed VI est officiellement «président du comité Al Qods» ou dénoncer et prendre le risque de fâcher son allié israélien ?Ses stratèges ont toutefois trouvé la parade : condamner l’agression sans citer son auteur.Tout en prenant le soin que Mohammed VI «préside le Comité Al Qods», le ministère marocain des Affaires étrangères a dénoncé «vigoureusement», sur son compte X, «l’incursion par certains extrémistes et leurs partisans dans l’esplanade de la Sainte Mosquée Al-Aqsa ainsi que les actes de provocation qu’ils ont commis en violation de sa sacralité».À aucun moment, la nationalité de ces «extrémistes» n’a été précisée. Le monde entier sait pourtant que ce sont des colons extrémistes israéliens.Il est vrai que, depuis quelque temps, Israël se fâche rapidement contre ses alliés qui se hasardent à le contrarier sur la question palestinienne. Plusieurs ambassadeurs des pays ayant voté au Conseil de sécurité pour l’adhésion de la Palestine à l’ONU, dont celui de la France, ont été convoqués cette semaine par le ministère des Affaires étrangères israélien.SUR LE MÊME SUJET :Porte-parole de l’armée israélienne : « Le Maroc est avec Israël, l’Algérie est avec la Palestine »" }, { "title": "USMA – RS Berkane : la CAF tranche en faveur du club marocain", "link": "https://www.tsa-algerie.com/usma-rs-berkane-la-caf-tranche-en-faveur-du-club-marocain/", "description": "La CAF a rendu, ce mercredi 24 avril, son verdict dans l’affaire du match...", "content": "La CAF a rendu, ce mercredi 24 avril, son verdict dans l’affaire du match non joué des demi-finales de la Coupe de la Confédération entrel’USMA et le RS Berkane.La rencontre qui devait opposer dimanche dernier le club algérien à son homologue marocain ne s’est pas jouée en raison du refus de la RS Berkane de jouer sans maillot floqué de lacartedu Maroc incluant le Sahara occidental occupé.Le maillot en question a été confisqué par les Douanes algériennes à l’arrivée de la délégation du club marocain, deux jours avant le match, à l’aéroport d’Alger.USMA – RS Berkane : la CAF a déclaré le club algérien perdantPour les autorités algériennes, il n’était pas question de laisser la RS Berkane évoluer avec un tel maillot dans un stade algérien.Malgré deux arrêtés de la CAF en faveur de la RS Berkane, la Fédération algérienne de football n’a pas fléchi.Comme solution, l’instance footballistique algérienne a mis à la disposition du club marocain un maillot sur lequel a été floqué le drapeau du Maroc. Peu avant le coup d’envoi du match, le RS Berkane a décidé de se retirer et de ne pas jouer sans son maillot.La CAF a réagi dans la soirée de dimanche en annonçant que l’affaire sera traitée par la commission des litiges, qui, a rendu sa décision ce mercredi.Sans surprise, l’instance africaine, qui est sous influence marocaine, a déclaré la RS Berkane vainqueur sur tapis vert sur le score de 3-0 contre l’USMA, tenant du titre. Le match retour entre les deux clubs est maintenu pour dimanche prochain à Berkane.L’USM Alger pourrait se déplacer et ne pas jouer contre le club marocain si ce dernier se présente avec son maillot controversé.Lundi, l’équipe nationale de Handball a refusé de jouer un match contre son homologue marocaine dans le cadre du championnat arabe de la catégorie des U17 qui se déroule au Maroc à cause de cette carte. L’Algérie a quitté cette compétition." }, { "title": "Zellige : le Maroc veut ouvrir les hostilités juridiques avec l’Algérie", "link": "https://www.tsa-algerie.com/zellige-le-maroc-veut-ouvrir-les-hostilites-juridiques-avec-lalgerie/", "description": "Le Maroc ne renonce pas à l’appropriation du zellige. Quelques jours après l’annonce par...", "content": "Le Maroc ne renonce pas à l’appropriation duzellige. Quelques jours après l’annonce par l’Algérie du dépôt d’un dossier pour inscrire ces motifs à l’Unesco comme faisant partie de son patrimoine immatériel, le Maroc tente d’utiliser la carte de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).Jeudi 18 avril, la ministre algérienne de la Culture, Soraya Mouloudji, a révélé au cours d’une visite à Béjaïa que l’Algérie a déposé, en ce mois d’avril 2024, le dossier «art de l’ornementation architecturale en zellige : connaissances et compétences» auprès de l’UNESCO pour son inscription au nom de l’Algérie sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité.Ce pas de l’Algérie fait suite au tollé soulevé au Maroc en octobre 2022 par la confection d’un maillot de parade de l’équipe d’Algérie de footballportant les motifs du zellige.Bien que les motifs aient été inspirés du Palais d’El Mechouar à Tlemcen, le Maroc a crié au «vol» de «leur» patrimoine et s’est officiellement plaint auprès d’Adidas, l’équipementier de l’équipe d’Algérie de football.Quelques jours après l’annonce de la ministre de la Culture algérienne, son homologue marocain, Mehdi Bensaid, est allé à Genève (Suisse) rencontrer le directeur général de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), le Singapourien Daren Tang.Dans un compte-rendu mis en ligne sur sa page X, le journal marocain Le 360.ma rapporte que le ministre Bensaid a estimé au cours de cette rencontre que «l’OMPI constitue une opportunité pour le Maroc de protéger juridiquement les éléments de son patrimoine immatériel des attaques tant privées que celles provenant d’autres États».Zellige : le Maroc lance les hostilités à l’égard de l’AlgérieL’allusion à l’Algérie est claire. Depuis quelques années, le Maroc conteste à l’Algérie tout ce qui relève du patrimoine maghrébin commun, et même parfois des éléments de son patrimoine exclusif, comme la musique Raï ou les bijoux d’argent de Kabylie.Le roi du Maroc, Mohammed VI, lui-même, avait ciblé l’Algérie en novembre 2022, immédiatement après l’éclatement de l’affaire du zellige, en appelant à «contrecarrer» ce qu’il a appelé les «tentatives de détournement et d’accaparement» du patrimoine marocain.«La propriété intellectuelle soutiendra tous les aspects de la vie au Maroc, dont le Zellige», aurait déclaré le directeur général de l’OMPI au ministre marocain, toujours selon le même journal.Le Maroc a contesté à l’Algérie plusieurs éléments de son patrimoine culturel sans toutefois enregistrer un seul succès au niveau des instances internationales.Leur unique «réussite» est d’avoir provoqué en février dernier, par leurs protestations et menaces contre un plat culinaire algérien, la fermeture du «village oriental» ouvert au niveau des Galeries Lafayette à Paris par la cheffe algérien Sherazade pour promouvoir les produits maghrébins.Après avoir échoué plus d’une fois à forcer la main à l’UNESCO, pourtant dirigée par Audrey Azoulay, fille du conseiller de Mohammed VI, André Azoulay, les Marocains veulent visiblement porter la bataille du patrimoine sur le terrain juridique en recourant aux brevets de la propriété intellectuelle.Toutefois, là aussi, le succès n’est pas garanti tant leur démarche est discréditée par leur manie à vouloir tout contester à leur voisin, et l’Algérie ne restera pas les bras croisés.SUR LE MÊME SUJET :Algérie – Maroc : la carte de la discorde étend brutalement le conflit au sport" }, { "title": "Algérie – Maroc : la carte de la discorde étend brutalement le conflit au sport", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-maroc-la-carte-de-la-discorde-etend-brutalement-le-conflit-au-sport/", "description": "En 48 heures, deux rencontres sportives entre des équipes algériennes et marocaines ont été...", "content": "En 48 heures, deux rencontres sportives entre des équipes algériennes et marocaines ont été annulées à cause d’unecarte controverséedu Maroc incluant le Sahara occidental.Plus globalement, c’est l’utilisation du sport par le Maroc comme tribune politique pour imposer le fait accompli de sa colonisation du Sahara occidental qui pose problème. À ce rythme, Algériens et Marocains risquent de ne plus s’affronter de sitôt dans les compétitions sportives.Dimanche 21 avril,l’USM Alger et la RS Berkanedevaient disputer à Alger la demi-finale aller de la Coupe de la Confédération africaine de football. Le match n’a pas eu lieu à cause du refus des joueurs de l’équipe marocaine de jouer avec des maillots autres que ceux que les Douanes algériennes avaient refusés de laisser entrer sur le territoire algérien 48 heures plus tôt.Ces tenues portaient un message politique flagrant, de surcroît en contradiction avec les positions de l’Algérie.La carte du Maroc incluant le Sahara occidental floquée sur le maillot de RS Berkane est, à la fois un manquement aux règlements de la FIFA et de la CAF qui interdisent l’emploi de slogans politiques ou religieux dans le sport, et une provocation directe à l’égard de l’Algérie qui, conformément au droit international, ne reconnaît pas la« marocanité »du Sahara occidental et soutient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.L’affaire a eu un énorme retentissement médiatique et populaire. En Algérie, elle a suscité une sorte d’union sacrée et un immense élan de solidarité avec l’équipe de l’USMA. Du côté du Maroc, encouragé par le laisser-faire de la CAF, c’est aussi l’intransigeance.Il était dès lors évident que cet incident ne sera pas le dernier. Ce qui s’est vérifié dès mardi 23 avril lorsque l’équipe algérienne U17 de handball a refusé d’affronter son homologue marocaine à Casablanca, dans le cadre d’une compétition arabe, toujours à cause de ce maillot de la discorde.La carte de la discorde étend le conflit Algérie – Maroc sur le terrain du sportDans le passé récent, il est arrivé plus d’une fois que la politique fasse annuler des compétitions sportives entre les deux pays, à chaque fois à cause de l’insistance du Maroc à vouloir utiliser le sport pour mettre l’Algérie devant le fait accompli.En 2022, la fédération africaine de handball a dû reporter la CAN prévue au Maroc et que l’Algérie a menacé de boycotter à cause de l’intention des Marocains de programmer des matchs dans des villes sahraouies occupées.En janvier 2023, la fédération royale de football a tenté de faire céder l’Algérie sur une question relevant de sa souveraineté en voulant déplacer son équipe des locaux par un vol direct vers l’Algérie alors que celle-ci a fermé son espace aérien aux avions civils et militaires marocains depuis l’été 2021. Devant la fermeté des autorités algériennes, l’équipe marocaine a fini par boycotter le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) prévu en Algérie.Outre les compétitions interclubs et de jeunes de différentes disciplines dans lesquelles des représentants de l’Algérie et du Maroc peuvent de se rencontrer au hasard du tirage au sort, des compétitions d’envergure à venir risquent d’être perturbées si la question n’est pas prise au sérieux par les instances internationales.On pense notamment aux deux tournois majeurs de football prévus au Maroc dans les prochaines années, soit la CAN 2025 et la Coupe du monde 2030, que le royaume organisera conjointement avec l’Espagne et le Portugal.Le Maroc ne laissera pas passer de telles opportunités pour tenter d’imposer le fait accompli de la colonisation et tenter de faire plier symboliquement l’Algérie, par cette carte qui inclut le Sahara occidental, ou par tout autre procédé.Pour ne pas en arriver là, les instances sportives internationales doivent anticiper et agir dès maintenant. Évidemment, il leur est plus facile d’appliquer leurs propres règlements en interdisant au Maroc toute expression politique dans le sport que de demander à l’Algérie de changer ses positions souveraines." }, { "title": "L’Algérie se retire d’une compétition de handball au Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-se-retire-dune-competition-de-handball-au-maroc/", "description": "La Fédération algérienne de handball a mis à exécution sa menace de se retirer...", "content": "La Fédération algérienne de handball a mis à exécution samenacede se retirer d’une compétition au Maroc.Cette décision survient 48 heures après le forfait du club marocain de RS Berkane en demi-finale de la coupe de la Confédération dimanche à Alger face à l’USMA à cause d’une carte du Maroc incluant le Sahara occidental.Le RS Berkane s’est présenté vendredi dernier à Alger avec des maillots sur lesquels est floqué cette carte controversée.Les maillots ont été confisqués par les Douanes algériennes et leRS Berkanea refusé de jouer sans sa tenue. L’affaire est désormais entre les mains de la commission spécialisée de la CAF et sera sans doute soumise au Tribunal arbitral du sport (TAS) par la Fédération algérienne de football.L’équipe d’Algérie U17 de handball se retire d’une compétition au MarocL’instance africaine qui est sous influence marocaine a pris parti pour le Maroc dans ce bras de fer. Elle ne devrait pas se déjuger. Alors que la polémique sur le match USMA – RS Berkane n’est pas encore éteinte, une autre affaire similaire a éclaté, cette fois, au Maroc.L’équipe nationale algérienne des U17 s’est retirée du championnat arabe de handball qui se déroule dans ce pays à cause du même motif. Elle a refusé de jouer contre l’équipe nationale du Maroc qui s’est présentée avec un maillot floqué de la carte du royaume avec le Sahara occidental occupé.Quelques heures avant le coup d’envoi du match, la présidente de la Fédération algérienne de handball (FAHB) Karima Taleb a menacé de boycotter la compétition si l’équipe nationale se présentait avec le maillot controversé. C’est ce qu’il s’est passé et la Fédération algérienne a mis sa menace à exécution en quittant la compétition.L’équipe d’Algérie U17 a refusé d’affronter son homologue du Maroc au deuxième tour de la 6e édition du championnat arabe de handball de cette catégorie qui se déroule au royaume du 21 au 30 avril, a indiqué la Télévision algérienne.La raison du refus de disputer ce match est le maillot du Maroc où est floquée sa carte avec les territoires sahraouis occupés, a indiqué la même source.L’Algérie ne reconnaît pas la marocanité du Sahara occidental qui est classé par l’ONU comme un territoire non autonome. Elle est l’un des soutiens les plus importants du peuple sahraoui dans sa lutte pour l’indépendance." }, { "title": "L'Algérie menace de se retirer d'une compétition de handball au Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-menace-de-se-retirer-dune-competition-de-handball-au-maroc/", "description": "Le bras de fer du match USMA – Berkane n’a pas encore connu son...", "content": "Le bras de fer du match USMA – Berkane n’a pas encore connu son épilogue qu’un autre éclate entre l’Algérie et le Maroc autour d’une compétition sportive, toujours à cause du maillot portant une carte du Maroc incluant les territoires du Sahara occidental occupé.La Fédération algérienne de handball (FAHB) a menacé ce mardi de boycotter le championnat arabe des nations U17 qui se déroulent à Casablanca, à cause de ce qu’elle qualifie de « campagne de dénigrement méthodique » émanant de la partie marocaine.La fédération algérienne de handball met en cause aussi la carte controversée du Maroc incluant le Sahara occidental que les joueurs marocains arborent sur leur maillot.L’Algérie menace de boycotter une compétition de handball au MarocLe championnat arabe U17 se déroule dans la ville marocaine de Casablanca du 21 au 30 avril.L’équipe d’Algérie a affronté lundi son homologue d’Arabie Saoudite.Selon Karima Taleb, présidente de la FAHB, les U17 algériens ont subi avant la rencontre des « perturbations » et une « campagne de dénigrement méthodique ».Dans des déclarations faites à Ennahar, Mme Taleb a précisé que l’hymne national algérien a été « interrompu ».Devant ce « délassement irresponsable et provocateur » des Marocains, la fédération algérienne a saisi l’Union arabe de Handball, a fait savoir la présidente de la FAHB.Karima Taleb a en outre annoncé que l’équipe nationale algérienne boycottera le match prévu ce mardi face à son homologue marocaine si les joueurs marocains entrent sur le terrain avec leur maillot floqué de la carte du Maroc incluant le Sahara occidental.Prévu dimanche dernier au stade du 5-Juillet d’Alger, le match de demi-finale aller de la coupe de la confédération africaine de football, entre l’USM Alger et le RS Berkane, n’a pas eu lieu à cause du refus des joueurs marocains d’entrer sur le terrain sans leurs maillots portant la carte controversée.Les maillots avaient été saisis par les douanes algériennes vendredi à l’arrivée de la délégation marocaine à l’aéroport international d’Alger.La Confédération africaine de football (CAF) n’a pas encore rendu son verdict sur cette affaire." }, { "title": "USM Alger – RS Berkane : pourquoi le Maroc a déjà perdu", "link": "https://www.tsa-algerie.com/usm-alger-rs-berkane-pourquoi-le-maroc-a-deja-perdu/", "description": "Le match de coupe de la confédération africaine de football devant opposer, dimanche 21...", "content": "Le match de coupe de la confédération africaine de football devant opposer, dimanche 21 avril, l’USM Alger aux Marocains duRS Berkanene s’est pas joué par la faute d’un mélange dangereux entre sport et politique.Avant même de connaître ce que décidera la CAF, les Marocains jubilent, certains que l’instance africaine où sévit un certain Fouzi Lekjaa donnera gain de cause à RS Berkane.La CAF a, en effet, donné un avant-goût de ce que sera son jugement dès samedi soir en faisant savoir qu’elle a validé avant le début de la compétition le maillot controversé de l’équipe de Berkane.Quelle que sera l’issue de ce bras de fer, même dans le cas de l’élimination de l’USMA, l’Algérie a déjà gagné, et ce, pour plusieurs raisons.D’abord en mettant à nu, pour la énième fois, les pratiques malsaines du Maroc qui empoisonnent désormais le sport africain par sa manie à mettre à profit toutes les compétitions, y compris celles des jeunes catégories, pour imposer le fait accompli de sa colonisation du Sahara occidental.Dans cette affaire de maillot, la provocation saute aux yeux et n’a échappé à personne. Connaissant la position ferme et de principe de l’Algérie sur la question du Sahara occidental, la délégation marocaine ne pouvait pas ignorer qu’un maillot avec la carte du Maroc incluant les territoires sahraouis occupés ne passera pas l’aéroport d’Alger.Il s’agit bien d’un acte de provocation mûrement réfléchi dans des cercles qui dépassent les dirigeants de RS Berkane. C’est le Makhzen qui était à la manœuvre.L’intransigeance del’Algériea aussi permis de mettre à nu l’influence marocaine au sein de la CAF par le biais de Fouzi Lekjaa, ancien président de Berkane justement pendant dix ans.En informant la Fédération algérienne de football (FAF) qu’elle a précédemment validé le maillot en question, l’instance africaine a avoué un énorme manquement à ses propres règlements et à ceux de la fédération internationale (FIFA) qui interdisent formellement tout message politique ou religieux sur les maillots des joueurs.Or, une carte d’un pays, incluant un territoire reconnu par les Nations unies et le droit international comme étant «non-autonome» et en instance de décolonisation, ne peut pas être autre chose qu’un message politique qui n’a pas sa place dans le sport.Si les règlements des instances internationales interdisent ce genre d’actes, c’est pour justement éviter d’arriver à des situations conflictuelles comme celle qui a causé l’annulation d’un match de demi-finale d’une compétition africaine, avec ce que tout cela implique comme pertes financières et sur le plan de l’image.Affaire de RS Berkane en Algérie : le Maroc a déjà perduLa preuve que la CAF a failli sous l’influence des Marocains, c’est le Maroc lui-même qui la fournit par son attitude dans d’autres compétitions autrement plus importantes.Beaucoup ne comprennent pas que ce pays ait pu laisser passer la visibilité qu’offre la coupe du monde pour vendre la «marocanité» supposée du Sahara occidental.Lors de la dernière édition au Qatar, l’équipe du Maroc est allée jusqu’en demi-finale sans jamais porter sur le maillot la carte controversée. Ce n’est pas faute d’avoir tenté et la réponse est évidemment dans le fait qu’à la FIFA, Fouzi Lekjaa n’a pas l’influence qu’il a à la CAF.Sur le plan politique, l’Algérie a marqué un énorme point en envoyant un message de fermeté qui ne manquera pas de saper les espoirs des Marocains quant à un possible fléchissement d’Alger sur la question du Sahara occidental.Quitte à perdre une compétition internationale importante et subir éventuellement des sanctions de la CAF, les autorités algériennes n’ont pas cédé. Les Marocains n’ont pu récupérer leurs tenues controversées qu’en quittant le territoire algérien. Symboliquement et politiquement, c’est un geste très fort.Un autre message, encore plus démoralisant, est envoyé au Maroc, cette fois par le public sportif algérien. Malgré l’enjeu, aucun supporter de l’USMA n’a contesté dans les tribunes du stade ou sur les réseaux sociaux la décision des autorités algériennes. Mieux, tous les clubs algériens, malgré leur rivalité, ont affiché une rare unanimité en exprimant leur soutien à l’équipe algéroise et à la fermeté des autorités.Tout cela signifie que le soutien de l’Algérie au peuple sahraoui n’est pas le seul fait du pouvoir politique comme tentent de le faire croire le palais royal, ses officines et ses relais. À l’issue de ce bras de fer, le RS Berkane gagnera peut-être, mais le Maroc aura perdu, c’est certain.SUR LE MÊME SUJET :USMA – RS Berkane : la CAF réagit à l’annulation du match" }, { "title": "Le RN aux portes du pouvoir : ces Algériens de France qui pensent à un plan B", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-rn-aux-portes-du-pouvoir-ces-algeriens-de-france-qui-pensent-a-un-plan-b/", "description": "No Description", "content": "L’onde de choc provoquée par la victoire duRassemblement national (RN) en Francelors des élections européennes du 9 juin fragilise davantage la situation des Franco-Algériens qui sont visés depuis des années par l’extrême-droite.France, présidentielle.Ladiaspora algérienne, qui est l’une des populations étrangères les plus importantes en France, a vécu ce scrutin comme un signal d’alerte.Pour beaucoup d’entre eux, il faut se préparer au pire et anticiper une prise de pouvoir réelle de l’extrême-droite en France. Leur premier réflexe ? S’assurer de l’obtention d’une nationalité algérienne.L’organisation d’élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président Emmanuel Macron après cette défaite électorale, laisse craindre une large élection de députés d’extrême-droite aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.Une telle situation politique pourrait favoriser l’intégration de leaders du Rassemblement national – le parti d’extrême-droite ayant reçu le plus de suffrages – au sein du gouvernement français.Les Algériens seront visés par l’extrême-droite, et ils le saventPour de nombreuxAlgériens de France, un tel scénario serait un désastre. Et pour cause, l’extrême-droite n’a jamais caché ses objectifs politiques concernant la gestion de l’immigration en France et plus particulièrement la place spéciale accordée à la population d’origine algérienne.Le Rassemblement national combat sur le plan idéologique et politique la présence trop importante de générations d’Algériens, de la première immigration à sa descendance, pourtant née sur le territoire français.Dès le lendemain des élections européennes, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu est venu rappeler l’obsession de son parti pour l’Algérie.Il a rappelé que l’une des premières actions du parti, en cas de victoire lors des législatives, serait d’abroger les accords de 1968 entre l’Algérie et la France.Cette décision est justifiée par la lutte les clandestins algériens qui font l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une communication politique qui place les Algériens au cœur des problèmes migratoires de la France.L’immigration au sens large est aussi l’une des trois urgences que le RN a promis de régler en cas de victoire aux législative. Le parti d’extrême-droite a toujours revendiqué son intention de réduire au maximum la venue d’étrangers extra-européens en mettant un terme au droit du sol et au regroupement familial.Mais aussi en élaborant une loi immigration qui faciliterait l’expulsion systématique d’étrangers ayant une autre nationalité en cas de délit ou de crime.Impossible pour les Algériens de la diaspora en France de ne pas se sentir visés. Si un droit fondamental comme le droit du sol est supprimé, qu’en sera-t-il du renouvellement de titres de séjour ou encore de l’obtention de la nationalité française, ces moyens d’intégration pourront-ils être menacés un jour ou l’autre ?C’est en tout cas les questionnements qui reviennent au sein des communautés algériennes situées dans les grandes villes françaises.Un deuxième passeport, une vraie sécurité ?Les Français d’origine algérienne sont conscients que l’officialisation d’une extrême-droite au pouvoir peut potentiellement bouleverser leur quotidien en France.Pour certains, il existe une première mesure de protection évidente : s’assurer une place dans leur second pays, afin de parer à n’importe quelle situation politique en France.Nous avons rencontré plusieurs Algériens qui ont accéléré leur demande de nationalité algérienne ou leur renouvellement de passeport.« J’y pensais depuis un moment mais là ça a tout accéléré. Demander la nationalité algérienne est devenu une urgence. Je pense que ça reste une sécurité quand on est Français descendant d’immigrés dans un pays qui assume de plus en plus son racisme et serait prêt à l’institutionnaliser à travers des lois », raconte Celia, une franco-algérienne basée à Paris.« C’est une évidence. Plus j’ai de passeports et plus je suis en sécurité », estime Amine, basé en région parisienne.Ces Algériens sont-ils alarmistes ou lucides ? Pour l’heure les intentions de l’extrême-droite laissent penser que les Algériens ayant une nationalité française et une résidence longue ne seront pas impactés par les mesures législatives de l’extrême-droite si cette dernière accède au pouvoir.Cependant c’est sur le plan idéologique que certains Français d’origine algérienne craignent de ne plus se sentir chez eux en France. Que reste-t-il dans un pays qui assume publiquement de voter massivement pour des partis attisant une hostilité constante à l’égard des Algériens de France ?Le pays a enregistré une hausse de 32% des actes racistes en 2023 par rapport à 2022. L’année précédente, la hausse observée était de 4%.Les services de police ont recensé près de 15.000 actes de racisme et antireligieux. On parle seulement de ceux déclarés et dénoncés. Qu’en est-il de ceux passés sous silence ? Comment cette courbe tristement ascendante va-t-elle évoluer après une succession de victoires de l’extrême-droite ?D’où la nécessité de compter sur un autre « chez soi ». ‘Je ne vais pas attendre d’être exclu de mon propre pays pour réagir. J’ai subi pas mal d’agressions racistes ces dernières années. Je sens que ma place est constamment menacée au travail. Je fais profil bas pour le moment, mais jusqu’à quand ?\", s’interroge Amine.« Je n’en peux plus et surtout je ne suis pas du tout assuré que les choses ne vont pas empirer. Avoir un passeport algérien valide me rassure. Je pourrais toujours me réfugier dans mon second pays ou un autre État qui reconnaît ma nationalité algérienne », estime Amine.Difficile d’être rassuré dans une France qui peine à avoir de bonnes relations avec sa communauté algérienne depuis plusieurs années.L’Algérie est constamment placée au centre des tensions politiques en France.L’extrême-droite n’est pas la seule à s’acharner sur les Algériens. Le 30 mai dernier, le parti Les Républicains (droite) était allé jusqu’à publier un tweet haineux sur X dans lequel on voyait un photomontage des supporters algériens sur les Champs Elysées avec le commentaire  « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF », suivi du #OneTwoThree.Sans oublier la question mémorielle qui continue d’entacher les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie et de maintenir une tension perpétuelle entre les deux pays.En face, l’Algérie fait des appels du pied à ses ressortissants de l’étranger en leur facilitant l’accès au pays. Les autorités algériennes n’hésitent pas à valoriser la diaspora algérienne en l’invitant à s’impliquer dans les prochaines élections algériennes ou encore à venir investir dans leur second pays qui les accueillera toujours les bras grands ouverts.Des arguments qui pourraient faire mouche auprès des Algériens de France effrayés par cette extrême-droite française de plus en plus puissante.Offrir une porte de sortie à leurs enfantsMême si le scénario d’une extrême-droite au pouvoir en France reste hypothétique pour le moment, certains Algériens de France veulent déjà penser à l’avenir.La montée des droites ne concerne pas seulement la France mais une grande partie de l’Europe. Pour les Algériens de la 2e et la 3e génération, il faut d’ores et déjà imaginer un avenir sombre pour les non-Européens, notamment les Algériens. Certains parents prennent les devants pour leurs enfants et demandent pour eux la nationalité algérienne.« J’ai paniqué quand j’ai vu que j’avais perdu mon S12 (acte de naissance spécial) et ceux de mes enfants. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pouvoir vivre qu’en France. Conserver ma nationalité algérienne et la transmettre à mes enfants est un choix qui me rassure. J’ai appelé le Consulat algérien pour m’assurer que je pouvais quand même renouveler mes papiers algériens et faire ceux de mes enfants. Ils m’ont dit que oui, j’étais soulagée », raconte Rania, à Lyon.« Je sais que c’est une drôle de démarche. Mes enfants ne sont jamais allés en Algérie, ils ne parlent pas un mot d’arabe. Je veux juste leur donner une option par sécurité. C’est assez instinctif », estime Rania, mère de trois enfants.À l’heure actuelle, il n’est pas possible de chiffrer les demandes de passeports afin de voir si l’on peut observer une recrudescence de demandes dans les consulats algériens de France.Les législatives françaises seront une échéance charnière pour les Algériens de France qui détiendront à travers les résultats une preuve que leur pays est encore une terre d’accueil ou non." }, { "title": "Présidentielle en Algérie : les signes d’une candidature de Tebboune se multiplient", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-les-signes-dune-candidature-de-tebboune-se-multiplient/", "description": "No Description", "content": "Une autre note vient s’ajouter à la partition appelant Abdelmadjid Tebboune à briguer un secondmandat présidentielà la tête de l’Algérie.Abdelmadjid Tebboune, présidentielles anticipées.Après le mouvement El Bina et le RND, c’est au tour du FLN, parti majoritaire au Parlement nationale d’appeler le président sortant à « poursuivre le processus de réformes et de développement ».« Fidèle à ses principes et avec conviction, le FLN exhorte le président de la République à briguer un secondmandatpour parachever le processus de réformes et de développement », note l’ex-parti unique dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son comité central tenu ce week-end à Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger.Même s’il ne s’agit que d’une invitation, formule d’usage des partis pro-pouvoir, le FLN ne caresse pas moins l’espoir que Abdelmadjid Tebboune réponde à son appel.Le Comité central du FLN formule le voeu que « le Président de la République répondra à cet appel renforcé avec honnêteté et loyauté envers l’Algérie, et soutenu par la confiance de millions d’Algériens et d’Algériennes, qui espèrent réaliser leurs aspirations légitimes à un État fort, sûr, prospère et développé », ajoute le texte.Ce soutien, du reste prévisible, a été formulé dès l’ouverture des travaux du Comité central par Abdelkrim Benmbarek, le secrétaire général du FLN qui été élu à la tête de l’ancien parti unique en novembre 2023.« Notre soutien à Abdelmadjid Tebboune dépasse le sens d’allégeance (…) Il est de notre devoir de défendre les réalisations du président. Notre choix s’impose de lui-même au regard de son bilan que nul ne peut ignorer », avait-il justifié en vantant que son parti est la « première force nationale ».En exhortant ouvertement le chef de l’Etat à renouveler son bail à la tête de l’Etat, le FLN, bien qu’en net recul si l’on se fie à ses résultats obtenus lors des législatives de 2021, laisse peu de doutes quant à une potentielle candidature de Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.On voit mal, en effet, le FLN, appareil d’Etat depuis l’indépendance, s’engager dans une option à l’issue improbable. « Parti du pouvoir », selon l’expression du défunt Abdelhamid Mehri, le FLN, malgré les crises successives qui l’ont secoué, demeure une force politique assez présente dans les institutions de l’Etat et dispose de puissants relais parmi les notabilités, les zaouias et les féodalités locales.Cela sans compter les organisations, bien qu’à l’influence réduite dans la société, qui lui sont inféodées à l’image de l’organisation des moudjahidines et l’organisation des enfants de chouhadas.À ce titre et compte tenu de la singularité du fonctionnement institutionnel en Algérie, il reste un baromètre des grandes orientations politiques du régime.Jusque-là, hormis ses discours-bilans, ses projections concernant certaines réformes et le soutien exprimé ouvertement par le sénat en mai dernier, perçus par les observateurs comme de sérieux indices, rien n’indiquait formellement que Abdelmadjid Tebboune allait briguer un second mandat.Présidentielle en Algérie : le FLN appelle à son tour Tebboune à se représenterLorsqu’en décembre dernier, il a été invité par certains députés à briguer un deuxième mandat à l’occasion de son discours devant les deux chambres parlementaires réunies, Abdelmadjid Tebboune avait seulement concédé : «Que Dieu nous prête la santé nécessaire ».Mais depuis le récent appel de Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, visiblement au parfum, appuyé ce week-end par le FLN, l’option de la candidature de Abdelmadjid Tebboune ne fait plus mystère pour les partis qui multiplient les appels pour qu’il se porte candidat aux présidentielles du 7 septembre prochain.D’ailleurs, ces appels n’ont été ni contestés, ni désavoués par l’entourage et les proches du président de la République. Reste maintenant à savoir quand et dans quel format, Abdelmadjid Tebboune annoncera sa candidature.Il s’agit aussi de savoir comment il s’accommodera de ces soutiens, jugés encombrants il y a encore quelques années dans la foulée du mouvement populaire et dont il s’était passé dès son accession à la magistrature suprême en 2019 leur préférant la « société civile ». D’autant que ni le FLN, ni le RND, ni Abdelkader Bengrina n’avaient soutenu sa candidature en 2019.Mais, comme la politique est l’art du possible, tout porte à croire qu’un consensus au sommet de l’Etat se soit dégagé autour de sa candidature." }, { "title": "Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-vetements-produits-en-algerie-exportes-en-france-des-juillet/", "description": "No Description", "content": "La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.Vêtements de marque Tayal / https://tayal.dzÀ Rélizane, à l’ouest du pays, est implantéTayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française», a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.Une collaboration avec sept marques internationalesTarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. «On est certifié en tant que leur fournisseur», précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.«Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie», a expliqué le PDG de la société algéro-turque.Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.«La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie», regrette toutefois le PDG de Tayal. «Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970», a-t-il précisé." }, { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "No Description", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "Mini-sommet maghrébin : Tebboune à Tunis dans un contexte tendu avec le Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/mini-sommet-maghrebin-tebboune-a-tunis-dans-un-contexte-tendu-avec-le-maroc/", "description": "Le président de la République Abdelmadjid Tebboune est attendu ce lundi 22 avril à...", "content": "Le président de la République Abdelmadjid Tebboune est attendu ce lundi 22 avril à Tunis pour prendre part à unmini-sommet maghrébinavec le président tunisien et le président du conseil présidentiel libyen.La réunion se tient dans un contexte de résurgence des tensions entre l’Algérie et le Maroc, absent, avec la Mauritanie, à ce sommet qui réunit les dirigeants de trois pays du Maghreb.«À l’invitation de son frère, son excellence le président de la République tunisienne sœur, monsieur Kais Saied, le président de la République monsieur Abdelmadjid Tebboune se dirige aujourd’hui à Tunis pour prendre part à la première réunion de concertation des dirigeants de l’Algérie, de la Tunisie et de la Libye», annonce un communiqué de la Présidence de la République diffusé ce lundi 22 avril.La réunion avait été annoncée samedi par la Présidence tunisienne, indiquant que le président algérien Abdelmadjid Tebboune et le président du conseil présidentiel libyen Mohamed Younes El Menfi sont attendu à Tunis lundi 22 avril pour participer à une réunion de concertation.Le 26 mars, le ministre algérien des Affaires étrangères Ahmed Attaf avait fait savoir que le président Tebboune a proposé une «nouvelle formule» pour mettre en place un cadre de concertation entre les pays d’Afrique du nord et «combler le vide» laissé par la léthargie qui frappe l’Union du Maghreb arabe (UMA).«L’UMA est dans le coma», a déclaré Ahmed Attaf, sans toutefois décréter la fin de ce bloc régional qui n’est plus fonctionnel.«Combler le vide ne signifie pas créer une alternative à ce qui existe (…) L’UMA existe mais elle est dans le coma, toutes ses institutions n’ont pas été dissoutes, les conventions ne sont plus en vigueur vu les circonstances mais elles sont là», a précisé le chef de la diplomatie algérienne.Mini-sommet maghrébin : arrivée du président Tebboune à Tunis(Source : Facebook – رئاسة الجمهورية الجزائرية)pic.twitter.com/FzB92z2MKS— TSA Algérie (@TSAlgerie)April 22, 2024Maghreb sans le Maroc : l’Algérie, la Tunisie et la Libye se concertent à TunisCette «nouvelle formule» est motivée par la nécessité de doter d’un «cadre de concertation» l’Afrique du nord, la seule région du continent qui n’en dispose pas et qui «n’a pas de positions communes sur les dossiers internationaux».Les premières réunions, comme celle tenue en marge du forum des pays exportateurs de gaz en mars à Alger, ou encore la tournée effectuée par Ahmed Attaf dans certaines capitales maghrébines, se sont faites sans le Maroc, dont les relations avec l’Algérie sont rompues depuis août 2021.Cette relance de la concertation maghrébine «sans le Maroc» se confirme par l’absence du royaume à la réunion de Tunis qui se tient dans un contexte de résurgence des tensions entre Alger et Rabat.Le mini-sommet est en effet précédé d’une vive polémique entre les deux pays à cause de la tentative de la partie marocaine de politiser un match de football.En déplacement en Algérie pour affronter l’USM Alger, l’équipe marocaine deRS Berkanea tenté de faire passer dans ses bagages des maillots floqués de la carte du Maroc incluant le Sahara occidental occupé. L’équipement a été saisi par les douanes algériennes et, devant l’intransigeance des Marocains, le match prévu dimanche soir ne s’est pas joué.Outre la crise profonde qu’il entretient avec l’Algérie depuis une trentaine d’années, le Maroc a peu à peu tourné le dos à l’édification maghrébine en optant pour des initiatives unilatérales, signant en 2004 un accord de libre-échange avec les États-Unis et obtenant en 2008 un «statut avancé» auprès de l’Union européenne.Le royaume a même fini par franchir la ligne du non-retour en normalisant ses relations avec Israël en 2020.Il ne sera toutefois pas l’unique absent au sommet de Tunis. La Mauritanie ne sera pas présente également puisque les communiqués des Présidences tunisienne et algérienne ne font pas état du déplacement du président Mohamed Ould El Ghazouani.Une défection qui reste une énigme pour le moment. Interrogé en mars dernier sur de prétendues «réticences» de la Mauritanie par rapport à la nouvelle initiative de l’Algérie, Ahmed Attaf avait indirectement démenti, indiquant seulement au journaliste qui l’a interpellé sur la question qu’il faut «suivre l’actualité».VIDÉO. Le président Tebboune à Tunis pour le mini-sommet maghrébin : « La Tunisie restera toujours debout »(Source :@AlgPresidency)pic.twitter.com/42Gd91AO1o— TSA Algérie (@TSAlgerie)April 22, 2024" }, { "title": "USM Alger – RS Berkane : le club marocain refuse de jouer sans son maillot", "link": "https://www.tsa-algerie.com/usm-alger-rs-berkane-le-club-marocain-refuse-de-jouer-sans-son-maillot/", "description": "Coup de théâtre au stade du 5 juillet à Alger. Le match aller des...", "content": "Coup de théâtre au stade du 5 juillet à Alger. Le match aller des demi-finales de la Coupe de la CAF entrel’USMA et le RS Berkanen’aura pas lieu ce dimanche.Le club marocain du RS Berkane a décidé de se retirer et de ne pas jouer avec le maillot mis à sa disposition par la Fédération algérienne de football (FAF).À l’origine de cette affaire qui défraie la chronique depuis l’arrivée de l’équipe marocaine en Algérie, le maillot du RS Berkane avec la carte du Maroc avec le Sahara occidental occupé.????#آخر_خبر| مراسل beIN SPORTS يؤكد عدم إقامة مباراة اتحاد الجزائر ???????? ونهضة بركان المغربي ???????? في موعدها ضمن ذهاب نصف نهائي كأس الاتحاد الإفريقيpic.twitter.com/KGxzp62UY6— beIN SPORTS الإخبارية (@beINSPORTSNews)April 21, 2024Un message politique clair de la part du Makhzen en droite ligne de sa stratégie d’imposer, par tous les moyens, le fait accompli au Sahara occidental. Alors que le conflit est au niveau de la commission de la décolonisation de l’ONU, le Maroc veut imposer sa colonisation des territoires sahraouis dans tous les domaines dont le football.Affaire du RS Berkane en Algérie : le parti pris de la CAF en faveur du MarocUn terrain idéal pour sa propagande d’autant que la CAF est sous influence marocaine depuis des années. Le président de la Fédération marocaine de football, Faouzi Lekjaa, membre du Comex de la CAF, fait la pluie et le beau temps dans les couloirs de l’instance continentale, profitant surtout de l’absence de l’Algérie dans les centres de décision de la Confédération Africaine de football.Son dernier coup tordu est d’envoyer l’équipe du RS Berkane, dont il a été le président, avec des maillots sur lesquels est floquée la carte du Maroc avec le Sahara occidental occupé.Vendredi à l’aéroport d’Alger, les Douanes algériennes ont saisi les tenues controversées du club marocain. Après des heures d’attente, la délégation du RS Berkane a pris la direction de son hôtel à Alger en prévision de son match contre l’USM Alger.Saisie par la Fédération algérienne de football, la CAF, sans surprise, a pris le parti du Maroc, en rejetant l’appel de l’instance du football algérien, alors que les règlements de la FIFA interdisent tout message politique lors des matchs de football.Samedi, la CAF a demandé à laFédération algériennede« prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter la libération de l’équipement en question de la douane de manière urgente afin d’éviter de perturber les aspects organisationnels du match ».Dans sa réponse à la FAF, la CAF a précisé que sa décision pourrait être contestée devant le TAS de Lausanne en Suisse." }, { "title": "Erwan Davoux, candidat aux législatives françaises : « Diminuer les visas aux Algériens fut une erreur »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/erwan-davoux-candidat-aux-legislatives-francaises-diminuer-les-visas-aux-algeriens-fut-une-erreur/", "description": "No Description", "content": "Erwan Davoux est candidat aux élections législatives françaises anticipées du 30 juin prochain dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Dans cet entretien, il évoque ses liens avec le Maghreb, sa vision sur l’immigration, les relations franco-algériennes et Gaza.Vous vous présentez dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend le Maghreb. Pourquoi cette circonspection ?Je suis natif de Tunisie, (3ème génération), pays où j’ai grandi et pour lequel j’éprouve une immense affection. J’y ai effectué toute ma scolarité, dans l’enseignement français à l’étranger (mon père était enseignant au Lycée Français de la Marsa). Cela m’a particulièrement marqué. J’ai d’ailleurs participé à la création de l’association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde.J’ai sillonné les différents pays de la circonscription dans mes différentes fonctions de conseiller diplomatique. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de me rendre plusieurs fois à Alger et Oran et l’honneur d’y accompagner Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.Lorsque je suis arrivé à Paris pour mes études supérieures à l’Institut d’Études Politiques, j’ai choisi de faire aussi un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département d’études arabes. Afin de ne jamais rompre avec le monde arabe et consolider mon niveau en arabe littéral, langue que j’ai commencé à apprendre dès l’âge de 6 ans.Toutes mes racines sont dans cette circonscription.Vous vous présentez avec quel parti politique ?Je serai un candidat indépendant dont l’inspiration est gaullienne, chiraquienne et qui soutient les prises de positions remarquables de Dominique de Villepin.Je n’ai sollicité aucune investiture. Les partis politiques ne jouent plus leur rôle d’éclairer et contribuer au débat public mais servent uniquement les intérêts de leurs dirigeants. L’intérêt général, la France, les Français de l’étranger sont très loin de leurs préoccupations.Ma voie sera authentique et sincère, conformément à mon engagement de jeunesse derrière Jacques Chirac.L’immigration est au cœur des débats de la campagne électorale. Quelles sont vos propositions sur le sujet ?L’immigration est trop souvent au centre du débat comme si elle était le seul enjeu à relever. Il y en a bien d’autres !Souvent appréhendée sous un aspect purement négatif, de rejet de l’autre, de tout ce qui est différent, je plaide pour une position plus équilibrée. Une immigration maîtrisée est naturellement indispensable mais encore faut-il avoir une approche intelligente et sortir des clichés. Il y a naturellement des problèmes d’intégration qu’il faut affronter et régler. L’actuel pouvoir délaisse la politique de la ville et abandonne la mixité sociale. On communique peu ou pas sur les réussites exemplaires.La pratique de la langue et les attaches familiales me paraissent être les deux facteurs clés à prendre en compte. Sous cet angle, les Algériens n’ont aucune vocation à être pénalisés, bien au contraire.« La France est riche de sa diversité » déclarait Jacques Chirac dans son dernier message aux Français, en mars 2007. C’est ma position.Et concernant les visas Schengen pour les Algériens ?La décision brutale et purement électoraliste de diminuer de 50% la délivrance de visas pour les Algériens, en 2021, fut une erreur. Elle laissera un ressentiment durable négatif, en dépit d’un certain retour à la normale. La vie familiale, les projets ne doivent pas être pris en otage de contingences politiciennes décidées à l’emporte-Pièce ! La considération doit l’emporter sur la suspicion.Que proposez-vous concernant les relations entre la France et l’Algérie pour surmonter les blocages actuels ?Je souhaite, qu’après l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la relation connaisse une nouvelle impulsion forte. Je suis un partisan de l’amitié franco-algérienne. Je n’appartiens pas à la macronie mais mon pays passe avant tout. C’est l’intérêt de nos deux grandes nations, me semble-t-il, de parvenir à une relation intense et apaisée.L’occasion s’était déjà présentée avec Jacques Chirac, en 2005, mais nous avons manqué ce rendez-vous avec l’Histoire, à cause de ce stupide « Amendement Vanneste » sur le « rôle positif de la colonisation ».Cette fois, je pense que le contexte est favorable, les annonces faites récemment dans le domaine mémoriel, la restitution des biens, vont dans le bon sens.Un grand Traité d’Amitié fondateur permettant une appréhension lucide du passé et jetant les bases d’une relation future dense devra émerger. Peut-être doit-on s’inspirer du Traité de l’Elysée, conclu, en 1963 entre la France et l’Allemagne….Vous avez pris des positions courageuses concernant la guerre à Gaza. Si vous êtes élu, quels sont les projets que vous allez défendre à l’Assemblée nationale ?Les massacres commis à Gaza ne sont ni une parenthèse ni une simple question qui se limite à l’international. Ils me révoltent car ce sont tous les fondements de la civilisation qui sont remis en cause : égale valeur et dignité de la vie humaine. Le droit international et humanitaires sont bafoués. Les valeurs d’égalité et de Laïcité de la République sont écartées. En effet, la laïcité est la reconnaissance de toutes les religions comme respectables et leur traitement de manière égale. Elle ne doit pas être détournée pour jeter la suspicion sur l’une d’entre elles.Je déplore la passivité de la diplomatie française sur cette question et sa politique hésitante voir incohérente.  En revanche, je salue avec respect l’immense travail accompli par la diplomatie algérienne sur ce dossier fondateur.Dans l’immédiat, il s’agit de stopper le gouvernement de Netanyahou, les sionistes révisionnistes et les kahanistes suprémacistes en prenant des sanctions : gel des avoirs, interdiction de se rendre sur le territoire national, sanctions commerciales, révision de certains accords.Naturellement, les décisions que prendront la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International s’imposeront à tous.La reconnaissance de l’État palestinien est urgente, je suis certain que Jacques Chirac l’aurait fait depuis longtemps !À l’Assemblée Nationale, je porterai cette voie et cette voix là pour que la diplomatie française renoue avec sa tradition gaullo-chiraquienne, conforme à son histoire et à ses valeurs." }, { "title": "L’Algérie recrute des enseignants pour l’enseignement de l’arabe en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-recrute-des-enseignants-pour-lenseignement-de-larabe-en-france/", "description": "No Description", "content": "L’Algérieprend part à l’enseignement de la langue arabe en France. L’ambassade d’Algérie à Paris vient de lancer une opération de recrutement d’enseignants d’arabe contractuels dans les écoles élémentaires françaises.France / Par cyrano / Adobe StockCette opération pilotée par le service de l’enseignement de lalangue arabeen France vise le recrutement d’instituteurs dans 39 départements français.C’est une «opération de recrutement sur dossiers de candidatures pour l’accès au poste d’enseignant contractuel à temps partiel (payés à l’heure) de langue arabe dans les écoles élémentaires publiques françaises. La période de l’envoi des candidatures est fixée à vingt jours ouvrables, à compter de la publication du présent avis (du 14 juin au 15 juillet 2024)», a précisé l’ambassade d’Algérie dans un avis de recrutement qui a été partagé sur les réseaux sociaux par le député des Algériens de France Abdelouahab Yagoubi.L’Algérie recrute des enseignants d’arabe dans plusieurs départements en FranceLes candidats à ces postes doivent «posséder la nationalité algérienne et résider en France» ; ne pas avoir commis d’actes touchant la souveraineté et l’intérêt national; être titulaire d’un diplôme universitaire algérien ou d’un titre équivalent en rapport avec la matière enseignée; être détenteur d’une certification de connaissance de la langue française de niveau B2 au minimum.L’ambassade d’Algérie enFranceprécise que les détenteurs de diplôme d’État ou de diplôme national de l’enseignement supérieur français sont dispensés de la certification B2.Les candidats ne doivent pas avoir de mention au bulletin de leur casier judiciaire «incompatibles avec l’exercice de l’emploi postulé» alors que ceux qui ont été condamnés à une «peine infamante» ne peuvent pas candidater.L’ambassade d’Algérie en France a détaillé, dans le même avis de recrutement, les noms et le nombre de départements où sont implantées les écoles élémentaires où seront affectés les enseignants contractuels recrutés.Dans le détail, 17 enseignants seront affectés dans des écoles situées dans la région Ile de France, sept instituteurs contractuels pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, six pour le Grand-Est, six pour la région sud-est et trois enseignants pour la région sud-ouest." }, { "title": "Algérie, Hezbollah-Israël, législatives en France… Les dernières infosIl y a 2 heures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-hezbollah-israel-legislatives-en-france-les-dernieres-infos/", "description": "No Description", "content": "Plusieurs hadjis morts à cause de la chaleur en Arabie Saoudite, le Hezbollah envoie un message à Israël, un Aïd sans eau à Tiaret, législatives en France et la position forte de Kylian Mbappé… Les dernières infos.Par butenkow / Adobe StockLe Hezbollah adresse un message fort à IsraëlLe Hezbollah a diffusé mardi des images de sites civils et militaires israéliens qu’il a obtenues en faisant survoler des drones au-dessus d’Israël.Ces images sont contenues dans des vidéos d’une durée totale de près de 10 minutes, constituent un message clair à Israël qui multiplie les menaces d’intervention militaire à grande échelle en Liban.Hezbollah has published a video showing one of its reconnaissance drones flying over northern Israel, including the Haifa port.pic.twitter.com/7UxfpiX3Io— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian)June 18, 2024Elles montrent des navires de guerre israéliens amarrés dans le port de Haïfa, des installations militaires stratégiques et des quartiers résidentiels.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, des affrontements réguliers ont eu lieu entre Israël et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.L’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises des villes libanaises pour assassiner des dirigeants de la milice libanaise et cette dernière a tiré de nombreuses roquettes sur Israël.Arabie Saoudite : plusieurs hadjis morts à cause de la chaleurLes images de pèlerins morts à cause des fortes chaleurs qui affectent l’Arabie Saoudite ces derniers jours sont insoutenables.Sur les réseaux sociaux, des vidéos choquantes montrant des cadavres de hadjis gisant par terre sont partagées.Selon les autorités saoudiennes, au moins 550 pèlerins, dont 323 Égyptiens, sont morts à cause de la chaleur, selon de nombreux médias. Les températures ont atteint 51,8 degrés à la Mecque.Algérie : la crise de l’eau perdure à Tiaret et caniculeLa crise de l’eau perdure àTiaretoù une bonne partie des quartiers de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien a passé l’Aïd-el-Kébir avec des robinets à sec.Une situation qui a provoqué des tensions. Des habitants sont sortis pour protester contre le manque d’eau, en bloquant notamment la RN 23 reliant Tiaret à Oran.À Frenda, la situation a failli dégénérer à cause toujours du manque d’eau. Des citoyens mécontents ont barré la RN 14 reliant les wilayas de Tiaret et Mascara, selon le Quotidien d’Oran qui précise que même si l’eau est revenue dans les robinets le deuxième jour de l’Aïd, mais la pression n’était pas suffisante pour approvisionner tous les habitants, notamment ceux qui résident dans les étages supérieurs des bâtiments.En plus du manque d’eau à Tiaret, de nombreuses régions d’Algérie ont passé la fête de l’Aïd-el-Kébir sous de fortes chaleurs, avec des températures de plus de 49 degrés dans certaines wilayas du grand Sud. Au Nord du pays, le sable du Sahara a enveloppé plusieurs villes, dont Alger.Législatives en France : la position forte de Kylian MbappéEn France, la campagne pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet bat son plein.Trois camps diamétralement opposés s’affrontent pour obtenir la majorité absolue leur permettant de constituer un gouvernement : l’extrême droite, le Front populaire et le camp du président Emmanuel Macron. Selon les sondages, aucun camp n’est donné vainqueur dès le premier tour.De nombreuses voix se sont exprimées pour appeler à faire barrage au Rassemblement national (ex-Front national).Parmi lesquelles l’attaquant de l’équipe de France Marcus Thuram, mais surtout la superstar des Bleus Kylian Mbappé qui a appelé les Français à voter massivement pour faire barrage aux extrêmes. «On a des valeurs de mixité, tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger.J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet», a déclaré Mbappé dimanche 16 juin, la veille du match France – Autriche (1-0), comptant pour le premier tour de l’Euro 2024 en Allemagne.Un appel qui a mécontenté les défenseurs du Rassemblement national.Le taux de participation à ces élections devrait être supérieur à celui des Européennes du 9 juin dernier où le Rassemblement national a raflé la mise avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Pour ce scrutin législatif, les enjeux sont différents. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 400.000 procurations ont été enregistrées jusqu’au dimanche 16 juin, soit 6,5 fois que lors des précédentes législatives de juin 2022. Cette hausse du nombre de procurations n’est pas une bonne nouvelle pour l’extrême-droite, selon les observateurs.SUR LE MÊME SUJET :Bras de fer UE – Algérie, Tebboune au G7, Mahrez, Air Algérie : les dernières infos" }, { "title": "Cet aéroport français desservi par Air Algérie est menacé de fermetureIl y a 1 heure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/cet-aeroport-francais-desservi-par-air-algerie-est-menace-de-fermeture/", "description": "No Description", "content": "Air Algérie assure trois vols réguliers sur les cinq disponibles au départ de l’aéroport de Lorraine, dans l’Est de la France, ce qui représente 60 %. En difficulté après la perte d’une nouvelle ligne, l’aéroport français risque de fermer.Quand on pense aux volsAir Algériedepuis la France, les premiers aéroports qui viennent à l’esprit sont ceux des grandes villes où habite une importante population d’origine algérienne. On pense à Paris, avec ses deux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly, Marseille, Lyon, Lille…Photo par Jag_cz / Adobe StockMais Air Algérie dessert aussi des aéroports de taille plus modestes, avec comme objectif d’être la plus proche possible de la communauté algérienne en France. Parmi ces petits aéroports figue celui de Lorraine, dans l’Est de la France.En octobre 2021, alors que les vols reprenaient progressivement après la suspension liée au Covid-19, Lorraine Aéroportsuppléait presque Air Algériede reprendre ses dessertes. Et pour cause : sa survie en dépendait.L’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine menacé de fermetureDeux ans et demi plus tard, la compagnie aérienne algérienne a bien repris ses vols, mais l’aéroport lorrain n’est pas pour autant sorti de la crise. Après avoir perdu plusieurs lignes, il est désormais menacé de fermeture malgré la forte présence d’Air Algérie qui représente désormais 60 % des lignes régulières assurées depuis Lorraine Aéroport.Aux écrans de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, ne s’affichent plus que cinq lignes régulières, rappelle le média local Les Frontaliers, ce mercredi 19 juin : Toulouse dans le Sud de la France, Casablanca au Maroc et trois destinations en Algérie (Constantine, Alger et Oran). Ces dernières sont toutes assurées par Air Algérie.En effet, sa ligne historique pour Marseille vient d’être stoppée début juin par la compagnie Twin Jet, ce qui représente un véritable coup dur pour ce petit aéroport qui risque désormais la fermeture.Une fermeture qui ne devrait pas intervenir dans l’immédiat, précise le média français. En effet, la Région Grand-Est s’opposerait à cette option. «Mais l’institution qui gère cet aéroport et deux autres sur son territoire a demandé un audit financier pour y voir plus clair. La Chambre régionale des comptes devrait rendre son rapport début 2025», précise Les Frontaliers.SUR LE MÊME SUJET :Voyage en Algérie sans passeport : la mesure est bien appliquée dans les aéroports français" }, { "title": "Crise de l'eau en Algérie : un plan d’urgence de 200 millions de dollarsIl y a 17 min", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-de-leau-en-algerie-un-plan-durgence-de-200-millions-de-dollars/", "description": "No Description", "content": "La crise de l’eau perdure àTiaret. La grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien s’est retrouvée, début juin, sans eau après l’assèchement du barrage de Ben Khedda qui alimentait la wilaya.Photo par G.Go / Adobe StockLes autorités ont déployé un plan d’urgence pour remédier à la situation, mais la population mécontente, a mené de nombreuses actions de protestation pour exprimer sa colère et sa soif.Deux importantes routes nationales reliant Tiaret à Oran et Mascara ont été barricadées par des manifestants durant l’Aïd-el-Kébir qui a été célébré dimanche 16 juinen Algérie.Vendredi, la veille de cette fête religieuse, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal s’est rendu une nouvelle fois dans cette wilaya où il a mis en service des installations de transfert d’eau depuis la zone de captage du Chott Chergui vers la ville de Tiaret. Un projet qui devrait réduire la tension en matière d’approvisionnement d’eau depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda qui traditionnellement alimente la ville.À cette occasion, le ministre de l’Hydraulique a annoncé le lancement d’un nouveau programme pour réduire la tension sur l’eau. Un type de programme où, à l’avenir, les agriculteurs pourraient avoir leur place.Ce projet de transfert permettra d’approvisionner quotidiennement la ville de Tiaret avec 10.000 m³ d’eau, ce qui portera la capacité totale à 34.000 m³.À cette occasion, le ministre a annoncé que «le 23 juin débuteront les travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de 11 communes de la wilaya de Tiaret et la wilaya déléguée de Kasr Chellala, à partir du bassin de Djermaya», selon l’agence APS.Pour faireface  à la situation alors que d’autres régions du pays souffrent du manque d’eau, l’Algérie a dégagé une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars algériens, soit un peu plus de 200 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets urgents au profit des zones exposées au stress hydrique dans le pays. Ce montant a été dévoilé lors de la même visite par Taha Derbal.Gestion de l’eau en Algérie : la nécessité de changer d’approcheLors d’un point de presse le ministre a souligné que « les walis de la République ont reçu jeudi des correspondances pour contacter les gestionnaires des ressources en eau afin d’entamer, immédiatement, la mise en œuvre des projets soumis, qui comprennent des puits, des installations de stockage et d’autres pour mobiliser les ressources en eau, à condition que les délais de réalisation n’excèdent pas quatre mois ».Ce programme s’apparente à des opérations de petite hydraulique à l’image de l’installation d’une station de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.En l’espace de quelques semaines en 2023, l’entreprise publique Cosider a installé plusieurs canalisations de gros diamètres et des pompes de forte puissance qui ont permis d’éviter que des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau douce de l’oued Sebaou ne se jettent dans la mer.L’hydrogéologue Malek Abdesselam de l’université de Tizi-Ouzou avait suggéré une telle opération et, à plusieurs reprises, s’était prononcé pour la construction de digues ou de stations de pompage.Un autre exemple de réalisation concerne en Mitidja avec recharge artificielle de la nappe souterraine. Le creusement de bassins d’infiltration à proximité de l’oued El Hararch ont permis entre 2011 et 2014 une remontée du niveau de la nappe à la grande satisfaction des agriculteurs qui avait vu leurs puits s’assécher. La chercheuse Djerad Hassiba de l’université de Blida a mesuré en 2015 « une augmentation du niveau piézométrique » de la nappe.Il y a longtemps que les pratiques paysannes permettent de récolter l’eau des crues d’oueds. C’est le cas en milieu steppique où de simples retenues de terres et de cailloux permettent l’épandage des crues vers les champs.Cette pratique requiert peu de moyens. De simples gabions ou des big bag remplis de gravier et de galets peuvent permettre de dévier les eaux et contribuer à leur infiltration vers la nappe souterraine.Le cas des agriculteurs du Mzab est connu mondialement comme un exemple de collecte des eaux de crues pour irriguer les palmeraies et recharger avec le surplus la nappe d’eau superficielle. Le cas des ghouts d’Oued Souf et des foggaras du Touat (Adrar) sont là également pour rappeler l’ingéniosité de la paysannerie algérienne à s’adapter à des environnements arides.Cependant, le développement des forages a parfois relégué au second plan ces traditions ancestrales.Défense et restauration des solsDe par les superficies occupées et les techniques employées, les agriculteurs ont une action directe sur les possibilités de mobilisation de l’eau des pluies.C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’administration coloniale a mis en œuvre des programmes de lutte contre l’érosion et de collecte des eaux en Algérie.Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des cordons de pierres et des banquettes de terre ont été installées avec l’emploi de bulldozers sur les sols en pente. Mais ces opérations réalisées sans consultation des populations rurales n’ont pas eu de succès.Faute d’entretien, de nombreuses banquettes se sont effondrées et ont parfois accru le ravinement du sol. De 1985 à 1995, des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière (Inrf) et de l’Institut français de recherche pour le développement (Ird) ont examiné l’état de plus de 300.000 hectares de banquettes en Algérie.Il est apparu que « 20 % des banquettes ont été totalement effacées à la charrue par les paysans, tandis que 60 % n’ont jamais été entretenues et sont ravinées ou presque effacées ».Plus grave, près de 70 % des paysans enquêtés se sont montrés hostiles aux banquettes installées sur leurs terres. « Elles entraînent une perte de surface cultivable » ont-ils déclaré.Quant aux lacs collinaires, il est apparu que leur durée de vie n’était que de 4 à 10 ans contre 40 prévus. En cause le fait que « les talus et exutoires ne sont pas entretenus régulièrement », une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’envasement des barrages situés en aval.Les images d’archives des années 1950 conservées par l’Institut français de l’audiovisuel (INA) montrant l’exportation de moutons vers la métropole témoignent de la surexploitation des pâturages naturels.On y voit qu’une partie des bêtes exportées provenaient de troupeaux qui pâturaient la végétation des collines, ce qui a diminué le couvert végétal protégeant le sol contre l’érosion.Dans de nombreuses régions d’Algérie, la multiplication des sentiers qui s’entrecroisent sur les pentes de ces collines témoignent de la perpétuation de cette pratique.Si la présence d’animaux dans les sous-bois peut permettre un débroussaillage et contribuer à la réduction des incendies, la charge des animaux reste inadaptée pour permettre la régénération de la végétation.Dès les années 1970, les coopératives d’élevage pastoral mises en place par les services agricoles dans le cadre de l’Association pour le Développement du Pastoralisme ont montré que, là où les parcours steppiques étaient protégés par des clôtures régulant la présence de moutons, la végétation était plus abondante.Gestion de l’eau : ces techniques ancestrales qui ont fait leur preuvesProgressivement, à partir du milieu des années 1980, une autre approche de la gestion des eaux de pluie a vu le jour en Algérie. C’est le cas à l’INRF où les chercheurs ont adopté une nouvelle approche visant à associer les agriculteurs et les populations rurales.Cette approche est née de l’analyse critique des pratiques anciennes et de travaux expérimentaux. En 2012, un groupe international de chercheurs a établi le bilan de soixante années de recherches sur l’érosion hydrique et la lutte antiérosive au Maghreb.Parmi leurs observations, il est apparu que pour réduire le ruissellement et l’érosion sur les sols en pente, le maintien d’une végétation herbacée était préférable aux seuls arbres.Ainsi en Tunisie, les oliviers sur sol nu ne réduisent l’érosion que de 10 % contre 80% lorsque le sol est couvert à plus de 60 % par « une litière, un paillage ou des résidus de récolte ». Au Maroc, en présence de végétation naturelle, l’érosion ne dépasse pas 2 t/ha/an mais dès que le sol est labouré, elle peut atteindre 20 t/ha/an.Il a été observé qu’en remplaçant le semis direct au labour, l’infiltration de l’eau dans le sol était augmentée de 30%. Or, en Algérie, le labour reste pratiqué sur 7 millions d’hectares de terres agricoles.Dans les régions aux sols érodés, pour freiner l’écoulement de l’eau dans des ravins, les chercheurs l’INRF et de l’IRD ont aménagé des seuils avec les moyens les plus divers : gabions, pierres sèches, grillage, pneus usagés, sacs d’engrais ; puis ils ont planté des arbres fruitiers et des fourrages.Progressivement ils ont noté que « la ravine s’est transformée en oasis linéaire où la biodiversité a été recréée, tandis que la dynamique de l’eau a été profondément améliorée ». Mieux, revenant dix années après sur les lieux, ils ont constaté que : « ces aménagements sont encore efficaces ».Ces « méthodes douces » contrairement aux anciennes banquettes aménagées à l’aide d’engins de chantier, sont gérées par les paysans et permettent de capter les eaux de surface.C’est le cas avec l’installation de digues au fonds des ravins, de cordons de pierres sèches, de cultures en courbe de niveau, de paillage ou de bandes enherbées aboutissant progressivement à l’établissement de terrasses. En Tunisie, la réalisation de cordons de pierres a réduit les crues de l’oued Zioud.Comme l’affirment les auteurs de ce bilan : « cette approche de la gestion durable de l’eau et de la productivité des sols interpelle les paysans, car elle leur restitue leur liberté d’innover. Elle a permis de resituer les techniques traditionnelles de gestion de l’eau et de la fertilité des sols de montagne dans le cadre d’un développement rural rénové ».Cette approche nouvelle est également prise en compte au niveau du Barrage vert, cette gigantesque ceinture verte conçue pour stopper l’avancée du désert en Algérie.En août 2023, Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage auprès de la Direction générale des forêts (DGF) vert indiquait à propos de ce projet : « Sa réhabilitation et son extension, relancées actuellement dans le cadre d’une stratégie rénovée, vont contribuer davantage à la prospérité des populations vivant dans ses espaces ».Une approche visible à travers les espèces choisies : « Parmi ces espèces, nous avons les arbres rustiques tels l’olivier, le pistachier, l’amandier et le caroubier », avait-elle confié à l’agence APS.De son côté l’association Torba pour le développement en Algérie de l’agro-écologie vulgarise l’installation de « swales » sur les sols en pente au niveau des petites exploitations agricoles dans les montagnes (Babors, Djurdjura, Tlemcen). Ces tranchées réalisées selon les courbes de niveau permettent de retenir l’eau des orages et assurent son infiltration.Une gestion de l’eau par des structures peu complexesLa crise de l’eau qu’a connue la wilaya de Tiaret a servi de révélateur des effets du réchauffement climatique en Algérie.L’expérience de ces 60 dernières années montre que la gestion de l’eau peut concerner le secteur agricole et passer par des structures peu complexes : haies en bordure de champs, murets de pierres, cuvettes en demi-lune autour des oliviers, cordons de pierres, terrasses progressives.Il s’agit de techniques connues des paysans et qui n’exigent pas de moyens mécaniques lourds. Ces résultats ont souvent été obtenus à travers de petits financements et une coopération entre chercheurs maghrébins et européens.Pour ces chercheurs, la rapidité de l’érosion pose un problème grave concernant « l’alimentation future d’une population en pleine croissance au Maghreb, puisqu’elle double tous les 25 ans ».Aussi recommandent-ils de faire connaître les ouvrages traditionnels et d’encourager les pratiques vertueuses. Certains chercheurs se prononcent pour l’attribution de subventions aux agriculteurs adoptant ces pratiques au titre de services écologiques rendus à la société. La réduction du labour ou de la vaine pâture peut en effet contribuer à réduire l’envasement des barrages.Ce sont là de nouveaux moyens dans la lutte contre le stress hydrique généralisé qui s’installe progressivement sur l’ensemble du Maghreb.SUR LE MEME SUJET :L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde" }, { "title": "Fraises marocaines : alerte sur des risques sanitaires en Europe", "link": "https://www.tsa-algerie.com/fraises-marocaines-alerte-sur-des-risques-sanitaires-en-europe/", "description": "Coup dur pour la filière agricole marocaine qui ambitionne de rafler à l'Espagne le...", "content": "Coup dur pour lafilière agricole marocainequi ambitionne de rafler à l’Espagne le rôle de potager de l’Europe. Après l’interception et la destruction de produits marocains en février sur les autoroutes d’Espagne et du Sud de la France, deux alertes sanitaires européennes, à un mois d’intervalle, alertent sur les risques liés à la consommation de fraises en provenance du Maroc.Début mars, le système d’alerte européen RASFF (Rapid Alert System for Feed and Food) a émis un avis concernant la «présence de l’hépatite A dans des fraises en provenance du Maroc», suite à des analyses réalisées en Espagne. L’Association espagnole des agriculteurs de Valence AVA-ASAJA a immédiatement demandé de prendre des «mesures urgentes» au gouvernement espagnol et à l’Union européenne (UE).Fraises marocaines : «Possible irrigation avec des eaux fécales»Selon cette association, cette situation «représente un danger pour la santé publique et peut être apparue dans les aliments à la suite de l’irrigation des exploitations agricoles avec des eaux fécales».Il y a quelques années, une équipe de la télévision française France 3 avait enquêté sur «les coulisses» de la production des fraises au Maroc. Les témoignages recueillis dans la région de Larache étaient accablants : usage de pesticides, fraises trempées dans le chlore, main d’œuvre essentiellement composée d’adolescentes payées l’équivalent de 6 euros la journée.L’un des plus gros producteurs marocains de fraises indiquait produire annuellement 150.000 tonnes de fraises sur une centaine d’hectares pour un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros.À nouveau, le 18 avril, le système d’alerte RASFF a lancé une alerte relative à la présence du virus «Norovirus» sur un lot de fraises venu du Maroc, qualifiant le risque encouru par les consommateurs de «grave».Contre-offensive des producteurs marocains de fraisesFace à ces alertes répétées, l’Association Marocaine des Producteurs des Fruits Rouges mène une contre-offensive.Dans la presse du royaume de Mohammed VI, son président, Amine Bennani assure que «L’industrie de la fraise marocaine est victime d’une campagne de diffamation espagnole». Les filières espagnole et française font face aux fraises du Maroc qui arrivent en Europe à des prix concurrentiels.Déjà fin mars 2016, alors que le prix des fraises françaises Gariguettes était à 16 euros le kilo, celui des fraises en provenance du Maroc était à 4,50 le kilo. Depuis, la hausse du coût de l’énergie et de la main d’œuvre ont d’autant plus fragilisé la filière européenne de ce fruit.Selon Amine Bennani, grâce au système de traçabilité, les autorités sanitaires du Maroc (ONSSA) ont pu identifier : «Le producteur concerné, ainsi que la station de conditionnement».Il indique qu’immédiatement, il a été procédé à de nouvelles analyses : «Le producteur et la station de conditionnement ont subi un contrôle approfondi, couvrant toutes les étapes de la manipulation des fruits, des plants à l’irrigation, aux serres, aux intrants, jusqu’à la station de conditionnement. Tous les échantillons étaient négatifs, et ni l’hépatite A ni le Norovirus n’ont été détectés.»Ces analyses ont été étendues à d’autres exploitations et il est apparu qu’elles étaient négatives. Suite à quoi, Amine Bennani avance : «Cela peut être un incident accidentel et isolé, probablement une contamination par un travailleur malade pendant le transport. Mais cela n’est en aucun cas une contamination généralisée, même pas au niveau d’une seule ferme ou station de conditionnement.»La presse marocaine tente également de minimiser les mésaventures des filières d’exportation de leur pays. C’est le cas du média Hespress qui, après avoir listé le type de contrôles sanitaires du RASFF, donne le décompte des signalements par pays. Des contrôles qui portent sur la présence de micro-organismes pathogènes, traces de pesticides, de métaux ou d’additifs alimentaires.Il apparaît que sur «un total de 4.675 notifications d’incidents sanitaires liés aux denrées alimentaires» émis en 2023, «les aliments d’origine espagnole ont reçu 203 notifications sanitaires, tandis que le Maroc n’en a reçu que 42.»Pour appuyer son argumentation, Hespress cite que d’autres pays font beaucoup moins bien : «Les produits d’origine d’Inde ont reçu 295 avertissements, la Chine a également reçu 284 notifications pour ses produits alimentaires, 253 notifications pour des produits en provenance de France et 202 des États-Unis».Qualité sanitaire et quotas, les difficultés de l’exportationEn mars 2023, la presse marocaine titrait : «Les fraises marocaines cartonnent à l’export». La filière faisait part d’exportations devant s’élever à 22.400 tonnes, en augmentation de 17 % par rapport à l’année précédente.En mars 2023, dans le domaine de la pastèque, cette même presse se félicitait également que «Le Maroc a vendu 248 % de pastèques de plus que l’Espagne sur les marchés de l’Union européenne». Aujourd’hui, le mécontentement des producteurs espagnols est notable.La stratégie dedéveloppement agricole du Marocse base essentiellement sur l’exportation. Une stratégie déjà mise à mal par les dernières années de sécheresse qui ont frappé le royaume de Mohammed VI, fragilisant sérieusement le secteur agricole qui représente l’un des piliers de l’économie marocaine.En 2023, le Haut-Commissariat au Plan du royaume indiquait qu’avec le manque de pluie, l’économie marocaine avait perdu 300.000 emplois.L’épisode des fraises marocaines rappelle la fragilité de cette stratégie du fait des aléas liés à l’exportation de produits agricoles du Maroc, notamment vers les pays de l’Union européenne.Outre les attentes changeantes des consommateurs, il faut compter avec les quotas qui limitent les volumes autorisés d’exportation pour certains produits comme la tomate en saison haute et avec les avis sanitaires pour produits non-conformes. Des difficultés que connaissent bien les exportateurs d’huile tunisienne. Un seul cas d’avis sanitaire, avéré ou non, peut jeter le doute et faire fuir les consommateurs.SUR LE MÊME SUJET :Agriculture : l’échec du modèle marocain" }, { "title": "Affaire du club marocain Berkane en Algérie : le président de la FAF réagit", "link": "https://www.tsa-algerie.com/affaire-du-club-marocain-berkane-en-algerie-le-president-de-la-faf-reagit/", "description": "L’affaire du club marocain de RS Berkane continue d’alimenter la polémique en Algérie et...", "content": "L’affaire du club marocain deRS Berkanecontinue d’alimenter la polémique en Algérie et au Maroc. Tout a commencé quand les joueurs du club marocain se sont présentés vendredi à l’aéroport d’Alger avec des tenues flanquées de la carte du Maroc incluant le Sahara occidental occupé. Ce que les autorités algériennes n’ont pas accepté pour deux raisons.La première est que les règles de la FIFA interdisent de mélanger la politique et le football, mais aussi parce que le Sahara occidental est classé par l’ONU comme un territoire non autonome.Mais le Maroc a voulu utiliser le RS Berkane pour provoquer, une énième fois l’Algérie, et tenter d’imposer par tous les moyens sa politique du fait accompli au Sahara occidental.Ce que les autorités ont refusé, exigeant des joueurs du RS Berkane, de laisser leurs tenues controversées à l’aéroport, et de poursuivre leur voyage, pour affronter l’USM Alger en demi-finale de la Coupe de la CAF, dimanche 21 avril (20h00, heure algérienne). C’est ce qu’ils ont fait.Affaire du club marocain RS Berkane en Algérie : la polémique enfleFace à la polémique soulevée par cette affaire, le président de la Fédération algérienne de football (FAF) Walid Sadi a réagi ce samedi 20 avril : « Nous suivons cette affaire avec beaucoup d’intérêt et nous souhaitons que ce match reste dans son cadre sportif ». Le patron du football algérien a ajouté que la FAF « respecte toujours les règlements de la CAF et de la FIFA. » « Ce n’est qu’un match de football », a ajouté Walid Sadi qui a apporté le soutien de la Fédération à l’USM Alger.Toutefois, de nombreux médias algériens ont indiqué, citant une source officielle, que le RS Berkane ne récupèrera sa tenue flanquée de la carte du Maroc avec le Sahara occidental occupé pour ce match.Selon d’autres médias comme le Fennec Football, la CAF a autorisé le RS Berkane à porter le maillot contesté durant le match contre l’USM Alger." }, { "title": "Maghreb sans le Maroc : sommet tripartite Algérie – Tunisie – Libye à Tunis", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maghreb-sans-le-maroc-sommet-tripartite-algerie-tunisie-libye-a-tunis/", "description": "La relance du Maghreb sans le Maroc commence à prendre forme, avec un sommet...", "content": "La relance duMaghreb sans le Maroccommence à prendre forme, avec un sommet tripartite lundi à Tunis entre les présidents algérien Abdelmadjid Tebboune, tunisien Kaïs Saied et le président du Conseil présidentiel libyen Mohamed Younes El Menfi.Les choses s’accélèrent pour la relance par les pays du Maghreb d’un cadre de concertation commun devant la léthargie qui frappe l’Union duMaghrebarabe (UMA) qui est paralysé par la crise entre l’Algérie et le Maroc sur fond de conflit au Sahara occidental. Un mini-sommet aura lieu ce lundi 22 avril dans la capitale tunisienne en présence de trois chefs d’État du Maghreb.Cette réunion a été annoncée le 26 mars par le ministre algérien des Affaires étrangères Ahmed Attaf au cours d’une conférence de presse consacrée à l’adoption par le conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution appelant à un cessez-le-feu à Gaza.Ahmed Attaf a été interrogé sur les multiples rencontres organisées depuis quelques semaines entre les dirigeants de quatre pays du Maghreb (Algérie, Tunisie, Libye et Mauritanie).Le chef de la diplomatie algérienne a alors révélé que le président Tebboune a proposé « une nouvelle formule » devant le blocage de l’UMA.« L’UMA est dans le coma », elle « n’a aucune activité, ni même un secrétaire général avec les prérogatives d’un secrétaire général », a déploré le ministre algérien, faisant remarquer que l’Afrique du nord est la seule région du continent qui ne dispose pas d’un cadre de concertation ni de positions communes sur les dossiers internationaux.L’idée de l’Algérie est de « combler ce vide », mais, a-t-il précisé, « combler le vide ne signifie pas créer une alternative à ce qui existe ». « L’UMA existe mais elle est dans le coma, toutes ses institutions n’ont pas été dissoutes, les conventions ne sont plus en vigueur vu les circonstances mais elles sont là », a-t-il soutenu.« En attendant le retour de l’UMA à la vie, devons-nous nous résigner à rester dans cette situation ? », s’est interrogé le ministre des Affaires étrangères qui a révélé qu’il a été chargé par le président Tebboune d’expliquer ce dossier aux dirigeants maghrébins lors d’un périple qu’il effectué dans la région.Relance du Maghreb sans le Maroc : réunion de concertation au sommet ce lundi à TunisUne réunion s’est tenue en marge du sommet des pays exportateurs de gaz début mars à Alger et un sommet des chefs d’Etat est programmé «dans un avenir que je pourrais qualifier de proche », a révélé Ahmed Attaf, sans toutefois donner de date précise ni indiquer quels chefs d’Etat y prendront part.Ce sommet aura donc lieu lundi 22 avril à Tunis, a annoncé ce samedi 20 avril la présidence tunisienne sur les réseaux sociaux. Il s’agit en fait d’un mini-sommet avec la participation des présidents algérien et tunisien et du président du conseil présidentiel libyen.« À l’invitation du président de la République Kais Saied, son excellence le président Abdelmadjid Tebboune, président de la République algérienne démocratique et populaire, et son excellence le président Mohamed Younes El Menfi, président du conseil présidentiel de l’Etat de Libye, effectueront une visite en Tunisie lundi 22 avril afin de participer à la première réunion de concertation entre les dirigeants des trois pays frères », lit-on dans le communiqué de la présidence tunisienne.Le président mauritanien Mohamed Al Ghazouani n’est pas cité parmi les participants à cette réunion. Au cours de sa conférence de presse du 26 mars, le ministre Ahmed Attaf avait répondu à une question sur « la réticence de la Mauritanie » en suggérant au journaliste qui l’a posée de « suivre l’actualité »." }, { "title": "L’équipe marocaine de Berkane en Algérie : faux blocage et vraie provocation", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lequipe-marocaine-de-berkane-en-algerie-faux-blocage-et-vraie-provocation/", "description": "À trop vouloir imposer partout et par tous les moyens, y compris par le...", "content": "À trop vouloir imposer partout et par tous les moyens, y compris par le sport, le fait accompli de sa colonisation du Sahara occidental, leMarocn’en finit pas de provoquer des situations conflictuelles et parfois ubuesques.Depuis 24 heures, la presse marocaine fait un énorme bruit autour du «blocage» à l’aéroport d’Alger de la délégation du RS Berkane. À l’origine de cette situation, un acte de provocation de la délégation marocaine qui a transporté dans ses bagages des maillots floqués de la carte du Maroc incluant les territoires du Sahara occidental occupé.L’équipe du RS Berkane s’est déplacée en Algérie pour y affronter, dimanche 21 avril, l’USM Alger dans le cadre de la demi-finale aller de la coupe de la CAF.La délégation marocaine est arrivée vendredi à l’aéroport international d’Alger. Comme l’attestent les images diffusées sur les réseaux sociaux et les médias, elle a été chaleureusement accueillie par des responsables de l’USMA et tout s’est bien passé concernant les formalités administratives. Les autorités algériennes ont toutefois omis une objection sur la tenue de l’équipe marocaine qui arbore une carte du Maroc incluant le Sahara occidental.À l’instigation de leurs dirigeants, les joueurs marocains ont refusé de quitter l’aéroport d’Alger. Les joueurs ont fini par rejoindre leur hôtel en soirée, mais après un énorme tapage à l’aéroport international Houari Boumédiène et sur les réseaux sociaux. C’est sans doute ce que recherchaient les autorités marocaines, au plus haut niveau, dans la continuité de leur stratégie de la tension permanente avec l’Algérie.«Blocage» du RS Berkane à Alger : une provocation marocaine manifesteLa préméditation est manifeste, car les dirigeants du club marocain n’ignoraient pas que des maillots avec un tel slogan politique flagrant n’allaient pas passer.Car ce slogan est contraire à la fois aux positions de l’Algérie qui soutient l’autodétermination du peuple sahraoui, au droit international qui ne reconnaît pas la marocanité du Sahara occidental, et surtout aux chartes et règlements de la FIFA et de la CAF qui interdisent formellement l’usage de slogans politiques dans les compétitions de football, plus expressément sur les maillots des joueurs.L’article 27 des règlements de la fédération internationale ne souffre d’aucune ambiguïté à ce sujet. Il stipule qu’ «il est interdit aux joueurs et aux officiels d’afficher des messages ou des slogans de nature politique, religieuse ou personnelle dans quelque langue ou sous quelque forme que ce soit sur leur tenue, leur équipement ou leur corps».C’est cet article qui a été mis en avant lors de la dernière coupe du monde au Qatar pour refuser à certaines sélections européennes le droit d’arborer des messages en soutien à la communauté LGBT.Les Marocains eux-mêmes avaient protesté avec véhémence lorsque le petit-fils deNelson Mandelaa prononcé quelques mots dans le stade qui porte le nom de son illustre grand-père (stade Nelson Mandela d’Alger) à l’occasion de l’ouverture du championnat d’Afrique des joueurs locaux (CHAN) en janvier 2023.Les soupçons de provocation dans l’attitude de l’équipe du RS Berkane se renforcent quand on sait que le club est aussi celui d’un certain Fouzi Lekjaa, président de la fédération royale de football et chantre des actions anti-algériennes et de la défense de la «marocanité» du Sahara occidental par le football à partir du siège qu’il occupe au comité exécutif de la CAF. Lekjaa a, en effet, présidé le RSB pendant 10 ans (2009-2019).SUR LE MÊME SUJET :Quand la cuisine algérienne fait saliver des internautes marocains" }, { "title": "Pays-Bas : la mafia marocaine fait fuir l’héritière du trône", "link": "https://www.tsa-algerie.com/pays-bas-la-mafia-marocaine-fait-fuir-lheritiere-du-trone/", "description": "Aux Pays-Bas, l’héritière du trône a dû fuir le pays suite à des menaces...", "content": "Aux Pays-Bas, l’héritière du trône a dû fuir le pays suite à des menaces de mort qui la ciblent de la part de la mafia marocaine.Les autorités sécuritaires du pays ont pris très au sérieux des menaces émanant d’une organisation criminelle locale dite la «Mocro Maffia», ou la mafia marocaine, d’enlever des hauts responsables et des membres de la famille royale.Catharina-Amalia, 20 ans, a choisi de s’installeren Espagnepour sa sécurité.Selon le journal local De Telegraaf, l’organisation criminelle spécialisée dans le trafic de drogue est dirigée par le Marocain, Ridouan Taghi, à partir de sa cellule de la prison de haute sécurité de Vught, où il purge une peine de réclusion à perpétuité pour plusieurs crimes commis par son organisation.Selon la même source, Taghi, 46 ans, a donné l’ordre à son cercle rapproché, qu’il appelle «les Anges de la mort», de s’en prendre au Premier ministre, Mark Rutte, et à la fille aînée du roi Willem-Alexander et de la reine Máxima Zorreguieta.La princesse Catharina-Amalia était inscrite à l’université d’Amsterdam pour étudier les sciences politiques, la psychologie, le droit et l’économie.Mais en octobre 2022, elle a renoncé à vivre dans le campus universitaire après des mises en garde des services de sécurité qui ont découvert les plans de l’organisation criminelle marocaine après avoir intercepté des communications entre ses membres, dans lesquelles le Premier ministre et la princesse d’Orange ont été nommément cités.«Ma fille ne peut pas vivre à Amsterdam et ne peut pas sortir du palais, et cela pèse lourdement sur elle», avait alors déploré sa mère.La mafia marocaine fait régner la terreur aux Pays-BasLa princesse s’est finalement installée en Espagne d’où elle poursuit ses études à l’université d’Amsterdam par correspondance, a révélé récemment la reine au cours d’un déplacement en Suède.Si les menaces des «Anges de la mort» sont à ce point prises au sérieux, c’est parce qu’elle est directement accusée du meurtre du journaliste hollandais Pieter de Vries, d’un attentat contre De Telegraaf, de l’assassinat du journaliste Martin Kok et de l’avocat Derk Wiersum, toujours sur l’ordre de Ridouan Taghi.La «mafia marocaine» en Hollande est soupçonnée de contrôler un tiers du trafic de cocaïne en Europe.Elle est dirigée par Ridouan Taghi, un Marocain détenant également la nationalité néerlandaise.Taghi est né en 1977 à Bni Selmane, à la pointe Nord du Maroc, en face de Gibraltar.Il est considéré depuis 2014, après l’élimination de ses rivaux, comme le plus puissant trafiquant de drogue d’Europe et son organisation est classée par Europol comme la plus dangereuse du continent.Arrêté en 2019 à Dubaï, il a été remis aux Pays-Bas où il a écopé, en février dernier, de la réclusion criminelle à perpétuité pour son rôle dans au moins dix meurtres.SUR LE MÊME SUJET :Le Maroc au cœur d’un scandale d’espionnage aux Pays-Bas" }, { "title": "Air Algérie détrône la Royal Air Maroc et monte sur le podium africain", "link": "https://www.tsa-algerie.com/air-algerie-detrone-la-royal-air-maroc-et-monte-sur-le-podium-africain/", "description": "Belle performance pour Air Algérie en 2023. Selon un classement établi par le site...", "content": "Belle performance pourAir Algérieen 2023. Selon un classement établi par le site de data Africa Facts Zone, la compagnie aérienne algérienne est devenue la troisième compagnie du continent en termes de nombre de vols et de voyageurs transportés, passant devant la Royal Air Maroc qui occupait cette place en 2022.Selon le classement,Air Algériedispose d’une flotte de 56 avions. Concernant le nombre de voyageurs transportés en 2023 par la compagnie aérienne algérienne, il s’élève à 7,2 millions.Un important changement est survenu en tête du classement. La compagnie éthiopienne Ethiopian Airlines n’est plus la première compagnie aérienne du continent. Elle a été détrônée par Air Peace, la compagnie nigériane.Cette dernière a transporté 14 millions de passagers, suivie par Ethiopian Airlines avec 13,8 millions. Air Algérie complète le podium avec 7,2 millions de passagers.Compagnies africaines : Air Algérie détrône la Royal Air MarocDeuxième compagnie africaine pendant de longues années, Egypt Air a reculé à la quatrième place avec 6,4 millions de voyageurs transportés en 2023, suivie de la Royal Air Maroc (RAM), cinquième avec 5 millions de passagers. Viennent ensuite la South African Airlines (6ᵉ, 4,6 millions de passagers) et Tunisair (7ᵉ, 2,4 millions de voyageurs).Cette performance est le fruit du programme de développement de la compagnie aérienne algérienne qui a notamment ouvert de nombreuses nouvelles lignes internationales ces dernières années, notamment vers les capitales africaines et occidentales.L’augmentation du nombre de passagers transportés par Air Algérie devrait lui permettre d’améliorer sa position au classement global des entreprises africaines.Au dernier classement des 500 entreprises du continent établi par le magazine français Jeune Afrique, Air Algérie est classée à la 343ᵉ place avec un chiffre d’affaires de 394 millions de dollars, loin derrière Ethiopian Airlines, 24ᵉ entreprise du continent et 6,1 milliards de dollars de chiffre d’affaires, Egypt Air (97ᵉ, 1,7 milliard de dollars) et la RAM (133ᵉ, 1,1 milliard de dollars de chiffre d’affaires).En Algérie, Air Algérie est classée à la 10ᵉ place des entreprises, tous secteurs confondus, en termes de chiffre d’affaires." }, { "title": "Le groupe bancaire français Société Générale quitte le Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-groupe-bancaire-francais-societe-generale-quitte-le-maroc/", "description": "Société Générale quitte le Maroc. Le groupe bancaire français, qui est présent en Algérie...", "content": "Société Générale quitte le Maroc. Le groupe bancaire français, qui est présent en Algérie via une filiale qu’il contrôle à 100%, a annoncé ce vendredi la cession au groupe marocain Saham deSociété GénéraleMarocaine de Banques et ses filiales ainsi que La Marocaine Vie.Après un mois de négociations avec la holding de Moulay Hafid Elalamy, cette vente a été approuvée par le Conseil d’administration du géant bancaire français, lors de sa réunion, le jeudi 11 avril, a précisé le groupe Société Générale dans un communiqué publié ce vendredi 12 avril.La banque française a cédé 57,67% des parts qu’elle détenait dans Société Générale Marocaine de Banques et la totalité de ses actions dans La Marocaine vie (compagnie d’assurance-vie) pour un montant de 745 millions d’euros.Après son départ du Maroc, Société Générale Algérie va-t-elle rester en Algérie ?Cette cession est assortie d’un accord de coopération à long terme entre Société Générale et le holding marocain Saham qui permettrait aux clients corporates du groupe bancaire français intervenant au Maroc de« faire appel à un partenaire bancaire localement. »L’accord de cession des filiales du groupe Société Générale au Maroc doit être validé par les autorités de la concurrence avant d’entrer en vigueur.Au-delà du Maroc, Moulay Hafid Elalamy, ancien ministre de l’Industrie, lorgne des filiales de Société Générale dans certains pays d’Afrique comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Bénin et le Togo, selon le magazine Challenge.En se désengageant du Maroc, le groupe bancaire français poursuit ainsi son dégagement de l’Afrique où il est présent dans 17 pays dont l’Algérie. Avant le Maroc, Société Générale a déjà cédé ses filiales dans quatre pays du continent : Mozambique, Burkina Faso, Mauritanie et Guinée équatoriale.Si la filiale tunisienne de la troisième banque française pourrait changer de mains, des interrogations subsistent quant à l’avenir de Société Générale Algérie que le groupe bancaire français contrôle à 100%.Interrogée par TSA ce vendredi, la direction de communication n’a donné aucune réponse.« Nous ne commentons pas les rumeurs », a répondu Amandine Grison, responsable presse du groupe bancaire français.En 2022, Société Générale Algérie a réalisé une hausse de 4% de son total bilan à 17 milliards de dinars, « grâce notamment à une croissance des dépôts clientèle de 13 milliards de dinars », selon son rapport d’activité.En 2022, la filiale algérienne du groupe bancaire français poursuit son expansion avec l’ouverture de quatre nouvelles agences : Zéralda, Tizi-Ouzou (2ᵉ agence), Mila et Oum El Bouaghi, portant sa couverture à 32 wilayas, selon le même rapport." }, { "title": "Militants anti-normalisation au Maroc : cinq ans de prison, un tarif unique", "link": "https://www.tsa-algerie.com/militants-anti-normalisation-au-maroc-cinq-ans-de-prison-un-tarif-unique/", "description": "Cinq ans de prison ferme, c’est décidément le tarif unique qu’appliquent les autorités marocaines...", "content": "Cinq ans de prison ferme, c’est décidément le tarif unique qu’appliquent les autorités marocaines pour les militantsanti-normalisation avec Israël.Même en pleine guerre à Gaza et malgré le bilan désastreux de l’armée israélienne dans l’enclave palestinienne, le royaume n’admet pas la moindre remise en cause des accords de normalisation avec Israël signés en 2020.Abderrahmane Azenkad, membre du Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation (FMSPCN), vient d’écoper de cinq ans de prison ferme pour avoir dénoncé sur les réseaux sociaux la normalisation et la position du Maroc par rapport à la situation à Gaza, rapportent de nombreux militants et activistes marocains, dont le journaliste indépendant exilé en Espagne, Ali Lemrabet.« Cette condamnation signifie aussi que le régime a peur de sa population », a commenté le journaliste sur la plateforme X.C’est fou ce qu’est devenu le Maroc.Un vil protectorat israélien ?Mais cette condamnation signifie aussi que le régime a peur de sa population.https://t.co/l7sdACv9JC— Ali Lmrabet علي المرابط (@Alilmrabet)April 8, 2024Azenkad était jugé devant le tribunal de première instance de Mohammedia pour« outrage à institution officielle ». Le verdict a été rendu lundi 8 avril.Ce qui est reproché au militant, ce sont des publications sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, dans lesquelles il apporte son soutien à la population de Gaza tout en critiquant le silence des autorités marocaines et la normalisation.Critiquer la normalisation avec Israël coûte cher au Maroc : 5 ans de prisonAzenkad n’est pas le premier à écoper d’une telle peine au Maroc pour les mêmes accusations. En août dernier, Saïd Boukioud, un activiste marocain de 48 ans résident au Qatar, a été condamné également à 5 ans de prison ferme pour des« publications sur Facebook où il dénonce la normalisation avec Israël d’une manière qui pourrait être interprétée comme une critique visant le roi », avait indiqué son avocat.Boukioud avait émis des critiques contre les accords de normalisation au moment de leur signature, en 2020. Il se trouvait alors au Qatar. Après avoir appris qu’il était poursuivi au Maroc, il a supprimé toutes ses publications et fermé son compte Facebook. Ce qui n’a pas empêché son arrestation dès son retour au pays. En août 2023, le tribunal de Casablanca lui a infligé une lourde peine de cinq ans de prison ferme.Pour faire taire les militants anti-normalisation avec Israël et toutes les voix discordantes sur d’autres sujets, la justice marocaine utilise un article vague du Code pénal qui punit« quiconque porte atteinte au régime monarchique ». L’article prévoit deux ans de prison ferme mais stipule que la peine peut être portée à cinq ans si les faits sont commis publiquement, y compris donc sur les réseaux sociaux.Au moment où les militants anti-normalisation sont ainsi lourdement sanctionnés, le palais royal soutient qu’il ne lâche pas la cause palestinienne, mettant à chaque fois en avant la qualité de« président du comité Al Qods »du roi Mohamed VI.SUR LE MÊME SUJET :Pourquoi l’Algérie soutient la Palestine et le Maroc est avec IsraëlMaroc – Algérie : une femme politique marocaine accuse Israël d’attiser la crise" }, { "title": "Le RN aux portes du pouvoir : ces Algériens de France qui pensent à un plan B", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-rn-aux-portes-du-pouvoir-ces-algeriens-de-france-qui-pensent-a-un-plan-b/", "description": "No Description", "content": "L’onde de choc provoquée par la victoire duRassemblement national (RN) en Francelors des élections européennes du 9 juin fragilise davantage la situation des Franco-Algériens qui sont visés depuis des années par l’extrême-droite.France, présidentielle.Ladiaspora algérienne, qui est l’une des populations étrangères les plus importantes en France, a vécu ce scrutin comme un signal d’alerte.Pour beaucoup d’entre eux, il faut se préparer au pire et anticiper une prise de pouvoir réelle de l’extrême-droite en France. Leur premier réflexe ? S’assurer de l’obtention d’une nationalité algérienne.L’organisation d’élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président Emmanuel Macron après cette défaite électorale, laisse craindre une large élection de députés d’extrême-droite aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.Une telle situation politique pourrait favoriser l’intégration de leaders du Rassemblement national – le parti d’extrême-droite ayant reçu le plus de suffrages – au sein du gouvernement français.Les Algériens seront visés par l’extrême-droite, et ils le saventPour de nombreuxAlgériens de France, un tel scénario serait un désastre. Et pour cause, l’extrême-droite n’a jamais caché ses objectifs politiques concernant la gestion de l’immigration en France et plus particulièrement la place spéciale accordée à la population d’origine algérienne.Le Rassemblement national combat sur le plan idéologique et politique la présence trop importante de générations d’Algériens, de la première immigration à sa descendance, pourtant née sur le territoire français.Dès le lendemain des élections européennes, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu est venu rappeler l’obsession de son parti pour l’Algérie.Il a rappelé que l’une des premières actions du parti, en cas de victoire lors des législatives, serait d’abroger les accords de 1968 entre l’Algérie et la France.Cette décision est justifiée par la lutte les clandestins algériens qui font l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une communication politique qui place les Algériens au cœur des problèmes migratoires de la France.L’immigration au sens large est aussi l’une des trois urgences que le RN a promis de régler en cas de victoire aux législative. Le parti d’extrême-droite a toujours revendiqué son intention de réduire au maximum la venue d’étrangers extra-européens en mettant un terme au droit du sol et au regroupement familial.Mais aussi en élaborant une loi immigration qui faciliterait l’expulsion systématique d’étrangers ayant une autre nationalité en cas de délit ou de crime.Impossible pour les Algériens de la diaspora en France de ne pas se sentir visés. Si un droit fondamental comme le droit du sol est supprimé, qu’en sera-t-il du renouvellement de titres de séjour ou encore de l’obtention de la nationalité française, ces moyens d’intégration pourront-ils être menacés un jour ou l’autre ?C’est en tout cas les questionnements qui reviennent au sein des communautés algériennes situées dans les grandes villes françaises.Un deuxième passeport, une vraie sécurité ?Les Français d’origine algérienne sont conscients que l’officialisation d’une extrême-droite au pouvoir peut potentiellement bouleverser leur quotidien en France.Pour certains, il existe une première mesure de protection évidente : s’assurer une place dans leur second pays, afin de parer à n’importe quelle situation politique en France.Nous avons rencontré plusieurs Algériens qui ont accéléré leur demande de nationalité algérienne ou leur renouvellement de passeport.« J’y pensais depuis un moment mais là ça a tout accéléré. Demander la nationalité algérienne est devenu une urgence. Je pense que ça reste une sécurité quand on est Français descendant d’immigrés dans un pays qui assume de plus en plus son racisme et serait prêt à l’institutionnaliser à travers des lois », raconte Celia, une franco-algérienne basée à Paris.« C’est une évidence. Plus j’ai de passeports et plus je suis en sécurité », estime Amine, basé en région parisienne.Ces Algériens sont-ils alarmistes ou lucides ? Pour l’heure les intentions de l’extrême-droite laissent penser que les Algériens ayant une nationalité française et une résidence longue ne seront pas impactés par les mesures législatives de l’extrême-droite si cette dernière accède au pouvoir.Cependant c’est sur le plan idéologique que certains Français d’origine algérienne craignent de ne plus se sentir chez eux en France. Que reste-t-il dans un pays qui assume publiquement de voter massivement pour des partis attisant une hostilité constante à l’égard des Algériens de France ?Le pays a enregistré une hausse de 32% des actes racistes en 2023 par rapport à 2022. L’année précédente, la hausse observée était de 4%.Les services de police ont recensé près de 15.000 actes de racisme et antireligieux. On parle seulement de ceux déclarés et dénoncés. Qu’en est-il de ceux passés sous silence ? Comment cette courbe tristement ascendante va-t-elle évoluer après une succession de victoires de l’extrême-droite ?D’où la nécessité de compter sur un autre « chez soi ». ‘Je ne vais pas attendre d’être exclu de mon propre pays pour réagir. J’ai subi pas mal d’agressions racistes ces dernières années. Je sens que ma place est constamment menacée au travail. Je fais profil bas pour le moment, mais jusqu’à quand ?\", s’interroge Amine.« Je n’en peux plus et surtout je ne suis pas du tout assuré que les choses ne vont pas empirer. Avoir un passeport algérien valide me rassure. Je pourrais toujours me réfugier dans mon second pays ou un autre État qui reconnaît ma nationalité algérienne », estime Amine.Difficile d’être rassuré dans une France qui peine à avoir de bonnes relations avec sa communauté algérienne depuis plusieurs années.L’Algérie est constamment placée au centre des tensions politiques en France.L’extrême-droite n’est pas la seule à s’acharner sur les Algériens. Le 30 mai dernier, le parti Les Républicains (droite) était allé jusqu’à publier un tweet haineux sur X dans lequel on voyait un photomontage des supporters algériens sur les Champs Elysées avec le commentaire  « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF », suivi du #OneTwoThree.Sans oublier la question mémorielle qui continue d’entacher les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie et de maintenir une tension perpétuelle entre les deux pays.En face, l’Algérie fait des appels du pied à ses ressortissants de l’étranger en leur facilitant l’accès au pays. Les autorités algériennes n’hésitent pas à valoriser la diaspora algérienne en l’invitant à s’impliquer dans les prochaines élections algériennes ou encore à venir investir dans leur second pays qui les accueillera toujours les bras grands ouverts.Des arguments qui pourraient faire mouche auprès des Algériens de France effrayés par cette extrême-droite française de plus en plus puissante.Offrir une porte de sortie à leurs enfantsMême si le scénario d’une extrême-droite au pouvoir en France reste hypothétique pour le moment, certains Algériens de France veulent déjà penser à l’avenir.La montée des droites ne concerne pas seulement la France mais une grande partie de l’Europe. Pour les Algériens de la 2e et la 3e génération, il faut d’ores et déjà imaginer un avenir sombre pour les non-Européens, notamment les Algériens. Certains parents prennent les devants pour leurs enfants et demandent pour eux la nationalité algérienne.« J’ai paniqué quand j’ai vu que j’avais perdu mon S12 (acte de naissance spécial) et ceux de mes enfants. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pouvoir vivre qu’en France. Conserver ma nationalité algérienne et la transmettre à mes enfants est un choix qui me rassure. J’ai appelé le Consulat algérien pour m’assurer que je pouvais quand même renouveler mes papiers algériens et faire ceux de mes enfants. Ils m’ont dit que oui, j’étais soulagée », raconte Rania, à Lyon.« Je sais que c’est une drôle de démarche. Mes enfants ne sont jamais allés en Algérie, ils ne parlent pas un mot d’arabe. Je veux juste leur donner une option par sécurité. C’est assez instinctif », estime Rania, mère de trois enfants.À l’heure actuelle, il n’est pas possible de chiffrer les demandes de passeports afin de voir si l’on peut observer une recrudescence de demandes dans les consulats algériens de France.Les législatives françaises seront une échéance charnière pour les Algériens de France qui détiendront à travers les résultats une preuve que leur pays est encore une terre d’accueil ou non." }, { "title": "Présidentielle en Algérie : les signes d’une candidature de Tebboune se multiplient", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-les-signes-dune-candidature-de-tebboune-se-multiplient/", "description": "No Description", "content": "Une autre note vient s’ajouter à la partition appelant Abdelmadjid Tebboune à briguer un secondmandat présidentielà la tête de l’Algérie.Abdelmadjid Tebboune, présidentielles anticipées.Après le mouvement El Bina et le RND, c’est au tour du FLN, parti majoritaire au Parlement nationale d’appeler le président sortant à « poursuivre le processus de réformes et de développement ».« Fidèle à ses principes et avec conviction, le FLN exhorte le président de la République à briguer un secondmandatpour parachever le processus de réformes et de développement », note l’ex-parti unique dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son comité central tenu ce week-end à Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger.Même s’il ne s’agit que d’une invitation, formule d’usage des partis pro-pouvoir, le FLN ne caresse pas moins l’espoir que Abdelmadjid Tebboune réponde à son appel.Le Comité central du FLN formule le voeu que « le Président de la République répondra à cet appel renforcé avec honnêteté et loyauté envers l’Algérie, et soutenu par la confiance de millions d’Algériens et d’Algériennes, qui espèrent réaliser leurs aspirations légitimes à un État fort, sûr, prospère et développé », ajoute le texte.Ce soutien, du reste prévisible, a été formulé dès l’ouverture des travaux du Comité central par Abdelkrim Benmbarek, le secrétaire général du FLN qui été élu à la tête de l’ancien parti unique en novembre 2023.« Notre soutien à Abdelmadjid Tebboune dépasse le sens d’allégeance (…) Il est de notre devoir de défendre les réalisations du président. Notre choix s’impose de lui-même au regard de son bilan que nul ne peut ignorer », avait-il justifié en vantant que son parti est la « première force nationale ».En exhortant ouvertement le chef de l’Etat à renouveler son bail à la tête de l’Etat, le FLN, bien qu’en net recul si l’on se fie à ses résultats obtenus lors des législatives de 2021, laisse peu de doutes quant à une potentielle candidature de Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.On voit mal, en effet, le FLN, appareil d’Etat depuis l’indépendance, s’engager dans une option à l’issue improbable. « Parti du pouvoir », selon l’expression du défunt Abdelhamid Mehri, le FLN, malgré les crises successives qui l’ont secoué, demeure une force politique assez présente dans les institutions de l’Etat et dispose de puissants relais parmi les notabilités, les zaouias et les féodalités locales.Cela sans compter les organisations, bien qu’à l’influence réduite dans la société, qui lui sont inféodées à l’image de l’organisation des moudjahidines et l’organisation des enfants de chouhadas.À ce titre et compte tenu de la singularité du fonctionnement institutionnel en Algérie, il reste un baromètre des grandes orientations politiques du régime.Jusque-là, hormis ses discours-bilans, ses projections concernant certaines réformes et le soutien exprimé ouvertement par le sénat en mai dernier, perçus par les observateurs comme de sérieux indices, rien n’indiquait formellement que Abdelmadjid Tebboune allait briguer un second mandat.Présidentielle en Algérie : le FLN appelle à son tour Tebboune à se représenterLorsqu’en décembre dernier, il a été invité par certains députés à briguer un deuxième mandat à l’occasion de son discours devant les deux chambres parlementaires réunies, Abdelmadjid Tebboune avait seulement concédé : «Que Dieu nous prête la santé nécessaire ».Mais depuis le récent appel de Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, visiblement au parfum, appuyé ce week-end par le FLN, l’option de la candidature de Abdelmadjid Tebboune ne fait plus mystère pour les partis qui multiplient les appels pour qu’il se porte candidat aux présidentielles du 7 septembre prochain.D’ailleurs, ces appels n’ont été ni contestés, ni désavoués par l’entourage et les proches du président de la République. Reste maintenant à savoir quand et dans quel format, Abdelmadjid Tebboune annoncera sa candidature.Il s’agit aussi de savoir comment il s’accommodera de ces soutiens, jugés encombrants il y a encore quelques années dans la foulée du mouvement populaire et dont il s’était passé dès son accession à la magistrature suprême en 2019 leur préférant la « société civile ». D’autant que ni le FLN, ni le RND, ni Abdelkader Bengrina n’avaient soutenu sa candidature en 2019.Mais, comme la politique est l’art du possible, tout porte à croire qu’un consensus au sommet de l’Etat se soit dégagé autour de sa candidature." }, { "title": "Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-vetements-produits-en-algerie-exportes-en-france-des-juillet/", "description": "No Description", "content": "La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.Vêtements de marque Tayal / https://tayal.dzÀ Rélizane, à l’ouest du pays, est implantéTayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française», a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.Une collaboration avec sept marques internationalesTarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. «On est certifié en tant que leur fournisseur», précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.«Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie», a expliqué le PDG de la société algéro-turque.Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.«La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie», regrette toutefois le PDG de Tayal. «Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970», a-t-il précisé." }, { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "No Description", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "La France prête à investir au Sahara occidental aux côtés du Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/la-france-prete-a-investir-au-sahara-occidental-aux-cotes-du-maroc/", "description": "Nouveau pas dans le rapprochement entre la France et le Maroc. Jeudi 4 avril,...", "content": "Nouveau pas dans le rapprochement entre laFrance et le Maroc. Jeudi 4 avril, un membre du gouvernement français, en visite à Rabat, a fait part de la disposition de son pays à investir au Sahara occidental occupé.Franck Riester, le ministre français du Commerce, a indiqué que l’Agence française du développement (AFD) « pourrait être amenée », via sa filiale Proparco dédiée au secteur privé, à financer un projet de ligne électrique de haute tension entre Dakhla en territoires sahraouis occupés et Casablanca.L’annonce de Franck Riester survient quelques semaines après la visite de son collègue des Affaires étrangères Stéphane Séjourné à Rabat où il a notamment promis, le 26 février, que la France accompagnera « le développement de cette région (Sahara occidental, ndlr) en appui des efforts marocains ».Ce bal des ministres français à Rabat fait suite à la volonté de rapprochement avec le royaume exprimée en février dernier par le chef de la diplomatie française.Dans un entretien à Ouest-France, Stéphane Séjourné avait révélé qu’il a été chargé « personnellement » par le président Emmanuel Macron d’ouvrir « un nouveau chapitre » avec le Maroc.Les deux pays étaient en froid depuis deux ans. Paris soupçonnait les services marocains d’être impliqués dans l’espionnage du téléphone du président Macron via le logiciel israélien Pegasus, et Rabat n’appréciait pas le rapprochement franco-algérien et surtout le refus de la France de pousser son soutien au Maroc dans le dossier du Sahara occidental à la reconnaissance de la « marocanité » du territoire, comme l’avaient fait les États-Unis et Israël.Même en investissant au Sahara occidental, la position de la France sur le dossier « ne change pas »Dans un discours prononcé en novembre 2022, le roi Mohamed VI avait exhorté les partenaires de son pays à « clarifier » leur position sur la question du Sahara occidental, indiquant que ce dossier constitue « le prisme » à travers lequel le Maroc considère désormais son « son environnement international ».Pour beaucoup d’observateurs, c’est principalement sur ce dossier que les relations entre Rabat et Paris ont buté ces deux dernières années.Pourtant la France est le premier pays à appuyer le plan d’autonomie marocain depuis sa présentation en 2007. Outre le soutien qu’elle apporte au Maroc au Conseil de sécurité, la France a participé directement à la lutte militaire contre le front Polisario, comme l’areconnutout récemment son ambassadeur à Rabat, François Lecouturier.Stéphane Séjourné a rappelé et réitéré lors de sa visite au Maroc « le soutien clair et constant de la France » au plan d’autonomie. Le chef de la diplomatie française a toutefois précisé que la marge de manœuvre de son pays est limitée par les dispositions du Conseil de sécurité de l’ONU.Séjourné avait aussi indiqué qu’il était temps pour la France « d’avancer » sur cette question dont il a reconnu le caractère « existentiel » pour le Maroc.L’annonce concernant la possibilité d’un investissement direct au Sahara occidental constitue-t-elle une manière d’ « avancer » dans ce dossier ?« C’est la première fois que Proparco peut se positionner pour proposer un financement dans cette région », reconnaît une source diplomatique française citée par le journal Le Monde.Tout en qualifiant l’annonce de « témoignage de la bonne volonté française à l’égard du Maroc », la même source tempère toutefois les ardeurs marocaines en précisant que cela « ne modifie pas la position de la France dans le dossier du Sahara occidental ».Autrement dit, la reconnaissance par la France de la « souveraineté marocaine » sur le Sahara occidental est exclue. Du moins pour le moment." }, { "title": "Quand la cuisine algérienne fait saliver des internautes marocains", "link": "https://www.tsa-algerie.com/quand-la-cuisine-algerienne-fait-saliver-des-internautes-marocains/", "description": "Les Algériens ne peuvent désormais rien présenter à l’international sans que des internautes marocains...", "content": "Les Algériens ne peuvent désormais rien présenter à l’international sans que des internautes marocains crient à la spoliation. Cette manie de tout contester n’épargne pasla cuisine algérienne.Du caftan auxbijoux traditionnels kabyles, en passant par la faïence zelidj, la musique Raï, le tajine conique, le sellou ou encore le couscous…À suivre la logique d’une frange de Marocains, les Algériens n’ont rien produit et appris pendant leur histoire pourtant millénaire.Il arrive même que les autorités politiques marocaines s’en mêlent pour contester à l’Algérie ce qu’elle possède devant les organismes internationaux, comme ce fut le cas lorsque l’équipementier de l’équipe d’Algérie de football s’est inspiré du zelidj d’un palais de Tlemcen pour confectionner une tenue de parade.Après cette affaire, leroi Mohammed VIs’est impliqué en personne en appelant en novembre 2022, à l’occasion de la tenue d’une session de l’Unesco au Maroc, à «contrecarrer» les «tentatives de détournement et d’accaparement» du patrimoine marocain. Évidemment que c’était l’Algérie qui était visée.La cuisine etl’art culinairesont particulièrement prisés lorsqu’il s’agit de chercher noise aux Algériens.Cela a commencé par le couscous, finalement admis par l’Unesco comme patrimoine commun aux pays du Maghreb. Ce plat est pourtant originaire d’Algérie.Puis tous les autres plats qu’on peut retrouver à la fois en Algérie et au Maroc sont réclamés comme étant exclusivement marocains.Parfois, cela dépasse la simple polémique entre internautes sur les réseaux sociaux.«Cette fois, ils ont dépassé toutes les limites», a réagi, les larmes aux yeux, la productrice algérienne d’émissions culinaires, Sherazade Laoudedj, lorsque les Marocains ont provoqué la suppression d’un stand consacré aux produits maghrébins par les galeries Lafayette à Paris.Sollicitée par la direction de la chaîne de grande distribution pour proposer des produits à exposer à l’espace «Village oriental», Sherazade a opté pour un plat traditionnel simple et très répandu en Algérie, le Sellou, une confiserie à base de semoule grillée et de fruits secs.Ce qui a donné lieu à une campagne acharnée des Marocains qui ont harcelé l’entreprise française, allant jusqu’à menacer de vandaliser l’espace.La décision est vite tombée : les Galeries Lafayette ont décidé de la fermeture pure et simple du «Village oriental».«C’était une belle initiative à la base qui aurait pu réunir, faire un bel espace et faire la promotion des deux cultures. Vous avez réussi à tout détruire», avait regretté l’influenceuse algérienne dans une vidéo sur les réseaux sociaux.Sherazade Laoudedj chef et présentatrice 🇩🇿victime de son succès. En collaboration avec Plusieurs Galerie Lafayette de 🇫🇷.Une asso 🇲🇦 a appelée l’enseigne pour que celle ci retire le selou « farine grillé et fruit sec » en menaçant les galerie comme à leur habitude.pic.twitter.com/4qkwrgwXAO— 🇪🇸Leila🇪🇸 (@leilaa37589505)February 20, 2024Depuis, Sherazade cristallise, elle aussi, les insultes et les menaces sur les réseaux sociaux de la part des internautes marocains.Les internautes marocains ne la lâchent pas et l’attaquent, la traitant de «voleuse de patrimoine» à chaque fois qu’elle partage avec sa communauté une recette d’un plat traditionnel connu en Algérie et au Maroc.Cuisine : les Marocains contestent tout à l’AlgérieLa femme est originaire de Tlemcen, une ville située a la frontière avec le Maroc où il est naturel que des recettes soient partagées des deux côtés de la frontière.C’est ce qu’elle a d’ailleurs expliqué dans un entretien à TSA.«L’Ouest de l’Algérie a des plats communs avec le Maroc. Je ne suis pas en conflit. Je défends le patrimoine culinaire algérien.»Sherazade est devenue malgré elle le symbole de la défense du patrimoine culinaire algérien face aux accusations de spoliation proférées par les internautes marocains.En signe de soutien, elle a été reçue en février dernier par l’ambassadeur d’Algérie en France suite aux attaques qui l’ont ciblée.«L’Ambassadeur Saïd Moussi a été ravi de recevoir la Cheffe Sherazade Laoudedj. Bel échange sur la richesse et la promotion de l’art culinaire algérien», avait écrit sur X la représentation diplomatique algérienne.La cheffe algérienne ne s’avoue pas vaincue et fait preuve de ténacité dans la défense de l’art culinaire algérien et du patrimoine gastronomique commun à tous les peuples du Maghreb.Dans une de ses récentes vidéos, elle a appelé tous les producteurs de contenus à mettre le mot clé «Algérie» dans leurs titres et descriptions afin de connaître davantage la cuisine algérienne.Voir cette publication sur InstagramUne publication partagée par FZ laoudedj (@sherazade.laoudedj)«Chacun d’entre nous est l’ambassadeur de l’Algérie dans son domaine», dit-elle.Les campagnes marocaines ne se limitent pas, en effet, aux seules recettes culinaires. Même certains ustensiles de cuisine sont désormais réclamés comme étant exclusivement marocains, comme le Tajine conique en terre cuite. Décidément, comme l’a si bien dit Sherazade, les Marocains ont «dépassé toutes les limites».Le vol algerien du Tajine conique d'origine marocaine devenu Tadjine.Tout les pans de la culture marocaine sont ciblés.Ils ne savent même pas que les tajines en cette matière sont juste décoratif, pas pour cuisiner, les algériens utilisent le tajine marocain comme assiette.pic.twitter.com/agui9tRMB4— Tachfine El Masmoudi (@Tumertan212)March 25, 2024SUR LE MÊME SUJET :Relations de l’Algérie avec les Émirats et le Maroc : Tebboune clarifie les choses" }, { "title": "Erwan Davoux, candidat aux législatives françaises : « Diminuer les visas aux Algériens fut une erreur »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/erwan-davoux-candidat-aux-legislatives-francaises-diminuer-les-visas-aux-algeriens-fut-une-erreur/", "description": "No Description", "content": "Erwan Davoux est candidat aux élections législatives françaises anticipées du 30 juin prochain dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Dans cet entretien, il évoque ses liens avec le Maghreb, sa vision sur l’immigration, les relations franco-algériennes et Gaza.Vous vous présentez dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend le Maghreb. Pourquoi cette circonspection ?Je suis natif de Tunisie, (3ème génération), pays où j’ai grandi et pour lequel j’éprouve une immense affection. J’y ai effectué toute ma scolarité, dans l’enseignement français à l’étranger (mon père était enseignant au Lycée Français de la Marsa). Cela m’a particulièrement marqué. J’ai d’ailleurs participé à la création de l’association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde.J’ai sillonné les différents pays de la circonscription dans mes différentes fonctions de conseiller diplomatique. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de me rendre plusieurs fois à Alger et Oran et l’honneur d’y accompagner Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.Lorsque je suis arrivé à Paris pour mes études supérieures à l’Institut d’Études Politiques, j’ai choisi de faire aussi un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département d’études arabes. Afin de ne jamais rompre avec le monde arabe et consolider mon niveau en arabe littéral, langue que j’ai commencé à apprendre dès l’âge de 6 ans.Toutes mes racines sont dans cette circonscription.Vous vous présentez avec quel parti politique ?Je serai un candidat indépendant dont l’inspiration est gaullienne, chiraquienne et qui soutient les prises de positions remarquables de Dominique de Villepin.Je n’ai sollicité aucune investiture. Les partis politiques ne jouent plus leur rôle d’éclairer et contribuer au débat public mais servent uniquement les intérêts de leurs dirigeants. L’intérêt général, la France, les Français de l’étranger sont très loin de leurs préoccupations.Ma voie sera authentique et sincère, conformément à mon engagement de jeunesse derrière Jacques Chirac.L’immigration est au cœur des débats de la campagne électorale. Quelles sont vos propositions sur le sujet ?L’immigration est trop souvent au centre du débat comme si elle était le seul enjeu à relever. Il y en a bien d’autres !Souvent appréhendée sous un aspect purement négatif, de rejet de l’autre, de tout ce qui est différent, je plaide pour une position plus équilibrée. Une immigration maîtrisée est naturellement indispensable mais encore faut-il avoir une approche intelligente et sortir des clichés. Il y a naturellement des problèmes d’intégration qu’il faut affronter et régler. L’actuel pouvoir délaisse la politique de la ville et abandonne la mixité sociale. On communique peu ou pas sur les réussites exemplaires.La pratique de la langue et les attaches familiales me paraissent être les deux facteurs clés à prendre en compte. Sous cet angle, les Algériens n’ont aucune vocation à être pénalisés, bien au contraire.« La France est riche de sa diversité » déclarait Jacques Chirac dans son dernier message aux Français, en mars 2007. C’est ma position.Et concernant les visas Schengen pour les Algériens ?La décision brutale et purement électoraliste de diminuer de 50% la délivrance de visas pour les Algériens, en 2021, fut une erreur. Elle laissera un ressentiment durable négatif, en dépit d’un certain retour à la normale. La vie familiale, les projets ne doivent pas être pris en otage de contingences politiciennes décidées à l’emporte-Pièce ! La considération doit l’emporter sur la suspicion.Que proposez-vous concernant les relations entre la France et l’Algérie pour surmonter les blocages actuels ?Je souhaite, qu’après l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la relation connaisse une nouvelle impulsion forte. Je suis un partisan de l’amitié franco-algérienne. Je n’appartiens pas à la macronie mais mon pays passe avant tout. C’est l’intérêt de nos deux grandes nations, me semble-t-il, de parvenir à une relation intense et apaisée.L’occasion s’était déjà présentée avec Jacques Chirac, en 2005, mais nous avons manqué ce rendez-vous avec l’Histoire, à cause de ce stupide « Amendement Vanneste » sur le « rôle positif de la colonisation ».Cette fois, je pense que le contexte est favorable, les annonces faites récemment dans le domaine mémoriel, la restitution des biens, vont dans le bon sens.Un grand Traité d’Amitié fondateur permettant une appréhension lucide du passé et jetant les bases d’une relation future dense devra émerger. Peut-être doit-on s’inspirer du Traité de l’Elysée, conclu, en 1963 entre la France et l’Allemagne….Vous avez pris des positions courageuses concernant la guerre à Gaza. Si vous êtes élu, quels sont les projets que vous allez défendre à l’Assemblée nationale ?Les massacres commis à Gaza ne sont ni une parenthèse ni une simple question qui se limite à l’international. Ils me révoltent car ce sont tous les fondements de la civilisation qui sont remis en cause : égale valeur et dignité de la vie humaine. Le droit international et humanitaires sont bafoués. Les valeurs d’égalité et de Laïcité de la République sont écartées. En effet, la laïcité est la reconnaissance de toutes les religions comme respectables et leur traitement de manière égale. Elle ne doit pas être détournée pour jeter la suspicion sur l’une d’entre elles.Je déplore la passivité de la diplomatie française sur cette question et sa politique hésitante voir incohérente.  En revanche, je salue avec respect l’immense travail accompli par la diplomatie algérienne sur ce dossier fondateur.Dans l’immédiat, il s’agit de stopper le gouvernement de Netanyahou, les sionistes révisionnistes et les kahanistes suprémacistes en prenant des sanctions : gel des avoirs, interdiction de se rendre sur le territoire national, sanctions commerciales, révision de certains accords.Naturellement, les décisions que prendront la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International s’imposeront à tous.La reconnaissance de l’État palestinien est urgente, je suis certain que Jacques Chirac l’aurait fait depuis longtemps !À l’Assemblée Nationale, je porterai cette voie et cette voix là pour que la diplomatie française renoue avec sa tradition gaullo-chiraquienne, conforme à son histoire et à ses valeurs." }, { "title": "L’Algérie recrute des enseignants pour l’enseignement de l’arabe en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-recrute-des-enseignants-pour-lenseignement-de-larabe-en-france/", "description": "No Description", "content": "L’Algérieprend part à l’enseignement de la langue arabe en France. L’ambassade d’Algérie à Paris vient de lancer une opération de recrutement d’enseignants d’arabe contractuels dans les écoles élémentaires françaises.France / Par cyrano / Adobe StockCette opération pilotée par le service de l’enseignement de lalangue arabeen France vise le recrutement d’instituteurs dans 39 départements français.C’est une «opération de recrutement sur dossiers de candidatures pour l’accès au poste d’enseignant contractuel à temps partiel (payés à l’heure) de langue arabe dans les écoles élémentaires publiques françaises. La période de l’envoi des candidatures est fixée à vingt jours ouvrables, à compter de la publication du présent avis (du 14 juin au 15 juillet 2024)», a précisé l’ambassade d’Algérie dans un avis de recrutement qui a été partagé sur les réseaux sociaux par le député des Algériens de France Abdelouahab Yagoubi.L’Algérie recrute des enseignants d’arabe dans plusieurs départements en FranceLes candidats à ces postes doivent «posséder la nationalité algérienne et résider en France» ; ne pas avoir commis d’actes touchant la souveraineté et l’intérêt national; être titulaire d’un diplôme universitaire algérien ou d’un titre équivalent en rapport avec la matière enseignée; être détenteur d’une certification de connaissance de la langue française de niveau B2 au minimum.L’ambassade d’Algérie enFranceprécise que les détenteurs de diplôme d’État ou de diplôme national de l’enseignement supérieur français sont dispensés de la certification B2.Les candidats ne doivent pas avoir de mention au bulletin de leur casier judiciaire «incompatibles avec l’exercice de l’emploi postulé» alors que ceux qui ont été condamnés à une «peine infamante» ne peuvent pas candidater.L’ambassade d’Algérie en France a détaillé, dans le même avis de recrutement, les noms et le nombre de départements où sont implantées les écoles élémentaires où seront affectés les enseignants contractuels recrutés.Dans le détail, 17 enseignants seront affectés dans des écoles situées dans la région Ile de France, sept instituteurs contractuels pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, six pour le Grand-Est, six pour la région sud-est et trois enseignants pour la région sud-ouest." }, { "title": "Algérie, Hezbollah-Israël, législatives en France… Les dernières infosIl y a 2 heures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-hezbollah-israel-legislatives-en-france-les-dernieres-infos/", "description": "No Description", "content": "Plusieurs hadjis morts à cause de la chaleur en Arabie Saoudite, le Hezbollah envoie un message à Israël, un Aïd sans eau à Tiaret, législatives en France et la position forte de Kylian Mbappé… Les dernières infos.Par butenkow / Adobe StockLe Hezbollah adresse un message fort à IsraëlLe Hezbollah a diffusé mardi des images de sites civils et militaires israéliens qu’il a obtenues en faisant survoler des drones au-dessus d’Israël.Ces images sont contenues dans des vidéos d’une durée totale de près de 10 minutes, constituent un message clair à Israël qui multiplie les menaces d’intervention militaire à grande échelle en Liban.Hezbollah has published a video showing one of its reconnaissance drones flying over northern Israel, including the Haifa port.pic.twitter.com/7UxfpiX3Io— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian)June 18, 2024Elles montrent des navires de guerre israéliens amarrés dans le port de Haïfa, des installations militaires stratégiques et des quartiers résidentiels.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, des affrontements réguliers ont eu lieu entre Israël et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.L’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises des villes libanaises pour assassiner des dirigeants de la milice libanaise et cette dernière a tiré de nombreuses roquettes sur Israël.Arabie Saoudite : plusieurs hadjis morts à cause de la chaleurLes images de pèlerins morts à cause des fortes chaleurs qui affectent l’Arabie Saoudite ces derniers jours sont insoutenables.Sur les réseaux sociaux, des vidéos choquantes montrant des cadavres de hadjis gisant par terre sont partagées.Selon les autorités saoudiennes, au moins 550 pèlerins, dont 323 Égyptiens, sont morts à cause de la chaleur, selon de nombreux médias. Les températures ont atteint 51,8 degrés à la Mecque.Algérie : la crise de l’eau perdure à Tiaret et caniculeLa crise de l’eau perdure àTiaretoù une bonne partie des quartiers de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien a passé l’Aïd-el-Kébir avec des robinets à sec.Une situation qui a provoqué des tensions. Des habitants sont sortis pour protester contre le manque d’eau, en bloquant notamment la RN 23 reliant Tiaret à Oran.À Frenda, la situation a failli dégénérer à cause toujours du manque d’eau. Des citoyens mécontents ont barré la RN 14 reliant les wilayas de Tiaret et Mascara, selon le Quotidien d’Oran qui précise que même si l’eau est revenue dans les robinets le deuxième jour de l’Aïd, mais la pression n’était pas suffisante pour approvisionner tous les habitants, notamment ceux qui résident dans les étages supérieurs des bâtiments.En plus du manque d’eau à Tiaret, de nombreuses régions d’Algérie ont passé la fête de l’Aïd-el-Kébir sous de fortes chaleurs, avec des températures de plus de 49 degrés dans certaines wilayas du grand Sud. Au Nord du pays, le sable du Sahara a enveloppé plusieurs villes, dont Alger.Législatives en France : la position forte de Kylian MbappéEn France, la campagne pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet bat son plein.Trois camps diamétralement opposés s’affrontent pour obtenir la majorité absolue leur permettant de constituer un gouvernement : l’extrême droite, le Front populaire et le camp du président Emmanuel Macron. Selon les sondages, aucun camp n’est donné vainqueur dès le premier tour.De nombreuses voix se sont exprimées pour appeler à faire barrage au Rassemblement national (ex-Front national).Parmi lesquelles l’attaquant de l’équipe de France Marcus Thuram, mais surtout la superstar des Bleus Kylian Mbappé qui a appelé les Français à voter massivement pour faire barrage aux extrêmes. «On a des valeurs de mixité, tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger.J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet», a déclaré Mbappé dimanche 16 juin, la veille du match France – Autriche (1-0), comptant pour le premier tour de l’Euro 2024 en Allemagne.Un appel qui a mécontenté les défenseurs du Rassemblement national.Le taux de participation à ces élections devrait être supérieur à celui des Européennes du 9 juin dernier où le Rassemblement national a raflé la mise avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Pour ce scrutin législatif, les enjeux sont différents. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 400.000 procurations ont été enregistrées jusqu’au dimanche 16 juin, soit 6,5 fois que lors des précédentes législatives de juin 2022. Cette hausse du nombre de procurations n’est pas une bonne nouvelle pour l’extrême-droite, selon les observateurs.SUR LE MÊME SUJET :Bras de fer UE – Algérie, Tebboune au G7, Mahrez, Air Algérie : les dernières infos" }, { "title": "Cet aéroport français desservi par Air Algérie est menacé de fermetureIl y a 1 heure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/cet-aeroport-francais-desservi-par-air-algerie-est-menace-de-fermeture/", "description": "No Description", "content": "Air Algérie assure trois vols réguliers sur les cinq disponibles au départ de l’aéroport de Lorraine, dans l’Est de la France, ce qui représente 60 %. En difficulté après la perte d’une nouvelle ligne, l’aéroport français risque de fermer.Quand on pense aux volsAir Algériedepuis la France, les premiers aéroports qui viennent à l’esprit sont ceux des grandes villes où habite une importante population d’origine algérienne. On pense à Paris, avec ses deux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly, Marseille, Lyon, Lille…Photo par Jag_cz / Adobe StockMais Air Algérie dessert aussi des aéroports de taille plus modestes, avec comme objectif d’être la plus proche possible de la communauté algérienne en France. Parmi ces petits aéroports figue celui de Lorraine, dans l’Est de la France.En octobre 2021, alors que les vols reprenaient progressivement après la suspension liée au Covid-19, Lorraine Aéroportsuppléait presque Air Algériede reprendre ses dessertes. Et pour cause : sa survie en dépendait.L’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine menacé de fermetureDeux ans et demi plus tard, la compagnie aérienne algérienne a bien repris ses vols, mais l’aéroport lorrain n’est pas pour autant sorti de la crise. Après avoir perdu plusieurs lignes, il est désormais menacé de fermeture malgré la forte présence d’Air Algérie qui représente désormais 60 % des lignes régulières assurées depuis Lorraine Aéroport.Aux écrans de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, ne s’affichent plus que cinq lignes régulières, rappelle le média local Les Frontaliers, ce mercredi 19 juin : Toulouse dans le Sud de la France, Casablanca au Maroc et trois destinations en Algérie (Constantine, Alger et Oran). Ces dernières sont toutes assurées par Air Algérie.En effet, sa ligne historique pour Marseille vient d’être stoppée début juin par la compagnie Twin Jet, ce qui représente un véritable coup dur pour ce petit aéroport qui risque désormais la fermeture.Une fermeture qui ne devrait pas intervenir dans l’immédiat, précise le média français. En effet, la Région Grand-Est s’opposerait à cette option. «Mais l’institution qui gère cet aéroport et deux autres sur son territoire a demandé un audit financier pour y voir plus clair. La Chambre régionale des comptes devrait rendre son rapport début 2025», précise Les Frontaliers.SUR LE MÊME SUJET :Voyage en Algérie sans passeport : la mesure est bien appliquée dans les aéroports français" }, { "title": "Crise de l'eau en Algérie : un plan d’urgence de 200 millions de dollarsIl y a 17 min", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-de-leau-en-algerie-un-plan-durgence-de-200-millions-de-dollars/", "description": "No Description", "content": "La crise de l’eau perdure àTiaret. La grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien s’est retrouvée, début juin, sans eau après l’assèchement du barrage de Ben Khedda qui alimentait la wilaya.Photo par G.Go / Adobe StockLes autorités ont déployé un plan d’urgence pour remédier à la situation, mais la population mécontente, a mené de nombreuses actions de protestation pour exprimer sa colère et sa soif.Deux importantes routes nationales reliant Tiaret à Oran et Mascara ont été barricadées par des manifestants durant l’Aïd-el-Kébir qui a été célébré dimanche 16 juinen Algérie.Vendredi, la veille de cette fête religieuse, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal s’est rendu une nouvelle fois dans cette wilaya où il a mis en service des installations de transfert d’eau depuis la zone de captage du Chott Chergui vers la ville de Tiaret. Un projet qui devrait réduire la tension en matière d’approvisionnement d’eau depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda qui traditionnellement alimente la ville.À cette occasion, le ministre de l’Hydraulique a annoncé le lancement d’un nouveau programme pour réduire la tension sur l’eau. Un type de programme où, à l’avenir, les agriculteurs pourraient avoir leur place.Ce projet de transfert permettra d’approvisionner quotidiennement la ville de Tiaret avec 10.000 m³ d’eau, ce qui portera la capacité totale à 34.000 m³.À cette occasion, le ministre a annoncé que «le 23 juin débuteront les travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de 11 communes de la wilaya de Tiaret et la wilaya déléguée de Kasr Chellala, à partir du bassin de Djermaya», selon l’agence APS.Pour faireface  à la situation alors que d’autres régions du pays souffrent du manque d’eau, l’Algérie a dégagé une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars algériens, soit un peu plus de 200 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets urgents au profit des zones exposées au stress hydrique dans le pays. Ce montant a été dévoilé lors de la même visite par Taha Derbal.Gestion de l’eau en Algérie : la nécessité de changer d’approcheLors d’un point de presse le ministre a souligné que « les walis de la République ont reçu jeudi des correspondances pour contacter les gestionnaires des ressources en eau afin d’entamer, immédiatement, la mise en œuvre des projets soumis, qui comprennent des puits, des installations de stockage et d’autres pour mobiliser les ressources en eau, à condition que les délais de réalisation n’excèdent pas quatre mois ».Ce programme s’apparente à des opérations de petite hydraulique à l’image de l’installation d’une station de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.En l’espace de quelques semaines en 2023, l’entreprise publique Cosider a installé plusieurs canalisations de gros diamètres et des pompes de forte puissance qui ont permis d’éviter que des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau douce de l’oued Sebaou ne se jettent dans la mer.L’hydrogéologue Malek Abdesselam de l’université de Tizi-Ouzou avait suggéré une telle opération et, à plusieurs reprises, s’était prononcé pour la construction de digues ou de stations de pompage.Un autre exemple de réalisation concerne en Mitidja avec recharge artificielle de la nappe souterraine. Le creusement de bassins d’infiltration à proximité de l’oued El Hararch ont permis entre 2011 et 2014 une remontée du niveau de la nappe à la grande satisfaction des agriculteurs qui avait vu leurs puits s’assécher. La chercheuse Djerad Hassiba de l’université de Blida a mesuré en 2015 « une augmentation du niveau piézométrique » de la nappe.Il y a longtemps que les pratiques paysannes permettent de récolter l’eau des crues d’oueds. C’est le cas en milieu steppique où de simples retenues de terres et de cailloux permettent l’épandage des crues vers les champs.Cette pratique requiert peu de moyens. De simples gabions ou des big bag remplis de gravier et de galets peuvent permettre de dévier les eaux et contribuer à leur infiltration vers la nappe souterraine.Le cas des agriculteurs du Mzab est connu mondialement comme un exemple de collecte des eaux de crues pour irriguer les palmeraies et recharger avec le surplus la nappe d’eau superficielle. Le cas des ghouts d’Oued Souf et des foggaras du Touat (Adrar) sont là également pour rappeler l’ingéniosité de la paysannerie algérienne à s’adapter à des environnements arides.Cependant, le développement des forages a parfois relégué au second plan ces traditions ancestrales.Défense et restauration des solsDe par les superficies occupées et les techniques employées, les agriculteurs ont une action directe sur les possibilités de mobilisation de l’eau des pluies.C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’administration coloniale a mis en œuvre des programmes de lutte contre l’érosion et de collecte des eaux en Algérie.Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des cordons de pierres et des banquettes de terre ont été installées avec l’emploi de bulldozers sur les sols en pente. Mais ces opérations réalisées sans consultation des populations rurales n’ont pas eu de succès.Faute d’entretien, de nombreuses banquettes se sont effondrées et ont parfois accru le ravinement du sol. De 1985 à 1995, des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière (Inrf) et de l’Institut français de recherche pour le développement (Ird) ont examiné l’état de plus de 300.000 hectares de banquettes en Algérie.Il est apparu que « 20 % des banquettes ont été totalement effacées à la charrue par les paysans, tandis que 60 % n’ont jamais été entretenues et sont ravinées ou presque effacées ».Plus grave, près de 70 % des paysans enquêtés se sont montrés hostiles aux banquettes installées sur leurs terres. « Elles entraînent une perte de surface cultivable » ont-ils déclaré.Quant aux lacs collinaires, il est apparu que leur durée de vie n’était que de 4 à 10 ans contre 40 prévus. En cause le fait que « les talus et exutoires ne sont pas entretenus régulièrement », une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’envasement des barrages situés en aval.Les images d’archives des années 1950 conservées par l’Institut français de l’audiovisuel (INA) montrant l’exportation de moutons vers la métropole témoignent de la surexploitation des pâturages naturels.On y voit qu’une partie des bêtes exportées provenaient de troupeaux qui pâturaient la végétation des collines, ce qui a diminué le couvert végétal protégeant le sol contre l’érosion.Dans de nombreuses régions d’Algérie, la multiplication des sentiers qui s’entrecroisent sur les pentes de ces collines témoignent de la perpétuation de cette pratique.Si la présence d’animaux dans les sous-bois peut permettre un débroussaillage et contribuer à la réduction des incendies, la charge des animaux reste inadaptée pour permettre la régénération de la végétation.Dès les années 1970, les coopératives d’élevage pastoral mises en place par les services agricoles dans le cadre de l’Association pour le Développement du Pastoralisme ont montré que, là où les parcours steppiques étaient protégés par des clôtures régulant la présence de moutons, la végétation était plus abondante.Gestion de l’eau : ces techniques ancestrales qui ont fait leur preuvesProgressivement, à partir du milieu des années 1980, une autre approche de la gestion des eaux de pluie a vu le jour en Algérie. C’est le cas à l’INRF où les chercheurs ont adopté une nouvelle approche visant à associer les agriculteurs et les populations rurales.Cette approche est née de l’analyse critique des pratiques anciennes et de travaux expérimentaux. En 2012, un groupe international de chercheurs a établi le bilan de soixante années de recherches sur l’érosion hydrique et la lutte antiérosive au Maghreb.Parmi leurs observations, il est apparu que pour réduire le ruissellement et l’érosion sur les sols en pente, le maintien d’une végétation herbacée était préférable aux seuls arbres.Ainsi en Tunisie, les oliviers sur sol nu ne réduisent l’érosion que de 10 % contre 80% lorsque le sol est couvert à plus de 60 % par « une litière, un paillage ou des résidus de récolte ». Au Maroc, en présence de végétation naturelle, l’érosion ne dépasse pas 2 t/ha/an mais dès que le sol est labouré, elle peut atteindre 20 t/ha/an.Il a été observé qu’en remplaçant le semis direct au labour, l’infiltration de l’eau dans le sol était augmentée de 30%. Or, en Algérie, le labour reste pratiqué sur 7 millions d’hectares de terres agricoles.Dans les régions aux sols érodés, pour freiner l’écoulement de l’eau dans des ravins, les chercheurs l’INRF et de l’IRD ont aménagé des seuils avec les moyens les plus divers : gabions, pierres sèches, grillage, pneus usagés, sacs d’engrais ; puis ils ont planté des arbres fruitiers et des fourrages.Progressivement ils ont noté que « la ravine s’est transformée en oasis linéaire où la biodiversité a été recréée, tandis que la dynamique de l’eau a été profondément améliorée ». Mieux, revenant dix années après sur les lieux, ils ont constaté que : « ces aménagements sont encore efficaces ».Ces « méthodes douces » contrairement aux anciennes banquettes aménagées à l’aide d’engins de chantier, sont gérées par les paysans et permettent de capter les eaux de surface.C’est le cas avec l’installation de digues au fonds des ravins, de cordons de pierres sèches, de cultures en courbe de niveau, de paillage ou de bandes enherbées aboutissant progressivement à l’établissement de terrasses. En Tunisie, la réalisation de cordons de pierres a réduit les crues de l’oued Zioud.Comme l’affirment les auteurs de ce bilan : « cette approche de la gestion durable de l’eau et de la productivité des sols interpelle les paysans, car elle leur restitue leur liberté d’innover. Elle a permis de resituer les techniques traditionnelles de gestion de l’eau et de la fertilité des sols de montagne dans le cadre d’un développement rural rénové ».Cette approche nouvelle est également prise en compte au niveau du Barrage vert, cette gigantesque ceinture verte conçue pour stopper l’avancée du désert en Algérie.En août 2023, Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage auprès de la Direction générale des forêts (DGF) vert indiquait à propos de ce projet : « Sa réhabilitation et son extension, relancées actuellement dans le cadre d’une stratégie rénovée, vont contribuer davantage à la prospérité des populations vivant dans ses espaces ».Une approche visible à travers les espèces choisies : « Parmi ces espèces, nous avons les arbres rustiques tels l’olivier, le pistachier, l’amandier et le caroubier », avait-elle confié à l’agence APS.De son côté l’association Torba pour le développement en Algérie de l’agro-écologie vulgarise l’installation de « swales » sur les sols en pente au niveau des petites exploitations agricoles dans les montagnes (Babors, Djurdjura, Tlemcen). Ces tranchées réalisées selon les courbes de niveau permettent de retenir l’eau des orages et assurent son infiltration.Une gestion de l’eau par des structures peu complexesLa crise de l’eau qu’a connue la wilaya de Tiaret a servi de révélateur des effets du réchauffement climatique en Algérie.L’expérience de ces 60 dernières années montre que la gestion de l’eau peut concerner le secteur agricole et passer par des structures peu complexes : haies en bordure de champs, murets de pierres, cuvettes en demi-lune autour des oliviers, cordons de pierres, terrasses progressives.Il s’agit de techniques connues des paysans et qui n’exigent pas de moyens mécaniques lourds. Ces résultats ont souvent été obtenus à travers de petits financements et une coopération entre chercheurs maghrébins et européens.Pour ces chercheurs, la rapidité de l’érosion pose un problème grave concernant « l’alimentation future d’une population en pleine croissance au Maghreb, puisqu’elle double tous les 25 ans ».Aussi recommandent-ils de faire connaître les ouvrages traditionnels et d’encourager les pratiques vertueuses. Certains chercheurs se prononcent pour l’attribution de subventions aux agriculteurs adoptant ces pratiques au titre de services écologiques rendus à la société. La réduction du labour ou de la vaine pâture peut en effet contribuer à réduire l’envasement des barrages.Ce sont là de nouveaux moyens dans la lutte contre le stress hydrique généralisé qui s’installe progressivement sur l’ensemble du Maghreb.SUR LE MEME SUJET :L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde" }, { "title": "Relations de l’Algérie avec les Émirats et le Maroc : Tebboune clarifie les choses", "link": "https://www.tsa-algerie.com/relations-de-lalgerie-avec-les-emirats-et-le-maroc-tebboune-clarifie-les-choses/", "description": "Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a évoqué pour la première fois publiquement...", "content": "Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a évoqué pour la première fois publiquement la question des relations tendues de l’Algérie avec lesÉmirats arabes unis, sans toutefois citer ce pays.Il est aussi revenu sur les relations avec leMaroc, la question du Sahara occidental et l’initiative de créer un cadre de concertation nord-africain.C’était lors de sa rencontre avec des représentants de la presse nationale diffusée samedi soir sur la Télévision algérienne.Le 10 janvier dernier, le Haut conseil de sécurité (HCS) avait dénoncé dans un communiqué les agissements «hostiles» d’un pays arabe, sans le nommer. Les observateurs avaient déduit que le pays visé était les Émirats arabes unis. Interrogé, Abdelmadjid Tebboune s’est étalé sur la question mais sans citer une seule fois le nom des Emirats.« Tout le monde peut témoigner que nous n’avons jamais versé dans la violence verbale envers eux », a-t-il dit.« Nous les considérons toujours comme des frères, nous prions Dieu de les ramener sur le droit chemin d’autant plus que nous au mois de Ramadhan », a-t-il insisté.« Leurs agissements ne sont pas logiques », a accusé le président de la République, estimant que les dirigeants du pays en question ont été conduits au « péché » par « l’orgueil », n’acceptant pas le fait qu’on leur « refuse ceci ou cela ».Abdelmadjid Tebboune a réitéré que l’Algérie « ne plie jamais » et que sa parole est « respectée » même par les grandes puissances. « Si tu cherches à avoir avec nous les comportements que tu as avec les autres, tu te trompes. Nous avons 5 630 000 chahid morts pour ce pays. Ceux qui veulent s’approcher de nous, qu’ils le fassent », a-t-il mis en garde.Il a ensuite fait ce reproche, toujours sans citer de nom : « Partout où il y a des conflits, l’argent de cet État est présent, au Mali, en Libye, au Soudan. »Le président Tebboune a clos sa réponse en livrant un message de paix et de fermeté, indiquant que l’Algérie ne cultive  aucune hostilité « envers eux », souhaite « la cohabitation pacifique avec toutes les nations », mais pour ceux qui la provoquent « la patience a des limites ».Émirats arabes unis, Maroc : Tebboune s’exprimeLe chef de l’État a également saisi l’occasion pour clarifier les choses concernant tout ce qu’a été dit à propos de son initiative de lancer un cadre de concertation des pays d’Afrique du Nord, ou ce qui a été présenté comme une relance de l’Union du Maghreb arabe, sans le Maroc. « Ce n’est destiné contre aucun pays », a-t-il assuré.Le président Tebboune a expliqué qu’il y a un vide en ce moment et que, contrairement aux autres régions du continent, il n’y a pas de bloc nord-africain.« Pour commencer, nous avons entrepris d’organiser des rencontres, sans exclure personne. Nous allons essayer de nous unir et de coordonner sur certains sujets. Il y a un accord pour créer une entité, pas contre un des pays de l’UMA (Union du Maghreb arabe) », a-t-il insisté.A propos du Maroc précisément, Abdelmadjid Tebboune a assuré que « la porte reste ouverte à nos voisins de l’Ouest », mais, souligne-t-il, « ils ont faitd’autres choixsans nous consulter », citant  en exemple la volonté du royaume de rejoindre la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (CEDEAO).« Ils sont libres mais nous estimons qu’il y a certaines questions qui nous intéressent ensemble, d’autant plus que nos problèmes sont presque les mêmes », a-t-il expliqué.Interrogé sur le positionnement de certains pays arabes sur la « marocanité » du Sahara occidental, le président Tebboune a refusé de commenter, disant ne pas vouloir aggraver les divisions interarabes actuelles.Il a seulement rappelé qu’il n’y a pas eu de décision de la Ligue arabe sur la question du Sahara occidental et que celle prise en 1960 en faveur de la « marocanité de la Mauritanie », l’Algérie n’en est pas responsable car elle n’était pas encore indépendante.La question sahraouie est une « cause juste », c’est une « question de décolonisation » et « elle va trouver sa solution », a réitéré le chef de l’État, soulignant là aussi que cette position « n’est pas destinée contre nos frères marocains ».« Si on opte pour la voie de la raison au lieu de la menace et de la force, on arrivera à une solution », a-t-il conclu." }, { "title": "Pourquoi l’Algérie soutient la Palestine et le Maroc est avec Israël", "link": "https://www.tsa-algerie.com/pourquoi-lalgerie-soutient-la-palestine-et-le-maroc-est-avec-israel/", "description": "Pourquoi l’Algérie soutient la Palestine et les mouvements de décolonisation alors que le Maroc...", "content": "Pourquoi l’Algérie soutient la Palestine et les mouvements de décolonisation alors que leMarocse range derrière Israël ?C’est connu : les efforts soutenus de l’Algérie et son soutien permanent à la Palestine ne sont pas du goût de l’État Hébreu. Illustration : Il y a quelques jours, le porte-parole francophone de l’armée israélienne,Olivier Rafowicz, client attitré des plateaux des télévisions françaises depuis le déclenchement de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, a tenté de confondre l’Algérie en l’accusant de «radicalité» vis-à-vis de son pays. En revanche, il a considéré que le Maroc est avec Israël.«L’Algérie essaye de rallier le Fatah et le Hamas pour que les Palestiniens se rallient les uns avec les autres contre l’État d’Israël. Donc, quelque part, le Maroc est avec Israël et l’Algérie se radicalise aujourd’hui face à Israël et se radicalise également face au Maroc», a affirmé Olivier Rafowicz sur la chaine i42 News en réponse à une question sur les positions de l’Algérie et du Maroc vis-à-vis d’Israël et de la Palestine.Le porte-parole de l’armée israélienne fait sans doute allusion à la réunion des factions palestiniennes à Alger en octobre 2022 et couronnée par la «déclaration d’Alger» visant à promouvoir la réconciliation entre ces factions.En usant du vocable «radicalité», il suggère une forme de «jusqu’au-boutisme», aux relents de l’animosité, de la position algérienne à l’égard de son pays.Or, le soutien de l’Algérie à la lutte du peuple palestinien n’est ni de circonstance, ni ne tient d’aujourd’hui. C’est une position dogmatique qui puise sa force du combat libérateur mené contre le colonialisme français.Dès la création de l’État Hébreu en 1948, l’Algérie n’a jamais cessé d’apporter son soutien au peuple palestinien dont les terres ont été spoliées comme le furent celle des Algériens dès 1830 par les colons français.Qui mieux donc que l’Algérie, qui a connu les affres du colonialisme, peut comprendre le sens profond de la lutte que mènent les palestiniens pour récupérer leurs terres ?Aux yeux des dirigeants et de larges pans de la population- si l’on excepte ceux qui voient le problème sous le prisme religieux-, la lutte des Palestiniens est assimilée au combat anticolonial contre la France mené par l’Algérie.C’est pourquoi l’Algérie demeure, dans la sphère arabe, comme l’un des rares pays à refuser toute approche de normalisation avec Israël, tant que la question palestinienne n’est pas résolue.«Je constate qu’il y a une sorte de course […] vers la normalisation, nous n’y participerons pas, nous ne la cautionnons pas et la cause palestinienne est sacrée pour nous et pour tout le peuple algérien», assurait en septembre 2020 le président Abdelmadjid Tebboune peu après la décision des Émirats-arabes Unis et du Bahreïn et quelques mois avant celle du Maroc de normaliser leurs relations avec Israël.Ce samedi, le président Tebboune a réitéré la position intangible de l’Algérie dont le crédo est la défense des «causes justes».Le Maroc est avec Israël et l’Algérie soutient la Palestine : explications«Personne ne peut nous accuser de racisme en nous tenant aux côtés des Palestiniens, car notre histoire est pleine de plaidoyers en faveur de causes justes. L’Algérie est toujours aux côtés des opprimés, même aux dépens d’un frère et d’un ami», a réitéré le chef de l’État en soulignant que la prochaine bataille de l’Algérie est de faire de la Palestine un membre permanent des Nations Unies.«Nous ne quitterons pas le champ de cette bataille», a-t-il lancé.Il faut dire que tous les pays qui ont subi le colonialisme ont adopté la même position principielle que l’Algérie. C’est le cas, à titre d’exemple, de l’Afrique du Sud, longtemps écrasé par le régime d’Apartheid, dont le pays a, depuis le début de la guerre contre Gaza, déposé trois requêtes auprès de la Cour internationale de Justice lui demandant d’imposer des mesures contre Israël qu’elle accuse de «crimes contre l’humanité» et de «génocide».C’est le cas également des pays de l’Amérique latine, dont certains ont décidé de rappeler leurs ambassadeurs à Tel-Aviv, comme le Chili, la Colombie ou le Honduras.D’autres ont procédé carrément à la rupture de leurs relations diplomatiques avec Israël, comme le Belize et la Bolivie. Le Brésil, non plus, n’a pas été tendre avec Israël. Son président, Lula Da Silva, a assimilé le 18 février dernier lors de son discours au sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba les massacres commis par l’armée israélienne à Gaza à la «Shoah». Il a accusé Israël de «génocide», provoquant une crise diplomatique, entre les deux pays.À l’inverse, les pays arabes, engagés dans la course à la normalisation, minés par des divisions, se sont retrouvés dans une position délicate, comme en témoigne l’attitude de nombreux régimes.Deux pays seulement, la Jordanie et le Bahreïn, soucieux des retombées de la guerre, ont osé rappeler leurs ambassadeurs à Tel-Aviv alors que l’Arabie Saoudite asuspendules «pourparlers» qu’elle a engagés dans la perspective d’une normalisation avec Israël.Des positions de protestation, beaucoup plus conjoncturelles, qui ne remettent pas en cause fondamentalement leurs rapports avec Tel-Aviv.Et rien de plus édifiant de cette attitude embarrassante que celle du Maroc. Signataire des accords d’Abraham en décembre 2020, le Maroc se complait depuis le début de la guerre dans un mutisme assourdissant.Alors que l’opinion, majoritairement acquise à la cause palestinienne,gronde, les dirigeants du royaume, à leur tête Mohammed VI, font le dos rond, attendant probablement le «passage de la tempête».Une posture d’autant inconfortable que même des pays occidentaux commencent à s’agacer de la politique dévastatrice, au mépris du droit international, de l’entité sioniste.Faut-il s’attendre à une révision de ses relations, comme il l’avait fait lors de la seconde Intifidha en 2000 ? Pas sûr au regard de la dimension de la coopération, notamment sécuritaire et militaire, qui lie désormais les deux capitales, Rabat et Tel-Aviv.Dans sa quête effrénée de rallier le maximum de pays à sa cause, celle de renforcer son emprise sur le territoire sahraoui, le Maroc semble prêt à s’accommoder, y compris d’un pays encombrant comme Israël, désormais mis au banc de la communauté internationale.Et les propos d’Olivier Rafowicz ne font que révéler à vrai dire le choix du royaume : sacrifier la lutte des Palestiniens pour ses visées expansionnistes au Sahara occidental.Un choix d’un pays qui ne connait sans doute pas le sens des causes justes, mais un pari risqué compte tenu des chamboulements de la géopolitique mondiale.Le Maroc ne sait pas ce que sait une lutte pour l’indépendance, ne comprend les souffrances des peuples colonisés, puisqu’il est lui-même, comme Israël,un pays colonisateur.Ce qui est le contraire de l’Algérie et de tous les pays qui soutiennent la cause palestinienne et les peuples colonisés.«Nous voyons notre histoire à travers les yeux des Palestiniens, une histoire de déplacements, de privations, de déni d’identité nationale, de migration forcée, de discriminations et maintenant de faim», disait récemment le premier ministre irlandais, Leo Varadcar au Président américain Joe Biden. Le sentiment qui anime la constance de la position de l’Algérie y est résumée dans ces mots.SUR LE MÊME SUJET :Maroc – Israël : « Un accord entre colons »Entre la Palestine, Israël et le Sahara occidental, le Maroc ne cache plus son choix" }, { "title": "Maroc : la souffrance des sinistrés du séisme aggravée par les intempéries", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-la-souffrance-des-sinistres-du-seisme-aggravee-par-les-intemperies/", "description": "Les sinistrés du violent séisme qui a endeuillé le Maroc en septembre dernier, installés...", "content": "Les sinistrés duviolent séismequi a endeuillé le Maroc en septembre dernier, installés dans des tentes de fortune, redoutaient l’arrivée du froid et de la neige.Malheureusement pour eux, le royaume a connu plusieurs épisodes d’intempéries cet hiver. Plus de six mois après la catastrophe, les sinistrés sont livrés à eux-mêmes alors que le roiMohamed VIavait dédaigné l’aide proposée par plusieurs pays, dont l’Algérie et la France.Les dernières intempéries en date ont eu lieu cette semaine, avec de fortes pluies et des chutes de neige qui n’ont pas épargné la région d’Al Haouz, la plus touchée par le tremblement de terre du 8 septembre 2023.Les images diffusées par les médias et les internautes marocains décrivent une situation intenable dans les camps de toile qui ont remplacé les villages en pierre et terre cuite. Les tentes installées ne sont pas conçues pour s’abriter de la pluie et du froid, encore moins de la neige.Sur une vidéo mise en ligne sur X par le média Hespress, on voit une femme prise dans ce qui semble être une tempête de neige au milieu de tentes sommairement dressées.La femme court dans la boue, sans doute vers une autre tente, en essayant de se couvrir la tête. Les images sont prises au douar Douzro, dans la région d’Amizmiz. « Les intempéries aggravent la souffrance des sinistrés du séisme », écrit le média en légende.سوء الأحوال الجوية يفاقم معاناة المتضررين من الزلزال في دوار دوزرو بأمزميز#الأحوال_الجوية#معاناة#زلزال#أمزميزpic.twitter.com/VrlgKHg4Fp— Hespress هسبريس (@hespress)March 26, 2024Le séisme d’Al Haouz a fait près de 3.000 morts, plus de 6000 blessés et des dizaines de milliers de sans-abris. Les maisons de cette région montagneuse, la plupart en pierre et en terre cuite, n’ont pas résisté à la violente secousse de 6,9 degrés.Le gouvernement s’était engagé à prendre en charge les retombées du séisme, notamment la reconstruction du bâti effondré et le relogement des sinistrés, mais il n’a, semble-t-il, pas tenu toutes ses promesses.Au Maroc, un hiver difficile pour les sinistrés du séismeDe nombreux médias internationaux ont constaté sur place que, jusqu’à il y a quelques semaines, les travaux de reconstruction n’ont pas été entamés.Dans un reportage diffusé en février dernier par la chaîne franco-allemande Arte, il a été rapporté que dans certaines zones, l’enlèvement des gravats venait à peine de commencer.« Le froid est le grand ennemi des sinistrés », avait indiqué l’envoyée spéciale d’Arte.Séisme au#Marocmalgré les promesses du roi Mohammed 6 et l’enveloppe de 11 milliards , les travaux de reconstruction peine à avancer les citoyens sont toujours sous les tentes a l’approche du grand froid et du Ramadan❤️‍????pic.twitter.com/iW5aiHJVfd— Karla J. (@KarlaaJhonson)March 6, 2024Selon les autorités, 60 000 maisons ont été détruites ou endommagées dans le Haut Atlas.De nombreux marocains se plaignent aussi de la distribution inéquitable des aides décidées par le gouvernement, soit 140.000 dirhams (14.000 dollars) pour la reconstruction, 80.000 dirhams (8.000 dollars) pour la restauration et 2.500 dirhams (250 dollars) mensuels pour la subsistance des familles.Certes, le Maroc n’a pas les moyens et la logistique pour tout reconstruire en quelques mois, mais les autorités pouvaient opter pour des chalets préfabriqués, ce qu’elles n’ont pas fait.Ces maisons préfabriquées peuvent être installées rapidement pour loger les sinistrés dans des conditions acceptables. C’est cette solution qui avait permis à l’Algérie voisine d’atténuer les retombées du violent séisme de 2003 à Boumerdès.L’autre reproche qui est fait au roi Mohamed VI, c’est d’avoirpolitiséla gestion de l’aide internationale, en la sélectionnant suivant l’état des relations du royaume avec les États qui la proposaient.L’aide de l’Algérie a été refusée, ainsi que celle de la France, pour des raisons politiques. Ces deux pays, du fait de la proximité géographique avec le premier et la présence d’une importante communauté marocaine chez le second, pouvaient apporter une aide précieuse au Maroc, sur tous les plans.L’Algérie avait particulièrement insisté pour venir en aide au pays voisin, qui a décliné. En décembre dernier, le ministre algérien des Affaires étrangères Ahmed Attaf a révélé sur Al Jazeera que son homologue marocain Nasser Bourita a refusé de prendre ses appels téléphoniques.SUR LE MÊME SUJET :Séisme au Maroc : le Makhzen montre son visage le plus hideux" }, { "title": "Maghreb sans le Maroc : l’Algérie a proposé une « nouvelle formule »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maghreb-sans-le-maroc-lalgerie-a-propose-une-nouvelle-formule/", "description": "Des rencontres qui ont eu lieu tout récemment au plus haut niveau entre les...", "content": "Des rencontres qui ont eu lieu tout récemment au plus haut niveau entre les responsables algériens et leurshomologues de Tunisie, de Libye et de Mauritanie.Certains y ont vu une tentative de relancer l’Union du Maghreb arabe (UMA) sans le Maroc. Interrogé en conférence de presse ce mardi 26 mars, le ministre des Affaires étrangères algérien a livré quelques réponses.« L’UMA est dans le coma », a lâché d’emblée Ahmed Attaf, rappelant que l’organisation « n’a aucune activité, ni même un secrétaire général avec les prérogatives d’un secrétaire général ».Revenant sur les contacts effectués par le président Abdelmadjid Tebboune et par lui-même, Attaf a expliqué que, depuis presque une année, le président de la République souligne dans toutes ses rencontres avec les dirigeants ou les ministres des Affaires étrangères maghrébins, que l’Afrique du Nord est l’unique région en Afrique, peut-être au monde, qui n’a pas de cadres de discussion et n’a pas de position commune vis-à-vis des questions internationales. Il a donc « tenté de leur faire accepter l’idée de combler ce vide ».Maghreb sans le Maroc : les explications d’Ahmed AttafNéanmoins, poursuit le chef de la diplomatie algérienne, « combler le vide ne signifie pas créer une alternative à ce qui existe ». « L’UMA existe mais elle est dans le coma, toutes ses institutions n’ont pas été dissoutes, les conventions ne sont plus en vigueur vu les circonstances mais elles sont là », soutient-il.La question qui s’est posée est la suivante : « En attendant le retour de l’UMA à la vie, devons-nous nous résigner à rester dans cette situation ? »C’est pourquoi, dit Ahmed Attaf, le président Tebboune a « proposé une formule ». « Lorsque je me suis rendu dans les pays maghrébins comme envoyé spécial du président, ma mission était de leur expliquer ce dossier », témoigne-t-il, sans toutefois rien révéler de la nouvelle « formule » présidentielle.Après la réunion qui a eu lieu en marge du sommet des pays exportateurs de gaz début mars à Alger, un sommet des chefs d’État est programmé, annonce Ahmed Attaf.« Il aura lieu dans un avenir que je pourrais qualifier de proche », indique-t-il, sans préciser le pays qui va l’abriter ni les chefs d’État qui y prendront part. Interrogé sur une prétendue « réticence » de la Mauritanie, il a seulement suggéré au journaliste qui a posé la question de « suivre l’actualité »." }, { "title": "Porte-parole de l’armée israélienne : « Le Maroc est avec Israël, l’Algérie est avec la Palestine »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/porte-parole-de-larmee-israelienne-le-maroc-est-avec-israel-lalgerie-est-avec-la-palestine/", "description": "La position de l’Algérie vis-à-vis de la guerre de Gaza et d’Israël est tout...", "content": "La position del’Algérievis-à-vis de la guerre de Gaza et d’Israël est tout le contraire de celle du Maroc. Et cela n’échappe à personne, surtout pas à Israël dont un porte-parole de l’armée vient de dévoiler la véritable position de Rabat sur le conflit israélo-palestinien.Dans la continuité de son soutien inconditionnel à la cause palestinienne,l’Algérieadopte une position claire et constante contre l’agression israélienne sur la bande de Gaza.Grâce à son mandat de membre non permanent, elle est devenue la voix de la Palestine au Conseil de sécurité de l’ONU, où l’ambassadeur Amar Bendjama tient tête admirablement aux États-Unis, premiers soutiens d’Israël.Le Maroc, en revanche, s’est retrouvé dans une posture très inconfortable, avec une opinion publique foncièrement propalestinienne et un pouvoir confiné au silence gêné pour ne pas contrarier son allié israélien.Les deux pays ont normalisé leurs relations en 2020 sous l’égide des États-Unis en contrepartie de la reconnaissance américaine (puis israélienne) de la «marocanité» du Sahara occidental occupé.Depuis, Rabat et Tel-Aviv ont franchi de nombreuses étapes dans leur rapprochement dans divers domaines et assument désormais au grand jour leur coopération militaire et sécuritaire entamée depuis plusieurs décennies.Gaza : ce qu’a dit un porte-parole de l’armée israélienne à propos de l’Algérie et du MarocSur i24 News, Olivier Rafowicz, le porte-parole francophone de l’armée israélienne, a été interrogé sur les positions de l’Algérie et du Maroc vis-à-vis d’Israël et de la Palestine. Sa réponse n’a pas surpris.«L’Algérie essaye de rallier le Fatah et le Hamas pour que les Palestiniens se rallient les uns avec les autres contre l’État d’Israël. Donc, quelque part, le Maroc est avec Israël et l’Algérie se radicalise aujourd’hui face à Israël et se radicalise également face au Maroc», a-t-il répondu.Une déclaration qui dévoile la véritable position du Maroc dans le conflit israélo-palestinien. C’est un véritable camouflet pour la diplomatie qui tente depuis le début de la guerre à Gaza de mettre en avant le soutien du Makhzen et du roi Mohamed VI, en tant que président du comité Al-Qods, à la cause palestinienne. En réalité, le Maroc a choisi son camp depuis longtemps.Pour Rabat, la cause du Sahara occidental passe avant tout et le Maroc compte sur Israël pour renforcer la colonisation des territoires sahraouis occupés et obtenir de nouveaux soutiens à sa politique du fait accompli.Le roi Mohamed VI est l’un des rares dirigeants de la planète qui ne se sont pasexprimés publiquementsur la guerre à Gaza, en dépit du bilan humain très lourd infligé par l’armée israélienne aux Palestiniens.Pour revenir aux déclarations du porte-parole de l’armée israélienne, avant la tentative de la Russie il y a quelques semaines de réconcilier les Palestiniens, l’Algérie avait réuni les factions palestiniennes à Alger en octobre 2022. Quatorze factions avaient alors signé la «Déclaration d’Alger» devant le président Abdelmadjid Tebboune, s’engageant à entamer un processus de réconciliation.Olivier Rafowicz est omniprésent dans les médias francophones depuis le début de la guerre de Gaza le 7 octobre dernier.Le 15 novembre dernier, il a provoqué une polémique en contestant la manière avec laquelle le journaliste d’origine algérienne Mohamed Kaci l’a interviewé sur TV5 Monde.Le journaliste n’a pas été complaisant et a posé toutes les questions en lien avec la situation à Gaza qu’il a jugé utile de soulever.Mohamed Kaci a été désavoué publiquement par la direction de la chaîne mais il a été conforté par l’autorité de régulation (Arcom) qui a estimé dans un avis rendu en février que Rafowicz «avait eu l’occasion d’exprimer pleinement son point de vue et de réagir de manière circonstanciée aux propos du journaliste» et que «le choix des questions posées par les journalistes à leurs invités relève de la liberté éditoriale».Porte-parole de l'armée de l'entité sioniste 🇮🇱 Olivier Rafovich :L'#Algerie🇩🇿est avec la#Palestine🇵🇸et tente d'unir les Palestiniens pour former un front commun contre « Israël ».Le#Maroc🇲🇦 est avec « Israël ».pic.twitter.com/Hsisdz1xML— ۞Faïza۞🇨🇵🇩🇿🇪🇭🇵🇸 (@Faiza_etmoi)March 25, 2024" }, { "title": "Stress hydrique : l’Algérie moins menacée que le Maroc et la Tunisie", "link": "https://www.tsa-algerie.com/stress-hydrique-lalgerie-moins-menacee-que-le-maroc-et-la-tunisie/", "description": "L’Algérie subit le double impact de la baisse des précipitations et de la hausse...", "content": "L’Algérie subit le double impact de la baisse des précipitations et de la hausse des besoins en eau des ménages, de l’agriculture et de l’industrie, ce qui la met en situation destress hydrique.Les scénarios élaborés pourl’Algériene sont toutefois pas alarmistes, du moins en comparaison avec certains pays très fortement menacés de graves pénuries d’eau dans les décennies à venir, notamment ceux de son voisinage.De plus, la stratégie algérienne en la matière, qui vise désormais à s’affranchir des aléas de la météo en privilégiant le dessalement de l’eau de mer, devrait atténuer les effets du réchauffement et des sécheresses qui devraient toucher plusieurs régions de la planète, notamment l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Le choix du dessalement est d’autant plus judicieux que les deux tiers de la population algérienne se concentrent le long de la bande littorale sur la Méditerranée.L’Algérie a entamé la diversification de ses ressources à partir des années 2000, utilisant les eaux de surface (barrages), les eaux souterraines (forages) et les eaux non conventionnelles (dessalement d’eau de mer et épuration des eaux usées).Elle compte aujourd’hui 80 barrages, dont 65 effectivement exploités, d’une capacité totale de plus de 9 milliards de mètres cubes. Cinq autres sont en construction et le pays envisagé de porter le nombre de ces infrastructures à 139 à l’horizon 2030.En 2003, un ambitieux programme de réalisation de stations de dessalement a été lancé. Sur les 13 stations prévues dans les wilayas côtières, 11 ont été réalisées. Les programmes complémentaires lancés ces dernières années ont permis la réception de trois nouvelles stations et cinq autres devraient l’être en cette année 2024.La part du dessalement dans l’approvisionnement en eau potable devrait passer à 25%, contre 17% jusque-là, selon le ministère des Ressources en eau. À terme, l’Algérie ambitionne de porter cette proportion à 42 puis à 60%.Cette politique devrait permettre de dégager des quantités d’eaux des barrages pour l’industrie et l’agriculture. Ce dernier secteur devrait aussi bénéficier des eaux des stations d’épuration, dont un important programme de traitement est également en cours.Stress hydrique dans le monde : le classement de l’AlgérieGrace à ces infrastructures, l’Algérie peut continuer à assurer un approvisionnement acceptable des populations, de l’industrie et de l’agriculture. D’autant plus que les schémas des organismes internationaux ne placent pas le pays dans la pire catégorie concernant les sécheresses à venir, bien qu’il soit attendu qu’il enregistre une baisse de 20 % des précipitations d’ici à 2050.L’Atlas des risques liés à l’eau du World ressources institute (WTI) a dressé une liste de 25 pays fortement menacés par le stress hydrique à l’horizon 2050 et l’Algérie n’y figure pas, même si c’est de justesse.Ces pays abritent un quart de la population mondiale et devraient consommer chaque année la quasi-totalité de leur réserve d’eau disponible, tandis qu’au moins la moitié de la population mondiale connaîtra des conditions de stress hydrique extrême pendant au moins un mois par an.Même si les scénarios les plus optimistes de limitation du réchauffement climatique entre 1,3 et 2,4 degrés se concrétisent, il y aura en 2050, un milliard de personnes de plus en situation de manque grave d’eau dans le monde.Dans son étude, le WRI a identifié cinq pays très fortement menacés, dont quatre sont des États arabes. Il s’agit du Bahreïn, Chypre, Koweït, Liban et Oman. Les autres pays du top 10 sont tous des États du Moyen-Orient (Qatar, Émirats arabes unis, Arabie saoudite, Israël et Égypte).Dans la liste des 25 pays les plus menacés, on retrouve deux pays maghrébins (Tunisie et Libye) et même certains États européens, comme la Belgique, la Grèce et Saint-Marin. Il y a aussi le Yémen, le Botswana, l’Iran, la Jordanie, le Chili, la Namibie, l’Afrique du Sud, l’Irak, l’Inde et la Syrie.L’Algérie, classée à la trentième place, est moins menacée que le Maroc (27e) ou encore l’Espagne (29e)." }, { "title": "Sahara occidental : le Polisario répond à l’ambassadeur de France au Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/sahara-occidental-le-polisario-repond-a-lambassadeur-de-france-au-maroc/", "description": "L’ambassadeur de France au Maroc Christophe Lecourtier a fait jeudi 21 mars de nouvelles...", "content": "L’ambassadeur deFrance au MarocChristophe Lecourtier a fait jeudi 21 mars de nouvelles déclarations appuyant le Maroc dans le dossier du Sahara occidental. Le ministre sahraoui des Affaires étrangères vient de lui répondre, appelant la France à« reconsidérer »sa position sur la question.« Nous avons, en 2007, été extrêmement complices dans l’élaboration du plan d’autonomie »et« nous étions les premiers à dire qu’il s’agit d’une très bonne solution », a notamment déclaré Lecourtier jeudi 21 mars au cours d’une rencontre dans une université de Rabat.L’ambassadeur de France à Rabat est aussi revenu sur la visite effectuée le 26 février au Maroc par Stéphane Séjourné, le ministre français des Affaires étrangères. Lors de ce déplacement, M. Séjourné avait déclaré que la France reconnaissait le caractère«existentiel»pour le Maroc de la question du Sahara occidental.« Ça n’avait jamais été dit dans ces termes avant. Existentiel, c’est un terme qui est très fort. (…) Ce n’est pas choisi par hasard », a commenté l’ambassadeur de France à Rabat qui a surtout rappelé le soutien militaire de la France au Maroc dans sa guerre contre le Front Polisario.La réponse sahraouie aux propos du diplomate français n’a pas tardé. Samedi 23 mars, le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, a estimé dans une déclaration à l’agence de presse sahraouie SPS que« ces aveux, reconnus tardivement, sont un secret de polichinelle pour l’opinion internationale ».Déclarations de l’ambassadeur de France au Maroc sur le Sahara occidental : la réponse du PolisarioLe ministre sahraoui s’est attardé sur les« aveux »de l’ambassadeur français. Cette reconnaissance,« après tant d’années », du rôle actif de la France dans la guerre coloniale d’invasion contre le peuple sahraoui« est un témoignage longtemps attendu de la vérité historique bien établie », indique Mohamed Sidati.« La France a reconnu, à travers ces propos, ses faits et méfaits dans la conception et la participation active et directe dans ce conflit », a-t-il ajouté.Sans« la complicité active »de la France, assure le chef de la diplomatie sahraouie, le conflit du Sahara occidental« n’aurait pas duré autant, et aurait été résolu depuis longtemps »et il est aujourd’hui établi que l’invasion et l’occupation illégale du Sahara occidental« ont eu lieu à l’instigation de la France, qui a encouragé la partition du territoire, soutenu l’aventure expansionniste marocaine, fourni une couverture médiatique et politique à cette guerre désastreuse, ayant entraîné l’exode massif de population, et semé la mort et la désolation par le biais de l’aviation, y compris française, comme nous le rappelle l’ambassadeur lui-même ».De« lourdes responsabilités »incombent à la France dans« la tragédie »que vit le peuple sahraoui et« l’ensemble de la région », accuse Mohamed Sidati, soulignant qu’en plus de l’appui militaire reconnu par son ambassadeur, la France« s’est activement employée à saper les efforts de l’ONU visant à un aboutissement pacifique du processus de décolonisation »et encouragé le Maroc à« poursuivre sa politique expansionniste et déstabilisatrice ».La France a« le devoir de reconsidérer sa politique vis-à-vis du Sahara Occidental »au lieu de« continuer à soutenir l’occupation et le fait accompli marocain », a conclu le ministre sahraoui." }, { "title": "Le Maroc fait appel à Israël pour piller le gaz du Sahara occidental", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-maroc-fait-appel-a-israel-pour-piller-le-gaz-du-sahara-occidental/", "description": "Israël ne prête pas seulement main forte au Maroc dans l’occupation militaire du Sahara...", "content": "Israël ne prête pas seulement main forte au Maroc dans l’occupation militairedu Sahara occidental. Il l’aide aussi à piller les richesses de ce territoire occupé illégalement par le royaume depuis un demi-siècle. Dans l’espoir d’y trouver du gaz, Rabat a fait appel à une société énergétique israélienne.Avant même la normalisation, les Israéliens ont rendu d’énormes services au Maroc pour asseoir son occupation militaire du Sahara occidental.À titre d’exemple, le mur de séparation qui sépare les zones libérées des territoires occupés a été construit dans les années 1980 avec l’assistance technique d’officiers israéliens, dont l’ancien Premier ministre Ehud Barak, alors général de l’armée israélienne, comme l’a révélé une récente enquête du journal français L’humanité.Depuis 2020 et l’établissement de relations diplomatiques entre les deux pays, Israël offre au Maroc armes et technologies de surveillance. Selon le même journal, les différents types dedrones israélienssurvolent le Sahara occidental y compris les territoires libérés où ils ont tué au moins 86 civils depuis 2021.Pour la pérenniser, le Maroc sait qu’il doit rentabiliser son occupation du Sahara occidental. Il y exploite notamment ses gisements de phosphate et ses ressources halieutiques.Il y a aussi cherché du pétrole pendant plusieurs décennies par le biais du Français Total, en vain cependant. Désormais, c’est le gaz que Rabat espère puiser au large du Sahara occidental.Selon la presse marocaine, c’est l’entreprise israélienne NewMed Energy qui a été chargée de l’exploration au large de la ville sahraouie de Boujdour, sur l’océan Atlantique. NewMed Energy, ex-Delek Drilling, a annoncé en février dernier son implantation au Maroc pour «lancer un ambitieux projet d’exploration de gaz naturel au large de Boujdour», rapporte Maroc Diplomatique.Maroc – Israël : une société israélienne va explorer du gaz au large du Sahara occidentalCette entreprise israélienne pourra compter sur le soutien de l’homme d’affaires marocain Yariv Elbaz, les deux parties ayant annoncé un partenariat stratégique en décembre 2022, ajoute la même source.Le projet «marque une étape significative dans les relations économiques entre le Maroc et Israël» et constitue «une nouvelle prometteuse pour l’économie nationale», écrit Maroc Diplomatique.Citant le journal financier Globes, le média marocain indique que NewMed Energy a signé un accord avec le ministère marocain de la Transition énergétique et la société locale Adarco Energy pour « l’exploration et la production de gaz naturel » au Sahara occidental.«Avec des réserves potentielles importantes», le Maroc espère, à travers cet énième probable pillage des ressources du Sahara occidental, diversifier ses ressources énergétiques et réduire sa dépendance aux importations. En plus d’imposer davantage le fait accompli de son occupation du Sahara occidental.Ce pillage entamé depuis plusieurs décennies bute toutefois sur le droit international. En septembre 2021, le Tribunal de l’Union européenne avait annulé deux accords entre le Maroc et l’UE sur la pêche et l’agriculture au motif qu’ils avaient ignoré le «consentement du peuple du Sahara occidental».L’affaire a été jugée en appel le 23 octobre dernier devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) et le verdict définitif devrait être rendu entre juin et septembre prochains.SUR LE MÊME SUJET :Entre la Palestine, Israël et le Sahara occidental, le Maroc ne cache plus son choix" }, { "title": "Le RN aux portes du pouvoir : ces Algériens de France qui pensent à un plan B", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-rn-aux-portes-du-pouvoir-ces-algeriens-de-france-qui-pensent-a-un-plan-b/", "description": "No Description", "content": "L’onde de choc provoquée par la victoire duRassemblement national (RN) en Francelors des élections européennes du 9 juin fragilise davantage la situation des Franco-Algériens qui sont visés depuis des années par l’extrême-droite.France, présidentielle.Ladiaspora algérienne, qui est l’une des populations étrangères les plus importantes en France, a vécu ce scrutin comme un signal d’alerte.Pour beaucoup d’entre eux, il faut se préparer au pire et anticiper une prise de pouvoir réelle de l’extrême-droite en France. Leur premier réflexe ? S’assurer de l’obtention d’une nationalité algérienne.L’organisation d’élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président Emmanuel Macron après cette défaite électorale, laisse craindre une large élection de députés d’extrême-droite aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.Une telle situation politique pourrait favoriser l’intégration de leaders du Rassemblement national – le parti d’extrême-droite ayant reçu le plus de suffrages – au sein du gouvernement français.Les Algériens seront visés par l’extrême-droite, et ils le saventPour de nombreuxAlgériens de France, un tel scénario serait un désastre. Et pour cause, l’extrême-droite n’a jamais caché ses objectifs politiques concernant la gestion de l’immigration en France et plus particulièrement la place spéciale accordée à la population d’origine algérienne.Le Rassemblement national combat sur le plan idéologique et politique la présence trop importante de générations d’Algériens, de la première immigration à sa descendance, pourtant née sur le territoire français.Dès le lendemain des élections européennes, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu est venu rappeler l’obsession de son parti pour l’Algérie.Il a rappelé que l’une des premières actions du parti, en cas de victoire lors des législatives, serait d’abroger les accords de 1968 entre l’Algérie et la France.Cette décision est justifiée par la lutte les clandestins algériens qui font l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une communication politique qui place les Algériens au cœur des problèmes migratoires de la France.L’immigration au sens large est aussi l’une des trois urgences que le RN a promis de régler en cas de victoire aux législative. Le parti d’extrême-droite a toujours revendiqué son intention de réduire au maximum la venue d’étrangers extra-européens en mettant un terme au droit du sol et au regroupement familial.Mais aussi en élaborant une loi immigration qui faciliterait l’expulsion systématique d’étrangers ayant une autre nationalité en cas de délit ou de crime.Impossible pour les Algériens de la diaspora en France de ne pas se sentir visés. Si un droit fondamental comme le droit du sol est supprimé, qu’en sera-t-il du renouvellement de titres de séjour ou encore de l’obtention de la nationalité française, ces moyens d’intégration pourront-ils être menacés un jour ou l’autre ?C’est en tout cas les questionnements qui reviennent au sein des communautés algériennes situées dans les grandes villes françaises.Un deuxième passeport, une vraie sécurité ?Les Français d’origine algérienne sont conscients que l’officialisation d’une extrême-droite au pouvoir peut potentiellement bouleverser leur quotidien en France.Pour certains, il existe une première mesure de protection évidente : s’assurer une place dans leur second pays, afin de parer à n’importe quelle situation politique en France.Nous avons rencontré plusieurs Algériens qui ont accéléré leur demande de nationalité algérienne ou leur renouvellement de passeport.« J’y pensais depuis un moment mais là ça a tout accéléré. Demander la nationalité algérienne est devenu une urgence. Je pense que ça reste une sécurité quand on est Français descendant d’immigrés dans un pays qui assume de plus en plus son racisme et serait prêt à l’institutionnaliser à travers des lois », raconte Celia, une franco-algérienne basée à Paris.« C’est une évidence. Plus j’ai de passeports et plus je suis en sécurité », estime Amine, basé en région parisienne.Ces Algériens sont-ils alarmistes ou lucides ? Pour l’heure les intentions de l’extrême-droite laissent penser que les Algériens ayant une nationalité française et une résidence longue ne seront pas impactés par les mesures législatives de l’extrême-droite si cette dernière accède au pouvoir.Cependant c’est sur le plan idéologique que certains Français d’origine algérienne craignent de ne plus se sentir chez eux en France. Que reste-t-il dans un pays qui assume publiquement de voter massivement pour des partis attisant une hostilité constante à l’égard des Algériens de France ?Le pays a enregistré une hausse de 32% des actes racistes en 2023 par rapport à 2022. L’année précédente, la hausse observée était de 4%.Les services de police ont recensé près de 15.000 actes de racisme et antireligieux. On parle seulement de ceux déclarés et dénoncés. Qu’en est-il de ceux passés sous silence ? Comment cette courbe tristement ascendante va-t-elle évoluer après une succession de victoires de l’extrême-droite ?D’où la nécessité de compter sur un autre « chez soi ». ‘Je ne vais pas attendre d’être exclu de mon propre pays pour réagir. J’ai subi pas mal d’agressions racistes ces dernières années. Je sens que ma place est constamment menacée au travail. Je fais profil bas pour le moment, mais jusqu’à quand ?\", s’interroge Amine.« Je n’en peux plus et surtout je ne suis pas du tout assuré que les choses ne vont pas empirer. Avoir un passeport algérien valide me rassure. Je pourrais toujours me réfugier dans mon second pays ou un autre État qui reconnaît ma nationalité algérienne », estime Amine.Difficile d’être rassuré dans une France qui peine à avoir de bonnes relations avec sa communauté algérienne depuis plusieurs années.L’Algérie est constamment placée au centre des tensions politiques en France.L’extrême-droite n’est pas la seule à s’acharner sur les Algériens. Le 30 mai dernier, le parti Les Républicains (droite) était allé jusqu’à publier un tweet haineux sur X dans lequel on voyait un photomontage des supporters algériens sur les Champs Elysées avec le commentaire  « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF », suivi du #OneTwoThree.Sans oublier la question mémorielle qui continue d’entacher les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie et de maintenir une tension perpétuelle entre les deux pays.En face, l’Algérie fait des appels du pied à ses ressortissants de l’étranger en leur facilitant l’accès au pays. Les autorités algériennes n’hésitent pas à valoriser la diaspora algérienne en l’invitant à s’impliquer dans les prochaines élections algériennes ou encore à venir investir dans leur second pays qui les accueillera toujours les bras grands ouverts.Des arguments qui pourraient faire mouche auprès des Algériens de France effrayés par cette extrême-droite française de plus en plus puissante.Offrir une porte de sortie à leurs enfantsMême si le scénario d’une extrême-droite au pouvoir en France reste hypothétique pour le moment, certains Algériens de France veulent déjà penser à l’avenir.La montée des droites ne concerne pas seulement la France mais une grande partie de l’Europe. Pour les Algériens de la 2e et la 3e génération, il faut d’ores et déjà imaginer un avenir sombre pour les non-Européens, notamment les Algériens. Certains parents prennent les devants pour leurs enfants et demandent pour eux la nationalité algérienne.« J’ai paniqué quand j’ai vu que j’avais perdu mon S12 (acte de naissance spécial) et ceux de mes enfants. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pouvoir vivre qu’en France. Conserver ma nationalité algérienne et la transmettre à mes enfants est un choix qui me rassure. J’ai appelé le Consulat algérien pour m’assurer que je pouvais quand même renouveler mes papiers algériens et faire ceux de mes enfants. Ils m’ont dit que oui, j’étais soulagée », raconte Rania, à Lyon.« Je sais que c’est une drôle de démarche. Mes enfants ne sont jamais allés en Algérie, ils ne parlent pas un mot d’arabe. Je veux juste leur donner une option par sécurité. C’est assez instinctif », estime Rania, mère de trois enfants.À l’heure actuelle, il n’est pas possible de chiffrer les demandes de passeports afin de voir si l’on peut observer une recrudescence de demandes dans les consulats algériens de France.Les législatives françaises seront une échéance charnière pour les Algériens de France qui détiendront à travers les résultats une preuve que leur pays est encore une terre d’accueil ou non." }, { "title": "Présidentielle en Algérie : les signes d’une candidature de Tebboune se multiplient", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-les-signes-dune-candidature-de-tebboune-se-multiplient/", "description": "No Description", "content": "Une autre note vient s’ajouter à la partition appelant Abdelmadjid Tebboune à briguer un secondmandat présidentielà la tête de l’Algérie.Abdelmadjid Tebboune, présidentielles anticipées.Après le mouvement El Bina et le RND, c’est au tour du FLN, parti majoritaire au Parlement nationale d’appeler le président sortant à « poursuivre le processus de réformes et de développement ».« Fidèle à ses principes et avec conviction, le FLN exhorte le président de la République à briguer un secondmandatpour parachever le processus de réformes et de développement », note l’ex-parti unique dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son comité central tenu ce week-end à Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger.Même s’il ne s’agit que d’une invitation, formule d’usage des partis pro-pouvoir, le FLN ne caresse pas moins l’espoir que Abdelmadjid Tebboune réponde à son appel.Le Comité central du FLN formule le voeu que « le Président de la République répondra à cet appel renforcé avec honnêteté et loyauté envers l’Algérie, et soutenu par la confiance de millions d’Algériens et d’Algériennes, qui espèrent réaliser leurs aspirations légitimes à un État fort, sûr, prospère et développé », ajoute le texte.Ce soutien, du reste prévisible, a été formulé dès l’ouverture des travaux du Comité central par Abdelkrim Benmbarek, le secrétaire général du FLN qui été élu à la tête de l’ancien parti unique en novembre 2023.« Notre soutien à Abdelmadjid Tebboune dépasse le sens d’allégeance (…) Il est de notre devoir de défendre les réalisations du président. Notre choix s’impose de lui-même au regard de son bilan que nul ne peut ignorer », avait-il justifié en vantant que son parti est la « première force nationale ».En exhortant ouvertement le chef de l’Etat à renouveler son bail à la tête de l’Etat, le FLN, bien qu’en net recul si l’on se fie à ses résultats obtenus lors des législatives de 2021, laisse peu de doutes quant à une potentielle candidature de Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.On voit mal, en effet, le FLN, appareil d’Etat depuis l’indépendance, s’engager dans une option à l’issue improbable. « Parti du pouvoir », selon l’expression du défunt Abdelhamid Mehri, le FLN, malgré les crises successives qui l’ont secoué, demeure une force politique assez présente dans les institutions de l’Etat et dispose de puissants relais parmi les notabilités, les zaouias et les féodalités locales.Cela sans compter les organisations, bien qu’à l’influence réduite dans la société, qui lui sont inféodées à l’image de l’organisation des moudjahidines et l’organisation des enfants de chouhadas.À ce titre et compte tenu de la singularité du fonctionnement institutionnel en Algérie, il reste un baromètre des grandes orientations politiques du régime.Jusque-là, hormis ses discours-bilans, ses projections concernant certaines réformes et le soutien exprimé ouvertement par le sénat en mai dernier, perçus par les observateurs comme de sérieux indices, rien n’indiquait formellement que Abdelmadjid Tebboune allait briguer un second mandat.Présidentielle en Algérie : le FLN appelle à son tour Tebboune à se représenterLorsqu’en décembre dernier, il a été invité par certains députés à briguer un deuxième mandat à l’occasion de son discours devant les deux chambres parlementaires réunies, Abdelmadjid Tebboune avait seulement concédé : «Que Dieu nous prête la santé nécessaire ».Mais depuis le récent appel de Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, visiblement au parfum, appuyé ce week-end par le FLN, l’option de la candidature de Abdelmadjid Tebboune ne fait plus mystère pour les partis qui multiplient les appels pour qu’il se porte candidat aux présidentielles du 7 septembre prochain.D’ailleurs, ces appels n’ont été ni contestés, ni désavoués par l’entourage et les proches du président de la République. Reste maintenant à savoir quand et dans quel format, Abdelmadjid Tebboune annoncera sa candidature.Il s’agit aussi de savoir comment il s’accommodera de ces soutiens, jugés encombrants il y a encore quelques années dans la foulée du mouvement populaire et dont il s’était passé dès son accession à la magistrature suprême en 2019 leur préférant la « société civile ». D’autant que ni le FLN, ni le RND, ni Abdelkader Bengrina n’avaient soutenu sa candidature en 2019.Mais, comme la politique est l’art du possible, tout porte à croire qu’un consensus au sommet de l’Etat se soit dégagé autour de sa candidature." }, { "title": "Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-vetements-produits-en-algerie-exportes-en-france-des-juillet/", "description": "No Description", "content": "La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.Vêtements de marque Tayal / https://tayal.dzÀ Rélizane, à l’ouest du pays, est implantéTayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française», a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.Une collaboration avec sept marques internationalesTarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. «On est certifié en tant que leur fournisseur», précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.«Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie», a expliqué le PDG de la société algéro-turque.Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.«La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie», regrette toutefois le PDG de Tayal. «Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970», a-t-il précisé." }, { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "No Description", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "Comment le Maroc s’appuie sur Israël pour coloniser le Sahara occidental", "link": "https://www.tsa-algerie.com/comment-le-maroc-sappuie-sur-israel-pour-coloniser-le-sahara-occidental/", "description": "Si pour beaucoup la coopération militaire entre le Maroc et Israël a commencé avec...", "content": "Si pour beaucoup la coopération militaire entre leMaroc et Israëla commencé avec la normalisation en 2020, les initiés savent que les deux pays se sont rendus de précieux services en la matière depuis des décennies.Israël a bien aidé le royaume à coloniser le Sahara occidental, confirment de nouvelles révélations.Dans une enquête intitulée « Comment Israël exporte son savoir-fairecolonial au Maroc», le journal français l’Humanité a pu collecter des témoignages sur des faits tangibles de l’apport de l’Etat hébreu à la mainmise marocaine sur une grande partie de l’ancienne colonie espagnole.Cité par le même journal, le député israélien Ofer Cassif, expulsé de la Knesset pour son opposition à la guerre à Gaza, a trouvé les mots justes pour qualifier l’alliance morocco-israélienne :« Une poignée de main criminelle entre deux oppresseurs. »« Depuis 2021 au Sahara occidental, l’armée marocaine a tué 86 civils »Israël exporte son savoir-faire colonial au Maroc, dans sa guerre contre le Front Polisario qui lutte pour son autodétermination.https://t.co/mTDH4WpsJypic.twitter.com/eFaXy4eyiQ— L’Humanité (@humanite_fr)March 20, 2024Au congrès de l’Internationale socialiste en 1999 à Paris, Ehud Barak, alors Premier ministre d’Israël, avait lancé au représentant du Polisario, lui aussi invité :« J’étais chez vous au début des années 1980 ».Ce que Barack faisait au Sahara occidental alors qu’il était général de l’armée israélienne (dont il deviendra plus tard chef d’état-major), c’est Gaïci Nah, chef du bureau de coordination sahraoui d’action contre les mines (Smaco), qui le révèle au journal de gauche.« Il (Ehud Barak) a servi dans les zones occupées, probablement à Smara, comme conseiller militaire au moment où se construisait le mur de sable », dit-il.Le mur, long de 2.700 kilomètres du nord au sud, sépare la partie libérée des territoires occupés par le Maroc et qui représentent 80% du Sahara occidental.À ses abords, plus de 10 millions de mines antipersonnels et antichars sont disséminées.L’idée même d’ériger ce mur est inspirée d’une construction israélienne similaire. Il s’agit, selon Gaïci Nah, de la ligne Bar-Lev érigée le long du canal de Suez après la guerre des Six Jours en 1967.« Ils ont exporté cette idée que le Maroc a concrétisée sous parapluie politique français, avec l’appui de Washington », soutient le militant sahraoui.Maroc – Israël : petits services entre colonisateursL’histoire de la coopération militaire et sécuritaire entre le Maroc et Israël remonte même à bien plus loin que les années 1980 et la question du Sahara occidental, comme le prouve cet aveu d’un ancien chef du renseignement militaire israélien.En 2016, Shlomo Gazit a reconnu qu’en septembre 1965, le roi Hassan II a mis à profit la tenue d’un sommet arabe à Casablanca pour faire enregistrer les discussions des dirigeants participants, à leur insu.Les bandes seront remises par la suite aux Israéliens qui en tireront un précieux avantage pendant la guerre des Six jours qui ne tardera pas à éclater.Cette trahison a été confirmée, avec plus de détails par plusieurs responsables du renseignement israélien de l’époque.Les dirigeants marocains avaient mis à la disposition des Israéliens tout un étage de l’hôtel où se déroulait le sommet, selon l’ancien espion israélien Rafi Eitan, toujours selon l’Humanité.L’opération a été qualifiée par Meir Amit, chef du Mossad au moment de son déroulement, de« l’une des plus grandes victoires du renseignement israélien ».Le problème du Sahara occidental n’étant pas encore posé, la contrepartie pour le Maroc fut un coup de main des services secrets israéliens dans l’assassinat, en octobre 1965 à Paris, de l’opposant Mehdi ben Barka.Bien entendu, après la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, la coopération militaire et sécuritaire entre les deux pays est assumée au grand jour.« Israël exporte désormais ouvertement son savoir-faire colonial pour aider le royaume à maintenir et resserrer son emprise sur le Sahara occidental », écrit l’Humanité.Il cite le conseiller politique proche de Benyamin Netanyahou, Edy Cohen, qui confirmait l’été dernier l’installation« d’usines de drones »au Maroc,« le transfert 600 missiles balistiques »et « la pose de systèmes de surveillance thermiques sur toute la frontière avec Tindouf et Béchar pour empêcher les infiltrations de rats (sic), la nuit ».La similitude avec la rhétorique de l’actuel ministre de la Défense Yoav Galant qui a qualifié les Palestiniens d’« animaux »est frappante.Depuis la rupture du cessez-le-feu en 2021, les Marocains comptent sur« l’arsenal et les technologies que leur offre Tel-Aviv, sur les experts militaires israéliens qui les épaulent et bénéficient d’informations livrées par des satellites de reconnaissance », indique le colonel Habouha Breika qui note que les« deux parties partagent les mêmes desseins expansionnistes ».Tous les modèles de drones israéliens (Hermès 900, Hermès 450, Harop, Héron, SpyX, WanderB, ThunderB) sillonnent désormais même les territoires libérés faisant des dizaines de victimes parmi les nomades sahraouis et tuant même leur bétail.Des civils algériens et mauritaniens sont également ciblés. Au moins 86 civils ont été tués par ces drones depuis 2021, dans ce qui s’apparente à« Une politique de nettoyage ethnique », selon Abdeslam Omar Lahsen, président de l’Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (Afapredesa), cité par le même journal." }, { "title": "Maroc - France : les tomates de la discorde", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-france-les-tomates-de-la-discorde/", "description": "Pénurie d'eau, destruction de cargaisons de tomates en Europe, parasitisme latent, les ennuis de...", "content": "Pénurie d’eau, destruction de cargaisons de tomates en Europe, parasitisme latent, les ennuis de la filière de la pomme dorée auMarocs’accumulent.Sur une station de péage d’une autoroute en France, à proximité de la frontière espagnole, destomates marocainessont jetées sur la route et leurs caisses brûlent.La scène s’est déroulée en janvier dernier lors duvaste mouvement de protestationdes agriculteurs français qui ont protesté ainsi contre les tomates venues du Maroc. Des scènes qui se répètent en Espagne ces derniers jours.Comme pour la production de pastèques, avec près de 660.000 tonnes de tomates exportées vers l’Union européenne (UE) en 2022, le Maroc a ravi la première place aux agriculteurs espagnols. Une hégémonie contre laquelle les agriculteurs européens se défendent.Les producteurs marocains ont récemment déposé plainte auprès du parquet de Gérone (Espagne) pour «dommages aux biens et contraintes» et ont chargé deux avocats de les défendre.Depuis 2012, l’accord de libre-échange entre Rabat et Bruxelles autorise un quota d’exportations de 285.000 tonnes de tomates marocaines vers l’UE entre octobre et mai.Au-delà de cette période, des barrières douanières sont activées dans le but de protéger les agriculteurs européens. Mais les coûts de production au Maroc sont si bas qu’il arrive que malgré les taxes, ses tomates cerises soient moins chères que celles produites en France, d’autant plus que les tomates marocaines bénéficient d’un abattement de 60 %,Les professionnels marocains affirment respecter l’accord de libre-échange et notamment les périodes de production des Européens. En fait, la réalité est tout autre.La grogne des producteurs français vient du fait que les exportations en provenance du Maroc ne cessent d’augmenter face à une filière marocaine en pleine expansion.Selon l’association des Producteurs de Tomates et Concombres de France, «sur la saison 2022-2023, 424.690 tonnes de tomates marocaines ont été importées en France, pour 394.740 tonnes en 2021-2022, soit une augmentation de plus de 7 %. En valeur, cette augmentation est de plus de 168 millions d’euros, soit 27,5 %».L’association souhaite une révision de l’accord de 2012 et notamment du quota attribué au Maroc, car il ne correspondrait plus à la réalité. Celui-ci n’a pas été revu à la baisse après le Brexit. Or, à elles seules, les importations de la Grande-Bretagne se chiffrent à près de 45.000 tonnes de tomates par an.Face à la concurrence du Maroc, les producteurs français ont tenté de se spécialiser dans des productions de niche telles les tomates anciennes ou les tomates cerises. Mais le Maroc a développé ce créneau et inonde aujourd’hui le marché français de tomates cerise, parfois au-delà des dates prévues par l’accord de libre-échange.La grogne des agriculteurs français fait trembler les producteurs marocains de la tomateLe flux de tomates en provenance du Maroc ne semble pas devoir se tarir. En février, la région d’Agadir a connu des températures proches de 30 °C. Résultat : un professionnel «s’étonne ainsi d’avoir produit comme en mars ou en avril». Et en plus, confiait l’agriculteur au quotidien Le Monde en février dernier : «Un hectare qui donnait en moyenne 300 kg par jour a donné plus d’une tonne cette saison».Actuellement, sur 10 tomates consommées en France, 6 viennent du Maroc. Les agriculteurs français ont du mal à résister au rouleau compresseur marocain.Le chauffage d’un hectare de serre leur revient à 45.000 euros, puis a grimpé jusqu’à 70.000 euros en 2022 du fait de la flambée du prix du gaz, suite au déclenchement de la guerre en Ukraine. Résultats, en 2023, une réduction de 13 % de la production française de tomates sous serre.À Agadir, où sont concentrés 85 % de la production de tomates, les serres n’ont pratiquement pas besoin d’être chauffées, en janvier la température moyenne est de 22 °C.Sur les 7.500 hectares cultivés au Maroc, la moitié est consacrée à l’export. Une culture pratiquée le plus souvent dans des serres multi-chapelles, mais dont le sol est contaminé par les parasites de la tomate du fait d’un retour trop fréquent de cette culture.Les rendements sont de 300 à 350 tonnes par hectare, la technicité de la filière est élevée avec une utilisation progressive de filets spéciaux afin d’éviter l’entrée d’insectes dans les serres, de variétés à haut rendement, de plants greffés (fournis par des pépinières spécialisées), de fibres de coco pour éviter les parasites du sol, de fertigation avec recyclage de l’eau et parfois d’aération contrôlée par ordinateur.Au Maroc, un chiffre témoigne à lui seul des capacités d’une filière principalement tournée vers l’exportation. En quelques années, les stations de conditionnement sont passées de 120 avec 90.000 tonnes traitées à 20 avec 450.000 tonnes. Des stations qui font appel aujourd’hui à des trieurs optiques afin d’éliminer les fruits ne répondant pas au cahier des charges des acheteurs français.Autre différence, les coûts salariaux. En France, les agriculteurs rémunèrent la main d’œuvre à 14 euros l’heure tandis qu’au Maroc, c’est près de dix fois moins avec 16 dirhams, soit près de 1,50 euro, l’heure.Les agriculteurs marocains ne sont qu’une petite partie d’un immense puzzle. Les importations de tomates sont le fait de puissantes sociétés européennes alliées à des hommes d’affaires marocains.Comme le note Le Monde : «Plusieurs sociétés de premier plan ont leurs sièges sociaux dans le Sud de la France, produisant au Maroc des tomates qu’elles conditionnent ensuite dans l’Hexagone.»Parmi ces sociétés, il y a Azura, un nom qui figure sur la plupart des tomates cerises commercialisées en hiver par la grande distribution en France.Ce leader de l’import est né en 1998 de l’association entre le chef d’entreprise marocain, Mohamed Tazi et l’entrepreneur breton, Jean-Marie Le Gall. Un entrepreneur qui avait déjà à son actif la création de la coopérative Savéol, un poids lourd français de la tomate.Mohamed Tazi n’en est pas à son premier coup. Avec le Français Pierrick Puech, très connu depuis plusieurs décennies au Maroc pour ses investissements dans le secteur agricole, il a créé le groupe Idyl également chargé de l’exportation de tomates vers la France.Installé dans le Sud de la France, Idyl se targue du fait qu’il «récolte au Maroc depuis plus de trente ans les meilleures variétés de tomates».La plainte déposée par les autorités marocaines peut-elle aboutir ? L’identification des auteurs des saccages des produits transportés par les camions est tout à fait possible dans la mesure où ces scènes ont le plus souvent été filmées.Reste que dans le cas français, les agriculteurs bénéficient d’une large mansuétude de la part des pouvoirs publics. En janvier dernier sur la chaîne TV TF1, Gérald Darmanin, le ministre français de l’Intérieur, a indiqué assumer de «laisser faire» les agriculteurs lors de leurs actions de blocage, ajoutant qu’il fallait «entendre» les revendications des agriculteurs.Dans le cas du blé et des poulets ukrainiens qui inondent l’UE, les dirigeants européens indiquent vouloir installer des barrières.Les tomates du Maroc pourraient bientôt être dans le collimateur des autorités françaises et européennes. Déjà, certains exportateurs marocains appellent à diversifier les marchés, notamment vers la Russie.Ne souhaitant pas envenimer les choses, des professionnels de la région d’Agadir confient au quotidien Le Monde que les agriculteurs français se trompent de cible : «Au lieu de faire la guerre contre un importateur X ou Y, ils devraient s’attaquer à la différence des prix entre celui donné au producteur et celui facturé au consommateur. Les vrais responsables sont les grandes surfaces, pas nous».Au Maroc, les médias s’inquiètent des actions des agriculteurs espagnols et français contre les produits agricoles marocains, en mettant en garde contre des conséquences qui pourraient être désastreuses sur les exportations.Après le Plan vert Maroc, le plan Génération Green mise sur une agriculture d’exportation gourmande en eau. À elles seules, les sécheresses récurrentes au Maroc ont coûté 300.000 emplois.À Agadir, le déficit hydrique est tel que les services agricoles incitent les producteurs de tomates à économiser l’eau et promettent la possibilité d’utiliser le dessalement de l’eau de mer. Une eau dont la facture au mètre cube serait multipliée par dix.Pénurie d’eau, destruction de tomates en Europe, parasitisme latent, les ennuis de la filière tomate au Maroc s’accumulent.SUR LE MÊME SUJET :Maroc : la gestion hasardeuse de l’agriculture prive la population d’eau" }, { "title": "Erwan Davoux, candidat aux législatives françaises : « Diminuer les visas aux Algériens fut une erreur »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/erwan-davoux-candidat-aux-legislatives-francaises-diminuer-les-visas-aux-algeriens-fut-une-erreur/", "description": "No Description", "content": "Erwan Davoux est candidat aux élections législatives françaises anticipées du 30 juin prochain dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Dans cet entretien, il évoque ses liens avec le Maghreb, sa vision sur l’immigration, les relations franco-algériennes et Gaza.Vous vous présentez dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend le Maghreb. Pourquoi cette circonspection ?Je suis natif de Tunisie, (3ème génération), pays où j’ai grandi et pour lequel j’éprouve une immense affection. J’y ai effectué toute ma scolarité, dans l’enseignement français à l’étranger (mon père était enseignant au Lycée Français de la Marsa). Cela m’a particulièrement marqué. J’ai d’ailleurs participé à la création de l’association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde.J’ai sillonné les différents pays de la circonscription dans mes différentes fonctions de conseiller diplomatique. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de me rendre plusieurs fois à Alger et Oran et l’honneur d’y accompagner Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.Lorsque je suis arrivé à Paris pour mes études supérieures à l’Institut d’Études Politiques, j’ai choisi de faire aussi un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département d’études arabes. Afin de ne jamais rompre avec le monde arabe et consolider mon niveau en arabe littéral, langue que j’ai commencé à apprendre dès l’âge de 6 ans.Toutes mes racines sont dans cette circonscription.Vous vous présentez avec quel parti politique ?Je serai un candidat indépendant dont l’inspiration est gaullienne, chiraquienne et qui soutient les prises de positions remarquables de Dominique de Villepin.Je n’ai sollicité aucune investiture. Les partis politiques ne jouent plus leur rôle d’éclairer et contribuer au débat public mais servent uniquement les intérêts de leurs dirigeants. L’intérêt général, la France, les Français de l’étranger sont très loin de leurs préoccupations.Ma voie sera authentique et sincère, conformément à mon engagement de jeunesse derrière Jacques Chirac.L’immigration est au cœur des débats de la campagne électorale. Quelles sont vos propositions sur le sujet ?L’immigration est trop souvent au centre du débat comme si elle était le seul enjeu à relever. Il y en a bien d’autres !Souvent appréhendée sous un aspect purement négatif, de rejet de l’autre, de tout ce qui est différent, je plaide pour une position plus équilibrée. Une immigration maîtrisée est naturellement indispensable mais encore faut-il avoir une approche intelligente et sortir des clichés. Il y a naturellement des problèmes d’intégration qu’il faut affronter et régler. L’actuel pouvoir délaisse la politique de la ville et abandonne la mixité sociale. On communique peu ou pas sur les réussites exemplaires.La pratique de la langue et les attaches familiales me paraissent être les deux facteurs clés à prendre en compte. Sous cet angle, les Algériens n’ont aucune vocation à être pénalisés, bien au contraire.« La France est riche de sa diversité » déclarait Jacques Chirac dans son dernier message aux Français, en mars 2007. C’est ma position.Et concernant les visas Schengen pour les Algériens ?La décision brutale et purement électoraliste de diminuer de 50% la délivrance de visas pour les Algériens, en 2021, fut une erreur. Elle laissera un ressentiment durable négatif, en dépit d’un certain retour à la normale. La vie familiale, les projets ne doivent pas être pris en otage de contingences politiciennes décidées à l’emporte-Pièce ! La considération doit l’emporter sur la suspicion.Que proposez-vous concernant les relations entre la France et l’Algérie pour surmonter les blocages actuels ?Je souhaite, qu’après l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la relation connaisse une nouvelle impulsion forte. Je suis un partisan de l’amitié franco-algérienne. Je n’appartiens pas à la macronie mais mon pays passe avant tout. C’est l’intérêt de nos deux grandes nations, me semble-t-il, de parvenir à une relation intense et apaisée.L’occasion s’était déjà présentée avec Jacques Chirac, en 2005, mais nous avons manqué ce rendez-vous avec l’Histoire, à cause de ce stupide « Amendement Vanneste » sur le « rôle positif de la colonisation ».Cette fois, je pense que le contexte est favorable, les annonces faites récemment dans le domaine mémoriel, la restitution des biens, vont dans le bon sens.Un grand Traité d’Amitié fondateur permettant une appréhension lucide du passé et jetant les bases d’une relation future dense devra émerger. Peut-être doit-on s’inspirer du Traité de l’Elysée, conclu, en 1963 entre la France et l’Allemagne….Vous avez pris des positions courageuses concernant la guerre à Gaza. Si vous êtes élu, quels sont les projets que vous allez défendre à l’Assemblée nationale ?Les massacres commis à Gaza ne sont ni une parenthèse ni une simple question qui se limite à l’international. Ils me révoltent car ce sont tous les fondements de la civilisation qui sont remis en cause : égale valeur et dignité de la vie humaine. Le droit international et humanitaires sont bafoués. Les valeurs d’égalité et de Laïcité de la République sont écartées. En effet, la laïcité est la reconnaissance de toutes les religions comme respectables et leur traitement de manière égale. Elle ne doit pas être détournée pour jeter la suspicion sur l’une d’entre elles.Je déplore la passivité de la diplomatie française sur cette question et sa politique hésitante voir incohérente.  En revanche, je salue avec respect l’immense travail accompli par la diplomatie algérienne sur ce dossier fondateur.Dans l’immédiat, il s’agit de stopper le gouvernement de Netanyahou, les sionistes révisionnistes et les kahanistes suprémacistes en prenant des sanctions : gel des avoirs, interdiction de se rendre sur le territoire national, sanctions commerciales, révision de certains accords.Naturellement, les décisions que prendront la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International s’imposeront à tous.La reconnaissance de l’État palestinien est urgente, je suis certain que Jacques Chirac l’aurait fait depuis longtemps !À l’Assemblée Nationale, je porterai cette voie et cette voix là pour que la diplomatie française renoue avec sa tradition gaullo-chiraquienne, conforme à son histoire et à ses valeurs." }, { "title": "L’Algérie recrute des enseignants pour l’enseignement de l’arabe en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-recrute-des-enseignants-pour-lenseignement-de-larabe-en-france/", "description": "No Description", "content": "L’Algérieprend part à l’enseignement de la langue arabe en France. L’ambassade d’Algérie à Paris vient de lancer une opération de recrutement d’enseignants d’arabe contractuels dans les écoles élémentaires françaises.France / Par cyrano / Adobe StockCette opération pilotée par le service de l’enseignement de lalangue arabeen France vise le recrutement d’instituteurs dans 39 départements français.C’est une «opération de recrutement sur dossiers de candidatures pour l’accès au poste d’enseignant contractuel à temps partiel (payés à l’heure) de langue arabe dans les écoles élémentaires publiques françaises. La période de l’envoi des candidatures est fixée à vingt jours ouvrables, à compter de la publication du présent avis (du 14 juin au 15 juillet 2024)», a précisé l’ambassade d’Algérie dans un avis de recrutement qui a été partagé sur les réseaux sociaux par le député des Algériens de France Abdelouahab Yagoubi.L’Algérie recrute des enseignants d’arabe dans plusieurs départements en FranceLes candidats à ces postes doivent «posséder la nationalité algérienne et résider en France» ; ne pas avoir commis d’actes touchant la souveraineté et l’intérêt national; être titulaire d’un diplôme universitaire algérien ou d’un titre équivalent en rapport avec la matière enseignée; être détenteur d’une certification de connaissance de la langue française de niveau B2 au minimum.L’ambassade d’Algérie enFranceprécise que les détenteurs de diplôme d’État ou de diplôme national de l’enseignement supérieur français sont dispensés de la certification B2.Les candidats ne doivent pas avoir de mention au bulletin de leur casier judiciaire «incompatibles avec l’exercice de l’emploi postulé» alors que ceux qui ont été condamnés à une «peine infamante» ne peuvent pas candidater.L’ambassade d’Algérie en France a détaillé, dans le même avis de recrutement, les noms et le nombre de départements où sont implantées les écoles élémentaires où seront affectés les enseignants contractuels recrutés.Dans le détail, 17 enseignants seront affectés dans des écoles situées dans la région Ile de France, sept instituteurs contractuels pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, six pour le Grand-Est, six pour la région sud-est et trois enseignants pour la région sud-ouest." }, { "title": "Algérie, Hezbollah-Israël, législatives en France… Les dernières infosIl y a 2 heures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-hezbollah-israel-legislatives-en-france-les-dernieres-infos/", "description": "No Description", "content": "Plusieurs hadjis morts à cause de la chaleur en Arabie Saoudite, le Hezbollah envoie un message à Israël, un Aïd sans eau à Tiaret, législatives en France et la position forte de Kylian Mbappé… Les dernières infos.Par butenkow / Adobe StockLe Hezbollah adresse un message fort à IsraëlLe Hezbollah a diffusé mardi des images de sites civils et militaires israéliens qu’il a obtenues en faisant survoler des drones au-dessus d’Israël.Ces images sont contenues dans des vidéos d’une durée totale de près de 10 minutes, constituent un message clair à Israël qui multiplie les menaces d’intervention militaire à grande échelle en Liban.Hezbollah has published a video showing one of its reconnaissance drones flying over northern Israel, including the Haifa port.pic.twitter.com/7UxfpiX3Io— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian)June 18, 2024Elles montrent des navires de guerre israéliens amarrés dans le port de Haïfa, des installations militaires stratégiques et des quartiers résidentiels.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, des affrontements réguliers ont eu lieu entre Israël et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.L’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises des villes libanaises pour assassiner des dirigeants de la milice libanaise et cette dernière a tiré de nombreuses roquettes sur Israël.Arabie Saoudite : plusieurs hadjis morts à cause de la chaleurLes images de pèlerins morts à cause des fortes chaleurs qui affectent l’Arabie Saoudite ces derniers jours sont insoutenables.Sur les réseaux sociaux, des vidéos choquantes montrant des cadavres de hadjis gisant par terre sont partagées.Selon les autorités saoudiennes, au moins 550 pèlerins, dont 323 Égyptiens, sont morts à cause de la chaleur, selon de nombreux médias. Les températures ont atteint 51,8 degrés à la Mecque.Algérie : la crise de l’eau perdure à Tiaret et caniculeLa crise de l’eau perdure àTiaretoù une bonne partie des quartiers de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien a passé l’Aïd-el-Kébir avec des robinets à sec.Une situation qui a provoqué des tensions. Des habitants sont sortis pour protester contre le manque d’eau, en bloquant notamment la RN 23 reliant Tiaret à Oran.À Frenda, la situation a failli dégénérer à cause toujours du manque d’eau. Des citoyens mécontents ont barré la RN 14 reliant les wilayas de Tiaret et Mascara, selon le Quotidien d’Oran qui précise que même si l’eau est revenue dans les robinets le deuxième jour de l’Aïd, mais la pression n’était pas suffisante pour approvisionner tous les habitants, notamment ceux qui résident dans les étages supérieurs des bâtiments.En plus du manque d’eau à Tiaret, de nombreuses régions d’Algérie ont passé la fête de l’Aïd-el-Kébir sous de fortes chaleurs, avec des températures de plus de 49 degrés dans certaines wilayas du grand Sud. Au Nord du pays, le sable du Sahara a enveloppé plusieurs villes, dont Alger.Législatives en France : la position forte de Kylian MbappéEn France, la campagne pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet bat son plein.Trois camps diamétralement opposés s’affrontent pour obtenir la majorité absolue leur permettant de constituer un gouvernement : l’extrême droite, le Front populaire et le camp du président Emmanuel Macron. Selon les sondages, aucun camp n’est donné vainqueur dès le premier tour.De nombreuses voix se sont exprimées pour appeler à faire barrage au Rassemblement national (ex-Front national).Parmi lesquelles l’attaquant de l’équipe de France Marcus Thuram, mais surtout la superstar des Bleus Kylian Mbappé qui a appelé les Français à voter massivement pour faire barrage aux extrêmes. «On a des valeurs de mixité, tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger.J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet», a déclaré Mbappé dimanche 16 juin, la veille du match France – Autriche (1-0), comptant pour le premier tour de l’Euro 2024 en Allemagne.Un appel qui a mécontenté les défenseurs du Rassemblement national.Le taux de participation à ces élections devrait être supérieur à celui des Européennes du 9 juin dernier où le Rassemblement national a raflé la mise avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Pour ce scrutin législatif, les enjeux sont différents. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 400.000 procurations ont été enregistrées jusqu’au dimanche 16 juin, soit 6,5 fois que lors des précédentes législatives de juin 2022. Cette hausse du nombre de procurations n’est pas une bonne nouvelle pour l’extrême-droite, selon les observateurs.SUR LE MÊME SUJET :Bras de fer UE – Algérie, Tebboune au G7, Mahrez, Air Algérie : les dernières infos" }, { "title": "Cet aéroport français desservi par Air Algérie est menacé de fermetureIl y a 1 heure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/cet-aeroport-francais-desservi-par-air-algerie-est-menace-de-fermeture/", "description": "No Description", "content": "Air Algérie assure trois vols réguliers sur les cinq disponibles au départ de l’aéroport de Lorraine, dans l’Est de la France, ce qui représente 60 %. En difficulté après la perte d’une nouvelle ligne, l’aéroport français risque de fermer.Quand on pense aux volsAir Algériedepuis la France, les premiers aéroports qui viennent à l’esprit sont ceux des grandes villes où habite une importante population d’origine algérienne. On pense à Paris, avec ses deux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly, Marseille, Lyon, Lille…Photo par Jag_cz / Adobe StockMais Air Algérie dessert aussi des aéroports de taille plus modestes, avec comme objectif d’être la plus proche possible de la communauté algérienne en France. Parmi ces petits aéroports figue celui de Lorraine, dans l’Est de la France.En octobre 2021, alors que les vols reprenaient progressivement après la suspension liée au Covid-19, Lorraine Aéroportsuppléait presque Air Algériede reprendre ses dessertes. Et pour cause : sa survie en dépendait.L’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine menacé de fermetureDeux ans et demi plus tard, la compagnie aérienne algérienne a bien repris ses vols, mais l’aéroport lorrain n’est pas pour autant sorti de la crise. Après avoir perdu plusieurs lignes, il est désormais menacé de fermeture malgré la forte présence d’Air Algérie qui représente désormais 60 % des lignes régulières assurées depuis Lorraine Aéroport.Aux écrans de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, ne s’affichent plus que cinq lignes régulières, rappelle le média local Les Frontaliers, ce mercredi 19 juin : Toulouse dans le Sud de la France, Casablanca au Maroc et trois destinations en Algérie (Constantine, Alger et Oran). Ces dernières sont toutes assurées par Air Algérie.En effet, sa ligne historique pour Marseille vient d’être stoppée début juin par la compagnie Twin Jet, ce qui représente un véritable coup dur pour ce petit aéroport qui risque désormais la fermeture.Une fermeture qui ne devrait pas intervenir dans l’immédiat, précise le média français. En effet, la Région Grand-Est s’opposerait à cette option. «Mais l’institution qui gère cet aéroport et deux autres sur son territoire a demandé un audit financier pour y voir plus clair. La Chambre régionale des comptes devrait rendre son rapport début 2025», précise Les Frontaliers.SUR LE MÊME SUJET :Voyage en Algérie sans passeport : la mesure est bien appliquée dans les aéroports français" }, { "title": "Crise de l'eau en Algérie : un plan d’urgence de 200 millions de dollarsIl y a 18 min", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-de-leau-en-algerie-un-plan-durgence-de-200-millions-de-dollars/", "description": "No Description", "content": "La crise de l’eau perdure àTiaret. La grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien s’est retrouvée, début juin, sans eau après l’assèchement du barrage de Ben Khedda qui alimentait la wilaya.Photo par G.Go / Adobe StockLes autorités ont déployé un plan d’urgence pour remédier à la situation, mais la population mécontente, a mené de nombreuses actions de protestation pour exprimer sa colère et sa soif.Deux importantes routes nationales reliant Tiaret à Oran et Mascara ont été barricadées par des manifestants durant l’Aïd-el-Kébir qui a été célébré dimanche 16 juinen Algérie.Vendredi, la veille de cette fête religieuse, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal s’est rendu une nouvelle fois dans cette wilaya où il a mis en service des installations de transfert d’eau depuis la zone de captage du Chott Chergui vers la ville de Tiaret. Un projet qui devrait réduire la tension en matière d’approvisionnement d’eau depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda qui traditionnellement alimente la ville.À cette occasion, le ministre de l’Hydraulique a annoncé le lancement d’un nouveau programme pour réduire la tension sur l’eau. Un type de programme où, à l’avenir, les agriculteurs pourraient avoir leur place.Ce projet de transfert permettra d’approvisionner quotidiennement la ville de Tiaret avec 10.000 m³ d’eau, ce qui portera la capacité totale à 34.000 m³.À cette occasion, le ministre a annoncé que «le 23 juin débuteront les travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de 11 communes de la wilaya de Tiaret et la wilaya déléguée de Kasr Chellala, à partir du bassin de Djermaya», selon l’agence APS.Pour faireface  à la situation alors que d’autres régions du pays souffrent du manque d’eau, l’Algérie a dégagé une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars algériens, soit un peu plus de 200 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets urgents au profit des zones exposées au stress hydrique dans le pays. Ce montant a été dévoilé lors de la même visite par Taha Derbal.Gestion de l’eau en Algérie : la nécessité de changer d’approcheLors d’un point de presse le ministre a souligné que « les walis de la République ont reçu jeudi des correspondances pour contacter les gestionnaires des ressources en eau afin d’entamer, immédiatement, la mise en œuvre des projets soumis, qui comprennent des puits, des installations de stockage et d’autres pour mobiliser les ressources en eau, à condition que les délais de réalisation n’excèdent pas quatre mois ».Ce programme s’apparente à des opérations de petite hydraulique à l’image de l’installation d’une station de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.En l’espace de quelques semaines en 2023, l’entreprise publique Cosider a installé plusieurs canalisations de gros diamètres et des pompes de forte puissance qui ont permis d’éviter que des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau douce de l’oued Sebaou ne se jettent dans la mer.L’hydrogéologue Malek Abdesselam de l’université de Tizi-Ouzou avait suggéré une telle opération et, à plusieurs reprises, s’était prononcé pour la construction de digues ou de stations de pompage.Un autre exemple de réalisation concerne en Mitidja avec recharge artificielle de la nappe souterraine. Le creusement de bassins d’infiltration à proximité de l’oued El Hararch ont permis entre 2011 et 2014 une remontée du niveau de la nappe à la grande satisfaction des agriculteurs qui avait vu leurs puits s’assécher. La chercheuse Djerad Hassiba de l’université de Blida a mesuré en 2015 « une augmentation du niveau piézométrique » de la nappe.Il y a longtemps que les pratiques paysannes permettent de récolter l’eau des crues d’oueds. C’est le cas en milieu steppique où de simples retenues de terres et de cailloux permettent l’épandage des crues vers les champs.Cette pratique requiert peu de moyens. De simples gabions ou des big bag remplis de gravier et de galets peuvent permettre de dévier les eaux et contribuer à leur infiltration vers la nappe souterraine.Le cas des agriculteurs du Mzab est connu mondialement comme un exemple de collecte des eaux de crues pour irriguer les palmeraies et recharger avec le surplus la nappe d’eau superficielle. Le cas des ghouts d’Oued Souf et des foggaras du Touat (Adrar) sont là également pour rappeler l’ingéniosité de la paysannerie algérienne à s’adapter à des environnements arides.Cependant, le développement des forages a parfois relégué au second plan ces traditions ancestrales.Défense et restauration des solsDe par les superficies occupées et les techniques employées, les agriculteurs ont une action directe sur les possibilités de mobilisation de l’eau des pluies.C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’administration coloniale a mis en œuvre des programmes de lutte contre l’érosion et de collecte des eaux en Algérie.Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des cordons de pierres et des banquettes de terre ont été installées avec l’emploi de bulldozers sur les sols en pente. Mais ces opérations réalisées sans consultation des populations rurales n’ont pas eu de succès.Faute d’entretien, de nombreuses banquettes se sont effondrées et ont parfois accru le ravinement du sol. De 1985 à 1995, des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière (Inrf) et de l’Institut français de recherche pour le développement (Ird) ont examiné l’état de plus de 300.000 hectares de banquettes en Algérie.Il est apparu que « 20 % des banquettes ont été totalement effacées à la charrue par les paysans, tandis que 60 % n’ont jamais été entretenues et sont ravinées ou presque effacées ».Plus grave, près de 70 % des paysans enquêtés se sont montrés hostiles aux banquettes installées sur leurs terres. « Elles entraînent une perte de surface cultivable » ont-ils déclaré.Quant aux lacs collinaires, il est apparu que leur durée de vie n’était que de 4 à 10 ans contre 40 prévus. En cause le fait que « les talus et exutoires ne sont pas entretenus régulièrement », une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’envasement des barrages situés en aval.Les images d’archives des années 1950 conservées par l’Institut français de l’audiovisuel (INA) montrant l’exportation de moutons vers la métropole témoignent de la surexploitation des pâturages naturels.On y voit qu’une partie des bêtes exportées provenaient de troupeaux qui pâturaient la végétation des collines, ce qui a diminué le couvert végétal protégeant le sol contre l’érosion.Dans de nombreuses régions d’Algérie, la multiplication des sentiers qui s’entrecroisent sur les pentes de ces collines témoignent de la perpétuation de cette pratique.Si la présence d’animaux dans les sous-bois peut permettre un débroussaillage et contribuer à la réduction des incendies, la charge des animaux reste inadaptée pour permettre la régénération de la végétation.Dès les années 1970, les coopératives d’élevage pastoral mises en place par les services agricoles dans le cadre de l’Association pour le Développement du Pastoralisme ont montré que, là où les parcours steppiques étaient protégés par des clôtures régulant la présence de moutons, la végétation était plus abondante.Gestion de l’eau : ces techniques ancestrales qui ont fait leur preuvesProgressivement, à partir du milieu des années 1980, une autre approche de la gestion des eaux de pluie a vu le jour en Algérie. C’est le cas à l’INRF où les chercheurs ont adopté une nouvelle approche visant à associer les agriculteurs et les populations rurales.Cette approche est née de l’analyse critique des pratiques anciennes et de travaux expérimentaux. En 2012, un groupe international de chercheurs a établi le bilan de soixante années de recherches sur l’érosion hydrique et la lutte antiérosive au Maghreb.Parmi leurs observations, il est apparu que pour réduire le ruissellement et l’érosion sur les sols en pente, le maintien d’une végétation herbacée était préférable aux seuls arbres.Ainsi en Tunisie, les oliviers sur sol nu ne réduisent l’érosion que de 10 % contre 80% lorsque le sol est couvert à plus de 60 % par « une litière, un paillage ou des résidus de récolte ». Au Maroc, en présence de végétation naturelle, l’érosion ne dépasse pas 2 t/ha/an mais dès que le sol est labouré, elle peut atteindre 20 t/ha/an.Il a été observé qu’en remplaçant le semis direct au labour, l’infiltration de l’eau dans le sol était augmentée de 30%. Or, en Algérie, le labour reste pratiqué sur 7 millions d’hectares de terres agricoles.Dans les régions aux sols érodés, pour freiner l’écoulement de l’eau dans des ravins, les chercheurs l’INRF et de l’IRD ont aménagé des seuils avec les moyens les plus divers : gabions, pierres sèches, grillage, pneus usagés, sacs d’engrais ; puis ils ont planté des arbres fruitiers et des fourrages.Progressivement ils ont noté que « la ravine s’est transformée en oasis linéaire où la biodiversité a été recréée, tandis que la dynamique de l’eau a été profondément améliorée ». Mieux, revenant dix années après sur les lieux, ils ont constaté que : « ces aménagements sont encore efficaces ».Ces « méthodes douces » contrairement aux anciennes banquettes aménagées à l’aide d’engins de chantier, sont gérées par les paysans et permettent de capter les eaux de surface.C’est le cas avec l’installation de digues au fonds des ravins, de cordons de pierres sèches, de cultures en courbe de niveau, de paillage ou de bandes enherbées aboutissant progressivement à l’établissement de terrasses. En Tunisie, la réalisation de cordons de pierres a réduit les crues de l’oued Zioud.Comme l’affirment les auteurs de ce bilan : « cette approche de la gestion durable de l’eau et de la productivité des sols interpelle les paysans, car elle leur restitue leur liberté d’innover. Elle a permis de resituer les techniques traditionnelles de gestion de l’eau et de la fertilité des sols de montagne dans le cadre d’un développement rural rénové ».Cette approche nouvelle est également prise en compte au niveau du Barrage vert, cette gigantesque ceinture verte conçue pour stopper l’avancée du désert en Algérie.En août 2023, Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage auprès de la Direction générale des forêts (DGF) vert indiquait à propos de ce projet : « Sa réhabilitation et son extension, relancées actuellement dans le cadre d’une stratégie rénovée, vont contribuer davantage à la prospérité des populations vivant dans ses espaces ».Une approche visible à travers les espèces choisies : « Parmi ces espèces, nous avons les arbres rustiques tels l’olivier, le pistachier, l’amandier et le caroubier », avait-elle confié à l’agence APS.De son côté l’association Torba pour le développement en Algérie de l’agro-écologie vulgarise l’installation de « swales » sur les sols en pente au niveau des petites exploitations agricoles dans les montagnes (Babors, Djurdjura, Tlemcen). Ces tranchées réalisées selon les courbes de niveau permettent de retenir l’eau des orages et assurent son infiltration.Une gestion de l’eau par des structures peu complexesLa crise de l’eau qu’a connue la wilaya de Tiaret a servi de révélateur des effets du réchauffement climatique en Algérie.L’expérience de ces 60 dernières années montre que la gestion de l’eau peut concerner le secteur agricole et passer par des structures peu complexes : haies en bordure de champs, murets de pierres, cuvettes en demi-lune autour des oliviers, cordons de pierres, terrasses progressives.Il s’agit de techniques connues des paysans et qui n’exigent pas de moyens mécaniques lourds. Ces résultats ont souvent été obtenus à travers de petits financements et une coopération entre chercheurs maghrébins et européens.Pour ces chercheurs, la rapidité de l’érosion pose un problème grave concernant « l’alimentation future d’une population en pleine croissance au Maghreb, puisqu’elle double tous les 25 ans ».Aussi recommandent-ils de faire connaître les ouvrages traditionnels et d’encourager les pratiques vertueuses. Certains chercheurs se prononcent pour l’attribution de subventions aux agriculteurs adoptant ces pratiques au titre de services écologiques rendus à la société. La réduction du labour ou de la vaine pâture peut en effet contribuer à réduire l’envasement des barrages.Ce sont là de nouveaux moyens dans la lutte contre le stress hydrique généralisé qui s’installe progressivement sur l’ensemble du Maghreb.SUR LE MEME SUJET :L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde" }, { "title": "Expropriation des propriétés algériennes au Maroc : le détail des biens concernés", "link": "https://www.tsa-algerie.com/expropriation-des-proprietes-algeriennes-au-maroc-le-detail-des-biens-concernes/", "description": "Nouvel épisode de la crise entre l’Algérie et le Maroc. Dimanche 17 mars, le...", "content": "Nouvel épisode de la crise entre l’Algérie et le Maroc. Dimanche 17 mars, le ministère algérien des Affaires étrangères adénoncéun projet des autorités marocaines visant à exproprier des biens immobiliers appartenant à l’ambassade d’Algérie à Rabat. La presse marocaine livre plus de détails sur les biens concernés et divulgue la partie qui a signé la décision.L’Algérie a condamné« dans les termes les plus énergiques », le projet de confiscation des prémices de son ambassade au Maroc, accusant ce dernier de s’engager« dans une nouvelle phase escalatoire dans ses comportements provocateurs à l’égard de l’Algérie ».L’Algérie a promis de répliquer à cette« spoliation caractérisée ».« Le Gouvernement algérien répondra à ces provocations par tous les moyens qu’il jugera appropriés »et« aura recours à toutes les voies et à tous les moyens de droit disponibles », a indiqué le communiqué.Selon la presse marocaine, la décision d’exproprier les biens appartenant à l’État algérien a été prise au plus haut niveau du gouvernement. Elle a été signée par le Premier ministre Aziz Akhannouch, rapportent de nombreux titres, dont Bladi.net.Selon la même source, le chef du gouvernement marocain a pris la décision sur proposition du ministère de l’Économie et des finances, et après consultation avec le ministère de l’Intérieur.Dans la décision gouvernementale, il est précisé que cette expropriation est motivée par « les besoins d’extension des locaux de services relevant du ministère des Affaires étrangères à Rabat », écrit le journal marocain.Il s’agit de la Villa du soleil levant d’une superficie de 492 m² et de deux autres biens fonciers de 619 et 630 m². Ce dernier abrite une résidence sur deux étages et des bureaux au rez-de-chaussée.Maroc : une longue série de provocations à l’égard de l’AlgérieLa décision de Aziz Akhannouch concerne aussi trois autres lots de terrain appartenant à des Marocains.Le journal marocain cite un avis publié le 13 mars au Bulletin officiel des annonces légales accordant un délai de deux mois aux personnes concernées par cette expropriation, y compris donc l’ambassade d’Algérie,« pour faire part de leurs remarques ou s’opposer à cette procédure. »En janvier dernier, c’est une ressortissante algérienne établie au Maroc qui a été expropriée. Karma Kheira a été dépossédée par un arrêté conjoint des ministères de l’Agriculture, de l’Intérieur et de l’économie, de sa terre agricole de plus d’un hectare qu’elle exploitait depuis 1973 dans la commune de Madagh, au nord-est du royaume.En ciblant les biens de l’État algérien, le Maroc franchit une nouvelle étape dans la provocation à l’égard de son voisin, contredisant par les faits les appels de son roi Mohamed VI à tourner la page.La rupture des relations diplomatiques entre les deux pays en août 2021 avait été décidée par Alger suite à une série d’actes hostiles de Rabat, dont les plus notables sont l’appel à la partition du territoire algérien lancé par le représentant du Maroc à l’ONU, l’espionnage de personnalités et citoyens algériens via le logiciel israélien Pegasus et les menaces lancées à l’égard de l’Algérie par un ministre israélien à partir du territoire marocain. En 2013, des manifestants s’en sont pris au consulat d’Algérie à Casablanca et arraché le drapeau algérien, un 1ᵉʳ novembre.Après la rupture des relations diplomatiques, le royaume n’a pas cessé ses actes hostiles. Au contraire, il a franchi des pas dangereux comme lorsque son aviation a tué de sang-froid, en 2021, trois commerçants algériens à la frontière entre la Mauritanie et le Sahara occidental. Là encore, les Marocains avaient choisi la date symbolique du 1ᵉʳ novembre. Une provocation claire à l’égard de l’Algérie qui a dénoncé cette attaque.Après le séisme du 8 septembre dernier, le Maroc a décliné l’offre d’aide de l’Algérie. Une attitude qui a démasqué la fausseté de« la main tendue »du roi.Dans son discours à l’occasion de la fête du trône, fin juillet 2022,Mohamed VIavait appelé les Marocains à cultiver « l’esprit de fraternité, de solidarité et de bon voisinage qui les anime à l’égard de nos frères algériens » et assuré que les insultes qui ciblent l’Algérie« sont le fait d’individus irresponsables qui s’évertuent à semer la zizanie entre les deux peuples frères ».En 2023, à la même occasion, il a réitéré son appel, déclarant notamment :« Nous rassurons nos frères en Algérie, leur direction et leur peuple qu’ils n’auront jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc. »" }, { "title": "L'Algérie réagit fermement à de « nouvelles provocations » du Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-reagit-fermement-a-de-nouvelles-provocations-du-maroc/", "description": "Nouvelle escalade du Maroc dans sa stratégie de tension permanente avec l’Algérie. Cette fois,...", "content": "Nouvelle escalade duMarocdans sa stratégie de tension permanente avec l’Algérie. Cette fois, c’est un patrimoine algérien dans le royaume qui est ciblé. Le ministère des Affaires étrangères a réagi par un communiqué au ton très ferme.Dans un communiqué rendu public ce dimanche 17 mars, le ministère des Affaires étrangères algérien a fait état d’un projet marocain de« confiscation des prémices de l’ambassade d’Algérie au Maroc ».Le Maroc s’est engagé dans une«nouvelle phase escalatoiredans ses comportements provocateurs à l’égard de l’Algérie », a dénoncé le ministère des Affaires étrangères, en ajoutant que ces « nouvelles provocations se sont manifestées récemment à travers le projet de confiscation des prémices » de l’ambassade d’Algérie à Rabat. L’Algérie promet de répliquer par toutes les voies légales.Tout en condamnant« dans les termes les plus énergiques »cette« opération de spoliation caractérisée », et en dénonçant« avec force »son illégalité et son incompatibilité avec« les devoirs qu’assume tout État membre de la communauté internationale avec rigueur et responsabilité », l’Algérie promet qu’elle« répondra à ces provocations par tous les moyens qu’elle jugera appropriés ».« De même, ajoute la même source, elle aura recours à toutes les voies et à tous les moyens de droit disponibles, notamment dans le cadre des Nations Unies, pour assurer le respect de ses intérêts ».Pour l’Algérie, cet acte des autorités marocaines constitue« une violation inqualifiable du respect et du devoir de protection à l’égard des représentations diplomatiques d’États souverains que sanctuarisent tant le droit que la coutume internationale ».Cet acte s’inscrit« en contravention avec les pratiques internationales civilisées »et« déroge gravement aux obligations de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques qui lui imposent de respecter et de protéger les Ambassades sur son territoire quelles que soient les circonstances », a ajouté le ministère des Affaires étrangères.Les relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc sont rompues depuis août 2021 à l’initiative d’Alger suite à une série de provocations et d’actes hostiles du Maroc." }, { "title": "En pleine guerre à Gaza : Israël teste un drone militaire au Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/en-pleine-guerre-a-gaza-israel-teste-un-drone-militaire-au-maroc/", "description": "Le Maroc et Israël poursuivent leur coopération militaire malgré la guerre à Gaza qui...", "content": "Le Maroc et Israël poursuivent leurcoopération militairemalgré la guerre à Gaza qui a déjà fait plus de 31.000 morts parmi les Palestiniens depuis le 7 octobre dernier. Une société israélienne d’armement a choisi le royaume pour tester un de ses derniers drones.Les deux pays ont normalisé leurs relations en décembre 2020. Depuis, ils ont franchi plusieurs étapes dans leur coopération, notamment militaire et sécuritaire.En novembre 2021, à l’occasion d’une visite à Rabat de Benny Gantz, alors ministre israélien de la Défense, les deux parties ont signé un protocole de coopération sécuritaire et militaire «sans précédent». C’était la première fois que l’État hébreu passait un tel accord avec un État arabe.Le déclenchement de la guerre à Gaza a mis le Maroc dans une position très paradoxale. Alors que le palais royal se confine dans un silence gêné et complice, des manifestations imposantes sont organisées régulièrement dans les villes du royaume en soutien à la cause palestinienne et en rejet de la normalisation.La nouvelle situation ne semble toutefois pas avoir remis en cause l’agenda de coopération militaire tracé entre les deux pays.La preuve, c’est sur le territoire marocain que le groupe d’armement israélien BlueBird a choisi pour tester son nouveau drone kamikaze SpyX.Le test a eu lieu avec succès, a indiqué l’entreprise dans une vidéo mise en ligne sur son site Web.BlueBird est spécialisée dans la conception, le développement et la fabrication de drones.Selon les explications fournies par la société israélienne, SpyX permet de détecter et d’atteindre ses cibles «de manière organique» et effectuer des frappes de précision, en utilisant son double capteur jour/thermique. Transportant des ogives de 2,5 kg, le SpyX attaque à une vitesse de 250 km/h.Le dernier drone israélien resté «avec succès» au MarocLe système peut être transporté et déployé par un équipage de deux soldats. Le drone peut, en outre, voler jusqu’à 1,5 heure avec une portée de communication de 50 km.La première apparition de cette arme dans le royaume a été signalée par des médias israéliens en juin 2023.Le site spécialisé Infodrones avait rapporté en septembre 2022 que le Maroc a passé une commande de 150 drones WanderB et ThunderB, toujours auprès de BlueBird.Alors qu’Israël teste ses technologies militaires sur son territoire, la communication officielle marocaine tient un autre discours, réaffirmant le «soutien» du pays et son roi Mohammed VI à la cause palestinienne.«Nous avons une tradition très ancienne de soutien au peuple palestinien», a déclaré sur France Info l’ambassadrice du Maroc en France, Samira Sitaïl, qui a tenté de justifier piteusement la normalisation avec Israël.Selon elle, la normalisation ne remet pas en question «le droit inaliénable du peuple palestinien à bénéficier d’un État», assurant que le Maroc est une «force conciliatrice» entre Israël et la Palestine.Le Maroc tente d’exploiter au maximum l’envoi d’une aide humanitaire à la bande de Gaza pour faire oublier son silence devant les crimes que commet l’armée israélienne dans l’enclave palestinienne depuis plus de 5 mois.L’ambassadrice a expliqué que l’aide marocaine a pu être acheminée «grâce aux relations que nous entretenons avec l’État d’Israël».SUR LE MÊME SUJET :Entre la Palestine, Israël et le Sahara occidental, le Maroc ne cache plus son choixMaroc – Algérie : une femme politique marocaine accuse Israël d’attiser la crise" }, { "title": "« Le Maroc a le sentiment que le chantage est possible avec tout le monde »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-maroc-a-le-sentiment-que-le-chantage-est-possible-avec-tout-le-monde/", "description": "Abdelaziz Rahabi, ancien ministre, livre son analyse sur les relations entre l’Algérie et l’Espagne...", "content": "Abdelaziz Rahabi, ancien ministre, livre son analyse sur les relations entrel’Algérie et l’Espagneainsi que sur l’impact sur le Maroc de la reconnaissance par les États-Unis de la marocanité du Sahara occidental.Ce diplomate est bien placé pour évoquer lesrelations algéro-espagnolespour avoir été ambassadeur d’Algérie à Madrid et pour avoir fait partie, d’une génération qui s’est fortement investie pour l’édification d’une relation stratégique entre les deux pays.«Aujourd’hui, les choses ont changé» et la confiance est «perdue» ainsi que l’aspect stratégique de la relation qui n’a plus «l’importance qu’elle avait acquise dans les années 1970», déplore Abdelaziz Rahabi dans une longue interview au journal espagnol El Independiente, où il parle aussi de l’impact de la reconnaissance par les États-Unis de la marocanité du Sahara occidental sur le comportement du Maroc avec ses voisins.Cela est d’autant plus vrai depuis le revirement historique du gouvernement socialiste de Pedro Sanchez sur la question du Sahara occidental, il y a presque deux ans jour pour jour, le 18 mars 2022.Cette nouvelle position de l’Espagne, qui reste « la puissance administrante du Sahara occidental» et qui continue de ce fait d’avoir «une responsabilité historique» dans l’occupation de ce territoire par le Maroc, signifie que le pays «a perdu sa force et son statut de puissance modératrice» et «a choisi le statut de n’importe quel autre pays européen», juge Abdelaziz Rahabi.Une position qui fait perdre «tout son poids» à l’Espagne «dans la recherche d’une solution acceptable pour toutes les parties au conflit» et que le diplomate trouve «étrange», ajoute l’ex-ambassadeur d’Algérie à Madrid.«À ce jour, nous n’avons aucune explication. Le gouvernement algérien n’a pas reçu d’explication officielle sur la question, hormis ce qui a été publié dans la presse espagnole et la lettre adressée au roi du Maroc», dit-il.Abdelaziz Rahabi relève aussi le double standard par rapport au droit international du président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, «capable d’aller à Rafah et de dire qu’Israël viole le droit international humanitaire et soutient la solution à deux États, mais il va à Rabat et n’applique pas cemême discours au Sahara» occidental.Tout en reconnaissant à Madrid le droit d’avoir « les meilleures relations avec le Maroc», Abdelaziz Rahabi précise que l’Algérie ne regarde pas ses relations avec l’Espagne à travers le prisme des relations entre celle-ci et le royaume de Mohamed VI. «Nous avons notre récit des relations entre l’Algérie et l’Espagne, l’histoire de nos relations bilatérales», dit-il.Abdelaziz Rahabi pointe le chantage du Maroc et analyse les relations entre l’Algérie et l’Espagne«En raison de la position de chantage des États-Unis à travers la reconnaissance d’Israël en échange de la reconnaissance du Maroc sur le Sahara occidental (…) cela a donné au Maroc le sentiment que lechantageest possible avec tout le monde, c’est un gros problème», analyse Abdelaziz Rahabi, en allusion aux événements qui ont précédé le revirement espagnol.Avant la décision de Madrid de changer de position sur le Sahara occidental, les relations entre le Maroc et l’Espagne étaient caractérisées par un froid glacial.En mai 2021, plus de 8.000 migrants marocains ont pris d’assaut à la nage l’enclave espagnole de Ceuta, ce qui a provoqué une grave crise entre les deux pays. Moins d’un mois après, l’Union européenne a dénoncé le chantage migratoire du Maroc et moins d’une année plus tard, en mars 2022, l’Espagne a changé radicalement de position sur le Sahara occidental, en s’alignant sur les positions marocaines, ce qui a irrité l’Algérie.Pour Abdelaziz Rahabi, l’Algérie ne cherche pas une relation privilégiée avec l’Espagne mais des «relations de coopération, d’intérêts mutuels et de respect» et surtout «durables».Malgré la crise actuelle qui a fait qu’il n’y a «quasiment plus de relations entre l’Algérie et l’Espagne», rien n’est définitivement perdu et la «reconstruction est toujours possible», estime-t-il.Pour retrouver sa neutralité active dans le dossier du Sahara occidental, l’Espagne doit seulement «admettre que le plan marocain d’autonomie est une option parmi d’autres», ajoute Abdelaziz Rahabi.C’est ce qu’a fait Pedro Sanchez avec son discours devant l’Assemblée générale des Nations-Unies en septembre et qui a «beaucoup plu» en Algérie, rappelle Rahabi. Néanmoins, Sanchez n’a pas tenu les mêmes propos lors de sa visite à Rabat en février dernier.Le diplomate algérien relève comme «un fait important» que malgré la crise, «l’Algérie a respecté tous ses engagements envers l’Espagne en matière d’approvisionnement en gaz» et que, «en aucun cas le chantage au gaz n’a été évoqué».En dépit de tout ce qui s’est passé ces deux dernières années, en Algérie «nous continuons à avoir beaucoup de respect et d’affection pour l’Espagne et son peuple», indique Abdelaziz Rahabi, expliquant que la position d’un gouvernement «ne représente pas toute l’histoire».«Je reste optimiste quant au fait que l’Algérie et l’Espagne ont encore des possibilités d’améliorer leurs relations et de reconstruire quelque chose de solide sur tous les sujets, pas seulement sur le gaz», estime le diplomate algérien.SUR LE MÊME SUJET :Maroc – Algérie : une femme politique marocaine accuse Israël d’attiser la crise" }, { "title": "Le dur hiver des survivants du séisme meurtrier au Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-dur-hiver-des-survivants-du-seisme-meurtrier-au-maroc/", "description": "Au Maroc, la souffrance des survivants du séisme meurtrier de septembre dernier est double....", "content": "Au Maroc, la souffrance des survivants duséisme meurtrierde septembre dernier est double. En plus de la perte de leurs proches, ils font face à la lenteur de la reconstruction de leurs maisons qui ont été détruites par le tremblement de terre.Les plus chanceux sont logés dans des containers, les autres doivent se contenter de tentes.Il y a six mois, le 8 septembre 2023, un violentséismede magnitude 6,9 a frappé la région d’Al Haouz, dans le Haut-Atlas marocain, faisant près de 3000 morts, plus de 6 000 blessés et des dizaines de milliers de sans-abri.Le premier hiver après la catastrophe a pris de court les survivants, le gouvernement marocain n’ayant pas tenu toutes ses promesses de prendre en charge les retombées du tremblement de terre.Au moment du séisme, le roi Mohamed VI se trouvait en vacances en France. Il avait été critiqué pour avoir fait tardivement sa première sortie publique.Le roi et son gouvernement étaient fustigés pour la lenteur de leur réaction et leur décision de sélectionner l’aide internationale, n’acceptant que celle de quelques pays et déclinant notamment l’offre d’aide de l’Algérie et de la France.Mohamed VI a fait un déplacement à Marrakech une semaine après le séisme mais il ne s’est jamais rendu dans les zones sinistrées.Le tremblement de terre avait frappé des zones montagneuses déshéritées et difficiles d’accès. Les maisons construites en terre cuite n’ont pas résisté à la violente secousse.Selon les autorités, environ 60 000 habitations ont été détruites ou endommagées dans les villages du Haut-Atlas. Plusieurs jours après le séisme, les secours n’avaient pas pu accéder à certaines zones sinistrées, faute de voies d’accès, comme on a pu le constater à travers les témoignages des survivants dans les médias étrangers ou sur les réseaux sociaux.Six mois après, les mêmes médias étrangers multiplient les reportages qui décrivent les conditions difficiles des rescapés en plein hiver, contredisant les médias officiels marocains qui tentent de faire croire à une prise en charge optimale des retombées de la catastrophe naturelle.Au Maroc, le froid est le « grand ennemi des sinistrés » du séismeUne équipe de la chaîne franco-allemande Arte revient des zones sinistrées avec ce constat :« Dans ces villages du Haut-Atlas, rien n’a bougé depuis le séisme. Cinq mois après, tout est figé ». Intitulé« Maroc : l’hiver d’après », le reportage décrit les conditions difficiles d’une population déjà démunie avant le séisme et qui a tout perdu après.Le gouvernement marocain a promis une enveloppe de 11 milliards d’euros pour la prise en charge des rescapés et la reconstruction, mais dans beaucoup de villages, la reconstruction se fait attendre, dans d’autres, le déblaiement des gravats a à peine commencé.Si une partie des sinistrés sont logés dans des containers qui les protègent un tant soit peu des intempéries, d’autres sont toujours dans des tentes alors que les autorités qui ont annoncé un budget de 11 milliards d’euros pour prendre en charge les effets du séisme auraient pu mettre en place rapidement des maisons préfabriquées.Pour ceux qui souhaitent entreprendre eux-mêmes la reconstruction, le gouvernement marocain accorde des aides de 140 000 dirhams (14 000 dollars) et 80 000 dirhams (8 000 dollars) respectivement pour les habitations totalement détruites ou celles à retaper. Mais beaucoup de sinistres se plaignent de n’avoir pas encore reçu cette aide.Idem pour l’aide mensuelle accordée pour assurer la subsistance des rescapés. L’aide est fixée à 2500 dirhams (250 dollars). La somme est légèrement inférieure au Smig Marocain qui est à près de 2800 dirhams et est loin de suffire pour couvrir tous les besoins de ces familles qui ont tout perdu.La faible économie de la région a été éteinte par le séisme et il ne reste pour les habitants que l’aide de l’État et celle des associations pour survivre.Le reportage d’Arte a suivi le quotidien difficile d’une dame qui a perdu sa fille et son fils de 18 et 19 ans dans le séisme. La malheureuse fait partie de ceux ne perçoivent pas l’indemnité gouvernementale.Elle-même blessée, elle vit avec le garçon qui lui reste sous une tente qui n’empêche pas la pluie de couler à l’intérieur. Dans cette région où la température frôle le zéro degré en hiver,« le froid est le grand ennemi des sinistrés », témoigne la journaliste d’Arte.Séisme au#Marocmalgré les promesses du roi Mohammed 6 et l’enveloppe de 11 milliards , les travaux de reconstruction peine à avancer les citoyens sont toujours sous les tentes a l’approche du grand froid et du Ramadan❤️‍????pic.twitter.com/iW5aiHJVfd— Karla J. (@KarlaaJhonson)March 6, 2024" }, { "title": "Ramadan : la question de manger en public divise le Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/ramadan-la-question-de-manger-en-public-divise-le-maroc/", "description": "À l’approche du mois de Ramadan, qui débute cette année le 11 mars, une...", "content": "À l’approche dumois de Ramadan, qui débute cette année le 11 mars, une polémique a éclaté au Maroc sur une disposition du Code pénal qui interdit de manger dans les espaces publics pendant le mois de jeûne.Au nom du respect de la liberté individuelle, l’institut d’études politiques Deleuze a pris l’initiative de réclamer la suppression de l’article 222 du Code pénal qui criminalise la rupture du jeûne en public.L’article en question prévoit une peine de prison ferme de 1 à 6 mois, assortie d’une amendede 200 dirhams marocains.Ces dernières années, plusieurs citoyens marocains sont tombés sous le coup de cette disposition.Il ne s’agit pas d’une obligation de jeûner, mais de l’interdiction de rompre le jeûne en public.Les non-jeûneurs peuvent toujours manger chez eux, en tout cas à l’abri des regards.La disposition du Code pénal est plus une mesure de préservation de l’ordre public qu’autre chose, dans le sens où rompre le jeûne dans la rue ou tout autre lieu public peut faire réagir les jeûneurs, notamment les extrémistes, et donner lieu à des altercations et des troubles.Mais tout le monde ne voit pas les choses sous cet angle.L’Institut Deleuze (Deleuze Policy Institute) y voit une atteinte à la liberté individuelle garantie par la constitution.L’institut a lancé sur les réseaux sociaux la campagne «manger n’est pas un crime» qui a suscité des réactions très divergentes.Des pans entiers de la société marocaine continuent à voir dans l’acte de rompre le jeûne en public une atteinte à un des cinq piliers de l’Islam.Manger en public pendant le Ramadan : la question divise au MarocDu côté de la classe politique, y compris des partis laïcs, c’est le mutisme et l’irrésolution.Mettant à profit les débats sur la révision globale du Code pénal, l’institut Deleuze a convié plusieurs députés pour engager le débat sur la suppression de l’article 222.Des élus de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), du Parti du progrès et du socialisme (PPS), du Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM) et du parti du Premier ministre Aziz Akhannouch, le Rassemblement national des indépendants (RNI), ont été approchés.Selon l’institut, aucune réponse ne lui est parvenue des députés de ces partis, saisis verbalement ou par écrit.Le directeur de l’Institut a expliqué qu’il n’y a aucun texte coranique ou un hadith du Prophète imposant des sanctions à l’encontre de ceux qui n’observent pas le jeûne, ajoutant que les lois doivent protéger l’individu dans l’espace public et non le contraire.L’autre argument de l’institut Deleuze, c’est que la fermeture des restaurants et des lieux de loisirs pendant un mois entier impacte négativement l’économie marocaine, dont le tourisme constitue un segment important.En attendant un éventuel débat au Parlement sur la question, la question divise fortement au Maroc.Pour l’activiste, Walid Al Najmi, l’article criminalisant la rupture du jeûne pendant le Ramadan est une disposition «ridicule», soulignant qu’il est «déraisonnable qu’une personne vivant dans un pays moderne soit punie pour avoir mangé pendant le Ramadan».L’activiste soutient lui aussi qu’il n’y a pas dans la religion musulmane un texte prévoyant l’emprisonnement de ceux qui ne jeûnent pas.Les avis appelant à maintenir l’interdiction sont aussi nombreux.L’activiste Azzedine Sarifi a accusé ceux qui appellent à la dépénalisation de vivre «en marge du peuple marocain» et de contribuer à la montée de l’Islam politique et de la pensée extrémiste.SUR LE MÊME SUJET :« Interdiction du Ramadan en France » : et si la fake news anticipait l’avenir ?" }, { "title": "Entre la Palestine, Israël et le Sahara occidental, le Maroc ne cache plus son choix", "link": "https://www.tsa-algerie.com/entre-la-palestine-israel-et-le-sahara-occidental-le-maroc-ne-cache-plus-son-choix/", "description": "Depuis le début de la guerre à Gaza, il y a cinq mois, le...", "content": "Depuis le début de la guerre à Gaza, il y a cinq mois, leMarocadopte la posture la plus paradoxale de tous les pays arabes et musulmans.La rue crie son soutien à la Palestine et les autorités sont contraintes au silence gêné par leur normalisation avec Israël, tout en actionnant leurs relais pour faire croire à la continuité de l’attachement à la cause palestinienne du roi, autoproclamé président du «comité Al Qods».Il se trouve en fait que le Maroc a sacrifié la cause palestinienne pour tenter d’imposer le fait accompli de son occupation du Sahara occidental.La signature des accords de normalisation avec Israël en décembre 2020 s’était faite simultanément à l’annonce par les États-Unis de Donald Trump de leur reconnaissance de la «souveraineté marocaine» sur le Sahara occidental.Le marchandage était assumé à demi-mot par la communication officielle qui avait évoqué «l’intérêt national» pour faire accepter la normalisation à une opinion publique résolument pro-palestinienne.Le temps d’assumer pleinement est venu après cinq mois de guerre barbare contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza. Comme le veut la nouvelle manière de faire du palais royal, ce sont ses relais médiatiques qui sont chargés d’exprimer le fond de sa pensée et de passer aux aveux formels.Dans un éditorial paru dans le dernier numéro du magazine Telquel, il est clairement expliqué que, «devant l’énorme injustice infligée aux frères palestiniens», le Maroc est rendu «impuissant» par la peur de perdre lesoutien des Occidentauxà ses thèses dans le dossier du Sahara occidental.En clair, le royaume est face à une forme de chantage et a vite fait son choix.Gaza : le Maroc se tait pour ne pas perdre le soutien des Occidentaux dans le dossier du Sahara occidentalUn choix que défend et partage le journal marocain, bien qu’il parle d’ «embardées génocidaires» du «gouvernement suprématistes de Benyamin Netanyahou» qui «peut tuer en toute impunité».La position du Maroc est «délicate», reconnaît Telquel. Le royaume ne peut ni utiliser la rhétorique du président brésilien Lula da Silva ni engager un débat en sa qualité de président du conseil des droits de l’Homme de l’ONU, « sous peine de détruire six décennies d’efforts» dans le dossier du Sahara occidental occupé.Malgré «certaines fissures dans l’armure», l’Occident soutient toujours Israël et «ne pardonnerait pas au royaume une attaque frontale et décomplexée des méthodes barbares et contraires au droit international de l’État hébreu».Ce qui remettrait donc en cause les «acquis» engrangés, soit la reconnaisse de la «marocanité» du Sahara occidental par les États-Unis et Israël et l’alignement sur le plan d’autonomie de pays tels que l’Espagne, la Belgique et l’Allemagne, avance Telquel.Cet aveu fait, le journal marocain passe à un autre : ce que les autorités marocaines ne peuvent pas dire tout haut, elles laissent la rue l’exprimer dans les marches de soutien à la Palestine. Et accessoirement les relais médiatiques, comme cet exercice d’explication difficile que constitue l’éditorial lui-même.S’il agit ainsi, c’est que le Maroc ne désespère pas de s’attribuer le beau rôle en prenant part activement aux négociations à venir après la guerre de Gaza pour s’imposer en «intermédiaire de choix» entre les Occidentaux, les pays arabes et Israël.Pas sûr toutefois que les choses se passeront comme calculé au palais de Rabat. Les Palestiniens d’abord puis tout le monde arabe et musulman sauront faire la part des choses et distinguer entre la position honorable du peuple marocain et la compromission dont se sont rendus coupables le palais royal et son gouvernement." }, { "title": "L’entente Algérie – Mauritanie inquiète le Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lentente-algerie-mauritanie-inquiete-le-maroc/", "description": "Les médias et internautes marocains ne se calment plus depuis que les présidents algérien...", "content": "Les médias et internautes marocains ne se calment plus depuis que les présidentsalgérien et mauritanienont inauguré et lancé jeudi plusieurs projets communs à la frontière entre les deux pays.Au-delà de ces projets, c’est  l’entente entre Alger et Nouakchott qui inquiète au plus haut point le Maroc et ce n’est pas sans raison.Jeudi 22 février, Abdelmadjid Tebboune et son homologue mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani ont inauguré deux postes frontaliers à Tindouf et lancé les projets de réalisation d’une zone franche et d’une route stratégique devant relier Tindouf, à l’extrême sud-ouest de l’Algérie, à la ville de Zouérate, en Mauritanie, sur une longueur de plus de 800 kilomètres.Dans certains médias marocains réputés proches du Palais Royal, comme le360.ma, on spécule sur la « rentabilité » de ces projets, qualifiés d’utopiques et « sans lendemain ».Le motif de cette inquiétude, il faut le chercher du côté de la conjoncture régionale globale qui entoure le lancement simultané de ces projets.Il y a quelques semaines, les autorités mauritaniennes ont soudainement imposé une très forte taxation sur les produits marocains, notamment des fruits et légumes, entrant par le passage frontalier d’El Guerguarat, à la pointe sud du Sahara occidental occupé.À Rabat, la décision est perçue comme le début de la fin de la mainmise des commerçants marocains sur des circuits entiers de l’économie mauritanienne, survenant de surcroît alors que l’Algérie a multiplié les engagements concrets avec ce pays voisin, avec l’ouverture d’une filiale d’Algerian Union Bank fin 2023 et d’une ligne maritime, inaugurée en février 2022.Néanmoins, ce n’est pas tant l’écoulement de leurs produits qui fait courir les autorités marocaines que ce qui risque de découler de cette bonne entente algéro-mauritanienne.L’Entente entre l’Algérie et la Mauritanie contrarie les plans du MarocIl est évident que le déplacement des deux chefs d’Etat porte un sens. S’ils ont fait de tels trajets, ce n’est pas pour inaugurer un poste frontalier et une route, fut-elle importante, mais pour lancer une nouvelle orientation stratégique qui fera de la Mauritanie une nouvelle route vers l’Afrique de l’ouest et éventuellement une porte sur l’Atlantique pour les pays du Sahel.La zone franche avec la Mauritanie n’est que la première d’une longue série annoncée le 13 février dernier par le président Tebboune et qui comprend des zones similaires avec la Tunisie et la Libye et surtout avec le Mali et le Niger.Contrairement à ce qui se dit au Maroc, le projet n’est pas utopique. L’Algérie a les moyens financiers de le mettre en œuvre et la Mauritanie a tout à gagner en permettant sa concrétisation.Le projet, en fait, tue dans l’œuf celui, effectivement utopique, de faire du Sahara occidental occupé un passage vers l’Atlantique pour les pays enclavés du Sahel et qui n’a d’autre objectif que de contrer la route Transsaharienne, réalisée par l’Algérie et déjà fonctionnelle sur tout le territoire algérien.En décembre dernier, le Maroc a accueilli à Marrakech les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad, auxquels il a fait miroiter une « alliance stratégique » axée sur un passage terrestre vers l’Atlantique.Il n’est pas certains que les pays du Sahel y croient un instant car le projet marocain nécessite la réalisation, en plein désert, de 7.000 kilomètres de routes pour commencer.L’utopie est précisément là. Le Maroc, et encore moins les Etats du Sahel, n’ont pas les moyens pour financer ne serait-ce que l’ébauche d’un tel projet qui, en plus, nécessite la pleine coopération de la Mauritanie, nonobstant les considérations juridiques liées au Sahara occidental occupé et les problèmes techniques liés à la construction de cette route.Le pays d’El Ghazouani est la clé de voûte de tous les plans marocains dans la région et, naturellement, toute bonne entente entre Nouakchott et Alger est perçue comme une menace à Rabat.En plus de la route vers l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, le Maroc est sur un autre projet d’envergure sans autre objectif que de contrarier le déploiement de l’Algérie.Il s’agit du projet de gazoduc Nigeria – Maroc, élaboré alors qu’Alger et Abuja ont tout finalisé pour la concrétisation du Nigal, un gazoduc devant acheminer le gaz nigérian vers l’Europe via le territoire algérien. Là aussi, le passage par la Mauritanie est incontournable pour le Maroc.SUR LE MÊME SUJET :Maroc : l’Algérie peut « tirer profit » de la crise agricole avec la Mauritanie" }, { "title": "Le RN aux portes du pouvoir : ces Algériens de France qui pensent à un plan B", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-rn-aux-portes-du-pouvoir-ces-algeriens-de-france-qui-pensent-a-un-plan-b/", "description": "No Description", "content": "L’onde de choc provoquée par la victoire duRassemblement national (RN) en Francelors des élections européennes du 9 juin fragilise davantage la situation des Franco-Algériens qui sont visés depuis des années par l’extrême-droite.France, présidentielle.Ladiaspora algérienne, qui est l’une des populations étrangères les plus importantes en France, a vécu ce scrutin comme un signal d’alerte.Pour beaucoup d’entre eux, il faut se préparer au pire et anticiper une prise de pouvoir réelle de l’extrême-droite en France. Leur premier réflexe ? S’assurer de l’obtention d’une nationalité algérienne.L’organisation d’élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président Emmanuel Macron après cette défaite électorale, laisse craindre une large élection de députés d’extrême-droite aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.Une telle situation politique pourrait favoriser l’intégration de leaders du Rassemblement national – le parti d’extrême-droite ayant reçu le plus de suffrages – au sein du gouvernement français.Les Algériens seront visés par l’extrême-droite, et ils le saventPour de nombreuxAlgériens de France, un tel scénario serait un désastre. Et pour cause, l’extrême-droite n’a jamais caché ses objectifs politiques concernant la gestion de l’immigration en France et plus particulièrement la place spéciale accordée à la population d’origine algérienne.Le Rassemblement national combat sur le plan idéologique et politique la présence trop importante de générations d’Algériens, de la première immigration à sa descendance, pourtant née sur le territoire français.Dès le lendemain des élections européennes, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu est venu rappeler l’obsession de son parti pour l’Algérie.Il a rappelé que l’une des premières actions du parti, en cas de victoire lors des législatives, serait d’abroger les accords de 1968 entre l’Algérie et la France.Cette décision est justifiée par la lutte les clandestins algériens qui font l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une communication politique qui place les Algériens au cœur des problèmes migratoires de la France.L’immigration au sens large est aussi l’une des trois urgences que le RN a promis de régler en cas de victoire aux législative. Le parti d’extrême-droite a toujours revendiqué son intention de réduire au maximum la venue d’étrangers extra-européens en mettant un terme au droit du sol et au regroupement familial.Mais aussi en élaborant une loi immigration qui faciliterait l’expulsion systématique d’étrangers ayant une autre nationalité en cas de délit ou de crime.Impossible pour les Algériens de la diaspora en France de ne pas se sentir visés. Si un droit fondamental comme le droit du sol est supprimé, qu’en sera-t-il du renouvellement de titres de séjour ou encore de l’obtention de la nationalité française, ces moyens d’intégration pourront-ils être menacés un jour ou l’autre ?C’est en tout cas les questionnements qui reviennent au sein des communautés algériennes situées dans les grandes villes françaises.Un deuxième passeport, une vraie sécurité ?Les Français d’origine algérienne sont conscients que l’officialisation d’une extrême-droite au pouvoir peut potentiellement bouleverser leur quotidien en France.Pour certains, il existe une première mesure de protection évidente : s’assurer une place dans leur second pays, afin de parer à n’importe quelle situation politique en France.Nous avons rencontré plusieurs Algériens qui ont accéléré leur demande de nationalité algérienne ou leur renouvellement de passeport.« J’y pensais depuis un moment mais là ça a tout accéléré. Demander la nationalité algérienne est devenu une urgence. Je pense que ça reste une sécurité quand on est Français descendant d’immigrés dans un pays qui assume de plus en plus son racisme et serait prêt à l’institutionnaliser à travers des lois », raconte Celia, une franco-algérienne basée à Paris.« C’est une évidence. Plus j’ai de passeports et plus je suis en sécurité », estime Amine, basé en région parisienne.Ces Algériens sont-ils alarmistes ou lucides ? Pour l’heure les intentions de l’extrême-droite laissent penser que les Algériens ayant une nationalité française et une résidence longue ne seront pas impactés par les mesures législatives de l’extrême-droite si cette dernière accède au pouvoir.Cependant c’est sur le plan idéologique que certains Français d’origine algérienne craignent de ne plus se sentir chez eux en France. Que reste-t-il dans un pays qui assume publiquement de voter massivement pour des partis attisant une hostilité constante à l’égard des Algériens de France ?Le pays a enregistré une hausse de 32% des actes racistes en 2023 par rapport à 2022. L’année précédente, la hausse observée était de 4%.Les services de police ont recensé près de 15.000 actes de racisme et antireligieux. On parle seulement de ceux déclarés et dénoncés. Qu’en est-il de ceux passés sous silence ? Comment cette courbe tristement ascendante va-t-elle évoluer après une succession de victoires de l’extrême-droite ?D’où la nécessité de compter sur un autre « chez soi ». ‘Je ne vais pas attendre d’être exclu de mon propre pays pour réagir. J’ai subi pas mal d’agressions racistes ces dernières années. Je sens que ma place est constamment menacée au travail. Je fais profil bas pour le moment, mais jusqu’à quand ?\", s’interroge Amine.« Je n’en peux plus et surtout je ne suis pas du tout assuré que les choses ne vont pas empirer. Avoir un passeport algérien valide me rassure. Je pourrais toujours me réfugier dans mon second pays ou un autre État qui reconnaît ma nationalité algérienne », estime Amine.Difficile d’être rassuré dans une France qui peine à avoir de bonnes relations avec sa communauté algérienne depuis plusieurs années.L’Algérie est constamment placée au centre des tensions politiques en France.L’extrême-droite n’est pas la seule à s’acharner sur les Algériens. Le 30 mai dernier, le parti Les Républicains (droite) était allé jusqu’à publier un tweet haineux sur X dans lequel on voyait un photomontage des supporters algériens sur les Champs Elysées avec le commentaire  « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF », suivi du #OneTwoThree.Sans oublier la question mémorielle qui continue d’entacher les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie et de maintenir une tension perpétuelle entre les deux pays.En face, l’Algérie fait des appels du pied à ses ressortissants de l’étranger en leur facilitant l’accès au pays. Les autorités algériennes n’hésitent pas à valoriser la diaspora algérienne en l’invitant à s’impliquer dans les prochaines élections algériennes ou encore à venir investir dans leur second pays qui les accueillera toujours les bras grands ouverts.Des arguments qui pourraient faire mouche auprès des Algériens de France effrayés par cette extrême-droite française de plus en plus puissante.Offrir une porte de sortie à leurs enfantsMême si le scénario d’une extrême-droite au pouvoir en France reste hypothétique pour le moment, certains Algériens de France veulent déjà penser à l’avenir.La montée des droites ne concerne pas seulement la France mais une grande partie de l’Europe. Pour les Algériens de la 2e et la 3e génération, il faut d’ores et déjà imaginer un avenir sombre pour les non-Européens, notamment les Algériens. Certains parents prennent les devants pour leurs enfants et demandent pour eux la nationalité algérienne.« J’ai paniqué quand j’ai vu que j’avais perdu mon S12 (acte de naissance spécial) et ceux de mes enfants. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pouvoir vivre qu’en France. Conserver ma nationalité algérienne et la transmettre à mes enfants est un choix qui me rassure. J’ai appelé le Consulat algérien pour m’assurer que je pouvais quand même renouveler mes papiers algériens et faire ceux de mes enfants. Ils m’ont dit que oui, j’étais soulagée », raconte Rania, à Lyon.« Je sais que c’est une drôle de démarche. Mes enfants ne sont jamais allés en Algérie, ils ne parlent pas un mot d’arabe. Je veux juste leur donner une option par sécurité. C’est assez instinctif », estime Rania, mère de trois enfants.À l’heure actuelle, il n’est pas possible de chiffrer les demandes de passeports afin de voir si l’on peut observer une recrudescence de demandes dans les consulats algériens de France.Les législatives françaises seront une échéance charnière pour les Algériens de France qui détiendront à travers les résultats une preuve que leur pays est encore une terre d’accueil ou non." }, { "title": "Présidentielle en Algérie : les signes d’une candidature de Tebboune se multiplient", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-les-signes-dune-candidature-de-tebboune-se-multiplient/", "description": "No Description", "content": "Une autre note vient s’ajouter à la partition appelant Abdelmadjid Tebboune à briguer un secondmandat présidentielà la tête de l’Algérie.Abdelmadjid Tebboune, présidentielles anticipées.Après le mouvement El Bina et le RND, c’est au tour du FLN, parti majoritaire au Parlement nationale d’appeler le président sortant à « poursuivre le processus de réformes et de développement ».« Fidèle à ses principes et avec conviction, le FLN exhorte le président de la République à briguer un secondmandatpour parachever le processus de réformes et de développement », note l’ex-parti unique dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son comité central tenu ce week-end à Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger.Même s’il ne s’agit que d’une invitation, formule d’usage des partis pro-pouvoir, le FLN ne caresse pas moins l’espoir que Abdelmadjid Tebboune réponde à son appel.Le Comité central du FLN formule le voeu que « le Président de la République répondra à cet appel renforcé avec honnêteté et loyauté envers l’Algérie, et soutenu par la confiance de millions d’Algériens et d’Algériennes, qui espèrent réaliser leurs aspirations légitimes à un État fort, sûr, prospère et développé », ajoute le texte.Ce soutien, du reste prévisible, a été formulé dès l’ouverture des travaux du Comité central par Abdelkrim Benmbarek, le secrétaire général du FLN qui été élu à la tête de l’ancien parti unique en novembre 2023.« Notre soutien à Abdelmadjid Tebboune dépasse le sens d’allégeance (…) Il est de notre devoir de défendre les réalisations du président. Notre choix s’impose de lui-même au regard de son bilan que nul ne peut ignorer », avait-il justifié en vantant que son parti est la « première force nationale ».En exhortant ouvertement le chef de l’Etat à renouveler son bail à la tête de l’Etat, le FLN, bien qu’en net recul si l’on se fie à ses résultats obtenus lors des législatives de 2021, laisse peu de doutes quant à une potentielle candidature de Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.On voit mal, en effet, le FLN, appareil d’Etat depuis l’indépendance, s’engager dans une option à l’issue improbable. « Parti du pouvoir », selon l’expression du défunt Abdelhamid Mehri, le FLN, malgré les crises successives qui l’ont secoué, demeure une force politique assez présente dans les institutions de l’Etat et dispose de puissants relais parmi les notabilités, les zaouias et les féodalités locales.Cela sans compter les organisations, bien qu’à l’influence réduite dans la société, qui lui sont inféodées à l’image de l’organisation des moudjahidines et l’organisation des enfants de chouhadas.À ce titre et compte tenu de la singularité du fonctionnement institutionnel en Algérie, il reste un baromètre des grandes orientations politiques du régime.Jusque-là, hormis ses discours-bilans, ses projections concernant certaines réformes et le soutien exprimé ouvertement par le sénat en mai dernier, perçus par les observateurs comme de sérieux indices, rien n’indiquait formellement que Abdelmadjid Tebboune allait briguer un second mandat.Présidentielle en Algérie : le FLN appelle à son tour Tebboune à se représenterLorsqu’en décembre dernier, il a été invité par certains députés à briguer un deuxième mandat à l’occasion de son discours devant les deux chambres parlementaires réunies, Abdelmadjid Tebboune avait seulement concédé : «Que Dieu nous prête la santé nécessaire ».Mais depuis le récent appel de Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, visiblement au parfum, appuyé ce week-end par le FLN, l’option de la candidature de Abdelmadjid Tebboune ne fait plus mystère pour les partis qui multiplient les appels pour qu’il se porte candidat aux présidentielles du 7 septembre prochain.D’ailleurs, ces appels n’ont été ni contestés, ni désavoués par l’entourage et les proches du président de la République. Reste maintenant à savoir quand et dans quel format, Abdelmadjid Tebboune annoncera sa candidature.Il s’agit aussi de savoir comment il s’accommodera de ces soutiens, jugés encombrants il y a encore quelques années dans la foulée du mouvement populaire et dont il s’était passé dès son accession à la magistrature suprême en 2019 leur préférant la « société civile ». D’autant que ni le FLN, ni le RND, ni Abdelkader Bengrina n’avaient soutenu sa candidature en 2019.Mais, comme la politique est l’art du possible, tout porte à croire qu’un consensus au sommet de l’Etat se soit dégagé autour de sa candidature." }, { "title": "Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-vetements-produits-en-algerie-exportes-en-france-des-juillet/", "description": "No Description", "content": "La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.Vêtements de marque Tayal / https://tayal.dzÀ Rélizane, à l’ouest du pays, est implantéTayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française», a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.Une collaboration avec sept marques internationalesTarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. «On est certifié en tant que leur fournisseur», précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.«Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie», a expliqué le PDG de la société algéro-turque.Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.«La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie», regrette toutefois le PDG de Tayal. «Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970», a-t-il précisé." }, { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "No Description", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "Sécheresse au Maroc : ce que montrent les images de la Nasa", "link": "https://www.tsa-algerie.com/secheresse-au-maroc-ce-que-montrent-les-images-de-la-nasa1/", "description": "Les images satellite publiées par la Nasa le 19 février montrent l'étendue de la...", "content": "Les images satellite publiées par la Nasa le 19 février montrent l’étendue de lasécheressequi touche le Maroc et impacte lourdement l’agriculture dans ce pays. Malgré quelques pluies éparses, la situation reste critique et le ministère de l’agriculture annonce de nouvelles restrictions en eau.LaNasanote que «plusieurs années de sécheresse ont laissé des traces au Maroc. Les observations par satellite de ce pays d’Afrique du Nord montrent que les terres cultivées et les zones sauvages, normalement vertes et luxuriantes pendant les mois d’hiver pluvieux, sont au contraire desséchées et brunes, et que les réservoirs qui débordaient autrefois d’eau sont presque vides».Le satellite de la Nasa a capturé en février 2024 des images faisant apparaître des paysages totalement desséchés autour de la ville de Casablanca, la capitale économique du Maroc.Fait particulièrement troublant, la Nasa présente également une image de la même région correspondant à la mi-février 2023 où la végétation apparaît relativement verte alors qu’il n’avait pas plus durant tout l’hiver 2023. La Nasa note que «la situation s’est aggravée en 2024».Cette sécheresse n’est pas sans conséquence sur les réserves en eau, fait remarquer la Nasa : «L’absence prolongée de précipitations adéquates a fait chuter les réservoirs à des niveaux extrêmement bas».Le barrage d’Al Massira, le deuxième plus grand réservoir du Maroc et l’une des principales sources d’approvisionnement en eau pour les agriculteurs de la région de Casablanca, est tombé à 1 ou 2 % de sa capacité en février 2024.«Collectivement, les réservoirs du Maroc étaient remplis à 25 % à la mi-février, contre 32 % à la même période l’année dernière, alors qu’ils étaient presque pleins entre 2009 et 2015, mais leurs niveaux d’eau ont commencé à chuter en 2016 et sont restés bas depuis», note l’agence américaine.Sécheresse au Maroc : l’agriculture durement touchéeSelon Mohamed Sediki, le ministre marocain de l’Agriculture, qui s’exprimait à la mi-janvier devant la presse : «Dans une année normale, l’agriculturerecevait 5 milliards de m³. Depuis 2008, la part en eau du secteur n’a jamais dépassé 3,5 milliards de m³, même durant les meilleures années. En 2021, cette part n’a pas dépassé 1,22 milliard de m³».En janvier dernier le même ministre indiquait l’urgence de donner la priorité aux cultures de pommes de terre, oignon et tomate. Quant aux cultures de pastèque, d’agrume et d’avocat, des instructions ont été données pour que l’eau leur soit délivrée au minimum.«L’une de ces priorités est de sauver l’arboriculture, non dans le sens d’une irrigation pour permettre une production, mais pour permettre à l’arbre, qui est le capital de production, de se maintenir», a expliqué Mohamed Sediki.En 2021, le groupe israélien Mehadrin a décidé de produire de l’avocat au Maroc alors que la culture de ce fruit nécessite beaucoup d’eau. Le PDG de cette entreprise avait alors détaillé «la stratégie pour cultiver des avocats en dehors d’Israël».Selon lui, ce pays offre «les avantages de base nécessaires à la culture de l’avocat, à savoir le type de terre adéquat, l’eau, la météo et des coûts de main-d’œuvre inférieurs».En 2024, cette stratégie est remise en cause. Pour le ministre marocain, «aujourd’hui la situation est critique». «L’année dernière, nous avons utilisé 1,02 milliard de m³. Pour l’année en cours, nous n’avons de la visibilité que pour 683 millions de m³», a-t-il dit, toujours selon la presse marocaine.Les barrages sont dorénavant exclusivement réservés à l’adduction en eau potable alors qu’initialement ils étaient destinés à répondre aux besoins du secteur agricole. L’eau du barrage de Béni Mellal qui, auparavant servait à l’agriculture, est depuis ces dernières semaines l’objet d’un transfert vers le barrage d’Al Massira afin d’alimenter en eau potable l’agglomération de Casablanca.Face à la situation, des universitaires marocains tentent de trouver des alternatives, notamment à travers des ateliers où sont conviés des agriculteurs dans le cadre du projet eGroundwater.Des alternatives exposées dans la revue en ligne Alternatives Rurales à partir de l’expérience dans différents pays où trois types de gouvernance des eaux souterraines se dégagent : gestion du nombre de forages par les autorités en Tunisie, contrôle des surfaces irriguées en Espagne et gestion volumétrique à travers la pose de compteurs sur les forages avec affectation de quotas d’eau en France.Parmi les pistes évoquées par ces universitaires figurent la mise en place de «subventions au goutte-à-goutte» qui «pourraient être plus systématiquement liées à un engagement à une amélioration des pratiques d’irrigation, à condition bien sûr de fournir l’appui nécessaire pour une telle amélioration des pratiques».Si la situation de l’agriculture est particulièrement critique au Maroc, ce type de réflexion concerne l’ensemble des agriculteurs des pays du Maghreb.SUR LE MÊME SUJET :Sécheresse au Maroc : hécatombe dans le secteur agricole" }, { "title": "La France « accompagnera » le Maroc dans le développement du Sahara occidental", "link": "https://www.tsa-algerie.com/la-france-accompagnera-le-maroc-dans-le-developpement-du-sahara-occidental/", "description": "Un accueil froid pour une visite censée mettre fin à une longue période de...", "content": "Un accueil froid pour une visite censée mettre fin à une longue période de froid.Stéphane Séjourné, le ministre français des Affaires étrangères, a eu droit à un accueil à minima lors de son déplacement ce lundi 26 février au Maroc.La visite du chef de la diplomatie française intervient après plusieurs crises successives entre Paris et Rabat depuis 2021. Dans la capitale marocaine, il a été reçu par son homologue Nasser Bourita avec qui il a eu un long entretien en tête-à-tête puis en présence des deux délégations avant d’animer une conférence de presse conjointe.🇲🇦-🇫🇷| M. Nasser Bourita a reçu, aujourd’hui à Rabat, le ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères de la République française, M. Stéphane Séjourné.@steph_sejourne@francediplopic.twitter.com/Tg5Fh8ytH1— Maroc Diplomatie 🇲🇦 (@MarocDiplomatie)February 26, 2024Séjourné n’a pas été reçu par le roi Mohamed VI qui, le 21 février, a reçu dans son palais le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez. Pour une visite de reprise de contact, une rencontre avec le souverain ne pouvait pas être au menu.Sur sa page officielle sur la plateforme X, le ministère marocain des Affaires étrangères s’est contenté d’une phrase plate et laconique et d’un cliché qui en dit long sur la froideur de l’accueil réservé au chef de la diplomatie française.Tout est dans l’expression des visages du ministre français et de son homologue marocain. Les deux pays reprennent à peine contact et ce n’est pas encore le temps des larges sourires et des accolades chaleureuses.Maroc – France : ce qu’a dit Stéphane Séjourné sur le Sahara occidentalIl faut dire aussi que Séjourné était précédé à Rabat de la réputation d’être celui qui a fait voter au Parlement européen deux résolutions défavorables au royaume en moins d’un mois début 2023, ce qui n’était jamais arrivé auparavant. Sa nomination en janvier dernier au Quai d’Orsay avait été mal accueillie au Maroc pour cette raison précisément.Il y a seulement quelques semaines, vous avez attaqué le Maroc au siège des Parlements européen et français, et vous avez ciblé avec vos diverses accusations ce pays que vous visitez aujourd'hui, et vous avez même serré sans gêne la main de celui que vous accusiez faussement et…pic.twitter.com/k8EEoGIxXF— kalima (@KarimnajiKarim)February 26, 2024Dans ses déclarations lors de sa visite de ce lundi, Séjourné ne semble pas avoir offert aux marocains plus que ce que la France leur accorde depuis 2007 sur la question du Sahara occidental, soit l’appui au plan d’autonomie marocain.Sur ce dossier, dont il reconnaît la «sensibilité» pour le Maroc, le ministre français a réitéré le soutien «clair et constant» de son pays au plan d’autonomie.La question duSahara occidentalest «un enjeu existentiel pour le Maroc et nous le savons. La France soutient l’Initiative marocaine depuis l’origine de ce plan d’autonomie. Le Maroc pourrait compter sur le soutien constant de la France et nous l’avons déjà confirmé», a-t-il dit.La nouveauté consiste peut-être dans la disponibilité de la France à accompagner le Maroc dans le développement du Sahara occidental.En plus de ce soutien tranché et qui n’a rien de nouveau au plan d’autonomie, Stéphane Séjourné a déclaré qu’«il est désormais temps d’avancer et j’y veillerais personnellement». «Avancer en tenant compte des intérêts et des besoins des habitants de ce territoire», a expliqué Stéphane Séjourné, en rappelant l’existence de deux écoles françaises à Dakhla et Laâyoune, deux villes sahraouies occupées.«Le Maroc a investi beaucoup dans des projets de développement au bénéfice des populations locales. Nous accompagnerons le développement de cette région en appui aux efforts marocains», a ajouté Stéphane Séjourné, qui a proposé à Rabat un «partenariat d’avant-garde» sur 30 ans, sans donner de détails.Stéphane Séjourné a plaidé pour une «solution juste et mutuellement acceptable» pour le conflit du Sahara occidental, et à aucun moment il n’a été question de reconnaissance de la «souveraineté marocaine» sur les territoires sahraouis occupés comme l’ont fait les États-Unis et Israël.SUR LE MÊME SUJET :Algérie – Maroc : un plat culinaire au centre d’une nouvelle polémique" }, { "title": "Erwan Davoux, candidat aux législatives françaises : « Diminuer les visas aux Algériens fut une erreur »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/erwan-davoux-candidat-aux-legislatives-francaises-diminuer-les-visas-aux-algeriens-fut-une-erreur/", "description": "No Description", "content": "Erwan Davoux est candidat aux élections législatives françaises anticipées du 30 juin prochain dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Dans cet entretien, il évoque ses liens avec le Maghreb, sa vision sur l’immigration, les relations franco-algériennes et Gaza.Vous vous présentez dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend le Maghreb. Pourquoi cette circonspection ?Je suis natif de Tunisie, (3ème génération), pays où j’ai grandi et pour lequel j’éprouve une immense affection. J’y ai effectué toute ma scolarité, dans l’enseignement français à l’étranger (mon père était enseignant au Lycée Français de la Marsa). Cela m’a particulièrement marqué. J’ai d’ailleurs participé à la création de l’association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde.J’ai sillonné les différents pays de la circonscription dans mes différentes fonctions de conseiller diplomatique. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de me rendre plusieurs fois à Alger et Oran et l’honneur d’y accompagner Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.Lorsque je suis arrivé à Paris pour mes études supérieures à l’Institut d’Études Politiques, j’ai choisi de faire aussi un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département d’études arabes. Afin de ne jamais rompre avec le monde arabe et consolider mon niveau en arabe littéral, langue que j’ai commencé à apprendre dès l’âge de 6 ans.Toutes mes racines sont dans cette circonscription.Vous vous présentez avec quel parti politique ?Je serai un candidat indépendant dont l’inspiration est gaullienne, chiraquienne et qui soutient les prises de positions remarquables de Dominique de Villepin.Je n’ai sollicité aucune investiture. Les partis politiques ne jouent plus leur rôle d’éclairer et contribuer au débat public mais servent uniquement les intérêts de leurs dirigeants. L’intérêt général, la France, les Français de l’étranger sont très loin de leurs préoccupations.Ma voie sera authentique et sincère, conformément à mon engagement de jeunesse derrière Jacques Chirac.L’immigration est au cœur des débats de la campagne électorale. Quelles sont vos propositions sur le sujet ?L’immigration est trop souvent au centre du débat comme si elle était le seul enjeu à relever. Il y en a bien d’autres !Souvent appréhendée sous un aspect purement négatif, de rejet de l’autre, de tout ce qui est différent, je plaide pour une position plus équilibrée. Une immigration maîtrisée est naturellement indispensable mais encore faut-il avoir une approche intelligente et sortir des clichés. Il y a naturellement des problèmes d’intégration qu’il faut affronter et régler. L’actuel pouvoir délaisse la politique de la ville et abandonne la mixité sociale. On communique peu ou pas sur les réussites exemplaires.La pratique de la langue et les attaches familiales me paraissent être les deux facteurs clés à prendre en compte. Sous cet angle, les Algériens n’ont aucune vocation à être pénalisés, bien au contraire.« La France est riche de sa diversité » déclarait Jacques Chirac dans son dernier message aux Français, en mars 2007. C’est ma position.Et concernant les visas Schengen pour les Algériens ?La décision brutale et purement électoraliste de diminuer de 50% la délivrance de visas pour les Algériens, en 2021, fut une erreur. Elle laissera un ressentiment durable négatif, en dépit d’un certain retour à la normale. La vie familiale, les projets ne doivent pas être pris en otage de contingences politiciennes décidées à l’emporte-Pièce ! La considération doit l’emporter sur la suspicion.Que proposez-vous concernant les relations entre la France et l’Algérie pour surmonter les blocages actuels ?Je souhaite, qu’après l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la relation connaisse une nouvelle impulsion forte. Je suis un partisan de l’amitié franco-algérienne. Je n’appartiens pas à la macronie mais mon pays passe avant tout. C’est l’intérêt de nos deux grandes nations, me semble-t-il, de parvenir à une relation intense et apaisée.L’occasion s’était déjà présentée avec Jacques Chirac, en 2005, mais nous avons manqué ce rendez-vous avec l’Histoire, à cause de ce stupide « Amendement Vanneste » sur le « rôle positif de la colonisation ».Cette fois, je pense que le contexte est favorable, les annonces faites récemment dans le domaine mémoriel, la restitution des biens, vont dans le bon sens.Un grand Traité d’Amitié fondateur permettant une appréhension lucide du passé et jetant les bases d’une relation future dense devra émerger. Peut-être doit-on s’inspirer du Traité de l’Elysée, conclu, en 1963 entre la France et l’Allemagne….Vous avez pris des positions courageuses concernant la guerre à Gaza. Si vous êtes élu, quels sont les projets que vous allez défendre à l’Assemblée nationale ?Les massacres commis à Gaza ne sont ni une parenthèse ni une simple question qui se limite à l’international. Ils me révoltent car ce sont tous les fondements de la civilisation qui sont remis en cause : égale valeur et dignité de la vie humaine. Le droit international et humanitaires sont bafoués. Les valeurs d’égalité et de Laïcité de la République sont écartées. En effet, la laïcité est la reconnaissance de toutes les religions comme respectables et leur traitement de manière égale. Elle ne doit pas être détournée pour jeter la suspicion sur l’une d’entre elles.Je déplore la passivité de la diplomatie française sur cette question et sa politique hésitante voir incohérente.  En revanche, je salue avec respect l’immense travail accompli par la diplomatie algérienne sur ce dossier fondateur.Dans l’immédiat, il s’agit de stopper le gouvernement de Netanyahou, les sionistes révisionnistes et les kahanistes suprémacistes en prenant des sanctions : gel des avoirs, interdiction de se rendre sur le territoire national, sanctions commerciales, révision de certains accords.Naturellement, les décisions que prendront la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International s’imposeront à tous.La reconnaissance de l’État palestinien est urgente, je suis certain que Jacques Chirac l’aurait fait depuis longtemps !À l’Assemblée Nationale, je porterai cette voie et cette voix là pour que la diplomatie française renoue avec sa tradition gaullo-chiraquienne, conforme à son histoire et à ses valeurs." }, { "title": "L’Algérie recrute des enseignants pour l’enseignement de l’arabe en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-recrute-des-enseignants-pour-lenseignement-de-larabe-en-france/", "description": "No Description", "content": "L’Algérieprend part à l’enseignement de la langue arabe en France. L’ambassade d’Algérie à Paris vient de lancer une opération de recrutement d’enseignants d’arabe contractuels dans les écoles élémentaires françaises.France / Par cyrano / Adobe StockCette opération pilotée par le service de l’enseignement de lalangue arabeen France vise le recrutement d’instituteurs dans 39 départements français.C’est une «opération de recrutement sur dossiers de candidatures pour l’accès au poste d’enseignant contractuel à temps partiel (payés à l’heure) de langue arabe dans les écoles élémentaires publiques françaises. La période de l’envoi des candidatures est fixée à vingt jours ouvrables, à compter de la publication du présent avis (du 14 juin au 15 juillet 2024)», a précisé l’ambassade d’Algérie dans un avis de recrutement qui a été partagé sur les réseaux sociaux par le député des Algériens de France Abdelouahab Yagoubi.L’Algérie recrute des enseignants d’arabe dans plusieurs départements en FranceLes candidats à ces postes doivent «posséder la nationalité algérienne et résider en France» ; ne pas avoir commis d’actes touchant la souveraineté et l’intérêt national; être titulaire d’un diplôme universitaire algérien ou d’un titre équivalent en rapport avec la matière enseignée; être détenteur d’une certification de connaissance de la langue française de niveau B2 au minimum.L’ambassade d’Algérie enFranceprécise que les détenteurs de diplôme d’État ou de diplôme national de l’enseignement supérieur français sont dispensés de la certification B2.Les candidats ne doivent pas avoir de mention au bulletin de leur casier judiciaire «incompatibles avec l’exercice de l’emploi postulé» alors que ceux qui ont été condamnés à une «peine infamante» ne peuvent pas candidater.L’ambassade d’Algérie en France a détaillé, dans le même avis de recrutement, les noms et le nombre de départements où sont implantées les écoles élémentaires où seront affectés les enseignants contractuels recrutés.Dans le détail, 17 enseignants seront affectés dans des écoles situées dans la région Ile de France, sept instituteurs contractuels pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, six pour le Grand-Est, six pour la région sud-est et trois enseignants pour la région sud-ouest." }, { "title": "Algérie, Hezbollah-Israël, législatives en France… Les dernières infosIl y a 2 heures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-hezbollah-israel-legislatives-en-france-les-dernieres-infos/", "description": "No Description", "content": "Plusieurs hadjis morts à cause de la chaleur en Arabie Saoudite, le Hezbollah envoie un message à Israël, un Aïd sans eau à Tiaret, législatives en France et la position forte de Kylian Mbappé… Les dernières infos.Par butenkow / Adobe StockLe Hezbollah adresse un message fort à IsraëlLe Hezbollah a diffusé mardi des images de sites civils et militaires israéliens qu’il a obtenues en faisant survoler des drones au-dessus d’Israël.Ces images sont contenues dans des vidéos d’une durée totale de près de 10 minutes, constituent un message clair à Israël qui multiplie les menaces d’intervention militaire à grande échelle en Liban.Hezbollah has published a video showing one of its reconnaissance drones flying over northern Israel, including the Haifa port.pic.twitter.com/7UxfpiX3Io— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian)June 18, 2024Elles montrent des navires de guerre israéliens amarrés dans le port de Haïfa, des installations militaires stratégiques et des quartiers résidentiels.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, des affrontements réguliers ont eu lieu entre Israël et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.L’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises des villes libanaises pour assassiner des dirigeants de la milice libanaise et cette dernière a tiré de nombreuses roquettes sur Israël.Arabie Saoudite : plusieurs hadjis morts à cause de la chaleurLes images de pèlerins morts à cause des fortes chaleurs qui affectent l’Arabie Saoudite ces derniers jours sont insoutenables.Sur les réseaux sociaux, des vidéos choquantes montrant des cadavres de hadjis gisant par terre sont partagées.Selon les autorités saoudiennes, au moins 550 pèlerins, dont 323 Égyptiens, sont morts à cause de la chaleur, selon de nombreux médias. Les températures ont atteint 51,8 degrés à la Mecque.Algérie : la crise de l’eau perdure à Tiaret et caniculeLa crise de l’eau perdure àTiaretoù une bonne partie des quartiers de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien a passé l’Aïd-el-Kébir avec des robinets à sec.Une situation qui a provoqué des tensions. Des habitants sont sortis pour protester contre le manque d’eau, en bloquant notamment la RN 23 reliant Tiaret à Oran.À Frenda, la situation a failli dégénérer à cause toujours du manque d’eau. Des citoyens mécontents ont barré la RN 14 reliant les wilayas de Tiaret et Mascara, selon le Quotidien d’Oran qui précise que même si l’eau est revenue dans les robinets le deuxième jour de l’Aïd, mais la pression n’était pas suffisante pour approvisionner tous les habitants, notamment ceux qui résident dans les étages supérieurs des bâtiments.En plus du manque d’eau à Tiaret, de nombreuses régions d’Algérie ont passé la fête de l’Aïd-el-Kébir sous de fortes chaleurs, avec des températures de plus de 49 degrés dans certaines wilayas du grand Sud. Au Nord du pays, le sable du Sahara a enveloppé plusieurs villes, dont Alger.Législatives en France : la position forte de Kylian MbappéEn France, la campagne pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet bat son plein.Trois camps diamétralement opposés s’affrontent pour obtenir la majorité absolue leur permettant de constituer un gouvernement : l’extrême droite, le Front populaire et le camp du président Emmanuel Macron. Selon les sondages, aucun camp n’est donné vainqueur dès le premier tour.De nombreuses voix se sont exprimées pour appeler à faire barrage au Rassemblement national (ex-Front national).Parmi lesquelles l’attaquant de l’équipe de France Marcus Thuram, mais surtout la superstar des Bleus Kylian Mbappé qui a appelé les Français à voter massivement pour faire barrage aux extrêmes. «On a des valeurs de mixité, tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger.J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet», a déclaré Mbappé dimanche 16 juin, la veille du match France – Autriche (1-0), comptant pour le premier tour de l’Euro 2024 en Allemagne.Un appel qui a mécontenté les défenseurs du Rassemblement national.Le taux de participation à ces élections devrait être supérieur à celui des Européennes du 9 juin dernier où le Rassemblement national a raflé la mise avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Pour ce scrutin législatif, les enjeux sont différents. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 400.000 procurations ont été enregistrées jusqu’au dimanche 16 juin, soit 6,5 fois que lors des précédentes législatives de juin 2022. Cette hausse du nombre de procurations n’est pas une bonne nouvelle pour l’extrême-droite, selon les observateurs.SUR LE MÊME SUJET :Bras de fer UE – Algérie, Tebboune au G7, Mahrez, Air Algérie : les dernières infos" }, { "title": "Cet aéroport français desservi par Air Algérie est menacé de fermetureIl y a 1 heure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/cet-aeroport-francais-desservi-par-air-algerie-est-menace-de-fermeture/", "description": "No Description", "content": "Air Algérie assure trois vols réguliers sur les cinq disponibles au départ de l’aéroport de Lorraine, dans l’Est de la France, ce qui représente 60 %. En difficulté après la perte d’une nouvelle ligne, l’aéroport français risque de fermer.Quand on pense aux volsAir Algériedepuis la France, les premiers aéroports qui viennent à l’esprit sont ceux des grandes villes où habite une importante population d’origine algérienne. On pense à Paris, avec ses deux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly, Marseille, Lyon, Lille…Photo par Jag_cz / Adobe StockMais Air Algérie dessert aussi des aéroports de taille plus modestes, avec comme objectif d’être la plus proche possible de la communauté algérienne en France. Parmi ces petits aéroports figue celui de Lorraine, dans l’Est de la France.En octobre 2021, alors que les vols reprenaient progressivement après la suspension liée au Covid-19, Lorraine Aéroportsuppléait presque Air Algériede reprendre ses dessertes. Et pour cause : sa survie en dépendait.L’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine menacé de fermetureDeux ans et demi plus tard, la compagnie aérienne algérienne a bien repris ses vols, mais l’aéroport lorrain n’est pas pour autant sorti de la crise. Après avoir perdu plusieurs lignes, il est désormais menacé de fermeture malgré la forte présence d’Air Algérie qui représente désormais 60 % des lignes régulières assurées depuis Lorraine Aéroport.Aux écrans de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, ne s’affichent plus que cinq lignes régulières, rappelle le média local Les Frontaliers, ce mercredi 19 juin : Toulouse dans le Sud de la France, Casablanca au Maroc et trois destinations en Algérie (Constantine, Alger et Oran). Ces dernières sont toutes assurées par Air Algérie.En effet, sa ligne historique pour Marseille vient d’être stoppée début juin par la compagnie Twin Jet, ce qui représente un véritable coup dur pour ce petit aéroport qui risque désormais la fermeture.Une fermeture qui ne devrait pas intervenir dans l’immédiat, précise le média français. En effet, la Région Grand-Est s’opposerait à cette option. «Mais l’institution qui gère cet aéroport et deux autres sur son territoire a demandé un audit financier pour y voir plus clair. La Chambre régionale des comptes devrait rendre son rapport début 2025», précise Les Frontaliers.SUR LE MÊME SUJET :Voyage en Algérie sans passeport : la mesure est bien appliquée dans les aéroports français" }, { "title": "Crise de l'eau en Algérie : un plan d’urgence de 200 millions de dollarsIl y a 18 min", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-de-leau-en-algerie-un-plan-durgence-de-200-millions-de-dollars/", "description": "No Description", "content": "La crise de l’eau perdure àTiaret. La grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien s’est retrouvée, début juin, sans eau après l’assèchement du barrage de Ben Khedda qui alimentait la wilaya.Photo par G.Go / Adobe StockLes autorités ont déployé un plan d’urgence pour remédier à la situation, mais la population mécontente, a mené de nombreuses actions de protestation pour exprimer sa colère et sa soif.Deux importantes routes nationales reliant Tiaret à Oran et Mascara ont été barricadées par des manifestants durant l’Aïd-el-Kébir qui a été célébré dimanche 16 juinen Algérie.Vendredi, la veille de cette fête religieuse, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal s’est rendu une nouvelle fois dans cette wilaya où il a mis en service des installations de transfert d’eau depuis la zone de captage du Chott Chergui vers la ville de Tiaret. Un projet qui devrait réduire la tension en matière d’approvisionnement d’eau depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda qui traditionnellement alimente la ville.À cette occasion, le ministre de l’Hydraulique a annoncé le lancement d’un nouveau programme pour réduire la tension sur l’eau. Un type de programme où, à l’avenir, les agriculteurs pourraient avoir leur place.Ce projet de transfert permettra d’approvisionner quotidiennement la ville de Tiaret avec 10.000 m³ d’eau, ce qui portera la capacité totale à 34.000 m³.À cette occasion, le ministre a annoncé que «le 23 juin débuteront les travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de 11 communes de la wilaya de Tiaret et la wilaya déléguée de Kasr Chellala, à partir du bassin de Djermaya», selon l’agence APS.Pour faireface  à la situation alors que d’autres régions du pays souffrent du manque d’eau, l’Algérie a dégagé une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars algériens, soit un peu plus de 200 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets urgents au profit des zones exposées au stress hydrique dans le pays. Ce montant a été dévoilé lors de la même visite par Taha Derbal.Gestion de l’eau en Algérie : la nécessité de changer d’approcheLors d’un point de presse le ministre a souligné que « les walis de la République ont reçu jeudi des correspondances pour contacter les gestionnaires des ressources en eau afin d’entamer, immédiatement, la mise en œuvre des projets soumis, qui comprennent des puits, des installations de stockage et d’autres pour mobiliser les ressources en eau, à condition que les délais de réalisation n’excèdent pas quatre mois ».Ce programme s’apparente à des opérations de petite hydraulique à l’image de l’installation d’une station de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.En l’espace de quelques semaines en 2023, l’entreprise publique Cosider a installé plusieurs canalisations de gros diamètres et des pompes de forte puissance qui ont permis d’éviter que des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau douce de l’oued Sebaou ne se jettent dans la mer.L’hydrogéologue Malek Abdesselam de l’université de Tizi-Ouzou avait suggéré une telle opération et, à plusieurs reprises, s’était prononcé pour la construction de digues ou de stations de pompage.Un autre exemple de réalisation concerne en Mitidja avec recharge artificielle de la nappe souterraine. Le creusement de bassins d’infiltration à proximité de l’oued El Hararch ont permis entre 2011 et 2014 une remontée du niveau de la nappe à la grande satisfaction des agriculteurs qui avait vu leurs puits s’assécher. La chercheuse Djerad Hassiba de l’université de Blida a mesuré en 2015 « une augmentation du niveau piézométrique » de la nappe.Il y a longtemps que les pratiques paysannes permettent de récolter l’eau des crues d’oueds. C’est le cas en milieu steppique où de simples retenues de terres et de cailloux permettent l’épandage des crues vers les champs.Cette pratique requiert peu de moyens. De simples gabions ou des big bag remplis de gravier et de galets peuvent permettre de dévier les eaux et contribuer à leur infiltration vers la nappe souterraine.Le cas des agriculteurs du Mzab est connu mondialement comme un exemple de collecte des eaux de crues pour irriguer les palmeraies et recharger avec le surplus la nappe d’eau superficielle. Le cas des ghouts d’Oued Souf et des foggaras du Touat (Adrar) sont là également pour rappeler l’ingéniosité de la paysannerie algérienne à s’adapter à des environnements arides.Cependant, le développement des forages a parfois relégué au second plan ces traditions ancestrales.Défense et restauration des solsDe par les superficies occupées et les techniques employées, les agriculteurs ont une action directe sur les possibilités de mobilisation de l’eau des pluies.C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’administration coloniale a mis en œuvre des programmes de lutte contre l’érosion et de collecte des eaux en Algérie.Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des cordons de pierres et des banquettes de terre ont été installées avec l’emploi de bulldozers sur les sols en pente. Mais ces opérations réalisées sans consultation des populations rurales n’ont pas eu de succès.Faute d’entretien, de nombreuses banquettes se sont effondrées et ont parfois accru le ravinement du sol. De 1985 à 1995, des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière (Inrf) et de l’Institut français de recherche pour le développement (Ird) ont examiné l’état de plus de 300.000 hectares de banquettes en Algérie.Il est apparu que « 20 % des banquettes ont été totalement effacées à la charrue par les paysans, tandis que 60 % n’ont jamais été entretenues et sont ravinées ou presque effacées ».Plus grave, près de 70 % des paysans enquêtés se sont montrés hostiles aux banquettes installées sur leurs terres. « Elles entraînent une perte de surface cultivable » ont-ils déclaré.Quant aux lacs collinaires, il est apparu que leur durée de vie n’était que de 4 à 10 ans contre 40 prévus. En cause le fait que « les talus et exutoires ne sont pas entretenus régulièrement », une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’envasement des barrages situés en aval.Les images d’archives des années 1950 conservées par l’Institut français de l’audiovisuel (INA) montrant l’exportation de moutons vers la métropole témoignent de la surexploitation des pâturages naturels.On y voit qu’une partie des bêtes exportées provenaient de troupeaux qui pâturaient la végétation des collines, ce qui a diminué le couvert végétal protégeant le sol contre l’érosion.Dans de nombreuses régions d’Algérie, la multiplication des sentiers qui s’entrecroisent sur les pentes de ces collines témoignent de la perpétuation de cette pratique.Si la présence d’animaux dans les sous-bois peut permettre un débroussaillage et contribuer à la réduction des incendies, la charge des animaux reste inadaptée pour permettre la régénération de la végétation.Dès les années 1970, les coopératives d’élevage pastoral mises en place par les services agricoles dans le cadre de l’Association pour le Développement du Pastoralisme ont montré que, là où les parcours steppiques étaient protégés par des clôtures régulant la présence de moutons, la végétation était plus abondante.Gestion de l’eau : ces techniques ancestrales qui ont fait leur preuvesProgressivement, à partir du milieu des années 1980, une autre approche de la gestion des eaux de pluie a vu le jour en Algérie. C’est le cas à l’INRF où les chercheurs ont adopté une nouvelle approche visant à associer les agriculteurs et les populations rurales.Cette approche est née de l’analyse critique des pratiques anciennes et de travaux expérimentaux. En 2012, un groupe international de chercheurs a établi le bilan de soixante années de recherches sur l’érosion hydrique et la lutte antiérosive au Maghreb.Parmi leurs observations, il est apparu que pour réduire le ruissellement et l’érosion sur les sols en pente, le maintien d’une végétation herbacée était préférable aux seuls arbres.Ainsi en Tunisie, les oliviers sur sol nu ne réduisent l’érosion que de 10 % contre 80% lorsque le sol est couvert à plus de 60 % par « une litière, un paillage ou des résidus de récolte ». Au Maroc, en présence de végétation naturelle, l’érosion ne dépasse pas 2 t/ha/an mais dès que le sol est labouré, elle peut atteindre 20 t/ha/an.Il a été observé qu’en remplaçant le semis direct au labour, l’infiltration de l’eau dans le sol était augmentée de 30%. Or, en Algérie, le labour reste pratiqué sur 7 millions d’hectares de terres agricoles.Dans les régions aux sols érodés, pour freiner l’écoulement de l’eau dans des ravins, les chercheurs l’INRF et de l’IRD ont aménagé des seuils avec les moyens les plus divers : gabions, pierres sèches, grillage, pneus usagés, sacs d’engrais ; puis ils ont planté des arbres fruitiers et des fourrages.Progressivement ils ont noté que « la ravine s’est transformée en oasis linéaire où la biodiversité a été recréée, tandis que la dynamique de l’eau a été profondément améliorée ». Mieux, revenant dix années après sur les lieux, ils ont constaté que : « ces aménagements sont encore efficaces ».Ces « méthodes douces » contrairement aux anciennes banquettes aménagées à l’aide d’engins de chantier, sont gérées par les paysans et permettent de capter les eaux de surface.C’est le cas avec l’installation de digues au fonds des ravins, de cordons de pierres sèches, de cultures en courbe de niveau, de paillage ou de bandes enherbées aboutissant progressivement à l’établissement de terrasses. En Tunisie, la réalisation de cordons de pierres a réduit les crues de l’oued Zioud.Comme l’affirment les auteurs de ce bilan : « cette approche de la gestion durable de l’eau et de la productivité des sols interpelle les paysans, car elle leur restitue leur liberté d’innover. Elle a permis de resituer les techniques traditionnelles de gestion de l’eau et de la fertilité des sols de montagne dans le cadre d’un développement rural rénové ».Cette approche nouvelle est également prise en compte au niveau du Barrage vert, cette gigantesque ceinture verte conçue pour stopper l’avancée du désert en Algérie.En août 2023, Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage auprès de la Direction générale des forêts (DGF) vert indiquait à propos de ce projet : « Sa réhabilitation et son extension, relancées actuellement dans le cadre d’une stratégie rénovée, vont contribuer davantage à la prospérité des populations vivant dans ses espaces ».Une approche visible à travers les espèces choisies : « Parmi ces espèces, nous avons les arbres rustiques tels l’olivier, le pistachier, l’amandier et le caroubier », avait-elle confié à l’agence APS.De son côté l’association Torba pour le développement en Algérie de l’agro-écologie vulgarise l’installation de « swales » sur les sols en pente au niveau des petites exploitations agricoles dans les montagnes (Babors, Djurdjura, Tlemcen). Ces tranchées réalisées selon les courbes de niveau permettent de retenir l’eau des orages et assurent son infiltration.Une gestion de l’eau par des structures peu complexesLa crise de l’eau qu’a connue la wilaya de Tiaret a servi de révélateur des effets du réchauffement climatique en Algérie.L’expérience de ces 60 dernières années montre que la gestion de l’eau peut concerner le secteur agricole et passer par des structures peu complexes : haies en bordure de champs, murets de pierres, cuvettes en demi-lune autour des oliviers, cordons de pierres, terrasses progressives.Il s’agit de techniques connues des paysans et qui n’exigent pas de moyens mécaniques lourds. Ces résultats ont souvent été obtenus à travers de petits financements et une coopération entre chercheurs maghrébins et européens.Pour ces chercheurs, la rapidité de l’érosion pose un problème grave concernant « l’alimentation future d’une population en pleine croissance au Maghreb, puisqu’elle double tous les 25 ans ».Aussi recommandent-ils de faire connaître les ouvrages traditionnels et d’encourager les pratiques vertueuses. Certains chercheurs se prononcent pour l’attribution de subventions aux agriculteurs adoptant ces pratiques au titre de services écologiques rendus à la société. La réduction du labour ou de la vaine pâture peut en effet contribuer à réduire l’envasement des barrages.Ce sont là de nouveaux moyens dans la lutte contre le stress hydrique généralisé qui s’installe progressivement sur l’ensemble du Maghreb.SUR LE MEME SUJET :L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde" }, { "title": "France : le silence du Franco-Marocain Jamel Debbouze sur Gaza ne passe pas", "link": "https://www.tsa-algerie.com/france-le-silence-du-franco-marocain-jamel-debbouze-sur-gaza-ne-passe-pas/", "description": "L’attitude du comédien Jamel Debbouze lors de la cérémonie des César 2024 vendredi 23...", "content": "L’attitude du comédien Jamel Debbouze lors de la cérémonie des César 2024 vendredi 23 février à Paris ne passe pas en France. Alors que de nombreuses stars du cinéma ont eu un mot pour Gaza à leur montée sur scène, l’humoriste franco-marocain a fait comme si rien ne se passait à Gaza qui fait face aux bombardements israéliens depuis le 7 octobre dernier. Sur les réseaux sociaux, Jamel Debbouze est vertement critiqué.Vendredi 23 février, à l’occasion de la 49e cérémonie des César 2024 tenue à la salle Olympia à Paris, de nombreuses figures du cinéma ont exprimé leur soutien au peuple palestinien ou tout au moins appelé à un cessez-le-feu à Gaza où plus de 30 000 civils palestiniens, dans une majorité de femmes et d’enfants, ont été tués par l’armée israélienne depuis le 7 octobre dernier.Arieh Worthalter, Cesar du meilleur acteur pour « Le procès Goldman », appelant au cessez-le-feu à#Gaza: « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, mais parce que nous n’osons pas qu’elles le deviennent » 🙏pic.twitter.com/fR9XRTvWt9— Edwy Plenel (@edwyplenel)February 24, 2024Plusieurs artistes ont arboré sur la poitrine le pin’s désormais symbole d’appel au cessez-le-feu en Palestine : un cœur noir dans une main orange sur fond rouge. D’autres, en montant sur scène, ont plaidé pour l’arrêt du massacre à Gaza, comme l’acteur Arieh Worthalter et les réalisatrices Kaouthar Ben Hania et Gala Hernandez Lopez.Jamel Debbouze est lui aussi monté sur scène, pour recevoir une distinction mais aussi pour en remettre une, soit le Prix d’honneur décerné à l’actrice Agnès Jaoui. Le comédien a parlé pendant quelques minutes et rendu un vibrant hommage à l’actrice.Il a même lancé un retentissant «ta gueule» à une voix dans le public qui a tenté de l’importuner. Mais pas un mot pour la Palestine ou Gaza. Ni même un vœu pour que la guerre s’arrête.Ses défenseurs se sont empressés d’expliquer à sa place sur les réseaux sociaux que l’actrice à laquelle il a remis la distinction, une juive d’origine tunisienne, compte un membre de sa famille parmi les otages retenus par le Hamas palestinien ou encore des proches à elle seraient morts dans l’attaque du 7 octobre. Le titre du film pour lequel elle a été honorée est «Le dernier des juifs». Il traite de la situation des juifs dans les banlieues françaises.🎗️🎬 César d'honneur : Jamel Debbouze rend hommage a Agnes Jaoui pour son film le « dernier des Juifs » sur l’#antisémitismeen banlieue, qui a perdu des membres de sa famille assassinés le#7octobre#Cesar2024#Cinemapic.twitter.com/qpTcWf1XV5— 🎗️(((SIMON WEINBERG))) (@SlMONWEINBERG)February 24, 2024France : Jamel Debbouze critiqué pour son silence sur GazaUn motif irrecevable pour les détracteurs de Jamel Debbouze qui ont souligné qu’un appel à un cessez-le-feu n’aurait offensé personne.Certains estiment que le comédien cherche à s’épargner les foudres du lobby israélien afin de préserver ses contrats et sa place dans le monde du showbiz.Ce témoignage sur X du politologue Pascal Boniface est très largement partagé. Il y a une vingtaine d’années, juste avant le début d’une interview, Debbouze aurait pris le soin de cacher un livre posé sur la table pour qu’il n’apparaisse pas. Il s’agit du livre «Est-il permis de critiquer Israël ?» de Pascal Boniface.Un journaliste m’a raconté qu’il allait interviewer en 2003-2004 Jamel Debbouze . Il commence l’interview et Jamel l arrête et planque mon livre » Est il permis de critiquer Israël ? » qui était sur la table pour qu’il n’apparaisse pashttps://t.co/DeE2Mmrni4— Pascal Boniface (@PascalBoniface)February 25, 2024L’activiste Amine Saha a partagé les clichés d’Arieh Worthalter et de Jamel Debbouze, décrivant le premier comme «un homme de charité et un défenseur de la paix qui a su faire preuve de courage» et le second comme «juste Jamel Debbouze».D’autres commentaires sont plus virulents comme cette internaute qui le qualifie d’ «opportuniste» qui a «vendu son âme» pour devenir «le bouffon du Roi». Le jeu de mot renvoie au roi du Maroc qui lui aussi ne dit plus grand-chose sur la Palestine depuis qu’il a normalisé avec Israël en 2020.Une vidéo dans laquelle l’humoriste Dieudonné tournait en dérision l’influence sur Debbouze du lobby sioniste du showbiz français a aussi refait surface.Jamel debbouze est une sous 💩pic.twitter.com/v8UowQLfQ9— Palestine libre🇵🇸 (@nermine15081465)February 24, 2024Avant Jamel Debbouze, un autre comédien français a été très critiqué pour son silence par rapport à ce qui se passe en Palestine. Il s’agit de Omar Sy qui aurait déclaré qu’il n’avait pas «tous les éléments» pour pouvoir juger.L’acteur d’origine sénégalaise a fait l’objet d’une vidéo au vitriol de l’activiste Ismaël Boudjekada. La vidéo a été vue 2,8 millions de fois sur X.Ptdrrr demandez à Zidane ou Jamel Debbouze d’aller à Gaza aussi, nan ? Bande d’abr*tis. Comme si le monde tournait autour de la cause des palestiniens et de vous.https://t.co/lFQqk1Pysu— Smooth Operator 🇳🇬🇨🇮 (@gianttor)February 20, 2024" }, { "title": "Stéphane Séjourné à Rabat pour acter la réconciliation entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/stephane-sejourne-a-rabat-pour-acter-la-reconciliation-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "Le Maroc et le roi Mohamed VI sont redevenus fréquentables en France, grâce au...", "content": "Le Maroc et le roi Mohamed VI sont redevenus fréquentables en France, grâce au soutien de la droite et du lobby israélien. Après une série descandales d’espionnagedu téléphone du président Emmanuel Macron via le logiciel israélien Pegasus, de corruption de députés européens, de chantage migratoire, d’insultes envers le président français, le maître mot à Paris est désormais la réconciliation avec le royaume.Dans ce contexte, le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, est attendu ce lundi 26 février à Rabat, selon les médias français et marocains. Une visite qui marque un nouveau pas important sur la voie de la réconciliation entre la France et le Maroc, en froid depuis plusieurs mois.Les signes d’un réchauffement entre Rabat et Paris se sont multipliés ces dernières semaines. Début février, le chef de la diplomatie française a révélé dans un entretien à Ouest-France qu’il a été chargé «personnellement» par le président Emmanuel Macron d’ouvrir «un nouveau chapitre» dans la relation franco-marocaine.La volonté française de se réconcilier avec le Maroc a été confirmée quelques jours plus tard par l’ambassadeur de France à Rabat François Lecouturier qui a déclaré dans une université à Casablanca que son pays prendra en compte «les préoccupations majeures du Royaume sur la question (du Sahara occidental)».Lundi 19 février, les trois sœurs du roi Mohamed VI ont été reçues à l’Elysée par la première dame de France, Brigitte Macron, qui a écrit sur les réseaux sociaux que cette réception s’inscrit «dans la continuité des relations d’amitié historique entre la France et le Royaume du Maroc». Les trois princesses se sont déplacées à Paris sur instruction de Mohamed VI.La visite de Séjourné à Rabat est une étape supplémentaire d’un processus de rapprochement entamé en novembre dernier par le mea-culpa public fait par l’ambassadeur de France à Rabat suivi de la nomination par le Maroc d’une ambassadrice à Paris après plusieurs mois de vacance du poste.Maroc – France : la droite et le lobby israélien, principaux artisans de la réconciliationLe déplacement à Rabat du chef de la diplomatie française est une étape pour «un nouvel agenda politique, dans tous les domaines, en portant des priorités communes», et «une étape forte pour ouvrir un nouveau chapitre dans la relation entre nos deux pays», a indiqué une source diplomatique citée par BFMTV.Selon la même source, Paris promet de se tenir «aux côtés du Maroc sur les dossiers les plus sensibles». La France va-t-elle emboîter le pas à Israël et aux États-Unis pour reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental ? La question reste posée.Pour le Maroc, le dossier le plus sensible c’est évidemment celui du Sahara occidental qui constitue l’un des points de discorde entre les deux capitales en plus de l’affaire Pegasus, le rapprochement Paris-Alger, ou encore le vote par le Parlement européen de deux résolutions défavorables au Maroc début 2023.Les deux résolutions, condamnant le royaume pour ses atteintes à la liberté de la presse en interne et son rôle dans le scandale de corruption de députés européens, étaient portées par le groupe Renew, présidé par Stéphane Séjourné.D’où les inquiétudes, non justifiées d’ailleurs, qui ont été exprimées par la presse marocaine proche du Palais royal à l’annonce de sa nomination au Quai d’Orsay en janvier dernier, puisque l’une de ses premières priorités semble être la réconciliation avec le Maroc. Un réchauffement réclamé par la droite française tout au long de la brouille entre les deux pays.Sans doute sous la pression de ce courant politique et du lobby pro-israélien qui est particulièrement actif depuis le déclenchement de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, le royaume est redevenu fréquentable et tous les griefs qui lui étaient faits ces derniers mois ont été subitement mis de côté.En mai dernier, le chef des Républicains (Droite)Eric Ciottiet Rachida Dati (devenue ministre de la Culture en janvier dernier) ont fait un déplacement à Rabat où ils ont apporté le soutien de la droite à la «marocanité» du Sahara occidental, et plaidé pour un rééquilibrage des relations de la France au Maghreb en faveur du Maroc et au détriment de l’Algérie.Entre-temps, l’ancien président Nicolas Sarkozy, dont Rachida Dati est proche, a fait au moins deux séjours au Maroc où il a déclaré son admiration pour le roi Mohamed VI dont le pays a normalisé ses relations avec Israël en 2020. Depuis, le Maroc n’a pas cessé de renforcer ses liens notamment militaires avec l’État hébreu dont le ministre de la Défense s’est permis de menacer l’Algérie à partir du territoire marocain en août 2021.SUR LE MÊME SUJET :Maroc – France : Macron violemment attaqué par la presse du Makhzen" }, { "title": "Algérie – Maroc : un plat culinaire au centre d’une nouvelle polémique", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-maroc-un-plat-culinaire-au-centre-dune-nouvelle-polemique/", "description": "Nouvelle passe d’armes entre internautes algériens et marocains à propos d’un plat culinaire, le...", "content": "Nouvelle passe d’armes entreinternautes algériens et marocainsà propos d’un plat culinaire, le Sellou. Cette fois, les Marocains sont allés trop loin, se plaint Sherazade Laoudedj, chef culinaire algérienne. Ils ont provoqué la fermeture pure et simple d’un espace dédié au Maghreb aux galeries Lafayette à Paris, selon elle.Sherazade Laoudedj est dépitée. Dans un geste louable destiné à la consoler et l’encourager, l’ambassadeur d’Algérie en France, Saïd Moussi, l’a reçue dans son bureau dimanche 24 février.L'Ambassadeur Saïd Moussi a été ravi de recevoir la Chef#SherazadeLaoudedj. Bel échange sur la richesse et la promotion de l'#ArtCulinaire🇩🇿.#Algérie#DiasporaDz#GastronomieAlgérienne#CuisineAlgérienne#PatrimoineDz#AlgerianHeritage#AlgeriaKitchen#المطبخ_الجزائريpic.twitter.com/XPPZMurfSB— Ambassade d'Algérie en France 🇩🇿 (@ambalgerieparis)February 24, 2024Avant d’être reçue par le plus haut représentant de l’Algérie en France, Sherazade Laoudedj avait multiplié les sorties sur les réseaux sociaux pour dénoncer ce qu’ont fait les internautes marocains.Tout a commencé lorsque l’Algérienne a présenté un plat culinaire commun à tout le Maghreb, le Sellou, pour faire partie de la gamme du stand oriental et maghrébin des galeries Lafayette de Rosny 2 dans la région parisienne. Les réseaux sociaux marocains se sont alorsdéchaînés,prétextant la propriété marocaine exclusive du plat.Les Marocains contestent à l’Algérie la recette du plat « Sellou »La femme a été insultée et menacée, ainsi que les responsables des Galeries Lafayette qui ont fini par prendre la décision radicale de fermer tout l’espace réservé au Maghreb. « C’était une belle initiative à la base qui aurait pu réunir, faire un bel espace et faire la promotion des deux cultures.  Vous avez réussi à tout détruire », dit Sherazade Laoudedj à l’adresse des Marocains.La dame dit comprendre la décision des responsables des Galeries Lafayette parce que « autant de harcèlement au téléphone ça ne peut pas être tenable ».  « Je ne crois pas qu’ils ont fait cet événement pour être embêtés de la sorte », ajoute-t-elle.Sherazade Laoudedj chef et présentatrice 🇩🇿victime de son succès. En collaboration avec Plusieurs Galerie Lafayette de 🇫🇷.Une asso 🇲🇦 a appelée l’enseigne pour que celle ci retire le selou « farine grillé et fruit sec » en menaçant les galerie comme à leur habitude.pic.twitter.com/4qkwrgwXAO— 🇪🇸Leila🇪🇸 (@leilaa37589505)February 20, 2024Sherazade Laoudedj explique qu’elle avait « tellement de produits nobles » que ce n’était pas une priorité pour elle de présenter le plat en question. Si elle l’avait fait, c’est faute de temps pour « préparer quelque chose de plus élaboré » parce qu’elle partait en tournage en Algérie. « J’ai décidé de faire un truc simple sur le stand le temps que je rentre », dit-elle.Le plat est en effet très simple, comme elle l’explique. Le Sellou c’est de la farine grillée avec des fruits secs. Il est notamment fait pour les femmes enceintes car il est pratique, rapide à préparer et à la portée de tout le monde. « On met plein de bonnes choses dedans, mais on n’en fait pas la promotion », indique Sherazade Laoudedj.La jeune femme est très dépitée par ce qu’ont pu faire les internautes marocains qui pourtant, accuse-t-elle, « font de la cuisine algérienne dans des restaurants qu’ils appellent marocains depuis des dizaines d’années ».« Je vous en veux, dit-elle à leur adresse, parce que malheureusement, on en est arrivé là, à être menacés, à être traité de gens qui n’ont pas de culture, qui n’ont pas de cuisine, par des ignares ».« Je savais que c’était grave mais pas à ce point. Vous avez un vide monstrueux au point d’arriver à faire ça ? », s’interroge-t-elle." }, { "title": "France : le couscous Amor Benamor vendu dans un magasin Carrefour sous étiquette marocaine", "link": "https://www.tsa-algerie.com/france-le-couscous-amor-benamor-vendu-dans-un-magasin-carrefour-sous-etiquette-marocaine/", "description": "Après le patrimoine culturel, les marques commerciales déposées. Amor Benamor, une célèbre marque algérienne...", "content": "Après le patrimoine culturel, les marques commerciales déposées.Amor Benamor, une célèbre marque algérienne de couscous, est commercialisée en France comme un produit fabriqué au Maroc. Contrairement aux précédentes affaires d’appropriation du patrimoine culturel soumises à l’UNESCO, cette nouvelle affaire relève des tribunaux.Une vive polémique a opposé, il y a quelques années, les internautes algériens et marocains sur l’origine du couscous. Le fameux plat traditionnel a fini par être reconnu par l’UNESCO, en décembre 2020, comme unhéritagecommun aux pays du Maghreb suite à un dossier porté par l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et la Mauritanie.Cette fois, c’est une marque algérienne de Couscous qui est contrefaite et présentée comme étant marocaine. Le produit est notamment commercialisé en France. Dans une vidéo filmée dans un supermarché Carrefour et largement partagée sur TikTok, on voit des piles du couscous algérien Amor Benamor, en paquets de 2 kilogrammes.France : la marque algérienne Amor Benamor vendue sous étiquette marocaineL’imitation est parfaite, sauf que sur les cartons d’emballage d’une contenance de 10 paquets, visibles sur place, des renseignements trompeurs sont portés. On y lit que le couscous est fabriqué à Fès par une société dont le siège social se trouve à Rabat. Le logo et l’identité visuelle de Amor Benamor sont reproduits à l’identique sur les cartons et les paquets.Les auteurs de cette contrefaçon visent, en imitant une grande marque algérienne, à faire de gros bénéfices à l’approche du mois de Ramadan où le couscous est très consommé par la communauté musulmane de France, dont une grande partie est originaire d’Algérie.@ma.cuisine.du.monde#amorbenamor#algerie#maroc#algerienne#algerienenfrance????????#algeriemaroctunisie????????????????????????#france#tiktokdz#couscousalgerien????????????#cuisinealgerienne#cuisinemarocaine#dz♬ son original – carness franceIl y a quelques jours, une autre vidéo filmée dans un supermarché français montrait une autre contrefaçon ciblant l’Algérie, mais dans le sens inverse. Des dattes israéliennes étaient présentées sur les étals comme étant des dattes algériennes.La supercherie a été facilement démasquée puisque l’Algérie ne produit pas le type de dattes en question (la variété Medjoul). L’objectif était de contourner le boycott qui cible les produits israéliens depuis le début de l’agression contre la bande de Gaza.SUR LE MÊME SUJET :Pâtes alimentaires : le groupe Benamor reprend ses activités" }, { "title": "Israël devant la CIJ : le Maroc a-t-il menti ?", "link": "https://www.tsa-algerie.com/israel-devant-la-cij-le-maroc-a-t-il-menti/", "description": "Coupable d’un soutien à Israël par le seul fait de la normalisation, le Maroc...", "content": "Coupable d’un soutien àIsraëlpar le seul fait de la normalisation, le Maroc tente de faire croire le contraire. La presse proche du palais royal a diffusé de larges extraits de l’intervention de l’ambassadeur du royaume à La Haye, où une procédure est en cours contre Israël, ajoutant que les Palestiniens et la CIJ ont félicité le Maroc pour sa plaidoirie. Certaines voix crient au mensonge.La procédure a été introduite en décembre 2022, soit avant le conflit actuel, par l’Assemblée générale des Nations-Unies, qui demandait un avis consultatif sur les retombées juridiques de la colonisation et despratiques israéliennesdans les territoires palestiniens occupés. La procédure est en cours.Selon la presse marocaine, le représentant du Maroc Mohamed Basri, a assisté à la première séance, « en soutien à l’exposé oral de la Palestine » qui a eu lieu lundi 19 février.« La présence du Maroc aux plaidoiries orales dans cette affaire s’inscrit dans la continuité de l’engagement actif du Royaume dans ce dossier devant la Cour internationale », écrit le360.madans un article sous le titre : « Le Maroc souligne l’engagement du Roi en faveur de la cause palestinienne. »À l’instar de nombreux titres de la presse marocaine, le360.maqui est réputé être très proche du Palais royal, a publié de larges extraits du « plaidoyer écrit » de Mohamed Basri, dont la Cour « a pris dûment compte ».La colonisation israélienne devant la CIJ : doutes à propos de la position du MarocIl aurait ainsi réaffirmé la « détermination » du Maroc, dont le roi Mohamed VI est « président du Comité Al-Qods », à «œuvrer par tous les moyens légaux à sa portée, pour protéger le statut juridique, historique, politique et spirituel de la Ville sainte ».L’ambassadeur aurait aussi réitéré, l’« engagement actif » de son pays« en faveur du respect du droit international et de la promotion de la paix au Moyen-Orient » qui passe par la solution à deux Etats, tout en rappelant le « consensus de la communauté internationale sur le statut juridique des colonies israéliennes » qui « constituent un obstacle à la paix et menacent de rendre impossible une solution à deux États ».Le média Hespress a écrit pour sa part que « les Palestiniens félicitent le Maroc pour son plaidoyer devant la CIJ ». Au Maroc, on tente de faire croire que la Cour aurait aussi exprimé la même satisfaction.« Non, la CIJ n’a pas salué l’engagement du roi du Maroc envers la Palestine », a écrit sur X le journaliste espagnol Ignacio Cembrero. Le journaliste d’El Confidencial, spécialiste des pays du Maghreb et du Sahara occidental, a ajouté que « l’ambassadeur marocain n’est pas intervenu devant la Cour pour défendre les palestiniens », et qu’ « il a assisté en silence à une audience ».Non, la@CIJ_ICJn'a pas salué l'engagement du roi du#Marocenvers la#Palestineet l'ambassadeur marocain n'est pas intervenu devant la Cour pour défendre les palestiniens. Il a assisté en silence à une audience. Consultez la liste des intervenants!https://t.co/Oe5URyOxep— Ignacio Cembrero (@icembrero)February 24, 2024Le Maroc ne figure pas en effet dans la liste des pays intervenants. Ces derniers sont la Palestine, l’Afrique du Sud, le Chili, l’Algérie, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, Cuba, l’Egypte, la Bolivie, la Colombie, le Brésil, les Pays-Bas, la France, les États-Unis et la Russie. Le Maroc a-t-il alors menti ?" }, { "title": "Ramadan 2024 : les dattes algériennes indésirables au Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/ramadan-2024-les-dattes-algeriennes-indesirables-au-maroc/", "description": "Les Marocains seront-ils privés des dattes algériennes pendant le Ramadan 2024 qui commence le...", "content": "Les Marocains seront-ils privés des dattes algériennes pendant le Ramadan 2024 qui commence le 11 ou le 12 mars prochain ? Comme à la veille de chaque mois sacré, les médias marocains relaient des appels au boycott des dattes algériennes.Pendant le Ramadan 2023,Al Fizazi, prédicateur marocain, a dit préférer les dattes israéliennes aux dattes algériennes.Cette année, rien de nouveau. Selon la presse locale, les importateurs du royaume ont décidé de se tourner vers d’autres fournisseurs pour un motif farfelu qui cache mal un acte politique.Les dattes algériennes ont la cote dans le monde entier, sauf au Maroc désormais. À l’approche du moins de Ramadan, la question de la disponibilité de ce produit très demandé pendant le mois sacré dans tout le monde musulman, se pose avec acuité au Maroc dont la production ne suffit pas à satisfaire toute la demande du marché intérieur.Malgré un déficit de l’offre et des prix très élevés, les distributeurs et importateurs marocains ont décidé de se passer des dattes algériennes.Selon le site marocain Biladi.net, les importateurs marocains estiment que les dattes algériennes« ne respectent pas les normes sanitaires »et sont de« mauvaise qualité », les décrivant comme étant« trop sèches »et« manquant de fraîcheur et de saveur ».De nombreux acteurs du marché marocains se sont par conséquent tournés vers d’autres pays producteurs comme la Tunisie, l’Égypte, l’Iran, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et l’Irak.Ramadan 2024 : le Maroc ne veut pas des dattes AlgériennesLe journal marocain assure qu’il n’y a pas de« raisons politiques »derrière la décision des importateurs, mais il semble bien qu’il y en a, car les arguments présentés par les importateurs marocains ne se basent sur aucun argument scientifique.Il est incompréhensible que les dattes algériennes, toutes variétés confondues et de toutes les régions du pays, deviennent subitement non conformes aux normes sanitaires et perdent du jour au lendemain leur qualité mondialement reconnue pour devenir« sèches »et sans« fraîcheur »ni« saveur ».Les dattes sontréputéespar les plus délicieuses au monde. Elles sont exportées dans de nombreux pays plus exigeants en termes de normes sanitaires que le Maroc.La production du royaume en dattes est estimée à 115 000 tonnes par an, produites par des palmeraies qui s’étendent sur 50 000 hectares. La sécheresse qui frappe le pays depuis plusieurs années a gravement affecté les rendements, faisant chuter la production lors de la précédente saison de 45%.Tout récemment, le même journal se demandait si les Marocains « pourront avoir des dattes sur leurs tables » pendant le Ramadan de cette année,« tant la sécheresse a affecté la production de ce fruit ».La consommation moyenne des dattes au Maroc s’élève à 7 kilogrammes par an et par habitant. Les prix sont très élevés par rapport à ceux qui sont appliqués en Algérie, quatrième producteur mondial avec plus d’un million de tonnes." }, { "title": "Sahara occidental : Pedro Sánchez va encore plus loin dans son soutien au Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/sahara-occidental-pedro-sanchez-va-encore-plus-loin-dans-son-soutien-au-maroc/", "description": "Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, en visite, mercredi 21 février à Rabat,...", "content": "Le président du gouvernement espagnol,Pedro Sánchez, en visite, mercredi 21 février à Rabat, où il a été reçu par le roi Mohammed VI, a réitéré son appui aux thèses marocaines dans le dossier du Sahara occidental.Selon la teneur du communiqué du palais royal sanctionnant la visite, Pedro Sánchez est même allé plus loin dans son soutien au Maroc que la déclaration de mars 2022 par laquelle le gouvernement espagnol appuyait le plan d’autonomie marocain.En décembre dernier, le ministre des Affaires étrangères algérien, Ahmed Attaf, assurait à Al Jazeera que le gouvernement espagnol avait effectué un revirement «à 180 degrés» par rapport à sa position de mars 2022.Mais à en juger par les propos tenus lors du voyage de Pedro Sánchez au Maroc, cela ne semble pas être le cas. À moins qu’il y ait eu un autre revirement spectaculaire en quelques semaines.Devant le roi Mohammed VI, qui a bien voulu cette fois le recevoir, contrairement à sa dernière visite il y a une année, Sánchez a réitéré que l’Espagne considère «l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, la plus réaliste et la plus crédible pour résoudre ce différend».En retour, Mohammed VI a «remercié l’Espagne pour cette nouvelle position constructive et importante», indique un communiqué du palais royal.Dans sa déclaration à la presse, Sánchez a confirmé l’engagement de son pays «en faveur de la solution que le gouvernement du Maroc a proposée, sur une base réaliste». Selon le journal espagnol El Confidencial, «il n’a pas mentionné une seule fois les Nations unies».Sahara occidental : Pedro Sánchez s’enfonce dans son soutien au MarocPedro Sánchez est allé encore plus loin en apportant son soutien aux «initiatives stratégiques» lancées par le roi Mohammed VI, dont le projet de donner un accès à l’Atlantique aux pays enclavés du Sahel ou encore celui du gazoduc Nigeria-Maroc.C’est la première fois que le gouvernement espagnol s’exprime officiellement sur ces projets, dont la particularité est qu’ils passent par les territoires sahraouis occupés et visent à forcer la reconnaissance par les pays africains de la «souveraineté» du Maroc sur ces territoires.En plus, Pedro Sánchez a annoncé des investissements de 50 milliards d’euros au Maroc jusqu’à 2050.Selon El Confidencial, malgré ce soutien inespéré, les sujets qui intéressent l’Espagne n’ont pas été évoqués dans le communiqué royal, notamment la réouverture des postes douaniers des enclaves de Ceuta et Melilla et la lutte contre l’immigration clandestine. Le journal cite même des chiffres qui indiquent clairement que les arrivées de migrants en Espagne ont augmenté en 2023, ainsi que le trafic de drogue.L’année passée, 15.435 migrants sont arrivés en Espagne continentale et aux îles Baléares, en augmentation de 19,1 % par rapport à 2022, selon le ministère de l’Intérieur espagnol. La plupart étaient Marocains et étaient partis du Maroc. Aux îles Canaries, l’augmentation a été de 154,5 %, pour atteindre un total de 39.910 migrants, des Sénégalais et des Marocains en majorité.Sans rien obtenir du Maroc jusque-là, le gouvernement espagnol a pris le risque de ramener à la case départ la crise avec l’Algérie. En mars 2022, Alger avait réagi au revirement historique de Pedro Sánchez par le rappel de son ambassadeur à Madrid, la suspension du traité d’amitié et de bon voisinage signé avec l’Espagne en 2002 et le gel du commerce entre les deux pays, hormis les livraisons d’hydrocarbures.Les relations entre l’Algérie et l’Espagne ont connu un début de réchauffement en novembre dernier avec la nomination d’un ambassadeur d’Algérie à Madrid après 19 mois de vacance du poste, suivie de lareprise progressivedes échanges commerciaux au début de cette année 2024.Le réchauffement politique entre les deux pays a toutefois pris un coup de froid, lundi 12 février, avec lereport à la dernière minutede la visite du ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, en Algérie à cause de divergences sur certains dossiers.SUR LE MÊME SUJET :Sahara occidental : l’Afrique du Sud fait enrager le Maroc" }, { "title": "Maroc : l’agriculture en péril et le modèle agricole remis en cause", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-lagriculture-en-peril-et-le-modele-agricole-remis-en-cause/", "description": "La sécheresse qui affecte le Maroc porte un coup dur à son agriculture. En...", "content": "La sécheresse qui affecte leMarocporte un coup dur à son agriculture. En cause le dérèglement climatique, mais également une politique agricole qui conduit à l’épuisement des réserves en eau. Fait nouveau, la presse locale n’hésite pas à tirer la sonnette d’alarme et à dénoncer cette politique.Ces derniers jours, le Maroc a connu plusieurs jours de fortes chaleurs. Il a fait jusqu’à 36 °C dans le sud du pays. Selon l’Observatoire européen de la sécheresse (EDO) : parmi les pays du Maghreb, c’est au Maroc que la situation est la plus grave.Les images du satellite de Copernicus montrent actuellement des sols de couleur marron autour des villes de Casablanca, El Jadida et Safi alors qu’en janvier 2023, ils étaient de couleur verte. Desrestrictionsd’eau ont été déclenchées en plein mois de janvier.Dans la région de Casablanca et de Settat, la baisse des précipitations est de 54 % par rapport à une année normale, et de 41 % comparée à la saison précédente 2022-2023 indique la météo locale.Maroc : canicule en hiver«Le secteur agricole national a perdu une grande partie de la production, en seulement quatre jours de forte chaleur en hiver. Si cette situation perdure cette année, la production ne sera pas au rendez-vous, il risque de ne pas y avoir tout simplement pas (sic) de production», pronostique le site Maroc diplomatique dans un article publié mardi.Dans ce contexte, le modèle agricole marocain qui est basé sur des cultures gourmandes en eau dont les produits sont destinés à l’exportation, doit être repensé, plaide ce journal proche du Palais royal.Au Maroc, des experts plaident pour un changement radical du modèle agricole pour privilégier les cultures moins gourmandes en eau et qui sont destinées au marché local, selon le journal.Un de ces «experts» est le spécialiste en hydraulique agricole Marcel Kuper. Ses observations de terrain lui ont permis d’aboutir à la conclusion que 50 % des aquifères étaient surexploités. En 2010 le ministère marocain de l’Eau notait que : «Les investigations récentes évaluent les prélèvements à 5 milliards de m3/an, soit un puisement sur le potentiel non renouvelable de 1 milliard de m3/an». Un phénomène qui concerne «les nappes phréatiques, mais aussi des nappes plus profondes» s’alarme Marcel Kupper.Auparavant, le débat restait alors entre experts. Les choses ont changé avec l’un des premiers coups de semonce donné en juillet 2022 par Mohamed Taher Sraïri, enseignant-chercheur à l’Institut agronomique et vétérinaire de Rabat.Face au manque d’eau de l’été 2022, le site Médias24 l’avait interrogé sur le Plan Maroc Vert (PMV) puis le Plan Génération Green qui avait suivi.Sans concession aucune, l’universitaire avait alors déclaré : «Le PMV a amplifié le passage d’une agriculture traditionnelle pluviale – céréales, légumineuses, élevage pastoral… – à un modèle productiviste reposant sur l’intensification de l’irrigation à des niveaux insoutenables».Bon connaisseur du terrain, il argumentait alors : «On a planté des avocatiers, une culture tropicale, alors que notre climat est semi-aride !». «On s’est mis à cultiver les agrumes dans des régions où le niveau annuel de précipitations ne dépasse pas 200 millimètres, alors que ces arbres nécessitent un minimum de 1 000 millimètres. On a fait pousser des pastèques, composées à 95 % d’eau, dans des confins désertiques», a-t-il ajouté.Entre-temps les cultures stratégiques sont délaissées. C’est le cas du blé tendre dont les importations ne font qu’augmenter : 5,40 millions de tonnes sur la campagne 2023/24 contre 4,80 en 2022/23.Avec les cycles de sécheresse que connaît le Maroc depuis 2019, les analyses critiques de la politique agricole autrefois cantonnées au seul milieu académique sont aujourd’hui reprises par la presse.Or, il s’agit d’analyses en totale contradiction avec la politique agricole actuelle basée sur l’exportation à outrance de produits agricoles. En octobre 2020, Aziz Akhannouch, alors ministre de l’Agriculture depuis 2007 se félicitait du niveau des exportations de produits agricoles : «Les exportations agricoles devraient culminer à 39 milliards de DH en 2020».Devenu chef du gouvernement en 2021, Aziz Akhannouch n’en continuait pas moins en mai 2023 à défendre le modèle agricole marocain, notamment devant le Parlement. Une stratégie en échec. Début 2023, le quotidien français Les Echos se demandait : «Jusqu’où ira l’inflation au Maroc ? Elle continue de grimper, dépassant les 10 % sur un an. Une hausse des prix qui touche en particulier les produits alimentaires».Un modèle que l’économiste marocain Najib Akesbi rend responsable de l’inflation que connaît le pays : «Actuellement, la situation économique et agricole au Maroc est préoccupante et ça fait des années qu’on le crie. La politique agricole actuelle est centrée sur la production pour l’exportation. Elle n’est pas destinée à la consommation interne».L’ex-ministre marocain de l’Agriculture aime asséner que pour développer les filières de production – et d’exportation – le Maroc bénéficie «d’avantages compétitifs» dont les superficies au goutte-à-goutte qui ont «quadruplées» ces dernières années.Mais c’est oublier la réalité du terrain. Une réalité scrutée par les universitaires locaux dont Zhour Bouzidi de l’université de Meknès. Co-auteur d’une étude sur le sujet, elle note que l’encouragement à l’adoption de techniques «d’économie d’eau à la parcelle, notamment l’irrigation localisée» devrait se traduire par une réduction de 20 à 30 % de la consommation d’eau.Cependant, au contraire, elle a conduit à «une augmentation des prélèvements». En cause, l’octroi de la subvention sur ce type de matériel d’irrigation n’est pas conditionné par la limitation de la surface irriguée. Oubli du législateur que les agriculteurs se sont empressés de mettre à profit. Avec l’eau économisée, ils ont agrandi leurs superficies irriguées pour les cultures d’exportation.Maroc Diplomatique en appelle à des alternatives : «Pour trouver des alternatives à cette équation, les agronomes appellent à repenser le modèle agricole du pays, en tenant compte des impératifs écologiques, économiques et sociaux». Une critique à peine voilée de la stratégie d’exportation de produits agricoles d’Aziz Akhannouch." }, { "title": "Le RN aux portes du pouvoir : ces Algériens de France qui pensent à un plan B", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-rn-aux-portes-du-pouvoir-ces-algeriens-de-france-qui-pensent-a-un-plan-b/", "description": "No Description", "content": "L’onde de choc provoquée par la victoire duRassemblement national (RN) en Francelors des élections européennes du 9 juin fragilise davantage la situation des Franco-Algériens qui sont visés depuis des années par l’extrême-droite.France, présidentielle.Ladiaspora algérienne, qui est l’une des populations étrangères les plus importantes en France, a vécu ce scrutin comme un signal d’alerte.Pour beaucoup d’entre eux, il faut se préparer au pire et anticiper une prise de pouvoir réelle de l’extrême-droite en France. Leur premier réflexe ? S’assurer de l’obtention d’une nationalité algérienne.L’organisation d’élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président Emmanuel Macron après cette défaite électorale, laisse craindre une large élection de députés d’extrême-droite aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.Une telle situation politique pourrait favoriser l’intégration de leaders du Rassemblement national – le parti d’extrême-droite ayant reçu le plus de suffrages – au sein du gouvernement français.Les Algériens seront visés par l’extrême-droite, et ils le saventPour de nombreuxAlgériens de France, un tel scénario serait un désastre. Et pour cause, l’extrême-droite n’a jamais caché ses objectifs politiques concernant la gestion de l’immigration en France et plus particulièrement la place spéciale accordée à la population d’origine algérienne.Le Rassemblement national combat sur le plan idéologique et politique la présence trop importante de générations d’Algériens, de la première immigration à sa descendance, pourtant née sur le territoire français.Dès le lendemain des élections européennes, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu est venu rappeler l’obsession de son parti pour l’Algérie.Il a rappelé que l’une des premières actions du parti, en cas de victoire lors des législatives, serait d’abroger les accords de 1968 entre l’Algérie et la France.Cette décision est justifiée par la lutte les clandestins algériens qui font l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une communication politique qui place les Algériens au cœur des problèmes migratoires de la France.L’immigration au sens large est aussi l’une des trois urgences que le RN a promis de régler en cas de victoire aux législative. Le parti d’extrême-droite a toujours revendiqué son intention de réduire au maximum la venue d’étrangers extra-européens en mettant un terme au droit du sol et au regroupement familial.Mais aussi en élaborant une loi immigration qui faciliterait l’expulsion systématique d’étrangers ayant une autre nationalité en cas de délit ou de crime.Impossible pour les Algériens de la diaspora en France de ne pas se sentir visés. Si un droit fondamental comme le droit du sol est supprimé, qu’en sera-t-il du renouvellement de titres de séjour ou encore de l’obtention de la nationalité française, ces moyens d’intégration pourront-ils être menacés un jour ou l’autre ?C’est en tout cas les questionnements qui reviennent au sein des communautés algériennes situées dans les grandes villes françaises.Un deuxième passeport, une vraie sécurité ?Les Français d’origine algérienne sont conscients que l’officialisation d’une extrême-droite au pouvoir peut potentiellement bouleverser leur quotidien en France.Pour certains, il existe une première mesure de protection évidente : s’assurer une place dans leur second pays, afin de parer à n’importe quelle situation politique en France.Nous avons rencontré plusieurs Algériens qui ont accéléré leur demande de nationalité algérienne ou leur renouvellement de passeport.« J’y pensais depuis un moment mais là ça a tout accéléré. Demander la nationalité algérienne est devenu une urgence. Je pense que ça reste une sécurité quand on est Français descendant d’immigrés dans un pays qui assume de plus en plus son racisme et serait prêt à l’institutionnaliser à travers des lois », raconte Celia, une franco-algérienne basée à Paris.« C’est une évidence. Plus j’ai de passeports et plus je suis en sécurité », estime Amine, basé en région parisienne.Ces Algériens sont-ils alarmistes ou lucides ? Pour l’heure les intentions de l’extrême-droite laissent penser que les Algériens ayant une nationalité française et une résidence longue ne seront pas impactés par les mesures législatives de l’extrême-droite si cette dernière accède au pouvoir.Cependant c’est sur le plan idéologique que certains Français d’origine algérienne craignent de ne plus se sentir chez eux en France. Que reste-t-il dans un pays qui assume publiquement de voter massivement pour des partis attisant une hostilité constante à l’égard des Algériens de France ?Le pays a enregistré une hausse de 32% des actes racistes en 2023 par rapport à 2022. L’année précédente, la hausse observée était de 4%.Les services de police ont recensé près de 15.000 actes de racisme et antireligieux. On parle seulement de ceux déclarés et dénoncés. Qu’en est-il de ceux passés sous silence ? Comment cette courbe tristement ascendante va-t-elle évoluer après une succession de victoires de l’extrême-droite ?D’où la nécessité de compter sur un autre « chez soi ». ‘Je ne vais pas attendre d’être exclu de mon propre pays pour réagir. J’ai subi pas mal d’agressions racistes ces dernières années. Je sens que ma place est constamment menacée au travail. Je fais profil bas pour le moment, mais jusqu’à quand ?\", s’interroge Amine.« Je n’en peux plus et surtout je ne suis pas du tout assuré que les choses ne vont pas empirer. Avoir un passeport algérien valide me rassure. Je pourrais toujours me réfugier dans mon second pays ou un autre État qui reconnaît ma nationalité algérienne », estime Amine.Difficile d’être rassuré dans une France qui peine à avoir de bonnes relations avec sa communauté algérienne depuis plusieurs années.L’Algérie est constamment placée au centre des tensions politiques en France.L’extrême-droite n’est pas la seule à s’acharner sur les Algériens. Le 30 mai dernier, le parti Les Républicains (droite) était allé jusqu’à publier un tweet haineux sur X dans lequel on voyait un photomontage des supporters algériens sur les Champs Elysées avec le commentaire  « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF », suivi du #OneTwoThree.Sans oublier la question mémorielle qui continue d’entacher les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie et de maintenir une tension perpétuelle entre les deux pays.En face, l’Algérie fait des appels du pied à ses ressortissants de l’étranger en leur facilitant l’accès au pays. Les autorités algériennes n’hésitent pas à valoriser la diaspora algérienne en l’invitant à s’impliquer dans les prochaines élections algériennes ou encore à venir investir dans leur second pays qui les accueillera toujours les bras grands ouverts.Des arguments qui pourraient faire mouche auprès des Algériens de France effrayés par cette extrême-droite française de plus en plus puissante.Offrir une porte de sortie à leurs enfantsMême si le scénario d’une extrême-droite au pouvoir en France reste hypothétique pour le moment, certains Algériens de France veulent déjà penser à l’avenir.La montée des droites ne concerne pas seulement la France mais une grande partie de l’Europe. Pour les Algériens de la 2e et la 3e génération, il faut d’ores et déjà imaginer un avenir sombre pour les non-Européens, notamment les Algériens. Certains parents prennent les devants pour leurs enfants et demandent pour eux la nationalité algérienne.« J’ai paniqué quand j’ai vu que j’avais perdu mon S12 (acte de naissance spécial) et ceux de mes enfants. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pouvoir vivre qu’en France. Conserver ma nationalité algérienne et la transmettre à mes enfants est un choix qui me rassure. J’ai appelé le Consulat algérien pour m’assurer que je pouvais quand même renouveler mes papiers algériens et faire ceux de mes enfants. Ils m’ont dit que oui, j’étais soulagée », raconte Rania, à Lyon.« Je sais que c’est une drôle de démarche. Mes enfants ne sont jamais allés en Algérie, ils ne parlent pas un mot d’arabe. Je veux juste leur donner une option par sécurité. C’est assez instinctif », estime Rania, mère de trois enfants.À l’heure actuelle, il n’est pas possible de chiffrer les demandes de passeports afin de voir si l’on peut observer une recrudescence de demandes dans les consulats algériens de France.Les législatives françaises seront une échéance charnière pour les Algériens de France qui détiendront à travers les résultats une preuve que leur pays est encore une terre d’accueil ou non." }, { "title": "Présidentielle en Algérie : les signes d’une candidature de Tebboune se multiplient", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-les-signes-dune-candidature-de-tebboune-se-multiplient/", "description": "No Description", "content": "Une autre note vient s’ajouter à la partition appelant Abdelmadjid Tebboune à briguer un secondmandat présidentielà la tête de l’Algérie.Abdelmadjid Tebboune, présidentielles anticipées.Après le mouvement El Bina et le RND, c’est au tour du FLN, parti majoritaire au Parlement nationale d’appeler le président sortant à « poursuivre le processus de réformes et de développement ».« Fidèle à ses principes et avec conviction, le FLN exhorte le président de la République à briguer un secondmandatpour parachever le processus de réformes et de développement », note l’ex-parti unique dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son comité central tenu ce week-end à Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger.Même s’il ne s’agit que d’une invitation, formule d’usage des partis pro-pouvoir, le FLN ne caresse pas moins l’espoir que Abdelmadjid Tebboune réponde à son appel.Le Comité central du FLN formule le voeu que « le Président de la République répondra à cet appel renforcé avec honnêteté et loyauté envers l’Algérie, et soutenu par la confiance de millions d’Algériens et d’Algériennes, qui espèrent réaliser leurs aspirations légitimes à un État fort, sûr, prospère et développé », ajoute le texte.Ce soutien, du reste prévisible, a été formulé dès l’ouverture des travaux du Comité central par Abdelkrim Benmbarek, le secrétaire général du FLN qui été élu à la tête de l’ancien parti unique en novembre 2023.« Notre soutien à Abdelmadjid Tebboune dépasse le sens d’allégeance (…) Il est de notre devoir de défendre les réalisations du président. Notre choix s’impose de lui-même au regard de son bilan que nul ne peut ignorer », avait-il justifié en vantant que son parti est la « première force nationale ».En exhortant ouvertement le chef de l’Etat à renouveler son bail à la tête de l’Etat, le FLN, bien qu’en net recul si l’on se fie à ses résultats obtenus lors des législatives de 2021, laisse peu de doutes quant à une potentielle candidature de Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.On voit mal, en effet, le FLN, appareil d’Etat depuis l’indépendance, s’engager dans une option à l’issue improbable. « Parti du pouvoir », selon l’expression du défunt Abdelhamid Mehri, le FLN, malgré les crises successives qui l’ont secoué, demeure une force politique assez présente dans les institutions de l’Etat et dispose de puissants relais parmi les notabilités, les zaouias et les féodalités locales.Cela sans compter les organisations, bien qu’à l’influence réduite dans la société, qui lui sont inféodées à l’image de l’organisation des moudjahidines et l’organisation des enfants de chouhadas.À ce titre et compte tenu de la singularité du fonctionnement institutionnel en Algérie, il reste un baromètre des grandes orientations politiques du régime.Jusque-là, hormis ses discours-bilans, ses projections concernant certaines réformes et le soutien exprimé ouvertement par le sénat en mai dernier, perçus par les observateurs comme de sérieux indices, rien n’indiquait formellement que Abdelmadjid Tebboune allait briguer un second mandat.Présidentielle en Algérie : le FLN appelle à son tour Tebboune à se représenterLorsqu’en décembre dernier, il a été invité par certains députés à briguer un deuxième mandat à l’occasion de son discours devant les deux chambres parlementaires réunies, Abdelmadjid Tebboune avait seulement concédé : «Que Dieu nous prête la santé nécessaire ».Mais depuis le récent appel de Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, visiblement au parfum, appuyé ce week-end par le FLN, l’option de la candidature de Abdelmadjid Tebboune ne fait plus mystère pour les partis qui multiplient les appels pour qu’il se porte candidat aux présidentielles du 7 septembre prochain.D’ailleurs, ces appels n’ont été ni contestés, ni désavoués par l’entourage et les proches du président de la République. Reste maintenant à savoir quand et dans quel format, Abdelmadjid Tebboune annoncera sa candidature.Il s’agit aussi de savoir comment il s’accommodera de ces soutiens, jugés encombrants il y a encore quelques années dans la foulée du mouvement populaire et dont il s’était passé dès son accession à la magistrature suprême en 2019 leur préférant la « société civile ». D’autant que ni le FLN, ni le RND, ni Abdelkader Bengrina n’avaient soutenu sa candidature en 2019.Mais, comme la politique est l’art du possible, tout porte à croire qu’un consensus au sommet de l’Etat se soit dégagé autour de sa candidature." }, { "title": "Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-vetements-produits-en-algerie-exportes-en-france-des-juillet/", "description": "No Description", "content": "La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.Vêtements de marque Tayal / https://tayal.dzÀ Rélizane, à l’ouest du pays, est implantéTayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française», a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.Une collaboration avec sept marques internationalesTarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. «On est certifié en tant que leur fournisseur», précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.«Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie», a expliqué le PDG de la société algéro-turque.Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.«La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie», regrette toutefois le PDG de Tayal. «Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970», a-t-il précisé." }, { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "No Description", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "France – Maroc : nouveaux pas sur la voie du rapprochement", "link": "https://www.tsa-algerie.com/france-maroc-nouveaux-pas-sur-la-voie-du-rapprochement/", "description": "La volonté de la France de se réconcilier avec le Maroc après une longue...", "content": "La volonté de la France de seréconcilieravec le Maroc après une longue période de froid se confirme avec l’implication du ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, de Brigitte Macron et du roi Mohamed VI.Les événements se sont accélérés ces dernières semaines indiquant que les deux capitales souhaitent tourner la page. Le dernier en date est l’accueil des sœurs du roi du Maroc Mohamed VI par la première dame française.Affaire Pegasus, résolutions du Parlement européen, rapprochement Paris-Alger et position de Paris sur le dossier du Sahara occidental sont autant de facteurs qui ont contribué à la brouille entre la France et le Maroc ces derniers mois.Dans un entretien accordé la semaine passée à Ouest-France, le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné a révélé qu’il a été chargé « personnellement » par le président Emmanuel Macron d’ « écrire un nouveau chapitre » avec le Maroc.La désignation de Stéphane Séjourné comme chef de la diplomatie en janvier dernier avaitété mal accueillieà Rabat pour qui le nouveau ministre a grandement contribué, en sa qualité de député européen, aux deux résolutions défavorables au Maroc adoptées par le parlement européen il y a une année.Dimanche 18 février, de nombreux médias marocains, dont le360.ma, ont rapporté des propos favorables à un rapprochement tenus par l’ambassadeur de France au Maroc François Lecouturier lors d’une rencontre dans une université de Casablanca.Lundi 19 février, ce sont les trois sœurs du roi, les princesses Lalla Meryem, Lalla Asmae et Lalla Hasnaa qui ont été reçues à déjeuner au Palais de l’Elysée à l’invitation de Brigitte Macron et sur « très haute instruction » de Mohamed VI, précise l’ambassade du royaume en France sur la plateforme X. Le tweet a été accompagnée d’une photo solennelle de la première dame avec les trois princesses marocaines.Sur Très Haute Instruction de SM le Roi#MohammedVI, que Dieu L’assiste, L.A.R les Princesses Lalla Meryem, Lalla Asmae et Lalla Hasnaa, ont été reçues à déjeuner, lundi au Palais de l’Elysée, à l’invitation de Madame Brigitte#Macron.#Maroc🇲🇦#France🇫🇷pic.twitter.com/DOWOfsnFH0— Ambassade du Royaume du Maroc en France 🇲🇦 (@AmbaMarocFrance)February 19, 2024Le compte de l’Elysée sur Instagram a publié le même cliché indiquant que la réception s’inscrit « dans la continuité des relations d’amitié historique entre la France et le Royaume du Maroc ». Selon L’Express, le président Emmanuel Macron est venu saluer les trois princesses.France – Maroc : les sœurs de Mohamed VI ont déjeuné avec Mme MacronLa même source ajoute que le président français s’est entretenu récemment avec le roi du Maroc.View this post on InstagramA post shared by Présidence de la République (@elysee)Ce qui est un signe indéniable d’un début de réchauffement. En mai dernier, l’écrivain marocain proche du palais royal, Tahar Ben Jelloun, avait révélé que lors du dernier entretien téléphonique entre les deux hommes sur l’affaire Pegasus, Emmanuel Macron avait « manqué de respect » à Mohamed VI. Les services marocains sont accusés d’avoir espionné le téléphone personnel du président français via le logiciel israélien Pegasus.Maintenant que le rapprochement se confirme, de nombreux observateurs s’interrogent sur ce que sera la position de la France sur la question du Sahara occidental, étant donné que beaucoup imputent le froid entre les deux capitales essentiellement au refus de Paris d’emboiter le pas aux Etats-Unis et Israël qui ont reconnu la « souveraineté » marocaine sur le Sahara occidental.Dans le quotidien Ouest-France, Stéphane Séjourné a rappelé que la France a toujours « été au rendez-vous, même sur les dossiers les plus sensibles comme le Sahara occidental ». Le ministre a cité « le soutien clair et constant de la France au plan d’autonomie marocain » qui, a-t-il dit, « est une réalité depuis 2007 ».L’ambassadeur de France au Maroc a déclaré de son côté qu’«il serait totalement illusoire, irrespectueux et stupide de considérer qu’on va construire (…) pour le bonheur de nos deux nations et quelques autres voisins, sans clarifier ce sujet (la position de la France sur le Sahara occidental, ndlr)».La volonté de réconciliation avec Rabat est exprimée à Paris après le virage à droite pris par le pouvoir sur des questions internes dont celle de l’immigration, et le retour au gouvernement de figures de la droite, comme la franco-marocaine Rachida Dati.Le « rééquilibrage » de la politique maghrébine de la France, jugée pro-algérienne et défavorable au Maroc sous Emmanuel Macron, est une revendication de la droite française." }, { "title": "Afrique : les plans du Maroc et d’Israël tombent à l’eau", "link": "https://www.tsa-algerie.com/afrique-les-plans-du-maroc-et-disrael-tombent-a-leau/", "description": "Quelque chose est en train de changer profondément dans la perception de la question...", "content": "Quelque chose est en train de changer profondément dans la perception de la question palestinienne par la communauté internationale.Israëlest de plus en plus mis au ban à cause de la guerre sanglante qu’elle mène aux Palestiniens de Gaza depuis le 7 octobre dernier.En Afrique, les plans de l’État hébreu et de son allié marocain tombent à l’eau presque irréversiblement.Après le monde musulman, c’est désormais tout leSud globalqui accuse Israël de génocide dans la bande de Gaza où les bombardements indiscriminés de son armée ont fait en un peu plus de quatre mois plus de 29.000 morts, dont 12 000 enfants.Au sommet de l’Union africaine, auquel il est invité, le président brésilien Lula Da Silva a usé lundi de mots très forts pour décrire ce qui se passe dans l’enclave palestinienne.«Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide», a-t-il tranché. Le président brésilien a ensuite dit une vérité sur ce conflit. «Ce n’est pas une guerre entre des soldats, mais une guerre entre une armée suréquipée et des femmes et des enfants», a accusé le président de gauche, qui a aussi comparé ce que font les Israéliens en Palestine à ce qu’a fait Hitler lorsqu’il a «décidé de tuer les juifs».De nombreux dirigeants de la planète ainsi que des observateurs n’hésitent plus à parler de génocide et à faire le parallèle avec celui subi par les juifs pendant la seconde Guerre mondiale.Le 26 janvier, la Cour internationale de justice (CIJ), saisie par l’Afrique du Sud, a ordonné à Israël de mettre en œuvre des mesures à même d’empêcher le génocide des Palestiniens de Gaza. Une injonction ignorée pour le moment par le gouvernement de Tel-Aviv.Outre les gouvernements, les sociétés civiles aussi se mobilisent partout dans le monde pour le peuple palestinien et passent aux actions concrètes. En Inde, un syndicat de dockers a refusé de charger les armes et équipements militaires destinés à Israël.Israël – Maroc : des décennies d’efforts en Afrique partent en fuméeEn dépit du refus d’Israël d’entendre leurs appels à un cessez-le-feu ou à une trêve humanitaire, certains gouvernements occidentaux n’envisagent pas de suspendre ou même de réduire leurs fournitures d’armes à l’armée israélienne.«Si vous pensez que trop de gens sont tués, peut-être que vous devriez fournir moins d’armes pour éviter qu’autant de gens soient tués», a indiqué la semaine passée à l’adresse des soutiens inconditionnels d’Israël le chef de la diplomatie européenne, Josep Borell.Le plus grand syndicat maritime Indien a annoncé qu'il refusait de charger des armes destinées à Israël.Il s’agit d’une réalisation historique pour les travailleurs et les syndicats, pour l’Inde en tant que pays et pour l’humanité dans son ensemble. Que cela nous rappelle que…pic.twitter.com/n0gqfJqDyA— Ambassador Abdal Karim Ewaida (@KarimEwaida)February 18, 2024En Afrique, c’est presque l’unanimité contre Israël. Le sommet des chefs d’État de l’Union africaine, qui s’est tenu ce dimanche 18 février à Addis-Abeba, a tourné au procès du gouvernement israélien et des crimes de son armée à Gaza.Lors des réunions préparatoires des ministres des Affaires étrangères, une délégation israélienne qui voulait assister aux travaux a été empêchée d’accéder à la salle et éconduite.Dans leur déclaration finale, les chefs d’État du continent ont retenu une série de griefs contre Israël, exigeant la levée du blocus contre la bande de Gaza, condamnant le recours excessif à la force contre la population de l’enclave et dénonçant les tentatives de sa déportation.Les dirigeants africains ont en outre appelé à respecter le dernier verdict de la CIJ et réclamé l’ouverture d’une enquête internationale indépendante sur la violation du droit humanitaire, l’emploi d’armes interdites et les agressions contre les hôpitaux et les médias.Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, a de son côté dénoncé des «attaques sans précédent dans l’histoire de l’humanité» et accusé Israël d’ «exterminer» la population de Gaza.Une telle mise au pilori, venant de celui qui a octroyé de sa propre initiative le statut de membre observateur à Israël en 2021 avant que le sommet de 2023 ne gèle la décision, démontre à quel point l’État hébreu perd ses soutiens qu’il a mis des décennies pour conquérir sur le continent.Ces dernières décennies, Israël a beaucoup investi, notamment sous l’impulsion de Benyamin Netanyahou, pour normaliser ses relations avec le maximum de pays africains dans l’objectif d’inverser la tendance des votes dans les instances internationales.Ces dernières années, il a été beaucoup aidé par son allié marocain qui, lui, espère imposer son fait accompli au Sahara occidental occupé.Pour résumer, Israël comptait sur le Maroc pour lui ouvrir de nouvelles portes en Afrique et le royaume misait sur son nouvel allié israélien pour obtenir de nouveaux soutiens, notamment en Occident, pour acter l’occupation illégale du Sahara occidental.Avec ce retournement de l’Afrique, ce sont les plans des deux États occupants qui tombent à l’eau. Pour Israël, les portes de l’Afrique se sont refermées, sans doute pour très longtemps." }, { "title": "Erwan Davoux, candidat aux législatives françaises : « Diminuer les visas aux Algériens fut une erreur »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/erwan-davoux-candidat-aux-legislatives-francaises-diminuer-les-visas-aux-algeriens-fut-une-erreur/", "description": "No Description", "content": "Erwan Davoux est candidat aux élections législatives françaises anticipées du 30 juin prochain dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Dans cet entretien, il évoque ses liens avec le Maghreb, sa vision sur l’immigration, les relations franco-algériennes et Gaza.Vous vous présentez dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend le Maghreb. Pourquoi cette circonspection ?Je suis natif de Tunisie, (3ème génération), pays où j’ai grandi et pour lequel j’éprouve une immense affection. J’y ai effectué toute ma scolarité, dans l’enseignement français à l’étranger (mon père était enseignant au Lycée Français de la Marsa). Cela m’a particulièrement marqué. J’ai d’ailleurs participé à la création de l’association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde.J’ai sillonné les différents pays de la circonscription dans mes différentes fonctions de conseiller diplomatique. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de me rendre plusieurs fois à Alger et Oran et l’honneur d’y accompagner Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.Lorsque je suis arrivé à Paris pour mes études supérieures à l’Institut d’Études Politiques, j’ai choisi de faire aussi un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département d’études arabes. Afin de ne jamais rompre avec le monde arabe et consolider mon niveau en arabe littéral, langue que j’ai commencé à apprendre dès l’âge de 6 ans.Toutes mes racines sont dans cette circonscription.Vous vous présentez avec quel parti politique ?Je serai un candidat indépendant dont l’inspiration est gaullienne, chiraquienne et qui soutient les prises de positions remarquables de Dominique de Villepin.Je n’ai sollicité aucune investiture. Les partis politiques ne jouent plus leur rôle d’éclairer et contribuer au débat public mais servent uniquement les intérêts de leurs dirigeants. L’intérêt général, la France, les Français de l’étranger sont très loin de leurs préoccupations.Ma voie sera authentique et sincère, conformément à mon engagement de jeunesse derrière Jacques Chirac.L’immigration est au cœur des débats de la campagne électorale. Quelles sont vos propositions sur le sujet ?L’immigration est trop souvent au centre du débat comme si elle était le seul enjeu à relever. Il y en a bien d’autres !Souvent appréhendée sous un aspect purement négatif, de rejet de l’autre, de tout ce qui est différent, je plaide pour une position plus équilibrée. Une immigration maîtrisée est naturellement indispensable mais encore faut-il avoir une approche intelligente et sortir des clichés. Il y a naturellement des problèmes d’intégration qu’il faut affronter et régler. L’actuel pouvoir délaisse la politique de la ville et abandonne la mixité sociale. On communique peu ou pas sur les réussites exemplaires.La pratique de la langue et les attaches familiales me paraissent être les deux facteurs clés à prendre en compte. Sous cet angle, les Algériens n’ont aucune vocation à être pénalisés, bien au contraire.« La France est riche de sa diversité » déclarait Jacques Chirac dans son dernier message aux Français, en mars 2007. C’est ma position.Et concernant les visas Schengen pour les Algériens ?La décision brutale et purement électoraliste de diminuer de 50% la délivrance de visas pour les Algériens, en 2021, fut une erreur. Elle laissera un ressentiment durable négatif, en dépit d’un certain retour à la normale. La vie familiale, les projets ne doivent pas être pris en otage de contingences politiciennes décidées à l’emporte-Pièce ! La considération doit l’emporter sur la suspicion.Que proposez-vous concernant les relations entre la France et l’Algérie pour surmonter les blocages actuels ?Je souhaite, qu’après l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la relation connaisse une nouvelle impulsion forte. Je suis un partisan de l’amitié franco-algérienne. Je n’appartiens pas à la macronie mais mon pays passe avant tout. C’est l’intérêt de nos deux grandes nations, me semble-t-il, de parvenir à une relation intense et apaisée.L’occasion s’était déjà présentée avec Jacques Chirac, en 2005, mais nous avons manqué ce rendez-vous avec l’Histoire, à cause de ce stupide « Amendement Vanneste » sur le « rôle positif de la colonisation ».Cette fois, je pense que le contexte est favorable, les annonces faites récemment dans le domaine mémoriel, la restitution des biens, vont dans le bon sens.Un grand Traité d’Amitié fondateur permettant une appréhension lucide du passé et jetant les bases d’une relation future dense devra émerger. Peut-être doit-on s’inspirer du Traité de l’Elysée, conclu, en 1963 entre la France et l’Allemagne….Vous avez pris des positions courageuses concernant la guerre à Gaza. Si vous êtes élu, quels sont les projets que vous allez défendre à l’Assemblée nationale ?Les massacres commis à Gaza ne sont ni une parenthèse ni une simple question qui se limite à l’international. Ils me révoltent car ce sont tous les fondements de la civilisation qui sont remis en cause : égale valeur et dignité de la vie humaine. Le droit international et humanitaires sont bafoués. Les valeurs d’égalité et de Laïcité de la République sont écartées. En effet, la laïcité est la reconnaissance de toutes les religions comme respectables et leur traitement de manière égale. Elle ne doit pas être détournée pour jeter la suspicion sur l’une d’entre elles.Je déplore la passivité de la diplomatie française sur cette question et sa politique hésitante voir incohérente.  En revanche, je salue avec respect l’immense travail accompli par la diplomatie algérienne sur ce dossier fondateur.Dans l’immédiat, il s’agit de stopper le gouvernement de Netanyahou, les sionistes révisionnistes et les kahanistes suprémacistes en prenant des sanctions : gel des avoirs, interdiction de se rendre sur le territoire national, sanctions commerciales, révision de certains accords.Naturellement, les décisions que prendront la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International s’imposeront à tous.La reconnaissance de l’État palestinien est urgente, je suis certain que Jacques Chirac l’aurait fait depuis longtemps !À l’Assemblée Nationale, je porterai cette voie et cette voix là pour que la diplomatie française renoue avec sa tradition gaullo-chiraquienne, conforme à son histoire et à ses valeurs." }, { "title": "L’Algérie recrute des enseignants pour l’enseignement de l’arabe en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-recrute-des-enseignants-pour-lenseignement-de-larabe-en-france/", "description": "No Description", "content": "L’Algérieprend part à l’enseignement de la langue arabe en France. L’ambassade d’Algérie à Paris vient de lancer une opération de recrutement d’enseignants d’arabe contractuels dans les écoles élémentaires françaises.France / Par cyrano / Adobe StockCette opération pilotée par le service de l’enseignement de lalangue arabeen France vise le recrutement d’instituteurs dans 39 départements français.C’est une «opération de recrutement sur dossiers de candidatures pour l’accès au poste d’enseignant contractuel à temps partiel (payés à l’heure) de langue arabe dans les écoles élémentaires publiques françaises. La période de l’envoi des candidatures est fixée à vingt jours ouvrables, à compter de la publication du présent avis (du 14 juin au 15 juillet 2024)», a précisé l’ambassade d’Algérie dans un avis de recrutement qui a été partagé sur les réseaux sociaux par le député des Algériens de France Abdelouahab Yagoubi.L’Algérie recrute des enseignants d’arabe dans plusieurs départements en FranceLes candidats à ces postes doivent «posséder la nationalité algérienne et résider en France» ; ne pas avoir commis d’actes touchant la souveraineté et l’intérêt national; être titulaire d’un diplôme universitaire algérien ou d’un titre équivalent en rapport avec la matière enseignée; être détenteur d’une certification de connaissance de la langue française de niveau B2 au minimum.L’ambassade d’Algérie enFranceprécise que les détenteurs de diplôme d’État ou de diplôme national de l’enseignement supérieur français sont dispensés de la certification B2.Les candidats ne doivent pas avoir de mention au bulletin de leur casier judiciaire «incompatibles avec l’exercice de l’emploi postulé» alors que ceux qui ont été condamnés à une «peine infamante» ne peuvent pas candidater.L’ambassade d’Algérie en France a détaillé, dans le même avis de recrutement, les noms et le nombre de départements où sont implantées les écoles élémentaires où seront affectés les enseignants contractuels recrutés.Dans le détail, 17 enseignants seront affectés dans des écoles situées dans la région Ile de France, sept instituteurs contractuels pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, six pour le Grand-Est, six pour la région sud-est et trois enseignants pour la région sud-ouest." }, { "title": "Algérie, Hezbollah-Israël, législatives en France… Les dernières infosIl y a 2 heures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-hezbollah-israel-legislatives-en-france-les-dernieres-infos/", "description": "No Description", "content": "Plusieurs hadjis morts à cause de la chaleur en Arabie Saoudite, le Hezbollah envoie un message à Israël, un Aïd sans eau à Tiaret, législatives en France et la position forte de Kylian Mbappé… Les dernières infos.Par butenkow / Adobe StockLe Hezbollah adresse un message fort à IsraëlLe Hezbollah a diffusé mardi des images de sites civils et militaires israéliens qu’il a obtenues en faisant survoler des drones au-dessus d’Israël.Ces images sont contenues dans des vidéos d’une durée totale de près de 10 minutes, constituent un message clair à Israël qui multiplie les menaces d’intervention militaire à grande échelle en Liban.Hezbollah has published a video showing one of its reconnaissance drones flying over northern Israel, including the Haifa port.pic.twitter.com/7UxfpiX3Io— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian)June 18, 2024Elles montrent des navires de guerre israéliens amarrés dans le port de Haïfa, des installations militaires stratégiques et des quartiers résidentiels.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, des affrontements réguliers ont eu lieu entre Israël et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.L’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises des villes libanaises pour assassiner des dirigeants de la milice libanaise et cette dernière a tiré de nombreuses roquettes sur Israël.Arabie Saoudite : plusieurs hadjis morts à cause de la chaleurLes images de pèlerins morts à cause des fortes chaleurs qui affectent l’Arabie Saoudite ces derniers jours sont insoutenables.Sur les réseaux sociaux, des vidéos choquantes montrant des cadavres de hadjis gisant par terre sont partagées.Selon les autorités saoudiennes, au moins 550 pèlerins, dont 323 Égyptiens, sont morts à cause de la chaleur, selon de nombreux médias. Les températures ont atteint 51,8 degrés à la Mecque.Algérie : la crise de l’eau perdure à Tiaret et caniculeLa crise de l’eau perdure àTiaretoù une bonne partie des quartiers de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien a passé l’Aïd-el-Kébir avec des robinets à sec.Une situation qui a provoqué des tensions. Des habitants sont sortis pour protester contre le manque d’eau, en bloquant notamment la RN 23 reliant Tiaret à Oran.À Frenda, la situation a failli dégénérer à cause toujours du manque d’eau. Des citoyens mécontents ont barré la RN 14 reliant les wilayas de Tiaret et Mascara, selon le Quotidien d’Oran qui précise que même si l’eau est revenue dans les robinets le deuxième jour de l’Aïd, mais la pression n’était pas suffisante pour approvisionner tous les habitants, notamment ceux qui résident dans les étages supérieurs des bâtiments.En plus du manque d’eau à Tiaret, de nombreuses régions d’Algérie ont passé la fête de l’Aïd-el-Kébir sous de fortes chaleurs, avec des températures de plus de 49 degrés dans certaines wilayas du grand Sud. Au Nord du pays, le sable du Sahara a enveloppé plusieurs villes, dont Alger.Législatives en France : la position forte de Kylian MbappéEn France, la campagne pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet bat son plein.Trois camps diamétralement opposés s’affrontent pour obtenir la majorité absolue leur permettant de constituer un gouvernement : l’extrême droite, le Front populaire et le camp du président Emmanuel Macron. Selon les sondages, aucun camp n’est donné vainqueur dès le premier tour.De nombreuses voix se sont exprimées pour appeler à faire barrage au Rassemblement national (ex-Front national).Parmi lesquelles l’attaquant de l’équipe de France Marcus Thuram, mais surtout la superstar des Bleus Kylian Mbappé qui a appelé les Français à voter massivement pour faire barrage aux extrêmes. «On a des valeurs de mixité, tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger.J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet», a déclaré Mbappé dimanche 16 juin, la veille du match France – Autriche (1-0), comptant pour le premier tour de l’Euro 2024 en Allemagne.Un appel qui a mécontenté les défenseurs du Rassemblement national.Le taux de participation à ces élections devrait être supérieur à celui des Européennes du 9 juin dernier où le Rassemblement national a raflé la mise avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Pour ce scrutin législatif, les enjeux sont différents. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 400.000 procurations ont été enregistrées jusqu’au dimanche 16 juin, soit 6,5 fois que lors des précédentes législatives de juin 2022. Cette hausse du nombre de procurations n’est pas une bonne nouvelle pour l’extrême-droite, selon les observateurs.SUR LE MÊME SUJET :Bras de fer UE – Algérie, Tebboune au G7, Mahrez, Air Algérie : les dernières infos" }, { "title": "Cet aéroport français desservi par Air Algérie est menacé de fermetureIl y a 1 heure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/cet-aeroport-francais-desservi-par-air-algerie-est-menace-de-fermeture/", "description": "No Description", "content": "Air Algérie assure trois vols réguliers sur les cinq disponibles au départ de l’aéroport de Lorraine, dans l’Est de la France, ce qui représente 60 %. En difficulté après la perte d’une nouvelle ligne, l’aéroport français risque de fermer.Quand on pense aux volsAir Algériedepuis la France, les premiers aéroports qui viennent à l’esprit sont ceux des grandes villes où habite une importante population d’origine algérienne. On pense à Paris, avec ses deux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly, Marseille, Lyon, Lille…Photo par Jag_cz / Adobe StockMais Air Algérie dessert aussi des aéroports de taille plus modestes, avec comme objectif d’être la plus proche possible de la communauté algérienne en France. Parmi ces petits aéroports figue celui de Lorraine, dans l’Est de la France.En octobre 2021, alors que les vols reprenaient progressivement après la suspension liée au Covid-19, Lorraine Aéroportsuppléait presque Air Algériede reprendre ses dessertes. Et pour cause : sa survie en dépendait.L’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine menacé de fermetureDeux ans et demi plus tard, la compagnie aérienne algérienne a bien repris ses vols, mais l’aéroport lorrain n’est pas pour autant sorti de la crise. Après avoir perdu plusieurs lignes, il est désormais menacé de fermeture malgré la forte présence d’Air Algérie qui représente désormais 60 % des lignes régulières assurées depuis Lorraine Aéroport.Aux écrans de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, ne s’affichent plus que cinq lignes régulières, rappelle le média local Les Frontaliers, ce mercredi 19 juin : Toulouse dans le Sud de la France, Casablanca au Maroc et trois destinations en Algérie (Constantine, Alger et Oran). Ces dernières sont toutes assurées par Air Algérie.En effet, sa ligne historique pour Marseille vient d’être stoppée début juin par la compagnie Twin Jet, ce qui représente un véritable coup dur pour ce petit aéroport qui risque désormais la fermeture.Une fermeture qui ne devrait pas intervenir dans l’immédiat, précise le média français. En effet, la Région Grand-Est s’opposerait à cette option. «Mais l’institution qui gère cet aéroport et deux autres sur son territoire a demandé un audit financier pour y voir plus clair. La Chambre régionale des comptes devrait rendre son rapport début 2025», précise Les Frontaliers.SUR LE MÊME SUJET :Voyage en Algérie sans passeport : la mesure est bien appliquée dans les aéroports français" }, { "title": "Crise de l'eau en Algérie : un plan d’urgence de 200 millions de dollarsIl y a 18 min", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-de-leau-en-algerie-un-plan-durgence-de-200-millions-de-dollars/", "description": "No Description", "content": "La crise de l’eau perdure àTiaret. La grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien s’est retrouvée, début juin, sans eau après l’assèchement du barrage de Ben Khedda qui alimentait la wilaya.Photo par G.Go / Adobe StockLes autorités ont déployé un plan d’urgence pour remédier à la situation, mais la population mécontente, a mené de nombreuses actions de protestation pour exprimer sa colère et sa soif.Deux importantes routes nationales reliant Tiaret à Oran et Mascara ont été barricadées par des manifestants durant l’Aïd-el-Kébir qui a été célébré dimanche 16 juinen Algérie.Vendredi, la veille de cette fête religieuse, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal s’est rendu une nouvelle fois dans cette wilaya où il a mis en service des installations de transfert d’eau depuis la zone de captage du Chott Chergui vers la ville de Tiaret. Un projet qui devrait réduire la tension en matière d’approvisionnement d’eau depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda qui traditionnellement alimente la ville.À cette occasion, le ministre de l’Hydraulique a annoncé le lancement d’un nouveau programme pour réduire la tension sur l’eau. Un type de programme où, à l’avenir, les agriculteurs pourraient avoir leur place.Ce projet de transfert permettra d’approvisionner quotidiennement la ville de Tiaret avec 10.000 m³ d’eau, ce qui portera la capacité totale à 34.000 m³.À cette occasion, le ministre a annoncé que «le 23 juin débuteront les travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de 11 communes de la wilaya de Tiaret et la wilaya déléguée de Kasr Chellala, à partir du bassin de Djermaya», selon l’agence APS.Pour faireface  à la situation alors que d’autres régions du pays souffrent du manque d’eau, l’Algérie a dégagé une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars algériens, soit un peu plus de 200 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets urgents au profit des zones exposées au stress hydrique dans le pays. Ce montant a été dévoilé lors de la même visite par Taha Derbal.Gestion de l’eau en Algérie : la nécessité de changer d’approcheLors d’un point de presse le ministre a souligné que « les walis de la République ont reçu jeudi des correspondances pour contacter les gestionnaires des ressources en eau afin d’entamer, immédiatement, la mise en œuvre des projets soumis, qui comprennent des puits, des installations de stockage et d’autres pour mobiliser les ressources en eau, à condition que les délais de réalisation n’excèdent pas quatre mois ».Ce programme s’apparente à des opérations de petite hydraulique à l’image de l’installation d’une station de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.En l’espace de quelques semaines en 2023, l’entreprise publique Cosider a installé plusieurs canalisations de gros diamètres et des pompes de forte puissance qui ont permis d’éviter que des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau douce de l’oued Sebaou ne se jettent dans la mer.L’hydrogéologue Malek Abdesselam de l’université de Tizi-Ouzou avait suggéré une telle opération et, à plusieurs reprises, s’était prononcé pour la construction de digues ou de stations de pompage.Un autre exemple de réalisation concerne en Mitidja avec recharge artificielle de la nappe souterraine. Le creusement de bassins d’infiltration à proximité de l’oued El Hararch ont permis entre 2011 et 2014 une remontée du niveau de la nappe à la grande satisfaction des agriculteurs qui avait vu leurs puits s’assécher. La chercheuse Djerad Hassiba de l’université de Blida a mesuré en 2015 « une augmentation du niveau piézométrique » de la nappe.Il y a longtemps que les pratiques paysannes permettent de récolter l’eau des crues d’oueds. C’est le cas en milieu steppique où de simples retenues de terres et de cailloux permettent l’épandage des crues vers les champs.Cette pratique requiert peu de moyens. De simples gabions ou des big bag remplis de gravier et de galets peuvent permettre de dévier les eaux et contribuer à leur infiltration vers la nappe souterraine.Le cas des agriculteurs du Mzab est connu mondialement comme un exemple de collecte des eaux de crues pour irriguer les palmeraies et recharger avec le surplus la nappe d’eau superficielle. Le cas des ghouts d’Oued Souf et des foggaras du Touat (Adrar) sont là également pour rappeler l’ingéniosité de la paysannerie algérienne à s’adapter à des environnements arides.Cependant, le développement des forages a parfois relégué au second plan ces traditions ancestrales.Défense et restauration des solsDe par les superficies occupées et les techniques employées, les agriculteurs ont une action directe sur les possibilités de mobilisation de l’eau des pluies.C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’administration coloniale a mis en œuvre des programmes de lutte contre l’érosion et de collecte des eaux en Algérie.Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des cordons de pierres et des banquettes de terre ont été installées avec l’emploi de bulldozers sur les sols en pente. Mais ces opérations réalisées sans consultation des populations rurales n’ont pas eu de succès.Faute d’entretien, de nombreuses banquettes se sont effondrées et ont parfois accru le ravinement du sol. De 1985 à 1995, des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière (Inrf) et de l’Institut français de recherche pour le développement (Ird) ont examiné l’état de plus de 300.000 hectares de banquettes en Algérie.Il est apparu que « 20 % des banquettes ont été totalement effacées à la charrue par les paysans, tandis que 60 % n’ont jamais été entretenues et sont ravinées ou presque effacées ».Plus grave, près de 70 % des paysans enquêtés se sont montrés hostiles aux banquettes installées sur leurs terres. « Elles entraînent une perte de surface cultivable » ont-ils déclaré.Quant aux lacs collinaires, il est apparu que leur durée de vie n’était que de 4 à 10 ans contre 40 prévus. En cause le fait que « les talus et exutoires ne sont pas entretenus régulièrement », une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’envasement des barrages situés en aval.Les images d’archives des années 1950 conservées par l’Institut français de l’audiovisuel (INA) montrant l’exportation de moutons vers la métropole témoignent de la surexploitation des pâturages naturels.On y voit qu’une partie des bêtes exportées provenaient de troupeaux qui pâturaient la végétation des collines, ce qui a diminué le couvert végétal protégeant le sol contre l’érosion.Dans de nombreuses régions d’Algérie, la multiplication des sentiers qui s’entrecroisent sur les pentes de ces collines témoignent de la perpétuation de cette pratique.Si la présence d’animaux dans les sous-bois peut permettre un débroussaillage et contribuer à la réduction des incendies, la charge des animaux reste inadaptée pour permettre la régénération de la végétation.Dès les années 1970, les coopératives d’élevage pastoral mises en place par les services agricoles dans le cadre de l’Association pour le Développement du Pastoralisme ont montré que, là où les parcours steppiques étaient protégés par des clôtures régulant la présence de moutons, la végétation était plus abondante.Gestion de l’eau : ces techniques ancestrales qui ont fait leur preuvesProgressivement, à partir du milieu des années 1980, une autre approche de la gestion des eaux de pluie a vu le jour en Algérie. C’est le cas à l’INRF où les chercheurs ont adopté une nouvelle approche visant à associer les agriculteurs et les populations rurales.Cette approche est née de l’analyse critique des pratiques anciennes et de travaux expérimentaux. En 2012, un groupe international de chercheurs a établi le bilan de soixante années de recherches sur l’érosion hydrique et la lutte antiérosive au Maghreb.Parmi leurs observations, il est apparu que pour réduire le ruissellement et l’érosion sur les sols en pente, le maintien d’une végétation herbacée était préférable aux seuls arbres.Ainsi en Tunisie, les oliviers sur sol nu ne réduisent l’érosion que de 10 % contre 80% lorsque le sol est couvert à plus de 60 % par « une litière, un paillage ou des résidus de récolte ». Au Maroc, en présence de végétation naturelle, l’érosion ne dépasse pas 2 t/ha/an mais dès que le sol est labouré, elle peut atteindre 20 t/ha/an.Il a été observé qu’en remplaçant le semis direct au labour, l’infiltration de l’eau dans le sol était augmentée de 30%. Or, en Algérie, le labour reste pratiqué sur 7 millions d’hectares de terres agricoles.Dans les régions aux sols érodés, pour freiner l’écoulement de l’eau dans des ravins, les chercheurs l’INRF et de l’IRD ont aménagé des seuils avec les moyens les plus divers : gabions, pierres sèches, grillage, pneus usagés, sacs d’engrais ; puis ils ont planté des arbres fruitiers et des fourrages.Progressivement ils ont noté que « la ravine s’est transformée en oasis linéaire où la biodiversité a été recréée, tandis que la dynamique de l’eau a été profondément améliorée ». Mieux, revenant dix années après sur les lieux, ils ont constaté que : « ces aménagements sont encore efficaces ».Ces « méthodes douces » contrairement aux anciennes banquettes aménagées à l’aide d’engins de chantier, sont gérées par les paysans et permettent de capter les eaux de surface.C’est le cas avec l’installation de digues au fonds des ravins, de cordons de pierres sèches, de cultures en courbe de niveau, de paillage ou de bandes enherbées aboutissant progressivement à l’établissement de terrasses. En Tunisie, la réalisation de cordons de pierres a réduit les crues de l’oued Zioud.Comme l’affirment les auteurs de ce bilan : « cette approche de la gestion durable de l’eau et de la productivité des sols interpelle les paysans, car elle leur restitue leur liberté d’innover. Elle a permis de resituer les techniques traditionnelles de gestion de l’eau et de la fertilité des sols de montagne dans le cadre d’un développement rural rénové ».Cette approche nouvelle est également prise en compte au niveau du Barrage vert, cette gigantesque ceinture verte conçue pour stopper l’avancée du désert en Algérie.En août 2023, Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage auprès de la Direction générale des forêts (DGF) vert indiquait à propos de ce projet : « Sa réhabilitation et son extension, relancées actuellement dans le cadre d’une stratégie rénovée, vont contribuer davantage à la prospérité des populations vivant dans ses espaces ».Une approche visible à travers les espèces choisies : « Parmi ces espèces, nous avons les arbres rustiques tels l’olivier, le pistachier, l’amandier et le caroubier », avait-elle confié à l’agence APS.De son côté l’association Torba pour le développement en Algérie de l’agro-écologie vulgarise l’installation de « swales » sur les sols en pente au niveau des petites exploitations agricoles dans les montagnes (Babors, Djurdjura, Tlemcen). Ces tranchées réalisées selon les courbes de niveau permettent de retenir l’eau des orages et assurent son infiltration.Une gestion de l’eau par des structures peu complexesLa crise de l’eau qu’a connue la wilaya de Tiaret a servi de révélateur des effets du réchauffement climatique en Algérie.L’expérience de ces 60 dernières années montre que la gestion de l’eau peut concerner le secteur agricole et passer par des structures peu complexes : haies en bordure de champs, murets de pierres, cuvettes en demi-lune autour des oliviers, cordons de pierres, terrasses progressives.Il s’agit de techniques connues des paysans et qui n’exigent pas de moyens mécaniques lourds. Ces résultats ont souvent été obtenus à travers de petits financements et une coopération entre chercheurs maghrébins et européens.Pour ces chercheurs, la rapidité de l’érosion pose un problème grave concernant « l’alimentation future d’une population en pleine croissance au Maghreb, puisqu’elle double tous les 25 ans ».Aussi recommandent-ils de faire connaître les ouvrages traditionnels et d’encourager les pratiques vertueuses. Certains chercheurs se prononcent pour l’attribution de subventions aux agriculteurs adoptant ces pratiques au titre de services écologiques rendus à la société. La réduction du labour ou de la vaine pâture peut en effet contribuer à réduire l’envasement des barrages.Ce sont là de nouveaux moyens dans la lutte contre le stress hydrique généralisé qui s’installe progressivement sur l’ensemble du Maghreb.SUR LE MEME SUJET :L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde" }, { "title": "France : les gestes sublimes d'un ancien pompier algérien et d’un taxieur marocain", "link": "https://www.tsa-algerie.com/france-les-gestes-sublimes-dun-ancien-pompier-algerien-et-dun-taxieur-marocain/", "description": "Un ancien pompier algérien, sans-papiers en France, et un taxieur marocain, font parler d’eux...", "content": "Unancien pompier algérien, sans-papiers en France, et un taxieur marocain, font parler d’eux de fort belle manière ces derniers jours en France pour des gestes sublimes.Des Maghrébins, avec ou sans papiers, qui viennent en aide à leur prochain, c’est le genre d’info que l’extrême-droite française n’aime pas entendre. Ce n’est pas très conforme à l’image que l’on veut coûte que coûte donner des immigrés maghrébins. Au grand dam du courant xénophobe, des gestes sublimes d’Algériens, Marocains ou autres sont régulièrement médiatisés.En quelques jours, les médias et réseaux sociaux ont rapporté deux belles histoires, dont les héros sont justement des Maghrébins établis en France.La première est celle d’un sans-papiers algérien qui a sauvé une femme enceinte et son bébé en l’aidant à accoucher en pleine rue.Cela s’est passé à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, une région où est présente une forte communauté d’origine algérienne. Rabah Soltani, un ancien pompier algérien, y est établi. Il n’a pas encore ses papiers, mais il gagne honnêtement sa vie en travaillant comme livreur.Un Algérien et un Marocain, héros de la semaine en FranceLe 5 février, vers 18 heures, il venait d’effectuer une dernière livraison quand il voit une femme agenouillée sur le trottoir. Il s’approche, demande ce qui ne va pas et la dame lui apprend qu’elle a des contractions.Elle est sur le point d’accoucher. Pompier un jour, pompier pour toujours, Rabah sait ce qu’il doit faire. Il gare sa moto, appelle les secours puis fait les gestes qu’il faut pour aider la femme à accoucher.«Je l’ai mise en confiance, je lui ai expliqué que j’étais pompier. J’ai enlevé ma veste pour la couvrir», raconte le sans-papiers algérien sur BFMTV. Puis tout s’est passé très vite. Au bout de quelques minutes, l’ancien pompier algérien a le bébé sur ses bras. C’est un garçon et ça tombe bien.Pour le remercier, la femme de 34 ans décide de donner à son bébé le prénom de son sauveur. L’enfant, qui s’appelle donc Rabah, va bien, sa maman aussi. Dans les colonnes du Parisien, le mari de la dame, lui aussi reconnaissant, a expliqué que c’est lui-même qui a conseillé à sa femme de marcher pour faciliter l’accouchement. Et c’est au cours d’une de ses marches qu’elle a été surprise par les contractions.💬 « J'ai trouvé les mots pour la mettre en confiance »Rabah Soltani, livreur et ancien pompier, raconte comme il a aidé une femme à accoucher en pleine rue à Aulnay-sous-Bois début févrierpic.twitter.com/F7cTS8pMT2— BFM Paris Île-de-France (@BFMParis)February 15, 2024Loin de Paris, à Nantes, c’est un Marocain qui s’est illustré par un geste hautement apprécié. Mounir Jouad est venu en aide à une dame en détresse, qui se trouve être une religieuse chrétienne.La bonne sœur devait se rendre à Toulouse en urgence pour donner un rein à son frère. Mais en raison d’une grève des taxis, elle n’a pas pu accéder à l’aéroport et a raté son avion. La solution qui s’offrait à elle était de prendre un taxi. Mais le coût de la course est très élevé. Jusqu’à Toulouse (600 km), cela correspond à 1.600 euros.Ayant pris connaissance de la situation, Mounir Jouad, un chauffeur de taxi d’origine marocaine, n’a pas hésité un instant et s’est porté volontaire pour la conduire jusqu’à Toulouse gratuitement. Le geste est très commenté sur les réseaux sociaux où de nombreux internautes ont salué l’altruisme de l’immigré. La bonne sœur est arrivée dans les délais et a pu aider son frère.🇫🇷 Bloquée dans les embouteillages à cause d’une grève des taxis à#Nantes, une bonne sœur a loupé son vol vers Toulouse où elle se rendait en urgence pour donner un rein à son frère. Mounir Jouad, chauffeur de taxi, s’est immédiatement porté volontaire pour lui offrir le trajet…pic.twitter.com/tOYN4EvvBw— Mediavenir (@Mediavenir)February 16, 2024SUR LE MÊME SUJET :Québec : l’Algérienne Salima Ramdani remporte le concours de « meilleur pâtissier »" }, { "title": "Sur l'oued Guir, la bataille de l'eau entre Maroc et Algérie", "link": "https://www.tsa-algerie.com/sur-loued-guir-la-bataille-de-leau-entre-maroc-et-algerie/", "description": "Comme entre l'Éthiopie et l'Égypte avec le Nil, le Maroc et l'Algérie se partagent,...", "content": "Comme entre l’Éthiopie et l’Égypte avec le Nil, leMarocet l’Algérie se partagent, ou se partageaient, les eaux de l’oued Guir qui est situé à la frontière entre les deux pays.Avec lararéfaction des pluies, les eaux de cet oued sont de plus en plus convoitées.Cela fait plusieurs mois que la ville de Béchar a vu son approvisionnement en eau menacé. En cause, la diminution du débit de l’oued Guir. Un oued dont l’eau alimente traditionnellement le barrage de Djorf Torba et permettait l’adduction en eau potable de la région de Béchar.Le barrage construit entre 1965 et 1968 sur Oued Guir a été mis en service en 1973. Avec sa capacité de 365 millions de m3, il constitue l’un des plus grands barrages d’Algérie. Cette large retenue d’eau, très prisée des oiseaux migrateurs, a longtemps hébergé une grande variété de poissons et a permis le développement du périmètre irrigué d’Abadla.Côté marocain, ces dernières années, les autorités ont décidé également de construire un barrage d’une capacité de 200 millions de m3 sur l’oued Guir.À partir de 2021, le barrage de Kadoussa est entré en fonction, ce qui a réduit d’autant l’arrivée d’eau en aval vers Djorf Torba. Par ailleurs, ces dernières années le débit de l’oued Guir s’est considérablement réduit.En cause, le manque de neige sur l’Atlas marocain. Des neiges, qui autrefois éternelles, se font de plus en plus rares avec le réchauffement climatique accéléré que connaît la bordure ouest du Maghreb et de l’Espagne.Barrages agricoles côté marocainCôté marocain, les agriculteurs ne se satisfont pas du seul barrage de Kadoussa. Ils réclament plus. À la mi-février, selon le média marocain Hespress, des agriculteurs ont réclamé à cor et à cri la construction d’une multitude de barrages de plus petites dimensions.C’est le cas de Musaaf Al-Hassan, un agriculteur de la région de Tata, qui s’inquiète de «la gravité de ce problème pour l’agriculture et la production agricole dans la région du sud-est» marocain.Pour cet agriculteur «la situation est devenue très préoccupante, surtout dans la situation actuelle que traverse notre pays» car note-t-il : «L’eau de la vallée se dirige vers l’Algérie».Et Musaaf Al-Hassan d’indiquer que «les autorités marocaines sont tenues de construire des barrages souterrains qui forment une ceinture d’eau qui préserve cette richesse», l’idée est d’ «d’épargner aux agriculteurs de la région une perte d’eau constante».Cet agriculteur ne serait pas le seul à réclamer que cette eau reste du côté marocain. Pour Hussein Baadi, un agriculteur de la région de Zagora : «Les eaux de la vallée du Draâ se perdent sur le territoire algérien et la construction de barrages empêchera ce phénomène qui affecte les villageois et le simple agriculteur».Ce dernier insiste sur l’intérêt des barrages à infero-flux ou barrages souterrains qui arrêtent le flux d’eau souterraine même lorsque les oueds sont à sec : «Il y a des petits barrages qui ont déjà été construits dans la région, mais ils ne sont pas suffisants, comparés aux barrages souterrains».L’agriculteur en question se plaint que les demandes des agriculteurs n’aient pas été entendues : «Ces revendications étaient anciennes, et aujourd’hui elles se renouvellent avec la détérioration de la situation de l’eau, qui menace non seulement le citoyen ordinaire, mais aussi, et dans une plus large mesure, les paysans».Oued Guir, au cœur de la guerre de l’eau entre l’Algérie et le MarocLa région de Zagora située au sud-est du Maroc est notamment spécialisée dans la production de pastèques destinées à l’exportation. Des exportations érigées depuis 15 ans en politique agricole nationale et qui ont épuisé les nappes phréatiques alors que le Maroc est confronté à une baisse du niveau des précipitations.Dès le mois de mars, Zagora est capable d’inonder les marchés européens de pastèques, une culture particulièrement rémunératrice mais qui présente l’inconvénient de consommer énormément d’eau dans un pays qui fait face à une sécheresse endémique.Hussein Baadi alerte d’un fait qu’il juge grave, la migration des producteurs de pastèques de Zagora : «La plupart des agriculteurs du sud-est envisagent de partir en Mauritanie et dans d’autres pays africains».Comme l’Algérie, l’agriculture au Maroc semble être confrontée aux «entrepreneurs itinérants». Il s’agit d’investisseurs de taille moyenne spécialisés dans un seul type de production : pastèque, pomme de terre ou oignons qui se déplacent selon les capacités en eau des régions d’accueil.Travaux de transfert et d’interconnexionCôté algérien, la réduction du débit de l’oued Guir a provoqué l’assèchement du lac de barrage à Djorf Torba entraînant une catastrophe écologique majeure. Dès juillet 2022, des associations algériennes de protection de la nature alertaient sur le sort de milliers de poissons retrouvés morts sur les berges.Pour approvisionner en eau la ville de Béchar et les localités voisines, les pouvoirs publics ont adopté en urgence un transfert d’eau.En mai dernier, lors d’une visite de terrain, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal, a indiqué à l’agence APS que «le projet d’envergure de transfert des eaux albiennes du champ de captage de Guetrani (200 km au nord du chef lieu de wilaya), vers Béchar a pour unique objectif la sécurisation de l’alimentation en eau potable des habitants de cette région du sud-ouest du pays».Bien que moins ambitieux que celui amenant de l’eau d’In Salah vers Tamanrasset, il s’agit cependant d’un projet mobilisant d’énormes moyens dont 32 milliards de DA. Sur 200 km, une armada de pelleteuses réalisent une tranchée devant accueillir une canalisation de gros diamètre.Selon Messaoud Maatar, directeur-général de l’Agence nationale des barrages et des transferts, le projet «porte sur la réalisation d’un total de 26 forages confiés à une entreprise publique spécialisée, d’un réseau de collecte des eaux sur un linéaire de 57 km, une canalisation de conduite vers Béchar de 213 km, trois grandes stations de pompage, un château d’eau d’une capacité de 20.000 mètres cube».À ce jour, les réservoirs et les stations de pompage sont en cours d’achèvement." }, { "title": "Ingérences du Maroc et du Qatar en France : nouvelles révélations", "link": "https://www.tsa-algerie.com/ingerences-du-maroc-et-du-qatar-en-france-nouvelles-revelations/", "description": "Il y a une année éclatait en France le scandale de l’ingérence d’États étrangers...", "content": "Il y a une année éclatait en France le scandale del’ingérenced’États étrangers via des réseaux de corruption, ayant notamment conduit à l’inculpation du journaliste franco-marocain de BFMTV, Rachid M’barki.Révélée par Le Monde, France Info et Forbidden Stories, l’affaire a été prise en main par la justice. En une année, le Parquet national financier français a démêlé les rouages des réseaux de corruption mis en place pour manipuler l’opinion et influencer la politique française.Alors que les investigations se poursuivent,Le Mondeet France Info reviennent ce jeudi 15 février sur les développements de cette affaire et les éléments que la justice et la police françaises ont pu élucider.En décembre 2023, le journaliste franco-marocainRachid M’Barkia été mis en examen pour abus de confiance et corruption passive. Après avoir tout nié devant une commission d’enquête parlementaire, le journaliste d’origine marocaine a fini par avouer devant les policiers avoir été rémunéré pour un total de 8.000 euros.Rachid M’barki a été sollicité par le lobbyiste Jean-Pierre Duthion afin de passer des sujets à l’antenne pour le compte de pays étrangers, selon l’enquête.Parmi les sujets pointés du doigt par la direction de BFMTV dans l’enquête interne qui avait conduit au licenciement du journaliste en février 2023, des reportages sur le Sahara occidental reprenant la rhétorique et les thèses marocaines sur le dossier.L’enquête judiciaire s’est ensuite intéressée au rôle de l’homme qui le payait directement.Jean-Pierre Duthion est lui aussi mis en examen pour corruption. Selon les informations du Monde, une partie de l’argent qu’il distribuait, Duthion le recevait d’un autre lobbyiste qatari du nom de Nabil Ennasri, lui aussi inculpé. Il aurait rémunéré le lobbyiste français pour 7.500 euros par mois pendant au moins un an.L’enquête a pu en outre mettre en lumière l’implication d’un homme politique, le député écologiste Hubert Julien-Laferrière, présenté comme étant l’un des hommes clés du dossier.Ingérences du Maroc en France : Rachid M’barki n’est pas seulSelon Le Monde, le lobbyiste Jean-Pierre Duthion se vantait en privé d’avoir« la mainmise »sur l’élu. Celui-ci aurait reçu, pendant près d’un an également, au moins 5.000 euros par mois, des fonds en provenance d’une ambassade du Qatar et du Comité national qatari des droits de l’homme. Les intermédiaires sont Nabil Ennasri et Jean-Pierre Duthion, précise-t-on.Outre l’influence des médias et des hommes politiques, l’affaire porte aussi sur la manipulation des réseaux sociaux à travers de faux comptes.Les frères Sellem, Jonathan et Samuel, sont des communicants franco-israéliens spécialisés dans l’influence. Ils sont notamment soupçonnés d’avoir mené avec Jean-Pierre Duthion et la boîte de désinformation israélienne Team Jorge, des campagnes pour le compte de responsables africains et d’oligarques russes.Jean-Pierre Duthion a reconnu en garde à vue qu’il a travaillé avec un client franco-israélien dans le cadre de certaines de ses campagnes impliquant Rachid M’Barki, sans mentionner les frères Sellem.Rachid M’barki n’est pas l’uniqueMarocainsoupçonné d’être impliqué dans cette affaire. Devant les enquêteurs, Duthion a aussi impliqué la lobbyiste marocaine Rania Eddaqqaq.Dans le cadre de ses activités, le lobbyiste a aussi entretenu des relations avec la société Digital Big Brother (DBB), impliquée à travers une de ses filiales dans l’affaire des faux comptes qui ciblaient les détracteurs du Paris-Saint-Germain.Mais« l’acteur central »de cette affaire reste la société israélienne Team Jorge.Après la divulgation de l’affaire, environ« 2 000 comptes X et plusieurs centaines de comptes Facebook »ont été supprimés, mais certains ont échappé à la suppression et d’autres ont été recréés, écrit Le Monde qui assure recenser« plus d’un millier de comptes X attribués à Team Jorge ».En octobre dernier, la plateforme qatarie EEKAD avait révélé l’existence de 22.000 faux comptes marocains sur X, destinés à faire croire que la population marocaine soutient la normalisation avec Israël." }, { "title": "Maroc : l'Algérie peut « tirer profit » de la crise agricole avec la Mauritanie", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-lalgerie-peut-tirer-profit-de-la-crise-agricole-avec-la-mauritanie/", "description": "Engagé dans une stratégie d'exportation, le secteur agricole du Maroc se trouve confronté à...", "content": "Engagé dans une stratégie d’exportation, le secteur agricole duMarocse trouve confronté à une crise sans précédent à cause de la sécheresse, de la crise avec la Mauritanie et de la protestation des agriculteurs en Europe. Les exportateurs marocains redoutent la perte du marché mauritanien au profit de l’Algérie.Pour la 6e année consécutive le manque de pluie met à mal les réserves en eau du pays et impacte lourdement son agriculture, unsecteur clépour l’économie marocaine.À cela, s’ajoutent une crise ouverte avec la Mauritanie et les protestations des agriculteurs en Europe. Depuis janvier 2024, l’augmentation des droits de douane vise les légumes provenant du Maroc.Les ratés de la stratégie marocaine d’exportation à outrance affectent différentes productions agricoles du pays.Dans un récent communiqué, la Fédération marocaine des exportateurs de fruits et de légumes (Fifel) s’attend à une baisse de la production de tomates. En cause des températures qui ont provoqué de graves dommages sur les cultures. À cela vient s’ajouter les ravages causés par un virus et le froid qui freine la maturité des fruits et la reprise de jeunes plants.Au Maroc, cette baisse de production de tomates intervient après la crise de la pastèque. Une crise qui couvait depuis des années. Dès 2017, les habitants de Zagora au sud du Maroc ont manifesté contre les excès des producteurs de pastèques au motif que l’irrigation assèche les nappes phréatiques.Depuis, les protestations se sont étendues à d’autres localités du royaume, ce qui a amené les autorités marocaines à prendre des mesures drastiques pour limiter ce type de culture destinée à l’exportation et qui est gourmand en eau.Selon la presse locale, à Zagora les autorités ont été jusqu’à détruire des plantations de pastèques et de melons qui dépassaient les superficies autorisées.Ces dernières années, les exportations marocaines de pastèques ont fortement augmenté pour atteindre en 2022 le chiffre de 44.000 tonnes, principalement vers l’Espagne.Dans ce pays, la concurrence des pastèques en provenance du Maroc est telle que des producteurs espagnols ont dû détruire leur propre récolte pour cause de mévente.Le producteur espagnol Manuel Puertas a préféré donner gratuitement la plus grande de sa récolte. Il a confié à la presse locale : «Je préfère les donner plutôt qu’ils pourrissent ici». Il estime que ses pertes s’élèvent à 30.000 euros.Maroc : une sixième année de sécheresseLa culture de la pastèque n’est pas la seule dans le viseur des autorités marocaines. Le manque d’eau lié à la sécheresse a conduit les autorités à restreindre de 3 jours l’ouverture des hammams et à interdire l’activité des stations de lavage pour automobiles.Récemment, l’agence AFP a rappelé la crise liée au manque en eau que traverse le Maroc. La pluviométrie du début de l’année a subi une baisse de 44 % par rapport à 2023. Le niveau de remplissage des barrages ne serait que de 23 % contre 32 % en moyenne en 2023.Les besoins en eau sont de l’ordre de 16 milliards de m3 et à lui seul le secteur agricole en consomme 87 %. Suite aux 5 années de sécheresse écoulées, l’agriculture n’en a reçu que 5 milliards, a récemment révélé le ministre marocain de l’Eau, Nizar Baraka.Sécheresse dans le grenier à blé du MarocDans son enquête, l’AFP relève que la sécheresse affecte également les céréales. Dans le grenier à blé de Berrechid au sud-est de Casablanca, le manque de pluie compromet la récolte à venir de céréales. Pour l’agriculteur Abderrahim Mohafid «la récolte est déjà perdue».Il confie à l’AFP : «Le blé devrait être à 60 cm». Même constat chez Hamid Najeur un autre agriculteur. Sa cinquantaine d’hectares de blé et d’orge «ne sont bons à rien». Il s’alarme : «Nous n’avons jamais connu une année aussi dure». Abderrahim Mohafid confie cependant : «La récolte est déjà perdue mais j’espère qu’il va pleuvoir en février et mars pour avoir de quoi nourrir le bétail».Le Maroc n’est pas le seul pays à souffrir du manque de pluies, c’est toute une zone qui concerne l’Espagne, les Pyrénées orientales en France et l’Ouest de l’Algérie. Pour le Bureau français de Recherches géologiques et minières, la situation est «préoccupante».Mais selon la FAO, au Maroc les effets de la sécheresse sont accentués par une «intensification désordonnée de l’irrigation». Une eau utilisée en agriculture qui fait qu’à Berrechid la nappe est parmi «l’une des plus dégradée» du pays, poursuit l’AFP.Maroc : des exportations agricoles qui aggravent la crise de l’eauDepuis 15 années, la politique agricole du Maroc est tournée vers l’exportation alors que le pays doit faire face à «une offre hydrique en baisse absolue» et qu’elle privilégie les cultures gourmandes en eau, analyse l’agronome Mohamed Tahar Sraïri.Début février, malgré le manque d’eau, la presse marocaine titrait encore : «Avocats : vers un nouveau record à l’export» et se félicitait que «le Maroc a exporté 30.000 tonnes d’avocats pour la saison 2023-2024 ».Pour Abderrahim Handouf, ingénieur agronome spécialiste de l’irrigation, «la politique agricole devrait être revue de fond en comble».Pour leur part au Maroc, depuis des années, les agriculteurs se sont adaptés et ils sont très nombreux à s’être tournés vers l’irrigation localisée par goutte à goutte, l’une des techniques les plus économes. Mais avec cette nouvelle sécheresse et le rabattement considérable de l’eau dans les nappes, ils sont aujourd’hui le dos au mur.Les exportateurs marocains redoutent la perte du marché mauritanien au profit de l’AlgérieAux difficultés rencontrées par le Maroc dans la production de tomates, pastèques et céréales à cause de la sécheresse vient s’ajouter une crise des exportations vers la Mauritanie.Suite au manque de pluie et pour ne pas perdre des parts de marché en Europe, les autorités marocaines ont décidé d’interdire l’exportation d’oignons et de pommes de terre vers le marché africain et notamment vers la Mauritanie.En réaction, la Mauritanie a décidé de taxer lourdement les produits agricoles marocains. Une mesure qui risque de profiter à d’autres pays comme l’Algérie, a prévu le 14 janvier dernier le président de l’Association marocaine des exportateurs agricoles, Mohamed Zemrani.«La suspension par le Maroc de l’exportation de certains produits agricoles vers la Mauritanie a ouvert la voie à de nombreux concurrents pour accéder à cet important marché, notamment l’Algérie, l’Afrique du Sud et l’Égypte», a-t-il mis en garde, selonle site Hespress.La crise agricole entre la Mauritanie et le Maroc survient alors quel’Algérieambitionne d’augmenter ses exportations vers ce pays, avec la mise en place d’une zone de libre-échange à Tindouf ainsi que la construction d’une route pour permettre l’acheminement des produits algériens vers le marché mauritanien.À cela vient s’ajouter la colère des agriculteurs français qui, excédés par la concurrence des produits en provenance du Maroc, ont arrêté et vidé le 24 janvier «des camions étrangers, la plupart espagnols, marocains ou bulgares» sur la N7 à hauteur de Montélimar.Jusqu’à la culture du haschich qui voit ses exportations réduites notamment vers le marché israélien, révèle l’hebdomadaire français Courrier International. Le manque d’eau n’est cependant pas en cause cette fois-ci.Les marchands marocains refusent tout simplement de fournir du cannabis aux revendeurs israéliens en témoignage de leur solidarité pour Gaza : «Pourquoi les Israéliens devraient-ils gagner leur vie en vendant du haschich marocain alors que nos frères palestiniens souffrent de la faim et vivent dans des conditions inhumaines».Les autorités marocaines sont confrontées aux contradictions d’une stratégie d’exportation à outrance qui épuise les réserves en eau du pays. Abderrahim Handouf reste désabusé : «Aujourd’hui, j’ai l’impression que le gouvernement regarde dans un sens alors que la réalité est dans le sens opposé»." }, { "title": "France – Maroc : en route pour la réconciliation", "link": "https://www.tsa-algerie.com/france-maroc-en-route-pour-la-reconciliation/", "description": "Stéphane Séjourné, le nouveau ministre français des Affaires étrangères, vient de révéler qu’il a...", "content": "Stéphane Séjourné, le nouveau ministre français des Affaires étrangères, vient de révéler qu’il a été «personnellement» chargé par le président Emmanuel Macron d’écrire «une nouvelle page» avec le Maroc.Depuis 2014 et les poursuites engagées en France pour torture contre l’un des pontes sécuritaires du régime marocain, Abdellatif Hamouchi, actuel patron de la police et du renseignement intérieur, Paris et Rabat ne se sont rapprochés que pour mieux se fâcher.Plusieurs faits sont venus ces dernières années compliquer la relation entre les deux pays, jusqu’à la rendre exécrable. Le plus marquant est sans doute l’espionnage du téléphone du président français par les services marocains via le logiciel israélien Pegasus.Le scandale, révélé en juillet 2021, a mis très à mal la relation entre Emmanuel Macron et Mohamed VI. En mai dernier, l’écrivain marocain proche du palais royal, Tahar Ben Jelloun, a révélé qu’au cours d’une explication au téléphone, Macron «a manqué de respect au roi».En janvier et février 2023, le Parlement européen a pris deux résolutions défavorables au royaume, condamné pour le rôle de ses services et de sa diplomatie dans le scandale d’espionnage de députés européens, et pour ses atteintes à la liberté de la presse en interne.Le Palais royal et ses relais ont accusé Emmanuel Macron d’avoir actionné Stéphane Séjourné, alors président du groupe Renew au Parlement européen. C’est pour cela que la nomination de Séjourné au Quai d’Orsay le 11 janvier dernier a été très mal accueillie par les médias marocains.Tous ces tiraillements entre la France et le Maroc ont eu lieu sur fond de deux développements majeurs sur la scène régionale : la politique de rapprochement avec l’Algérie engagée par Emmanuel Macron et l’alignement de l’Espagne sur les thèses marocaines dans le dossier du Sahara occidental.Macron souhaite un rapprochement avec le MarocL’entente Paris-Alger est naturellement mal vue à Rabat dans un contexte de rupture des relations entre les deux voisins maghrébins.Quant à la nouvelle attitude de l’Espagne, elle a enhardi le Maroc pour exiger plus de la France, pourtant son principal soutien dans le dossier pendant plusieurs décennies et l’un des premiers États à appuyer le plan d’autonomie marocain dès sa proposition en 2007.Aujourd’hui, Rabat veut plus de Paris, précisément de s’aligner sur les États-Unis et Israël qui ont reconnu la «souveraineté marocaine» sur le Sahara occidental occupé.On ne sait pas lequel de tous ces éléments a le plus pesé dans la dégradation de la relation franco-marocaine, mais il est certain qu’ils ont tous contribué à la rendre complexe.Emmanuel Macron a toutefois son plan pour réécrire un «nouveau chapitre» avec le royaume maghrébin et «regagner» sa «confiance» et c’est son nouveau chef de la diplomatie qui le dit.Dans un entretien àOuest-Francepublié samedi 10 février, Stéphane Séjourné a assuré qu’il s’emploiera à améliorer la relation franco-marocaine, révélant que c’est le président Macron qui l’en a chargé «personnellement».Séjourné est même passé à l’action. Un mois seulement après sa nomination, il y a eu déjà «plusieurs contacts» avec la partie marocaine, a-t-il encore fait savoir, sans préciser à quel niveau.Il n’a pas non plus dit par quel bout il compte commencer le règlement de la crise complexe. Stéphane Séjourné a rappelé que son pays a toujours «été au rendez-vous, même sur les dossiers les plus sensibles comme le Sahara occidental», citant que «le soutien clair et constant de la France au plan d’autonomie marocain est une réalité depuis 2007».Contenter Rabat sur ce dossier, c’est faire plus que l’appui au plan d’autonomie, un pas que la France ne risque pas de franchir sous la présidence Macron.À maintes reprises, le Quai d’Orsay a réitéré que la position de la France concernant le Sahara occidental est «constante, en faveur d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies».Une telle démarche risque d’annihiler les efforts de l’ONU pour trouver une solution à ce conflit qui menace toute la région du Maghreb et du Sahel.Enfin, une reconnaissance par la France de la «marocanité» du Sahara occidental comme le réclame Rabat porterait un coup dur aux relations avec l’Algérie, comme l’aconstaté le gouvernement espagnollors de son revirement de mars 2022.Emmanuel Macron n’est sans doute pas prêt, pour régler la crise avec le Maroc, à en ouvrir une autre avec l’Algérie comme l’ont fait les Espagnols.Si la France est déterminée à rétablir ses liens avec le Maroc, elle ne serait pas prête, du moins pour le moment, à sacrifier sa relation avec l’Algérie pour des raisons stratégiques.La réconciliation avec le Maroc «ne signifie pas l’abandon» de la relation avec l’Algérie, selon une source proche du dossier. Cette «lecture binaire» des rapports de la France avec les deux grands pays du Maghreb est fausse, ajoute notre source.Mais tout peut arriver dans un contexte international chamboulé par la crise ukrainienne et la guerre à Gaza, d’autant que le chef de la diplomatie française a parlé de l’écriture d’une «nouvelle page» avec le Maroc, sans donner de détails.En France, le Maroc peut compter sur la droite et le lobby israélien qui a montré l’étendue de sa puissance et de son influence depuis le début de la guerre à Gaza le 17 octobre dernier.Le «rééquilibrage» de la politique maghrébine de la France en faveur de meilleures relations avec le «vieil allié» marocain, est en effet une revendication de la droite et de l’extrême droite.Elle a été exprimée dans des termes très clairs en mai dernier à Rabat par le président des Républicains Eric Ciotti et la Franco-Marocaine Rachida Dati, aujourd’hui ministre de la Culture d’Emmanuel Macron, puis en décembre par l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy lors d’un séjour au Maroc." }, { "title": "Maroc : manifestation massive à Rabat en soutien à Gaza et contre la normalisation", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-manifestation-massive-a-rabat-en-soutien-a-gaza-et-contre-la-normalisation1/", "description": "Les Marocains continuent de manifester leur soutien aux Palestiniens de Gaza qui subissent les...", "content": "Les Marocains continuent de manifester leur soutien auxPalestiniens de Gazaqui subissent les bombardements meurtriers israéliens depuis plus de quatre mois et d’exprimer leur opposition à la normalisation avec Israël.Une nouvelle et imposante manifestation populaire a réuni des milliers de personnes à Rabat ce dimanche 11 février, selon de nombreux médias dont le journal en ligne marocain Le Desk.Sur les images de la marche publiées sur les réseaux, les Marocains manifestent avec des drapeaux palestiniens en scandant des slogans hostiles à la normalisation avec Israël et contre le «génocide à Gaza».Sur les banderoles brandies par les manifestants, on pouvait lire : «La normalisation est une trahison», «Arrêtez le massacre».Certains manifestants ont appelé à couper les relations avec Israël, estimant que leur pays ne pouvait pas continuer à commercer avec Israël qui bombarde 24H sur 24H les Palestiniens.Plus de 10.000 Marocains ont défilé dans les rues de Rabat ce dimanche pour soutenir la Palestine et demander la fin de la normalisation des relations entre le Maroc et Israëlpic.twitter.com/d1496F7hAv— TRT Français (@trtfrancais)February 11, 2024Maroc : imposante manifestation contre la normalisation avec IsraëlCette manifestation est un nouveau camouflet pour le Palais royal qui observe un silence étrange face aux bombardements de l’armée israélienne contre l’enclave palestinienne depuis les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier.Tous les dirigeants de la planète se sont exprimés sur ce conflit qui menace d’embraser toute la région du Moyen-Orient sauf Mohammed VI alors qu’en quatre mois de guerre, plus de 27.000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, ont été tués par l’armée israélienne.Le roi Mohammed VI ne s’est jamais exprimé sur cette guerre pour ne pas gêner son nouvel allié israélien. En 2020, le Maroc a conclu un accord de normalisation avec Israël en échange de la reconnaissance par les États-Unis de la marocanité du Sahara occidental occupé.Un accord qui n’a jamais été accepté par l’opinion publique qui soutient majoritairement la cause palestinienne. En dépit de l’opposition de la rue, le Maroc a accéléré sa coopération notamment militaire avec Israël.SUR LE MÊME SUJET :Gaza : l’histoire déchirante de Hind, 6 ans, émeut le monde" }, { "title": "Algérie – Maroc : Bengrina s’adresse aux Marocains à partir de la frontière", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-maroc-bengrina-sadresse-aux-marocains-a-partir-de-la-frontiere/", "description": "Abdelkader Bengrina, président du parti politique Mouvement El Bina, a abordé la question des...", "content": "Abdelkader Bengrina, président du parti politique Mouvement El Bina, a abordé la question des relations tendues entrel’Algérie et le Marocd’une manière pour le moins inhabituelle.L’homme politique s’est déplacé jusqu’à la frontière entre les deux pays d’où il a lancé un message au peuple marocain.C’est au bord de l’autoroute Est-Ouest qui traverse l’Algérie de la frontière tunisienne à la frontière marocaine, sous un énorme panneau indiquant, tout droit, Oujda et la frontière marocaine, et sur la gauche, Maghnia et Ghazaouet, que Abdelkader Bengrina a prononcé une courte mais forte allocution, entouré de cadres de son parti.Après s’être félicité d’emblée de «la stabilité, la sécurité et le développement» constatés tout au long du trajet en territoire algérien, le chef de parti islamiste a précisé qu’il vient adresser un message aux «frères marocains» comme il l’avait fait avec les peuples de tous les pays avec lesquels l’Algérie partage des frontières.Bengrina s’est alors mis à égrener tout ce qui peut être reproché au Maroc dans la conjoncture actuelle en indiquant que l’Algérie n’a jamais adopté pareille attitude.Il a rappelé que l’Algérie n’a jamais «exporté du terrorisme» vers le Maroc ou «abrité des terroristes qui ont causé des problèmes sécuritaires au Maroc», et n’a jamais «exporté de la drogue» vers ce pays voisin.«Nous n’avons jamais puisé au Maroc, de l’essence, du gasoil ou quoi que ce soit, nous n’avons jamais vidé les supérettes de nos frères marocains de leurs produits alimentaires, comme le sucre et l’huile, vous n’avez rencontré de la part de l’Algérie que du bien», a-t-il ajouté.Algérie – Maroc : Bengrina s’adresse aux Marocains à partir de la frontièrePoursuivant sur sa lancée, le président d’El Bina a souligné que l’Algérie n’a jamais eu des «visées expansionnistes sur les terres marocaines» et n’a jamais «évoqué l’histoire pour réclamer une partie du territoire marocain».À propos des attaques contre l’armée algérienne dans la rhétorique des médias et réseaux sociaux marocains, Bengrina a déclaré : «Vous avez qualifié nos généraux de caporaux, et nous vous rectifions : ce sont des djounoud (soldats) et notre président de la République est un djoundi. En Algérie, les chefs de gouvernement, les ministres, les walis et les généraux sont tous des djounoud et ils sont en cohésion avec les enfants du peuple».«Ils sont des djounoud quand ils sont avec leur peuple, mais des lions, plus que des généraux d’armée quand ils sont face aux ennemis», a-t-il poursuivi.«Nous sommes un État de paix, nous ne voulons de mal à personne, mais celui qui s’attaque à nous sera perdant», a ajouté Bengrina.Le chef du mouvement El Bina a aussi évoqué la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, indiquant que la main de l’Algérie «est tendue au peuple marocain, pas à l’élite sionisée qui a mis sa main dans celle des sionistes», rappelant les menaces à l’égard de l’Algérie proférées par le ministre des Affaires étrangères d’Israël (Yaïr Lapid) à partir du territoire marocain pendant l’été 2021 ou encore les accords de défense conclus entre les deux pays.Autre fait dénoncé par Abdelkader Bengrina, la récente décision de réaliser «un centre d’espionnage maroco-sioniste à Oujda, près des frontières algériennes, pour espionner l’Algérie et tout le continent africain».Au «peuple libre» du Maroc qui «aime l’Algérie», le président d’El Bina a demandé de dire à son gouvernement de «craindre Dieu» et de «cesser ses menaces contre l’Algérie».«L’Algérie n’a jamais menacé (le Maroc) non pas par peur mais par ce qu’elle considère que les Marocains sont nos frères. L’Algérie, quand elle pointe son arme, c’est vers l’ennemi et non vers les frères», a-t-il conclu.@aljazair_alyoumعبدالقادر بن قرينة رئيس حركة البناء الوطني اليوم الجمعة يوجه رسالة للأشقاء المغاربة من على حدود الجزائرية( مغنية ) المغربية ( وجدة )#الجزائر#عبدالمحيد_تبون#tiktoknews#fypシ゚viral#2024#بن_قرينة_الرئيس_تبون#المغرب#وجدة#أمن_الحدود♬ son original – Aljazairalyoum" }, { "title": "Maroc - Algérie : une femme politique marocaine accuse Israël d’attiser la crise", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-algerie-une-femme-politique-marocaine-accuse-israel-dattiser-la-crise/", "description": "Décidément, au Maroc, sortir de l’unanimisme ambiant et tenir des propos apaisés à l’égard...", "content": "Décidément, au Maroc, sortir de l’unanimisme ambiant et tenir despropos apaisésà l’égard de l’Algérie est une entreprise très risquée. Nabila Mounib, ancienne secrétaire générale du Parti socialiste unifié (gauche), en a fait l’amère expérience.La femme politique est traînée dans la boue pour avoir laissé entendre que les attaques sur les réseaux sociaux contre le Maroc, notamment au cours de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire durant laquelle une vivepolémiquea éclaté sur les réseaux sociaux entre les supporters des deux pays, ne sont pas forcément l’œuvre d’Algériens.Ce qui a fait sortir les relais du palais royal de Rabat de leurs gonds, c’est surtout ce qu’a dit Nabila Mounib à propos de l’origine des insultes qui visent l’Algérie et le Maroc qui n’entretiennent plus de relations diplomatiques depuis août 2021.Dimanche 4 février, elle a fait état en marge d’une rencontre à Oujda de l’existence de «mouches électroniques sionistes» qui maîtrisent les dialectes de l’Algérie et du Maroc et qui cherchent à «raviver l’animosité et à attiser la guerre».La suite de ses propos tenus devant la presse est un plaidoyer pour le rapprochement, la fraternité et la coopération entre les deux voisins maghrébins pour lesquels, a-t-elle dit, «la guerre ne présente aucun intérêt».La militante de gauche a appelé à l’édification du grand Maghreb, pour faire «front commun au Sud de la Méditerranée», en mettant à profit les richesses «complémentaires» des deux pays.«Nous ne sommes pas en confrontation avec l’Algérie», mais contre «le sous-développement et le nouveau colonialisme», a-t-elle insisté, tout en appelant les Marocains à «éviter les insultes».Un tel discours d’apaisement ne passe pas au Maroc, surtout que la femme politique a désigné directement le nouvel allié du royaume, Israël, comme étant la partie qui cherche à diviser et qui pousse à la confrontation entre deux peuples que rien en principe ne sépare.Le Maroc a normalisé ses relations avec Israël en décembre 2020 sous l’égide des États-Unis de Donald Trump en contrepartie de la reconnaissance américaine de la «souveraineté» marocaine sur les territoires du Sahara occidental occupé.L’initiative est largement rejetée par le peuple marocain qui l’a démontré à travers ses actions de soutien à la Palestine depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier.Maroc – Algérie : une femme politique pointe le rôle néfaste d’IsraëlDe nombreux titres de la presse marocaine se sont déchaînés contre Nabila Mounib après ses propos. «Ne nous trompons pas d’ennemi : ce n’est pas Israël qui conteste la souveraineté du Maroc sur ses chères provinces sahariennes», écrit le Collimateur.ma qui qualifie la femme de «militante rouge». Pour ce journal, l’ennemi est donc bien l’Algérie et non Israël.Pour le 360.ma, un autre relais du Palais royal, Mounib a donné «libre cours à ses théories conspirationnistes» en évoquant une manipulation israélienne sur les réseaux sociaux.Le site a carrément versé dans l’insulte en rappelant de précédents propos de la femme politique sur le vaccin anti-Covid, lui conseillant de «s’en administrer un salutaire pour sa santé mentale : le vaccin contre la bêtise».Pourtant, Nabila Mounib n’a fait que répéter ce que des experts étrangers ont révélé et prouvé à plusieurs reprises. En octobre 2023, la plateforme basée au Qatar EEKAD avait révélé l’existence de 22.000 comptes sur X portant de faux profils marocains.Des comptes organisés qui utilisent la même rhétorique et interagissent avec les mêmes groupes. Marouane Harmach, spécialiste marocain de la communication digitale, avait alors directement accusé les services israéliens d’être derrière cette opération afin de «promouvoir l’idée que la normalisation était une tendance dominante».SUR LE MÊME SUJET :Le boycott des ports marocains par l’Algérie est « toujours en vigueur » (Abef)" }, { "title": "Le RN aux portes du pouvoir : ces Algériens de France qui pensent à un plan B", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-rn-aux-portes-du-pouvoir-ces-algeriens-de-france-qui-pensent-a-un-plan-b/", "description": "No Description", "content": "L’onde de choc provoquée par la victoire duRassemblement national (RN) en Francelors des élections européennes du 9 juin fragilise davantage la situation des Franco-Algériens qui sont visés depuis des années par l’extrême-droite.France, présidentielle.Ladiaspora algérienne, qui est l’une des populations étrangères les plus importantes en France, a vécu ce scrutin comme un signal d’alerte.Pour beaucoup d’entre eux, il faut se préparer au pire et anticiper une prise de pouvoir réelle de l’extrême-droite en France. Leur premier réflexe ? S’assurer de l’obtention d’une nationalité algérienne.L’organisation d’élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président Emmanuel Macron après cette défaite électorale, laisse craindre une large élection de députés d’extrême-droite aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.Une telle situation politique pourrait favoriser l’intégration de leaders du Rassemblement national – le parti d’extrême-droite ayant reçu le plus de suffrages – au sein du gouvernement français.Les Algériens seront visés par l’extrême-droite, et ils le saventPour de nombreuxAlgériens de France, un tel scénario serait un désastre. Et pour cause, l’extrême-droite n’a jamais caché ses objectifs politiques concernant la gestion de l’immigration en France et plus particulièrement la place spéciale accordée à la population d’origine algérienne.Le Rassemblement national combat sur le plan idéologique et politique la présence trop importante de générations d’Algériens, de la première immigration à sa descendance, pourtant née sur le territoire français.Dès le lendemain des élections européennes, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu est venu rappeler l’obsession de son parti pour l’Algérie.Il a rappelé que l’une des premières actions du parti, en cas de victoire lors des législatives, serait d’abroger les accords de 1968 entre l’Algérie et la France.Cette décision est justifiée par la lutte les clandestins algériens qui font l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une communication politique qui place les Algériens au cœur des problèmes migratoires de la France.L’immigration au sens large est aussi l’une des trois urgences que le RN a promis de régler en cas de victoire aux législative. Le parti d’extrême-droite a toujours revendiqué son intention de réduire au maximum la venue d’étrangers extra-européens en mettant un terme au droit du sol et au regroupement familial.Mais aussi en élaborant une loi immigration qui faciliterait l’expulsion systématique d’étrangers ayant une autre nationalité en cas de délit ou de crime.Impossible pour les Algériens de la diaspora en France de ne pas se sentir visés. Si un droit fondamental comme le droit du sol est supprimé, qu’en sera-t-il du renouvellement de titres de séjour ou encore de l’obtention de la nationalité française, ces moyens d’intégration pourront-ils être menacés un jour ou l’autre ?C’est en tout cas les questionnements qui reviennent au sein des communautés algériennes situées dans les grandes villes françaises.Un deuxième passeport, une vraie sécurité ?Les Français d’origine algérienne sont conscients que l’officialisation d’une extrême-droite au pouvoir peut potentiellement bouleverser leur quotidien en France.Pour certains, il existe une première mesure de protection évidente : s’assurer une place dans leur second pays, afin de parer à n’importe quelle situation politique en France.Nous avons rencontré plusieurs Algériens qui ont accéléré leur demande de nationalité algérienne ou leur renouvellement de passeport.« J’y pensais depuis un moment mais là ça a tout accéléré. Demander la nationalité algérienne est devenu une urgence. Je pense que ça reste une sécurité quand on est Français descendant d’immigrés dans un pays qui assume de plus en plus son racisme et serait prêt à l’institutionnaliser à travers des lois », raconte Celia, une franco-algérienne basée à Paris.« C’est une évidence. Plus j’ai de passeports et plus je suis en sécurité », estime Amine, basé en région parisienne.Ces Algériens sont-ils alarmistes ou lucides ? Pour l’heure les intentions de l’extrême-droite laissent penser que les Algériens ayant une nationalité française et une résidence longue ne seront pas impactés par les mesures législatives de l’extrême-droite si cette dernière accède au pouvoir.Cependant c’est sur le plan idéologique que certains Français d’origine algérienne craignent de ne plus se sentir chez eux en France. Que reste-t-il dans un pays qui assume publiquement de voter massivement pour des partis attisant une hostilité constante à l’égard des Algériens de France ?Le pays a enregistré une hausse de 32% des actes racistes en 2023 par rapport à 2022. L’année précédente, la hausse observée était de 4%.Les services de police ont recensé près de 15.000 actes de racisme et antireligieux. On parle seulement de ceux déclarés et dénoncés. Qu’en est-il de ceux passés sous silence ? Comment cette courbe tristement ascendante va-t-elle évoluer après une succession de victoires de l’extrême-droite ?D’où la nécessité de compter sur un autre « chez soi ». ‘Je ne vais pas attendre d’être exclu de mon propre pays pour réagir. J’ai subi pas mal d’agressions racistes ces dernières années. Je sens que ma place est constamment menacée au travail. Je fais profil bas pour le moment, mais jusqu’à quand ?\", s’interroge Amine.« Je n’en peux plus et surtout je ne suis pas du tout assuré que les choses ne vont pas empirer. Avoir un passeport algérien valide me rassure. Je pourrais toujours me réfugier dans mon second pays ou un autre État qui reconnaît ma nationalité algérienne », estime Amine.Difficile d’être rassuré dans une France qui peine à avoir de bonnes relations avec sa communauté algérienne depuis plusieurs années.L’Algérie est constamment placée au centre des tensions politiques en France.L’extrême-droite n’est pas la seule à s’acharner sur les Algériens. Le 30 mai dernier, le parti Les Républicains (droite) était allé jusqu’à publier un tweet haineux sur X dans lequel on voyait un photomontage des supporters algériens sur les Champs Elysées avec le commentaire  « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF », suivi du #OneTwoThree.Sans oublier la question mémorielle qui continue d’entacher les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie et de maintenir une tension perpétuelle entre les deux pays.En face, l’Algérie fait des appels du pied à ses ressortissants de l’étranger en leur facilitant l’accès au pays. Les autorités algériennes n’hésitent pas à valoriser la diaspora algérienne en l’invitant à s’impliquer dans les prochaines élections algériennes ou encore à venir investir dans leur second pays qui les accueillera toujours les bras grands ouverts.Des arguments qui pourraient faire mouche auprès des Algériens de France effrayés par cette extrême-droite française de plus en plus puissante.Offrir une porte de sortie à leurs enfantsMême si le scénario d’une extrême-droite au pouvoir en France reste hypothétique pour le moment, certains Algériens de France veulent déjà penser à l’avenir.La montée des droites ne concerne pas seulement la France mais une grande partie de l’Europe. Pour les Algériens de la 2e et la 3e génération, il faut d’ores et déjà imaginer un avenir sombre pour les non-Européens, notamment les Algériens. Certains parents prennent les devants pour leurs enfants et demandent pour eux la nationalité algérienne.« J’ai paniqué quand j’ai vu que j’avais perdu mon S12 (acte de naissance spécial) et ceux de mes enfants. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pouvoir vivre qu’en France. Conserver ma nationalité algérienne et la transmettre à mes enfants est un choix qui me rassure. J’ai appelé le Consulat algérien pour m’assurer que je pouvais quand même renouveler mes papiers algériens et faire ceux de mes enfants. Ils m’ont dit que oui, j’étais soulagée », raconte Rania, à Lyon.« Je sais que c’est une drôle de démarche. Mes enfants ne sont jamais allés en Algérie, ils ne parlent pas un mot d’arabe. Je veux juste leur donner une option par sécurité. C’est assez instinctif », estime Rania, mère de trois enfants.À l’heure actuelle, il n’est pas possible de chiffrer les demandes de passeports afin de voir si l’on peut observer une recrudescence de demandes dans les consulats algériens de France.Les législatives françaises seront une échéance charnière pour les Algériens de France qui détiendront à travers les résultats une preuve que leur pays est encore une terre d’accueil ou non." }, { "title": "Présidentielle en Algérie : les signes d’une candidature de Tebboune se multiplient", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-les-signes-dune-candidature-de-tebboune-se-multiplient/", "description": "No Description", "content": "Une autre note vient s’ajouter à la partition appelant Abdelmadjid Tebboune à briguer un secondmandat présidentielà la tête de l’Algérie.Abdelmadjid Tebboune, présidentielles anticipées.Après le mouvement El Bina et le RND, c’est au tour du FLN, parti majoritaire au Parlement nationale d’appeler le président sortant à « poursuivre le processus de réformes et de développement ».« Fidèle à ses principes et avec conviction, le FLN exhorte le président de la République à briguer un secondmandatpour parachever le processus de réformes et de développement », note l’ex-parti unique dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son comité central tenu ce week-end à Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger.Même s’il ne s’agit que d’une invitation, formule d’usage des partis pro-pouvoir, le FLN ne caresse pas moins l’espoir que Abdelmadjid Tebboune réponde à son appel.Le Comité central du FLN formule le voeu que « le Président de la République répondra à cet appel renforcé avec honnêteté et loyauté envers l’Algérie, et soutenu par la confiance de millions d’Algériens et d’Algériennes, qui espèrent réaliser leurs aspirations légitimes à un État fort, sûr, prospère et développé », ajoute le texte.Ce soutien, du reste prévisible, a été formulé dès l’ouverture des travaux du Comité central par Abdelkrim Benmbarek, le secrétaire général du FLN qui été élu à la tête de l’ancien parti unique en novembre 2023.« Notre soutien à Abdelmadjid Tebboune dépasse le sens d’allégeance (…) Il est de notre devoir de défendre les réalisations du président. Notre choix s’impose de lui-même au regard de son bilan que nul ne peut ignorer », avait-il justifié en vantant que son parti est la « première force nationale ».En exhortant ouvertement le chef de l’Etat à renouveler son bail à la tête de l’Etat, le FLN, bien qu’en net recul si l’on se fie à ses résultats obtenus lors des législatives de 2021, laisse peu de doutes quant à une potentielle candidature de Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.On voit mal, en effet, le FLN, appareil d’Etat depuis l’indépendance, s’engager dans une option à l’issue improbable. « Parti du pouvoir », selon l’expression du défunt Abdelhamid Mehri, le FLN, malgré les crises successives qui l’ont secoué, demeure une force politique assez présente dans les institutions de l’Etat et dispose de puissants relais parmi les notabilités, les zaouias et les féodalités locales.Cela sans compter les organisations, bien qu’à l’influence réduite dans la société, qui lui sont inféodées à l’image de l’organisation des moudjahidines et l’organisation des enfants de chouhadas.À ce titre et compte tenu de la singularité du fonctionnement institutionnel en Algérie, il reste un baromètre des grandes orientations politiques du régime.Jusque-là, hormis ses discours-bilans, ses projections concernant certaines réformes et le soutien exprimé ouvertement par le sénat en mai dernier, perçus par les observateurs comme de sérieux indices, rien n’indiquait formellement que Abdelmadjid Tebboune allait briguer un second mandat.Présidentielle en Algérie : le FLN appelle à son tour Tebboune à se représenterLorsqu’en décembre dernier, il a été invité par certains députés à briguer un deuxième mandat à l’occasion de son discours devant les deux chambres parlementaires réunies, Abdelmadjid Tebboune avait seulement concédé : «Que Dieu nous prête la santé nécessaire ».Mais depuis le récent appel de Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, visiblement au parfum, appuyé ce week-end par le FLN, l’option de la candidature de Abdelmadjid Tebboune ne fait plus mystère pour les partis qui multiplient les appels pour qu’il se porte candidat aux présidentielles du 7 septembre prochain.D’ailleurs, ces appels n’ont été ni contestés, ni désavoués par l’entourage et les proches du président de la République. Reste maintenant à savoir quand et dans quel format, Abdelmadjid Tebboune annoncera sa candidature.Il s’agit aussi de savoir comment il s’accommodera de ces soutiens, jugés encombrants il y a encore quelques années dans la foulée du mouvement populaire et dont il s’était passé dès son accession à la magistrature suprême en 2019 leur préférant la « société civile ». D’autant que ni le FLN, ni le RND, ni Abdelkader Bengrina n’avaient soutenu sa candidature en 2019.Mais, comme la politique est l’art du possible, tout porte à croire qu’un consensus au sommet de l’Etat se soit dégagé autour de sa candidature." }, { "title": "Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-vetements-produits-en-algerie-exportes-en-france-des-juillet/", "description": "No Description", "content": "La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.Vêtements de marque Tayal / https://tayal.dzÀ Rélizane, à l’ouest du pays, est implantéTayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française», a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.Une collaboration avec sept marques internationalesTarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. «On est certifié en tant que leur fournisseur», précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.«Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie», a expliqué le PDG de la société algéro-turque.Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.«La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie», regrette toutefois le PDG de Tayal. «Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970», a-t-il précisé." }, { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "No Description", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "Maroc : la crise sociale continue de s'aggraver, le chômage en hausse en 2023", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-la-crise-sociale-continue-de-saggraver-le-chomage-en-hausse-en-2023/", "description": "Où va le Maroc ? Confronté à une grave crise économique et des taux...", "content": "Où va le Maroc ? Confronté à une gravecrise économiqueet des taux d’inflation et de chômage record, le royaume doit en plus faire face aux retombées d’une sécheresse aiguë qui frappe de plein fouet le secteur agricole, contributeur à hauteur de 12 % du PIB.Les difficultés de la filière agricole ont aggravé le taux de chômage, comme l’indiquent les derniers chiffres officiels.Selon le Haut-commissariat au Plan, le taux de chômage au Maroc a progressé de plus d’un point en une année, passant de 11,8 % en 2022 à 13 % en 2023, proche de son niveau historique atteint au troisième trimestre de l’année passée (13,5 %).Au total, le nombre de Marocains sans emploi a atteint officiellement 1,58 million pendant la même année. Le chômage est tiré vers le haut par les pertes d’emplois dans le secteur agricole, estimées en 2023 à 202 000 postes.L’agriculture marocaine, qui emploie 31 % de la population active et fait vivre 70 % de la population rurale, fait face à unegrave sécheressequi dure depuis six ans. La position du royaume comme grand fournisseur de l’Union européenne en fruits et légumes s’en trouve logiquement menacée.Selon les chiffres détaillés du Haut-commissariat au Plan marocain, le chômage touche particulièrement les jeunes, dont 35,8 % sont sans emploi, les nouveaux diplômés (19,7 %) et les femmes (18,3 %).Maroc : la sécheresse aggrave le chômage, la pauvreté et les inégalitésDans la foulée, l’Office des changes a rendu publics des chiffres liés à certains indicateurs de l’économie marocaine. Malgré un rétrécissement de 7,3 % par rapport à 2022, le déficit de la balance commerciale reste abyssal, avec 286,4 milliards de dirhams (28,6 milliards de dollars) à fin décembre 2023.Le Maroc est l’un des pays les plus touchés par les retombées de la crise sanitaire de Covid-19 et de la guerre en Ukraine, enregistrant un fort taux d’inflation qui a affecté particulièrement les prix des produits alimentaires et des carburants, donnant lieu à un fort mécontentement social qui s’est traduit par des actions de rue sporadiques.La sécheresse qui dure pour la sixième année consécutive a déjà des répercussions dramatiques pour l’agriculture et l’approvisionnement en eau potable de la population marocaine.Le taux de remplissage des 150 grands barrages du royaume est au plus bas et certains sont à sec. Selon les autorités marocaines, la part d’eau par habitant est passée de 2.500 mètres cubes par habitant en 1960 à 650 M3 actuellement et devrait encore baisser à l’horizon 2030 à 500 M3.Début janvier, l’organisation syndicale CDT (Confédération générale du travail), a révélé que le taux de pauvreté s’est aggravé ces deux dernières années au Maroc, affectant 3,2 millions de personnes mais épargnant toutefois la classe privilégiée.Nommé en septembre 2021, le gouvernement de Aziz Akhannouch n’a pas tenu sa promesse de réduire les inégalités qui se sont au contraire aggravées.En mars 2023, le rapport sur les inégalités dans le monde (Inequality World Report) a classé le royaume parmi les États les plus inégalitaires, 10 % de la population s’accaparant la moitié des revenus du pays" }, { "title": "Sahara occidental : l'Afrique du Sud fait enrager le Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/sahara-occidental-lafrique-du-sud-fait-enrager-le-maroc/", "description": "Après avoir traîné avec succès Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ), l’Afrique...", "content": "Après avoir traîné avec succèsIsraëldevant la Cour internationale de justice (CIJ), l’Afrique du Sud se tourne vers le Maroc, qui occupe lui aussi indûment un territoire qui ne lui appartient pas, ce qui inquiète Rabat.Une visite à Pretoria de Staffan De Mistura, l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations-Unies pour le Sahara occidental, a fait sortir Rabat de ses gonds.Pour l’Afrique du Sud, héritière deNelson Mandelaet de la lutte contre l’apartheid, il n’y a pas de bon et de mauvais colonialisme. C’est pourquoi elle défend de la même manière le droit des peuples palestinien et sahraoui à l’autodétermination et à la liberté.Une semaine après avoir obtenu un verdict favorable à la Palestine devant la CIJ, Pretoria a accueilli Staffan de Mistura. L’Afrique du Sud compte parmi les plus importants soutiens du peuple sahraoui dans le monde.La visite a eu lieu mercredi 31 janvier, à l’invitation des autorités sud-africaines, avec la question du Sahara occidental comme unique objet.Un déplacement très mal accueilli du côté de Rabat qui a exprimé au concerné ainsi qu’au SG de l’ONU son opposition à la visite et son rejet de «toute interaction» de l’Afrique du Sud dans le dossier du Sahara occidental.Dans un entretien à l’agence de presse officielle marocaine MAP, le représentant du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, a dit espérer qu’il ne s’agit pas d’une «défiance» du diplomate italo-suédois, mais juste d’une «erreur d’appréciation sur la véritable posture de l’Afrique du Sud».« Le Maroc l’a clairement averti sur les conséquences de son voyage sur le processus politique », a ajouté l’ambassadeur marocain à propos de l’Envoyé personnel.Sahara occidental : le Maroc s’en prend à l’Afrique du SudOmar Hilale rappelle que dans la lettre de nomination de De Mistura, l’Afrique du Sud ne figure pas et il est spécifié qu’il devra travailler «exclusivement» avec «les quatre parties prenantes au processus politique».Mais la véritable raison du rejet de la visite c’est le soutient qu’apporte l’Afrique du Sud à la cause sahraouie. Omar Hilale le dit clairement, indiquant que ce pays reconnaît la République sahraouie et appuie le Polisario «politiquement, diplomatiquement, médiatiquement et militairement».Le diplomate marocain jure que «pour toutes ces raisons», son pays «ne permettra jamais à l’Afrique de Sud d’avoir un quelconque rôle» dans le dossier sahraoui, ajoutant que Pretoria «a été et demeure toxique» pour cette question.Des propos de Omar Hilale, il ressort que Staffan De Mistura a fait peu de cas de ce qu’en pensent les autorités marocaines. Non seulement il ne les a pas informées de son projet de déplacement en Afrique du Sud, mais il a complètement ignoré leur opposition quand elles en ont pris connaissance.Avant d’accueillir l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, l’Afrique du Sud s’était distinguée par son action retentissante contre Israël devant la CIJ pour arrêter le génocide de la population palestinienne de Gaza.Le Maroc et Israël ont normalisé leurs relations en décembre 2020 sous l’égide des États-Unis de Donald Trump. Rabat avait obtenu en contrepartie la reconnaissance américaine de la «marocanité» du Sahara occidental occupé." }, { "title": "Erwan Davoux, candidat aux législatives françaises : « Diminuer les visas aux Algériens fut une erreur »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/erwan-davoux-candidat-aux-legislatives-francaises-diminuer-les-visas-aux-algeriens-fut-une-erreur/", "description": "No Description", "content": "Erwan Davoux est candidat aux élections législatives françaises anticipées du 30 juin prochain dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Dans cet entretien, il évoque ses liens avec le Maghreb, sa vision sur l’immigration, les relations franco-algériennes et Gaza.Vous vous présentez dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend le Maghreb. Pourquoi cette circonspection ?Je suis natif de Tunisie, (3ème génération), pays où j’ai grandi et pour lequel j’éprouve une immense affection. J’y ai effectué toute ma scolarité, dans l’enseignement français à l’étranger (mon père était enseignant au Lycée Français de la Marsa). Cela m’a particulièrement marqué. J’ai d’ailleurs participé à la création de l’association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde.J’ai sillonné les différents pays de la circonscription dans mes différentes fonctions de conseiller diplomatique. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de me rendre plusieurs fois à Alger et Oran et l’honneur d’y accompagner Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.Lorsque je suis arrivé à Paris pour mes études supérieures à l’Institut d’Études Politiques, j’ai choisi de faire aussi un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département d’études arabes. Afin de ne jamais rompre avec le monde arabe et consolider mon niveau en arabe littéral, langue que j’ai commencé à apprendre dès l’âge de 6 ans.Toutes mes racines sont dans cette circonscription.Vous vous présentez avec quel parti politique ?Je serai un candidat indépendant dont l’inspiration est gaullienne, chiraquienne et qui soutient les prises de positions remarquables de Dominique de Villepin.Je n’ai sollicité aucune investiture. Les partis politiques ne jouent plus leur rôle d’éclairer et contribuer au débat public mais servent uniquement les intérêts de leurs dirigeants. L’intérêt général, la France, les Français de l’étranger sont très loin de leurs préoccupations.Ma voie sera authentique et sincère, conformément à mon engagement de jeunesse derrière Jacques Chirac.L’immigration est au cœur des débats de la campagne électorale. Quelles sont vos propositions sur le sujet ?L’immigration est trop souvent au centre du débat comme si elle était le seul enjeu à relever. Il y en a bien d’autres !Souvent appréhendée sous un aspect purement négatif, de rejet de l’autre, de tout ce qui est différent, je plaide pour une position plus équilibrée. Une immigration maîtrisée est naturellement indispensable mais encore faut-il avoir une approche intelligente et sortir des clichés. Il y a naturellement des problèmes d’intégration qu’il faut affronter et régler. L’actuel pouvoir délaisse la politique de la ville et abandonne la mixité sociale. On communique peu ou pas sur les réussites exemplaires.La pratique de la langue et les attaches familiales me paraissent être les deux facteurs clés à prendre en compte. Sous cet angle, les Algériens n’ont aucune vocation à être pénalisés, bien au contraire.« La France est riche de sa diversité » déclarait Jacques Chirac dans son dernier message aux Français, en mars 2007. C’est ma position.Et concernant les visas Schengen pour les Algériens ?La décision brutale et purement électoraliste de diminuer de 50% la délivrance de visas pour les Algériens, en 2021, fut une erreur. Elle laissera un ressentiment durable négatif, en dépit d’un certain retour à la normale. La vie familiale, les projets ne doivent pas être pris en otage de contingences politiciennes décidées à l’emporte-Pièce ! La considération doit l’emporter sur la suspicion.Que proposez-vous concernant les relations entre la France et l’Algérie pour surmonter les blocages actuels ?Je souhaite, qu’après l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la relation connaisse une nouvelle impulsion forte. Je suis un partisan de l’amitié franco-algérienne. Je n’appartiens pas à la macronie mais mon pays passe avant tout. C’est l’intérêt de nos deux grandes nations, me semble-t-il, de parvenir à une relation intense et apaisée.L’occasion s’était déjà présentée avec Jacques Chirac, en 2005, mais nous avons manqué ce rendez-vous avec l’Histoire, à cause de ce stupide « Amendement Vanneste » sur le « rôle positif de la colonisation ».Cette fois, je pense que le contexte est favorable, les annonces faites récemment dans le domaine mémoriel, la restitution des biens, vont dans le bon sens.Un grand Traité d’Amitié fondateur permettant une appréhension lucide du passé et jetant les bases d’une relation future dense devra émerger. Peut-être doit-on s’inspirer du Traité de l’Elysée, conclu, en 1963 entre la France et l’Allemagne….Vous avez pris des positions courageuses concernant la guerre à Gaza. Si vous êtes élu, quels sont les projets que vous allez défendre à l’Assemblée nationale ?Les massacres commis à Gaza ne sont ni une parenthèse ni une simple question qui se limite à l’international. Ils me révoltent car ce sont tous les fondements de la civilisation qui sont remis en cause : égale valeur et dignité de la vie humaine. Le droit international et humanitaires sont bafoués. Les valeurs d’égalité et de Laïcité de la République sont écartées. En effet, la laïcité est la reconnaissance de toutes les religions comme respectables et leur traitement de manière égale. Elle ne doit pas être détournée pour jeter la suspicion sur l’une d’entre elles.Je déplore la passivité de la diplomatie française sur cette question et sa politique hésitante voir incohérente.  En revanche, je salue avec respect l’immense travail accompli par la diplomatie algérienne sur ce dossier fondateur.Dans l’immédiat, il s’agit de stopper le gouvernement de Netanyahou, les sionistes révisionnistes et les kahanistes suprémacistes en prenant des sanctions : gel des avoirs, interdiction de se rendre sur le territoire national, sanctions commerciales, révision de certains accords.Naturellement, les décisions que prendront la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International s’imposeront à tous.La reconnaissance de l’État palestinien est urgente, je suis certain que Jacques Chirac l’aurait fait depuis longtemps !À l’Assemblée Nationale, je porterai cette voie et cette voix là pour que la diplomatie française renoue avec sa tradition gaullo-chiraquienne, conforme à son histoire et à ses valeurs." }, { "title": "L’Algérie recrute des enseignants pour l’enseignement de l’arabe en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-recrute-des-enseignants-pour-lenseignement-de-larabe-en-france/", "description": "No Description", "content": "L’Algérieprend part à l’enseignement de la langue arabe en France. L’ambassade d’Algérie à Paris vient de lancer une opération de recrutement d’enseignants d’arabe contractuels dans les écoles élémentaires françaises.France / Par cyrano / Adobe StockCette opération pilotée par le service de l’enseignement de lalangue arabeen France vise le recrutement d’instituteurs dans 39 départements français.C’est une «opération de recrutement sur dossiers de candidatures pour l’accès au poste d’enseignant contractuel à temps partiel (payés à l’heure) de langue arabe dans les écoles élémentaires publiques françaises. La période de l’envoi des candidatures est fixée à vingt jours ouvrables, à compter de la publication du présent avis (du 14 juin au 15 juillet 2024)», a précisé l’ambassade d’Algérie dans un avis de recrutement qui a été partagé sur les réseaux sociaux par le député des Algériens de France Abdelouahab Yagoubi.L’Algérie recrute des enseignants d’arabe dans plusieurs départements en FranceLes candidats à ces postes doivent «posséder la nationalité algérienne et résider en France» ; ne pas avoir commis d’actes touchant la souveraineté et l’intérêt national; être titulaire d’un diplôme universitaire algérien ou d’un titre équivalent en rapport avec la matière enseignée; être détenteur d’une certification de connaissance de la langue française de niveau B2 au minimum.L’ambassade d’Algérie enFranceprécise que les détenteurs de diplôme d’État ou de diplôme national de l’enseignement supérieur français sont dispensés de la certification B2.Les candidats ne doivent pas avoir de mention au bulletin de leur casier judiciaire «incompatibles avec l’exercice de l’emploi postulé» alors que ceux qui ont été condamnés à une «peine infamante» ne peuvent pas candidater.L’ambassade d’Algérie en France a détaillé, dans le même avis de recrutement, les noms et le nombre de départements où sont implantées les écoles élémentaires où seront affectés les enseignants contractuels recrutés.Dans le détail, 17 enseignants seront affectés dans des écoles situées dans la région Ile de France, sept instituteurs contractuels pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, six pour le Grand-Est, six pour la région sud-est et trois enseignants pour la région sud-ouest." }, { "title": "Algérie, Hezbollah-Israël, législatives en France… Les dernières infosIl y a 2 heures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-hezbollah-israel-legislatives-en-france-les-dernieres-infos/", "description": "No Description", "content": "Plusieurs hadjis morts à cause de la chaleur en Arabie Saoudite, le Hezbollah envoie un message à Israël, un Aïd sans eau à Tiaret, législatives en France et la position forte de Kylian Mbappé… Les dernières infos.Par butenkow / Adobe StockLe Hezbollah adresse un message fort à IsraëlLe Hezbollah a diffusé mardi des images de sites civils et militaires israéliens qu’il a obtenues en faisant survoler des drones au-dessus d’Israël.Ces images sont contenues dans des vidéos d’une durée totale de près de 10 minutes, constituent un message clair à Israël qui multiplie les menaces d’intervention militaire à grande échelle en Liban.Hezbollah has published a video showing one of its reconnaissance drones flying over northern Israel, including the Haifa port.pic.twitter.com/7UxfpiX3Io— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian)June 18, 2024Elles montrent des navires de guerre israéliens amarrés dans le port de Haïfa, des installations militaires stratégiques et des quartiers résidentiels.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, des affrontements réguliers ont eu lieu entre Israël et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.L’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises des villes libanaises pour assassiner des dirigeants de la milice libanaise et cette dernière a tiré de nombreuses roquettes sur Israël.Arabie Saoudite : plusieurs hadjis morts à cause de la chaleurLes images de pèlerins morts à cause des fortes chaleurs qui affectent l’Arabie Saoudite ces derniers jours sont insoutenables.Sur les réseaux sociaux, des vidéos choquantes montrant des cadavres de hadjis gisant par terre sont partagées.Selon les autorités saoudiennes, au moins 550 pèlerins, dont 323 Égyptiens, sont morts à cause de la chaleur, selon de nombreux médias. Les températures ont atteint 51,8 degrés à la Mecque.Algérie : la crise de l’eau perdure à Tiaret et caniculeLa crise de l’eau perdure àTiaretoù une bonne partie des quartiers de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien a passé l’Aïd-el-Kébir avec des robinets à sec.Une situation qui a provoqué des tensions. Des habitants sont sortis pour protester contre le manque d’eau, en bloquant notamment la RN 23 reliant Tiaret à Oran.À Frenda, la situation a failli dégénérer à cause toujours du manque d’eau. Des citoyens mécontents ont barré la RN 14 reliant les wilayas de Tiaret et Mascara, selon le Quotidien d’Oran qui précise que même si l’eau est revenue dans les robinets le deuxième jour de l’Aïd, mais la pression n’était pas suffisante pour approvisionner tous les habitants, notamment ceux qui résident dans les étages supérieurs des bâtiments.En plus du manque d’eau à Tiaret, de nombreuses régions d’Algérie ont passé la fête de l’Aïd-el-Kébir sous de fortes chaleurs, avec des températures de plus de 49 degrés dans certaines wilayas du grand Sud. Au Nord du pays, le sable du Sahara a enveloppé plusieurs villes, dont Alger.Législatives en France : la position forte de Kylian MbappéEn France, la campagne pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet bat son plein.Trois camps diamétralement opposés s’affrontent pour obtenir la majorité absolue leur permettant de constituer un gouvernement : l’extrême droite, le Front populaire et le camp du président Emmanuel Macron. Selon les sondages, aucun camp n’est donné vainqueur dès le premier tour.De nombreuses voix se sont exprimées pour appeler à faire barrage au Rassemblement national (ex-Front national).Parmi lesquelles l’attaquant de l’équipe de France Marcus Thuram, mais surtout la superstar des Bleus Kylian Mbappé qui a appelé les Français à voter massivement pour faire barrage aux extrêmes. «On a des valeurs de mixité, tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger.J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet», a déclaré Mbappé dimanche 16 juin, la veille du match France – Autriche (1-0), comptant pour le premier tour de l’Euro 2024 en Allemagne.Un appel qui a mécontenté les défenseurs du Rassemblement national.Le taux de participation à ces élections devrait être supérieur à celui des Européennes du 9 juin dernier où le Rassemblement national a raflé la mise avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Pour ce scrutin législatif, les enjeux sont différents. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 400.000 procurations ont été enregistrées jusqu’au dimanche 16 juin, soit 6,5 fois que lors des précédentes législatives de juin 2022. Cette hausse du nombre de procurations n’est pas une bonne nouvelle pour l’extrême-droite, selon les observateurs.SUR LE MÊME SUJET :Bras de fer UE – Algérie, Tebboune au G7, Mahrez, Air Algérie : les dernières infos" }, { "title": "Cet aéroport français desservi par Air Algérie est menacé de fermetureIl y a 1 heure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/cet-aeroport-francais-desservi-par-air-algerie-est-menace-de-fermeture/", "description": "No Description", "content": "Air Algérie assure trois vols réguliers sur les cinq disponibles au départ de l’aéroport de Lorraine, dans l’Est de la France, ce qui représente 60 %. En difficulté après la perte d’une nouvelle ligne, l’aéroport français risque de fermer.Quand on pense aux volsAir Algériedepuis la France, les premiers aéroports qui viennent à l’esprit sont ceux des grandes villes où habite une importante population d’origine algérienne. On pense à Paris, avec ses deux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly, Marseille, Lyon, Lille…Photo par Jag_cz / Adobe StockMais Air Algérie dessert aussi des aéroports de taille plus modestes, avec comme objectif d’être la plus proche possible de la communauté algérienne en France. Parmi ces petits aéroports figue celui de Lorraine, dans l’Est de la France.En octobre 2021, alors que les vols reprenaient progressivement après la suspension liée au Covid-19, Lorraine Aéroportsuppléait presque Air Algériede reprendre ses dessertes. Et pour cause : sa survie en dépendait.L’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine menacé de fermetureDeux ans et demi plus tard, la compagnie aérienne algérienne a bien repris ses vols, mais l’aéroport lorrain n’est pas pour autant sorti de la crise. Après avoir perdu plusieurs lignes, il est désormais menacé de fermeture malgré la forte présence d’Air Algérie qui représente désormais 60 % des lignes régulières assurées depuis Lorraine Aéroport.Aux écrans de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, ne s’affichent plus que cinq lignes régulières, rappelle le média local Les Frontaliers, ce mercredi 19 juin : Toulouse dans le Sud de la France, Casablanca au Maroc et trois destinations en Algérie (Constantine, Alger et Oran). Ces dernières sont toutes assurées par Air Algérie.En effet, sa ligne historique pour Marseille vient d’être stoppée début juin par la compagnie Twin Jet, ce qui représente un véritable coup dur pour ce petit aéroport qui risque désormais la fermeture.Une fermeture qui ne devrait pas intervenir dans l’immédiat, précise le média français. En effet, la Région Grand-Est s’opposerait à cette option. «Mais l’institution qui gère cet aéroport et deux autres sur son territoire a demandé un audit financier pour y voir plus clair. La Chambre régionale des comptes devrait rendre son rapport début 2025», précise Les Frontaliers.SUR LE MÊME SUJET :Voyage en Algérie sans passeport : la mesure est bien appliquée dans les aéroports français" }, { "title": "Crise de l'eau en Algérie : un plan d’urgence de 200 millions de dollarsIl y a 18 min", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-de-leau-en-algerie-un-plan-durgence-de-200-millions-de-dollars/", "description": "No Description", "content": "La crise de l’eau perdure àTiaret. La grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien s’est retrouvée, début juin, sans eau après l’assèchement du barrage de Ben Khedda qui alimentait la wilaya.Photo par G.Go / Adobe StockLes autorités ont déployé un plan d’urgence pour remédier à la situation, mais la population mécontente, a mené de nombreuses actions de protestation pour exprimer sa colère et sa soif.Deux importantes routes nationales reliant Tiaret à Oran et Mascara ont été barricadées par des manifestants durant l’Aïd-el-Kébir qui a été célébré dimanche 16 juinen Algérie.Vendredi, la veille de cette fête religieuse, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal s’est rendu une nouvelle fois dans cette wilaya où il a mis en service des installations de transfert d’eau depuis la zone de captage du Chott Chergui vers la ville de Tiaret. Un projet qui devrait réduire la tension en matière d’approvisionnement d’eau depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda qui traditionnellement alimente la ville.À cette occasion, le ministre de l’Hydraulique a annoncé le lancement d’un nouveau programme pour réduire la tension sur l’eau. Un type de programme où, à l’avenir, les agriculteurs pourraient avoir leur place.Ce projet de transfert permettra d’approvisionner quotidiennement la ville de Tiaret avec 10.000 m³ d’eau, ce qui portera la capacité totale à 34.000 m³.À cette occasion, le ministre a annoncé que «le 23 juin débuteront les travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de 11 communes de la wilaya de Tiaret et la wilaya déléguée de Kasr Chellala, à partir du bassin de Djermaya», selon l’agence APS.Pour faireface  à la situation alors que d’autres régions du pays souffrent du manque d’eau, l’Algérie a dégagé une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars algériens, soit un peu plus de 200 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets urgents au profit des zones exposées au stress hydrique dans le pays. Ce montant a été dévoilé lors de la même visite par Taha Derbal.Gestion de l’eau en Algérie : la nécessité de changer d’approcheLors d’un point de presse le ministre a souligné que « les walis de la République ont reçu jeudi des correspondances pour contacter les gestionnaires des ressources en eau afin d’entamer, immédiatement, la mise en œuvre des projets soumis, qui comprennent des puits, des installations de stockage et d’autres pour mobiliser les ressources en eau, à condition que les délais de réalisation n’excèdent pas quatre mois ».Ce programme s’apparente à des opérations de petite hydraulique à l’image de l’installation d’une station de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.En l’espace de quelques semaines en 2023, l’entreprise publique Cosider a installé plusieurs canalisations de gros diamètres et des pompes de forte puissance qui ont permis d’éviter que des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau douce de l’oued Sebaou ne se jettent dans la mer.L’hydrogéologue Malek Abdesselam de l’université de Tizi-Ouzou avait suggéré une telle opération et, à plusieurs reprises, s’était prononcé pour la construction de digues ou de stations de pompage.Un autre exemple de réalisation concerne en Mitidja avec recharge artificielle de la nappe souterraine. Le creusement de bassins d’infiltration à proximité de l’oued El Hararch ont permis entre 2011 et 2014 une remontée du niveau de la nappe à la grande satisfaction des agriculteurs qui avait vu leurs puits s’assécher. La chercheuse Djerad Hassiba de l’université de Blida a mesuré en 2015 « une augmentation du niveau piézométrique » de la nappe.Il y a longtemps que les pratiques paysannes permettent de récolter l’eau des crues d’oueds. C’est le cas en milieu steppique où de simples retenues de terres et de cailloux permettent l’épandage des crues vers les champs.Cette pratique requiert peu de moyens. De simples gabions ou des big bag remplis de gravier et de galets peuvent permettre de dévier les eaux et contribuer à leur infiltration vers la nappe souterraine.Le cas des agriculteurs du Mzab est connu mondialement comme un exemple de collecte des eaux de crues pour irriguer les palmeraies et recharger avec le surplus la nappe d’eau superficielle. Le cas des ghouts d’Oued Souf et des foggaras du Touat (Adrar) sont là également pour rappeler l’ingéniosité de la paysannerie algérienne à s’adapter à des environnements arides.Cependant, le développement des forages a parfois relégué au second plan ces traditions ancestrales.Défense et restauration des solsDe par les superficies occupées et les techniques employées, les agriculteurs ont une action directe sur les possibilités de mobilisation de l’eau des pluies.C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’administration coloniale a mis en œuvre des programmes de lutte contre l’érosion et de collecte des eaux en Algérie.Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des cordons de pierres et des banquettes de terre ont été installées avec l’emploi de bulldozers sur les sols en pente. Mais ces opérations réalisées sans consultation des populations rurales n’ont pas eu de succès.Faute d’entretien, de nombreuses banquettes se sont effondrées et ont parfois accru le ravinement du sol. De 1985 à 1995, des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière (Inrf) et de l’Institut français de recherche pour le développement (Ird) ont examiné l’état de plus de 300.000 hectares de banquettes en Algérie.Il est apparu que « 20 % des banquettes ont été totalement effacées à la charrue par les paysans, tandis que 60 % n’ont jamais été entretenues et sont ravinées ou presque effacées ».Plus grave, près de 70 % des paysans enquêtés se sont montrés hostiles aux banquettes installées sur leurs terres. « Elles entraînent une perte de surface cultivable » ont-ils déclaré.Quant aux lacs collinaires, il est apparu que leur durée de vie n’était que de 4 à 10 ans contre 40 prévus. En cause le fait que « les talus et exutoires ne sont pas entretenus régulièrement », une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’envasement des barrages situés en aval.Les images d’archives des années 1950 conservées par l’Institut français de l’audiovisuel (INA) montrant l’exportation de moutons vers la métropole témoignent de la surexploitation des pâturages naturels.On y voit qu’une partie des bêtes exportées provenaient de troupeaux qui pâturaient la végétation des collines, ce qui a diminué le couvert végétal protégeant le sol contre l’érosion.Dans de nombreuses régions d’Algérie, la multiplication des sentiers qui s’entrecroisent sur les pentes de ces collines témoignent de la perpétuation de cette pratique.Si la présence d’animaux dans les sous-bois peut permettre un débroussaillage et contribuer à la réduction des incendies, la charge des animaux reste inadaptée pour permettre la régénération de la végétation.Dès les années 1970, les coopératives d’élevage pastoral mises en place par les services agricoles dans le cadre de l’Association pour le Développement du Pastoralisme ont montré que, là où les parcours steppiques étaient protégés par des clôtures régulant la présence de moutons, la végétation était plus abondante.Gestion de l’eau : ces techniques ancestrales qui ont fait leur preuvesProgressivement, à partir du milieu des années 1980, une autre approche de la gestion des eaux de pluie a vu le jour en Algérie. C’est le cas à l’INRF où les chercheurs ont adopté une nouvelle approche visant à associer les agriculteurs et les populations rurales.Cette approche est née de l’analyse critique des pratiques anciennes et de travaux expérimentaux. En 2012, un groupe international de chercheurs a établi le bilan de soixante années de recherches sur l’érosion hydrique et la lutte antiérosive au Maghreb.Parmi leurs observations, il est apparu que pour réduire le ruissellement et l’érosion sur les sols en pente, le maintien d’une végétation herbacée était préférable aux seuls arbres.Ainsi en Tunisie, les oliviers sur sol nu ne réduisent l’érosion que de 10 % contre 80% lorsque le sol est couvert à plus de 60 % par « une litière, un paillage ou des résidus de récolte ». Au Maroc, en présence de végétation naturelle, l’érosion ne dépasse pas 2 t/ha/an mais dès que le sol est labouré, elle peut atteindre 20 t/ha/an.Il a été observé qu’en remplaçant le semis direct au labour, l’infiltration de l’eau dans le sol était augmentée de 30%. Or, en Algérie, le labour reste pratiqué sur 7 millions d’hectares de terres agricoles.Dans les régions aux sols érodés, pour freiner l’écoulement de l’eau dans des ravins, les chercheurs l’INRF et de l’IRD ont aménagé des seuils avec les moyens les plus divers : gabions, pierres sèches, grillage, pneus usagés, sacs d’engrais ; puis ils ont planté des arbres fruitiers et des fourrages.Progressivement ils ont noté que « la ravine s’est transformée en oasis linéaire où la biodiversité a été recréée, tandis que la dynamique de l’eau a été profondément améliorée ». Mieux, revenant dix années après sur les lieux, ils ont constaté que : « ces aménagements sont encore efficaces ».Ces « méthodes douces » contrairement aux anciennes banquettes aménagées à l’aide d’engins de chantier, sont gérées par les paysans et permettent de capter les eaux de surface.C’est le cas avec l’installation de digues au fonds des ravins, de cordons de pierres sèches, de cultures en courbe de niveau, de paillage ou de bandes enherbées aboutissant progressivement à l’établissement de terrasses. En Tunisie, la réalisation de cordons de pierres a réduit les crues de l’oued Zioud.Comme l’affirment les auteurs de ce bilan : « cette approche de la gestion durable de l’eau et de la productivité des sols interpelle les paysans, car elle leur restitue leur liberté d’innover. Elle a permis de resituer les techniques traditionnelles de gestion de l’eau et de la fertilité des sols de montagne dans le cadre d’un développement rural rénové ».Cette approche nouvelle est également prise en compte au niveau du Barrage vert, cette gigantesque ceinture verte conçue pour stopper l’avancée du désert en Algérie.En août 2023, Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage auprès de la Direction générale des forêts (DGF) vert indiquait à propos de ce projet : « Sa réhabilitation et son extension, relancées actuellement dans le cadre d’une stratégie rénovée, vont contribuer davantage à la prospérité des populations vivant dans ses espaces ».Une approche visible à travers les espèces choisies : « Parmi ces espèces, nous avons les arbres rustiques tels l’olivier, le pistachier, l’amandier et le caroubier », avait-elle confié à l’agence APS.De son côté l’association Torba pour le développement en Algérie de l’agro-écologie vulgarise l’installation de « swales » sur les sols en pente au niveau des petites exploitations agricoles dans les montagnes (Babors, Djurdjura, Tlemcen). Ces tranchées réalisées selon les courbes de niveau permettent de retenir l’eau des orages et assurent son infiltration.Une gestion de l’eau par des structures peu complexesLa crise de l’eau qu’a connue la wilaya de Tiaret a servi de révélateur des effets du réchauffement climatique en Algérie.L’expérience de ces 60 dernières années montre que la gestion de l’eau peut concerner le secteur agricole et passer par des structures peu complexes : haies en bordure de champs, murets de pierres, cuvettes en demi-lune autour des oliviers, cordons de pierres, terrasses progressives.Il s’agit de techniques connues des paysans et qui n’exigent pas de moyens mécaniques lourds. Ces résultats ont souvent été obtenus à travers de petits financements et une coopération entre chercheurs maghrébins et européens.Pour ces chercheurs, la rapidité de l’érosion pose un problème grave concernant « l’alimentation future d’une population en pleine croissance au Maghreb, puisqu’elle double tous les 25 ans ».Aussi recommandent-ils de faire connaître les ouvrages traditionnels et d’encourager les pratiques vertueuses. Certains chercheurs se prononcent pour l’attribution de subventions aux agriculteurs adoptant ces pratiques au titre de services écologiques rendus à la société. La réduction du labour ou de la vaine pâture peut en effet contribuer à réduire l’envasement des barrages.Ce sont là de nouveaux moyens dans la lutte contre le stress hydrique généralisé qui s’installe progressivement sur l’ensemble du Maghreb.SUR LE MEME SUJET :L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde" }, { "title": "Le boycott des ports marocains par l’Algérie est « toujours en vigueur » (Abef)", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-boycott-des-ports-marocains-par-lalgerie-est-toujours-en-vigueur-abef/", "description": "L’Algérie a réaffirmé, samedi, sa décision de boycotter les ports marocains. La décision d’interdire...", "content": "L’Algérie a réaffirmé, samedi, sa décision de boycotter les ports marocains. Ladécisiond’interdire la domiciliation bancaire des importations transitant par les ports marocains est «toujours en vigueur», a annoncé samedi l’Association des banques et des établissements financiers (Abef) dans un communiqué. Cette mesure a été prise le 14 janvier dernier, le jour même du dégel du commerce entre l’Algérie et l’Espagne, après plus de 19 mois de blocage.L’Abef aensuite demandé,le 29 janvier, aux banques d’autoriser la domiciliation des marchandises, notamment celles périssables comme la viande, dont« l’embarquement à bord des bateaux a été fait avant le 10 janvier 2024.»Cette précision, qui ne remet pas en cause la décision initiale, a été interprétée par des médias marocains comme un recul de l’Algérie sur sa décision de boycotter les ports du royaume, ce que l’Abef a qualifié samedi d’ «allégations mensongères et de grossière manipulation».Boycott des ports marocains par l’Algérie : la décision «garde toute sa validité»En réponse, l’Abef a informé les directeurs généraux des banques que la décision de «refuser toute opération de domiciliation, pour les contrats de transport qui prévoient le transbordement/transit par les ports marocains, est toujours en vigueur et garde toute sa validité effective», selon le communiqué publié via l’agence officielleAPS.La décision de l’Algérie d’interdire les importations transit par les ports marocains a déjà produit ses effets, puisque deux géants du transport maritime mondial, le Français CMA CGM et le Danois Maersk, ont annoncé le transfert des expéditions des marchandises à destination des ports algériens de Tanger Med vers les ports espagnols.Pour CMA CGM, il a opté pour Algésiras et Valence. Pour Maersk, il a décidé de rediriger les expéditions vers les ports algériens de Skikda, Alger et Béjaïa via les ports espagnols de Barcelone et d’Algésiras.SUR LE MÊME SUJET :France : appels au boycott des marques halal jugées pro-Israël" }, { "title": "CAN 2023 : la pique d’un ex-ministre sud-africain au Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/can-2023-la-pique-dun-ex-ministre-sud-africain-au-maroc/", "description": "L’élimination du Maroc par l’Afrique du Sud en huitièmes de finale de la CAN...", "content": "L’élimination du Maroc par l’Afrique du Sud en huitièmes de finale de la CAN 2023 mardi 30 janvier (0-2) a dépassé le cadre sportif, avec la pique d’un membre de l’ANC, le Congrès national africain, adressée au royaume.L’issue du match est très commentée sur les réseaux et de nombreux internautes lui donnent une connotation politique à cause des attitudes antagoniques des deux pays sur certains dossiers internationaux.Sur le plan purement sportif, l’élimination du Maroc à ce stade de la compétition était complètement inattendue. Avec le Sénégal, éliminé lui aussi lundi par la Côte d’Ivoire aux tirs au but, les Lions de l’Atlas étaient favoris pour le sacre final après leur excellent parcours en coupe du monde il y a un peu plus d’une année au Qatar.Mais il était dit que cette 34ᵉ édition de la coupe d’Afrique des nations sera celle des grosses surprises. Les Marocains peuvent en effet se consoler en constatant que l’Égypte, le Cameroun, le Ghana, le Sénégal et surtout le rival algérien ont eux aussi quitté la compétition prématurément.Néanmoins, pour le public marocain, la peine est double. En plus de devoir encore attendre pour voir son équipe nationale sacrée en Afrique, il doit aussi subir les railleries des galeries des autres pays arabes, musulmans et africains qui n’ont pas manqué de politiser la défaite du groupe de Walid Regragui.D’autant plus qu’elle est survenue face à l’Afrique du Sud, pas du tout sur la même longueur d’onde politiquement avec le royaume.Pendant cette même CAN, vendredi 26 janvier, le pays de Nelson Mandela a obtenu un verdict très favorable à la Palestine devant la Cour internationale de justice (CIJ).L’Afrique du Sud avait poursuivi Israël devant cette juridiction pour génocide. Un geste très apprécié dans le monde arabe et musulman et par tous les défenseurs de la cause palestinienne.Le Maroc raillé après sa défaite devant l’Afrique du SudEn revanche, le Maroc est vilipendé par les mêmes voix pour avoir normalisé ses relations avec Israël en 2020 et franchi des pas important dans sa coopération, y compris militaire et sécuritaire, avec ce pays.Depuis le début de la guerre à Gaza, le 7 octobre dernier, les autorités du royaume adoptent une posture très gênée, tentant de ne pas mécontenter à la fois leur nouvel allié israélien et leur opinion publique.Pour cette raison, beaucoup ont annoncé avant le match qu’ils supporteront les Bafana Bafana. Après le match, les supporters occasionnels de l’Afrique du Sud ont laissé éclater leur joie, dans les rues de certaines villes du monde arabe, comme en Mauritanie, et surtout sur les réseaux sociaux.Mbalula Fikile, cadre de l’ANC, le Congrès national africain qui a mené la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, a donné une tournure très politique à la rencontre de football.Sur la plateforme X, l’ancien ministre sud-africain des Transports (2010-2017) puis de la Police (2017-2018) a partagé la Une d’un journal israélien, le Jérusalem Post, qui rendait hommage à l’équipe du Maroc pour ses exploits au mondial 2022. On y voit des joueurs de l’équipe marocaine avec en arrière plan la mosquée sainte d’Al Aqsa avec le titre « We are all moroccans ».When Fascists hate us we kno we are on the right side of history✊️pic.twitter.com/tcMAj7FYIx— ANC SECRETARY GENERAL | Fikile Mbalula (@MbalulaFikile)January 31, 2024« Quand les fascistes nous détestent, cela signifie que nous sommes du bon côté de l’histoire », a commenté l’ancien ministre sud-africain.« L’Afrique du Sud qui est pour la Palestine élimine le Maroc qui a normalisé ses relations avec Israël. Ça c’est beau », écrit, toujours sur X un internaute qui utilise le drapeau algérien comme photo de profil.Un autre suggère que c’est la« Baraka »apportée aux Bafana par le soutien de leur gouvernement à la Palestine.La position pro Palestine de l’Afrique du Sud leur a conféré une baraka incroyable, le Maroc normalisateur n’a rien pu faire. ????????????????????#CAN2023— ??? (@TheSightless_)January 30, 2024Le geste de l’Afrique du Sud revient dans de nombreux commentaires. Toujours sur X, un internaute qui exprime sa joie après le résultat du match, explique que cela n’a rien à voir avec l’élimination du Maroc et que ce qui l’intéresse c’est la victoire des Sud-africains après« ce qu’ils font pour la Palestine ».Parmi les pays qu’il reste à la can j’suis vrmt derrière l’Afrique du Sud, mais rien avoir avec l’élimination du Maroc ça je menfou, mais ce qu’ils font pour la Palestine, attaquer israel dans la ICJCe pays mérite de gagner— Edie ???????? (@edie592)January 31, 2024L’autre question qui divise l’Afrique du Sud et le Maroc c’est celle du Sahara occidental et beaucoup de soutiens du peuple sahraoui ont exprimé leur joie de voir les Bafana Bafana sortir les Marocains.Le pays de Mandela reconnaît officiellement la République sahraouie et compte parmi les principaux soutiens du front Polisario qui se bat pour l’indépendance de ce territoire occupé par le Maroc depuis 1976. Coïncidence ou pas, le dernier et unique titre continental de l’équipe du Maroc de football remonte à cette année-là.C’est également la victoire des peuples opprimés. Free Western Sahara ♥️????????#AfriqueDuSud#SaharaOccidental#Palestine#Mandela#maroc#MARAFS#CAN2023#freewesternSaharapic.twitter.com/HBRofB8SjK— Tariq Ibn Ziyad ???????? (@djazaizikbayli)January 31, 2024" }, { "title": "Boycott des ports marocains : l’Algérie prend une nouvelle mesure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/boycott-des-ports-marocains-lalgerie-prend-une-nouvelle-mesure/", "description": "L’Algérie qui a durci ses sanctions économiques contre le Maroc en interdisant à l’importation...", "content": "L’Algérie qui a durci sessanctions économiquescontre le Maroc en interdisant à l’importation des marchandises transportées par des navires qui transitent par les ports du royaume, vient d’émettre une nouvelle instruction pour l’application de cette mesure.Le 10 janvier, le jour même où l’Algérie a levé le gel sur ses transactions commerciales avec l’Espagne, après 19 mois d’arrêt, l’Association des banques algériennes (Abef) a demandé aux banques de ne plus domicilier les importations de marchandises dont les navires transitent par les ports marocains.Un coup dur pour Tanger Med, l’un des plus importants ports de la Méditerranée, et pour l’économie du royaume.Deux géants mondiaux du fret maritime, le Français CMA CGM et le Danois Maersk, ont pris des mesures suite à cette décision de l’Algérie. Le 19 janvier, le géant français du transport maritime a annoncé une réorganisation de ses services vers les ports algériens.Boycott des ports marocains par l’Algérie : l’Abef revoit sa copie« Toutes les marchandises destinées à Oran, Mostaganem et Ghazaouet transiteront désormais soit via Algésiras, soit via Valence au lieu de Tanger », a indiqué CMA CGM dans un communiqué.Cinq jours après, le 24 janvier, c’est au tour de Maersk d’annoncer avoir pris la décision de rediriger la majorité de ses expéditions vers les ports d’Alger, Skikda et Bejaia via les ports espagnols Barcelone et Algésiras, au lieu de Tanger Med.L’Espagne s’avère être le plus grand bénéficiaire de la décision algérienne qui a toutefois impacté quelques importateurs en Algérie. Pour remédier à cette situation, l’Abef a demandé, dans une nouvelle note adressée aux banques mardi 29 janvier, d’autoriser la domiciliation bancaire de toutes les opérations d’importation de certains produits notamment ceux périssables comme les viandes, dont l’embarquement à bord des bateaux a été fait avant le 12 janvier.Outre ladécisionde boycotter les ports marocains, l’Algérie avait déjà interdit le survol de son territoire par les avions du royaume, et fermé le gazoduc GME qui alimentait l’Espagne en gaz algérien via le Maroc." }, { "title": "Crise Mali – Algérie : la main du Maroc et de son allié israélien", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-mali-algerie-la-main-du-maroc-et-de-son-allie-israelien/", "description": "Entre l’Algérie et le Mali, rien ne va plus. Dans la dégradation de la...", "content": "Entrel’Algérie et le Mali, rien ne va plus. Dans la dégradation de la relation entre les deux pays voisins, difficile de ne pas voir la main nuisible du Maroc et de son allié israélien, comme permet de le déduire la succession des événements dans la région ces derniers mois.Les choses ont commencé à se corser entre Alger et Bamako depuis le coup d’État de mai 2021 qui a fait suite à un autre putsch perpétré une année plus tôt, en 2020. Depuis, l’avis du pays voisin qui parraine les accords de paix de 2015 est de moins en moins écouté, jusqu’à ce que la crise éclate au grand jour.L’une des premières décisions de la junte était de solliciter la milice Wagner, avant d’exiger le départ de la Minusma, comme elle l’avait fait auparavant pour les forces françaises engagées dans l’opération Barkhane.Les agissements des militaires au pouvoir à Bamako ont fini par se répercuter sur la stabilité du pays avec la reprise des affrontements armés en novembre dernier qui ont débouché sur la prise de la ville de Kidal par l’armée malienne, aidée par les mercenaires du groupe paramilitaire russe Wagner.Les militaires maliens ont utilisé des drones turcs Bayraktar achetés avec l’agent d’un pays étranger qui veut mettre la région du Sahel à feu et à sang. Confronté à une grave crise économique, le Mali n’a pas les moyens financiers d’acquérir ce type d’armements.Forte du soutien financier de certains pays étrangers, la junte militaire au pouvoir à Bamako s’est attaquée au dernier maillon de la chaîne qui maintient une paix fragile dans le pays : l’accord d’Alger.Pour y arriver, elle a agi d’une façon méthodique. Fin décembre, la crise a éclaté au grand jour entre Alger et Bamako avec le rappel des ambassadeurs respectifs.Les autorités maliennes avaient procédé auparavant à la convocation de l’ambassadeur d’Algérie suite à la visite, le 19 décembre, du chef de la confrérie Kountia, Mahmoud Dikco à Alger, où il a été notamment reçu par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.La suite du bras de fer a été annoncée par la junte malienne, vendredi 26 janvier, à savoir la révocation avec effet immédiat des accords d’Alger de 2015, avec des accusations graves à l’égard des autorités algériennes. Cette dénonciation fait planer le risque de la reprise de la guerre civile au Mali.Ce qui semble être une crise bilatérale n’en est pas une en fait. La succession des événements montre qu’on est bien devant une entreprise concertée et impliquant plusieurs parties avec pour objectif la déstabilisation de toute la région du Sahel pour certains pays étrangers, dont le Maroc, et le maintien au pouvoir de la junte militaire malienne.L’action néfaste du Maroc et Israël pour déstabiliser l’Algérie à travers le SahelLa main duMaroc et d’Israël, que le royaume a tenté de faire admettre au sein de l’Union africaine avant de buter sur l’opposition de l’Algérie en août 2021, apparaît en filigrane à travers les initiatives prises ces derniers mois par Rabat envers les pays du Sahel ayant connu ces dernières années des changements de régime par les voies non-constitutionnelles.Il est curieux qu’entre la visite de Mahmoud Dikco à Alger et le rappel par l’Algérie et le Mali de leurs ambassadeurs respectifs, le Maroc a réuni les ministres des Affaires étrangères des quatre pays enclavés du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad) pour leur miroiter la promesse d’un accès à la mer en mettant à leur disposition les infrastructures portuaires du royaume sur l’océan Atlantique. La réunion a eu lieu à Marrakech le 23 décembre.Le roi Mohammed VI avait évoqué vaguement le projet dans son discours du 6 novembre dernier. À travers ce projet utopique, c’est une alliance stratégique qui est proposée aux quatre pays du Sahel dans le seul but est de contrer l’Algérie et son approche basée sur le règlement pacifique des crises et l’aide au développement de ses voisins du Sahel pour lutter contre la pauvreté et son corollaire, le terrorisme.L’accès sur l’Atlantique est voulu par Rabat comme une alternative à la route Transsaharienne dont la partie se trouvant sur le territoire algérien est parachevée.Cela étant, contrairement à l’approche algérienne, le projet proposé par le Maroc reste utopique, car il nécessite d’énormes investissements que les pays concernés ne pourront pas consentir pour améliorer leurs infrastructures respectives, notamment la réalisation de 7.000 kilomètres de route. Dans ce registre, le Maroc n’est pas à son premier projet fantaisiste.Il avait déjà demandé l’adhésion à l’Union européenne, et tout le monde s’en est moqué, sauf les Marocains. Il a aussi proposé la réalisation d’un pont entre le Maroc et Gibraltar.Ce projet a encore fait rire tout le monde, sauf bien sûr les Marocains. Et cette fois, il remet cela avec son projet fantaisiste de relier les pays du Sahel à l’Atlantique.Et tout le monde rit de cette incapacité marocaine à cacher ses véritables intentions dans la région : créer des foyers de tensions aux frontières de l’Algérie dans le cadre de sa stratégie de tension permanente avec son voisin de l’Est.Les autres alliés nantis financièrement du Maroc et d’Israël dans cette entreprise de déstabilisation de l’Algérie mettent certes leur argent, mais pour financer les programmes d’armement comme l’a dénoncé l’Algérie dans sa réaction à la révocation de l’accord de paix d’Alger.Des programmes qui ne favorisent ni la paix ni le développement, mais qui nourrissent la guerre, donc la déstabilisation du Mali et de toute la région.Au Mali, le Maroc agit comme un nuisible, mais il ne fait pas seul. Il y a une source d’inspiration israélienne derrière ce que fait le royaume dans les pays du Sahel en général, à tel point que ses actions sont «devenues prévisibles», pointe une source algérienne.«C’est devenu prévisible, parce que les Israéliens ont l’habitude de faire cela quand un problème se pose», explique la même source.SUR LE MÊME SUJET :Algérie – Mali : Bamako enterre l’accord d’Alger" }, { "title": "Boycott des ports marocains par l’Algérie : deux grands armateurs prennent des mesures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/boycott-des-ports-marocains-par-lalgerie-deux-grands-armateurs-prennent-des-mesures/", "description": "Deux grandes compagnies de fret maritime, Maersk et CMA CGM, ont réagi à la...", "content": "Deux grandes compagnies de fret maritime, Maersk et CMA CGM, ont réagi à la décision de l’Algéried’interdire l’entréesur son territoire aux marchandises ayant transité par les ports marocains.Depuis le début de la crise entre les deux voisins maghrébins, l’Algérie a, outre la rupture des relations diplomatiques décidée en août 2021, pris de nombreuses mesures économiques en réponse aux agissements qualifiés d’ « actes hostiles » du Maroc.Les plus notables de ces mesures sont la fermeture de l’espace aérien algérien aux avions marocains et celle du Gazoduc Maghreb-Europe (GME), qui alimente l’Espagne et le Maroc en gaz algérien via le territoire du royaume et dont le contrat d’exploitation a expiré le 1er novembre 2021. L’Algérie a aussi exigé de l’Espagne que le gaz qu’elle lui fournit ne soit pas revendu au Maroc.La dernière mesure économique à l’encontre de Rabat a été prise en ce mois de janvier 2024, après le rétablissement des échanges économiques entre l’Algérie et l’Espagne, bloqués depuis juin 2022 après le revirement historique du gouvernement de Madrid sur la question du Sahara occidental.Transport maritime : la mesure algérienne qui fait mal au MarocEn novembre 2023, Alger a nommé un ambassadeur à Madrid après 18 mois de vacance du poste, une décision suivie de la reprise des échanges commerciaux entre les deux pays.À la mi-janvier, une note de l’ABEF, l’association algérienne des banques et établissements financiers, a demandé aux banques de rejeter la domiciliation des contrats de transport qui prévoient un transbordement/transit par les ports marocains.Une décision qui n’est pas restée sans effet. Ce samedi 27 janvier, le site d’information marocain Le Desk a rapporté qu’au moins deux grandes compagnies mondiales de fret marimtime ont procédé à des changements sur leurs routes maritimes pour les marchandises à destination des ports algériens.Maersk et CMA CGM ont réduit ou carrément supprimé le transit par le port de Tanger Med de leurs containers destinés aux ports Algériens, alors que le port de Tanger est l’un de leurs principaux hubs en Méditerranée.Maersk a décidé de faire transiter son trafic vers les ports Algériens d’Alger, Béjaïa et Skikda par les ports espagnols de Barcelone et d’Algésiras. CMA CGM a de son côté opté pour le port de Valence et la darse andalouse pour le transbordement de ses containers en route vers l’Algérie, précise Le Desk." }, { "title": "Stage de la Mauritanie financé par le Maroc ? La Fédération mauritanienne répond", "link": "https://www.tsa-algerie.com/stage-de-la-mauritanie-finance-par-le-maroc-la-federation-mauritanienne-repond/", "description": "L’Algérie et la Mauritanie s’affrontent ce mardi 23 janvier à 21h dans une rencontre décisive...", "content": "L’Algérie et la Mauritanies’affrontent ce mardi 23 janvier à 21h dans une rencontre décisive pour la qualification au deuxième tour de la CAN-2023 en Côte d’Ivoire. Ce match entre les deux voisins maghrébins est précédé d’une grosse polémique inattendue.Mathématiquement, les deux sélections ont encore des chances de se qualifier. L’Algérie, avec deux points au compteur, peut se contenter d’un nul pour passer. La Mauritanie est en revanche condamnée à gagner après avoir perdu ses deux premières rencontres.Sur le papier, les Verts deDjamel Belmadipartent favoris, mais il faudra faire très attention car l’équipe mauritanienne est capable de créer la surprise. Face au Burkina Faso, elle ne s’est incliné que dans les derniers instants du match, sur penalty. Elle a aussi marqué deux jolis buts à l’Angola (2-3).Bien qu’il n’y ait aucun antécédent d’animosité entre les deux sélections, la fédération mauritanienne a lancé les hostilités à la veille de la rencontre. En cause, des« rumeurs »de certains médias algériens affirmant que c’est une fédération étrangère (marocaine) qui a pris en charge les frais de préparation de l’équipe de Mauritanie en Tunisie ainsi que son séjour en Côte d’Ivoire.La fédération mauritanienne dément des« rumeurs »de certains médias algériensDans un communiqué rendu public lundi 21 janvier au soir, la FFRIM affirme que cette rumeur, qui est «malheureusement largement diffusée », est« dénuée de tout fondement »et« totalement fausse ». Aussi, la fédération mauritanienne appelle à la« prudence »face à ces fausses informations dont l’objectif est« la déstabilisation de l’équipe nationale à la veille d’un match décisif ».Selon les« rumeurs »que dément donc la FFRIM, la prise en charge dont aurait bénéficié l’équipe mauritanienne de la part du Maroc comprendrait l’hébergement, le transport aérien et la fourniture d’équipements sportifs.« Il est évident pour le gouvernement mauritanien et la FFRIM que la question du financement des équipes nationales est une affaire souveraine qui ne fait l’objet d’aucune discussion », lit-on dans le communiqué. C’est pourquoi, assure la FFRIM, elle« n’a jamais accepté -et ne le fera jamais- qu’une partie, quelle qu’elle soit, ne s’immisce dans la prise en charge des équipes nationales ».Sur les réseaux sociaux, des supporters et observateurs mauritaniens dénoncent également certaines déclarations entendues dans certains médias algériens et perçues comme méprisantes. C’est le cas des propos tenus par l’ancien joueur Amine Aksas sur la chaîne El Heddaf TV, estimant que si l’Algérie ne parvient pas à battre la Mauritanie, elle devra« arrêter le football »." }, { "title": "Sécheresse au Maroc : la filière lait durement touchée", "link": "https://www.tsa-algerie.com/secheresse-au-maroc-la-filiere-lait-durement-touchee/", "description": "La sécheresse qui frappe le Maroc depuis six ans a fortement impacté les éleveurs...", "content": "Lasécheressequi frappe le Maroc depuis six ans a fortement impacté les éleveurs et la filière laitière souffre du manque d’eau. La production annuelle marocaine de lait est passée de 2,5 à 2 milliards de litres suite à la diminution du cheptel.Plus problématique est la baisse du niveau des nappes phréatiques et du manque d’eau nécessaire à la production de fourrages.Selon un expert qui témoigne dans le média marocain Le360, la situation est dramatique. Au niveau de la région de Souss, il faut puiser l’eau à plus grande profondeur : «Cette profondeur peut dépasser 200 mètres et dans certaines zones, il n’y a plus rien à pomper, les nappes ayant été asséchées».Le prix du mètre cube d’eau flambe et augmente les charges des éleveurs, explique cet expert qui alerte : «On est à la limite de la rentabilité».De la quasi gratuité dans le cas de la pluie, les coûts de l’eau sont passés de zéro dirham/m3 à «un prix de 0,5 dirham/m3, puis à 2 dirhams/m3, voire plus avec l’eau souterraine qui est très coûteuse, puisqu’elle nécessite de l’énergie pour le pompage».Pour réduire les dépenses en carburant, des éleveurs marocains alimentent de façon frauduleuse leur motopompe en détournant le gaz butane subventionné destiné aux besoins domestiques des ménages.À cette sécheresse qui touche depuis plusieurs années le Maroc s’ajoute la hausse des prix des aliments du bétail sur le marché international notamment le maïs et les tourteaux de soja.Selon Mohammed Raita, le responsable de l’interprofession Maroc Lait, qui s’exprimait en septembre dernier dans Le 360, la hausse du prix des aliments pour bétail frôle les 88 % et le cheptel laitier connaît une «nette baisse de 30 % depuis le début de cette période prolongée de sécheresse».Plusieurs années de sécheresse ont fait qu’en trois ans, la production de lait du Maroc stagne à 2 milliards de litres alors que l’objectif est d’arriver à 3,5 milliards à l’horizon 2030.Comme en Algérie et en Tunisie, face au manque persistant de fourrages, les éleveurs marocains décapitalisent : ils vendent une partie de leurs animaux pour survivre. C’est notamment le cas en Tunisie où en janvier 2023 la Garde nationale tunisienne a démantelé dans le gouvernorat de Zaghouan un réseau de contrebandiers qui écoulait des vaches vers l’Algérie à cause de prix plus rémunérateurs.Dans le cas du Maroc, le manque d’eau et donc de fourrages est lié au Plan Maroc Vert (PMV) qui dès 2008 a promu l’exportation à outrance de fruits et légumes vers les marchés européens. En 2017 des manifestations de la soif ont eu lieu dans le royaume suite à des pénuries d’eau.C’est le cas aux portes du désert, à Zagora où les habitants qui sont restés sans eau durant plusieurs jours ont mis en cause les prélèvements des producteurs de pastèques. Une production destinée à fournir dès le mois d’avril les marchés européens en pastèques, un fruit dont la culture nécessite beaucoup d’eau. Il faudra attendre 2021 pour que les autorités envisagent de réduire ce type de production.Sécheresse au Maroc : le modèle agricole remis en causeÀ ces manifestations de la soif a suivi en 2018 le boycott des produits laitiers de l’entreprise française Centrale Danone, des produits au prix jugé excessif par les consommateurs marocains. Face aux succès de cette opération lancée sur les réseaux sociaux, le président de Danone France se déplacera en personne jusqu’à Casablanca mais sans succès.Face au coût élevé des fourrages, les éleveurs développent la vente directe ou colportage, cela au détriment des laiteries.Cette «montée de l’informel dans le secteur laitier» est dénoncée par le représentant de Maroc Lait : «Avant 2020, nous étions en amélioration. Depuis le Covid-19 et les différentes crises, le taux de colportage a quasiment doublé, passant de 15 à 30 % en moyenne selon les régions» alors que l’objectif des services agricoles était de réduire le colportage à 10 % en 2030.Pour faire face à la sécheresse qui frappe le Maroc, certains proposent de recourir aux vaches de races locales mieux adaptées à la chaleur. Mais le représentant de Maroc Lait réfute cette idée : «À mon avis, ce n’est pas une solution économiquement fiable, ni pour les éleveurs, ni pour l’autosuffisance alimentaire. En effet, les races améliorées produisent, au Maroc, environ 8.000 litres par an, dans les grandes fermes et environ 4.500 litres dans les petits élevages, alors que la production des races locales est d’environ 600 litres par an !».Le média marocain Le360 cite un ingénieur agronome «qui a préféré garder l’anonymat» et pour lequel «le problème majeur de la filière est que l’élevage consomme énormément d’eau, qui se fait rare avec la nette baisse des précipitations et du taux de remplissage des barrages».L’ingénieur s’inquiète pour l’avenir des ressources en eau du Maroc : «Cette situation renseigne sur les limites de la politique agricole du pays qui repose sur l’épuisement des ressources». Ce qui l’amène à s’interroger sur la poursuite d’un «élevage intensif très consommateur d’eau».Et l’agronome d’assener que dans le cas du Maroc : «Cet élevage ne peut être rentable qu’avec les pluies, et ce sont donc les pays où il pleut beaucoup qui sont les mieux placés pour le pratiquer».Le PMV rebaptisé plan Génération Green 2020-2030 continue à faire des exportations de fruits et légumes une priorité. Une politique qui se traduit par une forte exploitation des ressources en eau et qui en mai 2023 n’a pas empêché une inflation de +10 % dont 20 % de hausse concernant les produits alimentaires selon les données du Haut-Commissariat au Plan marocain.Ce qui fait dire à son directeur, Ahmed Lahlimi, que la crise inflationniste « questionne laviabilité du modèle agricole marocain, d’autant que ce secteur clé de l’économie (13 % du PIB et 14 % des exportations) est exposé à des sécheresses récurrentes et au dérèglement climatique ».SUR LE MÊME SUJET :Sécheresse au Maroc : hécatombe dans le secteur agricole" }, { "title": "Maroc – RDC, CAN 2023 : déferlement de haine sur les réseaux sociaux", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-rdc-can-2023-deferlement-de-haine-sur-les-reseaux-sociaux/", "description": "Le match Maroc-RDC comptant pour la deuxième journée du groupe F de la CAN-2023, joué dimanche...", "content": "Le matchMaroc-RDCcomptant pour la deuxième journée du groupe F de la CAN-2023, joué dimanche 21 janvier à San Pedro, s’est très mal terminé. La bagarre générale qui a eu lieu sur le terrain à la fin de la rencontre a été suivie d’un déferlement de haine et de racisme sur les réseaux sociaux.Les deux équipes se sont quittées sur un résultat nul (1-1). Les Marocains ont ouvert le score par Ashraf Hakimi après six minutes de jeu et les Congolais ont égalisé à 20 minutes de la fin par Katompa.Walid Regragui n'est pas raciste. Je le connais très bien et je serai son premier défenseur.En revanche la secte m**rish raciste et xénophobe proche de l'idéologie raciale nazie pourrait être la cause de ces commentaires nauseabondes sur les réseaux sociaux sur@mbemba22.— Abdessalam Ouaddou (@AbdesOuaddou4)January 21, 2024Pour les Léopards, c’est un exploit d’avoir tenu en échec les demi-finalistes du Mondial 2022. Ils auraient même pu prétendre à mieux si Bakambu n’avait pas raté un penalty avant la pause.Les Lions de l’Atlas, archi-favoris pour le sacre final, ont vu leurs certitudes ébranlées. Ils devront attendre leur dernier match face à la Zambie, mercredi 24 janvier, pour valider leur billet pour les huitièmes.Au coup de sifflet final, une bagarre générale a éclaté, impliquant les joueurs et membres de l’encadrement des deux camps. Tout a commencé lorsque le coach du Maroc Walid Regragui est venu saluer le capitaine congolais Chancel Mbemba, qui était agenouillé, les deux index pointés vers le ciel.L'issue du match Maroc – Congo a été assombrie par une altercation houleuse entre Walid Regragui et Chancel Mbemba à la dernière minute. 🇲🇦🇨🇩#TensionSurLeTerrain#FootballDramapic.twitter.com/Jg1Bzzud9j— Lesinfos.ma (@Lesinfosma)January 21, 2024Tel qu’on le voit sur les images de la télévision, le Congolais s’est levé et a donné l’accolade à l’entraîneur du Maroc. Mais Regragui, selon ses explications après l’incident, n’a pas apprécié que Mpemba ne le regarde pas dans les yeux. Il a retenu le joueur par le bras et celui-ci s’est mis à gesticuler. Tout est parti de là.Maroc-RDC : haine et racisme sur les réseaux sociauxAprès une mêlée générale au centre du terrain, les altercations se sont poursuivies dans le tunnel menant aux vestiaires. Dans une vidéo largement partagée, on voit le gardien marocain Yacine Bounou tenter de retenir in-extremis à l’entrée du tunnel son coéquipier Youcef Ennessiry qui fonçait droit sur Mbemba.La fin de cette rencontre a été ternie par une vive altercation entre le sélectionneur marocain Walid Regragui et Chancel Mbemba, le capitaine de la RDC. Les explications de Sabin Machini, le Président de la délégation congolaise.pic.twitter.com/d3A3Y78DdB— Le journal Afrique TV5MONDE (@JTAtv5monde)January 21, 2024Les choses n’en sont pas restées là puisque les réseaux sociaux ont pris le relais sur fonds d’accusations de racisme, tantôt anti-noirs, tantôt anti-nord africains. Le capitaine congolais a vu son compte Instagram inondé de commentaires et d’insultes racistes émanant de « supporters » marocains.Le compte Instagram de Chancel Mbemba 🇨🇩 subit maintenant une vague de commentaires racistes. 🤮🤮🤮https://t.co/GiVcIlPZBl— Actu Foot (@ActuFoot_)January 21, 2024Si Walid Regragui s’est défendu d’avoir tenu le moindre propos raciste à l’adresse de Chancel Mbemba lors de leur embrouille, les attaques et insultes émanant de certaines pages marocaines sur les réseaux sociaux sont, elles, indéniables.Dès le début du tournoi, des pages marocaines avaient tenté de porter atteinte à la réputation dessupporters algériensen faisant un énorme tapage autour d’une vidéo d’une influenceuse algérienne.La CAF, qui a sanctionné lourdement et avec une rare célérité l’entraîneur algérien de la Tanzanie, Adel Amrouche, pour avoir dénoncé la mainmise du Maroc sur les décisions de l’instance africaine, est interpelée pour au moins réagir au déferlement de haine qui accompagne sur les réseaux sociaux cette CAN 2023.SUR LE MEME SUJET :Algérie – Burkina Faso, CAN 2023 : la FAF introduit une réclamation sur l’arbitrage" }, { "title": "Le RN aux portes du pouvoir : ces Algériens de France qui pensent à un plan B", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-rn-aux-portes-du-pouvoir-ces-algeriens-de-france-qui-pensent-a-un-plan-b/", "description": "No Description", "content": "L’onde de choc provoquée par la victoire duRassemblement national (RN) en Francelors des élections européennes du 9 juin fragilise davantage la situation des Franco-Algériens qui sont visés depuis des années par l’extrême-droite.France, présidentielle.Ladiaspora algérienne, qui est l’une des populations étrangères les plus importantes en France, a vécu ce scrutin comme un signal d’alerte.Pour beaucoup d’entre eux, il faut se préparer au pire et anticiper une prise de pouvoir réelle de l’extrême-droite en France. Leur premier réflexe ? S’assurer de l’obtention d’une nationalité algérienne.L’organisation d’élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président Emmanuel Macron après cette défaite électorale, laisse craindre une large élection de députés d’extrême-droite aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.Une telle situation politique pourrait favoriser l’intégration de leaders du Rassemblement national – le parti d’extrême-droite ayant reçu le plus de suffrages – au sein du gouvernement français.Les Algériens seront visés par l’extrême-droite, et ils le saventPour de nombreuxAlgériens de France, un tel scénario serait un désastre. Et pour cause, l’extrême-droite n’a jamais caché ses objectifs politiques concernant la gestion de l’immigration en France et plus particulièrement la place spéciale accordée à la population d’origine algérienne.Le Rassemblement national combat sur le plan idéologique et politique la présence trop importante de générations d’Algériens, de la première immigration à sa descendance, pourtant née sur le territoire français.Dès le lendemain des élections européennes, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu est venu rappeler l’obsession de son parti pour l’Algérie.Il a rappelé que l’une des premières actions du parti, en cas de victoire lors des législatives, serait d’abroger les accords de 1968 entre l’Algérie et la France.Cette décision est justifiée par la lutte les clandestins algériens qui font l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une communication politique qui place les Algériens au cœur des problèmes migratoires de la France.L’immigration au sens large est aussi l’une des trois urgences que le RN a promis de régler en cas de victoire aux législative. Le parti d’extrême-droite a toujours revendiqué son intention de réduire au maximum la venue d’étrangers extra-européens en mettant un terme au droit du sol et au regroupement familial.Mais aussi en élaborant une loi immigration qui faciliterait l’expulsion systématique d’étrangers ayant une autre nationalité en cas de délit ou de crime.Impossible pour les Algériens de la diaspora en France de ne pas se sentir visés. Si un droit fondamental comme le droit du sol est supprimé, qu’en sera-t-il du renouvellement de titres de séjour ou encore de l’obtention de la nationalité française, ces moyens d’intégration pourront-ils être menacés un jour ou l’autre ?C’est en tout cas les questionnements qui reviennent au sein des communautés algériennes situées dans les grandes villes françaises.Un deuxième passeport, une vraie sécurité ?Les Français d’origine algérienne sont conscients que l’officialisation d’une extrême-droite au pouvoir peut potentiellement bouleverser leur quotidien en France.Pour certains, il existe une première mesure de protection évidente : s’assurer une place dans leur second pays, afin de parer à n’importe quelle situation politique en France.Nous avons rencontré plusieurs Algériens qui ont accéléré leur demande de nationalité algérienne ou leur renouvellement de passeport.« J’y pensais depuis un moment mais là ça a tout accéléré. Demander la nationalité algérienne est devenu une urgence. Je pense que ça reste une sécurité quand on est Français descendant d’immigrés dans un pays qui assume de plus en plus son racisme et serait prêt à l’institutionnaliser à travers des lois », raconte Celia, une franco-algérienne basée à Paris.« C’est une évidence. Plus j’ai de passeports et plus je suis en sécurité », estime Amine, basé en région parisienne.Ces Algériens sont-ils alarmistes ou lucides ? Pour l’heure les intentions de l’extrême-droite laissent penser que les Algériens ayant une nationalité française et une résidence longue ne seront pas impactés par les mesures législatives de l’extrême-droite si cette dernière accède au pouvoir.Cependant c’est sur le plan idéologique que certains Français d’origine algérienne craignent de ne plus se sentir chez eux en France. Que reste-t-il dans un pays qui assume publiquement de voter massivement pour des partis attisant une hostilité constante à l’égard des Algériens de France ?Le pays a enregistré une hausse de 32% des actes racistes en 2023 par rapport à 2022. L’année précédente, la hausse observée était de 4%.Les services de police ont recensé près de 15.000 actes de racisme et antireligieux. On parle seulement de ceux déclarés et dénoncés. Qu’en est-il de ceux passés sous silence ? Comment cette courbe tristement ascendante va-t-elle évoluer après une succession de victoires de l’extrême-droite ?D’où la nécessité de compter sur un autre « chez soi ». ‘Je ne vais pas attendre d’être exclu de mon propre pays pour réagir. J’ai subi pas mal d’agressions racistes ces dernières années. Je sens que ma place est constamment menacée au travail. Je fais profil bas pour le moment, mais jusqu’à quand ?\", s’interroge Amine.« Je n’en peux plus et surtout je ne suis pas du tout assuré que les choses ne vont pas empirer. Avoir un passeport algérien valide me rassure. Je pourrais toujours me réfugier dans mon second pays ou un autre État qui reconnaît ma nationalité algérienne », estime Amine.Difficile d’être rassuré dans une France qui peine à avoir de bonnes relations avec sa communauté algérienne depuis plusieurs années.L’Algérie est constamment placée au centre des tensions politiques en France.L’extrême-droite n’est pas la seule à s’acharner sur les Algériens. Le 30 mai dernier, le parti Les Républicains (droite) était allé jusqu’à publier un tweet haineux sur X dans lequel on voyait un photomontage des supporters algériens sur les Champs Elysées avec le commentaire  « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF », suivi du #OneTwoThree.Sans oublier la question mémorielle qui continue d’entacher les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie et de maintenir une tension perpétuelle entre les deux pays.En face, l’Algérie fait des appels du pied à ses ressortissants de l’étranger en leur facilitant l’accès au pays. Les autorités algériennes n’hésitent pas à valoriser la diaspora algérienne en l’invitant à s’impliquer dans les prochaines élections algériennes ou encore à venir investir dans leur second pays qui les accueillera toujours les bras grands ouverts.Des arguments qui pourraient faire mouche auprès des Algériens de France effrayés par cette extrême-droite française de plus en plus puissante.Offrir une porte de sortie à leurs enfantsMême si le scénario d’une extrême-droite au pouvoir en France reste hypothétique pour le moment, certains Algériens de France veulent déjà penser à l’avenir.La montée des droites ne concerne pas seulement la France mais une grande partie de l’Europe. Pour les Algériens de la 2e et la 3e génération, il faut d’ores et déjà imaginer un avenir sombre pour les non-Européens, notamment les Algériens. Certains parents prennent les devants pour leurs enfants et demandent pour eux la nationalité algérienne.« J’ai paniqué quand j’ai vu que j’avais perdu mon S12 (acte de naissance spécial) et ceux de mes enfants. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pouvoir vivre qu’en France. Conserver ma nationalité algérienne et la transmettre à mes enfants est un choix qui me rassure. J’ai appelé le Consulat algérien pour m’assurer que je pouvais quand même renouveler mes papiers algériens et faire ceux de mes enfants. Ils m’ont dit que oui, j’étais soulagée », raconte Rania, à Lyon.« Je sais que c’est une drôle de démarche. Mes enfants ne sont jamais allés en Algérie, ils ne parlent pas un mot d’arabe. Je veux juste leur donner une option par sécurité. C’est assez instinctif », estime Rania, mère de trois enfants.À l’heure actuelle, il n’est pas possible de chiffrer les demandes de passeports afin de voir si l’on peut observer une recrudescence de demandes dans les consulats algériens de France.Les législatives françaises seront une échéance charnière pour les Algériens de France qui détiendront à travers les résultats une preuve que leur pays est encore une terre d’accueil ou non." }, { "title": "Présidentielle en Algérie : les signes d’une candidature de Tebboune se multiplient", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-les-signes-dune-candidature-de-tebboune-se-multiplient/", "description": "No Description", "content": "Une autre note vient s’ajouter à la partition appelant Abdelmadjid Tebboune à briguer un secondmandat présidentielà la tête de l’Algérie.Abdelmadjid Tebboune, présidentielles anticipées.Après le mouvement El Bina et le RND, c’est au tour du FLN, parti majoritaire au Parlement nationale d’appeler le président sortant à « poursuivre le processus de réformes et de développement ».« Fidèle à ses principes et avec conviction, le FLN exhorte le président de la République à briguer un secondmandatpour parachever le processus de réformes et de développement », note l’ex-parti unique dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son comité central tenu ce week-end à Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger.Même s’il ne s’agit que d’une invitation, formule d’usage des partis pro-pouvoir, le FLN ne caresse pas moins l’espoir que Abdelmadjid Tebboune réponde à son appel.Le Comité central du FLN formule le voeu que « le Président de la République répondra à cet appel renforcé avec honnêteté et loyauté envers l’Algérie, et soutenu par la confiance de millions d’Algériens et d’Algériennes, qui espèrent réaliser leurs aspirations légitimes à un État fort, sûr, prospère et développé », ajoute le texte.Ce soutien, du reste prévisible, a été formulé dès l’ouverture des travaux du Comité central par Abdelkrim Benmbarek, le secrétaire général du FLN qui été élu à la tête de l’ancien parti unique en novembre 2023.« Notre soutien à Abdelmadjid Tebboune dépasse le sens d’allégeance (…) Il est de notre devoir de défendre les réalisations du président. Notre choix s’impose de lui-même au regard de son bilan que nul ne peut ignorer », avait-il justifié en vantant que son parti est la « première force nationale ».En exhortant ouvertement le chef de l’Etat à renouveler son bail à la tête de l’Etat, le FLN, bien qu’en net recul si l’on se fie à ses résultats obtenus lors des législatives de 2021, laisse peu de doutes quant à une potentielle candidature de Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.On voit mal, en effet, le FLN, appareil d’Etat depuis l’indépendance, s’engager dans une option à l’issue improbable. « Parti du pouvoir », selon l’expression du défunt Abdelhamid Mehri, le FLN, malgré les crises successives qui l’ont secoué, demeure une force politique assez présente dans les institutions de l’Etat et dispose de puissants relais parmi les notabilités, les zaouias et les féodalités locales.Cela sans compter les organisations, bien qu’à l’influence réduite dans la société, qui lui sont inféodées à l’image de l’organisation des moudjahidines et l’organisation des enfants de chouhadas.À ce titre et compte tenu de la singularité du fonctionnement institutionnel en Algérie, il reste un baromètre des grandes orientations politiques du régime.Jusque-là, hormis ses discours-bilans, ses projections concernant certaines réformes et le soutien exprimé ouvertement par le sénat en mai dernier, perçus par les observateurs comme de sérieux indices, rien n’indiquait formellement que Abdelmadjid Tebboune allait briguer un second mandat.Présidentielle en Algérie : le FLN appelle à son tour Tebboune à se représenterLorsqu’en décembre dernier, il a été invité par certains députés à briguer un deuxième mandat à l’occasion de son discours devant les deux chambres parlementaires réunies, Abdelmadjid Tebboune avait seulement concédé : «Que Dieu nous prête la santé nécessaire ».Mais depuis le récent appel de Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, visiblement au parfum, appuyé ce week-end par le FLN, l’option de la candidature de Abdelmadjid Tebboune ne fait plus mystère pour les partis qui multiplient les appels pour qu’il se porte candidat aux présidentielles du 7 septembre prochain.D’ailleurs, ces appels n’ont été ni contestés, ni désavoués par l’entourage et les proches du président de la République. Reste maintenant à savoir quand et dans quel format, Abdelmadjid Tebboune annoncera sa candidature.Il s’agit aussi de savoir comment il s’accommodera de ces soutiens, jugés encombrants il y a encore quelques années dans la foulée du mouvement populaire et dont il s’était passé dès son accession à la magistrature suprême en 2019 leur préférant la « société civile ». D’autant que ni le FLN, ni le RND, ni Abdelkader Bengrina n’avaient soutenu sa candidature en 2019.Mais, comme la politique est l’art du possible, tout porte à croire qu’un consensus au sommet de l’Etat se soit dégagé autour de sa candidature." }, { "title": "Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-vetements-produits-en-algerie-exportes-en-france-des-juillet/", "description": "No Description", "content": "La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.Vêtements de marque Tayal / https://tayal.dzÀ Rélizane, à l’ouest du pays, est implantéTayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française», a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.Une collaboration avec sept marques internationalesTarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. «On est certifié en tant que leur fournisseur», précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.«Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie», a expliqué le PDG de la société algéro-turque.Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.«La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie», regrette toutefois le PDG de Tayal. «Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970», a-t-il précisé." }, { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "No Description", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "CAN 2023. Maroc – RD Congo : scènes de violences à la fin du match (Vidéo)", "link": "https://www.tsa-algerie.com/can-2023-maroc-rd-congo-scenes-de-violences-a-la-fin-du-match-video/", "description": "Le Maroc a été tenu en échec par la RD Congo (1-1) ce dimanche...", "content": "Le Maroc a été tenu en échec par la RD Congo (1-1) ce dimanche lors de la deuxième journée du groupe F de la CAN 2023. Le match s’est terminé dans la violence avec une bagarre générale entre les deux équipes, marocaine et congolaise.Avec ce match nul, les Lions de l’Atlas qui figurent parmi les favoris de cette CAN 2023 n’ont pas encore validé leur ticket pour le prochain tour. Après avoir ouvert le score par Hakimi après six minutes de jeu, les Marocains ont concédé un penalty qui a été raté par Bakambu juste avant la mi-temps (1-0).🚨 Énorme bagarre sur le terrain puis dans le couloir entre les deux équipes.Scène complètement surréaliste où les deux équipes courent vers le couloir.#CAN2023pic.twitter.com/xulu0ljhNG— Hanif Ben Berkane (@HanifBerkane)January 21, 2024L’égalisation de la RD Congo allait venir à la 76e minutes par Silas qui a remis les pendules à l’heure. Dans le temps additionnel du match, la tension était perceptible sur le terrain.Maroc – RD Congo, CAN 2023 : énorme bagarre après le matchLe joueur congolais Mbemba s’étire le mollet droit sur le terrain, peut-être à cause d’une crampe. L’arbitre sollicite les soigneurs, mais le joueur refuse et s’en prend au directeur du jeu qui lui inflige un avertissement.Walid Regragui went up straight against Mbemba when he was on his knees praying. This is where everything started.#AFCON2023#TotalEnergiesAFCON2023#AfconwithMickypic.twitter.com/382qNXLVe0— Micky Jnr (@MickyJnr__)January 21, 2024La tension est alors montée d’un cran après le coup de sifflet final quand une altercation éclate entre lui et le sélectionneur du Maroc Walid Regragui, qui a dégénéré en bagarre générale entre les joueurs des deux sélections. Selon de nombreux médias, Mbemba, fou de rage, a refusé de saluer le sélectionneur marocain pour une raison inconnue.Scène surréaliste à la fin du match entre le Maroc et la RD Congo 😲🇲🇦🇨🇩pic.twitter.com/8fCADdnc84— La Gazette du Fennec (@LGDFennec)January 21, 2024Sur une vidéo, on voit des joueurs courir dans le couloir menant aux vestiaires et le gardien marocain Yassine Bounou en train d’attraper par le maillot un coéquipier pour l’empêcher d’agresser un joueur adverse.La CAN 2023 a mal démarré avec la lourde sanction infligé par la CAF au sélectionneur de la Tanzanie Adel Amrouche qui a dénoncé l’influence du Maroc au sein de l’instance africaine, puis la requête introduite par l’Algérie contre l’arbitrage du match contre le Burkina Faso samedi et enfin ces violences entre les joueurs marocains et congolais qui ne font pas honneur au football africain qui est miné par la violence et les scandales de corruption." }, { "title": "CAN 2023 : Algérie – Maroc, l'autre match en Côte d’Ivoire", "link": "https://www.tsa-algerie.com/can-2023-algerie-maroc-lautre-match-en-cote-divoire/", "description": "En Côte d’Ivoire qui accueille la CAN 2023 (13 janvier – 11 février), les...", "content": "En Côte d’Ivoire qui accueille laCAN 2023(13 janvier – 11 février), les supporters algériens et marocains s’affrontent sur les réseaux sociaux, avant une éventuelle confrontation entre les deux sélections.En attendant, peut-être, que les équipes nationales d’Algérie et du Maroc se rencontrent lors d’un des prochains tours de la CAN-2023 qui se déroule en Côte d’Ivoire, les galeries des deux équipes se livrent déjà un «match» sur les réseaux sociaux, avec, faut-il le dire, peu de loyauté de la part de certains influenceurs marocains qui n’hésitent pas à verser dans la manipulation.La vidéo, certes malheureuse, de l’Algérienne Sofia Benlemmane a été saisie au vol par des pages marocaines pour imputer les propos de l’influenceuse à tous les supporters algériens.Sofia Benlemmanea fait une vidéo à Abidjan dans laquelle elle a dénigré le niveau de développement de la Côte d’Ivoire qu’elle a comparé à «l’âge de pierre».La jeune femme franco-algérienne a été arrêtée par les autorités ivoiriennes et expulsée vers l’Algérie jeudi 18 janvier, a confirmé à l’AFP un porte-parole du gouvernement ivoirien.La vidéo a suscité des critiques en Algérie. Le youtubeur Anes Tina a fait une vidéo pour la dénoncer pour dire que les Algériens ne partagent pas ce que Sofia Benlemmane a dit sur la Côte d’Ivoire. Mais les médias et les réseaux sociaux marocains ont tenté de l’exploiter pour nuire aux supporters algériens d’une façon générale.Dans la vidéo, l’influenceuse algérienne s’exprimait en arabe algérien et ce sont des pages marocaines qui se sont chargées de traduire ses propos avant de leur assurer une large diffusion avec des accusations généralisées de racisme à l’égard des Algériens.La presse marocaine s’est aussi mise de la partie pour dénigrer tous les Algériens après cette vidéo, à l’image du 360.ma qui évoque «les multiples dérapages racistes de supporters algériens en Côte d’Ivoire contre le pays hôte et ses habitants». Pourtant, mis à part cette vidéo, aucun autre «dérapage raciste» n’a été signalé.CAN 2023 : manipulation marocaine contre les supporters algériensCertaines pages et médias marocains n’hésitent pas à s’adonner à une manipulation flagrante pour conforter l’image «raciste» qu’ils veulent donner des Algériens.Une autre influenceuse algérienne, l’artiste Baraka Merzaia, a fait une vidéo pour raconter une anecdote cocasse qu’elle a vécue dans le restaurant d’un hôtel ivoirien et ses propos ont été complétement déformés, toujours par des pages marocaines.La jeune femme, ayant la peau noire, a été redirigée par les employés vers le restaurant réservé aux supporters guinéens, croyant qu’elle n’était pas algérienne.Elle explique clairement que ce sont ses compatriotes qui sont intervenus pour expliquer aux employés de l’hôtel qu’elle est venue avec eux et que, en Algérie aussi, il y a des gens de couleur.Mais la traduction qu’ont voulu faire certains Marocains a donné ceci : les supporters algériens ont empêché leur compatriote de manger avec eux à cause de la couleur de sa peau. La jeune Baraka a dénoncé cette tentative de manipulation dans une autre vidéo mise en ligne sur TikTok.En Côte d’Ivoire, à part la vidéo de Sofia Benlemmane, les supporters algériens ne font pas de vagues. Au contraire. Lors du match contre l’Angola lundi 15 janvier, ils ont nettoyé les tribunes du stade où ils étaient installés. Leur beau geste a été salué par les réseaux sociaux et les médias étrangers.@baraka_mz_♬ original sound – merzaiabarakaSUR LE MÊME SUJET :Algérie – Burkina Faso, CAN 2023 : la FAF introduit une réclamation sur l’arbitrage" }, { "title": "Erwan Davoux, candidat aux législatives françaises : « Diminuer les visas aux Algériens fut une erreur »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/erwan-davoux-candidat-aux-legislatives-francaises-diminuer-les-visas-aux-algeriens-fut-une-erreur/", "description": "No Description", "content": "Erwan Davoux est candidat aux élections législatives françaises anticipées du 30 juin prochain dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Dans cet entretien, il évoque ses liens avec le Maghreb, sa vision sur l’immigration, les relations franco-algériennes et Gaza.Vous vous présentez dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend le Maghreb. Pourquoi cette circonspection ?Je suis natif de Tunisie, (3ème génération), pays où j’ai grandi et pour lequel j’éprouve une immense affection. J’y ai effectué toute ma scolarité, dans l’enseignement français à l’étranger (mon père était enseignant au Lycée Français de la Marsa). Cela m’a particulièrement marqué. J’ai d’ailleurs participé à la création de l’association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde.J’ai sillonné les différents pays de la circonscription dans mes différentes fonctions de conseiller diplomatique. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de me rendre plusieurs fois à Alger et Oran et l’honneur d’y accompagner Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.Lorsque je suis arrivé à Paris pour mes études supérieures à l’Institut d’Études Politiques, j’ai choisi de faire aussi un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département d’études arabes. Afin de ne jamais rompre avec le monde arabe et consolider mon niveau en arabe littéral, langue que j’ai commencé à apprendre dès l’âge de 6 ans.Toutes mes racines sont dans cette circonscription.Vous vous présentez avec quel parti politique ?Je serai un candidat indépendant dont l’inspiration est gaullienne, chiraquienne et qui soutient les prises de positions remarquables de Dominique de Villepin.Je n’ai sollicité aucune investiture. Les partis politiques ne jouent plus leur rôle d’éclairer et contribuer au débat public mais servent uniquement les intérêts de leurs dirigeants. L’intérêt général, la France, les Français de l’étranger sont très loin de leurs préoccupations.Ma voie sera authentique et sincère, conformément à mon engagement de jeunesse derrière Jacques Chirac.L’immigration est au cœur des débats de la campagne électorale. Quelles sont vos propositions sur le sujet ?L’immigration est trop souvent au centre du débat comme si elle était le seul enjeu à relever. Il y en a bien d’autres !Souvent appréhendée sous un aspect purement négatif, de rejet de l’autre, de tout ce qui est différent, je plaide pour une position plus équilibrée. Une immigration maîtrisée est naturellement indispensable mais encore faut-il avoir une approche intelligente et sortir des clichés. Il y a naturellement des problèmes d’intégration qu’il faut affronter et régler. L’actuel pouvoir délaisse la politique de la ville et abandonne la mixité sociale. On communique peu ou pas sur les réussites exemplaires.La pratique de la langue et les attaches familiales me paraissent être les deux facteurs clés à prendre en compte. Sous cet angle, les Algériens n’ont aucune vocation à être pénalisés, bien au contraire.« La France est riche de sa diversité » déclarait Jacques Chirac dans son dernier message aux Français, en mars 2007. C’est ma position.Et concernant les visas Schengen pour les Algériens ?La décision brutale et purement électoraliste de diminuer de 50% la délivrance de visas pour les Algériens, en 2021, fut une erreur. Elle laissera un ressentiment durable négatif, en dépit d’un certain retour à la normale. La vie familiale, les projets ne doivent pas être pris en otage de contingences politiciennes décidées à l’emporte-Pièce ! La considération doit l’emporter sur la suspicion.Que proposez-vous concernant les relations entre la France et l’Algérie pour surmonter les blocages actuels ?Je souhaite, qu’après l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la relation connaisse une nouvelle impulsion forte. Je suis un partisan de l’amitié franco-algérienne. Je n’appartiens pas à la macronie mais mon pays passe avant tout. C’est l’intérêt de nos deux grandes nations, me semble-t-il, de parvenir à une relation intense et apaisée.L’occasion s’était déjà présentée avec Jacques Chirac, en 2005, mais nous avons manqué ce rendez-vous avec l’Histoire, à cause de ce stupide « Amendement Vanneste » sur le « rôle positif de la colonisation ».Cette fois, je pense que le contexte est favorable, les annonces faites récemment dans le domaine mémoriel, la restitution des biens, vont dans le bon sens.Un grand Traité d’Amitié fondateur permettant une appréhension lucide du passé et jetant les bases d’une relation future dense devra émerger. Peut-être doit-on s’inspirer du Traité de l’Elysée, conclu, en 1963 entre la France et l’Allemagne….Vous avez pris des positions courageuses concernant la guerre à Gaza. Si vous êtes élu, quels sont les projets que vous allez défendre à l’Assemblée nationale ?Les massacres commis à Gaza ne sont ni une parenthèse ni une simple question qui se limite à l’international. Ils me révoltent car ce sont tous les fondements de la civilisation qui sont remis en cause : égale valeur et dignité de la vie humaine. Le droit international et humanitaires sont bafoués. Les valeurs d’égalité et de Laïcité de la République sont écartées. En effet, la laïcité est la reconnaissance de toutes les religions comme respectables et leur traitement de manière égale. Elle ne doit pas être détournée pour jeter la suspicion sur l’une d’entre elles.Je déplore la passivité de la diplomatie française sur cette question et sa politique hésitante voir incohérente.  En revanche, je salue avec respect l’immense travail accompli par la diplomatie algérienne sur ce dossier fondateur.Dans l’immédiat, il s’agit de stopper le gouvernement de Netanyahou, les sionistes révisionnistes et les kahanistes suprémacistes en prenant des sanctions : gel des avoirs, interdiction de se rendre sur le territoire national, sanctions commerciales, révision de certains accords.Naturellement, les décisions que prendront la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International s’imposeront à tous.La reconnaissance de l’État palestinien est urgente, je suis certain que Jacques Chirac l’aurait fait depuis longtemps !À l’Assemblée Nationale, je porterai cette voie et cette voix là pour que la diplomatie française renoue avec sa tradition gaullo-chiraquienne, conforme à son histoire et à ses valeurs." }, { "title": "L’Algérie recrute des enseignants pour l’enseignement de l’arabe en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-recrute-des-enseignants-pour-lenseignement-de-larabe-en-france/", "description": "No Description", "content": "L’Algérieprend part à l’enseignement de la langue arabe en France. L’ambassade d’Algérie à Paris vient de lancer une opération de recrutement d’enseignants d’arabe contractuels dans les écoles élémentaires françaises.France / Par cyrano / Adobe StockCette opération pilotée par le service de l’enseignement de lalangue arabeen France vise le recrutement d’instituteurs dans 39 départements français.C’est une «opération de recrutement sur dossiers de candidatures pour l’accès au poste d’enseignant contractuel à temps partiel (payés à l’heure) de langue arabe dans les écoles élémentaires publiques françaises. La période de l’envoi des candidatures est fixée à vingt jours ouvrables, à compter de la publication du présent avis (du 14 juin au 15 juillet 2024)», a précisé l’ambassade d’Algérie dans un avis de recrutement qui a été partagé sur les réseaux sociaux par le député des Algériens de France Abdelouahab Yagoubi.L’Algérie recrute des enseignants d’arabe dans plusieurs départements en FranceLes candidats à ces postes doivent «posséder la nationalité algérienne et résider en France» ; ne pas avoir commis d’actes touchant la souveraineté et l’intérêt national; être titulaire d’un diplôme universitaire algérien ou d’un titre équivalent en rapport avec la matière enseignée; être détenteur d’une certification de connaissance de la langue française de niveau B2 au minimum.L’ambassade d’Algérie enFranceprécise que les détenteurs de diplôme d’État ou de diplôme national de l’enseignement supérieur français sont dispensés de la certification B2.Les candidats ne doivent pas avoir de mention au bulletin de leur casier judiciaire «incompatibles avec l’exercice de l’emploi postulé» alors que ceux qui ont été condamnés à une «peine infamante» ne peuvent pas candidater.L’ambassade d’Algérie en France a détaillé, dans le même avis de recrutement, les noms et le nombre de départements où sont implantées les écoles élémentaires où seront affectés les enseignants contractuels recrutés.Dans le détail, 17 enseignants seront affectés dans des écoles situées dans la région Ile de France, sept instituteurs contractuels pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, six pour le Grand-Est, six pour la région sud-est et trois enseignants pour la région sud-ouest." }, { "title": "Algérie, Hezbollah-Israël, législatives en France… Les dernières infosIl y a 2 heures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-hezbollah-israel-legislatives-en-france-les-dernieres-infos/", "description": "No Description", "content": "Plusieurs hadjis morts à cause de la chaleur en Arabie Saoudite, le Hezbollah envoie un message à Israël, un Aïd sans eau à Tiaret, législatives en France et la position forte de Kylian Mbappé… Les dernières infos.Par butenkow / Adobe StockLe Hezbollah adresse un message fort à IsraëlLe Hezbollah a diffusé mardi des images de sites civils et militaires israéliens qu’il a obtenues en faisant survoler des drones au-dessus d’Israël.Ces images sont contenues dans des vidéos d’une durée totale de près de 10 minutes, constituent un message clair à Israël qui multiplie les menaces d’intervention militaire à grande échelle en Liban.Hezbollah has published a video showing one of its reconnaissance drones flying over northern Israel, including the Haifa port.pic.twitter.com/7UxfpiX3Io— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian)June 18, 2024Elles montrent des navires de guerre israéliens amarrés dans le port de Haïfa, des installations militaires stratégiques et des quartiers résidentiels.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, des affrontements réguliers ont eu lieu entre Israël et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.L’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises des villes libanaises pour assassiner des dirigeants de la milice libanaise et cette dernière a tiré de nombreuses roquettes sur Israël.Arabie Saoudite : plusieurs hadjis morts à cause de la chaleurLes images de pèlerins morts à cause des fortes chaleurs qui affectent l’Arabie Saoudite ces derniers jours sont insoutenables.Sur les réseaux sociaux, des vidéos choquantes montrant des cadavres de hadjis gisant par terre sont partagées.Selon les autorités saoudiennes, au moins 550 pèlerins, dont 323 Égyptiens, sont morts à cause de la chaleur, selon de nombreux médias. Les températures ont atteint 51,8 degrés à la Mecque.Algérie : la crise de l’eau perdure à Tiaret et caniculeLa crise de l’eau perdure àTiaretoù une bonne partie des quartiers de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien a passé l’Aïd-el-Kébir avec des robinets à sec.Une situation qui a provoqué des tensions. Des habitants sont sortis pour protester contre le manque d’eau, en bloquant notamment la RN 23 reliant Tiaret à Oran.À Frenda, la situation a failli dégénérer à cause toujours du manque d’eau. Des citoyens mécontents ont barré la RN 14 reliant les wilayas de Tiaret et Mascara, selon le Quotidien d’Oran qui précise que même si l’eau est revenue dans les robinets le deuxième jour de l’Aïd, mais la pression n’était pas suffisante pour approvisionner tous les habitants, notamment ceux qui résident dans les étages supérieurs des bâtiments.En plus du manque d’eau à Tiaret, de nombreuses régions d’Algérie ont passé la fête de l’Aïd-el-Kébir sous de fortes chaleurs, avec des températures de plus de 49 degrés dans certaines wilayas du grand Sud. Au Nord du pays, le sable du Sahara a enveloppé plusieurs villes, dont Alger.Législatives en France : la position forte de Kylian MbappéEn France, la campagne pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet bat son plein.Trois camps diamétralement opposés s’affrontent pour obtenir la majorité absolue leur permettant de constituer un gouvernement : l’extrême droite, le Front populaire et le camp du président Emmanuel Macron. Selon les sondages, aucun camp n’est donné vainqueur dès le premier tour.De nombreuses voix se sont exprimées pour appeler à faire barrage au Rassemblement national (ex-Front national).Parmi lesquelles l’attaquant de l’équipe de France Marcus Thuram, mais surtout la superstar des Bleus Kylian Mbappé qui a appelé les Français à voter massivement pour faire barrage aux extrêmes. «On a des valeurs de mixité, tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger.J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet», a déclaré Mbappé dimanche 16 juin, la veille du match France – Autriche (1-0), comptant pour le premier tour de l’Euro 2024 en Allemagne.Un appel qui a mécontenté les défenseurs du Rassemblement national.Le taux de participation à ces élections devrait être supérieur à celui des Européennes du 9 juin dernier où le Rassemblement national a raflé la mise avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Pour ce scrutin législatif, les enjeux sont différents. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 400.000 procurations ont été enregistrées jusqu’au dimanche 16 juin, soit 6,5 fois que lors des précédentes législatives de juin 2022. Cette hausse du nombre de procurations n’est pas une bonne nouvelle pour l’extrême-droite, selon les observateurs.SUR LE MÊME SUJET :Bras de fer UE – Algérie, Tebboune au G7, Mahrez, Air Algérie : les dernières infos" }, { "title": "Cet aéroport français desservi par Air Algérie est menacé de fermetureIl y a 1 heure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/cet-aeroport-francais-desservi-par-air-algerie-est-menace-de-fermeture/", "description": "No Description", "content": "Air Algérie assure trois vols réguliers sur les cinq disponibles au départ de l’aéroport de Lorraine, dans l’Est de la France, ce qui représente 60 %. En difficulté après la perte d’une nouvelle ligne, l’aéroport français risque de fermer.Quand on pense aux volsAir Algériedepuis la France, les premiers aéroports qui viennent à l’esprit sont ceux des grandes villes où habite une importante population d’origine algérienne. On pense à Paris, avec ses deux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly, Marseille, Lyon, Lille…Photo par Jag_cz / Adobe StockMais Air Algérie dessert aussi des aéroports de taille plus modestes, avec comme objectif d’être la plus proche possible de la communauté algérienne en France. Parmi ces petits aéroports figue celui de Lorraine, dans l’Est de la France.En octobre 2021, alors que les vols reprenaient progressivement après la suspension liée au Covid-19, Lorraine Aéroportsuppléait presque Air Algériede reprendre ses dessertes. Et pour cause : sa survie en dépendait.L’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine menacé de fermetureDeux ans et demi plus tard, la compagnie aérienne algérienne a bien repris ses vols, mais l’aéroport lorrain n’est pas pour autant sorti de la crise. Après avoir perdu plusieurs lignes, il est désormais menacé de fermeture malgré la forte présence d’Air Algérie qui représente désormais 60 % des lignes régulières assurées depuis Lorraine Aéroport.Aux écrans de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, ne s’affichent plus que cinq lignes régulières, rappelle le média local Les Frontaliers, ce mercredi 19 juin : Toulouse dans le Sud de la France, Casablanca au Maroc et trois destinations en Algérie (Constantine, Alger et Oran). Ces dernières sont toutes assurées par Air Algérie.En effet, sa ligne historique pour Marseille vient d’être stoppée début juin par la compagnie Twin Jet, ce qui représente un véritable coup dur pour ce petit aéroport qui risque désormais la fermeture.Une fermeture qui ne devrait pas intervenir dans l’immédiat, précise le média français. En effet, la Région Grand-Est s’opposerait à cette option. «Mais l’institution qui gère cet aéroport et deux autres sur son territoire a demandé un audit financier pour y voir plus clair. La Chambre régionale des comptes devrait rendre son rapport début 2025», précise Les Frontaliers.SUR LE MÊME SUJET :Voyage en Algérie sans passeport : la mesure est bien appliquée dans les aéroports français" }, { "title": "Crise de l'eau en Algérie : un plan d’urgence de 200 millions de dollarsIl y a 19 min", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-de-leau-en-algerie-un-plan-durgence-de-200-millions-de-dollars/", "description": "No Description", "content": "La crise de l’eau perdure àTiaret. La grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien s’est retrouvée, début juin, sans eau après l’assèchement du barrage de Ben Khedda qui alimentait la wilaya.Photo par G.Go / Adobe StockLes autorités ont déployé un plan d’urgence pour remédier à la situation, mais la population mécontente, a mené de nombreuses actions de protestation pour exprimer sa colère et sa soif.Deux importantes routes nationales reliant Tiaret à Oran et Mascara ont été barricadées par des manifestants durant l’Aïd-el-Kébir qui a été célébré dimanche 16 juinen Algérie.Vendredi, la veille de cette fête religieuse, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal s’est rendu une nouvelle fois dans cette wilaya où il a mis en service des installations de transfert d’eau depuis la zone de captage du Chott Chergui vers la ville de Tiaret. Un projet qui devrait réduire la tension en matière d’approvisionnement d’eau depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda qui traditionnellement alimente la ville.À cette occasion, le ministre de l’Hydraulique a annoncé le lancement d’un nouveau programme pour réduire la tension sur l’eau. Un type de programme où, à l’avenir, les agriculteurs pourraient avoir leur place.Ce projet de transfert permettra d’approvisionner quotidiennement la ville de Tiaret avec 10.000 m³ d’eau, ce qui portera la capacité totale à 34.000 m³.À cette occasion, le ministre a annoncé que «le 23 juin débuteront les travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de 11 communes de la wilaya de Tiaret et la wilaya déléguée de Kasr Chellala, à partir du bassin de Djermaya», selon l’agence APS.Pour faireface  à la situation alors que d’autres régions du pays souffrent du manque d’eau, l’Algérie a dégagé une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars algériens, soit un peu plus de 200 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets urgents au profit des zones exposées au stress hydrique dans le pays. Ce montant a été dévoilé lors de la même visite par Taha Derbal.Gestion de l’eau en Algérie : la nécessité de changer d’approcheLors d’un point de presse le ministre a souligné que « les walis de la République ont reçu jeudi des correspondances pour contacter les gestionnaires des ressources en eau afin d’entamer, immédiatement, la mise en œuvre des projets soumis, qui comprennent des puits, des installations de stockage et d’autres pour mobiliser les ressources en eau, à condition que les délais de réalisation n’excèdent pas quatre mois ».Ce programme s’apparente à des opérations de petite hydraulique à l’image de l’installation d’une station de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.En l’espace de quelques semaines en 2023, l’entreprise publique Cosider a installé plusieurs canalisations de gros diamètres et des pompes de forte puissance qui ont permis d’éviter que des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau douce de l’oued Sebaou ne se jettent dans la mer.L’hydrogéologue Malek Abdesselam de l’université de Tizi-Ouzou avait suggéré une telle opération et, à plusieurs reprises, s’était prononcé pour la construction de digues ou de stations de pompage.Un autre exemple de réalisation concerne en Mitidja avec recharge artificielle de la nappe souterraine. Le creusement de bassins d’infiltration à proximité de l’oued El Hararch ont permis entre 2011 et 2014 une remontée du niveau de la nappe à la grande satisfaction des agriculteurs qui avait vu leurs puits s’assécher. La chercheuse Djerad Hassiba de l’université de Blida a mesuré en 2015 « une augmentation du niveau piézométrique » de la nappe.Il y a longtemps que les pratiques paysannes permettent de récolter l’eau des crues d’oueds. C’est le cas en milieu steppique où de simples retenues de terres et de cailloux permettent l’épandage des crues vers les champs.Cette pratique requiert peu de moyens. De simples gabions ou des big bag remplis de gravier et de galets peuvent permettre de dévier les eaux et contribuer à leur infiltration vers la nappe souterraine.Le cas des agriculteurs du Mzab est connu mondialement comme un exemple de collecte des eaux de crues pour irriguer les palmeraies et recharger avec le surplus la nappe d’eau superficielle. Le cas des ghouts d’Oued Souf et des foggaras du Touat (Adrar) sont là également pour rappeler l’ingéniosité de la paysannerie algérienne à s’adapter à des environnements arides.Cependant, le développement des forages a parfois relégué au second plan ces traditions ancestrales.Défense et restauration des solsDe par les superficies occupées et les techniques employées, les agriculteurs ont une action directe sur les possibilités de mobilisation de l’eau des pluies.C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’administration coloniale a mis en œuvre des programmes de lutte contre l’érosion et de collecte des eaux en Algérie.Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des cordons de pierres et des banquettes de terre ont été installées avec l’emploi de bulldozers sur les sols en pente. Mais ces opérations réalisées sans consultation des populations rurales n’ont pas eu de succès.Faute d’entretien, de nombreuses banquettes se sont effondrées et ont parfois accru le ravinement du sol. De 1985 à 1995, des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière (Inrf) et de l’Institut français de recherche pour le développement (Ird) ont examiné l’état de plus de 300.000 hectares de banquettes en Algérie.Il est apparu que « 20 % des banquettes ont été totalement effacées à la charrue par les paysans, tandis que 60 % n’ont jamais été entretenues et sont ravinées ou presque effacées ».Plus grave, près de 70 % des paysans enquêtés se sont montrés hostiles aux banquettes installées sur leurs terres. « Elles entraînent une perte de surface cultivable » ont-ils déclaré.Quant aux lacs collinaires, il est apparu que leur durée de vie n’était que de 4 à 10 ans contre 40 prévus. En cause le fait que « les talus et exutoires ne sont pas entretenus régulièrement », une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’envasement des barrages situés en aval.Les images d’archives des années 1950 conservées par l’Institut français de l’audiovisuel (INA) montrant l’exportation de moutons vers la métropole témoignent de la surexploitation des pâturages naturels.On y voit qu’une partie des bêtes exportées provenaient de troupeaux qui pâturaient la végétation des collines, ce qui a diminué le couvert végétal protégeant le sol contre l’érosion.Dans de nombreuses régions d’Algérie, la multiplication des sentiers qui s’entrecroisent sur les pentes de ces collines témoignent de la perpétuation de cette pratique.Si la présence d’animaux dans les sous-bois peut permettre un débroussaillage et contribuer à la réduction des incendies, la charge des animaux reste inadaptée pour permettre la régénération de la végétation.Dès les années 1970, les coopératives d’élevage pastoral mises en place par les services agricoles dans le cadre de l’Association pour le Développement du Pastoralisme ont montré que, là où les parcours steppiques étaient protégés par des clôtures régulant la présence de moutons, la végétation était plus abondante.Gestion de l’eau : ces techniques ancestrales qui ont fait leur preuvesProgressivement, à partir du milieu des années 1980, une autre approche de la gestion des eaux de pluie a vu le jour en Algérie. C’est le cas à l’INRF où les chercheurs ont adopté une nouvelle approche visant à associer les agriculteurs et les populations rurales.Cette approche est née de l’analyse critique des pratiques anciennes et de travaux expérimentaux. En 2012, un groupe international de chercheurs a établi le bilan de soixante années de recherches sur l’érosion hydrique et la lutte antiérosive au Maghreb.Parmi leurs observations, il est apparu que pour réduire le ruissellement et l’érosion sur les sols en pente, le maintien d’une végétation herbacée était préférable aux seuls arbres.Ainsi en Tunisie, les oliviers sur sol nu ne réduisent l’érosion que de 10 % contre 80% lorsque le sol est couvert à plus de 60 % par « une litière, un paillage ou des résidus de récolte ». Au Maroc, en présence de végétation naturelle, l’érosion ne dépasse pas 2 t/ha/an mais dès que le sol est labouré, elle peut atteindre 20 t/ha/an.Il a été observé qu’en remplaçant le semis direct au labour, l’infiltration de l’eau dans le sol était augmentée de 30%. Or, en Algérie, le labour reste pratiqué sur 7 millions d’hectares de terres agricoles.Dans les régions aux sols érodés, pour freiner l’écoulement de l’eau dans des ravins, les chercheurs l’INRF et de l’IRD ont aménagé des seuils avec les moyens les plus divers : gabions, pierres sèches, grillage, pneus usagés, sacs d’engrais ; puis ils ont planté des arbres fruitiers et des fourrages.Progressivement ils ont noté que « la ravine s’est transformée en oasis linéaire où la biodiversité a été recréée, tandis que la dynamique de l’eau a été profondément améliorée ». Mieux, revenant dix années après sur les lieux, ils ont constaté que : « ces aménagements sont encore efficaces ».Ces « méthodes douces » contrairement aux anciennes banquettes aménagées à l’aide d’engins de chantier, sont gérées par les paysans et permettent de capter les eaux de surface.C’est le cas avec l’installation de digues au fonds des ravins, de cordons de pierres sèches, de cultures en courbe de niveau, de paillage ou de bandes enherbées aboutissant progressivement à l’établissement de terrasses. En Tunisie, la réalisation de cordons de pierres a réduit les crues de l’oued Zioud.Comme l’affirment les auteurs de ce bilan : « cette approche de la gestion durable de l’eau et de la productivité des sols interpelle les paysans, car elle leur restitue leur liberté d’innover. Elle a permis de resituer les techniques traditionnelles de gestion de l’eau et de la fertilité des sols de montagne dans le cadre d’un développement rural rénové ».Cette approche nouvelle est également prise en compte au niveau du Barrage vert, cette gigantesque ceinture verte conçue pour stopper l’avancée du désert en Algérie.En août 2023, Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage auprès de la Direction générale des forêts (DGF) vert indiquait à propos de ce projet : « Sa réhabilitation et son extension, relancées actuellement dans le cadre d’une stratégie rénovée, vont contribuer davantage à la prospérité des populations vivant dans ses espaces ».Une approche visible à travers les espèces choisies : « Parmi ces espèces, nous avons les arbres rustiques tels l’olivier, le pistachier, l’amandier et le caroubier », avait-elle confié à l’agence APS.De son côté l’association Torba pour le développement en Algérie de l’agro-écologie vulgarise l’installation de « swales » sur les sols en pente au niveau des petites exploitations agricoles dans les montagnes (Babors, Djurdjura, Tlemcen). Ces tranchées réalisées selon les courbes de niveau permettent de retenir l’eau des orages et assurent son infiltration.Une gestion de l’eau par des structures peu complexesLa crise de l’eau qu’a connue la wilaya de Tiaret a servi de révélateur des effets du réchauffement climatique en Algérie.L’expérience de ces 60 dernières années montre que la gestion de l’eau peut concerner le secteur agricole et passer par des structures peu complexes : haies en bordure de champs, murets de pierres, cuvettes en demi-lune autour des oliviers, cordons de pierres, terrasses progressives.Il s’agit de techniques connues des paysans et qui n’exigent pas de moyens mécaniques lourds. Ces résultats ont souvent été obtenus à travers de petits financements et une coopération entre chercheurs maghrébins et européens.Pour ces chercheurs, la rapidité de l’érosion pose un problème grave concernant « l’alimentation future d’une population en pleine croissance au Maghreb, puisqu’elle double tous les 25 ans ».Aussi recommandent-ils de faire connaître les ouvrages traditionnels et d’encourager les pratiques vertueuses. Certains chercheurs se prononcent pour l’attribution de subventions aux agriculteurs adoptant ces pratiques au titre de services écologiques rendus à la société. La réduction du labour ou de la vaine pâture peut en effet contribuer à réduire l’envasement des barrages.Ce sont là de nouveaux moyens dans la lutte contre le stress hydrique généralisé qui s’installe progressivement sur l’ensemble du Maghreb.SUR LE MEME SUJET :L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde" }, { "title": "Affaire Rachid M’Barki : nouvelles révélations sur le lobbying marocain en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/affaire-rachid-mbarki-nouvelles-revelations-sur-le-lobbying-marocain-en-france/", "description": "Développement spectaculaire dans l’affaire du journaliste franco-marocain de BFMTV, Rachid M’Barki, licencié par la...", "content": "Développement spectaculaire dansl’affaire du journaliste franco-marocainde BFMTV, Rachid M’Barki, licencié par la chaîne française d’information, en février 2023, pour manipulation de contenus au profit de son pays d’origine, le Maroc.Une année après l’éclatement du scandale, Rachid M’Barki est passé aux aveux, révélant aux enquêteurs des faits graves.Dans ses sujets diffusés à l’antenne, le journaliste développait notamment la rhétorique et les thèses du Maroc sur la question du Sahara occidental. Une enquête interne déclenchée en janvier 2023 a conduit à sa suspension puis à son licenciement pour «faute grave» le 23 février de la même année, avec dépôt de plainte.Rachid M’Barki a été mis en examen en décembre dernier. En garde à vue, il est vite passé aux aveux, selon les informations du Parisien diffusées jeudi 18 janvier.Il a avoué devant les policiers avoir reçu jusqu’à 8.000 euros d’un lobbyiste qui lui fournissait des sujets «clés en main» pour défendre des intérêts étrangers et privés. L’enquête interne de BFMTV avait recensé au moins treize sujets «problématiques».«Il m’est arrivé de recevoir des sommes d’argent […] Oui, je reconnais les faits de corruption passive», a déclaré M’Barki devant la police, ajoutant, en sanglots, qu’il a été «manipulé».On évoque une vaste opération de lobbying et de manipulation qui a profité au Maroc, au Qatar, au Kazakhstan et à des oligarques russes.Rachid M’Barki – Maroc : des aveux retentissantsLes aveux de Rachid M’Barki ont été confirmés par le lobbyiste Jean-Pierre Duthion, mis lui aussi en examen dans l’enquête sur l’ingérence étrangère dans la politique et l’actualité françaises.Jean-Pierre Duthion a reconnu devant les enquêteurs qu’il a rémunéré le journaliste franco-marocain, rapporte le journal Sud-Ouest vendredi 19 janvier, citant une source proche du dossier. Le lobbyiste a dit qu’il a remis à Rachid M’Barki des enveloppes et lui a fait un virement de 2.000 euros.Le journaliste pourrait, par ailleurs, faire l’objet de nouvelles poursuites pour parjure, pour avoir menti sous serment lors de son passage devant une commission d’enquête parlementaire en mars 2023. Le président de la commission, le député, Jean-Philippe Tanguy (RN), a fait part de son intention de saisir la justice.Les travaux de la Commission d’enquête que j’avais l’honneur de présider avaient bien visé juste.Compte tenu de ces révélations, M. M’Barki, mais aussi le « lobbyiste » M. Duthion auraient menti sous serment aux parlementaires.Je vais donc saisir les autorités compétentes.https://t.co/04NaYc8z7z— Jean-Philippe Tanguy Ⓜ️ (@JphTanguy)January 19, 2024Selon Sud-Ouest, l’enquête s’intéresse aussi au politologue spécialiste du Qatar, Nabil Ennasri, en détention provisoire depuis octobre dernier, et au député écologiste, Hubert Julien-Laferrière.L’enquête avait été déclenchée après la plainte de BFMTV et des révélations faites simultanément par le collectif de journalistes Forbidden Stories qui pointaient les activités de Team Jorge, une société israélienne spécialisée dans la désinformation.L’affaire avait éclaté quelques semaines après le retentissant scandale qui aéclaboussé le Marocen décembre 2022. Une enquête de la justice belge avait mis au jour un vaste réseau de corruption de députés européens par des États étrangers, dont le Maroc et le Qatar.SUR LE MÊME SUJET :Maroc : le « Pablo Escobar du Sahara » fait tomber des têtes" }, { "title": "CAN 2023 : l’Algérien Adel Amrouche lourdement sanctionné après ses propos sur le Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/can-2023-lalgerien-adel-amrouche-lourdement-sanctionne-apres-ses-propos-sur-le-maroc1/", "description": "Double sanction pour le sélectionneur algérien de la Tanzanie. Adel Amrouche a accusé le...", "content": "Double sanction pour le sélectionneur algérien de la Tanzanie.Adel Amrouchea accusé le Maroc de «choisir ses arbitres», il a écopé d’une lourde sanction de la CAF et il a été viré par la Fédération tanzanienne de football.Après la défaite de son équipe face au Maroc lors de la première journée de la CAN 2023 (groupe F) mercredi 17 janvier sur le score de 3-0, le technicien algérien n’a pas mâché ses mots. Il a dit ce que tout le monde pense sur l’influence de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) dans les instances de la CAF.«Lors du dernier match face au Maroc, ils nous ont imposé de jouer le soir alors qu’on voulait jouer en début d’après-midi», a dénoncé Adel Amrouche, avant d’enfoncer le clou : «Actuellement, c’est le Maroc qui gère le football africain. Ils choisissent aussi leurs arbitres et nous, nous demeurons de simples spectateurs».La CAF sanctionne lourdement le technicien algérien Adel AmroucheAu sein de la CAF, l’influence de la Fédération marocaine et de son président Fawzi Lekjaa est un secret de Polichinelle, comme l’a montré l’attribution de la CAN 2025 au Maroc au détriment de l’Algérie, dont le dossier est plus solide.L’attribution de la CAN 2023 a étéficeléeau profit du Maroc bien avant le vote du comité exécutif de la CAF où l’influence du président de la FRMF est importante.Après ses déclarations sur le Maroc, la commission de discipline de la CAF a infligé vendredi 19 janvier une sanction de huit matchs à Adel Amrouche qui a été désavoué par sa Fédération. Cette dernière a annoncé qu’elle mettait fin au contrat avec Adel Amrouche et a désigné Hemed Morocco comme sélectionneur par intérim.«Nous ne soutenons catégoriquement pas cette déclaration car nous respectons le Maroc pour son travail acharné dans le développement du football et saurons quoi faire face à la déclaration imprudente et provocatrice de l’entraîneur», a déclaré le président de la Fédération tanzanienne de football, Wallace Karia, après les propos d’Adel Amrouche sur l’influence du Maroc au sein de la CAF.SUR LE MÊME SUJET :CAN 2025 : le Maroc s’attribue l’organisation et crée la polémique" }, { "title": "CAN-2023 : l’Algérien Adel Amrouche dans la tourmente après des propos sur le Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/can-2023-lalgerien-adel-amrouche-dans-la-tourmente-apres-des-propos-sur-le-maroc/", "description": "Le sélectionneur algérien de la Tanzanie, Adel Amrouche, est attaqué de toutes parts pour...", "content": "Le sélectionneur algérien de la Tanzanie, Adel Amrouche, est attaqué de toutes parts pour avoir dénoncé l’influence au sein de laCAFdu Marocain Fouzi Lekjaa.La Fédération tanzanienne l’a désavoué publiquement et la CAF aurait décidé de le déférer devant la commission de discipline, à en croire des médias marocains.La Tanzanie et le Maroc sont dans le même groupe F avec la RD Congo et la Zambie dans cette CAN-2023 qui se déroule en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février.Les deux sélections se sont affrontées mercredi 17 janvier et la rencontre s’est soldée par une nette victoire des demi-finalistes du dernier mondial (3-0).Avant lematch, Amrouche s’est plaint ouvertement de l’influence marocaine sur les décisions de la CAF.Le technicien algérien a accusé les Marocains de «tout décider dans le football africain», regrettant que les autres ne font que suivre en spectateurs. «Ils choisissent aussi leurs arbitres», a-t-il soutenu.L’Algérien Adel Amrouche devant la commission de discipline de la CAF, selon la presse marocaineL’allusion est à l’influence qui n’est un secret pour personne du président de la Fédération royale, la FRMF, Fouzi Lekjaa, au sein de l’instance africaine dont il est le vice-président et membre du comité exécutif.De pareilles accusations avaient notamment ciblé Lekjaa lors de l’attribution à son pays de l’organisation de la CAN-2025 l’été dernier au détriment d’autres candidatures solides, dont celle de l’Algérie.Les propos de Adel Amrouche ont suscité un tollé non seulement au Maroc mais aussi en Tanzanie où la Fédération locale s’est démarquée des accusations de son sélectionneur.Le président de la Fédération tanzanienne Wallace Karia a qualifié la déclaration de l’entraîneur d’ «imprudente et provocatrice».«Nous ne soutenons catégoriquement pas cette déclaration», a-t-il dit, ajoutant que la Fédération tanzanienne «saura quoi faire» après cette sortie.Les deux équipes se sont affrontées mercredi et Amrouche s’est montré fair-play en conférence de presse d’après-match, reconnaissant la qualité de l’équipe du Maroc.Avant la rencontre, il avait déjà fait les éloges des Lions de l’Atlas, rappelant leur parcours à la Coupe du monde 2022 et leur victoire face au Brésil en mars 2023.Néanmoins, l’incident n’est pas clos, à en croire la presse marocaine.Plusieurs journaux du royaume, dont le 360.ma, ont rapporté que Adel Amrouche est convoqué pour passer devant la commission de discipline de l’instance africaine ce jeudi 18 janvier suite à ses propos à l’égard du Maroc.Néanmoins, jusqu’en milieu de journée, l’information n’a pas été confirmée par la CAF sur son site officiel." }, { "title": "L’Algérie prend une nouvelle mesure économique contre le Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-prend-une-nouvelle-mesure-economique-contre-le-maroc/", "description": "L’Algérie a pris une nouvelle mesure économique contre le Maroc. Après la fermeture de l’espace...", "content": "L’Algérie a pris une nouvelle mesure économiquecontre le Maroc. Après la fermeture de l’espace aérien algérien aux avions marocains et du gazoduc GME dans la foulée de la rupture des relations diplomatiques en 2021, Alger s’attaque aux ports marocains.Les marchandises ayant transité par les ports marocains ne pourront pas entrer en Algérie. La décision survient après la reprise des échanges commerciaux avec l’Espagne après 18 mois de blocage, dimanche 14 janvier.La presse marocaine a repris une note de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF) partagée sur les réseaux sociaux algériens qui a enjoint aux banques commerciales de refuser les opérations de domiciliation des contrats de transport qui prévoient un transbordement ou un transit par les ports du Maroc.Il a été aussi exigé de s’assurer auprès des opérateurs économiques« que le transbordement/transit n’intervient pas par les ports marocains, avant de procéder à toute domiciliation ».La nouvelle mesure a été largement commentée au Maroc. Le journal Challenge.ma accuse l’Algérie de viser principalement le port de Tanger Med,« fleuron de l’écosystème portuaire marocain »et prévoit une augmentation des coûts du fret maritime vers l’Algérie.Allant plus loin, Challenge.ma écrit que cette décision des autorités algériennes vient contrer l’initiative du roi Mohammed VI d’offrir un accès à l’océan Atlantique aux pays du Sahel.Il échappe toutefois aux journaux marocains qui critiquent cette mesure qu’il s’agit d’une décision souveraine d’un État qui gère son économie et ses infrastructures en fonction de ce que dictent ses intérêts économiques et politiques, et que des mesures plus douloureuses pour le Maroc ont été prises par le passé.Cette décision pourrait profiter aux ports espagnols et affaiblir la position des ports marocains dans la région. L’Algérie étant un important importateur au Maghreb.En 2023, les importations algériennes devaient se situer au-dessus de 41 milliards de dollars. Et selon les prévisions de la Loi de finances 2024, les importations de l’Algérie devraient atteindre 43,5 milliards de dollars cette année, puis 47,4 milliards de dollars en 2025 et 47,4 milliards USD en 2026.Algérie-Maroc : une nouvelle mesure économique douloureuseL’Algérie a pris plusieurs mesures économiques ces dernières années à l’égard du Maroc et elle les a toutes assumées.Après la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays en août 2021, l’Algérie a décidé de ne pas renouveler le contrat d’exploitation du Gazoduc Maghreb-Europe qui a expiré le 31 octobre 2021. Le gazoduc assurait l’acheminement du gaz algérien vers la péninsule ibérique via le territoire marocain.L’Algérie a aussi exigé de l’Espagne de ne pas revendre au Maroc le gaz qu’elle lui livre.La fermeture des ports algériens aux marchandises qui transitent par les ports marocains survient après la levée du blocage du commerce extérieur avec l’Espagne dans le sillage dudégel politiqueentre les deux pays.Les marchandises espagnoles devront de ce fait être acheminées vers l’Algérie, sans transiter par les ports marocains.Après dix-huit mois de vacance du poste, Alger a nommé un ambassadeur à Madrid en novembre dernier.La rupture entre l’Algérie et l’Espagne avait été provoquée en mars 2022 par la décision du gouvernement espagnol d’apporter son appui au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental.L’Espagne a toutefois changé de position en septembre dernier« à 180 degrés », selon le ministre algérien des Affaires étrangères Ahmed Attaf, d’où le retour à la normale entre les deux capitales.SUR LE MEME SUJET :Bombardements, hausse des taxes : ça chauffe entre le Maroc et la Mauritanie" }, { "title": "France - Maroc : la nomination de Stéphane Séjourné inquiète Rabat", "link": "https://www.tsa-algerie.com/france-maroc-la-nomination-de-stephane-sejourne-inquiete-rabat/", "description": "La nomination en France de Stéphane Séjourné comme ministre des Affaires étrangères est une...", "content": "La nomination en France de Stéphane Séjourné comme ministre des Affaires étrangères est une nouvelle qui ne réjouit pas auMaroc.Des critiques et des inquiétudes sont exprimées dans la presse du royaume au lendemain de l’annonce de la composante du nouveau gouvernement français.Lesrelations entre Rabat et Paristraversent une période de froid qui risque de se prolonger.La crise entre les deux capitales est à la fois due à l’implication des services marocains dans l’espionnage du téléphone du président français via le logiciel israélien Pegasus et au refus de la France de céder aux pressions marocaines pour reconnaître la «marocanité» du Sahara occidental.Le royaume est resté sans ambassadeur à Paris de janvier à octobre 2023.En juin, l’écrivain marocain proche du palais royal Tahar Ben Djelloun a révélé que le président Emmanuel Macron a «manqué de respect» au roi Mohamed VI au cours d’une discussion qu’ils ont eue sur l’affaire Pegasus.La nomination de Samira Sitail comme ambassadrice à Paris en octobre dernier avait laissé penser à un début de dégel de la relation bilatérale.Mais le remaniement gouvernemental en France, effectué jeudi 12 janvier 2024, est perçu à Rabat comme susceptible de «freiner» le rapprochement entre la France et le Maroc.En cause, la nomination de Stéphane Séjourné comme ministre des Affaires étrangères.Une nomination qui éclipse presque celle de la franco-marocaine Rachida Dati comme ministre de la Culture.Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice, très proche de l’ancien président Nicolas Sarkozy, «un ami du Maroc», est connue pour avoir toujours défendu publiquement les intérêts de son pays d’origine.Avec Eric Ciotti qu’elle a accompagné en mai dernier au Maroc, elle a plaidé pour un rééquilibrage de la politique maghrébine de la France, jugée favorable à l’Algérie, et pour la reconnaissance de «la souveraineté marocaine» sur le Sahara occidental.La nomination de Stéphane Séjourné comme chef de la diplomatie française critiquée au MarocSi son retour au gouvernement réjouit la presse marocaine proche du palais, c’est toutefois sur la nomination de Stéphane Séjourné aux Affaires étrangères que s’attardent les commentateurs marocains.Unanimement, les journaux du royaume rappellent le rôle de cet homme dans l’adoption par le Parlement européen de deux résolutions défavorables au Maroc en janvier et février 2023.La première, votée le 19 janvier 2023, critiquait les atteintes à la liberté de la presse au Maroc et la seconde, adoptée le 16 février, condamnait le Maroc pour son rôle dans le scandale de corruption de députés européens dévoilé en décembre 2022 par la justice belge.Alors que le royaume était considéré jusque-là comme «l’enfant gâté de l’Europe», cette double condamnation en moins d’un mois a été interprétée à Rabat comme une machination de la France dans un contexte de tensions entre les deux pays.Et pour cause, les députés européens du parti Renaissance d’Emmanuel Macron ont voté les deux résolutions défendues par le groupe Renew, présidé par Stéphane Séjourné.L’ancien diplomate marocain Ahmed Faouzi a accusé, dans une analyse sur le site Médias 24, le nouveau ministre français des Affaires étrangères d’avoir utilisé le groupe Renew «pour contrer les intérêts du Maroc à partir du Parlement européen» et d’être «le maître de cérémonie pour monter le PE contre le royaume».«Au lieu d’éteindre l’incendie, il s’est totalement employé à l’attiser», et son «activisme débordant a marqué les esprits au Maroc», rappelle le diplomate.Celui-ci dit attendre les actes du nouveau ministre, qu’il faudra «observer à la loupe», notamment sa première visite hors de l’UE qui «déterminera les priorités qu’il se donnera vis-à-vis du Maghreb».Quoi qu’il en soit, «son passé de militant contre les intérêts du Maroc lui restera collé à la peau», estime Ahmed Faouzi.Le journal Tel Quel qualifie pour sa part Stéphane Séjourné d’ «architecte des deux résolutions» anti-Maroc au Parlement européen et s’interroge si sa nomination comme chef de la diplomatie française ne va pas «freiner les prémices de rapprochement entre le royaume et l’Hexagone».«Désormais, le nouveau ministre des Affaires étrangères est dirigé par une personnalité perçue comme hostile au Maroc», écrit l’Opinion.ma qui qualifie Séjourné de «cheville ouvrière» des deux résolutions du Parlement européen, estimant qu’il a, en tant que tel, «exacerbé la crise entre le Maroc et la France»." }, { "title": "Maroc : sécheresse, pauvreté et énième résidence à l’étranger pour Mohammed VI", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-secheresse-pauvrete-et-enieme-residence-a-letranger-pour-mohammed-vi/", "description": "Le roi du Maroc a le sens des priorités. Alors que les alertes des...", "content": "Leroi du Maroca le sens des priorités. Alors que les alertes des organismes officiels se multiplient sur notamment l’aggravation de la sécheresse et la montée de la pauvreté dans le royaume, Mohammed VI s’offre une résidence supplémentaire à l’étranger, au bord des eaux turquoise de l’océan Indien.C’est un pan entier de l’économie marocaine qui est mis en péril. Le secteur agricole, qui génère près de 12 % du PIB du royaume, est frappé de plein fouet par cinq années consécutives desécheresse.Cette dernière affecte aussi directement l’approvisionnement en eau de la population, dont le ratio par habitant a fortement chuté en quelques décennies, de 2.500 M3 en 1960 à seulement 650 M3 actuellement. Les prévisions sont encore plusalarmantes. En 2030, la part d’eau par habitant sera de 500 M3 si la situation actuelle perdure.Le Maroc a beaucoup investi dans la construction de barrages ces dernières décennies. Il dispose aujourd’hui de 150 grands barrages avec une capacité totale de stockage de 19 milliards de mètres cubes, en plus de 137 ouvrages de moyenne capacité et 129 petits barrages. Mais leur taux de remplissage est au plus bas et certains sont à sec.Le rationnement de l’approvisionnement des ménages a commencé dans certaines régions et l’avenir de nombreuses filières agricoles est incertain.Les difficultés de l’agriculture marocaine risquent d’aggraver la pauvreté galopante, portée par une forte inflation qui touche principalement les produits alimentaires et les carburants.Selon la Confédération générale du travail (CDT), le taux de pauvreté dans le royaume s’est aggravé ces deux dernières années, touchant 3,2 millions de Marocains. La crise n’a toutefois pas touché la classe aisée, accentuant les inégalités.Une énième résidence pour Mohammed VI alors que les sinistrés du séisme sont toujours sous des tentesSelon le rapport mondial sur lesinégalités(inequality World Report) publié en mars 2023, le Maroc est l’un des pays les plus inégalitaires de la planète avec la moitié des revenus accaparés par 10 % de la population. Les premiers privilégiés sont évidemment les courtisans de la Cour et la famille royale.Dans cette situation de détresse sociale, le roi Mohammed VI ne s’est pas embarrassé de scrupules pour agrandir sa collection de pied-à-terre à l’étranger.Le journal en ligne marocain Le Desk a rapporté dimanche 7 janvier que le souverain est en train de se faire construire une somptueuse résidence à Zanzibar, sur l’océan indien.Cela au moment où «les victimes du tremblement de terre au Maroc souffrent du froid sous des tentes», dénonce sur la plateforme X le youtubeur marocain Adnane Filali.Pendant que les victimes du tremblement de terre au 🇲🇦souffrent du froid sous des tentes,M6 se construit un énième palais.Après Paris, Betz, et ses nombreux châteaux aux Maroc et autour du monde, le Roi du Maroc choisit cette fois-ci Zanzibar pour dépenser l’argent des miséreux.pic.twitter.com/OpkAgNKEA0— Adnane Filali (@AdnaneFilalitv)January 8, 2024Depuis au moins 2018, le roi Mohammed VI, dont la holding royale contrôle les principales activités du royaume, passe plus de temps à l’étranger que dans son royaume.Outre ses dizaines de palais au Maroc, il possède aussi de nombreuses résidences à l’étranger, notamment en France et au Gabon, ses deux destinations privilégiées.Selon le Desk, la future nouvelle résidence royale a été conçue sur la base d’un palais ayant appartenu à un sultan omanais sur l’île de Zanzibar, dans l’océan indien.Les travaux, pris en charge par la Société générale des travaux du Maroc (SGTM), sont presque finis et le roi pourrait y emménager bientôt, ajoute la même source.La SGTM «a dépêché à Zanzibar la fine fleur de ses équipes, techniciens et artisans, pour veiller à la réalisation de la future résidence du souverain», écrit Le Desk." }, { "title": "CAN-2023 : la CAF soupçonnée de favoritisme au profit du Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/can-2023-la-caf-soupconnee-de-favoritisme-au-profit-du-maroc/", "description": "La Coupe d’Afrique des nations – CAN 2023- n’a pas encore commencé qu’une polémique...", "content": "La Coupe d’Afrique des nations – CAN 2023- n’a pas encore commencé qu’une polémique éclateimpliquant l’équipe de football du Maroc. La Confédération africaine de football (CAF) est de nouveau soupçonnée de favoritisme au profit des Lions de l’Atlas.La CAN-2023 (reportée à 2024) va débuter samedi 13 janvier en Côte d’Ivoire et s’étalera jusqu’au 11 février.  Demi-finaliste du Mondial 2022 au Qatar, le Maroc est logiquement un favori en puissance pour remporter le trophée et accrocher une deuxième étoile africaine à son maillot.Dans le premier tour de ce tournoi, le tirage au sort a mis l’équipe de Walid Regragui dans le groupe F en compagnie de la République démocratique du Congo, de la Zambie et de la Tanzanie.Un groupe largement à la portée du Maroc mais le très influent président de la FRMF (Fédération royale marocaine de football), Fouzi Lekjaa, ne souhaite prendre aucun risque et veut mettre toutes les chances du côté de son équipe en lui assurant des conditions de préparation idéales.Certains le soupçonnent même d’avoir usé de son influence au niveau de l’instance africaine, dont il est vice-président et membre du comité exécutif, pour que les Lions de l’Atlas puissent se préparer sur le terrain même qui abritera leurs matchs du premier tour. Tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux à propos du rôle de Lekjaa reste au stade des soupçons, mais cette dérogation aux usages est bien réelle.CAN 2023 : l’exception faite au MarocL’équipe du Maroc disputera jeudi 11 janvier à 18h, soit deux jours avant le début de la compétition, un match amical face à son homologue de Sierra-Léone sur le terrain du stade Laurent-Pokou à Sans Pedro, dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire.Le match est officiellement programmé dans cette enceinte. Pendant le premier tour, leMarocjouera deux rencontres sur le même terrain, face à la Tanzanie le 17 janvier à 17h et devant la République démocratique du Congo le 21 janvier à la même heure.Aussi, c’est à San Pedro que l’équipe du Maroc a choisi de se préparer en prévision du tournoi africain. Elle a pris ses quartiers dans cette ville dimanche 7 janvier, soit l’une des premières sélections à arriver en Côte d’Ivoire.Les autres sélections n’ont eu droit à cette exception. Par exemple, l’équipe d’Algérie s’est préparée au Togo alors qu’elle jouera ses matchs de la phase de poules de la CAN 2023 à Bouaké.Ce n’est pas la première fois que Fouzi Lekjaa est soupçonné d’avoir usé de son pouvoir au sein de la Confédération africaine pour favoriser son pays. Des doutes de ce genre ont entouré l’attribution de l’organisation de la CAN-2025 au Maroc au détriment de plusieurs autres candidatures solides, dont celle de l’Algérie.C’est Lekjaa lui-même qui a annoncé fin juin dernier devant le parlement de son pays, avant la CAF, l’attribution du tournoi au Maroc. L’Algérie a annoncé le 26 septembre le retrait de sa candidature pour les éditions 2025 et 2027.SUR LE MÊME SUJET :Cérémonie des CAF Awards : l’Algérie boude et envoie des messages clairs" }, { "title": "Bombardements, hausse des taxes : ça chauffe entre le Maroc et la Mauritanie", "link": "https://www.tsa-algerie.com/bombardements-hausse-des-taxes-ca-chauffe-entre-le-maroc-et-la-mauritanie/", "description": "De nombreux évènements se passent depuis quelques jours à la frontière entre la Mauritanie...", "content": "De nombreux évènements se passent depuis quelques jours à la frontière entre laMauritanieet le Sahara occidental occupé par le Maroc.Avec les évènements qui se succèdent, du meurtre de civils par les drones marocains à la hausse des taxes douanières au passage d’El Guerguerat, il est difficile de parler d’une simple coïncidence.Selon le site marocain le360.ma, les autorités mauritaniennes ont décidé subitement d’augmenter de 171% les taxes douanières appliquées aux marchandises marocaines qui entrent en Mauritanie par le passage d’El Guerguerat, à la pointe sud du Sahara occidental.Dans un reportage mis en ligne ce dimanche 7 janvier sur sa page sur X, le journal marocain a indiqué que plusieurs camions marocains de transport de marchandises sont bloqués au niveau de son point de passage que le Maroc occupe illégalement.Des chauffeurs et commerçants ont expliqué que les tarifs douaniers sont passés d’un coup et sans préavis de 1600 à 4600 euros pour un camion gros porteur.Pris au dépourvu, les chauffeurs qui se sont présentés à la frontière n’ont pas pu la traverser faute de pouvoir payer les montants exigés. Ils demeurent bloqués de l’autre côté de la frontière.Même s’ils parviennent à payer les taxes, il leur sera difficile d’écouler leur marchandise, essentiellement des fruits et légumes, sur les marchés mauritaniens à cause de la répercussion de la hausse des taxes de dédouanement sur les prix.Selon les statistiques marocaines, 45 000 camions ont traversé le passage d’El Guerguerat en 2022.Maroc – Mauritanie : le jeu dangereux du MakhzenL’attaque de cette zone en novembre 2020 par l’armée marocaine a amené le front Polisario à annoncer la reprise de la lutte armée, accusant le Maroc d’avoir violé les accords de cessez-le-feu de 1991.La décision des autorités mauritaniennes d’augmenter les tarifs douaniers survient alors que des informations sont rapportées à propos d’une nouvelle agression de l’armée marocaine contre des civils mauritaniens dans la même zone d’El Guerguerat.Le 31 décembre dernier, de nombreux médias, dont l’agence espagnole EFE, ont fait état de la morts de trois ressortissants mauritaniens, tués par un tir de l’armée marocaine effectué par drone.Les trois victimes seraient des orpailleurs, selon la même source. Ce n’est pas la première fois que des civils mauritaniens ou algériens sont ciblés par l’armée marocaine à la frontière entre le Sahara occidental et la Mauritanie.Le 1er novembre 2021, trois commerçants algériens ont été tués par l’aviation marocaine. Uneprovocationcontre l’Algérie avait alors saisi plusieurs organisations internationales dans un contexte de fortes tensions entre les deux pays et au moment où le Maroc intensifiait ses relations militaires avec Israël. Les attaques contre les mauritaniens sont encore plus récurrentes.Il y a lieu de s’interroger s’il n’y a pas un lien entre ces meurtres de civils mauritaniens et la décision des autorités de Nouakchott. D’autant plus qu’un autre fait a précédé ces deux événements.Le 23 décembre, le Maroc a réuni à Marrakech les ministres des Affaires étrangères de quatre pays du Sahel auxquels il a proposé une alliance géostratégique et économique en leur miroitant un « désenclavement » par l’utilisation des infrastructures portuaires marocaines. Il s’agit du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad, des pays dépourvus d’un accès à la mer.Certains observateurs y ont vu une énième tentative de Rabat de saper le projet algérien de route transsaharienne, comme elle tente de le faire pour le projet de gazoduc Nigeria – Algérie.Le désenclavement des quatre pays du Sahel, tel que proposé par le Maroc, est tributaire de l’accord de la Mauritanie. L’interrogation sur la corrélation de tous ces événements dévient dès lors légitime.SUR LE MÊME SUJET :Sécheresse : les images terrifiantes du deuxième plus grand barrage au Maroc" }, { "title": "Le RN aux portes du pouvoir : ces Algériens de France qui pensent à un plan B", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-rn-aux-portes-du-pouvoir-ces-algeriens-de-france-qui-pensent-a-un-plan-b/", "description": "No Description", "content": "L’onde de choc provoquée par la victoire duRassemblement national (RN) en Francelors des élections européennes du 9 juin fragilise davantage la situation des Franco-Algériens qui sont visés depuis des années par l’extrême-droite.France, présidentielle.Ladiaspora algérienne, qui est l’une des populations étrangères les plus importantes en France, a vécu ce scrutin comme un signal d’alerte.Pour beaucoup d’entre eux, il faut se préparer au pire et anticiper une prise de pouvoir réelle de l’extrême-droite en France. Leur premier réflexe ? S’assurer de l’obtention d’une nationalité algérienne.L’organisation d’élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président Emmanuel Macron après cette défaite électorale, laisse craindre une large élection de députés d’extrême-droite aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.Une telle situation politique pourrait favoriser l’intégration de leaders du Rassemblement national – le parti d’extrême-droite ayant reçu le plus de suffrages – au sein du gouvernement français.Les Algériens seront visés par l’extrême-droite, et ils le saventPour de nombreuxAlgériens de France, un tel scénario serait un désastre. Et pour cause, l’extrême-droite n’a jamais caché ses objectifs politiques concernant la gestion de l’immigration en France et plus particulièrement la place spéciale accordée à la population d’origine algérienne.Le Rassemblement national combat sur le plan idéologique et politique la présence trop importante de générations d’Algériens, de la première immigration à sa descendance, pourtant née sur le territoire français.Dès le lendemain des élections européennes, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu est venu rappeler l’obsession de son parti pour l’Algérie.Il a rappelé que l’une des premières actions du parti, en cas de victoire lors des législatives, serait d’abroger les accords de 1968 entre l’Algérie et la France.Cette décision est justifiée par la lutte les clandestins algériens qui font l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une communication politique qui place les Algériens au cœur des problèmes migratoires de la France.L’immigration au sens large est aussi l’une des trois urgences que le RN a promis de régler en cas de victoire aux législative. Le parti d’extrême-droite a toujours revendiqué son intention de réduire au maximum la venue d’étrangers extra-européens en mettant un terme au droit du sol et au regroupement familial.Mais aussi en élaborant une loi immigration qui faciliterait l’expulsion systématique d’étrangers ayant une autre nationalité en cas de délit ou de crime.Impossible pour les Algériens de la diaspora en France de ne pas se sentir visés. Si un droit fondamental comme le droit du sol est supprimé, qu’en sera-t-il du renouvellement de titres de séjour ou encore de l’obtention de la nationalité française, ces moyens d’intégration pourront-ils être menacés un jour ou l’autre ?C’est en tout cas les questionnements qui reviennent au sein des communautés algériennes situées dans les grandes villes françaises.Un deuxième passeport, une vraie sécurité ?Les Français d’origine algérienne sont conscients que l’officialisation d’une extrême-droite au pouvoir peut potentiellement bouleverser leur quotidien en France.Pour certains, il existe une première mesure de protection évidente : s’assurer une place dans leur second pays, afin de parer à n’importe quelle situation politique en France.Nous avons rencontré plusieurs Algériens qui ont accéléré leur demande de nationalité algérienne ou leur renouvellement de passeport.« J’y pensais depuis un moment mais là ça a tout accéléré. Demander la nationalité algérienne est devenu une urgence. Je pense que ça reste une sécurité quand on est Français descendant d’immigrés dans un pays qui assume de plus en plus son racisme et serait prêt à l’institutionnaliser à travers des lois », raconte Celia, une franco-algérienne basée à Paris.« C’est une évidence. Plus j’ai de passeports et plus je suis en sécurité », estime Amine, basé en région parisienne.Ces Algériens sont-ils alarmistes ou lucides ? Pour l’heure les intentions de l’extrême-droite laissent penser que les Algériens ayant une nationalité française et une résidence longue ne seront pas impactés par les mesures législatives de l’extrême-droite si cette dernière accède au pouvoir.Cependant c’est sur le plan idéologique que certains Français d’origine algérienne craignent de ne plus se sentir chez eux en France. Que reste-t-il dans un pays qui assume publiquement de voter massivement pour des partis attisant une hostilité constante à l’égard des Algériens de France ?Le pays a enregistré une hausse de 32% des actes racistes en 2023 par rapport à 2022. L’année précédente, la hausse observée était de 4%.Les services de police ont recensé près de 15.000 actes de racisme et antireligieux. On parle seulement de ceux déclarés et dénoncés. Qu’en est-il de ceux passés sous silence ? Comment cette courbe tristement ascendante va-t-elle évoluer après une succession de victoires de l’extrême-droite ?D’où la nécessité de compter sur un autre « chez soi ». ‘Je ne vais pas attendre d’être exclu de mon propre pays pour réagir. J’ai subi pas mal d’agressions racistes ces dernières années. Je sens que ma place est constamment menacée au travail. Je fais profil bas pour le moment, mais jusqu’à quand ?\", s’interroge Amine.« Je n’en peux plus et surtout je ne suis pas du tout assuré que les choses ne vont pas empirer. Avoir un passeport algérien valide me rassure. Je pourrais toujours me réfugier dans mon second pays ou un autre État qui reconnaît ma nationalité algérienne », estime Amine.Difficile d’être rassuré dans une France qui peine à avoir de bonnes relations avec sa communauté algérienne depuis plusieurs années.L’Algérie est constamment placée au centre des tensions politiques en France.L’extrême-droite n’est pas la seule à s’acharner sur les Algériens. Le 30 mai dernier, le parti Les Républicains (droite) était allé jusqu’à publier un tweet haineux sur X dans lequel on voyait un photomontage des supporters algériens sur les Champs Elysées avec le commentaire  « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF », suivi du #OneTwoThree.Sans oublier la question mémorielle qui continue d’entacher les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie et de maintenir une tension perpétuelle entre les deux pays.En face, l’Algérie fait des appels du pied à ses ressortissants de l’étranger en leur facilitant l’accès au pays. Les autorités algériennes n’hésitent pas à valoriser la diaspora algérienne en l’invitant à s’impliquer dans les prochaines élections algériennes ou encore à venir investir dans leur second pays qui les accueillera toujours les bras grands ouverts.Des arguments qui pourraient faire mouche auprès des Algériens de France effrayés par cette extrême-droite française de plus en plus puissante.Offrir une porte de sortie à leurs enfantsMême si le scénario d’une extrême-droite au pouvoir en France reste hypothétique pour le moment, certains Algériens de France veulent déjà penser à l’avenir.La montée des droites ne concerne pas seulement la France mais une grande partie de l’Europe. Pour les Algériens de la 2e et la 3e génération, il faut d’ores et déjà imaginer un avenir sombre pour les non-Européens, notamment les Algériens. Certains parents prennent les devants pour leurs enfants et demandent pour eux la nationalité algérienne.« J’ai paniqué quand j’ai vu que j’avais perdu mon S12 (acte de naissance spécial) et ceux de mes enfants. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pouvoir vivre qu’en France. Conserver ma nationalité algérienne et la transmettre à mes enfants est un choix qui me rassure. J’ai appelé le Consulat algérien pour m’assurer que je pouvais quand même renouveler mes papiers algériens et faire ceux de mes enfants. Ils m’ont dit que oui, j’étais soulagée », raconte Rania, à Lyon.« Je sais que c’est une drôle de démarche. Mes enfants ne sont jamais allés en Algérie, ils ne parlent pas un mot d’arabe. Je veux juste leur donner une option par sécurité. C’est assez instinctif », estime Rania, mère de trois enfants.À l’heure actuelle, il n’est pas possible de chiffrer les demandes de passeports afin de voir si l’on peut observer une recrudescence de demandes dans les consulats algériens de France.Les législatives françaises seront une échéance charnière pour les Algériens de France qui détiendront à travers les résultats une preuve que leur pays est encore une terre d’accueil ou non." }, { "title": "Présidentielle en Algérie : les signes d’une candidature de Tebboune se multiplient", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-les-signes-dune-candidature-de-tebboune-se-multiplient/", "description": "No Description", "content": "Une autre note vient s’ajouter à la partition appelant Abdelmadjid Tebboune à briguer un secondmandat présidentielà la tête de l’Algérie.Abdelmadjid Tebboune, présidentielles anticipées.Après le mouvement El Bina et le RND, c’est au tour du FLN, parti majoritaire au Parlement nationale d’appeler le président sortant à « poursuivre le processus de réformes et de développement ».« Fidèle à ses principes et avec conviction, le FLN exhorte le président de la République à briguer un secondmandatpour parachever le processus de réformes et de développement », note l’ex-parti unique dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son comité central tenu ce week-end à Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger.Même s’il ne s’agit que d’une invitation, formule d’usage des partis pro-pouvoir, le FLN ne caresse pas moins l’espoir que Abdelmadjid Tebboune réponde à son appel.Le Comité central du FLN formule le voeu que « le Président de la République répondra à cet appel renforcé avec honnêteté et loyauté envers l’Algérie, et soutenu par la confiance de millions d’Algériens et d’Algériennes, qui espèrent réaliser leurs aspirations légitimes à un État fort, sûr, prospère et développé », ajoute le texte.Ce soutien, du reste prévisible, a été formulé dès l’ouverture des travaux du Comité central par Abdelkrim Benmbarek, le secrétaire général du FLN qui été élu à la tête de l’ancien parti unique en novembre 2023.« Notre soutien à Abdelmadjid Tebboune dépasse le sens d’allégeance (…) Il est de notre devoir de défendre les réalisations du président. Notre choix s’impose de lui-même au regard de son bilan que nul ne peut ignorer », avait-il justifié en vantant que son parti est la « première force nationale ».En exhortant ouvertement le chef de l’Etat à renouveler son bail à la tête de l’Etat, le FLN, bien qu’en net recul si l’on se fie à ses résultats obtenus lors des législatives de 2021, laisse peu de doutes quant à une potentielle candidature de Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.On voit mal, en effet, le FLN, appareil d’Etat depuis l’indépendance, s’engager dans une option à l’issue improbable. « Parti du pouvoir », selon l’expression du défunt Abdelhamid Mehri, le FLN, malgré les crises successives qui l’ont secoué, demeure une force politique assez présente dans les institutions de l’Etat et dispose de puissants relais parmi les notabilités, les zaouias et les féodalités locales.Cela sans compter les organisations, bien qu’à l’influence réduite dans la société, qui lui sont inféodées à l’image de l’organisation des moudjahidines et l’organisation des enfants de chouhadas.À ce titre et compte tenu de la singularité du fonctionnement institutionnel en Algérie, il reste un baromètre des grandes orientations politiques du régime.Jusque-là, hormis ses discours-bilans, ses projections concernant certaines réformes et le soutien exprimé ouvertement par le sénat en mai dernier, perçus par les observateurs comme de sérieux indices, rien n’indiquait formellement que Abdelmadjid Tebboune allait briguer un second mandat.Présidentielle en Algérie : le FLN appelle à son tour Tebboune à se représenterLorsqu’en décembre dernier, il a été invité par certains députés à briguer un deuxième mandat à l’occasion de son discours devant les deux chambres parlementaires réunies, Abdelmadjid Tebboune avait seulement concédé : «Que Dieu nous prête la santé nécessaire ».Mais depuis le récent appel de Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, visiblement au parfum, appuyé ce week-end par le FLN, l’option de la candidature de Abdelmadjid Tebboune ne fait plus mystère pour les partis qui multiplient les appels pour qu’il se porte candidat aux présidentielles du 7 septembre prochain.D’ailleurs, ces appels n’ont été ni contestés, ni désavoués par l’entourage et les proches du président de la République. Reste maintenant à savoir quand et dans quel format, Abdelmadjid Tebboune annoncera sa candidature.Il s’agit aussi de savoir comment il s’accommodera de ces soutiens, jugés encombrants il y a encore quelques années dans la foulée du mouvement populaire et dont il s’était passé dès son accession à la magistrature suprême en 2019 leur préférant la « société civile ». D’autant que ni le FLN, ni le RND, ni Abdelkader Bengrina n’avaient soutenu sa candidature en 2019.Mais, comme la politique est l’art du possible, tout porte à croire qu’un consensus au sommet de l’Etat se soit dégagé autour de sa candidature." }, { "title": "Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-vetements-produits-en-algerie-exportes-en-france-des-juillet/", "description": "No Description", "content": "La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.Vêtements de marque Tayal / https://tayal.dzÀ Rélizane, à l’ouest du pays, est implantéTayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française», a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.Une collaboration avec sept marques internationalesTarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. «On est certifié en tant que leur fournisseur», précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.«Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie», a expliqué le PDG de la société algéro-turque.Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.«La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie», regrette toutefois le PDG de Tayal. «Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970», a-t-il précisé." }, { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "No Description", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "Sécheresse : les images terrifiantes du deuxième plus grand barrage au Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/secheresse-les-images-terrifiantes-du-deuxieme-plus-grand-barrage-au-maroc/", "description": "Le Maroc, l’Algérie, la Tunisie : les pays du Maghreb souffrent du manque de...", "content": "LeMaroc, l’Algérie, la Tunisie : les pays du Maghreb souffrent du manque de pluie. Mais tous ne sont pas logés à la même enseigne. À nouveau le gradient de rareté Ouest-Est se confirme. Si la Tunisie et l’Algérie ont bénéficié de pluies en décembre, au Maroc celles-ci ne sont arrivées qu’en janvier.Le 5 janvier, les services de météorologie du Maroc ont publié le niveau des précipitations de ces 24 heures : 20 mm à Ifrane, 17 à Fès, 12 à Settat, 11 à Meknès, 7 à Tanger mais seulement 1 mm à Oujda, Marrakech et Casablanca.🇲🇦💧 Quand l’eau se fait rare: le barrage Al Massira se vide, les habitants et les agriculteurs en détresse«Les habitants de la région dépendent largement de l’eau pour leurs activités agricoles et pour abreuver leur bétail. Malheureusement, la situation est devenue critique.»pic.twitter.com/6JARgGgrO6— Le360 (@Le360fr)January 6, 2024Il était temps. En ce même début janvier, la presse marocaine fait état du niveau des réserves du barrage d’El Massira, deuxième plus grand barrage du Maroc. Il ne contient plus que 1 % sur une capacité totale de 2,6 milliards de mètres cubes.Un barrage capital pour l’alimentation de Casablanca, la capitale économique du Maroc. Au risque de rupture de l’approvisionnement en eau potable, la situation devient délicate pour les cultures. Car c’est dans cette région de Doukkala que se situe la raffinerie de la Compagnie sucrière du Maroc (Cosumar), une région qui est la principale productrice de betterave à sucre.Maroc : une agriculture basée sur l’eau souterraineDans la région de Meknès, la chaîne Al Hadath Maroc montre un visage de désolation. Les champs d’orge arrivés au stade gazonnant ont pris une teinte marron ; ils sont en partie desséchés.L’Office chérifien des phosphates (OCP) a lancé depuis 2018 l’opération Al Moutmir. Elle vise à vulgariser les nouvelles techniques d’arido-culture développées par la station agronomique de Settat, mais la tâche est immense.🔴💧 𝗔𝗹 𝗠𝗮𝘀𝘀𝗶𝗿𝗮: 𝗹𝗲𝘀 𝗶𝗺𝗮𝗴𝗲𝘀 𝗲𝗳𝗳𝗿𝗮𝘆𝗮𝗻𝘁𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝘀𝘀𝗲̀𝗰𝗵𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗱𝗲𝘂𝘅𝗶𝗲̀𝗺𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗴𝗿𝗮𝗻𝗱 𝗯𝗮𝗿𝗿𝗮𝗴𝗲 𝗱𝘂 𝗠𝗮𝗿𝗼𝗰Le barrage Al Massira est méconnaissable sous l’emprise de la sécheresse. Autrefois un réservoir d’eau…pic.twitter.com/QWJqoDhvC9— Le360 (@Le360fr)January 4, 2024Al Hadath Maroc indique que le niveau de l’eau dans les puits est passé de 24 à 36 mètres. Quant aux forages, leur débit a nettement diminué. Une situation qui n’avait pas été vue depuis 30 ans.La recharge des nappes demandera des années à condition que les pluies soient au rendez-vous et que les prélèvements en eau soient moindres.Or, dans la région, le maraîchage de plein champ, principalement l’oignon et la pomme de terre, s’est développé. «Ces cultures spéculatives attirent des locataires qui cultivent jusqu’à 100 ha par exploitation», notent Marcel Kuper et François Molle, deux experts français qui étudient la durabilité de l’exploitation des eaux souterraines dans le pourtour Méditerranéen.Ils pointent du doigt : «la très haute rentabilité de ces agricultures basées sur l’eau souterraine qui profite à des investisseurs qui ont les moyens de protéger leur rente».Les effets de la sécheresse mais également les structures sociales au Maroc sont tels que pour la première fois les autorités ont dû se résoudre au versement d’une aide sociale. C’est un million de familles qui est concerné, ce qui représente plus de 3,5 millions de Marocains vivant sous le seuil de pauvreté.Avec les premières pluies de janvier, l’espoir renaît dans les campagnes marocaines. À Nador, l’eau ruisselle à nouveau dans les rues de la ville et fait la joie des habitants.Le Maroc fait face à une adversité climatique particulière. Ces dernières années, le positionnement en Atlantique de l’anticyclone des Açores a tendance à dévier les masses d’air océanique vers l’Europe provoquant inondations dans le nord de la France et manque de pluies au Maghreb.À force de subventions, les agriculteurs marocains se sont massivement convertis à l’irrigation localisée par goutte à goutte. Et dans la campagne marocaine, rare sont les kits d’aspersion encore fréquemment utilisés en Algérie.Certes l’irrigation localisée permet d’économiser les ressources hydriques utilisées par le secteur agricole mais seulement à deux conditions : éviter les sur-arrosages et de ne pas affecter l’eau économisée aux cultures d’exportation.L’expertise d’un agriculteur marocainUne surconsommation qui constitue une hantise pour Khalid, un agriculteur marocain spécialisé dans la production d’oignons et de pomme de terre sur les 3 hectares de son exploitation.Sur les réseaux sociaux, il prodigue des conseils en matière d’irrigation. Il a opté pour l’irrigation par goutte à goutte, son installation lui permet d’irriguer la totalité de ses cultures.À la sortie du puits, un compteur volumétrique est placé sur la conduite principale. Indispensable, selon Khalid qui tient à connaître les quantités d’eau qu’il apporte à ses cultures.Trop d’eau favorise les maladies, explique-t-il, sans compter le coût du gasoil pour le fonctionnement de la motopompe. Un coût si élevé que bon nombre d’agriculteurs détournent les bouteilles de gaz subventionné pour faire fonctionner leur installation. Un gaz bien moins cher destiné à l’usage domestique.Pour cet agriculteur, la préoccupation est de préserver les ressources en eau. À l’intention des agriculteurs, il lance : «Cela ne sert à rien d’arroser durant des heures vos parcelles d’oignons. Une heure suffit pour que l’eau s’infiltre dans le sol et que les racines de vos plantes arrivent à la capter».Avant d’être dirigée vers ses champs, l’eau passe par un système de filtres, clapets et manomètres. Les premiers permettent d’éviter que du sable aille dans les canalisations et obstrue les goutteurs qui distribuent l’eau aux plantes.Quant aux manomètres, il indique : «Je les consulte plusieurs fois par jour. En amont, une surpression indique qu’un filtre est encrassé, tandis qu’en aval une chute de pression indique une fuite dans le réseau des gaines d’irrigation».Des engrais sont ajoutés à l’eau d’irrigation et par sécurité est installé un clapet anti-retour. L’agriculteur qui est suivi par plusieurs milliers d’internautes insiste : «La bonne compréhension de chaque élément de la station d’irrigation peut vous permettre de vous équiper sans avoir besoin de recourir à des intermédiaires. Vous pouvez ainsi faire des économies».Mais l’agriculteur met en garde ses collègues : «Avant de repiquer des hectares d’oignons, assurez-vous que le débit de votre puits puisse suffire».Ce type d’irrigation localisée commence à être utilisé en Algérie dans le cas des cultures de tomate de conserve ou de pastèques, mais encore très peu à El Oued. En Tunisie, le spécialiste en irrigation Bellachheb Chahbani a mis au point un système d’irrigation par goutte à goutte enterré qui apporte directement l’eau au niveau des racines des oliviers.Maroc : une agriculture à réinventerLa réduction du volume des pluies au niveau des pays du Maghreb se fait plus forte ces dernières années. Si le dessalement de l’eau de mer constitue une alternative pour l’alimentation en eau potable des villes, elle reste coûteuse en énergie pour des pays comme le Maroc et la Tunisie qui ne disposent pas de ressources en hydrocarbures comme l’Algérie.Une situation qui ne permet pas d’envisager une utilisation agricole. Dans chacun des pays maghrébins, c’est toute une agriculture qu’il s’agit de réinventer. Une course à l’utilisation de techniques économisant l’eau d’irrigation est engagée.Elle permet un répit, notamment à l’agriculture marocaine, particulièrement impactée par la diminution des ressources en eau. Mais le devenir de ce type d’agriculture comme fournisseur en fruits et légumes des marchés européens semble dorénavant compromis." }, { "title": "Maroc : un ex-député parmi les grandes figures du trafic de drogue vers l’Algérie", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-un-ex-depute-parmi-les-grandes-figures-du-trafic-de-drogue-vers-lalgerie/", "description": "Les révélations se poursuivent dans l’affaire du « Pablo Escobar du Sahara » qui...", "content": "Les révélations se poursuivent dans l’affaire du «Pablo Escobar du Sahara» qui ébranle le Maroc depuis quelques semaines. L’enquête sur les réseaux du narcotrafiquant morocco-malien a dévoilé aux enquêteurs des ficelles sur le trafic de cannabis vers l’Algérie. Celui qui se trouve derrière le réseau est une personnalité politique, selon la presse marocaine.Hadj Ahmed Ben Brahim, dit le Malien ou le « Pablo Escobar du Sahara », est un gros bonnet de la drogue de 47 ans.أظهرت التحريات التي قامت بها السلطات الأمنية في ملف بارون المخدرات الدولي بن إبراهيم، المعروف بـ« إسكوبار الصحراء »، أن البرلماني السابق باسم حزب الأصالة والمعاصرة، « ب. م »، كان من أبرز الوجوه التي تقوم بتهريب المخدرات عبر الحدود بين المغرب والجزائر.ووفق التحريات الأمنية، ومن خلال…pic.twitter.com/GpsZMIYa9S— Hespress هسبريس (@hespress)January 4, 2024Arrêté en Mauritanie en 2015 puis au Maroc en 2019, il a finalement décidé, après quatre ans de détention, d’entraîner dans sa chute ses complices marocains qui, selon lui, l’auraient trahi.Ses révélations ont conduit à l’incarcération d’une vingtaine de personnes, dont le président du Wydad de Casablanca, Saïd Neciri, et du magnat de l’immobilier Abdenbi Bioui. Les deux hommes sont membres de la direction du Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM), membre de la coalition gouvernementale.Maroc : un ex-député impliqué dans l’acheminement de la drogue vers l’AlgérieLa dernière révélation dans le dossier est rapportée par le site Hespress. Sur sa page sur la plateforme X, le journal a indiqué que les personnes interrogées par les enquêteurs de la police judiciaire marocaine ont donné le nom d’un des principaux personnages qui dirige le trafic du cannabis marocain vers l’Algérie.Il s’agit d’un ancien député désigné seulement par ses initiales, B. M. Ce dernier est le gendre de Abdenbi Bioui. Selon la même source, B. M. a mis en place un réseau logistique et humain afin d’acheminer d’importantes quantités de cannabis des lieux de production au Maroc directement vers le territoire algérien.Cette révélation survient deux jours après la publication du bilan opérationnel annuel de l’Armée nationale populaire algérienne. Selon le ministère de la Défense nationale, les éléments de l’ANP ont fait échec durant l’année  2023 à des tentatives de faire entrer sur le territoire algérien à partir des frontières marocaines plus de 57 tonnes de kif traité." }, { "title": "Erwan Davoux, candidat aux législatives françaises : « Diminuer les visas aux Algériens fut une erreur »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/erwan-davoux-candidat-aux-legislatives-francaises-diminuer-les-visas-aux-algeriens-fut-une-erreur/", "description": "No Description", "content": "Erwan Davoux est candidat aux élections législatives françaises anticipées du 30 juin prochain dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Dans cet entretien, il évoque ses liens avec le Maghreb, sa vision sur l’immigration, les relations franco-algériennes et Gaza.Vous vous présentez dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend le Maghreb. Pourquoi cette circonspection ?Je suis natif de Tunisie, (3ème génération), pays où j’ai grandi et pour lequel j’éprouve une immense affection. J’y ai effectué toute ma scolarité, dans l’enseignement français à l’étranger (mon père était enseignant au Lycée Français de la Marsa). Cela m’a particulièrement marqué. J’ai d’ailleurs participé à la création de l’association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde.J’ai sillonné les différents pays de la circonscription dans mes différentes fonctions de conseiller diplomatique. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de me rendre plusieurs fois à Alger et Oran et l’honneur d’y accompagner Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.Lorsque je suis arrivé à Paris pour mes études supérieures à l’Institut d’Études Politiques, j’ai choisi de faire aussi un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département d’études arabes. Afin de ne jamais rompre avec le monde arabe et consolider mon niveau en arabe littéral, langue que j’ai commencé à apprendre dès l’âge de 6 ans.Toutes mes racines sont dans cette circonscription.Vous vous présentez avec quel parti politique ?Je serai un candidat indépendant dont l’inspiration est gaullienne, chiraquienne et qui soutient les prises de positions remarquables de Dominique de Villepin.Je n’ai sollicité aucune investiture. Les partis politiques ne jouent plus leur rôle d’éclairer et contribuer au débat public mais servent uniquement les intérêts de leurs dirigeants. L’intérêt général, la France, les Français de l’étranger sont très loin de leurs préoccupations.Ma voie sera authentique et sincère, conformément à mon engagement de jeunesse derrière Jacques Chirac.L’immigration est au cœur des débats de la campagne électorale. Quelles sont vos propositions sur le sujet ?L’immigration est trop souvent au centre du débat comme si elle était le seul enjeu à relever. Il y en a bien d’autres !Souvent appréhendée sous un aspect purement négatif, de rejet de l’autre, de tout ce qui est différent, je plaide pour une position plus équilibrée. Une immigration maîtrisée est naturellement indispensable mais encore faut-il avoir une approche intelligente et sortir des clichés. Il y a naturellement des problèmes d’intégration qu’il faut affronter et régler. L’actuel pouvoir délaisse la politique de la ville et abandonne la mixité sociale. On communique peu ou pas sur les réussites exemplaires.La pratique de la langue et les attaches familiales me paraissent être les deux facteurs clés à prendre en compte. Sous cet angle, les Algériens n’ont aucune vocation à être pénalisés, bien au contraire.« La France est riche de sa diversité » déclarait Jacques Chirac dans son dernier message aux Français, en mars 2007. C’est ma position.Et concernant les visas Schengen pour les Algériens ?La décision brutale et purement électoraliste de diminuer de 50% la délivrance de visas pour les Algériens, en 2021, fut une erreur. Elle laissera un ressentiment durable négatif, en dépit d’un certain retour à la normale. La vie familiale, les projets ne doivent pas être pris en otage de contingences politiciennes décidées à l’emporte-Pièce ! La considération doit l’emporter sur la suspicion.Que proposez-vous concernant les relations entre la France et l’Algérie pour surmonter les blocages actuels ?Je souhaite, qu’après l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la relation connaisse une nouvelle impulsion forte. Je suis un partisan de l’amitié franco-algérienne. Je n’appartiens pas à la macronie mais mon pays passe avant tout. C’est l’intérêt de nos deux grandes nations, me semble-t-il, de parvenir à une relation intense et apaisée.L’occasion s’était déjà présentée avec Jacques Chirac, en 2005, mais nous avons manqué ce rendez-vous avec l’Histoire, à cause de ce stupide « Amendement Vanneste » sur le « rôle positif de la colonisation ».Cette fois, je pense que le contexte est favorable, les annonces faites récemment dans le domaine mémoriel, la restitution des biens, vont dans le bon sens.Un grand Traité d’Amitié fondateur permettant une appréhension lucide du passé et jetant les bases d’une relation future dense devra émerger. Peut-être doit-on s’inspirer du Traité de l’Elysée, conclu, en 1963 entre la France et l’Allemagne….Vous avez pris des positions courageuses concernant la guerre à Gaza. Si vous êtes élu, quels sont les projets que vous allez défendre à l’Assemblée nationale ?Les massacres commis à Gaza ne sont ni une parenthèse ni une simple question qui se limite à l’international. Ils me révoltent car ce sont tous les fondements de la civilisation qui sont remis en cause : égale valeur et dignité de la vie humaine. Le droit international et humanitaires sont bafoués. Les valeurs d’égalité et de Laïcité de la République sont écartées. En effet, la laïcité est la reconnaissance de toutes les religions comme respectables et leur traitement de manière égale. Elle ne doit pas être détournée pour jeter la suspicion sur l’une d’entre elles.Je déplore la passivité de la diplomatie française sur cette question et sa politique hésitante voir incohérente.  En revanche, je salue avec respect l’immense travail accompli par la diplomatie algérienne sur ce dossier fondateur.Dans l’immédiat, il s’agit de stopper le gouvernement de Netanyahou, les sionistes révisionnistes et les kahanistes suprémacistes en prenant des sanctions : gel des avoirs, interdiction de se rendre sur le territoire national, sanctions commerciales, révision de certains accords.Naturellement, les décisions que prendront la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International s’imposeront à tous.La reconnaissance de l’État palestinien est urgente, je suis certain que Jacques Chirac l’aurait fait depuis longtemps !À l’Assemblée Nationale, je porterai cette voie et cette voix là pour que la diplomatie française renoue avec sa tradition gaullo-chiraquienne, conforme à son histoire et à ses valeurs." }, { "title": "L’Algérie recrute des enseignants pour l’enseignement de l’arabe en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-recrute-des-enseignants-pour-lenseignement-de-larabe-en-france/", "description": "No Description", "content": "L’Algérieprend part à l’enseignement de la langue arabe en France. L’ambassade d’Algérie à Paris vient de lancer une opération de recrutement d’enseignants d’arabe contractuels dans les écoles élémentaires françaises.France / Par cyrano / Adobe StockCette opération pilotée par le service de l’enseignement de lalangue arabeen France vise le recrutement d’instituteurs dans 39 départements français.C’est une «opération de recrutement sur dossiers de candidatures pour l’accès au poste d’enseignant contractuel à temps partiel (payés à l’heure) de langue arabe dans les écoles élémentaires publiques françaises. La période de l’envoi des candidatures est fixée à vingt jours ouvrables, à compter de la publication du présent avis (du 14 juin au 15 juillet 2024)», a précisé l’ambassade d’Algérie dans un avis de recrutement qui a été partagé sur les réseaux sociaux par le député des Algériens de France Abdelouahab Yagoubi.L’Algérie recrute des enseignants d’arabe dans plusieurs départements en FranceLes candidats à ces postes doivent «posséder la nationalité algérienne et résider en France» ; ne pas avoir commis d’actes touchant la souveraineté et l’intérêt national; être titulaire d’un diplôme universitaire algérien ou d’un titre équivalent en rapport avec la matière enseignée; être détenteur d’une certification de connaissance de la langue française de niveau B2 au minimum.L’ambassade d’Algérie enFranceprécise que les détenteurs de diplôme d’État ou de diplôme national de l’enseignement supérieur français sont dispensés de la certification B2.Les candidats ne doivent pas avoir de mention au bulletin de leur casier judiciaire «incompatibles avec l’exercice de l’emploi postulé» alors que ceux qui ont été condamnés à une «peine infamante» ne peuvent pas candidater.L’ambassade d’Algérie en France a détaillé, dans le même avis de recrutement, les noms et le nombre de départements où sont implantées les écoles élémentaires où seront affectés les enseignants contractuels recrutés.Dans le détail, 17 enseignants seront affectés dans des écoles situées dans la région Ile de France, sept instituteurs contractuels pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, six pour le Grand-Est, six pour la région sud-est et trois enseignants pour la région sud-ouest." }, { "title": "Algérie, Hezbollah-Israël, législatives en France… Les dernières infosIl y a 2 heures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-hezbollah-israel-legislatives-en-france-les-dernieres-infos/", "description": "No Description", "content": "Plusieurs hadjis morts à cause de la chaleur en Arabie Saoudite, le Hezbollah envoie un message à Israël, un Aïd sans eau à Tiaret, législatives en France et la position forte de Kylian Mbappé… Les dernières infos.Par butenkow / Adobe StockLe Hezbollah adresse un message fort à IsraëlLe Hezbollah a diffusé mardi des images de sites civils et militaires israéliens qu’il a obtenues en faisant survoler des drones au-dessus d’Israël.Ces images sont contenues dans des vidéos d’une durée totale de près de 10 minutes, constituent un message clair à Israël qui multiplie les menaces d’intervention militaire à grande échelle en Liban.Hezbollah has published a video showing one of its reconnaissance drones flying over northern Israel, including the Haifa port.pic.twitter.com/7UxfpiX3Io— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian)June 18, 2024Elles montrent des navires de guerre israéliens amarrés dans le port de Haïfa, des installations militaires stratégiques et des quartiers résidentiels.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, des affrontements réguliers ont eu lieu entre Israël et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.L’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises des villes libanaises pour assassiner des dirigeants de la milice libanaise et cette dernière a tiré de nombreuses roquettes sur Israël.Arabie Saoudite : plusieurs hadjis morts à cause de la chaleurLes images de pèlerins morts à cause des fortes chaleurs qui affectent l’Arabie Saoudite ces derniers jours sont insoutenables.Sur les réseaux sociaux, des vidéos choquantes montrant des cadavres de hadjis gisant par terre sont partagées.Selon les autorités saoudiennes, au moins 550 pèlerins, dont 323 Égyptiens, sont morts à cause de la chaleur, selon de nombreux médias. Les températures ont atteint 51,8 degrés à la Mecque.Algérie : la crise de l’eau perdure à Tiaret et caniculeLa crise de l’eau perdure àTiaretoù une bonne partie des quartiers de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien a passé l’Aïd-el-Kébir avec des robinets à sec.Une situation qui a provoqué des tensions. Des habitants sont sortis pour protester contre le manque d’eau, en bloquant notamment la RN 23 reliant Tiaret à Oran.À Frenda, la situation a failli dégénérer à cause toujours du manque d’eau. Des citoyens mécontents ont barré la RN 14 reliant les wilayas de Tiaret et Mascara, selon le Quotidien d’Oran qui précise que même si l’eau est revenue dans les robinets le deuxième jour de l’Aïd, mais la pression n’était pas suffisante pour approvisionner tous les habitants, notamment ceux qui résident dans les étages supérieurs des bâtiments.En plus du manque d’eau à Tiaret, de nombreuses régions d’Algérie ont passé la fête de l’Aïd-el-Kébir sous de fortes chaleurs, avec des températures de plus de 49 degrés dans certaines wilayas du grand Sud. Au Nord du pays, le sable du Sahara a enveloppé plusieurs villes, dont Alger.Législatives en France : la position forte de Kylian MbappéEn France, la campagne pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet bat son plein.Trois camps diamétralement opposés s’affrontent pour obtenir la majorité absolue leur permettant de constituer un gouvernement : l’extrême droite, le Front populaire et le camp du président Emmanuel Macron. Selon les sondages, aucun camp n’est donné vainqueur dès le premier tour.De nombreuses voix se sont exprimées pour appeler à faire barrage au Rassemblement national (ex-Front national).Parmi lesquelles l’attaquant de l’équipe de France Marcus Thuram, mais surtout la superstar des Bleus Kylian Mbappé qui a appelé les Français à voter massivement pour faire barrage aux extrêmes. «On a des valeurs de mixité, tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger.J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet», a déclaré Mbappé dimanche 16 juin, la veille du match France – Autriche (1-0), comptant pour le premier tour de l’Euro 2024 en Allemagne.Un appel qui a mécontenté les défenseurs du Rassemblement national.Le taux de participation à ces élections devrait être supérieur à celui des Européennes du 9 juin dernier où le Rassemblement national a raflé la mise avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Pour ce scrutin législatif, les enjeux sont différents. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 400.000 procurations ont été enregistrées jusqu’au dimanche 16 juin, soit 6,5 fois que lors des précédentes législatives de juin 2022. Cette hausse du nombre de procurations n’est pas une bonne nouvelle pour l’extrême-droite, selon les observateurs.SUR LE MÊME SUJET :Bras de fer UE – Algérie, Tebboune au G7, Mahrez, Air Algérie : les dernières infos" }, { "title": "Cet aéroport français desservi par Air Algérie est menacé de fermetureIl y a 1 heure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/cet-aeroport-francais-desservi-par-air-algerie-est-menace-de-fermeture/", "description": "No Description", "content": "Air Algérie assure trois vols réguliers sur les cinq disponibles au départ de l’aéroport de Lorraine, dans l’Est de la France, ce qui représente 60 %. En difficulté après la perte d’une nouvelle ligne, l’aéroport français risque de fermer.Quand on pense aux volsAir Algériedepuis la France, les premiers aéroports qui viennent à l’esprit sont ceux des grandes villes où habite une importante population d’origine algérienne. On pense à Paris, avec ses deux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly, Marseille, Lyon, Lille…Photo par Jag_cz / Adobe StockMais Air Algérie dessert aussi des aéroports de taille plus modestes, avec comme objectif d’être la plus proche possible de la communauté algérienne en France. Parmi ces petits aéroports figue celui de Lorraine, dans l’Est de la France.En octobre 2021, alors que les vols reprenaient progressivement après la suspension liée au Covid-19, Lorraine Aéroportsuppléait presque Air Algériede reprendre ses dessertes. Et pour cause : sa survie en dépendait.L’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine menacé de fermetureDeux ans et demi plus tard, la compagnie aérienne algérienne a bien repris ses vols, mais l’aéroport lorrain n’est pas pour autant sorti de la crise. Après avoir perdu plusieurs lignes, il est désormais menacé de fermeture malgré la forte présence d’Air Algérie qui représente désormais 60 % des lignes régulières assurées depuis Lorraine Aéroport.Aux écrans de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, ne s’affichent plus que cinq lignes régulières, rappelle le média local Les Frontaliers, ce mercredi 19 juin : Toulouse dans le Sud de la France, Casablanca au Maroc et trois destinations en Algérie (Constantine, Alger et Oran). Ces dernières sont toutes assurées par Air Algérie.En effet, sa ligne historique pour Marseille vient d’être stoppée début juin par la compagnie Twin Jet, ce qui représente un véritable coup dur pour ce petit aéroport qui risque désormais la fermeture.Une fermeture qui ne devrait pas intervenir dans l’immédiat, précise le média français. En effet, la Région Grand-Est s’opposerait à cette option. «Mais l’institution qui gère cet aéroport et deux autres sur son territoire a demandé un audit financier pour y voir plus clair. La Chambre régionale des comptes devrait rendre son rapport début 2025», précise Les Frontaliers.SUR LE MÊME SUJET :Voyage en Algérie sans passeport : la mesure est bien appliquée dans les aéroports français" }, { "title": "Crise de l'eau en Algérie : un plan d’urgence de 200 millions de dollarsIl y a 19 min", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-de-leau-en-algerie-un-plan-durgence-de-200-millions-de-dollars/", "description": "No Description", "content": "La crise de l’eau perdure àTiaret. La grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien s’est retrouvée, début juin, sans eau après l’assèchement du barrage de Ben Khedda qui alimentait la wilaya.Photo par G.Go / Adobe StockLes autorités ont déployé un plan d’urgence pour remédier à la situation, mais la population mécontente, a mené de nombreuses actions de protestation pour exprimer sa colère et sa soif.Deux importantes routes nationales reliant Tiaret à Oran et Mascara ont été barricadées par des manifestants durant l’Aïd-el-Kébir qui a été célébré dimanche 16 juinen Algérie.Vendredi, la veille de cette fête religieuse, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal s’est rendu une nouvelle fois dans cette wilaya où il a mis en service des installations de transfert d’eau depuis la zone de captage du Chott Chergui vers la ville de Tiaret. Un projet qui devrait réduire la tension en matière d’approvisionnement d’eau depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda qui traditionnellement alimente la ville.À cette occasion, le ministre de l’Hydraulique a annoncé le lancement d’un nouveau programme pour réduire la tension sur l’eau. Un type de programme où, à l’avenir, les agriculteurs pourraient avoir leur place.Ce projet de transfert permettra d’approvisionner quotidiennement la ville de Tiaret avec 10.000 m³ d’eau, ce qui portera la capacité totale à 34.000 m³.À cette occasion, le ministre a annoncé que «le 23 juin débuteront les travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de 11 communes de la wilaya de Tiaret et la wilaya déléguée de Kasr Chellala, à partir du bassin de Djermaya», selon l’agence APS.Pour faireface  à la situation alors que d’autres régions du pays souffrent du manque d’eau, l’Algérie a dégagé une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars algériens, soit un peu plus de 200 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets urgents au profit des zones exposées au stress hydrique dans le pays. Ce montant a été dévoilé lors de la même visite par Taha Derbal.Gestion de l’eau en Algérie : la nécessité de changer d’approcheLors d’un point de presse le ministre a souligné que « les walis de la République ont reçu jeudi des correspondances pour contacter les gestionnaires des ressources en eau afin d’entamer, immédiatement, la mise en œuvre des projets soumis, qui comprennent des puits, des installations de stockage et d’autres pour mobiliser les ressources en eau, à condition que les délais de réalisation n’excèdent pas quatre mois ».Ce programme s’apparente à des opérations de petite hydraulique à l’image de l’installation d’une station de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.En l’espace de quelques semaines en 2023, l’entreprise publique Cosider a installé plusieurs canalisations de gros diamètres et des pompes de forte puissance qui ont permis d’éviter que des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau douce de l’oued Sebaou ne se jettent dans la mer.L’hydrogéologue Malek Abdesselam de l’université de Tizi-Ouzou avait suggéré une telle opération et, à plusieurs reprises, s’était prononcé pour la construction de digues ou de stations de pompage.Un autre exemple de réalisation concerne en Mitidja avec recharge artificielle de la nappe souterraine. Le creusement de bassins d’infiltration à proximité de l’oued El Hararch ont permis entre 2011 et 2014 une remontée du niveau de la nappe à la grande satisfaction des agriculteurs qui avait vu leurs puits s’assécher. La chercheuse Djerad Hassiba de l’université de Blida a mesuré en 2015 « une augmentation du niveau piézométrique » de la nappe.Il y a longtemps que les pratiques paysannes permettent de récolter l’eau des crues d’oueds. C’est le cas en milieu steppique où de simples retenues de terres et de cailloux permettent l’épandage des crues vers les champs.Cette pratique requiert peu de moyens. De simples gabions ou des big bag remplis de gravier et de galets peuvent permettre de dévier les eaux et contribuer à leur infiltration vers la nappe souterraine.Le cas des agriculteurs du Mzab est connu mondialement comme un exemple de collecte des eaux de crues pour irriguer les palmeraies et recharger avec le surplus la nappe d’eau superficielle. Le cas des ghouts d’Oued Souf et des foggaras du Touat (Adrar) sont là également pour rappeler l’ingéniosité de la paysannerie algérienne à s’adapter à des environnements arides.Cependant, le développement des forages a parfois relégué au second plan ces traditions ancestrales.Défense et restauration des solsDe par les superficies occupées et les techniques employées, les agriculteurs ont une action directe sur les possibilités de mobilisation de l’eau des pluies.C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’administration coloniale a mis en œuvre des programmes de lutte contre l’érosion et de collecte des eaux en Algérie.Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des cordons de pierres et des banquettes de terre ont été installées avec l’emploi de bulldozers sur les sols en pente. Mais ces opérations réalisées sans consultation des populations rurales n’ont pas eu de succès.Faute d’entretien, de nombreuses banquettes se sont effondrées et ont parfois accru le ravinement du sol. De 1985 à 1995, des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière (Inrf) et de l’Institut français de recherche pour le développement (Ird) ont examiné l’état de plus de 300.000 hectares de banquettes en Algérie.Il est apparu que « 20 % des banquettes ont été totalement effacées à la charrue par les paysans, tandis que 60 % n’ont jamais été entretenues et sont ravinées ou presque effacées ».Plus grave, près de 70 % des paysans enquêtés se sont montrés hostiles aux banquettes installées sur leurs terres. « Elles entraînent une perte de surface cultivable » ont-ils déclaré.Quant aux lacs collinaires, il est apparu que leur durée de vie n’était que de 4 à 10 ans contre 40 prévus. En cause le fait que « les talus et exutoires ne sont pas entretenus régulièrement », une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’envasement des barrages situés en aval.Les images d’archives des années 1950 conservées par l’Institut français de l’audiovisuel (INA) montrant l’exportation de moutons vers la métropole témoignent de la surexploitation des pâturages naturels.On y voit qu’une partie des bêtes exportées provenaient de troupeaux qui pâturaient la végétation des collines, ce qui a diminué le couvert végétal protégeant le sol contre l’érosion.Dans de nombreuses régions d’Algérie, la multiplication des sentiers qui s’entrecroisent sur les pentes de ces collines témoignent de la perpétuation de cette pratique.Si la présence d’animaux dans les sous-bois peut permettre un débroussaillage et contribuer à la réduction des incendies, la charge des animaux reste inadaptée pour permettre la régénération de la végétation.Dès les années 1970, les coopératives d’élevage pastoral mises en place par les services agricoles dans le cadre de l’Association pour le Développement du Pastoralisme ont montré que, là où les parcours steppiques étaient protégés par des clôtures régulant la présence de moutons, la végétation était plus abondante.Gestion de l’eau : ces techniques ancestrales qui ont fait leur preuvesProgressivement, à partir du milieu des années 1980, une autre approche de la gestion des eaux de pluie a vu le jour en Algérie. C’est le cas à l’INRF où les chercheurs ont adopté une nouvelle approche visant à associer les agriculteurs et les populations rurales.Cette approche est née de l’analyse critique des pratiques anciennes et de travaux expérimentaux. En 2012, un groupe international de chercheurs a établi le bilan de soixante années de recherches sur l’érosion hydrique et la lutte antiérosive au Maghreb.Parmi leurs observations, il est apparu que pour réduire le ruissellement et l’érosion sur les sols en pente, le maintien d’une végétation herbacée était préférable aux seuls arbres.Ainsi en Tunisie, les oliviers sur sol nu ne réduisent l’érosion que de 10 % contre 80% lorsque le sol est couvert à plus de 60 % par « une litière, un paillage ou des résidus de récolte ». Au Maroc, en présence de végétation naturelle, l’érosion ne dépasse pas 2 t/ha/an mais dès que le sol est labouré, elle peut atteindre 20 t/ha/an.Il a été observé qu’en remplaçant le semis direct au labour, l’infiltration de l’eau dans le sol était augmentée de 30%. Or, en Algérie, le labour reste pratiqué sur 7 millions d’hectares de terres agricoles.Dans les régions aux sols érodés, pour freiner l’écoulement de l’eau dans des ravins, les chercheurs l’INRF et de l’IRD ont aménagé des seuils avec les moyens les plus divers : gabions, pierres sèches, grillage, pneus usagés, sacs d’engrais ; puis ils ont planté des arbres fruitiers et des fourrages.Progressivement ils ont noté que « la ravine s’est transformée en oasis linéaire où la biodiversité a été recréée, tandis que la dynamique de l’eau a été profondément améliorée ». Mieux, revenant dix années après sur les lieux, ils ont constaté que : « ces aménagements sont encore efficaces ».Ces « méthodes douces » contrairement aux anciennes banquettes aménagées à l’aide d’engins de chantier, sont gérées par les paysans et permettent de capter les eaux de surface.C’est le cas avec l’installation de digues au fonds des ravins, de cordons de pierres sèches, de cultures en courbe de niveau, de paillage ou de bandes enherbées aboutissant progressivement à l’établissement de terrasses. En Tunisie, la réalisation de cordons de pierres a réduit les crues de l’oued Zioud.Comme l’affirment les auteurs de ce bilan : « cette approche de la gestion durable de l’eau et de la productivité des sols interpelle les paysans, car elle leur restitue leur liberté d’innover. Elle a permis de resituer les techniques traditionnelles de gestion de l’eau et de la fertilité des sols de montagne dans le cadre d’un développement rural rénové ».Cette approche nouvelle est également prise en compte au niveau du Barrage vert, cette gigantesque ceinture verte conçue pour stopper l’avancée du désert en Algérie.En août 2023, Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage auprès de la Direction générale des forêts (DGF) vert indiquait à propos de ce projet : « Sa réhabilitation et son extension, relancées actuellement dans le cadre d’une stratégie rénovée, vont contribuer davantage à la prospérité des populations vivant dans ses espaces ».Une approche visible à travers les espèces choisies : « Parmi ces espèces, nous avons les arbres rustiques tels l’olivier, le pistachier, l’amandier et le caroubier », avait-elle confié à l’agence APS.De son côté l’association Torba pour le développement en Algérie de l’agro-écologie vulgarise l’installation de « swales » sur les sols en pente au niveau des petites exploitations agricoles dans les montagnes (Babors, Djurdjura, Tlemcen). Ces tranchées réalisées selon les courbes de niveau permettent de retenir l’eau des orages et assurent son infiltration.Une gestion de l’eau par des structures peu complexesLa crise de l’eau qu’a connue la wilaya de Tiaret a servi de révélateur des effets du réchauffement climatique en Algérie.L’expérience de ces 60 dernières années montre que la gestion de l’eau peut concerner le secteur agricole et passer par des structures peu complexes : haies en bordure de champs, murets de pierres, cuvettes en demi-lune autour des oliviers, cordons de pierres, terrasses progressives.Il s’agit de techniques connues des paysans et qui n’exigent pas de moyens mécaniques lourds. Ces résultats ont souvent été obtenus à travers de petits financements et une coopération entre chercheurs maghrébins et européens.Pour ces chercheurs, la rapidité de l’érosion pose un problème grave concernant « l’alimentation future d’une population en pleine croissance au Maghreb, puisqu’elle double tous les 25 ans ».Aussi recommandent-ils de faire connaître les ouvrages traditionnels et d’encourager les pratiques vertueuses. Certains chercheurs se prononcent pour l’attribution de subventions aux agriculteurs adoptant ces pratiques au titre de services écologiques rendus à la société. La réduction du labour ou de la vaine pâture peut en effet contribuer à réduire l’envasement des barrages.Ce sont là de nouveaux moyens dans la lutte contre le stress hydrique généralisé qui s’installe progressivement sur l’ensemble du Maghreb.SUR LE MEME SUJET :L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde" }, { "title": "Maroc : le « Pablo Escobar du Sahara » fait tomber des têtes", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-le-pablo-escobar-dusahara-fait-tomber-des-tetes/", "description": "Le Maroc, connu jusque-là comme le pays de provenance d’une importante partie du haschich...", "content": "Le Maroc, connu jusque-là comme le pays de provenance d’une importante partie du haschich vendu dans le monde,franchit une autre étape. Le royaume est secoué depuis quelques semaines par une sulfureuse affaire de trafic international de drogues dures. Des têtes sont tombées et d’autres pourraient suivre.Vingt personnes au total, dont des personnalités publiques très connues, sont déjà derrière les barreaux dans le cadre de cette affaire qui a éclaté lorsque le « Pablo Escobar du Sahara », comme il est surnommé au Maroc et au Mali, a décidé, il y a quelques mois, de passer à table.Hadj Ahmed Ben Ibrahim, un maroco-malien de 47 ans, est incarcéré au Maroc depuis 4 ans pour trafic international de cocaïne. Il a été arrêté à l’aéroport de Casablanca en 2019 à son arrivée de Mauritanie où il venait de purger plusieurs années de prison pour le même motif.Selon les médias marocains et étrangers, dont jeune Afrique, celui qu’on surnomme aussi le « Malien » a longuement ruminé sa vengeance dans sa cellule avant de décider d’emporter dans sa perte ceux qui étaient ses complices et associés et qu’il estime qu’ils l’ont trahi. Et ce ne sont pas des noms ordinaires.Parmi les vingt personnes interpellées et placées sous mandat de dépôt, il y a des policiers, des gendarmes, des hommes d’affaires, des promoteurs immobiliers, un notaire et un président d’un grand club marocain de football. Il s’agit de Saïd Neciri, président du Wydad de Casablanca, club le plus titré du Maroc.L’autre personnalité d’envergure qui est tombée est le magnat de l’immobilier Abdenbi Bioui. Les deux hommes sont des dirigeants du Parti De l’authenticité et de la modernité (PAM), une formation politique qui siège au gouvernement de Aziz Akhannouch. La qualité de ces deux suspects a donné à l’affaire une autre dimension et un important retentissement médiatique au-delà du Maroc.Maroc : un narcotrafiquant fait tomber des personnalités politiquesSelon les informations qui ont fuité de l’enquête, ces complices du narcotrafiquant ont mis à profit sa chute pour accaparer ses biens. On parle par exemple d’une villa à Casablanca accaparée par Neciri et d’un appartement récupéré par Bioui dans la même ville. Sans parler des millions d’euros qu’ils lui devaient.Car le « Pablo Escobar du Sahara » n’était pas un petit trafiquant de drogue. C’était un baron des drogues dures qu’ils acheminaient d’Amérique latine vers l’Afrique de l’Ouest et qu’il faisait remonter jusqu’en Europe le long de la côte marocaine, grâce à un réseau aux ramifications internationales et de grosses complicités dans les institutions marocaines.Lorsque les gendarmes mauritaniens l’ont arrêté en 2015 au terme d’une course poursuite dans le désert, il y avait dans son véhicule trois tonnes de cocaïne. La comparaison avec le vrai Pablo Escobar n’est point exagérée.Comme tous les narcotrafiquants de son envergure, le « Malien » a aussi sa légende. Selon Jeune Afrique, il est né au Mali en 1976 d’un père malien et d’une mère marocaine.Sa carrière a débuté après une heureuse (ou malheureuse) rencontre dans le désert, alors qu’il était encore un pauvre éleveur de chameaux. Il aurait aidé un Français perdu dans le désert qui l’a remercié en lui offrant une voiture.L’honnête berger aurait vendu la voiture et envoyé l’argent à son propriétaire. Voyant en lui un homme de confiance, le Français l’a introduit dans un circuit d’importation de voitures d’Europe.Mettant à profit l’instabilité dans la bande sahélienne et sa connaissance parfaite du désert, Hadj Brahim s’est mis au trafic de drogue jusqu’à constituer son réseau aux ramifications internationales.D’abord le cannabis marocain, puis la cocaïne d’Amérique latine. Ces activités lui ont permis d’amasser une immense richesse, de mener un train de vie luxueux et de fréquenter les « respectables » notables du Maroc et d’autres pays, jusqu’en Amérique Latine où il a épousé la fille d’un général bolivien.Au Maroc, l’opinion publique se passionne évidemment pour ce récit, mais ne perd pas de vue l’implication de gros personnages dans cette affaire. Une affaire qui dévoile à quel point les institutions marocaines sont gangrenées par le trafic de drogue. Avant, c’était le haschisch, maintenant ce sont les drogues dures." }, { "title": "Maroc : la gestion hasardeuse de l'agriculture prive la population d'eau", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-la-gestion-hasardeuse-de-lagriculture-prive-la-population-deau/", "description": "Face à la diminution des ressources en eau au Maroc, Abdelouafi Laftit, ministre marocain...", "content": "Face à la diminution des ressources en eau au Maroc, Abdelouafi Laftit, ministre marocain de l’Intérieur a demandé mardi 26 décembre dernier aux walis et gouverneurs de prendre des mesures d’urgence.Cette décision intervient après une mise en garde sévère de Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau qui alertait sur une 5e année de sécheresse qui frappe le Maroc.Des ministres qui semblent oublier cependant que ce sont les exportations agricoles qui ont asséché les nappes d’eau du pays. L’agriculteur, pilier de l’économie marocaine, se trouve ainsi menacée.De tout temps, le Maroc a choisi comme axe principal de développement le secteur agricole.En 2019, une étude de la Direction des Études et des Prévisions Financières du ministère de l’Économie et des Finances justifiait cette place «eu égard aux enjeux importants que soulève ce secteur sur le plan économique, social et territorial»Une stratégie assumée à travers le Plan Maroc Vert (PMV) de 2008 pour «ses effets d’entrainement sur l’ensemble de l’économie nationale à travers ses performances propres et ses interactions avec les autres secteurs économiques».En matière d’interaction, les ouvriers de l’usine de Mohamed Hammouda en savent quelque chose. Près de Tanger, l’usine produit 30 millions de sacs de céréales par an. Mais depuis l’année dernière ce patron a décidé de ralentir la production. En cause, un stock de 6 millions de sacs invendus.Les commandes ne viennent plus du fait de la sécheresse qui a affecté les récoltes du pays. Les ouvriers ont été affectés vers d’autres lignes de production, mais leur licenciement se profile à l’horizon.Autre cas, la filière oignons. À elle seule, elle procure près de 5 millions de journées de travail soit l’équivalent de 18.000 emplois permanents au Maroc.Des emplois pour le repiquage des plants d’oignons, leur entretien en cours de saison, la récolte mais également le stockage.Une opération réalisée en bout de champs par la fabrication d’andains sur lit de pierres avec une couche de paille puis une bâche plastique au dessus.Des opérations manuelles qui emploient dans la principale région productrice d’El Hadjedj une grande part de la main d’œuvre agricole.Mais le manque de pluie a entraîné une baisse de la production avec un rendement moyen passé de 45 à 20 tonnes par hectare. Résultat : moins d’embauche.S’exprimant ces derniers jours sur les réseaux sociaux, l’économiste marocain Nadjib Akesbi explique que depuis deux ans le pays souffre de «stagflation».La croissance économique attendue à un peu plus de 4 % n’est que de 2,5 %. Quant à l’inflation elle est de 6,5 % contre 2 % attendus.La situation est telle que le gouvernement a décidé le versement d’aides sociales à plus d’un million de familles. Une première dans l’histoire du Maroc.Maroc : l’agriculture, moteur clef de la croissanceLe ministère marocain de l’agriculture se plait à souligner que la richesse produite par le secteur agricole soit passée de 77 milliards de dirhams en 2008 à 125 milliards de dirhams en 2018, une augmentation de 60 %.Ce qui permet à l’agriculture de contribuer pour 14 % au PIB du Maroc, mais c’est surtout «son statut de pourvoyeur d’emplois pour une frange importante de la population, près de 38 % de la population active occupée» qui est soulignée par les services agricoles.Des estimations réévaluées par Sébastien Abis, chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques selon lequel l’agriculture participe pour 20 % du PIB et à 40 % de l’emploi total dont 80 % en zones rurales ce qui «assure un revenu direct ou indirect à 15 millions de personnes, soit plus de 40 % de la population du Royaume».L’expert français conclue qu’au Maroc l’agriculture représente «un moteur clef de la croissance».Gestion hasardeuse des exportations agricolesLe PMV se base sur une aide principalement accordée au secteur agricole moderne à côté d’un autre secteur considéré comme traditionnel.Un plan critiqué par Nadjib Akesbi qui dénonce l’accent mis sur les exportations agricoles. Stratégie dénoncée également par l’universitaire Tahar Sraïri à Rabat du fait d’une accaparation excessive en eau de la part des cultures d’exportation (tomates, agrumes, pastèques, fruits rouges).Pour soutenir les cultures d’exportations, durant des années, la réalisation de forages et l’acquisition de matériel d’irrigation ont été largement subventionnés à hauteur de 80 % permettant d’irriguer 1,6 million d’hectares.Afin d’économiser les quantités d’eau utilisées, la technique d’irrigation par goutte à goutte a été privilégiée.Mais elle n’a pas empêchée que la part de l’eau utilisée par le secteur agricole reste à 87 %. Pour satisfaire l’exportation, les agriculteurs marocains ont principalement utilisé les eaux de surface constituées par les barrages mais également, et cela au grand dam de l’expert Marcel Kuper, les eaux des nappes souterraines.Pour cet expert en hydraulique agricole en poste plusieurs années au Maroc, mais aujourd’hui revenu à Montpellier et libéré d’un droit de réserve, les nappes constituent une réserve stratégique à n’utiliser qu’en cas de crise. Et face à la crise du manque d’eau il appel à «ouvrir un débat sur les choix à faire pour la suite».Au Maroc, les nappes souterraines sont toutes à leur niveau le plus bas. Comme le résume un agriculteur, «il n’y a plus d’eau dans la terre et dans le ciel».Dans le Saïs, la profondeur de la nappe est passée de 5 mètres en 1969 à 135 mètres en 2019. Située près du littoral dans la région d’Agadir, la nappe de Chtouka accuse un déficit de près de 90 millions de m3 par an et est menacée par les infiltrations d’eau de mer.Jusqu’au Sahara occidental occupé où l’importante nappe de Dakhla pillée est menacée.Une soixantaine d’années au Maroc, la disponibilité annuelle en eau par habitant a été divisée par 4. Elle est passée de plus de 2500 m3 à 560 m3.Selon le ministre marocain de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, actuellement, le taux de remplissage des barrages du Maroc ne dépasse pas les 24 % contre 31 % l’année dernière.Le ministre qui s’exprimait le 21 décembre après un Conseil de gouvernement a parlé de «situation très dangereuse» puis a alerté en ces termes : «Nous sommes entrés dans une phase critique après cinq années consécutives de sécheresse que notre pays n’a jamais connue auparavant».Le ministre a indiqué que «les précipitations ont diminué de 67 %» et les faibles pluies actuelles des «trois derniers mois, d’octobre à décembre, montrent qu’on se dirige vers une nouvelle année de sécheresse».Mais pas un mot sur la politique du royaume concernant l’exportation de produits agricoles fortement consommateurs d’eau.Après la fin du PMV, un nouveau plan Génération Green 2020-2030 a été adopté, mais il ne fait que consolider l’option des exportations agricoles.Stratégie agricole hasardeuseC’est par l’intermédiaire d’une circulaire qu’Abdelouafi Laftit insiste sur «la menace que fait peser cette problématique sur l’ordre public et ses répercussions socio-économiques».Aussi a-t-il ordonné «l’interdiction absolue» de l’arrosage des espaces verts, l’usage de l’eau pour le nettoiement des rues et le «remplissage des piscines publiques et privées plus d’une fois par an».On peu s’étonner de cette dernière recommandation alors que le ministre de l’Agriculture pronostique une poursuite de la hausse des températures qui ne peut qu’accroître l’évaporation de l’eau dans les retenues d’eau, qu’il s’agisse de piscines ou de barrages.En matière agricole, la circulaire aborde l’interdiction de «cultures aquavores», cela en concertation avec le ministère de l’Agriculture.En 2022, le Maroc se félicitait d’avoir détrôné l’Italie sur le marché européen et d’être devenu le deuxième fournisseur de pastèques derrière l’Espagne.Un résultat obtenu grâce à un doublement des exportations entre 2019 et 2022 mais non sans répercussions sur l’alimentation en eau potable.À Zagora, dans le sud marocain, dès 2017 des «manifestations de la soif» ont eu lieu pour protester contre les pénuries d’eau et les forts prélèvements opérés dans la nappe pour la culture de la pastèque.En plus de l’exportation de fruits et légumes vient s’ajouter la culture du cannabis légalisé en 2021 à des fins médicales, cosmétiques et industrielles.Par rapport aux variétés traditionnelles, les nouvelles variétés sont plus productives mais également plus gourmandes en eau.En mai dernier le quotidien français Le Monde relatait que dans le Rif, la route entre Ketama à Chefchaouen laisse voir «des dizaines de bassins de rétention, de pompages illégaux, de tuyaux».À Chefchaouen, on assisterait à une véritable «guerre de l’eau». Selon le témoignage d’agriculteurs et d’après la même source, cette guerre est déclarée «entre les cultivateurs qui drainent de grandes quantités dans les rivières et les nappes phréatiques, et ceux qui n’en ont pas les moyens».Une situation tragique pour les petits paysans dont la conséquence serait : «Des paysans [qui] émigrent vers les villes ou à l’étranger et louent leurs terres».Gestion hasardeuse des ressources en eauFace au manque récurrent d’eau, les autorités marocaines prévoient de connecter entre eux les barrages et développer le dessalement de l’eau de mer.Selon des données officielles, le Maroc compte actuellement sept stations de dessalement produisant annuellement 143 millions de m3.À l’horizon 2027, il est question d’en construire 7 de plus à raison d’un programme de 11 milliards d’euros afin de produire près de 180 millions de m3 supplémentaires.Un projet de construction d’une usine de dessalement d’eau de mer à Agadir vise notamment l’irrigation de 15 000 hectares de primeurs.Une ambition que réduit à néant la plateforme Nechfate.ma qui rassemble et partage les principales informations sur le changement climatique au Maroc.Une étude publiée en janvier dernier chiffre le coût du mètre cube d’eau dessalée à près de 10 dirhams alors contre 1 dirham actuellement aussi conclue-t-elle : «Irriguer avec de l’eau dessalée serait alors une aberration économique dans de nombreuses filières agricoles, à l’exception des filières à très forte valeur ajoutée, comme la fraise».On assiste à une fuite en avant avec des mesures parcellaires qui ne peuvent permettre la poursuite à grande échelle d’une agriculture d’exportation souvent qualifiée «d’extractive» du fait des énormes quantités d’eau requises.Il semble qu’un large pan du secteur agricole soit sacrifié dans la mesure où l’épuisement des réserves locales en eau était annoncé.La faiblesse des pluies constatées depuis 5 ans aurait pu mener à une réorientation vers des cultures moins gourmandes en eau.Des cultures destinées aux besoins de la population locale, mais le savoir-faire des agriculteurs marocains est mis au service des consommateurs européens.Les citoyens marocains ne sont pas dupes. En attestent les commentaires publiés sur les réseaux sociaux après les annonces du ministre de l’Intérieur : «Arrêtons la culture de l’avocat pendant 10 ans. Et suspendons l’export de la tomate, l’orange et les melons pendant 5 ans, ces derniers il faut les cultiver juste assez pour combler les besoins du pays».Selon un récent rapport du Haut-commissariat au plan, le chômage atteint des sommets au Maroc: 80 % chez les femmes et 77 % chez les jeunes. En une année près de 300.000 postes d’emploi ont été perdus dans les campagnes.Face à cette situation, le Maroc aura-t-il les moyens de revoir sa stratégie agricole sans mettre en danger un grand nombre d’emplois en milieu rural ?" }, { "title": "Rapprochement Maroc – Israël : l’Algérie « prend la menace au sérieux » (Ahmed Attaf)", "link": "https://www.tsa-algerie.com/rapprochement-maroc-israel-lalgerie-prend-la-menace-au-serieux-ahmed-attaf/", "description": "Le ministre algérien des Affaires étrangères a évoqué dans un entretien avec Al Jazeera,...", "content": "Le ministre algérien des Affaires étrangères a évoqué dans un entretien avec Al Jazeera, diffusé sur la plateforme Atheer, l’état des relations de l’Algérie avec certains pays voisins, dont la France, l’Espagne ainsi que sur le rapprochement militaire entreIsraël et le Maroc.La visite à Paris du président de la République Abdelmadjid Tebboune est toujours programmée et fait l’objet de préparatifs entre les deux parties, a assuré Ahmed Attaf. Elle a été reportée à plusieurs reprises parce que, «avec lepartenaire français, nous ne sommes pas parvenus à une position qui permette que cette visite d’État se fasse dans des conditions exemplaires», a-t-il révélé.Cinq dossiers sont posés entre les deux parties, la mémoire, les archives, les essais nucléaires, la mobilité et le partenariat économique. L’Algérie et la France ne sont pas parvenues à s’entendre sur plusieurs points. Attaf cite l’exemple du refus de la partie française d’accéder à la demande algérienne de restituer le burnous et l’épée de l’Émir Abdelkader.Autre exemple, les deux pays ne sont pas parvenus à un accord sur les essais nucléaires français dans le Sahara algérien pour lesquels l’Algérie réclame une «reconnaissance» et des «indemnisations».Il y a encore «des dizaines de détails», a-t-il indiqué, révélant que la France ne s’est pas montrée intéressée par la proposition algérienne de créer un fonds d’investissement de 100 millions de dollars. Globalement, résume Ahmed Attaf, il y a «cinq grands et lourds dossiers» sur lesquels les deux parties poursuivent les efforts pour parvenir à des accords.À propos de l’Espagne, le chef de la diplomatie algérienne a d’emblée refusé de la qualifier de «pays ennemi». Tout ce qu’il y a, c’est une «tension» dans la relation bilatérale et le retrait par l’Algérie de son ambassadeur en mars 2022 suite à la décision de Madrid de soutenir les thèses marocaines sur le Sahara occidental. L’Algérie a ensuite désigné un nouvel ambassadeur en Espagne en novembre dernier.«Le problème politique qui a mené à cette situation est très important pour nous. Il ne faut pas oublier que l’Espagne était la puissance occupante et a donc une responsabilité particulière vis-à-vis du Sahara occidental. C’est pour cela que nous n’avons pas accepté qu’elle apporte avec une telle facilité son appui au plan d’autonomie».Algérie – Maroc : Nasser Bourita a refusé de répondre au téléphone à Ahmed AttafL’Algérie a nommé en novembre dernier un ambassadeur à Madrid après que l’Espagne a changé sa position «à 180 degrés», assure le ministre. «Ce qui a constitué pour nous le feu vert pour réévaluer nos relations avec l’Espagne c’est le discours de Pedro Sanchez (président du gouvernement espagnol, ndlr) devant l’Assemblée générale de l’ONU», a indiqué Attaf, expliquant que l’Espagne est revenue à une position conforme à celle de l’Union européenne et c’est ce que l’Algérie demandait.Interrogé sur la relation avec le Maroc, le chef de la diplomatie algérienne a rappelé l’attitude du royaume lors du séisme de septembre dernier. L’Algérie a été l’un des premiers pays à proposer son aide au peuple marocain, mais les autorités marocaines ont décliné cette «main tendue».Ahmed Attaf assure même que son homologue marocain Nasser Bourita a refusé de lui répondre au téléphone. Cela signifie, dit-il, que «la bonne volonté politique était inexistante du côté des autorités marocaines qui n’étaient pas disposées à cela».Plus loin dans l’entretien, le ministre algérien est revenu sur la menace que constitue pour l’Algérie le rapprochement notamment militaire entre le Maroc et Israël. «Il y a danger, nous prenons la menace au sérieux», dit-il. Cela dit, il a démenti le montant de 23 milliards de dollars de budget de défense de l’Algérie.Au sujet du Sahara occidental, Attaf a estimé que le plan d’autonomie marocain, présenté en 2007, n’avait pas pour objectif de régler la question sahraouie mais visait à enterrer l’idée d’un référendum et toute autre solution politique ainsi qu’à imposer le fait accompli à la communauté internationale.Mais en 16 ans, a-t-il souligné, le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas consacré une seule minute pour étudier cette proposition marocaine. Tant que la Minurso existe et tant que le dossier demeure au niveau de la commission de décolonisation de l’ONU, cela signifie que la communauté internationale ne reconnaît pas «la marocanité» du Sahara occidental, résume-t-il.Le chef de la diplomatie algérienne a aussi évoqué les efforts de l’Algérie pour se redéployer en Afrique. Là aussi, il a fait plusieurs révélations. Son recul s’explique par le fait que l’Algérie a été «sans président de la République pendant 15 ans», dit-il, en référence à la période de la maladie de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.Même lorsque l’Algérie a décidé d’effacer la dette de certains pays africains, la délégation algérienne a demandé aux pays concernés de ne pas médiatiser ce geste «par peur de la réaction des Algériens». Si le Maroc n’avait pas réussi à réaliser ses objectifs pendant cette période, il ne le fera pas maintenant que l’Algérie revient en force, a assuré Ahmed Attaf.SUR LE MÊME SUJET :Accord de 1968 : qui est derrière la tentative de sabotage de la relation Algérie France ?" }, { "title": "Les États-Unis conditionnent leur aide militaire au Maroc par la coopération avec Israël", "link": "https://www.tsa-algerie.com/les-etats-unis-conditionnent-leur-aide-militaire-au-maroc-par-la-cooperation-avec-israel/", "description": "C’est une décision américaine qui tombe mal pour le Maroc en pleine agression israélienne...", "content": "C’est une décision américaine quitombe malpour le Maroc en pleine agression israélienne contre la bande de Gaza. Dans la loi sur le budget de défense pour l’exercice à venir (National defense authorisations act, NDAA 2024), l’aide militaire américaine au royaume est désormais liée à l’intensification de la coopération militaire avec Israël.La loi vient d’être signée par le président Joe Biden. Des médias marocains proches du palais royal jubilent en constatant la levée du préalable d’efforts pour trouver une solution à la question sahraouie, ignorant la nouvelle condition imposée et qui pourraitcreuser davantage le fosséentre les autorités marocaines et la population, très attachée à la cause palestinienne.Dans le premier budget de défense signé par Joe Biden en décembre 2021, il était stipulé que les aides militaires au Maroc ne pouvaient pas être octroyées si ce pays ne s’engage pas à rechercher «une solution mutuellement acceptable» au conflit au Sahara occidental.Cette décision intervenait après une campagne menée par des parlementaires appelant à révoquer la décision prise une année plus tôt par le président Donald Trump de reconnaitre la «souveraineté marocaine» sur le Sahara occidental. La déclaration du prédécesseur de Joe Biden était la contrepartie de la normalisation par le Maroc de ses relations avec Israël.Même si elle n’a pas dénoncé la déclaration, l’administration Biden n’a pas concrétisé les engagements de Trump auprès du Maroc et est même revenue à la position initiale de Washington dans le dossier sahraoui.Néanmoins, l’élaboration du budget 2024 est impactée par le conflit ukrainien et la guerre à Gaza, dans laquelle Washington soutien sans réserve son allié israélien.Coopération militaire entre le Maroc et Israël : les États-Unis s’impliquentDans le passage consacré au Maroc, le préalable n’est plus la recherche d’une solution politique au conflit sahraoui, mais l’intensification de la coopération et du partenariat avec Israël.Dans le passage en question, la déclaration de normalisation des relations entre le Maroc et Israël a été mise en exergue. Les rédacteurs du NDAA 2024 ont aussi souligné que l’accord de décembre 2020 a fourni des informations sur «les priorités» des États-Unis «en matière de renseignement».Le Maroc a intensifié son partenariat militaire et sécuritaire avec Israël ces trois dernières années. Le point d’orgue de ce rapprochement a été la signature d’un protocole de coopération en matière de défense à l’occasion de la visite à Rabat du ministre israélien de la Défense de l’époque, Benny Gantz, en novembre 2021. Ce rapprochement est considéré par l’Algérie comme une menace contre sa sécurité.Le déclenchement de la guerre à Gaza et les crimes commis par l’armée israélienne contre les civils palestiniens ont mis le palais royal et le gouvernement marocain dans une profonde gêne et en porte-à-faux avec la population marocaine qui exprime quotidiennement son soutien au peuple palestinien et son rejet de la normalisation par des actions de rue d’envergure.Le dilemme risque de se poser avec plus d’acuité après cette nouvelle injonction américaine." }, { "title": "Crise avec l’Algérie, rapprochement avec le Maroc : à quoi joue le Mali ?", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-avec-lalgerie-rapprochement-avec-le-maroc-a-quoi-joue-le-mali/", "description": "Nouveau casse-tête chinois pour Alger. Après l’avortement de son initiative au Niger, voilà qu’elle...", "content": "Nouveau casse-tête chinois pour Alger. Après l’avortement de son initiative au Niger, voilà qu’elle se retrouve confrontée à un début de crise avec sonvoisin malienavec qui pourtant les relations sont historiques, tout en tentant un rapprochement avec le Maroc.À l’origine de la brouille : la convocation mercredi dernier par le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale malien de l’ambassadeur d’Algérie à Bamako.Par ce geste, Bamako entendait, selon un communiqué officiel, protester contre des rencontres tenues à Alger quelques jours plus tôt entre les autorités algériennes et des groupes rebelles du Nord Mali, le MSA (Mouvement pour le salut de l’Azawad), principal groupe signataire pro-Bamako, et une délégation des rebelles du CSP (Cadre stratégique permanent), qu’elles ne citent pas au demeurant.Bamako n’a pas aussi apprécié le tapis rouge déroulé à Mahmoud Dicko, chef de la confrérie Kountia, un homme très influent, disposant d’un vaste réseau dans le Nord et en bisbilles avec les dirigeants du nouveau régime issu du coup d’État de 2020.Qualifiées d’ «actes inamicaux, sous couvert de processus de paix», ces rencontres sont perçues par les autorités maliennes comme une «ingérence dans les affaires intérieures du Mali».Même si elles réitèrent leur «engagement» en faveur de la mise en œuvre de l’accord d’Alger, le communiqué exhorte Alger à «privilégier le dialogue avec les autorités maliennes, les seules légitimes à maintenir les échanges d’État à Étatavec les partenaires du Mali».En réaction à ce geste, l’Algérie a décidé de son côté de convoquer l’ambassadeur du Mali à Alger pour lui rappeler son attachement «ferme» à la souveraineté, à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale de ce pays voisin.Aussi, le chef de la diplomatie algérienne a rappelé à son interlocuteur que l’Algérie avait exhorté le 13 novembre dernier, via un communiqué, l’«ensemble des parties maliennes» à réaffirmer leur engagement à exécuter l’Accord de paix et de réconciliation issu du Processus d’Alger. Dès lors, les rencontres tenues avec ces groupes signataires de l’accord sont conformes, selon Alger, à l’esprit et au texte du communiqué. Pourquoi alors l’agacement de Bamako ?Derrière cette fébrilité, se dissimule à vrai dire une volonté des nouvelles autorités de Bamako de remettre en cause le plan de paix. Sinon, comment expliquer leur offensive, appuyée par le groupe Wagner, de novembre dernier à Kidal dont ils se sont emparés ?Le Mali se fâche avec l’Algérie et veut remettre en cause l’accord d’AlgerUn acte perçu par les groupes signataires de l’accord d’Alger comme un «casus belli» et qui n’a pas manqué d’impacter les populations locales. Aux yeux des observateurs, cet acte traduisait une volonté des nouvelles autorités de porter un coup de grâce à l’accord d’Alger qui prône une grande décentralisation et une intégration des membres de la rébellion dans l’armée régulière.Autre indice : en pleine zone de turbulences que traversent les relations entre les deux pays, le chef de la diplomatie malienne a décidé de se rendre au Maroc pour participer à une réunion de coordination, initiée par le Royaume, avec d’autres pays du Sahel, dont le Burkina Faso, le Niger et le Tchad. Objectif de l’initiative : désenclaver les pays du Sahel en leur permettant un accès à l’océan Atlantique via le Sahara occidental occupé, leur donner accès aux infrastructures marocaines et leur ouvrir les portes du commerce international.Une initiative qui semble emballer ces pays puisqu’ils ont convenu de créer, chacun, une Task force nationale pour préparer et proposer les modalités d’opérationnalisation de cette initiative avec laquelle le Maroc cherche à contrecarrer la transsaharienne algérienne et à acter sa politique du fait accompli au Sahara occidental.Dans la guerre d’influence qu’elle mène à l’Algérie, le Maroc, encouragé sans doute par le désengagement français du Sahel, entend se déployer davantage dans cette région qui est en proie à toutes les crises.Le Maroc cherche à «parasiter» les efforts de l’Algérie pour trouver une solution à la crise au Mali, pointe une source algérienne qui soupçonne Rabat d’être derrière lesfaux communiqués du ministère des Affaires étrangères algérienqui ont procédé à l’éclatement de la crise entre Alger et Bamako.Et tout comme le Niger, le Burkina Faso ou encore le Tchad où les nouvelles autorités issues de coups d’État sont désavouées par nombre de pays, le Mali semble voir dans l’initiative marocaine une formidable opportunité pour sortir de l’isolement et s’imposer aux yeux de la communauté internationale.Mais reste l’essentiel : comment les autorités à Bamako parviendront-elles à sceller la réconciliation, sans un engagement franc pour la mise en œuvre de l’accord d’Alger, avec certains groupes politico-militaires du Nord avec lesquels la rupture semble consommée ? D’où la question qui coule de source : à quoi joue Bamako ?Une réponse à cette question est venue de l’imam Mahmoud Dicko qui s’est interrogé dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux sur la durée de la transition au Mali qui dure depuis le coup d’État de mai 2021 : «Allons-nous rester dans une transition qui ne finira jamais ? Qui souhaite que nous demeurions dans cette transition sans trajectoire» ?SUR LE MÊME SUJET :Crise au Mali : Bamako convoque l’ambassadeur d’Algérie" }, { "title": "Sahara occidental : le nouveau stratagème du Maroc pour acter le fait accompli", "link": "https://www.tsa-algerie.com/sahara-occidental-le-nouveau-stratageme-du-maroc-pour-acter-le-fait-accompli/", "description": "Le Maroc tente d’amadouer le Mali et le Niger ainsi que le Tchad par...", "content": "LeMaroctente d’amadouer le Mali et le Niger ainsi que le Tchad par la promesse d’un projet irréaliste et entaché du sang des Sahraouis qui vise au désenclavement via un accès sur l’Atlantique, via le Sahara occidental occupé.L’objectif est double : acter la colonisation du Sahara occidental et contrer la transsaharienne algérienne.Le Maroc est-il en train de mettre à profit l’instabilité dans la région du Sahel pour y placer ses pions ? C’est ce que laisse penser l’activisme du Royaume auprès des pays les plus instables de la région, le Mali, le Niger et le Burkina Faso.Le Maroc tente de les amadouer, ainsi que le Tchad, par la promesse d’un désenclavement via un accès sur l’Atlantique, via le Sahara occidental occupé.Le Mali, le Niger et le Burkina Faso sont dirigés par des régimes issus de coups d’État perpétrés ces dernières années et font face à un regain de l’activité terroriste.Ils sont aussi tous enclavés dans la bande sahélienne, sans aucun accès à la mer. Leur autre particularité est que leurs gouvernements respectifs sont en froid avec la France dont ils ont exigé et obtenu le retrait de ses troupes.Enfin, et ce n’est pas le moindre de leurs points communs, deux de ces pays, le Mali et le Niger, sont des voisins directs de l’Algérie avec laquelle ils partagent une longue frontière terrestre. Aux quatre pays de la région, le Maroc vient de proposer une alliance économique et géopolitique.La nouvelle stratégie du Maroc pour imposer le fait accompli au Sahara occidental et s’implanter en Afrique passe par sa façade atlantique, dont une partie est occupée illégalement étant donnée qu’elle fait partie du territoire du Sahara occidental.Elle a été déclinée par Mohamed VI dans un discours prononcé début novembre dernier. Le roi avait annoncé un projet de «mise à niveau» du littoral atlantique qu’il a qualifié de «porte du Maroc sur l’Afrique», insistant sur la nécessité de «structurer cet espace géopolitique au niveau africain».«Alliance stratégique» avec les pays du Sahel : que cherche le Maroc dans la région ?Le week-end dernier, samedi 23 décembre, le Maroc a accueilli à Marrakech les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Niger, du Tchad et du Burkina Faso avec pour ordre du jour, comment «favoriser l’accès des pays du Sahel à l’océan Atlantique».Une kyrielle de promesses leurs a été faite, dont l’accès à l’Atlantique et l’ouverture du commerce international à ces pays à travers l’utilisation des infrastructures de transport du Royaume.Dans le communiqué final diffusé par le ministère marocain des Affaires étrangères, il a été indiqué que les participants ont «remercié» le roi «de mettre à la disposition des États du Sahel ses infrastructures routières, portuaires et ferroviaires en vue de renforcer leur participation au commerce international».L’initiative n’est cependant qu’au stade de projet et sa concrétisation paraît plus que difficile. Le roi Mohamed VI avait reconnu lui-même dans son discours du 6 novembre dernier que le projet nécessite la mise à niveau des infrastructures des États du Sahel et leur connexion «aux réseaux de transport et de communication implantés dans leur environnement régional».Des travaux d’Hercule sont nécessaires pour doter ces pays pauvres et en proie au terrorisme d’infrastructures de base de qualité. Des financements importants y seront nécessaires et ni le Maroc et encore moins le Mali et le Niger y sont capables de faire face.Avec sa façade atlantique qu’il occupe illégalement, le Maroc cherche à apporter une réponse à la transsaharienne algérienne qui relie Alger à Nouakchott qui est la véritable porte de l’Afrique à partir de la Méditerranée.Cette route qui existe depuis des siècles permet aux pays de l’Afrique subsaharienne d’accéder à la Méditerranée et aux ports algériens. Elle n’a pas d’équivalent en Afrique du nord.En réalité, le Maroc cherche plutôt à tirer des dividendes politiques et diplomatiques de son projet en amadouant le Mali et le Niger à reconnaître implicitement l’occupation du Sahara occidental.Il n’y a pas de doute que le Maroc cherche à doubler l’Algérie dont l’approche, plus réaliste, pour le règlement de la crise du Sahel est axée sur l’aide au développement économique de la région.Outre le désenclavement des pays du Sahel, le Maroc cherche aussi à produire de l’électricité verte au Sahara occidental pour l’exporter vers l’Europe. Un projet qui vise aussi à acter la politique de fait accompli au Sahara occidental.SUR LE MÊME SUJET :Les projets verts du Maroc au Sahara occidental entachés de « sang »" }, { "title": "Anniversaire de la normalisation avec Israël : le Maroc en rangs dispersés", "link": "https://www.tsa-algerie.com/anniversaire-de-la-normalisation-avec-israel-le-maroc-en-rangs-disperses/", "description": "Il y a trois ans, le 22 décembre 2020, le Maroc et Israël signaient...", "content": "Il y a trois ans, le 22 décembre 2020, le Maroc et Israël signaient en grande pompe à Rabat lesaccords de normalisationde leurs relations.Trois ans après, l’anniversaire de cet événement est passé presque inaperçu à cause de la guerre à Gaza, contrairement à ces deux dernières années où il a été célébré avec faste. Le Maroc a célébré cet anniversaire en rangs dispersés avec d’un côté le Makhzen qui fait profil bas et la population qui a manifesté ce week-end en soutien aux Palestiniens et contre la normalisation.Les Marocains ont manifesté une nouvelle fois ce dimanche dans les rues de Rabat pour réaffirmer le soutien aux Palestiniens de Gaza qui font face au déluge de feu israélien depuis le 7 octobre dernier.Selon le média israélien i24news, plus de 10.000 personnes ont manifesté ce dimanche à Rabat pour dénoncer une «guerre d’extermination» des Palestiniens et la normalisation des relations entre le Maroc et Israël.Le Maroc était le quatrième pays, après les Émirats arabes unis, le Bahreïn et le Soudan, à signer pendant l’année les accords d’Abraham négociés sous l’égide de l’administration de l’ancien président américain Donald Trump.Le Roi Mohamed VI avait accepté de franchir le pas en contrepartie de la promesse de la reconnaissance américaine de la «souveraineté» du Maroc sur le Sahara occidental. Il escomptait aussi une intensification de la coopération militaire et sécuritaire avec l’État hébreu.Trois ans après, à l’heure des bilans, le Makhzen fait plutôt profil bas. L’opération «Déluge d’Al Aqsa» déclenchée par le Hamas palestinien le 7 octobre dernier a faussé les calculs du camp de la normalisation, particulièrement du Maroc dont l’opinion publique est foncièrement acquise à la cause palestinienne.La normalisation s’apparente en fait à un fiasco pour le Palais royal, notamment concernant son principal objectif qui est de faire accepter à la communauté internationale sa politique de fait accompli au Sahara occidental.La déclaration de Donald Trump n’a pas provoqué l’effet domino escompté chez les autres puissances occidentales et mondiales. Aucun autre pays, hormis Israël, n’a reconnu la souveraineté marocaine sur les territoires occupés.Trois ans après, la question du Sahara occidental est toujours inscrite à l’agenda de la décolonisation des Nations-Unies et le monde continue de considérer le territoire comme «la dernière colonie d’Afrique».Même la reconnaissance américaine n’est pas tout à fait un acquis puisque le président Joe Biden, entré en fonction quelques semaines après la signature de l’accord de normalisation, traine le pas pour honorer les engagements de son prédécesseur envers le Maroc.Il refuse d’ouvrir un consulat américain à Dakhla, s’oppose à la tenue des manœuvres conjointes African Lion au large du Sahara occidental et les représentants de son administration retrouvent de plus en plus une rhétorique équilibrée quand ils s’expriment sur la question.Maroc – Israël : le bilan morne de la normalisationPendant ces trois dernières années, Israël et le Maroc ont intensifié leur partenariat militaire et sécuritaire. En novembre 2021, ils ont signé un protocole de coopération en matière de défense, présenté comme «sans précédent» car il s’agissait du premier accord du genre que signait l’État hébreu avec un des six pays arabes avec lesquels il entretient des relations diplomatiques.Le Maroc escomptait obtenir des armes israéliennes et tirer profit du savoir-faire israélien dans le domaine de l’armement et des technologies d’écoute et d’espionnage, mais l’attaque du 7 octobre a remis en question la supposée supériorité d’Israël en la matière.Ses services de renseignement n’ont pas vu venir les quelques dizaines de combattants du Hamas qui ont pu opérer en profondeur dans le territoire israélien, tuant 1200 personnes et prenant plus de 250 otages.Si les dividendes du Maroc sont donc hypothétiques, ses pertes des suites de la normalisation sont, elles, bien réelles. Les autorités du royaume se sont retrouvées complètement en porte-à-faux avec les aspirations de la population, viscéralement attachée à la cause palestinienne.Les services marocains ont eu recours au subterfuge des faux comptes sur les réseaux sociaux pour faire croire que le choix de la normalisation était partagé par la population. Ce qui a été doublement démenti.D’abord par des enquêtes d’organismes indépendants, comme le DFRLab basé aux États-Unis ou encore la plateforme Eekad (Qatar) qui ont mis au jours l’existence de milliers de faux comptes sur différents réseaux sociaux qui répercutent les positions de l’État marocain, puis par la rue elle-même.Depuis le début de l’agression israélienne contre la bande de Gaza, les marches de soutien au peuple palestinien ne s’estompent pas, malgré la répression. Les manifestations organisées à travers le royaume, notamment à Rabat et Casablanca, comptent parmi les plus imposantes qui ont eu lieu dans le monde en soutien à la cause palestinienne. La dernière marche a eu lieu ce dimanche à Rabat, trois ans après la normalisation des relations entre Israël et le Maroc. Tout un symbole.A massive demonstration in the Moroccan city of Rabat in support of#Gaza.pic.twitter.com/jCRTuuDvms— PALESTINE ONLINE 🇵🇸 (@OnlinePalEng)December 24, 2023" }, { "title": "L’Algérie est « plus portée sur la recherche d’une solution rapide » avec le Maroc (Ahmed Attaf)", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-est-plus-portee-sur-la-recherche-dune-solution-rapide-avec-le-maroc-ahmed-attaf/", "description": "Alors que l’Union du Maghreb arabe est à l’arrêt depuis plusieurs années et les...", "content": "Alors que l’Union du Maghreb arabe est à l’arrêt depuis plusieurs années et les relations entrel’Algérie et le Marocsont rompues depuis plus de deux ans, le rêve de l’unité maghrébine n’est pas abandonné.C’est le ministre algérien des Affaires étrangères qui l’affirme dans un entretien avec la journaliste algérienne d’Al Jazeera, Khadidja Benguenna, qui sera diffusé prochainement.Lancée en 1989 par les cinq pays du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie, Libye et Mauritanie), l’Union du Maghreb arabe ne fonctionne plus depuis plusieurs années à cause principalement de la dégradation des relations entre les deux principaux pays qui la composent, l’Algérie et le Maroc.Alors que ce dernier a décidé de revenir sur son engagement à accepter l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental, il a en plus gravement accusé l’Algérie suite à un attentat terroriste à Marrakech en 1994.À l’imposition du visa aux ressortissants algériens, l’Algérie a réagi par la fermeture de la frontière entre les deux pays, demeurée ainsi jusqu’à aujourd’hui, soit depuis près de 30 ans. Après une série d’actions marocaines qualifiées par l’Algérie d’ «actes hostiles», Alger a pris la décision en août 2021 de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc.Ahmed Attaf : «Le rêve de l’unité maghrébine ne pourra jamais être anéanti»Dans son entretien avec Khadidja Benguenna, Ahmed Attaf a été interrogé sur l’état des relations avec le Maroc. «On peut considérer l’Algérie comme étant plus portée sur la recherche d’une solution rapide» avec le Maroc, a répondu le chef de la diplomatie algérienne. «Nous sommes conscients, ainsi que les autres États, (de l’importance) de l’édification du Maghreb arabe et de la fraternité», a-t-il ajouté.Le chef de la diplomatie algérienne a ensuite assuré que ce «rêve demeure toujours» car «il ne pourra jamais être anéanti». «J’attends avec impatience le jour où nous tenterons de nouveau de relancer cette édification», a-t-il dit.Ahmed Attaf n’a pas pu dire quand cela se fera, maintenant ou après plusieurs générations, mais il a estimé qu’il faut «préparer le terrain». «Notre rôle et notre responsabilité est de préparer le terrain, c’est la chose réaliste qui peut nous être demandée, et nous sommes prêts à le faire».الوزير الجزائري أحمد عطاف: « حلم المغرب العربي موجود ولن يُقضى عليه ».🇲🇷🇲🇦🇩🇿🇹🇳🇱🇾ترقبوا الحلقة الأولى من بودكاست#ذوو_الشأنمع خديجة بن قنة@Benguennakعلى منصات#أثيرpic.twitter.com/cNGpSmJzK0— Atheer – أثير (@AtheerPlatforms)December 21, 2023Palestine : Attaf critique les pays arabesAhmed Attaf a évoqué un autre blocage, celui de la question palestinienne. Il a d’emblée pointé du doigt les divisions entre les pays arabes sur la question, ce qui «se traduit sur le terrain par une faiblesse».«Le monde n’a plus évoqué une solution politique à la question palestinienne depuis plus de 25 ans. Le dernier à avoir lancé une initiative politique c’est le président Clinton à la fin des années 1990», rappelle le chef de la diplomatie algérienne qui regrette que la question palestinienne soit absente pendant toute cette période dans «l’agenda international».الوزير أحمد عطاف: « آخر مبادرة لحل القضية الفلسطينية 🇵🇸 سياسيًا كان منذ 25 سنة! »ترقّبوا مقابلة خديجة بن قنة@Benguennakمع وزير الخارجية الجزائري 🇩🇿 في بودكاست#ذوو_الشأنعلى منصات#أثير.pic.twitter.com/o3fY8GUzmM— Atheer – أثير (@AtheerPlatforms)December 19, 2023«J’ai rencontré des ministres ces derniers temps, et j’ai constaté que la priorité n’est plus la question palestinienne», témoigne-t-il. Pour Ahmed Attaf, cette situation est due au fait qu’il n’y avait pas «une insistance des pays arabes à inclure la question palestinienne dans l’agenda international»." }, { "title": "Le RN aux portes du pouvoir : ces Algériens de France qui pensent à un plan B", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-rn-aux-portes-du-pouvoir-ces-algeriens-de-france-qui-pensent-a-un-plan-b/", "description": "No Description", "content": "L’onde de choc provoquée par la victoire duRassemblement national (RN) en Francelors des élections européennes du 9 juin fragilise davantage la situation des Franco-Algériens qui sont visés depuis des années par l’extrême-droite.France, présidentielle.Ladiaspora algérienne, qui est l’une des populations étrangères les plus importantes en France, a vécu ce scrutin comme un signal d’alerte.Pour beaucoup d’entre eux, il faut se préparer au pire et anticiper une prise de pouvoir réelle de l’extrême-droite en France. Leur premier réflexe ? S’assurer de l’obtention d’une nationalité algérienne.L’organisation d’élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président Emmanuel Macron après cette défaite électorale, laisse craindre une large élection de députés d’extrême-droite aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.Une telle situation politique pourrait favoriser l’intégration de leaders du Rassemblement national – le parti d’extrême-droite ayant reçu le plus de suffrages – au sein du gouvernement français.Les Algériens seront visés par l’extrême-droite, et ils le saventPour de nombreuxAlgériens de France, un tel scénario serait un désastre. Et pour cause, l’extrême-droite n’a jamais caché ses objectifs politiques concernant la gestion de l’immigration en France et plus particulièrement la place spéciale accordée à la population d’origine algérienne.Le Rassemblement national combat sur le plan idéologique et politique la présence trop importante de générations d’Algériens, de la première immigration à sa descendance, pourtant née sur le territoire français.Dès le lendemain des élections européennes, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu est venu rappeler l’obsession de son parti pour l’Algérie.Il a rappelé que l’une des premières actions du parti, en cas de victoire lors des législatives, serait d’abroger les accords de 1968 entre l’Algérie et la France.Cette décision est justifiée par la lutte les clandestins algériens qui font l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une communication politique qui place les Algériens au cœur des problèmes migratoires de la France.L’immigration au sens large est aussi l’une des trois urgences que le RN a promis de régler en cas de victoire aux législative. Le parti d’extrême-droite a toujours revendiqué son intention de réduire au maximum la venue d’étrangers extra-européens en mettant un terme au droit du sol et au regroupement familial.Mais aussi en élaborant une loi immigration qui faciliterait l’expulsion systématique d’étrangers ayant une autre nationalité en cas de délit ou de crime.Impossible pour les Algériens de la diaspora en France de ne pas se sentir visés. Si un droit fondamental comme le droit du sol est supprimé, qu’en sera-t-il du renouvellement de titres de séjour ou encore de l’obtention de la nationalité française, ces moyens d’intégration pourront-ils être menacés un jour ou l’autre ?C’est en tout cas les questionnements qui reviennent au sein des communautés algériennes situées dans les grandes villes françaises.Un deuxième passeport, une vraie sécurité ?Les Français d’origine algérienne sont conscients que l’officialisation d’une extrême-droite au pouvoir peut potentiellement bouleverser leur quotidien en France.Pour certains, il existe une première mesure de protection évidente : s’assurer une place dans leur second pays, afin de parer à n’importe quelle situation politique en France.Nous avons rencontré plusieurs Algériens qui ont accéléré leur demande de nationalité algérienne ou leur renouvellement de passeport.« J’y pensais depuis un moment mais là ça a tout accéléré. Demander la nationalité algérienne est devenu une urgence. Je pense que ça reste une sécurité quand on est Français descendant d’immigrés dans un pays qui assume de plus en plus son racisme et serait prêt à l’institutionnaliser à travers des lois », raconte Celia, une franco-algérienne basée à Paris.« C’est une évidence. Plus j’ai de passeports et plus je suis en sécurité », estime Amine, basé en région parisienne.Ces Algériens sont-ils alarmistes ou lucides ? Pour l’heure les intentions de l’extrême-droite laissent penser que les Algériens ayant une nationalité française et une résidence longue ne seront pas impactés par les mesures législatives de l’extrême-droite si cette dernière accède au pouvoir.Cependant c’est sur le plan idéologique que certains Français d’origine algérienne craignent de ne plus se sentir chez eux en France. Que reste-t-il dans un pays qui assume publiquement de voter massivement pour des partis attisant une hostilité constante à l’égard des Algériens de France ?Le pays a enregistré une hausse de 32% des actes racistes en 2023 par rapport à 2022. L’année précédente, la hausse observée était de 4%.Les services de police ont recensé près de 15.000 actes de racisme et antireligieux. On parle seulement de ceux déclarés et dénoncés. Qu’en est-il de ceux passés sous silence ? Comment cette courbe tristement ascendante va-t-elle évoluer après une succession de victoires de l’extrême-droite ?D’où la nécessité de compter sur un autre « chez soi ». ‘Je ne vais pas attendre d’être exclu de mon propre pays pour réagir. J’ai subi pas mal d’agressions racistes ces dernières années. Je sens que ma place est constamment menacée au travail. Je fais profil bas pour le moment, mais jusqu’à quand ?\", s’interroge Amine.« Je n’en peux plus et surtout je ne suis pas du tout assuré que les choses ne vont pas empirer. Avoir un passeport algérien valide me rassure. Je pourrais toujours me réfugier dans mon second pays ou un autre État qui reconnaît ma nationalité algérienne », estime Amine.Difficile d’être rassuré dans une France qui peine à avoir de bonnes relations avec sa communauté algérienne depuis plusieurs années.L’Algérie est constamment placée au centre des tensions politiques en France.L’extrême-droite n’est pas la seule à s’acharner sur les Algériens. Le 30 mai dernier, le parti Les Républicains (droite) était allé jusqu’à publier un tweet haineux sur X dans lequel on voyait un photomontage des supporters algériens sur les Champs Elysées avec le commentaire  « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF », suivi du #OneTwoThree.Sans oublier la question mémorielle qui continue d’entacher les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie et de maintenir une tension perpétuelle entre les deux pays.En face, l’Algérie fait des appels du pied à ses ressortissants de l’étranger en leur facilitant l’accès au pays. Les autorités algériennes n’hésitent pas à valoriser la diaspora algérienne en l’invitant à s’impliquer dans les prochaines élections algériennes ou encore à venir investir dans leur second pays qui les accueillera toujours les bras grands ouverts.Des arguments qui pourraient faire mouche auprès des Algériens de France effrayés par cette extrême-droite française de plus en plus puissante.Offrir une porte de sortie à leurs enfantsMême si le scénario d’une extrême-droite au pouvoir en France reste hypothétique pour le moment, certains Algériens de France veulent déjà penser à l’avenir.La montée des droites ne concerne pas seulement la France mais une grande partie de l’Europe. Pour les Algériens de la 2e et la 3e génération, il faut d’ores et déjà imaginer un avenir sombre pour les non-Européens, notamment les Algériens. Certains parents prennent les devants pour leurs enfants et demandent pour eux la nationalité algérienne.« J’ai paniqué quand j’ai vu que j’avais perdu mon S12 (acte de naissance spécial) et ceux de mes enfants. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pouvoir vivre qu’en France. Conserver ma nationalité algérienne et la transmettre à mes enfants est un choix qui me rassure. J’ai appelé le Consulat algérien pour m’assurer que je pouvais quand même renouveler mes papiers algériens et faire ceux de mes enfants. Ils m’ont dit que oui, j’étais soulagée », raconte Rania, à Lyon.« Je sais que c’est une drôle de démarche. Mes enfants ne sont jamais allés en Algérie, ils ne parlent pas un mot d’arabe. Je veux juste leur donner une option par sécurité. C’est assez instinctif », estime Rania, mère de trois enfants.À l’heure actuelle, il n’est pas possible de chiffrer les demandes de passeports afin de voir si l’on peut observer une recrudescence de demandes dans les consulats algériens de France.Les législatives françaises seront une échéance charnière pour les Algériens de France qui détiendront à travers les résultats une preuve que leur pays est encore une terre d’accueil ou non." }, { "title": "Présidentielle en Algérie : les signes d’une candidature de Tebboune se multiplient", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-les-signes-dune-candidature-de-tebboune-se-multiplient/", "description": "No Description", "content": "Une autre note vient s’ajouter à la partition appelant Abdelmadjid Tebboune à briguer un secondmandat présidentielà la tête de l’Algérie.Abdelmadjid Tebboune, présidentielles anticipées.Après le mouvement El Bina et le RND, c’est au tour du FLN, parti majoritaire au Parlement nationale d’appeler le président sortant à « poursuivre le processus de réformes et de développement ».« Fidèle à ses principes et avec conviction, le FLN exhorte le président de la République à briguer un secondmandatpour parachever le processus de réformes et de développement », note l’ex-parti unique dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son comité central tenu ce week-end à Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger.Même s’il ne s’agit que d’une invitation, formule d’usage des partis pro-pouvoir, le FLN ne caresse pas moins l’espoir que Abdelmadjid Tebboune réponde à son appel.Le Comité central du FLN formule le voeu que « le Président de la République répondra à cet appel renforcé avec honnêteté et loyauté envers l’Algérie, et soutenu par la confiance de millions d’Algériens et d’Algériennes, qui espèrent réaliser leurs aspirations légitimes à un État fort, sûr, prospère et développé », ajoute le texte.Ce soutien, du reste prévisible, a été formulé dès l’ouverture des travaux du Comité central par Abdelkrim Benmbarek, le secrétaire général du FLN qui été élu à la tête de l’ancien parti unique en novembre 2023.« Notre soutien à Abdelmadjid Tebboune dépasse le sens d’allégeance (…) Il est de notre devoir de défendre les réalisations du président. Notre choix s’impose de lui-même au regard de son bilan que nul ne peut ignorer », avait-il justifié en vantant que son parti est la « première force nationale ».En exhortant ouvertement le chef de l’Etat à renouveler son bail à la tête de l’Etat, le FLN, bien qu’en net recul si l’on se fie à ses résultats obtenus lors des législatives de 2021, laisse peu de doutes quant à une potentielle candidature de Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.On voit mal, en effet, le FLN, appareil d’Etat depuis l’indépendance, s’engager dans une option à l’issue improbable. « Parti du pouvoir », selon l’expression du défunt Abdelhamid Mehri, le FLN, malgré les crises successives qui l’ont secoué, demeure une force politique assez présente dans les institutions de l’Etat et dispose de puissants relais parmi les notabilités, les zaouias et les féodalités locales.Cela sans compter les organisations, bien qu’à l’influence réduite dans la société, qui lui sont inféodées à l’image de l’organisation des moudjahidines et l’organisation des enfants de chouhadas.À ce titre et compte tenu de la singularité du fonctionnement institutionnel en Algérie, il reste un baromètre des grandes orientations politiques du régime.Jusque-là, hormis ses discours-bilans, ses projections concernant certaines réformes et le soutien exprimé ouvertement par le sénat en mai dernier, perçus par les observateurs comme de sérieux indices, rien n’indiquait formellement que Abdelmadjid Tebboune allait briguer un second mandat.Présidentielle en Algérie : le FLN appelle à son tour Tebboune à se représenterLorsqu’en décembre dernier, il a été invité par certains députés à briguer un deuxième mandat à l’occasion de son discours devant les deux chambres parlementaires réunies, Abdelmadjid Tebboune avait seulement concédé : «Que Dieu nous prête la santé nécessaire ».Mais depuis le récent appel de Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, visiblement au parfum, appuyé ce week-end par le FLN, l’option de la candidature de Abdelmadjid Tebboune ne fait plus mystère pour les partis qui multiplient les appels pour qu’il se porte candidat aux présidentielles du 7 septembre prochain.D’ailleurs, ces appels n’ont été ni contestés, ni désavoués par l’entourage et les proches du président de la République. Reste maintenant à savoir quand et dans quel format, Abdelmadjid Tebboune annoncera sa candidature.Il s’agit aussi de savoir comment il s’accommodera de ces soutiens, jugés encombrants il y a encore quelques années dans la foulée du mouvement populaire et dont il s’était passé dès son accession à la magistrature suprême en 2019 leur préférant la « société civile ». D’autant que ni le FLN, ni le RND, ni Abdelkader Bengrina n’avaient soutenu sa candidature en 2019.Mais, comme la politique est l’art du possible, tout porte à croire qu’un consensus au sommet de l’Etat se soit dégagé autour de sa candidature." }, { "title": "Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-vetements-produits-en-algerie-exportes-en-france-des-juillet/", "description": "No Description", "content": "La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.Vêtements de marque Tayal / https://tayal.dzÀ Rélizane, à l’ouest du pays, est implantéTayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française», a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.Une collaboration avec sept marques internationalesTarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. «On est certifié en tant que leur fournisseur», précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.«Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie», a expliqué le PDG de la société algéro-turque.Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.«La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie», regrette toutefois le PDG de Tayal. «Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970», a-t-il précisé." }, { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "No Description", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "L'Algérie vue par un jeune entrepreneur franco-marocain (Vidéo)", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-vue-par-un-jeune-entrepreneur-franco-marocain-video/", "description": "Ébloui par l'accueil qu'il a trouvé en Algérie, un jeune entrepreneur franco-marocain a lancé...", "content": "Ébloui par l’accueil qu’il a trouvé en Algérie, un jeune entrepreneur franco-marocain a lancé un appel pour visiter le pays.Bel exemple de fraternité entre Algériens et Marocains partagé sur les réseaux sociaux par l’un des initiateurs de l’événement touristique et technologique Sahara Connect,Sofiane Lesage.Invité à l’événement, Kacem Guassab, jeune entrepreneur franco-marocain basé dans la région parisienne, a témoigné de son émerveillement par le Sahara et tout ce qu’il a vu en Algérie, particulièrement l’accueil qui lui a été réservé par les Algériens.Le « Sahara Connect » est un séminaire «connecté» organisé au cœur du désert algérien, dans la région de Djanet, mêlant l’intelligence artificielle, le développement personnel et l’entrepreneuriat pour faire connaître autrement la destination Algérie.Il a été lancé par trois Franco-Algériens. Une quarantaine d’entrepreneurs installés principalement en France ont pris part à l’édition qui s’est tenue du 26 novembre au 3 décembre entre Alger et Djanet, l’une des plus grandes oasis d’Algérie.Parmi les invités, Kassem Guassab, un jeune franco-marocain. « Il a vécu une expérience exceptionnelle à Alger et dans le désert algérien », a écrit sur LinkedIn Sofiane Lesage, l’un des trois initiateurs de Sahara Connect. Partout, il a été accueilli par un « bienvenu chez toi », poursuit le jeune franco-algérien.Algérie – Maroc : l’appel du cœur d’un jeune Franco-AlgérienDans une vidéo mise en ligne sur le même réseau social, le jeune Marocain confirme : « On est accueillis comme des rois, mieux que dans notre pays même, tellement ils veulent nous montrer à quel point ils nous aiment. »« Le désert est magnifique, les Touaregs sont magnifiques, les Algériens sont extraordinaires », insiste-t-il, vêtu d’un maillot rouge de l’équipe de football du Maroc et flanqué de sa femme qui, précise-t-il, est Algérienne. Sur le ton de la plaisanterie, il ajoute : « Je suis tombé amoureux de l’Algérie même avant de tomber amoureux de la femme. »Son appel est destiné à ses compatriotes marocains pour venir découvrir l’Algérie. « J’invite tous les Marocains, mes frères, à venir visiter l’Algérie, à venir visiter nos frères. Venez tous », dit-il.« Honnêtement, on est un peuple extraordinaire quand on est unis », assure le jeune franco-marocain.Commentant cette expérience, Sofiane Lesage décrit des « instants de fraternité entre le peuple marocain et le peuple algérien ». Appelant à cultiver des « liens forts et durables », le jeune franco-algérien estime lui aussi que « c’est dans l’union que se dessinent les plus belles histoires ».SUR LE MEME SUJET :Allier IA et tourisme en Algérie : l’idée originale de 3 entrepreneurs franco-algériens" }, { "title": "La marine algérienne arrête trois Marocains en jet-ski", "link": "https://www.tsa-algerie.com/la-marine-algerienne-arrete-trois-marocains-en-jetski/", "description": "Nouvelle affaire de « jet-skis » à la frontière maritime entre l’Algérie et le...", "content": "Nouvelle affaire de «jet-skis» à la frontière maritime entre l’Algérie et le Maroc. Trois Marocains entrés illégalement dans les eaux territoriales algériennes ont été appréhendés par les garde-côtes de la marine nationale, a indiqué ce mercredi 13 décembre le ministère de la Défense nationale dans un communiqué. C’est le deuxième incident du genre enregistré dans la même zone en quatre mois.Selon le MDN, une unité des garde-côtes relevant de la Façade maritime Ouest (2eme région militaire) a procédé au cours d’une patrouille de surveillance lundi 11 décembre vers 8h40, à l’arrestation de trois individus qui ont violé à bord de jet-skis les eaux territoriales algériennes, à 7 miles marins au nord de la localité côtière algérienne de Marsa Ben M’hidi.Il s’est avéré au cours des investigations, « qui se poursuivent » que les trois individus en question sont de nationalité marocaine, ajoute la même source.« Cette opération confirme une fois de plus le haut niveau de préparation et la vigilance constante des éléments de l’Armée nationale populaire, en particulier dans cette région frontalière maritime, connue pour l’intense activité des gangs de trafic de drogue, du crime organisé et de l’immigration clandestine », conclut le MDN.Trois Marocains à bord de jet-ski arrêtés par la marine algérienneEn août dernier, des ressortissants marocains avaient franchi illégalement la frontière maritime avec l’Algérie, à bord de jet-skis également.Dans un communiqué rendu public le 3 septembre, le MDN avait expliqué que les garde-côtes algériens ont sommé trois individus à bord de jet-skis de s’arrêter, mais ils ont refusé d’obtempérer.Les éléments de la marine algérienne ont alors tiré des coups de feu. L’incident s’est produit dans les eaux territoriales algériennes le 29 août vers 19h. Le lendemain, un cadavre portant un impact de balle a été repêché dans la zone.Le communiqué du MDN survenait après une campagne menée par des médias et réseaux sociaux marocains accusant l’armée algérienne d’avoir tué des vacanciers franco-marocains à la frontière maritime entre les deux pays. Les autorités marocaines n’ont jamais commenté cet incident." }, { "title": "Erwan Davoux, candidat aux législatives françaises : « Diminuer les visas aux Algériens fut une erreur »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/erwan-davoux-candidat-aux-legislatives-francaises-diminuer-les-visas-aux-algeriens-fut-une-erreur/", "description": "No Description", "content": "Erwan Davoux est candidat aux élections législatives françaises anticipées du 30 juin prochain dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Dans cet entretien, il évoque ses liens avec le Maghreb, sa vision sur l’immigration, les relations franco-algériennes et Gaza.Vous vous présentez dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend le Maghreb. Pourquoi cette circonspection ?Je suis natif de Tunisie, (3ème génération), pays où j’ai grandi et pour lequel j’éprouve une immense affection. J’y ai effectué toute ma scolarité, dans l’enseignement français à l’étranger (mon père était enseignant au Lycée Français de la Marsa). Cela m’a particulièrement marqué. J’ai d’ailleurs participé à la création de l’association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde.J’ai sillonné les différents pays de la circonscription dans mes différentes fonctions de conseiller diplomatique. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de me rendre plusieurs fois à Alger et Oran et l’honneur d’y accompagner Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.Lorsque je suis arrivé à Paris pour mes études supérieures à l’Institut d’Études Politiques, j’ai choisi de faire aussi un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département d’études arabes. Afin de ne jamais rompre avec le monde arabe et consolider mon niveau en arabe littéral, langue que j’ai commencé à apprendre dès l’âge de 6 ans.Toutes mes racines sont dans cette circonscription.Vous vous présentez avec quel parti politique ?Je serai un candidat indépendant dont l’inspiration est gaullienne, chiraquienne et qui soutient les prises de positions remarquables de Dominique de Villepin.Je n’ai sollicité aucune investiture. Les partis politiques ne jouent plus leur rôle d’éclairer et contribuer au débat public mais servent uniquement les intérêts de leurs dirigeants. L’intérêt général, la France, les Français de l’étranger sont très loin de leurs préoccupations.Ma voie sera authentique et sincère, conformément à mon engagement de jeunesse derrière Jacques Chirac.L’immigration est au cœur des débats de la campagne électorale. Quelles sont vos propositions sur le sujet ?L’immigration est trop souvent au centre du débat comme si elle était le seul enjeu à relever. Il y en a bien d’autres !Souvent appréhendée sous un aspect purement négatif, de rejet de l’autre, de tout ce qui est différent, je plaide pour une position plus équilibrée. Une immigration maîtrisée est naturellement indispensable mais encore faut-il avoir une approche intelligente et sortir des clichés. Il y a naturellement des problèmes d’intégration qu’il faut affronter et régler. L’actuel pouvoir délaisse la politique de la ville et abandonne la mixité sociale. On communique peu ou pas sur les réussites exemplaires.La pratique de la langue et les attaches familiales me paraissent être les deux facteurs clés à prendre en compte. Sous cet angle, les Algériens n’ont aucune vocation à être pénalisés, bien au contraire.« La France est riche de sa diversité » déclarait Jacques Chirac dans son dernier message aux Français, en mars 2007. C’est ma position.Et concernant les visas Schengen pour les Algériens ?La décision brutale et purement électoraliste de diminuer de 50% la délivrance de visas pour les Algériens, en 2021, fut une erreur. Elle laissera un ressentiment durable négatif, en dépit d’un certain retour à la normale. La vie familiale, les projets ne doivent pas être pris en otage de contingences politiciennes décidées à l’emporte-Pièce ! La considération doit l’emporter sur la suspicion.Que proposez-vous concernant les relations entre la France et l’Algérie pour surmonter les blocages actuels ?Je souhaite, qu’après l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la relation connaisse une nouvelle impulsion forte. Je suis un partisan de l’amitié franco-algérienne. Je n’appartiens pas à la macronie mais mon pays passe avant tout. C’est l’intérêt de nos deux grandes nations, me semble-t-il, de parvenir à une relation intense et apaisée.L’occasion s’était déjà présentée avec Jacques Chirac, en 2005, mais nous avons manqué ce rendez-vous avec l’Histoire, à cause de ce stupide « Amendement Vanneste » sur le « rôle positif de la colonisation ».Cette fois, je pense que le contexte est favorable, les annonces faites récemment dans le domaine mémoriel, la restitution des biens, vont dans le bon sens.Un grand Traité d’Amitié fondateur permettant une appréhension lucide du passé et jetant les bases d’une relation future dense devra émerger. Peut-être doit-on s’inspirer du Traité de l’Elysée, conclu, en 1963 entre la France et l’Allemagne….Vous avez pris des positions courageuses concernant la guerre à Gaza. Si vous êtes élu, quels sont les projets que vous allez défendre à l’Assemblée nationale ?Les massacres commis à Gaza ne sont ni une parenthèse ni une simple question qui se limite à l’international. Ils me révoltent car ce sont tous les fondements de la civilisation qui sont remis en cause : égale valeur et dignité de la vie humaine. Le droit international et humanitaires sont bafoués. Les valeurs d’égalité et de Laïcité de la République sont écartées. En effet, la laïcité est la reconnaissance de toutes les religions comme respectables et leur traitement de manière égale. Elle ne doit pas être détournée pour jeter la suspicion sur l’une d’entre elles.Je déplore la passivité de la diplomatie française sur cette question et sa politique hésitante voir incohérente.  En revanche, je salue avec respect l’immense travail accompli par la diplomatie algérienne sur ce dossier fondateur.Dans l’immédiat, il s’agit de stopper le gouvernement de Netanyahou, les sionistes révisionnistes et les kahanistes suprémacistes en prenant des sanctions : gel des avoirs, interdiction de se rendre sur le territoire national, sanctions commerciales, révision de certains accords.Naturellement, les décisions que prendront la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International s’imposeront à tous.La reconnaissance de l’État palestinien est urgente, je suis certain que Jacques Chirac l’aurait fait depuis longtemps !À l’Assemblée Nationale, je porterai cette voie et cette voix là pour que la diplomatie française renoue avec sa tradition gaullo-chiraquienne, conforme à son histoire et à ses valeurs." }, { "title": "L’Algérie recrute des enseignants pour l’enseignement de l’arabe en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-recrute-des-enseignants-pour-lenseignement-de-larabe-en-france/", "description": "No Description", "content": "L’Algérieprend part à l’enseignement de la langue arabe en France. L’ambassade d’Algérie à Paris vient de lancer une opération de recrutement d’enseignants d’arabe contractuels dans les écoles élémentaires françaises.France / Par cyrano / Adobe StockCette opération pilotée par le service de l’enseignement de lalangue arabeen France vise le recrutement d’instituteurs dans 39 départements français.C’est une «opération de recrutement sur dossiers de candidatures pour l’accès au poste d’enseignant contractuel à temps partiel (payés à l’heure) de langue arabe dans les écoles élémentaires publiques françaises. La période de l’envoi des candidatures est fixée à vingt jours ouvrables, à compter de la publication du présent avis (du 14 juin au 15 juillet 2024)», a précisé l’ambassade d’Algérie dans un avis de recrutement qui a été partagé sur les réseaux sociaux par le député des Algériens de France Abdelouahab Yagoubi.L’Algérie recrute des enseignants d’arabe dans plusieurs départements en FranceLes candidats à ces postes doivent «posséder la nationalité algérienne et résider en France» ; ne pas avoir commis d’actes touchant la souveraineté et l’intérêt national; être titulaire d’un diplôme universitaire algérien ou d’un titre équivalent en rapport avec la matière enseignée; être détenteur d’une certification de connaissance de la langue française de niveau B2 au minimum.L’ambassade d’Algérie enFranceprécise que les détenteurs de diplôme d’État ou de diplôme national de l’enseignement supérieur français sont dispensés de la certification B2.Les candidats ne doivent pas avoir de mention au bulletin de leur casier judiciaire «incompatibles avec l’exercice de l’emploi postulé» alors que ceux qui ont été condamnés à une «peine infamante» ne peuvent pas candidater.L’ambassade d’Algérie en France a détaillé, dans le même avis de recrutement, les noms et le nombre de départements où sont implantées les écoles élémentaires où seront affectés les enseignants contractuels recrutés.Dans le détail, 17 enseignants seront affectés dans des écoles situées dans la région Ile de France, sept instituteurs contractuels pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, six pour le Grand-Est, six pour la région sud-est et trois enseignants pour la région sud-ouest." }, { "title": "Algérie, Hezbollah-Israël, législatives en France… Les dernières infosIl y a 2 heures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-hezbollah-israel-legislatives-en-france-les-dernieres-infos/", "description": "No Description", "content": "Plusieurs hadjis morts à cause de la chaleur en Arabie Saoudite, le Hezbollah envoie un message à Israël, un Aïd sans eau à Tiaret, législatives en France et la position forte de Kylian Mbappé… Les dernières infos.Par butenkow / Adobe StockLe Hezbollah adresse un message fort à IsraëlLe Hezbollah a diffusé mardi des images de sites civils et militaires israéliens qu’il a obtenues en faisant survoler des drones au-dessus d’Israël.Ces images sont contenues dans des vidéos d’une durée totale de près de 10 minutes, constituent un message clair à Israël qui multiplie les menaces d’intervention militaire à grande échelle en Liban.Hezbollah has published a video showing one of its reconnaissance drones flying over northern Israel, including the Haifa port.pic.twitter.com/7UxfpiX3Io— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian)June 18, 2024Elles montrent des navires de guerre israéliens amarrés dans le port de Haïfa, des installations militaires stratégiques et des quartiers résidentiels.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, des affrontements réguliers ont eu lieu entre Israël et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.L’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises des villes libanaises pour assassiner des dirigeants de la milice libanaise et cette dernière a tiré de nombreuses roquettes sur Israël.Arabie Saoudite : plusieurs hadjis morts à cause de la chaleurLes images de pèlerins morts à cause des fortes chaleurs qui affectent l’Arabie Saoudite ces derniers jours sont insoutenables.Sur les réseaux sociaux, des vidéos choquantes montrant des cadavres de hadjis gisant par terre sont partagées.Selon les autorités saoudiennes, au moins 550 pèlerins, dont 323 Égyptiens, sont morts à cause de la chaleur, selon de nombreux médias. Les températures ont atteint 51,8 degrés à la Mecque.Algérie : la crise de l’eau perdure à Tiaret et caniculeLa crise de l’eau perdure àTiaretoù une bonne partie des quartiers de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien a passé l’Aïd-el-Kébir avec des robinets à sec.Une situation qui a provoqué des tensions. Des habitants sont sortis pour protester contre le manque d’eau, en bloquant notamment la RN 23 reliant Tiaret à Oran.À Frenda, la situation a failli dégénérer à cause toujours du manque d’eau. Des citoyens mécontents ont barré la RN 14 reliant les wilayas de Tiaret et Mascara, selon le Quotidien d’Oran qui précise que même si l’eau est revenue dans les robinets le deuxième jour de l’Aïd, mais la pression n’était pas suffisante pour approvisionner tous les habitants, notamment ceux qui résident dans les étages supérieurs des bâtiments.En plus du manque d’eau à Tiaret, de nombreuses régions d’Algérie ont passé la fête de l’Aïd-el-Kébir sous de fortes chaleurs, avec des températures de plus de 49 degrés dans certaines wilayas du grand Sud. Au Nord du pays, le sable du Sahara a enveloppé plusieurs villes, dont Alger.Législatives en France : la position forte de Kylian MbappéEn France, la campagne pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet bat son plein.Trois camps diamétralement opposés s’affrontent pour obtenir la majorité absolue leur permettant de constituer un gouvernement : l’extrême droite, le Front populaire et le camp du président Emmanuel Macron. Selon les sondages, aucun camp n’est donné vainqueur dès le premier tour.De nombreuses voix se sont exprimées pour appeler à faire barrage au Rassemblement national (ex-Front national).Parmi lesquelles l’attaquant de l’équipe de France Marcus Thuram, mais surtout la superstar des Bleus Kylian Mbappé qui a appelé les Français à voter massivement pour faire barrage aux extrêmes. «On a des valeurs de mixité, tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger.J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet», a déclaré Mbappé dimanche 16 juin, la veille du match France – Autriche (1-0), comptant pour le premier tour de l’Euro 2024 en Allemagne.Un appel qui a mécontenté les défenseurs du Rassemblement national.Le taux de participation à ces élections devrait être supérieur à celui des Européennes du 9 juin dernier où le Rassemblement national a raflé la mise avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Pour ce scrutin législatif, les enjeux sont différents. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 400.000 procurations ont été enregistrées jusqu’au dimanche 16 juin, soit 6,5 fois que lors des précédentes législatives de juin 2022. Cette hausse du nombre de procurations n’est pas une bonne nouvelle pour l’extrême-droite, selon les observateurs.SUR LE MÊME SUJET :Bras de fer UE – Algérie, Tebboune au G7, Mahrez, Air Algérie : les dernières infos" }, { "title": "Cet aéroport français desservi par Air Algérie est menacé de fermetureIl y a 1 heure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/cet-aeroport-francais-desservi-par-air-algerie-est-menace-de-fermeture/", "description": "No Description", "content": "Air Algérie assure trois vols réguliers sur les cinq disponibles au départ de l’aéroport de Lorraine, dans l’Est de la France, ce qui représente 60 %. En difficulté après la perte d’une nouvelle ligne, l’aéroport français risque de fermer.Quand on pense aux volsAir Algériedepuis la France, les premiers aéroports qui viennent à l’esprit sont ceux des grandes villes où habite une importante population d’origine algérienne. On pense à Paris, avec ses deux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly, Marseille, Lyon, Lille…Photo par Jag_cz / Adobe StockMais Air Algérie dessert aussi des aéroports de taille plus modestes, avec comme objectif d’être la plus proche possible de la communauté algérienne en France. Parmi ces petits aéroports figue celui de Lorraine, dans l’Est de la France.En octobre 2021, alors que les vols reprenaient progressivement après la suspension liée au Covid-19, Lorraine Aéroportsuppléait presque Air Algériede reprendre ses dessertes. Et pour cause : sa survie en dépendait.L’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine menacé de fermetureDeux ans et demi plus tard, la compagnie aérienne algérienne a bien repris ses vols, mais l’aéroport lorrain n’est pas pour autant sorti de la crise. Après avoir perdu plusieurs lignes, il est désormais menacé de fermeture malgré la forte présence d’Air Algérie qui représente désormais 60 % des lignes régulières assurées depuis Lorraine Aéroport.Aux écrans de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, ne s’affichent plus que cinq lignes régulières, rappelle le média local Les Frontaliers, ce mercredi 19 juin : Toulouse dans le Sud de la France, Casablanca au Maroc et trois destinations en Algérie (Constantine, Alger et Oran). Ces dernières sont toutes assurées par Air Algérie.En effet, sa ligne historique pour Marseille vient d’être stoppée début juin par la compagnie Twin Jet, ce qui représente un véritable coup dur pour ce petit aéroport qui risque désormais la fermeture.Une fermeture qui ne devrait pas intervenir dans l’immédiat, précise le média français. En effet, la Région Grand-Est s’opposerait à cette option. «Mais l’institution qui gère cet aéroport et deux autres sur son territoire a demandé un audit financier pour y voir plus clair. La Chambre régionale des comptes devrait rendre son rapport début 2025», précise Les Frontaliers.SUR LE MÊME SUJET :Voyage en Algérie sans passeport : la mesure est bien appliquée dans les aéroports français" }, { "title": "Crise de l'eau en Algérie : un plan d’urgence de 200 millions de dollarsIl y a 19 min", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-de-leau-en-algerie-un-plan-durgence-de-200-millions-de-dollars/", "description": "No Description", "content": "La crise de l’eau perdure àTiaret. La grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien s’est retrouvée, début juin, sans eau après l’assèchement du barrage de Ben Khedda qui alimentait la wilaya.Photo par G.Go / Adobe StockLes autorités ont déployé un plan d’urgence pour remédier à la situation, mais la population mécontente, a mené de nombreuses actions de protestation pour exprimer sa colère et sa soif.Deux importantes routes nationales reliant Tiaret à Oran et Mascara ont été barricadées par des manifestants durant l’Aïd-el-Kébir qui a été célébré dimanche 16 juinen Algérie.Vendredi, la veille de cette fête religieuse, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal s’est rendu une nouvelle fois dans cette wilaya où il a mis en service des installations de transfert d’eau depuis la zone de captage du Chott Chergui vers la ville de Tiaret. Un projet qui devrait réduire la tension en matière d’approvisionnement d’eau depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda qui traditionnellement alimente la ville.À cette occasion, le ministre de l’Hydraulique a annoncé le lancement d’un nouveau programme pour réduire la tension sur l’eau. Un type de programme où, à l’avenir, les agriculteurs pourraient avoir leur place.Ce projet de transfert permettra d’approvisionner quotidiennement la ville de Tiaret avec 10.000 m³ d’eau, ce qui portera la capacité totale à 34.000 m³.À cette occasion, le ministre a annoncé que «le 23 juin débuteront les travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de 11 communes de la wilaya de Tiaret et la wilaya déléguée de Kasr Chellala, à partir du bassin de Djermaya», selon l’agence APS.Pour faireface  à la situation alors que d’autres régions du pays souffrent du manque d’eau, l’Algérie a dégagé une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars algériens, soit un peu plus de 200 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets urgents au profit des zones exposées au stress hydrique dans le pays. Ce montant a été dévoilé lors de la même visite par Taha Derbal.Gestion de l’eau en Algérie : la nécessité de changer d’approcheLors d’un point de presse le ministre a souligné que « les walis de la République ont reçu jeudi des correspondances pour contacter les gestionnaires des ressources en eau afin d’entamer, immédiatement, la mise en œuvre des projets soumis, qui comprennent des puits, des installations de stockage et d’autres pour mobiliser les ressources en eau, à condition que les délais de réalisation n’excèdent pas quatre mois ».Ce programme s’apparente à des opérations de petite hydraulique à l’image de l’installation d’une station de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.En l’espace de quelques semaines en 2023, l’entreprise publique Cosider a installé plusieurs canalisations de gros diamètres et des pompes de forte puissance qui ont permis d’éviter que des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau douce de l’oued Sebaou ne se jettent dans la mer.L’hydrogéologue Malek Abdesselam de l’université de Tizi-Ouzou avait suggéré une telle opération et, à plusieurs reprises, s’était prononcé pour la construction de digues ou de stations de pompage.Un autre exemple de réalisation concerne en Mitidja avec recharge artificielle de la nappe souterraine. Le creusement de bassins d’infiltration à proximité de l’oued El Hararch ont permis entre 2011 et 2014 une remontée du niveau de la nappe à la grande satisfaction des agriculteurs qui avait vu leurs puits s’assécher. La chercheuse Djerad Hassiba de l’université de Blida a mesuré en 2015 « une augmentation du niveau piézométrique » de la nappe.Il y a longtemps que les pratiques paysannes permettent de récolter l’eau des crues d’oueds. C’est le cas en milieu steppique où de simples retenues de terres et de cailloux permettent l’épandage des crues vers les champs.Cette pratique requiert peu de moyens. De simples gabions ou des big bag remplis de gravier et de galets peuvent permettre de dévier les eaux et contribuer à leur infiltration vers la nappe souterraine.Le cas des agriculteurs du Mzab est connu mondialement comme un exemple de collecte des eaux de crues pour irriguer les palmeraies et recharger avec le surplus la nappe d’eau superficielle. Le cas des ghouts d’Oued Souf et des foggaras du Touat (Adrar) sont là également pour rappeler l’ingéniosité de la paysannerie algérienne à s’adapter à des environnements arides.Cependant, le développement des forages a parfois relégué au second plan ces traditions ancestrales.Défense et restauration des solsDe par les superficies occupées et les techniques employées, les agriculteurs ont une action directe sur les possibilités de mobilisation de l’eau des pluies.C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’administration coloniale a mis en œuvre des programmes de lutte contre l’érosion et de collecte des eaux en Algérie.Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des cordons de pierres et des banquettes de terre ont été installées avec l’emploi de bulldozers sur les sols en pente. Mais ces opérations réalisées sans consultation des populations rurales n’ont pas eu de succès.Faute d’entretien, de nombreuses banquettes se sont effondrées et ont parfois accru le ravinement du sol. De 1985 à 1995, des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière (Inrf) et de l’Institut français de recherche pour le développement (Ird) ont examiné l’état de plus de 300.000 hectares de banquettes en Algérie.Il est apparu que « 20 % des banquettes ont été totalement effacées à la charrue par les paysans, tandis que 60 % n’ont jamais été entretenues et sont ravinées ou presque effacées ».Plus grave, près de 70 % des paysans enquêtés se sont montrés hostiles aux banquettes installées sur leurs terres. « Elles entraînent une perte de surface cultivable » ont-ils déclaré.Quant aux lacs collinaires, il est apparu que leur durée de vie n’était que de 4 à 10 ans contre 40 prévus. En cause le fait que « les talus et exutoires ne sont pas entretenus régulièrement », une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’envasement des barrages situés en aval.Les images d’archives des années 1950 conservées par l’Institut français de l’audiovisuel (INA) montrant l’exportation de moutons vers la métropole témoignent de la surexploitation des pâturages naturels.On y voit qu’une partie des bêtes exportées provenaient de troupeaux qui pâturaient la végétation des collines, ce qui a diminué le couvert végétal protégeant le sol contre l’érosion.Dans de nombreuses régions d’Algérie, la multiplication des sentiers qui s’entrecroisent sur les pentes de ces collines témoignent de la perpétuation de cette pratique.Si la présence d’animaux dans les sous-bois peut permettre un débroussaillage et contribuer à la réduction des incendies, la charge des animaux reste inadaptée pour permettre la régénération de la végétation.Dès les années 1970, les coopératives d’élevage pastoral mises en place par les services agricoles dans le cadre de l’Association pour le Développement du Pastoralisme ont montré que, là où les parcours steppiques étaient protégés par des clôtures régulant la présence de moutons, la végétation était plus abondante.Gestion de l’eau : ces techniques ancestrales qui ont fait leur preuvesProgressivement, à partir du milieu des années 1980, une autre approche de la gestion des eaux de pluie a vu le jour en Algérie. C’est le cas à l’INRF où les chercheurs ont adopté une nouvelle approche visant à associer les agriculteurs et les populations rurales.Cette approche est née de l’analyse critique des pratiques anciennes et de travaux expérimentaux. En 2012, un groupe international de chercheurs a établi le bilan de soixante années de recherches sur l’érosion hydrique et la lutte antiérosive au Maghreb.Parmi leurs observations, il est apparu que pour réduire le ruissellement et l’érosion sur les sols en pente, le maintien d’une végétation herbacée était préférable aux seuls arbres.Ainsi en Tunisie, les oliviers sur sol nu ne réduisent l’érosion que de 10 % contre 80% lorsque le sol est couvert à plus de 60 % par « une litière, un paillage ou des résidus de récolte ». Au Maroc, en présence de végétation naturelle, l’érosion ne dépasse pas 2 t/ha/an mais dès que le sol est labouré, elle peut atteindre 20 t/ha/an.Il a été observé qu’en remplaçant le semis direct au labour, l’infiltration de l’eau dans le sol était augmentée de 30%. Or, en Algérie, le labour reste pratiqué sur 7 millions d’hectares de terres agricoles.Dans les régions aux sols érodés, pour freiner l’écoulement de l’eau dans des ravins, les chercheurs l’INRF et de l’IRD ont aménagé des seuils avec les moyens les plus divers : gabions, pierres sèches, grillage, pneus usagés, sacs d’engrais ; puis ils ont planté des arbres fruitiers et des fourrages.Progressivement ils ont noté que « la ravine s’est transformée en oasis linéaire où la biodiversité a été recréée, tandis que la dynamique de l’eau a été profondément améliorée ». Mieux, revenant dix années après sur les lieux, ils ont constaté que : « ces aménagements sont encore efficaces ».Ces « méthodes douces » contrairement aux anciennes banquettes aménagées à l’aide d’engins de chantier, sont gérées par les paysans et permettent de capter les eaux de surface.C’est le cas avec l’installation de digues au fonds des ravins, de cordons de pierres sèches, de cultures en courbe de niveau, de paillage ou de bandes enherbées aboutissant progressivement à l’établissement de terrasses. En Tunisie, la réalisation de cordons de pierres a réduit les crues de l’oued Zioud.Comme l’affirment les auteurs de ce bilan : « cette approche de la gestion durable de l’eau et de la productivité des sols interpelle les paysans, car elle leur restitue leur liberté d’innover. Elle a permis de resituer les techniques traditionnelles de gestion de l’eau et de la fertilité des sols de montagne dans le cadre d’un développement rural rénové ».Cette approche nouvelle est également prise en compte au niveau du Barrage vert, cette gigantesque ceinture verte conçue pour stopper l’avancée du désert en Algérie.En août 2023, Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage auprès de la Direction générale des forêts (DGF) vert indiquait à propos de ce projet : « Sa réhabilitation et son extension, relancées actuellement dans le cadre d’une stratégie rénovée, vont contribuer davantage à la prospérité des populations vivant dans ses espaces ».Une approche visible à travers les espèces choisies : « Parmi ces espèces, nous avons les arbres rustiques tels l’olivier, le pistachier, l’amandier et le caroubier », avait-elle confié à l’agence APS.De son côté l’association Torba pour le développement en Algérie de l’agro-écologie vulgarise l’installation de « swales » sur les sols en pente au niveau des petites exploitations agricoles dans les montagnes (Babors, Djurdjura, Tlemcen). Ces tranchées réalisées selon les courbes de niveau permettent de retenir l’eau des orages et assurent son infiltration.Une gestion de l’eau par des structures peu complexesLa crise de l’eau qu’a connue la wilaya de Tiaret a servi de révélateur des effets du réchauffement climatique en Algérie.L’expérience de ces 60 dernières années montre que la gestion de l’eau peut concerner le secteur agricole et passer par des structures peu complexes : haies en bordure de champs, murets de pierres, cuvettes en demi-lune autour des oliviers, cordons de pierres, terrasses progressives.Il s’agit de techniques connues des paysans et qui n’exigent pas de moyens mécaniques lourds. Ces résultats ont souvent été obtenus à travers de petits financements et une coopération entre chercheurs maghrébins et européens.Pour ces chercheurs, la rapidité de l’érosion pose un problème grave concernant « l’alimentation future d’une population en pleine croissance au Maghreb, puisqu’elle double tous les 25 ans ».Aussi recommandent-ils de faire connaître les ouvrages traditionnels et d’encourager les pratiques vertueuses. Certains chercheurs se prononcent pour l’attribution de subventions aux agriculteurs adoptant ces pratiques au titre de services écologiques rendus à la société. La réduction du labour ou de la vaine pâture peut en effet contribuer à réduire l’envasement des barrages.Ce sont là de nouveaux moyens dans la lutte contre le stress hydrique généralisé qui s’installe progressivement sur l’ensemble du Maghreb.SUR LE MEME SUJET :L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde" }, { "title": "Maroc : la pauvreté s’aggrave sur fond de conflits d’intérêts au sommet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-la-pauvrete-saggrave-sur-fond-de-conflits-dinteret-au-sommet/", "description": "Le Maroc va de plus en plus mal : aggravation de la crise économique, taux...", "content": "Le Maroc va de plus en plus mal : aggravation de la crise économique, taux d’inflation et de chômage à deux chiffres, leroi Mohammed VI en vacanceset des conflits d’intérêts au sommet de l’Etat.Deux ans après sa nomination comme Premier ministre, Aziz Akhannouch présente un bilan peu reluisant.La crise économique s’est aggravée et la situation sociale est explosive avec des pourcentages d’inflation et de chômage à deux chiffres qui ont fait revenir le taux de pauvreté« au niveau de 2014 »,constate le journal français Le Monde.Cela sur fond d’accusations de« conflits d’intérêts »qui ciblent le Premier ministre dont les affaires, au contraire, prolifèrent. Pendant ce temps, le roi Mohammed VI multiplie les longs séjours à l’étranger. Il vient d’atterrir aux Emirats arabes unis pour des vacances pour une durée indéterminée.Aziz Akhannouch est loin d’avoir tenu ses promesses électorales. Il avait fait de l’emploi et du pouvoir d’achat ses deux priorités et aujourd’hui, le chômage et l’inflation ont explosé.Au troisième trimestre de l’année 2023, le taux de chômage a atteint 14%, touchant 1,6 million de Marocains en âge de travailler.Alors que le Premier ministre avait promis de créer un million d’emplois, ce sont au contraire 300.000 postes qui ont été perdus, principalement dans l’agriculture, un secteur qui représente 15% du PIB et qui est fortement impacté par la sécheresse qui frappe de plein fouet le royaume et qui remet en cause sonmodèle agricoletourné vers l’exportation de produits dont la culture nécessite beaucoup d’eau.Au chômage s’ajoute la hausse des prix, notamment ceux des produits alimentaires et de l’énergie. L’inflation a atteint un taux à deux chiffres en 2022 (11%) au Maroc.Le revenu mensuel par ménage est d’environ 5.000 dirhams (456 euros) dont le tiers est consacré à l’alimentation dont les prix ont flambé. Les prix de la pomme de terre et de la tomate ont été multipliés respectivement par deux et par trois depuis 2021.L’Etat« social »promis par Akhannouch n’est pas au rendez-vous, comme l’indiquent les indicateurs économiques qui sont tous« au rouge », selon Le Monde.Maroc : crise économique et conflits d’intérêtsRien qu’en 2022,  3,2 millions de Marocains ont basculé dans la pauvreté ou la vulnérabilité, déplore le Haut-commissariat au plan (HCP), qui constate aussi que le royaume est revenu au« niveau de pauvreté et de vulnérabilité de 2014 ».Une pauvreté portée principalement par la hausse des prix.La situation économique du Maroc est aggravée aussi par la conjoncture internationale (Covid puis guerre en Ukraine et en Palestine), qui a eu un double impact sur les prix des matières premières et l’affluence touristique, ainsi que la sécheresse qui a fortement touché le secteur agricole.Néanmoins, beaucoup reprochent au gouvernement de n’avoir pas su apporter les bonnes solutions et remettent en cause ses méthodes. Pendant ce temps, le front social bouillonne et les premiers mouvements d’ampleur commencent à s’organiser comme la grève des enseignants qui a paralysé tout le secteur de l’éducation.Parallèlement à ses« méthodes », le Premier ministre, qui est aussi l’une des plus grandes fortunes du Maroc, est aussi rattrapé par les affaires.L’affaire dite des« pétroliers »fait particulièrement du bruit dans le royaume. Alors que l’inflation est portée essentiellement par la hausse des produits alimentaires et des carburants, 9 sociétés du secteur de l’énergie, dont Akwa, propriété de Aziz Akhannouch, se sont entendues pour maintenir les prix des carburants élevées.Elles ont été condamnées à payer une amende de 1,84 milliard de dirhams, tandis que l’opinion publique les accuse de siphonner le pouvoir d’achat déjà très faible des Marocains.Le Premier ministre a un autre scandale sur les bras. Au Maroc, on parle beaucoup de l’attribution du marché de réalisation d’une grande station de dessalement d’eau de mer à Casablanca à un consortium auquel participe une de ses sociétés, Afriquia Gaz.SUR LE MEME SUHETSécheresse au Maroc : hécatombe dans le secteur agricole" }, { "title": "Maroc : Mohamed VI repart en vacances aux Émirats", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-mohamed-vi-repart-en-vacances-aux-emirats/", "description": "Décidément, les vacances du roi du Maroc ne s’arrêtent que pour mieux reprendre. Trois...", "content": "Décidément, les vacances du roi du Maroc ne s’arrêtent que pour mieux reprendre. Trois mois après le violent séisme qui a frappé le centre du royaume,Mohamed VIest de nouveau à l’étranger, dans un pays qui, jusque-là, ne faisait pas partie de ses destinations privilégiées pour les vacances.Aux Emirats arabes unis, le souverain marocain a en quelque sorte joint l’utile à l’agréable. Après sa visite de travail pendant laquelle il a rencontré le président Mohamed Ben Zayd (MBZ) le 4 décembre, l’une de ses rares rencontres avec un dirigeant étranger ces dernières années, Mohamed VI a décidé de prolonger son séjour dans ce pays du Golf pour y passer des vacances, rapporte le journal espagnol El Confidencial.D’habitude, le roi du Maroc séjournait régulièrement en France ou au Gabon. Mais il ne peut pas se rendre dans la conjoncture actuelle dans l’un de ces deux pays. Au Gabon, son ami Ali Bongo a été renversé par un coup d’État en août dernier et avec la France, où il possède plusieurs résidences de luxe, les tensions persistent toujours avec le président Emmanuel Macron.Citant le site Maghreb Intelligence, El Confidencial écrit que Mohamed VI a décidé de rester « quelques jours supplémentaires » aux Emirats arabes unis pour « un séjour privé dont la durée n’a pas été déterminée ». Dans le jargon de la presse officielle marocaine, les « séjours privés » sont synonymes de vacances, rappelle la publication espagnole.Les vacances royales pourraient être aussi longues que les précédentes. La même source indique que son séjour aux Emirats pourrait être suivi d’un autre en Inde où Mohamed VI s’est rendu dans le passé à deux reprises, en 2001 et en 2015, pour les mêmes raisons.Mohamed VI, un roi qui passe son temps en vacances à l’étrangerLes Emirats arabes unis et le Maroc se sont davantage rapprochés depuis la normalisation de leurs relations avec Israël en 2020 dans le cadre des accords d’Abraham. Ils se rencontrent aussi dans leur inimitié envers l’Algérie. Selon des comptes-rendus de presse, Abou Dhabi a accepté de financer le projet du gazoduc Nigeria – Maroc qui est en concurrence avec celui qui devrait lier le Nigeria à l’Algérie.Les observateurs ont noté que son déplacement aux Emirats est la première visite officielle de Mohamed VI à l’étranger depuis cinq ans. Ces dernières années, il a toujours décliné les rencontres avec les dirigeants étrangers, refusant même de recevoir le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez en février dernier, alors que l’Espagne avait, une année plus tôt, hypothéqué ses relations avec l’Algérie en apportant son soutien au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental.Depuis au moins l’année 2018, le roi du Maroc passe plus de temps en vacances que dans son bureau. Quand il n’est pas en France, au Gabon ou aux Seychelles, il passe du bon temps dans une de ses nombreuses résidences au Maroc où il en possède une pratiquement dans chaque ville.En 2022, il aurait passé plus de 200 jours à l’étranger. Il s’y rend pour des vacances ou se soigner, sachant qu’il souffre d’arythmie cardiaque et de sarcoïdose. Lorsqu’un fort séisme a ébranlé le centre du Maroc le 8 septembre dernier, le roi Mohamed VI était dans sa résidence parisienne. Le souverain marocain mérite le surnom de roi voyageur.SUR LE MEME SUJET :Maroc : l’élite scrute les fréquentations inquiétantes de Mohamed VI" }, { "title": "Ignacio Cembrero, un journaliste espagnol harcelé par le Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/ignacio-cembrero-un-journaliste-espagnol-harcele-par-le-maroc/", "description": "Ignacio Cembrero est un journaliste espagnol harcelé par le Maroc. Le royaume s’acharne contre...", "content": "Ignacio Cembrero est un journaliste espagnol harcelé par le Maroc. Le royaume s’acharne contre ce spécialiste du Maghreb.Il l’a espionné via lelogiciel israélien Pegasuset a intenté quatre procès contre lui en Espagne à cause de ses articles critiques sur le roi Mohammed VI et le régime marocain.«Depuis 2014, le Maroc m’a traîné en justice quatre fois. Deux fois au pénal et deux fois au civil. Heureusement que les affaires ont été classées. Et quand il y a eu procès, j’ai gagné», a raconté Ignacio Cembrero à la télévision belge RTBF.Le journaliste espagnol n’est pas seulement harcelé judiciairement par le Maroc. «Je me fais insulter régulièrement par la presse marocaine et parfois même par des hommes politiques» du royaume.Pour Ignacio Cembrero, le Maroc est prêt à tout pour avancer sur le dossier du Sahara occidental occupé. «À l’étranger, les diplomates et les services marocains n’ont qu’un seul sujet à leur agenda qui est le Sahara occidental. Et quand ils font du lobbying sur d’autres sujets, c’est pour le Sahara occidental», a-t-il dit à RTBF qui vient dediffuser une enquêtesur les pratiques illégales de l’ambassadeur du Maroc à Bruxelles, Mohamed Ameur.Le Maroc s’acharne contre le journaliste espagnol Ignacio CembreroEn Belgique, le représentant de Mohammed VI ne recule devant rien pour tenter d’obtenir des avancées dans le dossier du Sahara occidental.Entre pressions, intimidations, chantage, espionnage, corruption, le Maroc utilise tous les moyens pour faire taire les voix discordantes et obtenir des soutiens à ses thèses sur le Sahara occidental occupé.Il a espionné le téléphone du président français Emmanuel Macron, exercé le chantage migratoire sur l’Espagne pour forcer ce pays à changer de position sur le Sahara occidental, corrompu des députés européens.«Pour marquer des points presque tout est permis», commente Ignacio Cembrero qui est un fin connaisseur du Maroc où il a travaillé comme correspondant du journal espagnol El Pais.L’acharnement du Maroccontre les voix discordantes sur le Sahara occidental s’est accentué depuis la normalisation de ses relations avec Israël en décembre 2020, sous l’égide de l’ancien président américain Donald Trump, qui a reconnu en échange la souveraineté marocaine sur les territoires sahraouis occupés.Curieusement, et malgré la multiplication des scandales de corruption dans lesquels il est impliqué, le Maroc continue de bénéficier de la bienveillance des gouvernements européens.Le#Marocpratique la monoculture dans sa politique étrangère: le#Saharaoccidental. Et pour marquer des points presque tout est permis. Mes commentaires lors de l'enquête que la@RTBF(télé publique belge) diffusa le 06/12 sur le#Moroccogateen#Belgiqueet dans l'@Europarl_FR.pic.twitter.com/TOPc07aIRE— Ignacio Cembrero (@icembrero)December 10, 2023" }, { "title": "Affaire Pegasus : le Maroc collectionne les revers judiciaires en Europe", "link": "https://www.tsa-algerie.com/affaire-pegasus-le-maroc-collectionne-les-revers-judiciaires-en-europe/", "description": "En Europe, le Maroc collectionne les revers politiques, judiciaires et médiatiques. Depuis la divulgation...", "content": "En Europe, le Maroccollectionne les revers politiques, judiciaires et médiatiques. Depuis la divulgation de son implication dans les scandales Pegasus et Morrocogate, le royaume a fait l’objet de deux résolutions du Parlement européen et de nombreuses enquêtes de presse, en plus d’avoir été débouté dans de nombreux procès. Le dernier en date a été perdu en Allemagne contre des médias locaux.Le Maroc avait porté plainte contre deux médias allemands, Zeit Online et Süddeutsche Zeitung, pour «diffamation» après des articles de ces derniers sur l’implication des services marocains dans le scandale d’espionnage via lelogiciel Pegasus.Pendant l’été 2021, un consortium de médias internationaux avait révélé les conclusions de deux grandes ONG, Amnesty International et Forbidden Stories, faisant état de l’utilisation à grande échelle par les services marocains du logiciel israélien pour espionner des journalistes indépendants marocains, des défenseurs des droits de l’homme et des opposants, mais aussi des journalistes et des responsables politiques et militaires étrangers, parmi lesquels le président français Emmanuel Macron. Zeit Online et Süddeutsche Zeitung ont fait partie du consortium de médias.Niant son implication dans ces pratiques, le Maroc a multiplié les plaintes en Europe, notamment contre des journalistes et des médias. Jusque-là, il n’a récolté que des revers.Allemagne : le Maroc débouté dans un procès sur l’affaire PegasusLa cour d’appel de Hambourg (Allemagne) a examiné en deuxième instance les plaintes du Maroc contre les deux publications allemandes et la question de savoir si les États étrangers peuvent contester devant les juridictions allemandes les couvertures médiatiques critiques à leur égard.Le verdict de la Cour est sans équivoque : elle a jugé les plaintes du Maroc «non fondées» et les a du coup rejetées, selon Zeit.de. La critique du pouvoir est protégée, a motivé la Cour. Celle-ci confirme le jugement du tribunal de première instance de Hambourg rendu pendant l’été 2022, et qui avait estimé que les États ne bénéficient pas de la même protection de «l’honneur» que les individus.Ce qu’il y a lieu de protéger, selon la justice allemande, c’est «la critique du pouvoir», car tout «déséquilibre» peut «compromettre considérablement» l’exercice de la liberté de la presse.Il reste un dernier recours au Maroc, celui d’interjeter appel devant la Cour fédérale allemande.Le Maroc avait déjà perdu des procès similaires en France, pays avec lequel il est en crise ouverte depuis la divulgation du ciblage du téléphone du président Emmanuel Macron.Le journaliste espagnol spécialiste des pays du Maghreb et du Sahara occidental, Ignacio Cembrero, a, lui aussi, fait l’objet d’un dépôt de plainte dans son pays par le Maroc après avoir accusé les services marocains d’avoir ciblé son téléphone.Tout en annonçant le verdict de la justice allemande, et en rappelant ceux de la justice française, Cembrero a émis le souhait que la justice de son pays rende la même sentence.«Espérons que les juges en Espagne feront de même dans l’affaire portée contre moi par Rabat», a écrit le journaliste espagnol sur X.SUR LE MÊME SUJET :Scandale Pegasus : le Maroc privé de la cyber-arme israélienne" }, { "title": "Sahara occidental : un adjoint de Blinken en visite en Algérie et au Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/sahara-occidental-un-adjoint-de-blinken-en-visite-en-algerie-et-au-maroc/", "description": "Le sous-secrétaire d’Etat américain adjoint, Joshua Harris, est arrivé ce mercredi 6 décembre en...", "content": "Le sous-secrétaire d’Etat américain adjoint, Joshua Harris, est arrivé ce mercredi 6 décembre en Algérie pour une visite axée sur le conflit auSahara occidental, a annoncé le département d’Etat américain dans un communiqué.L’adjoint d’Antony Blinken est venu pour des« consultations avec l’Algérie et le Maroc sur la promotion de la paix régionale et l’intensification du processus politique des Nations unis au Sahara occidental afin de parvenir sans plus attendre à une solution durable et digne », a indiqué la même source.Deputy Assistant Secretary Joshua Harris arrived in Algiers to begin a round of consultations with Algeria and Morocco on advancing regional peace and intensifying the@UNpolitical process in Western Sahara to achieve an enduring and dignified solution without further delay.— U.S. State Dept – Near Eastern Affairs (@StateDept_NEA)December 6, 2023Cette visite de Joshua Harris survient après celle qu’il a effectuée début 3 septembre en Algérie et au Maroc sur le même dossier.Sahara occidental : un adjoint de Blinken en Algérie pour des« consultations »Après la normalisation de ses relations avec Israël fin 2020 en échange de la reconnaissance par l’administration américaine de Donald Trump de la marocanité du Sahara occidental occupé, le Maroc s’est lancé dans une course contre la montre pour rallier d’autres pays occidentaux à sa cause. Sans succès.Seul Israël, qui colonise la Cisjordanie et bombarde massivement Gaza depuis le 7 octobre dernier, a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Même l’administration américaine de Joe Biden, qui a succédé à Trump lors des élections américaines de 2020, est revenue à sa position antérieure, qui est celle de soutenir le plan d’autonomie marocain pour les territoires sahraouis occupés.L’obsession de Mohammed VI d’obtenir des soutiens à la colonisation du Sahara occidental est l’un des facteurs à l’origine d’une grave crise diplomatique avec la France. Le Palais royal a voulu forcer la main au président Emmanuel Macron pour s’aligner sur la position de Donald Trump, mais Paris n’a pas cédé, malgré les pressions du lobby pro-israélien en France.SUR LE MEME SUJET :Les projets verts du Maroc au Sahara occidental entachés de « sang »" }, { "title": "Pratiques de l’ambassadeur du Maroc en Belgique : le grand déballage", "link": "https://www.tsa-algerie.com/pratiques-de-lambassadeur-du-maroc-en-belgique-le-grand-deballage/", "description": "Les agissements suspects de l’ambassadeur du Maroc en Belgique sont dévoilés au grand jour...", "content": "Les agissements suspects de l’ambassadeur du Maroc en Belgique sont dévoilés au grand jour par RTBF. Le Maroc est le nouvel enfant gâté de l’Europe où il se permet tout pour faire avancer ses thèses sur le Sahara occidental : espionnage, intimidations, menaces….Aprèsl’ambassadeur du Maroc en Pologne, mis en cause dans le scandale de corruption de députés européens, les agissements d’un autre haut diplomate marocain sont dévoilés au grand jour par une enquête du média belge RTBF.Il s’agit de l’ambassadeur du royaume en Belgique, Mohamed Ameur, dont lespratiques, notamment des pressions sur les responsables politiques locaux, ont fait l’objet d’une enquête de la Radio-Télévision belge (RTBF).L’enquête, qui a duré plusieurs mois, a pu réunir des témoignages de personnalités qui ont eu affaire aux agissements de la diplomatie marocaine dont la mission prioritaire est de défendre à l’étranger «la vision du Royaume de Mohammed VI» sur la question du Sahara occidental, «un dossier majeur pour l’État marocain».«À l’étranger, les services de renseignements marocains et les diplomates se concentrent quasi exclusivement sur le dossier du Sahara occidental», assure, dans un article consacré à l’enquête par le site de la RTBF, le journaliste espagnol Ignacio Cembrero, un fin connaisseur du dossier.Alexis Deswaef, avocat et ancien président de la ligue des droits humains belge, assure avoir reçu «une demande de visite de courtoisie» de l’ambassadeur du Maroc. Celui-ci est venu dans son cabinet accompagné d’un conseiller.Ils lui ont «fait la leçon» sur le dossier du Sahara occidental et lui ont expliqué comment il devait «voir les choses». «C’est une forme de pression (…) Tout cela fait partie d’une diplomatie de pression», dénonce l’avocat.La RTBF dit avoir récolté des témoignages similaires dans les milieux universitaires et associatifs. Des professeurs et chercheurs assurent que dès qu’ils se penchent sur la question du Sahara occidental, il y a une réaction de l’ambassadeur du Maroc. Craignant des représailles, ils ont témoigné sous le couvert de l’anonymat. L’un d’entre eux a clairement dit craindre de ne plus pouvoir voyager au Maroc s’il parlait publiquement.Ambassade du Maroc en Belgique : intimidations, pressions, financements…Parmi leurs témoignages : «J’ai été invité à l’ambassade. Les réactions sur le Sahara occidental sont très virulentes et interventionnistes». Ou encore : «L’ambassadeur m’a rappelé l’histoire de la marocanité du Sahara occidental. C’était clairement une manière de m’intimider».Un homme politique belge, toujours sous couvert de l’anonymat car il ne veut pas se «mettre à dos l’ambassadeur du Maroc», a révélé avoir été menacé de «retombées électorales» par l’ambassadeur, deux heures après avoir abordé publiquement la question du Sahara occidental.En plus de faire pression sur les hommes politiques, activistes et universitaires, les ambassades du Maroc ont aussi mis en place en Europe tout un réseau d’associations qu’elles financent avec le seul objectif de les voir défendre la vision du royaume sur le Sahara occidental.L’exemple le plus emblématique en Belgique est celui de l’association «Les Amis du Maroc». Selon la RTBF, l’association organise régulièrement des colloques et des conférences «qui mettent en avant les avancées du royaume», en «vantant notamment le plan d’autonomie». Ses thèmes sont «choisis avec soin», autant que ses invités (hommes politiques, diplomates, avocats, chefs d’entreprise, patrons de médias…), pointe le média belge.Comment se permet-elle d’organiser ses évènements dans les lieux les plus prestigieux de la capitale de la Belgique et de l’Europe ? L’enquête a fait ressortir que «c’est l’ambassadeur du Maroc qui met souvent la main au portefeuille».Les visées de l’association sont trahies par les documents de son enregistrement au greffe récupérés par les journalistes de la télévision belge.«L’objet de l’association vise à encourager une solution politique négociée dans le dossier du Sahara», y est-il écrit.Aussi, parmi ses adhérents se trouvent des chefs d’entreprise, des avocats, des hommes politiques et… l’ambassade du Maroc en Belgique.Si l’activité de l’association qui diffuse «une image flatteuse du pays du roi Mohamed VI» semble légale et «corresponde aux missions classiques d’une ambassade», l’article de la RTBF trouve curieux qu’elle soit frappée d’une sorte d’omerta, tous les membres approchés ayant refusé de s’exprimer.L’enquête intégrale, intitulée «La Belgique sous influence ?» devrait être diffusée dans la soirée de ce mercredi 6 décembre sur la chaîne Une de la RTBF.Face à la multiplication des scandales impliquants les représentants du Maroc, l’Europe semble incapable de remettre à sa place, son autre enfant gâté." }, { "title": "La coopération militaire entre le Maroc et Israël se poursuit malgré la guerre à Gaza", "link": "https://www.tsa-algerie.com/la-cooperation-militaire-entre-le-maroc-et-israel-se-poursuit-malgre-la-guerre-a-gaza/", "description": "Le Maroc poursuit sa coopération militaire avec Israël, malgré les milliers de civils tués à Gaza...", "content": "Le Maroc poursuit sacoopération militaireavec Israël, malgré les milliers de civils tués à Gaza par l’armée israélienne depuis le 7 octobre.L’ONU, des défenseurs des droits de l’Homme, des personnalités politiques comme Jean-Luc Mélenchon parlent de prémices de génocide dans l’enclave palestinienne.Gérard Araud, ex-ambassadeur de France en Israël a dénoncé un nettoyage ethnique en Cisjordanie occupée.Malgré le massacre des civils palestiniens, le roi du Maroc Mohammed VI n’a pas soufflé un mot sur ce qui se passe à Gaza. C’est l’un des rares dirigeants de la planète qui garde le silence sur le drame des Palestiniens.Le gouvernement marocain a systématiquement épargné le gouvernement israélien d’extrême-droite de Benyamin Netanyahou dans ses réactions sur les massacres perpétrés par l’armée israélienne à Gaza, et ce en dépit du soutien apporté par la rue marocaine à la cause palestinienne.De nombreuses manifestations de soutien aux Palestiniens ont eu lieu au Maroc depuis le début des bombardements israéliens sur Gaza.Le souverain qui revendique le titre de président du comité Al Qods ne veut pas mécontenter son nouvel allié Israël sur lequel il compte pour renforcer ses capacités militaires face à son voisin, l’Algérie.Maroc – Israël : le business se poursuit malgré la guerre à GazaDepuis la normalisation des relations entre Israël et le Maroc, les deux pays ont accéléré leur coopération dans ledomaine militaire, avec la visite au royaume de plusieurs hauts gradés israéliens.Du jamais vu entre un pays arabe et l’Etat hébreu. Ce rapprochement a été acté en octobre 2021 avec la signature d’un accord de coopération militaire entre le Maroc et Israël.Cette coopération ne s’est pas arrêtée durant la guerre contre Gaza. Selon le journal français La Tribune, le Maroc a commandé à Israël la construction d’un satellite espion. Le royaume a choisi son nouvel allié au lieu de la France, avec qui il entretient des relations difficiles depuis la normalisation avec Israël.Selon La Tribune, repris parYaBiladi, le Maroc a conclu un accord avec la société Israël Aerospace Industrie pour la fourniture d’un satellite espion qui va remplacer un autre engin qui a été fabriqué par Thalès et Airbus et qui est en orbite depuis 2018.Les discussions entre le Maroc et Israël sur la construction de ce satellite ont commencé en mars 2022.SUR LE MEME SUJET :Un navire israélien, parti du Maroc, attaqué par les Houthis" }, { "title": "Mohammed VI a ignoré leur appel : ce qu’il est advenu des enfants marocains bloqués à Gaza", "link": "https://www.tsa-algerie.com/mohammed-vi-a-ignore-leur-appel-ce-quil-est-advenu-des-enfants-marocains-bloques-a-gaza/", "description": "À la mi-novembre, une vidéo d’enfants marocains bloqués à Gaza et appelant à l’aide...", "content": "À la mi-novembre, une vidéo d’enfants marocainsbloqués à Gazaet appelant à l’aide le roi Mohammed VI avait ému les internautes sur les réseaux sociaux.L’inaction du roi a coûté cher à ces enfants qui, trois semaines après leur appel, ont été touchés par un bombardement israélien.Leur cas a été médiatisé par l’avocat Franco-espagnol Juan Branco qui, à l’occasion, a fait savoir que plus de 500 ressortissants marocains se sont retrouvés piégés dans l’enclave palestinienne «sans aucune assistance consulaire» et «sans nouvelles de l’ambassade à Ramallah».Branco s’était attardé sur le cas de Mosab Alborneih, un Marocain marié à une Palestinienne avec laquelle il a trois enfants.Ce sont ces derniers qui apparaissent dans la vidéo qui a ému au-delà des frontières du Maroc.Brandissant un passeport marocain, le petit Omar Al Farouk a demandé «l’aide» de« sa Majesté le roi» Mohammed VI afin de pouvoir «sortir de Gaza».Trois semaines après, c’est à partird’un lit d’hôpitalde fortune que l’enfant s’adresse, cette fois à l’opinion publique, pour faire connaître le terrible sort des siens.La tête bandée, l’enfant gémit plus qu’il ne parle. Entre deux sanglots, il essaye tant bien que mal de raconter comment la maison dans laquelle il se trouvait avec sa famille a été bombardée.La maison de la famille Alborneih a, en effet, été touchée par un bombardement de l’armée israélienne qui a repris vendredi son agression sur la bande de Gaza après une trêve d’une semaine.Ces enfants sont ceux qui, il y a un mois, demandaient leur évacuation au roi.Ils viennent d’être sauvagement bombardés à Gaza.Les autorités consulaires, en vacances, sont aux abonnés absents.Aucun marocain n’a été évacué depuis le 13 novembre. Aucun étranger n’est plus…https://t.co/mKqWyzLU1Opic.twitter.com/Jc3JhE1GjT— Juan Branco ✊ (@anatolium)December 3, 2023Plus de 300 Palestiniens ont été tués depuisla reprise de la guerre, portant le nombre de civils tués dans la bande de Gaza en moins de deux mois à plus de 15.500, dont 70 % sont des femmes et des enfants.C’est encore l’avocat Juan Branco qui a partagé la vidéo de l’enfant Omar Al Farouk filmé par un correspondant de presse dans ce qui semble être un hôpital improvisé dans une tente. Non épargnés par les bombardements israéliens, la majorité des hôpitaux de Gaza est hors service.«Les pertes civiles sont telles que l’on sort quotidiennement des patients des hôpitaux sans les avoir soignés», écrit l’avocat sur X.Mohammed VI ignore les appels de Marocains bloqués à GazaRevenant à la situation des Marocains bloqués à Gaza, il indique que «les autorités consulaires, en vacances, sont aux abonnés absents» et que «aucun Marocain n’a été évacué depuis le 13 novembre».Pendant ce temps, dénonce-t-il, «l’Égypte facture 10.000 euros le moindre passage via Rafah».«Quand est-ce que ce scandale va cesser ?», s’écrie l’avocat franco-espagnol.SUR LE MÊME SUJET :Sahara occidental : le dernier stratagème de Mohammed VI pour amadouer l’Europe" }, { "title": "Le RN aux portes du pouvoir : ces Algériens de France qui pensent à un plan B", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-rn-aux-portes-du-pouvoir-ces-algeriens-de-france-qui-pensent-a-un-plan-b/", "description": "No Description", "content": "L’onde de choc provoquée par la victoire duRassemblement national (RN) en Francelors des élections européennes du 9 juin fragilise davantage la situation des Franco-Algériens qui sont visés depuis des années par l’extrême-droite.France, présidentielle.Ladiaspora algérienne, qui est l’une des populations étrangères les plus importantes en France, a vécu ce scrutin comme un signal d’alerte.Pour beaucoup d’entre eux, il faut se préparer au pire et anticiper une prise de pouvoir réelle de l’extrême-droite en France. Leur premier réflexe ? S’assurer de l’obtention d’une nationalité algérienne.L’organisation d’élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président Emmanuel Macron après cette défaite électorale, laisse craindre une large élection de députés d’extrême-droite aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.Une telle situation politique pourrait favoriser l’intégration de leaders du Rassemblement national – le parti d’extrême-droite ayant reçu le plus de suffrages – au sein du gouvernement français.Les Algériens seront visés par l’extrême-droite, et ils le saventPour de nombreuxAlgériens de France, un tel scénario serait un désastre. Et pour cause, l’extrême-droite n’a jamais caché ses objectifs politiques concernant la gestion de l’immigration en France et plus particulièrement la place spéciale accordée à la population d’origine algérienne.Le Rassemblement national combat sur le plan idéologique et politique la présence trop importante de générations d’Algériens, de la première immigration à sa descendance, pourtant née sur le territoire français.Dès le lendemain des élections européennes, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu est venu rappeler l’obsession de son parti pour l’Algérie.Il a rappelé que l’une des premières actions du parti, en cas de victoire lors des législatives, serait d’abroger les accords de 1968 entre l’Algérie et la France.Cette décision est justifiée par la lutte les clandestins algériens qui font l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une communication politique qui place les Algériens au cœur des problèmes migratoires de la France.L’immigration au sens large est aussi l’une des trois urgences que le RN a promis de régler en cas de victoire aux législative. Le parti d’extrême-droite a toujours revendiqué son intention de réduire au maximum la venue d’étrangers extra-européens en mettant un terme au droit du sol et au regroupement familial.Mais aussi en élaborant une loi immigration qui faciliterait l’expulsion systématique d’étrangers ayant une autre nationalité en cas de délit ou de crime.Impossible pour les Algériens de la diaspora en France de ne pas se sentir visés. Si un droit fondamental comme le droit du sol est supprimé, qu’en sera-t-il du renouvellement de titres de séjour ou encore de l’obtention de la nationalité française, ces moyens d’intégration pourront-ils être menacés un jour ou l’autre ?C’est en tout cas les questionnements qui reviennent au sein des communautés algériennes situées dans les grandes villes françaises.Un deuxième passeport, une vraie sécurité ?Les Français d’origine algérienne sont conscients que l’officialisation d’une extrême-droite au pouvoir peut potentiellement bouleverser leur quotidien en France.Pour certains, il existe une première mesure de protection évidente : s’assurer une place dans leur second pays, afin de parer à n’importe quelle situation politique en France.Nous avons rencontré plusieurs Algériens qui ont accéléré leur demande de nationalité algérienne ou leur renouvellement de passeport.« J’y pensais depuis un moment mais là ça a tout accéléré. Demander la nationalité algérienne est devenu une urgence. Je pense que ça reste une sécurité quand on est Français descendant d’immigrés dans un pays qui assume de plus en plus son racisme et serait prêt à l’institutionnaliser à travers des lois », raconte Celia, une franco-algérienne basée à Paris.« C’est une évidence. Plus j’ai de passeports et plus je suis en sécurité », estime Amine, basé en région parisienne.Ces Algériens sont-ils alarmistes ou lucides ? Pour l’heure les intentions de l’extrême-droite laissent penser que les Algériens ayant une nationalité française et une résidence longue ne seront pas impactés par les mesures législatives de l’extrême-droite si cette dernière accède au pouvoir.Cependant c’est sur le plan idéologique que certains Français d’origine algérienne craignent de ne plus se sentir chez eux en France. Que reste-t-il dans un pays qui assume publiquement de voter massivement pour des partis attisant une hostilité constante à l’égard des Algériens de France ?Le pays a enregistré une hausse de 32% des actes racistes en 2023 par rapport à 2022. L’année précédente, la hausse observée était de 4%.Les services de police ont recensé près de 15.000 actes de racisme et antireligieux. On parle seulement de ceux déclarés et dénoncés. Qu’en est-il de ceux passés sous silence ? Comment cette courbe tristement ascendante va-t-elle évoluer après une succession de victoires de l’extrême-droite ?D’où la nécessité de compter sur un autre « chez soi ». ‘Je ne vais pas attendre d’être exclu de mon propre pays pour réagir. J’ai subi pas mal d’agressions racistes ces dernières années. Je sens que ma place est constamment menacée au travail. Je fais profil bas pour le moment, mais jusqu’à quand ?\", s’interroge Amine.« Je n’en peux plus et surtout je ne suis pas du tout assuré que les choses ne vont pas empirer. Avoir un passeport algérien valide me rassure. Je pourrais toujours me réfugier dans mon second pays ou un autre État qui reconnaît ma nationalité algérienne », estime Amine.Difficile d’être rassuré dans une France qui peine à avoir de bonnes relations avec sa communauté algérienne depuis plusieurs années.L’Algérie est constamment placée au centre des tensions politiques en France.L’extrême-droite n’est pas la seule à s’acharner sur les Algériens. Le 30 mai dernier, le parti Les Républicains (droite) était allé jusqu’à publier un tweet haineux sur X dans lequel on voyait un photomontage des supporters algériens sur les Champs Elysées avec le commentaire  « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF », suivi du #OneTwoThree.Sans oublier la question mémorielle qui continue d’entacher les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie et de maintenir une tension perpétuelle entre les deux pays.En face, l’Algérie fait des appels du pied à ses ressortissants de l’étranger en leur facilitant l’accès au pays. Les autorités algériennes n’hésitent pas à valoriser la diaspora algérienne en l’invitant à s’impliquer dans les prochaines élections algériennes ou encore à venir investir dans leur second pays qui les accueillera toujours les bras grands ouverts.Des arguments qui pourraient faire mouche auprès des Algériens de France effrayés par cette extrême-droite française de plus en plus puissante.Offrir une porte de sortie à leurs enfantsMême si le scénario d’une extrême-droite au pouvoir en France reste hypothétique pour le moment, certains Algériens de France veulent déjà penser à l’avenir.La montée des droites ne concerne pas seulement la France mais une grande partie de l’Europe. Pour les Algériens de la 2e et la 3e génération, il faut d’ores et déjà imaginer un avenir sombre pour les non-Européens, notamment les Algériens. Certains parents prennent les devants pour leurs enfants et demandent pour eux la nationalité algérienne.« J’ai paniqué quand j’ai vu que j’avais perdu mon S12 (acte de naissance spécial) et ceux de mes enfants. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pouvoir vivre qu’en France. Conserver ma nationalité algérienne et la transmettre à mes enfants est un choix qui me rassure. J’ai appelé le Consulat algérien pour m’assurer que je pouvais quand même renouveler mes papiers algériens et faire ceux de mes enfants. Ils m’ont dit que oui, j’étais soulagée », raconte Rania, à Lyon.« Je sais que c’est une drôle de démarche. Mes enfants ne sont jamais allés en Algérie, ils ne parlent pas un mot d’arabe. Je veux juste leur donner une option par sécurité. C’est assez instinctif », estime Rania, mère de trois enfants.À l’heure actuelle, il n’est pas possible de chiffrer les demandes de passeports afin de voir si l’on peut observer une recrudescence de demandes dans les consulats algériens de France.Les législatives françaises seront une échéance charnière pour les Algériens de France qui détiendront à travers les résultats une preuve que leur pays est encore une terre d’accueil ou non." }, { "title": "Présidentielle en Algérie : les signes d’une candidature de Tebboune se multiplient", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-les-signes-dune-candidature-de-tebboune-se-multiplient/", "description": "No Description", "content": "Une autre note vient s’ajouter à la partition appelant Abdelmadjid Tebboune à briguer un secondmandat présidentielà la tête de l’Algérie.Abdelmadjid Tebboune, présidentielles anticipées.Après le mouvement El Bina et le RND, c’est au tour du FLN, parti majoritaire au Parlement nationale d’appeler le président sortant à « poursuivre le processus de réformes et de développement ».« Fidèle à ses principes et avec conviction, le FLN exhorte le président de la République à briguer un secondmandatpour parachever le processus de réformes et de développement », note l’ex-parti unique dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son comité central tenu ce week-end à Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger.Même s’il ne s’agit que d’une invitation, formule d’usage des partis pro-pouvoir, le FLN ne caresse pas moins l’espoir que Abdelmadjid Tebboune réponde à son appel.Le Comité central du FLN formule le voeu que « le Président de la République répondra à cet appel renforcé avec honnêteté et loyauté envers l’Algérie, et soutenu par la confiance de millions d’Algériens et d’Algériennes, qui espèrent réaliser leurs aspirations légitimes à un État fort, sûr, prospère et développé », ajoute le texte.Ce soutien, du reste prévisible, a été formulé dès l’ouverture des travaux du Comité central par Abdelkrim Benmbarek, le secrétaire général du FLN qui été élu à la tête de l’ancien parti unique en novembre 2023.« Notre soutien à Abdelmadjid Tebboune dépasse le sens d’allégeance (…) Il est de notre devoir de défendre les réalisations du président. Notre choix s’impose de lui-même au regard de son bilan que nul ne peut ignorer », avait-il justifié en vantant que son parti est la « première force nationale ».En exhortant ouvertement le chef de l’Etat à renouveler son bail à la tête de l’Etat, le FLN, bien qu’en net recul si l’on se fie à ses résultats obtenus lors des législatives de 2021, laisse peu de doutes quant à une potentielle candidature de Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.On voit mal, en effet, le FLN, appareil d’Etat depuis l’indépendance, s’engager dans une option à l’issue improbable. « Parti du pouvoir », selon l’expression du défunt Abdelhamid Mehri, le FLN, malgré les crises successives qui l’ont secoué, demeure une force politique assez présente dans les institutions de l’Etat et dispose de puissants relais parmi les notabilités, les zaouias et les féodalités locales.Cela sans compter les organisations, bien qu’à l’influence réduite dans la société, qui lui sont inféodées à l’image de l’organisation des moudjahidines et l’organisation des enfants de chouhadas.À ce titre et compte tenu de la singularité du fonctionnement institutionnel en Algérie, il reste un baromètre des grandes orientations politiques du régime.Jusque-là, hormis ses discours-bilans, ses projections concernant certaines réformes et le soutien exprimé ouvertement par le sénat en mai dernier, perçus par les observateurs comme de sérieux indices, rien n’indiquait formellement que Abdelmadjid Tebboune allait briguer un second mandat.Présidentielle en Algérie : le FLN appelle à son tour Tebboune à se représenterLorsqu’en décembre dernier, il a été invité par certains députés à briguer un deuxième mandat à l’occasion de son discours devant les deux chambres parlementaires réunies, Abdelmadjid Tebboune avait seulement concédé : «Que Dieu nous prête la santé nécessaire ».Mais depuis le récent appel de Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, visiblement au parfum, appuyé ce week-end par le FLN, l’option de la candidature de Abdelmadjid Tebboune ne fait plus mystère pour les partis qui multiplient les appels pour qu’il se porte candidat aux présidentielles du 7 septembre prochain.D’ailleurs, ces appels n’ont été ni contestés, ni désavoués par l’entourage et les proches du président de la République. Reste maintenant à savoir quand et dans quel format, Abdelmadjid Tebboune annoncera sa candidature.Il s’agit aussi de savoir comment il s’accommodera de ces soutiens, jugés encombrants il y a encore quelques années dans la foulée du mouvement populaire et dont il s’était passé dès son accession à la magistrature suprême en 2019 leur préférant la « société civile ». D’autant que ni le FLN, ni le RND, ni Abdelkader Bengrina n’avaient soutenu sa candidature en 2019.Mais, comme la politique est l’art du possible, tout porte à croire qu’un consensus au sommet de l’Etat se soit dégagé autour de sa candidature." }, { "title": "Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-vetements-produits-en-algerie-exportes-en-france-des-juillet/", "description": "No Description", "content": "La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.Vêtements de marque Tayal / https://tayal.dzÀ Rélizane, à l’ouest du pays, est implantéTayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française», a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.Une collaboration avec sept marques internationalesTarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. «On est certifié en tant que leur fournisseur», précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.«Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie», a expliqué le PDG de la société algéro-turque.Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.«La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie», regrette toutefois le PDG de Tayal. «Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970», a-t-il précisé." }, { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "No Description", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "Sécheresse au Maroc : hécatombe dans le secteur agricole", "link": "https://www.tsa-algerie.com/secheresse-au-maroc-hecatombe-dans-le-secteur-agricole/", "description": "Au Maroc, la sécheresse a causé la perte de près de 300.000 emplois durant...", "content": "Au Maroc, la sécheresse a causé la perte de près de 300.000 emplois durant le troisième trimestre de 2023 et a remis en cause lemodèle agricole du pays. Une catastrophe alors que le secteur agricole concerne 40 % de la population active et représente 14 % du PIB du pays.Les chiffres sur les pertes colossales des emplois dans le secteur agricole ont été données par le Haut-commissariat du plan, selon le site Internet Hespress.Dix ans après le Plan Maroc Vert (PMV) lancé en 2008, près de 340.000 emplois avaient été créés. Aujourd’hui, la réalité des chiffres est cruelle. Comment en est-on arrivé là ?Le PMV visait le développement du secteur agricole en misant sur les exportations agricoles. En quelques années, le Maroc a talonné l’Espagne et est devenu un fournisseur important de l’Union européenne en tomates, haricots verts, poivrons, fraises, agrumes et huile d’olive.Les chiffres du gouvernement marocain indiquent que «le secteur agricole a vu son PIB augmenter de 60 %, passant de 7,2 milliards d’euros en 2008 à 11,7 milliards d’euros en 2018». L’année passée, le gouvernement marocain revendiquait une hausse annuelle de 20 % des exportations de produits alimentaires.Maroc : une sécheresse endémiqueCette stratégie est confrontée à la sécheresse devenue aujourd’hui endémique. La situation est telle qu’en juillet dernier, un rapport de la Banque mondiale sur l’économie marocaine évoquait un «stress hydrique structurel» au Maroc.Pourtant en 1960, on comptait une disponibilité de 2.600 mètres cubes d’eau par personne et par an. Avec 600 mètres cubes aujourd’hui, la demande en eau est largement supérieure aux ressources disponibles.Dès juillet 2022, Fouad Amraoui, professeur en sciences de l’eau à l’université Hassan-II de Casablanca s’inquiétait de la situation dans la presse locale : «Jusque-là, lorsqu’il y avait une sécheresse, c’était surtout le monde rural qui en pâtissait. La particularité de 2022 est que même les 10 % réservés à l’eau potable pour les villes sont désormais affectés».Il témoignait : «Le taux de remplissage de nombreux barrages est au plus bas. Le barrage d’Al Massira, l’un des plus importants du pays, n’est rempli qu’à 5,5 %». Il prévenait qu’à «500 mètres cubes, on atteindra le seuil critique de pénurie. Beaucoup de régions sont déjà en deçà».L’automne venu, malgré les pluies d’automne, le taux moyen de remplissage des barrages au Maroc n’était que de 24 %.Sécheresse endémique au Maroc : Surexploitation des nappesCes dernières années au Maroc, l’utilisation des eaux souterraine a nettement augmenté. «Les agriculteurs creusent des puits de plus en plus profonds pour trouver de l’eau. Toutes les nappes d’eau souterraine sont surexploitées ; certaines sont totalement épuisées par endroits», s’inquiète-t-il.De son côté, en novembre 2022, le chercheur universitaire néerlandais Marcel Kuper, qui a longuement étudié la région de Tadla au Maroc, faisait remarquer que lors de la sécheresse de 1983-1984, la faiblesse des eaux de surface a été compensée par les eaux souterraines. Cependant, analyse-t-il : «Aujourd’hui les choses deviennent de plus en plus compliquées en raison de la situation des nappes qui n’arrivent plus à prendre le relais».Il pointe du doigt l’arboriculture d’exportation car «c’est une culture qui fige la demande. Une fois qu’on a planté un arbre, on ne peut pas ne pas l’irriguer une saison parce qu’il y a une sécheresse. Si vous ne l’irriguez pas, vous perdez le capital. Le premier débat doit porter sur l’étendue de ces cultures pérennes, les arbres fruitiers, les palmiers dattiers».Maroc : des productions agricoles gourmandes en eauEncouragés par les subventions, les agriculteurs marocains ont développé les cultures irriguées. Dans la presse locale, l’universitaire Tahar Sraïri dénonce : «On s’est mis à cultiver les agrumes dans des régions où le niveau annuel de précipitations ne dépasse pas 200 millimètres, alors que ces arbres nécessitent un minimum de 1.000 millimètres. On a fait pousser des pastèques, composées à 95 % d’eau, dans des confins désertiques. On a planté des avocatiers, une culture tropicale, alors que notre climat est semi-aride !».Cet universitaire s’inquiète des conséquences sur les réserves en eau au Maroc. «Le développement de ces cultures s’est fait dans les mêmes logiques de mobilisation outrancière des eaux souterraines parce que la pluie ne tombe pas assez et que l’irrigation à partir des barrages est insuffisante ou inexistante, poursuit-il.Finalement, le consommateur européen peut acheter des pastèques marocaines dès la fin de mars, mais à quel coût environnemental ?».Le drame du Maroc est donc d’avoir tenté de développer une agriculture d’exportation qui a contribué à employer jusqu’à 40 % de la population active, mais qui consomme 85 % des ressources locales en eau. Ce projet a immédiatement battu de l’aile dès les effets cumulés des dernières sécheresses.Maroc : le modèle agricole marocain remis en causePour l’économiste Najib Akesbi, «le PMV a privilégié des cultures d’exportation au détriment des cultures vivrières, celles destinées à satisfaire les besoins de la population, telles que les céréales, le sucre, les huiles de graines».Aujourd’hui, poursuit l’universitaire : le Maroc «importe 100 % de ses besoins en maïs, 98 % en huiles de graines, plus de la moitié en blé et en sucre. Il se retrouve dans une dépendance qu’il n’avait jamais connue».Dans le même temps, le pays doit faire face à la flambée des cours mondiaux de ces biens alimentaires.Face aux ratés du PMV, dès 2020, le plan Génération Green 2020-2030 a tenté d’apporter quelques correctifs. Cependant la doctrine reste la même car inscrite dans le marbre : doubler à l’horizon 2030 le PIB agricole et les exportations. Ces mêmes exportations très consommatrices en eau. Certes, la question du manque d’eau est enfin abordée. Les rédacteurs de ce nouveau plan ont pris conscience de la nécessité d’une résilience face au changement climatique et il est même question de «doublement de l’efficacité hydrique».Mais au Maroc, malgré la modernisation des modes d’irrigation, le secteur agricole consomme toujours 85 % des ressources en eau du pays.Dès 2017, co-auteur d’une étude sur le sujet, Oumaima Tanouti s’inquiétait que «le passage au goutte-à-goutte s’accompagne très souvent d’une intensification ou d’un changement complet d’assolement».Suite à l’introduction de cette nouvelle technique, les agriculteurs plantent par exemple une nouvelle rangée d’arbres entre celles déjà existantes. Elle témoigne : «Dans le Souss, par exemple, on a pu observer que la densité des plantations de clémentine était passée de 200 à 500, voire 800 arbres par hectare».Très tôt, des études de terrain montrent que l’adoption du goutte à goutte a entraîné une extension des superficies irriguées. Un agriculteur d’Ain Taoujdate (Meknès) témoigne : «C’est une bonne chose le goutte à goutte, je l’ai installé pour irriguer la totalité de ma parcelle».Et les rendements ont augmenté d’autant : « Le goutte à goutte permet d’avoir du tonnage, d’augmenter le rendement. Imagine, il est passé de 35 T/ha à 60 T/ha pour l’oignon, certains peuvent atteindre même les 90 T/ha ».  Une production en partie exportée.En février 2023, l’autorité des exportations de produits agricoles, Morocco Fodex, a interdit aux négociants de fruits et légumes d’exporter les oignons vers les pays d’Afrique de l’Ouest afin de conserver ses marchés en Europe.Dès septembre 2022, le Maroc a décidé de mettre un terme aux subventions destinées aux cultures d’agrumes, de pastèques et d’avocats accusées d’être la cause de l’assèchement dans plusieurs régions. Les agriculteurs ne reçoivent plus d’aides pour le creusement des puits, l’acquisition des équipements comme les pompes et le goutte à goutte.Pour le ministère marocain de l’Agriculture, il s’agit dorénavant de mettre un frein au développement des surfaces irriguées et d’encourager des cultures moins consommatrices d’eau telles le caroubier, le cactus, l’amandier, le câprier ou le figuier.Pour l’association Maroc Environnement 2050, le mal est fait dans la mesure où les moyens de certains investisseurs les dispensent de recourir aux subventions mais surtout : «Les grandes fermes qui pratiquent ces cultures intensives et irriguées existent déjà et suffisent à tout assécher».Vue l’étendue des dégâts, l’association prône «l’urgence d’un changement radical de modèle agricole» marocain. En cela elle est rejointe par Najib Akesbi : «C’est de fond en comble que la politique agricole doit être repensée».Le défi du Maroc est aujourd’hui de créer des emplois en milieu rural tout en préservant les ressources en eaux du pays." }, { "title": "Maroc : des stars de cinéma empêchées d’évoquer la Palestine", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-des-stars-de-cinema-empechees-devoquer-la-palestine/", "description": "Le Maroc est sans doute le pays qui se retrouve dans la position la...", "content": "Le Maroc est sans doute le pays qui se retrouve dans la position la plus inconfortable vis-à-vis desévènements en Palestine. Une gêne qui s’est vérifiée lors du festival du film de Marrakech où les stars occidentales conviées ont été empêchées de répondre aux questions relatives à la guerre contre Gaza. Sur, paraît-il, instruction venue du Palais royal.Le festival international du film de Marrakech est un important rendez-vous du septième art, réunissant chaque année dans la ville touristique marocaine des acteurs, réalisateurs et producteurs du monde entier. Cette année, sa tenue à coïncidé avec laguerre à Gazaqui met très mal à l’aise la monarchie marocaine.Alors que le palais royal ne souhaite pas fâchée le nouvel allié israélien avec lequel un accord de normalisation a été signé en 2020, le peuple marocain affiche une solidarité sans faille avec les Palestiniens, multipliant notamment les marches imposantes dans les rues de Rabat, Casablanca et les autres grandes villes du royaume. Des manifestations qui ont fini par agacer le roi Mohammed VI, puisque certaines d’entre elles ont été réprimées par la police.En Occident, la guerre à Gaza divise les communautés et les corporations, comme c’est le cas parmi l’industrie du cinéma à Hollywood.Le journal en ligne Le Desk a saisi l’occasion de la présence au Maroc d’acteurs et réalisateurs étrangers pour avoir leur avis sur ce qui se passe en Palestine.Le journaliste chargé de la couverture a constaté que ceux qu’il a sollicités ne souhaitaient pas parler. « L’organisation a reçu instruction pour dissuader la presse nationale d’aborder la question en interviews sur demande du jury », écrit le journal marocain sur X.Maroc : la guerre en Palestine indésirable au festival du film de MarrakechFaute de rapporter des avis sur la situation au Moyen-Orient, le journaliste a réalisé un reportage plus qu’intéressant sur la gêne des stars dès qu’elles entendent le mot Palestine ou Gaza.Le festival se tient dans « une ambiance particulière », souligne d’emblée l’auteur du reportage. Pas de tapis rouge ni de conférence de presse du jury.Le célèbre réalisateur Martin Scorsese, un habitué, n’est pas venu cette année. Ceux qui sont présents sont très gênés lorsqu’il s’agit de parler de la Palestine.On voit d’abord la présidente du jury Jessica Chastain empêchée de répondre par sa chargée de presse qui rappelle aux journalistes qu’on est là « pour parler de cinéma, du festival et rien d’autre ».Puis c’est autour de l’acteur danois Mads Mikkelsen de refuser de parler de la situation au Moyen-Orient. « Pas aujourd’hui », répond-il. « Le mot d’ordre à Marrakech est d’éviter d’exposer les acteurs aux questions qui gênent », commente Le Desk.🔴 Question du Desk:Au festival international du film de Marrakech, Le Desk est parti à la rencontre des artistes, acteurs, réalisateurs et producteurs invités à l’évènement pour avoir leur sentiment sur la guerre à Gaza. Ils botteront en touche, alors que l’organisation a reçu…pic.twitter.com/jchxZKBrfL— Le Desk (@LeDesk_ma)November 27, 2023Les organisateurs veillent au grain. L’actrice iranienne Zar Amir a été exfiltrée devant les caméras lorsqu’un journaliste lui a posé la question indésirable.« Je pense qu’il n’y a rien qui pourrait parler de la question plus clairement et audacieusement que les films qu’on voit pendant le festival », a répondu pour sa part la réalisatrice américaine De Rees. La réalisatrice, engagée dans son pays dans le combat pour les droits des minorités, refuse d’aborder le sujet sur le tapis rouge.« Ce n’est pas mon rôle », a répondu pour sa part la réalisatrice britannique Johanna Hogg lorsqu’il lui a été demandé de commenter la situation en Palestine. « Jamais de telles restrictions sont imposées aux médias », déplore Le Desk." }, { "title": "Erwan Davoux, candidat aux législatives françaises : « Diminuer les visas aux Algériens fut une erreur »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/erwan-davoux-candidat-aux-legislatives-francaises-diminuer-les-visas-aux-algeriens-fut-une-erreur/", "description": "No Description", "content": "Erwan Davoux est candidat aux élections législatives françaises anticipées du 30 juin prochain dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Dans cet entretien, il évoque ses liens avec le Maghreb, sa vision sur l’immigration, les relations franco-algériennes et Gaza.Vous vous présentez dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend le Maghreb. Pourquoi cette circonspection ?Je suis natif de Tunisie, (3ème génération), pays où j’ai grandi et pour lequel j’éprouve une immense affection. J’y ai effectué toute ma scolarité, dans l’enseignement français à l’étranger (mon père était enseignant au Lycée Français de la Marsa). Cela m’a particulièrement marqué. J’ai d’ailleurs participé à la création de l’association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde.J’ai sillonné les différents pays de la circonscription dans mes différentes fonctions de conseiller diplomatique. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de me rendre plusieurs fois à Alger et Oran et l’honneur d’y accompagner Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.Lorsque je suis arrivé à Paris pour mes études supérieures à l’Institut d’Études Politiques, j’ai choisi de faire aussi un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département d’études arabes. Afin de ne jamais rompre avec le monde arabe et consolider mon niveau en arabe littéral, langue que j’ai commencé à apprendre dès l’âge de 6 ans.Toutes mes racines sont dans cette circonscription.Vous vous présentez avec quel parti politique ?Je serai un candidat indépendant dont l’inspiration est gaullienne, chiraquienne et qui soutient les prises de positions remarquables de Dominique de Villepin.Je n’ai sollicité aucune investiture. Les partis politiques ne jouent plus leur rôle d’éclairer et contribuer au débat public mais servent uniquement les intérêts de leurs dirigeants. L’intérêt général, la France, les Français de l’étranger sont très loin de leurs préoccupations.Ma voie sera authentique et sincère, conformément à mon engagement de jeunesse derrière Jacques Chirac.L’immigration est au cœur des débats de la campagne électorale. Quelles sont vos propositions sur le sujet ?L’immigration est trop souvent au centre du débat comme si elle était le seul enjeu à relever. Il y en a bien d’autres !Souvent appréhendée sous un aspect purement négatif, de rejet de l’autre, de tout ce qui est différent, je plaide pour une position plus équilibrée. Une immigration maîtrisée est naturellement indispensable mais encore faut-il avoir une approche intelligente et sortir des clichés. Il y a naturellement des problèmes d’intégration qu’il faut affronter et régler. L’actuel pouvoir délaisse la politique de la ville et abandonne la mixité sociale. On communique peu ou pas sur les réussites exemplaires.La pratique de la langue et les attaches familiales me paraissent être les deux facteurs clés à prendre en compte. Sous cet angle, les Algériens n’ont aucune vocation à être pénalisés, bien au contraire.« La France est riche de sa diversité » déclarait Jacques Chirac dans son dernier message aux Français, en mars 2007. C’est ma position.Et concernant les visas Schengen pour les Algériens ?La décision brutale et purement électoraliste de diminuer de 50% la délivrance de visas pour les Algériens, en 2021, fut une erreur. Elle laissera un ressentiment durable négatif, en dépit d’un certain retour à la normale. La vie familiale, les projets ne doivent pas être pris en otage de contingences politiciennes décidées à l’emporte-Pièce ! La considération doit l’emporter sur la suspicion.Que proposez-vous concernant les relations entre la France et l’Algérie pour surmonter les blocages actuels ?Je souhaite, qu’après l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la relation connaisse une nouvelle impulsion forte. Je suis un partisan de l’amitié franco-algérienne. Je n’appartiens pas à la macronie mais mon pays passe avant tout. C’est l’intérêt de nos deux grandes nations, me semble-t-il, de parvenir à une relation intense et apaisée.L’occasion s’était déjà présentée avec Jacques Chirac, en 2005, mais nous avons manqué ce rendez-vous avec l’Histoire, à cause de ce stupide « Amendement Vanneste » sur le « rôle positif de la colonisation ».Cette fois, je pense que le contexte est favorable, les annonces faites récemment dans le domaine mémoriel, la restitution des biens, vont dans le bon sens.Un grand Traité d’Amitié fondateur permettant une appréhension lucide du passé et jetant les bases d’une relation future dense devra émerger. Peut-être doit-on s’inspirer du Traité de l’Elysée, conclu, en 1963 entre la France et l’Allemagne….Vous avez pris des positions courageuses concernant la guerre à Gaza. Si vous êtes élu, quels sont les projets que vous allez défendre à l’Assemblée nationale ?Les massacres commis à Gaza ne sont ni une parenthèse ni une simple question qui se limite à l’international. Ils me révoltent car ce sont tous les fondements de la civilisation qui sont remis en cause : égale valeur et dignité de la vie humaine. Le droit international et humanitaires sont bafoués. Les valeurs d’égalité et de Laïcité de la République sont écartées. En effet, la laïcité est la reconnaissance de toutes les religions comme respectables et leur traitement de manière égale. Elle ne doit pas être détournée pour jeter la suspicion sur l’une d’entre elles.Je déplore la passivité de la diplomatie française sur cette question et sa politique hésitante voir incohérente.  En revanche, je salue avec respect l’immense travail accompli par la diplomatie algérienne sur ce dossier fondateur.Dans l’immédiat, il s’agit de stopper le gouvernement de Netanyahou, les sionistes révisionnistes et les kahanistes suprémacistes en prenant des sanctions : gel des avoirs, interdiction de se rendre sur le territoire national, sanctions commerciales, révision de certains accords.Naturellement, les décisions que prendront la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International s’imposeront à tous.La reconnaissance de l’État palestinien est urgente, je suis certain que Jacques Chirac l’aurait fait depuis longtemps !À l’Assemblée Nationale, je porterai cette voie et cette voix là pour que la diplomatie française renoue avec sa tradition gaullo-chiraquienne, conforme à son histoire et à ses valeurs." }, { "title": "L’Algérie recrute des enseignants pour l’enseignement de l’arabe en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-recrute-des-enseignants-pour-lenseignement-de-larabe-en-france/", "description": "No Description", "content": "L’Algérieprend part à l’enseignement de la langue arabe en France. L’ambassade d’Algérie à Paris vient de lancer une opération de recrutement d’enseignants d’arabe contractuels dans les écoles élémentaires françaises.France / Par cyrano / Adobe StockCette opération pilotée par le service de l’enseignement de lalangue arabeen France vise le recrutement d’instituteurs dans 39 départements français.C’est une «opération de recrutement sur dossiers de candidatures pour l’accès au poste d’enseignant contractuel à temps partiel (payés à l’heure) de langue arabe dans les écoles élémentaires publiques françaises. La période de l’envoi des candidatures est fixée à vingt jours ouvrables, à compter de la publication du présent avis (du 14 juin au 15 juillet 2024)», a précisé l’ambassade d’Algérie dans un avis de recrutement qui a été partagé sur les réseaux sociaux par le député des Algériens de France Abdelouahab Yagoubi.L’Algérie recrute des enseignants d’arabe dans plusieurs départements en FranceLes candidats à ces postes doivent «posséder la nationalité algérienne et résider en France» ; ne pas avoir commis d’actes touchant la souveraineté et l’intérêt national; être titulaire d’un diplôme universitaire algérien ou d’un titre équivalent en rapport avec la matière enseignée; être détenteur d’une certification de connaissance de la langue française de niveau B2 au minimum.L’ambassade d’Algérie enFranceprécise que les détenteurs de diplôme d’État ou de diplôme national de l’enseignement supérieur français sont dispensés de la certification B2.Les candidats ne doivent pas avoir de mention au bulletin de leur casier judiciaire «incompatibles avec l’exercice de l’emploi postulé» alors que ceux qui ont été condamnés à une «peine infamante» ne peuvent pas candidater.L’ambassade d’Algérie en France a détaillé, dans le même avis de recrutement, les noms et le nombre de départements où sont implantées les écoles élémentaires où seront affectés les enseignants contractuels recrutés.Dans le détail, 17 enseignants seront affectés dans des écoles situées dans la région Ile de France, sept instituteurs contractuels pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, six pour le Grand-Est, six pour la région sud-est et trois enseignants pour la région sud-ouest." }, { "title": "Algérie, Hezbollah-Israël, législatives en France… Les dernières infosIl y a 2 heures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-hezbollah-israel-legislatives-en-france-les-dernieres-infos/", "description": "No Description", "content": "Plusieurs hadjis morts à cause de la chaleur en Arabie Saoudite, le Hezbollah envoie un message à Israël, un Aïd sans eau à Tiaret, législatives en France et la position forte de Kylian Mbappé… Les dernières infos.Par butenkow / Adobe StockLe Hezbollah adresse un message fort à IsraëlLe Hezbollah a diffusé mardi des images de sites civils et militaires israéliens qu’il a obtenues en faisant survoler des drones au-dessus d’Israël.Ces images sont contenues dans des vidéos d’une durée totale de près de 10 minutes, constituent un message clair à Israël qui multiplie les menaces d’intervention militaire à grande échelle en Liban.Hezbollah has published a video showing one of its reconnaissance drones flying over northern Israel, including the Haifa port.pic.twitter.com/7UxfpiX3Io— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian)June 18, 2024Elles montrent des navires de guerre israéliens amarrés dans le port de Haïfa, des installations militaires stratégiques et des quartiers résidentiels.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, des affrontements réguliers ont eu lieu entre Israël et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.L’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises des villes libanaises pour assassiner des dirigeants de la milice libanaise et cette dernière a tiré de nombreuses roquettes sur Israël.Arabie Saoudite : plusieurs hadjis morts à cause de la chaleurLes images de pèlerins morts à cause des fortes chaleurs qui affectent l’Arabie Saoudite ces derniers jours sont insoutenables.Sur les réseaux sociaux, des vidéos choquantes montrant des cadavres de hadjis gisant par terre sont partagées.Selon les autorités saoudiennes, au moins 550 pèlerins, dont 323 Égyptiens, sont morts à cause de la chaleur, selon de nombreux médias. Les températures ont atteint 51,8 degrés à la Mecque.Algérie : la crise de l’eau perdure à Tiaret et caniculeLa crise de l’eau perdure àTiaretoù une bonne partie des quartiers de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien a passé l’Aïd-el-Kébir avec des robinets à sec.Une situation qui a provoqué des tensions. Des habitants sont sortis pour protester contre le manque d’eau, en bloquant notamment la RN 23 reliant Tiaret à Oran.À Frenda, la situation a failli dégénérer à cause toujours du manque d’eau. Des citoyens mécontents ont barré la RN 14 reliant les wilayas de Tiaret et Mascara, selon le Quotidien d’Oran qui précise que même si l’eau est revenue dans les robinets le deuxième jour de l’Aïd, mais la pression n’était pas suffisante pour approvisionner tous les habitants, notamment ceux qui résident dans les étages supérieurs des bâtiments.En plus du manque d’eau à Tiaret, de nombreuses régions d’Algérie ont passé la fête de l’Aïd-el-Kébir sous de fortes chaleurs, avec des températures de plus de 49 degrés dans certaines wilayas du grand Sud. Au Nord du pays, le sable du Sahara a enveloppé plusieurs villes, dont Alger.Législatives en France : la position forte de Kylian MbappéEn France, la campagne pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet bat son plein.Trois camps diamétralement opposés s’affrontent pour obtenir la majorité absolue leur permettant de constituer un gouvernement : l’extrême droite, le Front populaire et le camp du président Emmanuel Macron. Selon les sondages, aucun camp n’est donné vainqueur dès le premier tour.De nombreuses voix se sont exprimées pour appeler à faire barrage au Rassemblement national (ex-Front national).Parmi lesquelles l’attaquant de l’équipe de France Marcus Thuram, mais surtout la superstar des Bleus Kylian Mbappé qui a appelé les Français à voter massivement pour faire barrage aux extrêmes. «On a des valeurs de mixité, tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger.J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet», a déclaré Mbappé dimanche 16 juin, la veille du match France – Autriche (1-0), comptant pour le premier tour de l’Euro 2024 en Allemagne.Un appel qui a mécontenté les défenseurs du Rassemblement national.Le taux de participation à ces élections devrait être supérieur à celui des Européennes du 9 juin dernier où le Rassemblement national a raflé la mise avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Pour ce scrutin législatif, les enjeux sont différents. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 400.000 procurations ont été enregistrées jusqu’au dimanche 16 juin, soit 6,5 fois que lors des précédentes législatives de juin 2022. Cette hausse du nombre de procurations n’est pas une bonne nouvelle pour l’extrême-droite, selon les observateurs.SUR LE MÊME SUJET :Bras de fer UE – Algérie, Tebboune au G7, Mahrez, Air Algérie : les dernières infos" }, { "title": "Cet aéroport français desservi par Air Algérie est menacé de fermetureIl y a 1 heure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/cet-aeroport-francais-desservi-par-air-algerie-est-menace-de-fermeture/", "description": "No Description", "content": "Air Algérie assure trois vols réguliers sur les cinq disponibles au départ de l’aéroport de Lorraine, dans l’Est de la France, ce qui représente 60 %. En difficulté après la perte d’une nouvelle ligne, l’aéroport français risque de fermer.Quand on pense aux volsAir Algériedepuis la France, les premiers aéroports qui viennent à l’esprit sont ceux des grandes villes où habite une importante population d’origine algérienne. On pense à Paris, avec ses deux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly, Marseille, Lyon, Lille…Photo par Jag_cz / Adobe StockMais Air Algérie dessert aussi des aéroports de taille plus modestes, avec comme objectif d’être la plus proche possible de la communauté algérienne en France. Parmi ces petits aéroports figue celui de Lorraine, dans l’Est de la France.En octobre 2021, alors que les vols reprenaient progressivement après la suspension liée au Covid-19, Lorraine Aéroportsuppléait presque Air Algériede reprendre ses dessertes. Et pour cause : sa survie en dépendait.L’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine menacé de fermetureDeux ans et demi plus tard, la compagnie aérienne algérienne a bien repris ses vols, mais l’aéroport lorrain n’est pas pour autant sorti de la crise. Après avoir perdu plusieurs lignes, il est désormais menacé de fermeture malgré la forte présence d’Air Algérie qui représente désormais 60 % des lignes régulières assurées depuis Lorraine Aéroport.Aux écrans de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, ne s’affichent plus que cinq lignes régulières, rappelle le média local Les Frontaliers, ce mercredi 19 juin : Toulouse dans le Sud de la France, Casablanca au Maroc et trois destinations en Algérie (Constantine, Alger et Oran). Ces dernières sont toutes assurées par Air Algérie.En effet, sa ligne historique pour Marseille vient d’être stoppée début juin par la compagnie Twin Jet, ce qui représente un véritable coup dur pour ce petit aéroport qui risque désormais la fermeture.Une fermeture qui ne devrait pas intervenir dans l’immédiat, précise le média français. En effet, la Région Grand-Est s’opposerait à cette option. «Mais l’institution qui gère cet aéroport et deux autres sur son territoire a demandé un audit financier pour y voir plus clair. La Chambre régionale des comptes devrait rendre son rapport début 2025», précise Les Frontaliers.SUR LE MÊME SUJET :Voyage en Algérie sans passeport : la mesure est bien appliquée dans les aéroports français" }, { "title": "Crise de l'eau en Algérie : un plan d’urgence de 200 millions de dollarsIl y a 20 min", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-de-leau-en-algerie-un-plan-durgence-de-200-millions-de-dollars/", "description": "No Description", "content": "La crise de l’eau perdure àTiaret. La grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien s’est retrouvée, début juin, sans eau après l’assèchement du barrage de Ben Khedda qui alimentait la wilaya.Photo par G.Go / Adobe StockLes autorités ont déployé un plan d’urgence pour remédier à la situation, mais la population mécontente, a mené de nombreuses actions de protestation pour exprimer sa colère et sa soif.Deux importantes routes nationales reliant Tiaret à Oran et Mascara ont été barricadées par des manifestants durant l’Aïd-el-Kébir qui a été célébré dimanche 16 juinen Algérie.Vendredi, la veille de cette fête religieuse, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal s’est rendu une nouvelle fois dans cette wilaya où il a mis en service des installations de transfert d’eau depuis la zone de captage du Chott Chergui vers la ville de Tiaret. Un projet qui devrait réduire la tension en matière d’approvisionnement d’eau depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda qui traditionnellement alimente la ville.À cette occasion, le ministre de l’Hydraulique a annoncé le lancement d’un nouveau programme pour réduire la tension sur l’eau. Un type de programme où, à l’avenir, les agriculteurs pourraient avoir leur place.Ce projet de transfert permettra d’approvisionner quotidiennement la ville de Tiaret avec 10.000 m³ d’eau, ce qui portera la capacité totale à 34.000 m³.À cette occasion, le ministre a annoncé que «le 23 juin débuteront les travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de 11 communes de la wilaya de Tiaret et la wilaya déléguée de Kasr Chellala, à partir du bassin de Djermaya», selon l’agence APS.Pour faireface  à la situation alors que d’autres régions du pays souffrent du manque d’eau, l’Algérie a dégagé une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars algériens, soit un peu plus de 200 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets urgents au profit des zones exposées au stress hydrique dans le pays. Ce montant a été dévoilé lors de la même visite par Taha Derbal.Gestion de l’eau en Algérie : la nécessité de changer d’approcheLors d’un point de presse le ministre a souligné que « les walis de la République ont reçu jeudi des correspondances pour contacter les gestionnaires des ressources en eau afin d’entamer, immédiatement, la mise en œuvre des projets soumis, qui comprennent des puits, des installations de stockage et d’autres pour mobiliser les ressources en eau, à condition que les délais de réalisation n’excèdent pas quatre mois ».Ce programme s’apparente à des opérations de petite hydraulique à l’image de l’installation d’une station de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.En l’espace de quelques semaines en 2023, l’entreprise publique Cosider a installé plusieurs canalisations de gros diamètres et des pompes de forte puissance qui ont permis d’éviter que des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau douce de l’oued Sebaou ne se jettent dans la mer.L’hydrogéologue Malek Abdesselam de l’université de Tizi-Ouzou avait suggéré une telle opération et, à plusieurs reprises, s’était prononcé pour la construction de digues ou de stations de pompage.Un autre exemple de réalisation concerne en Mitidja avec recharge artificielle de la nappe souterraine. Le creusement de bassins d’infiltration à proximité de l’oued El Hararch ont permis entre 2011 et 2014 une remontée du niveau de la nappe à la grande satisfaction des agriculteurs qui avait vu leurs puits s’assécher. La chercheuse Djerad Hassiba de l’université de Blida a mesuré en 2015 « une augmentation du niveau piézométrique » de la nappe.Il y a longtemps que les pratiques paysannes permettent de récolter l’eau des crues d’oueds. C’est le cas en milieu steppique où de simples retenues de terres et de cailloux permettent l’épandage des crues vers les champs.Cette pratique requiert peu de moyens. De simples gabions ou des big bag remplis de gravier et de galets peuvent permettre de dévier les eaux et contribuer à leur infiltration vers la nappe souterraine.Le cas des agriculteurs du Mzab est connu mondialement comme un exemple de collecte des eaux de crues pour irriguer les palmeraies et recharger avec le surplus la nappe d’eau superficielle. Le cas des ghouts d’Oued Souf et des foggaras du Touat (Adrar) sont là également pour rappeler l’ingéniosité de la paysannerie algérienne à s’adapter à des environnements arides.Cependant, le développement des forages a parfois relégué au second plan ces traditions ancestrales.Défense et restauration des solsDe par les superficies occupées et les techniques employées, les agriculteurs ont une action directe sur les possibilités de mobilisation de l’eau des pluies.C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’administration coloniale a mis en œuvre des programmes de lutte contre l’érosion et de collecte des eaux en Algérie.Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des cordons de pierres et des banquettes de terre ont été installées avec l’emploi de bulldozers sur les sols en pente. Mais ces opérations réalisées sans consultation des populations rurales n’ont pas eu de succès.Faute d’entretien, de nombreuses banquettes se sont effondrées et ont parfois accru le ravinement du sol. De 1985 à 1995, des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière (Inrf) et de l’Institut français de recherche pour le développement (Ird) ont examiné l’état de plus de 300.000 hectares de banquettes en Algérie.Il est apparu que « 20 % des banquettes ont été totalement effacées à la charrue par les paysans, tandis que 60 % n’ont jamais été entretenues et sont ravinées ou presque effacées ».Plus grave, près de 70 % des paysans enquêtés se sont montrés hostiles aux banquettes installées sur leurs terres. « Elles entraînent une perte de surface cultivable » ont-ils déclaré.Quant aux lacs collinaires, il est apparu que leur durée de vie n’était que de 4 à 10 ans contre 40 prévus. En cause le fait que « les talus et exutoires ne sont pas entretenus régulièrement », une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’envasement des barrages situés en aval.Les images d’archives des années 1950 conservées par l’Institut français de l’audiovisuel (INA) montrant l’exportation de moutons vers la métropole témoignent de la surexploitation des pâturages naturels.On y voit qu’une partie des bêtes exportées provenaient de troupeaux qui pâturaient la végétation des collines, ce qui a diminué le couvert végétal protégeant le sol contre l’érosion.Dans de nombreuses régions d’Algérie, la multiplication des sentiers qui s’entrecroisent sur les pentes de ces collines témoignent de la perpétuation de cette pratique.Si la présence d’animaux dans les sous-bois peut permettre un débroussaillage et contribuer à la réduction des incendies, la charge des animaux reste inadaptée pour permettre la régénération de la végétation.Dès les années 1970, les coopératives d’élevage pastoral mises en place par les services agricoles dans le cadre de l’Association pour le Développement du Pastoralisme ont montré que, là où les parcours steppiques étaient protégés par des clôtures régulant la présence de moutons, la végétation était plus abondante.Gestion de l’eau : ces techniques ancestrales qui ont fait leur preuvesProgressivement, à partir du milieu des années 1980, une autre approche de la gestion des eaux de pluie a vu le jour en Algérie. C’est le cas à l’INRF où les chercheurs ont adopté une nouvelle approche visant à associer les agriculteurs et les populations rurales.Cette approche est née de l’analyse critique des pratiques anciennes et de travaux expérimentaux. En 2012, un groupe international de chercheurs a établi le bilan de soixante années de recherches sur l’érosion hydrique et la lutte antiérosive au Maghreb.Parmi leurs observations, il est apparu que pour réduire le ruissellement et l’érosion sur les sols en pente, le maintien d’une végétation herbacée était préférable aux seuls arbres.Ainsi en Tunisie, les oliviers sur sol nu ne réduisent l’érosion que de 10 % contre 80% lorsque le sol est couvert à plus de 60 % par « une litière, un paillage ou des résidus de récolte ». Au Maroc, en présence de végétation naturelle, l’érosion ne dépasse pas 2 t/ha/an mais dès que le sol est labouré, elle peut atteindre 20 t/ha/an.Il a été observé qu’en remplaçant le semis direct au labour, l’infiltration de l’eau dans le sol était augmentée de 30%. Or, en Algérie, le labour reste pratiqué sur 7 millions d’hectares de terres agricoles.Dans les régions aux sols érodés, pour freiner l’écoulement de l’eau dans des ravins, les chercheurs l’INRF et de l’IRD ont aménagé des seuils avec les moyens les plus divers : gabions, pierres sèches, grillage, pneus usagés, sacs d’engrais ; puis ils ont planté des arbres fruitiers et des fourrages.Progressivement ils ont noté que « la ravine s’est transformée en oasis linéaire où la biodiversité a été recréée, tandis que la dynamique de l’eau a été profondément améliorée ». Mieux, revenant dix années après sur les lieux, ils ont constaté que : « ces aménagements sont encore efficaces ».Ces « méthodes douces » contrairement aux anciennes banquettes aménagées à l’aide d’engins de chantier, sont gérées par les paysans et permettent de capter les eaux de surface.C’est le cas avec l’installation de digues au fonds des ravins, de cordons de pierres sèches, de cultures en courbe de niveau, de paillage ou de bandes enherbées aboutissant progressivement à l’établissement de terrasses. En Tunisie, la réalisation de cordons de pierres a réduit les crues de l’oued Zioud.Comme l’affirment les auteurs de ce bilan : « cette approche de la gestion durable de l’eau et de la productivité des sols interpelle les paysans, car elle leur restitue leur liberté d’innover. Elle a permis de resituer les techniques traditionnelles de gestion de l’eau et de la fertilité des sols de montagne dans le cadre d’un développement rural rénové ».Cette approche nouvelle est également prise en compte au niveau du Barrage vert, cette gigantesque ceinture verte conçue pour stopper l’avancée du désert en Algérie.En août 2023, Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage auprès de la Direction générale des forêts (DGF) vert indiquait à propos de ce projet : « Sa réhabilitation et son extension, relancées actuellement dans le cadre d’une stratégie rénovée, vont contribuer davantage à la prospérité des populations vivant dans ses espaces ».Une approche visible à travers les espèces choisies : « Parmi ces espèces, nous avons les arbres rustiques tels l’olivier, le pistachier, l’amandier et le caroubier », avait-elle confié à l’agence APS.De son côté l’association Torba pour le développement en Algérie de l’agro-écologie vulgarise l’installation de « swales » sur les sols en pente au niveau des petites exploitations agricoles dans les montagnes (Babors, Djurdjura, Tlemcen). Ces tranchées réalisées selon les courbes de niveau permettent de retenir l’eau des orages et assurent son infiltration.Une gestion de l’eau par des structures peu complexesLa crise de l’eau qu’a connue la wilaya de Tiaret a servi de révélateur des effets du réchauffement climatique en Algérie.L’expérience de ces 60 dernières années montre que la gestion de l’eau peut concerner le secteur agricole et passer par des structures peu complexes : haies en bordure de champs, murets de pierres, cuvettes en demi-lune autour des oliviers, cordons de pierres, terrasses progressives.Il s’agit de techniques connues des paysans et qui n’exigent pas de moyens mécaniques lourds. Ces résultats ont souvent été obtenus à travers de petits financements et une coopération entre chercheurs maghrébins et européens.Pour ces chercheurs, la rapidité de l’érosion pose un problème grave concernant « l’alimentation future d’une population en pleine croissance au Maghreb, puisqu’elle double tous les 25 ans ».Aussi recommandent-ils de faire connaître les ouvrages traditionnels et d’encourager les pratiques vertueuses. Certains chercheurs se prononcent pour l’attribution de subventions aux agriculteurs adoptant ces pratiques au titre de services écologiques rendus à la société. La réduction du labour ou de la vaine pâture peut en effet contribuer à réduire l’envasement des barrages.Ce sont là de nouveaux moyens dans la lutte contre le stress hydrique généralisé qui s’installe progressivement sur l’ensemble du Maghreb.SUR LE MEME SUJET :L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde" }, { "title": "Les projets verts du Maroc au Sahara occidental entachés de « sang »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/les-projets-verts-du-maroc-au-sahara-occidental-entaches-de-sang/", "description": "Le Maroc veut rendre rentable le Sahara occidental dont la colonisation lui coûte cher...", "content": "Le Maroc veut rendre rentable leSahara occidentaldont la colonisation lui coûte cher et grâce à l’énergie verte, mais l’électricité qui y sera produite sera entachée du sang des Sahraouis.Le célèbre magazine américain Forbes a publié dimanche 26 novembre une longue enquête sur lesprojets illégaux du Marocd’installer de vastes fermes éoliennes et solaires dans les territoires sahraouis occupés.Avec un titre très inspiré, qui résume les visées marocaines et la souffrance du peuple sahraoui : «Moroccogate : corruption et sang renouvelable au Sahara Occidental».L’objectif du Maroc est de rendre «rentable» le territoire pour l’occupation duquel il dépense des sommes colossales chaque année.Selon Forbes, le seul mur de séparation érigé entre les territoires occupés et les territoires libérés coûte au Maroc la somme de deux millions de dollars par jour entre frais de personnel et de technologies de surveillance.En plus des autres dépenses militaires et celles nécessaires pour maintenir coûte que coûte dans un environnement inhabitable une population ramenée du nord du Maroc (stations de dessalement coûteuses, incitations fiscales et autres).En envisageant de grands projets d’énergies renouvelables, le Maroc vise à rattraper son retard sur l’Algérie en matière d’énergie et de ressources, d’imposer le fait accompli au Sahara occidental et de rendre la colonisation du territoire sahraoui «rentable».D’autant plus que toutes les explorations effectuées par la compagnie française Total depuis les années 1970 pour y trouver du pétrole se sont avérées vaines.Dans son budget pour 2024, le gouvernement marocain prévoit des projets de production d’énergies renouvelables «gargantuesques», pour reprendre l’expression de Forbes.Des projets éoliens et solaires qui seront implantés majoritairement (à 81 %) au Sahara occidental, qui est sous occupation militaire. Or, cela pose problème au regard du droit international, sachant que les Nations Unies considèrent officiellement le Sahara occidental comme un «territoire non autonome en cours de décolonisation».C’est la compagnie d’électricité Nareva, détenue à 100 % par la holding royale marocaine Al Mada, qui possède presque tous les projets de parcs éoliens au Sahara occidental. Les projets, rappelle le magazine américain, ont été présentés en 2012.Comment le Maroc veut rendre viable la colonisation coûteuse du Sahara occidentalIl est prévu la construction de deux parcs dans les territoires occupés où deux sites sont en développement : un de 100 MW près de Boujdour et un autre de 300 MW à Tiskrad, près d’El Ayoun.C’est surtout sur l’éolien, plus que sur le solaire que mise l’occupant marocain à cause des vents forts qui balaient constamment les côtes du Sahara occidental, allant de 7 à 11 mètres par seconde.Mais il y a un sérieux problème. L’occupation du territoire sahraoui étant illégale conformément au droit international, le Maroc n’est pas sûr de pouvoir acheminer l’énergie produite jusqu’en Europe.Bien que le Portugal, l’Espagne, la France et l’Allemagne ont signé en 2016 une déclaration commune avec le royaume pour une future coopération dans le domaine des énergies renouvelables, l’Union européenne a déclaré qu’elle n’importerait pas d’énergie de ce territoire, distinct du Maroc par la force du droit, rappelle Forbes.Les produits de la pêche, l’autre ressource du Sahara occidental exploitée abusivement par le Maroc, font face à cet écueil depuis la décision de la Cour de justice européenne déclarant illégale l’exploitation des ressources du territoire sans consultation du peuple sahraoui.La campagne «le Sahara occidental n’est pas à vendre (WSNS)» est l’une des actions lancées par des organisations déterminées à empêcher le Maroc d’exploiter le potentiel énergétique des territoires occupées«Le Maroc essaie de se présenter comme un leader de la transition énergétique, mais la plupart de ses nouveaux projets se situent au Sahara occidental. En impliquant des entreprises étrangères, comme Siemens, il rend l’Europe complice et crée un sentiment de normalité dans l’occupation», déclare à Forbes Mahfoud Bechri, coordinateur de WSNS, qui estime que par ces projets, «la monarchie marocaine tente de blanchir son occupation».«Ces entreprises sont conscientes que ce qu’elles font est illégal », ajoute-t-il, rappelant que« les accords européens ne s’étendent pas aux territoires occupés».Une occupation pas seulement illégale mais aussi brutale. Le magazine américain rappelle que plusieurs ONG et l’ONU ont exprimé leurs inquiétudes concernant les violations systémiques des droits humains au Sahara occidental occupé, répétant au fil des années les accusations d’actes de torture, d’atteintes au droit de manifester et à la liberté d’expression, des procès inéquitables et d’autres violations qui sont «un mode opératoire commun à travers le Maroc, de Tanger à Rabat en passant par Agadir»." }, { "title": "Un navire israélien, parti du Maroc, attaqué par les Houthis", "link": "https://www.tsa-algerie.com/un-navire-israelien-parti-du-maroc-attaque-par-les-houthis/", "description": "Un autre front s’ouvre pour Israël avec la multiplication des attaques contre ses navires au large...", "content": "Un autre front s’ouvre pourIsraëlavec la multiplication des attaques contre ses navires au large du Yémen. Trois incidents du genre ont été enregistrés en quelques jours et la dernière a touché un bateau parti du Maroc.Après la prise d’un navire marchand le 19 novembre par les rebelles houthis, un autre bateau, un pétrolier, appartenant à une familleisraéliennea été attaqué dimanche 26 novembre dans l’océan indien. Le navire était parti du Maroc.Départ de Safi du tanker « Central Park » confirmé !Reste à savoir à quoi sert cet acide phosphorique vendu par le#Maroc.pic.twitter.com/TGUe5Dk56V— Ali Lmrabet علي المرابط (@Alilmrabet)November 26, 2023Les houthis, en rébellion depuis 2014, apportent leur soutien au Hamas palestinien en lançant des missiles et des drones sur le territoire israélien et les navires de guerre américains dans la Mer Rouge et dans l’océan indien, ainsi qu’en s’attaquant aux navires israéliens.🇾🇪 Un navire transportant une cargaison d’acide phosphorique appartenant au groupe OCP 🇲🇦 a été visé par une tentative de piraterie par un groupe d’individus armés hier, dimanche 26 novembre, dans le golfe d’Aden, a appris Le360 auprès du géant mondial des phosphates.À la…pic.twitter.com/iAtj7EJ48I— Le360 (@Le360fr)November 27, 2023Le 19 novembre, le navire Galaxy Leader, présenté comme étant israélien, a été détourné dans la Mer Rouge au large des côtes du Yémen. Il est depuis retenu par les Houthis ainsi que son équipage.Selon Associated Press, un porte-conteneurs, appartenant également à un milliardaire israélien, a été attaqué au drone samedi 25 novembre dans l’océan indien, non loin des côtes yéménites.Dimanche, c’est le pétrolier « Central Park » qui a été attaqué dans la même zone, précisément près des côtes d’Aden. L’attaque a été menée par huit hommes armés arrivés à bord de deux zodiaques, selon de nombreux médias, dont le journal économique Globus.Le navire, qui battait pavillon libérien, appartient à la société britannique Zodiac Maritime, elle-même propriété de la famille israélienne Ofer.Le pétrolier a été néanmoins relâché après l’intervention du navire de guerre américain USS Mason, stationné dans la région, a annoncé l’armée américaine ce lundi matin.Selon les données de la navigation maritime, citées par la chaîne qatarie Al Jazeera, le Central Park était parti le 12 novembre du port marocain de Safi, sur la côte atlantique du Royaume.Le pétrolier, qui transportait de l’acide phosphorique, a remonté l’Atlantique puis traversé la Méditerranée, le Canal de Suez et la Mer Rouge avant d’être attaqué dans l’océan indien dimanche à la mi-journée, heure à laquelle ses équipements de communication ont été coupés. Sa destination n’a pas été précisée.Selon le site marocain360.ma, proche du Makhzen, le navire chargé d’acide phosphorique, se dirigeait vers l’Inde, sans destination finale. La cargaison appartient à l’Office chérifien du phosphate (OCP), selon le360.maqui répond ainsi directement aux rumeurs sur une probable aide marocaine à Israël en pleine guerre contre Gaza.Le Maroc et Israël ont normalisé leurs relations en décembre 2020 et ont depuis intensifié leur partenariat économique et leur coopération militaire et sécuritaire.Depuis le déclenchement de la guerre à Gaza le 7 octobre, le royaume adopte une posture très gênée, tandis que la rue marocaine soutient sans réserve la résistance palestinienne." }, { "title": "Maroc : colère contre l’ambassadrice des États-Unis en Algérie", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-colere-contre-lambassadrice-des-etats-unis-en-algerie/", "description": "Elisabeth Moore Aubin, ambassadrice des États-Unis en Algérie, est critiquée au Maroc par les...", "content": "Elisabeth Moore Aubin, ambassadrice des États-Unis en Algérie, estcritiquée au Marocpar les relais du palais royal pour s’être déplacée dans les camps des réfugiés sahraouis de Tindouf.Les attaques, incompréhensibles à première vue, contre la diplomate américaine cachent mal le désarroi des autorités marocaines devant la position de moins en moins tranchée de Washington vis-à-vis de la question du Sahara occidental.L’ambassade des États-Unis à Alger a été très claire dans son communiqué annonçant le déplacement de l’ambassadrice, le 16 novembre. La représentation américaine avait expliqué que Mme Aubin se rendait à Tindouf dans le cadre d’une mission humanitaire organisée par le Haut-commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR).Dans son communiqué, l’ambassade avait rappelé que les États-Unis étaient le premier donateur international pour les réfugiés sahraouis, fournissant la moitié du total de l’aide annuelle, à hauteur de 10 millions de dollars par an.Le caractère humanitaire de la mission a été confirmé par l’ambassadrice dans un message publié sur le réseau social X une fois sur place.Exploring Tindouf with a UN donor mission to Sahrawi camps, organized by UNHCR. As the largest donor, the U.S. contributes annually for humanitarian aid. Committed to supporting the UN political process on Western Sahara.pic.twitter.com/kQEfjcWeLd— Ambassador Aubin (@USAmbtoAlgeria)November 16, 2023« À Tindouf avec une mission de donateurs de l’ONU dans les camps sahraouis, organisée par le HCR. En tant que plus grand donateur, les États-Unis contribuent chaque année à l’aide humanitaire », a écrit la diplomate, accompagnant son message de photos prises dans cette région du sud-ouest algérien.Ce n’est pas la première fois qu’un ambassadeur américain en poste à Alger effectue un tel déplacement dans les camps de réfugiés de Tindouf. En 2018, John Desrochers s’y était rendu.Mme Aubin s’est elle-même déplacée à Tindouf en mai 2022. Cette fois, leMakhzena réagi via ses relais médiatiques. « A quoi joue Washington ? », s’est interrogé le journal marocain en ligne H24 Info, qui s’attarde sur la présence de Mme Aubin à l’aéroport d’Alger avec des responsables de partis politiques algériens, avant le départ pour Tindouf.Washington n’évoque plus la « marocanité » du Sahara occidentalSi cette visite fait autant de bruit au Maroc, c’est qu’elle suscite des inquiétudes quant à la position des États-Unis sur le dossier.L’ancien président américain Donald Trump a reconnu en décembre 2022 « la souveraineté marocaine » sur le Sahara occidental en contrepartie de la normalisation des relations du Maroc avec Israël.Mais son successeur Joe Biden ne s’est jamais montré empressé de donner corps aux engagements de Trump, comme l’ouverture d’un consulat à Dakhla. Joe Biden s’est aussi opposé en 2021 à la tenue d’une partie des traditionnels exercices militaires avec le Maroc, African Lion, au large du Sahara occidental.En mai dernier, des déclarations d’un porte-parole du Département d’État considérant le plan d’autonomie comme seulement une option parmi d’autres, sans faire référence à la « marocanité » du Sahara, avaient été critiquées par le Maroc qui s’en est officiellement plaint.Ce qui agace aussi Rabat, c’est la référence désormais systématique dans les déclarations officielles américaines au soutien à la mission de l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura.Dans le communiqué de l’ambassade des Etats-Unis à Alger annonçant le voyage de Mme Aubin dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf, il a été réitéré la volonté des États-Unis de continuer à « soutenir le processus politique des Nations Unies sur le Sahara occidental, y compris les efforts de l’envoyé personnel du SGNU, Staffan de Mistura, pour mener ce processus » afin de parvenir à « une solution durable, digne et soutenue au niveau international au conflit du Sahara occidental ».« Engagée à soutenir le processus politique des Nations Unies sur le Sahara occidental », a confirmé Elisabeth Aubin dans son tweet à partir de Tindouf.Le langage des États-Unis n’est pas celui d’un État qui reconnaît le Sahara occidental comme un territoire sous souveraineté marocaine. La confirmation est venue une nouvelle fois ce mardi 21 novembre lorsque le porte-parole du Département d’État Matthew Miller a, même s’il a évoqué le soutien de son pays au plan d’autonomie marocain, douché les espérances de Rabat.Le responsable américain a réitéré le soutien de Washington à la mission de De Mistura qui, a-t-il dit, « intensifie le processus politique mené par l’ONU afin de promouvoir sans plus tarder une solution durable »." }, { "title": "Maroc : les médias du Makhzen s’en prennent au Hamas", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-les-medias-du-makhzen-sen-prennent-au-hamas1/", "description": "Alors que l’agression israélienne fait des milliers de victimes dans la bande de Gaza,...", "content": "Alors que l’agression israélienne fait des milliers de victimes dans la bande de Gaza, les médias duMakhzens’attaquent au mouvement Hamas et épargnent le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahou, le nouvel allié du Palais royal de Rabat.En cause, un appel du dirigeant du Hamas, Khaled Mechaal, auMarocà rompre les relations qu’il entretient avec Israël comme moyen de pression afin de l’amener à cesser son agression contre la population civile de Gaza.L'un des chefs du#Hamas, Khaled Mechaal, appelle les Marocains à faire pression sur les dirigeants du pays pour les pousser à rompre les relations diplomatiques, et toutes autres, avec Israël.Bousculé par cette adresse directe, le Makhzen lance sa presse aux ordres contre lui.pic.twitter.com/ohPx4ScLW4— Ali Lmrabet علي المرابط (@Alilmrabet)November 20, 2023Dimanche 19 novembre, Khaled Mechaal, qui réside à Doha (Qatar), a appelé les Marocains à maintenir la pression pour amener le roi Mohammed VI à révoquer l’accord de normalisation signé en 2020.Depuis le début de la guerre à Gaza, le 7 octobre, le Maroc s’est retrouvé dans une posture paradoxale avec une rue qui exprime avec force son soutien au peuple palestinien et un Palais royal confiné dans un silence gêné, presque complice avec Israël.Dans un discours prononcé le 6 novembre, le roi Mohamed VI a complètement ignoré ce qui se passe en Palestine, alors que les villes Marocaines abritent régulièrement depuis le 7 octobre des manifestations pro-palestiniennes parmi les plus imposantes au monde.Contre l’évidence, la propagande marocaine continue de tenter de convaincre que le peuple marocain partage le choix de la normalisation qui, du reste, ne signifie pas l’abandon du soutien à la cause palestinienne. Une allégation qui vient d’être sérieusement mise à mal par la sortie du responsable du Hamas et c’est pourquoi son appel est très mal perçu à Rabat.Leader du mouvement palestinien Hamas, dont il est la tête de pont à l’étranger, Khaled Mechaal s’est non seulement permis de donner des leçons de «résistance» aux Marocains, mais il a également tenté de retourner l’opinion publique en suggérant une rupture entre l’Etat et ses…pic.twitter.com/xtcmlGLY2f— Le360 (@Le360fr)November 20, 2023Le chef palestinien a appelé les autorités marocaines à rompre les relations avec Israël, stopper le processus de normalisation et expulser le chef du bureau de liaison israélien à Rabat.«Il y a un pas que vous, Marocains, pouvez franchir : interpeller vos dirigeants», a indiqué Mechaal dans un message vidéo diffusé lors d’un meeting organisé à Rabat par le Parti de la justice et du développement, issu comme le Hamas de la mouvance des Frères musulmans.Le Hamas accusé par le Makhzen de chercher à semer la fitna au MarocLes relais habituels du palais royal y voient même un appel à la «sédition». De nombreux médias marocains, ainsi que des pages sur les réseaux sociaux, se sont donnés le mot pour tirer à boulets rouges sur Khaled Mechaal et, à travers lui, sur le mouvement qu’il représente.Pour l’Observateur.ma, l’appel du chef du Hamas est plein de «venin», tandis que le360.ma, l’autre voix du Makhzen, joue sur la signification du nom du leader palestinien, Mechaal signifiant en arabe «flamme», pour l’accuser de chercher à allumer le feu de la fitna (discorde) au Maroc.Dans un commentaire au vitriol, le journal marocain lui reproche d’ignorer le Qatar, qui lui accorde un «confort princier loin des bombardements» et la Turquie dont le président, issu lui aussi de la même mouvance, «continue son business as usual avec l’État hébreu».Pour le360.ma, si Khaled Mechaal s’est permis de «contourner les autorités du pays pour haranguer les foules de la sorte», c’est parce que «le PJD, qui pivote autour de la même sphère, l’y autorise».Le brûlot du média en ligne marocain contient toutefois quelques vérités. Comme lorsqu’il rappelle que les accords de normalisation que le Hamas et le PJD appellent à révoquer, ont été signés de la main de Saad Eddine El Othmani, alors chef du gouvernement et du PJD.Le Hamas palestinien lui-même n’est pas exempt de tout reproche dans cet épisode. En juin 2021, son chef Ismaël Hania est volé au secours du roi et du gouvernement marocain (alors toujours dirigé par le PJD) en effectuant une visite à Rabat interprétée comme un blanc-seing à la nouvelle politique marocaine de normalisation avec Israël.Durant son séjour de trois jours dans la capitale marocaine, Hania avait exprimé publiquement sa «reconnaissance» pour «l’adhésion royale, gouvernementale et populaire à la cause palestinienne». Six mois après la normalisation, Hania a mangé à la table du roi qui a offert un dîner en son honneur." }, { "title": "Manifestations pro-Gaza au Maroc : Mohammed VI sort la matraque", "link": "https://www.tsa-algerie.com/manifestations-pro-gaza-au-maroc-mohammed-vi-sort-la-matraque/", "description": "Le roi Mohammed VI a-t-il sifflé la fin de la récréation ? Les Marocains...", "content": "Le roiMohammed VIa-t-il sifflé la fin de la récréation ? Les Marocains sont de nouveau sortis en masse dans la rue, dimanche 19 novembre, pour exprimer leur soutien à la Palestine et condamner les crimes de l’armée israélienne dans la bande de Gaza.À la différence des précédentes manifestations, certaines de celles de ce week-end ont été durement réprimées par la police duMakhzen.Dans ce pays qui a normalisé ses relations avec Israël en 2020, il y a au moins une action chaque jour en faveur de la Palestine.Selon un décompte de l’agence Reuters, le royaume, avec 267 manifestations, est l’un des pays qui a connu le plus d’actions publiques en lien avec la guerre en Palestine, derrière les États-Unis qui ont en connu 600 (pas toutes pro-palestiniennes), le Yémen (490), la Turquie (357) et l’Iran (276).Le Royaume a aussi abrité certaines des marches pro-palestiniennes les plus imposantes au monde, comme celles de Rabat le 15 octobre et de Casablanca le 29 du même mois.Le bruit que font les Marocains autour de ce qui se passe en Palestine contraste avec le silence assourdissant de Mohammed VI.Le 6 novembre, dans son traditionnel discours à l’occasion de l’anniversaire de «la Marche verte», le roi Mohammed VI n’a pas consacré un mot à la situation à Gaza, envoyant ainsi un message clair, à savoir que le Sahara occidental est plus important que la Palestine pour le Maroc.سلوك غير مفهوم من السلطات المغربيةفي تعنيف المتظاهرين لأجل فلسطين !!!المشهد من مدينة مكناس اليوم19-11-2023pic.twitter.com/UcFqgAvTMD— hassan bennajeh – حسن بناجح (@h_bennajeh)November 19, 2023Le silence gêné de celui qui se présente comme le «président du comité Al Qods» se comprend. Comme les autres pays arabes qui ont emprunté la même voie, il ne souhaite pas fâcher son nouvel allié israélien et son premier parrain, les États-Unis.Mohammed VI et ses alliés exaspérés par les marches pro-palestiniennesAu sommet arabo-musulman de Riyad, le 11 novembre, Israël a pu compter sur ses anciens et nouveaux amis arabes, dont le Maroc, pour rejeter toutes les propositions de mesures punitives pour l’amener à cesser son agression sur Gaza.En interne, le Makhzen a laissé s’exprimer les manifestations de soutien au peuple palestinien, sans doute à cause de leur ampleur et pour éviter que les choses dégénèrent. Mais sa patience — ou celle de ses alliés — semble avoir atteint ses limites face à l’ampleur de la contestation.Ce dimanche 19 novembre, dans certaines villes du royaume, la police du Makhzen a sorti la matraque pour réprimer des marches pro-palestiniennes.C’est notamment le cas à Meknès où les forces de l’ordre ont chargé violemment les manifestants, sans toutefois parvenir à les disperser. La semaine passée, c’est à Marrakech que la police a tenté d’empêcher une manifestation, sans succès également.Pour les observateurs, ce changement d’attitude du palais royal de Rabat pourrait être le signe d’une exaspération de Mohammed VI devant ces actions pro-palestiniennes qui dévoilent au grand jour que sa politique de normalisation avec Israël est en porte-à-faux avec les aspirations de son peuple.La propagande officielle s’efforce, en effet, depuis trois ans de présenter la normalisation comme un choix partagé et accepté par la population. Une récente enquête de l’observatoire arabe spécialisé Eekad a révélé l’existence de plus de 20.000 faux comptes marocains sur la plateforme X faisant l’éloge du rapprochement avec Israël.En décidant de réprimer les marches pro-palestiniennes, les autorités marocaines pourraient aussi avoir agi sur injonction d’Israël, voire des États-Unis, de plus en plus agacés par l’élan de solidarité mondial avec le peuple palestinien.Le retournement de l’opinion publique mondiale, y compris occidentale, met une grande pression sur Israël et ses alliés occidentaux.La semaine passée, le ministre des Affaires étrangères israélien, Eli Cohen, a reconnu que son pays n’a plus qu’une fenêtre de deux ou trois semaines avant que cette pression ne devienne intenable.SUR LE MÊME SUJET :Guerre en Palestine, Algérie – France : entretien avec Abderrahmane Hadj Nacer" }, { "title": "Gaza : trois enfants marocains appellent Mohammed VI à l’aide (vidéo)", "link": "https://www.tsa-algerie.com/gaza-trois-enfants-marocains-appellent-mohammed-vi-a-laide-video/", "description": "La mort de milliers de personnes dans les bombardements israéliens sur Gaza ne semble...", "content": "La mort de milliers de personnes dans les bombardements israéliens sur Gaza ne semble pas préoccuperMohammed VI. Ni même le sort de ses sujets bloqués dans l’enclave palestinienne.Le roi Mohamed VI, qui se proclame président du comité Al Qods, n’a pas montré un attachement particulier à la question palestinienne depuis l’éclatement de la guerre contre Gaza.Dans ses réactions à la guerre que mène Israël contre la bande de Gaza, le gouvernement marocain s’est contenté de communiqués de dénonciation. Contrairement à la Jordanie et au Bahreïn qui ont rappelé leurs ambassadeurs à Tel-Aviv, aucune action concrète d’ordre diplomatique n’a été entreprise par le Maroc contre Israël avec lequel il a normalisé ses relations en 2020.Gaza n’a même pas eu droit à un mot dans le dernier grand discours de Mohammed VI prononcé la semaine dernière à l’occasion du 48e anniversaire de la « Marche verte » ou de l’invasion du Sahara occidental.Le roi du Maroc a totalement ignoré la Palestine. Dans son discours, Mohammed n’a pas dénoncé le massacre des civils palestiniens ni évoqué le sort des ressortissants marocains bloqués dans la bande de Gaza.Sur le réseau social X, l’avocat franco-espagnol Juan Branco a publié une vidéo dans laquelle des enfants brandissant le passeport marocain demandent «l’aide »deMohammed VIpour sortir de Gaza.Plus de cinq cents marocains sont bloqués sous les bombes à Gaza sans assistance consulaire.@MarocDiplomatie, ils ont besoin de vous.https://t.co/vFbDBIS55epic.twitter.com/mX9AbTMtzY— Juan Branco ✊ (@anatolium)November 13, 2023Il s’agit des enfants de Mosab Alborneih, ressortissant marocain marié à une Palestinienne établi dans la bande de Gaza où il dirige une imprimerie.Des citoyens marocains sont bloqués à Gaza et n'arrivent à avoir aucune nouvelle de l'ambassade à Ramallah.Mosab Alborneih, après avoir rencontré une femme palestinienne, s'est marié et a créé une imprimerie à Gaza.Il tremble sous les bombardements avec ses trois enfants.pic.twitter.com/GbQt07jtOI— Juan Branco ✊ (@anatolium)November 11, 2023Des centaines de marocains bloqués à Gaza, Mohammed VI silencieuxPlus de 500 citoyens marocains se trouvent bloqués dans la bande de Gaza «sans assistance consulaire »,selon l’avocat Juan BrancoLe nombre de Marocains désireux de quitter la bande de Gaza a atteint 614, selon l’ambassade du Maroc en Palestine, citée par le média Telquel ce lundi 13 novembre.Même le ministère des Affaires étrangères marocain n’a pas communiqué sur la situation des sujets de Mohammed VI bloqués dans une zone de guerre où les bombardements israéliens sont quotidiens depuis le 7 octobre.La seule communication officielle marocaine sur le sort des ressortissants marocains bloqués à Gaza a émané de l’ambassade du Royaume en Palestine via la presse marocaine.Lundi, un groupe de 112 ressortissants marocains ont pu quitter Gaza et franchir la frontière égyptienne via le poste frontalier de Rafah, a confié l’ambassade du Maroc en Palestine au média Hespress.L’ambassade du Maroc en Palestine a annoncé coordonner avec le bureau de liaison du Royaume en Israël et l’ambassade marocaine en Egypte pour l’évacuation de l’ensemble des Marocains encore bloqués dans la bande de Gaza. Pendant ce temps, Mohammed VI continue de garder le silence.SUR LE MEME SUJET :Palestine : le silence de Mohammed VI dénoncé dans une mosquée au Maroc" }, { "title": "Algérie - France : la droite au secours du Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-france-la-droite-au-secours-du-maroc/", "description": "En France, les relations avec le Maroc et l’Algérie continuent d’alimenter les débats et la droite...", "content": "En France, les relations avec leMaroc et l’Algériecontinuent d’alimenter les débats et la droite ne rate aucune occasion pour exprimer sa préférence entre les deux pays maghrébins, comme s’il s’agissait d’une question de choix.Dans un contexte marqué par un réchauffement des relations entre l’Algérie et la France après un été plutôt« froid »,une figure du parti Les Républicains revient à la charge. Pour Xavier Bertrand, la France doit faire un choix entre le Maroc et l’Algérie. Pour lui, il n’y a pas à tergiverser..@xavierbertrand, sur les relations diplomatiques de la France avec le Maroc ou l'Algérie: « S'il y a un choix à faire aujourd'hui, je choisis le Maroc »#QuestionsPolpic.twitter.com/Ajl2Wnu5sT— France Inter (@franceinter)November 5, 2023« S’il y a un choix à faire aujourd’hui, je choisis le Maroc »,a déclaré dimanche 5 novembre sur France Inter le président de la région Haut-de-France. Un choix cité selon lui par« l’attitude du président algérien qui n’a pas hésité à remettre le couplet anti-France »dans l’hymne national Kassaman, a justifié Xavier Bertrand. Cette affaire avait suscité une polémique entre les deux pays en juin dernier.Au même moment, le ministre de l’Intérieur françaisGérald Darmaninétait à Alger pour une visite surprise où il a été reçu par le président Abdelmadjid Tebboune et son homologue algérien.France : une figure de la droite clame sa préférence pour le Maroc au détriment de l’AlgérieGérald Darmanin a remercié le président algérien de l’avoir reçu à la demande du président Emmanuel Macron et a indiqué avoir remis  un message du président français à Abdelmadjid Tebboune.Rien n’a filtré sur les discussions entre Darmanin et Tebboune, le ministre de l’Intérieur français a indiqué sur le réseau social X avoir abordé avec son homologue algérien Brahim Merad la coopération entre les deux pays dans le domaine de la« criminalité organisée, la droite, les migrations et la sécurité civile. »Xavier Bertrand a en outre réitéré la position de son parti sur l’accord de 1968 qui régit les conditions de circulation des ressortissants algériens en France. Cette fois, il met une condition à cette remise à plat de cet accord auquel tient l’Algérie.« Cela fait des années que je dis que cet accord doit être remis à plat »surtout si l’Algérie« ne change pas d’attitude », a dit Xavier Bertrand.En décembre 2022, le président Tebboune a dit que l’Algérie tenait à cet accord et sa position n’a pas changé depuis. A Alger, on remarque qu’une dénonciation unilatérale del’accord de 1968signifie la suppression des Accords d’Evian, puisque les« deux accords sont liés ».Xavier Bertrand a aussi plaidé pour une sortie de la« glaciation diplomatique »avec le Maroc. Historiquement, le Maroc est un « pays ami » de la France, a ajouté Xavier Bertrand, qui a été plusieurs fois ministre.« Il faut qu’on rétablisse des relations normales », a-t-il plaidé, en soulignant que c’est à la France de faire les« efforts nécessaires »et« d’être claire »notamment sur la question du Sahara occidental.Depuis la signature des Accords d’Abraham en 2020 qui ont acté la normalisation des relations avec Israël et la reconnaissance par les Etats-Unis de la marocanité du Sahara occidental, le Maroc faitpressionsur la France pour reconnaître elle aussi sa souveraineté sur les territoires sahraouis occupés.Pour y arriver, le Makhzen peut compter sur la droite et l’extrême-droite ainsi que sur le soutien dunouvel allié, Israël,dont la guerre contre à Gaza a montré l’étendue de son influence en France.En mai dernier, lors d’une visite au Maroc, le président de Les Républicains Eric Ciotti et Rachida Dati ont fait part de leur reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental occupé, et ce en contradiction avec la position officielle de la France qui soutient le plan d’autonomie marocain. Seuls deux pays ont reconnu la reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental : les Etats-Unis et Israël.SUR LE MEME SUJET :France : qui veut pourrir l’atmosphère autour des musulmans ?" }, { "title": "Maroc : le Sahara occidental passe avant la Palestine", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-le-sahara-occidental-passe-avant-la-palestine/", "description": "Le contraste est frappant au Maroc entre le silence du Palais royal devant ce...", "content": "Le contraste est frappant au Maroc entre lesilence du Palais royaldevant ce qui se passe à Gaza et les actions très audibles de la société civile en soutien à la cause palestinienne.Des marches en soutien aux Palestiniens organisées à Rabat et à Casablanca, pour ne citer que les plus imposantes, ont rassemblé des dizaines de milliers de manifestants.Rabat ce dimanche, encore une manif pro-palestinienne. Il y en a tous les jours au#Maroc. Ce dimanche les manifestants ont scandé « la normalisation est une trahison ». La « normalisation » c'est l'établissement de relations diplomatiques avec#Israël. Rabat le fit le 10/10/2020.pic.twitter.com/R98MrQWxZX— Ignacio Cembrero (@icembrero)November 5, 2023Le peuple marocain, dans son écrasante majorité, affiche ouvertement sa solidarité avec la Palestine, contrairement aux officiels, englués depuis trois ans dans le piège de la normalisation.Le roi Mohammed VI n’a jamais moins bien porté son titre de «président du comité Al Qods» que pendant ces tristes jours de bombardements intensifs et ininterrompus de l’armée israélienne sur la population civile de Gaza.En décembre 2020, le royaume a signé un accord de normalisation avec Israël, sans contrepartie pour la cause palestinienne. C’était le quatrième pays arabe à le faire pendant la même année, après les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan.Les accords dits «d’Abraham» ont été négociés sous l’égide de l’administration américaine de Donald Trump en fonction des intérêts économiques et géopolitique de chaque État. Le Maroc avait obtenu la reconnaissance de sa «souveraineté» sur le Sahara occidental par les États-Unis.Le royaume occupe illégalement cette ancienne colonie espagnole située à ses frontières sud depuis 1975, contre l’avis de la communauté internationale et les pays voisins. Tous les efforts de l’ONU pour parvenir à l’organisation d’un référendum d’autodétermination ont buté sur l’intransigeance de Rabat.Plus que le territoire lui-même et ses richesses, le Palais royal a d’autres raisons de politique interne de faire de la question du Sahara occidental une «cause nationale».C’est par ce conflit qu’il a lui-même provoqué que le roi Hassan II a pu refroidir les ardeurs de ses militaires qui voulaient la tête de la royauté et qui ont mené deux tentatives de coup d’État au début des années 1970.En organisant la «Marche verte» vers le Sahara occidental, il a entretenu l’illusion d’un soutien populaire autour de sa personne et de la monarchie. Hassan II, puis son successeur Mohamed VI, ont pu convaincre même certaines grandes puissances occidentales que la question du Sahara est vitale pour la pérennité de la monarchie.Maroc – Palestine : le Sahara occidental d’abordEt ce n’est pas la lointaine Palestine qui peut passer devant le Sahara occidental dans l’échelle des priorités du palais royal et de Mohamed VI qui garde étrangement le silence sur ce qui se passe en Palestine. Pratiquement, tous les dirigeants de la planète se sont exprimés sur ce conflit, sauf lui.«Pour lui, tout ce qui est marocain, c’est la priorité. Et la cause palestinienne, ce n’est pas notre priorité. Pour nous, la priorité, c’est le Maroc intérieur, le Sahara», avoue sans ambiguïté le sociologue marocain Rachid Touhtou, cité par Radio Canada.Lors de l’annonce de la conclusion de l’accord de normalisation, le Palais avait expliqué qu’il s’agissait d’une décision qui prenne en compte d’abord les intérêts du Maroc, indiquant que c’est là, la nouvelle stratégie du pays.«La normalisation des relations entre le Maroc et Israël ne peut être comprise sans prendre en compte la question sahraouie», avait indiqué à l’époque l’historien français Pierre Vermeren.Maroc – Israël : deux pays colonisateursEntre la Palestine et le Sahara occidental, le roi du Maroc a vite choisi. L’autre raison (inavouable) qui l’avait amené à franchir le pas de la normalisation, c’est son obsession de se renforcer face à l’Algérie, premier soutien du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.Ce n’est pas un hasard si, de tous les aspects de la coopération, c’est sur le partenariat militaire que le Maroc et Israël ont axé depuis la formalisation de leurs relations. En novembre 2021, la visite dans le royaume du ministre israélien de la Défense de l’époque, Benny Gantz, était ponctuée par la signature d’un protocole de coopération militaire et sécuritaire qualifié de sans précédent, étant le premier que l’État hébreu signe avec un pays arabe.L’obsession du Sahara a fait que le roi du Maroc s’engage dans une voie très incertaine, le plaçant en porte-à-faux avec son opinion publique et mettant en péril les relations du royaume avec une partie du monde arabe.La barbarie des bombardements israéliens sur la bande de Gaza a fait réagir fermement y compris dans le camp de la normalisation, avec le rappel par Bahreïn et la Jordanie de leurs ambassadeurs respectifs à Tel-Aviv.Au Maroc, c’est Israël qui a évacué les membres de sa représentation à Rabat par peur pour leur sécurité après avoir constaté l’ampleur de la mobilisation populaire en faveur de la Palestine. L’opération lancée par leHamas le 7 octobrea rappelé brusquement à Israël et ses nouveaux alliés arabes que la normalisation ne se décrète pas.Enfin, le Maroc est un pays colonisateur est mal placé pour donner des leçons à un autre colonisateur qui est Israël. Le premier occupe illégalement le Sahara occidental et le second colonise la Palestine et tue massivement ses habitants." }, { "title": "Le RN aux portes du pouvoir : ces Algériens de France qui pensent à un plan B", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-rn-aux-portes-du-pouvoir-ces-algeriens-de-france-qui-pensent-a-un-plan-b/", "description": "No Description", "content": "L’onde de choc provoquée par la victoire duRassemblement national (RN) en Francelors des élections européennes du 9 juin fragilise davantage la situation des Franco-Algériens qui sont visés depuis des années par l’extrême-droite.France, présidentielle.Ladiaspora algérienne, qui est l’une des populations étrangères les plus importantes en France, a vécu ce scrutin comme un signal d’alerte.Pour beaucoup d’entre eux, il faut se préparer au pire et anticiper une prise de pouvoir réelle de l’extrême-droite en France. Leur premier réflexe ? S’assurer de l’obtention d’une nationalité algérienne.L’organisation d’élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président Emmanuel Macron après cette défaite électorale, laisse craindre une large élection de députés d’extrême-droite aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.Une telle situation politique pourrait favoriser l’intégration de leaders du Rassemblement national – le parti d’extrême-droite ayant reçu le plus de suffrages – au sein du gouvernement français.Les Algériens seront visés par l’extrême-droite, et ils le saventPour de nombreuxAlgériens de France, un tel scénario serait un désastre. Et pour cause, l’extrême-droite n’a jamais caché ses objectifs politiques concernant la gestion de l’immigration en France et plus particulièrement la place spéciale accordée à la population d’origine algérienne.Le Rassemblement national combat sur le plan idéologique et politique la présence trop importante de générations d’Algériens, de la première immigration à sa descendance, pourtant née sur le territoire français.Dès le lendemain des élections européennes, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu est venu rappeler l’obsession de son parti pour l’Algérie.Il a rappelé que l’une des premières actions du parti, en cas de victoire lors des législatives, serait d’abroger les accords de 1968 entre l’Algérie et la France.Cette décision est justifiée par la lutte les clandestins algériens qui font l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une communication politique qui place les Algériens au cœur des problèmes migratoires de la France.L’immigration au sens large est aussi l’une des trois urgences que le RN a promis de régler en cas de victoire aux législative. Le parti d’extrême-droite a toujours revendiqué son intention de réduire au maximum la venue d’étrangers extra-européens en mettant un terme au droit du sol et au regroupement familial.Mais aussi en élaborant une loi immigration qui faciliterait l’expulsion systématique d’étrangers ayant une autre nationalité en cas de délit ou de crime.Impossible pour les Algériens de la diaspora en France de ne pas se sentir visés. Si un droit fondamental comme le droit du sol est supprimé, qu’en sera-t-il du renouvellement de titres de séjour ou encore de l’obtention de la nationalité française, ces moyens d’intégration pourront-ils être menacés un jour ou l’autre ?C’est en tout cas les questionnements qui reviennent au sein des communautés algériennes situées dans les grandes villes françaises.Un deuxième passeport, une vraie sécurité ?Les Français d’origine algérienne sont conscients que l’officialisation d’une extrême-droite au pouvoir peut potentiellement bouleverser leur quotidien en France.Pour certains, il existe une première mesure de protection évidente : s’assurer une place dans leur second pays, afin de parer à n’importe quelle situation politique en France.Nous avons rencontré plusieurs Algériens qui ont accéléré leur demande de nationalité algérienne ou leur renouvellement de passeport.« J’y pensais depuis un moment mais là ça a tout accéléré. Demander la nationalité algérienne est devenu une urgence. Je pense que ça reste une sécurité quand on est Français descendant d’immigrés dans un pays qui assume de plus en plus son racisme et serait prêt à l’institutionnaliser à travers des lois », raconte Celia, une franco-algérienne basée à Paris.« C’est une évidence. Plus j’ai de passeports et plus je suis en sécurité », estime Amine, basé en région parisienne.Ces Algériens sont-ils alarmistes ou lucides ? Pour l’heure les intentions de l’extrême-droite laissent penser que les Algériens ayant une nationalité française et une résidence longue ne seront pas impactés par les mesures législatives de l’extrême-droite si cette dernière accède au pouvoir.Cependant c’est sur le plan idéologique que certains Français d’origine algérienne craignent de ne plus se sentir chez eux en France. Que reste-t-il dans un pays qui assume publiquement de voter massivement pour des partis attisant une hostilité constante à l’égard des Algériens de France ?Le pays a enregistré une hausse de 32% des actes racistes en 2023 par rapport à 2022. L’année précédente, la hausse observée était de 4%.Les services de police ont recensé près de 15.000 actes de racisme et antireligieux. On parle seulement de ceux déclarés et dénoncés. Qu’en est-il de ceux passés sous silence ? Comment cette courbe tristement ascendante va-t-elle évoluer après une succession de victoires de l’extrême-droite ?D’où la nécessité de compter sur un autre « chez soi ». ‘Je ne vais pas attendre d’être exclu de mon propre pays pour réagir. J’ai subi pas mal d’agressions racistes ces dernières années. Je sens que ma place est constamment menacée au travail. Je fais profil bas pour le moment, mais jusqu’à quand ?\", s’interroge Amine.« Je n’en peux plus et surtout je ne suis pas du tout assuré que les choses ne vont pas empirer. Avoir un passeport algérien valide me rassure. Je pourrais toujours me réfugier dans mon second pays ou un autre État qui reconnaît ma nationalité algérienne », estime Amine.Difficile d’être rassuré dans une France qui peine à avoir de bonnes relations avec sa communauté algérienne depuis plusieurs années.L’Algérie est constamment placée au centre des tensions politiques en France.L’extrême-droite n’est pas la seule à s’acharner sur les Algériens. Le 30 mai dernier, le parti Les Républicains (droite) était allé jusqu’à publier un tweet haineux sur X dans lequel on voyait un photomontage des supporters algériens sur les Champs Elysées avec le commentaire  « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF », suivi du #OneTwoThree.Sans oublier la question mémorielle qui continue d’entacher les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie et de maintenir une tension perpétuelle entre les deux pays.En face, l’Algérie fait des appels du pied à ses ressortissants de l’étranger en leur facilitant l’accès au pays. Les autorités algériennes n’hésitent pas à valoriser la diaspora algérienne en l’invitant à s’impliquer dans les prochaines élections algériennes ou encore à venir investir dans leur second pays qui les accueillera toujours les bras grands ouverts.Des arguments qui pourraient faire mouche auprès des Algériens de France effrayés par cette extrême-droite française de plus en plus puissante.Offrir une porte de sortie à leurs enfantsMême si le scénario d’une extrême-droite au pouvoir en France reste hypothétique pour le moment, certains Algériens de France veulent déjà penser à l’avenir.La montée des droites ne concerne pas seulement la France mais une grande partie de l’Europe. Pour les Algériens de la 2e et la 3e génération, il faut d’ores et déjà imaginer un avenir sombre pour les non-Européens, notamment les Algériens. Certains parents prennent les devants pour leurs enfants et demandent pour eux la nationalité algérienne.« J’ai paniqué quand j’ai vu que j’avais perdu mon S12 (acte de naissance spécial) et ceux de mes enfants. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pouvoir vivre qu’en France. Conserver ma nationalité algérienne et la transmettre à mes enfants est un choix qui me rassure. J’ai appelé le Consulat algérien pour m’assurer que je pouvais quand même renouveler mes papiers algériens et faire ceux de mes enfants. Ils m’ont dit que oui, j’étais soulagée », raconte Rania, à Lyon.« Je sais que c’est une drôle de démarche. Mes enfants ne sont jamais allés en Algérie, ils ne parlent pas un mot d’arabe. Je veux juste leur donner une option par sécurité. C’est assez instinctif », estime Rania, mère de trois enfants.À l’heure actuelle, il n’est pas possible de chiffrer les demandes de passeports afin de voir si l’on peut observer une recrudescence de demandes dans les consulats algériens de France.Les législatives françaises seront une échéance charnière pour les Algériens de France qui détiendront à travers les résultats une preuve que leur pays est encore une terre d’accueil ou non." }, { "title": "Présidentielle en Algérie : les signes d’une candidature de Tebboune se multiplient", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-les-signes-dune-candidature-de-tebboune-se-multiplient/", "description": "No Description", "content": "Une autre note vient s’ajouter à la partition appelant Abdelmadjid Tebboune à briguer un secondmandat présidentielà la tête de l’Algérie.Abdelmadjid Tebboune, présidentielles anticipées.Après le mouvement El Bina et le RND, c’est au tour du FLN, parti majoritaire au Parlement nationale d’appeler le président sortant à « poursuivre le processus de réformes et de développement ».« Fidèle à ses principes et avec conviction, le FLN exhorte le président de la République à briguer un secondmandatpour parachever le processus de réformes et de développement », note l’ex-parti unique dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son comité central tenu ce week-end à Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger.Même s’il ne s’agit que d’une invitation, formule d’usage des partis pro-pouvoir, le FLN ne caresse pas moins l’espoir que Abdelmadjid Tebboune réponde à son appel.Le Comité central du FLN formule le voeu que « le Président de la République répondra à cet appel renforcé avec honnêteté et loyauté envers l’Algérie, et soutenu par la confiance de millions d’Algériens et d’Algériennes, qui espèrent réaliser leurs aspirations légitimes à un État fort, sûr, prospère et développé », ajoute le texte.Ce soutien, du reste prévisible, a été formulé dès l’ouverture des travaux du Comité central par Abdelkrim Benmbarek, le secrétaire général du FLN qui été élu à la tête de l’ancien parti unique en novembre 2023.« Notre soutien à Abdelmadjid Tebboune dépasse le sens d’allégeance (…) Il est de notre devoir de défendre les réalisations du président. Notre choix s’impose de lui-même au regard de son bilan que nul ne peut ignorer », avait-il justifié en vantant que son parti est la « première force nationale ».En exhortant ouvertement le chef de l’Etat à renouveler son bail à la tête de l’Etat, le FLN, bien qu’en net recul si l’on se fie à ses résultats obtenus lors des législatives de 2021, laisse peu de doutes quant à une potentielle candidature de Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.On voit mal, en effet, le FLN, appareil d’Etat depuis l’indépendance, s’engager dans une option à l’issue improbable. « Parti du pouvoir », selon l’expression du défunt Abdelhamid Mehri, le FLN, malgré les crises successives qui l’ont secoué, demeure une force politique assez présente dans les institutions de l’Etat et dispose de puissants relais parmi les notabilités, les zaouias et les féodalités locales.Cela sans compter les organisations, bien qu’à l’influence réduite dans la société, qui lui sont inféodées à l’image de l’organisation des moudjahidines et l’organisation des enfants de chouhadas.À ce titre et compte tenu de la singularité du fonctionnement institutionnel en Algérie, il reste un baromètre des grandes orientations politiques du régime.Jusque-là, hormis ses discours-bilans, ses projections concernant certaines réformes et le soutien exprimé ouvertement par le sénat en mai dernier, perçus par les observateurs comme de sérieux indices, rien n’indiquait formellement que Abdelmadjid Tebboune allait briguer un second mandat.Présidentielle en Algérie : le FLN appelle à son tour Tebboune à se représenterLorsqu’en décembre dernier, il a été invité par certains députés à briguer un deuxième mandat à l’occasion de son discours devant les deux chambres parlementaires réunies, Abdelmadjid Tebboune avait seulement concédé : «Que Dieu nous prête la santé nécessaire ».Mais depuis le récent appel de Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, visiblement au parfum, appuyé ce week-end par le FLN, l’option de la candidature de Abdelmadjid Tebboune ne fait plus mystère pour les partis qui multiplient les appels pour qu’il se porte candidat aux présidentielles du 7 septembre prochain.D’ailleurs, ces appels n’ont été ni contestés, ni désavoués par l’entourage et les proches du président de la République. Reste maintenant à savoir quand et dans quel format, Abdelmadjid Tebboune annoncera sa candidature.Il s’agit aussi de savoir comment il s’accommodera de ces soutiens, jugés encombrants il y a encore quelques années dans la foulée du mouvement populaire et dont il s’était passé dès son accession à la magistrature suprême en 2019 leur préférant la « société civile ». D’autant que ni le FLN, ni le RND, ni Abdelkader Bengrina n’avaient soutenu sa candidature en 2019.Mais, comme la politique est l’art du possible, tout porte à croire qu’un consensus au sommet de l’Etat se soit dégagé autour de sa candidature." }, { "title": "Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-vetements-produits-en-algerie-exportes-en-france-des-juillet/", "description": "No Description", "content": "La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.Vêtements de marque Tayal / https://tayal.dzÀ Rélizane, à l’ouest du pays, est implantéTayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française», a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.Une collaboration avec sept marques internationalesTarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. «On est certifié en tant que leur fournisseur», précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.«Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie», a expliqué le PDG de la société algéro-turque.Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.«La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie», regrette toutefois le PDG de Tayal. «Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970», a-t-il précisé." }, { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "No Description", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "Le Maroc au cœur d'un scandale d'espionnage aux Pays-Bas", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-maroc-au-coeur-dun-scandale-despionnage-aux-pays-bas/", "description": "Après les scandales Pegasus, Qatargate qu'il conviendrait d'appeler Moroccogate et l'affaire de l'espion marocain...", "content": "Après les scandales Pegasus, Qatargate qu’il conviendrait d’appeler Moroccogate et l’affaire de l’espion marocain arrêté en Allemagne, lesservices marocainssont pris une nouvelle fois la main dans le sac en Europe.Selon le journal espagnol El Confidencial, les autorités néerlandaises ont procédé le 26 octobre dernier à l’arrestation d’Abderrahim El M, un ressortissant d’origine marocaine qui travaille en tant qu’analyste principal au sein de la coordination de lutte antiterroriste et de sécurité aux Pays-Bas (NCTV, de ses initiales en néerlandais, un département qui regroupe les services secrets AIVD et la police).La justice néerlandaise a annoncé, le 26 octobre dernier, avoir arrêté l’homme âgé de 64 ans, résident à Rotterdam. Il est accusé d’espionnage au profit d’une puissance étrangère et d’avoir révélé des secrets d’État. Il a été mis aux arrêts en compagnie d’une Néerlandaise fonctionnaire de police passée par la NCTV, ajoute El Confidencial.Les domiciles et les bureaux des deux suspects ont été perquisitionnés par la brigade d’investigation criminelle. Le juge a décidé d’incarcérer Abderrahim El M et la fonctionnaire de police néerlandaise en régime d’isolement pour une période de quinze jours à partir du 31 octobre dernier, indique la même source.Si la justice néerlandaise ne cite pas le pays au profit duquel Abderrahim El M travaillait, la presse locale affirme qu’il s’agit du Maroc, son pays d’origine où il a vécu avant de s’installer aux Pays-Bas.Grâce à son poste à la NCTV, qu’il occupait depuis 2001, Abderrahim El M, avait accès à des informations sensibles concernant la radicalisation, le terrorisme, les menaces sur la sécurité nationale ainsi que sur les enquêtes en cours avec des détails sur les suspects, selon El Confidencial.L’arrestation de ce Marocain et de la fonctionnaire néerlandaise a pris une grande ampleur aux Pays-Bas dans un contexte de campagne électorale avant les élections législatives prévues le 22 novembre prochain, souligne El Confidencial qui révèle que des partis politiques se sont emparés de l’affaire qui prend une tournure de scandale politique.Des parlementaires ont demandé des explications à la ministre néerlandaise de la justice et de la sécurité, Dilan Yeşilgöz-Zegerius, tutelle de la NCTV, rapporte El Confidencial.Dans une lettre adressée aux élus de la Chambre des représentants néerlandaise, la ministre Dilan Yeşilgöz-Zegerius, d’origine turque, a qualifié l’affaire de «fait inquiétant» et a annoncé l’ouverture d’une enquête indépendante en plus de celle menée par la police à ce sujet, selon la même source.Aux Pays-Bas, la coopération sécuritaire avec le Maroc qui a permis, entre autres, l’arrestation de Ridouan Taghi, baron de la Mocro Maffia qui purge une peine de prison, accuse un sérieux coup, selon El Confidencial.Lescandaleest d’autant plus retentissant vu que la presse néerlandaise affirme que la police avait déjà été alertée il y a deux ans des possibles liens entre Abderrahim El M et les services secrets marocains. Des informations qui n’avaient pas été prises en considération, selon El Confidencial.Espionnage : un scandale de plus pour le Maroc en EuropeC’est le deuxième grand scandale dans lequel sont impliqués les services marocains en l’espace de quelques mois en Europe. Avant l’affaire Abderrahim El M, il a été établi que des eurodéputés et leurs assistants avaient été rémunérés par le Maroc pour défendre ses thèses, notamment sur le conflit du Sahara Occidental au sein des instances européennes, ajoute la même source.L’opération en question a été supervisée par Mohamed Belahrech, agent des services marocains. Le nom de cet espion revient également en Espagne où on lui attribue des liens avec Noureddine Ziani.Ce dernier entretenait des relations avec des nationalistes catalans. Il a été expulsé en 2013 sur recommandation de l’ancien directeur du centre d’intelligence national (service secret espagnol), le général Félix Roldán, précise la même source.El Confidencial s’attend à l’éclatement de nouveaux scandales impliquant les services marocains en Europe, car en plus de la DGED (services secrets extérieurs), un autre service marocain, la DST (direction de surveillance du territoire), dirigée par Abdellatif Hammouchi compterait des agents dans les pays qui abritent de fortes communautés marocaines comme la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Italie et l’Espagne.En Belgique, Kaoutar Fal dirigeante d’une ONG qui collaborait avec des eurodéputés, a été citée dans une note du département de la sécurité d’État belge comme étant impliquée dans des activités d’ingérence au profit du Maroc, selon El Confidencial.En Espagne, le juge chargé du dossier Pegasus a évoqué la responsabilité du Maroc dans l’affaire de l’écoute des téléphones mobiles du chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, et de trois de ses ministres, entre octobre 2020 et décembre 2021, rappelle El Confidencial.Toujours en Espagne, des juges refusent l’octroi de la nationalité espagnole à des ressortissants marocains lambda ou employés de consulats marocains suite à des rapports des services espagnols sur de possibles rapports entre les postulants à la nationalité espagnole et la DGED marocaine, selon la même source.Le Makhzen s’appuie sur sa diaspora à l’étranger pour effectuer des opérations d’espionnage qui sont parfois confiées à de simples citoyens. Ces derniers sont parfois victimes de chantage de la part des services marocains. S’ils ne coopèrent pas, ils s’en prendraient à leurs familles restées au Maroc.Le Makhzen est une puissante administration parallèle qui contrôle strictement la vie des Marocains au Maroc et à l’étranger.Les Marocains vivant à l’étranger sont obligés de coopérer avec les services de renseignements par crainte de représailles contre les familles.SUR LE MÊME SUJET :Espionnage marocain : l’Algérie réagit" }, { "title": "Israël : la Jordanie et le Bahreïn mettent le Maroc sous pression", "link": "https://www.tsa-algerie.com/israel-la-jordanie-et-le-bahrein-mettent-le-maroc-sous-pression/", "description": "Après la décision de la Jordanie et du Bahreïn de rappeler leurs ambassadeurs à...", "content": "Après la décision de la Jordanie et du Bahreïn de rappeler leurs ambassadeurs à Tel-Aviv, leMarocqui fait partie des pays arabes ayant normalisé leurs relations avec Israël, se retrouve sous pression.Son exercice d’équilibriste entre son attachement à son nouvel allié Israël et son prétendu soutien à la cause palestinienne dans un contexte marqué parla guerre contre Gazadevient de plus en plus périlleux.Pendant que l’armée israélienne bombarde sans relâche les populations civiles dans la bande de Gaza depuis près d’un mois avec un bilan humain très lourd, deux pays arabes qui entretiennent des relations diplomatiques avec Israël ont pris leur distance avec l’Etat hébreux.La Jordanie est le premier pays arabe qui entretient des relations diplomatiques avec Israël à passer à l’acte. Après plusieurs mises en garde et des condamnations des massacres perpétrées par l’armée israélienne à Gaza, elle a annoncé mercredi 1ernovembre le rappel de son ambassadeur à Tel Aviv.Ce jeudi, le Bahreïn lui a emboîté le pas. Le Parlement de ce petit pays du Golfe a annoncé ce jeudi 2 novembre le rappel de son ambassadeur à Tel-Aviv et le départ de l’ambassadeur israélien à Al Manama, rapporte Al Jazeera citant le journal bahreïni Al Ayam.Cette décision confirme la position historique du Bahreïn en soutien de la cause palestinienne et des droits légitimes du peuple palestinien exprimée par le Roi dans toutes les conférences et les occasions, indique le parlement bahreïni cité par le journal Al Ayam.Selon la même source, le parlement du Bahreïn a également annoncé le gel des relations commerciales avec Israël.La prise de distance de pays comme la Jordanie et le Bahreïn vis-à-vis d’Israël met la pression sur le Maroc, dernier pays arabe à avoir normalisé avec Tel-Aviv en 2020. Le Palais royal affiche une position timide depuis le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza.Guerre contre Gaza : la position intenable du MarocLe Maroc a exprimé ce jeudi, par le biais de son ministère des Affaires étrangères,« sa grande inquiétude et sa profonde indignation »face à la recrudescence des actions militaires et la détérioration de la situation humanitaire dans la bande de Gaza.La diplomatie marocaine a affirmé que les« actes d’escalade israéliens sont en contradiction avec le droit international humanitaire et les valeurs humaines communes »et a mis en garde contre la déstabilisation de toute la région du Moyen-Orient.Le Maroc a regretté l’inaction de la communauté internationale et a également pointé l’incapacité du Conseil de sécurité de prendre ses responsabilités et des pays influents à mettre un terme à ce qu’il a qualifié de« situation catastrophique ».Dans le communiqué de son ministère des Affaires étrangères, le Maroc s’est contenté de dénoncer la situation catastrophique qui prévaut à Gaza sans annoncer des mesures sur le plan diplomatique comme l’ont fait la Jordanie et le Bahreïn. Le Makhzen prend soin de ne pas attaquer son nouvel allié qu’il cite rarement quand s’il s’exprime sur la situation à Gaza.Une position intenable au moment où Israël poursuit ses massacres et que les manifestations populaires en soutien aux Palestiniens se multiplient au Maroc.SUR LE MEME SUJET :Guerre contre Gaza : les larmes et le geste fort d’une joueuse de tennis (Vidéo)" }, { "title": "Erwan Davoux, candidat aux législatives françaises : « Diminuer les visas aux Algériens fut une erreur »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/erwan-davoux-candidat-aux-legislatives-francaises-diminuer-les-visas-aux-algeriens-fut-une-erreur/", "description": "No Description", "content": "Erwan Davoux est candidat aux élections législatives françaises anticipées du 30 juin prochain dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Dans cet entretien, il évoque ses liens avec le Maghreb, sa vision sur l’immigration, les relations franco-algériennes et Gaza.Vous vous présentez dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend le Maghreb. Pourquoi cette circonspection ?Je suis natif de Tunisie, (3ème génération), pays où j’ai grandi et pour lequel j’éprouve une immense affection. J’y ai effectué toute ma scolarité, dans l’enseignement français à l’étranger (mon père était enseignant au Lycée Français de la Marsa). Cela m’a particulièrement marqué. J’ai d’ailleurs participé à la création de l’association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde.J’ai sillonné les différents pays de la circonscription dans mes différentes fonctions de conseiller diplomatique. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de me rendre plusieurs fois à Alger et Oran et l’honneur d’y accompagner Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.Lorsque je suis arrivé à Paris pour mes études supérieures à l’Institut d’Études Politiques, j’ai choisi de faire aussi un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département d’études arabes. Afin de ne jamais rompre avec le monde arabe et consolider mon niveau en arabe littéral, langue que j’ai commencé à apprendre dès l’âge de 6 ans.Toutes mes racines sont dans cette circonscription.Vous vous présentez avec quel parti politique ?Je serai un candidat indépendant dont l’inspiration est gaullienne, chiraquienne et qui soutient les prises de positions remarquables de Dominique de Villepin.Je n’ai sollicité aucune investiture. Les partis politiques ne jouent plus leur rôle d’éclairer et contribuer au débat public mais servent uniquement les intérêts de leurs dirigeants. L’intérêt général, la France, les Français de l’étranger sont très loin de leurs préoccupations.Ma voie sera authentique et sincère, conformément à mon engagement de jeunesse derrière Jacques Chirac.L’immigration est au cœur des débats de la campagne électorale. Quelles sont vos propositions sur le sujet ?L’immigration est trop souvent au centre du débat comme si elle était le seul enjeu à relever. Il y en a bien d’autres !Souvent appréhendée sous un aspect purement négatif, de rejet de l’autre, de tout ce qui est différent, je plaide pour une position plus équilibrée. Une immigration maîtrisée est naturellement indispensable mais encore faut-il avoir une approche intelligente et sortir des clichés. Il y a naturellement des problèmes d’intégration qu’il faut affronter et régler. L’actuel pouvoir délaisse la politique de la ville et abandonne la mixité sociale. On communique peu ou pas sur les réussites exemplaires.La pratique de la langue et les attaches familiales me paraissent être les deux facteurs clés à prendre en compte. Sous cet angle, les Algériens n’ont aucune vocation à être pénalisés, bien au contraire.« La France est riche de sa diversité » déclarait Jacques Chirac dans son dernier message aux Français, en mars 2007. C’est ma position.Et concernant les visas Schengen pour les Algériens ?La décision brutale et purement électoraliste de diminuer de 50% la délivrance de visas pour les Algériens, en 2021, fut une erreur. Elle laissera un ressentiment durable négatif, en dépit d’un certain retour à la normale. La vie familiale, les projets ne doivent pas être pris en otage de contingences politiciennes décidées à l’emporte-Pièce ! La considération doit l’emporter sur la suspicion.Que proposez-vous concernant les relations entre la France et l’Algérie pour surmonter les blocages actuels ?Je souhaite, qu’après l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la relation connaisse une nouvelle impulsion forte. Je suis un partisan de l’amitié franco-algérienne. Je n’appartiens pas à la macronie mais mon pays passe avant tout. C’est l’intérêt de nos deux grandes nations, me semble-t-il, de parvenir à une relation intense et apaisée.L’occasion s’était déjà présentée avec Jacques Chirac, en 2005, mais nous avons manqué ce rendez-vous avec l’Histoire, à cause de ce stupide « Amendement Vanneste » sur le « rôle positif de la colonisation ».Cette fois, je pense que le contexte est favorable, les annonces faites récemment dans le domaine mémoriel, la restitution des biens, vont dans le bon sens.Un grand Traité d’Amitié fondateur permettant une appréhension lucide du passé et jetant les bases d’une relation future dense devra émerger. Peut-être doit-on s’inspirer du Traité de l’Elysée, conclu, en 1963 entre la France et l’Allemagne….Vous avez pris des positions courageuses concernant la guerre à Gaza. Si vous êtes élu, quels sont les projets que vous allez défendre à l’Assemblée nationale ?Les massacres commis à Gaza ne sont ni une parenthèse ni une simple question qui se limite à l’international. Ils me révoltent car ce sont tous les fondements de la civilisation qui sont remis en cause : égale valeur et dignité de la vie humaine. Le droit international et humanitaires sont bafoués. Les valeurs d’égalité et de Laïcité de la République sont écartées. En effet, la laïcité est la reconnaissance de toutes les religions comme respectables et leur traitement de manière égale. Elle ne doit pas être détournée pour jeter la suspicion sur l’une d’entre elles.Je déplore la passivité de la diplomatie française sur cette question et sa politique hésitante voir incohérente.  En revanche, je salue avec respect l’immense travail accompli par la diplomatie algérienne sur ce dossier fondateur.Dans l’immédiat, il s’agit de stopper le gouvernement de Netanyahou, les sionistes révisionnistes et les kahanistes suprémacistes en prenant des sanctions : gel des avoirs, interdiction de se rendre sur le territoire national, sanctions commerciales, révision de certains accords.Naturellement, les décisions que prendront la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International s’imposeront à tous.La reconnaissance de l’État palestinien est urgente, je suis certain que Jacques Chirac l’aurait fait depuis longtemps !À l’Assemblée Nationale, je porterai cette voie et cette voix là pour que la diplomatie française renoue avec sa tradition gaullo-chiraquienne, conforme à son histoire et à ses valeurs." }, { "title": "L’Algérie recrute des enseignants pour l’enseignement de l’arabe en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-recrute-des-enseignants-pour-lenseignement-de-larabe-en-france/", "description": "No Description", "content": "L’Algérieprend part à l’enseignement de la langue arabe en France. L’ambassade d’Algérie à Paris vient de lancer une opération de recrutement d’enseignants d’arabe contractuels dans les écoles élémentaires françaises.France / Par cyrano / Adobe StockCette opération pilotée par le service de l’enseignement de lalangue arabeen France vise le recrutement d’instituteurs dans 39 départements français.C’est une «opération de recrutement sur dossiers de candidatures pour l’accès au poste d’enseignant contractuel à temps partiel (payés à l’heure) de langue arabe dans les écoles élémentaires publiques françaises. La période de l’envoi des candidatures est fixée à vingt jours ouvrables, à compter de la publication du présent avis (du 14 juin au 15 juillet 2024)», a précisé l’ambassade d’Algérie dans un avis de recrutement qui a été partagé sur les réseaux sociaux par le député des Algériens de France Abdelouahab Yagoubi.L’Algérie recrute des enseignants d’arabe dans plusieurs départements en FranceLes candidats à ces postes doivent «posséder la nationalité algérienne et résider en France» ; ne pas avoir commis d’actes touchant la souveraineté et l’intérêt national; être titulaire d’un diplôme universitaire algérien ou d’un titre équivalent en rapport avec la matière enseignée; être détenteur d’une certification de connaissance de la langue française de niveau B2 au minimum.L’ambassade d’Algérie enFranceprécise que les détenteurs de diplôme d’État ou de diplôme national de l’enseignement supérieur français sont dispensés de la certification B2.Les candidats ne doivent pas avoir de mention au bulletin de leur casier judiciaire «incompatibles avec l’exercice de l’emploi postulé» alors que ceux qui ont été condamnés à une «peine infamante» ne peuvent pas candidater.L’ambassade d’Algérie en France a détaillé, dans le même avis de recrutement, les noms et le nombre de départements où sont implantées les écoles élémentaires où seront affectés les enseignants contractuels recrutés.Dans le détail, 17 enseignants seront affectés dans des écoles situées dans la région Ile de France, sept instituteurs contractuels pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, six pour le Grand-Est, six pour la région sud-est et trois enseignants pour la région sud-ouest." }, { "title": "Algérie, Hezbollah-Israël, législatives en France… Les dernières infosIl y a 2 heures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-hezbollah-israel-legislatives-en-france-les-dernieres-infos/", "description": "No Description", "content": "Plusieurs hadjis morts à cause de la chaleur en Arabie Saoudite, le Hezbollah envoie un message à Israël, un Aïd sans eau à Tiaret, législatives en France et la position forte de Kylian Mbappé… Les dernières infos.Par butenkow / Adobe StockLe Hezbollah adresse un message fort à IsraëlLe Hezbollah a diffusé mardi des images de sites civils et militaires israéliens qu’il a obtenues en faisant survoler des drones au-dessus d’Israël.Ces images sont contenues dans des vidéos d’une durée totale de près de 10 minutes, constituent un message clair à Israël qui multiplie les menaces d’intervention militaire à grande échelle en Liban.Hezbollah has published a video showing one of its reconnaissance drones flying over northern Israel, including the Haifa port.pic.twitter.com/7UxfpiX3Io— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian)June 18, 2024Elles montrent des navires de guerre israéliens amarrés dans le port de Haïfa, des installations militaires stratégiques et des quartiers résidentiels.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, des affrontements réguliers ont eu lieu entre Israël et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.L’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises des villes libanaises pour assassiner des dirigeants de la milice libanaise et cette dernière a tiré de nombreuses roquettes sur Israël.Arabie Saoudite : plusieurs hadjis morts à cause de la chaleurLes images de pèlerins morts à cause des fortes chaleurs qui affectent l’Arabie Saoudite ces derniers jours sont insoutenables.Sur les réseaux sociaux, des vidéos choquantes montrant des cadavres de hadjis gisant par terre sont partagées.Selon les autorités saoudiennes, au moins 550 pèlerins, dont 323 Égyptiens, sont morts à cause de la chaleur, selon de nombreux médias. Les températures ont atteint 51,8 degrés à la Mecque.Algérie : la crise de l’eau perdure à Tiaret et caniculeLa crise de l’eau perdure àTiaretoù une bonne partie des quartiers de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien a passé l’Aïd-el-Kébir avec des robinets à sec.Une situation qui a provoqué des tensions. Des habitants sont sortis pour protester contre le manque d’eau, en bloquant notamment la RN 23 reliant Tiaret à Oran.À Frenda, la situation a failli dégénérer à cause toujours du manque d’eau. Des citoyens mécontents ont barré la RN 14 reliant les wilayas de Tiaret et Mascara, selon le Quotidien d’Oran qui précise que même si l’eau est revenue dans les robinets le deuxième jour de l’Aïd, mais la pression n’était pas suffisante pour approvisionner tous les habitants, notamment ceux qui résident dans les étages supérieurs des bâtiments.En plus du manque d’eau à Tiaret, de nombreuses régions d’Algérie ont passé la fête de l’Aïd-el-Kébir sous de fortes chaleurs, avec des températures de plus de 49 degrés dans certaines wilayas du grand Sud. Au Nord du pays, le sable du Sahara a enveloppé plusieurs villes, dont Alger.Législatives en France : la position forte de Kylian MbappéEn France, la campagne pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet bat son plein.Trois camps diamétralement opposés s’affrontent pour obtenir la majorité absolue leur permettant de constituer un gouvernement : l’extrême droite, le Front populaire et le camp du président Emmanuel Macron. Selon les sondages, aucun camp n’est donné vainqueur dès le premier tour.De nombreuses voix se sont exprimées pour appeler à faire barrage au Rassemblement national (ex-Front national).Parmi lesquelles l’attaquant de l’équipe de France Marcus Thuram, mais surtout la superstar des Bleus Kylian Mbappé qui a appelé les Français à voter massivement pour faire barrage aux extrêmes. «On a des valeurs de mixité, tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger.J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet», a déclaré Mbappé dimanche 16 juin, la veille du match France – Autriche (1-0), comptant pour le premier tour de l’Euro 2024 en Allemagne.Un appel qui a mécontenté les défenseurs du Rassemblement national.Le taux de participation à ces élections devrait être supérieur à celui des Européennes du 9 juin dernier où le Rassemblement national a raflé la mise avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Pour ce scrutin législatif, les enjeux sont différents. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 400.000 procurations ont été enregistrées jusqu’au dimanche 16 juin, soit 6,5 fois que lors des précédentes législatives de juin 2022. Cette hausse du nombre de procurations n’est pas une bonne nouvelle pour l’extrême-droite, selon les observateurs.SUR LE MÊME SUJET :Bras de fer UE – Algérie, Tebboune au G7, Mahrez, Air Algérie : les dernières infos" }, { "title": "Cet aéroport français desservi par Air Algérie est menacé de fermetureIl y a 1 heure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/cet-aeroport-francais-desservi-par-air-algerie-est-menace-de-fermeture/", "description": "No Description", "content": "Air Algérie assure trois vols réguliers sur les cinq disponibles au départ de l’aéroport de Lorraine, dans l’Est de la France, ce qui représente 60 %. En difficulté après la perte d’une nouvelle ligne, l’aéroport français risque de fermer.Quand on pense aux volsAir Algériedepuis la France, les premiers aéroports qui viennent à l’esprit sont ceux des grandes villes où habite une importante population d’origine algérienne. On pense à Paris, avec ses deux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly, Marseille, Lyon, Lille…Photo par Jag_cz / Adobe StockMais Air Algérie dessert aussi des aéroports de taille plus modestes, avec comme objectif d’être la plus proche possible de la communauté algérienne en France. Parmi ces petits aéroports figue celui de Lorraine, dans l’Est de la France.En octobre 2021, alors que les vols reprenaient progressivement après la suspension liée au Covid-19, Lorraine Aéroportsuppléait presque Air Algériede reprendre ses dessertes. Et pour cause : sa survie en dépendait.L’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine menacé de fermetureDeux ans et demi plus tard, la compagnie aérienne algérienne a bien repris ses vols, mais l’aéroport lorrain n’est pas pour autant sorti de la crise. Après avoir perdu plusieurs lignes, il est désormais menacé de fermeture malgré la forte présence d’Air Algérie qui représente désormais 60 % des lignes régulières assurées depuis Lorraine Aéroport.Aux écrans de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, ne s’affichent plus que cinq lignes régulières, rappelle le média local Les Frontaliers, ce mercredi 19 juin : Toulouse dans le Sud de la France, Casablanca au Maroc et trois destinations en Algérie (Constantine, Alger et Oran). Ces dernières sont toutes assurées par Air Algérie.En effet, sa ligne historique pour Marseille vient d’être stoppée début juin par la compagnie Twin Jet, ce qui représente un véritable coup dur pour ce petit aéroport qui risque désormais la fermeture.Une fermeture qui ne devrait pas intervenir dans l’immédiat, précise le média français. En effet, la Région Grand-Est s’opposerait à cette option. «Mais l’institution qui gère cet aéroport et deux autres sur son territoire a demandé un audit financier pour y voir plus clair. La Chambre régionale des comptes devrait rendre son rapport début 2025», précise Les Frontaliers.SUR LE MÊME SUJET :Voyage en Algérie sans passeport : la mesure est bien appliquée dans les aéroports français" }, { "title": "Crise de l'eau en Algérie : un plan d’urgence de 200 millions de dollarsIl y a 20 min", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-de-leau-en-algerie-un-plan-durgence-de-200-millions-de-dollars/", "description": "No Description", "content": "La crise de l’eau perdure àTiaret. La grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien s’est retrouvée, début juin, sans eau après l’assèchement du barrage de Ben Khedda qui alimentait la wilaya.Photo par G.Go / Adobe StockLes autorités ont déployé un plan d’urgence pour remédier à la situation, mais la population mécontente, a mené de nombreuses actions de protestation pour exprimer sa colère et sa soif.Deux importantes routes nationales reliant Tiaret à Oran et Mascara ont été barricadées par des manifestants durant l’Aïd-el-Kébir qui a été célébré dimanche 16 juinen Algérie.Vendredi, la veille de cette fête religieuse, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal s’est rendu une nouvelle fois dans cette wilaya où il a mis en service des installations de transfert d’eau depuis la zone de captage du Chott Chergui vers la ville de Tiaret. Un projet qui devrait réduire la tension en matière d’approvisionnement d’eau depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda qui traditionnellement alimente la ville.À cette occasion, le ministre de l’Hydraulique a annoncé le lancement d’un nouveau programme pour réduire la tension sur l’eau. Un type de programme où, à l’avenir, les agriculteurs pourraient avoir leur place.Ce projet de transfert permettra d’approvisionner quotidiennement la ville de Tiaret avec 10.000 m³ d’eau, ce qui portera la capacité totale à 34.000 m³.À cette occasion, le ministre a annoncé que «le 23 juin débuteront les travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de 11 communes de la wilaya de Tiaret et la wilaya déléguée de Kasr Chellala, à partir du bassin de Djermaya», selon l’agence APS.Pour faireface  à la situation alors que d’autres régions du pays souffrent du manque d’eau, l’Algérie a dégagé une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars algériens, soit un peu plus de 200 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets urgents au profit des zones exposées au stress hydrique dans le pays. Ce montant a été dévoilé lors de la même visite par Taha Derbal.Gestion de l’eau en Algérie : la nécessité de changer d’approcheLors d’un point de presse le ministre a souligné que « les walis de la République ont reçu jeudi des correspondances pour contacter les gestionnaires des ressources en eau afin d’entamer, immédiatement, la mise en œuvre des projets soumis, qui comprennent des puits, des installations de stockage et d’autres pour mobiliser les ressources en eau, à condition que les délais de réalisation n’excèdent pas quatre mois ».Ce programme s’apparente à des opérations de petite hydraulique à l’image de l’installation d’une station de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.En l’espace de quelques semaines en 2023, l’entreprise publique Cosider a installé plusieurs canalisations de gros diamètres et des pompes de forte puissance qui ont permis d’éviter que des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau douce de l’oued Sebaou ne se jettent dans la mer.L’hydrogéologue Malek Abdesselam de l’université de Tizi-Ouzou avait suggéré une telle opération et, à plusieurs reprises, s’était prononcé pour la construction de digues ou de stations de pompage.Un autre exemple de réalisation concerne en Mitidja avec recharge artificielle de la nappe souterraine. Le creusement de bassins d’infiltration à proximité de l’oued El Hararch ont permis entre 2011 et 2014 une remontée du niveau de la nappe à la grande satisfaction des agriculteurs qui avait vu leurs puits s’assécher. La chercheuse Djerad Hassiba de l’université de Blida a mesuré en 2015 « une augmentation du niveau piézométrique » de la nappe.Il y a longtemps que les pratiques paysannes permettent de récolter l’eau des crues d’oueds. C’est le cas en milieu steppique où de simples retenues de terres et de cailloux permettent l’épandage des crues vers les champs.Cette pratique requiert peu de moyens. De simples gabions ou des big bag remplis de gravier et de galets peuvent permettre de dévier les eaux et contribuer à leur infiltration vers la nappe souterraine.Le cas des agriculteurs du Mzab est connu mondialement comme un exemple de collecte des eaux de crues pour irriguer les palmeraies et recharger avec le surplus la nappe d’eau superficielle. Le cas des ghouts d’Oued Souf et des foggaras du Touat (Adrar) sont là également pour rappeler l’ingéniosité de la paysannerie algérienne à s’adapter à des environnements arides.Cependant, le développement des forages a parfois relégué au second plan ces traditions ancestrales.Défense et restauration des solsDe par les superficies occupées et les techniques employées, les agriculteurs ont une action directe sur les possibilités de mobilisation de l’eau des pluies.C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’administration coloniale a mis en œuvre des programmes de lutte contre l’érosion et de collecte des eaux en Algérie.Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des cordons de pierres et des banquettes de terre ont été installées avec l’emploi de bulldozers sur les sols en pente. Mais ces opérations réalisées sans consultation des populations rurales n’ont pas eu de succès.Faute d’entretien, de nombreuses banquettes se sont effondrées et ont parfois accru le ravinement du sol. De 1985 à 1995, des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière (Inrf) et de l’Institut français de recherche pour le développement (Ird) ont examiné l’état de plus de 300.000 hectares de banquettes en Algérie.Il est apparu que « 20 % des banquettes ont été totalement effacées à la charrue par les paysans, tandis que 60 % n’ont jamais été entretenues et sont ravinées ou presque effacées ».Plus grave, près de 70 % des paysans enquêtés se sont montrés hostiles aux banquettes installées sur leurs terres. « Elles entraînent une perte de surface cultivable » ont-ils déclaré.Quant aux lacs collinaires, il est apparu que leur durée de vie n’était que de 4 à 10 ans contre 40 prévus. En cause le fait que « les talus et exutoires ne sont pas entretenus régulièrement », une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’envasement des barrages situés en aval.Les images d’archives des années 1950 conservées par l’Institut français de l’audiovisuel (INA) montrant l’exportation de moutons vers la métropole témoignent de la surexploitation des pâturages naturels.On y voit qu’une partie des bêtes exportées provenaient de troupeaux qui pâturaient la végétation des collines, ce qui a diminué le couvert végétal protégeant le sol contre l’érosion.Dans de nombreuses régions d’Algérie, la multiplication des sentiers qui s’entrecroisent sur les pentes de ces collines témoignent de la perpétuation de cette pratique.Si la présence d’animaux dans les sous-bois peut permettre un débroussaillage et contribuer à la réduction des incendies, la charge des animaux reste inadaptée pour permettre la régénération de la végétation.Dès les années 1970, les coopératives d’élevage pastoral mises en place par les services agricoles dans le cadre de l’Association pour le Développement du Pastoralisme ont montré que, là où les parcours steppiques étaient protégés par des clôtures régulant la présence de moutons, la végétation était plus abondante.Gestion de l’eau : ces techniques ancestrales qui ont fait leur preuvesProgressivement, à partir du milieu des années 1980, une autre approche de la gestion des eaux de pluie a vu le jour en Algérie. C’est le cas à l’INRF où les chercheurs ont adopté une nouvelle approche visant à associer les agriculteurs et les populations rurales.Cette approche est née de l’analyse critique des pratiques anciennes et de travaux expérimentaux. En 2012, un groupe international de chercheurs a établi le bilan de soixante années de recherches sur l’érosion hydrique et la lutte antiérosive au Maghreb.Parmi leurs observations, il est apparu que pour réduire le ruissellement et l’érosion sur les sols en pente, le maintien d’une végétation herbacée était préférable aux seuls arbres.Ainsi en Tunisie, les oliviers sur sol nu ne réduisent l’érosion que de 10 % contre 80% lorsque le sol est couvert à plus de 60 % par « une litière, un paillage ou des résidus de récolte ». Au Maroc, en présence de végétation naturelle, l’érosion ne dépasse pas 2 t/ha/an mais dès que le sol est labouré, elle peut atteindre 20 t/ha/an.Il a été observé qu’en remplaçant le semis direct au labour, l’infiltration de l’eau dans le sol était augmentée de 30%. Or, en Algérie, le labour reste pratiqué sur 7 millions d’hectares de terres agricoles.Dans les régions aux sols érodés, pour freiner l’écoulement de l’eau dans des ravins, les chercheurs l’INRF et de l’IRD ont aménagé des seuils avec les moyens les plus divers : gabions, pierres sèches, grillage, pneus usagés, sacs d’engrais ; puis ils ont planté des arbres fruitiers et des fourrages.Progressivement ils ont noté que « la ravine s’est transformée en oasis linéaire où la biodiversité a été recréée, tandis que la dynamique de l’eau a été profondément améliorée ». Mieux, revenant dix années après sur les lieux, ils ont constaté que : « ces aménagements sont encore efficaces ».Ces « méthodes douces » contrairement aux anciennes banquettes aménagées à l’aide d’engins de chantier, sont gérées par les paysans et permettent de capter les eaux de surface.C’est le cas avec l’installation de digues au fonds des ravins, de cordons de pierres sèches, de cultures en courbe de niveau, de paillage ou de bandes enherbées aboutissant progressivement à l’établissement de terrasses. En Tunisie, la réalisation de cordons de pierres a réduit les crues de l’oued Zioud.Comme l’affirment les auteurs de ce bilan : « cette approche de la gestion durable de l’eau et de la productivité des sols interpelle les paysans, car elle leur restitue leur liberté d’innover. Elle a permis de resituer les techniques traditionnelles de gestion de l’eau et de la fertilité des sols de montagne dans le cadre d’un développement rural rénové ».Cette approche nouvelle est également prise en compte au niveau du Barrage vert, cette gigantesque ceinture verte conçue pour stopper l’avancée du désert en Algérie.En août 2023, Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage auprès de la Direction générale des forêts (DGF) vert indiquait à propos de ce projet : « Sa réhabilitation et son extension, relancées actuellement dans le cadre d’une stratégie rénovée, vont contribuer davantage à la prospérité des populations vivant dans ses espaces ».Une approche visible à travers les espèces choisies : « Parmi ces espèces, nous avons les arbres rustiques tels l’olivier, le pistachier, l’amandier et le caroubier », avait-elle confié à l’agence APS.De son côté l’association Torba pour le développement en Algérie de l’agro-écologie vulgarise l’installation de « swales » sur les sols en pente au niveau des petites exploitations agricoles dans les montagnes (Babors, Djurdjura, Tlemcen). Ces tranchées réalisées selon les courbes de niveau permettent de retenir l’eau des orages et assurent son infiltration.Une gestion de l’eau par des structures peu complexesLa crise de l’eau qu’a connue la wilaya de Tiaret a servi de révélateur des effets du réchauffement climatique en Algérie.L’expérience de ces 60 dernières années montre que la gestion de l’eau peut concerner le secteur agricole et passer par des structures peu complexes : haies en bordure de champs, murets de pierres, cuvettes en demi-lune autour des oliviers, cordons de pierres, terrasses progressives.Il s’agit de techniques connues des paysans et qui n’exigent pas de moyens mécaniques lourds. Ces résultats ont souvent été obtenus à travers de petits financements et une coopération entre chercheurs maghrébins et européens.Pour ces chercheurs, la rapidité de l’érosion pose un problème grave concernant « l’alimentation future d’une population en pleine croissance au Maghreb, puisqu’elle double tous les 25 ans ».Aussi recommandent-ils de faire connaître les ouvrages traditionnels et d’encourager les pratiques vertueuses. Certains chercheurs se prononcent pour l’attribution de subventions aux agriculteurs adoptant ces pratiques au titre de services écologiques rendus à la société. La réduction du labour ou de la vaine pâture peut en effet contribuer à réduire l’envasement des barrages.Ce sont là de nouveaux moyens dans la lutte contre le stress hydrique généralisé qui s’installe progressivement sur l’ensemble du Maghreb.SUR LE MEME SUJET :L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde" }, { "title": "Omar Hilale, représentant du Maroc à l’ONU : agressif avec l’Algérie, doux avec Israël", "link": "https://www.tsa-algerie.com/omar-hilale-representant-du-maroc-a-lonu-agressif-avec-lalgerie-doux-avec-israel/", "description": "Omar Hilale incarne bien la diplomatie du Makhzen. Le représentant du Maroc, connu pour...", "content": "Omar Hilaleincarne bien la diplomatie du Makhzen. Le représentant du Maroc, connu pour son agressivité à l’égard de l’Algérie, est particulièrement doux avec IsraëlComment entretenir l’illusion d’un soutien à la cause palestinienne sans fâcher Israël ? Tel est le dilemme devant lequel se retrouvent certains pays arabes qui ont normalisé leurs relations avec l’État hébreu, dont le Maroc.Or, ménager la chèvre et le chou devient un exercice de plus en plus difficile avec la dégradation constante de la situation dans la bande de Gaza, bombardée intensément et sans discontinuer par l’armée israélienne depuis près d’un mois.Le dernier bilan des bombardements fait état de plus de 8.500 morts, dont 3.500 enfants, et 22.000 blessés dans l’enclave palestinienne.La gêne du Maroc est perceptible à travers le discours prononcé par son représentant à l’ONU, Omar Hilale, devant l’Assemblée générale de l’organisation planétaire.Le royaume a normalisé ses relations avec Israël en 2020 dans le cadre des accords d’Abraham négociés sous l’égide de l’ancien président américain, Donald Trump et incluant trois autres pays arabes, les Émirats arabes unis, le Soudan et le Bahreïn. Le Maroc avait obtenu, en contrepartie, la reconnaissance par les États-Unis de sa «souveraineté» sur le Sahara occidental occupé.Après l’opération lancée par le Hamas palestinien, le 7 octobre, suivie par des bombardements intensifs de l’armée israélienne sur la bande de Gaza, c’est tout le camp de la normalisation qui s’est retrouvé dans une posture difficile, le Maroc encore plus, car il a une opinion publique résolument attachée à la cause palestinienne et elle le fait entendre de plus en plus bruyamment.Aussi, leroi Mohammed VIest officiellement le président du «comité Al Qods» et, à ce titre, il est censé être à l’avant-garde de la défense de la ville sainte et des droits des Palestiniens. Au vu de l’évolution de la situation et de la position marocaine, le souverain porte de plus en plus mal ce titre hérité de son père Hassan II.Omar Hilale, l’ambassadeur du Maroc qui veut ménager la chèvre et le chouDevant la session extraordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU, Omar Hilale a prononcé un discours extrêmement lisse, renvoyant presque dos à dos Israéliens et Palestiniens. La rhétorique du diplomate marocain laisse entrevoir le double souci de ne pas exacerber la colère de la rue et de ne pas fâcher le nouvel allié israélien.Hilale a parlé de violences contre tous les civils et leurs propriétés et d’ «opérations militaires dans la bande de Gaza» alors que cette enclave palestinienne est bombardée quotidiennement et conte ses morts civils par milliers.Le diplomate a à peine égratigné Israël en évoquant la violation du «droit humanitaire international».Omar Hilale a appelé à «réduire l’escalade», à cesser l’effusion de sang et les agressions militaires, et à protéger «tous les civils», sans préciser la partie à laquelle est adressé l’appel.Il a aussi insisté sur la facilitation de l’acheminement des aides et a exprimé le refus de son pays de tout déplacement de la population de Gaza, car cela mettrait «en danger la sécurité des pays voisins».L’ambassadeur, connu pour ses diatribes contre l’Algérie, a également appelé à concrétiser la solution à deux États en établissant un État palestinien dans les frontières de 1967 et avec Al Qods-Est comme capitale.Les observateurs relèvent que la protection des civils, l’acheminement de l’aide humanitaire et la solution à deux États sont des doléances exprimées par de nombreux pays, y compris ceux qui soutiennent Israël.Ils notent aussi que ce ton très diplomatique et prudent à l’excès n’est pas coutumier d’Omar Hilale qui a l’habitude d’être plutôt agressif quand il s’agit de s’attaquer au Polisario ou à l’Algérie.C’est bien lui qui est derrière le casus belli qui a conduit à la rupture des relations diplomatiques entre le Maroc et l’Algérie en 2021 en appelant à la partition du territoire algérien.SUR LE MÊME SUJET :Guerre Israël – Palestine : la leçon d’un ministre tunisien au Makhzen" }, { "title": "Palestine : le silence de Mohammed VI dénoncé dans une mosquée au Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/palestine-le-silence-de-mohammed-vi-denonce-dans-une-mosquee-au-maroc/", "description": "Plus de trois semaines après le déclenchement de la guerre en Palestine, le roi Mohammed...", "content": "Plus de trois semaines après le déclenchement de la guerre en Palestine, le roiMohammed VIcontinue de garder le silence. Une attitude étrange qui est critiquée même au Maroc.Les analystes ont raison d’estimer que lanormalisationdes relations de certains pays arabes avec Israël est l’autre victime collatérale des événements en cours en Palestine.« Tout cela peut mourir du jour au lendemain », a récemment mis en garde l’ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin.@elmassoudiabousara♬ الصوت الأصلي – محمد المسعوديAu Maroc, ce n’est pas encore la remise en cause de l’accord signé en 2020, mais la société bouillonne et son grognement se fait de plus en plus audible devant l’horreur des bombardements israéliens sur la bande de Gaza.Le royaume a normalisé ses relations avec l’État hébreu en 2020, presque en même temps que trois autres pays arabes, les Émirats, le Bahreïn et le Soudan, dans le cadre des accords dits d’ «Abraham», négociés sous l’égide de l’ancien président américain, Donald Trump.Plus que les trois autres États, le Maroc a une opinion publique résolument acquise à la cause palestinienne. Les autorités avaient mis en avant le statut du roi Mohammed VI, autoproclamé «président du comité Al Qods» et avaient tenté de convaincre que la normalisation n’empêchera pas le royaume de continuer à soutenir la cause palestinienne.« El suport a Al Qods (Jerusalem àrab) és un deure i la normalització (amb Israel) una traïció », va ser un dels eslògans més repetits en la gran manifestació pro#Palestinad'avui a#Casablanca. El#Marroci#Israelvan establir relacions diplomàtiques el 10/12/20#Gaza#Palestinapic.twitter.com/4OvhALdIP9— Ignacio Cembrero (@icembrero)October 29, 2023Mais ce n’est pas ce que laisse penser la position officielle du Maroc depuis le début des bombardements israéliens à Gaza, il y a plus de trois semaines.Le roi Mohammed VI est resté étrangement silencieux, son gouvernement aussi. Pendant ce temps, les Marocains se distinguent par des marches imposantes dans les rues des grandes villes et d’autres actions pour afficher leur attachement à la cause palestinienne.Sur les réseaux sociaux, des Marocains ont semblé apporter leur soutien à Israël et dénoncer la résistance palestinienne, mais il s’est avéré qu’il s’agit de faux comptes.Du roi de#Jordanieau président de l'#Egypteen passant par l'émir du#Qatar, les dirigeants arabes s'expriment sur la guerre à#Gaza. Seul Mohammed VI du#Marocreste silencieux alors qu'il préside le comité Al Qods qui doit protéger les lieux saints islamiques à#Jérusalem.pic.twitter.com/08MvzIn35D— Ignacio Cembrero (@icembrero)October 27, 2023Un scandale a d’ailleurs éclaté après une enquête de la plateforme Eekad faisant ressortir que 22.000 faux comptes, se présentant comme marocains, ont été créés sur l’ex-Twitter.L’enquête a révélé que ces faux comptes ont été créés juste avant la signature de l’accord de normalisation en décembre 2020. Leur objectif est évident : faire croire que la normalisation est acceptée par l’opinion publique. Ce que démentent les Marocains quotidiennement.Guerre Israël – Palestine : le Maroc bouillonneOutre dans les manifestations imposantes, les Marocains expriment leur colère partout, y compris dans les mosquées.Dans une vidéo mise en ligne sur TikTok, on voit un fidèle prendre la parole pour dénoncer le silence du ministère des Waqfs, l’un des secteurs, avec la défense, la diplomatie et l’éducation, que le roi a gardé sous sa coupe.Visiblement, l’imam n’a pas évoqué dans son prêche ce qui se passe en Palestine et cela n’a pas plus à ce fidèle qui s’en est pris directement au ministère, donc au gouvernement et au roi.«Le ministère des Waqfs n’a pas osé parler de ce qui est fait à la mosquée d’Al Aqsa. Ils (les Israéliens) envisagent de la démolir. Y a-t-il une injustice plus grave que ça ? (…) Y a-t-il plus grave alors que nos frères meurent en Palestine ?», s’est-il écrié dans la salle de prière.@elmassoudiabousara♬ الصوت الأصلي – محمد المسعودي«Dans un pays dont le roi est président du comité Al Qods, ils ne peuvent pas dénoncer cela», a-t-il enfoncé, s’en prenant directement à Mohammed VI.«Il parle d’un petit voleur et il oublie le grand voleur, qui a volé toute une nation», ajoute l’homme, très en colère, à propos de l’imam qui n’a pas dit un mot sur ce qui se passe en Palestine. Dans leurs prêches, les Imams au Maroc sont tenus de ne pas sortir des thématiques fixées par la tutelle.Les scandales liés à la normalisation se multiplient au Maroc simultanément avec la dégradation de la situation en Palestine.Tout récemment, de nombreux Marocains sont sortis dans la rue à Tanger, notamment pour dénoncer des tentatives de leur expropriation par des Israéliens d’origine marocaine revenus après la normalisation réclamer des biens fonciers et immobiliers qu’ils ont abandonnés lors de leur départ pour Israël il y a plusieurs décennies. Un influenceur s’est demandé sur TikTok s’il s’agit là de la contrepartie que les Marocains devront payer pour avoir le Sahara occidental.Le Maroc a, en effet, accepté de normaliser ses relations avec Israël en contrepartie de la reconnaissance par les États-Unis de la «souveraineté marocaine» sur les territoires sahraouis occupés.SUR LE MÊME SUJET :Comment les Israéliens tentent de déposséder les Marocains de leur terre" }, { "title": "Des comptes marocains soutiennent Israël et dénigrent le Hamas", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-comptes-marocains-soutiennent-israel-et-denigrent-le-hamas/", "description": "Le Makhzen fait face à un autre scandale en lien avec sa position vis-à-vis...", "content": "Le Makhzen fait face à un autre scandale en lien avec sapositionvis-à-vis du conflit entre Israël et la Palestine.Alors que le roi Mohammed VI et son gouvernement gardent le silence devant le massacre des populations civiles de Gaza, les réseaux sociaux marocains donnent l’impression d’être divisés entre soutien à Israël et solidarité avec la Palestine. Des milliers de comptes se présentant comme marocains prennent en effet ladéfense de l’Etat hébreuet condamnent le Hamas.Le site Eekad, qui se présente comme une plateforme arabe d’investigation open source, relève dans une enquête consacrée au sujet « une augmentation du nombre de comptes liés au Maroc soutenant avec ferveur Israël » sur la plateforme X, ex-Twitter. Certains au Maroc accusent le Qatar d’être derrière cette enquête.La même source souligne que ces  profils sont « particulièrement critiques à l’égard des Palestiniens ». Ils sont au nombre de 22.000, précise Eekad.L’enquête a conclu à des comptes « organisés » qui utilisent la même rhétorique, les mêmes termes et interagissent avec les mêmes groupes.L’analyse d’Eekad a permis de découvrir un détail important et qui lève une partie du voile sur cette affaire : ces comptes ont été créés juste avant les accords entre le Maroc et Israël en décembre 2020.L’approfondissement de l’analyse de certain compte permet de détecter qu’il s’agit de faux profils comme celui de « Dr David Levy », dont la photo « n’existe pas » et « a été créée grâce à l’intelligence artificielle ».Israël – Palestine : qui cherche à manipuler l’opinion publique marocaine ?S’agit-il d’une grosse opération de manipulation ? Une telle hypothèse reste plausible, d’autant plus que sur le terrain, les Marocains multiplient les manifestations monstres pour exprimer leur soutien à la Palestine et contre la normalisation. Beaucoup sont aussi sortis dans la rue pour dénoncer les tentatives de leur expropriation par des Israéliens d’origine marocaine revenus dans le royaume à la faveur de la normalisation.Si l’on doit retenir l’hypothèse de la manipulation, qui aurait intérêt à diriger l’opinion publique marocaine et à donner cette image d’un peuple maghrébin qui soutient fortement Israël ?Le site marocain H24 Info a fait parler un spécialiste de la communication digitale. Marouane Harmach confirme la véracité des conclusions de Eekad, qui semble être basé au Qatar, selon lui.Ce fondateur d’un cabinet de digitalisation et de communication digitale impute directement cette action à Israël. Pour lui, il s’agit d’une opération d’infiltration des services israéliens visant à manipuler l’opinion publique au Maroc mais aussi « dans d’autres pays arabes », expliquant qu’il s’agit de « promouvoir l’idée que la normalisation est une tendance dominante ».Néanmoins, ces faux comptes ne s’arrêtent pas à cet objectif. Ils tentent aussi d’exacerber les tensions entre le Maroc et l’Algérie avec « des conséquences potentiellement graves sur la stabilité » et qui profitent à Israël, estime le spécialiste marocain.Cet accent mis sur les attaques contre l’Algérie fait peser toutefois des soupçons sur les services marocains eux-mêmes qui, à travers une telle opération, viseraient un double objectif : donner l’illusion que la normalisation est acceptée par le peuple marocain et continuer à dénigrer l’Algérie comme ils le font depuis plusieurs années.Quoi qu’il en soit, cette affaire fait très mal au Maroc. Certains comptes (qui seraient eux aussi manipulés ?) accusent le « deep state » (État profond) qatari d’être derrière la plateforme Eekad qui serait dirigée par l’ancien député israélo-palestinien Azmi Bishara. Sans toutefois apporter la moindre preuve." }, { "title": "Des Marocains expropriés par des Israéliens se comparent aux Palestiniens", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-marocains-expropries-par-des-israeliens-se-comparent-aux-palestiniens/", "description": "C’est l’un des effets directs de la normalisation avec Israël. Au Maroc, de nombreux...", "content": "C’est l’un des effets directs de la normalisation avec Israël. Au Maroc, de nombreux citoyens ont été surpris par des ordres delibérer leurs biensimmobiliers et fonciers au profit d’Israéliens qui prétendent en être les propriétaires légaux.Ce sont des Juifs marocains qui ont émigré en Israël après la création de cet État en 1948. Après les accords de normalisation signés en 2020, beaucoup d’entre eux ou leurs descendants sont revenus au Maroc pour réclamer «leurs biens».Ayant frappé en vain à toutes les portes, les Marocains qui se sont retrouvés dans cette situation ont opté pour des actions de protestation de rue, multipliant sit-in et rassemblements publics.Dans une vidéo mise en ligne sur TikTok, des Marocains participant à une de ces actions se sont exprimés. Certains d’entre eux n’ont pas hésité à comparer ce qui leur arrive à ce que les Israéliens font subir depuis trois-quarts de siècle aux Palestiniens sur leur propre terre.@infos.minutes#maroc#politics#breakingnews#news♬ Minimal for news / news suspense(1169746) – Hiraoka KotaroMaroc – Israël : des Marocains refusent d’être expropriés par des IsraéliensLe rassemblement se passe à Tanger dans le Nord du Maroc, une région où de nombreux cas ont été signalés. Au vu du nombre de protestataires présents, il semble que le phénomène a pris une grande ampleur. «Qu’est-ce que les Israéliens ont fait aux Palestiniens ? Ils les ont fait sortir de leurs terres et de leurs maisons. Nous aussi, nous subissons la même chose», dit une manifestante.Sur les réseaux sociaux marocains, ce genre de vidéos se multiplie. Tout récemment, un influenceur, toujours sur TikTok, s’est interrogé si c’est là la contrepartie que les Marocains doivent payer pour obtenir le Sahara occidental.L’allusion est aux accords de normalisation signés en 2020 en vertu desquels le royaume a établi des relations diplomatiques avec Israël en contrepartie de la reconnaissance par les États-Unis de la «souveraineté marocaine» sur le Sahara occidental. Les accords ont été négociés sous l’égide de l’ancien président américain, Donald Trump.@fatah.oujdi⚠️israéliens sont rentrés au maroc pour récupérer leur terre#صينيين_مالهم_حل♬ son original – Fatah⭐️Depuis ces accords, des lignes aériennes directes entre les deux pays ont été mises en place par leurs compagnies aériennes respectives et des milliers d’Israéliens d’origine marocaine ont afflué sur le royaume, certains pour revoir le pays de leurs origines, d’autres pour réclamer des biens qu’eux ou leurs parents ont abandonné à leur départ pour Israël, il y a plusieurs décennies.SUR LE MÊME SUJET :Guerre Israël – Palestine : l’étrange silence de Mohammed VIGuerre en Palestine : les « 3 pièges tendus » par le Hamas à l’Occident, selon De Villepin" }, { "title": "Comment les Israéliens tentent de déposséder les Marocains de leur terre", "link": "https://www.tsa-algerie.com/comment-les-israeliens-tentent-de-deposseder-les-marocains-de-leur-terre/", "description": "« Devons-nous, pour garder le Sahara, céder des terres dans le nord » aux Israéliens...", "content": "« Devons-nous, pour garder le Sahara, céder des terres dans le nord » aux Israéliens ? Cette interrogation est d’un Marocain actif sur les réseaux sociaux en pleine guerre à Gaza. Et elle est pertinente.Dans une vidéo mise en ligne sur TikTok, l’influenceur aborde un sujet tabou auMaroc: celui des Israéliens qui reviennent dans leroyaume réclamer des terreset autres biens qu’ils prétendent posséder légalement. Le phénomène s’est, semble-t-il, accéléré depuis la normalisation des relations entre Israël et le Maroc.@fatah.oujdi⚠️israéliens sont rentrés au maroc pour récupérer leur terre#صينيين_مالهم_حل♬ son original – Fatah⭐️Les deux pays ont signé en 2020 un accord de normalisation de leurs relations sous l’égide de l’ancien président américain Donald Trump. Le Maroc a obtenu en contrepartie la reconnaissance américaine de sa« souveraineté »sur les territoires occupés du Sahara occidental.D’où l’interrogation très subtile de l’activiste marocain qui fait le lien entre les terres que le royaume espère gagner au sud et celles que la population doit perdre en contrepartie dans le nord en faveur des Israéliens.Le Maroc compte une importante communauté juive dont une partie a émigré en Israël. À la faveur de la normalisation, beaucoup de juifs d’origine marocaine sont retournés dans le royaume pour découvrir ou revoir la terre de leurs origines dans le cadre de voyages touristiques.Certains sont néanmoins revenus avec la ferme intention de récupérer des biens qu’ils auraient laissés en partant pour Israël il y a plusieurs décennies. Ces biens sont dans la plupart des cas de l’immobilier et du foncier.Maroc – Israël : des Marocains craignent d’être dépossédés par des Israéliens« Les Israéliens veulent établir des colonies au Maroc. Les effets de la colonisation commencent à apparaître », dénonce l’influenceur.Dans la vidéo partagée des milliers de fois, des propriétaires témoignent qu’ils ont reçu des ordres d’expulsion de maisons qu’ils habitent depuis 40 ou 50 ans.Des gens vivaient avec leurs familles en paix depuis plusieurs décennies, puis des Israéliens se sont présentés soudainement pour leur intimer l’ordre de partir sur le champ.Même en présentant des actes de propriété en bonne et due forme et les reçus des impôts qu’ils payaient, les prétendus« vrais »propriétaires n’ont rien voulu entendre. C’est le cas de cette famille de Tanger à qui on a demandé de libérer une vaste ferme.« C’est ma terre, elle fait 14 hectares », leur a dit l’Israélien dont la famille a émigré vers l’Etat hébreu dès sa création, en 1948.Selon l’influenceur, les promoteurs qui ont vendu ces terres et ces maisons à des Marocains ont dégagé toute responsabilité. Les habitants ont mené des actions de protestation, en vain.Mais ils ne comptent pas céder.« Vous croyez qu’on est dans une jungle ? Ce sont nos biens et nous ne les lâcherons pas. Le procureur du roi doit intervenir. Un étranger ne peut pas venir nous exproprier comme ça dans notre pays », proclame l’auteur de la vidéo qui lance par ailleurs un appel aux« Marocains libres »pour« bouger »dans cette affaire.SUR LE MEME SUJET :Israël – Palestine : le difficile exercice d’équilibriste d’Emmanuel Macron« Guerre sainte » : Netanyahou prend à contre-pied ses propres soutiens en Occident" }, { "title": "Malgré une crise économique aiguë, le Maroc augmente son budget militaire", "link": "https://www.tsa-algerie.com/malgre-une-crise-economique-aigue-le-maroc-augmente-son-budget-militaire/", "description": "Malgré la crise économique aiguë qu’il traverse, le Maroc ne limite pas ses dépenses...", "content": "Malgré la crise économique aiguë qu’il traverse, leMarocne limite pas ses dépenses de défense. Dans le budget de l’État prévisionnel pour l’année prochaine, le royaume a augmenté la part de l’armée à 124 milliards de dirhams (12,12 milliards de dollars), soit 500 millions de dollars de plus que le budget militaire de l’exercice en cours, rapporte la version électronique et arabophone du réseau allemand DW.Le média souligne que cette augmentation survient dans un contexte de «tensions persistantes» avec l’Algérie et d’accrochages avec le Front Polisario. La même source note aussi que l’augmentation du budget militaire du Maroc survient dans le sillage de la forte hausse du budget de défense de l’Algérie.Le royaume confirme son obsession de ne pas se laisser distancer sur le plan militaire par le voisin algérien. Néanmoins, souligne DW, le budget de l’armée marocaine, malgré cette augmentation, reste très loin de celui de l’Algérie, porté à 22 milliards de dollars, soit le premier budget de défense en Afrique.Le budget militaire du Maroc est augmenté pour la deuxième année consécutive. En 2022, Abdellatif Loudiyi, ministre délégué chargé de l’administration de la Défense nationale, avait alors expliqué que «le budget alloué à la défense est insuffisant compte tenu des menaces sécuritaires que connaît la région».Le Maroc peut-il vraiment augmenter son budget militaire ?Selon le texte du projet de budget prévisionnel, les sommes supplémentaires allouées à l’armée marocaine sont destinées à acquérir des équipements et à réparer ceux existant ainsi qu’à soutenir et développer l’industrie de défense.Le média allemand rappelle qu’au cours des dernières années, le Maroc a conclu plusieurs accords pour acquérir des armes avancées.Il cite l’approbation par le Département d’État américain, en avril dernier, d’un accord de vente au Maroc des systèmes de missiles d’artillerie à haute mobilité Himars, ainsi que des équipements associés, pour un coût total de 524,2 millions de dollars.Le royaume a aussi demandé à acquérir, dans le cadre du même accord, des missiles tactiques ATACMS, des missiles guidés GMLRS, des véhicules militaires, des ogives, des systèmes avancés de données tactiques d’artillerie de campagne (IFATDS) et d’autres équipements.Toujours selon le même journal, les États-Unis avaient accepté, en 2021, de vendre au Maroc le système de défense aérienne Patriot et «de le déployer dans les zones frontalières à des fins défensives».Malgré ses difficultés économiques et une situation sociale des plus tendues en raison du chômage endémique et de la détérioration du pouvoir d’achat, le Maroc continue de dépenser sans compter pour l’acquisition d’armements.Fortement endetté, le royaume doit toutefois trouver les sources de financement de son budget militaire, de la reconstruction des zones dévastées par le séisme meurtrier du 9 septembre dernier, la construction de nouveaux stades pour accueillir des matchs du Mondial 2030, la colonisation du Sahara occidental…SUR LE MÊME SUJET :Le FMI accorde un nouveau prêt au Maroc" }, { "title": "Guerre Palestine – Israël : le Maroc attend son nouveau rôle", "link": "https://www.tsa-algerie.com/guerre-palestine-israel-le-maroc-attend-son-nouveau-role/", "description": "Alors qu’ils intensifient leurs bombardements sur la bande de Gaza qui ont fait près...", "content": "Alors qu’ils intensifient leursbombardements sur la bande de Gazaqui ont fait près de 3.000 morts depuis l’attaque du Hamas samedi 7 octobre, les Israéliens pensent d’ores et déjà à l’après-guerre, avec un éventuel rôle pour le Makhzen.Que feront-ils de l’enclave palestinienne une fois débarrassée du Hamas, comme ils s’efforcent de le faire ?L’ancien Premier ministre israélien, Ehud Barak, vient de proposer une solution incluant les pays arabes amis d’Israël, dont le Maroc.Ehud Barak, travailliste, a dirigé le gouvernement israélien entre 1999 et 2001. Il est aujourd’hui à la tête du Parti Démocratique qu’il a fondé en 2019.Dans une analyse publiée dans le journal britannique The Economist, Barak a évoquél’avenir de la bande de Gazade laquelle le Premier ministre Benyamin Netanyahou a promis de déloger le Hamas.L’enclave palestinienne, séparée géographiquement de la Cisjordanie, l’est aussi politiquement depuis 2006, lorsque le Hamas a remporté les élections législatives palestiniennes.En désaccord avec l’Autorité palestinienne, le Hamas a établi son propre gouvernement qui gère depuis ce territoire de 365 km2 qui abrite plus de 2 millions d’habitants.Sa branche armée, les brigades Azeddine Al Qassam, et d’autres factions de la résistance palestinienne lancent sporadiquement des attaques contre Israël, déclenchant à chaque fois des bombardements de l’armée israélienne sur les populations civiles.Après l’attaque spectaculaire du 7 octobre, une opération de bombardements sans précédent a été lancée par l’armée israélienne contre la bande de Gaza. Près de 3000 personnes ont été tuées depuis le début des bombardements et l’armée israélienne pourrait envahir l’enclave afin d’anéantir les capacités militaires du Hamas.Une force arabe constituée par le Maroc, l’Égypte et les Émirats pour gérer Gaza ?On ne sait pas à ce stade si les Israéliens franchiront le pas d’une offensive terrestre ni ce que sera l’issue d’une telle opération si elle est déclenchée. Si les Israéliens atteignent leur objectif de se débarrasser du Hamas, que feront-ils de Gaza alors que même leurs alliés les dissuadent de la réoccuper après s’y être retiré en 2005. Le président américain Joe Biden a récemment mis en garde que la récupération de Gaza serait «une grave erreur».Pour Ehud Barak, la meilleure solution serait de «rétablir l’Autorité palestinienne» à Gaza à la place de Hamas une fois celui-ci détruit.Le problème, c’est que l’Autorité palestinienne ne pourra pas prendre le relais du Hamas immédiatement «pour ne pas être vue en train de revenir sur des baïonnettes israéliennes», écrit Ehud Barak dans son analyse dans The Economist.Il y aura donc forcément «une période intérimaire», à l’issue de laquelle la gestion de Gaza sera remise à «une force arabe de maintien de la paix».Naturellement, l’ancien Premier ministre propose des pays ayant normalisé leurs relations avec Israël pour constituer cette force de maintien de la paix.Il cite le Maroc, l’Égypte et les Émirats arabes unis. Les troupes de ces pays resteront sur place jusqu’à ce que l’Autorité palestinienne soit pleinement prête à prendre le contrôle du territoire, suggère Ehud Barak.L’Égypte a été le premier pays arabe à reconnaître Israël, en 1978. Le Maroc et les Émirats arabes unis l’ont fait en 2020 dans le cadre des accords d’Abraham négociés et signés sous l’égide de l’ancien président américain Donald Trump.L’idée d’Ehud Barak reste pour le moment une simple proposition d’un personnage qui a exercé de très hautes fonctions, mais elle en dit long sur le degré de rapprochement entre Israël et ses anciens et nouveaux amis arabes.Néanmoins, pour la mettre en œuvre, il faudra que Netanyahou concrétise d’abord sa promesse de déloger le Hamas de Gaza qui semble pour le moment plus facile à dire qu’à faire.SUR LE MÊME SUJET :Maroc – Israël : Mohamed VI invite Netanyahou à Rabat" }, { "title": "Maroc : imposante manifestation en soutien aux Palestiniens et contre la normalisation", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-imposante-manifestation-en-soutien-aux-palestiniens-et-contre-la-normalisation/", "description": "Double échec pour Israël et ses soutiens dans la guerre qu’ils mènent aux Palestiniens. En plus...", "content": "Double échec pour Israël et ses soutiens dans laguerrequ’ils mènent aux Palestiniens. En plus de la défaite infligée le 7 octobre à l’armée israélienne par le Hamas, la propagande israélienne et occidentale échoue aussi à retourner l’opinion publique mondiale contre les Palestiniens.De nombreuses marches imposantes ont été organisées aux quatre coins de la planète, jusqu’aux États-Unis, en solidarité avec les victimes de la guerre de vengeance que mène Israël contre la population civile de Gaza.🇲🇦🇵🇸 FLASH | Des dizaines de milliers de manifestants ont défilé aujourd'hui à#Rabat, au#Maroc, en soutien au peuple palestinien.https://t.co/HxBC3BxecV— Cerfia (@CerfiaFR)October 15, 2023Celle que l’on peut considérer comme la manifestation la plus imposante a eu lieu dans un pays arabe qui a normalisé ses relations avec Israël dans le cadre des accords d’Abraham, le Maroc en l’occurrence.Des dizaines de milliers de Marocains ont participé ce dimanche 15 octobre à une manifestation organisée à Rabat en solidarité avec Gaza et la Palestine.«Le peuple marocain est avec le Déluge d’Al Aqsa et contre la normalisation» est le slogan choisi par les organisateurs de la marche qui a vu des dizaines de milliers de Marocains brandir des drapeaux palestiniens et scander des slogans contre la normalisation.Guerre contre Gaza : imposante manifestation au MarocLe Maroc a normalisé ses relations avec Israël en décembre 2020 sous l’égide de l’ancien président américain Donald Trump qui a en contrepartie reconnu la «souveraineté marocaine sur le Sahara occidental».Le Makhzen avait alors tenté de faire croire que la normalisation ne les empêchera pas de poursuivre leur soutien à la cause palestinienne, mettant en avant la qualité de «président du comité Al Qods» de Mohammed VI.Mais l’opinion publique marocaine est restée foncièrement opposée à la normalisation, même si la répression l’a empêchée de l’exprimer pleinement. La semaine passée, et alors qu’Israël intensifiait ses bombardements sur la bande de Gaza,un Marocain opposé à la normalisationa été condamné à cinq ans de prison ferme par la Cour d’appel de Rabat.La marche de ce dimanche, organisée à l’appel du comité marocain contre la normalisation et le groupe d’action pour la Palestine, a pu être imposée grâce à l’importante mobilisation de la population de la capitale marocaine.Dans de récentes déclarations, le président du comité marocain contre la normalisation, Ahmed Ouihmane, a mis en garde le régime marocain que s’il ne faisait pas tomber la normalisation, «c’est la normalisation qui le fera tomber».Solidarité avec la Palestine : des marches dans le monde entierLes évènements actuels en Palestine ont pris de court tous les pays arabes qui ont franchi le pas de la normalisation sans contrepartie pour la cause palestinienne et contre la volonté de leurs peuples.L’Arabie saoudite qui a entamé un processus similaire aurait décidé de suspendre les négociations, selon de nombreux médias arabes et occidentaux.Outre les manifestations qui ont eu lieu dans le monde arabe dans la journée de vendredi, plusieurs villes européennes et occidentales se sont mobilisées ce week-end pour la Palestine.Des manifestations rassemblant parfois des milliers de citoyens ont eu lieu partout dans le monde, au Pakistan, en Hollande, en Espagne, en Turquie, en Ecosse, au Canada, en Australie, aux États-Unis et d’autres pays pour dénoncer le crime qui est en train d’être perpétré à Gaza.Des milliers d’Américains ont notamment manifesté à Washington samedi. À New York, qui compte l’une des plus importantes communautés juives au monde, des juifs se sont joints à la marche pour exprimer leur rejet de ce que fait l’armée israélienne à Gaza.En France, consciente de l’ampleur de la mobilisation que susciterait ce genre de marches, les autorités ont interdit toute manifestation de soutien au peuple palestinien alors qu’une marche de solidarité avec Israël a été autorisée lundi dernier et s’est soldée par une faible mobilisation.L’armée israélienne a déjà tué plus de 2300 Palestiniens et en a blessé près de 10 000 autres dans la bande de Gaza. Une grande partie des victimes sont des enfants, déplorent les autorités de l’enclave et les organisations internationales.Israël a aussi imposé un siège totale sur la ville de Gaza, privant d’électricité, d’eau, de gaz et de nourriture ses 2 millions d’habitants qualifiés par le ministre israélien de la Défense, Yoav Galant d’ «animaux humains»." }, { "title": "Le RN aux portes du pouvoir : ces Algériens de France qui pensent à un plan B", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-rn-aux-portes-du-pouvoir-ces-algeriens-de-france-qui-pensent-a-un-plan-b/", "description": "No Description", "content": "L’onde de choc provoquée par la victoire duRassemblement national (RN) en Francelors des élections européennes du 9 juin fragilise davantage la situation des Franco-Algériens qui sont visés depuis des années par l’extrême-droite.France, présidentielle.Ladiaspora algérienne, qui est l’une des populations étrangères les plus importantes en France, a vécu ce scrutin comme un signal d’alerte.Pour beaucoup d’entre eux, il faut se préparer au pire et anticiper une prise de pouvoir réelle de l’extrême-droite en France. Leur premier réflexe ? S’assurer de l’obtention d’une nationalité algérienne.L’organisation d’élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président Emmanuel Macron après cette défaite électorale, laisse craindre une large élection de députés d’extrême-droite aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.Une telle situation politique pourrait favoriser l’intégration de leaders du Rassemblement national – le parti d’extrême-droite ayant reçu le plus de suffrages – au sein du gouvernement français.Les Algériens seront visés par l’extrême-droite, et ils le saventPour de nombreuxAlgériens de France, un tel scénario serait un désastre. Et pour cause, l’extrême-droite n’a jamais caché ses objectifs politiques concernant la gestion de l’immigration en France et plus particulièrement la place spéciale accordée à la population d’origine algérienne.Le Rassemblement national combat sur le plan idéologique et politique la présence trop importante de générations d’Algériens, de la première immigration à sa descendance, pourtant née sur le territoire français.Dès le lendemain des élections européennes, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu est venu rappeler l’obsession de son parti pour l’Algérie.Il a rappelé que l’une des premières actions du parti, en cas de victoire lors des législatives, serait d’abroger les accords de 1968 entre l’Algérie et la France.Cette décision est justifiée par la lutte les clandestins algériens qui font l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une communication politique qui place les Algériens au cœur des problèmes migratoires de la France.L’immigration au sens large est aussi l’une des trois urgences que le RN a promis de régler en cas de victoire aux législative. Le parti d’extrême-droite a toujours revendiqué son intention de réduire au maximum la venue d’étrangers extra-européens en mettant un terme au droit du sol et au regroupement familial.Mais aussi en élaborant une loi immigration qui faciliterait l’expulsion systématique d’étrangers ayant une autre nationalité en cas de délit ou de crime.Impossible pour les Algériens de la diaspora en France de ne pas se sentir visés. Si un droit fondamental comme le droit du sol est supprimé, qu’en sera-t-il du renouvellement de titres de séjour ou encore de l’obtention de la nationalité française, ces moyens d’intégration pourront-ils être menacés un jour ou l’autre ?C’est en tout cas les questionnements qui reviennent au sein des communautés algériennes situées dans les grandes villes françaises.Un deuxième passeport, une vraie sécurité ?Les Français d’origine algérienne sont conscients que l’officialisation d’une extrême-droite au pouvoir peut potentiellement bouleverser leur quotidien en France.Pour certains, il existe une première mesure de protection évidente : s’assurer une place dans leur second pays, afin de parer à n’importe quelle situation politique en France.Nous avons rencontré plusieurs Algériens qui ont accéléré leur demande de nationalité algérienne ou leur renouvellement de passeport.« J’y pensais depuis un moment mais là ça a tout accéléré. Demander la nationalité algérienne est devenu une urgence. Je pense que ça reste une sécurité quand on est Français descendant d’immigrés dans un pays qui assume de plus en plus son racisme et serait prêt à l’institutionnaliser à travers des lois », raconte Celia, une franco-algérienne basée à Paris.« C’est une évidence. Plus j’ai de passeports et plus je suis en sécurité », estime Amine, basé en région parisienne.Ces Algériens sont-ils alarmistes ou lucides ? Pour l’heure les intentions de l’extrême-droite laissent penser que les Algériens ayant une nationalité française et une résidence longue ne seront pas impactés par les mesures législatives de l’extrême-droite si cette dernière accède au pouvoir.Cependant c’est sur le plan idéologique que certains Français d’origine algérienne craignent de ne plus se sentir chez eux en France. Que reste-t-il dans un pays qui assume publiquement de voter massivement pour des partis attisant une hostilité constante à l’égard des Algériens de France ?Le pays a enregistré une hausse de 32% des actes racistes en 2023 par rapport à 2022. L’année précédente, la hausse observée était de 4%.Les services de police ont recensé près de 15.000 actes de racisme et antireligieux. On parle seulement de ceux déclarés et dénoncés. Qu’en est-il de ceux passés sous silence ? Comment cette courbe tristement ascendante va-t-elle évoluer après une succession de victoires de l’extrême-droite ?D’où la nécessité de compter sur un autre « chez soi ». ‘Je ne vais pas attendre d’être exclu de mon propre pays pour réagir. J’ai subi pas mal d’agressions racistes ces dernières années. Je sens que ma place est constamment menacée au travail. Je fais profil bas pour le moment, mais jusqu’à quand ?\", s’interroge Amine.« Je n’en peux plus et surtout je ne suis pas du tout assuré que les choses ne vont pas empirer. Avoir un passeport algérien valide me rassure. Je pourrais toujours me réfugier dans mon second pays ou un autre État qui reconnaît ma nationalité algérienne », estime Amine.Difficile d’être rassuré dans une France qui peine à avoir de bonnes relations avec sa communauté algérienne depuis plusieurs années.L’Algérie est constamment placée au centre des tensions politiques en France.L’extrême-droite n’est pas la seule à s’acharner sur les Algériens. Le 30 mai dernier, le parti Les Républicains (droite) était allé jusqu’à publier un tweet haineux sur X dans lequel on voyait un photomontage des supporters algériens sur les Champs Elysées avec le commentaire  « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF », suivi du #OneTwoThree.Sans oublier la question mémorielle qui continue d’entacher les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie et de maintenir une tension perpétuelle entre les deux pays.En face, l’Algérie fait des appels du pied à ses ressortissants de l’étranger en leur facilitant l’accès au pays. Les autorités algériennes n’hésitent pas à valoriser la diaspora algérienne en l’invitant à s’impliquer dans les prochaines élections algériennes ou encore à venir investir dans leur second pays qui les accueillera toujours les bras grands ouverts.Des arguments qui pourraient faire mouche auprès des Algériens de France effrayés par cette extrême-droite française de plus en plus puissante.Offrir une porte de sortie à leurs enfantsMême si le scénario d’une extrême-droite au pouvoir en France reste hypothétique pour le moment, certains Algériens de France veulent déjà penser à l’avenir.La montée des droites ne concerne pas seulement la France mais une grande partie de l’Europe. Pour les Algériens de la 2e et la 3e génération, il faut d’ores et déjà imaginer un avenir sombre pour les non-Européens, notamment les Algériens. Certains parents prennent les devants pour leurs enfants et demandent pour eux la nationalité algérienne.« J’ai paniqué quand j’ai vu que j’avais perdu mon S12 (acte de naissance spécial) et ceux de mes enfants. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pouvoir vivre qu’en France. Conserver ma nationalité algérienne et la transmettre à mes enfants est un choix qui me rassure. J’ai appelé le Consulat algérien pour m’assurer que je pouvais quand même renouveler mes papiers algériens et faire ceux de mes enfants. Ils m’ont dit que oui, j’étais soulagée », raconte Rania, à Lyon.« Je sais que c’est une drôle de démarche. Mes enfants ne sont jamais allés en Algérie, ils ne parlent pas un mot d’arabe. Je veux juste leur donner une option par sécurité. C’est assez instinctif », estime Rania, mère de trois enfants.À l’heure actuelle, il n’est pas possible de chiffrer les demandes de passeports afin de voir si l’on peut observer une recrudescence de demandes dans les consulats algériens de France.Les législatives françaises seront une échéance charnière pour les Algériens de France qui détiendront à travers les résultats une preuve que leur pays est encore une terre d’accueil ou non." }, { "title": "Présidentielle en Algérie : les signes d’une candidature de Tebboune se multiplient", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-les-signes-dune-candidature-de-tebboune-se-multiplient/", "description": "No Description", "content": "Une autre note vient s’ajouter à la partition appelant Abdelmadjid Tebboune à briguer un secondmandat présidentielà la tête de l’Algérie.Abdelmadjid Tebboune, présidentielles anticipées.Après le mouvement El Bina et le RND, c’est au tour du FLN, parti majoritaire au Parlement nationale d’appeler le président sortant à « poursuivre le processus de réformes et de développement ».« Fidèle à ses principes et avec conviction, le FLN exhorte le président de la République à briguer un secondmandatpour parachever le processus de réformes et de développement », note l’ex-parti unique dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son comité central tenu ce week-end à Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger.Même s’il ne s’agit que d’une invitation, formule d’usage des partis pro-pouvoir, le FLN ne caresse pas moins l’espoir que Abdelmadjid Tebboune réponde à son appel.Le Comité central du FLN formule le voeu que « le Président de la République répondra à cet appel renforcé avec honnêteté et loyauté envers l’Algérie, et soutenu par la confiance de millions d’Algériens et d’Algériennes, qui espèrent réaliser leurs aspirations légitimes à un État fort, sûr, prospère et développé », ajoute le texte.Ce soutien, du reste prévisible, a été formulé dès l’ouverture des travaux du Comité central par Abdelkrim Benmbarek, le secrétaire général du FLN qui été élu à la tête de l’ancien parti unique en novembre 2023.« Notre soutien à Abdelmadjid Tebboune dépasse le sens d’allégeance (…) Il est de notre devoir de défendre les réalisations du président. Notre choix s’impose de lui-même au regard de son bilan que nul ne peut ignorer », avait-il justifié en vantant que son parti est la « première force nationale ».En exhortant ouvertement le chef de l’Etat à renouveler son bail à la tête de l’Etat, le FLN, bien qu’en net recul si l’on se fie à ses résultats obtenus lors des législatives de 2021, laisse peu de doutes quant à une potentielle candidature de Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.On voit mal, en effet, le FLN, appareil d’Etat depuis l’indépendance, s’engager dans une option à l’issue improbable. « Parti du pouvoir », selon l’expression du défunt Abdelhamid Mehri, le FLN, malgré les crises successives qui l’ont secoué, demeure une force politique assez présente dans les institutions de l’Etat et dispose de puissants relais parmi les notabilités, les zaouias et les féodalités locales.Cela sans compter les organisations, bien qu’à l’influence réduite dans la société, qui lui sont inféodées à l’image de l’organisation des moudjahidines et l’organisation des enfants de chouhadas.À ce titre et compte tenu de la singularité du fonctionnement institutionnel en Algérie, il reste un baromètre des grandes orientations politiques du régime.Jusque-là, hormis ses discours-bilans, ses projections concernant certaines réformes et le soutien exprimé ouvertement par le sénat en mai dernier, perçus par les observateurs comme de sérieux indices, rien n’indiquait formellement que Abdelmadjid Tebboune allait briguer un second mandat.Présidentielle en Algérie : le FLN appelle à son tour Tebboune à se représenterLorsqu’en décembre dernier, il a été invité par certains députés à briguer un deuxième mandat à l’occasion de son discours devant les deux chambres parlementaires réunies, Abdelmadjid Tebboune avait seulement concédé : «Que Dieu nous prête la santé nécessaire ».Mais depuis le récent appel de Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, visiblement au parfum, appuyé ce week-end par le FLN, l’option de la candidature de Abdelmadjid Tebboune ne fait plus mystère pour les partis qui multiplient les appels pour qu’il se porte candidat aux présidentielles du 7 septembre prochain.D’ailleurs, ces appels n’ont été ni contestés, ni désavoués par l’entourage et les proches du président de la République. Reste maintenant à savoir quand et dans quel format, Abdelmadjid Tebboune annoncera sa candidature.Il s’agit aussi de savoir comment il s’accommodera de ces soutiens, jugés encombrants il y a encore quelques années dans la foulée du mouvement populaire et dont il s’était passé dès son accession à la magistrature suprême en 2019 leur préférant la « société civile ». D’autant que ni le FLN, ni le RND, ni Abdelkader Bengrina n’avaient soutenu sa candidature en 2019.Mais, comme la politique est l’art du possible, tout porte à croire qu’un consensus au sommet de l’Etat se soit dégagé autour de sa candidature." }, { "title": "Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-vetements-produits-en-algerie-exportes-en-france-des-juillet/", "description": "No Description", "content": "La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.Vêtements de marque Tayal / https://tayal.dzÀ Rélizane, à l’ouest du pays, est implantéTayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française», a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.Une collaboration avec sept marques internationalesTarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. «On est certifié en tant que leur fournisseur», précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.«Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie», a expliqué le PDG de la société algéro-turque.Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.«La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie», regrette toutefois le PDG de Tayal. «Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970», a-t-il précisé." }, { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "No Description", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "Un Marocain opposé à la normalisation lourdement condamné à la prison", "link": "https://www.tsa-algerie.com/un-marocain-oppose-a-la-normalisation-lourdement-condamne-a-la-prison/", "description": "Malgré ce qui se passe en Palestine, le Maroc reste pleinement engagé dans le processus...", "content": "Malgréce qui se passe en Palestine, le Maroc reste pleinement engagé dans le processus de normalisation avec Israël. Toute voix discordante au royaume est sévèrement réprimée. Saïd Boukiout, un Marocain opposé à la normalisation, l’a appris à ses dépens en se voyant condamné à une très lourde peine de prison.C’est au Qatar, où il réside, que ceMarocain de 48 ansa appris la nouvelle de la signature, en décembre 2020, de l’accord de normalisation des relations entre son pays et Israël sous l’égide de l’ancien président américain Donald Trump qui, en contrepartie, a reconnu la« souveraineté marocaine »sur le Sahara occidental. L’émigré marocain n’a pas accepté qu’un tel pas soit franchi et l’a fait savoir ouvertement sur les réseaux sociaux.Un Marocain lourdement condamné pour avoir dit non à la normalisation avec IsraëlDe retour au Maroc en juillet dernier, il a été arrêté et jugé pour« offense au roi », une accusation qui cache en fait le véritable grief qui lui est reproché, soit son refus de la normalisation avec Israël.Il a été condamné une semaine après son retour à 5 ans de prison ferme et 40.000 dirhams (3.600 euros) d’amende. La peine a été confirmée par la cour d’appel de Rabat lundi 9 octobre.L’opinion publique marocaine est résolument opposée à la normalisation, mais toute action dénonçant la démarche du roi Mohammed VI est réprimée sur le champ.Les anti-normalisation sont revenus à la charge à la faveur des événements en cours en Palestine. Le président de l’observatoire marocain contre la normalisation, Ahmed Ouihmane, a appelé ouvertement le Makhzen à faire tomber la normalisation sinon,« c’est la normalisation qui le fera tomber », a-t-il mis en garde.Depuis le déclenchement de l’attaque des combattants palestiniens contre Israël samedi 7 octobre et le massacre qui s’en est suivi de la population civile de Gaza par l’armée israélienne, le roi du Maroc est mis dans une position très inconfortable, contraint de tenter le difficile exercice d’entretenir l’illusion d’un soutien à la cause palestinienne sans fâcher son nouvel allié israélien.SUR LE MEME SUJET :Attaque du Hamas contre Israël : la normalisation a-t-elle encore un avenir ?" }, { "title": "Guerre Palestine - Israël : la posture inconfortable du Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/guerre-palestine-israel-la-posture-inconfortable-du-maroc/", "description": "Ce qui se passe en Palestine depuis samedi 7 octobre laisse les pays arabes...", "content": "Ce qui se passe en Palestine depuis samedi 7 octobre laisse les pays arabes qui ont normalisé leurs relations avec Israël, comme leMaroc,dans une position très inconfortable.C’est le cas notamment du Maroc et des Émirats arabes unis. Tenir le bâton par le milieu s’avère un exercice difficile maintenant que leur nouvel allié rase la ville de Gaza etmassacre sa population.Entre des opinions publiques foncièrement pro-palestiniennes et un Israël duquel ils attendent beaucoup, les dirigeants de ces deux pays sont devant des choix impossibles.Les événements en cours ont trouvé l’Arabie Saoudite au milieu du gué. En septembre, son prince héritier Mohammed Ben Salmane (MBS) a annoncé que chaque jour qui passe rapproche son pays d’un accord de normalisation avec Israël.Le royaume peut toujours faire marche arrière en mettant fin au processus, d’autant plus qu’il a toujours lié la normalisation avec l’obtention de concessions pour la cause palestinienne.Le Maroc et les Émirats ont, avec le Bahreïn et le Soudan, franchi le pas en 2020 sans rien exiger pour la Palestine. Les accords d’Abraham, négociés sous l’égide de l’ancien président américain Donald Trump et son gendre Jared Kushner, ont permis au Maroc d’obtenir la reconnaissance américaine de sa« souveraineté» sur le Sahara occidental.Pour la Palestine et l’opinion publique locale, le roi Mohammed VI s’est contenté de la promesse de la poursuite du soutien au peuple palestinien en sa qualité de «président du Comité Al Qods».Ce titre, à la fois pompeux et inconsistant, le roi Mohammed VI l’a hérité de son père Hassan II qui le détenait depuis sa création en 1975.Pendant toute cette période, qui a vu Israël grignoter chaque jour des terres palestiniennes supplémentaires, réprimer les Intifada successives, bombarder les civils et tout faire pour tuer le rêve d’un État palestinien crédible, le Maroc a traité sous la table avec les gouvernements israéliens successifs, y compris les plus extrémistes.Après les accords de 2020, les deux parties n’ont fait que formaliser les choses et passer à une étape supérieure dans leur coopération, notamment militaire et sécuritaire.Le Maroc, obsédé par la suprématie militaire sur le voisin algérien, a beaucoup misé sur cet accord. Ce n’est pas donc le genre de document qu’on déchire avec une grande facilité.Guerre Palestine – Israël : le Maroc fait profil basNéanmoins, la rue marocaine gronde et exploite la moindre brèche pour exprimer son soutien total à la Palestine et sa condamnation ferme d’Israël.Les supporters du club de football du Raja de Casablanca l’ont fait au cours d’un match de leur équipe dimanche, exhibant dans les tribunes des milliers de drapeaux palestiniens.Les réseaux sociaux marocains s’enflamment aussi pour la Palestine. La situation est très sérieuse. «Ou le régime fait tomber la normalisation, ou c’est la normalisation qui le fera tomber», a tonné le président du comité marocain contre la normalisation, Ahmed Ouihmane.La réaction officielle du gouvernement marocain laisse deviner son désarroi. Alors que le roi Mohammed VI a appelé à une réunion de la Ligue arabe que tout le monde sait sans effet, son ministère des Affaires étrangères a renvoyé dos à dos les Palestiniens et leurs bourreaux israéliens en disant condamner «les attaques contre les civils d’où qu’ils soient». Hormis cette sortie timorée et gênée, c’est le silence total à Rabat.Le Maroc fait profil bas. Sur le site 360.ma, l’écrivain Tahar Ben Jelloun, réputé proche du Palais royal, a tenté de justifier la position marocaine en faisant le lien entre l’attaque du Hamas et le soutien de l’Iran qu’il a qualifié d’ «ennemi» du royaume.Mais la Maison Blanche a indiqué qu’elle ne disposait pas d’informations sur l’implication de Téhéran dans l’attaque spectaculaire des combattants palestiniens contre Israël.Une gêne qui contraste avec la position confortable des autres pays du Maghreb, notamment l’Algérie et la Tunisie, constantes dans leur soutien au peuple palestinien et claires dans leur rejet de la normalisation.L’Algérie a été l’un des premiers pays, sinon le premier, à condamner fermement, dès la matinée de samedi, les bombardements israéliens sur la bande de Gaza. En Tunisie, sur injonction des plus hautes autorités, tous les élèves du pays ont brandi le drapeau palestinien.Bien qu’ils n’aient pas d’opinion publique à gérer, les Émirats arabes unis se retrouvent, eux aussi, dans une position inconfortable et ont plus de raisons que le Maroc de ne pas faire machine arrière.Les Émirats arabes n’ont pas seulement normalisé leurs relations avec Israël en ignorant le sort des Palestiniens, mais ils essaient de recruter d’autres pays arabes pour les amener à rejoindre les accords d’Abraham. Ils ont notamment tenté, en vain, de forcer la main à la Tunisie et à la Libye.La réaction officielle des Émirats, via son ministère des Affaires étrangères, à ce qui se passe en Palestine et en Israël, renvoie l’image d’un pays qui a brûlé ses vaisseaux avec la cause palestinienne et le monde arabe. Il n’est «consterné» que par «la prise d’otages de civils israéliens».SUR LE MÊME SUJET :Algérie – France, Palestine, accords de 1968 : entretien avec Karim Zéribi" }, { "title": "Erwan Davoux, candidat aux législatives françaises : « Diminuer les visas aux Algériens fut une erreur »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/erwan-davoux-candidat-aux-legislatives-francaises-diminuer-les-visas-aux-algeriens-fut-une-erreur/", "description": "No Description", "content": "Erwan Davoux est candidat aux élections législatives françaises anticipées du 30 juin prochain dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Dans cet entretien, il évoque ses liens avec le Maghreb, sa vision sur l’immigration, les relations franco-algériennes et Gaza.Vous vous présentez dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend le Maghreb. Pourquoi cette circonspection ?Je suis natif de Tunisie, (3ème génération), pays où j’ai grandi et pour lequel j’éprouve une immense affection. J’y ai effectué toute ma scolarité, dans l’enseignement français à l’étranger (mon père était enseignant au Lycée Français de la Marsa). Cela m’a particulièrement marqué. J’ai d’ailleurs participé à la création de l’association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde.J’ai sillonné les différents pays de la circonscription dans mes différentes fonctions de conseiller diplomatique. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de me rendre plusieurs fois à Alger et Oran et l’honneur d’y accompagner Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.Lorsque je suis arrivé à Paris pour mes études supérieures à l’Institut d’Études Politiques, j’ai choisi de faire aussi un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département d’études arabes. Afin de ne jamais rompre avec le monde arabe et consolider mon niveau en arabe littéral, langue que j’ai commencé à apprendre dès l’âge de 6 ans.Toutes mes racines sont dans cette circonscription.Vous vous présentez avec quel parti politique ?Je serai un candidat indépendant dont l’inspiration est gaullienne, chiraquienne et qui soutient les prises de positions remarquables de Dominique de Villepin.Je n’ai sollicité aucune investiture. Les partis politiques ne jouent plus leur rôle d’éclairer et contribuer au débat public mais servent uniquement les intérêts de leurs dirigeants. L’intérêt général, la France, les Français de l’étranger sont très loin de leurs préoccupations.Ma voie sera authentique et sincère, conformément à mon engagement de jeunesse derrière Jacques Chirac.L’immigration est au cœur des débats de la campagne électorale. Quelles sont vos propositions sur le sujet ?L’immigration est trop souvent au centre du débat comme si elle était le seul enjeu à relever. Il y en a bien d’autres !Souvent appréhendée sous un aspect purement négatif, de rejet de l’autre, de tout ce qui est différent, je plaide pour une position plus équilibrée. Une immigration maîtrisée est naturellement indispensable mais encore faut-il avoir une approche intelligente et sortir des clichés. Il y a naturellement des problèmes d’intégration qu’il faut affronter et régler. L’actuel pouvoir délaisse la politique de la ville et abandonne la mixité sociale. On communique peu ou pas sur les réussites exemplaires.La pratique de la langue et les attaches familiales me paraissent être les deux facteurs clés à prendre en compte. Sous cet angle, les Algériens n’ont aucune vocation à être pénalisés, bien au contraire.« La France est riche de sa diversité » déclarait Jacques Chirac dans son dernier message aux Français, en mars 2007. C’est ma position.Et concernant les visas Schengen pour les Algériens ?La décision brutale et purement électoraliste de diminuer de 50% la délivrance de visas pour les Algériens, en 2021, fut une erreur. Elle laissera un ressentiment durable négatif, en dépit d’un certain retour à la normale. La vie familiale, les projets ne doivent pas être pris en otage de contingences politiciennes décidées à l’emporte-Pièce ! La considération doit l’emporter sur la suspicion.Que proposez-vous concernant les relations entre la France et l’Algérie pour surmonter les blocages actuels ?Je souhaite, qu’après l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la relation connaisse une nouvelle impulsion forte. Je suis un partisan de l’amitié franco-algérienne. Je n’appartiens pas à la macronie mais mon pays passe avant tout. C’est l’intérêt de nos deux grandes nations, me semble-t-il, de parvenir à une relation intense et apaisée.L’occasion s’était déjà présentée avec Jacques Chirac, en 2005, mais nous avons manqué ce rendez-vous avec l’Histoire, à cause de ce stupide « Amendement Vanneste » sur le « rôle positif de la colonisation ».Cette fois, je pense que le contexte est favorable, les annonces faites récemment dans le domaine mémoriel, la restitution des biens, vont dans le bon sens.Un grand Traité d’Amitié fondateur permettant une appréhension lucide du passé et jetant les bases d’une relation future dense devra émerger. Peut-être doit-on s’inspirer du Traité de l’Elysée, conclu, en 1963 entre la France et l’Allemagne….Vous avez pris des positions courageuses concernant la guerre à Gaza. Si vous êtes élu, quels sont les projets que vous allez défendre à l’Assemblée nationale ?Les massacres commis à Gaza ne sont ni une parenthèse ni une simple question qui se limite à l’international. Ils me révoltent car ce sont tous les fondements de la civilisation qui sont remis en cause : égale valeur et dignité de la vie humaine. Le droit international et humanitaires sont bafoués. Les valeurs d’égalité et de Laïcité de la République sont écartées. En effet, la laïcité est la reconnaissance de toutes les religions comme respectables et leur traitement de manière égale. Elle ne doit pas être détournée pour jeter la suspicion sur l’une d’entre elles.Je déplore la passivité de la diplomatie française sur cette question et sa politique hésitante voir incohérente.  En revanche, je salue avec respect l’immense travail accompli par la diplomatie algérienne sur ce dossier fondateur.Dans l’immédiat, il s’agit de stopper le gouvernement de Netanyahou, les sionistes révisionnistes et les kahanistes suprémacistes en prenant des sanctions : gel des avoirs, interdiction de se rendre sur le territoire national, sanctions commerciales, révision de certains accords.Naturellement, les décisions que prendront la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International s’imposeront à tous.La reconnaissance de l’État palestinien est urgente, je suis certain que Jacques Chirac l’aurait fait depuis longtemps !À l’Assemblée Nationale, je porterai cette voie et cette voix là pour que la diplomatie française renoue avec sa tradition gaullo-chiraquienne, conforme à son histoire et à ses valeurs." }, { "title": "L’Algérie recrute des enseignants pour l’enseignement de l’arabe en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-recrute-des-enseignants-pour-lenseignement-de-larabe-en-france/", "description": "No Description", "content": "L’Algérieprend part à l’enseignement de la langue arabe en France. L’ambassade d’Algérie à Paris vient de lancer une opération de recrutement d’enseignants d’arabe contractuels dans les écoles élémentaires françaises.France / Par cyrano / Adobe StockCette opération pilotée par le service de l’enseignement de lalangue arabeen France vise le recrutement d’instituteurs dans 39 départements français.C’est une «opération de recrutement sur dossiers de candidatures pour l’accès au poste d’enseignant contractuel à temps partiel (payés à l’heure) de langue arabe dans les écoles élémentaires publiques françaises. La période de l’envoi des candidatures est fixée à vingt jours ouvrables, à compter de la publication du présent avis (du 14 juin au 15 juillet 2024)», a précisé l’ambassade d’Algérie dans un avis de recrutement qui a été partagé sur les réseaux sociaux par le député des Algériens de France Abdelouahab Yagoubi.L’Algérie recrute des enseignants d’arabe dans plusieurs départements en FranceLes candidats à ces postes doivent «posséder la nationalité algérienne et résider en France» ; ne pas avoir commis d’actes touchant la souveraineté et l’intérêt national; être titulaire d’un diplôme universitaire algérien ou d’un titre équivalent en rapport avec la matière enseignée; être détenteur d’une certification de connaissance de la langue française de niveau B2 au minimum.L’ambassade d’Algérie enFranceprécise que les détenteurs de diplôme d’État ou de diplôme national de l’enseignement supérieur français sont dispensés de la certification B2.Les candidats ne doivent pas avoir de mention au bulletin de leur casier judiciaire «incompatibles avec l’exercice de l’emploi postulé» alors que ceux qui ont été condamnés à une «peine infamante» ne peuvent pas candidater.L’ambassade d’Algérie en France a détaillé, dans le même avis de recrutement, les noms et le nombre de départements où sont implantées les écoles élémentaires où seront affectés les enseignants contractuels recrutés.Dans le détail, 17 enseignants seront affectés dans des écoles situées dans la région Ile de France, sept instituteurs contractuels pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, six pour le Grand-Est, six pour la région sud-est et trois enseignants pour la région sud-ouest." }, { "title": "Algérie, Hezbollah-Israël, législatives en France… Les dernières infosIl y a 2 heures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-hezbollah-israel-legislatives-en-france-les-dernieres-infos/", "description": "No Description", "content": "Plusieurs hadjis morts à cause de la chaleur en Arabie Saoudite, le Hezbollah envoie un message à Israël, un Aïd sans eau à Tiaret, législatives en France et la position forte de Kylian Mbappé… Les dernières infos.Par butenkow / Adobe StockLe Hezbollah adresse un message fort à IsraëlLe Hezbollah a diffusé mardi des images de sites civils et militaires israéliens qu’il a obtenues en faisant survoler des drones au-dessus d’Israël.Ces images sont contenues dans des vidéos d’une durée totale de près de 10 minutes, constituent un message clair à Israël qui multiplie les menaces d’intervention militaire à grande échelle en Liban.Hezbollah has published a video showing one of its reconnaissance drones flying over northern Israel, including the Haifa port.pic.twitter.com/7UxfpiX3Io— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian)June 18, 2024Elles montrent des navires de guerre israéliens amarrés dans le port de Haïfa, des installations militaires stratégiques et des quartiers résidentiels.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, des affrontements réguliers ont eu lieu entre Israël et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.L’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises des villes libanaises pour assassiner des dirigeants de la milice libanaise et cette dernière a tiré de nombreuses roquettes sur Israël.Arabie Saoudite : plusieurs hadjis morts à cause de la chaleurLes images de pèlerins morts à cause des fortes chaleurs qui affectent l’Arabie Saoudite ces derniers jours sont insoutenables.Sur les réseaux sociaux, des vidéos choquantes montrant des cadavres de hadjis gisant par terre sont partagées.Selon les autorités saoudiennes, au moins 550 pèlerins, dont 323 Égyptiens, sont morts à cause de la chaleur, selon de nombreux médias. Les températures ont atteint 51,8 degrés à la Mecque.Algérie : la crise de l’eau perdure à Tiaret et caniculeLa crise de l’eau perdure àTiaretoù une bonne partie des quartiers de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien a passé l’Aïd-el-Kébir avec des robinets à sec.Une situation qui a provoqué des tensions. Des habitants sont sortis pour protester contre le manque d’eau, en bloquant notamment la RN 23 reliant Tiaret à Oran.À Frenda, la situation a failli dégénérer à cause toujours du manque d’eau. Des citoyens mécontents ont barré la RN 14 reliant les wilayas de Tiaret et Mascara, selon le Quotidien d’Oran qui précise que même si l’eau est revenue dans les robinets le deuxième jour de l’Aïd, mais la pression n’était pas suffisante pour approvisionner tous les habitants, notamment ceux qui résident dans les étages supérieurs des bâtiments.En plus du manque d’eau à Tiaret, de nombreuses régions d’Algérie ont passé la fête de l’Aïd-el-Kébir sous de fortes chaleurs, avec des températures de plus de 49 degrés dans certaines wilayas du grand Sud. Au Nord du pays, le sable du Sahara a enveloppé plusieurs villes, dont Alger.Législatives en France : la position forte de Kylian MbappéEn France, la campagne pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet bat son plein.Trois camps diamétralement opposés s’affrontent pour obtenir la majorité absolue leur permettant de constituer un gouvernement : l’extrême droite, le Front populaire et le camp du président Emmanuel Macron. Selon les sondages, aucun camp n’est donné vainqueur dès le premier tour.De nombreuses voix se sont exprimées pour appeler à faire barrage au Rassemblement national (ex-Front national).Parmi lesquelles l’attaquant de l’équipe de France Marcus Thuram, mais surtout la superstar des Bleus Kylian Mbappé qui a appelé les Français à voter massivement pour faire barrage aux extrêmes. «On a des valeurs de mixité, tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger.J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet», a déclaré Mbappé dimanche 16 juin, la veille du match France – Autriche (1-0), comptant pour le premier tour de l’Euro 2024 en Allemagne.Un appel qui a mécontenté les défenseurs du Rassemblement national.Le taux de participation à ces élections devrait être supérieur à celui des Européennes du 9 juin dernier où le Rassemblement national a raflé la mise avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Pour ce scrutin législatif, les enjeux sont différents. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 400.000 procurations ont été enregistrées jusqu’au dimanche 16 juin, soit 6,5 fois que lors des précédentes législatives de juin 2022. Cette hausse du nombre de procurations n’est pas une bonne nouvelle pour l’extrême-droite, selon les observateurs.SUR LE MÊME SUJET :Bras de fer UE – Algérie, Tebboune au G7, Mahrez, Air Algérie : les dernières infos" }, { "title": "Cet aéroport français desservi par Air Algérie est menacé de fermetureIl y a 1 heure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/cet-aeroport-francais-desservi-par-air-algerie-est-menace-de-fermeture/", "description": "No Description", "content": "Air Algérie assure trois vols réguliers sur les cinq disponibles au départ de l’aéroport de Lorraine, dans l’Est de la France, ce qui représente 60 %. En difficulté après la perte d’une nouvelle ligne, l’aéroport français risque de fermer.Quand on pense aux volsAir Algériedepuis la France, les premiers aéroports qui viennent à l’esprit sont ceux des grandes villes où habite une importante population d’origine algérienne. On pense à Paris, avec ses deux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly, Marseille, Lyon, Lille…Photo par Jag_cz / Adobe StockMais Air Algérie dessert aussi des aéroports de taille plus modestes, avec comme objectif d’être la plus proche possible de la communauté algérienne en France. Parmi ces petits aéroports figue celui de Lorraine, dans l’Est de la France.En octobre 2021, alors que les vols reprenaient progressivement après la suspension liée au Covid-19, Lorraine Aéroportsuppléait presque Air Algériede reprendre ses dessertes. Et pour cause : sa survie en dépendait.L’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine menacé de fermetureDeux ans et demi plus tard, la compagnie aérienne algérienne a bien repris ses vols, mais l’aéroport lorrain n’est pas pour autant sorti de la crise. Après avoir perdu plusieurs lignes, il est désormais menacé de fermeture malgré la forte présence d’Air Algérie qui représente désormais 60 % des lignes régulières assurées depuis Lorraine Aéroport.Aux écrans de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, ne s’affichent plus que cinq lignes régulières, rappelle le média local Les Frontaliers, ce mercredi 19 juin : Toulouse dans le Sud de la France, Casablanca au Maroc et trois destinations en Algérie (Constantine, Alger et Oran). Ces dernières sont toutes assurées par Air Algérie.En effet, sa ligne historique pour Marseille vient d’être stoppée début juin par la compagnie Twin Jet, ce qui représente un véritable coup dur pour ce petit aéroport qui risque désormais la fermeture.Une fermeture qui ne devrait pas intervenir dans l’immédiat, précise le média français. En effet, la Région Grand-Est s’opposerait à cette option. «Mais l’institution qui gère cet aéroport et deux autres sur son territoire a demandé un audit financier pour y voir plus clair. La Chambre régionale des comptes devrait rendre son rapport début 2025», précise Les Frontaliers.SUR LE MÊME SUJET :Voyage en Algérie sans passeport : la mesure est bien appliquée dans les aéroports français" }, { "title": "Crise de l'eau en Algérie : un plan d’urgence de 200 millions de dollarsIl y a 20 min", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-de-leau-en-algerie-un-plan-durgence-de-200-millions-de-dollars/", "description": "No Description", "content": "La crise de l’eau perdure àTiaret. La grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien s’est retrouvée, début juin, sans eau après l’assèchement du barrage de Ben Khedda qui alimentait la wilaya.Photo par G.Go / Adobe StockLes autorités ont déployé un plan d’urgence pour remédier à la situation, mais la population mécontente, a mené de nombreuses actions de protestation pour exprimer sa colère et sa soif.Deux importantes routes nationales reliant Tiaret à Oran et Mascara ont été barricadées par des manifestants durant l’Aïd-el-Kébir qui a été célébré dimanche 16 juinen Algérie.Vendredi, la veille de cette fête religieuse, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal s’est rendu une nouvelle fois dans cette wilaya où il a mis en service des installations de transfert d’eau depuis la zone de captage du Chott Chergui vers la ville de Tiaret. Un projet qui devrait réduire la tension en matière d’approvisionnement d’eau depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda qui traditionnellement alimente la ville.À cette occasion, le ministre de l’Hydraulique a annoncé le lancement d’un nouveau programme pour réduire la tension sur l’eau. Un type de programme où, à l’avenir, les agriculteurs pourraient avoir leur place.Ce projet de transfert permettra d’approvisionner quotidiennement la ville de Tiaret avec 10.000 m³ d’eau, ce qui portera la capacité totale à 34.000 m³.À cette occasion, le ministre a annoncé que «le 23 juin débuteront les travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de 11 communes de la wilaya de Tiaret et la wilaya déléguée de Kasr Chellala, à partir du bassin de Djermaya», selon l’agence APS.Pour faireface  à la situation alors que d’autres régions du pays souffrent du manque d’eau, l’Algérie a dégagé une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars algériens, soit un peu plus de 200 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets urgents au profit des zones exposées au stress hydrique dans le pays. Ce montant a été dévoilé lors de la même visite par Taha Derbal.Gestion de l’eau en Algérie : la nécessité de changer d’approcheLors d’un point de presse le ministre a souligné que «les walis de la République ont reçu jeudi des correspondances pour contacter les gestionnaires des ressources en eau afin d’entamer, immédiatement, la mise en œuvre des projets soumis, qui comprennent des puits, des installations de stockage et d’autres pour mobiliser les ressources en eau, à condition que les délais de réalisation n’excèdent pas quatre mois».Ce programme s’apparente à des opérations de petite hydraulique à l’image de l’installation d’une station de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.En l’espace de quelques semaines en 2023, l’entreprise publique Cosider a installé plusieurs canalisations de gros diamètres et des pompes de forte puissance qui ont permis d’éviter que des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau douce de l’oued Sebaou ne se jettent dans la mer.L’hydrogéologue Malek Abdesselam de l’université de Tizi-Ouzou avait suggéré une telle opération et, à plusieurs reprises, s’était prononcé pour la construction de digues ou de stations de pompage.Un autre exemple de réalisation concerne Mitidja avec une recharge artificielle de la nappe souterraine. Le creusement de bassins d’infiltration à proximité de l’oued El Hararch ont permis entre 2011 et 2014 une remontée du niveau de la nappe à la grande satisfaction des agriculteurs qui avaient vu leurs puits s’assécher. La chercheuse Djerad Hassiba de l’université de Blida a mesuré en 2015 «une augmentation du niveau piézométrique» de la nappe.Il y a longtemps que les pratiques paysannes permettent de récolter l’eau des crues d’oueds. C’est le cas en milieu steppique où de simples retenues de terres et de cailloux permettent l’épandage des crues vers les champs.Cette pratique requiert peu de moyens. De simples gabions ou des big bag remplis de gravier et de galets peuvent permettre de dévier les eaux et contribuer à leur infiltration vers la nappe souterraine.Le cas des agriculteurs du Mzab est connu mondialement comme un exemple de collecte des eaux de crues pour irriguer les palmeraies et recharger avec le surplus la nappe d’eau superficielle. Le cas des ghouts d’Oued Souf et des foggaras du Touat (Adrar) sont là également pour rappeler l’ingéniosité de la paysannerie algérienne à s’adapter à des environnements arides.Cependant, le développement des forages a parfois relégué au second plan ces traditions ancestrales.Défense et restauration des solsDe par les superficies occupées et les techniques employées, les agriculteurs ont une action directe sur les possibilités de mobilisation de l’eau des pluies.C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’administration coloniale a mis en œuvre des programmes de lutte contre l’érosion et de collecte des eaux en Algérie.Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des cordons de pierres et des banquettes de terre ont été installées avec l’emploi de bulldozers sur les sols en pente. Mais ces opérations réalisées sans consultation des populations rurales n’ont pas eu de succès.Faute d’entretien, de nombreuses banquettes se sont effondrées et ont parfois accru le ravinement du sol. De 1985 à 1995, des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière (Inrf) et de l’Institut français de recherche pour le développement (Ird) ont examiné l’état de plus de 300.000 hectares de banquettes en Algérie.Il est apparu que «20 % des banquettes ont été totalement effacées à la charrue par les paysans, tandis que 60 % n’ont jamais été entretenues et sont ravinées ou presque effacées».Plus grave, près de 70 % des paysans enquêtés se sont montrés hostiles aux banquettes installées sur leurs terres. «Elles entraînent une perte de surface cultivable» ont-ils déclaré.Quant aux lacs collinaires, il est apparu que leur durée de vie n’était que de 4 à 10 ans contre 40 prévus. En cause, le fait que «les talus et exutoires ne sont pas entretenus régulièrement», une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’envasement des barrages situés en aval.Les images d’archives des années 1950 conservées par l’Institut français de l’audiovisuel (INA) montrant l’exportation de moutons vers la métropole témoignent de la surexploitation des pâturages naturels.On y voit qu’une partie des bêtes exportées provenaient de troupeaux qui pâturaient la végétation des collines, ce qui a diminué le couvert végétal protégeant le sol contre l’érosion.Dans de nombreuses régions d’Algérie, la multiplication des sentiers qui s’entrecroisent sur les pentes de ces collines témoignent de la perpétuation de cette pratique.Si la présence d’animaux dans les sous-bois peut permettre un débroussaillage et contribuer à la réduction des incendies, la charge des animaux reste inadaptée pour permettre la régénération de la végétation.Dès les années 1970, les coopératives d’élevage pastoral mises en place par les services agricoles dans le cadre de l’Association pour le Développement du Pastoralisme ont montré que, là où les parcours steppiques étaient protégés par des clôtures régulant la présence de moutons, la végétation était plus abondante.Gestion de l’eau : ces techniques ancestrales qui ont fait leurs preuvesProgressivement, à partir du milieu des années 1980, une autre approche de la gestion des eaux de pluie a vu le jour en Algérie. C’est le cas à l’INRF où les chercheurs ont adopté une nouvelle approche visant à associer les agriculteurs et les populations rurales.Cette approche est née de l’analyse critique des pratiques anciennes et de travaux expérimentaux. En 2012, un groupe international de chercheurs a établi le bilan de soixante années de recherches sur l’érosion hydrique et la lutte antiérosive au Maghreb.Parmi leurs observations, il est apparu que pour réduire le ruissellement et l’érosion sur les sols en pente, le maintien d’une végétation herbacée était préférable aux seuls arbres.Ainsi, en Tunisie, les oliviers sur sol nu ne réduisent l’érosion que de 10 % contre 80 % lorsque le sol est couvert à plus de 60 % par «une litière, un paillage ou des résidus de récolte». Au Maroc, en présence de végétation naturelle, l’érosion ne dépasse pas 2 t/ha/an, mais dès que le sol est labouré, elle peut atteindre 20 t/ha/an.Il a été observé qu’en remplaçant le semis direct au labour, l’infiltration de l’eau dans le sol était augmentée de 30 %. Or, en Algérie, le labour reste pratiqué sur 7 millions d’hectares de terres agricoles.Dans les régions aux sols érodés, pour freiner l’écoulement de l’eau dans des ravins, les chercheurs de l’INRF et de l’IRD ont aménagé des seuils avec les moyens les plus divers : gabions, pierres sèches, grillage, pneus usagés, sacs d’engrais ; puis ils ont planté des arbres fruitiers et des fourrages.Progressivement, ils ont noté que «la ravine s’est transformée en oasis linéaire où la biodiversité a été recréée, tandis que la dynamique de l’eau a été profondément améliorée». Mieux, revenant dix années après sur les lieux, ils ont constaté que : «Ces aménagements sont encore efficaces».Ces «méthodes douces» contrairement aux anciennes banquettes aménagées à l’aide d’engins de chantier, sont gérées par les paysans et permettent de capter les eaux de surface.C’est le cas avec l’installation de digues au fonds des ravins, de cordons de pierres sèches, de cultures en courbe de niveau, de paillage ou de bandes enherbées aboutissant progressivement à l’établissement de terrasses. En Tunisie, la réalisation de cordons de pierres a réduit les crues de l’oued Zioud.Comme l’affirment les auteurs de ce bilan : «Cette approche de la gestion durable de l’eau et de la productivité des sols interpelle les paysans, car elle leur restitue leur liberté d’innover. Elle a permis de resituer les techniques traditionnelles de gestion de l’eau et de la fertilité des sols de montagne dans le cadre d’un développement rural rénové».Cette approche nouvelle est également prise en compte au niveau du Barrage vert, cette gigantesque ceinture verte conçue pour stopper l’avancée du désert en Algérie.En août 2023, Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage auprès de la Direction générale des forêts (DGF) vert indiquait à propos de ce projet : «Sa réhabilitation et son extension, relancées actuellement dans le cadre d’une stratégie rénovée, vont contribuer davantage à la prospérité des populations vivant dans ses espaces».Une approche visible à travers les espèces choisies : «Parmi ces espèces, nous avons les arbres rustiques tels l’olivier, le pistachier, l’amandier et le caroubier», avait-elle confié à l’agence APS.De son côté, l’association Torba pour le développement en Algérie de l’agro-écologie vulgarise l’installation de «swales» sur les sols en pente au niveau des petites exploitations agricoles dans les montagnes (Babors, Djurdjura, Tlemcen). Ces tranchées réalisées selon les courbes de niveau permettent de retenir l’eau des orages et assurent son infiltration.Une gestion de l’eau par des structures peu complexesLa crise de l’eau qu’a connue la wilaya de Tiaret a servi de révélateur des effets du réchauffement climatique en Algérie.L’expérience de ces 60 dernières années montre que la gestion de l’eau peut concerner le secteur agricole et passer par des structures peu complexes : haies en bordure de champs, murets de pierres, cuvettes en demi-lune autour des oliviers, cordons de pierres, terrasses progressives.Il s’agit de techniques connues des paysans et qui n’exigent pas de moyens mécaniques lourds. Ces résultats ont souvent été obtenus à travers de petits financements et une coopération entre chercheurs maghrébins et européens.Pour ces chercheurs, la rapidité de l’érosion pose un problème grave concernant «l’alimentation future d’une population en pleine croissance au Maghreb, puisqu’elle double tous les 25 ans».Aussi recommandent-ils de faire connaître les ouvrages traditionnels et d’encourager les pratiques vertueuses. Certains chercheurs se prononcent pour l’attribution de subventions aux agriculteurs adoptant ces pratiques au titre de services écologiques rendus à la société. La réduction du labour ou de la vaine pâture peut, en effet, contribuer à réduire l’envasement des barrages.Ce sont là de nouveaux moyens dans la lutte contre le stress hydrique généralisé qui s’installe progressivement sur l’ensemble du Maghreb.SUR LE MÊME SUJET :L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde" }, { "title": "Le coup de gueule d'un Marocain contre la normalisation avec Israël (vidéo)", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-coup-de-gueule-dun-marocain-contre-la-normalisation-avec-israel-video/", "description": "En plus d'avoir remis la question palestinienne au-devant de la scène internationale, l'opération \"Déluge...", "content": "En plus d’avoir remis la question palestinienne au-devant de la scène internationale, l’opération «Déluge d’Al Aqsa» du Hamas relance le débat au Maroc sur la normalisation avec Israël.Dans une vidéo, qui fait le buzz sur TikTok, on voit un citoyen marocain qui participe à une manifestation de soutien à la Palestine crier sa colère contre la normalisation des relations entre leMaroc et Israël.« Où sont les adeptes de la normalisation ? Quelle est la position officielle ? »,se demande ce Marocain qui dénonce les mensonges qui ont accompagné la normalisation marocaine avec Israël.Normalisation avec Israël : la propagande du Makhzen descendue en flammesDans un coup de gueule monumental, il démonte les arguments de la propagande du Makhzen en faveur de la normalisation avec Israël.« On nous disait qu’Israël allait nous protéger, nous garantir le Sahara occidental, nous apporter le bonheur, nous fournir l’eau, et qu’on aura plus besoin de prier pour avoir de la pluie »,lance le citoyen marocain lors d’une manifestation en faveur de la Palestine.C’est un véritable réquisitoire contre le Makhzen et sa politique de rapprochement avec Israël auquel s’est livré ce Marocain en colère. Il cite nommément André Azoulay, conseiller du Roi du Maroc, dont il dit qu’il est décoré d’une médaille d’honneur de« l’entité sioniste ».@salmanehathout♬ son original – أبو سلمان المغربيFaisant allusion aux massacres de l’armée israélienne à Gaza, l’auteur du coup de gueule s’adresse directement aux soutiens de la normalisation des relations avec Israël.« C’est votre armée. C’est votre Tsahal. C’est notre Palestine. C’est notre résistance à nous, les partisans de la Palestine, le vrai peuple du Maroc »,lâche-t-il avec beaucoup d’émotion.Ce coup de gueule illustre le fossé entre la position du Makhzen et celle du peuple marocain. Un autre citoyen prend la parole pour s’adresser au peuple palestinien auquel il affirme le soutien du peuple marocain pour lequel, dit-il, la question palestinienne est« une cause nationale ».« Mon message aux partisans de la normalisation : vous êtes complices des crimes que commet l’armée sioniste et les bandes de colons. Vous êtes complices de ce que subissent les Palestiniens à Jérusalem. Voici votre Israël sur qui vous comptez pour vous protéger. Israël n’est pas capable de se protéger lui-même. Revenez vers vos peuples avant qu’il ne soit trop tard »,appelle cet intervenant.Situation à Gaza : la classe politique marocaine diviséeAu sein de la classe politique marocaine, des divisions ont éclaté concernant les positions à prendre au sujet des événements tragiques qui se déroulent en Palestine depuis samedi 7 octobre.Le Parti pour la justice et la démocratie a soutenu publiquement les opérations menées par le Hamas palestinien. Il a considéré que la résistance est« un droit légitime ». Le parti islamiste qualifie l’opération« Déluge d’Al Aqsa » d' »héroïque ».La position du PJD lui a valu des critiques de la part d’autres partis politiques marocains en phase avec la position officielle du Royaume.Ainsi, le Rassemblement national des indépendants que préside le chef du gouvernement marocain Abdel Aziz Akhannouch a réagi en insistant sur les efforts du Maroc et de son Roi Mohammed VI pour une« solution juste, globale et durable ».Pour sa part, le parti de la Colombe a répondu à la position pro-Hamas du PJD en appelant au ralliement à« la position officielle du Royaume du Maroc »." }, { "title": "Guerre en Palestine : « Ce n'est pas possible que les Marocains restent muets »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/guerre-en-palestine-ce-nest-pas-possible-que-les-marocains-restent-muets/", "description": "L’attaque spectaculaire et inédite du Hamas contre Israël et les bombardements israéliens contre Gaza...", "content": "L’attaque spectaculaireet inédite du Hamas contre Israël et les bombardements israéliens contre Gaza qui ont suivi ont remis au-devant de la scène la cause palestinienne.Depuis l’offensive spectaculaire conduite par le Hamas ce samedi 7 octobre, les médias du monde entier diffusent en boucle les images de l’opération baptisée «Déluge d’Al Aqsa ».Ces attaques sont une occasion pour parler à nouveau des souffrances du peuple palestinien qui subit quotidiennement la répression israélienne et se voit déposséder de ses terres par la colonisation qui ne s’arrête pas.Que ce soit dans la bande de Gaza, en Cisjordanie ou à Jérusalem, les exactions de l’armée israélienne s’ajoutent aux provocations et agressions commises par les colons.Sur les réseaux sociaux, les internautes suivent de près les échos provenant de Gaza. Dans une vidéo publiée ce dimanche sur TikTok, l’influenceuse marocaine Nabatyyaa tente justement d’alerter les internautes sur les horreurs vécues par les Palestiniens chaque jour.L’influenceuse se démarque de la position prise par son pays à l’égard de la question palestinienne en choisissant la normalisation avec Israël sans aucune contrepartie pour la Palestine.Guerre en Palestine : le Maroc fait profil basLe Maroc fait partie des quatre pays avec les Émirats arabes unis, le Bahreïn et le Soudan qui ont normalisé leurs relations avec Israël en 2020. L’Arabie saoudite a entamé des négociations pour leur emboîter le pas. Cette normalisation s’est faite sans aucune contrepartie pour le peuple palestinien. Au Maroc, la question palestinienne est reléguée au second plan par le Makhzen qui est obsédé par la colonisation du Sahara occidental.@nabatyyaaInformez vous! Documentez vous! Lisez les rapports des ONG humanitaires! Ecoutez les temoignages des palestiniens et ayez LE COURAGE de dénoncer l’injustice !#palestine#israel#freepalestine#moroccanswithpalestine♬ original sound – Houda_ino ⵣ« Ce n’est pas possible que les Marocains restent muets sur cette question. Ayez le courage de parler de ça. Ayez le courage de vous informer sur ce qui se passe en Palestine. Quand je parle à des Marocains, je constate qu’ils ne sont pas au courant de ce qui s’y passe », dit-elle dans sa vidéo, vue par des milliers d’internautes sur TikTok.L’influenceuse invite les Marocains à s’informer sur la situation en Palestine et avance une comparaison chiffres à l’appui, du nombre de morts des deux côtés.« Il n’y a pas lieu de comparer. La balance pèse trop du côté des Palestiniens. Ils n’ont pas d’armée, pas de millions de dollars injectés par les États-Unis, ils ne bénéficient pas du soutien de la communauté internationale », dénonce-t-elle tout en disant qu’elle regrette bien évidemment les victimes civiles dans les attaques.L’influenceuse dénonce«l’insensibilité »dans le monde par rapport à la question du peuple palestinien. Elle rappelle que c’est Israël soutenu par les États-Unis qui a refusé la résolution des Nations unies sur la solution à deux États.« Quand est-ce que vous allez comprendre que leur but est de coloniser la Palestine, de l’effacer de la carte, de chasser les musulmans et même les chrétiens », poursuit-elle avec une certaine émotion.Nabatyyaa cite également la violation par Israël du droit international qui garantit le retour des réfugiés palestiniens sur leur terre. En parallèle, il suffit d’être juif pour vivre en Israël sans avoir aucun lien avec cette terre, s’indigne l’influenceuse.Samedi, des dizaines de manifestants se sont regroupés devant le siège du Parlement marocain à Rabat affirmant leur soutien à l’opération«Déluge d’Al Aqsa »et exprimant leur opposition à la normalisation du Maroc avec Israël." }, { "title": "Maroc : nouvelles révélations sur la fortune indécente de Mohammed VI", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-nouvelles-revelations-sur-la-fortune-indecente-de-mohammed-vi/", "description": "Les enquêtes de la presse internationale sur les extravagances du roi du Maroc Mohammed...", "content": "Les enquêtes de la presse internationale sur les extravagances du roi du MarocMohammed VIse poursuivent, révélant des réalités et des faits aussi graves les uns que les autres.La dernière en date est publiée par le magazine français Marianne et lève le voile sur lafortune véritable du monarqueet sa prédation qui n’épargne rien de l’économie marocaine, jusqu’aux terres des petits paysans.Les faits dévoilés sont ahurissants, bien que l’enquête ne soit pas allée à son terme. Le magazine explique que ses journalistes qui enquêtaient sur la richesse royale ont étéexpulsésdu pays manu militari par les autorités marocaines le 20 septembre dernier.En 2015, le magazine américain Forbes a estimé la fortune du roi Mohammed VI à 6 milliards de dollars, mais Marianne souligne que le chiffre est loin d’être conforme à la réalité.Forbes n’a pris en compte que les capitalisations boursières des entreprises de Mohammed VI, très nombreuses d’ailleurs et présentes quasiment dans tous les secteurs d’activité de l’économie marocaine.Aux six milliards de dollars de la fortune personnelle avérée du roi, il faut ajouter ce que lui paye le contribuable marocain en rémunération et en frais divers de fonctionnement du Palais royal et des résidences que possède Mohammed VI à l’étranger et dans toutes les villes marocaines, y compris celles de petite taille : 657.000 euros par jour, un budget en augmentation de 40% depuis 2001.Le roi Mohammed VI et sa famille consomment chaque année un budget supérieur à celui de six ministères et 23 fois plus élevé que celui du chef du gouvernement.Mais ce n’est pas tout. Car comme l’explique l’économiste marocain Fouad Abdelmoumni au magazine Marianne, le roi ne possède au Maroc que ses 17 palais officiellement connus.« En réalité, il n’y a pas une ville, même petite, où le roi n’a pas au moins une résidence », dit-il. Ces résidences emploient une main-d’œuvre « gargantuesque » qui est rémunérée en permanence avec de l’argent parfois siphonné sur le budget de différents ministères.Néanmoins, ce que coûte réellement le train de vie du roi Mohammed VI à son peuple, personne ne le sait. Les montants officiels seraient en réalité une broutille, à en croire Driss Basri, l’ancien tout puissant ministre de l’Intérieur de Hassan Il.« Les montants officiels ne suffiraient même pas à déplacer le cortège royal du cœur du palais jusqu’à la porte », révélait depuis son exil parisien celui qui a été limogé par Mohammed VI dès son accession au trône en 1999.Mohammed VI profite aussi de sa position pour s’enrichir. La holding El Mada, qui regroupe toutes ses sociétés, a la mainmise sur l’économie marocaine (énergie, finance, BTP, mines, éducation privée, grande distribution…) jusqu’à faire des Marocains non plus les sujets du roi, mais ses « clients ».Le conflit d’intérêt est manifeste puisque ces sociétés activent aussi dans les secteurs régulés par l’État, donc par le roi lui-même.Au Maroc, la richesse du roi n’a d’égal que la pauvreté du peupleLes difficultés ont beau frapper le royaume, la Holding royale ne connait jamais la crise. Pendant celle du Covid-19, les entreprises royales réunies ont réalisé un bénéfice record de plus de 300 millions d’euros.L’enquête de Marianne explique que cette mainmise sur l’économie, Mohammed VI l’exerce grâce aux prérogatives qu’il a de nommer les régulateurs et les donneurs d’ordres publics, du gouverneur de la banque centrale aux directeurs des offices de l’électricité, de l’eau, des aéroports…Exemple concret de ce conflit d’intérêts : la société Nareva, appartenant à Mohammed VI, a remporté en 2016 tous les appels d’offres du gigantesque projet qui devait faire du Maroc un grand producteur d’énergie solaire, bien que les prix proposés soient supérieurs à ceux des concurrents. Résultat, l’électricité produite coûte 8 fois plus cher que celle d’origine fossile, explique l’économiste Fouad Abdelmoumni.Et pendant que le roi Mohammed se remplit les poches, le peuple marocain s’appauvrit. Selon le même économiste, 90% des 27,5 millions de Marocains en âge de travailler ne touchent pas le SMIG porté en septembre dernier à 3120 dirhams (283 euros), étant donné que cette proportion de la population est au chômage, travaille à temps partiel ou active dans l’informel.Le magazine Marianne s’est aussi intéressé aux acquisitions foncières du roi et de son entourage, parfois au détriment de pauvres paysans. L’enquête décrit Mohammed VI comme un « prédateur redoutable ».Les journalistes du magazine français se sont attardés sur la résistance que tentent d’opposer une trentaine de familles du douar Ouled Sbita, près de Rabat, à l’implantation d’une zone résidentielle et d’un court de golf sur un terrain de 450 hectares leur appartenant. Le projet est mené par un ancien proche du roi, Anas Sefrioui, fondateur de la société Addoha.Selon l’enquête de Marianne, les trois quarts du million d’hectares des meilleures terres arables appartenant aux tribus et déclarées incessibles à l’indépendance en 1956, ont aujourd’hui « disparu en douce ».Elles ont été distribuées par le roi à son cercle, une habitude héritée de son père Hassan Il qui agissait ainsi pour calmer les ardeurs des militaires après les coups d’État de 1971 et 1972. Mohammed VI a perpétué la pratique pour fragiliser son entourage et s’assurer sa loyauté.À Ouled Sbita, les habitants ne sont toujours pas indemnisés, 17 ans après leur expropriation de force. Les rares journalistes qui ont osé enquêter sur cette affaire l’ont payé cher. C’est notamment le cas de Omar Radi, qui purge une peine de six ans de prison pour des accusations fallacieuses d’agression sexuelle." }, { "title": "Mondial 2030 : la FIFA choisit le trio Espagne-Portugal-Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/mondial-2030-la-fifa-choisit-le-trio-espagne-portugal-maroc/", "description": "La Coupe du monde de football 2030 aura lieu en Espagne, au Portugal et...", "content": "La Coupe du monde de football 2030 aura lieu en Espagne, au Portugal et auMaroc. Le dossier commun présenté par les trois pays a été retenu comme candidature unique, a annoncé la Fédération internationale de football (FIFA) ce mercredi 4 octobre.Le Conseil de la FIFA a pris des «décisions clé» sur les éditions de la Coupe du Monde 2030 et 2034 : la candidature conjointe du Maroc, du Portugal et de l’Espagne est la «seule candidature»à l’organisation du Mondial 2030, a annoncé l’instance de Gianni Infantino sur la plateforme X.Les confédérations européenne, africaine et sud-américaine se sont accordées autour de cette candidature unique, a expliqué la FIFA.Le tournoi, créé en 1930, a déjà eu lieu dans deux ou trois pays différents (Japon et Corée du Sud en 2002, et États-Unis, Canada, Mexique en 2026), mais ce sera la première fois qu’il se jouera sur trois continents différents, l’Afrique et l’Europe.Le Mondial 2030 aura lieu au Portugal, au Maroc et en EspagneIl aura même lieu dans trois continents puisque la FIFA a décidé, pour célébrer le centenaire du mondial, que les trois premiers matchs de l’édition 2030 seront disputés en Amérique du Sud (en Uruguay qui a organisé et gagné la première édition en 1930, en Argentine et au Chili).Ce sera aussi la deuxième fois que le continent africain accueillera des matchs de la coupe du monde, après l’Afrique du Sud en 2010.Le Maroc a échoué par le passé à quatre reprises à obtenir l’organisation du mondial. Il a été candidat malheureux aux éditions de 1994, 1998, 2006 et 2010. Cette cinquième tentative est donc la bonne pour le royaume qui devra toutefois partager l’organisation avec deux autres pays, voire cinq puisque trois matchs seront disputés en Amérique du Sud.Le Maroc, qui vient d’obtenir l’organisation de la CAN 2025, doit investir massivement dans ses installations sportives pour accueillir aussi bien les matchs de Coupe d’Afrique des nations que ceux du Mondial 2030. Le royaume ne dispose que d’un stade relativement récent, celui de Marrakech.Ce sera la deuxième fois où la compétition se déroulera en Afrique, après l’obtention par l’Afrique du Sud de l’organisation du Mondial 2010. Pour les supporters algériens, le choix de la FIFA est une aubaine puisque les trois pays choisis sont situés géographiquement à proximité de l’Algérie.L’Espagne qui a déjà organisé le Mondial 1982 dispose de stades et d’infrastructures modernes pour accueillir la compétition. Le Portugal quant à lui n’a jamais organisé de coupe du monde de football." }, { "title": "À l’ONU, l’ambassadeur d’Algérie remet à sa place le Marocain Omar Hilale", "link": "https://www.tsa-algerie.com/a-lonu-lambassadeur-dalgerie-remet-a-sa-place-le-marocain-omar-hilale/", "description": "Ça a encore chauffé entre les représentants de l'Algérie et du Maroc à New-York sur le...", "content": "Ça a encore chauffé entre lesreprésentants de l’Algérie et du Marocà New-York sur le dossier du Sahara occidental.A la tribune de l’Assemblée générale des Nations-Unies, mardi 26 novembre, l’ambassadeur marocain Omar Hilale a ressassé ses contre-vérités sur le conflit qui oppose son pays et le Front Polisario, allant jusqu’à déformer les propos tenus devant cette même assemblée par le président Abdelmadjid Tebboune il y a une semaine.Le président de la République avait réaffirmé que le Sahara occidental demeure la dernière colonie du continent africain et a réitéré l’attachement de l’Algérie à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.Aux contre-vérités deOmar Hilale, la réplique n’a pas tardé à fuser. Le représentant de l’Algérie aux Nations-Unies, Amar Bendjama, a magistralement remis le diplomate marocain à sa place.Omar Hilale est à l’origine du casus belli qui a provoqué la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays à l’été 2021 en appelant ouvertement à la partition du territoire algérien.Au siège de l’ONU, le diplomate marocain est aussi un habitué des accrochages que ce soit avec les diplomates, notamment algériens, ou les journalistes qui ne partagent pas les thèses marocaines.ONU : ce qu’a dit l’ambassadeur d’Algérie au représentant du Maroc« Chacun son camp. Nous Algériens, nous avons choisi le camp de la justice, de la décolonisation, de la liberté, de l’autodétermination et des droits de l’Homme », a répliqué Amar Bendjama qui utilisait son droit de réponse suite à l’intervention de son vis-à-vis marocain, lui rappelant que cet engagement de l’Algérie« s’applique en faveur de la cause du peuple sahraoui ».Réaffirmant l’attachement de l’Algérie au référendum d’autodétermination, Bendjama a balayé en quelques mots tout l’argumentaire marocain : si, comme le soutient la propagande marocaine, l’occupation a fait du Sahara occidental« un paradis », pourquoi le Maroc empêche-t-il alors la tenue d’un référendum ?Le diplomate algérien n’en est pas resté là. Il a aussi démonté les accusations de terrorisme proférées par la partie marocaine à l’égard des combattants sahraouis. A juste titre, Amar Bendjama a rappelé que telle est la marque de fabrique de tous les régimes hégémoniques : toujours tenter de« diaboliser les résistants et les militants de la liberté »." }, { "title": "Maroc : Mohamed VI repart en vacances", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-mohamed-vi-repart-en-vacances/", "description": "Séisme ou pas, le roi du Maroc n'interrompt pas ses vacances. Mohamed VI est...", "content": "Séisme ou pas, le roi du Maroc n’interrompt pas ses vacances.Mohamed VIest certes rentré de France lorsqu’il a été informé du tremblement de terre qui a dévasté le 8 septembre la région du Haut Atlas, mais moins de deux semaines après la catastrophe, et alors que rien n’est encore rentré dans l’ordre dans les zones sinistrées, le roi est reparti passer du bon temps.C’est le journal espagnol El Confidencial qui rapporte l’information. Le souverain marocain a repris ses vacances jeudi 21 septembre. Cette fois, c’est à M’diq, une ville sur la côte méditerranéenne du Maroc, qu’il a choisi de poursuivre sa villégiature entamée depuis fin juin.Selon la publication ibérique, Mohamed VI a passé deux longs mois sur la côte méditerranéenne, à M’diq (ex-Rincon) et à Al Hoceïma, où il a notamment fêté son soixantième anniversaire le 21 août.Et ce n’est pas fini. Il y séjournera encore près de quatre semaines et ne rentrera à Rabat que le 13 octobre pour inaugurer la session parlementaire d’automne.Selon El Confidencial, Mohamed VI possède à Rincon, près de l’enclave espagnole de Ceuta, une résidence royale et une jetée. C’est de là qu’il embarque à bord d’un bateau ou sur son voilier Badis 1 pour naviguer à travers la Méditerranée occidentale.Après deux mois passés à Rincon, Mohamed VI avait prévu de se rendre au Gabon, son autre destination privilégiée. Mais il a dû changer de plan après le renversement de son ami Ali Bongo fin août, pour se rendre finalement en France où il a acquis en 2020, pour 83 millions d’euros, un somptueux hôtel particulier près des Champs-Élysées.Lorsque la terre a tremblé à Al-Haouz le 8 septembre au soir, il était dans son autre résidence française de luxe, un château de 70 hectares dans l’Oise, acheté par son défunt père Hassan II.Maroc : Mohamed VI repart en vacances deux semaines après le séismeMême rentré au Maroc, il n’a pas fait preuve d’une réelle présence. Sa première apparition est survenue près de 24 heures après le séisme, et encore, c’était à travers des images muettes diffusées par l’agence de presse officielle, le montrant en train de présider une réunion.Son activité sur le terrain se limite à un déplacement à Marrakech où il rend visite aux blessés hospitalisés et fait un don de sang. Au Maroc et à l’étranger, on retient que Mohamed VI ne s’est pas rendu dans les zones sinistrées. Ni son prince héritier d’ailleurs.Les critiques qui le ciblent à cause de cette attitude risquent de s’accentuer après sa décision de reprendre ses vacances alors que la situation est catastrophique dans les régions durement touchées.Son refus de recevoir l’aide de nombreux pays, malgré l’incapacité évidente du royaume à prendre en charge seul les retombées du séisme, a aussi soulevé un tollé à l’étranger.Mohamed VI s’est saisi du séisme pour régler ses comptes avec les États qui n’adoptent pas la position qu’il veut sur le dossier du Sahara occidental.Ses relations avec la France, déjà tendues à cause de ce motif précis, s’en trouvent davantage dégradées avec l’attitude du roi par rapport à la question de l’aide internationale et ledéchaînement de sa presse contre le président Emmanuel Macron.Pour El Confidencial, c’est ce qui explique que Mohamed VI, d’habitude friand des séjours loin de son royaume, a fait le choix de ne pas retourner poursuivre ses vacances dans son château de l’Oise ou sa résidence parisienne. Il a aussi évité sa résidence de Pointe-au-Prince, au Gabon, à cause de la nouvelle réalité politique née du coup d’État du 30 août dernier.S’il a donc choisi de prolonger ses vacances dans son pays, c’est faute de mieux. Depuis 2017, Mohamed VI passe quasiment plus de temps à l’étranger que dans son royaume. Selon le journal français l’Express, il a passé 45 % de l’année 2017 et 50 % de 2018 loin de son royaume. Un chiffre passé à 200 jours en 2022, d’après une enquête publiée en avril dernier par le média britannique The Economist." }, { "title": "Maroc – France : Macron violemment attaqué par la presse du Makhzen", "link": "https://www.tsa-algerie.com/maroc-france-macron-violemment-attaque-par-la-presse-du-makhzen/", "description": "Au Maroc, la presse du Makhzen multiplie les attaques contre le président français Emmanuel Macron....", "content": "Au Maroc, la presse du Makhzen multiplie lesattaquescontre le président français Emmanuel Macron. Le site360.maest cette fois allé trop loin.Au Maroc, on ne digère pas lescritiques émisesen France suite à l’attitude incompréhensible du roi Mohamed VI dans la gestion du violent séisme qui a frappé le royaume à l’aube du 9 septembre dernier.La presse du Makhzen se déchaîne particulièrement sur le président Emmanuel Macron, attaqué violemment et d’une façon indécente jusque sur sa vie privée.Prendre pour cible la France et son président est aussi une manière de détourner le regard des défaillances dans la prise en charge des conséquences du séisme et l’effacement du roi Mohamed VI, censé être près de ses sujets dans ces moments tragiques.Deux semaines après le séisme qui a dévasté la région d’Al Haouz, Mohamed VI ne s’est toujours pas rendu dans les villages détruits, lui qui avait mis près de 24 heures après le drame pour faire une « apparition », à travers des images muettes le montrant en train de présider un conseil.Au moment du drame, il se trouvait là où il a l’habitude d’être, en vacances à l’étranger. Précisément en France où il possède plusieurs résidences de luxe.Comment peut-on passer le plus clair de l’année dans un pays, puis repousser dédaigneusement l’offre d’aide humanitaire de ce même pays, tout en acceptant celles d’autres États ?La posture de Mohamed VI est incompréhensible et, en principe, indéfendable. Sauf pour sa presse et ses relais qui, depuis quelques jours, prennent Emmanuel Macron pour cible, comme à chaque épisode de tension dans la relation franco-marocaine. C’était notamment le cas lors du vote par le Parlement européen de deux résolutions condamnant le Maroc en décembre et janvier derniers.« Si les relations entre Paris et Rabat sont dans une impasse qui s’installe dans le temps, le locataire de l’Élysée en demeure le responsable, le seul », résume Maroc Hebdo.Au royaume, le président Macron est devenu une cible facile, d’autant plus que les attaques qui le ciblent ne portent pas un danger politique pour le Makhzen tant celui-ci continue à être soutenu par une partie de la classe politique française (droite et extrême-droite) et cultive l’illusion d’une immunité internationale après avoir franchi le pas de la normalisation avec Israël en 2020, en contrepartie de la reconnaissance des États-Unis de la prétendue « souveraineté » marocaine sur le Sahara occidental.Le Palais royal joue clairement la carte de la droite pour la présidentielle française de 2027. Soutenu par une partie de la classe politique française, le Makhzen ne semble reculer devant rien, poussant le bouchon bien loin. Sa presse ne sait plus comment répliquer aux enquêtes sur les escapades parisiennes de Mohamed VI et lesmauvaises fréquentes du roi.Au Maroc, Emmanuel Macron est attaqué jusque sur sa vie privéeLe360.maest sans doute le média qui est allé le plus loin dans les attaques contre le président français. Le journal en ligne réputé être un relais médiatique du Makhzen est allé jusqu’à s’interroger sur « l’identité sexuelle » d’Emmanuel Macron et de sa femme Brigitte.« Un peu homme, un peu femme », écrit en titre sans gêne le média en ligne qui évoque un président homosexuel qui « ne s’assume pas » et dont le mariage avec Brigitte Trogneux, qui elle aussi « n’échappe pas aux doutes sur son identité sexuelle », n’est qu’une « couverture pour cacher sa double vie ».Mais il n’y a pas que son « orientation sexuelle  » que le président Macron « manque de courage  » à assumer, selon le360.maqui relève que le chef d’Etat français agit de la même manière tant en politique interne qu’en politique étrangère, où « il ne fait face qu’à des adversaires plus faibles que lui ».L’attaque est violente et il est difficile de croire qu’elle est motivée par la seule question de l’offre d’aide française aux victimes du séisme.Dans la presse du Makhzen, il est reproché à Macron d’avoir enjambé le roi pour adresser un message aux Marocains et au marocains sur les réseaux sociaux. Pour Maroc Hebdo, il s’agit d’un  » faux pas flagrant et impardonnable ».Mais cela ressemble plus à un prétexte pour s’en prendre à un président dont le véritable tort aux yeux du Palais royal est d’avoir refusé de s’aligner sur les positions de l’Espagne, des États-Unis et d’Israël sur la question du Sahara occidental et aussi d’avoir entrepris un rapprochement avec l’Algérie.Maroc Hebdo le dit même ouvertement, indiquant que si rien ne va entre le roi Mohamed VI et Macron c’est à cause du refus de ce dernier « de suivre l’exemple des Américains, des Espagnols, des Allemands et des Israéliens qui ont, chacun à sa (sic) niveau, appuyé la souveraineté du Maroc sur son Sahara ».SUR LE MÊME SUJET :France-Maroc : révélations sur les escapades parisiennes de Mohammed VI" }, { "title": "France-Maroc : révélations sur les escapades parisiennes de Mohammed VI", "link": "https://www.tsa-algerie.com/france-maroc-revelations-sur-les-escapades-parisiennes-de-mohammed-vi/", "description": "Après le séisme qui a ébranlé le centre du Maroc et la gestion calamiteuse...", "content": "Après le séisme qui a ébranlé le centre du Maroc et la gestion calamiteuse de la catastrophe, la presse internationale s’intéresse de nouveau à la vieprivée du roi Mohammed VI.Au moment du séisme,Mohammed VI se trouvait en France, et lorsque ce pays a proposé son aide aux sinistrés, il l’a «royalement» déclinée.Le monarque a prêté le flanc aux critiques et la presse internationale ne fait pas que relever les défaillances des autorités marocaines dans la prise en charge des conséquences du séisme et les carences de développement du royaume. Elle rouvre aussi le dossier de ses absences, ses escapades, sa vie privée et celui des relations tendues du royaume avec la France.Le magazine français L’Express consacre un long dossier à la question et évoque encore plus en détails la vie parallèle du roi Mohammed VI à Paris, où il possède plusieurs résidences, plus que ne l’avait fait le magazine anglais The Economist dans son enquête publiée en avril dernier.L’Express reproduit d’ailleurs l’article traduit en français du journal britannique sous le titre «Un roi sous influence, les frères Azaitar et les services de sécurité» et souligne que c’est cette même enquête qui a «forcé Mohammed VI à revenir au-devant de la scène au Maroc», après plusieurs années d’absences prolongées.Le journal français rappelle qu’en 2017 et 2018, le roi Mohammed VI avait passé respectivement 45% et la moitié de l’année loin de son royaume. Ses destinations préférées sont la France et le Gabon.Il avait envisagé de passer la fin de cet été 2023 dans la résidence qu’il possède à Pointe-au-Prince, au Gabon, mais le coup d’État qui a renversé, fin août, son ami Ali Bongo a chamboulé ses plans.C’est ainsi que le séisme qui a dévasté, le 8 septembre, la région de Lahouaz, près de Marrakech, l’a trouvé en France.Jusque-là, les médias qui ont fait état de l’absence du roi au moment du séisme avaient rapporté que Mohammed VI s’était rendu en France pour des soins, sans préciser laquelle de ses maladies, l’arythmie cardiaque ou la sarcoïdose.Le fait qu’il se trouvait en France pour passer du bon temps dans l’une de ses nombreuses résidences de luxe rend encore plus incompréhensible son refus d’accepter l’offre d’aide française.Un de ses conseillers à la retraite raconte à l’Express que l’habitude du roi à séjourner à l’étranger et telle que toutes ses demeures en France et au Gabon sont décorées comme ses palais au Maroc et ses domestiques y sont présents toute l’année.Lorsqu’il a dû rentrer en urgence après le séisme du 8 septembre, deux Boeing 747 ont dû être dépêchés, un pour lui et sa garde et un autre pour le personnel à son service.À Paris, révèle l’enquête de l’Express, le roi, qui détient la cinquième fortune d’Afrique et est dix fois plus riche que le roi Charles III du Royaume-Uni, «s’ébroue» et «s’affranchit».«Il peut vivre ici ce qu’il ne saurait s’accorder dans son royaume», y lit-on. À Paris, Mohammed VI se balade incognito dans la rue en chemise à rayures, fait du shopping dans les boutiques les plus prestigieuses ou dîne dans les plus grands restaurants. Il multiplie les promenades anonymes et les sorties nocturnes. En 2022, une vidéo le montrant titubant dans une rue parisienne a fait grand bruit.Selon l’enquête, il rêve d’une vie où il serait non pas le roi Mohammed VI, mais simplement Mohammed El Alaoui, le nom qui est porté sur son passeport et sous lequel il a publié sa thèse de droit public en 1994 à Nice.Maroc – France : à Paris, Mohammed VI «s’ébroue» et «s’affranchit»The Economist avait déjà rapporté que Mohammed VI ne voulait pas vraiment être roi, mais seulement profiter de la vie grâce aux privilèges que lui confère le statut.À Paris, «villes des échappées, des intimités, des légèretés», comme la décrit l’Express, Mohammed VI réduit au strict minimum ses contacts avec les politiques ou les diplomates, y compris ses ministres. Mais, souligne le journal, il a toujours un moment pour lecouple Sarkozyou les anciens ministres français Rachida Dati et Jack Lang.Ceci explique le forcing que font certaines personnalités, dont justement l’ancien président de la République et l’ancienne ministre de la Justice français en faveur d’une meilleure relation avec le Maroc.La dernière acquisition de Mohammed VI dans la capitale française est un hôtel particulier au cœur de Paris, près de la Tour Eiffel. Son coût est exorbitant : 83 millions d’euros. Mais le roi, qui a la mainmise sur les activités économiques rentables du Maroc, ne compte pas. Sa fortune personnelle est estimée par Forbes à 5,7 milliards d’euros.Il a acquis la résidence, en 2020, pour se rapprocher de sa mère et de ses deux sœurs, également «parisiennes», selon le journal français.Là aussi, les frères Azaitar, ses amis énigmatiques qu’il fréquente depuis 2018, l’année de son divorce d’avec Lalla Salma, l’ont suivi. Et ils ne sont plus seuls à côtoyer le roi puisqu’ils ont réussi à introduire dans l’entourage royal plusieurs de leurs amis, dont le combattant hollandais, Mohamed Mezraoui ou encore le champion espagnol de Jiu-Jitsu, Yusef Kaddur.Ses puissants collaborateurs, Fouad Ali El Himma, Yassine Mansouri, chef du renseignement extérieur, et Abdellatif Hammouchi, patron de la sécurité intérieure et de la police, sont aussi contraints de se rendre à Paris plusieurs fois dans l’année pour obtenir «les arbitrages du roi», raconte à l’Express le journaliste espagnol Ignacio Cembrero.Malgré cette préférence de Mohammed VI pour la capitale française, les relations entre Paris et Rabat traversent une période de crise qui dure.L’Express répète ce qui a été révélé sur l’histoire de l’espionnage du téléphone du président français par les services marocains, mais fait remonter l’origine de la crise aux poursuites judiciaires pour torture entamées en France contre Hammouchi en 2014.Mais le «sujet brûlant» reste le Sahara occidental, depuis que Rabat presse Paris de s’aligner sur la position de Madrid qui a apporté, en mars 2022, son appui au plan d’autonomie marocain.«Les Marocains ne supportent pas d’être mis dans le même panier que les Algériens», écrit par ailleurs l’Express, en référence à la décision de Paris à l’automne 2021 de réduire de moitié les visas octroyés aux ressortissants des pays du Maghreb.D’autant plus que, ajoute-t-il, l’Algérie a «désormais les faveurs de la France» et que le président Emmanuel Macron est «prêt à tout pour réparer la relation avec Alger».Le refus de l’aide française lors du séisme signifie, pour le politologue Pierre Vermeren, que les Marocains disent aux Français : «Nous n’avons plus besoin de vous».Il est vrai que de nombreux observateurs ont relevé un certain enhardissement du Maroc depuis les accords de normalisation avec Israël en 2020 et la décision de l’administration de Trump à reconnaître la «souveraineté marocaine» sur le Sahara occidental." }, { "title": "Le RN aux portes du pouvoir : ces Algériens de France qui pensent à un plan B", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-rn-aux-portes-du-pouvoir-ces-algeriens-de-france-qui-pensent-a-un-plan-b/", "description": "No Description", "content": "L’onde de choc provoquée par la victoire duRassemblement national (RN) en Francelors des élections européennes du 9 juin fragilise davantage la situation des Franco-Algériens qui sont visés depuis des années par l’extrême-droite.France, présidentielle.Ladiaspora algérienne, qui est l’une des populations étrangères les plus importantes en France, a vécu ce scrutin comme un signal d’alerte.Pour beaucoup d’entre eux, il faut se préparer au pire et anticiper une prise de pouvoir réelle de l’extrême-droite en France. Leur premier réflexe ? S’assurer de l’obtention d’une nationalité algérienne.L’organisation d’élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président Emmanuel Macron après cette défaite électorale, laisse craindre une large élection de députés d’extrême-droite aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.Une telle situation politique pourrait favoriser l’intégration de leaders du Rassemblement national – le parti d’extrême-droite ayant reçu le plus de suffrages – au sein du gouvernement français.Les Algériens seront visés par l’extrême-droite, et ils le saventPour de nombreuxAlgériens de France, un tel scénario serait un désastre. Et pour cause, l’extrême-droite n’a jamais caché ses objectifs politiques concernant la gestion de l’immigration en France et plus particulièrement la place spéciale accordée à la population d’origine algérienne.Le Rassemblement national combat sur le plan idéologique et politique la présence trop importante de générations d’Algériens, de la première immigration à sa descendance, pourtant née sur le territoire français.Dès le lendemain des élections européennes, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu est venu rappeler l’obsession de son parti pour l’Algérie.Il a rappelé que l’une des premières actions du parti, en cas de victoire lors des législatives, serait d’abroger les accords de 1968 entre l’Algérie et la France.Cette décision est justifiée par la lutte les clandestins algériens qui font l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une communication politique qui place les Algériens au cœur des problèmes migratoires de la France.L’immigration au sens large est aussi l’une des trois urgences que le RN a promis de régler en cas de victoire aux législative. Le parti d’extrême-droite a toujours revendiqué son intention de réduire au maximum la venue d’étrangers extra-européens en mettant un terme au droit du sol et au regroupement familial.Mais aussi en élaborant une loi immigration qui faciliterait l’expulsion systématique d’étrangers ayant une autre nationalité en cas de délit ou de crime.Impossible pour les Algériens de la diaspora en France de ne pas se sentir visés. Si un droit fondamental comme le droit du sol est supprimé, qu’en sera-t-il du renouvellement de titres de séjour ou encore de l’obtention de la nationalité française, ces moyens d’intégration pourront-ils être menacés un jour ou l’autre ?C’est en tout cas les questionnements qui reviennent au sein des communautés algériennes situées dans les grandes villes françaises.Un deuxième passeport, une vraie sécurité ?Les Français d’origine algérienne sont conscients que l’officialisation d’une extrême-droite au pouvoir peut potentiellement bouleverser leur quotidien en France.Pour certains, il existe une première mesure de protection évidente : s’assurer une place dans leur second pays, afin de parer à n’importe quelle situation politique en France.Nous avons rencontré plusieurs Algériens qui ont accéléré leur demande de nationalité algérienne ou leur renouvellement de passeport.« J’y pensais depuis un moment mais là ça a tout accéléré. Demander la nationalité algérienne est devenu une urgence. Je pense que ça reste une sécurité quand on est Français descendant d’immigrés dans un pays qui assume de plus en plus son racisme et serait prêt à l’institutionnaliser à travers des lois », raconte Celia, une franco-algérienne basée à Paris.« C’est une évidence. Plus j’ai de passeports et plus je suis en sécurité », estime Amine, basé en région parisienne.Ces Algériens sont-ils alarmistes ou lucides ? Pour l’heure les intentions de l’extrême-droite laissent penser que les Algériens ayant une nationalité française et une résidence longue ne seront pas impactés par les mesures législatives de l’extrême-droite si cette dernière accède au pouvoir.Cependant c’est sur le plan idéologique que certains Français d’origine algérienne craignent de ne plus se sentir chez eux en France. Que reste-t-il dans un pays qui assume publiquement de voter massivement pour des partis attisant une hostilité constante à l’égard des Algériens de France ?Le pays a enregistré une hausse de 32% des actes racistes en 2023 par rapport à 2022. L’année précédente, la hausse observée était de 4%.Les services de police ont recensé près de 15.000 actes de racisme et antireligieux. On parle seulement de ceux déclarés et dénoncés. Qu’en est-il de ceux passés sous silence ? Comment cette courbe tristement ascendante va-t-elle évoluer après une succession de victoires de l’extrême-droite ?D’où la nécessité de compter sur un autre « chez soi ». ‘Je ne vais pas attendre d’être exclu de mon propre pays pour réagir. J’ai subi pas mal d’agressions racistes ces dernières années. Je sens que ma place est constamment menacée au travail. Je fais profil bas pour le moment, mais jusqu’à quand ?\", s’interroge Amine.« Je n’en peux plus et surtout je ne suis pas du tout assuré que les choses ne vont pas empirer. Avoir un passeport algérien valide me rassure. Je pourrais toujours me réfugier dans mon second pays ou un autre État qui reconnaît ma nationalité algérienne », estime Amine.Difficile d’être rassuré dans une France qui peine à avoir de bonnes relations avec sa communauté algérienne depuis plusieurs années.L’Algérie est constamment placée au centre des tensions politiques en France.L’extrême-droite n’est pas la seule à s’acharner sur les Algériens. Le 30 mai dernier, le parti Les Républicains (droite) était allé jusqu’à publier un tweet haineux sur X dans lequel on voyait un photomontage des supporters algériens sur les Champs Elysées avec le commentaire  « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF », suivi du #OneTwoThree.Sans oublier la question mémorielle qui continue d’entacher les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie et de maintenir une tension perpétuelle entre les deux pays.En face, l’Algérie fait des appels du pied à ses ressortissants de l’étranger en leur facilitant l’accès au pays. Les autorités algériennes n’hésitent pas à valoriser la diaspora algérienne en l’invitant à s’impliquer dans les prochaines élections algériennes ou encore à venir investir dans leur second pays qui les accueillera toujours les bras grands ouverts.Des arguments qui pourraient faire mouche auprès des Algériens de France effrayés par cette extrême-droite française de plus en plus puissante.Offrir une porte de sortie à leurs enfantsMême si le scénario d’une extrême-droite au pouvoir en France reste hypothétique pour le moment, certains Algériens de France veulent déjà penser à l’avenir.La montée des droites ne concerne pas seulement la France mais une grande partie de l’Europe. Pour les Algériens de la 2e et la 3e génération, il faut d’ores et déjà imaginer un avenir sombre pour les non-Européens, notamment les Algériens. Certains parents prennent les devants pour leurs enfants et demandent pour eux la nationalité algérienne.« J’ai paniqué quand j’ai vu que j’avais perdu mon S12 (acte de naissance spécial) et ceux de mes enfants. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pouvoir vivre qu’en France. Conserver ma nationalité algérienne et la transmettre à mes enfants est un choix qui me rassure. J’ai appelé le Consulat algérien pour m’assurer que je pouvais quand même renouveler mes papiers algériens et faire ceux de mes enfants. Ils m’ont dit que oui, j’étais soulagée », raconte Rania, à Lyon.« Je sais que c’est une drôle de démarche. Mes enfants ne sont jamais allés en Algérie, ils ne parlent pas un mot d’arabe. Je veux juste leur donner une option par sécurité. C’est assez instinctif », estime Rania, mère de trois enfants.À l’heure actuelle, il n’est pas possible de chiffrer les demandes de passeports afin de voir si l’on peut observer une recrudescence de demandes dans les consulats algériens de France.Les législatives françaises seront une échéance charnière pour les Algériens de France qui détiendront à travers les résultats une preuve que leur pays est encore une terre d’accueil ou non." }, { "title": "Présidentielle en Algérie : les signes d’une candidature de Tebboune se multiplient", "link": "https://www.tsa-algerie.com/presidentielle-en-algerie-les-signes-dune-candidature-de-tebboune-se-multiplient/", "description": "No Description", "content": "Une autre note vient s’ajouter à la partition appelant Abdelmadjid Tebboune à briguer un secondmandat présidentielà la tête de l’Algérie.Abdelmadjid Tebboune, présidentielles anticipées.Après le mouvement El Bina et le RND, c’est au tour du FLN, parti majoritaire au Parlement nationale d’appeler le président sortant à « poursuivre le processus de réformes et de développement ».« Fidèle à ses principes et avec conviction, le FLN exhorte le président de la République à briguer un secondmandatpour parachever le processus de réformes et de développement », note l’ex-parti unique dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son comité central tenu ce week-end à Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger.Même s’il ne s’agit que d’une invitation, formule d’usage des partis pro-pouvoir, le FLN ne caresse pas moins l’espoir que Abdelmadjid Tebboune réponde à son appel.Le Comité central du FLN formule le voeu que « le Président de la République répondra à cet appel renforcé avec honnêteté et loyauté envers l’Algérie, et soutenu par la confiance de millions d’Algériens et d’Algériennes, qui espèrent réaliser leurs aspirations légitimes à un État fort, sûr, prospère et développé », ajoute le texte.Ce soutien, du reste prévisible, a été formulé dès l’ouverture des travaux du Comité central par Abdelkrim Benmbarek, le secrétaire général du FLN qui été élu à la tête de l’ancien parti unique en novembre 2023.« Notre soutien à Abdelmadjid Tebboune dépasse le sens d’allégeance (…) Il est de notre devoir de défendre les réalisations du président. Notre choix s’impose de lui-même au regard de son bilan que nul ne peut ignorer », avait-il justifié en vantant que son parti est la « première force nationale ».En exhortant ouvertement le chef de l’Etat à renouveler son bail à la tête de l’Etat, le FLN, bien qu’en net recul si l’on se fie à ses résultats obtenus lors des législatives de 2021, laisse peu de doutes quant à une potentielle candidature de Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.On voit mal, en effet, le FLN, appareil d’Etat depuis l’indépendance, s’engager dans une option à l’issue improbable. « Parti du pouvoir », selon l’expression du défunt Abdelhamid Mehri, le FLN, malgré les crises successives qui l’ont secoué, demeure une force politique assez présente dans les institutions de l’Etat et dispose de puissants relais parmi les notabilités, les zaouias et les féodalités locales.Cela sans compter les organisations, bien qu’à l’influence réduite dans la société, qui lui sont inféodées à l’image de l’organisation des moudjahidines et l’organisation des enfants de chouhadas.À ce titre et compte tenu de la singularité du fonctionnement institutionnel en Algérie, il reste un baromètre des grandes orientations politiques du régime.Jusque-là, hormis ses discours-bilans, ses projections concernant certaines réformes et le soutien exprimé ouvertement par le sénat en mai dernier, perçus par les observateurs comme de sérieux indices, rien n’indiquait formellement que Abdelmadjid Tebboune allait briguer un second mandat.Présidentielle en Algérie : le FLN appelle à son tour Tebboune à se représenterLorsqu’en décembre dernier, il a été invité par certains députés à briguer un deuxième mandat à l’occasion de son discours devant les deux chambres parlementaires réunies, Abdelmadjid Tebboune avait seulement concédé : «Que Dieu nous prête la santé nécessaire ».Mais depuis le récent appel de Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, visiblement au parfum, appuyé ce week-end par le FLN, l’option de la candidature de Abdelmadjid Tebboune ne fait plus mystère pour les partis qui multiplient les appels pour qu’il se porte candidat aux présidentielles du 7 septembre prochain.D’ailleurs, ces appels n’ont été ni contestés, ni désavoués par l’entourage et les proches du président de la République. Reste maintenant à savoir quand et dans quel format, Abdelmadjid Tebboune annoncera sa candidature.Il s’agit aussi de savoir comment il s’accommodera de ces soutiens, jugés encombrants il y a encore quelques années dans la foulée du mouvement populaire et dont il s’était passé dès son accession à la magistrature suprême en 2019 leur préférant la « société civile ». D’autant que ni le FLN, ni le RND, ni Abdelkader Bengrina n’avaient soutenu sa candidature en 2019.Mais, comme la politique est l’art du possible, tout porte à croire qu’un consensus au sommet de l’Etat se soit dégagé autour de sa candidature." }, { "title": "Des vêtements produits en Algérie exportés en France dès juillet", "link": "https://www.tsa-algerie.com/des-vetements-produits-en-algerie-exportes-en-france-des-juillet/", "description": "No Description", "content": "La diversification des investissements et des projets ces dernières années contribue à élargir les opportunités d’exportation pour l’Algérie. Après les dérivés des hydrocarbures, les produits agro-alimentaires et les produits agricoles, les exportations algériennes vont bientôt être élargies à un nouveau secteur : le textile.Vêtements de marque Tayal / https://tayal.dzÀ Rélizane, à l’ouest du pays, est implantéTayal. Cette société est née d’un partenariat algéro-turc entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding. Elle gère une immense usine de textile qui emploie 3000 personnes. L’entreprise exporte déjà vers plusieurs pays. Elle va ajouter un nouveau marché pour ses produits : la France.« Nous allons exporter, fin juillet prochain, le premier produit Made in Algeria vers la France pour le compte d’une marque française», a annoncé Tarik Elkerbiçer, PDG de Tayal au journal public algérien Horizon.Une collaboration avec sept marques internationalesTarik Elkerbiçer n’a pas donné plus de précisions sur le nom de la société française importatrice ni sur le produit qui sera exporté.L’entreprise collabore actuellement plus de 7 marques internationales. «On est certifié en tant que leur fournisseur», précise-t-il encore. Elle confectionne et commercialise les fils, les tissus denims utilisés pour la fabrication des jeans/les non-denims en plus des tissus tricotés et les produits finis.Tayal possède une capacité de production de 30 millions d’articles par an : pantalons, vestes, shorts, chemises, polos, T-shirts, etc.«Après la crise sanitaire, nous avons immédiatement commencé à prospecter les marchés mondiaux. Nous avons débuté par la Tunisie, l’Égypte. L’Europe en fait aussi partie», a expliqué le PDG de la société algéro-turque.Outre l’Hexagone, Tayal s’attèle à développer ses exportations au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2023, dont 10 millions à l’export, espère tirer profit des accords de libre-échange continentale et arabe.«La base du textile, c’est le coton. Malheureusement, il n’est pas cultivé en Algérie», regrette toutefois le PDG de Tayal. «Mais il y a des projets d’entreprises qui tentent de lancer la culture du coton dans le Sud. Il faut aussi savoir que le territoire algérien en a produit de très bonnes qualités. Soit jusque dans les années 1970», a-t-il précisé." }, { "title": "Le trajet galère des passagers d'un ferry entre le Maroc et la France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/le-trajet-galere-des-passagers-dun-ferry-entre-le-maroc-et-la-france/", "description": "No Description", "content": "Les passagers d’un navire effectuant une traversée au départ duMarocont vécu un très long trajet que certains ont qualifié d’« enfer » avant d’arriver en France. Ils ont témoigné ce dimanche 16 juin auprès du journal françaisLe Midi Libre.Ferry. Image par : cliff | stock.adobe.comQue s’est-il passé sur la traversée effectuée la semaine dernière entre Tanger, au Maroc, et Sète en France, par un navire de la compagnie maritime GNV ? Pour les passagers, la réponse est simple : ils ont vécu un véritable enfer.Un début d’incendie à bord du navire de GNVIl y a d’abord, le retard considérable. Le ferry était attendu lundi 10 juin à 20h30 au port de Sète, près de Montpellier, dans le sud de la France. Il est arrivé le mercredi 12 juin à 14 h, soit avec un jour et demi de retard.Le Majestic, le navire de la compagnie GV, était à l’heure au port de Tanger pour l’embarquement. Mais au moment d’embarquer, après avoir accompli toutes les procédures, les passagers sont informés qu’un problème majeur : un début d’incendie sur le ferry oblige les agents à suspendre l’embarquement. La compagnie maritime confirme« une avarie technique à bord qui a provoqué un début d’incendie, rapidement géré et éteint par le personnel de la Compagnie ».Les passagers sont invités à quitter le navire mais ne peuvent pas sortir du port. Selon une passagère, les voyageurs sont restés 48h sur un parking, sans aucune assistance de la part des agents du port ni de ceux de la compagnie maritime.« Nous sommes restés 48h sur un parking. On a dû se débrouiller tout seul. Des gens ont fait des malaises. Ce sont les membres de la fondation Mohamed VI qui nous ont donnés à manger. C’était l’enfer !», témoigne un passager. « Nous avons été traités comme du bétail », assure un autre passager.Après de longues heures d’attente, les passagers ont pu embarquer à bord d’un autre navire, le GNV Atlas.70 passagers indemnisésLa version des passagers a été démentie par GNV. Selon la compagnie maritime, les passagers ont été acheminés sur les traversées suivantes qui étaient prévues le lendemain. Elle affirme également que les passagers de Majestic ont été pris en charge par le personnel de la compagnie : hôtel, eau, articles de confort…Quelque 70 passagers (qui ont reçu une réduction de 50% sur leur prochain voyage en guise de compensation) sont en train de se regrouper pour collectivement porter plainte, explique Le Midi Libre." }, { "title": "Le régime marocain expulse deux journalistes français", "link": "https://www.tsa-algerie.com/244208-2/", "description": "Le régime marocain est en colère contre la presse française. Ce mercredi, il a...", "content": "Le régime marocain est en colère contre la presse française. Ce mercredi, il a expulsé deux journalistes français. Il s’agit de Thérèse Di Campo et Quentin Müller, envoyés spéciaux du magazine Marianne qui a dénoncé une expulsion «sans explications», «ni motifs».Les deux journalistes ont été appréhendés très tôt dans la matinée de ce mercredi dans leur hôtel, avant d’être renvoyés, manu militari, dans le premier avion vers la France, a indiqué Marianne.À moins que ce soit ce dessin, paru dans nos pages la semaine dernière, qui nous a valu les foudres des autorités ? Il nous a en tout cas déjà valu une sympathique menace de mort sur les réseaux sociaux.https://t.co/fwqdO1kSjm— Marianne (@MarianneleMag)September 20, 2023Khaled Drareni, représentant de Reporters sans frontières (RFS) en Afrique du Nord, a réagi en dénonçant «des méthodes inacceptables envers des journalistes dont la seule mission est d’informer. »La photojournaliste Thérèse Di Campo et le journaliste Quentin Müller du magazine Marianne arrêtés hier à 3h du matin à leur hôtel à Casablanca et expulsés du#Marocvers la France.Des méthodes inacceptables envers des journalistes dont la seule mission est d’informer.Totale…pic.twitter.com/H0Yykvq56H— Khaled Drareni (@khaleddrareni)September 20, 2023Après quelques heures passées dans les locaux de la police de l’aéroport de Casablanca, les deux journalistes de Marianne ont été mis dans un avion de la Royal Air Maroc «sans aucune forme de procès», a raconté la photographe Thérèse Di Campo.Arrivés vendredi au Maroc, les deux journalistes voulaient enquêter sur ce que pensaient lesMarocains du roi Mohamed VI, particulièrement discret depuis le tremblement de terre qui a endeuillé le royaume le 9 septembre dernier, selon Marianne.Quentin Müller a affirmé sur le réseau social X (ex-Twitter) qu’il a reçu des menaces physiques après avoir annoncé la «sortie prochaine d’une longue enquête sur le Roi Mohammed VI, sa cour et ses services de sécurité».J’annonce donc la sortie prochaine d’une longue enquête sur le#Roi#MohammedVI, sa cour et ses services de sécurité.Sur place, j’ai pu amasser des informations exclusives qui dépeignent un régime toujours plus dur, effrayé par tout élan de contestation locale.https://t.co/O0LaoUeOrkpic.twitter.com/iIBoHbnGYU— Quentin M. (@MllerQuentin)September 20, 2023Reçu plusieurs menaces physiques de ce genre. Même si ce ne sont que des mots lancés en l’air, ce n’est pas anodin toutes ces intimidations.https://t.co/4ajPoTHgr8— Quentin M. (@MllerQuentin)September 20, 2023Depuis le tremblement de terre dévastateur du 8 septembre, les autorités et la presse marocaines sont vent debout contre la presse étrangère, particulièrement française, pour leur couverture de la façon avec laquelle le régime marocain gère cette catastrophe.De nombreux médias en France ont rapporté la lenteur des secours, l’absence de Mohamed VI durant les premiers jours du drame et critiqué le tri politique de l’aide internationale par le Makhzen.Le régime marocain n’aime pas les critiques de la presse françaiseAlors qu’il en a grandement besoin pour faire face aux effets du tremblement de terre qui a dévasté la région de Marrakech, faisant près de 3.000 morts, le régime marocain a étrangement refusé l’aide de plusieurs pays, dont la France.En plus des réponses aux médias français orchestrés par le Makhzen, le Conseil national de la presse (CNP) marocain a porté plainte auprès du Conseil de déontologie journalistique et de médiation français au sujet de ce qu’il appelle les «dérapages» de Charlie Hebdo et Libération lors de leur «couverture du séisme du 8 septembre».Le CNP marocain reproche à Charlie Hebdo la publication d’une caricature de Mohamed VI bourrée d’argent alors que des appels sont lancés pour venir en aide au peuple marocain, endeuillé par un tremblement dévastateur.Pour Libération, il est attaqué pour avoir publié, le 11 septembre en Une, la photo d’une femme victime du tremblement de terre avec ce titre : «Aidez-nous, nous mourrons en silence», indique le site360.ma, réputé proche du Palais royal.Le magazine Marianne a, lui aussi, publié une caricature montrant Mohamed VI allongé sur un lit avec à ses côtés une infirmière avec ce titre : «Coup de bol, moi, je me reposais en France». Le souverain marocain était en France au moment du tremblement de terre dévastateur.L’expulsion des deux journalistes de Marianne survient alors que les relations entre la France et le Maroc traversent une période de froid en raison de l’affaire Pegasus, nom du logiciel israélien avec lequel les services marocains ont espionné le téléphone du président Emmanuel Macron.La crise entre Paris et Rabat est due aussi aux pressions de Mohamed VI pour obtenir de Macron la reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara occidental." }, { "title": "Sahara occidental : à l'ONU, Tebboune dénonce l'illégalité de la politique du Maroc", "link": "https://www.tsa-algerie.com/sahara-occidental-a-lonu-tebboune-denonce-lillegalite-de-la-politique-du-maroc/", "description": "À travers le discours prononcé par le président Tebboune mardi 19 septembre devant l'Assemblée...", "content": "À travers le discours prononcé par le président Tebboune mardi 19 septembre devantl’Assemblée générale des Nations-Unies, l’Algérie a réaffirmé haut et fort son soutien aux causes justes dans le monde.Le président de la République a particulièrement insisté sur les causes palestinienne et sahraouie.« L’Algérie, qui connait bien le prix du recouvrement de la liberté, ne renoncera pas à son appui aux causes justes et à son soutien aux peuples opprimés qui luttent pour leur affranchissement », a-t-il assuré.C’est en partant de ce principe que l’Algérie a toujours oeuvré pour permettre au peuple palestinien d’accéder à son « droit inaliénable à établir son état indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, avec comme capitale Al Qods Al Charif », a ajouté le chef de l’État, rappelant qu’il a supervisé personnellement le congrès rassembleur des factions palestiniennes qui s’est tenu à Alger en décembre 2022.M. Abdelmadjid Tebboune a réitéré l’attachement de l’Algérie au plan de paix arabe comme cadre de règlement de la question palestinienne et pour « mettre fin à l’occupation qui constitue la principale cause de l’instabilité de la région du Moyen-Orient ».« J’en appelle à la conscience de la communauté internationale pour qu’elle assume la responsabilité morale et historique de permettre au peuple palestinien d’exercer son droit à l’autodétermination et de recouvrer entièrement ses droits », a lancé le président de la République à la tribune de l’ONU.L’autre appel qu’il a lancé est destiné à la Cour de justice internationale pour qu’elle réponde à la demande de l’assemblée générale de l’ONU du 30 décembre 2022 de rendre son avis consultatif sur les pratiques attentatoires aux droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés.Palestine et Sahara occidental : Tebboune rappelle à la communauté internationale ses responsabilités« J’aspire avec vous au triomphe de la justice et à la victoire du peuple palestinien qui souffre des injustices de l’occupation », a indiqué Abdelmadjid Tebboune qui a aussi appelé le Conseil de sécurité à émettre une résolution par laquelle il affirme « la protection de la solution de deux États qui a le consensus international » et « arrêter les pratiques unilatérales des autorités d’occupation, à leur tête les activités de colonisation sur les territoires palestiniens occupés ».Le président Tebboune a également réitéré la demande de réunir une assemblée générale extraordinaire afin d’ « octroyer à l’État de Palestine le statut de membre à part entière ».S’agissant de la question duSahara occidental, Abdelmadjid Tebboune a rappelé que ce territoire constitue la « dernière colonie en Afrique » et rappelé l’aspiration du continent à « liquider définitivement la colonisation ».« Au Sahara occidental, tout un peuple demeure privé de son droit fondamental à l’autodétermination à travers un référendum libre et honnête conformément au plan de règlement onusien et africain, adopté par le conseil de sécurité en 1991, accepté par les deux parties et qui attent son application », a-t-il déclaré.Le président Tebboune a dénoncé des « tentatives visant à créer une légitimité à partir d’une non- légitimité », soulignant unque la responsabilité incombe à l’ONU de « défendre la crédibilité de ses décisions ».« L’appui à l’exécution entière de ses résolutions constitue une préservation de la crédibilité de cette organisation », a-t-il dit.Aussi, il a réitéré l’appui de l’Algérie aux efforts du secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé spécial « dans leur quête de relance du  processus des négociations directes pour l’organisation d’un référendum qui permette l’autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité »." }, { "title": "Erwan Davoux, candidat aux législatives françaises : « Diminuer les visas aux Algériens fut une erreur »", "link": "https://www.tsa-algerie.com/erwan-davoux-candidat-aux-legislatives-francaises-diminuer-les-visas-aux-algeriens-fut-une-erreur/", "description": "No Description", "content": "Erwan Davoux est candidat aux élections législatives françaises anticipées du 30 juin prochain dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). Dans cet entretien, il évoque ses liens avec le Maghreb, sa vision sur l’immigration, les relations franco-algériennes et Gaza.Vous vous présentez dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger qui comprend le Maghreb. Pourquoi cette circonspection ?Je suis natif de Tunisie, (3ème génération), pays où j’ai grandi et pour lequel j’éprouve une immense affection. J’y ai effectué toute ma scolarité, dans l’enseignement français à l’étranger (mon père était enseignant au Lycée Français de la Marsa). Cela m’a particulièrement marqué. J’ai d’ailleurs participé à la création de l’association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde.J’ai sillonné les différents pays de la circonscription dans mes différentes fonctions de conseiller diplomatique. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de me rendre plusieurs fois à Alger et Oran et l’honneur d’y accompagner Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.Lorsque je suis arrivé à Paris pour mes études supérieures à l’Institut d’Études Politiques, j’ai choisi de faire aussi un cursus à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département d’études arabes. Afin de ne jamais rompre avec le monde arabe et consolider mon niveau en arabe littéral, langue que j’ai commencé à apprendre dès l’âge de 6 ans.Toutes mes racines sont dans cette circonscription.Vous vous présentez avec quel parti politique ?Je serai un candidat indépendant dont l’inspiration est gaullienne, chiraquienne et qui soutient les prises de positions remarquables de Dominique de Villepin.Je n’ai sollicité aucune investiture. Les partis politiques ne jouent plus leur rôle d’éclairer et contribuer au débat public mais servent uniquement les intérêts de leurs dirigeants. L’intérêt général, la France, les Français de l’étranger sont très loin de leurs préoccupations.Ma voie sera authentique et sincère, conformément à mon engagement de jeunesse derrière Jacques Chirac.L’immigration est au cœur des débats de la campagne électorale. Quelles sont vos propositions sur le sujet ?L’immigration est trop souvent au centre du débat comme si elle était le seul enjeu à relever. Il y en a bien d’autres !Souvent appréhendée sous un aspect purement négatif, de rejet de l’autre, de tout ce qui est différent, je plaide pour une position plus équilibrée. Une immigration maîtrisée est naturellement indispensable mais encore faut-il avoir une approche intelligente et sortir des clichés. Il y a naturellement des problèmes d’intégration qu’il faut affronter et régler. L’actuel pouvoir délaisse la politique de la ville et abandonne la mixité sociale. On communique peu ou pas sur les réussites exemplaires.La pratique de la langue et les attaches familiales me paraissent être les deux facteurs clés à prendre en compte. Sous cet angle, les Algériens n’ont aucune vocation à être pénalisés, bien au contraire.« La France est riche de sa diversité » déclarait Jacques Chirac dans son dernier message aux Français, en mars 2007. C’est ma position.Et concernant les visas Schengen pour les Algériens ?La décision brutale et purement électoraliste de diminuer de 50% la délivrance de visas pour les Algériens, en 2021, fut une erreur. Elle laissera un ressentiment durable négatif, en dépit d’un certain retour à la normale. La vie familiale, les projets ne doivent pas être pris en otage de contingences politiciennes décidées à l’emporte-Pièce ! La considération doit l’emporter sur la suspicion.Que proposez-vous concernant les relations entre la France et l’Algérie pour surmonter les blocages actuels ?Je souhaite, qu’après l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la relation connaisse une nouvelle impulsion forte. Je suis un partisan de l’amitié franco-algérienne. Je n’appartiens pas à la macronie mais mon pays passe avant tout. C’est l’intérêt de nos deux grandes nations, me semble-t-il, de parvenir à une relation intense et apaisée.L’occasion s’était déjà présentée avec Jacques Chirac, en 2005, mais nous avons manqué ce rendez-vous avec l’Histoire, à cause de ce stupide « Amendement Vanneste » sur le « rôle positif de la colonisation ».Cette fois, je pense que le contexte est favorable, les annonces faites récemment dans le domaine mémoriel, la restitution des biens, vont dans le bon sens.Un grand Traité d’Amitié fondateur permettant une appréhension lucide du passé et jetant les bases d’une relation future dense devra émerger. Peut-être doit-on s’inspirer du Traité de l’Elysée, conclu, en 1963 entre la France et l’Allemagne….Vous avez pris des positions courageuses concernant la guerre à Gaza. Si vous êtes élu, quels sont les projets que vous allez défendre à l’Assemblée nationale ?Les massacres commis à Gaza ne sont ni une parenthèse ni une simple question qui se limite à l’international. Ils me révoltent car ce sont tous les fondements de la civilisation qui sont remis en cause : égale valeur et dignité de la vie humaine. Le droit international et humanitaires sont bafoués. Les valeurs d’égalité et de Laïcité de la République sont écartées. En effet, la laïcité est la reconnaissance de toutes les religions comme respectables et leur traitement de manière égale. Elle ne doit pas être détournée pour jeter la suspicion sur l’une d’entre elles.Je déplore la passivité de la diplomatie française sur cette question et sa politique hésitante voir incohérente.  En revanche, je salue avec respect l’immense travail accompli par la diplomatie algérienne sur ce dossier fondateur.Dans l’immédiat, il s’agit de stopper le gouvernement de Netanyahou, les sionistes révisionnistes et les kahanistes suprémacistes en prenant des sanctions : gel des avoirs, interdiction de se rendre sur le territoire national, sanctions commerciales, révision de certains accords.Naturellement, les décisions que prendront la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International s’imposeront à tous.La reconnaissance de l’État palestinien est urgente, je suis certain que Jacques Chirac l’aurait fait depuis longtemps !À l’Assemblée Nationale, je porterai cette voie et cette voix là pour que la diplomatie française renoue avec sa tradition gaullo-chiraquienne, conforme à son histoire et à ses valeurs." }, { "title": "L’Algérie recrute des enseignants pour l’enseignement de l’arabe en France", "link": "https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-recrute-des-enseignants-pour-lenseignement-de-larabe-en-france/", "description": "No Description", "content": "L’Algérieprend part à l’enseignement de la langue arabe en France. L’ambassade d’Algérie à Paris vient de lancer une opération de recrutement d’enseignants d’arabe contractuels dans les écoles élémentaires françaises.France / Par cyrano / Adobe StockCette opération pilotée par le service de l’enseignement de lalangue arabeen France vise le recrutement d’instituteurs dans 39 départements français.C’est une «opération de recrutement sur dossiers de candidatures pour l’accès au poste d’enseignant contractuel à temps partiel (payés à l’heure) de langue arabe dans les écoles élémentaires publiques françaises. La période de l’envoi des candidatures est fixée à vingt jours ouvrables, à compter de la publication du présent avis (du 14 juin au 15 juillet 2024)», a précisé l’ambassade d’Algérie dans un avis de recrutement qui a été partagé sur les réseaux sociaux par le député des Algériens de France Abdelouahab Yagoubi.L’Algérie recrute des enseignants d’arabe dans plusieurs départements en FranceLes candidats à ces postes doivent «posséder la nationalité algérienne et résider en France» ; ne pas avoir commis d’actes touchant la souveraineté et l’intérêt national; être titulaire d’un diplôme universitaire algérien ou d’un titre équivalent en rapport avec la matière enseignée; être détenteur d’une certification de connaissance de la langue française de niveau B2 au minimum.L’ambassade d’Algérie enFranceprécise que les détenteurs de diplôme d’État ou de diplôme national de l’enseignement supérieur français sont dispensés de la certification B2.Les candidats ne doivent pas avoir de mention au bulletin de leur casier judiciaire «incompatibles avec l’exercice de l’emploi postulé» alors que ceux qui ont été condamnés à une «peine infamante» ne peuvent pas candidater.L’ambassade d’Algérie en France a détaillé, dans le même avis de recrutement, les noms et le nombre de départements où sont implantées les écoles élémentaires où seront affectés les enseignants contractuels recrutés.Dans le détail, 17 enseignants seront affectés dans des écoles situées dans la région Ile de France, sept instituteurs contractuels pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, six pour le Grand-Est, six pour la région sud-est et trois enseignants pour la région sud-ouest." }, { "title": "Algérie, Hezbollah-Israël, législatives en France… Les dernières infosIl y a 2 heures", "link": "https://www.tsa-algerie.com/algerie-hezbollah-israel-legislatives-en-france-les-dernieres-infos/", "description": "No Description", "content": "Plusieurs hadjis morts à cause de la chaleur en Arabie Saoudite, le Hezbollah envoie un message à Israël, un Aïd sans eau à Tiaret, législatives en France et la position forte de Kylian Mbappé… Les dernières infos.Par butenkow / Adobe StockLe Hezbollah adresse un message fort à IsraëlLe Hezbollah a diffusé mardi des images de sites civils et militaires israéliens qu’il a obtenues en faisant survoler des drones au-dessus d’Israël.Ces images sont contenues dans des vidéos d’une durée totale de près de 10 minutes, constituent un message clair à Israël qui multiplie les menaces d’intervention militaire à grande échelle en Liban.Hezbollah has published a video showing one of its reconnaissance drones flying over northern Israel, including the Haifa port.pic.twitter.com/7UxfpiX3Io— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian)June 18, 2024Elles montrent des navires de guerre israéliens amarrés dans le port de Haïfa, des installations militaires stratégiques et des quartiers résidentiels.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier, des affrontements réguliers ont eu lieu entre Israël et le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.L’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises des villes libanaises pour assassiner des dirigeants de la milice libanaise et cette dernière a tiré de nombreuses roquettes sur Israël.Arabie Saoudite : plusieurs hadjis morts à cause de la chaleurLes images de pèlerins morts à cause des fortes chaleurs qui affectent l’Arabie Saoudite ces derniers jours sont insoutenables.Sur les réseaux sociaux, des vidéos choquantes montrant des cadavres de hadjis gisant par terre sont partagées.Selon les autorités saoudiennes, au moins 550 pèlerins, dont 323 Égyptiens, sont morts à cause de la chaleur, selon de nombreux médias. Les températures ont atteint 51,8 degrés à la Mecque.Algérie : la crise de l’eau perdure à Tiaret et caniculeLa crise de l’eau perdure àTiaretoù une bonne partie des quartiers de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien a passé l’Aïd-el-Kébir avec des robinets à sec.Une situation qui a provoqué des tensions. Des habitants sont sortis pour protester contre le manque d’eau, en bloquant notamment la RN 23 reliant Tiaret à Oran.À Frenda, la situation a failli dégénérer à cause toujours du manque d’eau. Des citoyens mécontents ont barré la RN 14 reliant les wilayas de Tiaret et Mascara, selon le Quotidien d’Oran qui précise que même si l’eau est revenue dans les robinets le deuxième jour de l’Aïd, mais la pression n’était pas suffisante pour approvisionner tous les habitants, notamment ceux qui résident dans les étages supérieurs des bâtiments.En plus du manque d’eau à Tiaret, de nombreuses régions d’Algérie ont passé la fête de l’Aïd-el-Kébir sous de fortes chaleurs, avec des températures de plus de 49 degrés dans certaines wilayas du grand Sud. Au Nord du pays, le sable du Sahara a enveloppé plusieurs villes, dont Alger.Législatives en France : la position forte de Kylian MbappéEn France, la campagne pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet bat son plein.Trois camps diamétralement opposés s’affrontent pour obtenir la majorité absolue leur permettant de constituer un gouvernement : l’extrême droite, le Front populaire et le camp du président Emmanuel Macron. Selon les sondages, aucun camp n’est donné vainqueur dès le premier tour.De nombreuses voix se sont exprimées pour appeler à faire barrage au Rassemblement national (ex-Front national).Parmi lesquelles l’attaquant de l’équipe de France Marcus Thuram, mais surtout la superstar des Bleus Kylian Mbappé qui a appelé les Français à voter massivement pour faire barrage aux extrêmes. «On a des valeurs de mixité, tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger.J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet», a déclaré Mbappé dimanche 16 juin, la veille du match France – Autriche (1-0), comptant pour le premier tour de l’Euro 2024 en Allemagne.Un appel qui a mécontenté les défenseurs du Rassemblement national.Le taux de participation à ces élections devrait être supérieur à celui des Européennes du 9 juin dernier où le Rassemblement national a raflé la mise avec plus de 31 % des suffrages exprimés.Pour ce scrutin législatif, les enjeux sont différents. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 400.000 procurations ont été enregistrées jusqu’au dimanche 16 juin, soit 6,5 fois que lors des précédentes législatives de juin 2022. Cette hausse du nombre de procurations n’est pas une bonne nouvelle pour l’extrême-droite, selon les observateurs.SUR LE MÊME SUJET :Bras de fer UE – Algérie, Tebboune au G7, Mahrez, Air Algérie : les dernières infos" }, { "title": "Cet aéroport français desservi par Air Algérie est menacé de fermetureIl y a 1 heure", "link": "https://www.tsa-algerie.com/cet-aeroport-francais-desservi-par-air-algerie-est-menace-de-fermeture/", "description": "No Description", "content": "Air Algérie assure trois vols réguliers sur les cinq disponibles au départ de l’aéroport de Lorraine, dans l’Est de la France, ce qui représente 60 %. En difficulté après la perte d’une nouvelle ligne, l’aéroport français risque de fermer.Quand on pense aux volsAir Algériedepuis la France, les premiers aéroports qui viennent à l’esprit sont ceux des grandes villes où habite une importante population d’origine algérienne. On pense à Paris, avec ses deux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly, Marseille, Lyon, Lille…Photo par Jag_cz / Adobe StockMais Air Algérie dessert aussi des aéroports de taille plus modestes, avec comme objectif d’être la plus proche possible de la communauté algérienne en France. Parmi ces petits aéroports figue celui de Lorraine, dans l’Est de la France.En octobre 2021, alors que les vols reprenaient progressivement après la suspension liée au Covid-19, Lorraine Aéroportsuppléait presque Air Algériede reprendre ses dessertes. Et pour cause : sa survie en dépendait.L’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine menacé de fermetureDeux ans et demi plus tard, la compagnie aérienne algérienne a bien repris ses vols, mais l’aéroport lorrain n’est pas pour autant sorti de la crise. Après avoir perdu plusieurs lignes, il est désormais menacé de fermeture malgré la forte présence d’Air Algérie qui représente désormais 60 % des lignes régulières assurées depuis Lorraine Aéroport.Aux écrans de l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, ne s’affichent plus que cinq lignes régulières, rappelle le média local Les Frontaliers, ce mercredi 19 juin : Toulouse dans le Sud de la France, Casablanca au Maroc et trois destinations en Algérie (Constantine, Alger et Oran). Ces dernières sont toutes assurées par Air Algérie.En effet, sa ligne historique pour Marseille vient d’être stoppée début juin par la compagnie Twin Jet, ce qui représente un véritable coup dur pour ce petit aéroport qui risque désormais la fermeture.Une fermeture qui ne devrait pas intervenir dans l’immédiat, précise le média français. En effet, la Région Grand-Est s’opposerait à cette option. «Mais l’institution qui gère cet aéroport et deux autres sur son territoire a demandé un audit financier pour y voir plus clair. La Chambre régionale des comptes devrait rendre son rapport début 2025», précise Les Frontaliers.SUR LE MÊME SUJET :Voyage en Algérie sans passeport : la mesure est bien appliquée dans les aéroports français" }, { "title": "Crise de l'eau en Algérie : un plan d’urgence de 200 millions de dollarsIl y a 21 min", "link": "https://www.tsa-algerie.com/crise-de-leau-en-algerie-un-plan-durgence-de-200-millions-de-dollars/", "description": "No Description", "content": "La crise de l’eau perdure àTiaret. La grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien s’est retrouvée, début juin, sans eau après l’assèchement du barrage de Ben Khedda qui alimentait la wilaya.Photo par G.Go / Adobe StockLes autorités ont déployé un plan d’urgence pour remédier à la situation, mais la population mécontente, a mené de nombreuses actions de protestation pour exprimer sa colère et sa soif.Deux importantes routes nationales reliant Tiaret à Oran et Mascara ont été barricadées par des manifestants durant l’Aïd-el-Kébir qui a été célébré dimanche 16 juinen Algérie.Vendredi, la veille de cette fête religieuse, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal s’est rendu une nouvelle fois dans cette wilaya où il a mis en service des installations de transfert d’eau depuis la zone de captage du Chott Chergui vers la ville de Tiaret. Un projet qui devrait réduire la tension en matière d’approvisionnement d’eau depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda qui traditionnellement alimente la ville.À cette occasion, le ministre de l’Hydraulique a annoncé le lancement d’un nouveau programme pour réduire la tension sur l’eau. Un type de programme où, à l’avenir, les agriculteurs pourraient avoir leur place.Ce projet de transfert permettra d’approvisionner quotidiennement la ville de Tiaret avec 10.000 m³ d’eau, ce qui portera la capacité totale à 34.000 m³.À cette occasion, le ministre a annoncé que «le 23 juin débuteront les travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de 11 communes de la wilaya de Tiaret et la wilaya déléguée de Kasr Chellala, à partir du bassin de Djermaya», selon l’agence APS.Pour faireface  à la situation alors que d’autres régions du pays souffrent du manque d’eau, l’Algérie a dégagé une enveloppe de plus de 27 milliards de dinars algériens, soit un peu plus de 200 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets urgents au profit des zones exposées au stress hydrique dans le pays. Ce montant a été dévoilé lors de la même visite par Taha Derbal.Gestion de l’eau en Algérie : la nécessité de changer d’approcheLors d’un point de presse le ministre a souligné que «les walis de la République ont reçu jeudi des correspondances pour contacter les gestionnaires des ressources en eau afin d’entamer, immédiatement, la mise en œuvre des projets soumis, qui comprennent des puits, des installations de stockage et d’autres pour mobiliser les ressources en eau, à condition que les délais de réalisation n’excèdent pas quatre mois».Ce programme s’apparente à des opérations de petite hydraulique à l’image de l’installation d’une station de pompage des eaux de l’oued Sebaou vers le barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.En l’espace de quelques semaines en 2023, l’entreprise publique Cosider a installé plusieurs canalisations de gros diamètres et des pompes de forte puissance qui ont permis d’éviter que des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau douce de l’oued Sebaou ne se jettent dans la mer.L’hydrogéologue Malek Abdesselam de l’université de Tizi-Ouzou avait suggéré une telle opération et, à plusieurs reprises, s’était prononcé pour la construction de digues ou de stations de pompage.Un autre exemple de réalisation concerne Mitidja avec une recharge artificielle de la nappe souterraine. Le creusement de bassins d’infiltration à proximité de l’oued El Hararch ont permis entre 2011 et 2014 une remontée du niveau de la nappe à la grande satisfaction des agriculteurs qui avaient vu leurs puits s’assécher. La chercheuse Djerad Hassiba de l’université de Blida a mesuré en 2015 «une augmentation du niveau piézométrique» de la nappe.Il y a longtemps que les pratiques paysannes permettent de récolter l’eau des crues d’oueds. C’est le cas en milieu steppique où de simples retenues de terres et de cailloux permettent l’épandage des crues vers les champs.Cette pratique requiert peu de moyens. De simples gabions ou des big bag remplis de gravier et de galets peuvent permettre de dévier les eaux et contribuer à leur infiltration vers la nappe souterraine.Le cas des agriculteurs du Mzab est connu mondialement comme un exemple de collecte des eaux de crues pour irriguer les palmeraies et recharger avec le surplus la nappe d’eau superficielle. Le cas des ghouts d’Oued Souf et des foggaras du Touat (Adrar) sont là également pour rappeler l’ingéniosité de la paysannerie algérienne à s’adapter à des environnements arides.Cependant, le développement des forages a parfois relégué au second plan ces traditions ancestrales.Défense et restauration des solsDe par les superficies occupées et les techniques employées, les agriculteurs ont une action directe sur les possibilités de mobilisation de l’eau des pluies.C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’administration coloniale a mis en œuvre des programmes de lutte contre l’érosion et de collecte des eaux en Algérie.Dans le cadre de la défense et la restauration des sols, des cordons de pierres et des banquettes de terre ont été installées avec l’emploi de bulldozers sur les sols en pente. Mais ces opérations réalisées sans consultation des populations rurales n’ont pas eu de succès.Faute d’entretien, de nombreuses banquettes se sont effondrées et ont parfois accru le ravinement du sol. De 1985 à 1995, des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière (Inrf) et de l’Institut français de recherche pour le développement (Ird) ont examiné l’état de plus de 300.000 hectares de banquettes en Algérie.Il est apparu que «20 % des banquettes ont été totalement effacées à la charrue par les paysans, tandis que 60 % n’ont jamais été entretenues et sont ravinées ou presque effacées».Plus grave, près de 70 % des paysans enquêtés se sont montrés hostiles aux banquettes installées sur leurs terres. «Elles entraînent une perte de surface cultivable» ont-ils déclaré.Quant aux lacs collinaires, il est apparu que leur durée de vie n’était que de 4 à 10 ans contre 40 prévus. En cause, le fait que «les talus et exutoires ne sont pas entretenus régulièrement», une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’envasement des barrages situés en aval.Les images d’archives des années 1950 conservées par l’Institut français de l’audiovisuel (INA) montrant l’exportation de moutons vers la métropole témoignent de la surexploitation des pâturages naturels.On y voit qu’une partie des bêtes exportées provenaient de troupeaux qui pâturaient la végétation des collines, ce qui a diminué le couvert végétal protégeant le sol contre l’érosion.Dans de nombreuses régions d’Algérie, la multiplication des sentiers qui s’entrecroisent sur les pentes de ces collines témoignent de la perpétuation de cette pratique.Si la présence d’animaux dans les sous-bois peut permettre un débroussaillage et contribuer à la réduction des incendies, la charge des animaux reste inadaptée pour permettre la régénération de la végétation.Dès les années 1970, les coopératives d’élevage pastoral mises en place par les services agricoles dans le cadre de l’Association pour le Développement du Pastoralisme ont montré que, là où les parcours steppiques étaient protégés par des clôtures régulant la présence de moutons, la végétation était plus abondante.Gestion de l’eau : ces techniques ancestrales qui ont fait leurs preuvesProgressivement, à partir du milieu des années 1980, une autre approche de la gestion des eaux de pluie a vu le jour en Algérie. C’est le cas à l’INRF où les chercheurs ont adopté une nouvelle approche visant à associer les agriculteurs et les populations rurales.Cette approche est née de l’analyse critique des pratiques anciennes et de travaux expérimentaux. En 2012, un groupe international de chercheurs a établi le bilan de soixante années de recherches sur l’érosion hydrique et la lutte antiérosive au Maghreb.Parmi leurs observations, il est apparu que pour réduire le ruissellement et l’érosion sur les sols en pente, le maintien d’une végétation herbacée était préférable aux seuls arbres.Ainsi, en Tunisie, les oliviers sur sol nu ne réduisent l’érosion que de 10 % contre 80 % lorsque le sol est couvert à plus de 60 % par «une litière, un paillage ou des résidus de récolte». Au Maroc, en présence de végétation naturelle, l’érosion ne dépasse pas 2 t/ha/an, mais dès que le sol est labouré, elle peut atteindre 20 t/ha/an.Il a été observé qu’en remplaçant le semis direct au labour, l’infiltration de l’eau dans le sol était augmentée de 30 %. Or, en Algérie, le labour reste pratiqué sur 7 millions d’hectares de terres agricoles.Dans les régions aux sols érodés, pour freiner l’écoulement de l’eau dans des ravins, les chercheurs de l’INRF et de l’IRD ont aménagé des seuils avec les moyens les plus divers : gabions, pierres sèches, grillage, pneus usagés, sacs d’engrais ; puis ils ont planté des arbres fruitiers et des fourrages.Progressivement, ils ont noté que «la ravine s’est transformée en oasis linéaire où la biodiversité a été recréée, tandis que la dynamique de l’eau a été profondément améliorée». Mieux, revenant dix années après sur les lieux, ils ont constaté que : «Ces aménagements sont encore efficaces».Ces «méthodes douces» contrairement aux anciennes banquettes aménagées à l’aide d’engins de chantier, sont gérées par les paysans et permettent de capter les eaux de surface.C’est le cas avec l’installation de digues au fonds des ravins, de cordons de pierres sèches, de cultures en courbe de niveau, de paillage ou de bandes enherbées aboutissant progressivement à l’établissement de terrasses. En Tunisie, la réalisation de cordons de pierres a réduit les crues de l’oued Zioud.Comme l’affirment les auteurs de ce bilan : «Cette approche de la gestion durable de l’eau et de la productivité des sols interpelle les paysans, car elle leur restitue leur liberté d’innover. Elle a permis de resituer les techniques traditionnelles de gestion de l’eau et de la fertilité des sols de montagne dans le cadre d’un développement rural rénové».Cette approche nouvelle est également prise en compte au niveau du Barrage vert, cette gigantesque ceinture verte conçue pour stopper l’avancée du désert en Algérie.En août 2023, Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du barrage auprès de la Direction générale des forêts (DGF) vert indiquait à propos de ce projet : «Sa réhabilitation et son extension, relancées actuellement dans le cadre d’une stratégie rénovée, vont contribuer davantage à la prospérité des populations vivant dans ses espaces».Une approche visible à travers les espèces choisies : «Parmi ces espèces, nous avons les arbres rustiques tels l’olivier, le pistachier, l’amandier et le caroubier», avait-elle confié à l’agence APS.De son côté, l’association Torba pour le développement en Algérie de l’agro-écologie vulgarise l’installation de «swales» sur les sols en pente au niveau des petites exploitations agricoles dans les montagnes (Babors, Djurdjura, Tlemcen). Ces tranchées réalisées selon les courbes de niveau permettent de retenir l’eau des orages et assurent son infiltration.Une gestion de l’eau par des structures peu complexesLa crise de l’eau qu’a connue la wilaya de Tiaret a servi de révélateur des effets du réchauffement climatique en Algérie.L’expérience de ces 60 dernières années montre que la gestion de l’eau peut concerner le secteur agricole et passer par des structures peu complexes : haies en bordure de champs, murets de pierres, cuvettes en demi-lune autour des oliviers, cordons de pierres, terrasses progressives.Il s’agit de techniques connues des paysans et qui n’exigent pas de moyens mécaniques lourds. Ces résultats ont souvent été obtenus à travers de petits financements et une coopération entre chercheurs maghrébins et européens.Pour ces chercheurs, la rapidité de l’érosion pose un problème grave concernant «l’alimentation future d’une population en pleine croissance au Maghreb, puisqu’elle double tous les 25 ans».Aussi recommandent-ils de faire connaître les ouvrages traditionnels et d’encourager les pratiques vertueuses. Certains chercheurs se prononcent pour l’attribution de subventions aux agriculteurs adoptant ces pratiques au titre de services écologiques rendus à la société. La réduction du labour ou de la vaine pâture peut, en effet, contribuer à réduire l’envasement des barrages.Ce sont là de nouveaux moyens dans la lutte contre le stress hydrique généralisé qui s’installe progressivement sur l’ensemble du Maghreb.SUR LE MÊME SUJET :L’eau du robinet au Maroc : les touristes mis en garde" } ]