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Parmi les partenaires d'ECHO, il y a l'HCNUR, le CICR et plusieurs ONG européennes.
Pendant les premiers mois du conflit, les actions visaient principalement les fortes concentrations de personnes déplacées en Ingouchie et, dans une certain mesure, le nombre limité de victimes qui ont trouvé refuge en Géorgie et dans le Daghestan.
Plus récemment, les actions se sont davantage concentrées sur la Tchétchénie elle-même.
Malheureusement, l'aide humanitaire ne parvient pas dans certaines régions de Tchétchénie fortement touchées par les hostilités, mais inaccessibles pour des raisons de sécurité.
Les programmes d'ECHO dans le nord du Caucase couvrent un large éventail de secteurs d'aide, comme les denrées alimentaires, l'aide médicale, l'hébergement, l'eau, l'hygiène, les premiers secours et l'assistance psychosociale.
La planification de la poursuite de l'aide doit prendre en compte l'instabilité de la situation sur le terrain.
L'office ECHO a effectué une mission d'évaluation technique en Tchétchénie en mai afin de faciliter la planification des actions.
En attendant une évolution positive du cadre de travail général, une nouvelle multiplication des actions en Tchétchénie sera une priorité majeure.
Vu qu'un retour rapide de toutes les personnes déplacées résidant actuellement en Ingouchie devient de plus en plus improbable, il sera nécessaire d'envisager un suivi adéquat des actions en cours dans cette région.
Je voudrais encore poser une question complémentaire : qu'en est-il des fonds déjà dépensés ?
Quelle proportion de ceux-ci est arrivée directement aux Tchétchènes concernés, et quelle proportion a été transmise par le biais des institutions, autorités et associations russes ?
En dépit de l'extrême prudence de mon annonce au Parlement européen selon laquelle il faudrait agir à distance, vu la situation sur place, je peux dire que les ressources sont parvenues à toutes les personnes qui étaient supposées en être les bénéficiaires.
Nous sommes tout à fait satisfaits du résultat de notre action.
Nous avons fait appel à des organisations russes, mais il n'y pas lieu de s'inquiéter.
Nous sommes tout à fait satisfaits.
Par contre, nous ne sommes pas satisfaits des difficultés d'accès en Tchétchénie.
Merci beaucoup, Monsieur Nielson.
Je voudrais apporter une réponse aussi précise que possible à M. Nogueira Román à propos de cette question extrêmement importante qu'il n'est pas le seul à soulever, à savoir le respect du principe de l'additionnalité dans la gestion et la mise en uvre des Fonds structurels, dont j'ai la responsabilité.
Monsieur Nogueira Román, je suis très précisément attentif aux informations que nous demandons et qui nous parviennent des États membres sur cette question.
Je reconnais, cependant, pour être tout à fait objectif, que depuis l'introduction de ce principe en 1989, des difficultés sont apparues au niveau de la transmission d'informations à la Commission par quelques États membres, autant du point de vue de la méthodologie utilisée que de celui de la régularité et de la périodicité des informations.
Face à ces difficultés, et afin de les résoudre, le Conseil, sur proposition de la Commission, a souhaité simplifier le contrôle et l'exercice de l'additionnalité, à la fois sur le plan de certaines règles méthodologiques et sur celui du calendrier du suivi de l'additionnalité pour la nouvelle programmation qui commence cette année et se poursuit jusqu'en 2006.
C'est ainsi, Monsieur Nogueira Román, que la vérification de l'additionnalité n'est plus effectuée que trois fois pendant la période, au lieu de l'être annuellement.
C'est aussi dans cet esprit qu'une certaine flexibilité est laissée à chaque État membre pour fixer le point de départ des dépenses moyennes entre 1994 et 1999.
À ce stade, la vérification ex ante de l'additionnalité, qui est préalable à l'adoption des documents de programmation pour 2000-2006, me paraît, je vous le dis objectivement, satisfaisante.
Mais cela n'interdit pas la vigilance, cela n'interdit pas de poser des questions et de rappeler, comme je l'ai fait d'ailleurs à l'égard de plusieurs gouvernements, l'attention que je continue de porter à la réalité de cette additionnalité.
La plupart des États membres ont transmis les informations appropriées, notamment celles qui touchent au financement.
Ces dernières indiquent d'une manière générale, non seulement le maintien de leurs propres dépenses publiques structurelles, mais dans la majorité des cas, une augmentation moyenne et sensible de ces dépenses entre 2000 et 2006.