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Edouard Philippe a déclaré qu'il ne souhaitait pas "faire une loi sur les accompagnants scolaires", dans un contexte de polémique sur le port du voile, pointant plutôt "l'enjeu" des "dérives communautaires" et de la "déscolarisation". "Je ne pense pas pour ma part (...) que l'enjeu aujourd'hui ce soit de faire une loi sur les accompagnants scolaires", a souligné le Premier ministre à l'Assemblée nationale, en réponse au député Jean-Louis Masson, qui l'exhortait à "sortir de l'ambiguïté"."Serez-vous prêt oui ou non à interdire le port du voile lors des sorties scolaires", avait lancé l'élu du Var. "L'enjeu, c'est de combattre efficacement, avec le soutien de l'ensemble de nos concitoyens, les dérives communautaires", a poursuivi le chef du gouvernement, qui a profité de l'occasion pour rappeler les lois en vigueur aux députés. "La France est une République qui a progressivement placé la laïcité au coeur de ses valeurs" a t-il déclaré, mentionnant l'article 10 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui prévoit que "nul ne doit être inquiété pour ses opinions même religieuses pourvu que leurs manifestations ne troublent pas l'ordre public établi par la loi". Le patron de Matignon a ensuite détaillé la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation de l'église et de l'Etat, qui prévoit que la République ne reconnait ni ne salarie aucun culte."Cette interdiction ne s'applique pas aux parents d'élèves""La laïcité est donc un double-principe : la liberté des citoyens de croire ou ne pas croire, et la neutralité des pouvoirs publics s'agissant des faits religieux, s'agissant notamment des agents du service public", a t-il dit, avant de poursuivre : "Quant aux usagers du service public, ils ne sont pas soumis à l'exigence de neutralité sauf exception prévue par la loi, il y en a une, note t-il au sujet du port de signes religieux ostensibles dans les établissements scolaires. Cette interdiction ne s'applique pas aux parents d'élèves. On peut porter un voile quand on accompagne une sortie scolaire mais on n'a pas le droit. Voilà, l'état du droit. Je ne crois pas inutile de rappeler ce qu'est le droit et ce qu'est la loi", a t-il lancé. La majorité semble divisée sur la question. Si la loi n'interdit pas le port du voile dans cette situation, le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer avait estimé ce dimanche 13 octobre qu'il n'était "pas souhaitable dans notre société", provoquant une passe d'armes avec l'élu LREM Aurélien Taché. A l'inverse, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a dit ne pas avoir "de difficulté à ce qu'une femme voilée participe à une sortie scolaire".
Interpellé par un député Les Républicains à l'Assemblée nationale ce mardi 15 octobre, le Premier ministre a indiqué qu'il ne souhaitait pas "faire une loi sur les accompagnants scolaires". Cette prise de parole intervient en réponse à la polémique provoquée par la sortie d'un élu RN en fin de semaine dernière, qui s'en était pris à une mère d'élève voilée.
Ils étaient deux, il n'en reste plus qu'un ! Nicolas Coppermann, le président d'Endemol France, a profité de son passage sur La Médiasphère de LCI pour confirmer que Christophe Dechavanne allait tourner le pilote d'un nouveau jeu. En effet, sa société de production désire adapter pour TF1 un jeu italien "Avanti un altro !" rebaptisé pour l'occasion par "Au suivant !" en français. "On a un pilote de jeu qu'on va tourner pour TF1 avec Christophe Dechavanne. C'est un format italien. On avait fait un pilote avec Christophe Dechavanne. On va en refaire un avec lui", annonce le patron d'Endemol. Deux Christophe, une seule place mais ... Côté animation, le choix semblait aussi se tourner vers Christophe Beaugrand, actuellement à la présentation de Secret Story. Mais concernant ce jeu en particulier, Nicolas Coppermann a enlevé tous doutes existants : "L'idée, très clairement, est de le faire avec Christophe Dechavanne". Cependant, le président n'exclut pas pour autant Beaugrand de tous autres projets. "On va aussi tester Christophe Beaugrand à l'animation de jeu", et ajoute, "On pense tous que Christophe Beaugrand a un grand avenir dans le jeu". Tout n'est donc pas perdu pour l'animateur. Un concept de longue dateCommençant en septembre 2011 en Italie, "Avanti un altro" aurait déjà intéressé TF1 il y a quelques années de ça. En effet, d'après le site puremedias, la chaîne avait déjà enregistré un pilote avec Christophe Dechavanne début 2014, mais cela n'avait pas abouti. Un projet qui n'a apparemment pas quitté leurs esprits. Le jeu mettra en avant les connaissances des candidats, permettant ainsi de gagner jusqu'à 250 000 euros dans la version italienne. Côté concept (toujours dans la version italienne) : les candidats se mettent à la file indienne, et tour à tour ils doivent répondre correctement à trois des quatre questions proposées sur des thèmes prédéfinis. Si un candidat y parvient, il pioche au hasard un tube contenant de l'argent ou une pénalité. A lui de décider s'il souhaite continuer et risquer de perdre sa cagnotte ou de s'arrêter et espérer être qualifié pour la finale, à condition qu'il ait accumulé le plus d'argent.
Tf1 souhaite lancer un nouveau jeu ! Alors que le nom de Christophe Beaugrand se faisait entendre, la chaîne semble avoir jeté son dévolu sur Christophe Dechavanne.
Trois départements de l'Est de la France sont maintenus dimanche 7 juillet en vigilance orange aux orages, selon le dernier bulletin de Météo France. Ces trois départements sont le Doubs (25), le Haut-Rhin (68) et le Territoire-de-Belfort(90), où le suivi est maintenu jusqu'à 09h00, a précisé le prévisionniste. La situation "fortement orageuse d'été nécessite une vigilance particulière dans la mesure où il existe un risque fort de phénomène", prévient Météo France. À la fin de la nuit, les orages ont commencé à régresser sensiblement. Deux zones demeurent encore sous les orages, la première de la Bourgogne à la Franche Comté et l'Alsace ; la seconde perdure encore un moment sur le Gard et plus faiblement sur la Lozère. En ce début de matinée, une cellule orageuse marquée progresse encore du Gard vers le Vaucluse et les Alpes de Haute-Provence, mais son activité va sensiblement diminuer. Elle s'accompagne d'une activité électrique forte et de la grêle reste possible par endroits. Toutefois, c'est le niveau de vigilance jaune qui est requis sur ces départements. Au nord, les grosses cellules orageuses qui concernent la Bourgogne et la Franche-Comté progressent vers l'est pour passer sur le Haut-Rhin et le Doubs, mais vont progressivement quitter le pays vers l'Allemagne en début de matinée de dimanche. Ces orages violents s'accompagneront d'une importante activité électrique, parfois avec de la grêle. Les rafales de vent seront d'intensité variable, et pourront encore atteindre localement 70 à 80 km/h. L'intensité des pluies associées reste forte mais ces orages étant mobiles, le risque de cumuls importants est dorénavant limité. Au cours de la nuit dernière, une forte activité électrique, de la grêle, et de fortes intensités de pluie ont été observées. Une rafale de 107 km/h a été mesurée à Avrée (58), et de 94 km/h à Mont-Saint-Vincent (71). Il est tombé 47 mm de pluie à Luzy (58) en une heure. Au sud, les pluies ont été parfois intenses mais de courte durée avec par exemple 9,4 mm en 6 minutes à Cornus (12) et la Cavalerie (12) et 5,9 mm en 6 minutes à Millau (12).
Les orages s'accompagnent d'une forte activité électrique et des chutes de grêle sont possibles localement.
Quatre ans de prison ferme ainsi que 10 ans d'inéligibilité. Telles sont les peines encourues par Patrick Balkany à la suite de son procès pour "fraude fiscale". Outre ces réquisitions, sa semaine judiciaire a été marquée par un échange tendu avec son avocat, Me Éric Dupond-Moretti. Alors que celui-ci s'adressait aux médias, le maire de Levallois-Perret lui avait demandé de ne pas le vieillir, celui-ci n'ayant "que 70 ans", et pas 71. Le célèbre avocat a expliqué à RTS avoir été "fou de rage" à ce moment-là, car cela atténuait selon lui la portée de son propos. Avant de rajouter : "Je le connais suffisamment pour voir que cette réaction-là s'inscrit dans ce qu'il est."Éric Dupond-Moretti en a profité pour tacler les juges, parlant de "leur lâcheté pour obtenir une Légion d'honneur".
Au lendemain des réquisitions à l'encontre de Patrick Balkany pour "fraude fiscale", son avocat Éric Dupond-Moretti réagit sur RTS à une séquence qui a largement fait parler, mais pas que.
-La présidente du Front national Marine Le Pen a dénoncé samedi 16 juillet les "carences gravissimes de l'Etat dans sa mission première, la protection de nos compatriotes", après l'attentat meurtrier de Nice."Dans n'importe quel pays du monde, un ministre au bilan aussi épouvantable que Bernard Cazeneuve, 250 morts en 18 mois, aurait démissionné", a aussi affirmé au sujet du ministre de l'Intérieur Mme Le Pen lors d'une conférence de presse au siège du parti d'extrême droite, à Nanterre."Nous voyons un président de la République, un Premier ministre et un ministre de l'Intérieur passer leur temps à commenter des attentats, à dire qu'il était impossible de les éviter, à sermonner tous ceux qui osent critiquer leur inaction et à continuer à donner des leçons à la terre entière sans jamais se remettre en cause", a-t-elle lancé. Pour Mme Le Pen, l'attentat de Nice est "la conséquence d'une idéologie meurtrière qu'on laisse se développer dans notre pays, l'idéologie du fondamentalisme islamiste", la conséquence "du fatalisme" du gouvernement et du "renoncement à l'autorité de l'Etat", a-t-elle assuré. DISCOURS DE RENONCEMENT"Quand on nous dit qu'il s'agit d'actes imprévisibles" ou attribués "à la seule folie humaine (...), quand un Premier ministre nous dit que nous devons nous habituer aux attaques terroristes, quand un autre responsable nous dit que le problème ne pourra être réglé que sur plusieurs générations, j'entends un discours de renoncement qui ne peut inciter la population qu'au défaitisme, au découragement et à l'angoisse", a-t-elle ajouté."Les gouvernements que la France connaît depuis des décennies n'ont eu de cesse de refuser d'agir, de préférer à la fermeté et à l'autorité la culture de l'excuse, de la compréhension", a insisté Mme Le Pen. "Il est aussi inadmissible d'entendre l'opposition donner des leçons", a-t-elle dit en visant Les Républicains, elle qui est aussi "profondément responsable du chaos que connaît notre pays, parce qu'elle avait désarmé l'Etat en affaiblissant considérablement nos forces de police et de renseignement, parce qu'elle était aussi immigrationniste, parce qu'elle avait mené une politique étrangère suicidaire", a dénoncé la présidente du FN."Une telle crise doit nous amener à dire: Hollande, Valls, Cazeneuve, Sarkozy, et consorts, plus jamais ça, plus jamais eux, plus jamais une telle incapacité, plus jamais un tel renoncement au pouvoir", a-t-elle conclu, plaidant pour "éradiquer l'islamisme radical". LA FAUTE CAPITALE DE NICOLAS SARKOZYMarine Le Pen a ensuite déroulé ses propositions déjà connues pour "éradiquer l'islamisme radical": "raffermir le sentiment national", retour du "service militaire, "garde nationale" qui pourrait "remplacer le dispositif Sentinelle", hausse du budget militaire "rapide à 2% du PIB avec un objectif de 3%", "rétablissement des frontières nationales", etc. "Il y a une trop grande complexité et un trop grand cloisonnement de notre dispositif antiterroriste. Il faut créer une agence française de lutte antiterroriste", en "intégrant mieux" l'administration pénitentiaire, a-t-elle demandé."Il faut recréer un vrai renseignement de proximité et réparer la faute capitale de Nicolas Sarkozy qui supprima les renseignements généraux", a-t-elle ajouté. Mme Le Pen a aussi de nouveau préconisé la déchéance de nationalité pour les binationaux radicalisés, elle s'en est prise à "la double peine supprimée par Nicolas Sarkozy" et a demandé la "suppression" de "la double nationalité extra-européenne" et du droit du sol, la surveillance des mosquées et l'expulsion des "imams radicalisés".
- Service militaire, garde nationale, rétablissement des frontières... Le Front national réclame une mesure de batteries pour lutter contre le terrorisme islamiste.
"L'hôpital public est exsangue et n'est plus capable d'assurer son rôle de service public". Dans une tribune, les personnels hospitaliers réclament l'ouverture de "véritables négociations" sur le budget et les salaires du secteur. Cela fait désormais 10 mois que l'hôpital est en crise. Dans cette tribune, les signataires appellent à une nouvelle journée de grève et de manifestations le 14 février. Parmi eux se trouvent les collectifs Inter-Hôpitaux, Inter-Urgences et le Printemps de la psychiatrie, les syndicats CGT, CFDT, SUD, CFTC, CFE-CGC et Unsa, ou encore des organisations de praticiens hospitaliers (APH) et d'urgentistes (Amuf). "Des pans entiers de l'activité hospitalière (...) s'effondrent et les réponses du gouvernement ne sont absolument pas à la hauteur des enjeux", s'indignent ces organisations qui continuent de réclamer une augmentation du budget hospitalier "au moins égale à l'évolution naturelle des dépenses de santé", des hausses de salaires pour tous les hospitaliers, le "recrutement immédiat de professionnels supplémentaires" et des "réouvertures de lits"."Nous exigeons l'ouverture de véritables négociations sur l'avenir de l'hôpital public et des établissements de santé et de l'action sociale avec le Premier Ministre et le Président de la République, seuls capables de débloquer la situation", poursuivent-elles, avant d'appeler à "une nouvelle journée de grèves et de manifestations le 14 février". Le gouvernement dans l'impasseLe gouvernement n'est pas parvenu à enrayer la mobilisation inédite démarrée mi-mars 2019 dans les services d'urgences et qui s'est étendue depuis à tout l'hôpital. Et ce malgré le "plan d'urgence" dévoilé fin novembre par Édouard Philippe et la ministre de la Santé Agnès Buzyn, qui prévoit notamment une rallonge budgétaire et une reprise de dette étalées sur trois ans, et des primes pour certains personnels. La semaine dernière, quelque 1 100 médecins hospitaliers réunis au sein du collectif Inter-Hôpitaux ont menacé de démissionner de leurs fonctions administratives d'encadrement en l'absence de négociations avec Agnès Buzyn. Une menace maintenue vendredi après une rencontre jugée décevante avec la ministre. Le 14 novembre, plusieurs milliers d'hospitaliers avaient défilé partout en France, lors d'une grève suivie par plus d'un médecin hospitalier sur quatre et plus d'un personnel paramédical sur dix.
Le conflit social s'enlise dans les hôpitaux. Les syndicats et collectifs appellent à une nouvelle journée de mobilisation le 14 février.
Avec plus de 13.000 cas et 600 décès officiellement enregistrés, l'Egypte, qui compte 100 millions d'habitants, a connu jusqu'à présent une propagation modérée de la pandémie de Covid-19. Si le nombre de décès reste stable, atteignant un maximum d'une vingtaine par jour, celui des contaminations augmente sensiblement avec un record de 720 cas pour la seule journée de mardi. Or, les pénuries de matériel médical, le manque de soignants inquiètent les experts. Début mai, les 17 hôpitaux d'isolement réservés aux patients atteints du virus sont arrivés à saturation, a annoncé à la presse locale Ahmed al-Sobki, adjoint à la ministre de la Santé. Depuis lors, l'Egypte frise le "seuil critique au regard de ses capacités", affirme Ayman Sabae, chargé de la santé à l'Initiative égyptienne pour les droits personnels (EIPR), une ONG locale. Avec un docteur pour 1.000 habitants, selon le syndicat national des médecins, le manque de soignants fragilise le système de santé. A cela s'ajoute des carrières peu valorisées, une forte émigration des praticiens, et le degré d'exposition à la maladie: in fine, les soignants égyptiens subissent de plein fouet la crise sanitaire."Comment pourrai-je bâtir ma vie avec 1.800 livres (105 euros) par mois? C'est impossible", confie Mohamed Ibrahim, infirmier de 26 ans au Centre d'oncologie du Caire qui travaille aussi dans le privé pour bénéficier d'un complément de salaire de 4.000 livres (234 euros).- "Capacité d'adaptation" -Dès le mois de mars, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a prévenu que 13% des contaminations en Egypte touchaient le personnel soignant."On est terrifiés (...). Quand nous serons tous infectés, qui nous aidera?", s'interroge encore à ce jour M. Ibrahim, dont 17 collègues du Centre d'oncologie ont été contaminés. Les doléances des soignants concernent aussi la difficulté à se faire dépister pour le Covid-19, selon Mona Mina, membre du comité des plaintes au sein du syndicat des médecins. Selon elle, ces derniers se voient refuser les tests PCR au profit de tests dits rapides, moins onéreux mais moins fiables. Autre motif d'inquiétude, la pénurie de masques chirurgicaux, distribués au compte-goutte jusqu'en avril, n'est partiellement compensée "que par des dons" d'ONG, d'après Mona Mina. Pour soigner son image, Le Caire n'a pourtant pas hésité à acheminer des tonnes d'équipement de protection médicale à l'international, un choix "incompréhensible", juge-t-elle. Dans un pays où seul 1,2% du PIB (soit 4,3 milliards d'euros) a été alloué à la santé en 2019-2020, loin des 3% prévus par la Constitution, Ayman Sabae évoque aussi un problème de répartitions des financements. "Le gouvernement aime les choses qui se voient" et investit dans les infrastructures au détriment du corps médical, avance-t-il. Malgré ces failles, M. Sabae souligne que le système sanitaire égyptien fait preuve d'une grande "capacité d'adaptation". Ainsi, l'Etat prépare depuis quelques semaines 35 hôpitaux, spécialisés dans les fièvres et maladies respiratoires, pour soigner les malades du Covid-19. Des dizaines de centres de dépistage ont été ouverts et plus d'un million de tests, dont 105.000 PCR, avaient été réalisés à début mai, d'après Mohamed Awad Tageddine, conseiller santé auprès du président Abdel Fattah al-Sissi. Doté d'environ 7.000 ventilateurs avant la crise, Le Caire a commandé de nouveaux appareils et commencé à en assembler, selon la même source.- "Approche" -Par ailleurs, l'armée égyptienne, qui s'est lancée dans la production de masques, pourra "construire des hôpitaux de fortune" en dernier recours, selon l'EIPR. Dès le 25 mars, l'Egypte a fermé ses aéroports, les lieux de sociabilité et décrété un couvre-feu. Depuis, les chiffres officiels, comme ceux d'autres pays africains, ont montré un taux de contamination relativement faible au Covid-19. La jeunesse de la population --60% des Egyptiens ont moins de 30 ans-- et une possible immunité due à certains vaccins obligatoires ont été évoquées pour expliquer ce phénomène. Dès fin avril, l'Etat égyptien a décidé d'assouplir les restrictions et envisage une réouverture progressive pour relancer l'économie. Au début du mois, le syndicat des médecins avait appelé le gouvernement à imposer un confinement total jusqu'à la fin du ramadan. L'idée a finalement été évacuée par le Premier ministre."Il faut vraiment que les responsables changent d'approche car nous ne sommes toujours pas arrivés au sommet de la courbe", s'inquiète pour sa part M. Sabae.
Trois mois après le premier cas de nouveau coronavirus détecté en Egypte, le système sanitaire du pays le plus peuplé du monde arabe approche dangereusement du "seuil critique", mais est parvenu jusqu'à ce jour à faire preuve d'adaptabilité.
C'est la réponse législative de la France au séparatisme, notamment celui alimenté par l'islam radical. Annoncé en février et mis en suspens par la pandémie, le projet de loi contre les séparatismes commence à prendre forme. Il doit notamment mettre fin à la présence des imams étrangers en France et instaurer un contrôle du financement des mosquées. Mais la loi va également porter la lutte sur le terrain associatif, avec la fin du financement des organisations "ennemies de la République", a annoncé Marlène Schiappa vendredi 4 septembre. "La République, elle est une et indivisible, a estimé sur franceinfo la ministre déléguée à la Citoyenneté auprès du ministre de l'Intérieur. Et donc tous les gens qui ne veulent pas respecter les lois de la République, qui veulent que les règles de leur groupe à part prennent le pas sur les lois de la République, nous devons les combattre. Surtout quand il y a derrière une idéologie violente qui vise à renverser la République ou à l'attaquer de manière violente."Le projet de loi comportera des outils juridiques pour répondre à des situations qui se situent actuellement dans des "zones grises". La question de la laïcité au sein des associations sera abordée, par l'intermédiaire d'une charte et d'un contrat d'engagement. "L'idée directrice est simple, c'est 'pas un euro d'argent public aux associations qui sont des ennemies de la République', a expliqué la ministre. Le ministre de l'Intérieur pourra désormais s'opposer au financement d'associations s'il est démontré que celles-ci ne respectent pas les valeurs de la République."
La nouvelle loi doit permettre de répondre à des situations qui sont actuellement dans des "zones grises", selon la ministre.
Celle qui fut surnommée "La Doña" (la dame) a posé pour Diego Rivera (1886-1957) en 1949. Sur la toile, elle apparaît vêtue d'une robe blanche dont les effets de transparence dissimulent à peine sa nudité. Mais l'oeuvre n'a jamais plu à l'actrice (1914-2002), laissant voir "trop de peau", disait-elle. "Il m'a peinte comme il voulait, nue. Il était amoureux...", avait déclaré la star dans un entretien, alors âgée de 80 ans. Le quatrième et dernier époux de la diva, le Français Alex Berger, n'appréciait pas davantage l'oeuvre : "tu as une jambe de bois, on dirait que tu es assise sur des toilettes, tu es horrible!"L'actrice avait fini par demander à un maçon qui travaillait chez elle de passer un coup de peinture pour dissimuler un peu son corps. Elle avait ensuite offert le portrait à un chanteur mexicain de variétés, Juan Gabriel, décédé en 2016 à 66 ans. Peu avant de mourir, ce dernier l'avait remis à un ami, César Duarte, ex-gouverneur de l'Etat de Chihuahua (2010-2016), emprisonné aux Etats-Unis depuis juillet pour un détournement de fonds de 52 millions de dollars. - "Ca fait mal" -"La dernière information que nous avons (....) c'est que l'ex-gouverneur avait le tableau", indique à l'AFP Guillermo Pous, exécuteur testamentaire du chanteur qui l'avait remis à son ami car il craignait que sa maison, où il n'habitait plus, soit cambriolée. "On lui a demandé de s'en occuper le temps que (Juan Gabriel) décide où il voulait s'installer", dit-il à propos de l'oeuvre qu'il estime à sept millions de dollars. Mais le contact avec l'ancien gouverneur a été perdu lorsque ce dernier a quitté le Mexique. L'exécuteur testamentaire est en train d'évaluer s'il doit déposer plainte, sans savoir si l'oeuvre est toujours au Mexique. La toile étant considérée dans ce pays comme "Monument artistique", ses propriétaires doivent normalement notifier toute transaction et obtenir un permis pour la faire sortir du pays. La fougueuse Maria Felix - dont l'écrivain français Jean Cocteau dit un jour "elle est si belle que ça fait mal" - était fascinée par la création de mythes autour d'elle. "Elle savait que ses histoires suscitaient un grand intérêt, cela l'a démontré", estime le Cubain Gonzalo Rodriguez, président de la Fondation Maria Felix. "Une œuvre d'une figure mythique comme Rivera, qui a également été liée à l'histoire d'un compositeur comme Juan Gabriel, le tout lié à Maria Félix, en fait une pièce d'une valeur culturelle incalculable", souligne-t-il.
Diego Rivera y a peint toute sa passion pour sa compatriote Maria Felix : un portrait de l'actrice mexicaine est porté disparu au Mexique depuis quatre ans, après la mort de son dernier propriétaire, le chanteur Juan Gabriel.
Aux quatre premiers départements - l'Ariège (09), l'Aude (11), les Pyrénées-Orientales (66) et le Tarn (81) - déjà concernés par l'alerte depuis plusieurs heures s'ajoutent cinq nouveaux départements : il s'agit de la Haute-Garonne (31), des Hautes-Pyrénées (65), des Pyrénées-Atlantiques (64) et plus au nord de la Charente-Maritime (17) et des Deux-Sèvres (79). Sur ces deux derniers départements, l'épisode neigeux "va persister de manière assez intense jusqu'en soirée puis après 20h", précise l'institut de météorologie même si "les chutes de neige s'estomperont progressivement". "On attend une couche de neige de 5 à 10cm". Sur les autres départements, "on attend 2 à 5cm vers 100/300 m et localement jusqu'à 5 à 10cm, 10 à 20cm à partir de 400/500m et 20 à 25 cm au dessus de 500m", prévient Météo France. Des chutes neige affecteront également dans une moindre mesure les départements du Lot et de l'Aveyron en vigilance jaune neige. La vigilance doit s'achever mardi à 11h00. Treize départements d'Île-de-France et de Normandie avaient été placés en vigilance orange neige et verglas, avec une fin de l'alerte lundi à 11h00.
Météo France a placé neuf départements en vigilance orange neige et verglas ce lundi 19 mars dans son bulletin de 16h.
Mehmet Ozturk reçoit environ un PV tous les quinze jours. Sauf qu'il n'a plus de voiture depuis plus de deux ans : après une décision judiciaire, elle a été attribuée à un service de police. Une situation qui commence à lui causer des problèmes, rapporte Le Dauphiné Libéré mardi 3 juillet. Le père de famille de 33 ans reçoit en moyenne "un PV tous les quinze jours. Il y a même des PV de stationnement", confie au Dauphiné Libéré son avocate. Mais Mehmet Ozturk n'est plus le propriétaire de l'Audi blanche qui lui vaut tous ces problèmes : en effet, elle lui a été confisquée par décision judiciaire en septembre 2014, après sa mise en examen dans une affaire financière dont l'instruction est toujours en cours. Six mois après la saisie, le véhicule, acheté 42.500 euros, avait été confiée aux domaines, qui gèrent les ventes aux enchères par l'État, avant d'être affectée au Service régional de police judiciaire de Montpellier, en octobre 2015."Il faut que la situation se règle", déplore cet employé d'une société de transport, dans les colonnes de Dauphiné Libéré. S'il perd son permis, "il risque de perdre son emploi", confirme son avocate. Sans compter que "toutes les amendes ont été majorées. Ça représente 5.310 euros environ."
Les amendes ayant été majorées, elles représentent environ 5.300 euros.
Ali al-Nimr, Dawood al-Marhoon et Abdallah al-Zaher, des activistes de la communauté chiite minoritaire, avaient été arrêtés en 2012, alors qu'ils étaient encore mineurs, pour avoir pris part à des manifestations antigouvernementales. Le parquet a ordonné cette semaine que soit de nouveau étudié les peines capitales dans ces trois affaires, a annoncé la Commission des droits humains, un organisme gouvernemental, dans un communiqué. En avril, cette commission avaient annoncé, citant un décret royal, la suppression de la peine de mort pour des crimes commis par des mineurs, quelques jours après l'annonce de l'abolition de la flagellation. L'annonce de jeudi "marque un progrès important dans la mise en oeuvre d'une importante réforme du système juridique et dans l'avancée des droits humains en Arabie saoudite", a déclaré dans un communiqué Awwad Al-Awad, le chef de la Commission. Les familles des trois condamnés n'ont pas été officiellement mises au courant, mais ont appris la nouvelle par les médias, ont affirmé des militants."L'annonce de réexaminer les peines de mort contre trois jeunes hommes (...) marque un pas attendu de longue date vers la justice", a affirmé Philip Luther, responsable pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Amnesty International."Nous appelons les autorités saoudiennes à s'assurer qu'en cas de nouveau procès, celui-ci ait lieu de manière juste et transparente (...) Les autorités doivent également s'assurer que les "aveux" obtenus sous la torture ne soient pas utilisés", a-t-il ajouté. L'ONG Reprieve s'est également félicité de l'annonce. "Si les autorités saoudiennes tiennent parole, et si toutes les peines de morts prononcées contre des condamnés pour des crimes commis lorsqu'ils étaient mineurs sont revues, alors c'est un changement positif énorme", a salué Maya Foa, directrice de Reprieve. "Ali, Dawood et Abdallah ont été emprisonnés enfants, et ont passé près d'une décennie de leur jeunesse à craindre une exécution", a-t-elle déploré. Reprieve a ajouté que quatre personnes condamnées pour des crimes commis alors qu'elles étaient mineures risquent en ce moment l'exécution en Arabie saoudite, et des procureurs demandent la peine de mort pour neufs autres jeunes. Le royaume ultraconservateur est accusé de violations des droits humains par des ONG internationales, notamment depuis le meurtre en octobre 2018 du journaliste Jamal Khashoggi, qui a provoqué un tollé international. Le pays enregistre l'un des plus hauts taux d'exécution au monde. Les militants restent cependant sceptiques sur le fait que ces réformes pourraient aboutir à la libération de prisonniers politiques ou mettre fin aux exécutions.
Les autorités saoudiennes réexaminent la peine de mort prononcée contre trois jeunes hommes pour des crimes commis lorsqu'ils étaient mineurs, a indiqué un communiqué officiel jeudi, au moment où le royaume cherche à redorer sa réputation en matière de droits humains.
Évincée du gouvernement de Manuel Valls en février 2016, Fleur Pellerin avait décidé quelques mois plus tard de démissionner de la fonction publique pour se lancer dans le privé. L'ancienne ministre de la Culture est désormais à la tête de Korelya Consulting, un fonds de capital risque qu'elle a créé et dont l'objectif est d'investir dans le secteur des nouvelles technologies. Une activité épinglée par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Dans un rapport publié ce mercredi 19 décembre au Journal officiel, la HATVP estime que Mme Pellerin a "méconnu (ses) réserves en prenant pour client une entreprise privée avec laquelle elle avait conclu un contrat ou formulé un avis sur un contrat" dans le cadre de ses fonctions gouvernementales. Des relations avec Naver Corp depuis octobre 2015Dans le cadre de ses activités, elle gère depuis septembre 2016 un fonds "intégralement doté par la société Naver Corp", un poids lourd du web sud-coréen. Or la HATVP s'est aperçu que Fleur Pellerin avait déjà tissé des liens avec ce groupe à l'époque où elle était au gouvernement. En octobre 2015, elle avait "évoqué" avec Naver Corp "à l'occasion d'une visite en Corée du Sud (...) un projet de partenariat en vue de la diffusion" par le groupe asiatique "des événements de l'année France-Corée (2015-2016, ndlr)", relate le rapport. Un mois plus tard, elle signe "pour le gouvernement français" une "lettre d'intention" avec Naver Corp pour l'hébergement de contenus vidéos en lien avec l'année de la France en Corée. Et "sur la base de cette lettre", souligne la HATVP, "une convention de partenariat sur le service vidéo" est établie le 17 mars 2016 entre l'institut francais de Corée du sud et Naver corp. Selon des médias, sa société Korelya Consulting a levé ensuite un total de 200 millions d'euros en 2016-2017 auprès du groupe sud-coréen, qui gère le premier moteur de recherche local. La défense de Fleur PellerinC'est en vertu de la loi sur la transparence de la vie publique du 11 octobre 2013 que la HATVP s'est penchée sur les activités professionnelles de Fleur Pellerin. Cette autorité indépendante est chargée de contrôler pendant trois ans les reconversions dans le privé d'anciens responsables publics, parfois qualifiées de "pantouflage". C'est la première fois qu'elle signale à la justice une possible situation de prise illégale d'intérêts dans le cadre de ces contrôles.À ce titre, l'ex-ministre avait saisi la HATVP le 9 juin 2016 pour qu'elle se prononce sur d'éventuelles difficultés déontologiques soulevées par son projet de création de Korelya Consulting, destinée à accompagner des investissements dans les start-up digitales. Le 21 juillet 2016, la HATVP a bien émis un "avis de compatibilité" mais "sous réserve d'un certain nombre de précautions visant à prévenir l'infraction de prise illégale d'intérêts". Concrètement, la société de Mme Pellerin ne peut pas "jusqu'au 11 février 2019" fournir des prestations à des entreprises qui "ont bénéficié" d'aides financières ou de décisions de la part du ministère de la Culture et de la communication ou "conclu des contrats" avec ses services. Et ce, sur la période où Fleur Pellerin dirigeait ce ministère, soit entre le 26 août 2014 et le 11 février 2016. Invitée à s'expliquer, l'ex-ministre, entrée au gouvernement au 2012, a répondu en mai 2018 que la lettre d'intention évoquée par la HATVP "ne présente en aucune façon le caractère d'un contrat", au sens de la réserve émise par la haute autorité. "Ce document ne présentait aucun caractère contraignant pour les signataires", a souligné Fleur Pellerin dans son courrier. L'entrepreneure de 45 ans a fait valoir également que la convention de partenariat était "le fruit exclusif des discussions engagées entre Naver Corp et les services culturels de l'ambassade, bien avant (sa) visite en Corée du Sud et celle du président de la République". Et de telles discussions "se seraient poursuivies quand bien même aucune lettre d'intention n'aurait été signée". Des explications qui n'ont pas permis de lever les doutes de la HATVP. La Haute autorité a transmis le dossier au procureur de la République de Paris, qui doit décider d'ouvrir ou non une enquête judiciaire.
La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) estime que l'ancienne ministre, reconvertie dans le privé, a "méconnu (ses) réserves" en nouant des contrats avec un géant du web sud-coréen qui fut l'un de ses interlocuteurs au gouvernement. Elle s'en défend.
Disposées en forme de croix, ces bougies visent à rendre hommage aux personnes mortes des suites du Covid-19. Ainsi chacune d'elle représente l'un des quelque 8.000 morts recencé dans le pays depuis mars."Je voulais que les chiffres de l'institut Robert Koch (l'institut de veille épidémiologique allemand qui publie chaque jour des données sur les victimes, ndlr) deviennent visibles", raconte cette fervente catholique, habitante de la petite ville allemande de Zella-Mehlis, dans la région de Thuringe. Des "chiffres sur une feuille de papier, une statistique, cela n'atteint pas le coeur comme cette installation qui grandit de jour en jour", ajoute-t-elle. Lancé début mars, le projet prévoyait initialement d'installer une bougie blanche pour chaque personne infectée, en plus des bougies rouges posées en hommage aux morts. Mais rapidement, face à l'explosion du nombre de cas, l'Allemagne comptant plus de 176.000 personnes infectées depuis le début de la pandémie, elle a "abandonné" ce plan. Pour Gertrud Schop, ces bougies doivent alimenter le souvenir des disparus, alors que la pandémie marque le pas, et que la vie quotidienne reprend son cours en Allemagne. Le pays, moins touché en terme de décès par rapport à ses voisins européens, a desserré début mai ses mesures de confinement. Mais, si la pandémie ralentit, pas question pour Gertrud Schop d'arrêter d'ajouter quotidiennement des bougies à son installation. Déterminée, la sexagénaire poursuivra son oeuvre jusqu'à ce qu'un vaccin soit trouvé et permette de sauver des vies, dit-elle.
Chaque soir, c'est le même rituel: Gertrud Schop, une Allemande de 60 ans, allume plusieurs milliers de bougies pour les victimes de la pandémie de coronavirus, une initiative qu'elle veut poursuivre jusqu'à ce "qu'un vaccin soit trouvé".
FIN DU PIC DE POLLUTIONAirparif, l'organisme de surveillance de la qualité de l'air, estime que le pic de pollution aux particules fines observé depuis jeudi ne devrait pas se poursuivre. Le seuil de 50 microgrammes de particules par mètre cube d'air ne devrait pas être dépassé dimanche. "L'évolution des conditions météorologiques nous permet de prévoir une amélioration de la qualité de l'air pour aujourd'hui (samedi) et demain (dimanche)", a déclaré Gregory Abbou, prévisionniste pour Airparif. Vendredi, le "seuil d'information" du public n'avait pas été atteint, les concentrations de particules fines atteignant seulement 39 microgrammes par mètre cube d'air en Île-de-France alors que les prévisionnistes avaient prévu un dépassement, de l'ordre de 50 à 70 microgrammes par mètre cube.À noter que la gratuité des transports, mise en place en cas de circulation alternée, coûte 4 millions d'euros par jour à la région Île-de-France. Un dispositif que la présidente du Conseil régional, Valérie Pécresse, souhaiterait faire évoluer. "Une évaluation est faite actuellement pour savoir si c'est réellement incitatif" a indiqué pour sa part l'adjoint à la maire de Paris Christophe Najdovski. Pour l'heure, seuls 10% des 4.500 bus circulant en Île-de-France sont des bus propres.
Plaques paires et impaires pourront indifféremment rouler dans la capitale et en banlieue dimanche 18 décembre. La circulation alternée n'est pas reconduite pour un troisième jour consécutif, du fait d'une résorption de la pollution aux particules fines et au dioxyde d'azote. Alors que la restriction de circulation avait été appliquée ces vendredi 16 et samedi 17 décembre à Paris et dans 22 communes de la petite couronne, l'adjoint à la maire de Paris chargé des transports et de l'espace public, Christophe Najdovski, a annoncé que la mesure ne serait pas de mise ce dimanche.
Celui-ci avait déjà été victime d'un arrêt cardiaque, il y a dix jours, alors qu'il était en tournage à Cannes pour l'émission "Les p'tits plats de Babette" diffusée sur France O. Dans les colonnes de Nice-Matin, Babette de Rozières avait alors commenté : « On était tous contents de venir à Cannes, On a tourné au marché de Forville dimanche matin, on a fait plein de selfies avec les Cannois et en rentrant à l'hôtel, il s'est effondré dans le hall ». Né à Reims en 1964, Emmanuel Maubert était diplômé de l'Ecole supérieure de journalisme de Paris en 1985. RMC, France Info, Canal+, RTL... Il a enchaîné les postes à la radio et à la télévision pour des émissions comme « Nulle part ailleurs » ou le «Grand Journal ». De 2009 à 2014, il a été chroniqueur dans l'émission « C à vous » présentée par Alessandra Sublet sur France 5. Il a aussi collaboré ponctuellement à « Touche pas à mon poste » sur D8. Depuis 2010 il co-animait "Les p'tits plats de Babette" sur France O. En 2014 il avait retrouvé Alessandra Sublet sur Europe 1 pour l'émission "Petit dimanche entre amis"."J'ai perdu un ami qui m'accompagnait depuis 20 ans. De Canal+ au 1er jour de 3eme Oeil, de C à Vous aux petits plats, tu seras toujours là", a ajouté sur Twitter Pierre-Antoine Capton. Quelques instants après l'annonce du décès les réactions étaient nombreuses sur le réseau social. "Profonde tristesse d'apprendre le décès d'Emmanuel Maubert, un homme si bon, drôle et généreux. Pensées pour ses proches et sa famille", a réagi Bertrand Chameroy, ancien chroniqueur de Cyril Hanouna. Anne-Sophie Lapix, présentatrice de « C à vous », a également partagé son émotion sur la toile. "Emmanuel Maubert nous a quittés... Je pense à lui avec émotion et tristesse.""Emmanuel, je t'aimerai toujours, tu étais drôle brillant généreux & intelligent. Je suis si triste" s'est exprimé l'animateur de TF1 Christophe Beaugrand. "Pensées pour Emmanuel Maubert et ses proches. @GrdJournal a débuté avec lui", s'est confié Michel Denisot. "Une pensée pour la famille Et les amis d'Emmanuel Maubert . Sa disparition me touche beaucoup" a ajouté Laurence Boccolini. "Emmanuel Maubert s'est éteint. Toute la rédaction se joint à la tristesse de sa famille. Nous lui rendrons hommage demain", a promis l'équipe de « C à vous ». De nombreux anonymes ont également tenu à rendre un hommage au journaliste décédé.
Le journaliste et animateur Emmanuel Maubert est décédé à 51 ans ce mardi après-midi, après un nouvel accident cardiaque. L'annonce a été faite mardi soir par Pierre-Antoine Capton, fondateur de la société de production Troisième Oeil, en accord avec la famille du journaliste disparu.
Intitulée "Chang le Petit Chinois", elle décrit le quotidien d'un petit enfant asiatique, comme le relate Le Figaro."Chang est assis, Il mange du riz, Ses yeux sont petits, RiquiquisChang me sourit, Quand il me dit : "Veux-tu goûter à mes litchis?"T'es dans ton bateau qui tangue, T'as mal dans tes tongs, Tu vois des orangs outangs, Ta tête fait ping-pong, Ping! »Ce mardi 26 décembre, un parent d'élève a décidé de poster le texte sur les réseaux sociaux (Twitter et Facebook). Face aux réactions scandalisées de parents asiatiques, il a voulu pointer du doigt "les clichés et stigmatisations racistes". Très vite, le coup de gueule est relayé : 2 000 retweets ainsi que 500 partages sur Facebook. Jusqu'à atteindre le président de SOS Racisme, Dominique Sopo : "Une effarante comptine apprise à l'école. Remplie de clichés, avec tout ce que cela suppose de grossier, elle réduit les Chinois à quelques traits sommaires...", dit-il. Sur Twitter, des internautes révèlent que leurs enfants ont dû aussi chanter cette comptine en fin d'année. Les Ateliers du Préau (considérés comme l'éditeur de la comptine) se sont rapidement défendus, expliquant n'être "éditeurs de rien". Rejetant aussi la faute sur l'intervenante. "Notre intervenante a apposé notre nom, mais elle n'était pas censée le faire. Nous ne sommes pas signataires de ce texte qui a été donné dans deux classes dans une école à Aubervilliers. Il véhicule beaucoup de stéréotypes. C'est une grosse erreur", rapporte Le Figaro.
Tollé dans une école maternelle d'Aubervilliers. Des enfants ont eu entre leurs mains une comptine qui a immédiatement provoqué l'émoi sur les réseaux sociaux.
La France n'a "jamais été en rupture" de masques, a assuré Emmanuel Macron, dans une vidéo diffusée lundi 18 mai sur BFTMV."Beaucoup de choses ont été dites sur ce sujet (...), les choses ont été dites, les choses ont été gérées, a expliqué le président. Il y a eu une doctrine restrictive pour ne jamais être en rupture, que le gouvernement a prise, et qui, je pense, a été la bonne."L'exécutif a été largement critiqué sur la question des protections sanitaires, qu'il s'agissent des masques pour les soignants, pour les travailleurs ou pour le grand public. La gestion du stock d'État de masques, créé en 2009, dans le contexte de l'épidémie de H1N1, puis laissé à l'abandon, a également été pointée du doigt. "Il y a eu ensuite un approvisionnement renforcé et une production renforcée, et nous n'avons jamais été en rupture, a souligné Emmanuel Macron. Ce qui est vrai, c'est qu'il y a eu des manques, il y a eu des tensions. C'est ça qu'il faudra regarder pour le corriger, et pour prévenir.""On voit bien que ça nous amène à changer de logique en profondeur sur certain de ces sujets qui paraissaient totalement innocents", a encore estimé le chef de l'État. "Mais ayons l'honnêteté de dire que, au début du mois de mars, encore plus en janvier ou en février, personne ne parlait des masques, parce que nous n'aurions jamais pensé être obligés de restreindre la distribution de ceux-ci", a conclu le président. Des déclarations qui ont provoqué la colère de l'opposition. "Comment le président peut-il oser dire cela alors que son gouvernement a MENTI sur l'utilité même des masques justement pour cacher la pénurie, a écrit sur Facebook la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen. Ces propos sont une provocation insupportable compte tenu de la situation !"Pour Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Emmanuel Macron "réécrit l'histoire", tandis que le LR Éric Ciotti s'est contenté d'un "Il a osé", sur Twitter. Quant à Danièle Obono (LFI), elle a dénoncé le "mépris, déni, arrogance" du président, qu'elle a qualifié de "terrifiant".
il reconnaît toutefois des "manques" et des "tensions".
Après l'explosion du 4 août dans le port de Beyrouth, les deux capitales occidentales se rejoignent sur la nécessité de former un gouvernement radicalement différent des précédents, capable d'enclencher, enfin, des réformes structurelles pour extirper le Liban du marasme économique. Mais sur le mouvement chiite pro-iranien Hezbollah, classé "terroriste" par Washington et militairement engagé dans le conflit syrien, les points de vue divergent."L'approche de la France tend à être plus réaliste. Elle voit le Liban tel qu'il est", avance le politologue Karim Bitar. Paris "reconnaît l'équilibre des forces, elle reconnaît le Hezbollah comme acteur politique majeur, qui dispose d'une large base au sein de la communauté chiite", ajoute-t-il. A l'inverse, pour Washington, "l'influence du Hezbollah est excessive", et "elle doit être contenue le plus rapidement possible", poursuit l'expert. Après plusieurs mois de déclarations fracassantes contre le mouvement chiite, Washington suit de près l'engagement au Liban du président Emmanuel Macron, qui a tenu à établir une distinction entre l'aile "terroriste" du Hezbollah -sa branche armée-- et ses activités politiques.- "Dans la pureté" -Le président français s'est rendu à deux reprises à Beyrouth en moins d'un mois. Son intervention a contraint les politiciens libanais, conspués par la rue et habitués aux marchandages interminables, à s'engager pour former un gouvernement sous deux semaines."Si je voulais être dans la pureté, je condamnerai le Hezbollah (...), je vous dirais +il faut les condamner+" et "vous resteriez avec votre problème. (...) Je n'aurai eu aucune action utile", a plaidé Emmanuel Macron le 1er septembre devant la presse. En échange, le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah s'est montré plutôt ouvert aux démarches de M. Macron, alors qu'il ne cesse ne dénoncer les "ingérences étrangères" des Etats-Unis. Le chef de son bloc parlementaire Mohamed Raad faisait à chaque fois partie des responsables politiques rencontrés par M. Macron. Ces contacts, le président français les a justifiés en expliquant que le Hezbollah était aussi "élu par le peuple", et membre de la majorité parlementaire. La France est la seule puissance occidentale à avoir de tels rapports directs avec le mouvement chiite, et M. Macron tient à préserver un canal de communication avec lui afin d'apparaître comme un "médiateur honnête", affirme M. Bitar. Pour faciliter ce dialogue est souvent cité le rôle de l'ambassadeur français au Liban Bruno Foucher, autrefois en poste à Téhéran. Mais "le contact direct entre Paris et Hezbollah a toujours existé", souligne un diplomate arabe en poste à Beyrouth.- "Petites divergences" -Bien qu'en désaccord, l'administration de Donald Trump, désormais focalisée sur la présidentielle de novembre, laisse une marge de manoeuvre à la France, ajoute cette source. In fine, les Américains seraient prêts "à tolérer" la présence du Hezbollah au gouvernement "en cas d'accord et de réformes", juge-t-elle. De passage à Beyrouth ce mois, le secrétaire d'Etat adjoint chargé du Proche-Orient David Schenker a résumé l'exercice d'équilibriste dans un entretien au quotidien Annahar: Washington travaille "étroitement" avec Paris mais a de "petites divergences". La première, a-t-il expliqué, c'est la concrétisation des réformes comme "condition préalable" à toute aide financière internationale. La seconde, c'est l'étiquette "terroriste" du Hezbollah, qui n'a jamais abandonné son arsenal militaire au sortir de la guerre civile (1975-1990). Marquant un certain mécontentement américain, M. Schenker n'a pas rencontré de responsables politiques, s'entretenant avec le chef de l'armée, des députés démissionnaires et des militants antipouvoir. Il a aussi tenu une rencontre avec des personnalités chiites hostiles au Hezbollah. Selon un participant, il a estimé qu'on ne pouvait "pas faire confiance" au Hezbollah pour promouvoir des réformes. Quant à la question des armes, elle est de longue date un sujet controversé. Au Liban même, certaines voix s'élèvent pour réclamer une politique de "distanciation", en allusion à l'alliance du mouvement chiite avec l'Iran et son implication dans les conflits régionaux. Mais les différents partis restent conscients de la suprématie conférée à l'organisation par ses armes, et de son poids dans tous les rouages de l'Etat. Le leader druze Walid Joumblatt, pourtant hostile, l'a lui-même reconnu en commentant des déclarations du chef de la diplomatie américaine, qui jugeait que les armes du Hezbollah étaient "le défi actuel"."Que (Mike) Pompeo oublie les missiles pour l'instant. C'est une question qui sera résolue, politiquement, en son temps".
Au Liban, Paris et Washington ont l'objectif commun de sortir le pays de la crise mais des positions opposées sur le Hezbollah. Si les Etats-Unis veulent combattre l'influence du mouvement pro-iranien, la France, au nom du pragmatisme, le considère comme un acteur incontournable.
Alors qu'elle s'apprêtait à décoller pour Istanbul pour "commémorer le génocide arménien", dans un message posté sur son compte Twitter, la députée LREM Mireille Clapot a comparé sa situation à celle d'une migrante. Une phrase qui a immédiatement fait réagir sur les réseaux sociaux. "On ne doit pas avoir le même champ lexical"Contactée par nos confrères de franceinfo, la députée a assumé l'emploi du mot "migrant" expliquant que "toute personne qui effectue une migration, qu'elle soit culturelle, économique ou politique", est "migrante", avant d'ajouter "si certaines personnes utilisent le mot 'migrant' comme repoussoir, elles se trompent de sens étymologique."Les Nations unies définissent les migrants comme les personnes qui "choisissent de quitter leur pays non pas en raison d'une menace directe de persécution ou de mort, mais surtout afin d'améliorer leur vie en trouvant du travail, et dans certains cas, pour des motifs d'éducation, de regroupement familial ou pour d'autres raisons", rappelle franceinfo. Mireille Clapot a ajouté : "J'ai écrit ça après une semaine passée à l'Assemblée pour l'examen de la loi asile et immigration, je bougeais, j'étais à l'aéroport. Ce mot est lié à la mobilité, et si certains l'ont mal compris, on ne doit pas avoir le même champ lexical."
En voyage à Istanbul en Turquie pour rencontrer des associations, Mireille Clapot, une députée LREM, s'est comparée à une migrante. Des propos qui n'ont pas manqué de faire réagir.
Et Aigle Azur refuse de "garantir un dédommagement". La compagnie aérienne française a annoncé jeudi soir l'annulation de tous ses vols. "La situation financière de la société et les difficultés opérationnelles en résultant ne permettent pas d'assurer les vols au-delà du (vendredi) 6 septembre au soir", a indiqué l'entreprise spécialiste des vols vers l'Algérie ( 50% à 60% de son activité) dans une communication à ses clients. "Si vous effectuez un vol retour après le 6 septembre 2019, et ce quel que soit l'aéroport de départ, ce vol est annulé. Vous serez contraint d'acquérir un autre billet retour", a ajouté Aigle Azur, qui a néanmoins effectué 44 vols vendredi, principalement vers ou à partir de l'Algérie. Recours judiciaire ou assurance de la carte bancaire En redressement judiciaire et à la recherche d'un repreneur, Aigle Azur se trouve dans une situation financière qui "ne permet pas de garantir un dédommagement" à ses clients dont le vol serait annulé, met-elle en garde. Ceux-ci sont donc invités à se rapprocher des mandataires judiciaires pour déclarer leur créance via le site internet de la compagnie. Les passagers concernés "peuvent également se rapprocher de leur assurance dans le cadre des paiements par carte bancaire, pour obtenir le remboursement ou le dédommagement de leur billet", indique l'entreprise. Enfin, "pour les billets acquis auprès d'agences de voyage, il appartient aux passagers de se rapprocher de leur agence de voyage pour étudier les conditions de remboursement ou de remplacement ou de dédommagement, du billet annulé". "Consciente des désagréments considérables de ces mesures", Aigle Azur "présente à l'ensemble de ses clients ses plus sincères excuses".
PRATIQUE. La compagnie aérienne en cessation d'activité, dans l'attente d'un repreneur, a annulé tous ses vols depuis vendredi soir. Des milliers de passagers sont bloqués, notamment à l'aéroport d'Alger.
Des cas de coronavirus ont entraîné la fermeture de 32 établissements scolaires (sur plus de 60.000) et 524 classes, a annoncé jeudi 10 septembre sur BFMTV le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal."Cela correspond à 0,05% des établissements, a précisé le porte-parole. C'est, certes, une augmentation par rapport aux jours précédents, mais cela reste toute de même limité par rapport au nombre de classes en France." Lundi, le ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, avait évoqué la fermeture de 28 établissements et 262 classes. Les salariés du privé contraints de garder leurs enfants en raison de la fermeture de leur crèche, école ou collège et qui seront dans l'impossibilité de télétravailler seront placés en activité partielle, a annoncé mercredi soir le gouvernement, qui disait depuis plusieurs jours travailler à un dispositif pour permettre aux parents de continuer à travailler malgré les fermetures d'écoles.
Les fermetures s'accélèrent, mais reste encore marginales, par rapport au nombre de classes en France, assure le porte-parole du gouvernement.
La célèbre place Saint-Pierre, qui donne accès au plus vaste sanctuaire catholique du monde, sera donc de fait elle aussi rouverte au public. Pour l'instant, aucune cérémonie religieuse publique avec le pape François n'est prévue, ni à l'intérieur de la basilique, capable d'accueillir 60.000 personnes en temps normal, ni en plein air sur la place Saint-Pierre. Vendredi matin, une équipe de nettoyage a investi l'immense basilique de 23.000 m2, qui appartient au micro-Etat de la Cité du Vatican. Sous la coupole conçue par Michel-Ange et autour du monumental baldaquin de bronze du Bernin, des agents d'entretien masqués en combinaison blanche ont vaporisé toutes les surfaces susceptibles d'être touchées par des visiteurs. Un agent juché sur un véhicule électrique s'est pour sa part chargé du nettoyage méthodique des somptueux sols en marbre polychrome, a constaté un journaliste de l'AFPTV. Selon un responsable de la direction sanitaire du Vatican, Andrea Arcangeli, les agents ont pulvérisé "une solution à base de chlore dilué, dosée pour ne pas endommager les précieuses surfaces et les objets d'art". Ce lieu saint, également temple du tourisme de masse, avait été fermé aux touristes le 10 mars, jour du début du confinement de toute l'Italie, foyer majeur de propagation du coronavirus qui a fait plus de 31.000 morts dans la péninsule. Depuis le début de la pandémie, l'Etat du Vatican, enclave au milieu de Rome, a décidé d'appliquer les même règles sanitaires que l'Italie. La basilique Saint-Pierre, ainsi que trois autres basiliques pontificales dépendant du pape, devraient donc suivre une recommandation du ministère italien de l'Intérieur limitant à 200 personnes maximum l'assistance à une célébration religieuse dans un lieu de culte fermé. Lors des messes, la distribution individuelle d'hosties sera encadrée: le célébrant devra se désinfecter les mains, mettre des gants à usage unique et un masque de protection, puis lâcher l'hostie "sans entrer en contact avec les mains des fidèles", prévoit le protocole gouvernemental. Les croyants devront pour leur part se passer d'eau bénite et s'assoir à un mètre les uns des autres.- Entrées contingentées -Dès lundi, la gendarmerie vaticane veillera à contingenter les entrées dans la basilique Saint-Pierre, avec l'aide de volontaires de l'Ordre de Malte. L'utilisation de caméras thermiques pour mesurer la température des visiteurs est à l'étude mais pour des grandes fêtes religieuses, précise-t-on au Vatican. Le souverain pontife célèbrera lundi matin une messe confidentielle retransmise par vidéo dans la basilique, devant la tombe de Jean Paul II, à l'occasion du centième anniversaire de sa naissance. Il cessera en revanche à partir de mardi la retransmission en direct de sa messe quotidienne depuis la chapelle de sa résidence Sainte-Marthe, située juste derrière la basilique. Ce rendez-vous très matinal a été suivi par des millions de croyants dans le monde, confinés et empêchés de se rendre dans leur église locale. Le retour des célébrations religieuses en public en Italie à partir de lundi, d'abord exclu pour des raisons sanitaires, a été arraché à l'issue d'un bras de fer entre un épiscopat italien courroucé et le gouvernement. En plein confinement, le pape argentin avait dû célébrer le dimanche de Pâques dans une basilique Saint-Pierre désertée. Quant au traditionnel "Chemin de Croix", il s'est déroulé sur une place Saint-Pierre privée de fidèles. Un contraste saisissant avec la foule de 20.000 personnes habituellement présente autour de l'amphithéâtre romain du Colisée. Le Saint-Siège n'a pas précisé quand reprendraient les traditionnelles audiences du mercredi. Jorge Bergoglio avait célébré sa dernière audience en plein air le 26 février, serrant des dizaines de mains en pleine épidémie. La Cité du Vatican a connu officiellement à ce jour douze cas de contagion, dont un prélat vivant dans la même résidence que le pape.
Entièrement désinfectée vendredi, la basilique Saint-Pierre de Rome rouvrira lundi ses portes aux touristes, mais avec de strictes règles de sécurité.
L'annonce surprise est un exemple spectaculaire de la nouvelle prise de conscience et de la quête d'idées nouvelles --et potentiellement anticonstitutionnelles-- par les responsables publics américains pour enfin résoudre des inégalités qui, malgré des décennies de politiques publiques, persistent dans tous les domaines."Les inégalités du système de santé ont été mises à nu par cette épidémie de Covid-19, les conséquences des inégalités de santé sont claires, c'est la mort", a déclaré lundi Andy Beshear, un démocrate, chef de l'exécutif de ce petit Etat pauvre, rural et montagneux."Nous n'aurions pas dû attendre cette pandémie, ou ces manifestations, pour nous engager à y mettre fin", a-t-il ajouté, avant de déclarer une chose qui ne fait pas l'unanimité dans le pays: "La santé est un droit humain fondamental". Par conséquent, "nous allons lancer une initiative pour couvrir 100% des individus des communautés noires et afro-américaines", a dit Andy Beshear."C'est une première, à ma connaissance", dit à l'AFP Lovoria Williams, professeure à l'université du Kentucky et spécialiste des inégalités de santé, "surprise en bien" par l'annonce. Dans cet Etat, 29% des habitants noirs vivent sous le seuil de pauvreté, une proportion double des blancs. Ils sont relativement plus obèses, plus diabétiques et plus affectés par des maladies cardiovasculaires, autant de facteurs de risques avérés pour le Covid-19. Alors qu'ils ne constituent que 8% des habitants, ils représentent 16% des morts de la pandémie dans le Kentucky, selon Lovoria Williams."Nous assistons à la culmination d'années d'inégalités, avec le meurtre public de George Floyd, le meurtre par des policiers dans le Kentucky de Breonna Taylor, et aussi l'incident avec l'ornithologue amateur" à New York, résume-t-elle pour expliquer le contexte actuel. Breonna Taylor, 26 ans, a été tuée de nuit dans son appartement par des policiers qui s'étaient trompés de cible. A New York, une femme blanche a dénoncé à la police un homme noir qui lui demandait de tenir son chien en laisse. Mais, prévient la chercheuse, "le gouverneur devra faire très attention à la façon dont il met cette politique en place, et justifier par les données l'impact que cela aura pour cette population spécifique".- "Dangereux précédent" -Il est démontré qu'être noir aux Etats-Unis est un facteur de risque, que ce soit de mourir du Covid-19 ou par armes à feu; l'espérance de vie est trois ans plus courte chez les Américains noirs que blancs. On le sait car ici, ce que les Américains appellent "race" (cinq catégories officielles: blanc, noir ou afro-américain, amérindien ou originaire d'Alaska, asiatique, originaire d'Hawaï ou d'autres îles du Pacifique) et l'origine ethnique (hispanique ou latino, ou non) sont des composantes démographiques systématiquement prises en compte dans les études et les statistiques officielles. Mais "je ne connais aucun exemple où la couverture maladie est déterminée par la race de quelqu'un, ce serait assez frappant", commente Lawrence Gostin, directeur du centre sur le droit de la santé à l'université Georgetown."Je partage les intentions du gouverneur, mais si on commence à allouer des avantages sociaux sur la base de la race, on ouvre un dangereux précédent, car d'autres pourraient décider de les donner aux Blancs ou à une certaine religion", dit l'universitaire à l'AFP. Il doute de la constitutionnalité de l'initiative. La réforme de couverture maladie adoptée sous Barack Obama a réduit de 20% à 6% la proportion d'habitants noirs sans assurance dans le Kentucky -- beaucoup ont accédé à Medicaid, l'assurance publique pour les pauvres, cofinancée par l'Etat fédéral. Mais il est peu probable que Medicaid accorde une exception sur la base de la couleur de la peau. Pour payer sa promesse, le Kentucky devra sans doute s'appuyer sur les assureurs privés, et payer la facture.
Le gouverneur du Kentucky a promis cette semaine que tous les habitants noirs de l'Etat auraient une assurance maladie, une initiative qu'il a justifiée par les risques spécifiques du Covid-19 pour la minorité, et le mouvement général contre le racisme dans la police et les discriminations.
Un incendie s'est déclaré mardi 13 novembre dans en plein coeur de Paris, dans le XIe arrondissement de la capitale. Selon BFMTV, c'est un camion de propreté de la ville qui a pris feu et a explosé en fin d'après-midi, rue du Faubourg Saint-Antoine. "Le feu a pris sous le véhicule. Il s'est propagé rapidement au véhicule lui-même puis jusque sur la façade d'un bâtiment d'habitations avec un tabac au rez-de-chaussée. La devanture du bureau de tabac a brûlée mais le feu n'est pas rentré à l'intérieur. Et la façade a bien été endommagée par les fumées", détaille pour BFMTV le commandant Moulin des Pompiers de Paris. Selon les pompiers contacté par LCI, il s'agit d'un véhicule au gaz qui a pris feu, pour des raisons encore inconnues. Selon les autorités, citées par franceinfo, il s'agit d'un accident. Deux personnes ont été légèrement blessées dans l'immeuble qui surplombe le sinistre et dont la façade a pris feu. "De la fumée est rentrée dans les appartements, c'est pour cela que nous avons deux victimes dans un état léger. Une est restée sur place et a été vue par un médecin. Une seconde a été faire quelques bilans complémentaires à l'hôpital", explique le soldat du feu à la chaîne d'information en continu. L'incendie était maîtrisé peu avant 18 heures, rapporte sur Twitter, une journaliste de franceinfo. L'explosion spectaculaire a suscité angoisse et inquiétude alors que la France commémorait mardi les attentats de Paris et Saint-Denis du 13 novembre 2015. De nombreux riverains ont posté des photos et vidéos de la scène spectaculaire.
Il s'agirait d'un accident qui aurait fait deux blessés légers mardi en fin d'après-midi à Paris.
Les dirigeants des sept plus grandes puissances du monde sont réunis ce week-end à Biarritz pour un sommet placé sous très haute sécurité. L'Élysée avait annoncé vendredi qu'Emmanuel Macron prendrait la parole à 13 heures, ce samedi, pour expliquer aux Français les enjeux de ce G7. La France, qui préside cette année le sommet, accueille dans la cité basque les dirigeants de l'Allemagne, du Canada, des États-Unis, de l'Italie, du Japon, et du Royaume-Uni. Au menu des discussions : la lutte contre les inégalités. La situation de l'Amazonie, en proie aux flammes, sera très certainement abordée. Le sommet débutera samedi à 19h30. Le président français accueillera les chefs d'État avant un dîner informel. Début des choses sérieuses dimanche à 9h30, détaille RTL.
Emmanuel Macron s'adresse en direct aux Français, ce samedi 24 août, juste avant l'ouverture du G7 qui se tient ce week-end à Biarritz.
Comme pour les équipes de France masculine et féminine de football à Clairefontaine avant les Coupes du monde 2018 en Russie et 2019 en France, Emmanuel Macron a rendu ce jeudi 5 septembre une petite visite aux joueurs du XV de France, avant la Coupe du monde de rugby au Japon. Accompagné de la ministre des Sports Roxana Maracineanu, il a été accueilli au Centre national de rugby de Marcoussis (Essonne) par le président de la Fédération française de rugby Bernard Laporte."Ayez confiance en vous, parce que moi j'ai confiance en vous et les Françaises et les Français aussi", a lancé le chef de l'État aux 31 rugbymen français sélectionnés par Jacques Brunel avant leur départ pour la Coupe du monde qui débute le 20 septembre. Le président de la République s'est lancé dans un bref discours avant de déjeuner avec l'équipe de France qui enregistre des résultats décevants depuis plusieurs années. "Tout le monde sera derrière vous dès le 21" septembre, pour affronter l'Argentine, a assuré le chef de l'État. "Vous n'êtes pas les favoris de cette compétition. Et vous vous êtes bien fait secouer ces derniers temps, on le sait aussi, y compris par tous les commentaires qu'on a pu lire et je sais combien ça peut être blessant", a-t-il souligné. "Mais je sais une chose, c'est qu'en sport, rien n'est jamais écrit. Il n'y a pas qu'en sport vous me direz, mais en sport c'est aussi vrai", a-t-il poursuivi, en les exhortant à "avoir confiance en vous et dans le collectif". "Je n'ai pas besoin d'avoir l'équipe de France championne des test-matches", a-t-il même ironisé."J'attends de vous aussi cette exigence individuelle et collective", a ajouté Emmanuel Macron en incitant les joueurs à porter "les valeurs qui font le rugby, ce collectif, cette solidarité, cette humilité, cet engagement". "N'oubliez jamais que vous portez beaucoup plus que votre simple maillot", a souligné le chef de l'État en insistant : "toute une nation vous regarde".
À 15 jours du coup d'envoi de la Coupe du monde de rugby au Japon, le chef de l'État s'est rendu ce jeudi 5 septembre au Centre national de rugby de Marcoussis pour encourager le groupe de 31 joueurs retenus pour la compétition et le staff du sélectionneur Jacques Brunel.
Le quotidien Le Monde rapporte que l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing est visé par une plainte pour agression sexuelle. Selon le journal, qui révèle l'information mercredi 6 mai, la plainte a été déposée par la journaliste allemande Ann-Kathrin Stracke, qui affirme que l'ex-chef de l'Etat (1974-1981) lui a "posé la main sur les fesses lors d'une interview", fin 2018. Selon la même source, la plainte a été "adressée au parquet de Paris" le 10 mars dernier. Quand Valéry Giscard d'Estaing réformait la France - Un monde en docs (05/10/2019)par Public SénatLa rencontre entre l'ancien chef de l'Etat et son accusatrice a eu lieu en 2018, pour une interview à Paris à l'occasion du 100e anniversaire de la naissance de l'ancien chancelier allemand Helmut Schmidt, qui a occupé ses fonctions pendant le passage de Giscard d'Estaing à l'Elysée. La journaliste décrit dans sa plainte, citée par Le Monde, avoir été "très surprise et désapprouvant (des) atteintes qui l'ont mise extrêmement mal à l'aise", lors d'une séance photo avec le chef de l'Etat à la fin de l'interview. "J'ai tenté de repousser la main de M. Giscard d'Estaing, sans toutefois y parvenir", raconte t-elle ainsi, selon des propos rapportés par Le Monde et le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung. Le directeur de cabinet de Valéry Giscard d'Estaing, a répondu aux accusations dans les colonnes du Monde : "Si ce qui lui est reproché était vrai, il en serait bien sûr navré, mais il ne se souvient de rien", déclare t-il.
Selon le quotidien d'information, l'accusation envers l'ex-chef de l'Etat concerne des faits remontant à 2018.
Le coronavirus, qui vient d'un virus pouvant se transmettre de l'animal à l'homme, a été identifié pour la première fois dans le marché Huanan de Wuhan en Chine, où des animaux exotiques étaient vendus vivants, en décembre 2019. Des experts ont ensuite déterminé qu'une version génétique antérieure du virus avait émergé à la mi-novembre 2019. Un article du quotidien hongkongais South China Morning Post, a rapporté qu'un "patient zéro" avait été trouvé le 17 novembre citant des données gouvernementales. La nouvelle étude qui n'est pas encore apparue dans une publication de la communauté scientifique a été réalisée sous le prisme d'une discipline encore récente, "l'épidémiologie digitale". Une équipe menée par Elaine Nsoesie de l'université de Boston, a analysé 111 images satellites de Wuhan sur une période allant de janvier 2018 à avril 2020. "Une forte d'augmentation de l'affluence dès août 2019" a été détectée sur les parkings des hôpitaux de Wuhan, "culminant avec un pic en décembre 2019", ont noté les auteurs de la recherche. Les scientifiques ont aussi surveillé les symptômes les plus tapés sur le moteur de recherche chinois Baidu. Les membres de l'étude ont vu un bond dans les recherches du mot "toux", pouvant correspondre à la grippe saisonnière, mais aussi dans les recherches du mot "diarrhée", qui est un symptôme plus spécifique du Covid-19. "En août, nous avons relevé un accroissement significatif des recherches liée à la diarrhée, qui n'avait jamais été observé lors des grippes saisonnières précédentes ou qui ne se reflétait pas dans les données concernant les recherches sur la toux", ont expliqué les scientifiques. Si les symptômes les plus connus du coronavirus sont ceux respiratoires, l'étude suggère que la diarrhée "pourrait jouer un rôle important dans la transmission communautaire", de la maladie. Les auteurs ont conclu que s'ils n'étaient pas en mesure d'affirmer de manière définitive que les données relevées étaient liées au Covid-19, l'étude corroborait les résultats d'une autre recherche sur le sujet. "Ces résultats corroborent aussi l'hypothèse que le virus est apparu de manière naturelle au sud de la Chine et qu'il circulait potentiellement déjà au moment du foyer épidémique de Wuhan", ont-ils écrit.
Un bond dans les recherches internet des symptômes du Covid-19 et dans l'affluence dans les hôpitaux de la ville chinoise de Wuhan laissent penser que la maladie a pu apparaître sur place dès août 2019, selon les résultats d'une étude préliminaire américaine.
41,2 degrés celsius. C'est le nouveau record absolu de chaleur à Bordeaux, atteint, mardi 23 juillet. Un record de chaleur qui intervient alors que la France fait face à son deuxième épisode de canicule en moins d'un mois, a indiqué Météo-France. Le mercure indiquait 41,2°C à la station de Bordeaux-Mérignac vers 16h15, battant le record de 40,7°C datant du 4 août 2003, tandis que d'autres records de chaleur tombaient aussi à Angers, avec 40,7°C (contre 39,8°C en 1947), Rennes (40,1°C) ou Blois (40,0°C). En raison de la chaleur, 80 départements ont été placés en alerte orange en raison de la canicule qui sévit.
En pleine canicule, Bordeaux a vu son record de température battu, mardi 23 juillet. Le précédent datait de 2003.
C'est dans le carnet funéraire du quotidien Le Figaro que l'annonce a été faite, ce mercredi 30 mai. Roger Fossey, le père de la comédienne Brigitte Fossey et de deux autres enfants, Patrick et Caroline, est décédé. La famille a exprimé sa "douleur de vous faire part du rappel à Dieu de Roger Fossey, poète devant l'Eternel, qui a rejoint le Ciel". L'actrice de 71 ans perd ainsi son père, un an et demi après avoir dit au revoir à sa mère, Marcelle, décédée le 17 décembre 2016. L'avis de décès indique que la cérémonie religieuse sera célébrée le jeudi 31 mai à partir de 14h30 en l'église Saint-François-de-Sales, dans le 17ème arrondissement de la capitale. Elle sera suivie de l'inhumation, au cimetière de Neuilly à Nanterre (Hauts-de-Seine). Comme le rappelle Pure People, Roger Fossey était professeur d'anglais dans une école industrielle de Tourcoing (Nord). Après avoir eu sa fille Brigitte avec Marcelle Feuillade, il s'était ensuite remarié avec Edith, donnant naissance à Patrick et à Caroline. Brigitte Fossey a fait à l'âge de cinq ans seulement sa première apparition au cinéma dans un rôle marquant, celui de la petite Paulette dans les "Jeux interdits" de René Clément en 1952. Si elle reste ensuite éloignée des plateaux, elle y revient sérieusement à la fin des années 1960 dans "Le Grand Meaulnes" et "Adieu l'ami". Tournant encore plus intensivement dans les années 1970, avec notamment une apparition rapide dans "Les Valseuses", elle explose dans les années 1980 avec "La Boum". Elle a également beaucoup joué pour le théâtre, interprétant des pièces de Molière, Ionesco ou Jean Cocteau, et la télévision, dans des séries comme "Les Gens de Mogador" ou "Le Château des oliviers".
Un an et demi après la mort de sa mère Marcelle, l'actrice a eu la douleur de perdre son père Roger, dont le décès a été annoncé mercredi 30 mai dans Le Figaro.
Une proposition pour le moins surprenante. L'ex-ministre de François Hollande Jean-Vincent Placé a proposé au député LREM Joachim Son-Forget de le réconcilier avec la sénatrice EELV de Paris, Esther Benbassa. Lui qui connaît personnellement les deux parlementaires propose de les réunir autour d'une table. Et le menu est même déjà trouvé : il s'agit d'un couscous. "Mon projet 2019 un dîner chez mon ami Haddad""Cher Joachim Je te redis toute mon amitié ce qui ne veut pas dire que je suis d'accord avec toutes tes analyses :-). Mon projet 2019 un dîner chez mon ami Haddad à la boule rouge avec Esther Benbassa que j'aime toujours. Elle sait pourquoi. Labesalik comme on dit au bled ", s'est amusé l'ancien ministre, vendredi 28 décembre, sur Twitter. "La meilleure réponse aux querelles surmédiatisées"Mais pourquoi un "couscous" ? Car selon lui, ce repas pourrait être "la meilleure réponse aux querelles surmédiatisées", a confié Jean-Vincent Placé au Parisien. Et de poursuivre : "Je dois être un des rares à être ami avec les deux intéressés qui sont des belles personnes." Pour l'heure, aucun des deux parlementaires n'a accepté la proposition. Ce (curieux) message intervient alors même que le député des Français de l'étranger continuait vendredi de publier des tweets pour le moins fantasques, qui lui valent une convocation par le bureau de son groupe à l'assemblée en janvier. Accusé d'avoir tenu des propos sexistes à l'encontre d'une sénatrice EELV, Joachim Son-Forget pourrait être sanctionné par son parti.
L'ancien ministre se propose de jouer l'arbitre pour régler le conflit entre Joachim Son-Forget et Esther Benbassa... autour d'un couscous.
Lancée dans dix zones début 2017, l'expérimentation des "territoires zéro chômeur longue durée" devra être revue avant d'être étendue, préconisent des rapports publiés lundi 25 novembre. Les deux documents, remis à la ministre du Travail Muriel Pénicaud, ont été produits respectivement par le comité scientifique de l'expérimentation, et par une de mission de l'Inspection générale des Affaires sociales et inspection générale des Finances (Igas-IGF). Ils sont accompagnés d'un troisième "rapport d'analyse". A l'issue de la remise des textes, la ministre a indiqué que l'exécutif déciderait "de la suite courant janvier": soit "améliorations puis extension, ou améliorations et extension en même temps". Initiée par le mouvement ATD Quart Monde, l'idée à la base de l'expérimentation est de créer des entreprises à but d'emploi (EBE) sur des activités ne concurrençant pas des entreprises existantes. Elles embauchent, sur la base d'un Smic en CDI et sans sélection, des personnes privées d'emploi depuis plus d'un an, à temps complet ou choisi. L'Etat contribue lui à hauteur de 18.000 euros par an et par emploi. La philosophie générale est de dire que personne n'est inemployable, qu'il existe de nombreux travaux utiles non effectués et qu'en subventionnant la reprise d'emploi, l'Etat économisera autant en prestations sociales et coûts indirects du chômage. La première loi a concerné, pour cinq ans, dix territoires entre 5 et 10.000 habitants, mêlant communes rurales et quartiers de la politique de la ville, de Colombelles (Calvados) à Villeurbanne (Rhône). En juin 2019, 742 "personnes privées durablement d'emploi" étaient ainsi embauchées dans onze EBE sur les 4.024 personnes éligibles identifiées, selon la mission Igas/IGF. Processus "innovant" mais "très complexe", la formation en questionSi le comité scientifique "souligne l'amélioration de la situation professionnelle et personnelle des personnes employées", il ne recommande pas "la généralisation de l'expérimentation dans ses conditions actuelles". "En effet, plusieurs difficultés ressortent concernant le développement des structures et la construction des parcours professionnels des bénéficiaires. Par ailleurs, les gains socio-fiscaux de l'expérimentation s'avèrent plus faibles qu'anticipé", ajoute-t-il. "C'est très innovant, c'est aussi très exigeant et aussi très complexe", a prévenu Olivier Bouba Olga, président du comité scientifique, pour que "les territoires candidats à une éventuelle deuxième phase d'expérimentation en aient conscience". Selon la mission Igas/IGF, le gain direct pour les finances publiques "apparait deux fois moindre qu'escompté" notamment parce que les publics touchés sont moins éloignés de l'emploi qu'attendu, "une proportion non négligeable" d'entre eux touchant auparavant un revenu d'activité ou/et n'étant pas bénéficiaire de prestations sociales. Louis Gallois, président du Fonds d'expérimentation contre le chômage de longue durée, a précisé qu'il avait "un débat" avec les conclusions du rapport, qui ne chiffre pas en quoi l'expérimentation permet par exemple d'économiser de futurs coûts pour la santé des bénéficiaires."Les territoires qui vont rentrer doivent être très préparés, ils doivent savoir que c'est à la fois puissant et extrêmement exigeant", a-t-il dit, estimant que "nous n'avons pas mis assez l'accent sur la formation". La mission Igas/IGF propose de revoir "le public cible de l'expérimentation" et le comité scientifique suggère de limiter l'extension, réclamée par plus d'une centaine de territoires et qui nécessite une nouvelle loi, à "un nombre restreint" d'entre eux.
Des rapports remis au ministère du Travail pointent des difficultés plus importantes que prévu dans la mise en place du dispositif, qui consiste à embaucher sans sélection des personnes privées d'emploi dans des "entreprises à but d'emploi" en partie financées par l'Etat.
Il y a un mois et demi, Victoria Abril annonçait qu'elle arrêtait "Clem" sans donner plus d'explications. Dans une interview qu'elle a accordée à Télé 7 jours, elle révèle les coulisses de son départ. "Que les choses soient claires, je n'ai pas décidé de quitter la série. La production souhaitait la reformater et les scénaristes n'avaient plus d'inspiration pour Caro [la mère de Clem, NDLR]", a-t-elle déclaré avant d'ajouter : "Clem est assez grande pour prendre les rênes toute seule"."On ne va pas demander à Victoria Abril de faire de la figuration"Avec cette déclaration, Victoria Abril révèle que ce n'est pas elle qui a voulu arrêter de tourner dans la série de TF1, mais que ce sont bien les réalisateurs qui l'ont mise à la porte. L'actrice fétiche de Pedro Almodovar a pu compter sur le soutien de ses nombreux fans pour tourner la page. "J'ai été obligée d'éteindre mon ordinateur, car je n'arrêtais pas de recevoir des notifications comme 'Oh non, ce ne sera plus pareil sans toi, tu vas nous manquer!'. C'était fou", a-t-elle encore expliqué. Celle qui a joué le rôle de la mère du personnage principal pendant huit saisons a par ailleurs affirmé n'avoir plus de nouvelles de ses anciens coéquipiers de tournage. Il y a plusieurs semaines, la production de la série annonçait déjà ne plus arriver "à alimenter les histoires à la hauteur du talent de la comédienne. On ne va pas demander à Victoria Abril de faire de la figuration". Et de la figuration, l'actrice espagnole n'en fera pas sur les planches de théâtre à la rentrée 2019. En effet, elle jouera dans la pièce "Paprika". À la télévision, elle devrait bientôt faire une apparition dans la série "Caïn" de France 2.
Victoria Abril, la mère de "Clem" dans la série de TF1 à succès, a décidé de sortir du silence suite à la fin de son personnage, raconte Télé 7 jours.
La France est divisée en deux. Moins d'un habitant sur deux (46%) a lu la lettre d'Emmanuel Macron sur l'Europe, révèle un sondage Odoxa-Dentsu consulting publié jeudi 7 mars. Selon cette enquête, relayée par France Info et Le Figaro, le texte n'a convaincu que 43% des personnes qui l'ont consulté. Des idées intéressantes mais trop peu réalistesDans sa lettre, publiée mardi 5 mars dans toute l'Europe, le chef de l'État déclinait une batterie de propositions pour l'avenir de l'Union européenne, de la remise à plat de l'espace Schengen à la création d'une banque pour le climat. Si ces mesures sont largement approuvées par les Français, elles semblent difficilement applicables, estiment les sondés. Par exemple, 55% des Français pensent que la proposition de "bouclier social européen" est "positive, mais pas réaliste". En ce qui concerne l'idée d'une "banque européenne du climat pour financer la transition écologique", rares sont ceux qui y sont opposés, mais seulement 35% de la population jugent cette proposition "à la fois positive et réaliste", indique France Info. Quelle tête de liste pour les européennes ?Si elle n'a pas réussi à convaincu l'ensemble des Français, la tribune du chef de l'État aura le mérite de resserrer les rangs au sein des La République en marche, à l'approche des élections européennes. À trois mois du scrutin, prévu le 26 mai, le texte a convaincu 86% des sympathisants LREM, et les deux tiers estiment que le programme du président les a incités à voter encore plus pour la liste de la majorité. L'Europe "en danger"Dans son texte, diffusé dans les 28 pays de l'Union, le locataire de l'Élysée propose de réformer en profondeur une Europe "en danger". "Jamais depuis la Seconde guerre mondiale, l'Europe n'a été aussi nécessaire. Et pourtant jamais l'Europe n'a été autant en danger", y écrit le président de la République. "Le replis nationaliste ne propose rien. C'est un rejet sans projet. Et ce piège menace toute l'Europe. (...) Il y a aussi un autre piège. Celui du statu quo et de la résignation". "Ceux qui ne voudraient rien changer se trompent aussi, car ils nient les peurs qui traversent nos peuples, les doute qui minent nos démocraties", a insisté Emmanuel Macron.
Selon le sondage, environ la moitié de la population n'a pas lu la lettre publiée par le président de la République en début de semaine. À l'inverse, cette tribune, en forme de programme pour les élections européennes, a convaincu quatre sympathisants sur cinq de La République en marche (LREM).
Rescapé du Bataclan, Guillaume Valette s'est pendu le 19 novembre 2017 à la clinique psychiatrique du Val-de-Marne où il avait était admis un mois et demi plus tôt. Indemne physiquement, le jeune homme de 31 ans restait atteint d'un sévère état de stress post-traumatique après les attentats du 13 novembre. Selon Le Parisien, la justice vient d'ouvrir la porte à la reconnaissance de son statut de victime. Sur la base d'un rapport médical ayant imputé son geste à l'attaque du Bataclan, les juges d'instruction ont considéré que Guillaume pourrait bien être le 131e mort des attentats du 13 novembre. Il appartiendra à la cour d'assises d'apporter une réponse définitive, précise encore le quotidien. Des "moments d'anxiété majeure"Après un examen médico-légal en janvier 2017, le médecin avait constaté les dégâts provoqués sur le psychisme du jeune homme qui souffrait notamment de phobies. "Ce sujet présente un trouble psycho-traumatique caractérisé, qui reste évolutif, avec de très nombreux évitements, des moments d'anxiété majeure en de nombreuses circonstances", détaille-t-il. L'état de Guillaume va s'aggraver au cours de l'été 2017. Après de nombreuses visites chez son médecin, il est finalement interné en psychiatrie devant son état d'anxiété grandissant. Il met fin à ses jours trois mois plus tard. Persuadés que le suicide de leur fils est la conséquence de l'attentat, ses parents entament des démarches juridiques. Leur avocate se tourne vers la psychiatre Catherine Wong, qui diagnostique une "dépression délirante" de Guillaume au moment du suicide. Selon sa lettre de suicide, Guillaume, dans une phase hypocondriaque, se croit malade d'un cancer de l'œsophage, précise encore Le Parisien. Le jeune homme ne présentait pas d'antécédent psychiatrique. Une "avancée considérable""On peut établir que le traumatisme du 13/11/15 a été responsable d'un état de stress post-traumatique chez M. Guillaume Valette, qui s'est compliqué d'un épisode dépressif majeur [...] et que le suicide a été une complication de cet épisode dépressif majeur. Le suicide de M. Valette Guillaume est donc bien la conséquence ultime de l'attentat du 13/11/15", indique la psychiatre dans un rapport de janvier 2019. Une conclusion qui a manifestement convaincu les juges. Interrogée par le quotidien, Josserand Schmidt, l'avocate de la famille, se réjouit de cette "avancée considérable". "En accueillant la constitution de partie civile de la famille de Guillaume, les juges d'instruction admettent la possibilité du lien de causalité entre l'attentat et son suicide. La discussion médicale se poursuivra devant la cour d'assises qui tranchera lors du procès", précise-t-elle."Un accompagnement nécessaire" "L'histoire de Guillaume doit alerter les pouvoirs publics sur le nécessaire accompagnement des victimes d'attentats sur la durée", estime-t-elle. Et d'ajouter : "ces blessures peuvent, tout autant qu'une jambe amputée ou un œil arraché, handicaper la victime dans sa sphère personnelle, familiale, intime, sociale, professionnelle... "
Atteint d'un sévère état de stress-post traumatique, un rescapé du Bataclan a mis fin à ses jours en novembre 2017.
C'est une première ! Une petite pousse se développe sur la Lune après la germination d'une graine de coton à bord d'une sonde chinoise, ont annoncé mardi 15 janvier des scientifiques chinois. La pousse a émergé d'une structure en treillis, après l'alunissage de la sonde Chang'e-4 le 3 janvier, selon une série de photos publiées par l'Institut de recherche de technologie de pointe de l'Université de Chongqing en Chine. "C'est la première fois que les humains effectuent des expériences de croissance biologique sur la surface lunaire", a déclaré le professeur Xie Gengxin, de l'Université de Chongqing, qui a conçu cette expérience inédite. Des graines de pomme de terre et des oeufs de mouchesLa sonde Chang'e-4 a effectué le 3 janvier la première arrivée en douceur sur la face cachée de la Lune. Les scientifiques de l'Université de Chongqing ont envoyé un conteneur de 18 centimètres en forme de seau contenant de l'air, de l'eau et de la terre. À l'intérieur, se trouvent des graines de coton, de pomme de terre et d'arabidopsis - une plante de la famille de la moutarde - ainsi que des œufs de mouches et de la levure. Pourquoi des œufs ? Les Chinois ambitionnent de créer un écosystème à part entière : "en se développant, les œufs vont générer du dioxyde de carbone, consommé par les patates qui vont produire de l'oxygène... consommé par les œufs", explique le Huffpost. Hormis la pousse de coton, aucune autre plante n'a encore pris, selon les images reçues, a déclaré l'Université de Chongqing. Chang'e-4 est également équipée d'instruments développés par des scientifiques suédois, allemands et chinois pour étudier l'environnement lunaire, le rayonnement cosmique et l'interaction entre le vent solaire et la surface de la Lune. La sonde a lancé un petit robot téléguidé à roues, baptisé Yutu-2 (Lapin de Jade 2), qui effectuera des expériences dans le cratère lunaire Von Karman. Établir une base internationale sur la Lune L'agence spatiale chinoise CNSA (China National Space Administration) a annoncé lundi que quatre autres missions lunaires étaient prévues, confirmant le lancement d'un module d'exploration d'ici à la fin de l'année pour recueillir et rapporter des échantillons de la Lune. La Chine cherche à établir une base internationale sur la Lune, peut-être en utilisant la technologie d'impression en 3D pour y construire des installations, selon l'agence. La mission Chang'e-4 est une étape majeure dans les ambitions de la Chine de devenir une puissance spatiale.
La mission Chang'e 4 poursuit son aventure lunaire. Elle vient de réussir à faire germer une graine de coton sur le satellite naturel de la Terre.
Il était la cible désignée de la soirée. Stanislas Guerini a essuyé le feu nourri des critiques des chefs de parti, lors du débat "La crise, et après" qui s'est tenu sur le plateau de BFM-TV, mercredi 20 mars. Le chef de file du parti de gouvernement devait tenir la ligne dictée par Emmanuel Macron, avec peu de marge de manœuvre personnelle. Les "vieux briscards" des partis présents face à lui n'ont pas manqué de le lui faire remarquer. "Vous êtes le système", lui a ainsi lancé Jean-Luc Mélenchon, "et vous, son assurance vie", a-t-il complété en visant Marine Le Pen. "Vous mentez", lui a par ailleurs asséné à plusieurs reprises Laurent Wauquiez, patron des Républicains. Stanislas Guerini a répliqué en dénonçant des "convergences" entre La France insoumise et le Rassemblement national. Il a défendu les "fondamentaux" de la politique du chef de l'Etat, et a notamment affirmé que les sénateurs LREM s'étaient abstenus lors de l'examen initial de la proposition de loi LR "anticasseurs", alors qu'ils avaient voté contre."Vous bazardez le patrimoine!""On est capable de revenir sur des erreurs", a t-il encore dit au sujet des effets de la suppression de l'impôt sur la fortune, qu'Emmanuel Macron s'est dit prêt à "reconditionner" s'il était observé qu'elle n'était pas efficace. Stanislas Guérini a également dû soutenir le projet controversé de "privatisation" d'Aéroports de Paris, accueilli avec scepticisme tous partis confondus. "Vous disposez de choses qui ne vous appartiennent pas. Vous bazardez le patrimoine qui ne vous appartient pas!" a ainsi lancé Marine Le Pen, reprenant sur ce point le discours tenu par d'autres leaders comme Jean-Luc Mélenchon. Les chefs de file du Rassemblement national (RN) et La France Insoumise (LFI) ont par ailleurs réclamé la dissolution de l'Assemblée nationale. La leader d'extrême-droite, Stanislas Guerini et François Bayrou ont vanté les mérites de la proportionnelle, vivement dénoncée par Laurent Wauquiez.
Le délégué général de La République en Marche (LREM) a vécu son "baptême du feu" pour son premier grand oral face aux leaders des autres grands partis.
"C'est un jugement scandaleux et inimaginable, une façon peu élégante d'enterrer ce dossier dont l'expertise a été bâclée", a commenté auprès de l'AFP l'avocat du conducteur, Me Jacques-Philippe Lammens. Le conseiller n'exclut pas de faire appel. "Contre toute attente, le tribunal correctionnel a rejeté le supplément d'informations demandé par toutes les parties", a déploré pour sa part Me Céline Alinot, mandatée par le syndicat CGT, partie civile. Le conducteur "est à bout et il a l'impression d'une injustice énorme", a-t-elle ajouté."Ne pas chatouiller les intérêts d'Alstom"L'avocat de la famille de la victime, Me Yannick Le Maux, a également regretté que "le tribunal ait préféré ne pas chatouiller les intérêts d'Alstom". "Cela coûte moins cher d'indemniser une victime une fois de temps en temps que de refaire tout le système de freinage", a-t-il déclaré. En signe de solidarité, les conducteurs de tramway ont décidé d'arrêter le trafic ce jeudi soir à partir de 20 heures, rapporte France 3 Côte d'Azur. Lors de l'accident survenu en avril 2015, Jacques Burgède, 76 ans, avait fait une glissade de plus cinq mètres à l'intérieur de la rame, et sa tête avait heurté un poteau. Il était décédé après cinq jours passés à l'hôpital. En 2012 à Montpellier, un freinage similaire avait déjà fait chuter un retraité de 72 ans, qui était lui aussi mort après un choc violent reçu à la tête dans l'accident. Fait rare, le parquet avait renoncé à réclamer une peine contre le conducteur, âgé de 57 ans et sans antécédent, poursuivi pour "homicide involontaire". Le système de veille automatique pointé du doigtÀ l'audience, le parquet avait souhaité que le fabricant Alstom, qui équipe la ville de Nice toute comme une vingtaine de villes en France, s'explique au tribunal, ainsi que la régie municipale niçoise. Selon un ingénieur du CNRS cité par la CGT, c'est le système de veille automatique équipant les cabines de conduite et le non-respect d'une norme de sécurité européenne qui sont à blâmer dans l'accident, et non le conducteur. Le système de veille, en cours d'abandon sur certains tramways de France, oblige le conducteur à presser sur son volant toutes les 1 à 10 secondes sinon une sonnerie stridente se déclenche puis un freinage automatique brutal qui démultiplie les risques de faire tomber les passagers dans la rame. Pour sa part, Alstom estime qu'il n'a fait que respecter un cahier des charges et qu'il a eu l'aval de l'organisme qualifié agrée (OEQA), du maître d'ouvrage et des autorités de tutelle de l'État. Le constructeur s'apprête néanmoins à livrer des nouvelles rames pour les lignes 2 et 3 du tramway de Nice, conçues différemment et similaires à celles livrées depuis 2003 en Australie.
Un conducteur de tramway niçois a été condamné, ce jeudi 12 avril, à six mois de prison avec sursis pour "homicide involontaire" après la mort d'un passager de 76 ans lors d'un freinage d'urgence en 2015. Cela malgré les zones d'ombre entourant l'éventuelle responsabilité du constructeur Alstom et de la régie municipale.
"Il s'agit de concilier confort et détente tout en se trouvant dans un environnement sûr", explique Jaume Dulset, le maire de cette commune de 37.000 habitants, à 70 kilomètres au nord-est de Barcelone. Alors que l'Espagne a été l'un des pays les plus affectés par la pandémie, avec plus de 28.300 décès, cette station de la Costa Brava veut rassurer les touristes, qui peuvent revenir depuis la réouverture des frontières dimanche dernier. Les plages principales de LLoret, habituellement emplies l'été, ont été divisées par tranches d'âge. Des caméras dotées de capteurs détectent le niveau d'occupation de chaque zone que les usagers peuvent vérifier sur une application. Le personnel municipal a été renforcé afin de lutter contre tout comportement inapproprié. Un drone est chargé de détecter les rassemblements et d'inciter les estivants, via un message préenregistré, à maintenir les distances de sécurité... Un système a même été conçu pour pouvoir réserver son espace sur la plage mais n'a pas encore été mis en service. "Pourvu qu'on doive le faire", s'amuse à dire le maire de Lloret de Mar, station habituellement prisée des Français et des Britanniques.- "Encore très peu de gens" -Car si le soleil est déjà brûlant, seule une poignée de baigneurs ont installé chaises longues et serviettes sur la plage principale, qui peut accueillir quelque 15.000 personnes. "Normalement, c'est déjà plein (à cette période). Il y a encore très peu de monde et il est facile de garder ses distances", explique José Maria Quicio, un retraité de 78 ans, venu avec sa femme Olga Ferrer, 81 ans. Le couple a mis ses chaises pliantes à quelques mètres du rivage, près de cordes rouges délimitant l'espace réservé aux plus de 70 ans. "C'est notre zone", dit Olga, qui vient d'aller se tremper dans l'eau. "Ca nous fait nous sentir plus en sécurité, on y est très bien, mieux qu'avant", insiste-t-elle. À une cinquantaine de mètres, se dresse le poste du secouriste qui, malgré la chaleur, arbore un masque en tissu sous ses lunettes de soleil. Cet été, il devra aussi s'assurer que les distances sont bien respectées et désinfecter fréquemment les toilettes et les installations de premiers secours."Notre principal objectif, c'est que personne ne se noie. Mais nous devrons aussi participer au reste" des tâches, explique le coordinateur des secours, Joel da Silva. Le plan municipal prévoit également des mesures dans les restaurants, les hôtels ou les discothèques et a même financé la formation en sécurité sanitaire et hygiène de 8.500 salariés. "Il y a beaucoup d'incertitude, mais (...) nous sommes prêts à accueillir les touristes, nous les attendons les bras ouverts, on espère sauver la saison", reconnaît le maire.- Réservation sur une application -Comme Lloret, de nombreuses municipalités du littoral espagnol, qui compte près de 8.000 kilomètres de côtes, ont élaboré des stratégies pour éviter les attroupements sur leurs plages très prisées des Espagnols comme des estivants du nord de l'Europe. Les mesures sont multiples et variées : du contrôle de l'occupation de la plage par des capteurs à la fermeture des accès en cas de dépassement de la capacité autorisée, en passant par l'interdiction des jeux qui occupent beaucoup d'espace ou la désinfection des chaises longues et des parasols."La façon dont nous pourrons aller à la plage cet été a changé, mais cela ne veut pas dire que nous n'allons pas en profiter", affirme dans une vidéo promotionnelle la mairie de Benidorm, destination du sud-est espagnol très populaire parmi les Britanniques. Les deux principales plages y ont été divisées en parcelles de quatre mètres carrés que les baigneurs devront réserver à travers une application. Le système n'est cependant pas encore nécessaire, en raison de la faible affluence de visiteurs dans la ville de 67.000 habitants qui, en 2019, avait enregistré 16 millions de nuitées d'hôtel.
Un drone survole la plage de Lloret de Mar, où des cordons délimitent désormais des espaces réservés aux différents âges. La pandémie est sous contrôle en Espagne mais les stations balnéaires se préparent à cohabiter avec le virus tout l'été.
C'est une intrusion à laquelle ne s'attendaient certainement pas les clients du Café de la Gare de Chantilly (Oise) au moment où ils prenaient leur café, dans la matinée du lundi 24 septembre. Plus habitués à parier sur les chevaux dans ce PMU qu'à les côtoyer, ils ont cependant assisté, médusés, à l'irruption de l'un d'entre eux, comme l'explique Equidia. Un cheval de course, échappé d'un centre d'entraînement situé à environ un kilomètre du bar, a conclu sa folle escapade en fracassant la porte d'entrée de l'établissement, en renversant plusieurs tables et chaises et surtout en faisant une grosse frayeur aux clients et employés présents."Cétait un client imprévu", plaisante le serveur au micro de la chaîne équestre. "On a été surpris, on l'a vu entrer au grand galop et ressortir aussitôt. C'était quelque chose d'impressionnant", ajoute-t-il. Un drame a peut-être cependant été évité de justesse. Cinq minutes avant l'arrivée du cheval, le café était en effet rempli de voyageurs attendant le départ de leur train. L'animal, en dehors de quelques points de suture, va bien.
Un cheval de course s'étant échappé d'un centre d'entraînement de Chantilly (Oise) a pénétré dans un café lundi 24 septembre, créant une scène de panique dans l'établissement, comme le raconte Equidia.
100, 4 milliards de dollars. Ce montant constitue la fortune de Bernard Arnauld, le PDG de l'empire du luxe LVMH, mercredi 19 juin, selon Bloomberg Billionaires Index. S'il conserve sa troisième place mondiale, c'est la première fois qu'un Français entre dans le cercle très fermé des centimilliardaires. Juste derrière Bill GatesLe Français se rapproche de des deux autres membres de ce club des cent, Bill Gates (106 milliards) et surtout Jeff Bezos (119 milliards de dollars). Il doit cette entrée à la bonne santé des actions de LVMH, qui ont grimpé de 43% depuis janvier. Pour la seule journée de mardi 19 juin, sa fortune a grimpé de 2,88 milliards de dollars soit 38 millions de fois plus qu'un salarié moyen en France. Depuis janvier, il a touché, grâce à cette croissance, 32 milliard de dollars.
Le PDG du groupe LVMH a passé la barre symbolique des 100 milliards de dollars et conserve sa troisième place du classement mondial.
Le conseil municipal, réuni le 16 septembre, a décidé de trouver un nouvelle appellation. Quatre propositions ont été retenues: Ar Faoued (le nom breton), Le Faouët en Trégor, Le Faouët sur Leff ou Le Faouët d'Armor. Une consultation sera lancée à la fin du mois auprès des habitants. Fréquemment, des courriers destinés aux habitants de ce village de 400 habitants arrivent par erreur au Faouët (Morbihan) à une centaine de kilomètres au sud. Le temps qu'il retourne au bon destinataire, "un courrier envoyé à 5 kilomètres de chez nous peut mettre trois semaines à arriver", regrette le maire Jacques Tricard. Les entreprises locales connaissent aussi des déconvenues. Un fabricant de clubs de golf qui importe du matériel des États-Unis est ainsi souvent victime de cette homonymie : "A Houston, on ne se pose pas la question de savoir si La Faouët est en Côtes-d'Armor ou dans le Morbihan", relève l'élu. D'autres histoires sont plus déplaisantes. "Il y a une dizaine d'années, un employé de pompes funèbres a transporté un corps dans notre commune, avant de se rendre compte que l'enterrement avait lieu dans le Morbihan", se souvient M. Tricard. Le Faouët souffre de la concurrence de sa jumelle du Morbihan, plus peuplée, qui compte 2.800 habitants. "C'est la loi du plus fort", estime le maire, "le référencement des sites fait remonter la commune la plus recherchée". L'idée d'un changement de nom avait déjà été soumise lors du mandat précédent mais n'avait pas fait unanimité au sein du conseil municipal. "Le temps de traiter les résultats de la consultation, on pourrait voter le nouveau nom d'ici deux mois", poursuit M. Tricard. La nouvelle dénomination doit ensuite recevoir l'aval du conseil départemental, des directions départementales des archives et de La Poste, du préfet, puis du ministère de l'Intérieur. "La procédure peut prendre un an", précise le maire. Deux motivations principales peuvent permettre à une commune de changer de nom : éviter un risque d'homonymie ou rétablir une dénomination historique. Un décret du 26 février 2020 fait état de 11 changements de nom de commune en France. Saint-Flour, dans le Puy-de-Dôme, est ainsi devenu Saint-Flour-l'Étang pour ne pas être confondu avec Saint-Flour, sous-préfecture du Cantal.
Le Faouët des Côtes d'Armor ne veut plus être confondu avec le village homonyme du Morbihan et est déterminé à changer de nom pour mettre fin à des situations cocasses, a-t-on appris mercredi auprès du maire.
L'affaire a démarré de façon fortuite, après la mise sur écoute de l'appartement d'un homme, alors soupçonné d'écouler en Asie des sacs volés dans des camions en France, a décrit mercredi le président de la 11e chambre correctionnelle, au premier jour du procès. L'enquête a ensuite mis au jour l'existence d'un "atelier clandestin de confection" et d'un "réseau" organisé, avec des rôles dévolus à chacun, a poursuivi le magistrat. En tout, les prévenus, aujourd'hui âgés de 30 à 61 ans, sont soupçonnés d'avoir réalisé chaque année au moins une dizaine de séries de 8 à 10 sacs Birkin, l'objet le plus vendu et le plus rentable de la marque, nommé ainsi car inspiré par l'actrice franco-britannique Jane Birkin. Le bénéfice annuel a été évalué à plus de 2 millions d'euros - duquel il faut retrancher la rémunération de la "main d'œuvre". Trois amis sont soupçonnés d'être à l'origine de cette manufacture parallèle: deux sont salariés ou ancien salariés d'Hermès ; le troisième se chargeait, selon les enquêteurs, de l'approvisionnement en peaux de crocodile auprès d'un fournisseur italien en Lombardie. Cet homme est décédé en 2014 mais son beau-frère a reconnu avoir "repris le flambeau" de ces livraisons. Cinq autres personnes, alors salariés d'Hermès, sont mises en cause: un orfèvre, pour avoir fourni les bijoux ornant les sacs et quatre selliers-maroquiniers, deux femmes et deux hommes (dont un retraité), pour avoir réalisé les opérations très minutieuses d'assemblage, de "retournage" ou encore les finitions des sacs. Certains d'entre eux sont aussi poursuivis pour avoir subtilisé, sur leur lieu de travail, des chutes de cuir, des outils, des fermetures éclairs ou des modèles voués à la destruction, afin de parfaire la ressemblance. Ils ont tous depuis quitté l'entreprise. Ce réseau présumé comptait également une femme soupçonnée d'avoir écoulé les sacs entre 23.500 et 32.000 euros à des touristes de Hong-Kong, ainsi que sa fille, qui aurait réalisé des courses pour elle. Le procès devait initialement se tenir en octobre, mais la défense avait alors soulevé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), que la Cour de cassation a cependant refusé de transmettre au Conseil constitutionnel en décembre. Les prévenus, qui ont reconnu les faits au cours de l'instruction, sont poursuivis pour contrefaçon en bande organisée et, pour certains, abus de confiance. L'un d'eux, résidant au Vietnam, ne s'est pas présenté et est visé par un mandat d'arrêt. Le procès doit s'achever vendredi.
Dix personnes, dont sept anciens salariés d'Hermès, sont jugées à Paris pour avoir fabriqué de façon clandestine puis écoulé des dizaines de sacs contrefaits de la marque de luxe, en particulier du célèbre modèle Birkin, en 2013 et 2014.
Déjà épinglé par le CSA pour atteinte à l'image des femmes et propos sexistes, le show de Cyril Hanouna n'est décidément pas du goût de tout le monde : "Là, je n'ai pas envie de dire bravo", a déclaré Muriel Robin au magazine TéléStar. "J'espère qu'un jour, ce genre de blagues ne fera plus rire personne. On est bien arrivé à légiférer sur les propos racistes. Il faudra peut-être punir les propos homophobes." La sonnette d'alarme avait déjà été tirée par L'association des journalistes LGBT début décembre, qui avait relevé pas moins de 42 références à l'homosexualité pour le seul mois de novembre : "Touche pas à mon poste donne à voir des comportements de harceleurs de cour de récré, qui peuvent avoir des conséquences dévastatrices." estime l'association. C'est en particulier le souffre-douleur de Cyril Hanouna, Matthieu Delormeau, qui fait l'objet de blagues qui "réduisent le chroniqueur à sa seule sexualité". Un constat récemment partagé par Patrick Poivre d'Arvor sur RMC, pour qui l'émission pourrait favoriser le harcèlement scolaire.
Cette fois-ci, l'humoriste Muriel Robin n'a pas le cœur à rire. Dans son viseur, l'émission Touche pas à mon poste.
L'eau de la Loire alimentera-t-elle l'une des plus grandes piscines d'entreposage de déchets nucléaires en France ? Ce projet d'EDF pourrait voir le jour ici, dans l'enceinte de la centrale de Belleville-sur-Loire, dans le Cher. Un village de 1 000 habitants, dont certains s'inquiètent déjà. Pourquoi ce projet ? Parce que les piscines de stockage de la Hague (Manche) sont presque pleines, comme celles des autres centrales. Ces piscines contiennent du combustible usagé des réacteurs nucléaires qui doit être refroidi pendant des années avant d'être retraité ou stocké. Début des travaux en 2020L'idée serait de transférer une partie de ces déchets depuis la Hague vers Belleville-sur-Loire. Un projet potentiellement dangereux, selon l'expert indépendant Yves Marignac. Au contraire, EDF affirme concevoir un projet à toute épreuve. Aujourd'hui, le choix défini du site n'est pas encore arrêté : EDF proposera un lieu à la fin de l'année et les travaux pourraient commencer en 2020.
EDF s'apprêterait à construire une nouvelle piscine pour entreposer les déchets nucléaires les plus dangereux de ses centrales, dans son site de Belleville-sur-Loire (Cher), selon le magazine Reporterre.
Les sépultures ont été alignées sur une dizaine de rangées en face de l'hôtel iconique Copacabana Palace et des croix noires ornées de petits drapeaux du Brésil ont été plantées dans le sable."L'objectif est de protester contre la succession d'erreurs commises par le gouvernement fédéral dans la gestion de la crise humanitaire que le Brésil est en train d'endurer", a expliqué l'ONG Rio de Paz sur Twitter. L'effet visuel rappelle les images de cimetières submergés dans nombreuses villes de ce pays, où des tombes sont creusées à la hâte en raison de la pandémie, notamment à Manaus (nord). "Nous avons reproduit ici, sur le décor de carte postale de Rio, ce qu'on voit dans nos cimetières. Des milliers de personnes ont été enterrées dans des tombes creusées à même le sol", déclare à l'AFP Antonio Carlos Costa, le président de l'ONG."Nous sommes ici pour réclamer un changement d'attitude du président de la République, qui doit comprendre que notre nation est face au moment le plus difficile de son histoire. Cette pandémie a exacerbé les injustices sociales et l'incompétence des pouvoirs publics", ajoute-t-il. Le président d'extrême droite Jair Bolsonaro n'a cessé de minimiser l'ampleur de la pandémie, qualifiant le Covid-19 de "petite grippe". Il continue à prôner la reprise des activités économiques alors que la courbe des contaminations demeure en pleine ascension, avec près de 40.000 morts et plus de 770.000 personnes infectées. Sur la plage de Copacabana, un partisan de Jair Bolsonaro a arraché une partie des croix, pendant que d'autres insultaient des membres de l'ONG. Une vidéo diffusée par Rio de Paz sur Twitter montre par la suite un père de famille dont le fils est mort à 25 ans de cette maladie remettre les croix en place, criant "respectez notre douleur !".
Cent tombes ont été symboliquement creusées par une ONG sur la plage de Copacabana, à Rio de Janeiro, pour rendre hommage aux milliers de Brésiliens morts du Covid-19 et dénoncer l'"incompétence" des pouvoirs publics face à la pandémie.
Mis en examen pour le meurtre de la petite Maëlys et l'assassinat du caporal Noyer, l'ancien militaire aurait livré de nouveaux éléments. Comme le révèle BFMTV, le suspect aurait affirmé lors de son audition le 5 février dernier avoir « pris en stop » le caporal Noyer le soir de sa disparition. Arthur Noyer a disparu la nuit du 11 au 12 avril après une soirée en discothèque. Nordahl Lelandais aurait également précisé aux juges de Chambéry en charge du dossier avoir déposé le caporal à l'issue du trajet. Le caporal âgé d'une vingtaine d'années avait été vu par plusieurs témoins en train de faire du stop la nuit de sa disparition. La proximité géographique entre les deux hommes avait déjà été établie car leur téléphone portable avaient « borné » aux mêmes endroits suggérant donc qu'ils avaient bien réalisé un trajet commun. Comme le rappelle BFMTV, le crâne du militaire avait été retrouvé le 7 septembre dernier près de Montmélian. Mercredi 14 février, Nordahl Lelandais était passé aux aveux reconnaissant avoir tué Maëlys. La fillette de 9 ans était introuvable depuis la nuit du 26 au 27 août dernier.
Arthur Noyer a disparu dans la nuit du 11 au 12 avril 2017 après une soirée en discothèque. BFMTV révèle que Nordahl Lelandais aurait expliqué l'avoir « pris en stop » cette nuit-là. Peu à peu, Nordahl Lelandais se livre.
Françoise Hardy fait son grand retour sur le devant de la scène, un peu à la surprise générale, avec un nouvel album "Personne d'autre". À cette occasion, elle a accepté de se livrer dans un entretien accordé au Monde, où elle révèle notamment plusieurs moments clés de son enfance, ainsi que plusieurs complexes. "Elle (ma mère) m'avait même inscrite à Sciences Po, puisque ma mention bien aux deux bacs me dispensait du concours d'entrée (...) Quelle honte j'ai ressentie ! Je portais un vilain petit imperméable en popeline bleu ciel et d'affreuses chaussures à talons jaunes. D'un parfait mauvais goût. Je l'ai saisi d'entrée en voyant l'élégance des élèves, principalement des garçons."Une honte qui l'a accompagnée pendant une grande partie de sa carrière. "J'avais honte de moi, honte de mon milieu, honte de notre anormalité sociale. (...) Le sentiment de honte m'a accompagnée toute la vie, réussite professionnelle ou notoriété n'y changent rien." Au-delà de cela, Françoise Hardy révèle avoir toujours été complexée, en particulier sur son physique. "Toute mon enfance et mon adolescence, j'ai entendu ma grand-mère me rabaisser, me trouver nulle et moche, alors qu'elle complimentait ma sœur, dont la morphologie était plus proche de la sienne. Cette dévalorisation permanente est un boulet qu'on traîne à vie." "Une relation fusionnelle"Toujours sur le thème de la famille, la chanteuse de 74 ans revient sur sa "relation fusionnelle" avec sa mère. "Je l'ai adorée à un point, trop sans doute", avoue-t-elle. Avant d'avoir des mots durs à l'égard de sa sœur. "À la fin de sa vie, elle (sa mère) m'a confié qu'elle ne s'était jamais sentie d'atomes crochus avec ma sœur cadette et m'avait toujours préférée. Et je me suis dit que cette sœur avait dû le ressentir, car elle m'a avoué un jour que l'unique sentiment que notre mère lui avait inspiré était la peur". Des rapports spéciaux mère-fille qui ont peut-être empiété sur sa relation avec Jacques Dutronc. "Le seul couple qu'a formé ma mère dans sa vie, c'était avec moi. Et elle a toujours considéré Jacques (Dutronc) d'un mauvais œil."François Hardy évoque enfin la mort, qui l'effraie toujours. "La souffrance m'affole et la mort se passe rarement sans souffrance". Mais elle ne pense qu'à une chose aujourd'hui, le bonheur de son fils. "Ma panique était d'être séparée de Thomas et de lui faire de la peine pendant un certain temps."
À l'occasion de la sortie de son nouvel album, Françoise Hardy se livre dans Le Monde. La chanteuse qui a frôlé la mort en 2005 revient sur son enfance.
"Nous refermons un chapitre important de la gestion du parc des Galapagos, 15 tortues d'Española, dont Diego, retournent chez eux après des décennies passées à se reproduire en captivité pour sauver leur espèce de l'extinction", a tweeté le ministre. Accompagné de quatorze autres adultes reproducteurs, Diego, un mâle centenaire de l'espèce Chelonoidis hoodensis, a été rapatrié sur l'île déserte d'Española par des employés du Parc national des Galapagos (PNG). Les animaux ont été transportés en bateau depuis l'île de Santa Cruz, où Diego a passé une quarantaine d'années en captivité dans le cadre d'un programme de reproduction. Le retour, initialement prévu en mars, a été retardé en raison de la pandémie de coronavirus. Diego, qui pèse 80 kg et mesure 1,5 mètre, avait été emmené aux Etats-Unis dans la première moitié du XXe siècle, avant que l'archipel des Galapagos ne soit déclaré réserve naturelle en 1959. Il a notamment passé trente ans au zoo de San Diego (Sud-Ouest) qui lui a donné son nom. Il a ensuite été rapatrié en 1976 aux Galapagos où il a partagé son quotidien avec plusieurs femelles dans un centre d'élevage de tortues terrestres du PNG à Puerto Ayora, la capitale de l'île Santa Cruz. Sexuellement très actif, Diego a réussi à sauver son espèce du danger d'extinction en engendrant à lui tout seul au moins 40% des bébés tortue qui ont grandi depuis sur l'île Española. L'île d'Española compte désormais environ 2.000 individus de cette espèces, dont 200 nés à l'état sauvage. Sur la quinzaine d'espèces de tortues géantes qui peuplent les Galapagos, classé au Patrimoine mondial de l'Unesco, trois ont disparu sous l'effet des attaques de pirates et le pillage par les équipages notamment des navires baleiniers au 18e et 19e siècles. L'archipel équatorien, qui compte une flore et une faune uniques au monde, a servi de laboratoire naturel au scientifique anglais Charles Darwin pour sa théorie sur l'évolution des espèces.
Diego, la tortue géante qui a sauvé son espèce de l'extinction, a recouvré la liberté sur son île d'origine dans l'archipel des Galapagos, a annoncé lundi le ministre équatorien de l'Environnement, Paulo Proaño.
Le secrétariat d'Etat au numérique a précisé à l'AFP que le chiffre d'un million correspondait à des "activations" de l'application, et non à de simples téléchargements. La barre a été franchie "à 07H30 ce matin", a-t-on précisé de même source. L'efficacité de l'application pour smartphone dépend du nombre de personnes qui l'utilisent, même si le gouvernement estime qu'elle est utile "dès les premiers téléchargements"."Nous n'avons pas d'objectif précis" en termes de nombre d'utilisateurs, a affirmé Cédric O samedi matin. Mais l'application est "particulièrement utile" pour les personnes vivant en milieu urbain, "qui prennent les transports en commun et vont dans les bars et restaurants", a-t-il souligné. StopCovid permet à ses utilisateurs d'être prévenus s'ils ont croisé dans les deux semaines précédentes un autre utilisateur contaminé au coronavirus. L'alerte est déclenchée si les smartphones des deux personnes se sont croisés à moins d'un mètre, pendant plus de 15 minutes. Alors qu'on lui demandait s'il y avait déjà eu des cas d'utilisateurs de l'application signalant leur contamination au coronavirus, Cédric O a renvoyé la communication sur ce point au ministère de la Santé. L'application est très critiquée par tous ceux qui craignent qu'elle ouvre la porte à une société de surveillance puisqu'elle consiste à garder une trace des autres utilisateurs croisés sur les deux dernières semaines. Le gouvernement souligne de son côté que l'application ne gère pas des identifiants en clair, mais des pseudonymes qui changent régulièrement. Le gouvernement français a choisi de confier la conception de l'application à des acteurs français sous la maîtrise d'oeuvre de l'institut national de recherche en informatique Inria. Il a refusé notamment d'utiliser la plateforme personnalisable proposée par les géants américains Google et Apple, au risque selon certains observateurs d'arriver à un produit peu fiable techniquement. L'application a été lancée mardi. Vendredi soir, elle était toujours en tête des téléchargements d'application en France, selon la société spécialisée AppAnnie.
L'application française de traçage de contacts contre le coronavirus StopCovid "a passé le cap du million d'utilisateurs", a indiqué samedi matin le secrétaire d'Etat au numérique Cédric O sur RMC.
Renault présentera vendredi 29 mai son plan d'économie de deux milliards d'euros annoncé en février. Il prévoit 5.000 suppressions de postes, principalement des départs en retraite non remplacés affirme Le Figaro. Le groupe au losange traverse une mauvaise passe: après avoir enregistré en 2019 sa première perte nette en dix ans, il s'est vu encore fragilisé par la crise du coronavirus. Contacté par l'AFP, Renault n'a pas souhaité commenter ces informations. Selon les derniers chiffres disponibles, la société emploie en France quelque 48.000 personnes, 27% de ses effectifs globaux. Les suppressions, si elles se confirmaient, représenteraient donc plus de 10% de la main-d'oeuvre française du groupe au Losange. Renault a donné des gagesAlors que plusieurs sites du constructeur en France sont menacés selon des informations de presse, "Renault a donné des gages sur le maintien en France d'activités à valeur ajoutée comme l'assemblage, à Cléon, d'un nouveau moteur électrique destiné aux trois partenaires de l'Alliance (Renault, Nissan, Mitsubishi), mais aussi le rapatriement à Douai de l'assemblage de véhicules qui avait lieu hors de France", selon le quotidien. Le constructeur pourrait aussi généraliser le travail à distance pour ses activités de conception, afin de réduire ses coûts. Des négociations dès lundi"Les fermetures de sites, ça ne peut être que la toute dernière extrémité", a déclaré mardi soir le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire, interrogé sur BFMTV au sujet de ces informations. Un peu plus tôt dans l'après-midi, Emmanuel Macron lors de l'annonce du plan de soutien à la filière automobile avait précisé que le prêt de 5 milliards d'euros promis au constructeur serait soumis à conditions. Concernant Renault, Emmanuel Macron a réclamé que "l'ensemble des salariés (des sites) de Maubeuge et de Douai puissent avoir toutes les garanties sur leur avenir", au sein du groupe et annoncé des négociations dès lundi avec la direction, les syndicats et les élus locaux.
Le plan d'économie de Renault qui doit être présenté vendredi 29 mai prévoit de supprimer 5.000 postes en France d'ici à 2024 selon le Figaro.
Installée sur téléphone portable, l'application StopCovid permet à un utilisateur qui se découvre contaminé de prévenir anonymement les autres utilisateurs qu'il a croisés récemment au moyen de la technologie Bluetooth. Mais selon le bilan donné mardi par le secrétaire d'État chargé du Numérique Cédric O lors d'une conférence de presse, seules 68 personnes l'ont utilisée à ce jour pour signaler leur contamination après avoir été testées positives au coronavirus. Et seuls 14 utilisateurs de l'application ont reçu un message d'alerte les avertissant qu'ils ont été en contact proche et prolongé avec une de ces personnes contaminées. StopCovid ne permet pas de savoir qui sont ces personnes, si elles se sont confinées ou sont allées se faire tester à leur tour. Selon le secrétaire d'État, ces chiffres ne remettent pas en cause l'utilité de l'application et sont à mettre en rapport notamment avec la diminution de la prévalence du virus en France métropolitaine."On ne teste qu'une trentaine de personnes par jour à Paris aujourd'hui", a-t-il indiqué. Selon les chiffres du gouvernement, StopCovid a été téléchargée 1,9 million de fois, mais elle a été désinstallée 460.000 fois, soit un nombre maximal d'utilisateurs entre 1,4 et 1,5 million."Nous ne savons pas si ces utilisateurs sont dans les grandes villes ou répartis sur tout le territoire", a ajouté M. O, auquel cas la probabilité que deux utilisateurs se croisent serait encore bien moindre.- Augmentation des désinstallations -Le nombre de téléchargements reste très faible au regard par exemple de l'Allemagne où l'application équivalente a été téléchargée 10 millions de fois, a-t-il reconnu. La différence avec l'Allemagne "ne dit rien à mon avis personnel" de l'application française elle-même, mais "dit tout probablement de nos différences culturelles, de nos différences de comportement face à l'épidémie" et "éventuellement, de la différence d'appréciation du comportement du gouvernement pendant l'épidémie", a indiqué Cédric O. Signe d'une certaine méfiance dans l'opinion vis-à-vis de cette application de traçage, le nombre de désinstallations a fortement augmenté ces derniers jours à la suite de la parution d'articles révélant qu'elle envoyait lors d'un signalement tout l'historique des identifiants rencontrés pendant les 14 derniers jours au serveur central et non les seuls identifiants détectés à moins d'un mètre pendant 15 minutes, comme présenté initialement par le gouvernement. Ce fonctionnement "n'est en aucun cas une révélation", s'est défendu Cédric O, qui a annoncé toutefois la mise en place, dans une prochaine version de l'application, d'un filtre permettant d'exclure les identifiants croisés trop loin ou trop brièvement. La Cnil, gendarme des données personnelles, doit également débuter "dans les prochains jours" des contrôles visant à évaluer la conformité de ce fonctionnement par rapport au décret et au RGPD, le règlement général sur la protection des données. Le secrétaire d'État a dit toutefois ne regretter aucun des choix qui ont été faits sur StopCovid, estimant qu'elle retrouvera toute son utilité si l'épidémie reprend de la vigueur."On est actuellement dans une phase de prévalence assez faible de l'épidémie, mais tout le monde envisage" la possibilité d'une deuxième vague, selon lui. Il compte mettre "une attention particulière" sur les zones où le virus circule encore largement et a notamment entamé en Guyane française une campagne de communication par SMS pour inciter au téléchargement de l'application. Les médecins traitants, via le portail Pro Santé Connect, vont également pouvoir communiquer directement le code permettant aux patients contaminés de se signaler. Le secrétaire d'État a enfin fourni des chiffres sur les coûts de l'application, avec un coût mensuel oscillant entre un minimum de 80.000 euros au mois de juillet, et un maximum de 120.000 en décembre (hébergement informatique et maintenance et développement)."Ce coût augmentera" s'il y a une deuxième vague, a indiqué Cédric O. Le budget présenté prévoit en plus des dépenses optionnelles "d'appui au support utilisateur" de 50.000 euros par mois et des dépenses "liées au déploiement" de 30.000 euros par mois.
Beaucoup d'efforts pour un bilan encore très maigre: seuls 14 cas à risque de contamination ont été détectés par StopCovid en trois semaines d'existence, le gouvernement défendant néanmoins l'utilité de l'application de traçage contre le coronavirus en vue d'une possible "deuxième vague".
"L'offre de programmes de RFI en langues africaines va monter en puissance à travers le renfort des équipes plurinationales africaines composant ses rédactions basées à Dakar (Sénégal) et à Lagos (Nigéria)", s'appuyant sur un réseau de correspondants locaux, a indiqué RFI dans un communiqué. Une trentaine de journalistes et techniciens seront recrutés et formés par RFI à la production et à la diffusion d'informations et de magazines "traitant notamment de sujets tels que le climat, le genre, la santé, ou encore l'éducation", à destination de "130 millions de locuteurs potentiels", principalement au Burkina Faso, au Niger, au Mali, en Mauritanie, au Sénégal, au Tchad, au Nigeria et au Cameroun. Cette nouvelle offre s'inscrit dans le projet "Afri'Kibaaru" ("informations" dans les langues du projet) lancé par le média public France Médias Monde, la maison-mère de RFI, avec l'Agence française de développement. Elle prévoit des journaux traitant de l'actualité régionale, africaine et internationale, et de magazines thématiques, notamment liés aux enjeux du développement durable, au statut des femmes ou à la santé. A Dakar, une rédaction en fulfulde (peul) sera créée pour proposer quotidiennement deux heures de programmes dans cette langue, en complément des magazines hebdomadaires existants. L'équipe en mandingue (mandekan) va doubler sa production existante depuis 2015 en passant à deux heures par jour, 7 jours sur 7. À Lagos, la rédaction en haoussa étoffera également sa production quotidienne à travers un nouveau magazine traitant de l'égalité femmes-hommes, inclus dans une session d'actualité de 30 minutes. Ces programmes seront diffusés via la trentaine d'émetteurs FM de RFI et en ondes courtes, mais potentiellement aussi via 250 radios partenaires de RFI. Ils seront complétés par des "contenus numériques innovants dans les trois langues". CFI, l'agence française de développement médias, mettra en œuvre de son côté un volet consacré à la formation. 48 médias, ainsi que des leaders d'opinion et des membres d'organisations de la société civile, bénéficieront d'un accompagnement "à la production et à la diffusion de contenus liés au développement durable", en français et dans plusieurs langues sahéliennes. Le projet "Afri'Kibaaru" est financé par l'AFD à hauteur de 15 millions d'euros pour une durée de trois ans et demi, au titre de l'aide publique au développement.
RFI va renforcer d'ici la fin 2020 son offre en langues du Grand Sahel, avec des programmes quotidiens en fulfulde, mandingue et haoussa, a annoncé la radio jeudi.
"Il est décédé ce matin à l'hôpital américain à Paris", d'une pneumonie, a-t-elle indiqué. Un peu contre son gré, ce poète-géographe, davantage flâneur qu'aventurier, a longtemps été une figure incontournable du festival "Étonnants voyageurs" de Saint-Malo. Né en 1923 à Digne (Alpes-de-Haute-Provence), Gilles Lapouge a passé son enfance et sa jeunesse en Algérie. En 1948, il est journaliste à Alger-Républicain. En 1951, il est journaliste économique au grand quotidien brésilien "O Estado de Sao Paulo" avant de revenir à Paris trois ans plus tard. Il a continué à collaborer avec le journal pendant plusieurs décennies."Le journalisme, que je pratique depuis tant d'années, m'a sauvé de la mauvaise littérature et de l'orgueil", assurait-il. Il a publié son premier livre, "Un soldat en déroute", à 40 ans. Quelque 25 ont suivi. Des essais sur la piraterie, les utopies, la géographie, Michel-Ange, l'érotisme ou le sens des voyages, jusqu'à son dernier, un "Atlas des paradis perdus", en 2017. Des romans aussi, comme "Les folies Koenigsmark", succès public en 1989, "L'incendie de Copenhague" (1995) ou "La mission des frontières" (2002). Il avait échoué de peu au Goncourt 1977 avec "Équinoxiales", récit de voyage dans le Nordeste brésilien, ainsi que, dans une moindre mesure, en 1986, avec le roman historique, "La bataille de Wagram". Mais son oeuvre a été couronnée par beaucoup d'autres récompenses: prix des Deux Magots, Joseph-Kessel, Femina de l'essai, Goncourt du récit historique etc. Pour "L'âne et l'abeille" (2014), essai de zoologie comparée, il reçu les prix 30 Millions d'Amis et France Télévisions. Parallèlement, il a été producteur de l'émission "Agora" de France Culture, il a collaboré au Monde, au Figaro et à La Quinzaine littéraire, participé en 1973 au lancement de l'émission de télévision "Apostrophes", qui s'appelait alors "Ouvrez les guillemets". Enfin, on lui devait évidemment plusieurs fictions et essais sur le Brésil - dont en 2011 un "Dictionnaire amoureux" du pays qui l'avait "toujours étonné et surpris, parfois énervé, sans (le) décevoir jamais", en dépit de la violence qu'il ne niait pas. L'ambassade de France au Brésil a d'ailleurs salué vendredi, dans un tweet, la mémoire de "l'amoureux éternel du Brésil".
Amoureux du Brésil, le journaliste et écrivain Gilles Lapouge est décédé vendredi à l'âge de 97 ans à Paris, a annoncé sa maison d'édition Albin Michel.
La Corse affronte toujours les flammes et la situation ne devrait pas s'améliorer dans les heures qui viennent. Le préfet de l'île Franck Robine s'est dit "très préoccupé" : "Il reste une grande inquiétude qui est la reprise du vent attendue dans la nuit", avec des rafales "à 80 km/h". Elles pourraient même atteindre vendredi matin "à nouveau les 100 km/h et sans doute les dépasser" sur la zone, s'est-il alarmé. Des effectifs seront mobilisés "toute la nuit" a-t-il encore précisé, pour protéger principalement Solaro en Haute-Corse et Sari-Solenzara en Corse-du-Sud, même si, jeudi soir, il n'y avait "pas de menace directe" sur ces villages. "Si demain, on devait faire face à une reprise des feux, la priorité serait bien évidemment donnée à la protection des populations et des villages", a ajouté Franck Robine. Un feu "relativement hors norme"D'après le préfet, en dix jours, l'incendie de Bavella a déjà parcouru environ 5.000 hectares, soit l'équivalent de près de 10.000 terrains de football. "C'est un feu relativement hors norme", a constaté le préfet de Corse, en raison d'abord de la superficie parcourue depuis le départ de l'incendie le 4 février dernier, mais aussi de la difficulté pour y accéder."On a des moyens considérables employés avec plus de 450 personnes aujourd'hui, quatre Canadair et trois hélicoptères", a noté Franck Robine, après avoir effectué une reconnaissance aérienne de l'incendie et s'être rendu au poste de commandement des pompiers à Solaro, en Haute-Corse. Concernant les autres incendies qui se sont déclenchés ces derniers jours, notamment dans le Cap corse et au sud de Bastia, "on n'a plus vraiment de préoccupation même s'ils restent en cours de traitement", a aussi souligné le préfet.
L'incendie de Bavella inquiète le préfet de Corse, Franck Robine. Il se dit "très préoccupé" par la reprise des vents, attendue dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 février.
Brandissant le très lourd bilan américain, la nouvelle poussée de cas de coronavirus dans le Sud et l'Ouest du pays et l'exacerbation des profondes divisions politiques, l'ancien vice-président de Barack Obama a éreinté la gestion de la pandémie par le milliardaire républicain. "Les Américains n'ont pas fait ces énormes sacrifices ces quatre derniers mois (...) pour que vous gâchiez tous ces efforts avec vos tirades et tweets au milieu de la nuit", a déclaré Joe Biden, lors d'un discours dans un lycée de sa ville de Wilmington, dans le Delaware. "Ils ne l'ont pas fait pour que vous puissiez ignorer la science et faire d'initiatives responsables comme porter un masque une position politique. Et ils ne l'ont certainement pas fait, monsieur le président, pour que vous puissiez vous en laver les mains et tourner le dos à cette responsabilité", a-t-il lancé. La pandémie a brusquement bouleversé la campagne présidentielle américaine. Confiné pendant de longues semaines chez lui, Joe Biden n'a organisé aucune sortie publique entre le 15 mars et le 25 mai. "Il s'agit de la campagne la plus étrange de l'histoire moderne, me semble-t-il", a-t-il reconnu. Pour l'instant, elle lui réussit: Joe Biden mène Donald Trump de plus de neuf points dans la moyenne des sondages nationaux, mais aussi, point crucial, dans les Etats clés qui font et défont les élections aux Etats-Unis en basculant d'un parti à l'autre. "Je vais suivre les consignes du docteur, pas juste pour moi mais pour le pays. Et cela veut dire que je ne vais pas organiser de meetings", a ajouté ce vétéran de la politique âgé de 77 ans. Joe Biden n'a pas précisé s'il parlait de son médecin personnel ou de l'avis des autorités sanitaires plus généralement. Et il n'a pas indiqué si cette décision pourrait changer en cas d'amélioration de la situation. Risquée, cette annonce marque un net contraste avec Donald Trump, qu'il affrontera dans les urnes le 3 novembre. Présentée comme un gage de prudence responsable, elle pourrait ainsi renforcer l'image que tente de dresser son rival d'un candidat trop vieux, affaibli, fragile. - "Hâte" de débattre contre Trump -Agé de 74 ans, le républicain a été vivement critiqué pour avoir organisé le 20 juin un meeting de retour en campagne à Tulsa, dans l'Oklahoma, qui a réuni plusieurs milliers de personnes dans cet Etat du Sud en pleine flambée de cas de coronavirus. N'ayant en plus pas rassemblé autant de monde qu'il l'avait très publiquement espéré, l'événement a viré au fiasco. Et son équipe a déclaré mardi qu'elle n'avait pas de date ou de lieu à annoncer pour un prochain meeting à ce stade. Affirmant qu'il profite de la pandémie pour "se cacher" chez lui, le président se moque régulièrement de Joe Biden, mettant même en doute ses capacités mentales. Connu pour ses gaffes et ses envolées parfois confuses, Joe Biden a voulu balayer ces accusations d'une phrase courte: "J'ai vraiment hâte de comparer mes capacités cognitives avec" celles de Donald Trump. Et le démocrate d'affirmer qu'il avait aussi "hâte" de participer aux trois débats prévus à la rentrée. Tout est bouleversé dans cette campagne à l'ère du coronavirus, y compris les traditionnelles conventions qui adouberont les candidats de chaque parti fin août et réunissent d'ordinaire des milliers de personnes. Joe Biden a également été interrogé sur le déboulonnage récent de statues de généraux confédérés, qui s'étaient notamment battu contre l'abolition de l'esclavage lors de la guerre de Sécession (1861-1865). Des actes qui ont indigné Donald Trump et son camp."Il vaut toujours mieux" les retirer "pacifiquement", a déclaré le démocrate, très populaire chez les électeurs noirs. Mais il a du même souffle souligné que la "responsabilité" de les retirer revenait en priorité aux élus locaux alors que le pays arrivait "enfin" à une étape où il "pourrait peut-être répondre au racisme systémique". Et il a critiqué Donald Trump pour sa gestion de l'affaire des possibles primes russes versées à des insurgés pour tuer des soldats américains en Afghanistan: Que son rival n'ait pas été informé de ces allégations par ses services de renseignement, comme l'affirme la Maison Blanche, ou qu'il n'ait pas agi alors qu'il le savait, il a commis un "manquement au devoir" de président.
Nouveau rebondissement dans l'"étrange" campagne présidentielle américaine: Joe Biden a annoncé mardi qu'il suivrait "les consignes du docteur" et n'organiserait pas de meetings électoraux à cause de la pandémie de Covid-19, jouant un contraste risqué face à son rival Donald Trump.
"Communication crasse", "à vomir". Les ministres déléguées à l'Egalité femmes-hommes, Elisabeth Moreno, et aux Sports, Roxana Maracineanu, se sont indignées d'un tweet publié par un site de paris sportifs en ligne après la victoire du PSG et de l'Olympique Lyonnais en quarts de finale de la Ligue des Champions cette semaine."On prend l'Europe on l'encule à deux. #MCIOL": samedi soir, Winamax a ainsi célébré à sa façon cet exploit historique. En effet, jamais deux clubs français ne s'étaient retrouvés en demi-finale de la Ligue des Champions dans l'histoire de la compétition. Les logos des deux clubs sont d'ailleurs utilisés dans un photomontage accompagnant le message, soulignant ainsi la référence au titre "Celsius" du groupe de rap PNL - qui n'avait pas suscité de polémique lors de sa sortie l'an dernier. Mais Roxana Maracineanu n'a pas apprécié la plaisanterie, réagissant dimanche midi: "Sérieusement @WinamaxSport vous vous croyez où? Votre tweet est à vomir. @TwitterFrance Ça ne vous dérange pas de laisser passer ce genre de messages?"Trois heures plus tard, Elisabeth Moreno enfonçait le clou: "Je condamne fermement cette communication crasse et blessante. Les propos haineux et homophobes doivent être bannis des réseaux sociaux ! @WinamaxSport et @TwitterFrance , soyez responsables !"Enfin, Marlène Schiappa a dénoncé de son côté des propos "homophobes" dans un tweet, dimanche. "On peut, bien sûr, se contenter de répéter ce qu'on a toujours entendu. On peut aussi réfléchir à la portée de nos propos publics", a-t-elle jugé. Le tweet polémique était toujours en ligne dimanche après-midi.
Le tweet en question était censé célébrer la victoire de deux clubs français de football en Ligue des Champions.
Cette femme de la province du Shandong (est) a acheté en ligne les bulbes connus pour leur pouvoir irritant, avant de les faire livrer chez son ex-petit ami pour "le faire pleurer". Elle avait ordonné aux livreurs d'empiler les oignons devant la porte de son appartement et de partir en toute discrétion sans sonner, selon Shandong Net, un média rattaché au gouvernement local."J'ai pleuré pendant trois jours, et maintenant c'est à ton tour!", avait-elle écrit dans une note cinglante accompagnant le chargement surprise. La femme a déclaré à Shandong Net que la relation avait duré un an. Son petit ami avait alors décidé de rompre "de façon unilatérale". "Ça m'a vraiment fait beaucoup de mal, mais il refusait de pleurer", a-t-elle expliqué. Elle a donc décidé de lui expédier un cadeau susceptible d'enfin "faire sortir ses larmes". Les Chinois marquent trois différentes fêtes des amoureux, dont la Saint-Valentin occidentale (le 14 février) et Qixi (le 7e jour du 7e mois du calendrier lunaire) en hommage aux héros d'une légende locale. L'autre rendez-vous romantique de l'année est nommé "la Saint-Valentin de l'internet" ou "la Journée de la déclaration amoureuse": il est célébré le 20 mai en raison de la proximité sonore en mandarin de "cinq deux zéro" (la date 5-20 en chiffres) et de "je t'aime". La réaction de la jeune femme était "excessive", a réagi son ex-amoureux auprès de Shandong Net. La vengeance a en tout cas laissé des traces dans le voisinage."Je ne sais pas si son petit copain a pleuré ou pas. Mais je suis choquée!", a déclaré une femme habitant le même immeuble. "Tout le quartier est désormais envahi par l'odeur pestilentielle des oignons en train de pourrir".
Une Chinoise éconduite par son amoureux à quelques jours de la Saint-Valentin locale, le 20 mai, a décidé de se venger en déversant devant chez lui une tonne d'oignons, selon un média officiel.
"Compte tenu du nombre de substances préoccupantes retrouvées dans les produits de protection solaire pour enfants, nous demandons la saisine de l'Anses pour évaluer le rapport bénéfice/risque entre la protection contre les effets néfastes du soleil et les risques engendrés par les substances préoccupantes", indiquent ces associations, Wecf France et Agir pour l'environnement, dans un communiqué. Elles demandent en outre "l'interdiction dans les produits pour enfants des ingrédients classés extrêmement préoccupants, dont des perturbateurs endocriniens et des nanoparticules: 4-MBC, homosalate, octocrylène, cyclypentasiloxane, cyclohexasiloxane, dioxyde de titane nanoparticulaire, phénoxyethanol notamment"."De même, les substances parfumantes établies comme allergènes par contact chez l'humain (...) ne devraient plus être autorisées dans les produits pour enfants", font-elles valoir. Elles réclament enfin "une enquête de la DGCCRF (répression des fraudes, ndlr) et de l'ANSM (Agence du médicament, ndlr) portant sur le respect des obligations d'étiquetage des ingrédients nanoparticulaires dans les cosmétiques". Des "sanctions dissuasives" devraient être prises "en cas de violation de la réglementation". Ces associations ont analysé 71 produits solaires pour enfants et disent y avoir retrouvé "29 substances préoccupantes à des degrés divers". Parmi les produits sévèrement jugés figurent la Crème confort anti-sable Sun for Kids SPF 50+ de la marque Lancaster, la Brume fine solaire peau sensible 50+ enfant de Mixa ou encore le Transparent spray wet skin SPF 50+ de la marque Isdin Pediatrics. Selon les associations, dix de ces 29 substances sont "extrêmement préoccupantes" (substances cancérogènes, neurotoxiques, perturbateurs endocriniens), sept sont "très préoccupantes" (notamment car ce sont des allergènes) et douze sont "préoccupantes" (soulevant "des problèmes sanitaires ou environnementaux de moindre envergure"). De son côté, la Fédération des Entreprises de Beauté (Febea) fait valoir que tous les ingrédients utilisés dans les produits de protection solaire respectent la réglementation cosmétique européenne, "qui interdit notamment l'utilisation de tous les ingrédients classés comme perturbateurs endocriniens", dit-elle dans un communiqué jeudi."Certains ingrédients cités par l'étude sont actuellement en cours de réévaluation : s'ils étaient finalement classés comme nocifs, ils seraient immédiatement retirés de l'ensemble des produits cosmétiques", réagit-elle."Lorsque des nanoparticules sont ajoutées dans le produit, le fabricant doit en faire mention sur l'emballage uniquement dans certains cas bien précis. Il n'existe donc pas, comme le prétend l'étude, de fabricants qui ne respectent pas la loi", ajoute la fédération.
Deux associations de défense de l'environnement demandent jeudi la saisine de l'agence sanitaire Anses pour "évaluer le rapport bénéfice/risque" de "substances préoccupantes" qu'elles disent avoir retrouvées dans les protections solaires pour enfants.
Dans une interview publiée samedi 16 juin sur le site du Parisien, la première vice-présidente des Républicains (LR) reproche au numéro un du parti de ne défendre que sa "propre ligne"."Moi, j'ai cru avec sincérité à sa volonté de rassemblement et j'ai soutenu ses propositions, car je suis pour un régalien fort", explique la première adjointe d'Alain Juppé à Bordeaux, qui s'était ralliée à Laurent Wauquiez lors de l'élection pour la présidence des Républicains à la fin de l'année 2017. "Mais je ne suis pas non plus son clone, je ne suis pas dénaturable", prévient-elle, quelques jours après des premières critiques exprimées au sujet de la diffusion - sans concertation au sein du parti - d'un tract, intitulé "Pour que la France reste la France". Mardi, une franche explication de texte avait opposé, sur la question, la plupart des dirigeants de LR. Virginie Calmels avait qualifié ce tract d'"anxiogène". "Le slogan ne me pose pas de problème. Mais la page 2, sur le risque terroriste, les immigrés, la délinquance... C'est exactement la rhétorique de ceux qui jouent sur les peurs pour se faire élire", estime-t-elle. "Et puis on ne peut pas réduire les problèmes de la France à ces seules questions"."J'ai aussi parfois le sentiment qu'on emprunte le vocabulaire de Mélenchon"Rappelée à l'ordre par Laurent Wauquiez dans Le Figaro, l'ancienne dirigeante d'Endemol avait estimé qu'il n'y avait "pas un maître et une élève". Des critiques venues alimenter des reproches régulièrement formulés, par les opposants internes du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes comme Maël de Calan ou Jean-François Copé. Depuis son élection, Laurent Wauquiez "démontre au fur et à mesure des jours qui passent qu'il semble uniquement là pour défendre sa propre ligne", regrette-t-elle. "Il estime qu'il doit son élection qu'à sa seule présence, je ne partage pas cette vision". "Il veut imposer sa seule ligne, mais je ne crois pas que ce soit le bon message", martèle cette libérale convaincue, qui "ne veut pas d'une droite qui se rétrécit" et se déporte vers les extrêmes."J'ai aussi parfois le sentiment qu'on emprunte le vocabulaire de Mélenchon, notamment quand certains parlent de « cadeaux aux riches », ou de « l'ultralibéralisme de Macron ». Et ce n'est pas parce qu'Emmanuel Macron penche vers nos idées, qu'on doit se déporter plus vers la droite. Pour moi, c'est un chemin qui est voué à l'échec. Va-t-elle quitter la direction du parti ? "Il faut que tout le monde fasse des efforts (...) Je crois encore que Laurent peut parvenir à créer le rassemblement en revenant à une façon de faire qu'il a su développer pendant la campagne", répond Mme Calmels. "On va voir comment les choses vont se passer dans les semaines à venir", conclut-elle. Elle redit ne pas souhaiter être tête de liste LR aux élections européennes de 2019 et juge, comme Nicolas Sarkozy, que c'est à Laurent Wauquiez de conduire la liste.
VIDÉO. La rupture s'exprime un peu plus chaque jour entre Laurent Wauquiez et Virginie Calmels.
Christophe Castaner a-t-il fait licencier un technicien sympathisant des "gilets jaunes" qui l'avait interpellé à Rouen ? C'est ce qu'affirme cet auto-entrepreneur qui travaillait en sous-traitance pour la société Scorpion, qui réalise les émissions de la radio officielle de l'Armada de Rouen. Mais contacté samedi 15 juin par Le Parisien, le responsable logistique de l'entreprise, écarte toute intervention du ministre. Il confirme toutefois avoir mis un terme au contrat du sous-traitant."Il y a eu la visite de Castaner dimanche (9 juin, ndlr), j'ai pris mon courage à deux mains pour l'interpeller et lui parler, a raconté le technicien au média en ligne Rouen dans la rue. Je lui ai dit 'une pensée pour nos éborgnés'. Suite à cet échange, ses RG personnels ont relevé mon identité, mes intentions, et presque toute ma vie...""Je me suis fait virer comme une m**** du poste que j'occupais, a-t-il encore dit. C'est un licenciement abusif ! Maintenant je suis fiché S, j'en suis sûr ! Ce gros b***** m'a fait virer alors que je peine à gagner ma vie habituellement."Contacté par Le Parisien, le responsable logistique de Scorpion assure avoir pris seul la décision de rompre le contrat de l'auto-entrepreneur. "Il y a une déontologie à avoir dans mon entreprise, a expliqué Pascal Bovin. On ne mélange pas le travail avec la politique ou la religion. J'aurais fait pareil si ça avait été un acte raciste." Selon M. Bovin, le jeune homme en question est un DJ âgé d'une vingtaine d'années". Son travail consistait "par exemple à baisser le volume sur certaines tranches sonores". À France Bleu, il a précisé le déroulement de l'interaction entre le ministre et l'auto-entrepreneur. "Quand le technicien a su que le ministre allait venir, son comportement a changé. Et l'un de mes salariés m'a raconté que le technicien a interpellé directement Christophe Castaner. (...) Il n'a pas été agressif, ni désobligeant, a-t-il raconté. Visiblement, le ministre ne s'est pas énervé et lui a dit 'Et pour les CRS, vous y pensez aussi ?'""Dès que j'ai appris cette histoire, toute de suite, j'ai dit qu'on ne pouvait pas continuer à collaborer avec un sous-traitant qui n'a pas de réserve vis-à-vis de la société pour laquelle il travaille, a indiqué à France Bleu M. Bovin. Ce qui me gêne, c'est que mon entreprise a été mise en porte-à-faux et que ce technicien n'a pas respecté son devoir de réserve."
Ce sympathisant des "gilets jaunes" a évoqué avec le ministre de l'Intérieur les "éborgnés" lors des manifestations.
À quoi ressemblera l'acte 15 des "gilets jaunes" ? Une semaine après avoir fêté les trois mois du début de la mobilisation, les "gilets jaunes" devraient à nouveau être plusieurs milliers à manifester dans les rues, samedi 23 février. À Paris, la Préfecture de police n'a pas encore communiqué sur l'existence d'une manifestation déclarée et autorisée. Éric Drouet, figure du mouvement, a néanmoins annoncé son intention de se rendre sur les Champs-Élysées. La célèbre avenue devrait de nouveau être sous le feu des projecteurs : les deux principaux événements Facebook annoncés pour l'acte 15 appellent à s'y réunir. Au total, pas moins de 17.000 internautes se sont déclarés "intéressés". Il n'est pas impossible qu'une action soit menée au Salon de l'Agriculture, tout juste ouvert au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, au sud de la capitale. L'hypothèse a été avancée par Éric Drouet, dans un post sur Facebook, sans qu'aucune confirmation n'ait été apportée. Certains "gilets jaunes" seraient plutôt enclins à profiter de cette occasion pour soutenir les agriculteurs, mais aussi perturber la visite d'Emmanuel Macron, qui a prévu de passer la journée au Salon. Rennes, Clermont-Ferrand, Chambord... Dans le reste de la France, les appels à se mobiliser demeurent nombreux. Une trentaine de points de rendez-vous ont d'ores et déjà été annoncés. Plusieurs sont listés dans une publication postée sur la page Facebook de Maxime Nicolle, autre figure des "gilets jaunes". Ce dernier a d'ailleurs annoncé qu'il allait prendre part à la "grande manifestation interrégionale" organisée à Rennes. Ce pourrait être l'un des rassemblements les plus importants de la journée. Environ 3.000 personnes pourraient s'y rendre, selon une source syndicale de la police, citée par Le Télégramme. Aussi, Clermont-Ferrand s'attend à une manifestation importante avec environ 2.000 personnes. Enfin, un pique-nique à Chambord (Loir-et-Cher) sera également scruté. C'est dans cette ville, au célèbre château, qu'Emmanuel Macron avait organisé un week-end d'anniversaire. Les "gilets jaunes" à la manoeuvre de cette manifestation espèrent 2.500 personnes, dont la pionnière Priscillia Ludosky. Samedi 16 février, entre 41.500 (selon le ministère de l'Intérieur) et 104.000 personnes (selon le collectif "Le Nombre Jaune") s'étaient mobilisées pour l'acte XIV. Les manifestations avaient été marquées par deux événements : les injures à caractère antisémites proférées à Paris contre le philosophe et académicien Alain Finkielkraut ainsi que le caillassage à Lyon d'une fourgon de police dans lequel se trouvaient deux fonctionnaires.
De nombreuses manifestations sont prévues à Paris et dans plusieurs villes de France. Une mobilisation pourrait avoir lieu au Salon de l'Agriculture, à Paris, que le président de la République doit visiter sur l'ensemble de la journée.
8,5 %... un résultat aux Européennes qui fait tache chez Les Républicains. Rapidement mis en cause pour sa stratégie, Laurent Wauquiez essuie depuis des critiques de toutes parts. Mercredi 29 mai, Le Figaro révélait une tribune de jeunes cadres du parti demandant notamment à être davantage considérés. "L'appel de la nouvelle génération" plaide en particulier "à reconstruire la droite" en prônant la mise en place d'un "comité de renouvellement". Les jeunes donc, mais également les élus territoriaux. Pas question de demander la démission de Laurent Wauquiez, le leader du parti, mais plutôt de se faire entendre. Parmi les signataires, de nombreux membres du groupe LR au Palais Bourbon, sous la houlette de deux trentenaires, précise Le Figaro : Pierre-Henri Dumont (Pas-de-Calais) et Aurélien Pradié (Lot)."Ça fait dix ans que tous les postes importants sont verrouillés par l'ancienne génération qui n'a rien gagné depuis 2007 !" peut-on lire dans leur manifeste. Alors que la droite a "perdu ses repères" tancent-ils, invoquant une légitimité à se faire entendre. Larcher appelle au rassemblement Cette jeune génération milite pour un "socle commun de travail" sans pour autant oublier les glorieux hommes forts du passé, de de Gaulle à Chirac, en passant par Pompidou ou Sarkozy. Et si l'idée de Laurent Wauquiez de lancer des "états généraux de la droite" est qualifiée de "positive", les jeunes Républicains mettent l'accent sur "l'urgence d'un rassemblement". Fabien Di Filippo (Moselle), Virginie Duby-Muller (Haute-Savoie), Raphaël Schellenberger (Haut-Rhin) ou Ian Boucard (Territoire de Belfort) demandent enfin à retrouver une certaine humilité après "la claque reçue". Dans un autre registre, Gérard Larcher avait plaidé pour un "rassemblement de la droite et du centre". Le président du Sénat veut engager une démarche au travers des territoires pour "reconstruire un projet" et avait promis de prendre "ses responsabilités".
Après la débâcle des Républicains lors des élections européennes, les voix s'élèvent contre la présidence du parti incarnée par Laurent Wauquiez. Sur les réseaux sociaux, les jeunes cadres du parti demandent à être davantage associés, a repéré Le Figaro.
Le 29 décembre dernier, après un appel au SAMU de Strasbourg, Naomi Musenga décède. Si l'opératrice qui n'a pas pris en compte la détresse de la jeune femme a été suspendue, plusieurs médecins soulèvent aujourd'hui une question. Naomi Musenga a-t-elle été victime du préjugé baptisé "syndrome méditerranéen" ? Malgré l'emploi du terme "syndrome", cette expression n'a rien de scientifique. Il s'agit d'une formule employée par certains soignants, qui laisse entendre que les patients originaires des pays méditerranéens exagéreraient leur douleur. "J'en ai été le témoin à plusieurs reprises au cours de ma carrière. C'est une forme de 'racisme institutionnel'. Dramatique, mais représentatif de la maltraitance que peut sécréter tout système, particulièrement dans le domaine de la santé. Ici, on sait que l'opératrice avait [connaissance du] nom de la victime. Est-ce que cela a joué dans ce drame ? L'enquête le dira", confie à l'Express le médecin et romancier Baptiste Beaulieu. Un syndrome qui serait même évoqué sur les bancs de la fac de médecine. "On m'en a parlé il y a deux ou trois ans dans un amphithéâtre de médecine. On nous explique que les patients issus du pourtour méditerranéen ont tendance à surjouer la douleur. Le message derrière tout ça, même si ce n'est pas dit aussi clairement, c'est qu'il faut moins vite s'inquiéter", raconte un externe à 20 Minutes. Et d'ajouter : "C'est ultra-tabou. Il m'est arrivé aux urgences, alors que j'accompagnais une patiente maghrébine aux toilettes, de dire aux médecins, 'elle a vraiment mal', et de m'entendre répondre, 'non, elle a un beau syndrome méditerranéen'". Pour Baptiste Beaulieu, la mort de Naomi Musenga est "l'occasion de démystifier, de démonter les arguments de ceux qui y croient et de mettre en avant la pluralité de l'expression de la douleur. Mieux vaudrait proposer un master d'anthropologie pour les étudiants en médecine, plutôt que de faire entrer les patients dans des cases".
Naomi Musenga aurait-elle été victime du "syndrome méditerranéen" ? Plusieurs médecins soulèvent cette hypothèse après la mort de la jeune femme de 22 ans, dont le SAMU de Strasbourg a ignoré l'appel de détresse.
C'est en découpant le jouet qu'une mère de famille aurait fait cette fâcheuse découverte. Un témoignage relayé par La Parisienne. "Ça m'a brisé le cœur de savoir que pendant des mois j'avais laissé mes enfants mordre des jouets moisis", a expliqué dans la revue américaine "Good house keeping", Dana Chianese. Cette dernière qui avoue avoir conseillé la girafe à ses patients pour que leurs bébés se fassent les dents assure aujourd'hui qu'elle ne la recommandera plus. Depuis ce témoignage, de nombreux parents se sont précipités sur Sophie la Girafe et l'ont découpé pour en vérifier l'intérieur. Il semblerait que la moisissure retrouvée dans le jouet soit due à l'humidité qui se serait infiltrée par le trou d'aération. Le fabricant de la célèbre girafe, la société française Vulli, a rapidement réagi à la polémique. "Il est important de rappeler que Sophie la Girafe est composée à 100% de gomme naturelle, et que les conditions de nettoyage doivent être attentivement respectées. Comme indiqué sur l'emballage et dans la notice d'utilisation à l'intérieur du paquet, nous recommandons de nettoyer la surface de Sophie la Girafe avec un chiffon humide", explique Vulli dans un communiqué. Mais les parents s'inquiètent à ce jour de la dangerosité de la moisissure sur un enfant. D'après Lyuba Konopasek, professeur adjoint en pédiatrie au centre médical presbytérien de New York, la moisissure ne serait pas dangereuse pour les enfants, à moins qu'ils ne souffrent de déficience immunitaire, a expliqué le professeur au site care.com.
L'un des jouets les plus vendus en France et au monde est au coeur d'une vaste polémique. L'alerte avait été lancée en décembre dernier par une dentiste et depuis, plusieurs parents affichent leur inquiétude sur les réseaux sociaux. La raison ? De la moisissure aurait été découverte à l'intérieur de Sophie la Girafe.
Après les "gilets jaunes" et les "gyros bleus" (forces de l'ordre, ndlr), voilà maintenant "les stylos rouges". Mi-décembre, plusieurs enseignants ont décidé de créer un groupe Facebook baptisé "Les stylos rouges en colère", repéré par Franceinfo. Ce 28 décembre, près de 25 000 personnes avaient déjà adhéré à leur cause. Parmi leurs revendications : la revalorisation de leur métier, l'amélioration des conditions d'apprentissage des élèves, ou encore faire "reconnaître la qualité de leur fonction et leur travail". Par ailleurs, ces enseignants demandent le dégel du point d'indice, une augmentation des salaires ainsi que de meilleures conditions de travail avec plus de professeurs et moins d'élèves par classe. "Pour l'instant, nous listons nos revendications et nous allons nous mettre d'accord sur les événements à mettre en place par département, parce que toute la France est concernée par ce mouvement", a indiqué à la Voix du Nord Grégory Benjamin. Ce professeur de collège regrette que l'État ne se soit pas préoccupé des enseignants. "Nous avons constaté que les 'gilets jaunes' ont réussi à obtenir quelques avancées, même si ce ne sont que des miettes. Mais aucune des décisions du gouvernement ne concerne les enseignants. Pourtant, nous subissons aussi les augmentations des taxes, de l'électricité, et autres", insiste-t-il.À l'instar des "gilets jaunes" (qui ont obtenu des mesures), et des "gyros bleus" (qui ont été reçus place Beauvau), les "stylos rouges" ont bien l'intention de se faire entendre. "Il est temps que l'État prenne soin de ses enseignants aussi !", peut-on ainsi lire sur la page Facebook du mouvement.
À l'instar des "gilets jaunes", des professeurs en colère ont lancé mi-décembre sur Facebook le mouvement des "stylos rouges", rapporte Franceinfo.
La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit. Le pôle traction de l'Unsa-RATP, premier syndicat de la régie des transports parisiens, a appelé jeudi 6 février à un "lundi noir dans les transports" d'Île-de-France le 17 février, jour de l'examen du projet de loi en séance à l'Assemblée nationale. Vendredi, trois autres syndicats l'ont rejoint. Dans un communiqué commun, l'Unsa, SUD, FO et Solidaires ont appelé vendredi les agents à "se mettre en grève le 17 février", mais aussi à "se mobiliser le 20 février" pour manifester et participer "à toutes les actions interprofessionnelles organisées pour exprimer le rejet du projet gouvernemental". Les quatre syndicats, qui représentent ensemble près de 50% des agents, "rappellent leur opposition ferme et déterminée à la mise en place du système de retraites par points". "Depuis le 5 décembre 2019, les assemblées générales de grévistes de la RATP se sont unanimement prononcées contre ce projet de loi, et en faveur de son retrait pur et simple", notent-ils. Les agents de la RATP ont entamé leur grève contre la réforme des retraites le 5 décembre. Ils avaient voté le 17 janvier dans la plupart de leurs assemblées générales la suspension du mouvement de grève, afin de "reprendre des forces" avant de se mobiliser à nouveau le 24 janvier, jour de la présentation du projet de réforme en Conseil des ministres.
Trois syndicats ont rejoint l'appel à la grève de l'Unsa-RATP et promettent une "journée morte" le 17 février pour protester contre la réforme des retraites.
Il a également assuré qu'en cas de défaite à la primaire de droite, il ferait "partie du rassemblement" derrière le candidat vainqueur. "Celui qui sort premier rassemble tous les autres, je rassemblerai tout le monde, si c'est pas le cas je ferai partie du rassemblement", a affirmé Nicolas Sarkozy. "Il y a une règle, cette règle elle s'applique". Interrogé sur une possibilité de se présenter seul, même en cas d'échec à la primaire des Républicains, l'ex-président du parti a répondu : "en aucun cas". L'ex-président s'est également justifié sur son retour en politique, alors qu'il avait déclaré pendant la campagne présidentielle de 2012 qu'il la quitterait en cas de défaite. "J'étais parfaitement sincère. Et au bout de deux ans et demi, j'ai vu mon parti d'alors, l'UMP, qui s'effondrait, François Fillon et Jean-François Copé qui se déchiraient, Marine Le Pen qui triomphait. Il a fallu que je reprenne le travail et que je redresse ma formation politique"."Dix-huit mois après elle est devenue la première formation politique de France. J'ai rassemblé mes amis, nous avons gagné les départementales, les régionales, nous avons rétabli la situation financière du parti", a-t-il expliqué. "Croyez moi, j'étais très heureux dans ma vie d'avant. Mais puisqu'un défi se présente, que ce défi s'appelle la France (...) j'ai bien l'intention de le mener de toutes mes forces"."JE N'ATTAQUERAI PAS MON ANCIEN PREMIER MINISTRE"L'ancien président a également expliqué qu'il "ne se donnera(it) pas le ridicule" de répliquer à François Fillon, auteur dimanche lors de sa rentrée politique à Sablé-sur-Sarthe d'une formule assassine sur la probité en politique. François Fillon "a été un bon Premier ministre. Je ne me donnerai pas le ridicule d'attaquer celui avec qui j'ai travaillé pendant cinq ans", a-t-il déclaré. "Qui imagine un seul instant le général de Gaulle mis en examen", avait lancé le député de Paris, après avoir indiqué qu'"il ne sert à rien de parler d'autorité quand on n'est pas soi-même irréprochable". Nicolas Sarkozy est mis en examen dans deux affaires. A quoi attribuer la pique de François Fillon ? "Une liaison entre les chiffres (...) et la nervosité ambiante", a analysé l'ancien président, alors que son ancien Premier ministre ne décolle toujours pas dans les sondages. "Il y a beaucoup de gens qui sont contre les primaires parce qu'ils ont peur que la droite revienne à ses démons de la division". L'ancien président de la République trouverait "parfaitement ridicule de se déchirer sous les yeux ébahis des Français qui souffrent et sont inquiets". "Je n'attaquerai pas mon ancien Premier ministre, je n'attaquerai pas mes ministres", a-t-il insisté. "Dans deux mois et demi, il faudra bien qu'on se rassemble". Invité de RMC et BFMTV, François Fillon a maintenu cette formule. "On a un problème de probité" en politique. "Vous avez 18 millions à l'UMP qui ont disparu et que personne n'a retrouvés", a-t-il dit, en référence à l'affaire Bygmalion. L'ancien Premier ministre, que Nicolas Sarkozy avait qualifié à l'époque de "collaborateur", a assuré qu'"en 2012, une grande partie de la majorité de l'époque me le demandait (d'être candidat) et pensait que Nicolas Sarkozy ne serait pas réélu". "Je n'ai jamais pensé être candidat parce que j'étais loyal, j'étais le Premier ministre choisi par le président de la République (...) J'ai été loyal et discipliné. Simplement je le dis aujourd'hui, je pense que j'aurais pu gagner l'élection de 2012", a-t-il dit. LE BURKINI, "UNE PROVOCATION DE L'ISLAM POLITIQUE"Sur RTL, Nicolas Sarkozy a réclamé une loi "qui viserait spécifiquement" le port du burkini sur une plage et dans les piscines, une "provocation de l'islam politique" due à "l'absence d'autorité" qu'il souhaite "restaurer" en 2017. "Qu'est-ce que c'est, la liberté, quand il y a la tyrannie des minorités ?", a-t-il lancé, commentant la décision du Conseil d'Etat suspendant un arrêté anti-burkini pris dans une commune des Alpes-Maritimes. "Aujourd'hui, je demande une loi parce qu'on ne peut pas laisser les maires seuls face à cette situation. Une loi d'interdiction, je ne sais pas s'il faut dire le costume de bain islamique ou le burkini, je n'en sais rien... C'est une loi qui viserait spécifiquement le port d'une burkini sur une plage, et dans les piscines". L'inconstitutionnalité d'une telle loi, mise en avant par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve ? "Parfait. Très bien. Et bien on change la constitution ! On l'a changée une petite trentaine de fois, ce n'est pas gênant. La question qui est posée : est-ce que c'est la société qui s'adapte au droit, ou le droit à la société ?", a rétorqué Nicolas Sarkozy. Sinon, "quelle va être la prochaine demande ? Je vais vous le dire, c'est très simple : on va nous demander des horaires à la piscine pour les femmes et pour les hommes. Et puis à l'arrivée, dans dix ans, qu'est-ce qui va se passer ? (...) "Celles qui ne porteront pas le burkini vont être désignées par leur communauté comme fautives. C'est ce que j'appelle la tyrannie des minorités. Quand même, la liberté de la femme, ce n'est pas rien !""C'est une provocation d'un islam politique qui teste la résistance de la République. Il s'agit de savoir si la République est plus forte, si dans le pays il y a une autorité ou pas, je souhaite incarner cette autorité, je souhaite le rétablissement de cette autorité, et je dis que c'est l'absence de règles et d'autorité qui explique cette pagaille généralisée et qui autorise et explique tous les débordements qu'on a vus cet été", a-t-il poursuivi. "Nous avons un mode de vie, nous avons des coutumes, nous avons des usages, nous avons des principes, et je n'ai nullement l'intention d'accepter le moindre compromis raisonnable sur ce sujet".
Nicolas Sarkozy continue son marathon médiatique. Sur RTL, l'ancien chef de l'État a réaffirmé ce lundi 29 août sa volonté de faire voter un loi "qui viserait spécifiquement" le port du burkini sur la plage et dans les piscines.
La cérémonie se tiendra à 16H en présence des familles à l'occasion du rapatriement des corps de ces six Français, qui travaillaient pour l'ONG Acted, tués avec leur chauffeur et leur guide nigériens par des hommes armés lors d'une excursion dans la réserve de girafes de Kouré, à 60 km au sud-est de la capitale Niamey. Jean Castex a dénoncé mardi "un crime odieux" et une "lâcheté difficilement descriptible" à la suite de cette attaque, qui est "manifestement terroriste" selon le président Emmanuel Macron. "La France veillera à ne pas laisser impuni ce crime odieux", a assuré le Premier ministre. Parmi les six victimes françaises, figurent quatre femmes: Charline F., une doctorante de 30 ans; Stella G., qui s'était consacrée à partir de 2015 à l'humanitaire; Nadifa L., qui avait travaillé pour le ministère français des Armées et Myriam D., qui avait rejoint Acted il y a deux ans. Deux jeunes hommes font également partie des victimes: Léo R., étudiant, et Antonin G., 26 ans, diplômé de la prestigieuse Ecole normale supérieure et chercheur en économie environnementale. Le ministère français des Affaires étrangères a depuis placé mercredi l'ensemble du Niger à l'exception de la capitale Niamey en zone rouge, soit "formellement déconseillée".
Le Premier ministre Jean Castex présidera vendredi à l'aéroport d'Orly une cérémonie nationale d'hommage aux six humanitaires français tués dimanche au Niger, a annoncé mercredi Matignon.
Manga culte des années 1980, Nicky Larson est actuellement adapté au cinéma par Philippe Lacheau. Diffusé sur TF1 dans l'émission Club Dorothée, le dessin animé japonais, rendu célèbre avec les gaffes du détective séducteur, mettra à l'honneur l'ancienne animatrice vedette de TF1. Selon les informations de Télé Star ce jeudi 31 mai, Dorothée est apparue à l'aéroport de Nice dans une tenue d'hôtesse de l'air aux côtés de l'acteur Grégory Jault. Une apparition qui sera scrutée par tous les nostalgiques des mercredis après-midi. Comme le précise par ailleurs Télé Loisirs, Philippe Lacheau incarnera Nicky Larson tandis qu'Elodie Fontan interprétera le rôle de Laura, la partenaire de Nicky dans ses enquêtes, aux coups de massue mémorables. Alors que le tournage a commencé il y a quelques jours en France, et non au Japon (les créateurs du personnage ont conservé les droits de la licence et se réservent la possibilité d'adapter à leur tour leur dessin animé, ndlr), Nicky Larson est attendu dans les salles le 6 février 2019.
Actuellement en tournage, l'adaptation du célèbre manga Nicky Larson verra le grand retour de l'ex-animatrice vedette Dorothée.
Confronté à la destruction brutale de millions d'emplois en raison des mesures de confinement liées à la pandémie de Covid-19, le président républicain avait décidé il y a deux mois de suspendre pour 60 jours la délivrance des "green cards" offrant un statut de résident permanent aux Etats-Unis, sans toucher aux visas de travail temporaire. Un nouveau décret signé lundi prolongera cette "pause" jusqu'au 31 décembre et inclura cette fois plusieurs types de visas de travail, dont le H-1B très utilisé dans le secteur des hautes technologies et octroyé chaque année à 85.000 personnes, a annoncé un haut responsable. Sont également concernés la plupart des visas J utilisés pour les étudiants-chercheurs, les visas L de transfert inter-compagnies servant pour certains contrats expatriés, les H-2B accordés chaque année à quelque 66.000 travailleurs peu qualifiés (avec une exception pour l'industrie alimentaire) et les H-4 qui permettent aux épouses des détenteurs d'autres visas de travailler. Selon le responsable, cette "pause" devrait empêcher l'arrivée d'au moins 525.000 étrangers et réserver leurs emplois à des Américains: "la priorité du président, c'est de remettre les Américains au travail". Sundar Pichai, le patron de Google dont le groupe est l'un des grands bénéficiaires des visas H-1B, s'est déclaré "déçu" par cette annonce. "L'immigration a immensément contribué au succès économique de l'Amérique pour en faire un leader mondial dans les technologies", a-t-il tweeté. Le décret survient alors que M. Trump est aux prises avec deux grands de la tech, Twitter et Snapchat, qui ont masqué ou signalé des messages du présiden, lequel a signé en mai un décret pour limiter la protection judiciaire des réseaux sociaux. Pour sa part, le haut responsable a fait valoir que le décret répondait à la forte hausse du chômage (13,3% de la population active en mai contre 3,5% en février) liée à la pandémie. Il a souligné que le gel des visas H-1B était temporaire et que l'administration allait préparer une réforme pour qu'en 2021 ils soient attribués aux étrangers les plus qualifiés et non plus par loterie. "Cela éliminera la compétition pour les Américains aux postes de débutants et nous aidera à attirer les meilleurs, les plus doués", selon lui.- Visite au pied du mur -Le responsable a ajouté que le gouvernement allait adopter de nouvelles réglementations qui rendront plus difficile l'accès légal à l'emploi pour des dizaines de milliers de demandeurs d'asile en attente d'une décision de justice. Avec des délais souvent de deux ans, l'administration a observé que beaucoup demandaient l'asile pour obtenir des permis de travail. Ces annonces ont immédiatement suscité des réactions aux antipodes. Le sénateur républicain Ted Cruz, un proche du président, a salué un "acte important". Fait inhabituel, le sénateur républicain de Caroline du Sud Lindsay Graham, d'ordinaire fervent soutien du président, s'est montré critique envers "un frein pour notre reprise économique". "Ceux qui pensent que l'immigration légale, et particulièrement les visas de travail, nuisent au travailleur américain ne comprennent pas l'économie américaine", a-t-il tweeté."Ce n'est ni une réponse à la pandémie, ni une réponse économique", a jugé Andrea Flores de la puissante association de défense des droits civiques ACLU, dénonçant "une instrumentalisation de la pandémie (...) pour remodeler nos lois migratoires sans passer par le Congrès". La dégradation du marché de l'emploi, la mort de 120.000 malades du Covid-19 et les manifestations monstres anti-racistes compliquent la campagne de Donald Trump, à la peine dans les sondages face à Joe Biden, son rival démocrate pour la présidentielle. Après un meeting décevant dans l'Oklahoma ce week-end, il espère rebondir en utilisant les ressorts de sa campagne victorieuse de 2016: la lutte contre l'immigration illégale. Il se rendra mardi à Yuma, dans l'Arizona, pour marquer l'achèvement de "200 miles" (320 kilomètres) du mur qu'il avait promis d'ériger à la frontière avec le Mexique.
Donald Trump, en campagne pour sa réélection le 3 novembre, a décidé lundi un nouveau tour de vis migratoire avec le gel des cartes vertes et de certains visas de travail jusqu'en 2021, en particulier dans les nouvelles technologies, au nom de la lutte contre le chômage.
Dans cette lettre de saisine datée de mercredi, le directeur général de l'AP-HP (Assistance publique - Hôpitaux de Paris), Martin Hirsch, demande à son collège de déontologie de donner un avis "avant la fin du mois de juillet". La question est de savoir "s'il peut y avoir des manquements à des obligations d'ordre déontologique (...) dans un cas de figure où des propos sont tenus avec l'autorité conférée à une fonction de responsabilité dans un hôpital public universitaire". Le Pr Perronne est chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital de Garches (Hauts-de-Seine). La lettre de l'AP-HP dont l'AFP a obtenu copie pointe notamment "l'accusation portée à l'égard d'une autre équipe hospitalière extérieure à l'AP-HP d'avoir +laissé crever+ un patient, en l'occurrence le beau-frère de l'intéressé, au motif que ne lui aurait pas été délivré un traitement, préconisé par l'auteur comme ayant fait ses preuves, alors que cette efficacité n'est pas établie". Cette accusation, qui visait des médecins du CHU de Nantes, a récemment été proférée par le Pr Perronne à la télévision et portait sur l'hydroxychloroquine, traitement promu par le Pr Didier Raoult. Autres propos qui "doivent retenir l'attention" selon le courrier de Martin Hirsch: "Prétendre que les décisions concernant un tel traitement sont à l'origine de 25.000 morts dans notre pays; enfin, mettre en cause la probité d'autres médecins de la même institution dans la manière dont ils ont émis des avis sur la crise, en affirmant que leur attitude a provoqué des milliers de morts". Ces propos ont tous été tenus par le Pr Perronne dans différents médias, en pleine promotion de son livre accusateur sur la gestion de la crise du Covid-19, "Y a-t-il une erreur qu'ILS n'ont pas commise". Dans sa lettre, Martin Hirsch précise qu'il "ne s'agit bien entendu pas de remettre en cause la liberté d'expression" (...) "ni bien évidemment de considérer que l'on ne pourrait pas librement apporter sa contribution au débat sur la manière dont une crise sanitaire est gérée et émettre des critiques, fussent-elles virulentes". Il demande au collège de déontologie de dire si les propos litigieux sont contraires à l'article 25 de la loi sur les droits et obligations des fonctionnaires du 13 juillet 1983 , selon lequel "le fonctionnaire exerce ses fonctions avec dignité, impartialité, intégrité et probité". De son côté, le Conseil national de l'Ordre des médecins a annoncé jeudi s'être saisi du cas du Pr Perronne en raison des mêmes propos.
L'AP-HP a saisi ses instances déontologiques au sujet du Pr Christian Perronne, spécialiste des maladies infectieuses favorable à l'hydroxychloroquine, en raison de propos dans lesquels il met en cause d'autres médecins, selon un courrier dont l'AFP a obtenu copie jeudi.
Tous deux se sont montrés très émus. Nicole Belloubet n'est plus ministre de la Justice. Elle a laissé son poste à l'avocat pénaliste Éric Dupond-Moretti, mardi 7 juillet, durant la traditionnelle cérémonie de passation de pouvoir. Dans son discours, celle qui a été garde des Sceaux pendant plus de trois ans a remercié ses équipes. "Vous allez continuer avec tous ces gens, tous ces amis, qui sont formidables. Je vous souhaite d'être heureux", a-t-elle lancé à Éric Dupond-Moretti, la voix pleine de sanglots, avant de lui remettre les Sceaux. L'avocat s'est lui même montré très ému en évoquant sa mère. "Je pense en particulier à ma mère, qui a quitté son pays d'origine pour fuir la misère et pour arriver ici dans ce grand pays. Elle est devenue une Française de préférence", a-t-il déclaré, avant de marquer une pause. "Et La Marseillaise la fait pleurer", a-t-il conclu, la voix serrée, avant d'embrasser Nicole Belloubet.
VIDÉO. L'ex-garde des Sceaux a passé le relais à son successeur mardi matin.
"J'ai du mal à trouver une seule décision importante de Trump, pendant la durée de mes fonctions, qui n'ait pas été guidée par un calcul en vue de sa réélection", écrit dans ses mémoires à paraître le 23 juin celui qui a occupé ce poste stratégique pendant 519 jours, d'avril 2018 à septembre 2019. Selon son éditeur Simon & Schuster, qui a publié vendredi ce court extrait dans un communiqué, John Bolton évoque "le chaos à la Maison Blanche", "le processus de prise de décision incohérent et décousu du président, et son comportement avec les alliés comme avec les ennemis, de la Chine à la Russie en passant par l'Ukraine, la Corée du Nord, l'Iran, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne"."Ce que Bolton a vu l'a stupéfait: un président pour qui être réélu est la seule chose qui compte, même si cela signifie mettre en danger ou affaiblir la nation", a ajouté l'éditeur. Il souligne que, aux yeux de l'ex-conseiller, la Chambre des représentants dominée par les démocrates a commis une erreur en instruisant le dossier en destitution du milliardaire républicain uniquement autour de l'affaire ukrainienne. Le président des Etats-Unis avait été mis en accusation pour "abus de pouvoir", pour avoir conditionné une aide militaire à l'Ukraine à l'annonce, par Kiev, d'enquêtes sur son futur adversaire démocrate à l'élection de novembre, Joe Biden. Mais le Sénat, contrôlé par les républicains, l'a finament acquitté en début d'année."Des transgressions de Trump comme celle concernant l'Ukraine, il en existe dans tous les dossiers de sa politique étrangère, et Bolton les détaille, ainsi que les tentatives par lui, et par d'autres au sein du gouvernement, de tirer la sonnette d'alarme", explique Simon & Schuster.- Offensive de la Maison Blanche -Donald Trump s'était séparé en septembre sans ménagement de John Bolton, considéré comme un faucon, voire un va-t-en-guerre, sur les dossiers iranien ou nord-coréen. Les deux hommes avaient tous les deux fait état de différends de plus en plus irréconciliables. Le livre, intitulé "The Room Where It Happened, A White House Memoir", avait déjà fait irruption avec fracas dans la vie politique américaine lorsque des extraits avaient fait l'objet de fuites dans la presse en janvier en plein procès en destitution. Selon ces extraits initiaux, John Bolton rapportait notamment une conversation d'août dernier au cours de laquelle Donald Trump lui avait expliqué ne pas vouloir débloquer l'aide à l'Ukraine tant qu'elle n'enquêterait pas sur Joe Biden. La Maison Blanche avait alors engagé une offensive judiciaire pour empêcher l'ex-conseiller de publier certains passages."Ceci est le livre que Donald Trump ne veut pas que vous lisiez", annonce d'ailleurs l'éditeur au début de son communiqué, assurant malgré tout que l'ancien ambassadeur à l'ONU a coopéré avec la présidence pour amender son manuscrit initial en tenant compte de ses "inquiétudes". Simon & Schuster invoque "le droit de l'ambassadeur Bolton à raconter l'histoire de son passage à la Maison Blanche de Trump, conformément au Premier Amendement" de la Constitution américaine, qui consacre la liberté d'expression.
John Bolton, ex-conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, accuse dans un livre le président des Etats-Unis d'avoir pris des décisions passibles de destitution bien au-delà de la seule affaire ukrainienne, et cela uniquement pour assurer sa "réélection", a annoncé vendredi son éditeur.
Il accusait Edouard Philippe et ses ministres de "gouverner par la peur". Le député insoumis Ugo Bernalicis s'est attiré les foudres du Premier ministre Édouard Philippe après un échange animé où il a mis en cause le préfet de police de Paris pour sa gestion de la manifestation des "gilets jaunes" du samedi 16 novembre. Son collègue François Ruffin a lui été "noté" par le président de l'hémicycle, ce qui, selon Le Parisien, lui vaudra une "amende" de 1600 euros prélevés sur son indemnité parlementaire. "En choisissant le camp de la répression, le préfet Lallement a quitté le camp de la République", a ainsi accusé Ugo Bernalici pendant la séance de questions au gouvernement, mardi 19 novembre. L'élu a ensuite affirmé que le préfet de police de Paris, Didier Lallement, portait les surnoms de "préfet qui fait flipper les flics" ou de "fou furieux". "C'est donc à dessein que vous l'avez nommé car il y a une adéquation entre votre doctrine de maintien de l'ordre et la réputation de ce préfet, entre 'l'éborgneur' et le fou furieux", a poursuivi le député, déclenchant la cohue dans l'hémicycle et valant à son collègue François Ruffin d'être interpellé par le président de l'Assemblée nationale."Monsieur Ruffin je vous rappelle au règlement et vous inscris au procès-verbal", a lancé Richard Ferrand après quelques secondes de brouhaha pendant lesquelles François Ruffin reprochait au secrétaire d'Etat de ne pas avoir évoqué le cas des manifestants blessés, dont l'individu éborgné par un projectile."Mettre en cause nommément un fonctionnaire qui exerce sa mission au service de l'État et qui, dans cet hémicycle, ne peut pas répondre puisqu'il ne peut pas parler et qu'il ne peut pas s'y présenter, me semble ne pas exactement correspondre aux exigences que nous avons à poser d'une démocratie mûre", a ensuite répondu le Premier ministre au député LFI. "Tel ou tel parlementaire peut parfaitement critiquer l'action du gouvernement, mais si vous avez à mettre en cause l'action d'un fonctionnaire, alors adressez-vous au ministre de l'Intérieur ou au Premier ministre", a encore lancé Edouard Philippe.
Une violente passe d'armes a opposé plusieurs députés de La France insoumise au secrétaire d'Etat Laurent Nunez, à propos de la manifestation interdite en dernière minute samedi 16 novembre, à Paris, à l'occasion du premier anniversaire des "gilets jaunes".
Elle se met alors en congé maladie mais à son retour, elle est licenciée pour une erreur de caisse de 35 euros, une faute qu'elle admet sans détour sur LCI. "Je reconnais l'erreur de caisse, mais je pense aussi que c'était un prétexte". La jeune femme explique alors à la chaîne que "la propriétaire du magasin m'a expliqué qu'elle me licenciait pour cette raison, mais surtout parce qu'elle ne supportait pas les rumeurs selon lesquelles j'aurais perdu mon bébé à cause des conditions de travail dans le supermarché. Ils ne voulaient pas avoir ma fausse couche sur le dos". La trentenaire a décidé de faire connaître son histoire. La CGT de La Courneuve la soutient et dénonce les conditions de travail dans la société, par la voix de Moussa Diakhaté, membre du bureau exécutif, qui a répondu à LCI. "Ayélé était en train de porter une charge lourde lorsque la poche des eaux s'est rompue. Par ailleurs, on lui faisait le reproche d'être trop lente pendant sa grossesse. C'est une forme d'humiliation..." L'association "Femmes solidaires" lui a aussi manifesté son soutien en lançant une pétition "Licenciée pour avoir perdu son bébé". Gwendoline, une porte-parole de l'association, déclare à LCI : "son droit au travail n'a pas été respecté. En cas de grossesse, l'employeur doit aménager le poste de la femme enceinte. Or, Ayélé continuait à porter des produits lourds. Dans cette affaire, il y a plusieurs niveaux de violence. Par ce licenciement, on a fragilisé et aggravé la précarisation d'une femme en situation de vulnérabilité".13 PERSONNES LICENCIÉES EN MOINS DE DEUX ANS DEVANT LES PRUD'HOMMESEt Ayélé peut aussi compter sur ses ex-collègues qui se rassemblent ce jeudi 27 octobre à 14h30 à La Courneuve, devant le magasin. L'une d'entre eux, Christina, actuellement en arrêt maladie pour dépression, accuse la direction de surveiller les caissières via un système de vidéosurveillance. "Si on ne porte pas un pack d'eau jusqu'à la caisse, la responsable qui nous voit peut nous demander de le faire". De la même façon, elle assure que depuis l'ouverture du magasin il y a presque deux ans, 13 personnes licenciées ont lancé une procédure devant les prud'hommes. "On nous punissait en nous obligeant à nettoyer les toilettes du personnel et des clients". Même son de cloche du côté d'Ayelé, qui espérait plus de mansuétude à son retour de congé post-fausse couche. "Je pensais qu'après mon accident, ils auraient changé, mais non. Un jour, j'ai dû faire le ménage pendant 5 heures, alors que ce n'est pas notre rôle". Aurica Stoica, ancienne caissière, témoigne aussi sur Europe 1. "Juste après avoir montré mon certificat médical pour un mal de pied, j'ai été contrainte de ranger des produits et déplacer des chariots pendant plusieurs heures". Elle ajoute que la direction a tendance à s'acharner sur les employés qui revenaient d'arrêt maladie. Ils étaient "assignés aux caisses les plus froides proches de la porte d'entrée". De son côté, la direction du magasin a répondu à Europe 1, réfutant toute forme de responsabilité. "Il y a eu un paquet d'avertissements. Une fois que le malheur est arrivé, il est facile de rejeter la faute sur son employeur". Et elle ajoute qu'Ayelé n'a, à aucun moment, demandé un aménagement d'horaires. De plus, devant les accusations de ses employés, la direction met en avant la visite de la Caisse régionale d'assurance maladie d'Île-de-France, la Cramif, venue en mars 2016 et qui a salué "les bonnes conditions de travail". Ce jugement est nuancé par un responsable de la Caisse elle-même, qui précise que "le contrôle concernait uniquement "les installations et machines pour vérifier s'ils n'allaient pas provoquer d'accidents du travail'". Aucune vérification de la caisse centrale, où se trouve le poste de vidéosurveillance, n'a été effectuée en revanche.
Officiellement, Ayélé, 33 ans a été licenciée du magasin O'Marché Frais de la Courneuve (Seine-Saint-Denis) pour des erreurs de caisse à répétition. Mais la jeune femme dénonce ses conditions de travail désastreuses et la pression de la direction qui l'ont menée à une fausse couche en juin. Le 8 juin 2016, alors qu'elle transporte une charge lourde, en l'occurrence des pastèques, Ayélé, enceinte de quatre mois et employée du magasin depuis un an et demi, sent sa poche des eaux se percer et fait une fausse couche.
L'église, bâtie sur le lieu où Jésus a été crucifié et mis au tombeau selon la tradition chrétienne, avait été fermée le 25 mars peu avant les fêtes de Pâques, dans le cadre de mesures sans précédent pour endiguer l'épidémie en Israël et dans les Territoires palestiniens. Le site se trouve à Jérusalem-Est, dans la Vieille ville, occupée et annexée par Israël. Chaque année, l'église est visitée par des millions de pèlerins. Dans un communiqué samedi, les autorités religieuses qui gèrent l'accès à ce haut lieu saint du christianisme avaient annoncé sa réouverture mais à un maximum de 50 personnes à la fois et à des personnes "sans fièvre ou symptômes d'infection" et "qui portent des masques appropriés". Mais dimanche en matinée, aucun fidèle n'a pu entrer dans ce lieu partagé par plusieurs Eglises, à la déception de plusieurs d'entre eux venus pour l'occasion, ont constaté des journalistes de l'AFP. Des responsables religieux ont évoqué une ouverture reportée, sans fournir de date et faisant état à mots couverts des difficultés pour compter et contrôler les fidèles entrant dans ce lieu. Un responsable a indiqué à l'AFP qu'il y avait déjà 50 personnes, membres des différentes Eglises, à l'intérieur du lieu d'où le manque d'accès dimanche pour le grand public. Un autre responsable a suggéré qu'il était souhaitable d'attendre un déconfinement plus large, permettant à au moins une centaine de personnes de s'y réunir. Constatant un ralentissement de la progression du virus, les autorités israéliennes ont allégé les mesures de confinement ces dernières semaines, dans l'espoir de remettre progressivement l'économie du pays sur les rails. Les lieux de culte ont été autorisés à rouvrir mercredi dernier pour un maximum de 50 personnes dans un site intérieur. Le Mur des Lamentations, site le plus sacré où les juifs peuvent prier et dont l'accès avait été considérablement restreint, a rouvert plus largement aux fidèles. L'esplanade des Mosquées doit rouvrir après l'Aïd el-Fitr, fête marquant la fin du ramadan et qui s'étire de dimanche à mardi, a indiqué le Waqf, l'organisme gérant les lieux saints musulmans dans la Ville sainte.
Après deux mois de fermeture liée à la pandémie de nouveau coronavirus, l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem n'a pas rouvert ses portes au grand public dimanche comme annoncé la veille par les autorités religieuses, a constaté une équipe de l'AFP.
Le délai de carence va être suspendu le temps de l'état d'urgence sanitaire qui doit bientôt être prochainement déclaré, a annoncé samedi Édouard Philippe devant l'Assemblée nationale."Je crois nécessaire, pour la seule période de l'urgence sanitaire, de suspendre les dispositifs de jour de carence dans le secteur privé comme dans la fonction publique", a déclaré le Premier ministre lors d'une déclaration ouvrant l'examen du projet de loi d'urgence répondant à la pandémie de coronavirus. Coronavirus et fermetures d'écoles : que faire des enfants ?par Le Point Abonnés"C'était le cas pour les confinements et nous élargissons aux arrêts/maladie #Covid_19", a précisé le secrétaire d'État chargé de la fonction publique Olivier Dussopt, dans un tweet. En temps normal, les agents publics ne bénéficient du maintien de leur rémunération qu'à partir du deuxième jour d'arrêt de travail. Ce délai s'étend au quatrième jour dans le privé, même si l'employeur prend généralement l'ensemble en charge du fait d'accords d'entreprise ou de branche. Ce maintien de la carence avait suscité la controverse ces derniers jours, alors qu'elle avait été supprimée pour les arrêts de travail forcés pour garder les enfants de moins de 16 ans. La suspension du jour de carence devrait s'effectuer selon un amendement du gouvernement au projet de loi d'urgence examiné à partir de samedi matin à l'Assemblée. "Dans le cadre de la gestion de l'épidémie et afin d'assurer une égalité de traitement de l'ensemble des assurés (mis en isolement, contraints de garder leurs enfants ou malades) du point de vue de l'application d'un délai de carence pour le bénéfice de l'indemnisation des arrêts de travail, il est proposé de supprimer, pendant la période d'état d'urgence sanitaire, l'application de cette carence dans l'ensemble des régimes (régime général, agricole, régimes spéciaux dont fonction publique)", est-il indiqué dans le texte. Dans un communiqué, la CFDT s'est "réjouie de cette mesure de solidarité et de justice sociale", soulignant que "ce sont en effet les travailleuses et travailleurs qui continuent à effectuer les missions vitales de notre pays qui sont le plus exposés et tout particulièrement les soignants. Il était insupportable qu'ils soient en plus pénalisés financièrement". L'Unsa Fonction publique a également salué la mesure, "indispensable et nécessaire", car "la santé, la maladie ne pouvaient pas être des objets de sanction financière d'autant que des soignants, des agents publics et des salariés sont mobilisés au service du pays". L'état d'urgence sanitaire, dont la durée d'un mois ou deux est en débat dans l'hémicycle, doit être déclaré par un décret en Conseil des ministres après l'adoption du projet de loi d'urgence.
Les syndicats saluent une décision "indispensable et nécessaire".
C'est l'un des foyers de la maladie, ces "cluster", évoqués par le ministre de la Santé, Olivier Véran. Le maire de la Balme-de-Sillingy, en Haute-Savoie, a annoncé samedi 29 février avoir été testé positif au coronavirus. Il a été admis au centre hospitalier d'Annecy, selon France Bleu. "Ce matin (samedi, ndlr), j'ai fait le test. Ce soir, j'ai le résultat, je suis positif", a expliqué dans une vidéo sur Facebook François Daviet, masque sur le visage. "Je vais donc rentrer à l'hôpital, rejoindre les treize autres Balméens qui sont là-bas, a-t-il encore indiqué. Je vous ne prie, soyer prudents, ne vous faites plus la bise, ne serrez pas les mains et déplacez-vous que si vous en avez le besoin." L'édile, dont le frère et la directrice générale des services à la mairie font partie des premiers cas détectés sur la commune, a confirmé à France Bleu avoir été admis au Centre hospitalier Annecy Gennevois. "Je me repose", a-t-il expliqué. Si M. Daviet parle de 13 cas à la Balme, les chiffres officiels indiquaient, samedi soir, que neuf habitants de la commune avaient été testés positifs. Tous les rassemblements et les événements du week-end ont été annulés et les écoles et les crèches ont été fermées. Cent personnes ont désormais été atteintes par le nouveau coronavirus depuis la fin du mois de janvier en France, dont 86 sont actuellement hospitalisées, avait annoncé samedi le directeur général de la Santé Jérôme Salomon. Sur ces 100 cas, 12 personnes sont guéries, 2 sont mortes et 86 hospitalisées, dont 9 dans un état grave, avait détaillé le numéro deux du ministère de la Santé lors d'une conférence de presse. Un peu plus tôt dans la journée le ministre de la Santé Olivier Véran avait fait état d'un total de 73 cas. De nouvelles mesures avaient été dévoilées pour enrayer la propagation de la maladie. Les rassemblements de plus de 5.000 personnes dans un espace confiné sont annulés. Plusieurs grands évènements, comme le Salon de l'agriculture ou le semi-marathon de Paris ont ainsi été annulés.
Samedi, le ministère de la Santé a annoncé que cent personnes ont contracté le virus dans toute la France.
La SPA repart en campagne contre la tauromachie. L'association a demandé aux députés et sénateurs la réécriture de la loi pour l'abolition de la corrida en France. En parallèle, une pétition a été lancée et une vidéo en ligne pour sensibiliser le public. Samedi 7 avril, la pétition avait recueilli plus de 25.000 signatures. "En qualité de membre du Parlement, vous ne pouvez plus admettre que sur notre territoire de tels actes puissent être tolérés. Or, chaque année, à la vue de tous, enfants compris, des animaux sont jetés dans des arènes lors des corridas. Un tel spectacle incite à légitimer toutes les violences qui sont commises sur les animaux", a écrit jeudi 4 avril Jacques-Charles Fombonne, président de la SPA dans un courrier dont l'AFP a eu copie. Soixante-dix corridas dans dix départements français"Aurez-vous le courage de proposer une réécriture indispensable de la loi afin d'abolir la corrida en France ou refuserez-vous de faire face à cette violence gratuite ? ", a-t-il ajouté. Les défenseurs des animaux ont posté une vidéo et une pétition "afin de faire prendre conscience aux pouvoirs publics de cette urgence" et "pour sensibiliser à cette injustice". On y voit des chiens blessés, certains ont les yeux crevés, et un taureau ensanglanté dans une arène. La maltraitance d'un chien est illégale, punie d'une amende de 30.000 euros et de deux ans de prison, celle d'un taureau est légale, rappelle la vidéo."Aurions-nous en France, une cruauté interdite pour les animaux de compagnie qui mérite d'être sanctionnée, et une cruauté permise pour les taureaux qui serait légale ?" Le président de la SPA a posé la question dans sa lettre. Selon la SPA, 70 corridas sont organisées en France dans 10 départements qui autorisent cette pratique.
Selon la Société protectrice des animaux (SPA), la corrida est un spectacle qui "incite à légitimer toutes les violences qui sont commises sur les animaux".
L'Unicef a évoqué le "choc" et le "traumatisme" subis par les tout-petits, soulignant le besoin de prise en charge après le drame du 4 août qui a fait au moins 160 morts et plus de 6.000 blessés, ainsi que des centaines de milliers de sans-abri, dont 100.000 enfants selon l'organisation onusienne. Hiba se trouvait avec son fils et sa fille, un nourrisson de seize jours, dans le salon de leur appartement d'un quartier central de Beyrouth quand la déflagration a déchiré la capitale."J'ai eu l'impression que tout le verre de la maison valsait autour de nous", se souvient cette maman de 35 ans. Son fils s'est pétrifié. "Quand il a vu le sang couler sur ses jambes, il était sous le choc. Il a commencé à hurler +Maman, je veux pas mourir+", avant de se jeter dans ses bras. Reprenant elle-même difficilement ses esprits, Hiba a tenté de le calmer."Il m'a répondu +c'est quoi cette vie? Coronavirus et une explosion?+", poursuit-elle. "Imaginez, un enfant de six ans qui vous pose cette question."Son bébé a perdu connaissance. Il a fallu vingt minutes "avant qu'elle ne commence à bouger ou à pleurer", raconte la mère qui, sous le choc, n'a pour un temps plus produit de lait. Elle a pu recommencer l'allaitement mais la quantité étant insuffisante et elle doit donc utiliser du lait en poudre. Hiba empêche son fils de regarder les informations et tente de l'occuper en permanence avec ses jouets dans sa chambre. Et elle a cherché des conseils sur internet pour savoir comment lui parler, le plus simplement possible et sans le traumatiser."Il sursaute dès qu'il entend un bruit", précise-t-elle. "Je passe beaucoup de temps avec lui, au cas où il aurait besoin de parler."- "Explosion, explosion" -Noura, 34 ans, s'est aussi tournée vers internet pour savoir comment se comporter avec ses fils de trois et quatre ans. Elle leur a expliqué à quel point elle avait eu peur, détaillant précisément ce qu'elle avait ressenti."C'était un gros boum", lui a répondu son aîné. Le plus petit a gardé le silence mais le lendemain, au réveil, il lui a murmuré à l'oreille: "J'ai eu très peur". Jusque sur les réseaux sociaux, le traumatisme est palpable. Une vidéo virale filmée par la baie vitrée d'un bâtiment montre la fumée s'élever après une première explosion au port, avec en fond sonore les voix d'une famille."Explosion, explosion", chantonne un enfant. Mais tout bascule après la seconde déflagration, la plus puissante, qui vraisemblablement souffle les vitres de l'appartement bourgeois."Maman, je ne veux pas mourir", répète, terrorisée, la même petite voix étreinte de sanglots.- "Santé mentale menacée" -La mère d'une fillette de trois ans, qui a succombé à ses blessures, a ému sur les télévisions libanaises: "Je veux m'excuser auprès d'Alexandra, car je ne l'ai pas fait partir du Liban" en crise. Dans les hôpitaux saturés de la capitale sinistrée, les correspondants de l'AFP ont vu des dizaines d'enfants blessés, le visage et les vêtements couverts de sang, bien souvent muets car sous le choc. Selon l'Unicef, au moins trois enfants ont été tués et 31 hospitalisés. Mais un millier auraient été blessés, ajoute l'agence onusienne, citant des organisations partenaires."Des enfants vont souffrir d'anxiété. N'importe quel bruit fort va leur faire craindre une répétition du drame. Ils vont avoir peur de quitter leurs parents, au point de ne pas vouloir aller aux toilettes seuls", relève la psychologue Sofia Meemari. Il y aura aussi des cauchemars, du mutisme, de l'isolement "car de nombreuses questions tourmentent leur esprit", explique-t-elle."Il ne faut pas les obliger à parler, on peut parler du sujet autour d'eux, leur donner l'opportunité de poser la question quand eux le souhaiteront", poursuit la psychologue, soulignant que si leur état perdure il faudra consulter un spécialiste."La santé mentale des enfants qui ont vécu l'explosion de Beyrouth pourrait être sérieusement menacée", avait immédiatement réagi l'ONG britannique Save the Children, craignant des troubles du sommeil, des terreurs nocturnes et des "conséquences sur le long terme" sans un soutien adéquat. Selon elle, "certains enfants peuvent même développer un sentiment de culpabilité en pensant que ce qu'ils étaient en train de faire au moment de l'explosion était le déclencheur".
"Maman, je veux pas mourir", a crié le fils de Hiba, six ans, en voyant du sang sur ses jambes. Pour lui, comme pour la grande majorité des enfants de Beyrouth, l'explosion meurtrière et dévastatrice au port a généré d'importantes séquelles psychologiques.
La scène se déroule dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 août, vers 2h du matin, à la sortie d'une boîte de nuit, rapporte le quotidien Sud Ouest. Le jeune homme de 18 ans, empêtré dans sa manoeuvre peu recommandable, demande de l'aide à des passants pour essayer de démarrer le véhicule. Le voleur joue parfaitement la carte de l'honnêteté, au point même qu'une patrouille de police a failli se faire berner. Des représentants des forces de l'ordre se joignent en effet au petit groupe et commencent à donner un coup de main au jeune homme. Avant de se rendre compte qu'ils assistaient en fait à un vol de voiture sous leurs yeux. Le voleur est alors arrêté et placé en garde à vue au commissariat de la ville. Il en ressort le lendemain vers midi. L'affaire ne s'arrête pas là. Comme l'explique Sud Ouest, il ne faut pas plus d'une heure à ce petit délinquant pour refaire parler de lui. Il est aperçu au volant d'une voiturette, volée au golf de Périgueux, sur les routes de Marsac-sur-l'Isle et notamment sur le parking du supermarché Auchan. Nouvelle interpellation et nouvelle garde à vue pour ce kleptomane, dont le sort sera étudié prochainement par le parquet de Périgueux.
Tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins, même les plus culottés. C'est sans doute ce qu'a pensé un habitant de la ville de Périgueux quand il a entrepris de voler une voiture.
"L'affaire dure. (...) Mais cette histoire ne donne guère envie de plaisanter", commence Christiane Taubira dans un post publié sur sa page Facebook. Le sujet de cette tribune ? L'"affaire Mennel", du prénom de cette jeune femme écartée du programme The Voice à cause de ses tweets aux accents complotistes relatifs aux attentats en France. La chanteuse s'était excusée après cette polémique. "Vous vous êtes excusée et vous avez bien fait", a réagi Christiane Taubira. "N'en ayez surtout aucun regret, c'est votre hauteur. Et tant pis si les fâcheux eurent le dernier mot sur les pusillanimes et les commerciaux. Ce n'est qu'un avant-dernier mot. Le dernier, c'est vous qui l'aurez si vous décidez qu'il vous revient de tracer vous-même votre chemin de vie". L'ancienne ministre rappelle aussi à Mennel de faire plus attention sur ces sujets particulièrement sensibles à l'avenir. "Vos excuses sont la marque de votre dignité. Elles ne doivent pas vous exonérer d'une vigilance sur la sensibilité des autres, sur les plaies qui ne referment pas, sur ces cicatrices qui saignent et saigneront encore, selon les mots du poète Antara."Turban et langue arabeL'ex-garde des Sceaux souligne aussi le talent de Mennel Ibtissem. "Votre voix, imbibée d'émotion et de chaleur, est pleine de personnalité. Et cette interprétation que vous donnez d'Hallelujah est un enchantement", écrit Christiane Taubira, évoquant la chanson qui symbolise l'un des moments forts du passage de la chanteuse sur le plateau de The Voice. Sur ce plan aussi, elle évoque le "turban de Mennel" et balaie la polémique sur des paroles chantées en arabe : "On vous reproche votre 'turban', disent-ils. Il vous sied délicieusement, sans rien dissimuler de votre beauté encore en éclosion. Ils vous reprochent de chanter en arabe... incultes, ils ne savent pas finir la phrase : en arabe la chanson d'un Juif magnifique. Quelle somptueuse audace, et quelle promesse pour notre monde !"Disqualifiée par la productionLa jeune femme avait à l'époque publié deux messages complotistes sur ses réseaux sociaux personnels après les attentats de Nice et de Saint-Etienne-du-Rouvray. Elle avait également relayé des tweets des controversés Dieudonné et Tariq Ramadan. "Depuis quelques jours des messages que j'avais postés en 2016 sur mon Facebook privé sont ressortis. Ces messages étaient l'expression d'une peur que je partageais seulement, à cette époque, avec mes amis sur ce réseau. Je regrette profondément ces messages", avait-elle partagé. A la suite de cette polémique, la production avait finalement décidé de disqualifier la chanteuse d'Hallelujah."La France reste une terre de passion et de générosité, elle est une béance du monde d'où surgissent, toujours vives, des querelles et des fureurs qui n'ont jamais su dissoudre ses ardeurs fraternelles. C'est bien là qu'il faut vivre. Et d'abord, c'est votre pays. Ne vous le faites pas voler", conclut l'ancienne ministre de la Justice.
C'est un soutien de poids. L'ancienne ministre de la Justice Christiane Taubira a longuement réagi sur Facebook ce jeudi 22 février à l'éviction de Mennel Ibtissem, du programme The Voice.
"Je ne suis pas favorable à décréter l'état d'insurrection", a déclaré M. Esper en référence au seul décret qui permettrait légalement au président de déployer des soldats d'active face à des citoyens américains, et non plus des réservistes de la Garde nationale."L'option d'utiliser les soldats d'active ne devrait être employée qu'en dernier ressort et dans les situations les plus urgentes et les plus dramatiques. Nous ne sommes pas dans ce genre de situations aujourd'hui", a ajouté M. Esper au cours d'une conférence de presse organisée à la hâte au lendemain de vives critiques d'anciens et d'actuels militaires sur sa réponse à la crise. M. Esper se montre ainsi en désaccord avec le président américain qui avait annoncé lundi d'un ton martial le déploiement de "milliers de soldats lourdement armés" et de policiers à Washington pour mettre un terme "aux émeutes" et "aux pillages". Mardi soir encore, le Pentagone indiquait avoir pré-positionné "de multiples unités de soldats d'active de l'armée de Terre" aux alentours de la capitale américaine "à titre de prudence et pour pouvoir soutenir les autorités civiles". Accusé la veille de se faire utiliser par Donald Trump à des fins politiques, M. Esper a regretté d'avoir parlé des rues américaines comme d'un "champ de bataille".- "Lexique militaire" -Comme un haut responsable du Pentagone l'avait dit la veille sous le couvert de l'anonymat, invoquant le "jargon militaire", M. Esper a justifié l'usage de ce terme par son passé d'officier de l'armée de Terre."Cela fait partie du lexique militaire avec lequel j'ai grandi. C'est ce que nous utilisons de façon routinière pour décrire une zone d'opérations", a-t-il expliqué. "Ce n'est pas une formule dirigée contre la population et certainement pas contre nos concitoyens américains, comme certains l'ont suggéré"."Avec le recul, j'aurais dû utiliser une autre formule pour ne pas créer de distraction ou suggérer que nous étions en train de militariser la question", a-t-il ajouté. Le chef du Pentagone est aussi revenu sur le moment pendant lequel il s'est affiché lundi aux côtés de Donald Trump, quand celui-ci s'est fait photographier devant une église avec une bible à la main, quelques minutes après la dispersion brutale, à coups de matraques et de gaz lacrymogène, de manifestants qui protestaient pacifiquement près de la Maison Blanche."Je fais tout mon possible pour rester apolitique et pour éviter les situations qui peuvent paraître politiques", a-t-il dit. "Quelquefois j'y arrive, d'autres fois je n'y arrive pas". Mais il a défendu le chef d'état-major, le général Mark Milley, qui avait été filmé marchant en tenue de camouflage derrière M. Trump, des images vite reprises par la Maison Blanche dans une vidéo aux accents électoraux. Les militaires présents "portaient l'uniforme de terrain, parce que c'est l'uniforme adéquat quand on travaille dans un centre de commandement et quand on va inspecter les troupes", a-t-il dit. Alors que le malaise était palpable dans les rangs militaires où les minorités sont largement représentées, jusqu'au sein de l'état-major, M. Esper a pour la première fois évoqué la mort de George Floyd, un homme noir de 46 ans asphyxié le 25 mai à Minneapolis par un policier blanc."Le meurtre de George Floyd par un policier de Minneapolis est un crime horrible. Les policiers sur place ce jour-là devraient être tenus responsables de ce meurtre", a-t-il dit. "Le racisme existe en Amérique et nous devons faire de notre mieux pour le reconnaître, lui faire face et l'éradiquer". Le chef d'état-major de l'armée de l'Air, le général Dave Goldstein, avait pris les devants la veille en qualifiant, dans une lettre aux commandants d'unités, la mort de George Floyd de "tragédie nationale" et en annonçant un débat en ligne sur le racisme.
Le ministre américain de la Défense Mark Esper s'est publiquement désolidarisé du président Donald Trump mercredi en s'opposant au déploiement de l'armée américaine sur le territoire, théâtre de manifestations antiracistes après la mort d'un homme noir aux mains d'un policier blanc.
Depardieu a littéralement failli le tuer. La scène s'est produite sur le tournage de la comédie culte de Francis Veber, Les Fugitifs, sortie en 1986. Il a confié les détails de l'incident à France Dimanche. "C'est la fameuse histoire du camion ! J'ai eu la peur de ma vie..." a-t-il déclaré. On peut le comprendre. Gérard Depardieu était censé emboutir un café à bord d'un camion et s'arrêter de justesse devant le bar. Sauf que le câble supposé assurer la sécurité de la scène a cédé. "J'ai pris le camion sur la gueule, de plein fouet ! J'ai été projeté contre le mur", décrit Jean Benguigui. "'Je l'ai tué, je l'ai tué !", se serait alarmé Gérard Depardieu, mais par chance, Jean Benguigui s'en tiré, "bien amoché", selon ses mots, mais vivant... Pour se faire pardonner, Gérard Depardieu, coproducteur du film, a fait doubler le cachet de l'acteur. Un Acteur dangereux donc, mais aussi doublé grand prince.
Tourner avec Gérard Depardieu n'est pas de tout repos. Et si un comédien français le sait, c'est bien Jean Benguigui.
"Chers lycéens, et si je venais vous voir ?" Telle est la proposition lancée par François Hollande, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, dimanche 24 février. L'ancien président de la République entreprend cette initiative dans une volonté de "parler d'Europe", à trois mois des élections européennes dont le scrutin se tiendra le 26 mai."L'idée m'est apparue nécessaire quand je constate combien l'Europe est inconnue ou incomprise", explique François Hollande, qui aura mercredi 27 février une première rencontre avec des lycéens de Vierzon (Cher). Un deuxième rendez-vous est prévu le lendemain à Nancy. "Je suis dans une démarche pédagogique qui correspond à ce que je pense être la mission d'un ancien président", justifie-t-il dans une interview à Midi-Libre, dans laquelle il y défend à nouveau son idée d'une Europe à deux vitesses et portée par le couple franco-allemand. "Si vous le décidez, avec vos enseignants, vos chefs d'établissement, je peux aller à votre rencontre et avoir avec vous une discussion libre où vous me poserez toutes les questions que vous voudrez. Je suis prêt à y répondre autant que je le pourrai, dans les deux mois qui viennent", précise François Hollande dans sa vidéo, à la fin de laquelle est communiquée l'adresse mail de contact (parlerdeurope@cab-fh.fr) pour cette opération.
L'ancien président de la République François Hollande propose aux lycéens de venir à leur rencontre "dans les deux mois qui viennent" pour leur parler de l'Union européenne. Deux entretiens sont déjà prévus.
"Mon mari m'avait prévenu, donc on s'est préparés", explique Emel Parlar Dal, universitaire turque, tout juste arrivée d'Istanbul avec ses enfants pour rendre visite à son époux qui travaille à Strasbourg."Cela ne m'inquiète pas, je trouve cela très normal", ajoute-t-elle, considérant s'être "habituée à vivre avec ce virus" alors qu'elle remplit une fiche de renseignements. Pour Neyfer Ozturk, ce comité d'accueil en combinaison blanche, visière et masque est "la surprise", mais cela "ne (l)e dérange pas". "C'est normal, je préfère faire le test et respecter les consignes de sécurité plutôt que le virus se propage", estime l'étudiant de 19 ans, déjà testé avant de quitter la France."Essayez de ne pas bouger, ce n'est pas agréable mais ce n'est pas douloureux", rassure une des bénévoles d'associations de protection civile mandatées par l'Agence régionale de santé (ARS) Grand Est pour réaliser ces tests virologiques."C'est juste désagréable, ça dure quelques secondes", confirme Elif, 26 ans, qui rentre à Besançon, tandis que, derrière elle, une femme prend un kleenex pour essuyer ses larmes et un homme demande une pause entre les prélèvements des deux narines. Depuis samedi, des tests de dépistage du Covid-19 ont été mis en place de manière "obligatoire et systématique" à l'"EuroAirport" pour les vols en provenance d'Israël, de Serbie et de Turquie, seuls pays parmi les 16 de la liste rouge établie par le gouvernement français à avoir en ce moment des liaisons directes avec Bâle-Mulhouse. A partir de la mi-août, seront aussi concernés des vols en provenance d'Algérie.- Aéroport binational-La spécificité de l'EuroAirport par rapport aux autres aéroports hexagonaux est d'être le seul à être binational, à cheval entre la France et la Suisse. En conséquence, c'est la police aux frontières qui accueille d'abord les passagers à la descente de l'avion. Les citoyens ou résidents suisses peuvent poursuivre leur chemin sans se soumettre au test mais devront rester dix jours en quarantaine, test ou pas, comme l'exige Berne pour les personnes ayant séjourné dans une liste de plus de 40 pays, dont la Turquie ne fait pas partie. Les autres voyageurs doivent soit présenter le résultat négatif d'un test réalisé il y a moins de 72 heures, soit subir le test à l'aéroport. Le résultat leur sera communiqué dans les 48 heures par courrier électronique. Dans l'intervalle, l'ARS "leur conseille fortement de s'isoler". Sur les 125 passagers du vol Turkish Airlines qui a atterri mardi en fin d'après-midi à l'EuroAirport, neuf ont présenté un résultat de test et seize l'ont fait sur place."C'est tout?", rit Emel Parlar Dal, une fois l'écouvillon placé dans un tube. A côté, son fils de 13 ans, qui se frotte vigoureusement le nez en grimaçant, n'a pas l'air d'être du même avis, tandis que sa fille de cinq ans, masquée, semble apprécier le fait d'y échapper. Les tests ne sont obligatoires qu'à partir de 11 ans. A l'aéroport de Bâle-Mulhouse, qui dessert essentiellement l'Europe, la Turquie et l'Afrique du Nord, les halls de départs et d'arrivées sont encore d'un calme surprenant pour un milieu d'été. La barre de 10.000 passagers par jour a été de nouveau franchie pour la première fois le week-end du 18 et 19 juillet, contre plus de 25.000 en moyenne habituellement en période estivale. Sur les journées de samedi, dimanche et lundi, 302 tests y ont été réalisés, selon l'ARS. A titre de comparaison, à Paris, sur la seule journée de samedi, 556 passagers venant de pays considérés comme à risque épidémique élevé avaient été testés."Je suis sûre que je suis négative, même si on était en vacances, on a fait attention à tout", veut croire Denyz Kaplan, de retour de dix jours de congés en Turquie avec son mari et ses deux enfants. Confirmation d'ici 48 heures.
Présenter son passeport et récupérer ses bagages, cela attendra un peu... A l'aéroport de Bâle-Mulhouse, comme dans les autres aéroports français, les voyageurs arrivant de quelques pays à risque doivent d'abord présenter leurs narines à l'écouvillon pour un test du coronavirus.
Il n'ira pas. Cette année, François Hollande fait l'impasse sur l'université d'été du Parti socialiste, prévue cette semaine. L'ancien président de la République, qui laisse planer le doute quant à un possible retour en politique, a donc choisi de ne pas participer au traditionnel rendez-vous des socialistes, qui se tiendra du 23 au 25 août. Selon Le Monde, François Hollande avait un temps envisagé de prononcer un discours sur l'Europe, au dernier jour de l'université, mais aurait préféré s'abstenir pour ne pas voler la vedette au premier secrétaire du parti, Olivier Faure, qui doit s'adresser à ses troupes le même jour. "Il laisse les choses se faire, il n'est pas élu. Sa rentrée se tiendra le 31 août à Cherbourg", explique-t-on dans son entourage. DU HOLLANDE TOUT CRACHÉ"Pour un cadre du PS, François Hollande veut aussi se tenir éloigner des difficultés actuelles du parti, qui est ressorti très affaibli de la présidentielle de 2017. "Il n'a pas envie de se mêler à l'ambiance actuelle. En même temps, c'est du Hollande tout craché : il fait parler de lui pendant quinze jours en annonçant sa venue, et maintenant en déclinant l'invitation", ironise l'interlocuteur du Monde. François Hollande est-il en train de faire son comeback ?par Europe 1Mi-juillet, un tract à l'effigie de l'ancien président, avec comme slogan "Hollande 2022", avait été distribué dans certaines rues de France. L'entourage de François Hollande assure qu'il s'agit d'une "initiative totalement indépendante" de quelques soutiens de l'ancien locataire de l'Élysée.
Après avoir longuement hésité, l'ex-chef de l'État a décidé de ne pas se rendre à La Rochelle à la fin du mois, selon une information du Monde.
Depuis plusieurs mois, la rumeur d'un départ de France 2 circulait. Laurent Ruquier vient enfin d'y mettre fin. Alors qu'on annonçait son départ de France 2 où il présente chaque samedi soir l'émission "On n'est pas couché", pour M6, l'animateur a fermement démenti cette information, ce dimanche 8 septembre auprès du blog de Jean-Marc Morandini. Laurent Ruquier a même assuré qu'il bénéficiait du soutien de la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, affirmant au passage que toutes ses émissions avaient été renouvellées.
Alors qu'on l'annonçait en froid avec France Télévisions et sur le départ, Laurent Ruquier a fermement démenti ces informations dimanche 8 septembre.
"C'était une provoc' délibérée", assurait pourtant, sans l'ombre d'un doute, l'un de ses plus proches lieutenants dimanche soir. Pour preuve, m'assurait-il : "Laurent Wauquiez lui avait proposé de s'exprimer le matin à huis clos, elle a refusé. Il lui a alors proposé d'arriver en même temps l'après-midi. Elle a préféré faire son arrivée en retard, précédée de ses quinze braillards". Les Républicains : le clash Pécresse-Wauquiez était-il calculé ?par rtl.fr"Faux !", rétorque l'entourage de Valérie Pécresse, soucieux de ne pas être taxé d'avoir voulu faire un coup. En réalité, après avoir proposé de venir présenter son mouvement "Libres !", le matin à huis clos (c'est là que se déroule la partie statutaire du Conseil national), Valérie Pécresse aurait demandé à parler aussi l'après-midi. C'est là que Laurent Wauquiez a suggéré qu'elle ne le fasse qu'une fois. L'entourage de l'ancienne ministre du Budget dément catégoriquement par ailleurs qu'il lui ait proposé de faire d'arriver en même temps dans la salle de ce Conseil national.À noter qu'après les nominations au Bureau politique et à la commission d'investiture des Républicains qui, elles aussi, ont fait couler beaucoup d'encre, l'annonce de la composition du fameux "shadow cabinet" (ce contre-gouvernement promis par Laurent Wauquiez) serait "imminente", toujours selon l'un de ses proches. Les nominations de conseillers politiques devraient suivre elle aussi, permettant d'offrir des places à quelques personnalités pas encore "traitées", comme Nadine Morano par exemple.
La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse, arrivée en plein discours du président du Conseil national des Républicains, le député Jean Leonetti, a été sifflée, samedi 27 janvier à Paris, dès son entrée dans la salle de la Mutualité puis pendant une partie de son discours, sur scène. Au point que Laurent Wauquiez, grand seigneur, a dû appeler au calme à la tribune.
Un sujet loin d'être tabou pour l'artiste québécoise. "Je n'ai jamais misé sur mon physique, ma beauté, pour ma carrière. Je ne réunis pas tous les critères de sélection naturelle. Du coup, ça m'inquiète moins. Mais j'en suis consciente, je me vois vieillir", confie Isabelle Boulay dans une interview accordée au site Pure Charts. Une vieillesse qui l'a frappé très tôt. "J'ai commencé à me voir vieillir quand j'avais 21 ans, quand j'étais dans "Starmania". D'une année à l'autre, je constatais que mes paupières étaient un peu moins fermes ! C'est un peu la seule justice. Mais je me félicite, je n'ai pas cédé encore...", annonce fièrement la chanteuse. Si elle n'a pas cédé à la tentation de la chirurgie esthétique, elle révèle avoir déjà mis les pieds dans un établissement de médecine esthétique. "Une fois, je suis allée dans une clinique de médecine esthétique car je connais le médecin. Mais je n'y allais pas pour ça, j'y allais car j'avais une inflammation à l'oeil et comme j'étais coach de "La Voix" au Québec, je ne pouvais pas aller à la télé comme ça. Je suis allée au rendez-vous avec mon assistante de 32 ans. Moi je vais avoir 45 ans, ça ne me gène pas le dire. Et l'assistante du docteur me dit : "Vous pouvez emmener votre fille avec vous !". Je me suis demandé s'ils le faisaient exprès pour que je prenne un rendez-vous ! J'ai trouvé ça drôle. Mais oui c'est délicat...", raconte avec beaucoup d'humour Isabelle Boulay.
Isabelle Boulay est de retour avec son nouvel album intitulé "En vérité". Et la vérité, la chanteuse de 44 ans dont 25 de carrière ne cherche pas à la cacher, notamment quand il s'agit de parler des conséquences du temps qui passe sur son apparence physique.
La Corse a été balayée lundi par la tempête Adrian, provoquant d'importants dégâts et blessant grièvement un homme. Mardi 30 octobre au matin, 21.000 foyers étaient encore privés d'électricité, alors que des rafales à 160 km/h ont été enregistrées. Un pompier à la retraite de 70 ans a été grièvement blessé lundi soir par un morceau de portail emporté par le vent, en Balagne, dans le nord-ouest de l'île, a-t-on appris auprès de la préfecture. Victime d'un traumatisme crânien, il a été transféré à Calvi. Son pronostic vital n'était pas engagé. Vers 10h30, un hélicoptère de la Sécurité civile a survolé l'île pour permettre de faire un point plus précis de l'impact de la tempête. C'est surtout sur les côtes de l'île que les stigmates sont les plus évidents, avec des bateaux culbutés par les vagues dans les ports, notamment à Cargèse ou le long de la route des Sanguinaires près d'Ajaccio, et des restaurants de bord de mer endommagés par les flots. Durant la nuit, jusqu'à 25.000 foyers ont été privés d'électricité au plus fort de la tempête. 120 techniciens étaient déployés mardi pour rétablir le courant sur l'ensemble de l'île. Lundi, les autorités avaient pris des mesures pour assurer la sécurité des habitants de l'île. "C'est une ville fantôme ce soir, avec très peu de véhicules qui circulent, car on a demandé aux gens de rester chez eux, avait déclaré lundi à franceinfo le maire de Bastia, Pierre Savelli. Tous les commerces ou presque sont fermés, c'est une ville qui est vide de ses habitants."Il avait également assuré avoir fait fermer les crèches et les centres de loisirs, l'accès au borde de mer, le port et l'aéroport. "Nous sommes en pleine tempête. Du bureau de la mairie, on peut voir l'intensité et la force des vagues (...) On a un vrai renforcement, avec des hauteurs de vagues qui sont rarement atteintes sur Bastia."Le préfet de Haute-Corse avait, lui, conseillé à la population "de rester chez soi, ne pas se déplacer, parce qu'on a beaucoup de vent. On a beaucoup d'arbres qui tombent sur les chaussées. Ceux qui sont dans des maisons soumises à risques de crue doivent se réfugier dans les étages, c'est ce qui est prévu dans les dispositifs, et surtout éviter de sortir". L'alerte rouge aux vents violents a été levée sur la Corse lundi vers 23h00. La Corse-du-Sud est restée en alerte orange pour les orages, pluies-inondations et vagues-submersion mais mardi matin, cette alerte a été levée à son tour.
Les techniciens travaillent depuis mardi matin a rétablir le courant dans l'ensemble de l'île.
Pour lutter contre l'épidémie de coronavirus, le port du masque a été rendu obligatoire pour les policiers nationaux "dans l'exercice de leurs fonctions". Selon des instructions du directeur général de la police nationale datées de mercredi 20 août et révélées par franceinfo jeudi, le port du masque est désormais obligatoire pour les policiers nationaux "dans tous les espaces de travail clos et partagés", "dans l'exercice des missions susceptibles de mettre les personnels au contact physique du public" et dans "les véhicules de service lorsqu'ils sont occupés par plus d'un agent". En outre, "les masques en tissu seront privilégiés dans les lieux collectifs de travail" et "les fonctionnaires bénéficieront d'une dotation individuelle de masques", précisent ces instructions. Les policiers sont également appelés à privilégier la visioconférence quand cela est possible et à respecter les gestes barrières.
Cette obligation est valable dans les bureaux, les véhicules et sur le terrain.
Ara Zobayan a indiqué dans un échange radio qu'il allait monter à 4.000 pieds (1.200 mètres) peu de temps avant que l'hélicoptère ne s'écrase près de Calabasas le 26 janvier, causant sa mort, celle de Bryant, de sa fille Gianna âgée de 13 ans et de six autres personnes. Une transcription partielle des communications entre Zobayan et le contrôleur aérien se trouve parmi les documents publiés mercredi par le Conseil national de la sécurité des transports (NTSB) en charge de l'enquête."Euh, nous grimpons à quatre mille", dit Zobayan. "Et puis qu'est-ce que tu vas faire quand tu seras en altitude?", lui réplique le contrôleur. Sans réponse. De premiers éléments d'enquête avaient révélé que l'hélicoptère avait plongé de plusieurs centaines de pieds avant que l'accident ne survienne. Le NTSB, qui continue de mener l'enquête a souligné que ce "dossier public" n'était pas un rapport final "et qu'il ne contient pas d'analyses, de conclusions, de recommandations ou de déterminations de causes probables" de l'accident. "En tant que tel, aucune conclusion sur la cause de l'accident et la façon dont il s'est produit ne devrait être tirée des informations contenues dans le dossier", a insisté le NTSB, qui publiera son rapport final à une date ultérieure, encore à déterminer. La mort de Kobe Bryant à 41 ans a provoqué une vive émotion dans le monde, au-delà du sport. En 20 ans joués au sein des Los Angeles Lakers, il a remporté cinq titres de champion NBA et été désigné meilleur joueur de la Ligue en 2007-08.
Le pilote dans l'accident d'hélicoptère qui a coûté la vie à la légende de la NBA, Kobe Bryant, a dit aux contrôleurs aériens qu'il essayait de sortir d'un épais brouillard juste avant que l'appareil ne percute la colline, selon l'enquête.
Interrogé sur le mouvement de fronde antifiscale qui agite depuis plusieurs semaines une partie de la population, Emmanuel Macron a dit une nouvelle fois mardi matin 6 novembre "comprendre" cette "colère", lors d'un entretien diffusé sur Europe 1."Le gouvernement ne se trompe pas, il va dans la bonne direction", a affirmé le président de la République. Mais "il faut aider nos citoyens les plus modestes qui n'ont pas le choix". Pris à partie quelques heures plus tard par des habitants dans les rues de Verdun, il a assuré vouloir "apporter des solutions en profondeur". "On n'écrase personne", a-t-il insisté, promettant de "trouver un mécanisme" pour "accompagner" les ménages qui connaîtraient des difficultés. Élargir les conditions d'accès au "chèque énergie"Première piste évoquée : un élargissement des conditions d'accès au "chèque énergie", versé aux Français les plus modestes peinant à se chauffer, et qui doit passer en 2019 à 200 euros en moyenne contre 150 euros cette année. Le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin a jugé nécessaire de rendre "plus simple" ce dispositif, créé pour remplacer les tarifs sociaux de l'électricité et du gaz, et versé à environ 3,7 millions de ménages. Des indemnités pour les salariés en voitureConcernant les travailleurs contraints de prendre leur véhicule, le gouvernement a confirmé que les indemnités versées par les régions, comme le font les Hauts-de-France, qui versent 20 euros par mois à partir de 60 km aller-retour de trajet quotidien, seraient "défiscalisées". Ces aides versées par les collectivités résultent d'une "bonne philosophie", a estimé le chef de l'État, assurant que cette "défiscalisation", pour l'instant très théorique, s'agissant d'aides n'existant pas en dehors des Hauts-de-France, serait généralisée à l'ensemble du territoire. Les solutions devront "répondre exactement aux besoins exprimés", a plaidé Gilles Le Gendre, chef de file La République en marche (LREM) à l'Assemblée nationale, assurant que les députés de la majorité travaillaient à des réponses "très ciblées". L'opposition pas convaincueLes pistes avancées par l'exécutif ont suscité l'incompréhension au sein de l'opposition, mais aussi chez les élus régionaux. C'est à l'État "de financer les mesures palliatives en termes de pouvoir d'achat", le rôle des régions "n'est pas de compenser les mesures fiscales nationales", a affirmé l'association Régions de France, présidée par le centriste Hervé Morin. Emmanuel Macron "est un pompier pyromane: il propose un allègement de taxes pour compenser une augmentation des taxes", a réagi la porte-parole des Républicains Laurence Sailliet, le président du parti Laurent Wauquiez dénonçant lui "un marché de dupes". Pour Marine Le Pen, la proposition d'Emmanuel Macron est "assez gonflée". Il "transfère aux régions (...) le soin de compenser l'hyperfiscalité qu'il a décidée sur les carburants", a déclaré la présidente du Rassemblement national (ex-FN), dont le parti participera aux manifestations du 17 novembre.
Refonte du chèque énergie, défiscalisation des aides au transport, discussions avec les entreprises : le gouvernement a précisé mardi 6 novembre ses pistes pour accompagner les ménages pénalisés par la flambée des prix des carburants.
"J'ai l'impression que quelque chose n'existait pas qui, aujourd'hui, est présent un peu partout", dit joliment à propos de l'influence de cet album Bertrand Dicale, journaliste spécialiste de la chanson française, dans le livret de la réédition de "Boire" livrée ce vendredi (Le Label/Pias). Quand Miossec envoie sa K7 aux maisons de disques et à la presse, c'est "une bouteille à la mer", comme il se souvient pour l'AFP. L'homme, alors trentenaire, a largué tous ses boulots précédents - du désamiantage de bateaux au journalisme - et est revenu vivre chez ses parents. "C'était le bout du rouleau, je n'avais plus d'appart', plus de voiture, juste mes instruments: si ça ne marchait pas dans la musique, un boulot pouvait m'attendre à Mayotte mais je n'avais même plus l'argent pour les billets... (rires)". La K7 capte l'attention des Inrocks qui la placent dans leurs coups de cœur, alors que l'album n'est pas encore sorti. Pias, label belge indépendant, signe le Breton. "Pour moi, ce disque n'allait être qu'un feu de paille, un premier disque qui disparaîtrait dans la nature, mais au moins ç'aurait été fait", glisse aujourd'hui Miossec.- "Ne pas être consensuel" -Mais "Boire" marque les esprits. Musicalement, d'abord, puisque Miossec prouve qu'avec seulement des guitares sèches et pas de batterie, on peut quand même faire gronder le tonnerre. "L'idée était de ne pas sonner comme un groupe de rock français de plus, d'avoir une couleur particulière, de ne pas être consensuel", décortique le musicien. "Et puis, c'est lié aux contraintes: dans ma chambre, chez mes parents, il n'y avait pas de place pour une batterie (rires)". Le coup de génie du producteur Gilles Martin est de coller à la maquette d'origine, sans chercher à enrichir la texture musicale. "Si on avait signé chez une major, un gros label, jamais on aurait pu rester aussi +pauvre+ (rires), cette petite K7 a servi de maitre étalon en studio", s'amuse Miossec. Les textes cinglent: "Je vous téléphone encore ivre mort au matin/Car aujourd'hui c'est la Saint-Valentin/Et je me remémore notre nuit très bien/ Comme un crabe déjà mort" ("Non, non, non, non, je ne suis plus saoul", chanson qui ouvre l'album)."On a l'impression que les textes sortent du chapeau, mais non, c'était très laborieux (rires), depuis 1991 je les travaillais... une chanson, c'est dans le son, dans l'air, pas sur le papier, ça ne se lit pas", décrit l'auteur-compositeur-interprète. - "On était le bordel" -Miossec deviendra plus tard une des plumes les plus recherchées. Lui qui reprenait à sa façon - déglinguée - "La fille à qui je pense" de Johnny Hallyday, dans "Boire", finira d'ailleurs par écrire, entre autres, pour le rockeur préféré des français. Salué par la critique, "Boire" envoie Miossec et ses musiciens sur les routes. L'artiste et ses comparses s'enferment dans leurs personnages fêtards-provocateurs et les concerts tournent parfois au chaos. "On ne recherchait pas le bordel, on était le bordel (rires). On était une sacrée bande, on avait du niveau (rires), dans les festivals où on allait, il y avait plein de groupes sur-équipés, mais on leur faisait peur avec nos guitares et nos tambourins (rires)", dépeint Miossec. Ironie de l'histoire, alors que le groupe de Miossec va longtemps "conjuguer le verbe boire à tous les temps (rires)", comme le chanteur en convient, il apprendra plus tard qu'il souffre d'une maladie orpheline et que l'alcool peut devenir "handicapant". Miossec est aujourd'hui sobre. Mais assoiffé de scène: il part pour 42 concerts dans des salles modestes pour jouer "Boire", en entier, dans l'ordre des chansons, arrosé de "Falaises !", mini-album réalisé avec sa compagne Mirabelle Gilis pendant le confinement (Columbia/Sony Music, qui sort également vendredi).
"Boire", opus fondateur de Miossec, fête ses 25 ans: drôle d'histoire que ce disque de la dernière chance pour son auteur, dont l'écriture à l'os a irrigué la chanson française.
Face au président du comité de soutien de Marine Le Pen, la journaliste a eu bien du mal à rester maîtresse de l'entretien. Tout commence par une archive de 1988 sur le terrorisme. Le député et la journaliste ont commencé à hausser le ton. Puis tout s'est enclenché avec une question de Laurence Ferrari qui a demandé au député du Front national pourquoi il opposait l'accueil des migrants à celui des sans-abris. Le parlementaire répond alors par un rapport de la Cour des comptes qui, selon lui, affirme : "L'accueil des migrants impacte celui des SDF ». Puis Gilbert Collard a évoqué sa « voix médiatique tout à fait compatible avec les aéroports". "Quelle insulte !", s'est aussitôt insurgée la journaliste. "Ce n'est pas de votre niveau, ces attaques machistes", a-t-elle ajouté. "Qu'est-ce que vous avez contre les hôtesses de l'air ?", lui a alors demandé le député. Alors que le débat s'envenimait, Laurence Ferrari a voulu marquer une pause. "Vous allez reprendre vos esprits, on fait une petite page de pub", a-t-elle lancé. Une formulation qui lui a aussitôt valu une cinglante répartie de Gilbert Collard : "Je n'ai pas perdu mes esprits, c'est vous qui êtes désobligeante, là. Je ne suis pas Montebourg, hein !", a-t-il lancé.
Laurence Ferrari recevait Gilbert Collard ce dimanche 22 janvier dans Punchline. Et le face à face a été houleux.
Le réchauffement global entraîne une "migration invisible" des isothermes - ces lignes d'une même valeur de température - vers les pôles en latitude et vers les sommets en altitude. Pour y répondre, de nombreuses espèces modifient leurs aires de répartition en suivant le déplacement de ces isothermes afin de retrouver des conditions climatiques favorables à leur développement et leur survie. En se fondant sur une base de données contenant plus de 30.000 observations de déplacement d'espèces issues de 258 études publiées en anglais dans des journaux scientifiques, l'étude franco-américaine a pu montrer que les espèces marines se déplacent vers les pôles six fois plus vite (6 km/an en moyenne) que les espèces terrestres qui, elles, sont freinées par les activités humaines. L'écosystème marin étant peu fragmenté, les espèces peuvent se déplacer plus librement et vraisemblablement mieux suivre la course des isothermes qui migrent vers les pôles à cause du réchauffement. En analysant la vitesse de déplacement des aires de répartition de plus de 12.000 espèces animales et végétales en fonction de celle des isothermes en latitude et en altitude, les chercheurs ont pu mettre en évidence que sur terre, les activités humaines - comme l'urbanisme, l'agriculture ou la sylviculture - fragmentent et isolent les habitats naturels, ce qui ralentit la redistribution des espèces animales et végétales vers les pôles. Les chercheurs du Centre national français de la recherche scientifique, de l'université Picardie-Jules-Verne (nord de la France), de l'université Toulouse III (Sud-Ouest) et de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) rappellent ainsi qu'un "déséquilibre" se creuse en milieu terrestre entre la redistribution des espèces animales et végétales et la vitesse à laquelle le climat se réchauffe."Pour les ectothermes (espèces qui ne peuvent contrôler elles-mêmes leur température interne) comme les amphibiens, leur seule manière de répondre" au réchauffement climatique et au déplacement des isothermes, "c'est de migrer", explique Jonathan Lenoir, chercheur au CNRS et à l'UPJV, l'un des auteurs de l'étude publiée le 25 mai."Ils n'ont pas d'autres choix que de se déplacer. Si en plus on fragmente leur habitat, on les condamne", prévient-il.
Pour faire face au réchauffement climatique, les espèces marines se déplacent vers les pôles jusqu'à six fois plus vite que leurs congénères terrestres, freinées par la pression des activités humaines, selon une étude publiée dans la revue Nature Ecology & Evolution.
Le volume des précipitations de l'hiver, peu important cette année, n'a pas permis une recharge suffisante des nappes phréatiques, selon le BRGM, un bureau d'étude spécialisé. Si les fortes précipitations tombées dans certains régions, en mai, ont atténué le phénomène, 59% des nappes se situaient à un niveau "modérément bas à bas", indique le dernier bulletin du BRGM publié ce mardi. Les niveaux de certains aquifères (sud de l'Alsace, Bourgogne, amont du Rhône) sont même "proches des minima enregistrés pour un mois de mai". Ce sont les "secteurs à problèmes attendus pour l'été", a commenté lors d'une conférence de presse l'hydrogéologue Laurence Gourcy. De manière générale, "c'est beaucoup moins bien que l'année dernière" où la situation était globalement satisfaisante en sortie d'hiver, "mais plus favorable qu'en 2017 où il y avait eu énormément de restrictions d'eau", a-t-elle ajouté. Un nouvel épisode de sécheresse redouté cet étéL'année 2018 ayant déjà été marquée par une sécheresse qui avait frappé le nord du continent européen, les agriculteurs s'inquiètent depuis quelques mois d'un risque d'un nouvel épisode pour cet été. D'autant que selon un communiqué publié par Météo-France la semaine dernière, des conditions anticycloniques devraient dominer sur la France et une grande partie de l'Europe, avec des températures supérieures aux normales. Mais aucun scénario ne se dégage pour les précipitations, tempérait le service météorologique. Alors que sous les effets du dérèglement climatique, les sécheresses devraient se multiplier, les experts du BRGM cherchent à améliorer le système de gestion des eaux souterraines. Une partie importante des pluies n'arrivant jamais dans les nappes, du fait notamment de l'évaporation, ils travaillent notamment sur la "recharge artificielle" des nappes: comment réinjecter directement dans le sous-sol des eaux de surface ou eaux de pluies, pendant les saisons favorables.
Les nappes phréatiques affichent un niveau plus bas que l'an dernier. C'est ce que rapporte le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), ce mardi 18 juin.