title
stringlengths
13
200
description
stringlengths
12
468
text
stringlengths
79
19.9k
domain
stringclasses
89 values
url
stringlengths
43
320
labels
stringclasses
99 values
Covid et guerre numérique : cas pratique d’un jeune médecin "militant"
La COVID-19 a vu fleurir d’étranges comptes sur les réseaux sociaux, en particulier Twitter. Eh oui, nous reparlons du collectif « No Fake Med » et de ses affiliés. Mais quel pourrait bien être le point commun de ces personnes, dont beaucoup sont médecins ?
La COVID-19 a vu fleurir d’étranges comptes sur les réseaux sociaux, en particulier Twitter. Eh oui, nous reparlons du collectif « No Fake Med » et de ses affiliés. Mais quel pourrait bien être le point commun de ces personnes, dont beaucoup sont médecins ? Allons au-delà de leur lutte hélas dogmatique pour une médecine basée sur des preuves dont ils n’ont pas compris le sens , ce qui leur fait souvent oublier ce qu’il y a de plus fondamental, le soin du patient. Nous l’avons déjà longuement évoqué dans un article précédent. Ceux d’entre vous qui n’avez pas l’habitude de « surfer » sur Twitter vont être étonnés Loin de l’image empathique et sage du médecin d’antan, prévenant, à l’écoute, respectueux, vous observerez des photos de profil stéréotypées, souvent violentes et agressives du moins sarcastiques, et souvent vulgaires, imageant des personnages de South Park. Même des professeurs d’université, tels le professeur Karine Lacombe, s’affublent de telles photos « montages » imageant des personnages censés les représenter, dans la plus complète immaturité. S’agit t-il d’un signe de reconnaissance ? Premier piétinement de la dignité. Au-delà, vous remarquerez chez ces gens s’intitulant souvent « geeks », ou souvent « athées » on se demande pourquoi, comme si une revendication d’absence de spiritualité avait lieu d’être , la fuite du débat contradictoire, des textes insultants, moqueurs, scatologiques, des images d’étron ou de clowns parsemant moult tweets péremptoires et grossiers, des « GIF » images animés destinées à se moquer de son interlocuteur . Patientes, patients, réveillez vous ! Tremblez ! Ces gens là, en roue voilée libre, incapables d’une remise en question, vous soignent comme s’ils jouaient dans un jeu vidéo ! Twitter est sans conteste un des plus violents réseau social, dont la brièveté des textes « postés » n’autorise que peu de nuance. Il en résulte parfois des situations extrêmement regrettables. A titre d’exemple, le Docteur Nathan Peiffer Smadja s’est vu menacé de mort, avec divulgation de son numéro de téléphone, de son adresse suite à ses prises de position négatives sur le traitement du Professeur Raoult hydroxychloroquine et azithromycine . Nous condamnons sans réserve ces agissements nauséabonds, pensant que la controverse doit rester écrite ou verbale sur les bases d’un discours rationnel et dans la plus parfaite courtoisie. Au-delà, il demeure important de comprendre pourquoi en est t-on arrivé à ce tel déchaînement d’une violence inadmissible. Nous trouvons ici et là, parmi des messages plus sérieux et scientifiques, des tweets que nous pouvons qualifier de déviants. Où la volonté d’avoir raison à tout prix conduit à dénigrer, insulter, rabaisser son contradicteur. Ces propos irrespectueux continuent à l’égard du très respecté Professeur Perronne, son aîné qu’il devrait considérer comme son maître. Bien entendu, nous ne lui demandons pas d’être d’accord, mais tout simplement dans une contradiction respectueuse. Bien évidemment il y a une disproportion entre les propos, certes scandaleux du Docteur Nathan Peiffer Smadja et les conséquences beaucoup plus graves qu’il a subi. Mais qui sème le vent sur des réseaux tels que Twitter comportant des milliers de « followers » suiveurs de toute éducation, et pour certains ayant des proches malades de la COVID-19, devrait t-il s’étonner de récolter la tempête ? Espérons plus de sagesse pour l’avenir. Nous conclurons en appelant, dans la mesure de notre pouvoir d’influence, à une cessation immédiate de toute menace, ou acte mettant en danger le Docteur Nathan Peiffer Smadja ou n’importe qui d’autre. Contrez les arguments qu’ils soient honnêtes, malhonnêtes, de bonne ou mauvaise foi par le dialogue raisonné, et si cela s’avère impossible par le plus profond des Silences.
francesoir.fr
http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/larroseur-arrose-la-covid-19-vu-fleurir-detranges-comptes
['société']
Patrick Lefevere revient sur l'année 2020: "Une grande saison malgré ce qui s'est passé"
Patrick Lefevere, le manager de Deceuninck-QuickStep, a dressé un bilan positif de la saison 2020 de son équipe malgré l'arrêt forcé à cause du coronavirus ou encore les blessures de Remco Evenepoel et Fabio Jakobsen. "En prenant en compte tout ce qui s'est passé, nous avons eu une grande saison", a déclaré Lefevere dans un communiqué publié mercredi par Deceuninck-Quick Step.
Patrick Lefevere, le manager de Deceuninck-QuickStep, a dressé un bilan positif de la saison 2020 de son équipe malgré l'arrêt forcé à cause du coronavirus ou encore les blessures de Remco Evenepoel et Fabio Jakobsen. "En prenant en compte tout ce qui s'est passé, nous avons eu une grande saison", a déclaré Lefevere dans un communiqué publié mercredi par Deceuninck-Quick Step. La saison 2020 avait démarré sur les chapeaux de roues pour le 'Wolfpack' avec les victoires de Sam Bennett et Dries Devenyns en Australie, celles de Remco Evenepoel au Tour de San Juan et au Tour d'Algarve et celle de Kasper Asgreen à Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Une dynamique cassée par l'interruption forcée de la saison à cause du coronavirus. "C'est comme si quelqu'un avait cassé avec un marteau tout ce que nous avions construit pendant l'hiver", a reconnu Patrick Lefevere. "C'était une période difficile pour les coureurs car certains ne pouvaient même pas s'entraîner dehors. Nous avons pris soin d'eux et ils sont revenus encore plus forts lors de la reprise de la saison." Seulement, les premières semaines de la reprise ont été compliqués pour Deceuninck-QuickStep avec les lourdes chutes de Fabio Jakobsen, victime de multiples fractures au visage, balancé dans les barrières à l'arrivée au sprint d'une étape du Tour de Pologne par le Néerlandais Dylan Groenewegen qui a écopé de neuf mois de suspension, et de Remco Evenepoel, victime d'une fracture du bassin, au Tour de Lombardie. "Nous avons eu notre lot de malchance avec Fabio et Remco mais aussi Yves Lampaert et Mattia Cattaneo. Sans oublier Zdenek Stybar qui avait dû déclarer forfait pour le Tour de France à quelques jours du départ. Ces chutes ont eu une grande incidence sur nos résultats et je pense que nous aurions pu accomplir plus sans elles." Des absences qui n'ont cependant pas empêché le 'Wolfpack' de se montrer sur le Tour de France avec Sam Bennett qui a remporté le maillot vert et Julian Alaphilippe porter le maillot jaune pendant trois jours. "Notre Tour de France a été exceptionnel avec notamment Sam qui nous a ramené le maillot vert dont nous rêvions depuis des années. Sa victoire sur les Champs-Elysées a été la cerise sur le gâteau. Sans oublier Julian qui a remporté une étape et pu porter le maillot jaune", a concédé Lefevere. Alaphilippe qui a offert un autre moment mémorable au manager de la formation WorldTour belge en remportant le titre de champion du monde en septembre à Imola. "Il portait le maillot de la sélection française mais c'est notre coureur et nous l'avons aidé à se développer depuis son arrivée chez les professionnels", a souligné Lefevere. "C'était très touchant de le voir en larmes, pas seulement pour moi mais pour tous les amateurs de cyclisme. Ces émotions rendent le sport plus beau et plus humain." La saison 2020 avait démarré sur les chapeaux de roues pour le 'Wolfpack' avec les victoires de Sam Bennett et Dries Devenyns en Australie, celles de Remco Evenepoel au Tour de San Juan et au Tour d'Algarve et celle de Kasper Asgreen à Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Une dynamique cassée par l'interruption forcée de la saison à cause du coronavirus. "C'est comme si quelqu'un avait cassé avec un marteau tout ce que nous avions construit pendant l'hiver", a reconnu Patrick Lefevere. "C'était une période difficile pour les coureurs car certains ne pouvaient même pas s'entraîner dehors. Nous avons pris soin d'eux et ils sont revenus encore plus forts lors de la reprise de la saison." Seulement, les premières semaines de la reprise ont été compliqués pour Deceuninck-QuickStep avec les lourdes chutes de Fabio Jakobsen, victime de multiples fractures au visage, balancé dans les barrières à l'arrivée au sprint d'une étape du Tour de Pologne par le Néerlandais Dylan Groenewegen qui a écopé de neuf mois de suspension, et de Remco Evenepoel, victime d'une fracture du bassin, au Tour de Lombardie. "Nous avons eu notre lot de malchance avec Fabio et Remco mais aussi Yves Lampaert et Mattia Cattaneo. Sans oublier Zdenek Stybar qui avait dû déclarer forfait pour le Tour de France à quelques jours du départ. Ces chutes ont eu une grande incidence sur nos résultats et je pense que nous aurions pu accomplir plus sans elles." Des absences qui n'ont cependant pas empêché le 'Wolfpack' de se montrer sur le Tour de France avec Sam Bennett qui a remporté le maillot vert et Julian Alaphilippe porter le maillot jaune pendant trois jours. "Notre Tour de France a été exceptionnel avec notamment Sam qui nous a ramené le maillot vert dont nous rêvions depuis des années. Sa victoire sur les Champs-Elysées a été la cerise sur le gâteau. Sans oublier Julian qui a remporté une étape et pu porter le maillot jaune", a concédé Lefevere. Alaphilippe qui a offert un autre moment mémorable au manager de la formation WorldTour belge en remportant le titre de champion du monde en septembre à Imola. "Il portait le maillot de la sélection française mais c'est notre coureur et nous l'avons aidé à se développer depuis son arrivée chez les professionnels", a souligné Lefevere. "C'était très touchant de le voir en larmes, pas seulement pour moi mais pour tous les amateurs de cyclisme. Ces émotions rendent le sport plus beau et plus humain."
levif.be
http://sportmagazine.levif.be/sport/cyclisme/patrick-lefevere-revient-sur-l-annee-2020-une-grande-saison-malgre-ce-qui-s-est-passe/article-news-1370721.html
['sport']
Covid-19 : pourquoi les chiffres de réanimation sont à prendre avec précaution
Chaque jour, Santé publique France publie le nombre de personnes admises dans des services de réanimation, selon des critères spécifiques qui portent à confusion.
Chaque jour, Santé publique France publie le nombre de personnes admises dans des services de réanimation, selon des critères spécifiques qui portent à confusion. C'est un indicateur qui est scruté de près par le gouvernement pour évaluer l'avancée de l'épidémie de coronavirus dans le pays et ainsi prendre les mesures nécessaires pour casser sa dynamique. Chaque jour, Santé publique France dévoile le nombre de personnes actuellement admises dans les services de réanimation dans l'Hexagone. LIRE AUSSI >> Covid-19 : les services de réanimation déjà en état de guerre Lundi, 31 125 patients atteints de Covid-19 étaient ainsi hospitalisés en France, dont 4690 dans des services de réanimation, soit 163 de plus que la veille pour la réa. Mais ce nombre s'avère à plusieurs égards imparfait. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Un taux d'occupation erroné D'abord, comme l'indique le site du gouvernement, qui recense les différents indicateurs sanitaires en France, le taux d'occupation des lits en réanimation s'élève actuellement à 92,5 . Cependant, ce calcul est réalisé à partir de la capacité initiale des hôpitaux dans les services de réanimation, qui est habituellement de 5000 lits. Sauf qu'après l'arrivée de la seconde vague, le gouvernement a peu à peu augmenté cette capacité. LIRE AUSSI >> Retomber à 5000 cas de Covid-19 par jour en un mois, est-ce possible ? La capacité totale d'accueil en réanimation et soins intensifs a ainsi été portée de 5000 à 6400 lits, avec un objectif à 7500 ces jours-ci, qui pourrait encore être relevé à 10 500 lits. Cela signifie que le taux d'occupation des lits en réanimation tourne plutôt autour de 73 , au lieu des 92,5 affichés par le site du gouvernement. Le cabinet du ministère de la Santé explique au Monde que ce choix a été fait pour évaluer la "pression" de l'épidémie sur l'hôpital. Cet indicateur permet également de faire fluctuer les capacités d'accueil de manière préventive. Une définition pas assez précise Autre écueil : la définition même du patient en réanimation est sujette à débat. Santé publique France recense tous les jours le nombre de personnes en réanimation à partir du système d'information pour le suivi des victimes d'attentats et de situations sanitaires exceptionnelles Sivic , une base de données hospitalière qui permet d'avoir accès à plusieurs informations : l'identité du patient pris en charge, la prise en charge hospitalière ou médico-psychologique du patient et la personne à contacter, comme l'indique le site de l'Agence numérique en santé. Une fiche contact est à chaque fois créée pour les patients infectés par le Covid-19, précise Le Monde. Le diagnostic est effectué après un test PCR ou un scanner du thorax. Une distinction est faite entre la réanimation et la simple hospitalisation. Cependant la dénomination "réanimation" est plus complexe qu'elle n'en a l'air. Elle correspond en réalité aux "soins critiques". Cette unité, qui regroupait 19 326 lits en 2018 , selon la Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques Drees , se décompose en trois services distincts : la réanimation 5432 lits en 2018 , les soins intensifs 5832 lits en 2018 et la surveillance continue 8062 lits en 2018 , comme le précise Santé publique France dans ses points épidémiologiques quotidiens. LIRE AUSSI >> "Une évidence": face au Covid, ils ont tout quitté pour s'engager dans les métiers du soin Le nombre de personnes en réanimation mis à jour quotidiennement par Santé publique France est en réalité le nombre de personnes en "soins critiques". Ainsi, la répartition des patients dans les différents services n'est pas précisée. Cela signifie qu'un patient placé en réanimation, selon les données de Santé publique France, ne sera pas forcément dans un service de réanimation au sens strict du terme, mais peut très bien être admis en surveillance continue ou en soins intensifs. Le passage d'un service à un autre facilité Selon CheckNews, le passage d'un service à un autre se fait régulièrement en fonction de l'avancée de l'état du patient. "L'unité de soins continus ou de soins intensifs va prendre un patient Covid qui n'a qu'une monodéfaillance respiratoire et qui a besoin d'être surveillé de manière intensive ou de bénéficier de moyens non invasifs d'assistance respiratoire. S'il a besoin d'assistance respiratoire lourde ou de prise en charge de pluridéfaillances, il devra être placé en réanimation. Mais ce ne sera pas forcément le cas", détaille Benoît Veber, responsable de la réanimation chirurgicale du CHU de Rouen, auprès de CheckNews. Selon Santé publique France, cette distinction n'a pas d'importance, car le but est d'évaluer le nombre de patients qui se trouvent dans un état grave, rapporte Le Monde. Cependant, le taux d'occupation de lits en réanimation est calculé à partir du nombre de patients admis en "soins critiques" et non dans les seuls services dits "de réanimation".
lexpress.fr
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/covid-19-pourquoi-les-chiffres-de-reanimation-sont-a-prendre-avec-precaution_2138329.html
['santé', 'société']
La Guadeloupe en passe de se doter d'un ECMO
Quand les poumons sont défaillants, les patients gravement atteint par la Covid 19 sont placés sous Ecmo, l'oxygénation par membrane extracorporelle. C'est un appareil qui
Quand les poumons sont défaillants, les patients gravement atteint par la Covid 19 sont placés sous Ecmo, l'oxygénation par membrane extracorporelle. C'est un appareil qui supplée les organes. La crise sanitiare incite la Guadeloupe à se doter d'un tel matériel dans les prochaines semaines Guadeloupe La 1ère guadeloupe Notons aussi : Un rapport de l'Assistance Publique et des Hôpitaux de Paris mentionne que : " Dans ses formes les plus graves, la COVID-19 peut entrainer un syndrome de détresse respiratoire aiguë SDRA sévère, pouvant évoluer rapidement vers une hypoxémie profonde réfractaire à la ventilation mécanique conventionnelle et le décès. Jusqu’à présent, l’efficacité de l’oxygénation par membrane extracorporelle ECMO pour le traitement de sauvetage de ces patients n’était pas établie. Une étude rétrospective de cohorte a été réalisée au sein de cinq unités de soins intensifs USI des hôpitaux de l’AP-HP Pitié-Salpêtrière, Tenon et Saint-Antoine groupe hospitalier universitaire APHP-Sorbonne Université pour établir les caractéristiques cliniques et le devenir des patients traités par ECMO dans le cadre d’un SDRA sévère lié à la COVID-19. Avec 83 patients inclus et un suivi complet à J60 après l’initiation de l’ECMO, il s’agit à ce jour de la plus importante série publiée sur le sujet. Les patients placés sous ECMO présentaient un syndrome de détresse respiratoire aiguë d’une sévérité la plus extrême rapportée à ce jour, et ce bien que 94 d’entre eux aient été préalablement placés en décubitus ventral. Malgré l'extrême gravité clinique à la mise en place du dispositif, la mortalité observée à J60 n’a été que de 31 . Les conclusions de cette étude montrent ainsi que dans les cas étudiés, la survie des patients souffrant d’une forme très grave de COVID-19 et traités par ECMO est similaire à celle rapportée dans les études récentes évaluant l’intérêt de l’ECMO dans le traitement des SDRA sévères. Depuis le début de la pandémie, les nécessités médicales pour répondre aux besoins des patients ont amplifié la pressions sur les services de réanimation. Il s'agit souvent de tout mettre en oeuvre pour assurer la survie de certains malades. Et quelques fois, cette survie demande plus que ce que les matériels sur place permettent de mettre en place.Le CHUG a donc pris l'option d'acheminer de tels malades vers la Martinique qui utilise la technique de l'ECMO, Oxygénation par membrane extracorporelle, pour le syndrome de détresse respiratoire aiguë lié, chez certains malades, à la COVID-19Il faut savoir que les établissements hospitaliers des Antilles et de la Guyane sont organisés en complémentarité. Ainsi, la Martinique s'était depuis longtemps dotée de l'ECMO parce que c'est elle qui a développé la cardiologie. L'ECMO est pour cela un outil essentiel.Avec la COVID 19, tous les établissements sont obligés de posséder un tel appateil. De fait, la Guadeloupe envisage désormais de l'acquérir.
francetvinfo.fr
https://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/la-guadeloupe-en-passe-de-se-doter-d-un-ecmo-879774.html
[]
L'immense champ gazier du GTA place le Sénégal et la Mauritanie parmi les grands producteurs africains de gaz
Malgré le retard pris à cause de l'épidémie de coronavirus, le chantier colossal en est à la moitié. Les premières livraisons de gaz naturel liquéfié GNL sont prévues pour 2023.
Malgré le retard pris à cause de l'épidémie de coronavirus, le chantier colossal en est à la moitié. Les premières livraisons de gaz naturel liquéfié GNL sont prévues pour 2023. C'est un des plus grands champs gaziers d'Afrique. Le GTA, pour Grande Tortue Ahmeyim, les noms donnés aux blocs d'exploration, s'étend de part et d'autre de la frontière maritime du Sénégal et de la Mauritanie. Les réserves sont estimées à 1 400 milliards de m de gaz, ce qui fait du projet GTA l'un des plus importants en cours de réalisation en Afrique. Les deux pays sont convenus de se partager les recettes, estimées entre 80 et 90 milliards de dollars sur 20 ans. Un brise-lames géant La première phase du projet, qui en compte trois, est achevée à 58 , selon BP qui pilote l'opération. En raison de l'épidémie du Covid-19, le chantier a pris un an de retard, les travaux d'installation n'ont commencé que cette année, et ce n'est qu'en 2023 que le site livrera ses premiers m . Ce premier chantier colossal situé à 65 km de la côte, au nord-ouest de Dakar, a nécessité un investissement de 3,6 milliards de dollars environ 2,9 milliards d'euros . Cette phase consiste à installer une douzaine de puits d'extraction du gaz, à 2 700 m sous la surface de l'océan. Dans le même temps, il faut fabriquer et installer un brise-lames de 1 200 mètres de long qui protègera le navire chargé de liquéfier le gaz. L'unité flottante pourra produire 2,5 millions de tonnes de Gaz naturel liquéfié par an GNL . 21 caissons en béton, chacun faisant presque la taille de l'Arc de Triomphe de Paris et d'un poids à vide de 16 000 tonnes, ont été construits à terre au port de Dakar, puis acheminés et progressivement immergés sur le site. Incontournable GNL Le GNL est devenu le produit incontournable de l'industrie gazière. Aujourd'hui, aucune exploitation ne peut se concevoir sans cette transformation sur site du gaz récupéré. Car la liquéfaction à moins 160 degrés réduit son volume d'un facteur 600. 600 kilos de gaz deviennent un kilo de GNL, avec le même pouvoir calorifique. Cela réduit bien sûr les coûts de transport, a fortiori lorsqu'il emprunte une voie maritime, où le volume est contraint par la taille des bateaux. "Bien que ce soit une énergie fossile, que l’on peut comparer au pétrole ou au charbon, le GNL est considéré comme une ressource énergétique propre. La faible quantité de CO2 qu’il rejette le rend beaucoup moins polluant que les autres énergies fossiles", assurent les producteurs. Une énergie fossile vertueuse ? En revanche, ces producteurs n'évoquent pas le process qui permet de liquéfier le gaz. Or, "le processus de liquéfaction consomme une importante quantité d’énergie : l’usine de liquéfaction utilise en moyenne près de 10 du gaz qui lui est livré pour son propre fonctionnement." Et ce processus est nettement moins vertueux pour l'environnement. Ainsi, le gaz lors de sa liquéfaction est épuré de son dioxyde de carbone CO2 , principal gaz à effet de serre. En clair, le projet GTA est loin d'être sans impact pour l'environnement, comme le souligne la branche Afrique de Greenpeace. L'ONG relaie l'inquiétude des pêcheurs qui voient leur zone de pêche réduite par les infrastructures installées. Greenpeace s'interroge également sur l'impact de cette production sur l'écosystème, avec des intallations au bord "du plus grand récif d'eau froide connu au monde, constitué d’espèces de requins, de tortues et de baleines". Le gaz n'est pas non plus une ressource inépuisable et Greenpeace plaide pour le développement des énergies renouvelables, moins coûteuses. A l'opposé, les Etats concernés plaident pour le développement économique de leur pays. Le GTA assurera une rente importante au Sénégal et à la Mauritanie. De plus, une partie du gaz sera conservée par chaque pays pour développer sa production d'énergie électrique. A terme, à l'horizon 2026-2027 quand les phases 2 et 3 seront achevées, le site pourra produire annuellement 10 millions de tonnes de GNL.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/economie-africaine/l-immense-champ-gazier-du-gta-place-le-senegal-et-la-mauritanie-parmi-les-grands-producteurs-africains-de-gaz_4682089.html
['économie/finance', 'international']
Covid-19 : le très politique succès vaccinal d’Israël
La campagne de vaccination doit faire oublier une gestion contestée de l’épidémie sur la durée, fruit de la désorganisation de l’Etat et de calculs électoraux de court terme de la part du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
Analyse. Benyamin Nétanyahou aime à fréquenter le Forum économique de Davos. Depuis 2009 qu’il dirige le gouvernement israélien, il ne manquerait pour rien au monde l’occasion d’exposer les succès de son pays à ces grands patrons, qu’il considère comme ses pairs. Quel dommage, seulement, que le forum se soit tenu par vidéoconférence cette année, Covid oblige ! Le 27 janvier, M. Nétanyahou y expliquait les ressorts de la campagne de vaccination qu’Israël a su mener plus vite qu’aucun autre pays, et de loin. « La raison pour laquelle nous avons réussi, c’est que nous avons acheté beaucoup, vite, sans mégoter sur le prix », affirmait-il. Le premier ministre a mené lui-même « 21 conversations » avec le directeur général du laboratoire américain Pfizer, Albert Bourla, afin d’assurer l’approvisionnement de son pays en doses. Il en fait une « course à l’armement » d’un nouveau genre. Avec 9,3 millions d’habitants, Israël est un petit marché. Pour attirer l’attention de M. Bourla, le premier ministre l’a convaincu qu’il pouvait mettre en place une campagne de vaccination d’une extrême rapidité. Il s’est engagé à en évaluer l’efficacité avec Pfizer, afin de déterminer à quel stade une immunité de masse serait obtenue, lorsqu’un pourcentage critique de la population aurait reçu une première dose, puis une seconde. Engagement secret avec Pfizer Israël a déjà testé des vaccins, en collaboration notamment avec les Centers for Disease Control CDC américains. Son système public d’assurance-maladie, performant, met en concurrence quatre fournisseurs de soins. Depuis une décennie, ceux-ci se sont dotés d’un bon système centralisé de traitement des données médicales personnelles. A la guerre comme à la guerre, M. Nétanyahou s’est affranchi de tout débat public sur la protection de ces données en s’engageant en secret à les partager massivement, quoique de façon anonymisée, avec Pfizer. La révélation de cet accord a suscité des remous. Mais les défenseurs des libertés les plus critiques reconnaissent que l’intérêt du pays peut légitimer in fine le principe d’un tel partage. Depuis lors, les centres de vaccination, répartis selon un quadrillage serré, ont avancé au pas de charge. Un tiers des Israéliens ont reçu une première dose, dont 86 des plus de 60 ans. Atteindre les 14 restants relève désormais de la gageure. La limite d’âge s’est abaissée aux plus de 40 ans, puis aux lycéens, dont la vaccination a été jugée plus urgente que celle des trentenaires. Il vous reste 57.53 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/02/02/covid-19-le-tres-politique-succes-vaccinal-d-israel_6068446_3232.html
['société']
Covid-19 : la pression s'accroît avec 4.527 patients en réanimation
Le nombre de nouvelles contaminations en France ces 24 dernières heures s'élève à 38.619 et le nombre de décès à l'hôpital à 271, selon les dernières données de Santé Publique France.
Le nombre de nouvelles contaminations en France ces 24 dernières heures s'élève à 38.619 et le nombre de décès à l'hôpital à 271, selon les dernières données de Santé Publique France. 1.787.324 personnes ont été contaminées par le Covid en France, a annoncé ce dimanche Santé Publique France dans son dernier bilan quotidien, soit une hausse de 38. 619 ces 24 dernières heures. La pression sur les services de réanimation est encore montée avec l'admission de 323 nouveaux patients en 24 heures, pour un total de plus de 4.500. La capacité totale d'accueil en réanimation et soins intensifs a été portée de 5.000 à 6.400 lits, avec un objectif à 7.500 ces jours-ci, qui pourrait encore être relevé à 10.500 lits. Quant aux tests, leur taux de positivité s'élève à 20,3 . Le nombre de décès s'affiche quant à lui à 40 439 décès, dont 27 930 hospitaliers. Ces 24 dernières heures, 271 patients Covid sont morts dans les hôpitaux contre 306 samedi . À lire aussi : L'étrange effet du coronavirus sur le sang des patients gravement malades Ces chiffres sont en légère baisse par rapport aux derniers jours. Concernant le nombre de contaminations, celui de samedi n'est pas connu, mais vendredi, un nombre record de 60.486 cas positifs a été détectés en 24 heures. Quant au nombre de morts dans les hôpitaux, il s'élevait 405 le même jour, soit donc le deuxième jour consécutif de baisse. Le ministre de la Santé Olivier Véran a estimé ce dimanche qu'il y avait un «frémissement» et «une forme de ralentissement» dans la progression de l'épidémie de Covid-19 en France, mais qu'il était trop tôt pour tirer des conclusions sur l'efficacité du reconfinement. Dans le monde, au total 50.010.400 cas, dont 1.251.980 décès, ont été officiellement détectés dans le monde depuis le début de la pandémie, selon un comptage réalisé par l'AFP à partir des bilans fournis par les autorités, dimanche à 16H15 GMT. L'Europe, avec 12,6 millions de cas confirmés pour plus de 305.700 décès , est redevenue ces dernières semaines l'épicentre de la pandémie.
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/covid-19-271-nouveaux-deces-a-l-hopital-en-france-20201108
[]
Une pénurie de plastiques menace la production des tests Covid-19
Un risque de pénurie plane sur les matières plastiques indispensables à la conservation, au transport et à l'analyse des prélèvements, selon les industriels du secteur.
Publié le 22/02/2021 à 15:30 , mis à jour à 15:32 Un obstacle inattendu s'immisce progressivement dans la stratégie de multiplication des tests pour contenir la pandémie de Covid-19 : les matières plastiques indispensables à la conservation, au transport et à l'analyse des prélèvements sont au bord de la rupture de stock. Le 28 janvier, dans un communiqué de presse, Polyvia, le syndicat de la filière, décrit une multiplication des alertes parmi ses adhérents. "La pénurie de matières premières constatée depuis quelques semaines en France se confirme. Elle est même en train de s'aggraver, conduisant l'organisation européenne des plasturgistes, EuPC European Plastics Converters ". Une pénurie qui serait liée à la multiplication des déclarations de cas de force majeure dans la pétrochimie, aux livraisons de polymères qui sont en panne et à la plasturgie menacée de paralysie. Polyvia, décrit des reports de livraisons, mais aussi purement et simplement des annulations de commandes, imposés par les fournisseurs d'entreprises en charge de la production des composants destinés à la conception de ces matériaux médicaux. Une situation qui a de quoi placer les transformateurs, dont ceux chargés de fabriquer les pièces nécessaires à la fabrication de tests, dans une situation très complexe vis-à-vis de leurs clients. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Stocks bas Une première explication réside dans le rebond de la demande sur le marché asiatique, où la crise sanitaire semble progressivement être maîtrisée. Les producteurs évoquent également des stocks bas, l'évolution du cours du pétrole, ainsi que des problèmes techniques sur les équipements. Ces raisons "sont insuffisantes pour justifier l'ampleur de cette situation ", répond Polyvia. Entre 2010 et 2015, une précédente crise a touché la filière, elle a donné naissance à une instance de dialogue au sein du comité stratégique "chimie et matériaux", pour remédier aux pénuries. L'argument de la "force majeure" est d'ailleurs un sujet de controverse au sein de la filière depuis plusieurs années puisqu'elles autorisent les fournisseurs à outrepasser les conditions des contrats commerciaux. Pour le moment, la filière continue la production sans paralysie, mais elle tient à attirer l'attention de ses acteurs sur d'éventuelles pénuries sévères, notamment de tests PCR.
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/une-penurie-de-plastiques-menace-la-production-des-tests-covid-19_2145429.html
['santé', 'société']
Testé positif au coronavirus, le ministre Frédéric Daerden se met en quarantaine
Le ministre du Budget de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Frédéric Daerden PS , a été testé positif au Covid-19 ce week-end et s'est placé en conséquence en quarantaine, a-t-il annoncé lundi sur son compte Twitter. "En quarantaine depuis vendredi...
Le ministre du Budget de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Frédéric Daerden PS , a été testé positif au Covid-19 ce week-end et s'est placé en conséquence en quarantaine, a-t-il annoncé lundi sur son compte Twitter. "En quarantaine depuis vendredi soir, j'ai été testé positif au COVID durant le week-end. Un nouveau test sera effectué d'ici la fin de la semaine, la charge virale étant faible. Je n'ai pas de symptômes et poursuis mon travail depuis mon domicile", écrit le ministre. Celui-ci avait décidé de se soumettre à un frottis après que son ministre-président, Pierre-Yves Jeholet MR , eut annoncé, vendredi dernier, avoir été testé positif au coronavirus, provoquant la mise en quarantaine de l'ensemble du gouvernement. Les ministres du gouvernement de la FWB ont passé la semaine dernière deux jours de conclave pour ajuster le budget 2020 et élaborer 2021. Tous les collaborateurs du ministre Daerden qui ont été associés de près à ces travaux ont été testés ou seront testés dans les jours à venir. Dans l'attente de ces résultats, les collaborateurs concernés ont été invités à rester chez eux, a indiqué lundi le porte-parole du ministre.
rtbf.be
https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_teste-positif-au-coronavirus-le-ministre-frederic-daerden-se-met-en-quarantaine?id=10606866
[]
Covid-19 dans les Alpes-Maritimes : un confinement le week-end peut-il être efficace ?
Le département s'apprête à subir un nouveau tour de vis pour "endiguer l'épidémie", particulièrement virulente, et un confinement le week-end est envisagé.
Les gens sont assis devant la mer sur la "Promenade des anglais" par une journée ensoleillée de la ville de Nice, sur la côte française, le 21 février 2021 C'est une mesure jusqu'alors inédite à l'échelon local en métropole et qui pourrait bientôt concerner le département des Alpes-Maritimes. Le département s'apprête à subir un nouveau tour de vis pour "endiguer l'épidémie" de Covid-19, particulièrement virulente dans ce territoire. Le taux d'incidence dans la métropole de Nice est très élevé : il dépasse 700 cas positifs pour 100 000 habitants, soit plus de trois fois la moyenne nationale 190 . Le tour de vis pourrait prendre la forme d'un couvre-feu renforcé ou d'un confinement le week-end. Après consultation avec les élus, la préfecture des Alpes-Maritimes a annoncé dimanche avoir transmis des propositions de mesures, sans préciser lesquelles, au gouvernement. Les annonces doivent être faites sous peu, probablement ce lundi, mais l'hypothèse d'un confinement localisé le week-end tient déjà la corde, ce qui serait une première en métropole. Il pourrait concerner plusieurs villes du littoral. "Je crois pouvoir dire que les deux prochains week-ends seront des week-ends de confinement", affirme ainsi à Europe 1 le maire LR d'Antibes Jean Leonetti, qui s'est entretenu la veille avec le ministre de la Santé Olivier Véran. Mais cette mesure est-elle vraiment efficace ? Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Limiter les interactions sociales L'idée est alléchante à l'heure des week-ends ensoleillés qui font craindre un relâchement des gestes barrière. Le ministère de l'Intérieur a fait état dimanche de près de 4600 verbalisations la veille dans toute la France pour non-respect du couvre-feu. Le week-end est l'occasion de se retrouver, au moins la journée. Dans les Alpes-Maritimes, où la météo attire les foules à l'extérieur, un confinement les samedis et dimanches pourrait permettre de "limiter le temps d'interactions sociales", estimait ainsi en octobre dernier Vincent Rébeillé-Borgella, secrétaire général de l'Union Régionale des Professionnels de Santé URPS d'Auvergne Rhône-Alpes à La Dépêche. À l'automne, avant la décision d'un nouveau confinement national, et d'un couvre-feu à 18 heures, il plaidait déjà pour faire appliquer cette solution afin de limiter la propagation. "Il y a deux moments où les gens peuvent se contaminer : entre la sortie du travail et 21 heures quand on va faire ses courses et voir d'autres personnes, et les week-ends", argumentait-il. Selon lui, moins de contaminations ont lieu au travail car c'est un endroit "encadré" où les employés sont plus vigilants. "On s'aperçoit que les gens le week-end se croisent beaucoup plus, se relâchent et respectent moins les gestes barrière", expliquait-il encore. L'efficacité d'un confinement national "L'efficacité serait comparable à nos confinements nationaux", défendait de son côté il y a quelques jours Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie à l'Université de Montpellier, dans Le Parisien. Le spécialiste s'appuyait alors sur les exemples à l'étranger, comme à Pékin, ou en Bavière, en Allemagne, où les confinements immédiats et locaux ont permis de faire reculer l'épidémie. Un tel confinement a déjà été testé en Guyane en septembre pour le village de Camopi. À l'époque, Santé Publique France a bien noté une baisse du taux d'incidence d'un niveau "très élevé" à "élevé". Pour l'épidémiologiste Pascal Crepey, interrogé par le quotidien régional, le reconfinement local est "une mesure qui peut fonctionner dans de petits villages, qui, s'ils se coupaient du monde, pourraient éradiquer le virus". Une mesure trop tardive ? Mais pour Dr Benoît Lepage, épidémiologiste au CHU de Toulouse, également interrogé par La Dépêche, un confinement partiel le week-end "n'empêchera pas les contacts". Il estimait en octobre de son côté que cette réponse était insuffisante. "Elle ralentirait probablement la circulation mais je ne pense pas qu'elle la bloquerait", expliquait-il. Cette mesure pourrait, par ailleurs, intervenir trop tard. C'est en tout cas le sentiment de Marie-Aline Bloch, professeur à l'École des hautes études en santé publique, qui explique à 20 Minutes que "le taux d'incidence est déjà très élevé dans les Alpes-Maritimes. Les urgences sont déjà quasi saturées or on sait que le confinement a un effet retard". Elle se demande alors "si ce n'est pas déjà trop tard". D'autant que, comme le souligne Marie-Aline Bloch, la fin des vacances va entraîner des mouvements de population et ce confinement local traiterait "le problème de manière trop partielle". Le maire d'Antibes, Jean Leonetti, fustige pour sa part cette mesure. Pour lui, "ces mesures de confinement partiel ont une efficacité sur le plan sanitaire très limitée et sont extrêmement pénalisantes sur la vie sociale, estime-t-il au micro d'Europe 1. C'est la raison pour laquelle il me semble qu'on devrait agir plus médicalement. On sait très bien que c'est traiter, dépister et vacciner qui sont les bonnes méthodes. Le confinement, c'est une méthode archaïque qu'on utilise par défaut parce qu'on ne peut pas être efficace."
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/covid-19-dans-les-alpes-maritimes-un-confinement-le-week-end-peut-il-etre-efficace_2145389.html
['santé', 'société']
Pays-Bas: 15 arrestations après la fermeture des bars à cause du Covid
La police a déclaré avoir arrêté quinze personnes samedi soir dans une ville du nord des Pays-Bas après des heurts entre les forces de l'ordre et des centaines de personnes mécontents de la fermeture anticipée des bars à cause du Covid-19.
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a annoncé vendredi la réintroduction d'un confinement partiel avec une série de restrictions sanitaires, touchant notamment le secteur de la restauration, pour faire face à un nombre record de cas de Covid-19. Les bars et les restaurants doivent fermer à 20h00, au moins jusqu'au 4 décembre. Des centaines de personnes se sont rassemblées après l'heure de fermeture sur une place du centre-ville de Leeuwarden, chef-lieu de la région de la Frise, où elles ont bu et chanté sur les marches du palais de justice, a rapporté la télévision publique néerlandaise NOS. Un grand groupe de personnes tiraient des feux d'artifice et refusaient de quitter le centre ville après la fermeture obligatoire des bars et des restaurants, a déclaré la police sur Twitter. "La police anti-émeute a effectué plusieurs charges dans le centre de Leeuwarden. Quinze arrestations ont également été effectuées", a-t-elle ajouté. Les nouvelles restrictions sont politiquement sensibles, la police ayant utilisé vendredi un canon à eau à La Haye pour disperser des manifestants qui jetaient des pierres et tiraient des feux d'artifice pendant une conférence de presse du gouvernement pour annoncer les nouvelles mesures. Des milliers de personnes avaient déjà manifesté à La Haye dimanche dernier.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/actu/monde/pays-bas-15-arrestations-apres-la-fermeture-des-bars-a-cause-du-covid-6190ed92d8ad587c1b884cb4
['international']
Télétravail : trois jours au minimum par semaine à compter du 3 janvier
Pour une durée de trois semaines, salariés du privé et fonctionnaires qui le peuvent seront amenés à pratiquer un télétravail renforcé, en raison de la vague de Covid-19 liée au variant Omicron.
Le télétravail, qui tendait à être moins pratiqué depuis quelques mois, va opérer son grand retour. A compter de la rentrée, dès le 3 janvier, et pour une durée de trois semaines, « le recours au télétravail sera rendu obligatoire, je dis bien obligatoire, dans toutes les entreprises et pour tous les salariés pour lesquels il est possible », a annoncé le premier ministre, Jean Castex, lors de sa conférence de presse du 27 décembre à Matignon. Cette mesure s’appliquera aussi à la fonction publique, a précisé sur Twitter la ministre Amélie de Montchalin. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Covid-19 : en tentant de freiner le virus « sans contraintes excessives », Emmanuel Macron joue les équilibristes Cette décision est tout sauf une surprise. Jeana Castex avait appelé dès décembre à étendre le télétravail à raison de deux à trois jours par semaine. Et juste avant Noël, sur Europe 1, la ministre du travail, Elisabeth Borne, avait invité les entreprises « à se préparer à renforcer le télétravail dès le 3 janvier ». Les partenaires sociaux eux-mêmes, lors d’une réunion le 20 décembre avec la ministre, avaient cité l’élargissement du télétravail comme l’un des « leviers » possibles pour freiner la poussée du variant Omicron. Ils devaient retrouver Mme Borne, mardi 28 décembre, pour envisager la mise en œuvre de cette mesure, qui semble faire consensus. « Ce que nous ne voulions pas, c’est le passe sanitaire obligatoire », explique, soulagé, François Asselin, le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises. « On a fait valoir qu’il y avait d’autres éléments à pousser en priorité, et notamment le télétravail, en modifiant le protocole pour aller à trois jours ferme. Il semble qu’on ait été entendus », complète Catherine Pinchaut, secrétaire nationale de la CFDT. Spirale de l’absentéisme Le protocole actuel prévoit que « les employeurs fixent, dans le cadre du dialogue social de proximité, les modalités de recours » au télétravail, ajoutant que « dans le contexte de reprise épidémique, la cible doit être de deux à trois jours », par semaine. Il s’agira donc, dans les prochains jours, de modifier ce protocole pour imposer trois jours au minimum, voire quatre. En effet, si le télétravail relève bien d’un accord d’entreprise, l’exécutif peut imposer une règle minimale au titre des mesures de protection des collaborateurs. A l’automne 2020, le protocole sanitaire en entreprise avait ainsi imposé pendant plusieurs mois le télétravail comme une règle, précisant même qu’il devait être « porté à 100 pour les salariés qui peuvent effectuer l’ensemble de leurs tâches à distance », avant d’être assoupli par étapes. Il vous reste 51.06 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/12/28/teletravail-trois-jours-minimum-par-semaine-a-compter-du-3-janvier_6107488_3234.html
['économie/finance']
Coronavirus : on vous explique pourquoi il faut être prudent avec la notion de "pic épidémique"
La France n'a pas encore atteint le pic de l'épidémie, a prévenu le directeur général de la santé Jérôme Salomon, mardi. Le passage de ce cap marquerait le recul de l'épidémie de coronavirus, mais ne signerait pas pour autant la victoire contre le virus.
La France n'a pas encore atteint le pic de l'épidémie, a prévenu le directeur général de la santé Jérôme Salomon, mardi. Le passage de ce cap marquerait le recul de l'épidémie de coronavirus, mais ne signerait pas pour autant la victoire contre le virus. Avec plus de 10 000 morts liées à l'épidémie de Covid-19 en France, la pression sur les hôpitaux et les Ehpad reste très forte. Le pays a enregistré, mercredi 8 avril, 328 nouveaux décès en milieu hospialier, 24 heures après avoir connu son pire bilan quotidien, avec 607 morts à l'hôpital. "Nous ne sommes pas encore au pic" de l'épidémie, prévient le directeur général de la santé, Jérôme Salomon. >> Coronavirus : suivez en direct toutes les informations liées à l'épidémie de Covid-19 L'arrivée de ce pic, qui marque le moment à partir duquel l'épidémie doit décroître, était pourtant espérée pour le début de la semaine. Alors, pourquoi est-elle si compliquée à prévoir ? Où en est la France ? Eléments de réponse. Comment prévoir le pic épidémique ? La définition du pic épidémique est simple : il s'agit du moment où la courbe des nouvelles contaminations s'infléchit. Le prévoir est plus complexe et nécessite de recourir à des équations mathématiques pour modéliser la propagation du virus. Le modèle baptisé SEIR décrit l'évolution de l'état de quatre groupes principaux : la population saine S , exposée E , infectée I et remise R . "C'est le contact entre les personnes saines S et les personnes infectées I qui fait que l'épidémie évolue" et se propage, résume Jean-Stéphane Dhersin, mathématicien spécialiste des épidémies au CNRS, à franceinfo. Les personnes infectées I peuvent ensuite basculer dans le groupe des personnes remises R . A ce modèle, qui s'apparente de manière très simplifiée à un système de vases communicants, peuvent être ajoutés des critères comme des tranches d'âge ou des mouvements de population, explique le CNRS. Dans ce modèle, un paramètre est essentiel : le R0, qui correspond au nombre moyen de personnes infectées par un malade. Il permet de calculer la date et l'ampleur du pic, ainsi que le taux d'immunité collective, c'est-à-dire le seuil à partir duquel suffisamment de personnes sont immunisées pour enrayer la propagation de l'épidémie. Lorsque que le R0 passe en dessous de 1, l'épidémie recule. Pour y parvenir, on peut renforcer l'immunité collective, avec un vaccin, par exemple. Dans le cas du Covid-19, cette solution n'existe pas encore. Pour essayer de faire baisser le R0, on peut donc isoler les malades, prendre des mesures de distanciation sociale et de confinement de la population. Un joggeur est contrôlé à Paris, le 18 mars 2020. AMAURY CORNU / HANS LUCAS / AFP Le taux exact du R0 du coronavirus n'est pas encore connu. Jean-Stéphane Dhersin estime qu'il se situe autour de 2,5. Appliqué à de grands nombres, cela signifie que 1 000 malades en contaminent 2 500. "Il n'existe à ce jour aucune communication officielle de la France sur ce R0 et aucune publication scientifique sur ces chiffres", tempère Samuel Alizon, spécialiste de l'évolution des maladies infectieuses au CNRS, interrogé par franceinfo. En se basant sur les données obtenues en Asie, il suggère un taux situé entre 2,5 et 3,5. "Les modèles sont là, mais il faut leur donner les bons paramètres et nous sommes dépendants d'un travail de terrain, d'études cliniques", ajoute-t-il. Où en sommes-nous en France ? Plusieurs dates pour le pic épidémique ont été annoncées, depuis le début de la crise sanitaire. Le 20 mars, Jérôme Salomon annonçait le pic pour le week-end du 28-29 mars, une douzaine de jours après la mise en place des mesures de confinement. Le directeur général de la santé s'appuyait sur l'évolution de l'épidémie en Chine, où le pic semble avoir débuté 12 jours après le début du confinement. "Jérôme Salomon a peut-être été optimiste", observe Samuel Alizon. "Quand vous mettez en place des mesures de confinement, vous ne voyez pas leur efficacité tout de suite", alerte le chercheur. Les premiers effets ne sont pas perceptibles avant les deux ou trois semaines suivantes, qui correspondent "au temps d'apparition des symptômes, d'hospitalisation et de décès". Près d'un mois après le début du confinement, les scientifiques scrutent donc l'évolution quotidienne du nombre d'hospitalisations et de morts. "Ce sont des données plus robustes que celles des nouveaux cas", assure Samuel Alizon. L'évolution du nombre de nouveaux cas est en effet peu significative, car le pays a changé sa stratégie de dépistage au cours de l'épidémie, en augmentant le nombre de tests. "En dépistant davantage, on trouve forcément plus de cas et on ne peut rien en conclure", résume Samuel Alizon. Le 31 mars, Jérôme Salomon prédisait à nouveau : "A partir de cette fin de semaine , on devrait avoir moins de personnes qui arrivent à l'hôpital, notamment en réanimation." Un espoir que les chiffres semblaient confirmer : 588 nouveaux décès ont été enregistrés dans les hôpitaux dans la journée de vendredi, avant de passer à 441 le samedi puis à 357 le dimanche. La courbe des nouvelles hospitalisations suivait une dynamique similaire. Le bilan est toutefois reparti à la hausse lundi, avec 605 morts dans les hôpitaux et 607 mardi. Même constat pour le rythme des hospitalisations, en augmentation depuis le début de la semaine. Le pic sera-t-il atteint en même temps partout en France ? L'Hexagone n'est pas uniformément touché par le coronavirus. La région Grand Est est particulièrement éprouvée, avec plus de 1 500 décès en milieu hospitalier depuis le début de l'épidémie. A l'inverse, l'Occitanie semble pour le moment relativement épargnée, avec moins de 200 décès à l'hôpital. La hauteur du pic épidémique de la France pourrait donc être à géographie variable. "En termes d'ampleur, parler d'un pic épidémique en France peut être trompeur", prévient Samuel Alizon. Les départements qui enregistrent plus d'hospitalisations et de décès vont mathématiquement tirer la moyenne nationale vers eux. Concernant sa date, "si l'impact du confinement est le même partout, il va se produire à peu près au même moment", prédit Jean-Stéphane Dhersin. Un constat partagé par Samuel Alizon, qui précise que "si le confinement a été très peu suivi dans certains endroits, il y aura potentiellement un décalage". Empiriquement, il est peu probable que ce soit le cas, suggère le chercheur. Le pic épidémique devrait donc survenir globalement au même moment sur l'ensemble du territoire. Parle-t-on plutôt de "plateau" ou de "pic" ? Certains experts privilégient la notion de "plateau épidémique". L'épidémiologiste Antoine Flahault, professeur de santé publique à l'université de Genève Suisse , estime que les mesures de confinement entraînent la formation d'un "pic raboté". Pour Samuel Alizon, la formation d'un plateau s'explique plutôt par la façon de représenter les données. Lorsque les chercheurs utilisent l'incidence, c'est-à-dire le nombre de nouveaux cas, hospitalisations et décès, enregistrés chaque jour, il est peu probable de voir apparaître un plateau. "Il faudrait que le R0 reste très proche de 1 pendant plusieurs jours, ce qui signifie qu'une personne en contamine une seule autre", détaille-t-il. Une hypothèse "peu probable", selon le chercheur. En revanche, en observant les données d'incidence cumulée, c'est-à-dire le nombre total de cas, d'hospitalisations et de décès recensés, depuis le début de l'épidémie, il est possible de discerner un plateau. "Si le nombre de nouvelles hospitalisations tombe à zéro, l'incidence cumulée stagnera", interprète Samuel Alizon. Les hôpitaux n'enregistreront plus de nouveaux entrants, mais beaucoup de patients resteront encore en réanimation pendant plusieurs semaines. Un deuxième pic est-il envisageable ? Le franchissement du pic ne signe pas la victoire contre le virus. Il existe un risque d'effet rebond. En admettant un R0 situé dans la fourchette basse, autour de 2,5, il faudrait que 60 de la population soit immunisée pour que l'immunité de groupe soit totalement acquise et que l'épidémie disparaisse. "Tant que les deux tiers de la population ne sont pas immunisés, on va vers un pic épidémique", explique Samuel Alizon. Si on considère un R0 encore plus élevé, autour de 3,5, alors ce seuil devrait grimper à 70 . Or, selon une estimation de l'Imperial College de Londres publiée le 30 mars PDF, en anglais , au 28 mars, seulement 1 à 7 des Français avaient été infectés. "Sur le long terme, il y a deux options pour se débarrasser d'une épidémie : l'existence d'un vaccin ou l'immunité de groupe", résume Samuel Alizon. En l'absence de vaccin pour le moment, il faudra continuer à trouver d'autres moyens pour diminuer de nouveau le R0, avec des masques et des applications de tracking, estime le chercheur. Les tests sérologiques sont également indispensables, pour Jean-Stéphane Dhersin : "Ils permettront de voir les zones où la population est plus immunisée et de donner plus de latitude pour déconfiner."
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-on-vous-explique-pourquoi-il-faut-etre-prudent-avec-la-notion-de-pic-epidemique_3903993.html
['santé']
L'augmentation des cas de Covid-19 fait exploser les cyberattaques contre les organismes de santé
Les attaques informatiques contre les hôpitaux et autres établissements de santé se sont multipliées ces derniers mois, et ce, dans le monde entier.
Un hôpital qui subit une attaque peut voir sa capacité à fournir des soins atténuée, ce qui peut, par effet ricochet, avoir de graves conséquences sur la santé des patients et le personnel soignant déjà sous pression avec la pandémie de Covid-19. Les centres hospitaliers sont davantage ciblés car plus à même, selon les pirates, de répondre à leurs exigences, au regard du caractère urgent de leur activité. En novembre, le nombre moyen d'attaques hebdomadaires dans le secteur de la santé a atteint 626, contre 430 en octobre. Une preuve de la croissance des cyberattaques.
clubic.com
https://www.clubic.com/antivirus-securite-informatique/virus-hacker-piratage/hackers/actualite-41258-l-augmentation-des-cas-de-covid-19-fait-exploser-les-cyberattaques-contre-les-organismes-de-sante.html#commentaires
['science/technologie']
COVID-19: aucun décès récent pour la quatrième journée consécutive au Québec
Pour une quatrième journée consécutive, le Québec n’enregistre aucun décès récent de la COVID-19 dans la province.
Pour une quatrième journée consécutive, le Québec n’enregistre aucun décès récent de la COVID-19. Dans le même temps, les nouveaux cas sont en baisse dans la province tout comme les hospitalisations et les éclosions. Si aucun décès récent n’a été pour le moment recensé depuis 4 jours le Québec enregistre tout de même deux décès supplémentaires survenus avant le 11 juin. Le bilan humain de la COVID-19 au Québec s’élève à 11 180 décès. Selon une étude, la COVID-19 a entraîné une surmortalité et a causé plus de 5400 décès supplémentaires en 2020. Pour cette nouvelle journée, le Québec recense ainsi 127 nouveaux cas de COVID-19 dans les dernières 24 heures. Les éclosions actives de COVID-19 continuent de descendre avec 177 éclosions à la date du 17 juin, inférieures à la moyenne des 7 derniers jours 256 et à celle des 28 jours 565 . Une transmission du virus en ralentissement qui se voit confirmé par un taux de reproduction effectif Rt en baisse à 0,66. Les hôpitaux québécois enregistrent des baisses des patients COVID-19 depuis plus d’une vingtaine de jours maintenant. On recense ainsi une nouvelle baisse de 3 hospitalisations par rapport à la veille, ce qui amène le cumul des patients COVID-19 à 175 patients. Les soins intensifs se voient eux délestés de 2 patients pour un total de 39 personnes. Deux décès supplémentaires de la COVID-19 au Québec Le total des personnes infectées par la COVID-19 depuis le début de la pandémie est de 373 658. Parmi eux, 360 973 sont depuis considérées comme rétablies. Montréal enregistre toujours la part la plus importante des nouveaux cas de la province, avec 36 infections recensées. Du côté des variants, selon les données de l’Institut national de santé publique du Québec INSPQ au 18 juin, le taux de positivité aux variants «préoccupants» sur les sept derniers jours est en baisse avec un taux à 90,2 . Quant aux prélèvements, les tests réalisés à la date du 16 juin s’élèvent à 22 677. 69,8 de la population québécoise vaccinée Durant un point presse tenue hier, le ministre de la Santé Christian Dubé a reconnu une erreur de communication sur le vaccin AstraZeneca. Les Québécois qui le souhaitent pourront recevoir ce vaccin comme deuxième dose. Dans le même temps, près de 600 000 doses du vaccin Pfizer seront manquantes au cours des deux premières semaines du mois de juillet. Néanmoins tous les rendez-vous pris ou devancés «seront honorés», a assuré le ministère de la Santé. Ce sont 103 391 doses de vaccin supplémentaires qui viennent s’ajouter au total de la province dont 97 768 dans les dernières 24 heures et 5623 avant le 17 juin . Avec ces nouveaux chiffres, c’est près de 7 158 444 de doses de vaccin contre la COVID-19 qui ont été distribuées au Québec. Près de 16 881 doses ont été administrées hors du Québec portant le total cumulé des Québécois vaccinés à 7 175 325. Le ministère de la Santé précise que, jusqu’à présent, 7 802 879 doses ont été reçues. Près de 483 840 doses du vaccin Moderna sont encore attendues cette semaine.
journalmetro.com
https://journalmetro.com/actualites/national/2657530/covid-19-aucun-deces-recent-pour-la-quatrieme-journee-consecutive-au-quebec/
['santé']
L'Inde franchit la barre des 250.000 décès du Covid-19
L'Inde a franchi la barre des 250.000 décès dus au coronavirus, selon des données officielles mercredi. Un chiffre sous-estimé, selon de nombreux experts. . International : video, L'Inde franchit la barre des 250.000 décès du Covid-19.
L'Inde franchit la barre des 250.000 décès du Covid-19 CRISE SANITAIRE - L'Inde a franchi la barre des 250.000 décès dus au coronavirus, selon des données officielles mercredi. Un chiffre sous-estimé, selon de nombreux experts. L'Inde s'enfonce toujours un peu plus dans la crise. Le pays a franchi la barre des 250.000 décès dus au coronavirus, selon des données officielles mercredi. Un chiffre appelé à s'accroitre : la pandémie continue de faire rage dans ce vaste pays de 1,3 milliard d'habitants. Selon le ministère de la Santé, 4205 personnes sont décédées au cours des dernières 24 heures, portant le nombre total de décès à 254.197 depuis le début de la pandémie. Le nombre de nouvelles contaminations, lui, a augmenté de près de 350.000 pour atteindre 23,3 millions. "Les décès beaucoup plus élevés que les données officielles" Alors que la pandémie semble s'atténuer dans les grandes villes, le virus sévit dans le vaste arrière-pays rural de l'Inde, où vivent les deux tiers de la population. Nombre d'experts estiment que les chiffres réels sont sans doute largement sous-évalués. "Les décès sont beaucoup plus élevés que ce que nos données officielles révèlent", a déclaré Anant Bhan, chercheur indépendant en politique de santé et bioéthique, "même de trois à quatre fois plus serait une sous-estimation". Malgré ces chiffres, le pire est encore à venir. Car selon les spécialistes, le pic épidémique est attendu d'ici à plusieurs semaines. Face à cette crise, le dirigeant de l'opposition Rahul Gandhi a appelé le Premier ministre à imposer un confinement national pour éviter une propagation de la pandémie qui serait "dévastatrice" pour l'Inde et d'autres pays. Dans une lettre à Narendra Modi, il a critiqué "l'absence de stratégie claire et cohérente" du gouvernement face à la pandémie. "Permettre la propagation incontrôlable de ce virus dans notre pays sera dévastateur, non seulement pour notre peuple, mais pour le reste du monde", a souligné le chef du parti du Congrès. TG Twitter Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
lci.fr
https://www.lci.fr/international/coronavirus-pandemie-epidemie-l-inde-franchit-la-barre-des-250-000-deces-du-covid-19-2185859.html
['international']
Covid-19 : lancement de la campagne de tests salivaires dans les écoles
Plus faciles à pratiquer que les tests PCR sur les enfants, la campagne de tests salivaires débute dans les écoles. L’objectif est d’atteindre 200 000 tests par semaine.
La campagne de tests salivaires a débuté dans les écoles, lundi 22 février. Déjà expérimentés à Charleville-Mézières Ardennes , ces tests sont plus faciles à pratiquer sur les enfants qu’un test PCR. Il convient de cracher dans un tube, un moyen plus adapté aux plus petits qu’un coton-tige enfoncé dans le nez. Les enfants ont moins peur, mais l’accord des parents est nécessaire. Ces tests salivaires sont fiables à 80 . Trois cas pour fermer une classe Les résultats peuvent également arriver plus rapidement. "L’objectif, c’est d’avoir tous les résultats disponibles le soir pour que le lendemain matin on puisse savoir si l’élève doit aller à l’école ou non. Il faut que ce soit le cas en moins de 24h", estime Lionel Barrand, président du Syndicat national des Jeunes Biologistes médicaux. Si un enfant est positif, il doit s’isoler chez lui pendant dix jours, contre sept jours pour les parents considérés cas contacts. Si dans une classe trois cas sont détectés, elle devra fermer, tandis que pour les variants sud-africain ou brésilien, un seul cas suffit. L’objectif, à terme, est de pratiquer 200 000 tests par semaine dans les écoles. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-lancement-de-la-campagne-de-tests-salivaires-dans-les-ecoles_4307893.html
['santé']
Covid-19 : décryptage des composants du vaccin Pfizer
La FDA, l'autorité de régulation du médicament aux Etats-Unis, a publié la liste exhaustive des composants du vaccin Pfizer-BioNTech.
La FDA, l'autorité de régulation du médicament aux Etats-Unis, a publié l'intégralité des composants du vaccin contre le Covid-19 développé par le laboratoire Pfizer-BioNTech. Ce vaccin utilise une nouvelle technique à ARNm pour venir à bout du SARS-CoV-2, le virus responsable du Covid-19. Sciences et Avenir a passé la liste en revue avec Bruno Pitard, directeur de recherche au CNRS et spécialisé en vaccinologie. L'ARNm ou le principe actif du vaccin L'ARNm est le composant central du vaccin. C'est grâce à cette stratégie que l'organisme va apprendre à se défendre contre le virus. La portion d'ARN du virus permet de créer des protéines spikes les protéines grâce auxquelles le virus nous infecte dans l'organisme du patient vacciné. En l'inoculant au patient, le vaccin fournit à l'organisme une sorte de mode d'emploi pour fabriquer des petits morceaux de virus inoffensifs, des sortes de cibles pour s'entraîner. Ainsi, lorsque l'organisme croisera le véritable virus par la suite, il saura se défendre contre lui. Le procédé est le même que pour les vaccins traditionnels, qui, eux, n'utilisent pas de morceau génétique mais une partie du virus lui-même ou un virus inactivé. L'ARN a tout juste le temps de transmettre le "plan de construction" avant de disparaître. "L'ARN est une molécule fragile et très instable. Elle survit dans l'organisme l'espace de quelques heures, voire de quelques jours maximum après avoir donné ses instructions", explique Bruno Pitard. Et aucun risque que l'ARN n'engendre de changements génétiques dans notre organisme. "Impossible de modifier notre ADN en se faisant injecter un vaccin à ARN. Les molécules d'ARN restent dans le cytoplasme, un compartiment de la cellule qui se trouve entre la membrane et le noyau. C'est là qu'il fabrique ses protéines. L'ARN ne peut pas entrer dans le noyau, où seul l'ADN se trouve. Il n'y a pas d'interaction entre notre ADN et l'ARN de virus injecté". Une enveloppe de lipides ALC-0315 = bis 2-hexyldécanoate de 4-hydroxybutyl azanediyl bis hexane-6,1-diyle ALC-0159 = 2- -N,Nditétradécylacétamide 1,2- distéaroyl-sn-glycéro-3-phosphocholine Cholestérol Impossible d'injecter directement l'ARN sous forme de vaccin chez un patient, auquel cas il ne survivrait pas dans notre corps et la vaccination ne serait pas efficace. Il faut pour cela lui créer une sorte d'enveloppe à base de lipides. Mais pas n'importe quels lipides. Ils sont choisis en fonction de leur charge électrique, afin que le mélange soit équilibré. "Un lipide cationique sert à s'associer aux molécules d'ARN qui elles sont chargées négativement. Les deux charges vont s'accrocher ensemble afin d'équilibrer la préparation." Les autres lipides permettent de s'assurer que la solution soit stable. "Le polyéthylènegycol permet, lui de créer des sortes de cheveux tout autour de la particule. Ces cheveux servent à éloigner deux particules pour éviter qu'elles ne fusionnent entre elles. Dès que deux particules s'approchent, cela crée un phénomène de répulsion." Ainsi, la solution reste stable et homogène. Les sels, pour un mélange isotonique Phosphate dibasique de sodium dihydraté dihydraté Phosphate monobasique de potassium Chlorure de potassium Chlorure de sodium La liste publiée par la FDA mentionne quatre types de sels différents dans la composition du vaccin de Pfizer et BioNTech. Ces sels rendent le mélange isotonique. "A l'injection, le vaccin a donc la même tonicité qu'un environnement biologique. Sans eux, la solution pourrait faire éclater des cellules une fois injectée." Ajouté à cela, les sels permettent de maintenir le PH du vaccin. "Il reste entre 6 et 7, sinon, cela devient douloureux à l'injection." Le saccharose, un agent de conservation Enfin, le vaccin à ARN comporte aussi du sucre pour ses propriétés de conservation. Publier la liste des composants permet d'éviter des réactions allergiques à certains patients, c'est pourquoi ces listes sont disponibles pour les vaccins déjà sur le marché. Au Royaume-Uni, premier pays à autoriser le vaccin de Pfizer et BioNTech, deux personnes souffrant d'allergies au point de garder toujours de l'adrénaline sur elles ont été sujettes à des réactions allergiques après l'injection. Si la substance responsable n'a pas encore été identifiée, l'Agence britannique de régulation du médicament déconseille désormais le vaccin aux personnes avec des antécédents de crises allergiques aiguës.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-decryptage-de-la-liste-des-composants-du-vaccin-pfizer_150047
['santé']
Covid-19 à l'école : "Continuer à exposer les enfants, c'est la folie", peste la virologue Christine Rouzioux
Invitée de LCI ce lundi 29 mars, Christine Rouzioux, professeure émérite de virologie et membre de l'Académie de médecine, est revenue sur l'inquiétude maximale autour des écoles, où le nombre de cas explose.. Santé : video, Covid-19 à l'école : "Continuer à exposer les enfants, c'est la folie", peste la virologue Christine Rouzioux .
"La question des écoles est très complexe et assez difficile." À l'heure où le protocole sanitaire dans les écoles va être durci avec, dans les départements confinés, la fermeture de classes dès le premier cas positif, la très sensible question de leur maintien refait surface. Faut-il, comme en mars 2020, les fermer pour casser la courbe de l'épidémie ? Le dernier bulletin de l'Éducation nationale, daté du vendredi 26 mars, montre une circulation exponentielle du virus en milieu scolaire. En sept jours, le nombre d'élèves contaminés a de nouveau bondi de 15.000 à plus de 21.000 sur un total de 12.400.000 étudiants, soit un taux de 0,17 contre 0,13 la semaine précédente . En 24 heures, 4025 nouveaux cas ont été enregistrées chez les enfants scolarisés. "On aurait pu au moins avancer les vacances scolaires", a regretté la professeure émérite de virologie Christine Rouzioux, invitée de LCI ce lundi 29 mars. Une proposition formulée notamment par Valérie Pécresse, la présidente de la région le-de-France, mais laissée en jachère. "Il fallait avancer les vacances, même si c'était un peu galère pour certains parents, laisser ces 15 jours passer et voir si les choses pouvaient un peu diminuer. Il faut plus de 15 jours pour voir un impact, mais au moins on aurait eu un impact dans les écoles. Là, on bataille à compter les positifs", a déploré la membre de l'Académie de médecine ANM .
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/coronavirus-fermeture-des-ecoles-continuer-a-exposer-les-enfants-c-est-la-folie-peste-la-virologue-christine-rouzioux-2181972.html
['santé']
Mon avoir pour voyage annulé à cause du covid va expirer, comment me faire rembourser ?
Les avoirs émis suite à l’annulation des forfaits touristiques en raison de la pandémie arrivent à échéance. Voici comment vous faire rembourser.
Les avoirs émis suite à l’annulation des forfaits touristiques en raison de la pandémie arrivent à échéance. Voici comment vous faire rembourser. Les faits Je devais partir en voyage organisé à l’étranger en avril 2020. Mais, en raison de l’épidémie de Covid-19, l’agence l’a annulé et m’a remis un avoir valable 18 mois. Elle m’a ensuite proposé un séjour de remplacement que je n’ai pas accepté : ni la date ni la destination ne me convenaient. La durée de validité de cet avoir va expirer. Quelles sont les démarches pour être remboursé ? Et, quels sont mes recours, si le voyagiste rechigne ou fait faillite La marche à suivre 1 Rappelez-vous au bon souvenir du voyagiste Il doit vous restituer spontanément le montant ou le solde de l’avoir non utilisé, en une fois et sans frais. Il ne peut pas vous facturer de frais de dossier, ou refuser de vous rembourser, au prétexte que la compagnie aérienne qui lui a vendu les billets d’avion ne l’aurait pas encore indemnisé. À lire aussiLes voyages annulés sont remboursables C’est le principe retenu par l’ordonnance de 2020 1 qui a autorisé la délivrance d’un avoir valable 18 mois au lieu d’un remboursement pour les voyages à forfait ceux proposant au moins deux prestations annulés entre le 1er mars et le 15 septembre 2020. Envoyez un e-mail ou un courrier à votre voyagiste, une quinzaine de jours avant l’échéance de votre avoir, pour lui rappeler ses obligations. À lire aussiVacances, vols, concerts annulés quel remboursement obtenir ? 2 Mettez-le en demeure de vous rembourser Si l’agence refuse de vous rembourser ou ne le fait qu’en partie, adressez-lui une mise en demeure par lettre recommandée avec avis de réception, en exigeant d’être remboursé sous 8 jours, par exemple. Précisez que vous n’hésiterez pas à faire valoir vos droits si elle persiste dans son refus. Vous devez alors saisir le médiateur dont le nom figure sur votre contrat ou dans les conditions générales de vente sur le site de l’agence. Il peut s’agir du Médiateur du tourisme et du voyage mtv.travel . En cas d’échec, faites-vous aider par une association de consommateurs ou saisissez le tribunal judiciaire. Mais rien ne vous interdit de négocier avec le voyagiste un nouvel avoir, avec une contrepartie financière afin de compenser une éventuelle hausse de prix entre la date du voyage annulé et celle du nouveau séjour. 1,2 Md C’est l’enveloppe globale des avoirs liés au Covid-19, selon les Entreprises du voyage EDV et le Syndicat des entreprises du tour operating Seto , qui représentent la profession. 3 Les voyagistes ont une garantie financière Vous n’avez aucun risque de perdre votre argent. Les agences de voyages ont été soutenues financièrement par l’État pendant la crise sanitaire. La probabilité que la vôtre ait mis la clé sous la porte est faible. De plus, même en cas de liquidation judiciaire, les voyagistes disposent d’une garantie financière qui permet de protéger leurs clients 2 . L’Association professionnelle de solidarité du tourisme ASPT , la plus connue, couvre 70 du secteur. Néanmoins, en cas de défaillance financière du voyagiste, il convient de faire une demande de prise en charge auprès du garant.
lefigaro.fr
https://leparticulier.lefigaro.fr/article/mon-avoir-pour-voyage-annule-a-cause-du-covid-va-expirer-comment-me-faire-rembourser
[]
COVID-19: Québec signale 199 nouveaux cas dans les trois derniers jours
MONTRÉAL — La santé publique du Québec rapporte lundi 199 nouveaux cas de COVID-19 pour les trois derniers jours. On a ainsi confirmé 78 nouveaux cas vendredi, 69 samedi et 52 dimanche. Un total de 375 915 personnes ont été infectées depuis le début de la pandémie, dont 364 033 sont considérées comme rétablies. Un
MONTRÉAL — La santé publique du Québec rapporte lundi 199 nouveaux cas de COVID-19 pour les trois derniers jours. On a ainsi confirmé 78 nouveaux cas vendredi, 69 samedi et 52 dimanche. Un total de 375 915 personnes ont été infectées depuis le début de la pandémie, dont 364 033 sont considérées comme rétablies. Un décès s’est ajouté depuis le bilan de vendredi, pour un total de 11 231. On rapporte lundi 88 hospitalisations, une baisse de huit depuis le dernier bilan. Parmi ces patients, 25 se trouvent aux soins intensifs, une hausse de trois. Un total de 11 503 prélèvements ont été réalisés le 10 juillet. Côté vaccination, 65 405 doses ont été administrées dans les 24 dernières heures, pour un total de 9 467 386, auxquelles on peut ajouter 27 691 doses injectées à des Québécois à l’extérieur de la province. Le Québec attend cette semaine 324 090 doses du vaccin de Pfizer. Selon l’Institut national de santé publique du Québec, 72 de la population a reçu au moins une dose de vaccin, un pourcentage qui grimpe à 82,3 si on n’inclut que les 12 ans et plus, les plus jeunes n’étant pas admissibles au vaccin. Le pourcentage de personnes adéquatement vaccinées atteint maintenant 41,6 , ou 47,5 des 12 ans et plus.
lactualite.com
https://lactualite.com/actualites/covid-19-quebec-signale-199-nouveaux-cas-dans-les-trois-derniers-jours/
['santé']
"Vivre 'normalement' avec le Covid : si les entrepreneurs avaient les solutions?"
L'entrepreneur Léonidas Kalogeropoulos demande au gouvernement "d'étudier" les contributions déposées sur sa plateforme Entrepreneurs pour la République pour "vivre normalement" avec l'épidémie de Covid-19.
"Vivre 'normalement' avec le Covid : si les entrepreneurs avaient les solutions?" 13h39 , le 21 mars 2021 L'entrepreneur Léonidas Kalogeropoulos demande au gouvernement "d'étudier" les contributions déposées sur sa plateforme Entrepreneurs pour la République pour "vivre normalement" avec l'épidémie de Covid-19. Douze jours après son lancement, la plateforme Entrepreneurs pour la République a recueilli plusieurs dizaines de solutions pour 'vivre normalement' avec le Covid. Dans une tribune, son initiateur, Léonidas Kalogeropoulos, vice-président du mouvement patronal Ethic, demande à l'État d'"étudier" ces contributions pour "jouer le rôle de garant de leur efficacité". La voici : "Il n'existe pas un seul registre de la vie sociale pour lequel les entrepreneurs n'ont pas de solutions concrètes à proposer aux défis d'intérêt général : l'environnement, la sécurité, l'enseignement, l'urbanisme, l'agriculture... et bien sûr la crise du Covid-19 aujourd'hui. Des logiciels de télétravail aux masques que nous portons quotidiennement ; du gel hydroalcoolique aux tests PCR ou antigéniques, des vaccins aux réseaux logistiques qui les fournissent aux pharmaciens pour les répartir sur le territoire, en passant par les solutions de "click and collect" dans tous les domaines du commerce : ce sont autant d'entreprises qui sont tous les jours aux avant-postes pour apporter des solutions concrètes permettant de préserver autant que faire se peut nos vies personnelles et professionnelles des avanies de la pandémie. " Force est de constater que ni les vaccins, ni les régulations diverses ne vont nous permettre de reprendre une vie normale " Mais nous n'en sommes qu'aux balbutiements des réponses au regard de la nécessité de reprendre une vie normale, face à une crise sanitaire qui persiste à jouer les prolongations un an après qu'elle a bouleversé nos vies. Il existe d'ores et déjà des solutions industrielles peu connues et insuffisamment sollicitées, qui pourtant, si elles étaient coordonnées, permettraient de vivre normalement dans des espaces 'zéro Covid'. Ce sont des peintures virucides qui détruisent toute trace de virus en moins d'une minute ; des appareils UV à passer sur les objets et les vêtements pour détruire virus et bactéries ; des détecteurs de Covid-19 pour s'assurer qu'un espace est sécurisé ; des purificateurs d'air de toutes natures pour éviter toute dissémination du virus ; des dispositifs d'ouverture de portes pour éviter sa propagation par contact Mises bout à bout, ces solutions permettent d'offrir des espaces sécurisés accueillant un public qui dispose désormais de tests de plus en plus individuels et performants, pour s'assurer qu'aucune contamination ne viendra altérer la sanctuarisation de ces espaces. Assembler ces différentes solutions rendrait possible - en les combinant pour s'adapter à chaque situation - la réouverture des grands magasins, des salles de spectacle et de concert, des cinémas, des salles de sport ainsi que la reprise de la restauration, de l'hôtellerie, de l'évènementiel, de même que le renforcement de la protection des publics dans les transports en commun. Nous n'en étions qu'à la préhistoire des capacités de réponse à la pandémie, mais après avoir tous espéré sa disparition avec les beaux jours, force est de constater que ni les vaccins, ni les régulations diverses - des différentes formules de confinement aux couvre-feux - ne vont nous permettre de reprendre une vie normale. " Nous devons systématiquement nous demander : que peuvent faire concrètement les entreprises pour apporter des réponses concrètes à tous les besoins de la société? " Les pouvoirs publics doivent d'urgence étudier ces solutions, vérifier les performances de chaque innovation entrepreneuriale et jouer le rôle de garant de leur efficacité. Ces dizaines de solutions viennent d'entrepreneurs présents dans toute la France, qui ont répondu en quelques jours à l'appel de la plateforme "Entrepreneurs pour la République". Il s'agit de rassembler sur une même place de marché - comme on dirait d'une agora - tous ceux qui proposent un produit, un service ou une innovation apportant concrètement une réponse à la crise de la pandémie aujourd'hui, mais plus globalement à toutes les problématiques d'intérêt général. Depuis un an, l'État a fait ce qu'il savait faire : réguler, subventionner, interdire, autoriser. C'est son rôle. Mais en parallèle, nous devons systématiquement nous demander : que peuvent faire concrètement les entreprises pour apporter des réponses concrètes à tous les besoins de la société? La République a deux jambes, l'État et la Nation. La première richesse de la Nation c'est l'esprit d'entreprendre de ses citoyens. Cette richesse n'est pas seulement là pour payer les taxes et créer des emplois, elle a aussi vocation à apporter des milliers de solutions aux problématiques d'intérêt général. Tous les Français peuvent en avoir la démonstration dans les semaines qui viennent, si les dizaines de solutions proposées par des entrepreneurs pour reprendre une vie normale malgré la pandémie sont rapidement testées, agréées et mises en œuvre à grande échelle." Léonidas Kalogeropoulos, fondateur des Entrepreneurs pour la République, président du Cabinet Médiation Arguments, vice-président du mouvement patronal ETHIC
lejdd.fr
http://www.lejdd.fr/Economie/tribune-vivre-normalement-avec-le-covid-si-les-entrepreneurs-avaient-les-solutions-4032982
['économie/finance']
Confinement : des personnalités et élus, dont Anne Hidalgo et Eric Piolle, lancent une pétition pour un "Noël sans Amazon"
Le texte plaide pour privilégier les petites commerces de proximité pour acheter ses cadeaux.
Confinement : des personnalités et élus, dont Anne Hidalgo et Eric Piolle, lancent une pétition pour un "Noël sans Amazon" Le texte plaide pour privilégier les petites commerces de proximité pour acheter ses cadeaux. Des élus de gauche et écologistes, des personnalités du monde de la culture et des associations se sont associés à une pétition, lancée mardi 17 novembre, dont les signataires prennent "l'engagement d'un NoëlSansAmazon". Et plaident, en cette période de confinement qui force de nombreuses enseignes à fermer leurs portes, pour privilégier le recours aux commerces de proximité ou à l'économie circulaire pour l'achat des cadeaux. "Ce n'est pas qu'un appel à ne pas commander sur Amazon, c'est aussi une pétition positive au bénéfice des commerçants de proximité et d'un e-commerce plus durable", justifie de député ex-LREM Matthieu Orphelin. Le texte réclame également "au pied de notre sapin" des mesures pour freiner l'essor d'Amazon en France, telles l'interdiction de nouveaux entrepôts et des lois "qui mettent fin à la concurrence déloyale et à l'injustice fiscale entre les mastodontes du numérique et les commerces physiques et de proximité". Des artistes et des ONG soutiennent le texte Parmi les premiers signataires figurent l'ex-ministre de l'Environnement Delphine Batho, l'ex-LREM Matthieu Orphelin, François Ruffin LFI , les maires de Paris, Grenoble et Poitiers, Anne Hidalgo PS , Eric Piolle EELV et Léonore Moncond'huy EELV , le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard EELV ou Carole Delga, présidente PS de la région Occitanie. France Nature Environnement, Greenpeace ou la confédération des commerçants de France et le syndicat de la librairie française font partie des associations signataires, tout comme le réalisateur Cyril Dion, la romancière Christine Orban, le chansonnier François Morel ou le dessinateur Philippe Geluck. Mardi, peu après 11h, le texte avait été signé en ligne par un peu plus d'un millier de personnes. Ce n'est pas la première initiative qui cible le site de vente en ligne depuis le début du nouveau confinement. Lundi, dans une tribune publiée sur franceinfo, des responsables politiques et syndicaux, mais aussi des libraires et des éditeurs appelaient à imposer une taxe exceptionnelle sur les ventes d'Amazon.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/confinement-des-personnalites-et-elus-dont-anne-hidalgo-et-eric-piolle-lancent-une-petition-pour-un-noel-sans-amazon_4184705.html
['santé']
Voir la Story 80 des patients hospitalisés pour la Covid-19 souffrent de manifestations neurologiques
Voir la Story 80 des patients hospitalisés pour la Covid-19 souffrent de manifestations neurologiques, Des médecins américains ont mis en évidence l'incidence...
Les médecins ont considéré à la fois les symptômes modérés rapportés par les patients et qui n'ont pas été confirmés par un diagnostic médical et les symptômes plus sérieux diagnostiqués à l'hôpital.
futura-sciences.com
https://stories.futura-sciences.com/stories/80-des-patients-hospitalises-pour-la-Covid-19-souffrent-de-manifestations-neurologiques-80pN
[]
Coronavirus Mers-CoV : les dromadaires du Kenya sous haute surveillance
L'Institut de recherche international sur l'élevage basé à Nairobi étudie les dromadaires, réservoir naturel du Mers-CoV, un coronavirus qui a fait près de 900 morts dans le monde depuis 2012.
L'Institut de recherche international sur l'élevage basé à Nairobi étudie les dromadaires, réservoir naturel du Mers-CoV, un coronavirus qui a fait près de 900 morts dans le monde depuis 2012. Dans la réserve naturelle de Kapiti, au sud du Kenya, on réalise régulièrement des tests PCR sur les dromadaires dans le but de détecter un cousin du Covid-19, le Mers-CoV, susceptible d'engendrer un jour, une pandémie mondiale. Réservoir naturel du virus Au Kenya, l'Institut de recherche international sur l'élevage étudie les dromadaires locaux depuis l'apparition en 2012 d'un inquiétant virus en Arabie saoudite, le Mers-CoV, pour coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient. Les dromadaires Camelus dromedaries constituent le réservoir naturel de ce virus. Chauve-souris, pangolins, ou encore volailles... le monde découvre, avec la pandémie de Covid-19, l'ampleur des virus animaux qui totalisent 60 des maladies infectieuses humaines, selon l'Organisation mondiale de la Santé OMS . Le Mers-CoV s'est propagé depuis 2012 dans plusieurs pays du Moyen-Orient, d'Afrique du Nord et d'Europe. La maladie a été signalée dans 27 pays, avec près de 2 500 cas et près de 900 décès, essentiellement en Arabie saoudite. 46 des dromadaires positifs La manipulation des camélidés est aujourd'hui considérée comme une activité à haut risque. En Arabie saoudite, 67 des éleveurs ont été exposés, c’est-à-dire qu’ils ont développé des anticorps contre le virus. Selon l’OMS, c'est par le contact rapproché avec le dromadaire que le virus du Mers-CoV se transmet à l'homme. Les symptômes sont similaires au Covid-19 fièvre, toux, difficultés respiratoires , contre un léger rhume pour le dromadaire, mais il est bien plus létal, tuant un malade sur trois. Une recherche dirigée par la biologiste kényane Alice Kiyonga en 2014 a révélé l'existence d'anticorps au Mers pour 46 des dromadaires étudiés, mais seulement pour 5 des humains testés : sur 111 chameliers et ouvriers d'abattoirs, seuls six étaient positifs. "Le Mers-CoV que nous avons actuellement au Kenya ne se transmet pas facilement à l'homme" Alice Kiyonga, biologiste basée à Nairobi à l'AFP Peur des variants Ici aussi, l'émergence de variants qui pourraient rendre le Mers kényan plus contagieux pour l'homme, obsède les chercheurs. "C'est exactement comme avec le Covid, ... des variants sont apparus, comme par exemple le B.1.1.7 en Angleterre . C'est la même chose avec le Mers : le virus change tout le temps", souligne Eric Fèvre, spécialiste des maladies infectieuses à l'Institut de recherche international sur l'élevage et à l'Université de Liverpool Royaume-Uni . "J'aimerais avoir une boule de cristal et pouvoir vous dire si cela ne deviendra jamais extrêmement dangereux pour les humains ou si, avec quelques mutations génétiques, ce sera le cas. Je pense que l'important est de maintenir un effort de surveillance ... parce qu'ainsi nous serons prêts quand cela arrivera", poursuit Eric Fèvre. En 2020, le groupe d'experts de l'ONU sur la biodiversité a averti que les pandémies seront à l'avenir plus fréquentes et plus meurtrières en raison de contacts accrus entre les animaux sauvages, le bétail et les humains, dus à la destruction de l'environnement.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/monde/afrique/environnement-africain/coronavirus-mers-cov-les-dromadaires-du-kenya-sous-haute-surveillance_4373631.html
['international', 'environnement']
2020: à Tokyo, la flamme et le sport enfin, le Covid-19 toujours
Elle a vacillé et a même failli s'éteindre à cause de la pandémie de Covid-19: la flamme olympique va finalement briller à Tokyo avec un an de retard à partir de vendredi pour deux semaines d'exploits sportifs, toujours sous la menace du coronavirus.
Elle a vacillé et a même failli s'éteindre à cause de la pandémie de Covid-19: la flamme olympique va finalement briller à Tokyo avec un an de retard à partir de vendredi pour deux semaines d'exploits sportifs, toujours sous la menace du coronavirus. C'est peut-être le décompte quotidien le plus important et attendu des Jeux olympiques de Tokyo 23 juillet-8 août , premier rendez-vous planétaire organisé depuis le début de la pandémie. Plus que le tableau de médailles, le monde entier --en particulier le Japon dont la population a jusqu'au bout été hostile à ces "Jeux de la pandémie"--, va scruter les chiffres quotidiens des cas de Covid parmi les sportifs, bénévoles et autres participants des JO. Selon le décompte officiel rendu public par les organisateurs lundi, 58 cas positifs de Covid-19 ont été décelés depuis le 1er juillet, sur près de 20.000 personnes sportifs, encadrants, journalistes arrivés dans le pays, dont des premiers cas au Village olympique un encadrant de l'équipe sud-africaine de football puis deux joueurs ce week-end, un joueur tchèque de beach-volley dimanche . Pour rassurer l'opinion publique qui aurait préféré dans sa grande majorité un nouveau report ou l'annulation pure et simple de ces JO, les autorités nippones ont pris des mesures drastiques: tests quotidiens pour les sportifs, port du masque obligatoire pour tous, rassemblements limités au strict minimum au Village olympique, interdiction aux proches et familles des sportifs étrangers de venir au Japon et pour finir, du jamais-vu dans l'histoire des JO, absence quasi-totale de public. Les Jeux à Tokyo, reportés d'un an le 20 mars 2020 --autre mesure inédite dans l'histoire olympique-- se dérouleront devant des tribunes vides et sont décidément à part ! - 13 milliards d'euros - Le parcours de la flamme olympique AFP - Laurence CHU Après avoir dépensé 13 milliards d'euros, dont un surcoût de 2,3 mds à cause du report et des mesures sanitaires, Tokyo est fin prête "la ville la mieux préparée de tous les temps pour des JO", a assuré le président du Comité international olympique Thomas Bach , mais la mégapole aux 14 millions d'habitants est soumise à un état d'urgence sanitaire, pendant toute la durée des JO, qui oblige bars et restaurants à fermer à 20h00. On est loin de l'enthousiasme débordant qu'avait suscité la désignation de la capitale nippone comme ville-hôte des XXXIIe Jeux de l'histoire moderne le 8 septembre 2013. A la télévision, ce jour-là, des présentateurs de la télévision avaient pleuré, tandis que le pays exultait. Le Japon se remettait alors à peine de la triple catastrophe du 11 mars 2011 séisme, tsunami, accident nucléaire de Fukushima , qui avait fait quelque 18.500 morts. Les JO avaient aussitôt été baptisés "Jeux de la reconstruction". C'était avant le Covid qui a profondément changé la planète et qui a fait environ 15.000 morts au Japon. La pandémie n'a pas été le seul motif de migraines et de remises en question pour les organisateurs qui ont eu à affronter leur lot de scandales, comme celui qui a poussé le président du comité d'organisation Yoshiro Mori à démissionner en février dernier pour des propos sexistes, d'un autre temps. Sur le plan sportif, ces JO sont déjà historiques, puisque pour la première fois, il y aura autant de femmes que d'hommes à participer aux 339 épreuves au programme au nom de l'équilibre entre les sexes cher à Thomas Bach qui a également poussé pour l'inclusion de sports dits "jeunes et urbains", comme le skateaboard, le surf, le basket 3x3 ou encore l'escalade. - Riner dans l'histoire ? - Vue aérienne du Stade national japonais, lieu principal des Jeux olympiques, à Tokyo, le 19 juillet 2021 AFP - Behrouz MEHRI Parmi les 11.090 sportifs inscrits à Tokyo, pas d'icône sportive de dimension planétaire - à l'exception peut-être du patron incontesté du tennis mondial Novak Djokovic - puisque Usain Bolt est désormais un retraité des pistes d'athlétisme, que la superstar de la NBA LeBron James n'a pas souhaité participer ou que les vedettes du ballon rond Neymar, Lionel Messi ou Kylian Mbappé n'ont pas été libérées par leurs clubs. Les nageurs américains Caeleb Dressel et Katie Ledecky, leur compatriote Simone Biles gymnastique , engagés sur tous les fronts dans leur sport, peuvent toutefois s'offrir une impressionnante collection de titres et/ou de médailles. Traditionnel moment fort de tous JO, le 100 mètres messieurs, programmé le 1er août, s'annonce en revanche inhabituellement indécis. Teddy Riner pose pour une photo alors qu’il assiste à une réunion avec d’autres judokas français qualifiés pour les Jeux Olympiques de Tokyo, à Paris, le 22 juin 2021 AFP - THOMAS COEX Mais le sport français tient peut-être le héros de ces JO: au pays du judo, dans le "temple" du Nippon Budokan, Teddy Riner peut devenir le 30 juillet, à 32 ans, le premier triple champion olympique de l'histoire dans la catégorie-reine des lourds. Le judo, grand pourvoyeur de podiums olympiques du sport français, comptera également sur Clarisse Agbegnenou, quintuple championne du monde et vice-championne olympique 2016, qui sera aussi la porte-drapeau de la délégation française lors de la cérémonie d'ouverture aux côtés du gymnaste Samir Aït Saïd, autre nouveauté de ces JO-2020. Pour faire mieux qu'à Rio 42 médailles, dont dix en or , à trois ans de son rendez-vous majeur des JO-2024 de Paris, la délégation tricolore s'appuyera également sur Kevin Mayer décathlon , Charline Picon planche à voile , Vincent Luis triathlon , Loana Lecompte VTT , ses équipes de basket et handball dames et messieurs ou encore l'équitation et l'escrime, sans oublier des sports, comme le cyclisme sur piste, le tir et l'aviron qui passent brièvement dans la lumière à chaque JO. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. Et ce sont les footballeurs, de retour aux JO pour la première fois depuis 1996, qui seront les premiers Français en lice, contre le Mexique dès jeudi, 2.872 jours depuis que Tokyo s'est vu confier l'organisation de ces Jeux définitivement hors normes.
linternaute.com
https://www.linternaute.com/actualite/depeches/2558406-jo-2020-la-flamme-olympique-arrive-a-tokyo-pour-un-relais-sans-public/
['sport']
Coupe du monde 2022 : la Confédération asiatique se fixe la mi-juin 2021 pour boucler le deuxième tour de qualifications
Le calendrier des matches qualificatifs pour la Coupe du monde 2022 de la zone Asie a été fortement perturbé par l'épidémie mondiale de covid-19.
Réunie ce mercredi, la commission des compétitions de la Confédération asiatique de football AFC a fixé le 15 juin comme date-butoir pour boucler le deuxième tour de ses matches de qualifications pour la Coupe du monde 2022. L'épidémie mondiale de covid-19 a interrompu la campagne depuis le mois de mars : quatre journées du deuxième tour ainsi que l'intégralité du troisième tour restent à disputer. Le troisième tour, qui déterminera les quatre qualifiés pour la compétition organisée au Qatar, devra quant à lui être bouclé en mars 2022.
lequipe.fr
https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Coupe-du-monde-2022-la-confederation-asiatique-se-fixe-la-mi-juin-2021-pour-boucler-le-deuxieme-tour-de-ses-eliminatoires/1193388
['sport', 'international']
Des Belges lancent un appel: "Nous sommes très nombreux à être jeunes, sportifs et terrassés par le coronavirus depuis 5 ou 6 mois
L’association des patients belges souffrant encore aujourd’hui des symptômes du Covid-19 va interpeller le nouveau ministre fédéral de la santé, Frank Vandenbroucke, les ministres régionaux de la santé, le commissaire Corona ainsi que l’ensemble du milieu médical.
Si leurs symptômes des patients atteints par un Covid longue durée commencent peu à peu à être connus, l’impact économique l’est beaucoup moins. Alors que l’OMS reconnaît l’existence de la Covid 19 longue durée et demande aux états d’en faire autant, la Belgique n’a toujours pas emboîté le pas. Selon les recherches les plus récentes, 10 des personnes ayant été infectées par la Covid 19 développent ensuite une forme longue de la maladie. En Belgique, le seuil de 110.000 malades étant dépassé, cela signifierait qu’ils sont approximativement 11.000 personnes, à souffrir de séquelles à long terme, sans aucun soutien, aucune reconnaissance de la part de l’état. Pour rappel, les personnes post-Covid 19 longue durée sont les personnes infectées qui souffrent encore aujourd’hui de symptômes assez lourds difficulté à respirer, fatigue extrême, etc , et ce après plusieurs mois, ce qui les empêche de vivre un retour à la normalité.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/des-belges-lancent-un-appel-nous-sommes-tres-nombreux-a-etre-jeunes-et-en-bonne-sante-et-terrasses-par-le-coronavirus-depuis-5-ou-6-mois-5f7c598c9978e2192d34f18c
['santé', 'environnement']
Sète : malgré les interdictions de rassemblement face à la Covid-19, un carnaval de plus de 200 personnes dans les rues
Alors que la veille, les deux carnavals prévus sur Montpellier avaient été interdits par la préfecture de l'Hérault, sur Sète plusieurs centaines de personnes ont défilé ce dimanche 28 mars après-midi. Beaucoup sans masque...
Sète : malgré les interdictions de rassemblement face à la Covid-19, un carnaval de plus de 200 personnes dans les rues Alors que la veille, les deux carnavals prévus sur Montpellier avaient été interdits par la préfecture de l'Hérault, sur Sète plusieurs centaines de personnes ont défilé ce dimanche 28 mars après-midi. Beaucoup sans masque sanitaire et sans distanciation. Les carnavaliers sétois, non verbalisés ni dispersés par les forces de l'ordre, ont terminé leur défilé à travers la ville devant le Théâtre-Scène nationale comme un symbole aux spectacles interdits pour cause de pandémie. Les carnavaliers sétois, non verbalisés ni dispersés par les forces de l'ordre, ont terminé leur défilé à travers la ville devant le Théâtre-Scène nationale comme un symbole aux spectacles interdits pour cause de pandémie. FTV France 3 Occitanie / C. Nowak Le rassemblement a commencé, comme cela avait été le cas dans des éditions des années passées, Place de la république où se déroulent en temps normal le dimanche matin des "Puces". Plus de deux cents personnes se sont vite retrouvées réunies pour assister à des chorégraphies d'artistes, des chansons, des numéros circassiens. Une tradition sous le nom de "Karnaval sauvage" maintenue malgré la pandémie et les restrictions imposées. Puis le cortège s'est élancé pour descendre via la rue de la Révolution en centre-ville, déambuler dans les rues piétonnes puis sur les quais autour du Canal royal. Avec une affluence grossissant au fil de la progression. Si certains portaient des masques de carnaval, d'autres des déguisements et des masques sanitaires de protection contre le virus Covid-19, près de la moitié n'avaient aucune protection et ne respectaient pas les distanciations sociales et sanitaires imposées et nécessaires. Arrivés en début de l'avenue Victor-Hugo dite de la gare , les carnavaliers ont été stoppés par la police, alors que le cortège avait été jusque là sécurisé par les forces de l'ordre, dont la Police municipale. Pour finalement terminer devant le théâtre et Scène nationale dans une ambiance festive sans pour autant être dispersés ou verbalisés. Carnaval à Sète France Télévisions L. Beaumel/FTV Vers 16h20, les forces de l'ordre ont demandé aux carnavaliers de se disperser, les menaçant d'une intervention des CRS. Le cortège semblait vouloir terminer sa journée au bout du Môle Saint-Louis, près du vieux port, puis du côté du Musée Paul-Valéry. Quoiqu'il en soit, selon une source policière, aucune consigne de verbalisation n'a été donnée aux agents sur place, qui se sont contentés de simple rappel à la loi pour ceux nombreux qui ne portaient pas le masque. Seules 6 contraventions et deux interpellations pour ivresse sur la voie publique étaient annoncées en début de soirée par le service communication de la Préfecture de l'Hérault. La veille, deux carnavals interdits sur Montpellier Deux poids, deux mesures avec la veille. Samedi 27 mars en effet, deux carnavals étaient initialement prévus sur Montpellier : le traditionnel Karnaval des Gueux qui avait fixé rendez-vous Place de l'Europe à partir de 13 heures, et un autre place du Peyrou à 14 heures. La veille sur Montpellier, les premiers carnavaliers qui comptaient braver l'interdiction de se rassembler et de défiler avaient été dissuadés par la police présente sur place. FTV France 3 Occitanie / C. Métairon Le vendredi, la Préfecture de l'Hérault avait interdit leur tenue par un arrêté. Si celui du Peyrou avait dans la foulée était annulé par les organisateurs, celui dit des Gueux continuait à donner rendez-vous sur les réseaux sociaux jusqu'à quelques minutes avant l'heure dite. La dizaine de premiers carnavaliers bravant l'interdiction et arrivant sur place ont rapidement été dissuadés par les forces de l'ordre sur place : patrouille place de l'Europe leur demandant de ne pas défiler et de ne pas se regrouper sous peine de verbalisation à 135 euros, et plusieurs cars de CRS stationnés à proximité. Carnaval non-autorisé à Sète : "Je veux dénoncer l'irresponsabilité totale de ceux qui font des carnavals, ils ne font que menacer la santé des autres", déclare le ministre de l'Économie Bruno Le Mairehttps://t.co/iTSWzCDSYy pic.twitter.com/XePIUKjiEB — franceinfo @franceinfo March 29, 2021 Le spectre du carnaval de Marseille aux 6 500 participants Il faut dire que les débordements en nombre de participants et non respect des gestes barrières en cette période de pandémie, de confinement et de couvre-feu sont craints et combattus normalement depuis le carnaval non déclaré du dimanche 21 mars à Marseille : 6500 personnes avaient défilé dans le centre-ville et jusque sur la célèbre Canebière.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/sete/sete-malgre-les-interdictions-de-rassemblement-face-a-la-covid-19-un-carnaval-de-plus-de-200-personnes-dans-les-rues-2020198.html
[]
''Corruption'', ''incompétence'' : à bout de souffle, le système de santé roumain cristallise tous les maux du pays
Le gouvernement et les oppositions s'adressent des procès réciproques en incompétence alors que la pandémie de Covid-19 peine à être maîtrisée. Usé, le système de santé est pointé du doigt et met en lumière les difficultés que traverse le pays.
Le gouvernement et les oppositions s'adressent des procès réciproques en incompétence alors que la pandémie de Covid-19 peine à être maîtrisée. Usé, le système de santé est pointé du doigt et met en lumière les difficultés que traverse le pays. Des patients placés sous oxygène, assis sur de simples chaises ou allongés sur des lits de fortune : ces images largement relayées sur les réseaux sociaux ont été tournées dans les couloirs encombrés de Matei Bals, le principal hôpital spécialisé en maladies infectieuses de Bucarest, la capitale roumaine. Les autorités excluent une remise sous cloche du pays comme au printemps et privilégient un confinement local, là où les foyers de contagion au coronavirus Covid-19 sont les plus importants. L’opposition social-démocrate issue de l’ère communiste, évincée du pouvoir il y a un an, accuse le gouvernement d’incompétence, mais celui-ci rejette sur son prédécesseur la responsabilité de l’impéritie hospitalière. À Matei Bals, on trouve ainsi plus de 30 personnes en salle d’urgence pour moins de 20 lits d’hospitalisation. 24 heures d'attente pour un lit Aussi, il faut attendre souvent plus de 24 heures pour qu’une place se libère, raconte le Dr Adrian Marinescu. "Nous n'avons pas assez de places alors que les patients ont besoin d’être aidés, soupire-t-il. C est vrai que nous improvisons. Mais ce qui est important, c'est que les patients sont soignés et surveillés comme dans une salle normale. Toutefois, il est clair que ce n'est pas la meilleure façon de les soigner." Et les centres de soins spécialisés ne sont pas les seuls saturés : "Tous les lits sont occupés, explique Béatrice Mahler qui dirige l’hôpital Marius Nasta à Bucarest. Le soir, en début de garde, on ne sait pas comment on va se débrouiller avec les patients qui arrivent la nuit." C'est comme un corset dans lequel on se retrouve coincé. Si ça continue comme ça, le mois de décembre va être terrible et on va beaucoup pleurer. Béatrice Mahler à franceinfo La crise du Covid-19 est le triste révélateur du délabrement avancé du système de santé : exode massif des médecins vers de meilleurs salaires en Europe de l’ouest, infrastructures vétustes faute d’investissements depuis 30 ans, corruption grande et petite. Le bakchich reste monnaie courante à l’hôpital tandis que le népotisme continue de placer aux postes-clés des incompétents, dénonce Oana Gheorghiu, co-fondatrice à Bucarest d’un hôpital oncologique pour enfants entièrement financé sur fonds privés. Incompétence et corruption gangrènent le système "Il y a la corruption et l'incompétence, explique Oana Gheorhiu. À l'heure actuelle, dans le domaine des investissements dans les infrastructures de santé, l'incompétence est encore pire que la corruption. Je pense que désormais, beaucoup de politiciens aimeraient vraiment faire quelque chose, mais ils n'y arrivent pas parce qu'ils sont confrontés à une administration peuplée de gens pistonnés, de parents, de petits enfants, d'amis qui ne sont absolument pas choisis pour leur professionnalisme." Preuve de cette impéritie, le violent incendie qui a provoqué la mort de 10 patients le mois dernier dans un hôpital du nord-est du pays. À l’origine, un court-circuit, et des normes anti-incendie négligées par les huit directeurs qui s’y sont succédé en un an, tous nommés pour leur affiliation politique.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/corruption-incompetence-a-bout-de-souffle-le-systeme-de-sante-roumain-cristallise-tous-les-maux-du-pays_4209259.html
['santé']
Désorganisé, le Brésil est désormais en manque de vaccins anti-Covid
Faute de doses disponibles, plusieurs grandes villes, dont Rio de Janeiro, ont dû suspendre leur campagne de vaccination. La presse fait observer des erreurs en cascade et l’absence de coordination entre les différentes autorités.
Faute de doses disponibles, plusieurs grandes villes, dont Rio de Janeiro, ont dû suspendre leur campagne de vaccination. La presse fait observer des erreurs en cascade et l’absence de coordination entre les différentes autorités. NOUVEAU HORS - SERIE Voici notre Best of 2020 : les articles et les photos les plus surprenants, les plus émouvants, les plus inattendus de l’année écoulée. Commander > RÉSERVÉ AUX ABONNÉS À gagner, des exemplaires de la BD Tunnels de Rutu Modan. Je participe > COURRIER DES IDÉES Chaque premier dimanche du mois, l’actualité des débats qui agitent la planète. Découvrir cette newsletter > Un mois après le début de la campagne de vaccination contre le Covid-19 au Brésil, cinq capitales régionales, dont Rio de Janeiro et Salvador Bahia , ainsi que plusieurs municipalités, ont dû suspendre le processus par manque de doses disponibles. D’autres villes prévoient une rupture de stock dans les jours à venir, rapportait, jeudi 18 février, la chaîne télévisée Globo. Le vaccin chinois CoronaVac, le plus utilisé Les États fédérés ont jusqu’à présent reçu près de 12 millions de doses , mais beaucoup de villes comptent utiliser celles qui restent pour garantir la seconde injection , précise la chaîne, ajoutant que les campagnes de vaccination devraient reprendre peu à peu à partir de la semaine prochaine . Ce coup d’arrêt temporaire a donné lieu à un échange d’accusations entre le ministère brésilien de la Santé et l’institut public de recherche Butantan, rattaché à l’État de S o Paulo et chargé de produire le vaccin chinois CoronaVac, le plus utilisé actuellement dans le pays, relève le journal Folha de S o Paulo. Le ministère de la Santé a ainsi affirmé mercredi 17 février qu’un total de 9,3 millions de doses de CoronaVac seraient distribuées en février, un chiffre supérieur à ce qui avait été annoncé quelques heures plus tôt par Butantan , celui-ci tablant sur la distribution de 3,7 millions de doses en février, dont 2,6 millions entre le 23 et le 28 février. La réduction du nombre de vaccins prévus empêche le gouvernement de respecter le calendrier , a regretté le ministère de la Santé, rejetant la responsabilité sur l’institut. Morgann Jezequel
courrierinternational.com
https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/inefficacite-desorganise-le-bresil-est-desormais-en-manque-de-vaccins-anti-covid
[]
Les gamers de ZEvent bravent le coronavirus pour Amnesty International
Le streamer Adrien Nougaret, aka Zerator, lance l'édition 2020 du plus grand événement caritatif sur Twitch. En 2019, ils avaient récolté plus de 3,5 millions d'euros en un week-end pour l'Institut Pasteur.
Le streamer Adrien Nougaret, aka Zerator, lance l'édition 2020 du plus grand événement caritatif sur Twitch. En 2019, ils avaient récolté plus de 3,5 millions d'euros en un week-end pour l'Institut Pasteur. Adrien «Zerator» Nougaret à droite et son acolyte Alexandre «Dach» Dachary invitent une quarantaine de streamers les 16, 17 et 18 octobre pour un marathon caritatif de 50 heures au profit d'Amnesty International. Ils ont hésité, pas longtemps. Et ils sont repartis à l'assaut. Une quarantaine de streamers français se retrouvent de vendredi à dimanche pour la nouvelle édition de ZEvent. Après avoir collecté des dons pour la Croix-Rouge, Médecins sans frontières et l'Institut Pasteur, la joyeuse bande, emmenée par Adrien Nougaret et Alexandre Dachary, a décidé de se mettre cette année au service d'Amnesty International. Pendant 50 heures, chacun des participants va animer sa chaîne Twitch en direct de Montpellier, principalement en jouant à des jeux vidéo, pour mobiliser sa communauté et recueillir le plus de dons possible. Le public est jeune et pas forcément très fortuné, mais il est surtout très nombreux et très motivé. À coups de microdons de quelques euros, les streamers de ZEvent étaient parvenus à recueillir 500.000 euros en 2017, 1,1 million d'euros en 2018 et plus de 3,5 millions d'euros en 2019 pour les associations, établissant un record mondial pour ce type de manifestation. En raison de l'épidémie de coronavirus, des dispositions exceptionnelles ont été prises par les organisateurs cette année afin de pouvoir maintenir l'événement qui mobilise environ 80 personnes au total. Adrien «Zerator» Nougaret n'a pu officialiser la tenue de ZEvent que la semaine dernière et des incertitudes pèseront jusqu'au bout sur l'événement. Lundi soir, Lucas «Squeezie» Hauchard, l'un des streamers phare de la scène française, a annoncé à ses «followers» qu'il ne pourrait vraisemblablement pas se rendre à Montpellier en raison de multiples contacts avec des personnes positives au coronavirus. «Je n'ai pas envie d'amener le virus là-bas, je vais prendre zéro risque», a-t-il expliqué en promettant de soutenir l'événement, même à distance. Les viewers se consoleront avec la participation de plusieurs autres grands noms du milieu comme Domingo, Antoine Daniel, Joueur du Grenier, Mickalow, Mister MV ou l'équipe de Solary. «Je pense que tout le monde comprendra qu'un ZEvent peut être cool et réussi, même quand on ne bat pas des records», explique Zerator. ZEvent LE FIGARO. - L'édition 2020 de ZEvent se déroule dans un contexte très particulier avec le passage en zone d'alerte maximale de Montpellier depuis mardi. Qu'est-ce que cela change pour vous ? Adrien «Zerator» Nougaret. - Concrètement, le passage de Montpellier de zone d'alerte à zone d'alerte maximale ne change pas grand-chose. D'un point de vue légal, ZEvent est une manifestation privée avec moins de cent participants et celles-ci sont toujours autorisées sous réserve des précautions sanitaires. Mais on sait que l'on n'influence des gens, que l'on est très visible et qu'il y a des messages à passer à notre public donc nous avons fait le maximum pour que l'événement se déroule dans les meilleures conditions. Comme pour la NBA, on a créé une «bulle» autour de ZEvent pour réduire les risques. Les 86 personnes qui participent passent un test PCR et ceux qui n'ont pas pu le faire et ceux dont le test est positif ne peuvent pas participer. Une fois sur place, tous les participants vont être réunis dans un hôtel et on y vivra pendant les trois jours : pour streamer, pour manger, pour dormir en vase clos. Tout le monde est prévenu : toute sortie est définitive. On n'a pas imposé de masques pendant les streams car chacun est sur sa chaise, à bonne distance les uns des autres mais en revanche il faudra porter le masque pour circuler et on va disposer du gel pour les mains partout. Je pense sincèrement qu'avec ces dispositions, on est vraiment plus prudent que dans la plupart des autres manifestations. Avez-vous envisagé d'annuler ZEvent en raison de l'épidémie ? On s'est posé la question il y a longtemps déjà, surtout en voyant qu'une deuxième vague de contaminations approchait. Une seule chose était claire pour nous : on ne voulait pas faire un événement entièrement en ligne car cela n'a pas la même force. On s'est encore posé la question la semaine dernière. Mais on a décidé de maintenir, d'abord parce qu'on avait l'expérience de la ZLan une compétition de jeux vidéo, ndlr fin août à Lyon et que cela s'était très bien passé. Ensuite parce que tout le monde se montre très sérieux. En plus des précautions que nous avons prises, plusieurs streamers ont décidé de se confiner plusieurs jours avant l'événement. Moi-même, je ne suis pas sorti depuis une semaine à part pour passer mon test lundi. Et encore j'y suis allé en voiture et le test a été fait en drive-in ! Après la Croix Rouge, Médecins sans frontières et l'Institut Pasteur l'année dernière, ZEvent se déroule au profit d'Amnesty International cette année. Comment avez-vous choisi ? Nous avons depuis longtemps une liste d'associations que nous souhaitons mettre en valeur. Avec certains critères précis : il faut que cela soit de grosses structures, avec pignon sur rue, dont l'activité est connue de tous et qui disposent aussi d'une logistique éprouvée dans la levée de dons. Amnesty fait partie depuis le début de cette liste. Pour faire notre choix, on s'est renseigné, on a consulté nos proches, certains streamers et au final, Dach et moi avons tranché. Nous avons choisi Amnesty International et si certains ont des questions ou des doutes sur leur action, on va essayer d'apporter des réponses Choisir Amnesty International, association qui défend les droits de l'homme à travers le monde, c'est aussi un geste plus politique que les années précédentes... On peut le penser a priori mais quand on regarde les grandes ONG internationales, on se rend vite compte que c'est toujours un peu politique à ce niveau et que les polémiques ne sont jamais loin. Après tout, on avait choisi Médecins sans frontières en 2018 en plein débat sur l'Aquarius navire qui portait secours aux migrants en perdition en mer Méditerranée, ndlr . C'est comme ça, tout le monde le sait. Quand une association a des années d'existence, a vu passer des milliers de personnes, a levé des fonds dans le monde entier, il y a des gens pour râler, parfois des affaires et souvent des complotistes pour venir expliquer que ce n’est pas bien. Nous, nous avons choisi Amnesty International et si certains ont des questions ou des doutes sur leur action, on va essayer d'apporter des réponses. La présidente d'Amnesty International France Cécile Coudriou sera présente dans mon stream samedi après-midi et je lui poserai plein de questions, sans aucun tabou. C'est normal de demander des comptes. Et à l'inverse, Amnesty International, qui défend la liberté d'expression ou lutte contre les discriminations, n'aurait-elle pas des reproches à formuler au monde du streaming, aux viewers et plus généralement à l'univers des jeux vidéo ? Personne n'est à l'abri de critiques et on sait très bien qu'il y a pu avoir des dérapages sur des streams en direct. En choisissant Amnesty, on veut aussi faire réfléchir tout le monde à pourquoi on s'engageait pour cette association, dans ces combats, pour ces valeurs. On va le faire le plus ouvertement possible, sans langue de bois et avec beaucoup de liberté. C'est toujours bien de se poser des questions. Sur la place des femmes dans votre milieu, par exemple? Pourquoi pas. C'est vrai que le loisir du jeu vidéo a longtemps été très masculin et que par conséquent le streaming de jeux vidéo a d'abord intéressé un public de garçons, souvent jeunes. Mais comme le jeu vidéo évolue et attire de plus en plus de filles, le monde du streaming évolue. C'est encore nouveau mais c'est incontestable. À ZEvent, nous avons invité plusieurs streameuses. Pas pour faire des quotas ou de la discrimination positive, mais parce qu'elles ont vraiment percé dans le milieu et qu'elles y ont aujourd'hui toute leur place. Le milieu change, on accompagne le mouvement. J'ai constaté qu'en deux-trois ans, sur ma chaîne Youtube, la part des viewers filles est passée de 10 à 20 . Ce n'est pas rien, même si je doute qu'un jour j'aurais un public très féminin car la communauté d'un streamer ressemble beaucoup au streamer en termes de genre, de culture ou d'âge. Du haut de ses quarante ans, Mister MV , ici à ZEvent en 2017, compte parmi les doyens de la scène française. ZEvent Cela veut dire, par exemple, que Mister MV n'est suivi que par des vieux ? rires Oui, c'est un peu ça. Honnêtement, son public est plutôt dans le haut de la fourchette d'âge mais c'est normal car quand vous faites en stream des références aux années 1980 et 1990, un jeune de treize ans ne comprend pas tout et ne se reconnaît pas. La pression est d'abord sur le public parce que ce sont les viewers qui ont envie que ZEvent soit réussi et batte tous les records L'année dernière, vous aviez organisé ZEvent au profit de l'Institut Pasteur. Avez-vous gardé contact avec eux ? Oui et c'était très cool car l'Institut a invité une partie de l'équipe à visiter les locaux et à déjeuner avec les représentants pour parler de leur travail. J'étais assez mal à l'aise car j'avais l'impression de faire perdre leur temps aux gens qui sauvent le monde. Après, on ne se parle pas toutes les semaines. Mais ce n'était pas l'objectif non plus une fois qu'on a fait notre boulot. Après avoir récolté plus de 3,5 millions d'euros pour l'Institut Pasteur, un record pour ce type d'opération caritative, ressentez-vous de la pression cette année ? Sincèrement, je pense que la pression est d'abord sur le public parce que ce sont les viewers qui ont envie que ZEvent soit une réussite et batte tous les records. Alors que moi, même si c'est un peu cliché, je pense que dès le premier euro de don, c'est gagné parce que cet euro, s’il n'y avait pas une telle mobilisation, il serait allé ailleurs. Donc je ne nous fixe pas d'objectif. Et surtout pas celui de battre un nouveau record. Je sais que l'on sera moins nombreux à streamer en raison des conditions particulières, que tout le monde s'est serré la ceinture ces derniers mois et qu'Amnesty est un choix qui peut ne pas plaire à tout le monde. J'espère vraiment qu'on atteindra un million. Parce que c'est symbolique. Et j'y crois parce que beaucoup de gens m'ont raconté qu'ils économisaient depuis longtemps pour faire leur don à ZEvent. Je pense que tout le monde comprendra qu'un ZEvent peut être cool et réussi, même quand on ne bat pas des records. La routine ne vous menace pas ? Non et j'attends ce moment avec impatience. C'est un milieu où on est assez souvent seul, tout au long de l'année, devant notre caméra dans notre chambre ou notre studio. Une de mes particularités est que j'organise beaucoup d'événements. À chaque fois que je peux sortir le streaming de mon studio, je m'éclate. Forcément cette année, j'en ai fait moins alors ça me manque. Et puis, dans nos calendriers assez chargés, il faut bien avouer que ce week-end, assez court au final, c'est un peu des vacances où on se retrouve tous pour des émotions très intenses. En 2018, les streamers avaient récolté plus d'un million d'euros au profit de Médecins sans Frontières. ZEvent Et comment on se prépare à un tel week-end ? En ce qui me concerne, j'essaye d'être au taquet la semaine qui précède parce que je sais que c'est éprouvant. Donc je fais un peu de sport, je mange bien. Et je décale mes horaires pour être au mieux l'après-midi et la nuit qui seront les gros horaires de stream pour moi. Et vous êtes dans le bon fuseau horaire aujourd'hui ? J'y suis presque, puisque je me couche vers 5-6 heures pour me lever à 13 heures avec huit heures de sommeil. Donc, je suis prêt.
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/jeux-video/les-gamers-de-zevent-bravent-le-coronavirus-pour-amnesty-international-20201013
['culture/loisir']
Covid-19 : décès de Kenzo Takada, le plus français des créateurs japonais de mode
Le créateur Kenzo Takada, devenu le premier styliste japonais à s'imposer à Paris, est décédé ce dimanche des suites du Covid-19.
Le plus célèbre et le plus français des créateurs japonais de mode n'est plus. Kenzo Takada, est mort dimanche des suites du Covid-19, à l'âge de 81 ans, a annoncé un porte-parole par voie de communiqué. Devenu le premier styliste japonais à s'être imposé à Paris, où il a fait toute sa carrière et a rendu célèbre son prénom, celui qui avait vendu en 1993 sa marque de vêtements au géant LVMH avant de se retirer du milieu s'est éteint à l'Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine Hauts-de-Seine . Né le 27 février 1939 à Himeji près d'Osaka, Kenzo Takada, au look d'éternel adolescent, se passionne pour le dessin et pour la couture, enseignée à ses sœurs. Il arrive en France en 1965, par bateau dans le port de Marseille, et monte vers Paris, qui le fascine. Lui qui pensait n'être que de passage s'y installe définitivement. Sa première collection date de 1970, conçue depuis une boutique de la Galerie Vivienne. Il déménage en 1976 vers un lieu plus grand, place des Victoires, et fonde sa marque sous son seul prénom. Sa première ligne pour hommes date de 1983, son premier parfum Kenzo Kenzo de 1988. En 1993, la griffe est rachetée par le groupe de luxe LVMH. Kenzo Takada quitte la mode en 1999, pour des projets plus ponctuels. Avec ses "près de huit mille dessins", le créateur japonais "n'a jamais cessé de célébrer la mode et l'art de vivre", a indiqué son porte-parole. L'annonce de son décès a provoqué des réactions émues comme celle de la maire de Paris Anne Hidalgo qui a fait part, sur Twitter, de son "immense tristesse", alors que la Fashion Week Semaine de la mode lieu en ce moment dans la capitale. "Créateur avec un talent immense, il avait donné à la couleur et à la lumière toute leur place dans la mode. Paris pleure aujourd’hui un de ses fils."
lci.fr
https://www.lci.fr/people/coronavirus-deces-de-kenzo-takada-le-plus-francais-des-createurs-japonais-de-mode-des-suites-du-covid-19-2166356.html
['people']
Noël : prendre ses précautions pour limiter les contaminations
Jeudi 17 décembre, à deux jours des vacances, les laboratoires sont très sollicités. Comment passer Noël sans risquer de contaminer ses proches ?
Se faire tester, ne pas mettre les enfants à l'école ou encore réveillonner en petit comité, les stratégies divergent selon les familles pour limiter les risques de contamination au coronavirus à l'occasion des fêtes de fin d'année. Certains ont choisi d'écouter les recommandations du Premier ministre et du conseil scientifique qui rendait l'école facultative jeudi 17 et vendredi 18 décembre, mais pour la majorité des parents, retirer les enfants de l'école pour éviter les risques est un mauvais calcul. "Si ça avait été anticipé, peut-être la semaine dernière, on aurait pu revoir les choses", explique une mère de famille. Se faire tester en amont Autre stratégie pour se rassurer : passer un test. "Je vais chez mes parents pour Noël, ils sont à risques, je voulais savoir si j'avais des risques de leur transmettre, c'est plus safe de faire le test Covid", explique une riveraine. Pour d'autres, le réveillon sera masqué ou même reporté pour les familles qui n'auront pas l'esprit à la fête. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/noel-prendre-ses-precautions-pour-limiter-les-contaminations_4223787.html
['santé']
Plus belle la vie : un épisode utilise l’effet spécial du "deepfake"
Une actrice, cas contact Covid-19, s’est vue interdite de tournage durant une semaine. Pour pallier cela, l’effet spécial du "deepfake" a été utilisé. Explications.
C’est encore plus bluffant qu’une doublure. Dans Plus belle la vie, série culte de France 3, vous verrez apparaître à l’écran l’actrice Malika Alaoui. Pourtant, elle n’était pas présente pour jouer ses scènes, car cas contact Covid-19. Si on la voit quand même, c’est grâce à un effet très spécial : le deepfake, que l’on pourrait traduire littéralement par "faux-profond". En effet, il s’agit de faux contenus, rendus profondément crédibles. A priori, vous n’y verrez que du feu. Une technologie coûteuse Concrètement, son visage a été incrusté sur le corps d’une autre comédienne pour pallier son absence. Cas contact Covid-19, la comédienne était interdite de tournage pendant sept jours. Un Youtubeur, qui préfère rester anonyme, a fait de cet effet sa spécialité. Il peut ainsi mettre les visages de n’importe qui sur les corps d’acteurs. Il a eu besoin "d’une semaine à dix jours" pour coller le visage de l’actrice sur l’autre comédienne. Pour Plus belle la vie, le recours à cette technologie coûteuse ne sera qu’occasionnelle. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/culture/series/plus-belle-la-vie-un-episode-utilise-leffet-special-du-deepfake_4185041.html
['culture/loisir']
Confrontés au Covid-19, de nombreux soignants sont affectés par des troubles psychologiques
Des professionnels de santé présentent des symptômes d’anxiété, de dépression ou des troubles de stress post-traumatiques.
En première ligne pour prendre en charge les malades du Covid-19, les professionnels de santé le sont aussi pour les troubles psychologiques. « Hors pandémie, les soignants sont plus à risque que la population générale d’avoir des troubles mentaux, d’être sous-diagnostiqués et sous-traités », écrivaient, dès avril, des psychiatres dans la revue L’Encéphale. « Cette vulnérabilité s’explique par le niveau important de stress dans ces professions, confrontées à la souffrance et à la mort », précise la psychiatre Coraline Hingray CHU de Nancy , coautrice de l’article. Les quelques études menées pendant la première vague de l’épidémie confirment le fort impact sur les soignants. Une enquête française par questionnaires en ligne, auprès d’un millier de professionnels travaillant dans 21 unités de soins intensifs, a ainsi retrouvé des symptômes d’anxiété chez plus de la moitié d’entre eux 50,4 et de dépression chez près d’un sur trois 30,4 . Article réservé à nos abonnés Lire aussi A l’hôpital Robert-Debré, l’« explosion » des troubles psychiques chez les enfants Des signes de « dissociation péritraumatique » sensation de se déconnecter de la réalité, d’être sur pilote automatique , qui sont des facteurs de risque de présenter secondairement un trouble de stress post-traumatique, étaient présents chez 32 de ces professionnels. Les infirmiers et aide-soignants étaient les professionnels le plus souvent concernés. Evaluer si les signes persistent dans le temps Elie Azoulay hôpital Saint-Louis, à Paris , premier auteur de l’article publié le 31 août dans American Journal of respiratory and critical care medicine, et ses collègues ont identifié six déterminants de ces symptômes : la peur d’être infecté, l’incapacité à se reposer, l’incapacité à s’occuper de la famille, la lutte contre des émotions difficiles, le regret des restrictions dans les politiques de visite et le fait d’être témoin de décisions hâtives de fin de vie. Une autre enquête française en ligne, à laquelle ont participé un millier de soignants dont 838 femmes , exerçant en majorité à l’hôpital public, a constaté un taux très élevé de symptômes post-traumatiques 57,8 et de burn-out de 26 à 41 . Ce travail coordonné par le psychiatre Wissam El-Hage CHU de Tours est en cours de publication. Pour évaluer si ces signes à court terme persistent dans le temps, l’équipe lance un nouveau projet de recherche, Hard-Covid-19, auprès d’une cohorte de 3 000 professionnels travaillant dans des unités Covid-19. Ils seront suivis pendant un an. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Dépression, troubles du sommeil, anxiété les inquiétants effets psychiques de la pandémie et du confinement L’objectif sera de dépister les signes de détresse psychologique et d’évaluer les effets de l’EMDR Eye Movement Desensitization and Reprocessing , une thérapie de « désensibilisation et reprogrammation par mouvement des yeux », validée dans les psychotraumas et certaines dépressions.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/11/26/confrontes-au-covid-19-de-nombreux-soignants-sont-affectes-par-des-troubles-psychologiques_6061213_3244.html
['environnement']
402 pharmacies inscrites pour vacciner la semaine prochaine
Ce sont 36.100 flacons du vaccin d'AstraZeneca qui vont être répartis la semaine prochaine entre les 18.400 pharmacies volontaires pour vacciner contre le Covid-19. Un décret paru au Journal officiel vendredi autorise désormais les pharmaciens à prescrire et pratiquer la vaccination.
Un peu plus de 18.400 pharmacies se sont portées volontaires pour vacciner contre le Covid-19 la semaine prochaine, commandant 36.100 flacons d'AstraZeneca, annonce jeudi le ministère de la Santé. "Pour la 4e semaine de cette campagne de vaccination en ville, 18.402 officines ont commandé des flacons, réparties entre 17.698 officines qui ont commandé 2 flacons et 704 qui ont commandé 1 flacon, soit un total de 36.100 flacons", a indiqué la direction générale de la santé DGS . Les pharmaciens sont autorisés à prescrire et injecter les vaccins contre le Covid-19 depuis la parution du décret au Journal officiel vendredi dernier. La vaccination reste réservée en priorité aux personnes de plus de 75 ans, de plus de 50 ans souffrant de comorbidités et aux adultes à très haut risque, mais le décret prévoit que les pharmaciens peuvent "prescrire les vaccins .. à toute personne", sauf à celles "présentant un trouble de l'hémostase" et aux femmes enceintes. Les pharmaciens avaient jusqu'à mercredi 23 heures pour se manifester et recevront leurs doses le jeudi 18 ou vendredi 19 mars, selon une note "DGS-Urgent" datée de lundi. 67.000 doses déjà envoyées vers les départements sous surveillance Ces doses s'ajoutent aux quelques 67.000 aiguillées vers les pharmacies des départements à la plus forte circulation épidémique dès ce jeudi ou au plus tard vendredi, permettant à certains de commencer à vacciner cette semaine. Le ministère avait indiqué dimanche que la commande ouverte en début de semaine était "exceptionnellement ouverte aux seules officines en raison du faible nombre de doses livré par le laboratoire AstraZeneca", déclenchant l'ire des médecins libéraux. La première semaine, ces derniers avaient été 28.844 à se porter volontaires, 19.187 la deuxième et environ 33.000 la troisième.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/18402-pharmacies-inscrites-pour-vacciner-la-semaine-prochaine-4030806
['santé']
Coronavirus : connaîtra-t-on un jour l'origine de la pandémie ?
Une équipe de l’OMS est en Chine pour remonter le fil de l'origine du virus. Pour l'organisation, la théorie du Covid échappé du laboratoire est fausse. Mais ça ne calme pas les partisans de cette hypothèse.
Publié le 05/02/2021 à 11:34 Peter Ben Embarek a-t-il mis fin à la plus vieille intox de la pandémie de Covid-19 ? Son nom n’est pas connu, mais il est celui qui dirige l’équipe de l'Organisation mondiale de la santé présente en Chine depuis un peu moins d’un mois pour enquêter sur les origines du virus. Ils se sont rendus à l’hôpital de Wuhan, le premier à avoir reçu des malades, ils se sont rendus ensuite au marché de Wuhan, premier foyer de contamination et mercredi à l’Institut de virologie, premier lieu d’interrogation autour de la naissance du virus puisque, dès janvier 2020, on retrouve des traces sur les réseaux sociaux de personnes affirmant que le Covid-19 s’est échappé de ce laboratoire par accident. Les plus radicaux diront que la chine l’a fait exprès. On sait que ça vient du marché de Wuhan, qu’est-ce qu’on trouve à Wuhan ? Un laboratoire en virologie, facile. Une hypothèse vite balayée, la plupart des scientifiques préfèrent la piste de la transmission de l’homme à l’animal. Le chef de la délégation de l’OMS, après cette visite, parle de cette hypothèse comme "un excellent scénario de film". Fin de la séance d’intox ? Pas vraiment. Tant qu'il n'y a pas de preuve, les fausses informations pullulent Si ce n'est pas clair, c'est qu'il y a un doute. Le fait que l'OMS ne croit officiellement pas à la fuite d'un laboratoire a titillé les internautes, nombreux hier à reprendre et partager de nouveau les propos de Donald Trump. Le 3 avril 2020, le président des États-Unis disait réfléchir à des taxes punitives contre la Chine après avoir vu, dit-il, des éléments permettant de penser que le nouveau coronavirus proviendrait d'un laboratoire chinois à Wuhan. Cet argument, le président américain va le répéter pendant toute la campagne présidentielle sans jamais apporter la preuve. Ses conseillers et ses proches seront sur la même longueur d'onde. Allant même jusqu'à publier l'étude très controversée d'une scientifique chinoise réfugiée aux États-Unis. Cette analyse a depuis été jugée approximative et incohérente par la communauté scientifique. En mars dernier, l'hypothèse d'un virus de synthèse fabriqué en laboratoire était déjà mise au placard. Connaîtra-t-on un jour l'origine de la Covid-19 ? Ce sera a priori difficile. Surtout en raison d'un problème politique : le pouvoir chinois passe son temps à réécrire l'histoire de la Covid-19. La mission de l'OMS sur place est mise sous totale surveillance. Pour Pékin, la version officielle est que le virus vient de l'étranger. Et que la Chine est victime comme les autres. Voilà qui fait les délices des amateurs de complots. Aujourd'hui, on ne sait toujours pas comment la Covid est passée de l'animal à l'homme. C'est la question.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-connaitra-t-on-un-jour-l-origine-de-la-pandemie-7900000291
['style']
Covid-19 : les livraisons du vaccin Pfizer vont s'accélérer
Les pays européens sont confrontés aux mêmes problèmes face aux déboires des vaccins contre le Covid-19 Janssen et AstraZeneca. L'Europe tente de trouver des solutions. Pfizer vient d'ailleurs d'annoncer que les livraisons de son vaccin allaient s'accélérer
Les pays européens sont confrontés aux mêmes problèmes face aux déboires des vaccins contre le Covid-19 Janssen et AstraZeneca. L'Europe tente de trouver des solutions. Pfizer vient d'ailleurs d'annoncer que les livraisons de son vaccin allaient s'accélérer Les pays européens souhaitent ne pas perdre de temps en matière de vaccination contre le Covid-19, malgré les déboires des vaccins Janssen et AstraZeneca. Toutefois, les livraisons du vaccin Pfizer devraient s'accélérer. "Pfizer et BioNTech vont pouvoir livrer à l'Europe 50 millions de doses supplémentaires dans les trois prochains mois, ce qui fera 250 millions de doses au lieu de 200 prévues initialement", explique le journaliste Valéry Lerouge, en direct du ministère de la Santé pour le 19/20 de France 3, mercredi 14 avril. Compenser les retards de Janssen suite aux cas de thromboses avérés La Commission européenne a par ailleurs annoncé mercredi être entrée en négociation avec Pfizer pour acheter 1,8 milliard de doses du vaccin de deuxième génération, qui devrait être plus efficace contre les variants. "Ce coup d'accélérateur tombe à point nommé, notamment pour compenser les retards annoncés de Janssen suite aux cas de thromboses avérés. L'Agence européenne des médicaments se prononcera la semaine prochaine sur les risques de ce vaccin", poursuit le journaliste, qui ajoute que le Danemark vient d'abandonner définitivement le vaccin AstraZeneca.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-les-livraisons-du-vaccin-pfizer-vont-s-accelerer_4372335.html
['santé']
Selon une étude néerlandaise, le Covid-19 peut infecter les neurones
D'après une étude néerlandaise publiée jeudi, le Covid-19 pourrait attaquer nos neurones, en plus de provoquer de la fatigue, une perte de l'odorat ou encore du goût.. Santé : video, Selon une étude néerlandaise, le Covid-19 peut infecter les neurones.
Selon une étude néerlandaise, le Covid-19 peut infecter les neurones VIRUS - D'après une étude néerlandaise publiée jeudi, le Covid-19 pourrait attaquer nos neurones, en plus de provoquer de la fatigue, une perte de l'odorat ou encore du goût. Les neurones peuvent être infectés par le Covid-19. C’est l’une des conclusions d’une étude néerlandaise qui montre que le virus déclenche des réponses immunitaires locales qui pourraient être à l’origine de complications neurologiques et psychiques. La propagation du virus se limiterait à quelques cellules du cerveau, mais entrainerait une réaction des "cytokines", un ensemble d’une centaine de protéines, jouant un rôle dans l’inflammation locale, d’après l’étude publiée dans une revue américaine spécialisée en microbiologie mSphere. "Ce que nous avons vu est cohérent avec le fait que l'infection par le SARS-CoV-2 conduit rarement à une encéphalite sévère parce que le virus se propage de manière incontrôlable dans le cerveau", a expliqué, dans un communiqué, Debby van Riel, chercheuse en virologie à l'hôpital Erasmus MC, à Rotterdam. "Mais le fait que le SARS-CoV-2 puisse éventuellement pénétrer dans le cerveau via le nerf olfactif et infecter localement les cellules, ce qui entraîne à son tour une réponse inflammatoire, peut certainement contribuer à des troubles neurologiques", a-t-elle ajouté. Des troubles neurologiques et psychiatriques décrits par des malades Les conclusions de cette étude viennent corréler les témoignages de malades du monde entier qui ont signalé des troubles neurologiques et psychiatriques : problèmes de mémoires, maux de tête ainsi que des psychoses et encéphalites rares. Dans ce sens-là, en avril, une autre étude publiée dans le journal spécialisé The Lancet Psychiat faisait état d’une personne sur trois atteintes par le Covid-19 qui a eu un diagnostic de troubles neurologiques ou psychiatriques dans les six mois suivants l’infection. De plus, des données indiquent que le virus pourrait faire son entrée dans le cerveau via le nerf olfactif dans le nez. Mais, son action dans le cerveau reste encore à être précisée. "En plus de ce qu'indique notre étude, le système immunitaire joue probablement aussi un rôle. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour le savoir", a précisé la chercheuse Femke de Vrij, du département de psychiatrie de l'hôpital Erasmus. J.V Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/selon-une-etude-neerlandaise-le-covid-19-peut-infecter-les-neurones-2189756.html
['santé']
Rossana Tenconi pédiatre : Vaccin anti-Covid aux enfants en Italie
Alors que l’Italie s’apprête à vacciner les enfants de 5 à 11 ans contre le Covid, rencontre et conseils du docteur Rossana Tenconi, pédiatre à Milan après avoir travaillé quelques années à Paris.
Alors que l’Italie s’apprête à vacciner les enfants de 5 à 11 ans contre le Covid, rencontre et conseils du docteur Rossana Tenconi, pédiatre à Milan après avoir travaillé quelques années à Paris. Après le feu vert donné par l’Ema puis l’Aifa, l’Italie va commencer à administrer dans quelques jours, le vaccin anti-Covid aux enfants âgés de 5 à 11 ans. Pourquoi vacciner les enfants alors qu’ils encourent peu de risques de développer des formes graves du Covid ? En vaccinant les enfants, on augmente le taux de vaccination de la population et on évite ainsi des nouvelles vagues de Covid engendrées par des variants. D’autant que les nouveaux variants touchent de plus en plus les jeunes enfants car le virus cherche à aller là où il peut, c’est-à-dire vers les personnes non encore vaccinées, non immunisées. En témoigne la dernière vague en Angleterre qui a été portée essentiellement par les enfants âgés entre 5 et 14 ans. De plus, parmi les enfants qui ont le Covid, seuls 37 développent des anticorps, contre 67 chez l’adulte. Peu sortent donc immunisés après avoir contracté le virus. Le vaccin a des effets positifs directs sur la santé physique des enfants en évitant des formes graves du Covid, qui sont très rares, mais qui existent rappelons que le vaccin réduit le risque d’hospitalisation de 10 fois . Mais il a aussi des effets positifs indirects sur la santé psychique, parce qu'en augmentant le taux de vaccination de la population, on évitera également les restrictions qui découlent de l’urgence sanitaire, qui pèsent lourdement sur les enfants. Quels sont les effets secondaires du vaccin anti-Covid sur les enfants ? Tout d’abord, rappelons que le vaccin Pfizer est le seul approuvé pour cette tranche d’âge. Il est constitué d’un tiers de la dose adulte et est administré avec une aiguille plus fine, en deux doses, à trois semaines d’intervalle. Les effets secondaires sont localisés au niveau de la zone de l’injection, avec comme pour les adultes une possibilité d’œdème, de rougeur, ou éventuellement de la fièvre et des courbatures. Le risque de myocardite une inflammation du muscle cardiaque est extrêmement faible. Aux Etats-Unis, où plus de 2,5 millions d’enfants de 5 à 11 ans ont été vaccinés, seul un cas de myocardite sans gravité sur 100.000 a été enregistré dans cette tranche d’âge. La possibilité de souffrir d’une telle complication reste donc bien plus élevée lors d'une infection au Covid-19. Comment pourra-t-on réserver le vaccin anti-Covid pour les enfants ? Les régions sont en train de s’organiser, mais des centres de vaccination seront très certainement dédiés aux enfants. Il est aussi fort probable que les pédiatres seront en mesure d’administrer le vaccin car les doses peuvent être facilement conservées au frigidaire contrairement au vaccin Pfizer pour les adultes . Quant au vaccin contre la grippe, est-il également recommandé pour les enfants ? D’habitude le vaccin antigrippal est recommandé uniquement aux enfants ayant des maladies chroniques. Mais cette année comme l’année dernière, du fait du Covid, il est préconisé pour les enfants de 6 mois à 13 ans, essentiellement car en évitant d’avoir la grippe, on évite un épisode de fièvre qui pourrait être confondu avec le Covid. Idéalement donc, les enfants devraient se faire vacciner tant contre la grippe que contre le Covid, en espaçant les deux vaccins de deux semaines. Mais si je devais n’en recommander qu’un, il s’agirait sans hésiter du vaccin anti-Covid. L’intervalle de temps entre les deux vaccins est variable en fonction du type de vaccin antigrippal utilisé : la co-administration est possible avec des vaccins antigrippaux injectables, autrement il faut espacer les deux vaccins de deux semaines. Le vaccin antigrippal est par ailleurs pratique pour les plus de 2 ans car il peut être effectué en spray intra-nasale. Il suffit de contacter son pédiatre pour effectuer le vaccin en cabinet ou bien via le site dédié muni de la tessera sanitaria et du codice fiscale pour l’effectuer dans un centre vaccinal. Cette année, la bronchiolite a surpris par sa virulence et son arrivée anticipée. Comment prévenir la maladie ? Il s’agit d’une maladie respiratoire qui touche les enfants de moins de 2 ans. Elle a fait son apparition dès début octobre. Et elle a déjà engendré un nombre de cas plus élevé que les années précédentes, alors que d’habitude le pic est enregistré en décembre. C’est lié au fait que les enfants sont restés plus à la maison l’année dernière, ils ont été confinés, et par conséquent ont eu moins de contacts entre eux. Les virus ont moins circulé et de ce fait les enfants ont moins développé d’anticorps. Les symptômes se manifestent par un rhume, une rhinite qui évolue vers la toux et parfois de la fièvre, voire une altération de l’état général avec difficulté à respirer et à se nourrir. Les cas les plus graves conduisent à l’hospitalisation systématiquement si l’enfant a moins de 6 semaines, s’il mange trop peu, ou s’il a une détresse respiratoire importante . Pour prévenir la bronchiolite, il convient de nettoyer régulièrement le nez des tout-petits avec du sérum physiologique, ne pas les embrasser sur le visage, éviter de les sortir dans des lieux fréquentés et clos et veiller à l’hygiène des mains. A Milan, vous exercez votre métier de pédiatre en cabinet, en assurant des consultations en italien comme en français. Quel parcours vous a conduit entre la France et l’Italie ? Je suis milanaise d’origine et française de cœur : mon mari est français, mes enfants sont franco-italiens et j’ai vécu et travaillé en France. Après avoir exercé à l’hôpital Necker à Paris dans le service de ventilation et sommeil de l'enfant, j’ai fait un clinicat à l’AP-HP pendant deux ans à l’hôpital de Colombes dans les Hauts-de-Seine. Je donnais par ailleurs des cours à l’université Diderot pour les étudiants en médecine. De retour en Italie en 2018, j’exerce comme médecin pédiatre à l’ASL agence sanitaire locale et en complément, j’ouvre désormais mon cabinet privé deux jours par semaine pour commencer plus d’infos , avec la possibilité de faire des visites à domicile. Pour la prise de rendez-vous, on me trouve sur Doctolib, j’ai d’ailleurs été la première pédiatre d’Italie à avoir adhéré au service, après l’avoir beaucoup apprécié lorsque j’étais en France !
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/milan/sante/rossana-tenconi-pediatre-vaccin-covid-enfants-italie-326878
['santé']
2020: les sports commencent, la politique s'invite, la course contre le Covid continue
Deux salles, deux ambiances: alors que le softball et le football - avec la défaite surprise des Américaines - ont ouvert le bal des épreuves sportives des Jeux olympiques de Tokyo mercredi, le patron de l'organisation mondiale de la santé a rappelé que "la course contre le virus" du Covid-19 n'était toujours pas gagnée.
Deux salles, deux ambiances: alors que le softball et le football - avec la défaite surprise des Américaines - ont ouvert le bal des épreuves sportives des Jeux olympiques de Tokyo mercredi, le patron de l'organisation mondiale de la santé a rappelé que "la course contre le virus" du Covid-19 n'était toujours pas gagnée. La politique a elle fait son entrée dans l'olympisme, avec, comme autorisé par le CIO, le genou à terre des footballeuses britanniques et chiliennes avant leur match dans l'après-midi, pour dénoncer le racisme. Ces JO seront décidément hors normes: dans un silence de cathédrale en raison du huis-clos, seulement interrompu par quelques encouragements de ses partenaires, la Japonaise Yukiko Ueno a lancé à 09h00 locales 00h00 GMT les Jeux et la première balle du match de softball contre l'Australie, à Fukushima. Une première bouffée d'oxygène pour ces Jeux, reportés d'un an pour raisons sanitaires, qui se disputeront sous des conditions strictes, deux jours avant la traditionnelle cérémonie d'ouverture officielle, vendredi soir. "L'entrée dans le stade sera un moment de joie et de soulagement", parce qu'il est "inutile de vous dire combien la route vers cette cérémonie d'ouverture n'a pas été des plus faciles", a confié à la presse le président du Comité international olympique CIO , Thomas Bach. - Invité inattendu - Le coup d'envoi de ce match de softball version féminine du baseball , depuis Fukushima - dont la région a été gravement affectée par l'accident nucléaire de mars 2011 consécutif à un puissant séisme et à un tsunami meurtrier - devait être le symbole fort de ces "Jeux de la reconstruction": c'était la formule employée en 2013, au moment de l'attribution de ces Jeux à la capitale japonaise. Mais depuis, le Covid est passé par là. Et au moment même de ce premier lancer, à 300 km au sud à Tokyo, le patron de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus saisissait l'occasion des JO pour tenter une fois encore de mobiliser gouvernements et populations face à la pandémie. Le directeur général de l'organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors de l'assemblée générale de l'organisation onusienne, le 24 mai 2021 à Genève Organisation mondiale de la santé - Christopher Black "Nous ne sommes pas dans une course les uns contre les autres, nous sommes dans une course contre le virus", a déclaré le directeur général de l'agence onusienne, face aux membres du CIO réunis dans la capitale japonaise pour leur 138e session. Alors que le Covid-19 a déjà fait plus de quatre millions de morts, "nous sommes au premier stade d'une nouvelle vague d'infections et de décès", et "100.000 personnes supplémentaires perdront la vie d'ici l'extinction de la flamme olympique le 8 août", a-t-il insisté. "La pandémie prendra fin lorsque le monde choisira d'y mettre fin. Tout ceci est entre nos mains", a-t-il lancé, appelant à accélérer l'administration de vaccins et surtout à partager plus équitablement les doses entre pays. - Genou à terre - Au Japon, le bilan quotidien des tests effectués depuis le 1er juillet sur les personnes travaillant sur les Jeux sportifs, encadrements, médias affichaient mercredi 79 cas positifs, sur plus de 20.000 personnes testées, dont 8 concernent des sportifs. Parmi les malheureux, une taekwondoïste chilienne et une skateboardeuse néerlandaise, les premières sportives présentes au Japon à devoir renoncer aux JO. Dans l'après-midi, les premières rencontres de football ont permis à la politique de faire une timide entrée en jeu dans le monde olympique. Les footballeuses britanniques et chiliennes ont mis un genou à terre mercredi à Sapporo avant leur match, le premier du tournoi olympique, en signe d'opposition au racisme. Ce geste est intervenu après la décision début juillet du CIO d'autoriser les sportifs à exprimer leurs opinions pendant les Jeux jusqu'au début des épreuves. Ils ont désormais le droit de poser un genou à terre, de tenir des propos politiques face aux médias et sur les réseaux sociaux ou de porter des inscriptions sur leurs vêtements lors des conférences de presse. "C'était autorisé", a confirmé mercredi Thomas Bach, même si un tel activisme demeure interdit pendant les épreuves, sur les podiums ou au Village olympique. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. Sur le rectangle vert, les matches ont accouché d'une première grosse surprise, avec la lourde défaite des Américaines contre la Suède 3-0 , malgré l'entrée en jeu de Megan Rapinoe et une série de 44 matches sans revers: ces Jeux hors-normes ont bel et bien débuté.
linternaute.com
https://www.linternaute.com/actualite/depeches/2560922-jo-2020-la-premiere-epreuve-sportive-a-commence-avec-le-debut-du-tournoi-de-softball-a-fukushima/
[]
Coronavirus : les librairies ont limité les dégâts en 2020
Soutenues par des achats massifs des lecteurs lors des quelques mois d'ouverture qui ont ponctué la crise sanitaire, les librairies ont limité la casse en 2020, leur activité globale affichant un recul de 3,3 des ventes par rapport à 2019.
Les libraires sauvés par la fidélité et la solidarité de leurs clients, tel est le constat dressé par une profession qui a craint pour sa survie. Au titre de 2020, l'année du coronavirus, l'activité globale de la profession affiche une baisse de 3,3 des ventes comparativement à 2019, grâce aux achats massifs des lecteurs lors des quelques mois d'ouverture, a annoncé mardi le Syndicat de la librairie française dans un communiqué sur son site. "La fréquentation exceptionnelle en librairie après les deux périodes de fermeture a permis d'éviter une catastrophe", a expliqué le syndicat, soulignant le "retour très massif" des lecteurs en librairie à la suite des deux périodes de confinement : 32 en juin, 35 en décembre. Ces données ont été collectées par l'Observatoire de la librairie, géré par le Syndicat de la librairie française. Celui-ci regroupe 368 librairies pour un chiffre d'affaires consolidé de 390 millions d'euros, soit plus du tiers du chiffre d'affaires de la profession. Un recul global limité, mais de fortes disparités selon les établissements et les rayons Les évolutions sont contrastées selon la taille des librairies, les plus grosses ayant le plus souffert de la fermeture. Plus le chiffre d'affaires est important, plus l'activité se rétracte. Ainsi, les librairies de plus de 4 millions d'euros de CA ont subi une baisse moyenne de plus de 9 . Une librairie sur cinq a accusé une baisse supérieure à 10 . La majorité des rayons ont été en baisse, à l'exception de la littérature, de la bande dessinée et de la vie pratique, qui ont représenté à eux trois la moitié des ventes en librairie en 2020. Pour le tourisme, le livre d'art fermeture des musées, annulation des expositions et l'universitaire, les contre-performances ont été directement imputables à la crise sanitaire. Une baisse des achats des bibliothèques supérieure à 5 est aussi relevée. Dès le lendemain des fêtes, les clients de retour dans leur librairie à Paris reportage France 2 : Carine Azzopardi, J. Ababsa, O. Darmestadt Les librairies, cataloguées parmi les commerces non essentiels au deuxième confinement, avaient finalement pu rouvrir fin novembre, et ont donc pu profiter pleinement de la vague d'achats de la période de Noël. Beaucoup de voix s'étaient élevées pour demander leur réouverture, la lecture s'avérant une activité psychologiquement précieuse et très demandée en période d'arrêt des autres activités culturelles. Selon les estimations du syndicat, pendant le deuxième confinement, les ventes autorisées aux libraires, par correspondance et sur leur pas de porte "click and collect" , ont assuré jusqu'à 20 du chiffre d'affaires réalisé en temps normal.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/coronavirus-les-librairies-ont-limite-les-degats-en-2020_4245457.html
['culture/loisir']
Les infos de 6h - France-Ukraine : Deschamps n'est pas inquiet du forfait de certains Bleus
Malgré le forfait de Léo Dubois, positif à la Covid-19 et remplacé par Ferland Mendy, Didier Deschamps assure que le choix de son équipe titulaire ne sera pas difficile à faire. "Avoir autant de qualité, je ne vais pas me plaindre de ça" a-t-il...
Crédit Image : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP Crédit Média : RTL Date : 07/10/2020 Les infos de 6h - Équipe de France : Deschamps n'est pas inquiet du forfait de certains Bleus publié le 07/10/2020 à 06:39 Perturbé par l'épidémie de la Covid-19 et le forfait de certains de ses joueurs, Didier Deschamps reste serein avant d'aborder les matches face à l'Ukraine, la Croatie et le Portugal. Alors que le Lyonnais Léo Dubois a été, à son tour, testé positif, puis remplacé dans le groupe par le Madrilène Ferland Mendy, le sélectionneur des Bleus assure que choisir son équipe titulaire relève même parfois du dilemme, tant les talents ne manquent pas. "Ce sont des choix difficiles de par ceux qui ont déjà un vécu et les jeunes qui arrivent. Si je les prends, c'est évidemment que j'ai une idée sur le court et le moyen terme", a affirmé Didier Deschamps en précisant qu'il ne pourra pas "les empiler" et n'en prendrait pas "plus qu'il ne faut non plus". "Avoir autant de qualité, je ne vais pas me plaindre de ça", s'est réjoui celui qui est arrivé à la tête des Bleus en 2012. Le coup d'envoi du match amical de l'équipe de France, face à l'Ukraine, sera donné à 21h10, ce mercredi 7 octobre, au Stade de France. À écouter également dans ce journal International - La famille de Sophie Pétronin, dernière otage française dans le monde capturée au Mali en 2016, a annoncé sa libération prochaine ce mardi 6 octobre. Dans le cadre de la négociation, plus d’une centaine de jihadistes condamnés ou présumés ont été libérés au cours du week-end. Coronavirus - 10.489 nouveaux cas de contamination à la Covid-19 ont été enregistrés lors des dernières 24 heures en France tandis que 65 personnes ont succombé au virus. Santé publique France a annoncé que la proportion de tests positifs atteint désormais 9 . Faits divers - Le guitariste Eddie Van Halen, fondateur du groupe du même nom, est mort à l'âge de 65 ans, a annoncé son fils sur Instagram, mardi 6 octobre. Il était notamment connu pour son célèbre titre Jump.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/international/les-infos-de-6h-france-ukraine-deschamps-n-est-pas-inquiet-du-forfait-de-certains-bleus-7800887276
['international']
A Bruxelles, le secteur de la santé mentale livré à lui-même pendant la crise
Le secteur de la santé mentale s'est senti en grande partie livré à lui même durant la première vague de la pandémie. Cela a eu des conséquences directes sur nombre de personnes dont la situation s'est dégradée, est-il ressorti jeudi des travaux de la commission spéciale Covid...
Les membres de cette commission parlementaire spéciale chargée d'examiner la gestion de la première vague de la pandémie de Covid-19, à Bruxelles, ont repris jeudi leurs travaux, en entendant trois représentants du secteur de la santé mentale et de la coordination des sans-abri. Ils ont entendu et longuement interrogé Sophie Vankrienge, présidente de l'association des institutions bicommunautaires de Bruxelles-Capitale travaillant en faveur des personnes handicapées, Yahyâ Hachem Samii, directeur de la ligue bruxelloise pour la santé mentale, et François Bertrand, directeur de Bruss'Help. Sophie Vankrienge a livré une série d'exemples concrets d'une situation qui s'est révélée "très compliquée" pour les familles. Certaines d'entre elles ont rencontré beaucoup de difficultés lors de la reprise à domicile, durant une période prolongée, pour rompre l'isolement de la personne handicapée. Les personnes n'ont souvent pas été à même de comprendre une situation très déstabilisante et angoissante pour elles en raison de la suppression des activités habituelles, de la distance à observer à table, de la suppression des visites, ... Pour les personnes sourdes et les autistes, le port du masque a constitué une grande difficulté. "On a constaté sur le plan physique et relationnel une régression de la stimulation et une perte de repères dans le temps", a-t-elle résumé. Au niveau des directives, "les textes étaient très difficiles à comprendre au point que nous avons consulté des sites français", a-t-elle ajouté. Le directeur de la Ligue bruxelloise pour la santé mentale - carrefour d'une cinquantaine d'institutions d'aide et des soins pour la santé mentale -, Yahyâ Hachem Samii, a quant à lui indiqué que les effets de la pandémie se sont davantage ressentis à la fin de l'été. Sous l'effet de la diminution du volume des consultations en présentiel, on s'est aperçu à la reprise de septembre, d'une part qu'une série de patients se trouvaient "dans un état de délabrement important" et d'autre part que d'autres e.a. des jeunes, ou des personnes confrontées à des situation de conflits intra-familiaux avaient "disparu des radars". Autre leçon des premiers mois de la crise: la téléconsultation ne compense pas l'absence de l'accueil en présentiel. A ses yeux, on s'aperçoit aussi que penser la santé mentale dans l'urgence est "inopérant". Ainsi, le secteur constate que les effets de la pandémie s'ajoutent à ceux, toujours ressentis actuellement, de la crise économie de la fin de la décennie précédente. Au nom de Bruss'help, l'organisme chargé de coordonner les dispositifs d'aide d'urgence et d'insertion aux personnes sans-abri en Région bruxelloise, François Bertrand a annoncé que le maintien, d'une capacité accrue d'hébergement au cours des prochains mois. Selon lui, ce sera équivalent à la capacité proposée au pic de la crise lors de la première vague ndlr: un peu plus de 3.300 places en mai dernier . A ses yeux, les enjeux de la deuxième vague dans le secteur porteront sur le renforcement de la prévention, également dans les domaines plus large de la santé et de la santé mentale, et des équipes de rue. Il a insisté sur le fait que les communes et les CPAS seront "des acteurs essentiels pour les prochains mois".
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/commission-speciale-covid-bruxelles-le-secteur-de-la-sante-mentale-s-est-senti-en-grande-partie-livre-a-lui-meme-5fad45aa7b50a6525b32fea9
['société']
Le chiffre d'affaires de Sodexo a dégringolé de 27 durant son premier trimestre
La crise de Covid-19 a coûté cher à Sodexo. L'entreprise a communiqué une chute de 27 de son chiffre d'affaires durant son premier trimestre de 2020-2021.
Sodexo, le numéro deux mondial de la restauration collective, a vu son chiffre d'affaires chuter de 27,1 au premier trimestre 2020-2021 où ses activités nord-américaines sont restées "très touchées" par la pandémie de Covid-19, a-t-il annoncé. De septembre à novembre, premier trimestre de son exercice décalé, le chiffre d'affaires s'est élevé à 4,43 milliards d'euros, précise dans un communiqué le groupe présent dans 64 pays. L'optimisme est toutefois de mise pour les mois à venir puisqu'il relève son objectif de marge d'exploitation du premier semestre à "au moins 2,5 " contre "2 à 2,5 " auparavant, en dépit des incertitudes liées à la pandémie. Des régions et des secteurs plus touchés que d'autres "La tendance à l'amélioration du chiffre d'affaires se poursuit ce trimestre, malgré l'arrivée de la deuxième vague en novembre dans la plupart" des pays où Sodexo est actif, estime Denis Machuel, directeur général d'un groupe dont les services vont de la restauration à l'accueil, l'entretien, le nettoyage et la maintenance technique d'installations, en passant par les crèches et la conciergerie. Si "toutes les régions enregistrent de meilleurs résultats, les activités nord-américaines restent très touchées par la pandémie, notamment dans l'éducation, les services aux entreprises, les sports et loisirs", dit-il. Par secteur d'activité, le chiffre d'affaires s'est contracté sur un an : De 34,6 pour "l'éducation" 918 millions d'euros De 31,6 pour "les entreprises et administrations" 2,18 milliards d'euros De 17,8 pour "les avantages et récompenses aux salariés" 169 millions De 8,9 pour la "santé et seniors" 1,16 milliard Toutefois, comparé au dernier trimestre 2019/2020, "l'amélioration du segment éducation de 4,5 points reflète la réouverture des écoles en Europe". En revanche "l'activité demeure très faible dans les écoles et universités en Amérique du Nord". Au plan géographique, l'activité en Amérique du nord chute de 33,1 , contre "seulement" 19,8 en Europe, et 1,4 en Asie-Pacifique, Amérique latine, Moyen-Orient et Afrique. Sodexo espère retrouver une "croissance soutenue" et une marge d'exploitation "d'avant crise" si la crise sanitaire s'achève d'ici fin 2021.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/economie/entreprises-startup/le-chiffre-d-affaires-de-sodexo-a-chute-de-27-durant-son-premier-trimestre-5ff809629978e227df529dd8
['économie/finance']
Covid-19 : port du masque à nouveau obligatoire en extérieur à Paris
Le masque redevient obligatoire dans les rues de Paris à partir de vendredi pour faire face au "raz de marée" du variant Omicron qui a entraîné une flambée des contaminations au Covid-19.
À partir de ce vendredi 31 décembre 2021, le port du masque sera à nouveau obligatoire à l'extérieur dans la capitale. Cette obligation s'applique aux personnes âgées de plus de 11 ans, "à l'exception des personnes circulant à l'intérieur de véhicules, des cyclistes et des usagers des deux roues" ou des "personnes pratiquant une activité sportive", a précisé la préfecture dans un communiqué. Le port du masque sera également obligatoire dans les lieux ouverts au public à Paris, "à l'exclusion des bois de Boulogne et de Vincennes, et sur les emprises des aéroports de Paris-Charles de Gaulle, du Bourget et de Paris- Orly", selon le communiqué. L'accès aux terminaux de ces aéroports reste interdit aux personnes accompagnant les passagers, a ajouté la préfecture. "Des contrôles réguliers et renforcés vont être mis en place dès vendredi", a-t-elle également indiqué, "en particulier dans les lieux denses de la capitale". Les contrevenants pourront se voir affliger une amende de 135 euros. Dans le reste de l'Ile-de-France, les préfectures ont réimposé l'obligation du port du masque à l'extérieur à partir de vendredi dans l'ensemble des départements du Val-d'Oise, des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne, ainsi que dans les agglomérations de l'Essonne et les centre-villes des agglomérations des Yvelines. Saint-Sylvestre Parallèlement, la préfecture a annoncé la fermeture des débits de boissons samedi et dimanche à partir de 2h00 du matin, prohibant également "toutes activités de danse dans tous les établissements recevant du public". Les discothèques, fermées depuis le 10 décembre, vont devoir garder portes closes trois semaines de plus en janvier. Les rassemblements de personnes donnant lieu à la consommation d'alcool sur la voie publique sont aussi interdits à Paris. Près de 9.000 policiers et militaires seront mobilisés pour faire respecter ces mesures pendant la nuit de la Saint-Sylvestre. La France enregistre records sur records de contaminations au Covid-19 avec 208.000 nouveaux cas mercredi, après environ 180.000 pendant les vingt-quatre heures précédentes.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-le-port-du-masque-a-nouveau-obligatoire-a-l-exterieur-a-paris-des-vendredi_160310
['santé']
Coronavirus : où faire vacciner les plus de 75 ans en Champagne-Ardenne
Les personnes de plus de 75 ans ne vivant pas en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Ehpad vont pouvoir recevoir le vaccin contre le coronavirus Covid-19 à compter du lundi 18 janvier. En Champagne-Ardenne,...
Coronavirus : où faire vacciner les plus de 75 ans en Champagne-Ardenne Les personnes de plus de 75 ans ne vivant pas en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Ehpad vont pouvoir recevoir le vaccin contre le coronavirus Covid-19 à compter du lundi 18 janvier. En Champagne-Ardenne, une vingtaine de structures pourra les recevoir. Le lundi 18 janvier 2021 sonnera le coup d'envoi de l'élargissement des vaccinations contre le coronavirus Covid-19 . Le Gouvernement a décidé d'accélérer sa politique de lutte contre la propagation du virus. En Champagne-Ardenne, une vingtaine de structures ouvrira ses portes pour accueillir et vacciner le public voir sur la carte ci-dessous . Il s'agit principalement d'hôpitaux et de maisons de santé, qui ne seront accessibles que sur rendez-vous. Aucune convocation ne sera envoyée : c'est aux personnes concernées ou leur famille de faire les démarches. Ardennes Hôpital de Vouziers Maison de santé de Signy-le-Petit Hôpital de Sedan Hôpital de Rethel Ehpad de Mouzon Hôpital de Fumay Hôpital de Charleville-Mézières Aube Maison de retraite Europe de Troyes Salle des fêtes de Romilly-sur-Seine Maison de santé de Bar-sur-Seine Maison de santé de Bar-sur-Aube Marne Hôpital de Vitry-le-François Salle du Manège de Vitry-le-François Cellier de Reims Complexe René Tys de Reims Maison médicale de Sermaize-les-Bains Hôpital de Sainte-Menehould Maison médicale de Saint-Rémy en Bouzemont Salle des fêtes de Fismes Clinique Kapa d'Épernay Hôpital d'Épernay Hôpital de Châlons-en-Champagne Maison médicale de Châlons-en-Champagne Salle de la Marelle à Cernay-lès-Reims Haute-Marne voir détails du PDF ci-dessous Hôpital de Saint-Dizier Hôpital de Langres Hôpital de Chaumont Hôpital de Bourbonne-les-Bains Vaccination des plus de 75 ans en Haute-Marne by Vincent Ballester on Scribd Pour prendre rendez-vous, rendez-vous sur Santé.fr, ou bien Doctolib.fr, Keldoc.com, Maiia.com; ainsi qu'en appelant le 0 800 009 110 numéro vert . Dans les Ardennes, vous pouvez aussi privilégier le 09 72 76 02 50.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/carte-coronavirus-faire-vacciner-plus-75-ans-champagne-ardenne-1916160.html
[]
Vaccin contre Covid 19 : les marchés boursiers s'envolent à l'annonce de Pfizer
L’annonce de l’arrivée prochaine d’un vaccin efficace contre le Covid a déclenché une vague d’euphorie exceptionnelle sur les marchés financiers de la planète. Nicolas Barré fait le point sur une question d'actualité économique.
L’annonce de l’arrivée prochaine d’un vaccin efficace contre le Covid a déclenché une vague d’euphorie exceptionnelle sur les marchés financiers de la planète. C’est un peu le contraire d’un krach. Tout d’un coup, les marchés financiers du monde entier se sont envolés. Le CAC 40 a gagné plus de 7,5 à Paris. À Madrid, l’Espagne étant encore plus touchée par l’épidémie, la hausse atteint même 8,5 . Des hausses également très fortes de 5 à Francfort et Londres. Alors que l’on a franchi ce lundi aux États-Unis les 10 millions de cas de Covid, l’annonce d’un vaccin efficace apparaît aussi comme une libération pour Wall Street qui a fait un bond de 5 à l’ouverture. Wall Street qui était déjà bien orientée, comme les autres Bourses mondiales, depuis la victoire de Joe Biden. En fait, c’est tout le monde de la finance qui est en train de s’ajuster à ce que l’on pourrait qualifier de nouvelle donne. Biden le vaccin, ça change le paysage et il faut s’attendre à quelques séances agitées pour retrouver un point d’équilibre. Tout est chamboulé ! Les taux d’intérêt sont remontés car les investisseurs se disent que les banques centrales n’auront plus à soutenir autant l’économie. Le pétrole a bondi de 8 . On parie sur une reprise plus rapide de l’économie si on sort de l’épidémie de Covid. L’or a baissé de 5 , car dès que ça va mieux, on a moins besoin de valeurs refuges etc. Tous les paramètres de la planète finance sont en train de s’ajuster à toute vitesse. Mais évidemment, c’est du côté de la Bourse que c’est le plus spectaculaire avec de très grands gagnants et de très grands perdants. Les entreprises qui profitent le plus du confinement ont chuté. C’est le cas d’Amazon ou encore de Zoom qui a plongé de plus de 13 . À l’inverse, tout le secteur aéronautique a grimpé en flèche : 19 pour Airbus, 27,5 pour Air France KLM, du jamais vu en une journée. De même pour les banques : BNPParibas a gagné par exemple 18 . Mais est-ce que cette euphorie boursière est réellement justifiée ? Ce qui justifie l’optimisme des investisseurs, c’est le taux d’efficacité annoncé de 90 de ce vaccin. Celui contre la grippe a une efficacité plutôt de l’ordre de 60 suivant les années. Un autre vaccin de Pfizer contre la pneumonie réduit les risques d’hospitalisation de 70 environ. Là, on a donc un vaccin qui, si ce taux de 90 se confirme, est porteur d’une promesse de retour à une vie économique normale plus rapidement que ce que l’on imaginait jusqu’ici. Selon Pfizer, le vaccin protège 28 jours après la première injection, même s’il en faut deux. Un vaccin concurrent conçu par Moderna, une biotech dirigée par le Français Stéphane Bancel, devrait être disponible rapidement également. Il utilise la même technologie, on peut donc espérer qu’il aura un taux d’efficacité voisin. Voilà ce sur quoi se base l’euphorie boursière à laquelle on a assisté ce lundi, ce sont des éléments tangibles. On ne peut pas dire que l’euphorie ne soit pas justifiée même si tout cela reste à confirmer.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/emissions/L-edito-eco2/vaccin-contre-covid-19-les-marches-boursiers-senvolent-a-lannonce-de-pfizer-4004559
['économie/finance']
Variant breton : les huit porteurs de cette mutation de la Covid-19 sont décédés
La direction générale de la Santé DGS a alerté sur un nouveau variant du coronavirus identifié dans un cluster situé au centre hospitalier de Lannion...
Le 15 mars, la direction générale de la Santé DGS a adressé une note aux professionnels de santé concernant un nouveau variant de la Covid-19, appelé "20C" et surnommée "variant breton". Cette souche a été détectée dans le centre hospitalier de Lannion Côtes-d'Armor où 79 cas de coronavirus ont été recensés, dont 8 porteurs du variant. Ces résultats ont été confirmés par séquençage. Les patients présentaient des symptômes de l’infection, mais leurs tests de dépistage naso-pharyngés étaient négatifs. L'Agence régionale de santé ARS de Bretagne et le préfet des Côtes-d'Armor ont annoncé, mardi 16 mars lors d'une conférence de presse, que les huit patients touchés par cette mutation étaient décédés. Pour l'heure il n'y a "pas de lien causalité établi entre ces décès et le nouveau variant". Des investigations pour évaluer la sévérité du variant breton "L’analyse moléculaire réalisée par le CNR de Pasteur met en évidence un nouveau variant porteur de neuf mutations dans la région codant pour la protéine S mais également dans d’autres régions virales", peut-on lire dans le document de la DGS. Elle a également précisé qu’une évaluation est en cours afin de déterminer "l’impact possible de ces modifications génétiques sur un défaut de reconnaissance par les tests virologiques conduisant à un sous-diagnostic". Les autorités sanitaires ont également débuté des investigations afin d’évaluer la sévérité et la propagation du variant breton. "Les premières analyses de ce nouveau variant ne permettent de conclure ni à une gravité ni à une transmissibilité accrues par rapport au virus historique", a cependant précisé la DGS. Un avis partagé par le Professeur Bruno Lina, virologue et membre du Conseil scientifique : "C'est un virus qui aujourd'hui ne présente aucun caractère de dangerosité, il n'est pas plus sévère, il ne donne pas des infections plus longues et il semble se diffuser de façon relativement restreinte ... . On se rend compte qu'on n'a probablement pas une diffusion très importante de ce virus", a-t-il expliqué sur RTL. Variant breton : les autres tests de dépistage sont-ils fiables pour le détecter ? Interrogé par BFMTV, Pierre Tattevin, chef du service des maladies infectieuses au CHU de Rennes Ille-et-Vilaine a expliqué pourquoi les tests PCR chez les malades touchés par le variant breton étaient négatifs. "Le plus souvent, c’est lié au fait que le patient n’excrète pas par le nez", explique-t-il. "Nos collègues ont effectué des tests sérologiques ou des prélèvements pulmonaires. Ils ont alors retrouvé des traces de coronavirus, mais différent de celui qu’on connaissait", a souligné le spécialiste. Selon Pierre Tattevin, il est possible d’avoir recours aux tests sérologiques pour détecter le coronavirus, mais le diagnostic est plus tardif. Il a lieu 7 à 10 jours après l’infection. Les professionnels de santé peuvent également réaliser des examens plus techniques. "On peut faire cracher les patients en irritant un peu les voies aériennes. On peut obtenir des prélèvements plus profonds sans avoir besoin de faire des tests trop invasifs", a-t-il détaillé. Le chef du service des maladies infectieuses du CHU de Rennes a cependant reconnu qu’il est plus compliqué d’identifier les cas de coronavirus. "À cause des difficultés de diagnostic, nous n’avons pas de chiffres exacts sur le nombre de patients touchés par le nouveau variant, mais plusieurs dizaines de cas ont été enregistrés au cours des dernières semaines", a précisé Pierre Tattevin. D’après lui, il est trop tôt pour estimer la virulence de cette nouvelle souche, mais certains patients ont développé des formes graves. À lire aussi : Tests PCR, antigénique, salivaire : quand et pour quel test de dépistage du Covid-19 opter chez son enfant ? Diarrhée, vomissements : ces symptômes peuvent-ils indiquer une infection au Covid-19 ? Autotests Covid-19 : comment fonctionnent ces outils disponibles dès cette semaine en France ?
femmeactuelle.fr
https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/variant-breton-ce-que-lon-sait-sur-cette-mutation-de-la-covid-19-indetectable-avec-les-tests-actuels-2110042
['santé']
Coronavirus: dans les écoles, la situation est la même qu'avant le congé
Selon le dernier relevé de l'ONE et Sciensano, seul 1 test sur 10 prescrits aux élèves et aux enseignants est motivé par un contact étroit à l'école.
Les équipes de promotion de santé à l’école PSE , en collaboration avec Sciensano et l’ONE, ont publié le relevé hebdomadaire des contaminations dans les écoles pour la première semaine de rentrée après le congé de carnaval, entre le 22 et le 28 février. Quelque 974 cas positifs ont été signalés aux équipes, dont 31 dans le maternel, 343 en primaire, 362 dans le secondaire sur 900.000 élèves ainsi que 161 enseignants contaminés. La situation reste à peu près semblable aux semaines précédentes 1017 cas lors du dernier relevé avant les vacances . On est cependant au-dessus de ce qui se passait pendant les trois premières semaines de janvier, mais rappelons que les règles de testing ont changé entretemps. Le nombre d’élèves nouvellement mis en quarantaine au cours de la semaine 2838 correspond à 0,3 des élèves de l’enseignement obligatoire. Cent-onze membres du personnel ont également été écartés. Le nombre moyen de personnes mises en quarantaine est de 3 personnes par cas de Covid détecté. Enfin, durant cette même semaine, 49 écoles ont été concernées par un ou plusieurs clusters actifs. Un cluster est une situation de 2 cas au sein d’une classe ou d’un groupe endéans les 14 jours pour lesquelles on suspecte une transmission au sein de la classe ou de l’école. Globalement, au cours de cette première semaine après le congé, le motif de test le plus fréquent est un contact dans la famille 47 , suivi de symptômes compatibles avec le covid 30 , et les contacts étroits à l’école 10 .
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/enseignement/coronavirus-dans-les-ecoles-la-situation-est-la-meme-qu-avant-le-conge-6040ff9ad8ad5809d0a254c0
[]
Ces personnes contentes d'avoir le Covid-19
Attention de leur entourage, surmédiatisation, mise en avant sur les réseaux sociaux: aux yeux de quelques malades, cette affection n'a pas que des inconvénients.
Temps de lecture: 5 min Marc a 29 ans et en avril dernier il a contracté le Covid-19. Alors que son entourage s'inquiète et le bombarde de messages de soutien, le jeune homme réagit de manière plus inattendue: «Quand le médecin m'a annoncé que j'avais chopé le virus, j'ai été très surpris... dans le bon sens du terme, avoue-t-il. Je n'étais pas apeuré ou décontenancé, j'étais juste étonné que ça tombe sur moi. J'avais attrapé ce fameux virus dont le monde entier parlait, moi! C'est un peu comme si on m'avait dit que j'avais gagné au loto, que le hasard m'avait désigné parmi des millions d'autres personnes.» Marc, comme les autres témoins de cet article, n'a pas développé de forme grave du virus. Ni hospitalisation, ni fièvre terrassante, ni séquelles à long terme comme ce fut le cas pour nombre de malades. Il s'en est sorti avec quelques jours «patraque, mais sans plus». À LIRE AUSSI Quand les complexes disparaissent sous le masque Un statut d'exception Marc a conscience de s'en être bien tiré. Il sait que le virus peut être extrêmement violent, même chez des personnes jeunes et en bonne santé. «J'ai eu de la chance de ne pas être trop diminué. Je pouvais me lever, lire, je n'avais pas perdu l'appétit. Je me sentais bien, mais je devais rester chez moi et me reposer. J'avais les avantages sans les inconvénients, explique-t-il. J'étais le centre des préoccupations de ma famille, mes amis, mes collègues, une véritable attraction. Tout le monde m'appelait ou m'écrivait comme si j'étais à l'article de la mort alors que j'étais en pleine forme. Au risque de choquer, c'était plutôt cool, j'étais la star du moment.» Comme lui, plusieurs malades confient avoir éprouvé un sentiment de valorisation pendant leur convalescence, à l'image de Valérie, 37 ans qui s'est sentie «choyée et protégée comme quand j'étais petite. D'habitude, c'est moi qui m'occupe des enfants et du quotidien, mais là, j'étais celle que l'on dorlotait, que l'on surveillait». «Au risque de choquer, c'était plutôt cool, j'étais la star du moment.» Marc, qui a été atteint d'une forme du Covid-19 sans complications Sophie Arborio, maîtresse de conférence HDR en anthropologie de la santé et de la maladie au Centre de recherche sur les médiations de l'université de Lorraine, ne s'étonne pas de ces témoignages: «Nous vivons dans une culture d'héritage judéo-chrétien, et dans cette culture-là le malade fait partie de la figure que l'on appelle le pauvre du Christ. Un être affaibli à qui l'on doit la charité. Lorsque notre société est devenue laïque, cette charité s'est transformée en empathie.» Cette empathie et le traitement de faveur qui va avec expliquent le bénéfice inconscient éprouvé par certain es malades. «Ce statut de malade vient avec ses devoirs: se soigner, écouter les médecins, suivre son traitement, essayer d'aller mieux, mais il vient aussi avec des droits: avoir le droit de ne pas aller au travail ou à l'école, se faire chouchouter, être pris en considération, être différent des autres pour un temps», explique Sophie Arborio. À LIRE AUSSI La fronde des élèves anti-masque Une médiatisation sans précédent Des parents qui achètent un jouet à leurs enfants pour leur redonner le sourire pendant une vilaine grippe, aux cartes de bon rétablissement que l'on adresse à un collègue en arrêt maladie, jusqu'au bol de bouillon mitonné avec amour et inquiétude par un compagnon ou une amie, la personne malade se retrouve choyée, couvée. D'autant plus si le mal contracté fait la une des journaux du monde entier et met les pays à l'arrêt, les uns après les autres. «Notre société est conditionnée par la médiatisation qui est devenue un modèle de savoir, d'exposition, d'affirmation de soi. Depuis six mois, les stars sont les malades du Covid, note Sophie Arborio. Du point de vue identitaire, pour les personnes touchées par la maladie, une telle médiatisation apporte forcément cette sensation de valorisation et d'exception.» Laura, 26 ans, le confirme. À force d'entendre parler de «sa» maladie sur toutes les ondes, de sentir la panique gagner peu à peu son entourage, de vivre un confinement inédit et de suivre chaque jour la progression du virus à la télé ou sur internet, «on a l'impression de faire partie intégrante d'un événement historique sans précédent, comme si on m'avait envoyée au front pendant une guerre». «La médiatisation de cette maladie est telle qu'elle apporte forcément cette sensation de valorisation.» Sophie Arborio, maîtresse de conférence HDR en anthropologie de la santé et de la maladie «En 2009, j'avais attrapé la grippe porcine, et déjà à l'époque je m'étais sentie spéciale. Sauf que la grippe A n'avait pas fait autant de bruit. Là, c'est du jamais-vu un truc pareil. Et j'en fais partie! Je me sens comme... élue», ajoute-t-elle. Pour Sophie Arborio, ce sentiment de valorisation s'explique en partie par la nouveauté et la complexité d'un virus que l'on ne maîtrise pas encore: «La maladie vient d'émerger et comme dans toutes sociétés lorsque qu'on ne parvient pas à classer, à définir, à expliquer un phénomène, on lui attribue un statut d'exception. D'autant plus que le Covid est une maladie ambiguë et imprévisible. Si vous êtes malade, vous êtes potentiellement dangereux pour la société et vous-même, mais vous êtes aussi potentiellement porteur d'une immunité», explique l'anthropologue qui, ayant elle-même contracté la maladie, se souvient de l'attitude parfois contradictoire de son entourage: «Lorsque mes proches venaient me déposer des courses sur le pas de ma porte, ils restaient à distance, car à leurs yeux, je représentais un danger; tout en me disant que ma contamination était une bonne chose car cela voulait dire que je ne pourrais plus contaminer personne par la suite et que je serai immunisée.» À LIRE AUSSI Pourquoi certaines personnes refusent de croire au Covid-19 Le Covid, nouvelle star des réseaux? Mais alors que le pari de l'immunité collective peut s'avérer très risqué et que les scientifiques ne parviennent toujours pas à savoir si le Covid peut toucher plusieurs fois une même personne, certain es malades guéri es ou peu affecté es par le virus, n'hésitent pas à afficher fièrement leur contamination, jusque sur leurs réseaux sociaux. C'est le cas notamment de Lucas, 30 ans qui a récemment publié sur Instagram une vidéo enjouée dans laquelle il annonçait faire partie du club très sélect des «rescapés du Covid» et être «grave content de l'avoir enfin attrapé». «Quand j'y repense, je me demande ce qui m'est passé par la tête, confie Lucas qui a supprimé dans l'heure sa story polémique. Sur le coup, c'était une manière de faire l'intéressant et peut-être aussi d'être optimiste, de montrer que ce n'est pas forcément grave.» Sans même attendre le moindre commentaire réprobateur de ses abonné es, le jeune homme a vite regretté son geste. «L'utilisation des réseaux sociaux est ambivalente pour beaucoup de jeunes, car elle naît d'un besoin narcissique de se mettre en scène, mais convoque également le rapport à l'autre à travers la diffusion collective, explique Sophie Arborio. En postant, et donc en rendant public, ils prennent alors conscience, surtout en cette période troublée, qu'ils peuvent jouer avec leur image, mais pas jouer avec la vie car leur public peut être composé de personnes ayant été elles-mêmes malades ou ayant perdu un proche au cours de la pandémie.» «Tous les soirs pendant le confinement, on entendait le nombre de morts au 20 heures et moi je postais ça en mode qu'est-ce qu'on se marre , j'ai honte», affirme Lucas qui dit avoir vu plusieurs de ses contacts Facebook ou Instagram afficher leurs résultats de tests PCR positifs à grands renforts d'émoji Champagne et de smiley rigolards. «J'ai cédé aux mêmes instincts qu'eux donc je ne peux pas les juger, mais avec le recul c'est franchement limite, concède-t-il. Si demain ma grand-mère meurt du Covid, je n'ai aucune envie de tomber sur le post Insta d'un de mes potes ou d'une influenceuse qui se vante de l'avoir attrapé pour se faire mousser auprès de ses followers.» Les prénoms ont été changés.
slate.fr
http://www.slate.fr/story/195101/covid-19-personnes-contentes-fieres-malades-test-pcr-positis-benefices-secondaires-attention-mediatisation-situation-exception
[]

Dataset Card for COVID-19 French News dataset

Dataset Summary

The COVID-19 French News dataset is a French-language dataset containing just over 40k unique news articles from more than 50 different French-speaking online newspapers. The dataset has been prepared using news-please - an integrated web crawler and information extractor for news. The current version supports abstractive summarization and topic classification. Dataset Card not finished yet.

Languages

The text in the dataset is in French.

Dataset Structure

Data Instances

[More Information Needed]

Data Fields

  • title: title of the article
  • description: description or a summary of the article
  • text: the actual article text in raw form
  • domain: source domain of the article (i.e. lemonde.fr)
  • url: article URL, the original URL where it was scraped
  • labels: classification labels

Data Splits

COVID-19 French News dataset has only the training set, i.e. it has to be loaded with train split specified: fr_covid_news = load_dataset('gustavecortal/fr_covid_news', split="train")

Dataset Creation

Curation Rationale

[More Information Needed]

Source Data

Initial Data Collection and Normalization

[More Information Needed]

Who are the source language producers?

Annotations

Annotation process

[More Information Needed]

Personal and Sensitive Information

As one can imagine, data contains contemporary public figures or individuals who appeared in the news.

Considerations for Using the Data

Social Impact of Dataset

The purpose of this dataset is to help researchers develop better French topic classification and abstractive summarization models for news related to COVID-19.

Discussion of Biases

[More Information Needed]

Other Known Limitations

[More Information Needed]

Additional Information

Dataset Curators

The data was originally collected by Gustave Cortal (gustavecortal@gmail.com)

Licensing Information

Usage of the dataset is restricted to non-commercial research purposes only.

Citation Information

@dataset{fr_covid_news,
  author = {Gustave Cortal},
  year = {2022},
  title = {COVID-19 - French News Dataset},
  url = {https://www.gustavecortal.com}
}

Contributions

@gustavecortal

Downloads last month
56
Edit dataset card

Models trained or fine-tuned on gustavecortal/fr_covid_news