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Les propriétés de la fonction exponentielle
Dans l'animation suivante, tu peux modifier les paramètres |a,| |b,| |c,| |h| et |k| de la fonction exponentielle et observer leurs effets sur les propriétés de la fonction. Après cette exploration, tu pourras poursuivre la lecture de la fiche pour connaitre toutes les précisions concernant les propriétés de la fonction. Propriétés Fonction exponentielle de base Fonction exponentielle en forme canonique Règle ||f(x)=c^x|| avec |c>0| et |c\neq 1| Asymptote en |y=0| ||f(x)= ac^{b(x-h)}+k|| avec |c>0, c\neq 1,| |a| et |b| différents de 0 Asymptote en |y=k| Domaine |\mathbb{R}| ou selon le contexte. |\mathbb{R}| ou selon le contexte. Image Les images sont définies dans l'intervalle |]0,+\infty[.| Si |a>0| et |b>0,| les images sont définies dans l'intervalle |]k,+\infty[.| Si |a<0| et |b>0,| les images sont définies dans l'intervalle |]-\infty,k[.| Zéro de la fonction |\forall x,\ f(x)\neq 0| Existe si |a>0| et |k<0| ou |a<0| et |k>0.| S'il existe un zéro, c'est la valeur de |x| lorsque |f(x)=0.| Signe de la fonction Avec |c>0| et |c\neq 1,| la fonction est positive sur tout son domaine. Selon l'équation de la fonction et l'existence du zéro. Ordonnée à l'origine Si |x=0,| alors |f(x)=1.| C'est la valeur de |f(x)| lorsque |x=0.| Extrémums Aucun ou selon le contexte. Aucun ou selon le contexte. Croissance Si |c>1,| la fonction est croissante sur son domaine. Si |c>1| et que |a| et |b| sont de même signe. Si |0<c<1| et que |a| et |b| sont de signes contraires. Décroissance Si |0<c<1,| la fonction est décroissante sur son domaine. Si |0<c<1| et que |a| et |b| sont de même signe. Si |c>1| et que |a| et |b| sont de signes contraires. Déterminez les différentes propriétés de la fonction |f(x)=-2 (3)^{x+1}+3.| L'asymptote de cette fonction est |y=3.| Le domaine de la fonction est l'ensemble des nombres réels qu'on note |\mathbb{R}.| L'image de la fonction est l'intervalle |]-\infty, 3[.| Le zéro de la fonction se calcule en remplaçant |f(x)| par |0| et en isolant |x.| ||\begin{align} 0 &= -2 (3)^{x+1}+3\\-3 &= -2 (3)^{x+1}\\ 1{,}5 &= 3^{x+1}\end{align}||Rendu ici, on passe à la forme logarithmique. ||\begin{align}\log_3 1{,}5 &= x+1\\ \log_3 1{,}5 - 1 &= x\\ -0{,}63 &\approx x\end{align}||Donc, le zéro vaut environ |-0{,}63.| Le signe de la fonction est positif lorsque |x| appartient à l'intervalle |]-\infty;-0{,}63]| et il est négatif lorsque |x| appartient à l'intervalle |[-0{,}63; +\infty[.| Pour calculer l'ordonnée à l'origine, on remplace |x| par |0.| ||\begin{align}f(0) &= -2 (3)^{0+1} + 3\\ f(0) &= -3\end{align}||L'ordonnée à l'origine de la fonction est |-3.| La fonction n'a aucun extrémum. La variation : la fonction est décroissante. En effet, |c>1,| puis |a| et |b| sont de signes contraires. | 30ba54f3-11a3-4498-9205-4ed6e6184ae0 |
La dissolution
La dissolution est un procédé qui consiste à mettre un soluté dans un solvant dans le but de préparer une solution constituée d’une seule phase (mélange homogène). Lorsqu'on mélange un soluté et un solvant, les molécules de soluté se déplacent jusqu'à ce qu'elles soient réparties de manière uniforme dans l'eau. Les molécules du soluté et du solvant resteront les mêmes: il s'agit donc du même soluté et du même solvant que ceux présents au départ. Lorsqu'on ajoute du sucre dans un café, les molécules de sucre viendront se placer entre les molécules du solvant, soit l'eau. Lorsqu’on ajoute trop de soluté à dissoudre dans un solvant, il est possible qu’une partie du soluté n’arrive plus à se dissoudre. On dit alors de cette solution qu’elle est saturée. On utilise souvent l'eau comme solvant. Lorsqu'on dissout un soluté dans l'eau, le mélange obtenu est une solution aqueuse. Il existe certains facteurs qui peuvent faire varier la quantité de soluté pouvant être dissoute dans un solvant. Lorsque la température du solvant augmente, il est possible de dissoudre une plus grande quantité de soluté que si la température est plus faible. De plus, la nature du soluté influence la dissolution: pour un même volume d'eau, il n'est pas possible de dissoudre la même quantité de soluté avant d'obtenir une solution saturée. La quantité de soluté pouvant être dissoute dans un volume déterminé d'eau représente la solubilitéde cette substance. Lors de la dissolution moléculaire, les molécules dissoutes demeurent entières et ne se séparent pas en ions. Étant donné qu’il n’y a pas d’ion, ce type de solution ne conduit pas l’électricité. Les liens entre les atomes de la molécule du soluté et celles du solvant ne se défont pas. Lorsque du sucre est dissous dans l'eau, les molécules du soluté vont se mélanger à celle de l'eau sans se défaire. Une dissolution ionique est le résultat du mélange d'un solvant et d'un soluté qui se sépare en ions. Ce type de solution conduit donc l’électricité. Ce type de solution conduit donc l’électricité.La dissolution ionique produit un cation et un anion qui sont utilisés pour orienter le courant électrique. Lorsque du sel de table |(NaCl)| est dissous dans l'eau, le sel se dissocie et produit deux ions, |Na^{+}| et |Cl^{-}|. La solution d'eau salée est donc un électrolyte, soit une solution qui permet le passage du courant électrique. | 30ba7f2a-d771-4f4c-a253-abb32f852ea6 |
Les fossiles
Un fossile est la trace d'un organisme (coquille, os, dent, feuille, graine, organisme entier, etc.) qui a vécu dans une période géologique passée. Cette trace est généralement préservée dans des roches sédimentaires. Tous les êtres vivants ayant un jour vécus sur Terre ne sont plus nécessairement présents de nos jours. En effet, sur une échelle des temps géologiques, les populations animales et végétales apparaissent et disparaissent, souvent influencées par les conditions du milieu. Pour établir l'histoire de la vie sur Terre, les scientifiques ont recours à des traces laissées par les être vivants qui ont autrefois peuplé la planète. Ces traces, les fossiles, sont étudiées par les paléontologues. La science qui étudie la vie préhistorique se nomme donc la paléontologie. La fossilisation signifie la transformation d'un être vivant en fossile. La fossilisation est un processus très long. Généralement, lorsqu'un organisme meurt, son corps est rapidement décomposé. Toutefois, il arrive que les restes d'un organisme soient placés dans des conditions favorisant leur conservation. On dit alors que les restes se fossilisent. La fossilisation d'un être vivant se déroule en plusieurs étapes. Tout d'abord, il y a la mort d'un organisme vivant qui se dépose en surface de la lithosphère, soit à l'air libre ou au fond d'un océan. Les tissus mous qui le composent sont alors décomposés dans un bref délai. De l'autre côté, les parties dures (os, arêtes, écailles, dents, etc.) sont vite recouvertes de sédiments, ce qui prévient leur dispersion. Au fur et à mesure que les sédiments s'accumulent, ils durcissent et se transforment en roche sédimentaire où les restes de l'être vivant seront fossilisés. Le fossile peut être ainsi préservé sans se détériorer. Le plus souvent, on découvre les fossiles dans des roches sédimentaires. Toutefois, un fossile peut aussi se préserver dans la glace ou dans une résine végétale comme de l'ambre. Il est à noter que seul un faible pourcentage des animaux et des végétaux se conserve à l'état de fossile. La grande majorité se décompose sans laisser de traces. Certains fossiles sont d’une rareté exceptionnelle méritant parfois une communication au milieu scientifique et au grand public. C’est le cas lorsque de nouveaux spécimens sont trouvés. Il arrive alors que l’on souhaite exposer les fossiles. Toutefois, vu la rareté du fossile, il est parfois judicieux de reproduire le fossile et de conserver l’original en lieu sûr. Dans le monde, il existe des endroits où on peut trouver une concentration importante de fossiles. Ces endroits présentent parfois des spécimens de fossiles tellement gros ou esthétiquement remarquables qu’ils méritent le détour des touristes. Le parc provincial Dinosaur en Alberta (à gauche) et le parc national de Miguasha au Québec (à droite) sont deux importants sites fossilifères au Canada. Il existe quatre types de fossiles, qui sont caractérisés par la façon dont ils se forment. Les fossiles pétrifiés sont des restes d'organismes qui durcissent lors de leur fossilisation. On ne retrouve alors que les tissus durs. Ces restes d'organismes conservent habituellement leur forme d'origine. Un fossile de poisson a été pétrifié dans la roche. Les fossiles moulés ont déformé la roche autour. Ainsi, plutôt que de conserver les structures dures, les roches sédimentaires forment un moule des restes de l'organisme qui se sont ensuite décomposés. Les moules formés peuvent être vides ou remplis de minéraux. Les plumes de l'archéoptéryx se sont moulées dans la roche. Les fossiles piégés se forment lorsque des organismes se retrouvent piégés dans de la matière qui les protège de la décomposition. Leur corps entier, tissus mous et durs, peut alors se fossiliser. On a retrouvé des mammouths entiers dans de la glace et des insectes dans de l'ambre. Des insectes ont été piégés dans de l'ambre. Les traces fossilisées sont des traces laissées par un organisme ayant vécu autrefois sur un sol mou. Ce sol s'est durci au cours des années, conservant les traces laissées par l'animal. Des traces de dinosaure ont été préservées par le durcissement du sol. Les fossiles permettent de donner des informations sur les différentes formes de vie qui ont marquées l'histoire de la Terre. Ils permettent aussi de nous renseigner sur les changements qui ont marqués l'évolution terrestre. On peut déterminer leur âge en déterminant dans quelles couches stratigraphiques ils se situent. Ainsi, la position de deux fossiles l'un par rapport à l'autre permet de les dater de façon relative. Toutefois, cette datation ne permet pas de déterminer avec exactitude l'âge des fossiles: elle ne permet que de déterminer lequel des deux fossiles est le plus âgé. La datation relative est une méthode permettant de classer des fossiles du plus jeune au plus âgé, sans indiquer l'âge absolu. Pour identifier précisément l'âge d'un fossile, on peut utiliser certains éléments, comme le carbone 14, pour déterminer avec exactitude l'âge d'un fossile. La datation absolue est une méthode permettant de déterminer l'âge d'un fossile. Comme les fossiles se forment en même temps que les couches stratigraphiques, les principes de continuité et de superposition s'appliquent. On peut donc dire que les fossiles ont le même âge que la couche dans laquelle ils sont situés. De plus, on peut également mentionner que les fossiles situés dans les couches stratigraphiques les plus enfouies sont plus vieux que les fossiles présents dans les couches stratigraphiques en superficie. | 30c3f060-4511-4b0b-84fe-5aee6b795b7b |
Negative Form - Present Perfect
They haven't eaten all the popcorn. We have not spoken to the principal yet. She hasn't driven for a few years. The negative form of the present perfect is used to talk about an unspecified (not specific) moment in the past. The word not is used, and can be contracted. Subject + verb to have + not + past participle verb + rest of sentence. I/You have not/ haven't called my mother yet. He/She/It has not/ hasn't eaten this before. They/You/We have not/ haven't missed the school bus. I haven't seen this movie yet. You have not been here before, I am sure. She hasn't finished her dinner, so she will have no dessert! They have not arrived, but let's wait a little longer. | 30d22982-1cca-4574-9247-f19b9be5cdb9 |
Répertoire de révision – Chimie – Secondaire 5
À la fin de la cinquième secondaire, voici les concepts qui devraient être maitrisés dans le cadre du cours de chimie : | 30d3aca3-b5e3-4918-898b-d12f9d36e9f6 |
Le pluriel de certains noms
Quand le nom est composé d'un verbe et d'un nom, on attribue la forme plurielle seulement au nom qui termine le mot. un coupe-ongle/des coupe-ongles un essuie-main/des essuie-mains un garde-côte/des garde-côtes un amuse-gueule/des amuse-gueules un cure-dent/des cure-dents un abat-jour/des abat-jours un aide-mémoire/des aide-mémoires Quand le nom est composé d'une préposition et d'un nom, on attribue la forme plurielle seulement au nom qui termine le mot. un après-midi/des après-midis un avant-midi/des avant-midis un sans-abri/des sans-abris un à-coup/ des à-coups Quand le nom est construit selon la combinaison nom + préposition + nom, seulement le premier nom doit porter la marque du pluriel. un chef-d'oeuvre/des chefs-d'oeuvre un oeil-de-boeuf/des oeils-de-boeuf un pied-de-nez/des pieds-de-nez un pot-de-vin/des pots-de-vin un chef-d'état/des chefs-d'état un gentleman/des gentlemans un match/des matchs un minimum/des minimums un ravioli/des raviolis un graffiti/des graffitis un confetti/des confettis un jazzman/des jazzmans Avec la nouvelle orthographe, la transformation des mots composés étrangers au pluriel se trouve souvent simplifiée par la soudure du mot. des covergirls des weekends des hotdogs des bluejeans des ossobucos | 30f2bad8-3067-4731-a316-ec9e6b307c0b |
Le subjonctif plus-que-parfait
Le subjonctif plus-que-parfait est un temps composé qui fait partie du mode subjonctif. Il sert souvent à exprimer une action terminée qui s'est produite avant une autre action. Le subjonctif plus-que-parfait a la même valeur que le subjonctif passé, mais il est employé dans un texte écrit au passé. Le subjonctif plus-que-parfait est formé de l'auxiliaire avoir ou être au subjonctif imparfait et du participe passé du verbe à conjuguer. Aimer Finir Aller Venir Que je (j') eusse aimé eusse fini fusse allé(e) fusse venu(e) Que tu eusses aimé eusses fini fusses allé(e) fusses venu(e) Qu'il/elle/on eût aimé eût fini fût allé(e) fût venu(e) Que nous eussions aimé eussions fini fussions allé(e)s fussions venu(e)s Que vous eussiez aimé eussiez fini fussiez allé(e)s fussiez venu(e)s Qu'ils/elles eussent aimé eussent fini fussent allé(e)s fussent venu(e)s 1. Le subjonctif plus-que-parfait sert à exprimer un évènement terminé dans le passé qui s'est produit avant un autre évènement (exemple 1) ou avant un moment précis (exemple 2). Il ne pensait pas que tu eusses cueilli toutes les fleurs. Il fallait qu'ils fussent partis avant midi. 2. Le subjonctif plus-que-parfait peut avoir une valeur équivalente au conditionnel passé et à l'imparfait de l'indicatif dans des phrases présentant des faits hypothétiques. Cet emploi est par contre plutôt rare de nos jours. Si le film eût été plus court, il eût été également moins bon. Si j'eusse compris ce qu'elle voulait dire, j'eusse réagi tout autrement. | 312bc616-0a98-4246-9464-965a30d7e351 |
La décolonisation (notions avancées)
La décolonisation, c’est l’accès d’une nation à l’indépendance et à la souveraineté, sur des territoires anciennement administrés par des puissances étrangères colonisatrices. Les mouvements pour la décolonisation furent très forts après la Deuxième Guerre mondiale, alors que les grands empires coloniaux du 19e siècle avaient perdu une grande partie de leur influence. Le moment le plus fort de la décolonisation fut donc entre 1945 et 1960. On distingue deux types de décolonisation : décolonisation violente et décolonisation négociée. Dans le premier cas, la décolonisation s’obtient après maintes manifestations, émeutes ou guerres. Dans le second cas, le processus d’autonomisation et d’indépendance est enclenché par des négociations entre la métropole et la colonie. L’anticolonialisme est directement issu des pratiques coloniales du 19e siècle. Dès lors, plusieurs groupes protestaient contre ces pratiques. Plus concrètement, l’anticolonialisme n’admet pas le droit de conquérir des peuples au profit des nations riches en usant de la force. Les gens appellent alors à l’insurrection et à la guerre pour que les envahisseurs évacuent immédiatement la nation, pour la rendre libre et souveraine. L'anticolonialisme est un courant ou une attitude politique remettant en cause les principes et l'existence du système colonial. Les demandes de l’anticolonialisme sont fortement liées au sentiment nationaliste. C’est pourquoi les deux mouvements arrivent souvent simultanément dans les colonies. Les nationalistes critiquent alors les ambitions impérialistes de la métropole et les conséquences : répression, esclavage, exploitation, irrespect des droits de l’Homme et de la culture locale. Dès la fin de la Première Guerre mondiale, en 1919, les grands empires coloniaux sont à leur apogée. Leur force et leur richesse proviennent alors directement des ressources outremer qu’ils puisent dans leurs colonies. Par contre, dans l’entre-deux-guerres, les premiers mouvements revendiquant l’autonomie et l’indépendance ont vu le jour. Dirigés par des élites instruites, ces mouvements protestaient au nom des principes démocratiques, valorisés par les métropoles et bafoués sur les colonies, ainsi qu’au nom de l’identité nationale, tout aussi bafouée. Malgré ces mouvements de protestation, les métropoles étaient encore très fortes à la veille de la Seconde Guerre mondiale. À la fin de la guerre, les revendications pour la liberté et l’autonomie ont repris de plus belle. Ces mouvements ont pris de l’ampleur et les gens critiquaient aussi leur statut inférieur dans le régime mis en place par les métropoles. Ces métropoles vivaient au même moment des divisions par rapport à l’administration de leurs colonies. À cette division interne s’ajoutaient les pressions des pays extérieurs et de l’Organisation des Nations Unies. En effet, les États-Unis, dès 1942, s’étaient engagés à respecter le droit de chaque peuple de choisir sa forme de gouvernement et le libre exercice du pouvoir. Au même moment, l’ONU valorisait l’égalité des peuples et leur droit à disposer d’eux-mêmes et souhaitait mettre en place des processus d’accès à l’indépendance. C’est F. D. Roosevelt, alors président des États-Unis, qui a déclaré que les peuples avaient la liberté de choisir leur gouvernement. L’Union soviétique a également favorisé l’émergence des groupes nationalistes dans les pays colonisés. Les partis communistes de l’Union offraient ainsi un modèle économique socialiste qui servait de référence pour les mouvements et les nouveaux pays indépendants. Certains partis communistes ont même apporté de l’aide aux mouvements de libération. La colonisation n’a pas apporté ce que les gens attendaient, et ce malgré l’amélioration globale du niveau de vie grâce à la mise en place d’hôpitaux, d’écoles, de routes et au développement de l’agriculture et des industries, les colonisés trouvaient que les intérêts privés et étrangers profitaient plus de ces nouvelles structures que la population locale. Par exemple, dans plusieurs colonies, les nouveaux administrateurs avaient éliminé l’agriculture locale au profit des cultures d’exportations qui ne servaient pas à nourrir la population locale. En fait, les nations colonisées critiquaient le fait qu’il n’y avait pas de réels profits pour elles tandis que les métropoles profitaient des ressources naturelles et s’enrichissaient. De plus, les mouvements indépendantistes critiquaient les inégalités sociales et les lois favorisant une partie de la population au détriment d’une autre. Ce mécontentement s’est d’ailleurs fortement exprimé dans un discours d’Hô Chi Minh en 1945. Ce dernier s’appuyait sur les énoncés de la Déclaration d’Indépendance des États-Unis et de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen pour critiquer l’attitude colonialiste qui déniait ces droits au Vietnam. Dans ce même discours, il annonçait la création d’un gouvernement provisoire et affirmait la volonté du peuple de s’affranchir. L’indépendance du Vietnam était enclenchée. Après cette déclaration, plusieurs indépendances ont été proclamées dans les colonies de l’Indochine. Le général Charles de Gaulle a par ailleurs tenté de négocier avec le Vietnam. L’échec de ces négociations a fait en sorte que la France a entamé des interventions militaires. Ce fut alors le début de la guerre d’indépendance du Vietnam qui a duré 9 ans. La capitulation de la France a engendré un processus d’élections qui a été avorté par les États-Unis. Les peuples asiatiques s’émancipaient plus facilement. Leur territoire ayant été occupé par les Japonais pendant la guerre, ils avaient acquis un plus fort sentiment nationaliste en plus d’avoir reçu des promesses d’autonomie par les États-Unis pendant la guerre. La première vague de décolonisation a commencé dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale, en Asie du Sud-Est. Voici quelques nations indépendantes nées à cette époque : Philippines, en 1946. Entente avec les États-Unis : les Philippines reçoivent de l’aide financière en échange de droits d’exploitation des ressources naturelles. Cette entente a été complétée en 1947 par un pacte de défense mutuelle. Inde, Pakistan et Ceylan en 1947. Après des affrontements entre deux mouvements indépendantistes, la colonie britannique est divisée en deux pays. La partition est fondée sur la religion. Birmanie, en 1947. La Birmanie acquiert son autonomie de la Grande-Bretagne et s’exclut du Commonwealth, association des anciennes colonies britanniques. Indonésie, entre 1945 et 1949. En 1945, il y a eu la proclamation d’indépendance de l’Indonésie face aux Pays-Bas. Le refus de la métropole a entraîné des condamnations de toute la communauté internationale. L’entente a été proposée par les Britanniques et les Américains. Les processus d’indépendance ont été supervisés par l’ONU. Les mouvements nationalistes étaient nés et se sont propagés dans les autres colonies françaises. L’échec de l’armée française donnait une motivation supplémentaire aux mouvements indépendantistes. En 1956, la France octroyait d’ailleurs l’indépendance du Maroc et de la Tunisie, après que les mouvements indépendantistes aient effectué une campagne terroriste. La France a alors dû gérer les mouvements indépendantistes de l’Algérie et de l’Afrique noire. Un discours de Charles de Gaulle à Brazzaville, dans lequel il promettait une plus grande autonomie aux peuples, a engendré les mouvements indépendantistes de l’Afrique. En 1958, Charles de Gaulle a laissé le choix aux nations entre acquérir plus d’autonomie au sein de la communauté française et devenir des états indépendants. La majorité des colonies a choisi la seconde option. En 1945, le tiers de la population mondiale vivait dans des territoires administrés par des puissances coloniales. Cette partie de la population n’était alors pas autonome politiquement. L’ONU s’est rapidement engagée à favoriser l’accès à l’indépendance de ces peuples. En 1960, la Déclaration de l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples colonisés affirmait que tous les peuples ont le droit de déterminer leur gouvernement. Par cette déclaration, l’ONU établissait comme objectif la fin du colonialisme en affirmant que la domination et l’exploitation étrangères étaient contraires aux droits de l’Homme. Pour mieux parvenir à cette tâche, l’ONU a créé un Comité spécial de décolonisation. L’ONU a également mis sur pied des régimes de tutelle dont le but était de favoriser le développement politique, économique et social et de développer les capacités des peuples à s’administrer eux-mêmes dans le but de mener à une véritable indépendance. Les régimes de tutelle devaient alors s’assurer que les gouvernements en place atteignent ces buts, tout en respectant les droits de l’Homme. Tous les territoires sous tutelle ont d’ailleurs accédé à l’indépendance ou se sont associés aux États voisins. La Déclaration relative aux territoires non autonomes servait à guider les autorités des territoires non autonomes. L’administration devait se faire en considérant d’abord les intérêts des habitants et en ayant l’obligation de favoriser leur prospérité. Pour y parvenir, il fallait développer les aptitudes politiques, économiques et sociales, mettre en place les institutions et l’instruction nécessaires tout en tenant compte des aspirations des habitants et de l’état de développement du territoire. Les pays administrant d’autres territoires devaient aussi communiquer toutes leurs décisions à l’ONU. La formation de nouvelles nations indépendantes a créé les pays du tiers-monde (pays sous-développés et en voie de développement). Au moment où ils émergeaient, ces nouveaux pays ont immédiatement affirmé leur indépendance par rapport à la dualité des blocs de la guerre froide. Après l’obtention de l’autonomie politique, plusieurs des nouvelles nations étaient confrontées à des conflits ethniques et religieux, dont les fondements étaient nés pendant la période coloniale. Certains de ces conflits ont débouché sur des génocides. La démocratisation y est d’ailleurs encore difficile. Plusieurs pays ayant obtenu leur indépendance à cette époque sont encore aux prises avec des problèmes de dictature et des gouvernements totalitaires. Les pays du tiers-monde sont alors dépendants des pays riches puisqu’ils sont encore trop endettés et dépendants de l’agriculture pour pouvoir développer une économie rentable et dynamique. De manière générale, les pays du tiers-monde ont un taux de natalité élevé, un bas niveau de vie et beaucoup de pauvreté. C’est pour cette raison que la plupart des anciennes colonies entretiennent des liens politiques importants avec la métropole. D’ailleurs, la culture et la langue de l’ancienne métropole influencent encore ces jeunes pays. L’indépendance de l’Inde a été obtenue le 15 août 1947 après de longues négociations. D’abord entre les Indiens et les Britanniques, ces négociations ont eu ensuite lieu entre les Indiens eux-mêmes. L’Inde appartenait dès le 19e siècle à l’Empire britannique. Mais dès le début du 20e siècle, les élites hindoues réclamaient l’indépendance. Ces intellectuels ont d’ailleurs fondé le Parti du Congrès. Par contre, des tensions interreligieuses sont apparues et les musulmans ont créé la Ligue musulmane. Ils réclamaient le départ immédiat des Britanniques et la création d’un État musulman : le Pakistan. Ces musulmans refusaient de fonder une confédération avec le parti hindou puisqu’ils étaient convaincus qu’ils seraient soumis face à la majorité hindoue. En 1909, la nation fut divisée selon les communautés distinctes. Les représentants hindous et musulmans avaient chacun leur conseil d’élus. En 1919, le India Act établissait la constitution avec des gouvernements provinciaux et des assemblées de représentants locales et divisées selon les religions. En 1920, les indépendantistes établissent un programme d’indépendance au sein de l’empire si possible. Si nécessaire, cette indépendance devrait s’obtenir à l’extérieur de l’empire. Le chef du mouvement indépendantiste est Gandhi qui prônait alors la non-violence et le retour de l’artisanat en Inde. En 1929, alors que Nehru est élu président du Congrès, il est parvenu à un accord avec les Britanniques. Malheureusement, la nouvelle constitution issue de cet accord faisait de l’Inde une fédération d’États et elle a été refusée par la Ligue musulmane, qui exigeait la création d’un État purement musulman. En 1942, au cœur de la Deuxième Guerre mondiale, les Britanniques proposent l’indépendance en échange du soutien dans la guerre. Tant le Congrès que la Ligue musulmane ont refusé cette proposition. Les Britanniques ont alors amorcé des représailles en arrêtant tous les dirigeants du Congrès. En 1945, tout était mis en place pour réaliser l’autonomie de l’Inde. Un gouvernement provisoire est mis en place dès 1946, auquel la Ligue musulmane a refusé de participer. Cette Ligue a incité à une journée d’actions directes, le Direct Action Day, pendant lequel des massacres ont eu lieu un peu partout dans le territoire. Le plus grand massacre sur les hindous eut lieu à Calcutta où il y eut 5 000 morts et 15 000 blessés. L’Inde était alors près de l’éclatement d’une guerre civile. En 1947, vu l’état d’urgence, l’autonomie de l’Inde fut organisée et proclamée en cinq mois. Gandhi et Nehru ont tous deux dû accepter la partition de leur pays pour créer le Pakistan. La frontière entre l’Inde et le Pakistan a d’ailleurs été tracée par des fonctionnaires en fonction du groupe religieux majoritaire dans les villages. Le 15 août 1947, l’indépendance était officiellement déclarée pour l’Inde et le Pakistan. La division du territoire a enclenché de vastes migrations : les hindous au Pakistan, craignant les massacres, ont fui vers l’Inde et les musulmans en Inde ont fui au Pakistan, craignant la vengeance des hindous. Les affrontements pendant cette période de migration furent nombreux et causèrent 250 000 morts. Aujourd’hui, l’Inde a réussi à se développer et à assurer sa croissance économique. Le Pakistan est encore aux prises des dictateurs et des régimes terroristes. Le 18 avril 1955, la Conférence de Bandung, en Indonésie, s’est amorcée. Tous les pays participants avaient été invités par les pays organisateurs. Plus de 600 délégués représentaient les nations africaines et asiatiques : Afghanistan, Cambodge, République populaire de Chine, Égypte, Éthiopie, Côte de l’Or (Ghana actuel), Iran, Iraq, Japon, Jordanie, Laos, Liban, Libéria, Libye, Népal, Philippines, Arabie Saoudite, Soudan, Syrie, Thaïlande, Turquie, Nord du Vietnam, Sud du Vietnam et Yémen. Tous ces pays avaient un passé colonial semblable et éprouvaient de graves problèmes de développement. Ensemble, ces pays constituaient la moitié de la population mondiale, mais ne représentaient que 8 % de la richesse mondiale. Les principales questions abordées pendant la conférence concernaient la politique colonialiste de la France (telle qu’exercée en Afrique du Nord) et de l’Union soviétique (telle qu’exercée en Turquie et en Iraq) et les problèmes connus à Taiwan, au Proche-Orient et en Nouvelle-Guinée occidentale. La conférence a eu lieu du 18 au 24 avril. Dans le communiqué final, les délégués présentent leurs principes d’une politique commune qui s’appuie sur un souci d’égalité et sur les déclarations de l’ONU. L’affirmation la plus importante concernait l’autonomie des peuples. Le texte stipulait en effet que les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes. De plus, le texte condamnait les pratiques colonialistes et les pratiques de ségrégation raciale en s’appuyant sur les principes d’égalité des races et des nations. Les délégués insistaient aussi sur la nécessaire coopération économique et culturelle entre les nations pour en favoriser un meilleur développement. Dans un autre ordre d’idée, le communiqué proposait également d’interdire la fabrication et l’expérimentation du nucléaire, d’en imposer un contrôle international et de trouver des moyens de régler les conflits de manière pacifique. Il faut rappeler que cette conférence a eu lieu alors que la menace nucléaire planait sur le monde. Le plus fort impact de la Conférence de Bandung fut de stimuler les volontés d’indépendance dans le monde. Le succès des autres suggestions fut beaucoup plus symbolique que réel, mais collaborèrent à définir « l’esprit de Bandung » et participèrent à l’élaboration d’une nouvelle perspective : celle d’un monde plus égalitaire. Né en 1903 en Tunisie, Habib Bourguiba a été président de la République tunisienne pendant trente ans, soit de 1957 à 1987. Avocat de formation, il a milité pour l'indépendance de la Tunisie. Il a fondé le Néo-Destour, un parti politique qui vise à libérer la Tunisie du protectorat français. L'indépendance de la Tunisie est obtenue en mars 1956 et Bourguiba devient le tout premier président de la République tunisienne. Né en 1929 aux États-Unis, Martin Luther King fut nommé pasteur. Rapidement, il consacra sa vie à la lutte contre la ségrégation raciale dans son pays. Il fut nommé porte-parole du Mouvement des droits civiques, inspiré par Gandhi et ses principes de lutte non violente. Ce mouvement a enclenché des moyens de pression tels que le boycottage des compagnies d’autobus pratiquant la ségrégation raciale. En 1959, Luther King visitait l’Inde, où il s’est grandement inspiré des idées de Gandhi et de ses moyens de pression. Plusieurs groupes plus violents pour la revendication des droits des Noirs reprochaient sa modération. C’est après une marche en faveur des droits civils que Luther King a prononcé son discours le plus connu : « I have a dream ». Grâce à ses actions politiques, des lois pour mettre fin à la ségrégation furent établies en 1964. La même année, Martin Luther King remportait le prix Nobel de la paix. Il fut malheureusement assassiné en 1968. Né en 1931 en Afrique du Sud, Desmond Tutu a été formé comme enseignant. Il a amorcé des études à l’université, mais a démissionné en raison de la mauvaise éducation donnée aux Noirs, ce contre quoi il a contesté rapidement. Il s’est redirigé vers les études en théologie avant d’aller faire sa maîtrise à Londres, en 1966, avant de retourner dans son pays natal. Il a eu une carrière impressionnante dans l’Église : premier Sud-Africain noir à être nommé Doyen du diocèse de Johannesburg, évêque du Lesotho, archevêque. Il fut également nommé secrétaire général du Conseil œcuménique sud-africain. Il a utilisé sa position pour mobiliser l’Église contre l’Apartheid et dans l’action pour l’égalité raciale. Desmond Tutu protestait à la fois contre ceux qui soutenaient le régime de l’Apartheid et ceux qui manifestaient un désir de vengeance. Il a d’ailleurs remporté le prix Nobel de la paix en 1984 pour son combat pacifique. Depuis la fin de l’Apartheid, il n’a pas arrêté de dénoncer ce qui lui paraissait injuste : les salaires trop élevés des députés, la politique de vente d’armes, le silence de son pays face aux dictateurs africains tels que Roger Mugabe au Zimbabwe et l’attitude d’Israël dans le conflit israélo-palestinien. Les actions de Nelson Mandela sont fortement associées à l’Apartheid. Ayant adhéré au Congrès National Africain, Nelson Mandela a résisté toute sa vie contre la ségrégation raciale en Afrique du Sud. Fait prisonnier politique, il fut condamné à la prison à vie. Lorsqu’il fut libéré en 1990, il amorçait les négociations avec le Président de l’Afrique du Sud pour mettre fin à l’Apartheid. Pour les efforts de la négociation et les effets bénéfiques de la fin de la ségrégation raciale, il a reçu le prix Nobel de la Paix en 1993. Élu Président de l’Afrique du Sud en 1994, Nelson Mandela a consacré ses énergies à la réconciliation des peuples de son pays. Mohandas Karamchand Gandhi est né en 1869 en Inde, dans une famille aisée. Élevé dans les valeurs hindouistes, il fut initié assez tôt aux autres religions, envers lesquelles il a été tolérant toute sa vie. Marié à 14 ans, il n’a pas hésité à quitter sa femme et ses enfants pour aller étudier le droit à Londres. En plus d’acquérir sa formation en droit, il y apprend également beaucoup sur toutes les religions. À son retour en Inde en 1891, il est divisé entre les coutumes indiennes et les valeurs occidentales. En 1894, il est envoyé en Afrique du Sud pour défendre les intérêts d’une compagnie indienne. Il y découvre la ségrégation raciale et la domination des Britanniques et des Boers sur la population locale. Il a passé une partie de son séjour en Afrique du Sud à lutter contre les injustices et les lois en faisant prendre conscience aux gens de l’importance de l’union sociale. En 1906, devant de nouvelles lois ségrégationnistes, Gandhi a amorcé un mouvement de résistance sans violence. Il est fait prisonnier et c’est pendant son séjour en prison qu’il rédige Hind Swaras, dans lequel il développe sa théorie de combat dans la non-violence. En 1914, Gandhi est retourné en Inde où il a effectué un périple d’un an pour découvrir plus amplement son pays. Pendant son voyage, il a participé à plusieurs luttes contre les injustices, en jeûnant pour faire pression et démontrer sa solidarité. Il a mis en pratique les principes de sa lutte non violente, la satyagraha. À la fin de la Première Guerre mondiale, les premières revendications pour l’autonomie de l’Inde ont commencé. Gandhi a causé une grande manifestation en avril 1919 pendant laquelle il invitait les gens à cesser toute activité. Inspirée par cette manifestation guidée par Gandhi, la population crée une seconde manifestation quelques jours plus tard. Cette fois, le tout se déroule moins bien puisque les policiers n’ont pas hésité à tirer sur la foule pacifique. Il y eut plus de 300 morts et 1 000 blessés. Suite à cet évènement, Gandhi a mis fin à ses actions politiques. Il a repris ses moyens d’action en 1920. À cette époque, ses actions sont soutenues tant par le Congrès que par la Ligue musulmane. Il incite à la non-coopération avec les Britanniques et au boycottage des textiles importés d’Europe. Les affrontements entre la foule et les policiers augmentaient sensiblement. Jusqu’au jour où 22 policiers furent attaqués par la foule, après quoi Gandhi a de nouveau mis fin à ses actions. Après un emprisonnement de 2 ans, le mouvement s’est essoufflé, mais la population s’est divisée. Gandhi invitait à la cohésion sociale. Pour y parvenir, il incitait les gens à reconnaître l’égalité sociale des Intouchables. Il a dû effectuer deux grèves de la faim avant que cette demande soit respectée. Dans les années 1930, Gandhi a de plus en plus d’influence. Il amorce une marche pour dénoncer le monopole britannique du sel. Gandhi a marché 24 jours, sur 350 kilomètres, pendant lesquels la foule qui l’accompagnait était toujours plus grande. La société indienne se divise en quatre castes, que l'on pourrait comparer à des classes sociales. L'appartenance à une caste est déterminée par le métier que l'on pratique. Cependant, certains métiers sont exclus de ces castes et sont victimes de discrimination (boucher, pêcheur, sage-femme, etc.). Ces personnes se voient donc appelées Intouchables et sont exclues de ce système de castes. À la fin de sa marche, il a annoncé le début de la désobéissance civile, avant d’être de nouveau arrêté. Il fut libéré suite à un échange où d’autres prisonniers politiques étaient libérés et les lois sur le sel étaient abolies. De son côté, Gandhi mettait fin à sa désobéissance civile et participait à une conférence à Londres. Malheureusement, c’est également à cette époque que les dissensions entre les communautés se faisaient plus fortes. En 1934, Gandhi s’est retiré de la vie politique, mais continuait de lutter pour favoriser la cohésion entre les communautés. Il désirait obtenir l’indépendance pour une Inde unie. En 1939, Gandhi a refusé de participer à la Deuxième Guerre mondiale au sein de l’armée britannique. Selon lui, seule une Inde indépendante pouvait être utile. Après avoir amorcé un nouveau mouvement de désobéissance civile, il est de nouveau arrêté jusqu’en 1944. Après les évènements violents de Calcutta, Gandhi a amorcé une grève de la faim pour convaincre les Indiens de laisser tomber les armes et Nehru a mis fin aux massacres juste à temps pour éviter que Gandhi ne meure de faim. Par contre, les frustrations des mouvements extrémistes ne faisaient qu’augmenter. Les hindous extrémistes trouvaient Gandhi trop conciliant avec les musulmans. Le 30 janvier 1948, Gandhi est assassiné par un extrémiste qui souhaitait la création d’un état hindou et non un État laïc multiconfessionnel. Cet assassinat survenait après quatre autres tentatives de meurtre. Gandhi est encore un personnage important aujourd’hui; il a laissé une théorie de combat pacifiste qui gagnerait à être employée. Pendant sa vie politique, Gandhi était surnommé Mahātmā, mot qui signifie grande âme. Né en 1906 au Sénégal dans une famille riche, Léopold Sédar Senghor est allé étudier en lettres à Paris. Il y fut d’ailleurs professeur. Toute sa vie, il a combiné ses divers intérêts entre l’enseignement, la littérature et la politique. Il est reconnu comme politicien et comme poète. Avec d’autres écrivains noirs, dont Aimé Césaire, il a défini la notion de négritude, qui cerne la culture noire, ses valeurs et son identité. En 1945, il fut élu député au Sénégal et publia aussi son premier recueil de poésie. Par la suite, il a occupé divers postes au sein de la politique sénégalaise, avant d’être élu président en 1960. Il a conservé ce poste jusqu’en 1980, date à laquelle il a lui-même démissionné. Il fut le premier dirigeant africain à quitter son poste de son propre gré. Pendant sa présidence, il a investi dans l’éducation et la culture, favorisant ainsi l’émergence de la pensée, de la parole et de la création culturelle sénégalaise. Il investit également dans l’agriculture, lutta contre la corruption et créa un état démocratique tolérant et égalitaire. Bien qu’il n’ait pas remporté de prix Nobel, plusieurs jugent qu’il l’aurait amplement mérité. Il fut le premier Noir à être élu à l’Académie française, en 1984. Senghor a critiqué vertement les régimes coloniaux, mais a critiqué tout autant les organisations politiques des pays indépendants qui étaient aussi impérialistes et armés qu’avant la décolonisation. Il rêvait d’une nouvelle civilisation issue de la fusion de toutes les races et de toutes les cultures, dans la paix, l’égalité et la justice. | 313d91b0-be6d-42ce-a59d-3c49d143587c |
Honoré de Balzac
Honoré de Balzac est un écrivain majeur du 19e siècle. Maître du roman français et figure dominante de la rigueur en écriture, on lui reconnaît un style réaliste et visionnaire qui suscite la réflexion philosophique. Outre sa production littéraire prolifique, il écrit des articles dans les journaux et dirige l'impression de deux revues. Il s'intéresse de façon pointue à l'espèce humaine et cette passion pour l'Homme fera naître l'une des plus imposantes oeuvres romanesques de tous les temps: La Comédie humaine, qui regroupe un ensemble de plus de 90 ouvrages (romans, nouvelles, contes et essais) et qui dresse une fresque immense de la société de l'époque du romancier. 1799: Honoré de Balzac naît à Tours, le 20 mai. 1820 à 1825: Il rédige plusieurs romans de jeunesse sous divers pseudonymes, dont Lord R'Hoone et Horace de Saint-Aubin. 1825: Balzac se lance dans le monde de l'édition, mais les deux revues qu'il dirige successivement feront faillite, ce qui le ruinera. 1829: Grâce aux oeuvres Les Chouans et Physiologie du mariage, Balzac commence à être un auteur connu et développe d'importantes relations dans le monde littéraire. 1831: La parution de Peau de chagrin, un roman fantastique, assure la célébrité à l'auteur. 1833: Il conçoit l'ambitieux projet de La Comédie humaine (que Balzac décrira comme étant la peinture de la société), un grand cycle de romans (plus de 90) qui relatent les aventures d'une série de personnages liés par le sang ou l'amitié et dont l'écriture se fera sur plusieurs années (jusqu'en 1950). 1834: Le roman Eugénie Grandet, qui propose une étude de l'évolution des caractères différents au cours du temps, est publié. 1835: Le roman Le Père Goriot, dont la publication a d'abord commencé dans la Revue de Paris, paraît. 1842: Une première édition de La Comédie humaine paraît; dès lors, l'oeuvre ne cessera de s'enrichir. 1850: Le 18 août, à l'âge de 51 ans, à Paris, Honoré de Balzac meurt. | 314fd8df-a36b-42f8-aeae-0d263daaeaf5 |
Le système Terre-Lune et les marées
La marée est le mouvement de montée et de descente du niveau des eaux causé par l’effet conjugué des forces de gravitation de la Lune et du Soleil. La gravité de la Terre s'exerce sur la Lune, ce qui la maintient en orbite autour de notre planète. Cependant, la Lune exerce aussi une force d'attraction sur la Terre. Puisque la gravité de la Lune est moins importante que celle de la Terre, elle n'influence pas la trajectoire de la Terre dans l'espace. Elle fait plutôt bouger les océans, ce qui génère le phénomène des marées. Lorsque la masse d’eau augmente en un point donné sur la Terre, le niveau de l'eau s'élève. On dit alors que la marée est haute (pleine mer). Lorsque la masse d’eau diminue en un point donné sur la Terre, on dit que la marée est basse (basse mer). Il s'agit d'un phénomène facilement observable sur les côtes océaniques. Le marnage mesure l'amplitude entre la zone de basse marée et la zone de haute marée. Marée haute (à gauche) et basse (à droite) dans la Baie de Fundy, Nouveau-Brunswick Action de la Lune - marées hautes et basses Les marées ont généralement lieu environ toutes les 12 heures (dans le cas des marées semi-diurnes). En fait, le rythme des marées coïncide avec la rotation apparente de la Lune autour de la Terre. En effet, la Lune semble prendre 24 heures 50 minutes pour en effectuer le tour. Mais attention! Cette rotation apparente s'explique plutôt par la rotation de la Terre sur elle-même. Ainsi, les côtés de la Terre se situant en ligne avec la Lune sont en période de marée haute alors que les zones perpendiculaires à la Lune sont en période de marée basse. Lorsque la Terre aura effectué un quart de sa rotation, les zones de marées basse et haute seront inversées. On pourrait penser que la marée ne se fait ressentir que du côté de la Terre qui est le plus proche de la Lune, mais ce n’est pas le cas. Puisque la Terre tourne autour du Soleil et que la Lune tourne autour de la Terre, il y a la force centrifuge qui entre en jeu. L’effet de cette force est dû aux mouvements de rotation de la Terre et se traduit par une tendance à éloigner les corps du centre de rotation. On peut comparer les effets à ce qui se produit lors du cycle de l’essorage dans une laveuse. Le système de la laveuse est alors en rotation et les corps (l’eau et les vêtements) cherchent à s’éloigner du centre de rotation. Donc, la force qui déforme les masses d’eau résulte de la conjugaison de la force d’attraction de la Lune et de la force centrifuge. Action de la Lune et du Soleil - marées de vive-eau et de morte-eau La principale force responsable des marées est l'attraction de la Lune. Toutefois, le Soleil agit aussi sur l'importance des marées. Il est à noter que la Lune étant beaucoup plus proche de la Terre que le Soleil, sa force d’attraction sur la Terre est 2,2 fois plus grande que la force d’attraction du Soleil. L'action combinée de la Lune et du Soleil peut provoquer deux types de marées sur la Terre. (A) Lorsque le Soleil (1), la Lune (3) et la Terre (2) sont alignés, les forces d’attraction (4 et 5) se renforcent mutuellement et provoquent alors des périodes de fortes marées, que l'on nomme marées de vives-eaux. On observe ce phénomène en période de nouvelle Lune et de pleine Lune. (B) Lorsque le Soleil (1), la Lune (3) et la Terre (2) forment un angle droit, les forces d’attraction (4 et 5) s’atténuent et provoquent alors des périodes de faibles marées, nommées marées de mortes-eaux. On observe ce phénomène lors du premier et du dernier quartier de Lune. | 31567312-1949-449c-a904-037386424d2c |
Les glandes hormonales et la puberté masculine
Deux glandes en particulier ont un impact important sur le système reproducteur de l'homme : l'hypophyse et les testicules. Ces glandes ont des fonctions essentielles dans le déclenchement de la puberté ainsi que le maintien de la fécondité de l'homme. Les testicules produisent les cellules sexuelles de l'homme, soient les spermatozoïdes. En plus de cela, ils produisent et sécrètent des hormones, dont la testostérone. Quant à l'hypophyse, il s'agit d'une petite glande située sous le cerveau, devant le tronc cérébral (voir image suivante pour mieux la situer). Cette glande, aussi petite soit-elle, produit plus de huit hormones interagissant avec les différents systèmes du corps humain. Trois d'entre elles sont directement liées au système reproducteur du l'homme. Il s'agit de la folliculostimuline, aussi dite hormone folliculo-stimulante (FSH), l'hormone lutéinisante (LH) et l'hormone de croissance. Elles sont toutes les trois impliquées dans la maturation et le fonctionnement du système reproducteur ainsi que dans la croissance générale de l'homme. L'âge auquel débute la puberté ainsi que le déroulement de celle-ci varie en fonction de l'hérédité, du groupe ethnique, de l'alimentation, de la situation géographique, du milieu socioculturel ainsi que du niveau de stress. En moyenne, c'est vers l'âge de 12 ans que la puberté commence chez le garçon. Tous les changements qui se produisent sont dus à l'influence de l'hypophyse. De façon générale, l'hypophyse augmente la sécrétion de l'hormone de croissance, ce qui a pour effet de produire une poussée de croissance générale du corps. Aussi, deux autres hormones sont sécrétées en plus grandes quantités : la FSH et la LH. La FSH augmente la production de spermatozoïdes par les testicules alors que la LH stimule la sécrétion de testostérone par les testicules également. La testostérone est responsable du développement des organes génitaux ainsi que des caractères sexuels secondaires masculins. En effet, cette hormone amorce l’apparition des poils pubiens, axillaires et faciaux. Les muscles et les os du corps se développent sous l'action de cette hormone également. De plus, le larynx prend du volume, ayant pour résultat l’abaissement de la voix. Ensuite, la peau subit un épaississement et devient plus grasse, ce qui a pour conséquence de favoriser l’apparition de l’acné. Cette hormone n'a pas que des effets physiologiques sur le corps masculin. L'humeur et le comportement sont également affectés par la production de la testostérone. On peut également noter que la libido (le désir sexuel) est également augmentée pendant la puberté. Il est également intéressant de noter que la capacité d'éjaculer apparaît dès le début de la puberté. Lorsque l'éjaculation a lieu pendant la nuit, on parle d'émission nocturne. Bien que cette capacité apparaisse tôt dans la puberté, c'est seulement après quelques années que la quantité de spermatozoïdes dans le sperme est significative. | 315e36c6-181d-4b8a-8626-ee5954073d2b |
La réfraction
La réfraction est le phénomène lumineux au cours duquel la lumière dévie de sa trajectoire rectiligne en changeant de vitesse lorsqu'elle passe d’un milieu transparent à un autre. Si un sprinteur court dans un gymnase, sa vitesse sera très élevée. Toutefois, s'il devait faire la même course dans de l'eau, sa vitesse serait nécessairement plus petite, car l'eau ralentirait son mouvement. La lumière agit un peu de la même façon: lorsqu'elle change de milieu, elle diminue sa vitesse et déviera de sa trajectoire. L’image ci-dessous illustre bien le phénomène. Cette déviation s’explique par le changement de vitesse de la lumière, car la vitesse de la lumière varie d’un milieu transparent à un autre. On dit que ces milieux transparents ont des indices de réfraction différents. L'indice de réfraction est une valeur indiquant la capacité qu'a une substance à ralentir ou dévier un rayon lumineux. Pour déterminer un indice de réfraction, il faut comparer la substance transparente à un milieu de référence. Le vide a été choisi comme milieu de référence, puisqu’il s’agit du milieu où la lumière voyage le plus rapidement. Il a été déterminé que l’indice de réfraction absolu du vide serait égal à 1. On compare cette vitesse à celle dans la vitesse dans le second milieu pour établir l'indice de réfraction. L'indice de réfraction n'a pas d'unité de mesure: il représente un facteur indiquant le ralentissement de la lumière dans le milieu par rapport au vide. Quel est l'indice de réfraction de la glycérine, sachant que la vitesse de la lumière dans ce milieu est |\small 2,04 \times 10^{8} \text {m/s}?| En utilisant la formule, l'indice de réfraction peut être calculé: ||\begin{align} n= \frac{c}{v} \quad \Rightarrow \quad n &= \frac{3,00 \times 10^{8}\: \text {m/s}}{2,04 \times 10^{8}\: \text {m/s}} \\ \\ &=1,47 \end{align}|| L'indice de réfraction de la glycérine est donc |1,47|, ce qui signifie que la lumière voyage |1,47| fois plus lentement dans la glycérine que dans le vide. Voici les indices de réfraction dans quelques milieux. Indices de réfraction et vitesse de la lumière dans différents milieux Milieu Indice de réfraction Vitesse de la lumière |\text {(m/s)}| Glace |1,31| |2,29 \times 10^{8}| Eau |1,33| |2,25 \times 10^{8}| Éthanol |1,36| |2,20 \times 10^{8}| Glycérine |1,47| |2,04 \times 10^{8}| Huile minérale |1,48| |2,02 \times 10^{8}| Pyrex |1,48| |2,02 \times 10^{8}| Verre crown |1,52| |1,97 \times 10^{8}| Verre flint léger |1,58| |1,90 \times 10^{8}| Verre flint |1,63| |1,84 \times 10^{8}| Verre flint lourd |1,66| |1,81 \times 10^{8}| Diamant |2,42| |1,24 \times 10^{8}| Plus la lumière se propage rapidement dans un milieu, plus l’indice de réfraction de ce milieu est bas. Ainsi, la lumière voyage plus rapidement dans la glace que dans le diamant. Lorsque la lumière traverse différents milieux, la déviation sera plus marquée si la différence entre les indices de réfraction est élevée. Comme l'illustre le schéma ci-dessous, la déviation de la lumière est plus grande entre l'air et le verre crown que celle entre le verre crown et l'eau. De plus, il est possible de constater que lorsque la lumière passe d'un milieu moins réfringent (ayant un plus petit indice de réfraction) vers un milieu plus réfringent (ayant un plus grand indice de réfraction), le rayon réfracté se rapproche de la normale, comme lorsque la lumière passe de l'air au verre crown dans l'image ci-dessus. Dans le même ordre d'idées, lorsque la lumière passe d'un milieu plus réfringent vers un milieu moins réfringent, le rayon réfracté s'éloigne de la normale, comme lorsque la lumière passe du verre crown à l'eau dans l'image ci-dessus. Si les indices de réfraction de deux milieux sont semblables, la lumière agit comme si elle ne traversait qu'un seul milieu. | 318c0ddf-ab91-436d-8f8f-4b6152c64e1e |
Les rapports de similitude, d'aire et de volume (k, k², k³)
En ce qui concerne le concept de proportionnalité, il peut s'étendre à plus que simplement des mesures de segment. En d'autres mots, il est possible de dégager des relations de proportionnalité entre des mesures de segments, des aires et des volumes. Le rapport de similitude, généralement noté |k|,est le rapport entre les mesures de segments homologues (côtés, hauteurs, rayons, périmètres, etc.) de figures ou de solides semblables. Tout comme plusieurs concepts en mathématique, il est possible de trouver la valeur numérique de ce rapport à l'aide d'une formule. Bref, il s'agit de faire la division entre les mesures des segments homologues. Quel est le rapport de similitude (|k|) des figures semblables suivantes? On remarque que le rapport des segments homologues de la figure image et de la figure initiale est toujours équivalent, peu importe la paire de segments homologues choisie. Au niveau du rapport des aires, la méthode de calcul est assez similaire. Le rapport des aires, généralement noté |k^2|, est la proportion construite avec deux aires de même nature (aires totales, aires latérales ou aires des bases) entre des figures ou des solides semblables. Tout comme son nom l'indique, ce rapport peut se calculer à l'aider d'une division. Attention! Il peut arriver que la mesure de l'aire des figures ne soit pas directement donnée. Quel est le rapport des aires (|k^2|) des figures semblables suivantes? Calculer l'aire de chaque figure ||\begin{align} \color{orange}{A_\text{initiale}} &=\frac{(B+b)\times h}{2}\quad &&\color{green}{A_\text{image}} =\frac{(B+b)\times h}{2}\\\\ &=\frac{(4+2)\times 3}{2} &&\phantom{A_\text{image}}=\frac{(8+4)\times 6}{2}\\\\ &=\color{orange}{9 \ \mathrm{cm}^{2}}&&\phantom{A_\text{image}}=\color{green}{36 \ \mathrm{cm}^{2}}\end{align}|| Appliquer la formule ||\begin{align}k^2&= \frac{\color{green}{A_\text{image}}}{\color{orange}{A_\text{initiale}}} \\\\ &=\frac{\color{green}{36}} {\color{orange}{9}}\\\\ &= 4\end{align}|| Donc, |k^2 = 4.| Concrètement, cela signifie que l'aire de la figure image est |4| fois celle de la figure initiale. Le rapport des volumes, généralement noté |k^3|, est la proportion entre les volumes de deux solides semblables. Une fois de plus, la formule suivante est idéale pour déterminer cette proportion. Avant d'appliquer la formule, il faut s'assurer d'avoir toutes les mesures de volume nécessaires. Quel est le rapport des volumes |(k^3)| des solides suivants? Calculer le volume de chaque solide ||\begin{align}\color{darkblue}{V_\text{initial}}&= A_b \times h && \color{blue}{V_\text{image}}= A_b \times h \\ &= (10 \times 4) \times 6 &&\phantom{V_\text{image}}= (5 \times 2) \times 3\\ &= \color{darkblue}{240 \ \mathrm{cm}^3} &&\phantom{V_\text{image}}= \color{blue}{30 \ \mathrm{cm}^3}\end{align}|| Appliquer la formule ||\begin{align} k^3 &= \frac{\color{blue}{V_\text{image}}}{\color{darkblue}{V_\text{initial}}} \\\\ &=\frac{\color{blue}{30}}{\color{darkblue}{240}} \\\\ &= \frac{1}{8}\end{align}|| Finalement, on peut conclure que le solide image a un volume qui est équivalent au |\dfrac{1}{8}| de celui du solide initial. Une fois que la valeur d'un des trois rapports est trouvée, il est possible de déduire la valeur des deux autres. Pour ce faire, on doit utiliser les propriétés des exposants et des racines. Pour assurer une utilisation optimale et juste du tableau précédent, il faut absolument suivre le sens des flèches. Par exemple, pour passer de |k^3 \rightarrow k^2|, il faut plutôt suivre le chemin suivant: || k^3 \color{darkblue}{\rightarrow} k^1 \rightarrow k^2|| étant donnée qu'il n'y a aucune flèche qui aille directement de |k^3| vers |k^2|. Afin de bien illustrer le tout, voici quelques exemples d'applications concrètes. Voici quelques exemples de l'utilisation des rapports de similitude, des aires et des volumes pour la recherche de mesures manquantes. Pour résoudre ce type de problèmes, la méthode suivante sera privilégiée. Pour les exemples qui suivent, la représentation initiale sera toujours celle de gauche alors que la finale sera associée à celle de droite. Trouve la mesure manquante dans cette paire de prismes semblables à base hexagonale. 1. Identifier le rapport qu'il est possible de calculer et trouver sa valeur. Puisqu'on connait la mesure d'une paire de côtés homologues, on peut déterminer la valeur de |k^1:| ||\begin{align} k^1& = {\small\frac{\text{mesure du segment dans le solide image}}{\text{mesure du segment homologue dans le solide initial}}}\\\\ &=\frac{6}{2}\\\\ &=3\end{align}|| 2. Utiliser ce rapport pour déduire la valeur des autres rapports, au besoin. Puisque la mesure recherchée est une mesure de segment, il n'est pas nécessaire de déduire la valeur des autres rapports. 3. Utiliser le rapport approprié et un produit croisé pour rechercher la mesure manquante. ||\begin{align} k^1 &={\frac{\text{hauteur image}}{\text{hauteur initiale}}}\\\\ 3&=\frac{h}{3{,}2} \\\\ \frac{3}{\color{red}{1}}&=\frac{h}{3{,}2} && \left(\text{puisque}\ 3 = \frac{3}{\color{red}{1}}\right)\\\\ \Rightarrow h&=3\times 3{,}2 \div 1\\ &=9{,}6\:\text{cm}\end{align}|| La hauteur du solide image est donc de |9{,}6\:\text{cm}.| Trouve la mesure manquante dans la paire de cônes sembables suivante. 1. Identifier le rapport qu'il est possible de calculer et trouver sa valeur. Puisqu'on connait la mesure d'aire pour chacun des cônes (l'aire des bases), on peut calculer la valeur du rapport |k^2:| ||\begin{align} k^2&={\small\frac{A_b \text{ du solide image}}{A_b \text{ du solide initial}}}\\\\ &=\frac{36\pi}{64\pi}\\\\ &=\frac{9}{16}\end{align}|| 2. Utiliser ce rapport pour déduire la valeur des autres rapports, au besoin. Puisque la mesure recherchée est une mesure de segment, on doit déduire la valeur du rapport de similitude |k^1:| ||\begin{align}k^1&=\sqrt{k^2}\\ &=\sqrt{\frac{9}{16}}\\ &=\frac{\sqrt{9}}{\sqrt{16}}\\ &=\frac{3}{4}\end{align}|| 3. Utiliser le rapport approprié pour rechercher la mesure manquante. ||\begin{align} k^1&={\frac{\text{apothème image}}{\text{apothème initial}}}\\\\ \frac{3}{4}&=\frac{7{,}8}{a}\\\\ \Rightarrow a&=4\times 7{,}8\div 3\\\\ &=10{,}4\:\text{mm}\end{align}|| La mesure de l'apothème du cône initial est de |10{,}4\:\text{mm}| Trouve le volume du cylindre image sachant que les deux cylindres sont semblables. 1. Identifier le rapport qu'il est possible de calculer et trouver sa valeur. À première vue, on pourrait croire qu'il est impossible de construire aucun des trois rapports. Cependant, à l'aide de l'aire de la base du cylindre image, on peut retrouver la mesure de son rayon: ||\begin{align}\color{blue}{A_{Base}}&=\pi r^2\\ 25\pi &= \pi r^2\\ 25 &= r^2\\ \color{blue}{5}&=r\end{align}|| Comme on connaît la mesure du rayon des bases des deux cylindres, on peut calculer |\small k^1|: ||\begin{align} k^1&= {\small \frac{\color{blue}{\text{mesure du segment dans le solide image}}}{\color{purple}{\text{mesure du segment homologue dans le solide initial}}}}\\\\ &=\frac{\color{blue}{5}}{\color{purple}{2}}\end{align}|| 2. Utiliser ce rapport pour déduire la valeur des autres rapports, au besoin. Comme on veut calculer le volume du solide image et que l'on connait le volume du solide initial, on doit déduire la valeur du rapport des volumes |\small k^3|: ||\begin{align}k^3&=(k^1)^3\\ &=\left(\frac{5}{2}\right)^3\\\\ &=\frac{5^3}{2^3}\\\\ &=\frac{125}{8}\end{align}|| 3. Utiliser le rapport approprié pour rechercher la mesure manquante. ||\begin{align} k^3&={\small \frac{\text{Volume image}}{\text{Volume initial}}}\\\\ \frac{125}{8}&=\frac{\color{red}{?}}{20\pi}\\\\\ \Rightarrow \color{red}{?}&=20\pi \times 125\div 8\\ &=312{,}5\pi\:\text{m}^3\end{align}|| Le volume du cylindre image est donc de |312{,}5\pi\:\text{m}^3.| Trouve la mesure de l'aire latérale sachant que les pyramides à base pentagonale suivantes sont semblables. 1. Identifier le rapport qu'il est possible de calculer et trouver sa valeur. Puisqu'on connait la valeur du volume des deux solides, on peut calculer le rapport |k^3:| ||\begin{align}k^3&={\frac{\text{volume du solide image}}{\text{volume du solide initial}}}\\\\ &=\frac{198{,}288}{918}\\\\ &=0{,}216\end{align}|| 2. Utiliser ce rapport pour déduire la valeur des autres rapports, au besoin. Puisque c'est une mesure d'aire que l'on cherche, on doit travailler avec |k^2:| ||\begin{align}\color{blue}{k^1}&=\sqrt[3]{k^3}\\ &=\sqrt[3]{0{,}216} \\ &=\color{blue}{0{,}6}\\\\ \Rightarrow k^2 &= (\color{blue}{k^1})^2 \\ &=(\color{blue}{0{,}6})^2\\ &=0{,}36\end{align}|| On a donc |k^2=0{,}36.| 3. Utiliser le rapport approprié pour rechercher la mesure manquante. Comme on doit passer de l'aire du grand solide à l'aire du petit solide et que la valeur de |k^2| est comprise entre |0| et |1,| on utilisera la multiplication : ||\begin{align}\color{red}{?}&=21{,}35 \times k^2\\ &=21{,}35 \times 0{,}36\\ &=7{,}686\:\text{dm}^2\end{align}|| L'aire latérale du solide image est donc de |7{,}686\:\text{dm}^2.| Comme on peut le constater, les calculs faits à l'étape 3 sont différents de ceux présentés lors des exemples précédents. Voici le raisonnement qui explique cette démarche alternative. Une papeterie produit deux formats semblables de couverture de livre. En terme de mesure, la grande a une épaisseur qui dépasse de |3\:\text{cm}| celle de la petite. Quelle est l'épaisseur de la petite couverture sachant que le rapport des aires totales des deux couvertures est de |\dfrac{25}{64}|? 1. Identifier le rapport qu'il est possible de calculer et trouver sa valeur. Dans le cas présent, la valeur de |k^2| est fournie : ||k^2 = \frac{25}{64}|| 2. Utiliser ce rapport pour déduire la valeur des autres rapports, au besoin. Puisque la mesure de l'épaisseur est associée à une mesure de segment, on doit trouver le rapport de similitude |k.| Selon le schéma des relations présenté plus haut, on a : ||\begin{align} k &= \sqrt{k^2} \\\\ &= \sqrt{\frac{25}{64}} \\\\ &= \frac{5}{8}\end{align}|| 3. Utiliser le rapport approprié pour rechercher la mesure manquante. ||\begin{align}k &= {\small \frac{\text{mesure du segment du solide image}}{\text{mesure du segment du solide initial}}}\\\\ \frac{5}{8} &= \frac{x}{x+3} \\\\ 5 (x+3) &= x \times 8 \\ 5x + 15 &= 8x \\ 15 &= 3x \\ 5 &= x \end{align}|| Puisqu'on a posé « |x =| épaisseur de la petite couverture », alors on peut déduire que la petite couverture a une épaisseur de |5\:\text{cm}.| | 31b6294b-2de4-416b-82ed-9f12446e169f |
La coordination
La coordination consiste à lier deux unités syntaxiques (groupes, phrases, subordonnées) au moyen d'un coordonnant. C'est le coordonnant qui établit le lien de sens entre les deux unités syntaxiques. Josh a remporté tous les prix du concours et il le mérite bien. Mélanie a raté son autobus, donc elle est en retard. Dans ces phrases, ce sont deux phrases syntaxiques qui sont coordonnées. Chacune de ces phrases est pleinement autonome sur le plan syntaxique, puisque chacune d'elles renferme un sujet et un groupe verbal prédicat. Ce sont les coordonnants et ainsi que donc qui permettent d'effectuer correctement la coordination. La coordination sert, entre autres, à relier des phrases liées sur le plan sémantique. Noémie a une bonne idée, mais celle-ci n’est pas réalisable. Vous n'y parviendrez pas, car ce plan n'a pas de sens! Elle est toujours à l'heure, c'est principalement pourquoi son supérieur l'apprécie. Dans ces phrases, ce sont les coordonnants mais, car et c'est pourquoi qui établissent la relation logique entre les deux phrases syntaxiques. Les éléments coordonnés doivent exercer la même fonction syntaxique. La poésie et la philosophie me passionnent. Dans cette phrase, les deux groupes nominaux (GN) coordonnés, La poésie et la philosophie, remplissent la fonction de sujet de la phrase. Dès qu'il était entré en scène et qu'il avait fait son numéro, il transmettait son plaisir à la foule. Dans cette phrase, les subordonnées Dès qu'il était entré en scène et qu'il avait fait son numéro sont coordonnées et ont la même fonction, soit une fonction de complément de phrase. Lorsque le coordonnant relie des phrases, des groupes ou des subordonnées, il établit une relation particulière. Cette relation peut avoir différentes valeurs. Addition Alternative Cause ainsi que et de plus ou ou bien car en effet comme puisque Conséquence Explication Négation ainsi donc par conséquent conséquemment par le fait même alors c'est-à-dire c'est pourquoi par exemple en effet notamment d'ailleurs ni Justification Opposition Succession mais car cependant mais par contre en revanche toutefois tandis que à l'inverse puis | 31bc7183-9f9c-41b3-835a-30670a4be41a |
Les types d'évènements
Un évènement est un sous-ensemble de l'univers des résultats possibles d'une expérience aléatoire. Les éléments qui appartiennent à un tel sous-ensemble sont appelés les résultats (ou cas) favorables à la réalisation de l'évènement. Lors d'une expérience aléatoire, on peut parfois faire une prédiction, c'est-à-dire prédire un évènement futur encore inconnu, mais qui a une chance de se produire. Lors de cet évènement, on pourra obtenir certains résultats parmi tous les résultats possibles. Si on lance un dé à six faces numérotées de 1 à 6, plusieurs évènements peuvent arriver. Univers des résultats possibles: Ω = {1, 2, 3, 4, 5, 6} Un évènement peut correspondre à un seul résultat, à plusieurs résultats ou à tous les résultats de l'univers des possibles. Il peut aussi ne correspondre à aucun résultat. On distingue ainsi différents types d'évènements. Un évènement est élémentaire s'il ne contient qu'un seul résultat de l'univers des possibles. Un ensemble ne contenant qu’un seul élément se nomme un singleton. |\bullet| On tire une carte dans un jeu de 52 cartes. L’évènement « obtenir l’as de pique » est un évènement élémentaire car il ne contient qu'un seul résultat de l'univers des possibles. La probabilité de cet évènement est |\displaystyle \frac{1}{52}|. |\bullet| L'évènement « obtenir un 3 » lorsqu'on lance un dé est un évènement élémentaire car il ne contient qu'un seul résultat de l'univers des possibles. La probabilité de cet évènement est |\displaystyle \frac{1}{6}|. On peut illustrer les évènements certain, possible et impossible sur une ligne des probabilités. Sur cette ligne, plus un résultat est situé à gauche et moins il a de chances de se produire. Exemple pour les résultats liés à l'expérience « tirer un dé » Un évènement certain est un évènement qui se produit toujours. Il correspond à l'univers des résultats possibles. La probabilité d'un évènement certain |(A)| est toujours égale à 1 ou à 100% (|\mathbb P(A) = 1|). |\bullet| L'évènement « obtenir un nombre entre 1 et 6 » lorsqu'on lance un dé est un évènement certain, car l'évènement correspond à l'ensemble des résultats possibles. La probabilité de cet évènement est |\displaystyle \frac{6}{6}| ou |1|. |\bullet| L'évènement « obtenir une bille rouge » lorsqu'on tire une bille dans un sac contenant trois billes rouges est un évènement certain, car l'évènement correspond à l'ensemble des résultats possibles. La probabilité de cet évènement est |\displaystyle \frac{3}{3}| ou |1|. Un évènement possible est un évènement qui peut se produire. On dit aussi évènement probable. La probabilité d'un évènement possible |(A)| se situe entre 0 et 1 (|0 < \mathbb P(A) < 1|), ces deux extrêmes étant exclus. |\bullet| L'évènement « obtenir pile » lorsqu'on lance une pièce de monnaie est un évènement probable, car il correspond à un sous-ensemble non vide de l'univers des possibles (A = {pile}). La probabilité de cet évènement est |\displaystyle \frac{1}{2}| ou 50%. |\bullet| L'évènement « obtenir un nombre pair » lorsqu'on lance un dé est un évènement probable, car il correspond à un sous-ensemble non vide de l'univers des possibles (A = {2, 4, 6}). La probabilité de cet évènement est |\displaystyle \frac{3}{6}| ou |\displaystyle \frac{1}{2}|. Un évènement impossible est un évènement qui ne se produira jamais, que l'on est certain de ne pas avoir. La probabilité d'un évènement impossible |(A)| est toujours égale à 0 ou 0% (|\mathbb P(A) = 0|). |\bullet| L'évènement « obtenir le nombre 7 » lorsqu'on lance un dé à six faces est un évènement impossible, car le nombre 7 ne fait pas parti de l'univers des résultats possibles. La probabilité de cet évènement est |0|. |\bullet| L'évènement « obtenir une bille bleue » lorsqu'on pige une bille dans un sac contenant trois billes rouges est un évènement impossible, car il n'y a pas de bille bleue dans le sac. La probabilité de cet évènement est |0|. Des évènements sont équiprobables lorsqu'ils ont les mêmes chances de se produire. Lorsque deux évènements A et B possèdent la même probabilité de se produire, on dit alors qu'ils sont équiprobables. |\bullet| L'évènement A « obtenir un nombre inférieur à 2 » et l'évènement B « obtenir un nombre supérieur à 5 » lorsqu'on tire un dé à six faces sont deux évènements équiprobables puisqu'ils ont autant de chances de se produire l'un que l'autre. La probabilité de l'évènement A est |\mathbb P(A) = \frac{1}{6}| et la probabilité de l'évènement B est |\mathbb P(B) = \frac{1}{6}| puisqu'ils n'ont qu'un résultat possible chacun. Ils sont donc équiprobables. |\bullet| L'évènement A « obtenir un roi » et l'évènement B « obtenir un 5 » lorsqu'on pige une carte dans un jeu de 52 cartes sont deux évènements équiprobables puisqu'ils ont autant de chances de se produire l'un que l'autre. La probabilité de l'évènement A est |\mathbb P(A) = \frac{1}{13}| et la probabilité de l'évènement B est |\mathbb P(A) = \frac{1}{13}| puisqu'ils ont 4 résultats possibles chacun. Ils sont donc équiprobables. Un évènement est moins probable lorsqu'il a moins de chances de se produire qu'un autre évènement. Un évènement est plus probable lorsqu'il a plus de chances de se produire qu'un autre évènement. Il est possible de comparer les probabilités de plusieurs évènements les unes par rapport aux autres. Dans ce cas, on pourra dire qu'un évènement est plus probable qu'un autre s'il a plus de chances de survenir alors qu'il sera moins probable s'il a moins de chances de survenir que l'autre. L'évènement A « piger une carte de carreau » est plus probable que l'évènement B « piger une dame » puisqu'il a plus de chances de se produire. En effet, la probabilité de l'évènement A est |\mathbb P(A) = \frac{13}{52}| alors que la probabilité de l'évènement B est |\mathbb P(B) = \frac{4}{52}|. Conséquemment, on peut dire que l'évènement B est moins probable que l'évènement A puisque sa probabilité est inférieure. Des évènements (A et B) sont complémentaires lorsqu'ils sont incompatibles et que la réunion de leurs résultats correspond à l'univers des résultats possibles. Pour que deux évènements soient complémentaires, leur intersection doit être vide |(A \cap B = \emptyset)| et la réunion de leurs résultats doit être équivalente à l'univers des résultats possibles |(A \cup B = \Omega)|. La probabilité de deux évènements complémentaires |(A| et |B)| correspond à la somme des probabilités de chaque évènement. Cette somme est égale à 1 |(\mathbb P(A) + \mathbb P(B) = 1)| lorsque les deux évènements sont complémentaires. En général, l'évènement complémentaire à l'évènement |A| est noté |A'| ou |A^c|. |\bullet| L'évènement A « obtenir une carte rouge » et l'évènement B « obtenir une carte noire » sont des évènements complémentaires puisque la réunion de leurs résultats correspond à l'ensemble des cartes contenues dans un jeu de 52 cartes. La somme des probabilités de ces évènements est égale à 1 |(\mathbb P(A) + \mathbb P(B) = \frac{26}{52} + \frac{26}{52} = 1)|. |\bullet| L'évènement A « obtenir un nombre pair » et l'évènement B « obtenir un nombre impair » lorsqu'on lance un dé à 6 faces sont des évènements complémentaires puisque la réunion de leurs résultats correspond à l'ensemble des résultats possibles. Deux évènements (A et B) sont compatibles s’ils ont un ou des éléments en commun. Pour que deux évènements soient compatibles, leur intersection ne doit pas être vide |(A \cap B \neq \emptyset)|. Ainsi, il existe au moins un résultat qui soit commun aux deux évènements. Dans un diagramme de Venn, il y aurait donc un ou des résultats dans l'intersection des sous-ensembles. |\bullet| L'évènement A « obtenir un 2, un 4 ou un 6 » et l'évènement B « obtenir un 2, un 3 ou un 5 » lorsqu'on tire un dé sont deux évènements compatibles puisqu'il est possible d'obtenir un 2 lors des deux évènements |(A \cap B = \lbrace2\rbrace)|. On constate qu'il y a une valeur présente dans l'intersection lorsqu'on représente les évènements à l'aide d'un diagramme de Venn, ce qui correspond à des évènements compatibles. Deux évènements sont incompatibles lorsqu'ils n'ont aucun élément en commun. L'intersection entre des évènements incompatibles est vide (|A \cap B = \emptyset|). |\bullet| L’évènement A « obtenir 2, 4 ou 6 » et l’évènement B « obtenir 1 » correspondent à deux évènements incompatibles puisqu'ils n'ont aucun élément commun. On constate qu'il n'y a aucun élément dans l'intersection du diagramme de Venn, ce qui correspond à des évènements incompatibles. Des évènements sont indépendants lorsque la réalisation de l'un n'influence pas la réalisation de l'autre. La probabilité d'un évènement n'est pas affectée par la réalisation de l'autre évènement lorsque deux évènements sont indépendants l'un de l'autre. C'est souvent le cas lors d'une expérience aléatoire composée avec remise. Lorsqu'on lance un dé à deux reprises, la probabilité d'obtenir un 2 au deuxième lancer n'est pas affecté par la probabilité d'obtenir un 5 au premier lancer puisque les deux tirages sont des évènements indépendants. Des évènements sont dépendants lorsque la réalisation de l'un affecte la réalisation de l'autre. La probabilité d'un évènement est affectée par la réalisation de l'autre évènement lorsque deux évènements sont dépendants l'un de l'autre. C'est souvent le cas lors d'une expérience aléatoire composée sans remise. On tire deux cartes sans remise d'un jeu de 52 cartes. Comme il n'y a pas de remise de la première carte pigée, le deuxième évènement est influencé par le premier puisqu'il n'y a plus que 51 cartes dans le jeu après le premier évènement. La probabilité du deuxième évènement est donc dépendante du premier évènement. Des évènements sont mutuellement exclusifs s'ils ne peuvent pas se produire en même temps. Lorsque deux évènements sont mutuellement exclusifs, l'ensemble-solution de leur intersection est vide |(A \cap B = \emptyset)|. De plus, deux évènements |A| et |B| incompatibles sont nécessairement mutuellement exclusifs. Dans ce cas, la probabilité de l'évènement A ou de l'évènement B est |\mathbb P(A \cup B) = \mathbb P(A) + \mathbb P(B)|. On pige une carte dans un jeu de 52 cartes. L'évènement A « obtenir un coeur» et l'évènement B « obtenir une carte noire» sont des évènements sont mutuellement exclusifs car ils ne peuvent pas se produire en même temps; une seule carte ne peut pas à la fois être un coeur et être noire. Des évènements sont non mutuellement exclusifs s'ils peuvent se produire en même temps. Lorsque deux évènements sont non mutuellement exclusifs, l'ensemble-solution de leur intersection n'est pas vide |(A \cap B \neq \emptyset)|. Dans ce cas, la probabilité de l'évènement A ou de l'évènement B est |\mathbb P(A \cup B) = \mathbb P(A) + \mathbb P(B) - \mathbb P(A \cap B)|. On pige une carte dans un jeu de 52 cartes. L'évènement A « obtenir un roi» et l'évènement B « obtenir une carte noire» sont des évènements non mutuellement exclusifs car ils peuvent se produire en même temps; les rois de pique et de trèfle sont à la fois des rois et des cartes noires. | 31cc2f5e-f6e9-42c8-a28c-e964bb2f0ac7 |
La division d'une expression algébrique par un monôme
Il est possible de réduire une expression algébrique en divisant les termes qu'elle contient. Pour diviser des expressions algébriques, il est essentiel de bien maitriser les lois des exposants. Lors de la division d'expressions algébriques, plusieurs situations peuvent se présenter : ||\begin{align} 12xy^{2}\div{3} &= \dfrac{12xy^{2}}{3} \\ &= \dfrac{12}{3}xy^{2} \\ &= 4xy^2 \end{align}|| ||\begin{align} \dfrac{x^{3}y^{4}}{xy^{2}} &= x^{3-1}y^{4-2} \\ &= x^{2}y^{2} \end{align}|| ||\begin{align} 25x^{3}y^{9}z\div5x^{3}y^{6} &= \dfrac{25x^{3}y^{9}z}{5x^{3}y^{6}}\\ \\ &= \dfrac{25}{5}x^{3-3}y^{9-6}z\\ \\ & = 5y^{3}z\end{align}|| Effectue la division algébrique suivante : ||\dfrac{18x^{2} + 54xy-6y+2}{6}|| Distribuer la division sur chacun des termes du polynôme ||\begin{align}= &\dfrac{18x^{2}}{6} + \dfrac{54xy}{6} - \dfrac{6y}{6} + \dfrac{2}{6} \end{align}|| Pour chaque terme, diviser les coefficients ensemble ||\begin{align} = &\dfrac{18}{6}x^{2} + \dfrac{54}{6}xy - \dfrac{6}{6}y + \dfrac{2}{6} \\ = &\ \ \ 3\ x^2 +\ \ 9\ xy\ -\ 1\, y + \dfrac{1}{3} \end{align}|| Réponse : On réécrit l'expression en enlevant le coefficient |1.| La réponse est donc |3x^2 + 9xy - y + \dfrac{1}{3}.| Effectue la division algébrique suivante : |\quad\ \ \ \dfrac {12xy^{2} + 6x^{8}y^{6}}{-3x^{3}y^{4}}| Distribuer la division sur chacun des termes du polynôme |\begin{align} &= \dfrac {12xy^{2}}{-3x^{3}y^{4}} + \dfrac {6x^{8}y^{6}}{-3x^{3}y^{4}} \end{align}| Pour chaque terme, diviser les coefficients ensemble |\begin{align} &=\dfrac{12}{-3}\dfrac{xy^2}{x^3y^4} + \dfrac{6}{-3}\dfrac{x^8y^6}{x^3y^4} \\ &= \left( -4 \dfrac{xy^2}{x^3y^4}\right) + \left( -2 \dfrac{x^8y^6}{x^3y^4}\right) \end{align}| Pour chaque terme, soustraire les exposants de même base |\begin{align} &=-4\dfrac {xy^{2}}{x^{3}y^{4}} -2\dfrac {x^{8}y^{6}}{x^{3}y^{4}} \\\\ &= -4x^{1-3}y^{2-4} -2x^{8-3}y^{6-4}\\\\ &= -4x^{-2}y^{-2} - 2x^{5}y^{2}\end{align}| Réponse : On réécrit l'expression pour qu'il n'y ait aucun exposant négatif. La réponse est donc |\dfrac {-4}{x^{2}y^{2}} - 2x^{5}y^{2}.| | 31cf40fd-8f27-4bb8-be1d-0c51d5c6ad59 |
Les transformations de la matière
Les transformations de la matière se définissent comme l'ensemble des changements physiques, chimiques et énergétiques de la matière. Certains changements ont lieu de façon naturelle, mais l'humain, via les interactions qu'il a avec son environnement, est également responsable d'une bonne partie des changements qui ont lieu autour de lui et même dans son propre corps. Les changements physiques et chimiques impliquent nécessairement un transfert et une transformation de l'énergie. Cependant, au cours de ces transformations, la masse de la matière est toujours conservée de même que le nombre d'atomes de chaque élément qui la compose. Une feuille de papier que l'on plie (à gauche) ou des buches qui brulent (à droite) sont deux exemples de changements que la matière peut subir. | 31d7c0a1-600c-4c25-b5d4-47bc1308d9d7 |
Martin Luther King
Martin Luther King est un pasteur baptiste afro-américain. Il est surtout connu comme un militant non violent consacrant sa vie aux droits civiques des Noirs aux États-Unis. Il a organisé et dirigé plusieurs actions afin de défendre le droit de vote, la déségrégation et l'emploi des minorités ethniques. Son discours s'intitulant I have a dream, qu'il a prononcé le 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Washington, est devenu célèbre. Martin Luther King se voit remettre le prix Nobel de la paix en 1964, ce qui fait de lui le plus jeune lauréat à mériter cette récompense. 1929 : Martin Luther King naît le 15 janvier à Atlanta (Géorgie). 1953 : Martin Luther King devient un pasteur baptiste à Montgomery en Alabama. 1955 : Il obtient son doctorat en théologie à l'Université de Boston. 1955 : Martin Luther King mène le boycott des bus de Montgomery à la suite de l'évènement impliquant Rosa Park. 1959 : Son livre The Measure of A Man, dans lequel il dépeint une structure optimale de société, paraît. 1963 : Le président des États-Unis, John F. Kennedy, intervient une fois de plus pour faire libérer Martin Luther King de prison à la suite de la marche sur Washington. 1963 : Il prononce son discours I have a dream à Washington. 1964 : Afin de permettre à un plus grand nombre d'Afro-Américains de s'inscrire sur la liste électorale, le pasteur organise une marche pacifique à Selma, en Alabama. En tout, 600 personnes marchent à ses côtés. Après quelques kilomètres, ils sont violemment arrêtés par la police et une foule mécontente. Ce jour est connu sous le nom de Bloody Sunday. 1964 : Il reçoit le prix Nobel de la paix. 1967 : Un an avant sa mort, Martin Luther King prononce un discours dénonçant la guerre du Vietnam. 1968 : Martin Luther King est assassiné à Memphis, le 4 avril. 1986 : Depuis cette année, le troisième lundi du mois de janvier est un jour férié aux États-Unis. | 31ebf630-d9e3-471a-b874-d2acae96c7d3 |
La lettre ouverte
La lettre ouverte est un texte argumentatif s’adressant à la fois à un destinataire précis, généralement une autorité, et à un large public, puisqu’elle est diffusée dans un média. Elle est habituellement écrite par un citoyen qui adresse une requête précise à son destinataire, tout en soulevant une controverse qui concerne, le plus souvent, une grande question d’actualité. En raison de sa mission principale qui est de transmettre un point de vue dans le but d’y faire adhérer un ou plusieurs destinataires, la lettre ouverte est un texte argumentatif. Elle suit donc la structure de ce type de texte et possède certaines composantes qui lui sont propres comme une thèse et des arguments appuyés sur des fondements, déployés selon une stratégie argumentative et étayés grâce à des procédés utilisés en argumentation. [La Gazette de Flo]1 Le 9 mars 2022 Santé planétaire : cessons de tout remettre à demain Avez-vous déjà remarqué à quel point les humains sont fascinés par la fin du monde? Que ce soient des œuvres classiques ou modernes, littéraires ou cinématographiques, d’innombrables fictions s’inscrivent dans un paysage apocalyptique. Mais ne craignez-vous pas que la fiction devienne réalité? N’attendons pas que ce scénario soit inévitable et agissons dès maintenant pour freiner les changements climatiques. Pour ce faire, [monsieur Trudeau]2, [il est grand temps que le gouvernement canadien fasse de l’environnement une priorité]3. Tout d’abord, certains pourraient penser que la situation n’est pas si alarmante et que les impacts du réchauffement planétaire ne les affecteront pas de leur vivant. Sans mentionner le fait que cette opinion est tristement dépourvue de préoccupation pour les générations futures, elle est aussi totalement fausse! Déjà, selon Environnement Canada, depuis 1948, la température moyenne annuelle au Canada a augmenté de 1,7 °C à 2,3 °C, selon les régions (Radio-Canada, 2019). Puis, comment ne pas faire mention de toutes les catastrophes naturelles ayant éclaté dans les dernières années? À l’intérieur de quelques mois seulement, en 2021, la Colombie-Britannique a été victime à la fois de feux ayant ravagé des millions d’hectares de forêt et d’énormes inondations terriblement destructrices (Radio-Canada, 2021). N’est-ce pas suffisamment préoccupant pour vous convaincre de la nécessité d’agir au plus vite? Ensuite, veiller à mettre un frein au plus vite à la dégénérescence de notre planète serait grandement bénéfique non seulement pour l’environnement, mais aussi pour le milieu de la santé au Canada. Pourquoi? Eh bien, selon un rapport intitulé La santé des Canadiens et des Canadiennes dans un climat en changement : faire progresser nos connaissances pour agir (Berry et Schnitter, 2022), les changements climatiques ont de graves impacts sur la santé des Canadiens. Non seulement sont-ils la cause d’aléas naturels dont les conséquences en soi sont déjà très néfastes pour les Canadiens, ils nuisent aussi à la qualité de l’eau et de l’air, contribuent à la montée de maladies infectieuses, menacent la salubrité et la sécurité des aliments et peuvent évidemment perturber la santé mentale des citoyens. Comme si ce n’était pas assez, les établissements et services de santé sont aussi directement affectés par les échos des urgences et des catastrophes que l’on peut associer aux changements climatiques. En effet, plus de catastrophes naturelles engendrent un plus grand nombre de blessés, donc un plus grand besoin de services d’urgence. Pourtant, les centres eux-mêmes peuvent être endommagés, voire forcés à fermer leurs portes, alors que le besoin est à son summum dans ces situations. En bref, investir dans la protection de l’environnement correspond indirectement à un investissement massif dans le milieu de la santé. Alors, pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups dès aujourd’hui? En conclusion, les impacts grandissants des changements climatiques se font déjà largement ressentir, ce qui met de plus en plus en péril la santé, la sécurité et le bienêtre des Canadiens. C’est depuis trop longtemps le moment de mettre tous nos efforts en branle pour les contrer, mais nulle action ne sera assez déterminante si les décideurs ne cessent de faire l’autruche et ne mettent pas la main à la pâte pour faire en sorte que la planète sur laquelle nous vivons ne devienne pas le tombeau de l’humanité. L’avenir est entre vos mains. [Florence ProfAllo]4 Publication dans un média Destinataires : monsieur Trudeau, le premier ministre du Canada, et le lectorat du journal La Gazette de Flo Sujet controversé : implication gouvernementale en matière de protection de l’environnement Signature du destinateur Pour obtenir plus d’exemples de ce genre de texte argumentatif, il est possible de consulter différents périodiques qui publient des textes d’opinion parmi lesquels on retrouve des lettres ouvertes. « Au-delà du coût des non-vaccinés », Jade Lefebvre, Le Devoir, 14 janvier 2022. « Lettre ouverte aux milléniaux », Patrick Lagacé, La Presse, 3 juin 2017. « L’éducation physique, une matière importante pour les jeunes », Annie Moreau, Le Journal de Montréal, 22 décembre 2021. Depuis plusieurs années, c’est l’écriture d’une lettre ouverte qui est le défi proposé par le ministère de l’Éducation aux élèves de cinquième secondaire. | 321370b8-8045-4b16-94a3-072d4a5dd05f |
Le coefficient de corrélation linéaire
Une des utilités du nuage de points est de pouvoir estimer les résultats à venir. Afin de quantifier la justesse de cette estimation, on calcule le coefficient de corrélation linéaire. Le coefficient de corrélation linéaire, généralement noté |r|, quantifie la force du lien linéaire entre les deux caractères d’une distribution. Pour le déterminer, on peut procéder par estimation de son allure graphique ou utiliser une formule mathématique. Le coefficient de corrélation aura toujours une valeur qui se situe dans l'intervalle [-1, 1]. Le coefficient de corrélation linéaire d'une distribution peut donner une idée de l'allure qu'a le nuage de points et inversement. D'abord, le signe du coefficient, positif ou négatif, indique le sens de la pente de la droite de régression. Pour bien comprendre le coefficient de corrélation, voici trois nuages de points qui illustrent bien ces valeurs extrêmes, soit -1, 0 et 1. En d'autres mots, plus la valeur du coefficient de corrélation linéaire est près de 1 ou -1, plus le lien linéaire entre les deux variables est fort. À l'inverse, plus sa valeur est près de 0, plus le lien linéaire entre les deux variables est faible. Pour calculer les valeurs de |r|, on peut utiliser un graphique ou faire des calculs arithmétiques. Par contre, si on veut seulement les comparer, on peut simplement jeter un coup d'œil aux nuages de points et à l'alignement des points de ceux-ci. En regardant attentivement ces graphiques, on voit que les points sont plus dispersés dans le deuxième nuage. Ainsi, on peut affirmer que le coefficient de corrélation linéaire est plus faible dans ce nuage que dans le premier. Afin de bien voir la différence entre chacun des qualificatifs de corrélation, voici des nuages de points qui les représentent : Corrélations linéaires négatives Corrélations linéaires positives Selon le qualificatif, on voit que le nuage est de plus en plus dispersé. Par contre, il est toujours possible de noter le sens du nuage (positif ou négatif). Lorsque les points sont tellement dispersés qu'il devient impossible d'en déterminer le sens, c'est souvent que le coefficient de corrélation linéaire est nul. Afin de simplifier la représentation des données amassées, ces dernières sont parfois regroupées en classes et placées dans un tableau à double entrée. Une fois ce tableau obtenu, il est possible d'estimer la corrélation des données. Fait à noter, si les données se situent autour de l'autre diagonale, soit celle qui commence en bas à gauche pour se terminer en haut à droite, la corrélation sera alors négative. En déterminant de façon plus précise la valeur du coefficient de corrélation linéaire, on peut plus facilement qualifier la corrélation entre deux variables. Généralement, les valeurs suivantes seront utilisées pour qualifier la corrélation linéaire : Valeur de |r| Force du lien linéaire Près de 0 Nulle Près de |\pm\, 0{,}50| Faible Près de |\pm\, 0{,}75| Moyenne Près de |\pm\, 0{,}87| Forte Près de |\pm\, 1| Très forte |\pm\, 1| Parfaite Afin d'associer une valeur numérique au coefficient de corrélation, on doit suivre 3 étapes : Avec des calculatrices à affichage graphique ou des logiciels comme des tableurs, on peut obtenir un coefficient de corrélation beaucoup plus précis. Il suffit d'entrer l'ensemble des données dans une table de valeurs, de sélectionner la bonne fonction et de laisser le logiciel faire les calculs. | 3248aa68-4b06-4faa-8b94-d9912e7be4c5 |
Le neurone et l'influx nerveux
Le neurone, ou cellule nerveuse, est la plus petite partie vivante du système nerveux responsable de la transmission de l'influx nerveux. L'influx nerveux est une activité électrique qui se propage dans le système nerveux grâce à la stimulation de neurones successifs. On compte des milliards de neurones un peu partout dans un organisme humain (cerveau, moelle épinière et nerfs). Plusieurs formes de neurones sont possibles, mais ils possèdent tous les trois structures de base : l'axone, le corps cellulaire et les dendrites. Les dendrites sont de petites ramifications autour du corps cellulaire. Ils conduisent l'influx nerveux vers ce dernier. Le corps cellulaire est la partie centrale du neurone, délimitée par la membrane cellulaire et contenant le cytoplasme et le noyau. L'axone est la partie la plus longue d'un neurone. C'est par cette structure que l'influx est propagé hors du corps cellulaire. Il comporte une gaine isolante appelée gaine de myéline. Tout au bout de l'axone, on retrouve les terminaisons nerveuses. Fait intéressant à noter, les neurones possèdent une longévité incroyable qui, lorsqu’ils ont un apport constant en nutriments de qualité, peut dépasser les cent ans. Cependant, les neurones sont incapables de faire de la division cellulaire, ce qui empêche leur renouvellement. On peut dire qu'ils sont amitotiques (incapable de faire une mitose). Les neurones possèdent également cinq propriétés importantes : Ce sont des cellules spécialisées, donc ils ne remplissent qu'une seule et unique fonction, celle de transmettre l'information contenue dans l'influx nerveux. Ils sont excitables, puisqu'ils peuvent réagir aux différents stimuli de l'environnement ou être stimulés par un neurone voisin. Les neurones sont conducteurs puisqu'ils ont la capacité de propager un courant électrique à sens unique qui se nomme l'influx nerveux. Les neurones sont incapables de se diviser, puisque les neurones ne peuvent se régénérer. Les neurones ont une importante longévité, puisqu'ils peuvent vivre aussi longtemps que l'individu. On distingue trois types de neurones. D'abord il y a les neurones sensitifs qui servent à capter et à transmettre l'information perçue par les organes de sens à l'encéphale. Ensuite, les neurones moteurs sont responsables de la transmission de l'influx nerveux partant de l'encéphale et se rendant aux muscles ou aux glandes. Finalement, les interneurones, aussi appelés les neurones d'association, servent à transmettre l'information entre les neurones de tout genre. Les neurotransmetteurs sont des substances chimiques permettant la stimulation d'un neurone voisin, d'un muscle ou d'une glande. Ils sont libérés dans la synapse et stimulent la cellule voisine (neurone, muscle, glande, etc.). La synapse est la zone de contact entre deux neurones ou entre un neurone et une autre cellule qui permet le transfert de l'information. Les neurotransmetteurs peuvent stimuler le neurone voisin qui va transmettre à son tour l'influx. Dans le cas d'un muscle, ils déclenchent soit la contraction ou la décontraction de celui-ci. Finalement, une glande peut sécréter une hormone suite à la réception de neurotransmetteurs ou à l'inverse en cesser la sécrétion. | 324ad086-8c05-4d9a-9f7a-c061a2f0eddf |
Compréhension de lecture : Louta et le sikon — Louta e sikonik
Aci mitceto kicokaw esko ka ickwa piponik. Ki pe tipickam nikikocic Louta, ki niarano tato piponesiw. Nikos icinikasoriwa otatama, Marie Matana (Montagne) icinikasoriwa otcotcoma, nama tariwa octesa, omisa kaie ocima, nama aric wec iteritam, nama iterimo mia nircike. Witci tacikemew kaskina ka sakihatc, mitowi ka ki ici pimatisiritci omocomiwaw kaie okomiwaw. Mia pisimwa e sikonik ko ekote kaskina e ici wapamatcik awaca, mireritamowiniw petariwa. Aci sakasikeriwa pisimwa, takickakowok e kicasikeritci. Aci iti kiconamiriwa askiriw aci kata nti sikoniw. Aci cakikaminiw onawis kaie aci kisinariw, mirwatcitawok e kicowarik. Kwei kwei sikon! Ninan Atikamekok e sikok, actew kitci icaiak kotakik ka ici actek nimatakaniminan, ka ici irinatikoskak kaie ka ici wikwasatikoskak ekote e icaiak tatwaw e sikok. Ni pictasamenan, kitci ki miro icaiak nitaskinak. Micta kinec motewok Atikamekok awasite sakihikanik kaie sipik, kiapatc ka mackowakotinik. Micta icpakonakariw kiapatc atamatikok, akawacteciniriwa kona nama tca nac sosoriwa, nama tapwe kata ki kicimotewok. Pe orowiapateriw kiapatc akwapiteriw rakasimonik ka ki ici nta piponicitcik, nama aric aci tananiwoniw. Nama wotc aci tacikewok Matana ka icirakaniwitcik. Erowek aric tekaci e nokonik askik taci e ki ici icatcik. Nete itekera ici atimaskanawewok matanak. Ekote arimatc ke icananiwok! Kek nikotin e kicepawonik, ki kisina tipiskariw, nokoniw akwapiteriw waskok, mia e nimimakanik. Pacitc irinatikok, ekote kekat kaskina e taciketcik. Wirctam Marie wapamew mamitcitc ka takociniritci, icitcitceriw otonik e wapataratc aka kitci kitoritci e petcimoteritci. Nama iteritamopan Louta wipatc kitci takociniritci, ka wapamatc maka micta waiapariniw ockicikw mitowi tcohanicica e wasisoritci ekoni e icinakonik ockicikw. Micta mireritam wirini mikonoweciw, wicamew Louta kitci pe icaritci. Micta motekoreriw okotowaniwaw mia e nakamomakanik. Taci apiw Louta ka ki ici anaskaniwonik, kanawapamew owitcicana, nama kito. Micta kicteritam ka ki ici mirakaniwitc opimatisiwinik. Nama wiskat wi onikew, nama kata onikew wikwamotariw ka ki apatcitatcik kitci mawotcitatcik irinatikwaporiw, nama kaie kata onikatew askikwa ka ki ici micta oterik irinatikwaporiw, nama kaie kata onikew e ki micta miromakonik, micta mireritam. Omocoma nehirowimoriwa « Mikwetc ohe mitcim kaie mikwetc mantewok kaie tca micta kitci mikwetc ke pe mitciiak nanake » mitowi e aiamiharitci. Mikwetc itew Kice Manitowa e ki mirikotcik mitcimiriw. E mikawerimatcik kewirawaw omocomiwaw kaie okomiwaw kaie e kicterimatcik, itew osima nahwe kice iriniw kitci motcictewepinaritci pakwecikana kaie wiasiriw ka ki wikwekinamotcik wikwasik. E ickwa micta miro mitcisotcik, kaskina pasikoparihowok. Ketcinatc arimatc ke pehotcik kitci otakocinik kitci atisoketcik. Aci arimatc kata nta sisipaskotokewok. E ickwa mawotcitatcik irinatikwaporiw ka micta kictapatanik, ki osamok ickotek micta aric osami kanokoreriw niheriw ickoteriw. Makoneriwa maka omocoma kona mina iciwepineriwa nete askikok kitci sosoritci kaie ickotek kitci ispariritci aka kitci micta kanokorerik. Keskinowapamew omocoma Louta. Ekote e totcikatek aka kitci micta kanokorek ickote. Kitci ki kiskeritakik kecpin aci e mirwacinik osisipaskotokaniwaw, otapanam mocom emikwaniw ka micta kinowaskonik kaie ka pokoneckarik. Wir ka ki mokotatc niheriw emikwaniw, mokotakaniw ki apatcitaw. Actaw niheriw emikwaniw cotorok mina atewakaminikew mina mininam. Pecotcik otonik itinam, potatam. E potatak opikowia mi tariwa ekoni et pakapariritci... pak! Nama moci mirwaciniw arimatc kata petawok aka kitci micta mocakaminik. E ickwa kictatcik osisipaskotokaniwaw, sikinamok konik mi mackowariw enko pikiwosikan ka icinikatakaniwitc. Tohanicica ka micta sisiritci wecihewok e apitc tca wikatciciritci nama kinec tekaci iskamowok nehi tohanicica ka micta sisiritci. Micta mireritam Louta itactamictowew mictikwa, mikwetc itew omanitomiwa e ki pe mirikotcik kitci micta wikactamatcik, nehirowi mitcimiriw. Micta kicteritakon nehe e sisipaskotokaniwok. Micta kicteritam nahwe kokom e kackitaritci osima mikwetc e iteritci. Enko arimatc e totcikatek e kicteritcikatek e ki ici mirikoikw kaskina ka aitakoki notcimik, ka kictapataki. Arimatc kata kicteritamiriwa e pe wasikeritci pisimwa e piponik kaie tipiski pisimwa e wactenamakotcik e tipiskarik, miro wapatamok omeskanamiwaw. Enkoriw ka mawotci kictapatanik ka ki ici mirikotc onikihikwa, omocoma kaie okoma nahwe nikikocic. | 324f4965-6233-4a28-bcd5-30ed096e65e2 |
L'ovogenèse
L'ovogenèse est le processus qui mène à la production d'ovules dans les ovaires. Chez l’homme, les spermatozoïdes (gamètes mâles) sont produits dès la puberté et cette production se poursuit généralement jusqu’à sa mort. Par contre, il en est tout autrement chez la femme. En fait, les ovocytes sont déjà tous présents dès la naissance et ce sont eux qui deviendront des ovules matures. Quatre hormones jouent un rôle important lors de l'ovogenèse : l'oestrogène et la progestérone, qui sont produites par les ovaires, ainsi que l'hormone lutéinisante (LH) et l'hormone folliculostimulante (FSH), qui sont toutes deux produites dans l'hypophyse. La FSH provoque le développement d'ovocytes dans les ovaires lors de la phase préovulatoire. Même si plusieurs follicules sont stimulés, un seul arrivera à maturation. Le follicule qui a grossi, soit celui qui contient l'ovule mature, sécrète des oestrogènes qui envoient un message à l'hypophyse qui, à son tour, produit de la LH, provoquant ainsi l'épaississement de l'endomètre. C'est cette augmentation de la LH qui provoquera l'ovulation. La LH développera ensuite le corps jaune, qui produit de la progestérone avec un peu d'oestrogènes, ce qui augmente l'épaisseur de l'endomètre. Il y aura ensuite diminution de la production de la LH par l'hypophyse. Cette diminution de la LH mènera éventuellement aux menstruations. L'ovogenèse débute dès la 15e semaine de gestation. À ce moment, les ovogonies (cellules souches des ovaires) se divisent par mitose, ont une période de croissance et forment ainsi des ovocytes de premier ordre. Ensuite, ces ovocytes débutent une méiose qui s'arrête au premier stade de la division, et ce, jusqu'à la puberté. En effet, pendant l'enfance, les ovaires sont complètement inactifs, un peu comme s'ils étaient en hibernation. À la puberté, la FSH et la LH réenclenchent l'ovogenèse. Ainsi, à chaque mois, un ovocyte de premier ordre continue sa méiose. Il en résulte deux cellules différentes : l'une très petite (globule polaire) et l'autre plus grosse (ovocyte de 2e ordre). Si le globule polaire n'est pas détruit, il poursuit sa division cellulaire (la deuxième partie de la méiose) dont le résultat sera deux globules polaires qui seront détruits. Quant à l'ovocyte de 2e ordre, il s'engage dans la deuxième partie de la méiose. Il en résulte encore une fois deux cellules de volume très différent : un autre globule polaire, qui sera détruit, et un ovule mature. | 32741c23-8023-4888-9e2a-5e3885c74e1a |
La colonisation de l'Ouest et la réaction des peuples autochtones
À la fin du 19e siècle, le nouveau Dominion du Canada cherche à explorer l’ouest pour ensuite le coloniser. Après avoir acheté la Terre de Rupert et le Territoire du Nord-Ouest à la Compagnie de la Baie d'Hudson, le gouvernement canadien peut alors administrer ces terres, mais devient également responsable des peuples qui s'y trouvent, dont les Autochtones. La Politique nationale de John A. Macdonald qui prévoyait la colonisation de l’Ouest canadien inspire grandement Wilfrid Laurier. En 1872, son gouvernement adopte la Loi sur les Terres du Dominion, celle-ci rendant disponibles des terres prêtes à être cultivées aux futurs immigrants. La colonisation de l’Ouest est une ambition qui promet d’être économiquement avantageuse sur plusieurs points. En effet, elle permettrait d’augmenter la production de blé et les surplus pourront être vendus aux États-Unis et contribueront à établir un nouveau marché à l’intérieur du Canada. À la fin du 19e siècle, les populations autochtones vivant dans l'Ouest canadien sont victimes de plusieurs problèmes importants, plusieurs étant liés à l'arrivée massive d'immigrants sur leur territoire. En plus des épidémies, ils vivent des épisodes de famine liés à la disparition des troupeaux de bisons. Cette disparition est causée par la chasse excessive de ces animaux par les nouveaux arrivants. Ces réalités poussent les populations autochtones à se rebeller face à l'arrivée d'immigrants sur leurs territoires ancestraux. En 1869, le gouvernement du Canada lance la colonisation en envoyant des arpenteurs évaluer le terrain autour de la rivière Rouge, dans le sud du Manitoba actuel, dans l'objectif d'y créer des terres pour les nouveaux immigrants. La colonisation de l'Ouest canadien ne se fait pas sans conflits. En effet, les Métis, un peuple habitant ces terres convoitées, voient d’un mauvais œil l’arrivée de colons blancs et ils craignent de perdre leur culture et leurs droits territoriaux. Ainsi, les arpenteurs canadiens reçoivent un accueil peu favorable de la part des Métis alors que ces derniers prennent les armes afin de bloquer leur progression : c’est le premier soulèvement des Métis, celui de la rivière Rouge. Devant la menace que la colonisation canadienne représente, les Métis mettent en place un gouvernement provisoire qui représente l’ensemble de leurs communautés. Leur chef est Louis Riel. Ce groupe politique fait plusieurs demandes afin que la colonisation de leurs terres se fasse dans le respect de leurs droits territoriaux et culturels. En mars 1870, Thomas Scott, un colon ontarien, est tué par les Métis. Cet acte fait grimper les tensions entre les groupes. Louis Riel s'exile aux États-Unis afin de ne pas être condamné et exécuté. À la suite de négociations entre les Métis et le gouvernement, une nouvelle province voit le jour : le Manitoba. Les Canadiens anglais et les Métis y cohabitent. Cependant, la population canadienne qui s’accroît à un rythme effréné dépasse en nombre la population des Métis. Plus importants dans le système politique de la province, les Canadiens anglais votent progressivement des lois qui restreignent les droits des Métis. Puisqu’ils ne se sentent plus respectés et accommodés au Manitoba, plusieurs Métis quittent la province. Ils migrent alors vers le nord-ouest, dans la région de Batoche. Toutefois, les Canadiens continuent leur expansion territoriale vers l’ouest et rejoignent peu à peu le nouveau territoire occupé par les Métis. Ces derniers décident alors de se faire entendre et contestent la présence des colons sur leur territoire. Louis Riel revient d'exil pour défendre les intérêts des Métis. Encore moins accueillants que la première fois, les Métis reprennent les armes en 1885. Ce soulèvement porte le nom de « rébellion du Nord-Ouest ». Devant cette situation, le gouvernement fédéral de John A. Macdonald décide de mettre fin à la menace en envoyant l’armée canadienne pour réprimer ce second soulèvement. La construction du chemin de fer permet aux militaires de se déplacer beaucoup plus rapidement et en plus grand nombre que lors du premier soulèvement. En 1885, Louis Riel et d'autres rebelles sont arrêtés et emprisonnés par le gouvernement. Accusé de haute trahison envers la nation, Louis Riel est pendu par le gouvernement fédéral canadien. | 327edfab-1d83-4312-9b74-a28b97269b6b |
La carte schématique
Une carte schématique est une représentation simplifiée du réel. Son but est de poser les traits essentiels d’un territoire, d’un phénomène ou d’un mouvement. La carte doit alors présenter non pas les détails de la situation, mais bien sa synthèse. Visuellement, la carte schématique doit être simple et efficace. Les données qu’elle affiche doivent être facilement compréhensibles pour le lecteur. C’est pourquoi la présentation doit être soignée et surtout peu chargée. On ne met que les informations essentielles sur une carte schématique. Tout ce qui est présent sur la carte doit être directement lié aux buts de la carte : une seule situation, un seul sujet. Il est fort important que la carte s’appuie sur des textes, des données et des statistiques qui confirment ce qui est avancé par la carte. La carte doit avoir un contenu (des informations sur un sujet précis). La carte doit fournir l’orientation du territoire. En indiquant par exemple la direction du nord, ou encore la rose des vents dans l’angle correspondant à la carte. La carte schématique doit également présenter l’échelle à laquelle le territoire est présenté. Il faut absolument que la carte schématique ait un titre qui indique précisément ce que la carte fournit comme informations. L’un des coins de la carte sera également occupé par une légende. Celle-ci indiquera la signification de tous les symboles, couleurs, signes, etc. utilisés sur la carte. C’est parfois au bas de la légende que l’on inclut l’échelle et l’orientation. Pour accompagner les informations fournies, il est bien de préciser nos sources, dans le bas de la carte ou à un autre endroit visible. Comme certaines situations changent, il est fort utile d’indiquer la date à laquelle la carte a été réalisée. Pour des lecteurs, il est nécessaire de savoir la date à laquelle ces données étaient valides. Finalement, il est de mise d’indiquer le nom de la personne qui a réalisé la carte. Le respect de quelques étapes simples assurera une carte schématique réussie. La première chose à faire est d’établir l’intention de la carte. Quel sera le but de la carte ? Qu’est-ce que la carte cherche à montrer ? Quelles sont les informations reliées à cette intention ? Ensuite, pour être sûr de fournir les bonnes informations, il est essentiel de faire des recherches documentaires en consultant diverses sources (dictionnaires, atlas, manuels, sites internet, revues, cartes). Plus les sources sont variées, plus les informations seront justes. Après avoir effectué des recherches, il faut absolument sélectionner les informations les plus importantes. Toutes les informations superflues seront mises de côté. Au cours de cette étape, il faut toujours garder en tête l’objectif précis de la carte à réaliser. Attention, il est essentiel de prendre en note les sources utilisées afin de les indiquer clairement sur notre carte. Maintenant que toutes les informations sont trouvées, il faut trouver la carte de base qui servira de modèle pour tracer la carte. C’est le moment de choisir comment représenter les éléments du sujet (symboles, pictogrammes, couleurs, etc.) et comment les situer dans l’espace de la carte. Il ne faut pas oublier non plus de laisser de l’espace pour les éléments qui complètent la carte (titre, légende, échelle). C’est maintenant le temps de tracer la carte et d’y inclure les informations sélectionnées. Comme une carte schématique doit être simple, il faut que les symboles choisis soient simples et facilement reconnaissables. Il faut aussi que le lecteur puisse facilement distinguer deux symboles différents dans la carte. Les couleurs et les formes trop similaires sont donc à éviter. Il faut aussi que l’échelle soit suffisamment grande pour que les symboles soient lisibles. Les formes géométriques simples, les couleurs primaires, les pointillés, les hachures sont des symboles aussi faciles à tracer qu’à lire. Voici quatre cartes schématiques différentes qui présentent diverses méthodes et divers symboles. 1. Carte schématique du territoire urbain du Caire 2. Carte schématique des déplacements sur le territoire de Montréal 3. Carte schématique de l'évolution de l'industrie en France 4. Carte schématique de l'évolution de l'agriculture aux États-Unis | 32d39cec-1d9f-43b3-8044-03fe5cea5d62 |
8 trucs pour une entrée réussie au secondaire
Pendant cette journée, tu pourras visualiser l’aspect physique de ta nouvelle école. Le fait de savoir déjà où sont les casiers, la cafétéria, la plupart de tes locaux, etc. te permettra d’apaiser ta peur de te perdre et d’arriver en retard à tes cours. Tu peux effectuer ta visite lors de la journée portes ouvertes ou encore en communiquant avec le secrétariat de ta nouvelle école. Certaines écoles prévoient aussi de telles visites au début de l’année lors des activités d’intégration. Participer à l’achat de ton matériel scolaire, c’est t’assurer que tu auras accès à tout le nécessaire pour réussir. Pour le faire adéquatement, il faut avoir en main la liste du matériel scolaire requis (qui arrive par la poste ou par courriel très souvent au début du mois d’aout). Le fait de participer aux achats te permettra d’avoir une meilleure gestion de tes effets scolaires en plus de faire des choix plus personnalisés (comme la couleur de tes cartables). Une fois que tu auras tout en main, consulte à nouveau la liste qui t’a permis de faire les bons achats afin de préparer adéquatement tes cartables. Des indications par matière accompagnent très souvent cette fameuse liste. Si l’une des matières comporte peu d’information, c’est que le premier cours de l’année servira à t’orienter. Cependant, prévois tout de même des feuilles lignées et un cahier de notes. Voici quelques trucs pour bien préparer tes cartables : Identifie tous tes cartables à ton nom. Pose des étiquettes sur lesquelles la matière sera clairement indiquée. Place des feuilles lignées et au moins un cahier de notes dans chaque cartable (selon la demande). Identifie chacun des cahiers faisant partie du cartable grâce à une mention clarifiant son contenu éventuel (dictées, problèmes écrits, formules, etc.). Installe dans tes cartables des séparateurs permettant un classement par thème de tout le contenu qui sera vu durant l’année scolaire. Cette bonne organisation rendra tes périodes d’étude plus efficaces. La journée d’accueil est celle pendant laquelle tu reçois tous tes manuels, le numéro de ton casier, ton agenda, ton horaire (sur lequel seront écrits les numéros de tes locaux), etc. Il sera donc possible pour toi de refaire un tour de piste et d’aller voir où auront lieu tes différents cours. En te familiarisant le plus tôt possible avec les endroits importants de ton école, tu la trouveras beaucoup moins grande que tu l’imaginais et tu vivras moins de nervosité. C’est au début de l’année qu’il faut penser à la façon dont on fera usage du casier. L’endroit où les casiers se situent est achalandé (surtout pendant les pauses). Ce n’est pas agréable de chercher le matériel pour le cours suivant à travers la cohue, mais si on s’organise bien, on s’évite bien des tracas. Voici quelques trucs : Classe tout par matière (le cartable de français avec les manuels de français et ainsi de suite). Pratique-toi à ouvrir ton cadenas et conserve le code dans un endroit sûr (comme ton portefeuille). Ne mets rien dans le bas de ton casier, car c’est là qu’iront tes souliers et tes bottes durant l’hiver. Tout milieu (c’est encore plus vrai pour les milieux publics) comporte des interdits et le milieu scolaire ne fait pas exception à cette réalité. Lors de la journée d’accueil, tu recevras ton agenda. Garde-le bien avec toi, il sera ton meilleur allié tout au long de l’année. Si tu consultes les premières pages de celui-ci (ou les dernières, c’est selon), tu trouveras les règlements qui forment le code de vie de ton école. Prends-en attentivement connaissance, ils guideront ta conduite. Ainsi, tu ne te feras pas avertir par une figure d’autorité dès ton arrivée. Ton agenda sera assurément ton outil le plus précieux tout au long de ton parcours à l’école secondaire. Utilise ton horaire pour rendre ton agenda efficace dans la planification de tes travaux, tes examens, tes activités, etc. Voici comment remplir efficacement ton agenda Inscris au moins un mois à l’avance tes cours à la bonne journée et à la bonne période. Dès que tu connais les dates des évènements importants (évaluations, remises de projets, etc.), place-les au bon endroit. N’hésite pas à te donner un code de couleur. Tu peux, par exemple, utiliser un crayon rouge pour les dates de remises ou surligner en jaune tous les examens. Ça t’aidera à voir les dates importantes du premier coup d’œil. Connaitre les spécialistes qui œuvrent dans ton nouveau milieu est très important. Plusieurs personnes-ressources sont disponibles pour t’aider, que ce soit pour des raisons personnelles, sociales ou académiques. Voici une présentation des personnes qui sont là pour te fournir l’aide dont tu as besoin. N’hésite jamais à aller les voir, elles sont là pour ça. T.E.S. Les technicien(ne)s en éducation spécialisée (T.E.S.) sont là pour assurer ta bonne éducation; ils interviennent souvent pour faire le suivi des conséquences (concernant les sorties de cours, les retards, les devoirs non faits, etc.) et le suivi des élèves qui ont des difficultés précises. Mais surtout, ils sont là pour veiller sur toi, même si tu n’as pas de problème d’apprentissage ni de comportement. Ce sont des experts pour aider les élèves. Informe-toi sur l’emplacement du bureau du ou de la T.E.S. dans l’école. Si tu vis des difficultés personnelles, il peut s’agir d’une très bonne oreille pour toi. Psychologue Tu vis de grands bouleversements intérieurs qui découlent d’un contexte familial difficile, d’un évènement tragique qui a eu lieu récemment dans ta vie, etc.? Ces tourments sont si lourds qu’ils t’empêchent d’avoir une concentration adéquate en classe? Le ou la psychologue de ton école peut t’aider. Toutefois, tu dois absolument prendre un rendez-vous (ce qui se fait généralement au secrétariat de ton école). Tuteur ou tutrice La plupart des écoles nomment un tuteur ou une tutrice pour chaque groupe d’élèves. Généralement, il s’agit d’un de tes profs. Dès les premiers jours, cette personne se présentera. Si tu crois ne pas trouver la solution que tu cherches à un problème d’ordre personnel (ou pour aider tes amis) ou si tu veux connaitre les ressources qui peuvent t’aider à réussir, n’hésite surtout pas à prendre rendez-vous avec elle. Toutefois, si tu te sens plus à l’aise avec un autre prof, n’hésite pas à aller voir celui-ci pour lui exposer ce qui te trouble intérieurement. L’important est que tu parles le plus tôt possible à un adulte si tu vis un problème qui nuit à ton apprentissage. Plus tu attendras avant d’en parler, plus tu ressentiras les effets négatifs du silence (baisse de tes notes, perte de ta motivation, déprime, etc.). Conseiller ou conseillère d’orientation Plus tu avanceras dans ta scolarité, plus tu devras prendre de décisions concernant ton futur parcours professionnel. Le conseiller ou la conseillère d’orientation est là pour répondre aux nombreuses questions que tu te poseras lorsque tu auras à choisir tes cours à option ou, en cinquième secondaire, le programme dans lequel tu t’inscriras pour l’année suivante, que ce soit au cégep ou à la formation professionnelle. Bonne rentrée! | 32f6f9c8-654c-4e4d-9bea-92e3a3b59e69 |
L'hydrosphère
L’hydrosphère désigne l'ensemble de l'eau qui se trouve sur la Terre, qu'elle soit sous forme liquide, solide ou gazeuse. Plus de 70% de la surface terrestre est couverte d'eau. Vue de l'espace, cette abondance a valu à la Terre le surnom de « planète bleue ». On estime qu'il y a environ 1,34 milliard de km3 d’eau sur Terre. L'eau s'y retrouve sous les trois états de la matière : solide, liquide ou gazeux. On la retrouve donc sous forme de vapeur d'eau dans l'atmosphère, sous forme de cristaux de glace dans les glaciers, la banquise et la neige et, aussi, sous forme liquide dans les océans, les mers, les lacs, les cours d'eau, les nappes d'eau souterraines et les gouttes de pluie. L'eau est essentielle à la vie. Elle constitue un habitat pour de nombreux êtres vivants en plus d'être à la base de multiples processus biologiques qui permettent le maintien de la vie sur Terre. En effet, la présence d'eau constitue une des conditions de base à l'apparition de la vie sur une planète. L'hydrosphère est impliquée dans la circulation continuelle des éléments dans les différentes sphères de la Terre. L'ensemble de ces processus forment les cycles biogéochimiques. Il est possible pour l'être humain d'exploiter l'énergie produite grâce aux mouvements de l'eau dans l'hydrosphère. L'énergie hydraulique, l'énergie marémotrice et l'énergie associée aux vagues et courants marins en sont des exemples. La planète Terre est couverte à plus de 70% d’eau. Malgré cette abondance, seulement 1% est disponible pour les besoins de l’humanité, car la majorité de cette eau est salée, donc non potable. L’eau sur Terre se répartit comme suit : 97 % d'eau salée; 3 % d'eau douce. De ce pourcentage, l'eau douce se répartit comme suit : 69,6 % de l'eau douce se retrouve sous forme solide (comme dans les glaciers); 30,0 % de l'eau douce se retrouve dans les eaux souterraines; 0,4 % de l'eau douce est disponible en surface de la Terre sous forme liquide ou gazeuse (vapeur d'eau). Cette eau douce et disponible à la consommation n'est pas répartie de façon équitable sur Terre. Certains pays se retrouvent donc confrontés à des problèmes d'approvisionnement en eau douce et potable. La carte suivante illustre la disponibilité de l'eau douce dans les différentes régions du monde. L’eau est responsable de la formation d’une grande partie du relief de la lithosphère par le phénomène de l’érosion. Elle est effectivement un important agent d’érosion puisqu’elle est continuellement en mouvement étant donné que le cycle de l’eau permet une forme de circulation perpétuelle de l’eau. De plus, l’ensemble des courants, des marées et des vents qui se produisent sur Terre entraînent parfois d’importantes agitations de l’eau. En passant régulièrement sur les surfaces rocheuses de la lithosphère, les eaux agitées et en mouvement finissent par user et former le relief. Il existe de nombreuses interactions entre l'hydrosphère et l'atmosphère. Le Soleil joue un rôle crucial puisqu'il fait passer l'eau de l'état liquide à l'état gazeux. Ceci a plusieurs effets : L'eau réchauffée par le Soleil s'évapore dans l'atmosphère et, en se refroidissant, forme les nuages. L'eau emmagasinée dans les nuages retombe sous forme de précipitations (pluie, neige, etc.). L'évaporation de l'eau des océans par le Soleil permet la régulation du niveau de l'eau à la surface de la Terre. L'eau qui s'évapore dans le ciel est plus chaude que l'eau qui forme les nuages. Cette différence de température est à l'origine des vents et autres phénomènes météorologiques (tornades, ouragans, etc.). La chaleur emmagasinée dans l'eau qui s'évapore des océans se déplace dans l'atmosphère et vient tempérer les continents en contribuant à la régulation climatique. | 33470ae7-c0d6-4c03-ab20-29cc3027700c |
Le Canada et la Première Guerre mondiale
À la fin du 19e siècle, plusieurs tensions sont présentes en Europe. Des rivalités se créent entre de grandes puissances puisque certaines d'entre elles convoitent les mêmes territoires. Cela mène à une forte montée de l'armement dans les pays touchés et les sentiments nationalistes prennent de plus en plus d'ampleur. Dans ces circonstances, certaines alliances se créent et, graduellement, deux blocs opposés se forment. D'un côté, l'Autriche-Hongrie, l'Allemagne et l'Italie constituent la Triple-Alliance et de l'autre, la France, la Russie et le Royaume-Uni composent la Triple-Entente. L'élément déclencheur de la Première Guerre mondiale est l'assassinat par un rebelle serbe de l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche-Hongrie lors de son passage à Sarajevo. L'Autriche-Hongrie déclare alors la guerre à la Serbie qui sera appuyée par la Russie. Par la suite, les différents alliés se mobilisent les uns après les autres. En 1914, la guerre est déclarée entre la Triple-Alliance et la Triple-Entente. Même s'il se trouve de l'autre côté de l'océan, le Canada est également affecté par le conflit. En effet, puisque le Canada est une colonie britannique et qu'il n'a pas de pouvoir sur sa politique extérieure, il doit appuyer le Royaume-Uni en temps de guerre. Lorsque le conflit éclate, l'industrialisation transforme la manière traditionnelle de faire la guerre. Les pays participants doivent s'assurer d'avoir suffisamment de ressources, mais également d'équipements pour pouvoir à la fois attaquer et se défendre. Alors que certains pensent que la guerre sera rapide, celle-ci devient de plus en plus longue et les ressources commencent à manquer. Automatiquement, les puissances européennes se tournent vers leurs colonies respectives afin de les aider à s'approvisionner et à remporter le conflit. Les colonies doivent alors fournir des ressources matérielles et humaines pour contribuer à l'effort de guerre et soutenir leur métropole. Les colonies du Royaume-Uni ne font pas exception. Lorsque la métropole entre en guerre, le Dominion du Canada se doit d'emboiter le pas. Si l'envoi de soldats est facultatif, le Canada a le devoir d'envoyer des ressources matérielles afin de supporter la métropole. Souhaitant montrer son support à la cause du Royaume-Uni, le premier ministre Robert Borden décide d'envoyer des soldats en Europe. Au début du conflit, l'armée canadienne n'est composée que d'un peu plus de 3 000 soldats et la marine ne possède que deux navires. Compte tenu de la situation, des centres de recrutement ouvrent un peu partout sur le territoire et réussissent à réunir 32 000 volontaires en quelques semaines grâce à l'engouement de la population. Un premier départ a lieu à peine deux mois après la déclaration de guerre. Les soldats s'entrainent d'abord en Angleterre avant de rejoindre le front en France en décembre 1914. Les combats se déroulent dans la boue sur un front pratiquement immobile. Les Canadiens, souvent utilisés comme troupes de choc par les généraux britanniques, se forgent une bonne réputation malgré les lourdes pertes. Sur le front, les soldats allemands sont bien situés et défendent solidement leur position. Les opposants doivent trouver des stratégies d'attaque qui obligeraient les Allemands à abandonner leur emplacement. Dans chaque camp, les gains sont minimes et les pertes sont de plus en plus importantes. Les troupes canadiennes sont réunies le 9 avril 1917 à Vimy avec des troupes britanniques et réussissent à remporter une bataille importante. Au Canada, au début de la guerre, la population appuie la métropole. On offre d'ailleurs davantage de pouvoirs au premier ministre fédéral afin qu'il dirige plus efficacement la participation militaire au conflit. Le gouvernement crée alors la Loi des mesures de guerre qui lui permet de prendre plus de décisions en temps de guerre. C'est grâce à cette disposition que le gouvernement fédéral se permet d'instaurer des impôts et de nouvelles taxes afin de financer la guerre. C'est au cours de ce conflit que le premier ministre met en place le ministère des Forces armées outre-mer. Ce ministère a pour objectif de faciliter l'administration et la gestion des troupes sur les champs de bataille et d'augmenter l'autonomie des dirigeants canadiens par rapport aux dirigeants britanniques. Ainsi, les soldats canadiens sont sous la responsabilité du Canada et non sous celle du Royaume-Uni. Au départ, l'effort de guerre attire beaucoup de volontaires. Le chômage diminue puisque plusieurs chômeurs s'engagent dans l'armée. En 1915, Borden promet l'envoi de 250 000 hommes en Europe pour soutenir le Royaume-Uni. En 1916, ce nombre augmente à 500 000. Considérant que la population canadienne compte alors 8 millions d'habitants, enrôler autant d'hommes représente un défi de taille. Peu à peu, l'engouement s'essouffle. Alors qu'ils étaient nombreux à s'engager au début du conflit, les volontaires se font de moins en moins nombreux à travers le pays. De plus, plusieurs Canadiens français refusent de participer au conflit puisqu'ils ne ressentent qu'un faible sentiment d'appartenance envers le Royaume-Uni. Afin de respecter son engagement, le premier ministre propose d'instaurer la conscription. La conscription est l'enrôlement obligatoire de tous les citoyens masculins considérés en âge de participer aux combats. Dans certains cas, les appelés demanderont d'être exemptés pour différentes raisons (comme un problème médical). D'autres vont également se cacher dans des camps ou des greniers pour éviter l'enrôlement obligatoire. Les Canadiens français manifestent leur désaccord et certains vont jusqu'à déclencher des manifestations et des émeutes. Selon eux, le Canada participe déjà amplement à la guerre en fournissant la nourriture et les munitions et il n'est pas nécessaire d'envoyer davantage d'hommes. Henri Bourassa et Wilfrid Laurier deviennent alors les porte-paroles des Canadiens français contre la conscription. Ils soutiennent que les Canadiens ne devraient pas avoir à se battre pour le Royaume-Uni. Les Canadiens anglais perçoivent ce refus des Canadiens français comme un affront à la Couronne britannique. La crise de la conscription fait monter les tensions entre les anglophones et les francophones et provoque une rupture importante au sein de la population canadienne. La lutte entre les gens en faveur de la conscription et ceux en désaccord s'amplifie lors des élections. Pour augmenter les appuis à la conscription, Borden offre le droit de vote aux soldats canadiens qui se trouvent à l'étranger, aux femmes mariées à des soldats et à celles qui travaillent pour l'armée en tant qu'infirmières. Cette proposition fonctionne puisqu'il est réélu en 1917. Le 1er janvier 1918, la conscription est officiellement en vigueur. Plusieurs exemptions sont incluses comme pour les agriculteurs qui doivent produire de la nourriture pour l'armée. Cependant, plusieurs de ces exemptions sont levées au cours de l'année pour envoyer plus de soldats au combat. En 1915, le budget militaire du gouvernement est égal au total des dépenses de l'année 1913. Le gouvernement a besoin de trouver de nouvelles sources financières pour payer les dépenses liées à la guerre et pour stimuler l'économie. Il émet alors des obligations (les obligations de la Victoire) aux contribuables. En les achetant, les citoyens prêtent de l'argent au gouvernement afin de payer les dépenses liées à la guerre. Le montant investi ainsi que les intérêts seront redonnés par le gouvernement au citoyen qui en a acheté après la fin de la guerre. Il n'y a pas que des hommes qui sont envoyés au front. En effet, près de 3 200 femmes canadiennes sont déployées en Europe, mais elles n'ont pas le droit de participer aux combats. Elles servent plutôt l'armée à titre d'infirmières militaires. Au pays, il faut assurer la production dans les usines afin d'appuyer l'effort de guerre en fournissant des biens tels que des uniformes et des munitions au front. Cependant, puisqu'une portion importante des hommes en âge de travailler ont été déployés en Europe, les femmes sont invitées à contribuer en travaillant dans les usines à leur place. Dans plusieurs secteurs, les femmes comblent les emplois laissés vacants par les hommes partis au combat. D'autres femmes vont contribuer à l'effort de guerre à partir de leur maison. Ces femmes sont invitées à adopter différentes mesures afin de diminuer la consommation de divers produits dans leur foyer. Tout d'abord, un rationnement est imposé par le gouvernement. Chaque famille se voit attribuer un nombre de timbres pour se procurer certains produits au marché. Des aliments comme le sucre, les œufs, la viande, le chocolat et le café sont limités afin d'envoyer le plus de ressources possible au front. En plus de limiter les achats, le gouvernement met en place plusieurs politiques de réduction des déchets et de réutilisation de différents produits. Ces politiques ont pour objectif de limiter la production de nouveaux objets pour envoyer le plus de ressources aux soldats. La dernière bataille à laquelle les troupes canadiennes participent a lieu le 11 novembre 1918. Le 28 juin 1919, la guerre prend officiellement fin lors de la signature du Traité de Versailles. Au total, 60 661 soldats canadiens auront laissé leur vie sur les champs de bataille et beaucoup de survivants reviennent blessés et en état de choc. Pour les soldats qui reviennent au pays après les combats, la vie peut s'avérer difficile. Certains récupèrent leurs emplois, mais ce n'est pas le cas pour tous. Cela s'explique par la diminution de la production après la fin de la guerre. Certains vétérans reçoivent des terres de la part du gouvernement ainsi que des formations afin d'accéder à un nouvel emploi. Cependant, les soldats autochtones ne peuvent bénéficier de l'aide gouvernementale. Avec la signature de l'armistice, les grandes puissances européennes décident de créer la Société des Nations (SDN), ancêtre de l'Organisation des Nations Unies actuelle. L'objectif de la SDN est d'éviter un autre conflit international en prônant les échanges diplomatiques entre les représentants de différents pays. Le Canada y obtient un siège séparé du Royaume-Uni, symbole de reconnaissance de son autonomie. | 335579fa-5cf8-438b-aa88-8304a299fb74 |
Les symboles mathématiques
Niveau primaire Symbole Nom Définition Exemple |+| Addition Opération mathématique qui sert à ajouter un nombre à un autre |4+2=6| |-| Soustraction Opération mathématique qui sert à enlever un nombre à un autre |4-2=2| |\times| Multiplication Opération qui équivaut à l'addition répétée d'un nombre |3\times4=4+4+4=12| |\div| Division Opération qui détermine combien de fois un nombre est contenu dans un autre |32\div4=8| |=| Égalité Symbole qui signifie que deux quantités ont la même valeur |4+5=9| |<| Plus petit Symbole qui signale qu'un nombre (ou une variable) est plus petit qu'un autre |2<4| |\leq| Plus petit ou égal Symbole qui signale qu'un nombre (ou une variable) est plus petite ou égal à un autre |3 \leq 4| et | 4 \leq 4| |>| Plus grand Symbole qui signale qu'un nombre (ou une variable) est plus grand qu'un autre |6>1| |\geq| Plus grand ou égal Symbole qui signale qu'un nombre (ou une variable) est plus grand ou égal à un autre |6 \geq 1| et | 1 \geq 1| Niveau secondaire Symbole Nom Définition Exemple |\neq| N'est pas égal ou différent de.. Symbole qui signifie que deux quantités n'ont pas la même valeur |4\neq8| |x\neq12| (n'égal pas) |\in| Appartient à... Est élément de ... Indique qu'une valeur fait partie d'un ensemble de nombres ou représente les nombres que peut prendre une variable |x \in \mathbb{N}| (|x| fait partie des nombres naturels) |\mathbb{N}| Ensemble des nombres naturels Ensemble de nombres entiers et positifs |0,1,2,3,4,...| |\mathbb{Z}| Ensemble des nombres entiers Ensemble de nombres entiers positifs et négatifs |...,-2,-1,0,1,2,...| |\mathbb{R}| Ensemble des nombres réels Tous les nombres possibles |1;1{,}25;\sqrt{2};\pi;-5,4;0,2| |\mathbb{Q}| Ensemble des nombres rationnels Ensemble des nombres pouvant être écrits sous forme de fraction |-2;\dfrac{-3}{4};-0,1;\dfrac{5}{2};16;34,7| |\leq| Plus petit ou égal Symbole qui représente qu'un nombre (ou une variable) est plus petit ou égal à un autre |x\leq3| |\geq| Plus grand ou égal Symbole qui représente qu'un nombre (ou une variable) est plus grand ou égal à un autre |y\geq4| |\approx| Approximativement Symbole qui signifie qu'une variable ou un symbole est approximativement égal à cette valeur |\pi\approx 3{,}14| |y\approx2| |\mid \,\,\,\, \mid| Valeur absolue Valeur positive d'un nombre |\mid 2\mid=2| |\mid -3\mid=3| |\sqrt{\phantom{x}}| Racine carrée La racine carrée d’un nombre positif |x| est le nombre positif dont le carré vaut |x.| |\sqrt{81}=9| |\sqrt{10}\approx 3{,}16| |\sqrt[3]{\phantom{x}}| Racine cubique La racine cubique d'un nombre réel |x| est l'unique nombre réel dont le cube (puissance 3) vaut |x.| |\sqrt[3]{27}=3| |\sqrt[3]{18}\approx 2{,}62| |\pi| Pi Constante égale au rapport de la circonférence d'un cercle à son diamètre. |\pi\approx 3{,}14| |\infty| Infini Symbole servant à qualifier quelque chose qui n'a pas de limite en nombres |\mathbb{R}_+=[0,\infty[| |\Delta| Delta Symbole définissant généralement l'accroissement d'une variable |\Delta y=y_{2}-y_{1}| |\theta| Théta Symbole utilisé pour représenter l'angle dans un plan |\angle ABC| L'angle ABC Symbole représentant l'angle entre trois points |m\overline{AB}| Mesure du segment AB Symbole représentant la mesure d'un segment |m\overline{AB}=3\ \text{cm}| |m\overset{\frown}{AB}| Mesure de l'arc de cercle AB Symbole représentant la mesure d'un arc de cercle |m\overset{\frown}{AB}=120^{o}| |\overrightarrow{AB}| Vecteur AB Symbole représentant un vecteur dont l'origine est |A| et dont l'extrémité est |B| |\overrightarrow{AB}=(8,10)| | 3358e606-227c-416f-b0f6-aea3f602c15c |
Les expériences aléatoires composées avec et sans remise
Une expérience aléatoire composée comportant des tirages consécutifs peut être réalisée avec remise ou sans remise. Une expérience aléatoire avec remise est une expérience lors de laquelle un élément pigé est toujours remis dans l'univers des possibles avant le tirage suivant. Dans une expérience aléatoire composée avec remise, la probabilité d'un événement reste identique durant toute l'expérience. On dit alors que les événements intermédiaires sont indépendants l'un de l'autre puisque les résultats possibles sont les mêmes pour chaque étape. Si on tire consécutivement deux billes, avec remise, d'un sac contenant 7 billes de couleurs différentes: Afin de déterminer la probabilité d'un événement lors d'une expérience aléatoire composée, il suffit de multiplier la probabilité de chacun des événements dans l'ordre. Dans un bocal opaque, on place 3 cartons blancs et 5 cartons noirs. Dans un tirage avec remise, si une personne tire deux cartons blancs, il gagne un prix de participation. Quelle est la probabilité qu'un participant pige deux cartons blancs? Étape 1: Déterminer la probabilité de chacun des événements. Puisque c'est un tirage avec remise, lorsque la personne pige un premier carton, il doit le remettre dans le bocal pour la seconde pige. Donc, dans chacun des deux cas, il y a 8 cartons dans le bocal. Ici, on doit déterminer la probabilité de piger un carton blanc ou de piger un carton noir |\mathbb{P}(Blanc)=\frac{3}{8}| |\mathbb{P}(Noir)=\frac{5}{8}| Étape 2: Déterminer la probabilité de la question À cette étape, on utilise la formule mentionnée ci-haut. Donc on doit déterminer la probabilité de piger deux cartons blancs. |\mathbb{P}(Blanc\, suivi\, de\, Blanc)=\mathbb{P}(Blanc)\times \mathbb{P}(Blanc)| |\mathbb{P}(Blanc\, suivi\, de\, Blanc)=\frac{3}{8}\times \frac{3}{8}| |\mathbb{P}(Blanc\, suivi\, de\, Blanc)=\frac{9}{64}| Lors d’une fête, l'organisateur offre un jeu de hasard qui consiste à piger trois billes dans un sac. Si la personne pige trois billes de même couleur, elle gagne un prix de présence. Dans le sac, il y a: - 4 billes noires (N) - 4 billes lilas (L) - 2 billes blanches (B). On veut calculer la probabilité de piger 3 billes de la même sorte. Lorsqu’on en a pigé un, on la remet dans le sac. Étape 1 : On se représente la situation par un arbre. Étape 2 : On identifie l’événement recherché On veut 3 billes de la même sorte. Donc on peut avoir : 3 billes noires (N) ou 3 billes lilas (L) ou 3 billes blanches (B). Puisqu'il y a trois événements possibles, on doit additionner chacune de ces probabilités. Ce qui se traduit en mathématiques: |\mathbb{P} = \mathbb{P}(N, N, N) + \mathbb{P}(L, L, L) + \mathbb{P}(B, B, B)| Étape 3 : On calcule la probabilité de chaque résultat possible. |\mathbb{P}(N,N,N)=\frac{4}{10}\times\frac{4}{10}\times\frac{4}{10}=\frac{64}{1000}=\frac{8}{125}| |\mathbb{P}(L,L,L)=\frac{4}{10}\times\frac{4}{10}\times\frac{4}{10}=\frac{64}{1000}=\frac{8}{125}| |\mathbb{P}(B,B,B)=\frac{2}{10}\times\frac{2}{10}\times\frac{2}{10}=\frac{8}{1000}=\frac{1}{125}| Étape 4 : On calcule la somme des probabilités |\mathbb{P} = \mathbb{P}(N, N, N) + \mathbb{P}(L, L, L) + \mathbb{P}(B, B, B)=\frac{8}{125}+\frac{8}{125}+\frac{1}{125}| |\mathbb{P} = \mathbb{P}(N, N, N) + \mathbb{P}(L, L, L) + \mathbb{P}(B, B, B)=\frac{17}{125}| On a donc 17 chances sur 125 de piger trois billes de la même sorte. Une expérience aléatoire sans remise est une expérience lors de laquelle un élément pigé n'est pas remis dans l'univers des possibles avant le tirage suivant. Dans une expérience aléatoire composée sans remise, la probabilité d'un événement influence donc les événements suivants dans l'expérience. On dit alors que les événements intermédiaires sont dépendants l'un de l'autre puisque les résultats possibles sont différents d'une étape à l'autre. Si on tire consécutivement deux billes, sans remise, d'un sac contenant 7 billes de couleurs différentes, le résultat pourrait être: Afin de déterminer la probabilité d'un événement lors d'une expérience aléatoire composée, il suffit de multiplier la probabilité de chacun des événements dans l'ordre. Dans un jeu de hasard, un participant doit piger deux cartons dans une urne contant 2 cartons noirs et 5 cartons blancs. Lorsqu'il pige le premier carton, il ne le remet pas dans l'urne. S'il pige deux cartons noirs, le participant se voit remettre un prix de participation. Quel est la probabilité de piger deux cartons noirs |\mathbb{P}(N,N)|? Étape 1: Déterminer la probabilité de chaque événement. -Dans la première pige, il y a 7 cartons en tout et 2 cartons noirs. La probabilité sera donc: |\mathbb{P}(N)=\frac{2}{7}| -Dans la deuxième pige, il reste 6 cartons en tout et 1 carton noir dans l'urne, car on ne remet pas celui tiré à la première pige. La probabilité sera donc: |\mathbb{P}(N)=\frac{1}{6}| Étape 2: Calcul de la probabilité On applique la formule ci-haut: |\mathbb{P}(A\, suivi\, de\, B)=\mathbb{P}(A)\times \mathbb{P}(B)| |\mathbb{P}(N,N)=\mathbb{P}(N)\times \mathbb{P}(N)| |\mathbb{P}(N,N)=\frac{2}{7}\times\frac{1}{6}=\frac{2}{42}=\frac{1}{21}| Donc le participant a 1 chance sur 21 de piger 2 cartons noirs dans cette situation. Lors d’un anniversaire, un invité pige 3 types de chocolats dans une boîte. Évidemment lorsqu'il a pigé un chocolat dans la boîte, il ne le remet pas dans celle-ci. Dans cette boîte, il y a; - 4 chocolats noirs (N) - 4 chocolats au lait (L) - 2 chocolats blancs (B). Quelle est la probabilité de piger trois chocolats de la même sorte? Étape 1: On se représente la situation par un arbre. Comme la pige est sans remise, on doit prendre en considération que le nombre de chocolats dans la boîte diminue après chaque pige. Par exemple, lorsque l’on a pigé un chocolat noir, on doit se demander combien il en reste dans la boîte pour la deuxième pige. - Nombre de chocolat au total : 10 – 1 = 9 chocolats dans la boîte - De la sorte pigée précédemment : 4 – 1 = 3 chocolats noirs dans la boîte Étape 2: On identifie les probabilités possibles que l'événement se réalise. On veut 3 chocolats de la même sorte. Comme il n'y a que 2 chocolats blancs dans la boîte, il est impossible de piger 3 chocolats de cette sorte. On peut donc avoir: 3 chocolats noirs ou 3 chocolats au lait Ce qui se traduit en mathématiques : |\mathbb{P}((N, N, N) \text{ ou } (L, L, L)) = \mathbb{P}(N, N, N) + \mathbb{P}(L, L, L)| Étape 3: On calcule la probabilité de chaque résultat possible. |\mathbb{P}(N,N,N)=\frac{4}{10}\times\frac{3}{9}\times\frac{2}{8}=\frac{24}{720}=\frac{1}{30}| |\mathbb{P}(L,L,L)=\frac{4}{10}\times\frac{3}{9}\times\frac{2}{8}=\frac{24}{720}=\frac{1}{30}| Étape 4: On calcule la somme des probabilités. |\mathbb{P}((N, N, N) \text{ ou } (L, L, L)) = \frac{1}{30}+ \frac{1}{30}= \frac{2}{30}= \frac{1}{15}| On a donc 1 chance sur 15 de piger trois chocolats de la même sorte. | 338495c0-7d6d-4c02-94ab-93de99feecd4 |
Les moyens technologiques pour produire de l'électricité
La transformation de l'énergie est la conversion d'une forme d'énergie en une autre. L'humain, pour satisfaire ses besoins, a conçu des objets techniques et des systèmes technologiques qui convertissent une forme d'énergie en une autre qui convient davantage à l'utilisation souhaitée. Pour faire fonctionner ces objets et ces systèmes, il faut de l'énergie. Plusieurs sources d'énergie primaire sont disponibles pour assurer leur fonctionnement : éolienne, solaire, hydraulique, fossile, nucléaire, chimique, thermique, mécanique et lumineuse. Les sources d'énergie primaires doivent généralement être transformées en une forme d'énergie utile avant de pouvoir servir d'intrant permettant le fonctionnement des objets techniques. À l'aide de divers systèmes, on transforme généralement les énergies naturelles en une forme qui sera plus facile à utiliser. Fonctionnement d'un chauffe-eau solaire L'eau froide (G-) entre par le tuyau d'arrivée (A) dans un réservoir isolé (B) servant de chauffe-eau. Elle circule dans le système et traverse des panneaux solaires (C) qui absorbent les radiations solaires (D). L'énergie solaire est absorbée par l'eau, ce qui la réchauffe. L'eau, maintenant chaude, retourne dans le réservoir où la chaleur est distribuée dans le reste de la masse d'eau par un mouvement de convection. De l'eau chaude (F+) demeure tout de même dans le haut du réservoir étant donné sa masse volumique plus faible et devient disponible pour les activités humaines (E). ÉNERGIE SOLAIRE transformée en ÉNERGIE THERMIQUE Une ampoule fonctionnant à l'électricité produit de l'énergie lumineuse. Une perceuse à fil transforme l'électricité en énergie mécanique. Un système de chauffage électrique produit de l'énergie thermique. L'électricité est la forme d'énergie la plus utilisée par l'homme. Les formes naturelles d'électricité, par exemple la foudre, sont toutefois difficiles, voire impossibles, à utiliser pour combler nos besoins énergétiques. Ainsi, il nous faut transformer les diverses manifestations naturelles de l'énergie afin de produire l'électricité dont nous avons besoin. Pour ce faire, plusieurs moyens ont été développés. En voici quelques-uns accompagnés des ressources naturelles qu'ils transforment. Système de production d'énergie électrique Ressource énergétique Centrale thermique Hydrocarbures et biomasse Centrale nucléaire Éléments radioactifs Centrale hydroélectrique Eau (courants des rivières) Éolienne Vent Centrale géothermique Géothermie (chaleur du sol) Panneau photovoltaïque Rayonnement solaire (lumière et chaleur) Le choix d'un système de production d'électricité dépend principalement de la disponibilité des ressources énergétiques. Par exemple, de par l'importance de son réseau hydrographique, le Québec produit la majorité de son électricité au moyen de centrales hydroélectriques. Le choix du système peut aussi dépendre de l'impact environnemental des différentes ressources énergétiques. Les centrales thermiques fonctionnent traditionnellement à l'aide de combustibles fossiles, principalement le charbon. Toutefois, étant donné la forte production de gaz à effet de serre et de polluants divers, on privilégie maintenant les centrales thermiques fonctionnant à l'aide des énergies de la biomasse. Une chambre à combustion (18) est alimentée en air (24) et en combustible (charbon ou autre). Pour faciliter la combustion et augmenter le rendement de la centrale, on pulvérise les combustibles solides (16) alors qu'on vaporise en fines gouttelettes les combustibles liquides dans la chambre à combustion. Des canalisations d'eau (19) passent dans la chambre à combustion. Sous l'effet de la chaleur, l'eau se transforme en vapeur dans les tuyaux. La vapeur sous haute pression est acheminée dans une turbine (6), et en provoque le mouvement de rotation. Cette turbine est liée à un alternateur (5) qui, lorsqu'il est mis en rotation, produit de l'électricité. Lorsque la vapeur sort de la turbine, elle est dirigée vers un condensateur (8) pour la transformer en eau. Cette eau est ensuite refroidie en passant dans un bassin ou dans un cours d'eau. Elle peut alors être réintroduite dans le générateur de vapeur et recommencer le cycle. ÉNERGIE FOSSILE transformée en ÉNERGIE THERMIQUE transformée en ÉNERGIE MÉCANIQUE transformée en ÉNERGIE ÉLECTRIQUE 1. Tour de refroidissement 10. Vanne de contrôle de vapeur 19. Surchauffeur 2. Pompe de la tour de refroidissement 11. Turbine à vapeur (corps haute pression) 20. Ventilateur d'air primaire 3. Ligne de transmission triphasée 12. Bâche alimentaire avec dégazeur 21. Resurchauffeur 4. Transformateur élévateur de tension 13. Préchauffeur d'eau de chaudière 22. Prise d'air de combustion 5. Alternateur 14. Convoyeur à charbon 23. Économiseur 6. Turbine à vapeur(corps basse pression) 15. Trémie à charbon 24. Réchauffeur d'air 7. Pompe d'extraction des condensats 16. Broyeur à charbon 25. Electro-filtre 8. Condenseur 17. Ballon de la chaudière 26. Ventilateur de tirage 9. Turbine à vapeur (corps moyenne pression) 18. Trémie à mâchefers 27. Cheminée Afin de maintenir une température optimale, des brûleurs entretiennent constamment la combustion dans la chambre à combustion. De plus, le mélange de carburant et d'air doit y être calibré de façon précise. Les gaz produits lors de la combustion (CO2, NO2, SO2 et autres) sont expulsés par de hautes cheminées. Diverses solutions techniques permettent de réduire la pollution atmosphérique émise. Une centrale nucléaire fonctionne essentiellement sous le même principe qu'une centrale thermique, c'est-à-dire qu'une production de chaleur transforme de l'eau en vapeur afin d'actionner une turbine. La différence majeure réside dans la présence du réacteur nucléaire au lieu d'une chambre à combustion. De l'uranium (matière nucléaire fissile) est introduit dans la cuve du réacteur nucléaire. La fission de ces atomes est contrôlée afin de produire une chaleur constante. Un premier circuit d'eau sous pression (en jaune), actionné par une pompe, passe dans le réacteur et y absorbe de la chaleur. Grâce à la pression élevée, l'eau peut atteindre des températures de 300°C tout en restant liquide. Le circuit d'eau sous pression entre en contact avec le générateur de vapeur (en bleu) où plusieurs canalisations s'ouvrent. Sous l'effet de la chaleur, l'eau contenue dans le générateur de vapeur s'évapore dans le tuyau supérieur. La vapeur sous haute pression, en circulant dans la canalisation, entraîne la rotation d'une turbine. La turbine est liée à un alternateur qui, par un mouvement de rotation, transformera cette énergie mécanique en électricité. Après son passage dans la turbine, la vapeur se retrouve dans un second échangeur de chaleur (en vert). Cet échangeur de chaleur contient de l'eau fraîche provenant directement d'un cours d'eau ou de la mer. Ainsi, la vapeur redevient liquide au contact de cette eau fraîche et est pompée vers le réacteur. L'eau du second échangeur de chaleur, maintenant chaude, est pompée vers une tour de refroidissement avant d'être retournée dans l'environnement. Il est à noter que la matière nucléaire, lorsqu'elle ne permet plus de générer une chaleur suffisante au fonctionnement de la centrale, est retirée et remplacée par de nouveaux atomes. Toutefois, les solides retirés émettent toujours des radiations. Ils doivent donc être stockés dans un bassin d'eau en attendant leur enfouissement. Une éolienne produit de l'électricité à partir de la force du vent. Ainsi, le vent (énergie éolienne) actionne les pales d'une hélice (énergie mécanique) qui met alors en mouvement un générateur (énergie électrique). Une éolienne seule produit peu d'électricité; c'est pourquoi on installe généralement plusieurs éoliennes à un même endroit pour former un parc éolien. Le vent est capté à l'aide des pales de l'éolienne. Celles-ci sont profilées de façon à transformer la force du vent en un mouvement de rotation du rotor. Le mouvement du rotor entraîne un axe, le moyeu, lié à un multiplicateur, lui-même lié au générateur. Ce générateur, en tournant, produit un courant électrique. L'armoire de couplage au réseau électrique, située à la base du mât, contient un transformateur qui transforme le courant électrique produit par l'éolienne en vue de son transport par les lignes à haute tension. ÉNERGIE ÉOLIENNE transformée en ÉNERGIE MÉCANIQUE transformée en ÉNERGIE ÉLECTRIQUE Un vent d'environ 15 km/h est suffisant pour actionner une éolienne et produire de l'électricité. Pour des questions de sécurité, on bloque les pales et le rotor lorsque le vent dépasse 90 km/h. Les panneaux photovoltaïques sont constitués de matériaux semi-conducteurs, c'est-à-dire de matériaux qui se comportent à la fois comme isolant et comme conducteur. Ces matériaux peuvent se charger, positivement ou négativement, ou encore conduire le courant. Ce sont surtout les éléments métalloïdes qui possèdent cette propriété. C'est entre autre pourquoi le silicium (Si) est le principal constituant des panneaux photovoltaïques. L'énergie lumineuse qui arrive à la surface d'un panneau photovoltaïque excite les atomes du matériau semi-conducteur. Les atomes excités perdent des électrons par un phénomène nommé effet photoélectrique. Les électrons, alors libres, circulent dans les matériaux en suivant la polarité du circuit. Ainsi, un courant électrique est créé. L'éclairement continu d'un panneau photovoltaïque permet de créer un courant continu pouvant servir à alimenter un petit appareil électrique ou à recharger une batterie par exemple. Une centrale géothermique produit de l'électricité grâce à la chaleur du manteau terrestre. Selon un fonctionnement semblable aux autres types de centrales, cette chaleur est transformée en vapeur d'eau afin d'actionner une turbine et un alternateur. De l'eau de pluie, ou de mer, s'infiltre dans les anfractuosités (espaces creux) de la croûte terrestre et forme un réservoir souterrain: une nappe phréatique (aussi nommé nappe aquifère). Lorsque ce réservoir est à proximité du manteau de la Terre, ou d'une zone magmatique, la température de l'eau s'y élève de 150 à 350°C. L'eau chaude, sous pression dans le sous-sol, est pompée jusqu'en surface à l'aide d'un forage. Pendant sa remontée, sa pression diminue ce qui engendre sa transformation en vapeur. La pression de cette vapeur d'eau faire tourner une turbine située dans la centrale géothermique. La turbine actionne à son tour un alternateur qui produira un courant électrique alternatif lors de sa rotation. Une centrale hydroélectrique produit de l'énergie à partir du mouvement de l'eau, soit son énergie cinétique. Ce type de centrale implique de nombreuses transformations d'énergie. Par exemple, l'eau contenue dans le réservoir possède une importante énergie potentielle qui sera transformé en énergie cinétique dans la conduite forcée. Cette énergie cinétique engendrera la rotation d'une turbine et, conséquemment, d'un alternateur qui produira de l'énergie électrique. Le barrage s'oppose à l'écoulement naturel de l'eau. L'eau s'accumule et un réservoir (A) se constitue, ce qui a pour fonction d'accumuler un important volume d'eau possédant assez d'énergie potentielle pour faire tourner rapidement les turbines (C). Une fois le réservoir rempli à la capacité désirée, des vannes (E) sont ouvertes pour permettre à l'eau de s'engouffrer dans une canalisation nommée conduite forcée (F). Cette conduite forcée dirige l'eau vers la centrale hydroélectrique située en aval. À la sortie de la conduite, dans la centrale (B), la force de l'eau actionne la rotation de la turbine (C). La rotation de la turbine (C) entraîne à son tour le fonctionnement de l'alternateur (D), ce qui produit un courant électrique qui pourra être distribué par le réseau électrique. ÉNERGIE HYDRAULIQUE transformée en ÉNERGIE MÉCANIQUE transformée en ÉNERGIE ÉLECTRIQUE | 33882d7c-591c-4bee-a392-7a2c2aa881b6 |
Les droites remarquables
Dans un triangle, on retrouve quatre types de droites qui possèdent certaines propriétés permettant de trouver la mesure de certains angles ou de certains segments. On regroupe ces droites sous le terme de droite remarquable. Dans un triangle, une médiane est un segment qui relie un sommet au milieu du côté qui lui est opposé. Même si la définition est donnée en fonction d'un triangle, la médiane existe dans les autres figures planes. Une médiatrice est une droite perpendiculaire à un segment qui passe par le milieu de ce même segment. La médiatrice se trouve généralement dans les figures planes, mais contrairement à la médiane, elle se trouve également sur des segments de droite. De par sa position sur un segment, elle forme l'axe de symétrie du segment qu'elle coupe. Si on trace les trois médiatrices d'un triangle quelconque, leur point d'intersection est en fait le centre du cercle qui lui est circonscrit. La bissectrice est une droite ou une demi-droite qui partage un angle en deux angles égaux. Encore une fois, on peut obtenir une propriété intéressante en lien avec les bissectrices si on les trace dans un triangle quelconque. En résumé, le point d'intersection des bissectrices d'un triangle est le centre du cercle inscrit dans ce triangle. Une hauteur est un segment qui relie un sommet à son côté opposé, ou son prolongement, et qui est perpendiculaire à ce côté opposé. Par contre, la hauteur n'est pas toujours un segment qui est parfaitement vertical. En fait, on doit axer sur le fait qu'elle doit être perpendiculaire au côté sur lequel elle s'abaisse. De plus, la hauteur n'est pas toujours contenu à l'intérieur du polygone avec lequel on travaille. Afin de bien voir les différentes propriétés de chacune des droites remarquables, tu peux déplacer les sommets du triangle. | 33af0682-1e2f-4663-b5ef-55d5bb0cbd1a |
Les calculs dans les circuits électriques
Lorsque vient le temps d'identifier une valeur d'intensité, de tension ou de résistance dans un circuit électrique, il faut tout d'abord identifier le type de circuit (en série ou en parallèle) afin de savoir quelles lois peuvent être utilisées dans le problème. Les lois de Kirchhoff et les formules sur la résistance équivalente permettent d'établir des relations selon le type de circuit. De plus, la loi d'Ohm permet également de faire des liens entre les trois paramètres étudiés dans un circuit électrique. Formules à utiliser dans les circuits électriques Circuit en série Circuit en parallèle Tension |\left(\text{V}\right)| |U_{t} \space \text {ou} \space U_{s} = U_{1} + U_{2} + U_{3} + ...| |U_{t} \space \text {ou} \space U_{s} = U_{1} = U_{2} = U_{3} = ...| Intensité du courant |\left(\text{A}\right)| |I_{t} \space \text {ou} \space I_{s} = I_{1} = I_{2} = I_{3} = ...| |I_{t} \space \text {ou} \space I_{s} = I_{1} + I_{2} + I_{3} + ...| Résistance |\left(\Omega\right)| |R_{eq} = R_{1} + R_{2} + R_{3} + ...| |\displaystyle \frac {1}{R_{eq}} = \frac {1}{R_{1}} + \frac {1}{R_{2}} + \frac {1}{R_{3}} + ...| Quelle est la résistance du résistor |R_{2}|? Il est préférable de compléter un tableau afin de bien cerner les données connues dans le problème. Tension Résistance Intensité |U_{s} = 30 \text { V}| |R_{eq} = | |I_{s} = | |U_{1} = 12 \text { V}| |R_{1} = | |I_{1} = | |U_{2} = | |R_{2} = | |I_{2} = 2 \text{ A}| |U_{3} = | |R_{3}=6 \: \Omega| |I_{3} =| Puisque le circuit est en série, la loi des noeuds permet de déduire que l'intensité du courant sera toujours la même. Tension Résistance Intensité |U_{s} = 30 \: \text {V}| |R_{eq} = | |I_{s} = \color{red}{2 \: \text{A}}| |U_{1} = 12 \: \text {V}| |R_{1} = | |I_{1} = \color{red}{2 \: \text{A}}| |U_{2} = | |R_{2} = | |I_{2} = 2 \: \text{A}| |U_{3} = | |R_{3}=6 \: \Omega| |I_{3} = \color{red}{2 \: \text{A}}| En utilisant la loi d'Ohm, il est possible de déterminer la tension circulant dans la troisième résistance. ||\begin{align} U_{3}= R_{3} \times I_{3} \quad \Rightarrow \quad U_{3}&= 6\ \Omega \times 2\ \text{ A} \\ &= 12 \text{ V} \end{align} || Tension Résistance Intensité |U_{s} = 30 \: \text {V}| |R_{eq} = | |I_{s} = 2 \: \text{A}| |U_{1} = 12 \: \text {V}| |R_{1} = | |I_{1} = 2 \: \text{A}| |U_{2} = | |R_{2} = | |I_{2} = 2 \: \text{A}| |U_{3} = \color{red}{12 \: \text {V}} | |R_{3}=6 \: \Omega| |I_{3} = 2 \: \text{A}| La loi des boucles permet ensuite de déduire la tension dans le deuxième résistor. ||\begin{align} U_{s}= U_{1} + U_{2} + U_{3} \quad \Rightarrow \quad U_{2}&= U_{s}- U_{1} - U_{3} \\ &= 30 \text{ V} - 12 \text{ V} - 12 \text{ V} \\ &= 6 \: \text {V}\end{align}|| Tension Résistance Intensité |U_{s} = 30 \: \text {V}| |R_{eq} = | |I_{s} = 2 \: \text{A}| |U_{1} = 12 \: \text {V}| |R_{1} = | |I_{1} = 2 \: \text{A}| |U_{2} = \color{red}{6 \: \text {V}} | |R_{2} = | |I_{2} = 2 \: \text{A}| |U_{3} = 12 \: \text {V} | |R_{3}=6 \: \Omega| |I_{3} = 2 \: \text{A}| Finalement, la résistance |R_{2}| peut être déterminée à partir de la loi d'Ohm. ||\begin{align} U_{2}= R_{2} \times I_{2} \quad \Rightarrow \quad R_{2}&= \frac{U_{2}}{I_{2}} \\ &= \frac{6 \text{ V}}{2 \text{ A}} \\ &= 3\ \Omega \end{align} || Le résistor |R_2| a une résistance de |3\ \Omega|. Quelle est la résistance équivalente de ce circuit? Tout comme l'exemple précédent, il est préférable de compléter un tableau afin de bien cerner les données connues dans le problème. Tension Résistance Intensité |U_{s} = | |R_{eq} = | |I_{s} = 8 \: \text{A}| |U_{1} = 12 \: \text {V}| |R_{1} = | |I_{1} = | |U_{2} = | |R_{2} = | |I_{2} = 2 \: \text{A}| |U_{3} = | |R_{3}=6 \: \Omega| |I_{3} =| Puisque le circuit est en parallèle, la loi des boucles permet de déduire que la tension sera toujours la même. Tension Résistance Intensité |U_{s} = \color{red}{12 \: \text {V}}| |R_{eq} = | |I_{s} = 8 \: \text{A}| |U_{1} = 12 \: \text {V}| |R_{1} = | |I_{1} = | |U_{2} =\color{red}{12 \: \text {V}} | |R_{2} = | |I_{2} = 2 \: \text{A}| |U_{3} =\color{red}{12 \: \text {V}} | |R_{3}=6 \: \Omega| |I_{3} =| En utilisant la loi d'Ohm, il est possible de déterminer l'intensité du courant circulant dans la troisième résistance. ||\begin{align} U_{3}= R_{3} \times I_{3} \quad \Rightarrow \quad I_{3}&= \frac{U_{3}}{R_{3}} \\ &= \frac{12 \text{ V}}{6 \ \Omega} \\ &= 2 \text{ A} \end{align}|| Tension Résistance Intensité |U_{s} = 12 \: \text {V}| |R_{eq} = | |I_{s} = 8 \: \text{A}| |U_{1} = 12 \: \text {V}| |R_{1} = | |I_{1} = | |U_{2} = 12 \: \text {V}| |R_{2} = | |I_{2} = 2 \: \text{A}| |U_{3} =12 \: \text {V}| |R_{3}=6 \: \Omega| |I_{3} =\color {red}{2 \: \text{A}}| La loi des noeuds permet ensuite de déduire l'intensité dans le deuxième résistor. ||\begin{align} I_{s} = I_{1} + I_{2} + I_{3} \quad \Rightarrow \quad I_{2}&= I_{s} - I_{1} - I_{3} \\ &= {8 \text{ A}}-{2 \ \text{ A} - 2\text{ A}} \\ &= 4 \text{ A} \end{align} || Tension Résistance Intensité |U_{s} = 12 \: \text {V}| |R_{eq} = | |I_{s} = 8 \: \text{A}| |U_{1} = 12 \: \text {V}| |R_{1} = | |I_{1} = \color {red}{4 \: \text{A}}| |U_{2} = 12 \: \text {V}| |R_{2} = | |I_{2} = 2 \: \text{A}| |U_{3} =12 \: \text {V}| |R_{3}=6 \: \Omega| |I_{3} = 2 \: \text{A}| Les valeurs de résistance des résistors |R_{1}| et |R_{2}| peuvent être déterminées à partir de la loi d'Ohm. ||\begin{align} U_{1}= R_{1} \times I_{1} \quad \Rightarrow \quad R_{1}&= \frac{U_{1}}{I_{1}} & U_{2}= R_{2} \times I_{2} \quad \Rightarrow \quad R_{2}&= \frac{U_{2}}{I_{2}} \\ &= \frac{12 \text{ V}}{4 \text{ A}} &&= \frac{12 \text{ V}}{2 \text{ A}} \\ &= 3\ \Omega& &= 6\ \Omega \end{align} || Tension Résistance Intensité |U_{s} = 12 \: \text {V}| |R_{eq} = | |I_{s} = 8 \: \text{A}| |U_{1} = 12 \: \text {V}| |R_{1} = \color {red}{3 \: \Omega}| |I_{1} = 4 \: \text{A}| |U_{2} = 12 \: \text {V}| |R_{2} = \color {red}{6 \: \Omega}| |I_{2} = 2 \: \text{A}| |U_{3} =12 \: \text {V}| |R_{3}=6 \: \Omega| |I_{3} = 2 \: \text{A}| Finalement, la résistance équivalente du circuit peut être calculée. ||\begin{align} \frac{1}{R_{eq}}= \frac{1}{R_{1}}+\frac{1}{R_{2}}+\frac{1}{R_{3}} \quad \Rightarrow \quad \frac{1}{R_{eq}} &= \frac{1}{3 \: \Omega}+\frac{1}{6 \: \Omega}+\frac{1}{6 \: \Omega} \\ \frac{1}{R_{eq}} &= \frac{4}{6 \: \Omega} \\ R_{eq} &= 1,5 \:\Omega \end{align}|| Le même résultat peut être déterminé avec la loi d'Ohm. ||\begin{align} U_{s}= R_{eq} \times I_{s} \quad \Rightarrow \quad R_{eq}&= \frac{U_{s}}{I_{s}} \\ &= \frac{12 \text{ V}}{8 \text{ A}} \\ &= 1,5\ \Omega \end{align} || La résistance équivalente de ce circuit est |1,5\ \Omega|. Pour valider ta compréhension à propos des calculs dans les circuits électriques de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : | 33b82d3c-7f01-437f-afc6-11bbba3219c9 |
Les techniques d'identification des minéraux
Cette fiche explique les manipulations à suivre pour identifier des minéraux. Les minéraux sont des substances naturelles qui se distinguent les uns des autres par leur composition chimique. Ils ont donc des propriétés qui diffèrent selon les éléments qui les composent. Les tests suivants permettent d'identifier des propriétés d'un minéral et, éventuellement, de l'identifier. 1. Mettre le minéral sous la source lumineuse. 2. Tourner le minéral sous tous les angles afin d'observer la manière par laquelle la lumière est réfléchie par le minéral. Le minéral utilisé ci-dessous, l'apatite, n'a aucune surface réfléchissante. Il est donc classé dans les minéraux non métalliques. 3. Ranger le matériel. Selon la capacité du minéral à réfléchir la lumière, on le classera dans l'une des catégories suivantes. Résultats Exemples S'il possède au moins une surface très réfléchissante et brillante, on classera le minéral parmi ceux ayant un éclat métallique. L'or, la pyrite et la magnétite sont des exemples de minéraux métalliques. S'il possède une surface plus ou moins réfléchissante, on dira que ce minéral possède un éclat submétallique. La sphalérite, la cassitérite et la tantalite sont des exemples de minéraux submétalliques. S'il ne possède aucune surface réfléchissante, ce minéral sera qualité de non métallique. Le quartz, la topaze et le corindon sont des exemples de minéraux non métalliques. Parmi les minéraux non métalliques, il existe des sous-catégories permettant de préciser l'aspect du minéral. On peut utiliser les qualificatifs vitreux (tel que le quartz), gras (comme le talc), adamantin (qui signifie « ayant l'éclat du diamant ») ou mat (comme une perle). 1. Frotter le minéral sur la plaque de porcelaine. 2. Observer la couleur du trait produit sur la plaque de porcelaine. Dans l'image ci-dessous, le feldspath a produit un trait de couleur rose. 3. Ranger le matériel. Le résultat de la couleur du trait ne permet pas d'identifier avec certitude le minéral. Il donne un indice important sur le minéral à identifier, mais d'autres tests d'identification doivent être effectués pour confirmer l'identité du minéral. 1. Mettre le minéral dans le verre de montre, et déposer une goutte d'acide chlorhydrique sur le minéral. 2. Mettre le minéral dans le verre de montre, et déposer une goutte d'acide chlorhydrique sur le minéral. 3. Observer si une réaction d'effervescence se produit (formation de bulles de gaz à la surface du minéral). Dans l'image ci-dessous, la fluorite ne produit aucune effervescence. 4. Nettoyer et ranger le matériel. L'effervescence représente la capacité d'un minéral à réagir avec un acide. Ainsi, il peut se produire deux résultats lors de ce test. Si le minéral produit de l'effervescence en présence d'acide, on dit de lui qu'il est effervescent. La calcite est un exemple de minéral effervescent. Si le minéral ne produit pas de bulles de gaz en présence d'acide, il sera classifié comme étant non effervescent. 1. Tenter de rayer le minéral avec l'ongle. Dans l'image ci-dessous, le béryl n'est pas rayé par l'ongle. 2. Observer si le minéral a été rayé. 3. Tenter de rayer le minéral avec la pièce de cuivre. Dans l'image ci-dessous, le béryl n'est pas rayé par la pièce de cuivre. 4. Observer si le minéral a été rayé. 5. Tenter de rayer le minéral avec le clou. Dans l'image ci-dessous, le béryl n'est pas rayé par le clou. 6. Observer si le minéral a été rayé. 7. Nettoyer et ranger le matériel. Il est possible de classer le minéral sur l'échelle de Mohs en fonction de la rayure obtenue. Un minéral rayé par l'ongle possède une valeur de dureté inférieure à 2,5 (entre 1 et 2,5). Un minéral rayé par la pièce de cuivre, mais non rayé par l'ongle, possède une dureté entre 2,5 et 3. Un minéral rayé par la lime d'acier sans être rayé par la pièce de cuivre ou l'ongle a une dureté entre 3 et 6. Un minéral qui n'est pas rayé lors des trois tests possède une dureté supérieure à 6. 1. Calibrer la balance. 2 .Peser le minéral à l'aide de la balance à fléaux et noter la masse. L'image ci-dessous montre les manipulations à effectuer avec le feldspath. 3. Mettre de l'eau dans le vase à trop-plein. 4. Placer un cylindre gradué sous le déversoir du vase à trop-plein. 5. Mettre délicatement le minéral dans le vase à trop-plein. Simultanément, recueillir l'eau qui s'écoule par le déversoir dans le cylindre gradué. 6. Mesurer le volume d'eau dans le cylindre gradué. 7. Nettoyer et ranger le matériel. La masse volumique du minéral peut être déterminée en calculant le rapport entre la masse du minéral et son volume. La masse a été déterminée avec la balance. Pour trouver le volume, il faut déterminer le déplacement d'eau. Lorsque le volume a été calculé, le rapport entre la masse et le volume permet d'obtenir la donnée la plus importante, soit la masse volumique du minéral. Afin de présenter de façon claire les résultats expérimentaux, il est important de faire un tableau des résultats. Masse volumique du minéral Minéral à identifier |m_{\text {minéral}}| |\text {g}| |{V}_ {{\text {eau}}}| |\text {ml}| |{{V}_ {\text {eau + mineral}}}| |\text {ml}| |{V}_ {\text {mineral}}| |\text {ml}| |\rho| |\text {g/ml}| Finalement, la valeur de masse volumique permet d'identifier le minéral, puisque cette propriété est caractéristique, c'est-à-dire qu'elle permet d'identifier un seul minéral. 1. Approcher un aimant du minéral à identifier. 2. Vérifier si le minéral est attiré ou repoussé par l'aimant. 3. Ranger le matériel. Deux résultats sont possibles lors du test de magnétisme. Si le minéral subit une attraction ou une répulsion, il est magnétique. Les minéraux composés de fer, de nickel ou de cobalt sont attirés par l'aimant. La magnétite est un exemple de minéral magnétique. Si le minéral ne subit aucune interaction en présence de l'aimant, il est non-magnétique. | 33e2216c-492d-4e2f-bd27-e6b981a14bb6 |
Les parcs naturels du Canada et du Québec
Le Canada est un vaste territoire cerné par trois océans. Le pays est formé de six grandes régions naturelles qui se distinguent toutes par leur climat, leur végétation, leur hydrographie, leur relief, leur faune et leur flore. Chaque région offre ainsi des paysages tout aussi variés les uns que les autres. Les six régions naturelles canadiennes sont : la forêt pluviale du Pacifique et les montagnes de l’Ouest; les prairies; le Bouclier canadien; l’Atlantique; la plaine à forêt mixte; la toundra de l’Arctique. De plus, dans chacune de ces régions, on retrouve plusieurs écosystèmes différents. C’est pourquoi on indique alors que le Canada contient quinze écozones terrestres différentes et cinq marines. La variété biologique et naturelle du pays est alors très élevée. Plusieurs espèces animales ne se trouvent que dans un secteur du pays alors que d’autres ne se trouvent qu’au Canada. C’est dans le but de protéger cette biodiversité que le Canada a créé son réseau de parcs nationaux. Parcs Canada regroupe maintenant 39 parcs et réserves qui sont réglementés selon les normes de l’Union mondiale de la nature. Certains parcs nationaux du Canada se retrouvent aussi sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Comme le Canada participe activement à l’Union mondiale pour la nature, les parcs nationaux canadiens respectent les normes de cette organisation. Ces parcs sont dispersés sur l’ensemble du territoire. Le parc le plus au nord se situe d’ailleurs à 660 kilomètres du Pôle Nord. Actuellement, l’ensemble des parcs représente environ 2,2% de la superficie du Canada. Les aires protégées sont représentatives de l’environnement du Canada. La plupart des écozones naturelles sont représentées dans le réseau de Parcs Canada, même s’il en manque encore quelques-unes. C’est d’ailleurs dans les objectifs de l’organisme que l’ensemble du réseau représente toutes les particularités naturelles du pays. De plus, les parcs protégés assurent aussi une meilleure survie des espèces en péril, comme le caribou et le grizzly. Le but de Parcs Canada est de permettre au public de comprendre, d’apprécier et de profiter des attraits naturels. Dans le but de mener à bien cette mission éducative, des naturalistes présents dans les parcs ont pour but d’informer les visiteurs. D’autres actions, telle la présence dans les écoles, sont aussi assurées. Le premier parc naturel du Canada a été instauré en 1885. Il s'agit du parc national de Banff qui était alors le troisième parc naturel au monde. Le réseau s’est développé assez rapidement par la suite. Toutefois, les activités développées sur les territoires à l’époque étaient le golf, le tennis et le ski alpin. Aujourd’hui, comme toutes les activités pratiquées doivent être compatibles avec la protection des ressources, les activités mises en place sont la randonnée pédestre, le ski de fond, la raquette et le canot pour en nommer que quelques exemples. L’humain doit intervenir le moins possible sur la nature, sauf si l’équilibre est réellement perturbé et exige qu’une action soit entreprise. De plus, le réseau s’est rapidement développé dans les provinces de l’ouest (Colombie-Britannique, Alberta) parce que les terres étaient libres et inoccupées. Les parcs du Canada devront réussir à relever plusieurs défis pour continuer à préserver l’équilibre et la biodiversité : maintenir des habitats décents pour les animaux sauvages, reconstituer les habitats qui ont été détruits, protéger les espèces en danger, s’assurer d’une meilleure coopération avec les entreprises qui exploitent les ressources naturelles à proximité et développer suffisamment le réseau pour inclure tous les écosystèmes canadiens. Même si le réseau de Parcs Canada n’est pas très développé au Québec, un autre réseau indépendant de l’administration fédérale existe. On trouve en effet 26 parcs naturels protégés au Québec. Trois d’entre eux font partie du réseau de Parcs Canada et 23 font partie de Parcs Québec. Cette organisation est gérée par le gouvernement provincial via la Société des établissement de plein air du Québec (SÉPAQ). L’un des parcs nationaux du Québec, le parc national de Miguasha en Gaspésie, se trouve d’ailleurs dans la liste de l’UNESCO. La SÉPAQ a ainsi le mandat de protéger et de développer les parcs nationaux du Québec. Comme les subventions des gouvernements sont moins élevées pour les parcs de la SÉPAQ que ceux de Parcs Canada, les parcs nationaux du Québec doivent assurer leur survie par l’autofinancement. Cet argent va alors servir à aménager les parcs et à entretenir les infrastructures. Plusieurs types d’espaces protégés sont gérés par la SÉPAQ : 23 parcs nationaux, 15 réserves fauniques, 10 centres touristiques. C’est également la SÉPAQ qui gère l'Aquarium du Québec ainsi que les activités touristiques (hébergement, chasse, pêche) de l’île d’Anticosti. L’ensemble du réseau inclut environ 7 500 sites de camping, 600 chalets et refuges et plusieurs endroits aménagés pour pratiquer une foule d’activités de plein-air. La différence fondamentale entre le parc national et la réserve faunique est dans le but : la réserve faunique met en valeur la faune et son utilisation (chasse et pêche). La chasse n’est toutefois pas permise sur les sites des parcs nationaux. Les parcs nationaux du Québec se situent dans plusieurs régions naturelles (Bouclier canadien, basses-terres du Saint-Laurent, régions maritimes, Appalaches, toundra) et mettent en valeur les attractions de la nature québécoise : paysage, relief, faune, flore. Chaque parc présente alors des particularités différentes. | 33ea86f5-a469-4f09-a44e-ce018c507487 |
La détermination du point de fusion / point d'ébullition
Le point de fusion est la température à laquelle une substance passe de l’état solide à l’état liquide. C'est une propriété caractéristique de la matière, ce qui signifie qu'en réalisant correctement les manipulations ci-dessous, il sera possible d'identifier la substance inconnue. 1. Remplir le bécher aux deux tiers d'eau du robinet et le déposer sur une plaque chauffante. 2. Verser la substance solide dans l'éprouvette de manière à ce qu'elle recouvre le fond de l'éprouvette. 3. À l'aide de la pince universelle, fixer l'éprouvette sur le support universel. Placer l'éprouvette dans le bécher rempli d'eau en s'assurant que le fond de l'éprouvette ne touche pas au fond du bécher. 4. Placer le thermomètre dans la substance solide et le fixer au support universel tout en vérifiant que le thermomètre ne touche pas au fond ou aux parois de l'éprouvette. 5. Allumer la plaque chauffante et faire chauffer le bécher à intensité moyenne. 6. Dès que la substance solide commence à devenir liquide, noter la température. 7. Continuer de noter la température toutes les 30 secondes afin de s'assurer que celle-ci est constante. Cette température représente le point de fusion de la substance solide. 8. Éteindre la plaque chauffante et enlever le bécher avec une pince. 9. Nettoyer et ranger le matériel. La septième étape de ce protocole est essentielle, car elle permet de vérifier si un plateau a été atteint. Ce plateau représente le moment durant lequel toute la substance solide se transformera en liquide, soit lorsque le changement de phase sera terminé complètement. La température obtenue lors de ce protocole permet de déterminer la température de fusion d'une substance. En utilisant des manuels ou des outils de référence, il sera donc possible d'identifier la substance, étant donné que chaque substance possède son propre point de fusion. Le point d'ébullition est la température à laquelle une substance passe de l’état liquide à l’état gazeux. C'est également une propriété caractéristique de la matière. En déterminant le point d'ébullition d'une substance, il sera donc possible de l'identifier, car chaque substance a un point d'ébullition unique. 1. Remplir le bécher au tiers de la substance liquide et le déposer sur une plaque chauffante. 2. Placer le thermomètre dans la substance liquide et le fixer au support universel tout en vérifiant que le thermomètre ne touche pas au fond ou aux parois du bécher. 3. Allumer la plaque chauffante et faire chauffer doucement le bécher. 4. Dès que la substance liquide commence à former des bulles, noter la température. 5. Continuer de noter la température toutes les 30 secondes afin de s'assurer que celle-ci est constante. Cette température représente le point d'ébullition de la substance liquide. 6. Nettoyer et ranger le matériel. Tout comme pour le point de fusion, il est important de vérifier si un plateau a été atteint, puisque ce plateau permet de s'assurer que la température notée représente la température à laquelle le changement de phase se produit. En connaissant le point d'ébullition de la substance liquide, il est possible de l'identifier. Il faut comparer la valeur obtenue expérimentalement avec les données théoriques présentées dans les manuels ou les outils de référence. | 33ed7d87-30cc-4a6c-9c6f-7aba81b46855 |
Jean Talon
1626 : Jean Talon nait à Châlons-sur-Marne dans la région de Champagne, en France, le 8 janvier. 1653 : Il est nommé intendant de l’armée de Turenne et commissaire des guerres en Flandre. 1665 : Louis XIV le nomme intendant de la Nouvelle-France. Il arrive la même année dans la colonie. 1665 : Pour améliorer le système seigneurial dans la colonie, il met en place des politiques pour encourager les agriculteurs, entre autres, à s’installer près les uns des autres. 1666 : Il réalise le premier recensement de l’histoire du Canada. 1667 : Il soutient la mise en place d’un commerce triangulaire entre la Nouvelle-France, les Antilles et la France. 1668 : Il retourne en France en septembre pour des raisons personnelles. 1671 : Afin d’encourager les colons à fonder des familles, il publie une ordonnance qui empêche les hommes célibataires de pêcher, de chasser ou de faire la traite des fourrures. 1672 : Il quitte la Nouvelle-France pour la dernière fois. 1694 : Il meurt à Paris, en France, le 24 novembre. | 33f93f0a-d63c-4307-8470-38245fb3c45f |
Les figures géométriques décomposables
Dans cette catégorie de figures géométriques, on retrouve toutes celles qui n'ont aucune propriété particulière. Par contre, on peut quand même en gégager certaines généralités. Ensemble des figures géométriques dont au moins une mesure d'angle et de côté diffère des autres et qui peut contenir une ligne courbe. En d'autres mots, il s'agit d'une figure géométrique qui est formée par un ensembles de figures géométriques plus simples. Dans la figure décomposable suivante, on peut y retrouver un rectangle, un triangle et un demi-cercle. Si on devient plus restrictif au niveau des figures géométriques que l'on peut utiliser, on ne parlera plus de figure décomposable, mais de polygone décomposable. Ensemble des figures géométriques dont au moins une mesure d'angle et de côté diffère des autres et qui est uniquement formé avec des lignes droites. En d'autres mots, il s'agit d'une figure géométrique qui est formée par un ensembles de polygones plus simples. Dans le polygone décomposable suivant, on peut y retrouver un rectangle, un triangle et un trapèze. Dans les faits, il s'agissait d'un simple heptagone, et non d'un heptagone régulier. L'avantage de décomposer de telles polygones avec des triangles et des quadrilatères est que l'on peut utiliser leurs propriétés pour obtenir différentes mesures telles le périmètre et l'aire. Accéder au jeu | 33fb0e8f-9a19-42a8-98a3-3cb7a6ef96c5 |
Les schémas et les symboles utilisés en ingénierie
Un schéma est la représentation simplifiée d’un objet ou d’un système dans le but d’en faire comprendre le fonctionnement. Tout comme le dessin de fabrication, les schémas sont une forme de langage graphique utilisée en dessin technique. Par contre, contrairement aux dessins de fabrication qui reproduisent l’allure générale d’un objet avec précision, les schémas sont des dessins simplifiés d’un objet ou d’un système qui fournissent des indications sur leur fonctionnement ou encore sur leur construction. Les trois principaux types de schémas utilisés en technologie sont le schéma de principe, le schéma de construction et le schéma électrique. Chacun a une fonction particulière qui est résumée dans le tableau ci-dessous. Type de schéma Fonction Le schéma de principe Indiquer les forces et les mouvements impliqués dans le fonctionnement de l’objet Le schéma de construction Indiquer la manière de construire l’objet afin de garantir son fonctionnement Le schéma électrique Indiquer le branchement des composants d’un circuit électrique afin d’assurer son fonctionnement Malgré qu’un schéma soit une représentation graphique simplifiée, il doit tout de même respecter certaines normes. En voici quelques-unes : Le traçage : Les traits doivent être propres et lisibles. Ils sont faits à la main avec des instruments de dessin technique ou à l’ordinateur. La couleur : Il est possible d’ajouter de la couleur dans un schéma pour distinguer les pièces d’un objet ou encore pour distinguer les matériaux à utiliser lors de la construction. La représentation : L’objet est représenté en deux dimensions sur un schéma. Il est possible de le représenter avec plusieurs vues, comme dans une projection à vues multiples. Les coupes et les sections peuvent également être utiles pour mettre en évidence certains détails. Les proportions : Les mesures des pièces n’ont pas à être exactes ou à l’échelle, mais elles doivent respecter les proportions de l’objet étudié. La cotation : La cotation est facultative sur un schéma. Si on l’utilise, elle doit suivre les mêmes règles que dans les dessins de fabrication. Les symboles utilisés en ingénierie mécanique et électrique sont des représentations standardisées qui se trouvent dans les schémas afin d’indiquer certaines informations en lien avec le fonctionnement et la construction d’un objet. Pour mieux visualiser un objet et son fonctionnement, on ajoute des symboles à un schéma. Les symboles utilisés sont standardisés afin d’assurer une bonne communication entre les différentes personnes impliquées dans la fabrication ou l’analyse d’un objet. En d’autres mots, les symboles constituent un langage graphique international, comme le sont les lignes de base en dessin technique. Puisque chaque type de schéma possède sa propre fonction, on retrouve des symboles différents dans chacun d’entre eux. Les éléments suivants peuvent être représentés à l’aide de symboles : Les contraintes; Les types de mouvements; Les mécanismes de transmission du mouvement; Les mécanismes de transformation du mouvement; Les liaisons mécaniques et les guidages. Le schéma de principe et le schéma de construction sont deux des types de schémas utilisés en ingénierie mécanique dans lesquelles on retrouve les symboles suivants. Les contraintes Les symboles de contraintes sont utilisés pour représenter les effets des forces qui agissent sur un objet. On les retrouve habituellement dans le schéma de principe. Types de contraintes Compression Traction Torsion Flexion Cisaillement Les types de mouvements Les symboles représentant les mouvements mécaniques sont aussi inclus dans le schéma de principe afin d’illustrer les mouvements que peuvent effectuer les pièces d’un objet. On les retrouve habituellement dans le schéma de principe. Types de mouvements Translation rectiligne unidirectionnelle Translation rectiligne bidirectionnelle Rotation unidirectionnelle Rotation bidirectionnelle Mouvement hélicoïdal bidirectionnel Les mécanismes de transmission du mouvement Certains objets technologiques présentent des mécanismes de transmission du mouvement. Pour les indiquer, on utilise les symboles normalisés suivants. On les retrouve habituellement dans le schéma de principe. Mécanismes de transmission du mouvement Roues de friction Poulies et courroie Roues dentées (engrenage) Chaine et roues dentées Roue et vis sans fin Les mécanismes de transformation du mouvement Certains objets technologiques présentent des mécanismes de transformation du mouvement. Pour les indiquer, on utilise les symboles normalisés suivants. On les retrouve habituellement dans le schéma de principe. Mécanismes de transformation du mouvement Vis et écrou Bielle et manivelle Pignon et crémaillère Vis sans fin et crémaillère Came et galet Les liaisons mécaniques et les guidages Les symboles de liaisons permettent de visualiser l’emboitement ou les liens qui unissent les pièces. Les symboles de guidages permettent de concevoir la trajectoire des pièces en mouvement. On les retrouve habituellement dans le schéma de construction. Types de liaisons ou de guidages Liaison complète Liaison plane complète Guidage en translation Guidage en rotation Guidage en rotation et en translation Selon les caractéristiques des liaisons, celles-ci peuvent être rigides ou élastiques. Une liaison élastique est souvent associée à un ressort. On utilise les symboles suivants pour représenter les différents types de ressorts. On les retrouve habituellement dans le schéma de construction. Types de ressorts Ressort de compression Ressort de traction Ressort conique Ressort de torsion Ressort à action angulaire Le schéma électrique sert à représenter le branchement des composants d’un circuit électrique. Des symboles normalisés sont utilisés pour illustrer chaque composant électrique. Sur ce type de schéma, il est également possible de présenter la valeur de certains paramètres, comme la tension, l’intensité du courant et la résistance. Voici une liste des symboles les plus couramment utilisés dans un schéma électrique. Composants électriques Ampèremètre Voltmètre Ampoule Résistance Pile électrique Interrupteur ouvert Consulte la fiche sur les circuits électriques et leurs symboles pour accéder à la liste complète des symboles normalisés utilisés en ingénierie électrique. | 33fb14e7-6180-4179-a253-6a8ec182fdb3 |
La mesure d'une résistance électrique
La résistance électrique est une propriété physique d'un matériau qui limite le passage du courant électrique dans un circuit. Les composantes qui possèdent cette propriété servent à limiter le passage des électrons dans un circuit. Elles remplissent donc la fonction de conduction, mais de façon moins efficace que les conducteurs puisqu'elles s'opposent partiellement au passage du courant. Dans les circuits électriques, deux types de composantes possèdent cette propriété: les éléments chauffants et les résistors. Les éléments chauffants, lorsqu'ils s'opposent au passage du courant, produisent de la chaleur. Cette chaleur est transmise au milieu environnant, que ce soit à l'air, à l'eau ou à un matériau situé à proximité. On utilise les éléments chauffants dans des objets tels que les grilles-pains, les séchoirs à cheveux, les cuisinières ou les bouilloires électriques. Les résistances (parfois nommées résistors) remplissent la fonction de résistance dans les circuits imprimés. On les utilise afin de contrôler l'intensité du courant dans les différents segments d'un circuit. De plus, elles permettent de protéger les composantes sensibles d'un circuit en limitant le courant qui les traverse. Toutes les résistances n'ont pas la même valeur puisque certaines restreignent plus le passage du courant que d'autres. On mesure la valeur de la résistance en ohms (Ω). Sur une résistance, cette valeur est indiquée à l'aide d'une série de bandes de couleur. La première bande donne le premier chiffre de la valeur de la résistance. La deuxième bande donne le deuxième chiffre de la valeur de la résistance. La troisième bande donne le nombre de zéros qui suivent (facteur multiplicateur). La quatrième bande donne la précision de la résistance, c’est-à-dire le pourcentage d’erreur (la marge d’erreur de la résistance). Le tableau ci-dessous indique la valeur reliée à chaque bande de couleur. Calculons la valeur de la résistance ci-dessous. La première bande est verte. Le premier chiffre significatif sera 5. La deuxième bande est violete. Le deuxième chiffre significatif sera 7. La troisième bande est noire. Il y aura aucun zéros qui suivront. La quatrième bande est argent. Elle représente une erreur de ± 10%. La résistance a une valeur de 57 Ω ± 10%. Calculons la marge d’erreur : 10 % de 57 Ω correspond à 0,1 x 57 = 5,7 Ω. La valeur de la résistance est de 57 Ω ± 5,7 Ω. 57 Ω - 5,7 Ω = 51,3 Ω 57 Ω + 5,7 Ω = 62,7 Ω La valeur de la résistance peut donc osciller de 51,3 Ω jusqu’à 62,7 Ω. | 33fe5c0f-6d7f-4e09-a5ae-5820e6f028f5 |
Aide-mémoire - Deuxième secondaire - Science et technologie
Voici un guide de préparation contenant toutes les notions abordées dans le cours de science et technologie de deuxième secondaire. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La grossesse Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les caractéristiques d'un système Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les composantes d'un système Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La transformation de l'énergie Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. | 34111df1-9f0f-40a0-ad4c-ab97efef6472 |
L'accord de l'adjectif
L'adjectif peut être dans le groupe nominal, soit à la droite ou à la gauche du nom qu'il accompagne (exemple 1), ou bien il peut être séparé du nom par d'autres éléments (exemple 2). Dans les deux cas, l'adjectif s'accorde avec le nom auquel il se rapporte. Marie a une robe bleue. La robe de Marie est très bleue. L'adjectif s'accorde en genre (masculin/féminin) et en nombre (singulier/pluriel) avec le nom auquel il se rapporte. une voiture blanche des vélos blancs des phénomènes scientifiques mystérieux L'adjectif s'accorde toujours, même lorsqu'il est loin du nom auquel il se rapporte. Ces hommes paraissent très intrigués. Les petites filles qui venaient de rentrer à la maison étaient tristes et découragées. | 341c6add-5725-4ae4-a80d-7a9fbbab47df |
Adverbs of Manner
She carefully whispered to him. The students finished their homework quickly. He stared intensely at him. Adverbs of manner are used to explain how something has been done. They are formed using an adjective. The adverbs can be placed before or after the verb. He threw the ball. He poorly threw the ball. He threw the ball poorly. They sell houses. They rapidly sell houses. They sell houses rapidly. She reads. She quietly reads. She reads quietly. | 3437ffa0-bec8-4216-9d3f-69d35d0582c3 |
L'addition de fractions
Avant d'être en mesure d'effectuer l'addition de deux nombres en notation fractionnaire, il faut leur trouver un dénominateur commun. Une fois qu'on est capable de trouver des fractions équivalentes et de trouver des dénominateurs communs, on peut opérer l'addition sur les fractions. Voici les étapes à suivre pour additionner des fractions : ||\dfrac{2}{3}+\dfrac{1}{6}|| On cherche un dénominateur commun. Ici, le multiple commun à |3| et |6| est |6.| Le dénominateur commun sera donc |6.| ||\dfrac{?}{6}+\dfrac{?}{6}|| Pour chaque fraction, on cherche la fraction équivalente. Pour mettre les fractions en fractions équivalentes, on multiplie par le même facteur le numérateur et le dénominateur.||\dfrac{2}{3}=\dfrac{2\times{\color{red}2}}{3\times{\color{red}2}}=\dfrac{4}{6}|| ||\dfrac{1}{6}=\dfrac{1\times{\color{red}1}}{6\times{\color{red}1}}=\dfrac{1}{6}|| On additionne seulement les numérateurs. ||\dfrac{4}{6}+\dfrac{1}{6}=\dfrac{4+1}{6}=\dfrac{5}{6}|| ||\dfrac{7}{8}+\dfrac{2}{3}|| On cherche un dénominateur commun. Ici, le multiple commun à |8| et |3| est |24.| Le dénominateur commun sera donc |24.| ||\dfrac{?}{24}+\dfrac{?}{24}|| Pour chaque fraction, on cherche la fraction équivalente : Pour mettre les fractions en fractions équivalentes, on multiplie par le même facteur le numérateur et le dénominateur. ||\dfrac{7}{8}=\dfrac{7\times{\color{red}3}}{8\times{\color{red}3}}=\dfrac{21}{24}|| ||\dfrac{2}{3}=\dfrac{2\times{\color{red}8}}{3\times{\color{red}8}}=\dfrac{16}{24}|| On additionne seulement les numérateurs. ||\dfrac{21}{24}+\dfrac{16}{24}=\dfrac{21+16}{24}=\dfrac{37}{24}|| Si l’équation est composée de nombres fractionnaires, on peut résoudre l'addition de deux façons. On peut effectuer l’opération sur les entiers, puis sur les fractions. ||2\frac{1}{3}+3\frac{1}{3}|| D'abord, on s'occupe des entiers. On trouve que |2 + 3 = 5.| Ensuite, les fractions. On trouve que |\dfrac{1}{3}+\dfrac{1}{3}=\dfrac{2}{3}.| Ainsi, |2\dfrac{1}{3}+3\dfrac{1}{3} = 5\dfrac{2}{3}.| On peut transformer les nombres fractionnaires en fractions et utiliser la méthode présentée un peu plus haut. ||\begin{align} 5\frac{1}{3}+2\frac{2}{5} &= \frac{16}{3}+\frac{12}{5} \\ &= \frac{80}{15} + \frac{36}{15} \\ &= \frac{80+36}{15} \\ &=\frac{116}{15} \\ &=7\frac{11}{15} \end{align}|| On peut utiliser la droite numérique pour illustrer une fraction. Il suffit de séparer la droite en autant de lignes que la valeur associée au dénominateur. On obtient alors une unité. Si on prend la fraction |\dfrac{3}{4},| la 4e ligne représente une unité ou la fraction|\dfrac{4}{4}.| Les étapes à suivre pour additionner des fractions sont les suivantes : On veut additionner |\dfrac{3}{8}+\dfrac{1}{4}.| 1. On cherche le dénominateur commun à ces fractions. Ici, le dénominateur commun à |4| et |8| est |8.| 2. Pour chaque fraction, on cherche la fraction équivalente. Pour mettre les fractions en fractions équivalentes, on multiplie par le même facteur le numérateur et le dénominateur.||\dfrac{3}{8}=\dfrac{3\times{\color{red}1}}{8\times{\color{red}1}}=\dfrac{3}{8}|| ||\dfrac{1}{4}=\dfrac{1\times{\color{red}2}}{4\times{\color{red}2}}=\dfrac{2}{8}|| 3. On gradue la droite en fonction du dénominateur. 4. On positionne la 1re fraction à partir de son numérateur. 5. On additionne la 2e fraction à la 1re. Pour valider ta compréhension des fractions de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : | 3448c89b-7685-4392-a316-9a2e7a39fc69 |
Les interlignes
Un interligne est un espace compris entre deux lignes de texte. Habituellement, le texte est écrit à interligne 1,5 ou à interligne double. Pour changer l'interligne dans le programme Word de Microsoft, tu dois sélectionner le bouton suivant: Dans certains cas, l'interligne simple est requis: Citation de plus de cinq lignes Note en bas de page Tableaux Titres de plus d'une ligne Notices bibliographiques Annexe Index | 344cbba8-624a-4c62-8189-5568b539f31a |
Le cycle de l'eau
Le cycle de l'eau est un modèle qui représente le parcours entre les grands réservoirs d'eau liquide, solide ou gazeuse sur la Terre. L’eau se trouve sous trois états dans l’environnement : l’état solide (sous forme de glace), l’état liquide et l’état gazeux (sous forme de vapeur d’eau). Elle possède cette capacité de changer d’état selon la température et la pression auxquelles elle est soumise. L'évaporation est le passage de l'eau de l'état liquide vers l'état gazeux. Sous l’effet de la chaleur du Soleil, l’eau liquide passe à la phase gazeuse pour se mêler aux gaz de l’atmosphère. Ce phénomène se produit surtout dans les océans. Certains facteurs favorisent l’évaporation de l’eau. La chaleur (qui permet à l’eau liquide de se transformer en vapeur); Le vent (qui disperse la vapeur d’eau); Une faible pression atmosphérique; Le taux d’humidité peu élevé; La surface de contact : plus il y a de cours d’eau, plus il y a d’évaporation. La transpiration est le phénomène durant lequel l'eau est évacuée du corps d'un être vivant. L’eau liquide qui circule dans les végétaux passe également à l’état gazeux par un phénomène d’évaporation. Cette transpiration s'applique aussi aux animaux, mais elle est moins importante que chez les végétaux dans le cycle de l'eau. La condensation est le phénomène durant lequel la vapeur d'eau (eau gazeuse) se transforme sous forme liquide pour former les nuages. Ce phénomène se produit lorsque la température diminue. Ainsi, la vapeur d’eau produite par l'évaporation monte dans l'atmosphère et se condense en gouttes d’eau (état liquide), ce qui entraînera la formation des nuages. Il est également possible de voir ce phénomène au niveau du sol. En été, on peut remarquer tôt le matin la rosée (fines gouttelettes d'eau) sur le gazon. En hiver, on verra plutôt du givre (fine couche de glace) sur le sol, mais cela correspond aussi au phénomène de condensation. Les précipitations surviennent lorsque l'eau présente dans les nuages retourne au sol. Lorsque les gouttelettes d’eau contenues dans les nuages deviennent trop lourdes, elles retombent sur Terre sous forme de précipitations. Selon la température, ces précipitations tombent sous forme liquide (pluie, bruine) ou sous forme solide (neige, grêle). Le ruissellement désigne l'écoulement des précipitations sur le sol, sans qu'il ne se produise d'infiltration. L'eau suit donc la pente du terrain sur lequel elle s'écoule. Ainsi, elle descend des montagnes jusqu'à ce qu'elle rencontre un cours d'eau (ruisseau, rivière, lac, fleuve, etc.). Éventuellement, toute l'eau de ruissellement aboutit dans un océan. L'infiltration se produit lorsque l'eau pénètre dans le sol. Lorsque le sol est poreux, l'eau provenant des précipitations peut s'infiltrer à l'intérieur du sol. Selon l'importance des précipitations de la région, ces infiltrations peuvent mener à la formation de cours d'eau souterrains. C'est d'ailleurs grâce à l'infiltration que les plantes peuvent puiser l'eau qui leur est nécessaire grâce à leurs racines. La circulation souterraine est le déplacement de l'eau à l'intérieur du sol. Après l'infiltration, l'eau circule dans le sol afin d'atteindre éventuellement un cours d'eau. S'il y a accumulation de cette eau souterraine, on assiste à la formation d'une nappe phréatique. | 34670426-ea38-4422-8cbe-4f803e060fd4 |
L’ajout d’un x pour le pluriel de certains noms
un tuyau/des tuyaux une peau/des peaux un cheveu/des cheveux un vœu/des vœux - exceptions : bleu/bleus, pneu/pneus bijou/bijoux caillou/cailloux chou/choux genou/genoux hibou/hiboux joujou/joujoux pou/poux | 347c2057-faba-4688-87e1-17ca11cd53b7 |
Les marques d'organisation du texte
Les marques d'organisation du texte sont les éléments que le lecteur repère rapidement et facilement au premier coup d'oeil et qui lui permettent de cibler la structure du texte, son genre, son but, etc. L'exemple suivant contient plusieurs marqueurs organisationnels. Observez le texte et lisez-le attentivement. Par la suite, chacun des marqueurs sera défini et expliqué en référence à cet exemple. Un endroit à découvrir! Paris, la Ville Lumière À la recherche d'une destination vacances? L'Europe offre plusieurs endroits à couper le souffle! Le continent européen a une histoire grandiose. Ses villes font de cet endroit un endroit incontournable. Les touristes trouvent tout ce qu'il faut pour passer du bon temps. La gastronomie Dans ce lieu historique, les restaurants abondent et la nourriture est unique. On peut déguster plusieurs mets typiques de l'endroit tout en trouvant l'ambiance que l'on recherche. La vie culturelle Les activités de Paris sont multiples. Que ce soit aller voir un spectacle de musique, aller au théâtre ou visiter un musée, il est difficile de s'y ennuyer. Le titre s’avère un moyen très efficace de susciter l'intérêt du lecteur à lire un texte, mais surtout de l'orienter rapidement sur le contenu de celui-ci. En effet, un titre évocateur indique généralement assez clairement le sujet du texte. Le titre peut prendre plusieurs structures grammaticales. Il peut être un groupe nominal, un groupe prépositionnel, une phrase, une subordonnée, etc. Un endroit à découvrir! Paris, la Ville Lumière À la recherche d'une destination vacances? L'Europe offre plusieurs endroits à couper le souffle! Le surtitre est un titre, de moindre importance, placé au-dessus du titre principal d'un article de journal. Un endroit à découvrir! Paris, la Ville Lumière À la recherche d'une destination vacances? L'Europe offre plusieurs endroits à couper le souffle! L'intertitre a la même fonction que le titre, mais il se trouve à l’intérieur du texte. L'intertitre sert à subdiviser le texte et à indiquer l'aspect traité dans chaque section. La gastronomie Dans ce lieu historique, les restaurants abondent et la nourriture est unique. On peut déguster plusieurs mets typiques de l'endroit tout en trouvant l'ambiance que l'on recherche. La vie culturelle Les activités de Paris sont multiples. Que ce soit aller voir un spectacle de musique, aller au théâtre ou visiter un musée, il est difficile de s'y ennuyer. Le chapeau est une phrase ou un court texte qui précède le texte et qui a pour fonction de susciter l'intérêt du lecteur. Un endroit à découvrir! Paris, la Ville Lumière À la recherche d'une destination vacances? L'Europe offre plusieurs endroits à couper le souffle! Le paragraphe est une unité graphique. Il est formé d’un groupe de phrases et il est isolé des autres paragraphes par des espacements. Le paragraphe aide à l’organisation du texte. Chaque paragraphe a sa raison d'être à l'intérieur d'un texte et permet de le structurer afin qu'il soit bien compris par tous. Il ne suffit donc pas de créer des espacements entre des groupes de phrases sans réfléchir. On divise un texte en paragraphes pour en séparer les éléments. 1. Les aspects (texte descriptif) 2. Les arguments (texte argumentatif) 3. Les péripéties (texte narratif) Les marques typographiques sont toutes les indications graphiques qui permettent de repérer rapidement l’organisation du texte. 1. Les variations de mise en page - Retrait de la première ligne, alinéa, marge, espacement, interligne, alignement, etc. 2. Les variations dans les caractères - Police et taille, gras, italique, souligné, lettres majuscules, etc. 3. Les subdivisions - Chiffre, lettre, tiret, etc. 4. Les illustrations (organisateurs visuels) - Image, photo, schéma, tableau, graphique, etc. | 348cab7b-e140-4308-ba1f-b6051e5b680f |
Che Guevara
Ernesto Rafael Guevara de la Serna, aussi connu sous le nom de «Che Guevara» ou «le Che», est un révolutionnaire marxiste argentin. Durant la révolution cubaine menée par Fidel Castro, il est l'un des principaux combattants de la guérilla dans la Sierra Maestra. À la victoire du régime castriste, il devient directeur de la Banque nationale de Cuba, puis ministre de l'Industrie cubaine. Il joue donc un rôle important dans la planification économique du pays. Il agit aussi en tant qu'ambassadeur de Cuba et établit des relations avec d'autres pays, dont l'Union soviétique. Il tente ensuite, sans succès, d'exporter ses idées révolutionnaires en Afrique, notamment au Congo et en Bolivie, où il sera arrêté puis exécuté. 1928: Le Che naît le 14 juin, en Argentine, dans une famille bourgeoise. 1948: Il entreprend des études en médecine à Buenos Aires. 1951-1952: Avec un ami, Che Guevara entreprend un long périple en Amérique latine qui le confrontera à une pauvreté et une oppression répandues. Ce voyage changera sa vie. 1954: Au Mexique, il fait la rencontre de Fidel Castro et quitte la même année pour Cuba à titre de combattant et de médecin dans le but de faire la révolution contre le régime dictatorial de Batista. 1959: Victoire de Fidel Castro sur Batista. Castro prend alors le contrôle de Cuba. 1959-1961: Che Guevara est président de la Banque nationale de Cuba, puis ministre de l'Industrie. 1965: Fidel Castro annonce que le Che a quitté Cuba. Che Guevara, s'étant éloigné du régime castriste, se trouve alors en Afrique afin d'y exporter la révolution. 1966: Che Guevara revient secrètement à Cuba, ses tentatives révolutionnaires en Afrique ayant échoué. 1966-1967: Il se rend en Bolivie afin d'y diriger la guérilla. Cette tentative de révolution échoue également. 1967: Le 8 novembre, le Che est fait prisonnier par les forces spéciales boliviennes. Il sera exécuté le lendemain, à La Higuera, en Bolivie. | 348e4713-b4eb-454c-b583-f592e61cf057 |
Les diagrammes de corps libre
Un diagramme de corps libre est une représentation graphique de toutes les forces agissant sur un objet. Un diagramme de corps libre est une façon simple et efficace de visualiser un problème en y représentant les forces à considérer. Pour faire un diagramme de corps libre respectant les normes, quelques étapes doivent être suivies: Déterminer l'objet à analyser et le représenter par un point. Représenter toutes les forces par des vecteurs dont l'origine coïncide avec l'objet et orientés selon les angles appropriés. La grandeur des flèches devrait être proportionnelle à l'intensité de chacune des forces. Déterminer un système de référence et le positionner de manière à simplifier la résolution du problème. Résoudre le problème en utilisant la méthode des composantes afin de trouver la force résultante. Dès que la force résultante est déterminée, d'autres informations peuvent être déduites du problème, comme l'accélération d'un objet grâce à la deuxième loi de Newton ou la force de frottement (si elle existe). Un parachutiste se lance du haut d'un avion. Quelle est la résistance de l'air sachant que le parachutiste a une masse de |\small 70 \: \text {kg}| et qu'il chute à vitesse constante? Tout d'abord, il faut dessiner le diagramme de corps libre. L'objet analysé sera le parachutiste. Dans le diagramme de corps libre, deux forces ont été représentées, soit la force gravitationnelle (qui amène le parachutiste vers le centre de la Terre) et la force de frottement due à la résistance de l'air dans le parachute. Si le parachutiste descend à vitesse constante, ceci signifie qu'aucune accélération n'est présente durant la chute: il y a donc présence d'un mouvement rectiligne uniforme (MRU). Ceci signifie que la force résultante est nulle: les deux forces sont de même grandeur. C'est pourquoi les deux flèches ont la même dimension. Dans ce cas, le système de référence est positionné de façon à ce que la force gravitationnelle soit négative, car elle est orientée vers le sol (vers le centre de la Terre). Pour résoudre le problème mathématiquement: ||\begin{align} F_{R} = m \times a \quad \Rightarrow \quad F_{R} &= m \times 0 \: \text {m/s}^2 \\ F_{R} &= 0 \: \text {N} \\ F_f - F_g &= 0 \: \text {N} \\ F_f &= F_g \\ F_f &= m \times g \\ &= 70 \: \text {kg} \times 9,8 \: \text {N/kg} \\ &= 686 \: \text {N} \end{align}|| La résistance de l'air est donc |686 \: \text {N}|. Un objet est placé sur un plan incliné à |\small 15^{\circ}|. Quelle est l'accélération de cet objet si une force de frottement de |\small 12 \: \text {N}| ralentit la descente de cet objet de |\small 8 \: \text {kg}| ? Il faut dessiner le diagramme de corps libre. L'objet sera représenté par un point. Dans le diagramme de corps libre, trois forces ont été représentées, soit la force gravitationnelle (qui fait en sorte que l'objet est attiré vers le centre de la Terre), la force normale, qui est perpendiculaire à la surface, et la force de frottement. Dans ce cas, le système de référence est positionné de façon à ce que la force de frottement soit parallèle à l'axe des abscisses. Ceci permet également de placer la force normale parallèle à l'axe des ordonnées: il n'y a qu'une seule force à décomposer, soit la force gravitationnelle. Ceci simplifie beaucoup la résolution d'un problème avec un plan incliné. Pour déterminer l'accélération de l'objet, il faut tenir compte uniquement des forces parallèles à l'axe des abscisses. Il faudra donc déterminer la composante de la force gravitationnelle parallèle au déplacement. ||\begin{align} F_{R} =F_{f} - F_{g_{x}} \quad \Rightarrow \quad F_{R} &= F_{f} - m \times g \times \sin \Theta \\ F_{R} &= 12 \: \text {N} - 8 \: \text {kg} \times 9,8 \: \text {N/kg} \times \sin 15^{\circ} \\ F_{R} &= 12 \: \text {N} - 20,3 \: \text {N} \\ F_{R} &= - 8,3 \: \text {N}\\ m \times a &= - 8,3 \: \text {N}\\ 8 \: \text {kg} \times a &= - 8,3 \: \text {N}\\ a&= -1,04 \: \text {N/kg} \end{align}|| Puisque la valeur obtenue est négative, l'objet se dirige vers le bas du plan incliné, avec une accélération de |-1,04 \: \text {N/kg}|. | 34b0606b-1e04-4828-a0fe-c6c06c7a9f61 |
Les pèlerinages, les croisades et l'unification de l'Occident
Un pèlerinage est une longue marche qu’entreprennent certains fidèles chrétiens vers différentes destinations. Saint-Jacques-de-Compostelle, Rome et Jérusalem sont les trois lieux de pèlerinage les plus populaires. Ces voyages en solitaire ou en petits groupes de plusieurs mois, voire des années, sont périlleux et exigeants puisqu'ils se font à pied. Comme les routes ne sont pas sécuritaires, une attaque de brigands menace quiconque se promènent sur les routes non protégées. Trois grandes motivations sont au coeur de ces pèlerinages : vénérer des reliques (les restes humains d’un chrétien tels que le tombeau de Jésus à Jérusalem), faire pénitence pour ses péchés ou obtenir une faveur dans le cas d’une maladie. En fait, toutes les raisons sont bonnes pour faire un pèlerinage, c'est une décision personnelle qui pousse le croyant à réaliser cette épreuve. L’Europe du Moyen Âge est parsemée de nombreux conflits politiques entre les différents royaumes. Afin d’unir l’Occident et d’imposer son autorité, le pape Urbain II encourage les seigneurs et les rois à combattre les Turcs musulmans qui contrôlent Jérusalem en Palestine. Depuis plusieurs années, les Turcs empêchent les pèlerins chrétiens de se rendre à Jérusalem. En 1095 va débuter la première croisade. Entre 1095 et 1291, les chrétiens affrontent les Turcs musulmans (qu'ils considèrent comme des infidèles) à huit reprises. Les croisades sont huit grandes expéditions militaires entreprises au Moyen Âge par les chrétiens d’Europe sous l’initiative de la papauté. Leur objectif est de délivrer la Terre sainte, Jérusalem, et les autres États chrétiens dans la région du Moyen Orient actuel des mains des musulmans. Les croisades ont échoué, les seigneurs et les rois chrétiens ont dépensé des fortunes dans le but de faire la conquête de Jérusalem. Après huit croisades, la ville appartient toujours aux Turcs, c'est un échec financier, religieux et politique. Malgré cela, la rencontre de ces deux cultures a des conséquences importantes et positives pour les royaumes d'Europe. Découvrant des produits exotiques (épices et tissus) qui proviennent de l’Orient, les seigneurs occidentaux établiront des liens commerciaux afin de garder un approvisionnement régulier de ces richesses. Ces échanges commerciaux mèneront tranquillement à l’essor urbain et commercial de l’Europe. En plus de ces échanges commerciaux, d’inestimables influences culturelles amènent de nouvelles technologies et techniques (instruments de navigation, moulin à vent, etc.) en Europe. Ces nouvelles connaissances en médecine, en mathématique et en physique modifient de différentes façons l’Europe pour les siècles à venir. Sur le plan politique, la période médiévale est caractérisée par la division. Mis à part quelques exceptions, comme l'Empire carolingien de 768 (fondé par Charlemagne) et le Saint-Empire romain germanique de 962 (fondé par Othon 1er), les royaumes d'Europe sont indépendants et fiers de leurs différences. Malgré ces difficultés à unifier politiquement l’Occident, certains éléments réussissent à établir une certaine unité : la foi chrétienne qui gagne presque l'entièreté de l’Europe, les institutions religieuses (la papauté, les cathédrales, etc.) ainsi que le système féodal sont des éléments qui lient les différents royaumes d'Europe entre eux. | 34be6230-3f1a-4aee-9db5-5bfc30b404ba |
Le modèle atomique de Dalton
Le modèle atomique de Dalton représente les atomes par des boules de couleur et de grosseur différentes selon la nature de l’élément. On appelle ce modèle la théorie atomique de Dalton. Il repose sur 4 points importants. Point important de la théorie de Dalton Exemple 1. La matière est composée de petites particules invisibles et indivisibles appelées atomes. On ne peut pas voir un atome d’oxygène et il est impossible de le diviser. 2. Les atomes d’un élément donné sont identiques. Ils ont les mêmes propriétés et ont la même masse. Les atomes d'oxygène sont tous semblables. Ils ont la même taille, la même masse et les mêmes propriétés. 3. Les atomes d’éléments différents ont des propriétés et des masses différentes. Un atome de carbone est différent d'un atome d’oxygène. 4. Les atomes peuvent se combiner pour former une nouvelle substance. La molécule produite possède des propriétés différentes des atomes qui la constituent. Lorsqu'on combine un atome de carbone avec deux atomes d'oxygène, on obtient du dioxyde de carbone (ou gaz carbonique). Pour situer le modèle atomique de Dalton dans son contexte historique et en savoir davantage sur les différents modèles atomiques, consulte la fiche sur l’histoire du modèle atomique. Pour représenter une molécule, il faut d’abord comprendre sa formule chimique. Les lettres majuscules, parfois suivies de lettres minuscules, correspondent aux éléments présents dans la molécule. Les chiffres en indice, quant à eux, correspondent au nombre d’atomes de chaque élément présent dans la molécule. S’il n’y a pas de chiffre en indice, cela signifie que la molécule contient un seul atome de cet élément. Il suffit ensuite de dessiner chaque élément de façon différente et de s’assurer que la bonne quantité soit représentée. Pour trouver la formule chimique d’une molécule, il faut d’abord reconnaitre les éléments qui la composent à l’aide de la légende fournie. Il faut ensuite déterminer la quantité de chacun des éléments et l’indiquer en indice dans la formule chimique. S’il n’y a qu’un atome d’un certain élément, on ne met pas d’indice à cet élément. Dans la molécule, il y a 1 boule noire et 1 boule rouge. Cela signifie que celle-ci contient 1 atome de carbone et 1 atome d’oxygène. La molécule est donc la suivante : |\text{CO}|. | 34e4d043-dd3c-4241-b570-ae7b6898d944 |
La recherche de la règle d'une fonction exponentielle
Il y a plusieurs cas à distinguer pour la recherche de la règle d'une fonction exponentielle. Il est possible de trouver la règle selon deux méthodes. Par contre, ces méthodes ne sont pas équivalentes, mais complémentaires étant donné qu'elles doivent être utilisées dans des situations bien précises. Dès que les coordonnées de l'ordonnée à l'origine sont connues, on peut appliquer cette démarche. Quelle est l'équation de la courbe illustrée ci-dessous? Pour ce type de situation en particulier, l'utilisation de la méthode de comparaison est inévitable. Détermine l'équation de la courbe passant par les points |\left(2,\dfrac{-9}{2}\right)| et |\left(-2,\dfrac{-8}{9}\right).| Pour ce type de situation en particulier, l'utilisation de la méthode de comparaison est inévitable. Voici la table de valeurs de la fonction |y=2(3)^x-1|. On remarque que le facteur multiplicatif est 3 et ceci correspond à la base |c| de la fonction exponentielle. Quelle est l'équation de la fonction exponentielle sous la forme |y=a(c)^x+k| représentée par la table de valeurs suivante : | 34fa6ad4-c175-4841-a4cb-aaee961f52ba |
Les changements chimiques
Les changements chimiques modifient la nature et les propriétés caractéristiques de la matière. De nouvelles substances sont donc formées à la suite de la réaction. On dit qu’une substance pure a subi un changement chimique si elle s’est transformée en une ou plusieurs substances pures nouvelles qui n’ont pas les mêmes propriétés que la substance de départ. Les propriétés caractéristiques des substances disparaissent et les produits formés ont de nouvelles propriétés. La photosynthèse La respiration cellulaire La réaction du fer (Fe) avec le soufre (S) chauffé La combustion du magnésium (Mg) La réaction du papier tournesol La formation de la rouille (oxydation) L’électrolyse de l’eau Il y a cinq indices qui permettent de reconnaître la présence d’un changement chimique. Lorsque certaines substances entrent en contact, il peut y avoir production d'un gaz qui n'était pas présent au début de la réaction. Ce gaz peut être observé par la présence de bulles ou d'une fumée, ou encore par l'odeur dégagée par le gaz produit. Lorsqu’on mélange de l’eau (substance liquide) avec une pastille d’Alka-Seltzer (substance solide), on assiste à un fort dégagement de gaz: les bulles de gaz sont bien visibles. Il y a une nouvelle substance gazeuse qui vient d’être créée. Un changement chimique peut produire ou absorber de la chaleur. Il est donc possible de déterminer la présence d'un changement chimique en mesurant la température et en notant une variation de la température. Lorsqu’on fait brûler une bûche de bois, celle-ci dégage beaucoup d'énergie sous forme de chaleur. Ce dégagement de chaleur indique qu'un changement chimique se produit. Certains changements chimiques sont accompagnés d'une émission de lumière. C'est entre autres le cas des combustions et du luminol. Lorsqu’on fait chauffer un ruban de magnésium, il s’en dégage une lumière très vive. Le ruban de magnésium n’a pas du tout le même aspect après la combustion. Cette production d'énergie sous forme de lumière indique qu'il s'agit d'un changement chimique. Il est possible que, lors d'une réaction, les produits n'aient pas la même couleur que les réactifs. Un changement de couleur pourrait alors indiquer qu'un changement chimique se soit produit. La poudre de cuivre, initialement orange (à gauche), devient noire lors d’un chauffage (à droite). La substance après le chauffage est un oxyde de cuivre qui n’a pas les mêmes propriétés que la poudre de cuivre initiale. Ce changement de couleur significatif indique la présence d'un changement chimique. Un précipité est un composé solide insoluble formé par le mélange de deux ou plusieurs substances non solides. Dans certaines situations, un mélange de deux liquides peut produire un précipité. La présence d'un tel précipité peut indiquer la présence d'un changement chimique. Lorsqu’on mélange une solution aqueuse d’iodure de potassium |(KI)| avec une solution aqueuse de dinitrate de plomb |(Pb(NO_{3})_{2})|, il y a un dépôt jaune solide de diiodure de plomb |(PbI_{2})| qui apparaît. Le précipité est une nouvelle substance qui n’a pas les mêmes propriétés que les substances initiales. Il s'agit d'un indice de changement chimique. | 35031c6f-6c54-4435-83ea-dcf3a3efcac0 |
Yes/No Questions - Future Perfect Continuous
Will - yes/no questions Will he have been cooking by the time we arrive? Going to - yes/no questions Is he going to have been cooking by the time we arrive? | 35094ca6-dda3-4cca-8bd4-a62f0b607a2b |
Les phrases à construction particulière
Une phrase à construction particulière est une phrase qui n'est pas conforme au modèle de la phrase de base. Il n'est donc pas possible de l'analyser en la comparant à ce modèle syntaxique. | 350c4ca8-04d5-477d-a3d2-d36f7a77fd35 |
Negative Form - Future Perfect
Will - negative form They will not have earned enough money before the end of the summer. Going to - negative form They are not going to have earned enough money before the end of the summer. | 350cf238-74d7-4786-aa92-7989d02028ef |
What Is a Pronoun?
A pronoun is a word that is used to replace a noun. The noun that is replaced by the pronoun is called the antecedent. Pronouns help make sentences less repetitive. Here are the different types of pronouns: Pronouns Personal Object Possessive Reflexive Relative Indefinite I me mine myself who someone Alicia read this book last year, and Alicia she thought it was amazing. She: replaces Alicia Alicia: the antecedent of she. | 3519bd83-1d43-4c84-acb4-d72f6d5b919a |
La force gravitationnelle
La force gravitationnelle est le phénomène de réaction physique qui cause l'attraction mutuelle entre deux corps. En général, cette attraction se fait entre un objet et un astre comme la Terre ou la Lune. Cette force produit une accélération gravitationnelle La Lune tourne autour de la Terre, car elle est attirée par elle. Lorsqu'une personne saute à la corde à danser, elle retombe au sol, car la Terre exerce une attraction sur cette personne. On utilise la formule suivante pour trouver la force gravitationnelle d'une masse. Quelle est la force gravitationnelle exercée sur une pomme de |\small \text {50 g}| sur la Terre et sur la Lune? Il est important de convertir la masse en kilogrammes. |m = 50 \: \text {g} = 0,05 \: \text {kg}| Pour calculer la force gravitationnelle sur la Terre: ||\begin{align} F_{g} = m \times g \quad \Rightarrow \quad F_{g} &= 0,05 \: \text {kg} \times 9,8 \: \text {N/kg}\\ &= 0,49 \: \text {N} \end{align}|| Pour calculer la force gravitationnelle sur la Lune: ||\begin{align} F_{g} = m \times g \quad \Rightarrow \quad F_{g} &= 0,05 \: \text {kg} \times 1,6 \: \text {N/kg}\\ &= 0,08 \: \text {N} \end{align}|| Lorsqu'un corps est en chute libre, il se dirige vers le sol ou, plus précisément, vers le centre de la Terre. Il doit suivre cette trajectoire, car il existe une force d'attraction, la force gravitationnelle, qui amène le corps à se rapprocher du centre de l'autre objet qui l'attire. En absence de résistance de l'air, la chute libre se fera avec une accélération équivalente à l'accélération gravitationnelle terrestre, soit |\small 9,8 \: \text {m/s}^2|. Le poids d'un objet est la mesure de la force gravitationnelle exercée par la Terre sur un objet. La force gravitationnelle exercée par un objet est donc égale au poids de cet objet. Ainsi, deux objets ayant une masse identique auront nécessairement le même poids s'ils sont tous deux situés dans un même endroit. Toutefois, si un de ces objets était laissé sur Terre alors que l'autre était amené sur la Lune, le poids varierait, car la force gravitationnelle ne serait plus la même. Toutefois, la masse ne changerait pas, car, par définition, la masse représente la quantité de matière qui constitue un objet. Quelle est la force gravitationnelle avec laquelle la Terre attire un objet de |\small \text {70 kg}| ? Quelle est la masse et quel est le poids de cet objet sur la Lune? Pour déterminer la force gravitationnelle sur la Terre: ||\begin{align} F_{g} = m \times g \quad \Rightarrow \quad F_{g} &= 70 \: \text {kg} \times 9,8 \: \text {N/kg}\\ &= 686 \: \text {N} \end{align}|| La masse de l'objet sur la Lune ne changera pas. Peu importe où cet objet est situé, la quantité de matière sera la même. La masse sur la Lune est donc |\small \text {70 kg}|. Pour déterminer la force gravitationnelle sur la Lune: ||\begin{align} F_{g} = m \times g \quad \Rightarrow \quad F_{g} &= 70 \: \text {kg} \times 1,6 \: \text {N/kg}\\ &= 112 \: \text {N} \end{align}|| La loi de la gravitation universelle est une équation qui permet de calculer la force gravitationnelle (|F_{g}|) avec laquelle deux corps s’attirent l’un vers l’autre. La planète Terre a une masse d’environ |\small 5,98 \times 10^{24} \: \text {kg}| et tourne à une distance moyenne de |\small 1,50 \times 10^{8} \: \text {km}| du Soleil dont la masse est d’environ |\small 1,99 \times 10^{30} \: \text {kg}|. Quelle est la force qui permet à la Terre de continuer sa révolution autour du Soleil? Les informations connues dans ce problème sont les suivantes. ||\begin{align}G &= 6,67 \times 10^{-11} \: \frac {\text {N} \cdot \text {m}^{2}}{\text {kg}^{2}} &m_{\text {Terre}} &= 5,98 \times 10^{24} \: \text {kg} \\ m_{\text {Soleil}} &= 1,99\times 10^{30} \: \text {kg} &r_{\text {Terre-Soleil}} &= 1,50 \times 10^{11} \: \text {m}\end{align}|| En utilisant la loi de la gravitation universelle, la force peut être mesurée. ||\begin{align} \displaystyle F_{g} &= \frac{G \cdot m_{\text {Terre}} \cdot m_{\text {Soleil}}}{r^{2}}\\ &= \frac{{6,67 \times 10^{-11} \displaystyle \frac {\text {N} \cdot \text {m}^{2}}{\text {kg}^{2}} \cdot 5,98 \times 10^{24} \space \text {kg} \cdot 1,99 \times 10^{30} \space \text {kg}}}{(1,50 \times 10^{11} \space \text {m})^{2}} \\ &= 3,53 \times 10^{22} \space \text {N} \end{align}|| Un rocher de |\small \text {300 kg}| se trouve à la surface de la Lune dont la masse est de |\small 7,35 \times 10^{22} \: \text {kg}|. Si la Lune a un rayon d’environ |\small 1,74 \times 10^{6} \: \text {m}|, quelle force permet à la roche de demeurer sur la surface de la Lune ? La difficulté dans ce problème est d’évaluer la distance qui sépare le rocher de la Lune. Il est faux de croire que la distance est nulle, puisqu’il faut utiliser le centre d’une masse (ou le centre de la Lune dans notre cas) comme point de référence pour évaluer les distances. La distance qui sépare cet objet du centre de la Lune sera donc le rayon lunaire. Les informations connues dans ce problème sont les suivantes. ||\begin{align}G &= 6,67 \times 10^{-11} \: \frac {\text {N} \cdot \text {m}^{2}}{\text {kg}^{2}} &m_{\text {rocher}} &= 300 \: \text {kg}\\ m_{\text {Lune}} &= 7,35 \times 10^{22} \: \text {kg} &r_{\text {rocher-Lune}} &= 1,74\times 10^{6} \: \text {m}\end{align}|| La loi de la gravitation universelle permet de calculer la force exercée entre la Lune et le rocher. ||\begin{align} \displaystyle F_{g} &= \frac{G \cdot m_{\text {Terre}} \cdot m_{\text {Soleil}}}{r^{2}} \\ &= \frac{{6,67 \times 10^{-11} \displaystyle \frac {\text {N} \cdot \text {m}^{2}}{\text {kg}^{2}} \cdot 300 \: \text {kg} \cdot 7,35 \times 10^{22} \: \text {kg}}}{(1,74 \times 10^{6} \: \text {m})^{2}} \\ &= 486 \: \text {N} \end{align}|| Lorsqu'un objet se trouve sur un plan incliné, une partie de la force gravitationnelle se retrouve parallèlement au déplacement d'un objet. Cette force est parfois appelée force de plan ou force en x. Pour trouver cette force, on doit utiliser les formules trigonométriques dans un triangle rectangle. Quelle est la force gravitationnelle parallèle au déplacement d'une masse de |\small \text {100 kg}| ? La force gravitationnelle est toujours orientée vers le centre de la Terre (vers le sol). Elle est perpendiculaire à la surface du sol. La force normale est une force perpendiculaire à la pente dans le plan. Si l'on prolonge la normale vers le bas, l'angle formé entre celle-ci et la force gravitationnelle est le même que l'angle de la pente. La force gravitationnelle parallèle au déplacement sera la force opposée à l'angle. En utilisant les rapports trigonométriques, il est possible de déterminer la valeur de la force parallèle au déplacement. ||\begin{align} \sin \Theta = \frac {\text {F}_\text{x}}{\text {F}_\text{g}} \quad \Rightarrow \quad \text {F}_\text{x} &= \sin \Theta \times \text {F}_\text{g} \\ &= \sin \: 30^{\circ} \times 980 \space \text {N}\\ &= 490 \: \text {N} \end{align}|| Isaac Newton (1643-1727) est un physicien britannique reconnu pour avoir établi les trois lois universelles du mouvement en 1688. Ces trois lois, dites lois de Newton, ont permis d'élaborer la base de la mécanique classique. La première loi de Newton décrit le principe d'inertie, soit le principe selon lequel un corps conserve son état de mouvement à la condition qu'aucune force extérieure n'agisse sur lui. L'application d'une force modifiera son état de mouvement et lui fera subir une accélération vectorielle (changement de vitesse et/ou d'orientation). La deuxième loi de Newton décrit ce qui se passe lorsqu'une force est exercée sur un objet. De plus, elle présente une formule mathématique permettant de calculer l'intensité de cette force. Pour valider ta compréhension à propos de la deuxième loi de Newton de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : La troisième loi de Newton mentionne que si une force est appliquée sur un objet, il existe une force de même grandeur et de même direction mais de sens opposé à la première force. Dans les fiches suivantes, chacune des lois sera expliquée en détail: | 351b8d5a-baa5-41cc-a86a-598852892aa4 |
La constante de basicité (Kb)
Lorsqu'une substance basique est mise en solution aqueuse, la constante d'équilibre prend une forme particulière. Les scientifiques ont donc élaboré une variante de la constante d'équilibre à appliquer dans cette situation : la constante de basicité. Toutefois, une réaction à l'équilibre ne peut survenir qu'en cas de dissociation d'une base faible. En effet, les bases fortes se dissocient entièrement en solution ce qui constitue une réaction complète et donc irréversible. La force d'un électrolyte, qu'il soit acide ou basique, correspond au pourcentage de dissociation de la substance en ions lorsque mise en solution. Un électrolyte fort est un soluté qui se dissocie complètement dans l'eau. Un électrolyte faible est un soluté qui ne se dissocie pas complètement dans l'eau. Comme le stipulent les théories d'Arrhenius et de BrØnsted-Lowry, les acides et les bases sont des substances qui libèrent des ions lorsqu'ils sont en solution aqueuse. Ce sont donc des électrolytes. Toutefois, ils ne subissent pas tous la dissociation électrolytique au même degré. C'est ce qui explique la présence d'électrolytes forts et d'électrolytes faibles. Avant d'étudier la constante de basicité, il est important de distinguer ces substances en fonction de leur force, puisque seuls les électrolytes faibles pourront être à l'état d'équilibre chimique. Un exemple d'électrolyte fort : l'hydroxyde de sodium (|\small{NaOH}|) L'hydroxyde de sodium est un électrolyte fort. Lorsqu'il est mis en solution dans l'eau, il se dissocie complètement en ions. Ainsi, 100% de ses molécules se dissocient et forment des ions |Na^{+}| et |OH^{-}|. La solution contient alors le même pourcentage d'ions après la dissociation qu'il y avait de molécules de base avant la dissociation. Il s'agit donc d'une réaction complète qui ne peut être à l'équilibre. On écrit cette réaction chimique de la façon suivante: |NaOH_{(aq)}+ H_2O_{(l)}\rightarrow NaH^+_{(aq)}+2OH^-_{(aq)}| Un exemple d'électrolyte faible : l'ammoniac (|\small{NH_3}|) L'ammoniac est un électrolyte faible. Lorsqu'il est mis en solution dans l'eau, seule une partie de ses molécules se dissocie en ions. Ainsi, la plupart de ses molécules restent entières après la dissolution tandis qu'un très faible pourcentage de ses molécules se dissocient et forment des ions. La solution contient alors à la fois des réactifs (la molécule entière) et des produits (les ions en solution). Il s'agit donc d'une réaction incomplète et réversible qui est à l'équilibre. On écrit cette réaction chimique de la façon suivante: |NH_{3(aq)}+H_2O_{(l)}\leftrightharpoons NH_{4(aq)}^+ +OH^-_{(aq)}| On peut calculer le pourcentage de molécules qui se dissocient dans un électrolyte à l'aide de la formule du pourcentage d'ionisation: En plus de nous permettre de connaître le pourcentage d'ionisation de l'électrolyte, cette formule permet de déterminer la concentration des ions en situation d'équilibre. On peut alors calculer la constante de basicité. La plupart des bases sont des bases faibles qui peuvent atteindre l'état d'équilibre en solution aqueuse. À l'équilibre, les molécules de la base se dissocient à la même vitesse que les ions formés se recombinent pour reformer les molécules de la base. On peut généraliser cette réaction de la façon suivante: |B_{(aq)} + H_{2}O_{(l)} \rightleftharpoons HB^{+}_{(aq)} + OH^{-}_{(aq)}| ou encore: |B_{(aq)} \rightleftharpoons B^{+}_{(aq)} + OH^{-}_{(aq)}| La constante d'équilibre qui est associée à l'ionisation d'une base, nommée «constante de basicité», est alors exprimée de la façon suivante: La constante de basicité |K_{b}| est une variante de la constante d'équilibre. La concentration de l'eau n'y apparait pas puisque l'eau est en phase liquide. La constante de basicité permet un classement des bases en fonction de leur force. En effet, plus la constante est grande, plus une base est forte. Quelle est la constante de basicité d'une base faible ayant une concentration de |\small \text {0,20 mol/L}| et un pH de 8,2? 1. Expression de la constante de basicité On utilise l'équation théorique de la constante étant donné qu'on ne connait pas la base en solution. |K_{b}=\displaystyle \frac{[B^{+}][OH^{-}]}{[B]}| 2. Calcul des concentrations des ions |OH^{-}| |[H^{+}] = 10^{-pH}| |[H^{+}] = 10^{-8,2}| |[H^{+}] = 6,3\times 10^{-9} \text { mol/L}| |K_{eau} = [H^{+}][OH^{-}]| donc |[OH^{-}] = \displaystyle \frac{1\times 10^{-14}}{6,3\times 10^{-9}}| |[OH^{-}] = 1,6\times 10^{-6} \text { mol/L}| 3. Tableau des concentrations à l'équilibre |B| |\rightarrow| |B^+| |+| |OH^-| [Initiale] |\color{red}{0,20}| |\huge \Rightarrow| |\color{red}{0}| |\huge +| |\color{red}{0}| [Variation] |(-1,6\times 10^{-6})| |(+1,6\times 10^{-6})| |(+1,6\times 10^{-6})| [Équilibre] |0,19| |1,6\times 10^{-6}| |\color{red}{1,6\times 10^{-6}}| 4. Calcul de la constante de basicité |K_{b}=\displaystyle \frac{[1,6\times 10^{-6}][1,6\times 10^{-6}]}{[0,19]}| |K_{b}=1,35\times 10^{-11}| | 353474c0-508f-43dc-9f64-3fd41242ba41 |
Les unités de mesure en sciences
Le Système international d'unités (SI) est un système reconnu internationalement. Il regroupe les unités de mesure les plus couramment utilisées afin de faciliter les échanges dans les domaines scientifiques, technologiques et pédagogiques. Le tableau ci-dessous indique les unités de mesure les plus couramment utilisées en sciences. En bleu sont indiquées certaines des unités de base du système international. Nom de la grandeur mesurée Nom de l’unité de mesure Symbole de l’unité de mesure Accélération |(a)| mètres par seconde carré |\text{m/s}^2| Aire |(A)| Centimètre carré Mètre carré Hectare |\text{cm}^2| |\text{m}^2| |\text{ha}| Angle (|\theta|) Degré |^{\circ}| Capacité thermique massique |(c)| Joule par gramme degré Celsius Kilojoule par kilogramme degré Celsius |\text{J/g} \cdot ^\circ \text{C}| |\text{kJ/kg} \cdot ^\circ \text{C}| Concentration |(C)| Gramme par litre Parties par million Pourcentage Mole par litre |\text{g/L}| |\text{ppm}| |\%| |\text{mol/L}| Différence de potentiel |(U)| Millivolt Volt |\text{mV}| |\text{V}| Distance |(d)| Millimètre Centimètre Décimètre Mètre Kilomètre |\text{mm}| |\text{cm}| |\text{dm}| |\color{blue}{\text{m}}| |\text{km}| Énergie |(E)| Joule Kilojoule |\text{J}| |\text{kJ}| Force |(F)| Newton |\text{N}| Intensité du courant |(I)| Ampère Milliampère |\color{blue}{\text{A}}| |\text{mA}| Intensité lumineuse |(I)| Candela |\color{blue}{\text{cd}}| Masse |(m)| Milligramme Gramme Kilogramme Tonne |\text{mg}| |\text{g}| |\color{blue}{\text{kg}}| |\text{t}| Masse molaire |(M)| Gramme par mole |\text{g/mol}| Masse volumique (|\large{\rho}|) Gramme par millilitre |\text{g/mL}| Nombre de moles |(n)| Mole |\color{blue}{\text{mol}}| Pression |(P)| Pascal Kilopascal Atmosphère Millimètre de mercure |\text{Pa}| |\text{kPa}| |\text{atm}| |\text{mm Hg}| Puissance |(W)| Kilowatt Watt |\text{kW}| |\text{W}| Solubilité Gramme par litre Gramme par 100 millilitres |\text{g/L}| |\text{g/100mL}| Température |(T)| Degré Celsius Degré Fahrenheit Kelvin |^\circ \text{C}| |^\circ \text{F}| |\color{blue}{\text{K}}| Temps |(t)| Seconde Minute Heure |\color{blue}{\text{s}}| |\text{min}| |\text{h}| Travail |(W)| Joule |\text{J}| Vitesse |(v)| Mètre par seconde |\text{m/s}| Volume |(V)| Centimètre cube Mètre cube Millilitre Litre |\text{cm}^3| |\text{m}^3| |\text{mL}| |\text{L}| Le Système international d'unités (SI) propose certains préfixes pour les multiples et les sous-multiples des unités de mesure. Le symbole de la nouvelle unité de mesure formée est alors composé de deux symboles: celui du multiple et celui de l'unité de mesure. Préfixe Puissance Symbole Pico |10^{-12}= 0,000\ 000 000\ 001| |\text{p}| Nano |10^{-9}= 0,000\ 000 001| |\text{n}| Micro |10^{-6}= 0,000\ 001| |\mu| Milli |10^{-3}= 0,001| |\text{m}| Centi |10^{-2}= 0,01| |\text{c}| Déci |10^{-1}= 0,1| |\text{d}| Unité |10^{0}= 1| - Déca |10^{1}= 10| |\text{da}| Hecto |10^{2}= 100| |\text{h}| Kilo |10^{3}= 1000| |\text{k}| Méga |10^{6}= 1\ 000\ 000| |\text{M}| Giga |10^{9}= 1\ 000\ 000\ 000| |\text{G}| Un kilomètre (km) correspond à 1000 mètres (m). Un centilitre (cL) correspond à 0,01 litre (L). | 3567e86d-4979-4787-b856-d8735270f282 |
Les métaux et les alliages
Au cours de leur utilisation, les matériaux d’un objet technique peuvent subir des contraintes engendrant des déformations. Ils sont aussi sujets à la dégradation. Il faut donc prêter une attention particulière au choix des matériaux en fonction de l’utilisation de l’objet technique en question. Un métal est un matériau d’apparence brillante qui conduit généralement bien la chaleur et l’électricité. Un métal pur est un élément, car il contient un seul type d’atome. Dans la nature, les métaux se retrouvent rarement à l’état pur. Ils sont plus souvent mélangés à d’autres substances dans des minerais provenant de la croute terrestre. Une fois que ces minerais sont extraits des mines, ils peuvent subir divers procédés permettant de séparer les différentes substances qui les composent. En dehors des minerais, on peut également trouver des métaux dans les météorites. En observant le tableau périodique des éléments, on constate qu’il existe plus de 90 métaux différents. Les métaux sont généralement d’apparence lustrée et conduisent la chaleur ainsi que l’électricité. Puisque ces métaux ont des propriétés très variées, seuls certains d’entre eux sont utilisés fréquemment dans la fabrication d’objets techniques. Les tableaux suivants présentent quelques-uns des métaux les plus couramment utilisés ainsi que leurs propriétés mécaniques, physiques et chimiques. On remarque que les métaux se retrouvent plus souvent sous forme d’alliage que sous forme d’élément (à l’état pur). Un alliage est un mélange homogène solide constitué d’un métal et d’une ou plusieurs autres substances. Ces autres substances peuvent être métalliques ou non métalliques. Lorsqu’on développe un objet technique, on doit choisir des matériaux ayant des propriétés bien précises. C’est la raison pour laquelle les alliages sont souvent plus intéressants que les métaux à l’état pur. En effet, effectuer un mélange de substances permet de combiner leurs propriétés. En quelque sorte, on personnalise les métaux afin d’obtenir un alliage dont les propriétés répondent à nos besoins. On peut, par exemple, augmenter la dureté d’un métal et ainsi accroitre sa résistance à l’usure tout en conservant une bonne malléabilité. On classe généralement les alliages en deux catégories : les alliages ferreux et les alliages non ferreux. Un alliage ferreux est un alliage dont le principal constituant est le fer. Le fer est l’un des éléments les plus présents dans la croute terrestre. Il s’agit d’un métal ductile (qui peut être étiré), malléable (qui peut être réduit en feuilles) et magnétique. Toutefois, le fer à l’état pur ne résiste pas à la corrosion ni à l’usure. En le combinant à du carbone, on peut augmenter sa rigidité et sa dureté. Selon les proportions de fer et de carbone retrouvées dans l’alliage, les propriétés seront modifiées différemment. Les alliages ferreux les plus courants comprennent du fer et du carbone. Cela dit, le fer peut être allié à d’autres éléments comme le chrome, le nickel et bien d’autres. Les tableaux suivants présentent plusieurs exemples d’alliages ferreux ainsi que leurs propriétés. Un alliage non ferreux est un alliage qui ne contient pas de fer. Cet alliage comprend donc un métal autre que le fer ainsi qu’une ou plusieurs autres substances. Les alliages non ferreux ont des propriétés diverses. Il est vrai que la plupart des alliages magnétiques sont des alliages ferreux, mais certains alliages non ferreux peuvent aussi être magnétiques. Afin de le savoir, on peut utiliser un aimant. Si l’aimant est attiré par l’alliage, alors celui-ci est magnétique. Les tableaux suivants présentent plusieurs exemples d’alliages non ferreux communs ainsi que leurs propriétés. Tous les métaux sont différents, ce qui fait que leurs propriétés peuvent varier grandement d’un métal à l’autre. Par contre, certaines propriétés sont présentes chez plusieurs métaux. En effet, en matière de propriétés mécaniques, les métaux et alliages employés pour fabriquer des objets techniques sont souvent ductiles et malléables (ex. fer, aluminium, laiton, etc.). En matière de propriétés physiques et chimiques, ce sont souvent des substances brillantes, et de bons conducteurs électriques et thermiques. Quant au magnétisme, celui-ci se manifeste notamment chez le fer, le nickel, le cobalt et chez quelques autres métaux moins courants. Les tableaux précédents montrent les propriétés de métaux et alliages couramment utilisés dans la fabrication d’objets techniques. Comme tous les matériaux, les métaux et les alliages subissent des contraintes qui engendrent des déformations. En plus de ces changements physiques, les métaux peuvent subir des changements chimiques entrainant une dégradation avec le temps. Par exemple, une clôture en acier est constamment exposée à l’humidité de l’air, à l’oxygène, voire aux pluies acides. De plus, elle subit de multiples forces au cours de son utilisation. Tous ces facteurs font en sorte que la clôture rouille (changement chimique) et se déforme (changement physique) avec le temps. Les modifications apportées aux propriétés du matériau par son environnement sont ce qu’on appelle la dégradation. Dans le cas des métaux, le facteur de dégradation le plus fréquent est la corrosion. La corrosion est une réaction d’oxydation. Dans cette réaction chimique, l’oxygène réagit avec le métal pour engendrer un produit d’oxydation (par exemple, la rouille). Ce processus peut être accéléré par la présence d’eau, de sel, de chaleur et d’acidité. Afin de limiter la corrosion des métaux, on peut faire appel à plusieurs techniques de protection : la galvanisation (ou placage), soit le recouvrement de la surface à protéger par un métal résistant à la corrosion (souvent le zinc ou le chrome); le recouvrement (ou revêtement) à l’aide d’autres substances résistant à la corrosion (peinture, film de plastique, etc.). Ces substances empêchent le métal d’être en contact avec les facteurs aggravants de son environnement; la création d’un alliage en ajoutant une substance résistante à la corrosion au métal sensible. Si on souhaite limiter la déformation des métaux, on peut également changer les propriétés du métal au préalable à l’aide des traitements suivants : la création d’un alliage en ajoutant une substance qui augmente la dureté; le traitement thermique du métal pour améliorer ses propriétés. Le système à vis et à écrou est souvent galvanisé avec du zinc pour résister à la corrosion. Pour fabriquer des tuyaux, le fer est allié à du carbone pour obtenir de l’acier, un alliage qui résiste davantage à la corrosion que le fer à l’état pur. Pour protéger le laiton des trompettes, on le recouvre souvent d’un vernis ou d’une laque. | 357bac4c-59c6-4bb8-aaba-a0f60cf9105c |
Tracer une fonction rationnelle
Pour tracer le graphique d’une fonction rationnelle, il faut s’assurer que la règle de la fonction est écrite sous la forme canonique. La démarche à effectuer pour tracer précisément une fonction rationnelle dans un graphique est la suivante. Trace la fonction rationnelle suivante. ||f(x)=\dfrac{8}{2(x-5)}-4|| Trouver les équations des asymptotes en utilisant les paramètres |h| et |k| L'équation de l'asymptote verticale est donnée par |\color{#3b87cd}{x=h}|, donc |\color{#3b87cd}{x=5}.| L'équation de l'asymptote horizontale est donnée par |\color{#3a9a38}{y=k}|, donc |\color{#3a9a38}{y=-4}.| Trouver les coordonnées de quelques points On remplace |x| par |0.| On remplace |x| par |1.| ||\begin{align} f(x)&=\dfrac{8}{2(x-5)}-4 \\ f(0)&=\dfrac{8}{2(0-5)}-4 \\ &=\dfrac{8}{2(-5)}-4 \\ &=\dfrac{8}{-10}-4 \\ &=-\dfrac{4}{5}-\dfrac{20}{5} \\ &=-\dfrac{24}{5}\end{align}||On obtient le couple |\left(0,-\dfrac{24}{5}\right).| Il s’agit de l’ordonnée à l’origine. ||\begin{align} f(x)&=\dfrac{8}{2(x-5)}-4 \\ f(1)&=\dfrac{8}{2(1-5)}-4 \\ &=\dfrac{8}{2(-4)}-4 \\ &=\dfrac{8}{-8}-4 \\ &=-1-4 \\ &=-5\end{align}|| On obtient le couple |(1,-5).| Avec cette démarche, on peut trouver d'autres couples. |\left(2,-\dfrac{16}{3}\right),| |(4,-8),| |(7,-2),| |(9,-3),| |\left(13,-\dfrac{7}{2}\right)| Si on veut aussi trouver le zéro de la fonction, on remplace |f(x)| par |0| et on isole |x.| ||\begin{align} \color{#560fa5}{f(x)}&=\dfrac{8}{2(x-5)}-4 \\ \color{#560fa5}{0}&=\dfrac{8}{2(x-5)}-4\\ \color{#ff55c3}{4}&=\dfrac{8}{\color{#ff55c3}{2(x-5)}} \\ \color{#ff55c3}{2(x-5)}&=\dfrac{8}{\color{#ff55c3}{4}} \\ 2(x-5)&=2 \\x-5 &= 1\\x &=6 \end{align}||On obtient le couple |(6,0).| Tracer les 2 asymptotes et situer les points trouvés dans le plan cartésien Tracer les 2 courbes qui passent par les points situés précédemment et qui se rapprochent des asymptotes sans y toucher Trace la fonction rationnelle suivante. ||f(x) = \dfrac{4x-14}{x-3}|| Trouver les équations des asymptotes en utilisant les paramètres |h| et |k| Pour déterminer la valeur des paramètres |h| et |k,| il faut transformer la règle sous la forme canonique en effectuant la division. ||\begin{align} \begin{aligned} 4x&-14\\ -(4x&-12)\\ \hline &\; \color{#ec0000}{-\;2} \end{aligned} \begin{aligned} \quad\vert\! &\underline{\quad \color{#3b87cd}{x-3}\quad}\\ &\ \ \ \color{#3a9a38}{+4}\\ \ \end{aligned} \end{align}||On obtient la règle suivante.||f(x)=\dfrac{\color{#ec0000}{-2}}{\color{#3b87cd}{x-3}}\color{#3a9a38}{+4}||L'équation de l'asymptote verticale est donnée par |\color{#3b87cd}{x=h}|, donc |\color{#3b87cd}{x=3}.| L'équation de l'asymptote horizontale est donnée par |\color{#3a9a38}{y=k}|, donc |\color{#3a9a38}{y=4}.| Trouver les coordonnées de quelques points Remarque : Pour calculer les coordonnées des points, on peut utiliser autant la règle sous la forme générale que sous la forme canonique. On remplace |x| par |-1.| On remplace |x| par |0.| ||\begin{align} f(x) &= \dfrac{-2}{x-3}+4\\ f(-1) &= \dfrac{-2}{-1-3}+4\\ &= \dfrac{-2}{-4}+4\\ &= \dfrac{1}{2}+4\\ &= \dfrac{1}{2}+\dfrac{8}{2}\\ &= \dfrac{9}{2} \end{align}|| On obtient le couple |\left(-1,\dfrac{9}{2}\right).| ||\begin{align} f(x) &= \dfrac{4x-14}{x-3}\\ f(0) &= \dfrac{4(0)-14}{(0)-3}\\ &= \dfrac{-14}{-3}\\ &=\dfrac{14}{3}\end{align}|| On obtient le couple |\left(0,\dfrac{14}{3}\right).| Il s’agit de l’ordonnée à l’origine. Avec cette démarche, on peut trouver d’autres couples. |(1,5),| |(2,6),| |(4,2),| |(5,3),| |\left(8,\dfrac{18}{5}\right)| Si on veut aussi trouver le zéro de la fonction, on remplace |f(x)| par |0| et on isole |x.| ||\begin{align} f(x) &= \dfrac{4x-14}{x-3}\\ 0 &= \dfrac{4x-14}{x-3}\\ 0 &= 4x-14\\ 14 &= 4x \\ \dfrac{7}{2} &= x\end{align}||On obtient le couple |\left(\dfrac{7}{2},0\right).| Tracer les 2 asymptotes et situer les points trouvés dans le plan cartésien Tracer les 2 courbes qui passent par les points situés précédemment et qui se rapprochent des asymptotes sans y toucher | 35889d70-b829-4ef9-9d97-523d5cf50f70 |
Collision ou collusion
Collision : nom féminin qui désigne un choc de deux corps, objets. Collusion : nom féminin qui signifie entente secrète faite dans le but de nuire à quelqu’un. Les deux voitures sont entrées en collision, mais il n’y a pas eu de blessés. Viviane a perdu la partie parce qu’il y a eu collusion entre ses deux adversaires. | 358c56fb-a0bb-4a65-a803-3c9dc99423dc |
Le néolibéralisme
Le néolibéralisme est un courant de pensée qui s'est développé au début des années 1980. Tout comme le libéralisme économique, il souhaite réduire le rôle de l'État. Il critique le modèle de l'État-providence, soutenant que l'État ne devrait intervenir seulement qu'en dernier recours. Un État-providence désigne un État qui intervient activement dans les domaines économique et social (politiques de soutien aux familles, politiques de soutien au revenu, etc.). Plusieurs acteurs défendent l’idéologie néolibérale, comme les multinationales, les milieux financiers et certains partis politiques. Ils soutiennent qu’une grande intervention de l’État augmente sa dette. Ils sont pour une plus grande responsabilisation des individus dans le but qu’ils ne soient plus dépendants de l’aide de l’État. Une multinationale est une entreprise qui a des activités dans plusieurs pays. Les néolibéralistes souhaitent stimuler l’économie en encourageant la liberté du commerce. Cela est possible en éliminant autant que possible les tarifs douaniers et les taxes lors d’échanges commerciaux internationaux, notamment par la signature de traités de libre-échange. L’Aléna (Accord de libre-échange nord-américain) est un accord de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique depuis 1994. La signature de l’ALÉNA, octobre 1992 Source Des mouvements, comme l’altermondialisme et les mouvements d’économie sociale s’opposent toutefois au néolibéralisme. Au niveau de l’économie et du commerce, ces mouvements craignent que les traités de libre-échange accentuent les inégalités en permettant l’exploitation de pays plus pauvres par des pays riches. Ils militent pour que l’État continue d’intervenir dans le domaine social. L'altermondialisme est un mouvement qui est opposé à la mondialisation et qui propose des alternatives. Les altermondialistes se battent, entre autres, pour la justice économique, la protection de l'environnement, les droits humains et contre la surexploitation des ressources. Les principaux acteurs qui s’élèvent contre le néolibéralisme sont les syndicats, les associations étudiantes ainsi que les organismes sociaux. | 3593e07d-67e5-4714-bf1f-9c0a2c3777f5 |
Répertoire de révision – Français – Primaire 1re année
Identifier les lettres de l'alphabet et les nommer dans l'ordre Identifier les voyelles et les consonnes Identifier les signes orthographiques Les accents La cédille Le tréma Le trait d'union L'apostrophe Initiation à la lecture et à l'écriture des mots L'écriture des sons Le son « an » ou [ã] Le son « ou » ou [u] Le son « o » ou [o] Le son « in » ou [ɛ̃] Le son « oi » ou [wa] Le son « on » ou [ɔ̃] Le son « ch » ou [ʃ] Le son « eu » ou [ø] Le son « è » ou [ɛ] Le son « é » ou [e] Le son « k » ou [k] Le son « s » ou [s] Le son « z » ou [z] La syllabe Les règles de position des lettres La lettre c La lettre g Les lettres muettes Le nom Le nom commun Le nom propre Le genre des noms (féminin ou masculin) Le nombre des noms (singulier ou pluriel) La formation du pluriel des noms L’accord dans le groupe du nom Le déterminant Comment reconnaitre un déterminant L'accord du déterminant Le verbe Observer la structure d'une phrase Les signes qui délimitent une phrase La majuscule Le point Le point d'interrogation Le point d'exclamation Mémoriser les formes verbales fréquente à l'indicatif présent: Le verbe avoir Le verbe être Le verbe aimer Le verbe aller Le verbe dire Le verbe faire Observer et savoir ce qu'est un texte Connaitre l'organisation d'un récit de fiction (par exemple, mettre des images en ordre chronologique ou séquentiel pour reconstituer une histoire) | 35afb35a-9acf-4b79-a197-90ab36ca1ec9 |
Les unités de temps et leur conversion
Le temps sert à mesurer la durée d'un phénomène, la durée entre deux événements. Sur Terre, la mesure du temps ainsi que ses unités se basent sur la rotation de la Terre et sa révolution autour du Soleil. On peut mesurer le temps à l’aide d’une montre ou d’un chronomètre L'unité de mesure de base du temps, dans le système international d'unités (SI), est la seconde. Il existe plusieurs unités permettant d'exprimer le temps: Chaque unité de temps a une valeur particulière. Une année correspond au temps que met la Terre pour tourner autour du Soleil. Une année comporte 12 mois ou 52 semaines ou 365 jours (365,25 pour être exact). Un mois correspond à 1/12 d'une année. On considère qu'un mois correspond à environ 4 semaines ou à 30 ou 31 jours. Un jour correspond au temps que met la Terre pour tourner sur elle-même, c'est-à-dire 24 heures. Une heure est une unité de temps qui découpe une journée en 24 parties égales. Il y a donc 24 heures dans une journée. Une minute est une unité de temps qui découpe une heure en 60 parties égales. Il y a donc 60 minutes dans une heure. Une seconde est une unité de temps qui découpe une minute en 60 parties égales. Il y a donc 60 secondes dans une minute. On peut résumer ceci dans les deux tableaux suivant: Certains événements reviennent de façon périodique, c'est-à-dire de façon régulière dans le temps. On donne alors certains qualificatifs au cycle temporel de ces événements. Un cycle annuel est un phénomène qui se reproduit à chaque année. Un cycle mensuel est un phénomène qui se reproduit à chaque mois. Un cycle hebdomadaire est un phénomène qui se reproduit à chaque semaine. Un cycle quotidien est un phénomène qui se reproduit à chaque jour. Pour passer d'une unité de temps à une autre, il est important de connaître les proportions ci-dessous: Combien y a-t-il de minutes dans 4 heures et 40 minutes? 1. On doit d'abord convertir 4 heures en minutes. ||\displaystyle \frac{1\, h}{4\, h}=\frac{60\, min}{x}|| ||4\times60\div1=240\, \text{minutes}|| 2. On additionne le résultat avec les minutes présentes dans la situation de départ. ||240 + 40 = 280 \text{minutes}|| - Dans 4 heures et 40 minutes, il y a 280 minutes. Combien y a-t-il de secondes dans une année bissextile? Pour résoudre ce problème, il faut procéder par étapes. 1. Dans une année bissextile, il y a 366 jours. 2. On sait que dans une journée, il y a 24 heures. ||\displaystyle \frac{1\, j}{366\, j}=\frac{24\, h}{x}|| ||366\times24\div1=8784\, \text{heures}|| 3. On sait que dans 1 heure, il y a 60 minutes. ||\displaystyle \frac{1\, h}{8784\, h}=\frac{60\, min}{x}|| ||8784\times60\div1=527\,040\, \text{minutes}|| 4. On sait que dans 1 minute, il y a 60 secondes. ||\displaystyle \frac{1\, min}{527\,040\, min}=\frac{60\, sec}{x}|| ||527\,040\times60\div1=31\, 622\,400\, \text{secondes}|| Dans une année bissextile, il y a 31 622 400 secondes. | 35b122f3-b192-42b8-8b88-b0a3c7e8b247 |
Les fonctions électriques
L'ingénierie électrique correspond à la branche du génie qui porte sur la conception, la fabrication et le fonctionnement des systèmes électriques. Plusieurs appareils utilisés dans la vie courante utilisent un système électrique pour fonctionner. Par exemple, le téléviseur, l'ordinateur et même les tableaux de bord des voitures fonctionnent à l'électricité. L'ingénierie électrique couvre un champ d'application très vaste; elle porte autant sur les systèmes de production de l'électricité que sur ceux de transport et d'utilisation de l'énergie électrique. Un circuit électrique comprend l'ensemble des composantes nécessaires au passage et à l'utilisation de l'électricité. Un système électrique, qu'il soit simple ou complexe, se compose toujours d'un ou de plusieurs circuits électriques. On peut représenter un circuit électrique à l'aide d'un schéma au moyen des symboles normalisés en électricité. En général, un circuit électrique simple est formé des composantes suivantes : une source d'alimentation; un dispositif de protection; un conducteur électrique; une matière isolante; un dispositif de commande; un dispositif de transformation de l'énergie électrique. Chacune de ces composantes remplit une fonction électrique précise. Il existe six fonctions électriques principales. | 35e115d3-8f92-4af0-bb19-3f0a92bafef5 |
Le projet de fédération canadienne (1864-1873)
Au cours des années 1860, la Province du Canada vit différents problèmes politiques, dont celui de l'instabilité ministérielle. En plus de cela, la colonie vit des difficultés économiques suite à la fin du Traité de réciprocité avec les États-Unis. Ces problèmes et plusieurs autres mènent les représentants des colonies britanniques d'Amérique du Nord à réfléchir aux différentes solutions possibles. Dans cette perspective, des délégués forment la Grande Coalition et l'idée d'une fédération commence à se former. Les différents délégués se réunissent lors de trois différentes conférences. Après ces rencontres, le Dominion du Canada est mis en place en1867 en vertu de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique (AANB). Cette constitution réunit sous une fédération les territoires suivants : le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et le Canada-Uni (le Québec et l'Ontario). | 35fe97e0-8f57-4f9f-90db-cf31d08e0985 |
L'arc réflexe et l'acte volontaire
Un acte involontaire est un acte déclenché automatiquement, sans qu'il y ait une prise de conscience. Si le cerveau devait traiter chacune des informations qui se produisent à chaque seconde dans le corps, la surcharge d'informations serait importante. Il se produit donc dans le corps humain plusieurs opérations qui sont traitées inconsciemment. La contraction des muscles qui permet à une personne de se déplacer est un acte involontaire. Bien qu'une personne décide de marcher, la façon par laquelle les muscles sont contractés est considérée comme un acte involontaire. De plus, les battements du coeur se font sans qu'une personne en ait conscience. Le tronc cérébral est le centre de commande des mouvements involontaires. C'est lui qui reçoit les informations des nerfs sensitifs, les traite et qui envoie des signaux aux différents muscles du corps par les nerfs moteurs. Un réflexe (ou réflexe rachidien) est une réaction rapide et involontaire effectuée en réponse à un stimulus. L'arc réflexe est le trajet parcouru par l'influx nerveux lors d'un acte involontaire. Un réflexe est souvent considéré comme une réaction de défense qui a comme objectif de ramener le corps à un état d'équilibre. Toutefois, puisque le corps humain doit réagir rapidement afin de se protéger, l'information n'a pas le temps de se rendre jusqu'au cerveau pour que celui-ci traite l'information. C'est donc la moelle épinière qui reçoit l'information et qui la traite. L'arc réflexe représente le trajet qu'emprunte l'influx nerveux lors d'un réflexe. Le trajet emprunté par l'influx nerveux est le suivant: Les organes sensitifs perçoivent la sensation. Les nerfs sensitifs transmettent l'information vers la moelle épinière. La moelle épinière traite l'information et envoie un message. Les nerfs moteurs reçoivent l'information de la moelle épinière et la transmettent aux muscles. Les muscles réagissent au stimulus. Un acte volontaire est un acte conscient contrôlé par le cerveau. Les actes volontaires font intervenir des muscles volontaires: ces gestes sont exécutés selon la volonté de la personne qui fait ces mouvements. Ces actes ont donc pour origine le cerveau qui transmettra l'influx nerveux par des neurones vers les muscles sollicités. Les influx provenant du cerveau peuvent prendre deux chemins différents. Si les muscles qui sont volontairement activés sont situés au niveau de la tête (comme, par exemple, lorsqu'on parle), l'influx nerveux part du cerveau et se directement par les nerfs moteurs jusqu'au muscle visé. Si les muscles qui sont volontairement activés sont situés plus bas que la tête (comme, par exemple, lorsqu'on frappe un ballon avec son pied), l'influx nerveux part du cerveau, passe par le tronc cérébral pour se rendre jusqu'à la moelle épinière. Ils se rendront ensuite jusqu'aux muscles en passant par des nerfs moteurs. Ces influx nerveux transiteront ensuite vers les muscles responsables du mouvement. Lorsque le corps ressent une sensation, le trajet emprunté par l'influx nerveux est l'inverse de celui utilisé lors qu'un influx nerveux est envoyé à partir du cerveau vers les muscles du corps. Les influx reliés aux sensations peuvent prendre deux chemins différents. Si la sensation est détectée par une zone située au niveau de la tête (comme, par exemple, un bruit), l'influx nerveux part de l'organe des sens. Il est ensuite relayé par le nerf sensitif jusqu'au cerveau, qui analysera l'information. Si la sensation est détectée par une zone située plus bas que la tête (comme, par exemple, lorsque quelqu'un touche une autre personne), l'influx nerveux part de l'organe sensitif et passe par les nerfs sensitifs. Il parcourt ensuite la moelle épinière et le tronc cérébral pour se rendre jusqu'au cerveau. C'est au moment où l'information sera traitée par le cerveau que la sensation sera ressentie par le corps. Les organes des sens ont pour unique possibilité de détecter la sensation. | 361d4789-863b-4664-a00c-521279a69f2d |
Le mouvement chez les vivants
Que ce soit sur deux ou quatre pattes, plusieurs animaux marchent ou courent pour se déplacer. Lorsque l'on marche, nous avons toujours un contact avec le sol. En effet, si tu veux aller vers l'avant, tu prends appui sur le pied gauche et tu soulèves le droit pour aller le placer un peu plus loin devant le pied gauche et tu alternes les deux afin d'arriver à destination. Cependant, lorsque tu cours, il y a un certain moment pendant lequel tu ne touches plus le sol et cela est dû à une impulsion que tu te donnes pour aller plus vite. Évidemment, il n'y a pas que l'humain qui marche et/ou court. Plusieurs autres mammifères (cheval, chien, éléphant, etc.), les oiseaux et les insectes peuvent aussi se déplacer de cette façon. Le saut peut être un moyen occasionnel de déplacement ou encore l'unique moyen utilisé. Lors d'un bond, la propulsion est assurée par l'extension des membres avants et/ou arrières et l'animal cesse son appui sur le sol pour s'élever et se projeter à distance. De nombreux animaux se déplacent en sautant : lapin, lièvre, grenouille, kangourou, puce, criquet, sauterelle, etc. La reptation est une façon de se déplacer sans patte. Autrement dit, c’est l’action de ramper. Le principe de base de la reptation est de pousser vers l’arrière sur le sol pour permettre au corps d’avancer. Le ver de terre a des poils en soie sur son corps qui l’aident à s’ancrer dans le sol et à se déplacer. Le serpent, quant à lui, a développé différents types de glisse. Il utilise la friction de ses écailles pour pousser sur le sol avec ses muscles puissants. Si son corps était complètement lisse, il se tortillerait sur place sans avancer. L’escargot, un mollusque, se sert, quant à lui, de son pied musculaire qui agit en faisant une sorte de vague avec ses muscles : c’est une super danse du ventre! Il n’y a pas que les petits animaux qui rampent, le phoque aussi le fait pour se déplacer sur la glace ou la terre ferme. Le vol est un mode de déplacement dans le milieu aérien. Il existe plusieurs types de vol, comme le vol plané et le vol stationnaire. Plusieurs espèce d'insectes, les oiseaux en général et quelques espèces de mammifière (chauve-souris, écureuils volants et certaines espèces de primate) peuvent voler. La nage est la possibilité de se déplacer dans l'eau par les seuls mouvements de son corps, c'est-à-dire qu'être emporté par le courant n'est pas considéré comme de la nage. Tous les animaux ne sont pas égaux devant ce mode de locomotion. Alors que l'eau est le milieu de vie des animaux aquatiques (poissons, amphibiens, mammifères marins) qui s'y déplacent facilement, elle peut être un élément dangeureux pour d'autres animaux. De nombreux mammifères terrestres sont capables de nager par habitude (le rat), par goût (le chien) ou par nécessité de fuite (le cerf). En revanche, d'autres, comme le lapin, ne nagent qu'avec répugnance. Le chimpanzé ne sait pas du tout nager. De nombreux reptiles sont bons nageurs (crocodiles, tortues marines aux pattes en forme de rames, et beaucoup de serpents qui nagent en ondulant). En biologie, le mot tropisme fait référence à la réaction de croissance d’un végétal face aux facteurs du milieu. Ces derniers représentent les stimuli du végétal. Un tropisme est dit positif « + » quand la réaction du végétal est de s’orienter vers le stimulus. Un tropisme est dit négatif « - » quand la réaction du végétal est d’éviter ou de s’éloigner du stimulus. Ces stimuli peuvent être la lumière, l'attraction terrestre, la présence d'objets à contourner, l'humidité, certaines substances chimiques et le vent. Ce type de tropisme concerne l’orientation de la croissance d’un végétal (ou d’une partie d’un végétal) en fonction de la lumière. Exemple d’un phototropisme positif : La tige d’une plante se courbe vers la fenêtre. Exemple d'un phototropisme négatif : Les racines d'une plante poussent à l'abri de la lumière (dans le sol). Lorsque la croissance d’un végétal s’oriente en fonction de l’attraction terrestre, on parle de géotropisme (ou de gravitropisme). Exemple d’un géotropisme positif : Une carotte s’allonge sous le sol (vers le bas). Exemple d’un géotropisme négatif : La graine enfoncée dans le sol germe et une tige sort du sol. Ce comportement se produit seulement chez certaines plantes. Il se manifeste lorsqu’une partie de la plante entre en contact avec un objet quelconque (une roche, un tuteur, une maison, etc.). Exemple d'un thigmotropisme positif : Des vignes poussent sur une maison. Exemple d'un thigmotropisme négatif : Les racines d’un arbre contournent une roche. L’hydrotropisme, c’est la réaction de croissance d’un végétal (ou d’une partie d’un végétal) en fonction de l’humidité. Exemple d’un hydrotropisme positif : Les racines d’un arbre sont plus nombreuses et sont plus longues à l’endroit où il y a suffisamment d’eau. Exemple d'un hydrotropisme négatif : La tige des plantes en général tend à s'éloigner de l'eau. Il arrive qu’une plante réagisse à la présence de substances chimiques présentes dans son environnement. Exemple de chimiotropisme positif : Les racines d’une plante se dirigent vers le sol contenant l’engrais plutôt que vers le côté du sol qui n’en contient pas. Exemple de chimiotropisme négatif : Les racines d'une plante vont être atrophiées en milieu acide et vont plutôt tenter de croître au maximum dans les endroits les plus sains du sol près d'elle. | 362395bc-66ed-425b-b9a9-783a6727b0a4 |
Affirmative Use - Past Perfect Continuous
Michael had been drawing when his neighbours started making a lot of noises. Thuy was happy because she had been looking for her glasses and found them. | 363aabd4-fa6f-4cab-884e-7ceb54ae75b5 |
La construction d'un carré et d'un rectangle
La construction d'un quadrilatère requiert l'utilisation d'outils de construction comme la règle, l'équerre, le rapporteur d'angles et le compas. La méthode de construction d'un quadrilatère diffère selon le type de quadrilatère que l'on veut représenter: Un carré est un quadrilatère dont tous les côtés sont de même mesure et dont tous les angles intérieurs mesurent 90o. Pour tracer un carré à l'aide de l'équerre et de la règle, il faut suivre les étapes suivantes: Afin de rendre le tout plus concret, voici la démarche à suivre qui est appuyée par des illustrations. Supposons que l'on veuille tracer un carré dont les côtés mesurent |5\:\text{cm}|, on peut suivre les étapes suivantes: 1. À l'aide de la règle, tracer un segment de droite dont la mesure correspond à celle d'un des côtés du carré (5 cm). 2. Placer l'équerre à l'une des extrémités du segment initial et tracer une ligne perpendiculaire qui dépasse 5 cm. 3. À l'aide de la règle, indiquer l'emplacement sur le segment tracé qui correspond à 5 cm. 4. Placer l'équerre à l'autre extrémité du segment initial et tracer une ligne perpendiculaire qui dépasse 5 cm. 5. À l'aide de la règle, indiquer l'emplacement sur la segment tracé qui correspond à 5 cm. 6. À l'aide de la règle, relier les deux marques effectuées aux étapes 3 et 5. Pour tracer un carré à l'aide du compas, de l'équerre et de la règle, il faut suivre les étapes suivantes: Afin de rendre le tout plus concret, voici la démarche à suivre qui est appuyée par des illustrations. Supposons que l'on veuille dessiner un carré dont chaque côté mesure |5\:\text{cm}|, on peut suivre les étapes suivantes: 1. À l'aide de la règle, tracer un segment de droite dont la mesure correspond à celle d'un des côtés du carré (5 cm). 2. Ouvrir le compas à la même grandeur que le segment tracé (5 cm). Conserver cette ouverture tout au long de la démarche. 3. Placer la pointe sèche du compas à l'une des extrémités du segment initial et tracer un arc de cercle. 4. Placer la pointe sèche du compas à l'autre extrémité du segment initial et tracer un arc de cercle. 5. À l'aide de l'équerre, rejoindre l'extrémité du segment initial à l'arc de cercle. Faire de même avec l'autre extrémité du côté initial. 6. Relier d'un trait la rencontre des deux segments avec leur arc de cercle respectif à l'aide d'une règle. Un rectangle est un quadrilatère dont les côtés opposés sont parallèles et ont la même mesure. De plus, tous les angles intérieurs mesurent 90o. Pour dessiner un rectangle en utilisant la règle et l'équerre, il faut suivre les étapes suivantes: Afin de rendre le tout plus concret, voici la démarche à suivre appuyée par des illustrations. Supposons que l'on veuille tracer un rectangle dont la longueur mesure |7\:\text{cm}| et la largeur équivaut à |4\:\text{cm}|, on peut suivre les étapes suivantes: 1. À l'aide de la règle, tracer un côté dont la longueur correspond à la mesure du plus long côté du rectangle (7 cm). 2. Placer l'équerre à l'une des extrémités du segment initial et tracer un segment perpendiculaire qui dépasse 4 cm. 3. À l'aide de la règle, indiquer l'emplacement sur le segment tracé qui correspond à la largeur de 4 cm. 4. Placer l'équerre à l'autre extrémité du segment initial et tracer un segment perpendiculaire qui dépasse 4 cm. 5. À l'aide de la règle, indiquer l'emplacement sur le segment tracé qui correspond à la largeur de 4 cm. 6. À l'aide de la règle, relier les deux marques effectués aux étapes 3 et 5. (Cliquer sur les images pour les agrandir) Pour tracer un rectangle à l'aide du compas, de l'équerre et de la règle, il faut suivre les étapes suivantes: Afin de rendre le tout plus concret, voici la démarche à suivre appuyée par des illustrations. Supposons que l'on veuille tracer un rectangle dont la longueur mesure |7\:\text{cm}| et la largeur équivaut à |4\:\text{cm}|, on peut suivre les étapes suivantes: 1. À l'aide de la règle, tracer un côté dont la longueur correspond à la mesure du plus long côté du rectangle (7 cm). 2. Ouvrir le compas d'une grandeur correspondant à la largeur du rectangle (4 cm). Conserver cette ouverture tout au long de la démarche. 3. Placer la pointe sèche du compas à l'une des extrémités du segment initial et tracer un arc de cercle. 4. Placer la pointe sèche du compas à l'autre extrémité du segment initial et tracer un arc de cercle. 5. À l'aide de l'équerre, rejoindre l'extrémité du segment initial à l'arc de cercle dessiné puis répéter cette opération avec l'autre extrémité. 6. Relier d'un trait la rencontre des deux segments avec leur arc de cercle respectif à l'aide d'une règle. | 365fafcd-2a47-40b1-a7c9-851e2128cb2d |
Simple Future with Be Going To
Affirmative: You are going to work tomorrow. Negative: You aren't going to work tomorrow. Yes/No questions: Are you going to work tomorrow? Wh-questions: Where are you going to work tomorrow? | 36703391-40c5-48a5-b39e-e957e8d620b4 |
Les années 1970 : le gouvernement Lévesque
Le 15 novembre 1976, René Lévesque et le Parti québécois remportent les élections provinciales. Il s’agit du premier parti indépendantiste à prendre le pouvoir au Québec. Cela cause certaines réactions tant positives que négatives dans la province. Certains, comme les syndicats et les indépendantistes voient cette victoire du bon œil pour l'indépendance du Québec. D'autres, comme plusieurs groupes anglophones et fonctionnaires fédéraux, s'opposent à l'éventuel projet de séparation du reste du Canada. Dès le départ, l'un des objectifs de René Lévesque est d'éviter une rupture dans la population québécoise. Dans les premières années de son mandat, le référendum pour la souveraineté est donc mis de côté et le gouvernement se concentre sur d'autres dossiers. Le Parti québécois est un parti priorisant les mesures sociales. Dès son arrivée au pouvoir, le gouvernement de René Lévesque crée de nouveaux ministères et de nouvelles institutions afin de réformer différents éléments dans la province et de répondre aux demandes de la population. Secteur Nom de la loi Description Social (jeunesse) Loi sur la protection de la jeunesse Création du Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) Objectif : protéger les droits des enfants Sécurité routière Loi sur l'assurance automobile Indemnisation des accidentés de la route Création de la Régie de l'assurance automobile du Québec Environnement Bureau d'audiences publiques sur l'environnement Possibilité pour les citoyens de faire valoir leur opinion sur les projets ayant un impact sur leur milieu Voici quelques changements apportés par le gouvernement en 1977 et 1978. La Loi 101, aussi connue sous le nom de Charte de la langue française, est adoptée par le gouvernement du Parti québécois de René Lévesque en août 1977. L’objectif de la loi 101 est d’assurer la protection de la langue française. Pour ce faire, la Charte comporte plusieurs éléments : Le français est l’unique langue permise pour l’affichage public (notamment pour les commerces); La version française des lois est la seule qui est reconnue; L’accès aux écoles anglaises est restreint aux enfants dont les parents ont fréquenté l’école anglaise au Québec (donc tous les immigrants doivent aller à l’école francophone); Toute entreprise comptant plus de 50 employés doit détenir un certificat de francisation. Après l'arrivée de différents modes de contraception au Québec et des changements dans les mentalités, la natalité de la province diminue grandement. Afin de s'assurer d'avoir une population en constante augmentation, l'immigration devient de plus en plus nécessaire. Auparavant, le Canada avait des réglementations très serrées en ce qui a trait à la sélection de candidats pour l'immigration. Ainsi, les Européens étaient largement priorisés par rapport aux autres candidats. En 1976, le gouvernement fédéral de Pierre-Elliot Trudeau assouplit les critères pour les nouveaux arrivants. Ainsi, les résidents de plusieurs pays tels qu'Haïti et le Vietnam peuvent maintenant venir s'installer au Canada. La diversité culturelle présente sur le territoire augmente. Le Québec étant la porte d'entrée du Canada, plusieurs immigrants s'installent dans la province. Ainsi, même si l'immigration européenne demeure importante, le Québec reçoit de plus en plus d'immigrants et de réfugiés provenant d'autres régions du monde. Dans une volonté de promouvoir l'utilisation de la langue française, le gouvernement du Québec désire privilégier l'immigration francophone sur son territoire. Ainsi, en 1978, une entente est conclue avec le gouvernement fédéral pour permettre au Québec de sélectionner ses immigrants. Celle-ci permet au gouvernement de la province de fixer lui-même le nombre d'immigrants qu'il désire accueillir et de choisir ses critères de sélection. Par exemple, afin de promouvoir la langue française, le gouvernement québécois priorise les immigrants francophones. René Lévesque travaille également étroitement avec les syndicats présents au Québec. Les normes du travail sont un des principaux éléments touchés par le gouvernement. Au Québec, à cette époque, les conditions de travail sont très différentes d'un emploi à l'autre. En 1979, le gouvernement regroupe ces conditions sous la Loi sur les normes du travail. Cette loi met en place différentes mesures afin d'améliorer la vie de tous les travailleurs québécois. Dès son arrivée au pouvoir, le Parti québécois se décrit comme voulant être « un bon gouvernement ». Différentes mesures sont mises en place afin de rendre le processus électoral plus encadré. René Lévesque se concentre principalement sur le financement des différents partis politiques. Auparavant, les partis politiques pouvaient être influencés par des compagnies ou des individus qui leur donnaient de l'argent. Les partis pouvaient alors financer leur campagne électorale. René Lévesque décide de revoir les règles de financement des partis afin de diminuer l'influence de certains groupes sur le gouvernement. Par exemple, seuls les citoyens ayant le droit de vote peuvent donner de l'argent aux différents partis. Cela a pour effet de limiter l'influence des groupes syndicaux ou de compagnies sur le gouvernement. Les contributions par personne sont limitées et deviennent publiques par souci de transparence. Les pots-de-vin liés au financement des partis sont ainsi réduits, ce qui permet une certaine neutralité dans les décisions gouvernementales. Dans les années 1950 et 1960, le nombre de banlieues du Québec grimpe en flèche. Ce développement immobilier sans précédent ne se fait pas sans séquelles pour le territoire. En effet, plusieurs terres agricoles deviennent des espaces résidentiels, ce qui menace de plus en plus les espaces ruraux restants. Les terres les plus fertiles de la province se trouvent dans la vallée du Saint-Laurent, où se trouvent également les plus grandes villes. Les secteurs ruraux deviennent de plus en plus recherchés puisqu'ils peuvent permettre la construction d'entreprises ou de quartiers résidentiels. D'ailleurs, plusieurs agriculteurs décident de vendre leurs terres à des développeurs immobiliers. Afin de conserver le plus de secteurs agricoles possible, le gouvernement décide d'imposer la Loi sur la protection du territoire agricole. Dorénavant, les zones agricoles ne peuvent servir qu'à l'agriculture et ne peuvent pas devenir résidentielles ou industrielles. | 36742c3a-69b3-482c-8f36-0e944d0e063e |
Aide-mémoire - Première secondaire - Science et technologie
Voici un guide de préparation contenant toutes les notions abordées dans le cours de science et technologie de première secondaire. Univers vivant L'habitat
Les facteurs biotiques et abiotiques
La niche écologique
L'espèce
La population
La densité de population
Les adaptations physiques et comportementales
L'évolution
La sélection naturelle
La taxonomie La nomenclature
Les caractéristiques du vivant
La cellule
La reproduction chez les végétaux
La reproduction chez les animaux
Le développement de l'embryon Univers matériel La matière
Les états de la matière
Les changements de phase La masse
Le volume
La température et la chaleur
La dilatation thermique des corps
Les propriétés non caractéristiques
Les propriétés caractéristiques
L'acidité et la basicité
Les mélanges
Les solutions
Les techniques de séparation des mélanges Univers Terre et Espace La structure interne de la Terre
La lithosphère
Le relief
L'hydrosphère
L'atmosphère
Les plaques tectoniques
L'orogenèse (formation des montagnes)
Les volcans
Les tremblements de terre
L'érosion
Le cycle de l'eau
Les propriétés de la lumière
Le cycle du jour et de la nuit
Les saisons et la révolution de la Terre
Les phases de la Lune
Les éclipses Univers technologique Le schéma de principe
Le schéma de construction
Les types de mouvements
Les types de force et leurs effets
La liaison
Le guidage
Les matières premières, les matériaux et le matériel
Le cahier des charges L'habitat Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les facteurs biotiques et abiotiques Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici.
La niche écologique Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. L'espèce Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La population Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La densité de population Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les adaptations physiques et comportementales Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. L'évolution Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La sélection naturelle Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La taxonomie Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La nomenclature Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les caractéristiques du vivant Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La cellule Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La reproduction chez les végétaux Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La reproduction chez les animaux Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le développement de l'embryon Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La matière Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les états de la matière Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les changements de phase Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La masse Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le volume Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La température et la chaleur Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La dilatation thermique des corps Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les propriétés non caractéristiques Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici.
Les propriétés caractéristiques Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici.
L'acidité et la basicité Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les mélanges Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les solutions Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La séparation des mélanges Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La structure interne de la Terre Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La lithosphère Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le relief Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. L'hydrosphère Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. L'atmosphère Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les plaques tectoniques Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. L'orogénèse Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les volcans Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les tremblements de terre Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. L'érosion Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le cycle de l'eau Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les propriétés de la lumière Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le cycle du jour et de la nuit Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les saisons et la révolution de la Terre Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les phases de la Lune Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les éclipses Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le schéma de principe Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le schéma de construction Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les types de mouvements Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les types de forces et leurs effets Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La liaison Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le guidage Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les matières premières, les matériaux et le matériel Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le cahier de charges Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici.
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La Révolution tranquille : l'interventionnisme de l'État
La Révolution tranquille est une période de l'histoire québécoise durant laquelle le gouvernement intervient beaucoup dans les domaines social et économique. L'interventionnisme de l'État provoque des changements profonds dans la société québécoise des années 1960. L'État québécois devient un État-providence. Un État-providence désigne un État qui intervient activement dans les domaines économique et social afin de favoriser le développement de la société et de redistribuer équitablement la richesse collective. Après la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), la société de consommation se développe et la population québécoise connaît un bébé-boum, c'est-à-dire une augmentation importante des naissances. Dans les années 1960, la société est composée d'un très grand nombre d'enfants d'âge scolaire. Cela pousse le gouvernement à réorganiser l'économie et à mettre en place des réformes dans le domaine de l'éducation ainsi que dans le domaine de la santé et des services sociaux. Le gouvernement de Jean Lesage perçoit l'État comme un moteur économique et n'hésite pas à investir pour que la population se modernise. Les mesures mises en place témoignent des valeurs sociales progressistes comme l'équité, la justice et la solidarité. L'État s'engage d'abord à assurer la création d'emplois et la réduction du chômage. Il souhaite également faire plus de place aux Canadiens français qui sont défavorisés sur le marché du travail depuis longtemps. En effet, ils sont généralement moins scolarisés, ils ont un salaire moyen deux fois moins élevé que celui des Canadiens anglais et ils occupent rarement des postes administratifs. En 1964, le gouvernement réforme le Code du travail du Québec. Il autorise, notamment, la syndicalisation et la tenue de grèves qui avaient été réprimées les années précédentes. Le Régime des rentes du Québec fait aussi partie des mesures gouvernementales modernes créées durant la Révolution tranquille. Pour réduire les inégalités, le Québec adopte la Loi sur l'aide sociale en 1969. Elle vise à fournir une aide financière aux plus démunis. Durant les années 1960, l'État québécois devient l'un des plus gros employeurs. La croissance économique de la province dépend alors grandement des investissements du gouvernement. Lesage crée de nombreux ministères et sociétés d'État et s'engage à nationaliser l'exploitation de l'énergie hydroélectrique. La création de ministères Dès le début de son mandat, en 1961, Jean Lesage réorganise le gouvernement et crée de multiples ministères afin de mieux gérer la modernisation de la société québécoise. Certains ministères sont également créés dans le but d'exploiter, de valoriser et de protéger le territoire. Exemples de ministères créés durant la Révolution tranquille 1961 Ministère des Affaires culturelles 1961 Ministère des Affaires sociales 1961 Ministère des Affaires fédérales-provinciales 1961 Ministère des Richesses naturelles 1961 Ministère des Terres et Forêts 1964 Ministère de l'Éducation La création de sociétés d'État Les sociétés d'État sont des entreprises publiques gérées par l'État. Par le biais des sociétés d'État, le gouvernement offre des services de nature commerciale comme la vente de biens ou de services, dont les profits sont réinvestis dans le développement de la province et dans les services à la population. L'État s'approprie ainsi les richesses naturelles du Québec. Un grand nombre de sociétés d'État ont été fondées dans les années 1960. Elles ont des fonctions très diverses, mais un objectif commun : stimuler l'économie et accéder à la modernité. L'état fait preuve de nationalisme économique. Le nationalisme économique désigne le fait que l'État devient le moteur de l'économie. Il en prend le contrôle. Exemples de sociétés d'État créées durant la Révolution tranquille 1962 Société générale de financement (SGF) 1964 Sidérurgie du Québec (Sidbec) 1965 Société québécoise d'exploration minière (SOQUEM) 1965 Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) 1969 Centre de recherches industrielles du Québec (CRIQ) 1969 Société québécoise d'initiatives pétrolières (SOQUIP) La nationalisation de l'hydroélectricité La nationalisation de l'hydroélectricité est l'un des projets prioritaires de Lesage. C'est le ministre des Richesses naturelles, René Lévesque, qui propose que le gouvernement rachète toutes les entreprises d'électricité privées pour les rassembler sous la société d'État Hydro-Québec fondée en 1944. Lors d'une campagne politique, Jean Lesage cherche l'appui de la société québécoise avec son slogan Maintenant ou jamais! Maître chez nous. La nationalisation de l'hydroélectricité a plusieurs effets positifs : La création de nombreux emplois par l'État; L'augmentation des revenus gouvernementaux; L'uniformisation des tarifs d'électricité dans la province; L'approvisionnement plus fiable aux régions éloignées. En plus de fusionner l'ensemble des entreprises hydroélectriques du Québec au sein d'Hydro-Québec, le gouvernement investit dans la construction de plusieurs nouveaux barrages hydroélectriques. Plusieurs se trouvent sur la Côte-Nord. Il met ainsi en valeur le haut potentiel énergétique de la province et il génère des retombées économiques directes pour le Québec. La nationalisation de l'hydroélectricité est un symbole important de l'interventionnisme de l'État durant la Révolution tranquille et de sa mission modernisatrice. L'éducation Le gouvernement de Jean Lesage est en quête de progrès et de modernisation. Améliorer l'accès à l'éducation est perçu comme le meilleur moyen d'y parvenir. La société souhaite également lutter contre le fait que les Canadiens français se trouvent souvent en position d'infériorité par rapport aux Canadiens anglais. Cette recherche d'égalité devient l'élément central de la réforme en éducation. On souhaite démocratiser le système d'éducation, c'est-à-dire le rendre accessible à tous. En 1961, Lesage lance la Commission royale d'enquête sur l'enseignement dans la province de Québec. Elle est connue sous le nom de la commission Parent. Selon les recommandations du rapport Parent, il est nécessaire d'effectuer des changements majeurs. En moins de dix ans, plusieurs mesures sont adoptées. Mesures adoptées selon les recommandations du rapport Parent Années Mesures Conséquences (impacts) 1961 Gratuité scolaire L'école devient accessible à toutes les classes sociales. 1961 École obligatoire jusqu'à 15 ans Tous les jeunes sont scolarisés jusqu'à 15 ans minimalement. 1964 Création du ministère de l'Éducation L'éducation devient un service public gouvernemental. L'Église perd du pouvoir en éducation. 1965 Création des écoles polyvalentes L'éducation de niveau secondaire et la formation professionnelle sont sous un même toit. 1967 Création des cégeps De nouveaux collèges offrent des formations préuniversitaires et professionnelles de qualité. 1968 Création du réseau de l'Université du Québec De nouveaux campus ouvrent en ville et en région. Avec l'augmentation du nombre d'établissements scolaires, le Québec a besoin d'un grand nombre d'enseignants qualifiés. Par conséquent, l'État crée un programme unifié de formation universitaire en enseignement. Enfin, pour rendre accessibles les études postsecondaires à un plus grand nombre d'individus, le Programme de prêts et bourses est mis sur pied dans les mêmes années. La santé et les services sociaux Le gouvernement prend aussi le contrôle des institutions de santé du Québec. L'État fait construire plusieurs hôpitaux afin de répondre correctement à la demande. Jean Lesage considère que tout individu a le droit de recevoir des services de santé de qualité uniforme, peu importe sa classe sociale, son origine ou sa religion. En 1961, la province de Québec commence à participer au programme d'assurance hospitalisation créé par le gouvernement fédéral. Grâce à ce programme, les patients reçoivent gratuitement des soins lors d'une hospitalisation. En 1962, le gouvernement adopte la Loi des hôpitaux. Cette loi exige que les hôpitaux soient dirigés par des médecins et non des religieux. Durant cette période, l'État prend aussi en charge les orphelinats et les centres pour les personnes âgées qui étaient anciennement sous la tutelle des religieux. À la veille de la Révolution tranquille, le gouvernement canadien se lance dans une lutte contre les inégalités sociales. Il souhaite que les richesses soient mieux réparties. Par conséquent, Ottawa subventionne, en partie, des programmes provinciaux visant cet objectif comme les universités et l'assurance hospitalisation. Les projets de modernisation du Québec en bénéficient. En 1957, le premier ministre Louis-Stephen St-Laurent instaure le système de péréquation pour offrir un niveau de vie comparable dans l'ensemble des provinces canadiennes. La péréquation désigne la répartition des ressources financières du gouvernement fédéral. Elle permet d'égaliser les richesses d'une province à l'autre. Les impôts des provinces plus avantagées sont alors redistribués vers les provinces les moins favorisées. | 36a30022-f40e-4e79-a594-acebe077623c |
L'urbanisation de Londres (notions avancées)
Par sa situation géographique, Londres s’est surtout développée en ville portuaire. Dès le 14e siècle, le développement de Londres se faisait autour de 2 pôles : la City (à l’est) axée sur la vie économique et Westminster (à l’ouest), siège de la royauté et de la vie politique. Le port a continué son expansion lors la période coloniale et Londres se trouvaient ainsi au cœur des axes commerciaux, ce qui en a fait le port le plus important du monde. Rapidement, l’agglomération londonienne a débordé de l’enceinte de la ville. Au milieu du 17e siècle, la population de Londres a été décimée en partie à cause de la Grande Peste. C’est effectivement le septième de la population totale qui a été emportée par cette peste. En 1666, Londres était déjà la ville la plus peuplée du royaume. Malheureusement, un incendie se propagea le 2 septembre. Le feu a rapidement envahi les maisons, construites en bois à l’époque. Le feu n’a été contrôlé que le 5 septembre, soit 3 jours après le début de l’incendie. Le feu a finalement été éteint le 9 septembre, en bonne partie grâce à la pluie. L’état de la ville était alors catastrophique : 80% de la ville a été détruite dont la plupart des édifices publics. Des milliers de personnes étaient sans abri. Après l’incendie, l’entreprise de reconstruction a marqué la première opération d’urbanisme de l’histoire de Londres. Les architectes ont alors entrepris d’éliminer les sections gothiques de la ville au profit de nouveaux bâtiments à l’architecture baroque et classique. La pression démographique cause l’étalement urbain dans les faubourgs environnants. Au cours des siècles qui vont suivre, les dirigeants de Londres ont continué la réfection de Londres dans les mêmes principes. C’est au cours de cette période que plusieurs ponts ont été construits. Au début du 19e siècle, Londres était la seule ville d’Angleterre qui abritait plus de 100 000 habitants. La croissance de la ville était déjà bien amorcée avec les débuts de l’industrialisation. Les principales industries sont le coton, les chemins de fer et la sidérurgie. La ville débordait et a englouti la plupart des faubourgs périphériques. En 1851, la population était estimée à 2,3 millions. Londres était en voie de devenir une métropole puissante : ville la plus peuplée du monde, cœur de la vie financière et du capitalisme. Londres exerçait une forte attraction chez les provinciaux et chez les immigrants. Le début de l’industrialisation est l’époque où le développement et l’expansion de la ville étaient de moins en moins contrôlés. Première ville industrialisée, Londres a longtemps été une référence en matière de technologies et d’industries. Cette influence s’était surtout manifestée lors des deux expositions universelles. C’est au cours de ces expositions que les industriels démontraient leur savoir-faire et leurs innovations à tous les visiteurs. À l’exposition de 1851, Londres a d’ailleurs accueilli environ 6 millions de visiteurs. Au début du 19e siècle, les quartiers de Londres sont délimités par les fonctions des gens qui y habitent. Le quartier des affaires est contrôlé par la nouvelle classe bourgeoise : on y trouve les grandes sociétés, les banques et la bourse. En 1851, le quart de la population habitait ce quartier des affaires, c’est la classe affaire, motivée par le désir du gain. 80% de la population habitait les quartiers ouvriers. Les ouvriers s’entassaient dans des espaces réduits. La promiscuité des quartiers ouvriers invitait à la violence. C’est d’ailleurs à cette époque, en 1888, que Jack l’Éventreur a commis ses crimes. Les conditions de vie étaient si pénibles que l’on estime qu’en 1889, le tiers de la population londonienne vivait sous le seuil minimal vital. Les transports urbains ont été les premiers à être implantés pour améliorer la situation à Londres. En 1829, les premiers omnibus circulaient déjà dans la ville. En 1836, c’est l’arrivée du chemin de fer qui a changé le visage de la ville. En 1863, l’ancêtre du métro londonien a été implanté : train vapeur circulant en tranchée ou en tunnel. Le vrai métro a été inauguré en 1900. Surnommé le London Tube, ce métro fonctionnait avec des trains électriques. Architecte de formation, John Nash était l’urbaniste attitré du roi George IV et il a grandement contribué à la transformation urbaine de la capitale britannique. C’était à John Nash que le roi avait confié la conception des nouveaux aménagements de la ville, après quoi il a produit un plan public de développement urbain. Ce plan incluait de vastes avenues (plus propices à la nouvelle circulation), des places publiques, des bâtiments prestigieux. C’est d’ailleurs John Nash qui a conçu le Buckingham Palace, la National Gallery et Trafalgar Square. Par contre, on a souvent reproché à John Nash de n’avoir pas su doter Londres d’une unité de style. D’ailleurs plusieurs ont critiqué les excès néogothiques de Nash. À la fin du 19e siècle, en 1890, Londres couvrait un territoire de 316 kilomètres carrés et comprenait quelque 7 800 rues. Année Population 1851 2,3 millions d’habitants 1900 6 millions d’habitants Pays Taux d’urbanisation France 44% Allemagne 62% Grande-Bretagne 90% | 36a3af66-84f5-4a38-9d2e-0e3d6035812b |
Les plaques tectoniques
Les plaques tectoniques sont de grands morceaux de la lithosphère qui se déplacent en surface du manteau terrestre. Ces plaques peuvent s'éloigner les unes des autres, se frotter, entrer en collision ou glisser l'une sous l'autre. L’écorce terrestre n’est pas homogène. Elle n’est pas constituée d’un seul morceau. La lithosphère est en fait séparée en plusieurs morceaux. Elle ressemble plutôt à un gros casse-tête. Chacune des pièces du casse-tête est appelée plaque tectonique. On retrouve autant des plaques continentales que des plaques océaniques. On retrouve 12 plaques tectoniques principales et environ 40 plaques tectoniques secondaires. Ces plaques lithosphériques, flottant sur le magma, mesurent environ 100 kilomètres d’épaisseur. Elles bougent de quelques centimètres par année sous l’effet des mouvements de convection du magma à l’intérieur du manteau. C’est la plaque du Pacifique qui est la plus grande. Selon leurs déplacements, les plaques tectoniques modifieront le relief de la lithosphère. C'est d'ailleurs leurs mouvements qui ont mené aux continents tels qu'on les connait. La tectonique des plaques est l'ensemble des mouvements des plaques sur la Terre, tels la collision, l'éloignement et le frottement. Le magma du manteau terrestre est en mouvement circulaire constant. Ainsi, le magma qui se trouve près du noyau, très chaud et léger, monte tranquillement en surface alors que le magma près de la surface se refroidit et durcit et replonge en profondeur. Ces mouvements de convection entraînent les plaques tectoniques et provoquent différents types de mouvements Éloignement des plaques tectoniques : Deux plaques tectoniques peuvent s'éloigner l'une de l'autre sous l'effet du magma qui monte à la surface. Ces plaques seront alors qualifiées de divergentes. L'éloignement des plaques se déroule principalement dans les fonds océaniques. Le magma devient alors solide et forme une longue chaîne de montagnes sous-marines qu'on appelle dorsale océanique. C'est au niveau des dorsales océaniques que se forme la nouvelle croûte terrestre et que les océans se forment et s'élargissent. Frottement des plaques tectoniques : Les plaques, lors de leurs mouvements, peuvent frotter les unes sur les autres. Elles glissent alors parallèlement l'une contre l'autre. Le frottement produit une grande quantité d'énergie qui peut provoquer d'importants tremblements de terre. Collision des plaques tectoniques : Deux plaques peuvent se rapprocher et entrer en collision. On les qualifie alors de convergentes. Ce mouvement entraîne souvent la formation de montagnes et la création de failles. Lors de la collision de deux plaques, la plaque la plus dense plonge dans le manteau où elle fondera alors que la plaque la moins dense demeure en surface. Cette rencontre est nommée zone de subduction. Du magma peut sortir de la croûte terrestre à ces endroits, ce qui peut provoquer la formation de volcans. L'image ci-dessous illustre les mouvements des plaques tectoniques. Le frottement n'est toutefois pas illustré. En 1915, Alfred Wegener a publié un livre « La genèse des continents et des océans » dans lequel il émet sa théorie de la dérive des continents. Selon Wegener, tous les continents étaient autrefois rassemblés en un seul continent, la Pangée. La Pangée aurait été entourée par un océan, le Panthalassa. Selon sa théorie, l'écorce terrestre se serait brisée et aurait dérivé pour former les continents que nous connaissons aujourd’hui. Wegener n’était pas le premier à émettre une théorie concernant la dérive des continents, mais le titre de « père de la dérive » lui revient indiscutablement. Il a appuyé son hypothèse sur plusieurs preuves. L'emboîtement des continents: Il a fait la preuve que les contours de la côte ouest de l'Afrique et de la côte est de l'Amérique du Sud s'imbriquaient l'un dans l'autre. Aussi, il a fait remarquer que les types de formations rocheuses qu’on retrouve dans les montagnes de l’Europe du Nord étaient les mêmes que ceux des Appalaches. La répartition de certains fossiles: Il a démontré que les roches de la côte ouest de l’Afrique étaient similaires à celles de la côte est de l’Amérique du Sud et il a montré qu’on retrouvait les mêmes types de fossiles d'animaux sur ces deux continents. Les traces d'anciennes glaciations sur les continents: Certaines portions de continents ont été recouvertes par une calotte glaciaire. Or, il est impossible qu'il ait pu y avoir des glaces sur des continents se trouvant, aujourd'hui, dans une zone tropicale (sud de l'Afrique, sud-est de l'Amérique du Sud). | 36bf26c6-587d-4cb9-ac7c-90ac2aa5a8bb |
Les lettres muettes
Une lettre muette est une lettre qui fait partie de la graphie d'un mot, mais qui n'est pas prononcée. En français, plusieurs lettres muettes font partie de la graphie des mots. voyelle muette : e consonnes muettes : b, c, d, g, h, l, p, s, t, x Le e muet se trouve à la fin de certains mots de la langue française, particulièrement dans les finales en -ie, -aie, -ue, -oie, -oue, -eue. bougie, librairie, prairie, écurie, modestie, superficie, pharmacie. baie, craie, monnaie, plaie, raie. avenue, bienvenue, étendue, rue, tenue. joie, oie, proie, soie, voie. joue, moue, roue, boue. banlieue, lieue, queue. Le e muet peut aussi être placé à l'intérieur d'un mot. remerciement paiement éternuement dévouement Il est à remarquer que l'on trouve aussi le e muet à l'intérieur d'un nom formé à partir d'un verbe qui se termine en -ier (remercier, remerciement), -yer (payer, paiement), -uer (éternuer, éternuement), -ouer (dévouer, dévouement). Le e est muet dans les finales en -re. Noms en -oire : auditoire, laboratoire, territoire, baignoire, balançoire. Noms en -aire : anniversaire, estuaire, salaire, molaire. Adjectifs en -oire : illusoire, méritoire, provisoire, respiratoire. Adjectifs en -aire : alimentaire, nucléaire, polaire, solaire, volontaire. Noms en -ure : capture, coiffure, mesure, murmure, ordure. Noms en -ore : carnivore, flore, folklore, incolore, omnivore. Noms en -are : fanfare, gare, guitare, mare, phare, rare. 8Noms en -aure : dinosaure, minotaure. Le b muet se trouve à la fin d'un mot. aplomb plomb Le c muet se trouve à la fin d'un mot. banc blanc flanc franc Le d muet se trouve à la fin d'un mot. crapaud nid noeud pied bond friand accord sourd standard Le g muet se trouve à la fin d'un mot. coing (fruit jaune du cognassier, en forme de poire) poing Le h muet est souvent placé au tout début d'un mot. habit habitation handicap hangar haricot héroïque humide hydravion hypothèse Le h muet peut aussi se trouver à l'intérieur d'un mot. ahuri bonheur cohue inhabituel malhonnête véhicule trahison silhouette malheur Il est à remarquer que le h muet placé à l'intérieur d'un mot empêche parfois la rencontre de deux voyelles (ahuri, cohue, véhicule, trahison). Le l muet se trouve à la fin d'un mot. fusil outil Le p muet se trouve à la fin d'un mot. beaucoup champ coup drap loup sirop trop Le s muet se trouve à la fin d'un mot. bras marais corps avis repos volontiers velours souris brebis Il est à noter que les mots qui se terminent par un s ne changent pas de forme au pluriel (un héros/des héros). Le t muet se trouve à la fin d'un mot. art départ écart rempart concert désert confort effort support Le x muet se trouve à la fin d'un mot. choix croix deux époux faux houx paix perdrix Il est à noter que les mots se terminant par un x ne changent pas de forme au pluriel (le prix/les prix). | 3700500b-a44e-4f73-988d-c062be23014c |
Le modèle atomique de Rutherford-Bohr
Le modèle atomique de Rutherford-Bohr représente l’atome en indiquant le nombre de protons dans le noyau ainsi que le nombre d’électrons sur chacune des couches électroniques. Pour situer le modèle atomique de Rutherford-Bohr dans son contexte historique et en savoir davantage sur les différents modèles atomiques, consulte la fiche sur l’histoire du modèle atomique. Pour représenter un atome selon le modèle de Rutherford-Bohr, il faut dessiner le noyau en y indiquant le nombre de protons et dessiner le bon nombre d’électrons sur chaque couche électronique en suivant ces 4 étapes : Les protons sont situés dans le noyau d’un atome. Pour dessiner le noyau, il suffit de faire un cercle dans lequel on inscrit le nombre de protons, c’est-à-dire le numéro atomique, accompagné de « p+ », qui désigne le mot proton. Le nombre d’électrons, dans un atome électriquement neutre, est égal au nombre de protons. Il est donc équivalent au numéro atomique. Le bore a 5 protons. Comme il est neutre, il a aussi 5 électrons. On distribue les électrons en remplissant d’abord la couche la plus près du noyau, puis en continuant avec les couches suivantes. Il y a 3 règles à respecter lors de la répartition des électrons sur les couches électroniques : Il est possible de vérifier si les électrons ont été correctement placés sur les couches électroniques en utilisant le tableau périodique. Le numéro de la période représente le nombre de couches électroniques de l'atome. Le numéro de la famille, quant à lui, permet de déterminer le nombre d'électrons de valence, soit le nombre d'électrons situés sur la dernière couche électronique. Pour valider ta compréhension à propos du tableau périodique de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : | 370c39f3-e660-48fc-b019-15803e293b37 |
L'évolution de l'homme (notions avancées)
Les notions abordées dans cette fiche dépassent celles qui sont vues au secondaire. Il s'agit ici d'un complément pour ceux qui sont curieux d'en savoir plus. L'être humain tel qu'il est aujourd'hui est le résultat d'une longue évolution qui s'étend sur plusieurs millions d'années. L'ancêtre de l'être humain est apparu sur le continent africain il y a environ 5 millions d'années : c'est l'australopithèque. L'australopithèque n'est pas considéré comme un être humain à part entière, mais il fait partie de ce que l'on appelle les hominidés. Les hominidés sont une famille de primates regroupant des espèces animales comme l'homme, le chimpanzé, le gorille et l'orang-outan. On y retrouve également un certain nombre d'espèces éteintes. Il existe plusieurs espèces d'australopithèques dont l'australopithèque afarensis, l'australopithèque africanus et l'australopithèque anamensis. Les australopithèques vivaient principalement dans les forêts humides de l'Afrique de l'Est. Ils vivaient en petits groupes et leur alimentation était constituée de fruits, de graines, de noix et de racines. Ils utilisaient également des outils, qui étaient en fait des roches ou des branches de bois qu'ils ramassaient et qu'ils travaillaient, mais sans avoir les mêmes capacités que l'Homo habilis. L'australopithèque est le tout premier bipède, c'est-à-dire qu'il se déplace sur deux pieds. Il est recouvert de poil et ressemble beaucoup à un singe. L'Homo habilis tient son nom du fait qu'il soit capable de manipuler des objets pour fabriquer des outils qui sont adaptés à ses besoins. Il a vécu entre 2 500 000 et 1 600 000 av. J.-C. L'Homo habilis utilise notamment la technique de taille du galet : à l'aide de roches, il frappe un galet et en fait éclater des parties pour obtenir des côtés tranchants. Cet outil sert, entre autres, à couper la viande. L'Homo habilis vit dans les forêts et la savane africaines. Il vit de la cueillette, donc il doit constamment chercher de la nourriture. Il ne chasse pas, il est un charognard : il ramasse des carcasses d'animaux qui ont été tués par d'autres prédateurs. De plus, il n'a pas vraiment de langage; il communique plutôt par des sons accompagnés de gestes. L'Homo erectus a vécu pendant 1,5 million d'années, soit entre 1 700 000 et 200 000 av. J.-C. Étant moins poilu que l'Homo habilis et l'australopithèque, il ressemblait plus aux hommes d'aujourd'hui (Homo sapiens). Il possède la capacité d'utiliser une forme de langage assez développé, car il chasse en groupe. La viande devient une partie importante de son alimentation. Il a vécu en Afrique, en Asie ainsi qu'en Europe. Il y a 500 000 ans, l'Homo erectus a fait une découverte capitale : le feu. En effet, il est le premier à maîtriser le feu. Cette découverte lui donne beaucoup d'avantages : le feu le réchauffe, éloigne les animaux dangereux, permet de cuire la viande et peut durcir les pointes de ses armes de bois. Il perfectionne aussi la taille de la pierre en produisant le biface. Celui-ci devient un outil permettant de fabriquer d'autres outils, notamment des lances plus aiguisées. Avec l'Homo erectus apparaît une forme de division du travail ainsi qu'une forme de pouvoir. Le travail d'un individu va déterminer son pouvoir dans le groupe. L'homme de Neandertal était l'espèce la plus proche de l'homme, mais il n'est pas son ancêtre. Toutefois, il a côtoyé le véritable ancêtre de l'homme, l'Homo sapiens. Il a vécu entre 200 000 et 30 000 av. J.-C. en Europe et au Proche-Orient. Sa disparition demeure mystérieuse encore aujourd'hui. Son alimentation repose avant tout sur la viande, ce qui ne l'empêche pas de pratiquer la cueillette. Avec ses nombreux outils, comme les haches et les lances, il peut chasser le gros gibier (mammouth, cerf, renne). Comme c'est le cas chez l'Homo erectus, le travail détermine le pouvoir des individus à l'intérieur du groupe. Par conséquent, le meilleur chasseur domine le groupe. Avec l'homme de Neandertal apparaît une nouvelle pratique : l'enterrement des morts. On enterre systématiquement les morts, que ce soit des hommes ou des femmes, qu'ils soient jeunes ou âgés. L'Homo sapiens a les mêmes caractéristiques physiques que l'homme d'aujourd'hui. Il est apparu vers 200 000 av. J.-C. Il a peuplé tous les continents, excepté l'Antarctique, en traversant sur les glaciers qui reliaient alors les continents. Avec la disparition de l'homme de Neandertal vers 30 000 av. J.-C., l'Homo sapiens est le seul représentant du genre humain. La production d'outils augmente considérablement avec l'Homo sapiens. En effet, les outils se sont multipliés et lui permettent, entre autres, de se fabriquer des vêtements et des habitations adaptés à des climats plus difficiles. Pour faire ses outils, il utilise la pierre polie, l'ivoire, les bois d'animaux et même les os. Il est nomade, mais il reste plus longtemps au même endroit. Cela fait en sorte que ses techniques de chasse se peaufinent. De nouvelles armes permettent d'abattre de grands animaux à distance, ce qui réduit les risques reliés à la chasse. Il y a une plus grande division du travail : les hommes et les femmes ont des tâches différentes qui se complètent. Selon les archéologues, les hommes chassaient et fabriquaient des outils, tandis que les femmes s'occupaient, entre autres, de la cueillette et des enfants. Avec tout ce qu'il produit (outils, armes, bijoux, vêtements), l'Homo sapiens fait des échanges avec d'autres groupes. Plusieurs de ces objets ont été retrouvés dans des sépultures. Cela a permis de savoir qu'il y avait déjà à ce moment une hiérarchie sociale. Les personnes qui exerçaient le pouvoir étaient enterrées avec plusieurs objets comme des bijoux et des vêtements spéciaux. Le langage va se développer de plus en plus, ce qui va entraîner plusieurs conséquences. Tout d'abord, l'homme peut échanger davantage d'informations, ce qui est très utile notamment durant la chasse. Également, une culture va apparaître et l'on commence à transmettre cette culture ainsi que plusieurs connaissances par l'oralité. Les premières oeuvres d'art de l'homme datent de 29 000 av. J.-C. Plusieurs de ces oeuvres (gravures, peintures rupestres) ont été retrouvées dans des grottes où vivaient des groupes. C'est le cas notamment de la célèbre grotte de Lascaux située en France. | 371b84c3-b297-4ac4-93c8-e1d28b53f822 |
Imperative
We use the imperative form when we want to give instructions, give orders, give warnings or advice or politely ask for something. Instruction Open this file first. Order Finish this task first. Warning Watch out! Asking politely Come with me, please. | 3733fe94-3d3e-495e-9067-7f51857c6cc0 |
Le périmètre et l'aire des figures planes à l'aide de l'algèbre
L'expression du périmètre et de l'aire de polygones au moyen de variables consiste à représenter le périmètre ou l'aire à l'aide d'une expression algébrique. On utilise la méthode algébrique pour exprimer le périmètre ou l'aire d'une figure lorsqu'il manque des valeurs numériques aux mesures impliquées. Ainsi, à défaut de pouvoir utiliser une valeur numérique, une variable viendra remplacer les valeurs inconnues. Une expression algébrique peut être utilisée pour exprimer: L'utilisation de variables et d'expression algébriques permet de généraliser la mesure recherchée. Dans le cas du périmètre, l'expression algébrique permettra d'évaluer le périmètre en changeant simplement une variable par une valeur précise. Ainsi, on évite de refaire les calculs à chaque fois. Si la longueur d'un rectangle vaut le triple de sa largeur, a) quelle est l'expression algébrique associée à son périmètre? b) quel est son périmètre si la largeur mesure 10 cm? c) quel est son périmètre si la largeur mesure 4,7 cm? 1. Faire un dessin et poser les variables/expressions algébriques |\begin{align*} x &= \text{Largeur du rectangle}\\ 3x &= \text{Longeur du rectangle}\end{align*}| 2. Trouver l'expression algébrique associée au périmètre (question a) ) |\begin{align*} P_\text{rectangle} &= 2\times \text{largeur} + 2\times \text{longueur} \\ &= 2 (x) + 2 (3x) \\ &= 2x + 6x \\ &= 8x \end{align*}| 3. Évaluer l'expression algébrique selon la valeur donnée b) Si la largeur vaut 10 cm? |\begin{align*} P_\text{rectangle} &= 8x \\ &= 8 (10) \\ &= 80\ \text{cm} \end{align*}| c) Si la largeur vaut 4,7 cm? |\begin{align*} P_\text{rectangle} &= 8x \\ &= 8 (4,7) \\ &= 37,6\ \text{cm} \end{align*}| Il est possible d'exprimer une surface d'une figure plane à l'aide d'une expression algébrique. Cette représentation est utilisée lorsque les valeurs numériques sont inconnues. Ainsi, elles sont remplacées par des expressions algébriques. Si la mesure de la hauteur d'un triangle vaut la moitié de celle de sa base, a) quelle est l'expression algébrique associée à son aire? b) quelle est son aire si la mesure de la base est 12,5 cm? 1. Faire un dessin et poser les variables/expressions algébriques |\begin{align*} x &= \text{mesure de la base du triangle} \\ \\ \frac{x}{2} &= \text{mesure de la hauteur du triangle} \end{align*}| 2. Trouver l'expression algébrique associée à l'aire (question a) ) |\begin{align*} A_\text{triangle} &= \frac{\text{base} \times \text{hauteur}}{2} \\ \\ &=\dfrac{x \left(\frac{x}{2}\right)}{2} \\ \\ &= \frac{\frac{x^2}{2}}{2} \\ \\ &= \frac{x^2}{4} \end{align*}| 3. Évaluer l'expression algébrique selon la valeur donnée b) Si la base vaut 12,5 cm? |\begin{align*} A_\text{triangle} &= \frac{x^2}{4} \\ \\ &= \frac{12,5^2}{4} \\ \\ &\approx 39,06 \ \text{cm}^2 \end{align*}| | 373ee38f-3892-4feb-8819-e59709350447 |
Le schéma de la communication
Afin de mieux comprendre tous les éléments qui peuvent influencer la qualité et la nature de la communication, un schéma a été créé. L’énonciateur, aussi désigné émetteur ou destinateur, est celui qui émet le message, donc l'élément de la situation de communication qui permet de répondre à la question Qui est-ce qui dit ça? Lors d'un exposé oral, l'énonciateur est la personne qui présente ses idées; Dans un éditorial de journal, c’est l’auteur du texte; Dans un roman, c’est le narrateur; etc. Selon ces situations différentes, l’énonciateur peut être réel (personne, auteur, etc.) ou fictif (personnage, narrateur, etc.). De manière générale, l’énonciateur transmet un message. Peu importe le type de communication, le message est toujours le sujet de la communication, élément qui fournit une réponse à la question Qu’est-ce qui est dit?. Le message, c’est ce qui donne sens à la communication. L’énonciateur communique habituellement son message à une personne ou à un groupe précis. Dans la situation de communication, la personne à qui le message s’adresse est le destinataire. Cet élément de la situation de communication permet de répondre à la question À qui s'adresse le message? Lors d'un exposé oral, le rôle du destinataire est joué par l’ensemble de la classe. Lorsqu’un individu écrit une lettre, il s’adresse directement à son destinataire. Bien souvent, les raisons à la base de la communication vont modifier le type de communication que l’énonciateur va choisir. C'est donc dire que le contexte exerce une influence importante, voire majeure, sur la communication. C’est également le contexte qui explique certains éléments de la communication, comme la référence faite à un moment, à un évènement ou à une personne. Par exemple, si on lit dans une lettre qui nous est adressée « en raison des évènements récents que vous connaissez », le contexte d’énonciation devrait nous aider à savoir ce dont il est question précisément. Chaque société et chaque époque a ses caractéristiques et ses valeurs culturelles propres. Dans une situation de communication, l’émetteur et le lecteur doivent tenir compte de ces marques culturelles. Il est intéressant de savoir que tous les types de valeurs vont influencer le contexte d’énonciation et de réception d’une situation de communication. Le code est le moyen utilisé pour transmettre le message. La langue française, le joual, l’argot, le code morse et la langue des signes sont autant de codes qu'il est possible d'utiliser. Pour installer une véritable situation de communication, il doit y avoir un contact entre l’énonciateur et le destinataire. Le destinataire doit savoir que le message s’adresse à lui. Dans un discours politique, les phrases comme « Je m’adresse à tous les Québécois » ou « Français, Françaises » vont créer le contact nécessaire. Malheureusement, toute communication n’est pas parfaite et il se peut que certains éléments nuisent à la transmission du message, c’est ce que l'on nomme les bruits à la communication. Ces éléments qui interfèrent au message à communiquer sont des exemples de bruits à la communication. Il n’y a pas que l’énonciateur qui puisse émettre un message dans une situation de communication. Le destinataire peut fournir des rétroactions (positives ou négatives) au sujet du message qu’il a reçu. Le destinataire peut fournir différentes rétroactions: Opiner de la tête; Poser des questions; Réagir à l'aide de mimiques faciales etc. Dans une communication orale, ce ne sont pas que les mots choisis qui affectent le sens de la communication. Tout le non verbal peut aussi y participer : la posture, l’intonation, le volume, l’accent, les émotions, les gestes, le rythme, le regard, les expressions faciales, etc. Généralement, ces éléments devraient favoriser la compréhension du message. Lors d’une communication orale directe, le non verbal du destinataire donnera lieu à des rétroactions diverses. | 37420bbb-e2cc-40a9-9b6b-65ee99ebc678 |
La notation fractionnaire (les fractions)
La notation fractionnaire est une façon d'écrire les nombres rationnels. Cette notation comprend deux formes d'écritures : les fractions et les nombres fractionnaires. Une fraction est un nombre rationnel exprimé par une division non effectuée entre deux nombres entiers |a| et |b| où | b\neq 0|. En d'autres mots, ||\left\{ \frac{a}{b} \in \mathbb{Q} \mid a,b \in \mathbb{Z} \ \text{et} \ b \neq 0\right\}|| On représente généralement les fractions comme ceci : ||a/b\qquad \text{ou}\qquad \frac{a}{b}|| Dans cette représentation, |a| représente le numérateur, le nombre du haut. |b| représente le dénominateur, le nombre du bas. Le trait ou la barre de fraction signifie que le numérateur est divisé par le dénominateur. Le dénominateur doit toujours être différent de |0,| car la division par |0| est indéfinie en mathématique. Le numérateur, pour sa part, peut prendre n'importe quelle valeur entière, positive ou négative. Dans la fraction suivante, le numérateur est |3| et le dénominateur |5.| Un nombre fractionnaire est un nombre rationnel qui contient une partie entière, composée d'une ou de plusieurs unités, et une partie fractionnaire qui est composée d'une fraction. Les nombres fractionnaires sont une façon d'écrire les fractions impropres. Dans le nombre fractionnaire suivant, la partie entière est |6| et la partie fractionnaire est |\dfrac{1}{4}.| Ce nombre se lit « |6| et un quart ». Il est une représentation de la fraction impropre |\dfrac{25}{4}|. Pour bien comprendre la notation fractionnaire et pouvoir l'utiliser en contexte, il importe de connaitre les différents sens de la fraction. Une partie d'un tout Le rapport La division La fraction peut être vue comme une partie d'un tout. En gardant en mémoire cette relation entre le numérateur et le dénominateur, on peut toujours construire une fraction à partir d'un tout. Voici deux représentations d'une fraction comme étant la partie d'un tout. On remarque que, dans les deux exemples, le nombre de parties égales contenues dans la figure correspond aux dénominateurs des fractions, alors que le nombre de parties utilisées correspond aux numérateurs. Par contre, il peut arriver qu'on utilise le même tout plus d'une fois. Par exemple, on peut avoir recours à plusieurs gâteaux identiques lors d'une même fête. L'illustration ci-dessous représente la fraction |\dfrac{7}{3}.| Comme le numérateur de la fraction est plus grand que le dénominateur, on doit utiliser plus d'une figure. Cependant, comme à l'exemple précédent, on remarque que le dénominateur correspond toujours au nombre de parties égales contenues dans un seul tout et que le numérateur correspond au nombre de parties utilisées au total. Dans ce cas précis, on peut utiliser le nombre fractionnaire pour écrire cette fraction puisque le numérateur a une valeur plus grande que le dénominateur. La fraction peut également représenter une comparaison entre deux grandeurs de même nature. On s'interesse ici au rapport entre le nombre de billes vertes et le nombre de billes bleues contenues dans le sac de billes suivant. La fraction représentant ce rapport est : |\dfrac{\color{green}{4}}{\color{blue}{7}}| Dans cette situation, cette fraction signifie que pour |4| billes vertes, on a |7| billes bleues. Cet exemple évoque maintenant une relation « partie par partie » et non « partie d'un tout » comme le présentait la section précédente. Comme il a été mentionné dans la définition d'une fraction, celle-ci est exprimée comme une division non-effectuée entre deux nombres : le numérateur et le dénominateur. Le résultat de cette division correspond à la notation décimale du nombre rationnel représenté par la fraction. Fraction Prenons la fraction |\dfrac{3}{4}.| En considérant cette fraction comme une division, on obtient ||\dfrac{3}{4}=3\div 4=0{,}75|| On a donc que |0{,}75| est la représentation en notation décimale du nombre rationnel représenté par |\dfrac{3}{4}.| Nombre fractionnaire Prenons maintenant la fraction |\dfrac{12}{5}.| Toujours en considérant cette fraction comme une division, on obtient ||\dfrac{12}{5}=12\div 5=2{,}4|| On a donc que |2{,}4| est la représentation en notation décimale du nombre rationnel représenté par |\dfrac{12}{5}.| En effectuant l'opération de la division, on obtient un nombre qui représente la même quantité, mais qui est écrit à l'aide d'une autre forme d'écriture. Pour valider ta compréhension des fractions de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : | 3748aeea-be3a-48e1-95a6-61783be2def6 |
La réciproque de la fonction logarithmique
Voici les deux façons de déterminer la réciproque d'une fonction logarithmique : Afin de déterminer graphiquement la réciproque d'une fonction logarithmique, on peut procéder de la manière suivante : Tracer la réciproque de la fonction logarithmique suivante : ||y = -6\log_5 (x+4)+3|| 1. On trace la fonction logarithmique dont on souhaite tracer la réciproque. 2. On trace la droite |y = x.| 3. On effectue une réflexion de la fonction logarithmique de départ par rapport à la droite |y = x.| On obtient ainsi la réciproque de la fonction logarithmique de départ. Afin de déterminer algébriquement la réciproque d'une fonction logarithmique, on peut procéder de la manière suivante : Déterminer algébriquement la règle de la réciproque de la fonction logarithmique suivante: ||y = -4\log_7 (3(x-6))+8|| 1. Intervertir les variables |x| et |y| dans la règle initiale. ||x = -4\log_7 (3(y-6))+8|| 2. Isoler l'expression contenant le logarithme. ||\begin{align} x &= -4\log_7 (3(y-6))+8 \\ x - 8 &= -4\log_7 (3(y-6)) \\ \frac{\text{-}1}{4}(x - 8) &= log_7 (3(y-6)) \end{align}|| 3. Passer à la forme exponentielle pour isoler |y|. ||\begin{align} 7^{\frac{\text{-}1}{4}(x-8)} &= 3(y - 6) \\ \frac{7^{\frac{\text{-}1}{4}(x-8)}}{3} &= y - 6\\ \frac{7^{\frac{\text{-}1}{4}(x-8)}}{3}+6 &= y \\ \small{\frac{1} {3}}\normalsize(7)^{\frac{\text{-}1}{4}(x-8)}+6&= y \end{align}|| Ainsi, | y^{-1} = \dfrac{1}{3}(7)^{\frac{\text{-}1}{4}(x-8)}+6| est la règle de la réciproque. Il est à noter que les réciproques des fonctions logarithmiques sont des fonctions exponentielles. | 374b302a-4561-4db5-9dc8-ee6270957d59 |
Formation of Continuous Tenses
C-V-C = Double C + ing: swim → swimming Verbs ending with -ie: lie → lying -e: bake → baking Rarely used in the continuous form: hate, like, love Two or more syllable verbs: remember → remembering She is climbing the mountain. You are combing my hair. The customer is asking the clerk questions about the hotel. | 375c7cc7-8501-4af8-a949-7588b41675b6 |
Les translations dans un plan cartésien
On appelle translation une transformation géométrique qui associe une figure initiale à une figure image selon trois caractéristiques: une direction, un sens et une longueur. La translation d'une figure consiste à faire glisser celle-ci selon une flèche de translation. Cette transformation géométrique est une isométrie. La règle est |t_{(2,-1)} : (x , y) \mapsto (x + 2 , y – 1)|. On doit comprendre que le point de coordonnées |(x , y)| ayant subi cette transformation sera dorénavant de coordonnées |(x + 2 , y – 1)| : on ajoute |2| à sa coordonnée en |x| et on soustrait |1| à sa coordonnée en |y|. Voici la flèche de translation reliée à cette règle : Pour appliquer une translation à une figure, il suffit de connaître les coordonnées des sommets de la figure initiale et d’appliquer sur ces points la règle de translation ou sa flèche. Les sommets de la figure image (figure finale) sont accompagnés d’une apostrophe que l’on nomme prime. Les sommets |A|, |B| et |C| deviennent |A’|, |B’| et |C’| que l'on peut lire «A prime, B prime et C prime». Effectue une translation du triangle ci-dessous. La règle est |t_{(-1,3)} : (x , y) \mapsto (x – 1, y + 3)|. Étape 1 : On écrit les coordonnées de tous les sommets : |A (-1 , 2)| |B (-2 , -1)| |C (-3 , 0)| Étape 2 : On applique la règle sur chaque sommet afin de trouver les coordonnées du triangle image : |A (-1 , 2) \mapsto (-1 – 1, 2 + 3)| donc |(-2, 5) = A’|; |B (-2 , -1)\mapsto (-2 – 1, -1 + 3)| donc |(-3, 2) = B’|; |C (-3 , 0)\mapsto (-3 – 1, 0 + 3)| donc |(-4, 3) = C’|. Étape 3 : On trace le nouveau triangle (bleu) dans le plan cartésien. La flèche de translation part d’un point initial à un point final et correspond à la translation définie plus haut : |(x – 1, y + 3)|, c'est-à-dire que la flèche parcourt une unité vers la gauche en |x| et trois unités vers le haut en |y| : La translation effectuée avec la flèche de translation est réalisée à partir de chacun des sommets de la figure initiale. Évidemment, la figure image sera la même, que l'on effectue la translation à partir de la règle ou de la flèche. En effet, la translation est une isométrie, elle conserve donc toutes les mesures. | 3789ecff-f578-421d-9680-57a51aa7287f |
Le relief
Le relief est l'ensemble des formes que présente la surface de la Terre (élévations, dépressions, pentes). Le mouvement constant des plaques tectoniques et les forces de la nature modèlent la croûte terrestre. Certains phénomènes, comme l'érosion, l'aplanissent alors que d'autres, comme la collision de deux plaques, la soulèvent. L'ensemble des formes que peut prendre la lithosphère se nomme le relief. Chaque relief possède une origine particulière, des caractères spécifiques et un effet sur l'activité humaine. On distingue généralement trois types de relief: Les montagnes sont des reliefs qui s'élèvent très haut. Les montagnes résultent de la collision entre deux ou plusieurs plaques tectoniques. Elles présentent d'importantes dénivellations. Lorsque plusieurs montagnes se suivent sur une longue distance, on parle alors d'une chaîne de montagnes. L'Himalaya, les Alpes ou les Rocheuses sont des exemples de chaîne de montagnes. Au Québec, on retrouve une chaîne de montagnes anciennes: les Appalaches. Ces montagnes sont peu élevées en comparaison des montagnes plus jeunes étant donné que, sur l'échelle des temps géologiques, l'érosion et le passage des glaciers en ont réduit la hauteur. Les vallées sont les creux situés entre deux montagnes. La formation des vallées est due à une érosion causée par le passage d'un cours d'eau, par des précipitations ou par le retrait d'un glacier. Ce sont donc des étendues basses et allongées dans le fond desquelles se forment souvent de grandes rivières. D'ailleurs, une vallée porte souvent le nom de la rivière qui la parcourt. Il arrive parfois que la mer envahisse certaines vallées profondes à la suite du retrait d'un glacier. Dans ce cas, plutôt que de parler de vallée, on parlera de fjord. Par exemple, le fjord du Saguenay au Québec présente des parois abruptes de plus de 200m de hauteur. Une plaine est une région plate présentant peu de dénivellation. Généralement, la formation d'une plaine peut résulter du retrait de la mer qui la recouvrait ou encore du retrait d'un glacier qui alors laboure sur le sol. La terre d'une plaine est souvent fertile en raison de l'accumulation de résidus de végétaux et d'animaux. Les plaines sont donc des sites idéaux pour l'agriculture. Au Québec, la plaine du Saint-Laurent est un exemple de ce type de relief. Elle est née lors de l'assèchement de la mer de Champlain qui recouvrait alors cette région il y a plusieurs milliers d'années. La plaine du Saint-Laurent s'étend de part et d'autre du fleuve, de la Montérégie jusqu'à la ville de Québec. C'est d'ailleurs dans cette zone que la majorité de l'agriculture a lieu au Québec. Une colline est un relief généralement modéré et relativement peu étendu qui s'élève au-dessus d'une plaine ou d'un plateau. Les collines se forment soit par le retrait des glaciers il y a plusieurs milliers d'années, soit par une montée de magma dans la croûte terrestre qui survient, par exemple, lorsqu'une plaque tectonique passe au-dessus d'un point chaud. Ce ne sont donc que de petits renflements du relief qui, contrairement aux montagnes, ne sont pas dues aux plissements de la croûte terrestre. Un plateau est une grande plate-forme d’altitude plus ou moins élevée et où le relief est peu accidenté. Sur les plateaux, les cours d'eau y sont souvent creusés dans des vallées à forte pente. En général, on considère que tous les plateaux sont situés à un minimum de 300m d'altitude. S'ils sont à une altitude inférieure, on parlera plutôt de plaine. Un bouclier est une partie très ancienne de relief qui a l'apparence d'un plateau légèrement bombé. Le bouclier canadien est un exemple de plateau qui couvre presque la totalité du Québec. Il contient d'immenses forêts parsemées de lacs et de rivières. Un paysage typique du bouclier canadien Le relief joue un rôle crucial dans l'activité humaine. En effet, on remarque que les plateaux sont des régions qui regorgent de ressources naturelles. Cependant, ils sont impropres à l'agriculture, ce qui explique qu'ils sont généralement peu peuplés. Par exemple, au Québec, le Bouclier canadien a permis le développement de l'industrie minière et forestière. Aussi, grâce aux dénivellations importantes sur le plateau, le gouvernement a pu y développer une industrie hydroélectrique très importante. Les plaines jouent un rôle essentiel dans l'industrie de l'agriculture dû aux terres fertiles qu'on y trouve. Ces zones sont aussi des sites d'urbanisation, car l'installation d'un réseau de transport et de communication y est plus facile que dans les montagnes ou les vallées. Les plaines favorisent donc la concentration de la population et l'établissement d'agglomérations. On retrouve d'ailleurs la majorité de la population québécoise dans les basses-terres du Saint-Laurent, une région riche en terres fertiles. Les plus grandes villes de la province s'y trouvent. La présence de collines permet, entre autres, l'installation d'éoliennes, qui ont la capacité de transformer l'énergie du vent (énergie éolienne) en énergie électrique. Les montagnes ne sont pas des lieux très hospitaliers pour la construction de maisons et de routes, car le relief est très accidenté. Il est cependant possible d'y pratiquer des loisirs tels que le ski alpin, l'escalade ou la randonnée pédestre. Les vallées, situées entre les montagnes, nécessitent une adaptation de l'être humain afin d'y assurer sa survie. C'est pourquoi des ponts doivent être construits pour favoriser les déplacements. L'agriculture peut également être pratiquée dans ces lieux. | 37914fd9-e020-4fe9-a7a8-363459ae19a3 |
L’infinitif présent
L’infinitif présent est un temps simple qui fait partie du mode infinitif. Il sert à exprimer une action en cours qui se produit en même temps que l’action nommée par le verbe principal. C’est la forme de base d’un verbe. Le verbe à l’infinitif présent n’a qu’une forme. Il est donc invariable. Il existe quatre finales différentes permettant de classer les verbes à l’infinitif présent : Les verbes se terminant par -er (comme écouter) Les verbes se terminant par -ir (comme partir) Les verbes se terminant par -oir (comme voir) Les verbes se terminant par -re (comme vendre) Tous les verbes sont séparés en deux groupes en fonction de leur terminaison à l’infinitif et de leur conjugaison : Les verbes du premier groupe (-er) Les verbes du deuxième groupe (-re, -ir, -oir) 1. L’infinitif présent exprime un fait inaccompli. Je le vois boire. J’entends les oiseaux chanter. Dans ces deux cas, l’action exprimée par les verbes à l’infinitif est en train de se produire et n’est pas terminée. Ce fait inaccompli se produit bien souvent en même temps qu'un autre. On emploie donc l'infinitif pour exprimer la simultanéité de deux actions : celle, souvent inaccomplie, exprimée par l’infinitif présent et celle exprimée par le verbe principal. Elle se réjouit de les rencontrer. Il regarde sa sœur lire. 2. L’infinitif présent peut suivre un verbe au passé, au présent ou au futur puisqu’il n’a pas de valeur temporelle propre. Elle voulait venir, j’en suis certaine. Elle veut venir, j’en suis certaine. Elle voudra venir, j’en suis certaine. 3. L’infinitif présent peut être utilisé afin de transmettre un ordre moins direct que si l’impératif était utilisé. Cet ordre ne s’adresse pas à un destinataire précis et se trouve souvent dans les livres de recettes, les guides d’instructions, les règles de vie ou les itinéraires. Battre les œufs en neige. Ne pas courir. 4. L’infinitif présent suit très souvent les verbes de perception. Nous t’avons senti arriver. Je la vois souffrir le martyre. J’observe les papillons voler. 5. L’infinitif présent suit très souvent le verbe laisser. Ne le laisse pas faire. Laisse-le partir seul. Il l’a laissé dormir. | 37960411-2c98-46ea-ab53-efc3a1134ffb |
La reprise de l’information
Il arrive souvent, à l’intérieur d’un texte, que certains mots ou groupes de mots désignent des éléments qui ont déjà été présentés : une personne, un lieu, un évènement, etc. Ces mots et ces groupes de mots participent à la reprise de l’information, qui est un principe de base de la grammaire du texte. Un texte doit nécessairement faire progresser l’information en présentant des éléments nouveaux, mais aussi cohérents. La continuité du texte est assurée par les procédés de reprise. Ces mots qui reprennent l’information sont aussi appelés substituts. | 37b11f3b-ea29-4c48-b8fc-c61766ccfe27 |
Le cahier des charges
Le cahier des charges est un document qui décrit la fonction d'un objet technique ainsi que l'ensemble des exigences et des contraintes qu'il faut respecter lors de sa conception. Comme l’objet technique devra répondre à un besoin précis, il faut d’abord déterminer précisément le rôle de l’objet à construire. On appelle ce rôle la fonction globale. Toutefois, il n'y a pas que la fonction de l'objet qui doit être prise en compte lors de sa conception. Le concepteur ou la conceptrice doit aussi respecter d'autres exigences qu’on nomme contraintes. Ces dernières tiennent compte des milieux physique, technique, industriel, économique, humain et environnemental. Milieu Description Physique Contraintes liées aux éléments naturels (eau, air, soleil, etc.) pouvant avoir un effet sur l'objet technique (rouille, détérioration par le rayonnement UV, etc.) Technique Contraintes liées aux autres objets techniques qui seront en contact avec l'objet à fabriquer au cours de son utilisation, de son fonctionnement ou de son entretien Industriel Contraintes liées à la production en série de l'objet (temps de fabrication, outils et matériaux à utiliser, main-d'œuvre nécessaire, etc.) Économique Contraintes liées à l’aspect financier de l'objet (couts liés à la production et à l'entretien de l'objet, durée de vie de l'objet, cout des accessoires, prix de vente, etc.) Humain Contraintes liées à l'utilisation et aux utilisateurs de l'objet (esthétisme, sécurité, facilité d'utilisation et de réparation, etc.) Environnemental Contraintes liées aux effets potentiels de l'objet sur l'environnement (utilisation de matériaux recyclés, possibilité de récupération ou de recyclage, utilisation de matériaux écologiques ou biodégradables, etc.) On rassemble la fonction globale de l'objet ainsi que les contraintes à respecter lors de sa conception dans un document appelé cahier des charges. L'objet final devra respecter les informations qu’on y trouve. Fonction globale : Permettre d’écrire sur du papier Milieu Description Physique L’objet doit être fabriqué avec des matériaux résistant aux chocs. Technique L’objet doit être transparent afin de permettre la vérification du niveau d’encre. Industriel L’objet doit être fabriqué et expédié dans la semaine suivant la commande. Économique Le cout de fabrication de l’objet doit être inférieur à 0,30 $. Humain Plusieurs couleurs d’encre doivent être offertes. L’objet doit être léger et facile à manipuler. Environnemental L’objet doit être fabriqué à partir de plastiques recyclés et contenir une encre écologique. | 37c2999d-e353-4380-9fdf-94050af483a3 |
La carte routière
Le but premier de la carte routière est de présenter le réseau routier détaillé dune région ou dun territoire. On y trouve ainsi le trajet de toutes les autoroutes, les routes, les boulevards, les rues et les chemins. La carte routière est très utile lors des déplacements à lintérieur du territoire. Les cartes à grande échelle permettent de présenter les régions de façon très détaillée. Les cartes routières imprimées sont généralement très grandes, ce qui permet d’obtenir des cartes suffisamment précises. Lors de la préparation d’un voyage, il sera important de consulter les cartes routières des endroits visités pour se familiariser avec la disposition des routes, leur numéro/nom, la distance entre les villes et les villages et l’emplacement des endroits à visiter. Les cartes routières aideront les voyageurs à planifier un itinéraire. Plusieurs informations utiles se trouvent sur les cartes routières. Outre les routes, on trouve : Un titre qui identifie clairement la région dont les routes sont répertoriées. L’orientation qui indique la position du nord géographique. Les emplacements de lieux précis comme les villes, les villages, ainsi que leur nom. La délimitation des frontières et le nom des différents territoires et régions. Les cours d’eau (rivière, ruisseau, fleuve, baie, lacs…) et leur nom s’il y a lieu. Les montagnes principales, généralement celles dont les sommets sont les plus élevés, avec leur nom et l’altitude de leur sommet. Les infrastructures de transport : aéroport, port, localisation des traversiers et de leurs trajets (ville d’arrivée, ville de départ, durée de la traversée ou distance de traversée), gare, lignes de chemin de fer. Plusieurs informations importantes pour les voyageurs sur la route s’y trouvent aussi : lieu d’hébergement et de camping, haltes routières, hôpitaux, attractions touristiques, parcs nationaux, réserves fauniques, musées, centres d’interprétation, centre d’information touristique, etc. De plus, entre les villes et les villages, des chiffres indiquent la distance à parcourir entre deux points. La légende vient compléter la carte en précisant la signification de tous les symboles utilisés sur la carte. Le quadrillage apposé sous les cartes routières permet de situer les lieux avec précision grâce aux coordonnées géographiques : les parallèles et les méridiens. De plus, le plan de villepeut être accompagné d’un répertoire qui énumère les éléments importants du paysage. Voici un extrait de la carte routière des Laurentides. Pour visionner des cartes plus détaillées, le site du Ministère des Transports du Québec propose la carte routière officielle du Québec en version informatisée. Sur cette carte on peut voir : - En violet, la délimitation des différentes régions du Québec et leur nom. - En jaune, encadré d’un trait rouge, les autoroutes (avec le numéro de route et des sorties). - En rouge, les routes principales avec leur numéro. - Les petits tracés noirs indiquent les chemins de fer. (comme celui qui passe par Sainte-Thérèse et Lachute indiqué CFCP). - Les villes sont indiquées avec un point noir et leur nom est écrit à côté. - On distingue aussi les cours d’eau et un parc national. - Plusieurs pictogrammes annoncent des endroits (exemple : ski alpin, information touristique, camping, aéroport). - Plusieurs petits chiffres noirs indiquent la distance à parcourir (exemple : entre Gore et Morin Heights, sur la route 329, il y a 19 kilomètres à parcourir). Puisque les cartes routières sont utilisées surtout lors des voyages sur route, il est important d’être en mesure d’évaluer la distance à parcourir entre deux points, pour mieux évaluer la durée du transport et les distances qu’il est possible de parcourir dans une journée. C’est pourquoi les cartes routières doivent être suffisamment précises. Il existe même plusieurs façons d’évaluer la distance entre deux points sur une carte routière. Les deux premières méthodes exigent d’utiliser l’échelle graphique. Celle-ci se situe généralement au bas de la carte et indique la distance réelle proportionnellement à la distance sur la carte. L'échelle graphique sur une carte routière : La première chose à faire est de repérer les points de départ et d’arrivée. Lorsque la route à suivre fait une ligne droite, il est possible d’utiliser une feuille pour établir la distance. En positionnant la feuille de façon à ce que les deux points soient alignés avec le bord de la feuille, on peut marquer la feuille avec deux traits vis-à-vis les points. Ensuite, on place le bord de la feuille près de l’échelle graphique de la carte. Il faut s’assurer que le bord de la feuille soit exactement au même endroit que l’échelle et que le point de départ soit aligné au point 0. En utilisant les repères de l’échelle, on peut établir la distance à parcourir. Il serait possible d’utiliser la même méthode sur un parcours irrégulier. Toutefois, le résultat obtenu ne serait pas tout à fait exact. C’est pourquoi on peut utiliser une ficelle que l’on positionne en suivant précisément la route à suivre (courbes, virages, lignes droites). En indiquant sur la ficelle les points correspondant aux points de départ et d’arrivée, on peut en deuxième lieu se référer à l’échelle graphique pour établir la distance. Il ne reste alors plus qu’à placer la ficelle bien droite à côté de l’échelle, la marque du point de départ vis-à-vis le 0 et de faire exactement le même processus qu’avec la feuille. Comme indiqué plus haut, il arrive parfois que les distances soient indiquées directement sur la carte. Il faut alors porter attention aux petits chiffres inscrits entre deux points. Ces chiffres indiquent la distance à parcourir d’un point à l’autre. En additionnant toutes les données, on obtient la distance entre le point de départ et le point d’arrivée. Pour se rendre de Saint-Adolphe-dHoward à Mont-Tremblant (Saint-Jovite), il faut additionner plusieurs distances kilométriques : - De Saint-Adolphe-dHoward à lentrée de lautoroute (86), il y a 14 kilomètres. - De lentrée 86 à la sortie 88, il y a 2 kilomètres. - De la sortie 88 à la sortie 89 (à lentrée de la route 117), il y a 2 kilomètres. - De lentrée de la 117 à Saint-Faustin-Lac-Carré, il y a 17 kilomètres. - De Saint-Faustin-Lac-Carré à Mont-Trembant (Saint-Jovite), il y a 10 kilomètres. La distance totale à parcourir est donc de 45 kilomètres. Il est important de bien visualiser les points de repère qui permettent de déterminer ces distances. Cette carte a également des distances plus importantes notées en rouge, dont les limites sont indiquées par des points rouges. Sur cet extrait, il y a un point rouge à Saint-Agathe-des-Monts et un autre à Mont-Tremblant (Saint-Jovite). La distance indiquée est de 29 kilomètres. Il arrive souvent que les cartes routières présentent aussi une table de distance. Cette table établit la distance entre toutes les villes et villages d’importance présents sur la carte. Pour déterminer la distance qui nous intéresse, il suffit de trouver les deux villes dans le tableau et de chercher la donnée qui se trouve vis-à-vis les deux villes. Voici un exemple de table des distances. Selon cette table, il y a 497 kilomètres entre Montréal et Boston, 250 kilomètres entre Québec et Magog et 724 kilomètres entre Mont-Tremblant et New York. | 37ed1430-d1ab-43d1-b0d9-58af0cabc144 |
Les industries et l'industrialisation
Depuis la révolution industrielle, le développement économique des pays et des régions est en grande partie tributaire des activités industrielles. Divers champs d’expertise se sont développés au cours des années, faisant en sorte que le monde industriel comprend plusieurs types d’industries et utilise plusieurs sortes de matières premières. Lors de la révolution industrielle, les nouvelles usines et l’arrivée massive de gens dans les grands centres ont favorisé l’urbanisation des grandes villes. De plus en plus de gens s’installent dans les territoires urbains : les chances de mieux gagner sa vie sont meilleures. On reconnaît une industrie à certaines caractéristiques : elle transforme des matières premières ou d’autres matériaux en des produits fabriqués en série, elle nécessite des technologies et des infrastructures spécialisées et coûteuses et elle a besoin d’une main-d’œuvre qui maîtrise des compétences particulières. Parmi les pays que nous qualifions aujourd’hui comme étant développés, on retrouve les pays pour lesquels les industries sont développées depuis très longtemps. La concentration d’industries dans certains secteurs y est très forte, les types d’industries à la fine pointe de la technologie exigeant des employés experts et compétents s’y trouvent généralement en plus grand nombre aussi. On associe généralement la qualité de vie des habitants au niveau de développement économique des pays. Cette qualité de vie se calcule avec l’espérance de vie, le niveau d’éducation et le revenu des habitants. La cote obtenue s’appelle l’Indice de Développement Humain (IDH). Les pays dont la cote IDH est la plus élevée sont tous des pays développés. Les entreprises industrielles choisissent un emplacement selon plusieurs facteurs : La proximité de la source d'énergie; Le fait d'être près d'une centrale électrique ou encore de bénéficier de l'électricité à faible coût peut influencer le choix d'un emplacement pour une entreprise qui consomme beaucoup d'énergie (une aluminerie par exemple). La proximité de la matière première; Une entreprise de pâtes et papiers peut bénéficier de la proximité d'une scierie qui produit des copeaux de bois qui sont la matière première pour fabriquer du papier. Cela aide à économiser sur les coûts de transport également. Les infrastructures de transport; Les entreprises ont grandement besoin d'infrastructures de transport pour s'approvisionner en matières premières ainsi que pour effectuer la distribution de leurs produits. Par conséquent, la proximité de routes, d'un chemin de fer ou d'installation portuaire peut s'avérer être un incitatif à l'établissement d'une entreprise. Le marché Le fait d'être situé près d'une grande ville est bénéfique pour une entreprise, car les habitants sont des consommateurs potentiels de ses produits. Aussi, pour les entreprises de l'industrie agroalimentaire, dont les produits sont périssables, la proximité d'un marché permet d'acheminer leurs produits aux consommateurs dans un court délai. La main-d'oeuvre. Des entreprises qui sont à la recherche d'une main-d'oeuvre qualifiée peuvent choisir de s'établir dans une région ou une ville où l'on retrouve des centres universitaires ou des centres technologiques. Par ailleurs, le gouvernement peut créer des mesures visant à inciter ou à attirer les compagnies, que ce soit par le biais de subventions, d'un faible taux d'imposition ou encore d'une exemption de taxes. Certains territoires industriels se sont développés autour d’un seul type d’industrie alors que d’autres regroupent des industries variées. Le tout dépend de la variété des matières premières et de la manière dont le développement industriel s’est organisé dans l’histoire de la région. Un territoire industriel varié est moins dépendant d’une seule matière première et d’un seul type de commerce. Certains parcs industriels se sont développés autour d’un seul type d’industrie pour mieux concentrer les savoirs et les expertises. Dans le domaine industriel, on classe généralement les industries en quatre types. L'industrie lourde comprend toutes les industries qui extraient les métaux des minerais, qui raffinent le pétrole et le gaz naturel et qui fabrique des produits chimiques; L’industrie de biens de transformation désigne toutes les industries qui transforment des matières (métaux, aliments, bois) en biens qui sont destinés à une autre industrie (moteur, machinerie, plastique, papier); L’industrie de haute technologie inclut toutes les sphères industrielles qui exigent des techniques et des technologies raffinées et haut de gamme (pharmacie, biotechnologie, aérospatiale, informatique, électronique, télécommunications); L’industrie des biens de consommation concerne toutes les usines fabriquant des produits finis, destinés à la consommation (vêtements, jouets, voitures, meubles, nourriture transformée, appareils électroménagers). Les produits fabriqués par les industries ne sont pas uniquement destinés à la consommation dans le pays où ils ont été fabriqués. Depuis le début de l'ère industrielle, les exportations et les importations font partie intégrante du monde industriel, surtout depuis la deuxième phase de la révolution industrielle où les technologies et les moyens de transport augmentent considérablement l'efficacité des usines. Continent Principales industries Amérique du Nord Véhicules, outillage, fer, acier, produits chimiques, textiles, coton, papier, ordinateurs. Amérique du Sud Produits à base de viande, outillage, textiles, véhicules. Europe Produits à base de viande, outillage, textiles, véhicules. Afrique Textiles, coton, produits alimentaires. Asie Industrie légère, équipement optique, textiles, produits électroniques, produits chimiques, navires, fer, acier. Océanie Produits alimentaires, équipement industriel, équipement de transport, produits chimiques, fer, acier. Les principales industries dans le monde Ce sont principalement les exportations qui ont permis aux grandes industries de se spécialiser et de se développer. Le rapport à la production n'est plus du tout le même que celui qui existait avant la révolution industrielle. Le développement industriel implique nécessairement le développement du marché, donc la croissance des exportations. Les compagnies multinationales se sont développées avec ce commerce massif. Pour être considérée comme une multinationale, la compagnie doit contrôler des entreprises et des filiales dans un ou plusieurs pays différents de celui où se trouve le siège social. Ses revenus sont alors aussi grands dans son propre pays que dans les pays étrangers. Une multinationale est une compagnie ayant des activités et des capitaux répartis dans plusieurs pays. Bombardier, une entreprise multinationale Pour augmenter leurs revenus, ces compagnies vont souvent décider d’implanter des usines dans les régions où les coûts pour la main-d’œuvre sont abordables. Les salaires dans certains pays sont moins élevés. De plus, dans ces mêmes pays, comme les lois réglementant le travail sont moins strictes, les multinationales peuvent donc imposer des conditions de travail plus difficiles (nombre d’heures, qualité de l’environnement de travail, risques d’accident plus élevés, etc.). C’est pourquoi beaucoup de produits manufacturés que l’on achète au Québec ont en réalité été fabriqués dans des pays d’Asie ou de l’Amérique du Sud, et ce, même si la compagnie qui les produit est américaine ou européenne. Ce phénomène s’appelle la délocalisation. Les compagnies préfèrent délocaliser une industrie pour l’implanter dans une autre région où les coûts de production seront moins élevés. C’est pourquoi il est fréquent de lire dans les journaux des articles annonçant la fermeture d’une usine du Québec qui sera relocalisée dans un autre pays, au Mexique par exemple. Les pays ateliers sont généralement des pays en voie de développement. Ils n’ont pas connu les premières périodes de l’industrialisation. Les conditions de vie de ces pays sont généralement moins bonnes que dans les pays développés, incluant le coût de la vie, le nombre d’emplois offerts et le salaire. Dans certains de ces pays, il n’y a pas de salaire minimum préétabli, ce sont donc les employeurs qui fixent ce salaire. Les compagnies multinationales s’installent bien souvent dans ces pays pour y ouvrir des manufactures et des usines de transformation. Les emplois dans ces usines ne demandent généralement pas de compétences complexes, donc la main-d’oeuvre ne requiert pas une formation particulière. Ce sont généralement des emplois intégrés dans une chaîne de montage. Les multinationales peuvent alors produire la marchandise à des coûts minimes. Il est très difficile pour ces pays ateliers de se sortir de cette situation. L’économie du pays dépend généralement de ces manufactures et ce sont la plupart du temps les seules opportunités d’emplois pour plusieurs individus : hommes, femmes et enfants. La Chine connaît actuellement un développement économique considérable. Par contre, ce développement est majoritairement dû à toutes les multinationales qui fabriquent leurs produits dans les usines peu coûteuses. Résultat : la Chine devient un pays atelier où sont fabriqués la majorité des objets et des vêtements que l’on achète. Grâce à la délocalisation et aux pays ateliers, les grandes compagnies sont alors en mesure de faire des profits de plus en plus élevés, profits desquels les employés ne profitent pas. C’est pourquoi certains groupes de pression recommandent le boycottage des produits issus d’industries non équitables. Comme il est pourtant de plus en plus difficile d’acheter des produits qui ne sont pas issus de ce type de manufacture, le boycottage rend parfois les choix difficiles et n’améliore pas nécessairement la qualité de vie des employés des pays ateliers. D’autres alternatives s’offrent alors pour ceux qui le désirent : le commerce équitable et le commerce local. Le commerce équitable favorise les petits producteurs, diminuant ainsi les échelons entre le producteur et le consommateur. La certification du commerce équitable assure que le producteur a été payé à la valeur réelle de ce qu’il vend. La deuxième alternative serait d’acheter des produits locaux, fabriqués dans le même pays ou la même région. De cette manière, on peut être plus assurés que les conditions de travail des employés sont surveillées et réglementées. L’achat de produits locaux permet également d’assurer la survie des industries locales et des emplois d’ici. Pour ces deux types de commerce, il faut être prêt à prendre plus de temps pour vérifier la provenance des produits et trouver des produits équitables ou locaux, ce qui n’est pas si facile. Le coût de ces marchandises sera également plus élevé ce qui fait que, pour le même montant, on pourra acheter moins de produits. Les industries ont généralement besoin de beaucoup de ressources naturelles et de beaucoup d’énergie pour produire leur marchandise. Depuis la révolution industrielle, les demandes énergétiques et l’exploitation des ressources naturelles ont constamment augmenté. Au début de l’industrialisation, l’écologie et l’environnement n’étaient pas nécessairement pris en compte. Les impacts des activités industrielles sur l’environnement étaient alors méconnus. C’est pourquoi les usines utilisaient des énergies fossiles très polluantes (pétrole, gaz naturel et charbon), rejetaient parfois leurs déchets toxiques directement dans les cours d’eau et ne faisaient pas attention aux matières dangereuses qu’ils utilisaient. Ce n’est qu’au tournant des années 1980 que les premiers groupes de pression environnementaux ont sensibilisé la population et les industries concernant la pollution atmosphérique, le trou dans la couche d’ozone et la pollution des cours d’eau. C’est à cette époque que certains produits dangereux pour les espèces vivantes ou pour la couche d’ozone ont été interdits dans plusieurs pays (le DDT, un insecticide puissant et le CFC, un gaz utilisé dans les aérosols.). C’est aussi à cette époque que les gens ont commencé à se préoccuper des déversements de produits toxiques dans les cours d’eau. Avant ces interventions, plusieurs industries rejetaient leurs eaux usées directement dans le fleuve Saint-Laurent. À cette époque, ce cours d’eau était réellement très pollué. Depuis plusieurs années, les usines ne peuvent plus rejeter les eaux usées dans le fleuve et celui-ci est beaucoup moins sale qu’auparavant. Par contre, plusieurs espèces de poissons et les bélugas ont accumulé des toxines dans leur système. Comme ces toxines demeurent longtemps dans la chaîne alimentaire, cela prendra beaucoup de temps avant qu’il n’y en ait plus. Jusqu’à tout récemment, les impacts environnementaux entraînés par les différents types de production énergétique n’étaient pas évalués. Pas plus que les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère n’étaient prises en compte, et ce, malgré les initiatives prises dans les années 1980 et 1990. De plus, ce n’est qu’assez récemment que les groupes écologistes ont constaté le risque d’épuisement de certaines ressources naturelles telles que l’eau, le bois et les énergies fossiles ainsi que les conséquences sur le climat ont été perçues. Depuis la mondialisation, les échanges commerciaux entre les pays sont facilités et la délocalisation des usines y participe aussi. Le rythme de production des usines ne diminue pas puisque la demande est toujours constante. Plusieurs groupes de scientifiques et d’écologistes ont travaillé à la sensibilisation des dirigeants politiques et chefs d’entreprise afin de les inciter à agir pour diminuer les impacts environnementaux du développement industriel. C’est pourquoi plusieurs pays ont signé le protocole de Kyoto. Ce protocole fixait plusieurs objectifs pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre et réduire les impacts des changements climatiques. Les mesures pour y parvenir impliquent tous les individus qui doivent revoir leur consommation et la production de déchets et de gaz à effet de serre qui y est associée. Les industries sont également visées par le protocole de Kyoto : mode d’énergie utilisée, efficacité énergétique, quantité de gaz à effet de serre dégagée par l’usine et par le transport des marchandises. D’ailleurs, actuellement, bien que plusieurs dirigeants de pays ne posent pas d’actions concrètes pour respecter leurs engagements de Kyoto, les dirigeants d’entreprises commencent à agir d’eux-mêmes. La durabilité de leur entreprise dépend tout de même de leur capacité à satisfaire les clients qui exigent des produits issus d’une industrie plus écologique. La compagnie Cascades, au Québec, s’est elle-même engagée à avoir une production plus écologique. Les papiers hygiéniques, les mouchoirs et les essuie-tout qu’ils produisent sont donc fabriqués avec plus de papier recyclé et moins de produits chimiques. Des usines comme Alcan et même des compagnies qui exploitent les sables bitumineux en Alberta mettent elles-mêmes sur pied des plans pour améliorer l’efficacité énergétique de leurs usines et réduire considérablement leurs émissions de gaz à effet de serre. | 37ee00b9-c451-4248-8418-1359977ba7d7 |
Le vers
Graphiquement, le vers correspond à une ligne du poème. C'est une réalité poétique qui a un impact sur le rythme, mais pas nécessairement sur le sens. On mesure le vers d’après le nombre de syllabes qui le composent. Ces syllabes sont aussi désignées sous le terme de pied. Par exemple, on dira d'un vers de huit syllabes qu'il est un vers de huit pieds. 1. Que ces vains ornements, que ces voiles me pèsent ! (12 syllabes) - On prononce voiles en deux syllabes et on ne prononce pas le e final de pèsent. 2. Quelle importune main, en formant tous ces noeuds (12 syllabes) - On enchaîne quelle importune sans prononcer le e final de quelle, mais on prononce importune main en cinq syllabes en prononçant le e final de importune. - Extraits de Phèdre, Racine Dans le langage d’analyse, les vers portent un nom selon le nombre de syllabes. Un vers d’une syllabe est appelé monosyllabe. Un vers de deux syllabes est appelé dissyllabe. Un vers de trois syllabes est appelé trissyllabe. Un vers de quatre syllabes est appelé tétrasyllabe. Un vers de cinq syllabes est appelé pentasyllabe. Un vers de six syllabes est appelé hexasyllabe. Un vers de sept syllabes est appelé heptasyllabe. Un vers de huit syllabes est appelé octosyllabe. Un vers de neuf syllabes est appelé ennéasyllabe. Un vers de dix syllabes est appelé décasyllabe. Un vers de onze syllabes est appelé indécasyllabe. Un vers de douze syllabes est appelé dodécasyllabe ou alexandrin. Un vers de plus de douze syllabes est appelé vers libre. Dans la poésie du Moyen Âge, les auteurs privilégiaient les octosyllabes alors que dans la poésie classique (dès le 17e siècle), l’alexandrin s’est imposé chez tous les auteurs. | 37ffbd8c-6ff3-42d0-b61b-69e23264077e |
Le commerce des fourrures
Le commerce des fourrures est, depuis l'époque de la Nouvelle-France, l'activité économique la plus lucrative en Amérique du Nord. Or, au tournant du 19e siècle, ce commerce connait des difficultés, si bien qu'il perdra son rôle de moteur économique de la colonie. Ces difficultés sont, entre autres, attribuables à une baisse de popularité de la fourrure de castor en Europe ainsi qu'à des problèmes d'approvisionnement. La chute du commerce des fourrures nuira également aux Autochtones, qui perdront progressivement leur rôle dans l'économie coloniale. À force d'être chassé, le castor se fait de plus en plus rare dans la région des Grands-Lacs. Les compagnies doivent donc se déplacer toujours plus à l'ouest afin de s'approvisionner en fourrures. De ce fait, le territoire exploité par les compagnies gagne en expansion. Cette expansion entraine cependant des couts supplémentaires pour les compagnies. En effet, de nouveaux postes de traite doivent être construits, de la main-d'oeuvre supplémentaire doit être engagée et le transport de marchandises s'avère plus couteux. Ainsi, pour la Compagnie du Nord-Ouest et la Compagnie de la Baie d'Hudson, l'exploitation de la fourrure de castor devient de plus en plus dispendieuse. Les Autochtones profitent alors de cette concurrence entre les deux compagnies pour vendre leur marchandise à celle qui offre le plus en retour. Conséquemment, les fourrures couteront plus cher à l'acheteur. À l'ouest, la concurrence entre la Compagnie de la Baie d'Hudson et la Compagnie du Nord-Ouest est forte, si bien qu'elle mène parfois à des affrontements. Cette rivalité existant entre ces deux compagnies leur est respectivement très nuisible. Ainsi, en 1821, fortement encouragées par le gouvernement colonial, ces deux compagnies fusionnent sous le nom de Compagnie de la Baie d'Hudson. La Compagnie se voit alors offrir le monopole du commerce des fourrures sur un vaste territoire qui s'étend de l'est du Canada jusqu'aux territoires du Nord-Ouest. Ainsi déplacé vers l'ouest, le commerce expédiera ses fourrures au Royaume-Uni non plus à partir du port de Montréal, mais bien à partir de la Baie d'Hudson. La fin de cette concurrence désavantage les Autochtones, qui doivent vendre leurs fourrures, cette fois-ci, moins cher. Faisant ainsi moins de profits, ils s'appauvrissent. Certains d'entre eux se voient même forcés de délaisser leur mode de vie traditionnel afin de faire plus d'échanges, ce qui accroit fortement leur dépendance aux produits européens pour assurer leur survie. | 38002787-dc6d-4ff7-b2ed-01d37bc221a8 |
Les droits et libertés de la personne
La Ligue des droits et libertés est fondée au début de la Révolution tranquille. Parmi ses fondateurs, on retrouve Pierre Elliott Trudeau et Thérèse Casgrain. Au Québec, la nouvelle Ligue des droits et libertés a donc pour objectif de rédiger la Charte québécoise des droits et libertés de la personne, une charte qui répond aux valeurs économiques et à la solidarité sociale du gouvernement de cette époque. En effet, la Charte québécoise des droits et libertés de la personne, adoptée en 1975, comporte une dimension socioéconomique qui la rend unique au monde. Elle soutient, entre autres, la protection de l'enfant et la reconnaissance de l'égalité des époux. Elle émet également l'obligation de porter secours à une personne en danger. De plus, elle comporte des interdits tels que la discrimination basée sur le sexe, la religion ou encore la discrimination envers les femmes enceintes ou envers les personnes vivant avec un handicap. La discrimination se produit lorsqu’un individu est traité de manière inégale et défavorable en raison de son origine, de son nom, de son sexe, de son apparence physique, de sa religion ou encore de son appartenance à un groupe. On dit alors qu’il est victime de discrimination. | 38126b94-877c-4755-afc6-ffaf4851eabc |
Le verbe « aller »
INDICATIF Présent je vais tu vas il va nous allons vous allez ils vont Passé composé je suis allé tu es allé il est allé nous sommes allés vous êtes allés ils sont allés Imparfait j'allais tu allais il allait nous allions vous alliez ils allaient Plus-que-parfait j'étais allé tu étais allé il était allé nous étions allés vous étiez allés ils étaient allés Passé simple j'allai tu allas il alla nous allâmes vous allâtes ils allèrent Passé antérieur je fus allé tu fus allé il fut allé nous fûmes allés vous fûtes allés ils furent allés Futur simple j'irai tu iras il ira nous irons vous irez ils iront Futur antérieur je serai allé tu seras allé il sera allé nous serons allés vous serez allés ils seront allés SUBJONCTIF CONDITIONNEL Présent que j'aille que tu ailles qu'il aille que nous allions que vous alliez qu'ils aillent Passé que je sois allé que tu sois allé qu'il soit allé que nous soyons allés que vous soyez allés qu'ils soient allés Présent j'irais tu irais il irait nous irions vous iriez ils iraient Passé je serais allé tu serais allé il serait allé nous serions allés vous seriez allés ils seraient allés IMPÉRATIF PARTICIPE Présent va allons allez Passé sois allé soyons allés soyez allés Présent allant Passé allé (masc. sing.) allée (fém. sing.) allés (masc. plur.) allées (fém. plur.) étant allé INFINITIF Présent aller Passé être allé | 3832c6a3-5972-45f1-b79e-419dde04d9fd |
Athènes: ville patrimoniale
Athènes est la capitale de la Grèce. L'agglomération urbaine d'Athènes compte environ 3,7 millions d’habitants, ce qui en fait la ville la plus peuplée du pays. Elle est située au sud du pays, aux abords de la mer Méditerranée. Athènes est probablement l’une des plus vieilles villes de la civilisation occidentale. En effet, son histoire est très longue. Au milieu des constructions modernes, plusieurs bâtiments datant de l’Antiquité sont encore en place. La civilisation grecque est le berceau de la démocratie. Effectivement, c'est à Athènes que le modèle démocratique de gouvernement a été appliqué pour la première fois, vers 500 av. J.-C. Plusieurs textes des philosophes et des auteurs grecs sont parvenus jusqu'à nous. Grâce à cela, leurs connaissances en matière notamment de philosophie, de mathématiques et de sciences nous ont fortement influencés. En fait, plusieurs idées occidentales sont directement issues de la civilisation grecque. Avec une histoire aussi importante pour l’ensemble des pays occidentaux, il est normal que les traces encore existantes de cette culture soient préservées. Bien que la ville ait beaucoup évolué depuis ce temps, il n’est pas rare que des entrepreneurs en construction trouvent des objets datant de l’époque antique en creusant le sol. C’est pourquoi Athènes fait partie du patrimoine mondial, selon la liste de l'UNESCO. L’urbanisme et le développement de la ville ont dû se faire en respectant les infrastructures encore en place. Bien que certaines constructions se trouvent également dans d’autres régions, c’est à Athènes qu’elles sont le plus concentrées, cette ville jouant déjà un rôle central durant la période classique. De plus, le fait que ces bâtiments soient au cœur d’une ville moderne ajoute un certain cachet à ce patrimoine urbain. Comme ces constructions sont très vieilles, elles nécessitent des soins très minutieux afin d’assurer leur préservation à long terme. Non seulement ces sites sont l’objet de règles de conservation sévères, mais ils doivent en plus être restaurés périodiquement. Chaque année, de nombreux touristes affluent vers la capitale grecque afin d’y admirer ces constructions représentatives d’une époque révolue, dont voici certains exemples. L’Acropole est un plateau de calcaire qui s’élève à 156 mètres de hauteur. Il fait environ 300 mètres de longueur sur 85 mètres de largeur. À l’époque antique, la colline de l’Acropole était réservée aux dieux. C’est pourquoi plusieurs temples ont été érigés sur le sommet du plateau. Toutes les portes d’entrée des temples de l’Acropole sont orientées vers l’est, soit vers le soleil levant. Parmi les constructions visibles sur l’Acropole, il y a les Propylées, le temple Athéna-Nikè (érigé en l’honneur d’Athéna après des victoires sur les Perses) et le Parthénon. Par la conception des temples de l’Acropole, les Grecs souhaitaient la mise sur pied d’une cité de marbre, remplie de richesses afin d’honorer les dieux le plus convenablement possible. Les temples ont été construits entre 490 et 407 av. J.-C. Les temples contenaient ainsi plusieurs statues de marbre et autres trésors. Malheureusement, plusieurs de ces objets ne s’y trouvent plus aujourd’hui, mais les structures des temples ont réussi à défier le temps. Sur l’un des flancs de la colline, il y a également le théâtre de Dionysos, dieu du théâtre et du vin. À certains moments de l’année, des grandes fêtes étaient organisées en l’honneur de Dionysos. C’est au cours de ces fêtes que les citoyens étaient invités à assister à des représentations théâtrales. Ces représentations donnaient lieu à un concours de rédaction de pièces de théâtre. Plusieurs pièces de Socrate, d'Euripide ou d'Eschyle que nous connaissons aujourd'hui avaient été présentées lors de ces concours. Plusieurs édifices de l’Acropole ont été passablement abîmés par le passage du temps, par les nombreux usagers, les incendies et les bombardements. Depuis 1835, de nombreuses fouilles et plusieurs travaux de restauration ont été effectués, ce qui va permettre aux temples de retrouver un peu de leur splendeur passée, tout en étant solidifiés pour durer encore longtemps. La déesse Athéna, comme son nom l’indique, était la protectrice de la Cité. Le temple principal de l’Acropole était destiné à cette déesse, qui était également la déesse de la guerre et de la sagesse. C’est le plus vieux et le plus grand temple de l’Acropole. Il fut d’abord construit une première fois en 490 av. J.-C., mais il fut détruit par les Perses lors d’une guerre, à peine 10 ans après la fin de sa construction. Les vestiges du temple ont toutefois servi, puisque le nouveau temple fut construit à même les fondations du premier. La construction a commencé en 447 av. J.-C. pour se terminer en 432 av. J.-C. L’édifice, entièrement en marbre et de forme rectangulaire, est entouré de colonnes de marbre imposantes. À l’intérieur se trouvait une immense statue à l’image d’Athéna, tout en or et en ivoire, qui mesurait 12 mètres de haut. Même après la chute de la civilisation grecque, le Parthénon a toujours été utilisé à des fins religieuses. L’année 1687 est toutefois une année marquante pour l’histoire du Parthénon. En effet, des Turcs s’étaient réfugiés dans le temple au cours d’une guerre. Les Vénitiens, leurs ennemis, ont alors tiré vers le temple et ont touché le baril de poudre des Turcs. L’explosion a alors détruit tout l’intérieur du temple, ce qui explique pourquoi la structure est fragile et pourquoi il ne reste que l’extérieur du Parthénon. En plus de cette explosion, un Anglais en exploration à la fin du 19e siècle détache certaines parties de la façade du Parthénon. Les morceaux qu’il a retirés peuvent encore être vus, mais seulement au Musée du Louvre à Paris ou au British Museum à Londres. Un groupe participant à la restauration du Parthénon souhaite maintenant que ces morceaux retournent à Athènes où ils seraient exposés près du temple dédié à Athéna. L’Agora d’Athènes fut le cœur de la vie culturelle et politique durant l’Antiquité. L’Agora était en effet le lieu de tous les rassemblements importants pour la Cité : marché, assemblées politiques, discours, procès. La géographie du lieu permet de grands rassemblements au cœur de la Cité. Il s’agit en fait d’une vaste plaine verdoyante entourée de collines, dont l’Acropole. Situé un peu au nord-est de l’Acropole, le site de l’Agora était aussi près d’une colline au sommet de laquelle il y avait également un temple. On y trouvait des temples et des places publiques. Plusieurs rues de la Cité convergeaient vers l’Agora, là où une rivière coulait au centre de la place. Tout comme pour le Parthénon et l’Acropole, les édifices de cette place publique ont revêtu plusieurs autres usages pour les civilisations subséquentes. Il demeure que la géographie avantageuse en faisait toujours un lieu central. Les fouilles archéologiques ont commencé au milieu du 19e siècle sur le site de l’Agora, mais les fouilles systématiques se sont réellement amorcées en 1931, année à partir de laquelle plusieurs maisons plus récentes ont été détruites afin d’avoir un meilleur accès au site. Toutes les fouilles ont permis de mettre à jour plusieurs parties de l’Agora, dont certaines avaient été détruites. Par contre, il est possible d’avoir une bonne idée de ce à quoi ressemblait ce lieu de rassemblement grâce à des textes écrits au 5e siècle et que l’on a retrouvé. Le site appartient maintenant à la Société Archéologique grecque qui en assure la protection. La Pnyx est une autre colline au sommet plutôt plat dans la Cité d’Athènes. Elle servait principalement de plate-forme aux orateurs lors des assemblées. L’espace était spécialement aménagé pour que les citoyens puissent assister en grand nombre à l’Ecclésia et que tous puissent entendre les prises de paroles. La Pnyx pouvait donc contenir jusqu’à 6 000 personnes entassées. C’est d’ailleurs la signification du mot Pnyx : l’endroit où les gens sont serrés. L’usage de la Pnyx est directement relié à la naissance de la démocratie : les discours au sujet de l’avenir de la Cité se déroulaient précisément à cet endroit. Du haut de la colline, la vue donne sur la Cité et sur l’Acropole. Au sommet de la Pnyx, le monument de Philopappos a été érigé en l’honneur d’un roi syrien entre 114 et 116. Les Cyclades sont un archipel de 24 îles habitées situé dans la mer Égée, à l’est de la Grèce, formant un cercle de 300 kilomètres. Plusieurs civilisations ont habité cet archipel, dont la civilisation cycladique qui a laissé des traces visibles (statues de marbre) au 3e siècle av. J-C. La civilisation s’y est développée dès le 4e siècle av. J-C. Cette culture avait un art particulier que l’on a baptisé l’art cycladique. En plein cœur d’Athènes, le Musée d’Art cycladique se consacre entièrement à la civilisation et à l’art des Cyclades ainsi qu’à l’art de la Grèce Antique. Le musée a officiellement ouvert ses portes en 1986. Ce qui y est exposé représente les seules sources d’informations sur cette civilisation qui a dominé la mer Égée à une époque lointaine. Le musée présente donc des objets plus artistiques tels que les statuettes de marbre ainsi que des objets de la vie quotidienne : vases, armes et outils. | 384fa99c-423c-416a-96ed-7ebfa8734a93 |