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Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Mme V, 25 ans, consulte pour une douleur pelvienne droite, intermittente depuis 2 mois. Les cycles sont réguliers. Il n’y a pas d’antécédents chirurgicaux, il n’y a pas d’altération de l’état général. Au toucher vaginal, vous avez un doute sur une masse pelvienne gauche. A l’examen au spéculum, le col est d’aspect normal. Quel examen demandez-vous pour confirmer votre hypothèse diagnostique? a. ASP b. hystéro-salpingographie c. échographie pelvienne d. scanner abdominopelvien e. IRM pelvienne A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Devant une masse ovarienne suspectée cliniquement, l’échographie confirme l’origine ovarienne et la nature. La patiente revient avec le compte rendu de l’échographie pelvienne par voie sus-pubienne et endovaginale réalisée au cabinet de radiologie. L’examen est normal en dehors d’une lésion kystique pure simple de 4 cm sur l’ovaire gauche. Quelle est votre conduite à tenir (une ou plusieurs bonnes réponses) ? a. vous effectuez une surveillance clinique seule b. vous effectuez une surveillance échographique à 3 mois c. vous demandez une TDM abdominopelvien pour caractériser la lésion d. vous demandez une IRM pelvienne pour caractériser la lésion e. vous demandez une IRM pelvienne pour le bilan d’extension A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Commentaires Il s’agit d’un kyste simple, il n’y a pas de nécessité de le caractériser au scanner ou en IRM. L’échographie réalisée 3 mois plus tard montre un retour ad integrum de l’ovaire gauche. Mme V revient 2 ans plus tard, et vous mentionne qu’il y a eu récemment plusieurs petits saignements lors de rapports sexuels. Effectivement lors de votre examen au spéculum vous remarquez une ulcération du col que vous biopsiez. En attendant le résultat de la biopsie, votre externe vous interroge sur le diagnostic du cancer du col utérin. Choisissez la ou les bonnes réponses parmi les propositions suivantes. a. le diagnostic est clinique b. le diagnostic est anatomopathologique suite à une biopsie du col c. le diagnostic est radiologique à l’IRM d. l’IRM est l’examen de référence pour le bilan d’extension e. le TEP-TDM au FDG est l’examen de référence pour le bilan d’extension A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Finalement il ne s’agissait que d’une inflammation locale, la biopsie est négative. Tout revient dans l’ordre rapidement. Mme V est très satisfaite de votre prise en charge et vous amène son père Monsieur B, 65 ans. Il a passé récemment une échographie abdominale sur laquelle on a découverte fortuitement un anévrysme de l’aorte abdominale. Il est diabétique de type 2, hypertendu, avec une obésité morbide. La clairance de sa créatinine est à 40 ml/mn. Choisissez la ou les bonnes réponses parmi les propositions suivantes. a. l’échographie abdominale ne permet pas un bilan lésionnel complet b. un scanner sans injection est nécessaire pour préciser la topographie c. un angioscanner est nécessaire pour préciser la topographie d. l’IRM est une alternative en cas de contre-indications au scanner e. l’étude des parois artérielles est de moins bonne qualité en IRM A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Angioscanner : confirmer le diagnostic et préciser les caractéristiques morphologiques et topographiques (taille, sa forme (fusiforme ou sacciforme), sa topographie par rapport aux artères rénales et à la bifurcation aortique, son extension aux branches collatérales de l'aorte, la présence d'anomalies pariétales (calcifications, inflammation péri-anévrismale), les sténoses des collatérales viscérales, iliaques..) Angio-IRM bilan préthérapeutique ou pour la surveillance s'il existe des contre-indications à la réalisation de l'angioscanner, mais l'étude des parois est de moins bonne qualité (calcifications moins bien visibles et moins bonne résolution spatiale qu'en scanner). Vous demandez un angioscanner pour préciser les caractéristiques morphologiques et topographies de l’anévrysme. Quelle(s) précaution(s) prenez-vous ? a. absence d’injection de produit de contraste b. arrêt de la Metformine pendant 48h après l’examen c. arrêt de la Metformine pendant 48h avant l’examen d. conseils d’hydratation après l’examen e. contrôle de la fonction rénale et du ionogramme sanguin 48-72h après l’examen A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Le DFG est supérieur à 30 mL/mn, vous permettant d’injecter. Il n’est plus nécessaire de suspendre la Metformine avant l’examen. Celle-ci est suspendue du fait du risque d’acidose lactique. Sur les images de l’angioscanner de Mr B, le radiologue vous décrit un incidentalome surrénalien. Quels sont les critères scannographiques pour conclure à un adénome surrénalien ? a. densité spontanée > 60 UH b. densité spontanée < 10 UH c. la taille est inférieure à 3 cm d. absence de prise de contraste après injection e. wash-out relatif > 40% après injection A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Un adénome a une densité spontanée < 10 UH. Au temps portal, il y a un rehaussement variable. Le wash-out relatif > 40%. Vous êtes de gardes aux urgences et vous recevez le mari de Mme V suite à un accident de moto à haute cinétique. Il est dans le coma, mais il est stable hémodynamiquement. Quel(s) examen(s) réalisez-vous à l’admission ? a. radiographie du rachis cervical de profil b. scanner cérébral, cervical et thoraco-abdomino-pelvien c. échographie abdomino-pelvienne d. radiographie thoracique de face e. radiographie du bassin de face
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le patient est stable vous réaliser un body scanner (scanner cérébral, cervical et thoraco-abdomino-pelvien) Si il avait été instable pour ne pas perdre de temps et parce que le patient est difficilement transportable, on opte pour des Rx du rachis cervical, une radio thoracique de face et une radiographie de bassin de face.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Mme V, 25 ans, consulte pour une douleur pelvienne droite, intermittente depuis 2 mois. Les cycles sont réguliers. Il n’y a pas d’antécédents chirurgicaux, il n’y a pas d’altération de l’état général. Au toucher vaginal, vous avez un doute sur une masse pelvienne gauche. A l’examen au spéculum, le col est d’aspect normal. Quel examen demandez-vous pour confirmer votre hypothèse diagnostique? a. ASP b. hystéro-salpingographie c. échographie pelvienne d. scanner abdominopelvien e. IRM pelvienne A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Devant une masse ovarienne suspectée cliniquement, l’échographie confirme l’origine ovarienne et la nature. La patiente revient avec le compte rendu de l’échographie pelvienne par voie sus-pubienne et endovaginale réalisée au cabinet de radiologie. L’examen est normal en dehors d’une lésion kystique pure simple de 4 cm sur l’ovaire gauche. Quelle est votre conduite à tenir (une ou plusieurs bonnes réponses) ? a. vous effectuez une surveillance clinique seule b. vous effectuez une surveillance échographique à 3 mois c. vous demandez une TDM abdominopelvien pour caractériser la lésion d. vous demandez une IRM pelvienne pour caractériser la lésion e. vous demandez une IRM pelvienne pour le bilan d’extension A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Commentaires Il s’agit d’un kyste simple, il n’y a pas de nécessité de le caractériser au scanner ou en IRM. L’échographie réalisée 3 mois plus tard montre un retour ad integrum de l’ovaire gauche. Mme V revient 2 ans plus tard, et vous mentionne qu’il y a eu récemment plusieurs petits saignements lors de rapports sexuels. Effectivement lors de votre examen au spéculum vous remarquez une ulcération du col que vous biopsiez. En attendant le résultat de la biopsie, votre externe vous interroge sur le diagnostic du cancer du col utérin. Choisissez la ou les bonnes réponses parmi les propositions suivantes. a. le diagnostic est clinique b. le diagnostic est anatomopathologique suite à une biopsie du col c. le diagnostic est radiologique à l’IRM d. l’IRM est l’examen de référence pour le bilan d’extension e. le TEP-TDM au FDG est l’examen de référence pour le bilan d’extension A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Finalement il ne s’agissait que d’une inflammation locale, la biopsie est négative. Tout revient dans l’ordre rapidement. Mme V est très satisfaite de votre prise en charge et vous amène son père Monsieur B, 65 ans. Il a passé récemment une échographie abdominale sur laquelle on a découverte fortuitement un anévrysme de l’aorte abdominale. Il est diabétique de type 2, hypertendu, avec une obésité morbide. La clairance de sa créatinine est à 40 ml/mn. Choisissez la ou les bonnes réponses parmi les propositions suivantes. a. l’échographie abdominale ne permet pas un bilan lésionnel complet b. un scanner sans injection est nécessaire pour préciser la topographie c. un angioscanner est nécessaire pour préciser la topographie d. l’IRM est une alternative en cas de contre-indications au scanner e. l’étude des parois artérielles est de moins bonne qualité en IRM A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Angioscanner : confirmer le diagnostic et préciser les caractéristiques morphologiques et topographiques (taille, sa forme (fusiforme ou sacciforme), sa topographie par rapport aux artères rénales et à la bifurcation aortique, son extension aux branches collatérales de l'aorte, la présence d'anomalies pariétales (calcifications, inflammation péri-anévrismale), les sténoses des collatérales viscérales, iliaques..) Angio-IRM bilan préthérapeutique ou pour la surveillance s'il existe des contre-indications à la réalisation de l'angioscanner, mais l'étude des parois est de moins bonne qualité (calcifications moins bien visibles et moins bonne résolution spatiale qu'en scanner). Vous demandez un angioscanner pour préciser les caractéristiques morphologiques et topographies de l’anévrysme. Quelle(s) précaution(s) prenez-vous ? a. absence d’injection de produit de contraste b. arrêt de la Metformine pendant 48h après l’examen c. arrêt de la Metformine pendant 48h avant l’examen d. conseils d’hydratation après l’examen e. contrôle de la fonction rénale et du ionogramme sanguin 48-72h après l’examen A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Le DFG est supérieur à 30 mL/mn, vous permettant d’injecter. Il n’est plus nécessaire de suspendre la Metformine avant l’examen. Celle-ci est suspendue du fait du risque d’acidose lactique. Sur les images de l’angioscanner de Mr B, le radiologue vous décrit un incidentalome surrénalien. Quels sont les critères scannographiques pour conclure à un adénome surrénalien ? a. densité spontanée > 60 UH b. densité spontanée < 10 UH c. la taille est inférieure à 3 cm d. absence de prise de contraste après injection e. wash-out relatif > 40% après injection A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Un adénome a une densité spontanée < 10 UH. Au temps portal, il y a un rehaussement variable. Le wash-out relatif > 40%. Vous êtes de gardes aux urgences et vous recevez le mari de Mme V suite à un accident de moto à haute cinétique. Il est dans le coma, mais il est stable hémodynamiquement. Quel(s) examen(s) réalisez-vous à l’admission ? a. radiographie du rachis cervical de profil b. scanner cérébral, cervical et thoraco-abdomino-pelvien c. échographie abdomino-pelvienne d. radiographie thoracique de face e. radiographie du bassin de face A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le patient est stable vous réaliser un body scanner (scanner cérébral, cervical et thoraco-abdomino-pelvien) Si il avait été instable pour ne pas perdre de temps et parce que le patient est difficilement transportable, on opte pour des Rx du rachis cervical, une radio thoracique de face et une radiographie de bassin de face. L’examen met notamment en évidence plusieurs fractures costales avec hémo-pneumothorax de faible abondance, une contusion hépatique, un hémopéritoine modéré et une fracture déplacée du bassin avec infiltration hématique autour des foyers de fracture. A propos de la réalisation des scanners chez les patients polytraumatisés, quelle(s) proposition(s) est(sont) exactes(s) ? a. en cas d’antécédent de réaction allergique à l’iode avéré, on réalise l’examen sans injection de produit de contraste b. il convient d’attendre le résultat de la fonction rénale avant de réaliser le scanner c. le scanner est réalisé à l’admission sans attendre la fonction rénale d. il peut être réalisé même si le patient est instable d’un point de vue hémodynamique e. on réalise systématiquement une exploration du pelvis en cas de traumatisme abdominal, de part la fréquence des associations lésionnelles
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Commentaires : l’urgence fait qu’on n’attend pas le résultat de la fonction rénale, on dialysera le patient au besoin.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Mme V, 25 ans, consulte pour une douleur pelvienne droite, intermittente depuis 2 mois. Les cycles sont réguliers. Il n’y a pas d’antécédents chirurgicaux, il n’y a pas d’altération de l’état général. Au toucher vaginal, vous avez un doute sur une masse pelvienne gauche. A l’examen au spéculum, le col est d’aspect normal. Quel examen demandez-vous pour confirmer votre hypothèse diagnostique? a. ASP b. hystéro-salpingographie c. échographie pelvienne d. scanner abdominopelvien e. IRM pelvienne A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Devant une masse ovarienne suspectée cliniquement, l’échographie confirme l’origine ovarienne et la nature. La patiente revient avec le compte rendu de l’échographie pelvienne par voie sus-pubienne et endovaginale réalisée au cabinet de radiologie. L’examen est normal en dehors d’une lésion kystique pure simple de 4 cm sur l’ovaire gauche. Quelle est votre conduite à tenir (une ou plusieurs bonnes réponses) ? a. vous effectuez une surveillance clinique seule b. vous effectuez une surveillance échographique à 3 mois c. vous demandez une TDM abdominopelvien pour caractériser la lésion d. vous demandez une IRM pelvienne pour caractériser la lésion e. vous demandez une IRM pelvienne pour le bilan d’extension A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Commentaires Il s’agit d’un kyste simple, il n’y a pas de nécessité de le caractériser au scanner ou en IRM. L’échographie réalisée 3 mois plus tard montre un retour ad integrum de l’ovaire gauche. Mme V revient 2 ans plus tard, et vous mentionne qu’il y a eu récemment plusieurs petits saignements lors de rapports sexuels. Effectivement lors de votre examen au spéculum vous remarquez une ulcération du col que vous biopsiez. En attendant le résultat de la biopsie, votre externe vous interroge sur le diagnostic du cancer du col utérin. Choisissez la ou les bonnes réponses parmi les propositions suivantes. a. le diagnostic est clinique b. le diagnostic est anatomopathologique suite à une biopsie du col c. le diagnostic est radiologique à l’IRM d. l’IRM est l’examen de référence pour le bilan d’extension e. le TEP-TDM au FDG est l’examen de référence pour le bilan d’extension A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Finalement il ne s’agissait que d’une inflammation locale, la biopsie est négative. Tout revient dans l’ordre rapidement. Mme V est très satisfaite de votre prise en charge et vous amène son père Monsieur B, 65 ans. Il a passé récemment une échographie abdominale sur laquelle on a découverte fortuitement un anévrysme de l’aorte abdominale. Il est diabétique de type 2, hypertendu, avec une obésité morbide. La clairance de sa créatinine est à 40 ml/mn. Choisissez la ou les bonnes réponses parmi les propositions suivantes. a. l’échographie abdominale ne permet pas un bilan lésionnel complet b. un scanner sans injection est nécessaire pour préciser la topographie c. un angioscanner est nécessaire pour préciser la topographie d. l’IRM est une alternative en cas de contre-indications au scanner e. l’étude des parois artérielles est de moins bonne qualité en IRM A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Angioscanner : confirmer le diagnostic et préciser les caractéristiques morphologiques et topographiques (taille, sa forme (fusiforme ou sacciforme), sa topographie par rapport aux artères rénales et à la bifurcation aortique, son extension aux branches collatérales de l'aorte, la présence d'anomalies pariétales (calcifications, inflammation péri-anévrismale), les sténoses des collatérales viscérales, iliaques..) Angio-IRM bilan préthérapeutique ou pour la surveillance s'il existe des contre-indications à la réalisation de l'angioscanner, mais l'étude des parois est de moins bonne qualité (calcifications moins bien visibles et moins bonne résolution spatiale qu'en scanner). Vous demandez un angioscanner pour préciser les caractéristiques morphologiques et topographies de l’anévrysme. Quelle(s) précaution(s) prenez-vous ? a. absence d’injection de produit de contraste b. arrêt de la Metformine pendant 48h après l’examen c. arrêt de la Metformine pendant 48h avant l’examen d. conseils d’hydratation après l’examen e. contrôle de la fonction rénale et du ionogramme sanguin 48-72h après l’examen A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Le DFG est supérieur à 30 mL/mn, vous permettant d’injecter. Il n’est plus nécessaire de suspendre la Metformine avant l’examen. Celle-ci est suspendue du fait du risque d’acidose lactique. Sur les images de l’angioscanner de Mr B, le radiologue vous décrit un incidentalome surrénalien. Quels sont les critères scannographiques pour conclure à un adénome surrénalien ? a. densité spontanée > 60 UH b. densité spontanée < 10 UH c. la taille est inférieure à 3 cm d. absence de prise de contraste après injection e. wash-out relatif > 40% après injection A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Un adénome a une densité spontanée < 10 UH. Au temps portal, il y a un rehaussement variable. Le wash-out relatif > 40%. Vous êtes de gardes aux urgences et vous recevez le mari de Mme V suite à un accident de moto à haute cinétique. Il est dans le coma, mais il est stable hémodynamiquement. Quel(s) examen(s) réalisez-vous à l’admission ? a. radiographie du rachis cervical de profil b. scanner cérébral, cervical et thoraco-abdomino-pelvien c. échographie abdomino-pelvienne d. radiographie thoracique de face e. radiographie du bassin de face A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le patient est stable vous réaliser un body scanner (scanner cérébral, cervical et thoraco-abdomino-pelvien) Si il avait été instable pour ne pas perdre de temps et parce que le patient est difficilement transportable, on opte pour des Rx du rachis cervical, une radio thoracique de face et une radiographie de bassin de face. L’examen met notamment en évidence plusieurs fractures costales avec hémo-pneumothorax de faible abondance, une contusion hépatique, un hémopéritoine modéré et une fracture déplacée du bassin avec infiltration hématique autour des foyers de fracture. A propos de la réalisation des scanners chez les patients polytraumatisés, quelle(s) proposition(s) est(sont) exactes(s) ? a. en cas d’antécédent de réaction allergique à l’iode avéré, on réalise l’examen sans injection de produit de contraste b. il convient d’attendre le résultat de la fonction rénale avant de réaliser le scanner c. le scanner est réalisé à l’admission sans attendre la fonction rénale d. il peut être réalisé même si le patient est instable d’un point de vue hémodynamique e. on réalise systématiquement une exploration du pelvis en cas de traumatisme abdominal, de part la fréquence des associations lésionnelles A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Commentaires : l’urgence fait qu’on n’attend pas le résultat de la fonction rénale, on dialysera le patient au besoin. Vous revoyez Mme V en consultation. Elle vient d’avoir un bébé, Mathéo 1mois. Quel(s) élément(s) parmi les suivants vous amènerait à réaliser une recherche de luxation congénitale de hanche (LCH) ? a. siège b. antécédents familiaux au premier degré c. syndrome postural d. manœuvre d’ortolani négative e. asymétrie des plis fessiers/d’abduction
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. une manœuvre d’ortolani oriente vers une LCH. la manœuvre de provocation de la luxation (manœuvre de Barlow) et la manœuvre de réduction d’une hanche luxée (manœuvre d’Ortolani) La macrosomie, l’origine bretonne, la gémellité et le sexe féminin sont aussi des FDR. Le dépistage chez l’ensemble des filles n’est pas actuellement recommandé par l’HAS.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Mme V, 25 ans, consulte pour une douleur pelvienne droite, intermittente depuis 2 mois. Les cycles sont réguliers. Il n’y a pas d’antécédents chirurgicaux, il n’y a pas d’altération de l’état général. Au toucher vaginal, vous avez un doute sur une masse pelvienne gauche. A l’examen au spéculum, le col est d’aspect normal. Quel examen demandez-vous pour confirmer votre hypothèse diagnostique? a. ASP b. hystéro-salpingographie c. échographie pelvienne d. scanner abdominopelvien e. IRM pelvienne A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Devant une masse ovarienne suspectée cliniquement, l’échographie confirme l’origine ovarienne et la nature. La patiente revient avec le compte rendu de l’échographie pelvienne par voie sus-pubienne et endovaginale réalisée au cabinet de radiologie. L’examen est normal en dehors d’une lésion kystique pure simple de 4 cm sur l’ovaire gauche. Quelle est votre conduite à tenir (une ou plusieurs bonnes réponses) ? a. vous effectuez une surveillance clinique seule b. vous effectuez une surveillance échographique à 3 mois c. vous demandez une TDM abdominopelvien pour caractériser la lésion d. vous demandez une IRM pelvienne pour caractériser la lésion e. vous demandez une IRM pelvienne pour le bilan d’extension A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Commentaires Il s’agit d’un kyste simple, il n’y a pas de nécessité de le caractériser au scanner ou en IRM. L’échographie réalisée 3 mois plus tard montre un retour ad integrum de l’ovaire gauche. Mme V revient 2 ans plus tard, et vous mentionne qu’il y a eu récemment plusieurs petits saignements lors de rapports sexuels. Effectivement lors de votre examen au spéculum vous remarquez une ulcération du col que vous biopsiez. En attendant le résultat de la biopsie, votre externe vous interroge sur le diagnostic du cancer du col utérin. Choisissez la ou les bonnes réponses parmi les propositions suivantes. a. le diagnostic est clinique b. le diagnostic est anatomopathologique suite à une biopsie du col c. le diagnostic est radiologique à l’IRM d. l’IRM est l’examen de référence pour le bilan d’extension e. le TEP-TDM au FDG est l’examen de référence pour le bilan d’extension A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Finalement il ne s’agissait que d’une inflammation locale, la biopsie est négative. Tout revient dans l’ordre rapidement. Mme V est très satisfaite de votre prise en charge et vous amène son père Monsieur B, 65 ans. Il a passé récemment une échographie abdominale sur laquelle on a découverte fortuitement un anévrysme de l’aorte abdominale. Il est diabétique de type 2, hypertendu, avec une obésité morbide. La clairance de sa créatinine est à 40 ml/mn. Choisissez la ou les bonnes réponses parmi les propositions suivantes. a. l’échographie abdominale ne permet pas un bilan lésionnel complet b. un scanner sans injection est nécessaire pour préciser la topographie c. un angioscanner est nécessaire pour préciser la topographie d. l’IRM est une alternative en cas de contre-indications au scanner e. l’étude des parois artérielles est de moins bonne qualité en IRM A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Angioscanner : confirmer le diagnostic et préciser les caractéristiques morphologiques et topographiques (taille, sa forme (fusiforme ou sacciforme), sa topographie par rapport aux artères rénales et à la bifurcation aortique, son extension aux branches collatérales de l'aorte, la présence d'anomalies pariétales (calcifications, inflammation péri-anévrismale), les sténoses des collatérales viscérales, iliaques..) Angio-IRM bilan préthérapeutique ou pour la surveillance s'il existe des contre-indications à la réalisation de l'angioscanner, mais l'étude des parois est de moins bonne qualité (calcifications moins bien visibles et moins bonne résolution spatiale qu'en scanner). Vous demandez un angioscanner pour préciser les caractéristiques morphologiques et topographies de l’anévrysme. Quelle(s) précaution(s) prenez-vous ? a. absence d’injection de produit de contraste b. arrêt de la Metformine pendant 48h après l’examen c. arrêt de la Metformine pendant 48h avant l’examen d. conseils d’hydratation après l’examen e. contrôle de la fonction rénale et du ionogramme sanguin 48-72h après l’examen A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Le DFG est supérieur à 30 mL/mn, vous permettant d’injecter. Il n’est plus nécessaire de suspendre la Metformine avant l’examen. Celle-ci est suspendue du fait du risque d’acidose lactique. Sur les images de l’angioscanner de Mr B, le radiologue vous décrit un incidentalome surrénalien. Quels sont les critères scannographiques pour conclure à un adénome surrénalien ? a. densité spontanée > 60 UH b. densité spontanée < 10 UH c. la taille est inférieure à 3 cm d. absence de prise de contraste après injection e. wash-out relatif > 40% après injection A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Un adénome a une densité spontanée < 10 UH. Au temps portal, il y a un rehaussement variable. Le wash-out relatif > 40%. Vous êtes de gardes aux urgences et vous recevez le mari de Mme V suite à un accident de moto à haute cinétique. Il est dans le coma, mais il est stable hémodynamiquement. Quel(s) examen(s) réalisez-vous à l’admission ? a. radiographie du rachis cervical de profil b. scanner cérébral, cervical et thoraco-abdomino-pelvien c. échographie abdomino-pelvienne d. radiographie thoracique de face e. radiographie du bassin de face A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le patient est stable vous réaliser un body scanner (scanner cérébral, cervical et thoraco-abdomino-pelvien) Si il avait été instable pour ne pas perdre de temps et parce que le patient est difficilement transportable, on opte pour des Rx du rachis cervical, une radio thoracique de face et une radiographie de bassin de face. L’examen met notamment en évidence plusieurs fractures costales avec hémo-pneumothorax de faible abondance, une contusion hépatique, un hémopéritoine modéré et une fracture déplacée du bassin avec infiltration hématique autour des foyers de fracture. A propos de la réalisation des scanners chez les patients polytraumatisés, quelle(s) proposition(s) est(sont) exactes(s) ? a. en cas d’antécédent de réaction allergique à l’iode avéré, on réalise l’examen sans injection de produit de contraste b. il convient d’attendre le résultat de la fonction rénale avant de réaliser le scanner c. le scanner est réalisé à l’admission sans attendre la fonction rénale d. il peut être réalisé même si le patient est instable d’un point de vue hémodynamique e. on réalise systématiquement une exploration du pelvis en cas de traumatisme abdominal, de part la fréquence des associations lésionnelles A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Commentaires : l’urgence fait qu’on n’attend pas le résultat de la fonction rénale, on dialysera le patient au besoin. Vous revoyez Mme V en consultation. Elle vient d’avoir un bébé, Mathéo 1mois. Quel(s) élément(s) parmi les suivants vous amènerait à réaliser une recherche de luxation congénitale de hanche (LCH) ? a. siège b. antécédents familiaux au premier degré c. syndrome postural d. manœuvre d’ortolani négative e. asymétrie des plis fessiers/d’abduction A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. une manœuvre d’ortolani oriente vers une LCH. la manœuvre de provocation de la luxation (manœuvre de Barlow) et la manœuvre de réduction d’une hanche luxée (manœuvre d’Ortolani) La macrosomie, l’origine bretonne, la gémellité et le sexe féminin sont aussi des FDR. Le dépistage chez l’ensemble des filles n’est pas actuellement recommandé par l’HAS. A propos de la LCH, choisissez la ou les bonnes réponses. a. un craquement doit faire rechercher une LCH b. une radiographie de bassin peut être proposée en dépistage à 6 semaines de vie c. une radiographie de bassin peut être proposée pour le diagnostic après 3 mois d. une échographie peut être proposée en dépistage à 6 semaines de vie e. la mesure du fond cotyloïdien est nécessaire au dépistage
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. un craquement n’est pas pathologique Pas de radiographie avant 3 mois (ossification noyau épiphysaire fémoral supérieur) Echographie en coupe coronale externe avec mesure du fond cotyloïdien à l’âge d’1 mois (6 semaines selon le CERF) si FDR, et sous quelques jours si anomalie clinique.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Le SAMU est appelé pour une patiente de 64 ans qui présente une douleur thoracique intense alors qu’elle est en escale à l’aéroport, entre deux vols longs courriers. A l’arrivée du SAMU, les paramètres vitaux sont : Pression artérielle 120/79 mmHg Fréquence cardiaque 90/min Fréquence respiratoire 17/min Sp02 98% en air ambiant Température 36.6°C Glycémie 6 mmol/l A l’examen la patiente est eupnéique. Elle ouvre les yeux à l’appel, parait confuse, et s’agite spontanément. Vous êtes le médecin du SAMU. Vous commencez par évaluer l'état neurologique de la patiente. Vous utilisez le score de Glasgow. A ce propos, diriez-vous : a. que ce score a été développé initialement pour les traumatisés crâniens b. que la réponse motrice doit être évaluée du coté non déficitaire en cas d'accident vasculaire cérébral c. que la réponse motrice est cotée à 5 chez cette patiente d. que la réponse verbale est cotée à 4 chez cette patiente e. que l'ouverture des yeux est cotée à 3 chez cette patiente
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Le Score de Glasgow est une échelle utilisée pour évaluer l’état de conscience. Elle comprend l’analyse de 3 items : la réponse motrice, la réponse verbale et l’ouverture des yeux. Ici la patiente bouge spontanément, ce qui correspond à 6/ 6 points pour la réponse motrice, elle semble confuse soit 4/5 points de réponse verbale, elle ouvre les yeux à l’appel soit 3/4 points d’ouverture de yeux.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix correct.
Le SAMU est appelé pour une patiente de 64 ans qui présente une douleur thoracique intense alors qu’elle est en escale à l’aéroport, entre deux vols longs courriers. A l’arrivée du SAMU, les paramètres vitaux sont : Pression artérielle 120/79 mmHg Fréquence cardiaque 90/min Fréquence respiratoire 17/min Sp02 98% en air ambiant Température 36.6°C Glycémie 6 mmol/l A l’examen la patiente est eupnéique. Elle ouvre les yeux à l’appel, parait confuse, et s’agite spontanément. Vous êtes le médecin du SAMU. Vous commencez par évaluer l'état neurologique de la patiente. Vous utilisez le score de Glasgow. A ce propos, diriez-vous : a. que ce score a été développé initialement pour les traumatisés crâniens b. que la réponse motrice doit être évaluée du coté non déficitaire en cas d'accident vasculaire cérébral c. que la réponse motrice est cotée à 5 chez cette patiente d. que la réponse verbale est cotée à 4 chez cette patiente e. que l'ouverture des yeux est cotée à 3 chez cette patiente A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Le Score de Glasgow est une échelle utilisée pour évaluer l’état de conscience. Elle comprend l’analyse de 3 items : la réponse motrice, la réponse verbale et l’ouverture des yeux. Ici la patiente bouge spontanément, ce qui correspond à 6/ 6 points pour la réponse motrice, elle semble confuse soit 4/5 points de réponse verbale, elle ouvre les yeux à l’appel soit 3/4 points d’ouverture de yeux. A propos de la douleur thoracique décrite, et compte tenu des données anamnestiques et cliniques disponibles, quelle(s) hypothèse(s) diagnostique(s) vous semble(nt) envisageable(s)? a. une dissection aortique b. une pneumonie communautaire c. une embolie pulmonaire d. une péricardite e. un syndrome coronarien aigu
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix correct. Une pneumonie peut- être responsable d’une douleur thoracique. Toutefois cette hypothèse parait moins probable ici car la patient est apyrétique, eupnéique avec une bonne saturation en air ambiant.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Le SAMU est appelé pour une patiente de 64 ans qui présente une douleur thoracique intense alors qu’elle est en escale à l’aéroport, entre deux vols longs courriers. A l’arrivée du SAMU, les paramètres vitaux sont : Pression artérielle 120/79 mmHg Fréquence cardiaque 90/min Fréquence respiratoire 17/min Sp02 98% en air ambiant Température 36.6°C Glycémie 6 mmol/l A l’examen la patiente est eupnéique. Elle ouvre les yeux à l’appel, parait confuse, et s’agite spontanément. Vous êtes le médecin du SAMU. Vous commencez par évaluer l'état neurologique de la patiente. Vous utilisez le score de Glasgow. A ce propos, diriez-vous : a. que ce score a été développé initialement pour les traumatisés crâniens b. que la réponse motrice doit être évaluée du coté non déficitaire en cas d'accident vasculaire cérébral c. que la réponse motrice est cotée à 5 chez cette patiente d. que la réponse verbale est cotée à 4 chez cette patiente e. que l'ouverture des yeux est cotée à 3 chez cette patiente A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Le Score de Glasgow est une échelle utilisée pour évaluer l’état de conscience. Elle comprend l’analyse de 3 items : la réponse motrice, la réponse verbale et l’ouverture des yeux. Ici la patiente bouge spontanément, ce qui correspond à 6/ 6 points pour la réponse motrice, elle semble confuse soit 4/5 points de réponse verbale, elle ouvre les yeux à l’appel soit 3/4 points d’ouverture de yeux. A propos de la douleur thoracique décrite, et compte tenu des données anamnestiques et cliniques disponibles, quelle(s) hypothèse(s) diagnostique(s) vous semble(nt) envisageable(s)? a. une dissection aortique b. une pneumonie communautaire c. une embolie pulmonaire d. une péricardite e. un syndrome coronarien aigu A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix correct. Une pneumonie peut- être responsable d’une douleur thoracique. Toutefois cette hypothèse parait moins probable ici car la patient est apyrétique, eupnéique avec une bonne saturation en air ambiant. Parmi les signes listés ci-dessous, le(s)quel(s) vous orienterai(en)t vers une origine coronarienne ? a. un frottement péricardique b. une douleur majorée à l'inspiration c. une douleur soulagée par la trinitrine d. un hippocratisme digital e. un éclat du B2 au foyer pulmonaire
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous recevez aux urgences un patient de 62 ans pour dyspnée d’aggravation rapide depuis 48h. Fumeur de son état cela fait plusieurs mois voire années qu’il est dyspnéique. Mais depuis 48h son état ne fait que s’aggraver. En effet, il tousse avec des expectorations sales, il n’y a pas de douleurs thoraciques. Il a pour antécédents une HTA, un RGO et une appendicectomie. Il ne prend pas de traitements et n’est pas un grand fan du suivi médical. Dans la liste suivante, quels éléments seraient en faveur d’une hospitalisation ? a. Isolement géographique b. Température à 39°C c. Saturation à 88% d. TA = 180/90 mmHg e. Ethylisme chronique
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Ne connaissant pas la saturation habituelle du patient vous seriez obligé de l'hospitaliser avec une Sat<90%; l'isolement géographique dans un contexte de dyspnée ou d'infection respiratoire fait privilégier l'hospitalisation, le reste non; bien que l'éthylisme en pratique peut etre discutable...
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Vous recevez aux urgences un patient de 62 ans pour dyspnée d’aggravation rapide depuis 48h. Fumeur de son état cela fait plusieurs mois voire années qu’il est dyspnéique. Mais depuis 48h son état ne fait que s’aggraver. En effet, il tousse avec des expectorations sales, il n’y a pas de douleurs thoraciques. Il a pour antécédents une HTA, un RGO et une appendicectomie. Il ne prend pas de traitements et n’est pas un grand fan du suivi médical. Dans la liste suivante, quels éléments seraient en faveur d’une hospitalisation ? a. Isolement géographique b. Température à 39°C c. Saturation à 88% d. TA = 180/90 mmHg e. Ethylisme chronique A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Ne connaissant pas la saturation habituelle du patient vous seriez obligé de l'hospitaliser avec une Sat<90%; l'isolement géographique dans un contexte de dyspnée ou d'infection respiratoire fait privilégier l'hospitalisation, le reste non; bien que l'éthylisme en pratique peut etre discutable... L’infirmière vous donnent les constantes de l’entrée : TA : 19/11, Sat : 85%, FC : 115, FR=22, Température : 38,7°C Quel(s) est(sont) le(s) examen(s) de première intention que vous allez réaliser ? a. Gazométrie artérielle en air ambiant b. Radiographie thoracique face et profil c. Angio TDM thoracique d. ECG e. ETT
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'ETT et l'angio tdm sont clairement des examens de deuxième intention. La gazo ets indispensable devant toute désaturation, la RP devant toute dyspnée et l'ECG sur la tachycardie dans un contexte de dyspnée.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous prenez en charge une patiente de 70 ans qui à des antécédents de lombalgies chroniques, de syndrome anxio-dépressif traité et d'une AC/FA sous AVK A la prise en charge, cliniquement elle ouvre les yeux à la douleur, exprime des propos confus et à une réponse en retrait et évitement à la douleur. Quel est son score de Glasgow? a. Glasgow 11 b. Glasgow 10 c. E2M4V4 d. E2M4V3 e. Glasgow 9
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect.
Madame Emilia C. a été admise en service de réanimation de votre hôpital universitaire. Le médecin responsable vous a appelé pour évaluer la situation avec lui et surtout parce qu'il ne parle pas le "rosbeef". En effet, votre patiente est une actrice britannique de 33 ans, en tournage dans votre région. Elle a été amené par son ami G.R.R. Martin : elle est agitée et aurait présentée une très importante céphalée durant une répétition. Elle serait affectée depuis son enfance d'un Trouble Déficitaire de l'Attention avec Hyperactivité (TDAH), avec un traitement par Ritaline (Chlorhydrate de méthylphénidate). L'interne de réanimation vous annonce une patiente apparement consciente : elle n'ouvre les yeux qu'à la stimulation verbale mais se montre agitée aux phases de stimulation. Elle semble bouger spontanément les quatre membres, mais ses réponses sont incohérentes (elle dit être la mère de trois jeunes dragons). Quel est donc son score de Glasgow (GCS) ? a. Glasgow 9 b. Glasgow 10 c. Glasgow 11 d. Glasgow 12 Ouverture des yeux à la stimulation verbale : Y = 3 Réponse motrice sur commande : M = 6 Réponse verbale incohérente : V= 3 e. Glasgow 13
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Monsieur Paul Vassecu, 64 ans, est vu par son médecin traitant pour altération récente de l’état général. Ses antécédents sont les suivants : diabète de type 2, hypertension artérielle, dyslipidémie, surpoids (IMC = 29.4 kg/m2), tabagisme actif à 72 PA. Son traitement habituel est le suivant : metformine 1000 mg x 3/j, perindopril (inhibiteur de l’enzyme de conversion) 10 mg/j, atenolol (béta-bloquant) 100 mg/j, hydrochlorothiazide (diurétique thiazidique) 12.5 mg/jour, atorvastatine 40 mg/j. Mr Vassecu vous explique que depuis quelques semaines il a perdu quelques kilos et que depuis quelques jours « il n’y a vraiment plus grand chose qui passe », en tout cas pour les solides. En revanche, il continue à boire correctement, de l’eau insiste-t-il, car le docteur lui a dit que ses reins étaient « fragiles ». A l’anamnèse, le patient dit avoir constaté un peu de sang dans ses crachats. Il dit être plus essoufflé que d’habitude. L’auscultation cardio-pulmonaire est sans particularité. Vous constatez de très discrets œdèmes des membres inférieurs. La pression artérielle est à 186/88 mmHg. Son médecin traitant choisit de majorer l’hydrochlorothiazide à 25 mg/jour. Quelques jours après cette modification thérapeutique, le médecin traitant reçoit les résultats du ionogramme sanguin et du bilan rénal qu’il a prescrit : Urée = 9 mmol/l ; Créatininémie = 100 μmol/l ; Kaliémie = 3.9 mmol/l ; Natrémie = 126 mmol/l ; Glycémie 6 mmol/l ; Protidémie = 66 g/l ; Réserve alcaline = 24 mmol/l. Quel est le trouble métabolique préoccupant identifié sur ces résultats ? a. Une hyponatrémie b. Une hypokaliémie c. Une hypoprotidémie d. Une acidose métabolique e. Une insuffisance rénale sévère
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Monsieur Paul Vassecu, 64 ans, est vu par son médecin traitant pour altération récente de l’état général. Ses antécédents sont les suivants : diabète de type 2, hypertension artérielle, dyslipidémie, surpoids (IMC = 29.4 kg/m2), tabagisme actif à 72 PA. Son traitement habituel est le suivant : metformine 1000 mg x 3/j, perindopril (inhibiteur de l’enzyme de conversion) 10 mg/j, atenolol (béta-bloquant) 100 mg/j, hydrochlorothiazide (diurétique thiazidique) 12.5 mg/jour, atorvastatine 40 mg/j. Mr Vassecu vous explique que depuis quelques semaines il a perdu quelques kilos et que depuis quelques jours « il n’y a vraiment plus grand chose qui passe », en tout cas pour les solides. En revanche, il continue à boire correctement, de l’eau insiste-t-il, car le docteur lui a dit que ses reins étaient « fragiles ». A l’anamnèse, le patient dit avoir constaté un peu de sang dans ses crachats. Il dit être plus essoufflé que d’habitude. L’auscultation cardio-pulmonaire est sans particularité. Vous constatez de très discrets œdèmes des membres inférieurs. La pression artérielle est à 186/88 mmHg. Son médecin traitant choisit de majorer l’hydrochlorothiazide à 25 mg/jour. Quelques jours après cette modification thérapeutique, le médecin traitant reçoit les résultats du ionogramme sanguin et du bilan rénal qu’il a prescrit : Urée = 9 mmol/l ; Créatininémie = 100 μmol/l ; Kaliémie = 3.9 mmol/l ; Natrémie = 126 mmol/l ; Glycémie 6 mmol/l ; Protidémie = 66 g/l ; Réserve alcaline = 24 mmol/l. Quel est le trouble métabolique préoccupant identifié sur ces résultats ? a. Une hyponatrémie b. Une hypokaliémie c. Une hypoprotidémie d. Une acidose métabolique e. Une insuffisance rénale sévère A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Concernant l’hyponatrémie chez ce patient, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ? a. Elle témoigne d’une hyperhydration intracellulaire b. Elle témoigne d’une déshydratation intracellulaire c. Elle correspond le plus souvent à un défaut de dilution des urines d. Elle correspond le plus souvent à un défaut de concentration des urines e. Elle est favorisée par la prise des diurétiques thiazidiques
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Néphrologie CUEN Ed.7 p32.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Monsieur Paul Vassecu, 64 ans, est vu par son médecin traitant pour altération récente de l’état général. Ses antécédents sont les suivants : diabète de type 2, hypertension artérielle, dyslipidémie, surpoids (IMC = 29.4 kg/m2), tabagisme actif à 72 PA. Son traitement habituel est le suivant : metformine 1000 mg x 3/j, perindopril (inhibiteur de l’enzyme de conversion) 10 mg/j, atenolol (béta-bloquant) 100 mg/j, hydrochlorothiazide (diurétique thiazidique) 12.5 mg/jour, atorvastatine 40 mg/j. Mr Vassecu vous explique que depuis quelques semaines il a perdu quelques kilos et que depuis quelques jours « il n’y a vraiment plus grand chose qui passe », en tout cas pour les solides. En revanche, il continue à boire correctement, de l’eau insiste-t-il, car le docteur lui a dit que ses reins étaient « fragiles ». A l’anamnèse, le patient dit avoir constaté un peu de sang dans ses crachats. Il dit être plus essoufflé que d’habitude. L’auscultation cardio-pulmonaire est sans particularité. Vous constatez de très discrets œdèmes des membres inférieurs. La pression artérielle est à 186/88 mmHg. Son médecin traitant choisit de majorer l’hydrochlorothiazide à 25 mg/jour. Quelques jours après cette modification thérapeutique, le médecin traitant reçoit les résultats du ionogramme sanguin et du bilan rénal qu’il a prescrit : Urée = 9 mmol/l ; Créatininémie = 100 μmol/l ; Kaliémie = 3.9 mmol/l ; Natrémie = 126 mmol/l ; Glycémie 6 mmol/l ; Protidémie = 66 g/l ; Réserve alcaline = 24 mmol/l. Quel est le trouble métabolique préoccupant identifié sur ces résultats ? a. Une hyponatrémie b. Une hypokaliémie c. Une hypoprotidémie d. Une acidose métabolique e. Une insuffisance rénale sévère A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Concernant l’hyponatrémie chez ce patient, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ? a. Elle témoigne d’une hyperhydration intracellulaire b. Elle témoigne d’une déshydratation intracellulaire c. Elle correspond le plus souvent à un défaut de dilution des urines d. Elle correspond le plus souvent à un défaut de concentration des urines e. Elle est favorisée par la prise des diurétiques thiazidiques A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Néphrologie CUEN Ed.7 p32. Quel(s) élément(s) aurai(en)t pu favoriser la survenue d’une hyponatrémie chez ce patient ? a. Le traitement par inhibiteur de l’enzyme de conversion b. Un apport en osmoles insuffisant chez ce patient avec perte d’appétit majeure c. Le traitement béta-bloquant d. L’absence de limitation des apports en boissons hypotoniques e. La perte de sodium dans les crachats hémoptoiques
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. B. Equivalent de tea and toast syndrome associé. D. MAjoration de l'excès d'eau dans un contexte de trouble de dilution des urines.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Monsieur Paul Vassecu, 64 ans, est vu par son médecin traitant pour altération récente de l’état général. Ses antécédents sont les suivants : diabète de type 2, hypertension artérielle, dyslipidémie, surpoids (IMC = 29.4 kg/m2), tabagisme actif à 72 PA. Son traitement habituel est le suivant : metformine 1000 mg x 3/j, perindopril (inhibiteur de l’enzyme de conversion) 10 mg/j, atenolol (béta-bloquant) 100 mg/j, hydrochlorothiazide (diurétique thiazidique) 12.5 mg/jour, atorvastatine 40 mg/j. Mr Vassecu vous explique que depuis quelques semaines il a perdu quelques kilos et que depuis quelques jours « il n’y a vraiment plus grand chose qui passe », en tout cas pour les solides. En revanche, il continue à boire correctement, de l’eau insiste-t-il, car le docteur lui a dit que ses reins étaient « fragiles ». A l’anamnèse, le patient dit avoir constaté un peu de sang dans ses crachats. Il dit être plus essoufflé que d’habitude. L’auscultation cardio-pulmonaire est sans particularité. Vous constatez de très discrets œdèmes des membres inférieurs. La pression artérielle est à 186/88 mmHg. Son médecin traitant choisit de majorer l’hydrochlorothiazide à 25 mg/jour. Quelques jours après cette modification thérapeutique, le médecin traitant reçoit les résultats du ionogramme sanguin et du bilan rénal qu’il a prescrit : Urée = 9 mmol/l ; Créatininémie = 100 μmol/l ; Kaliémie = 3.9 mmol/l ; Natrémie = 126 mmol/l ; Glycémie 6 mmol/l ; Protidémie = 66 g/l ; Réserve alcaline = 24 mmol/l. Quel est le trouble métabolique préoccupant identifié sur ces résultats ? a. Une hyponatrémie b. Une hypokaliémie c. Une hypoprotidémie d. Une acidose métabolique e. Une insuffisance rénale sévère A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Concernant l’hyponatrémie chez ce patient, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ? a. Elle témoigne d’une hyperhydration intracellulaire b. Elle témoigne d’une déshydratation intracellulaire c. Elle correspond le plus souvent à un défaut de dilution des urines d. Elle correspond le plus souvent à un défaut de concentration des urines e. Elle est favorisée par la prise des diurétiques thiazidiques A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Néphrologie CUEN Ed.7 p32. Quel(s) élément(s) aurai(en)t pu favoriser la survenue d’une hyponatrémie chez ce patient ? a. Le traitement par inhibiteur de l’enzyme de conversion b. Un apport en osmoles insuffisant chez ce patient avec perte d’appétit majeure c. Le traitement béta-bloquant d. L’absence de limitation des apports en boissons hypotoniques e. La perte de sodium dans les crachats hémoptoiques A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. B. Equivalent de tea and toast syndrome associé. D. MAjoration de l'excès d'eau dans un contexte de trouble de dilution des urines. La radiographie pulmonaire que vous avez prescrite met en évidence un nodule pulmonaire solitaire. Vous vous posez la question d’un possible SIADH (syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique) paranéoplasique. Quel(s) élément(s) clinique(s) et biologique(s) est (sont) habituellement présent(s) en cas de SIADH ? a. Un examen physique mettant en évidence des signes d’hyperhydratation extracellulaire b. Un examen physique mettant en évidence des signes de déshydratation extracellulaire c. Une osmolarité urinaire le plus souvent supérieure à l’osmolarité plasmatique d. Une osmolarité urinaire effondrée < 100 mosmol/l e. Une hyperuricémie
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Néphrologie CUEN Ed.7 p36.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable.
Monsieur Paul Vassecu, 64 ans, est vu par son médecin traitant pour altération récente de l’état général. Ses antécédents sont les suivants : diabète de type 2, hypertension artérielle, dyslipidémie, surpoids (IMC = 29.4 kg/m2), tabagisme actif à 72 PA. Son traitement habituel est le suivant : metformine 1000 mg x 3/j, perindopril (inhibiteur de l’enzyme de conversion) 10 mg/j, atenolol (béta-bloquant) 100 mg/j, hydrochlorothiazide (diurétique thiazidique) 12.5 mg/jour, atorvastatine 40 mg/j. Mr Vassecu vous explique que depuis quelques semaines il a perdu quelques kilos et que depuis quelques jours « il n’y a vraiment plus grand chose qui passe », en tout cas pour les solides. En revanche, il continue à boire correctement, de l’eau insiste-t-il, car le docteur lui a dit que ses reins étaient « fragiles ». A l’anamnèse, le patient dit avoir constaté un peu de sang dans ses crachats. Il dit être plus essoufflé que d’habitude. L’auscultation cardio-pulmonaire est sans particularité. Vous constatez de très discrets œdèmes des membres inférieurs. La pression artérielle est à 186/88 mmHg. Son médecin traitant choisit de majorer l’hydrochlorothiazide à 25 mg/jour. Quelques jours après cette modification thérapeutique, le médecin traitant reçoit les résultats du ionogramme sanguin et du bilan rénal qu’il a prescrit : Urée = 9 mmol/l ; Créatininémie = 100 μmol/l ; Kaliémie = 3.9 mmol/l ; Natrémie = 126 mmol/l ; Glycémie 6 mmol/l ; Protidémie = 66 g/l ; Réserve alcaline = 24 mmol/l. Quel est le trouble métabolique préoccupant identifié sur ces résultats ? a. Une hyponatrémie b. Une hypokaliémie c. Une hypoprotidémie d. Une acidose métabolique e. Une insuffisance rénale sévère A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Concernant l’hyponatrémie chez ce patient, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ? a. Elle témoigne d’une hyperhydration intracellulaire b. Elle témoigne d’une déshydratation intracellulaire c. Elle correspond le plus souvent à un défaut de dilution des urines d. Elle correspond le plus souvent à un défaut de concentration des urines e. Elle est favorisée par la prise des diurétiques thiazidiques A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Néphrologie CUEN Ed.7 p32. Quel(s) élément(s) aurai(en)t pu favoriser la survenue d’une hyponatrémie chez ce patient ? a. Le traitement par inhibiteur de l’enzyme de conversion b. Un apport en osmoles insuffisant chez ce patient avec perte d’appétit majeure c. Le traitement béta-bloquant d. L’absence de limitation des apports en boissons hypotoniques e. La perte de sodium dans les crachats hémoptoiques A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. B. Equivalent de tea and toast syndrome associé. D. MAjoration de l'excès d'eau dans un contexte de trouble de dilution des urines. La radiographie pulmonaire que vous avez prescrite met en évidence un nodule pulmonaire solitaire. Vous vous posez la question d’un possible SIADH (syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique) paranéoplasique. Quel(s) élément(s) clinique(s) et biologique(s) est (sont) habituellement présent(s) en cas de SIADH ? a. Un examen physique mettant en évidence des signes d’hyperhydratation extracellulaire b. Un examen physique mettant en évidence des signes de déshydratation extracellulaire c. Une osmolarité urinaire le plus souvent supérieure à l’osmolarité plasmatique d. Une osmolarité urinaire effondrée < 100 mosmol/l e. Une hyperuricémie A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Néphrologie CUEN Ed.7 p36. Le diurétique thiazidique a été arrêté. Le patient est rentré à domicile avec une ordonnance pour un contrôle du ionogramme sanguin dans une semaine. Malheureusement, il est de plus en plus essoufflé et doit se rendre aux urgences quelques jours plus tard. Vous êtes l’interne des urgences. Vous examinez rapidement Mr Vassecu. Vous êtes frappés par sa respiration ample et rapide. Pas besoin de scope pour voir que sa fréquence respiratoire est > 30 /min. La pression artérielle est à 90/42 mmHg. Sa température est de 38.8°C. Sa fréquence cardiaque est de 40/min. Vous constatez des marbrures au niveau des genoux. La saturation est à 99% sous 2 litres d’oxygène aux lunettes nasales. Vous réalisez rapidement un gaz du sang artériel : pH = 7.20, PaO2 = 10 kPa (75 mmHg), PaCO2 = 3 kPa (22.5 mmHg), HCO3- = 7 mmol/l. Interprétez le gaz du sang. a. Alcalose respiratoire car la capnie est inférieure à la normale b. Acidose respiratoire c. Acidose mixte, métabolique et respiratoire d. Acidose métabolique compensée e. Acidose métabolique avec tentative de compensation ventilatoire
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Monsieur Paul Vassecu, 64 ans, est vu par son médecin traitant pour altération récente de l’état général. Ses antécédents sont les suivants : diabète de type 2, hypertension artérielle, dyslipidémie, surpoids (IMC = 29.4 kg/m2), tabagisme actif à 72 PA. Son traitement habituel est le suivant : metformine 1000 mg x 3/j, perindopril (inhibiteur de l’enzyme de conversion) 10 mg/j, atenolol (béta-bloquant) 100 mg/j, hydrochlorothiazide (diurétique thiazidique) 12.5 mg/jour, atorvastatine 40 mg/j. Mr Vassecu vous explique que depuis quelques semaines il a perdu quelques kilos et que depuis quelques jours « il n’y a vraiment plus grand chose qui passe », en tout cas pour les solides. En revanche, il continue à boire correctement, de l’eau insiste-t-il, car le docteur lui a dit que ses reins étaient « fragiles ». A l’anamnèse, le patient dit avoir constaté un peu de sang dans ses crachats. Il dit être plus essoufflé que d’habitude. L’auscultation cardio-pulmonaire est sans particularité. Vous constatez de très discrets œdèmes des membres inférieurs. La pression artérielle est à 186/88 mmHg. Son médecin traitant choisit de majorer l’hydrochlorothiazide à 25 mg/jour. Quelques jours après cette modification thérapeutique, le médecin traitant reçoit les résultats du ionogramme sanguin et du bilan rénal qu’il a prescrit : Urée = 9 mmol/l ; Créatininémie = 100 μmol/l ; Kaliémie = 3.9 mmol/l ; Natrémie = 126 mmol/l ; Glycémie 6 mmol/l ; Protidémie = 66 g/l ; Réserve alcaline = 24 mmol/l. Quel est le trouble métabolique préoccupant identifié sur ces résultats ? a. Une hyponatrémie b. Une hypokaliémie c. Une hypoprotidémie d. Une acidose métabolique e. Une insuffisance rénale sévère A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Concernant l’hyponatrémie chez ce patient, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ? a. Elle témoigne d’une hyperhydration intracellulaire b. Elle témoigne d’une déshydratation intracellulaire c. Elle correspond le plus souvent à un défaut de dilution des urines d. Elle correspond le plus souvent à un défaut de concentration des urines e. Elle est favorisée par la prise des diurétiques thiazidiques A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Néphrologie CUEN Ed.7 p32. Quel(s) élément(s) aurai(en)t pu favoriser la survenue d’une hyponatrémie chez ce patient ? a. Le traitement par inhibiteur de l’enzyme de conversion b. Un apport en osmoles insuffisant chez ce patient avec perte d’appétit majeure c. Le traitement béta-bloquant d. L’absence de limitation des apports en boissons hypotoniques e. La perte de sodium dans les crachats hémoptoiques A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. B. Equivalent de tea and toast syndrome associé. D. MAjoration de l'excès d'eau dans un contexte de trouble de dilution des urines. La radiographie pulmonaire que vous avez prescrite met en évidence un nodule pulmonaire solitaire. Vous vous posez la question d’un possible SIADH (syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique) paranéoplasique. Quel(s) élément(s) clinique(s) et biologique(s) est (sont) habituellement présent(s) en cas de SIADH ? a. Un examen physique mettant en évidence des signes d’hyperhydratation extracellulaire b. Un examen physique mettant en évidence des signes de déshydratation extracellulaire c. Une osmolarité urinaire le plus souvent supérieure à l’osmolarité plasmatique d. Une osmolarité urinaire effondrée < 100 mosmol/l e. Une hyperuricémie A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Néphrologie CUEN Ed.7 p36. Le diurétique thiazidique a été arrêté. Le patient est rentré à domicile avec une ordonnance pour un contrôle du ionogramme sanguin dans une semaine. Malheureusement, il est de plus en plus essoufflé et doit se rendre aux urgences quelques jours plus tard. Vous êtes l’interne des urgences. Vous examinez rapidement Mr Vassecu. Vous êtes frappés par sa respiration ample et rapide. Pas besoin de scope pour voir que sa fréquence respiratoire est > 30 /min. La pression artérielle est à 90/42 mmHg. Sa température est de 38.8°C. Sa fréquence cardiaque est de 40/min. Vous constatez des marbrures au niveau des genoux. La saturation est à 99% sous 2 litres d’oxygène aux lunettes nasales. Vous réalisez rapidement un gaz du sang artériel : pH = 7.20, PaO2 = 10 kPa (75 mmHg), PaCO2 = 3 kPa (22.5 mmHg), HCO3- = 7 mmol/l. Interprétez le gaz du sang. a. Alcalose respiratoire car la capnie est inférieure à la normale b. Acidose respiratoire c. Acidose mixte, métabolique et respiratoire d. Acidose métabolique compensée e. Acidose métabolique avec tentative de compensation ventilatoire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. Vous avez posé le diagnostic d’acidose métabolique non compensée. Vous récupérez un peu plus tard les résultats biologiques suivants : Urée = 34 mmol/l ; Créatininémie = 400 μmol/l ; Kaliémie = 7.9 mmol/l ; Natrémie = 139 mmol/l ; Protidémie = 74 g/l ; Réserve alcaline = 7 mmol/l ; Chlorémie = 95 mmol/l ; Glycémie = 4.8 g/l (26.6 mmol/l). Bandelette urinaire : pas de corps cétoniques. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? a. Le trou anionique est normal b. Le trou anionique est augmenté c. L’acidose métabolique est possiblement en rapport avec une acidose lactique favorisée par un état de choc et/ou par un surdosage en metformine d. L’acidose métabolique est liée à une acidocétose diabétique e. Il existe très probablement une perte urinaire ou digestive de bicarbonates
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Néphrologie CUEN Ed.7 p72.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Monsieur Paul Vassecu, 64 ans, est vu par son médecin traitant pour altération récente de l’état général. Ses antécédents sont les suivants : diabète de type 2, hypertension artérielle, dyslipidémie, surpoids (IMC = 29.4 kg/m2), tabagisme actif à 72 PA. Son traitement habituel est le suivant : metformine 1000 mg x 3/j, perindopril (inhibiteur de l’enzyme de conversion) 10 mg/j, atenolol (béta-bloquant) 100 mg/j, hydrochlorothiazide (diurétique thiazidique) 12.5 mg/jour, atorvastatine 40 mg/j. Mr Vassecu vous explique que depuis quelques semaines il a perdu quelques kilos et que depuis quelques jours « il n’y a vraiment plus grand chose qui passe », en tout cas pour les solides. En revanche, il continue à boire correctement, de l’eau insiste-t-il, car le docteur lui a dit que ses reins étaient « fragiles ». A l’anamnèse, le patient dit avoir constaté un peu de sang dans ses crachats. Il dit être plus essoufflé que d’habitude. L’auscultation cardio-pulmonaire est sans particularité. Vous constatez de très discrets œdèmes des membres inférieurs. La pression artérielle est à 186/88 mmHg. Son médecin traitant choisit de majorer l’hydrochlorothiazide à 25 mg/jour. Quelques jours après cette modification thérapeutique, le médecin traitant reçoit les résultats du ionogramme sanguin et du bilan rénal qu’il a prescrit : Urée = 9 mmol/l ; Créatininémie = 100 μmol/l ; Kaliémie = 3.9 mmol/l ; Natrémie = 126 mmol/l ; Glycémie 6 mmol/l ; Protidémie = 66 g/l ; Réserve alcaline = 24 mmol/l. Quel est le trouble métabolique préoccupant identifié sur ces résultats ? a. Une hyponatrémie b. Une hypokaliémie c. Une hypoprotidémie d. Une acidose métabolique e. Une insuffisance rénale sévère A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Concernant l’hyponatrémie chez ce patient, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ? a. Elle témoigne d’une hyperhydration intracellulaire b. Elle témoigne d’une déshydratation intracellulaire c. Elle correspond le plus souvent à un défaut de dilution des urines d. Elle correspond le plus souvent à un défaut de concentration des urines e. Elle est favorisée par la prise des diurétiques thiazidiques A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Néphrologie CUEN Ed.7 p32. Quel(s) élément(s) aurai(en)t pu favoriser la survenue d’une hyponatrémie chez ce patient ? a. Le traitement par inhibiteur de l’enzyme de conversion b. Un apport en osmoles insuffisant chez ce patient avec perte d’appétit majeure c. Le traitement béta-bloquant d. L’absence de limitation des apports en boissons hypotoniques e. La perte de sodium dans les crachats hémoptoiques A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. B. Equivalent de tea and toast syndrome associé. D. MAjoration de l'excès d'eau dans un contexte de trouble de dilution des urines. La radiographie pulmonaire que vous avez prescrite met en évidence un nodule pulmonaire solitaire. Vous vous posez la question d’un possible SIADH (syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique) paranéoplasique. Quel(s) élément(s) clinique(s) et biologique(s) est (sont) habituellement présent(s) en cas de SIADH ? a. Un examen physique mettant en évidence des signes d’hyperhydratation extracellulaire b. Un examen physique mettant en évidence des signes de déshydratation extracellulaire c. Une osmolarité urinaire le plus souvent supérieure à l’osmolarité plasmatique d. Une osmolarité urinaire effondrée < 100 mosmol/l e. Une hyperuricémie A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Néphrologie CUEN Ed.7 p36. Le diurétique thiazidique a été arrêté. Le patient est rentré à domicile avec une ordonnance pour un contrôle du ionogramme sanguin dans une semaine. Malheureusement, il est de plus en plus essoufflé et doit se rendre aux urgences quelques jours plus tard. Vous êtes l’interne des urgences. Vous examinez rapidement Mr Vassecu. Vous êtes frappés par sa respiration ample et rapide. Pas besoin de scope pour voir que sa fréquence respiratoire est > 30 /min. La pression artérielle est à 90/42 mmHg. Sa température est de 38.8°C. Sa fréquence cardiaque est de 40/min. Vous constatez des marbrures au niveau des genoux. La saturation est à 99% sous 2 litres d’oxygène aux lunettes nasales. Vous réalisez rapidement un gaz du sang artériel : pH = 7.20, PaO2 = 10 kPa (75 mmHg), PaCO2 = 3 kPa (22.5 mmHg), HCO3- = 7 mmol/l. Interprétez le gaz du sang. a. Alcalose respiratoire car la capnie est inférieure à la normale b. Acidose respiratoire c. Acidose mixte, métabolique et respiratoire d. Acidose métabolique compensée e. Acidose métabolique avec tentative de compensation ventilatoire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. Vous avez posé le diagnostic d’acidose métabolique non compensée. Vous récupérez un peu plus tard les résultats biologiques suivants : Urée = 34 mmol/l ; Créatininémie = 400 μmol/l ; Kaliémie = 7.9 mmol/l ; Natrémie = 139 mmol/l ; Protidémie = 74 g/l ; Réserve alcaline = 7 mmol/l ; Chlorémie = 95 mmol/l ; Glycémie = 4.8 g/l (26.6 mmol/l). Bandelette urinaire : pas de corps cétoniques. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? a. Le trou anionique est normal b. Le trou anionique est augmenté c. L’acidose métabolique est possiblement en rapport avec une acidose lactique favorisée par un état de choc et/ou par un surdosage en metformine d. L’acidose métabolique est liée à une acidocétose diabétique e. Il existe très probablement une perte urinaire ou digestive de bicarbonates A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Néphrologie CUEN Ed.7 p72. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? a. La natrémie corrigée est > 139 mmol/l b. La natrémie corrigée est < 139 mmol/l c. Vous portez le diagnostic de coma hyperosmolaire ou syndrome d’hyperglycémie hyperosmolaire d. Vous débutez un traitement par insuline qui va aggraver l’hyperkaliémie e. Vous débutez un traitement par insuline qui peut permettre une diminution de la kaliémie
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Na corrigée (mmol/l) = Na mesurée + (Glycémie mmol/l - 5)/3.5.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Monsieur Paul Vassecu, 64 ans, est vu par son médecin traitant pour altération récente de l’état général. Ses antécédents sont les suivants : diabète de type 2, hypertension artérielle, dyslipidémie, surpoids (IMC = 29.4 kg/m2), tabagisme actif à 72 PA. Son traitement habituel est le suivant : metformine 1000 mg x 3/j, perindopril (inhibiteur de l’enzyme de conversion) 10 mg/j, atenolol (béta-bloquant) 100 mg/j, hydrochlorothiazide (diurétique thiazidique) 12.5 mg/jour, atorvastatine 40 mg/j. Mr Vassecu vous explique que depuis quelques semaines il a perdu quelques kilos et que depuis quelques jours « il n’y a vraiment plus grand chose qui passe », en tout cas pour les solides. En revanche, il continue à boire correctement, de l’eau insiste-t-il, car le docteur lui a dit que ses reins étaient « fragiles ». A l’anamnèse, le patient dit avoir constaté un peu de sang dans ses crachats. Il dit être plus essoufflé que d’habitude. L’auscultation cardio-pulmonaire est sans particularité. Vous constatez de très discrets œdèmes des membres inférieurs. La pression artérielle est à 186/88 mmHg. Son médecin traitant choisit de majorer l’hydrochlorothiazide à 25 mg/jour. Quelques jours après cette modification thérapeutique, le médecin traitant reçoit les résultats du ionogramme sanguin et du bilan rénal qu’il a prescrit : Urée = 9 mmol/l ; Créatininémie = 100 μmol/l ; Kaliémie = 3.9 mmol/l ; Natrémie = 126 mmol/l ; Glycémie 6 mmol/l ; Protidémie = 66 g/l ; Réserve alcaline = 24 mmol/l. Quel est le trouble métabolique préoccupant identifié sur ces résultats ? a. Une hyponatrémie b. Une hypokaliémie c. Une hypoprotidémie d. Une acidose métabolique e. Une insuffisance rénale sévère A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Concernant l’hyponatrémie chez ce patient, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ? a. Elle témoigne d’une hyperhydration intracellulaire b. Elle témoigne d’une déshydratation intracellulaire c. Elle correspond le plus souvent à un défaut de dilution des urines d. Elle correspond le plus souvent à un défaut de concentration des urines e. Elle est favorisée par la prise des diurétiques thiazidiques A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Néphrologie CUEN Ed.7 p32. Quel(s) élément(s) aurai(en)t pu favoriser la survenue d’une hyponatrémie chez ce patient ? a. Le traitement par inhibiteur de l’enzyme de conversion b. Un apport en osmoles insuffisant chez ce patient avec perte d’appétit majeure c. Le traitement béta-bloquant d. L’absence de limitation des apports en boissons hypotoniques e. La perte de sodium dans les crachats hémoptoiques A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. B. Equivalent de tea and toast syndrome associé. D. MAjoration de l'excès d'eau dans un contexte de trouble de dilution des urines. La radiographie pulmonaire que vous avez prescrite met en évidence un nodule pulmonaire solitaire. Vous vous posez la question d’un possible SIADH (syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique) paranéoplasique. Quel(s) élément(s) clinique(s) et biologique(s) est (sont) habituellement présent(s) en cas de SIADH ? a. Un examen physique mettant en évidence des signes d’hyperhydratation extracellulaire b. Un examen physique mettant en évidence des signes de déshydratation extracellulaire c. Une osmolarité urinaire le plus souvent supérieure à l’osmolarité plasmatique d. Une osmolarité urinaire effondrée < 100 mosmol/l e. Une hyperuricémie A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Néphrologie CUEN Ed.7 p36. Le diurétique thiazidique a été arrêté. Le patient est rentré à domicile avec une ordonnance pour un contrôle du ionogramme sanguin dans une semaine. Malheureusement, il est de plus en plus essoufflé et doit se rendre aux urgences quelques jours plus tard. Vous êtes l’interne des urgences. Vous examinez rapidement Mr Vassecu. Vous êtes frappés par sa respiration ample et rapide. Pas besoin de scope pour voir que sa fréquence respiratoire est > 30 /min. La pression artérielle est à 90/42 mmHg. Sa température est de 38.8°C. Sa fréquence cardiaque est de 40/min. Vous constatez des marbrures au niveau des genoux. La saturation est à 99% sous 2 litres d’oxygène aux lunettes nasales. Vous réalisez rapidement un gaz du sang artériel : pH = 7.20, PaO2 = 10 kPa (75 mmHg), PaCO2 = 3 kPa (22.5 mmHg), HCO3- = 7 mmol/l. Interprétez le gaz du sang. a. Alcalose respiratoire car la capnie est inférieure à la normale b. Acidose respiratoire c. Acidose mixte, métabolique et respiratoire d. Acidose métabolique compensée e. Acidose métabolique avec tentative de compensation ventilatoire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. Vous avez posé le diagnostic d’acidose métabolique non compensée. Vous récupérez un peu plus tard les résultats biologiques suivants : Urée = 34 mmol/l ; Créatininémie = 400 μmol/l ; Kaliémie = 7.9 mmol/l ; Natrémie = 139 mmol/l ; Protidémie = 74 g/l ; Réserve alcaline = 7 mmol/l ; Chlorémie = 95 mmol/l ; Glycémie = 4.8 g/l (26.6 mmol/l). Bandelette urinaire : pas de corps cétoniques. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? a. Le trou anionique est normal b. Le trou anionique est augmenté c. L’acidose métabolique est possiblement en rapport avec une acidose lactique favorisée par un état de choc et/ou par un surdosage en metformine d. L’acidose métabolique est liée à une acidocétose diabétique e. Il existe très probablement une perte urinaire ou digestive de bicarbonates A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Néphrologie CUEN Ed.7 p72. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? a. La natrémie corrigée est > 139 mmol/l b. La natrémie corrigée est < 139 mmol/l c. Vous portez le diagnostic de coma hyperosmolaire ou syndrome d’hyperglycémie hyperosmolaire d. Vous débutez un traitement par insuline qui va aggraver l’hyperkaliémie e. Vous débutez un traitement par insuline qui peut permettre une diminution de la kaliémie A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Na corrigée (mmol/l) = Na mesurée + (Glycémie mmol/l - 5)/3.5. Concernant l’interprétation du tracé, quelle(s) proposition(s) est (sont) vraie(s) ?Vous scopez le patient car vous craignez un retentissement cardiaque. A peine les électrodes branchées, le tracé vous interpelle. a. La dépolarisation atriale provient du nœud sinusal b. Il s’agit d’un passage en fibrillation atriale c. Il s’agit d’une tachycardie ventriculaire d. Il s’agit d’un passage en bloc atrio-ventriculaire complet e. Il s’agit d’un passage en dysfonction sinusale
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Monsieur Paul Vassecu, 64 ans, est vu par son médecin traitant pour altération récente de l’état général. Ses antécédents sont les suivants : diabète de type 2, hypertension artérielle, dyslipidémie, surpoids (IMC = 29.4 kg/m2), tabagisme actif à 72 PA. Son traitement habituel est le suivant : metformine 1000 mg x 3/j, perindopril (inhibiteur de l’enzyme de conversion) 10 mg/j, atenolol (béta-bloquant) 100 mg/j, hydrochlorothiazide (diurétique thiazidique) 12.5 mg/jour, atorvastatine 40 mg/j. Mr Vassecu vous explique que depuis quelques semaines il a perdu quelques kilos et que depuis quelques jours « il n’y a vraiment plus grand chose qui passe », en tout cas pour les solides. En revanche, il continue à boire correctement, de l’eau insiste-t-il, car le docteur lui a dit que ses reins étaient « fragiles ». A l’anamnèse, le patient dit avoir constaté un peu de sang dans ses crachats. Il dit être plus essoufflé que d’habitude. L’auscultation cardio-pulmonaire est sans particularité. Vous constatez de très discrets œdèmes des membres inférieurs. La pression artérielle est à 186/88 mmHg. Son médecin traitant choisit de majorer l’hydrochlorothiazide à 25 mg/jour. Quelques jours après cette modification thérapeutique, le médecin traitant reçoit les résultats du ionogramme sanguin et du bilan rénal qu’il a prescrit : Urée = 9 mmol/l ; Créatininémie = 100 μmol/l ; Kaliémie = 3.9 mmol/l ; Natrémie = 126 mmol/l ; Glycémie 6 mmol/l ; Protidémie = 66 g/l ; Réserve alcaline = 24 mmol/l. Quel est le trouble métabolique préoccupant identifié sur ces résultats ? a. Une hyponatrémie b. Une hypokaliémie c. Une hypoprotidémie d. Une acidose métabolique e. Une insuffisance rénale sévère A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Concernant l’hyponatrémie chez ce patient, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ? a. Elle témoigne d’une hyperhydration intracellulaire b. Elle témoigne d’une déshydratation intracellulaire c. Elle correspond le plus souvent à un défaut de dilution des urines d. Elle correspond le plus souvent à un défaut de concentration des urines e. Elle est favorisée par la prise des diurétiques thiazidiques A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Néphrologie CUEN Ed.7 p32. Quel(s) élément(s) aurai(en)t pu favoriser la survenue d’une hyponatrémie chez ce patient ? a. Le traitement par inhibiteur de l’enzyme de conversion b. Un apport en osmoles insuffisant chez ce patient avec perte d’appétit majeure c. Le traitement béta-bloquant d. L’absence de limitation des apports en boissons hypotoniques e. La perte de sodium dans les crachats hémoptoiques A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. B. Equivalent de tea and toast syndrome associé. D. MAjoration de l'excès d'eau dans un contexte de trouble de dilution des urines. La radiographie pulmonaire que vous avez prescrite met en évidence un nodule pulmonaire solitaire. Vous vous posez la question d’un possible SIADH (syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique) paranéoplasique. Quel(s) élément(s) clinique(s) et biologique(s) est (sont) habituellement présent(s) en cas de SIADH ? a. Un examen physique mettant en évidence des signes d’hyperhydratation extracellulaire b. Un examen physique mettant en évidence des signes de déshydratation extracellulaire c. Une osmolarité urinaire le plus souvent supérieure à l’osmolarité plasmatique d. Une osmolarité urinaire effondrée < 100 mosmol/l e. Une hyperuricémie A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Néphrologie CUEN Ed.7 p36. Le diurétique thiazidique a été arrêté. Le patient est rentré à domicile avec une ordonnance pour un contrôle du ionogramme sanguin dans une semaine. Malheureusement, il est de plus en plus essoufflé et doit se rendre aux urgences quelques jours plus tard. Vous êtes l’interne des urgences. Vous examinez rapidement Mr Vassecu. Vous êtes frappés par sa respiration ample et rapide. Pas besoin de scope pour voir que sa fréquence respiratoire est > 30 /min. La pression artérielle est à 90/42 mmHg. Sa température est de 38.8°C. Sa fréquence cardiaque est de 40/min. Vous constatez des marbrures au niveau des genoux. La saturation est à 99% sous 2 litres d’oxygène aux lunettes nasales. Vous réalisez rapidement un gaz du sang artériel : pH = 7.20, PaO2 = 10 kPa (75 mmHg), PaCO2 = 3 kPa (22.5 mmHg), HCO3- = 7 mmol/l. Interprétez le gaz du sang. a. Alcalose respiratoire car la capnie est inférieure à la normale b. Acidose respiratoire c. Acidose mixte, métabolique et respiratoire d. Acidose métabolique compensée e. Acidose métabolique avec tentative de compensation ventilatoire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. Vous avez posé le diagnostic d’acidose métabolique non compensée. Vous récupérez un peu plus tard les résultats biologiques suivants : Urée = 34 mmol/l ; Créatininémie = 400 μmol/l ; Kaliémie = 7.9 mmol/l ; Natrémie = 139 mmol/l ; Protidémie = 74 g/l ; Réserve alcaline = 7 mmol/l ; Chlorémie = 95 mmol/l ; Glycémie = 4.8 g/l (26.6 mmol/l). Bandelette urinaire : pas de corps cétoniques. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? a. Le trou anionique est normal b. Le trou anionique est augmenté c. L’acidose métabolique est possiblement en rapport avec une acidose lactique favorisée par un état de choc et/ou par un surdosage en metformine d. L’acidose métabolique est liée à une acidocétose diabétique e. Il existe très probablement une perte urinaire ou digestive de bicarbonates A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Néphrologie CUEN Ed.7 p72. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? a. La natrémie corrigée est > 139 mmol/l b. La natrémie corrigée est < 139 mmol/l c. Vous portez le diagnostic de coma hyperosmolaire ou syndrome d’hyperglycémie hyperosmolaire d. Vous débutez un traitement par insuline qui va aggraver l’hyperkaliémie e. Vous débutez un traitement par insuline qui peut permettre une diminution de la kaliémie A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Na corrigée (mmol/l) = Na mesurée + (Glycémie mmol/l - 5)/3.5. Concernant l’interprétation du tracé, quelle(s) proposition(s) est (sont) vraie(s) ?Vous scopez le patient car vous craignez un retentissement cardiaque. A peine les électrodes branchées, le tracé vous interpelle. a. La dépolarisation atriale provient du nœud sinusal b. Il s’agit d’un passage en fibrillation atriale c. Il s’agit d’une tachycardie ventriculaire d. Il s’agit d’un passage en bloc atrio-ventriculaire complet e. Il s’agit d’un passage en dysfonction sinusale A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Concernant le retentissement cardiaque de l’hyperkaliémie, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) vraie(s) ? a. L’hyperkaliémie est un trouble métabolique dangereux qui nécessite une surveillance continue du rythme cardiaque b. L’hyperkaliémie se manifeste par des ondes T amples, pointues et symétriques, systématisées à un territoire coronarien c. L’hyperkaliémie peut entraîner un allongement de l’intervalle QT d. L’hyperkaliémie se complique le plus fréquemment de trouble de conduction type bloc atrio-ventriculaire ou dysfonction sinusale e. L’hyperkaliémie peut se manifester par un allongement de la durée des QRS
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Néphrologie CUEN Ed.7 p42.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Mme G, 42 ans, vient vous voir en consultation pour une gêne respiratoire. Elle n'a pas d'antécédent particulier. Elle travaille comme secrétaire dans la fonction publique. Elle a 2 enfants de 8 et 10 ans qui ont fait de l'asthme du nourrisson. Elle fume 1/2 paquet de cigarettes par jour depuis l'âge de 18 ans. Ses symptômes ont commencé depuis qu'elle et sa famille ont déménagé il y a 3 mois dans une vieille maison avec un grand jardin et beaucoup d'arbres autour. Quel(s) est(sont) le(les) symptôme(s) en faveur d'un asthme que vous allez chercher à l'interrogatoire ? a. Dyspnée b. Oppression thoracique c. Palpitations d. Toux e. Expectorations purulentes abondantes
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Mme G, 42 ans, vient vous voir en consultation pour une gêne respiratoire. Elle n'a pas d'antécédent particulier. Elle travaille comme secrétaire dans la fonction publique. Elle a 2 enfants de 8 et 10 ans qui ont fait de l'asthme du nourrisson. Elle fume 1/2 paquet de cigarettes par jour depuis l'âge de 18 ans. Ses symptômes ont commencé depuis qu'elle et sa famille ont déménagé il y a 3 mois dans une vieille maison avec un grand jardin et beaucoup d'arbres autour. Quel(s) est(sont) le(les) symptôme(s) en faveur d'un asthme que vous allez chercher à l'interrogatoire ? a. Dyspnée b. Oppression thoracique c. Palpitations d. Toux e. Expectorations purulentes abondantes A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Ce jour à l'examen clinique vous avez une auscultation normale. Quelle(s) est(sont) la(les) donnée(s) de l'histoire de la maladie qui va(vont) vous orienter vers un asthme ? a. Le caractère variable des symptômes b. L'aggravation des symptômes la nuit c. L'amélioration des symptômes à l'exercice physique d. L'aggravation des symptômes lors des infections e. Un terrain atopique
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Mme G, 42 ans, vient vous voir en consultation pour une gêne respiratoire. Elle n'a pas d'antécédent particulier. Elle travaille comme secrétaire dans la fonction publique. Elle a 2 enfants de 8 et 10 ans qui ont fait de l'asthme du nourrisson. Elle fume 1/2 paquet de cigarettes par jour depuis l'âge de 18 ans. Ses symptômes ont commencé depuis qu'elle et sa famille ont déménagé il y a 3 mois dans une vieille maison avec un grand jardin et beaucoup d'arbres autour. Quel(s) est(sont) le(les) symptôme(s) en faveur d'un asthme que vous allez chercher à l'interrogatoire ? a. Dyspnée b. Oppression thoracique c. Palpitations d. Toux e. Expectorations purulentes abondantes A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Ce jour à l'examen clinique vous avez une auscultation normale. Quelle(s) est(sont) la(les) donnée(s) de l'histoire de la maladie qui va(vont) vous orienter vers un asthme ? a. Le caractère variable des symptômes b. L'aggravation des symptômes la nuit c. L'amélioration des symptômes à l'exercice physique d. L'aggravation des symptômes lors des infections e. Un terrain atopique A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) l' (les) examen(s) paraclinique(s) à prescrire en première intention pour porter le diagnostic d'asthme ? a. Test de marche de 6 minutes b. Spirométrie avec test de réversibilité c. ECG d. Examen bactériologique des expectorations e. Dosage des IgE spécifiques
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Mme G, 42 ans, vient vous voir en consultation pour une gêne respiratoire. Elle n'a pas d'antécédent particulier. Elle travaille comme secrétaire dans la fonction publique. Elle a 2 enfants de 8 et 10 ans qui ont fait de l'asthme du nourrisson. Elle fume 1/2 paquet de cigarettes par jour depuis l'âge de 18 ans. Ses symptômes ont commencé depuis qu'elle et sa famille ont déménagé il y a 3 mois dans une vieille maison avec un grand jardin et beaucoup d'arbres autour. Quel(s) est(sont) le(les) symptôme(s) en faveur d'un asthme que vous allez chercher à l'interrogatoire ? a. Dyspnée b. Oppression thoracique c. Palpitations d. Toux e. Expectorations purulentes abondantes A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Ce jour à l'examen clinique vous avez une auscultation normale. Quelle(s) est(sont) la(les) donnée(s) de l'histoire de la maladie qui va(vont) vous orienter vers un asthme ? a. Le caractère variable des symptômes b. L'aggravation des symptômes la nuit c. L'amélioration des symptômes à l'exercice physique d. L'aggravation des symptômes lors des infections e. Un terrain atopique A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) l' (les) examen(s) paraclinique(s) à prescrire en première intention pour porter le diagnostic d'asthme ? a. Test de marche de 6 minutes b. Spirométrie avec test de réversibilité c. ECG d. Examen bactériologique des expectorations e. Dosage des IgE spécifiques A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Concernant le trouble ventilatoire obstructif (TVO) et l'hyper réactivité bronchique (HRB), quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) ? a. La réversibilité est significative si le VEMS augmente de 200 ml ou 12% par rapport à la valeur initiale b. La réversibilité est complète si le rapport VEMS/CVF et le VEMS se normalisent c. La spécificité du test à la métacholine est de 100% d. L'HRB est définie par une diminution du VEMS de 80 % par rapport à la valeur de référence après inhalation de métacholine e. Le test à la métacholine est réservé aux suspicions d'asthme sans TVO
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. réversibilité significative : augmentation VEMS > 12% ET 200mL Test métacholine positif : chute du VEMS > 20% par rapport au VEMS basal.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect.
Mme G, 42 ans, vient vous voir en consultation pour une gêne respiratoire. Elle n'a pas d'antécédent particulier. Elle travaille comme secrétaire dans la fonction publique. Elle a 2 enfants de 8 et 10 ans qui ont fait de l'asthme du nourrisson. Elle fume 1/2 paquet de cigarettes par jour depuis l'âge de 18 ans. Ses symptômes ont commencé depuis qu'elle et sa famille ont déménagé il y a 3 mois dans une vieille maison avec un grand jardin et beaucoup d'arbres autour. Quel(s) est(sont) le(les) symptôme(s) en faveur d'un asthme que vous allez chercher à l'interrogatoire ? a. Dyspnée b. Oppression thoracique c. Palpitations d. Toux e. Expectorations purulentes abondantes A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Ce jour à l'examen clinique vous avez une auscultation normale. Quelle(s) est(sont) la(les) donnée(s) de l'histoire de la maladie qui va(vont) vous orienter vers un asthme ? a. Le caractère variable des symptômes b. L'aggravation des symptômes la nuit c. L'amélioration des symptômes à l'exercice physique d. L'aggravation des symptômes lors des infections e. Un terrain atopique A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) l' (les) examen(s) paraclinique(s) à prescrire en première intention pour porter le diagnostic d'asthme ? a. Test de marche de 6 minutes b. Spirométrie avec test de réversibilité c. ECG d. Examen bactériologique des expectorations e. Dosage des IgE spécifiques A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Concernant le trouble ventilatoire obstructif (TVO) et l'hyper réactivité bronchique (HRB), quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) ? a. La réversibilité est significative si le VEMS augmente de 200 ml ou 12% par rapport à la valeur initiale b. La réversibilité est complète si le rapport VEMS/CVF et le VEMS se normalisent c. La spécificité du test à la métacholine est de 100% d. L'HRB est définie par une diminution du VEMS de 80 % par rapport à la valeur de référence après inhalation de métacholine e. Le test à la métacholine est réservé aux suspicions d'asthme sans TVO A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. réversibilité significative : augmentation VEMS > 12% ET 200mL Test métacholine positif : chute du VEMS > 20% par rapport au VEMS basal. La patiente présente bien un TVO réversible léger. Vous suspectez une cause allergique respiratoire. Quel est, parmi les allergènes suivants, celui qui ne fait pas partie des pneumallergènes ? a. Acariens b. Bouleau c. Graminées d. Arachide e. Phanères de chats
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Mme G, 42 ans, vient vous voir en consultation pour une gêne respiratoire. Elle n'a pas d'antécédent particulier. Elle travaille comme secrétaire dans la fonction publique. Elle a 2 enfants de 8 et 10 ans qui ont fait de l'asthme du nourrisson. Elle fume 1/2 paquet de cigarettes par jour depuis l'âge de 18 ans. Ses symptômes ont commencé depuis qu'elle et sa famille ont déménagé il y a 3 mois dans une vieille maison avec un grand jardin et beaucoup d'arbres autour. Quel(s) est(sont) le(les) symptôme(s) en faveur d'un asthme que vous allez chercher à l'interrogatoire ? a. Dyspnée b. Oppression thoracique c. Palpitations d. Toux e. Expectorations purulentes abondantes A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Ce jour à l'examen clinique vous avez une auscultation normale. Quelle(s) est(sont) la(les) donnée(s) de l'histoire de la maladie qui va(vont) vous orienter vers un asthme ? a. Le caractère variable des symptômes b. L'aggravation des symptômes la nuit c. L'amélioration des symptômes à l'exercice physique d. L'aggravation des symptômes lors des infections e. Un terrain atopique A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) l' (les) examen(s) paraclinique(s) à prescrire en première intention pour porter le diagnostic d'asthme ? a. Test de marche de 6 minutes b. Spirométrie avec test de réversibilité c. ECG d. Examen bactériologique des expectorations e. Dosage des IgE spécifiques A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Concernant le trouble ventilatoire obstructif (TVO) et l'hyper réactivité bronchique (HRB), quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) ? a. La réversibilité est significative si le VEMS augmente de 200 ml ou 12% par rapport à la valeur initiale b. La réversibilité est complète si le rapport VEMS/CVF et le VEMS se normalisent c. La spécificité du test à la métacholine est de 100% d. L'HRB est définie par une diminution du VEMS de 80 % par rapport à la valeur de référence après inhalation de métacholine e. Le test à la métacholine est réservé aux suspicions d'asthme sans TVO A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. réversibilité significative : augmentation VEMS > 12% ET 200mL Test métacholine positif : chute du VEMS > 20% par rapport au VEMS basal. La patiente présente bien un TVO réversible léger. Vous suspectez une cause allergique respiratoire. Quel est, parmi les allergènes suivants, celui qui ne fait pas partie des pneumallergènes ? a. Acariens b. Bouleau c. Graminées d. Arachide e. Phanères de chats A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Concernant la photo, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) vraie(s) ? a. Cet examen à lui seul permet le diagnostic d'allergie respiratoire b. On utilise toujours un témoin positif et négatif c. Cette photo montre des prick tests d. Cet examen est contre indiqué chez les enfants e. La prise d'anti-histaminiques peut négativer le test
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. il met en évidence une sensibilisation, pas nécessairement une allergie. Le témoin négatif doit être négatif, et le témoin positif doit être positif pour pouvoir l'interpréter.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Mme G, 42 ans, vient vous voir en consultation pour une gêne respiratoire. Elle n'a pas d'antécédent particulier. Elle travaille comme secrétaire dans la fonction publique. Elle a 2 enfants de 8 et 10 ans qui ont fait de l'asthme du nourrisson. Elle fume 1/2 paquet de cigarettes par jour depuis l'âge de 18 ans. Ses symptômes ont commencé depuis qu'elle et sa famille ont déménagé il y a 3 mois dans une vieille maison avec un grand jardin et beaucoup d'arbres autour. Quel(s) est(sont) le(les) symptôme(s) en faveur d'un asthme que vous allez chercher à l'interrogatoire ? a. Dyspnée b. Oppression thoracique c. Palpitations d. Toux e. Expectorations purulentes abondantes A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Ce jour à l'examen clinique vous avez une auscultation normale. Quelle(s) est(sont) la(les) donnée(s) de l'histoire de la maladie qui va(vont) vous orienter vers un asthme ? a. Le caractère variable des symptômes b. L'aggravation des symptômes la nuit c. L'amélioration des symptômes à l'exercice physique d. L'aggravation des symptômes lors des infections e. Un terrain atopique A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) l' (les) examen(s) paraclinique(s) à prescrire en première intention pour porter le diagnostic d'asthme ? a. Test de marche de 6 minutes b. Spirométrie avec test de réversibilité c. ECG d. Examen bactériologique des expectorations e. Dosage des IgE spécifiques A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Concernant le trouble ventilatoire obstructif (TVO) et l'hyper réactivité bronchique (HRB), quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) ? a. La réversibilité est significative si le VEMS augmente de 200 ml ou 12% par rapport à la valeur initiale b. La réversibilité est complète si le rapport VEMS/CVF et le VEMS se normalisent c. La spécificité du test à la métacholine est de 100% d. L'HRB est définie par une diminution du VEMS de 80 % par rapport à la valeur de référence après inhalation de métacholine e. Le test à la métacholine est réservé aux suspicions d'asthme sans TVO A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. réversibilité significative : augmentation VEMS > 12% ET 200mL Test métacholine positif : chute du VEMS > 20% par rapport au VEMS basal. La patiente présente bien un TVO réversible léger. Vous suspectez une cause allergique respiratoire. Quel est, parmi les allergènes suivants, celui qui ne fait pas partie des pneumallergènes ? a. Acariens b. Bouleau c. Graminées d. Arachide e. Phanères de chats A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Concernant la photo, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) vraie(s) ? a. Cet examen à lui seul permet le diagnostic d'allergie respiratoire b. On utilise toujours un témoin positif et négatif c. Cette photo montre des prick tests d. Cet examen est contre indiqué chez les enfants e. La prise d'anti-histaminiques peut négativer le test A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. il met en évidence une sensibilisation, pas nécessairement une allergie. Le témoin négatif doit être négatif, et le témoin positif doit être positif pour pouvoir l'interpréter. Les prick tests ne mettent pas en évidence de sensibilisation respiratoire. L'EFR met en évidence un TVO réversible avec un VEMS à 75%. Quelle(s) est(sont) la(les) mesure(s) de prise en charge médicale que vous mettez en place pour la patiente ? a. Nébulisation de salbutamol b. Sevrage tabagique c. Bronchodilatateurs de courte durée d'action d. Corticostéroïdes inhalés e. Anti muscariniques inhalés de longue durée d'action
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect. indication à un traitement de fond par CSI, et traitement des crises par broncho-dilatateurs de courte durée d'action.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Mme G, 42 ans, vient vous voir en consultation pour une gêne respiratoire. Elle n'a pas d'antécédent particulier. Elle travaille comme secrétaire dans la fonction publique. Elle a 2 enfants de 8 et 10 ans qui ont fait de l'asthme du nourrisson. Elle fume 1/2 paquet de cigarettes par jour depuis l'âge de 18 ans. Ses symptômes ont commencé depuis qu'elle et sa famille ont déménagé il y a 3 mois dans une vieille maison avec un grand jardin et beaucoup d'arbres autour. Quel(s) est(sont) le(les) symptôme(s) en faveur d'un asthme que vous allez chercher à l'interrogatoire ? a. Dyspnée b. Oppression thoracique c. Palpitations d. Toux e. Expectorations purulentes abondantes A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Ce jour à l'examen clinique vous avez une auscultation normale. Quelle(s) est(sont) la(les) donnée(s) de l'histoire de la maladie qui va(vont) vous orienter vers un asthme ? a. Le caractère variable des symptômes b. L'aggravation des symptômes la nuit c. L'amélioration des symptômes à l'exercice physique d. L'aggravation des symptômes lors des infections e. Un terrain atopique A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) l' (les) examen(s) paraclinique(s) à prescrire en première intention pour porter le diagnostic d'asthme ? a. Test de marche de 6 minutes b. Spirométrie avec test de réversibilité c. ECG d. Examen bactériologique des expectorations e. Dosage des IgE spécifiques A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Concernant le trouble ventilatoire obstructif (TVO) et l'hyper réactivité bronchique (HRB), quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) ? a. La réversibilité est significative si le VEMS augmente de 200 ml ou 12% par rapport à la valeur initiale b. La réversibilité est complète si le rapport VEMS/CVF et le VEMS se normalisent c. La spécificité du test à la métacholine est de 100% d. L'HRB est définie par une diminution du VEMS de 80 % par rapport à la valeur de référence après inhalation de métacholine e. Le test à la métacholine est réservé aux suspicions d'asthme sans TVO A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. réversibilité significative : augmentation VEMS > 12% ET 200mL Test métacholine positif : chute du VEMS > 20% par rapport au VEMS basal. La patiente présente bien un TVO réversible léger. Vous suspectez une cause allergique respiratoire. Quel est, parmi les allergènes suivants, celui qui ne fait pas partie des pneumallergènes ? a. Acariens b. Bouleau c. Graminées d. Arachide e. Phanères de chats A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Concernant la photo, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) vraie(s) ? a. Cet examen à lui seul permet le diagnostic d'allergie respiratoire b. On utilise toujours un témoin positif et négatif c. Cette photo montre des prick tests d. Cet examen est contre indiqué chez les enfants e. La prise d'anti-histaminiques peut négativer le test A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. il met en évidence une sensibilisation, pas nécessairement une allergie. Le témoin négatif doit être négatif, et le témoin positif doit être positif pour pouvoir l'interpréter. Les prick tests ne mettent pas en évidence de sensibilisation respiratoire. L'EFR met en évidence un TVO réversible avec un VEMS à 75%. Quelle(s) est(sont) la(les) mesure(s) de prise en charge médicale que vous mettez en place pour la patiente ? a. Nébulisation de salbutamol b. Sevrage tabagique c. Bronchodilatateurs de courte durée d'action d. Corticostéroïdes inhalés e. Anti muscariniques inhalés de longue durée d'action A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect. indication à un traitement de fond par CSI, et traitement des crises par broncho-dilatateurs de courte durée d'action. Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui entre(nt) dans la définition d'un asthme contrôlé? a. Plus de 2 symptômes diurnes d'asthme par semaine b. Absence de réveil nocturne lié à l'asthme c. Prise de bronchodilatateurs de courte durée d'action moins de 2 fois par semaine d. Absence de retentissement sur l'activité physique e. 1 ou 0 exacerbation infectieuse avec prise de corticoïdes sur l'année écoulée
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. item 184 , page 109 CEP.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Mme G, 42 ans, vient vous voir en consultation pour une gêne respiratoire. Elle n'a pas d'antécédent particulier. Elle travaille comme secrétaire dans la fonction publique. Elle a 2 enfants de 8 et 10 ans qui ont fait de l'asthme du nourrisson. Elle fume 1/2 paquet de cigarettes par jour depuis l'âge de 18 ans. Ses symptômes ont commencé depuis qu'elle et sa famille ont déménagé il y a 3 mois dans une vieille maison avec un grand jardin et beaucoup d'arbres autour. Quel(s) est(sont) le(les) symptôme(s) en faveur d'un asthme que vous allez chercher à l'interrogatoire ? a. Dyspnée b. Oppression thoracique c. Palpitations d. Toux e. Expectorations purulentes abondantes A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Ce jour à l'examen clinique vous avez une auscultation normale. Quelle(s) est(sont) la(les) donnée(s) de l'histoire de la maladie qui va(vont) vous orienter vers un asthme ? a. Le caractère variable des symptômes b. L'aggravation des symptômes la nuit c. L'amélioration des symptômes à l'exercice physique d. L'aggravation des symptômes lors des infections e. Un terrain atopique A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) l' (les) examen(s) paraclinique(s) à prescrire en première intention pour porter le diagnostic d'asthme ? a. Test de marche de 6 minutes b. Spirométrie avec test de réversibilité c. ECG d. Examen bactériologique des expectorations e. Dosage des IgE spécifiques A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Concernant le trouble ventilatoire obstructif (TVO) et l'hyper réactivité bronchique (HRB), quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) ? a. La réversibilité est significative si le VEMS augmente de 200 ml ou 12% par rapport à la valeur initiale b. La réversibilité est complète si le rapport VEMS/CVF et le VEMS se normalisent c. La spécificité du test à la métacholine est de 100% d. L'HRB est définie par une diminution du VEMS de 80 % par rapport à la valeur de référence après inhalation de métacholine e. Le test à la métacholine est réservé aux suspicions d'asthme sans TVO A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. réversibilité significative : augmentation VEMS > 12% ET 200mL Test métacholine positif : chute du VEMS > 20% par rapport au VEMS basal. La patiente présente bien un TVO réversible léger. Vous suspectez une cause allergique respiratoire. Quel est, parmi les allergènes suivants, celui qui ne fait pas partie des pneumallergènes ? a. Acariens b. Bouleau c. Graminées d. Arachide e. Phanères de chats A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Concernant la photo, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) vraie(s) ? a. Cet examen à lui seul permet le diagnostic d'allergie respiratoire b. On utilise toujours un témoin positif et négatif c. Cette photo montre des prick tests d. Cet examen est contre indiqué chez les enfants e. La prise d'anti-histaminiques peut négativer le test A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. il met en évidence une sensibilisation, pas nécessairement une allergie. Le témoin négatif doit être négatif, et le témoin positif doit être positif pour pouvoir l'interpréter. Les prick tests ne mettent pas en évidence de sensibilisation respiratoire. L'EFR met en évidence un TVO réversible avec un VEMS à 75%. Quelle(s) est(sont) la(les) mesure(s) de prise en charge médicale que vous mettez en place pour la patiente ? a. Nébulisation de salbutamol b. Sevrage tabagique c. Bronchodilatateurs de courte durée d'action d. Corticostéroïdes inhalés e. Anti muscariniques inhalés de longue durée d'action A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect. indication à un traitement de fond par CSI, et traitement des crises par broncho-dilatateurs de courte durée d'action. Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui entre(nt) dans la définition d'un asthme contrôlé? a. Plus de 2 symptômes diurnes d'asthme par semaine b. Absence de réveil nocturne lié à l'asthme c. Prise de bronchodilatateurs de courte durée d'action moins de 2 fois par semaine d. Absence de retentissement sur l'activité physique e. 1 ou 0 exacerbation infectieuse avec prise de corticoïdes sur l'année écoulée A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. item 184 , page 109 CEP. Deux ans plus tard, Mme G est transférée en urgence de son lieu de travail au SAU pour un tableau de détresse respiratoire aiguë sifflante. A l'arrivée, elle est en position demi assise, n'arrive pas à finir ses phrases et la saturation en dioxygène est à 88% an air ambiant. Quel(s) est(sont) l'(les) autre(s) signe(s) d'asthme aigu grave que vous devez chercher à l'examen clinique ? a. Silence auscultatoire b. Tirage c. Fréquence respiratoire > 30 cycles/minute d. Agitation e. Tachycardie
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect.
Mme G, 42 ans, vient vous voir en consultation pour une gêne respiratoire. Elle n'a pas d'antécédent particulier. Elle travaille comme secrétaire dans la fonction publique. Elle a 2 enfants de 8 et 10 ans qui ont fait de l'asthme du nourrisson. Elle fume 1/2 paquet de cigarettes par jour depuis l'âge de 18 ans. Ses symptômes ont commencé depuis qu'elle et sa famille ont déménagé il y a 3 mois dans une vieille maison avec un grand jardin et beaucoup d'arbres autour. Quel(s) est(sont) le(les) symptôme(s) en faveur d'un asthme que vous allez chercher à l'interrogatoire ? a. Dyspnée b. Oppression thoracique c. Palpitations d. Toux e. Expectorations purulentes abondantes A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Ce jour à l'examen clinique vous avez une auscultation normale. Quelle(s) est(sont) la(les) donnée(s) de l'histoire de la maladie qui va(vont) vous orienter vers un asthme ? a. Le caractère variable des symptômes b. L'aggravation des symptômes la nuit c. L'amélioration des symptômes à l'exercice physique d. L'aggravation des symptômes lors des infections e. Un terrain atopique A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) l' (les) examen(s) paraclinique(s) à prescrire en première intention pour porter le diagnostic d'asthme ? a. Test de marche de 6 minutes b. Spirométrie avec test de réversibilité c. ECG d. Examen bactériologique des expectorations e. Dosage des IgE spécifiques A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Concernant le trouble ventilatoire obstructif (TVO) et l'hyper réactivité bronchique (HRB), quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) ? a. La réversibilité est significative si le VEMS augmente de 200 ml ou 12% par rapport à la valeur initiale b. La réversibilité est complète si le rapport VEMS/CVF et le VEMS se normalisent c. La spécificité du test à la métacholine est de 100% d. L'HRB est définie par une diminution du VEMS de 80 % par rapport à la valeur de référence après inhalation de métacholine e. Le test à la métacholine est réservé aux suspicions d'asthme sans TVO A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. réversibilité significative : augmentation VEMS > 12% ET 200mL Test métacholine positif : chute du VEMS > 20% par rapport au VEMS basal. La patiente présente bien un TVO réversible léger. Vous suspectez une cause allergique respiratoire. Quel est, parmi les allergènes suivants, celui qui ne fait pas partie des pneumallergènes ? a. Acariens b. Bouleau c. Graminées d. Arachide e. Phanères de chats A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Concernant la photo, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) vraie(s) ? a. Cet examen à lui seul permet le diagnostic d'allergie respiratoire b. On utilise toujours un témoin positif et négatif c. Cette photo montre des prick tests d. Cet examen est contre indiqué chez les enfants e. La prise d'anti-histaminiques peut négativer le test A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. il met en évidence une sensibilisation, pas nécessairement une allergie. Le témoin négatif doit être négatif, et le témoin positif doit être positif pour pouvoir l'interpréter. Les prick tests ne mettent pas en évidence de sensibilisation respiratoire. L'EFR met en évidence un TVO réversible avec un VEMS à 75%. Quelle(s) est(sont) la(les) mesure(s) de prise en charge médicale que vous mettez en place pour la patiente ? a. Nébulisation de salbutamol b. Sevrage tabagique c. Bronchodilatateurs de courte durée d'action d. Corticostéroïdes inhalés e. Anti muscariniques inhalés de longue durée d'action A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect. indication à un traitement de fond par CSI, et traitement des crises par broncho-dilatateurs de courte durée d'action. Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui entre(nt) dans la définition d'un asthme contrôlé? a. Plus de 2 symptômes diurnes d'asthme par semaine b. Absence de réveil nocturne lié à l'asthme c. Prise de bronchodilatateurs de courte durée d'action moins de 2 fois par semaine d. Absence de retentissement sur l'activité physique e. 1 ou 0 exacerbation infectieuse avec prise de corticoïdes sur l'année écoulée A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. item 184 , page 109 CEP. Deux ans plus tard, Mme G est transférée en urgence de son lieu de travail au SAU pour un tableau de détresse respiratoire aiguë sifflante. A l'arrivée, elle est en position demi assise, n'arrive pas à finir ses phrases et la saturation en dioxygène est à 88% an air ambiant. Quel(s) est(sont) l'(les) autre(s) signe(s) d'asthme aigu grave que vous devez chercher à l'examen clinique ? a. Silence auscultatoire b. Tirage c. Fréquence respiratoire > 30 cycles/minute d. Agitation e. Tachycardie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelle est votre prise en charge devant ce tableau clinique d'asthme aigu grave au service d'accueil des urgences ? a. Oxygénothérapie b. Aérosols de corticoïdes c. Hospitalisation en pneumologie d. Corticothérapie systémique à 1 mg/kg e. Broncho-dilatateurs avec une chambre d'inhalation
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. AAG : nébulisations de broncho-dilatateurs en urgence, pas d'indication des CSI corticopthérapie systémique!.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Mme G, 42 ans, vient vous voir en consultation pour une gêne respiratoire. Elle n'a pas d'antécédent particulier. Elle travaille comme secrétaire dans la fonction publique. Elle a 2 enfants de 8 et 10 ans qui ont fait de l'asthme du nourrisson. Elle fume 1/2 paquet de cigarettes par jour depuis l'âge de 18 ans. Ses symptômes ont commencé depuis qu'elle et sa famille ont déménagé il y a 3 mois dans une vieille maison avec un grand jardin et beaucoup d'arbres autour. Quel(s) est(sont) le(les) symptôme(s) en faveur d'un asthme que vous allez chercher à l'interrogatoire ? a. Dyspnée b. Oppression thoracique c. Palpitations d. Toux e. Expectorations purulentes abondantes A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Ce jour à l'examen clinique vous avez une auscultation normale. Quelle(s) est(sont) la(les) donnée(s) de l'histoire de la maladie qui va(vont) vous orienter vers un asthme ? a. Le caractère variable des symptômes b. L'aggravation des symptômes la nuit c. L'amélioration des symptômes à l'exercice physique d. L'aggravation des symptômes lors des infections e. Un terrain atopique A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) l' (les) examen(s) paraclinique(s) à prescrire en première intention pour porter le diagnostic d'asthme ? a. Test de marche de 6 minutes b. Spirométrie avec test de réversibilité c. ECG d. Examen bactériologique des expectorations e. Dosage des IgE spécifiques A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Concernant le trouble ventilatoire obstructif (TVO) et l'hyper réactivité bronchique (HRB), quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) ? a. La réversibilité est significative si le VEMS augmente de 200 ml ou 12% par rapport à la valeur initiale b. La réversibilité est complète si le rapport VEMS/CVF et le VEMS se normalisent c. La spécificité du test à la métacholine est de 100% d. L'HRB est définie par une diminution du VEMS de 80 % par rapport à la valeur de référence après inhalation de métacholine e. Le test à la métacholine est réservé aux suspicions d'asthme sans TVO A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. réversibilité significative : augmentation VEMS > 12% ET 200mL Test métacholine positif : chute du VEMS > 20% par rapport au VEMS basal. La patiente présente bien un TVO réversible léger. Vous suspectez une cause allergique respiratoire. Quel est, parmi les allergènes suivants, celui qui ne fait pas partie des pneumallergènes ? a. Acariens b. Bouleau c. Graminées d. Arachide e. Phanères de chats A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Concernant la photo, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) vraie(s) ? a. Cet examen à lui seul permet le diagnostic d'allergie respiratoire b. On utilise toujours un témoin positif et négatif c. Cette photo montre des prick tests d. Cet examen est contre indiqué chez les enfants e. La prise d'anti-histaminiques peut négativer le test A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. il met en évidence une sensibilisation, pas nécessairement une allergie. Le témoin négatif doit être négatif, et le témoin positif doit être positif pour pouvoir l'interpréter. Les prick tests ne mettent pas en évidence de sensibilisation respiratoire. L'EFR met en évidence un TVO réversible avec un VEMS à 75%. Quelle(s) est(sont) la(les) mesure(s) de prise en charge médicale que vous mettez en place pour la patiente ? a. Nébulisation de salbutamol b. Sevrage tabagique c. Bronchodilatateurs de courte durée d'action d. Corticostéroïdes inhalés e. Anti muscariniques inhalés de longue durée d'action A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect. indication à un traitement de fond par CSI, et traitement des crises par broncho-dilatateurs de courte durée d'action. Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui entre(nt) dans la définition d'un asthme contrôlé? a. Plus de 2 symptômes diurnes d'asthme par semaine b. Absence de réveil nocturne lié à l'asthme c. Prise de bronchodilatateurs de courte durée d'action moins de 2 fois par semaine d. Absence de retentissement sur l'activité physique e. 1 ou 0 exacerbation infectieuse avec prise de corticoïdes sur l'année écoulée A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. item 184 , page 109 CEP. Deux ans plus tard, Mme G est transférée en urgence de son lieu de travail au SAU pour un tableau de détresse respiratoire aiguë sifflante. A l'arrivée, elle est en position demi assise, n'arrive pas à finir ses phrases et la saturation en dioxygène est à 88% an air ambiant. Quel(s) est(sont) l'(les) autre(s) signe(s) d'asthme aigu grave que vous devez chercher à l'examen clinique ? a. Silence auscultatoire b. Tirage c. Fréquence respiratoire > 30 cycles/minute d. Agitation e. Tachycardie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelle est votre prise en charge devant ce tableau clinique d'asthme aigu grave au service d'accueil des urgences ? a. Oxygénothérapie b. Aérosols de corticoïdes c. Hospitalisation en pneumologie d. Corticothérapie systémique à 1 mg/kg e. Broncho-dilatateurs avec une chambre d'inhalation A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. AAG : nébulisations de broncho-dilatateurs en urgence, pas d'indication des CSI corticopthérapie systémique!. Un an plus tard, alors que l'asthme est contrôlé, Mme G se présente aux urgences pour une douleur thoracique apparue brutalement le matin même avec une majoration de la dyspnée. La douleur est en coup de poignard, basi thoracique droite, majorée à l'inspiration. A l'examen clinique la saturation en dioxygène est à 94% en air ambiant, la fréquence cardiaque à 90 battements par minute, la pression artérielle à 130/70 mmHg. Quel(s) examen(s) paraclinique doit(doivent) être demandé(s) à l'admission ? a. Gaz du sang artériels b. Radiographie thoracique c. ECG d. Spirométrie e. Dosage des troponines
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Mme G, 42 ans, vient vous voir en consultation pour une gêne respiratoire. Elle n'a pas d'antécédent particulier. Elle travaille comme secrétaire dans la fonction publique. Elle a 2 enfants de 8 et 10 ans qui ont fait de l'asthme du nourrisson. Elle fume 1/2 paquet de cigarettes par jour depuis l'âge de 18 ans. Ses symptômes ont commencé depuis qu'elle et sa famille ont déménagé il y a 3 mois dans une vieille maison avec un grand jardin et beaucoup d'arbres autour. Quel(s) est(sont) le(les) symptôme(s) en faveur d'un asthme que vous allez chercher à l'interrogatoire ? a. Dyspnée b. Oppression thoracique c. Palpitations d. Toux e. Expectorations purulentes abondantes A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Ce jour à l'examen clinique vous avez une auscultation normale. Quelle(s) est(sont) la(les) donnée(s) de l'histoire de la maladie qui va(vont) vous orienter vers un asthme ? a. Le caractère variable des symptômes b. L'aggravation des symptômes la nuit c. L'amélioration des symptômes à l'exercice physique d. L'aggravation des symptômes lors des infections e. Un terrain atopique A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) l' (les) examen(s) paraclinique(s) à prescrire en première intention pour porter le diagnostic d'asthme ? a. Test de marche de 6 minutes b. Spirométrie avec test de réversibilité c. ECG d. Examen bactériologique des expectorations e. Dosage des IgE spécifiques A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Concernant le trouble ventilatoire obstructif (TVO) et l'hyper réactivité bronchique (HRB), quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) ? a. La réversibilité est significative si le VEMS augmente de 200 ml ou 12% par rapport à la valeur initiale b. La réversibilité est complète si le rapport VEMS/CVF et le VEMS se normalisent c. La spécificité du test à la métacholine est de 100% d. L'HRB est définie par une diminution du VEMS de 80 % par rapport à la valeur de référence après inhalation de métacholine e. Le test à la métacholine est réservé aux suspicions d'asthme sans TVO A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. réversibilité significative : augmentation VEMS > 12% ET 200mL Test métacholine positif : chute du VEMS > 20% par rapport au VEMS basal. La patiente présente bien un TVO réversible léger. Vous suspectez une cause allergique respiratoire. Quel est, parmi les allergènes suivants, celui qui ne fait pas partie des pneumallergènes ? a. Acariens b. Bouleau c. Graminées d. Arachide e. Phanères de chats A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Concernant la photo, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) vraie(s) ? a. Cet examen à lui seul permet le diagnostic d'allergie respiratoire b. On utilise toujours un témoin positif et négatif c. Cette photo montre des prick tests d. Cet examen est contre indiqué chez les enfants e. La prise d'anti-histaminiques peut négativer le test A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. il met en évidence une sensibilisation, pas nécessairement une allergie. Le témoin négatif doit être négatif, et le témoin positif doit être positif pour pouvoir l'interpréter. Les prick tests ne mettent pas en évidence de sensibilisation respiratoire. L'EFR met en évidence un TVO réversible avec un VEMS à 75%. Quelle(s) est(sont) la(les) mesure(s) de prise en charge médicale que vous mettez en place pour la patiente ? a. Nébulisation de salbutamol b. Sevrage tabagique c. Bronchodilatateurs de courte durée d'action d. Corticostéroïdes inhalés e. Anti muscariniques inhalés de longue durée d'action A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect. indication à un traitement de fond par CSI, et traitement des crises par broncho-dilatateurs de courte durée d'action. Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui entre(nt) dans la définition d'un asthme contrôlé? a. Plus de 2 symptômes diurnes d'asthme par semaine b. Absence de réveil nocturne lié à l'asthme c. Prise de bronchodilatateurs de courte durée d'action moins de 2 fois par semaine d. Absence de retentissement sur l'activité physique e. 1 ou 0 exacerbation infectieuse avec prise de corticoïdes sur l'année écoulée A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. item 184 , page 109 CEP. Deux ans plus tard, Mme G est transférée en urgence de son lieu de travail au SAU pour un tableau de détresse respiratoire aiguë sifflante. A l'arrivée, elle est en position demi assise, n'arrive pas à finir ses phrases et la saturation en dioxygène est à 88% an air ambiant. Quel(s) est(sont) l'(les) autre(s) signe(s) d'asthme aigu grave que vous devez chercher à l'examen clinique ? a. Silence auscultatoire b. Tirage c. Fréquence respiratoire > 30 cycles/minute d. Agitation e. Tachycardie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelle est votre prise en charge devant ce tableau clinique d'asthme aigu grave au service d'accueil des urgences ? a. Oxygénothérapie b. Aérosols de corticoïdes c. Hospitalisation en pneumologie d. Corticothérapie systémique à 1 mg/kg e. Broncho-dilatateurs avec une chambre d'inhalation A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. AAG : nébulisations de broncho-dilatateurs en urgence, pas d'indication des CSI corticopthérapie systémique!. Un an plus tard, alors que l'asthme est contrôlé, Mme G se présente aux urgences pour une douleur thoracique apparue brutalement le matin même avec une majoration de la dyspnée. La douleur est en coup de poignard, basi thoracique droite, majorée à l'inspiration. A l'examen clinique la saturation en dioxygène est à 94% en air ambiant, la fréquence cardiaque à 90 battements par minute, la pression artérielle à 130/70 mmHg. Quel(s) examen(s) paraclinique doit(doivent) être demandé(s) à l'admission ? a. Gaz du sang artériels b. Radiographie thoracique c. ECG d. Spirométrie e. Dosage des troponines A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Voici la radiographie thoracique. Quelle est la réponse vraie ? a. Pleurésie gauche b. Pneumothorax spontané droit c. Atélectasie droite d. Radiographie thoracique normale e. Pneumopathie gauche
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable.
Vous êtes appelé aux urgences pour une patiente de 82 ans présentant une dyspnée progressivement croissante depuis 3 semaines. Elle a pour antécédent principal une hypertension artérielle. A l’examen clinique, PA à 148/75mmHg, FC 84/min, saturation en oxygène à 94%. Elle présente des crépitants jusqu’à tiers champs et des œdèmes des membres inférieurs prenant le godet, remontant jusqu’aux genoux. L’auscultation cardiaque met en évidence un souffle systolique prédominant au foyer aortique avec irradiation au niveau des carotides. Vous évoquez le diagnostic d’insuffisance cardiaque. Quels examens complémentaires demandez-vous aux urgences ? a. Gaz du sang b. NT pro BNP / BNP c. Scanner thoracique injecté d. Radiographie thoracique e. ECG
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable. NE PAS FAIRE un scanner injecté chez un patient apparaissant déjà en surcharge pulmonaire Reflexe "RT/GDS/ECG/BNP/Echo" devant un tableau de dyspnée.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous êtes appelé aux urgences pour une patiente de 82 ans présentant une dyspnée progressivement croissante depuis 3 semaines. Elle a pour antécédent principal une hypertension artérielle. A l’examen clinique, PA à 148/75mmHg, FC 84/min, saturation en oxygène à 94%. Elle présente des crépitants jusqu’à tiers champs et des œdèmes des membres inférieurs prenant le godet, remontant jusqu’aux genoux. L’auscultation cardiaque met en évidence un souffle systolique prédominant au foyer aortique avec irradiation au niveau des carotides. Vous évoquez le diagnostic d’insuffisance cardiaque. Quels examens complémentaires demandez-vous aux urgences ? a. Gaz du sang b. NT pro BNP / BNP c. Scanner thoracique injecté d. Radiographie thoracique e. ECG A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable. NE PAS FAIRE un scanner injecté chez un patient apparaissant déjà en surcharge pulmonaire Reflexe "RT/GDS/ECG/BNP/Echo" devant un tableau de dyspnée. Vous décidez de l’hospitaliser en unité d’hospitalisation de cardiologie. En quoi consiste votre prise en charge initiale ? a. Aérosols de béta-2-mimétiques b. Diurétiques de l'anse IV c. Oxygénothérapie d. Dérivés nitrés IV e. Ventilation non invasive
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Pas de dérives nitrés IVSE car tableau d'IC gauche subaigue, mais pas d'OAP à proprement parlé. Par ailleurs, la pression artérielle n'est pas particulèrement élevée. Pas de VNI car pas de critère de gravité.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Vous êtes appelé aux urgences pour une patiente de 82 ans présentant une dyspnée progressivement croissante depuis 3 semaines. Elle a pour antécédent principal une hypertension artérielle. A l’examen clinique, PA à 148/75mmHg, FC 84/min, saturation en oxygène à 94%. Elle présente des crépitants jusqu’à tiers champs et des œdèmes des membres inférieurs prenant le godet, remontant jusqu’aux genoux. L’auscultation cardiaque met en évidence un souffle systolique prédominant au foyer aortique avec irradiation au niveau des carotides. Vous évoquez le diagnostic d’insuffisance cardiaque. Quels examens complémentaires demandez-vous aux urgences ? a. Gaz du sang b. NT pro BNP / BNP c. Scanner thoracique injecté d. Radiographie thoracique e. ECG A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable. NE PAS FAIRE un scanner injecté chez un patient apparaissant déjà en surcharge pulmonaire Reflexe "RT/GDS/ECG/BNP/Echo" devant un tableau de dyspnée. Vous décidez de l’hospitaliser en unité d’hospitalisation de cardiologie. En quoi consiste votre prise en charge initiale ? a. Aérosols de béta-2-mimétiques b. Diurétiques de l'anse IV c. Oxygénothérapie d. Dérivés nitrés IV e. Ventilation non invasive A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Pas de dérives nitrés IVSE car tableau d'IC gauche subaigue, mais pas d'OAP à proprement parlé. Par ailleurs, la pression artérielle n'est pas particulèrement élevée. Pas de VNI car pas de critère de gravité. Vous suspectez une cardiopathie-jacente, quel(s) examen(s) réalisez-vous en première intention pour en préciser l’étiologie ? a. Coronarographie b. IRM cardiaque c. Echocardiographie transoesophagienne d. Echocardiographie transthoracique e. Scintigraphie myocardique
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable. Ici, il s'agit d'indiquer les examen de 1ere intention à viser étiologique. Contexte clinique de rétrécissement aortique à l'évidence...
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Vous êtes appelé aux urgences pour une patiente de 82 ans présentant une dyspnée progressivement croissante depuis 3 semaines. Elle a pour antécédent principal une hypertension artérielle. A l’examen clinique, PA à 148/75mmHg, FC 84/min, saturation en oxygène à 94%. Elle présente des crépitants jusqu’à tiers champs et des œdèmes des membres inférieurs prenant le godet, remontant jusqu’aux genoux. L’auscultation cardiaque met en évidence un souffle systolique prédominant au foyer aortique avec irradiation au niveau des carotides. Vous évoquez le diagnostic d’insuffisance cardiaque. Quels examens complémentaires demandez-vous aux urgences ? a. Gaz du sang b. NT pro BNP / BNP c. Scanner thoracique injecté d. Radiographie thoracique e. ECG A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable. NE PAS FAIRE un scanner injecté chez un patient apparaissant déjà en surcharge pulmonaire Reflexe "RT/GDS/ECG/BNP/Echo" devant un tableau de dyspnée. Vous décidez de l’hospitaliser en unité d’hospitalisation de cardiologie. En quoi consiste votre prise en charge initiale ? a. Aérosols de béta-2-mimétiques b. Diurétiques de l'anse IV c. Oxygénothérapie d. Dérivés nitrés IV e. Ventilation non invasive A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Pas de dérives nitrés IVSE car tableau d'IC gauche subaigue, mais pas d'OAP à proprement parlé. Par ailleurs, la pression artérielle n'est pas particulèrement élevée. Pas de VNI car pas de critère de gravité. Vous suspectez une cardiopathie-jacente, quel(s) examen(s) réalisez-vous en première intention pour en préciser l’étiologie ? a. Coronarographie b. IRM cardiaque c. Echocardiographie transoesophagienne d. Echocardiographie transthoracique e. Scintigraphie myocardique A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable. Ici, il s'agit d'indiquer les examen de 1ere intention à viser étiologique. Contexte clinique de rétrécissement aortique à l'évidence... L’échocardiographie transthoracique met en évidence un rétrécissement aortique calcifié. Quels peuvent être les éléments en faveur du caractère serré ? a. Syncope à l'effort b. Surface aortique <1,5 cm2 c. Gradient moyen au Doppler continu sur la valve aortique >40mmHg pour un débit normal d. Diminution ou abolition du B2 e. Irradiation aux carotides
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Bien distinguer dans la question "valvulopathies": 1) arguments en faveur de la valvulopathie, de son caractère aigue/chronique. Remarquez que pour rétrecissement, toujours cause chronique! 2) arguments en faveur du caractère sévère/serré. Pour RA: SA≤1cm2 ou 0.6cm2/m2 ou gradient moyen ≥40mmHg ou Vmax ≥4m/s 3) argument en faveur d'un traitement chirurgical/interventionnel (symptomatique, facile, mais connaitre les critères pour valvulopathie sévère/serré asymptomatique).
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Vous êtes appelé aux urgences pour une patiente de 82 ans présentant une dyspnée progressivement croissante depuis 3 semaines. Elle a pour antécédent principal une hypertension artérielle. A l’examen clinique, PA à 148/75mmHg, FC 84/min, saturation en oxygène à 94%. Elle présente des crépitants jusqu’à tiers champs et des œdèmes des membres inférieurs prenant le godet, remontant jusqu’aux genoux. L’auscultation cardiaque met en évidence un souffle systolique prédominant au foyer aortique avec irradiation au niveau des carotides. Vous évoquez le diagnostic d’insuffisance cardiaque. Quels examens complémentaires demandez-vous aux urgences ? a. Gaz du sang b. NT pro BNP / BNP c. Scanner thoracique injecté d. Radiographie thoracique e. ECG A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable. NE PAS FAIRE un scanner injecté chez un patient apparaissant déjà en surcharge pulmonaire Reflexe "RT/GDS/ECG/BNP/Echo" devant un tableau de dyspnée. Vous décidez de l’hospitaliser en unité d’hospitalisation de cardiologie. En quoi consiste votre prise en charge initiale ? a. Aérosols de béta-2-mimétiques b. Diurétiques de l'anse IV c. Oxygénothérapie d. Dérivés nitrés IV e. Ventilation non invasive A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Pas de dérives nitrés IVSE car tableau d'IC gauche subaigue, mais pas d'OAP à proprement parlé. Par ailleurs, la pression artérielle n'est pas particulèrement élevée. Pas de VNI car pas de critère de gravité. Vous suspectez une cardiopathie-jacente, quel(s) examen(s) réalisez-vous en première intention pour en préciser l’étiologie ? a. Coronarographie b. IRM cardiaque c. Echocardiographie transoesophagienne d. Echocardiographie transthoracique e. Scintigraphie myocardique A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable. Ici, il s'agit d'indiquer les examen de 1ere intention à viser étiologique. Contexte clinique de rétrécissement aortique à l'évidence... L’échocardiographie transthoracique met en évidence un rétrécissement aortique calcifié. Quels peuvent être les éléments en faveur du caractère serré ? a. Syncope à l'effort b. Surface aortique <1,5 cm2 c. Gradient moyen au Doppler continu sur la valve aortique >40mmHg pour un débit normal d. Diminution ou abolition du B2 e. Irradiation aux carotides A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Bien distinguer dans la question "valvulopathies": 1) arguments en faveur de la valvulopathie, de son caractère aigue/chronique. Remarquez que pour rétrecissement, toujours cause chronique! 2) arguments en faveur du caractère sévère/serré. Pour RA: SA≤1cm2 ou 0.6cm2/m2 ou gradient moyen ≥40mmHg ou Vmax ≥4m/s 3) argument en faveur d'un traitement chirurgical/interventionnel (symptomatique, facile, mais connaitre les critères pour valvulopathie sévère/serré asymptomatique). Il s’agit d’un rétrécissement aortique serré symptomatique, vous devez présenter le dossier de votre patiente au staff médico-chirurgical pour discuter d’un remplacement valvulaire. Quels examens demandez-vous au préalable ? a. Coronarographie b. Scintigraphie myocardique c. IRM cérébrale d. Echo-Doppler artériel des membres inférieurs e. Angioscanner pan-aortique et axes ilio-fémoraux
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. RAC serré symptomatique à opérer Traitement chirurgical traditionnel (remplacement valvulaire par bioprothèse) ou TAVI...importance donc d'évaluer possibilité voies d'abord pour TAVI (réponse E).
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix correct.
Nous sommes le 1er janvier. Un homme de 66 ans est adressé aux urgences par les pompiers pour une détresse respiratoire aiguë. Ses antécédents sont marqués par un infarctus du myocarde en 2015, pour lequel il conserve une insuffisance cardiaque modérée (FEVG à 45%), un diabète de type 2 sous metformine et une BPCO post tabagique stade 2 de GOLD. Il a également fait une TVP il y a 5 ans, attribuée à un alitement prolongé lors d’une grippe. Il sort d’une hospitalisation en pneumo il y a 5 jours, pour laquelle il était soigné pour une surinfection bronchique responsable d’une exacerbation de BPCO. Il a terminé son traitement par Augmentin (Co-amoxiclav) il y a 3j. La gêne respiratoire est apparue le matin même et s’est dégradée assez rapidement, ce qui a fait appeler les secours vers midi. Les traitements notés sur l’ordonnance (et inchangés depuis 2 ans) sont : METFORMINE 1 g : 1- 1 - 1 BISOPROLOL 5 mg : 1 - 0 -1 RAMIPRIL 5 mg : 1 - 0 – 0 ATORVASTATINE 40 mg : 0 - 0 – 1 Ses paramètres vitaux à l’admission : FC à 112 bpm, FR à 30c/min, température à 38.1°C, saturation à 91% en air. TA 135/71 mmHg. Pas de douleur thoracique. Pas de marbrures. Pas de confusion. 1) La/les cause(s) la/les plus évidente(s) de dyspnée chez cet homme est/sont ? a. une poussée d’insuffisance cardiaque b. un pneumothorax isolé c. une exacerbation de sa BPCO d. un infarctus du myocarde e. une embolie pulmonaire
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix correct. nécrose (IDM) et EP peuvent facilement donner un peu de fièvre. Un PNO isolé ne donne pas de fièvre!.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Nous sommes le 1er janvier. Un homme de 66 ans est adressé aux urgences par les pompiers pour une détresse respiratoire aiguë. Ses antécédents sont marqués par un infarctus du myocarde en 2015, pour lequel il conserve une insuffisance cardiaque modérée (FEVG à 45%), un diabète de type 2 sous metformine et une BPCO post tabagique stade 2 de GOLD. Il a également fait une TVP il y a 5 ans, attribuée à un alitement prolongé lors d’une grippe. Il sort d’une hospitalisation en pneumo il y a 5 jours, pour laquelle il était soigné pour une surinfection bronchique responsable d’une exacerbation de BPCO. Il a terminé son traitement par Augmentin (Co-amoxiclav) il y a 3j. La gêne respiratoire est apparue le matin même et s’est dégradée assez rapidement, ce qui a fait appeler les secours vers midi. Les traitements notés sur l’ordonnance (et inchangés depuis 2 ans) sont : METFORMINE 1 g : 1- 1 - 1 BISOPROLOL 5 mg : 1 - 0 -1 RAMIPRIL 5 mg : 1 - 0 – 0 ATORVASTATINE 40 mg : 0 - 0 – 1 Ses paramètres vitaux à l’admission : FC à 112 bpm, FR à 30c/min, température à 38.1°C, saturation à 91% en air. TA 135/71 mmHg. Pas de douleur thoracique. Pas de marbrures. Pas de confusion. 1) La/les cause(s) la/les plus évidente(s) de dyspnée chez cet homme est/sont ? a. une poussée d’insuffisance cardiaque b. un pneumothorax isolé c. une exacerbation de sa BPCO d. un infarctus du myocarde e. une embolie pulmonaire A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix correct. nécrose (IDM) et EP peuvent facilement donner un peu de fièvre. Un PNO isolé ne donne pas de fièvre!. 2) Concernant ses paramètres vitaux, que pouvez-vous dire ? a. la tachycardie est peu inquiétante et ne représente pas un signe de gravité b. la saturation en air n’est pas pour l’instant inquiétante c. la polypnée retient l’attention comme signe de gravité d. la fièvre n’est pas suffisamment élevée pour suspecter une pneumopathie e. le qSOFA serait à 2 si l’on retient un sepsis
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. une tachycardie sous béta bloquants : méfiance. Le qSOFA retient comme paramètres : la tension, la conscience et la fréquence respi, pas la fréquence cardiaque !.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Le 10 décembre, un garçon de 13 ans sans antécédent est adressé aux urgences par l’infirmière du collège pour un tableau associant douleurs abdominales, vomissements et céphalées évoluant depuis deux jours. On apprend à l’interrogatoire que l’enfant vit avec son père, M. Gabriel B, 45 ans. Ce dernier vous explique que lui-même ne se sent pas bien depuis 2 jours, qu’il est essoufflé au moindre effort avec une sensation d’oppression thoracique et que ce matin, il a présenté une perte de connaissance précédée de vertiges. Il pense avoir « un début de gastro-entérite » car son fils, qui vit à la maison avec lui, vomit depuis deux jours. Les seuls antécédents de M Gabriel B sont une fracture de la jambe traitée chirurgicalement et une dyslipidémie traitée par régime seul. Que recherchez-vous à l’interrogatoire concernant le père ? a. Alcoolisme b. Mode de chauffage c. Aggravation des symptômes au collège chez l´enfant d. Comportement des animaux à domicile e. Date exacte du début des symptömes
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Le 10 décembre, un garçon de 13 ans sans antécédent est adressé aux urgences par l’infirmière du collège pour un tableau associant douleurs abdominales, vomissements et céphalées évoluant depuis deux jours. On apprend à l’interrogatoire que l’enfant vit avec son père, M. Gabriel B, 45 ans. Ce dernier vous explique que lui-même ne se sent pas bien depuis 2 jours, qu’il est essoufflé au moindre effort avec une sensation d’oppression thoracique et que ce matin, il a présenté une perte de connaissance précédée de vertiges. Il pense avoir « un début de gastro-entérite » car son fils, qui vit à la maison avec lui, vomit depuis deux jours. Les seuls antécédents de M Gabriel B sont une fracture de la jambe traitée chirurgicalement et une dyslipidémie traitée par régime seul. Que recherchez-vous à l’interrogatoire concernant le père ? a. Alcoolisme b. Mode de chauffage c. Aggravation des symptômes au collège chez l´enfant d. Comportement des animaux à domicile e. Date exacte du début des symptömes A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel diagnostic suspectez-vous? a. Syndrome grippal débutant b. Gastro-entérite aiguë c. Intoxication au monoxyde de carbone (CO) d. Méningite virale e. Alcoolisme chronique
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Le 10 décembre, un garçon de 13 ans sans antécédent est adressé aux urgences par l’infirmière du collège pour un tableau associant douleurs abdominales, vomissements et céphalées évoluant depuis deux jours. On apprend à l’interrogatoire que l’enfant vit avec son père, M. Gabriel B, 45 ans. Ce dernier vous explique que lui-même ne se sent pas bien depuis 2 jours, qu’il est essoufflé au moindre effort avec une sensation d’oppression thoracique et que ce matin, il a présenté une perte de connaissance précédée de vertiges. Il pense avoir « un début de gastro-entérite » car son fils, qui vit à la maison avec lui, vomit depuis deux jours. Les seuls antécédents de M Gabriel B sont une fracture de la jambe traitée chirurgicalement et une dyslipidémie traitée par régime seul. Que recherchez-vous à l’interrogatoire concernant le père ? a. Alcoolisme b. Mode de chauffage c. Aggravation des symptômes au collège chez l´enfant d. Comportement des animaux à domicile e. Date exacte du début des symptömes A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel diagnostic suspectez-vous? a. Syndrome grippal débutant b. Gastro-entérite aiguë c. Intoxication au monoxyde de carbone (CO) d. Méningite virale e. Alcoolisme chronique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quels signes cliniques d’imprégnation toxique au monoxyde de carbone (CO) recherchez-vous chez le père ? a. Céphalées b. Vertiges, lipothymies c. Diplopie d. Myalgies, crampes musculaires e. Douleur thoracique, palpitations
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Le 10 décembre, un garçon de 13 ans sans antécédent est adressé aux urgences par l’infirmière du collège pour un tableau associant douleurs abdominales, vomissements et céphalées évoluant depuis deux jours. On apprend à l’interrogatoire que l’enfant vit avec son père, M. Gabriel B, 45 ans. Ce dernier vous explique que lui-même ne se sent pas bien depuis 2 jours, qu’il est essoufflé au moindre effort avec une sensation d’oppression thoracique et que ce matin, il a présenté une perte de connaissance précédée de vertiges. Il pense avoir « un début de gastro-entérite » car son fils, qui vit à la maison avec lui, vomit depuis deux jours. Les seuls antécédents de M Gabriel B sont une fracture de la jambe traitée chirurgicalement et une dyslipidémie traitée par régime seul. Que recherchez-vous à l’interrogatoire concernant le père ? a. Alcoolisme b. Mode de chauffage c. Aggravation des symptômes au collège chez l´enfant d. Comportement des animaux à domicile e. Date exacte du début des symptömes A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel diagnostic suspectez-vous? a. Syndrome grippal débutant b. Gastro-entérite aiguë c. Intoxication au monoxyde de carbone (CO) d. Méningite virale e. Alcoolisme chronique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quels signes cliniques d’imprégnation toxique au monoxyde de carbone (CO) recherchez-vous chez le père ? a. Céphalées b. Vertiges, lipothymies c. Diplopie d. Myalgies, crampes musculaires e. Douleur thoracique, palpitations A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Que recherchez-vous à l’examen clinique ? a. Une agitation avec syndrome confusionnel et obnubilation b. Une hyperréflexie ostéo-tendineuse c. Un syndrome pyramidal d. Une vasoconstriction associée à une coloration rouge cochenille des téguments e. Des sibilants et un souffle amphorique à l´auscultation
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Le 10 décembre, un garçon de 13 ans sans antécédent est adressé aux urgences par l’infirmière du collège pour un tableau associant douleurs abdominales, vomissements et céphalées évoluant depuis deux jours. On apprend à l’interrogatoire que l’enfant vit avec son père, M. Gabriel B, 45 ans. Ce dernier vous explique que lui-même ne se sent pas bien depuis 2 jours, qu’il est essoufflé au moindre effort avec une sensation d’oppression thoracique et que ce matin, il a présenté une perte de connaissance précédée de vertiges. Il pense avoir « un début de gastro-entérite » car son fils, qui vit à la maison avec lui, vomit depuis deux jours. Les seuls antécédents de M Gabriel B sont une fracture de la jambe traitée chirurgicalement et une dyslipidémie traitée par régime seul. Que recherchez-vous à l’interrogatoire concernant le père ? a. Alcoolisme b. Mode de chauffage c. Aggravation des symptômes au collège chez l´enfant d. Comportement des animaux à domicile e. Date exacte du début des symptömes A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel diagnostic suspectez-vous? a. Syndrome grippal débutant b. Gastro-entérite aiguë c. Intoxication au monoxyde de carbone (CO) d. Méningite virale e. Alcoolisme chronique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quels signes cliniques d’imprégnation toxique au monoxyde de carbone (CO) recherchez-vous chez le père ? a. Céphalées b. Vertiges, lipothymies c. Diplopie d. Myalgies, crampes musculaires e. Douleur thoracique, palpitations A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Que recherchez-vous à l’examen clinique ? a. Une agitation avec syndrome confusionnel et obnubilation b. Une hyperréflexie ostéo-tendineuse c. Un syndrome pyramidal d. Une vasoconstriction associée à une coloration rouge cochenille des téguments e. Des sibilants et un souffle amphorique à l´auscultation A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Les arguments cliniques et environnementaux en faveur d’une intoxication au CO sont: : a. Hiver, chauffage b. Signes présents chez les habitants d´un même foyer (M GB. et son fils) c. Céphalées chez au moins un des patients d. Vertiges, perte de connaissance chez M Gabriel B e. Douleurs abdominales chez le fils
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Le 10 décembre, un garçon de 13 ans sans antécédent est adressé aux urgences par l’infirmière du collège pour un tableau associant douleurs abdominales, vomissements et céphalées évoluant depuis deux jours. On apprend à l’interrogatoire que l’enfant vit avec son père, M. Gabriel B, 45 ans. Ce dernier vous explique que lui-même ne se sent pas bien depuis 2 jours, qu’il est essoufflé au moindre effort avec une sensation d’oppression thoracique et que ce matin, il a présenté une perte de connaissance précédée de vertiges. Il pense avoir « un début de gastro-entérite » car son fils, qui vit à la maison avec lui, vomit depuis deux jours. Les seuls antécédents de M Gabriel B sont une fracture de la jambe traitée chirurgicalement et une dyslipidémie traitée par régime seul. Que recherchez-vous à l’interrogatoire concernant le père ? a. Alcoolisme b. Mode de chauffage c. Aggravation des symptômes au collège chez l´enfant d. Comportement des animaux à domicile e. Date exacte du début des symptömes A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel diagnostic suspectez-vous? a. Syndrome grippal débutant b. Gastro-entérite aiguë c. Intoxication au monoxyde de carbone (CO) d. Méningite virale e. Alcoolisme chronique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quels signes cliniques d’imprégnation toxique au monoxyde de carbone (CO) recherchez-vous chez le père ? a. Céphalées b. Vertiges, lipothymies c. Diplopie d. Myalgies, crampes musculaires e. Douleur thoracique, palpitations A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Que recherchez-vous à l’examen clinique ? a. Une agitation avec syndrome confusionnel et obnubilation b. Une hyperréflexie ostéo-tendineuse c. Un syndrome pyramidal d. Une vasoconstriction associée à une coloration rouge cochenille des téguments e. Des sibilants et un souffle amphorique à l´auscultation A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Les arguments cliniques et environnementaux en faveur d’une intoxication au CO sont: : a. Hiver, chauffage b. Signes présents chez les habitants d´un même foyer (M GB. et son fils) c. Céphalées chez au moins un des patients d. Vertiges, perte de connaissance chez M Gabriel B e. Douleurs abdominales chez le fils A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelles sont les particularités physico-chimiques qui s’appliquent au monoxyde de carbone ? a. Gaz incolore, inodore, peu irritant b. Provient d´une combustion incomplète de substrats carbonés c. Lié à une insuffisance en oxygène d. Peut provenir d´une cuve de fermentation e. A une densité plus élevée que l´air
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Le 10 décembre, un garçon de 13 ans sans antécédent est adressé aux urgences par l’infirmière du collège pour un tableau associant douleurs abdominales, vomissements et céphalées évoluant depuis deux jours. On apprend à l’interrogatoire que l’enfant vit avec son père, M. Gabriel B, 45 ans. Ce dernier vous explique que lui-même ne se sent pas bien depuis 2 jours, qu’il est essoufflé au moindre effort avec une sensation d’oppression thoracique et que ce matin, il a présenté une perte de connaissance précédée de vertiges. Il pense avoir « un début de gastro-entérite » car son fils, qui vit à la maison avec lui, vomit depuis deux jours. Les seuls antécédents de M Gabriel B sont une fracture de la jambe traitée chirurgicalement et une dyslipidémie traitée par régime seul. Que recherchez-vous à l’interrogatoire concernant le père ? a. Alcoolisme b. Mode de chauffage c. Aggravation des symptômes au collège chez l´enfant d. Comportement des animaux à domicile e. Date exacte du début des symptömes A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel diagnostic suspectez-vous? a. Syndrome grippal débutant b. Gastro-entérite aiguë c. Intoxication au monoxyde de carbone (CO) d. Méningite virale e. Alcoolisme chronique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quels signes cliniques d’imprégnation toxique au monoxyde de carbone (CO) recherchez-vous chez le père ? a. Céphalées b. Vertiges, lipothymies c. Diplopie d. Myalgies, crampes musculaires e. Douleur thoracique, palpitations A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Que recherchez-vous à l’examen clinique ? a. Une agitation avec syndrome confusionnel et obnubilation b. Une hyperréflexie ostéo-tendineuse c. Un syndrome pyramidal d. Une vasoconstriction associée à une coloration rouge cochenille des téguments e. Des sibilants et un souffle amphorique à l´auscultation A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Les arguments cliniques et environnementaux en faveur d’une intoxication au CO sont: : a. Hiver, chauffage b. Signes présents chez les habitants d´un même foyer (M GB. et son fils) c. Céphalées chez au moins un des patients d. Vertiges, perte de connaissance chez M Gabriel B e. Douleurs abdominales chez le fils A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelles sont les particularités physico-chimiques qui s’appliquent au monoxyde de carbone ? a. Gaz incolore, inodore, peu irritant b. Provient d´une combustion incomplète de substrats carbonés c. Lié à une insuffisance en oxygène d. Peut provenir d´une cuve de fermentation e. A une densité plus élevée que l´air A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Concernant le monoxyde de carbone, quelles sont les propositions exactes ? a. Il est absorbé par voie respiratoire b. Il diffuse à travers la membrane alvéolo-capillaire c. Il se fixe uniquement sur l´hémoglobine d. Il a une forte affinité pour l´hémoglobine (220 fois supérieure à celle de l´oxygène) e. Il déplace l´oxygène de sa combinaison oxyhémoglobinée
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Le 10 décembre, un garçon de 13 ans sans antécédent est adressé aux urgences par l’infirmière du collège pour un tableau associant douleurs abdominales, vomissements et céphalées évoluant depuis deux jours. On apprend à l’interrogatoire que l’enfant vit avec son père, M. Gabriel B, 45 ans. Ce dernier vous explique que lui-même ne se sent pas bien depuis 2 jours, qu’il est essoufflé au moindre effort avec une sensation d’oppression thoracique et que ce matin, il a présenté une perte de connaissance précédée de vertiges. Il pense avoir « un début de gastro-entérite » car son fils, qui vit à la maison avec lui, vomit depuis deux jours. Les seuls antécédents de M Gabriel B sont une fracture de la jambe traitée chirurgicalement et une dyslipidémie traitée par régime seul. Que recherchez-vous à l’interrogatoire concernant le père ? a. Alcoolisme b. Mode de chauffage c. Aggravation des symptômes au collège chez l´enfant d. Comportement des animaux à domicile e. Date exacte du début des symptömes A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel diagnostic suspectez-vous? a. Syndrome grippal débutant b. Gastro-entérite aiguë c. Intoxication au monoxyde de carbone (CO) d. Méningite virale e. Alcoolisme chronique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quels signes cliniques d’imprégnation toxique au monoxyde de carbone (CO) recherchez-vous chez le père ? a. Céphalées b. Vertiges, lipothymies c. Diplopie d. Myalgies, crampes musculaires e. Douleur thoracique, palpitations A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Que recherchez-vous à l’examen clinique ? a. Une agitation avec syndrome confusionnel et obnubilation b. Une hyperréflexie ostéo-tendineuse c. Un syndrome pyramidal d. Une vasoconstriction associée à une coloration rouge cochenille des téguments e. Des sibilants et un souffle amphorique à l´auscultation A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Les arguments cliniques et environnementaux en faveur d’une intoxication au CO sont: : a. Hiver, chauffage b. Signes présents chez les habitants d´un même foyer (M GB. et son fils) c. Céphalées chez au moins un des patients d. Vertiges, perte de connaissance chez M Gabriel B e. Douleurs abdominales chez le fils A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelles sont les particularités physico-chimiques qui s’appliquent au monoxyde de carbone ? a. Gaz incolore, inodore, peu irritant b. Provient d´une combustion incomplète de substrats carbonés c. Lié à une insuffisance en oxygène d. Peut provenir d´une cuve de fermentation e. A une densité plus élevée que l´air A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Concernant le monoxyde de carbone, quelles sont les propositions exactes ? a. Il est absorbé par voie respiratoire b. Il diffuse à travers la membrane alvéolo-capillaire c. Il se fixe uniquement sur l´hémoglobine d. Il a une forte affinité pour l´hémoglobine (220 fois supérieure à celle de l´oxygène) e. Il déplace l´oxygène de sa combinaison oxyhémoglobinée A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quels sont les examens complémentaires que vous réalisez en urgence chez le père? a. Une radiographie standard du thorax (face et profil) b. Un électrocardiogramme (ECG) c. Un dosage des enzymes cardiaques d. Une analyse des gaz du sang artériels e. Un dosage du taux de carboxyhémoglobine (HbCO)
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Le 10 décembre, un garçon de 13 ans sans antécédent est adressé aux urgences par l’infirmière du collège pour un tableau associant douleurs abdominales, vomissements et céphalées évoluant depuis deux jours. On apprend à l’interrogatoire que l’enfant vit avec son père, M. Gabriel B, 45 ans. Ce dernier vous explique que lui-même ne se sent pas bien depuis 2 jours, qu’il est essoufflé au moindre effort avec une sensation d’oppression thoracique et que ce matin, il a présenté une perte de connaissance précédée de vertiges. Il pense avoir « un début de gastro-entérite » car son fils, qui vit à la maison avec lui, vomit depuis deux jours. Les seuls antécédents de M Gabriel B sont une fracture de la jambe traitée chirurgicalement et une dyslipidémie traitée par régime seul. Que recherchez-vous à l’interrogatoire concernant le père ? a. Alcoolisme b. Mode de chauffage c. Aggravation des symptômes au collège chez l´enfant d. Comportement des animaux à domicile e. Date exacte du début des symptömes A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel diagnostic suspectez-vous? a. Syndrome grippal débutant b. Gastro-entérite aiguë c. Intoxication au monoxyde de carbone (CO) d. Méningite virale e. Alcoolisme chronique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quels signes cliniques d’imprégnation toxique au monoxyde de carbone (CO) recherchez-vous chez le père ? a. Céphalées b. Vertiges, lipothymies c. Diplopie d. Myalgies, crampes musculaires e. Douleur thoracique, palpitations A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Que recherchez-vous à l’examen clinique ? a. Une agitation avec syndrome confusionnel et obnubilation b. Une hyperréflexie ostéo-tendineuse c. Un syndrome pyramidal d. Une vasoconstriction associée à une coloration rouge cochenille des téguments e. Des sibilants et un souffle amphorique à l´auscultation A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Les arguments cliniques et environnementaux en faveur d’une intoxication au CO sont: : a. Hiver, chauffage b. Signes présents chez les habitants d´un même foyer (M GB. et son fils) c. Céphalées chez au moins un des patients d. Vertiges, perte de connaissance chez M Gabriel B e. Douleurs abdominales chez le fils A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelles sont les particularités physico-chimiques qui s’appliquent au monoxyde de carbone ? a. Gaz incolore, inodore, peu irritant b. Provient d´une combustion incomplète de substrats carbonés c. Lié à une insuffisance en oxygène d. Peut provenir d´une cuve de fermentation e. A une densité plus élevée que l´air A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Concernant le monoxyde de carbone, quelles sont les propositions exactes ? a. Il est absorbé par voie respiratoire b. Il diffuse à travers la membrane alvéolo-capillaire c. Il se fixe uniquement sur l´hémoglobine d. Il a une forte affinité pour l´hémoglobine (220 fois supérieure à celle de l´oxygène) e. Il déplace l´oxygène de sa combinaison oxyhémoglobinée A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quels sont les examens complémentaires que vous réalisez en urgence chez le père? a. Une radiographie standard du thorax (face et profil) b. Un électrocardiogramme (ECG) c. Un dosage des enzymes cardiaques d. Une analyse des gaz du sang artériels e. Un dosage du taux de carboxyhémoglobine (HbCO) A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Avec les examens complémentaires que vous auriez réalisés, que recherchez-vous? a. Un infiltrat pulmonaire en faveur d´un oedème pulmonaire b. Une troponine hypersensible ou standard élevée c. Une acidose respiratoire d. Des signes électriques en faveur d´une ischémie myocardique e. Une HbCO > 10%
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Le 10 décembre, un garçon de 13 ans sans antécédent est adressé aux urgences par l’infirmière du collège pour un tableau associant douleurs abdominales, vomissements et céphalées évoluant depuis deux jours. On apprend à l’interrogatoire que l’enfant vit avec son père, M. Gabriel B, 45 ans. Ce dernier vous explique que lui-même ne se sent pas bien depuis 2 jours, qu’il est essoufflé au moindre effort avec une sensation d’oppression thoracique et que ce matin, il a présenté une perte de connaissance précédée de vertiges. Il pense avoir « un début de gastro-entérite » car son fils, qui vit à la maison avec lui, vomit depuis deux jours. Les seuls antécédents de M Gabriel B sont une fracture de la jambe traitée chirurgicalement et une dyslipidémie traitée par régime seul. Que recherchez-vous à l’interrogatoire concernant le père ? a. Alcoolisme b. Mode de chauffage c. Aggravation des symptômes au collège chez l´enfant d. Comportement des animaux à domicile e. Date exacte du début des symptömes A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel diagnostic suspectez-vous? a. Syndrome grippal débutant b. Gastro-entérite aiguë c. Intoxication au monoxyde de carbone (CO) d. Méningite virale e. Alcoolisme chronique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quels signes cliniques d’imprégnation toxique au monoxyde de carbone (CO) recherchez-vous chez le père ? a. Céphalées b. Vertiges, lipothymies c. Diplopie d. Myalgies, crampes musculaires e. Douleur thoracique, palpitations A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Que recherchez-vous à l’examen clinique ? a. Une agitation avec syndrome confusionnel et obnubilation b. Une hyperréflexie ostéo-tendineuse c. Un syndrome pyramidal d. Une vasoconstriction associée à une coloration rouge cochenille des téguments e. Des sibilants et un souffle amphorique à l´auscultation A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Les arguments cliniques et environnementaux en faveur d’une intoxication au CO sont: : a. Hiver, chauffage b. Signes présents chez les habitants d´un même foyer (M GB. et son fils) c. Céphalées chez au moins un des patients d. Vertiges, perte de connaissance chez M Gabriel B e. Douleurs abdominales chez le fils A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelles sont les particularités physico-chimiques qui s’appliquent au monoxyde de carbone ? a. Gaz incolore, inodore, peu irritant b. Provient d´une combustion incomplète de substrats carbonés c. Lié à une insuffisance en oxygène d. Peut provenir d´une cuve de fermentation e. A une densité plus élevée que l´air A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Concernant le monoxyde de carbone, quelles sont les propositions exactes ? a. Il est absorbé par voie respiratoire b. Il diffuse à travers la membrane alvéolo-capillaire c. Il se fixe uniquement sur l´hémoglobine d. Il a une forte affinité pour l´hémoglobine (220 fois supérieure à celle de l´oxygène) e. Il déplace l´oxygène de sa combinaison oxyhémoglobinée A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quels sont les examens complémentaires que vous réalisez en urgence chez le père? a. Une radiographie standard du thorax (face et profil) b. Un électrocardiogramme (ECG) c. Un dosage des enzymes cardiaques d. Une analyse des gaz du sang artériels e. Un dosage du taux de carboxyhémoglobine (HbCO) A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Avec les examens complémentaires que vous auriez réalisés, que recherchez-vous? a. Un infiltrat pulmonaire en faveur d´un oedème pulmonaire b. Une troponine hypersensible ou standard élevée c. Une acidose respiratoire d. Des signes électriques en faveur d´une ischémie myocardique e. Une HbCO > 10% A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. L'HbCO est à 25 %. Quelle prise en charge thérapeutique proposez-vous concernant le père ? a. Une oxygénothérapie à haut débit par voie nasale b. Une oxygénothérapie à haut débit par voie bucconasale (masque facial) c. Une voie veineuse périphérique d. Un transfert dans un centre d'oxygénothérapie hyperbare e. Une injection intramusculaire de 10 mg de valium (diazepam)
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Le 10 décembre, un garçon de 13 ans sans antécédent est adressé aux urgences par l’infirmière du collège pour un tableau associant douleurs abdominales, vomissements et céphalées évoluant depuis deux jours. On apprend à l’interrogatoire que l’enfant vit avec son père, M. Gabriel B, 45 ans. Ce dernier vous explique que lui-même ne se sent pas bien depuis 2 jours, qu’il est essoufflé au moindre effort avec une sensation d’oppression thoracique et que ce matin, il a présenté une perte de connaissance précédée de vertiges. Il pense avoir « un début de gastro-entérite » car son fils, qui vit à la maison avec lui, vomit depuis deux jours. Les seuls antécédents de M Gabriel B sont une fracture de la jambe traitée chirurgicalement et une dyslipidémie traitée par régime seul. Que recherchez-vous à l’interrogatoire concernant le père ? a. Alcoolisme b. Mode de chauffage c. Aggravation des symptômes au collège chez l´enfant d. Comportement des animaux à domicile e. Date exacte du début des symptömes A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel diagnostic suspectez-vous? a. Syndrome grippal débutant b. Gastro-entérite aiguë c. Intoxication au monoxyde de carbone (CO) d. Méningite virale e. Alcoolisme chronique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quels signes cliniques d’imprégnation toxique au monoxyde de carbone (CO) recherchez-vous chez le père ? a. Céphalées b. Vertiges, lipothymies c. Diplopie d. Myalgies, crampes musculaires e. Douleur thoracique, palpitations A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Que recherchez-vous à l’examen clinique ? a. Une agitation avec syndrome confusionnel et obnubilation b. Une hyperréflexie ostéo-tendineuse c. Un syndrome pyramidal d. Une vasoconstriction associée à une coloration rouge cochenille des téguments e. Des sibilants et un souffle amphorique à l´auscultation A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Les arguments cliniques et environnementaux en faveur d’une intoxication au CO sont: : a. Hiver, chauffage b. Signes présents chez les habitants d´un même foyer (M GB. et son fils) c. Céphalées chez au moins un des patients d. Vertiges, perte de connaissance chez M Gabriel B e. Douleurs abdominales chez le fils A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelles sont les particularités physico-chimiques qui s’appliquent au monoxyde de carbone ? a. Gaz incolore, inodore, peu irritant b. Provient d´une combustion incomplète de substrats carbonés c. Lié à une insuffisance en oxygène d. Peut provenir d´une cuve de fermentation e. A une densité plus élevée que l´air A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Concernant le monoxyde de carbone, quelles sont les propositions exactes ? a. Il est absorbé par voie respiratoire b. Il diffuse à travers la membrane alvéolo-capillaire c. Il se fixe uniquement sur l´hémoglobine d. Il a une forte affinité pour l´hémoglobine (220 fois supérieure à celle de l´oxygène) e. Il déplace l´oxygène de sa combinaison oxyhémoglobinée A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quels sont les examens complémentaires que vous réalisez en urgence chez le père? a. Une radiographie standard du thorax (face et profil) b. Un électrocardiogramme (ECG) c. Un dosage des enzymes cardiaques d. Une analyse des gaz du sang artériels e. Un dosage du taux de carboxyhémoglobine (HbCO) A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Avec les examens complémentaires que vous auriez réalisés, que recherchez-vous? a. Un infiltrat pulmonaire en faveur d´un oedème pulmonaire b. Une troponine hypersensible ou standard élevée c. Une acidose respiratoire d. Des signes électriques en faveur d´une ischémie myocardique e. Une HbCO > 10% A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. L'HbCO est à 25 %. Quelle prise en charge thérapeutique proposez-vous concernant le père ? a. Une oxygénothérapie à haut débit par voie nasale b. Une oxygénothérapie à haut débit par voie bucconasale (masque facial) c. Une voie veineuse périphérique d. Un transfert dans un centre d'oxygénothérapie hyperbare e. Une injection intramusculaire de 10 mg de valium (diazepam) A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Pour quelles raisons l’oxygénothérapie hyperbare est-elle indiquée chez le père ? a. Il a présenté une perte de connaissance b. Le taux d´HbCO est à 25 % c. Il présente des nausées associées aux céphalées d. Deux personnes ont été intoxiquées e. Il s´agit d´une intoxication évoluant depuis 48 heures au moins
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Le 10 décembre, un garçon de 13 ans sans antécédent est adressé aux urgences par l’infirmière du collège pour un tableau associant douleurs abdominales, vomissements et céphalées évoluant depuis deux jours. On apprend à l’interrogatoire que l’enfant vit avec son père, M. Gabriel B, 45 ans. Ce dernier vous explique que lui-même ne se sent pas bien depuis 2 jours, qu’il est essoufflé au moindre effort avec une sensation d’oppression thoracique et que ce matin, il a présenté une perte de connaissance précédée de vertiges. Il pense avoir « un début de gastro-entérite » car son fils, qui vit à la maison avec lui, vomit depuis deux jours. Les seuls antécédents de M Gabriel B sont une fracture de la jambe traitée chirurgicalement et une dyslipidémie traitée par régime seul. Que recherchez-vous à l’interrogatoire concernant le père ? a. Alcoolisme b. Mode de chauffage c. Aggravation des symptômes au collège chez l´enfant d. Comportement des animaux à domicile e. Date exacte du début des symptömes A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel diagnostic suspectez-vous? a. Syndrome grippal débutant b. Gastro-entérite aiguë c. Intoxication au monoxyde de carbone (CO) d. Méningite virale e. Alcoolisme chronique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quels signes cliniques d’imprégnation toxique au monoxyde de carbone (CO) recherchez-vous chez le père ? a. Céphalées b. Vertiges, lipothymies c. Diplopie d. Myalgies, crampes musculaires e. Douleur thoracique, palpitations A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Que recherchez-vous à l’examen clinique ? a. Une agitation avec syndrome confusionnel et obnubilation b. Une hyperréflexie ostéo-tendineuse c. Un syndrome pyramidal d. Une vasoconstriction associée à une coloration rouge cochenille des téguments e. Des sibilants et un souffle amphorique à l´auscultation A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Les arguments cliniques et environnementaux en faveur d’une intoxication au CO sont: : a. Hiver, chauffage b. Signes présents chez les habitants d´un même foyer (M GB. et son fils) c. Céphalées chez au moins un des patients d. Vertiges, perte de connaissance chez M Gabriel B e. Douleurs abdominales chez le fils A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelles sont les particularités physico-chimiques qui s’appliquent au monoxyde de carbone ? a. Gaz incolore, inodore, peu irritant b. Provient d´une combustion incomplète de substrats carbonés c. Lié à une insuffisance en oxygène d. Peut provenir d´une cuve de fermentation e. A une densité plus élevée que l´air A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Concernant le monoxyde de carbone, quelles sont les propositions exactes ? a. Il est absorbé par voie respiratoire b. Il diffuse à travers la membrane alvéolo-capillaire c. Il se fixe uniquement sur l´hémoglobine d. Il a une forte affinité pour l´hémoglobine (220 fois supérieure à celle de l´oxygène) e. Il déplace l´oxygène de sa combinaison oxyhémoglobinée A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quels sont les examens complémentaires que vous réalisez en urgence chez le père? a. Une radiographie standard du thorax (face et profil) b. Un électrocardiogramme (ECG) c. Un dosage des enzymes cardiaques d. Une analyse des gaz du sang artériels e. Un dosage du taux de carboxyhémoglobine (HbCO) A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Avec les examens complémentaires que vous auriez réalisés, que recherchez-vous? a. Un infiltrat pulmonaire en faveur d´un oedème pulmonaire b. Une troponine hypersensible ou standard élevée c. Une acidose respiratoire d. Des signes électriques en faveur d´une ischémie myocardique e. Une HbCO > 10% A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. L'HbCO est à 25 %. Quelle prise en charge thérapeutique proposez-vous concernant le père ? a. Une oxygénothérapie à haut débit par voie nasale b. Une oxygénothérapie à haut débit par voie bucconasale (masque facial) c. Une voie veineuse périphérique d. Un transfert dans un centre d'oxygénothérapie hyperbare e. Une injection intramusculaire de 10 mg de valium (diazepam) A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Pour quelles raisons l’oxygénothérapie hyperbare est-elle indiquée chez le père ? a. Il a présenté une perte de connaissance b. Le taux d´HbCO est à 25 % c. Il présente des nausées associées aux céphalées d. Deux personnes ont été intoxiquées e. Il s´agit d´une intoxication évoluant depuis 48 heures au moins A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. En plus de la prise en charge thérapeutique classique, que devez-vous envisager? a. Faire une déclaration aux autorités, à la préfecture b. Prévenir les récidives par la mise en conformité du domicile c. Faire une déclaration aux autorités, à l'Agence Régionale de Santé d. Informer les sapeurs pompiers pour contrôle atmosphérique à domicile e. Déconseiller le retour au domicile jusqu´à réparation de la chaudière
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
M. B. 40 ans, consulte ce jour en néphrologie pour la découverte d’une protéinurie et d’une hématurie à la médecine du travail. Concernant la protéinurie physiologique, quelles sont les propositions exactes ? a. Elle est par définition < 0.5g/jour b. Elle est composée essentiellement de chaines légères c. Elle est composée essentiellement de protéines de bas poids moléculaires d. Elle peut être associée à une hématurie orthostatique e. Elle peut être détectée par la bandelette urinaire
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Elle est inférieure à 0,3 g/j et est composée de petites protéines telles que la protéine de Tamm-Horsfall.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
M. B. 40 ans, consulte ce jour en néphrologie pour la découverte d’une protéinurie et d’une hématurie à la médecine du travail. Concernant la protéinurie physiologique, quelles sont les propositions exactes ? a. Elle est par définition < 0.5g/jour b. Elle est composée essentiellement de chaines légères c. Elle est composée essentiellement de protéines de bas poids moléculaires d. Elle peut être associée à une hématurie orthostatique e. Elle peut être détectée par la bandelette urinaire A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Elle est inférieure à 0,3 g/j et est composée de petites protéines telles que la protéine de Tamm-Horsfall. Le bilan réalisé en ville est le suivant : Na : 136 mmol/l, K : 4,4 mmol/l, urée : 10 mmol/l, créatininémie : 120 µmol/l. Protéinurie : 2 g/l, Créatininurie 10 mmol/l, ECBU : GB : 100 000/ml, Leucocytes : 1000/ml, absence de germe à l’examen direct et après 48h de culture. Dans ce cas particulier où vous suspectez une glomérulonéphrite, quels antécédents personnels peuvent orienter votre enquête étiologique ? a. Un antécédent d’hypoacousie b. Un antécédent d'hématurie macroscopique c. Un antécédent de traitement par lithium d. Un antécédents d’hépatite C chronique e. Un antécédent de périartérite noueuse
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Le syndrome d’Alport (hypoacousie de perception) et la cryoglobulinémie (GNMP) compliquant souvent l’infection chronique par la VHC sont des causes de glomérulopathies. Un antécédent d'hématurie macroscopique serait un argument indirect pour une glomérulonéphrite à IgA. Le lithium est responsable d’une néphrite tubulo-interstitielle et la PAN peut entrainer des anévrysmes des vaisseaux rénaux et des infarctus rénaux (atteinte vasculaire).
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
M. B. 40 ans, consulte ce jour en néphrologie pour la découverte d’une protéinurie et d’une hématurie à la médecine du travail. Concernant la protéinurie physiologique, quelles sont les propositions exactes ? a. Elle est par définition < 0.5g/jour b. Elle est composée essentiellement de chaines légères c. Elle est composée essentiellement de protéines de bas poids moléculaires d. Elle peut être associée à une hématurie orthostatique e. Elle peut être détectée par la bandelette urinaire A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Elle est inférieure à 0,3 g/j et est composée de petites protéines telles que la protéine de Tamm-Horsfall. Le bilan réalisé en ville est le suivant : Na : 136 mmol/l, K : 4,4 mmol/l, urée : 10 mmol/l, créatininémie : 120 µmol/l. Protéinurie : 2 g/l, Créatininurie 10 mmol/l, ECBU : GB : 100 000/ml, Leucocytes : 1000/ml, absence de germe à l’examen direct et après 48h de culture. Dans ce cas particulier où vous suspectez une glomérulonéphrite, quels antécédents personnels peuvent orienter votre enquête étiologique ? a. Un antécédent d’hypoacousie b. Un antécédent d'hématurie macroscopique c. Un antécédent de traitement par lithium d. Un antécédents d’hépatite C chronique e. Un antécédent de périartérite noueuse A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Le syndrome d’Alport (hypoacousie de perception) et la cryoglobulinémie (GNMP) compliquant souvent l’infection chronique par la VHC sont des causes de glomérulopathies. Un antécédent d'hématurie macroscopique serait un argument indirect pour une glomérulonéphrite à IgA. Le lithium est responsable d’une néphrite tubulo-interstitielle et la PAN peut entrainer des anévrysmes des vaisseaux rénaux et des infarctus rénaux (atteinte vasculaire). Toujours dans ce contexte de probable glomérulonéphrite, vous recherchez à l’examen clinique : a. Un souffle abdominal b. Une polyarthrite c. Des œdèmes des membres inférieurs d. Une hypertension artérielle e. Une photosensibilité cutanée
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. On recherche des signes rénaux pour préciser le syndrome glomérulaire (HTA et œdèmes) et des signes extra-rénaux en faveur d’une étiologie (arthrites et signes cutanés). Un souffle abdominal orienterait vers une sténose d’une artère rénale, qui n’est pas responsable de glomérulonéphrite.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
M. B. 40 ans, consulte ce jour en néphrologie pour la découverte d’une protéinurie et d’une hématurie à la médecine du travail. Concernant la protéinurie physiologique, quelles sont les propositions exactes ? a. Elle est par définition < 0.5g/jour b. Elle est composée essentiellement de chaines légères c. Elle est composée essentiellement de protéines de bas poids moléculaires d. Elle peut être associée à une hématurie orthostatique e. Elle peut être détectée par la bandelette urinaire A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Elle est inférieure à 0,3 g/j et est composée de petites protéines telles que la protéine de Tamm-Horsfall. Le bilan réalisé en ville est le suivant : Na : 136 mmol/l, K : 4,4 mmol/l, urée : 10 mmol/l, créatininémie : 120 µmol/l. Protéinurie : 2 g/l, Créatininurie 10 mmol/l, ECBU : GB : 100 000/ml, Leucocytes : 1000/ml, absence de germe à l’examen direct et après 48h de culture. Dans ce cas particulier où vous suspectez une glomérulonéphrite, quels antécédents personnels peuvent orienter votre enquête étiologique ? a. Un antécédent d’hypoacousie b. Un antécédent d'hématurie macroscopique c. Un antécédent de traitement par lithium d. Un antécédents d’hépatite C chronique e. Un antécédent de périartérite noueuse A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Le syndrome d’Alport (hypoacousie de perception) et la cryoglobulinémie (GNMP) compliquant souvent l’infection chronique par la VHC sont des causes de glomérulopathies. Un antécédent d'hématurie macroscopique serait un argument indirect pour une glomérulonéphrite à IgA. Le lithium est responsable d’une néphrite tubulo-interstitielle et la PAN peut entrainer des anévrysmes des vaisseaux rénaux et des infarctus rénaux (atteinte vasculaire). Toujours dans ce contexte de probable glomérulonéphrite, vous recherchez à l’examen clinique : a. Un souffle abdominal b. Une polyarthrite c. Des œdèmes des membres inférieurs d. Une hypertension artérielle e. Une photosensibilité cutanée A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. On recherche des signes rénaux pour préciser le syndrome glomérulaire (HTA et œdèmes) et des signes extra-rénaux en faveur d’une étiologie (arthrites et signes cutanés). Un souffle abdominal orienterait vers une sténose d’une artère rénale, qui n’est pas responsable de glomérulonéphrite. M. B. décrit plusieurs épisodes d’hématurie macroscopique. Quels sont les éléments pouvant orienter vers l'origine néphrologique de l’hématurie ? a. Elle est terminale b. Elle comporte des caillots c. Elle comporte des cylindres hématiques d. Elle est souvent associée à une protéinurie e. Elle est secondaire à un effort physique
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
M. B. 40 ans, consulte ce jour en néphrologie pour la découverte d’une protéinurie et d’une hématurie à la médecine du travail. Concernant la protéinurie physiologique, quelles sont les propositions exactes ? a. Elle est par définition < 0.5g/jour b. Elle est composée essentiellement de chaines légères c. Elle est composée essentiellement de protéines de bas poids moléculaires d. Elle peut être associée à une hématurie orthostatique e. Elle peut être détectée par la bandelette urinaire A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Elle est inférieure à 0,3 g/j et est composée de petites protéines telles que la protéine de Tamm-Horsfall. Le bilan réalisé en ville est le suivant : Na : 136 mmol/l, K : 4,4 mmol/l, urée : 10 mmol/l, créatininémie : 120 µmol/l. Protéinurie : 2 g/l, Créatininurie 10 mmol/l, ECBU : GB : 100 000/ml, Leucocytes : 1000/ml, absence de germe à l’examen direct et après 48h de culture. Dans ce cas particulier où vous suspectez une glomérulonéphrite, quels antécédents personnels peuvent orienter votre enquête étiologique ? a. Un antécédent d’hypoacousie b. Un antécédent d'hématurie macroscopique c. Un antécédent de traitement par lithium d. Un antécédents d’hépatite C chronique e. Un antécédent de périartérite noueuse A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Le syndrome d’Alport (hypoacousie de perception) et la cryoglobulinémie (GNMP) compliquant souvent l’infection chronique par la VHC sont des causes de glomérulopathies. Un antécédent d'hématurie macroscopique serait un argument indirect pour une glomérulonéphrite à IgA. Le lithium est responsable d’une néphrite tubulo-interstitielle et la PAN peut entrainer des anévrysmes des vaisseaux rénaux et des infarctus rénaux (atteinte vasculaire). Toujours dans ce contexte de probable glomérulonéphrite, vous recherchez à l’examen clinique : a. Un souffle abdominal b. Une polyarthrite c. Des œdèmes des membres inférieurs d. Une hypertension artérielle e. Une photosensibilité cutanée A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. On recherche des signes rénaux pour préciser le syndrome glomérulaire (HTA et œdèmes) et des signes extra-rénaux en faveur d’une étiologie (arthrites et signes cutanés). Un souffle abdominal orienterait vers une sténose d’une artère rénale, qui n’est pas responsable de glomérulonéphrite. M. B. décrit plusieurs épisodes d’hématurie macroscopique. Quels sont les éléments pouvant orienter vers l'origine néphrologique de l’hématurie ? a. Elle est terminale b. Elle comporte des caillots c. Elle comporte des cylindres hématiques d. Elle est souvent associée à une protéinurie e. Elle est secondaire à un effort physique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Finalement, il vous apprend qu’il a déjà eu une cystoscopie et une échographie rénale organisées par la médecine du travail en raison de l’hématurie et celles-ci sont normales. À ce stade, quels sont les diagnostics plausibles ? a. Néphropathie vasculaire chronique b. Polykystose rénale c. Glomérulonéphrite à dépots mésangiaux d’IgA d. Maladie d’Alport e. Syndrome néphrotique à lésions glomérulaires minimes
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Néphropathie vasculaire et Polykystose ne sont pas des glomérulopathies et ne comportent donc pas de protéinurie. La LGM est une cause de syndrome néphrotique pur : protéinurie supérieure à 0,3 g/mmol de créatininurie (ici 0,2) et absence d’hématurie microscopique ou d’antécédent d’hématurie macroscopique.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
M. B. 40 ans, consulte ce jour en néphrologie pour la découverte d’une protéinurie et d’une hématurie à la médecine du travail. Concernant la protéinurie physiologique, quelles sont les propositions exactes ? a. Elle est par définition < 0.5g/jour b. Elle est composée essentiellement de chaines légères c. Elle est composée essentiellement de protéines de bas poids moléculaires d. Elle peut être associée à une hématurie orthostatique e. Elle peut être détectée par la bandelette urinaire A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Elle est inférieure à 0,3 g/j et est composée de petites protéines telles que la protéine de Tamm-Horsfall. Le bilan réalisé en ville est le suivant : Na : 136 mmol/l, K : 4,4 mmol/l, urée : 10 mmol/l, créatininémie : 120 µmol/l. Protéinurie : 2 g/l, Créatininurie 10 mmol/l, ECBU : GB : 100 000/ml, Leucocytes : 1000/ml, absence de germe à l’examen direct et après 48h de culture. Dans ce cas particulier où vous suspectez une glomérulonéphrite, quels antécédents personnels peuvent orienter votre enquête étiologique ? a. Un antécédent d’hypoacousie b. Un antécédent d'hématurie macroscopique c. Un antécédent de traitement par lithium d. Un antécédents d’hépatite C chronique e. Un antécédent de périartérite noueuse A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Le syndrome d’Alport (hypoacousie de perception) et la cryoglobulinémie (GNMP) compliquant souvent l’infection chronique par la VHC sont des causes de glomérulopathies. Un antécédent d'hématurie macroscopique serait un argument indirect pour une glomérulonéphrite à IgA. Le lithium est responsable d’une néphrite tubulo-interstitielle et la PAN peut entrainer des anévrysmes des vaisseaux rénaux et des infarctus rénaux (atteinte vasculaire). Toujours dans ce contexte de probable glomérulonéphrite, vous recherchez à l’examen clinique : a. Un souffle abdominal b. Une polyarthrite c. Des œdèmes des membres inférieurs d. Une hypertension artérielle e. Une photosensibilité cutanée A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. On recherche des signes rénaux pour préciser le syndrome glomérulaire (HTA et œdèmes) et des signes extra-rénaux en faveur d’une étiologie (arthrites et signes cutanés). Un souffle abdominal orienterait vers une sténose d’une artère rénale, qui n’est pas responsable de glomérulonéphrite. M. B. décrit plusieurs épisodes d’hématurie macroscopique. Quels sont les éléments pouvant orienter vers l'origine néphrologique de l’hématurie ? a. Elle est terminale b. Elle comporte des caillots c. Elle comporte des cylindres hématiques d. Elle est souvent associée à une protéinurie e. Elle est secondaire à un effort physique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Finalement, il vous apprend qu’il a déjà eu une cystoscopie et une échographie rénale organisées par la médecine du travail en raison de l’hématurie et celles-ci sont normales. À ce stade, quels sont les diagnostics plausibles ? a. Néphropathie vasculaire chronique b. Polykystose rénale c. Glomérulonéphrite à dépots mésangiaux d’IgA d. Maladie d’Alport e. Syndrome néphrotique à lésions glomérulaires minimes A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Néphropathie vasculaire et Polykystose ne sont pas des glomérulopathies et ne comportent donc pas de protéinurie. La LGM est une cause de syndrome néphrotique pur : protéinurie supérieure à 0,3 g/mmol de créatininurie (ici 0,2) et absence d’hématurie microscopique ou d’antécédent d’hématurie macroscopique. Vous organisez une biopsie rénale pour diagnostiquer la glomérulonéphrite. Celle-ci est réalisée par voie percutanée. Deux heures après la biopsie, l’infirmier vous informe que M. B. présente une hématurie macroscopique avec de nombreux caillots. Que prescrivez-vous ? a. La pose d’un cathéter sus pubien b. La pose d’un penilex pour surveillance de la diurèse c. La pose d’une sonde vésicale double courant pour lavage vésical d. La pose d’une voie veineuse périphérique e. La pose d’un cathéter de dialyse
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
M.B 41 ans, manutentionnaire, se présente à votre consultation de médecine générale pour des douleurs du bas ventre. Il compte parmi ses antécédents une cure d’ectopie testiculaire droite dans l’enfance, une hypertension artérielle traitée par Amlodipine, un diabète de type 2 non insulino-requérant traité par Metformine, un tabagisme actif à 15 paquets-années et une constipation chronique. Il concède consommer plusieurs canettes de bière tous les jours et manger très peu de fruits et légumes. Il n’y a pas d’antécédents familiaux de cancers. Il est marié, a 3 enfants, vit dans une maison de plain-pied. La douleur s’est déclenchée en vélo, activité qu’il a reprise sur vos conseils. Il s’agit surtout d’une gêne au niveau du pli inguinal gauche, irradiant vers son testicule. Régulièrement il sent une boule qui va et qui vient. Votre examen physique retrouve une masse de la région inguinale gauche impulsive à la toux, bien réductible et indolore à la palpation. A droite l’orifice inguinal superficiel est continent. Le toucher rectal perçoit des selles dures mais ne retrouve pas d’anomalies. Par ailleurs, la tension artérielle est normale, le poids est stable à 89 kg pour une taille de 175 cm et un tour de taille de 102 cm. La température est à 37,7°C. Quel diagnostic suspectez-vous (une seule réponse exacte) ? a. hernie inguinale gauche engouée b. adénopathie inguinale superficielle c. hernie inguinale gauche non compliquée d. hernie crurale gauche non compliquée e. épididymite gauche
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Lésion unilatérale impulsive à la toux et réductible est en faveur d'une hernie de l'aine. L'irritation sur le trajet du cordon spermatique est classique. Chez l'homme il s'agit d'hernie inguinale et non crurale. Il n'y a pas eu d'épisode d'engouement, il s'agit donc d'une hernie non compliquée.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
M.B 41 ans, manutentionnaire, se présente à votre consultation de médecine générale pour des douleurs du bas ventre. Il compte parmi ses antécédents une cure d’ectopie testiculaire droite dans l’enfance, une hypertension artérielle traitée par Amlodipine, un diabète de type 2 non insulino-requérant traité par Metformine, un tabagisme actif à 15 paquets-années et une constipation chronique. Il concède consommer plusieurs canettes de bière tous les jours et manger très peu de fruits et légumes. Il n’y a pas d’antécédents familiaux de cancers. Il est marié, a 3 enfants, vit dans une maison de plain-pied. La douleur s’est déclenchée en vélo, activité qu’il a reprise sur vos conseils. Il s’agit surtout d’une gêne au niveau du pli inguinal gauche, irradiant vers son testicule. Régulièrement il sent une boule qui va et qui vient. Votre examen physique retrouve une masse de la région inguinale gauche impulsive à la toux, bien réductible et indolore à la palpation. A droite l’orifice inguinal superficiel est continent. Le toucher rectal perçoit des selles dures mais ne retrouve pas d’anomalies. Par ailleurs, la tension artérielle est normale, le poids est stable à 89 kg pour une taille de 175 cm et un tour de taille de 102 cm. La température est à 37,7°C. Quel diagnostic suspectez-vous (une seule réponse exacte) ? a. hernie inguinale gauche engouée b. adénopathie inguinale superficielle c. hernie inguinale gauche non compliquée d. hernie crurale gauche non compliquée e. épididymite gauche A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Lésion unilatérale impulsive à la toux et réductible est en faveur d'une hernie de l'aine. L'irritation sur le trajet du cordon spermatique est classique. Chez l'homme il s'agit d'hernie inguinale et non crurale. Il n'y a pas eu d'épisode d'engouement, il s'agit donc d'une hernie non compliquée. Vous suspectez une hernie inguinale gauche. Quel(s) examen(s) prescrivez-vous pour confirmer votre diagnostic ? a. échographie abdomino-pelvienne b. scanner abdomino-pelvien avec injection de contraste après arrêt de la Metformine c. aucun examen paraclinique nécessaire d. IRM pelvienne e. abdomen sans préparation
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le diagnostic positif d'hernie de l'aine est clinique. Aucun examen complémentaire n'est nécessaire pour confirmer le diagnostic.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
M.B 41 ans, manutentionnaire, se présente à votre consultation de médecine générale pour des douleurs du bas ventre. Il compte parmi ses antécédents une cure d’ectopie testiculaire droite dans l’enfance, une hypertension artérielle traitée par Amlodipine, un diabète de type 2 non insulino-requérant traité par Metformine, un tabagisme actif à 15 paquets-années et une constipation chronique. Il concède consommer plusieurs canettes de bière tous les jours et manger très peu de fruits et légumes. Il n’y a pas d’antécédents familiaux de cancers. Il est marié, a 3 enfants, vit dans une maison de plain-pied. La douleur s’est déclenchée en vélo, activité qu’il a reprise sur vos conseils. Il s’agit surtout d’une gêne au niveau du pli inguinal gauche, irradiant vers son testicule. Régulièrement il sent une boule qui va et qui vient. Votre examen physique retrouve une masse de la région inguinale gauche impulsive à la toux, bien réductible et indolore à la palpation. A droite l’orifice inguinal superficiel est continent. Le toucher rectal perçoit des selles dures mais ne retrouve pas d’anomalies. Par ailleurs, la tension artérielle est normale, le poids est stable à 89 kg pour une taille de 175 cm et un tour de taille de 102 cm. La température est à 37,7°C. Quel diagnostic suspectez-vous (une seule réponse exacte) ? a. hernie inguinale gauche engouée b. adénopathie inguinale superficielle c. hernie inguinale gauche non compliquée d. hernie crurale gauche non compliquée e. épididymite gauche A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Lésion unilatérale impulsive à la toux et réductible est en faveur d'une hernie de l'aine. L'irritation sur le trajet du cordon spermatique est classique. Chez l'homme il s'agit d'hernie inguinale et non crurale. Il n'y a pas eu d'épisode d'engouement, il s'agit donc d'une hernie non compliquée. Vous suspectez une hernie inguinale gauche. Quel(s) examen(s) prescrivez-vous pour confirmer votre diagnostic ? a. échographie abdomino-pelvienne b. scanner abdomino-pelvien avec injection de contraste après arrêt de la Metformine c. aucun examen paraclinique nécessaire d. IRM pelvienne e. abdomen sans préparation A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le diagnostic positif d'hernie de l'aine est clinique. Aucun examen complémentaire n'est nécessaire pour confirmer le diagnostic. M.B est finalement opéré de sa hernie inguinale gauche en ambulatoire avec mise en place d’un renfort prothétique. Les suites opératoires sont simples. Il vous sollicite cette fois pour traiter sa constipation. Votre interrogatoire vous permet de retenir un diagnostic de constipation chronique idiopathique. Parmi les propositions suivantes laquelle/lesquelles se rapporte(nt) à votre prise en charge ? a. recommandation d’une alimentation riche en fibres b. prescription de laxatifs de lest c. interruption du traitement par Metformine d. prescription de laxatifs osmotiques e. prescription de lavements quotidiens
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. cf conseils de pratique de la SNFGE février 2018 : "Constipation".
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable.
M.B 41 ans, manutentionnaire, se présente à votre consultation de médecine générale pour des douleurs du bas ventre. Il compte parmi ses antécédents une cure d’ectopie testiculaire droite dans l’enfance, une hypertension artérielle traitée par Amlodipine, un diabète de type 2 non insulino-requérant traité par Metformine, un tabagisme actif à 15 paquets-années et une constipation chronique. Il concède consommer plusieurs canettes de bière tous les jours et manger très peu de fruits et légumes. Il n’y a pas d’antécédents familiaux de cancers. Il est marié, a 3 enfants, vit dans une maison de plain-pied. La douleur s’est déclenchée en vélo, activité qu’il a reprise sur vos conseils. Il s’agit surtout d’une gêne au niveau du pli inguinal gauche, irradiant vers son testicule. Régulièrement il sent une boule qui va et qui vient. Votre examen physique retrouve une masse de la région inguinale gauche impulsive à la toux, bien réductible et indolore à la palpation. A droite l’orifice inguinal superficiel est continent. Le toucher rectal perçoit des selles dures mais ne retrouve pas d’anomalies. Par ailleurs, la tension artérielle est normale, le poids est stable à 89 kg pour une taille de 175 cm et un tour de taille de 102 cm. La température est à 37,7°C. Quel diagnostic suspectez-vous (une seule réponse exacte) ? a. hernie inguinale gauche engouée b. adénopathie inguinale superficielle c. hernie inguinale gauche non compliquée d. hernie crurale gauche non compliquée e. épididymite gauche A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Lésion unilatérale impulsive à la toux et réductible est en faveur d'une hernie de l'aine. L'irritation sur le trajet du cordon spermatique est classique. Chez l'homme il s'agit d'hernie inguinale et non crurale. Il n'y a pas eu d'épisode d'engouement, il s'agit donc d'une hernie non compliquée. Vous suspectez une hernie inguinale gauche. Quel(s) examen(s) prescrivez-vous pour confirmer votre diagnostic ? a. échographie abdomino-pelvienne b. scanner abdomino-pelvien avec injection de contraste après arrêt de la Metformine c. aucun examen paraclinique nécessaire d. IRM pelvienne e. abdomen sans préparation A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le diagnostic positif d'hernie de l'aine est clinique. Aucun examen complémentaire n'est nécessaire pour confirmer le diagnostic. M.B est finalement opéré de sa hernie inguinale gauche en ambulatoire avec mise en place d’un renfort prothétique. Les suites opératoires sont simples. Il vous sollicite cette fois pour traiter sa constipation. Votre interrogatoire vous permet de retenir un diagnostic de constipation chronique idiopathique. Parmi les propositions suivantes laquelle/lesquelles se rapporte(nt) à votre prise en charge ? a. recommandation d’une alimentation riche en fibres b. prescription de laxatifs de lest c. interruption du traitement par Metformine d. prescription de laxatifs osmotiques e. prescription de lavements quotidiens A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. cf conseils de pratique de la SNFGE février 2018 : "Constipation". Trois ans plus tard, M.B se présente aux urgences pour des douleurs abdominales d’aggravation progressive sur l’après-midi, cantonnées à la fosse iliaque gauche. Son transit, qui s’était normalisé grâce à votre prescription, est devenu diarrhéique depuis 2 jours avec des gaz. Il a d’ailleurs interrompu son traitement par Metformine. Votre examen retrouve une défense en fosse iliaque gauche, des constantes hémodynamiques normales et une température à 38,2°C. Les analyses biologiques montrent : leucocytose : 14 G/L, hémoglobinémie : 121 g/L, CRP : 185 mg/L, Clairance de la créatinine : 91 mL/mn, glycémie : 6,4 mmol/L, ionogramme normal, bilan de coagulation normal. Vous suspectez une crise de diverticulite sigmoïdienne. Quel(s) examen(s) complémentaire(s) prescrivez-vous en urgence ? a. coloscopie totale b. échographie abdomino-pelvienne c. recto-sigmoidoscopie d. abdomen sans préparation e. scanner abdomino-pelvien avec injection de contraste
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect.
M.B 41 ans, manutentionnaire, se présente à votre consultation de médecine générale pour des douleurs du bas ventre. Il compte parmi ses antécédents une cure d’ectopie testiculaire droite dans l’enfance, une hypertension artérielle traitée par Amlodipine, un diabète de type 2 non insulino-requérant traité par Metformine, un tabagisme actif à 15 paquets-années et une constipation chronique. Il concède consommer plusieurs canettes de bière tous les jours et manger très peu de fruits et légumes. Il n’y a pas d’antécédents familiaux de cancers. Il est marié, a 3 enfants, vit dans une maison de plain-pied. La douleur s’est déclenchée en vélo, activité qu’il a reprise sur vos conseils. Il s’agit surtout d’une gêne au niveau du pli inguinal gauche, irradiant vers son testicule. Régulièrement il sent une boule qui va et qui vient. Votre examen physique retrouve une masse de la région inguinale gauche impulsive à la toux, bien réductible et indolore à la palpation. A droite l’orifice inguinal superficiel est continent. Le toucher rectal perçoit des selles dures mais ne retrouve pas d’anomalies. Par ailleurs, la tension artérielle est normale, le poids est stable à 89 kg pour une taille de 175 cm et un tour de taille de 102 cm. La température est à 37,7°C. Quel diagnostic suspectez-vous (une seule réponse exacte) ? a. hernie inguinale gauche engouée b. adénopathie inguinale superficielle c. hernie inguinale gauche non compliquée d. hernie crurale gauche non compliquée e. épididymite gauche A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Lésion unilatérale impulsive à la toux et réductible est en faveur d'une hernie de l'aine. L'irritation sur le trajet du cordon spermatique est classique. Chez l'homme il s'agit d'hernie inguinale et non crurale. Il n'y a pas eu d'épisode d'engouement, il s'agit donc d'une hernie non compliquée. Vous suspectez une hernie inguinale gauche. Quel(s) examen(s) prescrivez-vous pour confirmer votre diagnostic ? a. échographie abdomino-pelvienne b. scanner abdomino-pelvien avec injection de contraste après arrêt de la Metformine c. aucun examen paraclinique nécessaire d. IRM pelvienne e. abdomen sans préparation A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le diagnostic positif d'hernie de l'aine est clinique. Aucun examen complémentaire n'est nécessaire pour confirmer le diagnostic. M.B est finalement opéré de sa hernie inguinale gauche en ambulatoire avec mise en place d’un renfort prothétique. Les suites opératoires sont simples. Il vous sollicite cette fois pour traiter sa constipation. Votre interrogatoire vous permet de retenir un diagnostic de constipation chronique idiopathique. Parmi les propositions suivantes laquelle/lesquelles se rapporte(nt) à votre prise en charge ? a. recommandation d’une alimentation riche en fibres b. prescription de laxatifs de lest c. interruption du traitement par Metformine d. prescription de laxatifs osmotiques e. prescription de lavements quotidiens A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. cf conseils de pratique de la SNFGE février 2018 : "Constipation". Trois ans plus tard, M.B se présente aux urgences pour des douleurs abdominales d’aggravation progressive sur l’après-midi, cantonnées à la fosse iliaque gauche. Son transit, qui s’était normalisé grâce à votre prescription, est devenu diarrhéique depuis 2 jours avec des gaz. Il a d’ailleurs interrompu son traitement par Metformine. Votre examen retrouve une défense en fosse iliaque gauche, des constantes hémodynamiques normales et une température à 38,2°C. Les analyses biologiques montrent : leucocytose : 14 G/L, hémoglobinémie : 121 g/L, CRP : 185 mg/L, Clairance de la créatinine : 91 mL/mn, glycémie : 6,4 mmol/L, ionogramme normal, bilan de coagulation normal. Vous suspectez une crise de diverticulite sigmoïdienne. Quel(s) examen(s) complémentaire(s) prescrivez-vous en urgence ? a. coloscopie totale b. échographie abdomino-pelvienne c. recto-sigmoidoscopie d. abdomen sans préparation e. scanner abdomino-pelvien avec injection de contraste A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. Le scanner abdomino-pelvien vous permet de confirmer le diagnostic de diverticulite sigmoïdienne non compliquée. Quelle prise en charge thérapeutique initiale proposez-vous ? a. hospitalisation en urgence b. traitement ambulatoire c. antalgiques de palier 1 d. antibiothérapie probabiliste e. régime sans résidus
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect. Patient jeune sans antécédents majeurs et sans contexte social défavorable : traitement ambulatoire. Pas d'antibiothérapie en première intention pour traiter une diverticulite non compliquée. Pas d'indication à une alimentation restrictive si elle est bien tolérée. cf recommandation de bonne pratique HAS novembre 2017 : "Prise en charge médicale et chirurgicale de la diverticulite colique".
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Médecin du SMUR, vous prenez en charge M. S, 50 ans, qui présente des troubles de conscience à domicile. Son voisin l’a retrouvé inconscient sur son canapé avec une bouteille de vin vide et une lettre d’adieu. Il aurait des antécédents d’hypertension artérielle traitée par acébutolol et de gonalgies traitées par tramadol. A la prise en charge, les constantes sont les suivantes : tension artérielle à 120/76mmHg, fréquence cardiaque à 62/min, SpO2 à 95% en air, fréquence respiratoire à 10/min. Le patient est hypotonique, sans mouvement spontané. Il cherche à éviter toute stimulation douloureuse et ouvre alors légèrement les yeux mais n’émet aucune plainte. Par ailleurs ses pupilles sont en myosis serré bilatéral peu réactif. Q1. A combien cotez-vous le score de Glasgow ? a. 5 b. 6 c. 7 d. 8 e. 9
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Y2 V1 M4.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Médecin du SMUR, vous prenez en charge M. S, 50 ans, qui présente des troubles de conscience à domicile. Son voisin l’a retrouvé inconscient sur son canapé avec une bouteille de vin vide et une lettre d’adieu. Il aurait des antécédents d’hypertension artérielle traitée par acébutolol et de gonalgies traitées par tramadol. A la prise en charge, les constantes sont les suivantes : tension artérielle à 120/76mmHg, fréquence cardiaque à 62/min, SpO2 à 95% en air, fréquence respiratoire à 10/min. Le patient est hypotonique, sans mouvement spontané. Il cherche à éviter toute stimulation douloureuse et ouvre alors légèrement les yeux mais n’émet aucune plainte. Par ailleurs ses pupilles sont en myosis serré bilatéral peu réactif. Q1. A combien cotez-vous le score de Glasgow ? a. 5 b. 6 c. 7 d. 8 e. 9 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Y2 V1 M4. Q2. Quel(s) type(s) d’intoxication ce tableau vous évoque-t-il ? a. Intoxication aux morphiniques b. Intoxication au monoxyde de carbone c. Intoxication aux béta-bloquants d. Intoxication éthylique e. Hypoglycémie
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Devant un coma calme avec bradypnée et myosis, il faut évoquer en première intention une intoxication aux morphiniques.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Médecin du SMUR, vous prenez en charge M. S, 50 ans, qui présente des troubles de conscience à domicile. Son voisin l’a retrouvé inconscient sur son canapé avec une bouteille de vin vide et une lettre d’adieu. Il aurait des antécédents d’hypertension artérielle traitée par acébutolol et de gonalgies traitées par tramadol. A la prise en charge, les constantes sont les suivantes : tension artérielle à 120/76mmHg, fréquence cardiaque à 62/min, SpO2 à 95% en air, fréquence respiratoire à 10/min. Le patient est hypotonique, sans mouvement spontané. Il cherche à éviter toute stimulation douloureuse et ouvre alors légèrement les yeux mais n’émet aucune plainte. Par ailleurs ses pupilles sont en myosis serré bilatéral peu réactif. Q1. A combien cotez-vous le score de Glasgow ? a. 5 b. 6 c. 7 d. 8 e. 9 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Y2 V1 M4. Q2. Quel(s) type(s) d’intoxication ce tableau vous évoque-t-il ? a. Intoxication aux morphiniques b. Intoxication au monoxyde de carbone c. Intoxication aux béta-bloquants d. Intoxication éthylique e. Hypoglycémie A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Devant un coma calme avec bradypnée et myosis, il faut évoquer en première intention une intoxication aux morphiniques. Q3. Quelle est alors votre prise en charge ? a. Oxygénothérapie b. Ventilation non invasive c. Intubation oro-trachéale d. Test diagnostique au flumazénil e. Test diagnostique à la naloxone
A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La ventilation non invasive est formellement contre-indiqué en raison des troubles de conscience. Avant l'intubation trachéale, il semble judicieux d'utiliser l'antidote des morphinomimétiques, la naloxone, pour vérifier l'absence de réveil du patient. Le flumazénil est l'antidote des intoxications aux benzodiazépines.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect.
Médecin du SMUR, vous prenez en charge M. S, 50 ans, qui présente des troubles de conscience à domicile. Son voisin l’a retrouvé inconscient sur son canapé avec une bouteille de vin vide et une lettre d’adieu. Il aurait des antécédents d’hypertension artérielle traitée par acébutolol et de gonalgies traitées par tramadol. A la prise en charge, les constantes sont les suivantes : tension artérielle à 120/76mmHg, fréquence cardiaque à 62/min, SpO2 à 95% en air, fréquence respiratoire à 10/min. Le patient est hypotonique, sans mouvement spontané. Il cherche à éviter toute stimulation douloureuse et ouvre alors légèrement les yeux mais n’émet aucune plainte. Par ailleurs ses pupilles sont en myosis serré bilatéral peu réactif. Q1. A combien cotez-vous le score de Glasgow ? a. 5 b. 6 c. 7 d. 8 e. 9 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Y2 V1 M4. Q2. Quel(s) type(s) d’intoxication ce tableau vous évoque-t-il ? a. Intoxication aux morphiniques b. Intoxication au monoxyde de carbone c. Intoxication aux béta-bloquants d. Intoxication éthylique e. Hypoglycémie A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Devant un coma calme avec bradypnée et myosis, il faut évoquer en première intention une intoxication aux morphiniques. Q3. Quelle est alors votre prise en charge ? a. Oxygénothérapie b. Ventilation non invasive c. Intubation oro-trachéale d. Test diagnostique au flumazénil e. Test diagnostique à la naloxone A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La ventilation non invasive est formellement contre-indiqué en raison des troubles de conscience. Avant l'intubation trachéale, il semble judicieux d'utiliser l'antidote des morphinomimétiques, la naloxone, pour vérifier l'absence de réveil du patient. Le flumazénil est l'antidote des intoxications aux benzodiazépines. Vous décidez de réaliser un test diagnostique à la naloxone dans ce contexte de probable intoxication aux morphiniques. Q4. Comment précédez-vous ? a. Administration per os d’un bolus de 0,4mg b. Administration intra-veineuse d’un bolus de 0,4mg c. Administration intra-musculaire d’un bolus de 0,4mg d. Administration intra-veineuse de 0,4mg en titration e. Administration intra-musculaire de 0,4mg en titration
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. La naloxone doit être administrée en titration jusqu'à obtenir une fréquence respiratoire >15/min.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Médecin du SMUR, vous prenez en charge M. S, 50 ans, qui présente des troubles de conscience à domicile. Son voisin l’a retrouvé inconscient sur son canapé avec une bouteille de vin vide et une lettre d’adieu. Il aurait des antécédents d’hypertension artérielle traitée par acébutolol et de gonalgies traitées par tramadol. A la prise en charge, les constantes sont les suivantes : tension artérielle à 120/76mmHg, fréquence cardiaque à 62/min, SpO2 à 95% en air, fréquence respiratoire à 10/min. Le patient est hypotonique, sans mouvement spontané. Il cherche à éviter toute stimulation douloureuse et ouvre alors légèrement les yeux mais n’émet aucune plainte. Par ailleurs ses pupilles sont en myosis serré bilatéral peu réactif. Q1. A combien cotez-vous le score de Glasgow ? a. 5 b. 6 c. 7 d. 8 e. 9 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Y2 V1 M4. Q2. Quel(s) type(s) d’intoxication ce tableau vous évoque-t-il ? a. Intoxication aux morphiniques b. Intoxication au monoxyde de carbone c. Intoxication aux béta-bloquants d. Intoxication éthylique e. Hypoglycémie A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Devant un coma calme avec bradypnée et myosis, il faut évoquer en première intention une intoxication aux morphiniques. Q3. Quelle est alors votre prise en charge ? a. Oxygénothérapie b. Ventilation non invasive c. Intubation oro-trachéale d. Test diagnostique au flumazénil e. Test diagnostique à la naloxone A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La ventilation non invasive est formellement contre-indiqué en raison des troubles de conscience. Avant l'intubation trachéale, il semble judicieux d'utiliser l'antidote des morphinomimétiques, la naloxone, pour vérifier l'absence de réveil du patient. Le flumazénil est l'antidote des intoxications aux benzodiazépines. Vous décidez de réaliser un test diagnostique à la naloxone dans ce contexte de probable intoxication aux morphiniques. Q4. Comment précédez-vous ? a. Administration per os d’un bolus de 0,4mg b. Administration intra-veineuse d’un bolus de 0,4mg c. Administration intra-musculaire d’un bolus de 0,4mg d. Administration intra-veineuse de 0,4mg en titration e. Administration intra-musculaire de 0,4mg en titration A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. La naloxone doit être administrée en titration jusqu'à obtenir une fréquence respiratoire >15/min. Le patient présente alors des signes de réveil en ouvrant les yeux à l’appel et en bougeant légèrement spontanément. Il marmonne quelques propos incohérents. La fréquence respiratoire est à 16/min. Q5. A combien s’élève de nouveau le score de Glasgow ? a. 10 b. 11 c. 12 d. 13 e. 14
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Y3 V3 M6.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect et inacceptable.
Médecin du SMUR, vous prenez en charge M. S, 50 ans, qui présente des troubles de conscience à domicile. Son voisin l’a retrouvé inconscient sur son canapé avec une bouteille de vin vide et une lettre d’adieu. Il aurait des antécédents d’hypertension artérielle traitée par acébutolol et de gonalgies traitées par tramadol. A la prise en charge, les constantes sont les suivantes : tension artérielle à 120/76mmHg, fréquence cardiaque à 62/min, SpO2 à 95% en air, fréquence respiratoire à 10/min. Le patient est hypotonique, sans mouvement spontané. Il cherche à éviter toute stimulation douloureuse et ouvre alors légèrement les yeux mais n’émet aucune plainte. Par ailleurs ses pupilles sont en myosis serré bilatéral peu réactif. Q1. A combien cotez-vous le score de Glasgow ? a. 5 b. 6 c. 7 d. 8 e. 9 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Y2 V1 M4. Q2. Quel(s) type(s) d’intoxication ce tableau vous évoque-t-il ? a. Intoxication aux morphiniques b. Intoxication au monoxyde de carbone c. Intoxication aux béta-bloquants d. Intoxication éthylique e. Hypoglycémie A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Devant un coma calme avec bradypnée et myosis, il faut évoquer en première intention une intoxication aux morphiniques. Q3. Quelle est alors votre prise en charge ? a. Oxygénothérapie b. Ventilation non invasive c. Intubation oro-trachéale d. Test diagnostique au flumazénil e. Test diagnostique à la naloxone A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La ventilation non invasive est formellement contre-indiqué en raison des troubles de conscience. Avant l'intubation trachéale, il semble judicieux d'utiliser l'antidote des morphinomimétiques, la naloxone, pour vérifier l'absence de réveil du patient. Le flumazénil est l'antidote des intoxications aux benzodiazépines. Vous décidez de réaliser un test diagnostique à la naloxone dans ce contexte de probable intoxication aux morphiniques. Q4. Comment précédez-vous ? a. Administration per os d’un bolus de 0,4mg b. Administration intra-veineuse d’un bolus de 0,4mg c. Administration intra-musculaire d’un bolus de 0,4mg d. Administration intra-veineuse de 0,4mg en titration e. Administration intra-musculaire de 0,4mg en titration A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. La naloxone doit être administrée en titration jusqu'à obtenir une fréquence respiratoire >15/min. Le patient présente alors des signes de réveil en ouvrant les yeux à l’appel et en bougeant légèrement spontanément. Il marmonne quelques propos incohérents. La fréquence respiratoire est à 16/min. Q5. A combien s’élève de nouveau le score de Glasgow ? a. 10 b. 11 c. 12 d. 13 e. 14 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Y3 V3 M6. Q6. Devez-vous poursuivre la naloxone par une perfusion continue? a. Oui devant le risque de réintoxication morphinique b. Oui devant le risque d’apnée secondaire c. Non car le patient doit de toute façon être intubé d. Non car le patient présente des signes de réveil e. Non car elle ne peut pas être administrée de cette façon
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect et inacceptable. La naloxone doit toujours être poursuivie par une perfusion continue car elle a une demi-vie courte, inférieure à celle de la plupart des morphiniques.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Vous recevez aux urgences pédiatrique Joséphine, enfant de 3 ans sans antécédent médico-chirurgical ni allergie connue pour un tableau de sepsis. En marchant pied nus dans le jardin une semaine auparavant, elle s’est enfoncée une écharde de bois au niveau de la plante du pied gauche, enlevée par sa maman. Depuis, elle a tendance à boiter et marche plutôt sur les talons. Elle présente une induration douloureuse en regard de la plaie avec une phlyctène isolée. Sa mère lui applique un pansement alcoolisé tous les soirs. Devant une hyperthermie à 39°C et des frissons ne cédant pas sous Doliprane® depuis la veille et un aspect geignard, sa maman inquiète vous l’adresse. Aux urgences pédiatriques : vous notez une éruption généralisée sans intervalle de peau saine, épargnant juste le siège et la face, une ulcération plantaire gauche d’environ 1 cm de diamètre sous le pied gauche en regard de M4 avec pertuis visible. A l’interrogatoire, sa maman vous signale que Joséphine a déjà fait une réaction allergique importante après une piqûre de guêpe, il y a 2 mois et qu’elle était devenu toute rouge... Dans un tableau de choc anaphylactique par piqûre d’hyménoptères, quels signes cliniques peuvent être présents ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Dyspnée laryngée (stridor) b. Nausées et vomissements c. Prurit d. Sibilants e. Tachycardie
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. dans les minutes ou les heures qui suivent une prise médicamenteuse, piqûre d’hyménoptères, contact latex… * Manifestations cutanées : érythème diffus, prurit, urticaire, œdème (œdème de Quincke), larmoiement * Manifestations respiratoires : toux, écoulement nasal, polypnée, sibilants voire dyspnée laryngée (stridor) * Manifestations digestives : diarrhée, nausées, vomissements, douleur abdominale * Manifestations neurologiques : simple malaise jusqu’au coma * Manifestations circulatoires : tachycardie, pouls filant, PA effondrée imprenable.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Vous recevez aux urgences pédiatrique Joséphine, enfant de 3 ans sans antécédent médico-chirurgical ni allergie connue pour un tableau de sepsis. En marchant pied nus dans le jardin une semaine auparavant, elle s’est enfoncée une écharde de bois au niveau de la plante du pied gauche, enlevée par sa maman. Depuis, elle a tendance à boiter et marche plutôt sur les talons. Elle présente une induration douloureuse en regard de la plaie avec une phlyctène isolée. Sa mère lui applique un pansement alcoolisé tous les soirs. Devant une hyperthermie à 39°C et des frissons ne cédant pas sous Doliprane® depuis la veille et un aspect geignard, sa maman inquiète vous l’adresse. Aux urgences pédiatriques : vous notez une éruption généralisée sans intervalle de peau saine, épargnant juste le siège et la face, une ulcération plantaire gauche d’environ 1 cm de diamètre sous le pied gauche en regard de M4 avec pertuis visible. A l’interrogatoire, sa maman vous signale que Joséphine a déjà fait une réaction allergique importante après une piqûre de guêpe, il y a 2 mois et qu’elle était devenu toute rouge... Dans un tableau de choc anaphylactique par piqûre d’hyménoptères, quels signes cliniques peuvent être présents ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Dyspnée laryngée (stridor) b. Nausées et vomissements c. Prurit d. Sibilants e. Tachycardie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. dans les minutes ou les heures qui suivent une prise médicamenteuse, piqûre d’hyménoptères, contact latex… * Manifestations cutanées : érythème diffus, prurit, urticaire, œdème (œdème de Quincke), larmoiement * Manifestations respiratoires : toux, écoulement nasal, polypnée, sibilants voire dyspnée laryngée (stridor) * Manifestations digestives : diarrhée, nausées, vomissements, douleur abdominale * Manifestations neurologiques : simple malaise jusqu’au coma * Manifestations circulatoires : tachycardie, pouls filant, PA effondrée imprenable. Pour avancer dans l'observation de Joséphine, quels éléments cliniques vous semblent indispensables de relever à ce stade ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Évaluation des constantes hémodynamiques b. Palpation des aires ganglionnaires c. examen clinique systématique complet de A à Z d. Recherche de déficit sentivo-moteur e. Recherche de signes méningés
A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Vous recevez aux urgences pédiatrique Joséphine, enfant de 3 ans sans antécédent médico-chirurgical ni allergie connue pour un tableau de sepsis. En marchant pied nus dans le jardin une semaine auparavant, elle s’est enfoncée une écharde de bois au niveau de la plante du pied gauche, enlevée par sa maman. Depuis, elle a tendance à boiter et marche plutôt sur les talons. Elle présente une induration douloureuse en regard de la plaie avec une phlyctène isolée. Sa mère lui applique un pansement alcoolisé tous les soirs. Devant une hyperthermie à 39°C et des frissons ne cédant pas sous Doliprane® depuis la veille et un aspect geignard, sa maman inquiète vous l’adresse. Aux urgences pédiatriques : vous notez une éruption généralisée sans intervalle de peau saine, épargnant juste le siège et la face, une ulcération plantaire gauche d’environ 1 cm de diamètre sous le pied gauche en regard de M4 avec pertuis visible. A l’interrogatoire, sa maman vous signale que Joséphine a déjà fait une réaction allergique importante après une piqûre de guêpe, il y a 2 mois et qu’elle était devenu toute rouge... Dans un tableau de choc anaphylactique par piqûre d’hyménoptères, quels signes cliniques peuvent être présents ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Dyspnée laryngée (stridor) b. Nausées et vomissements c. Prurit d. Sibilants e. Tachycardie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. dans les minutes ou les heures qui suivent une prise médicamenteuse, piqûre d’hyménoptères, contact latex… * Manifestations cutanées : érythème diffus, prurit, urticaire, œdème (œdème de Quincke), larmoiement * Manifestations respiratoires : toux, écoulement nasal, polypnée, sibilants voire dyspnée laryngée (stridor) * Manifestations digestives : diarrhée, nausées, vomissements, douleur abdominale * Manifestations neurologiques : simple malaise jusqu’au coma * Manifestations circulatoires : tachycardie, pouls filant, PA effondrée imprenable. Pour avancer dans l'observation de Joséphine, quels éléments cliniques vous semblent indispensables de relever à ce stade ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Évaluation des constantes hémodynamiques b. Palpation des aires ganglionnaires c. examen clinique systématique complet de A à Z d. Recherche de déficit sentivo-moteur e. Recherche de signes méningés A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Voici les constantes relevées aux urgences : Poids = 13,2 kg ; TA = 82/42 (60) mmHg ; FC = 182 bpm ; TRC = 2’’ ; bruits du cœur régulier, pas de souffle perçu, auscultation pulmonaire claire et symétrique, Sao2 = 90% en air ambiant; FR = 30/min ; T° = 37,9°C, Glasgow = 15, asthénie importante, pas de raideur méningée, pas de déficit-sensitivo moteur. Ventre souple, indolore sans organomégalie. Présence d’adénopathies iliaques infra centimétriques dont 1 plus indurée à droite. A ce stade quels seraient les étiologies compatibles avec la clinique et l’exanthème généralisée que vous observez ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Rubéole b. Scarlatine c. Stevens-Johnson d. TSS (toxic schock syndrome) e. Varicelle à la phase initiale
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Rubéole, exanthème subit, mégalérythème épidémique = exanthèmes maculopapuleux Varicelle : exanthème vésiculo-pustuleux Steven-Johnson = décollements et ulcérations muqueuses scarlatine = pas d'intervalle de peau saine (mais pour être précis, l'exanthème est cependant un peu différent sur le plan sémiologique...: micro-papuleux, granité purpurique ) NB: pas de frisson en cas de scarlatine ni de 'sepsis'.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Vous recevez aux urgences pédiatrique Joséphine, enfant de 3 ans sans antécédent médico-chirurgical ni allergie connue pour un tableau de sepsis. En marchant pied nus dans le jardin une semaine auparavant, elle s’est enfoncée une écharde de bois au niveau de la plante du pied gauche, enlevée par sa maman. Depuis, elle a tendance à boiter et marche plutôt sur les talons. Elle présente une induration douloureuse en regard de la plaie avec une phlyctène isolée. Sa mère lui applique un pansement alcoolisé tous les soirs. Devant une hyperthermie à 39°C et des frissons ne cédant pas sous Doliprane® depuis la veille et un aspect geignard, sa maman inquiète vous l’adresse. Aux urgences pédiatriques : vous notez une éruption généralisée sans intervalle de peau saine, épargnant juste le siège et la face, une ulcération plantaire gauche d’environ 1 cm de diamètre sous le pied gauche en regard de M4 avec pertuis visible. A l’interrogatoire, sa maman vous signale que Joséphine a déjà fait une réaction allergique importante après une piqûre de guêpe, il y a 2 mois et qu’elle était devenu toute rouge... Dans un tableau de choc anaphylactique par piqûre d’hyménoptères, quels signes cliniques peuvent être présents ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Dyspnée laryngée (stridor) b. Nausées et vomissements c. Prurit d. Sibilants e. Tachycardie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. dans les minutes ou les heures qui suivent une prise médicamenteuse, piqûre d’hyménoptères, contact latex… * Manifestations cutanées : érythème diffus, prurit, urticaire, œdème (œdème de Quincke), larmoiement * Manifestations respiratoires : toux, écoulement nasal, polypnée, sibilants voire dyspnée laryngée (stridor) * Manifestations digestives : diarrhée, nausées, vomissements, douleur abdominale * Manifestations neurologiques : simple malaise jusqu’au coma * Manifestations circulatoires : tachycardie, pouls filant, PA effondrée imprenable. Pour avancer dans l'observation de Joséphine, quels éléments cliniques vous semblent indispensables de relever à ce stade ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Évaluation des constantes hémodynamiques b. Palpation des aires ganglionnaires c. examen clinique systématique complet de A à Z d. Recherche de déficit sentivo-moteur e. Recherche de signes méningés A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Voici les constantes relevées aux urgences : Poids = 13,2 kg ; TA = 82/42 (60) mmHg ; FC = 182 bpm ; TRC = 2’’ ; bruits du cœur régulier, pas de souffle perçu, auscultation pulmonaire claire et symétrique, Sao2 = 90% en air ambiant; FR = 30/min ; T° = 37,9°C, Glasgow = 15, asthénie importante, pas de raideur méningée, pas de déficit-sensitivo moteur. Ventre souple, indolore sans organomégalie. Présence d’adénopathies iliaques infra centimétriques dont 1 plus indurée à droite. A ce stade quels seraient les étiologies compatibles avec la clinique et l’exanthème généralisée que vous observez ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Rubéole b. Scarlatine c. Stevens-Johnson d. TSS (toxic schock syndrome) e. Varicelle à la phase initiale A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Rubéole, exanthème subit, mégalérythème épidémique = exanthèmes maculopapuleux Varicelle : exanthème vésiculo-pustuleux Steven-Johnson = décollements et ulcérations muqueuses scarlatine = pas d'intervalle de peau saine (mais pour être précis, l'exanthème est cependant un peu différent sur le plan sémiologique...: micro-papuleux, granité purpurique ) NB: pas de frisson en cas de scarlatine ni de 'sepsis'. Vous avez donc évoqué la possibilité d’une scarlatine. A propos de cette maladie éruptive, quels sont les items justes ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. L’énanthème est marqué par une glossite exfoliatrice b. L’éruption est liée à Streptococcus hémolytique du groupe B c. Le germe en cause est sécréteur d’une toxine érythrogène d. Une conjonctivite bilatérale, non exsudative est habituelle e. Une desquamation en doigt de gant suit souvent la phase d’exanthème
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Éruption de la scarlatine liée à Streptococcus pyogènes du groupe A. La conjonctivite est typique du Kawasaki.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Vous recevez aux urgences pédiatrique Joséphine, enfant de 3 ans sans antécédent médico-chirurgical ni allergie connue pour un tableau de sepsis. En marchant pied nus dans le jardin une semaine auparavant, elle s’est enfoncée une écharde de bois au niveau de la plante du pied gauche, enlevée par sa maman. Depuis, elle a tendance à boiter et marche plutôt sur les talons. Elle présente une induration douloureuse en regard de la plaie avec une phlyctène isolée. Sa mère lui applique un pansement alcoolisé tous les soirs. Devant une hyperthermie à 39°C et des frissons ne cédant pas sous Doliprane® depuis la veille et un aspect geignard, sa maman inquiète vous l’adresse. Aux urgences pédiatriques : vous notez une éruption généralisée sans intervalle de peau saine, épargnant juste le siège et la face, une ulcération plantaire gauche d’environ 1 cm de diamètre sous le pied gauche en regard de M4 avec pertuis visible. A l’interrogatoire, sa maman vous signale que Joséphine a déjà fait une réaction allergique importante après une piqûre de guêpe, il y a 2 mois et qu’elle était devenu toute rouge... Dans un tableau de choc anaphylactique par piqûre d’hyménoptères, quels signes cliniques peuvent être présents ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Dyspnée laryngée (stridor) b. Nausées et vomissements c. Prurit d. Sibilants e. Tachycardie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. dans les minutes ou les heures qui suivent une prise médicamenteuse, piqûre d’hyménoptères, contact latex… * Manifestations cutanées : érythème diffus, prurit, urticaire, œdème (œdème de Quincke), larmoiement * Manifestations respiratoires : toux, écoulement nasal, polypnée, sibilants voire dyspnée laryngée (stridor) * Manifestations digestives : diarrhée, nausées, vomissements, douleur abdominale * Manifestations neurologiques : simple malaise jusqu’au coma * Manifestations circulatoires : tachycardie, pouls filant, PA effondrée imprenable. Pour avancer dans l'observation de Joséphine, quels éléments cliniques vous semblent indispensables de relever à ce stade ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Évaluation des constantes hémodynamiques b. Palpation des aires ganglionnaires c. examen clinique systématique complet de A à Z d. Recherche de déficit sentivo-moteur e. Recherche de signes méningés A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Voici les constantes relevées aux urgences : Poids = 13,2 kg ; TA = 82/42 (60) mmHg ; FC = 182 bpm ; TRC = 2’’ ; bruits du cœur régulier, pas de souffle perçu, auscultation pulmonaire claire et symétrique, Sao2 = 90% en air ambiant; FR = 30/min ; T° = 37,9°C, Glasgow = 15, asthénie importante, pas de raideur méningée, pas de déficit-sensitivo moteur. Ventre souple, indolore sans organomégalie. Présence d’adénopathies iliaques infra centimétriques dont 1 plus indurée à droite. A ce stade quels seraient les étiologies compatibles avec la clinique et l’exanthème généralisée que vous observez ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Rubéole b. Scarlatine c. Stevens-Johnson d. TSS (toxic schock syndrome) e. Varicelle à la phase initiale A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Rubéole, exanthème subit, mégalérythème épidémique = exanthèmes maculopapuleux Varicelle : exanthème vésiculo-pustuleux Steven-Johnson = décollements et ulcérations muqueuses scarlatine = pas d'intervalle de peau saine (mais pour être précis, l'exanthème est cependant un peu différent sur le plan sémiologique...: micro-papuleux, granité purpurique ) NB: pas de frisson en cas de scarlatine ni de 'sepsis'. Vous avez donc évoqué la possibilité d’une scarlatine. A propos de cette maladie éruptive, quels sont les items justes ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. L’énanthème est marqué par une glossite exfoliatrice b. L’éruption est liée à Streptococcus hémolytique du groupe B c. Le germe en cause est sécréteur d’une toxine érythrogène d. Une conjonctivite bilatérale, non exsudative est habituelle e. Une desquamation en doigt de gant suit souvent la phase d’exanthème A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Éruption de la scarlatine liée à Streptococcus pyogènes du groupe A. La conjonctivite est typique du Kawasaki. Aux urgences, quels bilans biologiques préconisez-vous à ce stade de l’évolution ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Bilan inflammatoire b. Dosage des ASLO (anticorps anti-streptolysines) c. Gazométrie d. Hémocultures e. Test de diagnostic rapide (TDR) du streptocoque A
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Les streptocoques bêta-hémolytiques produisent des substances toxiques dont la streptolysine O qui a un potentiel hémolytique. L’élévation des ASLO est non spécifique (possible chez l’enfant sain), tardive en 10-15j en cas de scarlatine et inconstante et donc inutile en phase aigüe. La gazométrie permettra de définir le degré d’acidose.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Vous recevez aux urgences pédiatrique Joséphine, enfant de 3 ans sans antécédent médico-chirurgical ni allergie connue pour un tableau de sepsis. En marchant pied nus dans le jardin une semaine auparavant, elle s’est enfoncée une écharde de bois au niveau de la plante du pied gauche, enlevée par sa maman. Depuis, elle a tendance à boiter et marche plutôt sur les talons. Elle présente une induration douloureuse en regard de la plaie avec une phlyctène isolée. Sa mère lui applique un pansement alcoolisé tous les soirs. Devant une hyperthermie à 39°C et des frissons ne cédant pas sous Doliprane® depuis la veille et un aspect geignard, sa maman inquiète vous l’adresse. Aux urgences pédiatriques : vous notez une éruption généralisée sans intervalle de peau saine, épargnant juste le siège et la face, une ulcération plantaire gauche d’environ 1 cm de diamètre sous le pied gauche en regard de M4 avec pertuis visible. A l’interrogatoire, sa maman vous signale que Joséphine a déjà fait une réaction allergique importante après une piqûre de guêpe, il y a 2 mois et qu’elle était devenu toute rouge... Dans un tableau de choc anaphylactique par piqûre d’hyménoptères, quels signes cliniques peuvent être présents ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Dyspnée laryngée (stridor) b. Nausées et vomissements c. Prurit d. Sibilants e. Tachycardie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. dans les minutes ou les heures qui suivent une prise médicamenteuse, piqûre d’hyménoptères, contact latex… * Manifestations cutanées : érythème diffus, prurit, urticaire, œdème (œdème de Quincke), larmoiement * Manifestations respiratoires : toux, écoulement nasal, polypnée, sibilants voire dyspnée laryngée (stridor) * Manifestations digestives : diarrhée, nausées, vomissements, douleur abdominale * Manifestations neurologiques : simple malaise jusqu’au coma * Manifestations circulatoires : tachycardie, pouls filant, PA effondrée imprenable. Pour avancer dans l'observation de Joséphine, quels éléments cliniques vous semblent indispensables de relever à ce stade ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Évaluation des constantes hémodynamiques b. Palpation des aires ganglionnaires c. examen clinique systématique complet de A à Z d. Recherche de déficit sentivo-moteur e. Recherche de signes méningés A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Voici les constantes relevées aux urgences : Poids = 13,2 kg ; TA = 82/42 (60) mmHg ; FC = 182 bpm ; TRC = 2’’ ; bruits du cœur régulier, pas de souffle perçu, auscultation pulmonaire claire et symétrique, Sao2 = 90% en air ambiant; FR = 30/min ; T° = 37,9°C, Glasgow = 15, asthénie importante, pas de raideur méningée, pas de déficit-sensitivo moteur. Ventre souple, indolore sans organomégalie. Présence d’adénopathies iliaques infra centimétriques dont 1 plus indurée à droite. A ce stade quels seraient les étiologies compatibles avec la clinique et l’exanthème généralisée que vous observez ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Rubéole b. Scarlatine c. Stevens-Johnson d. TSS (toxic schock syndrome) e. Varicelle à la phase initiale A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Rubéole, exanthème subit, mégalérythème épidémique = exanthèmes maculopapuleux Varicelle : exanthème vésiculo-pustuleux Steven-Johnson = décollements et ulcérations muqueuses scarlatine = pas d'intervalle de peau saine (mais pour être précis, l'exanthème est cependant un peu différent sur le plan sémiologique...: micro-papuleux, granité purpurique ) NB: pas de frisson en cas de scarlatine ni de 'sepsis'. Vous avez donc évoqué la possibilité d’une scarlatine. A propos de cette maladie éruptive, quels sont les items justes ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. L’énanthème est marqué par une glossite exfoliatrice b. L’éruption est liée à Streptococcus hémolytique du groupe B c. Le germe en cause est sécréteur d’une toxine érythrogène d. Une conjonctivite bilatérale, non exsudative est habituelle e. Une desquamation en doigt de gant suit souvent la phase d’exanthème A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Éruption de la scarlatine liée à Streptococcus pyogènes du groupe A. La conjonctivite est typique du Kawasaki. Aux urgences, quels bilans biologiques préconisez-vous à ce stade de l’évolution ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Bilan inflammatoire b. Dosage des ASLO (anticorps anti-streptolysines) c. Gazométrie d. Hémocultures e. Test de diagnostic rapide (TDR) du streptocoque A A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Les streptocoques bêta-hémolytiques produisent des substances toxiques dont la streptolysine O qui a un potentiel hémolytique. L’élévation des ASLO est non spécifique (possible chez l’enfant sain), tardive en 10-15j en cas de scarlatine et inconstante et donc inutile en phase aigüe. La gazométrie permettra de définir le degré d’acidose. Finalement le Streptotest® réalisé aux urgences est négatif. Voici le premier bilan biologique : pH = 7.32, PCO2 = 36 mmHg ; Na+ = 136 mmol/L ; K+ = 3,8 mmol/L ; HCO3- = 23 mmol/L ; créatinine = 27 µmol/L ; protides = 65 g/L ; bilan phosphocalcique normale - Bilan hépatique normal ; GB = 21 G/L dont PNN 16 G/L et Ly 3 G/L ; Plq = 243 G/L ; Hb = 10 g/dL - CRP = 90 mg/L ; PCT = 8 µg/L TP = 62% ; TCA normal ; fibrinogène 5 g/L ; facteur V = 60% - Hémoculture en cours. Comment interprétez-vous ce bilan biologique ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Acidose métabolique non compensée b. Hyponatrémie c. Normocapnie d. Polynucléose e. Syndrome inflammatoire
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Vous recevez aux urgences pédiatrique Joséphine, enfant de 3 ans sans antécédent médico-chirurgical ni allergie connue pour un tableau de sepsis. En marchant pied nus dans le jardin une semaine auparavant, elle s’est enfoncée une écharde de bois au niveau de la plante du pied gauche, enlevée par sa maman. Depuis, elle a tendance à boiter et marche plutôt sur les talons. Elle présente une induration douloureuse en regard de la plaie avec une phlyctène isolée. Sa mère lui applique un pansement alcoolisé tous les soirs. Devant une hyperthermie à 39°C et des frissons ne cédant pas sous Doliprane® depuis la veille et un aspect geignard, sa maman inquiète vous l’adresse. Aux urgences pédiatriques : vous notez une éruption généralisée sans intervalle de peau saine, épargnant juste le siège et la face, une ulcération plantaire gauche d’environ 1 cm de diamètre sous le pied gauche en regard de M4 avec pertuis visible. A l’interrogatoire, sa maman vous signale que Joséphine a déjà fait une réaction allergique importante après une piqûre de guêpe, il y a 2 mois et qu’elle était devenu toute rouge... Dans un tableau de choc anaphylactique par piqûre d’hyménoptères, quels signes cliniques peuvent être présents ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Dyspnée laryngée (stridor) b. Nausées et vomissements c. Prurit d. Sibilants e. Tachycardie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. dans les minutes ou les heures qui suivent une prise médicamenteuse, piqûre d’hyménoptères, contact latex… * Manifestations cutanées : érythème diffus, prurit, urticaire, œdème (œdème de Quincke), larmoiement * Manifestations respiratoires : toux, écoulement nasal, polypnée, sibilants voire dyspnée laryngée (stridor) * Manifestations digestives : diarrhée, nausées, vomissements, douleur abdominale * Manifestations neurologiques : simple malaise jusqu’au coma * Manifestations circulatoires : tachycardie, pouls filant, PA effondrée imprenable. Pour avancer dans l'observation de Joséphine, quels éléments cliniques vous semblent indispensables de relever à ce stade ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Évaluation des constantes hémodynamiques b. Palpation des aires ganglionnaires c. examen clinique systématique complet de A à Z d. Recherche de déficit sentivo-moteur e. Recherche de signes méningés A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Voici les constantes relevées aux urgences : Poids = 13,2 kg ; TA = 82/42 (60) mmHg ; FC = 182 bpm ; TRC = 2’’ ; bruits du cœur régulier, pas de souffle perçu, auscultation pulmonaire claire et symétrique, Sao2 = 90% en air ambiant; FR = 30/min ; T° = 37,9°C, Glasgow = 15, asthénie importante, pas de raideur méningée, pas de déficit-sensitivo moteur. Ventre souple, indolore sans organomégalie. Présence d’adénopathies iliaques infra centimétriques dont 1 plus indurée à droite. A ce stade quels seraient les étiologies compatibles avec la clinique et l’exanthème généralisée que vous observez ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Rubéole b. Scarlatine c. Stevens-Johnson d. TSS (toxic schock syndrome) e. Varicelle à la phase initiale A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Rubéole, exanthème subit, mégalérythème épidémique = exanthèmes maculopapuleux Varicelle : exanthème vésiculo-pustuleux Steven-Johnson = décollements et ulcérations muqueuses scarlatine = pas d'intervalle de peau saine (mais pour être précis, l'exanthème est cependant un peu différent sur le plan sémiologique...: micro-papuleux, granité purpurique ) NB: pas de frisson en cas de scarlatine ni de 'sepsis'. Vous avez donc évoqué la possibilité d’une scarlatine. A propos de cette maladie éruptive, quels sont les items justes ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. L’énanthème est marqué par une glossite exfoliatrice b. L’éruption est liée à Streptococcus hémolytique du groupe B c. Le germe en cause est sécréteur d’une toxine érythrogène d. Une conjonctivite bilatérale, non exsudative est habituelle e. Une desquamation en doigt de gant suit souvent la phase d’exanthème A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Éruption de la scarlatine liée à Streptococcus pyogènes du groupe A. La conjonctivite est typique du Kawasaki. Aux urgences, quels bilans biologiques préconisez-vous à ce stade de l’évolution ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Bilan inflammatoire b. Dosage des ASLO (anticorps anti-streptolysines) c. Gazométrie d. Hémocultures e. Test de diagnostic rapide (TDR) du streptocoque A A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Les streptocoques bêta-hémolytiques produisent des substances toxiques dont la streptolysine O qui a un potentiel hémolytique. L’élévation des ASLO est non spécifique (possible chez l’enfant sain), tardive en 10-15j en cas de scarlatine et inconstante et donc inutile en phase aigüe. La gazométrie permettra de définir le degré d’acidose. Finalement le Streptotest® réalisé aux urgences est négatif. Voici le premier bilan biologique : pH = 7.32, PCO2 = 36 mmHg ; Na+ = 136 mmol/L ; K+ = 3,8 mmol/L ; HCO3- = 23 mmol/L ; créatinine = 27 µmol/L ; protides = 65 g/L ; bilan phosphocalcique normale - Bilan hépatique normal ; GB = 21 G/L dont PNN 16 G/L et Ly 3 G/L ; Plq = 243 G/L ; Hb = 10 g/dL - CRP = 90 mg/L ; PCT = 8 µg/L TP = 62% ; TCA normal ; fibrinogène 5 g/L ; facteur V = 60% - Hémoculture en cours. Comment interprétez-vous ce bilan biologique ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Acidose métabolique non compensée b. Hyponatrémie c. Normocapnie d. Polynucléose e. Syndrome inflammatoire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Votre deuxième hypothèse, celle d’un TSS (toxic schock syndrome) en lien avec la plaie du pied semble la plus probable. Quelle prise en charge préconisez-vous, aux urgences en tenant compte de la clinique (cf. question 2) (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Antibiothérapie large spectre intraveineuse par amoxicilline- acide clavulanique b. Perfusion d’inotropes (Noradrénaline) c. Mise en place de 2 voies d’abord de bon calibre d. Monitorage non invasif continu e. premier remplissage de 20 cc/kg de NaCl 0.9%
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. L’enfant est septique (SRIS), tachycarde avec une tension basse, il est fébrile, polypnéique et oxygénodépendant. Il faut démarrer un remplissage, l’oxygéner (Oxygénothérapie à la lunette) et débuter immédiatement l’antibiothérapie. Les médicaments vasoactifs ne seront débutés en réanimation qu’en cas d’inefficacité de plusieurs remplissages et après transfert de l’enfant. L’antibiothérapie devra cibler les streptocoques et les staphylocoques. On préconise dans ce dossier la prescription d’amoxicilline- acide clavulanique à laquelle on rajoute de la Clindamycine (Dalacine) à visée antitoxinique. La clindamycine (famille des lincosamides) inhibe la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la sous-unité 50S du ribosome bactérien. Aux doses habituelles, la clindamycine présente une activité bactériostatique in vitro.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Vous recevez aux urgences pédiatrique Joséphine, enfant de 3 ans sans antécédent médico-chirurgical ni allergie connue pour un tableau de sepsis. En marchant pied nus dans le jardin une semaine auparavant, elle s’est enfoncée une écharde de bois au niveau de la plante du pied gauche, enlevée par sa maman. Depuis, elle a tendance à boiter et marche plutôt sur les talons. Elle présente une induration douloureuse en regard de la plaie avec une phlyctène isolée. Sa mère lui applique un pansement alcoolisé tous les soirs. Devant une hyperthermie à 39°C et des frissons ne cédant pas sous Doliprane® depuis la veille et un aspect geignard, sa maman inquiète vous l’adresse. Aux urgences pédiatriques : vous notez une éruption généralisée sans intervalle de peau saine, épargnant juste le siège et la face, une ulcération plantaire gauche d’environ 1 cm de diamètre sous le pied gauche en regard de M4 avec pertuis visible. A l’interrogatoire, sa maman vous signale que Joséphine a déjà fait une réaction allergique importante après une piqûre de guêpe, il y a 2 mois et qu’elle était devenu toute rouge... Dans un tableau de choc anaphylactique par piqûre d’hyménoptères, quels signes cliniques peuvent être présents ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Dyspnée laryngée (stridor) b. Nausées et vomissements c. Prurit d. Sibilants e. Tachycardie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. dans les minutes ou les heures qui suivent une prise médicamenteuse, piqûre d’hyménoptères, contact latex… * Manifestations cutanées : érythème diffus, prurit, urticaire, œdème (œdème de Quincke), larmoiement * Manifestations respiratoires : toux, écoulement nasal, polypnée, sibilants voire dyspnée laryngée (stridor) * Manifestations digestives : diarrhée, nausées, vomissements, douleur abdominale * Manifestations neurologiques : simple malaise jusqu’au coma * Manifestations circulatoires : tachycardie, pouls filant, PA effondrée imprenable. Pour avancer dans l'observation de Joséphine, quels éléments cliniques vous semblent indispensables de relever à ce stade ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Évaluation des constantes hémodynamiques b. Palpation des aires ganglionnaires c. examen clinique systématique complet de A à Z d. Recherche de déficit sentivo-moteur e. Recherche de signes méningés A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Voici les constantes relevées aux urgences : Poids = 13,2 kg ; TA = 82/42 (60) mmHg ; FC = 182 bpm ; TRC = 2’’ ; bruits du cœur régulier, pas de souffle perçu, auscultation pulmonaire claire et symétrique, Sao2 = 90% en air ambiant; FR = 30/min ; T° = 37,9°C, Glasgow = 15, asthénie importante, pas de raideur méningée, pas de déficit-sensitivo moteur. Ventre souple, indolore sans organomégalie. Présence d’adénopathies iliaques infra centimétriques dont 1 plus indurée à droite. A ce stade quels seraient les étiologies compatibles avec la clinique et l’exanthème généralisée que vous observez ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Rubéole b. Scarlatine c. Stevens-Johnson d. TSS (toxic schock syndrome) e. Varicelle à la phase initiale A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Rubéole, exanthème subit, mégalérythème épidémique = exanthèmes maculopapuleux Varicelle : exanthème vésiculo-pustuleux Steven-Johnson = décollements et ulcérations muqueuses scarlatine = pas d'intervalle de peau saine (mais pour être précis, l'exanthème est cependant un peu différent sur le plan sémiologique...: micro-papuleux, granité purpurique ) NB: pas de frisson en cas de scarlatine ni de 'sepsis'. Vous avez donc évoqué la possibilité d’une scarlatine. A propos de cette maladie éruptive, quels sont les items justes ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. L’énanthème est marqué par une glossite exfoliatrice b. L’éruption est liée à Streptococcus hémolytique du groupe B c. Le germe en cause est sécréteur d’une toxine érythrogène d. Une conjonctivite bilatérale, non exsudative est habituelle e. Une desquamation en doigt de gant suit souvent la phase d’exanthème A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Éruption de la scarlatine liée à Streptococcus pyogènes du groupe A. La conjonctivite est typique du Kawasaki. Aux urgences, quels bilans biologiques préconisez-vous à ce stade de l’évolution ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Bilan inflammatoire b. Dosage des ASLO (anticorps anti-streptolysines) c. Gazométrie d. Hémocultures e. Test de diagnostic rapide (TDR) du streptocoque A A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Les streptocoques bêta-hémolytiques produisent des substances toxiques dont la streptolysine O qui a un potentiel hémolytique. L’élévation des ASLO est non spécifique (possible chez l’enfant sain), tardive en 10-15j en cas de scarlatine et inconstante et donc inutile en phase aigüe. La gazométrie permettra de définir le degré d’acidose. Finalement le Streptotest® réalisé aux urgences est négatif. Voici le premier bilan biologique : pH = 7.32, PCO2 = 36 mmHg ; Na+ = 136 mmol/L ; K+ = 3,8 mmol/L ; HCO3- = 23 mmol/L ; créatinine = 27 µmol/L ; protides = 65 g/L ; bilan phosphocalcique normale - Bilan hépatique normal ; GB = 21 G/L dont PNN 16 G/L et Ly 3 G/L ; Plq = 243 G/L ; Hb = 10 g/dL - CRP = 90 mg/L ; PCT = 8 µg/L TP = 62% ; TCA normal ; fibrinogène 5 g/L ; facteur V = 60% - Hémoculture en cours. Comment interprétez-vous ce bilan biologique ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Acidose métabolique non compensée b. Hyponatrémie c. Normocapnie d. Polynucléose e. Syndrome inflammatoire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Votre deuxième hypothèse, celle d’un TSS (toxic schock syndrome) en lien avec la plaie du pied semble la plus probable. Quelle prise en charge préconisez-vous, aux urgences en tenant compte de la clinique (cf. question 2) (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Antibiothérapie large spectre intraveineuse par amoxicilline- acide clavulanique b. Perfusion d’inotropes (Noradrénaline) c. Mise en place de 2 voies d’abord de bon calibre d. Monitorage non invasif continu e. premier remplissage de 20 cc/kg de NaCl 0.9% A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. L’enfant est septique (SRIS), tachycarde avec une tension basse, il est fébrile, polypnéique et oxygénodépendant. Il faut démarrer un remplissage, l’oxygéner (Oxygénothérapie à la lunette) et débuter immédiatement l’antibiothérapie. Les médicaments vasoactifs ne seront débutés en réanimation qu’en cas d’inefficacité de plusieurs remplissages et après transfert de l’enfant. L’antibiothérapie devra cibler les streptocoques et les staphylocoques. On préconise dans ce dossier la prescription d’amoxicilline- acide clavulanique à laquelle on rajoute de la Clindamycine (Dalacine) à visée antitoxinique. La clindamycine (famille des lincosamides) inhibe la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la sous-unité 50S du ribosome bactérien. Aux doses habituelles, la clindamycine présente une activité bactériostatique in vitro. Quels éléments cliniques non présents dans ce dossier vous auraient orienté fait évoquer un purpura fulminans plutôt qu'une septicémie ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Céphalées violentes b. Douleurs abdominales c. Oligurie d. Photophobie e. Torticolis
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. La reconnaissance précoce d’un purpura fulminans est un élément déterminant du pronostic ! Chaque heure de retard au remplissage vasculaire ou au traitement inotrope augmente la mortalité de 40%. A noter que cette question est difficile car le purpura fulminans est avant tout un choc septique, la méningite étant classiquement peu être absente ou pauci symptomatique. Des céphalées + photophobie 'torticolis' doivent faire évoquer une méningite à méningo, sans forcément qu'il y ait un purpura infectieux sévère associé.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable.
Vous recevez aux urgences pédiatrique Joséphine, enfant de 3 ans sans antécédent médico-chirurgical ni allergie connue pour un tableau de sepsis. En marchant pied nus dans le jardin une semaine auparavant, elle s’est enfoncée une écharde de bois au niveau de la plante du pied gauche, enlevée par sa maman. Depuis, elle a tendance à boiter et marche plutôt sur les talons. Elle présente une induration douloureuse en regard de la plaie avec une phlyctène isolée. Sa mère lui applique un pansement alcoolisé tous les soirs. Devant une hyperthermie à 39°C et des frissons ne cédant pas sous Doliprane® depuis la veille et un aspect geignard, sa maman inquiète vous l’adresse. Aux urgences pédiatriques : vous notez une éruption généralisée sans intervalle de peau saine, épargnant juste le siège et la face, une ulcération plantaire gauche d’environ 1 cm de diamètre sous le pied gauche en regard de M4 avec pertuis visible. A l’interrogatoire, sa maman vous signale que Joséphine a déjà fait une réaction allergique importante après une piqûre de guêpe, il y a 2 mois et qu’elle était devenu toute rouge... Dans un tableau de choc anaphylactique par piqûre d’hyménoptères, quels signes cliniques peuvent être présents ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Dyspnée laryngée (stridor) b. Nausées et vomissements c. Prurit d. Sibilants e. Tachycardie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. dans les minutes ou les heures qui suivent une prise médicamenteuse, piqûre d’hyménoptères, contact latex… * Manifestations cutanées : érythème diffus, prurit, urticaire, œdème (œdème de Quincke), larmoiement * Manifestations respiratoires : toux, écoulement nasal, polypnée, sibilants voire dyspnée laryngée (stridor) * Manifestations digestives : diarrhée, nausées, vomissements, douleur abdominale * Manifestations neurologiques : simple malaise jusqu’au coma * Manifestations circulatoires : tachycardie, pouls filant, PA effondrée imprenable. Pour avancer dans l'observation de Joséphine, quels éléments cliniques vous semblent indispensables de relever à ce stade ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Évaluation des constantes hémodynamiques b. Palpation des aires ganglionnaires c. examen clinique systématique complet de A à Z d. Recherche de déficit sentivo-moteur e. Recherche de signes méningés A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Voici les constantes relevées aux urgences : Poids = 13,2 kg ; TA = 82/42 (60) mmHg ; FC = 182 bpm ; TRC = 2’’ ; bruits du cœur régulier, pas de souffle perçu, auscultation pulmonaire claire et symétrique, Sao2 = 90% en air ambiant; FR = 30/min ; T° = 37,9°C, Glasgow = 15, asthénie importante, pas de raideur méningée, pas de déficit-sensitivo moteur. Ventre souple, indolore sans organomégalie. Présence d’adénopathies iliaques infra centimétriques dont 1 plus indurée à droite. A ce stade quels seraient les étiologies compatibles avec la clinique et l’exanthème généralisée que vous observez ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Rubéole b. Scarlatine c. Stevens-Johnson d. TSS (toxic schock syndrome) e. Varicelle à la phase initiale A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Rubéole, exanthème subit, mégalérythème épidémique = exanthèmes maculopapuleux Varicelle : exanthème vésiculo-pustuleux Steven-Johnson = décollements et ulcérations muqueuses scarlatine = pas d'intervalle de peau saine (mais pour être précis, l'exanthème est cependant un peu différent sur le plan sémiologique...: micro-papuleux, granité purpurique ) NB: pas de frisson en cas de scarlatine ni de 'sepsis'. Vous avez donc évoqué la possibilité d’une scarlatine. A propos de cette maladie éruptive, quels sont les items justes ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. L’énanthème est marqué par une glossite exfoliatrice b. L’éruption est liée à Streptococcus hémolytique du groupe B c. Le germe en cause est sécréteur d’une toxine érythrogène d. Une conjonctivite bilatérale, non exsudative est habituelle e. Une desquamation en doigt de gant suit souvent la phase d’exanthème A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Éruption de la scarlatine liée à Streptococcus pyogènes du groupe A. La conjonctivite est typique du Kawasaki. Aux urgences, quels bilans biologiques préconisez-vous à ce stade de l’évolution ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Bilan inflammatoire b. Dosage des ASLO (anticorps anti-streptolysines) c. Gazométrie d. Hémocultures e. Test de diagnostic rapide (TDR) du streptocoque A A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Les streptocoques bêta-hémolytiques produisent des substances toxiques dont la streptolysine O qui a un potentiel hémolytique. L’élévation des ASLO est non spécifique (possible chez l’enfant sain), tardive en 10-15j en cas de scarlatine et inconstante et donc inutile en phase aigüe. La gazométrie permettra de définir le degré d’acidose. Finalement le Streptotest® réalisé aux urgences est négatif. Voici le premier bilan biologique : pH = 7.32, PCO2 = 36 mmHg ; Na+ = 136 mmol/L ; K+ = 3,8 mmol/L ; HCO3- = 23 mmol/L ; créatinine = 27 µmol/L ; protides = 65 g/L ; bilan phosphocalcique normale - Bilan hépatique normal ; GB = 21 G/L dont PNN 16 G/L et Ly 3 G/L ; Plq = 243 G/L ; Hb = 10 g/dL - CRP = 90 mg/L ; PCT = 8 µg/L TP = 62% ; TCA normal ; fibrinogène 5 g/L ; facteur V = 60% - Hémoculture en cours. Comment interprétez-vous ce bilan biologique ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Acidose métabolique non compensée b. Hyponatrémie c. Normocapnie d. Polynucléose e. Syndrome inflammatoire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Votre deuxième hypothèse, celle d’un TSS (toxic schock syndrome) en lien avec la plaie du pied semble la plus probable. Quelle prise en charge préconisez-vous, aux urgences en tenant compte de la clinique (cf. question 2) (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Antibiothérapie large spectre intraveineuse par amoxicilline- acide clavulanique b. Perfusion d’inotropes (Noradrénaline) c. Mise en place de 2 voies d’abord de bon calibre d. Monitorage non invasif continu e. premier remplissage de 20 cc/kg de NaCl 0.9% A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. L’enfant est septique (SRIS), tachycarde avec une tension basse, il est fébrile, polypnéique et oxygénodépendant. Il faut démarrer un remplissage, l’oxygéner (Oxygénothérapie à la lunette) et débuter immédiatement l’antibiothérapie. Les médicaments vasoactifs ne seront débutés en réanimation qu’en cas d’inefficacité de plusieurs remplissages et après transfert de l’enfant. L’antibiothérapie devra cibler les streptocoques et les staphylocoques. On préconise dans ce dossier la prescription d’amoxicilline- acide clavulanique à laquelle on rajoute de la Clindamycine (Dalacine) à visée antitoxinique. La clindamycine (famille des lincosamides) inhibe la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la sous-unité 50S du ribosome bactérien. Aux doses habituelles, la clindamycine présente une activité bactériostatique in vitro. Quels éléments cliniques non présents dans ce dossier vous auraient orienté fait évoquer un purpura fulminans plutôt qu'une septicémie ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Céphalées violentes b. Douleurs abdominales c. Oligurie d. Photophobie e. Torticolis A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. La reconnaissance précoce d’un purpura fulminans est un élément déterminant du pronostic ! Chaque heure de retard au remplissage vasculaire ou au traitement inotrope augmente la mortalité de 40%. A noter que cette question est difficile car le purpura fulminans est avant tout un choc septique, la méningite étant classiquement peu être absente ou pauci symptomatique. Des céphalées + photophobie 'torticolis' doivent faire évoquer une méningite à méningo, sans forcément qu'il y ait un purpura infectieux sévère associé. Vous vous rappelez qu’il existe différents types de chocs chez l’enfant… Parmi les spécificités suivantes, lesquelles sont exactes ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. ll n’y a pas de choc distributif chez l’enfant, contrairement à l’adulte. b. L’index cardio-thoracique est très élevé dans un choc hypovolémique, c. Le débit cardiaque augmente dans le choc cardiogénique. d. Les extrémités sont chaudes dans un choc « froid ». e. Une crise de tachycardie supra ventriculaire peut entraîner un choc cardiogénique.
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. La fréquence cardiaque diminue avec l’âge alors que la pression artérielle augmente comme le débit cardiaque. Seul l’index cardiaque reste stable avec l’âge. Les manifestations cliniques des chocs « froids » peuvent comporter un temps de recoloration cutané > 3 s, une hypotension, un pouls rapide et filant, une cyanose, une polypnée et des extrémités froides. Dans un choc hypovolémique, le cœur est mal rempli donc l’ICT est diminué (< 0.45) Un état de choc peut être d’origine cardiogénique, hypovolémique ou distributif.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Vous recevez aux urgences pédiatrique Joséphine, enfant de 3 ans sans antécédent médico-chirurgical ni allergie connue pour un tableau de sepsis. En marchant pied nus dans le jardin une semaine auparavant, elle s’est enfoncée une écharde de bois au niveau de la plante du pied gauche, enlevée par sa maman. Depuis, elle a tendance à boiter et marche plutôt sur les talons. Elle présente une induration douloureuse en regard de la plaie avec une phlyctène isolée. Sa mère lui applique un pansement alcoolisé tous les soirs. Devant une hyperthermie à 39°C et des frissons ne cédant pas sous Doliprane® depuis la veille et un aspect geignard, sa maman inquiète vous l’adresse. Aux urgences pédiatriques : vous notez une éruption généralisée sans intervalle de peau saine, épargnant juste le siège et la face, une ulcération plantaire gauche d’environ 1 cm de diamètre sous le pied gauche en regard de M4 avec pertuis visible. A l’interrogatoire, sa maman vous signale que Joséphine a déjà fait une réaction allergique importante après une piqûre de guêpe, il y a 2 mois et qu’elle était devenu toute rouge... Dans un tableau de choc anaphylactique par piqûre d’hyménoptères, quels signes cliniques peuvent être présents ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Dyspnée laryngée (stridor) b. Nausées et vomissements c. Prurit d. Sibilants e. Tachycardie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. dans les minutes ou les heures qui suivent une prise médicamenteuse, piqûre d’hyménoptères, contact latex… * Manifestations cutanées : érythème diffus, prurit, urticaire, œdème (œdème de Quincke), larmoiement * Manifestations respiratoires : toux, écoulement nasal, polypnée, sibilants voire dyspnée laryngée (stridor) * Manifestations digestives : diarrhée, nausées, vomissements, douleur abdominale * Manifestations neurologiques : simple malaise jusqu’au coma * Manifestations circulatoires : tachycardie, pouls filant, PA effondrée imprenable. Pour avancer dans l'observation de Joséphine, quels éléments cliniques vous semblent indispensables de relever à ce stade ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Évaluation des constantes hémodynamiques b. Palpation des aires ganglionnaires c. examen clinique systématique complet de A à Z d. Recherche de déficit sentivo-moteur e. Recherche de signes méningés A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Voici les constantes relevées aux urgences : Poids = 13,2 kg ; TA = 82/42 (60) mmHg ; FC = 182 bpm ; TRC = 2’’ ; bruits du cœur régulier, pas de souffle perçu, auscultation pulmonaire claire et symétrique, Sao2 = 90% en air ambiant; FR = 30/min ; T° = 37,9°C, Glasgow = 15, asthénie importante, pas de raideur méningée, pas de déficit-sensitivo moteur. Ventre souple, indolore sans organomégalie. Présence d’adénopathies iliaques infra centimétriques dont 1 plus indurée à droite. A ce stade quels seraient les étiologies compatibles avec la clinique et l’exanthème généralisée que vous observez ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Rubéole b. Scarlatine c. Stevens-Johnson d. TSS (toxic schock syndrome) e. Varicelle à la phase initiale A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Rubéole, exanthème subit, mégalérythème épidémique = exanthèmes maculopapuleux Varicelle : exanthème vésiculo-pustuleux Steven-Johnson = décollements et ulcérations muqueuses scarlatine = pas d'intervalle de peau saine (mais pour être précis, l'exanthème est cependant un peu différent sur le plan sémiologique...: micro-papuleux, granité purpurique ) NB: pas de frisson en cas de scarlatine ni de 'sepsis'. Vous avez donc évoqué la possibilité d’une scarlatine. A propos de cette maladie éruptive, quels sont les items justes ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. L’énanthème est marqué par une glossite exfoliatrice b. L’éruption est liée à Streptococcus hémolytique du groupe B c. Le germe en cause est sécréteur d’une toxine érythrogène d. Une conjonctivite bilatérale, non exsudative est habituelle e. Une desquamation en doigt de gant suit souvent la phase d’exanthème A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Éruption de la scarlatine liée à Streptococcus pyogènes du groupe A. La conjonctivite est typique du Kawasaki. Aux urgences, quels bilans biologiques préconisez-vous à ce stade de l’évolution ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Bilan inflammatoire b. Dosage des ASLO (anticorps anti-streptolysines) c. Gazométrie d. Hémocultures e. Test de diagnostic rapide (TDR) du streptocoque A A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Les streptocoques bêta-hémolytiques produisent des substances toxiques dont la streptolysine O qui a un potentiel hémolytique. L’élévation des ASLO est non spécifique (possible chez l’enfant sain), tardive en 10-15j en cas de scarlatine et inconstante et donc inutile en phase aigüe. La gazométrie permettra de définir le degré d’acidose. Finalement le Streptotest® réalisé aux urgences est négatif. Voici le premier bilan biologique : pH = 7.32, PCO2 = 36 mmHg ; Na+ = 136 mmol/L ; K+ = 3,8 mmol/L ; HCO3- = 23 mmol/L ; créatinine = 27 µmol/L ; protides = 65 g/L ; bilan phosphocalcique normale - Bilan hépatique normal ; GB = 21 G/L dont PNN 16 G/L et Ly 3 G/L ; Plq = 243 G/L ; Hb = 10 g/dL - CRP = 90 mg/L ; PCT = 8 µg/L TP = 62% ; TCA normal ; fibrinogène 5 g/L ; facteur V = 60% - Hémoculture en cours. Comment interprétez-vous ce bilan biologique ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Acidose métabolique non compensée b. Hyponatrémie c. Normocapnie d. Polynucléose e. Syndrome inflammatoire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Votre deuxième hypothèse, celle d’un TSS (toxic schock syndrome) en lien avec la plaie du pied semble la plus probable. Quelle prise en charge préconisez-vous, aux urgences en tenant compte de la clinique (cf. question 2) (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Antibiothérapie large spectre intraveineuse par amoxicilline- acide clavulanique b. Perfusion d’inotropes (Noradrénaline) c. Mise en place de 2 voies d’abord de bon calibre d. Monitorage non invasif continu e. premier remplissage de 20 cc/kg de NaCl 0.9% A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. L’enfant est septique (SRIS), tachycarde avec une tension basse, il est fébrile, polypnéique et oxygénodépendant. Il faut démarrer un remplissage, l’oxygéner (Oxygénothérapie à la lunette) et débuter immédiatement l’antibiothérapie. Les médicaments vasoactifs ne seront débutés en réanimation qu’en cas d’inefficacité de plusieurs remplissages et après transfert de l’enfant. L’antibiothérapie devra cibler les streptocoques et les staphylocoques. On préconise dans ce dossier la prescription d’amoxicilline- acide clavulanique à laquelle on rajoute de la Clindamycine (Dalacine) à visée antitoxinique. La clindamycine (famille des lincosamides) inhibe la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la sous-unité 50S du ribosome bactérien. Aux doses habituelles, la clindamycine présente une activité bactériostatique in vitro. Quels éléments cliniques non présents dans ce dossier vous auraient orienté fait évoquer un purpura fulminans plutôt qu'une septicémie ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Céphalées violentes b. Douleurs abdominales c. Oligurie d. Photophobie e. Torticolis A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. La reconnaissance précoce d’un purpura fulminans est un élément déterminant du pronostic ! Chaque heure de retard au remplissage vasculaire ou au traitement inotrope augmente la mortalité de 40%. A noter que cette question est difficile car le purpura fulminans est avant tout un choc septique, la méningite étant classiquement peu être absente ou pauci symptomatique. Des céphalées + photophobie 'torticolis' doivent faire évoquer une méningite à méningo, sans forcément qu'il y ait un purpura infectieux sévère associé. Vous vous rappelez qu’il existe différents types de chocs chez l’enfant… Parmi les spécificités suivantes, lesquelles sont exactes ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. ll n’y a pas de choc distributif chez l’enfant, contrairement à l’adulte. b. L’index cardio-thoracique est très élevé dans un choc hypovolémique, c. Le débit cardiaque augmente dans le choc cardiogénique. d. Les extrémités sont chaudes dans un choc « froid ». e. Une crise de tachycardie supra ventriculaire peut entraîner un choc cardiogénique. A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. La fréquence cardiaque diminue avec l’âge alors que la pression artérielle augmente comme le débit cardiaque. Seul l’index cardiaque reste stable avec l’âge. Les manifestations cliniques des chocs « froids » peuvent comporter un temps de recoloration cutané > 3 s, une hypotension, un pouls rapide et filant, une cyanose, une polypnée et des extrémités froides. Dans un choc hypovolémique, le cœur est mal rempli donc l’ICT est diminué (< 0.45) Un état de choc peut être d’origine cardiogénique, hypovolémique ou distributif. L’hémodynamique reste instable et Joséphine est transférée en unité de réanimation pour poursuite de la prise en charge. Une échographie cardiaque (ETT) est réalisée dans ce contexte de choc septique et de composante vasoplégique. Parmi ces données de l’échographie cardiaque, lesquelles sont attendues dans cette situation clinique ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles). a. Aplatissement de la veine cave inférieure b. Fraction d’éjection normale ou augmentée c. Fraction de raccourcissement du ventricule Gauche effondrée d. Fuite tricuspide fonctionnelle e. Volume télésystolique du VG diminué
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Dans un choc cardiogénique (trouble rythmique ou myocardite) la fraction de raccourcissement du VG est effondrée (< 35%) comme la fraction d’éjection du VG (<60%). Mais dans un choc vasoplégique ou hypovolémique, il n’y a pas de dysfonction cardiaque et la contractilité est même élevée pour essayer de compenser la diminution de la précharge. Une fuite tricuspide fonctionnelle (c’est-à-dire sans valvulopathie préexistante) est le témoin d’une augmentation de la précharge ou d’une HTAP. Une veine cave aplatie est le témoin d’un défaut de précharge (hypovolémie).
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Vous recevez aux urgences pédiatrique Joséphine, enfant de 3 ans sans antécédent médico-chirurgical ni allergie connue pour un tableau de sepsis. En marchant pied nus dans le jardin une semaine auparavant, elle s’est enfoncée une écharde de bois au niveau de la plante du pied gauche, enlevée par sa maman. Depuis, elle a tendance à boiter et marche plutôt sur les talons. Elle présente une induration douloureuse en regard de la plaie avec une phlyctène isolée. Sa mère lui applique un pansement alcoolisé tous les soirs. Devant une hyperthermie à 39°C et des frissons ne cédant pas sous Doliprane® depuis la veille et un aspect geignard, sa maman inquiète vous l’adresse. Aux urgences pédiatriques : vous notez une éruption généralisée sans intervalle de peau saine, épargnant juste le siège et la face, une ulcération plantaire gauche d’environ 1 cm de diamètre sous le pied gauche en regard de M4 avec pertuis visible. A l’interrogatoire, sa maman vous signale que Joséphine a déjà fait une réaction allergique importante après une piqûre de guêpe, il y a 2 mois et qu’elle était devenu toute rouge... Dans un tableau de choc anaphylactique par piqûre d’hyménoptères, quels signes cliniques peuvent être présents ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Dyspnée laryngée (stridor) b. Nausées et vomissements c. Prurit d. Sibilants e. Tachycardie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. dans les minutes ou les heures qui suivent une prise médicamenteuse, piqûre d’hyménoptères, contact latex… * Manifestations cutanées : érythème diffus, prurit, urticaire, œdème (œdème de Quincke), larmoiement * Manifestations respiratoires : toux, écoulement nasal, polypnée, sibilants voire dyspnée laryngée (stridor) * Manifestations digestives : diarrhée, nausées, vomissements, douleur abdominale * Manifestations neurologiques : simple malaise jusqu’au coma * Manifestations circulatoires : tachycardie, pouls filant, PA effondrée imprenable. Pour avancer dans l'observation de Joséphine, quels éléments cliniques vous semblent indispensables de relever à ce stade ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Évaluation des constantes hémodynamiques b. Palpation des aires ganglionnaires c. examen clinique systématique complet de A à Z d. Recherche de déficit sentivo-moteur e. Recherche de signes méningés A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Voici les constantes relevées aux urgences : Poids = 13,2 kg ; TA = 82/42 (60) mmHg ; FC = 182 bpm ; TRC = 2’’ ; bruits du cœur régulier, pas de souffle perçu, auscultation pulmonaire claire et symétrique, Sao2 = 90% en air ambiant; FR = 30/min ; T° = 37,9°C, Glasgow = 15, asthénie importante, pas de raideur méningée, pas de déficit-sensitivo moteur. Ventre souple, indolore sans organomégalie. Présence d’adénopathies iliaques infra centimétriques dont 1 plus indurée à droite. A ce stade quels seraient les étiologies compatibles avec la clinique et l’exanthème généralisée que vous observez ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Rubéole b. Scarlatine c. Stevens-Johnson d. TSS (toxic schock syndrome) e. Varicelle à la phase initiale A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Rubéole, exanthème subit, mégalérythème épidémique = exanthèmes maculopapuleux Varicelle : exanthème vésiculo-pustuleux Steven-Johnson = décollements et ulcérations muqueuses scarlatine = pas d'intervalle de peau saine (mais pour être précis, l'exanthème est cependant un peu différent sur le plan sémiologique...: micro-papuleux, granité purpurique ) NB: pas de frisson en cas de scarlatine ni de 'sepsis'. Vous avez donc évoqué la possibilité d’une scarlatine. A propos de cette maladie éruptive, quels sont les items justes ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. L’énanthème est marqué par une glossite exfoliatrice b. L’éruption est liée à Streptococcus hémolytique du groupe B c. Le germe en cause est sécréteur d’une toxine érythrogène d. Une conjonctivite bilatérale, non exsudative est habituelle e. Une desquamation en doigt de gant suit souvent la phase d’exanthème A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Éruption de la scarlatine liée à Streptococcus pyogènes du groupe A. La conjonctivite est typique du Kawasaki. Aux urgences, quels bilans biologiques préconisez-vous à ce stade de l’évolution ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Bilan inflammatoire b. Dosage des ASLO (anticorps anti-streptolysines) c. Gazométrie d. Hémocultures e. Test de diagnostic rapide (TDR) du streptocoque A A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Les streptocoques bêta-hémolytiques produisent des substances toxiques dont la streptolysine O qui a un potentiel hémolytique. L’élévation des ASLO est non spécifique (possible chez l’enfant sain), tardive en 10-15j en cas de scarlatine et inconstante et donc inutile en phase aigüe. La gazométrie permettra de définir le degré d’acidose. Finalement le Streptotest® réalisé aux urgences est négatif. Voici le premier bilan biologique : pH = 7.32, PCO2 = 36 mmHg ; Na+ = 136 mmol/L ; K+ = 3,8 mmol/L ; HCO3- = 23 mmol/L ; créatinine = 27 µmol/L ; protides = 65 g/L ; bilan phosphocalcique normale - Bilan hépatique normal ; GB = 21 G/L dont PNN 16 G/L et Ly 3 G/L ; Plq = 243 G/L ; Hb = 10 g/dL - CRP = 90 mg/L ; PCT = 8 µg/L TP = 62% ; TCA normal ; fibrinogène 5 g/L ; facteur V = 60% - Hémoculture en cours. Comment interprétez-vous ce bilan biologique ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Acidose métabolique non compensée b. Hyponatrémie c. Normocapnie d. Polynucléose e. Syndrome inflammatoire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Votre deuxième hypothèse, celle d’un TSS (toxic schock syndrome) en lien avec la plaie du pied semble la plus probable. Quelle prise en charge préconisez-vous, aux urgences en tenant compte de la clinique (cf. question 2) (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Antibiothérapie large spectre intraveineuse par amoxicilline- acide clavulanique b. Perfusion d’inotropes (Noradrénaline) c. Mise en place de 2 voies d’abord de bon calibre d. Monitorage non invasif continu e. premier remplissage de 20 cc/kg de NaCl 0.9% A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. L’enfant est septique (SRIS), tachycarde avec une tension basse, il est fébrile, polypnéique et oxygénodépendant. Il faut démarrer un remplissage, l’oxygéner (Oxygénothérapie à la lunette) et débuter immédiatement l’antibiothérapie. Les médicaments vasoactifs ne seront débutés en réanimation qu’en cas d’inefficacité de plusieurs remplissages et après transfert de l’enfant. L’antibiothérapie devra cibler les streptocoques et les staphylocoques. On préconise dans ce dossier la prescription d’amoxicilline- acide clavulanique à laquelle on rajoute de la Clindamycine (Dalacine) à visée antitoxinique. La clindamycine (famille des lincosamides) inhibe la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la sous-unité 50S du ribosome bactérien. Aux doses habituelles, la clindamycine présente une activité bactériostatique in vitro. Quels éléments cliniques non présents dans ce dossier vous auraient orienté fait évoquer un purpura fulminans plutôt qu'une septicémie ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Céphalées violentes b. Douleurs abdominales c. Oligurie d. Photophobie e. Torticolis A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. La reconnaissance précoce d’un purpura fulminans est un élément déterminant du pronostic ! Chaque heure de retard au remplissage vasculaire ou au traitement inotrope augmente la mortalité de 40%. A noter que cette question est difficile car le purpura fulminans est avant tout un choc septique, la méningite étant classiquement peu être absente ou pauci symptomatique. Des céphalées + photophobie 'torticolis' doivent faire évoquer une méningite à méningo, sans forcément qu'il y ait un purpura infectieux sévère associé. Vous vous rappelez qu’il existe différents types de chocs chez l’enfant… Parmi les spécificités suivantes, lesquelles sont exactes ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. ll n’y a pas de choc distributif chez l’enfant, contrairement à l’adulte. b. L’index cardio-thoracique est très élevé dans un choc hypovolémique, c. Le débit cardiaque augmente dans le choc cardiogénique. d. Les extrémités sont chaudes dans un choc « froid ». e. Une crise de tachycardie supra ventriculaire peut entraîner un choc cardiogénique. A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. La fréquence cardiaque diminue avec l’âge alors que la pression artérielle augmente comme le débit cardiaque. Seul l’index cardiaque reste stable avec l’âge. Les manifestations cliniques des chocs « froids » peuvent comporter un temps de recoloration cutané > 3 s, une hypotension, un pouls rapide et filant, une cyanose, une polypnée et des extrémités froides. Dans un choc hypovolémique, le cœur est mal rempli donc l’ICT est diminué (< 0.45) Un état de choc peut être d’origine cardiogénique, hypovolémique ou distributif. L’hémodynamique reste instable et Joséphine est transférée en unité de réanimation pour poursuite de la prise en charge. Une échographie cardiaque (ETT) est réalisée dans ce contexte de choc septique et de composante vasoplégique. Parmi ces données de l’échographie cardiaque, lesquelles sont attendues dans cette situation clinique ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles). a. Aplatissement de la veine cave inférieure b. Fraction d’éjection normale ou augmentée c. Fraction de raccourcissement du ventricule Gauche effondrée d. Fuite tricuspide fonctionnelle e. Volume télésystolique du VG diminué A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Dans un choc cardiogénique (trouble rythmique ou myocardite) la fraction de raccourcissement du VG est effondrée (< 35%) comme la fraction d’éjection du VG (<60%). Mais dans un choc vasoplégique ou hypovolémique, il n’y a pas de dysfonction cardiaque et la contractilité est même élevée pour essayer de compenser la diminution de la précharge. Une fuite tricuspide fonctionnelle (c’est-à-dire sans valvulopathie préexistante) est le témoin d’une augmentation de la précharge ou d’une HTAP. Une veine cave aplatie est le témoin d’un défaut de précharge (hypovolémie). Quels autres examens doivent être programmés chez cette enfant ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Echographie abdomino-pelvienne b. Echographie des parties molles au niveau de la plaie du pied c. Ponction lombaire d. Radiographie du pied G (Face et profil) e. Radiographie pulmonaire de Face
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. L’échographie permet de rechercher une infiltration des parties molles en regard de la lésion ulcérée du pied, une collection, une hyperémie au doppler, un corps étranger. La radio du pied peut mettre en évidence un corps étranger, une lésion osseuse de nécrose, La RP est légitime dans ce contexte d’O2dépendance modérée et permet d’évaluer l’index cardiothoracique.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous êtes de garde au déchocage, et vous recevez un appel du médecin du SMUR qui vient de prendre en charge un homme de 32 ans victime d’un accident de moto. Le médecin du SMUR vous décrit qu’à la prise en charge, le patient ne répond pas à l’appel de son nom, n’ouvre pas les yeux à la stimulation nociceptive et présente un mouvement de retrait en flexion des 2 membres supérieurs à la douleur. Quel est le score de Glasgow à la prise en charge ? a. Y1 V1 M3 b. Y2 V2 M5 c. Y1 V1 M4 d. Y1 V1 M2 e. Y2 V2 M2
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Mme D., 78 ans, consulte aux urgences pour apparition brutale d’une perte de force de la main droite et un manque du mot. Elle se plaint également de céphalées. Elle a pour antécédents une hypertension artérielle traitée par béta-bloquant, un diabète non insulino-dépendant, une hyperthyroïdie, un remplacement valvulaire mitral pour lequel elle est traitée par AVK. Elle est gauchère. A l’examen clinique, les constantes sont les suivantes : TA 196/123mmHg, FC 62/min. Vous notez une déviation de la bouche du côté sain au sourire. Les ROT sont vifs et polycinétiques à droite, normaux à gauche. Le réflexe cutané plantaire est en extension à droite. Q1. Dans le cadre de quel syndrome s’intègre cet examen clinique ? a. Syndrome cérébelleux b. Syndrome méningé c. Syndrome pyramidal d. Syndrome extra-pyramidal e. Syndrome pseudo-bulbaire
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. - L’association d’une hyper-réflexie ostéo-tendineuse (ROT vifs et polycinétiques) et d’un signe de Babinski (réflexe cutané plantaire en extension) signe le syndrome pyramidal. - Les céphalées isolées ne suffisent pas à définir un syndrome méningé.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable.
Mme D., 78 ans, consulte aux urgences pour apparition brutale d’une perte de force de la main droite et un manque du mot. Elle se plaint également de céphalées. Elle a pour antécédents une hypertension artérielle traitée par béta-bloquant, un diabète non insulino-dépendant, une hyperthyroïdie, un remplacement valvulaire mitral pour lequel elle est traitée par AVK. Elle est gauchère. A l’examen clinique, les constantes sont les suivantes : TA 196/123mmHg, FC 62/min. Vous notez une déviation de la bouche du côté sain au sourire. Les ROT sont vifs et polycinétiques à droite, normaux à gauche. Le réflexe cutané plantaire est en extension à droite. Q1. Dans le cadre de quel syndrome s’intègre cet examen clinique ? a. Syndrome cérébelleux b. Syndrome méningé c. Syndrome pyramidal d. Syndrome extra-pyramidal e. Syndrome pseudo-bulbaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. - L’association d’une hyper-réflexie ostéo-tendineuse (ROT vifs et polycinétiques) et d’un signe de Babinski (réflexe cutané plantaire en extension) signe le syndrome pyramidal. - Les céphalées isolées ne suffisent pas à définir un syndrome méningé. Trente minutes après l’admission, l’IDE vous appelle car la patiente présente une crise tonico-clonique généralisée. Vous arrivez dans le box moins d’une minute après le début de la crise. Q2. Que faites-vous ? a. Administration de clonazépam b. Administration de diazépam c. Administration de lévétiracétam d. Administration de fosphénytoïne e. Aucune administration médicamenteuse
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. La crise convulsive ayant débuté depuis moins de 5 minutes, il n’y a pour l’instant pas lieu de débuté un traitement anti-épileptique quel qu’il soit. Le lévétiracétam et la fosphénytoïne sont des anti-épileptiques de deuxième intention.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct.
Mme D., 78 ans, consulte aux urgences pour apparition brutale d’une perte de force de la main droite et un manque du mot. Elle se plaint également de céphalées. Elle a pour antécédents une hypertension artérielle traitée par béta-bloquant, un diabète non insulino-dépendant, une hyperthyroïdie, un remplacement valvulaire mitral pour lequel elle est traitée par AVK. Elle est gauchère. A l’examen clinique, les constantes sont les suivantes : TA 196/123mmHg, FC 62/min. Vous notez une déviation de la bouche du côté sain au sourire. Les ROT sont vifs et polycinétiques à droite, normaux à gauche. Le réflexe cutané plantaire est en extension à droite. Q1. Dans le cadre de quel syndrome s’intègre cet examen clinique ? a. Syndrome cérébelleux b. Syndrome méningé c. Syndrome pyramidal d. Syndrome extra-pyramidal e. Syndrome pseudo-bulbaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. - L’association d’une hyper-réflexie ostéo-tendineuse (ROT vifs et polycinétiques) et d’un signe de Babinski (réflexe cutané plantaire en extension) signe le syndrome pyramidal. - Les céphalées isolées ne suffisent pas à définir un syndrome méningé. Trente minutes après l’admission, l’IDE vous appelle car la patiente présente une crise tonico-clonique généralisée. Vous arrivez dans le box moins d’une minute après le début de la crise. Q2. Que faites-vous ? a. Administration de clonazépam b. Administration de diazépam c. Administration de lévétiracétam d. Administration de fosphénytoïne e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. La crise convulsive ayant débuté depuis moins de 5 minutes, il n’y a pour l’instant pas lieu de débuté un traitement anti-épileptique quel qu’il soit. Le lévétiracétam et la fosphénytoïne sont des anti-épileptiques de deuxième intention. La crise cède spontanément en moins de 5 minutes. Toutefois, 10 minutes après la fin des convulsions, la patiente n’a toujours pas repris connaissance. Elle a une respiration stertoreuse. La SpO2 est à 98% sous O2 à 2L/min. Q3. Quelle est votre prise en charge immédiate ? a. Mise en position latérale de sécurité b. Intubation oro-trachéale c. Administration d’une benzodiazépine d. Administration de flumazénil e. Aucune administration médicamenteuse
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct. La patiente est en phase post-critique, les convulsions ayant cédé. L’administration d’une benzodiazépine est donc inutile. La récupération d’un état de conscience peut classiquement prendre jusqu’à 30 minutes. Le flumazénil, antidote des benzodiazépines, peut favoriser la survenue de convulsions et est donc contre-indiqué. Par ailleurs, la patiente est inconsciente mais respire, sans désaturation. L’IOT n’est donc pas nécessaire et la patiente doit être mise en PLS.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable.
Mme D., 78 ans, consulte aux urgences pour apparition brutale d’une perte de force de la main droite et un manque du mot. Elle se plaint également de céphalées. Elle a pour antécédents une hypertension artérielle traitée par béta-bloquant, un diabète non insulino-dépendant, une hyperthyroïdie, un remplacement valvulaire mitral pour lequel elle est traitée par AVK. Elle est gauchère. A l’examen clinique, les constantes sont les suivantes : TA 196/123mmHg, FC 62/min. Vous notez une déviation de la bouche du côté sain au sourire. Les ROT sont vifs et polycinétiques à droite, normaux à gauche. Le réflexe cutané plantaire est en extension à droite. Q1. Dans le cadre de quel syndrome s’intègre cet examen clinique ? a. Syndrome cérébelleux b. Syndrome méningé c. Syndrome pyramidal d. Syndrome extra-pyramidal e. Syndrome pseudo-bulbaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. - L’association d’une hyper-réflexie ostéo-tendineuse (ROT vifs et polycinétiques) et d’un signe de Babinski (réflexe cutané plantaire en extension) signe le syndrome pyramidal. - Les céphalées isolées ne suffisent pas à définir un syndrome méningé. Trente minutes après l’admission, l’IDE vous appelle car la patiente présente une crise tonico-clonique généralisée. Vous arrivez dans le box moins d’une minute après le début de la crise. Q2. Que faites-vous ? a. Administration de clonazépam b. Administration de diazépam c. Administration de lévétiracétam d. Administration de fosphénytoïne e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. La crise convulsive ayant débuté depuis moins de 5 minutes, il n’y a pour l’instant pas lieu de débuté un traitement anti-épileptique quel qu’il soit. Le lévétiracétam et la fosphénytoïne sont des anti-épileptiques de deuxième intention. La crise cède spontanément en moins de 5 minutes. Toutefois, 10 minutes après la fin des convulsions, la patiente n’a toujours pas repris connaissance. Elle a une respiration stertoreuse. La SpO2 est à 98% sous O2 à 2L/min. Q3. Quelle est votre prise en charge immédiate ? a. Mise en position latérale de sécurité b. Intubation oro-trachéale c. Administration d’une benzodiazépine d. Administration de flumazénil e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct. La patiente est en phase post-critique, les convulsions ayant cédé. L’administration d’une benzodiazépine est donc inutile. La récupération d’un état de conscience peut classiquement prendre jusqu’à 30 minutes. Le flumazénil, antidote des benzodiazépines, peut favoriser la survenue de convulsions et est donc contre-indiqué. Par ailleurs, la patiente est inconsciente mais respire, sans désaturation. L’IOT n’est donc pas nécessaire et la patiente doit être mise en PLS. La patiente récupère progressivement un état d’éveil. Elle ouvre désormais les yeux à l’appel. Elle conserve une paralysie faciale droite ainsi qu’une hémiplégie droite non proportionnelle et une aphasie de Broca. Elle serre la main à la demande à gauche mais ne bouge pas l’hémicorps droit même à la douleur et n’émet aucun son. Q4. A combien s’élève le score de Glasgow ? a. 5 b. 6 c. 8 d. 9 e. 10
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. - Y3 : ouverture des yeux à l’appel - V1 : aucune réponse verbale - M6 : réponse à l’ordre. Attention : toujours prendre la meilleure réponse motrice donc ne considérer que l’hémicorps valide.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Mme D., 78 ans, consulte aux urgences pour apparition brutale d’une perte de force de la main droite et un manque du mot. Elle se plaint également de céphalées. Elle a pour antécédents une hypertension artérielle traitée par béta-bloquant, un diabète non insulino-dépendant, une hyperthyroïdie, un remplacement valvulaire mitral pour lequel elle est traitée par AVK. Elle est gauchère. A l’examen clinique, les constantes sont les suivantes : TA 196/123mmHg, FC 62/min. Vous notez une déviation de la bouche du côté sain au sourire. Les ROT sont vifs et polycinétiques à droite, normaux à gauche. Le réflexe cutané plantaire est en extension à droite. Q1. Dans le cadre de quel syndrome s’intègre cet examen clinique ? a. Syndrome cérébelleux b. Syndrome méningé c. Syndrome pyramidal d. Syndrome extra-pyramidal e. Syndrome pseudo-bulbaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. - L’association d’une hyper-réflexie ostéo-tendineuse (ROT vifs et polycinétiques) et d’un signe de Babinski (réflexe cutané plantaire en extension) signe le syndrome pyramidal. - Les céphalées isolées ne suffisent pas à définir un syndrome méningé. Trente minutes après l’admission, l’IDE vous appelle car la patiente présente une crise tonico-clonique généralisée. Vous arrivez dans le box moins d’une minute après le début de la crise. Q2. Que faites-vous ? a. Administration de clonazépam b. Administration de diazépam c. Administration de lévétiracétam d. Administration de fosphénytoïne e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. La crise convulsive ayant débuté depuis moins de 5 minutes, il n’y a pour l’instant pas lieu de débuté un traitement anti-épileptique quel qu’il soit. Le lévétiracétam et la fosphénytoïne sont des anti-épileptiques de deuxième intention. La crise cède spontanément en moins de 5 minutes. Toutefois, 10 minutes après la fin des convulsions, la patiente n’a toujours pas repris connaissance. Elle a une respiration stertoreuse. La SpO2 est à 98% sous O2 à 2L/min. Q3. Quelle est votre prise en charge immédiate ? a. Mise en position latérale de sécurité b. Intubation oro-trachéale c. Administration d’une benzodiazépine d. Administration de flumazénil e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct. La patiente est en phase post-critique, les convulsions ayant cédé. L’administration d’une benzodiazépine est donc inutile. La récupération d’un état de conscience peut classiquement prendre jusqu’à 30 minutes. Le flumazénil, antidote des benzodiazépines, peut favoriser la survenue de convulsions et est donc contre-indiqué. Par ailleurs, la patiente est inconsciente mais respire, sans désaturation. L’IOT n’est donc pas nécessaire et la patiente doit être mise en PLS. La patiente récupère progressivement un état d’éveil. Elle ouvre désormais les yeux à l’appel. Elle conserve une paralysie faciale droite ainsi qu’une hémiplégie droite non proportionnelle et une aphasie de Broca. Elle serre la main à la demande à gauche mais ne bouge pas l’hémicorps droit même à la douleur et n’émet aucun son. Q4. A combien s’élève le score de Glasgow ? a. 5 b. 6 c. 8 d. 9 e. 10 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. - Y3 : ouverture des yeux à l’appel - V1 : aucune réponse verbale - M6 : réponse à l’ordre. Attention : toujours prendre la meilleure réponse motrice donc ne considérer que l’hémicorps valide. Q5. Quel(s) examen(s) paraclinique(s) demandez-vous pour obtenir un diagnostic le plus rapidement possible ? a. Scanner cérébral sans injection de produit de contraste b. Scanner cérébral avec injection de produit de contraste c. IRM cérébrale avec injection de produit de contraste d. EEG e. Ponction lombaire
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. L’IRM cérébrale sans injection de produit de contraste est l’examen de référence dans le cadre de l’AVC. Cependant, faute d’accessibilité rapide à l’IRM, le scanner cérébral sans injection reste un examen indispensable, permettant de distinguer rapidement un AVC ischémique d’un AVC hémorragique. L’EEG n’est pas un examen de première intention dans ce contexte en raison des signes évidents de focalisation neurologiques. La ponction lombaire est de fait contre-indiquée.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Mme D., 78 ans, consulte aux urgences pour apparition brutale d’une perte de force de la main droite et un manque du mot. Elle se plaint également de céphalées. Elle a pour antécédents une hypertension artérielle traitée par béta-bloquant, un diabète non insulino-dépendant, une hyperthyroïdie, un remplacement valvulaire mitral pour lequel elle est traitée par AVK. Elle est gauchère. A l’examen clinique, les constantes sont les suivantes : TA 196/123mmHg, FC 62/min. Vous notez une déviation de la bouche du côté sain au sourire. Les ROT sont vifs et polycinétiques à droite, normaux à gauche. Le réflexe cutané plantaire est en extension à droite. Q1. Dans le cadre de quel syndrome s’intègre cet examen clinique ? a. Syndrome cérébelleux b. Syndrome méningé c. Syndrome pyramidal d. Syndrome extra-pyramidal e. Syndrome pseudo-bulbaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. - L’association d’une hyper-réflexie ostéo-tendineuse (ROT vifs et polycinétiques) et d’un signe de Babinski (réflexe cutané plantaire en extension) signe le syndrome pyramidal. - Les céphalées isolées ne suffisent pas à définir un syndrome méningé. Trente minutes après l’admission, l’IDE vous appelle car la patiente présente une crise tonico-clonique généralisée. Vous arrivez dans le box moins d’une minute après le début de la crise. Q2. Que faites-vous ? a. Administration de clonazépam b. Administration de diazépam c. Administration de lévétiracétam d. Administration de fosphénytoïne e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. La crise convulsive ayant débuté depuis moins de 5 minutes, il n’y a pour l’instant pas lieu de débuté un traitement anti-épileptique quel qu’il soit. Le lévétiracétam et la fosphénytoïne sont des anti-épileptiques de deuxième intention. La crise cède spontanément en moins de 5 minutes. Toutefois, 10 minutes après la fin des convulsions, la patiente n’a toujours pas repris connaissance. Elle a une respiration stertoreuse. La SpO2 est à 98% sous O2 à 2L/min. Q3. Quelle est votre prise en charge immédiate ? a. Mise en position latérale de sécurité b. Intubation oro-trachéale c. Administration d’une benzodiazépine d. Administration de flumazénil e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct. La patiente est en phase post-critique, les convulsions ayant cédé. L’administration d’une benzodiazépine est donc inutile. La récupération d’un état de conscience peut classiquement prendre jusqu’à 30 minutes. Le flumazénil, antidote des benzodiazépines, peut favoriser la survenue de convulsions et est donc contre-indiqué. Par ailleurs, la patiente est inconsciente mais respire, sans désaturation. L’IOT n’est donc pas nécessaire et la patiente doit être mise en PLS. La patiente récupère progressivement un état d’éveil. Elle ouvre désormais les yeux à l’appel. Elle conserve une paralysie faciale droite ainsi qu’une hémiplégie droite non proportionnelle et une aphasie de Broca. Elle serre la main à la demande à gauche mais ne bouge pas l’hémicorps droit même à la douleur et n’émet aucun son. Q4. A combien s’élève le score de Glasgow ? a. 5 b. 6 c. 8 d. 9 e. 10 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. - Y3 : ouverture des yeux à l’appel - V1 : aucune réponse verbale - M6 : réponse à l’ordre. Attention : toujours prendre la meilleure réponse motrice donc ne considérer que l’hémicorps valide. Q5. Quel(s) examen(s) paraclinique(s) demandez-vous pour obtenir un diagnostic le plus rapidement possible ? a. Scanner cérébral sans injection de produit de contraste b. Scanner cérébral avec injection de produit de contraste c. IRM cérébrale avec injection de produit de contraste d. EEG e. Ponction lombaire A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. L’IRM cérébrale sans injection de produit de contraste est l’examen de référence dans le cadre de l’AVC. Cependant, faute d’accessibilité rapide à l’IRM, le scanner cérébral sans injection reste un examen indispensable, permettant de distinguer rapidement un AVC ischémique d’un AVC hémorragique. L’EEG n’est pas un examen de première intention dans ce contexte en raison des signes évidents de focalisation neurologiques. La ponction lombaire est de fait contre-indiquée. Au cours du scanner cérébral que vous avez obtenu rapidement, la patiente présente une nouvelle crise convulsive, ne cédant pas au bout de 5 minutes. Q6. Quel(s) médicament(s) pouvez-vous administrer en première intention ? a. Clonazépam b. Diazépam c. Lévétiracétam d. Fosphénytoïne e. Phénobarbital
A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le traitement de 1ère ligne de l’état de mal épileptique est une benzodiazépine, de préférence le clonazépam IV chez l’adulte. Le lévétiracétam, la fosphénytoïne et le phénobarbital sont des traitements anti-épileptiques d’action prolongée, qui n’ont d’indication qu’après l’échec des benzodiazépines.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect.
Mme D., 78 ans, consulte aux urgences pour apparition brutale d’une perte de force de la main droite et un manque du mot. Elle se plaint également de céphalées. Elle a pour antécédents une hypertension artérielle traitée par béta-bloquant, un diabète non insulino-dépendant, une hyperthyroïdie, un remplacement valvulaire mitral pour lequel elle est traitée par AVK. Elle est gauchère. A l’examen clinique, les constantes sont les suivantes : TA 196/123mmHg, FC 62/min. Vous notez une déviation de la bouche du côté sain au sourire. Les ROT sont vifs et polycinétiques à droite, normaux à gauche. Le réflexe cutané plantaire est en extension à droite. Q1. Dans le cadre de quel syndrome s’intègre cet examen clinique ? a. Syndrome cérébelleux b. Syndrome méningé c. Syndrome pyramidal d. Syndrome extra-pyramidal e. Syndrome pseudo-bulbaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. - L’association d’une hyper-réflexie ostéo-tendineuse (ROT vifs et polycinétiques) et d’un signe de Babinski (réflexe cutané plantaire en extension) signe le syndrome pyramidal. - Les céphalées isolées ne suffisent pas à définir un syndrome méningé. Trente minutes après l’admission, l’IDE vous appelle car la patiente présente une crise tonico-clonique généralisée. Vous arrivez dans le box moins d’une minute après le début de la crise. Q2. Que faites-vous ? a. Administration de clonazépam b. Administration de diazépam c. Administration de lévétiracétam d. Administration de fosphénytoïne e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. La crise convulsive ayant débuté depuis moins de 5 minutes, il n’y a pour l’instant pas lieu de débuté un traitement anti-épileptique quel qu’il soit. Le lévétiracétam et la fosphénytoïne sont des anti-épileptiques de deuxième intention. La crise cède spontanément en moins de 5 minutes. Toutefois, 10 minutes après la fin des convulsions, la patiente n’a toujours pas repris connaissance. Elle a une respiration stertoreuse. La SpO2 est à 98% sous O2 à 2L/min. Q3. Quelle est votre prise en charge immédiate ? a. Mise en position latérale de sécurité b. Intubation oro-trachéale c. Administration d’une benzodiazépine d. Administration de flumazénil e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct. La patiente est en phase post-critique, les convulsions ayant cédé. L’administration d’une benzodiazépine est donc inutile. La récupération d’un état de conscience peut classiquement prendre jusqu’à 30 minutes. Le flumazénil, antidote des benzodiazépines, peut favoriser la survenue de convulsions et est donc contre-indiqué. Par ailleurs, la patiente est inconsciente mais respire, sans désaturation. L’IOT n’est donc pas nécessaire et la patiente doit être mise en PLS. La patiente récupère progressivement un état d’éveil. Elle ouvre désormais les yeux à l’appel. Elle conserve une paralysie faciale droite ainsi qu’une hémiplégie droite non proportionnelle et une aphasie de Broca. Elle serre la main à la demande à gauche mais ne bouge pas l’hémicorps droit même à la douleur et n’émet aucun son. Q4. A combien s’élève le score de Glasgow ? a. 5 b. 6 c. 8 d. 9 e. 10 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. - Y3 : ouverture des yeux à l’appel - V1 : aucune réponse verbale - M6 : réponse à l’ordre. Attention : toujours prendre la meilleure réponse motrice donc ne considérer que l’hémicorps valide. Q5. Quel(s) examen(s) paraclinique(s) demandez-vous pour obtenir un diagnostic le plus rapidement possible ? a. Scanner cérébral sans injection de produit de contraste b. Scanner cérébral avec injection de produit de contraste c. IRM cérébrale avec injection de produit de contraste d. EEG e. Ponction lombaire A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. L’IRM cérébrale sans injection de produit de contraste est l’examen de référence dans le cadre de l’AVC. Cependant, faute d’accessibilité rapide à l’IRM, le scanner cérébral sans injection reste un examen indispensable, permettant de distinguer rapidement un AVC ischémique d’un AVC hémorragique. L’EEG n’est pas un examen de première intention dans ce contexte en raison des signes évidents de focalisation neurologiques. La ponction lombaire est de fait contre-indiquée. Au cours du scanner cérébral que vous avez obtenu rapidement, la patiente présente une nouvelle crise convulsive, ne cédant pas au bout de 5 minutes. Q6. Quel(s) médicament(s) pouvez-vous administrer en première intention ? a. Clonazépam b. Diazépam c. Lévétiracétam d. Fosphénytoïne e. Phénobarbital A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le traitement de 1ère ligne de l’état de mal épileptique est une benzodiazépine, de préférence le clonazépam IV chez l’adulte. Le lévétiracétam, la fosphénytoïne et le phénobarbital sont des traitements anti-épileptiques d’action prolongée, qui n’ont d’indication qu’après l’échec des benzodiazépines. Les crises convulsives persistent 5 minutes plus tard malgré l’administration de clonazépam. Q7. Quel médicament administrez-vous alors ? a. Lévétiracétam b. Fosphénytoïne c. Phénobarbital d. La même benzodiazépine que précédemment e. Une autre benzodiazépine que précédemment
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Après échec d’une 1ère administration de benzodiazépine, il faut refaire la même benzodiazépine selon les dernières recommandations. Le traitement anti-épileptique d’action prolongée comme le lévétiracétam, la fosphénytoïne ou le phénobarbital ne seront débutés qu’après échec de cette 2ème injection de benzodiazépine.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Mme D., 78 ans, consulte aux urgences pour apparition brutale d’une perte de force de la main droite et un manque du mot. Elle se plaint également de céphalées. Elle a pour antécédents une hypertension artérielle traitée par béta-bloquant, un diabète non insulino-dépendant, une hyperthyroïdie, un remplacement valvulaire mitral pour lequel elle est traitée par AVK. Elle est gauchère. A l’examen clinique, les constantes sont les suivantes : TA 196/123mmHg, FC 62/min. Vous notez une déviation de la bouche du côté sain au sourire. Les ROT sont vifs et polycinétiques à droite, normaux à gauche. Le réflexe cutané plantaire est en extension à droite. Q1. Dans le cadre de quel syndrome s’intègre cet examen clinique ? a. Syndrome cérébelleux b. Syndrome méningé c. Syndrome pyramidal d. Syndrome extra-pyramidal e. Syndrome pseudo-bulbaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. - L’association d’une hyper-réflexie ostéo-tendineuse (ROT vifs et polycinétiques) et d’un signe de Babinski (réflexe cutané plantaire en extension) signe le syndrome pyramidal. - Les céphalées isolées ne suffisent pas à définir un syndrome méningé. Trente minutes après l’admission, l’IDE vous appelle car la patiente présente une crise tonico-clonique généralisée. Vous arrivez dans le box moins d’une minute après le début de la crise. Q2. Que faites-vous ? a. Administration de clonazépam b. Administration de diazépam c. Administration de lévétiracétam d. Administration de fosphénytoïne e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. La crise convulsive ayant débuté depuis moins de 5 minutes, il n’y a pour l’instant pas lieu de débuté un traitement anti-épileptique quel qu’il soit. Le lévétiracétam et la fosphénytoïne sont des anti-épileptiques de deuxième intention. La crise cède spontanément en moins de 5 minutes. Toutefois, 10 minutes après la fin des convulsions, la patiente n’a toujours pas repris connaissance. Elle a une respiration stertoreuse. La SpO2 est à 98% sous O2 à 2L/min. Q3. Quelle est votre prise en charge immédiate ? a. Mise en position latérale de sécurité b. Intubation oro-trachéale c. Administration d’une benzodiazépine d. Administration de flumazénil e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct. La patiente est en phase post-critique, les convulsions ayant cédé. L’administration d’une benzodiazépine est donc inutile. La récupération d’un état de conscience peut classiquement prendre jusqu’à 30 minutes. Le flumazénil, antidote des benzodiazépines, peut favoriser la survenue de convulsions et est donc contre-indiqué. Par ailleurs, la patiente est inconsciente mais respire, sans désaturation. L’IOT n’est donc pas nécessaire et la patiente doit être mise en PLS. La patiente récupère progressivement un état d’éveil. Elle ouvre désormais les yeux à l’appel. Elle conserve une paralysie faciale droite ainsi qu’une hémiplégie droite non proportionnelle et une aphasie de Broca. Elle serre la main à la demande à gauche mais ne bouge pas l’hémicorps droit même à la douleur et n’émet aucun son. Q4. A combien s’élève le score de Glasgow ? a. 5 b. 6 c. 8 d. 9 e. 10 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. - Y3 : ouverture des yeux à l’appel - V1 : aucune réponse verbale - M6 : réponse à l’ordre. Attention : toujours prendre la meilleure réponse motrice donc ne considérer que l’hémicorps valide. Q5. Quel(s) examen(s) paraclinique(s) demandez-vous pour obtenir un diagnostic le plus rapidement possible ? a. Scanner cérébral sans injection de produit de contraste b. Scanner cérébral avec injection de produit de contraste c. IRM cérébrale avec injection de produit de contraste d. EEG e. Ponction lombaire A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. L’IRM cérébrale sans injection de produit de contraste est l’examen de référence dans le cadre de l’AVC. Cependant, faute d’accessibilité rapide à l’IRM, le scanner cérébral sans injection reste un examen indispensable, permettant de distinguer rapidement un AVC ischémique d’un AVC hémorragique. L’EEG n’est pas un examen de première intention dans ce contexte en raison des signes évidents de focalisation neurologiques. La ponction lombaire est de fait contre-indiquée. Au cours du scanner cérébral que vous avez obtenu rapidement, la patiente présente une nouvelle crise convulsive, ne cédant pas au bout de 5 minutes. Q6. Quel(s) médicament(s) pouvez-vous administrer en première intention ? a. Clonazépam b. Diazépam c. Lévétiracétam d. Fosphénytoïne e. Phénobarbital A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le traitement de 1ère ligne de l’état de mal épileptique est une benzodiazépine, de préférence le clonazépam IV chez l’adulte. Le lévétiracétam, la fosphénytoïne et le phénobarbital sont des traitements anti-épileptiques d’action prolongée, qui n’ont d’indication qu’après l’échec des benzodiazépines. Les crises convulsives persistent 5 minutes plus tard malgré l’administration de clonazépam. Q7. Quel médicament administrez-vous alors ? a. Lévétiracétam b. Fosphénytoïne c. Phénobarbital d. La même benzodiazépine que précédemment e. Une autre benzodiazépine que précédemment A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Après échec d’une 1ère administration de benzodiazépine, il faut refaire la même benzodiazépine selon les dernières recommandations. Le traitement anti-épileptique d’action prolongée comme le lévétiracétam, la fosphénytoïne ou le phénobarbital ne seront débutés qu’après échec de cette 2ème injection de benzodiazépine. Les convulsions finissent par céder. Le scanner cérébral peut alors être terminé et confirme l’existence d’un hématome intra-parenchymateux temporo-pariétal gauche. Vous décidez de réverser le traitement anti-coagulant par AVK. Q8. Quel(s) traitement(s) débutez-vous en urgence ? a. Protamine b. Concentré de complexe pro-thrombinique c. Concentré plaquettaire d. Plasma Frais Congelé e. Vitamine K
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La réversion en urgence d’une hémorragie grave sous AVK nécessite l’administration conjointe de concentré de complexe pro-thrombinique (PPSB) et de vitamine K. La transfusion de PFC ou de plaquette n’a ici aucune indication. La protamine est l’antidote de l’héparine non fractionnée.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Mme D., 78 ans, consulte aux urgences pour apparition brutale d’une perte de force de la main droite et un manque du mot. Elle se plaint également de céphalées. Elle a pour antécédents une hypertension artérielle traitée par béta-bloquant, un diabète non insulino-dépendant, une hyperthyroïdie, un remplacement valvulaire mitral pour lequel elle est traitée par AVK. Elle est gauchère. A l’examen clinique, les constantes sont les suivantes : TA 196/123mmHg, FC 62/min. Vous notez une déviation de la bouche du côté sain au sourire. Les ROT sont vifs et polycinétiques à droite, normaux à gauche. Le réflexe cutané plantaire est en extension à droite. Q1. Dans le cadre de quel syndrome s’intègre cet examen clinique ? a. Syndrome cérébelleux b. Syndrome méningé c. Syndrome pyramidal d. Syndrome extra-pyramidal e. Syndrome pseudo-bulbaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. - L’association d’une hyper-réflexie ostéo-tendineuse (ROT vifs et polycinétiques) et d’un signe de Babinski (réflexe cutané plantaire en extension) signe le syndrome pyramidal. - Les céphalées isolées ne suffisent pas à définir un syndrome méningé. Trente minutes après l’admission, l’IDE vous appelle car la patiente présente une crise tonico-clonique généralisée. Vous arrivez dans le box moins d’une minute après le début de la crise. Q2. Que faites-vous ? a. Administration de clonazépam b. Administration de diazépam c. Administration de lévétiracétam d. Administration de fosphénytoïne e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. La crise convulsive ayant débuté depuis moins de 5 minutes, il n’y a pour l’instant pas lieu de débuté un traitement anti-épileptique quel qu’il soit. Le lévétiracétam et la fosphénytoïne sont des anti-épileptiques de deuxième intention. La crise cède spontanément en moins de 5 minutes. Toutefois, 10 minutes après la fin des convulsions, la patiente n’a toujours pas repris connaissance. Elle a une respiration stertoreuse. La SpO2 est à 98% sous O2 à 2L/min. Q3. Quelle est votre prise en charge immédiate ? a. Mise en position latérale de sécurité b. Intubation oro-trachéale c. Administration d’une benzodiazépine d. Administration de flumazénil e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct. La patiente est en phase post-critique, les convulsions ayant cédé. L’administration d’une benzodiazépine est donc inutile. La récupération d’un état de conscience peut classiquement prendre jusqu’à 30 minutes. Le flumazénil, antidote des benzodiazépines, peut favoriser la survenue de convulsions et est donc contre-indiqué. Par ailleurs, la patiente est inconsciente mais respire, sans désaturation. L’IOT n’est donc pas nécessaire et la patiente doit être mise en PLS. La patiente récupère progressivement un état d’éveil. Elle ouvre désormais les yeux à l’appel. Elle conserve une paralysie faciale droite ainsi qu’une hémiplégie droite non proportionnelle et une aphasie de Broca. Elle serre la main à la demande à gauche mais ne bouge pas l’hémicorps droit même à la douleur et n’émet aucun son. Q4. A combien s’élève le score de Glasgow ? a. 5 b. 6 c. 8 d. 9 e. 10 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. - Y3 : ouverture des yeux à l’appel - V1 : aucune réponse verbale - M6 : réponse à l’ordre. Attention : toujours prendre la meilleure réponse motrice donc ne considérer que l’hémicorps valide. Q5. Quel(s) examen(s) paraclinique(s) demandez-vous pour obtenir un diagnostic le plus rapidement possible ? a. Scanner cérébral sans injection de produit de contraste b. Scanner cérébral avec injection de produit de contraste c. IRM cérébrale avec injection de produit de contraste d. EEG e. Ponction lombaire A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. L’IRM cérébrale sans injection de produit de contraste est l’examen de référence dans le cadre de l’AVC. Cependant, faute d’accessibilité rapide à l’IRM, le scanner cérébral sans injection reste un examen indispensable, permettant de distinguer rapidement un AVC ischémique d’un AVC hémorragique. L’EEG n’est pas un examen de première intention dans ce contexte en raison des signes évidents de focalisation neurologiques. La ponction lombaire est de fait contre-indiquée. Au cours du scanner cérébral que vous avez obtenu rapidement, la patiente présente une nouvelle crise convulsive, ne cédant pas au bout de 5 minutes. Q6. Quel(s) médicament(s) pouvez-vous administrer en première intention ? a. Clonazépam b. Diazépam c. Lévétiracétam d. Fosphénytoïne e. Phénobarbital A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le traitement de 1ère ligne de l’état de mal épileptique est une benzodiazépine, de préférence le clonazépam IV chez l’adulte. Le lévétiracétam, la fosphénytoïne et le phénobarbital sont des traitements anti-épileptiques d’action prolongée, qui n’ont d’indication qu’après l’échec des benzodiazépines. Les crises convulsives persistent 5 minutes plus tard malgré l’administration de clonazépam. Q7. Quel médicament administrez-vous alors ? a. Lévétiracétam b. Fosphénytoïne c. Phénobarbital d. La même benzodiazépine que précédemment e. Une autre benzodiazépine que précédemment A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Après échec d’une 1ère administration de benzodiazépine, il faut refaire la même benzodiazépine selon les dernières recommandations. Le traitement anti-épileptique d’action prolongée comme le lévétiracétam, la fosphénytoïne ou le phénobarbital ne seront débutés qu’après échec de cette 2ème injection de benzodiazépine. Les convulsions finissent par céder. Le scanner cérébral peut alors être terminé et confirme l’existence d’un hématome intra-parenchymateux temporo-pariétal gauche. Vous décidez de réverser le traitement anti-coagulant par AVK. Q8. Quel(s) traitement(s) débutez-vous en urgence ? a. Protamine b. Concentré de complexe pro-thrombinique c. Concentré plaquettaire d. Plasma Frais Congelé e. Vitamine K A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La réversion en urgence d’une hémorragie grave sous AVK nécessite l’administration conjointe de concentré de complexe pro-thrombinique (PPSB) et de vitamine K. La transfusion de PFC ou de plaquette n’a ici aucune indication. La protamine est l’antidote de l’héparine non fractionnée. Après avoir reçu des concentrés de complexe pro-thrombinique et de la vitamine K à dose adaptée à son poids, le bilan de coagulation est normalisé. La patiente est admise en réanimation pour surveillance. Q9. Quel objectif tensionnel fixez-vous ? a. Pression Artérielle Systolique ≤ 185 mmHg b. Pression Artérielle Systolique ≤ 140 mmHg c. Pression Artérielle Moyenne ≥ 65 mmHg d. Pression Artérielle Diastolique ≤ 110 mmHg e. Pression Artérielle Diastolique ≤ 90 mmHg
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Dans le cadre de d’LAVC hémorragique, les objectifs tensionnels sont une PAS ≤ 140 mmHg et une PAD ≤ 90 mmHg pour limiter le risque de resaignement. Les autres objectifs tensionnels sont à respecter en cas d’AVC ischémique après thrombolyse. Le maintien d’une PAM correcte est également nécessaire pour préserver la perfusion des autres organes.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect.
Mme D., 78 ans, consulte aux urgences pour apparition brutale d’une perte de force de la main droite et un manque du mot. Elle se plaint également de céphalées. Elle a pour antécédents une hypertension artérielle traitée par béta-bloquant, un diabète non insulino-dépendant, une hyperthyroïdie, un remplacement valvulaire mitral pour lequel elle est traitée par AVK. Elle est gauchère. A l’examen clinique, les constantes sont les suivantes : TA 196/123mmHg, FC 62/min. Vous notez une déviation de la bouche du côté sain au sourire. Les ROT sont vifs et polycinétiques à droite, normaux à gauche. Le réflexe cutané plantaire est en extension à droite. Q1. Dans le cadre de quel syndrome s’intègre cet examen clinique ? a. Syndrome cérébelleux b. Syndrome méningé c. Syndrome pyramidal d. Syndrome extra-pyramidal e. Syndrome pseudo-bulbaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. - L’association d’une hyper-réflexie ostéo-tendineuse (ROT vifs et polycinétiques) et d’un signe de Babinski (réflexe cutané plantaire en extension) signe le syndrome pyramidal. - Les céphalées isolées ne suffisent pas à définir un syndrome méningé. Trente minutes après l’admission, l’IDE vous appelle car la patiente présente une crise tonico-clonique généralisée. Vous arrivez dans le box moins d’une minute après le début de la crise. Q2. Que faites-vous ? a. Administration de clonazépam b. Administration de diazépam c. Administration de lévétiracétam d. Administration de fosphénytoïne e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. La crise convulsive ayant débuté depuis moins de 5 minutes, il n’y a pour l’instant pas lieu de débuté un traitement anti-épileptique quel qu’il soit. Le lévétiracétam et la fosphénytoïne sont des anti-épileptiques de deuxième intention. La crise cède spontanément en moins de 5 minutes. Toutefois, 10 minutes après la fin des convulsions, la patiente n’a toujours pas repris connaissance. Elle a une respiration stertoreuse. La SpO2 est à 98% sous O2 à 2L/min. Q3. Quelle est votre prise en charge immédiate ? a. Mise en position latérale de sécurité b. Intubation oro-trachéale c. Administration d’une benzodiazépine d. Administration de flumazénil e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct. La patiente est en phase post-critique, les convulsions ayant cédé. L’administration d’une benzodiazépine est donc inutile. La récupération d’un état de conscience peut classiquement prendre jusqu’à 30 minutes. Le flumazénil, antidote des benzodiazépines, peut favoriser la survenue de convulsions et est donc contre-indiqué. Par ailleurs, la patiente est inconsciente mais respire, sans désaturation. L’IOT n’est donc pas nécessaire et la patiente doit être mise en PLS. La patiente récupère progressivement un état d’éveil. Elle ouvre désormais les yeux à l’appel. Elle conserve une paralysie faciale droite ainsi qu’une hémiplégie droite non proportionnelle et une aphasie de Broca. Elle serre la main à la demande à gauche mais ne bouge pas l’hémicorps droit même à la douleur et n’émet aucun son. Q4. A combien s’élève le score de Glasgow ? a. 5 b. 6 c. 8 d. 9 e. 10 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. - Y3 : ouverture des yeux à l’appel - V1 : aucune réponse verbale - M6 : réponse à l’ordre. Attention : toujours prendre la meilleure réponse motrice donc ne considérer que l’hémicorps valide. Q5. Quel(s) examen(s) paraclinique(s) demandez-vous pour obtenir un diagnostic le plus rapidement possible ? a. Scanner cérébral sans injection de produit de contraste b. Scanner cérébral avec injection de produit de contraste c. IRM cérébrale avec injection de produit de contraste d. EEG e. Ponction lombaire A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. L’IRM cérébrale sans injection de produit de contraste est l’examen de référence dans le cadre de l’AVC. Cependant, faute d’accessibilité rapide à l’IRM, le scanner cérébral sans injection reste un examen indispensable, permettant de distinguer rapidement un AVC ischémique d’un AVC hémorragique. L’EEG n’est pas un examen de première intention dans ce contexte en raison des signes évidents de focalisation neurologiques. La ponction lombaire est de fait contre-indiquée. Au cours du scanner cérébral que vous avez obtenu rapidement, la patiente présente une nouvelle crise convulsive, ne cédant pas au bout de 5 minutes. Q6. Quel(s) médicament(s) pouvez-vous administrer en première intention ? a. Clonazépam b. Diazépam c. Lévétiracétam d. Fosphénytoïne e. Phénobarbital A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le traitement de 1ère ligne de l’état de mal épileptique est une benzodiazépine, de préférence le clonazépam IV chez l’adulte. Le lévétiracétam, la fosphénytoïne et le phénobarbital sont des traitements anti-épileptiques d’action prolongée, qui n’ont d’indication qu’après l’échec des benzodiazépines. Les crises convulsives persistent 5 minutes plus tard malgré l’administration de clonazépam. Q7. Quel médicament administrez-vous alors ? a. Lévétiracétam b. Fosphénytoïne c. Phénobarbital d. La même benzodiazépine que précédemment e. Une autre benzodiazépine que précédemment A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Après échec d’une 1ère administration de benzodiazépine, il faut refaire la même benzodiazépine selon les dernières recommandations. Le traitement anti-épileptique d’action prolongée comme le lévétiracétam, la fosphénytoïne ou le phénobarbital ne seront débutés qu’après échec de cette 2ème injection de benzodiazépine. Les convulsions finissent par céder. Le scanner cérébral peut alors être terminé et confirme l’existence d’un hématome intra-parenchymateux temporo-pariétal gauche. Vous décidez de réverser le traitement anti-coagulant par AVK. Q8. Quel(s) traitement(s) débutez-vous en urgence ? a. Protamine b. Concentré de complexe pro-thrombinique c. Concentré plaquettaire d. Plasma Frais Congelé e. Vitamine K A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La réversion en urgence d’une hémorragie grave sous AVK nécessite l’administration conjointe de concentré de complexe pro-thrombinique (PPSB) et de vitamine K. La transfusion de PFC ou de plaquette n’a ici aucune indication. La protamine est l’antidote de l’héparine non fractionnée. Après avoir reçu des concentrés de complexe pro-thrombinique et de la vitamine K à dose adaptée à son poids, le bilan de coagulation est normalisé. La patiente est admise en réanimation pour surveillance. Q9. Quel objectif tensionnel fixez-vous ? a. Pression Artérielle Systolique ≤ 185 mmHg b. Pression Artérielle Systolique ≤ 140 mmHg c. Pression Artérielle Moyenne ≥ 65 mmHg d. Pression Artérielle Diastolique ≤ 110 mmHg e. Pression Artérielle Diastolique ≤ 90 mmHg A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Dans le cadre de d’LAVC hémorragique, les objectifs tensionnels sont une PAS ≤ 140 mmHg et une PAD ≤ 90 mmHg pour limiter le risque de resaignement. Les autres objectifs tensionnels sont à respecter en cas d’AVC ischémique après thrombolyse. Le maintien d’une PAM correcte est également nécessaire pour préserver la perfusion des autres organes. A J1, l’état neurologique de la patiente se dégrade : elle est comateuse, ne répondant plus à l’ordre simple. A la stimulation douloureuse, elle n’ouvre pas les yeux, ne parle pas et présente un mouvement d’enroulement du membre supérieur gauche, le membre supérieur droit ne bougeant toujours pas. Q10. A combien s’élève le score de Glasgow ? a. 0 b. 1 c. 3 d. 4 e. 5
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Le score de Glasgow minimal est de 3 (Y1 V1 M1). Ici la patiente enroule le membre supérieur gauche signant donc la décérébration soit M2.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable.
Mme D., 78 ans, consulte aux urgences pour apparition brutale d’une perte de force de la main droite et un manque du mot. Elle se plaint également de céphalées. Elle a pour antécédents une hypertension artérielle traitée par béta-bloquant, un diabète non insulino-dépendant, une hyperthyroïdie, un remplacement valvulaire mitral pour lequel elle est traitée par AVK. Elle est gauchère. A l’examen clinique, les constantes sont les suivantes : TA 196/123mmHg, FC 62/min. Vous notez une déviation de la bouche du côté sain au sourire. Les ROT sont vifs et polycinétiques à droite, normaux à gauche. Le réflexe cutané plantaire est en extension à droite. Q1. Dans le cadre de quel syndrome s’intègre cet examen clinique ? a. Syndrome cérébelleux b. Syndrome méningé c. Syndrome pyramidal d. Syndrome extra-pyramidal e. Syndrome pseudo-bulbaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. - L’association d’une hyper-réflexie ostéo-tendineuse (ROT vifs et polycinétiques) et d’un signe de Babinski (réflexe cutané plantaire en extension) signe le syndrome pyramidal. - Les céphalées isolées ne suffisent pas à définir un syndrome méningé. Trente minutes après l’admission, l’IDE vous appelle car la patiente présente une crise tonico-clonique généralisée. Vous arrivez dans le box moins d’une minute après le début de la crise. Q2. Que faites-vous ? a. Administration de clonazépam b. Administration de diazépam c. Administration de lévétiracétam d. Administration de fosphénytoïne e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. La crise convulsive ayant débuté depuis moins de 5 minutes, il n’y a pour l’instant pas lieu de débuté un traitement anti-épileptique quel qu’il soit. Le lévétiracétam et la fosphénytoïne sont des anti-épileptiques de deuxième intention. La crise cède spontanément en moins de 5 minutes. Toutefois, 10 minutes après la fin des convulsions, la patiente n’a toujours pas repris connaissance. Elle a une respiration stertoreuse. La SpO2 est à 98% sous O2 à 2L/min. Q3. Quelle est votre prise en charge immédiate ? a. Mise en position latérale de sécurité b. Intubation oro-trachéale c. Administration d’une benzodiazépine d. Administration de flumazénil e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct. La patiente est en phase post-critique, les convulsions ayant cédé. L’administration d’une benzodiazépine est donc inutile. La récupération d’un état de conscience peut classiquement prendre jusqu’à 30 minutes. Le flumazénil, antidote des benzodiazépines, peut favoriser la survenue de convulsions et est donc contre-indiqué. Par ailleurs, la patiente est inconsciente mais respire, sans désaturation. L’IOT n’est donc pas nécessaire et la patiente doit être mise en PLS. La patiente récupère progressivement un état d’éveil. Elle ouvre désormais les yeux à l’appel. Elle conserve une paralysie faciale droite ainsi qu’une hémiplégie droite non proportionnelle et une aphasie de Broca. Elle serre la main à la demande à gauche mais ne bouge pas l’hémicorps droit même à la douleur et n’émet aucun son. Q4. A combien s’élève le score de Glasgow ? a. 5 b. 6 c. 8 d. 9 e. 10 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. - Y3 : ouverture des yeux à l’appel - V1 : aucune réponse verbale - M6 : réponse à l’ordre. Attention : toujours prendre la meilleure réponse motrice donc ne considérer que l’hémicorps valide. Q5. Quel(s) examen(s) paraclinique(s) demandez-vous pour obtenir un diagnostic le plus rapidement possible ? a. Scanner cérébral sans injection de produit de contraste b. Scanner cérébral avec injection de produit de contraste c. IRM cérébrale avec injection de produit de contraste d. EEG e. Ponction lombaire A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. L’IRM cérébrale sans injection de produit de contraste est l’examen de référence dans le cadre de l’AVC. Cependant, faute d’accessibilité rapide à l’IRM, le scanner cérébral sans injection reste un examen indispensable, permettant de distinguer rapidement un AVC ischémique d’un AVC hémorragique. L’EEG n’est pas un examen de première intention dans ce contexte en raison des signes évidents de focalisation neurologiques. La ponction lombaire est de fait contre-indiquée. Au cours du scanner cérébral que vous avez obtenu rapidement, la patiente présente une nouvelle crise convulsive, ne cédant pas au bout de 5 minutes. Q6. Quel(s) médicament(s) pouvez-vous administrer en première intention ? a. Clonazépam b. Diazépam c. Lévétiracétam d. Fosphénytoïne e. Phénobarbital A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le traitement de 1ère ligne de l’état de mal épileptique est une benzodiazépine, de préférence le clonazépam IV chez l’adulte. Le lévétiracétam, la fosphénytoïne et le phénobarbital sont des traitements anti-épileptiques d’action prolongée, qui n’ont d’indication qu’après l’échec des benzodiazépines. Les crises convulsives persistent 5 minutes plus tard malgré l’administration de clonazépam. Q7. Quel médicament administrez-vous alors ? a. Lévétiracétam b. Fosphénytoïne c. Phénobarbital d. La même benzodiazépine que précédemment e. Une autre benzodiazépine que précédemment A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Après échec d’une 1ère administration de benzodiazépine, il faut refaire la même benzodiazépine selon les dernières recommandations. Le traitement anti-épileptique d’action prolongée comme le lévétiracétam, la fosphénytoïne ou le phénobarbital ne seront débutés qu’après échec de cette 2ème injection de benzodiazépine. Les convulsions finissent par céder. Le scanner cérébral peut alors être terminé et confirme l’existence d’un hématome intra-parenchymateux temporo-pariétal gauche. Vous décidez de réverser le traitement anti-coagulant par AVK. Q8. Quel(s) traitement(s) débutez-vous en urgence ? a. Protamine b. Concentré de complexe pro-thrombinique c. Concentré plaquettaire d. Plasma Frais Congelé e. Vitamine K A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La réversion en urgence d’une hémorragie grave sous AVK nécessite l’administration conjointe de concentré de complexe pro-thrombinique (PPSB) et de vitamine K. La transfusion de PFC ou de plaquette n’a ici aucune indication. La protamine est l’antidote de l’héparine non fractionnée. Après avoir reçu des concentrés de complexe pro-thrombinique et de la vitamine K à dose adaptée à son poids, le bilan de coagulation est normalisé. La patiente est admise en réanimation pour surveillance. Q9. Quel objectif tensionnel fixez-vous ? a. Pression Artérielle Systolique ≤ 185 mmHg b. Pression Artérielle Systolique ≤ 140 mmHg c. Pression Artérielle Moyenne ≥ 65 mmHg d. Pression Artérielle Diastolique ≤ 110 mmHg e. Pression Artérielle Diastolique ≤ 90 mmHg A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Dans le cadre de d’LAVC hémorragique, les objectifs tensionnels sont une PAS ≤ 140 mmHg et une PAD ≤ 90 mmHg pour limiter le risque de resaignement. Les autres objectifs tensionnels sont à respecter en cas d’AVC ischémique après thrombolyse. Le maintien d’une PAM correcte est également nécessaire pour préserver la perfusion des autres organes. A J1, l’état neurologique de la patiente se dégrade : elle est comateuse, ne répondant plus à l’ordre simple. A la stimulation douloureuse, elle n’ouvre pas les yeux, ne parle pas et présente un mouvement d’enroulement du membre supérieur gauche, le membre supérieur droit ne bougeant toujours pas. Q10. A combien s’élève le score de Glasgow ? a. 0 b. 1 c. 3 d. 4 e. 5 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Le score de Glasgow minimal est de 3 (Y1 V1 M1). Ici la patiente enroule le membre supérieur gauche signant donc la décérébration soit M2. Devant cette dégradation neurologique, la patiente est intubée et bénéficie en urgence d’un nouveau scanner cérébral, qui montre une nette majoration du saignement intra-parenchymateux avec engagement temporal et sous-falcoriel. Q11. Quelle est votre conduite à tenir ? a. Nouvelle réversion du traitement anti-coagulant b. Osmothérapie c. Corticothérapie d. Hypothermie thérapeutique e. Avis neurochirurgical
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. Il n’y a pas d’indication à reverser de nouveau le traitement anticoagulant si le bilan de coagulation est normal. Un avis neurochirurgical doit être pris en urgence pour discuter d’une éventuelle évacuation de l’hématome. L’osmothérapie par Mannitol ou sérum salé hypertonique peut être discuté dans l’attente de l’avis neurochirurgical. La corticothérapie n’a en revanche aucune place d’ans l’AVC. L’hypothermie thérapeutique est indiquée en cas de réanimation d’un arrêt cardiaque sur rythme choquable. La lutte contre l’hyperthermie fait partie du contrôle des ACSOS mais l’hypothermie peut être délétère.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Mme D., 78 ans, consulte aux urgences pour apparition brutale d’une perte de force de la main droite et un manque du mot. Elle se plaint également de céphalées. Elle a pour antécédents une hypertension artérielle traitée par béta-bloquant, un diabète non insulino-dépendant, une hyperthyroïdie, un remplacement valvulaire mitral pour lequel elle est traitée par AVK. Elle est gauchère. A l’examen clinique, les constantes sont les suivantes : TA 196/123mmHg, FC 62/min. Vous notez une déviation de la bouche du côté sain au sourire. Les ROT sont vifs et polycinétiques à droite, normaux à gauche. Le réflexe cutané plantaire est en extension à droite. Q1. Dans le cadre de quel syndrome s’intègre cet examen clinique ? a. Syndrome cérébelleux b. Syndrome méningé c. Syndrome pyramidal d. Syndrome extra-pyramidal e. Syndrome pseudo-bulbaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. - L’association d’une hyper-réflexie ostéo-tendineuse (ROT vifs et polycinétiques) et d’un signe de Babinski (réflexe cutané plantaire en extension) signe le syndrome pyramidal. - Les céphalées isolées ne suffisent pas à définir un syndrome méningé. Trente minutes après l’admission, l’IDE vous appelle car la patiente présente une crise tonico-clonique généralisée. Vous arrivez dans le box moins d’une minute après le début de la crise. Q2. Que faites-vous ? a. Administration de clonazépam b. Administration de diazépam c. Administration de lévétiracétam d. Administration de fosphénytoïne e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. La crise convulsive ayant débuté depuis moins de 5 minutes, il n’y a pour l’instant pas lieu de débuté un traitement anti-épileptique quel qu’il soit. Le lévétiracétam et la fosphénytoïne sont des anti-épileptiques de deuxième intention. La crise cède spontanément en moins de 5 minutes. Toutefois, 10 minutes après la fin des convulsions, la patiente n’a toujours pas repris connaissance. Elle a une respiration stertoreuse. La SpO2 est à 98% sous O2 à 2L/min. Q3. Quelle est votre prise en charge immédiate ? a. Mise en position latérale de sécurité b. Intubation oro-trachéale c. Administration d’une benzodiazépine d. Administration de flumazénil e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct. La patiente est en phase post-critique, les convulsions ayant cédé. L’administration d’une benzodiazépine est donc inutile. La récupération d’un état de conscience peut classiquement prendre jusqu’à 30 minutes. Le flumazénil, antidote des benzodiazépines, peut favoriser la survenue de convulsions et est donc contre-indiqué. Par ailleurs, la patiente est inconsciente mais respire, sans désaturation. L’IOT n’est donc pas nécessaire et la patiente doit être mise en PLS. La patiente récupère progressivement un état d’éveil. Elle ouvre désormais les yeux à l’appel. Elle conserve une paralysie faciale droite ainsi qu’une hémiplégie droite non proportionnelle et une aphasie de Broca. Elle serre la main à la demande à gauche mais ne bouge pas l’hémicorps droit même à la douleur et n’émet aucun son. Q4. A combien s’élève le score de Glasgow ? a. 5 b. 6 c. 8 d. 9 e. 10 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. - Y3 : ouverture des yeux à l’appel - V1 : aucune réponse verbale - M6 : réponse à l’ordre. Attention : toujours prendre la meilleure réponse motrice donc ne considérer que l’hémicorps valide. Q5. Quel(s) examen(s) paraclinique(s) demandez-vous pour obtenir un diagnostic le plus rapidement possible ? a. Scanner cérébral sans injection de produit de contraste b. Scanner cérébral avec injection de produit de contraste c. IRM cérébrale avec injection de produit de contraste d. EEG e. Ponction lombaire A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. L’IRM cérébrale sans injection de produit de contraste est l’examen de référence dans le cadre de l’AVC. Cependant, faute d’accessibilité rapide à l’IRM, le scanner cérébral sans injection reste un examen indispensable, permettant de distinguer rapidement un AVC ischémique d’un AVC hémorragique. L’EEG n’est pas un examen de première intention dans ce contexte en raison des signes évidents de focalisation neurologiques. La ponction lombaire est de fait contre-indiquée. Au cours du scanner cérébral que vous avez obtenu rapidement, la patiente présente une nouvelle crise convulsive, ne cédant pas au bout de 5 minutes. Q6. Quel(s) médicament(s) pouvez-vous administrer en première intention ? a. Clonazépam b. Diazépam c. Lévétiracétam d. Fosphénytoïne e. Phénobarbital A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le traitement de 1ère ligne de l’état de mal épileptique est une benzodiazépine, de préférence le clonazépam IV chez l’adulte. Le lévétiracétam, la fosphénytoïne et le phénobarbital sont des traitements anti-épileptiques d’action prolongée, qui n’ont d’indication qu’après l’échec des benzodiazépines. Les crises convulsives persistent 5 minutes plus tard malgré l’administration de clonazépam. Q7. Quel médicament administrez-vous alors ? a. Lévétiracétam b. Fosphénytoïne c. Phénobarbital d. La même benzodiazépine que précédemment e. Une autre benzodiazépine que précédemment A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Après échec d’une 1ère administration de benzodiazépine, il faut refaire la même benzodiazépine selon les dernières recommandations. Le traitement anti-épileptique d’action prolongée comme le lévétiracétam, la fosphénytoïne ou le phénobarbital ne seront débutés qu’après échec de cette 2ème injection de benzodiazépine. Les convulsions finissent par céder. Le scanner cérébral peut alors être terminé et confirme l’existence d’un hématome intra-parenchymateux temporo-pariétal gauche. Vous décidez de réverser le traitement anti-coagulant par AVK. Q8. Quel(s) traitement(s) débutez-vous en urgence ? a. Protamine b. Concentré de complexe pro-thrombinique c. Concentré plaquettaire d. Plasma Frais Congelé e. Vitamine K A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La réversion en urgence d’une hémorragie grave sous AVK nécessite l’administration conjointe de concentré de complexe pro-thrombinique (PPSB) et de vitamine K. La transfusion de PFC ou de plaquette n’a ici aucune indication. La protamine est l’antidote de l’héparine non fractionnée. Après avoir reçu des concentrés de complexe pro-thrombinique et de la vitamine K à dose adaptée à son poids, le bilan de coagulation est normalisé. La patiente est admise en réanimation pour surveillance. Q9. Quel objectif tensionnel fixez-vous ? a. Pression Artérielle Systolique ≤ 185 mmHg b. Pression Artérielle Systolique ≤ 140 mmHg c. Pression Artérielle Moyenne ≥ 65 mmHg d. Pression Artérielle Diastolique ≤ 110 mmHg e. Pression Artérielle Diastolique ≤ 90 mmHg A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Dans le cadre de d’LAVC hémorragique, les objectifs tensionnels sont une PAS ≤ 140 mmHg et une PAD ≤ 90 mmHg pour limiter le risque de resaignement. Les autres objectifs tensionnels sont à respecter en cas d’AVC ischémique après thrombolyse. Le maintien d’une PAM correcte est également nécessaire pour préserver la perfusion des autres organes. A J1, l’état neurologique de la patiente se dégrade : elle est comateuse, ne répondant plus à l’ordre simple. A la stimulation douloureuse, elle n’ouvre pas les yeux, ne parle pas et présente un mouvement d’enroulement du membre supérieur gauche, le membre supérieur droit ne bougeant toujours pas. Q10. A combien s’élève le score de Glasgow ? a. 0 b. 1 c. 3 d. 4 e. 5 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Le score de Glasgow minimal est de 3 (Y1 V1 M1). Ici la patiente enroule le membre supérieur gauche signant donc la décérébration soit M2. Devant cette dégradation neurologique, la patiente est intubée et bénéficie en urgence d’un nouveau scanner cérébral, qui montre une nette majoration du saignement intra-parenchymateux avec engagement temporal et sous-falcoriel. Q11. Quelle est votre conduite à tenir ? a. Nouvelle réversion du traitement anti-coagulant b. Osmothérapie c. Corticothérapie d. Hypothermie thérapeutique e. Avis neurochirurgical A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. Il n’y a pas d’indication à reverser de nouveau le traitement anticoagulant si le bilan de coagulation est normal. Un avis neurochirurgical doit être pris en urgence pour discuter d’une éventuelle évacuation de l’hématome. L’osmothérapie par Mannitol ou sérum salé hypertonique peut être discuté dans l’attente de l’avis neurochirurgical. La corticothérapie n’a en revanche aucune place d’ans l’AVC. L’hypothermie thérapeutique est indiquée en cas de réanimation d’un arrêt cardiaque sur rythme choquable. La lutte contre l’hyperthermie fait partie du contrôle des ACSOS mais l’hypothermie peut être délétère. Aucune indication neurochirurgicale n’est finalement retenue. La patiente présente un pic fébrile à 39°C. Les sécrétions bronchiques sont sales et on note une majoration concomitante des besoins en oxygène. Vous suspectez une pneumopathie débutante. Q12. Quels sont les agents infectieux impliqués les plus probables ? a. Virus respiratoires b. Entérobactéries c. Anaérobies d. Streptocoques e. Germes atypiques
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La pneumopathie est très probablement liée à l’inhalation de liquide gastrique ou des sécrétions salivaires. Les germes les plus fréquemment impliqués sont alors les streptocoques, les pneumocoques, les anaérobies et entérobactéries.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Mme D., 78 ans, consulte aux urgences pour apparition brutale d’une perte de force de la main droite et un manque du mot. Elle se plaint également de céphalées. Elle a pour antécédents une hypertension artérielle traitée par béta-bloquant, un diabète non insulino-dépendant, une hyperthyroïdie, un remplacement valvulaire mitral pour lequel elle est traitée par AVK. Elle est gauchère. A l’examen clinique, les constantes sont les suivantes : TA 196/123mmHg, FC 62/min. Vous notez une déviation de la bouche du côté sain au sourire. Les ROT sont vifs et polycinétiques à droite, normaux à gauche. Le réflexe cutané plantaire est en extension à droite. Q1. Dans le cadre de quel syndrome s’intègre cet examen clinique ? a. Syndrome cérébelleux b. Syndrome méningé c. Syndrome pyramidal d. Syndrome extra-pyramidal e. Syndrome pseudo-bulbaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. - L’association d’une hyper-réflexie ostéo-tendineuse (ROT vifs et polycinétiques) et d’un signe de Babinski (réflexe cutané plantaire en extension) signe le syndrome pyramidal. - Les céphalées isolées ne suffisent pas à définir un syndrome méningé. Trente minutes après l’admission, l’IDE vous appelle car la patiente présente une crise tonico-clonique généralisée. Vous arrivez dans le box moins d’une minute après le début de la crise. Q2. Que faites-vous ? a. Administration de clonazépam b. Administration de diazépam c. Administration de lévétiracétam d. Administration de fosphénytoïne e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. La crise convulsive ayant débuté depuis moins de 5 minutes, il n’y a pour l’instant pas lieu de débuté un traitement anti-épileptique quel qu’il soit. Le lévétiracétam et la fosphénytoïne sont des anti-épileptiques de deuxième intention. La crise cède spontanément en moins de 5 minutes. Toutefois, 10 minutes après la fin des convulsions, la patiente n’a toujours pas repris connaissance. Elle a une respiration stertoreuse. La SpO2 est à 98% sous O2 à 2L/min. Q3. Quelle est votre prise en charge immédiate ? a. Mise en position latérale de sécurité b. Intubation oro-trachéale c. Administration d’une benzodiazépine d. Administration de flumazénil e. Aucune administration médicamenteuse A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct. La patiente est en phase post-critique, les convulsions ayant cédé. L’administration d’une benzodiazépine est donc inutile. La récupération d’un état de conscience peut classiquement prendre jusqu’à 30 minutes. Le flumazénil, antidote des benzodiazépines, peut favoriser la survenue de convulsions et est donc contre-indiqué. Par ailleurs, la patiente est inconsciente mais respire, sans désaturation. L’IOT n’est donc pas nécessaire et la patiente doit être mise en PLS. La patiente récupère progressivement un état d’éveil. Elle ouvre désormais les yeux à l’appel. Elle conserve une paralysie faciale droite ainsi qu’une hémiplégie droite non proportionnelle et une aphasie de Broca. Elle serre la main à la demande à gauche mais ne bouge pas l’hémicorps droit même à la douleur et n’émet aucun son. Q4. A combien s’élève le score de Glasgow ? a. 5 b. 6 c. 8 d. 9 e. 10 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. - Y3 : ouverture des yeux à l’appel - V1 : aucune réponse verbale - M6 : réponse à l’ordre. Attention : toujours prendre la meilleure réponse motrice donc ne considérer que l’hémicorps valide. Q5. Quel(s) examen(s) paraclinique(s) demandez-vous pour obtenir un diagnostic le plus rapidement possible ? a. Scanner cérébral sans injection de produit de contraste b. Scanner cérébral avec injection de produit de contraste c. IRM cérébrale avec injection de produit de contraste d. EEG e. Ponction lombaire A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. L’IRM cérébrale sans injection de produit de contraste est l’examen de référence dans le cadre de l’AVC. Cependant, faute d’accessibilité rapide à l’IRM, le scanner cérébral sans injection reste un examen indispensable, permettant de distinguer rapidement un AVC ischémique d’un AVC hémorragique. L’EEG n’est pas un examen de première intention dans ce contexte en raison des signes évidents de focalisation neurologiques. La ponction lombaire est de fait contre-indiquée. Au cours du scanner cérébral que vous avez obtenu rapidement, la patiente présente une nouvelle crise convulsive, ne cédant pas au bout de 5 minutes. Q6. Quel(s) médicament(s) pouvez-vous administrer en première intention ? a. Clonazépam b. Diazépam c. Lévétiracétam d. Fosphénytoïne e. Phénobarbital A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le traitement de 1ère ligne de l’état de mal épileptique est une benzodiazépine, de préférence le clonazépam IV chez l’adulte. Le lévétiracétam, la fosphénytoïne et le phénobarbital sont des traitements anti-épileptiques d’action prolongée, qui n’ont d’indication qu’après l’échec des benzodiazépines. Les crises convulsives persistent 5 minutes plus tard malgré l’administration de clonazépam. Q7. Quel médicament administrez-vous alors ? a. Lévétiracétam b. Fosphénytoïne c. Phénobarbital d. La même benzodiazépine que précédemment e. Une autre benzodiazépine que précédemment A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Après échec d’une 1ère administration de benzodiazépine, il faut refaire la même benzodiazépine selon les dernières recommandations. Le traitement anti-épileptique d’action prolongée comme le lévétiracétam, la fosphénytoïne ou le phénobarbital ne seront débutés qu’après échec de cette 2ème injection de benzodiazépine. Les convulsions finissent par céder. Le scanner cérébral peut alors être terminé et confirme l’existence d’un hématome intra-parenchymateux temporo-pariétal gauche. Vous décidez de réverser le traitement anti-coagulant par AVK. Q8. Quel(s) traitement(s) débutez-vous en urgence ? a. Protamine b. Concentré de complexe pro-thrombinique c. Concentré plaquettaire d. Plasma Frais Congelé e. Vitamine K A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La réversion en urgence d’une hémorragie grave sous AVK nécessite l’administration conjointe de concentré de complexe pro-thrombinique (PPSB) et de vitamine K. La transfusion de PFC ou de plaquette n’a ici aucune indication. La protamine est l’antidote de l’héparine non fractionnée. Après avoir reçu des concentrés de complexe pro-thrombinique et de la vitamine K à dose adaptée à son poids, le bilan de coagulation est normalisé. La patiente est admise en réanimation pour surveillance. Q9. Quel objectif tensionnel fixez-vous ? a. Pression Artérielle Systolique ≤ 185 mmHg b. Pression Artérielle Systolique ≤ 140 mmHg c. Pression Artérielle Moyenne ≥ 65 mmHg d. Pression Artérielle Diastolique ≤ 110 mmHg e. Pression Artérielle Diastolique ≤ 90 mmHg A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Dans le cadre de d’LAVC hémorragique, les objectifs tensionnels sont une PAS ≤ 140 mmHg et une PAD ≤ 90 mmHg pour limiter le risque de resaignement. Les autres objectifs tensionnels sont à respecter en cas d’AVC ischémique après thrombolyse. Le maintien d’une PAM correcte est également nécessaire pour préserver la perfusion des autres organes. A J1, l’état neurologique de la patiente se dégrade : elle est comateuse, ne répondant plus à l’ordre simple. A la stimulation douloureuse, elle n’ouvre pas les yeux, ne parle pas et présente un mouvement d’enroulement du membre supérieur gauche, le membre supérieur droit ne bougeant toujours pas. Q10. A combien s’élève le score de Glasgow ? a. 0 b. 1 c. 3 d. 4 e. 5 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Le score de Glasgow minimal est de 3 (Y1 V1 M1). Ici la patiente enroule le membre supérieur gauche signant donc la décérébration soit M2. Devant cette dégradation neurologique, la patiente est intubée et bénéficie en urgence d’un nouveau scanner cérébral, qui montre une nette majoration du saignement intra-parenchymateux avec engagement temporal et sous-falcoriel. Q11. Quelle est votre conduite à tenir ? a. Nouvelle réversion du traitement anti-coagulant b. Osmothérapie c. Corticothérapie d. Hypothermie thérapeutique e. Avis neurochirurgical A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. Il n’y a pas d’indication à reverser de nouveau le traitement anticoagulant si le bilan de coagulation est normal. Un avis neurochirurgical doit être pris en urgence pour discuter d’une éventuelle évacuation de l’hématome. L’osmothérapie par Mannitol ou sérum salé hypertonique peut être discuté dans l’attente de l’avis neurochirurgical. La corticothérapie n’a en revanche aucune place d’ans l’AVC. L’hypothermie thérapeutique est indiquée en cas de réanimation d’un arrêt cardiaque sur rythme choquable. La lutte contre l’hyperthermie fait partie du contrôle des ACSOS mais l’hypothermie peut être délétère. Aucune indication neurochirurgicale n’est finalement retenue. La patiente présente un pic fébrile à 39°C. Les sécrétions bronchiques sont sales et on note une majoration concomitante des besoins en oxygène. Vous suspectez une pneumopathie débutante. Q12. Quels sont les agents infectieux impliqués les plus probables ? a. Virus respiratoires b. Entérobactéries c. Anaérobies d. Streptocoques e. Germes atypiques A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La pneumopathie est très probablement liée à l’inhalation de liquide gastrique ou des sécrétions salivaires. Les germes les plus fréquemment impliqués sont alors les streptocoques, les pneumocoques, les anaérobies et entérobactéries. Q13. Quels antibiotiques pouvez-vous prescrire en conséquence ? a. Amoxicilline b. Amoxicilline et acide clavulanique c. Céphalosporine de 3ème génération d. Macrolide e. Métronidazole
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Les antibiotiques couvrant les germes cités à la question précédentes sont l’association d’amoxicilline et d’acide clavulanique ou d’une C3G et de métronidazole pour être actif sur les germes anaérobies.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Un adolescent de 15 ans est pris en charge par le SMUR sur une piste de ski où il fait très froid, après une très violente collision à ski. L'enfant était casqué et n'a pas perdu connaissance. Une forte douleur et une grosse déformation de la cuisse gauche vous font suspecter une fracture du fémur. Quel(s) est(sont) le(s) principal(aux) problème(s) médical(aux) que vous évoque cet accident ? a. Il faut prendre en charge la douleur b. Il faut suspecter une instabilité hémodynamique c. Il faut suspecter des troubles hydro-électrolytiques d. Il faut suspecter des lésions associées e. Il faut suspecter une hypothermie débutante
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Un adolescent de 15 ans est pris en charge par le SMUR sur une piste de ski où il fait très froid, après une très violente collision à ski. L'enfant était casqué et n'a pas perdu connaissance. Une forte douleur et une grosse déformation de la cuisse gauche vous font suspecter une fracture du fémur. Quel(s) est(sont) le(s) principal(aux) problème(s) médical(aux) que vous évoque cet accident ? a. Il faut prendre en charge la douleur b. Il faut suspecter une instabilité hémodynamique c. Il faut suspecter des troubles hydro-électrolytiques d. Il faut suspecter des lésions associées e. Il faut suspecter une hypothermie débutante A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) le(s) tout(s) premier(s) geste(s) de votre prise en charge sur les lieux de l'accident. a. Réalisation d'un électrocardiogramme b. Mesure de la température par un termomètre rectal c. Examen clinique systématique d. Mise en place d'une voie veineuse périphérique e. Immobilisation du sujet dans un matelas coquille
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Un adolescent de 15 ans est pris en charge par le SMUR sur une piste de ski où il fait très froid, après une très violente collision à ski. L'enfant était casqué et n'a pas perdu connaissance. Une forte douleur et une grosse déformation de la cuisse gauche vous font suspecter une fracture du fémur. Quel(s) est(sont) le(s) principal(aux) problème(s) médical(aux) que vous évoque cet accident ? a. Il faut prendre en charge la douleur b. Il faut suspecter une instabilité hémodynamique c. Il faut suspecter des troubles hydro-électrolytiques d. Il faut suspecter des lésions associées e. Il faut suspecter une hypothermie débutante A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) le(s) tout(s) premier(s) geste(s) de votre prise en charge sur les lieux de l'accident. a. Réalisation d'un électrocardiogramme b. Mesure de la température par un termomètre rectal c. Examen clinique systématique d. Mise en place d'une voie veineuse périphérique e. Immobilisation du sujet dans un matelas coquille A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelle(s) modalité(s) d'administration d'antalgique(s) priviligiez-vous dans cette situation ? a. Paracétamol seul per os b. Paracétamol et AINS associés en intra-veineux c. Paracétamol et AINS associés en intra-rectal d. Antalgiques de palier II de l'OMS e. Morphine en titration intra-veineuse
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Un adolescent de 15 ans est pris en charge par le SMUR sur une piste de ski où il fait très froid, après une très violente collision à ski. L'enfant était casqué et n'a pas perdu connaissance. Une forte douleur et une grosse déformation de la cuisse gauche vous font suspecter une fracture du fémur. Quel(s) est(sont) le(s) principal(aux) problème(s) médical(aux) que vous évoque cet accident ? a. Il faut prendre en charge la douleur b. Il faut suspecter une instabilité hémodynamique c. Il faut suspecter des troubles hydro-électrolytiques d. Il faut suspecter des lésions associées e. Il faut suspecter une hypothermie débutante A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) le(s) tout(s) premier(s) geste(s) de votre prise en charge sur les lieux de l'accident. a. Réalisation d'un électrocardiogramme b. Mesure de la température par un termomètre rectal c. Examen clinique systématique d. Mise en place d'une voie veineuse périphérique e. Immobilisation du sujet dans un matelas coquille A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelle(s) modalité(s) d'administration d'antalgique(s) priviligiez-vous dans cette situation ? a. Paracétamol seul per os b. Paracétamol et AINS associés en intra-veineux c. Paracétamol et AINS associés en intra-rectal d. Antalgiques de palier II de l'OMS e. Morphine en titration intra-veineuse A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Concernant la technique d'analgésie loco-régionale qui pourrait être employée par l'équipe du SMUR : a. Un bloc ilio-fascial semble le plus indiqué b. Un bloc sciatique par voie latérale semble indiqué c. Le point de ponction est au creux inguinal en dehors de l'artère fémorale d. Le point de ponction est au creux inguinal en dedans de l'artère fémorale e. Le point de ponction est au niveau du creux poplité
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Un adolescent de 15 ans est pris en charge par le SMUR sur une piste de ski où il fait très froid, après une très violente collision à ski. L'enfant était casqué et n'a pas perdu connaissance. Une forte douleur et une grosse déformation de la cuisse gauche vous font suspecter une fracture du fémur. Quel(s) est(sont) le(s) principal(aux) problème(s) médical(aux) que vous évoque cet accident ? a. Il faut prendre en charge la douleur b. Il faut suspecter une instabilité hémodynamique c. Il faut suspecter des troubles hydro-électrolytiques d. Il faut suspecter des lésions associées e. Il faut suspecter une hypothermie débutante A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) le(s) tout(s) premier(s) geste(s) de votre prise en charge sur les lieux de l'accident. a. Réalisation d'un électrocardiogramme b. Mesure de la température par un termomètre rectal c. Examen clinique systématique d. Mise en place d'une voie veineuse périphérique e. Immobilisation du sujet dans un matelas coquille A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelle(s) modalité(s) d'administration d'antalgique(s) priviligiez-vous dans cette situation ? a. Paracétamol seul per os b. Paracétamol et AINS associés en intra-veineux c. Paracétamol et AINS associés en intra-rectal d. Antalgiques de palier II de l'OMS e. Morphine en titration intra-veineuse A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Concernant la technique d'analgésie loco-régionale qui pourrait être employée par l'équipe du SMUR : a. Un bloc ilio-fascial semble le plus indiqué b. Un bloc sciatique par voie latérale semble indiqué c. Le point de ponction est au creux inguinal en dehors de l'artère fémorale d. Le point de ponction est au creux inguinal en dedans de l'artère fémorale e. Le point de ponction est au niveau du creux poplité A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Concernant le Mélange Equimolaire Oxygène Protoxyde d'Azote (MEOPA) dans le contexte décrit : a. C'est un analgésique inhalé puissant et d'action prolongée b. C'est un analgésique inhalé d'action rapide et facilement réversible c. Son utilisation est a éviter en cas de trouble de conscience d. Son utilisation est à éviter en cas de suspicion de pneumothorax e. Son utilisation est tout à fait adaptée en pré-hospitalier sur cet accident de ski
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Le MEOPA ne doit pas être utilisé en ambiance froide (< à 0°C) car les deux gaz (O2 et N2O) se vaporisent différement à basse température et le mélange n'est plus équimolaire (la proportion 50% O2 - 50% N2O n'est plus respectée) et son inhalation peut donc s'avérer dangereuse.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Un adolescent de 15 ans est pris en charge par le SMUR sur une piste de ski où il fait très froid, après une très violente collision à ski. L'enfant était casqué et n'a pas perdu connaissance. Une forte douleur et une grosse déformation de la cuisse gauche vous font suspecter une fracture du fémur. Quel(s) est(sont) le(s) principal(aux) problème(s) médical(aux) que vous évoque cet accident ? a. Il faut prendre en charge la douleur b. Il faut suspecter une instabilité hémodynamique c. Il faut suspecter des troubles hydro-électrolytiques d. Il faut suspecter des lésions associées e. Il faut suspecter une hypothermie débutante A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) le(s) tout(s) premier(s) geste(s) de votre prise en charge sur les lieux de l'accident. a. Réalisation d'un électrocardiogramme b. Mesure de la température par un termomètre rectal c. Examen clinique systématique d. Mise en place d'une voie veineuse périphérique e. Immobilisation du sujet dans un matelas coquille A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelle(s) modalité(s) d'administration d'antalgique(s) priviligiez-vous dans cette situation ? a. Paracétamol seul per os b. Paracétamol et AINS associés en intra-veineux c. Paracétamol et AINS associés en intra-rectal d. Antalgiques de palier II de l'OMS e. Morphine en titration intra-veineuse A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Concernant la technique d'analgésie loco-régionale qui pourrait être employée par l'équipe du SMUR : a. Un bloc ilio-fascial semble le plus indiqué b. Un bloc sciatique par voie latérale semble indiqué c. Le point de ponction est au creux inguinal en dehors de l'artère fémorale d. Le point de ponction est au creux inguinal en dedans de l'artère fémorale e. Le point de ponction est au niveau du creux poplité A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Concernant le Mélange Equimolaire Oxygène Protoxyde d'Azote (MEOPA) dans le contexte décrit : a. C'est un analgésique inhalé puissant et d'action prolongée b. C'est un analgésique inhalé d'action rapide et facilement réversible c. Son utilisation est a éviter en cas de trouble de conscience d. Son utilisation est à éviter en cas de suspicion de pneumothorax e. Son utilisation est tout à fait adaptée en pré-hospitalier sur cet accident de ski A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Le MEOPA ne doit pas être utilisé en ambiance froide (< à 0°C) car les deux gaz (O2 et N2O) se vaporisent différement à basse température et le mélange n'est plus équimolaire (la proportion 50% O2 - 50% N2O n'est plus respectée) et son inhalation peut donc s'avérer dangereuse. L'évacuation est faite par hélicoptère jusqu'au service d'accueil des urgences de l'hôpital. Après ré-examen clinique dans le box d'accueil des urgences, la douleur du fémur est correctement calmée mais le patient se plaint désormais du côté gauche au niveau du thorax et de l'abdomen. Il est un peu dispnéique, et l'abdomen est contracté. Quel(s) élément(s) vous semble-t-il pertinent(s) de demander en premier intention a. Un électro-cardiogramme b. Un dosage rapide de l'hémoglobine capillaire avec un appareil type Hémocue® c. Un scanner corps entier d. Une analyse des gaz du sang e. Une échographie de débrouillage aux urgences (Fast-écho)
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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Un adolescent de 15 ans est pris en charge par le SMUR sur une piste de ski où il fait très froid, après une très violente collision à ski. L'enfant était casqué et n'a pas perdu connaissance. Une forte douleur et une grosse déformation de la cuisse gauche vous font suspecter une fracture du fémur. Quel(s) est(sont) le(s) principal(aux) problème(s) médical(aux) que vous évoque cet accident ? a. Il faut prendre en charge la douleur b. Il faut suspecter une instabilité hémodynamique c. Il faut suspecter des troubles hydro-électrolytiques d. Il faut suspecter des lésions associées e. Il faut suspecter une hypothermie débutante A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) le(s) tout(s) premier(s) geste(s) de votre prise en charge sur les lieux de l'accident. a. Réalisation d'un électrocardiogramme b. Mesure de la température par un termomètre rectal c. Examen clinique systématique d. Mise en place d'une voie veineuse périphérique e. Immobilisation du sujet dans un matelas coquille A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelle(s) modalité(s) d'administration d'antalgique(s) priviligiez-vous dans cette situation ? a. Paracétamol seul per os b. Paracétamol et AINS associés en intra-veineux c. Paracétamol et AINS associés en intra-rectal d. Antalgiques de palier II de l'OMS e. Morphine en titration intra-veineuse A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Concernant la technique d'analgésie loco-régionale qui pourrait être employée par l'équipe du SMUR : a. Un bloc ilio-fascial semble le plus indiqué b. Un bloc sciatique par voie latérale semble indiqué c. Le point de ponction est au creux inguinal en dehors de l'artère fémorale d. Le point de ponction est au creux inguinal en dedans de l'artère fémorale e. Le point de ponction est au niveau du creux poplité A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Concernant le Mélange Equimolaire Oxygène Protoxyde d'Azote (MEOPA) dans le contexte décrit : a. C'est un analgésique inhalé puissant et d'action prolongée b. C'est un analgésique inhalé d'action rapide et facilement réversible c. Son utilisation est a éviter en cas de trouble de conscience d. Son utilisation est à éviter en cas de suspicion de pneumothorax e. Son utilisation est tout à fait adaptée en pré-hospitalier sur cet accident de ski A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Le MEOPA ne doit pas être utilisé en ambiance froide (< à 0°C) car les deux gaz (O2 et N2O) se vaporisent différement à basse température et le mélange n'est plus équimolaire (la proportion 50% O2 - 50% N2O n'est plus respectée) et son inhalation peut donc s'avérer dangereuse. L'évacuation est faite par hélicoptère jusqu'au service d'accueil des urgences de l'hôpital. Après ré-examen clinique dans le box d'accueil des urgences, la douleur du fémur est correctement calmée mais le patient se plaint désormais du côté gauche au niveau du thorax et de l'abdomen. Il est un peu dispnéique, et l'abdomen est contracté. Quel(s) élément(s) vous semble-t-il pertinent(s) de demander en premier intention a. Un électro-cardiogramme b. Un dosage rapide de l'hémoglobine capillaire avec un appareil type Hémocue® c. Un scanner corps entier d. Une analyse des gaz du sang e. Une échographie de débrouillage aux urgences (Fast-écho) A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Quel est votre diagnostic ? Le scanner n'est pas disponible avant un demi-heure. En attendant, vous faites faire une radiographie du thorax. Voici cette radiographie :
Pneumothorax gauche compressif, pneumothorax G, pneumothorax complet gauche, pneumothorax gauche, pneumothorax gauche complet, pneumothorax gauche compressif, , pneumothorax gauche non compressif, pneumothorax partiel gauche, Pneumothorax gauche, pneumothorax gauche incomplet, pneumothorax supérieur gauche, Pneumothorax gauche non compressif, pneumothorax apical G, pneumothorax côté gauche, pneumothorax gauche non complet, pneumothorax gauche traumatique, pneumothorax lobe superieur gauche, Pneumothorax gauche incomplet, Pneumothorax partiel gauche.