Specialite
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Urologie | 1 | 4 | 5,553 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Quelles sont les affirmations vraies concernant la fibroscopie vésicale ? a. Elle peut être réalisée en consultation sous anesthésie locale b. Aucun examen complémentaire préalable n'est nécessaire c. Elle permet de rechercher une anomalie urétro-vésicale d. Elle peut faire le diagnostic de tumeur de l'uretère iliaque e. Elle fait partie du bilan étiologique de première intention devant une hématurie macroscopique | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Le bilan de première intention d'une tumeur vésicale comprend un ECBU, une cytologie urinaire, une imagerie de type échographie réno-vésicale et au mieux un uro-scanner (qui devra de toute façon être réalisée quel que soit le résultat de l'échographie), ainsi qu'une fibroscopie vésicale à visée d'exhaustivité (surtout lorsque le reste du bilan est négatif en imagerie et/ou lorsque la cytologie urinaire est positive). Les rares circonstances où la fibroscopie n'est pas nécessaire en pré-opératoire sont les situations où l'imagerie confirme avec certitude une tumeur (vessie, voies excrétrices supérieures ou rénale) et dans ce cas le geste chirurgical pourra être réalisé d'emblée (résection trans-urétrale de vessie, urétéroscopie ou néphrectomie partielle/élargie). |
Urologie | 1 | 4 | 5,554 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Quels éléments figurent dans le bilan métabolique de 1ère intention dans le cadre d’un 1er épisode de colique néphrétique ? a. bilan sanguin : créatininémie, calcémie, glycémie à jeun, uricémie b. bilan sur urines de 24 h : créatinine, volume total, calcium, sodium, urée, urates c. bilan thyroïdien complet d. bilan sur urines du matin (à jeun) : pH, densité, BU, cristallurie e. parathormone | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, le bilan minimal de 1ere intention est le suivant: - bilan sanguin : créatininémie, calcémie, glycémie à jeun, uricémie - bilan sur urines de 24 h : créatinine, volume total, calcium, sodium, urée, urates - bilan sur urines du matin (à jeun) : pH, densité, BU, cristallurie |
Urologie | 1 | 4 | 5,558 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Un patient de 68 ans consulte pour hématurie macroscopique terminale récidivante. Son examen clinique est normal. Son bilan biologique retrouve : ECBU stérile avec hématurie et leucocyturie, créatininémie 65 µmol/L (DFG 110 mL/min). Quel bilan paraclinique demandez-vous ? a. Cystoscopie b. Tomodensitométrie abdomino-pelvienne avec injection et temps tardif excrétoire c. Tomodensitométrie abdomino-pelvienne sans injection de produit de contraste d. Cytologie urinaire e. Urétéroscopie diagnostique | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le bilan d'hématurie comporte : une cystoscopie, une imagerie (uroscanner 4 temps ou à défaut échographie rénale et vésicale), cytologie urinaire à la recherche de cellules suspectes. Le scanner sans injection n'a pas de place ici. L'urétéroscopie diagnostique n'est pas indiquée en première intention. |
Urologie | 1 | 4 | 5,559 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Un patient de 72 ans se présente à votre consultation pour un trouble urinaire du bas appareil. Après examen, vous retenez une HBP expliquant sa symptomatologie urinaire et vous décidez d’instaurer un traitement par alpha-bloquant. Quels effets indésirables peuvent être provoqués par cette classe thérapeutique ? a. Hypotension orthostatique b. Sensation de bouche sèche c. Constipation d. Troubles de l’éjaculation e. - baisse de la libido | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Les alpha-bloquant peuvent provoquer une hypotension orthostatique ainsi que des troubles de l’éjaculation à type d’éjaculation rétrograde ou d'anéjaculation. La baisse de la libido est surtout provoqué par les inhibiteur de la 5-alpha-réductase, autre médicament utilisé pour l’HBP. La sécheresse buccale et la constipation sont associés aux anti-cholinergiques, médicaments parfois utilisés pour les troubles urinaires du bas appareil. |
Urologie | 1 | 4 | 5,560 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, | Afin de préciser le mécanisme d'une nycturie (pollakiurie ou polyurie nocturne), quel(s) examen(s) est(sont) utile(s) ? a. débitmètrie urinaire b. calendrier mictionnel c. fibroscopie vésicale d. bilan urodynamique e. résidu post-mictionnel | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, le calendrier micrtionnel est le principal élément d'orientation. Il permet de différentier polyurie ou pollakiurie nocturne. |
Urologie | 1 | 4 | 5,561 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Une femme de 30 ans vient vous voir pour cystites à répétition depuis 2 ans, à raison de 6 crises par an. Quelles sont les propositions correctes ? a. on parle de cystites récidivantes à partir de 12 épisodes par an b. un bilan étiologique exhaustif est recommandé en cas de cystites récidivantes chez la femme jeune c. on peut proposer une antibioprophylaxie en cas de cystite récidivante > 1/mois d. la canneberge peut être proposée en prévention des cystites récidivantes à E Coli e. les antibiotiques recommandés en prophylaxie sont les fluoroquinolones et la furadantine | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, On parle de cystites récidivantes > 4 épisodes/an, et une ATBprophylaxie peut être proposée au-delà d'un épisode mensuel. Les règles hygiéno-diététiques sont essentielles à rappeler (boissons suffisantes, mictions non retenues, mictions post-coïtales, prise en charge d'une constipation...), la canneberge peut être proposée en cas de cystites à E Coli et les oestrogènes locaux chez la femme ménopausée. Un bilan étiologique n'est recommandée qu'en cas de cystites chez la femme ménopausée. Les antibiotiques recommandés en ATBprophylaxie sont le Bactrim et le Monuril. La furadantine, les fluroquinolones et les béta-lactamines doivent être évités. |
Urologie | 1 | 4 | 5,562 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Quelles sont les propositions justes à propos des infections génitales de l'homme? a. l'urétrite aiguë est en général bactérienne b. l'urétrite aiguë est en général virale c. une infection à Chlamydia trachomatis peut évoluer par poussées intermittentes d. le diagnostic d'une infection à Chlamydia trachomatis se fait par examen direct au microscope e. l'infection à Chlamydia trachomatis doit faire rechercher les autres IST (VIH, VHB,syphilis) | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, l'infection à Chlamydia se fait à l'aide d'une PCR, c'est un germe intra-cellulaire. Les urétrites sont bactériennes, à neisseria et chlamydia le plus souvent |
Urologie | 1 | 4 | 5,563 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Une patiente sans antécédent ni traitement au long cours se présente pour colique néphrétique avec dilatation des cavités pyélo-calicielles échographique et ASP normal. Quelles sont les propositions correctes ? a. l'echographie peut passer à côté d'un calcul de l'uretère iliaque b. l'obstacle peut être non lithiasique c. dans ce contexte, un scanner sans injection peut passer à côté d'un calcul radio-transparent d. un calcul urétéral radio-transparent peut expliquer le tableau actuel e. dans ce contexte, un surpoids et un pH urinaire acide évoquent un calcul d'acide urique | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Les calculs oxalo-calciques sont les plus fréquents des calculs (80%) et sont radio-opaques. Les calculs d’acide urique (15-20%) sont présents chez les patients avec syndrome métabolique. Ils sont radiotransparents donc non visibles à l’ASP, non accessibles à une lithotritie extra-corporelle car faite sous radioscopie, mais dissolubles par des eaux alcalines (eau de Vichy) car elles cristallisent en milieu acide (d’où l’aide diagnostique du pH urinaire). Tous les calculs sont visibles au scanner en dehors des rarissimes cas de calculs médicamenteux. |
Urologie | 1 | 4 | 5,564 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Un patient vous voir suite à la découverte d'un kyste Bosniak 4 sur un scanner rénal réalisé pour bilan d'une hématurie macroscopique. Quelles sont les propositions correctes ? a. un kyste Bosniak 4 évoque une lésion maligne b. le diagnostic de lésion maligne se fera grâce à une biopsie des parois du kyste c. les kystes Bosniak 3 et 4 nécessitent une exérèse carcinologique d. la classification de Bosniak permet de classifier l'ensemble des lésions rénales e. les lésions tissulaires du rein sont le plus souvent bénignes et nécessitent une biopsie systématique | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Les lésions kystiques du rein sont classées selon la classification de Bosniak (densité, végétations, cloisons) : lésions Bosniak 1-2 = bénignes, pas de surveillance. Lésions Bosniak 3-4 = risque de malignité supérieur à 30- 50%, donc nécessité de chirurgie carcinologique. Seule spécificité : lésion 2F (follow), lésion de type 2 mais avec critères atypiques, qui nécessite une surveillance IRM afin de vérifier l’absence de stade Bosniak 3. Les lésions tissulaires rénales sont suspectes de malignité en l’absence d’éléments scanner pathognomoniques de bénignité : graisse (angiomyolipome), lésion homogène avec cicatrice centrale (oncocytome).La biopsie n’est pas systématique mais est réalisée de plus en plus souvent en cas de doute. Le TDM rénal (sans injection, avec injection au temps artériel et tubulaire +/- temps tardif excréteur) est nécessaire à l’analyse diagnostique et pré-opératoire des lésions rénales en l’absence de biopsie. Le terme d’uro TDM peut être réservé au bilan d’hématurie et au bilan d’extension des tumeurs urothéliales (4 temps avec clichés tardifs au Lasilix). |
Urologie | 1 | 4 | 5,565 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Un patient de 52 ans vous est adressé en consultation pour un dépistage du cancer de la prostate Parmi les propositions suivantes concernant le cancer de la prostate, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. un volume prostatique > 30 ml est un facteur de risque b. une origine d'Afrique noire est un facteur de risque c. un antécédent de cancer de prostate chez un cousin est un facteur de risque élevé d. un toucher rectal est indiqué pour le diagnostic e. une échograpie prostatique est l'imagerie de référence pour le diagnostic | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, A : cf p222 paragraphe III B : cf p222 paragraphe III C : cousin = apparenté au 3ème degré. cf p222 paragraphe III D : cf p224 paragraphe B.1 E : aucun intérêt pour le diagnostic de cancer (cf p226 paragraphe D.1) |
Urologie | 1 | 4 | 5,566 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Le phimosis: a. Est physiologique chez l'enfant de moins de 4 ans b. Peut s'observer lorsque le patient a été sondé et non recalloté c. Peut être à l'origine d'une nécrose du gland d. Peut être traité par posthectomie en cas d'infections urinaires récidivantes ou de gêne e. Peut être traité par corticoïdes per os en cas de lichen scléro-atrophique | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le phimosis et les adhérences préputiales sont physiologiques avant l'âge de 4 ans, et ne nécessitent pas de prise en charge médicale ou chirurgicale en l'absence de balanite ou de gêne pour uriner (ballonisation préputiale au cours des mictions). Le phimosis est une pathologie chronique et non aiguë, qui correspond à un rétrécissement de l'anneau préputial qui peut gêner lors du décalotage ou lors des érections. Chez le patient adulte diabétique, il peut faire suite à un lichen scléro-atrophique. En cas de gêne on propose un traitement par dermo-corticoïdes locaux, et une posthectomie en cas d'échec. En cas de surinfection de type balanite, des bains antiseptiques locaux sont prescrits pendant une dizaine de jours. Le phimosis est à bien différencier du paraphimosis qui est une urgence, et qui fait suite à un décalotage forcé (lors du sondage par exemple) et peut entraîner un oedème préputial voire une nécrose du gland en l'absence de recalotage rapide (par manoeuvres manuelles le plus souvent). |
Urologie | 1 | 4 | 5,568 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Concernant la prise en charge initiale des TVNIM (tumeur de vessie non infiltrant le muscle (quelles sont les réponses réponses vraies) a. elles nécessitent toujours une résection trans-uretrale de vessie (RTUV) b. il suffit de réaliser des biopsies randomisées de la muqueuse vésicale à la pince c. il faut parfois réaliser une seconde résection de réévaluation systématique entre 4 et 6 semaines en fonction des résultats de l’analyse histologique des copeaux d. on peut remplacer la RTUV par un traitement d’instillation endovésicale de BCG-thérapie e. les tumeurs de bas grade cellulaire sont toujours de faible risque pronostique | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, A: La RTUV constitue un geste diagnostique (histologie, profondeur d’infiltration) et thérapeutique . Si des biopsies simples sont positives, il faut réaliser une résection des lésions. B: Les biopsies vésicales à la pince peuvent orienter la prise en charge, par exemple concernant une plage inflammatoire suspecte de CIS ; mais toute biopsie positive doit conduire à une résection endoscopique de la muqueuse (RTUV). C: En cas d’élément péjoratif (stade pT1, muscle non vu, tumeur volumineuse ou multi-focale) il faut réaliser une résection dite de réévaluation (dite de « second look ») pour ne pas sous-évaluer l’atteinte tumorale (amélioration du staging). D: Le traitement par instillation de BCG thérapie est un traitement adjuvant à la résection (en fonction du risque pronostic). La résection est à la base du traitement curateur, elle doit être macroscopiquement complète. E: Le risque pronostic des TVNIM ne repose pas que sur le grade histologique. Le volume des lésions (> 3cm), le caractère multifocal ou récidivant peuvent classer ces lésions en risque intermédiaire, voire risque élevé si association à des lésions de CIS |
Urologie | 1 | 4 | 5,570 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Quelles sont les complications (aigües ou à long terme) possibles d’un adénome de prostate symptomatique en cas d’absence de traitement médical ou chirurgical ? a. rétention aigüe d’urines b. rétention chronique d’urines c. lithiase vésicale de stase d. insuffisance rénale chronique obstructive e. troubles de l’érection | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, S'il existe un globe vésical chronique, il est le plus souvent indolore, sans besoin d'uriner exprimé par le patient, responsable de mictions par regorgement (« trop plein d'urines »). La stase chronique des urines dans la vessie peut entraîner la constitution de calculs vésicaux responsables d'épisodes d'hématurie ou d'infections urinaires à répétition. La dilatation bilatérale des cavités pyélocalicielles peut provoquer une insuffisance rénale chronique. Elle est chronique et indolore. L'urétéro-hydronéphrose est responsable d'un amincissement du parenchyme rénal et d'une insuffisance rénale chronique obstructive |
Urologie | 1 | 4 | 5,572 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | Z, 62 ans, est un patient qui doit bientôt bénéficier d’une greffe rénale pour une insuffisance rénale chronique l’ayant conduit à dialyser 3 fois par semaine depuis 3 ans. Quelles sont les propositions vraies concernant le don d’organe ? a. L’organisation du don est coordonnée par l’assurance maladie b. - les prélèvements d’organe peuvent être réalisés sur donneurs décédés uniquement c. Chaque individu est considéré comme donneur présumé d. Il existe un registre national des refus e. Le donneur et le receveur doivent être HLA-compatible | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, l’organisation du prélèvement et du don d’organe est assurée par l’Agence de la Biomédecine. Le prélèvement peut être effectués sur des donneurs décédés ou bien sur des donneurs vivants. Tout individu est présumé donneur et le prélèvement s’effectue en l’absence de refus évoqué lors du vivant et si le patient n’est pas inscrit sur le registre national des refus. Le couple receveur donneur doit être HLA compatible et le plus souvent en iso-groupe sanguin. |
Urologie | 1 | 4 | 5,573 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Quelles sont les propositions correctes concernant le traitement médical de l'hypertrophie bénigne de prostate (HBP) ? a. La phytothérapie (extraits de plantes) est indiquée en cas d'HBP avec complications b. Les alpha-bloquants ont pour effet indésirable notable la dysfonction érectile c. Les alpha-bloquants peuvent entraîner une hypotension orthostatique d. Les anticholinergiques sont proposés en cas de dysurie majeure e. Les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase sont indiqués en 2ème ligne de traitement en cas d'HBP > 40 grammes | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La phytothérapie est indiquée en cas de symptômes du bas appareil urinaire (SBAU) légers à modérés, en rapport avec une HBP. Ils n'entrainent pas d'effets indésirables. Les alpha-bloquants sont le traitement de 1ère intention en cas de SBAU modérés ou importants, ils peuvent entraîner une hypotension orthostatique et une éjaculation rétrograde/anéjaculation. Les inhibiteurs de la 5alpha réductase sont indiqués en 2ème intention en bithérapie avec les alpha-bloquants en cas d'HBP > 40g. Ils diminuent le volume prostatique et le risque de rétention d'urine, ils entraînent également une diminution de PSA. Ils peuvent entraîner des troubles sexuels à type de baisse de la libido, dysfonction érectile etc. Les anticholinergiques sont indiqués en cas de pollakiurie prédominante. Les inhibiteurs de la phoshodiestérase de type 5 sont indiqués dans le traitement de la dysfonction érectile, mais le tadalafil (Cialis 5mg quotidien) peut être prescrit dans l'indication troubles mictionnels + dysfonction érectile, car il agit sur les 2 axes à la fois. |
Urologie | 1 | 4 | 5,574 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Concernant la lithiase urinaire: a. le pH normal des urines est acide b. le pH acide favorise la formation des calculs d'acide urique, de cystine, d'oxalate de calcium c. le pH alcalin favorise la formation de calcul infectieux et phospho-calcique d. la lithotritie extra-corporelle permet de traiter les calculs rénaux et urétéraux de densité <1000 UH e. les calculs urinaires sont plus fréquents chez les femmes | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, le pH normal est de 5.8-6, donc acide.le pH acide favorise la formation des calculs d'acide urique, de cystine, d'oxalate de calcium et le pH alcalin favorise la formation de calcul infectieux et phospho-calcique. la lithotritie extra-corporelle permet de traiter les calculs rénaux et urétéraux de densité <1000 UH. Le sexe-ratio est de 2 à 3 hommes pour 1 femme. |
Urologie | 1 | 4 | 5,576 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | Vous venez de réséquer une lésion vésicale chez un de vos patients et l'analyse histologique retrouve un carcinome urothélial pT1 de haut grade, le muscle n'est pas envahi. Quelles sont les propositions correctes ? a. Il faut réaliser un bilan d'extension par scanner thoracique et scintigraphie osseuse b. Il s'agit d'une tumeur vésicale infiltrante dont le traitement repose sur la cysto-prostatectomie radicale + dérivation des urines c. Le traitement repose sur des instillations intra-vésicales de BCG d. ll s'agit d'une tumeur à haut risque de récidive et de progression e. Un uro-scanner est demandé afin d'éliminer la présence d'une tumeur urétérale ou pyélique concomittante | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Les tumeurs vésicales pTa, pT1 et CIS sont des tumeurs vésicales non infiltrant le muscle, dont le traitement est endoscopique et repose sur une surveillance ou des instillations de mitomycine C ou de BCG. Le bilan d'extension n'est pas nécessaire mais un uro-scanner doit éliminer la présence d'une tumeur des voies excrétrices supérieures concomittante. Les tumeurs infiltrantes pT2 ou plus sont traitées par cystectomie radicale + dérivation des urines. |
Urologie | 1 | 4 | 5,580 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Quel(s) est (sont) le(s) paramètre(s) à prendre en compte pour le dépistage du cancer de prostate ? a. Le toucher rectal b. Le PSA c. L’IRM de prostate d. L’échographie de prostate e. L’âge du malade (probabilité de vie) | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Recommandations de l'Association française d’urologie (2013) : Pas de dépistage de masse systématique du cancer de la prostate. Dépistage individuel (diagnostic précoce) après information objective pour ne pas laisser méconnaître et laisser évoluer un éventuel cancer agressif de la prostate. Le dépistage individuel repose sur le toucher rectal et sur le dosage du PSA. Le dépistage individuel pourrait être recommandé à partir de 45 ans chez les hommes à haut risque de développer un cancer de la prostate : les patients afro-antillais et les patients ayant au moins deux cas collatéraux ou de survenue avant 55 ans. Le dépistage individuel peut sinon être recommandé chez les hommes âgés de 50 ans à 74 ans, si l'espérance de vie est > 10 ans. Le dépistage individuel n'est pas recommandé chez les hommes dont l'espérance de vie est estimée inférieure à 10 ans en raison d'un âge avancé ou de comorbidités sévères. Si le PSA est > 4 ng/mL ou le TR est suspect une consultation urologique est recommandée pour avis, en vue de l'indication d'une biopsie prostatique échoguidée (12 prélèvements). |
Urologie | 1 | 4 | 5,581 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Quelle(s) est (sont) le(s) proposition(s) thérapeutique(s) pour une tumeur de prostate de bas risque de D’Amico chez un homme de 65 ans ? a. La surveillance active b. La prostatectomie radicale c. La radiothérapie externe d. L’hormonothérapie e. La curiethérapie | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Traitements standards validés pour les tumeurs de risque faible : T1-T2a et PSA < 10 ng/mL et score de Gleason ≤ 6 : Prostatectomie radicale Radiothérapie externe à la dose 76–78 Gy Curiethérapie Surveillance active Le traitement curatif tient compte des comorbidités du patient et de sa probabilité de vie. Il n'est donc envisagé que chez les patients ayant une espérance de vie > 10 ans. |
Urologie | 1 | 4 | 5,583 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | A propos des examens complémentaires recommandés au cours d’un épisode de colique néphrétique, quelle(s) est(sont) le(s) réponse(s) exacte(s) ? a. un dosage de la créatininémie b. une bandelette urinaire c. une hémoculture d. un scanner abdominopelvien sans injection e. un dosage de la CRP | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, la CRP peut être élevée dans une colique néphrétique non compliquée. Elle ne permet pas de modifier le diagnostic ni la prise en charge et n'est pas recommandée |
Urologie | 1 | 4 | 5,584 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Concernant les orchi-épididymites, quelle(s) est(sont) la (les) proposition(s) correcte(s) ? a. Le mode de contamination le plus fréquent chez les hommes de plus de 50 ans et la voie sexuelle b. Elles donnent un tableau de grosse bourse aiguë douloureuse c. Elles peuvent se compliquer d’oligo-asthéno-térato-spermie d. En cas d’ECBU négatif, un second prélèvement après massage testiculaire peut être réalisé e. Elles peuvent conduire à une infertilité d'origine obstructive | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La cause la plus fréquente est une propagation de l'infection urinaire via les canaux déférents Aucune indication de massage testiculaire. |
Urologie | 1 | 4 | 5,585 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | Quel(s) est(sont) le(les) examen(s) à réaliser dans le bilan d’une hématurie macroscopique ? a. un uroscanner b. une fibroscopie vésicale c. un ECBU d. un bilan de coagulation e. des cytopathologies urinaires | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, l'uroscanner doit systématiquement être réalisé dans le cadre d'un bilan d'hématurie macroscopique |
Urologie | 1 | 4 | 5,586 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Quels sont les facteurs de risque du cancer de la prostate ? a. Le tabac. b. Le diabète c. L'hypertrophie bénigne de la prostate. d. Les antécédents familiaux de cancer de la prostate. e. L'origine africaine chez les patients antillais. | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Il n'y a pas de mise en évidence de lien entre l'alimentation et le cancer de la prostate. Aux Antilles françaises , l'incidence du cancer de la prostate et la mortalité sont plus élevées qu'en France métropolitaine. Ceci est en lien avec l'origine africaine de la majorité de cette population insulaire et probablement la pollution environnementale au chlordécone qui est un cancérigène possible |
Urologie | 1 | 4 | 5,587 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Votre collègue néphrologue vous adresse un patient insuffisant rénal terminal en vue d'une discuter d'une greffe rénale pré-emptive. Quelles sont les propositions correctes ? a. la greffe pré-emptive est proposée en cas d'insuffisance rénale avant la mise en dialyse b. la survie d'un patient insuffisant rénal est meilleure en dialyse qu'après une transplantation rénale c. l'immunosuppresion nécessaire après greffe rénale expose à des risques infectieux et tumoraux d. le greffon rénal peut provenir d'un donneur cadavérique en mort cérébrale en l'absence d'opposition du défunt de son vivant e. le greffon rénal peut provenir d'un donneur vivant apparenté exclusivement issu de la famille du patient receveur | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La transplantation rénale peut se faire par donneur encéphalique décédé dans le cadre de prélèvements multiorganes (PMO) ou donneur vivant apparenté (DVA) avec néphrectomie élargie du donneur (proche biologique apparenté, conjoint ou ami depuis plus de 2 ans, voire donneur altruiste dans d’autres pays). La greffe rénale expose à une immunosuppression qui présente des risques infectieux et tumoraux. Cependant la survie après greffe rénale est meilleure qu’en cours de dialyse en raison de la diminution du risque de mortalité cardio-vasculaire. |
Urologie | 1 | 4 | 5,588 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Quelles sont les propositions correctes associées au cancer de prostate localisé de faible risque de d'Amico ? a. Il peut être candidat à une surveillance active en cas de critères de cancer indolent b. Le bilan d'extension doit comprendre l'IRM prostatique, le TDM thoraco-abdomino-pelvien et la scintigraphie osseuse c. En cas de décision de prostatectomie radicale, il existe un risque de dysfonction érectile et d'incontinence d. En cas de décision de radiothérapie externe, une hormonothérapie de 3 ans devra y être associée e. En cas de troubles urinaires de la phase de vidange, la prostatectomie radicale est le traitement de choix | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, En cas de cancer de prostate localisé à faible risque de d'Amico (PSA < 10, stade clinique T1c ou T1a et Gleason 6), plusieurs options thérapeutiques sont possibles après un bilan d'extension uniquement par IRM prostatique (qui reste optionnelle). Le TDM et la scintigraphie osseuse ne sont indiqués qu'à partir des stades intermédiaires. Les options comprennent la surveillance active (TR et PSA réguliers et IRM +/- rebiopsie annuelle), la prostatectomie radicale sans curage (risque de dysfonction érectile et d'incontinence urinaire), la radiothérapie externe sans hormonothérapie associée ou encore la curiethérapie. En cas de troubles du bas appareil urinaire associée en rapport avec une hypertrophie bénigne de prostate, la prostatectomie radicale est le traitement de choix car elle emporte l'ensemble de la prostate, alors que la radiothérapie externe et la curiethérapie peuvent aggraver les symptômes urinaires transitoirement avec un risque de rétention d'urine. |
Urologie | 1 | 4 | 5,589 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Vous recevez aux urgences un patient de 65 ans avec des douleurs sus-pubiennes très importantes et un globe vésical à l'examen clinique. Il a de la fièvre à 38.5° sans frissons et il n'a pas uriné depuis la veille. Il a pour antécédent une embolie pulmonaire actuellement sous Coumadine (INR = 4). a. Le tableau clinique évoque une rétention vésicale complète fébrile b. Dans ce contexte, le drainage vésical se fera par la pose d'un cathéter sus-pubien c. La pose d'un cathéter sus-pubien est contre-indiquée en cas d'antécédent de tumeur de vessie ou d'hématurie d. En cas de drainage vésical, il faut prévenir l'hématurie a vacuo par un clampage des urines sans compenser la levée d'obstacle e. Dans ce contexte, un traitement par C3G en intra-veineux en hospitalisation est recommandé après ECBU et hémocultures | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Le tableau clinique évoque une rétention d'urine sur prostatite, qui nécessite une hospitalisation pour drainage vésical et antibiothérapie adaptée. Le drainage vésical se fait idéalement par la pose d'un KT sus-pubien en l'absence de contre-indication formelle (anticoagulation curative, Plavix, troubles de l'hémostase, absence de globe, pontage vasculaire croisé fémoro-fémoral, hématurie ou tumeur de vessie). En cas de cicatrice abdominale, le drainage peut se faire sous échographie. En cas de contre-indication au KT sus-pubien dans un contexte de prostatite, le sondage vésical peut être proposé sous réserve d'une surveillance adaptée des signes de sepsis. Le traumatisme urétral au cours d'une fracture du bassin est une contre-indication formelle au sondage vésical. |
Urologie | 1 | 4 | 5,590 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Vous examinez une patiente dans le cadre d'une incontinence urinaire. Quelles sont les propositions correctes ? a. la découverte d'un prolapsus génital confirme l'incontinence urinaire d'effort b. la visualisation d'une fuite d'urine aux efforts de toux à l'examen confirme l'incontinence urinaire d'effort c. l'examen gynécologique permet de confimer une hyperactivité vésicale d. en cas d'incontinence d'effort par hypermobilité cervico-urétrale, la correction des fuites par soutènement prédit un bon résultat chirurgical e. une atrophie vulvo-vaginale et des fuites urinaires à la marche évoquent une insuffisance sphinctérienne | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Il existe 2 types d’incontinence urinaire chez la femme, qui ne sont pas exclusifs (incontinence mixte possible): – l’hyperactivité vésicale (qui peut être confirmée au bilan uro-dynamique par la constatation d’une hyperactivité du détrusorl) – l’incontinence urinaire d’effort qui relève de 2 étiologies possibles : l’hypermobilité cervic-urétrale (corrigeable par chirurgie de bandelette sous-urétrale) et l’insuffisance sphinctérienne (plus rare et plus tardive, plus difficile à corriger chirurgicalement) |
Urologie | 1 | 4 | 5,591 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Le phimosis a. Est physiologique jusqu’à l’adolescence b. Peut se compliquer d’un paraphimosis c. Peut se compiquer d’une balano-posthite d. Peut se compliquer d’une gangrène de Fournier e. Doit être traité par chirurgie en première intention | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, A. Physiologique jusqu’à 4 ans E. Non traitement médical en première intention par application de dermocorticoïdes topiques. |
Urologie | 1 | 4 | 5,592 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | A propos du traitement par Tadalafil (inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5) de la dysfonction érectile, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ? a. Les IPDE5 sont contre-indiqués en association avec les dérivés nitrés b. Les IPDE5 peuvent provoquer des flush du visage ou des céphalées c. Les IPDE5 permettent l'obtention réflexe d'une érection environ 30 minutes après la prise d. Les IPDE5 peuvent être efficaces sur des dysfonctions érectiles d'origine psychogène ou organique e. Les IPDE5 ne doivent pas être prescrits sans un avis cardiologique préalable | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Les IPDE5 peuvent être efficaces quelque soit la cause de la dysfonction érectile (psychogène ou organique). Ils ne font par contre que faciliter l'obtention et le maintien d'une érection. En aucun cas ils ne provoquent d'érection "réflexe" comme pourraient le faire les prostaglandines en injection intra-caverneuses. L'avis cardiologique n'est pas nécessaire avant prescription. Par contre on considère que l'apparition progressive d'une dysfonction érectile chez un homme d'environ 50 ans présentant d'autres facteurs de risque doit faire recherche une coronaropathie associée. |
Urologie | 1 | 4 | 5,593 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Le TURP syndrome ou syndrome de réabsorption du liquide d'irrigation est une complication peropératoire rare de la RTUP en rapport avec un important passage de liquide d'irrigation hypotonique dans la circulation générale. Quels sont les propositions vraies concernant ce TURP-syndrome? a. Le patient peut avoir des troubles visuels s’il est sous anesthésie loco-régionale b. Une hypernatrémie est en lien avec ce syndrome c. Une hypovolémie est en lien avec ce syndrome d. Ce syndrome s’observe fréquemment pour des durées de procédure > 60 minutes e. Ce syndrome s’observe plus volontiers si le saignement per-opératoire est important | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Ce syndrome débute au bloc opératoire et associe chez un patient sous rachianesthésie des troubles visuels (mouches volantes), des céphalées, une hypotension, une bradycardie et des douleurs thoraciques. Ces signes sont en rapport avec une surcharge volémique et une hyponatrémie de dilution. Les facteurs de risque sont le saignement peropératoire abondant et une durée opératoire supérieure à 60 minutes. |
Urologie | 1 | 4 | 5,594 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | Un homme de 65 ans, tabagique actif (50 PA), hypertendu traité (béta-bloquants), diabétique (traité par metformine), vous consulte pour la 1ère fois pour un trouble de l’érection d’aggravation progressive. Il n’a plus d’érections nocturnes ou matinales. Il n’a pas de troubles de la libido associés. a. L'origine psychogène apparaît prépondérante chez ce patient b. L'origine organique apparaît prépondérante chez ce patient c. Ses traitements peuvent provoquer/aggraver la dysfonction érectile d. Vous devez en 1ère intention prescrire une analyse sanguine chez ce patient e. La prescription d’inhibiteur de la 5-phospho-diestérase (ex : Viagra®/Sildenafil) contre-indique l’usage de dérivés nitrés | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, le début progressif, la présence de FDR cardio-vasculaires, l’âge, l’absence d’érections nocturnes ou matinales évoquent un trouble d’origine organique. Les béta-bloquants peuvent aggraver ou provoquer des troubles de l’érection. Un bilan sanguin initial (glycémie à jeûn, bilan lipidique, testostéronémie en cas de signes de déficit angrogénique chez le patient de plus de 50 ans, NFS/bilan hépatique/ionogramme sanguin si non réalisé dans les 5 années précédentes) est recommandé. Les dérivés nitrés sont formellement contre-indiqués (médicaments et Poppers !) |
Urologie | 1 | 4 | 5,595 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | Concernant le déficit en testostérone lié à l'âge, quelles sont les propositions correctes ? a. Tous les patients présentent un déficit en testostérone clinique et biologique à partir de 75 ans b. En cas de déficit biologique confirmé en testostérone, il existe une indication formelle d'androgénothérapie substitutive c. Le dosage de la testostérone se fait le matin à jeûn, et doit être confirmé par un 2ème dosage en cas de diminution d. L'androgénothérapie substitutive est contre-indiquée en cas de cancer de la prostate de diagnostic récent e. Le traitement substitutif peut comprendre de la testostérone injectable toutes les 4 à 12 semaines | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Le tableau de déficit en testostérone lié à l'âge regroupe des critères cliniques et biologiques, et requiert un traitement substitutif en cas de symptômes gênants. Le dosage biologique de la testostéronémie se fait le matin à jeûn et doit être confirmé sur un 2ème prélèvement en complétant par le dosage de LH et FSH. Le traitement substitutif se fait par injection de testostérone en IM toutes les 4 à 12 semaines et est contre-indiqué en cas de cancer de la prostate ou du sein en cours ou récent. |
Urologie | 1 | 4 | 5,596 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Vous recevez en consultation un patient sous hormonothérapie par agoniste de la LHRH trimestriel pour un cancer de la prostate métastatique osseux. Le patient se plaint de radiculalgies L3 en hémi-ceinture depuis 15 jours sans douleurs dans les membres inférieurs ni troubles vésico-sphinctériens. Son PSA est passé de 26 ng/mL il y a 3 mois à 78 ng/mL. Vous dosez une testostéronémie totale. Quelles sont les propositions correctes ? a. Le tableau doit faire rechercher une complication rachidienne avec recul du mur postérieur ou épidurite b. Le bilan d'imagerie peut se limiter à un scanner rachidien c. S'il s'agit d'un cancer de prostate résistant à la castration, la testostéronémie totale sera élevée d. En cas d'épidurite sur le bilan d'imagerie on peut proposer une corticothérapie et une radiothérapie rachidienne e. Il existe une indication formelle de chimiothérapie dans ce contexte, car aucune hormonothérapie de 2nde génération n'a fait la preuve de son efficacité | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le tableau doit faire recherche une complication rachidienne (fracture vertébrale avec recul du mur postérieur qui sera bien visualisée sur un scanner, ou épidurite à rechercher sur une IRM). On complétera le bilan d'extension par un TDM TAP et une scintigraphie osseuse pour rechercher une progression de la maladie sur d'autres sites métastatiques. L'élévation du PSA et la progression clinique évoquent une résistance à la castration, avec dosage de la testostéronémie totale qui sera effondrée en cas de castration bien conduite. On peut alors proposer une hormonothérapie de 2ème génération (acétate d'abiratérone ou enzalutamide) ou bien une chimiothérapie s'il existe des métastases viscérales et/ou une progression rapide et symptomatique de la maladie. |
Urologie | 1 | 3 | 5,599 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, | Concernant le cancer de la prostate a. C'est le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l'homme de plus de 50 ans b. Le score de gleason est un score histo-pronostique caractérisant le degré de différenciation de la tumeur mais n'est pas un facteur pronostique essentiel dans la prise en charge du cancer de la prostate c. Dans la classification clinique, une tumeur T2b est une atteinte de plus de la moitié d’un lobe sans atteinte de l’autre lobe d. On peut faire de la surveillance active pour les patients du groupe à faible risque D’Amico (PSA < 10 ng/mL et Gleason ≤ 6 et cT2a) et ayant une à trois carottes biopsiques positives maximum sur au moins dix prélèvements et ayant une longueur tumorale faible sur le prélèvement | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, Le score de gleason est un score histopronostique caractérisant le degré de différenciation de la tumeur, et un facteur pronostique essentiel dans la prise en charge du cancer de la prostate. Il coexiste en fait au sein de la glande prostatique plusieurs foyers tumoraux d'évolution différente et à des stades de différenciation pouvant être différents (fig. 16.3, 16.4 et 16.5). Le score de Gleason est obtenu en additionnant les deux grades histologiques allant de 1 à 5, des cancers les plus représentés. Un consensus parmi les anatomopathologistes a été établi pour déterminer que sur des biopsies, ce score devait être quantifié de 6 à 10. |
Urologie | 1 | 4 | 5,600 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | Quelles sont les propositions correctes concernant la dysfonction érectile ? a. En cas de dysfonction érectile d'apparition récente, un bilan des facteurs de risque cardio-vasculaires est recommandé b. Le traitement par inhibiteur de la phosho-diestérase de type 5 (IPDE5) entraine une érection mécanique par libération de prostaglandines c. Un traitement par injection intra-caverneuse de prostagandines peut être proposé en 2ème intention en cas d'échec des IPDE5 d. Les IPDE5 peuvent entraîner un risque d'hypotension artérielle majoré chez un patient sous patch de Trinitrine e. Les diurétiques thiazidiques et les bétabloquants sont pourvoyeurs de dysfonction érectile | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Une dysfonction érectile récente nécessite la recherche de facteurs de risque cardio-vasculaires cliniques et biologiques, et un avis cardiologique est souvent nécessaire pour rechercher une coronaropathie silencieuse et autoriser les rapports sexuels chez un patient à risque. Les IPDE5 sont indiqués en première intention, il s'agit de donneurs de monoxyde d'azote (NO) qui entraîne une relaxation des corps caverneux en cas de stimulation sexuelle, ils sont contre-indiqués s'il existe une prise de dérivés nitrés concomittante. Les injections intra-caverneuses de prostaglandines sont remboursées en 2ème intention (en cas de prostatectomie, maladie neurologique, blessé médullaire etc) et nécessite une éducation thérapeutique. Il faut toujours rechercher une iatrogénie pouvant nécessiter une adaptation thérapeutique (diurétiques thiazidiques, bétabloquants, psychotropes...). On peut proposer en cas d'échec le Vacuum et la prothèse pénienne. |
Urologie | 1 | 4 | 5,601 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Quelles sont les propositions thérapeutiques correctes en cas de tumeur de vessie infiltrant le muscle (TVIM) ? a. un traitement par BCG intra-vésical est à proposer en cas de TVIM de haut grade b. le traitement consiste en une cysto-prostatectomie chez l'homme avec dérivation urinaire c. la dérivation urinaire peut se faire par urétérostomie cutanée trans-iléale ou entérocystoplastie d. une chimiothérapie adjuvante est indiquée de manière systématique e. la cystectomie peut également être proposée aux tumeurs de vessie non infiltrantes mais résistants au BCG | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Les TVIM (au moins pT2) nécessitent une chirurgie radicale (cysto-prostatectomie chez l'homme, pelvectomie antérieure ou cystectomie en préservant l'utérus chez la femme) avec dérivation urinaire (urétérostomies cutanées trans-iléales de type Bricker ou entérocystoplastie = néo-vessie) précédée d'une chimiothérapie néo-adjuvante. Les traitements endo-vésicaux (mitomycine C ou BCG) sont réservées aux tumeurs de risque intermédiaire ou de haut risque, mais sans infiltration du muscle (TVNIM = pTa, pT1 et CIS). En cas de tumeurs à haut risque résistante ou réfractaire au BCG, on peut discuter une chirurgie radicale également. |