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Paris 1928.
Ce trente-troisième tome poursuit la piste ébauchée dans le précédent : la mystérieuse et terrible maladie de Soo-won que lui a transmise sa mère et qui touche tous ceux de sa lignée. Et Yona apprend tout ceci en lisant le journal intime de la mère de Soo-won qui constitue un long flash-back où l'on découvre les parents de Soo-won, leur rencontre, les débuts de leur relation, l'arrivée de la jeune femme au château, etc.
J'adore les animaux (enfin presque tous parce que les reptiles, c'est pas mon truc, mais alors pas du tout). J'en ai même fait mon métier. Il était donc naturel que je lise ce livre.
Après Emma à New York et Emma à Paris, j'ai loupé ses escales à Rome et Tokyo, je retrouve notre moinelle à Londres.
J'avais vu le film il y a bien longtemps, à sa sortie.
La trame est assez classique pour un manga après en avoir lu des tonnes. Nous avons une jeune fille de 17 ans Mao Mao qui se retrouve dans un harem appartenant à l'empereur. Elle a été enlevé et vendu comme servante dans le quartier des femmes du palais impérial. Elle va y exercer par la suite des activités d'apothicaire qui seront fort utile pour les tenants de ce palais.
Dans ce troisième tome, Asako et Kôtarô continuent à découvrir les joies et les difficultés d'être en couple (les doutes, la jalousie mais aussi les petits bonheurs des moments passés ensemble).
OUAH!! Une claque ce roman!!!.
Je remercie Nadia Maître pour l'envoi, en service presse, de son roman : Sur le pont des arts.
Le livre en édition Collector vient de sortir chez Pavillons Poche. Je suis tombée dessus par hasard, n'ayant jamais vu le film en entier, seulement quelques extraits. Ça me suffisait pour me faire horreur. Je ne savais pas que c'était l'adaptation d'un livre de William P Blatty, sorti en 1971. Et je me disais que ça allait être comme Shining de Stephen King, lu récemment, dont je n'avais pas vu le film. Et j'ai vraiment, vraiment aimé le livre. Mais ici, il s'agit d'un autre film, d'un autre auteur.
C'est l'histoire d'une famille des Cévennes, un père, une mère, un aîné, une cadette qui va devoir s'adapter à l'arrivée du petit dernier, un enfant handicapé...Cette histoire, c'est la nature autour de l'enfant qui va la regarder, qui va nous la raconter. La nature qui sans cesse s'adapte, va regarder les autres s'adapter à son tour...
2ème roman de Mélissa Da Costa et j'ai retrouvé sa plume sensible et juste dans les sentiments les plus douloureux.
Final de cette saga qui m'a accompagnée toute cette année. Une fin qui est une sacrée petite brique et qui ne se lit pas aussi vite que je l'aurais souhaité.
Ce polar norvégien me réconcilie définitivement avec la littérature scandinave que j’avais quelque peu délaissé ces derniers mois . Sans doute grâce à ce récit magistral, ce scénario qui vous prend aux tripes, cette ambiance glaciale à tous les points de vue et surtout à cet anti-héros au passé torturé.
Ce très joli petit coffret illustré par Benjamin Lacombe sur le thème d'Alice au Pays des merveilles de Lewis Caroll peut faire l'objet d'un beau cadeau qui ravira à la fois les amateurs des illustrations de Benjamin Lacombe ainsi que les jeux de cartes simples et les coffrets.
Lire les romans de Frédérick d'Onaglia est toujours un plaisir. Un vrai plaisir, une vraie détente, et une balade dans les Alpilles, des lieux chargés d'histoire. Une Histoire qu'il nous fait découvrir par le biais de personnages passionnés, par l'Histoire, la tradition, leur château viticole, leur village, les étoffes (les belles indiennes), les carrières qui ont longtemps servi à alimenter les chantiers romains, les bâtiments d'Arles ... Suspense et rebondissements sont aussi au rendez-vous, dans ce livre qui rappelle les bons feuilletons estivaux télévisés. Suspense, chantiers immobiliers, chantages, manipulations, scandales financiers, scoops et coups d'éclat, de nombreux rebondissements avec des rivalités fortes, des campagnes électorales, des personnages (hommes et femmes) assoiffés de pouvoir, d'argent, ou prêts à tout pour leur château, leur manufacture, l'influence de leur journal - les personnages du préfet, de la marquise, du patron de presse et de la maire sortante ont des caractères bien marqués, le patron de la manufacture et son chef d'atelier sont un peu plus nuancés. Un vrai plaisir de lecture
Angela Merkel a pris sa pension, s’est retirée de la politique et maintenant, lorsque Poutine fait des siennes, cela veut juste dire qu’il a chié là où il ne fallait pas et qu’il faut nettoyer derrière lui… Rien n’a changé ? Si, si !
L'arrivée d'un enfant inadapté dans une famille va bouleverser la vie des 2 premiers enfant du couple et influencera la vie de celui qui naitra après.
Un thriller très efficace et retors, dans les eaux de Lanzarote, autour d'un moniteur de plongée et ses deux clients allemands.
Et je continue avec Jean Ray et ce recueil de 19 nouvelles en un peu plus de 300 pages, que j'ai savourées, toutes sans exception. La fluidité de la plume de l'auteur n'est déjà plus à démontrer, et ces histoires hantées, sur terre ou mer, servies par un vocabulaire élaboré et fleuri, sont des petits bijoux.
Comme la période des Fêtes approche, je vous propose, pour changer un peu de tous ces goûters que nous avons partagés cette année, un goûter un peu différent, un peu plus festif. Je vous charge de préparer boissons et gâteaux... ma tâche sera plus simple.... Vous fournir le thème de discussion de cette fin d'année qui sera : La beauté et la laideur. Sujet facile, ou vraiment difficile ? Vous pouvez, pour commencer, vous inspirer des décorations de Noël... Je plaisante bien sûr. Si vous êtes prêts et prêtes, les questions peuvent commencer.
Inspiré par la vie d'un botaniste Michel Adanson qui ambitionnait de publier une encyclopédie et avait le premier séjourné longuement au Sénégal, partageant la langue wolof et approchant les rois puissants de petits royaumes, David Diop nous livre une fiction passionnante sous la forme d'un récit posthume du savant à sa fille découverte dans le tiroir secret d'un vieux meuble
Un roman poignant et bouleversant. Le sort dramatique de ces habitants de l’Archipel des Chagos m’était complètement inconnu et pourtant leur exode ne date que d’une cinquantaine d’année ! j’ai été émue jusqu’aux larmes à certains passages. Marie est forte, Marie ne renonce pas même si elle ne comprend pas les mécanismes des politiques qui oublient la dimension humaine lors de leurs accords.
Astro truc est un livre, selon moi, ambivalent à plusieurs titres.
On retrouve donc Thérèse et la jeune Claire. Est-ce la même claymore que celle du premier tome ? L’avenir nous le dira. Par contre, le début de ce tome est hard. Du coup, je vois bien cette série en dark fantasy plutôt qu’en heroïc fantasy. Les claymore sont une organisation régie par différentes lois dont celle de ne pas tuer d’humains. Si celle-ci est enfreinte, la claymore coupable s’expose à être tuée par ses consœurs. Elle se frotte malgré tout à forte partie. Qui aura le dessus ? Les combats restent toujours très compréhensibles et les différentes claymore sont facilement reconnaissables entre elles.
C'est un livre patchwork aux couleurs sombres.
Je savais bien que Tchekhov est un grand auteur, mais je ne connaissais jusqu'à présent que son théâtre, lu et vu il y a longtemps.
Publié sous la houlette des éditions Slatkine ce beau livre nous invite à découvrir le travail d'Isabelle Tabin-Darbellay, peintre et de ses compères Michel Eltschinger, maître verrier de l'atelier du Platy et André Magnat , lissier de renom en cette belle ville d'Aubusson.
Ethnographe, documentariste, Serge Guiraud est un spécialiste reconnu des populations amérindiennes d'Amazonie qu'il étudie depuis plus de trente ans. Il s'associe ici au dessinateur Zau (nom de plume d'André Langevin) pour offrir aux enfants un voyage des plus coloré à la rencontre de tribus établies au Brésil.
Les Soeurs Carmine sont trois : Tristabelle, l'aînée, Merryvère, la cadette et Dolorine la benjamine. Dans ce premier tome, on suit Merryvère, surnommée Merry, une monte-en-l'air, qui essaye de subvenir aux besoins de la famille, la mère n'étant plus là. Une sombre affaire de succession au trône et de trahison font disparaitre tour à tour les soeurs de Merry.
Il y a un ordre des choses.
1931/1945 au Brésil la se sont réfugiés les persécutés du régime 'azi. Stefan Zweig y est installé avec sa deuxième épouse de la moitié de son âge. ce sont les derniers mois avant leur suicide. on croise divers écrivains qui passent dans ce livre comme des ombres. l'admiration sans borne de cette jeune femme pour son mari qui pour certains était un lâche. le dernier passage de leur suicide a la façon Romeo et Juliette est très beau. écriture excellente.
Seconde chronique littéraire de ce mois de décembre et comment vous chroniquer avec la justesse qu'il faille ce petit bijou : «Hex» de @thomasoldeheuvelt des éditions @livredepoche ?
2012 : pendant qu’Obama travaille à sa réélection, Jay Gladstone, magnat immobilier newyorkais s’évertue à consolider sa réputation de mécène et de donateur tout en planifiant d’imposants projets de construction pour sa ville et ailleurs sur la planète. Propriétaire en plus d’une équipe de basketball dans la NBA, Jay a plusieurs poulets au four, mais il gère de main de maître. Son prochain rêve, obtenir un poste d’ambassadeur dans une ville d’Europe qui n’est pas en guerre. Un but réalisable pour lui qui fréquente et prend soin de ses relations politiques. Bref, tout va comme il le souhaite jusqu’au jour où une série d’événements bousculent ses idéaux familiaux et professionnels. Qu’aurait-il pu mieux contrôler, quels gestes ou paroles auraient-ils pu éviter? « Jay avait retenu une douloureuse leçon qui l’avait accompagné toute sa vie : même si vous croyez être au zénith de votre pouvoir, de vos capacités et de votre influence, un seul faux pas et c’est la chute. »
Ce court texte est très beau, tout en douceur, et prône la simplicité et les petits gestes qui ne nous coûtent pas beaucoup mais qui peuvent aider la planète et nos descendants.
Dans cet ouvrage Vanessa Springora dissèque la relation qu'elle a eu avec GM quand elle avait 14 ans et lui la cinquantaine. Le cadre familial me fait beaucoup penser à celui décrit par Camille Kouchner dans La familia grande: des parents divorcés, un père absent, une relation fusionnelle avec la mère qui évolue dans un milieu intellectuel et pense qu'il est interdit d'interdire. Je suis impressionnée par l'analyse pointue que l'autrice a menée d'elle-même, de ses motivations, de son entourage. Elle porte un regard lucide sur les adultes qui ont manqué à la protéger. Elle montre bien l'ambivalence de son consentement et les limites de cette notion. Elle dit les années de dépression qui ont suivi cette relation toxique, la façon dont GM a tenté, après qu'elle l'a quitté, de maintenir son emprise sur elle.
Un livre qui m'a été prêté :
Immense bouquin qui m'a fait l'effet d'un tremblement de terre. L'un des plus grands avec quelques russes, quelques britanniques et Cervantes. Et l'Iliade, et l'Odyssée...
Win ? C'est l'ami de Myron, le personnage récurrent de H. Coben. Il n'est donc pas utile d'avoir lu tout Coben pour celui-ci, et c'est tant mieux. Cet ami donc est un sacré personnage, plein aux as, intelligent, rusé, plutôt prétentieux, mais avec un humour décalé et grinçant fort plaisant aussi. Et il a un passe-temps de riche peu commun : il aime se battre, il a pris le temps d'apprendre nombre de sports de combats. D'habitude, il accompagne Mydor, mais ici, il est directement concerné par un attentat qui aurait été perpétré par une bande de jeunes qu'il doit rechercher des années plus tard pour un vol de tableau de maître, de meurtres et de viols qui touche sa propre famille. C'est alambiqué à souhait et on passe un bon moment : comme la couverture le suppose, tout s'imbrique les uns dans les autres. Le seul bémol : ce titre français à la James Bond qui ne veut rien dire, sans même un lien avec l'histoire ! (c'est un détail qui m'a un peu retenu à le lire un temps, mais c'est un Coben).
Bangkok, de nos jours ou presque.
On a de la peine à imaginer que c'est un premier roman en fermant ce livre.
Je remercie Anna Pia pour l'envoi, en service presse, de son roman : Tohu-bohu chez les quinquagénaires !
Dès les premières pages de ce roman, je comprends que tout est réuni pour me plaire… Hédi Kaddour nous embarque pour une balade dans la ville impériale en prenant grand soin de ne pas épargner à son lecteur la pauvreté, la violence, le stupre qui y règnent. Ici, on saisit très vite que l’empereur Domitien oscille perpétuellement entre violence et paranoïa. Sa personnalité tyrannique, ses terribles accès de fureur font que l’avenir des trois accusateurs de Massa ne tient qu’à un fil…
Une figurine de mariés, juchée en équilibre précaire sur une montagne de spaghettis.
Cette deuxième intégrale regroupe les épisodes 7 à 11 de la série Docteur Cornelius.
Cette adaptation en BD de la Princesse de Clèves présente beaucoup de qualités, et pourtant je n'ai pas été conquise.
Enlacé par une femme à la poitrine généreuse, un vieillard s'endort en pensant à sa mère comme dans les Belles Endormies. Pendant ce temps, un autre homme enlace,en rêve diurne, une jeune fille, au bord d'un lac insondable. Un lac lugubre ayant englouti les figures de son passé, qu'il contemple au risque de se noyer dans les yeux noirs qui surgissent devant lui, qui le regardent d'en dessous, en contre-plongėe, comme pour l'attirer vers le néant. Quel regard énigmatique que ce lac, comme le regard d'un fantasme morbide. Des ombres nagent dans ce lac, celle de Gimpei qui se reflète dans le lac qu'il contemple, mais aussi celles de toutes les femmes qu'il a aimées, celles de sa famille, sa mère à la beauté sans pareille, son père disparu au bord du lac, sa cousine ou son premier amour, un péché défendu comme la jeune élève qu'il séduit en tant que professeur, ou encore ces belles inconnues croisées et pourchassées, ingénues ou prostituées, ombres si belles aux yeux sans yeux (parce qu'elles ne le regardent pas toujours soit parce qu'elles ne le remarquent pas, lui qui reste dans l'ombre, soit parce qu'elles baissent pudiquement leurs yeux), plus terrifiant encore que les yeux des belles qui ne voient pas son ombre, des ombres plus lugubres aussi, comme les prostituées des bas quartiers, plus sordides que les belles rencontrées jusqu'ici, ou plus morbide, ombre ultime, le fantôme
Un roman de John Saul que j'ai adoré. La 4e de couverture m'a bien entendu rappelé Rosemary's baby, comme ce fut sans doute le cas de beaucoup d'entre vous. Je me suis vraiment glissée dans la peau de cette mère qui avait si peur pour son bébé, n'ayant personne ou presque vers qui se tourner...
Lorsque l'on referme Enfant de salaud, une pause est nécessaire pour assimiler, digérer, encaisser ce roman puissant.
Les Editions Delcourt propose une série de 7 tomes pour 7 missions, 7 équipes de 7 hommes décidés à réussir, 7 histoires complètes à découvrir dans une collection d'exception.
Avec ce Grand Prix des enquêteurs et le statut des jurés, 12 représentants de la sphère judiciaire, on pourrait s’attendre à des lauréats tournant dans le cercle très habituel des intrigues « flic / enquête ». Mais pas du tout, preuve de leur envie de mettre en avant le meilleur roman, même s’il sort de ce schéma pas si établi que ça.
J'ai retrouvé Becky avec plaisir dans ce 7ème tome de "L'accro au shopping". La trame est un peu différente des autres tomes, ce qui apporte un peu de fraîcheur à la série.
Emilie, 35 ans, et mère célibataire vit temporairement chez sa meilleure amie Clara, depuis que Diego, le père de sa fille l'a quittée, voilà dix-huit mois. Alors qu'elle remplace Clara à la librairie, elle tombe sur Samuel, sosie de Bradley Cooper, venu choisir un livre pour l'anniversaire de sa nièce. Il l'invite à prendre un café ... Pourra-t-elle résister à son charme ?
Un roman dense, foisonnant qui suit l’histoire de la famille Bourgeois tout au long du XXème siècle. Valentine, l’aïeule, restée très tôt veuve avec ses fils, dont certains seront emportés lors du conflit 14-18 – puis Henri, son fils, dont l’union avec Mathilde sera très féconde : pas moins de 10 enfants verront le jour en l’espace d’une vingtaine d’années.
Un thriller que je vais m’empresser d’oublier tant sa lecture m’a coûté. J’en ai lu des bouquins atroces mais celui-là - sans doute parce que sa construction est plutôt réussie - m’a carrément glacée.
Le 5 janvier 2022 va paraître le nouveau roman de Laurent Genefort, Les Temps ultramodernes, le premier chez Albin Michel Imaginaire. Ce grand auteur français va y mettre en scène une uchronie steampunk (pour plus de précisions, allez voir le site d'Apophis) reposant en grande partie sur la découverte d’un nouveau métal aux propriétés rares, voire exceptionnelles, la cavorite. Cette substance est absente de nos livres de physique ; on ne la trouve pas dans le célèbre tableau de Mendeleïev. Mais, bonne nouvelle, l’auteur comble ce manque avec L’Abrégé de cavorologie, petit opuscule de plus de cent pages entièrement consacré à la cavorite. Et, autre bonne nouvelle, le livre, dans sa version numérique, est gratuit. Si, si !
Ce livre ne m'a pas vraiment plû...
Plaisir renouvelé avec ce troisième volume de la saga historique « Les rois maudits » de Maurice Druon.
Je n'ai pas adhéré, la lecture de ces 182 pages a été laborieuse…
Deux belles histoires s'entrecroisent dans ce roman avec Justine, jeune aide-soignante dans une maison de retraite pour pivot. Il y a d'abord l'histoire d’Hélène, pensionnaire des "Hortensias", qui partage ses souvenirs avec Justine avant de s'en aller. Et puis il y a l'histoire de Justine et de sa famille qu'elle découvre en parallèle. Un livre agréable à lire entre sourires et émotions comme sait si bien les écrire Valérie Perrin.
Dans ce deuxième tome, l'histoire d'Asako et Kôtarô continue à avancer et on les voit construire leur relation à petites touches.
Une redécouverte complète. En général je n’apprécie pas ce type d’ouvrages, qui rassemblent des maximes et les juxtaposent sans queue ni tête. J’avais le souvenir de quelque chose d’assez moraliste et un vieillot. Quelle erreur ! D’abord dans l’ensemble la langue ne paraît pas datée, difficile à lire et comprendre. Ce qui frappe ensuite c’est le nombre élevé de maximes ou pensées qui n’ont pas pris une ride, voire sont encore d’actualités alors qu’elles datent du XVIIIème siècle.
Cendre est une jeune sorcière qui doit passer prochainement l'examen final. Mais une petite bourde et sa soeur Hazel se retrouve transformée en chèvre. Elle part avec sa soeur pour essayer de trouver une solution.
Voilà un roman dont le titre trompeur fait référence à une certaine légèreté...et on est loin de cette impression ! le thème de la cuisine est omniprésent et j'ai beaucoup appris sur la cuisine japonaise et celle de Rinco en particulier. Cuisine gourmande, goûteuse, parfumée . C'est aussi une cuisine respectueuse du producteur, des produits, du cuisinier, des clients. Elle est magique, elle ravit les papilles et éveille les sens, elle suscite des émotions, des souvenirs , elle est magique !
Quelle lecture rafraîchissante ! Ce livre m'a procuré l'effet d'une balade pleine de rêveries dans la campagne. Une histoire légère de jeunes filles bien nées en attente de leurs princes charmants. Des personnages oisifs, rentiers dont la plus grande préoccupation consiste à jouer aux cartes, faire des mondanités et s'écrire des lettres. Cela aurait pu m'agacer si tout cela n'était pas sublimement porté par la fluidité de la plume amusée de Jane Austen. En définitive, ce fut une belle lecture que j'ai pris le temps de déguster par petites bouchées durant de longues semaines.
Ce court recueil (115 pages), sorti directement en poche, regroupe cinq nouvelles à relier à l’univers développé par Mary Robinette Kowal dans ses deux romans que sont Vers les étoiles et Vers Mars.
Ce conte un peu sombre ne m'a pas plu convaincu que cela dans son développement bien que le début était assez intéressant à suivre. Puis, à vrai dire, il y a eu comme un décrochage dans ma lecture.
S’´adapter de Clara Dupont Monod
Voici un livre qui nous plonge dans l'histoire des vampires à travers les siècles.
Si le thème de l’échange d’identités entre jumeaux est un classique, le roman de Chloé Esposito n’en est pas un…Mad, qui marie chick-lit et thriller, est un OLNI (Ouvrage Littéraire Non Identifié).
Entre anecdotes, interviews, galeries de portraits et recommandations de chansons, cet ouvrage propose ainsi de revenir sur la vie de chanteuses essentielles de la chanson française, de Zazie à Christine and the Queens, en passant par La Grande Sophie, Véronique Sanson, Céline Dion, Vanessa Paradis, Mylène Farmer, Françoise Hardy, Mademoiselle K ou encore Jeanne Cherhal.
Vers Mars est la suite de Vers les étoiles, cette formidable uchronie.
Essai extrêmement intéressant. Articulé autour de plusieurs idées dont la substance est décrite dès le prologue :
Winston Smith travaille au Ministère de la Vérité, où il est chargé de réécrire l’Histoire, selon les desiderata du Parti car le Sociang règne sur Londres, Big Brother vous regarde inscrit partout, avec un télécran qui espionne en permanence.
On entre immédiatement dans le sujet du livre avec la découverte de crânes et d’ossements par des ouvriers sur un chantier de construction. En tout, trente six squelettes d’adolescents se trouvaient dans un tunnel souterrain. C’est l’inspecteur Pendergast, l’archeologue Nora Kelly et le journaliste William Smithback qui vont mener cette enquête. Pour eux ces adolescents sont des victimes d’un tueur en série le Dr Leng. Comme les meurtres reprennent avec le même mode opératoire, est il finalement toujours vivant ou s’agit –il d’un copycat
De tout temps, les librairies sont le coeur intellectuel de la cité.
Comment associer lecture, plaisir, éducation historique ? Avec ce genre de bande dessinée, alliant un scénario sympathique mettant en scène des gamins pleins de vie et des dialogues vifs.
Helstrid est une planète recouverte de glace et de neige. Les conditions climatiques y sont telles que peu d'humains choisissent délibérément de venir y travailler. C'est pourtant le choix de Vic, un jeune homme désabusé, qui a préféré la froideur désertique de Hestrid au souvenir de Maï, la jeune femme dont il était amoureux et qui l'a quitté. Depuis lors, il travaille sans relâche pour la Compagnie, sans réel espoir de retour sur Terre, une patrie qu'il ne reconnaîtrait de toute façon plus s'il rentrait, le voyage étant très long.
Dans le manoir en bord de mer du collectionneur Stéphane Varlamo, est rassemblée une belle société, le couple de l'éditeur Morelly et leur jolie fille Solange, le peintre excentrique Boris, l'actrice Clara dont le compagnon Arnaud Fairoux a disparu un matin, mystérieuse disparition sur laquelle est invité à se pencher le jeune Alexis.
Un bel ouvrage avec des activités variées (bricolage, coloriage, écriture, etc.). Les petits peuvent le consulter en autonomie et aussi être aidés d’un adulte pour les travaux plus pointus.
Hannah, Cate et Lissa, 3 amies à la fois si proches et si différentes... Nous les suivons pendant quelques mois où la vie de chacune va soudain sembler basculer, tout en découvrant par bribes les racines de leur amitié au lycée puis à l'université. A 35 ans, les rêves de jeunesse paraissent parfois bien loin et le temps où tout était possible semble révolu.
Dès la première de couverture, j'ai été hypnotisée par de magnifiques yeux verts. Bon, je dois avouer que, de toutes façons, je fonds littéralement pour le regard de nos amis félins, qu'il soit couleur d'ambre, de topaze ou d'émeraude. J'ai donc été ravie d'avoir été sélectionnée, lors de la dernière opération Masse Critique, pour recevoir "Chats de campagne". Je remercie Babelio et les Éditions de Borée d'avoir joué le Père Noël avant l'heure.
fin 17e . 18e siècle une mère sans morale raconte a son fils emprisonné son enfance a elle et son quotidien actuel. si vous avez aimé le livre "le parfum" vous adorerez ce livre. très bien documenté on apprend beaucoup sur ce siècle. un mélange de fange, d'odeurs, aucune morale et de l'humour. parfois toi much mais prenant du début à la fin. récit faisant alterner un chapître sur deux présent et passé mais ce n'est pas gênant. âmes sensibles s'abstenir.
Une écriture incisive et sombre, un scénario enchevêtré, du sanglant, de la consternation, des ''eurk'', de l'effroyable, de l'angoisse...
C'est toujours un plaisir pour moi de lire une revue Dada !
Entre autres qualités, l'exposition "Antoine de Saint Exupéry, un Petit Prince parmi les Hommes" m'a donné envie de (re)lire les écrits de cet auteur hors-normes.
Bilbo Le Hobbit du grand Tolkien, ce roman d'à peine 400 pages qui a tout de même réussi à donner naissance à une saga de 3 films de plus de 2heures. Après sa lecture, ce n'est plus surprenant étant donné la masse d'informations descriptives présentes à chaque scène et qui donne une immersion totale dans ce monde fantastique créé de toutes pièces.
C'est mon premier contact avec cet auteur américain et une belle réussite. "Nos âmes la nuit "est un roman très touchant, d'une grande sensiblité sur la solitude de la vieillesse.
Je ne pensais pas me retrouver avec autant de plaisir dans la période d'avant "celzeceux".
De faibles lumières dans les ténèbres
Les traits d'esprits de personnages célèbres ou l'art de la répartie. La maitrise des mots est une arme et certains sont orfèvres en la matière. Qui n'a jamais rêvé d'être une sommité dans la saillie ? D'avoir la réplique adéquate à toute boutade ? Pour certains, ce don est inné. Pour d'autres, il faut se contenter de fulgurances inattendues et ponctuelles. Simples ou sophistiqués, les bons mots procurent toujours du plaisir. Ce livre est savoureux dans le choix de ses tranchantes répliques. Les dessins sont sans artifice et illustrent sobrement les écrits. Un moment d'humour littéraire appréciable. Merci à Babelio de m'avoir fait découvrir ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique Graphique.
Michel Lecocq n’est pas qu’un photographe émérite, il est un auteur de polars de talent.
La fille dans la tour prend la suite directe de L'ours et le rossignol.
Je ressors de ce roman ravi et époustouflé par le thème choisi par l’auteur. Quel chef-d’œuvre ! Alors là, chers lecteurs, quel chef-d’œuvre ! Ce livre vous glace le sang en même temps qu’il vous donne une perspective plutôt pessimiste sur l’être humain.
L’idiot est un gros coup de cœur. Plusieurs vous diront que cette lecture n’est pas reposante. C’est vrai. Mon expérience de lecture a été intense et j’ai été emportée dans un tourbillon.
Un champion cycliste parmi les justes, sous- titre de ce roman graphique, nous dit le fond de l'histoire qui est croqué devant nous.
J'aime les cathédrales, non pas parce qu'elles me rapprochent de je-ne-sais quelle gloire divine mais parce qu'elles me disent toute la grandeur et la beauté dont l'homme est capable, parce qu'elles nous racontent des siècles et des siècles d'Histoire, parce qu'étrangement, je me sens toujours sereine bien que minuscule quand j'en parcours une.
Après avoir visionné le documentaire Les possibles sont infinis de Ginette Pellerin, j’avais glané quelques faits sur Antonine Maillet et souhaitais en approfondir certains en parcourant ce récit autobiographique. L’auteure de Pélagie-la-Charrette, Prix Goncourt 1979, reprend ce fil déroulé et l’étoffe avec sa verve littéraire particulière et au final, ça donne un ouvrage un peu décousu mais dans lequel j’ai pu comprendre les ressorts qui l’habitent au moment d’écrire. Passant rapidement sur l’enfance et l’adolescence, son propos s’attarde plus précisément sur la création de ses nombreux personnages qu’elle porte continuellement en elle, n’hésitant pas à discuter avec ceux-ci alors qu’elle se penche sur ses prochains écrits, y revenant souvent « soûle de [son] voyage en territoire imaginaire ».
À l’heure de l’amour qui se trouve sur internet en deux clics ou bien en switchant des profils du sexe opposé sur son smartphone, Chloé Delaume prend son lecteur par la main pour déconstruire un à un les – innombrables – clichés véhiculés par notre société.
1921, Paris, rue des petits carreaux Ania, jeune veuve russe alcoolique-dépressive n'a pas quitté son appartement depuis 4 ans, parle avec le fantôme de son antiquaire de mari. Un matin, Renée Huché est retrouvée morte dans la rue. Ania sort de sa léthargie et mène l’enquête bravant multiples dangers et divers truands, sa voisine ne s'est pas suicidée !!!