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Le 14 juin, 79 personnes avaient trouvé la mort dans ce gigantesque incendie."Nous avons désormais une preuve d'expertise que le feu n'a pas été allumé volontairement", a déclaré la commissaire Fiona McCormack au cours d'une conférence de presse, qui pointe la responsabilité d'un réfrigérateur, mais aussi des plaques d'isolation de l'immeuble, qui ne répondaient pas aux normes. L'enquête étudie "toutes les infractions possibles en matière de santé, de sécurité et de sécurité incendie", a-t-elle ajouté. LE REVÊTEMENT DE LA TOUR POINTÉ DU DOIGTC'est un réfrigérateur de marque Hotpoint qui est à l'origine du drame. Son modèle n'avait jamais fait l'objet d'un rappel de la part du constructeur, qui mène de nouveaux tests. Cette hypothèse qui vient d'être confirmée avait été avancée rapidement après le drame. Le soir de l'incendie, les pompiers avaient été appelés pour un réfrigérateur qui avait pris feu. Après l'avoir maîtrisé, les pompiers avaient dans un premier temps cru que leur intervention était terminée, avant d'être surpris par la combustion soudaine du revêtement extérieur, dans des conditions que l'enquête en cours devra éclaircir. La piètre qualité du revêtement de la tour Grenfell, récemment posé, est soupçonnée par les experts d'avoir contribué à la virulence de l'incendie, à sa diffusion rapide le long de ses 24 étages et même à l'émission de gaz toxiques qui pourraient avoir empoisonné certaines victimes.
La thèse de l'incendie volontaire est désormais écartée. La police britannique a annoncé vendredi 23 juin avoir déterminé que l'incendie de la tour Grenfell de Londres avait été provoqué par un réfrigérateur défectueux.
Dans sa tranche matinale sur RMC jeudi 19 septembre, Jean-Jacques Bourdin a proposé un débat à ses auditeurs sur le procès de Jean-Luc Mélenchon, jugé à Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour "actes d'intimidation envers un magistrat et un dépositaire de l'autorité publique, rébellion et provocation". "S'en prendre à la justice et au policier, est-ce acceptable ? Le tribunal et la justice le diront. Jean-Luc Mélenchon est-il un martyr ou un comédien ? Dites-le nous au standard", a lancé le journaliste. "Que risque-t-il ? Peut-être une amende. Il ne risque presque rien, a estimé Jean-Jacques Bourdin. Il a fait de ce procès une tribune. Il en a même fait un livre", a rappelé l'intervieweur star de RMC et BFMTV. "Si vous saviez toutes les correspondances qu'on peut avoir avec Jean-Luc Mélenchon, tous les SMS qu'il m'envoie, a révélé le journaliste. Jamais je ne les rendrai publics, évidemment. Mais je peux vous dire que c'est à mourir de rire, a-t-il jugé. Non, mais c'est vrai, il faut dire les choses. C'est du grand cinéma tout ça !", a-t-il lâché en direct.
Alors que le procès du leader Insoumis fait la Une de l'actualité, le journaliste, qui y consacrait un débat sur RMC jeudi, a expliqué à ses auditeurs que le prévenu lui écrivait régulièrement.
La cavale aura duré un peu moins d'une semaine. Un trentenaire suspecté d'avoir tué de plusieurs coups de couteau un autre homme samedi 20 juin à Belfort parce qu'il aurait "dragué sa copine", a été mis en examen et placé en détention provisoire vendredi pour assassinat, a-t-on appris auprès du parquet de Montbéliard. Interpellé jeudi dans le secteur de Montbéliard (Doubs), le suspect de 32 ans a admis être l'auteur des coups de couteau qui ont coûté la vie à la victime samedi non loin de la gare de Belfort, a indiqué à l'AFP la vice-procureure de Montbéliard, Julie Fergane. D'après les premiers éléments de l'enquête de police, cet homme reprochait à la victime d'avoir "dragué sa copine". Il lui a porté plusieurs coups de couteau à l'abdomen avant de prendre la fuite, la police municipale à ses trousses. Le nombre de coups et la détermination de l'agresseur présumé, qui est revenu vers sa victime avant de la tuer, ont conduit le parquet de Montbéliard à ouvrir une information judiciaire pour "homicide volontaire avec préméditation".
Accusé d'avoir poignardé un homme à Belfort (Doubs), un trentenaire s'est justifié, arguant que la victime avait "dragué sa copine".
En déplacement au siège de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), M. Darmanin a souligné que la menace terroriste "demeurait extrêmement élevée sur le territoire", en précisant que le "risque terroriste d'origine sunnite demeurait la principale menace à laquelle est confronté notre pays". Deux jours avant l'ouverture du procès des attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher, en janvier 2015, le ministre de l'Intérieur a assuré que "la lutte contre le terrorisme islamiste était une grande priorité du gouvernement". "Nous mènerons un combat sans relâche (...) nous ne renoncerons jamais à traquer sans relâche ces ennemis de la République", a-t-il insisté. Détaillant les formes de la menace terroriste, Gérald Darmanin a estimé que "malgré la défaite militaire de l'Etat islamique (...) la composante extérieure de la menace (action terroriste élaborée à l'étranger et projetée en France, NDLR), même si elle a diminué, devait continuer à faire l'objet de toute notre attention". Néanmoins, pour lui, c'est "la menace endogène (projets d'actes terroristes élaborés sur le territoire, NDLR) qui est "la plus prégnante et la plus forte". "Elle est nourrie par la propagande des groupes terroristes, inspirée des vétérans du Jihad mais également par l'emprise que les tenants d'un islam radical s'efforcent d'avoir dans certains de nos quartiers", a-t-il ajouté. Le ministre a estimé que "la menace représentée par des individus adeptes de l'islam radical (...) deven(ait) un défi croissant pour les services de renseignement qui assurent aujourd'hui le suivi de 8.132 individus inscrits au FSPRT". Face à l'ampleur des défis dans la lutte contre le terrorisme, Gérald Darmanin a mis l'accent sur les moyens supplémentaires alloués à la DGSI, qui verra ses effectifs augmenter de "1.260 agents dans tout le quinquennat". Il a confirmé que cette direction déménagerait prochainement, à Saint-Ouen, grâce à l'achat effectué en début d'année des terrains auparavant occupés par le journal Le Parisien. L'opération "se chiffre à plus d'un milliard d'euros", a-t-il dit. Abordant la question de la libération prochaine des "505 détenus terroristes islamistes en lien avec la mouvance islamiste", auxquels il a ajouté "702 détenus de droit commun susceptibles de radicalisation", il a fait valoir qu'il s'agissait d'un "défi sécuritaire majeur". "En 2020, a-t-il dit, les prévisions de libération sont évaluées à 45 détenus pour des faits d'association de malfaiteurs terroristes", et en 2021 à "63 terroristes islamistes condamnés". Gérald Darmanin a appelé en outre à la vigilance concernant "d'autres formes d'action" émanant "de groupuscules radicaux ou d'individus isolés partisans du recours à la violence". Il a cité à cet égard l'arrestation en mai dernier à Limoges d'un "suprémaciste", qui voulait s'en prendre à des lieux de cultes juifs.
Plus de 8.000 personnes (8.132) sont à ce jour inscrites au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), a annoncé lundi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
Les Républicains ont-ils eu raison de congédier leur vice-présidente déléguée ? Pour Nadine Morano, conseillère politique du président des Répubicains (LR), la réponse est évidente : "Laurent Wauquiez a eu raison de faire preuve de fermeté. Cette décision était très attendue par nos militants. Nous avons un président qui doit être incontesté", a-t-elle déclaré au micro de France Info, lundi 18 juin. Pour la députée européenne, Virginie Calmels "n'a pas trouvé ses marques. Quand on est démocrate, on respecte le scrutin en interne. Le numéro 2 est là pour épauler le numéro 1. Il n'est pas là pour nuire au parti". Dimanche 17 juin dans la soirée, la direction de LR a mis fin aux fonctions de sa vice-présidente, après deux semaines de conflit ouvert avec Laurent Wauquiez. "Après consultation de l'équipe dirigeante, Laurent Wauquiez, président des Républicains, nomme Jean Leonetti, maire d'Antibes et président du Conseil national, vice-président délégué des Républicains", a annoncé le parti dans un communiqué laconique. M; Leonetti a exprimé sa "gratitude amicale" envers Laurent Wauquiez "pour sa confiance et à l'équipe dirigeante pour son soutien". "Ils peuvent tous compter sur ma loyauté", a écrit le maire d'Antibes sur Twitter. "LE COURAGE DE TRAHIR"Nombreux sont ceux à partager l'avis de Nadine Morano. "Bien sûr il y a différentes sensibilités" au sein de LR, mais il y a aussi "un principe de loyauté et il est d'autant plus fort qu'on appartient à l'équipe dirigeante", a plaidé sur Europe 1 un des vice-présidents de LR, Damien Abad, jugeant que "la décision était inévitable compte tenu de la semaine qu'on a vécue"."La droite ne peut pas se permettre des divisions comme elle a connu par le passé (...) Aujourd'hui la refondation prend du temps et on ne peut pas se permettre d'avoir des embûches supplémentaires", a insisté M. Abad. Interrogée sur BFMTV pour savoir si la désormais ex-numéro deux du parti n'avait tout de même pas fait preuve de courage en affichant ses points de vue, une de ses porte-parole, Lydia Guirous, a demandé si ce n'était pas plutôt "le courage de trahir". "Nous vivons tous ensemble avec notre diversité d'opinions (...) mais Les Républicains sont une famille qui est héritière du gaullisme, et dans le gaullisme, il y a aussi le chef, le respect du chef, et Laurent Wauquiez est un chef, il a tranché", a-t-elle justifié. Être membre de l'équipe dirigeante de LR implique des "devoirs de solidarité" : "on ne peut pas garder une numéro deux qui joue contre son camp", a-t-elle ajouté."En politique la valeur au premier rang à mon sens, c'est celle de la loyauté, et donc je ne comprends pas très bien la réaction d'Alain Juppé", a par ailleurs glissé Lydia Guirous, alors que le maire de Bordeaux a salué dans un tweet dimanche les "convictions" et le "courage" de sa première adjointe. Geoffroy Didier, secrétaire général délégué, a lui aussi souligné "une règle d'or : on joue en pack, on joue collectif". "Complémentarité oui, absence de solidarité non", a-t-il résumé. Cet épisode "n'est pas une affaire politique, c'est une affaire personnelle", a en outre relativisé M. Didier, estimant que "c'est en fait un départ, à partir du moment où Virginie Calmels privilégiait les critiques publiques plutôt que les remarques privées", et soulignant qu'"elle reste membre des Républicains"."LE RÉTRÉCISSEMENT" DE LA DROITE "DEPUIS SIX MOIS"Maël de Calan, ancien candidat à la présidence de LR et proche de Valérie Pécresse, a pour sa part qualifié de "prévisible" le départ de Virginie Calmels. "Laurent Wauquiez continue à se refermer sur un socle politique de plus en plus étroit, stratégie suicidaire", a estimé l'élu du Finistère. La présidente de la région Île-de-France a de son côté dénoncé lundi le "rétrécissement" de la droite "depuis six mois" et l'élection de Laurent Wauquiez, refusant d'"entrer dans ces querelles" et disant vouloir au contraire privilégier "le débat d'idées". Face à la "montée des populismes", "nous c'est sur les idées que vous nous trouverez pour élargir la droite et rassembler les deux droites", a-t-elle fait valoir."JE NE SUIS PAS UN CLONE"Dimanche, Virginie Calmels avait, une nouvelle fois, tiré à boulets rouges sur Laurent Wauquiez, qui, selon elle, est "uniquement là pour défendre sa propre ligne". "Il estime qu'il doit son élection qu'à sa seule présence, je ne partage pas cette vision", avait-elle déclaré dans un entretien au Parisien. "J'ai cru avec sincérité à sa volonté de rassemblement et j'ai soutenu ses propositions, car je suis pour un régalien fort. Mais je ne suis pas non plus un clone, je ne suis pas dénaturable", avait-elle insisté. Première adjointe d'Alain Juppé à Bordeaux et ancienne directrice générale d'Endemol Monde, Virginie Calmels représente une sensibilité libérale au sein de la droite française. La semaine passée, elle avait publiquement critiqué le tract intitulé "Pour que la France reste la France", distribué par son parti. Bien que la direction des Républicains ait choisi de limoger sa numéro 2, cette décision doit encore passer devant le Conseil national du parti pour être approuvée, sans quoi elle ne serait pas conforme aux statuts de LR. La prochaine réunion du Conseil est prévue le 30 juin à Menton, pour un débat consacré à l'Europe.
Après l'annonce de l'éviction de Virginie Calmels, les réactions se font tantôt virulentes, tantôt compréhensives envers la numéro 2 du parti Les Républicains.
Ils ont été retrouvés lundi après-midi, rapporte mercredi 5 octobre Le Parisien. Sur la table du salon -un des rares meubles présents dans leur appartement-, ils ont laissé une lettre en français hésitant pour expliquer leur geste. "Chers. On n'a pas d'une famille, des amis à contacter. La caution (1350 euros) est laissée à M. Z. pour le loyer et des immeubles se laissent pour les autres. On voudrait enterrer partout en France. SVP. Désolée", retranscrit Le Parisien. A proximité, l'homme, âgé de 60 ans et sa femme de 49 ans ont laissé leurs dernières richesses : une bague, un téléphone et 68 centimes d'euros. Ils ont été retrouvés pendus aux gonds de deux encadrements de porte. La date exacte de leur suicide n'est pas connue. Un habitant de l'immeuble assure les avoir vus "partir au supermarché la semaine dernière". Depuis trois mois, le couple ne pouvait plus payer son loyer. Selon un agent immobilier interrogé par Le Parisien, le loyer des studios de leur immeuble est compris entre 800 et 900 euros. La dette du couple aurait donc été d'environ 2.500 euros. Ils vivaient là depuis six ans, et aucune procédure d'expulsion n'avait été ordonnée."C'est incompréhensible ce qui s'est passé, a expliqué le gardien de l'immeuble. Ils parlaient mal le français, mais à chaque fois qu'ils me croisaient, ils se courbaient pour me saluer. Ils étaient toujours bien habillés." Il se souvient également que le propriétaire de l'appartement avait appelé plusieurs fois concernant les retards de paiement. "Se suicider pour trois mois d'impayés, c'est incroyable. D'autant plus qu'à la fin de l'année, ils n'oubliaient jamais les étrennes."
Ils sont morts pour une dette de 2.500 euros. Un couple de Coréens s'est suicidé dans son studio de Villejuif, dans le Val-de-Marne.
Organiser un référendum le même jour que les élections européennes, le 26 mai, est '"une question secondaire" et la décision "n'est absolument pas prise", a déclaré lundi Gilles Le Gendre, le chef de file des députés LREM, en sortant d'un entretien avec Emmanuel Macron à l'Élysée. Selon les informations du JDD, le chef de l'État serait pourtant tenté de convoquer un tel référendum dès le 26 mai, jour des élections européennes. Mais l'idée ne fait pas l'unanimité, au sein même de la majorité. "Le référendum qui est dans le débat public depuis quelques semaines est une option parmi d'autres (...) La question du référendum est une question secondaire. La vraie question c'est : comment voulons-nous faire évoluer notre fonctionnement démocratique collectif ?", a affirmé l'élu de Paris devant la presse. Le risque de passer à côté du débat européen Outre le patron des députés LREM, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a également fait part de ses doutes, lundi sur France Inter. "L'enjeu européen est suffisamment fort pour en faire un enjeu européen. Le référendum c'est autre chose, c'est un enjeu national. Je ne pense pas qu'il faille mélanger les deux (...) ce n'est pas souhaitable", a-t-il déclaré. Pour Stanislas Guérini, délégué général de LREM, la date du 26 mai est "peu opportune". "Le 27 mai sera le premier jour de la refondation de l'UE ou le premier jour de son délitement. C'est une question qui est essentielle et je pense qu'il ne faut pas qu'elle soit escamotée. Je pense qu'il faut qu'on ait ce débat européen à plein sur les sujets européens", a-t-il déclaré sur Franceinfo. La ministre des Affaires européennes Nathalie Loiseau s'est aussi montrée réservée, dimanche, sur une telle concomitance de calendriers électoraux. "Je souhaite qu'on parle d'Europe le 26 mai", a-t-elle insisté. Sur LCI lundi, le député LREM du Val-d'Oise Aurélien Taché a abondé en considérant qu'il y avait "un risque" de tout mélanger. "Je suis un petit peu sceptique sur la date", a-t-il déclaré.
Plusieurs figures de la majorité, dont le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, ou le patron du parti La République en marche (LREM), Stanislas Guérini, se sont déclarées contre l'organisation d'un référendum le jour même des élections européennes. Selon les informations du Journal du dimanche (JDD), c'est pourtant ce que préparerait Emmanuel Macron à l'issue du grand débat national.
Prêts de nouvelles enquêtes ? Après une saison 7 qui a réuni en moyenne 5 millions de spectateurs, la série policière "Castle" fera son grand retour dans la grille de programmes de France 2, pour la huitième année consécutive. Nathan Fillion et Stana Katic viendront à nouveau traquer les tueurs en série à partir du 26 septembre, à 20h55, a annoncé la chaîne dans un communiqué. Pour rappel, la saison précédente s'était achevée sur la promotion de Beckett au poste de capitaine, ainsi que la récompense de Castle pour sa carrière littéraire. Le chapitre avait également mis l'accent sur la relation entre les deux personnages. Le mystère autour de l'accident de Rick a été résolu, et le mariage tant attendu des deux tourtereaux a enfin pu être célébré !La saison des adieuxDe nombreux défis attendent le tandem d'enquêteurs dans cette saison 8. Kate devra se pencher sur le fameux dossier LokSat et sa liste de personnes en danger. Castle quant à lui, aura à composer avec les nouvelles responsabilités de sa bien-aimée. La série accueillera également de nouveaux visages, dont l'analyste Vikram Singh, incarné par Sunkrish Bala. Cette saison sera, hélas, celle des aurevoirs. Après huit ans de bons et loyaux services, le duo Castle et Beckett prendra sa retraite. En avril dernier, la chaîne ABC a effet décidé de ne pas reconduire le programme. La raison? Les prétentions salariales de Stana Katic, l'interprète de Kate Beckett, qui seraient très élevées. Et sans Beckett aux côtés de Castle, difficile d'envisager une neuvième saison... Raison de plus pour ne pas manquer cette ultime saison qui s'annonce, à l'instar des précédentes, pleine de rebondissements !
L'écrivain-détective Richard Castle et sa séduisante partenaire, Kate Beckett, seront de retour très prochainement sur la 2, pour une huitième saison qui sera également la dernière.
L'alliance avec les socialistes à peine officialisée, Place publique (PP) perd l'un de ses cofondateurs. L'économiste Thomas Porcher annonce, dimanche 17 mars, son départ du mouvement de gauche qui propose avec le PS une liste aux européennes menée par l'essayiste Raphaël Glucksmann. En cause : les conditions de ce rapprochement entre la formation historique et le jeune parti né en novembre dernier."On avait une promesse : mettre les citoyens au cœur des institutions en rassemblant toutes les forces de gauche. Aujourd'hui, on se retrouve cornérisé avec le PS. (...) Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, a annoncé que toutes les tendances du parti seraient représentées : ce sera une liste d'apparatchiks, pas de citoyens", fustige Thomas Porcher dans une interview publiée par Le Journal du dimanche."Je n'ai pas envie de servir de caution de gauche au PS, ni que Place publique soit le nouvel emballage d'un produit périmé", a ajouté Thomas Porcher, qui déplore par ailleurs une décision "prise par un petit cercle" au sein du mouvement et qui, "en termes de démocratie et de renouvellement des pratiques, est une trahison de la promesse initiale". L'auteur de Traité d'économie hérétique: Pour en finir avec le discours dominant conclut en confiant qu'il apportera "peut-être publiquement" son soutien à une autre liste des élections européennes qui auront lieu le 26 mai. Raphaël Glucksmann, également fondateur de PP, a été adoubé à une large majorité par une résolution du conseil national du Parti socialiste réuni samedi 16 mars. 128 membres ont voté pour, cinq ont désapprouvé dont le sénateur Rachid Temal, pourtant membre de la direction. Ce vote prévoit la constitution d'une liste comportant pour moitié des candidats estampillés PS, pour moitié des candidats issus de Place publique, de la société civile et des autres formations politiques engagées dans des discussions avec le PS et Place publique.
L'économiste Thomas Porcher rejette l'alliance avec le Parti socialiste du mouvement qu'il a co-fondé. Dans un entretien au Journal du dimanche, il regrette que "les appareils politiques" de gauche se soient "recroquevillés" et étrille la "liste d'apparatchiks" qui sera conduite par Raphaël Glucksmann.
Agacé, un agent de la circulation, confie dimanche à l'AFP avoir assisté à de nombreuses scènes similaires dans le quartier de Sadeghiyeh à Téhéran, depuis la reprise des activités des bureaux de change. La plupart des clients ne respectent pas les consignes sanitaires de base, déplore-t-il. Avec un allègement progressif des restrictions, des habitants de la capitale iranienne disent craindre un nouveau pic de contaminations au nouveau coronavirus dans le pays, le plus touché par la pandémie au Proche et Moyen-Orient. Après l'apparition du virus en février en Iran, écoles, universités, cinémas, stades et autres lieux de regroupement ont été fermés dès le mois de mars pour endiguer sa propagation. Mais sous la pression économique, notamment en raison des sanctions américaines, l'Etat a autorisé le 11 avril une réouverture progressive des commerces dans les provinces puis, une semaine plus tard, dans la capitale. Désertés pendant deux mois, rues, marchés et centres commerciaux ont retrouvé leur animation habituelle à Téhéran. Les bureaux de change sont pris d'assaut par les Iraniens qui préfèrent changer leur épargne en euros ou en dollars en raison de la dépréciation du rial, qui fait perdre de la valeur à leurs économies, et de l'inflation. Mais "tous ces clients mettent nos vies en danger, nous qui sommes obligés de venir" au travail, dit Milad, employé de 22 ans dans un centre commercial proche du bureau de change. Il s'inquiète de voir les boutiques bondées le soir, lorsque les gens sortent faire leurs courses.- "Risque le plus élevé" -Téhéran est le "talon d'Achille" du pays, a reconnu le vice-ministre de la Santé, Iraj Harirchi. Avec une population de plus de 8 millions d'habitants et des centaines de milliers de travailleurs qui y affluent depuis d'autres provinces, la capitale iranienne a été placée en rouge, "risque le plus élevé" selon le système de couleurs utilisé par le gouvernement. Depuis le 4 mai, le nombre de nouvelles infections recensées officiellement est supérieur à 1.000 par jour, après une brève baisse observée la semaine passée. Au total, le pays compte 107.603 cas contamination et 6.640 décès, selon les derniers chiffres officiels qui, d'après des experts à l'étranger et plusieurs responsables, sont largement sous-estimés."La prudence des gens a fait chuter le nombre des contaminations, mais dès que la maladie a été jugée moins importante, nous avons constaté une augmentation des cas", explique Massoud Mardani, spécialiste en maladies infectieuses au ministère de la Santé. La hausse des infections "est en partie due à la réouverture (des commerces) et aux gens qui vont faire du shopping", dit-il à l'agence de presse Isna."La situation ne doit en aucun cas être considérée comme normale", a déclaré dimanche le porte-parole du ministère de la Santé, Kianouche Jahanpour, jugeant "critique" la situation sanitaire à Téhéran et dans la province du Khouzestan (sud-ouest). Des restrictions ont été rétablies dans cette dernière province. A Téhéran, "avec la réouverture des commerces, les gens ont oublié les protocoles (les consignes pour la distanciation sociale). C'était probablement trop tôt" pour un allègement, selon Aliréza Maher, membre du Comité national du combat contre le coronavirus.- Donner "gratuitement" -Mais beaucoup d'Iraniens soulignent leurs difficultés financières."La vie coûte de l'argent, les gens doivent aller travailler", déclare Hamed, 22 ans, un habitant de Qom, à 150 km de Téhéran. Il se rend tous les jours dans la capitale à la demande de son employeur. S'il refuse, il perdra son travail. Dans les rues voisines du quartier Sadeghiyeh, des badauds, certains portant de masques, achètent légumes frais et fruits secs. Le visage nu, Mohammad, 58 ans, déplore le "prix élevé" des masques et la difficulté de s'en procurer alors qu'il doit grimper dans un bus bondé tous les matins. "Ils auraient dû en donner gratuitement aux gens."Pour Zahra, une comptable de 30 ans, "seulement la moitié de la population (de Téhéran) suit les mesures sanitaires. "Soit les gens s'en moquent, soit ils n'ont pas la patience de porter un masque."
"La file des imbéciles". Manouchehr, un commerçant de Téhéran, regarde avec mépris une longue file d'attente devant un bureau de change où des Iraniens se pressent les uns contre les autres, dépourvus de masques.
Benoît XVI souffre d'érysipèle au visage, une maladie infectieuse caractérisée par une tuméfaction rougeâtre, qui entraîne de fortes démangeaisons et des douleurs intenses, a indiqué le journal."D'après Seewald, le Pape émérite est désormais extrêmement fragile (...). Ses capacités intellectuelles et sa mémoire ne sont pas affectées, mais sa voix est à peine audible", a écrit le Passauer Neue Presse. Peter Seewald a rencontré samedi à Rome Benoît XVI pour lui présenter sa biographie, selon le quotidien."Lors de cette rencontre, le pape émérite, en dépit de sa maladie, s'est montré optimiste et a déclaré que si ses forces augmentaient à nouveau, il reprendrait peut-être sa plume", a-t-il ajouté. Benoît XVI a rendu visite à son frère aîné Georg, malade, en Allemagne en juin, marquant ainsi son premier voyage hors d'Italie depuis sa démission surprise en 2013. Georg Ratzinger est mort deux semaines plus tard. Les deux frères, tous deux ordonnés prêtres le même jour en juin 1951, étaient très proches. Premier pape à démissionner en près de 600 ans, Benoît XVI, qui avait invoqué des raisons de santé, mène une vie retirée dans un petit monastère du Vatican depuis sa renonciation.
Atteint par une maladie infectieuse au visage, Benoît XVI, 93 ans, est "extrêmement fragile", selon un article du quotidien régional allemand Passauer Neue Presse, qui cite un biographe de l'ancien pape, Peter Seewald.
Passionné de sport, Michel Drucker n'a en effet jamais participé à Fort Boyard. Sur RTL, le présentateur en a révélé les raisons. "Ma femme m'a interdit (...) Je voulais faire Fort Boyard à condition de faire du saut à l'élastique et mon cardiologue me l'a interdit. C'est le saut à l'élastique qui me passionne", a-t-il raconté. Pourtant, passionné de ce sport, c'est un des seuls qu'il n'a encore jamais réalisés dans sa vie. Michel Drucker a aussi parlé de ses phobies et ce qu'il aimerait potentiellement faire dans l'émission. "Les bestioles, c'est... non. Mais je doublerais bien le Père Fouras. Comme je suis hypocondriaque, 'Voyage en terre inconnue' ou 'Koh Lanta', pour moi c'est impossible."
Invité de "On refait la télé" sur RTL, Michel Drucker a révélé une drôle d'anecdote concernant Fort Boyard. Il a dû obéir à sa femme.
"Tous les centres Leclerc qui dégagent des profits verseront 25% du bénéfice avant impôt sous forme de prime, gratification, intéressement." Au micro de France Info, le patron de l'enseigne, Michel-Edouard Leclerc, a annoncé vouloir faire un geste pour ses salariés. Les centres Leclerc dégageant des profits vont distribuer 25% des bénéfices avant impôts à leur salariés, restés massivement "fidèles" au plus fort de la crise sanitaire du Covid-19, a annoncé vendredi Michel-Edouard Leclerc, le patron de l'enseigne."On préfère, même si c'est fiscalement plus coûteux pour l'entreprise, associer l'ensemble du personnel", a-t-il déclaré."La plupart des centres Leclerc ont versé la prime Macron mais on fait mieux. Les 1.000 euros, c'est éphémère. Au début, il y a eu beaucoup d'absents en Alsace, où il y avait un cluster très fort, mais quand même, tout notre personnel a été fidèle", a-t-il ajouté alors que le gouvernement avait incité fin mars les employeurs à verser une prime défiscalisée pour récompenser la mobilisation.350.000 consommateurs en plusLe patron de l'enseigne s'est également félicité de la bonne tenue de ses supermarchés qui ont gagné 350.000 consommateurs depuis la sortie du confinement."Ils ont constaté les écarts de prix, a-t-il encore assuré. Le deuxième effet, c'est le drive. Pour des raisons sanitaires et de praticité, il a eu un très grand succès. Les nôtres font +50%. 17% des 1,1 millions de consommateurs supplémentaires sont retournés dans leurs magasins traditionnels tandis que les autres se sont répartis entre nos hypermarchés, nos drives, nos formules de vente à domicile"."Par le drive, on a appris le digital. On a anticipé le truc il y a 7-8 ans. Comme on est leader sur le drive, on a pu financer la 3e étape, le webcommerce", a-t-il ajouté pour expliquer les difficultés de certains concurrents. Son groupe se "portant bien", Michel-Edouard Leclerc assure qu'il n'y aura "pas de plans sociaux"."Je ne dis pas qu'il n'y aura pas de casse, un peu d'ajustements. Mais on embauche. Depuis 10 ans, on recrute 3.000 personnes par an. Cette année, on va y aller plus mollo car il y a un effet Covid. Sur 1.200 points de vente, une dizaine de centres rament un peu", a-t-il poursuivi.
Pour récompenser les salariés de leur activité lors de la crise sanitaire, Michel-Edouard Leclerc a annoncé que 25% des bénéfices leur seraient reversés.
La guerre serait-elle ouvertement déclarée entre Cyril Hanouna et Véronique Genest ? Jamais avare de clashs ou de règlements de compte, la présentateur de Touche Pas à Mon Poste a répondu aux attaques de la comédienne contre l'émission et sa bande au cours de la quotidienne du mercredi 15 février 2017. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'après ces déclarations cinglantes, il est certain qu'elle n'apparaîtra plus dans le talk-show !Véronique Genest remontéePour le rappel des faits, suite à son passage dans le programme phare de C8, l'ancienne interprète de cette très chère Julie Lescaut avait exprimé sa déception quant à sa participation à TPMP. A l'antenne de RTL, elle avait ainsi expliqué : "C'est devenu méchant, souvent. J'aimais bien moi, le côté bon enfant, quand ils faisaient la danse de l'épaule et ne se prenaient pas au sérieux. Cyril Hanouna et sa bande ont pris la grosse tête avec le succès et se prennent tous un peu au sérieux." Visiblement toujours contrariée, elle a ajouté ce samedi 11 février 2017 sur les ondes de France Bleu ne pas avoir "du tout aimé leur attitude la dernière fois (qu'elle était présente dans l'émission, ndlr)". Une réponse cash et cassanteSusceptible, "Baba" s'est donc empressé de réagir à ces critiques contre son bébé. Dans une séquence, le trublion a fait une liste de quelques personnalités refusant de se rendre sur certains plateaux télé. Parmi elle, Véronique Genest qui en a alors pris pour son grade : "Elle refuse tout et d'ailleurs personne ne l'a invitée." Le message est donc clair après cette pique qui a provoqué l'hilarité de Benjamin Castaldi, désormais chroniqueur. Partagez-vous l'avis de l'actrice à propos de Touche Pas à Mon Poste ?
Le torchon brûle entre Véronique Genest et Cyril Hanouna. Suite aux déclarations négatives de l'actrice contre TPMP, Cyril Hanouna monte au créneau et clashe sans ménagement celle-ci...
L'espoir d'une évacuation rapide de milliers de civils affamés et assiégés s'éloigne peu à peu, à mesure que les bombes pleuvent à nouveau. L'accord prévoyant l'évacuation des civils comme des insurgés a été "suspendu" dans la matinée de mercredi, après des objections du régime syrien. D'après les rebelles, le régime et ses alliés ont "imposé de nouvelles conditions". Conclu sous la houlette de Moscou et d'Ankara, cet accord visait à mettre à l'abri la population vivant dans les dernières poches insurgées de la ville, où elle est encerclée par l'armée depuis plus de quatre mois.- LA TRÊVE AURA TENU QUELQUES HEURES -"Il y a eu ce matin au moins 14 obus tirés par les troupes du régime sur le carré tenu par les rebelles et ce, pour la première fois depuis mardi soir", a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). La télévision d'État, pour sa part, a annoncé qu'au moins sept civils avaient été tués par des tirs rebelles sur les secteurs gouvernementaux. Les rebelles ne contrôlent plus qu'une portion infime du territoire qu'ils avaient conquis en 2012 dans l'est d'Alep, depuis le lancement à la mi-novembre d'une offensive foudroyante de l'armée syrienne qui a repris un à un les quartiers de l'opposition.
L'armée de Bachar al-Assad a réitéré les bombardements sur Alep, ce mercredi 14 décembre. L'opération d'évacuation de la population n'a pas pu être menée à bien. Les combats ont repris après un court répit entre régime et insurgés à Alep, la deuxième ville de Syrie.
La grève unitaire, c'est terminé. L'Unsa a décidé mardi 19 juin de sortir du mouvement après le 28 juin, refusant de poursuivre en juillet la contestation de la réforme ferroviaire. Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a "souhaité" mercredi 20 juin que la grève à la SNCF s'arrête après le 28 juin, qui sera le 36e et dernier jour du calendrier de la mobilisation par épisodes de deux jours de grève sur cinq, lancée le 3 avril. Mais pour la CGT et Sud pas question d'en rester là. Les deux syndicats ont l'intention de poursuivre le mouvement. Si la date du 2 juillet, un temps évoquée, ne paraît pas possible "au regard de la loi sur le service public", en revanche "les 6 et 7 juillet", qui coïncident avec le début des vacances scolaires, "sont toujours d'actualité", a indiqué le secrétaire général de la CGT-cheminots, Laurent Brun. Le syndicat réunira mercredi sa commission exécutive pour décider des modalités de la poursuite du mouvement. M. Brun a précisé les intentions de la CGT mercredi 20 juin sur Europe 1. "Mon souhait, puisque nous n'avons pas les garanties demandées au gouvernement, au patronat ferroviaire et à l'entreprise, c'est de poursuivre sur juillet et août, avec un calendrier qui n'aura pas la même forme, qui sera plus allégé que ces trois derniers mois, mais qui permettra de maintenir la mobilisation", a-t-il expliqué. Alors, les Français doivent-ils s'attendre à un été de galère dans les gares ? Pas forcément, promet le syndicaliste : "La question des jours de grève ne sera pas forcément ciblée sur des départs en vacances." Il a notamment évoqué la date du mercredi 11 juillet, en marge d'une réunion du comité central "sur un nouveau plan de fret qui purgerait l'activité de la moitié de ses effectifs". Si le projet de loi a été définitivement adopté par le Parlement, il faut continuer de peser sur le contenu des ordonnances qui vont permettre au gouvernement de réformer la SNCF, a estimé M. Brun. "C'est une loi d'habilitation à écrire des ordonnances, a-t-il expliqué sur Europe 1. Il reste quatre séries d'ordonnances à écrire, y compris sur la concurrence, et neuf décrets doivent être écrits sur cette loi. En fonction de ce qu'il y a d'écrit dans ces ordonnances, ou dans cette loi, on aggrave la situation ou on l'améliore."Interrogé sur la faible mobilisation lors de la dernière journée de grève, le 18 juin, le syndicaliste a affiché sa confiance. "On est à 32 jours de grève, il est normal que la mobilisation s'étiole (...). On n'est pas étonné qu'il y ait un affaiblissement sur une mobilisation intensive. Néanmoins, cela reste le plus grand conflit de l'histoire de la SNCF, et en face, nous avons un gouvernement qui reste particulièrement violent et intransigeant", s'est-il félicité. SUD-Rail non plus "ne tourne pas la page" et veut "continuer la mobilisation pour peser" sur les prochaines négociations, a déclaré mardi son porte-parole, Erik Meyer, à la sortie de l'intersyndicale. Et si "l'annonce d'un calendrier de grève au long cours est hors de question", en revanche "les 6 et 7 juillet sont des dates qui sont sur la table", a-t-il dit, souhaitant "l'unité syndicale la plus large, à deux, à trois, à quatre".
VIDÉO - La grève ne ciblera "pas forcément" les jours de grands départs, assure la CGT-Cheminots.
La démission, il y a une semaine, de l'adjoint à la Culture à la mairie de Paris, Christophe Girard, avait fait les gros titres de la presse. Longtemps silencieux, son ami Gabriel Matzneff (comme il se plait à le dire), au cœur du "scandale" qui l'a poussé à quitter son poste, sort du silence. Dans une lettre envoyée au média BFM TV, il dépeint toute son incompréhension à la suite de cette affaire et se dit "outré et catastrophé" du sort qui est réservé à son "ami". "Ce réquisitoire (...) montre qu'être mon ami, témoigner de l'amitié à mon égard est en soi une faute qu'il convient de punir sévèrement", regrette-t-il dans un premier temps. "C'est un délit que n'avait jusqu'à ce jour pas prévu le Code pénal, mais je compte sur les féroces pharisiens qui, depuis sept mois inlassablement me lapident, pour l'y inscrire sans tarder", lance-t-il. Par ces mots, Gabriel Matzneff fait référence notamment aux élus écologistes qui avaient manifesté pour souhaiter le départ de Christophe Girard. Ils avaient dénoncé le soutien de l'élu à l'écrivain visé par une enquête pour "viols sur mineurs" ; des relations loin des "qualités éthiques et morales" nécessaires "pour ce genre de responsabilités", rappelle BFM TV. Prêt à contre-attaquer Mais ce soutien inattendu va-t-il servir Christophe Girard ? De tout temps, l'élu a nié avoir eu des relations personnelles avec l'écrivain. Lors de la découverte par la mairie de Paris de notes de frais "engagées" par Christophe Girard pour des repas avec Gabriel Matzneff, il s'était justifié en mettant en avant des rendez-vous professionnels. C'est d'ailleurs dans ce sens que le premier adjoint à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, avait abondé dans son sens. "Manger avec quelqu'un n'est pas qualificatif de sanction pénale (...) Christophe Girard ne se cachait pas d'avoir eu des contacts avec Gabriel Matzneff, qu'il ne qualifie pas d'amicaux mais de professionnels", justifie-t-il. Accusé de "pédophilie" et de "violences sexuelles" par la romancière Vanessa Springora dans son roman Le Consentement, Gabriel Matzneff est depuis persona non grata dans le milieu. D'autres ont dénoncé la complaisance dont il avait bénéficié à l'époque. S'il ne souhaite pas s'expliquer pour le moment, il confie qu'il le fera dans les semaines à venir et ce à l'occasion de la sortie d'un "livre-confession". "Quant à ma propre défense, c'est dans un livre que je la formulerai. Écrivain aujourd'hui honni, maudit, mais l'écriture demeure mon art, mon salut, par-delà le désespoir où j'ai été soudainement précipité", révèle-t-il. Comparant les accusateurs de Christophe Girard à "Marat et Fouquier-Tinville", il se dit aujourd'hui "assassiné par la société française" et ne compte pas en rester là.
L'écrivain a envoyé une lettre à BFM TV pour faire part de sa tristesse après la démission du conseiller de Paris. Il annonce aussi la sortie prochaine d'un livre retraçant l'affaire.
Invité sur le plateau du 20 Heures de TF1, le Premier ministre a annoncé "une nouvelle loi", durcissant les sanctions contre "les casseurs" et les manifestations "non déclarées". "Aujourd'hui, si l'on veut défendre la liberté de manifester (...) il faut faire évoluer notre droit et compléter notre dispositif législatif". Cette nouvelle loi contre les casseurs sera inspirée par les mesures prises contre le hooliganisme qui a secoué le milieu du football dans les années 2 000. Les "casseurs identifiés" n'auront plus le droit d'accéder aux manifestations. Ce nouveau dispositif prendra la forme d'un "fichier dédié", a précisé Matignon. Cette loi pourrait être débattue à l'Assemblée nationale dès "le début du mois de février", estime Édouard Philippe. Le fait de masquer son visage lors d'une manifestation deviendra un délit, puni actuellement d'une simple contravention. Le gouvernement veut également renforcer le principe du "casseur payeur", en leur imputant plus facilement la réparation de dégâts commis en cas d'attroupement, selon Matignon. Mobilisation "considérable" des forces de l'ordreLe Premier ministre a également annoncé la mobilisation de 80.000 agents de forces de l'ordre samedi 12 janvier, pour l'acte 9 des "gilets jaunes", soit le niveau du dispositif de la mi-décembre. 5.000 policiers et gendarmes seront déployés à Paris. Objectif : procéder à de nombreuses interpellations. Les casseurs "n'auront pas le dernier mot", a répété Édouard Philippe. Le Premier ministre assure que depuis le début du mouvement, "plus de 1.000 condamnations" ont été prononcées, sur les "5.600 gardes à vue". "Investir dans du nouveau matériel, être plus mobile", le Premier ministre a indiqué que la doctrine du maintien de l'ordre serait revu en France. "Ceux qui profitent des manifestations pour casser changent leurs pratiques ; nous devons donc faire évoluer nos méthodes"."Ceux qui veulent remettre en cause nos institutions, ceux qui disent que 50 000, 100 000 personnes dans la rue suffisent à destituer le président et à invalider le résultat des élections, ceux-là s'inscrivent directement contre nos institutions. Ceux-là, n'auront jamais raison dans notre pays", a répété Édouard Philippe, estimant que le gouvernement avait répondu aux demandes initiales des "gilets jaunes" concernant le pouvoir d'achat notamment.
Le Premier ministre Édouard Philippe était sur le plateau du 20 Heures de TF1 pour annoncer des mesures après les violences qui ont émaillé les manifestations des "gilets jaunes" samedi 5 janvier à Paris notamment.
La journée de mobilisation des lycéens jeudi 6 décembre, réclamant notamment l'abandon des réformes du bac, de la voie professionnelle ou de l'accès à l'université, a dégénéré. Pas moins de 700 interpellations ont eu lieu à travers la France, dont 146 à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines. Ces arrestations ont eu lieu après de nouveaux incidents à proximité du lycée Saint-Exupéry, où deux voitures ont été incendiées jeudi et où des heurts ont éclaté avec la police. Les mains entravées ou sur la tête, à genoux ou assis au sol, des dizaines de lycéens ont été rassemblés dans le jardin d'un pavillon et dans une maison associative par quelque 70 policiers mobilisés pour cette opération. Des images qui ont fait le tour du web et des médias et qui ont provoqué de vives réactions, notamment à gauche. La gauche crie au scandale"Quels que soient les faits reprochés, rien ne justifie cette humiliation de mineurs filmée et commentée", a réagi le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure dans un tweet, appelant les ministres de l'Intérieur Christophe Castaner et de l'Éducation Jean-Michel Blanquer à "réagir vite et bien". Le député La France insoumise (LFI) Éric Coquerel a également appelé Christophe Castaner à "condamner et punir les actes indignes de certains policiers présents à Mantes-la-Jolie"."Que penser d'un pouvoir qui traite ainsi sa jeunesse ? Qu'il ne tient que par la force des matraques. Qu'il n a plus d'avenir. Qu'il est à l'agonie", a commenté le député LFI François Ruffin, tandis que son confrère Insoumis Alexis Corbière s'interroge : "Qu'est-ce qui peut justifier une telle mise en scène ? Qui a donné les ordres aux forces de l'ordre de faire cela ?". Ian Brossat, tête de liste du Parti communiste pour les Européennes, a dénoncé des "images inacceptables" et des "procédés" que "rien ne peut justifier". "Glaçant, inadmissible", a résumé Benoît Hamon, fondateur du mouvement Génération.s. "Cela n'est pas la République. La jeunesse française humiliée. Mais que cherche le pouvoir sinon la colère en retour ?"Blanquer "choqué" mais rappelle "le contexte"Invité de Franceinter vendredi, le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer s'est dit "choqué", mais a tenu à rappeler le "contexte" de violence qui a mené à cette opération."L'image est forcément choquante. Il y a eu des images choquantes parce que nous sommes dans un climat de violence exceptionnelle. (...) Il faut faire très attention aux images découpées. Il faut savoir ce qui s'est passé avant, le contexte dans lequel elles se sont passées", a-t-il souligné. "Que s'est-il passé hier (jeudi) à Mantes-la Jolie ? Il y a des éléments extérieurs au lycée, des personnes de plus de 20 ans souvent, qui avaient accumulé des poubelles les jours précédents, ils ont coincé le lycée, rameuté des lycéens parfois venus d'autres départements, ils ont envahi un pavillon, volé des bonbonnes de gaz... Ils ont commis des exactions, attaqué les forces de l'ordre qui ont cherché à les neutraliser et, en les neutralisant, ils les ont mis contre un mur avec les images que l'on voit", a-t-il poursuivi. "Quand j'ai vu ces images, j'ai été choqué. Mais je demande que, dans ce monde où l'on voit les choses de manière très partielle, on remette les choses dans leur contexte", a-t-il insisté."Je ne dis pas que c'est une bonne chose, c'est une mauvaise chose et bien sûr on regardera les suites éventuelles. Mais dans un moment où les forces de l'ordre sont totalement sollicitées dans toute la France, avec des difficultés énormes, des prises de risque incroyables, il faut mettre les choses à leur place", a répété Jean-Michel Blanquer. La réaction de CastanerEn fin de matinée, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a défendu les interpellations face à de "véritables violences urbaines". Les images "sont dures (...) mais je crois qu'il faut les replacer dans un contexte", a-t-il déclaré, assurant notamment que des dizaines de bouteilles de gaz avaient été jetées "robinet ouvert sur des barricades enflammées" juste avant ces interpellations. Il s'est néanmoins engagé à "rendre publiques les conclusions des enquêtes".
Un total de 146 jeunes ont été interpellé jeudi devant le lycée Saint-Exupéry de Mantes-la-Jolie, après des incidents. Des images montrent des dizaines de lycéens, mains entravées ou sur la tête, à genoux ou assis au sol, rassemblés dans le jardin d'un pavillon et dans une maison associative voisins.
Renvoyé devant le tribunal pour corruption passive, en l'occurrence 190.000 euros de pots-de-vin présumés perçus en 2013 et 2014, Gabriel Dollé, 78 ans, le premier des trois prévenus présents -- sur six -- à être entendu, a voulu minimiser sa responsabilité, assurant avoir cherché un compromis entre "l'intérêt supérieur" de l'IAAF et la mise à l'écart d'athlètes russes dopés. Fin 2011-début 2012, quand le passeport biologique, nouvel outil dans l'arsenal antidopage, commence à produire ses effets, l'étau se resserre sur la Russie et une liste de 23 athlètes suspects est établie.- "ayatollah" ? - L'ancien président de l'IAAF Lamine Diack, principal prévenu au procès, "m'avait demandé de considérer" la "situation financière très critique" de la fédération internationale d'athlétisme. "Avec la liste (...) ça allait provoquer un scandale, (qui) allait influencer le cours des négociations avec les sponsors et les faire péricliter", a raconté Gabriel Dollé, le dos un peu voûté, à la barre."Dopage et sponsoring, est-ce que ça fait bon ménage?", lui fait remarquer, un peu plus tard, l'un des procureurs financiers, François-Xavier Dulin. Il s'agissait donc "de ne pas provoquer un scandale", a poursuivi Gabriel Dollé, d'une voix chevrotante et enrouée, assurant n'avoir jamais renoncé aux sanctions, lui qui se voyait plutôt comme "un pur et dur" et que certains qualifiaient même d'"ayatollah" de l'antidopage. Selon lui, cette "gestion raisonnée" impliquait de ne pas sanctionner officiellement et publiquement les athlètes mais d'envisager une "suspension officieuse", discrète, "qui n'était pas tout à fait celle du règlement". Pourtant, comme le fait remarquer la présidente du tribunal, Marie-Rose Hunault, plusieurs des athlètes russes ont pu participer aux JO de 2012 et certains y ont été médaillés. Gabriel Dollé juge qu'il a été "trahi" mais a semblé en difficulté, justifiant mal pourquoi il n'avait pas agi plus fermement, alors que le dossier d'enquête est garni d'échanges de courriels entre salariés du département antidopage de l'IAAF qui s'étonnent de sa passivité.- "mon président" -"J'étais un peu prisonnier d'un engagement que j'avais pris avec mon président", ajoute Dollé, qui finit par reconnaître "une entorse" pour "contribuer au sauvetage de l'IAAF". Sa relation avec Lamine Diack, qu'il appelle plusieurs fois "mon président" étonne la juge : "le service antidopage n'était pas indépendant du président?", lui demande-t-elle. Gabriel Dollé assure qu'il n'a pas agi pour l'argent. Les 50.000 euros remis en 2013 dans une enveloppe par Papa Massata Diack, fils de Lamine Diack, ancien conseiller marketing de l'IAAF et grand absent du procès où il est lui aussi convoqué ? Dollé y a vu un "bonus" pour sa gestion des cas russes. Quant aux 90.000 euros remis en deux fois par Lamine Diack entre 2013 et 2014, il estime qu'il s'agit d'indemnités pour avoir été "licencié de façon brutale et ingrate". Le procès reprend mercredi, avec l'audition attendue de Lamine Diack, 87 ans, qui encourt jusqu'à dix ans de prison devant la 32e chambre correctionnelle, pour corruption active et passive, abus de confiance et blanchiment en bande organisée. Il est accusé par le parquet national financier d'avoir mis en place "une véritable organisation criminelle" qui aurait permis de ralentir à partir de fin 2011 les procédures disciplinaires contre des athlètes russes pourtant suspects de dopage à l'EPO, sur fond de négociations avec des diffuseurs et des sponsors en vue des Mondiaux-2013 à Moscou. Deux autres acteurs manquent à l'appel, l'ancien président de la Fédération russe d'athlétisme, Valentin Balakhnitchev, et l'ancien entraîneur national des courses de fond, Alexeï Melnikov, visés comme Papa Massata Diack par des mandats d'arrêts internationaux.
Il fallait éviter "un scandale" pour sauver les sponsors de l'athlétisme: l'ancien patron de l'antidopage à la fédération internationale (IAAF), le Français Gabriel Dollé, a tenté d'expliquer ses "arrangements" lundi, au premier jour du procès à Paris pour corruption sur fond de dopage en Russie.
"Nous sommes en guerre". Après un week-end marqué par l'indiscipline de certains Français face aux mesures prises pour lutter contre le coronavirus et une forte abstention lors des élections municipales, la prise de parole d'Emmanuel Macron était très attendue ce lundi 16 mars. Et le président de la République a décidé de frapper fort en annonçant que tous les Français devront rester confinés chez eux à partir de mardi 17 mars. "Après avoir consulté les experts, j'ai décidé de renforcer encore les mesures pour réduire les déplacements et les contacts. Dès demain midi et pour 15 jours au moins, nos déplacements seront strictement réduits", a déclaré Emmanuel Macron. Les Français ne pourront plus quitter leur domicile pour se réunir entre amis, en famille ou pour tout autre loisir. Sorties autorisées pour faire ses coursesQuelques rares sorties seront autorisées. "Seuls doivent demeurer les trajets nécessaires pour aller faire les courses, se soigner et travailler si ce n'est pas possible à distance." Emmanuel Macron a également annoncé que des sanctions seront prises en cas de non respect de cette obligation. À noter que le chef de l'État n'a jamais utilisé le terme "confinement". Mobilisation des taxis et hôtels, mesures économiques fortesEmmanuel Macron a ensuite égrainé tous les moyens qui seront mis en place pour mener à bien la "guerre sanitaire" contre le coronavirus : possible mobilisation des taxis et des hôtels ou encore fermeture des frontières de l'espace Schengen pour les 30 prochains jours. En Alsace, région fortement touchée par l'épidémie, un hôpital de campagne des armées va être réquisitionné. Sur le volet économique, un secteur considérablement sinistré par les différentes mesures annoncées par le gouvernement ces derniers jours, le président l'a assuré : l'État va payer. Les factures d'eau, de gaz ou de loyers peuvent être suspendues et les entreprises pourront être exonérées d'impôts ainsi que de cotisation. Un "fonds de solidarité pour les entrepreneurs" va être crée et un "soutien au report d'échéances bancaires" va être instauré. "Aucun Français ne sera laissé sans ressource", a clamé Emmanuel Macron. Second tour des municipales et toutes les réformes reportésLe président de la République a également décidé de reporter le second tour des élections municipales, initialement prévu dimanche 22 mars. Sans préciser la date exacte du nouveau scrutin. "Après avoir consulté le président du sénat et de l'Assemblée nationale j'ai décidé que le second tour des élections municipales serait reporté. Le Premier ministre en a averti les chefs des différents partis politiques", a-t-il affirmé. Sur le plan politique, Emmanuel Macron a fait une autre annonce de poids : toutes les réformes vont être suspendues, y compris celle très controversée des retraites et celle de l'assurance chômage.
Emmanuel Macron a décidé de franchir un nouveau palier dans le combat mené au coronavirus ce lundi 16 mars. Dans une allocution télévisée, le président de la République a notamment annoncé que seuls les déplacements strictement nécessaires seront désormais autorisés, sous peine de sanction, "au moins lors des 15 prochains jours".
D'importants travaux de restauration avait été engagés au niveau de la toiture. Surnommée "la forêt ", la charpente de Notre-Dame de Paris, l'une des plus anciennes de France, est partie en fumée.► 20h30. Le coq de la flèche de la cathédrale a été retrouvé dans les décombres, a annoncé le ministère de la Culture.► 20h. Emmanuel Macron annonce qu'il souhaite que Notre-Dame soit rebâtie "d'ici cinq années", a-t-il déclaré dans une allocution. "Nous rebâtirons la cathédrale plus belle encore et je veux que ce soit achevé d'ici cinq années", a dit le chef de l'État au cours d'une allocution télévisée de moins de six minutes à l'Élysée. Il n'a pas donné d'indication sur la date de ses annonces à la suite du Grand débat national.► 19h. Emmanuel Macron s'adressera à 20 heures aux Français, dans une allocution télévisée qui portera sur l'incendie ayant ravagé Notre-Dame de Paris, a annoncé l'Élysée.► 18h30. Le déplacement du trésor de Notre-Dame a été effectué. Les pièces, dont la couronne d'épines, la tunique de Saint-Louis et le fragment de la croix, ont été acheminés vers le Louvre► 17h05. Il faudra dix à quinze ans et des centaines de millions d'euros pour restaurer Notre-Dame de Paris, a estimé la fédération du bâtiment spécialisée dans les monuments historiques.► 16h10. Christophe Castaner est sur place. Arrivé à Mayotte dimanche pour une visite officielle initiale de trois jours, Christophe Castaner a décidé d'écourter son séjour. Il est accompagné sur le parvis de Notre-Dame de Paris par la maire de Paris Anne Hidalgo, et le commandant des sapeurs-pompiers. Le ministre de l'Intérieur rendu hommage aux forces mobilisées dans le cadre de l'incendie. "Paris à terre, ça n'existe pas. La France à terre, ça n'existe pas". "Tous les risques ne sont pas écartés", a t-il ajouté.► 15h20. Le secteur privé a déjà promis plus de 600 millions d'euros pour aider à la reconstruction. A elles seules, les trois plus grandes fortunes françaises (Arnault, Bettencourt, Pinault) ont donné un demi milliard d'euros pour la reconstruction de Notre-Dame.► 14h08. Emmanuel Macron annule sa conférence de presse de mercrediLe chef de l'État s'exprimera "en temps voulu" sur la fin du grand débat car "il faut respecter un temps de recueillement et avoir la responsabilité qui s'impose dans ce moment de grande émotion nationale" après l'incendie de Notre-Dame, a indiqué mardi l'Elysée. "La conférence de presse prévue mercredi est annulée", a ajouté la présidence, en précisant que le Conseil des ministres sera "entièrement consacré" aux suites de l'incendie de la cathédrale qui avait conduit au report de l'allocution du chef de l'Etat prévue lundi soir.► 13h20. Franck Riester assure que "les œuvres les plus précieuses ont été mises en sécurité à l'hôtel de ville de Paris". ► 13h17. "Quelques vulnérabilités ont été identifiées, ce matin", notamment au niveau de la voûte, a fait savoir Laurent Nuñez lors d'un point presse. ► 12h41. En images, "Notre-Dame de Paris, le jour d'après"► 12h37. La reine Elizabeth II s'est dite "profondément attristée" La reine Elizabeth II s'est dite "profondément attristée" par l'incendie de Notre-Dame, dans une lettre adressée au président français Emmanuel Macron mardi. "Le prince Philip et moi-même avons été profondément attristés de voir les images de l'incendie qui a ravagé la cathédrale de Notre-Dame", a écrit la reine, qui est également cheffe de l'Eglise d'Angleterre. "Mes pensées et mes prières accompagnent les fidèles de la cathédrale et de toute la France en cette période difficile", a-t-elle ajouté dans sa lettre, diffusée par son service de presse.► 12h05. "Rien ne va dans le sens d'un acte volontaire", a annoncé le procureur de Paris Rémi Heitz lors d'une conférence de presse. "La piste accidentelle est privilégiée", a-t-il ajouté. "Ce que nous savons, c'est qu'il y a eu une première alerte à 18h20. Aucun départ de feu n'a été constaté. Il y a eu une deuxième alerte à 18h33 et un départ de feu a été constaté au niveau de la charpente. Entre temps, l'église avait été évacuée. Voilà ce que nous savons pour l'instant." "Cinq entreprises intervenaient sur le site. Dès aujourd'hui, ont débuté des auditions d'ouvriers d'employés de ces entreprises. Une quinzaine sont prévues. Ils sont une quinzaine à être intervenus, à avoir été présents hier", a précisé Rémy Heitz lors d'un point presse devant Notre-Dame, ajoutant que la direction de la police judiciaire parisienne mobilisait près de 50 enquêteurs sur cette enquête.► 11h05. Le football français mobilisé La présidente de la Ligue de football professionnel (LFP) Nathalie Boy de la Tour a promis mardi que le football français allait "se mobiliser pour pouvoir aider financièrement à la reconstruction" de la cathédrale Notre-Dame, ravagée la veille par un gigantesque incendie.► 11h03. Les ministres se sont réunis à 11 heures pour préparer un plan de reconstruction de Notre-Dame, a annoncé Matignon. ► 11h00. LREM, RN, Debout la France... Plusieurs partis politiques ont choisi d'interrompre leur campagne pour les européennes après l'incendie de Notre-Dame de Paris. ► 10h14. La majorité présidentielle suspend sa campagne "jusqu'à nouvel ordre", a annoncé la tête de liste Nathalie Loiseau. ► 09h47. "L'ensemble du feu est éteint", a annoncé le porte-parole des pompiers de Paris► 09h32. Notre-Dame: la mairie de Paris débloque 50 millions d'euros, a annoncé Anne Hidalgo ► 09h21 "Le pape est proche de la France" Le pape François est "proche de la France" et "prie pour les catholiques de France et pour la population parisienne", a écrit mardi sur Twitter le directeur de la salle de presse du Saint-Siège. ► 09h14. Anne Hidalo propose une "conférence internationale des donateurs" à Paris► 09h13. Les pompiers de Paris publient les images des interventions toujours en cours mardi matin► 09h01. Franceinfo a réalisé un diaporama sur les Unes en France et dans le monde, consacré au drame qui a frappé Notre Dame de Paris► 08h58. Les familles Arnault et Pinault annoncent 300 millions d'eurosLes familles Arnault et Pinault, deux des plus grandes fortunes françaises, ont annoncé mardi le déblocage de "dons" dédiés à la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame détruite par le feu, à hauteur de 200 et 100 millions d'euros respectivement. Mardi matin, le groupe LVMH, numéro un mondial du luxe, et la famille Arnault ont annoncé un "don" de 200 millions d'euros au fonds dédié à la reconstruction de Notre-Dame, après le gigantesque incendie qui a ravagé la cathédrale lundi.► 08h25. Des doutes sur la résistance de la structure Le secrétaire d'Etat à l'Intérieur a affirmé mardi matin que le "péril du feu" était "écarté" à la cathédrale Notre-Dame de Paris. "Le péril du feu étant écarté, le sujet est bâtimentaire : savoir comment la structure va résister au très grave incendie de cette nuit", a déclaré Laurent Nuñez devant la presse peu avant 7H00 du matin. "Il y aura donc à 8H00 une réunion avec des experts, des architectes du bâtiment de France pour essayer de déterminer si la structure est stable, et si les sapeurs-pompiers peuvent s'engager à l'intérieur pour continuer leur mission", a-t-il ajouté. "Le feu n'est pas totalement éteint, il y a un long refroidissement encore en cours, avec encore quelques foyers doux", a encore dit Laurent Nuñez.► 08h00. Mardi matin, le feu est maîtrisé mais il reste des foyers résiduels à éteindre. Les pompiers auront lutté toute la nuit pour maîtrisé le feu qui a ravagé Notre-Dame.
Plus de 400 pompiers ont lutté toute la nuit pour maîtriser le feu gigantesque qui a ravagé Notre-Dame de Paris dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 avril. L'incendie s'est déclaré lundi soir peu avant 19 heures, la flèche s'est effondrée une heure après. La piste accidentelle est pour l'heure privilégiée.
Les deux jeunes femmes, originaires du Pas-de-Calais avaient loué une chambre privée dans la maison où leur hôte vivait avec sa femme et son fils. Le 25 juillet, pour le dernier soir de leurs vacances, elles ont décidé de prendre une douche avant de sortir boire un verre, ont-elles confié à 20 Minutes. "UNE ATTEINTE À LA VIE PRIVÉE""Pendant que je me séchais, je me suis rendu compte qu'il y avait un téléphone, posé au-dessus du lavabo, qui filmait déjà depuis quarante minutes. L'objectif était orienté vers la douche', explique Marie. Avant de se réfugier au commissariat de la commune, la jeune femme a eu l'idée de filmer l'appareil en action, ce qui a permis à la police de procéder à l'arrestation immédiate du propriétaire des lieux. "C'est tout simplement une atteinte à la vie privée, du voyeurisme", dénonce Marie, qui a déposé plainte au commissariat de Sitges. Mais les autorités locales refusent pour le moment de tenir au courant les deux jeunes femmes de l'avancée de l'enquête."Nous avons une politique zéro tolérance pour des comportements comme celui-ci et nous avons banni cet hôte d'Airbnb", s'est défendu le site auprès de RTL. "Nous avons également présenté nos excuses à la voyageuse pour le délai de traitement du problème, en deçà des standards que nous nous sommes fixés".
Deux jeunes femmes du Pas-de-Calais ont découvert un téléphone en train de les filmer dans la douche de leur location Airbnb. Marie, 20 ans, et Alexandra, 21 ans, ont passé leur vacances, à Sitges, sur la côté espagnole.
. Ce sont les plaintes de deux jeunes de 23 et 24 ans, disant avoir été victimes d'une interpellation musclée au jardin des Plantes, où se trouvaient l'ex-collaborateur de l'Elysée Alexandre Benalla et l'employé du parti présidentiel LREM, Vincent Cras, qui a mené à l'ouverture de cette nouvelle enquête. Des images de scènes confuses, tournées dans ce parc à proximité du parcours du défilé du 1er mai avaient déjà été diffusées vendredi dernier par le quotidien Libération. Ce lundi,FranceInfo et Mediapart se sont procuré une nouvelle vidéo, permettant de mieux identifier les acteurs de la scène soupçonnés d'être l'ancien chargé de mission de l'Elysée et l'employé LREM. Sur cette vidéo, on peut voir deux hommes ressemblant fortement à Alexandre Benalla et Vincent Crase traîner un manifestant dans le Jardin des Plantes, avant les événements de la place de la Contrescarpe pour lesquels leur implication est désormais avérée."J'étais derrière les policiers en tant qu'observateur"Dans une interview au Journal du Dimanche, Alexandre Benalla avait pourtant démenti toute "intervention" de sa part. "J'étais derrière les policiers en tant qu'observateur, on peut le voir distinctement, je n'ai ni casque, ni brassard, ni radio", avait-t-il affirmé en référence aux arrestations ayant eu lieu au jardin des Plantes. Selon l'avocat des deux plaignants, Me Grégory Saint-Michel, Vincent Crase, Alexandre Benalla et le policier qui les accompagnait ce jour-là sont néanmoins bien identifiables sur les vidéos. Sur les circonstances de cette arrestation musclée, les deux clients de Me Grégory Saint-Michel donnent aussi plus de détails. Ils assurent avoir reçu des indications contradictoires au moment où ils tentaient de sortir du parc. Réalisant que la jeune femme filmait avec son téléphone, un des membres du trio l'aurait ceinturée et plaqué ses mains contre un arbre, a raconté à l'AFP l'avocat."Ils veulent des explications, j'ai de quoi leur en donner"Cette nouvelle enquête dans une affaire déjà retentissante, a été ouverte pour "violences volontaires en réunion par personne dépositaire de l'autorité publique", "atteinte arbitraire à la liberté individuelle", "usurpation de signes réservés à l'autorité publique", "immixtion dans l'exercice d'une fonction publique", "dégradation volontaire d'un bien", en l'espèce d'une vidéo, et "introduction frauduleuse dans un système de traitement de données personnelles". Le parquet de Paris avait auparavant ouvert une première information judiciaire pour "violences en réunion" et "immixtion dans l'exercice d'une fonction publique", après les violences commises sur deux manifestants par Alexandre Benalla et son comparse Vincent Crase, place de la Contrescarpe le soir du 1er mai, alors qu'ils étaient sensés être de simples "observateurs" au sein des forces de l'ordre. Lundi, la commission d'enquête du Sénat a affirmé qu'elle n'excluait plus d'entendre Alexandre Benalla. Philippe Bas, président LR de la commission, avait dans un premier temps exclu l'idée selon le "principe de séparation des pouvoirs"; s'inquiétant "qu'une personne auditionnée puisse être amenée à témoigner contre elle-même". Des propos nuancés après la volonté exprimée de l'intéressé d'être auditionné par la commission."Dès lors, Je m'entretiendrai de nouveau avec nos rapporteurs (...) nous verrons à la rentrée ce qu'il convient de faire", avait précisé Philippe Bas."Ils veulent des explications, j'ai de quoi leur en donner", affirmait par ailleurs Alexandre Benalla dans le Journal du Dimanche le week-end dernier. Trois jours plus tôt, rasé de près et dans un costume sobre, celui qui est au centre du scandale qui éclabousse l'Elysée depuis le 18 juillet s'était exprimé sur le plateau du journal de 20 heures de TF1 pour se défendre. Lors de cet interview, il avait fustigé "les médias (qui) n'ont pas diffusé les images d'avant et les images d'après". Il avait également justifié son intervention en déclarant : "Je ne considère pas avoir commis d'acte répréhensible par la loi, je considère juste avoir été confronté à des gens qui sont des casseurs, qui ont commis des actes délictueux. J'ai eu une réaction de citoyen qui a voulu aider à appréhender des gens qui sont pour moi des délinquants."Benalla n'a bénéficié d'aucun traitement privilégiéLes sénateurs ont notamment entendu lundi Stéphane Fratacci, directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur, le colonel Lionel Lavergne, patron du Groupe de sécurité de la présidence de la République, le GSPR et Jean-Marie Girier, le chef de cabinet du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb. Si ce dernier a confirmé que le ministre de l'Intérieur avait salué Alexandre Benalla le 1er mai lors d'une visite de la salle de commandement de la préfecture de police "comme toutes les personnes présentes", il a assuré que le ministre ne connaissait "ni son nom, ni son prénom, ni ses fonctions". Jean-Marie Girier, par ailleurs ex-directeur de campagne d'Emmanuel Macron, a assuré avoir fait la connaissance d'Alexandre Benalla "pendant la campagne électorale" mais a affirmé ne pas l'avoir recruté dans l'équipe de sécurité du candidat. "J'ai été avisé de son embauche", a-t-il souligné, assurant que s'il a eu des "contacts réguliers avec lui" dans le cadre de "réunions" ou de "déplacements", "M. Benalla n'a bénéficié d'aucun traitement privilégié par mon intermédiaire". Mardi, Les Républicains d'un côté et les trois groupes de gauche (socialistes, communistes, Insoumis) de l'autre, porteront une motion de censure pour mettre en cause la responsabilité du gouvernement dans l'affaire Benalla. Cependant ni Les Républicains avec 103 députés, ni la gauche, avec 63, ne pourront rassembler la majorité requise de 289 voix qui ferait chuter le gouvernement.
Une nouvelle enquête a été ouverte lundi par le parquet de Paris pour des faits de violences, commis quelques heures avant les heurts ayant provoqué le scandale de l'affaire Benalla
Après le Finistère (inondations), l'Ille-et-Vilaine (inondations), la Charente-Maritime (inondations), les Alpes-Maritimes (vent violent, alerte levée vers 19h) et les deux départements de la Corse (vent violent, et vagues-submersion pour la Corse-du-Sud), un septième département a été placé en vigilance orange dimanche après-midi par Météo-France. Il s'agit de la Savoie, menacée par des avalanches. "Une succession rapide de perturbations assez actives touche les Alpes, indique Météo-France dans son bulletin de suivi de 16h ce dimanche). Ce dimanche vers 13h, on relevait vers 1800 m de 30 à 40 cm de neige fraîche tombée dans la nuit et la matinée, la limite de la pluie se situant vers 1200 à 1400 m. Cette neige repose souvent sur un manteau neigeux peu consolidé en surface sur 40 à 60 cm. (...) L'activité avalancheuse attendue au cours des prochaines 24 heures est observée en moyenne deux à trois fois par an." La plus grande prudence est donc recommandée en Savoie dans les prochaines 24 heures, notamment dans les stations de ski. Un blessé grave en Dordogne, la Corse toujours isoléeLa tempête Fabien, qui a balayé le Sud-Ouest et la Corse, a laissé dimanche après-midi plus de 50.000 foyers sans électricité et causé l'interruption des transports entre l'île méditerranéenne et le continent en raison d'une houle et de vents violents toujours menaçants. "On est à peu près à 40.000 foyers (sans électricité)", a déclaré dans l'après-midi la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne depuis la cellule de crise du gestionnaire du réseau électrique Enedis à Courbevoie, en région parisienne. Ce chiffre (40.000) concerne principalement la Nouvelle-Aquitaine. En Corse, 14.200 foyers étaient également coupés à la mi-journée, selon EDF qui y gère la distribution de l'électricité. "Je pense que d'ici Noël tous les foyers seront rétablis", a estimé la ministre en soulignant qu'"il y a eu beaucoup d'intempéries", depuis le début du mois de novembre. Du côté du bilan humain, ces intempéries ont fait un blessé grave, un jeune homme de 19 ans, en Dordogne, et trois blessés légers, selon un bilan à la mi-journée. Trois départements sont restés en vigilance orange pour vents violents dimanche après-midi : les Alpes-Maritimes (mais l'alerte a été levée vers 19h), la Corse-du-Sud, où la décrue s'est largement amorcée, et la Haute-Corse où Météo France a relevé des vents "exceptionnellement violents" de 170 km/h à Bastia et 206 km/h au Cap Sagro. "Concernant le vent, on est encore sur une crise qui peut durer d'une douzaine à une quinzaine d'heures sur la Corse", a indiqué à l'Agence France Presse Alain Charrier, secrétaire général de la préfecture de Corse-du-Sud, précisant que "le risque majeur c'est la submersion marine, une forte houle d'ouest, un vent extrêmement important". L'île méditerranéenne se retrouve coupée du continent : après la fermeture de l'aéroport d'Ajaccio, inondé, dès samedi, les vols des autres aéroports ont aussi été annulés dimanche. Côté mer, aucun bateau ne fait la traversée, du continent vers la Corse ou de la Corse vers le continent, même si le trafic devrait reprendre lundi, selon la compagnie maritime Corsica Linea. Plusieurs milliers de passagers sont actuellement affectés et coincés. Enfin, les accès routiers à Ajaccio, fermés par décision préfectorale samedi soir, ont rouverts presque en totalité dimanche, mais aucun train ne circule. Inondations en Charente-Maritime, Finistère et Ille-et-VilaineSi la vigilance orange a été levée dans le Sud-Ouest dimanche, elle demeure active sur trois départements de l'Ouest : la Charente-Maritime, le Finistère et l'Ille-et-Vilaine. En cause cette fois : les risques d'inondations. Ainsi, plusieurs routes sont barrées du côté de Rennes ou de Saint-Malo et de nombreux cours d'eau sont sous surveillance. Idem dans le Finistère où la Laïta, l'Aulne et l'Odet sont particulièrement scrutés. En Charente-Maritime, c'est la Charente aval qui inquiète mais "la situation est à l'amélioration", selon os confrères de Sud-Ouest.
Les effets de la tempête Fabien, qui s'est montrée très active dans la nuit de samedi à dimanche, continuent de se faire sentir en différents points du territoire français. Ainsi, à 16h, Météo-France a passé la Savoie en vigilance orange avalanche tandis que la Charente-Maritime, deux départements bretons et les deux départements corses demeurent, eux aussi, en vigilance orange.
À la fin du mois d'octobre, le jeune homme de 26 ans, qui dirige une entreprise de désinfection, a été appelé pour intervenir sur un nid de frelons asiatiques établi à côté de la maison de retraite de Labastide-Rouairoux. Il s'attelait à détruire le nid s'attelait à détruire le nid lorsqu'il a été attaqué par les insectes, malgré son équipement spécial. Il a été piqué 57 fois, ce qui a déclenché une grave réaction allergique qui aurait pu être mortelle. Il a rapidement été pris en charge par la maison médicale de la commune, puis par des pompiers du département voisin. "Je l'ai échappé belle... j'ai de la chance d'être jeune et sportif", a-t-il déclaré au Journal d'Ici. "Maintenant tout est rentré dans l'ordre."
Un pompier volontaire, qui travaille pour une société de désinsectisation, a été attaqué par des frelons asiatiques alors qu'il tentait de détruire leur nid, dans le Tarn. Il a reçu 57 piqûres de ce redoutable insecte, classé parmi les espèces invasives. Yohan Revechon a relaté sa mésaventure au Journal d'Ici, un hebdomadaire du Tarn.
Les Alpes-Maritimes, la Corse-du-Sud et le Var sont toujours en vigilance orange vendredi 1er février à 22 heures. Les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, l'Isère, la Savoie et la Haute-Savoie ne sont toutefois plus en alerte. "Un flux de Sud à Sud-Ouest se met en place, avec des vents forts soufflant depuis la mer d'Alboran et le long des côtes du Maghreb, pour atteindre la Corse puis la Provence et la Côte d'Azur vendredi", indique Météo France dans un dernier bulletin."La perturbation active sur l'ensemble des Alpes a occasionné des précipitations intenses vendredi. Au total de l'épisode, cumuls en montagne vers 2000 m compris entre 50 cm et près d'un mètre de neige fraîche par endroit, détaille encore l'institut météorologique. Des risques d'avalanchesLes pluies faibles commencent à "devenir plus intermittentes sur le relief de la Corse-du-Sud". Au total, il est tombé depuis la soirée de jeudi, "10 à 20 mm sur les zones littorales, 40 à 100 mm sur le relief, plus localement 100 à 160 mm", selon Météo France. Enfin, les chutes de neige commencent à faiblir sur l'Est des Hautes-Alpes, au dessus de 900 à 1000 mètres. "Il est tombé entre 20 et 100 cm sur l'Est du département au dessus de ces altitudes". Enfin, les risques d'avalanches vont rester forts samedi, de niveau 4 sur une grande majorité des massifs alpins. Météo France précise que "l'accès aux stations et l'exploitation des domaines skiables seront encore perturbés"
Le risque d'avalanches reste très élevé dans les Alpes, tandis que le sud de la Corse est balayé par un épisode de fortes pluies.
Très affaibli par la maladie, Jacques Chirac se fait particulièrement discret ces dernières années. Ses proches donnent de ses nouvelles au compte-goutte, et jamais plus de quelques phrases. Ainsi, les dernières nouvelles de sa fille, Claude Chirac, datent déjà du mois de novembre 2016 mais avaient de quoi réconforter les inquiets. "Il va plutôt, franchement, bien. Il a dû surmonter un moment un peu difficile [...] avec une infection pulmonaire, un peu sévère, mais honnêtement, il est quand même très, très solide", assurait la fille de l'ancien président. Récemment, on apprenait même que Jacques Chirac n'avait rien perdu de son espièglerie, au point de parfois simuler volontairement sa maladie pour plaisanter un peu. Si Jacques Chirac n'est pas présent physiquement dans les médias, nombre de ses anciens proches font parfois sa publicité sans lui. Ainsi, le photographe Eric Lefeuvre qui l'a suivi pendant des décennies, était invité sur le plateau de C à Vous sur France 5 vendredi soir. Le photographe, déjà auteur de plusieurs livres de recueil de photos de l'ancien président sort un nouvel ouvrage, en collaboration avec l'auteure Laurence Masurel. Interrogé sur ses rapports avec l'ancien président, Eric Lefeuvre s'est remémoré une anecdote surprenante sur son couple formé avec Bernadette Chirac. En effet, on peut s'étonner de voir très peu de photos posées de Jacques Chirac et son épouse. Pour cause, l'ancienne Première dame refusait catégoriquement de poser avec son mari. Un détail qui rappelle bien le caractère intransigeant de Bernadette Chirac.
Eric Lefeuvre, photographe de Jacques et Bernadette Chirac, était invité sur le plateau de C à Vous vendredi soir à l'occasion de la sortie de son livre, Coulisses d'un destin. Sur le plateau de France 5, il a confié que Bernadette Chirac refusait catégoriquement de poser avec son époux. Jacques Chirac vient de fêter ses quatre-vingt cinq printemps le 29 novembre dernier.
"Ces actes sont des actes criminels, la réponse du gouvernement doit être forte". Edouard Philippe a dévoilé la réponse du gouvernement après les heurts ayant eu lieu dans plusieurs villes du territoire, samedi 16 mars.♦ Manifestations interdites en présence "d'éléments ultras""Nous interdirons les manifestations se revendiquant des 'Gilets jaunes' dans les quartiers les plus touchés dès lors qu'une présence 'd'éléments ultras' sera signalée", a indiqué Edouard Philippe, citant le cas des Champs-Elysées, de la place Pey Berland de Bordeaux, et de la place du Capitole de Toulouse. "Nous procéderons à la dispersion immédiate de tous les attroupements", a t-il précisé.♦ "Commandement unifié" et nouveaux moyensLe Premier ministre veut "accorder une plus grande autonomie aux forces sur le terrain, avec un commandement unifié doté d'une 'large capacité d'action rapide'". Des "moyens nouveaux" seront déployés : drones, produits marquants pour faciliter l'identification des fauteurs de troubles. "Nous placerons davantage d'officiers de police judiciaire sur le terrain" a t-il ajouté. Les nouvelles dispositions permettront de "renforcer les contrôles aux abords des manifestations, prononcer des interdictions de manifester, et placer en garde à vue les personnes qui dissimulent leurs visages. "Des consignes inappropriées ont été passées pour réduire l'usage" des lanceurs de balle de défense (LBD), a-t-il déploré, assurant que le gouvernement va "renforcer la fermeté de (sa) doctrine de maintien de l'ordre".♦ Philippe fait sauter le "fusible" DelpuechLe préfet de police de Paris Michel Delpuech paie lui les pots cassés des heurts. Il sera remplacé par Didier Lallement, actuel préfet de Nouvelle Aquitaine, a annoncé Edouard Philippe. "Mercredi en Conseil des ministres, le président de la République nommera préfet de police M. Didier Lallement, ancien secrétaire général du ministère de l'Intérieur, actuel préfet de la Nouvelle Aquitaine", a indiqué le patron de Matignon. Michel Delpuech, 66 ans, était régulièrement donné partant entre affaire Benalla et polémiques à répétition sur la gestion de l'ordre public dans la capitale.♦ Hausse des contraventionsLe gouvernement veut également "taper au portefeuille", promettant une "augmentation très nette" de la contravention encourue en cas de participation à une manifestation interdite. "Les manifestants pacifiques doivent prendre leurs distances avec les casseurs", a déclaré le Premier ministre, qui a expliqué sa nouvelle stratégie de "chercher systématiquement la responsabilité financière des fauteurs de troubles". Le Premier ministre a terminé son allocution en rendant hommage aux forces de l'ordre et aux sapeurs-pompiers, qui "même sous la pression continuent de faire preuve de maîtrise de d'exemplarité". "En leur demandant plus de mobilité, nous les exposerons à des contacts plus durs", a t-il décrit,. "Leur protection sera notre priorité (...]. J'attends du pays tout entier qu'il se regroupe derrière eux", a t-il conclu.
Deux jours après les scènes de violences sur les Champs-Elysées en marge de "l'acte 18" des "Gilets jaunes", le Premier ministre a tenu une conférence de presse lundi 18 mars où il a annoncé ses mesures, et dévoilé sa "nouvelle stratégie" de maintien de l'ordre.
Après un week-end qui avait permis à la SNCF d'assurer deux journées quasi identiques sur les rails de France (1 TGV Inoui sur 2, 4 OUIGO sur 5, 1 Transilien sur 5, 1 Intercités sur 4 et 3 TER sur 10), la journée de lundi s'annonce un peu plus compliquée pour les voyageurs souhaitant emprunter un TGV. Les prévisions de trafic annoncent en effet 2 TGV Inoui sur 5 et 1 OUIGO sur 2. Si le trafic des TGV sera donc moins satisfaisant que ce week-end, en revanche celui des TER s'améliore sensiblement avec 4 TER sur 10 contre 3 les deux jours précédant. Pas de changement pour les Intercités (1 sur 4) et pour les Transilien en banlieue parisienne (1 sur 5). En ce qui concerne le métro parisien et les prévisions de trafic de la RATP, la situation s'améliore un peu. Alors que seules les deux lignes automatisées (1 et 14) ont fonctionné dimanche, la Régie autonome prévoit - outre ces deux mêmes lignes toujours ouvertes à 100%, mais avec des risques de saturation - quelques trains sur huit autres lignes, uniquement entre 6h30 et 9h puis entre 16h30 et 19h30. Les lignes concernées sont la 4, la 7, la 8, la 9, la 10, la 11, la 2 et la 3, mais avec parfois pas mal de restrictions de trajet et/ou des stations fermées. En revanche, le trafic va être de nouveau totalement interrompu sur les lignes de métro 3 bis, 5, 6, 7 bis, 12 et 13. Comme la veille, les tramways 2, 5, 6, 7 et 8 vont fonctionner normalement (quasi normal pour le 1, le 3a et 3b), tout comme Orlyval, OrlyBus et RoissyBus. Les bus, eux, circuleront toute la journée au rythme de 2 bus sur 3 en moyenne. Fermé quasi intégralement dimanche, le RER A va reprendre du service ce lundi 23 décembre avec 1 train sur 2, mais uniquement aux heures de pointe (6h30-9h30 et 16h30-19h). Pour le RER B, ce sera 1 train sur 3, entre 6h30 et 9h30 puis entre 16h30 et 18h30.
Pour la journée de lundi, 19e jour de mobilisation des cheminots contre le projet de réformes des retraites, les prévisions de trafic à la RATP et à la SNCF promettent un léger mieux dans le métro parisien mais une petite détérioration du côté de la circulation des TGV.
Après les débordements, la réponse judiciaire. Deux manifestants de la mobilisation des "gilets jaunes" ont été condamnés par la justice, lundi 19 novembre soit deux jours après le début du mouvement qui a fait plus de 500 blessés et au cours duquel une femme a été tuée. À Strasbourg, un homme a écopé de quatre mois de prison ferme pour mise en danger de la vie d'autrui et entrave à la circulation. À Saint-Brieuc, le tribunal correctionnel a prononcé une peine de quatre mois d'emprisonnement avec sursis contre un individu poursuivi pour outrage. L'homme condamné à de la prison ferme est un soudeur de 32 ans. Il était jugé pour avoir formé, lors de la première journée de mobilisation qui avait lieu samedi 17 novembre, une chaîne humaine sur l'autoroute A35 à Strasbourg et traversé le terre-plein central avec quatre autres "gilets jaunes". À l'audience, le prévenu, pull bleu blanc rouge et barbe bien taillée, a reconnu que son comportement avait été "dangereux", mais s'est défendu d'avoir voulu "bloquer l'autoroute". Selon lui, l'objectif du groupe était de se rendre à des stations-service situées un peu plus loin. Le substitut du procureur avait requis six mois de prison ferme contre ce père de deux enfants et son maintien en détention, qui n'a pas été ordonné par le tribunal. Également poursuivi pour rébellion, l'individu a été relaxé sur ce point, les juges estimant qu'il n'avait pas eu de "rôle actif" et de gestes agressifs lors de son interpellation.12 condamnations sur son casier judiciaireHabitué des coups d'éclat, ce Strasbourgeois est suivi par 17.000 personnes sur sa page Facebook. Il s'était notamment fait arrêté en juillet, déguisé en mouton au-dessus de l'A35, un panneau 80 km/h à la main. Avec 12 condamnations inscrites sur son casier judiciaire, dont la moitié pour des faits de violence, il était le seul à faire l'objet d'une procédure de comparution immédiate. Les quatre autres "gilets jaunes" impliqués dans cet incident n'avaient pas d'antécédents judiciaires et se sont vu délivrer une convocation en vue de leur comparution en février devant le tribunal correctionnel. Quant à l'homme condamné à du sursis à Saint-Brieuc, il était poursuivi pour "rébellion", "outrage" et "menaces" envers deux gendarmes qui ont été blessés lors de son interpellation. Jugé selon la procédure de reconnaissance préalable de culpabilité à l'issue de sa garde à vue, le suspect a également écopé d'une obligation d'accomplir 40 heures de travaux d'intérêt général. Un automobiliste aussi jugéEn outre, un automobiliste a été condamné par le tribunal correctionnel de Toulouse à quatre mois de prison avec sursis pour avoir renversé samedi un "gilet jaune" à Blagnac. Le manifestant souffre de douleurs au rachis cervical et à la hanche. Il présente aussi une blessure au pied gauche qui le fait boiter et l'empêche d'exercer pour une durée indéterminée son métier d'ambulancier. Le prévenu a déclaré qu'il était "stressé et pressé" sur la route de l'aéroport, où il allait récupérer sa mère venue du Portugal. Bloqué au niveau d'un rond-point, il tentait de prendre la sortie pour l'aéroport à contre-sens. "Mais on a commencé à donner des coups de poing dans ma voiture, on m'a cassé le pare-brise. J'ai sursauté et peut-être lâché le frein. Si j'ai blessé quelqu'un, c'est à ce moment-là, et je m'en excuse", a ajouté le conducteur de 34 ans.
Deux hommes jugés en comparution immédiate ont été condamnés par la justice pour des faits commis lors de la première journée de mobilisation des "gilets jaunes". Un automobiliste qui avait renversé un manifestant a lui aussi été sanctionné.
"2019 OK". Derrière ce nom barbare se cache un géocroiseur, un astéroïde dont l'orbite croise celle de la Terre. Il aurait pu faire parler beaucoup plus de lui puisqu'il frôlé la Terre dans la nuit du 24 au 25 juillet, sans que cela ne soit attendu. C'est le 28 juin que la Nasa, l'agence spatiale américaine, avait repéré cet astéroïde, avant qu'il ne disparaisse des ces radars. Ce n'est que le 23 juillet, un jour seulement avant son passage, que les scientifiques l'ont à nouveau repéré. Il est passé à 73.000 kilomètres de notre planète. Une distance minuscule à l'échelle du système solaire, puisque cela ne représente que 1/5 de la distance Terre-Lune (380.000 kilomètres). L'objet céleste, d'un diamètre compris entre 57 et 130 mètres, le range dans la catégorie de la Nasa des "city-killers" (tueurs de ville). Un objet de cette taille peut pulvériser plus de 2000 m², comme le relevait au micro de France Info Patrick Michel, directeur de recherche au CNRS et spécialiste des astéroïdes, se basant sur l'expérience en Sibérie, en 1908. BFMTV rappelle qu'en 2013, un objet d'une taille environ deux fois inférieure ayant explosé au-dessus de la Russie avait libéré une énergie d'environ trente fois celle de la bombe qui avait rasé Hiroshima, en 1945. "Il faut savoir que le risque d'impact d'astéroïde est le risque le moins probable par rapport aux autres risques naturels, tels que les tremblements de terre ou les tsunamis", préfère tempérer le directeur de recherche du CNRS.
Un astéroïde capable de rayer de la carte une ville entière a frôlé la Terre dans la nuit du 24 au 25 juillet. Repéré au dernier moment par la Nasa, aucune mesure n'aurait pu être prise.
Après avoir rapidement neutralisé les groupes jihadistes dans le pays, l'armée française n'a pas réussi à mettre un terme définitif aux violences, qui se sont propagées aux pays voisins. Ils sont 38 soldats français à avoir trouvé la mort en opération dans le Sahel, depuis 2013. Combat, accident, engin piégé... les causes sont nombreuses, dans une région au climat très inhospitalier et soumise à la violence des groupes jihadistes. Mais la France n'est pas la seule à avoir déployé des troupes dans la zone. Après le décès de treize militaires français dans un accident d'hélicoptère, mardi 26 novembre, retour sur les opérations françaises et internationales en Afrique sahélienne. Le 11 janvier 2013, la France lance l'opération Serval avec 1.700 soldats, des avions et des hélicoptères pour arrêter la progression de colonnes jihadistes qui contrôlent le Nord, et soutenir les troupes maliennes face à la menace d'une offensive vers Bamako. En trois mois, Serval, menée tambour battant, met en déroute les groupes armés. Le 1er août 2014, Serval est remplacée par l'opération Barkhane, étendue à l'ensemble de la bande sahélo-saharienne. Barkhane, du nom d'une dune prenant la forme d'un croissant sous l'effet du vent, est actuellement la plus importante opération extérieure de l'armée française, avec environ 4.500 militaires déployés dans la bande sahélo-saharienne, une étendue vaste comme l'Europe. Ils soutiennent les armées nationales qui combattent des jihadistes affiliés au groupe État islamique (EI) ou à Al-Qaïda. Six ans après le début de l'intervention française, les violences jihadistes persistent dans le nord du Mali et se sont propagées au centre du pays ainsi qu'au Burkina Faso et au Niger voisins. Depuis 2012, les hostilités, doublées de violences intercommunautaires, ont fait des milliers de morts et déplacé des centaines de milliers de civils."La situation sécuritaire est évidemment difficile", a récemment admis, au cours d'une visite au Sahel, la ministre des Armées Florence Parly, mais "le combat contre le terrorisme est un combat de longue haleine. Nous sommes armés de patience, de volonté et d'idées nouvelles". Tous les experts s'accordent à dire que la présence militaire française dans la région va durer des années. Présence des Casques bleusLes Nations unies sont également présente dans la région, avec la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Elle s'est déployée à partir du 1er juillet 2013, prenant le relais de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) formée par la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). La Minusma, avec un effectif d'environ 13.000 Casques bleus, est l'une des missions les plus importantes de l'ONU. Régulièrement attaquée, elle a payé un lourd tribut: elle a perdu plus de 200 soldats, dont plus d'une centaine dans des actions hostiles. Les États riverains sont également impliqués depuis novembre 2015, avec la création par les dirigeants de l'organisation G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad) d'une force conjointe pour lutter contre les groupes jihadistes qui essaiment dans la région. Face à la dégradation de la situation dans le centre du Mali, limitrophe du Burkina Faso et du Niger, gagnés à leur tour par les violences, ils réactivent le projet en 2017. Le président français Emmanuel Macron a apporté son soutien à cette initiative, Paris y voyant un possible modèle de prise en main par les Etats africains de leur sécurité. Mais la mise en œuvre est marquée par des problèmes de financement et d'organisation et des accusations de violations des droits de l'homme par les troupes de la force conjointe. Enfin, l'Union européenne met la main à la pâte avec la Mission européenne de formation de l'armée malienne (EUTM Mali), lancée en février 2013. Elle réunit 620 militaires de 28 pays européens, avec une mission de formation de l'armée malienne, sans participer aux combats. Elle a pour mission de remettre sur pied une armée malienne sous-entraînée et sous-équipée en apportant une expertise dans la préparation opérationnelle, le soutien logistique, le renseignement et la formation des unités combattantes sur le camp de Koulikoro, à 60 km au nord-est de Bamako. Son mandat a été prolongé en mai 2018 par l'Union européenne pour deux ans, avec un budget quasi doublé à 59,7 millions d'euros. Sa mission a été étendue à la formation de la force du G5 Sahel. Malgré les efforts de formation déployés par l'Union européenne, la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et Barkhane, les armées nationales des pays sahéliens, parmi les plus pauvres au monde, semblent incapables d'enrayer la progression des attaques. Quarante-trois soldats maliens ont été tués mi-novembre dans une attaque dans l'est du pays, près de la frontière nigérienne, s'ajoutant à une centaine de militaires maliens morts dans deux attaques jihadistes en un mois cet automne dans les mêmes confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Au mois de novembre, l'armée française avait déjà perdu un soldat au Mali, le brigadier Ronan Pointeau, 24 ans, dans l'explosion d'un engin explosif, dont la pose avait été revendiquée par le groupe État Islamique au Grand Sahara. Lors d'une récente tournée au Sahel, la ministre française des Armées avait prôné la "patience" dans la guerre contre les jihadistes au Sahel. "C'est un combat dans lequel il faut faire preuve de patience", avait-elle affirmé lors de sa visite au Tchad, qui accueille le QG militaire français au Sahel. "Barkhane ne s'enlise pas. Barkhane s'adapte en permanence (...), il faudra encore du temps pour construire cette résilience des forces locales. Notre engagement au Sahel est et reste une priorité pour la France", avait insisté Florence Parly.
ÉCLAIRAGE. Répondant à l'appel du Mali, la France a déployé ses troupes dès 2013 dans le Sahel.
À la gare de Mulhouse, dans l'après-midi de dimanche 9 décembre, trois femmes ont été agressées à l'arme blanche par un jeune homme. Ce dernier a été interpellé peu après par une patrouille de police, à environ 500 mètres de la gare. Les faits sont survenus vers 15 heures. Les victimes sont âgées de 25, 58 et 60 ans. L'une d'elles a été touchée à la main, la deuxième au thorax et au dos, tandis que la troisième est parvenue à se dégager avant d'être touchée. Toutes les trois ont rapidement été prises en charge par les secours et ont été transportées à l'hôpital. Elles ne souffrent que de blessures légères. Selon Franceinfo, l'une des femmes, de nationalité allemande, était accompagnée de sa fille d'une dizaine d'années. L'agresseur, lors de son arrestation, tenait des propos incohérents. Placé en garde à vue, il semblait très perturbé et devait être examiné par un médecin psychiatre, a précisé la police.
Un individu a attaqué légèrement blessé trois femmes à l'arme blanche. Il a été interpellé.
Aux alentours de 9h30, une voiture qui roulait sur la D78 entre les communes de Brantôme et Bourdeilles, le long de la rivière de la Dronne, aurait filé tout droit dans un léger virage, comme le rapporte Sud Ouest. Malheureusement, à l'endroit précis de la sortie de routes, aucune glissière n'a pu freiner l'auto qui a terminé sa course dans l'eau et sur le toit. Le quotidien précise que la voiture accidentée est une Mercedes, immatriculée en Angleterre. C'est le conducteur qui circulait juste derrière qui a donné l'alerte. Les secours qui sont intervenus rapidement, n'ont rien pu faire. Les deux passagers à bord du véhicule, un homme et une femme, ont été retrouvés morts noyés. Les pompiers, les gendarmes, mais également l'identification criminelle de Périgueux et les plongeurs d'Arcachon sont intervenus sur place vendredi, mais l'identité des victimes est pour l'heure inconnue. Selon France Bleu Périgord, il s'agirait d'un couple d'octogénaires qui a une résidence dans la région. La radio précise que les enquêteurs ont contacté le consulat de Grande-Bretagne pour confirmer l'identification. Depuis le début de l'année, 12 personnes sont mortes sur les routes du Périgord, note Sud-Ouest.
Vendredi matin, une voiture a été retrouvée dans la rivière de la Dronne, le long de la D78. Les deux passagers à bord du véhicule sont décédés. C'est un dramatique accident qui s'est déroulé vendredi matin en Dordogne.
Sans doute imprudemment, son avocat lui assure que, si Paris la réclame, elle pourra très vite purger sa peine dans son pays d'origine. Or la France n'a jamais indiqué qu'elle entendait plaider pour un rapatriement de ses ressortissants, bien au contraire. Mais pour la mère de famille, c'est devenu une obsession. « Pitié, aidez-moi à rentrer. C'est la seule chose que je demande. Je n'en peux plus !» implore-t-elle au cours d'un bref entretien qu'elle a pu nous accorder. Au consul qui lui a rendu visite dimanche, elle s'est dit prête à entamer une grève de la faim pour obtenir son retour. Et la jeune femme de décrire des conditions de détention extrêmement précaires, à 130 femmes et enfants dans 30 m2 avec deux rations de riz et de ratatouille par jour. « Mais ma plus grande peur c'est qu'on m'enlève ma fille », souffle-t-elle.« Je suis une victime »En privé, Djamila répète, comme lors du procès, que son défunt époux est l'unique responsable de son passage en Syrie puis en Irak : « Je suis une victime. Je le crie haut et fort. J'ai même été battue par mon mari car je ne voulais pas le suivre », clame celle qui n'a pas convaincu la cour. Depuis le nord de la France, sa mère, qui a reçu un appel du Quai d'Orsay le matin même du procès, ce mardi, embraye. « Ma fille a été manipulée par son mari et sa belle-famille. Elle était sous emprise, comme dans une secte. Elle est uniquement coupable d'avoir fait une mauvaise rencontre ». Mes Martin Pradel et William Bourdon, les avocats de Djamila, dénoncent un procès qui s'est fait « au mépris évident des principes fondamentaux du procès équitable ». Ils en appellent aux autorités françaises « pour qu'elles exigent fermement des autorités irakiennes, dans le cadre de la procédure d'appel qui devrait s'imposer, le respect intégral des principes fondamentaux du droit au procès équitable ». Ils réclament enfin, à l'unisson de leur cliente, son rapatriement « dès lors que la condamnation sera définitive ».
La Française de 28 ans a été condamnée à vingt ans de prison ce mardi, lors d'un procès éclair qui a duré une vingtaine de minutes. Elle a pu nous accorder un bref entretien.À l'issue du verdict, Djamila Boutoutaou n'a qu'une seule préoccupation : savoir si elle pourra bientôt revenir en France ou si elle devra passer les vingt prochaines années en Irak.
Le drame s'est produit "à la fin de la cérémonie" dimanche 14 juillet, vers midi, a indiqué la compagnie de gendarmerie de Saumur. Un militaire s'est donné la mort avec son arme de service dans l'enceinte des Écoles militaires de Saumur (EMS).Âgé de 39 ans, l'homme est décédé peu après l'arrivée des secours qui ont tenté de le réanimer, sans succès. Issu du régiment d'infanterie des chars de marine de Poitiers, il était "en mission" aux Écoles militaires, mais n'appartenait pas aux EMS, ont souligné les gendarmes. Selon le journal Le Courrier de l'Ouest, un problème familial aurait déclenché le geste du sous-officier. Celui-ci aurait donné l'alerte par SMS à un de ses camarades et des membres du groupe Sentinelle auraient tenté de le dissuader, en vain, affirme le quotidien. La brigade de recherches de la gendarmerie de Saumur est chargée de l'enquête, sous l'autorité du procureur de la République d'Angers. Les Écoles Militaires de Saumur regroupent une école de cavalerie, le Centre d'enseignement et d'entrainement du renseignement de l'armée de terre, le Centre de défense nucléaire et biologique et chimique (CDNBC) et l'école d'État-Major.
Un problème familial sera à l'origine du geste de ce sous-officier âgé de 39 ans.
"Depuis des années", le métro "est envahi par des groupes de dealers" et leurs clients, qui "après avoir séjourné sur la ligne 4, actuellement en travaux", se sont depuis "déplacés en masse, sur la ligne 12 et ses environs", ont dénoncé vendredi 11 janvier l'association SOS Usagers et le syndicat Unsa RATP dans un communiqué. "Le nombre d'agressions sur les voyageurs et sur le personnel RATP est en constante augmentation et prend des proportions de plus en plus dramatiques", était-il par ailleurs précisé. L'association et le syndicat avaient également interpellé par courrier le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, la maire de Paris Anne Hidalgo, ainsi que la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse. DANS CERTAINES STATIONS, DES CONDUCTEURS NE MARQUENT PAS L'ARRÊTDe son côté, "la RATP admet connaître des difficultés croissantes" dues à ces trafics, "en particulier dans le nord des lignes 4 et 12", a déclaré à l'AFP un porte-parole du groupe. Cette situation a "un impact sur le sentiment de sécurité des voyageurs et du personnel", ainsi que sur "l'état des équipements, la propreté et la régularité du trafic". "La RATP déplore de plus en plus de dégradations matérielles qui impactent l'exploitation et entraînent des dépenses de maintenance significatives", a indiqué son porte-parole. La situation est telle que parfois les conducteurs ne marquent pas l'arrêt aux stations Marcadet Poissonnier, Marx Dormoy ou Porte de la Chapelle, pour préserver "l'intégrité" des voyageurs, a rapporté en début de semaine BFM Paris. "Ils arrivent et ils se rendent compte qu'ils sont tellement nombreux au bord du quai qu'il peut y avoir une situation insécuritaire. Ou alors, parce que le collègue d'avant a signalé qu'effectivement ils sont virulents sur le quai, qu'il y a une bagarre, à ce moment-là, ils prennent des précautions d'usage pour ne pas marquer d'arrêt", a expliqué Jean-Marc Judith, du syndicat UNSA-RATP. APPEL À LA GRÈVELa RATP a bien conscience de la situation. "C'est un problème pour notre personnel et, bien sûr, pour nos voyageurs. Nous sommes extrêmement mobilisés", affirme au Parisien sa présidente, Catherine Guillouard. Des effectifs en civil et en tenue de la brigade des réseaux franciliens (BFR) ciblent les vendeurs et pas moins de 1.000 agents du GPSR (groupe de protection et de sécurisation des réseaux) sillonnent les stations les plus sensibles. Selon la Préfecture de police, du 14 janvier 2016 au 15 décembre 2017, 283 vendeurs et 406 consommateurs ont été interpellés. La RATP organise par ailleurs des maraudes en partenariat avec des associations. Néanmoins, cela ne suffit pas, estiment les syndicats. Les syndicats CGT et Sud de la RATP ont lancé un appel à la grève sur la ligne 12 vendredi 19 janvier, jour où une table ronde doit réunir la préfecture de police de Paris, la région Île-de-France, la Régie et ses syndicats, précise Le Parisien. Le mouvement risque d'être suivi. "Beaucoup de conducteurs veulent marquer le coup pour que le problème évolue", a confié au Figaro une source syndicale, qui estime que 40% des conducteurs participeront à ce mouvement.
Un mouvement de grève est prévu sur la ligne 12 du métro parisien vendredi 19 janvier, afin de protester contre l'insécurité liée à la présence accrue de dealers et de toxicomanes, notamment dans le nord de la capitale. Usagers et conducteurs ne se sentent plus en sécurité dans le métro parisien. En cause : la présence accrue de dealers et de toxicomanes, notamment de crack, dans certaines stations du nord du Paris, notamment sur la ligne 12.
Dans son ouvrage, "The Room Where It Happened" (La pièce où cela s'est passé), à paraître mardi, M. Bolton, qui a été limogé en septembre, s'en prend à la fois au président américain Donald Trump et à son homologue sud-coréen Moon Jae-in pour leur attitude lors des multiples sommets avec le leader nord-coréen Kim Jong Un qui ont accompagné la détente sur la péninsule à partir de 2018. Le conseiller à la sécurité de M. Moon, Chung Eui-yong, l'homme qui annonça à M. Trump que M. Kim souhaitait le rencontrer, et qui est plusieurs fois mentionné dans le livre, a estimé que celui-ci "ne restituait pas les faits précis" et qu'une "grande partie déformait largement la réalité". Il ne donne aucun exemple à l'appui de ces critiques, mais ajoute que le fait de divulguer des détails sur les négociations bilatérales sur le nucléaire "violait les principes diplomatiques élémentaires et était de nature à saper l'intérêt que peuvent avoir (toutes les parties) à de futures discussions"."Il n'est pas approprié de déformer la réalité avec des préjugés et un parti pris", a estimé de son côté la Maison bleue, la présidence sud-coréenne, dans un communiqué. Dans son livre, M. Bolton dénonce le manque de préparation de Donald Trump pour son premier sommet avec M. Kim, en juin 2018 à Singapour. Il s'en prend aussi à M. Moon en affirmant que l'ensemble du processus diplomatique était "la création de la Corée du Sud et beaucoup plus lié à son agenda en vue de +l'unification+ qu'à une stratégie sérieuse de la part de Kim ou de nous"."La façon dont le Sud comprenait nos conditions pour la dénucléarisation de la Corée du Sud était sans lien avec les intérêts nationaux fondamentaux des Etats-Unis", a aussi déploré M. Bolton.
La présidence sud-coréenne a accusé lundi l'ex-conseiller américain à la sécurité nationale John Bolton de "déformer" la réalité dans le récit qu'il fait dans son livre du processus diplomatique avec Pyongyang, et de compromettre ce faisant les prochaines négociations sur le nucléaire.
Les parents d'Evaëlle, 11 ans, avaient déposé une plainte contre cette enseignante de français, responsable selon eux de n'avoir rien fait contre le harcèlement dont leur fille était victime au collège, voire de l'avoir encouragé, ce qui l'avait conduite à mettre fin à ses jours le 25 juin 2019 à Herblay, en grande banlieue parisienne. Cinq mois après le drame, le parquet de Pontoise avait ouvert une information judiciaire contre X pour homicide involontaire et contre l'enseignante et plusieurs élèves pour "harcèlement moral sur mineur de 15 ans". Le placement sous contrôle judiciaire de cette professeur a été assorti d'une interdiction d'enseigner et d'une obligation de soins psychologiques, selon une source proche du dossier."Ils étaient satisfaits de la mise en examen et qu'elle ait interdiction d'enseigner, ce qu'on demandait depuis le début. On estime qu'il y avait un malaise", a réagi auprès de l'AFP Me Delphine Meillet, l'avocate des parents d'Evaëlle. Les faits avaient démarré à la rentrée 2018 avec un conflit autour d'une histoire de cartable trop lourd, puis s'étaient poursuivis hors du collège et dans la classe de cette enseignante, dont les parents jugeaient qu'elle avait fait de leur fille sa "tête de Turc". Malgré un changement d'établissement scolaire, Evaëlle, suivie alors par un psychologue, avait été à nouveau confrontée au comportement violent d'un camarade, une "goutte d'eau" qui lui a fait craindre de "revivre la même chose", avait expliqué sa mère. Contacté par l'AFP, l'avocate de l'enseignante n'était pas joignable dans l'immédiat.
Une enseignante a été mise en examen le 4 septembre à Pontoise pour "harcèlement sur mineur" et placée sous contrôle judiciaire après le suicide en 2019 d'une collégienne de 11 ans, a-t-on appris vendredi de sources concordantes, confirmant une information du Parisien.
Joyce Jonathan a vécu un mauvais moment sur le Fort. Comme le rappelle 20Minutes, son équipe n'a pas pu ramasser les fameux Boyard, ce qui arrive moins d'une fois par an, et la chanteuse a raté l'intégralité de ses épreuves. Au total, l'auteure-compositrice-interprète a fait perdre plus d'une minute trente à ses partenaires et, d'après certains internautes, elle ne se serait pas assez impliquée. Sur les réseaux sociaux, les Twittos se sont déchainés. Face à ce déferlement, Olivier Minne a tenu à réagir. L'animateur a posté le message suivant sur Twitter : « Mes amis je vous rappelle que c'est un jeu. Je sais que l'enjeu est important pour l'association représentée, mais il n'est pas utile de couvrir une candidate d'injures au prétexte qu'elle ne réussit pas les épreuves qu'on lui soumet. Ça peut arriver! #bienveillance #fortboyard »Dans un message publié sur son compte Twitter, Joyce Jonathan a dénoncé la situation. « Chers tous, suite à vos nombreux messages de haine concernant Fort Boyard, et vos quelques sympathiques messages qui m'ont (un peu) réchauffé le cœur, je voulais vous dire que je comprends votre déception et la partage avec vous. Mais où est passée votre bienveillance ??? » L'artiste, qui a reçu des messages lui demandant de se suicider, a ensuite révélé qu'elle était malade : « N'oubliez pas qu'il s'agit d'un jeu, et j'étais hélas dans mon pire jour !! J'ai vu SOS médecin juste avant de partir qui m'a interdit de rejoindre le Fort car j'étais trop faible. Mais je m'étais engagée auprès de la production de l'émission et de l'équipe à venir. Donc je suis allée là-bas coûte que coûte. » Celle qui est aussi actrice a également tenu à s'excuser. « Je vous présente mes excuses aux fans de Fort Boyard qui ont forcément été déçus, je vous comprends mille fois, à mes coéquipiers, Olivier, mais je crois qu'ils ont très bien compris le contexte et je les remercie, ainsi qu'à Pro Anima (NDLR l'association défendue par son équipe). »
Joyce Jonathan n'a pas brillé lors de son passage à Fort Boyard et cela a suscité la grande colère des internautes. Comme le relaie 20 Minutes, Olivier Minne a publiquement défendu la chanteuse, qui a elle-même réagi sur les réseaux sociaux.
Les premières épreuves du bac au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand avaient été perturbées, puis annulées, samedi, à la suite de l'intrusion de manifestants dans l'établissement. Ce jour-là, plusieurs syndicats, FO, CGT, SUD, avaient appelé les professeurs à se mettre en grève et à déserter les surveillances du bac, rappelle France info."Samedi matin, les élèves sont arrivés pour composer. Il y avait leurs professeurs, il y avait tout ce qu'il fallait. Des éléments extérieurs sont venus, ont pratiqué de la violence puisque c'est de l'intrusion. C'est donc très grave et il y aura donc des poursuites pour ceux qui ont fait cela. Ils ont empêché les élèves de composer", a déclaré Jean-Michel Blanquer sur l'antenne de France Inter, ce dimanche 19 janvier. Contre eux, "il y aura des poursuites" assure le ministre. Et de préciser dans la foulée que ce lycée a été le seul visé par ce type de perturbations, puis de dénoncer "un scandale". Selon le ministre, ""dans cette intrusion, il n'y avait pas que des gens de l'Éducation nationale. Il y avait des 'gilets jaunes', il y avait toutes sortes de personnes, puis l'extrême gauche qui aujourd'hui veut à tout prix créer de l'affrontement." Face à ces perturbations, Jean-Michel Blanquer assure toutefois garder "le calme des vieilles troupes" et explique sa volonté de ne pas céder "à ce genre d'intimidation."
Le ministre de l'Education nationale vise "ceux" qui ont empêché le déroulement des épreuves de contrôle continu.
Fortement sollicités lors de la crise sociale de l'hiver dernier, les forces de l'ordre et corps constitués font face à de plus en plus d'actes de violences. Dans son édition du mercredi 28 août, Le Figaro indique que la violence au quotidien contre les policiers, gendarmes et pompiers a atteint un "niveau historique". Depuis le début de l'année 2019, plus de 23.000 infractions pour violences à dépositaire de l'autorité ont déjà été déclarées (+15% par rapport à 2018), soit une moyenne de 110 agressions par jour, précise Le Figaro. Le quotidien indique que le nombre de violences a dépassé celui d'outrages. "Non seulement les délinquants n'ont plus peur de braver les dépositaires de l'autorité, mais ils les agressent physiquement encore plus souvent qu'ils ne les insultent", déplore un haut-gradé de la préfecture de police de Paris, dans les colonnes du Figaro. Le 22 août, le syndicat Alliance avait appelé Emmanuel Macron à "mieux faire" pour améliorer les conditions de travail des policiers, régulièrement dénoncées. Le chef de l'Etat s'était dit "très vigilant" sur l'état de fatigue des forces de l'ordre Les "blessures inacceptables" lors du mouvement des "gilets jaunes" tant chez les policiers que chez les manifestants "doivent nous conduire à repenser certaines méthodes d'intervention, à les relégitimer si besoin", a également déclaré le chef de l'État lors d'une rencontre avec l'Association de la presse présidentielle. Plutôt que ces annonces, "Alliance police nationale aurait préféré entendre le président dire qu'il faut programmer un vrai plan de lutte anti-suicide", souligne le syndicat de gardiens de la paix dans un communiqué. Depuis le début de l'année, 47 policiers se sont suicidés, selon la police nationale. "Prison ferme avec mandat de dépôt" pour les agresseurs de policiers, "allègement de la procédure pénale, "paiement des heures supplémentaires": le syndicat rappelle dans son communiqué les revendications déjà lues plusieurs fois et rappelées dans un rapport parlementaire dévoilé début juillet, qui dénonçait leurs conditions de travail "déplorables".
Selon Le Figaro, les outrages et violences à agent ont bondi de plus de 60% en presque vingt ans. Au-delà des récentes tensions entre forces de l'ordre et manifestants à l'occasion du mouvement des "gilets jaunes", le quotidien évoque une tendance de fond plus globale.
Prière de rester à sa place. Pour limiter les risques de propagation du coronavirus, il est désormais interdit de danser dans les bars et les "établissements recevant du public", ainsi que dans les lieux publics, "couverts ou non", de l'Hérault, en vertu d'un arrêté préfectoral. Le département a été placé jeudi 27 août en "zone de circulation active" du Covid-19. Port du masque obligatoire: en fait-on trop ?par BFMTVLa préfecture évoque de "nouvelles mesures de protection" à propos de ces dernières restrictions prises par un arrêté daté de jeudi et valable jusqu'au 15 septembre. "Les bars et restaurants peuvent continuer à exercer leur activité sous réserve de ne pas contrevenir à cette mesure", précise-t-elle dans un communiqué. Une "dérogation est accordée pour les activités des établissements d'enseignement de la danse", ajoute encore la préfecture de l'Hérault. En cette période de rentrée, les autorités ne se cantonnent pas à cette simple mesure. "Les autorisations de manifestations, évènements, rassemblements sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public mettant en présence simultanée plus de 10 personnes seront strictement limitées en lien avec les maires des communes concernées", indique ainsi également la préfecture. Parallèlement des postes de dépistages mobiles dits "drives tests" piétons, accessibles sans rendez-vous, seront ouverts dans le département. Le premier a été installé jeudi sur l'Esplanade Charles-de-Gaulle à Montpellier. Le taux de contamination pour l'Hérault est de 84 cas pour 100.000 habitants alors que le seuil d'alerte est de 50 pour 100.000.
La mesure concernant les débits de boisson ainsi que les lieux recevant du public. Une dérogation est toutefois accordée pour les établissements dispensant des cours.
À la hausse depuis janvier, la tendance s'inverse enfin. Le nombre de morts sur les routes de France métropolitaine a reculé de 7,5 % en mai, avec 248 personnes tuées, soit 20 de moins qu'en mai 2018, a annoncé vendredi 21 juin la Sécurité routière. Sur les cinq premiers mois de 2019, les autorités recensent neuf morts de moins (1.225, - 0,7 %) que sur la même période l'an dernier. 2018 s'était achevée par un chiffre historiquement bas en métropole (3.248 tués, 3.488 avec l'Outre-mer). Le premier trimestre 2019 avait ensuite vu le nombre de morts augmenter de manière inquiétante (+9,3 %, 63 tués de plus qu'au premier trimestre 2018). Les autorités avaient notamment déploré un "relâchement des comportements (des automobilistes) induit par les radars détruits" dans le cadre du mouvement des "gilets jaunes", qui entendaient dénoncer l'abaissement de la limitation de vitesse de 90 km/h à 80 km/h sur 400.000 kilomètres de routes secondaires. Les accidents corporels (4.644, -4,7 %) et le nombre de blessés (5.826, -6,9 %) sont également en baisse au mois de mai, selon les chiffres de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR). "Ce mois de mai est à un niveau assez bas. Le seul mois de mai où on a eu moins de morts ces dernières années était en 2013, avec 224 morts", a souligné à l'AFP le délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe. Sur les cinq premiers mois de 2019, "nous faisons mieux que l'an dernier qui était plutôt un bon début d'année, c'est satisfaisant", a-t-il estimé.80 km/h : 127 vies épargnées "Sur le début d'année, il y a encore un 'effet 80 km/h', avec une baisse plus forte sur ce réseau (routier concerné par la mesure, ndlr). Nous regrettons évidemment les radars +défunts+, car les chiffres seraient certainement encore meilleurs si nous avions plus de radars", a-t-il ajouté, affirmant que les dégradations et destructions "restent encore à un niveau sensible mais qui n'a rien à voir à ce qui s'est produit entre novembre et janvier". Lors de son premier semestre d'application, entre juillet et décembre 2018, l'abaissement de la vitesse maximale autorisée à 80 km/h a permis d'épargner 127 vies, estime la Sécurité routière. Mardi, l'Assemblée nationale a toutefois ouvert la voie à des dérogations locales à cette mesure impopulaire, considérée comme un des détonateurs de la crise des "gilets jaunes", dans le cadre du projet de loi sur les mobilités. Selon le texte voté par les députés, les présidents de conseils départementaux pourront relever la limitation de vitesse à 90 km/h sur certaines routes secondaires. Les maires pourront également le faire sur les routes relevant de leurs compétences.
Après une hausse inquiétante au premier trimestre 2019, les chiffres de la sécurité routière pour le mois de mai repartent à la baisse.
La nomination récente de Gérald Darmanin au ministère de l'Intérieur, visé par des accusations de viol, ainsi que celle de l'avocat pénaliste Eric Dupond-Moretti à la Justice, très critique envers le mouvement #MeToo, continue d'attiser la colère des féministes, ce que dénoncent mercredi 15 juillet 167 parlementaires de la majorité dans une tribune publiée dans Le Monde. "Le nouveau gouvernement est l'objet d'attaques particulièrement violentes de la part de manifestantes et manifestants qui dénoncent la nomination de deux ministres régaliens, celui de l'intérieur et celui de la justice, en scandant des slogans aussi indignes et diffamants que 'Bienvenue au ministère du viol', 'Violeurs en prison, pas au gouvernement' ou encore 'La culture du viol En marche'", écrivent les signataires emmenés par les députées LREM Alexandra Louis et Anne-Laurence Petel. Le chef de file des députés LREM Gilles Le Gendre, les marcheurs Marie Lebec, Roland Lescure ou encore Aurore Bergé, ainsi que le sénateur LREM Julien Bargeton, Olivier Becht (Agir) ou le MoDem Mohamed Laqhila assurent être engagés depuis 2017 "pour faire progresser l'égalité entre les femmes et les hommes et pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes", mais plaident qu'il faut avancer sur ces sujets "sans renoncer à ce que nous sommes : un Etat de droit". "La présomption d'innocence est protégée par notre Constitution, la même qui consacre le principe de l'égalité entre les femmes et les hommes", soulignent-ils, ajoutant que "la vindicte populaire n'est pas la justice". "En France, seule l'institution judiciaire peut dire qui est coupable ou non, et c'est un garde-fou contre l'arbitraire. L'histoire nous l'a appris, la justice doit être rendue dans les prétoires dans le respect des droits humains (...) Là où l'arbitraire règne, il n'y a pas de démocratie et les plus faibles sont livrés au sort des plus forts", insistent-ils. Quel équilibre ? La veille, lors de son interview du 14-Juillet, Emmanuel Macron a dit respecter "l'émoi et la colère" des féministes après l'arrivée au ministère de l'Intérieur de Gérald Darmanin, tout en défendant cette nomination au nom de la présomption d'innocence dont il s'estime le "garant". "Il y a aussi une relation de confiance, d'homme à homme", avait-il souligné. Mais pour Rachida Dati cette nomination "envoie les pires symboles en considérant qu'une suspicion de viol, d'harcèlement et d'abus de confiance ne serait 'pas un obstacle' à diriger le pays". "Quel message adressé aux victimes quand on sait le rôle de la police dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, notamment dans la réception des plaintes et la conduite des enquêtes ?", demande l'ancienne ministre de la Justice sarkozyste dans une tribune également publiée dans Le Monde, qui souscrit "aux propos de (la militante féministe) Caroline De Haas quand elle affirme que le seul crime pour lequel on accepte cela est le viol". L'ancienne candidate Les Républicains à la mairie de Paris rappelle qu'"au début du quinquennat, des ministres ont été congédiés en quelques semaines pour des affaires judiciaires sans être condamnés", dont le chef du MoDem François Bayrou et la députée MoDem Marielle de Sarnez, tous deux mis en examen dans une affaire d'assistants parlementaires européens présumés fictifs. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a de son côté affirmé sur France Inter qu'il ne savait "pas si il y a eu viol ou pas et, évidemment, la présomption d'innocence doit être garantie. Mais ça n'est pas le seul principe en droit pénal, on doit aussi garantir l'équité et l'équilibre entre les parties". Or "comment voulez-vous qu'il y ait un équilibre entre les parties quand vous en avez un qui devient ministre de l'Intérieur qui va avoir toutes les informations sur une enquête dont il est lui-même partie, et une femme qui est aujourd'hui vilipendée par les soutiens du chef de l'Etat?", a-t-il demandé.
Dans une tribune publiée dans Le Monde, 167 parlementaires de la majorité rappellent que "la présomption d'innocence est protégée par notre Constitution", alors que les manifestations féministes se multiplient depuis la nomination de Gérald Darmanin à l'Intérieur. A l'inverse, l'ancienne ministre sarkozyste Rachida Dati dénonce l'un des "pires symboles".
Russ Medlin, arrivé en Indonésie l'an dernier avec un visa de tourisme, a été arrêté lundi dans la capitale après que trois adolescentes ont accusé l'homme de les avoir payées pour avoir des relations sexuelles."Après son arrestation, nous avons vérifié son identité", a précisé le porte-parole de la police de Jakarta, Yusri Yunus à des journalistes. Et il est apparu que l'homme était recherché par la justice américaine. S'il est condamné en vertu de la législation indonésienne réprimant les crimes sur les mineurs, Russ Melvin encourt jusqu'à 15 ans de prison. Les forces de l'ordre ont aussi indiqué avoir confisqué plus de 20.000 dollars en possession du suspect. En décembre, le département américain à la Justice avait annoncé l'arrestation de trois hommes pour avoir escroqué des investisseurs d'un montant de 722 millions de dollars via une fraude à la cryptomonnaie. Russ Medlin, un fugitif par ailleurs enregistré comme délinquant sexuel aux Etats-Unis, était à la tête de la structure ayant organisé la fraude, selon des informations de presse. Cette structure, le "BitClub Network", a été décrit par le parquet américain comme un "système de Ponzi high tech". D'avril 2014 à décembre 2019, le groupe a attiré des investisseurs peu méfiants en leur faisant miroiter des profits mirobolants en échange d'investissements dans la monnaie virtuelle bitcoin. Les autorités indonésiennes ne sont pas en mesure de donner d'indication sur une éventuelle extradition à ce stade."Nous attendons toujours une requête de l'ambassade américaine", a déclaré le directeur des enquêtes spéciales de la police de Jakarta, Roma Hutajulu. L'ambassade américaine n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP.
Un Américain recherché pour une escroquerie à la cryptomonnaie de plus de 700 millions de dollars a été arrêté à Jakarta pour des accusations d'agressions sexuelles sur mineures, a indiqué mardi la police indonésienne.
Une aubaine qui pourrait coûter cher. Dans la nuit de lundi à mardi 5 novembre, la station-service du Carrefour de Sartrouville, dans les Yvelines, a été prise d'assaut lorsque les automobilistes ont compris qu'il n'y avait pas besoin de la carte bancaire pour faire le plein sur une pompe à essence, rapporte Europe 1 mardi matin. Une information confirmée par France 3. Le message a rapidement été relayé sur les réseaux sociaux et une longue file d'attente s'est rapidement formée. Certains même en ont profité pour remplir des jerricans d'essence, rapporte la station. Face à cette situation, le vigile a fini par alerter la police. Selon Europe 1 et France 3, six personnes ont été arrêtées pour "grivèlerie de carburant" et d'autres interpellations pourraient suivre avec l'utilisation des caméras de surveillance.
Une station-service de Sartrouville a délivré du carburant aux automobilistes sans qu'ils aient besoin d'introduire leur carte bancaire dans l'automate. D'après Europe 1 et France 3, six personnes ont été interpellées pour "grivèlerie de carburant".
Une mère de famille s'est aspergée d'essence dans le hall du rectorat. Alors qu'elle sortait un briquet pour s'immoler, un agent du bâtiment a réussi à l'arrêter en lui confisquant l'objet. L'homme a trouvé les mots pour calmer la mère. ► La mère de famille voulait obtenir une dérogation de l'inspection académiqueLa raison de son désespoir ? Son fils, scolarisé en 3e au collège, a été refusé en classe de seconde générale pour la rentrée en raison de son faible niveau scolaire. Le refus a été acté en conseil de classe puis confirmé en commission d'appel par le chef d'établissement. La mère de famille espérait, avec ce geste, obtenir une dérogation auprès de l'inspection académique, qui se trouve dans les locaux du rectorat de Nice. Les secours sont arrivés peu de temps après sur les lieux pour prendre la femme en charge. Une cellule d'aide psychologique a été mise en place pour soutenir le personnel du rectorat, très choqué, qui a assisté à la scène.
Mardi 27 juin dans la matinée, une mère de famille a tenté de s'immoler dans le hall d'entrée du rectorat de Nice après le refus du collège de son fils de le faire passer en seconde générale à la rentrée, rapporte le quotidien Nice Matin. Le drame a été évité de peu mardi.
Elle peut aujourd'hui à peine se payer un peu de riz et de farine. Il faut en chercher la raison à des milliers de kilomètres du Venezuela, pays dont l'économie est à genoux depuis plus de six ans. Avant la pandémie due au coronavirus, la fille de Carolina était manucure au Chili et sa soeur était femme de ménage dans un hôtel aux Etats-Unis. A elles deux, elles envoyaient 200 dollars chaque mois à Carolina, une somme correcte pour le Venezuela où le salaire minimum mensuel est d'à peine 5 dollars. Mais c'était avant. La crise économique qui a pris le monde à la gorge a privé sa soeur et sa fille de leurs emplois respectifs. "Elles sont confinées et au chômage", résume Carolina Barboza, 45 ans, qui habite Maracaibo, la deuxième ville du Venezuela par la taille, non loin de la frontière colombienne. "C'est un cauchemar, une catastrophe", se lamente-t-elle. Désormais, sa fille et sa soeur lui envoient chacune leur tour 10 dollars par semaine. Il n'existe aucune statistique sur le nombre de Vénézuéliens installés à l'étranger qui envoient de quoi vivre à leurs proches restés au pays. Mais le cabinet Ecoanalitica estime qu'entre 3,5 et 4 milliards de dollars ont été envoyés en "remesas" au Venezuela en 2019. Avec la pandémie due au Covid-19 et l'explosion du chômage à travers le monde, "la chute des +remesas+ pourrait être de l'ordre de 40%" cette année au Venezuela, explique Asdrubal Oliveros, directeur d'Ecoanalitica. Carolina souffre d'hypertension. Mais avec le tarissement des "remesas", elle n'a plus de quoi se payer ses médicaments. Elle se nourrit presque exclusivement d'aliments riches en glucides et dit avoir pris du poids. "Mes triglycérides ont explosé", lâche-t-elle.-Canne à sucre-La pandémie aurait difficilement pu tomber plus mal pour le Venezuela dont l'économie est "très fragile", note José Manuel Puente, professeur à l'Institut d'Etudes supérieures d'administration. L'économie du pays sud-américain s'est contractée de moitié en six ans, l'hyperinflation a atteint 9.000% l'an dernier et la valeur de la monnaie locale, le bolivar, fond à vue d'oeil. La crise a forcé près de 5 millions de Vénézuéliens à quitter leur pays depuis fin 2015, selon l'ONU. Plus de six Vénézuéliens sur dix vivent en situation de pauvreté extrême, selon une étude commune à plusieurs universités. Forcément, les "remesas" sont la "bouée de sauvetage" d'une bonne partie des 30 millions d'habitants, souligne M. Puente. La faim, Lieska connaît. Cette institutrice de 44 ans en est arrivée à mâcher de la canne à sucre avec ses trois enfants pour la tromper, de la canne à sucre "semée par mon fils de 11 ans dans notre arrière-cour". Lieska gagne le salaire minimum mensuel, 5 dollars. Ce sont donc les "remesas" envoyées par son mari, maçon en Colombie, qui faisaient vivre la famille. Mais avec la crise, lui aussi a perdu son emploi. "Il a vraiment du mal" à travailler, explique Lieska. A tel point, qu'il pense rentrer au pays, parce que "c'est mieux d'être ensemble", dit-elle. Aujourd'hui, son mari envoie à Lieska 50 dollars par mois dans les bons mois. Depuis que le confinement a été décrété à la mi-mars, Lieska fait classe à travers Whatsapp, pas une mince affaire avec une connexion internet instable et d'incessantes coupures de courant, chroniques au Venezuela. Pour se faire un peu d'argent, elle propose désormais ses services comme femme de ménage. Sans grand succès, les gens étant pour le moins réticents à la faire entrer chez eux en pleine pandémie de coronavirus, dont 1.327 cas ont été officiellement recensés au Venezuela, pour 11 décès liés à la maladie. Des chiffres que l'opposition conteste, assurant qu'ils sont très largement sous-évalués.
Avant le "cauchemar" de la pandémie, Carolina arrivait à faire bouillir la marmite grâce aux "remesas", ces envois de devises de proches installés à l'étranger vers le Venezuela. Mais en trois mois, tout a changé.
La mère de l'enfant martyr est, elle, poursuivie pour non-assistance à personne en danger. Le procès pose aussi la question de la responsabilité des voisins du couple, soupçonnés d'avoir eu connaissance des violences que subissait le petit garçon. C'est le procès de l'homme accusé d'avoir été le bourreau de Tony, mais aussi de l'inaction de sa mère, qui n'a jamais dénoncé les violences que subissait son fils. Le beau-père de Tony, Loïc Vantal, 24 ans à l'époque des faits, est jugé pour "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité" devant les Assises de la Marne. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Il avait déjà été condamné sept fois pour des faits de violence. Son ex-compagne, la mère de Tony, Caroline Letoile, avait 19 ans quand son fils est mort. Placée sous contrôle judiciaire, elle est poursuivie pour non-assistance à personne en danger et risque cinq ans d'emprisonnement. Ce jour de novembre 2016, vers 15h30, les pompiers rémois répondent à l'appel de la mère pour porter secours à son fils qui, selon elle, a perdu connaissance à la suite d'une chute. Les secouristes constatent alors que l'enfant, dans un "état particulièrement grave", présente "de nombreux hématomes sur le corps", comme l'indiquera le procureur de la République Matthieu Bourrette dans une conférence de presse tenue deux jours après le drame. Peu après 17h, Tony décède à son arrivée aux urgences pédiatriques du CHU de Reims, où un médecin remarque des traces de coups de poing au ventre.• Insultes, gifles et coups de poing L'autopsie démontre que la mort de l'enfant est due à un éclatement de la rate et du pancréas datant de 48 heures. Le rapport fait également état de nombreuses lésions traumatiques sur le visage et le corps de la jeune victime, ainsi que plusieurs fractures des côtes, anciennes et récentes. Lors de la perquisition au domicile du couple, les enquêteurs découvrent des traces de sang dans tout l'appartement, comme le raconte 20 Minutes. "Le long du lit en bois. Sur le flanc de l'armoire. Sur le dossier du canapé. Au sol devant le fauteuil. Sur le seau. À côté du petit bureau. Dans les toilettes. Sur la cuvette. Dans la salle de bains. Sur le sol de l'entrée. Sur le buffet situé à gauche de la pièce à vivre. Dans l'évier aussi... Ce 26 novembre 2016, quand les policiers ont passé le révélateur, après la mort de Tony, ils se sont aperçus que son sang avait en réalité coulé quasiment partout dans cet appartement situé au 6e étage d'un immeuble de la place des Argonautes, à Reims. Je n'ai jamais vu un rapport d'autopsie aussi dégueulasse que celui de Tony...", confie une source proche du dossier à 20 Minutes. Lors de sa garde à vue, la mère, "effondrée" selon le procureur, tente d'abord de minimiser les faits, avant de reconnaître que son compagnon avec lequel elle vivait depuis trois mois frappait son fils, qui servait de "souffre-douleur". Condamné sept fois pour des faits de violence, son conjoint reconnaît finalement des violences sur l'enfant après plusieurs dénégations. L'enquête révèlera que les insultes, les gifles et les coups de poing avaient débuté dès son arrivée dans l'appartement de la mère en septembre 2016, avec une dramatique intensification des violences physiques la semaine précédant la mort de l'enfant.• "Pourquoi personne n'a réagi ?""Nous avons besoin de comprendre pourquoi Tony n'a pas été protégé des véritables tortures qu'il subissait, pourquoi personne n'a réagi", explique Martine Brousse, présidente de "la Voix de l'Enfant", partie civile avec quatre autres associations de protection de l'enfance. Car le huis clos familial et mortifère de trois mois qui aura été fatal à Tony ne s'est pas déroulé sans témoins. Les juges ne manqueront pas d'interroger le silence de la première d'entre eux, la mère. Présentée par les experts comme immature et sous l'emprise de son compagnon, elle n'a jamais dénoncé les coups, malgré les nombreuses interrogations et inquiétudes que formulaient très régulièrement ses proches, ainsi que le père et la grand-mère paternelle de Tony, parties civiles. "Angoissés et inquiets, ils attendent surtout des explications et des réponses", indique leur avocat Me Olivier Chalot. • "Tout le monde dans l'immeuble a, à un moment donné, entendu Tony pleurer"Dès le début, l'absence de réaction des voisins du couple a également été pointée du doigt par le procureur Bourrette. "Si les services de police avaient été alertés par le voisinage, cet enfant aurait pu passer la Noël 2016", avait-il déploré. "Tuons le silence pour que plus jamais un enfant ne meure sous les coups", lisait-on ainsi sur la banderole de tête d'une marche blanche de 600 personnes, cinq jours après le drame. En octobre 2019, un voisin de la famille avait été jugé devant le tribunal correctionnel de Reims pour "non-dénonciation de mauvais traitements" et "non-assistance à personne en danger". "On l'entendait tous les jours lui crier : Je vais te mettre la gueule dedans, parce que le petit avait fait pipi au lit, on se doutait qu'il était frappé", avait confié cet homme au Parisien après la mort de Tony. Il avait été relaxé au motif que "tout le monde dans l'immeuble a, à un moment donné, entendu Tony pleurer", avait expliqué le président du tribunal.
JUSTICE. Le 26 novembre 2016, le petit Tony, âgé de 3 ans, décédait sous les coups de son beau-père. Ce dernier comparaît à partir de mardi devant les assises de la Marne.
Plutôt discrète sur le petit écran ces dernières années, Cécile de Ménibus était autrefois l'une des valeurs sûres de TF1. En effet, pendant plusieurs années, elle co-animait dans la joie et la bonne humeur La Méthode Cauet au côté de son acolyteSébastien Cauet. Par la suite, les téléspectateurs ont pu la retrouver au côté de Jean-Marc Morandini ou en maîtresse de cérémonie des jeux d'Intervilles. Le 29 décembre 2016, la présentatrice proposait sur C8 l'émission Les Mystères du zoo de Beauval et à cette occasion, nos confrères de Télé-Star l'ont interrogée quant à ses potentiels futurs projets... Un revival de La Méthode Cauet ?Depuis quelques mois, la rumeur enfle sur la Toile et dans le monde des médias autour du grand come-back de La Méthode Cauet à l'antenne. Cécile de Ménibus révèle d'ailleurs avoir été approchée pour redonner vie au programme phare des années 2000. Elle explique : "Comme dit Cyril Hanouna (l'animateur a signifié son envie de faire renaître l'émission culte de ses cendres, ndlr), c'est compliqué de refaire La Méthode Cauet sans Cauet et moi, donc forcément, on m'en a parlé. Pour un prime exceptionnel, oui, je trouve ça rigolo. Après, le refaire c'est autre chose." Cette déclaration offre donc de l'espoir aux fans !Prochainement chroniqueuse dans Touche pas à mon poste ?Evoluant désormais sur la chaîne qui diffuse Touche pas à mon poste !, une autre question logique se pose : pourrait-elle rejoindre la bande de chroniqueurs du talk-show ? Si au départ Cécile de Ménibus avait exprimé quelques réserves, il semblerait désormais que tout soit possible. Elle précise : "L'émission est plutôt intéressante. Pour moi, TPMP ! C'est une grand cour d'école très potache et c'est comme ça qu'il faut la regarder. Alors pourquoi pas, il faut que ma personnalité puisse s'intégrer au groupe."Le tweet qui confirme le doute ?Préférant jouer la carte du mystère au moment de cette interview, la belle n'a néanmoins pas résisté à féliciter chaleureusement Cyril Hanouna et son équipe sur Twitter, suite à leur record d'audience enregistré le lundi 2 janvier 2017... Un dernier appel du pied avant une embauche ? Aimeriez-vous la voir dans TPMP ?
Nouvelle recrue de C8, Cécile de Ménibus multiplie les projets sur la chaîne. En effet, alors que La Méthode Cauet qu'elle présentait autrefois pourrait revenir à la vie, l'animatrice serait sur le point également rejoindre la bande de TPMP...
Depuis samedi, les hommages se succèdent pour saluer la mémoire du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, mort des suites de ses blessures. La veille, il avait pris la place d'un otage du supermarché de Trèbes (Aude). Trois jours après cette attaque, Nicolle Beltrame assure ne pas avoir été surprise par le comportement de son fils. "Je connais Arnaud : loyal, fonceur, altruiste. Depuis tout petit, il est au service des autres, témoigne la maman du gendarme sur RTL, lundi matin. Quand j'ai entendu qu'un lieutenant-colonel était blessé, je savais pertinemment que c'était lui". Fière de son fils, "symbole de cette résistance au terrorisme", Nicolle Beltrame aimerait que son sacrifice soit un exemple pour ne pas baisser les bras. "C'est pour l'honorer que je parle, pour qu'on ne l'oublie pas et que son acte serve. Qu'on soit un peu plus humain et tolérant... Pour un monde meilleur", estime la mère d'Arnaud Beltrame. Et de préciser : "Ne pas avoir peur, continuer de vivre, apprécier les moments de chaque jour (...) Aimer la vie, tout simplement". Après la mort de son fils, Nicole Beltrame dit ne ressentir que de "l'indifférence et le plus grand des mépris" pour le terroriste qui l'a tué. Elle souhaiterait également que les médias en parlent moins. "Je voudrais ne pas en parler, et surtout ne pas montrer sa photo. Il faut montrer la photo des héros, mais pas des tueurs et des monstres", lance-t-elle.
La mère du gendarme Arnaud Beltrame a témoigné lundi matin sur RTL. Avec beaucoup de dignité et de calme, elle a rendu hommage au courage de son fils.
Selon lui, ce qui est reproché par certains à sa cliente est totalement infondé."Prétendre que Laeticia lui a forcé la main est une aberration quand on connaît la détermination de Johnny", explique l'avocat de Laeticia Hallyday dans un extrait de l'entretien publié par Paris Match sur son site internet. L'argument de son conseil est simplement qu'elle n'était pas là quand il évoquait l'après."Elle vivait mal de devoir envisager la mort de son mari. Chaque fois que le sujet était abordé, elle pleurait. C'est pourquoi Johnny préférait qu'elle ne soit pas présente lorsqu'il venait me parler de la période qui suivrait sa disparition", raconte Me Ardavan Amir-Aslani à Paris Match. Il indique que "lorsqu'il l'a informée qu'il allait prendre des dispositions testamentaires afin qu'elle soit bénéficiaire de son patrimoine dans l'intérêt de Jade et Joy, mineures, elle a décidé d'en faire autant de son côté". Une démarche qu'il analyse comme "une manière peut-être aussi de conjurer le sort qui voulait qu'il parte avant elle". Une décision prise en 2014 peu après le crash du MH370 de la Malaysia Airlines qui aurait été un élément déclencheur, même si le rockeur était préoccupé par la mort depuis 2009 et ses graves soucis de santé. "Cette tragédie l'a fait s'interroger, ainsi que Laeticia, sur ce qu'il adviendrait de leurs filles s'ils venaient à disparaître simultanément, ce qu'il n'avait pas envisagé jusque-là. Ils ont décidé d'établir ces testaments croisés de 2014", confirme l'avocat dans l'hebdomadaire. Selon lui, il y avait une volonté de ne pas laisser ses deux dernières filles dans le besoin, au risque que ses deux premiers enfants se sentent lésés. "Peu de temps après sa naissance, son père était parti, sa mère l'avait laissé. Johnny ne voulait pas que ses deux petites filles vivent ce qu'il avait vécu : l'indigence, l'abandon... Ce souci était très présent dans son esprit. Johnny voulait faire en sorte que sa vie soit simplifiée et sa succession organisée", explique Me Ardavan Amir-Aslani dans Paris Match.
La parole à l'avocat de Laeticia. Face aux critiques ciblant la veuve de Johnny Hallyday, son avocat, Me Ardavan Amir-Aslani, a décidé de dire sa vérité dans une interview accordée à Paris Match.
Visage exsangue, cheveux clairsemés... quand la fillette est admise en juillet à l'hôpital de Hangha, dans le sud-est du pays, le diagnostic est hors du commun, même dans ce pays d'Afrique de l'Ouest où le taux de mortalité infantile est un des plus élevés au monde: une combinaison alarmante de pneumonie, de diarrhée et de paludisme."Elle ne tenait plus debout, ou même assise", raconte à l'AFP sa mère, Adama Ansumana, assise sur un banc de l'unité de soins intensifs, son enfant endormie sur les genoux. La petite fille d'Adama est à présent tirée d'affaire, mais les médecins ont constaté avec inquiétude la multiplication des cas extrêmes depuis que les patients évitent de se rendre à l'hôpital par peur d'être contaminé par le coronavirus apparu au début de l'année. L'ONG Médecins sans frontières (MSF), qui gère l'hôpital de Hangha, à une dizaine de kilomètres de Kenema, troisième ville du pays située à quelque 300 km de la capitale Freetown, a enregistré une baisse de 40% des admissions depuis mars dans cette structure de 63 lits. Le manque de suivi médical adéquat est particulièrement dangereux pour les enfants pendant l'actuelle saison des pluies, lorsque le paludisme flambe en raison de l'augmentation de la population de moustiques.- Remèdes toxiques -Le paludisme est une des maladies les plus anciennes et les plus dévastatrices sur le continent africain. Causée par des parasites transmis par les piqûres de moustique, le paludisme cause d'abord une forte fièvre, des maux de tête et des courbatures, puis peut évoluer vers une anémie sévère, une détresse respiratoire, et atteindre les organes ou le cerveau s'il n'est pas rapidement traité. Quelque 219 millions de personnes ont été infectées dans le monde en 2017, 435.000 en sont mortes. Plus de 90% des victimes sont africaines, selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)."Nous faisons face à une épidémie de malaria, avec des symptômes de malnutrition sévère pour la plupart des enfants qui arrivent à l'hôpital", explique la pédiatre belge Laure Joachim, membre de l'équipe médicale de MSF à l'hôpital de Hangha. Par crainte de contamination au coronavirus, de nombreux parents préfèrent en outre se tourner vers la médecine traditionnelle, aggravant parfois les pathologies."Beaucoup d'enfants sont gravement malades, avec des défaillances de plusieurs organes, car certaines plantes traditionnelles sont toxiques", souligne la pédiatre. Malgré un sol regorgeant de diamants, en particulier dans la région de Kenema, la Sierra Leone est un des pays les plus pauvres de la planète et son système de santé reste particulièrement fragile. Le pays n'a officiellement recensé que quelque 2.000 cas de Covid-19, dont 69 décès.- Traumatisme et désinformation -Mais l'ancienne colonie britannique de 7,5 millions d'habitants avait été durement touchée par l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, qui avait tué près de 4.000 personnes dans le pays entre 2014 et 2016, et peine toujours à se remettre d'une guerre civile qui a fait quelque 120.000 morts, près de 20 ans après la fin du conflit. La crainte du médecin s'explique en grande partie par le traumatisme de l'épidémie d'Ebola, estime Sahr Abdulai Surkiti, travailleur médical qui sillonne les campagnes pour sensibiliser les populations, malgré un salaire de misère."Quand l'ambulance venait chercher un malade d'Ebola, il ne revenait jamais", se souvient-il. Selon MSF, quelque 200 membres du personnel médical de la région de Kenema ont perdu la vie en combattant Ebola. Les fausses informations relatives au Covid-19 contribuent également à éloigner les patients des hôpitaux et des postes de santé, qui sont généralement sous-équipés."Les gens ont peur. Et nous n'avons pas d'eau, ni même une moto pour nous déplacer", explique Sarah Vandi, infirmière dans le village isolé de Talia. En conséquence, le paludisme "continue à causer de grandes souffrances et à décimer des familles" en Sierra Leone, malgré la distribution par le gouvernement depuis mars de quatre millions de moustiquaires, déplore le responsable des maladies infectieuses du ministère de la Santé, Samuel Juana Smith.
Dans les campagnes de Sierra Leone, les médecins ont beau avoir l'habitude de soigner des enfants gravement malades, la sévérité des pathologies de cette petite fille de 18 mois les a surpris. En cause: le paludisme, un mal ancien mais qui prospère sur les craintes liées au coronavirus.
Après de nombreux testes, un quatrième cas de contamination au nouveau coronavirus chinois a été détecté en France. Il s'agit d'un touriste chinois âgé qui se trouve dans un "état clinique sévère", a annoncé mardi le directeur général de la Santé. Hospitalisé à Paris, cet homme vient de la province de Hubei, la plus touchée de Chine, et se trouve actuellement en réanimation, a précisé le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, lors d'une conférence de presse. Une enquête épidémiologique est lancée, "en particulier la recherche de ses cas contacts", précisé Jérôme Salomon. "Nous n'avons pas plus d'informations sur son état clinique préalable ni sur son évolution actuelle. C'est une situation clinique préoccupante qui nécessite des soins continus", a détaillé le directeur général de la Santé, sans préciser dans quel hôpital parisien le patient était pris en charge. C'est la première fois qu'un cas sévère du nouveau coronavirus est détecté en France. L'état de santé des trois premiers cas avérés, annoncés vendredi soir, ne soulève "pas d'inquiétude majeure", avait fait savoir Jérôme Salomon lundi. Ces trois cas sont un homme de 48 ans hospitalisé à Bordeaux, et un homme de 31 ans et une femme de 30 ans hospitalisés à Paris. Le test de détection du virus, mis au point par l'Institut Pasteur, est désormais accessible au CNR (Centre national de référence) associé de Lyon, a précisé mardi M. Salomon.
Un nouveau cas de coronavirus a été confirmé sur le territoire français. Il s'agit d'un touriste chinois dans un état "sévère".
La canicule se fait sentir, 9 départements ont été classés en vigilance rouge par Météo France, du fait du risque de sur-mortalité dans le contexte sanitaire, et 53 sont en vigilance orange ce vendredi 7 août. Pour se rafraîchir durant cette pandémie de covid19, si la climatisation "ne pose pas de difficulté", selon Olivier Véran, qui cite le Haut Conseil pour la santé publique, le ministre de la Santé a tenu à mettre en garde contre les ventilateurs. "Le ventilateur va brasser du virus, il va l'envoyer sur toutes les surfaces, le masque ne protège pas suffisamment. Donc les ventilateurs sont proscrits lorsque l'on est dans une pièce où il y a du monde", a expliqué Olivier Véran ce vendredi 7 août, en visite dans un Ehpad à Thiviers, en Dordogne."Quand vous êtes dans un milieu familial, que vous mangez ensemble, que vous dormez ensemble, ce n'est pas la même chose, évidemment, que quand vous êtes dans un établissement où vous avez 100 personnes qui sont à distance de sécurité toute la journée et qui ne doivent pas être mises en danger par l'utilisation d'un ventilateur, même quand il fait chaud", a-t-il ajouté."La France tient bon, les Français doivent tenir bon", a martelé Olivier Véran, en réponse à une question sur la difficulté, pour des entreprises notamment, de faire respecter les mesures sanitaires, port du masque en particulier, en pleine chaleur. Le ministre de la Santé a apporté quelques conseils pour affronter cette vague de canicule : "les brumisateurs (...), s'hydrater, fermer les volets et les rideaux la journée..." Il a également rappelé la mise en place d'un numéro vert, le 0800.06.66.66, que l'on peut joindre "pour avoir toutes les réponses aux questions qu'on peut se poser".
Olivier Véran a visité un Ehpad en Dordogne ce vendredi 7 août. En cette période de canicule et de crise sanitaire, il a proscrit les ventilateurs en milieux clos, afin de limiter la propagation du covid19.
Neuf personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dans le quartier sensible des Grésilles et à Saint Apollinaire, dans la banlieue de Dijon, a indiqué le procureur de la République, Eric Mathais, dans un communiqué. L'opération, la deuxième en trois jours aux Grésilles, a permis de saisir trois carabines démontées et des sacs contenant entre 2 et 3 kilogrammes de cartouches, dont des cartouches à blanc et des cartouches de calibre 9 mm. Ont également été découverts des tubes servant de lanceurs à tirs de mortiers, armes souvent utilisées contre les forces de l'ordre. Du cannabis, de la cocaïne, de l'héroïne et un peu plus de 2 kg de produits de coupe ont également été saisis, ainsi qu'une somme totale de 3.150 euros. L'opération, démarrée tôt lundi matin, s'inscrit dans le "plan local d'actions judiciaires renforcées contre les armes", un travail de fond qui a été accéléré à la suite des récentes violences urbaines, a précisé le procureur. Cent dix-huit policiers et gendarmes étaient engagés, dont 10 effectifs de l'unité d'élite du RAID et autant de de la BRI locale. A la différence de la vaste opération de police survenue la semaine dernière et qui avait mobilisé 140 membres des forces de l'ordre, cette opération s'inscrit sous le contrôle directe du parquet. - Fusils d'assaut -Vendredi, lors de la précédente opération, de la résine de cannabis, un couteau, 25 cocktails molotov, ainsi que des plaques minéralogiques belges, une motocross, des gants et des cagoules avaient été saisis, avait indiqué la préfecture. Le préfet Bernard Schmeltz avait alors indiqué que cette opération de police s'inscrivait dans la démarche de "fermeté" voulue par le gouvernement "pour rétablir la paix", à la suite des journées de tensions aux Grésilles. Le procureur de la République avait indiqué mercredi que les investigations se poursuivaient "pour parvenir à identifier les participants" aux violences qui ont secoué les Grésilles, mais aussi Chenôve, dans la banlieue sud-ouest de Dijon. Dans des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, des hommes encagoulés étaient apparus munis de ce qui semblait être des fusils d'assaut ou des pistolets automatiques. Mais le procureur a récemment souligné que certaines de ces images n'avaient pas été tournées à Dijon. Ces violences ont fait suite à une série d'actions de représailles lancées par des membres de la communauté tchétchène, qui voulaient se venger de l'agression d'un adolescent par, selon eux, des habitants des Grésilles. Le calme est revenu depuis mardi et le père tchétchène de l'adolescent agressé a demandé que cessent ces exactions. Mais celles-ci ont fortement marqué les esprits dans une capitale bourguignonne peu habituée à ce type de tensions. Six Tchétchènes ont été interpellés et placés en garde à vue jeudi dans le cadre de l'enquête séparée sur les raids punitifs. Deux ont été mis hors de cause, tandis que les quatre autres ont été mis en examen, dont trois ont été aussitôt placés en détention provisoire. Le quatrième suspect est resté libre sous contrôle judiciaire. Vendredi, le dirigeant de la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a qualifié de "corrects" les actes des membres de sa communauté en France. "C'est mon opinion personnelle: je pense que les actes des Tchétchènes ont été corrects!", a écrit M. Kadyrov sur son compte Telegram. Il a argué que les membres de la communauté tchétchène avaient agi de cette manière puisque "les autorités locales n'ont pas pu mettre de l'ordre" elles-mêmes.
Une nouvelle opération de recherche d'armes, lancée lundi matin à la suite des violences survenues du 12 au 15 juin à Dijon, a permis l'interpellation dans l'agglomération de neuf personnes et la découverte d'un arsenal assez conséquent.
François Hollande peut-il revenir aux affaires ? Invité ce dimanche soir d'Europe 1, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a indiqué ne pas y être frontalement opposé. Il n'est pas question, au moins pour l'heure, d'appuyer une quelconque candidature de l'ancien chef de l'Etat. Non, le dirigeant du PS répond simplement à la proposition de François Hollande de travailler sur le "projet présidentiel". "Si François Hollande veut contribuer par des propositions qui pourraient permettre à la gauche d'être fidèle à sa promesse, je n'y vois aucun inconvénient", a-t-il affirmé au micro de Wendy Bouchard. Mercredi, François Hollande avait indiqué que "le Parti socialiste ne peut rester dans l'état dans lequel il est". Ce à quoi a néanmoins rétorqué Olivier Faure, indirectement : "Ce n'est pas nous qui l'avons mené au plus bas. Moi, j'ai repris ce Parti socialiste quand il était à 6%." Candidat à sa propre successionA la tête du PS depuis deux ans, après l'échec de son candidat Benoît Hamon à la présidentielle de 2017, Olivier Faure a annoncé ce dimanche sa volonté d'être candidat à sa propre succession. Avec un objectif : jouer la carte du rassemblement de la gauche dans la perspective de la présidentielle de 2022. Le PS tiendra son congrès les 12 et 13 décembre à Villeurbanne (Rhône) pour "affirmer son identité" socialiste, prélude au "rassemblement" avec la gauche et les écologistes
Le secrétaire du Parti socialiste répond à l'ancien chef de l'Etat qui avait affirmé mercredi vouloir travailler sur le "projet présidentiel".
La Convention citoyenne doit rendre ses travaux ce week-end."Il faut donner les clés aux Français pour pouvoir décider de mesures que ni la droite ni la gauche n'ont prises jusqu'à présent. Seul un référendum est à la hauteur de l'exigence climatique", a fait valoir l'ancien ministre de François Hollande dans un entretien au Parisien."Le mieux, c'est qu'il soit constitué de trois à cinq questions afin de rester compréhensible par tous les Français et ne pas devenir un instrument de récupération politique et partisane, c'est-à-dire une sorte de plébiscite pour ou contre Macron", a précisé l'ex-directeur général de l'ONG WWF. Dans quel délai? "La meilleure option est avant la fin de cette année, sous réserve, bien sûr, des conditions sanitaires", a-t-il jugé. Parmi les questions qui, selon lui, pourraient être soumises aux Français, "l'obligation de rénover les logements pour mieux les isoler", "limiter l'étalement des villes pour protéger les terres agricoles", "mieux encadrer la publicité sur les produits les plus polluants" ou "la réforme de la Constitution pour renforcer les garanties de protection de l'environnement". L'eurodéputé LREM appelle aussi à "une prise de parole spécifique du président sur les conclusions" de la Convention citoyenne, "début juillet, après les municipales et avant son intervention plus globale prévue autour du 14 juillet". L'ancienne ministre de l'Environnement Ségolène Royal a, elle, critiqué ce possible usage du référendum, notamment pour l'inscription de la lutte contre le réchauffement climatique dans la loi fondamentale, exhortant à une "action rapide"."Un référendum dans ce domaine n'a aucun sens", a lancé Ségolène Royal sur Cnews. "Ce n'est pas prévu dans la Constitution, ce serait de la manipulation politique" de la part de l'exécutif, a-t-elle ajouté."On a besoin d'action rapide après le confinement", a plaidé Mme Royal, car "il y a une opportunité de réconcilier l'écologie et l'économie, en donnant aux entreprises des marchés publics", par exemple de rénovation thermique des bâtiments. Il faut selon elle "déléguer aux collectivités territoriales les crédits de la relance écologique". Parmi les propositions attendues: un encadrement fort de la pub, avec interdiction des écrans publicitaires dans l'espace et les transports publics et pour des produits à fort bilan carbone - comme les gros véhicules type SUV; lourdes taxes sur l'alimentation ultra-transformée; interdiction des semences OGM et taxation plus forte des engrais azotés; interdiction des terrasses chauffées ou de l'éclairage des magasins la nuit...
L'eurodéputé LREM Pascal Canfin a réclamé vendredi un référendum à questions multiples avant la fin de l'année sur des mesures proposées par la Convention citoyenne pour le climat, une méthode critiquée au contraire par l'ex-ministre de l'Environnement Ségolène Royal.
Le confinement commence à peser sur le moral des Français. Après plusieurs semaines passées à rester à son domicile, Fabrice Luchini a décidé de divertir ses fans à distance. Sur son compte Instagram, le comédien a dévoilé un nouveau challenge improbable qui a fait beaucoup rire. « Tre-mai beau-cor, Sur un bre-ar, ché-pèr », « que vous êtes li-jo », « vous êtes le nix-phé des te-hô de ces bois » : si ces phrases résonnent comme un langage inconnu pour vous, c'est pourtant une référence que tous les Français connaissent. Fabrice Luchini a décidé de revisiter la fameuse fable de Jean de La Fontaine « Le Corbeau et le Renard », mais en utilisant le langage verlan, inversant les syllabes des termes.« J'avais promis pour le jour de la libération » L'acteur fantasque entretient régulièrement avec ses fans sur les réseaux sociaux à travers ce type d'initiative décalée. « J'avais promis pour le jour de la libération, on ferait le verlan », rappelle-t-il dans la vidéo. Ce n'est pas la première fois qu'il cite Jean de La Fontaine. Il avait déjà récité « Le Rat et l'Éléphant », « Le Coche et la Mouche » ou bien même « Les Deux amis ». D'ici le 11 mai et la possible sortie du confinement, Fabrice Luchini pourrait nous gratifier à nouveau d'une récitation dont lui seul a le secret.
Chacun s'occupe comme il peut pendant le confinement. Sur son compte Instagram, l'acteur Fabrice Luchini divertit ses fans en récitant en verlan des fables qui ont marqué la littérature française.
David Ramault, le meurtrier de la petite Angélique, a quitté l'unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) de Seclin, où il avait été admis le 8 mai dernier. Dans l'UHSA du Vinatier, à Lyon, les médecins s'occupent d'un certain Nordahl Lelandais, mis en examen pour l'assassinat du caporal Arthur Noyer et le meurtre de Maëlys. Mais comment fonctionnent ces unités spéciales méconnues ? [Prison et psychiatrie] Rapport d’information sur les Unités Hospitalières Spécialement Aménagéespar SénatLes unités hospitalières spécialement aménagées ou UHSA, neuf au total sur toute la France, ont été créées en 2002 avec la loi Perben. Il avait été alors jugé que la prise en charge de détenus présentant des problèmes psychiques était "sous-dimensionnée et mal adaptée", rapporte le Parisien. Avant 2002, la prise en charge de ces patients étaient effectuée par les 23 services médico-psychologiques régionaux (SMPR), des unités de soins mentales implantées au sein d'établissements pénitentiaires. Jonathann Daval, l'auteur du meurtre d'Alexia Daval, est actuellement traité dans le SMPR de la prison de Dijon (Côte-d'Or). "Les agents pénitenciers peuvent y pénétrer sur demande du personnel soignant"Avec les "nouvelles" UHSA, les détenus présentant des troubles psychiques peuvent maintenant avoir accès à des places supplémentaires dans des hôpitaux psychiatriques dédiés : "Le ministère de la Santé y est compétent pour la partie sanitaire, l'administration pénitentiaire assurant la sécurité périmétrique", écrit le Parisien."Les UHSA se présentent extérieurement comme des prisons", mais "les surveillants n'ont plus accès aux locaux internes", peut-on lire dans un rapport d'information de la commission des affaires sociales du Sénat daté de juillet 2017. Les agents pénitenciers peuvent y pénétrer sur demande du personnel soignant : "Mais ça reste très rare", souligne une employée du Vinatier au Parisien. "Ils ne rentrent qu'en cas de réelle suspicion, ou pour des fouilles spécifiques."Protéger les détenus victimes de violences ou dépressifsHormis la prise en charge des patients souffrant de pathologies mentales, les UHSA s'occupent aussi de la protection des détenus. Ces derniers peuvent être victimes de violences du fait de leur inadaptation à la prison ou souffrir de pathologies dépressives et présenter un danger pour eux-mêmes : "Certains ont des troubles mentaux antérieurs à leur incarcération qui ne se manifestaient pas forcément, mais peuvent se révéler avec l'enfermement", raconte une soignante du centre pénitentiaire de Châteauroux (Indre) à nos confrères. Selon l'administration, la durée moyenne d'un séjour en UHSA est de 20,8 jours, avec un taux d'occupation de 80 %. Dans certaines régions, ces unités sont saturées : "Ce problème de place est général. Certains SMPR n'en ont que 25 pour 800 détenus, et les UHSA sont quasiment au maximum. Sans parler du manque de personnel, en sous-effectifs chroniques", constate Marie du Vinatier. En 2014, on dénombrait un peu plus de 2000 détenus dans les UHSA, dont 10 % de femmes. Environ la moitié des patients y sont admis sans leur consentement.
VIDEO - Appelées unités hospitalières spécialement aménagées (UHSA), ces hôpitaux-prisons accueillent notamment des détenus comme Nordahl Lelandais ou David Ramault.
Fatou Bensouda a interjeté appel en septembre 2019 contre l'acquittement prononcé en janvier de cette même année à l'encontre de l'ancien président ivoirien et de l'un de ses proches, Charles Blé Goudé. L'appel doit démontrer que la chambre de première instance a commis des erreurs de droit et de procédure qui ont abouti à l'acquittement pour tous les chefs d'accusation, estime Mme. Bensouda. Les deux hommes ont été reconnus non coupables de crimes contre l'humanité commis en 2010 et 2011 au cours des violences post-électorales en Côte d'Ivoire, qui ont fait 3.000 morts. Ils ont été libérés sous conditions en février 2019. La procureure de la Cour, fondée en 2002 pour juger les pires atrocités commises dans le monde, estime que les juges les ont acquittés sans formuler correctement et sans appliquer de manière cohérente une norme de preuve clairement définie. L'audience de cette semaine sera "partiellement virtuelle", a indiqué la CPI, en raison de la situation actuelle liée au Covid-19. Il n'est pas clair si les acquittés seront physiquement présents ou s'ils assisteront aux débats par visioconférence. Les juges décideront ensuite à un "stade ultérieur" si un procès en appel doit avoir lieu.- Fragilisé -L'enjeu est important pour le bureau de Mme Bensouda, déjà fragilisé par l'acquittement de Laurent Gbagbo et de l'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, acquitté en 2018 de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité après avoir passé près d'une décennie en détention. Par ailleurs, la CPI est actuellement la cible d'attaques virulentes de la part du président américain Donald Trump, qui a annoncé des sanctions économiques contre des membres de la juridiction - dont Mme. Bensouda - pour la dissuader de poursuivre des militaires américains pour leur implication dans le conflit en Afghanistan. Récemment, les juges de la CPI ont refusé une demande de liberté sans condition présentée par M. Gbagbo, 75 ans, qui a passé sept ans en détention à La Haye avant d'être acquitté. Ils ont cependant assoupli les conditions de sa liberté conditionnelle. L'ex-président est désormais autorisé à quitter la Belgique, où il était assigné à résidence depuis son acquittement, à condition que tout pays dans lequel il souhaite se rendre accepte au préalable de le recevoir. Le parti politique qu'il a fondé, le Front populaire ivoirien (FPI), a appelé le président Alassane Ouattara au "dialogue" afin de permettre son retour au pays. Rapidement, une association de victimes de la crise post-électorale de 2010-2011 a fait part de son "opposition énergique" à un éventuel retour de l'ex-président en Côte d'Ivoire.
La Cour pénale internationale (CPI) tiendra de lundi à mercredi des audiences pour examiner la demande d'un procès en appel formulée par sa procureure suite à l'acquittement de crimes contre l'humanité de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo.
Les "gilets jaunes" s'exportent. Pendant que se déroulait en France l'acte XII des manifestations contre le gouvernement, samedi 2 février, plusieurs centaines de personnes vêtues de gilets jaunes ont défilé dans les rues de Stuttgart (Allemagne) pour exprimer leur opposition aux interdictions de circulation des vieux véhicules diesels imposées depuis début janvier. Une revendication qui n'est pas sans rappeler l'origine de la contestation française, provoquée par une hausse des taxes sur le carburant.À Stuttgart, les manifestants, munis de pancartes "pro diesel" et "conducteurs de diesel défendez-vous", se sont retrouvés en milieu d'après-midi à proximité de la station mesurant la pollution sur un des principaux axes de la ville. "C'est injuste, ce qui arrive aux gens. Des dizaines de milliers de personnes sont touchées et ne peuvent pas s'acheter une nouvelle voiture", a dit à l'AFP Vasilos Topalis, un des organisateurs de la manifestation."Les Français sont un modèle"Depuis le 1er janvier, les voitures diesel de norme Euro 4 ou plus anciennes, généralement immatriculées avant 2011, ne sont plus autorisées à circuler dans Stuttgart, où se trouvent le siège de Daimler et celui du premier équipementier mondial pour l'industrie automobile Bosch. Une exception pour les habitants doit être levée début avril. Sous la pression d'associations environnementales qui ont saisi des tribunaux locaux, d'autres villes comme Berlin, Mayence, Hambourg et Bonn ont déjà été contraintes par la justice de prochainement limiter la présence de certains diesels. Une interdiction de circulation concerne également un tronçon d'autoroute près d'Essen. Dans une Allemagne fière de ses puissantes berlines, un fleuron industriel déjà atteint par le scandale des moteurs diesel truqués, politiques et constructeurs se sont pourtant échinés pendant des mois à éviter de telles restrictions à la circulation automobile. Electrique, essence, hybride : quelle voiture faut-il choisir ?par 90autoLes organisateurs de la manifestation avaient appelé la population à être présente avec des "gilets jaunes", après plusieurs semaines de tentatives infructueuses de faire prendre une version allemande de ce mouvement social. "Les Français sont un modèle, car ils ont osé descendre dans la rue pour défendre leurs droits", estime Vasilos Topalis. "Nous n'appartenons à aucun parti, il s'agit d'un mouvement citoyen", poursuit Ioannis Sakkaros, à l'origine du mouvement de protestation.
Des centaines de manifestants, portant pour la plupart des "gilets jaunes", se sont rassemblées samedi 2 février à Stuttgart. Ils protestent contre la nouvelle politique anti-diesel instaurée par les pouvoirs publics.
Y a-t-il eu des défaillances à la prison de Réau d'où s'est évadé le dimanche 1er juillet le braqueur récidiviste Redoine Faïd ? Des questions se posent sur le niveau de sécurité de la prison inaugurée en 2011. La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a fini par admettre qu'il y avait "peut-être" eu des "défaillances", avant d'annoncer le lancement lundi d'une mission d'inspection, dont les conclusions seront rendues "dans le mois"."Est-ce que c'est une blague ?"Selon des extraits de courriels publiés par le Figaro, la Direction interrégionale d'Île-de-France avait averti qu'il existait une "menace sérieuse (de) passage à l'acte" de la part de Redoine Faïd, qui s'était déjà évadé, avec explosifs et prise d'otages, de la maison d'arrêt de Sequedin (Nord) en avril 2013. Des rapports, écrits dans le cadre de l'enquête interne, révèlent de leur côté que les policiers ont mis "une dizaine de minutes" à prendre au sérieux l'appel des surveillants de la prison. Le JDD explique sur son site internet qu'un surveillant de la prison avait tenté de prévenir les forces de l'ordre de l'évasion en cours. Ce dernier aurait d'abord essayé d'utiliser un téléphone d'urgence, mais celui n'a pas fonctionné. Il a alors composé le numéro d'urgence sur son propre téléphone portable. Problème ? Le policier à l'autre bout du fil ne l'a pas immédiatement pris au sérieux, lui demandant une série de vérifications très précises (nom, prénom, date et lieu de naissance, adresse). "Est-ce que c'est une blague ?", a même lancé l'agent selon ces documents. Le surveillant "finit par s'énerver" et lui passe un collègue. Pendant ce temps, l'hélicoptère - dont le pilote a été pris en otage - s'est posé avec un "commando armé" de trois complices dans la cour d'honneur dépourvue de filet. Les surveillants ne sont pas armés, sauf ceux postés au mirador, qui disposent d'un fusil à pompe, "peu efficace face aux kalachnikovs du commando" venu chercher Redoine Faïd. Une "dizaine de minutes" après le début de l'appel, une voiture de police se rend finalement sur place. Elle arrivera "quelques minutes plus tard" et "sans gyrophares" selon le personnel pénitentiaire. L'hélicoptère, lui, est déjà parti. Depuis, Redoine Faïd et ses complices sont introuvables. "Ils n'auraient pas pu tirer sur l'hélicoptère non plus"L'évasion aurait-elle pu être évitée avec une intervention plus rapide des policiers ? "Ils ont des armes plus lourdes que nous, mais ils n'auraient pas pu tirer sur l'hélicoptère non plus. Et il y aurait peut-être eu des blessés". Il est, en effet, fortement déconseillé de tirer sur un hélicoptère, au risque que celui-ci s'écrase sur la prison. "Nos collègues s'en veulent de ne pas être intervenus, même s'ils ont fait tout ce qu'il fallait, tout ce qu'ils pouvaient. Par exemple, toutes les grilles étaient bien fermées, celles que le commando a dû découper à la disqueuse".2.900 policiers et gendarmes ont été mobilisés dans les heures qui ont suivi l'évasion. Ce sont désormais une centaine de policiers spécialisés de la PJ qui sont sur ses traces.
Le braqueur Redoine Faïd est traqué depuis cinq jours par les forces de l'ordre après sa spectaculaire évasion de la prison de Réau (Seine-et-Marne) dimanche en hélicoptère. Mais selon les conclusions d'une enquête interne, révélées par le Journal du Dimanche (JDD), les surveillants pénitentiaires ont eu du mal à convaincre les policiers du 17 du "bien-fondé de leur appel".
Édouard Philippe et François Ruffin ont croisé le fer mardi 1 juin à l'Assemblée nationale sur la question du référendum, le député La France insoumise accusant le gouvernement d'avoir "peur" de cet outil qui doit servir à "la reprise en main de notre destin commun".Évoquant lors des questions d'actualité le référendum d'initiative partagée (RIP) en cours contre la privatisation d'Aéroports de Paris, M. Ruffin a raillé le Premier ministre qui s'est selon lui "étranglé", en jugeant la situation "dangereuse" et posant "un vrai et grave problème démocratique". "Pour lui, pour eux, la démocratie c'est bien quand elle somnole dans cette Assemblée", a lancé le député de la Somme dans l'hémicycle, lors de la séance de questions au gouvernement. "Pour nous, la démocratie, c'est la reprise en main de notre destin commun", a-t-il ajouté, estimant que le gouvernement avait "peur des signatures" des citoyens. Le RIP, qui dans le cas d'ADP a obtenu le soutien de quelque 250 députés et sénateurs, doit recueillir en neuf mois, par voie électronique, l'approbation d'au moins 10% du corps électoral, soit plus de 4,7 millions de personnes."Aucune votation, aucune élection ne fait peur aux démocrates", a rétorqué Édouard Philippe, alors que M. Ruffin appelait à une "frénésie" de référendums. "Il y a quelques mois celui qui dirige votre formation politique (Jean-Luc Mélenchon, ndlr) a dit qu'il voulait faire des élections européennes un référendum, contre le gouvernement et contre le Président de la République", a encore rappelé le Premier ministre. Brunet & Neumann : Discours de politique générale, quelles priorités ? - 11/06par RMC"Eh bien je crois, M. le député, que les Français ont voté", a-t-il ironisé avant de se rasseoir, en référence au score de la liste de la majorité (22,4%), arrivée 2e loin devant celle de LFI (6,3%).
Raillé par le député de La France insoumise sur la question du référendum, le Premier ministre lui a rappelé les mauvais scores de son parti aux élections européennes.
La région Île-de-France a demandé mercredi 8 janvier à la SNCF et à la RATP le remboursement intégral des abonnements pour décembre la grève ayant très fortement perturbé les transports publics dans la région depuis le 5 décembre. Dans le même temps, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a annoncé que la SNCF remboursera intégralement leur abonnement pour le mois de décembre aux abonnés aux trains TER."Valérie Pécresse demande à la RATP et la SNCF le remboursement de tous les abonnements pour les voyageurs, qui sont pour beaucoup salariés et qui subissent une galère épouvantable avec parfois des heures de transport et des frais supplémentaires pour aller travailler et assurer le fonctionnement et la continuité dans leurs entreprises", a résumé un porte-parole à l'AFP. Le petit monde des transports franciliens pensait régler cette affaire après la fin de la grève, mais celle-ci a déjà bien débordé sur janvier. Et de nombreux usagers se sont sentis floués car ils ont eu bien peu l'occasion de valider leur Pass Navigo en décembre -faute de transports, parce qu'ils n'ont pas pu physiquement accéder aux guichets automatiques dans la cohue ou parce que les barrières du métro étaient ouvertes. Contractuellement, la SNCF est engagée avec Île-de-France Mobilités à faire circuler au moins un train de banlieue sur trois. La RATP, elle, a une obligation contractuelle de 50% aux heures de pointe (sur les RER A et B, le métro et le réseau de surface). "Le principe du dédommagement est acté", a indiqué un porte-parole de la RATP à l'AFP. Mais le groupe public estime qu'il a rempli ses obligations sur le réseau de surface (bus et trams) et en grande partie sur le RER -même si les véhicules, bondés, étaient inaccessibles- depuis le début de la grève. Pour compliquer les choses, le Medef Paris a demandé mercredi à Ile-de-France Mobilités le remboursement de la contribution des entreprises parisiennes en mois de décembre, la grève des transports publics ayant "causé des pertes majeures de chiffre d'affaires pour les entreprises et empêché leurs salariés de venir travailler". Appelée "versement transport", cette contribution destinée au financement des transports en commun concerne les entreprises d'au moins onze salariés. Elle se monte à 4 milliards d'euros par an en Ile-de-France, auxquels il faut ajouter la prise en charge par les entreprises de 50% des abonnements de leurs salariés via le Pass Navigo (près d'un milliard par an), selon le Medef. "Il n'est pas raisonnable de faire peser sur les entreprises parisiennes le montant d'une taxe équivalente à presque 3% de leur masse salariale pour financer des transports qui ne circulent pas", a déclaré le président du Medef Paris Jean-Louis Schilansky, cité dans un communiqué. Il réclame en conséquence "le remboursement du versement transport pour le mois de décembre et demandera également celui du mois de janvier si la grève se poursuit". "La demande du Medef est indécente", a répondu Valérie Pécresse via son porte-parole. "Le versement transport comme les financements des collectivités servent à financer les besoins immenses pour moderniser le réseau de transport en commun dont les entreprises profitent", a-t-elle ajouté. En région Auvergne-Rhône-Alpes, les négociations ont été bouclées, et le président de la région a annoncé le remboursement intégral des abonnements TER au mois de décembre."Avec un service public aussi dégradé (en raison des grèves), il aurait été indigne de faire payer aux usagers ne serait-ce qu'une fraction de leur abonnement", a souligné M. Wauquiez lors d'une conférence de presse à Lyon. Ce remboursement prendra la forme d'un bon d'achat ou d'un abonnement gratuit d'un mois pour les 80.000 abonnés aux TER de la région, selon lui. L'action de l'exécutif régional pourrait n'être qu'une "première étape" car celui-ci entend aussi demander compensation pour les désagréments subis par les voyageurs en janvier. La région Auvergne-Rhône-Alpes est l'une des plus importantes du pays pour le réseau des TER, puisque 1.300 trains de ce type y circulent quotidiennement. La liaison entre Lyon et Saint-Etienne est notamment la plus chargée du pays. En moyenne, depuis le début du conflit, moins de 20% des trains prévus - 250 - y ont fonctionné. Et certains jours ont été "catastrophiques", comme le 5 décembre "où à peine 5% des trains ont circulé", selon M. Wauquiez.
Si la RATP a déjà accepté le principe du dédommagement, l'entreprise estime avoir rempli ses obligations de service minimum sur une partie de son réseau.
François Hollande a estimé jeudi 18 octobre que Jean-Luc Mélenchon n'était "pas victime d'un complot", mais "de lui-même", "de ses colères", alors que le leader de la France insoumise est dans la tourmente après les perquisitions houleuses au siège de son mouvement."Jean-Luc Mélenchon est victime delui-même, a déclaré l'ancien président, interrogé lors d'un dédicace de son livre à Amiens. Il n'est pas victime d'un complot, pas victime de la justice, pas victime de la police. Il est victime de ses emportements, victime de ses colères, il est victime de sa violence verbale, il est victime de ses provocations." "Il est très important dans un pays, qui déjà connaît le poids de l'extrémisme, d'être exemplaire dans tous les comportements, a-t-il encore dit. Il n'est pas le premier, sans doute pas le dernier à connaître une perquisition. Mais il doit respecter la justice, le droit, la République. Ce sont des principes essentiels (...) celui qui est attaché à la République doit être exemplaire. Et dans cette circonstance Jean-Luc Mélenchon a été un mauvais exemple", a conclu M. Hollande. Une enquête pour violences et menaces a été ouverte mercredi après la diffusion d'images où l'on voit M. Mélenchon entrer de force avec ses troupes dans les locaux de la France insoumise, puis invectiver et bousculer un policier et le représentant du parquet.
L'ancien président a appelé le leader insoumis à respecter "la justice, le droit, la République".
"Nous pouvons être en bonne part soulagés", a réagi lors d'une conférence de presse le gouverneur John Bel Edwards, en soulignant que son Etat avait échappé aux "ravages catastrophiques" annoncés."Mais nous avons subi une énorme quantité de dégâts", a-t-il ajouté, en mentionnant les milliers d'habitants "à la vie bouleversée". L'ouragan, qui a été rétrogradé en tempête tropicale jeudi après-midi, a touché terre en catégorie 4 (sur 5) vers 01H00 locale (06H00 GMT) au niveau de la ville côtière de Cameron, près de la frontière avec le Texas, dans le Golfe du Mexique, avec des vents soutenus de 240 km/h, selon le Centre national des ouragans (NHC). Cela en fait le plus puissant à avoir touché la Louisiane depuis plus d'un siècle et demi, d'après les données compilées par un chercheur de l'université du Colorado spécialisé dans les ouragans, Philip Klotzbach. Une fois le jour levé sur la région, les premières images montraient les scènes de désolation habituelles: arbres et lignes électriques à terre, bâtiments écroulés, toits arrachés, rues inondées ou couvertes de débris... Sur les six victimes décédées, comptabilisées selon un bilan provisoire, quatre ont tuées par des chutes d'arbres sur leurs habitations, une s'est noyée après que son bateau eut été emporté dans le cyclone et la dernière a succombé à une intoxication au monoxyde de carbone. Près de 800.000 personnes étaient privées d'électricité jeudi après-midi en Louisiane et au Texas, selon le site PowerOutage.us. Les vitres explosées d'un grand immeuble témoignaient de la violence des vents à Lake Charles, ville de Louisiane connue pour ses raffineries de pétrole, principale ressource économique de la région. Un incendie s'y est déclaré dans une usine de produits chimiques, d'où s'est longtemps élevé un imposant panache de fumée au-dessus des eaux, imposant aux riverains de se calfeutrer à leur domicile. - Rétrogradé en tempête tropicale -Les météorologues ont mis en garde contre les inondations dans le nord de la Louisiane et le sud de l'Arkansas, que Laura doit atteindre la nuit de jeudi à vendredi. Le président Donald Trump, régulièrement tenu informé de la situation sur place selon la Maison Blanche, a annoncé qu'il se rendrait au Texas et en Louisiane "samedi ou dimanche" . Quinze ans presque jour pour jour après l'ouragan Katrina, qui avait ravagé la Nouvelle-Orléans et profondément marqué les esprits en Louisiane, les autorités locales avaient appelé la population à la plus grande prudence. Le gouverneur de l'Etat voisin du Texas, Greg Abbott, a déclaré jeudi matin sur CBS que la montée des eaux n'avait pas été "aussi importante qu'initialement prévu" et que les évacuations ordonnées dans les zones côtières avaient probablement permis de sauver de nombreuses vies. Plus d'1,5 million de personnes au total se trouvaient sous le coup d'ordres d'évacuation en Louisiane et au Texas, l'un des Etats américains les plus touchés par la pandémie de Covid-19. De nouveaux protocoles ont d'ailleurs dû être mis en place dans les centres d'hébergement d'urgence afin de pouvoir faire respecter au mieux la distanciation physique. La saison des ouragans dans l'Atlantique, qui dure officiellement du 1er juin au 30 novembre, s'annonce particulièrement intense cette année. Le Centre national des ouragans s'attend à 25 dépressions. Laura est déjà la douzième. Elle avait déjà provoqué d'importantes inondations en Haïti et en République dominicaine, entraînant la mort d'au moins 25 personnes.
L'ouragan Laura, l'un des plus violents à avoir jamais frappé la Louisiane, a fait au moins six morts dans le sud des Etats-Unis, mais moins de dommages que redouté.
Lundi matin, de nombreux établissements scolaires - écoles et crèches - vont garder leurs portes fermées en France pendant au moins deux semaines. Cette disposition concerne 165.000 élèves dans l'Oise et 127.000 dans le Haut-Rhin. Concrètement, les professeurs et élèves auront recours à l'enseignement à distance pour assurer la continuité des cours. A Ajaccio, la préfecture de Corse-du-Sud a elle aussi annoncé la fermeture pour deux semaines de tous les établissements scolaires, une mesure concernant environ 10.000 élèves. Cette ville est désormais considérée comme un foyer de contamination. Vingt-trois des 28 cas en Corse y ont été recensés. Les rassemblements de plus de 1.000 personnes interditsAutre mesure annoncée dimanche soir par le ministre de la Santé Olivier Véran : sur l'ensemble du territoire, tous les rassemblements de plus d'un millier de personnes sont interdits. Une nouvelle communiquée à l'issue d'un Conseil de Défense à l'Elysée dimanche soir, le troisième depuis l'apparition du virus en décembre. Jusqu'ici, seuls les rassemblements de plus de 5.000 personnes avaient été interdits, ce qui avait déjà entraîné de nombreuses annulations de salons (Mondial du tatouage, Salon du Livre), concerts, spectacles et représentations sportives."Nous sommes toujours ce soir au stade 2, cela veut dire que notre priorité est de tout faire pour ralentir la circulation du virus sur le territoire national", a souligné M. Véran, alors que la France compte 1.126 personnes contaminées et 19 décès."L'épidémie n'a pas, à ce stade, touché tout le pays, mais elle progresse dans certains territoires dans lesquels l'activité virale est très dynamique", a précisé le ministre, qui va assouplir les conditions pour avoir recours à des téléconsultations. Il a également signé un décret permettant de déplafonner les heures supplémentaires pour les professionnels de santé à l'hôpital.
Des établissements scolaires resteront fermés à partir de lundi dans le Haut-Rhin et l'Oise ainsi qu'à Ajaccio, foyers les plus actifs du coronavirus.
La livre libanaise, indexée sur le billet vert depuis 1997 au taux fixe de 1.507 livres pour un dollar, a connu une forte dépréciation ces derniers mois, franchissant en avril le seuil des 4.000 livres pour un dollar dans les bureaux de change. Les deux monnaies sont utilisées au quotidien au Liban, pays surendetté et en proie à une crise économique sans précédent depuis la fin de la guerre civile (1975-1990), marquée par une inflation galopante."Le FMI exige (...) un change flottant, mais le gouvernement libanais a demandé une phase transitoire", a indiqué M. Wazni. Le gouvernement libanais a entamé cette semaine des négociations avec le FMI en vue d'obtenir une aide cruciale dans le cadre d'un plan de sauvetage élaboré pour relancer une économie au bord du naufrage. Ce plan a été présenté fin avril dans un contexte de grogne sociale grandissante et de nouvelles manifestations malgré la pandémie de Covid-19."Nous allons adopter dans un premier temps une politique de change flexible et ce dans un avenir proche et lorsque nous recevrons un soutien financier externe, nous passerons au (taux) flottant", a-t-il ajouté, prévoyant "une augmentation progressive" du taux dollar/livre en "coordination avec les autorités monétaires". Une libéralisation immédiate du régime monétaire risquerait, selon Ghazi Wazni, de conduire à "une détérioration rapide du taux de change (..) et une augmentation significative de l'inflation". "Le taux d'inflation devrait atteindre 53% en 2020", a-t-il ajouté. Le gouvernement libanais veut par ailleurs réduire de près de moitié le nombre de banques commerciales opérant au Liban dans le cadre du plan de sauvetage économique comportant une restructuration du secteur bancaire, selon M. Wazni."La restructuration des banques se fera pas à pas" et pourrait comporter des opérations de fusions. "Au Liban, il y a 49 banques commerciales, il est normal que ce nombre soit réduit de près de moitié durant la prochaine étape", a-t-il affirmé. Le naufrage économique a été l'un des déclencheurs en octobre 2019 d'un soulèvement inédit contre l'ensemble de la classe politique, accusée de corruption et d'incompétence. Les banques ont souvent concentré la colère des manifestants et leurs locaux ont parfois été vandalisés.
Le Liban adoptera un régime de taux de change flottant, conformément aux conditions du Fonds monétaire international (FMI), après l'obtention d'une aide externe, a indiqué vendredi à l'AFP le ministre libanais des Finances Ghazi Wazni.
Pour célébrer la fête marquant la fin du jeûne du ramadan, la tradition veut que les musulmans s'achètent de nouveaux habits. Et dans le pays ravagé depuis 2011 par un conflit meurtrier, et en proie depuis des mois à une inflation galopante, de plus en plus de Syriens se tournent vers les friperies."Ici, les vêtements sont de bonne qualité et les prix sont abordables pour les petits revenus", affirme Cham, 28 ans, derrière de grandes lunettes de soleil."Les fripes, c'est la seule façon pour moi d'acheter de nouveaux vêtements pour l'Aïd", reconnaît Mme Allouche. "Sans ce marché, je ne pourrais jamais m'en offrir."En plein coeur de Damas, les boutiques s'alignent le long des allées tortueuses, les chemises pour hommes côtoyant les baskets et les soutien-gorge. Une chemise d'occasion peut être achetée à moins de 1.000 livres syriennes (moins d'un dollar au taux de change du marché parallèle), contre 9.000 livres dans les boutiques vendant du neuf. Après avoir examiné une dizaine d'articles, Mme Allouche opte pour un chemisier jaune à 3.000 livres syriennes, soit moins de deux dollars. Mais selon cette employée d'une compagnie aérienne privée, "il y a moins de variété cette année et les prix sont plus élevés".- Dégringolade de la livre -Ces derniers mois, la crise dans les territoires contrôlés par le gouvernement s'est accompagnée d'une dégringolade de la livre syrienne, amplifiée par le naufrage économique au Liban voisin, selon des experts. Alors qu'au taux de change officiel, le billet vert s'échange contre 700 livres --48 livres avant la guerre--, il a aujourd'hui dépassé le seuil historique des 1.700 livres sur le marché parallèle. Cette chute libre a propulsé les prix à des niveaux historiques, y compris les produits alimentaires. Les mesures visant à enrayer la propagation de la pandémie du Covid-19 --dont le confinement et la fermeture de marchés--, adoptées à la mi-mars avant d'être allégées début mai, ont exacerbé la crise en mettant le pays quasiment à l'arrêt. Chaque samedi, Dana flâne dans les friperies à la recherche de la "pièce rare". En ce dernier week-end avant l'Aïd, elle veut trouver sa tenue de fête."Avec le prix d'un vêtement (neuf), je peux en acheter trois ou quatre" dans une friperie, s'enthousiasme la jeune femme de 28 ans. A son passage, les vendeurs la saluent."Faire mon shopping ici (...) c'est devenu une habitude, Aïd ou pas."Après plusieurs semaines de fermeture, en application des mesures de confinement, Malek Abou al-Atta s'affaire dans sa boutique."Cette année, je remarque beaucoup de nouvelles têtes" chez les clients, confie le commerçant de 52 ans, coiffé d'une casquette noire. Sa propre famille n'a pas de quoi se payer des vêtements neufs et s'habille principalement dans les friperies."Le salaire mensuel d'un fonctionnaire ne suffit même pas à acheter deux pantalons et une chemise" neufs, déplore-t-il. - Boutique à vendre -Environ 83% de la population syrienne vit aujourd'hui sous le seuil de la pauvreté, selon l'ONU. Et même si les friperies ont le vent en poupe, la fermeture de commerces en raison du virus a laissé des marques. Ghassan Tabaa a récemment mis la sienne en vente. Si la crise se prolonge, il s'attend à voir de nombreux autres commerçants emprunter le même chemin."C'est la pire saison qu'on ait connue", déplore-t-il."Aujourd'hui, la priorité pour tous c'est la nourriture. Les vêtements, c'est secondaire", explique le vendeur. La fermeture des frontières, décidée par les autorités pour enrayer la propagation du nouveau coronavirus, a par ailleurs compliqué un peu plus les transactions et les transferts financiers, dans un pays à l'économie déjà affaiblie par des sanctions occidentales. M. Tabaa passe désormais ses journée à suivre l'actualité, incertain de l'avenir qui attend son pays."Cette année, il n'y a pas vraiment d'Aïd. D'ailleurs, cela fait près de dix ans que nous n'avons pas réellement connu de fêtes."
Sur un marché de fripes à Damas, Cham Allouche fouille dans un tas de vêtements à la recherche d'un chemisier pour l'Aïd el-Fitr, assombri davantage cette année par un effondrement du pouvoir d'achat et une crise économique aiguë.
Le voyage au Tchad continue de faire des remous. Dans un courrier, que l'AFP révèle jeudi 27 décembre, l'Élysée a officiellement exigé d'Alexandre Benalla qu'il s'explique sur "d'éventuelles missions personnelles et privées" qu'il aurait menées lorsqu'il était en poste au plus près d'Emmanuel Macron avant d'être limogé en raison de la polémique des violences lors des manifestations du 1er mai. Le directeur de cabinet du chef de l'État, Patrick Strzoda, affirme sur un ton ferme dans cette lettre que l'Élysée ne pourrait "laisser sans réaction l'existence de relations d'affaires en France ou à l'étranger avec des intérêts privés". Il demande aussi de fournir "toutes informations pertinentes à ce sujet ainsi que sur les rémunérations" qu'il aurait directement reçues ou par personnes interposées au titre de ces missions. Et il l'avertit que son courrier a été transmis au procureur de la République de Paris. Cette mise en garde a été envoyée samedi 22 décembre, après des révélations de presse, mises en lumière par Le Monde, sur la visite d'Alexandre Benalla au Tchad, trois semaines avant celle d'Emmanuel Macron venu réveillonner avec les troupes basées à N'Djamena. Alexandre Benalla a, lui, expliqué qu'il s'agissait d'un voyage d'affaires portant sur des projets d'investissements au Tchad de "grands patrons du Moyen-Orient", au cours duquel il a rencontré pendant deux heures le président tchadien Idriss Déby. Emmanuel Macron, qui a rencontré Idriss Déby le 22 décembre, a tenu à préciser à son homologue tchadien qu'il n'avait rien à voir avec la visite de son ex-chargé de mission. S'estimant accusé à tort, l'ancien chargé de mission a dénoncé jeudi des propos "diffamatoires" et "calomnieux", "sous-entendant" qu'il ait pu se "prévaloir d'une fonction, d'un titre, ou d'un pouvoir aux fins de démarchages professionnels".
L'Élysée interroge Alexandre Benalla sur d'éventuelles "missions" privées lorsqu'il était collaborateur d'Emmanuel Macron.
C'est un épuisement anormal des stocks qui suscite l'inquiétude dans la police. Le Parisien révèle que les autorités ont été alertées samedi 13 juillet d'une surprenante augmentation des ventes d'acide chlorhydrique dans plusieurs enseignes de l'Essonne. Le signal est d'abord venu du magasin Weldom, dans la ville d'Etampes. Il venait de refuser à certains clients l'achat de quantités anormales de ce produit. Une situation qui n'a rien d'un cas isolé. D'autres magasins comme le Bricorama de Villabé ou bien le Castorama de Montgeron-Vigneux-sur-Seine ont également signalé avoir écoulé tous leurs stocks en une seule journée. A l'origine, ce liquide transparent n'a rien de dangereux. Il sert principalement à déboucher ou détartrer des canalisations. Mais il existe certaines combinaisons qui peuvent rendre cet acide extrêmement problématique. En mélangeant le produit avec des billes d'aluminium, il est possible de produire une puissante explosion. « C'est un produit corrosif qui peut faire de gros dégâts notamment sur la peau et les yeux », confie une source du Parisien chez les pompiers. Un cocktail qui avait commencé à se répandre, poussant plusieurs préfets à prendre des arrêtés en 2013 afin d'en interdire la vente aux mineurs. Des soupçons d'attaques sur la policeCe soudain écoulement de stock pourrait représenter un véritable danger. Alors que le défilé du 14-Juillet attire toute l'attention, les policiers restent sur leurs gardes en cas d'attaques imprévues. « On craint que ce soit utilisé pour réaliser des pétards ou des cocktails Molotov », révèle une source policière au Parisien. Un autre policier craint de son côté devoir à nouveau faire face aux « mêmes bombes qu'en 2018 fabriquées au quartier de La Forêt à Montgeron ». Des mineurs avaient tenté de toucher des policiers. Face à ces menaces, les autorités seront attentives à la moindre action suspecte. Mais elles ne comptent pas pour autant chambouler leur organisation. « Sachant que ce produit a été vendu en de telles quantités, on n'engagera pas nos personnels. On évaluera le risque et s'il n'y a pas de mise en péril pour des personnes, on laissera brûler », annonce une source du Parisien chez les pompiers. Le département de l'Essonne risque d'être déjà très occupé dans la soirée du dimanche 14 juillet. Les policiers se préparent à de possibles débordements en marge des deux rencontres de la Coupe d'Afrique des nations : Sénégal-Tunisie et Algérie-Nigeria. Plusieurs villes comme Grigny ou Corbeil-Essonnes ont été des lieux d'affrontements entre jeunes et forces de l'ordre ces derniers jours.
Des ventes anormales d'acide chlorhydrique ont alerté les forces de police de l'Essonne. Elles craignent que cela soit utilisé contre elles lors du 14-Juillet ou lors de célébrations liées à la Coupe d'Afrique des nations.
Les policiers vont-ils se mettre en grève par solidarité pour leurs collègues et pour les "gilets jaunes" ? C'est en tout cas le vœu d'un des syndicats de la police, Vigi, qui appelle à un mouvement illimité dès ce samedi, explique France Info. À deux jours d'une nouvelle journée de mobilisation crainte par le gouvernement, et après les scènes de violence qui ont émaillé les rues de la capitale samedi dernier, Vigi appelle à "une grève illimitée de ses fonctionnaires exerçant des missions de supports". Selon le secrétaire général du syndicat, joint par 20 Minutes, le mouvement concerne surtout "les personnels administratifs, techniques, scientifiques et ouvriers d'état/cuisiniers du ministère de l'Intérieur". Le personnel actif n'ayant pas le droit de se mettre en grève, cet appel à la grève semble donc limité. SolidaritéD'autant plus, que comme l'explique France Info, Vigi n'est qu'une branche minoritaire de la CGY et n'a recueilli que 3,6 % des suffrages lors des récentes élections professionnelles. Selon son communiqué, le syndicat se veut solidaire des "gilets jaunes"."Il est temps de s'organiser légalement et d'être solidaire avec eux, pour l'avantage de tous", peut-on lire. Le syndicat veut dénoncer également la façon dont la "crise" est gérée depuis plus de trois semaines et l'image que la profession renvoie. Elle appelle tous ceux n'ayant pas reçu de formation de maintien de l'ordre "à faire valoir leur droit de retrait".
Un syndicat minoritaire au sein des policiers appelle à une grève illimitée à partir de samedi, indique France Info. Un geste de soutien aux "gilets jaunes".
Le drame est survenu dans la matinée à Xiangfen, dans la province du Shanxi (nord), au moment où l'anniversaire d'un octogénaire était célébré dans le restaurant, selon l'agence Chine nouvelle, qui cite les autorités. Au total, 57 personnes ont été sorties des décombres du restaurant Juxian, parmi lesquels des dizaines de blessés. Sept personnes sont grièvement blessées, selon Chine nouvelle qui précise toutefois que leur vie n'est pas menacée. La chaîne publique CGTN a précisé que les recherches, qui avaient mobilisé 700 personnes, avaient cessé dimanche matin. Le bâtiment avait deux niveaux, un rez-de-chaussée et un étage. Il apparaît sur les images des médias chinois totalement éventré, avec des pans entiers de murs écroulés au milieu de l'ancienne salle de restaurant. La cause de l'effondrement n'était pas connue dans l'immédiat.
L'effondrement samedi en Chine d'un bâtiment abritant un restaurant a fait 29 morts, selon un nouveau bilan, alors que les opérations de recherches dans les décombres se sont achevées dimanche matin.
Le 13 juin 2016, un couple de fonctionnaires de police était assassiné à son domicile de Magnanville (Yvelines), en présence de leur petit garçon de 4 ans. Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, commandant adjoint du commissariat des Mureaux, et sa compagne Jessica Schneider, 36 ans, agent administratif du commissariat voisin de Mantes-la-Jolie, ont été tués à coups de couteau à leur domicile par Larossi Abballa, un jihadiste de 25 ans. Près de deux ans plus tard, l'enquête rebondit. Six personnes ont été interpellées lundi 9 avril. Parmi les suspects placés en garde à vue, une policière et sa fille présentée comme radicalisée, indique une source proche du dossier à l'AFP, confirmant les informations de BFMTV. Ces trois femmes et trois hommes ont été interpellés dans les Yvelines, par la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire. Les enquêteurs cherchent à comprendre pourquoi le meurtrier, Larossi Abballa, a ciblé ce couple de fonctionnaires. La fille de la policière intéresse les enquêteursCes interpellations, ordonnées par une juge d'instruction antiterroriste, visent une ex-déléguée départementale du syndicat policier Alliance et des membres de son entourage, selon des sources proches du dossier, confirmant une information de L'Express. Parmi eux, se trouve la fille de la policière, présentée comme radicalisée, précise une source proche dossier. À A ce stade des investigations, la policière, en poste au Centre de rétention administrative de Plaisir (Yvelines), ne serait pas directement mise en cause. "Je la connais, je la vois mal tomber là-dedans, je tomberais des nues", a réagi auprès de l'AFP Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint d'Alliance. Selon lui, la policière avait démissionné de ses fonctions pour ne pas entacher l'image du syndicat, après la révélation en interne d'une perquisition diligentée à son domicile car elle avait hébergé une femme fichée S. (pour Sûreté de l'état), à une date non précisée. "On n'a pas une boule de cristal pour savoir qui est fiché S dans notre entourage et comme les policiers sont sanctionnés quand ils consultent les fichiers, ce n'est pas possible de savoir", a-t-il ajouté. Le tueur du couple de policiers avait été abattu par le Raid (groupe de Recherche, assistance, intervention, dissuasion de la police). Il avait revendiqué son acte au nom du groupe État islamique (EI) en direct sur les réseaux sociaux. Larossi Abballa aurait été inspiré par Rachid Kassim, un propagandiste francophone de l'EI vraisemblablement tué depuis dans un bombardement de la coalition anti-EI dans la zone irako-syrienne. Les enquêteurs déjà sur la piste d'un éventuel compliceTrois hommes sont déjà mis en examen dans cette enquête. Les deux premiers avaient été vite identifiés. Condamnés en 2013 aux côtés d'Abballa dans une filière afghano-pakistanaise de recrutement au jihad, Charaf Din Aberouz, 31 ans, et Saad Rajraji, 28 ans, sont soupçonnés d'avoir pu apporter un soutien logistique. Mais les investigations ne montrant pas leur complicité directe dans l'attaque, les deux suspects ont finalement été relâchés sous contrôle judiciaire. En revanche, un troisième homme retient l'attention des enquêteurs. Il s'agit du petit frère de Charaf Din Aberouz. Mohamed Aberouz, 24 ans, est soupçonné d'avoir été le complice d'Abballa. Il a été mis en examen le 11 décembre dernier, pour "complicité d'assassinats terroristes". Cette avancée a bouleversé le dossier, jusqu'alors présenté comme celui d'un attentat solitaire. Malgré ses démentis, les indices s'accumulent contre Aberouz : son ADN découvert sur les lieux, son rôle de "mentor religieux" d'Abballa et le récit troublant du fils des victimes. Traces ADN au domicile du coupleEn revanche, le cadet des frères Aberouz est devenu à leurs yeux un "mentor religieux" de Larossi Abballa et "co-auteur et inspirateur" de l'attaque, selon une synthèse de la Sdat. Entendu en avril 2017 en garde à vue, Mohamed Aberouz était ressorti libre, faute de preuves. Mais à la fin de l'été, les policiers ont fait un rapprochement entre son profil génétique et l'ADN retrouvé "sur le repose-poignet droit de l'ordinateur" du couple de policiers. Le soir du crime, Abballa s'était servi de cet ordinateur pour diffuser sa revendication, en direct, sur les réseaux sociaux. L'appareil avait été allumé à 19h13, une dizaine de minutes après l'heure probable où Jessica Schneider, 36 ans, avait été égorgée. Une heure plus tard, à 20h20, son compagnon Jean-Baptiste Salvaing était assassiné à son tour à coups de couteau devant chez lui. Retranché dans la maison avec le petit garçon du couple, l'assassin avait été abattu vers minuit dans l'assaut du Raid. Mais aucune trace d'un deuxième homme. Aurait-il pu s'échapper ?Adhésion aux thèses de l'État islamiqueMohamed Aberouz "est catégorique sur le fait qu'il n'était pas présent et qu'il a encore moins participé à un attentat d'une rare atrocité qu'il condamne fermement", répondent à l'AFP ses avocats. "La preuve ADN n'est pas infaillible", estiment Mes Vincent Brengarth et Bruno Vinay. Selon les enquêteurs, Mohamed Aberouz a assuré que ce jour-là "il n'avait quitté son domicile que pour se rendre à la mosquée aux heures de prière", en plein ramadan. Entre 17h57 et 20h46, son téléphone borne près de son domicile des Mureaux, à 20 km de Magnanville, mais les enquêteurs ne relèvent aucun signe d'activité d'un utilisateur jusqu'à 20h02. Ils font l'hypothèse qu'il a pu laisser chez lui l'appareil, souvent mis à disposition de sa fratrie. Les policiers, citant des écoutes et la documentation jihadiste retrouvée chez les deux amis d'enfance, estiment avoir établi qu'ils "adhéraient aux thèses de l'EI". Par ailleurs, ils ont relevé plusieurs similitudes entre la revendication vidéo d'Abballa et un texte découvert au domicile des Aberouz. Le témoignage du fils des victimesLes deux amis ont eu successivement la même promise : Sarah Hervouët, mise en examen pour une tentative d'attentat aux bonbonnes de gaz en 2016 à Paris, où Mohamed Aberouz est poursuivi pour "non-dénonciation". Si le jeune homme a fini par reconnaître sa grande proximité avec Abballa, ce dernier "avait dissimulé sa radicalisation à son entourage et n'a prêté allégeance à l'EI que très peu de temps avant les faits", selon les avocats. Autre élément troublant, révélé il y a quelques mois par Le Parisien : au cours de jeux devant une psychologue, l'enfant a, depuis début 2017, plusieurs fois mis en scène deux figurines de "méchants". Mais si l'un finissait toujours tué, le garçonnet ne faisait pas mourir l'autre, car selon lui "les gentils ne pouvaient ni l'interpeller ni le tuer", rapporte la spécialiste. C'est "le rôle de l'autorité judiciaire que de prendre le maximum de précautions avec le témoignage de mineurs", insistent les avocats de la défense, "surtout lorsqu'ils ont vécu l'horreur, et bien sûr d'éviter toute orientation, même pas nécessairement volontaire, des questions".
Six personnes ont été interpellées, dont une fonctionnaire de police et sa fille, présentée comme radicalisée, ce lundi matin dans les Yvelines, dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider en juin 2016.
En cas de référendum à l'issue du grand débat national, faut-il l'organiser le 26 mai, soit le même jour que les élections européennes ? Cette hypothèse ne séduit guère Benjamin Griveaux. Invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, dimanche 17 février, le porte-parole du gouvernement a exprimé ses "réserves sur la concomitance"."D'abord y a un scrutin très important le 26 mai, peut-être l'un des scrutins les plus importants des 40 dernières années en France que sont les élections européennes. Et je ne crois pas qu'il soit de bon usage de brouiller le même jour", a-t-il déclaré, ajoutant néanmoins que la décision serait prise par Emmanuel Macron. La majorité s'interrogeUne majorité de Français sont en faveur d'un référendum évoqué comme l'une des issue possible au grand débat voulu par le chef de l'État pour sortir de la crise des "gilets jaunes" qui demandent plus de justice sociale et fiscale. Plusieurs voix dans la majorité et les oppositions se sont élevées contre l'hypothèse d'un référendum le 26 mai. En outre, le député LREM Florian Bachelier s'est prononcé mercredi 13 février en faveur d'une "consultation référendaire sur plusieurs thèmes" plutôt qu'un référendum. Il existe selon lui "la possibilité d'organiser non pas des référendums classiques mais des consultations référendaires, où le président de la République n'est pas, à la fin des fins, lié". Même si ce type de consultation n'est pas prévu par la Constitution, Florian Bachelier a dit s'inspirer d'une "ouverture de Nicolas Sarkozy" dans le passé. "Rien n'est tranché aujourd'hui", a souligné l'élu d'Ille-et-Vilaine, alors que les idées foisonnent sur l'issue à donner au grand débat. Selon un autre député interrogé par l'AFP, si les Français donnaient leur avis à titre indicatif, par exemple sur la réduction du nombre de parlementaires, la dose de proportionnelle ou le non-cumul des mandats dans le temps, cela guiderait ensuite les assemblées dans le cadre de la réforme des institutions. Pour certaines mesures, il faut en effet changer la Constitution, ce qui nécessite un vote conforme de l'Assemblée et du Sénat.
Le porte-parole du gouvernement a exprimé dimanche ses "réserves" concernant l'organisation d'un référendum issu du grand débat national le 26 mai.
Jeudi, Stéphane Lissner a annoncé qu'il mettait fin à ses fonctions le 31 décembre, soit sept mois plus tôt que prévu, au moment où l'institution tricentenaire, paralysée après une grève historique, l'épidémie du coronavirus et une fermeture pour travaux en perspective, fait face à l'une des plus graves crises de son histoire. Question: Étiez-vous au courant du départ de M. Lissner?Réponse: "Ce n'est pas une information dont je dispose depuis longtemps. Le ministre (français de la Culture Franck Riester) et Stéphane m'ont prévenu il y a deux jours, mais on n'a pas eu le temps de discuter vraiment d'un départ anticipé, de voir ce que cela voulait dire pour chacun et quelles conclusions en tirer. Lorsque j'ai été nommé l'année dernière, l'idée était pour moi de rester au Canada (où il est directeur de la Canadian Opera Company, ndlr) jusqu'à la fin du mandat de Lissner puis de m'installer à Paris à l'été. Il y a eu un changement dans son calendrier, ce qui pose évidemment la question de mon propre calendrier. Or, de mon côté, j'ai besoin de temps."Q: Allez-vous prendre vos fonctions le 1er janvier 2021?R: "Jusqu'à hier, tout le monde dont le Conseil d'administration (de la Canadian Opera Company, ndlr) pensait que j'allais rester plus longtemps. La nomination de mon successeur (à la tête de la COC) est en cours, donc il y a plusieurs éléments qui ne sont pas clairs pour le moment. Ce qu'on cherche à faire de ce côté de l'Atlantique, c'est d'établir un dialogue sur la manière dont on pourra régler cette situation. Après, on passera à la prochaine étape. Je suis très engagé envers ma compagnie et je ne voudrais pas la décevoir, donc avec cette information dont nous disposons depuis deux jours, il nous faut maintenant du temps pour établir un dialogue. Pour janvier, il faut voir si cela peut se faire. Cela dépend de la nomination de mon successeur. Je ne peux pas catégoriquement dire que je ne peux pas le faire mais aujourd'hui je ne peux pas non plus dire que je peux le faire."Q: L'Opéra est en crise, n'êtes-vous pas découragé?R: "J'étais honoré et ravi quand j'ai été nommé et je le suis toujours. C'est ce changement de calendrier qu'il nous faut gérer. En plus de l'élaboration d'un projet artistique, il faut évaluer la situation de l'institution et faire des recommandations pour l'avenir. Le ministère de la Culture (qui lui a demandé d'avancer des idées dès septembre, ndlr) a voulu formaliser cela et donner à Martin Ajdari, mon adjoint, et moi-même la légitimité de le faire. En raison de la situation sanitaire, beaucoup d'institutions vivent des circonstances exceptionnelles. Chaque chose prend du temps. Il y a aussi beaucoup de points forts dans l'institution. Il est encore trop tôt pour détailler mes priorités. Mais il faudra certainement garantir le plus haut niveau d'excellence artistique, tout en assurant la stabilité financière et en engageant un dialogue avec le personnel et le gouvernement."
Le futur directeur général de l'Opéra de Paris Alexander Neef affirme à l'AFP avoir "besoin de temps" avant de dire s'il pourra prendre ses fonctions plus tôt que prévu, après l'annonce surprise du départ anticipé du directeur sortant.
"Le bilan (...) s'élève à 130 hectares de forêt brûlée; aucune habitation n'a été touchée; il n'y a aucune victime à déplorer à l'exception de six sapeurs-pompiers légèrement blessés lors de l'intervention", a indiqué la préfecture du Vaucluse dans un communiqué. L'incendie, qui s'est déclenché samedi soir près de Vaison-la-Romaine, avait nécessité l'évacuation de trois campings et d'un hameau par mesure de précaution, a-t-elle ajouté. Un total de 348 personnes avaient été accueillis dans des salles polyvalentes, notamment à Vaison-la-Romaine, avaient indiqué les pompiers à l'AFP. A la mi-journée, elles avaient pu regagner leur logement ou leur camping. Environ 400 pompiers restaient mobilisés sur zone pour éviter toute reprise du feu. Le préfet du Vaucluse a "salué l'engagement de l'ensemble des personnels mobilisés: sapeurs-pompiers du SDIS de Vaucluse mais aussi des colonnes de renforts de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, pilotes et mécaniciens des avions bombardiers d'eau, gendarmes, autres services de sécurité et de secours, associations agréées de protection civile".
L'incendie qui a provoqué l'évacuation d'environ 350 personnes samedi soir autour du village de Faucon (Vaucluse) était fixé dimanche, ont indiqué les pompiers et la préfecture.
Le monde d'après, une formule souvent employée à l'occasion de l'épidémie de Covid-19. Le député France insoumise de la Somme François Ruffin s'est penché dessus, dans un livre à paraître le 3 juin. Il estime que la période post-coronavirus va être un "champ de bataille" opposant les tenants du marché et ceux d'une alternative écologique et sociale, dans un livre à paraître le 3 juin. Dans "Leur folie, nos vies. La bataille de l'après" (Les Liens qui libèrent), François Ruffin s'appuie sur des déplacements et les témoignages glanés au cours de l'émission diffusée, depuis sa cuisine, sur sa chaîne Youtube pour brocarder les politiques menées depuis trois décennies. Selon lui, la crise sanitaire a fait "apparaître au grand jour" le "dogme de l'économie avant la vie". Il prend l'exemple du confinement: le gouvernement a "interrompu toute vie sociale, mais n'interrompt pas les chantiers, les livraisons" et certaines industries qui mettent à ses yeux en danger les catégories populaires. François Ruffin cible Emmanuel Macron, "internationaliste du capital". Il le range parmi les responsables de la crise, qui "effacent les traces de leur crise, de leur folie"."Depuis trente années ils mondialisent, défiscalisent, économisent. Trente années de compétitivité et de concurrence libre et non faussée, de réduction des déficits", martèle le député. L'Insoumis critique l'hypothèse d'une augmentation du temps de travail, avancée par la droite et une partie du gouvernement pour sortir de la crise économique: "Ce n'est plus une petite musique, déjà, c'est tout l'orchestre qui s'y met pour un air déjà connu: croissance, concurrence, compétitivité, travailler plus pour gagner plus...""Le temps est venu de leur botter le cul"Le député épingle aussi Nicolas Hulot, qui a fait une série de propositions pour changer de modèle de développement: "Il ne faudrait pas, conseille-t-il, que l'on cède à la tentation classique de la confrontation. Mais qu'espère-t-il, que des câlins suffiront? (...) On leur demande gentiment, et ils nous laisseront le volant? Le temps est venu, oui, de leur botter le cul !"François Ruffin estime à ce titre qu'une "fenêtre d'opportunité" s'ouvre pour son camp. Pour la saisir, contrairement à l'après-crise des subprimes en 2008, il faut un "contre-programme" partagé par la gauche politique, associative, syndicale et culturelle. Il formule trois grandes propositions pour faire passer "la vie avant l'économie": "relocaliser et dé-chimiser l'agriculture", "en finir avec les passoires thermiques" dans sept millions de logements, donner "priorité aux métiers du lien et du soin". Interrogé à ce sujet par plusieurs médias cette semaine, François Ruffin n'a pas totalement exclu de se présenter à l'élection présidentielle.
Dans un livre, l'élu France Insoumise prévoit une nouvelle fracture à l'issue du déconfinement, entre partisans du marché, et ceux qui veulent lui trouver une alternative.
Les circonstances sont pour encore très troubles. Une attaque au couteau s'est produite samedi 31 août dans l'après-midi, aux alentours de 16h30, à la station de métro Laurent-Bonnevay, à Villeurbanne, près de Lyon (Auvergne-Rhône-Alpes). Selon les informations délivrées par les pompiers, l'attaque a fait au moins un mort et neuf blessés dont trois dans un état grave. La personne décédée était âgée de 19 ans. Le Parisien estime que 20 à 30 personnes ont été concernées. Il reste désormais à déterminer la nature de cette attaque, car les motivations de l'agresseur, interpellé et placé en garde à vue, restent toujours inconnues. Contacté par Le Point, le parquet national antiterroriste a déclaré ne pas encore s'être saisi de cette affaire, mais reste en observation. BFMTV annonce que le parquet de Lyon a saisi la police judiciaire. Elle prend en charge l'affaire pour "assassinat et tentative d'assassinat". Toujours selon la chaîne, l'agresseur présumé est un homme afghan, âgé d'une trentaine d'années, demandeur d'asile. Son identité a été vérifiée par les enquêteurs. Il est inconnu des services de police. Selon les médias locaux, une trentaine de pompiers ont été déployés sur place afin de venir en aide aux victimes qui se trouvaient dans le sous-sol du métro et le parvis de la station. Les militaires du Raid auraient également été envoyés sur place. Pendant un temps, la piste d'un second protagoniste a été évoquée. Selon les dernières sources policières, cette hypothèse a toutefois été abandonnée. Sur place, le maire de Lyon Gérard Collomb a repoussé la piste de la bagarre. "Pour l'instant, on ne sait rien de ses motivations. Ce qui est sûr, c'est que ce n'était pas une rixe puisque c'était quelqu'un qui a attaqué des passagers qui attendaient un bus de manière indifférenciée", déclare-t-il dans des propos relayés par Le Progrès. Le métro A a repris ses activités à l'exception de la station en question. Le quartier est actuellement bouclé.
Selon Le Progrès, une attaque à l'arme blanche au niveau d'une station de métro à Villeurbanne a fait un mort et près d'une dizaine de blessés.
L'incident a eu lieu dans la commune de Saint-Gérand dans le Morbihan. La grand-mère, qui s'était absentée pour étendre son linge dans la véranda située à côté de son commerce, a laissé sa petite fille près de la caisse. Sans se soucier qu'une telle agression aurait pu se produire. Les deux hommes sont entrés dans le tabac-supérette et l'un d'entre eux a pointé son pistolet sur la fillette en lui donnant l'ordre de partir. Le temps qu'elle alerte sa grand-mère, les deux agresseurs s'étaient emparés du butin dans la caisse, d'un montant estimé à 500 euros, avant de prendre la fuite à bord d'un véhicule sombre garé à proximité. L'enfant n'a pas été blessé mais reste fortement traumatisé par cet incident. Alertée rapidement après les faits, la gendarmerie a dépêché une vingtaine d'hommes sur place pour prendre en charge la fillette et sa grand-mère. L'enquête a été confiée à la brigade de recherches de Pontivy, mandatée par le parquet de Lorient, qui essaiera de retrouver les auteurs de ce braquage. Dont la propriétaire, Roberte Le Goff, commence à en avoir malheureusement l'habitude. "C'est la 18e fois qu'on se fait cambrioler. Je suis effondrée : le 1er juillet, on a fêté les 50 ans de notre commerce", a-t-elle réagi.
Une jeune fille de 9 ans a vécu une expérience traumatisante mercredi 24 août. Alors qu'elle surveillait pendant quelques minutes le tabac-supérette de sa grand-mère, elle a été braquée par deux hommes cagoulés, rapporte Ouest-France.
Un squelette pendu dans un massif forestier de Clarensac (Gard) a été trouvé samedi 29 septembre par des chasseurs. Le corps a été retrouvé dans un massif forestier difficile d'accès. Immédiatement la zone a été bouclée par de nombreux gendarmes."Ce matin des chasseurs ont découvert un corps au nord de Clarensac (...) dont l'état révèle une présence ancienne. Une enquête pour recherches des causes de la mort a été ouverte", a déclaré le procureur de Nîmes, Eric Maurel. "Pour l'instant aucun élément ne permet d'avoir quelque certitude que ce soit sur une identification compte tenu de l'état du corps et des vêtements. Néanmoins la famille d'Antoine Zoia a été prévenue de cette découverte", a poursuivi le procureur Maurel de Nîmes. Une expertise ADN d'urgenceSelon un communiqué du procureur de Nîmes, Éric Maurel, "certains objets trouvés sur les lieux ont été reconnus comme ayant appartenu à Antoine Zoia."Antoine Zoia, 15 ans, a disparu du même village, Clarensac, le 1er mars 2016. Depuis, il est introuvable, malgré les moyens considérables déployés par les enquêteurs. A l'époque, les environs de Clarensac avaient été fouillés, en vain. L'adolescent avait quitté son domicile en milieu d'après-midi, sans ses papiers et sans son portable, disant simplement à son père et à son frère : "Je reviens". Il a été vu une dernière fois à 16h00 alors qu'il achetait un briquet au bureau de tabac de la commune. Une autopsie et une expertise ADN ont été ordonnées en urgence.
L'adolescent de 15 ans n'a pas donné signe de vie depuis le 1er mars 2016.
Didier Veillault, à la tête de La Coopérative de Mai, salle emblématique de Clermont-Ferrand, se souvient du dernier show accueilli. C'était le 8 mars, avec les pionniers du rap français, IAM. "Akhenaton (leader) était sur scène et disait au public qu'il espérait que la tournée ne serait pas interrompue, mais dans la salle les gens recevaient l'info sur leur téléphone: plus de rassemblements de plus de 1.000 personnes...", raconte-t-il à l'AFP. Ce n'était que le début. Le spectacle vivant fut un des premiers secteurs à arrêter son activité totalement en raison du Covid-19 et peine à reprendre. L'interdiction des rassemblements de plus de 5.000 personnes, désormais, demeure jusqu'à fin octobre, les concerts debout sont toujours interdits, le masque est obligatoire en salle, la distanciation est levée dans les zones vertes mais pas dans les zones rouges. "Et on n'est pas prêt de revoir un groupe américain en France", soupire Didier Veillault. Les mesures de chômage partiel "ont été un gros soutien", détaille-t-il. La Coopérative a bénéficié des aides de la métropole, de la ville, de la région. "Et on a fait un emprunt aux banques, de 500.000 euros, on peut tenir jusqu'à la fin de l'année, après on verra. S'il n'y a pas de perspective de reprise d'activité en janvier, ce sera la catastrophe", dévoile le responsable. - "Pas envie d'être sous cloche" -"On est inquiet mais on a envie de faire des choses, on n'a pas envie d'être sous cloche", dit-il. Il résume la problématique: "Est-ce que les gens vont avoir envie de revenir? Comment convaincre les artistes de venir dans les salles avec des formule différentes?"Il pense notamment à un spectacle piano-voix ou guitare-voix, au lieu d'un groupe, ou deux concerts dans une journée par exemple en raison de la capacité réduite. David Fourrier, directeur de La Sirène, salle de la Rochelle, insiste auprès de l'AFP sur l'impact des contraintes sanitaires "sur la physionomie de la programmation". "On passe de spectateurs avec un visage expressif à une paire d'yeux derrière un masque. Et pour des genres comme l'électro ou le hip-hop, c'est dur d'imaginer rester assis". Son enceinte peut accueillir en temps normal jusqu'à 1.270 spectateurs debout. "On passe à 3-400 places assises si on reste en zone verte et 200 si on passe en zone rouge".- "Gymnastique" -Le 104 à Paris propose dès la semaine prochaine des concerts de Jeanne Added, Emily Loizeau et Catastrophe. Belle programmation mais beau casse-tête en vue pour cette structure en zone rouge. "On parle souvent des répercussions en termes de manque à gagner pour la billetterie, mais il n'y a pas que ça: faire respecter la distanciation nous oblige à doubler le personnel, ce qui entraîne un surcoût", explique à l'AFP José-Manuel Gonçalvès, à la tête de la salle. Avec, là encore, une assistance rétrécie. "Pour un spectacle à 800 personnes en temps normal, on passe, en tenant compte des groupes à espacer, à 500 personnes. Mais on double notre personnel, soit huit en salle et quatre aux entrées. Car en plus, nous sommes en placement libre, sans siège numéroté..." Pour éviter l'arbitraire un fauteuil vide/un spectateur, il a fallu contacter par mails les détenteurs de billets pour identifier groupes et spectateurs seuls. Une grosse "gymnastique" décrit le boss du 104. Mais pour nombre de salles, le mot d'ordre est le même, comme le formule David Fourrier: "Prendre le taureau par les cornes pour que le spectacle reste vivant".
Interdiction des spectateurs debout, concerts assis avec distanciation ou pas suivant les zones rouges ou vertes: les salles de musique actuelle jonglent avec les contingences pour rouvrir leur portes dans le contexte sanitaire actuel.
"C'est une rentrée qui est bien préparée", a affirmé le ministre de l'Education nationale à l'issue d'une séance de soudure dans un atelier du lycée professionnel Pierre et Marie Curie de Château-Gontier (Mayenne). Jean-Michel Blanquer a ajouté que "les concours ont pu se tenir, les recrutements ont pu se faire". "Je n'ai pas d'inquiétude sur ce point, d'autant plus qu'on a des moyens de remplacement pour les quelques professeurs qui, parce qu'ils ont été définis comme vulnérables par leur médecin, ne pourront pas être là". Selon lui, "il pourra y avoir quelques exceptions mais pour l'essentiel la rentrée scolaire sera aussi normale que possible". Interrogé sur le risque de voir des établissements fermés, le ministre a relativisé. "Très peu, ça peut arriver qu'une décision soit prise (...) Dans les semaines qui viennent, forcément ça arrivera ce genre de choses donc on ne doit pas considérer ça comme un échec ou un problème. On doit considérer ça comme le corollaire nécessaire pour cette politique que nous voulons de retour des élèves à l'école"."On doit continuer à vivre. Aujourd'hui, la jeunesse doit être notre priorité absolue. Nous leur devons un avenir bien dessiné et nous leur devons une rentrée dynamique", a-t-il poursuivi. Les fermeture de classes ou d'établissements, "c'est au cas par cas que ça se décidera, selon un protocole strict dans la main des autorités sanitaires avec les préfets et les recteurs", a rappelé le ministre. Jean-Michel Blanquer a salué la Mayenne, très touchée par le virus au début de l'été, pour sa gestion de la crise sanitaire. "Ce département, par une stratégie adaptée de tous les acteurs, a su gérer cette crise sanitaire et représente un modèle de ce qu'il faut faire en matière de tests, de respect des gestes barrière et en matière de civisme", a-t-il dit.
Jean-Michel Blanquer a assuré lundi en Mayenne que "normalement, il ne manquera pas d'enseignants dans les classes" mardi, jour de la rentrée.
Le Monde, TF1 et maintenant le JDD. Alexandre Benalla poursuit sa riposte médiatique après avoir gardé le silence plusieurs jours suite à la diffusion le mercredi 18 juillet de vidéos montrant cet ancien "chargé de mission" à l'Élysée frapper des manifestants en marge du 1er mai à Paris. Depuis, l'ancien "monsieur sécurité" d'Emmanuel Macron a été licencié, perquisitionné et mis en examen. Il a également dû annuler son mariage, puisqu'il se trouvait en garde à vue à l'heure de la cérémonie. Je suis impulsif, mais je ne suis pas violent"Je vis tout cela comme une épreuve supplémentaire - j'en ai connu d'autres", confie-t-il à l'hebdomadaire. "Je sais que j'en sortirai plus fort. J'ai ma conscience pour moi. Je sais ce que j'ai fait et ce que je n'ai pas fait, je sais qui sont les menteurs et ceux qui disent la vérité". L'homme âgé de 26 ans admet une nouvelle fois avoir commis "une faute", mais selon lui, il n'a pas commis d'infraction à la loi. "Je n'ai pas frappé un homme qui était par terre", répète-t-il au JDD. "Si on veut bien regarder les vidéos, c'est très net", considère-t-il. "Je suis intervenu pour interpeller un manifestant menaçant, c'était vigoureux, c'est vrai. Je suis impulsif, mais je ne suis pas violent"."Il me faisait confiance, j'ai merdé"Alexandre Benalla s'étonne également d'être le seul accusé dans cette histoire avec Vincent Crase, ce gendarme réserviste employé de La République en marche (LREM) également identifié sur les vidéos et visé par la plainte de deux manifestants comme lui. Selon lui, les images montrent pourtant "des CRS frapper des manifestants". D'un point de vue politique, il regrette d'être "celui par qui le scandale arrive", "le maillon faible qu'on utilise pour s'en prendre au Président". "Il me faisait confiance, j'ai merdé. J'étais là pour le protéger et c'est moi qui l'ai mis en difficulté", ajoute-t-il, expliquant avoir "des relations de sympathie" avec le chef de l'État mais sans aucune "familiarité". Il assure d'ailleurs ne plus avoir eu de conversation avec Emmanuel Macron depuis le 16 juillet."Aujourd'hui, on me juge sur un acte, sans me connaître""Deux commissions parlementaires, des auditions en direct à la télé, des enquêtes dans tous les sens pour un truc pareil, vous avez déjà vu ça, vous ?", demande-t-il également aux journalistes de l'hebdomadaire. "Aujourd'hui, on me juge sur un acte, sans me connaître", déplore-t-il également. "Ceux avec qui j'ai travaillé, eux, savent qui je suis et d'où je viens". Et d'ajouter : "J'ai grandi avec ma mère, mon petit frère et ma petite sœur dans 15 m² à La Madelaine, une ZUP d'Évreux (Eure). La fenêtre donnait sur la maison d'arrêt, on s'habillait au Secours populaire". Il explique s'être souvent "fait détester par ceux qui pensent que les responsabilités dépendent surtout des diplômes". "Certains m'ont jugé illégitime à cause de mon parcours. Dans le monde du pouvoir, on aime les gens bien formatés et qui la ferment. Moi, j'ai toujours eu tendance à l'ouvrir. On me l'a fait payer". L'ancien collaborateur accuse "la haute hiérarchie policière"."Il y a des gens qui gèrent leurs intérêts, leur carrière, et que j'ai dérangés. Par ma faute, je leur ai donné une occasion ; ils ont sauté dessus pour m'écarter", déclare-t-il, avant d'ajouter : "Beaucoup de gens ont tout perdu avec l'élection de MAcorn, et ils ne savaient pas sous quel angle l'attaquer.
Dans une interview accordée au Journal du dimanche (JDD), Alexandre Benalla revient sur les circonstances qui ont conduit à sa chute et accuse une nouvelle fois "la haute hiérarchie policière" d'avoir profité de "sa faute" pour l'écarter. Il affirme également avoir proposé sa démission au directeur du cabinet de l'Élysée, Patrick Strozda, au moment de sa mise à pied, mais celui-ci lui aurait répondu que "ce n'était pas la peine".
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a dénoncé dimanche 12 avril le "cynisme" du Medef, au lendemain d'une interview son président, Geoffroy Roux de Bézieux, dans laquelle il estime que les Français allaient devoir travailler plus pour sortir de la crise post-coronavirus."Quel cynisme de la part du Medef, s'est-il indigné sur franceinfo. Utiliser une crise sanitaire mondiale pour expliquer que ça va être l'occasion de rogner sur les droits des salariés." Fabrice Le Saché (Medef): "Les salariés devront travailler plus durant une période limitée"par BFMTV"Tous les poncifs du Medef sont en train de revenir : il va falloir travailler davantage, vous aurez moins de vacances, moins de jours fériés, il faudra moins de cotisations sociales, a-t-il poursuivi. Bref, il faudrait faire payer la crise aux simples salariés. C'est incroyable !"Pour le patron des patrons Geoffroy Roux de Bézieux, "il faudra bien se poser tôt ou tard la question du temps de travail, des jours fériés et des congés payés pour accompagner la reprise économique et faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire". Car "l'important, c'est de remettre la machine économique en marche et de reproduire de la richesse en masse, pour tenter d'effacer, dès 2021, les pertes de croissance de 2020", expliquait samedi le président du Medef, première organisation patronale française, dans un entretien au Figaro. Mais pour Olivier Faure, la crise du coronavirus est révélatrice des maux de la société. "Il y a des gens qui ont des enfants qui ne mangent pas à leur faim parce que le seul repas principal quotidien était celui de la cantine, a-t-il expliqué. Voilà ce que dit cette crise. C'est aux puissants et aux plus riches de faire des efforts.""Ce serait une culot monstrueux d'expliquer que ceux qui sont en train de faire tenir ce pays debout, je pense aux caissières, aux éboueurs, aux infirmières, aux médecins, à toutes celles et ceux qui sont les premiers de tranchée, vont payer, vont faire l'effort de guerre, a encore estimé Olivier Faure. Je crois l'inverse, il va falloir leur rendre hommage et faire en sorte que le monde d'après ne ressemble pas au monde d'avant où toutes les priorités étaient parfois inversées."
Ce n'est pas à "ceux qui sont en train de faire tenir ce pays debout" de payer "l'effort de guerre", estime-t-il.
Mercredi 15 février 2017, c'était l'événement sur TF1 puisque le programme Les 12 Coups de midi a encore frappé un grand coup. En effet, le jeu diffusé de manière quotidienne sur la première chaîne était le théâtre du retour d'une candidate qui a complètement bouleversé le cours du programme. Claire, la seule personne à avoir réussi à mettre hors d'état de nuire l'imbattable Christian Quesada, a effectué son grand come-back auprès de Jean-Luc Reichmann, bien décidée à regagner son titre de "Maître de midi". Un retour très attenduPour le rappel des faits, l'étudiante en droit de 29 ans était venue à bout de l'indétrônable participant le 14 janvier 2017, mais avait dû décliner la proposition du présentateur de venir remettre en jeu sa victoire le lendemain. Consciencieuse et appliquée, la jeune femme avait expliqué son refus du fait d'importants partiels à passer à cette même date, à Lille. Saluant son implication, le chef d'orchestre de l'émission avait convié Claire à revenir dans la partie une fois prochaine. Ayant donc pris cette invitation très au sérieux, elle a signé son grand retour à l'antenne ce mercredi 15 février 2017, plus motivée que jamais. Une retour couronné de succèsMais est-elle parvenue à remporter à nouveau la mise ? Après avoir rassuré tout le monde en affirmant que ses examens s'étaient "plutôt bien passés", la candidate a su imposer sa loi. En dépit de quelques erreurs dans les différentes épreuves, Claire est donc revenue au top de sa forme et est ressortie vainqueur, avec une cagnotte s'élevant à 20 500 euros. Chapeau ! Avez-vous hâte de voir la suite de son parcours ?
Claire, la candidate qui a détrôné Christian, l'imbattable participant des 12 Coups de midi sur TF1, a effectué son retour dans le jeu télévisé présenté par Jean-Luc Reichmann. Comment s'en est-elle sortie ? A-t-elle réitéré son exploit ?
Sous un soleil de plomb, s'arrêtant parfois pour poser un genou à terre, une foule dense a envahi les rues de la capitale fédérale américaine, aux abords de la Maison Blanche, du Capitole ou encore du mémorial de Lincoln. C'est devant cet imposant monument que le pasteur d'Atlanta Martin Luther King avait, le 28 août 1963, face à près de 250.000 personnes, lancé "I have a dream" dans un discours devenu une référence de la lutte des droits civiques. "Nous sommes de retour ici, avec un nouveau message d'espoir", confie à l'AFP Deniece Laurent-Mantey, Afro-Américaine de 31 ans. Contrairement à ce mouvement emblématique des années 1960, ou aux autres rassemblements que la capitale a l'habitude d'accueillir, les manifestations de samedi n'étaient pas centrées sur un événement ou une allocution. Plus d'une dizaine de collectifs, dont plusieurs se sont formés spontanément sur les réseaux sociaux après la mort de George Floyd, ont appelé à envahir les rues de la capitale. Sur l'imposant grillage dressé devant la résidence de Donald Trump ont été accrochées les têtes de George Floyd, Michael Brown, Trayvon Martin, Breonna Taylor, des Afro-Américains tous morts aux mains de la police américaine ces dernières années.- ""No Justice, No Peace" - Depuis la Maison Blanche, où il passe le week-end, Donald Trump a poursuivi son intense activité sur Twitter sans évoquer les manifestations. Jusqu'à samedi soir du moins. Quand il a tweeté que la foule avait été "beaucoup moins importante que prévu à Washington", après avoir de nouveau prôné un peu plus tôt "la loi et l'ordre". Dans une ambiance très familiale, les manifestants ont entonné tour à tour classiques du soul et slogans politiques comme "No Justice, No Peace, No racist Police" (Pas de justice, Pas de paix, Pas de police raciste), profitant des bouteilles d'eaux glacées distribuées par de nombreuses associations. Présente sur place, la maire de Washington Muriel Bowser, cible des tweets moqueurs du président américain, a jugé qu'il était temps de dire "Au suivant" en novembre, en référence à l'élection présidentielle prévue dans 150 jours."J'ai l'impression que nous nous sommes battus, battus, battus et que tout d'un coup, tout a éclaté au grand jour" se félicite Patricia Thompson, 55 ans, en référence à toutes les entreprises et organisations américaines qui ont selon elle pris publiquement position "contre le racisme institutionnel" pour la première fois après cette interpellation mortelle. A San Francisco, des milliers de manifestants ont défilé sur le fameux pont suspendu du Golden Gate, interrompant brièvement la circulation automobile. Entraîné par une mobilisation massive sur les réseaux sociaux, le mouvement a fait tâche d'huile jusqu'à Londres, Pretoria, Paris et même Sydney, où au moins 20.000 personnes ont manifesté samedi. - Techniques d'étranglement interdites -Après une première cérémonie émouvante à Minneapolis jeudi, les proches de cet Afro-Américain de 46 ans asphyxié par un policier blanc lors d'une interpellation, lui ont rendu un nouvel hommage dans l'intimité familiale à Raeford, dans son Etat natal de Caroline du Nord. Ses obsèques sont prévues le 9 juin à Houston. Les nouveaux exemples de violences policières, notamment lors de la répression de ces protestations parfois violentes, nourrissent la colère à l'origine des manifestations qui secouent les Etats-Unis depuis la mort de George Floyd. Plusieurs vidéos montrant des interventions policières musclées face à des manifestants pacifiques ont émergé ces derniers jours. En prévision des nouvelles manifestations, le chef de la police de Seattle a annoncé l'interdiction du recours au gaz lacrymogène pour trente jours. La police de Minneapolis a aussi annoncé vendredi qu'elle interdisait dorénavant les "prises d'étranglement", technique dangereuse notamment utilisée en 2014 à New York sur Eric Garner, autre homme noir décédé aux mains de la police dont les cris "Je ne peux pas respirer" ont également été prononcés par George Floyd avant sa mort. Mais les marches vont désormais au-delà de ce seul cas, pour dénoncer un racisme systémique et réclamer un véritable changement. Elles sont ces derniers jours restées pacifiques et plusieurs villes, dont Washington, Seattle et Los Angeles, ont désormais levé leur couvre-feu. Mais pas New York, où il est maintenu jusqu'à dimanche soir.
Washington, Philadelphie, New York: des dizaines de milliers d'Américains ont manifesté samedi dans une atmosphère apaisée contre le racisme et les brutalités policières lors d'une journée marquée par une nouvelle cérémonie à la mémoire de George Floyd.
"J'ai été testé positif à la Covid-19 ce soir. Je me suis immédiatement mis à l'isolement à mon domicile conformément aux règles sanitaires édictées par le gouvernement. Je ne présente aucun symptôme. Je resterai à l'isolement pendant 7 jours. Je continue à exercer mes fonctions", a fait savoir M. Le Maire, 51 ans, via son compte Twitter authentifié. Bruno Le Maire n'est pas le premier membre du gouvernement français testé positif au virus. Le 9 mars, l'ex-ministre de la Culture et actuel ministre du Commerce extérieur Franck Riester avait été diagnostiqué positif au coronavirus. Les secrétaires d'État à la Transition écologique de l'époque, Brune Poirson et Emmanuelle Wargon, l'avaient également été dans les deux semaines suivantes. Début septembre, le Premier ministre Jean Castex s'était placé à l'isolement à Matignon, en raison de son contact avec le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, lui-même infecté. Il a toutefois mis fin la semaine passée à son isolement, après le résultat négatif à un deuxième test au Covid-19.
Le ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance Bruno Le Maire a annoncé vendredi soir avoir été testé positif au Covid-19 et s'être mis à l'isolement, tout en précisant ne présenter aucun symptôme et continuer à exercer ses fonctions.
Accusé d'interférer dans le mouvement, Moscou se défend. Alors que la mobilisation des "gilets jaunes" dure depuis près d'un mois, les appels à l'action sont toujours aussi nombreux. Sur les réseaux sociaux, de nombreux comptes ont incité les Français à descendre dans la rue et bloquer les routes, ces trois dernières semaines. Or une partie des appels pourraient être en fait pilotés depuis la Russie, selon des médias. Le quotidien britannique The Times affirme ainsi que les faux comptes se multiplient, sur Twitter et Facebook, pour relayer des informations erronées. Citant des analystes en cybersécurité, le journal estime qu'au moins 200 comptes Twitter pro-"gilets jaunes" sont en fait hébergés par la Russie. Ces profils diffusent des photos et des vidéos erronées ou sorties de leur contexte, montrant de supposés manifestants en train d'être molestés par la police."Diffamation"Lundi, le Kremlin a démenti ces informations, estimant qu'elles étaient diffamatoires. "Nous n'avons pas interféré et n'allons pas interférer dans les affaires internes d'aucun pays, y compris la France", a déclaré à la presse le porte-parole, Dmitri Peskov. Il s'agit d'une "affaire exclusivement interne à la France", a insisté le représentant du pouvoir présidentiel russe. "Nous respectons la souveraineté de la France et nous sommes reconnaissants lorsque la France nous répond sur ce plan avec réciprocité. Toute allégation sur une possible participation de la Russie n'est rien d'autre que de la diffamation."Les services du renseignement français, qui ne se sont pas ouvertement prononcés sur le sujet, travaillent à la vérification de certains de ces comptes.
Soupçonné par certains de chercher à amplifier la colère des "gilets jaunes", notamment via les réseaux sociaux, le Kremlin a démenti toute implication, lundi 10 décembre. "Nous n'interférons dans les affaires internes d'aucun pays, y compris la France", a déclaré un porte-parole du palais présidentiel russe.
Le médicament a été vanté par le président Donald Trump, qui a fait savoir qu'il l'utilisait comme un moyen de prévention contre le coronavirus. Mais une étude menée auprès de 821 personnes aux Etats-Unis et au Canada a montré qu'il n'était pas beaucoup plus efficace qu'un placebo à cet effet. Utilisée de longue date contre le paludisme, l'hydroxychloroquine, dont l'efficacité contre le Covid-19 n'a jamais été démontrée rigoureusement, déchaîne les passions. Une équipe de scientifiques pilotée par l'université du Minnesota a sélectionné des adultes qui avaient été en contact avec une personne positive au coronavirus pendant plus de 10 minutes à une distance de deux mètres ou moins. La majorité d'entre eux étaient considérés comme "à risque" d'être contaminés parce qu'ils ne portaient pas de masque ou de protection pour les yeux au moment de l'interaction avec la personne infectée. Tous ont reçu au hasard soit de l'hydroxychloroquine, soit un placebo dans les quatre jours suivant ce contact. Les chercheurs ont ensuite analysé via des tests en laboratoire et l'étude de symptômes combien d'entre eux ont contracté le Covid-19 dans les deux semaines suivantes."Cet essai randomisé n'a pas démontré un bénéfice significatif de l'hydroxychloroquine comme traitement prophylactique après une exposition au Covid-19", ont conclu les auteurs.49 des 414 patients (12%) qui ont reçu le traitement ont contracté la maladie, contre 58 sur les 407 (14%) qui ont reçu un placebo, un écart non considéré comme significatif statistiquement. Les effets secondaires étaient plus communs avec l'hydroxychloroquine qu'avec le placebo, mais dans les deux cas ils n'étaient pas indésirables. Les résultats de l'étude étaient très attendus car il s'agissait d'un essai contrôlé randomisé, une expérience qui est considérée comme la référence pour l'étude des résultats cliniques. Malgré tout, "l'étude est trop petite pour être irréfutable", prévient Martin Landray, un professeur de médecine et d'épidémiologie à l'université d'Oxford, qui n'a pas participé à la confection de l'étude. Plus d'études seront nécessaires pour savoir de façon certaine si l'hydroxychloroquine peut ou non avoir un effet positif modéré, estime l'expert.
Prendre de l'hydroxychloroquine peu de temps après avoir été exposé au Covid-19 ne permet a priori pas de prévenir une infection, ont rapporté mercredi des chercheurs à la suite d'un essai clinique.
Le 8 novembre dernier, le chroniqueur star de Touche pas à mon poste, Jean-Michel Maire, se retrouvait à la préfecture de police, interrogé par la brigade des stupéfiants de Paris. En cause, l'apparition de son nom dans "le fichier de quelqu'un qui a été mis sur écoutes", dans une affaire de trafic de drogues. Après avoir passé la nuit en garde à vue, Jean-Michel Maire avait nié avoir un quelconque lien avec le supposé dealer, malgré son passé de cocaïnomane."J'ai dit aux enquêteurs que je l'avais été, mais que maintenant j'étais suivi par un hypnotiseur. Je ne consomme plus. À l'époque qui intéressait les enquêteurs, il m'arrivait de consommer", a-t-il expliqué à la police. Quelques jours après ces révélations, on apprend aujourd'hui que sa proche collaboratrice, Enora Malagré, a également été entendue. Interpellée "pour parler de (son) ami"Selon le magazine Closer qui a révélé l'information ce mercredi 16 novembre, la jeune animatrice a elle aussi été interpellée dans l'affaire en qualité de témoin, le même jour que Jean-Michel Maire. Contactée par l'hebdomadaire, Enora Malagré a assuré ne pas avoir été entendue "pour les même raisons" que le chroniqueur, et qu'elle a été "appelée pour parler de (son) ami". "Ça n'a rien à voir avec ce qui touche de près ou de loin les stupéfiants. Je n'ai pas fait de garde à vue, je n'ai pas été inculpée de quoi que ce soit, ajoute-t-elle. Je suis la meilleure amie de Jean-Michel et il se trouve que j'ai pu lui en parler, moi, dans la vie, en le mettant en garde sur des choses....". Expliquant qu'elle n'était "pas concernée de manière personnelle par cette affaire" et qu'elle n'était pas non plus "consommatrice" de stupéfiants, Enora Malagré a affirmé avoir juste vouloir "aider" Jean-Michel Maire pour lever toute zone d'ombre sur son fidèle allié. Lundi 14 novembre, Cyril Hanouna - qui ne boit pas et ne fume pas - avait annoncé en direct dans Touche pas à mon poste qu'il avait appelé Jean-Michel Maire pour "serrer la vis sur la personne". "Et quand je vous dis 'serrer la vis, c'est 'bouge pas une oreille' ! A chaque fois que je l'appelle, on dirait que c'est son père qui appelle", avait balancé celui que ses fans surnomment "Baba". Jean-Michel Maire va devoir se tenir à carreaux !
Quelques jours après le placement en garde à vue de Jean-Michel Maire dans le cadre d'une affaire de démantèlement d'un réseau de dealers de cocaïne, c'est Enora Malagré qui a été entendue par la police à son tour.
Les images de promeneurs sur les plages occupent les médias ce week-end. Mais Christophe Castaner, en déplacement dans la station balnéaire normande de Veules-les-Roses samedi 16 mai, pour le premier week-end depuis la fin du confinement, a souligné que les plages restent en principe interdites d'accès. Seules celles dont les maires ont obtenu le feu vert de la préfecture peuvent rouvrir, sous certaines conditions. Ce sont les préfets qui ont "la possibilité d'ouvrir l'accès" aux plages, a rappelé le ministre. Mais "si les règles ne sont pas respectées (...) nous devrons revenir sur cette décision", a-t-il prévenu."Près de 290 arrêtés ont été pris hier (vendredi) pour préparer la réouverture des plages. C'est un important travail qui a été fait en amont", a expliqué le ministre de l'Intérieur. Et d'insister : "nous devons rester dans la logique d'un déconfinement progressif et vigilant", qui doit aussi être "respectueux des règles qui protègent chacune et chacun d'entre nous". "Le virus est toujours là, nous devons apprendre à vivre avec", a encore souligné le ministre.
En déplacement à Veules-les-Roses (Seine-Maritime), dont la plage a rouvert ce week-end, comme des dizaines d'autres en France, le ministre de l'Intérieur a rappelé que la fermeture des bords de mer restait la règle.
Il aura fallu du temps mais la vérité a fini par éclater. Depuis ce 10 août 2017, le mystère ne faisait pourtant guère de doute. Ce jour-là, la journaliste suédoise Kim Wall embarque sur le Nautilus, le sous-marin du concepteur Peter Madsen. Celle qui désirait faire le portrait de ce savant-fou n'en ressortira jamais. Le soir-même son compagnon signale sa disparition. Son corps mutilé est retrouvé dix jours plus tard. Malgré ces circonstances accablantes, le Danois de 49 ans avait toujours nié toute implication dans ce meurtre. Lors du procès, il avait reconnu avoir démembré le cadavre de la jeune femme avant de le jeter à la mer mais soutenait que son décès était accidentel. Une version peu crédible qu'il contredit lui-même dans un documentaire diffusé mercredi 9 septembre, explique Ouest France. "Il n'y a qu'un coupable et c'est moi", plaide-t-il tout en maintenant par téléphone ne "jamais avoir fait quoique ce soit à quelqu'un" d'autre. Une confession enregistrée à son insuCette série documentaire intitulée « Enregistrements secrets avec Peter Madsen », dont seul le premier épisode a été diffusé, repose sur plus de 20 heures de conversation téléphonique entre un journaliste et le meurtrier, enregistrées à l'insu de ce dernier. Peter Madsen a validé a posteriori la diffusion de ces éléments. De nombreuses questions entourent toutefois encore la mort de Kim Wall. Peut-être que les prochains épisodes de la série en diront davantage sur les circonstances de cette affaire sordide.
Embarquée sur le sous-marin artisanal de l'inventeur Peter Madsen le 10 août 2017, la journaliste suédoise Kim Wall était retrouvée par la suite démembrée. Le Danois, qui avait toujours nié le meurtre, a fini par avouer les faits dans un documentaire, explique Ouest France.
Deux équipes de cinq cordistes vont bientôt descendre au plus près des parties calcinées. Leur mission: découper, à l'aide de scies sabres, les tubes métalliques soudés entre en eux par la chaleur. Cet échafaudage avait été installé avant l'incendie pour rénover une flèche désormais disparue."Quand tout cela sera réglé, on sera très soulagés car la cathédrale sera sauvée", estime Christophe Rousselot, délégué général de la fondation Notre-Dame, à propos de cette "opération très sensible, très compliquée, avec un facteur de risque non négligeable". Et dont le succès apparaît crucial pour tenir le délai d'une reconstruction en cinq ans de la cathédrale comme le souhaite le président Emmanuel Macron. "Il peut y avoir des morceaux qui tombent de l'échafaudage et fragilisent telle ou telle partie des murs de la cathédrale", explique encore le responsable de la fondation Notre-Dame. L'échafaudage constitué de 40.000 pièces, de 200 tonnes dont la moitié se trouve à plus de 40 mètres de haut, a résisté à l'effondrement de la flèche, mais a été déformé par la chaleur, au point de ressembler à une vaste toile d'araignée. Pour préparer cette opération périlleuse, outre l'installation d'une grue géante, un ceinturage de l'échafaudage avec des poutres métalliques a été réalisé il y a plusieurs mois, sur trois niveaux pour empêcher un éventuel écroulement. Un deuxième échafaudage léger s'élève de part et d'autre de l'ancien. Des nacelles ont également été mises en place pour cette opération.- Geste architectural ou à l'identique? -Lundi matin, des ouvriers munis de casques de chantier ont commencé à monter à l'intérieur de l'échafaudage, via un ascenseur, pour des vérifications avant l'arrivée des cordistes, les "écureuils", mardi. Une sorte de "+check-up+, comme dans une fusée avant le décollage", souligne M. Rousselot. Cette opération, prévue initialement pour durer quatre mois, doit se dérouler tout au long de l'été. Elle a été maintes fois repoussée avec les nombreux aléas et contretemps subis par le chantier de Notre-Dame, entre l'instauration de mesures contre la contamination au plomb, des intempéries fin 2019 et la crise du coronavirus. Il a repris progressivement fin avril. Le général Jean-Louis Georgelin, qui pilote "la task-force Notre-Dame", a reconnu qu'il y aurait un coût supplémentaire dû à tous les retards, coût que "nous n'avons pas encore complètement chiffré". L'achèvement de la phase actuelle de sécurisation est toujours prévu avant la fin 2020. Après le démontage de l'échafaudage viendra le temps des choix architecturaux et des appels d'offres. La phase de reconstruction pourrait alors débuter en 2021. La reconstruction de la flèche est un des points sensibles du chantier, entre le souhait du président Macron d'inscrire un "geste contemporain" sur la cathédrale et les tenants d'une continuité architecturale avec une restauration à l'identique. Certains ont proposé une flèche en verre, ou de créer sur le toit un parc-jardin bio, voire une terrasse panoramique pour les touristes... L'architecte Philippe Villeneuve plaide lui pour la fidélité à l'ouvrage retouché dans le style gothique par l'architecte Viollet-le-Duc, dont sont conservés les plans. Il a estimé qu'une reconstruction à l'identique permettrait de mieux de tenir les délais d'une reconstruction dans le délai de cinq ans souhaité par Emmanuel Macron.
C'est un travail d'orfèvre qui démarre lundi à Notre-Dame de Paris: le démontage de l'échafaudage installé avant le gigantesque incendie d'avril 2019, qui présente un danger potentiel pour la cathédrale et constitue une des étapes les plus délicates d'un chantier titanesque.
Le plus vieil arbre de Madrid, planté au coeur du parc du Retiro depuis le 17e siècle, voit de nouveau passer marcheurs, joggeurs et cyclistes. Face au bassin artificiel, les terrasses des bars ont rouvert ou s'apprêtent à le faire, à la surprise des canards traversant une allée qui était désertée depuis deux mois par les Madrilènes. La réouverture des parcs, "c'est une joie entre guillemets, alors qu'il y a encore des gens entre la vie et la mort à l'hôpital", dit Maria Martin, 56 ans, jardinière occupée à tailler des arbustes du Retiro, tandis que les sirènes des ambulances résonnent de temps en temps sur l'avenue voisine. Après dix semaines d'un des confinements les plus stricts au monde, Madrilènes et Barcelonais sont à présent autorisés à se retrouver en groupes de dix personnes maximum, chez eux ou aux terrasses des bars et restaurants. Les habitants des deux villes, les plus touchées par la pandémie qui a fait plus de 26.800 morts dans le pays selon le bilan révisé à la baisse par les autorités lundi, sont parmi les derniers d'Espagne à avoir entamé un déconfinement par phases qui doit s'étaler jusqu'à fin juin-début juillet.- Churros et masque par 24 degrés -Dans une ruelle du centre historique de Madrid, la chocolaterie San Gines - vieille de 125 ans - sert de nouveau ses churros en terrasse, mais avec six petites tables au lieu de treize. L'intérieur du local tapissé de portraits de célébrités reste inaccessible. "Bientôt on rouvrira 24 heures sur 24, comme avant, assure un employé, Daniel Real, mais pour l'instant, les horaires de nuit sont supprimés, du fait de l'absence de touristes et parce que la discothèque voisine, qui nous envoyait beaucoup de clients, reste fermée". Par 24 degrés, un préretraité de 56 ans, Victor Prieto, enlève son masque pour consommer son café avec des churros: "on a un peu de scrupules à jouir complètement du moment parce qu'on sait que la période est dure pour d'autres", admet-il, en référence aux malades, aux familles endeuillées et à tous ceux concernés par la crise économique. Dans la capitale, "beaucoup d'établissements préfèrent ne pas rouvrir parce que s'ils ne travaillent pas à 100%, ça ne vaut pas la peine", relève Daniel Ocaña, employé d'un bar madrilène.- Parasols espacés de quatre mètres -A 600 kilomètres au nord-est, à Barcelone, Nacho Garcia, 28 ans, sue à grosses gouttes en installant sa terrasse sur la plage de la Barceloneta."Nous avions très envie de reprendre, j'ai des employés qui pleuraient presque de joie. Ils étaient au chômage partiel et nombre d'entre eux n'avaient pas encore reçu l'indemnité", raconte ce jeune directeur du restaurant Barna Beach. A 11h du matin, sur la place du marché de la Barceloneta, la majorité des terrasses sont ouvertes et déjà pleines de clients, répartis autour de tables soigneusement espacées. Parmi eux, un médecin de 26 ans, interne à l'Hôpital del Mar voisin, qui vient de renouer avec l'habitude du petit-déjeuner entre collègues, après une garde de 24 heures."Après ces mois passés enfermés, on apprécie bien plus ces petites choses", dit cet interne, Nasser Mohamad Porras. "En tant que médecins, nous sommes très heureux parce qu'après de nombreuses semaines de travail, nous avons commencé à voir les résultats positifs du confinement", dit-il, tout en incitant à profiter des bons moments "avec prudence": "Nous avons fait beaucoup d'efforts et il ne faudrait pas baisser la garde maintenant". Lui-même est surtout impatient de pouvoir revoir, enfin, cette semaine, sa famille et ses parents. Dans d'autres régions espagnoles - moins touchées et entrées lundi dans la deuxième phase du déconfinement - piscines et plages ont pu rouvrir, pas seulement pour les sportifs mais pour tous les baigneurs, comme dans les archipels des Baléares et des Canaries ou une partie de l'Andalousie. Les autorités recommandent cependant de limiter l'affluence sur les plages et d'espacer les parasols de quatre mètres. A la piscine Ocean de Séville, Narciso Márquez, le gérant, a dû "réduire l'affluence à 30% et maintenir une distance de deux mètres entre les tables" tandis que douches et WC sont scrupuleusement désinfectés. Seuls les habitants de ces zones peuvent profiter pour l'instant des joies du bain, les déplacements d'une province à l'autre restant interdits tandis que les frontières ne rouvriront pour les touristes étrangers qu'en juillet.
Voir le soleil se lever sur le parc du Retiro à Madrid, boire un verre en terrasse sur une plage de Barcelone: autant de plaisirs de nouveau permis lundi dans les deux plus grandes villes d'Espagne, tellement endeuillées par la pandémie que la joie de se retrouver à l'air libre - mais masqués - y reste mitigée.
Le maire de Bordeaux venait présenter ses vœux mais n'avait pas prévu que sa politique de stationnement payant allait provoquer une telle levée de boucliers."JE N'AI JAMAIS VU DE TELS COMPORTEMENTS"Ils étaient plus de 200 manifestants, samedi matin, pour accueillir Alain Juppé et l'adjoint en charge de la vie urbaine, Jean-Louis David. Ils protestaient contre l'extension du stationnement payant à Bordeaux, réclamant un "moratoire" et une "concertation". Les riverains en colère ont perturbé le discours de M. David, sifflant et criant. Puis, rebelote quand le maire a voulu s'exprimer."C'est la huitième cérémonie de vœux que je prononce dans les mairies de quartier, nulle part je n'ai vu de tels comportements", s'est emporté Alain Juppé, alors que les manifestants lui rétorquaient "c'est la dernière !" La tension est restée élevée dans la salle municipale, sous les cris de "concertation, concertation", poussant le maire a préciser qu'il ne discute pas avec des gens qui vocifèrent. "La concertation ne consiste pas à gueuler. Ça ne sert à rien. La décision est prise et elle ne sera pas modifiée", a-t-il martelé. UN MANIFESTANT TOMBE AU SOLLa situation aurait pu dégénérer quand Jean-Luis David, excédé, s'en est pris à un riverain particulièrement vindicatif. "Ferme-la un peu", lui a-t-il lancé, avant de le bousculer, provoquant la chute du manifestant. Une altercation qui a poussé Alain Juppé à mettre un terme à la cérémonie dans une ambiance chaotique. "Je suis absolument scandalisé par ce comportement, qui est irresponsable et antidémocratique, a confié le maire devant les caméras de France 3. Dans tous les quartiers de Bordeaux, l'extension du stationnement résidentiel est bien accueilli parce qu'il est favorable aux habitants et favorable aux commerçants. (...) Là, on a une bande d'excités, ce n'est pas ainsi que l'on peut se concerter."
Cris, sifflets, bousculades. L'accueil réservé à Alain Juppé à la mairie de quartier de Saint-Augustin a été très chaud samedi 27 janvier, rapporte France 3 Aquitaine.
Midi approche et la queue s'allonge à l'extérieur de cette supérette d'une quinzaine d'employés, fermée pendant tout le confinement en Italie, un des pays parmi les plus touchés par le Covid-19, mais qui recommence à vendre à tour de bras des cigarettes, moins taxées qu'en France."C'est l'affluence des bons jours", salue Alessandro, tandis que les clients déambulent, panier au bras, entre les rayons de conserves de câpres et d'anchois. "Aujourd'hui, on est 70% à travailler mais il y a tellement de gens au chômage dans la région... Le virus nous a filé un sacré coup", dit-il. Les bocaux de babas au rhum, les paquets de pâtes, l'huile d'olive, les liqueurs et petits chocolats italiens: tout fait envie mais Odile, enseignante en école primaire à Grasse, a mis des cigarettes et du Ricard dans son sac. Ce sont deux grosses heures de route aller-retour mais ça vaut le coup selon elle: "C'est beaucoup moins cher". L'énervement des premières heures de la matinée qui a gagné les travailleurs frontaliers venant d'Italie travailler en France ou à Monaco, quand la police française a imposé un contrôle strict et systématique est oublié: le préfet des Alpes-Maritimes a donné des instructions, la file d'attente s'est résorbée et les concerts de klaxons rageurs se sont tus.- "Un peu complexe" -Les contrôles continuent puisque la France n'a pas prévu de rouvrir ses frontières avant le 15 juin mais le nécessaire est fait "afin de fluidifier les points d'entrée et assouplir les contrôles pour les ressortissants français de retour sur le territoire national", a précisé la préfecture. Oubliée aussi la menace d'une amende de 135 euros pour qui fait l'aller-retour pour un simple achat de cartouches de cigarettes."Ils vous contrôlent quand même et il faut une attestation !" conseille un couple en revenant d'Italie à des acheteurs arrivant dans l'autre sens. "Non, juste la carte d'identité, moi ils ne m'ont rien dit", assure un autre."On a une situation un peu complexe, il y a une réouverture totale des frontières italiennes mais la situation n'est pas identique côté français", indique-t-on de source policière: pour entrer en France, "on exige toujours d'un travailleur italien une attestation de l'employeur et si c'est un Roumain qui transite vers l'Espagne, il doit avoir une attestation employeur et une attestation de résidence en Espagne. Pour les Français, en principe, ça va plus vite"."On exige un nouveau papier, je ne sais pas lequel, on a du mal à suivre... On a l'impression qu'il y a des jours où, on sait pas pourquoi, ils veulent faire du zèle. Au début, c'est l'Italie qui bloquait et la France qui laissait passer", commentait tôt le matin Frederic van Went, paysagiste à Roquebrune-Cap Martin (Alpes-Maritimes). Ses jardiniers italiens, employés dans les villas de la Côte d'Azur, ont eu du mal à passer."Apparemment, la France voulait qu'ils (les pays européens) rouvrent tous ensemble, alors ils font un caca nerveux", ironise-t-il. Quelques heures plus tard, la situation sur la frontière est revenue à un semblant de normalité.
"Comme s'il ne s'était rien passé!": au premier magasin italien après Menton, sur la Côte d'Azur, Alessandro, un carton de bouteilles de Ricard à ses pieds, regarnit le rayon alcool où des clients français se sont rués, profitant de la réouverture de la frontière italienne.