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L'expédition, arrivée par vol charter, comprend 15 membres de la garde royale de Bahrein dont un membre de la famille royale bahreinie à l'identité non précisée, et trois alpinistes britanniques, selon Mingma Sherpa de Seven Summit Treks qui organise l'expédition. L'équipe restera une semaine en quarantaine dans un hôtel de Katmandou avant de partir en hélicoptère pour le camp de base, a-t-il expliqué à l'AFP. Plus d'une cinquantaine de sherpas doivent rejoindre l'expédition, avec des hélicoptères pour minimiser les contacts humains, selon Seven Summit Treks, l'un des principaux organisateurs d'expéditions du pays. Le Népal a fermé ses frontières en mars, juste avant la haute saison touristique. Les touristes sont interdits d'entrée jusqu'en octobre, mais les 18 membres de l'expédition ont reçu une autorisation spéciale pour pouvoir faire l'ascension du Manaslu (8.163 m), huitième sommet le plus haut du monde, et du Lobuche (6.119 m). L'expédition de la garde royale de Bahrein compte aussi gravir l'an prochain l'Everest, le plus haut sommet du monde. Une seule autre équipe, composée uniquement d'alpinistes népalais, a obtenu un permis pour la saison d'automne. Elle compte gravir le mont Baruntse (7.129 m). Les experts expliquent que les ascensions réalisées durant la saison d'automne, de septembre à novembre, sont beaucoup plus difficiles que celles du printemps, en raison des vents et des températures plus basses. Les tentatives d'ascensions des plus hauts sommets y sont beaucoup moins nombreuses qu'au printemps. Le Népal avait décidé fin juillet de rouvrir l'accès à ses massifs, notamment l'Everest, en vue de la saison d'automne mais après une flambée des cas de coronavirus, il a suspendu la reprise prévue des liaisons aériennes internationales. Elles n'ont recommencé début septembre que de manière limitée, réservées aux aux Népalais et aux diplomates étrangers. L'absence des randonneurs et alpinistes étrangers pèse lourdement sur l'économie de ce pays pauvre où le tourisme représente 8% du PIB et génère plus d'un million d'emplois selon le World Travel and Tourism Council. Le Népal, qui compte 28 millions d'habitants, a enregistré en moyenne depuis août un millier de nouveaux cas quotidiens d'infection au coronavirus, totalisant plus de 58.000 cas et 379 décès. Le pays, qui abrite huit des quatorze plus hauts sommets du monde, a accueilli l'an passé selon des chiffres officiels 1,2 million de visiteurs dont environ un tiers lors de la saison d'automne.
Une expédition d'alpinistes comprenant un prince de Bahrein est arrivée mercredi à Katmandou, avec une autorisation spéciale pour s'attaquer à deux sommets dans l'Himalaya, alors que le pays garde ses frontières fermées aux étrangers en raison de la pandémie de coronavirus.
Le mouvement social initié par les "gilets jaunes" porte t-il ses fruits sur le pouvoir d'achat global des Français? C'est la question à laquelle s'intéresse l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), dans un rapport publié mardi 16 avril. Selon les calculs de l'organisme, un ménage verra en moyenne son pouvoir d'achat augmenter de 850 euros en 2019. Près de la moitié de cette hausse (440 euros) serait provoquée par les inflexions récentes du gouvernement. Tout le monde ne sera toutefois pas logé à la même enseigne, loin de là : selon Les Echos, qui relaie l'étude de l'OFCE, certains ménages gagneront beaucoup plus et d'autres beaucoup moins. Pour observer une telle hausse globale, il faut remonter douze années en arrière. En 2007, la loi Tepa souhaitée par Nicolas Sarkozy avait mené à la défiscalisation des heures supplémentaires. Cette mesure a été reprise en décembre dernier par Emmanuel Macron, dont le gouvernement a décidé d'alléger les cotisations sociales. Avec des salaires en augmentation, la consommation devrait repartirLes salaires réels (dont le calcul prend compte de l'inflation) devraient progresser de 1,5% en 2019, contre 0,3% en 2018. Dans le même temps, l'OFCE relève que le mouvement des "gilets jaunes" n'a pas encouragé la consommation des Français, dont le taux d'épargne a bondi. "La consommation va donc remonter, mais avec un certain retard, en raison de son inertie", explique Mathieu Plane, économiste à l'OFCE. "Les Français "ont des capacités à consommer", ajoute t-il. Selon l'institut, cette tendance devrait avoir des conséquences positives sur la croissance, qui devrait s'élever à 1,5%. Il s'agit d'une prévision légèrement plus optimiste que celle attendue par le gouvernement (1,4%). La croissance redescendrait ensuite à 1,4% en 2020, puis 1,2% en 2021, selon les prévisions de l'Observatoire.
Selon l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), le pouvoir d'achat va grimper de 850 euros en moyenne pour les ménages français en 2019. Une telle hausse est inédite depuis 2007.
L'auteur présumé de l'attaque contre la mosquée de Bayonne, qui a fait deux blessés lundi, aurait agi pour "venger la destruction de la cathédrale de Paris" qu'il attribue aux musulmans. C'est ce qu'a révélé mardi 29 octobre le procureur de la République de Bayonne Marc Mariée, lors d'une conférence de presse. L'octogénaire, qui a été interpellé lundi à son domicile, est actuellement "examiné par un psychiatre", a précisé le procureur. "L'ensemble de son audition interroge sur son état de santé psychique", a-t-il indiqué. Claude Sinké, 84 ans, a reconnu durant son interrogatoire avoir tenté de mettre le feu à la mosquée. L'homme a en revanche "contesté avoir eu la volonté de tuer quiconque, précisant qu'il avait pris soin de repérer à de nombreuses reprises la mosquée afin d'être certain d'intervenir qu'à un moment où elle était très peu occupée", a ajouté le procureur. Mosquée de Bayonne : qui est Claude Sinké, suspecté d'avoir commis l'attaque ?par franceinfoLundi, deux hommes ont été gravement blessés par des coups de feu tirés devant la mosquée de Bayonne, par un homme qui tentait d'en incendier la porte. Le pronostic vital de ces deux septuagénaires n'est pas engagé, a indiqué mardi Marc Mariée. Ils sont toujours hospitalisés. La police judiciaire a été saisie de l'enquête. Le procureur de la République de Bayonne a indiqué mardi être "en contact permanent avec le procureur national antiterroriste, qui attend les éléments qui seront réunis dans les heures à venir, afin de préciser s'il se saisit ou non de cette affaire".
L'octogénaire suspecté d'être à l'origine de l'attaque contre la mosquée de Bayonne est actuellement examiné par un psychiatre. Les deux personnes qui ont été touchées dans l'attaque sont toujours hospitalisées dans un état "stable".
Roselyne Bachelot a changé de vie, et cela semble lui correspondre. À la tête de l'émission d'actualité "La République de LCI" sur la chaîne éponyme, l'ex-ministre n'en a pas moins délaissé la politique. Dans le Parisien Week-end, Roselyne Bachelot fait le tour de ses passions. Et de ses projets. On apprend notamment que l'ancienne ministre de la Santé va écrire son premier roman. "J'en prends le chemin, dit-elle, puisque j'ai déjà signé un contrat avec un éditeur. Pour le moment, je ne peux pas vous en dire plus, désolée". Celle qui a déjà écrit deux essais et une biographie reste très modeste. "On ne peut pas se prétendre écrivain tant que l'on n'a pas écrit une fiction. C'est un exercice plus intime, un vrai défi", précise-t-elle. L'ex-ministre avoue aussi être une grande fan de musique. Elle rêve un jour de passer une journée avec Jonas Kaufmann, apprend-on dans le Parisien Week-end. "C'est mon idole absolue, le number one de la scène lyrique. Ce chanteur d'opéra, d'une beauté physique renversante, transmet les sentiments comme personne". La cause des femmesUne passion pour la musique qu'elle désire également mettre de nouveau en pratique. "J'ai été pianiste pendant vingt ans, quand j'étais enfant et jeune fille. Puis les choses de la vie m'ont amenée à arrêter", concède-t-elle avec regret. Mais Roselyne Bachelot n'en oublie pas son appétence pour le sport, elle qui fut en charge du ministère entre 2007 et 2010. Elle veut notamment apporter son aide aux footballeuses, dont "la différence de traitement médiatique" avec le football masculin "la rend dingue". "Qu'attend-on pour applaudir", tempête-t-elle. Enfin, Roselyne Bachelot revêt son habit de femme, en prônant une meilleure représentation au Panthéon. "Ils sont 72 hommes inhumés au monument parisien pour seulement quatre femmes. Je voudrais que d'autres y soient admises". Raison aussi pour laquelle l'ancienne pharmacienne soutient Denis Mukwege. Ce gynécologue congolais soigne les femmes violées et victimes de mutilations génitales en Afrique. Il a été victime d'un attentat en 2012. "Il mériterait vraiment de recevoir le Nobel de la paix, et la dotation financière qui en résulte".
Dans une interview accordée au Parisien Week-end, Roselyne Bachelot dévoile quelques-unes de ses passions. L'ancienne ministre entend notamment entamer la rédaction de son tout premier roman.
Un homme a été interpellé lundi 14 septembre, soupçonné d'être impliqué dans des tirs à proximité de deux écoles du centre de Perpignan, qui ont été sécurisées, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Selon la même source, les faits ont débuté peu avant 9h, un individu aurait tiré en l'air "avec une arme de guerre de type kalachnikov", puis aurait pris la fuite en voiture avec deux autres personnes. Selon les premiers éléments de l'enquête, les écoles n'étaient pas visées par les tirs. Alertée par des témoins, la police a ensuite pris en chasse le véhicule qui a ensuite été retrouvé abandonné dans le centre historique, à proximité du Palais des Rois de Majorque. Deux écoles du secteurs ont alors été sécurisées par la police municipale, les élèves ont été confinés dans leur établissement plusieurs dizaines de minutes, a-t-on précisé."L'événement a été de courte durée, mais de suite, on a fait entrer les élèves dans la cour et dans les classes, a expliqué à l'Indépendant le président du conseil d'administration de l'école Sainte-Thérèse de l'enfant Jésus, Jean Calvo. Ils ont été descendus à la chapelle, barricadés sous les tables, et les rideaux des salles de classe ont été tirés pour conserver l'obscurité la plus totale à l'intérieur"Un suspect a été arrêté vers 9h30 et le dispositif de sécurisation des écoles a pu être levé. Deux individus étaient activement recherchés par la police lundi.
Les écoles n'étaient pas visées, selon les enquêteurs, mais les élèves ont tout de même été mis à l'abri.
Un jeu façon "album Panini de la Coupe du Monde". Europol, l'agence européenne de police criminelle, lance, dès jeudi 12 juillet, en parallèle de la finale de la Coupe du Monde, un jeu de 25 vignettes, qui vise à augmenter la visibilité des avis de recherche. À l'image d'un album Panini, l'objectif est de réunir les vignettes de 25 fugitifs les plus recherchés et, ainsi, "compléter l'équipe d'Europe des criminels les plus recherchés d'Europe", a expliqué Europol sur son site. De jeudi à samedi 14 juillet, les autorités nationales de police et Europol partageront, sur les réseaux sociaux, des codes qui permettront de débloquer les profils des fugitifs. "C'est seulement quand vous aurez trouvé tous les joueurs que sera donné le coup de sifflet final et que vous aurez terminé le jeu. Vous pourrez alors télécharger votre équipe au complet et la partager", a détaillé Europol. Le premier code, #RedCardUROut, dévoile trois criminels recherchés par la France, Chypre et la Finlande. "Il y a un but très sérieux derrière : attraper les criminels les plus recherchés d'Europe"L'objectif est d'augmenter la visibilité des avis de recherche des fugitifs en les partageant sur les réseaux sociaux dans toute l'Europe : "Nous présentons cette liste de manière ludique, mais il y a un but très sérieux derrière : attraper les criminels les plus recherchés d'Europe", a indiqué Tine Hollevoet, la porte-parole d'Europol. "Plus les gens voient ces criminels, plus les chances sont grandes que l'un d'entre vous puisse nous communiquer l'indice crucial qui nous permettra de localiser et arrêter un dangereux criminel", a-t-elle poursuivi. Ce n'est pas la première fois qu'Europol utilise une approche originale pour sensibiliser le public au problème des criminels en fuite. Un "calendrier de l'avent" durant la période de Noël avait mené à trois arrestations, et des "cartes postales" en été à trois autres.
Europol avait déjà lancé des opérations similaires, comme à Noël avec "un calendrier de l'Avent" ou l'été dernier avec "des cartes postales", pour retrouver des fugitifs.
Le 5 avril, la reine Elizabeth II avait cité sa chanson mythique, "We'll Meet Again" ("Nous nous reverrons") dans son discours aux Britanniques pendant le confinement. Le disque s'était alors à nouveau arraché. Vera Lynn, célèbre chanteuse pendant la Seconde Guerre mondiale, est décédée jeudi 18 juin à l'âge de 103 ans. Surnommée la "fiancée des forces armées", elle a été toute sa vie une fervente supportrice des soldats, pour qui elle a chanté pendant la guerre, dans des pays comme l'Égypte ou l'Inde, souvent au péril de sa vie. En mai, elle avait exhorté ses compatriotes à "se souvenir des braves garçons et de ce qu'ils ont sacrifié pour nous". "Ils ont quitté leurs familles et leurs foyers pour se battre pour notre liberté et beaucoup ont perdu la vie en essayant de nous protéger et de protéger nos libertés", avait-elle rappelé. Un "tube" redécouvert pendant le confinementEn mars dernier, en pleine pandémie de coronavirus, Vera Lynn avait encouragé les Britanniques à "redécouvrir l'esprit qui nous a permis de traverser la guerre". Le 5 avril, la reine Elizabeth II lui a emprunté le titre de "We'll Meet Again", sa célèbre chanson destinée à remonter le moral des troupes, lors d'un discours destiné à insuffler de l'espoir aux Britanniques soumis au confinement. "Des jours meilleurs viendront : nous retrouverons nos amis, nous retrouverons nos familles, nous nous retrouverons de nouveau", avait déclaré la monarque. En mai, la population a même été invitée à entonner ce titre pour marquer le 75e anniversaire de la capitulation de l'Allemagne nazie le 8 mai 1945. À cette occasion, son dernier album, "Vera Lynn 100" s'est retrouvé à la 30e place des charts britanniques, faisant de "Dame Vera" l'artiste la plus âgée à figurer dans le top des albums les plus vendus au Royaume-Uni. Records de ventes d'albums Née le 20 mars 1917 à Londres, Vera Lynn était aussi connue pour avoir chanté "The White Cliffs of Dover" ("Les falaises blanches de Douvres"), "There'll Always Be An England" ("Il y aura toujours une Angleterre"), et "If Only I Had Wings" ("Si seulement j'avais des ailes") pour donner du courage aux Britanniques pendant le Blitz, les bombardements allemands. En 2009 à 92 ans, elle était déjà devenue l'artiste la plus âgée à figurer dans le top 20 des albums les plus vendus au Royaume-Uni, avec sa compilation "We'll Meet Again - The very best of Vera Lynn". "Cette musique peut paraître un peu fade aux oreilles des jeunes gens. Mais pour nous, elle était stimulante et pleine de sens", affirme-t-elle au micro de la BBC le jour de son centième anniversaire. L'album "Vera Lynn 100", sorti à cette occasion, avait pulvérisé un nouveau record en devenant numéro 3 du classement britannique.
Pendant la guerre, la "fiancée des forces armées" a parcouru le monde pour soutenir les troupes de Sa Majesté en chantant dans les camps militaires, les hôpitaux ou les usines d'armement. Elle est décédée jeudi à l'âge de 103 ans.
L'acteur oscarisé pour "Forrest Gump" et "Philadelphia" était devenu la première star du cinéma à annoncer publiquement avoir contracté le Covid-19 en mars, alors qu'il se trouvait en Australie avec son épouse Rita Wilson, elle aussi contaminée, pour commencer un film sur Elvis Presley."Etant donné que nous avons essuyé les plâtres du Covid-19, nous allons bien. Nous avons souffert durant dix jours de symptômes très incommodants, mais pas dangereux heureusement", a dit Tom Hanks lors d'une conférence de presse virtuelle. La Californie, l'un des principaux foyers de coronavirus aux Etat-Unis, a donné récemment son feu vert aux studios pour reprendre les tournages à condition de respecter des règles sanitaires strictes. Mais la plupart des productions sont toujours à l'arrêt et Tom Hanks n'imagine pas une reprise de si tôt."Je ne sais pas du tout quand je vais pouvoir reprendre le travail", a-t-il dit, "personne n'en a la moindre idée"."Ca va arriver mais nous ne savons pas quand. Beaucoup de choses doivent être prises en compte, l'aspect financier, l'aspect juridique, les assurances", explique l'acteur, sans parler des contraintes liées à la distanciation physique qu'il dit pratiquer lui-même dans sa vie quotidienne."USS Greyhound - La bataille de l'Atlantique", thriller sur fond de Seconde Guerre mondiale dans lequel Tom Hanks tient le rôle principal, devait sortir cet été. Mais la plupart des cinémas étant fermés ou à capacité réduite aux Etats-Unis à cause de la pandémie, Sony a accepté de le vendre à Apple TV+ pour une diffusion directe sur cette plateforme de streaming. Pour Tom Hanks, qui a aussi écrit le scénario, le fait que le film ne soit pas projeté dans les cinémas est un "crève-coeur". Mais il se réjouit tout de même de la possibilité de le diffuser dans le monde entier à partir du 10 juillet via internet. Les tournages ont repris récemment dans certains pays, comme l'Islande, la Corée du Sud et la Nouvelle-Zélande, mais la star dit ne pas encore avoir de calendrier pour la reprise du "Elvis" de Baz Luhrmann en Australie.
L'acteur américain Tom Hanks a affirmé mardi qu'Hollywood n'avait "aucune idée" de la date à laquelle les tournages pourraient reprendre, en raison de la pandémie dont il a lui-même été victime voici plusieurs mois.
L'activité économique en France a plongé de 27% au mois d'avril en raison du confinement pour lutter contre le coronavirus, estime la Banque de France mardi 12 mai. Début mars, la banque centrale avait estimé la croissance de l'économie à 0,1% au premier trimestre 2020. La chute de 27% de l'activité s'entend par rapport au niveau qui aurait été atteint si elle avait continué à croître à ce rythme en avril. L'activité industrielle a dégringolé"Alors qu'il y a un mois nous avions estimé à -32% la perte de PIB sur une semaine-type de confinement en mars, notre nouvelle estimation pour une semaine-type de confinement en avril se situe aux alentours de -27%", selon la Banque de France. Elle ne donne pas d'estimation pour l'ensemble du trimestre comme c'est le cas habituellement. "Avec un mois plein de confinement en avril, l'activité économique a atteint un niveau particulièrement bas". Ainsi, le taux d'utilisation des capacités de production dans l'industrie passe de 77% en février à 56% en mars, puis à 46% en avril "soit le plus bas niveau jamais enregistré dans cette enquête", souligne la banque centrale. En avril, ce taux d'utilisation varie de 77% dans l'industrie pharmaceutique à 8% dans l'automobile. Les entreprises se sont adaptées Mais toujours dans l'industrie, le nombre de jours moyen de fermeture exceptionnelle est de cinq jours pour la totalité du mois d'avril, autant que pour la moitié du mois de mars. Les entreprises se sont "adaptées et ont mis en place différentes mesures de protection sanitaire des salariés. Ce qui a permis de limiter les fermetures de sites et de redémarrer la production", relève la Banque de France. Dans les services, le nombre moyen de jours de fermeture en avril varie entre 24 pour la restauration et l'hébergement, et seulement un jour pour la programmation et le conseil, ainsi que pour le nettoyage. La reprise ne compensera pas la baisse L'ensemble des secteurs les plus exposés aux mesures de confinement, soit l'industrie hors agroalimentaire, la construction, et les services marchands hors loyers et intérêts des prêts bancaires, ont vu leur activité réduite de 40% en avril contre 50% durant la deuxième quinzaine de mars."Pour le mois de mai et l'après-confinement, les entreprises anticipent un début de reprise de l'activité, à l'exception de l'hébergement et de la restauration". Mais cette reprise "serait loin d'effacer les baisses des deux mois précédents", prévient encore la note.
Confinement obligé, la Banque de France note une chute - mais moins importante que durant la deuxième quinzaine de mars.
Les images ont choqué en France. Armes exhibées en pleine rue, bagarres, expéditions punitives, la ville de Dijon (Côte-d'Or) a été secouée par trois nuits de violences opposant des habitants d'origine maghrébine du quartier des Grésilles à des personnes issues de l'immigration tchétchène. Une flambée de violence initiée par l'agression d'un jeune Tchétchène, selon cette communauté implantée en France. Mais face à la tournure des événements, le père du jeune homme a décidé de prendre la parole sur BFMTV. Zlimkhan, âgé de 49 ans et résident de Dijon depuis 2014, appelle au calme sur la chaîne d'information. Il affirmé ne pas être lié à l'escalade des tensions et s'en désolidarise : "Je suis contre n'importe quelle violence. Je suis pour la justice". L'homme soutient également qu'il ne s'agit pas d'une confrontation raciale : "C'est pas une guerre contre les Arabes. On vit très bien avec eux. On a vécu jusqu'à maintenant sans aucun problème". Selon Zelimkhan, il "n'y a pas d'histoire de drogue dans cette affaire. C'est une histoire de violence". Et face à ce cycle infernal, il dit désormais craindre pour leur enfant et éviter de sortir de chez lui. Si Dijon a connu sa première soirée de calme depuis cinq jours mardi 16 juin, les autorités restent sous pression alors que le ministère de l'Intérieur a annoncé l'examen systématique de la possibilité d'expulser des étrangers impliqués dans les violences. En France, la communauté tchétchène représenterait entre 15 et 20 000 personnes, quasiment tous avec le statut de réfugié. La grande majorité est arrivée dans les années 2000 après avoir fui le conflit entre les indépendantistes tchétchènes et l'Etat russe.
C'est l'événement qui aurait déclenché le cycle de violences à Dijon : l'agression d'un jeune tchétchène la semaine dernière. Face aux événements de ces derniers jours, le père de la victime craint pour la sécurité de sa famille.
Attribué sous conditions de ressources, le chèque énergie est envoyé une fois par an au domicile des bénéficiaires. Selon Europe 1, à partir de lundi 25 mars, 5,8 millions de foyers vont commencer à le recevoir. Aucune démarche préalable n'est nécessaire, ils sont établis en fonction des déclarations effectuées auprès des services fiscaux. Les envois devraient durer un mois, précise la radio. "Les chèques énergie sont dès aujourd'hui envoyés automatiquement aux Français les plus modestes", a indiqué le ministère de la Transition écologique et solidaire dans un communiqué. Ils seront en effet postés à partir de lundi et jusqu'à la fin avril, selon les régions. Le "chèque-énergie", ça marche comment ?par Europe 1Pour en bénéficier, il faut gagner moins de 10.700 euros pour une personne par an. Le montant du chèque énergie s'élève à 48 euros minimum et à 277 euros maximum. Utilisable en ligne pour certains fournisseurs Le bénéficiaire peut utiliser ce chèque, en l'envoyant par la poste ou en le remettant en main propre, pour régler son fournisseur d'énergie ou une entreprise réalisant des travaux de rénovation énergétique dans son logement. "Lorsque le chèque est adressé à un fournisseur, sa valeur est déduite, par ordre de priorité, des factures antérieures à la réception du chèque non payées, puis si le montant du chèque le permet, de la facture suivante", précise le site service-public.fr. Cette année, le chèque pourra également être utilisé pour payer en ligne certains fournisseurs d'électricité ou de gaz naturel. En 2019, en réponse à la crise des "gilets jaunes", le chèque énergie a vu son montant augmenter de 50 euros pour arriver à une moyenne de 200 euros et il concerne 2 millions de Français supplémentaires. Le dispositif devrait coûter à l'Etat un peu plus de 850 millions d'euros cette année, après 425 millions engagés l'an dernier. En France, près de 7 millions de ménages sont considérés comme étant en situation de précarité énergétique, selon les données de l'Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE).
Aucune démarche n'est à effectuer pour bénéficier de ce coup de pouce énergétique versé par l'État. Pour calmer la grogne des "gilets jaunes", il sera envoyé à deux millions de foyers supplémentaires cette année.
Après que le Dr Philippe Siou ait démenti ces nouvelles informations auprès du site Le Parisien, c'est au tour du chanteur lui-même de réagir par le biais de son attaché de presse Fabien Lecoeuvre. "Michel Polna­reff a beau­coup de peine que son produc­teur, qu'il consi­dère comme un grand du métier, refuse de recon­naître sa mala­die. Alors je lui ai lu ce matin le papier du JDD où on remet en cause son embo­lie pulmo­naire. Il était triste. Sous le choc... Et se demande ce que peut cacher une telle réac­tion.." explique le proche de Michel Polnareff sur Gala.fr, avant de raconter que ses producteurs de Gilbert Coullier Productions, qui selon le JDD auraient fait dresser un constat d'huissier le soir de son concert annulé indiquant qu'une note 362 euros aurait été éditée au bar de son hôtel. L'initiative d'une production dont l'artiste n'aurait plus de nouvelles depuis le 6 novembre dernier selon Fabien Lecoeuvre. "Son produc­teur refuse la vérité, qu'est-ce que cela cache ? Est ce que Michel était assuré pour ses derniers spec­tacles ? " s'interroge l'agent de l'artiste sur le site du magazine Gala, en précisant qu'aucun méde­cin du spec­tacle n'est venu consta­ter la mala­die du chanteur depuis le 2 décembre, ni depuis son hospi­ta­li­sa­tion il y a une semaine, alors qu'il faudra bien que quelqu'un rembourse les 500 000 euros qu'auraient couté l'annulation des deux derniers concerts de la tournée. Il remet aussi en cause le témoignage accablant du garde du corps de Michel Polnareff dans le JDD. "Il n'était pas avec nous ce soir-là, il nous a simple­ment déposés devant le restau­rant et s'est éclip­sé... Je tiens à préci­ser que c'est un employé de la produc­tion et non de Michel", explique à Gala Fabien Lecoeuvre. Le nouvel épisode d'un conflit autant people que financier qui ne fait que débuter.
Michel Polnareff a-t-il menti sur sa maladie ? Le chanteur fait la Une du JDD ce dimanche. Le journal évoque une soirée très arrosée la veille de son concert annulé à Paris, loin de la version officielle racontée par l'équipe du chanteur et le médecin.
Un garçonnet de 4 ans est mort noyé dans un canal à Charmes, dans les Vosges. Selon les premiers éléments de l'enquête, il aurait échappé à la vigilance de l'équipe de la garderie d'un centre social où il passait la journée, raconte Vosges Matin. C'est un camping-cariste qui, après avoir plongé, a sorti son corps inanimé des eaux du canal du Battant, 300 mètres en aval, raconte le quotidien local. Malgré ses efforts, puis ceux des pompiers et des secouristes du Samu, le petit garçon n'a pas pu être réanimé. Le décès a été constaté vers 17h30, raconte le quotidien local. L'enquête a été confiée aux gendarmes de la brigade territoriale de Charmes.
- Un enfant de quatre est mort noyé dans un canal vendredi dans les Vosges. Il aurait échappé à la vigilance du personnel de sa garderie.-Le drame s'est noué vendredi 24 mars en plein après-midi.
Bienvenue chez nous : un programme "dégueulasse"Dans On refait la télé sur RTL, ce samedi 10 décembre, l'humoriste a répondu en toute franchise aux questions posées par les animateurs Jade et Eric Dussart. Alors qu'ils diffusent un extrait de l'émission Bienvenue chez nous, la quotidienne de TF1 dont le principe est de faire s'affronter des patrons de maisons d'hôte, Michèle Laroque réagit vivement au programme. "Le principe de cette émission est dégueulasse", s'exclame-t-elle. Avant d'ajouter : "On met les gens en compétition. Ce que je ne comprends pas, c'est quel est l'intérêt d'un des concurrents de dire du bien de l'autre, puisqu'il veut gagner."En effet, Eric Dussart confirme que cela est illogique, car ils sont tous en concurrence, et enchaîne ironiquement avec le fait que cela "génère de bons sentiments chez les gens". "C'est très négatif tout ça, ça ne fait pas du bien. Déjà que notre vie est dure. Si en plus on voit des trucs pas terribles de l'humain... C'est cruel", s'indigne Michèle Laroque. Pour cette dernière, ce genre de programme attire les personnes qui sont déjà incitées "par les choses négatives et qui restent dans ce fonctionnement difficile". Pour elle, l'émission fait appel au côté sombre de la nature humaine. "C'est de la facilité et non pas du plaisir", conclut-elle. Pourquoi Miss France ne risque pas de faire appel à Michèle Laroque ?Une autre émission est passée au crible lors de cet échange sur RTL : le concours de Miss France ! Et une chose est sûre, l'élection qui se déroulera le 17 décembre prochain n'est pas du goût de l'actrice. "Alors c'est vraiment personnel, parce que je sais que je suis entourée de gens qui adorent, mais moi ça ne m'amuse pas trop et ça m'ennuie un peu", confie Michèle Laroque. Elle ne se dit pas féministe, mais avoue ne pas forcément apprécier "que l'on présente les filles uniquement pour ce que leur physique peut apporter". En expliquant ensuite : "Je préfère le talent et tant mieux si la fille qui a du talent est magnifique. Ce n'est pas elles que je remets en question, c'est juste le principe, et encore une fois, je le dis très modestement." Également interrogée sur l'éventualité d'avoir été déjà approchée par le comité pour qu'elle intègre le jury, la comédienne répond en plaisantant : "Oui souvent, mais là maintenant je pense qu'ils ne me proposeront plus."
Invitée au micro de RTL pour On refait la télé, Michèle Laroque a été interrogée par Jade et Eric Dussart afin de donner son avis sur certains programmes télévisés. L'élection de Miss France et l'émission Bienvenue chez nous n'obtiennent pas les faveurs de la comédienne.
Après des revers dans la bataille judiciaire autour de l'héritage de Johnny Hallyday, sa veuve a changé d'avocat. Laeticia Hallyday a ainsi confié son dossier à trois conseils, à la place de Me Ardavan Amir-Aslan, a affirmé l'un de ses nouveaux avocats à l'AFP confirmant des informations parues vendredi dans Le Point."L'information est exacte ainsi que les trois noms cités", a déclaré à l'AFP Me Gilles Gauer, qui va faire partie de cette équipe d'avocats aux côtés de Me David Gordon-Krief à Paris et Me Alain Scheuer à Montpellier. "Pour l'instant, on ne fait pas de commentaires ou de déclarations", a-t-il ajouté à l'AFP. Un jugement en appelLa bataille judiciaire autour de l'héritage Hallyday reprendra de plus belle en novembre : comme elle l'avait annoncé, sa veuve a fait appel du jugement rendu fin mai par le tribunal de Nanterre qui avait retenu la compétence de la justice française. Le jugement du TGI de Nanterre avait alors marqué un revers pour la veuve de Johnny Hallyday qui souhaitait que le contentieux l'opposant aux enfants du chanteur, David Hallyday et Laura Smet, soit tranché aux Etats-Unis et non en France. Johnny Hallyday, un mode de vie "très français"Les juges avaient estimé que Johnny Hallyday avait conservé "jusqu'au bout un mode de vie tout à la fois itinérant et bohème, mais surtout très français, qui l'amenait à vivre de façon (...) habituelle en France". Le tribunal en avait conclu que malgré ses nombreux voyages et séjours aux Etats-Unis, le chanteur était résident français au moment de sa mort en décembre 2017. En changeant d'avocats, Laeticia Hallyday compte-t-elle également changer de stratégie ? Depuis plus d'un an, David Hallyday et Laura Smet ont engagé une bataille judiciaire au long cours contre la veuve de leur père pour obtenir leur part d'héritage dont ils estiment avoir été privés par un testament rédigé aux Etats-Unis en 2014 dans lequel le chanteur lègue l'ensemble de sa fortune à sa dernière épouse et à leurs deux filles.
La veuve de Johnny Hallyday confie sa défense à trois nouveaux avocats selon des informations publiées dans Le Point.
Hold-up, braquages... Les chiffres des attaques à main armée continuent leur baisse dans l'Hexagone : moins 25% entre 2017 et 2018. Avec 26 braquages comptabilisés l'année dernière, les vols avec armes visant les banques qui demeurent un "mythe" de l'imaginaire collectif ont dans la pratique "disparu du paysage du banditisme". Sur les gros braquages, seul persiste un "tropisme lyonnais", relève le chef de l'Office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO). Frédéric Doidy rappelle que la région des alentours de Lyon reste "le cœur du banditisme traditionnel". Braquer un criminel, "c'est du gagnant-gagnant""De manière diffuse" et sans que des chiffres n'étayent ce ressenti, de plus en plus de braqueurs aguerris visent d'autres malfaiteurs, trafiquants de stupéfiants ou collecteurs d'argent sale: "les victimes ne porteront jamais plainte (...) Pour eux, c'est du gagnant-gagnant", avance le patron de l'OCLCO. Pour commettre leurs méfaits, les braqueurs utilisent des moyens similaires à ceux déployés par les services de police : surveillance en amont, ou encore techniques de géolocalisation et balises équipées de traceurs, indique une source policière à France info, précisant que les forces de l'ordre cherchent à interpeller les malfaiteurs et leurs assaillants en flagrant délit, afin de faire "coup double". Le renseignement criminel français indique par ailleurs que le nombre de règlements de compte est resté stable entre 2017 et 2018 : 77 ont été enregistrés, 106 victimes dénombrées. Parmi elles, 54 sont décédées. En 2017 on comptait 78 règlements, 104 victimes et 44 décès. "Dans 80% des cas, ils sont liés au trafic de stupéfiants", résume le patron de l'OCLCO.
Les services de renseignement ont dressé le tableau des grandes "tendances" de la criminalité en France. Dans un contexte de baisse régulière du nombre officiel d'attaques, les braqueurs ciblent de manière privilégiée d'autres trafiquants et leurs lucratives cargaisons.
Faudra t-il "souffler dans le ballon" pour savoir? Des chercheurs du CNRS s'estimaient vendredi en "bonne voie" pour parvenir à détecter le Covid-19 dans l'air expiré d'une personne malade, en analysant la composition chimique de son souffle. "On est plutôt confiants d'être sur la bonne voie", a déclaré Christian George, directeur adjoint de l'Institut de recherches sur la catalyse et l'environnement de Lyon (Ircelyon). "Il y a encore deux mois, on savait encore peu de choses sur cette maladie, et là, on commence à avoir des informations qui se précisent quasi de jour en jour", a-t-il relevé. Depuis juin, une équipe de chercheurs, installée à l'hôpital de la Croix-Rousse à Lyon, a comparé les expirations de "quelques dizaines" de patients atteints du Covid-19 et de sujets sains, grâce à un gros appareil équipé d'un long tube flexible, appelé spectromètre de masse. "Quand une personne souffle dans l'appareil, on enregistre la composition chimique de l'air expiré", a expliqué M. George, précisant que chaque expiration contenait "30.000 informations/seconde"."Ce qu'on fait, c'est un traitement statistique pour voir quelles sont les informations qui diffèrent des patients (atteints de Covid-19, ndlr) des personnes saines", a-t-il poursuivi. "Les premiers calculs ont montré qu'on peut séparer les patients des personnes saines", s'est-il félicité avec prudence, en rappelant que "dans un projet de recherche, tout peut aller de travers jusqu'au dernier moment". Il reste en effet des étapes à franchir. Comme la réalisation d'une "spéciation chimique" pour déterminer les composés volatiles typiques du Covid-19, une sorte de "signature" propre qui se retrouverait dans le souffle."On reste très prudents, parce qu'il faut maintenant qu'on s'assure que ce qu'on observe est spécifique au Covid et que d'autres maladies respiratoires ont une signature bien distincte", a expliqué le chercheur. Identifier cette signature du Covid-19 permettrait notamment d'aboutir à un système de détection très simple, de type "éthylotest, avec une lumière verte et rouge" alors que "la machine que nous utilisons actuellement est chère et compliquée à utiliser", a souligné M. George. Cette complexité en fait un outil peu adapté à l'environnement hospitalier, selon le chercheur. Toutefois, en cas de "deuxième crise (épidémique) à l'automne", "il n'est pas impossible qu'on puisse être (...) prêts pour faire un premier tri (entre les personnes malades et non malades) à l'arrivée de l'hôpital", a-t-il avancé. Selon lui, cette méthode de détection par le souffle pourrait même marquer "le début" d'une "nouvelle ère du diagnostic médical", et être étendue à d'autres pathologies respiratoires.
Une équipe de scientifiques lyonnais travaille sur une nouvelle méthode de détection du Covid-19, en analysant l'air expiré des malades.
La mairie et le commissariat du XVIIe arrondissement de Paris, ainsi qu'une école, ont été évacués jeudi 31 janvier vers 8h du matin, rapporte France Bleu Paris. En cause : une habitante du quartier qui a apporté dans les locaux de la police une vieille grenade et un obus. Le maire du XVIIe, Geoffroy Boulard, a donné des explications sur son compte Twitter. "Le commissariat a été évacué : une habitante s'y serait rendue avec une vieille grenade et obus (retrouvés sous son plancher) dans une enveloppe, a-t-il écrit. L'école Truffaut est évacuée dans l'attente du déminage imminent. La mairie est également fermée et le secteur bouclé."Les services de déminage sont intervenus dans la matinée, avant que le périmètre de sécurité ne soit levé. Les écoliers ont pu réintégrer leurs classes peu avant 10h.
Les forces de l'ordre ont établi un périmètre de sécurité dans le quartier des Batignolles, dans le XVIIe arrondissement de Paris, à cause de ce qui semble être des munitions de la Seconde guerre mondiale.
Un revers que Sophie Davant a eu beaucoup de mal à accepter et qui l'a poussé à ignorer les messages de son successeur. "La fin de saison de 'Toute une histoi­re' a été très diffi­cile. J'ai été livrée en pâture dans la presse. J'avais besoin de faire mon deuil", explique l'animatrice au Parisien. Une fois le deuil effectué, Sophie Davant a néanmoins fini par répondre à Frédéric Lopez. "On aime tous les deux la profon­deur des échanges. Et j'ai été flattée qu'il recon­naisse mon expé­rience. Notre compli­cité, c'est un joli pied de nez à tous ceux qui voudraient nous oppo­ser". Sophie Davant n'a cependant pas totalement disparu de l'antenne puisqu'elle anime toujours tous les matins l'émission "C'est au programme" et qu'on la retrouve également tous les vendredis à la place de Frédéric Lopez dans "Mille et une vies".
Dans les colonnes du Parisien, Sophie Davant est revenue sur son éviction. Depuis la rentrée, l'animatrice de "Toute une histoire" sur France 2 a été remplacée par Frédéric Lopez et son émission "Mille et une vies".
Et comme le rapporte "Le Figaro", il s'est un peu lâché devant les étudiants en réagissant aux propos de Nabilla Benattia. Il y a quelques jours, la star de la télé-réalité était invitée à RTL où elle a accordé une interview à Marc-Olivier Fogiel. Quand le journaliste lui a demandé son avis sur la loi El Khomri, la jeune femme a déclaré : "Je ne sais pas qui c'est, lui". Quand Marc-Olivier Fogiel lui a annoncé que c'était une femme, Nabilla a avoué ne connaitre en politique que "François Hollande, Michel Sapin, des trucs comme ça...". Visiblement touché, Michel Sapin a donc déclaré devant son auditoire de Sciences Po : "Vous voyez, elle n'a pas dit Macron, hein! Elle a dit Sapin! Il faut que je lui téléphone... ''Allo quoi!''", en référence à la célèbre phrase qui a fait connaître Nabilla. Le ministre des Finances et des Comptes publics a ajouté concernant Emmanuel Macron : "Il a plutôt une belle gueule et un sourire craquant... et c'est beaucoup de buzz". L'ambiance paraît tendue dans le gouvernement à un an de l'élection présidentielle. Et ce n'est que le début..
Michel Sapin est ravi de sa notoriété. Le ministre des Finances et des Comptes publics était invité du Grand Oral de Sciences Po mardi soir.
Déroulée à l'aube sur toute la hauteur de la façade du siège de l'exécutif européen, la banderole géante représente en trompe-l'oeil une trouée dans le bâtiment par lequel on entrevoit une forêt tropicale en flammes. De véritables fumigènes ont été allumés de part et d'autre, a pu constater l'AFP."Les feux en Amazonie sont loin, mais l'Europe jette de l'huile sur les flammes: en achetant du soja et d'autres produits venant des zones déforestées, l'Europe est complice de la destruction en cours en Amazonie et dans d'autres écosystèmes", a affirmé Sini Eräjää, militante en charge de campagne sur l'agriculture et les forêts pour Greenpeace."Les Européens doivent pouvoir faire leurs courses en sachant qu'aucun article dans leur supermarché n'a contribué aux feux de forêts ou aux violations des droits de l'homme, nous avons besoin d'une loi européenne rigoureuse", a-t-elle insisté dans un communiqué. Selon Greenpeace, par le biais de ses importations de boeuf, soja, huile de palme, café et cacao, l'UE est "responsable de plus de 10% de la déforestation dans le monde"."Des entreprises avaient pris des engagements volontaires il y a une décennie pour mettre fin à la déforestation dans leur chaîne d'approvisionnement. Mais ça n'a pas fonctionné, les produits restent importés en Europe avec très peu de contrôles", a expliqué à l'AFP Sébastien Snoeck, militant de Greepeace présent devant la Commission. Selon lui, "on ne peut pas compter" sur le régime du président brésilien Jair Bolsonaro pour protéger la plus grande forêt tropicale du monde, où les incendies ont progressé de 28% en juillet 2020, par rapport à juillet 2019. Le vaste accord commercial non encore ratifié entre l'UE et les pays sud-américains du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay) inquiète: il amènerait l'ouverture accrue des marchés européens à la viande sud-américaine alors que l'élevage est responsable de 80% de la déforestation en Amazonie, selon l'organisation WWF. Un nombre croissant d'Etats membres ont exprimé leurs vives réticences à valider cet accord, face à la menace écologique au Brésil -- "une bonne chose" selon Greenpeace --. Mais alors que la Commission européenne vient de lancer une consultation publique pour affiner sa stratégie contre la déforestation, "il est bon de lui rappeler que les engagements volontaires n'ont pas fonctionné et qu'il faut agir très concrètement", a fait valoir Sébastien Snoeck.
"L'Amazonie brûle, l'Europe coupable": l'ONG environnementale Greenpeace a déployé vendredi un calicot géant sur la façade du siège de la Commission européenne à Bruxelles pour renforcer la pression sur l'UE dans le combat contre la déforestation, notamment au Brésil.
Les autorités indiennes ont imposé un confinement strict depuis fin mars et suspendu le trafic aérien international sur leur territoire, laissant de nombreux travailleurs immigrés et étudiants bloqués à l'étranger. Quelque 15.000 ressortissants indiens seront rapatriés de 12 pays par avions ou navires militaires, dans une vaste opération qui a vu le site internet du ministère de l'aviation civile planter mercredi alors que de nombreux ressortissants se sont précipités pour obtenir des billets. Le consulat indien aux Emirats arabes unis, qui a appelé "à la patience et à la coopération" sur Twitter, a indiqué avoir reçu à lui seul 200.000 demandes de rapatriement, souvent des travailleurs ayant perdu leur emploi à cause de l'épidémie. Les pays du Golfe sont très dépendants de la main d'oeuvre bon marché que constituent des millions de travailleurs venus d'Asie, la plupart d'Inde, du Pakistan, du Népal et du Sri Lanka. Mais la pandémie, et son impact économique, a laissé de nombreux travailleurs malades, au chômage, ou encore à la merci d'employeurs peu scrupuleux qui ne leur ont pas versé leurs salaires. Jeudi, de nombreux Indiens se sont ainsi présentés dans les aéroports d'Abou Dhabi et Dubaï pour être rapatriés. Une équipe médicale était présente à l'aéroport de Dubaï, a constaté un journaliste de l'AFP."Nous effectuons des tests par prise de sang. Les résultats sont disponibles en cinq minutes", a indiqué Hind al-Qotbi, cheffe de l'équipe médicale. "Si le test est positif, la personne est placée en quarantaine et nous lui fournissons le traitement nécessaire.""Le mien était négatif. Je suis super soulagé", a témoigné un passager d'une quarantaine d'années sous couvert de l'anonymat. "Ca me fait un peu bizarre de rentrer à la maison, je suis content mais j'ai aussi un sentiment d'incertitude."- Frustrations -"J'ai fait une demande d'urgence au consulat. Je suis sur liste d'attente", confie à l'AFP Ajith. Désireux de rentrer au plus vite pour s'occuper des obsèques de sa mère, cet ingénieur informatique de 43 ans a finalement pu embarquer en cours de journée. Deux vols au départ des Emirats transportant 354 personnes sont arrivés jeudi à Kerala (sud de l'Inde). Un autre vol qui devait partir jeudi de Doha, au Qatar, a été reporté à la fin de la semaine. Un navire militaire est également attendu à Dubaï, et la Haute commission indienne aux Maldives a publié des images sur Twitter d'un navire entrant dans le port de Malé, à la veille de l'évacuation programmée de quelque 1.000 personnes. D'autres avions doivent partir de Malaisie, des Philippines et de Singapour, mais aussi de Londres, San Francisco, New York, Chicago et Washington. Mais la lenteur de l'opération ainsi que le fait que les prix des billets sont à la charge des rapatriés ont nourri les frustrations. "Tant de personnes ont perdu leur emploi ici", raconte Yasin, qui a perdu son travail dans la restauration. "Et maintenant le gouvernement demande que les gens payent leurs billets. Les gens n'ont pas d'argent pour survivre ici, payer pour les vols n'est pas possible du tout.""Certaines personnes seront laissées de côté, c'est inévitable, tout le monde ne peut pas être pris en charge immédiatement", a reconnu Vipul, consul général indien à Dubaï, présent auprès des voyageurs à l'aéroport. Mais des vols quotidiens sont prévus "au cours des cinq ou six prochains jours", a-t-il assuré.
Une vaste opération de rapatriement de centaines de milliers d'Indiens bloqués à l'étranger du fait de la pandémie de Covid-19 a débuté jeudi, avec deux premiers vols au départ des Emirats arabes unis, dans une région qui compte de nombreux ressortissants de ce pays.
C'est un drame qui a touché le département de Meurthe-et-Moselle. Le quotidien régional L'Est Républicain révèle qu'une enquête va être ouverte par l'agence régionale de santé (ARS) pour tenter d'y voir plus clair concernant le décès mercredi 6 novembre d'un quinquagénaire à son domicile situé à Dombasle. L'homme a succombé à une défaillance cardiaque alors qu'une de ses proches affirme que le Samu centre 15 de Nancy avait été prévenu à plusieurs reprises de son état de santé alarmant. Ce jour-là, aux alentours de 16h, l'homme en question commence à se sentir mal. « Subitement, il s'est senti très mal avec une forte douleur à la poitrine et une jambe qu'il ne parvenait plus à bouger. Il a tout d'abord téléphoné à son médecin traitant, en Moselle. Ce dernier lui a conseillé d'aller aux urgences. Faute de voiture pour l'y conduire, j'ai appelé les pompiers depuis mon portable », affirme cette femme nancéienne présente lors des faits. « Sa vue se troublait, ses jambes ne le portaient plus. »Elle décide donc de composer le 18 qui la redirige immédiatement, comme le veut la procédure, vers le Samu (15) afin de réguler et évaluer la gravité de son cas. « J'explique à mon interlocuteur - un homme - que c'est urgent, qu'il faut venir. On me demande alors si je suis médecin avant de m'entendre dire : 'Vous n'allez pas faire le diagnostic à ma place'. On m'explique qu'il s'agit d'une grippe et qu'il faut l'emmener chez son médecin traitant. Et puis ça raccroche », raconte Marie, la proche de la victime qui se fait appeler ainsi dans L'Est Républicain pour garder son anonymat. Des appels au secours négligés ?A peine trois minutes plus tard, le quinquagénaire décide de rappeler le Samu mais on lui aurait de nouveau raccroché au nez. Marie affirme avoir tenté une troisième fois d'alerter les secours mais le Samu aurait de nouveau mis fin à l'appel. Le quatrième coup de fil a été le bon. « Là, j'ai haussé le ton. Et cette fois, on ne m'a pas passé le Samu ! Et trois pompiers sont arrivés », confie-t-elle. Une fois sur place, alors que les secours commencent à peine à le questionner sur son état de santé, l'homme est victime d'un arrêt cardiaque. Il décède malgré les tentatives de réanimation d'une équipe du Samu venue en renfort. C'est l'incompréhension qui prédomine chez son amie Marie, qui a déposé une main courante et a témoigné auprès des policiers du commissariat de Dombasle. « Je n'ai pas compris pourquoi le Samu a raccroché. J'ai le sentiment qu'à l'autre bout du fil, on a sous-estimé la gravité des appels. J'aurais été soulagée que quelqu'un vienne au premier coup de fil car si effectivement je ne suis pas médecin, j'étais en mesure de déceler si c'était grave ou pas, ça l'était. Lui et moi avions juste besoin d'aide », souligne-t-elle auprès de L'Est Républicain. Le parquet de Nancy s'est emparé de cette affaire après avoir eu écho des propos de cette femme. Une « procédure de recherches des causes de la mort » a été lancée selon le procureur de la République de Nancy François Pérain. « Par ailleurs, il a été demandé au service d'enquête de procéder à la saisie et à l'exploitation de l'enregistrement de la régulation du Samu », annonce-t-il. De son côté, contacté par L'Est Républicain, le CHRU de Nancy confirme qu'une enquête interne est en cours, en collaboration avec l'agence régionale de santé. Elle doit « analyser les conditions de prise en charge du patient. »
Selon les informations de L'Est Républicain, l'agence régionale de santé (ARS) ouvre une enquête à la suite du décès d'un homme à Dombasle (Meurthe-et-Moselle). Il aurait contacté le Samu à trois reprises, sans être pris tout de suite en charge.
Kyle Mulinder faisait tranquillement du kayak, le weekend dernier avec des amis au large de Kaikoura, lorsqu'il s'est pris une gifle à huit bras en pleine tête. L'agresseur ? Une otarie à fourrure, dont une importante colonie vit dans cette région située au nord de l'île sud de la Nouvelle-Zélande. Son ami sur la même embarcation à deux places, Taiyo Masuda, a filmé l'épisode. "Une otarie a nagé juste à côté de nous, avec un poulpe dans la gueule, elle a fait surface à côté de nous, elle a tenté de mâcher la tentacule mais elle a fini par nous donner une gifle", a raconté Taiyo Masuda à l'AFP. "Kyle était au bon endroit au bon moment". Dans la vidéo, on entend la "victime" crier : "Il y a un poulpe sur mon bateau!", et Taiyo Masuda répliquer : "C'est pas vrai, trop dingue !""C'était super drôle plutôt que terrifiant, on s'est tout de suite écroulés de rire", a-t-il poursuivi. "Je dirais qu'on est du genre à beaucoup pratiquer les activités en extérieur mais je n'avais jamais vu jusqu'à présent ce genre de choses dans la nature. Je vois bien le GIF circuler pendant très longtemps".
Une otarie à fourrure a été filmée en train de jeter un poulpe à la figure d'un kayakiste en Nouvelle-Zélande. Une scène surréaliste qui fait fureur sur les réseaux sociaux.
TF1 a rassemblé 11,4 millions de téléspectateurs en moyenne, soit 46,2% de part d'audience (PdA) en diffusant ce rare exploit d'un club français jusqu'en finale, selon les chiffres de Médiamétrie. RMC Sport, qui diffusait le match en crypté, a attiré de son côté 624.000 téléspectateurs en moyenne, selon la chaîne. Même avec son format à huis clos, adapté à la crise sanitaire, la finale de la Ligue des champions s'est affirmée comme un évènement sportif majeur de l'année, d'autant que de nombreuses compétitions et matches ont été supprimés à cause de l'épidémie. La dernière finale jouée par un club français, opposant l'AS Monaco au FC Porto (0-3) en 2004, avait attiré près de 11 millions de téléspectateurs et 44% de part d'audience, sur TF1 déjà. La retransmission télévisée de la finale de la Ligue des Champions avait attiré moins de spectateurs ces dernières années (4,2 millions de spectateurs en 2016 pour Real Madrid-Atlético Madrid par exemple), mais aucun club français n'était à l'affiche. Il faut remonter aux années 1990 pour trouver des audiences encore plus massives: la finale de 1991 entre Marseille et l'Etoile rouge de Belgrade (perdue par l'OM 3-5 aux tirs aux buts) avait rassemblé 17,5 millions de personnes devant la télévision (soit 69,8% de part d'audience ce soir-là). La finale de la Coupe du monde en 2018, entre la Croatie et la France, a été suivie par 19,3 millions de téléspectateurs (82% de PdA) sur TF1. Un million de personnes avaient également suivi la victoire des Bleus sur beIN.
La finale de la Ligue des Champions remportée par le Bayern Munich face au PSG (1-0) a attiré dimanche plus de 12 millions de téléspectateurs.
Le pouvoir d'achat des Français va progresser de manière inédite depuis 10 ans, selon les chiffres de l'Insee, rapporte franceinfo mercredi 19 décembre. Une tendance à mettre au compte de la conjoncture, mais également des mesures annoncées par Emmanuel Macron. L'année 2018 a déjà été bonne sur le front du pouvoir d'achat, avec une hausse de 1,4%. Et pour l'année 2019, l'Insee prévoit une progression de 2%, rien que pour le premier semestre, indique franceinfo. Le ralentissement de l'inflation, mais aussi la baisse du prix du pétrole expliquent ces bons chiffres. Sans oublier les mesures annoncées par Emmanuel Macron à l'automne, avant la crise des "gilets jaunes" : baisse de la taxe d'habitation et des cotisations sociales. Et il faut également prendre en compte les annonces faites pour répondre au mouvement populaire, dont l'influence sera la plus importante, avance franceinfo : prime exceptionnelle versées par les entreprises, suppression de la hausse de la CSG pour les retraités dont la pension est inférieure à 2.000 euros, augmentation de 100 euros pour une partie des salariés touchant le Smic, défiscalisation des heures supplémentaires... Cependant, il y a un revers à la médaille de ce coup de pouce à la consommation. Si les Français l'utilisent pour acheter des produits fabriqués à l'étranger (vêtements, téléphonie...), il pourrait aggraver la balance commerciale déficitaire du pays, sans profiter aux entreprises françaises. D'ailleurs, l'Insee prévoit une croissance limitée pour l'année 2019, aux alentours de 1,9%. Si les mesures annoncées par le président ciblent surtout les ménages les plus modestes, il ne faut toutefois pas écarter la possibilité que le surplus d'argent soit épargné, et donc ne soit pas réinjecté dans l'économie française, estime franceinfo. D'autant plus que, souligne l'Insee, le moral des ménages est au plus bas. C'est pourquoi l'institut de la statistique prévoit pour l'année prochaine une hausse du taux d'épargne de 14,7% à 15,2%. Pourquoi l'Insee prévoit une forte hausse du pouvoir d'achat en 2019 ?par BFMTVLe président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, relativiese cependant cette bonne nouvelle pour le portefeuille des Français. "Ce qu'il faut dire, c'est que le pouvoir d'achat augmente, ça, c'est la vérité statistique sur l'ensemble des Français. Ce qu'il faut dire aussi, c'est que c'est financé par la dette et par l'impôt, a-t-il déclaré sur franceinfo. Normalement, les gains de pouvoir d'achat, ils devraient être financés par les gains de productivité de l'outil productif français."
La conjoncture et les mesures annoncées par l'exécutif font faire effet en 2019, mais ce coup de pouce au pouvoir d'achat va-t-il profiter à l'économie française ?
C'est dans leur minuscule salon aux étagères ornées de faux cactus et d'un grand disque de Bob Dylan que l'une d'elles, Maria Luisa Prados, a annoncé aux autres, fin mars: "une fille de 28 ans est morte du coronavirus, elle était médecin de famille dans un Centre de santé comme nous"."J'ai ressenti beaucoup d'angoisse, au début. J'ai même eu des blessures aux mains à force de me les laver", reconnaît une autre des colocataires, Lourdes Ramos, éprouvée par le suivi quotidien de "patients qui évoluent bien, puis, du jour au lendemain, peuvent plonger dans un état grave". Maria Luisa et Lourdes ont 29 ans. Ana et Cristina une année de moins. Leurs voisins qui, chaque soir, rendent hommage aux soignants en applaudissant, ignorent que ces quatre femmes postées à une fenêtre sont des médecins en fin d'études, capables d'aller travailler à 8H00 dans un Centre de santé puis d'enchaîner par une garde aux urgences de l'hôpital voisin, jusqu'à 8H00 le lendemain matin. Toutes ont les cheveux longs et un grand attachement à leurs régions d'origine, l'Andalousie et les Canaries. Trois achèveront bientôt leurs études de "médecine familiale et communautaire" et avaient prévu de fêter ça en avril au Vietnam. Mais le 3 mars, le premier décès dû au coronavirus a été annoncé dans le pays et l'épidémie a tué plus de 25.000 personnes depuis. - "Pas immortelles" -Comme d'autres hôpitaux madrilènes, le Gregorio Marañon a été débordé. "Je n'oublierai pas le 24 mars", dit Ana Rubio, le visage mangé par sa chevelure brune, ses lunettes et un masque chirurgical. "Tu enfilais un équipement de protection individuel et tu entrais dans la +zone coronavirus+, qui était en fait tout l'hôpital. Tous les couloirs étaient remplis de patients, de patients, de patients. Beaucoup attendaient un lit depuis 48 heures en dormant sur des chaises". En parlant, Ana revit cette sensation d'impuissance totale qui l'avait saisie - "quelqu'un peut mourir maintenant et je ne m'en rendrais même pas compte" - même si "les gardes se sont améliorées ensuite et on a commencé à comprendre comment le virus fonctionnait". Le pic de l'épidémie fut atteint dans cet hôpital le 1er avril, avec plus d'un millier de patients admis pour coronavirus dont 112 en soins intensifs, dit-elle. Les quatre internes - dont trois filles de médecin - découvrirent alors toutes les insuffisances du système sanitaire mais aussi leur propre fragilité. "Cette expérience va nous aider à grandir comme médecins, à valoriser la vie d'une autre manière", dit Ana qui ajoute par deux fois: "nous ne sommes pas immortelles...". - "Thérapie entre amies" -Au bout de l'immense couloir de l'appartement, Maria Luisa Prados désigne négligemment la baignoire d'une salle de bain désaffectée où s'entassent les tuniques portées au Centre de santé, à laver à 90 degrés. Chacune reste assez discrète sur les situations les plus dures qu'elle a vécues. Mais Maria Luisa a été marquée par la souffrance ressentie par d'autres collègues qui, au plus fort de la crise, quand les respirateurs manquaient, se voyaient contraints de refuser l'entrée de certains patients dans l'unité de soins intensifs... Elles ont parfois pleuré elles-mêmes après avoir annoncé de mauvaises nouvelles à des proches de patients, notamment tous ceux qui dans un premier temps "ne pouvaient pas pénétrer dans la zone coronavirus pour un dernier adieu" à un mourant, ce qui a été autorisé ultérieurement, confie Cristina Rios. Trois d'entre elles ont été envoyées d'office travailler à l'hôpital de campagne du Centre des expositions de Madrid. De ce lieu conçu pour traiter les cas les moins graves, elles sont ressorties galvanisées par l'esprit de "camaraderie" et "la joie" d'avoir vu, finalement, des centaines de patients guéris et reconnaissants. Leurs familles sont loin, leurs petits copains inaccessibles le temps du confinement. Elles redoutent un futur regain de l'épidémie et que l'hôpital de campagne, fermé le 1er mai, soit obligé de rouvrir. Mais ces jeunes femmes enjouées ont passé un pacte non écrit: ne pas laisser le virus envahir toute leur vie. Alors Maria Luisa s'exerce à la danse contemporaine, Lourdes dessine dans ses carnets, Ana soulève des haltères et Cristina prend des cours de guitare par internet. Elles se serrent au salon pour bavarder, jouer aux cartes, danser le swing ou la zumba, et partager les plats mijotés par Ana. Quand Cristina leur joue des chansons folk à la guitare, les autres l'accompagnent avec un clavier de piano et deux ukulélés. "C'est un peu comme une thérapie entre amies, conclut Ana. Notre thérapie, par la musique, le rire, la danse...".
A deux pas de l'hôpital de Madrid où elles bravent le coronavirus aux urgences, quatre jeunes médecins vivent dans un même appartement et calment, ensemble, les angoisses générées par la pandémie dont elles espèrent sortir "grandies".
La fessée est-elle en train de vivre ses derniers jours? Probablement. Maintenant que la proposition de loi visant à interdire les violences éducatives ordinaires (VEO), déposée le 22 février, est soutenu par la ministre de la Santé en personne, il fait peu de doute qu'elle sera prochainement adoptée. Le texte, porté par les députés Maud Petit (MoDem) et François Michel-Lambert (LREM), et cosigné par 27 autres députés de tous bords, dit adieu à la fessée mais aussi au chantage et à l'humiliation de certains parents envers leurs enfants. "L'enjeu, c'est d'interdire les châtiments corporels", a précisé la ministre de la Santé, qui souhaite "travailler avec les porteurs du projet de loi pour trouver une voie de passage" et ainsi "rejoindre les grands pays européens qui, pour la majorité d'entre eux, ont publié des lois qui interdisent les violences faites aux enfants dans le cadre de la famille". Près de 87% des enfants concernés par la fessée, selon une étude"87 % des enfants subissent, quotidiennement, des pratiques punitives et coercitives auxquelles les parents ont recours à titre éducatif", explique le texte de loi. Les députés ont choisi de s'appuyer sur les neurosciences pour prouver l'inefficacité de ces punitions corporelles. Comme l'explique Le Parisien, " le jeune enfant ne peut pas gérer ses émotions, le stress ou les surstimulations lorsqu'il est face à des montagnes de jouets dans les supermarchés par exemple, car cela nécessite des connexions neuronales qui ne commencent à se mettre en place qu'à partir de 5-6 ans. Ses crises ne sont donc pas faites pour vous embêter, mais sont une réaction à un état physique qu'il ne peut contrôler." Les fessées, premier pas vers la maltraitanceLes députés se sont également servis d'une étude américaine de l'université d'Austin au Texas de 2016 portant sur 75 études réalisées en 50 ans, sur 160 000 enfants de 13 pays différents. Selon les chercheurs, les punitions corporelles sont susceptibles d'engendrer une augmentation de troubles du comportement chez l'enfant. Elles favorisent l'agressivité, une baisse de l'estime de soi, une baisse des performances scolaires et une attitude antisociale : « C'est un véritable problème de santé publique », explique l'étude. Ces pratiques, qui peuvent paraître anodines pour certains parents, signent parfois le début de la maltraitance dans certaines familles : 75 % des maltraitances caractérisées ont lieu dans un contexte de punitions corporelles, « pour lesquelles les parents n'ont pas appris à empêcher l'escalade » rapportent les scientifiques. La France pourrait donc devenir le 54e pays à interdire les VEO.
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé vendredi 2 mars qu'elle soutenait la proposition de loi, signée par 29 députés, visant à interdire les "violences éducatives ordinaires", dont la fessée, contre les enfants.
La vidéo avait fait le tour des réseaux sociaux et provoqué une vague d'indignation. Dimanche 17 juin à Meaux (Seine-et-Marne), la vidéo filmait le baptême d'un jeune enfant de deux ans et demi. Le garçonnet semblait avoir peur et pleurait à chaudes larmes au moment où le prêtre prit sa tête entre ses mains afin de tenter de le calmer. Mais la séquence dérape quand le religieux inflige un gifle au petit garçon. À la suite des contestations nées de la diffusion des images, "des mesures conservatoires ont été prises par l'évêque afin que le prêtre soit suspendu de toute célébration de baptême et de mariage", a indiqué le diocèse de Meaux à Franceinfo. "Ces mesures lui imposent de ne plus intervenir dès maintenant et de ne célébrer des messes qu'à la demande expresse de son curé", expliquent les autorités religieuses locales."J'espérais le calmer""Je termine mon ministère maintenant, c'était mon dernier baptême. Il y a une fin à tout", a de son côté confié el prêtre de 89 ans à Franceinfo. "C'était entre une caresse et une petite tape. J'espérais le calmer, je ne savais pas très bien que faire", a-t-il tenté d'expliquer. Il raconte ensuite au site d'information les circonstances et le contexte qui ont amené à ce geste. "Pendant la messe, tout s'est bien passé. Mais au moment du baptême, le bébé a commencé à pleurer. Il a deux ans et demi, ce n'est pas un bon âge pour baptiser", explique le prêtre. "À cet âge, ils sont grands donc ils savent que quelque chose se passe, mais ils sont encore trop petits pour comprendre et réaliser. Là, l'enfant criait beaucoup et il fallait que je lui tourne la tête pour faire couler l'eau. Je lui disais 'calme-toi' mais il ne se calmait pas. J'ai essayé de le tenir proche, tout contre moi pour tenter de le calmer", argumente-t-il à Franceinfo."Je trouve que la réaction est disproportionnée"Du côté du diocèse, on tente de trouver une explication. "Cette perte de sang-froid s'explique par l'âge et la fatigue du prêtre. Elle s'explique mais elle ne s'excuse pas. Un baptême, c'est éprouvant, c'est très long", apprend-on. "Je me suis excusé de ma maladresse. De mon point de vue, il me semble que ça a été un baptême normal", insiste l'écclesiaste."Je n'ai rien à cacher. Mais ça a été mal interprété, je trouve que la réaction est disproportionnée", ajoute-t-il à Franceinfo. "Il aurait préféré que cela se passe autrement. Nous n'avons pas d'élément sur la famille. Elle est restée discrète", communique le diocèse. Franceinfo indique que la maman du jeune enfant sera reçue vendredi 22 juin par le curé de la paroisse.
Son geste avait suscité l'émoi et l'indignation. Ce vendredi 22 juin, le prêtre s'explique auprès de Franceinfo à propos de la gifle infligée à un enfant.
Lorsqu'un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères s'en est pris personnellement à Drew Pavlou, lors d'une conférence de presse, la campagne menée à son encontre a franchi un nouveau cap. Dans un premier temps, ce jeune homme de 21 ans s'est lui-même placé dans le collimateur de Pékin en organisant en juillet 2019 un petit rassemblement à l'université du Queensland, où il étudiait, pour protester contre la politique du gouvernement chinois. Depuis, le Global Times, un tabloïd nationaliste chinois, a publié une série d'articles le stigmatisant. Qualifié d'"émeutier opposé à la Chine", il l'a présenté comme celui qui incarne le racisme à l'encontre des Chinois en Australie. L'étudiant en philosophie déclare avoir fait l'objet de menaces de mort après avoir été qualifié de "séparatiste" par des représentants chinois en Australie. En août, il a été pris pour cible par le ministère des Affaires étrangères à Pékin quand le porte-parole a été interrogé sur une photo devenue virale montrant un diplomate chinois en train de marcher sur le dos d'habitants de Kiribati, un pays du Pacifique. Il a accusé alors Drew Pavlou d'avoir révélé cette photo. "Cette personne a toujours été contre la Chine pour des raisons politiques", a affirmé le porte-parole, bien que M. Pavlou ne soit pas l'auteur de ce cliché et qu'il n'a pas été le premier à le partager. L'étudiant dit avoir été "profondément choqué" par ces propos."C'est étrange pour une super puissance de se focaliser sur un étudiant australien de 21 ans, un Australien qui est fondamentalement très stupide et fait beaucoup de choses stupides", a déclaré M. Pavlou à l'AFP. Parfois, son militantisme controversé s'est retourné contre lui. Il a ainsi été accusé de racisme après avoir posé, au début de la pandémie de coronavirus, devant l'Institut Confucius de son université, financé par la Chine, avec une pancarte "risque biologique Covid-19".- Corde sensible -Aujourd'hui, il dit regretter cette farce mais soutient ne toujours pas comprendre pourquoi il demeure dans la ligne de mire de Pékin. Une des explications est qu'il a touché une corde sensible. En plus d'accuser Pékin de répression à Hong Kong, dans le Xinjiang et au Tibet, M. Pavlou a attiré l'attention sur les relations entre les universités australiennes et chinoises. Ces liens font désormais l'objet d'une enquête de la part des autorités australiennes qui redoutent que l'afflux d'argent chinois puisse avoir compromis l'intérêt national. Elaine Pearson, directrice de la section australienne de l'organisation Human Rights Watch, a souligné que cela n'a fait qu'attirer d'avantage l'attention de Pékin, particulièrement "susceptible", sur le jeune homme. Les plaisanteries de M. Pavlou ont également conduit l'Université du Queensland à constituer un dossier pour des manquements disciplinaires. Ces derniers vont de messages incendiaires sur les médias sociaux à l'utilisation, dans un magasin du campus, d'un stylo sans le payer. En mai, après une audience à huis clos, il a été exclu de l'Université pour deux ans. Sa peine a été réduite en appel à une suspension jusqu'à fin 2020. L'étudiant a décidé de poursuivre l'université, son chancelier et son vice-chancelier, réclamant 3,5 millions de dollars australiens (2,20 millions d'euros) pour rupture de contrat et diffamation. L'université a fait l'objet de critiques au sujet de la gestion de cette affaire, notamment de la part de l'ancien Premier ministre Kevin Rudd, qui a affirmé qu'elle pourrait être considérée comme "s'étant agenouillée devant Pékin". Comme de nombreux établissements d'enseignement supérieur australiens, l'université du Queensland est devenue très dépendante des frais de scolarité des étudiants étrangers pour financer la recherche et les places d'étudiants australiens. En 2019, environ 182.000 étudiants chinois étaient inscrits dans les universités australiennes, ce qui représente une véritable manne pour l'économie du pays. Une porte-parole de l'Université du Queensland a nié toute "motivation politique" dans cette sanction disciplinaire contre M. Pavlou. Ce dernier, qui ne semble pas être intimidé par Pékin, affirme n'avoir jamais "souhaité être un militant politique" et s'être contenté d'organiser une seule manifestation "pour perturber le campus".
Un étudiant australien peu suivi sur les réseaux sociaux et qui n'a jamais mis les pieds en Chine est devenu la cible improbable de la colère de Pékin, alors que les relations bilatérales se détériorent.
Un mariage annulé pour cause de garde à vue. Alexandre Benalla, le collaborateur d'Emmanuel Macron filmé en train de frapper un homme lors des manifestations du 1er mai dernier à Paris, a été placé en garde à vue, vendredi 20 juillet. Selon Le Parisien et M6, l'ex-chargé de mission à l'Élysée aurait dû se marier, samedi 21 juillet, à 11 heures à la mairie d'Issy-les-Moulineaux. Affaire Benalla : qui est ce collaborateur de Macron filmé en train de frapper un manifestant ?par Le ParisienLe domicile de ce dernier, situé à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), a été perquisitionné dans la matinée. Selon nos confrères, l'homme aurait dû s'unir "devant une cinquantaine d'invités. La cérémonie civile devait se poursuivre dans un restaurant du XVIe arrondissement de Paris". Les gardes à vue d'Alexandre Benalla et de Vincent Crase prolongéesAlexandre Benalla a été placé en garde à vue, le 20 juillet, pour violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public, usurpation de fonctions, port illégal d'insignes réservés à l'autorité publique, complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéo protection. Le parquet de Paris a annoncé, samedi 21 juillet, la prolongation de sa garde à vue, ainsi que de celle de Vincent Craser. L'affaire a éclaté après la publication d'une vidéo, par le journal Le Monde le 18 juillet, où l'on aperçoit Alexandre Benalla frapper violemment des manifestants lors du défilé du 1er mai. Il portait un casque de CRS et un brassard de la police, alors qu'il n'avait qu'un statut d'observateur. L'Élysée a engagé une procédure de licenciement à son encontre. Dans le cadre de cette enquête, dont les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) et à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). En plus de l'enquête préliminaire, ouverte jeudi 19 juillet à l'initiative du parquet de Paris, une autre, administrative, a été lancée par la "police des polices" et une troisième par l'Assemblée nationale.
l'Elysée a annoncé, vendredi 20 juillet, qu'il licenciait Alexandre Benalla.
Le 29 août prochain paraîtra "Romy Schneider intime", d'Alice Schwarzer. La journaliste allemande y retranscrit un interview de l'actrice datant du 12 décembre 1976. Un entretien passionnant, dont Le Parisien Magazine s'est procuré quelques extraits. Romy Schneider y raconte notamment ses cinq ans d'amour avec Alain Delon. Si de l'extérieur, ils avaient tout pour être heureux, la réalité était tout autre. Leur relation a commencé à battre de l'aile lorsque la carrière d'Alain Delon a décollé. "Quand j'avais fait la connaissance d'Alain, il était un débutant prometteur. Tandis que j'étais une actrice célèbre. Puis, quand nous rencontrions de grands réalisateurs, ils s'entretenaient avec Alain de leurs prochains projets. Ils me faisaient la grâce de quelques mots amicaux. J'étais déprimée. Je réagissais avec irritation à chaque nouveau succès remporté par Alain, à chaque annonce d'un fructueux contrat qu'il signait. Je vivais avec lui. Mais je ne n'étais finalement pas la mère dont un homme comme lui avait peut-être besoin, pas la femme qui lui repriserait ses chaussettes, lui préparerait à manger et l'attendrait à la maison. J'étais une actrice et je voulais travailler. Pour la première fois de ma vie, le succès d'un autre me rendait jalouse", avait raconté Romy Schneider à Alice Schwarzer. Lors de leur première rencontre à l'aéroport d'Orly en 1958 à l'occasion du tournage d'un film, le contact avait d'ailleurs été glacial. "Devant la passerelle se tenait un type trop beau, trop bien coiffé, trop jeune, vêtu en gentleman avec cravate et col sur un complet exagérément à la mode : Alain Delon. Je trouvais ce garçon inintéressant. Lui aussi me trouva 'à vomir'. Une mignonne petite Viennoise prétentieuse et gourde, sans originalité. Quelques mois plus tard, Alain fonçait d'un grand film à un autre. Moi, j'étais à la maison". Une solitude dont a beaucoup souffert Romy Schneider. "J'ai été très seule dans ma vie. Et j'ai beaucoup pleuré", reconnaîtra l'actrice.
Le Parisien Magazine s'est procuré quelques extraits du livre "Romy Schneider intime". L'occasion d'en apprendre un peu plus sur la vie de l'actrice au destin tragique et sur son histoire d'amour avec Alain Delon.
"Cet endroit, c'est ma vie", confie la copropriétaire de Madame Om, un pied sur un amas de pierres brisées, persiennes déchiquetées et bois cassé, à l'endroit même où se trouvait autrefois la piste de danse de son pub dans le quartier de Gemmayzé. La façade bleue décorée des traditionnelles fenêtres à triples arches a été soufflée par l'explosion, offrant une vue imprenable sur les ruines du port."D'un seul coup, bam, il n'y avait plus rien", déplore l'entrepreneure. Derrière elle, sur un mur qui tient encore debout, des photos en noir et blanc de l'astre de l'Orient, Oum Kalthoum, qui a inspiré le nom du bar. L'établissement, réputé LGBT friendly, accueillait autrefois des drags show. Aujourd'hui, le balcon s'est effondré, le sol s'est affaissé. Pour reprendre l'affaire, il va falloir trouver un autre endroit. Sur sa page de crowdfunding en ligne, Mme Hassoun a déjà récolté un peu plus de 5.000 dollars (environ 4.200 euros) sur les 85.000 qu'elle réclame."On organise une collecte de fonds pour peut-être pouvoir reconstruire quelque chose, se relever, redonner du travail à nos employés", plaide la quadra dynamique.- "Très forte solidarité" -L'explosion du 4 août a fait plus de 190 morts et 6.500 blessés. Le drame a dévasté les quartiers bobos animés qui, à quelques encablures du port, accueillaient la vie nocturne trépidante de Beyrouth. Pour les bars, cafés hypsters et restaurants de Gemmayzé et Mar Mikhaël, l'explosion était le drame de trop, après des mois de crise économique et de fermeture imposée pour cause de Covid-19. En l'absence d'aides publiques, sans possibilité de prêt bancaire dans un Liban en faillite, le crowdfunding s'est imposé comme la seule possibilité pour espérer remettre sur les rails leur commerce et payer les salaires. Les donations affluent surtout de l'étranger, dans un pays où la crise n'a épargné aucune classe sociale. Un mois et demi après la tragédie, certains établissements ont rouvert, au milieu d'immeubles effondrés et de bâtisses désertes. Comme le petit café Cortado, lancé par Hany Bourghol début 2019 avec un associé. Pour financer les travaux, cet avocat franco-libanais qui vit entre Beyrouth et Dubaï a contracté un prêt aux Emirats arabes unis. Il espère le rembourser grâce au crowdfunding."On ne peut pas attendre que l'armée ou le gouvernement bougent", martèle-t-il. L'avocat de 37 ans a déjà levé un quart des 20.000 dollars attendus. Un ami qui vit en Roumanie et l'avait initié aux secrets des baristas a pu convaincre plusieurs cafés roumains de reverser une partie de leurs bénéfices à Cortado."Il y a eu une très forte solidarité", se réjouit M. Bourghol. Pour aider à reconstruire la salle d'escalade où elle s'entraîne, Laura Karam a aussi lancé une campagne de crowdfunding. Grâce à elle, le Flyp centre, situé dans le quartier de Karantina jouxtant le port, a déjà récolté plus de 16.000 dollars."On a demandé aux fans d'escalade à l'étranger de nous aider", ajoute la jeune femme de 24 ans.- "Tout reconstruire" -Elle prend en photo des volontaires sur une grue qui enlèvent les prises du mur d'escalade endommagé. Elle postera ensuite les clichés en ligne."Il faut tout reconstruire à Beyrouth", martèle résolument Mme Karam. Un total de 19.115 commerces et entreprises mais aussi 962 restaurants ont été affectés par l'explosion, d'après l'armée. De l'aveu des autorités, celle-ci a eu lieu dans un entrepôt où étaient stockée depuis des années et "sans mesures de précaution" une énorme quantité de nitrate d'ammonium. Pour mobiliser encore plus de fonds, Diala Sammakieh, copropriétaire du Flyp centre, a lancé aussi une campagne de crowdfunding. L'objectif: réparer les dégâts sur un site de parkour adjacent au mur d'escalade mais aussi payer les salaires des employés. La quadragénaire, qui a aussi vu son appartement détruit par l'explosion, ne se berce guère d'illusions quant à une aide de l'Etat."Je ne pense pas que le gouvernement va faire quoi que ce soit pour nous", lance-t-elle. "Même si l'explosion, c'est eux".
L'explosion du 4 août à Beyrouth a éventré la façade de son bar et dévasté l'intérieur. Au milieu des ruines, Gizelle Hassoun est déterminée à relancer son affaire et, dans un Liban en crise, une seule solution: le crowdfunding.
Les César : un exercice périlleuxLa 41e cérémonie des César, qui a eu lieu en février dernier, a été ce que l'on appelle communément un carton. L'événement qui récompense les talents du cinéma français et étranger souffre parfois de critiques sévères pour son manque de dynamisme. Et ce malgré des maîtres de cérémonie qui ont su rivaliser d'imagination pour le présenter au fil des années comme Edouard Baer, Gad Elmaleh ou Valérie Lemercier. Mais Florence Foresti a su faire la différence en 2016 avec un show grandiose, drôle, vif d'esprit et de corps, entourée par ses artistes préférés lors de sketchs. Vanessa Paradis, le duo du Palmashow ou encore Audrey Lamy lui avaient notamment prêté main forte ce soir-là. Mais il faut croire que l'humoriste souhaite rester sur l'image éclatante de son succès (2,5 millions de téléspectateurs sur Canal+ selon Médiamétrie), au lieu de s'y accrocher. Elle n'envisage effectivement pas de revêtir le smoking élégant de maîtresse de cérémonie pour l'édition 2017, costume qu'elle avait pourtant longtemps rêvé de porter autrefois. "On n'est pas venu me chercher, c'est moi qui suis allée postuler", confiait-t-elle à ce propos à l'émission Clique en 2016. Au suivant ?Concernant les prochains prétendants au titre d'hôte de cérémonie, des noms se susurrent déjà dans les médias, notamment celui de Patrick Timsit. Ce dernier expliquait d'ailleurs sur C8, la semaine dernière, qu'il avait été contacté par les organisateurs. Une information qui doit être confirmée ou infirmée en octobre prochain par l'Académie elle-même. À suivre, donc. Il est fort à parier que Florence Foresti doit nous réserver quelques surprises de taille pour l'année à suivre. L'actrice sera notamment à l'affiche de "De plus belle", une comédie signée Anne-Gaëlle Daval, un film au casting étonnant car l'humoriste donnera la réplique au réalisateur et acteur Mathieu Kassovitz. Nul doute que la Lyonnaise la plus drôle de France saura une nouvelle fois, nous plaire.
Celle qui fait rire les Français depuis maintenant plus de dix ans déclarait au magazine Elle du 10 novembre 2016, que lorsqu'elle arrête un spectacle, elle ne peut pas le reprendre. Même sanction pour la cérémonie des César 2017 qu'elle ne compte pas orchestrer de nouveau. Explications.
"M. Juan Guaido ne se trouve pas à la résidence (de l'ambassadeur) de France à Caracas", a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Agnès von der Mühll. "Il n'est dans aucune de nos enceintes" à Caracas, a-t-elle ajouté, interrogée par l'AFP, en relevant que la France l'avait "confirmé à plusieurs reprises aux autorités vénézuéliennes". Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères a affirmé jeudi que l'opposant se trouvait dans "l'ambassade de France" et qu'un autre opposant, Leopoldo Lopez, avait lui trouvé refuge à la résidence de l'ambassadeur d'Espagne."Nous ne pouvons pas entrer dans les locaux d'une ambassade de quelque pays que ce soit (...) et faire en sorte que la Justice arrête de force", a-t-il ajouté en référence à l'inviolabilité des représentations diplomatiques. Le procureur général Tarek William Saab accuse Juan Guaido d'avoir fomenté une tentative d'invasion avec la complicité des Etats-Unis, début mai, et d'encourager des actions déstabilisatrices "en pleine pandémie" du nouveau coronavirus."C'est une honte pour la diplomatie de l'Espagne, c'est une honte pour la diplomatie de la France ce qui s'est passé et ils vont en payer le prix très, très bientôt", a martelé le chef de la diplomatie vénézuelienne. Lundi, le président vénézuélien Nicolas Maduro avait déjà suggéré que son rival Juan Guaido pouvait s'être "caché dans une ambassade".- Pour des "élections libres" -Au total, 45 personnes, dont deux anciens soldats américains, ont été arrêtées pour leur implication présumée dans cette "invasion" manquée, qui avait consisté en un débarquement d'hommes le 3 mai à Macuto, à moins d'une heure de route de Caracas sur la côte caraïbe. Washington a démenti toute implication. En mars, Juan Guaido avait déjà été convoqué par le ministère public dans le cadre d'une enquête pour "tentative de coup d'Etat" et "tentative de magnicide" contre le président Nicolas Maduro. Les Etats-Unis, qui qualifient le président socialiste de "dictateur" et souhaitent sa chute, ont imposé des sanctions sur les exportations de brut du Venezuela, ainsi qu'à l'encontre de nombreux responsables gouvernementaux et militaires du pays. Nicolas Maduro, au pouvoir depuis 2013, jouit de son côté du soutien de Cuba, de la Chine et de la Russie. L'Iran lui aussi envoyé de façon très démonstrative un premier pétrolier le 26 mai afin de pallier les difficultés de l'industrie locale d'extraction et de raffinage de brut, à genoux en raison de la grave crise économique qui sévit au Venezuela. Comme la France et l'Espagne, une cinquantaine de pays dans le monde reconnaissent M. Guaido comme président par intérim, plutôt que M. Maduro, élu chef de l'Etat, selon eux, au moyen de graves irrégularités."Seule une voie démocratique et des élections libres, transparentes et crédibles permettront de (...) résoudre durablement" la crise politique au Venezuela "et de mettre un terme aux souffrances de la population vénézuélienne", a souligné le Quai d'Orsay en appelant à la recherche d'une "solution politique" entre les deux camps. Des tensions diplomatiques sont apparues en mai entre Paris et Caracas au sujet du traitement réservé à l'ambassadeur de France au Venezuela, Romain Nadal. Depuis le 2 mai, des policiers vénézuéliens gardent en permanence la rue où il réside et sa résidence est privée d'eau et d'électricité. La France a convoqué le 14 mai l'ambassadeur du Venezuela à Paris pour protester contre cette situation qui "porte atteinte au fonctionnement normal" d'une représentation diplomatique.
La France a démenti vendredi que le chef de l'opposition vénézuélienne Juan Guaido se soit réfugié dans son ambassade à Caracas, comme l'a affirmé le chef de la diplomatie vénézulienne Jorge Arreaza en réclamant son arrestation.
Alors que la colère des féministes ne faiblit pas suite à la nomination à l'Intérieur de Gérald Darmanin, visé par des accusations de viol, à l'Intérieur, et celle d'Eric Dupond-Moretti, critiqué pour ses positions anti #MeToo, à la Justice, ce dernier a tenu à se défendre. "J'ai eu un langage fleuri, je peux plaider coupable. C'était dans d'autres fonctions, je n'ai jamais eu de langage sexiste. Et d'ailleurs si vous reprenez mes déclarations, j'ai toujours prôné une totale égalité des droits. Reprenez-les, au lieu de les prendre avec parcimonie, de les commenter. Reprenez tout ce que j'ai dit depuis des années, je n'ai pas à rougir de ce que j'ai pensé sur ces questions", a lancé vendredi 17 juillet le nouveau garde des Sceaux, en déplacement au tribunal judiciaire de Paris. Dans un entretien accordé au magazine GQ en janvier 2019, l'ex-avocat pénaliste estimait notamment que "le mouvement #MeToo a permis de libérer la parole et c'est très bien. Mais il y a aussi des 'follasses' qui racontent des conneries et engagent l'honneur d'un mec qui ne peut pas se défendre car il est déjà crucifié sur les réseaux sociaux". En 2018, le futur ministre jugeait aussi "ahurissant" que siffler une femme devienne une infraction pénale. "Ça coûte 90 balles ? Ça, ça doit être réglé par la bienséance, pas par la loi !", insistait-il sur CNews. Eric Dupond-Moretti a également pris la défense de son collègue de l'Intérieur. "Il existe une toute petite règle dans notre République, une petite bricole, qui s'appelle la Constitution et qui rappelle qu'un homme, tant qu'il n'a pas été définitivement condamné, est présumé innocent. C'est vrai pour lui, c'est vrai pour vous aussi, c'est vrai pour moi et ça nous protège tous", a-t-il lancé avant de partir et de tourner le dos aux journalistes.
Interrogé sur la colère de certaines féministes à la suite de sa nomination au poste de garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti a assuré vendredi qu'il n'avait "pas à rougir" de ses opinions.
Des centaines de personnes se sont rassemblées à travers le pays, comme devant la Maison Blanche à Washington mais aussi à New York, Dallas, Houston, ville d'origine de la victime, ou encore Las Vegas, Des Moines, Memphis et Portland. A Atlanta, des véhicules de patrouille de la police ont été brûlés. Un couvre-feu est en vigueur depuis vendredi à Minneapolis, bravé par des manifestants qui ont subi des tirs de gaz lacrymogènes. La famille de George Floyd, 46 ans, à laquelle le président Donald Trump a annoncé avoir parlé, a salué l'arrestation du policier comme un premier pas sur "la voie de la justice", mais l'a jugée "tardive" et insuffisante."Nous voulons une inculpation pour homicide volontaire avec préméditation. Et nous voulons voir les autres agents (impliqués) arrêtés", a-t-elle affirmé dans un communiqué. Pour l'instant, seul le policier Derek Chauvin "a été placé en détention", a déclaré le commissaire John Harrington, du département de la Sécurité civile du Minnesota. Le visage de cet agent a fait le tour du monde, depuis qu'une vidéo devenue virale le montre interpellant violemment lundi pour un délit mineur George Floyd, et placer son genou sur son cou. George Floyd supplie et se plaint: "Je ne peux plus respirer", l'entend-on dire. Derek Chauvin et les trois autres agents impliqués dans le drame ont été licenciés et des enquêtes fédérales et locales ont été ouvertes pour établir leurs responsabilités. M. Chauvin est accusé d'avoir commis un acte cruel et dangereux ayant causé la mort et d'homicide involontaire, a précisé le procureur du comté de Hennepin, où se trouve Minneapolis. Ce développement fait suite à une troisième nuit d'émeutes dans cette grande ville du Minnesota, dans le nord du pays, où des manifestants réclament des sanctions pénales à la hauteur de la violence subie par la victime. La Garde nationale a été déployée pour tenter de ramener le calme et un couvre-feu décrété à partir de vendredi soir, de 20H00 locales jusqu'à 06H00 le lendemain, alors qu'un commissariat a été incendié dans la nuit précédente et plusieurs commerces pillés."On s'écrase depuis bien trop longtemps. On meurt, frère, avec le genou de quelqu'un sur notre cou alors qu'on n'a rien fait (...). Alors c'est fini, on en a marre. Je veux dire, on est déjà morts, alors autant mourir pour la bonne cause, non?", a dit à l'AFP un manifestant à Minneapolis, qui a seulement voulu être identifié par son prénom, Chicago.- Douleur et colère -Donald Trump, qui a dénoncé à plusieurs reprises un crime "tragique", s'en est pris aux "casseurs". "Les pillages seront immédiatement accueillis par les balles", a-t-il ajouté dans un tweet, que le réseau social a décidé de signaler comme une "apologie de la violence". Sur un ton diamétralement opposé, son prédécesseur démocrate Barack Obama a dit partager "la détresse" des millions d'Américains noirs, pour lesquels "être traités différemment sur la base de la race est tragiquement, douloureusement et de façon rageante +normal+". Dans la nuit de jeudi à vendredi, pour la troisième fois, les manifestations ont tourné à l'émeute aux abords du commissariat où travaillaient les quatre hommes. Confrontées à l'avancée des manifestants, les forces de l'ordre avaient abandonné les lieux vers 22H00. Certains manifestants ont alors réussi à forcer les barrières de sécurité, à briser les vitres et à mettre le feu au bâtiment. Plusieurs boutiques des alentours ont connu un sort comparable et les violences ont également gagné certains quartiers de la ville voisine de Saint-Paul, avec des heurts sporadiques entre policiers et habitants.- Réseaux sociaux en ébullition -La colère a gagné plusieurs autres villes américaines, et des centaines de personnes ont notamment manifesté devant la Maison Blanche à Washington en brandissant des pancartes barrées de slogans comme "Arrêtez de nous tuer". A New York, ce sont près d'un millier de manifestants qui se sont rassemblés pour fustiger la police, tandis qu'à Denver, une autoroute a été bloquée. A Louisville, dans le Kentucky, des affrontements ont eu lieu alors que des habitants demandaient justice pour Breonna Taylor, une femme noire tuée par la police dans son appartement en mars. L'émotion a dépassé les frontières américaines, et des appels à rendre justice à George Floyd se multipliaient sur les réseaux sociaux dans plusieurs pays. L'affaire rappelle la mort d'Eric Garner, un homme noir décédé en 2014 à New York après avoir été asphyxié lors de son arrestation par des policiers blancs. Lui aussi avait dit "Je ne peux pas respirer", une phrase devenue un cri de ralliement du mouvement Black Lives Matter ("La vie des Noirs compte")."Trop c'est trop", a dit sa mère, Gwen Carr, à New York vendredi. "Il faut qu'ils arrêtent de venir dans nos quartiers et de terroriser et tuer nos jeunes".
Des manifestations ont éclaté dans plusieurs grandes villes américaines vendredi soir après la mort en début de semaine d'un Américain noir lors de son interpellation à Minneapolis, et ce malgré l'inculpation pour homicide involontaire du policier arrêté après plusieurs jours d'émeutes.
Le chroniqueur Lamine Lezghad, révélé par l'émission de Laurent Ruquier "On ne demande qu'à en rire" intervient alors que Victor Robert vient de présenter son invitée comme le "super top, méga top du moment". "On veut tous la baiser" lâche-t-il alors. Visiblement mal à l'aise, la jeune femme de 26 ans essaie malgré tout de garder le sourire. En plateau, les collègues du chroniqueur montrent leur désapprobation. "Oh, ça va les PD", poursuit-il alors à l'adresse de la journaliste trans, également chroniqueuse du Grand Journal, Brigitte Boréale. "C'est un compliment", argumente-t-il. L'intéressée appréciera. Visiblement choquée par cette remarque aussi crue que sexiste, Alice Darfeuille tient à se désolidariser de l'humoriste : "On ne valide pas. Carton rouge", lance-t-elle. S'en suit une saynète, préparée ou non, où Lamine Lezghad vexé quitte le plateau avant de finalement revenir. Victor Robert, à la tête de l'émission depuis le début de l'année a simplement précisé : "S'il ne revient pas, il n'est pas payé". Pas de commentaire sur la sortie de son chroniqueur. Seuls 219 000 spectateurs ont assisté à cette séquence. Mardi 4 octobre, Le Grand Journal n'a obtenu que 1% de part de marché. Le naufrage de l'ancienne émission phare de Canal+ se poursuit. Les interventions discutables des chroniqueurs n'y sont sans doute pas étrangères.
Un gros flop et une grosse gêne. Mardi 4 octobre, la belle Camille Rowe, mannequin et comédienne, était invitée sur le plateau du talk show de Canal+.
Le corps de deux hommes et celui d'une autre femme avaient déjà été retrouvés par les secours mardi dans les ruines de ces immeubles du quartier très populaire de Noailles. Au total, selon les autorités, 5 à 8 personnes pourraient avoir été ensevelies sous les gravats."Très, très vraisemblablement cinq personnes", ainsi que "trois visiteurs" se trouvaient dans l'un des immeubles effondrés, au numéro 65 rue d'Aubagne, a indiqué dans la soirée M. Tarabeux lors d'un point presse, précisant que les corps des victimes "n'ont pas encore été identifiés". "Le travail continue pour dégager les gravats et essayer de trouver des personnes", sous les décombres, a précisé le préfet de région Pierre Dartout. Les autorités avaient annoncé dès lundi que les recherches pourraient durer plusieurs jours. Que s'est-il passé?Dans le quartier, la colère gronde. "C'est l'enfer ici, ils savent que c'est de la merde et des gens meurent pour rien", dénonce Toufik Ben Rhouma, un habitant, estimant que les effondrements sont "100% de la faute de la mairie". Le syndic de l'immeuble numéro 65, dont 9 appartements étaient occupés, assure auprès de l'AFP avoir pris toutes les mesures utiles pour la sécurité du bâtiment, mais pointe l'état de l'immeuble voisin, 63 rue d'Aubagne racheté par le bailleur social municipal, et muré de longue date. Si la mairie a avancé l'hypothèse des fortes pluies des derniers jours pour expliquer la catastrophe, plusieurs représentants de l'opposition ont fait le lien avec l'ampleur du problème du logement indigne à Marseille. En début de soirée, l'adjointe au Logement du maire Les Républicains Jean-Claude Gaudin, Arlette Fructus, a défendu "l'énorme travail" fait (pour) l'éradication de l'habitat indigne": "nous sommes intervenus dans le centre-ville, déjà, sur 50 immeubles, c'est-à-dire 500 logements ont été entièrement réhabilités". La mairie a engagé depuis 2011 un vaste plan de requalification du centre-ville, mais sans pouvoir véritablement remédier au problème. Selon un rapport remis au gouvernement en 2015, le logement indigne menace la santé ou la sécurité de 100.000 habitants de Marseille. "Ce n'est pas possible que ça se passe à notre époque. Il faut qu'il y ait un avant et un après, un électrochoc. Que cette date marque la fin d'une époque, il faut un plan Marshall pour l'hyper centre de Marseille, que ceux qui n'en sont pas capables laissent la place à d'autres", fustige Christian Gouverneur, propriétaire d'un deux pièces qu'il loue en face de l'immeuble effondré.
Le corps d'une quatrième victime, une femme, a été découvert mardi sous les décombres des immeubles vétustes qui se sont effondrés lundi dans le centre de Marseille, a annoncé le procureur Xavier Tarabeux.
À mi-chemin sur la route maritime entre l'Europe et l'Asie, cette baie qui baigne dans des eaux profondes, était un choix évident pour la première opération de soutage en mer en Afrique du Sud. Depuis 2016, ce sont principalement des cargos qui y font halte pour un ravitaillement offshore. Cette manœuvre permet de transporter plus de marchandises et d'éviter les frais dans les ports, tout en gagnant du temps. Mais les défenseurs de l'environnement, les opérateurs d'écotourisme et les amoureux de la nature s'inquiètent de l'impact sur ce haut lieu de la biodiversité marine, qui attire aussi les touristes. Les opérations ont lieu trop près des zones d'alimentation et de reproduction des manchots, mettent-ils en garde. Elles perturbent l'écosystème et exposent les animaux marins aux déversements d'hydrocarbures. Le plus gros pétrolier de stockage de la baie peut contenir jusqu'à 100.000 tonnes de carburant. Deux fois déjà, en 2017 et 2019, des équipes ont dû intervenir pour sauver des dizaines de manchots couverts de pétrole, après des fuites mineures. - "Vibrations" -Dans la province du Cap oriental, Algoa Bay abrite près de la moitié de la population mondiale de manchots africains, une espèce en danger. Mais le site accueille aussi des dauphins, des baleines et se trouve sur la route d'une migration annuelle de sardines, l'un des événements marins les plus spectaculaires."Les gens étaient époustouflés par le nombre d'animaux que nous avions dans cette baie", raconte Lloyd Edwards, qui travaille dans le tourisme. Mais selon lui aujourd'hui, certaines baleines "se sont éloignées", à cause du bruit. Scientifiques et défenseurs de l'environnement disent avoir observé des changements dans le comportement des animaux."Le bruit des moteurs perturbe la capacité des manchots et des dauphins à trouver du poisson", explique Gary Koekemoer, qui dirige la Société sud-africaine pour la faune et l'environnement dans la baie d'Algoa. "Tout animal qui utilise un sonar ou un son pour localiser sa proie aura du mal à naviguer avec les vibrations des moteurs". Depuis 2016, trois compagnies maritimes ont acquis des licences de ravitaillement et le trafic maritime a sensiblement augmenté, dénoncent les défenseurs de l'environnement. A l'origine d'une fuite en juillet 2019, la compagnie South African Marine Fuels explique que l'accident "s'est produit en raison d'un débordement du réservoir du navire récepteur". Entre 200 et 400 litres de pétrole s'étaient ainsi échappés dans la baie. Le ravitaillement en mer est une "opération sûre", assure pourtant Kosta Argyros, de Minerva Bunkering, une des trois compagnies qui utilisent le site.- "Juste équilibre" -La dernière société agréée, Heron Marine, assure respecter toutes les réglementations en matière de santé, sécurité et environnement. La dégradation de l'univers marin pourrait être dévastatrice pour le tourisme. Ces dernières années, les safaris en mer ont explosé et dans la région le tourisme génère environ 40.000 emplois."Les plages et la faune sont les deux grands atouts pour le tourisme. Et le ravitaillement en mer risque d'avoir un impact sur les deux", craint Shaun Fitzhenry, chargé du tourisme dans la métropole voisine de Nelson Mandela Bay. Selon l'Autorité sud-africaine de la sécurité maritime (SAMSA), qui a autorisé les opérateurs de soutage, il faut un "juste équilibre". "Nous devons maintenir l'aire protégée, mais nous devons profiter de l'occasion pour développer l'économie", explique à l'AFP le directeur général par intérim de SAMSA, Sobantu Tilayi. Depuis l'accident en 2019, la durée de soutage a été limitée, les barges sont équipées de plus de barrages flottants antipollution et des bateaux d'intervention sont en veille constante en cas de nouvelle fuite. Propriétaire d'une société d'intervention contre les fuites d'hydrocarbures, Kevin Kelly reconnaît que le soutage a créé des emplois. Mais en mer, le skipper Jake Keeton lui, s'inquiète à la vue d'un groupe inhabituellement petit de pingouins nichés sur une île rocheuse."Les pingouins rassemblent les poissons qui permettent ensuite à tout le monde de se nourrir", explique-t-il. "Si nous perdons les pingouins ici, les dauphins, les phoques, les fous de Bassan, les cormorans et tous les autres oiseaux de mer vont souffrir".
Dans le vacarme des moteurs, un bateau de tourisme s'approche d'un imposant navire chargé de carburant pour le ravitaillement des bateaux en mer, amarré dans la baie d'Algoa en Afrique du Sud, à deux pas de la plus grande colonie mondiale de manchots africains.
Ce projet de décret, qui concerne aussi bien les masques, les gants, les mégots ou encore les dépôts sauvages d'ordures, devrait être présenté mi-juin. L'amende pourrait même monter à 375 euros, voire 750 euros si la police établit un procès-verbal et le transmet au tribunal, selon le ministère. Cette mesure s'inscrit dans le cadre de la feuille de route pour l'économie circulaire lancée en 2018 et "trouve avec le Covid-19 un nouvel écho, avec la multiplication du nombre de nouveaux déchets abandonnés liés à la crise sanitaire" au lieu d'être jetés à la poubelle, souligne le ministère."Il faut que chacun comprenne que tout déchet jeté par terre finit souvent sa route dans l'océan" a souligné Brune Poirson, dans une déclaration transmise à l'AFP."Si on veut des mers et des océans propres, ça commence par des trottoirs propres", poursuit la secrétaire d'Etat, qui se rend dimanche à Lège-Cap-Ferret, en Gironde, à la veille de la journée mondiale des océans, pour une collecte de déchets plastiques. Le ministère prévoit également d'intensifier ses campagnes de communication pour inciter les gens à ne pas jeter les déchets n'importe où.
Jeter des déchets sur la voie publique, un masque ou encore un mégot pourra être sanctionné d'une amende de 135 euros, contre 68 euros actuellement, selon un projet de décret, a annoncé dimanche la secrétaire d'Etat à la Transition écologique Brune Poirson.
"Il s'agit d'un engagement de campagne du président de la République et nous avons été élus pour faire en sorte qu'il soit tenu". Une cinquantaine de députés de La République en marche (LREM) ont appelé, dans une tribune publiée dans Libération mardi 29 mai, à légaliser la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes. "Nous, parlementaires de la majorité, souhaitons rappeler notre attachement à l'extension de la procréation médicale assistée à toutes les femmes, célibataires, en couple hétérosexuel ou en couple lesbien", expliquent les élus de la majorité alors que la consultation publique des états généraux de la bioéthique a pris fin et que le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) devrait rendre son rapport prochainement. "Un engagement de campagne du président de la République", rappellent les députés qui ont "été élus pour faire en sorte qu'il soit tenu". "Près de six Français sur dix se déclarent favorables à l'extension de la PMA aux couples de femmes hétérosexuels ou lesbiens ainsi qu'aux femmes seules. L'extension à toutes de la PMA n'enlèvera aucun droit à personne. Il n'y a pas de modèle unique qui représenterait la famille", justifient les élus de la majorité. La légalisation de la PMA pour toutes les femmes est "un engagement de campagne du président de la République", rappellent les députés qui ont "été élus pour faire en sorte qu'il soit tenu". En octobre, Emmanuel Macron avait toutefois insisté sur la nécessité d'un "débat apaisé". Une "réforme synonyme de progrès social et d'égalité"Dans cette tribune, signée par plusieurs proches d'Emmanuel Macron comme Guillaume Chiche, Sacha Houlié, Hugues Renson, Aurélien Taché, ou encore des représentants de l'aile gauche du parti comme Matthieu Orphelin, Brigitte Bourguignon ou Laetitia Avia, les députés soulignent "la frustration, la souffrance, la colère, l'injustice qu'une femme peut ressentir lorsque son corps ne l'autorise pas à devenir mère". Pour les députés, il s'agit aussi d'une "réforme synonyme de progrès social et d'égalité". Actuellement, recourir à une PMA à l'étranger coûte "30.000 euros environ", expliquent-ils. Selon eux, cette loi pourrait "permettre à chacune et chacun de vivre sa vie de parent comme il l'entend" et "reconnaître à égalité de droit et de dignité les différentes façons de le devenir". "Nous devons (...) faire évoluer les droits des célibataires, hétérosexuelles ou homosexuelles, conclue la tribune. L'égalité de droits ne nuit pas à notre société, au contraire, elle l'élève." Le projet de loi bioéthique devrait voir le jour à l'automne prochain.
Emmanuel Macron, qui en avait fait une promesse de campagne, a toutefois insisté sur la nécessité d'un "débat apaisé".
"Je n'aurais pas du employer le mot attaque". Lors d'une conférence de presse vendredi 3 mai, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a dû répondre à la polémique après l'intrusion de manifestants mercredi 1er mai dans l'enceinte de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Le ministre avait évoqué immédiatement après les faits, "une attaque". À Toulon (Var), il a estimé qu'il aurait dû préférer le terme d'"intrusion violente", employé par la directrice de l'établissement hospitalier devant lui quelques instants plus tôt. Un terme "confirmé d'ailleurs par les vidéos qui sont apparus depuis", a estimé le ministre de l'Intérieur. "Accepter de revenir sur ses mots, ça ne me pose aucun problème", a-t-il poursuivi. Christophe Castaner affirme "entendre le reproche" qui lui est fait d'avoir utiliser ce mot. "Je ne souhaite qu'aucune polémique n'existe sur ce sujet, et en le voyant naître je me dis que je n'aurais pas dû l'employer". Réponse à ses détracteurs Christophe Castaner a toutefois décrit "des actes inadmissibles et très graves". "Entrer de force dans un hôpital, par l'entrée principale ou par l'entrée annexe, en brisant les chaînes du portail, tenter de s'introduire dans des services interdits au public parce qu'on y soigne et qu'on y protège des vies humaines, ce sont des actes inadmissibles et des actes très graves", a indiqué le ministre qui précise qu'une plainte a été déposée par l'APHP. "L'enquête judiciaire déterminera précisément les faits et les responsabilités". Christophe Castaner, cible de violentes critiques de la part de l'opposition, a adressé un message aux responsables politiques qui lui réclament des comptes. "Ces faits, au lieu d'être niés dans une polémique absurde, devraient tous nous émouvoir". Le ministre a souligné "la nécessité d'en finir avec ce climat de confrontation et de violence, que nous ne contenons qu'au prix d'une mobilisation et d'un effort semaine après semaine de nos forces de l'ordre".
24 heures après le début de la polémique, Christophe Castaner a reconnu qu'il n'aurait pas dû utiliser le mot "attaque" pour décrire l'incident survenu mercredi 1er mai à la Pitié-Salpêtrière.
Le premier gain de 1,5 millions d'euros au jeu "Mission patrimoine" est tombé, rapporte Le Parisien jeudi 13 septembre. L'heureux gagnant est un habitant du Finistère qui s'est fait connaître de la Française des Jeux (FDJ). Ce montant constitue un record puisque le pactole le plus élevé remporté aux jeux de grattage était pour l'instant d'un million d'euros, avec le jeu Millionnaire. Un loto ce 14 septembreLe jeu de grattage "Mission patrimoine" a été lancé le 3 septembre dernier. Son objectif est de financer la rénovation de monuments. Pour chaque carton de jeu acheté 15 euros, 1,52 euro sont reversés à la Fondation du patrimoine afin de sauver des monuments en péril. Au total, 270 sites ont été sélectionnés, dont 18 monuments "emblématiques" qui seront aidés en priorité. Parmi eux, la maison de l'écrivain voyageur Pierre Loti à Rochefort (Charente-Maritime), dont les portes restent closes depuis cinq ans dans l'attente d'un très onéreux chantier de rénovation, l'ancien fort militaire de Fort-Cigogne dans l'archipel des Glénan (Finistère), ou encore la maison d'Aimé Césaire à Fort-de-France (Martinique). Annoncée fin 2017 par la ministre française de la Culture Françoise Nyssen, cette initiative avait été détaillée fin mai par le président Emmanuel Macron et par Stéphane Bern, l'animateur de télévision à qui le chef de l'État a confié une mission sur le patrimoine. Un super tirage spécial du Loto est également programmé pour ce vendredi 14 septembre, veille du week-end des Journées du patrimoine. Il sera doté d'un jackpot de 13 millions d'euros, équivalent à celui d'un tirage exceptionnel d'un vendredi 13. Les grilles, dont la validation commencera lundi, coûteront 3 euros.
Un habitant du Finistère a remporté le gain maximum de 1,5 million d'euros au jeu de grattage "Mission patrimoine". Un record pour ce type de jeu.
"En l'état, je ne la voterai pas". Le député du Val-d'Oise Aurélien Taché a expliqué dimanche 3 février dans les colonnes du Journal du dimanche (JDD) pourquoi il ne voterait pas la loi anticasseurs, présentée mardi en première lecture à l'Assemblée nationale. "On permet à une autorité administrative, non indépendante, le préfet, de restreindre le droit de manifester de manière préventive sans qu'aucun acte répréhensible ait été commis", a-t-il déploré. Autre point noir du texte, selon cette figure de l'aile gauche du parti majoritaire à l'Assemblée, le principe de fouilles à proximité d'une manifestation. "J'ai toujours des réserves : et si un étranger qui n'a pas ses papiers d'identité est contrôlé par les forces de l'ordre ? Cela risquerait d'entraver sa liberté de manifester", a-t-il averti. Pas de sanctions, promet Guérini Sonia Krimi, députée LREM de la Manche, serait même prête à voter contre la loi, affirme Franceinfo. Selon elle, "politiquement c'est une erreur d'amener ce texte maintenant, on ne répond pas à la violence uniquement par l'ordre", rapporte la radio. Sonia Krimi avait déjà fait parler d'elle en s'abstenant sur la loi Asile et immigration. Interrogé mardi sur FranceInfo, Stanislas Guérini, le patron du parti, espère convaincre les élus LREM de voter le texte en deuxième lecture. "Ce que je souhaite c'est que pour cette deuxième lecture, on puisse être tous rassemblés derrière ce texte-là", a-t-il déclaré. Interrogé sur de possible sanctions à l'encontre des députés frondeurs, il répond : "je ne suis pas en position de censeur (...) Je ne suis pas là pour exclure les uns ou les autres", a-t-il assuré.
Une vingtaine de députés La République en marche (LREM) seraient prêts à ne voter la loi anti-casseurs débattue mardi à l'Assemblée nationale. Ces députés critiquent notamment l'article 2 du texte, qui permettra à un préfet d'interdire à certains de manifester.
Les amateurs de bière pourraient y réfléchir à deux fois avant de boire leur prochaine pinte. Selon le magazine 60 millions de consommateurs, une majorité des références contiennent des résidus de pesticides. L'association a testé 248 résidus différents dans 45 bières blondes et blanches "parmi les références les plus vendues en grandes surfaces". Résultat : 34 des références examinées contenaient des traces de pesticides, dont du glyphosate. En tout, quatre produits ont été détectés : les pesticides boscalide, phtalimide et flopet et l'herbicide glyphosate. Ce produit, au centre d'une bataille au niveau européen, est présent dans vingt-deux bières blondes (dont deux bio), un chiffre qui "reflète son omniprésence dans l'environnement", note 60 millions de consommateurs. Parmi les plus contaminées, on retrouve l'Affligem blonde, avec 9,32 µg/L de glyphosate, la Bière blonde de caractère d'Itinéraire des saveurs, avec 4 résidus de pesticides et la Hoegaarden et ses 3 résidus. La 33 Export, la Carlsberg ou la Heineken, de leur côté, ne présentent pas de traces de pesticides. Comment se déguste une bière ?par Le PointLes concentrations observées sont parfois largement supérieures au maximales autorisées pour l'eau. Mais la bière est généralement consommée en quantité bien inférieure. "On est donc bien loin d'une exposition dangereuse, note l'association. Le problème tient plus aux multiples expositions de glyphosate que nous subissons quotidiennement via notre alimentation."
Sur les 45 références testées, seules 11 étaient exemptes de pesticides.
Alors que les vacances de l'exécutif ont été empoisonnées par l'affaire Benalla, la rentrée s'est également révélée agitée, avec un remaniement forcé après la démission de Nicolas Hulot. Jeudi 6 septembre, Gérard Collomb s'est exprimé brièvement sur les fonctions qu'a occupées Alexandre Benalla au sein de la présidence. "Je l'avais déjà vu (...) mais j'ai toujours pensé que c'était un policier", a affirmé le ministre de l'Intérieur. "Pas de police parallèle"Concernant sa présence aux côtés des Bleus lors de la descente des Champs-Élysées, le 16 juillet, Gérard Collomb assure qu'Alexandre Benalla n'a "rien décidé". En début de semaine, l'émission "Quotidien" sur TMC affirmait que l'ex-chargé de mission d'Emmanuel Macron avait demandé au conducteur du bus d'accélérer pour ne pas être en retard à l'Élysée. Alexandre Benalla "était dans le bus mais ce n'était pas lui le chauffeur", a ironisé le ministre de l'Intérieur, jeudi matin. "Je crois qu'il n'a rien décidé. (...) Il n'y a pas de police parallèle", a-t-il insisté. Jeudi, Philippe Bas, président Les Républicains de la commission d'enquête sénatoriale sur l'affaire Benalla, a réclamé plus de "transparence" des différents acteurs. Après les premières auditions, "il apparaît vraisemblable, malgré les dénégations, que M. Benalla a rempli une fonction de protection personnelle du chef de l'État alors que, dans nos institutions, c'est la responsabilité d'un service de l'État", a commenté le parlementaire dans un entretien au Figaro.
Invité de la matinale de BFMTV, le ministre de l'Intérieur est revenu sur le rôle d'Alexandre Benalla à l'Élysée, alors que la présidence refuse de révéler le montant de son salaire.
Un détenu âgé de 26 ans a été retrouvé mort samedi 17 novembre à la prison de Besançon, a-t-on appris auprès du parquet qui privilégie la thèse de l'agression. "On est sur un geste agressif très probablement de la part du codétenu sur la victime", a indiqué le procureur de la République à Besançon, Etienne Manteaux. Le codétenu, âgé de 19 ans, "a été mis à l'isolement puis placé en garde à vue depuis 15h00", a précisé le procureur. En l'état, il n'était pas en mesure de déterminer s'il s'agissait de violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner ou d'un homicide, a-t-il ajouté. Une autopsie en début de semaineD'après les premières constatations d'un médecin de l'institut médico-légal, qui a pratiqué un examen de corps à la prison, "on peut exclure formellement l'accident ou le suicide", a souligné Etienne Manteaux. Une autopsie est prévue lundi pour déterminer les causes du décès. Le suspect était incarcéré pour des faits de violences, notamment des violences sur ascendant. La victime, qui a été découverte par les agents pénitentiaires lors de la première ronde du matin, devait sortir de prison en 2019 après avoir purgé une peine pour des atteintes aux biens. La prison de Besançon avait été le théâtre d'une tentative de meurtre en septembre 2005, rapporte France 3 Bourgogne-Franche-Comté. Un détenu de 22 ans avait été poignardé pendant une rixe.
Les pistes de suicide ou d'accident ont été écartées et son compagnon de cellule a été placé en garde à vue.
Pendant ce temps, l'agent du joueur se trouvait à Paris. L'arrivée du Brésilien au Paris Saint-Germain se précise enfin. Après qu'il a annoncé son départ du FC Barcelone mercredi matin à ses coéquipiers, son agent indique que le club parisien paiera "dans les prochaines heures" la clause libératoire de 222 millions d'euros. Neymar a confirmé mercredi 2 août son départ du Barça, ce qui le rapproche grandement du Paris SG. Avec cette annonce, se dessine une fin de feuilleton imminente, même si la Ligue espagnole compte faire de la résistance. "Le joueur est venu s'entraîner comme prévu et a communiqué à ses coéquipiers qu'il s'en allait", a indiqué un porte-parole du club espagnol à l'AFP. "L'entraîneur (Ernesto Valverde) lui a donné l'autorisation de ne pas s'entraîner et d'aller s'occuper de son avenir". Le Barça a ensuite confirmé l'information par un communiqué, affichant pour la première fois officiellement sa résignation à laisser partir l'un des trois éléments de son trio "MSN", formé avec Lionel Messi et Luis Suarez.• LA CLAUSE LIBÉRATOIRE DE 222 MILLIONS PAYÉE AU BARÇA "DANS LES PROCHAINES HEURES"Dans l'après-midi, l'ex-agent du joueur, Wagner Ribeiro - qui semble avoir repris du service, a précisé que le PSG paiera "dans les prochaines heures" la clause libératoire de 222 millions d'euros pour recruter Neymar. Celui-ci pourrait être présenté en "fin de semaine" à Paris. L'agent historique du Brésilien a fait cette déclaration à la presse, alors qu'il arrivait à l'aéroport de Barcelone, en même temps que Neymar et son père, pour prendre l'avion, selon une vidéo diffusée par le journal sportif Marca. La destination du joueur n'a pas été mentionnée, mais relève désormais du secret de Polichinelle. Ces dernières semaines, plusieurs médias annonçaient son départ prochain vers le PSG, propriété d'un fonds souverain qatari. Le 18 juillet, le journaliste brésilien Marcelo Bechler, basé à Barcelone, a le premier évoqué un "accord" entre le club français et le numéro 10 de la Seleçao. • LE CLAN NEYMAR RENOUE AVEC SON AGENTMercredi, l'attaquant de 25 ans a été le dernier à arriver au centre d'entraînement du club blaugrana, vers 09h00 locales, au volant de sa voiture de luxe, l'air sérieux, accompagné de trois amis. Il en est reparti vers 09h30. Entre-temps, selon le récit du quotidien sportif catalan Sport, il s'est rendu dans le bureau de l'entraîneur pour lui notifier son départ, puis dans le vestiaire, où il n'a pas fait de discours mais a pris congé de ses coéquipiers un par un. Il a ensuite rencontré les dirigeants du club au siège du Barça, selon Radio Catalunya. "Ney" ne s'est toujours pas exprimé publiquement sur sa situation. Il avait évité mardi soir les dizaines de journalistes qui l'attendaient à l'aéroport de Barcelone à son retour de Chine, où il avait rempli des obligations commerciales, via Dubai. Mais ce mercredi représente sans doute une bascule dans le feuilleton qui tient en haleine la planète football depuis deux semaines. Signe supplémentaire d'un transfert imminent : l'ancien agent de Neymar, Wagner Ribeiro, écarté par le clan du joueur après avoir été condamné pour évasion fiscale en mai, aurait repris du service pour finaliser le contrat avec le PSG, selon certains médias. Et quand le latéral parisien Thomas Meunier a tweeté : "Bon alors... ce scoop" avec l'émoticône d'un sourire entendu, le PSG lui a répondu avec le même symbole. • UNE SOMME RECORD Ce serait le transfert du siècle. Le PSG serait prêt à payer les 222 millions d'euros de la clause libératoire de son contrat avec le Barça. Cette somme exploserait le record actuel des 105 millions d'euros, hors bonus, dépensés à l'été 2016 pour le transfert de Paul Pogba de la Juventus Turin à Manchester United. Dans un autre communiqué, le Barça s'est accroché à cette somme de 222 millions, "qui devra être versée dans sa totalité". La question qui se pose désormais est de savoir quand le joueur fera sa visite médicale et sera présenté par le PSG. Voire s'il assistera à la réception du promu Amiens, samedi au Parc des Princes (17h00), pour la reprise de la Ligue 1. • DES POINTS DE BLOCAGEMais le président de la Ligue espagnole, Javier Tebas, menace de bloquer le transfert en refusant de percevoir l'argent de la clause de cession, qui doit être déposé à son siège pour que le joueur soit libéré de son contrat barcelonais. "Nous n'acceptons pas cet argent d'un club comme le PSG qui (...) enfreint les normes et les lois" du fair-play financier de l'UEFA, a-t-il lancé mercredi au quotidien sportif As, dans un entretien réalisé avant l'annonce du départ. Tebas accuse le club français de "dopage financier", en recevant "des injections économiques de pays qui offrent des joueurs à leurs supporters en les retirant à d'autres". L'arrivée de Neymar au Barça, en 2013 en provenance de Santos (club mythique de Pelé), avait déjà fait polémique. Son transfert, dont le montant définitif n'a jamais été établi, avait fait l'objet de plusieurs enquêtes judiciaires. Le club espagnol a été condamné pour avoir camouflé au fisc une partie des coûts de la transaction. Il doit affronter prochainement un nouveau procès pour escroquerie et corruption entre particuliers, durant lequel seront également jugés Neymar et son père, Neymar Sr. Il y a enfin un problème de prime à régler : le Barça a gelé une somme de 26 millions d'euros qui devait revenir au clan Neymar cet été, selon les termes de la prolongation de contrat signée l'année dernière et jusqu'en 2021.
Ça se précise. La star brésilienne du FC Barcelone, Neymar, a annoncé son départ du club catalan à ses coéquipiers mercredi matin au moment de l'entraînement.
L'annonce du lancement de cette instance intervient dans un contexte d'inquiétude croissante sur les tentatives de désinformation ou de manipulation de l'élection du 3 novembre via les réseaux sociaux."Nous testons actuellement les systèmes techniques fraîchement mis en service, qui permettront aux usagers de faire appel et au conseil d'étudier les cas", a déclaré à l'AFP un porte-parole du conseil. "En supposant que ces tests se passent comme prévu, nous espérons ouvrir les appels pour les usagers entre mi et fin octobre. Établir un processus rigoureux, fondé sur des principes et efficace au niveau global prend du temps et nos membres travaillent d'arrache-pied pour lancer aussitôt que possible", a-t-il ajouté. L'idée d'un panel d'experts avait été avancée en 2018 par le patron-fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, qui l'avait qualifié de "cour suprême" capable de rejeter des décisions prises par l'entreprise. Les 20 premiers membres du panel ont été nommés cette année. On compte, parmi eux, des juristes, des militants des droits de l'homme, des journalistes, un lauréat du prix Nobel de la paix et une ancienne Première ministre danoise. Le conseil devrait être composé au total de 40 personnes. Facebook a dit plancher sur un logiciel pour permettre aux membres du panel d'étudier les cas n'importe où dans le monde."Nous avons hâte que le conseil commence à entendre les cas entre mi et fin octobre", a déclaré un porte-parole de l'entreprise. Facebook a fait savoir la semaine dernière qu'il avait des plans de secours en cas de troubles sociaux après l'élection américaine de novembre. Nick Clegg, ancien vice-Premier ministre britannique et actuellement responsable des affaires internationales de Facebook, a affirmé que la plateforme pourrait prendre des mesures exceptionnelles pour "restreindre la circulation de contenus" en cas de remous.
Facebook a confirmé jeudi qu'il allait mettre sur place en octobre, juste avant l'élection présidentielle américaine, un conseil de surveillance chargé de statuer sur les contenus à retirer ou à conserver sur la plateforme.
A l'issue d'une dispute entre deux femmes qui visitaient le parc dans leur voiture, l'une d'entre elles a quitté son véhicule et a été immédiatement attaquée et blessée par un tigre. L'autre femme est alors à son tour sortie de son automobile pour devenir la cible d'un autre tigre qui l'a tuée et a emporté son corps avec lui. Un homme accompagnait l'une des deux femmes et a tenté sans succès de leur venir en aide. Ni lui ni l'enfant qui était également présent n'ont été blessés. La femme blessée a été hospitalisée. Les visites du Beijing Badaling Wildlife sont autorisées en voiture, mais toute escapade hors de celle-ci est interdite. En 2014, c'est un garde du zoo qui avait été victime de l'un des tigres. Le parc a été fermé jusqu'à nouvel ordre par mesure de précaution. Les zoos restent des endroits dangereux où les consignes de sécurité doivent être suivies à la lettre, ce que les visiteurs ont tendance à oublier. Fin mai, un petit garçon de trois ans franchissait une barrière et tombait dans l'enclos réservé aux gorilles à Cincinnati (Ohio), obligeant les gardiens à abattre l'un des singes pour secourir le garçonnet, blessé.
Deux femmes qui étaient sorties de leur véhicule pour se disputer dans un parc zoologique de Pékin ont été attaquées par des tigres. L'une a été tuée et l'autre blessée selon le site Chinanews.com. Le drame s'est produit samedi 23 juillet dans le Beijing Badaling Wildlife, grand zoo de la capitale chinoise situé au pied de la Grande Muraille.
Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur une violente agression qui a coûté la vie à un jeune universitaire guinéen, vendredi soir près de Rouen. "Tout est mis en œuvre pour identifier et interpeller l'auteur de l'agression qui a coûté la vie à #MamadouBarry. Il appartiendra à la Justice de faire toute la lumière sur cet acte odieux", a écrit sur Twitter le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner."Mes premières pensées vont à ses proches dont je partage l'émotion et l'indignation". De sources policières, Mamadou Barry a été agressé à Canteleu, dans la banlieue de Rouen. Pris en charge par les secours, il a été hospitalisé au CHU de Rouen, où il est mort samedi. Le procureur de la République de Rouen Pascal Prache a pour sa part indiqué que "les investigations sont en cours". "Les faits auraient été commis entre 20h00 et 21h00, sous réserve du résultat des investigations à venir", a-t-il précisé, soulignant que "les auditions et vérifications devraient permettre de préciser le déroulement des faits". Mamoudou Barry était chercheur à l'Université de Rouen Normandie, a-t-on appris auprès de l'établissement. Marié et père d'une fille de deux ans, il a été "victime d'une agression verbale puis physique d'une extrême violence qui lui ont causé des lésions cérébrales et l'ont mis dans un coma profond dès la soirée du 19 juillet", est-il précisé de même source. Une agression raciste ?Le jeune chercheur a été pointé du doigt par son agresseur, à la hauteur d'un arrêt de bus, alors qu'il rentrait chez lui en voiture avec son épouse vendredi vers 20h30, a raconté à l'AFP Kalil Aissata Kéita, enseignant chercheur à l'Université de Rouen, lui aussi Guinéen et "ami proche" de la victime."L'agresseur les a pointés du doigt et a dit : 'Vous les sales noirs, on va vous niquer ce soir'", a relaté M. Kéita, alors que l'Algérie et le Sénégal s'affrontaient le soir même en finale de la coupe d'Afrique des nations de football. L'agresseur était "de type maghrébin" mais "on ne sait pas si c'est un Algérien", a précisé M. Kéita, qui a néanmoins parlé d'une "agression raciste". M. Barry serait descendu de sa voiture pour demander des explications à son agresseur qui l'aurait alors roué de coups. "C'est au 4e coup qu'il est tombé sur la nuque", a indiqué M. Kéita, qui a raconté avoir été aussitôt appelé par la femme de la victime. L'agression a, selon lui, été filmée par des caméras de vidéosurveillance et s'est déroulée devant plusieurs témoins. "La police fait très bien son travail. Elle a pris l'affaire à bras-le-corps", a-t-il salué. M. Kéita a ouvert une cagnotte en ligne avec des amis pour aider au rapatriement du corps de M. Barry en Guinée et "accompagner sa femme et sa fille". Mettre les agresseurs face à leurs responsabilités"Débordant de projets, Mamoudou Barry forçait, par son travail, l'admiration de ses collègues et de ses étudiants", a réagi Joël Alexandre, président de l'Université de Rouen-Normandie, dans un communiqué. "Nous souhaitons que toute la lumière soit faite sur les circonstances du drame"."L'enquête doit nous apporter toutes les réponses et mettre ses agresseurs face à leurs responsabilités. Nous le devons à sa femme et son enfant", a commenté sur Twitter la députée LREM de Paris Laetitia Avia, elle-même cible constante de propos racistes sur les réseaux sociaux."Scandalisé par ce crime barbare et l'incompréhensible silence médiatique!", a réagi de son côté le député LR Éric Ciotti. Une thèse sur les politiques fiscales et douanières en matière d'investissements étrangers Mamoudou Barry était chercheur à l'Université de Rouen Normandie. Il avait soutenu une thèse de droit sur les "Politiques fiscales et douanières en matière d'investissements étrangers en Afrique francophone" le 27 juin dernier. Il intervenait régulièrement dans les médias sur ces thématiques.
Mamoudou Barry, un universitaire de 31 ans, est décédé des suites d'une altercation survenue dans la soirée de vendredi 19 juillet, à Canteleu.
Soins fictifs, surfacturations, fraudes à l'obtention des droits... Plus de 260 millions d'euros de fraudes ont été "détectées" et "stoppées" en 2018 par l'Assurance maladie. Autres informations : trois quarts de ce montant sont imputables aux professionnels et établissements de santé, selon un bilan publié mardi 1er octobre. Ainsi, sur les 261,2 millions d'euros de préjudices recensés, recouvrés ou évités, 47% ont concerné des professionnels de santé et 30 % des établissements de soins, a précisé l'Assurance maladie (Cnam). Les assurés représentent quant à eux plus de la moitié (51%) des cas de fraudes répertoriés mais seulement 22 % des sommes en jeu. Les professionnels libéraux épinglés"Chaque année", les préjudices les plus importants portent sur les remboursements de soins de ville (hors hôpital), soit 128,8 millions d'euros en 2018, dont 96 % imputables aux médecins, infirmiers, pharmacies, laboratoires de biologie ou encore aux ambulanciers. La Cnam donne ainsi l'exemple d'un infirmier condamné à de la prison avec sursis et au remboursement de 175.000 euros pour avoir notamment facturé des soins qu'il ne réalisait pas ou faisait réaliser illégalement par sa conjointe, non infirmière. Les 4 % restant concernent les consommations des assurés, en particulier les médicaments (falsification, contrefaçon d'ordonnances, trafic...). La fraude liée à l'obtention de droits a quant elle entraîné 11 millions d'euros de préjudices, dont 6,6 millions pour la CMU-C (couverture maladie universelle complémentaire) et l'ACS (aide à la complémentaire santé), et 542.000 euros pour l'AME (aide médicale d'état pour les étrangers en situation irrégulière). La fraude ne doit pas "être un fantasme" La question de la fraude "ne doit pas être taboue mais elle ne doit pas non plus être un fantasme", a souligné Nicolas Revel, le directeur général de l'Assurance maladie, lors d'un point presse, organisé dans la foulée d'une polémique autour du coût de "faux numéros de sécurité sociale" attribués à des personnes nées à l'étranger. En 2018, la fraude détectée par l'ensemble des branches - dont la maladie - et régimes de sécu s'est élevée à 1,2 milliard d'euros, dont la moitié concerne les prestations sociales, d'après la direction de la sécurité sociale.
En tout, 261,2 millions d'euros de fraudes ont été "détectées" et "stoppées" par l'Assurance maladie en 2018. Les assurés sont responsables pour 22 % du montant de cette somme.
Malgré l'apparition de foyers d'infection, la France ne montre pas de signes de reprise de l'épidémie de coronavirus, un mois après la levé du confinement strict, indique jeudi 11 juin Santé publique France. L'agence sanitaire constate la "poursuite de la diminution de la circulation du SARS-CoV-2 depuis plus de 9 semaines" et note l'"absence de signaux en faveur d'une reprise de l'épidémie" en France, à l'exception toutefois de la Guyane et Mayotte. Dans ce bulletin de surveillance diffusé jeudi soir, Santé publique France relève que le nombre de foyers d'infections (ou "clusters") signalé chaque semaine diminue pour celle du 1er au 7 juin par rapport aux trois précédentes. À la date du 9 juin, leur nombre total se monte à 193 (179 en France métropolitaine et 14 en outre-mer). Mais plus de la moitié sont déjà maîtrisés et aucun n'a donné lieu à une diffusion incontrôlée du virus à l'extérieur, selon l'agence sanitaire. Enfin, les indicateurs de surveillance de l'épidémie de Covid-19 sont tous en baisse pour la semaine du 1er au 7 juin par rapport à la précédente: le nombre de cas confirmés se monte à 2.899 (contre 3.777 la semaine d'avant), le nombre d'hospitalisations à 1.156 (contre 1.738), celui des admissions en réanimation à 129 (contre 226) et celui des décès à l'hôpital et en Ehpad à 395 (contre 570). Du 31 mai au 6 juin 2020, un peu plus de 194.000 personnes ont été testées et 2.900 étaient positives (soit un taux de 1,5%, équivalent à la semaine d'avant). Alors que les cas de coronavirus ont triplé ces derniers jours en Meuse et en Meurthe-et-Moselle, les autorités de santé ne s'alarment pas et expliquent cette forte hausse notamment par le grand nombre de tests effectués dans ces deux départements
Le nombre de nouveaux clusters apparaissant sur le territoire est en baisse.
Une nouvelle génération de "militants politisés". Voilà la raison donnée par les dirigeants de l'association de lutte contre le sida, Act Up-Paris, qui viennent de démissionner. Dans un communiqué, l'équipe démissionnaire a déploré la "transition brutale" survenue après le succès du film "120 battements par minute", primé aux César. "Écœurés au point de démissionner"L'engouement provoqué par le film a engendré "une vague de nouvelles arrivées" avec notamment "de jeunes militants déjà politisés et expérimentés dans d'autres luttes, notamment antiracistes", selon les anciens dirigeants. Ces nouvelles têtes "détournent et exploitent l'outil d'Act-Up, en se servant de son historique, pour mettre en avant d'autres luttes", affirment les deux anciens présidents, Rémy Hamai et Mikaël Zenouda, et l'ancien vice-président Xavier Coeur-Jolly. Les anciens dirigeants, "écœurés au point de démissionner" par les "insultes" et les "dépréciations gratuites", ont été remplacés lors d'une assemblée générale extraordinaire par une nouvelle équipe élue, "dont deux personnes arrivées depuis trois semaines", ajoute leur communiqué. Les deux nouveaux vice-présidents sont Fabrice Clouzeau et Marc-Antoine Bartoli.
L'équipe dirigeante de l'association Act Up-Paris a annoncé, samedi 31 mars, sa démission après le succès fulgurant du film "120 battements par minute".
C'est une interruption de match de football brutale. Vendredi 12 avril, au cours de la rencontre de Ligue 1 entre Dijon et Amiens, le défenseur et capitaine amiénois Prince Gouano a été victime d'insultes racistes depuis les tribunes. Celles-ci ont été vivement condamnées par la ministre des Sports Roxana Maracineanu, qui a également apporté son soutien "à tous les joueurs qui ont le courage de dénoncer" ces insultes. Sur France Info, la ministre a précisé vouloir "définir un arsenal concret. Qu'est-ce qu'on fait, on interrompt les matchs, on les arrête? (...) On ne peut pas continuer comme ça, c'est un sport, ce n'est pas la foire". Dans la foulée, Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur, a également réagi, dénonçant des "cris répugnants contraires aux valeurs transmises par le sport. Ils insultent notre République", a-t-il écrit sur Twitter."Des cris de singe"Le défenseur Prince Gouano relate à RMC le récit de cette soirée houleuse: "J'étais dos à la tribune, j'ai entendu des bruits de singes. Dans un premier temps, je me suis dit que ce n'était pas vrai, que ça ne pouvait pas exister. Donc je me suis retourné pour regarder d'où venait ce bruit, et si il était dans ma direction. C'était le cas. J'ai essayé de laisser une seconde chance au monsieur. Il a continué avec ces bruitages. A partir de là, j'ai pris la décision d'arrêter de jouer. Je ne pouvais pas continuer dans ces conditions". Le joueur et l'arbitre ont tous deux décidé d'interrompre le match durant plus de cinq minutes. Le suspect a été interpellé dès la fin du match, puis placé en garde à vue. La Ligue de football professionnel (LFP) "va étudier les suites judiciaires à donner à ce dossier", précise RMC. Le club de Dijon, quant à lui, va porter plainte. Ce n'est pas la première fois que des joueurs de football sont victimes d'insultes racistes de la part de supporters. Le 2 avril, les joueurs Blaise Matuidi et Moise Kean ont également été visés par des cris de singe, lors du match Cagliari-Juventus. Le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, s'était exprimé dans un communiqué: "Par son histoire, sa culture, son universalité, le football est le contraire du racisme, de toutes les formes de discrimination".
Le ministre de l'Intérieur et la ministre des Sports dénoncent des "insultes intolérables et à la République" après que le défenseur d'Amiens, Prince Gouano, a subi des cris racistes depuis les tribunes.
Ma petite-fille a 13 ans (...) C'est un bébé", estime-t-il. Deux récentes affaires ont choqué une partie de l'opinion. Dans les deux cas, la justice a considéré qu'une fillette de 11 ans pouvait avoir des relations sexuelles consenties avec un homme majeur. Erreurs judiciaires ou lacune de la législation, ces deux affaires ont ouvert le débat sur l'instauration d'un âge minimum en dessous duquel un mineur ne peut être considéré comme consentant. • "Ma petite-fille a 13 ans ! Qu'est-ce qu'elle va consentir à coucher avec un mec ?"Michel Sardou prend à son tour position. Le chanteur qui sort son 26e et dernier album, "Le choix du fou", y consacre plusieurs chansons à des thèmes d'actualité. Et il révèle que, s'il devait encore écrire une chanson, il la consacrerait au consentement sexuel des enfants. Comme on lui demande s'il aime appuyer là où ça fait mal, il répond : "J'ai l'impression de capter ce qu'il y a dans l'air. Là, par exemple, ce qui me choque, c'est fixer l'âge de consentement à un acte sexuel à 13 ans. Ma petite-fille a 13 ans ! Je ne veux pas, moi ! C'est un bébé, qu'est-ce qu'elle va consentir à coucher avec un mec ? Je n'écris plus de chansons. Mais la prochaine ç'aurait été sur ça !"Celui dont plusieurs chansons, au cours de ses 50 ans de carrière, ont fait polémique, estime avoir été mal compris. "Parce que je dis 'je', les gens ne font pas la différence. Quand je chante, ils se disent, 'il le pense vraiment'. Mais j'incarne un personnage ! Je ne suis pas l'homme de mes chansons. Je ne prends pas mon stylo en me disant 'qu'est-ce que je vais faire pour les emmerder cette fois ?'", explique-t-il. • "Encore aujourd'hui, je suis un dangereux machiste"D'ailleurs, y a-t-il des textes qu'il ne pourrait plus sortir aujourd'hui ? "Plein ! Qu'est-ce que j'ai pris dans la gueule ! Encore aujourd'hui, je suis un dangereux machiste ! Dans 'Être une femme', tout ce que je disais, elles le font aujourd'hui. Pilote d'avion, chauffeur de bus... Elles font des métiers de mecs ! Est-ce dégradant ? Pourtant, de nombreuses associations féministes m'ont bastonné". Michel Sardou se dit satisfait de son ultime opus. "Je l'aime bien. Et j'en parle d'autant plus librement que je n'ai pas écrit beaucoup (une chanson). J'ai adhéré tout de suite aux idées qu'on m'a suggérées. C'est rare que je dise ça. En général, mes disques, je m'en fous". Il y aborde des thèmes d'actualité : "'San Lorenzo', jamais je n'aurais pensé chanter sur le pape. Cet homme qu'on croit, qu'on suit, qu'on écoute et qui doute, parce que c'est avant tout un homme, ça m'a plu. 'La colline de la soif', c'est sur le réchauffement climatique. Ca me préoccupe. 'Le médecin de campagne', ça me parle. J'ai trouvé que c'était délicatement écrit. C'est important que les chansons soient vraies".• "Mon père m'a foutu dehors" Dans "J'aimerais savoir", il interroge l'enfant qu'il était. "Je ne sais pas comment il me verrait aujourd'hui. Il y a des enfants qui connaissent tôt leur vocation. Moi je n'avais le désir de rien. C'est arrivé comme ça, après le bac. J'ai pris des cours de comédie. Aucun atavisme. Et je n'ai pas demandé à mon père de m'aider. Il m'a foutu dehors : 'si tu veux être comédien, il faut que tu en vives. Tu ne pourras rentrer que si tu es malade'. Et il a refermé la porte". Le chanteur confie que le plaisir de chanter "est revenu". "Parce que j'ai retrouvé ma voix. J'ai eu un problème au niveau des sinus qui affectait mes cordes vocales. Deux opérations, un an à travailler avec un prof. Je touche du bois là, j'ai une voix d'enfer. Même si j'ai baissé ma tonalité. À 70 ans on n'est plus ténor, je suis baryton". • "J'aime pas ma gueule"Celui qui a ajouté des dates à sa tournée fait salles combles. "Soyons véridiques : c'est un triomphe ! Je n'ai jamais fait autant de monde !, se félicite-t-il. Je ne m'attendais pas à ça. Le succès m'a toujours suivi, mais comme ça faisait quatre ans qu'on ne m'avait pas vu... Le public a même rajeuni." Et pourquoi apparaît-il sur scène avec un nœud papillon dénoué ? "J'ai piqué ça à Frank Sinatra. C'est vachement mieux que le nœud pap' fermé. Sinon, ça vous fait un double menton quand vous chantez et une tronche de pastèque." Accusé de "faire la gueule", il se justifie : "Mais parce que je n'aime pas faire de photos ! Sur scène, je me marre avec le public ! Mais quand il faut poser... Je n'y arrive pas. Je ne ferai jamais la publicité pour Chanel homme ! Alors les gens disent, 'il fait la gueule'. Mais non ! Je n'aime pas les photos, c'est tout ! J'ai une timidité. Et j'aime pas ma gueule". • "Je veux finir par là où tout a commencé"Que les fans se rassurent, s'il arrête la chanson, on le verra toujours au théâtre. "Je veux finir par là où tout a commencé. La chanson m'a procuré un bonheur énorme. Je finis sur une bonne note. Je me sens incapable de me renouveler, j'ai tout dit. Je préfère retourner au théâtre, faire rire, émouvoir". Quel regard porte-t-il sur sa vie ? "Je me suis éclaté. J'ai toujours eu des aventures, des incidents, des femmes complètement folles... Et je m'en sors à chaque fois. Je suis assez imperturbable. J'attends que ça passe."
ENTRETIEN. Dans un entretien à l'AFP, à l'occasion de la sortie de son 26e album, le chanteur engagé s'oppose à l'âge limite de 13 ans, envisagé par les autorités.
Dix-neuf départements ont été placés en vigilance orange pour des épisodes orageux à partir de dimanche après-midi, selon le bulletin de Météo-France. Sont ainsi concernés par l'alerte, en vigueur à partir de 16h : la Haute-Garonne, le Gers, le Lot-et-Garonne, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, le Tarn-et-Garonne, l'Ariège, l'Aveyron, le Lot, le Tarn, le Gard, l'Ardèche, la Drôme, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, l'Allier, le Cantal, la Corrèze et le Puy-de-Dôme. Les températures dépasseront 30° dans l'après-midi sur une large zone du Sud-Ouest, atteignant 31 à 36°C du Piémont pyrénéen à la vallée de la Garonne, est-il indiqué. Une dégradation orageuse se généralisera par les Pyrénées, et débordera rapidement vers les plaines. Les orages s'accompagneront alors de fortes rafales de vent de l'ordre de 80 à 100 km/h, précise l'institut météorologique. Sur une zone allant des Pyrénées à la vallée de la Garonne (le Pays basque devrait être à la marge), ces rafales peuvent dépasser localement les 100 km/h. Ces orages s'accompagneront également de chutes de grêle et de fortes précipitations, pouvant localement dépasser les 30 mm en moins d'une heure, et entraînant alors une brusque chute des températures de 10 à 15°. A noter, les départements limitrophes en vigilance jaune (notamment les Landes et plus tardivement, le Lot) peuvent également être concernés par des débordements orageux localement forts.
Selon Météo-France, de fortes chaleurs sont attendues dimanche 12 août, qui pourraient déboucher sur des "phénomènes violents" notamment dans le Sud-Ouest.
Une mini-tornade s'est formée au-dessus de Solliès-Pont (près de l'aéroport de Toulon) et de La Crau (Var), vers 14 heures samedi 31 mars, rapporte Var-Matin. Un moment immortalisé par de nombreux internautes qui ont partagé leurs photos et leurs vidéos sur les réseaux sociaux. Le phénomène météorologique a duré moins de deux minutes selon France 3 régions. Il s'est formé après qu'un orage s'est abattu sur la région. Un phénomène météorologique rareDes tuiles ont été emportées, et des grillages tordus dans un couloir de 50 à 70 mètres de large, selon la page Facebook Météo-Varoise. Une palissade a également été projetée sur la voie publique mais ce sont les seuls dégâts qui ont été signalés. Le phénomène météorologique survient dans une atmosphère particulièrement instable, quand un puissant front d'air froid et sec en altitude vient recouvrir de l'air chaud et humide au sol. L'air froid descend alors en colonne tandis que l'air chaud remonte en s'enroulant autour.
Le phénomène, qui a duré moins de deux minutes, n'a pas engendré de dégâts importants.
Comme ailleurs en France, plusieurs centaines de "gilets jaunes" se sont réunis pour former une chaîne humaine sur la place Bellecour à Lyon, dans une ambiance chahuteuse et bon enfant qui contrastait avec le ton digne et grave de la cérémonie dédiée aux 6 millions de morts de la Shoah, qui se tenait au même moment. Comme chaque 27 janvier, date anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz, ils participaient, au pied du "Veilleur de pierre", à la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste. Au moment où les manifestants ont encerclé la statue de Louis XIV, Tim, l'un des organisateurs, lance au mégaphone: "Soyez silencieux par respect pour les victimes de la déportation". Une "frange" de fauteurs de troublesUn rabbin, puis le sous-préfet du Rhône Clément Vivès, viennent aussi leur demander silence et respect. La majorité s'exécutent même si certains continuent de crier ou de faire vrombir des instruments. Après une photo collective, la plupart des manifestants se rapprochent. Au micro, Jean-Claude Nerson, vice-président de l'Amicale d'Auschwitz du département du Rhône, venait de parler d'une "frange de 'gilets jaunes' antisémites". "Les juifs sont comme le canari dans la mine, les premiers agressés", ajoutait-il, appelant "à ne rien laisser passer", aucun acte raciste ou antisémite. Les "gilets jaunes" écoutent et assisteront à toute la fin de la cérémonie, notamment au kaddish, la prière des morts, dans un silence absolu."Certains s'infiltrent""C'est très bien que vous soyez venus, que vous vous soyez associés. Il faut qu'il y ait une transmission. Je voulais vous dire ça, moi, en tant que porteur de mémoire vive", dira, bouleversée, Sylviane Sarah Oling "fille de déporté", à un couple de "gilets jaunes". "A un moment, ça a été un grand silence, vous vous êtes tous rapprochés. Ca a été un grand moment", glisse de son côté l'adjoint au maire de Lyon en charge de la Mémoire, Jean-Dominique Durand, les invitant "à faire le ménage" dans leurs rangs."Il y a des doutes qui sont permis car certains s'infiltrent. C'était une belle occasion de montrer que l'antisémitisme n'a pas sa place ici", répond Thomas Rigaud, "gilet jaune". "On était venu pour une chaîne humaine mais quand on voit ça, on est touché. Et on devrait faire une chaîne humaine pour dire : 'il ne faut pas que ça se reproduise'", réagit de son côté Samia.
"Un grand moment" : dimanche midi, une centaine de "gilets jaunes", venus initialement faire une chaîne humaine dans le centre-ville de Lyon, se sont joints à la commémoration des victimes de la Shoah.
L'opposante a assuré que les Bélarusses avaient surmonté leur peur, ajoutant que la décision du chef de l'Etat de renforcer la sécurité à la frontière était "une tentative de nous détourner des problèmes intérieurs"."Je suis si fière des Bélarusses maintenant, car, après 26 ans de peur, ils sont prêts à défendre leurs droits", a dit la figure de proue de l'opposition, de Vilnius, la capitale de la Lituanie, où elle s'est réfugiée après l'élection présidentielle du 9 août qu'elle affirme avoir gagnée."Je les appelle à continuer, à ne pas s'arrêter, parce que c'est vraiment important maintenant de rester unis dans la lutte pour nos droits", a-t-elle ajouté, à la veille d'importantes manifestations prévues pour dimanche au Bélarus."Ils doivent comprendre que nous ne sommes pas un mouvement de protestation. Nous sommes le peuple du Bélarus, nous sommes une majorité et nous ne partirons pas. Nous n'avons plus peur d'eux", a encore dit à l'AFP cette professeure d'anglais de 37 ans. L'opposition rejette les résultats de la présidentielle qui donnent M. Loukachenko gagnant avec 80% des voix. Mme Tikhanovskaïa était novice en politique avant de se lancer dans la campagne électorale et de rassembler des foules énormes de partisans, une situation inédite au Bélarus, dirigé d'une main de fer par Alexandre Loukachenko depuis 26 ans. A la question de savoir ce qui pourrait pousser ce dernier à dialoguer avec l'opposition, elle s'est contentée de répondre qu'il "n'avait pas le choix". Mais ce dialogue devrait s'engager dès que possible "pour que la crise ne devienne pas plus profonde", a-t-elle ajouté. Le président Loukachenko a ordonné samedi à son ministre de la Défense de prendre les "mesures les plus strictes" pour défendre l'intégrité territoriale du Bélarus et il est allé inspecter les unités militaires déployées à Grodno, dans l'ouest, près de la frontière polonaise, selon la présidence bélarusse. Il avait affirmé vendredi qu'il allait "régler le problème" du mouvement de protestation.
La cheffe de file de l'opposition bélarusse, Svetlana Tikhanovskaïa, a appelé les manifestants à poursuivre leur mouvement et estimé que le président Alexandre Loukachenko n'avait plus d'autre choix que d'engager le dialogue avec l'opposition, dans un entretien accordé à l'AFP.
Pour Ebony Hilton, médecin noire du centre hospitalier universitaire de Virginie, l'Amérique est actuellement confrontée à deux dangereuses pandémies: Covid-19 et violences policières. Elle craint de voir la première repartir de plus belle dans le pays, où "la distanciation sociale n'est pas respectée" parmi les manifestants, qui, quand ils en ont, "ne portent malheureusement souvent pas leur masque de la bonne façon". Les tirs de gaz lacrymogène régulièrement utilisés pour disperser les foules, souligne-t-elle à l'AFP, "augmentent également le risque" en raison de la toux et des haut-le-coeur qu'ils provoquent. La plupart des manifestants ont bien conscience de ce danger dans le pays le plus endeuillé au monde par la pandémie de Covid-19. Mais ils en font abstraction face à la grandeur de la cause à défendre après la disparition de George Floyd, Afro-Américain de 46 ans mort asphyxié la semaine passée à Minneapolis sous le genou d'un policier blanc. "Ce qui se passe en ce moment est aussi pour le bien de la nation", témoigne Cav Manning, New-Yorkais de 52 ans, venu grossir les rangs d'un cortège de Brooklyn lundi soir."Ce que nous avons vu est tellement inquiétant que nous nous devons d'être ici dans la rue, malgré le Covid, malgré le risque d'infection", insiste-t-il. - Double emploi -Derrière les manifestations contre les brutalités policières, le racisme et les inégalités sociales exacerbées par la pandémie se cachent des statistiques troublantes. Une étude menée l'an dernier, sur la base d'articles de presse et de données officielles, a montré qu'un homme noir avait une chance sur 1.000 de finir tué par la police, soit 2,5 fois plus qu'un blanc. "Beaucoup d'éléments indiquent que la police est une menace à la santé publique aux Etats-Unis", estimait alors l'auteur principal de l'étude, Frank Edwards, de l'université Rutgers. Le problème ne s'arrête pas aux décès très médiatisés, comme celui de George Floyd, mais affecte au quotidien la santé d'une communauté se sentant stigmatisée, observe la médecin Ebony Hilton."Il est prouvé que le stress chronique est directement lié à un risque accru de formations cancéreuses, à l'hypertension, au diabète, à des problèmes cardiaques, à l'obésité", énumère-t-elle. Même si la pandémie ralentit aux Etats-Unis depuis le pic atteint à la mi-avril, les professionnels de la santé s'inquiètent avec les manifestations d'une résurgence dans les semaines à venir. D'autant que figurent dans les cortèges de nombreux Afro-Américains et représentants d'autres minorités particulièrement exposés au Covid-19 en raison d'antécédents médicaux. Brandon Brown, épidémiologiste à l'université de Californie Riverside, rappelle que le risque de contamination en plein air, bien qu'inférieur, n'est pas complètement réduit à zéro. Les masques ont aussi, par les temps qui courent, l'avantage de faire double emploi en protégeant "non seulement du Covid-19, mais aussi de la surveillance des autorités".
Des milliers de manifestants en rangs serrés, criant leurs revendications et toussant parfois sous l'effet du gaz lacrymo: le mouvement de colère actuel aux Etats-Unis pourrait raviver la propagation du coronavirus, mais beaucoup sont prêts à courir le risque "pour le bien de la nation".
"Le Taj Mahal va rouvrir le 21 septembre", a annoncé à l'AFP Amit Srivastava, directeur adjoint du ministère du Tourisme de l'Etat d'Uttar Pradesh (nord). "Tous les protocoles liés à la maladie Covid-19, tels que les masques ou la distanciation physique, seront appliqués". Il a précisé que le nombre de visiteurs sera limité à 5.000 par jour, contre une moyenne habituellement de quelque 20.000 personnes. Le Taj Mahal, mausolée de marbre bâti par l'empereur moghol Shah Jahan en mémoire de son épouse bien-aimée Mumtaz Mahal, morte en 1631, avait fermé mi-mars en raison de la pandémie. L'Inde, deuxième pays le plus peuplé au monde avec 1,3 milliard d'habitants, a dépassé lundi le Brésil pour se classer au deuxième rang mondial en nombre de cas (4,2 millions), derrière les Etats-Unis. L'Uttar Pradesh, où est située la ville d'Agra qui compte le Taj Mahal parmi ses monuments, est l'un des Etats indiens les plus touchés, avec plus de 270.000 cas répertoriés jusqu'à présent. L'Inde, qui enregistre depuis août des records mondiaux quotidiens de hausse du nombre de cas de Covid-19, s'emploie pourtant à tenter de relancer ses activités, alors que son économie a durement souffert de la crise sanitaire.
Le Taj Mahal, principale attraction touristique de l'Inde, va rouvrir le 21 septembre avec de strictes restrictions sanitaires, après plus de six mois de fermeture en raison de la crise du coronavirus, on annoncé mardi les autorités, alors que le pays affronte une flambée de contaminations.
Pour lui, son ancien Premier ministre ne fera pas plus de 20%, "entre 19 et 20%" a-t-il estimé, selon l'hebdomadaire satirique dans son édition du mercredi 5 avril. L'ancien chef de l'État donne Marine Le Pen et Emmanuel Macron au second tour, 30% des voix pour la première, 22% pour le second. "Je serai le premier à appeler à voter Macron contre Le Pen", a-t-il déclaré, selon l'hebdomadaire satirique. Cette défaite cuisante de François Fillon, Nicolas Sarkozy compte bien l'utiliser comme un marchepied pour reprendre le contrôle de son camp politique. "Comme Fillon sera mort, je suis prêt à prendre immédiatement la tête de la droite pour mener la campagne des législatives. Car on peut les gagner, ces législatives !", aurait-il prédit. En 2012, battu à la présidentielle par François Hollande, Nicolas Sarkozy annonçait son retrait définitif de la vie politique. En 2017, une nouvelle défaite plus tard, Nicolas Sarkozy serait donc bien décidé à faire feu de tout bois.
Le candidat malheureux de la primaire de la droite et du centre préparerait à nouveau son retour, selon Le Canard Enchaîné. Nicolas Sarkozy voit François Fillon échouer dès le premier tour de l'élection présidentielle.
L'Ardèche, la Loire, le Rhône et la Saône-et-Loire ont été placés jeudi 14 novembre en vigilance orange neige et verglas. L'Ain, la Drôme et l'Isère étaient déjà en alerte depuis mercredi soir. Dans son bulletin, Météo France indique que des "chutes de neige précoces dans la saison, dans des proportions inhabituelles pour la région risquant de perturber fortement les diverses activités". Météo France a par ailleurs placé le Var en vigilance orange pluie-inondation et levé l'alerte pour les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Le département du Var est également placé en alerte vagues-submersion, ainsi que les Alpes-Maritimes. Un "épisode pluvio-orageux sur le sud-est du pays nécessite une vigilance particulière", indique Météo France dans son bulletin de 6h. Concernant l'alerte vagues-submersion, l'institut précise qu'il s'agit d'un "événement pouvant se produire une à deux fois par saison hivernale, en lien avec un épisode de fortes pluies". De la neige même à basse altitude"Une perturbation active s'étend des Pyrénées au nord de la France en cette fin de nuit", indique Météo France. "En progressant vers l'est, cette perturbation devient plus active à partir de la mi-journée de jeudi. À partir du milieu d'après-midi, la neige descendra jusqu'en plaine sur les départements de la Loire et de la moyenne vallée du Rhône. Les quantités de neige sur ces secteurs pourront être très importantes", prévient Météo France."On pourra avoir, sur tout l'épisode, à basse altitude, selon la tenue au sol qui sera très variable, une couche de quelques centimètres à 20cm. Sur les premières hauteurs, à partir de 300m la couche de neige pourra atteindre 20 à 30 cm, voire localement plus. En Saône-et-Loire, l'épisode de neige débutera en soirée, dans la nuit environ 5cm sont attendus dans le sud du département", détaille l'institut météorologique.70 à 120 mm de pluie attendueLa perturbation pluvio-orageuse touchera les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse jeudi dès le milieu de matinée. Elle s'étendra au Var en cours d'après-midi et soirée. "Sur l'épisode de 6 à 8 heures environ, la lame d'eau attendue est de l'ordre de 70 à 120 mm", prévient Météo France. En bordure côtière, les orages pourront s'accompagner de grêle, de fortes rafales de vent voire de "phénomènes tourbillonnaires", indique l'institut. Sur le littoral méditerranéen, des vents forts de secteur Sud et des fortes vagues en provenance du Sud-Sud-Ouest vont provoquer une surélévation importante du niveau de la mer. "La conjonction de ces deux phénomènes risque d'engendrer des submersion sur les zones basses ou vulnérables", relève Météo France.
Météo France a placé sept département du quart sud-est du pays en alerte orange neige-verglas. Un département du sud-est a également été placé en vigilance orange pluie-inondation, orage et vagues-submersion.
La mise a été doublement remportée. Mardi 16 octobre, un habitant de Vieux-lès-Asfeld, près de Reims, a décroché deux fois la somme de 197.242 euros grâce à deux grilles identiques. Le joueur, qui souhaite rester anonyme, a donc empoché la somme de 394.484 euros grâce aux cinq chiffres qu'il a reportés d'une grille sur l'autre."Mais pourquoi avoir fait valider deux grilles identiques ? Faute d'inattention ? Était-ce volontaire ?", s'interroge le gérant du bar-tabac dans lequel les tickets ont été validés, à Vieux-lès-Asfeld. Il semblerait que le joueur ait décidé de tenter doublement sa chance. Malgré cet heureux hasard, le double vainqueur est loin d'égaler certains jackpots remportés grâce à une seule et unique grille. En juin dernier, un Français avait remporté plus de 36 millions d'euros, devenant le premier gagnant de l'Hexagone cette année à la loterie internationale.
L'habitant des Ardennes avait rempli deux grilles identiques et la paire est sortie gagnante du tirage du 16 octobre dernier, rapporte le quotidien régional L'Ardennais.
Âgée de 68 ans, Françoise Combes est aujourd'hui professeure au Collège de France et poursuit ses recherches au Laboratoire d'études du rayonnement et de la matière en astrophysique et atmosphères de l'Observatoire de Paris-PSL. Ses recherches portent sur "la formation et l'évolution des galaxies, de leur dynamique à leur structure, ainsi que les interactions entre elles, au travers d'observations directes mais aussi de simulations numériques", explique le Centre national de la recherche scientifique dans un communiqué. Ses travaux ont ainsi permis de "décoder les différentes étapes des croissances des galaxies tout au long de l'histoire de l'Univers". Françoise Combes a également montré que les trous noirs super-massifs logés au coeur des galaxies provoquaient un ralentissement de la formation des étoiles au sein de celles-ci. La chercheuse a été pionnière d'une technique d'observation des quasars lointains pour y détecter de très faibles quantités de matière à de très grandes distances. Comme elle l'a expliqué à l'AFP, "les quasars sont des galaxies dans lesquelles il y a un trou noir supermassif, qui est très très actif, et qui émet une lumière mille fois plus forte que toute la galaxie réunie". Elle les compare à des "jalons, des phares de l'Univers", dont l'observation ""permet de sonder la matière". Le PDG du CNRS, Antoine Petit, a salué "une sommité scientifique incontestée de la physique extragalactique au niveau mondial". "Son influence s'étend, au-delà de son champ disciplinaire, à toute l'astronomie. C'est une carrière scientifique exceptionnelle et un rayonnement remarquable que le CNRS souhaite honorer en lui décernant la médaille d'or 2020".
La médaille d'or 2020 du CNRS, l'une des plus prestigieuses récompenses scientifiques françaises, a été attribuée jeudi à l'astrophysicienne Françoise Combes, spécialiste de la dynamique des galaxies qui a permis de comprendre leur croissance à travers l'histoire de l'Univers.
Cette question épineuse divise la classe politique depuis plusieurs, le débat s'était renforcé ces derniers jours. Les autorités françaises ont rapatrié vendredi 15 mars plusieurs enfants de jihadistes. Il s'agit d'enfants "orphelins et isolés", âgés de 5 ans et moins, qui se trouvaient dans des camps du nord-est de la Syrie, a annoncé le ministère des Affaires étrangères. "La décision a été prise au regard de la situation de ces très jeunes enfants particulièrement vulnérables", a ajouté le quai d'Orsay. Ces enfants, les premiers à être rapatriés de Syrie, étaient dans des familles d'accueil ou des camps, tous orphelins au moins de mère même si l'incertitude subsiste sur le sort de certains pères, selon une source diplomatique. Ils sont rentrés à bord d'un avion de l'armée de l'air française. "Ces enfants font l'objet d'un suivi médical et psychologique particulier et ont été remis aux autorités judiciaires", précise le communiqué. Quatre sont "à peu près en forme" mais le cinquième, "blessé", est dans "un mauvais état de santé", a précisé la source diplomatique. Le texte souligne que "les proches concernés, qui étaient en contact avec le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, ont été informés". "La France remercie les Forces démocratiques syriennes de leur coopération, qui a rendu possible cette issue. La décision a été prise au regard de la situation de ces très jeunes enfants particulièrement vulnérables", ajoute le ministère. Une approche "au cas par cas " défendue par MacronMercredi soir, le président Emmanuel Macron semblait avoir douché les espoirs des familles, qui demandent depuis plusieurs mois le retour de leurs enfants, pour les juger en France, et de leurs petits-enfants, au titre de la protection de l'enfance. "Pour ce qui est des enfants, c'est une approche au cas par cas qui est menée, en particulier en lien avec la Croix-Rouge internationale. C'est une approche humanitaire qui est suivie et avec beaucoup de vigilance", a-t-il déclaré. Des propos qui ont suscité des réactions indignées au sein du Collectif familles unies, qui regroupe 70 familles françaises dont des proches ont rejoint un territoire tenu par le groupe État Islamique, dont le dernier bastion dans l'Est syrien est en train de céder sous l'assaut de la coalition arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS). En France, pays occidental le plus touché par les attentats perpétrés au nom du groupe Etat islamique (EI), le sujet est sensible. Selon un sondage Odoxa pour franceinfo et Le Figaro publié fin février, 89% des Français se disent "inquiets" d'un éventuel retour des jihadistes (adultes, donc), et 67% se disent favorables à laisser la Syrie et l'Irak prendre en charge les enfants. Une pétition et une plainte à l'ONULes initiatives se sont récemment multipliées en faveur des enfants de jihadistes, dont nul ne connaît avec certitude le nombre. Ils seraient plus de 3.500 originaires d'une trentaine de pays dans les camps de déplacés, selon l'ONG Save The Children. Fin février, au moins 80 enfants français se trouvaient aux mains des forces arabo-kurdes, selon des estimations de sources françaises non confirmées par les autorités. Après une plainte de familles contre la France déposée en février auprès du comité des droits de l'enfant de l'ONU, deux avocats, Marie Dosé et Henri Leclerc, ont lancé en début de semaine une pétition pour leur rapatriement. Parallèlement, deux familles ont saisi la justice administrative pour qu'elle contraigne l'État français à rapatrier des enfants "en péril". Néanmoins, dans la foulée des déclarations du président français, le secrétaire d'État à l'intérieur Laurent Nunez affirmait mercredi encore que le retour des enfants n'était pas "pour l'instant envisagé", expliquant: "Les Forces démocratiques syriennes ont fait le choix que les enfants restent avec leur mère"."Un premier pas et rien d'autre""Je suis partagée entre l'immense soulagement de voir cette petite fille revenir ici et la terrible angoisse de savoir tous ces enfants encore sur place", a déclaré à l'AFP Marie Dosé, l'avocate de la famille d'une orpheline de 5 ans rapatriée vendredi avec d'autres enfants de jihadistes. "C'est un premier pas et rien d'autre. Il en reste des dizaines d'autres" dans des camps dans le nord-est de la Syrie, a-t-elle souligné. Cette fillette "était jusque là prise en charge par une femme au camp d'Al-Hol, qui a recueilli cette orpheline comme sa fille, elle lui a sauvé la vie", a poursuivi Marie Dosé, soulignant que "sa mère est morte dans les bombardements il y a plusieurs mois". "Il ne peut pas y avoir de discrimination entre les enfants orphelins et les enfants dont la mère est toujours vivante. Il doivent tous être rapatriés et vite avant qu'il ne soit trop tard", a-t-elle insisté.
Le ministère des Affaires étrangères a annoncé dans un communiqué le rapatriement de cinq enfants "orphelins et isolés, âgés de 5 ans et moins".
Tout part d'une déclaration. Celle de Jacques Maire auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Dans celle-ci, il est mentionné que ce dernier possède des parts chez l'assureur AXA. Cette société propose notamment à ses clients des plans d'épargne retraite. Faut-il y voir là un conflit d'intérêts ? Si oui, se profile un nouveau couac qui ne facilitera pas le travail (déjà difficile) des élus de la majorité alors que les débats font rage au palais Bourbon. Ce sont les Insoumis qui ont interpellé le député dans l'hémicycle à propos de ce potentiel conflit d'intérêts. Le 24 février, la députée du Val-de-Marne, Mathilde Panot, a demandé à son homologue : "Avez-vous demandé à la déontologue s'il s'agissait d'un conflit d'intérêts ?"La réponse a été immédiate : "Effectivement, je n'ai pas passé ma vie à courir les mandats électoraux. Je n'ai pas passé ma vie à cumuler les fonctions. Je n'ai pas passé ma vie dans le confort d'une carrière particulière" avant d'ajouter qu'il est "convaincu que les Français ne veulent pas de députés qui soient des professionnels de la politique pendant quarante ans". Un entourage qui interrogeTout aurait pu être plus simple si l'entourage de Jacques Maire n'avait dit l'inverse, quatre jours auparavant, à CheckNews, le service de fact-checking de Libération, en affirmant que le député n'avait plus de parts chez AXA. La réponse de Jacques Maire dans l'hémicycle tend aujourd'hui à prouver le contraire... Dans un deuxième article paru ce mardi, l'élu a fourni un commentaire supplémentaire via son entourage : "La HATVP demande à ce que la déclaration soit mise à jour en cas de changement substantiel de situation. Je fais des mises à jour quand c'est le cas". En gros, pour lui, la situation est tout à fait régulière, il n' y a rien à voir de plus. Une demande de retrait de Jacques MaireUne version assez contradictoire par rapport à celle initiale et qui n'a pas manqué de faire réagir ! "Comment Jacques Maire peut-il continuer à être rapporteur de la loi sur les retraites ? Après interpellation de ma collègue, "Libé" révèle ici le mensonge de son entourage" critique sur Twitter Clémentine Autain, députée insoumise de Seine-Saint-Denis. Sa collègue du Val-de-Marne n'y va pas par quatre chemins et conclut : "Sa situation de conflits d'intérêts est donc avérée", avant de demander le retrait du député. La déontologue de l'Assemblée Nationale a été saisie, a annoncé ce 25 février, Jacques Maire lui-même, pour faire la lumière sur cette affaire.
Jacques Maire, député LREM et co-rapporteur du texte est actionnaire chez AXA, le groupe d'assurance. Les Insoumis ne décolèrent pas.
Le ministre de l'Economie a assuré lundi qu'aucun changement ne serait opéré dans la politique fiscale mise en place durant le quinquennat, malgré la crise économique causée par l'épidémie de Covid-19. "Les politiques fiscales que nous avons définies depuis le début du quinquennat sont celles auxquelles nous restons attachés (et) sont maintenues", a affirmé Bruno Le Maire sur France 2, interrogé sur la poursuite de la suppression de la taxe d'habitation. Dans la lignée de son collègue du gouvernement Gérald Darmanin, le ministre a écarté l'hypothèse d'une augmentation des impôts pour faire face à la crise. "Ce n'est pas une bonne idée de vouloir relancer la machine économique en augmentant les impôts", a t-il commenté. "Le principe est très clair : nous ne pensons pas qu'une augmentation d'impôts soit le meilleur moyen de relancer la croissance économique". Le ministre a également évoqué la question sensible des masques de protection, qui sont toujours une denrée rare pour certaines professions exposées au virus. "Nous avons accéléré la cadence de production et nous tiendrons les objectifs, c'est à dire de devenir autonome en matière de production de masques. Nous y travaillons d'arrache-pied", a t-il abondé.
"Ce n'est pas une bonne idée", martèle t-il, alors que la paralysie du pays en pleine épidémie de coronavirus fait craindre une crise économique majeure.
Après la diffusion d'une nouvelle vidéo de Sophie Pétronin, l'otage française enlevée au Mali en décembre 2016, son fils, Sébastien Chadaud-Pétronin a estimé "qu'elle est en bonne santé" et que "c'est plutôt réjouissant pour la famille", jeudi 14 juin sur Franceinfo. La vidéo, qui pourrait avoir été enregistrée le 7 juin, aurait été diffusée par le "Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans", selon SITE, un centre américain spécialisé dans la surveillance en ligne de la mouvance jihadiste. "On essaye de ne pas se réjouir trop vite", a expliqué le fils de l'otage, au micro de la radio. Mais "au vu de ce qu'elle semble dire, c'est plutôt réjouissant pour la famille", a-t-il poursuivi."On ne connaît pas très bien la position de l'État" Mais pour Sébastien Chadaud-Pétronin, les informations données par le gouvernement "ne sont pas très cohérentes" : "On a un dialogue permanent. On a des informations qui ne sont pas très cohérentes puisque le Quai d'Orsay nous dit qu'il n'a pas réussi à établir le contact. On multiplie les appels en direction du président Macron pour qu'il clarifie sa position, qu'il nous explique ce qu'il va faire", rapporte le fils de l'otage de 75 ans. "En marge de tout ça, comme on ne sait pas très bien ce qui se passe et comme on ne connaît pas très bien la position de l'État, avec la famille et le comité de soutien Libérons Sophie, on essaye d'avancer et de se rapprocher d'elle", a-t-il expliqué sur Franceinfo. Sébastien Chadaud-Pétronin n'a pas encore vu la vidéo en entier Sébastien Chadaud-Pétronin a annoncé qu'il n'avait pas encore vu la vidéo où sa mère apparaît, il a seulement pu consulter des captures d'écrans de ce document qui pourrait avoir été tourné le 7 juin dernier. Le fils de Sophie Pétronin s'est dit content d'avoir réussi à "clairement" établir "un contact" avec elle puisque, dans cette vidéo, l'otage s'adresse à lui. Sophie Pétronin, qui dirigeait une association d'aide aux orphelins au Mali, a été enlevée à Gao, au nord du pays, le 24 décembre 2016 par des hommes armés. En juillet 2017, la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, avait diffusé une vidéo montrant six étrangers enlevés au Mali et au Burkina Faso entre 2011 et 2017, dont l'otage française.
Sébastien Chadaud-Pétronin, le fils de l'otage, qui dénonce des informations "pas très cohérentes" du gouvernement, demande à Emmanuel Macron de "clarifier sa position".
Après trois semaines de "répit" relatif, la France devrait subir une nouvelle vague de fortes chaleurs. Météo-France a publié un premier avis préventif, qui évoque une situation de blocage atmosphérique qui va causer des chaleurs persistantes en début de semaine, à partir du 22 juillet. "Dès ce week-end, le mercure commence à grimper et un nouvel épisode caniculaire se met en place dans un flux d'air chaud en provenance d'Espagne", prévient l'institut dans un communiqué publié mercredi 17 juillet. "En début de semaine prochaine, les températures atteindront entre 30 et 35 °C sur la moitié nord et entre 35 et 39 °C, localement 40 °C du Sud-Ouest au Centre-Est et du Languedoc à la Provence", est-il indiqué. Cet épisode de fortes chaleurs est prévu alors que l'Europe occidentale fait face à une sécheresse préoccupante. En France, le manque de pluie est criant depuis un an dans plusieurs régions de l'est et du centre. La canicule de juin a aggravé la situation, notamment dans un large quart nord-est et sur la côte méditerranéenne. Dans les Vosges, de plus en plus de sapins meurent sur pied, tués par la chaleur et la sécheresse de 2018 à laquelle a succédé le déficit hydrique de ce début d'été. Le vert de la forêt se teinte désormais de la couleur rouille des épines séchées.64 départements sur les 96 de la France métropolitaine sont désormais placés en restriction d'eau.
Météo-France met en vague contre un nouvel épisode caniculaire qui devrait frapper la France à partir de lundi 22 juillet.
"Une stratégie politique", une "récupération indécente". Le député Les Républicains des Alpes-Maritimes Eric Ciotti n'avait pas de mots assez forts pour décrire les réactions d'Emmanuel Macron une semaine après l'incendie de la cathédrale Notre-Dame à Paris. Le soir de l'incendie, lundi 15 avril, le président de la République avait, devant l'événement, décidé de reporter l'allocution aux Français dans laquelle il devait faire des annonces à la suite du "Grand débat". Ce soir-là, il a été "dans son rôle et a tenu des propos de circonstance" a d'abord estimé Eric Ciotti, avant de déclarer "mais, dès le lendemain, on a vu pointer derrière son discours la stratégie politique". "Gagner du temps"Le député dénonce notamment le fait que le président ait choisi de décaler "de dix jours" son allocution, et évoque une manière de "gagner du temps". Emmanuel Macron devrait s'exprimer lors d'une conférence de presse jeudi 25 avril à 18 heures sur ces annonces, qui avaient fuitées dans la presse. Suppression de l'ENA, référendums d'initiatives locaux, ou encore réindexation des petites retraites figurent au menu des transformations voulus par le président. Selon Eric Ciotti, ces fuites étaient "organisées". "Emmanuel Macron prend un grand risque avec nos institutions en instillant le poison de la proportionnelle. Sur le plan économique et social, aucune réponse n'est apportée aux raisons de la colère des Français, les impôts ne baisseront pas et le pouvoir d'achat n'augmentera pas. Tous les retraités ne seront pas épargnés par la désindexation des pensions sur l'inflation ou par l'augmentation de la CSG"assure le député des Alpes-Maritimes. Eric Ciotti a également estimé que "vouloir reconstruire (Notre-Dame, ndlr) différemment, c'est vouloir tirer profit de ce drame à des fins personnelles".
Dans une interview au Journal du Dimanche, le député des Alpes-Maritimes a estimé que les réactions du président de la République à la suite de l'incendie de Notre-Dame pouvaient être vues comme une "récupération politique".
Pour eux, pas de confinement et très peu de protections. Les salariés de certains secteurs sont contrains de se rendre sur leur lieu de travail et s'exposent au risque d'être infectés par le Covid-19. Une situation qui provoque la colère des syndicats, exacerbée par l'annonce des décès, des suites du virus, d'une salariée de Carrefour à Saint-Denis et d'un intérimaire de Manpower en mission chez Fedex à Roissy. Un employé d'Amazon à Saran, près d'Orléans, a également été confirmé. La CGT, qui a annoncé le décès de cette déléguée syndicale, recense "aujourd'hui (dans ses secteurs) plus de 550 cas supposés et 181 cas avérés, dont plusieurs graves" et réclame que les salariés soient équipés de masques. Elle demande aussi au gouvernement d'imposer à la grande distribution "de n'ouvrir que les rayons des produits de première nécessité, de restreindre les amplitudes d'ouvertures et de fermer le dimanche". La CGT Intérim a de son côté annoncé le décès d'un intérimaire en mission au hub Fedex de Roissy, mardi 24 mars, et réclamé "l'arrêt de toutes les missions ne répondant pas aux besoins essentiels de la population", le droit de retrait et l'accès aux mesures d'activité partielle, "quelle que soit la durée de leur contrat de mission, tant que les conditions de travail présenteront des dangers graves de contamination". Des règles "impossibles à mettre en œuvre"Chez Amazon, le premier syndicat du groupe en France, SUD, a tenu une conférence de presse téléphonique après l'annonce mardi d'un cas confirmé par un test de Covid-19 à l'entrepôt de Saran, près d'Orléans. Selon la direction du groupe, un autre cas a été confirmé à Brétigny-sur-Orge (Essonne). Ces salariés sont "en convalescence" et tous les employés en contact "étroit" avec eux ont été mis en quarantaine 14 jours avec maintien du salaire. Selon Laurent Degousée, délégué de SUD Commerce et Services, 39 personnes de l'équipe du salarié de Saran testé positif au Covid-19 ont été mises en confinement depuis mardi mais "au moins 90 personnes ont été en contact" avec lui. "Amazon a certes mis en œuvre des mesures de sécurité, mais les règles de distance sont simplement impossibles à mettre en œuvre et il n'y a pas de masques", souligne-t-il. L'entreprise dit appliquer "toutes les recommandations" et avoir doublé à 2m la distance entre postes. SUD se réserve la possibilité de "saisir le juge judiciaire pour ordonner la fermeture des entrepôts sous astreinte, si le gouvernement ne bouge pas". Comme la CGT et la CFDT, SUD réclame la fermeture des entrepôts français du groupe, qui n'acheminent selon les syndicats que très peu de produits prioritaires (comme les produits d'hygiène) et continuent de traiter les articles de loisir (jeux, BD, DVD...), en dépit de l'annonce le 21 mars par le groupe de ne plus prendre les commandes de produits "moins prioritaires" en France et en Italie.
Les syndicats réclament de meilleures protections pour les salariés contraints de devoir se rendre sur leur lieu de travail. Ils demandent aussi une plus grande restriction des activités non essentielles.
"Au Havre, les résultats sont nets", a aussitôt réagi Edouard Philippe devant ses partisans réunis dans le hall de l'hôtel de ville. Pendant la campagne, Edouard Philippe avait indiqué que tant qu'il serait à Matignon, il ne dirigerait pas la ville. Le taux d'abstention a été de 58% dans cette ville portuaire qui avait basculé à droite en 1995 après trois décennies de maire PCF. Le 15 mars, lors du premier tour, Edouard Philippe, 49 ans, était arrivé en tête avec 43,60% des voix devant Jean-Paul Lecoq, 61 ans (35,88%), la liste EELV-PS menée par l'écologiste Alexis Deck (8,28%) et la liste RN (7,31%). Le taux d'abstention avait été de 60,42%. Les listes PCF et PS-EELV n'avaient pas fusionné. Un sondage Ifop paru le 11 juin donnait le Premier ministre vainqueur avec 53% des intentions de vote. Edouard Philippe, qui avait été élu dès le premier tour en 2014 avec 52% des voix, est conseiller municipal du Havre depuis 2001. Cet ex LR a été maire de cette ville portuaire de 170.000 habitants de 2010 à 2017.
Le Premier ministre Edouard Philippe a remporté dimanche les élections municipales au Havre avec 58,83% des voix face au député PCF Jean-Paul Lecoq.
Attention aux intempéries sur l'Île de Beauté. Météo France a placé la Haute-Corse (2B) en vigilance orange pour "pluie-inondation" et "orages", vendredi 5 octobre. Le département connaît un "épisode pluvio-orageux marqué nécessitant un suivi particulier du fait de son intensité et de sa durée", souligne l'institut de veille météorologique. La fin du phénomène est prévue pour samedi 6 octobre à 16 heures."Les orages pourront être accompagnés de rafales de vent, de grêle et de fortes intensités pluvieuses en peu de temps, précise Météo France sur son site Internet. Les cumuls de pluie attendus sur l'ensemble de l'épisode seront de l'ordre de 60 à 80 mm, mais pourront atteindre localement 100 à 140 mm. La côte orientale, les contreforts Est de la chaîne centrale, la Castagniccia et le Nebbiu seront les zones les plus impactées. Les orages s'évacuent vers le golfe de Gênes samedi soir". Des risques pour les "vies" et les "biens" Ces fortes pluies et ces violents orages pourraient bien causer des "dégâts importants", mais aussi mettre en danger "des vies", prévient l'organisme. "Les conditions de circulation routière peuvent être rendues difficiles et quelques perturbations peuvent affecter les transports ferroviaires". Dans ces conditions, Météo France rappelle quelques conseils de comportement : "Soyez prudents et vigilants en particulier dans vos déplacements et vos activités de loisir. Évitez d'utiliser le téléphone et les appareils électriques. À l'approche d'un orage, prenez les précautions d'usage pour vous protéger des effets de la foudre, mettez en sécurité vos biens et abritez-vous". Concernant la Corse-du-Sud (2A), seule une vigilance jaune a été émise pour les mêmes motifs. Météo France recommande aux habitants d'être attentifs dans le cas où ils pratiqueraient des "activités sensibles au risque météorologique". Pour le reste du pays, aucune autre alerte n'a été annoncée.
De fortes pluies et des orages violents sont attendus dans le nord de la Corse, dans la soirée de vendredi 5 octobre. Météo France appelle à la prudence.
Décidément la semaine a été rude pour Benjamin Griveaux, le candidat LREM à la mairie de Paris. Après l'affaire des insultes contre ses anciens "opposants" à l'investiture, l'ancien porte-parole du gouvernement essuie la colère de l'ancien maire de la capitale, Bertrand Delanoë. Dans des propos rapportés par Le Point mercredi 17 juillet, Benjamin Griveaux se targuait d'avoir le soutien de personnalités, dont l'ancien édile. "Pour gagner au centre, il faut prendre des voix à droite (...) les gens qui sont d'accord avec moi sont Bertrand Delanoë et Philippe Grangeon, qui ont vaguement gagné des campagnes à Paris". Une petite phrase passée inaperçue au regard de ses autres propos, mais qui a fait bondir Bertrand Delanoë, pourtant très silencieux depuis son retrait de la vie politique en 2014. Dans un tweet, il a fustigé ce genre de comportement. "Dans les propos attribués à Benjamin Griveaux, il est indiqué que je serais d'accord avec lui. C'est inexact. Et je rappelle que nul n'est autorisé à parler en mon nom". Des excuses présentées ?Maire de la capitale durant plus de treize ans, Bertrand Delanoë avait été élu pour la première fois en 2001, succédant ainsi à Jean Tiberi, avant d'être réélu en 2008. L'autre personne citée par le candidat LREM, Philippe Grangeon, est un homme de confiance d'Emmanuel Macron ; il était aussi dans l'équipe de Bertrand Delanoë en 2001. Sollicité par le Huffington Post, le député de la 5e circonscription de Paris ne précise pas les circonstances dans lesquelles les propos ont été tenus. Il se serait cependant excusé en appelant les personnes citées, peut-on apprendre. Benjamin Griveaux semble beaucoup apprécier l'ancien édile, allant même jusqu'à louer son comportement lorsqu'il avait rendu un logement social en 2001 pour le transformer en crèche. Une déclaration qui fait écho aux logements prétendus gardés par François de Rugy ou sa directrice de cabinet alors qu'ils étaient en fonction. Ce même article mis en ligne par Le Point avait mis en difficulté Benjamin Griveaux, où l'on apprenait qu'il avait insulté allégrement en off ses anciens concurrents à l'investiture LREM. Cédric Villani n'aurait "pas les épaules pour encaisser une campagne de cette nature", "no comment" pour Mounir Mahjoubi, alors qu'Hugues Renson serait "un fils de...". Pas de quoi lancer au mieux sa campagne.
En plein début de campagne pour les municipales à Paris, Benjamin Griveaux s'était félicité du soutien d'un ancien maire de la ville : Bertrand Delanoë. Très silencieux depuis de nombreuses années, ce dernier est sorti de ses gonds dans un tweet.
Depuis quelques semaines la question fait la une de l'actualité : comment expliquer des cas groupés d'enfants nés sans mains, bras ou avant-bras dans l'Ain, en Loire Atlantique et en Bretagne, à chaque fois dans un périmètre restreint ? Les causes peuvent être génétiques, liées à des contraintes physiques ou dues à des substances toxiques (alimentation, environnement, voire médicaments dans le cas du thalidomide, anti-nauséeux qui avait fait naître des milliers d'enfants sans bras entre 1957 et 1962). Néanmoins, le 4 octobre dernier, l'agence sanitaire Santé publique France, placée sous tutelle du ministère de la Santé, assurait qu'aucune cause n'avait pu être mise en évidence lors de ses enquêtes. Emmanuelle Amar, la directrice du Registre des malformations congénitales en Rhône-Alpes (Remera) qui avait signalé les 7 cas d'enfants nés malformés entre 2009 et 2014 dans l'Ain, s'inquiétait de son côté d'un "plausible scandale sanitaire". Alors que le sujet commençait à prendre de l'ampleur dans les médias, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé dimanche 21 octobre que le gouvernement avait décidé de lancer une nouvelle enquête, jugeant "insupportable" que ces cas groupés restent sans explications. 11 cas supplémentaires dans l'AinCe mardi 30 octobre, l'agence Santé Publique France a annoncé que onze cas supplémentaires d'enfants nés avec une malformation des membres supérieurs avaient été identifiés dans l'Ain entre 2000 et 2014 d'après les données hospitalières. Le 8e cas d'un enfant né en 2012, signalé lundi 29 octobre par le registre Remera, figure parmi les 11 nouveaux cas suspects qui doivent encore être validés. Ainsi sur la base de données hospitalières PMSI (programme de médicalisation des systèmes d'information), dans le département de l'Ain, l'agence sanitaire a repéré entre 2000 et 2008, sept cas suspects et entre 2009 et 2014, quatre cas suspects supplémentaires, dont a priori le cas rapporté par Remera. Ce qui porte le total à 18 cas. Des investigations complémentaires sont en cours, ajoute l'agence, qui rappelle que "la réalisation d'enquêtes rétrospectives, plusieurs années après la naissance, sera complexe". Les pesticides en cause ?Des élus écologistes estiment que les pesticides pourraient être à l'origine des malformations, même s'il n'y a pas de preuve scientifique. Interrogée sur ce point, Mme Amar, dont le licenciement a été suspendu, a admis qu'"on n'a rien pu mettre en évidence" concernant une éventuelle responsabilité des pesticides. Les mères d'enfants touchés "sont toutes en zone très rurales" avec "plus de 40% de terres agricoles autour d'elles"; a-t-elle dit. Mais "on a rien d'autre (qui prouve une éventuelle responsabilité des pesticides, ndlr) et il faut qu'on le reconnaisse".
La ministre de la Santé Agnès Buzyn avait annoncé la semaine dernière qu'une nouvelle enquête allait être lancée sur les bébés sans bras nés dans plusieurs départements, jugeant "insupportable" que ces cas groupés restent sans explication.
Laurent Wauquiez réclame que de "vraies réponses" soient apportées à la colère de la rue. Après deux mois de mobilisation des "gilets jaunes", "notre pays se déchire et s'enfonce semaine après semaine un peu plus dans la crise", écrit le chef de file des Républicains dans sa lettre adressée aux Français. Dans ce courrier, publié dimanche après-midi sur Facebook, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes fustige l'attitude d'Emmanuel Macron, qu'il accuse de porter "la première responsabilité" de la crise. "Si le président de la République avait écouté dès le début, nous n'en serions pas là. Les mauvais génies ont été libérés ; le gouvernement met de l'huile sur le feu et les extrêmes poussent le pays vers le chaos. Tout cela peut très mal finir", affirme Laurent Wauquiez. Emmanuel Macron doit "respecter enfin les Français""Le président doit retrouver le sens des responsabilités, cesser les provocations et les coups de mentons, respecter enfin les Français et changer profondément sa politique", poursuit le représentant de la droite. "Il a ouvert un gouffre dans la confiance envers les politiques. Les affaires, que ce soit au Parlement européen pour certains, au niveau national pour d'autres, les dépenses choquantes à l'Elysée, certains salaires disproportionnés exaspèrent. Les politiques doivent s'appliquer à eux-mêmes ce qu'ils demandent aux Français", insiste-t-il, faisant référence, pêle-mêle, aux enquêtes pour soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen, qui visent le Rassemblement national et La France insoumise, et au retrait de Chantal Jouanno du grand débat national, critiquée pour son salaire de 14.666 euros par mois. Les casseurs "dénaturent (l)e message" des "gilets jaunes""De l'autre côté, les gilets jaunes", renchérit Laurent Wauquiez. Ce mouvement a porté des revendications légitimes, la reconnaissance du travail, le ras-le-bol fiscal, l'abandon des territoires. Tout cela est juste. Mais les casseurs dénaturent ce message", insiste-t-il. "Cette violence ne peut plus continuer. Les représentants des gilets jaunes doivent la condamner sans la moindre ambiguïté et tout mettre en œuvre pour sortir les casseurs de leurs rangs. En démocratie, s'exprimer est un droit mais respecter est un devoir", poursuit-il. Samedi 12 janvier, lors de l'acte IX de la mobilisation, les forces de l'ordre ont procédé à 244 interpellations. Plusieurs journalistes, dont une équipe de LCI, ont également été agressés par des manifestants. Diminuer les dépenses de l'État et supprimer les 80 km/h"Le soi-disant grand débat dont les questions ont été triées - comment ne pas aborder les questions d'immigration ? - risque d'être un grossier artifice", dénonce encore le président des Républicains, avant d'apporter ses réponses à la crise que traverse actuellement le pays. "Si l'on veut ramener le calme", il faut selon lui "répondre au trois cris de colère poussés par les Français. Le premier, c'est de lutter contre le gaspillage de l'argent public pour baisser les impôts. "Travail, effort, respect"Le deuxième, "c'est que la République veille à nouveau sur tous les territoires, la ruralité, nos villes moyennes", poursuit-il. Cela suppose "un vrai plan d'investissement dans nos territoires pour l'accès à la santé, la téléphonie mobile, les routes. Et le gouvernement doit revenir sur cette mesure des 80 km/h, une des premières allumettes qui a mis le feu". Enfin, "il faut revaloriser le travail (...) pour tous et non en laissant de côté les classes moyennes", "comme les primes du gouvernement viennent de le faire". "De cette crise, nous devons faire émerger les vraies réponses pour le pays. Retrouver nos vraies valeurs : le travail, l'effort, le respect. Mais pour cela, il faut que les esprits se calment et que nous retrouvions de la sérénité", conclut le chef de file de droite.
Le président des Républicains a diffusé dimanche 13 janvier sa propre lettre aux Français, en réaction à celle publiée par Emmanuel Macron pour donner le coup d'envoi du grand débat national. La missive s'intitule "Lettre à mes compatriotes pour retrouver le calme".
Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer s'est déclaré satisfait de sa rentrée sous Covid. "C'est plutôt une bonne semaine, même s'il y a évidemment toujours des problèmes à noter". Selon les derniers chiffres de son ministère, 22 établissements et une centaine de classes ont dû fermer en raison de contaminations. Mais la très grande majorité des structures scolaires (60.000 écoles, collèges et lycées) ont fonctionné normalement lors de cette reprise, qui cristallisait beaucoup de questions et d'inquiétudes."Ça s'est très bien passé !", lâche Nathalie, directrice d'une école rurale dans la région Centre, qui se disait un peu "pétrifiée" avant la rentrée."J'ai eu l'impression que les enfants étaient super heureux et que les parents n'étaient pas spécialement stressés... peut-être parce que notre département est moins touché que d'autres par le virus", ajoute-t-elle. En juin, tous les enfants de son école étaient retournés en classe. "Clairement, ça a aidé", estime aujourd'hui la directrice, "ils ont pu intégrer les gestes barrières". Même son de cloche dans ce collège de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), où Hugo Demousseau enseigne l'histoire-géo. "Mis à part les masques, c'est une rentrée très classique", juge le prof. Son établissement a procédé à quelques aménagements pour favoriser la distanciation: des escaliers "montants", d'autres "descendants" - "pas forcément respectés", s'empresse-t-il de noter- ou des tables disposées en L dans les classes. "J'ai eu le sentiment que les élèves reprenaient facilement le chemin de l'école, que contrairement à nous, enseignants, ils ne se posaient pas beaucoup de questions", raconte-t-il. "Ils sont là, ils ont des masques, fin de l'histoire". Lui aussi s'"adapte" au masque, même s'il regrette de ne plus pouvoir transmettre à ses élèves une "forme de bienveillance, qui passe souvent par le sourire".- "Epée de Damoclès" -"Le masque en tissu fourni par l'éducation nationale est très épais, les enfants ne nous entendent pas bien et on respire mal", déplore pour sa part Brigitte, professeure en CM1, près de Lille. Elle espère s'y "habituer" vite, quitte à venir avec les siens, plus légers. Quant aux élèves, "ils sont moins angoissés" qu'en mai, après le déconfinement, estime-t-elle. Reste maintenant à connaître leur niveau, pour constater si des disparités se sont creusées."J'ai déjà fait passer des tests de positionnement, pour vérifier les bases. Je m'attendais à de plus grosses difficultés générales", se réjouit Brigitte. Mais une de ses collègues "s'inquiète à l'inverse du niveau de certains enfants", qui n'ont bénéficié d'aucun suivi à la maison pendant le confinement. D'autres sujets de préoccupation persistent pour les semaines à venir. Renaud, professeur de sciences économiques dans un lycée de Seine-et-Marne, craint notamment les conséquences d'effectifs très chargés: "on enseigne à des classes de 30-35 élèves, ça fait longtemps qu'on dit que cela pose des problèmes pédagogiques, mais maintenant ça va devenir des problèmes sanitaires", prévient ce syndiqué au Snes-FSU. A cela s'ajoute "une exiguïté des locaux" qui rend selon lui toute distanciation impossible. "Les couloirs chez nous, ça ressemble à la gare du Nord. A la cantine, 1.200 lycéens vont se succéder chaque jour, il sera impossible de nettoyer et ventiler les locaux correctement", assure-t-il. Et que se passera-t-il concrètement si des cas de Covid sont avérés dans leur établissement ? C'est encore la question que se posent bon nombre d'enseignants, quelques jours après la rentrée."Notre inspectrice nous a clairement conseillé de nous tenir prêts à des périodes de fermeture", relate Nathalie, la professeure du Centre."Ce qui est difficile à vivre c'est qu'on fait une rentrée normale mais que plane la menace des fermetures de classe", renchérit Thomas Saubaber, professeur des écoles syndiqué SE-Unsa dans le Val-d'Oise. "Comme une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes".
Si l'on met de côté le masque, obligatoire pour les enseignants et les élèves à partir du collège, la première semaine de reprise d'école a semblé plutôt "classique" aux professeurs interrogés par l'AFP, qui restent tout de même inquiets sur la suite de l'épidémie de coronavirus.
"Je ne remets pas en cause le fait qu'il aie le droit de travailler, de chanter", a-t-elle déclaré au micro de BFMTV. "Ce qui m'a choqué et ce qui me choque toujours c'est qu'on vise à en faire une sorte de héros romantico-rock et je crois que cela contribue à la culture du viol et à la culture des violences en direction des femmes". Et d'ajouter : "On ne peut tuer une femme par amour. On ne tue jamais une femme par amour ou par passion fût-elle sa femme ou son ex-femme". Face aux "manifestations et désistements de certains festivaliers et mécènes", l'Ardèche Aluna Festival a confirmé ce mercredi sur son site avoir retiré le chanteur de sa programmation, prévue pour le 14 juin. Car, sans ces partenaires, "le festival ne peut avoir lieu". Un autre artiste sera annoncé en remplacement dans les deux jours mais les festivaliers ont la possibilité de se faire rembourser leur billet. Bertrand Cantat a entamé fin février une nouvelle tournée pour présenter son premier album solo "Amor Fati" dont la sortie, le 1er décembre, avait été assombrie par de nouvelles accusations de comportement violent. Au total, près d'une quarantaine de dates et participations à des festivals sont programmées d'ici l'été dans le cadre de cette tournée. Jusqu'à présent, un seul concert du chanteur avait été annulé, celui prévu fin juillet au festival "Les Escales" de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), dont le maire PS, David Samzun, avait exprimé sa "désapprobation" dans une lettre aux organisateurs. Une pétition réunissant plus de 70.000 signatures réclame par ailleurs sa déprogrammation dans la Manche au festival les Papillons de nuit. Et le conseil départemental de ce département a retiré sa subvention à l'événement. Mais les organisateurs maintiennent leur programmation estimant "que les institutions politiques, quelles qu'elles soient, n'ont pas de droit d'ingérence dans ses choix artistiques". Libéré en 2007 de la prison de Muret (sud-ouest), Bertrand Cantat avait purgé plus de la moitié de sa peine après avoir été condamné à huit ans de prison par la justice pour les coups mortels portés en 2003 à sa compagne d'alors, Marie Trintignant.
Marlène Schiappa est revenue ce mercredi 7 mars sur les déprogrammations de Bertrand Cantat lors de deux festivals. La secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre femmes et hommes regrette que certains "font en sorte" que l'ex-leader de Noir Désir soit présenté comme un "héros romantico-rock".
Les tensions sont au plus haut entre la Palestine et Israël. Suite au transfert de l'ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem ce 14 mai, de nombreux affrontements ont éclaté au niveau de la bande de Gaza entre soldats israéliens et manifestants palestiniens. Des dizaines de Palestiniens ont d'ores et déjà trouvé la mort, et des milliers d'autres sont blessés. Si le geste de Donald Trump avait été qualifié "d'historique" par Israël, il pourrait aussi présager une nouvelle intifada. Cette journée est déjà la plus meurtrière depuis les affrontements de 2014. En décembre dernier, suite à la décision du président américain, le Hamas avait appelé à une nouvelle intifada contre Israël. Il faut dire que depuis la création de l'État il y a 70 ans, les relations n'ont cessé de se tendre entre les deux pays, comme le rappelle Le Parisien. Deux intifadas sanglantesSi l'État d'Israël nait officiellement le 14 mai 1948, le premier conflit sanglant a lieu en 1987 avec ce qu'on appelle la Première intifada. La mort d'un officier israélien et de trois Palestiniens met le feu aux poudres en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Les Palestiniens jettent des pierres, alors que côté israélien, la répression se durcit. Une "guerre des pierres" qui prendra fin en 1989, mais ce n'est qu'en 1993, avec les Accords d'Oslo, que la première intifada prend fin officiellement. Les promesses des deux camps pour arriver à une paix durable ne durent pas longtemps. Le Premier ministre israélien, Yitzhak Rabin, est assassiné par un extrémiste juif, puis la visite d'Ariel Sharon (alors candidat au poste de Premier ministre israélien) en 2000 sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem déclenche la Seconde intifada. De nombreuses émeutes palestiniennes éclatent dans les territoires occupés ; la population civile en fait les frais. L'armée israélienne réplique notamment avec des opérations militaires. Au total, plus de 3 000 Palestiniens et 1 000 Israéliens trouvent la mort. Plusieurs affrontements auront lieu dans les années suivantes, en 2008, 2011, 2011 ou 2015 ("Intifada des couteaux"). Mais à chaque fois, le bilan ne sera pas aussi grave que lors des deux grandes intifadas. Stratégie perdante pour Trump ?Donald Trump a fait en réalité un pari en reconnaissant officiellement Jérusalem comme capitale d'Israël. En l'annonçant le 6 décembre dernier, il avait simplement mis en œuvre une loi votée en 1995 par le Congrès, rappelle RFI. Son application avait toujours été repoussée par ses prédécesseurs, afin de préserver la paix dans la région. Alors est-ce un coup de tête de la part du chef de l'État américain ? Pas vraiment. En 2006, devant le plus grand lobby juif américain, il avait promis que s'il était élu, il réaliserait ce déménagement. Un symbole. Si plusieurs de ses prédécesseurs avaient aussi fait cette promesse, aucun ne l'avait tenue. Une sorte de "coup politique" sur le plan intérieur. Donald Trump avait annoncé avoir un plan de paix dans la région, mais selon des spécialistes il voudrait se débarrasser de la question et pousser les Palestiniens dans leurs derniers retranchements. Donald Trump et sa diplomatie en sont convaincus, ce geste symbolique servira de base pour la paix. Les événements de ce lundi tendent à prouver le contraire.
En transférant l'ambassade américaine à Jérusalem, Donald Trump a fait un nouveau pas vers l'État hébreu, cela 70 ans après sa création. Un geste symbolique qui a déjà provoqué un embrasement dans la bande de Gaza entraînant la mort de dizaines de personnes, mais aussi une stratégie risquée.
Le séjour du couple Macron à Washington, première visite d'Etat organisée par Donald Trump depuis son arrivée à la Maison Blanche, a été particulièrement intense et médiatisé. L'épouse du président de la République, qui a été particulièrement mise à contribution, a pris le temps de répondre aux questions de RTL et de revenir, plus largement, sur son statut et les contraintes inhérentes aux fonctions de son mari, près d'un an après son élection et son entrée à l'Elysée."On est là, sans être là, tout en étant là. C'est très curieux. Donc il ne faut pas être importune parce que c'est très clair, on n'est pas élue. Le positionnement n'est pas simple", explique-t-elle pour résumer la difficulté de sa position. "Ce que je n'aime pas, c'est qu'il n'y a jamais de temps 'off'. Où que vous soyez il y a toujours quelqu'un pour vous prendre en photo. Il n'y a jamais de moment où vous pouvez être totalement tranquille. Ça, c'est le côté le plus pesant", a-t-elle déploré au cours d'un voyage américain où chaque déplacement du couple présidentiel a été suivi par une meute de journalistes français et internationaux. Concernant son statut, Brigitte Macron estime que rien n'a vraiment changé pour elle. "Dans ma tête, je suis l'épouse d'Emmanuel Macron, pas l'épouse du Président. Je ne me sens pas du tout Première dame", affirme-t-elle, ajoutant que "vous avez cette responsabilité qui vous tombe dessus de représenter les Françaises et les Français". Elle déclare en effet vivre "une vie normale" et "rencontrer des gens". "Je n'ai pas changé ni dans ma tête, ni dans ma manière de vivre", assure-t-elle ensuite. Il y a quelques mois, Brigitte Macron avait d'ailleurs révélé prendre, chaque jour, le temps d'aller se promener dans les rues de Paris en compagnie de ses conseillers. Le moyen, pour celle qui souhaite manifestement garder les pieds sur terre, de garder un contact quotidien avec une réalité différente de celle de l'Elysée et des voyages présidentiels.
L'épouse d'Emmanuel Macron s'est confiée au micro de RTL durant la visite d'Etat du président de la République aux Etats-Unis.
Le premier TGV de France s'apprête à se retirer des voies ferrées de l'hexagone. Affectueusement surnommée "Patrick" par les cheminots, la rame avait été livrée en juillet 1978 par les chantiers d'Alstom Belfort, rapporte La Voix du Nord. Elle avait été testée pendant deux ans avant d'entrer en service sur la ligne du TGV Sud-Est en 1981. La SNCF a confirmé la prochaine "retraite" du doyen des TGV, qui doit effectuer une "tournée d'adieux" dans les technicentres du pays, du 7 au 25 février. Pour l'occasion, "Patrick" a été partiellement repeint dans sa couleur d'origine, le légendaire orange vif des premiers TGV. Selon la Voix du Nord, le TGV tire sa référence après avoir parcouru plus de 13 millions de kilomètres, soit l'équivalent de 325 tours du monde.
Après plus de 40 ans de service et un ultime tour d'adieu, le train à grande vitesse tire sa révérence.
Une nourrice de 36 ans, soupçonnée d'avoir secoué un nourrisson de sept mois le 26 avril dernier à Maurepas (Yvelines), a été mise en examen pour violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner puis écrouée, vendredi 18 mai, rapporte le Parisien. Selon nos confrères, le dernier week-end d'avril, les parents de la petite Batista se présentent au commissariat de Trappes. Ils racontent que deux jours avant, le jeudi 26 avril, l'assistante maternelle de leur fille, les contacte et explique que l'enfant est anormalement somnolant. Les secours interviennent rapidement et conduisent le nourrisson à l'hôpital Necker, à Paris (XVe). Les médecins leur conseillent alors d'alerter la police, car les symptômes laissaient présager un acte de violence. La petite Batista, sept mois, décède quelques jours après. Selon l'autopsie du médecin légiste, qui a constaté des hématomes sous-duraux, le bébé a été secoué et son cerveau a heurté sa boîte crânienne, entraînant son décès."Cette version des faits est incompatible avec les constatations médicales"Après une enquête de la brigade de protection de la famille, les parents du nourrisson ont été mis hors de cause et les soupçons se sont concentrés sur l'assistance maternelle, qui possède un agrément du conseil départemental. Cette dernière a été convoquée mercredi 16 mai par les policiers et placée en garde à vue. Selon elle, le bébé serait tombé sur un autre enfant dont elle a également la garde. "Cette version des faits est incompatible avec les constatations médicales qui induisent formellement que la tête de la petite fille a été secouée", a rapporté une source proche du dossier au Parisien. Le juge a demandé son placement en détention à cause de ces explications incohérentes.
Une nourrice est soupçonnée d'avoir secoué à mort un nourrisson de sept mois dont elle avait la garde, à Maurepas dans les Yvelines.
Trois personnes ont été tuées mercredi à Londres, et une dizaine ont été blessées."L'auteur de l'attaque en face du Parlement britannique à Londres est un soldat de l'EI et l'opération a été menée en réponse à l'appel à frapper les pays de la coalition" internationale antijihadistes, a déclaré jeudi midi l'agence Amaq, l'organisme de propagande de l'État islamique. Les forces de l'ordre britanniques ont procédé à huit arrestations dans le pays jeudi. Selon la Première ministre Theresa May, l'auteur de l'attentat, abattu mercredi, était un "extrémiste connu des services de renseignement". L'homme était né sur le territoire britannique. Mercredi en début d'après-midi, un homme barbu et vêtu de noir a lancé sa voiture contre la foule sur un trottoir du pont de Westminster, qui enjambe la Tamise face à Big Ben, tuant deux personnes - un homme d'une cinquantaine d'années et une femme d'une quarantaine d'années - et en blessant plusieurs dizaines. Il a ensuite poignardé à mort un policier dans la cour du Parlement, symbole de la démocratie britannique, avant d'être abattu par la police.
Un peu moins de 24 heures après l'attaque, Daesh a revendiqué l'attentat perpétré mercredi dans la capitale britannique. Il s'agit de la toute première attaque revendiquée par le groupe jihadiste au Royaume-Uni.
Alors que l'épidémie de coronavirus est en plein rebond en France, la question d'éventuels reconfinements locaux se pose. Et si l'exécutif assure tout faire pour l'éviter, l'hypothèse n'est pas totalement écartée, selon le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy."Il faut tout faire pour essayer de ne pas reconfiner localement, a martelé le professeur jeudi 10 septembre sur RTL. C'est ça l'objectif. Ce n'est pas exclu en cas de situation critique, mais on a avant ça, une série de propositions qui peuvent être réalisées." Parmi ces propositions, la remise en avant de la distanciation physique, en "resserrant les boulons, parce qu'il y a beaucoup de laxisme en France". Il faudrait également envisager, selon lui, d'interdire les grands rassemblements, ou encore insister sur la prévention auprès des population à risque. Le professeur Delfraissy a par ailleurs rappelé que plusieurs territoires étaient dans une situation inquiétante. "Ce n'est pas seulement Marseille et PACA, c'est également vrai à Bordeaux, à Lyon... a-t-il précisé. Il y a plusieurs régions en France, et en région parisienne, on est pas très loin. En fait, ça concerne les grandes métropoles. Il y a 20 grandes métropoles en France qui font pratiquement 27 millions d'habitants. C'est là où il y a le travail, c'est là où il y a une densité de population, c'est là où il y a les transports et c'est là où vont se passer les grands enjeux dans les semaines qui viennent."Enfin, il a déploré l'attitude des jeunes adultes face à la pandémie. Concernant les 20-40 ans, c'est une population qui "a pris la décision de continuer à vivre", "a décidé de ne pas pas avoir de mesures de distanciation physique très importantes, à tort", et "a pris la décision de se tester", constate-t-il."Elle a pris sa propre régulation qui n'était pas celle qui était envisagée au départ", poursuit Jean-François Delfraissy, pour qui "il y a probablement un certain nombre de messages à passer" à son égard. Il a aussi conseillé de se vacciner contre la grippe cet hiver. "C'est un mouvement un peu citoyen cette année d'essayer d'optimiser, d'augmenter le pourcentage de Français qui vont être vaccinés contre la grippe." Cette vaccination "permet chez les sujets les plus fragiles de se protéger", a-t-il rappelé. "Chez les soignants, j'insiste là-dessus car la France a malheureusement un record de non-vaccination chez les soignants pour le modèle grippal, pour simplifier la prise en charge, il est assez logique de se faire vacciner contre la grippe", a-t-il poursuivi.
Le président du Conseil scientifique déplore le "laxisme" en France, qui permet à l'épidémie de se propager.
Les condamnations sont unanimes contre l'image représentant la députée LFI en esclave dans une fiction publiée dans les pages de Valeurs Actuelles. Le magazine s'est excusé auprès de la femme politique ce samedi 29 août. L'intéressée ne décolère pas. Sur l'antenne de BFMTV, elle n'a pas exclu de porter plainte. "Je considère que, malgré la présentation sous la forme de fiction, il y a des éléments qui sont caractéristiques de l'injure publique, d'insultes publiques. Je suis en train de consulter nos conseils juridiques pour voir quelle action est nécessaire", a-t-elle évoqué ce samedi."Aujourd'hui, j'ai mal à la République, j'ai mal à ma France. Cette image, c'est une insulte à mes ancêtres, c'est une insulte à ma famille, c'est une insulte à mon groupe parlementaire, mon mouvement la France insoumise, mais c'est aussi une insulte, je crois, à la République", a expliqué Danièle Obono. Puis d'ajouter : "Je le ressens comme une injure, pas simplement à ma personne individuellement, mais c'est vrai que cette image est profondément blessante. C'est une souillure qui ne s'effacera pas. C'est une image qui n'effacera pas."Valeurs Actuelles s'est excuséTugdual Denis, directeur adjoint de la rédaction de Valeurs Actuelles, s'est défendu. "On s'excuse à titre personnel auprès de Danièle Obono, je regrette qu'on ait pu penser qu'on soit racistes", a-t-il assuré, toujours sur BFMTV. Dans un communiqué publié sur Twitter, le magazine a réitéré ses excuses et ajouté : "A l'avenir, nous maintiendrons la vigilance absolue dont doit faire preuve un journal comme Valeurs Actuelles."
Valeurs Actuelles a représenté Danièle Obono en esclave dans son magazine. La députée LFI n'a pas exclu de porter plainte ce samedi 29 août.
Une dizaine de pierres tombales du carré musulman du cimetière de Draguignan, dans le Var, ont été retrouvées renversées et des objets brisés ou jetés, a annoncé lundi 14 mai le parquet, qui a ouvert une enquête."Aucune inscription de quelque nature que ce soit n'a été retrouvée", a précisé le procureur de la République Patrice Camberou, qui s'est rendu sur place, selon un communiqué. L'enquête a été confiée au commissariat de Draguignan, qui a pu effectuer des relevés dans le but de mettre en évidence des traces d'ADN, des empreintes papillaires et tout élément permettant d'identifier les auteurs des faits, remontant à la nuit de dimanche à lundi. Le procureur a rappelé que le délit de violation de sépulture était passible d'une peine de quatre ans de prison et de 30.000 euros d'amende. "Je condamne avec force la profanation du cimetière musulman", a réagi lundi soir auprès de l'AFP Abdallah Zekri, président de l'Observatoire national contre l'islamophobie (ONCI). "Nous assistons en 2019 à la profanation de cimetières chrétiens, juifs, musulmans, on ne peut que condamner de tels actes. Ces individus sans scrupules qui ne respectent même pas les morts, méritent mépris et dégoût", a-t-il jugé.
Aucune inscription n'a été retrouvée après la profanation.
Le Canard enchaînée relate dans son édition du mercredi 12 septembre les circonstances de la rencontre impromptue Entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon à Marseille (Bouches-du-Rhône) vendredi 7 septembre. Quand le président a fait irruption sur le Vieux-Port de la cité phocéenne, il a ainsi trouvé le chef de file de La France insoumise (LFI) attablé à boire un verre avec la socialiste Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris. "Qu'est-ce que tu fais là ?", lui aurait alors demandé Emmanuel Macron, cité par l'hebdomadaire. Réponse de la socialiste ? "No comment". Selon l'hebdomadaire, le député des Bouches-du-Rhône aimerait voir se reconstituer "la Gauche socialiste", un courant lancé en 1991 par le leader Insoumis et ses comparses Marie-Noël Lienemann et Julien Dray. En ligne de mire de LFI : les élections européennes de 2019 pour qui les deux socialistes seraient une belle prise. Contacté par le Canard enchaîné, Julien Dray, conseiller régional PS d'Île-de-France, confirme qu'il s'agit là d'une possibilité : "Je parle beaucoup avec Marie-Noëlle. Il est claire que si le PS fait une campagne alignée sur la ligne du PSE (Parti socialiste européen), je n'en serais pas". "Mes amis, vous me manquez"Dimanche 9 septembre, Jean-Luc Mélenchon faisait un pas de plus vers l'aile gauche du parti socialiste en acceptant l'invitation de l'université de rentrée de "Nos causes communes", club de l'aile gauche du PS et du Mouvement républicain et citoyen. "Je suis venu pour vous dire que vos décisions, vos discussions, sont attendues, regardées, et que bien sûr j'ai le cœur plein de l'enthousiasme que serait une décision de votre part, qui vous conduirait à bifurquer vos chemins pour les porter en jonction avec les nôtres ; que finisse cette longue solitude pour moi d'avoir été séparé de ma famille intellectuelle et affective. (...) Parce que si chaleureuse qu'aient été les rencontres qui m'ont permis de construire avec d'autres cette force (LFI), mes amis, vous nous manquez". Une opération séduction qui pourrait convaincre certains de ces anciens camarades de le rejoindre, dont Emmanuel Maurel, eurodéputé sortant, figure de l'aile gauche du PS.
À l'approche des élections européennes, Jean-Luc Mélenchon espère profiter de la déception de l'aile gauche du Parti socialiste pour attirer vers La France insoumise ses anciens camarades politiques.
En revanche, le trafic s'annonce difficile pour revenir des stations de ski. Avec la fin des vacances scolaires de la zone B, la circulation sera chargée dans les Alpes samedi, avec un trafic classé orange dans les deux sens de circulation. "Des difficultés sont à prévoir pour accéder aux stations de sports d'hiver et pour en revenir" en Auvergne-Rhône-Alpes, prévoit Bison Futé. Dans cette région, l'organisme de prévision de la circulation conseille donc aux automobilistes d'éviter "les grands itinéraires" en direction et en retour des Alpes entre 9 heures et 19 heures. Au niveau national, la circulation est classée verte pour le week-end dans les deux sens. Quelques difficultés sont enfin à prévoir dimanche sur l'autoroute A6, à partir de Lyon et en direction de Paris, de 10 heures à 14 heures.
BISON FUTÉ. La circulation sera fluide dans les deux sens au niveau national samedi 10 mars, pour le dernier week-end de retour des vacances d'hiver.
Un "Wallaby de Bennett" a été secouru par les pompiers de Montluçon, mercredi 19 août, dans un bosquet à proximité de Domérat (Allier). Le spécimen, une femelle, avait été signalé au Service département d'incendie et de secours. L'intervention s'est déroulée sans accrocs, face à un animal "très calme" malgré les circonstances. Deux jours plus tôt, près de Rennes, un autre wallaby avait été aperçu. "Intervention bondissante"Deux propriétaires résidant dans l'Allier ont déjà réclamé l'animal, a indiqué un responsable du parc animalier Le Pal où il est hébergé provisoirement. Les pompiers étaient intervenus mercredi après-midi pour récupérer ce wallaby de Bennett, après l'appel d'un promeneur ayant fait cette découverte "pour le moins surprenante" près de Domérat (Allier), raconte le Sdis 03 sur sa page Facebook. Le wallaby a "sagement attendu l'arrivée du vétérinaire du Sdis" avant d'être transféré au Pal, situé à une centaine de kilomètres, à Dompierre-sur-Besbre, selon les pompiers. Elle a été placée en quarantaine dans la clinique de l'établissement "pour éviter tout contact avec les autres animaux", a précisé Arnaud Bennet, directeur du Pal. Une habitante de Souvigny (Allier) s'est manifestée jeudi, disant avoir égaré depuis un mois le wallaby qu'elle possédait, a indiqué Nicolas Gély, responsable zoologique du parc. Peu après, un habitant de Domérat a contacté à son tour l'établissement: "il a perdu son animal il y a deux jours et la description qu'il nous en fait correspond", a précisé Nicolas Gély. L'animal ne retrouvera toutefois pas son propriétaire avant plusieurs jours, a-t-il précisé: le parc est en lien avec les services vétérinaires de la préfecture qui devront déterminer dans quelles conditions il était détenu. Ce wallaby "ne vient pas de chez nous, il n'a pas de marquage et tous nos animaux sont pucés", avait assuré le directeur du Pal. L'absence de marquage pourrait compliquer l'identification de son propriétaire, selon lui: "c'est un animal sauvage qui doit faire l'objet d'une déclaration. Reste à savoir s'il était détenu de façon légale..." Egalement nommé wallaby à cou rouge, le wallaby de Bennett est le plus commun et le plus répandu des wallabys. Gris ou brun, il ressemble à son cousin le kangourou, plus grand que lui.
L'alerte a été donnée par un promeneur, qui a fait cette découverte insolite près du village de Domérat.
La Corée du Nord a aussi affirmé avoir rejeté une offre qu'elle aurait reçue du président sud-coréen Moon Jae-in d'envoyer des émissaires pour des discussions. Kim Yo Jong, la puissante soeur du leader nord-coréen Kim Jong Un, y a vu "une proposition sinistre et manquant de tact", selon l'agence nord-coréenne KCNA. Ce à quoi Séoul, qui n'avait cessé de jouer l'apaisement ces derniers mois, a répondu vertement, en dénonçant des propos "insensés" et "très impolis"."Nous avertissons que nous ne tolérerons plus les actions et paroles déraisonnables du Nord", a déclaré le porte-parole de la Maison bleue, la présidence sud-coréenne, Yoon Do-han, qui a notamment jugé "sans précédent et insensé" le fait que Pyongyang révèle que M. Moon ait proposé de dépêcher un émissaire. - "Le Nord en paiera le prix" -De son côté, le ministère sud-coréen de la Défense a estimé que les menaces du Nord violeraient plusieurs accords intercoréens si elles étaient mises en oeuvre. "Le Nord en paiera certainement le prix si ce genre d'action est mise en oeuvre", a-t-il dit dans un communiqué. La démolition du bureau de liaison situé dans la zone industrielle de Kaesong, au nord de la DMZ, est intervenue alors que Pyongyang n'a cessé de dénoncer ces derniers temps l'envoi de tracts de propagande sur son territoire par des transfuges nord-coréens depuis le Sud. Ce bureau ouvert en septembre 2018 était alors un des symboles de l'extraordinaire détente apparue cette année-là sur la péninsule. Il était le produit d'un accord entre MM. Kim et Moon qui avaient tenu trois sommets en l'espace de quelques mois. Au plus fort de son activité, ce bureau réunissait deux délégations du Nord et du Sud composées chacune d'une vingtaine de fonctionnaires. Il s'agissait du premier instrument physique permanent de communication et était destiné à développer les relations intercoréennes, améliorer les relations entre les Etats-Unis et le Nord, et apaiser les tensions militaires. Mais il avait cessé ses activités en janvier en raison du coronavirus. Les relations Nord-Sud n'ont cessé de se dégrader dans la foulée du fiasco du deuxième sommet entre le président américain Donald Trump et M. Trump et Kim, en février 2019 à Hanoï. Certains experts soupçonnent le Nord de chercher désormais à créer de toutes pièces une crise pour arracher des concessions, sur fond d'impasse dans les négociations internationales sur ses programmes nucléaires.- Reprise des manoeuvres -Dans un communiqué diffusé par l'agence nord-coréenne KCNA, l'armée nord-coréenne a indiqué qu'elle allait déployer des unités dans la station touristique du Mont Kumgang et dans le complexe de Kaesong. Ces deux zones hébergeaient auparavant certains des plus importants projets de la coopération intercoréenne. Le Mont Kumgang était une destination touristique pour les Sud-Coréens jusqu'à ce qu'un soldat nord-coréen abatte en 2008 une femme qui s'était écartée des zones autorisées. Dans la zone industrielle de Kaesong, où se trouvait le bureau de liaison, des entreprises sud-coréennes ont fait jusqu'en 2016 travailler des ouvrier du Nord en versant leurs salaires à Pyongyang, dans le cadre d'un accord très lucratif pour le régime nord-coréen. Un porte-parole de l'armée nord-coréenne a aussi indiqué que les postes de garde qui avaient été retirés de la Zone démilitarisée (DMZ) dans le cadre d'un accord intercoréen conclu en 2018 allaient être rétablis pour "renforcer la surveillance de la ligne de front". Les unités d'artillerie, notamment dans les zones maritimes, reprendront "tous les types d'exercices militaires réguliers", et le Nord compte envoyer en direction du Sud ses propres tracts de propagande. La Guerre de Corée (1950-1953) a été ponctuée par un armistice, non par un accord de paix, ce qui signifie que les deux voisins sont encore, techniquement, en état de guerre. Des appels au calme ont émané des grandes capitales occidentales après la démolition mardi du bureau de liaison intercoréen.
Pyongyang a menacé mercredi de renforcer sa présence militaire aux abords de la Zone démilitarisée (DMZ) au lendemain de la démolition du bureau de liaison avec le Sud, dans une escalade des tensions qui a été vivement condamnée par Séoul.
Certaines offres alléchantes cachent une réalité bien moins rose. Une proposition de CDI qui se transforme en CDD au moment de l'entretien, un travail en horaires de nuit qui devait initialement se faire en journée : sur le site de Pôle Emploi, nombre de recruteurs embellissent la réalité ou faussent carrément leurs annonces, rapporte RTL. Pendant deux jours, la CGT a passé au peigne fin quelque 1.800 offres de travail hébergées sur pole-emploi.fr. Selon la centrale syndicale, une sur deux se révèle être erronée. Beaucoup d'offres considérées comme illégales proviennent des services à la personne, précise RTL. À l'inverse, le secteur de l'hôtellerie-restauration obtient le titre de meilleur élève, avec des annonces conformes dans la plupart des cas. De son côté, Pôle Emploi reconnait qu'il existe des offres erronées mais estime qu'elles sont bien moins nombreuses, seulement une sur dix. L'organisme public assure que ces erreurs seraient involontaires pour la plupart, car les employeurs ne sauraient pas toujours remplir correctement ces annonces. À l'inverse, la CGT souligne que bon nombre d'annonces erronées proviennent de sites privés, extérieurs à Pôle Emploi.
La CGT a mené l'enquête et épluché de nombreuses offres proposées sur le site Internet de Pôle Emploi. Verdict : la moitié des annonces étudiées n'est pas valable, notamment parce que le temps de travail hebdomadaire n'est pas précisé.
Au fond de lui, le chef de l'Etat pense qu'il sera face à Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé lors de la future présidentielle. L'occasion était donc trop belle pour adresser quelques critiques. Sur l'Islam, le chef de l'Etat a voulu se positionner à l'exact opposé du président des Républicains. "Nicolas Sarkozy va trop vite et trop loin", a -t-il estimé. Quant à Juppé, le président tranche : "Quand on dit ni-ni, on n'est pas au clair". Et 2017 ? Qui voit-il à droite ? Sera-t-il à nouveau candidat ? "Je ne répondrai pas à cela", balaie-t-il. Mais François Hollande a néanmoins sa petite idée. "Le candidat de gauche a plus de chances de gagner s'il dit ce qu'il est possible de faire et ce qu'il n'est pas possible de faire, que s'il se lance dans une fuite en avant". "La question qui va nous être posée pour la présidentielle, c'est quelle société nous voulons. C'est sur la France et la démocratie que cela va se jouer", juge-t-il.
Mardi soir devant les journalistes de l'Association de la presse présidentielle (APP), le chef de l'Etat s'en est pris aux deux ténors des Républicains. François Hollande en a dit assez peu mais a lancé des piques à ses rivaux.
La mobilisation aura réussi à faire infléchir les autorités. Après une grosse campagne de mobilisation, le droit au séjour de Samira, fillette ivoirienne de 10 ans et de son père, qui devaient être expulsés vers l'Italie, "va être réexaminé", a annoncé samedi le ministre de l'Intérieur. Son cas avait été médiatisé par l'eurodéputé Raphaël Glucksmann. "Après étude du dossier par le préfet de Police et en lien avec ses services, nous avons demandé que la mesure de transfert ne soit pas exécutée", écrit dans un tweet le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner."Le droit au séjour de Samira et son père va être réexaminé, compte tenu de leur situation familiale particulière", ajoute-t-il."La question n'est pas résolue", a réagi Raphaël Glucksmann. "On ne sait pas s'ils vont leur donner un titre de séjour ou non. On attend de recevoir un document officiel et de connaître la nature du document administratif qui sera donné à Samira et son papa". La fillette, scolarisée en Seine-et-Marne, a fui son pays avec ses parents "pour échapper à l'excision", selon le député européen de Place publique. Plus de 150.000 signaturesArrivés en France en janvier, l'enfant et son père devaient être expulsés vers Venise le 12 novembre, conformément au "règlement de Dublin" qui confie l'étude de la demande d'asile au pays d'entrée en Europe, en l'occurrence l'Italie. Sa situation a fait l'objet d'une vaste mobilisation. Après une pétition ayant recueilli plus de 150.000 signatures, près de 200 personnalités ont signé samedi une lettre ouverte adressée au président Macron pour empêcher l'expulsion. Parmi les signataires du texte publié sur le JDD.fr, la maire de Paris Anne Hidalgo, l'ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira, l'acteur Dany Boon, Michel Drucker, ou le footballeur Marco Verratti.
Menacée d'excision dans son pays, le cas d'une fillette ivoirienne avait ému plusieurs personnalités publiques, qui ont milité pour qu'elle ait le droit de rester en France. Alors qu'elle devait être expulsée avec sa famille vers l'Italie, son cas va être réexaminé a annoncé Christophe Castaner.
"Près de 60 000 euros" pour installer "des arbres morts sur les places de la ville" au moment de Noël. Partant de ce constat, Pierre Hurmic (EELV), le nouveau maire de Bordeaux (Gironde), a fait part de sa décision de soi-disant supprimer les sapins de Noël dans sa ville. C'était le jeudi 10 septembre, lors d'une conférence de presse. Mais face au tollé généré par son annonce, l'édile s'est expliqué sur Europe 1, samedi 12 septembre, indiquant avoir été mal compris. "30 mesures concrètes, précises, avec des dates de réalisation sur le terrain destinées à modifier le quotidien des Bordelais" ont été annoncées lors de cette conférence du 10 septembre. Parmi ces propositions, celle sur le sapin de Noël apparaissait "pour moi comme un détail", a estimé Pierre Hurmic."On avait installé les années précédentes un arbre de 17 mètres, coupé, sur la place Pey-Berland, qui l'an dernier, lors de la tempête Fabien, a chuté et a endommagé la place", a rappelé l'élu, qui souhaite célébrer Noël un peu différemment désormais. "Donc j'ai dit que cette année nous privilégierons plutôt des arbres vivants, que nous allons décorer", a-t-il ainsi précisé sur Europe 1. Et de marteler que "cela coûte une petite fortune cet arbre de 17 mètres qui traverse la France en convoi exceptionnel, gardienné jour et nuit parce que vandalisé". Ce budget l'équipe municipale envisage de le réaffecter au profit de "nouvelles manifestations de spectacle vivant et autres sur la place", histoire de respecter la magie de Noël. Pour Pierre Hurmic, ça ne fait pas un pli : la polémique a été lancée par l'extrême-droite locale. "C'est du buzz médiatique. C'est une mesure parmi trente, martèle-t-il. Le pouvoir des conservateurs et des réactionnaires est hallucinant. Ils ont du mal à se remettre du fait que les Bordelais veulent un peu de changement. Et là, c'est un changement à la marge.""Ils sont rabat-joie"La polémique a ensuite gonflé. "Mais quelle bêtise !", a réagi sur Twitter l'élu d'opposition et ex-premier adjoint Fabien Robert (MoDem). "C'est l'arbre qui cache la forêt des vrais sujets bordelais... mais mobilisons-nous pour garder notre beau sapin !", a-t-il ajouté, appelant à signer une pétition "@bordeaux veut garder son sapin", lancée sur change.org."Appelez-moi vieux monde si vous voulez, mais le sapin de Noël, le Tour de France et toutes ces traditions qui nous unissent seront toujours le ciment d'une société", a tweeté Xavier Bertrand, président de la région Hauts de France. Le député LR Eric Ciotti a quant à lui dénoncé "les pseudos écolos", "vrais extrémistes de gauche". Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, n'avais pas non plus mâché ses mots : "En fait, les maires EELV, c'est tout ce qui amène un peu de joie ou de fête qu'ils interdisent ! Ils sont pires qu'idéologues : ils sont rabat-joie", avait-t-elle tweeté.
Après s'être fait enguirlander par la droite, notamment, pour avoir annoncé qu'il n'y aurait plus de sapin de Noël devant l'hôtel de ville de Bordeaux, Pierre Hurmic (EELV) parle d'"un buzz médiatique". Le maire s'est expliqué sur cette mesure sur Europe 1 samedi 12 septembre.
"Je souhaite qu'à la fin de l'année on ait un calendrier précis avec une date précise, un échéancier". Tels furent les mots du ministre de la Transition écologique le 29 juin dernier, quant à la fermeture de réacteurs nucléaires. Ce jeudi 12 juillet François de Rugy lui a emboîté le pas, adressant au passage ses remontrances au PDG d'EDF Jean-Bernard Levy. "EDF doit savoir que ce n'est plus EDF qui fait la politique de l'énergie en France", a lancé le président La République en marche de l'Assemblée nationale à l'antenne de BFMTV. Transition énergétique contre risques sociauxCe dernier s'était déjà ému de l'attitude du patron du 1er groupe électricien mondial il y a quelques mois en affirmant que Jean-Bernard Levy "prônait l'immobilisme en invoquant les risques sociaux". Fort de ses 220.000 emplois revendiqués dans son secteur nucléaire, EDF voit d'un œil inquiet les projets du gouvernement en matière de transition énergétique, qui risqueraient de mettre à mal la filière. "C'est le Parlement qui a fixé les choses. Cette loi a 3 ans et la majorité a dit clairement 'On ne la met pas en cause'. Si le patron d'EDF veut faire la loi à la place des députés, qu'il se présente aux élections législatives", a lancé François de Rugy, rappelant au passage que l'Etat était actionnaire à 85% du groupe. "Il est à la tête d'une entreprise publique, il est là pour mettre en oeuvre la politique décidée par le Parlement", a-t-il ajouté au sujet de Jean-Bernard Levy. Côté législatif, le pays doit mettre à jour d'ici à la fin de l'année sa feuille de route énergétique dans le cadre de la "programmation pluriannuelle de l'énergie" (PPE) pour les périodes 2018-2023 et 2024-2028.
En plein débat sur la fermeture de réacteurs nucléaires, François de Rugy a rappelé la position du gouvernement face à EDF, qui traîne la patte face à la volonté de transition rapide affichée par le ministère de Nicolas Hulot.
Il y a trois ans, Nicolas Strohl était au Bataclan pour assister au concert de Eagles of Death Metal. Ce 13 novembre 2015, il fut confronté à l'horreur des attaques terroristes. Un souvenir tragique sur lequel il ne souhaite plus revenir. Batteur dans le groupe Get Out To Die, Nicolas a vécu un moment très particulier le 24 juin en montant sur la scène du Bataclan à l'occasion de la finale du festival Emergenza qui donne de la visibilité aux groupes émergents. "Je ne savais pas comment j'allais réagir en me retrouvant sur place, si j'allais avoir des flashs, des visions, confie-t-il ce 28 juin à franceinfo tout en précisant avoir informé les producteurs du festival de sa situation. Ce n'est pas mon genre de faire des malaises, mais bon, on ne sait jamais. J'ai pris ça comme un défi."Installé devant sa batterie, Nicolas a alors été transporté par cette "expérience de dingue, extrêmement grisante". "On a super bien joué et le public était à fond dedans, souligne-t-il alors que sa mère, sa sœur, son frère, sa femme, son fils de 5 ans étaient présents dans la salle. Vraiment, je me régalais de voir tout le monde, il y avait beaucoup d'émotion. On est arrivé sur scène et wow. Être sur scène, c'est de l'adrénaline pure, c'est comme une drogue. On a super bien joué. Quel énorme pied de nez à la vie." Toujours suivi par une psychologue deux fois par semaine, le batteur se nourrit de la musique pour tenter d'oublier ce jour tragique : "même si le Bataclan a changé ma vie, je veux avancer, je veux m'éclater, je veux faire de la musique, je veux vivre quoi. La musique m'a toujours enlevé tous mes soucis, ça m'évade." A l'issue du festival, Nicolas Strohl a été élu meilleur batteur de la compétition.
Victime de l'attaque du 13-Novembre 2015 au Bataclan, Nicolas Strohl est monté sur la scène de la salle de spectacle le 24 juin dernier à l'occasion d'un festival. Un moment bouleversant raconté à franceinfo.
Cette élection marque la fin de l'ère Pierre Nkurunziza, à la tête du pays depuis 2005 et qui ne se représentait pas. Sa candidature à un troisième mandat controversé en 2015 avait plongé son pays dans une grave crise politique, qui avait fait au moins 1.200 morts et poussé à l'exode 400.000 Burundais. La présidentielle, dont les résultats sont attendus en début de semaine prochaine, opposait notamment son dauphin désigné et candidat du parti au pouvoir CNDD-FDD, le général Évariste Ndayishimiye, 52 ans, au chef de l'opposition et président du Conseil national pour la liberté (CNL), Agathon Rwasa, 56 ans. Le dépouillement a commencé dès la fermeture des bureaux de vote à 16h00 GMT. La Commission électorale a estimé qu'il y avait eu "une forte participation", sans toutefois pouvoir encore fournir de chiffres. Les quelque 5,1 millions de Burundais étaient appelés à choisir leur président, mais aussi les députés et conseillers communaux. La journée s'est passée sans les violences que la campagne, agitée, avaient fait craindre. Mais les autorités, qui avaient déjà rejeté toute mission d'observation de l'ONU ou de l'Union africaine, ont bloqué l'accès aux réseaux sociaux les plus populaires. Et le CNL d'Agathon Rwasa a dénoncé les pressions à l'encontre de ses assesseurs ainsi que des fraudes, en particulier dans les provinces de Rumonge (sud-ouest) et Bujumbura-Rural (ouest).- Des membres du CNL arrêtés -"Ce qui se passe dans le province de Rumonge est un véritable hold-up électoral (...). Depuis ce matin, au moins 40% (des observateurs du CNL) qui étaient en train de superviser les élections ont été chassés des bureaux de vote", a dénoncé auprès de l'AFP Obed Ntakiyiruta, député et représentant du CNL à Rumonge."A certains endroits, on a assisté à des bourrages d'urnes. Ailleurs les gens n'ont pas le droit de s'isoler pour voter et subissent des pressions pour voter pour le parti au pouvoir", a poursuivi M. Ntakiyiruta. Ces informations ont été confirmées par un journaliste indépendant et des témoins sur place. Pierre Nkurikiye, le porte-parole du ministère burundais de la Sécurité publique, a affirmé aux médias locaux qu'aucun "incident sécuritaire" n'avait été signalé. "La population est venue voter massivement très tôt ce matin. Ils ont voté dans le calme et la sérénité", a-t-il souligné. Il a toutefois reconnu qu'un certain nombre de membres du CNL avaient été arrêtés. Mais il les a accusés d'être responsables de "quelques incidents mineurs", dont "des tentatives de fraudes" qu'il a mis à l'actif de ce seul parti. Ces élections générales étaient organisées en dépit de la pandémie de Covid-19. Le gouvernement burundais, qui a estimé que le pays était protégé par la "grâce divine", n'a pas imposé le confinement de ses quelque 11 millions d'habitants, contrairement à certains de ses voisins. Aucune mesure de distanciation sociale n'avait été ordonnée pour ce scrutin. Les électeurs étaient certes invités à se laver les mains, mais ils se côtoyaient de très près dans les files d'attente, sans que personne ne porte de masque.- Guide suprême -Le Burundi recense officiellement 42 cas de nouveau coronavirus, pour un seul décès, mais est accusé par des médecins sur place de minimiser la gravité de la situation. Il a même fait expulser la semaine dernière l'équipe de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) chargée de le conseiller sur l'épidémie. La campagne, émaillée de violences et d'arrestations arbitraires, a été d'autant plus tendue que la concurrence est réelle pour la présidence, avec parmi les sept candidats en lice un duel disputé entre le général Ndayishimiye et Agathon Rwasa.Évariste Ndayishimiye, présenté comme "l'héritier" de Pierre Nkurunziza, est un ancien combattant comme son mentor au sein de la rébellion hutu du CNDD-FDD qui lutta contre l'armée, dominée par la minorité tutsi, pendant la guerre civile burundaise (1993-2006, 300.000 morts). M. Rwasa est issu du plus ancien mouvement rebelle du pays (Palipehutu-FNL), un des deux principaux groupes rebelles pendant la guerre civile. Aux yeux des Hutu, qui représentent 85% de la population, il a autant de légitimité à briguer la présidence que son rival du CNDD-FDD. Le futur président, élu pour un mandat de sept ans, sera investi en août, à la fin du mandat de M. Nkurunziza. Ce dernier, élevé au rang de "guide suprême du patriotisme" en février par l'Assemblée nationale, restera le président du très influent Conseil des sages du parti. Le nouveau chef de l'État devra réconcilier le pays, gérer l'épidémie de Covid-19, mais aussi faire face à la crise économique. Le Burundi est en effet classé parmi les trois pays les plus pauvres au monde selon la Banque mondiale, qui estime que 75% de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté, contre 65% à l'arrivée au pouvoir de M. Nkurunziza en 2005.
Les Burundais ont voté mercredi lors d'un scrutin présidentiel qui s'est déroulé dans un contexte tendu, l'opposition ayant dénoncé les pressions exercées sur ses militants et sur les électeurs, avec en toile de fond la pandémie de Covid-19.