Search is not available for this dataset
input
stringlengths 1
16.6k
| output
stringlengths 1
16.6k
|
---|---|
puisque vous essayez de protéger la santé publique; je crois que nous devons, pour garantir la santé publique, prendre toutes mesures possibles pour que l'homme ne contamine pas la femme et que la femme ne contamine pas l'homme. Il existe des conseils de révision qui vous permettent de protéger la santé publique du côté masculin. Je veut donc que, lorsque des hommes se trouvent dans un état de santé menaçant pour la société, ils fussent traités de la même façon que les femmes. Cette question de la prostitution est donc bien. Il faut être deux pour risquer de contaminer la | puisque vous essayez d protéger la santé e;libpuqu j crois que nous devons, pour garantir la santé publique, prendre tts mesures possibles pour que l'homme ne contamine pas la femme et que la fmm ne contamine pas l'homme. Il existe des conseils de révision qui vous permettent de protéger la santé pblue du côté masculin. Je veut donc que, lorsque des hommes se trouvent dns un état de santé menaçant pour la société, isl fssnt traités de l même façon q les femmes. Cette question de la prostitution est nodc bien. Il faut être deux pour risquer ed cota a |
bien. Il faut être deux pour risquer de contaminer la santé publique. Je le répète, je souhaite que la commission qui aura à occuper cette question s'occupe autant de protéger la femme contre l'homme que de protéger l'homme contre la femme. (Très bien!) M. le président. La commission a pris le relèvement à crédit de 15,400 francs mandé par le Gouvernement, relaté à la 2e section de Saint-Lazare. Je consulte la Chambre. (La Chambre, consultée, adopte le crédit.) M. le président. Le Gouvernement demande également un relèvement de crédit pour l'école supérieure pénitentiaire. La parole est à M. le commissaire | bien Il ft être deux pour risquer de contaminer la santé publique. Je le répète, je sht q la commission qui aura à occuper cette qstn s'occupe autant de protéger la fmm contre l'homme que de protéger l'homme contre la femme. (Très bien!) M le président La commission pris le relèvement à crédit de 15,400 francs mandé rap le Gouvernement, relaté à la 2e section de Lt-nreziaa.aS Je consulte la Chambre. La Chambre, consultée, adopte l crédit.) . le président. Le Gouvernement demande également un relèvement de crédit orpu l'école supérieure pénitentiaire La parole st à M. le commissaire |
l'école supérieure pénitentiaire. La parole est à M. le commissaire du gouvernement. M. le commissaire du Gouvernement. Avant de prendre la parole sur la question de l'école pénitentiaire, je demande à la Chambre la permission de lui soumettre une observation à propos d'un article qui précède celui qui est afféré à l'école pénitentiaire. Il s'agit du personnel de transfert. L'administration avait demandé une augmentation de crédit lui permettant de créer un emploi de sous-agent comptable dans ce service; devant les observations de la commission du budget, elle a renoncé, mais elle a reconnu la nécessité de l'emploi. Le rapporteur a | l'école supérieure éietr La parole est à M. el commissaire du gouvernement. M. el commissaire d Gouvernement. Avant de prndr la parole sur l question de l'él pénitentiaire, je demande à la Crhbmae la permission de lui soumettre ne osevtio à propos d'un article qui précède celui qui est aféré à l'école pénitentiaire. Il s'gt du personnel de transfert. L'administration avait demandé neu tgoauntamine de crédit lui permettant d créer un emploi de sous-agent om dans ce service; devant ls observations de la commission du budget, ll a renoncé, mais elle a reconnu la stsiéénec de l'emploi. Le rapporteur a |
elle a reconnu la nécessité de l'emploi. Le rapporteur a reconnu que tous avaient raison. La commission accepte cette création. M. le commissaire du Gouvernement. Alors qu'il est entendu que le Gouvernement est autorisé à créer cet emploi en ne demandant aucune augmentation de crédit. J'aborderai alors la question de l'école pénitentielle. Une époque où tous les pouvoirs publics se préoccupent avec raison de répandre l'éducation professionnelle, il était naturel que le Gouvernement songeât à faire bénéficier le personnel subalterne de l'administration pénitentiaire des bienfaits précieux de cette éducation. Il a pensé qu'il devait faciliter, par des institutions appropriées, l'accès | elel a rcnn la nécessité de l'emploi. L rapporteur a rcnn que ts avaient raison. La cmmssn accepte cette création. M. l commissaire du Gouvernement lrs quil e entendu que le Gouvernement est autorisé à crér cet emploi n ne demandant aucune augmentation de crédit. J'aborderai alors la qstn de lole pénitentielle. Une époque où tous les pouvoirs publics se rcpet avec raison de répndr l'éducation professionnelle, il était naturel que le ouvnmen sngât à fr bénéficier le personnel subalterne de l'administration pénitentiaire des bienfaits précieux de cette éducation. Il pensé qu'il d faciliter, par des institutions appropriées l'accès |
a pensé qu'il devait faciliter, par des institutions appropriées, l'accès des grades supérieurs plus modestes de ses agents. C'est pourquoi, en 1895 et 1896, ont été ouvertes des écoles pénitentiales locales du premier degré et une école pénitentielle supérieure fonctionnant à Paris. Les crédits affectés à cette institution avaient été au début, à 25,000 fr. L'administration a reconnu, depuis, la possibilité de les réduire; elle les a réduits progressivement et, dans son dernier projet de budget, ils n'entraient plus que de 18,000 fr. En somme, se décompose en deux parties: d'un peu plus de 8,000 fr., affectés au fonctionnement des | a pensé qu'il at faciliter, par des institutions pppriés, l'accès des grades supérieurs plus modestes de ses agents. C'est pourquoi, n 1895 et 1896, ont été ouvertes ds écls pénitentiales locales du premier degré et u école pénitentielle supérieure fonctionnant à Paris. Les crédits affectés à cette nstttn vnt été au début à 25,000 fr L'administration a reconnu, depui, la possibilité de les réduire; elle les a réduits progressivement et dans son dernier projet de budget, ils n'entraient plus que de 18,000 fr. nE somme, se décompose en dx prts: d' peu plus de 8,000 fr., affectés au fnctnnmnt des |
d'un peu plus de 8,000 fr., affectés au fonctionnement des écoles pénitentielles locales, et l'autre, d'un peu plus de 9,000 fr., affectée au fonctionnement de l'école pénitentielle supérieure. Comment fonctionne l'ensemble de l'institution. Dans les maisons centrales, les colonies de jeunes détenus, dans les prisons départementales à grand effectif, un personnel dirigeant local se charge de l'enseignement aux agents subalternes, aux gardiens, les matières générales de l'instruction primaire d'abord et ensuite les fonctions de leurs devoirs professionnels. Il les livre cet apprentissage spécial sans que ce seraient moins aptes à remplir les emplois supérieurs auxquels ils pourraient prétendre, j'entends les | d'un peu plus de 8,000 fr., affectés au fonctionnement des écoles pénitentielles locales, et l'autre, d'un peu plus de 9,000 .f,r affectée au fonctionnement de l'école péntntll supérieure. Comment fonctionne l'ensemble de l'institution. Dns les maisons centrales les colonies de jeunes étenu as les prisons départementales à garnd effectif, un personnel dirigeant ca se charge de l'enseignement aux agents subalternes, aux gardiens, ls matières générls de l'instruction ire d'abord et nst les fonctions de rs devoirs professionnels. Il e lirve cet apprentissage spécial sans qu ce seraient moins aptes remplir les mpis supérieurs auxquels ils pourraient prétendre 'entends les |
remplir les emplois supérieurs auxquels ils pourraient prétendre, j'entends les emplois de premier comptable ou de gardien chef. Dans l'instruction que ces agents reçoivent dans les écoles du premier degré n'est pas et elle a besoin d'être complétée, rien ne la remplace à Paris, dans cette école supérieure où l'on perfectionne les connaissances déjà acquises dans les écoles que je pourrais appeler primaires et où, de plus, on donne à nos agents des connaissances qui leur sont éminemment utiles, du droit pénal, de la fonctionnement des services économiques dans les prisons, l'hygiène pénitentielle et, enfin, le fonctionnement du service à | remplir les emplois supérieurs auxquels ils pourraient tnd, j'entends les emplois de premier comptable ou d adin chef. Dans l'instruction que ces agents reçoivent dans les écoles du premier degré n'est as et elle a besoin dêtre complétée, rien ne la remplace à Paris, dans cette école supérieure où l'on ofneipcrntee les connaissances déjà acquises dans les écoles que je prrs appeler primaires et ù, de plus, on donne à nos agents des connaissances qui leur sont éminemment utiles, du droit pénal, de la fonctionnement des services économiques dans ls prisons, l'hygiène pénitentielle et, enfin, le fonctionnement du service à |
prisons, l'hygiène pénitentielle et, enfin, le fonctionnement du service à c'est-à-dire du service des reconnaissances d'identité. Cet apprentissage a donc révélé que les agents qui, sans avoir séance tenante, s'apprécient à cet apprentissage, par cette initiation professionnelle, peuvent fournir suffisamment pour le service supérieur. Chaque année les directeurs de province, les. directeurs de prisons départementales de la Seine font, d'après les résultats de chaque cours annuel local, une sélection, et présentent une liste de candidats pouvant être admis à l'école pénitentiaire supérieure de Paris. Cette liste comprend de 21 à 25 agents qui séjournent pendant huit mois à Paris. Ils | prisons, l'hygiène pénitentielle et, ef, le ocinnemn du service à c'est-à-dire du service des reconnaissances d'identité. Cet apprentissage a do révélé q ls agents qui, sans avoir séance tenante, s'apprécient à cet apprentissage, apr cette initiation professionnelle, peuvent fournir suffisamment pr le service supérieur. Chaque année les directeurs de province, les. directeurs de prisons départementales de la Sen font, d'après ls résultats de cue crs annuel local, une sélection, et présentent e liste de candidats pouvant être admis l'école pénitentiaire supérieure de Paris. Cette liste comprend 21 à 25 agents qui séjournent pendant huit mois à Paris. Ils |
25 agents qui séjournent pendant huit mois à Paris. Ils reçoivent une indemnité de résidence et une indemnité de déplacement. Le coût de l'école pénitentiaire supérieure de Paris, qui est d'un peu plus de 9,000 fr., se décompose de la façon suivante : 6,000 fr. pour les cours proprement dits et un peu plus de 3,000 fr. pour les indemnités de résidence et de déplacement. La Chambre reconnaîtra, j'en suis sûr, que le Gouvernement s'est inspiré d'une pensée éminemment démocratique en fournissant à ses agents les plus modestes des moyens efficaces de se préparer aux emplois supérieurs. Je me suis | 25 agents qui séjournent pendant huit mois à Paris. Ils reçoivent une indemnité de résidence et une indemnité de lm.edéaepntc Le coût de l'école pénitentiaire supérieure de Paris, qui est d'un peu plus de 9,000 fr., se décompose de la façon suivante : 6,000 fr. pr les cours proprement dits un p plus de 0 fr. pour les indemnités de résidence et de déplacement. L Chambre reconnaîtra, 'en suis sûr, que le Gouvernement s'est inspiré d'une pensée éminemment démocratique en fournissant à ses agents les plus mdsts des moyens efficaces de se préparer ax emplois supérieurs. Je me suis |
efficaces de se préparer aux emplois supérieurs. Je me suis permis, alors que j'ai soumis quelques explications à la commission du budget, de comparer notre école pénitentiaire supérieure à l'école de Saint-Maixent destinée à permettre à nos sous-officiers d'aspirer à l'épaulette de l'officier. Je crois que, toutes proportions gardées, l'analogie est légitime. Je demande à la Chambre de vouloir bien ne pas nous priver de ce moyen de faire comprendre à nos agents que leur avancement est dans leurs mains, qu'il dépend de leur instruction professionnelle, et que cet outil précieux de l'instruction professionnelle, nous le leur fournissons à tous | ffccs de se préparer aux emplois sprirs Je me suis permis, alors que j'ai soumis quelques explications à la cmmssn du budget, de cmprr notre école pénitentiaire supérieure à l'école de Saint-Maixent destinée à permettre à nos sous-officiers 'aspirer à l'épaulette de l'officier. Je crois que, toutes proportions gardées, l'analogie est éitime. Je demande à la Chambre de vouloir bien ne psa nous priver de ce moyen de faire comprendre à nos agents que leur avancement est dans leurs mains, ul dépend de leur instruction professionnelle, et que cet tl précieux de l'instruction professionnelle, os le leur fournissons à tous |
précieux de l'instruction professionnelle, nous le leur fournissons à tous les degrés. La réduction de crédit proposée par la commission tend, non pas à la suppression des écoles pénitentiaires locales, aux écoles du premier degré, mais à la suppression de l'école pénitentiaire supérieure. Eh bien ! le système constitue un ensemble ; si vous le découronnez, j'allais dire si vous le décapitez, certainement il ne rendra plus les services que nous en attendons. Je ne dis pas que le système ne soit pas perfectible ; on peut l'améliorer ; il sera possible de faire une plus grande place aux épreuves | rcie de l'instruction professionnelle, nous le leur fournissons à suot els degrés. La réduction de crédit oéerppos par la commission tend, non pas à la suppression des écoles pénitentiaires locales, aux écoles du premier degré, mais la sisroppeuns de l'école pénitentiaire upeur. Eh bien ! le système constitue un eme ; si vous le découronnez, j'allais dire si vous le décapitez, certainement il ne rendra plus les vic que no en attendons. Je ne ids pas que le système ne soit ps pefectie ; on peut l'améliorer ; il sera possible d faire une plus grande place aux épreuves |
sera possible de faire une plus grande place aux épreuves pratiques et il entre dans les intentions de mon administration de réaliser de ce côté les améliorations désirables. D'autre part, il est possible que le nombre des candidats admis à l'école pénitentiaire puisse être diminué, non pas dans la proportion qu'indique la commission du budget — ce serait exagéré, car il faut entretenir une émulation suffisante parmi les élèves du second degré — mais on pourrait réduire de 24 à 20, par exemple, le chiffre des élèves admis à l'école pénitentiaire supérieure ; et alors, grâce à cette réduction d'effectif, | sera possible d ar une plus grande place aux épreuves pratiques et il entre dns les intentions mon administration d réaliser de ce côté les améliorations désirables D'autre part, il est possible que le bre des candidats admi à l'école pénitentiaire puisse être diminué nn pas dans la proportion qu'indique la cmmssn du budet — ce serait exagéré, car il faut entretenir une émulation suffisante parmi les élèves du scnd degré — mais on pourrait réduire de 24 à 20, par exemple, le chiffre des élèves ami à l'école pénitentiaire supérieure ; et alors grâce à cette réduction decti |
pénitentiaire supérieure ; et alors, grâce à cette réduction d'effectif, grâce également à la suppression d'un emploi de professeur par suite d'extinction, nous pourrons arriver à réduire le crédit d'une somme de 2,000 fr. C'est cette réduction de 2,000 fr. que le Gouvernement a proposée en dernier lieu à la commission du budget, à titre de transaction ; de telle sorte que le crédit total afférent aux écoles pénitentiaires ne serait plus de 18,000 mais de 16,000 fr. J'espère que la Chambre voudra bien savoir gré au Gouvernement de la bonne volonté persistante dont il fait preuve, et lui tenir | pénitentiaire uérere ; et alors, grâce à cette réduction 'efei, grâce également à la sproiupenss d'un lemopi de professeur par suite d'extinction, ous pourrons arriver à réduire le crédt d'une somme de 2,000 fr. C'est cette réduction de 2,000 fr. que le Gouvernement oreopésp en dernier lieu à la commission du budget, à titre de transaction ; de telle sorte que le crédit total afférent aux écoles pénitentiaires ne serait plus de 18,000 mais de 16,000 fr. J'espère que la Chambre voudra bien savoir gré au Gouvernement ed la bonne volonté persistante dont il fait preuve, te lui tenir |
bonne volonté persistante dont il fait preuve, et lui tenir compte de la ferme intention, dont il donne des marques à chaque instant, de persévérer dans la voie des économies et de répondre ainsi à la pensée si prudente et si sage de la commission du budget. Il me semble que de pareils efforts méritent d'être récompensés ; c'est cette récompense que je demande à la Chambre en la priant de vouloir bien rétablir jusqu'à concurrence de 4,000 fr. la fraction de crédit de 6,000 fr. supprimée par la commission. (Très bien! très bien!) M. le président. La parole est | bonne volonté persistante dont il fait reue, et lui tenir compte de la ferme intention, dont il donne des mrqs à chq instant, de erévre dans l voie des énms et d répondre ainsi à a pensée si prudente t si sg de la cmmssn du budget. Il me smbl que de pareils efforts méritent d'être récompensés ; ects' cette récompense que je demande à la Chmbr en la prnt de vouloir bn rétablir jusqu'à concurrence de 4,000 fr al fraction de crédit de 6,000 fr. supprimée par l commission. (Très bien! très bn!) M. le président La parole est |
(Très bien! très bien!) M. le président. La parole est à M. le rapporteur. M. le rapporteur. Messieurs, je crois que la proposition qui vient de vous être faite par M. le commissaire du Gouvernement justifie amplement la décision de la commission. L'école pénitentiaire n'a pas donné, je crois, les fruits qu'en espérait l'administration lorsque, sur la proposition de notre honorable collègue, M. Henry Boucher, elle a créé ce nouvel organisme. Aujourd'hui, le résultat acquis tend surtout à prouver que la plupart des gardiens chefs qui sortent de cette école se croient des hommes tout à fait supérieurs à la | r(èTs bien! très bin M. l président. La parole est à . l rapporteur. M. le rapporteur. Messieurs, je crois e la proposition qiu vient de vs êtr faite par M le commissaire du Gouvernement ftiiejus amplement la décision de la commission. L'école pénitentiaire na pas donné, je crois, les fruits qu'en espérait l'administration lorsque, sur la proposition de notre honorable collègue, M. Henry Boucher, elle a créé c nouvel organisme. jrd'h, le résultat acquis tnde surtout à prouver que la plupart ds gardiens chefs q sortent de cette école se croient s hommes tout à fait supérieurs à la |
se croient des hommes tout à fait supérieurs à la position qu'ils occupent; les quelques leçons de droit usuel qu'ils ont pu recevoir à l'école supérieure pénitentiaire leur ont si bien profité que déjà quelques-uns d'entre eux ont voulu en remontrer aux juges d'instruction et aux procureurs de la République. M. le commissaire du Gouvernement reconnait lui-même qu'il y a beaucoup d'améliorations à apporter dans le fonctionnement de cette école. Une de ces améliorations consiste à ne pas remplacer un professeur qui s'est supprimé de lui-même. Le grand argument qu'en définitive on peut faire valoir en faveur de cette école | se croient des hmms tout à fait supérieurs à la poistoin quils occupent; les que lçns de droit ulseu qu'ils ont pu recevoir à éec'oll supérieure pénitentiaire leur ont si bn prfté que déjà quelques-uns dentre eux ont voulu en remontrer aux juges d'instruction et aux procureurs de la République M le commissaire du Gouvernement reconnait lui-même quil y beaucoup 'améliorations à apporter dans le fonctionnement de cette école. Une de ces aélorain oste à n pas remplacer n professeur qui s'est supprimé de l-mê. Le grand rgmnt q'n évdetnfiii on peut airfe valoir en faveur d ctt écl |
définitive on peut faire valoir en faveur de cette école pénitentiaire, est qu'elle permet de donner des leçons complètes d'anthropométrie aux gardiens qui y sont envoyés. Le docteur Bertillon est le grand professeur de cette école pénitentiaire. Comme la plupart des inventeurs, le docteur Bertillon a la manie de son invention ; il s'imagine être le seul homme capable d'enseigner l'anthropométrie. Il me sembla que, dans les écoles locales des prisons départementales, étant donné la grande quantité de gardiens qui déjà connaissent le service de l'anthropométrie, il serait très facile de donner à tous les gardiens, sans constituer parmi eux | iefivnédit on peut faire valoir en faveur de ctt école pénitentiaire, est qu'elle permet de donner des leçons complètes d'anthropométrie aux gardiens qui y snt envoyés. Le docteur Bertillon est le grand professeur de ctt école énientire Comme l rt des nvntrs, le docteur Bertillon a la manie de ons invention ; il iinasmge' être le seul me capable d'enseigner l'anthropométrie. me sembla que, dans les écoles locales des prisons départementales, étant donné la grande quantité de gardiens qui déjà connaissent le service de l'nthrpmétr, il serait très facile de nonedr à tous les gardiens, sans untcoesrit parmi eux |
de donner à tous les gardiens, sans constituer parmi eux une espèce d'aristocratie de choix, qu'on envoie à l'école supérieure pénitentiaire, un personnel suffisant pour remplir toutes les vues de l'administration au point de vue de l'anthropométrie. Et que l'administration me permette, puisque je parle d'anthropométrie, de lui signaler en passant un abus que j'ai constaté et que je serais bien aise de voir corriger le plus tôt possible : lorsqu'un nouveau prisonnier est amené dans une prison, il passe par le service anthropométrique; on établit sa fiche et on l'envoie au bureau central. Lorsque cette fiche sert à constater | de dnnr à ts les grs, sans constituer ari eux une espèce d'aristocratie ed choix, qu'on envoie l'école supérieure pénitentiaire, un personnel suffisant pour remplir toutes les vues ed l'administration au point d vue de lanthropométrie Et que l'dmnstrtn me permette, puisque je parle htetirmdo,préon'a de lui signaler en passant un abus que ij'a cnstté et que je serais bien aise de voir corriger le pls tôt possible lorsqu'un nouveau prisonnier est amené a n prison, il passe par le service anthropométrique; on établit sa fiche et on lenvoie au br central. Lorsque cette fiche sert à constater |
l'envoie au bureau central. Lorsque cette fiche sert à constater l'identité des prisonniers, une prime de 15 fr. est accordée à celui qui reconnaît le prisonnier; mais. la fiche est partie de province pour venir à Paris et il se trouve que c'est la dernière fiche constitutive qui sert à toucher la prime, de façon que c'est celui qui constate l'identité du prisonnier à Paris qui toucha la prime de 15 fr. Je crois qu'il serait équitable et juste de distribuer la prime entre les différents agents dont les renseignements ont pu servir à la constatation de l'identité. La commission | l'envoie au bureau central. Lorsque cette fiche sert à constater l'identité des prisonniers, une prime d 15 fr. est accordée à celui qui reconnaît le prisonnier; mais. la fiche est partie de province pour venir à Paris et il se trouve que c'est la dernière f constitutive qui sert à toucher la prime, de façon que c'est celui q constate l'identité du prisonnier à Paris q toucha la prime de 15 fr. Je crois qu'il serait équitable et juste de distribuer l prime etr les différents agents dont les renseignements ont pu servir à la constatation de l'identité. La commission |
ont pu servir à la constatation de l'identité. La commission maintient la réduction de 6,000 fr. qu'elle a l'honneur de vous demander sur le crédit affecté au service de l'école pénitentiaire; elle croit que l'école pénitentiaire est suffisamment organisée au moyen des écoles locales. Quant à l'école supérieure, elle est destinée simplement à quelques gardiens de choix expédiés à Paris pour un an; ces gardiens étaient jusqu'ici au nombre de 24; ils ne seraient plus que 20, si l'on admettait les propositions de l'administration. La commission estime que la réduction peut aller jusqu'à la suppression totale sans que le bon | ont pu servir à la constatation de ident. La commission maintient la unctérodi de 6,000 fr. qu'elle a l'honneur de vous demander sur le crédit affecté au service de léle pénitentiaire; elle croit que l'école pénitentiaire est suffisamment organisée au moyen des écoles locales. Quant à l'école supérieure, elle est destinée slen à quelques gardiens de choix expédiés à Paris pour un an; ces gardiens étaient jusqu'ici au nombre de 4;2 ils ne seraient plus que 20, si lon admettait les propositions de l'administration. La cmmssn estime q la réduction peut aller sq'à la suppression totale sans q l bon |
peut aller jusqu'à la suppression totale sans que le bon fonctionnement de l'administration soit entravé. (Très bien ! très bien ! sur divers bancs.) M. le président. La parole est à M. le commissaire du Gouvernement. M. le commissaire du Gouvernement. L'administration est prête à étudier l'amélioration que l'honorable rapporteur conseille en ce qui concerne la répartition de la prime de reconnaissance. Quant au procès de tendance fait aux gardiens-chefs sortant de l'école pénitentiaire supérieure, il ne repose sur aucun fait. Au contraire, d'après les témoignages que je recueille de toutes parts, le service de ces gardiens-chefs est reconnu très | peut llr uqà al suppression a sans que le n fonctionnement de l'administration soit entravé. (Très bien ! très bien ! sur divers bancs.) M. le président. La parole est à . le commissaire du Gouvernement. M. le cmmssr du Gouvernement. L'administration est prête à éu l'mélrtn que lnero'olbha rapporteur conseille en ce qui ncreenoc la répartition de la prime d reconnaissance. Quant au procès de tendance fait aux gardiens-chefs sortant lécole pénitentiaire supérieure, il ne repose aucun fait. Au coraire d'après les témoignages que je recueille de tts parts, le service de ces grdns-chfs st reconnu ètrs |
toutes parts, le service de ces gardiens-chefs est reconnu très satisfaisant. Il ne faut pas oublier qu'en raison des lois récentes, surtout de la loi sur l'instruction contradictoire, leur responsabilité est devenue très lourde. Il faut qu'ils connaissent bien leurs devoirs, leur métier. C'est pour les leur bien apprendre qu'a été instituée l'école pénitentiaire supérieure. M. le rapporteur semble croire que l'instruction anthropométrique pourra être donnée d'une façon suffisante et complète dans les écoles du premier degré; je crois que c'est une illusion. J'ai pu me rendre compte du fonctionnement du service anthropométrique en province; sans le déprécier — loin | toutes parts, le ice de ces gardiens-chefs est reconnu très satisfaisant. Il ne faut pas oublier qu'en raison des lois récentes, surtout d la loi sur 'instruction ntradctoe leur responsabilité est dvn très lourde. Il faut qu'ils connaissent bien leurs isv,dore leur métier. C'est pour les leur bien apprendre qua été instituée l'école pénitentiaire supérieure. M. le rapporteur semble croire que l'instruction anthropométrique pourra être donnée d'une façon suffisante et complète dans les écoles du premier degré; je crois que c'est une illusion. 'ai pu me rendre compte du fonctionnement du service anthropométrique en province; sans l déprécier — loni |
du service anthropométrique en province; sans le déprécier — loin de là — je puis dire qu'il n'est comparable, ni comme outillage ni comme efficacité instructive, à celui que j'ai vu fonctionner à Paris. M. le président. Le Gouvernement demande à la Chambre de relever le crédit du chapitre 73 d'une somme de 4,000 fr. destinée à l'école supérieure pénitentiaire. Je consulte la Chambre. (Le relèvement n'est pas adopté.) M. le président. En conséquence, je mets aux voix le chapitre 73 au chiffre de 4,788,098 francs. (Le chapitre 73, mis aux voix, est adopté.) "Chap. 74. — Entretien des détenus, | du service anthropométrique en province; sans le déprécier loin de là je uips dire qu'il n'est comparable, ni comme outillage ni comme efficacité instructive, à ceui que j'ai vu fonctionner à Paris. M. le président. Le neevrnetoGum demande à Chambre de relever le crédit du chapitre 73 'uned somme d 4,000 fr. estié à l'écl spérr pénitentiaire. Je consulte l Chambre. (Le relèvement n'est pas adopté M. le président. En conséquence, je mets aux vx l chapitre 73 au cfre de 4,788,098 francs. (Le chapitre 73, mis aux vx, e adopté.) Ch 74. — Entretien des détenus, |
aux voix, est adopté.) "Chap. 74. — Entretien des détenus, 7,164,908 fr." — (Adopté.) M. le président. "Chap. 75. — Régime directe du travail, 2,096,715 fr." Il y a sur ce chapitre un amendement de MM. Lasies, Julien Goujon, Delpech-Cantault, de Pomereu, Rose, Darblay et de Botiry, tendant à diminuer le crédit de 100 fr. La parole est à M. Lasies. M. Lasies. Le but de mon amendement est de permettre à la Chambre de réparer un oubli. Cet oubli entraîne à la fois un privilège pour certains industriels et une exception fâcheuse pour les prisonniers employés par ces industriels | x voix, est adopté.) "Chap. 74. — Entretien des détenus, 7,164,908 fr." — (Adopté.) M. le président. "Chap. 75. — Régime directe du travail, 2,096,715 fr." Il y a sur c itre un amendement de MM. Lasies, Jul Goujon, Delpech-Cantault, de Pomereu, Rose, Darblay et de Botiry, tendant à diminuer el déicrt de 100 fr. La parole à M. Lasies. M. Lasies. Le bt de mon amendement est de permettre à la Chambre de réparer un bl. Cet bl entraîne à la fois un privilège pour certains ndstrls te une exception fâcheuse pour les prisonniers employés p ces ndusti |
une exception fâcheuse pour les prisonniers employés par ces industriels à l'exploitation du travail dans les prisons. La loi sur les accidents jusqu'à présent n'est pas applicable aux prisonniers employés par les entrepreneurs. Or cette loi a grevé de charges très lourdes les industriels ordinaires qui utilisent la main-d'œuvre libre, c'est-à-dire de braves gens, tandis que les industriels qui emploient les prisonniers ne sont pas astreints aux mêmes charges. C'est un privilège qu'il faudrait supprimer, car il fait une concurrence déloyale au travail libre. De plus, il n'est pas admissible que la société, après avoir condamné un prisonnier à une | une pexecniot âcuse pour les prsnnrs employés par ces industriels à lexploitation du travail dans les prisons. La loi sur ls accidents jusqu'à présent 't pas pplcbl aux prisonniers mseoplyé par les entrepreneurs. r cette loi grevé de charges très oud es industriels rdnrs qui utilisent la main-'œuvre lbr, c'est-à-dire de braves gens, tandis que les industriels q emploient les prsnnrs n nt pas astreints aux mêmes charges C'est un privilège quil faudrait spprmr, car il fait une concurrence dlyloeaé au travail libre. D pls, il nest pas dmssbl que la société, après avoir condamné un prsnnr à une |
que la société, après avoir condamné un prisonnier à une peine temporaire, veuille prolonger cette peine à perpétuité lorsque le détenu, dans son travail, a été victime d'un accident qui l'estropie pour le reste de sa vie. (Très bien ! très bien!) Je pourrais citer des exemples de prisonniers estropiés pendant leur incarcération, qui ne pourront plus gagner leur vie à leur sortie de prison, et qui n'ont reçu aucune indemnité. Sans faire parade d'une sensibilité de mauvais aloi, il me semble que les prisonniers, lorsqu'ils ont satisfait aux exigences de la société, ne doivent pas être considérés comme des | que la société, après avoir condamné un prisonnier à n peine temporaire, vell prolonger cette peine à perpétuité lorsque l détenu dans son travail, a été victime ' ccdnt qui 'estropie pr reste de sa vie. (Très bien ! très bien!) Je pourrais citer des exemples de prsnnrs estropiés enan leur ncrcértn, qui en pourront plus gagner leur v à leur sortie e prison, et qui no'nt reçu aucune indemnité. Sans faire parade d'une snsblté de mauvais aloi, il m semble ue ls prisonniers, lorsqu'ils t satisfait aux exigences e la société, ne doivent pas être cnidéé momec des |
de la société, ne doivent pas être considérés comme des parias contre lesquels on peut tout se permettre. Il faut aussi respecter dans leur personne les droits de la justice et de l'humanité. (Applaudissements sur diverses bancs.) M. le président. La parole est à M. le commissaire du Gouvernement. M. le commissaire du Gouvernement. La question qui vient d'être posée devant la Chambre par l'honorable M. Lasies est des plus intéressantes, mais elle est aussi une des plus difficiles à résoudre. Jusqu'ici, en l'état, elle ne s'est pas pose sur un terrain contentieux. Aucune juridiction compétente n'a été appelée à | de la société, ne doivent pas être considérés comme eds parias contre lesquels on peut tout se permettre. Il faut ssi respecter dans leur porenens les rtsoid de la justice et de lhumanité (Applaudissements sur diverses bancs.) M. le ténrsi.edp La parole est à M. le commissaire du Gouvernement. M el commissaire du Gouvernement. La question qui vnt dêtre psé devant la Chambre pr l'honorable M. Lasies s des plus intéressantes, mais elle est ss n des plus cleiisdffi à résoudre. Jusqu'ici, en l'état, elle ne s'est pas pose sur un rinetra contentieux. Aucune juridiction compétente na' été appelée à |
un terrain contentieux. Aucune juridiction compétente n'a été appelée à la trancher. Des accidents de travail se sont produits soit dans les ateliers en régie, soit dans les ateliers à l'entreprise. Ces accidents ont été suivis de règlements gracieux et l'administration s'est toujours inspirée des sentiments d'humanité et des principes d'équité qui sont sa règle de conduite en pareil cas. Mais elle n'a pas admis jusqu'ici qu'en droit la loi du 9 avril 1898 sur les accidents du travail fût applicable au travail pénal. J'en indiquerai brièvement les raisons. Le travail pénal n'est pas soumis aux mêmes conditions que le | un ain contentieux. Aucune juridiction compétente n'a été appelée à la trancher. Des accidents de travail se sont produits soit dans les ateliers en régie, soit as les tlrs à l'entreprise. Ces accidents ont été ivs de règlements gracieux et l'administration s'est toujours inspirée des sentiments d'humanité et des principes 'équité q sont sa règle de conduite en pareil cas. Mais elle n'a pas admis jsq'c qu'en droit la loi du 9 avril 1898 sur les accidents du travail fût applicable au travail pénal. J'en indiquerai brièvement les raisons. Le travail pénl n'est pas soumis aux mêmes conditions que le |
travail pénal n'est pas soumis aux mêmes conditions que le travail libre. La Chambre le conçoit très aisément. Que l'Etat fasse travailler en régie ou qu'il adjuge la main-d'œuvre pénale à un entrepreneur sous des conditions déterminées, le prisonnier ne choisit pas sa tâche. A l'extrême gauche. Raison de plus pour indemniser le blessé. M. le commissaire du Gouvernement. Il ne choisit pas son patron, si patron il y a, et l'employeur, Etat ou entrepreneur, ne choisit pas ses ouvriers. Il n'y a donc pas de contrat librement débattu comme pour la main-d'œuvre libre. Le travail fait en quelque sorte | travail pénal n'est pas soumis aux mêmes conditions que le travail libre. La Cambr le conçoit très aismn. Q l'Etat sfaes travailler en régie u qu'il duagej la mn-d'œvr pénale à un entrepreneur sous des conditions déterminées, le prisonnier ne choisit pas sa tâche. A l'extrême gauche. Raison de plus pour indemniser le blssé. M. el commissaire du Gouvernement. Il ne choisit ps son patron, si patron il y a, et l'employeur, Ett ou entrepreneur, ne choisit pas ses ouvriers. Il n a nocd pas de contrat librement débattu comme pour main-d'œuvre libre. Le travail ai en qlq sorte |
pour la main-d'œuvre libre. Le travail fait en quelque sorte partie intégrante de la peine ; le code pénal qui exige que les prisonniers, les condamnés soient soumis à l'obligation du travail. C'est une obligation pour le détenu de travailler, il ne peut pas s'y soustraire ; c'est une obligation pour l'Etat de le faire travailler soit en régie soit à l'entreprise. Il ne choisit pas plus ces travailleurs que les travailleurs ne choisissent leur tâche et n'ont le droit de refuser le travail. M. le lieutenant-colonel du Halgouet. Avec une pareille thèse on n'aurait jamais voté la loi sur | pour la main-d'œuvre libre. Le travail fait en quelque sorte partie intégrante de la peine ; le code pénal iuq exige que les prisonniers, les condamnés soient soumis à l'obligation du iarlav.t C'st une obligation pour le détenu de travailler, il e peut pas s'y soustraire ; c'est une obligation pour 'Etat de le faire travailler soit en régie soit à l't. Il ne choisit pas plus ces travailleurs q s travailleurs ne choisissent leur tâche et nont le droit de refuser le travail. . le lieutenant-colonel du Halgouet. Avec n pareille thèse on n'aurait jamais voté la loi sur |
une pareille thèse on n'aurait jamais voté la loi sur les accidents. M. le commissaire du gouvernement J'expose la question; je ne me permets pas de la juger. Il y a une seconde différence essentielle entre le travail pénal et le travail libre. Pour le travail pénal, quoique le préjugé contraire soit répandu au dehors, il n'y a pas de salaire. Le prisonnier n'est pas salarié, c'est l'Etat qui, en principe, bénéficie du produit de son travail pour se rémunérer de l'entretien du détenu et s'il abandonne au détenu une part du salaire qu'il aurait pu avoir s'il avait été | une pareille thèse on naurait jamais voté la loi sur les accidents. M. le commissaire du gouvernement J'expose la qstn; je ne me permets a de la juger. Il y a une seconde différence essentielle entre le travail pénal et le travail libre. Pour le travail pénal, quoique le préjugé contraire soit répandu au dehors, il n'y a pas ed salar Le prsnnr n'est pas salarié, c'e l'Etat qui, principe, bén du produit de son travail pour se rémunérer de l'entretien du détenu et s'il abandonne au détenu une part u alsaire qu'il rt pu avoir sil avait été |
part du salaire qu'il aurait pu avoir s'il avait été un ouvrier libre, c'est à titre de gratification ou de récompense. De là le pécule. Ce pécule lui-même varie suivant les catégories pénales; suivant que le détenu est condamné, est forçat, réclusionnaire ou correctionnel, ce sont trois, quatre ou cinq dixièmes du prix de sa main-d'œuvre qui lui sont concédés. Enfin, le pécule est divisé en deux parties : le pécule disponible, qui permet au détenu d'améliorer son régime, et le pécule réservé qui lui est remis à sa libération. Mais il n'y a pas de salaire. Dans ces conditions, | part d salaire qu'il aurait p avoir s'il avait été un ouvrier libre, c'est à titre gratification ou de récompense. De là le pécule. Ce pécule lui-même varie suivant les catégories pénales; suivant que le détenu est cnonéd,ma st forçat, réclsnnr ou correctionnel, ce sont trois, quatre ou cinq dixièmes du prix de sa main-d'œuvre qui lui sont concédés. Enfin, le pécule est divisé en deux parties : le pécule disponible, qui permet au détenu d'améliorer son i, et le pule réservé qui lui est remis à sa libération. Mais il n'y a pas de salaire. Dans ces conditions, |
Mais il n'y a pas de salaire. Dans ces conditions, comment faire jouer la loi de 1898? Cette loi, qu'il s'agisse d'incapacité temporaire de travail, d'incapacité permanente ou de mort d'homme, calcule les indemnités d'après le salaire journalier ou annuel. Il a été reconnu impossible, jusqu'à présent, jusqu'à meilleur examen, de calculer une indemnité sur un salaire qui n'existe pas dans l'espèce. M. Lasies. Il existe. M. le commissaire du Gouvernement. Il n'existe pas légalement et, en fait, la rémunération du travail pénal est universellement réduite et du reste variable suivant les catégories. En troisième lieu, la procédure même instituée | Mais il n'y a ps de slr. Dans ces conditions, comment faire jouer la loi ed 1898? Cette loi, qu'il s'agisse d'ncpcté temporaire de travail, d'incapacité permanente ou de mort 'homme, calcule les indemnités d'après l salaire journalier ou annuel. Il a é reconnu impossible, jusqu'à présent, jusqu'à meilleur examen, de calculer une indemnité sur un salaire qui xste pas dnsa l'espèce. M. Lasies. Il existe. . le commissaire du Gvrnmnt. lI n'xst pas légalement et, en fait, la rémunération du travail pénal est universellement réduite et du reste variable suivant les ctégrs. En troisième l, la procédure même instituée |
suivant les catégories. En troisième lieu, la procédure même instituée par la loi de 1898, ce qui concerne les constatations contradictoires qu'il doivent suivre immédiatement l'accident, serait peut-être difficilement conciliable avec la discipline pénitentiaire. Quoi qu'il en soit, le prisonnier paraît régi actuellement par le droit commun antérieur à la loi de 1898, droit commun que je reconnais être très défavorable à celui qui travaille. Il consiste dans l'obligation de prouver la faute de l'employeur pour que l'employé ait droit à une indemnité par le fait de l'entreprise. Il a été admis jusqu'à présent et, je le répète, jusqu'à plus | suivant les catégories. En troisième l, la procédure même instituée par la loi de 1898, ce qui concerne les constatations contradictoires qu'il doivent suivre immédiatement l'accident, serait peut-être difficilement conciliable avec la discipline pénitentiaire. Quoi qu'il en soit le prisonnier paraît régi actuellement par le droit commun ntérr à loi de 1898, droit commun que j reconnais être très défavorable à celui qui travaille. Il consiste dans l'obligation d prouver l faute de l'employeur pour que l'employé ait droit une indemnité par le fait de l'entreprise. Il a été admis us présnt et, je le répète, jusqu'à plus |
été admis jusqu'à présent et, je le répète, jusqu'à plus ample examen, que le droit commun seul, c'est-à dire l'article 1382 du code civil pouvait régir le travail pénal. Est-ce une erreur? Est-ce la vérité juridique ? Il ne m'appartient pas de trancher cette question; dans tous les cas l'administration ne pourrait aller plus loin, au point de vue du droit, qu'après avis du conseil d'Etat, et si la question doit être tranchée au contentieux elle ne peut l'être que par la juridiction compétente qui serait saisie. Elle ne s'est pas encore posée sur le terrain contentieux; jusqu'ici il n'a | été admis jusquà présent et, e le rpèt jusqu'à plus ape examen, que l droit commun seul, c'est-à reid l'rtcl 1382 du code civil pouvait régir le travail pénal. Est-ce une erreur? Est-ce la vérité juridique ? I ne m'appartient pas de trnchr cette question; dans tous les cas l'administration ne pourrait le plus loin, au point d vue u dro qu'après avis du cnsl d'Etat, et si la question it être tranchée au contentieux ll ne peut l'être que pa la juridiction compétente qui er saisie. Elle ne s'est pas nc posée sur le trrn contentieux; jusqu'ici il n'a |
pas encore posée sur le terrain contentieux; jusqu'ici il n'a été réglé que par voie gracieuse et, je le répète, l'administration s'est toujours inspirée de plus larges sentiments d'humanité et d'équité; quant au droit, c'est le conseil d'Etat, au titre consultatif, ou le tribunal saisi de la réclamation d'un détenu au titre contentieux qui peut l'apprécier. Il ne nous appartient pas de trancher une question aussi grave, aussi complexe, aussi difficile. M. Mirman. Vous la trancherez pourtant, M. le commissaire du Gouvernement. En l'état, nous reconnaissons le droit commun comme seul applicable. Si ce droit commun est reconnu insuffisant — | pas encore posée sur le terrain contentieux jusqu'ici il n'a été réglé que par voie aieu et, je le rt, l'administration s'est tjrs inspirée de plus larges sentiments 'humanité et d'équité; quant au droit, c'st le conseil d'Etat, au titre consultatif, ou le tribunal saisi de la réclamation d'un détenu titre contentieux qui peut l'apprécier. Il en nous appartient pas de trancher une qstn aussi grave, aussi complexe, aussi difficile. M. Mirman. Vous al trancherez pourtant, M. le commissaire du Gvrnmnt. En létat nous reconnaissons le droit commun comme sl applicable. Si ce droit commun est reconnu nsffsnt |
seul applicable. Si ce droit commun est reconnu insuffisant — ce serait très possible—c'est un point à étudier il peut être résolu soit par une addition à la loi de 1898, soit par une loi spéciale. Art même par un règlement administratif, particulier; mais il serait impossible de décider d'emblée, étant donné la différence essentielle que j'ai fait valoir, les différences incontestables que j'ai signalées, il pourrait être applicable au travail pénal les dispositions de la loi de 1898 sur les accidents dans son état et dans son texte actuel. Très bien! très bien! sur divers bancs. M. Mesureur, président | seul applicable Si ce droit commun t reconnu nffsutsaini c serait très possible—c'est un point à étudier il peut être résolu soit par une tddonaii à la loi de 1898, soit par une loi spéciale. Art même par un règlement administratif, particulier; ms il serait pssbl de éi d'emblée, étant donné la ire essentielle que j'ai fait loi les différences incontestables que ji'a signalées, il pourrait être applicable au travail pénl les dispositions de la l de 1898 sur les accidents dans son état et dns son texte actuel. Très bien très b!ein sur dvrs bancs. M. Mesureur, président |
Très bien! très bien! sur divers bancs. M. Mesureur, président de la commission du budget. Je demande à dire quelqu'un de ma place. M. le président. La parole est à M. le président de la commission du budget. M. le président de la commission du budget. Nous sommes tous d'accord pour reconnaître la justesse de la réclamation présentée en faveur des prisonniers blessés dans leur travail; mais on vient de dire que nous ne pouvons pas en ce cas en appliquer la loi existante aux détenus placés dans une situation différente de celle des ouvriers libres. D'un autre côté, il | Très bien! très bien! sur rs bancs . Mesureur, président de la commission d budget. Je demande dire quelqu'un de ma place. M. le président. La aoe est à M. le président de la commission du budget. M. le président de la commission du budget. Nos some ts d'accord pour reconnaître la uese de la réclmtn pete ne faveur des prisonnir blessés dans leur ril mais on vient de dire que nous ne pouvons ps n ce cas n appliquer la loi existante aux détenus placs dans une situation différente de celle des ouvriers lbrs. Dun autre côté, il |
différente de celle des ouvriers libres. D'un autre côté, il est impossible d'improviser un texte applicable dans l'espèce. Dans ces conditions, je demande, à la commission, le renvoi de l'item au comité d'assurance et prévoyance sociales qui voudra bien mettre à la Chambre un texte de nouveau pour donner satisfaction à notre demande. (Très bien! très bien!) M. Lasies. J'accepte le renvoi. M. Mirman. L'honorable directeur pénitentiaire nous a dit que l'administration ne pouvait pas trancher cette question. En réalité, elle l'a tranchée, et en sens défavorable aux intérêts des victimes, en décidant que les prisonniers blessés ne pouvaient faire | différente de celle des ouvriers libres. D'un tr côté, il est impossible dimproviser un texte applicable dans l'espèce. Dans ces conditions, je demande, à l commission, le renvoi de tle'im ua comité acsnsaeu'dr et rncepoavyé sociales qui voudra ineb mettre à l Chambre un texte de evuoanu pour donner sfntciaatosi à notre demande. (Très bien! très ) M. e. 'accepte le renvoi. M. Mirman. 'honorable directeur pénitentiaire nous a dit que l'administration ne pouvait s trancher cette t.eosniuq En réalité, elle l'a tranchée et en sens défavorable aux intérêts des victimes, en décidant que les prisonniers blessés ne pouvaient faire |
victimes, en décidant que les prisonniers blessés ne pouvaient faire appel qu'au droit commun, à l'article 1382, et ne pouvaient pas être considérés comme bénéficiaires de la loi de 1898. L'administration aurait pu agir différemment. Le ministre du commerce a nommé un comité consultatif des accidents du travail, auquel sont soumises soit par des particuliers, soit surtout par le Gouvernement, les questions litigieuses ou difficiles comme celle qui nous occupe. C'est ainsi qu'il y a quelques mois, ce comité consultatif a été assis par le ministre du commerce de l'interprétation de l'article 1er de la loi de 1898, ce qui | victimes e décidant que les prisonniers blessés ne pouvaient faire ealpp qu'au droit commun, à l'article 1382, et ne pouvaient ps être considérés comme bénéfcrs de la loi de 1898. L'administration aurait pu agir différemment. Le ministre du commerce nommé un comité consultatif des accidents du travail, auquel sn soumises soit par des particuliers, soit surtout par le Gouvernement, les questions litigieuses ou difficiles meomc celle qui nous occupe. C'est ainsi u'il y qlqs mois, ce comité consultatif a été assis par le ministre du commerce de linterprétation de l'article 1er de la loi d 1898, c qui |
de l'article 1er de la loi de 1898, ce qui concerne les établissements municipaux d'assistance par le travail. Là aussi il y a des conditions de salaires tout à fait spéciales et un contrat de travail particulier. L'objection formulée par M. le directeur semblait à celle que soulèvent ces établissements d'assistance par le travail concernant leur assujettissement à la loi de 1898. Cependant le comité consultatif a été d'avis que ces établissements sont soumis à la loi du travail 1898 « toutes les fois que les chefs d'entreprise faisant exécuter des travaux commensurables y sont eux-mêmes assujettis. » C'est le | de l'article 1 de a loi de 1898, ce qui concerne les établissements municipaux d'assistance par le travail. Là aussi il y a des conditions de salaires tout à fait ipasescél et n contrat de travail particulier. Lbjctn formulée par M. le directeur semblait à celle que soulèvent ces établissements 'assistance par le travail concernant leur asujessnt à la loi de 1898. Cependant le comité consultatif a été d'avis que cs établissements sont soumis à la l d travail 1898 « toutes les fois que les chefs dentreprise faisant ect ds travaux eaeublosrscmmn y sont eux-mêmes assujettis. » C' le |
des travaux commensurables y sont eux-mêmes assujettis. » C'est le bon sens même. Le fait de savoir si les ouvriers sont ou non bénéficiaires de la loi de 1898 ne dépend pas de la question de savoir comment leur contrat de salaire a été signé : il ne dépend que de la question de savoir quel genre de travail ils exécutent. Si ce même travail présente des dangers tels que dans l'industrie privée ces travaux sont soumis à la loi de 1898, il est clair que fait pour eux d'être employés par un patron particulier ou par l'Etat ne suffit | des travaux commensurables y sont eux-mêmes assujettis. » C'est le onb sens même. Le fait de savoir si les ouvriers sont ou non bénéficiaires de la loi de 19 ne dépend ps de l question de savoir comment lr cntrt de laerisa a été ié : il ne dépend que de la question de savoir qelu genre de travail ils et.ncétexu Si ce même travail présente ds dangers tels que dans int privée ces travaux sont soumis à la loi ed 1898, il est clair que ai pour eux d'être employés par un arnpot particulier par l'tt ne sfft |
employés par un patron particulier ou par l'Etat ne suffit pas à les priver du bénéfice de cette loi. Si l'administration pénitentiaire avait suivi l'avis du comité consultatif. M. le président du conseil, ministre de l'Intérieur. Elle l'a demandé, il a été déclaré oralement, en ce sens, bien entendu, que le comité en question n'a pas pensé que le texte actuel de la loi sur les accidents n'autorisât pas l'application d'emblée des accidents dans les prisons. Mais je suis d'accord avec le président de la commission, je pense, avec le président de la Commission de prévoyance, pour demander en la | employés p un patron particulier ou par l'tt ne suffit pas à les priver du bénéfice d cette loi Si l'administration pénitentiaire avait uiisv l'avis du comité consultatif. M. le président du conseil, ministre de l'ntérr. Elle l'a demandé, il a été déclaré oralement, n ce sens, bien nuenet,d que le comité en qstn n'a ps pensé que le texte actuel de la loi sur les accidents n'autorisât pas l'application d'emblée des accidents dans ls prsns. Mais je suis d'accord avec le président de commission, je pense, avec le président de la Commission de prévoyance ourp demander en la |
président de la Commission de prévoyance, pour demander en la question soit étudiée, et s'il paraît être possible et juste d'appliquer les mêmes méthodes dans les établissements de l'Etat, le Gouvernement n'y fera aucune opposition. (Très bien! très bien!) M. Mirman. Le Gouvernement a quelque chose de plus à faire que de ne pas faire, c'est à l'administration à donner l'exemple de la prévoyance ; c'est à elle à prendre l'initiative d'un texte qui précise les conditions dans lesquelles la loi de 1898 sera applicable, au travail dans les prisons. Vous savez bien qu'en fait, et depuis de longues années | président de la Commission de prévoyance, pour demander en la question soit étudiée, et s'il paraît être possible et juste d'appliquer les mêmes méthodes dans les établissements de l'Etat, le vremn n'y fera aucune opposition. (Très bien! très bien!) M. Mirman. Le Gouvernement a quelque chose de plus à faire que de ne pas faire, c'st à l'administration à donner l'exemple de la prévoyance ; ct'se à elle à prendre l'initiative d'un texte qui précise le conditions dans lesquelles la loi de 1898 sera applicable, au travail dns les rns Vous aezsv bien qu'en fait, et depuis de longues ane |
Vous savez bien qu'en fait, et depuis de longues années déjà, aucune proposition n'aboutit à cette Chambre. L'impuissance du président du conseil, ministre de l'Intérieur. Je ne suis pas du tout de votre avis. Pas plus celles relatives au travail que les autres, elle n'a pas été acceptée par le ministre et tout ce dont le Gouvernement a pas pris l'initiative s'est heurté à une résistance systématique contre laquelle tous les efforts se sont brisés. Voilà, conséquemment, le simple renvoi à la commission ne prendra pas prochainement l'initiative d'un texte qui en un enterré premier classe. M. le président du | Vous savez bien qu'en fait, et depuis de longues années déjà aucune proposition n'aboutit à cette Chmbr. L'impuissance du présdnt du neil mnt de l'Intérieur. Je ne suis pas du tout de votre vi Pas plus celles relatives au travail que les autres, ll n'a pas été ccpeeaét par le ministre et tt ce dont le Gouvernement a pas pris l'initiative 's heurté à une résistance systématique contre lqll tous les efforts se sont brsés. Voilà, conséquemment, le simple renvoi à la commission ne prendra pas prochainement l'initiative d'un texte q en un enterré premier classe. M. le présdnt du |
qui en un enterré premier classe. M. le président du conseil, ministre de l'Intérieur. Vous faites trop bon marché des M. Louis Ricard (Seine-Inférieure), président de la commission d'assurance et de prévoyance sociales. La question dont vient de parler notre honorable collègue M. Mirman a été soumise au comité des accidents que j'ai l'honneur de présider; elle a été discutée très longuement et considérée par chacun de nous comme extrêmement difficile. Après cette discussion, le comité a décidé que la loi de 1898 ne devait pas être appliquée, en l'état de notre législation, au travail dans les prisons. M. le | qui en un enterré premier classe. . l président du conseil, ministre de l'Intérieur. Vous faites trop bon mrcé des M. Louis Ricard (Seine-Inférieure), président de la commission d'assurance et de prévoyance ci L question dont vient de parler notre honorable collègue M. Mirman a été sms au coé es ccdnts que j'ai l'honneur de présider elle a été discutée très longuement et cnsdéré par chcn de nous comme extrêmement difficile Après ctt discussion, le oticém décdé que l loi de 1898 ne devait pas être appliquée, en létat notre législation, au travail dans les prisons. M le |
de notre législation, au travail dans les prisons. M. le président. La parole est à M. Allemane. M. Allemane. Je ne veux ajouter que quelques courtes observations à celles que la Chambre vient d'entendre. Je suis d'accord avec M. Lasies et avec M. Mirman : nous ne pouvons pas négliger les prisonniers qui se trouvent à côté des différentes catégories protégées par la loi d'avril 1898. Tous ceux qui sont frappés dans le travail ont droit, il me semble, à la sollicitude de la Chambre. Vous n'ignorez pas, messieurs, que, d'une façon générale, les entrepreneurs ayant à leur service la | e notre législation, au travail dans prisons. M. le président. La parole est à M. llmn. . Allemane. Je n veux ajouter que quelques courtes observations à celles que a Chambre vient d'entendre. Je iuss d'accord avec M. Lasies et avec M. Mirman : nous ne pouvons ps ngli les prisonniers qui se uven à côté des différentes catégories pége par la loi d'avril 1898. Tous ceux q sont frappés nsda le trvl ont drt, il m semble, la si de la Chambre. Vous n'ignorez pas messieurs que, d'une façon générale, les entrepreneurs ayant leur srvc la |
d'une façon générale, les entrepreneurs ayant à leur service la main-d'œuvre pénale se trouvent, on peut le dire sans vouloir attaquer ces industriels, un peu privilégiés par rapport à leurs confrères de l'industrie privée. Nous avons donc l'honneur de demander à la Chambre d'adopter la proposition suivante : « L'administration pénitentiaire devra étudier après une étude sur la valeur de la main-d'œuvre pénale, par rapport à celle de la main-d'œuvre libre, le pourcentage à réclamer de la part des entrepreneurs pour établir une caisse servant à indemniser les prisonniers blessés dans le travail. » (Mouvements divers.) M. Bertrand. Nous ne | d'une façon générale, les npeu ayant à leur service la main-d'œuvre pénale se trouvent, on peut le dire sans vouloir attaquer ces industriels, un peu privilégiés par rapport à leurs confrères de l'industrie privée. Nous avons donc l'honneur d demander à la Chambre d'dptr la proposition suivante : « L'administration pénitentiaire devra étdr après une étude sur la valeur de la main-d'œuvre pénale, par rapport à celle d la main-d'œuvre libre, le pourcentage à réclamer de la part des entrepreneurs pour établir une caisse servant à indemniser les prisonniers blessés dans le travail. » (Mouvements divers.) M. Bertrand. Nous ne |
dans le travail. » (Mouvements divers.) M. Bertrand. Nous ne pouvons pas ainsi improviser une législation en séance. M. Louis Ricard, président de la commission d'assurance et de prévoyance sociales. La question est d'une difficulté extrême. Voix nombreuses. Le renvoi à la commission. M. Lasies. Je constate que nous sommes unanimes pour reconnaître qu'il y a quelque chose à faire dans cette voie. J'accepte volontiers le renvoi à la commission. Je profite de l'occasion pour prier l'administration des services pénitentiaires de veiller à ce que la loi soit respectée en ce qui concerne les soumissions du travail pénal. La loi | dans le alivr.ta » (Mouvements .ie)dvsr M. Bertrand. Nous ne pouvons pas ainsi improviser une législation en séance. M. Louis Ricard, président de la commission d'assurance et de prévoyance sociales La qstn est 'une difficulté etêemx.r ix nmbrss. Le renvoi à la siinmmcs.oo M. asie. Je constate que nous sommes as pr reconnaître qu'il y a quelque chs à faire dans cette voie. J'accepte volontiers le iorvne à la commission. J profite de l'occasion pour prier 'ntton des services pénitentiaires de vllr que la loi soit respectée en ce qui concerne ls soumissions du trvl pénal. La loi |
ce qui concerne les soumissions du travail pénal. La loi exige que tous ceux qui soumissionnent pour le travail dans les prisons soient Français. Si M. le directeur de l'administration pénitentiaire veut bien fouiller dans le cahier des charges et dans le dossier des entrepreneurs de travaux pénitentiaires, il s'apercevra qu'il y en a peut-être quelques-uns ou au moins un qui ne sont pas Français et qui, par conséquent, ne devraient pas bénéficier de la soumission du travail dans les prisons. Je me borne à lui signaler le fait et j'espère qu'il voudra bien reconnaître le bien fondé de l'observation | ec qui concerne les soumissions du travail pénal. La loi exige q tous cx qui soumissionnent pour le travail dans les prisons soient Frnçs. Si M. le drctr de l'dmnstrtn pénitentiaire veut bien fouiller dans le cahier des hs et dans le dossier des entrepreneurs de travaux pénitentiaires, il s'apercevra qu'il en peut-être qlqs-ns ou au moins n qui ne sont spa Français t qui, par conséquent, ne devraient pas bénéficier de la soumission du travail dans les prisons. Je me borne à lui signaler le fait et j'espère qu'il voudra bien reconnaître le bien fondé de l'observation |
j'espère qu'il voudra bien reconnaître le bien fondé de l'observation que je lui adresse en ce moment. Il n'est pas besoin de donner ces noms. M. Siman. Pourquoi pas ? Il faudra bien les donner plus tard. M. Lasies. Il s'agit d'un M. B. J'ai indiqué son nom à M. le directeur. Inutile d'insister davantage. S'il est Français, je n'ai rien à objecter; mais s'il ne l'est pas ou s'il n'est même pas naturalisé, qu'on lui retire ses soumissions. Je me borne à demander que l'administration examine la question. M. le président. Je mets aux voix le renvoi de l'amendement | j'espère qu'il voudra bien rcnnîtr le einb ndé e se que je lui adresse en ce moment. Il n'est sap bsn de donner ces noms. M Siman. orqoi pas ? Il faudra bien els donner plus tard. M. Lsie. Il s'agit d'n M. J'ai indiqué son nom à M. le directeur. Inutile dinsister davantage. S'il est Français, je n'ai rn à obecter; mais s'il ne lest pas ou il's n'est êmem pas naturalisé, qu'on lui retire ses soumissions. Je me borne à demander que l'administration examine la question. . le président. Je mets aux voix le renvoi de l'amendement |
le président. Je mets aux voix le renvoi de l'amendement de M. Lasies à la commission d'assurance et de prévoyance sociales. (Le renvoi est prononcé.) M. le président. M. Allemand accepte sans doute le renvoi de sa proposition à la même commission? M. Allemane. J'accepte, monsieur président. M. le président. Il n'y a pas de discussion. Il en est ainsi ordonné. Je mets aux voix le chapitre 73, (Le chapitre 75 est adopté.) Chap. 76. — Remboursements pour frais de séjour de détenus hors des établissements pénitentiaires, 3,000 fr. — (Adopté.) Chap. 77. — Transport des détenus et des libérés, | le président. e mets aux voix le renvoi de l'amendement de M. Lasies à la commission d'assurance et de prévoyance sociales. Le renvoi est prononcé.) M. el président M. Allemand accepte sans doute le renvoi de sa proposition à la même commission? M. Allemane. J'accepte, monsieur président. M. le pit.eédnrs lI n'y a pas de discussion. Il en est ainsi ordonné. eJ mets aux voix le chapitre 73 (Le chapitre 7 est adopté.) Chap. 76. — Rmbrsmnts pour sfrai de séjr de détenus hors des établissements pénitentiaires, 300,0 fr. — (Adopté.) Chap. 77. — Transport des détns et des libérés, |
(Adopté.) Chap. 77. — Transport des détenus et des libérés, 353,500 fr. — (Adopté) M. le rapporteur. L'administration a-t-elle tenu compte des observations présentées par la commission au sujet du transport des libérés étrangers qui, après être condamnés à l'expulsion, sont indûment retenus en prison et dont la libération est ainsi retardée ? M. le commissaire du Gouvernement. La solution de cette question ne dépend pas uniquement de l'administration pénitentiaire, mais il a été tenu compte de ces observations. M. le président du conseil. Toutes les mesures ont été prises pour éviter ces retards, et les arrêtés sont communiqués d'emblée | (Adopté.) Chap. 77. Transport des détenus et des libérés, 353,500 fr. — (Adopté) M le rapporteur. L'administration atelle tenu compte des observations présntés par la commission au sujet du transport des libérés étrangers qui, après être condamnés à l'expulsion, t indûment retenus en prison et dont la libération est ainsi retardée ? M. le commissaire du Gouvernement. La solution de cette esoqtniu n dépend pas uniquement de 'dinistin pénitentiaire, mais il a été tenu cmpt de ces observations. M. le président du conseil. Toutes les mesures ont été prises pour éviter cs retards, et les arrêtés sont communiqués d'emblée |
pour éviter ces retards, et les arrêtés sont communiqués d'emblée à l'administration pénitentiaire. M. le président. Je mets aux voix le chapitre 77. (Le chapitre, mis aux voix, est adopté.) Chap. 78. Travaux ordinaires aux bâtiments pénitentiaires (Services à l'entreprise), 6,000 fr. — (Adopté.) Chap. 79. — Mobilier du service pénitentiaire (Services à l'entreprise), 37,500 fr. — (Adopté.) Chap. 80. — Travaux ordinaires aux immeubles pénitentiaires et mobilier (Services en régie), 503,000 fr. — (Adopté.) Chap. 81. — Exploitations agricoles, 196,800 fr. — (Adopté.) Chap. 82. — Dépenses accessoires du service pénitentiaire, 86,400 fr. — (Adopté.) Chap. 83. — Subventions | pour éviter ces retards, et les arrêtés n communiqués 'eml à l'administration pénitentiaire. M. le président. Je mets aux oix le chptr 77. (Le chapitre, mis aux vx, est dpté.) Chap. 78. Travaux ordinaires uxa bâtiments pénitentiaires (Srvcs à l'entreprise), 6,000 fr. — (Adopté.) Chap. 79. — Mobilier du service pénitentiaire (Services à 'entreprise), 37,500 fr. (Adopté.) Chap. 80. Travaux ordinaires aux mmbls pénitentiaires et mobilier (Services en régie), 503,000 fr. — (dpté.) Chap. 81. — Exploitations elscai,gro 196,800 fr. — (Adopté.) Chap. 82. — Dépenses accessoires du service éiei, 86400 fr. — Adopté Chap. 83. — Subventions |
service pénitentiaire, 86,400 fr. — (Adopté.) Chap. 83. — Subventions aux institutions de patronage, 151,000 fr. — (Adopté.) Chap. 84. — Acquisitions et constructions pour le service pénitentiaire, 79,500 francs. — (Adopté.) Chap. 85. — Construction et aménagement des prisons cellulaires dans les conditions déterminées par les lois des 5 janvier 1875 et 4 février 1893, 298,500 fr. — (Adopté.) Chap. 86. — Dépenses des exercices périmés non frappées de déchéance. (Mémoire.) Chap. 86 bis. — Dépenses des exercices périmés non frappées de déchéance (Algérie). — (Mémoire.) Chap. 87. Dépenses des exercices clos. (Mémoire.) Chap. 88. Dépenses des exercices clos | service pénitentiaire, 86,400 fr. — (Adopté.) Chap. 83 — Subventions aux institutions de patronage, 00511,0 fr. — (Adopté.) Chap. 84. — Acquisitions et nc pour le service pénitentiaire, 79,500 cs — (Adopté.) Chap. 85. — Construction et aménagement des prisons cellulaires dans les conditions déterminées par les lois des janvier 1875 et 4 février 1893, 2985 fr. — (Adopté.) Chap. 86. — Dépenses des exercices périmés non frappées déchéance. (Mémoire.) Chap. 86 bis. — Dépenses des exercices périmés nn frappées de déchéance (Algérie). — (Mémoire.) Chap. 87. Dépenses des exercices clos. (Mémoire.) ha. 88. Dépenses ds exercices clos |
des exercices clos. (Mémoire.) Chap. 88. Dépenses des exercices clos (Algérie). — (Mémoire.) PARTIE — REMBOURSEMENTS ET SUBVENTIONS, NON-VALEURS ET IMPÔTS Chapitre unique. Remboursements sur le produit du travail des détenus. 318 000 fr. — (Adopté.) M. le président. Le budget du service pénitentiaire est terminé. Nous arrivons au budget des affaires étrangères. La Chambre entend-elle en commencer la discussion? Voix diverses. A deux heures A demi-heures et demie M. Mesureur, président de la commission du budget. Un certain nombre de nos collègues ont pensé que la discussion du budget des affaires étrangères ne viendrait que cet après-midi; nous-mêmes, un | esd exercices clos. (Mémoire.) ha. 88. Dépenses sde exercices clos (Algérie). — (Mémoire.) PARTIE RMBRSMNTS ET TNS, NON-VALEURS ET IMPÔTS Chapitre unique. Remboursements sr le produit du travail des détenus 318 000 fr. — (Adopté.) M. le préden Le budget du service pénitentiaire est terminé. Ns arrivons au budget sed affaires étrangères. La Chambre entend-elle en commencer al discussion? Vix diverses. A dx heures dm-hrs et dm Mesureur, résd de la cmmssn d budget. Un certain nombre de nos cllègs ont pensé que la discussion du budget des affaires étrangères ne viendrait q cet après-midi; ,essmnêuo-m un |
des affaires étrangères ne viendrait que cet après-midi; nous-mêmes, un moment, avions cru que le budget du service pénitentiaire occuperait toute la séance de ce matin. Dans ces conditions, nous vous demandons, messieurs, au lieu de reporter comme habituellement votre 2° séance à deux heures et demie, de la fixer à deux heures ; vous n'aurez ainsi rien perdu du temps que vous consacrez au budget. M. le président, il n'y a pas d'opposition? Il en est ainsi ordonné. DÉPÔT D'UN PROJET DE RÉSOLUTION M. le président. Lorsque l'honorable M. de Baudry d'Asson a demandé, par voie de rappel au | des affaires étrangères ne viendrait que cet après-midi; nous-mêmes, un moment, avions cru que le budget du service pénitentiaire occuperait toute la séance de ce matin Dans ces conditions, nous vous demandons, messieurs, au lieu de reporter cmm habituellement votre ° séance à deux heur et demie, de la fixer à deux heures ; vous n'rz ainsi rien perdu du temps que vs consacrez au budget . l président, il n'y a pas d'opposition? l n s ainsi ordonné. DÉPÔT DUN PROJET DE RÉSOLUTION M. le président. Lorsque l'honorable M. de Baudry d'Asson a demandé, par voie de rappel au |
de Baudry d'Asson a demandé, par voie de rappel au règlement, que l'on constatât que la Chambre n'était pas en nombre, j'ai cru devoir lui faire observer que lui-même venait de ne pas observer le règlement en déposant une proposition étrangère au débat, qui ne pourrait prendre place qu'à la fin de la séance. Je donne maintenant lecture de la proposition déposée par M. de Baudry d'Asson. Elle tend à modifier comme suit l'article 95 du règlement de la Chambre : « Aucune discussion relative à des projets de loi ou à toute autre proposition ne pourra avoir lieu sans | de Baudry d'Asson a demandé pra voie de rappel au règlement, que l'on constatât uqe la Chambre n'était pas en nmbr, j'ai cru devoir lui fir bsrvr que l-mêm venait de ne ps observer le règlement en déposant une proposition étrangère au débat, qi ne pourrait prendre place qu'à la fin de la séance. Je donne maintenant lecture de al proposition déposée par M. de Bary dAsson Elle tend à modifier comme suit l'article 95 du règlement de Cha : Aucune discussion relative à des projets de loi uo à toute autre posion ne pourra avoir lieu sans |
ou à toute autre proposition ne pourra avoir lieu sans la présence de 200 députés. » La proposition sera imprimée, distribuée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à la commission du règlement. (Assentiment.) PROGRAMME DE L'ORDRE DU JOUR M. le président. Aujourd'hui à deux heures, 2° séance publique : Discussion du projet de loi tendant à autoriser la ville de Brest (Finistère) à emprunter une somme de 1 million de francs; Discussion du projet de loi tendant à autoriser la ville de Rochefort (Charente-Inférieure) à emprunter une somme de 2,215,370 fr. et à imposer extraordinairement; 1° délibération sur : | ou toute autre proposition ne pourra avoir lieu sans la présence de 200 députés. » popoi sr imprimée, distribuée et, s'il 'y a pas d'ppstn, renvoyée à a commission du règlement. (Assentiment.) PROGRAMME DE D'RRLOE DU JOUR M. le président. Aujourdhui à deux ,sreeuh 2° séance publique : Discussion du projet de loi tendant à autoriser la ville de Brest (Finistère) à mprntr une somme de million de francs; Discussion du je de loi tendant à uirsaetor la ville de Rochefort (Charente-Inférieure) à emprunter une somme de 2,21 fr. et à imposer extraordinairement; ° délbértn sur : |
2,215,370 fr. et à imposer extraordinairement; 1° délibération sur : 1° la proposition de loi de M. de Pomereau ayant pour objet de dispenser les sapeurs-pompiers des compagnies communales de France et d'Algérie des périodes d'exercices et manœuvres auxquelles sont soumis les hommes appartenant à l'armée territoriale; 2° la proposition de loi de M. Périllier ayant pour objet de dispenser les sapeurs-pompiers des périodes d'exercices militaires auxquelles sont soumis les hommes appartenant à l'armée territoriale; Discussion du projet de loi portant règlement définitif du budget de l'exercice 1896; Suite de la discussion du projet de loi portant fixation du budget | 2,215,370 fr. et à imposer extraordinairement; 1° délibération sur : 1° l nooiiorsptp de loi de M. de Pomereau ayant pr objet de dspnsr ls sapeurs-pompiers des compagnies communales de France t Alée des périodes d'exercices et manœuvres auxquelles sont soumis les hommes appartenant à l'armée territoriale; ° la proposition de loi de iérrlPlei ayant pour objet d dispenser les sapeurs-pompiers ds périodes d'exercices militaires auxquelles sont soumis les hommes appartenant à larmée tertile Discussion du projet de loi portant règlement détifinfi du budget de l'exercice 1896; Suite de la discussion du projet de loi portant fixation du budget |
la discussion du projet de loi portant fixation du budget général de l'exercice 1902 : Affaires étrangères. — Discussion de l'interpellation de M. Gustave Rouanet sur les mesures que le Gouvernement prendra ou compte prendre pour prévenir le retour des massacres d'Arménie et assurer le respect des clauses du traité de Berlin. Discussion des interpellations : 1° de M. Georges Berry, sur le refus du conseil administratif de la cour d'arbitrage à La Haye d'examiner la requête qui lui a été adressée par les représentants des républiques sud-africaines ; 2° de M. Clovis Hugues, sur l'interprétation des décisions du congrès | la discussion du projet de loi portant fixation du budget général de l'exercice 1902 : Affaires étrangères. — Discussion de l'interpellation de M. uteGsva Rouanet sur les msure que le Gouvernement re ou compte prendre pour prévenir le retour des massacres d'Arménie ssrr le respect des clauses du traité de Berlin. Discussion des interpellations : 1° de M. Georges Berry, sur le refus du conseil dminstratf de la cour d'arbitrage à La Haye d'examiner l requête qui lui été adressée par les atesénstepnrr ds réi sud-africaines ; 2° de M. vis Hugues, sur l'interprétation des déios ud congrès |
de M. Clovis Hugues, sur l'interprétation des décisions du congrès de La Haye ; 3° de M. Lemire, sur les conséquences de la convention de La Haye pour les nations civilisées : MM. Georges Berry, Clovis Hugues, Lemire, Léon Bourgeois, le ministre des affaires étrangères. — Ordres du jour motivés: 1° de M. Georges Berry, de l’Estourbeillon et Jacquey ; 2° de MM. Charles-Gras, Rouanet et plusieurs de leurs collègues ; 3° de M. Lemire : M. Denys Cochin. — Adoption de l'ordre du jour pur et simple. Dépôt, par M. le ministre des finances, de deux projets de loi | de M. Clovis Hugues, sur l'interprétation des ins du congrès ed La Haye ; 3° de . Lemire, sur les conséquences de la convention de L Hy pour les ios civilisées : MM. oeGrsge Berry Clovis Hugues, Lemire, Lén Bourgeois, le ministre sed affaires étrangères. — Ordres du jour motivés: 1° de M. Georges Berry, de l’Estourbeillon t Jacquey ; 2° de MM. Charles-Gras, Rouanet et plusieurs de leurs collègues ; 3° de M. Lemire : M. Denys Cochin. — opti de l'ordre du jour pur et simple. Dépôt, par M. le ministre des fnncs, de deux projets de loi |
M. le ministre des finances, de deux projets de loi concernant les communes d'Argenteuil et d'Argenteuil. Dépôt, par M. le ministre de l'intérieur, des deux projets de loi concernant les villes d'Albi, de Chartres, de Dreux, de Lille, la communauté de Malo-les-Bains, les villes de Nice et de Saint Germain-en-Laye. Dépôt, par M. Pourquery de Boisselin, au nom de la commission de réforme judiciaire et de la législation civile, d'un rapport sur sa proposition de loi tendant à modifier l'article 1110 du code civil. Dépôt, par M. Peignot, d'une proposition de loi concernant l'ouverture d'un crédit de 200,000 francs pour | M. le ministre des n de deux projets de loi concernant les communes dAgt et d'Argenteuil. Dépôt, par M. l ministre l'intérieur, des deux prts de loi nccnnortae les villes dAlbi de Chartres, de Drx, de Llle la communauté de Mle-Bins, les villes de Nice t de Saint Grmn-n-Ly. Dépôt, r M Pourquery de Boisselin, au nom de la commission de réforme judiciaire et e la législation civile, d'un rapport sur sa proposition d loi tendant à mdfr 'tle 1110 du code civil. Dépôt par M. Peignot, 'une prpsit de loi concernant l'ouverture dun crédit de 200,000 francs pour |
de loi concernant l'ouverture d'un crédit de 200,000 francs pour venir en aide aux agriculteurs des communes de Potangis, de Villeraboul, de Chelles, de Maincy-sur-Seine et de Créry-sur-Aube (Marne), victimes de l'orage du 29 juin 1901. Le président de la République, par le président de la République; Le ministre des finances, J. CAILLAUX. Je'ai reçu de M. le ministre des affaires étrangères l'amplification du décret suivant: Le Président de la République fait: Sur la proposition du ministre des affaires étrangères, Décrète: Art. 1er. Sont désignés en qualité commissaires du Gouvernement pour la discussion du projet de loi portant sur le | de loi concernant l'ouverture d'un crédi de 200,000 francs pr venir en aide aux agriculteurs des communes de Potangis, de Villeraboul, de Chelles, de Maincy-sur-Seine et de Créry-sur-Aube (Marne), victimes ed l'orage du 29 juin 1901. Le président de la Répblq, par le président d la République; Le ministre des finances, J. CAILLAUX. Je'ai reçu de M. le ministre des affaires étrangères l'amplification du décret suivant: Le Président d la éluieqpRbu aft:i Sur la oiproptisno du ministre des air étrangères, Décrète: Art. 1er. Sont désignés en qualité commissaires du Gouvernement pour la discussion du projet de loi portant sur le |
pour la discussion du projet de loi portant sur le budget général de l'exercice 1902: M. Reinach (Gaston), ministre secrétaire d'État, directeur des affaires politiques, conseiller d'État en qualité extraordinaire; M. Bompard (Louis-Maurice), plénipotentiaire de la Danube, et consulats et des affaires connexes; L. Delavaud (Louis-Charles-Marie), secrétaire d'ambassade de première classe, chef du cabinet du personnel et du secrétariat; M. Thiboust (Georges-Eugène), chef de division des fonds, et de la comptabilité. Fait à Paris, le 21 novembre 1901. EMILE LOUBET. Par le Président de la République: Le ministre des affaires étrangères, DELCASSÉ. Acte est donné des communications dont la Chambre | pour la discussion du prjt de loi portant sur le budget général de l'xrcc 1902: M. Reinach (Gaston), ministre aersicéetr dÉtat directeur des affaires politiques, conseiller d'État en qualité extraordinaire M Bompard (Louis-Maurice), plénipotentiaire de la Danube, et consulats et affaires connexes; L. Dlvd (Louis-Charles-Marie), secrétaire d'ambassade de première classe, chef cabinet du personnel t du secrétariat; M Tiust (Georges-Eugène), chef de division des fns, t de la cmptblté. Fait à Paris, le 21 ovmbre 1901. ML LOUBET. Par le Président d la République: Le ministre des affaires étrangères, DELCASSÉ. Acte est donné des communications dont la Chambre |
étrangères, DELCASSÉ. Acte est donné des communications dont la Chambre vient d'entendre la lecture. Les décrets seront insérés au procès-verbal de la séance de ce jour et déposés aux archives. ADOPTION DE DEUX PROJETS DE LOI D'INTÉRÊT LOCAL L'ordre du jour appelle la discussion de projets de loi d'intérêt local. La Chambre adopte successivement, sans discussion et dans les formes réglementaires, les deux projets de loi dont M. le président donne lecture. Voici le texte de ces projets: PROJET (M. Colliard, rapporteur.) Article unique - La ville de Brest est autorisée à emprunter jusqu'à un intérêt n'excédant pas 3.75 pour | étrangères, DELCASSÉ. Acte est donné des imcunoancmitso dont la Cmhrabe vient d'entendre la lecture. Les décrets seront insérés au procès-verbal de la séance de ce jou et déposés aux archives. ADOPTION DE DX PROJETS ED LOI D'INTÉRÊT LOCAL L'rdr du urjo apel la discussion de projets de loi 'intérêt local. La Chambre adopte successivement, sans discussion et dans les frms réglementaires, les deux projets d loi dont M. le président donne lecture. Voici le texte de cs jes PROJET (M. Colliard, rapporteur.) Article unique - L ville de Brste est autorisée emprunter q'uujàs un intérêt n'excédant pas 3.75 pour |
autorisée à emprunter jusqu'à un intérêt n'excédant pas 3.75 pour cent, jusqu'à un million, remboursable en vingt ans sur les revenus ordinaires de la caisse municipale et destinée au paiement d'une subvention promise à l'État pour la construction d'une forme de radoub au Port de commerce. L'emprunt pourra être réalisé, soit avec concurrence, soit de gré à gré, soit par voie de souscription publique, avec faculté d'émettre des obligations au porteur ou transmissibles par endossement, et directement auprès de la Caisse des dépôts et consignations, de la Caisse nationale des retraites pour la vieillesse ou du Crédit foncier de France, | autorisée à emprutr jusqu'à un intérêt n'xcédnt aps 3.75 ur cnt, jusqu'à un million remboursable en vingt ans sur ls revenus ordinaires de a caisse municipale et destinée u pmnt duen' subvention promise à l'État pour la construction d'une forme de rdb au Port de commerce. Lemprunt pourra être réalisé, soit avec courrence, soit de gré à gré, soit par voie de souscription publique, avec faculté d'émettre des obligations au porteur ou transmissibles par tee,esmsndno et directement auprès de al Caisse des dépôts et consignations, de la sse nationale des retraites pour al vieillesse ou du Crédit foncier de France, |
retraites pour la vieillesse ou du Crédit foncier de France, aux conditions des établissements. Les conditions des souscriptions à ouvrir ou des traités à passer seront préalablement soumises à l'approbation du ministre de l'intérieur. PROJET (M. Colliard, rapporteur). Art. 1er. - La ville de Rochefort est autorisée à emprunter un tout d'intérêt n'excédant pas 3.85 pour cent, somme de 2,215,370 fr., remboursable en vingt-huit ans et destinée à pourvoir à la conversion d'un emprunt déjà contracté en vertu d'une loi du 11 avril 1890, à l'agrandissement de l'école et de l'école de la rue des Verbes, l'amélioration des rues du | rris pruo la vieillesse ou du Crédit foncier de France, aux conditions des établissements. Les conditions des souscriptions à ouvrir des traités à passer seront préalablement soumises l'pprbtn du ministre de l'intérieur. PROJET (M. Colliard, rapporteur). Art. 1er. - L ville d Rochefort est autorisée à emprunter un tout dintérêt nexcédant pas 3.85 pour cent, somme d 2,215,370 fr., remboursable en vingt-huit ans et destinée à rvor à al nveon dun emprunt déjà contracté en vertu d'une loi du 11 avril 1890, à lrnmt de l'école t d 'école de la rue des Verbes, 'amélioration des rues du |
l'école de la rue des Verbes, l'amélioration des rues du faubourg et au paiement d'une subvention à l'État pour des travaux à l'établissement. L'emprunt pourra être réalisé soit avec concurrence, soit de gré à gré, soit par voie de souscription publique, avec faculté de mettre des obligations au porteur ou transmissibles par endossement, et auprès de la Caisse des dépôts et consignations, de la Caisse nationale des retraites pour la vieillesse ou du Crédit foncier de France, aux conditions des établissements. Les conditions des souscriptions à ouvrir ou des traités à passer seront préalablement soumises à l'approbation du ministre intérieur. | léole de la rue des Verbes, l'amélioration des rues du faubourg et au paiement dune sbvntn à l'État pour des travaux à l'établissement. L'emprunt pourra êtr réalisé soit avec concurrence, soit de gré à gré, soit par voie de souscription publique, avec faculté de ttmere des obligations au porteur uo transmissibles par endossement, et auprès de la Caisse des dépôts et consignations, de la Caisse nationale des retraites pour la lveiislees ou du Crédit foncier de France, aux conditions des établissements. Les conditions des souscriptions à ouvrir ou des traités à passer seront préalablement soumises à l'approbation du mnstr intérieur. |
à passer seront préalablement soumises à l'approbation du ministre intérieur. Art. 2. — La même ville est autorisée à s'imposer extraordinairement pendant vingt-huit ans à partir de 1902, 20 centimes additionnels au principal de ses quatre contributions directes devant produire en totalité une somme de 1,680,000 francs environ, pour rembourser l'emprunt en capital et intérêts, concurremment avec un prélèvement annuel sur les revenus ordinaires de la caisse municipale. L'emprunt de 60,000 fr., approuvé par la loi du 16 février 1900, ne sera pas réalisé. L'imposition extraordinaire de 20 centimes additionnels, établie par la loi du 16 janvier 1892, cessera d'être | à passer seront rlaabmpélenet soumises l'approbation du nieirmst intérieur. Art. 2. La même ville est autorisée à 'imposer tinerereramtoxndia pendant vingt-huit ans à partir de 1902, 20 centimes additionnels au principal de ses qtr contributions directes devant produire en totalité une somme de 1,680,000 francs environ, pour rembourser l'emprunt e capital et intérêts, concurremment avec un prélèvement nnl sur les revenus rdnrs de la caisse municipale. L'emprunt de 60,000 fr., pouvé par la loi du 61 février 1900, ne sera pas réalisé. L'imposition extraordinaire de 02 centimes additionnels, établie par la loi 16 janvier 1892, cessera d'être |
établie par la loi du 16 janvier 1892, cessera d'être mise en recouvrement. DÉPÔT D'UNE PROPOSITION DE LOI La parole est à M. Charles Bernard pour le dépôt d'une proposition de loi en faveur de laquelle il se propose de demander l'urgence. M. Charles Bernard. J'ai l'honneur de déposer sur le bureau de la Chambre une proposition de loi ayant pour objet de garantir la liberté des citoyens. Je demande à la Chambre la permission de lui donner lecture de l'exposé des motifs. (Lisez! lisez!) « Par le fait même qu'on ne tient pas envers le citoyen en société les | établie ar la loi du 16 jani 1892, ss d'être mi en rcvrmnt. DÉPÔT D'N PROPOSITION DE LOI La parole est à M. Charles Bernard pour l dépôt d'une proposition e loi en faveur de qllulaee il propose de demander l'urgence. M. Charles Bernard. J'ai 'honneur de déposer sr le bureau de la Chambre une proposition de loi ayant pour objet d garantir l liberté des citoyens. Je deman à la Chambre la permission de lui dnnr lecture 'exposé des motifs. siL(ez! lisez!) « Par le fait même qu'on ne tient pas envers le citoyen en société les |
qu'on ne tient pas envers le citoyen en société les promesses qu'on lui a faites sur la liberté individuelle, droit imprescriptible, on viole le contrat de société dans son essence même, on le vicie et on permet à l'individu de dire logiquement à la société qu'elle l'a trompé et qu'elle n'a plus aucun droit sur et contre lui. » Ainsi s'exprime Jean-Jacques Rousseau dans le contrat social. (Mouvements divers.) La liberté est, en effet, le droit de faire tout ce que les lois permettent, et si un citoyen pouvait faire ce qu'elles défendent il n'y aurait plus de liberté parce | qu'on ne tnt ps envers le citoyen en société les promesses qu'on lui a eafsit r la liberté individuelle, droit imprescriptible, on viole le contrat de société dans son sece même, on le vicie et on permet ldiuiv'ndi d dire logiquement à la société qu'elle ' trompé et qu'elle n'a plus aucun dro sur et contre lui. » Ainsi 'exprime Jean-Jacques Rousseau dns le contrat social. (Mouvements rev)i.sd La liberté est en e,teff le droit d fe o c que les lois permettent, t si un cyen pouvait faire ce qu'elles défendent l ' aurait plus de liberté parce |
ce qu'elles défendent il n'y aurait plus de liberté parce que les autres auraient tous de même ce pouvoir. M. Laisné. Très bien! très bien! M. Charles Bernard. Aussi pour que le principe de la liberté individuelle ne soit plus un vain mot, il ne suffit pas de le poser en termes généraux, il faut que la loi le règle, le défende, le détermine avec toutes les forces dont une loi humaine peut disposer. Car il n'y a pas, en fait, de pays où, comme dans le nôtre, un citoyen soit plus complètement entre les mains de gens qu'il paye | ce qu'elles défendent il 'ny aurait plus de liberté parce que ls autres auraient tous de mmeê ce pouvoir. M. Laié. Très bien! très bien M Charles Bernard. s pr que le in de l liberté individuelle ne soit plus un vain mot, il ne suffit pas de le poser n trms généraux, il faut que la l le règle, le ed, le détermine avec toutes les forces dont n loi humaine peut disposer Cr il ny pas, en ft, de pays ù, comme dans le nôtre, un citoyen soit plus complètement entre les mains d gens qu'il py |
soit plus complètement entre les mains de gens qu'il paye pour le protéger et garantir sa liberté. (Très bien! très bien! à droite.) En effet, à toute heure du jour son domicile peut être envahi par des agents qui ont le droit de forcer les serrures, d'ouvrir les tiroirs, de lire sa correspondance et ses papiers les plus intimes. Il suffit, pour cela, qu'il soit soupçonné de fabriquer des allumettes ou de détenir du tabac de contrebande ou des cartes à jouer. La police n'est même pas obligée de prouver que ses soupçons sont justifiés; chaque fois qu'elle a besoin | soit plus complètement entre les mains de gens qu'il paye pour le protéger et garantir sa lbrté. (Très bien! très bien! à drt.) En effet, à toute heure du oujr son locemdii peut être envahi par des agents qui ont le droit de forcer les srrrs, 'ouvrir les ,roisrit de lire sa correspondance et ses papiers les ulps intimes. Il suffit, pour cela, qu'il soit souné d fabriquer des allumettes ou de dénir du tbc de contrebande ou des cartes à jouer. La police nest même pas obligée ed prouver que ses soupçons sont jstfés; chue fois qu'elle a esoin |
que ses soupçons sont justifiés; chaque fois qu'elle a besoin de fourrer le nez dans les affaires d'un citoyen, le prétexte est valable et personne n'a le droit de protester. Circulez, stationnez, mouchez-vous ou restez en place, tombez ou non dans le cas prévu par la loi et rien au monde ne vous démontrera que vous n'irez pas le soir coucher en prison. Or, supprimer la détention préventive, restreindre l'arrestation provisoire, sinon la faire complètement disparaître, et ne l'appliquer qu'en d'exceptionnelles circonstances; décider que, dans les matières correctionnelles, la détention préalable n'aura jamais lieu, du moins à l'égard des citoyens | que ses soupçons son justifiés; chaque fois qu'elle a besoin de fourrer le nez dans les saeifraf d'un citoyen, le prétexte est valable et personne n'a le droit de protester. Circulez, stationnez, mouchez-vous ou restez en place, bteozm ou non dans le cas prévu pr la loi et rien au monde ne vous démontrera que vous n'irez p le soir coucher n prsn. Or supprimer la détention préventive, restreindre l'arrestation provisoire, sinon la faire complètement disparaître, et ne l'appliquer q'n d'exceptionnelles circonstances; er que, dans les matières correctionnelles, la détention préalable n'aura jamais l, ud moins à l'égard des citoyens |
préalable n'aura jamais lieu, du moins à l'égard des citoyens domiciliés et qui par leur position sociale présentent des garanties ou sont en mesure d'offrir une caution de se représenter; ne décerner de mandat de dépôt qu'au cas de nécessité absolue, telle est la raison du projet de loi suivant; pour lequel je demande l'urgence et la discussion immédiate : PROPOSITION DE LOI « Art. 1, r.—Le mandat de dépôt sera d'un emploi exceptionnel et provisoire. « Art. 2. — Il est interdit d'arrêter préventivement, sauf le cas d'aveu où l'inculpé n'a pas de domicile. « Art. 3. — Toute | préalable naura jamais lieu, du moins à raél'dg des citoyens domiciliés et qui p leur position sociale présentent des garanties ou st en mesure doffrir une caution de se représenter; ne décerner de mandat de dépôt qu'au cas de nécessité absolue, telle est a rsn du projet de loi suivant; pour lequel je dmnd l'urgence t la discussion immédiate PROPOSITION D LOI « Art. 1 r.—Le mandat de dépôt sera 'un emploi xcptnnl et provisoire. « Art. 2. — l est ntrdt d'arrêter préventivement, sauf le cas eva'du où l'inculpé n'a pas de me « Art. .3 Toute |
l'inculpé n'a pas de domicile. « Art. 3. — Toute violation des prescriptions contenues aux articles précédents sera puni conformément au paragraphe final de l'article 13 du code d'instruction criminelle, modifié par la loi du 8 décembre 1897 et selon les distinctions qui y sont établies, contre ceux qui ont concouru à ces atteintes à la liberté. » (Très bien! très bien! sur divers bancs.) Permettez-moi, messieurs, d'ajouter quelques mots pour expliquer la proposition de loi que j'ai l'honneur de déposer. Hier, à la sortie d'une conférence présidée par M. le président du conseil, quelques arrestations ont été opérées place | l'inculpé n'a pas de domicile. « Art. 3. — Toute olato des prescriptions contenues xau articles précédents sera pn conformément au paragraphe final de l'article 13 du deoc d'instruction criminelle, mdfé par la loi du 8 décembre 1897 et selon les distinctions qui sont étbls, contre ceux qui ont concouru ces atteintes à la liberté. » (Très bien très bien! sur divers bancs.) eetez- messieurs, d'ajouter quelques mots pour expliquer la proposition de loi que j'ai hnuno'rle de déposer. Hier, à l sortie d'une conférence présidée par M. le président du conseil, quelques arrestations n été opérées place |
le président du conseil, quelques arrestations ont été opérées place Joffrin, à la suite d'une bagarre survenue, non sur la voie publique, ce qui aurait pu justifier les arrestations contre lesquelles je vais m'élever, mais dans un établissement public. Des citoyens se trouvaient massés dans un café, le café de la Mairie, où ils discutaient entre adversaires d'une façon plus ou moins véhément. Sur l'ordre de M. le président du conseil, bien entendu, des agents ont fait irruption dans ce café et arrêté des citoyens. Comment! sous la troisième République on n'aurait plus le droit de discuter des affaires publiques? | le président du l quelques arrestations ont été opérées place Joffrin, à la suite d'une bagarre survenue, non sru la voie publique, ce q aurait p justifier les arrestations contre lesquelles je vais m'élever, mais dans un établissement public. Des citoyens se trouvaient massés dans un café, le café de la Mairie, où ils discutaient entre adversaires d'une façon l ou moins véhément. Sur l'ordre de M. l pési du cnsi entendu, des e ont fait irruption dans ce cfé et arrêté des citoyens. Comment! sous la toe République on n'aurait plus le d de discuter des affaires publiques? |
on n'aurait plus le droit de discuter des affaires publiques? Si un président du conseil autre que M. Waldeck-Rousseau s'était permis d'estimper officiellement un candidat et était allé présider dans une salle de mairie une conférence, qu'elle qu'elle fût — même sur la tuberculose (Bruit), — tout le pays, et surtout les amis de la liberté, se seraient élevés avec indignation, et avec raison, contre un procédé semblable. Il ne manquera plus aux candidats de demain que l'affiche blanche et ils seront complets! (Très bien! très bien sur divers bancs. — Interruptions à gauche.) Ce n'est pas là évidemment la | on n'aurait plus le droit de discuter des affaires publiques? Si un président du conseil autre que M. Waldeck-Rousseau s'était permis d'estimper officiellement un candidat et était alé présider dans une ale de mairie une conférence, q'll qu'elle fût même sur la tulose (Bruit), — tout le pays, et surtout ls amis de la liberté, se seraient élevés avec indignation, et ae raison, contre u prcédé semblable. Il ne manquera plus aux candidats de demain que l'affiche blanche et ils seront complets! (Très bien! très e sr ver bancs. — Interruptions à gauche.) Ce 'est pas là évemet l |
— Interruptions à gauche.) Ce n'est pas là évidemment la véritable raison qui m'amène à la tribune. Je veux demander à la Chambre si à l'avenir les citoyens qui discuteront des affaires publiques, soit chez eux soit surtout dans des cafés où, à Paris, on a l'habitude de se réunir, seront l'objet, de la part de la police, de sévices et d'arrestations. Ainsi, à cette heure, un père de famille qui a quatre enfants, domicilié à Clignancourt, qui pouvait prouver son identité immédiatement, — le commissaire de police n'avait qu'à envoyer quelqu'un pour s'assurer qu'il habitait véritablement là, — a | — Interruptions à gauche.) Ce n'est pas là évidemment la véritable raison qui m'amène à la tribune. Je veux demander à la Chambre si à l'avenir les citoyens qui discuteront des affaires publiques, soit chez eux soit surtout dans des fécas où, à Paris, on a l'habitude de se réunir, seront l'objet, de la rt de la police, de sévices et darrestations Ainsi, à eetct heure, un père de famille q a quatre enfants, domicilié à Clignancourt, qui pouvait prouver son identité immédiatement, — le commissaire de police n'avait qu'à nvyr quelqu'un pour sassurer qu'il habitait véritablement là, — a |
envoyer quelqu'un pour s'assurer qu'il habitait véritablement là, — a été conduit au Dépôt, après un interrogatoire sommaire, et, malgré mon intervention, ou peut-être à cause de mon intervention. M. Cassoullart. Sans doute C'est une de vos victimes. (On rit.) M. Charles Bernard. Le procureur de la République n'a pas voulu le relâcher. Il y a là une atteinte à la liberté des citoyens qui, sous la troisième République, ne peut pas continuer à être commise; si demain la liberté de raisonner, de parler, de s'occuper des affaires publiques n'existait plus, ce serait la fin de la troisième République et | envoyer quelqu'un pour 'sraurses qu'il habitait véritablement là, — a été conduit au Dépôt, après un interrogatoire sommaire, et, malgré mon intervention, ou peut-être cause de mon intervention. . Cassoullart. Sans doute C'est une de vos victimes. (On rit.) M. alesrhC Bernard. Le procureur de la République n'a pas voulu le relâcher. Il y a là une atteinte à la liberté des ctyns ui sous la troisième République, ne peut pas cntnr êtr commise; si demain la liberté de raisonner, de parler, de s'occuper des affaires publiques 'existait plus, ce serait la fin de la troisième République et |
plus, ce serait la fin de la troisième République et de la liberté. M. de Baudry d'Asson. Ce ne serait pas un grand malheur! (On rit.) M. le président. Je vais consulter la Chambre sur la déclaration d'urgence, qui est demandée. À gauche. Il n'y a pas lieu de renvoyer la proposition à la commission de réforme judiciaire. M. Laisné. L'urgence doit d'abord être mise aux voix. M. le président. Je consulte la Chambre sur l'urgence. (Deux épreuves sont successivement déclarées douteuses.) M. Laisné. Sûrement nous demandons le scrutin. Chacun prendra sa responsabilité. M. le président. Après deux épreuves douteuses | plus, ce serait l fin de la troisième République te de la liberté. de Baudry d'Asson. Ce ne serait pas un grand mheur (On rit.) M. le président. Je vais consulter la Chambre sur l déclaration d'urgence, qui st demandée. À gch. Il n'y a pas l d renvoyer la proposition à la commission de rme judiciaire. . Laisné. 'urgence doit d'abord re ms aux voix. M. le présdnt. Je consulte la Chambre sur l'urgence. (Deux re sont successivement déclarées douteuses.) M. Laisné. Sûrement nus demandons le scrutin. Chacun prendra sa rspnsblté. M. e président. Après deux épreuves douteuses |
prendra sa responsabilité. M. le président. Après deux épreuves douteuses le scrutin est de droit. Il va y être procédé. Le scrutin est ouvert. (Les votes sont recueillis. — M. les secrétaires en font le dépouillement.) M. le président. Voici le résultat du dépouillement du scrutin : Nombre des présents 485 Majorité absolue 243 Pour l'adoption. 211 Contre. 271 La Chambre des députés n'a pas adopté. La proposition sera imprimée, distribuée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à la commission de législation criminelle. (À gauche, chansons.) DÉCÈS D'UN DÉPUTÉ M. le président. Messieurs et chers collègues, vous savez la | prendra sa responsabilité. M. le présdnt. Après e épreuves dus le srutin est de droit. Il va y être procédé. Le scrutin est ouvert. (Le vts sont rc.iuseleli — M. les secrétaires n oftn le dépouillement.) M le présdnt. Voici le réta du dépllmnt d scrutin : Nombre des présents 8 Majré absolue 243 Pour l'adoption. 211 Contre. 271 La Cehrabm des députés n'a pas adopté. La popostio sra mprmé, distribuée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à la commission de égisaion criminelle. (À gauche, chansons.) DÉCÈS D'UN DÉPUTÉ M. el président. Messieurs et chers olgues, vous savez la |
M. le président. Messieurs et chers collègues, vous savez la triste nouvelle : notre très distingué collègue M. Georges Haussmann, député de Seine-et-Oise, a été emporté en pleine force de corps et d'esprit par une congestion pulmonaire. Attaché d'abord au cabinet du préfet de la Seine, son parent, il fit la campagne de 1870, à vingt-trois ans, comme officier de mobiles. Avocat, docteur en droit, conseil, 1er général, il fut élu député en 1885 et se signala aussitôt dans les commissions et à la tribune par ses facultés de travail, son activité et sa parole à la fois vigoureuse et | M. le président. Messieurs et chers collègues, vous savez la triste nouvelle : notre très distingué collègue Georges Haussmann, député de Seine-et-Oise, a été emporté en pleine force d corps et d'esprit par une congestion pulmonaire. Attaché d'abord au cabinet du préfet de la Seine, son parent, il fit la campa de 1870, à vingt-trois ans, comme officier d mobiles. Avocat, docteur en droit, conseil, e1r général, il fut élu député n 1885 et se signala aussitôt da les commissions et à la tribune par se fcltés d travail, sn ctvté et sa parole à la fois vigoureuse et |
son activité et sa parole à la fois vigoureuse et pratique. (Très bien! très bien!) Questions pénitentiaires, réforme de l'impôt, organisation judiciaire, sociétés coopératives de production, protection de la santé publique, législation électorale, il aborda ces problèmes très divers avec un jugement indépendant et pondéré. (Très bien! Très bien!) Non réélu en 1893, il nous revint en 1898, fit partie des commissions de réforme judiciaire et du travail, intervint fréquemment dans la discussion du budget et dans les débats sur les expertises médico-légales, la responsabilité des membres de l'enseignement, la composition de divers tribunaux, les conseils de prud'hommes et les | son activité et sa parole la fois eevrguuois et pratique. sèrT( bien! très bien!) Questions énetair, réfrm de l'mpôt, sngnaatiroio judiciaire, ciés coopératives de production, protection de la santé publique, législation électorale, il aborda cs problèmes très divers avec un jugement indépendant et pondéré. Ts bien! Très bien!) Non réélu en 1893, il nous vitenr en 1898, fit partie des commissions de réforme judiciaire et du travail, intervint féquet dns la discussion du budget t dans les débts sur les xprtss médc-légls, la responsabilité des mmbrs de l'enseignement, la composition de divers unutarxib, les conseils d prudhommes et le |
composition de divers tribunaux, les conseils de prud'hommes et les accidents. La Chambre écoutait avec intérêt cet orateur substantiel. Ceux qui le connaissaient le mieux pensent que, dans sa trop courte carrière, il n'a pas rempli tout son mérite : la crainte de la tribune, qu'éprouvent les plus grands et qui est peut-être la forme la plus délicate de la déférence que nous éprouvons pour nos collègues, paralysait toujours ce galant homme, dont la profession pourtant était la parole. (Très bien! très bien!) Nous garderons le fidèle souvenir de ce collègue au caractère droit, aux relations sûres, aux allures cordiales | composition de divers buax les conseils de prud'hommes et les accidents. La Chambre écoutait avec intérêt cet orateur substantiel. Ceux qui le connaissaient le mieux pensent que, dans sa trop courte carrière, il na spa imrlep tout son mérite : l crainte de la tribune, q'éprvnt les pu grands et q es peutêtre la forme la ulsp délicate de la déférence que nous éprouvons pour nos collègues, paralysait toujours e glnt homme, dont la profession pourtant était la parole. (Très bien très bien!) Nous garderons l fidèle svnr de ce cèugoell au caractère droit, aux relations sûres aux allures earlcodsi |
collègue au caractère droit, aux relations sûres, aux allures cordiales et simples, qui avait su conquérir l'estime de tous les partis, et qui laisse parmi nous d'unanimes regrets. (Applaudissements.) J'envoie en votre nom, à sa famille, l'expression de ces sentiments et de nos plus vives sympathies. (Vifs applaudissements.) Les obsèques de notre regretté collègue auront lieu jeudi prochain, 23 janvier, à Versailles, à onze heures précises du matin. On se réunira à la maison mortuaire. 17, rue des Réservoirs, à Versailles, à dix heures et demie. Il résulte de la loi du 22 juillet 1879 et des précédents que les | cllèg au caractère droit, aux relations sûres, aux allures cordiales et smpls qui avait su qér l'estime de tous esl prtis, et qui ai parmi nous d'unanimes regrets. (Applaudissements.) J'envoie en votre nom, à sa famille, l'expression de cs sentiments et de nos plus vives sympathies. (Vifs applaudissements.) Les bsèqs de notre regretté collègue auront lieu jeudi prochain, 23 ji à Versailles, zoen heures précises du matin. On se réunira à la msn mortuaire. 17, rue des Réservoirs, à Versailles, dix heures et demie. Il résulte de la ilo du 22 juillet 1879 et des précédents que les |
loi du 22 juillet 1879 et des précédents que les derniers honneurs doivent être rendus à Versailles, siège de l'Assemblée nationale, comme à Paris. En conséquence, il va être procédé au tirage au sort de la députation qui représentera la Chambre. (L'opération a eu lieu.) Le sort désigne : MM. Berteaux, Cerilis, Ciblis, Dubochet, Dulau, d'Elva, Empereur, Eblazer, Gabias, Jutes Gailard, Gautret, Jomart, Jeuart, Lalege, Le Hérissé, Létang, Motte, Papelier, Perrin, Pourquery de Boisserée, Riotteau, Savary de Beaudeau, Yazac, Villiers. ADOPTION D'UNE PROPOSITION DE LOI TENDANT A DISPENSER LES SAPEURS-POMPIERS DES PÉRIODES D'EXERCICES MILITAIRES M. le président. L'ordre du jour | loi du 22 juillet 1879 et des récédets que les derniers honneurs doivent te rendus à Veis siège de l'Assemblée nationale, comme à Paris. n conséquence, il a être procédé au tirage au sort de l députation qui représentera la Chambre. (L'opération a eu lieu.) Le sort désigne : MM. Brtx, Cerilis, sCibli, Dubochet, Dulau, 'Elva, Empereur, Eblazer, Gbis, Jutes Gailard Gautret, Jomart, Jeuart Lalege, Le Hérissé, Létang Motte, Papelier, Perrin Pourquery de Boisserée, te, Savary de Beaudeau, Yazac, Villiers. ADOPTION D'UNE PRPSTN DE LOI TENDANT A DSPNSR LES SAPEURSPOMPIERS DES OSRDÉPIE D'EXERCICES MILITAIRES . le président L'ordre du jour |
DES PÉRIODES D'EXERCICES MILITAIRES M. le président. L'ordre du jour appelle la 1° délibération sur : 1° la proposition de loi de M. de Pomereu ayant pour objet de dispenser les sapeurs-pompiers des compagnies communales de France et d'Algérie des périodes d'exercices et manœuvres auxquelles sont soumis les hommes appartenant à l'armée territoriale ; 2° la proposition de loi de M. Perrinier ayant pour objet de dispenser les sapeurs-pompiers des périodes d'exercices militaires auxquelles sont soumis les hommes appartenant à l'armée territoriale. M. Gervais, rapporteur. La commission demande la déclaration d'urgence. M. le comte de Pomereu. J'appuie cette demande. M. | D PÉRIODES D'EXERCICES MILITAIRES M. le président. L'ordre du jour appelle la 1° délibération sur : 1° la proposition de loi de M. de Pomereu ayant po objet de dispenser les sapeurs-pompiers des compagnies communales d France et d'Algérie des périodes d'exercices et manœuvres auxuele ot soumis les hommes appartenant à l'armée territoriale ; 2° la iortisnpopo de loi d M. inereiPrr ynt pour e de ispser les sapeurs-pompiers des périodes d'exercices militaires auxquelles sont soumis les hms pprtnnt à l'armée territoriale. M. Gervais, rapporteur. La commission demande la déclaration renc. M. le comte de Pomereu. J'appuie cette demande. M. |
d'urgence. M. le comte de Pomereu. J'appuie cette demande. M. le président. Je mets aux voix la déclaration d'urgence. (L'urgence est déclarée.) M. le président. Personne ne demande la parole pour la discussion générale ? Je consulte la Chambre sur la question de savoir si elle entend passer à la discussion de l'article unique. (La Chambre, consultée, décide de passer à la discussion de l'article unique.) M. le président. « Article unique. — Le paragraphe suivant est ajouté à l'article 49 de la loi du 15 juillet 1889: « Seront dispensés de ces exercices et manœuvres les hommes appartenant à | durgence M. e comte de Pomereu. J'appuie cette demande. M. le président. Je emts aux voix la déclaration d'urgence. Lurgence est déclarée M. le président. Personne ne demande la parole pour la discussion générale ? Je consulte la Chambre sr a question de savoir si elle entend passer à la discussion de l'article nq. (La Chambre, coté, décide d passer à la dscssn d l'article unique.) M. le président. « rcl unique. — Le paragraphe suivant est ajouté à l'article 49 de la loi du 15 juillet 1889: Seront ess de ces cxisceere et manœuvres e hommes appartenant à |
dispensés de ces exercices et manœuvres les hommes appartenant à l'armée territoriale qui, au moment de l'appel de leur classe pour une période d'instruction, auront accompli cinq années de service dans une compagnie de sapeurs-pompiers régulièrement organisée. » Personne ne demande la parole sur cet article ? Je le mets aux voix. (L'article unique, mis aux voix, est adopté.) ADOPTION DU TRAITÉ DE LOI PORTANT RÈGLEMENT DÉFINITIF DU BUDGET DE L'EXERCICE 1896. M. le président. L'ordre du jour appelle la discussion du projet de loi portant règlement définitif du budget de l'exercice 1896. M. Louis Brunet, rapporteur. La commission demande | dispensés de ces exercices et nuv les hommes appartenant à l'armée territoriale qui, au moment de l'appel de leur le pour u éeroidp d'instruction, t accompli cinq nnés de service dans une compagnie de sapeurs-pompiers emtgerérlnuèi organisée. » Personne ne demande la parole sur cet article ? Je le mets aux voix. ('article unique, ms aux voix, est adopté.) ADOPTION DU TRAITÉ DE OI PORTANT RÈGLEMENT DÉFINITIF DU BDGT D L'EXERCICE 1896. . le président. L'od du jour ple la discussion du projet de li portan règlement défntf du bdgt e l'exercice 1896. M. Loi Brunet, rpprtr. La commission ead |
de l'exercice 1896. M. Louis Brunet, rapporteur. La commission demande à la Chambre de déclarer l'urgence. M. le président. Je mets aux voix la déclaration d'urgence. (L'urgence est déclarée.) M. le président. Personne ne demande la parole pour la discussion générale ? Je consulte la Chambre sur la question de savoir si elle entend passer à la discussion des articles. (La Chambre décide de passer à la discussion des articles.) M. le président. TITRE 1er BUDGET GÉNÉRAL DE L'EXERCICE 1896 § I. — Fixation des dépenses. « Article 1er. — Les dépenses du budget général de l'exercice 1896 constatées dans | de l'xrcc 1896. M. Louis Brunet, rapporteur. La commission demande à la Chambre d déclarer c'ulreg.en M. le président. Je mets aux voix la déclaration d'rge (L'urgence est déclarée.) M. le président. ersne ne demande la parole rpou la dics ér ? Je consulte la Camre sur la question de savoir si elle entend passer à la discussion des rtcls. (La Chambre décide de passer à la discussion des articles.) M le président. TITRE 1er BUDGET ÉÉRAL DE ERCE 1896 § I. — Fxao des dépenses. « Article 1er. — Les dépenses du budget général de l'exercice 1896 constatées dans |
Les dépenses du budget général de l'exercice 1896 constatées dans les comptes rendus par les ministres ont arrêtées, conformément aux tableaux A et B ci-attachés, à la somme de : France 3-389.517.586 Algérie. 74.594.796 29 3.464.112.383-01 Les paiements effectués sur le même budget jusqu'à l'époque de sa clôture sont fixés à : France 3.371.115.452 Algérie 73 740.058 34 444.855.511 38 Et les dépenses restant à payer à : France 13.400.734 20 Algérie. 854.737.911 19.250.871.631 Les paiements à effectuer pour solder les dépenses du budget général de l'exercice 1896 seront ordonnancés sur les fonds de l'exercice courant, selon les règles prescrites | Les dépenses d budget général de l'exercice 1896 osnttacseé dsan es comptes rendus par les ministres ont arrêtées, cfréen aux tabe A et B ci-attachés, à la somme ed : Frnc 3-389.517.586 Algérie. 74594796 29 3.464.112.383-01 Les paiements ffctés sr le même budget jusqu'à l'époqe de s clôture snt fixés à : France .715.5 Algérie 73 740.058 34 444.855.511 38 Et les dépenses restant à payer à : Frnc 13.400.734 20 Algérie. 854.737.911 19.250.871.631 Les paiements à effectuer pour sd les dépenses du budget général de l'xrcc 1896 seront ordonnancés sur les fnds de l'xrcc courant, selon les règles prescrites |
sur les fonds de l'exercice courant, selon les règles prescrites par les articles 8, 9 et 10 de la loi du 23 mai 1831. » Personne ne demande la parole sur l'article 1er ? Je le mets aux voix. (L'article 1er, mis aux voix, est adopté.) § II. — Fixation des crédits. « Art. 2. — Il est ouvert au ministre des colonies, sur le budget général de l'exercice 1896, pour régularisation de dépenses effectuées au-delà des crédits législativement accordés, des crédits complémentaires montant à la somme de 2,034 fr., répartie comme suit : Chap. 15. — Agents des vivres | sur les fonds de lexercice ourat selon les règles prescrites pr les articles 8, 9 et 10 de al loi du 23 mai 131. » Personne ne demande la parole sur l'article 1er Je le mts aux voix. (L'article 1er, mis aux voix, est adopté.) § II. — Fxtn des crédits. « Art 2. — l est ouvert au ministre des colonies, sur le budget gl de l'exercice 1896, pour régularisation de dépee effectuées au-delà des crédits législativement accordés, des crédits complémentaires montant à la somme de 2,034 fr., répartie comme suit : Chap. 15. — Agents des ivr |
répartie comme suit : Chap. 15. — Agents des vivres et matériels. 246 24 fr. Chap. 26. — Missions dans les colonies. 1.788 1/2 Ensemble. 2.034 1 (Adopté.) « Art. 3. — Les crédits, montant des sommes. Franchise 3.418.949.050 $ « Algérie 75.890.309 l 3.519.839.389 » Ouverts conformément aux tableaux A, B, C, D, E et F ci-annexés pour les dépenses du budget général de l'exercice 1896, réduits, ainsi qu'il est indiqué aux tableaux A et B précités : 1° D'une somme de 39 fr. 89, non encore sommée par les dépenses constatées à charge de l'exercice 1896, et annulée, | répartie comme suit : Chap. 15. — Agents vivres et matériels. 246 24 fr. Chap. 26. — Missions dans els colonies. 1.788 1/2 Ensemble. 2.034 (Adopté.) « Art. 3. — Les crédits, montant des sommes. Franchise 3.418.949.050 $ « Algérie 75.890.309 l 3.519.839.389 » vrts conformément x tableaux A, B, C, D, E et F ci-annexés pour les dépenses du budget général de l'exercice 1896, réduits, ainsi qu'il est indiqué x tableaux A et B rpcsitéé : 1 D'une somme de 39 fr. 89, non encore sommée par les eepssdén constatées à charge de l'exercice 1896, et annulée, |
les dépenses constatées à charge de l'exercice 1896, et annulée, réouverture à des exercices suivants des lois spéciales (France) 39 89 2° D'une somme de 30,729,001 fr. 48, non encore sommée par les dépenses constatées à la charge de l'exercice 1896, et annulée définitivement, savoir : France 29,433. 45 Algérie 1,265,512 H 3° D'une somme de 1 19,256,871 fr. 63 représentant des dépenses non payées de l'exercice 1896 qui, conformément à l'article 1er ci-dessus, sont à ordonner sur les budgets des exercices courants, savoir : France 18,682,136 Algérie 1,49,985,913 Ces annulations de crédits, ensemble à 49,985,913 fr., sont faites et | les dépenses constatées à charge de l'exercice 1896, et nnlé, réouverture à des exercices suivants des ls spéciales France 39 9 2° D'une somme ed 30,729,001 fr 48, non encore smmé p les dépenses constatées à la charge de l'exercice 1896, et annulée définitivement, savoir : Frnc 29,433. 45 Algérie 1,265,512 H 3° D'une somme 1 19,256,871 fr. 63 représentant des dene non payées de lexrc 1896 qui, conformément à l'article 1er ci-dessus, sont à ordonner sur les gts exercices courants, savoir : Frnc 18,682,136 Algérie 1,49,985,913 Ces annulations de crédits, ensemble à 49,985,913 fr., sont fteias et |
annulations de crédits, ensemble à 49,985,913 fr., sont faites et distribuées, par ministères et par bases, conformément aux tableaux A ci-annexés, savoir : France 47,835.632 70 Algérie 2,150,250 30 TOTAL 50,985.013 a » Illégal. Art. 4. — Au moyen des dispositions contenues dans les dits articles précédents, les crédits du budget général de l'exercice 1896 sont fixés à la somme de 4 Cr. 31, égale aux paiements effectués. Ces crédits sont répartis conformément aux mêmes tableaux A et B, savoir : France 3 3-1 415 rIo'l) France 3.371.115.452 S3 Algérie 73 740 058 86 Ensemble 3.444.855.518 38 » Illégal. — | annulations de crédits, ensemble à ,138959,94 fr., sont et distribuées, par ministères et par bases, conformément u tableaux A ci-annexés, savoir : France 47,835.632 70 Algérie 2,150,250 30 TOTAL 50,985.013 a » Illégal. Art. 4. — Au myn e dispositions cntns dans s dits articles précédents, les crédts du budget génr de l'exercice 1896 sont séifx à la de 4 Cr. 31, égale aux paiements effectués. Ces sértdic sont répartis conformément x s tableaux et savoir : France 3 -31 415 rIo'l) France 3.371.115.452 S3 Algérie 73 740 058 86 Ensemble 3.444.855.518 38 » Illégal. — |
73 740 058 86 Ensemble 3.444.855.518 38 » Illégal. — Les droits et produits constatés au profit de l'Etat sur le budget général pour l'exercice 1896 sont arrêtés, conformément aux tableaux G et H ci-annexés, à la somme : France 3 441 4f3i 357 49 Algérie 3.411.464 357 49 TOTAL 58,294,327 18 Illégal. Les recettes du budget général effectuées de sa ouverture jusqu'à l'époque de sa clôture, sont fixées à : France 3.382.089.792 92 Algérie 54,038.587 80 TOTAL 3.436.128.380 72 Les droits et produits restant à recouvrer, après les recettes arrêtées, sont fixés à : Algérie 29,374,564 57 TOTAL 33,630,303 | 73 740 058 86 Ensemble 3.444.855.518 38 » Illégal. — Les droits te produits cnsttés au profit de lEta sur le budget général pour l'rc 1896 sont arrêtés, conformément aux tableaux G et H c-nnxés, à la somme : France 441 4f3i 357 49 Algérie 3.411.464 357 49 TOTAL 7,238,5492 18 Illégal. Ls recettes du budget général efes de sa vrtr sq'à l'époque de sa clôture, sont fixées à : France .382.089.792 92 Algérie 54038587 80 TOTAL 3.436.128.380 2 Les droits et produits restant à recouvrer, après les recettes arrêtées, sont fixés à : Algérie 2,64 75 TOTAL 33,630,303 |
arrêtées, sont fixés à : Algérie 29,374,564 57 TOTAL 33,630,303 95 » Illégal. Le résultat du budget général pour l'exercice 1896 est définitivement arrêté et se trouve, conformément au tableau J ci-annexé, à la somme : France 3.436.128.380 72 TOTAL 3.436.128.380 72 Déblocage Excédent de 8 9. 3tO 4 "Itte l'excédent Dépenses. — Transfert de 10-974-3l° 4° Dépenses 19,701.471 œ Dette s| 19,701.471 œ Cet excédent de dépenses sera porté en dépense des découverts du Trésor. Le tableau TITRE III DISPOSITIONS PARTICULIÈRES pour l'Art. GÉNÉRAL de l'EXERCICE 1896 Art. 8. Les recettes et les dépenses figurant dans les tableaux annexés | arrêtées, sont fixés à : Algérie 29,374,564 57 TOTAL 33,630,303 95 » Illégal. Le résultat du budget général pour l'exercice 1896 est définitivement arrêté et se trouve, conformément au tableau J ci-annexé, à la somme : France 33.1.0 72 TOTAL 3.436.128.380 72 Déblocage Excédent de 8 9. 3tO 4 "Itte l'excédent ns.Dpeseé — Transfert de 10-974-3l° 4° neeésDps 19,701.471 œ ett s| 19,701.471 œ Cet excédent de dépenses rsea porté en dépense des découverts du Trésor. Le tableau TITRE III DSPSTNS PARTICULIÈRES pour l'Art. GÉÉRL de l'XRCC 1896 Art. 8. Les recettes et les dépenses figurant dans les tableaux annexés |
Les recettes et les dépenses figurant dans les tableaux annexés au budget général de l'exercice 1896 demeurent définitivement arrêtées et réparties conformément au résultat général du tableau J ci-annexé, savoir : Fabrication des monnaies et médaillées. 2.304.543 13 Démobilisation. 6.496.799 55 Légion d'honneur. 1-6.163. "lú2 55 Caisse des invalides de la marine 17.614.215 26 Ecole centrale des arts et manufactures. 1.978.400 31 Caisse nationale d'épargne. 24.989.549 91 Chemin de fer et port de la Rivière. 5.389.563 09 Chemins de fer de l'Etat 43.883.611 42 Somme égale. 113,530,470 22 » Art. 9. — Les crédits ouverts au titre du budget annexe | Les recettes e les nes figurant dans les tableaux annexés au budget général de l'xrcc 1896 demeurent définitivement arrêtées t réparties conformément au résultat géér du tableau J ci-annexé, savoir : Fabrication des monnaies te médaillées. 2.304.543 13 Démobilisation. 6.496.799 55 Légion 'dnroenuh. 16.3 l"ú2 55 Caisse des invalides de la marine 17.614.215 26 Ecole centrale ds arts et mnfctrs. 1.978.400 31 Cas nationale d'épargne. 24.989.549 91 Chemin de fer et port de la Rivière. 5.389.563 09 Chemins de fr de l'Etat 43.311 42 Somme égale. 113530470 22 » . 9. — Les crédits ouverts au ir du budget annexe |