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- Près d'un million de morts
La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 998.463 morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles dimanche à 11H00 GMT.Plus de 32,9 millions de cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l'épidémie, dont au moins 22,5 millions sont aujourd'hui considérés comme guéris.Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 204.499 décès. Viennent ensuite le Brésil avec 141.406 morts, l'Inde avec 94.503 morts, le Mexique avec 76.243 morts et le Royaume-Uni avec 41.971 morts.- France : les médecins inquiets -La France devra affronter, "si rien ne change", une "épidémie généralisée" pendant de longs mois, avec un système de santé "incapable de répondre à toutes les sollicitations", a prévenu le président du conseil national de l'Ordre des médecins. "La deuxième vague arrive plus vite que nous le redoutions", a déclaré Patrick Bouet. - Australie : levée de restrictions -Le couvre-feu nocturne à Melbourne sera levé à compter de lundi, près de deux mois après avoir été imposé dans la deuxième ville d'Australie pour endiguer la flambée de cas de coronavirus.Mais les habitants seront tenus de demeurer dans un rayon de cinq kilomètres autour de chez eux, encourant sinon une amende de près de 5.000 dollars australiens (3.000 euros).- Mécontentements à Madrid et Paris -Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dimanche à Madrid, en Espagne, contre le reconfinement partiel décrété dans certaines zones populaires de la région de la capitale espagnole. "Ce n'est pas du confinement, c'est de la ségrégation!", scandaient les manifestants. A Paris quelques dizaines de restaurateurs, patrons de bars et discothèques et représentants du secteur de l'hôtellerie-restauration se sont rassemblés devant l'hôtel des Invalides pour protester contre le durcissement des mesures sanitaires touchant leurs établissements.Le gouvernement a durci jeudi les mesures sanitaires dans onze grandes villes françaises dont Paris, où les bars doivent fermer à 22H00 (20H00 GMT) à compter de lundi.- Confinement local au Pays de Galles -Au Royaume-Uni, près de la moitié du Pays de Galles fait l'objet d'un confinement local depuis 18H00 dimanche : il est interdit d'entrer dans les villes de Cardiff et de Swansea ou d'en sortir sans raison professionnelle ou scolaire.- Bruxelles : bars fermés à 23H00 -Les bars et cafés de Bruxelles devront fermer leurs portes dès 23H00 à partir de lundi face à la recrudescence de cas de Covid-19.Tous les autres commerces vendant des boissons ou des aliments devront fermer à 22H00 et la consommation alimentaire sera interdite sur les marchés.- Deux milliards USD pour Qatar Airways -La compagnie aérienne Qatar Airways, doublement affectée par un boycott régional et la pandémie de Covid-19, a indiqué dimanche avoir reçu près de 2 milliards de dollars d'aide publique pour faire face à l'"une des années les plus difficiles" de son histoire.- Roland-Garros avec restrictions -Le tournoi de tennis de Roland-Garros, retardé de six mois en raison de la pandémie, a débuté dimanche avec une jauge réduite à mille spectateurs quotidiens.Parmi les restrictions pour les joueurs, des tests PCR répétés, l'obligation stricte de loger dans un des deux hôtels qui leur sont réservés en quasi exclusivité. Interdiction d'en sortir sous peine de se voir retirer leur accréditation, sauf pour se rendre au stade leurs jours de match, pour s'entraîner, ou impératif médical.
L'homme de 20 ans, suspecté d'être le conducteur de la voiture qui a tué un enfant de dix ans à Lorient, a été arrêté par les forces de l'ordre dans un hôtel de Lanester (Morbihan).
La traque aura duré neuf jours. Le chauffard qui a tué le petit Bunyamin, dix ans, à Lorient, a été interpellé mardi 18 juin.Les forces de l'ordre ont mis la main sur le suspect, prénommé Killian, dans un hôtel à proximité de Lorient, dans le village de Lanester. Les policiers avaient été alertés par une personne qui a reconnu le suspect grâce à sa photo figurant sur l'appel à témoins, Le conducteur interpellé va être directement présenté à un juge d'instruction dans le cadre d'un mandat d'arrêt. Enfants renversés à Lorient: comment s'est déroulé l'interpellation du chauffard?par BFMTVL'accident était intervenu dimanche 9 juin, à Lorient après un refus d'obtempérer alors que le véhicule était suivi à distance par la gendarmerie. Le véhicule, qui circulait à vive allure sur la voie réservée aux bus, avait percuté dans un premier temps une autre voiture en sortie de rond-point, sans faire de blessé, avant de faucher sur un trottoir deux enfants de 10 et 7 ans, deux cousins d'origine turque. La passagère du véhicule, une jeune femme de 21 ans, avait été interpellée le 13 juin dernier.
Avec ses miroirs, ses velours rouges et sa lumière tamisée, la scène sur laquelle des artistes viennois défilent depuis quelques semaines n'a rien d'habituel : c'est un peep-show laissé vacant par les travailleuses du sexe à cause du coronavirus.
Privés de salles de concert et frustrés de ne proposer leurs services que sur internet, les chanteurs retrouvent le contact avec le public grâce aux neuf cabines individuelles où l'on peut d'ordinaire voir, après avoir glissé quelques pièces de monnaie dans la fente, un spectacle pornographique à travers une vitre.Ce festival éphémère a trouvé son public : mercredi soir, 150 personnes attendaient bière à la main de pouvoir pénétrer par petits groupes dans l'établissement aux couloirs tapissés de posters de femmes nues aux postures lascives."On a été nous-mêmes surpris de la réaction positive des artistes et du public", explique à l'AFP Stefan Strahammer, l'un des organisateurs. "Au début, le propriétaire du peep-show ne nous prenait pas au sérieux mais, très vite, il a été enthousiaste et nous a prêté gratuitement son local" du centre de Vienne.Afin de respecter les normes sanitaires, seules dix-huit personnes sont autorisées à se répartir dans les cabines tous les quarts d'heure pour trois ou quatre chansons. Elles donnent la somme d'argent qu'elles veulent. "Ca me fait drôle d'aller dans un peep-show, c'est la première fois", glisse dans la file d'attente une quadragénaire, Annelise Seidl. Son amie Andrea Schuh "trouve que c'est une super idée, très innovante". "J'ai envie d'en être parce qu'en ce moment, les travailleuses du sexe n'ont pas le droit d'exercer". Voodoo Jürgens, l'un des grands noms de la chanson viennoise, est l'un des derniers ce soir-là à se produire. Installé sur une plateforme circulaire tournante en costume disco face aux cabines, il donnera bien volontiers 20% de son cachet à deux associations de soutien aux prostituées en Autriche. La prostitution est légale dans ce pays d'Europe centrale et les maisons closes, nombreuses dans la capitale, ont été fermées à la mi-mars par le gouvernement, comme les bars et les restaurants, pour freiner la propagation du nouveau coronavirus. Elles n'ont pas encore le droit de rouvrir et la précarité des travailleuses du sexe s'est aggravée. "Elles sont de plus en plus reléguées à la périphérie et ce projet est une bonne manière de les remettre dans la lumière", dit-il à l'AFP, coiffé d'oreilles de lapin, avant de commencer son show.
Le montant donne le vertige et pose question alors que la SNCF enregistrera cette année quarante-deux milliards d'euros de dette. Comme l'a révélé l'hebdomadaire Marianne ce vendredi, l'ancienne directrice générale chargée de SNCF Voyageurs Florence Parly, aujourd'hui ministre des Armées, a touché 52 569 euros par mois durant les six premiers mois de 2017, soit une somme totale de plus de 300 000 euros.
Une révélation qui s'appuie sur la déclaration d'intérêts de la ministre transmise en août et publiée ces derniers jours par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Des revenus complémentaires de 139 119 euros en 2016Or, "si le salaire de la haut-fonctionnaire s'était maintenu tout au long de l'année, il aurait dépassé les 450.000 euros dès septembre", explique Marianne, qui précise que cette somme correspond à la limite réglementaire annuelle fixée depuis juillet 2012 pour les dirigeants d'entreprise publique. De son côté, le cabinet de la ministre se défend en indiquant, toujours dans l'hebdomadaire, que "Florence Parly était contractuelle de droit privé." Une explication qui peine à convaincre le magazine, qui s'étonne : "En moins de six mois, Florence Parly a pu toucher près de 80% de sa rémunération annuelle telle que présentée par son cabinet". A cela, l'entourage de Florence Parly rétorque : "La SNCF a considéré, dès juin 2017, que Florence Parly avait rempli ses objectifs... portant sur l'année dans sa totalité". Par ailleurs, Marianne rappelle qu'en parallèle, l'actuelle ministre des Armées touchait des revenus complémentaires, "obtenus via une présence aux conseils d'administration de plusieurs sociétés, comme Ingenico, Altran, Zodiac Aerospace ou BPI France - pour un total de 139 119 euros en 2016"... Ce qui fait d'elle la ministre la mieux rémunérée en 2016 et 2017.
METEO - Une perturbation va traverser le nord de l'hexagone ce jeudi 27 février, causant de précipitations neigeuses des Hauts-de-France au Grand-Est.
Météo-France a placé neuf départements en vigilance neige-verglas de niveau orange en prévision du passage d'une dépression qui va traverser le nord de la France, jeudi 27 février. Sont concernés : l'Aisne (02), les Ardennes (08), la Marne (51), la Meurthe-et-Moselle (54), la Meuse (55), la Moselle (57), le Nord (59), le Pas-de-Calais (62) et la Somme (80). "L'arrivée d'une nouvelle perturbation jeudi matin va occasionner un épisode neigeux significatif d'abord sur les Hauts de France, puis sur le nord de la région Grand Est. Cet épisode sera plutôt bref en durée car la pluie finira par remplacer la neige ; toutefois, les intensités neigeuses seront temporairement marquées", précise l'institut de surveillance météorologique dans son bulletin de vigilance émis ce mercredi à 16h."Les premières chutes de neige apparaîtront en fin de nuit de jeudi, sur la Picardie avant de s'étendre vers l'est.en matinée, pour concerner à la mi-journée le plateau lorrain et le relief des Vosges", est-il précisé.Le passage de cette perturbation sera accompagné d'un coup de vent sur le nord et l'est de l'hexagone, avec des rafales pouvant atteindre les 100km/h.
Aménagé temporairement pour accueillir les dépouilles de victimes du coronavirus, il avait ouvert le 3 avril.
Cette décision intervient dans un contexte d'"évolution positive" de l'épidémie en Île-de-France, écrit la Préfecture de police de Paris. En pleine crise sanitaire, ce centre avait accueilli les cercueils des victimes de l'épidémie, dans l'attente de leur inhumation ou crémation."Le ralentissement de la progression de l'épidémie de Covid-19, observée depuis plusieurs semaines, se poursuit en Ile-de-France", explique aujourd'hui la préfecture de police. "Les opérateurs funéraires d'Ile-de-France sont à nouveau en capacité de prendre en charge l'intégralité des cercueils des défunts". Le funérarium "n'accueillait plus de nouveaux cercueils depuis le mercredi 13 mai pour se concentrer uniquement sur leur sortie progressive", précise le document. Un autre "dépositoire" temporaire, qui avait ouvert mi-avril à Wissous (Essonne), a lui aussi été fermé le 10 mai. Peu après son ouverture, le site de Rungis avait été l'objet d'une polémique sur les tarifs pratiqués. L'opérateur privé OGF, à qui la PP avait confié la mise en place du lieu, avait finalement annoncé qu'il prendrait "à sa charge tous les frais" après avoir été sous le feu des critiques.
Apprendre à nager, surveiller les enfants en permanence dès qu'ils s'approchent de l'eau, privilégier les zones de baignades surveillées... Pour nager en toute sécurité, pensez à adopter les bons réflexes.
A l'origine d'un millier de décès par an, les noyades sont la première cause de mort accidentelle des moins de 25 ans, selon la dernière enquête de Santé publique France, menée au cours de l'été 2018. Pourtant, en prenant certaines précautions, il est souvent possible de les éviter. Alors que trois noyades accidentelles d'enfants ont eu lieu en moins de 24 heures en Indre-et-Loire, le secrétaire d'Etat chargé de l'Enfance et des Familles, Adrien Taquet, en déplacement dans le département mardi 28 juillet, a rappelé le premier réflexe à adopter pour éviter les accidents avec les enfants : une surveillance permanente doit être exercée, dès qu'ils s'approchent de l'eau. "Vous tenez à eux, ne les quittez pas des yeux", conseille le gouvernement."Quelques instants malheureusement suffisent", a rappelé Adrien Taquet. "Il faut que les adultes assument leurs responsabilités d'adultes et aient cette vigilance de tous les instants, en ayant toujours les yeux sur les enfants, quand les enfants se baignent. Que ce soit dans un cadre privé, ou dans le cadre d'une sortie", a insisté le secrétaire d'Etat.Autre bon réflexe à adopter : donner dès que possible aux enfants une "éducation à la baignade". Il s'agit d'apprendre aux enfants à ne pas paniquer dans l'eau, à mettre la tête dans l'eau en bouchant leur respiration,... avant de pouvoir leur apprendre à nager, dès qu'ils en ont l'âge (entre 4 et 6 ans). Tant que les enfants ne sont pas de bons nageurs, il est important de les équiper de brassards. Au bord de la mer comme sur les rivages des lacs et des rivières, il est recommandé de privilégier les zones de baignade surveillées, signalées par des drapeaux rouge et jaune. Renseignez-vous sur les conditions de baignade avant de vous jeter à l'eau : courants existants qui pourraient vous entraîner loin du rivage, horaires de marées (afin de ne pas se laisser piéger), dangers naturels...Les drapeaux de baignade donnent des consignes de sécurité qu'il convient de respecter pour se baigner en toute sécurité : un drapeau vert indique que la baignade est surveillée et sans danger particulier, un drapeau jaune signale une baignade surveillée mais dangereuse. Lorsque le drapeau est rouge, la baignade est interdite. S'il n'y a pas de drapeau, c'est que la baignade n'est pas surveillée.Quand on va se baigner, il faut également faire attention à sa forme physique et ne pas présumer de ses forces afin de ne pas se mettre en danger en allant par exemple nager jusqu'à une bouée située au large, un jour de fatigue. A la mer, il est d'ailleurs conseillé de nager parallèlement au rivage et de ne pas trop s'éloigner.Quelques gestes sont également à adopter pour éviter l'hydrocution : ne pas s'exposer trop longtemps sur sa serviette au soleil avant d'aller se baigner, ne pas consommer de l'alcool juste avant la baignade, rentrer progressivement dans l'eau, se mouiller la nuque avant de s'immerger complètement...Enfin, il est recommandé de prévenir un proche avant d'aller se baigner afin que celui puisse prévenir rapidement les secours s'il vous voit en difficulté.
Trois députés LREM auraient reçu un message de menace après avoir refusé de voter pour la loi asile et immigration adoptée cette semaine à l'Assemblée nationale en première lecture.
Tous les trois font partie de ces députés en marche qui ont refusé de suivre le groupe. Matthieu Orphelin, Sonia Krimi, et François-Michel Lambert n'ont en effet pas voté la loi Asile et immgration présentée en première lecture à l'Assemblée nationale. Les trois députés frondeurs seraient tous victimes de menaces de la part d'un mystérieux "comité 732" indique le Huffpost dimanche 29 avril. Matthieu Orphelin et François Michel Lambert ont dévoilé sur leur compte Twitter samedi le courrier qu'ils avaient reçu. "Anonyme et avec menace... Charmant !", écrit le premier. Quant au second, il évoque "les connards fascistes du col de l'Echelle", faisaint ainsi allusion au mouvement Génération Identitaire, installé cette semaine à la frontière franco-italienne pour une opération anti-migrants. Le courrier évoque "le grand remplacement" dont serait menacé la France, compare les députés LREM aux "collabos" qui entre 40 et 44 "coopéraient avec les boches". Regrettant que la loi en question n'aille pas assez loin, citant en exemple la politique anti-immigration du nationaliste Viktor Orban en Hongrie, le corbeau conclut ainsi sa lettre : "le comité patriotique 732 vous a à l'oeil. On connaît votre bobine. Alors comportez-vous en dputés responsables, défenseurs des seuls intérêts des Français. Sans cela..." Qui est ce comité 732 ? Pour le Huffpost, ce groupe inconnu pourrait en tout cas se nommer ainsi en référence à la bataille de Poitiers qui vit les soldats de Charles Martel repousser les Arabes hors du royaume.
Ce papa a découvert son bébé de 5 mois couverte d'hématomes alors qu'il lui rendait visite dans une pouponnière de Marseille (Bouches-du-Rhône). À son arrivée dans l'établissement, au début du mois de décembre, on le prévient que quelque chose s'est produit, indique France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur mercredi 27 décembre.
"Un chef de service m'a dit que ma fille avait reçu un coup de la part d'un autre enfant", explique à la télévision locale le papa de 32 ans. Ce qu'il voit en retrouvant sa fille Lyana est tout autre. "(Son visage) était couvert d'hématomes, ce n'est pas possible que ce soit un autre enfant qui ait fait ça", ajoute-t-il. Le bébé est transférée à l'hôpital de la Timone, les médecins diagnostiquent en plus des hématomes sous duraux une fracture du crâne. Le nourrisson a été opéré la semaine dernière, rapporte France 3. Elle va mieux, assure son père. DES BLEUS DÉJÀ SIGNALÉS La petite fille a été retirée à la garde de ses parents dès sa naissance. Son père est toutefois autorisé à la voir une heure par semaine. Il affirme avoir déjà signalé "des bleus et des rougeurs, mais je n'ai pas été entendu au moment voulu et il a fallu que ma fille subisse ça pour que ça bouge", regrette-t-il. L'enquête, confiée à la brigade des mineurs, cible aujourd'hui un auxiliaire de puériculture, qui "aurait reconnu avoir fait tomber Lyana de la table à langer", précise France 3. Il aurait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Mercredi 27 décembre, le département des Bouches-du-Rhône annonce dans un communiqué avoir déposé plainte et se constituer partie civile, conclut France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur.
L'une des laiteries du groupe est accusée de rejeter ses eaux usées dans la rivière Isère depuis près de 20 ans. Le procès des dirigeants de l'usine s'est ouvert lundi 12 novembre à Grenoble.
Lactalis sera-t-il condamné pour pollution ? Visé par une enquête concernant le scandale du lait infantile contaminé aux salmonelles, le groupe industriel doit faire à une seconde affaire, qui porte cette fois sur des rejets de produits polluants. La fromagerie L'Étoile du Vercors, qui appartient à Lactalis, est soupçonnée d'avoir déversé ses eaux usées dans la rivière Isère depuis de nombreuses années. Une amende de 500.000 euros a été requise contre l'entreprise, implantée à Saint-Just-de-Claix, entre Valence et Grenoble. Les eaux usées d'une ville de 10.000 habitantsLe patron actuel de la fromagerie, ainsi que son prédécesseur, comparaissent devant la justice depuis le début de semaine. Ils sont poursuivis pour "jet ou abandon de déchets dans les eaux" et "exploitation d'une installation nuisible à l'eau". L'entreprise, qui fabrique du Saint-Marcellin, du Saint-Félicien et des fromages de chèvre, rejette ses eaux usées industrielles non traitées directement dans l'Isère. Chaque jour, cela représente l'équivalent des eaux usées d'une ville de 8.000 à 10.000 habitants, assure Sylvain Traynard, de la Direction départementale des territoires. Selon lui, les rejets sont particulièrement gras et contiennent des produits de désinfection.Permis de construire refusé ?En 2000, l'entreprise avait demandé à être raccordée à la station d'épuration de la communauté de communes, avant de renoncer, préférant construire son propre système de traitement des eaux. L'usine affirme que la mairie a refusé le permis de construire, ce que conteste la municipalité. Fondée en 1942, L'Étoile du Vercors avait été rachetée en 2011 par Lactalis. Elle emploie actuellement 147 salariés et se fournit auprès de 70 producteurs de lait. En moyenne, l'usine transforme entre 46.000 et 58.000 litres de lait par jour en moyenne, et jusqu'à 100.000 litres en période de pointe, selon les chiffres fournis par la direction.
Adnan Ali, danseuse transgenre, menait une vie confortable, libérée des contraintes financières auxquelles sa communauté échappe rarement au Pakistan. Mais le nouveau coronavirus l'a privée de revenus et chassée de son appartement, la condamnant à vivre dans un foyer.
Car les salles de mariage où elle se produisait devant des foules en liesse ont été fermées. Et les mariages et autres bénédictions de nouveaux-nés où elle était invitée n'ont plus lieu. Faute de revenus, "Dano", son nom de scène, a dû quitter son logis d'une riche banlieue d'Islamabad. Elle partage désormais une chambre exiguë dans un foyer d'accueil avec une autre danseuse, elle aussi sans emploi du fait de la pandémie.Au Pakistan, les khawajasiras, ou hijras, jouissent d'un statut ambigu. Héritières culturelles des eunuques, en cour sous l'empire moghol puis bannies par les colons britanniques à leur arrivée au XIXe siècle sur le sous-continent indien, elles sont plus acceptées socialement qu'en Occident.Le pays a ainsi été l'un des premiers à reconnaître légalement le troisième sexe, qui compterait un demi-million de personnes selon plusieurs études. Depuis 2009, elles peuvent obtenir une carte d'identités en tant que "khawajasiras". Certaines ont été candidates à des élections.Mais au quotidien, celles qui ne s'affirment pas en tant que danseuses mènent une vie de parias. Souvent réduites à mendier et à se prostituer, elles sont en butte aux pires exactions et discriminations, et sont parfois tuées dans ce pays musulman très conservateur.En dehors du plaisir de la danse, Mena Gul, 26 ans, a toujours assimilé sa vie à une forme d'isolement."Nous sommes en quarantaine toute notre vie. Nous ne pouvons pas sortir et nous nous cachons le visage chaque fois que nous quittons nos maisons", soupire-t-elle en contemplant sa garde-robe désormais négligée.Mena Gul a également dû abandonner la sécurité et le confort de l'appartement qu'elle partageait avec d'autres danseuses à Peshawar, capitale du Nord-Ouest conservateur. Elle vit désormais dans un bidonville à la périphérie de la ville.- Humiliation et isolement -La faute au Covid-19, qui a fait un milliers de morts au Pakistan pour 48.000 malades, ce nombre étant considéré comme très inférieur à la réalité du fait d'un manque de dépistage.Pendant plus d'un mois, le pays a mis en place un confinement strict, décrété le 24 mars. Si la mesure a été assouplie le 9 mai, les "wedding halls", ces énormes salles de mariage dans lesquelles les khawajasiras étaient conviées, n'ont toujours pas rouvert.Le foyer d'Islamabad qui accueillait une douzaine de femmes transgenres il y a quelques mois en héberge désormais 70. Nombre d'entre elles dorment par terre pour maximiser l'espace.Sa fondatrice, Nadeem Kashish, une maquilleuse travaillant pour une petite chaîne de télévision, a dû refuser de nombreuses demandeuses. Autour de son foyer, l'AFP a vu des dizaines de femmes transgenres mendier de la nourriture."Les problèmes vont s'aggraver à l'avenir. (...) L'incertitude a créé des problèmes mentaux et physiologiques", déplore-t-elle, se demandant si les danseuses pourront retrouver la liberté financière qu'elles avaient autrefois.La crainte de contracter le virus a également poussé de nombreuses prostituées transgenres à cesser de travailler, ce qui les a encore plus enfoncées dans la pauvreté."Elles étaient déjà confrontées à l'humiliation sociale. Cet isolement supplémentaire augmente leur stress et leur anxiété", estime Taimur Kamal, un militant des droits des transgenres.Pour "Dano", la fin du ramadan, qui intervient ce week-end, devait être marquée par la joie de retrouvailles et des moment joyeux entre amis. Mais loin de ces considérations, elle passe son temps à chercher des dons pour le refuge surchargé.Et d'observer : "Je rêve d'un moment où cette histoire de coronavirus sera terminée et où je recommencerai à faire la fête."
À la suite de l'annonce par Emmanuel Macron d'une baisse de l'impôt sur les revenus, le gouvernement cherche des moyens de financer la mesure. Les niches fiscales des entreprises sont visées.
1,5 milliard d'euros. C'est la somme qu'espère dénicher le gouvernement auprès des entreprises. Dans le viseur de Bercy, les niches fiscales, comme l'a confirmé au Journal du dimanche Olivia Grégoire, porte-parole du groupe parlementaire LREM à l'Assemblée nationale. "Il y a plus d'une dizaine de niches qui encouragent à la cession et la reprise d'entreprise", énumérant certaines dans le secteur de la culture qui "ne profitent qu'à une douzaine d'acteurs" ou dans le secteur du capital-risque ou de l'innovation. "Au moins 11 représentent moins de 15 millions d'euros chacune, et au moins 21 ne peuvent même pas être chiffrées tant elles sont faibles", assure la membre de la commission des finances à l'Assemblée.Ne pas pénaliser la "compétitivité des entreprises"Mais pas question de raboter à tout-va : "Soyons prudents : avec une suppression, c'est tout un secteur qu'on peut déséquilibrer. [...] Il n'est pas question que notre démarche engendre une hausse d'impôt qui pénaliserait la compétitivité de nos entreprises." Plusieurs totems ont déjà été érigés et ne seront pas négociables : la TVA, le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) et le crédit d'impôt recherche (CIR). "Ce sont des niches qui profitent aux plus petites entreprises : à plus de 80 %, les entreprises bénéficiaires ont moins de 25 salariés pour le CICE, moins de 250 pour le CIR." Ces coupes ne toucheront en tout cas que les entreprises. Hors de question de revenir sur celles des ménages, précise Olivia Grégoire. Mais cet effort sera loin d'être suffisant. S'il peut rapporter 1,5 milliard d'euros, reste à en trouver 3,5 de plus pour financer la baisse de l'impôt sur le revenu. La contribution des entreprises n'ira, en tout cas, pas plus loin. "Ce n'est qu'une source de financement, les deux autres étant la réduction des dépenses publiques et l'incitation à travailler plus sans changer l'âge légal de départ à la retraite", assure la députée LREM. La commission des finances de l'Assemblée sera chargée d'émettre des propositions d'ici à juin au Premier ministre, qui rendra ses arbitrages ensuite. Leur mise en place concernera la loi de finances 2020.
Un chien a été vendu en ligne aux enchères pour recouvrir les dettes d'une famille allemande, révèle la BBC.
C'est une annonce étonnante qui a été postée sur le site de vente en ligne eBay. En novembre dernier, une famille allemande originaire d'Ahlen a eu la mauvaise surprise de recevoir la visite d'huissiers de justice, venus saisir leurs biens. Malheureusement pour eux, le bien avec le plus de valeur se trouvait être Edda, leur chien, rapporte la BBC.Saisi par la justice, l'animal, un carlin, a ensuite été mis en vente sur eBay où il a trouvé acquéreur pour la somme de 750 euros. Un tarif plutôt bas pour un chien de race. Mais aujourd'hui, sa nouvelle propriétaire, Michaela Jordan, demande des comptes. Selon elle, l'état de santé d'Edda serait inquiétant. Le chien aurait déjà subi quatre opérations à cause de problèmes aux yeux. Des interventions qui ont occasionné de fortes dépenses pour Michaela Jordan. Cette dernière a donc décidé de réclamer près de 1 800 euros de préjudices à la ville d'Ahlen.Un agent de la commune allemande lui avait pourtant certifié que le chien était en parfaite santé au moment de l'achat et que le prix de l'animal correspondait aux dettes de ses anciens propriétaires. Si le porte-parole de la mairie d'Ahlen, Frank Merschaus, a assuré que saisir un chien était autorisé par la loi, une enquête a tout de même été ouverte suite aux réclamations de sa nouvelle propriétaire. Les anciens maîtres d'Edda ont pour leur part regretté la tournure des événements, tout en se réjouissant que leur chien soit "entre de bonnes mains".
La basilique Saint-Pierre de Rome a rouvert lundi ses portes au public, symbole du retour à une relative normalité en Italie où le déconfinement s'accélère, avec reprise des messes et réouverture timide des commerces, cafés et terrasses.
En présence de nombreux policiers portant masque et gants chirurgicaux, une poignée de visiteurs a visité la basilique, coeur du Vatican et qui était fermée depuis le 10 mars.Sous l'immense coupole aux marbres sculptés et polychromes, les fidèles se comptaient sur les doigts de la main, quelques uns recueillis en prière à genoux devant le tombeau du défunt pape Jean Paul II, ou admirant la Pietà de Michel-Ange. Autre symbole, quelques unes des célèbres gondoles ont fait leur réapparition à Venise, se contentant d'embarquer, faute de touristes, de rares habitants pour traverser le Grand canal.Le musée Ferrari à Maranello (Nord), siège historique de la célèbre marque automobile, a lui aussi rouvert ses portes lundi.- "Remise en route" -Premier pays à avoir confiné il y a plus de deux mois l'ensemble de sa population pour juguler la pandémie du nouveau coronavirus, la péninsule reste traumatisée, avec une économie à genoux et environ 32.000 décès. Le pays goûtait depuis le 4 mai un peu de liberté retrouvée, à la faveur d'une première levée partielle de restrictions.Lundi, la circulation automobile a repris presque normalement dans les grandes avenues du centre de Rome, où la plupart des passants déambulaient avec l'inévitable masque chirurgical sur le nez.La majorité des petits et grands commerces, coiffeurs, salons de beauté, bars et restaurants ont été autorisés à rouvrir à travers le pays."Signe d'espoir" pour le pape François, messes et célébrations religieuses ont repris partout dans le pays, avec les mesures de distanciation sociale adéquates.Quelques fidèles ont ainsi assisté à une célébration matinale dans l'église Santa Maria in Transpontina, proche du Vatican, avec séparation obligatoire dans les travées et communion "sans contact".Une messe a eu lieu au Duomo, la majestueuse cathédrale de Milan, capitale de Lombardie, région frappée de plein fouet par la maladie Covid-19."Le pays se remet en route", a commenté le Premier ministre Giuseppe Conte, dans une lettre publiée lundi par la presse locale, alors que l'épidémie semble aujourd'hui maîtrisée dans la péninsule. Pour la première fois lundi, le bilan quotidien est passé sous la barre des 100 morts."Après le premier démarrage du 4 mai, des millions d'Italiens vont reprendre le travail aujourd'hui", s'est-il félicité, tout en prévenant que les prochains "mois seront très durs et complexes".Près de 800.000 commerces sont théoriquement concernés par la reprise d'activité, selon la confédération patronale Confcommercio. A Rome, quelques devantures de pizzerias, patisseries et autres commerces de bouche ont ouvert, tables et parasols ont fait leur réapparition sur les terrasses, mais la reprise semble limitée.- "Nous ne pouvons PAS rouvrir" -"C'est encore un peu tôt", veut croire Elena, venue déguster son expresso matinal près de la place Campo dei Fiori. Franco, un autre amateur de café, attablé à une terrasse de la célèbre Piazza Navona, y voit un lent retour à la "normalité"."Je célèbre la fin du confinement avec un nouveau pantalon et un bikini, en attendant les vacances à la plage...", s'amuse la cliente d'un magasin de vêtements féminins."On ouvre pour voir. Si les clients ne sont pas au rendez-vous, alors cette fois on fermera pour de bon", explique, résigné, le propriétaire d'un restaurant sur les rives du Tibre, pestant contre l'absence de soutien financier de l'Etat et les mesures imposées pour distancer ses clients: "tout cela n'a aucun sens..."Des affiches de protestation étaient affichées sur de nombreuses vitrines: "sans aide du gouvernement, nous ne pouvons PAS rouvrir".Les mêmes scènes se déroulaient dans d'autres grandes villes. A Milan, une grosse moitié des boutiques du quadrilatère de la mode ont rouvert leurs portes, mais sans grande affluence, tandis que les piétons ont partiellement réinvesti le parvis du Duomo.Cette nouvelle étape du déconfinement, un cadre général fixé par le gouvernement, laisse à chacune des 20 régions une large marge de manoeuvre, alimentant parfois la "confusion" selon certaines voix critiques.La prochaine étape est prévue le 25 mai, avec la réouverture des gymnases, des piscines et centres sportifs. Le 3 juin, le pays rouvrira ses frontières aux touristes européens, afin de relancer au plus vite le secteur clé du tourisme.Il sera également possible pour les Italiens de voyager librement dans tout le pays. En attendant la réouverture le 15 juin des théâtres et cinémas.
Vladimir Poutine s'exprimait lors d'une conférence de presse commune au fort de Brégançon où il a été invité par le président de la République Emmanuel Macron lundi 19 août.
Il s'était dit "gêné" d'aborder le sujet en face d'Emmanuel Macron. Le président russe Vladimir Poutine, a déclaré lundi 19 août, devant son homologue français, que les autorités russes agiraient pour que les manifestations d'opposants à Moscou restent dans le "cadre de la loi" et qu'il voulait éviter une "situation telle que celle des gilets jaunes" en France.Vladimir Poutine, qui est invité en "voisin important" dans la résidence d'été du président de la République, le fort de Brégançon, répondait à une question d'une journaliste qui l'interrogeait sur les récentes arrestations de manifestants à Moscou. "Nous ne voulons pas d'une situation similaire" à celle qui a récemment prévalu à Paris, a dit le président russe. Le gouvernement français a été ébranlé à la fin d'année dernière et au printemps par la crise des "Gilets jaunes", ces Français modestes entrés en rébellion contre sa politique."Le pays plonge en état d'urgence"En décembre dernier, alors que les manifestations des "gilets jaunes" à Paris étaient émaillées de violences, le président Russe avait déjà évoqué la mobilisation des manifestants. « Nous ne voulons pas d'événements dans notre pays semblables à ceux de Paris où on arrache les pavés et où on brûle tout, et ensuite le pays plonge en état d'urgence » avait-il coupé court. Il réagissait alors à une question qui lui avait été posée à propos du sort de Lev Ponomarev, un défenseur des droits de l'homme de 77 ans, qui avait été placé en détention pour avoir relayé sur Facebook un appel pour une manifestation non autorisée en soutien à des prisonniers.
"Aucune décision" de réouverture ne sera prise se cela représente un danger sanitaire.
Le gouvernement envisage d'autoriser la réouverture des cinémas au début du mois de juillet, a indiqué mercredi 20 mai le ministre de la Culture, Franck Riester."Nous travaillons à une réouverture début juillet, a-t-il indiqué sur France 2. (...) La décision sera prise fin mai-début juin. Il faudra respecter des normes sanitaires, il faudra respecter des flux, peut-être, de spectateurs différents. Mais je crois qu'il y a une envie très forte de cinéma." Interrogé sur la réouverture de certains lieux culturels, le ministre a estimé que "les Français avaient une envie très importante de retrouver leurs habitudes, de retrouver leurs lieux culturels, leurs lieux de commerce culturel. Et on a vu dès le 11 mai (...), un nombre relativement important de personnes se rendre dans les librairies."Le gouvernement envisage également de rouvrir en juin "les sites importants, ceux qui attirent de la population parfois de très loin", a encore expliqué Franck Riester. "Aucune décision n'a été prise, a-t-il toutefois précisé. Aucune décision d'ouverture ne sera prise si cela met en danger la sécurité des visiteurs et si cela entraîne des flux trop importants de population."
"Dans ma tête, je ne la reverrai pas vivante". Bettina Wintermark ronge son frein: la politique suivie par la Norvège, son pays d'adoption, face au nouveau coronavirus la prive d'une dernière visite à sa mère, mourante, en France.
Etant parvenu à maîtriser très tôt l'épidémie, le royaume nordique fait la sourde oreille aux appels à lever ou, au moins, alléger ses restrictions sur les voyages, qui font probablement de lui le pays le plus fermé d'Europe aujourd'hui.L'entrée sur le territoire demeure interdite à la plupart des non-résidents et, s'ils ne sont pas formellement interdits, les voyages à l'étranger sont soumis à une obligation de quarantaine de dix jours au retour, une règle rédhibitoire censée durer jusqu'au 20 août.Résultat: les Norvégiens ne pourront faire le plein de vitamine D sur les plages méditerranéennes cet été. La Première ministre Erna Solberg elle-même a fait une croix sur une escapade espagnole.Pour certains, cette ligne ultra-prudente est lourde de conséquences.Mme Wintermark ne peut ainsi se rendre à Bordeaux (sud-ouest de la France) pour voir sa mère de 84 ans, victime d'une hémorragie interne qui ne lui laisse plus que quelques semaines selon les médecins.- Double peine -"C'est cauchemardesque", confie la coiffeuse de 59 ans. "Si la Norvège n'avait pas ces restrictions aussi sévères, je serais partie immédiatement", dit-elle. "Mais il est exclu de faire des allées et venues avec la France parce que je ne peux pas me permettre dix jours de quarantaine à chaque fois".Pour les mêmes raisons, le mariage du fiston initialement prévu le 20 juillet, à Bordeaux également, a dû être repoussé sine die. "Les invitations avaient déjà été envoyées", explique Mme Wintermak. "La plupart des gens venant de Norvège avaient leurs hôtels et leurs billets, et ils ont beaucoup de problèmes pour se faire rembourser".Elle-même peine à récupérer les arrhes versées au traiteur local, insensible à la situation. Généralement saluées pour avoir su contenir l'épidémie qui a fait 248 morts parmi les 5,4 millions d'habitants, les autorités soulignent la nécessité de ne pas gâcher les sacrifices consentis avec une réouverture précipitée."Beaucoup sont tristes et frustrés", a admis la ministre de la Justice, Monica Maeland, chargée de coordonner la lutte contre le Covid-19. "Nous ne faisons pas cela pour embêter les gens mais parce qu'on doit absolument garder la situation sous contrôle", a-t-elle plaidé.Seules concessions, la Norvège --hors de l'UE mais membre de l'espace Schengen de libre circulation des personnes-- a accepté d'ouvrir ses frontières le 15 juin avec le Danemark, la Finlande et l'Islande. Trois pays qui figurent parmi les rares membres à maintenir d'importantes restrictions à l'entrée des touristes de l'espace Schengen.Oslo s'est aussi engagé à réfléchir d'ici au 20 juillet à la possibilité de supprimer les barrières avec d'autres pays proches.- La Suède paria -Aux abois, les professionnels du tourisme poussent pour une levée rapide des restrictions avec l'Allemagne, qui fournit près d'un quart des visiteurs étrangers l'été."Rouvrir les frontières avec ce pays serait le meilleur des plans de sauvetage pour l'industrie norvégienne du tourisme, sans que cela coûte un sou aux autorités", plaide Per-Arne Tuftin, directeur de l'organisation sectorielle Norsk Reiseliv.Hormis l'île de Gotland, les voyages vers et depuis la Suède voisine, où la maladie galope toujours du fait d'une approche plus souple, restent fermement déconseillés.Au grand dam des 12.000 familles norvégiennes qui y possèdent une résidence secondaire mais ne peuvent s'y rendre pour les vacances."La plupart des chalets sont isolés dans les bois ou sur la côte, on n'y rencontre personne et on y est donc beaucoup plus en sécurité qu'à Oslo où les plages sont bondées", s'insurge Einar Rudaa, qui a créé un groupe de protestation sur Facebook.Signe que la colère gronde au sein d'une population traditionnellement à cheval sur les règles, 5,4% des Norvégiens comptent, selon un sondage, ignorer les recommandations officielles cet été et mettre le cap vers une destination déconseillée.
DOCUMENT. Dans un texte manuscrit rédigé le 3 avril 2014 à Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine), où il résidait lors de ses séjours dans l'Hexagone, le chanteur fait de son épouse Laeticia son unique héritière. Le Point révèle jeudi ce testament, rédigé avant celui, contesté par ses deux aînés, établi en Californie le 11 juillet 2014.
Laura Smet rendait publique, le 12 février, sa décision de contester en justice le testament de son père, Johnny Hallyday, décédé le 6 décembre dernier à l'âge de 74 ans. La deuxième enfant du chanteur est soutenue dans sa démarche par son frère aîné, David Hallyday. Les dernières volontés de Johnny font de son épouse Laeticia son unique héritière. Le Point et RTL ont révélé, le 15 février, le contenu du testament, établi le 11 juillet 2014 à Los Angeles, où il vivait avec sa femme et leurs deux filles Jade et Joy. Laura Smet et David Hallyday estiment ce testament invalide car leur père vivait aussi en France, où il avait l'immense majorité de ses activités (ventes d'albums, tournées...). L'hebdomadaire publie, jeudi 22 février, le dernier testament manuscrit rédigé par Johnny en France. Dans ce texte du 3 avril 2014, écrit à Marnes-la-Coquette - où il possédait la villa Savannah -, il fait déjà de Laeticia son unique héritière. Le chanteur "enten(d) légueur l'intégralité de (s)a succession à (s)on épouse", écrit-il. "Cette dernière recevra donc, conformément à la loi californienne, l'ensemble de mes biens", poursuit-il. En cas de décès de Laeticia, ou s'ils mouraient tous les deux, "l'intégralité de ma succession reviendra à mes deux filles Jade et Joy par part égale", précise-t-il. • La réponse de Laeticia à Laura et DavidLe Point, qui consacre un dossier dans son numéro de ce jeudi à "l'histoire cachée" de l'héritage de Johnny Hallyday, publie en outre des extraits de la réponse adressée par Laeticia à Laura et David, le 12 février. Une lettre qui répond à celle dans laquelle ils lui demandent un droit de regard sur l'album posthume de leur père. "Laura, David, c'est avec beaucou de surprise que j'accuse réception de votre lettre", commence Laeticia Hallyday, citée par Le Point. "Cette requête, assortie d'un délai de 48 heures pour s'exécuter, prend le ton d'une mise en demeure. Je n'entends pas accéder à cette injonction qui n'est pas fondée", poursuit-elle. "L'intégralité des droits d'auteur et d'artiste-interprète de mon époux m'a été dévolue au terme de ses dernières volontés (...) Il m'appartient donc seule de faire respecter le droit moral de mon époux", aurait écrit la mère de Jade et Joy.
Vendredi, une personne était toujours hospitalisée après l'incendie qui a ravagé le 26 septembre l'usine chimique Lubrizol de Rouen.
Deux cent vingt-quatre personnes se sont présentées aux urgences pour une pathologie "en lien" avec l'incendie jeudi 26 septembre de l'usine Lubrizol de Rouen (Seine-Maritime), classée Seveso. Huit d'entre elles ont été hospitalisées, selon l'Agence régionale de Santé (ARS) de Normandie. "Aujourd'hui, un seul patient est encore hospitalisé", a ajouté Christine Gardel, directrice générale de l'ARS de Normandie, lors d'une conférence de presse vendredi 4 octobre. "Jeudi, il y a eu 21 passages aux urgences" en lien avec l'incendie, pour une moyenne quotidienne de 600 passages sur la métropole rouennaise en temps normal, a-t-elle précisé.De nouveaux résultats d'analyses attendus Concernant les produits alimentaires, un "premier point" sera fait en fin de semaine prochaine sur la suite à donner aux restrictions de commercialisation. "A ce jour, 187 prélèvements de produits agricoles et alimentaires ont été effectués à la fois en région Normandie et Hauts-de-France", a indiqué Bruno Ferreira, directeur général de l'alimentation, rattaché au ministère de l'Agriculture, au cours de la conférence de presse. Il s'agit de détecter une éventuelle accumulation de contaminants dans les produits alimentaires. "Nous avons besoin d'avoir plusieurs séries de résultats avant de pouvoir conclure", a expliqué Bruno Ferreira. Quelque 3.000 agriculteurs ont au moins une parcelle sur une des communes concernées par une mesure de restriction, selon la même source.Nomination d'un expert indépendantLa juge des référés du tribunal administratif de Rouen a nommé vendredi un expert spécialiste en chimie et produits industriels pour procéder à "un constat des conséquences environnementales" de l'incendie de l'usine chimique Lubrizol. "Cette désignation répond à une demande de 100 requérants, dont l'association Respire, représentée par l'ancienne ministre de l'Environnement Corinne Lepage. "La société Lubrizol ne s'y est pas opposée", a précisé la juridiction dans une communiqué de presse.Cette mission d'expertise vise "à préserver d'éventuelles preuves qui pourraient permettre aux parties de déterminer les analyses et études complémentaires à mener", selon le communiqué. L'expert, dont le rapport est attendu avant le 31 octobre 2019 devra notamment se rendre sur les lieux en présence des parties, se faire communiquer "tous documents ou pièces utiles à l'exécution de sa mission", "dresser la liste" des lieux et en "effectuer une cartographie" et procéder "à des prélèvements qui, selon ses connaissances scientifiques, lui paraîtront utiles". Incendie de l'usine Lubrizol : quelles indemnisations pour les agriculteurs ?par franceinfoLubrizol s'engage à participer aux réparationsLa ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, a annoncé vendredi avoir demandé à l'entreprise qu'elle "assume pleinement toutes ses obligations légales et réglementaires, que ce soit en matière de transparence, de mise en sécurité du site, de sa dépollution, ou encore du suivi des conséquences à moyen et long terme de cet incendie, en application du principe pollueur-payeur".Vendredi, la société Lubrizol s'est engagée à participer à la réparation des conséquences de l'incendie de son usine chimique de Rouen, dans un communiqué de presse. Le dispositif "Lubrizol solidarité" s'adresse aux "agriculteurs dont les récoltes ont pu être touchées par des suies" et aux habitants "en lien avec les autorités locales pour déterminer comment apporter efficacement une aide aux personnes touchées par les conséquences de cet incendie".
Selon BFMTV, l'ancien président de la République achèverait l'écriture d'un livre dont le titre provisoire est "Les leçons du pouvoir" et qui doit paraître le 11 avril.
Il fut le président le plus impopulaire de la Ve République. Dans un livre à paraître le 11 avril, François Hollande fait l'inventaire de ses cinq années à l'Élysée, révèle mardi 13 février BFMTV. Il veut évoquer les "réussites et les erreurs de son quinquennat", selon les mots d'un proche. Selon la chaîne d'information, l'ex-chef de l'État écrit lui-même, et à la main, cet ouvrage, "ce qui complique la tâche de sa cheffe de cabinet chargée de relire ses notes et de les mettre au propre". Il en est à la dernière phase de rédaction de ce livre dont le titre provisoire est "Les leçons du pouvoir". Il doit être publié le 11 avril prochain chez Stock. Depuis son départ de l'Élysée, François Hollande s'est exprimé publiquement à plusieurs reprises, se montrant assez critique envers la politique de son ancien ministre de l'Économie et désormais président de la République Emmanuel Macron. L'été dernier, il avait notamment mis en garde son successeur sur la réforme du code du travail, estimant qu'il "ne faudrait pas demander aux Français des sacrifices qui ne sont pas utiles" ni "flexibiliser le marché du travail au-delà de ce que nous avons déjà fait, au risque de créer des ruptures". Il avait par ailleurs assuré qu'il n'avait pas renoncé à la politique.
Florent Pagny et Olivia Ruiz ont définitivement déterré la hache de guerre. Dans un entretien accordé à Femme Actuelle, l'interprète de "La Femme chocolat" s'est dite "bouleversée" par les attaques répétées du chanteur : "Je suis une hypersensible.
Florent Pagny qui s'acharne sur mon dos, je n'y comprends rien. J'y pense et c'est douloureux", confie l'ancienne candidate de la Star Academy. Et c'est justement de cette époque que daterait le début de leur brouille. Interviewé par le journaliste Philippe Vandel, Florent Pagny raconte : "J'étais parrain du premier Star Ac. Depuis, je la croise sur les plateaux et elle m'évite. Elle ne veut pas me dire bonjour". Dans un entretien accordé par la suite à Gala, le juré de The Voice n'a pas de mots assez durs pour décrire l'attitude d'Oliva Ruiz : "Depuis le début, cette gamine me prend pour un idiot". Réplique de la chanteuse : "Florent Pagny est très pushy", et autre langage fleuri.
Selon Gaël Perdriau (LR), le gouvernement a fait le choix de protéger certaines grandes villes de France, Paris en tête. Il a constaté à Saint-Étienne, "l'impuissance des forces de l'ordre à empêcher des dégâts extrêmement importants".
"Journée apocalyptique" à Saint-Étienne (Loire). Les forces de l'ordre ont repoussé durant des heures quelque 200 jeunes en marge de la journée de mobilisation des "gilets jaunes". Objectif : les empêcher d'accéder à la préfecture de la Loire, située en plein centre-ville de Saint-Etienne. Aux jets de pierres et de bouteilles, les forces de l'ordre ont répliqué par des gaz lacrymogènes. "Ce qui se passe à Saint-Étienne depuis deux semaines est inadmissible. Les Stéphanois sont obligés de rester chez eux. on a vu aujourd'hui des commerçants avec leur magasin pillé, incendié, détruit. On a vécu vraiment une journée apocalyptique. Le centre ville a été livré à ces pilleurs, à ces casseurs. La manifestation des 'gilets jaunes' avaient bien commencé. Pourtant on a pu repérer très facilement des éléments indésirables qui ne partageaient aucun de leur combat. Pourquoi les a-t-on laissés défiler alors qu'ils étaient cagoulés et qu'on connaissait leurs intentions ? C'est une journée catastrophique", déplore dimanche 9 décembre auprès de BFMTV Gaël Perdriau. La fête des Lumières maintenue à Lyon malgré luiPour l'édile stéphanois, sa ville a été livrée aux casseurs. "Le gouvernement et le ministre de l'intérieur ont fait le choix de protéger Paris et certaines autres villes comme Lyon par exemple qui avait une fête à protéger. D'autres villes comme Saint-Etienne ont fait avec ce que le ministre de l'Intérieur avait bien voulu leur laisser. Or moi, je considère que le devoir de l'État, c'est d'assurer la sécurité d'abord des personnes et des biens partout, sans exception, et sans préférence", tempête Gaël Perdriau. Il a précisé avoir prévenu par mail cette semaine le préfet. "Je me doutais que les moyens mis en oeuvre à Saint-Étienne allaient être insuffisants". Gaël Perdriau avait d'ailleurs dans la semaine demandé l'annulation de la Fête des Lumières dans la ville voisine de Lyon pour bénéficier de renforts de police. Il a dénoncé auprès de l'AFP "l'impuissance des forces de l'ordre à empêcher des dégâts extrêmement importants (mais) pourtant prévisibles"."Les forces de l'ordre affectés, au départ, à la protection de bâtiments publics tels que la préfecture. Les casseurs s'en sont donc donné à cœur joie car il n'y avait pas grand monde pour les empêcher", a regretté l'élu. Une voiture de police incendiéeUne trentaine de casseurs présumés ont été placés en garde à vue en début de soirée, dont environ la moitié de mineurs. Ils répondent de "violence sur dépositaires de l'ordre public, rébellion, dégradation de biens et vol en réunion", a indiqué le parquet. Une voiture de police a été renversée et incendiée à une cinquantaine de mètres de l'Hôtel de Ville, situé dans le même périmètre. Les gros bataillons de "gilets jaunes" - évalués officiellement à près de 2.000 personnes - sont arrivés dans le centre-ville alors que les affrontements étaient déjà bien engagés. Certains des manifestants se sont positionnés devant une bijouterie de la Grand'Rue pour empêcher son pillage par des casseurs. Ils ont aidé deux employés bloqués à l'intérieur dont une jeune femme en pleurs à se glisser sous le rideau métallique, a constaté l'AFP. Nombre de magasins avaient baissé leur rideau. Une demi-douzaine ont toutefois vu leurs vitrines brisées et au moins quatre, dont des commerces de téléphonie, ont été pillés.
Ce vendredi 7 avril, Benjamin Castaldi recevait dans Touche pas à mon poste Ariane Brodier. Et alors que l'animateur a diffusé des séquences sexy de la comédienne, la jeune femme s'est vengée à sa manière en frappant directement Benjamin Castaldi en plein direct.
C'est durant l'été 2002 que les Français ont fait la connaissance d'Ariane Brodier. À l'époque, la jeune femme a été retenue pour animer et participer à "Opération séduction aux Caraïbes". Pourtant, Ariane Brodier regrette aujourd'hui son passé dans la télé-réalité : "J'ai été castée à 22 ans par M6 avant d'avoir terminé mes études. Je n'étais pas épanouie, ce n'était pas forcément ce que je voulais faire. Mais c'est comme ça : mon premier job, c'est la télé comme ça aurait pu être serveuse. Là où j'étais vraiment forte, c'était en impro, en répartie. J'ai toujours été le boute-en-train, putain, ce mot sort des années 50 !! , celle qui ne se prenait pas au sérieux et qui cherchait à faire sourire", avait confié la comédienne à Voici en 2015. TPMP : Benjamin Castaldi frappé en direct par Ariane Brodier (Vidéo)par Non Stop ZappingAriane Brodier prête à en découdre avec Benjamin CastaldiMalheureusement pour Ariane Brodier, Benjamin Castaldi avait décidé de diffuser les séquences les plus sexy de la jeune femme à la télévision française dans Touche pas à mon poste. Amusée au départ, Ariane Brodier a décidé de se venger à sa manière. Et pour le plus grand malheur de Benjamin Castaldi, la comédienne s'est levée et a souhaité se battre contre l'animateur. Si Benjamin Castaldi n'a pas voulu frapper Ariane Brodier, cette dernière de son côté n'a pas hésité à enchaîner les coups de pieds et les coups de poing.
Les incendies qui font rage dans le Pantanal, la plus grande zone humide tropicale sur terre, menacent une réserve naturelle connue pour abriter la plus grande population de jaguars au monde, ont alerté mardi les autorités de l'Etat du Mato Grosso, dans le centre-ouest du Brésil.
"Des renforts ont été envoyés pour lutter contre l'incendie dans le parc naturel Encontro das Aguas", proche de la frontière avec le Paraguay, et "se concentrent dans l'est du parc connu pour abriter la plus grande concentration de jaguars au monde", souligne le communiqué.Deux femmes et sept enfants, dont les maisons étaient entourés par les flammes, ont été secourus par les sauveteurs qui tentent également de protéger les 140 ponts afin d'éviter que les populations se retrouvent isolées, est-il ajouté.Le Pantanal, à l'extrémité sud de la forêt amazonienne et qui s'étend du Brésil au Paraguay et à la Bolivie, est c. La région abrite une des plus grandes concentrations d'oiseaux et de caïmans de la planète mais également une colonie de jaguars, espèce classée comme "presque menacée" d'extinction par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).Cette grande plaine traversée par de nombreuses rivières a été touchée par un nombre record d'incendies cette année.Il y a déjà eu plus d'incendies dans le Pantanal brésilien cette année (12.102) que sur l'ensemble des années 2018 et 2019 combinées, selon les données satellitaires recueillies par l'agence spatiale nationale, l'INPE.En juillet, les satellites ont détecté 1.684 incendies dans la région, soit trois fois plus qu'en juillet 2019 considéré jusqu'alors comme le pire mois depuis le début des relevés de l'INPE en 1998.Les autorités brésiliennes ont lancé le 7 août l'opération Pantanal II visant à limiter l'impact de ces incendies et 122 pompiers luttent actuellement contre les flammes, appuyés par cinq avions bombardiers d'eau.
L'écouvillon s'enfonce délicatement dans le nez de Gérard Boitel. "Ce n'est pas très agréable", s'excuse Sarah, l'infirmière, qui enchaîne avec les deux soeurs du sexagénaire. Depuis un mois, des équipes des hôpitaux de Paris se déplacent à domicile pour remonter les chaînes de contamination du covid-19.
La fratrie s'est réunie spécialement à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) dans le petit deux-pièces de l'aînée, Monique. Depuis quelques jours, la septuagénaire, handicapée et diabétique, se dit "fatiguée", souffre d'une "petite toux" et a "un peu de mal à respirer".C'est son médecin traitant qui l'a signalée à la cellule "Covisan" de l'hôpital Louis-Mourier de Colombes, composée d'une infirmière, trois étudiantes infirmières, une ex-épidémiologiste bénévole et une cadre de santé à la retraite.Ce dispositif, lancé depuis le 15 avril par l'AP-HP dans une dizaine d'hôpitaux d'Île-de-France, vise à "détecter les cas possibles, les isoler et casser les chaînes de transmission" du virus en envoyant des "équipes mobiles" - terme préféré à celui de "brigades" - au domicile des patients, explique Nicolas Javaud, chef de service aux urgences adultes de Louis-Mourier.Gérard et sa soeur Françoise, qui rendent régulièrement visite à leur ainée pour faire ses courses et ses lessives, sont considérés comme des "cas contacts" et ont dû se soumettre au test, même s'ils disent n'avoir "aucun symptôme". "Je suis très stressée depuis deux jours, confie Françoise. Ça me rassure un peu d'être testée, mais ça n'ira pas mieux tant que je n'ai pas les résultats", envoyés sous 48 heures. Gérard, lui, s'inquiète pour sa compagne: "si je suis positif, il faudra aussi la tester..."Présente lors de l'intervention, une aide-ménagère demande aussi à être prélevée. Deux aides-soignantes se relaient également matin et soir au chevet de Monique, qui emploie une seconde aide-ménagère. Autant de cas contacts supplémentaires et potentiellement infectés par le virus."Pour l'instant, on prend juste leurs coordonnées car on se concentre sur les contacts familiaux. On élargira ensuite s'il y a un test positif", explique Sarah.- "Brique supplémentaire" -A ses côtés, Christelle prend en charge l'aspect "prévention" de la visite. L'étudiante-infirmière rappelle à l'ordre Gérard qui a enfilé son masque à l'envers: "le côté bleu à l'extérieur, bien pincé au niveau du nez et tiré jusqu'au menton".Elle vérifie que chacun sait se laver correctement les mains, proscrit les gants "qui ne servent qu'à ramener les microbes" et demande de "bien aérer" les pièces. Des kits individuels de 14 masques et d'un flacon de gel hydroalcoolique sont distribués.En cas de test positif, une mesure d'isolement sera préconisée, à domicile lorsque le logement dispose d'une chambre individuelle séparée, sinon dans l'un des hôtels mis à disposition par le groupe Accor.La perspective d'isoler Monique laisse Gérard désemparé. "Comment va-t-elle faire ? Elle ne peut pas se débrouiller toute seule. On continuera à venir la voir".Sur les 52 "cas contacts" des malades positifs au covid-19 rencontrés par les équipes de Louis-Mourier depuis le lancement du dispositif, seuls trois ont été testés positifs à leur tour.Des résultats encourageants, que tempère Nicolas Javaud. "Pendant le confinement, les cas contacts étaient principalement intra-familiaux. Avec le déconfinement, les enquêtes vont devoir probablement s'élargir aux collègues de travail, aux amis", souligne le chef des urgences.En Île-de-France, l'Agence régionale de santé table sur un millier de nouveaux cas covid-19 chaque jour après le 11 mai - contre une moyenne de 300 sur les douze jours précédents - avec chacun 10 à 20 contacts en moyenne.Covisan "est une brique supplémentaire", en complément des gestes barrières qui doivent "rester la base même après le confinement", souligne Renaud Piarroux, chef du service de parasitologie de la Pitié-Salpêtrière, à l'origine du dispositif.Il doit permettre de "stabiliser l'épidémie à bas niveau, d'éviter une remontée progressive, lancinante mais désespérante et qui pourrait dans quelques mois nous mettre en difficulté", ajoute-t-il.
Sony continue de distiller au compte-gouttes les informations sur sa nouvelle console PlayStation 5, dont le lancement est attendu d'ici la fin de l'année, sans pour l'instant savoir à quelle date ni à quel prix.
Après avoir passé les bande-annonces d'environ 25 jeux conçus spécialement pour la nouvelle console, le géant japonais a montré pour la première fois la PS5, toute en courbes blanches et noires.Les joueurs pourront aussi investir dans des écouteurs avec l'audio en 3D ou dans une caméra qui permet de se filmer en train de jouer (pour se diffuser en direct sur les plateformes adéquates).L'événement marketing a été diffusé jeudi en ligne et en direct, pour cause de pandémie.Il avait été reporté d'une semaine pour ne pas distraire l'attention du public des manifestations contre le racisme qui battaient leur plein aux Etats-Unis.PlayStation a ouvert sa présentation sur le très attendu "Grand Theft Auto 5", qui doit sortir au second semestre 2021. La franchise s'est écoulée à 130 millions d'exemplaires jusqu'à présent.La nouvelle console permettra aussi de renouer avec la franchise Gran Turismo, dans sa 7è édition, ainsi que Horizon ("Horizon II, Forbidden West").Pour les fans de super-héros, "Marvel's Spider-Man Miles Morales" doit sortir pendant la saison des fêtes.Entre la fin 2020 et 2021, les joueurs auront donc l'embarras du choix, qu'ils veulent sauver le monde, gagner des courses de voitures ou exterminer des monstres.PlayStation a promis des jeux de tirs ("Deathloop"), de simulation sportive ("NBA 2K21"), des aventures de science-fiction, avec des héros plus vrais que nature, souvent féminins, ou totalement fantaisistes, notamment dans les jeux destinés aux enfants, sans oublier des chats ("Stray").La sortie des nouvelles consoles de Sony et de Microsoft est très attendue par les fans, la génération précédente datant de 2013 (PS4 et XBox One).Début mai, Microsoft a aussi levé le voile sur de nouveaux jeux vidéo pour la future Xbox Series X, avec de nouvelles versions d'Assasin's Creed, du français Ubisoft, et de Madden, la série de jeux de simulation de football américain d'Electronic Arts.Nintendo, de son côté, a vendu ses Switch comme des petits pains à la faveur du "Grand confinement".Aux Etats-Unis le marché des jeux vidéo a d'ailleurs battu de nouveaux records en avril, toutes marques confondues.
L'essayiste et philosophe, cofondateur du jeune parti Place publique, devrait annonce sa candidature comme tête d'une liste de gauche aux élections européennes. Le parti socialiste devrait lui apporter son soutien.
L'essayiste Raphaël Glucksmann doit annoncer vendredi 15 mars sa candidature aux européennes. Le philosophe devrait prendre la tête d'une liste de rassemblement de la gauche soutenue par le PS, a appris jeudi l'AFP auprès de sources concordantes. Le fondateur de Place publique, âgé de 39 ans, doit déclarer sa candidature sur France Inter vendredi matin. Il tiendra ensuite une conférence de presse à la Maison de l'Europe pour lancer la campagne de Place publique, en tandem avec la militante écologiste Claire Nouvian.Le Parti socialiste doit quant à lui approuver samedi le principe de constituer pour les européennes du 26 mai une liste d'ouverture tirée par Raphaël Glucksmann. Celle-ci "comprendrait y compris sur les dix premières places une parité" entre les candidats issus du PS et ceux provenant d'autres formations politiques ou de la société civile, selon l'entourage du premier secrétaire Olivier Faure. Les patrons du PS et de Place publique ont engagé dès le mois de septembre des discussions pour tenter de mettre sur pied une liste d'union de la gauche aux européennes.L'ambition de rassembler les gauches, entre Macron et MélenchonRaphël Glucksmann et une vingtaine de personnalités de la société civile ont lancé le 6 novembre "Place publique", un parti écologiste, de gauche et européen. La première ambition de cette nouvelle entité : permettre le rapprochement des chapelles de gauche se partageant l'espace politique entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Parmi les fondateurs, Claire Nouvian, présidente de l'ONG écologiste Bloom, l'économiste Thomas Porcher ou le maire de Kingersheim Jo Spiegel (ex-PS). Le mouvement revendique aujourd'hui 30.000 membres. L'adhésion se fait gratuitement sur internet. Des réunions se sont ensuite tenues à partir du 20 décembre autour de Place publique, pour définir des "combats communs" susceptibles de rassembler la gauche. Europe Ecologie-Les Verts a refusé d'emblée de participer à ces réunions, fidèle à sa stratégie d'autonomie, définie dès le mois de juillet. Générations et le PCF ont de leur côté rapidement claqué la porte, ne souhaitant pas faire alliance avec un PS encore jugé "radioactif", après le douloureux quinquennat de François Hollande. Sont en revanche restés autour de la table Nouvelle Donne, Diem 25 (le parti de Yanis Varoufakis, pourtant proche de M. Hamon), l'UDE, le PRG...Léa Salamé prête à mettre sa carrière entre parenthèse ? Fils du philosophe André Glucksmann, Raphaël Glucksmann a publié une demi-douzaine d'essais politiques. Auteur d'un documentaire sur le génocide au Rwanda, et d'un autre sur la "Révolution orange", il a été un proche conseiller de l'ancien président géorgien Mikheil Saakachvili. C'est aussi le compagnon de la journaliste politique Léa Salamé. Celle-ci devrait annoncer vendredi qu'elle se "met en retrait", le temps de la campagne. Interrogée sur sa relation avec le philosophe lors d'un entretien accordé au magazine Gala : "C'est une question difficile qui se pose plus souvent aux femmes, auxquelles on demande alors de sacrifier leur vie professionnelle. Mais je l'encourage comme on encourage la personne que l'on aime. C'est un savant dosage. Si je juge à un moment qu'il y a conflit d'intérêts, j'arrêterai !"
Selon Franceinfo, le chef de l'État a chargé le ministre des Collectivités territoriales Sébastien Lecornu de trouver d'autres formules aux séances de questions-réponses organisées dans le cadre du grand débat, estimant que "ça tourn(ait) un peu en rond".
Le "grand débat" continue. Après le monde rural, Emmanuel Macron a répondu lundi 4 février pendant six heures aux doléances des maires et associations de banlieue. Pour son cinquième débat depuis le 15 janvier, le chef de l'État a tenu une nouvelle séance de questions-réponses marathon avec 300 maires, responsables associatifs et citoyens engagés dans une salle municipale à Évry-Courcouronnes (Essonne). Essonne : Emmanuel Macron a-t-il été convaincant ?par franceinfoUne formule qui pourrait bien évoluer. En effet, selon Franceinfo, le président de la République a peur de lasser les Français. "Le président debout qui répond aux questions de l'assemblée pendant des heures, "ça tourne un peu en rond, ils perçoivent très bien au gouvernement", aurait constaté le chef de l'État lors d'un débrief avec Sébastien Lecornu.Emmanuel Macron aurait alors chargé son ministre des Collectivités territoriales, qui anime ce "grand débat" organisé afin de tenter de mettre un terme à la crise des "gilets jaunes", de trouver d'autres formules. Sébastien Lecornu doit faire un point avec l'Élysée en fin de semaine, selon la station. Des ministres ont déjà proposé d'accompagner le président et d'animer avec lui un échange sur leurs thématiques. D'autres ont suggéré d'animer des tables rondes, et de faire ensuite leur rapport au président.
Météo France a placé quatre départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes en vigilance neige et verglas, dans la soirée du samedi 12 mai. L'alerte était toujours en vigueur dimanche matin.
De la neige en plein mois de mai. C'est le spectacle que vivent actuellement les habitants du Massif central. Quatre départements ont été placés sous surveillance pour toute la journée de dimanche en raison de ce épisode neigeux "tardif et notable", indique Météo France dans son bulletin du matin. Les départements concernés sont l'Ardèche, le Cantal, la Haute-Loire et la Lozère. Ce phénomène neigeux peut "entraîner des difficultés de circulation en cette période de retour de congés", précise l'organisme de prévision. De nombreux automobilistes sont attendus sur les routes dimanche entre le retour des vacanciers de la zone B et ceux qui ont profité du pont de l'ascension.Jusqu'à 50 cm de neigeLes chutes de neige sont attendues autour de 800 à 1000 m, voire plus bas localement. "Les cumuls de neige attendus sont notables pour la saison", souligne Météo France. Ils pourront s'élever jusqu'à 30 ou 50 cm sur les plateaux au-dessus de 1000 m. "Cette neige est lourde et collante, impactant la circulation, les infrastructures sensibles et la végétation du fait de son apparition tardive dans la saison", met en garde Météo France.
Le groupe Siaci Saint Honoré, spécialisé dans le conseil et le courtage en assurances pour les entreprises, a annoncé jeudi l'arrivée dans ses rangs de l'ancienne ministre du Travail Myriam El Khomri.
Myriam El Khomri est la dernière responsable politique à rejoindre le privé. L'ex-ministre du Travail de François Hollande "rejoint la filiale S2H Consulting (conseil et stratégie, NDLR) en tant que directrice du pôle conseil", a fait savoir jeudi 21 mars le groupe dans un communiqué de presse. "Son expérience et ses fonctions éminentes dans la vie publique ainsi que son expertise de premier plan notamment en matière de modernisation du dialogue social permettront d'accompagner les clients du groupe Siaci Saint Honoré dans leurs mutations et leurs transformations organisationnelles et humaines", est-il ajouté.Après des études juridiques à l'Université de Bordeaux puis à Paris I Panthéon-Sorbonne, où elle obtient un Master 2 (DESS) de science politique (administration politique) en 2001, Myriam El Khomri s'engage en politique en occupant divers postes en lien avec la gestion de la ville : chargée de mission "prévention et toxicomanie" en 2001, adjointe de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris de 2008 à 2014...Ces politiques qui partent dans le privé À l'été 2014, sous la présidence de François Hollande, elle est nommée secrétaire d'État chargée de la politique de la Ville, avant de devenir ministre du Travail un an plus tard, en septembre 2015, poste qu'elle occupe jusqu'en mai 2017. Myriam El Khomri est la dernière responsable politique en date à effectuer un virage vers le monde de l'entreprise, deux semaines après Virginie Calmels, l'ex-numéro deux des Républicains qui a rejoint le groupe immobilier de luxe Barnes. L'ancien ministre de l'Economie François Baroin a quant à lui rejoint il y a un an la banque Barclays, dans la foulée de son ex-collègue du gouvernement Nathalie Kosciusko-Morizet, partie à New York chez Capgemini. L'ancien Premier ministre François Fillon, candidat malheureux à la présidentielle de 2017, avait quant à lui rejoint ensuite, en tant qu'associé, la société de gestion d'actifs et d'investissement Tikehau Capital, tandis que l'ex-président de la République Nicolas Sarkozy siège depuis mai 2017 au conseil d'administration d'AccorHotels.Début 2018, l'ex-ministre socialiste Najat Vallaud-Belkacem a rejoint l'institut de sondages Ipsos. Fleur Pellerin, ancienne ministre de la Culture de François Hollande, a de son côté fondé en 2016 un fonds d'investissement, Korelya Capital.
La tempête Ciara, attendue dès dimanche sur les îles britanniques, touchera aussi une large moitié nord de la France. Pluies et fortes rafales balaieront de la Manche à la région Grand-Est.
Les rafales de vent pourront dépasser les 130 km/h. La France et l'Europe du nord se préparent au passage de la tempête Ciara, attendue dimanche 9 et lundi 10 février prochains. La moitié Nord de la France touchéeDès dimanche, de puissantes rafales de vents et des fortes pluies s'abattront sur les îles Britanniques, avant que de fortes pluies envahissent l'ensemble de la moitié nord de la France, rapporte La Chaine meteo. Les côtes de la Manche, les Hauts-de-France et le Grand-Est seront les plus touchés en soirée, avec des rafales dépassant les 110 km/h dans les terres et les 130 km/h sur les côtes. Les prévisionnistes estiment que les vagues pourront approcher les 8 mètres sur le littoral Breton.Risques d'inondations dans le Grand-EstLe passage de la tempête Ciara devrait entraîner jusqu'à 60 millimètres de précipitations dans la région Grand-Est, ce qui pourrait entraîner des inondations sur certaines communes dont les cours d'eau sont déjà hauts haut, explique le site Agate France.
Informé de la fête d'anniversaire de son Premier ministre au soir des violences survenues à Paris lors de "l'acte 3" de la mobilisation des "gilets jaunes", le chef de l'État l'aurait qualifié de "branleur", selon Le Canard enchaîné.
La crise des "gilets jaunes" serait-elle source de tensions entre le président et son Premier ministre ? Dans son édition du 5 décembre, Le Canard enchaîné assure que les violences survenues à Paris lors de "l'acte 3" de la mobilisation des "gilets jaunes" a "eu pour conséquence d'accroître un peu plus la tension entre l'Élysée et Matignon, déjà palpable depuis plusieurs semaines"."Philippe n'a pas été assez présent", aurait notamment déclaré le chef de l'État à son retour d'Argentine dimanche 2 décembre. Il lui reprocherait de ne pas s'être rendu sur les lieux de désolation, comme l'Arc de Triomphe, dès le samedi soir, ce qui l'aurait obligé à s'y rendre le dimanche matin. Emmanuel Macron n'aurait en outre pas apprécié qu'Édouard Philippe fête son anniversaire le samedi soir. Selon l'hebdomadaire Marianne, qui a dévoilé l'information lundi, une trentaine de personnes, parmi lesquels le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin, ont célébré les 48 ans du locataire de Matignon essentielllement... sans ce dernier! Le Premier ministre serait en effet arrivés vers 22h30 puis serait reparti vers 23h30 pour un hommage aux forces de l'ordre.Une heure de trop pour le président, qui aurait "piqué une colère contre ce 'branleur' de Philippe", selon l'hebdomadaire satirique.
La thèse de l'incendie volontaire est désormais écartée. La police britannique a annoncé vendredi 23 juin avoir déterminé que l'incendie de la tour Grenfell de Londres avait été provoqué par un réfrigérateur défectueux.
Le 14 juin, 79 personnes avaient trouvé la mort dans ce gigantesque incendie."Nous avons désormais une preuve d'expertise que le feu n'a pas été allumé volontairement", a déclaré la commissaire Fiona McCormack au cours d'une conférence de presse, qui pointe la responsabilité d'un réfrigérateur, mais aussi des plaques d'isolation de l'immeuble, qui ne répondaient pas aux normes. L'enquête étudie "toutes les infractions possibles en matière de santé, de sécurité et de sécurité incendie", a-t-elle ajouté.LE REVÊTEMENT DE LA TOUR POINTÉ DU DOIGTC'est un réfrigérateur de marque Hotpoint qui est à l'origine du drame. Son modèle n'avait jamais fait l'objet d'un rappel de la part du constructeur, qui mène de nouveaux tests. Cette hypothèse qui vient d'être confirmée avait été avancée rapidement après le drame. Le soir de l'incendie, les pompiers avaient été appelés pour un réfrigérateur qui avait pris feu. Après l'avoir maîtrisé, les pompiers avaient dans un premier temps cru que leur intervention était terminée, avant d'être surpris par la combustion soudaine du revêtement extérieur, dans des conditions que l'enquête en cours devra éclaircir.La piètre qualité du revêtement de la tour Grenfell, récemment posé, est soupçonnée par les experts d'avoir contribué à la virulence de l'incendie, à sa diffusion rapide le long de ses 24 étages et même à l'émission de gaz toxiques qui pourraient avoir empoisonné certaines victimes.
Alors que le procès du leader Insoumis fait la Une de l'actualité, le journaliste, qui y consacrait un débat sur RMC jeudi, a expliqué à ses auditeurs que le prévenu lui écrivait régulièrement.
Dans sa tranche matinale sur RMC jeudi 19 septembre, Jean-Jacques Bourdin a proposé un débat à ses auditeurs sur le procès de Jean-Luc Mélenchon, jugé à Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour "actes d'intimidation envers un magistrat et un dépositaire de l'autorité publique, rébellion et provocation". "S'en prendre à la justice et au policier, est-ce acceptable ? Le tribunal et la justice le diront. Jean-Luc Mélenchon est-il un martyr ou un comédien ? Dites-le nous au standard", a lancé le journaliste. "Que risque-t-il ? Peut-être une amende. Il ne risque presque rien, a estimé Jean-Jacques Bourdin. Il a fait de ce procès une tribune. Il en a même fait un livre", a rappelé l'intervieweur star de RMC et BFMTV. "Si vous saviez toutes les correspondances qu'on peut avoir avec Jean-Luc Mélenchon, tous les SMS qu'il m'envoie, a révélé le journaliste. Jamais je ne les rendrai publics, évidemment. Mais je peux vous dire que c'est à mourir de rire, a-t-il jugé. Non, mais c'est vrai, il faut dire les choses. C'est du grand cinéma tout ça !", a-t-il lâché en direct.
Accusé d'avoir poignardé un homme à Belfort (Doubs), un trentenaire s'est justifié, arguant que la victime avait "dragué sa copine".
La cavale aura duré un peu moins d'une semaine. Un trentenaire suspecté d'avoir tué de plusieurs coups de couteau un autre homme samedi 20 juin à Belfort parce qu'il aurait "dragué sa copine", a été mis en examen et placé en détention provisoire vendredi pour assassinat, a-t-on appris auprès du parquet de Montbéliard. Interpellé jeudi dans le secteur de Montbéliard (Doubs), le suspect de 32 ans a admis être l'auteur des coups de couteau qui ont coûté la vie à la victime samedi non loin de la gare de Belfort, a indiqué à l'AFP la vice-procureure de Montbéliard, Julie Fergane.D'après les premiers éléments de l'enquête de police, cet homme reprochait à la victime d'avoir "dragué sa copine". Il lui a porté plusieurs coups de couteau à l'abdomen avant de prendre la fuite, la police municipale à ses trousses.Le nombre de coups et la détermination de l'agresseur présumé, qui est revenu vers sa victime avant de la tuer, ont conduit le parquet de Montbéliard à ouvrir une information judiciaire pour "homicide volontaire avec préméditation".
Plus de 8.000 personnes (8.132) sont à ce jour inscrites au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), a annoncé lundi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
En déplacement au siège de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), M. Darmanin a souligné que la menace terroriste "demeurait extrêmement élevée sur le territoire", en précisant que le "risque terroriste d'origine sunnite demeurait la principale menace à laquelle est confronté notre pays".Deux jours avant l'ouverture du procès des attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher, en janvier 2015, le ministre de l'Intérieur a assuré que "la lutte contre le terrorisme islamiste était une grande priorité du gouvernement". "Nous mènerons un combat sans relâche (...) nous ne renoncerons jamais à traquer sans relâche ces ennemis de la République", a-t-il insisté. Détaillant les formes de la menace terroriste, Gérald Darmanin a estimé que "malgré la défaite militaire de l'Etat islamique (...) la composante extérieure de la menace (action terroriste élaborée à l'étranger et projetée en France, NDLR), même si elle a diminué, devait continuer à faire l'objet de toute notre attention".Néanmoins, pour lui, c'est "la menace endogène (projets d'actes terroristes élaborés sur le territoire, NDLR) qui est "la plus prégnante et la plus forte". "Elle est nourrie par la propagande des groupes terroristes, inspirée des vétérans du Jihad mais également par l'emprise que les tenants d'un islam radical s'efforcent d'avoir dans certains de nos quartiers", a-t-il ajouté.Le ministre a estimé que "la menace représentée par des individus adeptes de l'islam radical (...) deven(ait) un défi croissant pour les services de renseignement qui assurent aujourd'hui le suivi de 8.132 individus inscrits au FSPRT".Face à l'ampleur des défis dans la lutte contre le terrorisme, Gérald Darmanin a mis l'accent sur les moyens supplémentaires alloués à la DGSI, qui verra ses effectifs augmenter de "1.260 agents dans tout le quinquennat".Il a confirmé que cette direction déménagerait prochainement, à Saint-Ouen, grâce à l'achat effectué en début d'année des terrains auparavant occupés par le journal Le Parisien. L'opération "se chiffre à plus d'un milliard d'euros", a-t-il dit.Abordant la question de la libération prochaine des "505 détenus terroristes islamistes en lien avec la mouvance islamiste", auxquels il a ajouté "702 détenus de droit commun susceptibles de radicalisation", il a fait valoir qu'il s'agissait d'un "défi sécuritaire majeur". "En 2020, a-t-il dit, les prévisions de libération sont évaluées à 45 détenus pour des faits d'association de malfaiteurs terroristes", et en 2021 à "63 terroristes islamistes condamnés".Gérald Darmanin a appelé en outre à la vigilance concernant "d'autres formes d'action" émanant "de groupuscules radicaux ou d'individus isolés partisans du recours à la violence". Il a cité à cet égard l'arrestation en mai dernier à Limoges d'un "suprémaciste", qui voulait s'en prendre à des lieux de cultes juifs.
Après l'annonce de l'éviction de Virginie Calmels, les réactions se font tantôt virulentes, tantôt compréhensives envers la numéro 2 du parti Les Républicains.
Les Républicains ont-ils eu raison de congédier leur vice-présidente déléguée ? Pour Nadine Morano, conseillère politique du président des Répubicains (LR), la réponse est évidente : "Laurent Wauquiez a eu raison de faire preuve de fermeté. Cette décision était très attendue par nos militants. Nous avons un président qui doit être incontesté", a-t-elle déclaré au micro de France Info, lundi 18 juin. Pour la députée européenne, Virginie Calmels "n'a pas trouvé ses marques. Quand on est démocrate, on respecte le scrutin en interne. Le numéro 2 est là pour épauler le numéro 1. Il n'est pas là pour nuire au parti".Dimanche 17 juin dans la soirée, la direction de LR a mis fin aux fonctions de sa vice-présidente, après deux semaines de conflit ouvert avec Laurent Wauquiez. "Après consultation de l'équipe dirigeante, Laurent Wauquiez, président des Républicains, nomme Jean Leonetti, maire d'Antibes et président du Conseil national, vice-président délégué des Républicains", a annoncé le parti dans un communiqué laconique. M; Leonetti a exprimé sa "gratitude amicale" envers Laurent Wauquiez "pour sa confiance et à l'équipe dirigeante pour son soutien". "Ils peuvent tous compter sur ma loyauté", a écrit le maire d'Antibes sur Twitter. "LE COURAGE DE TRAHIR"Nombreux sont ceux à partager l'avis de Nadine Morano. "Bien sûr il y a différentes sensibilités" au sein de LR, mais il y a aussi "un principe de loyauté et il est d'autant plus fort qu'on appartient à l'équipe dirigeante", a plaidé sur Europe 1 un des vice-présidents de LR, Damien Abad, jugeant que "la décision était inévitable compte tenu de la semaine qu'on a vécue"."La droite ne peut pas se permettre des divisions comme elle a connu par le passé (...) Aujourd'hui la refondation prend du temps et on ne peut pas se permettre d'avoir des embûches supplémentaires", a insisté M. Abad.Interrogée sur BFMTV pour savoir si la désormais ex-numéro deux du parti n'avait tout de même pas fait preuve de courage en affichant ses points de vue, une de ses porte-parole, Lydia Guirous, a demandé si ce n'était pas plutôt "le courage de trahir". "Nous vivons tous ensemble avec notre diversité d'opinions (...) mais Les Républicains sont une famille qui est héritière du gaullisme, et dans le gaullisme, il y a aussi le chef, le respect du chef, et Laurent Wauquiez est un chef, il a tranché", a-t-elle justifié. Être membre de l'équipe dirigeante de LR implique des "devoirs de solidarité" : "on ne peut pas garder une numéro deux qui joue contre son camp", a-t-elle ajouté."En politique la valeur au premier rang à mon sens, c'est celle de la loyauté, et donc je ne comprends pas très bien la réaction d'Alain Juppé", a par ailleurs glissé Lydia Guirous, alors que le maire de Bordeaux a salué dans un tweet dimanche les "convictions" et le "courage" de sa première adjointe.Geoffroy Didier, secrétaire général délégué, a lui aussi souligné "une règle d'or : on joue en pack, on joue collectif". "Complémentarité oui, absence de solidarité non", a-t-il résumé. Cet épisode "n'est pas une affaire politique, c'est une affaire personnelle", a en outre relativisé M. Didier, estimant que "c'est en fait un départ, à partir du moment où Virginie Calmels privilégiait les critiques publiques plutôt que les remarques privées", et soulignant qu'"elle reste membre des Républicains"."LE RÉTRÉCISSEMENT" DE LA DROITE "DEPUIS SIX MOIS"Maël de Calan, ancien candidat à la présidence de LR et proche de Valérie Pécresse, a pour sa part qualifié de "prévisible" le départ de Virginie Calmels. "Laurent Wauquiez continue à se refermer sur un socle politique de plus en plus étroit, stratégie suicidaire", a estimé l'élu du Finistère.La présidente de la région Île-de-France a de son côté dénoncé lundi le "rétrécissement" de la droite "depuis six mois" et l'élection de Laurent Wauquiez, refusant d'"entrer dans ces querelles" et disant vouloir au contraire privilégier "le débat d'idées". Face à la "montée des populismes", "nous c'est sur les idées que vous nous trouverez pour élargir la droite et rassembler les deux droites", a-t-elle fait valoir."JE NE SUIS PAS UN CLONE"Dimanche, Virginie Calmels avait, une nouvelle fois, tiré à boulets rouges sur Laurent Wauquiez, qui, selon elle, est "uniquement là pour défendre sa propre ligne". "Il estime qu'il doit son élection qu'à sa seule présence, je ne partage pas cette vision", avait-elle déclaré dans un entretien au Parisien. "J'ai cru avec sincérité à sa volonté de rassemblement et j'ai soutenu ses propositions, car je suis pour un régalien fort. Mais je ne suis pas non plus un clone, je ne suis pas dénaturable", avait-elle insisté. Première adjointe d'Alain Juppé à Bordeaux et ancienne directrice générale d'Endemol Monde, Virginie Calmels représente une sensibilité libérale au sein de la droite française. La semaine passée, elle avait publiquement critiqué le tract intitulé "Pour que la France reste la France", distribué par son parti. Bien que la direction des Républicains ait choisi de limoger sa numéro 2, cette décision doit encore passer devant le Conseil national du parti pour être approuvée, sans quoi elle ne serait pas conforme aux statuts de LR. La prochaine réunion du Conseil est prévue le 30 juin à Menton, pour un débat consacré à l'Europe.
Ils sont morts pour une dette de 2.500 euros. Un couple de Coréens s'est suicidé dans son studio de Villejuif, dans le Val-de-Marne.
Ils ont été retrouvés lundi après-midi, rapporte mercredi 5 octobre Le Parisien.Sur la table du salon -un des rares meubles présents dans leur appartement-, ils ont laissé une lettre en français hésitant pour expliquer leur geste. "Chers. On n'a pas d'une famille, des amis à contacter. La caution (1350 euros) est laissée à M. Z. pour le loyer et des immeubles se laissent pour les autres. On voudrait enterrer partout en France. SVP. Désolée", retranscrit Le Parisien. A proximité, l'homme, âgé de 60 ans et sa femme de 49 ans ont laissé leurs dernières richesses : une bague, un téléphone et 68 centimes d'euros. Ils ont été retrouvés pendus aux gonds de deux encadrements de porte. La date exacte de leur suicide n'est pas connue. Un habitant de l'immeuble assure les avoir vus "partir au supermarché la semaine dernière".Depuis trois mois, le couple ne pouvait plus payer son loyer. Selon un agent immobilier interrogé par Le Parisien, le loyer des studios de leur immeuble est compris entre 800 et 900 euros. La dette du couple aurait donc été d'environ 2.500 euros. Ils vivaient là depuis six ans, et aucune procédure d'expulsion n'avait été ordonnée."C'est incompréhensible ce qui s'est passé, a expliqué le gardien de l'immeuble. Ils parlaient mal le français, mais à chaque fois qu'ils me croisaient, ils se courbaient pour me saluer. Ils étaient toujours bien habillés." Il se souvient également que le propriétaire de l'appartement avait appelé plusieurs fois concernant les retards de paiement. "Se suicider pour trois mois d'impayés, c'est incroyable. D'autant plus qu'à la fin de l'année, ils n'oubliaient jamais les étrennes."
Plusieurs figures de la majorité, dont le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, ou le patron du parti La République en marche (LREM), Stanislas Guérini, se sont déclarées contre l'organisation d'un référendum le jour même des élections européennes. Selon les informations du Journal du dimanche (JDD), c'est pourtant ce que préparerait Emmanuel Macron à l'issue du grand débat national.
Organiser un référendum le même jour que les élections européennes, le 26 mai, est '"une question secondaire" et la décision "n'est absolument pas prise", a déclaré lundi Gilles Le Gendre, le chef de file des députés LREM, en sortant d'un entretien avec Emmanuel Macron à l'Élysée. Selon les informations du JDD, le chef de l'État serait pourtant tenté de convoquer un tel référendum dès le 26 mai, jour des élections européennes. Mais l'idée ne fait pas l'unanimité, au sein même de la majorité. "Le référendum qui est dans le débat public depuis quelques semaines est une option parmi d'autres (...) La question du référendum est une question secondaire. La vraie question c'est : comment voulons-nous faire évoluer notre fonctionnement démocratique collectif ?", a affirmé l'élu de Paris devant la presse. Le risque de passer à côté du débat européen Outre le patron des députés LREM, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a également fait part de ses doutes, lundi sur France Inter. "L'enjeu européen est suffisamment fort pour en faire un enjeu européen. Le référendum c'est autre chose, c'est un enjeu national. Je ne pense pas qu'il faille mélanger les deux (...) ce n'est pas souhaitable", a-t-il déclaré. Pour Stanislas Guérini, délégué général de LREM, la date du 26 mai est "peu opportune". "Le 27 mai sera le premier jour de la refondation de l'UE ou le premier jour de son délitement. C'est une question qui est essentielle et je pense qu'il ne faut pas qu'elle soit escamotée. Je pense qu'il faut qu'on ait ce débat européen à plein sur les sujets européens", a-t-il déclaré sur Franceinfo. La ministre des Affaires européennes Nathalie Loiseau s'est aussi montrée réservée, dimanche, sur une telle concomitance de calendriers électoraux. "Je souhaite qu'on parle d'Europe le 26 mai", a-t-elle insisté. Sur LCI lundi, le député LREM du Val-d'Oise Aurélien Taché a abondé en considérant qu'il y avait "un risque" de tout mélanger. "Je suis un petit peu sceptique sur la date", a-t-il déclaré.
L'écrivain-détective Richard Castle et sa séduisante partenaire, Kate Beckett, seront de retour très prochainement sur la 2, pour une huitième saison qui sera également la dernière.
Prêts de nouvelles enquêtes ? Après une saison 7 qui a réuni en moyenne 5 millions de spectateurs, la série policière "Castle" fera son grand retour dans la grille de programmes de France 2, pour la huitième année consécutive. Nathan Fillion et Stana Katic viendront à nouveau traquer les tueurs en série à partir du 26 septembre, à 20h55, a annoncé la chaîne dans un communiqué.Pour rappel, la saison précédente s'était achevée sur la promotion de Beckett au poste de capitaine, ainsi que la récompense de Castle pour sa carrière littéraire. Le chapitre avait également mis l'accent sur la relation entre les deux personnages. Le mystère autour de l'accident de Rick a été résolu, et le mariage tant attendu des deux tourtereaux a enfin pu être célébré !La saison des adieuxDe nombreux défis attendent le tandem d'enquêteurs dans cette saison 8. Kate devra se pencher sur le fameux dossier LokSat et sa liste de personnes en danger. Castle quant à lui, aura à composer avec les nouvelles responsabilités de sa bien-aimée. La série accueillera également de nouveaux visages, dont l'analyste Vikram Singh, incarné par Sunkrish Bala.Cette saison sera, hélas, celle des aurevoirs. Après huit ans de bons et loyaux services, le duo Castle et Beckett prendra sa retraite. En avril dernier, la chaîne ABC a effet décidé de ne pas reconduire le programme. La raison? Les prétentions salariales de Stana Katic, l'interprète de Kate Beckett, qui seraient très élevées. Et sans Beckett aux côtés de Castle, difficile d'envisager une neuvième saison... Raison de plus pour ne pas manquer cette ultime saison qui s'annonce, à l'instar des précédentes, pleine de rebondissements !
L'économiste Thomas Porcher rejette l'alliance avec le Parti socialiste du mouvement qu'il a co-fondé. Dans un entretien au Journal du dimanche, il regrette que "les appareils politiques" de gauche se soient "recroquevillés" et étrille la "liste d'apparatchiks" qui sera conduite par Raphaël Glucksmann.
L'alliance avec les socialistes à peine officialisée, Place publique (PP) perd l'un de ses cofondateurs. L'économiste Thomas Porcher annonce, dimanche 17 mars, son départ du mouvement de gauche qui propose avec le PS une liste aux européennes menée par l'essayiste Raphaël Glucksmann. En cause : les conditions de ce rapprochement entre la formation historique et le jeune parti né en novembre dernier."On avait une promesse : mettre les citoyens au cœur des institutions en rassemblant toutes les forces de gauche. Aujourd'hui, on se retrouve cornérisé avec le PS. (...) Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, a annoncé que toutes les tendances du parti seraient représentées : ce sera une liste d'apparatchiks, pas de citoyens", fustige Thomas Porcher dans une interview publiée par Le Journal du dimanche."Je n'ai pas envie de servir de caution de gauche au PS, ni que Place publique soit le nouvel emballage d'un produit périmé", a ajouté Thomas Porcher, qui déplore par ailleurs une décision "prise par un petit cercle" au sein du mouvement et qui, "en termes de démocratie et de renouvellement des pratiques, est une trahison de la promesse initiale". L'auteur de Traité d'économie hérétique: Pour en finir avec le discours dominant conclut en confiant qu'il apportera "peut-être publiquement" son soutien à une autre liste des élections européennes qui auront lieu le 26 mai. Raphaël Glucksmann, également fondateur de PP, a été adoubé à une large majorité par une résolution du conseil national du Parti socialiste réuni samedi 16 mars. 128 membres ont voté pour, cinq ont désapprouvé dont le sénateur Rachid Temal, pourtant membre de la direction. Ce vote prévoit la constitution d'une liste comportant pour moitié des candidats estampillés PS, pour moitié des candidats issus de Place publique, de la société civile et des autres formations politiques engagées dans des discussions avec le PS et Place publique.
"La file des imbéciles". Manouchehr, un commerçant de Téhéran, regarde avec mépris une longue file d'attente devant un bureau de change où des Iraniens se pressent les uns contre les autres, dépourvus de masques.
Agacé, un agent de la circulation, confie dimanche à l'AFP avoir assisté à de nombreuses scènes similaires dans le quartier de Sadeghiyeh à Téhéran, depuis la reprise des activités des bureaux de change.La plupart des clients ne respectent pas les consignes sanitaires de base, déplore-t-il.Avec un allègement progressif des restrictions, des habitants de la capitale iranienne disent craindre un nouveau pic de contaminations au nouveau coronavirus dans le pays, le plus touché par la pandémie au Proche et Moyen-Orient.Après l'apparition du virus en février en Iran, écoles, universités, cinémas, stades et autres lieux de regroupement ont été fermés dès le mois de mars pour endiguer sa propagation.Mais sous la pression économique, notamment en raison des sanctions américaines, l'Etat a autorisé le 11 avril une réouverture progressive des commerces dans les provinces puis, une semaine plus tard, dans la capitale.Désertés pendant deux mois, rues, marchés et centres commerciaux ont retrouvé leur animation habituelle à Téhéran.Les bureaux de change sont pris d'assaut par les Iraniens qui préfèrent changer leur épargne en euros ou en dollars en raison de la dépréciation du rial, qui fait perdre de la valeur à leurs économies, et de l'inflation.Mais "tous ces clients mettent nos vies en danger, nous qui sommes obligés de venir" au travail, dit Milad, employé de 22 ans dans un centre commercial proche du bureau de change.Il s'inquiète de voir les boutiques bondées le soir, lorsque les gens sortent faire leurs courses.- "Risque le plus élevé" -Téhéran est le "talon d'Achille" du pays, a reconnu le vice-ministre de la Santé, Iraj Harirchi. Avec une population de plus de 8 millions d'habitants et des centaines de milliers de travailleurs qui y affluent depuis d'autres provinces, la capitale iranienne a été placée en rouge, "risque le plus élevé" selon le système de couleurs utilisé par le gouvernement.Depuis le 4 mai, le nombre de nouvelles infections recensées officiellement est supérieur à 1.000 par jour, après une brève baisse observée la semaine passée.Au total, le pays compte 107.603 cas contamination et 6.640 décès, selon les derniers chiffres officiels qui, d'après des experts à l'étranger et plusieurs responsables, sont largement sous-estimés."La prudence des gens a fait chuter le nombre des contaminations, mais dès que la maladie a été jugée moins importante, nous avons constaté une augmentation des cas", explique Massoud Mardani, spécialiste en maladies infectieuses au ministère de la Santé.La hausse des infections "est en partie due à la réouverture (des commerces) et aux gens qui vont faire du shopping", dit-il à l'agence de presse Isna."La situation ne doit en aucun cas être considérée comme normale", a déclaré dimanche le porte-parole du ministère de la Santé, Kianouche Jahanpour, jugeant "critique" la situation sanitaire à Téhéran et dans la province du Khouzestan (sud-ouest). Des restrictions ont été rétablies dans cette dernière province. A Téhéran, "avec la réouverture des commerces, les gens ont oublié les protocoles (les consignes pour la distanciation sociale). C'était probablement trop tôt" pour un allègement, selon Aliréza Maher, membre du Comité national du combat contre le coronavirus.- Donner "gratuitement" -Mais beaucoup d'Iraniens soulignent leurs difficultés financières."La vie coûte de l'argent, les gens doivent aller travailler", déclare Hamed, 22 ans, un habitant de Qom, à 150 km de Téhéran. Il se rend tous les jours dans la capitale à la demande de son employeur. S'il refuse, il perdra son travail.Dans les rues voisines du quartier Sadeghiyeh, des badauds, certains portant de masques, achètent légumes frais et fruits secs.Le visage nu, Mohammad, 58 ans, déplore le "prix élevé" des masques et la difficulté de s'en procurer alors qu'il doit grimper dans un bus bondé tous les matins. "Ils auraient dû en donner gratuitement aux gens."Pour Zahra, une comptable de 30 ans, "seulement la moitié de la population (de Téhéran) suit les mesures sanitaires. "Soit les gens s'en moquent, soit ils n'ont pas la patience de porter un masque."
Alors que 28% des gens dans le monde pensent qu'il est normal qu'un homme batte sa femme, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) appelle gouvernements et institutions "à utiliser une nouvelle approche politique pour faire évoluer (les) opinions et (les) pratiques discriminatoires" envers les femmes.
Officialisée par les Nations Unies en 1977, le 8 mars est une journée d'action, de sensibilisation et de mobilisation dédiée à la lutte pour les droits des femmes, l'égalité et la justice. Une étude réalisée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) publiée jeudi 5 mars à quelques jours de la Journée internationale des droits de femme prouve qu'il y a encore du travail. En effet, selon cette étude, basée sur des données provenant de 75 pays représentant plus de 80% de la population mondiale, neuf personnes sur dix dans le monde tous sexes confondus nourrissent au moins un préjugé envers les femmes. Parmi les clichés cités, ont retrouve le fait que les hommes font de meilleurs dirigeants politiques ou d'entreprises, qu'aller à l'université est plus important pour un homme ou qu'ils devraient être prioritaires sur le marché de l'emploi lorsque les offres sont rares. "La lutte pour l'égalité des sexes passe par l'élimination des préjugés"La proportion est la plus forte au Pakistan (99,81%), devant le Qatar (99,73%) et le Nigeria (99,73%). L'Andorre (27,01%), la Suède (30,01%) et les Pays-Bas (39,75%) mènent le wagon des "bons élèves", que la France accroche tant bien que mal, avec plus d'une personne sur d'eux ayant au moins un préjugé sexiste (56%).Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) évoque, "malgré des décennies de progrès", la subsistance de "barrières invisibles" entre les hommes et les femmes. "Aujourd'hui, la lutte pour l'égalité des sexes passe par l'élimination des préjugés", avance dans un communiqué Pedro Conceiçao, un dirigeant du PNUD. "Les efforts qui ont été si efficaces pour éliminer les disparités en matière de santé ou d'éducation doivent désormais évoluer pour affronter des problèmes bien plus ardus : les préjugés profondément enracinés, tant chez les hommes que chez les femmes, contre une véritable égalité", appuie son collègue Achim Steiner. L'agence de l'ONU appelle gouvernements et institutions "à utiliser une nouvelle approche politique pour faire évoluer ces opinions et ces pratiques discriminatoires". Et faire chuter la statistique la plus glaçante de son rapport : 28% des gens dans le monde pensent qu'il est normal qu'un homme batte sa femme.
Atteint par une maladie infectieuse au visage, Benoît XVI, 93 ans, est "extrêmement fragile", selon un article du quotidien régional allemand Passauer Neue Presse, qui cite un biographe de l'ancien pape, Peter Seewald.
Benoît XVI souffre d'érysipèle au visage, une maladie infectieuse caractérisée par une tuméfaction rougeâtre, qui entraîne de fortes démangeaisons et des douleurs intenses, a indiqué le journal."D'après Seewald, le Pape émérite est désormais extrêmement fragile (...). Ses capacités intellectuelles et sa mémoire ne sont pas affectées, mais sa voix est à peine audible", a écrit le Passauer Neue Presse.Peter Seewald a rencontré samedi à Rome Benoît XVI pour lui présenter sa biographie, selon le quotidien."Lors de cette rencontre, le pape émérite, en dépit de sa maladie, s'est montré optimiste et a déclaré que si ses forces augmentaient à nouveau, il reprendrait peut-être sa plume", a-t-il ajouté.Benoît XVI a rendu visite à son frère aîné Georg, malade, en Allemagne en juin, marquant ainsi son premier voyage hors d'Italie depuis sa démission surprise en 2013. Georg Ratzinger est mort deux semaines plus tard.Les deux frères, tous deux ordonnés prêtres le même jour en juin 1951, étaient très proches.Premier pape à démissionner en près de 600 ans, Benoît XVI, qui avait invoqué des raisons de santé, mène une vie retirée dans un petit monastère du Vatican depuis sa renonciation.
Invité de "On refait la télé" sur RTL, Michel Drucker a révélé une drôle d'anecdote concernant Fort Boyard. Il a dû obéir à sa femme.
Passionné de sport, Michel Drucker n'a en effet jamais participé à Fort Boyard. Sur RTL, le présentateur en a révélé les raisons. "Ma femme m'a interdit (...) Je voulais faire Fort Boyard à condition de faire du saut à l'élastique et mon cardiologue me l'a interdit. C'est le saut à l'élastique qui me passionne", a-t-il raconté. Pourtant, passionné de ce sport, c'est un des seuls qu'il n'a encore jamais réalisés dans sa vie. Michel Drucker a aussi parlé de ses phobies et ce qu'il aimerait potentiellement faire dans l'émission. "Les bestioles, c'est... non. Mais je doublerais bien le Père Fouras. Comme je suis hypocondriaque, 'Voyage en terre inconnue' ou 'Koh Lanta', pour moi c'est impossible."
Pour récompenser les salariés de leur activité lors de la crise sanitaire, Michel-Edouard Leclerc a annoncé que 25% des bénéfices leur seraient reversés.
"Tous les centres Leclerc qui dégagent des profits verseront 25% du bénéfice avant impôt sous forme de prime, gratification, intéressement." Au micro de France Info, le patron de l'enseigne, Michel-Edouard Leclerc, a annoncé vouloir faire un geste pour ses salariés. Les centres Leclerc dégageant des profits vont distribuer 25% des bénéfices avant impôts à leur salariés, restés massivement "fidèles" au plus fort de la crise sanitaire du Covid-19, a annoncé vendredi Michel-Edouard Leclerc, le patron de l'enseigne."On préfère, même si c'est fiscalement plus coûteux pour l'entreprise, associer l'ensemble du personnel", a-t-il déclaré."La plupart des centres Leclerc ont versé la prime Macron mais on fait mieux. Les 1.000 euros, c'est éphémère. Au début, il y a eu beaucoup d'absents en Alsace, où il y avait un cluster très fort, mais quand même, tout notre personnel a été fidèle", a-t-il ajouté alors que le gouvernement avait incité fin mars les employeurs à verser une prime défiscalisée pour récompenser la mobilisation.350.000 consommateurs en plusLe patron de l'enseigne s'est également félicité de la bonne tenue de ses supermarchés qui ont gagné 350.000 consommateurs depuis la sortie du confinement."Ils ont constaté les écarts de prix, a-t-il encore assuré. Le deuxième effet, c'est le drive. Pour des raisons sanitaires et de praticité, il a eu un très grand succès. Les nôtres font +50%. 17% des 1,1 millions de consommateurs supplémentaires sont retournés dans leurs magasins traditionnels tandis que les autres se sont répartis entre nos hypermarchés, nos drives, nos formules de vente à domicile"."Par le drive, on a appris le digital. On a anticipé le truc il y a 7-8 ans. Comme on est leader sur le drive, on a pu financer la 3e étape, le webcommerce", a-t-il ajouté pour expliquer les difficultés de certains concurrents. Son groupe se "portant bien", Michel-Edouard Leclerc assure qu'il n'y aura "pas de plans sociaux"."Je ne dis pas qu'il n'y aura pas de casse, un peu d'ajustements. Mais on embauche. Depuis 10 ans, on recrute 3.000 personnes par an. Cette année, on va y aller plus mollo car il y a un effet Covid. Sur 1.200 points de vente, une dizaine de centres rament un peu", a-t-il poursuivi.
Le torchon brûle entre Véronique Genest et Cyril Hanouna. Suite aux déclarations négatives de l'actrice contre TPMP, Cyril Hanouna monte au créneau et clashe sans ménagement celle-ci...
La guerre serait-elle ouvertement déclarée entre Cyril Hanouna et Véronique Genest ? Jamais avare de clashs ou de règlements de compte, la présentateur de Touche Pas à Mon Poste a répondu aux attaques de la comédienne contre l'émission et sa bande au cours de la quotidienne du mercredi 15 février 2017. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'après ces déclarations cinglantes, il est certain qu'elle n'apparaîtra plus dans le talk-show !Véronique Genest remontéePour le rappel des faits, suite à son passage dans le programme phare de C8, l'ancienne interprète de cette très chère Julie Lescaut avait exprimé sa déception quant à sa participation à TPMP. A l'antenne de RTL, elle avait ainsi expliqué : "C'est devenu méchant, souvent. J'aimais bien moi, le côté bon enfant, quand ils faisaient la danse de l'épaule et ne se prenaient pas au sérieux. Cyril Hanouna et sa bande ont pris la grosse tête avec le succès et se prennent tous un peu au sérieux." Visiblement toujours contrariée, elle a ajouté ce samedi 11 février 2017 sur les ondes de France Bleu ne pas avoir "du tout aimé leur attitude la dernière fois (qu'elle était présente dans l'émission, ndlr)". Une réponse cash et cassanteSusceptible, "Baba" s'est donc empressé de réagir à ces critiques contre son bébé. Dans une séquence, le trublion a fait une liste de quelques personnalités refusant de se rendre sur certains plateaux télé. Parmi elle, Véronique Genest qui en a alors pris pour son grade : "Elle refuse tout et d'ailleurs personne ne l'a invitée." Le message est donc clair après cette pique qui a provoqué l'hilarité de Benjamin Castaldi, désormais chroniqueur. Partagez-vous l'avis de l'actrice à propos de Touche Pas à Mon Poste ?
L'armée de Bachar al-Assad a réitéré les bombardements sur Alep, ce mercredi 14 décembre. L'opération d'évacuation de la population n'a pas pu être menée à bien.Les combats ont repris après un court répit entre régime et insurgés à Alep, la deuxième ville de Syrie.
L'espoir d'une évacuation rapide de milliers de civils affamés et assiégés s'éloigne peu à peu, à mesure que les bombes pleuvent à nouveau. L'accord prévoyant l'évacuation des civils comme des insurgés a été "suspendu" dans la matinée de mercredi, après des objections du régime syrien. D'après les rebelles, le régime et ses alliés ont "imposé de nouvelles conditions". Conclu sous la houlette de Moscou et d'Ankara, cet accord visait à mettre à l'abri la population vivant dans les dernières poches insurgées de la ville, où elle est encerclée par l'armée depuis plus de quatre mois.- LA TRÊVE AURA TENU QUELQUES HEURES -"Il y a eu ce matin au moins 14 obus tirés par les troupes du régime sur le carré tenu par les rebelles et ce, pour la première fois depuis mardi soir", a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). La télévision d'État, pour sa part, a annoncé qu'au moins sept civils avaient été tués par des tirs rebelles sur les secteurs gouvernementaux. Les rebelles ne contrôlent plus qu'une portion infime du territoire qu'ils avaient conquis en 2012 dans l'est d'Alep, depuis le lancement à la mi-novembre d'une offensive foudroyante de l'armée syrienne qui a repris un à un les quartiers de l'opposition.
L'homme, qui avait, jusqu'alors, toujours nié avoir tué Joanna Parrish et Marie-Angèle Domece, a livré "des aveux réitérés" en février dernier.
Après Monéteau, Michel Fourniret est aujourd'hui conduit à Saint-Cyr-les-Colons. Le tueur en série, soupçonné des meurtres de deux jeunes filles dans l'Yonne il y a près de 30 ans, se trouve, mercredi 26 septembre, sur les lieux présumés du crime de Marie-Angèle Domece, disparue en 1988, selon une source proche de l'enquête. Michel Fourniret, soupçonné d'avoir tué Marie-Angèle Domece, 19 ans, disparue en juillet 1988, a été conduit par les enquêteurs à Saint-Cyr-les-Colons. "Ce n'est pas une reconstitution au sens propre du terme, c'est un transport sur les lieux, sinon les avocats des parties civiles seraient convoqués", a précisé Me Didier Seban, l'un des avocats des familles des jeunes filles."Des aveux réitérés" pour les meurtres des deux jeunes fillesMardi 25 septembre, Michel Fourniret avait été conduit par les enquêteurs à Monéteau, près d'une écluse où le corps de Joanna Parish avait été découvert le 17 mai 1990. L'homme, qui avait, jusqu'alors, toujours nié son implication dans ces deux meurtres, a livré "des aveux réitérés" au cours d'interrogatoires en février dernier. En juin dernier, l'ex-compagne de Michel Fourniret, Monique Olivier, qui l'avait accusé des deux meurtres dans une lettre envoyée à la justice, a confirmé, une nouvelle fois, l'implication du tueur en série.L'affaire de Marie-Angèle Domece remonte à 1988. Le 8 juillet, la jeune fille âgée de 19 ans, handicapée mentale, disparaît dans l'Yonne, son corps ne sera jamais retrouvé. Deux affaires pour lesquelles "l'Ogre des Ardennes", comme on le surnomme, avait été mis en examen en 2008. Si Michel Fourniret avait bénéficié de non-lieu en 2011, faute de preuves suffisantes, pour ces deux affaires, la justice avait ordonné en 2012 la reprise des investigations pour les deux meurtres.Un déplacement pour situer le corps de Marie-Angèle DomeceSelon une source proche de l'enquête, pour faciliter l'organisation de ces deux journées, Michel Fourniret a passé la nuit au centre de détention de Joux-la-Ville, dans l'Yonne. Un important dispositif de sécurité a été mis en place dans la commune, a rapporté le quotidien régional L'Yonne républicaine.Ce déplacement "vise notamment à obtenir des précisions sur l'endroit où pourrait se trouver le corps de Marie-Angèle Domece", selon Me Didier Seban, l'un des avocats des familles des jeunes filles. "Ca fait 30 ans qu'on attend. On attendra peut-être encore un peu, mais ce que je veux, c'est qu'il finisse par dire 'voilà elle est là'", a déclaré Claude Domèce, le père de Marie-Angèle Domece.Les anciens époux bientôt jugés pour l'assassinat de Farida HammicheEn 2008, la cour d'assises des Ardennes a condamné Michel Fourniret à la perpétuité incompressible pour sept autres meurtres. Le tueur en série sera, par ailleurs, jugé par la cour d'assises des Yvelines en novembre pour l'assassinat crapuleux en 1988 de l'épouse d'un ex-codétenu, Farida Hammiche, qui lui avait permis de faire main basse sur le magot du "gang des postiches".Monique Olivier, 69 ans, sera jugée pour complicité. Le couple, qui a divorcé en 2010, devra également répondre de recel.
VIDÉO - La grève ne ciblera "pas forcément" les jours de grands départs, assure la CGT-Cheminots.
La grève unitaire, c'est terminé. L'Unsa a décidé mardi 19 juin de sortir du mouvement après le 28 juin, refusant de poursuivre en juillet la contestation de la réforme ferroviaire. Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a "souhaité" mercredi 20 juin que la grève à la SNCF s'arrête après le 28 juin, qui sera le 36e et dernier jour du calendrier de la mobilisation par épisodes de deux jours de grève sur cinq, lancée le 3 avril.Mais pour la CGT et Sud pas question d'en rester là. Les deux syndicats ont l'intention de poursuivre le mouvement. Si la date du 2 juillet, un temps évoquée, ne paraît pas possible "au regard de la loi sur le service public", en revanche "les 6 et 7 juillet", qui coïncident avec le début des vacances scolaires, "sont toujours d'actualité", a indiqué le secrétaire général de la CGT-cheminots, Laurent Brun. Le syndicat réunira mercredi sa commission exécutive pour décider des modalités de la poursuite du mouvement. M. Brun a précisé les intentions de la CGT mercredi 20 juin sur Europe 1. "Mon souhait, puisque nous n'avons pas les garanties demandées au gouvernement, au patronat ferroviaire et à l'entreprise, c'est de poursuivre sur juillet et août, avec un calendrier qui n'aura pas la même forme, qui sera plus allégé que ces trois derniers mois, mais qui permettra de maintenir la mobilisation", a-t-il expliqué.Alors, les Français doivent-ils s'attendre à un été de galère dans les gares ? Pas forcément, promet le syndicaliste : "La question des jours de grève ne sera pas forcément ciblée sur des départs en vacances." Il a notamment évoqué la date du mercredi 11 juillet, en marge d'une réunion du comité central "sur un nouveau plan de fret qui purgerait l'activité de la moitié de ses effectifs". Si le projet de loi a été définitivement adopté par le Parlement, il faut continuer de peser sur le contenu des ordonnances qui vont permettre au gouvernement de réformer la SNCF, a estimé M. Brun. "C'est une loi d'habilitation à écrire des ordonnances, a-t-il expliqué sur Europe 1. Il reste quatre séries d'ordonnances à écrire, y compris sur la concurrence, et neuf décrets doivent être écrits sur cette loi. En fonction de ce qu'il y a d'écrit dans ces ordonnances, ou dans cette loi, on aggrave la situation ou on l'améliore."Interrogé sur la faible mobilisation lors de la dernière journée de grève, le 18 juin, le syndicaliste a affiché sa confiance. "On est à 32 jours de grève, il est normal que la mobilisation s'étiole (...). On n'est pas étonné qu'il y ait un affaiblissement sur une mobilisation intensive. Néanmoins, cela reste le plus grand conflit de l'histoire de la SNCF, et en face, nous avons un gouvernement qui reste particulièrement violent et intransigeant", s'est-il félicité.SUD-Rail non plus "ne tourne pas la page" et veut "continuer la mobilisation pour peser" sur les prochaines négociations, a déclaré mardi son porte-parole, Erik Meyer, à la sortie de l'intersyndicale. Et si "l'annonce d'un calendrier de grève au long cours est hors de question", en revanche "les 6 et 7 juillet sont des dates qui sont sur la table", a-t-il dit, souhaitant "l'unité syndicale la plus large, à deux, à trois, à quatre".
L'écrivain a envoyé une lettre à BFM TV pour faire part de sa tristesse après la démission du conseiller de Paris. Il annonce aussi la sortie prochaine d'un livre retraçant l'affaire.
La démission, il y a une semaine, de l'adjoint à la Culture à la mairie de Paris, Christophe Girard, avait fait les gros titres de la presse. Longtemps silencieux, son ami Gabriel Matzneff (comme il se plait à le dire), au cœur du "scandale" qui l'a poussé à quitter son poste, sort du silence. Dans une lettre envoyée au média BFM TV, il dépeint toute son incompréhension à la suite de cette affaire et se dit "outré et catastrophé" du sort qui est réservé à son "ami". "Ce réquisitoire (...) montre qu'être mon ami, témoigner de l'amitié à mon égard est en soi une faute qu'il convient de punir sévèrement", regrette-t-il dans un premier temps. "C'est un délit que n'avait jusqu'à ce jour pas prévu le Code pénal, mais je compte sur les féroces pharisiens qui, depuis sept mois inlassablement me lapident, pour l'y inscrire sans tarder", lance-t-il. Par ces mots, Gabriel Matzneff fait référence notamment aux élus écologistes qui avaient manifesté pour souhaiter le départ de Christophe Girard. Ils avaient dénoncé le soutien de l'élu à l'écrivain visé par une enquête pour "viols sur mineurs" ; des relations loin des "qualités éthiques et morales" nécessaires "pour ce genre de responsabilités", rappelle BFM TV. Prêt à contre-attaquer Mais ce soutien inattendu va-t-il servir Christophe Girard ? De tout temps, l'élu a nié avoir eu des relations personnelles avec l'écrivain. Lors de la découverte par la mairie de Paris de notes de frais "engagées" par Christophe Girard pour des repas avec Gabriel Matzneff, il s'était justifié en mettant en avant des rendez-vous professionnels. C'est d'ailleurs dans ce sens que le premier adjoint à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, avait abondé dans son sens. "Manger avec quelqu'un n'est pas qualificatif de sanction pénale (...) Christophe Girard ne se cachait pas d'avoir eu des contacts avec Gabriel Matzneff, qu'il ne qualifie pas d'amicaux mais de professionnels", justifie-t-il. Accusé de "pédophilie" et de "violences sexuelles" par la romancière Vanessa Springora dans son roman Le Consentement, Gabriel Matzneff est depuis persona non grata dans le milieu. D'autres ont dénoncé la complaisance dont il avait bénéficié à l'époque. S'il ne souhaite pas s'expliquer pour le moment, il confie qu'il le fera dans les semaines à venir et ce à l'occasion de la sortie d'un "livre-confession". "Quant à ma propre défense, c'est dans un livre que je la formulerai. Écrivain aujourd'hui honni, maudit, mais l'écriture demeure mon art, mon salut, par-delà le désespoir où j'ai été soudainement précipité", révèle-t-il. Comparant les accusateurs de Christophe Girard à "Marat et Fouquier-Tinville", il se dit aujourd'hui "assassiné par la société française" et ne compte pas en rester là.
Le Premier ministre Édouard Philippe était sur le plateau du 20 Heures de TF1 pour annoncer des mesures après les violences qui ont émaillé les manifestations des "gilets jaunes" samedi 5 janvier à Paris notamment.
Invité sur le plateau du 20 Heures de TF1, le Premier ministre a annoncé "une nouvelle loi", durcissant les sanctions contre "les casseurs" et les manifestations "non déclarées". "Aujourd'hui, si l'on veut défendre la liberté de manifester (...) il faut faire évoluer notre droit et compléter notre dispositif législatif". Cette nouvelle loi contre les casseurs sera inspirée par les mesures prises contre le hooliganisme qui a secoué le milieu du football dans les années 2 000. Les "casseurs identifiés" n'auront plus le droit d'accéder aux manifestations. Ce nouveau dispositif prendra la forme d'un "fichier dédié", a précisé Matignon. Cette loi pourrait être débattue à l'Assemblée nationale dès "le début du mois de février", estime Édouard Philippe. Le fait de masquer son visage lors d'une manifestation deviendra un délit, puni actuellement d'une simple contravention. Le gouvernement veut également renforcer le principe du "casseur payeur", en leur imputant plus facilement la réparation de dégâts commis en cas d'attroupement, selon Matignon.Mobilisation "considérable" des forces de l'ordreLe Premier ministre a également annoncé la mobilisation de 80.000 agents de forces de l'ordre samedi 12 janvier, pour l'acte 9 des "gilets jaunes", soit le niveau du dispositif de la mi-décembre. 5.000 policiers et gendarmes seront déployés à Paris. Objectif : procéder à de nombreuses interpellations. Les casseurs "n'auront pas le dernier mot", a répété Édouard Philippe. Le Premier ministre assure que depuis le début du mouvement, "plus de 1.000 condamnations" ont été prononcées, sur les "5.600 gardes à vue". "Investir dans du nouveau matériel, être plus mobile", le Premier ministre a indiqué que la doctrine du maintien de l'ordre serait revu en France. "Ceux qui profitent des manifestations pour casser changent leurs pratiques ; nous devons donc faire évoluer nos méthodes"."Ceux qui veulent remettre en cause nos institutions, ceux qui disent que 50 000, 100 000 personnes dans la rue suffisent à destituer le président et à invalider le résultat des élections, ceux-là s'inscrivent directement contre nos institutions. Ceux-là, n'auront jamais raison dans notre pays", a répété Édouard Philippe, estimant que le gouvernement avait répondu aux demandes initiales des "gilets jaunes" concernant le pouvoir d'achat notamment.
Un total de 146 jeunes ont été interpellé jeudi devant le lycée Saint-Exupéry de Mantes-la-Jolie, après des incidents. Des images montrent des dizaines de lycéens, mains entravées ou sur la tête, à genoux ou assis au sol, rassemblés dans le jardin d'un pavillon et dans une maison associative voisins.
La journée de mobilisation des lycéens jeudi 6 décembre, réclamant notamment l'abandon des réformes du bac, de la voie professionnelle ou de l'accès à l'université, a dégénéré. Pas moins de 700 interpellations ont eu lieu à travers la France, dont 146 à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines. Ces arrestations ont eu lieu après de nouveaux incidents à proximité du lycée Saint-Exupéry, où deux voitures ont été incendiées jeudi et où des heurts ont éclaté avec la police. Les mains entravées ou sur la tête, à genoux ou assis au sol, des dizaines de lycéens ont été rassemblés dans le jardin d'un pavillon et dans une maison associative par quelque 70 policiers mobilisés pour cette opération. Des images qui ont fait le tour du web et des médias et qui ont provoqué de vives réactions, notamment à gauche.La gauche crie au scandale"Quels que soient les faits reprochés, rien ne justifie cette humiliation de mineurs filmée et commentée", a réagi le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure dans un tweet, appelant les ministres de l'Intérieur Christophe Castaner et de l'Éducation Jean-Michel Blanquer à "réagir vite et bien".Le député La France insoumise (LFI) Éric Coquerel a également appelé Christophe Castaner à "condamner et punir les actes indignes de certains policiers présents à Mantes-la-Jolie"."Que penser d'un pouvoir qui traite ainsi sa jeunesse ? Qu'il ne tient que par la force des matraques. Qu'il n a plus d'avenir. Qu'il est à l'agonie", a commenté le député LFI François Ruffin, tandis que son confrère Insoumis Alexis Corbière s'interroge : "Qu'est-ce qui peut justifier une telle mise en scène ? Qui a donné les ordres aux forces de l'ordre de faire cela ?".Ian Brossat, tête de liste du Parti communiste pour les Européennes, a dénoncé des "images inacceptables" et des "procédés" que "rien ne peut justifier". "Glaçant, inadmissible", a résumé Benoît Hamon, fondateur du mouvement Génération.s. "Cela n'est pas la République. La jeunesse française humiliée. Mais que cherche le pouvoir sinon la colère en retour ?"Blanquer "choqué" mais rappelle "le contexte"Invité de Franceinter vendredi, le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer s'est dit "choqué", mais a tenu à rappeler le "contexte" de violence qui a mené à cette opération."L'image est forcément choquante. Il y a eu des images choquantes parce que nous sommes dans un climat de violence exceptionnelle. (...) Il faut faire très attention aux images découpées. Il faut savoir ce qui s'est passé avant, le contexte dans lequel elles se sont passées", a-t-il souligné. "Que s'est-il passé hier (jeudi) à Mantes-la Jolie ? Il y a des éléments extérieurs au lycée, des personnes de plus de 20 ans souvent, qui avaient accumulé des poubelles les jours précédents, ils ont coincé le lycée, rameuté des lycéens parfois venus d'autres départements, ils ont envahi un pavillon, volé des bonbonnes de gaz... Ils ont commis des exactions, attaqué les forces de l'ordre qui ont cherché à les neutraliser et, en les neutralisant, ils les ont mis contre un mur avec les images que l'on voit", a-t-il poursuivi. "Quand j'ai vu ces images, j'ai été choqué. Mais je demande que, dans ce monde où l'on voit les choses de manière très partielle, on remette les choses dans leur contexte", a-t-il insisté."Je ne dis pas que c'est une bonne chose, c'est une mauvaise chose et bien sûr on regardera les suites éventuelles. Mais dans un moment où les forces de l'ordre sont totalement sollicitées dans toute la France, avec des difficultés énormes, des prises de risque incroyables, il faut mettre les choses à leur place", a répété Jean-Michel Blanquer.La réaction de CastanerEn fin de matinée, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a défendu les interpellations face à de "véritables violences urbaines". Les images "sont dures (...) mais je crois qu'il faut les replacer dans un contexte", a-t-il déclaré, assurant notamment que des dizaines de bouteilles de gaz avaient été jetées "robinet ouvert sur des barricades enflammées" juste avant ces interpellations. Il s'est néanmoins engagé à "rendre publiques les conclusions des enquêtes".
Il fallait éviter "un scandale" pour sauver les sponsors de l'athlétisme: l'ancien patron de l'antidopage à la fédération internationale (IAAF), le Français Gabriel Dollé, a tenté d'expliquer ses "arrangements" lundi, au premier jour du procès à Paris pour corruption sur fond de dopage en Russie.
Renvoyé devant le tribunal pour corruption passive, en l'occurrence 190.000 euros de pots-de-vin présumés perçus en 2013 et 2014, Gabriel Dollé, 78 ans, le premier des trois prévenus présents -- sur six -- à être entendu, a voulu minimiser sa responsabilité, assurant avoir cherché un compromis entre "l'intérêt supérieur" de l'IAAF et la mise à l'écart d'athlètes russes dopés. Fin 2011-début 2012, quand le passeport biologique, nouvel outil dans l'arsenal antidopage, commence à produire ses effets, l'étau se resserre sur la Russie et une liste de 23 athlètes suspects est établie.- "ayatollah" ? - L'ancien président de l'IAAF Lamine Diack, principal prévenu au procès, "m'avait demandé de considérer" la "situation financière très critique" de la fédération internationale d'athlétisme. "Avec la liste (...) ça allait provoquer un scandale, (qui) allait influencer le cours des négociations avec les sponsors et les faire péricliter", a raconté Gabriel Dollé, le dos un peu voûté, à la barre."Dopage et sponsoring, est-ce que ça fait bon ménage?", lui fait remarquer, un peu plus tard, l'un des procureurs financiers, François-Xavier Dulin.Il s'agissait donc "de ne pas provoquer un scandale", a poursuivi Gabriel Dollé, d'une voix chevrotante et enrouée, assurant n'avoir jamais renoncé aux sanctions, lui qui se voyait plutôt comme "un pur et dur" et que certains qualifiaient même d'"ayatollah" de l'antidopage.Selon lui, cette "gestion raisonnée" impliquait de ne pas sanctionner officiellement et publiquement les athlètes mais d'envisager une "suspension officieuse", discrète, "qui n'était pas tout à fait celle du règlement".Pourtant, comme le fait remarquer la présidente du tribunal, Marie-Rose Hunault, plusieurs des athlètes russes ont pu participer aux JO de 2012 et certains y ont été médaillés. Gabriel Dollé juge qu'il a été "trahi" mais a semblé en difficulté, justifiant mal pourquoi il n'avait pas agi plus fermement, alors que le dossier d'enquête est garni d'échanges de courriels entre salariés du département antidopage de l'IAAF qui s'étonnent de sa passivité.- "mon président" -"J'étais un peu prisonnier d'un engagement que j'avais pris avec mon président", ajoute Dollé, qui finit par reconnaître "une entorse" pour "contribuer au sauvetage de l'IAAF". Sa relation avec Lamine Diack, qu'il appelle plusieurs fois "mon président" étonne la juge : "le service antidopage n'était pas indépendant du président?", lui demande-t-elle.Gabriel Dollé assure qu'il n'a pas agi pour l'argent. Les 50.000 euros remis en 2013 dans une enveloppe par Papa Massata Diack, fils de Lamine Diack, ancien conseiller marketing de l'IAAF et grand absent du procès où il est lui aussi convoqué ? Dollé y a vu un "bonus" pour sa gestion des cas russes. Quant aux 90.000 euros remis en deux fois par Lamine Diack entre 2013 et 2014, il estime qu'il s'agit d'indemnités pour avoir été "licencié de façon brutale et ingrate".Le procès reprend mercredi, avec l'audition attendue de Lamine Diack, 87 ans, qui encourt jusqu'à dix ans de prison devant la 32e chambre correctionnelle, pour corruption active et passive, abus de confiance et blanchiment en bande organisée.Il est accusé par le parquet national financier d'avoir mis en place "une véritable organisation criminelle" qui aurait permis de ralentir à partir de fin 2011 les procédures disciplinaires contre des athlètes russes pourtant suspects de dopage à l'EPO, sur fond de négociations avec des diffuseurs et des sponsors en vue des Mondiaux-2013 à Moscou. Deux autres acteurs manquent à l'appel, l'ancien président de la Fédération russe d'athlétisme, Valentin Balakhnitchev, et l'ancien entraîneur national des courses de fond, Alexeï Melnikov, visés comme Papa Massata Diack par des mandats d'arrêts internationaux.
Emmanuel Macron a décidé de franchir un nouveau palier dans le combat mené au coronavirus ce lundi 16 mars. Dans une allocution télévisée, le président de la République a notamment annoncé que seuls les déplacements strictement nécessaires seront désormais autorisés, sous peine de sanction, "au moins lors des 15 prochains jours".
"Nous sommes en guerre". Après un week-end marqué par l'indiscipline de certains Français face aux mesures prises pour lutter contre le coronavirus et une forte abstention lors des élections municipales, la prise de parole d'Emmanuel Macron était très attendue ce lundi 16 mars. Et le président de la République a décidé de frapper fort en annonçant que tous les Français devront rester confinés chez eux à partir de mardi 17 mars. "Après avoir consulté les experts, j'ai décidé de renforcer encore les mesures pour réduire les déplacements et les contacts. Dès demain midi et pour 15 jours au moins, nos déplacements seront strictement réduits", a déclaré Emmanuel Macron. Les Français ne pourront plus quitter leur domicile pour se réunir entre amis, en famille ou pour tout autre loisir.Sorties autorisées pour faire ses coursesQuelques rares sorties seront autorisées. "Seuls doivent demeurer les trajets nécessaires pour aller faire les courses, se soigner et travailler si ce n'est pas possible à distance." Emmanuel Macron a également annoncé que des sanctions seront prises en cas de non respect de cette obligation. À noter que le chef de l'État n'a jamais utilisé le terme "confinement".Mobilisation des taxis et hôtels, mesures économiques fortesEmmanuel Macron a ensuite égrainé tous les moyens qui seront mis en place pour mener à bien la "guerre sanitaire" contre le coronavirus : possible mobilisation des taxis et des hôtels ou encore fermeture des frontières de l'espace Schengen pour les 30 prochains jours. En Alsace, région fortement touchée par l'épidémie, un hôpital de campagne des armées va être réquisitionné.Sur le volet économique, un secteur considérablement sinistré par les différentes mesures annoncées par le gouvernement ces derniers jours, le président l'a assuré : l'État va payer. Les factures d'eau, de gaz ou de loyers peuvent être suspendues et les entreprises pourront être exonérées d'impôts ainsi que de cotisation. Un "fonds de solidarité pour les entrepreneurs" va être crée et un "soutien au report d'échéances bancaires" va être instauré. "Aucun Français ne sera laissé sans ressource", a clamé Emmanuel Macron.Second tour des municipales et toutes les réformes reportésLe président de la République a également décidé de reporter le second tour des élections municipales, initialement prévu dimanche 22 mars. Sans préciser la date exacte du nouveau scrutin. "Après avoir consulté le président du sénat et de l'Assemblée nationale j'ai décidé que le second tour des élections municipales serait reporté. Le Premier ministre en a averti les chefs des différents partis politiques", a-t-il affirmé.Sur le plan politique, Emmanuel Macron a fait une autre annonce de poids : toutes les réformes vont être suspendues, y compris celle très controversée des retraites et celle de l'assurance chômage.
Plus de 400 pompiers ont lutté toute la nuit pour maîtriser le feu gigantesque qui a ravagé Notre-Dame de Paris dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 avril. L'incendie s'est déclaré lundi soir peu avant 19 heures, la flèche s'est effondrée une heure après. La piste accidentelle est pour l'heure privilégiée.
D'importants travaux de restauration avait été engagés au niveau de la toiture. Surnommée "la forêt ", la charpente de Notre-Dame de Paris, l'une des plus anciennes de France, est partie en fumée.► 20h30. Le coq de la flèche de la cathédrale a été retrouvé dans les décombres, a annoncé le ministère de la Culture.► 20h. Emmanuel Macron annonce qu'il souhaite que Notre-Dame soit rebâtie "d'ici cinq années", a-t-il déclaré dans une allocution. "Nous rebâtirons la cathédrale plus belle encore et je veux que ce soit achevé d'ici cinq années", a dit le chef de l'État au cours d'une allocution télévisée de moins de six minutes à l'Élysée.Il n'a pas donné d'indication sur la date de ses annonces à la suite du Grand débat national.► 19h. Emmanuel Macron s'adressera à 20 heures aux Français, dans une allocution télévisée qui portera sur l'incendie ayant ravagé Notre-Dame de Paris, a annoncé l'Élysée.► 18h30. Le déplacement du trésor de Notre-Dame a été effectué. Les pièces, dont la couronne d'épines, la tunique de Saint-Louis et le fragment de la croix, ont été acheminés vers le Louvre► 17h05. Il faudra dix à quinze ans et des centaines de millions d'euros pour restaurer Notre-Dame de Paris, a estimé la fédération du bâtiment spécialisée dans les monuments historiques.► 16h10. Christophe Castaner est sur place. Arrivé à Mayotte dimanche pour une visite officielle initiale de trois jours, Christophe Castaner a décidé d'écourter son séjour. Il est accompagné sur le parvis de Notre-Dame de Paris par la maire de Paris Anne Hidalgo, et le commandant des sapeurs-pompiers.Le ministre de l'Intérieur rendu hommage aux forces mobilisées dans le cadre de l'incendie. "Paris à terre, ça n'existe pas. La France à terre, ça n'existe pas". "Tous les risques ne sont pas écartés", a t-il ajouté.► 15h20. Le secteur privé a déjà promis plus de 600 millions d'euros pour aider à la reconstruction. A elles seules, les trois plus grandes fortunes françaises (Arnault, Bettencourt, Pinault) ont donné un demi milliard d'euros pour la reconstruction de Notre-Dame.► 14h08. Emmanuel Macron annule sa conférence de presse de mercrediLe chef de l'État s'exprimera "en temps voulu" sur la fin du grand débat car "il faut respecter un temps de recueillement et avoir la responsabilité qui s'impose dans ce moment de grande émotion nationale" après l'incendie de Notre-Dame, a indiqué mardi l'Elysée. "La conférence de presse prévue mercredi est annulée", a ajouté la présidence, en précisant que le Conseil des ministres sera "entièrement consacré" aux suites de l'incendie de la cathédrale qui avait conduit au report de l'allocution du chef de l'Etat prévue lundi soir.► 13h20. Franck Riester assure que "les œuvres les plus précieuses ont été mises en sécurité à l'hôtel de ville de Paris". ► 13h17. "Quelques vulnérabilités ont été identifiées, ce matin", notamment au niveau de la voûte, a fait savoir Laurent Nuñez lors d'un point presse. ► 12h41. En images, "Notre-Dame de Paris, le jour d'après"► 12h37.La reine Elizabeth II s'est dite "profondément attristée" La reine Elizabeth II s'est dite "profondément attristée" par l'incendie de Notre-Dame, dans une lettre adressée au président français Emmanuel Macron mardi. "Le prince Philip et moi-même avons été profondément attristés de voir les images de l'incendie qui a ravagé la cathédrale de Notre-Dame", a écrit la reine, qui est également cheffe de l'Eglise d'Angleterre. "Mes pensées et mes prières accompagnent les fidèles de la cathédrale et de toute la France en cette période difficile", a-t-elle ajouté dans sa lettre, diffusée par son service de presse.► 12h05. "Rien ne va dans le sens d'un acte volontaire", a annoncé le procureur de Paris Rémi Heitz lors d'une conférence de presse. "La piste accidentelle est privilégiée", a-t-il ajouté. "Ce que nous savons, c'est qu'il y a eu une première alerte à 18h20. Aucun départ de feu n'a été constaté. Il y a eu une deuxième alerte à 18h33 et un départ de feu a été constaté au niveau de la charpente. Entre temps, l'église avait été évacuée. Voilà ce que nous savons pour l'instant." "Cinq entreprises intervenaient sur le site. Dès aujourd'hui, ont débuté des auditions d'ouvriers d'employés de ces entreprises. Une quinzaine sont prévues. Ils sont une quinzaine à être intervenus, à avoir été présents hier", a précisé Rémy Heitz lors d'un point presse devant Notre-Dame, ajoutant que la direction de la police judiciaire parisienne mobilisait près de 50 enquêteurs sur cette enquête.► 11h05. Le football français mobilisé La présidente de la Ligue de football professionnel (LFP) Nathalie Boy de la Tour a promis mardi que le football français allait "se mobiliser pour pouvoir aider financièrement à la reconstruction" de la cathédrale Notre-Dame, ravagée la veille par un gigantesque incendie.► 11h03. Les ministres se sont réunis à 11 heures pour préparer un plan de reconstruction de Notre-Dame, a annoncé Matignon. ► 11h00. LREM, RN, Debout la France... Plusieurs partis politiques ont choisi d'interrompre leur campagne pour les européennes après l'incendie de Notre-Dame de Paris. ► 10h14. La majorité présidentielle suspend sa campagne "jusqu'à nouvel ordre", a annoncé la tête de liste Nathalie Loiseau. ► 09h47. "L'ensemble du feu est éteint", a annoncé le porte-parole des pompiers de Paris► 09h32. Notre-Dame: la mairie de Paris débloque 50 millions d'euros, a annoncé Anne Hidalgo ► 09h21 "Le pape est proche de la France" Le pape François est "proche de la France" et "prie pour les catholiques de France et pour la population parisienne", a écrit mardi sur Twitter le directeur de la salle de presse du Saint-Siège. ► 09h14. Anne Hidalo propose une "conférence internationale des donateurs" à Paris► 09h13. Les pompiers de Paris publient les images des interventions toujours en cours mardi matin► 09h01. Franceinfo a réalisé un diaporama sur les Unes en France et dans le monde, consacré au drame qui a frappé Notre Dame de Paris► 08h58. Les familles Arnault et Pinault annoncent 300 millions d'eurosLes familles Arnault et Pinault, deux des plus grandes fortunes françaises, ont annoncé mardi le déblocage de "dons" dédiés à la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame détruite par le feu, à hauteur de 200 et 100 millions d'euros respectivement. Mardi matin, le groupe LVMH, numéro un mondial du luxe, et la famille Arnault ont annoncé un "don" de 200 millions d'euros au fonds dédié à la reconstruction de Notre-Dame, après le gigantesque incendie qui a ravagé la cathédrale lundi.► 08h25. Des doutes sur la résistance de la structure Le secrétaire d'Etat à l'Intérieur a affirmé mardi matin que le "péril du feu" était "écarté" à la cathédrale Notre-Dame de Paris. "Le péril du feu étant écarté, le sujet est bâtimentaire : savoir comment la structure va résister au très grave incendie de cette nuit", a déclaré Laurent Nuñez devant la presse peu avant 7H00 du matin. "Il y aura donc à 8H00 une réunion avec des experts, des architectes du bâtiment de France pour essayer de déterminer si la structure est stable, et si les sapeurs-pompiers peuvent s'engager à l'intérieur pour continuer leur mission", a-t-il ajouté. "Le feu n'est pas totalement éteint, il y a un long refroidissement encore en cours, avec encore quelques foyers doux", a encore dit Laurent Nuñez.► 08h00. Mardi matin, le feu est maîtrisé mais il reste des foyers résiduels à éteindre. Les pompiers auront lutté toute la nuit pour maîtrisé le feu qui a ravagé Notre-Dame.
Deux jeunes femmes du Pas-de-Calais ont découvert un téléphone en train de les filmer dans la douche de leur location Airbnb. Marie, 20 ans, et Alexandra, 21 ans, ont passé leur vacances, à Sitges, sur la côté espagnole.
Les deux jeunes femmes, originaires du Pas-de-Calais avaient loué une chambre privée dans la maison où leur hôte vivait avec sa femme et son fils.Le 25 juillet, pour le dernier soir de leurs vacances, elles ont décidé de prendre une douche avant de sortir boire un verre, ont-elles confié à 20 Minutes. "UNE ATTEINTE À LA VIE PRIVÉE""Pendant que je me séchais, je me suis rendu compte qu'il y avait un téléphone, posé au-dessus du lavabo, qui filmait déjà depuis quarante minutes. L'objectif était orienté vers la douche', explique Marie.Avant de se réfugier au commissariat de la commune, la jeune femme a eu l'idée de filmer l'appareil en action, ce qui a permis à la police de procéder à l'arrestation immédiate du propriétaire des lieux. "C'est tout simplement une atteinte à la vie privée, du voyeurisme", dénonce Marie, qui a déposé plainte au commissariat de Sitges. Mais les autorités locales refusent pour le moment de tenir au courant les deux jeunes femmes de l'avancée de l'enquête."Nous avons une politique zéro tolérance pour des comportements comme celui-ci et nous avons banni cet hôte d'Airbnb", s'est défendu le site auprès de RTL. "Nous avons également présenté nos excuses à la voyageuse pour le délai de traitement du problème, en deçà des standards que nous nous sommes fixés".
Une nouvelle enquête a été ouverte lundi par le parquet de Paris pour des faits de violences, commis quelques heures avant les heurts ayant provoqué le scandale de l'affaire Benalla
.Ce sont les plaintes de deux jeunes de 23 et 24 ans, disant avoir été victimes d'une interpellation musclée au jardin des Plantes, où se trouvaient l'ex-collaborateur de l'Elysée Alexandre Benalla et l'employé du parti présidentiel LREM, Vincent Cras, qui a mené à l'ouverture de cette nouvelle enquête.Des images de scènes confuses, tournées dans ce parc à proximité du parcours du défilé du 1er mai avaient déjà été diffusées vendredi dernier par le quotidien Libération. Ce lundi,FranceInfo et Mediapart se sont procuré une nouvelle vidéo, permettant de mieux identifier les acteurs de la scène soupçonnés d'être l'ancien chargé de mission de l'Elysée et l'employé LREM.Sur cette vidéo, on peut voir deux hommes ressemblant fortement à Alexandre Benalla et Vincent Crase traîner un manifestant dans le Jardin des Plantes, avant les événements de la place de la Contrescarpe pour lesquels leur implication est désormais avérée."J'étais derrière les policiers en tant qu'observateur"Dans une interview au Journal du Dimanche, Alexandre Benalla avait pourtant démenti toute "intervention" de sa part. "J'étais derrière les policiers en tant qu'observateur, on peut le voir distinctement, je n'ai ni casque, ni brassard, ni radio", avait-t-il affirmé en référence aux arrestations ayant eu lieu au jardin des Plantes. Selon l'avocat des deux plaignants, Me Grégory Saint-Michel, Vincent Crase, Alexandre Benalla et le policier qui les accompagnait ce jour-là sont néanmoins bien identifiables sur les vidéos.Sur les circonstances de cette arrestation musclée, les deux clients de Me Grégory Saint-Michel donnent aussi plus de détails. Ils assurent avoir reçu des indications contradictoires au moment où ils tentaient de sortir du parc. Réalisant que la jeune femme filmait avec son téléphone, un des membres du trio l'aurait ceinturée et plaqué ses mains contre un arbre, a raconté à l'AFP l'avocat."Ils veulent des explications, j'ai de quoi leur en donner"Cette nouvelle enquête dans une affaire déjà retentissante, a été ouverte pour "violences volontaires en réunion par personne dépositaire de l'autorité publique", "atteinte arbitraire à la liberté individuelle", "usurpation de signes réservés à l'autorité publique", "immixtion dans l'exercice d'une fonction publique", "dégradation volontaire d'un bien", en l'espèce d'une vidéo, et "introduction frauduleuse dans un système de traitement de données personnelles".Le parquet de Paris avait auparavant ouvert une première information judiciaire pour "violences en réunion" et "immixtion dans l'exercice d'une fonction publique", après les violences commises sur deux manifestants par Alexandre Benalla et son comparse Vincent Crase, place de la Contrescarpe le soir du 1er mai, alors qu'ils étaient sensés être de simples "observateurs" au sein des forces de l'ordre.Lundi, la commission d'enquête du Sénat a affirmé qu'elle n'excluait plus d'entendre Alexandre Benalla. Philippe Bas, président LR de la commission, avait dans un premier temps exclu l'idée selon le "principe de séparation des pouvoirs"; s'inquiétant "qu'une personne auditionnée puisse être amenée à témoigner contre elle-même". Des propos nuancés après la volonté exprimée de l'intéressé d'être auditionné par la commission."Dès lors, Je m'entretiendrai de nouveau avec nos rapporteurs (...) nous verrons à la rentrée ce qu'il convient de faire", avait précisé Philippe Bas."Ils veulent des explications, j'ai de quoi leur en donner", affirmait par ailleurs Alexandre Benalla dans le Journal du Dimanche le week-end dernier. Trois jours plus tôt, rasé de près et dans un costume sobre, celui qui est au centre du scandale qui éclabousse l'Elysée depuis le 18 juillet s'était exprimé sur le plateau du journal de 20 heures de TF1 pour se défendre. Lors de cet interview, il avait fustigé "les médias (qui) n'ont pas diffusé les images d'avant et les images d'après". Il avait également justifié son intervention en déclarant : "Je ne considère pas avoir commis d'acte répréhensible par la loi, je considère juste avoir été confronté à des gens qui sont des casseurs, qui ont commis des actes délictueux. J'ai eu une réaction de citoyen qui a voulu aider à appréhender des gens qui sont pour moi des délinquants."Benalla n'a bénéficié d'aucun traitement privilégiéLes sénateurs ont notamment entendu lundi Stéphane Fratacci, directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur, le colonel Lionel Lavergne, patron du Groupe de sécurité de la présidence de la République, le GSPR et Jean-Marie Girier, le chef de cabinet du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb. Si ce dernier a confirmé que le ministre de l'Intérieur avait salué Alexandre Benalla le 1er mai lors d'une visite de la salle de commandement de la préfecture de police "comme toutes les personnes présentes", il a assuré que le ministre ne connaissait "ni son nom, ni son prénom, ni ses fonctions". Jean-Marie Girier, par ailleurs ex-directeur de campagne d'Emmanuel Macron, a assuré avoir fait la connaissance d'Alexandre Benalla "pendant la campagne électorale" mais a affirmé ne pas l'avoir recruté dans l'équipe de sécurité du candidat. "J'ai été avisé de son embauche", a-t-il souligné, assurant que s'il a eu des "contacts réguliers avec lui" dans le cadre de "réunions" ou de "déplacements", "M. Benalla n'a bénéficié d'aucun traitement privilégié par mon intermédiaire".Mardi, Les Républicains d'un côté et les trois groupes de gauche (socialistes, communistes, Insoumis) de l'autre, porteront une motion de censure pour mettre en cause la responsabilité du gouvernement dans l'affaire Benalla. Cependant ni Les Républicains avec 103 députés, ni la gauche, avec 63, ne pourront rassembler la majorité requise de 289 voix qui ferait chuter le gouvernement.
Les effets de la tempête Fabien, qui s'est montrée très active dans la nuit de samedi à dimanche, continuent de se faire sentir en différents points du territoire français. Ainsi, à 16h, Météo-France a passé la Savoie en vigilance orange avalanche tandis que la Charente-Maritime, deux départements bretons et les deux départements corses demeurent, eux aussi, en vigilance orange.
Après le Finistère (inondations), l'Ille-et-Vilaine (inondations), la Charente-Maritime (inondations), les Alpes-Maritimes (vent violent, alerte levée vers 19h) et les deux départements de la Corse (vent violent, et vagues-submersion pour la Corse-du-Sud), un septième département a été placé en vigilance orange dimanche après-midi par Météo-France. Il s'agit de la Savoie, menacée par des avalanches. "Une succession rapide de perturbations assez actives touche les Alpes, indique Météo-France dans son bulletin de suivi de 16h ce dimanche). Ce dimanche vers 13h, on relevait vers 1800 m de 30 à 40 cm de neige fraîche tombée dans la nuit et la matinée, la limite de la pluie se situant vers 1200 à 1400 m. Cette neige repose souvent sur un manteau neigeux peu consolidé en surface sur 40 à 60 cm. (...) L'activité avalancheuse attendue au cours des prochaines 24 heures est observée en moyenne deux à trois fois par an." La plus grande prudence est donc recommandée en Savoie dans les prochaines 24 heures, notamment dans les stations de ski.Un blessé grave en Dordogne, la Corse toujours isoléeLa tempête Fabien, qui a balayé le Sud-Ouest et la Corse, a laissé dimanche après-midi plus de 50.000 foyers sans électricité et causé l'interruption des transports entre l'île méditerranéenne et le continent en raison d'une houle et de vents violents toujours menaçants. "On est à peu près à 40.000 foyers (sans électricité)", a déclaré dans l'après-midi la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne depuis la cellule de crise du gestionnaire du réseau électrique Enedis à Courbevoie, en région parisienne. Ce chiffre (40.000) concerne principalement la Nouvelle-Aquitaine. En Corse, 14.200 foyers étaient également coupés à la mi-journée, selon EDF qui y gère la distribution de l'électricité. "Je pense que d'ici Noël tous les foyers seront rétablis", a estimé la ministre en soulignant qu'"il y a eu beaucoup d'intempéries", depuis le début du mois de novembre.Du côté du bilan humain, ces intempéries ont fait un blessé grave, un jeune homme de 19 ans, en Dordogne, et trois blessés légers, selon un bilan à la mi-journée. Trois départements sont restés en vigilance orange pour vents violents dimanche après-midi : les Alpes-Maritimes (mais l'alerte a été levée vers 19h), la Corse-du-Sud, où la décrue s'est largement amorcée, et la Haute-Corse où Météo France a relevé des vents "exceptionnellement violents" de 170 km/h à Bastia et 206 km/h au Cap Sagro. "Concernant le vent, on est encore sur une crise qui peut durer d'une douzaine à une quinzaine d'heures sur la Corse", a indiqué à l'Agence France Presse Alain Charrier, secrétaire général de la préfecture de Corse-du-Sud, précisant que "le risque majeur c'est la submersion marine, une forte houle d'ouest, un vent extrêmement important". L'île méditerranéenne se retrouve coupée du continent : après la fermeture de l'aéroport d'Ajaccio, inondé, dès samedi, les vols des autres aéroports ont aussi été annulés dimanche. Côté mer, aucun bateau ne fait la traversée, du continent vers la Corse ou de la Corse vers le continent, même si le trafic devrait reprendre lundi, selon la compagnie maritime Corsica Linea. Plusieurs milliers de passagers sont actuellement affectés et coincés. Enfin, les accès routiers à Ajaccio, fermés par décision préfectorale samedi soir, ont rouverts presque en totalité dimanche, mais aucun train ne circule.Inondations en Charente-Maritime, Finistère et Ille-et-VilaineSi la vigilance orange a été levée dans le Sud-Ouest dimanche, elle demeure active sur trois départements de l'Ouest : la Charente-Maritime, le Finistère et l'Ille-et-Vilaine. En cause cette fois : les risques d'inondations. Ainsi, plusieurs routes sont barrées du côté de Rennes ou de Saint-Malo et de nombreux cours d'eau sont sous surveillance.Idem dans le Finistère où la Laïta, l'Aulne et l'Odet sont particulièrement scrutés. En Charente-Maritime, c'est la Charente aval qui inquiète mais "la situation est à l'amélioration", selon os confrères de Sud-Ouest.
Un pompier volontaire, qui travaille pour une société de désinsectisation, a été attaqué par des frelons asiatiques alors qu'il tentait de détruire leur nid, dans le Tarn. Il a reçu 57 piqûres de ce redoutable insecte, classé parmi les espèces invasives.Yohan Revechon a relaté sa mésaventure au Journal d'Ici, un hebdomadaire du Tarn.
À la fin du mois d'octobre, le jeune homme de 26 ans, qui dirige une entreprise de désinfection, a été appelé pour intervenir sur un nid de frelons asiatiques établi à côté de la maison de retraite de Labastide-Rouairoux. Il s'attelait à détruire le nid s'attelait à détruire le nid lorsqu'il a été attaqué par les insectes, malgré son équipement spécial. Il a été piqué 57 fois, ce qui a déclenché une grave réaction allergique qui aurait pu être mortelle.Il a rapidement été pris en charge par la maison médicale de la commune, puis par des pompiers du département voisin. "Je l'ai échappé belle... j'ai de la chance d'être jeune et sportif", a-t-il déclaré au Journal d'Ici. "Maintenant tout est rentré dans l'ordre."
Le risque d'avalanches reste très élevé dans les Alpes, tandis que le sud de la Corse est balayé par un épisode de fortes pluies.
Les Alpes-Maritimes, la Corse-du-Sud et le Var sont toujours en vigilance orange vendredi 1er février à 22 heures. Les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, l'Isère, la Savoie et la Haute-Savoie ne sont toutefois plus en alerte. "Un flux de Sud à Sud-Ouest se met en place, avec des vents forts soufflant depuis la mer d'Alboran et le long des côtes du Maghreb, pour atteindre la Corse puis la Provence et la Côte d'Azur vendredi", indique Météo France dans un dernier bulletin."La perturbation active sur l'ensemble des Alpes a occasionné des précipitations intenses vendredi. Au total de l'épisode, cumuls en montagne vers 2000 m compris entre 50 cm et près d'un mètre de neige fraîche par endroit, détaille encore l'institut météorologique. Des risques d'avalanchesLes pluies faibles commencent à "devenir plus intermittentes sur le relief de la Corse-du-Sud". Au total, il est tombé depuis la soirée de jeudi, "10 à 20 mm sur les zones littorales, 40 à 100 mm sur le relief, plus localement 100 à 160 mm", selon Météo France. Enfin, les chutes de neige commencent à faiblir sur l'Est des Hautes-Alpes, au dessus de 900 à 1000 mètres. "Il est tombé entre 20 et 100 cm sur l'Est du département au dessus de ces altitudes".Enfin, les risques d'avalanches vont rester forts samedi, de niveau 4 sur une grande majorité des massifs alpins. Météo France précise que "l'accès aux stations et l'exploitation des domaines skiables seront encore perturbés"
Eric Lefeuvre, photographe de Jacques et Bernadette Chirac, était invité sur le plateau de C à Vous vendredi soir à l'occasion de la sortie de son livre, Coulisses d'un destin. Sur le plateau de France 5, il a confié que Bernadette Chirac refusait catégoriquement de poser avec son époux.Jacques Chirac vient de fêter ses quatre-vingt cinq printemps le 29 novembre dernier.
Très affaibli par la maladie, Jacques Chirac se fait particulièrement discret ces dernières années. Ses proches donnent de ses nouvelles au compte-goutte, et jamais plus de quelques phrases. Ainsi, les dernières nouvelles de sa fille, Claude Chirac, datent déjà du mois de novembre 2016 mais avaient de quoi réconforter les inquiets. "Il va plutôt, franchement, bien. Il a dû surmonter un moment un peu difficile [...] avec une infection pulmonaire, un peu sévère, mais honnêtement, il est quand même très, très solide", assurait la fille de l'ancien président. Récemment, on apprenait même que Jacques Chirac n'avait rien perdu de son espièglerie, au point de parfois simuler volontairement sa maladie pour plaisanter un peu. Si Jacques Chirac n'est pas présent physiquement dans les médias, nombre de ses anciens proches font parfois sa publicité sans lui. Ainsi, le photographe Eric Lefeuvre qui l'a suivi pendant des décennies, était invité sur le plateau de C à Vous sur France 5 vendredi soir. Le photographe, déjà auteur de plusieurs livres de recueil de photos de l'ancien président sort un nouvel ouvrage, en collaboration avec l'auteure Laurence Masurel. Interrogé sur ses rapports avec l'ancien président, Eric Lefeuvre s'est remémoré une anecdote surprenante sur son couple formé avec Bernadette Chirac. En effet, on peut s'étonner de voir très peu de photos posées de Jacques Chirac et son épouse. Pour cause, l'ancienne Première dame refusait catégoriquement de poser avec son mari. Un détail qui rappelle bien le caractère intransigeant de Bernadette Chirac.
Deux jours après les scènes de violences sur les Champs-Elysées en marge de "l'acte 18" des "Gilets jaunes", le Premier ministre a tenu une conférence de presse lundi 18 mars où il a annoncé ses mesures, et dévoilé sa "nouvelle stratégie" de maintien de l'ordre.
"Ces actes sont des actes criminels, la réponse du gouvernement doit être forte". Edouard Philippe a dévoilé la réponse du gouvernement après les heurts ayant eu lieu dans plusieurs villes du territoire, samedi 16 mars.♦ Manifestations interdites en présence "d'éléments ultras""Nous interdirons les manifestations se revendiquant des 'Gilets jaunes' dans les quartiers les plus touchés dès lors qu'une présence 'd'éléments ultras' sera signalée", a indiqué Edouard Philippe, citant le cas des Champs-Elysées, de la place Pey Berland de Bordeaux, et de la place du Capitole de Toulouse. "Nous procéderons à la dispersion immédiate de tous les attroupements", a t-il précisé.♦ "Commandement unifié" et nouveaux moyensLe Premier ministre veut "accorder une plus grande autonomie aux forces sur le terrain, avec un commandement unifié doté d'une 'large capacité d'action rapide'". Des "moyens nouveaux" seront déployés : drones, produits marquants pour faciliter l'identification des fauteurs de troubles. "Nous placerons davantage d'officiers de police judiciaire sur le terrain" a t-il ajouté. Les nouvelles dispositions permettront de "renforcer les contrôles aux abords des manifestations, prononcer des interdictions de manifester, et placer en garde à vue les personnes qui dissimulent leurs visages. "Des consignes inappropriées ont été passées pour réduire l'usage" des lanceurs de balle de défense (LBD), a-t-il déploré, assurant que le gouvernement va "renforcer la fermeté de (sa) doctrine de maintien de l'ordre".♦ Philippe fait sauter le "fusible" DelpuechLe préfet de police de Paris Michel Delpuech paie lui les pots cassés des heurts. Il sera remplacé par Didier Lallement, actuel préfet de Nouvelle Aquitaine, a annoncé Edouard Philippe. "Mercredi en Conseil des ministres, le président de la République nommera préfet de police M. Didier Lallement, ancien secrétaire général du ministère de l'Intérieur, actuel préfet de la Nouvelle Aquitaine", a indiqué le patron de Matignon. Michel Delpuech, 66 ans, était régulièrement donné partant entre affaire Benalla et polémiques à répétition sur la gestion de l'ordre public dans la capitale.♦ Hausse des contraventionsLe gouvernement veut également "taper au portefeuille", promettant une "augmentation très nette" de la contravention encourue en cas de participation à une manifestation interdite. "Les manifestants pacifiques doivent prendre leurs distances avec les casseurs", a déclaré le Premier ministre, qui a expliqué sa nouvelle stratégie de "chercher systématiquement la responsabilité financière des fauteurs de troubles".Le Premier ministre a terminé son allocution en rendant hommage aux forces de l'ordre et aux sapeurs-pompiers, qui "même sous la pression continuent de faire preuve de maîtrise de d'exemplarité". "En leur demandant plus de mobilité, nous les exposerons à des contacts plus durs", a t-il décrit,. "Leur protection sera notre priorité (...]. J'attends du pays tout entier qu'il se regroupe derrière eux", a t-il conclu.
Le président de la région des Hauts-de-France plaide néanmoins pour une "union sacrée" entre l'Etat et les collectivités face à la crise provoquée par l'épidémie de coronavirus.
"On a plus de questions que de réponses aujourd'hui", a regretté dimanche Xavier Bertrand, le président de la région des Hauts-de-France, sur Europe 1, à propos de la sortie du confinement qui doit débuté le 11 mai. L'ancien ministre a également critiqué la décision d'Emmanuel Macron de rouvrir progressivement les écoles dès cette date. "Je n'aurais pas pris cette décision", a commenté Xavier Bertrand qui explique que de nombreuses questions sont en suspens, notamment l'aménagement des transports scolaires, les masques pour les élèves. Xavier Bertrand a également appelé le gouvernement à rouvrir en priorité les enseignes du secteur de la restauration, de la culture et de l'événementiel, afin de "préserver l'art de vivre à la française". "C'est une priorité politique (...) Ça a une dimension économique mais ça n'est pas seulement ça", souligne-t-il. "L'activité ne va pas reprendre du jour au lendemain, mais tout ce secteur-là c'est prioritaire".Par ailleurs, Xavier Bertrand a plaidé pour une "union sacrée" entre l'Etat et les collectivités tout en demandant au gouvernement de faire "davantage confiance" aux élus locaux. "Cette 'Union sacrée', c'est tout de suite, sans arrière-pensées politiques", a-t-il lancé. Interrogé sur un éventuel "gouvernement d'union nationale", il a balayé le sujet. "Ca ne sert à rien de me prendre le chou avec tous ces trucs-là. Les arrière-pensées politiques des uns et des autres, je m'en fous", a-t-il asséné. Invité à commenter la gestion de la crise en Allemagne, il a salué "un État fédéral" qui a trouvé une "bonne complémentarité" avec les Länder (Etats régionaux), soulignant qu'outre-Rhin, la "bureaucratisation n'a rien à voir avec le système français".Quant aux techniques de "traçage" dans le cadre du déconfinement, Xavier Bertrand a regretté que le débat programmé à l'Assemblée nationale le 28 avril se fasse sans vote, estimant que chacun devait prendre ses responsabilités. "Des débats sans vote, ça s'appelle un colloque... Vous ne pouvez pas non plus imposer un couvre-feu parlementaire, il faut que le peuple s'exprime autrement que par les sondages", a-t-il insisté."Que le chef de l'État nous fasse confiance, on n'est pas concurrents, on est partenaires !", a martelé Xavier Bertrand. Sur ce traçage numérique, l'ancien ministre juge qu'il faut garantir les "libertés de la vie privée". "Avec quelle application ? Si on n'est pas capable de mettre en place une souveraineté française en la matière, alors ça ne sert à rien", a-t-il poursuivi, rejetant l'idée que les données soient confiées à Google ou Apple.
Pour la journée de lundi, 19e jour de mobilisation des cheminots contre le projet de réformes des retraites, les prévisions de trafic à la RATP et à la SNCF promettent un léger mieux dans le métro parisien mais une petite détérioration du côté de la circulation des TGV.
Après un week-end qui avait permis à la SNCF d'assurer deux journées quasi identiques sur les rails de France (1 TGV Inoui sur 2, 4 OUIGO sur 5, 1 Transilien sur 5, 1 Intercités sur 4 et 3 TER sur 10), la journée de lundi s'annonce un peu plus compliquée pour les voyageurs souhaitant emprunter un TGV. Les prévisions de trafic annoncent en effet 2 TGV Inoui sur 5 et 1 OUIGO sur 2. Si le trafic des TGV sera donc moins satisfaisant que ce week-end, en revanche celui des TER s'améliore sensiblement avec 4 TER sur 10 contre 3 les deux jours précédant. Pas de changement pour les Intercités (1 sur 4) et pour les Transilien en banlieue parisienne (1 sur 5).En ce qui concerne le métro parisien et les prévisions de trafic de la RATP, la situation s'améliore un peu. Alors que seules les deux lignes automatisées (1 et 14) ont fonctionné dimanche, la Régie autonome prévoit - outre ces deux mêmes lignes toujours ouvertes à 100%, mais avec des risques de saturation - quelques trains sur huit autres lignes, uniquement entre 6h30 et 9h puis entre 16h30 et 19h30. Les lignes concernées sont la 4, la 7, la 8, la 9, la 10, la 11, la 2 et la 3, mais avec parfois pas mal de restrictions de trajet et/ou des stations fermées. En revanche, le trafic va être de nouveau totalement interrompu sur les lignes de métro 3 bis, 5, 6, 7 bis, 12 et 13.Comme la veille, les tramways 2, 5, 6, 7 et 8 vont fonctionner normalement (quasi normal pour le 1, le 3a et 3b), tout comme Orlyval, OrlyBus et RoissyBus. Les bus, eux, circuleront toute la journée au rythme de 2 bus sur 3 en moyenne.Fermé quasi intégralement dimanche, le RER A va reprendre du service ce lundi 23 décembre avec 1 train sur 2, mais uniquement aux heures de pointe (6h30-9h30 et 16h30-19h). Pour le RER B, ce sera 1 train sur 3, entre 6h30 et 9h30 puis entre 16h30 et 18h30.
Deux hommes jugés en comparution immédiate ont été condamnés par la justice pour des faits commis lors de la première journée de mobilisation des "gilets jaunes". Un automobiliste qui avait renversé un manifestant a lui aussi été sanctionné.
Après les débordements, la réponse judiciaire. Deux manifestants de la mobilisation des "gilets jaunes" ont été condamnés par la justice, lundi 19 novembre soit deux jours après le début du mouvement qui a fait plus de 500 blessés et au cours duquel une femme a été tuée. À Strasbourg, un homme a écopé de quatre mois de prison ferme pour mise en danger de la vie d'autrui et entrave à la circulation. À Saint-Brieuc, le tribunal correctionnel a prononcé une peine de quatre mois d'emprisonnement avec sursis contre un individu poursuivi pour outrage.L'homme condamné à de la prison ferme est un soudeur de 32 ans. Il était jugé pour avoir formé, lors de la première journée de mobilisation qui avait lieu samedi 17 novembre, une chaîne humaine sur l'autoroute A35 à Strasbourg et traversé le terre-plein central avec quatre autres "gilets jaunes". À l'audience, le prévenu, pull bleu blanc rouge et barbe bien taillée, a reconnu que son comportement avait été "dangereux", mais s'est défendu d'avoir voulu "bloquer l'autoroute". Selon lui, l'objectif du groupe était de se rendre à des stations-service situées un peu plus loin.Le substitut du procureur avait requis six mois de prison ferme contre ce père de deux enfants et son maintien en détention, qui n'a pas été ordonné par le tribunal. Également poursuivi pour rébellion, l'individu a été relaxé sur ce point, les juges estimant qu'il n'avait pas eu de "rôle actif" et de gestes agressifs lors de son interpellation.12 condamnations sur son casier judiciaireHabitué des coups d'éclat, ce Strasbourgeois est suivi par 17.000 personnes sur sa page Facebook. Il s'était notamment fait arrêté en juillet, déguisé en mouton au-dessus de l'A35, un panneau 80 km/h à la main. Avec 12 condamnations inscrites sur son casier judiciaire, dont la moitié pour des faits de violence, il était le seul à faire l'objet d'une procédure de comparution immédiate. Les quatre autres "gilets jaunes" impliqués dans cet incident n'avaient pas d'antécédents judiciaires et se sont vu délivrer une convocation en vue de leur comparution en février devant le tribunal correctionnel.Quant à l'homme condamné à du sursis à Saint-Brieuc, il était poursuivi pour "rébellion", "outrage" et "menaces" envers deux gendarmes qui ont été blessés lors de son interpellation. Jugé selon la procédure de reconnaissance préalable de culpabilité à l'issue de sa garde à vue, le suspect a également écopé d'une obligation d'accomplir 40 heures de travaux d'intérêt général.Un automobiliste aussi jugéEn outre, un automobiliste a été condamné par le tribunal correctionnel de Toulouse à quatre mois de prison avec sursis pour avoir renversé samedi un "gilet jaune" à Blagnac. Le manifestant souffre de douleurs au rachis cervical et à la hanche. Il présente aussi une blessure au pied gauche qui le fait boiter et l'empêche d'exercer pour une durée indéterminée son métier d'ambulancier.Le prévenu a déclaré qu'il était "stressé et pressé" sur la route de l'aéroport, où il allait récupérer sa mère venue du Portugal. Bloqué au niveau d'un rond-point, il tentait de prendre la sortie pour l'aéroport à contre-sens. "Mais on a commencé à donner des coups de poing dans ma voiture, on m'a cassé le pare-brise. J'ai sursauté et peut-être lâché le frein. Si j'ai blessé quelqu'un, c'est à ce moment-là, et je m'en excuse", a ajouté le conducteur de 34 ans.
Un astéroïde capable de rayer de la carte une ville entière a frôlé la Terre dans la nuit du 24 au 25 juillet. Repéré au dernier moment par la Nasa, aucune mesure n'aurait pu être prise.
"2019 OK". Derrière ce nom barbare se cache un géocroiseur, un astéroïde dont l'orbite croise celle de la Terre. Il aurait pu faire parler beaucoup plus de lui puisqu'il frôlé la Terre dans la nuit du 24 au 25 juillet, sans que cela ne soit attendu.C'est le 28 juin que la Nasa, l'agence spatiale américaine, avait repéré cet astéroïde, avant qu'il ne disparaisse des ces radars. Ce n'est que le 23 juillet, un jour seulement avant son passage, que les scientifiques l'ont à nouveau repéré. Il est passé à 73.000 kilomètres de notre planète. Une distance minuscule à l'échelle du système solaire, puisque cela ne représente que 1/5 de la distance Terre-Lune (380.000 kilomètres). L'objet céleste, d'un diamètre compris entre 57 et 130 mètres, le range dans la catégorie de la Nasa des "city-killers" (tueurs de ville). Un objet de cette taille peut pulvériser plus de 2000 m², comme le relevait au micro de France Info Patrick Michel, directeur de recherche au CNRS et spécialiste des astéroïdes, se basant sur l'expérience en Sibérie, en 1908.BFMTV rappelle qu'en 2013, un objet d'une taille environ deux fois inférieure ayant explosé au-dessus de la Russie avait libéré une énergie d'environ trente fois celle de la bombe qui avait rasé Hiroshima, en 1945. "Il faut savoir que le risque d'impact d'astéroïde est le risque le moins probable par rapport aux autres risques naturels, tels que les tremblements de terre ou les tsunamis", préfère tempérer le directeur de recherche du CNRS.
ÉCLAIRAGE. Répondant à l'appel du Mali, la France a déployé ses troupes dès 2013 dans le Sahel.
Après avoir rapidement neutralisé les groupes jihadistes dans le pays, l'armée française n'a pas réussi à mettre un terme définitif aux violences, qui se sont propagées aux pays voisins.Ils sont 38 soldats français à avoir trouvé la mort en opération dans le Sahel, depuis 2013. Combat, accident, engin piégé... les causes sont nombreuses, dans une région au climat très inhospitalier et soumise à la violence des groupes jihadistes. Mais la France n'est pas la seule à avoir déployé des troupes dans la zone. Après le décès de treize militaires français dans un accident d'hélicoptère, mardi 26 novembre, retour sur les opérations françaises et internationales en Afrique sahélienne. Le 11 janvier 2013, la France lance l'opération Serval avec 1.700 soldats, des avions et des hélicoptères pour arrêter la progression de colonnes jihadistes qui contrôlent le Nord, et soutenir les troupes maliennes face à la menace d'une offensive vers Bamako. En trois mois, Serval, menée tambour battant, met en déroute les groupes armés.Le 1er août 2014, Serval est remplacée par l'opération Barkhane, étendue à l'ensemble de la bande sahélo-saharienne. Barkhane, du nom d'une dune prenant la forme d'un croissant sous l'effet du vent, est actuellement la plus importante opération extérieure de l'armée française, avec environ 4.500 militaires déployés dans la bande sahélo-saharienne, une étendue vaste comme l'Europe. Ils soutiennent les armées nationales qui combattent des jihadistes affiliés au groupe État islamique (EI) ou à Al-Qaïda. Six ans après le début de l'intervention française, les violences jihadistes persistent dans le nord du Mali et se sont propagées au centre du pays ainsi qu'au Burkina Faso et au Niger voisins. Depuis 2012, les hostilités, doublées de violences intercommunautaires, ont fait des milliers de morts et déplacé des centaines de milliers de civils."La situation sécuritaire est évidemment difficile", a récemment admis, au cours d'une visite au Sahel, la ministre des Armées Florence Parly, mais "le combat contre le terrorisme est un combat de longue haleine. Nous sommes armés de patience, de volonté et d'idées nouvelles". Tous les experts s'accordent à dire que la présence militaire française dans la région va durer des années.Présence des Casques bleusLes Nations unies sont également présente dans la région, avec la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Elle s'est déployée à partir du 1er juillet 2013, prenant le relais de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) formée par la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). La Minusma, avec un effectif d'environ 13.000 Casques bleus, est l'une des missions les plus importantes de l'ONU. Régulièrement attaquée, elle a payé un lourd tribut: elle a perdu plus de 200 soldats, dont plus d'une centaine dans des actions hostiles.Les États riverains sont également impliqués depuis novembre 2015, avec la création par les dirigeants de l'organisation G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad) d'une force conjointe pour lutter contre les groupes jihadistes qui essaiment dans la région. Face à la dégradation de la situation dans le centre du Mali, limitrophe du Burkina Faso et du Niger, gagnés à leur tour par les violences, ils réactivent le projet en 2017. Le président français Emmanuel Macron a apporté son soutien à cette initiative, Paris y voyant un possible modèle de prise en main par les Etats africains de leur sécurité. Mais la mise en œuvre est marquée par des problèmes de financement et d'organisation et des accusations de violations des droits de l'homme par les troupes de la force conjointe.Enfin, l'Union européenne met la main à la pâte avec la Mission européenne de formation de l'armée malienne (EUTM Mali), lancée en février 2013. Elle réunit 620 militaires de 28 pays européens, avec une mission de formation de l'armée malienne, sans participer aux combats. Elle a pour mission de remettre sur pied une armée malienne sous-entraînée et sous-équipée en apportant une expertise dans la préparation opérationnelle, le soutien logistique, le renseignement et la formation des unités combattantes sur le camp de Koulikoro, à 60 km au nord-est de Bamako. Son mandat a été prolongé en mai 2018 par l'Union européenne pour deux ans, avec un budget quasi doublé à 59,7 millions d'euros. Sa mission a été étendue à la formation de la force du G5 Sahel.Malgré les efforts de formation déployés par l'Union européenne, la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et Barkhane, les armées nationales des pays sahéliens, parmi les plus pauvres au monde, semblent incapables d'enrayer la progression des attaques.Quarante-trois soldats maliens ont été tués mi-novembre dans une attaque dans l'est du pays, près de la frontière nigérienne, s'ajoutant à une centaine de militaires maliens morts dans deux attaques jihadistes en un mois cet automne dans les mêmes confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso.Au mois de novembre, l'armée française avait déjà perdu un soldat au Mali, le brigadier Ronan Pointeau, 24 ans, dans l'explosion d'un engin explosif, dont la pose avait été revendiquée par le groupe État Islamique au Grand Sahara.Lors d'une récente tournée au Sahel, la ministre française des Armées avait prôné la "patience" dans la guerre contre les jihadistes au Sahel. "C'est un combat dans lequel il faut faire preuve de patience", avait-elle affirmé lors de sa visite au Tchad, qui accueille le QG militaire français au Sahel. "Barkhane ne s'enlise pas. Barkhane s'adapte en permanence (...), il faudra encore du temps pour construire cette résilience des forces locales. Notre engagement au Sahel est et reste une priorité pour la France", avait insisté Florence Parly.
Un individu a attaqué légèrement blessé trois femmes à l'arme blanche. Il a été interpellé.
À la gare de Mulhouse, dans l'après-midi de dimanche 9 décembre, trois femmes ont été agressées à l'arme blanche par un jeune homme. Ce dernier a été interpellé peu après par une patrouille de police, à environ 500 mètres de la gare.Les faits sont survenus vers 15 heures. Les victimes sont âgées de 25, 58 et 60 ans. L'une d'elles a été touchée à la main, la deuxième au thorax et au dos, tandis que la troisième est parvenue à se dégager avant d'être touchée. Toutes les trois ont rapidement été prises en charge par les secours et ont été transportées à l'hôpital. Elles ne souffrent que de blessures légères. Selon Franceinfo, l'une des femmes, de nationalité allemande, était accompagnée de sa fille d'une dizaine d'années.L'agresseur, lors de son arrestation, tenait des propos incohérents. Placé en garde à vue, il semblait très perturbé et devait être examiné par un médecin psychiatre, a précisé la police.
Vendredi matin, une voiture a été retrouvée dans la rivière de la Dronne, le long de la D78. Les deux passagers à bord du véhicule sont décédés.C'est un dramatique accident qui s'est déroulé vendredi matin en Dordogne.
Aux alentours de 9h30, une voiture qui roulait sur la D78 entre les communes de Brantôme et Bourdeilles, le long de la rivière de la Dronne, aurait filé tout droit dans un léger virage, comme le rapporte Sud Ouest. Malheureusement, à l'endroit précis de la sortie de routes, aucune glissière n'a pu freiner l'auto qui a terminé sa course dans l'eau et sur le toit. Le quotidien précise que la voiture accidentée est une Mercedes, immatriculée en Angleterre. C'est le conducteur qui circulait juste derrière qui a donné l'alerte. Les secours qui sont intervenus rapidement, n'ont rien pu faire. Les deux passagers à bord du véhicule, un homme et une femme, ont été retrouvés morts noyés. Les pompiers, les gendarmes, mais également l'identification criminelle de Périgueux et les plongeurs d'Arcachon sont intervenus sur place vendredi, mais l'identité des victimes est pour l'heure inconnue. Selon France Bleu Périgord, il s'agirait d'un couple d'octogénaires qui a une résidence dans la région. La radio précise que les enquêteurs ont contacté le consulat de Grande-Bretagne pour confirmer l'identification. Depuis le début de l'année, 12 personnes sont mortes sur les routes du Périgord, note Sud-Ouest.
La Française de 28 ans a été condamnée à vingt ans de prison ce mardi, lors d'un procès éclair qui a duré une vingtaine de minutes. Elle a pu nous accorder un bref entretien.À l'issue du verdict, Djamila Boutoutaou n'a qu'une seule préoccupation : savoir si elle pourra bientôt revenir en France ou si elle devra passer les vingt prochaines années en Irak.
Sans doute imprudemment, son avocat lui assure que, si Paris la réclame, elle pourra très vite purger sa peine dans son pays d'origine. Or la France n'a jamais indiqué qu'elle entendait plaider pour un rapatriement de ses ressortissants, bien au contraire. Mais pour la mère de famille, c'est devenu une obsession. « Pitié, aidez-moi à rentrer. C'est la seule chose que je demande. Je n'en peux plus !» implore-t-elle au cours d'un bref entretien qu'elle a pu nous accorder. Au consul qui lui a rendu visite dimanche, elle s'est dit prête à entamer une grève de la faim pour obtenir son retour. Et la jeune femme de décrire des conditions de détention extrêmement précaires, à 130 femmes et enfants dans 30 m2 avec deux rations de riz et de ratatouille par jour. « Mais ma plus grande peur c'est qu'on m'enlève ma fille », souffle-t-elle.« Je suis une victime »En privé, Djamila répète, comme lors du procès, que son défunt époux est l'unique responsable de son passage en Syrie puis en Irak : « Je suis une victime. Je le crie haut et fort. J'ai même été battue par mon mari car je ne voulais pas le suivre », clame celle qui n'a pas convaincu la cour. Depuis le nord de la France, sa mère, qui a reçu un appel du Quai d'Orsay le matin même du procès, ce mardi, embraye. « Ma fille a été manipulée par son mari et sa belle-famille. Elle était sous emprise, comme dans une secte. Elle est uniquement coupable d'avoir fait une mauvaise rencontre ».Mes Martin Pradel et William Bourdon, les avocats de Djamila, dénoncent un procès qui s'est fait « au mépris évident des principes fondamentaux du procès équitable ». Ils en appellent aux autorités françaises « pour qu'elles exigent fermement des autorités irakiennes, dans le cadre de la procédure d'appel qui devrait s'imposer, le respect intégral des principes fondamentaux du droit au procès équitable ». Ils réclament enfin, à l'unisson de leur cliente, son rapatriement « dès lors que la condamnation sera définitive ».
Un problème familial sera à l'origine du geste de ce sous-officier âgé de 39 ans.
Le drame s'est produit "à la fin de la cérémonie" dimanche 14 juillet, vers midi, a indiqué la compagnie de gendarmerie de Saumur. Un militaire s'est donné la mort avec son arme de service dans l'enceinte des Écoles militaires de Saumur (EMS).Âgé de 39 ans, l'homme est décédé peu après l'arrivée des secours qui ont tenté de le réanimer, sans succès. Issu du régiment d'infanterie des chars de marine de Poitiers, il était "en mission" aux Écoles militaires, mais n'appartenait pas aux EMS, ont souligné les gendarmes.Selon le journal Le Courrier de l'Ouest, un problème familial aurait déclenché le geste du sous-officier. Celui-ci aurait donné l'alerte par SMS à un de ses camarades et des membres du groupe Sentinelle auraient tenté de le dissuader, en vain, affirme le quotidien.La brigade de recherches de la gendarmerie de Saumur est chargée de l'enquête, sous l'autorité du procureur de la République d'Angers. Les Écoles Militaires de Saumur regroupent une école de cavalerie, le Centre d'enseignement et d'entrainement du renseignement de l'armée de terre, le Centre de défense nucléaire et biologique et chimique (CDNBC) et l'école d'État-Major.
Un mouvement de grève est prévu sur la ligne 12 du métro parisien vendredi 19 janvier, afin de protester contre l'insécurité liée à la présence accrue de dealers et de toxicomanes, notamment dans le nord de la capitale.Usagers et conducteurs ne se sentent plus en sécurité dans le métro parisien. En cause : la présence accrue de dealers et de toxicomanes, notamment de crack, dans certaines stations du nord du Paris, notamment sur la ligne 12.
"Depuis des années", le métro "est envahi par des groupes de dealers" et leurs clients, qui "après avoir séjourné sur la ligne 4, actuellement en travaux", se sont depuis "déplacés en masse, sur la ligne 12 et ses environs", ont dénoncé vendredi 11 janvier l'association SOS Usagers et le syndicat Unsa RATP dans un communiqué. "Le nombre d'agressions sur les voyageurs et sur le personnel RATP est en constante augmentation et prend des proportions de plus en plus dramatiques", était-il par ailleurs précisé.L'association et le syndicat avaient également interpellé par courrier le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, la maire de Paris Anne Hidalgo, ainsi que la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse.DANS CERTAINES STATIONS, DES CONDUCTEURS NE MARQUENT PAS L'ARRÊTDe son côté, "la RATP admet connaître des difficultés croissantes" dues à ces trafics, "en particulier dans le nord des lignes 4 et 12", a déclaré à l'AFP un porte-parole du groupe. Cette situation a "un impact sur le sentiment de sécurité des voyageurs et du personnel", ainsi que sur "l'état des équipements, la propreté et la régularité du trafic". "La RATP déplore de plus en plus de dégradations matérielles qui impactent l'exploitation et entraînent des dépenses de maintenance significatives", a indiqué son porte-parole.La situation est telle que parfois les conducteurs ne marquent pas l'arrêt aux stations Marcadet Poissonnier, Marx Dormoy ou Porte de la Chapelle, pour préserver "l'intégrité" des voyageurs, a rapporté en début de semaine BFM Paris. "Ils arrivent et ils se rendent compte qu'ils sont tellement nombreux au bord du quai qu'il peut y avoir une situation insécuritaire. Ou alors, parce que le collègue d'avant a signalé qu'effectivement ils sont virulents sur le quai, qu'il y a une bagarre, à ce moment-là, ils prennent des précautions d'usage pour ne pas marquer d'arrêt", a expliqué Jean-Marc Judith, du syndicat UNSA-RATP. APPEL À LA GRÈVELa RATP a bien conscience de la situation. "C'est un problème pour notre personnel et, bien sûr, pour nos voyageurs. Nous sommes extrêmement mobilisés", affirme au Parisien sa présidente, Catherine Guillouard. Des effectifs en civil et en tenue de la brigade des réseaux franciliens (BFR) ciblent les vendeurs et pas moins de 1.000 agents du GPSR (groupe de protection et de sécurisation des réseaux) sillonnent les stations les plus sensibles. Selon la Préfecture de police, du 14 janvier 2016 au 15 décembre 2017, 283 vendeurs et 406 consommateurs ont été interpellés. La RATP organise par ailleurs des maraudes en partenariat avec des associations. Néanmoins, cela ne suffit pas, estiment les syndicats. Les syndicats CGT et Sud de la RATP ont lancé un appel à la grève sur la ligne 12 vendredi 19 janvier, jour où une table ronde doit réunir la préfecture de police de Paris, la région Île-de-France, la Régie et ses syndicats, précise Le Parisien. Le mouvement risque d'être suivi. "Beaucoup de conducteurs veulent marquer le coup pour que le problème évolue", a confié au Figaro une source syndicale, qui estime que 40% des conducteurs participeront à ce mouvement.
La présidence sud-coréenne a accusé lundi l'ex-conseiller américain à la sécurité nationale John Bolton de "déformer" la réalité dans le récit qu'il fait dans son livre du processus diplomatique avec Pyongyang, et de compromettre ce faisant les prochaines négociations sur le nucléaire.
Dans son ouvrage, "The Room Where It Happened" (La pièce où cela s'est passé), à paraître mardi, M. Bolton, qui a été limogé en septembre, s'en prend à la fois au président américain Donald Trump et à son homologue sud-coréen Moon Jae-in pour leur attitude lors des multiples sommets avec le leader nord-coréen Kim Jong Un qui ont accompagné la détente sur la péninsule à partir de 2018.Le conseiller à la sécurité de M. Moon, Chung Eui-yong, l'homme qui annonça à M. Trump que M. Kim souhaitait le rencontrer, et qui est plusieurs fois mentionné dans le livre, a estimé que celui-ci "ne restituait pas les faits précis" et qu'une "grande partie déformait largement la réalité".Il ne donne aucun exemple à l'appui de ces critiques, mais ajoute que le fait de divulguer des détails sur les négociations bilatérales sur le nucléaire "violait les principes diplomatiques élémentaires et était de nature à saper l'intérêt que peuvent avoir (toutes les parties) à de futures discussions"."Il n'est pas approprié de déformer la réalité avec des préjugés et un parti pris", a estimé de son côté la Maison bleue, la présidence sud-coréenne, dans un communiqué.Dans son livre, M. Bolton dénonce le manque de préparation de Donald Trump pour son premier sommet avec M. Kim, en juin 2018 à Singapour.Il s'en prend aussi à M. Moon en affirmant que l'ensemble du processus diplomatique était "la création de la Corée du Sud et beaucoup plus lié à son agenda en vue de +l'unification+ qu'à une stratégie sérieuse de la part de Kim ou de nous"."La façon dont le Sud comprenait nos conditions pour la dénucléarisation de la Corée du Sud était sans lien avec les intérêts nationaux fondamentaux des Etats-Unis", a aussi déploré M. Bolton.
Une enseignante a été mise en examen le 4 septembre à Pontoise pour "harcèlement sur mineur" et placée sous contrôle judiciaire après le suicide en 2019 d'une collégienne de 11 ans, a-t-on appris vendredi de sources concordantes, confirmant une information du Parisien.
Les parents d'Evaëlle, 11 ans, avaient déposé une plainte contre cette enseignante de français, responsable selon eux de n'avoir rien fait contre le harcèlement dont leur fille était victime au collège, voire de l'avoir encouragé, ce qui l'avait conduite à mettre fin à ses jours le 25 juin 2019 à Herblay, en grande banlieue parisienne.Cinq mois après le drame, le parquet de Pontoise avait ouvert une information judiciaire contre X pour homicide involontaire et contre l'enseignante et plusieurs élèves pour "harcèlement moral sur mineur de 15 ans".Le placement sous contrôle judiciaire de cette professeur a été assorti d'une interdiction d'enseigner et d'une obligation de soins psychologiques, selon une source proche du dossier."Ils étaient satisfaits de la mise en examen et qu'elle ait interdiction d'enseigner, ce qu'on demandait depuis le début. On estime qu'il y avait un malaise", a réagi auprès de l'AFP Me Delphine Meillet, l'avocate des parents d'Evaëlle.Les faits avaient démarré à la rentrée 2018 avec un conflit autour d'une histoire de cartable trop lourd, puis s'étaient poursuivis hors du collège et dans la classe de cette enseignante, dont les parents jugeaient qu'elle avait fait de leur fille sa "tête de Turc".Malgré un changement d'établissement scolaire, Evaëlle, suivie alors par un psychologue, avait été à nouveau confrontée au comportement violent d'un camarade, une "goutte d'eau" qui lui a fait craindre de "revivre la même chose", avait expliqué sa mère.Contacté par l'AFP, l'avocate de l'enseignante n'était pas joignable dans l'immédiat.
Joyce Jonathan n'a pas brillé lors de son passage à Fort Boyard et cela a suscité la grande colère des internautes. Comme le relaie 20 Minutes, Olivier Minne a publiquement défendu la chanteuse, qui a elle-même réagi sur les réseaux sociaux.
Joyce Jonathan a vécu un mauvais moment sur le Fort. Comme le rappelle 20Minutes, son équipe n'a pas pu ramasser les fameux Boyard, ce qui arrive moins d'une fois par an, et la chanteuse a raté l'intégralité de ses épreuves. Au total, l'auteure-compositrice-interprète a fait perdre plus d'une minute trente à ses partenaires et, d'après certains internautes, elle ne se serait pas assez impliquée. Sur les réseaux sociaux, les Twittos se sont déchainés. Face à ce déferlement, Olivier Minne a tenu à réagir. L'animateur a posté le message suivant sur Twitter : « Mes amis je vous rappelle que c'est un jeu. Je sais que l'enjeu est important pour l'association représentée, mais il n'est pas utile de couvrir une candidate d'injures au prétexte qu'elle ne réussit pas les épreuves qu'on lui soumet. Ça peut arriver! #bienveillance #fortboyard »Dans un message publié sur son compte Twitter, Joyce Jonathan a dénoncé la situation. « Chers tous, suite à vos nombreux messages de haine concernant Fort Boyard, et vos quelques sympathiques messages qui m'ont (un peu) réchauffé le cœur, je voulais vous dire que je comprends votre déception et la partage avec vous. Mais où est passée votre bienveillance ??? » L'artiste, qui a reçu des messages lui demandant de se suicider, a ensuite révélé qu'elle était malade : « N'oubliez pas qu'il s'agit d'un jeu, et j'étais hélas dans mon pire jour !! J'ai vu SOS médecin juste avant de partir qui m'a interdit de rejoindre le Fort car j'étais trop faible. Mais je m'étais engagée auprès de la production de l'émission et de l'équipe à venir. Donc je suis allée là-bas coûte que coûte. » Celle qui est aussi actrice a également tenu à s'excuser. « Je vous présente mes excuses aux fans de Fort Boyard qui ont forcément été déçus, je vous comprends mille fois, à mes coéquipiers, Olivier, mais je crois qu'ils ont très bien compris le contexte et je les remercie, ainsi qu'à Pro Anima (NDLR l'association défendue par son équipe). »
A Toulouse, la plaque de la « rue de la verge d'or » ne cesse d'être volée. Une situation qui agace les riverains.
Un running gag pour certains, une situation fatigante pour d'autres. Le quotidien La Dépêche met la lumière sur un conflit qui oppose plusieurs habitants de la ville de Toulouse (Haute-Garonne). La plaque de la « rue de la verge d'or » n'arrête plus d'être vandalisée par les habitants. Cet objet commence peu à peu à devenir une sorte de trophée symbolique que tout le monde doit posséder dans son armoire. C'est le cas notamment pour Louis, un jeune homme de 25 ans qui confie avoir tendance à les collectionner. « Je n'en ai plus que deux aujourd'hui, mais à une époque j'en avais quatre ou cinq dans le garage. (...) Celle-là, je l'ai surtout prise pour embêter ma mère », se rappelle-t-il.Ce trésor de plus en plus prisé n'étonne pas certaines personnes historiques de la ville. Journaliste résidant depuis maintenant 40 années à Toulouse, Catherine Levy trouve même cette pratique assez symbolique de l'état d'esprit local. « Le Toulousain, il adore ça, dès que ça parle de verge ! C'est quand même très masculin de faire des choses comme ça... jeune masculin même », analyse-t-elle. Elle accuse notamment la faculté de droit de la ville. Située place Arnaud Bernard à quelques pas de la rue, elle accueille de nombreux jeunes suspectés de ces actes de vandalisme. A l'occasion de soirées où ils consomment beaucoup d'alcool, ils décideraient régulièrement de partir à la recherche de cette plaque.Les riverains exaspérésSi ce nouveau challenge peut faire sourire au premier abord, il a tendance à rendre fou les personnes habitant rue de la verge d'or. « Ce genre de dégradations est accompagné d'autres dégradations la plupart du temps », se plaint Guy, un riverain. Les vols de plaque s'accompagnent souvent d'une longue liste de débordements : urine sur les murs de la maison, tags sur les portes, nuisance sonores, cannettes de bière abandonnées sur les rebords de fenêtres etc... Des comportements qui sont passibles de trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. Il est d'ailleurs surprenant de voir cet acharnement à voler cette plaque. Historiquement, la rue de la verge d'or a été nommée ainsi en référence au solidago. Cette fleur, aussi appelée « verge d'or », est une plante qui poussait à Toulouse au XIIXe siècle.
Le ministre de l'Education nationale vise "ceux" qui ont empêché le déroulement des épreuves de contrôle continu.
Les premières épreuves du bac au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand avaient été perturbées, puis annulées, samedi, à la suite de l'intrusion de manifestants dans l'établissement. Ce jour-là, plusieurs syndicats, FO, CGT, SUD, avaient appelé les professeurs à se mettre en grève et à déserter les surveillances du bac, rappelle France info."Samedi matin, les élèves sont arrivés pour composer. Il y avait leurs professeurs, il y avait tout ce qu'il fallait. Des éléments extérieurs sont venus, ont pratiqué de la violence puisque c'est de l'intrusion. C'est donc très grave et il y aura donc des poursuites pour ceux qui ont fait cela. Ils ont empêché les élèves de composer", a déclaré Jean-Michel Blanquer sur l'antenne de France Inter, ce dimanche 19 janvier. Contre eux, "il y aura des poursuites" assure le ministre. Et de préciser dans la foulée que ce lycée a été le seul visé par ce type de perturbations, puis de dénoncer "un scandale". Selon le ministre, ""dans cette intrusion, il n'y avait pas que des gens de l'Éducation nationale. Il y avait des 'gilets jaunes', il y avait toutes sortes de personnes, puis l'extrême gauche qui aujourd'hui veut à tout prix créer de l'affrontement." Face à ces perturbations, Jean-Michel Blanquer assure toutefois garder "le calme des vieilles troupes" et explique sa volonté de ne pas céder "à ce genre d'intimidation."
Selon Le Figaro, les outrages et violences à agent ont bondi de plus de 60% en presque vingt ans. Au-delà des récentes tensions entre forces de l'ordre et manifestants à l'occasion du mouvement des "gilets jaunes", le quotidien évoque une tendance de fond plus globale.
Fortement sollicités lors de la crise sociale de l'hiver dernier, les forces de l'ordre et corps constitués font face à de plus en plus d'actes de violences. Dans son édition du mercredi 28 août, Le Figaro indique que la violence au quotidien contre les policiers, gendarmes et pompiers a atteint un "niveau historique". Depuis le début de l'année 2019, plus de 23.000 infractions pour violences à dépositaire de l'autorité ont déjà été déclarées (+15% par rapport à 2018), soit une moyenne de 110 agressions par jour, précise Le Figaro.Le quotidien indique que le nombre de violences a dépassé celui d'outrages. "Non seulement les délinquants n'ont plus peur de braver les dépositaires de l'autorité, mais ils les agressent physiquement encore plus souvent qu'ils ne les insultent", déplore un haut-gradé de la préfecture de police de Paris, dans les colonnes du Figaro. Le 22 août, le syndicat Alliance avait appelé Emmanuel Macron à "mieux faire" pour améliorer les conditions de travail des policiers, régulièrement dénoncées. Le chef de l'Etat s'était dit "très vigilant" sur l'état de fatigue des forces de l'ordre Les "blessures inacceptables" lors du mouvement des "gilets jaunes" tant chez les policiers que chez les manifestants "doivent nous conduire à repenser certaines méthodes d'intervention, à les relégitimer si besoin", a également déclaré le chef de l'État lors d'une rencontre avec l'Association de la presse présidentielle.Plutôt que ces annonces, "Alliance police nationale aurait préféré entendre le président dire qu'il faut programmer un vrai plan de lutte anti-suicide", souligne le syndicat de gardiens de la paix dans un communiqué. Depuis le début de l'année, 47 policiers se sont suicidés, selon la police nationale. "Prison ferme avec mandat de dépôt" pour les agresseurs de policiers, "allègement de la procédure pénale, "paiement des heures supplémentaires": le syndicat rappelle dans son communiqué les revendications déjà lues plusieurs fois et rappelées dans un rapport parlementaire dévoilé début juillet, qui dénonçait leurs conditions de travail "déplorables".
La mesure concernant les débits de boisson ainsi que les lieux recevant du public. Une dérogation est toutefois accordée pour les établissements dispensant des cours.
Prière de rester à sa place. Pour limiter les risques de propagation du coronavirus, il est désormais interdit de danser dans les bars et les "établissements recevant du public", ainsi que dans les lieux publics, "couverts ou non", de l'Hérault, en vertu d'un arrêté préfectoral. Le département a été placé jeudi 27 août en "zone de circulation active" du Covid-19. Port du masque obligatoire: en fait-on trop ?par BFMTVLa préfecture évoque de "nouvelles mesures de protection" à propos de ces dernières restrictions prises par un arrêté daté de jeudi et valable jusqu'au 15 septembre. "Les bars et restaurants peuvent continuer à exercer leur activité sous réserve de ne pas contrevenir à cette mesure", précise-t-elle dans un communiqué. Une "dérogation est accordée pour les activités des établissements d'enseignement de la danse", ajoute encore la préfecture de l'Hérault. En cette période de rentrée, les autorités ne se cantonnent pas à cette simple mesure. "Les autorisations de manifestations, évènements, rassemblements sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public mettant en présence simultanée plus de 10 personnes seront strictement limitées en lien avec les maires des communes concernées", indique ainsi également la préfecture.Parallèlement des postes de dépistages mobiles dits "drives tests" piétons, accessibles sans rendez-vous, seront ouverts dans le département. Le premier a été installé jeudi sur l'Esplanade Charles-de-Gaulle à Montpellier.Le taux de contamination pour l'Hérault est de 84 cas pour 100.000 habitants alors que le seuil d'alerte est de 50 pour 100.000.
Après une hausse inquiétante au premier trimestre 2019, les chiffres de la sécurité routière pour le mois de mai repartent à la baisse.
À la hausse depuis janvier, la tendance s'inverse enfin. Le nombre de morts sur les routes de France métropolitaine a reculé de 7,5 % en mai, avec 248 personnes tuées, soit 20 de moins qu'en mai 2018, a annoncé vendredi 21 juin la Sécurité routière. Sur les cinq premiers mois de 2019, les autorités recensent neuf morts de moins (1.225, - 0,7 %) que sur la même période l'an dernier. 2018 s'était achevée par un chiffre historiquement bas en métropole (3.248 tués, 3.488 avec l'Outre-mer).Le premier trimestre 2019 avait ensuite vu le nombre de morts augmenter de manière inquiétante (+9,3 %, 63 tués de plus qu'au premier trimestre 2018). Les autorités avaient notamment déploré un "relâchement des comportements (des automobilistes) induit par les radars détruits" dans le cadre du mouvement des "gilets jaunes", qui entendaient dénoncer l'abaissement de la limitation de vitesse de 90 km/h à 80 km/h sur 400.000 kilomètres de routes secondaires.Les accidents corporels (4.644, -4,7 %) et le nombre de blessés (5.826, -6,9 %) sont également en baisse au mois de mai, selon les chiffres de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR). "Ce mois de mai est à un niveau assez bas. Le seul mois de mai où on a eu moins de morts ces dernières années était en 2013, avec 224 morts", a souligné à l'AFP le délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe. Sur les cinq premiers mois de 2019, "nous faisons mieux que l'an dernier qui était plutôt un bon début d'année, c'est satisfaisant", a-t-il estimé.80 km/h : 127 vies épargnées "Sur le début d'année, il y a encore un 'effet 80 km/h', avec une baisse plus forte sur ce réseau (routier concerné par la mesure, ndlr). Nous regrettons évidemment les radars +défunts+, car les chiffres seraient certainement encore meilleurs si nous avions plus de radars", a-t-il ajouté, affirmant que les dégradations et destructions "restent encore à un niveau sensible mais qui n'a rien à voir à ce qui s'est produit entre novembre et janvier". Lors de son premier semestre d'application, entre juillet et décembre 2018, l'abaissement de la vitesse maximale autorisée à 80 km/h a permis d'épargner 127 vies, estime la Sécurité routière. Mardi, l'Assemblée nationale a toutefois ouvert la voie à des dérogations locales à cette mesure impopulaire, considérée comme un des détonateurs de la crise des "gilets jaunes", dans le cadre du projet de loi sur les mobilités. Selon le texte voté par les députés, les présidents de conseils départementaux pourront relever la limitation de vitesse à 90 km/h sur certaines routes secondaires. Les maires pourront également le faire sur les routes relevant de leurs compétences.
Dans une tribune publiée dans Le Monde, 167 parlementaires de la majorité rappellent que "la présomption d'innocence est protégée par notre Constitution", alors que les manifestations féministes se multiplient depuis la nomination de Gérald Darmanin à l'Intérieur. A l'inverse, l'ancienne ministre sarkozyste Rachida Dati dénonce l'un des "pires symboles".
La nomination récente de Gérald Darmanin au ministère de l'Intérieur, visé par des accusations de viol, ainsi que celle de l'avocat pénaliste Eric Dupond-Moretti à la Justice, très critique envers le mouvement #MeToo, continue d'attiser la colère des féministes, ce que dénoncent mercredi 15 juillet 167 parlementaires de la majorité dans une tribune publiée dans Le Monde. "Le nouveau gouvernement est l'objet d'attaques particulièrement violentes de la part de manifestantes et manifestants qui dénoncent la nomination de deux ministres régaliens, celui de l'intérieur et celui de la justice, en scandant des slogans aussi indignes et diffamants que 'Bienvenue au ministère du viol', 'Violeurs en prison, pas au gouvernement' ou encore 'La culture du viol En marche'", écrivent les signataires emmenés par les députées LREM Alexandra Louis et Anne-Laurence Petel.Le chef de file des députés LREM Gilles Le Gendre, les marcheurs Marie Lebec, Roland Lescure ou encore Aurore Bergé, ainsi que le sénateur LREM Julien Bargeton, Olivier Becht (Agir) ou le MoDem Mohamed Laqhila assurent être engagés depuis 2017 "pour faire progresser l'égalité entre les femmes et les hommes et pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes", mais plaident qu'il faut avancer sur ces sujets "sans renoncer à ce que nous sommes : un Etat de droit". "La présomption d'innocence est protégée par notre Constitution, la même qui consacre le principe de l'égalité entre les femmes et les hommes", soulignent-ils, ajoutant que "la vindicte populaire n'est pas la justice". "En France, seule l'institution judiciaire peut dire qui est coupable ou non, et c'est un garde-fou contre l'arbitraire. L'histoire nous l'a appris, la justice doit être rendue dans les prétoires dans le respect des droits humains (...) Là où l'arbitraire règne, il n'y a pas de démocratie et les plus faibles sont livrés au sort des plus forts", insistent-ils. Quel équilibre ? La veille, lors de son interview du 14-Juillet, Emmanuel Macron a dit respecter "l'émoi et la colère" des féministes après l'arrivée au ministère de l'Intérieur de Gérald Darmanin, tout en défendant cette nomination au nom de la présomption d'innocence dont il s'estime le "garant". "Il y a aussi une relation de confiance, d'homme à homme", avait-il souligné. Mais pour Rachida Dati cette nomination "envoie les pires symboles en considérant qu'une suspicion de viol, d'harcèlement et d'abus de confiance ne serait 'pas un obstacle' à diriger le pays". "Quel message adressé aux victimes quand on sait le rôle de la police dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, notamment dans la réception des plaintes et la conduite des enquêtes ?", demande l'ancienne ministre de la Justice sarkozyste dans une tribune également publiée dans Le Monde, qui souscrit "aux propos de (la militante féministe) Caroline De Haas quand elle affirme que le seul crime pour lequel on accepte cela est le viol".L'ancienne candidate Les Républicains à la mairie de Paris rappelle qu'"au début du quinquennat, des ministres ont été congédiés en quelques semaines pour des affaires judiciaires sans être condamnés", dont le chef du MoDem François Bayrou et la députée MoDem Marielle de Sarnez, tous deux mis en examen dans une affaire d'assistants parlementaires européens présumés fictifs.Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a de son côté affirmé sur France Inter qu'il ne savait "pas si il y a eu viol ou pas et, évidemment, la présomption d'innocence doit être garantie. Mais ça n'est pas le seul principe en droit pénal, on doit aussi garantir l'équité et l'équilibre entre les parties". Or "comment voulez-vous qu'il y ait un équilibre entre les parties quand vous en avez un qui devient ministre de l'Intérieur qui va avoir toutes les informations sur une enquête dont il est lui-même partie, et une femme qui est aujourd'hui vilipendée par les soutiens du chef de l'Etat?", a-t-il demandé.
Un Américain recherché pour une escroquerie à la cryptomonnaie de plus de 700 millions de dollars a été arrêté à Jakarta pour des accusations d'agressions sexuelles sur mineures, a indiqué mardi la police indonésienne.
Russ Medlin, arrivé en Indonésie l'an dernier avec un visa de tourisme, a été arrêté lundi dans la capitale après que trois adolescentes ont accusé l'homme de les avoir payées pour avoir des relations sexuelles."Après son arrestation, nous avons vérifié son identité", a précisé le porte-parole de la police de Jakarta, Yusri Yunus à des journalistes. Et il est apparu que l'homme était recherché par la justice américaine.S'il est condamné en vertu de la législation indonésienne réprimant les crimes sur les mineurs, Russ Melvin encourt jusqu'à 15 ans de prison.Les forces de l'ordre ont aussi indiqué avoir confisqué plus de 20.000 dollars en possession du suspect.En décembre, le département américain à la Justice avait annoncé l'arrestation de trois hommes pour avoir escroqué des investisseurs d'un montant de 722 millions de dollars via une fraude à la cryptomonnaie.Russ Medlin, un fugitif par ailleurs enregistré comme délinquant sexuel aux Etats-Unis, était à la tête de la structure ayant organisé la fraude, selon des informations de presse. Cette structure, le "BitClub Network", a été décrit par le parquet américain comme un "système de Ponzi high tech".D'avril 2014 à décembre 2019, le groupe a attiré des investisseurs peu méfiants en leur faisant miroiter des profits mirobolants en échange d'investissements dans la monnaie virtuelle bitcoin. Les autorités indonésiennes ne sont pas en mesure de donner d'indication sur une éventuelle extradition à ce stade."Nous attendons toujours une requête de l'ambassade américaine", a déclaré le directeur des enquêtes spéciales de la police de Jakarta, Roma Hutajulu. L'ambassade américaine n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP.
Une station-service de Sartrouville a délivré du carburant aux automobilistes sans qu'ils aient besoin d'introduire leur carte bancaire dans l'automate. D'après Europe 1 et France 3, six personnes ont été interpellées pour "grivèlerie de carburant".
Une aubaine qui pourrait coûter cher. Dans la nuit de lundi à mardi 5 novembre, la station-service du Carrefour de Sartrouville, dans les Yvelines, a été prise d'assaut lorsque les automobilistes ont compris qu'il n'y avait pas besoin de la carte bancaire pour faire le plein sur une pompe à essence, rapporte Europe 1 mardi matin. Une information confirmée par France 3. Le message a rapidement été relayé sur les réseaux sociaux et une longue file d'attente s'est rapidement formée. Certains même en ont profité pour remplir des jerricans d'essence, rapporte la station.Face à cette situation, le vigile a fini par alerter la police. Selon Europe 1 et France 3, six personnes ont été arrêtées pour "grivèlerie de carburant" et d'autres interpellations pourraient suivre avec l'utilisation des caméras de surveillance.
Mardi 27 juin dans la matinée, une mère de famille a tenté de s'immoler dans le hall d'entrée du rectorat de Nice après le refus du collège de son fils de le faire passer en seconde générale à la rentrée, rapporte le quotidien Nice Matin. Le drame a été évité de peu mardi.
Une mère de famille s'est aspergée d'essence dans le hall du rectorat. Alors qu'elle sortait un briquet pour s'immoler, un agent du bâtiment a réussi à l'arrêter en lui confisquant l'objet. L'homme a trouvé les mots pour calmer la mère. ► La mère de famille voulait obtenir une dérogation de l'inspection académiqueLa raison de son désespoir ? Son fils, scolarisé en 3e au collège, a été refusé en classe de seconde générale pour la rentrée en raison de son faible niveau scolaire. Le refus a été acté en conseil de classe puis confirmé en commission d'appel par le chef d'établissement. La mère de famille espérait, avec ce geste, obtenir une dérogation auprès de l'inspection académique, qui se trouve dans les locaux du rectorat de Nice. Les secours sont arrivés peu de temps après sur les lieux pour prendre la femme en charge. Une cellule d'aide psychologique a été mise en place pour soutenir le personnel du rectorat, très choqué, qui a assisté à la scène.
Avant le "cauchemar" de la pandémie, Carolina arrivait à faire bouillir la marmite grâce aux "remesas", ces envois de devises de proches installés à l'étranger vers le Venezuela. Mais en trois mois, tout a changé.
Elle peut aujourd'hui à peine se payer un peu de riz et de farine. Il faut en chercher la raison à des milliers de kilomètres du Venezuela, pays dont l'économie est à genoux depuis plus de six ans.Avant la pandémie due au coronavirus, la fille de Carolina était manucure au Chili et sa soeur était femme de ménage dans un hôtel aux Etats-Unis. A elles deux, elles envoyaient 200 dollars chaque mois à Carolina, une somme correcte pour le Venezuela où le salaire minimum mensuel est d'à peine 5 dollars. Mais c'était avant. La crise économique qui a pris le monde à la gorge a privé sa soeur et sa fille de leurs emplois respectifs. "Elles sont confinées et au chômage", résume Carolina Barboza, 45 ans, qui habite Maracaibo, la deuxième ville du Venezuela par la taille, non loin de la frontière colombienne. "C'est un cauchemar, une catastrophe", se lamente-t-elle. Désormais, sa fille et sa soeur lui envoient chacune leur tour 10 dollars par semaine.Il n'existe aucune statistique sur le nombre de Vénézuéliens installés à l'étranger qui envoient de quoi vivre à leurs proches restés au pays. Mais le cabinet Ecoanalitica estime qu'entre 3,5 et 4 milliards de dollars ont été envoyés en "remesas" au Venezuela en 2019.Avec la pandémie due au Covid-19 et l'explosion du chômage à travers le monde, "la chute des +remesas+ pourrait être de l'ordre de 40%" cette année au Venezuela, explique Asdrubal Oliveros, directeur d'Ecoanalitica.Carolina souffre d'hypertension. Mais avec le tarissement des "remesas", elle n'a plus de quoi se payer ses médicaments. Elle se nourrit presque exclusivement d'aliments riches en glucides et dit avoir pris du poids. "Mes triglycérides ont explosé", lâche-t-elle.-Canne à sucre-La pandémie aurait difficilement pu tomber plus mal pour le Venezuela dont l'économie est "très fragile", note José Manuel Puente, professeur à l'Institut d'Etudes supérieures d'administration. L'économie du pays sud-américain s'est contractée de moitié en six ans, l'hyperinflation a atteint 9.000% l'an dernier et la valeur de la monnaie locale, le bolivar, fond à vue d'oeil. La crise a forcé près de 5 millions de Vénézuéliens à quitter leur pays depuis fin 2015, selon l'ONU.Plus de six Vénézuéliens sur dix vivent en situation de pauvreté extrême, selon une étude commune à plusieurs universités. Forcément, les "remesas" sont la "bouée de sauvetage" d'une bonne partie des 30 millions d'habitants, souligne M. Puente.La faim, Lieska connaît. Cette institutrice de 44 ans en est arrivée à mâcher de la canne à sucre avec ses trois enfants pour la tromper, de la canne à sucre "semée par mon fils de 11 ans dans notre arrière-cour". Lieska gagne le salaire minimum mensuel, 5 dollars. Ce sont donc les "remesas" envoyées par son mari, maçon en Colombie, qui faisaient vivre la famille. Mais avec la crise, lui aussi a perdu son emploi. "Il a vraiment du mal" à travailler, explique Lieska. A tel point, qu'il pense rentrer au pays, parce que "c'est mieux d'être ensemble", dit-elle. Aujourd'hui, son mari envoie à Lieska 50 dollars par mois dans les bons mois.Depuis que le confinement a été décrété à la mi-mars, Lieska fait classe à travers Whatsapp, pas une mince affaire avec une connexion internet instable et d'incessantes coupures de courant, chroniques au Venezuela.Pour se faire un peu d'argent, elle propose désormais ses services comme femme de ménage. Sans grand succès, les gens étant pour le moins réticents à la faire entrer chez eux en pleine pandémie de coronavirus, dont 1.327 cas ont été officiellement recensés au Venezuela, pour 11 décès liés à la maladie. Des chiffres que l'opposition conteste, assurant qu'ils sont très largement sous-évalués.
Onze lots de capsules de cafés défectueux ont été rappelés, lundi, par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.
Des "morceaux de plastique dans la tasse du consommateur". La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a rappelé, lundi 30 décembre, onze lots de capsules de cafés défectueux. Sur son site, la direction explique qu"une fragilité de la capsule a été mise en évidence". "Celle-ci peut casser sous l'effet de la pression et entraîner la présence de morceaux de plastique dans la tasse du consommateur".Ne pas consommer les produits concernésLes lots concernés sont des boites de 16 capsules de café de la marque Casino (expresso, expresso intenso, grande, lungo, cappuccino et décaféiné), ainsi que trois produits de la marque Leader Price (lungo, espresso, capuccino) et deux de Franprix (espresso et lungo). Les personnes ayant acheté ce produit sont invitées à ne pas l'utiliser et à le rapporter en magasin.
JUSTICE. Le 26 novembre 2016, le petit Tony, âgé de 3 ans, décédait sous les coups de son beau-père. Ce dernier comparaît à partir de mardi devant les assises de la Marne.
La mère de l'enfant martyr est, elle, poursuivie pour non-assistance à personne en danger. Le procès pose aussi la question de la responsabilité des voisins du couple, soupçonnés d'avoir eu connaissance des violences que subissait le petit garçon. C'est le procès de l'homme accusé d'avoir été le bourreau de Tony, mais aussi de l'inaction de sa mère, qui n'a jamais dénoncé les violences que subissait son fils. Le beau-père de Tony, Loïc Vantal, 24 ans à l'époque des faits, est jugé pour "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité" devant les Assises de la Marne. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Il avait déjà été condamné sept fois pour des faits de violence. Son ex-compagne, la mère de Tony, Caroline Letoile, avait 19 ans quand son fils est mort. Placée sous contrôle judiciaire, elle est poursuivie pour non-assistance à personne en danger et risque cinq ans d'emprisonnement. Ce jour de novembre 2016, vers 15h30, les pompiers rémois répondent à l'appel de la mère pour porter secours à son fils qui, selon elle, a perdu connaissance à la suite d'une chute. Les secouristes constatent alors que l'enfant, dans un "état particulièrement grave", présente "de nombreux hématomes sur le corps", comme l'indiquera le procureur de la République Matthieu Bourrette dans une conférence de presse tenue deux jours après le drame. Peu après 17h, Tony décède à son arrivée aux urgences pédiatriques du CHU de Reims, où un médecin remarque des traces de coups de poing au ventre.• Insultes, gifles et coups de poing L'autopsie démontre que la mort de l'enfant est due à un éclatement de la rate et du pancréas datant de 48 heures. Le rapport fait également état de nombreuses lésions traumatiques sur le visage et le corps de la jeune victime, ainsi que plusieurs fractures des côtes, anciennes et récentes.Lors de la perquisition au domicile du couple, les enquêteurs découvrent des traces de sang dans tout l'appartement, comme le raconte 20 Minutes. "Le long du lit en bois. Sur le flanc de l'armoire. Sur le dossier du canapé. Au sol devant le fauteuil. Sur le seau. À côté du petit bureau. Dans les toilettes. Sur la cuvette. Dans la salle de bains. Sur le sol de l'entrée. Sur le buffet situé à gauche de la pièce à vivre. Dans l'évier aussi... Ce 26 novembre 2016, quand les policiers ont passé le révélateur, après la mort de Tony, ils se sont aperçus que son sang avait en réalité coulé quasiment partout dans cet appartement situé au 6e étage d'un immeuble de la place des Argonautes, à Reims. Je n'ai jamais vu un rapport d'autopsie aussi dégueulasse que celui de Tony...", confie une source proche du dossier à 20 Minutes. Lors de sa garde à vue, la mère, "effondrée" selon le procureur, tente d'abord de minimiser les faits, avant de reconnaître que son compagnon avec lequel elle vivait depuis trois mois frappait son fils, qui servait de "souffre-douleur". Condamné sept fois pour des faits de violence, son conjoint reconnaît finalement des violences sur l'enfant après plusieurs dénégations. L'enquête révèlera que les insultes, les gifles et les coups de poing avaient débuté dès son arrivée dans l'appartement de la mère en septembre 2016, avec une dramatique intensification des violences physiques la semaine précédant la mort de l'enfant.• "Pourquoi personne n'a réagi ?""Nous avons besoin de comprendre pourquoi Tony n'a pas été protégé des véritables tortures qu'il subissait, pourquoi personne n'a réagi", explique Martine Brousse, présidente de "la Voix de l'Enfant", partie civile avec quatre autres associations de protection de l'enfance.Car le huis clos familial et mortifère de trois mois qui aura été fatal à Tony ne s'est pas déroulé sans témoins. Les juges ne manqueront pas d'interroger le silence de la première d'entre eux, la mère. Présentée par les experts comme immature et sous l'emprise de son compagnon, elle n'a jamais dénoncé les coups, malgré les nombreuses interrogations et inquiétudes que formulaient très régulièrement ses proches, ainsi que le père et la grand-mère paternelle de Tony, parties civiles. "Angoissés et inquiets, ils attendent surtout des explications et des réponses", indique leur avocat Me Olivier Chalot. • "Tout le monde dans l'immeuble a, à un moment donné, entendu Tony pleurer"Dès le début, l'absence de réaction des voisins du couple a également été pointée du doigt par le procureur Bourrette. "Si les services de police avaient été alertés par le voisinage, cet enfant aurait pu passer la Noël 2016", avait-il déploré. "Tuons le silence pour que plus jamais un enfant ne meure sous les coups", lisait-on ainsi sur la banderole de tête d'une marche blanche de 600 personnes, cinq jours après le drame.En octobre 2019, un voisin de la famille avait été jugé devant le tribunal correctionnel de Reims pour "non-dénonciation de mauvais traitements" et "non-assistance à personne en danger". "On l'entendait tous les jours lui crier : Je vais te mettre la gueule dedans, parce que le petit avait fait pipi au lit, on se doutait qu'il était frappé", avait confié cet homme au Parisien après la mort de Tony. Il avait été relaxé au motif que "tout le monde dans l'immeuble a, à un moment donné, entendu Tony pleurer", avait expliqué le président du tribunal.
Nouvelle recrue de C8, Cécile de Ménibus multiplie les projets sur la chaîne. En effet, alors que La Méthode Cauet qu'elle présentait autrefois pourrait revenir à la vie, l'animatrice serait sur le point également rejoindre la bande de TPMP...
Plutôt discrète sur le petit écran ces dernières années, Cécile de Ménibus était autrefois l'une des valeurs sûres de TF1. En effet, pendant plusieurs années, elle co-animait dans la joie et la bonne humeur La Méthode Cauet au côté de son acolyteSébastien Cauet. Par la suite, les téléspectateurs ont pu la retrouver au côté de Jean-Marc Morandini ou en maîtresse de cérémonie des jeux d'Intervilles. Le 29 décembre 2016, la présentatrice proposait sur C8 l'émission Les Mystères du zoo de Beauval et à cette occasion, nos confrères de Télé-Star l'ont interrogée quant à ses potentiels futurs projets...Un revival de La Méthode Cauet ?Depuis quelques mois, la rumeur enfle sur la Toile et dans le monde des médias autour du grand come-back de La Méthode Cauet à l'antenne. Cécile de Ménibus révèle d'ailleurs avoir été approchée pour redonner vie au programme phare des années 2000. Elle explique : "Comme dit Cyril Hanouna (l'animateur a signifié son envie de faire renaître l'émission culte de ses cendres, ndlr), c'est compliqué de refaire La Méthode Cauet sans Cauet et moi, donc forcément, on m'en a parlé. Pour un prime exceptionnel, oui, je trouve ça rigolo. Après, le refaire c'est autre chose." Cette déclaration offre donc de l'espoir aux fans !Prochainement chroniqueuse dans Touche pas à mon poste ?Evoluant désormais sur la chaîne qui diffuse Touche pas à mon poste !, une autre question logique se pose : pourrait-elle rejoindre la bande de chroniqueurs du talk-show ? Si au départ Cécile de Ménibus avait exprimé quelques réserves, il semblerait désormais que tout soit possible. Elle précise : "L'émission est plutôt intéressante. Pour moi, TPMP ! C'est une grand cour d'école très potache et c'est comme ça qu'il faut la regarder. Alors pourquoi pas, il faut que ma personnalité puisse s'intégrer au groupe."Le tweet qui confirme le doute ?Préférant jouer la carte du mystère au moment de cette interview, la belle n'a néanmoins pas résisté à féliciter chaleureusement Cyril Hanouna et son équipe sur Twitter, suite à leur record d'audience enregistré le lundi 2 janvier 2017... Un dernier appel du pied avant une embauche ? Aimeriez-vous la voir dans TPMP ?
La mère du gendarme Arnaud Beltrame a témoigné lundi matin sur RTL. Avec beaucoup de dignité et de calme, elle a rendu hommage au courage de son fils.
Depuis samedi, les hommages se succèdent pour saluer la mémoire du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, mort des suites de ses blessures. La veille, il avait pris la place d'un otage du supermarché de Trèbes (Aude). Trois jours après cette attaque, Nicolle Beltrame assure ne pas avoir été surprise par le comportement de son fils. "Je connais Arnaud : loyal, fonceur, altruiste. Depuis tout petit, il est au service des autres, témoigne la maman du gendarme sur RTL, lundi matin. Quand j'ai entendu qu'un lieutenant-colonel était blessé, je savais pertinemment que c'était lui".Fière de son fils, "symbole de cette résistance au terrorisme", Nicolle Beltrame aimerait que son sacrifice soit un exemple pour ne pas baisser les bras. "C'est pour l'honorer que je parle, pour qu'on ne l'oublie pas et que son acte serve. Qu'on soit un peu plus humain et tolérant... Pour un monde meilleur", estime la mère d'Arnaud Beltrame. Et de préciser : "Ne pas avoir peur, continuer de vivre, apprécier les moments de chaque jour (...) Aimer la vie, tout simplement". Après la mort de son fils, Nicole Beltrame dit ne ressentir que de "l'indifférence et le plus grand des mépris" pour le terroriste qui l'a tué. Elle souhaiterait également que les médias en parlent moins. "Je voudrais ne pas en parler, et surtout ne pas montrer sa photo. Il faut montrer la photo des héros, mais pas des tueurs et des monstres", lance-t-elle.
La parole à l'avocat de Laeticia. Face aux critiques ciblant la veuve de Johnny Hallyday, son avocat, Me Ardavan Amir-Aslani, a décidé de dire sa vérité dans une interview accordée à Paris Match.
Selon lui, ce qui est reproché par certains à sa cliente est totalement infondé."Prétendre que Laeticia lui a forcé la main est une aberration quand on connaît la détermination de Johnny", explique l'avocat de Laeticia Hallyday dans un extrait de l'entretien publié par Paris Match sur son site internet. L'argument de son conseil est simplement qu'elle n'était pas là quand il évoquait l'après."Elle vivait mal de devoir envisager la mort de son mari. Chaque fois que le sujet était abordé, elle pleurait. C'est pourquoi Johnny préférait qu'elle ne soit pas présente lorsqu'il venait me parler de la période qui suivrait sa disparition", raconte Me Ardavan Amir-Aslani à Paris Match. Il indique que "lorsqu'il l'a informée qu'il allait prendre des dispositions testamentaires afin qu'elle soit bénéficiaire de son patrimoine dans l'intérêt de Jade et Joy, mineures, elle a décidé d'en faire autant de son côté". Une démarche qu'il analyse comme "une manière peut-être aussi de conjurer le sort qui voulait qu'il parte avant elle".Une décision prise en 2014 peu après le crash du MH370 de la Malaysia Airlines qui aurait été un élément déclencheur, même si le rockeur était préoccupé par la mort depuis 2009 et ses graves soucis de santé. "Cette tragédie l'a fait s'interroger, ainsi que Laeticia, sur ce qu'il adviendrait de leurs filles s'ils venaient à disparaître simultanément, ce qu'il n'avait pas envisagé jusque-là. Ils ont décidé d'établir ces testaments croisés de 2014", confirme l'avocat dans l'hebdomadaire.Selon lui, il y avait une volonté de ne pas laisser ses deux dernières filles dans le besoin, au risque que ses deux premiers enfants se sentent lésés. "Peu de temps après sa naissance, son père était parti, sa mère l'avait laissé. Johnny ne voulait pas que ses deux petites filles vivent ce qu'il avait vécu : l'indigence, l'abandon... Ce souci était très présent dans son esprit. Johnny voulait faire en sorte que sa vie soit simplifiée et sa succession organisée", explique Me Ardavan Amir-Aslani dans Paris Match.
Dans les campagnes de Sierra Leone, les médecins ont beau avoir l'habitude de soigner des enfants gravement malades, la sévérité des pathologies de cette petite fille de 18 mois les a surpris. En cause: le paludisme, un mal ancien mais qui prospère sur les craintes liées au coronavirus.
Visage exsangue, cheveux clairsemés... quand la fillette est admise en juillet à l'hôpital de Hangha, dans le sud-est du pays, le diagnostic est hors du commun, même dans ce pays d'Afrique de l'Ouest où le taux de mortalité infantile est un des plus élevés au monde: une combinaison alarmante de pneumonie, de diarrhée et de paludisme."Elle ne tenait plus debout, ou même assise", raconte à l'AFP sa mère, Adama Ansumana, assise sur un banc de l'unité de soins intensifs, son enfant endormie sur les genoux.La petite fille d'Adama est à présent tirée d'affaire, mais les médecins ont constaté avec inquiétude la multiplication des cas extrêmes depuis que les patients évitent de se rendre à l'hôpital par peur d'être contaminé par le coronavirus apparu au début de l'année.L'ONG Médecins sans frontières (MSF), qui gère l'hôpital de Hangha, à une dizaine de kilomètres de Kenema, troisième ville du pays située à quelque 300 km de la capitale Freetown, a enregistré une baisse de 40% des admissions depuis mars dans cette structure de 63 lits.Le manque de suivi médical adéquat est particulièrement dangereux pour les enfants pendant l'actuelle saison des pluies, lorsque le paludisme flambe en raison de l'augmentation de la population de moustiques.- Remèdes toxiques -Le paludisme est une des maladies les plus anciennes et les plus dévastatrices sur le continent africain. Causée par des parasites transmis par les piqûres de moustique, le paludisme cause d'abord une forte fièvre, des maux de tête et des courbatures, puis peut évoluer vers une anémie sévère, une détresse respiratoire, et atteindre les organes ou le cerveau s'il n'est pas rapidement traité.Quelque 219 millions de personnes ont été infectées dans le monde en 2017, 435.000 en sont mortes. Plus de 90% des victimes sont africaines, selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)."Nous faisons face à une épidémie de malaria, avec des symptômes de malnutrition sévère pour la plupart des enfants qui arrivent à l'hôpital", explique la pédiatre belge Laure Joachim, membre de l'équipe médicale de MSF à l'hôpital de Hangha.Par crainte de contamination au coronavirus, de nombreux parents préfèrent en outre se tourner vers la médecine traditionnelle, aggravant parfois les pathologies."Beaucoup d'enfants sont gravement malades, avec des défaillances de plusieurs organes, car certaines plantes traditionnelles sont toxiques", souligne la pédiatre.Malgré un sol regorgeant de diamants, en particulier dans la région de Kenema, la Sierra Leone est un des pays les plus pauvres de la planète et son système de santé reste particulièrement fragile.Le pays n'a officiellement recensé que quelque 2.000 cas de Covid-19, dont 69 décès.- Traumatisme et désinformation -Mais l'ancienne colonie britannique de 7,5 millions d'habitants avait été durement touchée par l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, qui avait tué près de 4.000 personnes dans le pays entre 2014 et 2016, et peine toujours à se remettre d'une guerre civile qui a fait quelque 120.000 morts, près de 20 ans après la fin du conflit.La crainte du médecin s'explique en grande partie par le traumatisme de l'épidémie d'Ebola, estime Sahr Abdulai Surkiti, travailleur médical qui sillonne les campagnes pour sensibiliser les populations, malgré un salaire de misère."Quand l'ambulance venait chercher un malade d'Ebola, il ne revenait jamais", se souvient-il. Selon MSF, quelque 200 membres du personnel médical de la région de Kenema ont perdu la vie en combattant Ebola.Les fausses informations relatives au Covid-19 contribuent également à éloigner les patients des hôpitaux et des postes de santé, qui sont généralement sous-équipés."Les gens ont peur. Et nous n'avons pas d'eau, ni même une moto pour nous déplacer", explique Sarah Vandi, infirmière dans le village isolé de Talia.En conséquence, le paludisme "continue à causer de grandes souffrances et à décimer des familles" en Sierra Leone, malgré la distribution par le gouvernement depuis mars de quatre millions de moustiquaires, déplore le responsable des maladies infectieuses du ministère de la Santé, Samuel Juana Smith.
Un nouveau cas de coronavirus a été confirmé sur le territoire français. Il s'agit d'un touriste chinois dans un état "sévère".
Après de nombreux testes, un quatrième cas de contamination au nouveau coronavirus chinois a été détecté en France. Il s'agit d'un touriste chinois âgé qui se trouve dans un "état clinique sévère", a annoncé mardi le directeur général de la Santé. Hospitalisé à Paris, cet homme vient de la province de Hubei, la plus touchée de Chine, et se trouve actuellement en réanimation, a précisé le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, lors d'une conférence de presse.Une enquête épidémiologique est lancée, "en particulier la recherche de ses cas contacts", précisé Jérôme Salomon. "Nous n'avons pas plus d'informations sur son état clinique préalable ni sur son évolution actuelle. C'est une situation clinique préoccupante qui nécessite des soins continus", a détaillé le directeur général de la Santé, sans préciser dans quel hôpital parisien le patient était pris en charge. C'est la première fois qu'un cas sévère du nouveau coronavirus est détecté en France. L'état de santé des trois premiers cas avérés, annoncés vendredi soir, ne soulève "pas d'inquiétude majeure", avait fait savoir Jérôme Salomon lundi. Ces trois cas sont un homme de 48 ans hospitalisé à Bordeaux, et un homme de 31 ans et une femme de 30 ans hospitalisés à Paris. Le test de détection du virus, mis au point par l'Institut Pasteur, est désormais accessible au CNR (Centre national de référence) associé de Lyon, a précisé mardi M. Salomon.
Olivier Véran a visité un Ehpad en Dordogne ce vendredi 7 août. En cette période de canicule et de crise sanitaire, il a proscrit les ventilateurs en milieux clos, afin de limiter la propagation du covid19.
La canicule se fait sentir, 9 départements ont été classés en vigilance rouge par Météo France, du fait du risque de sur-mortalité dans le contexte sanitaire, et 53 sont en vigilance orange ce vendredi 7 août. Pour se rafraîchir durant cette pandémie de covid19, si la climatisation "ne pose pas de difficulté", selon Olivier Véran, qui cite le Haut Conseil pour la santé publique, le ministre de la Santé a tenu à mettre en garde contre les ventilateurs. "Le ventilateur va brasser du virus, il va l'envoyer sur toutes les surfaces, le masque ne protège pas suffisamment. Donc les ventilateurs sont proscrits lorsque l'on est dans une pièce où il y a du monde", a expliqué Olivier Véran ce vendredi 7 août, en visite dans un Ehpad à Thiviers, en Dordogne."Quand vous êtes dans un milieu familial, que vous mangez ensemble, que vous dormez ensemble, ce n'est pas la même chose, évidemment, que quand vous êtes dans un établissement où vous avez 100 personnes qui sont à distance de sécurité toute la journée et qui ne doivent pas être mises en danger par l'utilisation d'un ventilateur, même quand il fait chaud", a-t-il ajouté."La France tient bon, les Français doivent tenir bon", a martelé Olivier Véran, en réponse à une question sur la difficulté, pour des entreprises notamment, de faire respecter les mesures sanitaires, port du masque en particulier, en pleine chaleur.Le ministre de la Santé a apporté quelques conseils pour affronter cette vague de canicule : "les brumisateurs (...), s'hydrater, fermer les volets et les rideaux la journée..." Il a également rappelé la mise en place d'un numéro vert, le 0800.06.66.66, que l'on peut joindre "pour avoir toutes les réponses aux questions qu'on peut se poser".
Une nouvelle opération de recherche d'armes, lancée lundi matin à la suite des violences survenues du 12 au 15 juin à Dijon, a permis l'interpellation dans l'agglomération de neuf personnes et la découverte d'un arsenal assez conséquent.
Neuf personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dans le quartier sensible des Grésilles et à Saint Apollinaire, dans la banlieue de Dijon, a indiqué le procureur de la République, Eric Mathais, dans un communiqué.L'opération, la deuxième en trois jours aux Grésilles, a permis de saisir trois carabines démontées et des sacs contenant entre 2 et 3 kilogrammes de cartouches, dont des cartouches à blanc et des cartouches de calibre 9 mm. Ont également été découverts des tubes servant de lanceurs à tirs de mortiers, armes souvent utilisées contre les forces de l'ordre.Du cannabis, de la cocaïne, de l'héroïne et un peu plus de 2 kg de produits de coupe ont également été saisis, ainsi qu'une somme totale de 3.150 euros. L'opération, démarrée tôt lundi matin, s'inscrit dans le "plan local d'actions judiciaires renforcées contre les armes", un travail de fond qui a été accéléré à la suite des récentes violences urbaines, a précisé le procureur.Cent dix-huit policiers et gendarmes étaient engagés, dont 10 effectifs de l'unité d'élite du RAID et autant de de la BRI locale. A la différence de la vaste opération de police survenue la semaine dernière et qui avait mobilisé 140 membres des forces de l'ordre, cette opération s'inscrit sous le contrôle directe du parquet. - Fusils d'assaut -Vendredi, lors de la précédente opération, de la résine de cannabis, un couteau, 25 cocktails molotov, ainsi que des plaques minéralogiques belges, une motocross, des gants et des cagoules avaient été saisis, avait indiqué la préfecture.Le préfet Bernard Schmeltz avait alors indiqué que cette opération de police s'inscrivait dans la démarche de "fermeté" voulue par le gouvernement "pour rétablir la paix", à la suite des journées de tensions aux Grésilles.Le procureur de la République avait indiqué mercredi que les investigations se poursuivaient "pour parvenir à identifier les participants" aux violences qui ont secoué les Grésilles, mais aussi Chenôve, dans la banlieue sud-ouest de Dijon.Dans des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, des hommes encagoulés étaient apparus munis de ce qui semblait être des fusils d'assaut ou des pistolets automatiques. Mais le procureur a récemment souligné que certaines de ces images n'avaient pas été tournées à Dijon.Ces violences ont fait suite à une série d'actions de représailles lancées par des membres de la communauté tchétchène, qui voulaient se venger de l'agression d'un adolescent par, selon eux, des habitants des Grésilles.Le calme est revenu depuis mardi et le père tchétchène de l'adolescent agressé a demandé que cessent ces exactions. Mais celles-ci ont fortement marqué les esprits dans une capitale bourguignonne peu habituée à ce type de tensions.Six Tchétchènes ont été interpellés et placés en garde à vue jeudi dans le cadre de l'enquête séparée sur les raids punitifs. Deux ont été mis hors de cause, tandis que les quatre autres ont été mis en examen, dont trois ont été aussitôt placés en détention provisoire. Le quatrième suspect est resté libre sous contrôle judiciaire.Vendredi, le dirigeant de la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a qualifié de "corrects" les actes des membres de sa communauté en France. "C'est mon opinion personnelle: je pense que les actes des Tchétchènes ont été corrects!", a écrit M. Kadyrov sur son compte Telegram.Il a argué que les membres de la communauté tchétchène avaient agi de cette manière puisque "les autorités locales n'ont pas pu mettre de l'ordre" elles-mêmes.
Le secrétaire du Parti socialiste répond à l'ancien chef de l'Etat qui avait affirmé mercredi vouloir travailler sur le "projet présidentiel".
François Hollande peut-il revenir aux affaires ? Invité ce dimanche soir d'Europe 1, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a indiqué ne pas y être frontalement opposé. Il n'est pas question, au moins pour l'heure, d'appuyer une quelconque candidature de l'ancien chef de l'Etat. Non, le dirigeant du PS répond simplement à la proposition de François Hollande de travailler sur le "projet présidentiel". "Si François Hollande veut contribuer par des propositions qui pourraient permettre à la gauche d'être fidèle à sa promesse, je n'y vois aucun inconvénient", a-t-il affirmé au micro de Wendy Bouchard.Mercredi, François Hollande avait indiqué que "le Parti socialiste ne peut rester dans l'état dans lequel il est". Ce à quoi a néanmoins rétorqué Olivier Faure, indirectement : "Ce n'est pas nous qui l'avons mené au plus bas. Moi, j'ai repris ce Parti socialiste quand il était à 6%." Candidat à sa propre successionA la tête du PS depuis deux ans, après l'échec de son candidat Benoît Hamon à la présidentielle de 2017, Olivier Faure a annoncé ce dimanche sa volonté d'être candidat à sa propre succession. Avec un objectif : jouer la carte du rassemblement de la gauche dans la perspective de la présidentielle de 2022. Le PS tiendra son congrès les 12 et 13 décembre à Villeurbanne (Rhône) pour "affirmer son identité" socialiste, prélude au "rassemblement" avec la gauche et les écologistes
L'eurodéputé LREM Pascal Canfin a réclamé vendredi un référendum à questions multiples avant la fin de l'année sur des mesures proposées par la Convention citoyenne pour le climat, une méthode critiquée au contraire par l'ex-ministre de l'Environnement Ségolène Royal.
La Convention citoyenne doit rendre ses travaux ce week-end."Il faut donner les clés aux Français pour pouvoir décider de mesures que ni la droite ni la gauche n'ont prises jusqu'à présent. Seul un référendum est à la hauteur de l'exigence climatique", a fait valoir l'ancien ministre de François Hollande dans un entretien au Parisien."Le mieux, c'est qu'il soit constitué de trois à cinq questions afin de rester compréhensible par tous les Français et ne pas devenir un instrument de récupération politique et partisane, c'est-à-dire une sorte de plébiscite pour ou contre Macron", a précisé l'ex-directeur général de l'ONG WWF.Dans quel délai? "La meilleure option est avant la fin de cette année, sous réserve, bien sûr, des conditions sanitaires", a-t-il jugé. Parmi les questions qui, selon lui, pourraient être soumises aux Français, "l'obligation de rénover les logements pour mieux les isoler", "limiter l'étalement des villes pour protéger les terres agricoles", "mieux encadrer la publicité sur les produits les plus polluants" ou "la réforme de la Constitution pour renforcer les garanties de protection de l'environnement".L'eurodéputé LREM appelle aussi à "une prise de parole spécifique du président sur les conclusions" de la Convention citoyenne, "début juillet, après les municipales et avant son intervention plus globale prévue autour du 14 juillet".L'ancienne ministre de l'Environnement Ségolène Royal a, elle, critiqué ce possible usage du référendum, notamment pour l'inscription de la lutte contre le réchauffement climatique dans la loi fondamentale, exhortant à une "action rapide"."Un référendum dans ce domaine n'a aucun sens", a lancé Ségolène Royal sur Cnews. "Ce n'est pas prévu dans la Constitution, ce serait de la manipulation politique" de la part de l'exécutif, a-t-elle ajouté."On a besoin d'action rapide après le confinement", a plaidé Mme Royal, car "il y a une opportunité de réconcilier l'écologie et l'économie, en donnant aux entreprises des marchés publics", par exemple de rénovation thermique des bâtiments.Il faut selon elle "déléguer aux collectivités territoriales les crédits de la relance écologique".Parmi les propositions attendues: un encadrement fort de la pub, avec interdiction des écrans publicitaires dans l'espace et les transports publics et pour des produits à fort bilan carbone - comme les gros véhicules type SUV; lourdes taxes sur l'alimentation ultra-transformée; interdiction des semences OGM et taxation plus forte des engrais azotés; interdiction des terrasses chauffées ou de l'éclairage des magasins la nuit...
Chacun s'occupe comme il peut pendant le confinement. Sur son compte Instagram, l'acteur Fabrice Luchini divertit ses fans en récitant en verlan des fables qui ont marqué la littérature française.
Le confinement commence à peser sur le moral des Français. Après plusieurs semaines passées à rester à son domicile, Fabrice Luchini a décidé de divertir ses fans à distance. Sur son compte Instagram, le comédien a dévoilé un nouveau challenge improbable qui a fait beaucoup rire. « Tre-mai beau-cor, Sur un bre-ar, ché-pèr », « que vous êtes li-jo », « vous êtes le nix-phé des te-hô de ces bois » : si ces phrases résonnent comme un langage inconnu pour vous, c'est pourtant une référence que tous les Français connaissent. Fabrice Luchini a décidé de revisiter la fameuse fable de Jean de La Fontaine « Le Corbeau et le Renard », mais en utilisant le langage verlan, inversant les syllabes des termes.« J'avais promis pour le jour de la libération » L'acteur fantasque entretient régulièrement avec ses fans sur les réseaux sociaux à travers ce type d'initiative décalée. « J'avais promis pour le jour de la libération, on ferait le verlan », rappelle-t-il dans la vidéo.Ce n'est pas la première fois qu'il cite Jean de La Fontaine. Il avait déjà récité « Le Rat et l'Éléphant », « Le Coche et la Mouche » ou bien même « Les Deux amis ». D'ici le 11 mai et la possible sortie du confinement, Fabrice Luchini pourrait nous gratifier à nouveau d'une récitation dont lui seul a le secret.
VIDEO - Appelées unités hospitalières spécialement aménagées (UHSA), ces hôpitaux-prisons accueillent notamment des détenus comme Nordahl Lelandais ou David Ramault.
David Ramault, le meurtrier de la petite Angélique, a quitté l'unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) de Seclin, où il avait été admis le 8 mai dernier. Dans l'UHSA du Vinatier, à Lyon, les médecins s'occupent d'un certain Nordahl Lelandais, mis en examen pour l'assassinat du caporal Arthur Noyer et le meurtre de Maëlys. Mais comment fonctionnent ces unités spéciales méconnues ? [Prison et psychiatrie] Rapport d’information sur les Unités Hospitalières Spécialement Aménagéespar SénatLes unités hospitalières spécialement aménagées ou UHSA, neuf au total sur toute la France, ont été créées en 2002 avec la loi Perben. Il avait été alors jugé que la prise en charge de détenus présentant des problèmes psychiques était "sous-dimensionnée et mal adaptée", rapporte le Parisien. Avant 2002, la prise en charge de ces patients étaient effectuée par les 23 services médico-psychologiques régionaux (SMPR), des unités de soins mentales implantées au sein d'établissements pénitentiaires. Jonathann Daval, l'auteur du meurtre d'Alexia Daval, est actuellement traité dans le SMPR de la prison de Dijon (Côte-d'Or). "Les agents pénitenciers peuvent y pénétrer sur demande du personnel soignant"Avec les "nouvelles" UHSA, les détenus présentant des troubles psychiques peuvent maintenant avoir accès à des places supplémentaires dans des hôpitaux psychiatriques dédiés : "Le ministère de la Santé y est compétent pour la partie sanitaire, l'administration pénitentiaire assurant la sécurité périmétrique", écrit le Parisien."Les UHSA se présentent extérieurement comme des prisons", mais "les surveillants n'ont plus accès aux locaux internes", peut-on lire dans un rapport d'information de la commission des affaires sociales du Sénat daté de juillet 2017. Les agents pénitenciers peuvent y pénétrer sur demande du personnel soignant : "Mais ça reste très rare", souligne une employée du Vinatier au Parisien. "Ils ne rentrent qu'en cas de réelle suspicion, ou pour des fouilles spécifiques."Protéger les détenus victimes de violences ou dépressifsHormis la prise en charge des patients souffrant de pathologies mentales, les UHSA s'occupent aussi de la protection des détenus. Ces derniers peuvent être victimes de violences du fait de leur inadaptation à la prison ou souffrir de pathologies dépressives et présenter un danger pour eux-mêmes : "Certains ont des troubles mentaux antérieurs à leur incarcération qui ne se manifestaient pas forcément, mais peuvent se révéler avec l'enfermement", raconte une soignante du centre pénitentiaire de Châteauroux (Indre) à nos confrères. Selon l'administration, la durée moyenne d'un séjour en UHSA est de 20,8 jours, avec un taux d'occupation de 80 %. Dans certaines régions, ces unités sont saturées : "Ce problème de place est général. Certains SMPR n'en ont que 25 pour 800 détenus, et les UHSA sont quasiment au maximum. Sans parler du manque de personnel, en sous-effectifs chroniques", constate Marie du Vinatier. En 2014, on dénombrait un peu plus de 2000 détenus dans les UHSA, dont 10 % de femmes. Environ la moitié des patients y sont admis sans leur consentement.
La Cour pénale internationale (CPI) tiendra de lundi à mercredi des audiences pour examiner la demande d'un procès en appel formulée par sa procureure suite à l'acquittement de crimes contre l'humanité de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo.
Fatou Bensouda a interjeté appel en septembre 2019 contre l'acquittement prononcé en janvier de cette même année à l'encontre de l'ancien président ivoirien et de l'un de ses proches, Charles Blé Goudé.L'appel doit démontrer que la chambre de première instance a commis des erreurs de droit et de procédure qui ont abouti à l'acquittement pour tous les chefs d'accusation, estime Mme. Bensouda.Les deux hommes ont été reconnus non coupables de crimes contre l'humanité commis en 2010 et 2011 au cours des violences post-électorales en Côte d'Ivoire, qui ont fait 3.000 morts. Ils ont été libérés sous conditions en février 2019.La procureure de la Cour, fondée en 2002 pour juger les pires atrocités commises dans le monde, estime que les juges les ont acquittés sans formuler correctement et sans appliquer de manière cohérente une norme de preuve clairement définie.L'audience de cette semaine sera "partiellement virtuelle", a indiqué la CPI, en raison de la situation actuelle liée au Covid-19. Il n'est pas clair si les acquittés seront physiquement présents ou s'ils assisteront aux débats par visioconférence.Les juges décideront ensuite à un "stade ultérieur" si un procès en appel doit avoir lieu.- Fragilisé -L'enjeu est important pour le bureau de Mme Bensouda, déjà fragilisé par l'acquittement de Laurent Gbagbo et de l'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, acquitté en 2018 de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité après avoir passé près d'une décennie en détention.Par ailleurs, la CPI est actuellement la cible d'attaques virulentes de la part du président américain Donald Trump, qui a annoncé des sanctions économiques contre des membres de la juridiction - dont Mme. Bensouda - pour la dissuader de poursuivre des militaires américains pour leur implication dans le conflit en Afghanistan.Récemment, les juges de la CPI ont refusé une demande de liberté sans condition présentée par M. Gbagbo, 75 ans, qui a passé sept ans en détention à La Haye avant d'être acquitté. Ils ont cependant assoupli les conditions de sa liberté conditionnelle.L'ex-président est désormais autorisé à quitter la Belgique, où il était assigné à résidence depuis son acquittement, à condition que tout pays dans lequel il souhaite se rendre accepte au préalable de le recevoir.Le parti politique qu'il a fondé, le Front populaire ivoirien (FPI), a appelé le président Alassane Ouattara au "dialogue" afin de permettre son retour au pays.Rapidement, une association de victimes de la crise post-électorale de 2010-2011 a fait part de son "opposition énergique" à un éventuel retour de l'ex-président en Côte d'Ivoire.