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Un automobiliste a été flashé à plus de 600 km/h au dessus de la limitation de vitesse, par erreur, en Belgique.
En avril, un automobiliste originaire d'Hensies, en Belgique, a été flashé à 654 km/h sur la commune de Quiévrain à bord de son Opel Astra sur une route limitée à 50 km/h. Une erreur d'encodage, selon le site La province, qui reste "relativement peu fréquent" estime Christophe Redko, avocat spécialisé. Sécurité routière : la vitesse bientôt limitée à 80 au lieu de 90 km/h ?par franceinfoL'automobiliste, en excès de vitesse, devrait recevoir dans les jours à venir son nouveau procès-verbal.
Pour le premier tour des élections législatives ce dimanche 11 juin, 19,24% des électeurs ont déjà voté à la mi-journée. Un chiffre en baisse par rapport à 2012.Un peu plus d'un mois après la présidentielle qui a porté Emmanuel Macron au pouvoir, les électeurs français sont à nouveau appelés aux urnes ce dimanche 11 juin pour le premier tour des élections législatives.
En attendant les premières estimations dans la soirée, le premier chiffre important de la journée vient d'être dévoilé par le ministère de l'Intérieur : le taux de participation à 12 heures est de 19,24%.Pour le premier tour en 2012, la participation à la mi-journée avait atteint 21,06%. Cinq ans plus tôt, 22,56% des électeurs avaient déjà voté à midi. L'abstention est l'un des enjeux de ce scrutin. Depuis l'inversion du calendrier électoral en 2002, qui place les législatives juste après la présidentielle, elle ne cesse d'augmenter. Avec des conséquences directes sur les candidats qualifiés pour le second tour puisque le seuil fixé pour rester dans la course varie selon le nombre d'électeurs qui s'est rendu aux urnes.Le taux d'abstention au premier tour des législatives en 2012 s'était élevé à 42,77%, un chiffre record sous la Ve République. En 2007, 39,5% des électeurs ne s'étaient pas déplacés. Le taux avait atteint 35,6% en 2002. Au total, 7 877 candidats se présentent ce dimanche pour tenter de décrocher l'un des 577 sièges de députés.
À la suite du rachat par Alstom du canadien Bombardier, de nombreux emplois pourraient être menacés dans les Hauts-de-France, seule région ou Bombardier transports dispose d'un site.
L'inquiétude monte à la CGT Métallurgie à la suite de l'annonce du rachat de Bombardier Transport par Alstom. Le syndicat s'est dit, mercredi 19 février,"très inquiet" des conséquences "à moyen terme", jugeant qu'il y aurait "évidemment des conséquences sociales pour les salariés", particulièrement dans les Hauts-de-France. La raison de la crainte est simple, comme l'explique Ludovic Bouvier responsable régional de la CGT Métallurgie dans les Hauts-de-France. "Ce sont deux groupes identiques, qui fabriquent la même chose, notamment sur le marché européen. On va donc se retrouver avec des doublons et on est très inquiets en Nord-Pas-de-Calais car le seul site de Bombardier est ici à Crespin (Nord)", avec quelque 2.000 personnes, "à 25 km du site d'Alstom de Petite-Forêt", qui compte 1.300 à 1.400 salariés, a expliqué le syndicaliste.Les signaux rassurants envoyés par la rédaction sont, pour le moment, loin d'avoir convaincu la CGT. "Ils disent que tout va bien se passer, note Ludovic Bouvier. Mais qui peut croire que les directions de Bombardier et d'Alstom sont de grands philanthropes, qu'ils agiront différemment des autres multinationales qui ont opéré les mêmes affaires, à l'image de Renault et Nissan, et où l'on a vu les effectifs fondre comme neige au soleil?".Dans le secteur ferroviaire, "deux tiers des employés sont des cols blancs: recherche et développement, bureaux d'études, techniciens d'atelier, ingénieurs... On imagine qu'ici, Alstom va forcément supprimer les doublons (...)", a-t-il alerté.Pour Ludovic Bouvier, "il est évident que, dans les cinq ans à venir, et même avant, il y aura des conséquences sur l'emploi! Lorsque les deux groupes assurent qu'ils vont employer des milliers de personnes à faire la même chose, ils nous prennent pour des imbéciles".Crainte pour "l'économie de la région"La CGT est également "très inquiète pour les équipementiers et sous-traitants" qui, dans la région, "sont parfois dédiés à 100% à Alstom ou Bombardier". Et, avec "40% des effectifs nationaux" employés dans la fabrication de matériel roulant, le secteur ferroviaire constitue "une part importante de l'économie de la région", a-t-il poursuivi.Par ailleurs, si Bombardier est endetté, "sa branche transport est largement bénéficiaire ! Pourquoi Bombardier scierait-il la branche sur laquelle il est assis ? Certainement parce que son principal actionnaire, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), va prendre le contrôle d'Alstom", assure M. Bouvier.Selon un communiqué d'Alstom, la CDPQ, qui détient actuellement 32,5% de Bombardier Transport, doit en effet devenir au terme de l'opération le premier actionnaire d'Alstom avec environ 18% du capital.
Ses jours ne sont pas en danger. Les malfaiteurs, eux, ont été interpellés.
Une policière suisse a été grièvement blessée tôt dimanche matin 2 septembre à Thoiry (Ain) à l'issue d'une course-poursuite qui avait débuté côté helvétique avec les voleurs présumés d'une caravane, a rapporté la gendarmerie sur les réseaux sociaux.Vers 4h30, dans le canton de Vaud, des policiers ont pris en chasse une Audi, déclarée volée en France, après le vol d'une caravane, selon la même source, confirmant une information du site internet du Progrès.Traumatisme crânien et diverses lésionsAu moment d'interpeller les deux malfaiteurs présumés à l'issue d'une course-poursuite, qui s'est achevée vers 4H45 de l'autre côté de la frontière, à Thoiry (Ain), le véhicule Audi a percuté la voiture de police suisse et une policière. Celle-ci a été gravement blessée mais ses jours ne sont pas en danger, a précisé la gendarmerie. Elle souffre d'un traumatisme crânien et de lésions au thorax et aux membres inférieurs.La policière a été transportée vers un hôpital genevois. Les deux hommes, de nationalité française, ont été placés en garde à vue à la gendarmerie de Gex, chargée de l'enquête.
SONDAGE. Le déconfinement a un effet positif immédiat sur le moral des Français qui s'affiche au plus haut depuis deux mois...
Sans pour autant masquer des anticipations négatives, symptômes de très fortes inquiétudes, souligne néanmoins la vague 56 du baromètre BVA pour Orange et Europe 1.Le gouvernement a levé en début de semaine le confinement mis en place huit semaines plus tôt pour faire face à l'épidémie de coronavirus. Un déconfinement qui fait du bien aux Français. En effet, avec une note de 6,6, le moral des sondés n'a jamais été aussi haut depuis le 19 mars, révèle mercredi 13 mai la vague 56 du baromètre BVA pour Orange et Europe 1. 83% des répondants déclarent par ailleurs qu'ils vivent le déconfinement très bien (18%) ou plutôt bien (65%). Mais cependant structurellement les Français restent inquiets. S'ils arrivent à tourner la page du confinement, la situation reste le plus souvent anxiogène avec plus spécifiquement : - L'anticipation d'une seconde vague : 76% des français pensent que les prochains mois une seconde vague conduisant à un nouveau confinement est probable (54%) ou certaine (22%) - Le comportement des autres : si 93% des répondants déclarent qu'ils s'appliquent strictement à eux-mêmes les recommandations sanitaires qui accompagnent le déconfinement (avec un très rassurant 53% déclarant oui tout à fait), ils sont beaucoup plus dubitatifs voir critiques à l'égard de leurs concitoyens... dont ils considèrent que seuls 53% font ce même effort (dont 7% tout à fait)- La perspective du pire : 40% des répondants considèrent aujourd'hui que "le pire est devant nous", en hausse de deux points, et en regard, la proportion de ceux qui pensent qu'il est derrière nous s'effrite à 17% (moins un point)- La crainte autour d'un basculement de la crise sanitaire vers la crise économique et sociale : 59% des salariés ont aujourd'hui confiance dans la capacité de leur entreprise à faire face à la crise, ils étaient 66% au jour du déconfinement. Ce même phénomène se retrouve aussi dans la confiance accordée concernant la situation économique de France, avec 15% contre 18% il y a moins d'une semaine. D'une crise à l'autre, sans pour autant signer la fin de la pandémie, le déconfinement a fait du bien au moral des Français. Il s'accompagne cependant progressivement d'une prise de conscience des risques d'émergence d'une crise économique et sociale.
Invité de Public Sénat jeudi 28 février, le ministre des Finances a déclaré que les "manifestations mènent à une impasse", et a pointé leur "coût très élevé" sur l'économie française.
"C'est très important". Bruno Le Maire a réévalué à la hausse son estimation du coût économique de la crise des "gilets jaunes", à 0,2 point de croissance trimestrielle, contre 0,1 point auparavant. "C'est un coût qui est très élevé, qui est de l'ordre de 0,2 point de croissance trimestrielle", a affirmé le ministre sur Public Sénat. Invité : Bruno Le Maire - Territoires d'infos (28/02/2019)par Public SénatPour les seules cinq premières semaines du mouvement (de mi-novembre à fin décembre), la Banque de France avait évalué à 4,4 milliards la facture des blocages et dégâts causés par les manifestations. "Aujourd'hui, elles ne mènent plus nulle part. Elles mènent à une impasse", estime Bruno Le Maire.L'opinion de plus en plus divisée Les "gilets jaunes" ont rassemblé samedi dernier, pour leur 15e week-end de mobilisation, plus de 46.000 manifestants en France dont 5.800 à Paris, d'après des chiffres du ministère de l'Intérieur. Selon plusieurs sondages successifs, une majorité de Français souhaite désormais l'arrêt du mouvement des "gilets jaunes". Le 7 février, ils étaient encore une courte majorité (52%) à souhaiter la poursuite du mouvement pendant le grand débat selon une étude YouGov, déjà bien loin des quelque 70% de soutien enregistrés en novembre 2018.
INSOLITE - Le boulanger a échangé la galette des rois pour une classe de primaire avec celle prévue pour un club de rugby. Et la fève qui s'y trouvait n'a clairement pas plu aux parents de la fillette qui l'avait fièrement apportée chez elle.C'est ce qu'on appelle une sacrée gaffe.
La semaine dernière, un parent d'élève de l'école primaire privée Amélie-Fristel de Saint-Malo a gentiment offert une galette des rois à une classe de l'école, rapporte mercredi 11 janvier Le Télégramme. Une bonne action qui a mal tourné lorsque la reine du jour, une fillette de CE2, a ramené sa fève à la maison provoquant la colère de ses parents. En effet, la dite-fève représentait un couple en plein ébat sexuel. La mention "levrette" était également inscrite, pour une meilleure compréhension.L'affaire a pris de l'ampleur, certains évoquant même l'éventualité de porter l'affaire devant les tribunaux. Après une rapide enquête de l'école, tout est devenu plus clair : la boulanger du quartier a confondu la commande pour un club de rugby avec celle pour l'école primaire. "Tout est maintenant rentré dans l'ordre", a expliqué au quotidien le directeur de l'école Serge Tannoux. Le boulanger a par ailleurs présenté ses excuses aux parents, ce qui a eu pour effet de calmer leur fureur.
Les deux fillettes, âgées de 3 et 5 ans, vivaient avec leurs parents dans la caserne de Limonest, près de Lyon, où est affecté leur père.
Un drame s'est déroulé dimanche 10 juin dans une gendarmerie du Rhône. Deux enfants ont été retrouvées mortes dans la caserne de Limonest. Les corps sans vie ont été découverts par leur mère, dans la chambre des fillettes, selon une information RTL confirmée à l'AFP.Une enquête a rapidement été ouverte pour déterminer les circonstances du décès. Après avoir auditionné les deux parents, les enquêteurs se sont intéressés plus précisément au profil de la mère. Selon une source proche de l'enquête, il s'agirait d'un drame familial. La mère est soupçonnée d'avoir empoisonné ses deux filles car son mari souhaitait la quitter, indique encore RTL. Elle était toujours hospitalisée lundi matin. Le père des enfants, un sous-officier, était dimanche en déplacement pour une épreuve sportive. Il a été entendu dimanche soir par les enquêteurs ainsi que d'autres témoins.
"Il faut de temps en temps que le gouvernement gouverne", a ironisé la présidente du Rassemblement national.
Faut-il programmer le second tour des municipales fin juin? La question devait être abordée en Conseil des ministres mercredi 20 mai, tandis que le gouvernement reste plus que jamais accaparé par la crise du Covid-19. Edouard Philippe a également réuni les chefs de partis sur le sujet, dans la matinée. "Plus personne ne veut prendre de décisions dans notre pays" ni "les assumer", et "depuis trois mois la ligne de conduite du gouvernement consiste à tenter d'échapper à ses responsabilités, ce n'est pas digne", a déploré quant à elle Marine Le Pen sur Radio Classique.Sur la tenue des élections, "ce n'est pas à l'opposition de décider" si le second tour des municipales doit ou non être organisé en juin, selon elle. Il faut de temps en temps que le gouvernement gouverne", a-t-elle ajouté. En ce qui concerne ces élections, l'ancienne finaliste de l'élection présidentielle a souhaité que "si elles ont lieu, ce soit dans des conditions de sécurité maximum pour les électeurs".Le Pen remet le couvert sur la dissolutionIl faut notamment "accorder aux présidents de bureaux (de vote) des masques FFP2 en quantité suffisante" et "donner aux électeurs un masque chirurgical à l'entrée", a-t-elle ajouté, plaidant aussi pour "une grande campagne d'information sur le vote par procuration". "Depuis le début de cette crise, le gouvernement n'a cessé de proférer mensonge après mensonge, et ça continue après la crise", selon Marine Le Pen."Dans une démocratie qui fonctionne, normalement il est évident que la dissolution est une question qui se poserait de manière urgente", a-t-elle encore souligné. En effet, "à partir du moment où le président de la République n'a plus de majorité, où il annonce qu'il va radicalement changer de politique, dans ces conditions il est évident qu'il faut revenir devant le peuple français", a ajouté la présidente du Rassemblement national.
"L'idole des jeunes" aurait fêté ses 75 ans vendredi 15 juin. Pour cette occasion, comme le relève le JDD, des commémorations sont au programme.
Johnny Hallyday est décédé le 5 décembre 2017. Plus de six mois plus tard, alors que le rockeur aurait fêté ses 75 ans ce vendredi, la ferveur qui l'entoure reste bien vivante. Comme le relève le JDD, plusieurs hommages sont ainsi prévus en France pour son anniversaire. À Paris, les fans vont déposer un cierge à l'église de la Madeleine, où se sont déroulées les funérailles de la star. Ils assisteront à un concert du chanteur Chris Evans, dans un édifice devenu quasiment lieu de pèlerinage. "Nous nous attendons à une foule énorme, raconte au JDD le père Bruno Horaist, curé de la paroisse. Nous en sommes déjà à notre 19e livre d'or. La Madeleine s'est imposée auprès des fans de Johnny comme leur lieu de recueillement. C'est plus simple que d'aller à Saint-Barth !""Prier pour l'unité entre tous les membres de la famille de Johnny"La messe rendra hommage à Johnny Hallyday. Le psaume sera lu sur l'air des "Portes du pénitencier " et celui de "Que je t'aime" sera joué à la sortie. "Ses chansons expriment le fond de l'âme humaine avec ses souffrances et ses coups de blues pour chanter l'amour, qui a toujours besoin d'être purifié, explique au JDD le père Jean-Yves Jaffré, qui adapte des chansons du rockeur pour transmettre la parole de Dieu. Johnny est né et mort en catholique. Entre les deux, il y a eu un long chemin où il est parvenu à s'extirper des griffes de Satan. Cette messe sera aussi l'occasion de prier pour l'unité entre tous les membres de la famille de Johnny."Du côté de la maison de disque de la star, on prévoit de rééditer, le jour du 75e anniversaire du rockeur, le live Parc des Princes 1993 qu'il avait donné pour ses 50 ans. Universal va par ailleurs rééditer cinq albums par mois jusqu'en novembre tandis que d'autres vont être remixés. Selon le JDD, TF1 souhaite quant à elle rééditer trois films consacrés à Johnny. D'après cette même source, une comédie musicale dédiée à "l'idole des jeunes" est annoncée pour décembre 2019.
Un tribunal d'Istanbul a condamné jeudi un employé turc du consulat américain à près de neuf ans de prison pour "aide à un groupe terroriste", une décision qui risque de tendre les rapports entre Ankara et Washington.
La condamnation de Metin Topuz à huit ans et neuf mois de prison intervient trois jours après que le président turc Recep Tayyip Erdogan eut émis le souhait de voir s'ouvrir une "nouvelle ère" dans les rapports entre la Turquie et les Etats-Unis après plusieurs années de tensions.Selon l'agence de presse étatique Anadolu, M. Topuz a été reconnu coupable d'avoir "aidé un groupe terroriste armé", mais a été acquitté de l'accusation d'"espionnage". Le procureur avait requis jusqu'à 15 ans de prison.M. Topuz était accusé d'avoir aidé l'organisation du prédicateur turc Fethullah Gülen, la bête noire de M. Erdogan qui l'accuse d'avoir orchestré une tentative de coup d'Etat en 2016. M. Gülen réfute toute implication.Selon l'agence de presse DHA, le tribunal d'Istanbul a en outre ordonné le maintien en détention de M. Topuz.Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo s'est déclaré "profondément troublé" par le verdict, et a dit souhaiter qu'il soit "rapidement annulé". "Nous en appelons à nouveau au gouvernement turc pour qu'il résolve ce dossier de manière juste", a-t-il plaidé.Le procès de M. Topuz a empoisonné les relations entre la Turquie et les Etats-Unis ces dernières années.Chargé au consulat américain de faire la liaison entre les autorités américaines et la brigade de lutte contre le trafic des stupéfiants de la police turque, l'employé a été arrêté en octobre 2017 et maintenu depuis en détention provisoire. Il était accusé d'espionnage et d'appartenance au mouvement de M. Gülen. - "Aucune preuve" -M. Topuz a toujours rejeté les accusations. Il a affirmé que les contacts qu'il a pu avoir avec des personnes que les autorités turques présentent comme des partisans de M. Gülen s'inscrivaient dans le cadre de son travail, et qu'il ne faisait qu'"obéir aux ordres" de ses supérieurs au consulat.Lors de la dernière audience de son procès jeudi, il a une nouvelle fois clamé son innocence et réclamé son acquittement, selon DHA."Des responsables américains ont été présents à chaque audience du procès de M. Topuz à Istanbul, et nous n'avons vu aucune preuve crédible pour étayer cette décision", a déploré Mike Pompeo dans un communiqué.Selon lui, "cette condamnation sape la confiance dans les institutions turques et la confiance nécessaire qui fonde les relations turco-américaines"."M. Topuz a travaillé pendant près de trois décennies, sans relâche, à la promotion de la coopération entre les forces de l'ordre de la Turquie et des Etats-Unis et contribué à la sécurité des nos deux pays", a-t-il ajouté.Le mouvement du prédicateur Gülen a longtemps été un allié de M. Erdogan, jusqu'à leur rupture en 2013, avec notamment la publication d'enregistrements accusant l'entourage de l'actuel président turc de corruption.Les autorités ont alors multiplié les arrestations de partisans présumés de M. Gülen, un mouvement qui s'est accéléré après le putsch manqué de 2016.La condamnation de M. Topuz intervient au moment où la Turquie cherche à réparer ses relations avec les Etats-Unis.Celles-ci se sont fortement dégradées depuis 2016 en raison notamment de divergences sur le dossier syrien, de l'achat d'armes russes par Ankara et de l'arrestation de plusieurs employés consulaires des Etats-Unis, dont M. Topuz.Mais Ankara, sous le coup de sanctions américaines pour l'achat de batteries de défense antiaériennes russes S-400, s'efforce depuis plusieurs mois d'apaiser les tensions.M. Erdogan et le président américain Donald Trump ont ainsi eu lundi un entretien téléphonique lors duquel ils sont convenus de "coopérer étroitement" pour rétablir la stabilité en Libye, selon la présidence turque.
Le centre d'information routière conseille aux automobilistes de rentrer après 21h.
Bison Futé annonce une circulation au vert dans le sens des départs, mais orange dans le sens des retours pour ce lundi 21 mai, dernier jour du week-end de Pentecôte. Les difficultés sont attendues dès lundi après-midi.Les routes dans le sens de la côte vers les terres et aux abords des grandes villes (Paris, Lyon, Bordeaux) sont particulièrement concernées en cette fin de week-end prolongé. Rentrer après 21h"Dans le sens des retours, les difficultés de circulation sont attendues dans l'après-midi jusqu'en début de soirée", récise le site du centre d'information routière. Par conséquent, Bison Futé conseille de rentrer avant 15h ou après 21h. Les dernières difficultés devraient disparaître vers 20h autour des grandes métropoles.
Dans les colonnes de l'Est Républicain, l'avocat du mari et meurtrier présumé d'Alexia Daval explique que son client ne peut être réentendu par la justice en raison de son état de santé.
Jonathann Daval ne peut pas répondre aux questions des enquêteurs et de la justice. C'est du moins ce qu'a expliqué, jeudi soir, dans l'Est Républicain, son avocat, Me Randall Schwerdorffer. Celui-ci évoque l'état de santé « préoccupant » de son client, qui a avoué le meurtre de son épouse Alexia, décédée dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017 à Gray (Haute-Saône).Depuis ses aveux, Jonathann Daval n'a été entendu qu'une seule fois par la justice, en mars dernier. Il avait confirmé ses précédentes affirmations selon lesquelles il avait tué Alexia par accident, en l'étranglant alors qu'ils étaient en train de se disputer. Il s'était également défendu, une nouvelle fois, d'avoir brûlé le corps de la jeune femme. Mais plusieurs zones d'ombre restent à éclaircir et le juge d'instruction en charge du dossier souhaite de nouveau auditionner le meurtrier présumé. Impossible, explique donc dans l'Est Républicain Me Randall Schwerdorffer : « les médecins qui le suivent excluent pour l'heure l'éventualité d'un interrogatoire ». « Il est en très grande souffrance »« Il est un peu moins squelettique qu'il y a quelques semaines mais sur le plan psychique, il nous inquiète beaucoup », indique l'avocat. Selon ses propos, Jonathann Daval se trouve dans « un état mental et somatique très inquiétant, malgré une prise en charge de grande qualité ». Depuis le 30 janvier dernier, le jeune homme se trouve au Service médico-psychiatrique régional (SMPR), une unité de soin en santé mentale aménagée à la maison d'arrêt de Dijon. Du côté de la famille d'Alexia Daval, les avocats souhaitent que le meurtrier présumé « puisse retrouver rapidement quelques forces ». « Nous avons besoin de lui pour progresser sur le chemin de la vérité », ont-ils fait valoir. Selon son avocat, l'état dans lequel se trouve présentement Jonathann Daval démontre que celui-ci « a une conscience » et que « les faits qui lui sont reprochés le dévorent de l'intérieur ». « Il ne revendique rien, il ne demande pas à être plaint. Simplement, il est en très grande souffrance et ça se voit ».
Dans Les mercredis de l'Élysée de la journaliste Bérengère Bonte, la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes explique qu'elle a fait une alerte cardiaque après le "choc de la nomination", rapporte Le Canard enchaîné.
Adjointe au maire du Mans et fondatrice du réseau "Maman travaille", Marlène Schiappa s'est rapidement engagée dans la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron, en étant notamment responsable du pôle "égalité femmes-hommes" d'En Marche!. Un engagement qui lui a valu d'être nommée secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes une fois Emmanuel Macron élu. La prise de poste fut néanmoins mouvementée, rapporte mercredi 28 mars Le Canard enchaîné. Dans le livre Les mercredis de l'Élysée de la journaliste Bérengère Bonte (L'Archipel), à paraître le 11 avril, Marlène Schiappa raconte que la veille de son premier Conseil des ministres, elle a dû se rendre aux urgences.La ministre a fait une "alerte cardiaque, conséquence du 'choc de la nomination' et de la 'surchauffe de neuf mois de campagne'". "Sans compter un boulot, une vie de famille et l'écriture d'un bouquin", précise l'hebdomadaire satirique. Après une nuit aux urgences, une IRM et d'autres examens, Marlène Schiappa s'est tout de même rendue à l'Élysée.La ministre a par ailleurs expliqué que c'est en saluant le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin ce jour-là qu'elle a réalisé qu'elle allait côtoyer un fidèle de Nicolas Sarkozy. "Je n'avais pas du tout assimilé qu'il était dans la liste [du gouvernement]. Et je me suis dit : 'Mais... pourquoi ? Que fait-il ici ?".
La sortie de l'ancienne minsitre a fait réagir anonymes, politiques et journalistes.
Nadine Morano n'a pas apprécié le discours d'Aïssa Maïga lors de la cérémonie des César, enjoignant l'industrie du cinéma français à inclure davantage les minorités."Très bien, si vous n'êtes pas contente de voir autant de blancs en France, mais repartez en Afrique ! Y-a-t-il 50% de blancs dans les films africains ?", a écrit l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy sur son compte Twitter, samedi 29 février. Aïssa Maiga : "On est une famille on se dit tout, non ?" - César 2020par CANAL+ CinémaChargée de remettre le César du meilleur espoir féminin, Aïssa Maïga avait appelé vendredi soir à plus de diversité dans le cinéma français. "Dès que je me retrouve dans une grande réunion du métier, je ne peux pas m'empêcher de compter le nombre de noirs et de non-blancs dans la salle", a-t-elle dit. "J'ai toujours pu compter sur les doigts d'une main le nombre de non-blancs", avait-elle déploré."On a survécu au whitewashing, au blackface, aux tonnes de rôles de dealers, de femmes de ménages à l'accent bwana, on a survécu aux rôles de terroristes, à tous les rôles de filles hypersexualisées... Et en fait, on voudrait vous dire, on ne va pas laisser le cinéma français tranquille (...) La bonne nouvelle, c'est que l'inclusion ne peut se faire sans vous", avait insisté l'actrice, présidente des collectifs "50/50" et "Noire n'est pas mon métier".Les propose de Mme Morano ont fait réagir de nombreux internautes sur les réseaux sociaux. Parmi eux, le député LREM du Val-d'Oise, Aurélien Taché. "Cher Christian Jacob, avec ce tweet, Nadine Morano lie à nouveau nationalité et couleur de peau. Est-ce que les Républicains condamnent ces propos", a-t-il écrit sur Twitter. "L'expression 'repart en Afrique' est typique de la culture Zemmour promue quotidiennement à la télévision française, a pour sa part réagi le journaliste Jean-Michel Apathie. Si la liberté d'expression existe, on doit pouvoir dire que cette culture est politiquement dangereuse et humainement écœurante."
Les gendarme ont déclenché le plan Épervier pour retrouver les suspects.
Une collégienne de 13 ans a échappé jeudi 23 janvier à une tentative d'enlèvement à La Roche-sur-Foron, en Haute-Savoie, rapporte France Bleu. La gendarmerie a lancé un appel à témoins pour retrouver les auteurs présumés. La scène s'est déroulée vers 9h45, dans cette ville située entre Genève et Annecy. Les occupants d'une camionnette blanche ont abordé la jeune fille qui se rendait au collège. Alors qu'ils tentaient de la saisir, elle s'est débattue et a réussi à prendre la fuite. Saine et sauve, elle est toutefois sous le choc.La gendarmerie de la Roche-sur-Foron ont lancé un appel à témoins ayant assisté à la scène ou ayant remarqué des comportements suspects. Les militaires recherches un véhicule utilitaire blanc portant une marque d'accrochage noire sur la portière avant droite.Pour toute information, il faut appeler le 04 50 03 00 15 ou le 17.
Ils dénoncent les méthodes utilisées le 16 novembre dernier, au premier anniversaire du mouvement.
"Mise en danger d'autrui" et atteinte au droit de manifester. Plusieurs figures des "gilets jaunes" ont annoncé vendredi 19 juin avoir porté plainte contre le préfet de police de Paris Didier Lallement.Priscillia Ludosky et Faouzi Lellouche accusent notamment Didier Lallement d'avoir, par plusieurs moyens "illégaux", attisé les tensions et violences contre les manifestants lors du rassemblement du 16 novembre au départ de la place d'Italie à Paris. Ils lui reprochent notamment d'avoir nourri la confusion et la colère du cortège en annonçant l'annulation de la manifestation alors que celle-ci avait déjà commencé, puis en ordonnant aux forces de l'ordre d'encercler la place et de réprimer le rassemblement, l'empêchant d'aller vers la gare du Nord comme prévu et faisant de nombreux blessés. Lors d'une conférence de presse à Paris, ils ont annoncé que leur avocat, maître Guillaume Martine, avait déposé plainte jeudi contre Didier Lallement auprès du procureur de la République de Paris pour "atteinte à la liberté individuelle par personne dépositaire de l'autorité publique", "entrave à la liberté d'expression, de réunion et de manifestation" et "mise en danger de la vie d'autrui". "Nous voulons une enquête sur ce qui s'est passé ce jour là", a souligné Me Martine.Ils sont soutenus par la Ligue des droits de l'Homme (LDH), qui dit avoir constaté ce jour là de "graves atteintes aux libertés" et "un recours disproportionné à la force publique". Une "stratégie d'intimidation et d'escalade de la violence" qui a fait "au moins 94 blessés" parmi les manifestants, journalistes ou passants, selon la LDH. "Ce qu'il s'est passé ce jour-là est un triste condensé des méthodes de maintien de l'ordre" qui visent à "faire peur aux gens pour ne pas qu'ils reviennent manifester", a déploré Priscillia Ludosky.La préfecture avait dit avoir pris cette décision en raison d'"exactions et violences" observées du côté des manifestants. "On a un exécutif qui choisit ses causes et en décidant quel mouvement a le droit ou non de manifester. C'est très grave", a ajouté Faouzi Lellouche.Ce dépôt de plainte intervient dans un contexte de tension et de manifestations contre les "violences policières", déjà dénoncées lors des manifestations de "gilets jaunes" à partir de novembre 2018.
Le meurtrier présumé de la petite Maëlys n'a pas répondu aux questions des juges jeudi 22 février. En cause : des raisons médicales.
L'audition aura tourné court. Confronté aux juges jeudi 22 février, Nordhal Lelandais, meurtrier présumé de la petite Maëlys, a refusé de répondre aux questions des juges. En tout et pour tout, l'audition de l'ancien militaire de 34 ans n'aura duré que 30 minutes. "Je suis ulcéré par l'attitude du mis en cause qui refuse de s'expliquer quant aux circonstances de la mort de l'enfant", a affirmé à BFMTV Me Rajon, avocat de la famille de la victime. "Ce nouveau silence devant les magistrats instructeurs constitue une injure manifeste faite aux proches de la jeune victime", poursuit-il.Sous traitement médical, le prévenu, qui a avoué le meurtre de la fillette le 14 février dernier, a affirmé ne pas être en mesure de répondre. Vendredi 16 février, Nordhal Lelandais a été hospitalisé à sa demande et sur avis médical dans une unité hospitalière spécialement aménagée pour les détenus en souffrance psychologique. "La thèse accidentelle ne convainc personne et visiblement pas le mis en cause lui-même, qui s'avère incapable de donner la moindre explication à ce sujet", conclut Me Fabien Rajon auprès de BFMTV.
Deux jours après la vague orageuse qui a traversé l'hexagone, Météo-France met en garde face à un nouvel épisode d'intempéries qui devrait frapper les départements alpins, ce dimanche 11 août.
Quatre départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes ont été placés en vigilance orange en prévision de violents orages, annoncés pour l'après-midi de dimanche 11 août. Sont concernés : la Drôme (26), l'Isère (38), la Savoie (73) et la Haute-Savoie (74).Selon Météo-France, des orages pourraient s'accompagner de fortes précipitations (de l'ordre de 30 mm/h), de fortes rafales de vent (avoisinant les 100 km/h), de la grêle et d'une forte activité électrique. Cette perturbation intervient deux jours après les violents orages qui causé d'importants dégâts, de l'Occitanie à la frontière luxembourgeoise.Les rafales avaient dépassé les 150km/h en Moselle, tandis qu'une tornade avait engendré des dommages considérables à Longwy et au Luxembourg.
La Russie avait été écartée en 2014 du groupe des huit pays les plus industrialisés, le G8 était donc devenu le G7. Il se réunit à Biarritz du 24 au 26 août.
Comme à son habitude, le président américain Donald Trump a mis les pieds dans le plat. N'était-il pas encore sur le sol français pour assister au sommet du G7 qui se tient du 24 au 26 août à Biarritz que déjà il réaffirmait dans la journée de mardi 20 août être favorable à un retour de la Russie au G8. La Russie avait été écartée du G8 en 2014 à la suite de l'annexion de la Crimée. "C'est bien plus sensé d'avoir la Russie", a-t-il plaidé mardi. C'est bien plus sensé d'avoir la Russie. Beaucoup de sujets dont nous discutons ont à voir avec la Russie, je la verrais bien revenir dans le G8", a-t-il déclaré à la presse depuis la Maison Blanche, ajoutant qu'il "pourrait tout à fait soutenir" un retour au G8 avec Moscou. "Comme vous savez, pendant longtemps c'était le G8 (...) et le président Obama n'a plus voulu de la Russie parce qu'ils se sont montrés plus malins que lui", a-t-il ajouté.Macron opposé à l'idéeDonald Trump a souvent été critiqué aux Etats-Unis, même dans son propre camp, pour son indulgence envers la Russie et Vladimir Poutine.L'équipe de campagne du milliardaire républicain a été suspectée de collusion avec la Russie lors de l'élection présidentielle de 2016. Les membres du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) doivent se retrouver ce week-end à Biarritz, dans le sud-ouest de la France pour un sommet qui s'annonce sous haute tension en raison des désaccords entre M. Trump et ses alliés sur de nombreux sujets (l'Iran, la Syrie, l'accord de Paris sur le climat, etc). Emmanuel Macron a pour sa part estimé en juin que "sans avancée claire et tangible sur le processus de Minsk" (pour cesser les combats dans l'est de l'Ukraine), "il ne peut y avoir une reformation du G8".
Le jeune homme a parcouru plusieurs kilomètres pour trouver la précieuse drogue qui se revend à prix d'or, révèle Le Parisien.
La côte atlantique attire de nombreux badauds ces derniers jours, mais pas forcément pour la beauté de ses paysages. Depuis plusieurs jours, de mystérieux paquets de cocaïne s'échouent sur les plages de la côte, notamment de Pornic au Pays Basque. Une "marée blanche" qui inquiète les autorités tant la précieuse drogue se revend au prix fort. Ce lundi après-midi, un jeune homme de 27 ans a été interpellé alors qu'il avait sur lui cinq kilos de cocaïne justement, révèle Le Parisien. L'homme a été pris la main dans le sac à Lacanau (Gironde) par des patrouilles mobiles. Il détenait du stupéfiant pur à 83 %. Selon les informations du Parisien, l'homme originaire de la région bordelaise avait "parcouru plusieurs kilomètres" pour tenter de trouver la drogue. Et pour cause, les paquets de cocaïne seraient encore présents en grand nombre sur la plage, selon les enquêteurs. "En quelques minutes, il avait trouvé cinq ballots sur la plage. Cela prouve qu'il y a encore des paquets qui s'échouent assez régulièrement", ont-ils confié. Il a été placé en garde à vue pour "transport et détention de stupéfiants" et encourt jusqu'à dix ans de prison.L'origine des ballots encore inconnueIl faut dire que la cocaïne se revend à prix d'or, on parle de 50 euros le gramme. Encore plus attrayant quand on sait qu'il peut être coupé et ainsi augmenter les profits de ses revendeurs. Le parquet de Rennes avait indiqué dimanche 10 novembre au soir que 763 kilos de cocaïne avaient été récupérés sur les plages de la côte atlantique. Les autorités ignorent encore sa provenance et d'importants moyens ont été mis en œuvre pour récupérer la "marchandise", comme des hélicoptères de la gendarmerie. Les ballots de drogue étaient encore intacts "comme lorsqu'ils proviennent d'Amérique du Sud", avançait une source proche du dossier.Plusieurs scénarios sont évoqués, comme un voilier qui transportait la marchandise, pris dans une tempête ou bien la chute d'un conteneur d'un cargo. À la mairie de Lacanau, on a décidé de prendre les choses à bras le corps, en interdisant la plage au grand public. Les patrouilles continuent et le parquet de Rennes a demandé à la population de contacter la police ou la gendarmerie en cas de découverte de nouveaux ballots.
Un Boeing 737 avec 143 personnes à bord a manqué vendredi soir son atterrissage sur une base navale de Floride (sud-est des Etats-Unis) et terminé sa course dans un fleuve, sans faire de blessé grave, ont annoncé les autorités militaires.
La scène n'est pas sans rappeler le célèbre épisode du 15 janvier 2009. Le commandant Sully Sullenberger avait alors posé son appareil sur l'Hudson après un incident technique. Vendredi 3 mai, un boeing 737 qui arrivait de la base américaine de Guantanamo à Cuba avec 136 passagers et 7 membres d'équipage à son bord, a plongé dans un cours d'eau peu profond sur la base militaire de Jacksonville. Tous les passagers ont été évacués de l'appareil. Selon le bureau du sheriff de Jacksonville, 21 personnes ont été conduites dans des hôpitaux locaux pour des blessures mineures, et d'autres ont été soignées sur place. Près d'une centaine de pompiers et de membres des services de secours ont été mobilisés sur l'accident, selon les autorités locales. Des images télévisées montraient l'avion partiellement submergé dans le fleuve, sans gros dégâts apparents."Tous sains et saufs. Police et pompiers sont magnifiques", a tweeté le maire de Jacksonville Lenny Curry. L'appareil transportait des personnels de la base militaire de Guantanamo et leurs familles.
Au moins 106 personnes ont péri en Inde et au Bangladesh au cours du cyclone Amphan, le plus puissant à se former dans le golfe du Bengale au XXIe siècle, selon de nouveaux bilans officiels vendredi.
Malgré les dégâts considérables causés mercredi par le cyclone dans les deux pays d'Asie du Sud, les pertes de vies humaines ont été largement contenues. Jusqu'à une époque récente, les cyclones les plus violents faisaient parfois des milliers de morts dans cette région du monde.Dans la région indienne du Bengale occidental (est), la ministre en chef Mamata Banerjee a fait état de 80 morts. Au Bangladesh, les autorités sanitaires ont enregistré 26 décès.Le précédent bilan provisoire du cyclone était, jeudi soir, de 95 morts au total.Les rafales de vents, les pluies torrentielles et la brusque montée des eaux provoquées par le cyclone ont ravagé les zones côtières du Bengale, inondant des villes et villages, endommageant des dizaines de milliers de maisons, abattant arbres et poteaux électriques.L'onde de tempête (raz-de-marée) a notamment détruit de nombreux élevages de crevettes au Bangladesh, aggravant la situation économique d'habitants déjà mis à genoux par le confinement décrété contre la pandémie de coronavirus.L'intrusion d'eau salée de mer sur la terre ferme "devrait avoir un impact sévère sur les moyens de subsistance pour les 2-3 prochaines années", ont mis en garde les Nations unies.En Inde, le Premier ministre Narendra Modi a survolé vendredi en hélicoptère les zones sinistrées et annoncé l'allocation d'environ 120 millions d'euros pour la reconstruction de la région."Tout le pays est aujourd'hui aux côtés du Bengale occidental à ce moment critique et nous reconstruirons ensemble les zones ruinées par le cyclone", a déclaré M. Modi.L'Union européenne a aussi annoncé une aide initiale de 500.000 euros à l'Inde et de 1,1 million au Bangladesh.À Calcutta, la tempête a soufflé une girouette au sommet d'une église vieille de 205 ans et qui avait résisté à d'innombrables cyclones par le passé."Elle était aussi ancienne que l'église", a déploré auprès de l'AFP le père Swarup Bar. "Nous avons jusqu'ici seulement réussi à retrouver de petits morceaux d'une des ailes du coq."Dans les Sundarbans, plus grande forêt de mangroves du monde, à cheval entre l'Inde et le Bangladesh et classée au patrimoine mondial de l'humanité, les destructions se sont avérées moins importantes qu'initialement redouté."Dans l'ensemble, les dommages ne sont pas si grands", a rapporté à l'AFP Amir Hossain Chowdhury, responsable du service forestier du Bangladesh.Le Bangladesh va pomper des points d'eaux vitaux pour la faune des Sundarbans afin d'en retirer l'eau de mer apportée par l'onde de tempête, moins haute que ce que craignaient les météorologues."Ce n'est qu'un revers temporaire pour la faune de la forêt, dont les tigres du Bengale, les singes, les cerfs axis et les autres", a estimé M. Chowdhury.
Invité sur le plateau du Buzz TV ce jeudi, l'animateur a accepté de se confier sur sa vie privée, et plus particulièrement sur son rapport à la mort.
Michel Drucker était l'invité du Buzz TV du Figaro ce jeudi à l'occasion de la sortie de son livre "Il faut du temps pour rester jeune". L'animateur en a profité pour répondre à quelques questions plus intimes. Interrogé sur la peur de mourir, l'animateur est catégorique : "Quand la mort frappera à ma porte, j'ouvrirai pas. C'est Woody Allen qui a dit ça". S'il confie "ne pas y penser tous les jours", Michel Drucker avoue qu'il aimerait "mourir en bonne santé" et "mourir comme Dalida, sur scène". Le présentateur de "Vivement dimanche" révèle que ce rêve était également celui de Charles Aznavour, décédé le 1er octobre dernier à son domicile, à l'âge de 94 ans. Le sujet de la mort, Michel Drucker l'a déjà évoqué avec son épouse, non sans une pointe d'humour. "Ma femme, qui ne manque pas d'humour, et d'une lucidité implacable, me dit : 'oh la la, le jour où tu vas mourir, je coupe mon téléphone'".Quant à un hommage national, comme celui de Charles Aznavour, le 5 octobre dernier, aux Invalides, ou encore l'hommage populaire rendu à Johnny Hallyday, Michel Drucker ne l'imagine pas. "Ou alors avec des chiens et des cyclistes, ou des mamies avec leur chien", s'amuse l'animateur. Avant d'ajouter : "Je préfère ne pas y penser, dire que ce sera dans la plus stricte intimité, je n'en sais rien, mais en tout cas ce serait grotesque d'avoir un hommage national. Je ne suis pas un grand français, comme l'ont été Simone Veil, Jean d'Ormesson et Aznavour. Je suis un homme qui a fait de la télévision, mais la télévision ne fabrique pas des stars".À 76 ans, Michel Drucker ne manque pas de projets. À la tête de "Vivement dimanche" et Vivement dimanche prochain" sur France 2, l'animateur prépare également une émission en direct sur Patrick Bruel.
L'essai Discovery doit tester quatre traitements sur 3.200 patients en Europe, dont 800 en France.
C'est l'un des établissements qui participe aux recherches du programme Discovery, qui doit découvrir un anti-viral efficace contre le Covid-19. Emmanuel Macron a rendu visite jeudi 9 avril aux équipes hospitalo-universitaires du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), impliquées dans la recherche clinique sur le coronavirus, a indiqué l'Elysée. Cette visite, qui n'avait pas été annoncée et qui se déroule sans journalistes, "vise à faire le point sur les perspectives concrètes de traitements rapidement disponibles contre le virus", a précisé la présidence. Pourquoi Emmanuel Macron est en visite à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre ?par BFMTVEmmanuel Macron, accompagné du Pr Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique du Covid-19, devait se voir présenter "différents essais cliniques conduits pour identifier des traitements contre le virus, en particulier les études thérapeutiques menées sous l'égide du programme Discovery (Inserm) et l'étude Corrimuno, développée par l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP) en lien avec le réseau REACTing", a-t-elle ajouté.Depuis le début de la crise sanitaire, le président Macron a effectué plusieurs déplacements sur le terrain au côté des professionnels qui luttent contre l'épidémie. Il s'est ainsi rendu à l'Institut Pasteur auprès des chercheurs, dans un hôtel réquisitionné pour les sans-abri, à l'hôpital de campagne installé par l'armée près de Mulhouse, dans une usine de masques en périphérie d'Angers et mardi dans une maison de santé en Seine-Saint-Denis.L'essai Discovery doit tester quatre traitements, dont la controversée hydroxychloroquine, sur 3.200 patients en Europe, dont au moins 800 en France. Uniquement des patients hospitalisés et gravement atteints. Un peu plus de deux semaines après son lancement, entre 530 à 540 patients sont déjà entrés dans l'essai, dans 25 centres hospitaliers en France."Pour les premiers résultats et des premières tendances, rien ne sera disponible avant au moins la fin du mois", a prévenu mercredi la Pr Florence Ader qui pilote l'essai. Quatre traitements potentiels sont testés: l'antiviral remdesivir, l'association lopinavir/ritonavir, ces anti-rétroviraux combinés avec l'interferon beta et l'hydroxychloroquine, dérivé de l'antipaludéen chloroquine. Un autre groupe de patients reçoit des soins standards car "le seul moyen de prouver le bénéfice" d'un traitement, "c'est de le comparer à la seule référence qu'on connaisse", explique-t-elle. Les anti-viraux ont tous été fournis gracieusement par les différents laboratoires qui les fabriquent, précise encore la Pr Ader.
Selon Le Canard enchaîné, le chef de l'État a choisi de ne pas se rendre au Congrès des maires, non pas par peur des huées, mais pour faire passer un message à François Baroin, président de l'Association des maires de France (AMF), qui s'est montré intransigeant vis-à-vis de lui et du gouvernement.
Après des mois de brouille entre l'exécutif et les collectivités territoriales, le Congrès de l'Association des maires de France (AMF) s'est ouvert mardi 20 novembre à Paris. Parmi les signes de cette crispation, l'absence d'Emmanuel Macron, qui s'était pourtant engagé l'an dernier à venir pour rendre compte ses engagements.Le chef de l'État doit en revanche s'exprimer ce mercredi soir devant le millier de maires invités à l'Élysée, après un rendez-vous avec le bureau de l'AMF, dont le président François Baroin. Le Premier ministre Édouard Philippe doit de son côté prononcer jeudi le discours de clôture du Congrès.Le chef de l'État a-t-il voulu éviter les huées et sifflets auxquels il a été confronté l'an dernier ? Le Canard enchaîné rapporte ce mercredi 21 novembre une autre raison. "Selon un conseiller de l'Élysée, il veut 'punir' Baroin pour ses positions intransigeantes vis-à-vis de lui comme à l'égard du gouvernement". "Le président de l'Association des maires de France a adopté des positions très radicales. Il fallait que je lui montre que ça ne pouvait plus continuer comme ça", aurait déclaré la semaine dernière Emmanuel Macron.Le président de la République aurait par ailleurs entendu de la part de certains élus Républicains, que le maire de Troyes, qui avait pourtant annoncé l'an dernier qu'il comptait se retirer de la vie politique, était convaincu qu'"une fenêtre (était) en train de s'ouvrir" pour lui en 2022.
Comme le relaye France Bleu Lot, des chevreuils ont été aperçus ivres dans les rues de Figeac, ainsi qu'aux environs de Cahors. Ils auraient mangé des bourgeons euphorisants.
Les images d'animaux sauvages se promenant en milieu urbain se multiplient depuis le début du confinement. Des dauphins dans le port de Cagliari en Italie. Des sangliers en plein Barcelone. Un puma à Santiago du Chili. Des canards devant la Comédie Française à Paris... La nature reprend ses droits en pleine pandémie de Coronavirus. Comme le relaye France Bleu Lot, les habitants de Figeac et de Cahors ont eu la surprise voir des chevreuils s'approcher des maisons et des jardins. Mais ces animaux présentaient des signes d'ivresses pour le moins surprenants. Selon les précisions de France Bleu, les chevreuils semblent en effet désorientés comme s'ils titubaient. "Au printemps, les chevreuils mangent beaucoup de bourgeons, jusqu'à 2 000 bourgeons par jour. Or certains bourgeons, notamment ceux des résineux, contiennent des substances alcaloïdes, un peu euphorisantes, et on les voit déambuler comme s'ils étaient ivres. Sur les routes, ils divaguent, ils sont un peu soûls !", indique Serge Gay, le vice-président de la Fédération de chasse du Lot. Et d'ajouter : "Sans la présence de l'Homme et sous l'emprise de cette drogue, l'animal n'a plus la conscience du danger. Cet état d'ivresse peut aussi les rendre dangereux, sur les routes, ils peuvent provoquer des accidents."Les chevreuils profitent par ailleurs du confinement pour se servir dans les vignes où ils mangent les bourgeons mais en saccageant les grappes de raisin. "On dit qu'un chevreuil peut manger jusqu'à 2.000 bourgeons par jour, sur des vignes qui ont de jeunes pousses, c'est catastrophique. Dans les vignes entourées de bois, les viticulteurs se plaignent beaucoup de ces attaques sur bourgeons. Dans les jeunes vignes plantées depuis un ou deux ans, elles en crèvent, et il faut les remplacer", souligne Serge Gay. Pour le vice-président de la Fédération de chasse du Lot, il conviendrait de réguler la population de chevreuils, estimée actuellement à 30 000 dans le Lot.
"Il faut faire ses courses tout seul si on le peut", a rappelé la Fédération du commerce et de la distribution qui a dénoncé les comportements "irresponsables" de certains, en pleine épidémie.
Si Français se rassemblent tous les soirs à leurs fenêtres pour applaudir les soignants, la Fédération du commerce et de la distribution (FDC) a dénoncé les comportements "irresponsables" de certains lorsqu'ils font leurs courses. "Cela ne sert à rien de faire du bruit le soir si en même temps on ne respecte pas les règles pendant la journée", a dénoncé mercredi 25 mars Jacques Creyssel, le directeur général de la FCD sur RTL. Il en appelle au civisme en rappelant les règles : faire ses courses seul, acheter le strict nécessaire et si possible des produits agricoles français. "Il faut faire ses courses tout seul si on le peut, avec un enfant si jamais naturellement on n'a pas la possibilité de le (faire) garder", a déclaré Jacques Creyssel. Les courses ne doivent "pas être l'occasion d'une balade", a-t-il complété, "il ne s'agit pas d'y rester deux heures".Réagissant au témoignage d'une caissière d'un magasin Carrefour de Nantes selon laquelle des clients se donnent rendez-vous dans les supermarchés, Jacques Creyssel a lancé un appel au "civisme et à la responsabilité de tous les Français lorsqu'ils vont faire leurs courses". Le comportement décrit par cette salariée est "écoeurant" et "irresponsable", a estimé Jacques Creyssel, insistant sur le fait qu'il "faut arrêter de venir se promener en famille dans les magasins".Les Français doivent respecter les règles, "la règle d'un mètre notamment, il en va de la santé de tous", a encore relevé Jacques Creyssel. Enfin, "il faut acheter ce qu'il faut, pas besoin de priver les autres en achetant beaucoup trop de choses", a estimé le directeur général de la FCD. "Et puis quitte à être civiques, autant que les Français en profitent pour acheter des produits agricoles français, pas seulement des pâtes, qu'ils achètent des asperges, des fraises, de l'agneau", a demandé le directeur de la FCD. Car il y a "une mobilisation absolument fantastique de toute la chaîne agroalimentaire pour faire en sorte que dans cette période extrêmement difficile, tout le monde puisse avoir accès à des produits de qualité en nombre suffisant", a-t-il noté, rappelant qu'il n'y avait "pas de problème de pénurie" dans les magasins.
Au lendemain de l'annonce du déplacement de la tombe de Johnny Hallyday, après l'acquisition d'un caveau par sa veuve Laeticia, Le Figaro indique que les enfants du rockeur n'étaient pas au courant.
La polémique semblait loin, mais il se pourrait que les antagonismes ressurgissent entre Laeticia et les enfants du rockeur. Selon le Figaro, la veuve de Johnny n'aurait pas prévenu Laura Smet et David Hallyday de sa volonté de transférer la tombe dans un caveau qu'elle a acheté. Les deux enfants de la star auraient appris la nouvelle en lisant Public et le journal local, Le Journal de Saint-Barth. Joint par Le Figaro, les conseils de David Hallyday ont rapporté que "David n'était pas au courant" et surtout que "Laura était extrêmement choquée", a glissé son avocat.Dans un premier temps, le magazine Public avait annoncé que le corps de Johnny Hallyday, enterré au cimetière de Lorient sur l'île de Saint-Barthélemy, serait "prochainement" déplacé, à la demande du maire. La réalité serait tout autre comme l'avait rapporté ensuite 20 Minutes. Laeticia Hallyday aurait acquis une concession afin d'y construire un caveau familial, à seulement quelques centimètres de l'emplacement où repose actuellement le rockeur. "Il n'y a pas encore de caveau construit, seulement une autorisation qui a été donnée, sur les limites de la concession où se trouve Johnny actuellement", a précisé vendredi le président de la Collectivité d'Outre-Mer, Bruno Magras (LR). Le corps de Johnny devrait donc être déplacé, une fois le caveau, qui pourra accueillir jusqu'à quatre cercueils, construit. "Le jour où il faudra déplacer le corps de Johnny Hallyday, on le fera en respectant la procédure établie, comme pour toutes les familles. Mais tout cela dépend de la famille du défunt. C'est elle qui décide quand elle construit le caveau et quand elle souhaite déplacer le corps", a par ailleurs ajouté Bruno Magras.Plus proche de la merL'étroitesse de l'emplacement actuel ne permettant pas à construire le caveau familial, Laeticia Hallyday s'est donc décidée à faire déplacer le corps de son mari. Un des proches de la famille indiquait d'ailleurs à Public que "le premier caveau est vraiment trop petit. Le nouvel emplacement se situera deux mètres sur la droite, un peu plus près de la mer". Mais ce déplacement pourrait avoir des conséquences pour certains autres pensionnaires du cimetière de Lorient. Comme le rapporte 20 Minutes, des tombes datant de l'époque où l'île était suédoise (1784-1877), pourraient être déplacées au cimetière suédois de Saint-Barthélemy. Si le choix d'inhumer Johnny Hallyday sur l'île antillaise avait fait polémique du côté des fans du rockeur, Bruno Magras assure que le chanteur lui avait toujours manifesté son envie d'être enterré sur cette île et d'y ériger un caveau familial. "Laeticia ne fait que respecter ce que son mari souhaitait", assure le président de la Collectivité d'Outre-Mer, relayé par 20 Minutes.Devenue une sorte de musée à ciel ouvert, la tombe de Johnny Hallyday est constamment fleurie, tantôt sous forme de guitare, tantôt de moto. Dans un de ses articles, Gala avait interrogé un ami de la veuve qui estimait alors que la tombe ressemblait à "un vide-grenier de luxe". Il avait également précisé que Laeticia se rendait quotidiennement et pouvait "passer des heures" sur la tombe de son défunt mari. Un sacré coup dur donc pour la femme de 44 ans, alors qu'elle est toujours engluée dans une bataille avec les enfants de son mari, Laura Smet et David Hallyday. Fin juillet, après plusieurs revers judiciaires, elle avait décidé d'engager trois nouveaux avocats. Laeticia Hallyday avait aussi fait appel du jugement rendu fin mai par le tribunal de Nanterre, qui retenait la compétence de la justice française.
De nombreuses personnes sensibles à la chaleur ne s'alimentent pas suffisamment par rapport aux quantités de liquides qu'elles ingèrent.
Le message de prévention battu et rebattu par le ministère de la Santé serait-il "trop bien passé"? C'est ce que suggèrent les observations de professionnels de la santé, qui préviennent quant aux dangers de la sur-hydratation des personnes âgées. Beaucoup d'entre-elles boivent trop sans manger en conséquence, entraînant des pertes conséquentes en sel. Ce phénomène a un nom clinique : l'hyponatrémie. Selon des propos de la ministre de la Santé Agnès Buzyn relayés par BFMTV lundi 6 août, "un quart des personnes âgées qui ont consulté un service d'urgence pour la canicule l'ont fait pour ce motif"."On leur a tellement répété qu'elles boivent et boivent encore"Un spécialiste en gériatrie explique qu'il peut exister deux causes à l'hyponatrémie. La première est une "dilution" du sang par l'absorption d'une trop grande quantité de liquides. La seconde est due à un phénomène de "déplétion" lié à la prise de "certains médicaments comme des diurétiques". ""Elles font à la fois une hyponatrémie de dilution en buvant trop sans manger assez et une hyponatrémie de déplétion en perdant du sel par la sudation", précise le docteur Artaz, qui recommande aux patients de "ne pas manger uniquement des fruits, car l'apport en sodium est trop faible". Face à la vague de chaleur qui submerge les deux tiers de l'Hexagone, les autorités sanitaires multiplient les messages de prévention. Avec cette canicule "intense, vaste sur le territoire métropolitain, et aussi très longue", "la récupération est de plus en en plus difficile" pour les personnes fragiles et âgées, a rappelé le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.
Le petit pèlerinage musulman de la Omra va reprendre progressivement à partir du 4 octobre, a annoncé le ministère saoudien de l'Intérieur, sept mois après sa suspension en raison de la pandémie de coronavirus.
L'Arabie saoudite avait suspendu "temporairement" début mars la Omra, pèlerinage qui attire chaque année des millions de pèlerins en Arabie saoudite et peut être entrepris tout au long de l'année. Il s'agissait d'une mesure inédite destinée à prévenir la propagation de la maladie Covid-19.Dans une première étape, "6.000 citoyens (saoudiens) et résidents (étrangers) du royaume seront autorisés chaque jour à faire la Omra, à partir du 4 octobre", indique le ministère dans un communiqué publié par l'agence de presse officielle saoudienne SPA.Les fidèles venant de l'étranger seront, eux, autorisés à partir du 1er novembre, quand le nombre de pèlerins admis s'élèvera à 20.000 par jour, ajoute le ministère.La décision de reprendre l'Omra a été prise pour répondre aux voeux "des musulmans du pays et de l'étranger" de pouvoir se rendre dans leurs lieux saints, selon la même source.La mesure concerne les villes de La Mecque et de Médine, les deux premiers lieux saints de l'islam.- "Double effort" -Les autorités avaient également décidé de revoir à la baisse le hajj, le grand pèlerinage de La Mecque, qui a eu lieu cette année entre fin juillet et début août. Seuls une dizaine de milliers de fidèles résidant en Arabie saoudite ont pu l'effectuer, contre quelque 2,5 millions de participants venus du monde entier en 2019.La décision des autorités saoudiennes risque de priver l'Arabie saoudite d'importants revenus, alors que Ryad espérait pouvoir accueillir tous les ans 30 millions de pèlerins d'ici à 2030.Les pèlerinages coûtent généralement des milliers de dollars aux fidèles qui économisent souvent pendant des années et doivent s'inscrire sur de longues listes d'attente pour avoir une chance d'y participer.Les autorités sanitaires ont déclaré qu'aucun cas de coronavirus n'avait été signalé sur les lieux saints pendant le hajj, l'un des cinq piliers de l'islam.Les pèlerins ont fait le tour de la Kaaba -- une structure cubique à l'intérieur de la Grande Mosquée de La Mecque vers laquelle prient les musulmans du monde entier -- le long de chemins préservant la distance physique. Ils étaient également soumis à des contrôles de température réguliers et tenus de se mettre en quarantaine obligatoire après le rituel.Le roi Salmane, qui dirige le royaume à 84 ans, a déclaré que la tenue du hajj en pleine pandémie nécessitait "un double effort" de la part des autorités saoudiennes.- Défi logistique -Les pèlerinages du hajj et de la Omra représentent un défi logistique énorme, avec des foules colossales s'entassant dans des lieux saints relativement petits, les rendant vulnérables à la contagion.Le royaume a cherché à contenir un pic d'infections sur son territoire, avec désormais plus de 330.000 cas - le plus élevé du Golfe - et plus de 4.500 décès. Mais plus de 312.000 personnes infectées sont déclarées guéries à la date de ce mardi.Le tourisme religieux, qui représente 12 milliards de dollars (10,2 milliards d'euros) chaque année, selon les chiffres du gouvernement, est vital pour les finances saoudiennes dans un contexte de chute des cours du pétrole, dont le royaume est le premier exportateur au monde.L'Arabie saoudite, qui dépensait naguère sans compter grâce aux revenus de l'or noir, est désormais contrainte à ce qu'une source proche du gouvernement qualifie de "resserrement budgétaire".
Serviettes de plage et chaises pliables avec tours HLM au loin: à l'île de loisirs de Cergy-Pontoise, des familles modestes tentent de profiter de l'été en Ile-de-France faute d'avoir pu aller au pays à cause du Covid-19 ou d'avoir trouvé des locations abordables.
"D'habitude, on vient ici les weekends mais pas en juillet-août parce qu'on part au pays. Mais là, à cause du Covid...", raconte, résignée mais souriante, Lamia, assistante maternelle à Houilles (Yvelines). Chaque été, elle part avec son mari et ses quatre enfants en Algérie mais le pays, confronté à une flambée de foyers de contamination, a fermé ses frontières.Comme elle, des centaines de familles franciliennes ont choisi l'île de loisirs de Cergy, dans le Val-d'Oise, pour passer cet après-midi caniculaire. A peine arrivés, les enfants se jettent à l'eau pendant que les parents étendent les nappes et sortent les sandwichs.Avec les cris joyeux des bambins, le sable et les jeux, la plage ressemble à une station balnéaire enclavée dans un espace vert, à l'exception des tours de Cergy visibles au loin. Pour Lina, la fille de Lamia, "c'est comme si c'était la mer".Dimanche dernier, l'île de Cergy, qui s'étend sur 450 hectares dont 250 de plans d'eau, a été une nouvelle fois prise d'assaut avec 30.000 personnes accueillies sur la journée, chiffre Béatrice Guillou, responsable de l'administration. Face à l'afflux de personnes et au risque de tensions, à l'image de la récente bagarre impliquant une centaine de jeunes à l'île de loisirs d'Etampes (Essonne), la région indique "tout faire pour que la sécurité soit maximale", notamment avec la présence des forces de l'ordre sur les sites. Lancées par l'Etat dans les années 60 et désormais gérées par la région, les douze bases de loisirs franciliennes avaient "dès l'origine, une vocation sociale", selon Jean-Yves Roux, directeur de l'île de Val-de-Seine. "On s'adresse clairement à des gens qui n'ont pas de résidence secondaire à Deauville", insiste-t-il. "On retrouve des gens des milieux populaires, ceux qui n'ont pas pu partir dans leur pays d'origine cet été notamment", complète Patrick Karam, vice-président de la région chargé de la jeunesse, des sports et des loisirs.- "Piscine ou barbecue" -Pour ces familles modestes, la région a doublé le montant des aides leur permettant d'accéder aux activités payantes (plage, accrobranche, pédalo...).Des villes, comme Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine), organisent également le transport jusqu'à l'île de Cergy pour les familles non véhiculées, comme celles de Ndack, Mariama et Foulémata.Ces trois mères de familles, qui ont dû renoncer à leur séjour au Sénégal par peur d'y rester bloquées, se sont rabattues sur l'île de Cergy.Installées sur deux grandes nappes, elles dégustent un plat de boeuf qui mijote depuis le matin. "On est équipées, ça oui ! Avec les enfants on est obligées parce que si on achète ici c'est trop cher", s'amuse Mariama Camara, drapée dans une robe bleue et noire et un foulard assorti.Plus loin sur l'île, des familles continuent, en plein milieu de l'après-midi, de faire rougir les braises de leurs barbecues sur l'espace dédié aux piques-niques. "Ici c'est notre place ! On vient une à deux fois par semaine", lance Azzedine en allumant son barbecue. Ce père de famille de 49 ans qui a renoncé à aller au Maroc avec sa femme et ses quatre enfants n'a pas pu se rabattre sur les centres de vacances, "surbookés"."La situation économique comme politique ne nous a pas trop laissé le choix pour ces vacances: on va à la piscine et on fait des barbecues", raconte le chauffeur de taxi aux traits tirés. Pour Amani, voisine et amie de Lamia, les vacances en dehors de la région parisienne ont dû être écourtées. "Je reviens de Marseille. Avec le Covid les locations sont super chères donc on n'a pu rester qu'une semaine", se désole l'assistante maternelle, en tendant à son benjamin tout juste sorti de l'eau sa serviette et son sandwich. Joyeux, le garçonnet regrette seulement la fermeture du toboggan, en raison du Covid.
A l'approche des grandes vacances, l'Association des médecins urgentistes alerte les autorités sur la situation chaotique qui risque de frapper de nombreux hôpitaux.
La pénurie des médecins urgentistes est plus que jamais d'actualité. Alors que les grandes vacances se profilent, Marianne souligne la situation chaotique qui risque de frapper de nombreux hôpitaux en juillet et en août. Selon les informations de l'hebdomadaire, de plus en plus d'établissements auraient des difficultés à établir leur planning compte tenu des congés des titulaires en poste et de la grève menée par les intérimaires. A titre d'exemple, l'enquête "flash" menée par l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France indique que, sur tous les établissements de la région au cours des deux mois de vacances d'été, 600 plages horaires de 24 heures manqueront d'un médecin."Ça va être chaotique", insiste dans les colonnes de Marianne Christophe Prudhomme, porte-parole de l'Association française des médecins urgentistes de France (Amuf). "Déjà avant l'été, on frôle la catastrophe dans un certain nombre de départements, notamment dans le Cher ou l'Aube, dont certains établissements ont déjà tenté de faire appel à la réserve sanitaire (des médecins retraités bénévoles disponibles en cas de difficulté, ndlr) pour assurer la continuité du service public. Alors, imaginez cet été...."Interrogée sur le sujet, la ministre de la Santé a reconnu sur Franceinfo que "certains services" ne pourront pas fonctionner normalement cet été "parce que nous n'avons pas d'urgentistes formés. On ne peut pas les inventer. Nous n'avons pas formé suffisamment de médecins urgentistes dans les 15 ou 20 dernières années. De fait, un certain nombre de postes sont ouverts et ne trouvent pas de médecins urgentistes à recruter". Le nombre de démissions signalées à l'Agence Régionale de Santé (ARS) a bondi de 70% entre 2015 (43) et 2017 (73).
Le CHU a annoncé qu'il "prendra toutes les mesures qui s'avéreraient éventuellement nécessaires pour éviter qu'une telle situation ne se reproduise".
Une femme a accouché seule, jeudi dernier, alors qu'elle se trouvait pourtant dans les locaux du CHU de Caen, rapporte Ouest-France jeudi 19 septembre. Dans un communiqué, l'hôpital évoque un "cas exceptionnel" et annonce l'ouverture d'une enquête interne.Tout commence mercredi 11 septembre, quand Mairame se rend au CHU de Caen pour accoucher, où elle est auscultée vers minuit par un médecin. Vers 5h du matin, elle ressent de violentes contractions, selon Ouest-France. Personne ne répond à ses appels. Elle réussit alors à se lever, puis à réveiller une patiente dans une chambre voisine. C'est cette dernière qui prévient le personnel soignant.Une sage-femme vient l'ausculter, constate qu'elle a perdu les eaux et lui demande de l'attendre, le temps d'aller chercher un fauteuil roulant. Mais au retour de la soignante, Mairame a déjà accouché du petit Hamady. "La sage-femme a constaté que la jeune femme avait perdu les eaux, indique la direction du CHU dans un communiqué. Son état évalué nécessitait son transfert vers la salle d'accouchement en fauteuil, mais ne conduisait en aucun cas à anticiper un accouchement immédiat."Le centre hospitalier universitaire évoque un "cas exceptionnel" et annonce l'ouverture d'une enquête interne. Le CHU "prendra toutes les mesures qui s'avéreraient éventuellement nécessaires pour éviter qu'une telle situation ne se reproduise".
Karine Le Marchand est partout en cette rentrée 2016. Entre L'Amour est dans le pré et Une Ambition intime, la présentatrice de M6 conquiert chaque semaine un large public grâce à sa personnalité attachante. Cependant, des rumeurs de comportements de princesse en coulisses viennent entacher sa réputation...
Si Karine Le Marchand jouit d'une importante notoriété auprès du public, il semblerait qu'elle ne soit pas aussi populaire sur les plateaux de tournage. En effet, d'après les témoignages de certains de ses collaborateurs sur les différents programmes qu'elle anime, la star de L'Amour est dans le pré multiplierait les caprices et les sauts d'humeur en coulisses, une fois que les caméras éteintes. Un membre de la production du programme de dating agricole s'est même exprimé anonymement dans Gala, afin de dénoncer les comportements de diva de la principale intéressée.Des caprices à tout va ?La source confie donc au magazine people certaines de ses requêtes, plutôt compliquées à satisfaire pendant les tournages en province : "Parfois, elle exige de rentrer le soir à Paris. Ce qui est un vrai casse-tête pour la prod'." Karine Le Marchand a d'ailleurs réagi à cette attaque, expliquant souhaiter pour sa tranquillité d'esprit retrouver sa fille qu'elle élève seule. Autre coup d'éclat décrit dans le fameux article : ne voulant pas retirer ses talons hauts pour déambuler sur les exploitations des candidats, elle demanderait la mise en place d'un tapis en mousse afin de pouvoir marcher dessus... Une fois encore, pour se défendre, celle-ci a déclaré avec second degré : "Je ne m'essuie pas après popo avec des feuilles d'or."Pour en rajouter une couche, elle se montrerait également impatiente envers les stagiaires parfois un peu trop lents à son goût. Enfin, une ultime révélation de nos confrères de Télé Star raconte que la tête d'affiche d'Une Ambition intime aurait fait renvoyer un régisseur, lui ayant apporté un fromage blanc d'une autre marque que sa préférée. Joint par Télé-Loisirs afin de tirer au clair cette dernière affaire, M6 a répondu que Karine Le Marchand ne commentera pas cette rumeur, précisant au passage qu'elle est "allergique au fromage blanc". Une féministe engagéePour venir en aide à sa collègue, Marie Genest, la productrice d'ADP, a justifié à Télé Star que certes la présentatrice peut faire des manières, mais seulement parce qu'"Elle a été chouchoutée par sa maman. C'est sans doute là qu'il faut chercher l'origine de son côté princesse". Soulignant toutefois qu'il ne faut pas résumer le caractère de la belle à ces quelques traits de personnalité, elle explique aussi : "C'est la manière qu'elle a trouvé pour exprimer son féminisme et s'imposer dans un milieu très masculin. Je la vois comme une power woman qui veut venger les autres femmes." Karine Le Marchand est-elle alors une féministe déterminée ou une diva un peu trop gâtée ? À vous de juger.
Les trois femmes avaient saisi la justice, accusant leur ancien compagnon d'avoir publié sur un site pornographique des vidéos intimes filmées sans leur consentement. Leur plainte vient d'être classée sans suites, faute de preuves.
Une nouvelle affaire judiciaire impliquant Nordahl Lelandais vient d'être classée par le tribunal de Chambéry. Le tueur présumé de la petite Maëlys et du caporal Arthur Noyer était la cible d'une plainte de trois de ses ex-compagnes, remontant à 2017. Il était accusé d'avoir filmé en cachette des vidéos intimes des plaignantes, mises en ligne sur un site pornographique. Les vidéos étaient rassemblées sur un profil intitulé "Tyron 973", "pour le nom de son chien et le département de la Guyane où il a été dans l'armée", détaille Le Dauphiné Libéré, vendredi 10 mai.Selon le journal régional, les victimes n'avaient jusqu'à présent pas ébruité l'affaire, "par respect pour les familles de Maëlys et d'Arthur Noyer". Leurs avocats entendent contester ce classement sans suites. "Comme la justice estime qu'il n'y a pas de preuve, on lance un appel à ces autres femmes qui ont, peut-être aussi, été victimes de Nordahl. Il a attaqué un jeune homme, il a attaqué une petite fille. Mais on a l'impression que les femmes n'existent pas dans les dossiers alors qu'il a un énorme passif avec elles".Un autre appel à témoins a été lancé lundi 6 mai par la police judiciaire pour retrouver un homme disparu en Isère il y a sept ans jour pour jour, non loin de l'endroit où vivait Nordahl Lelandais. Les enquêteurs de la police et de la gendarmerie travaillent par ailleurs sur une liste de 40 dossiers, qui pourraient être liés au tueur présumé. L'ancien maître-chien et militaire est actuellement incarcéré à la prison de Saint-Quentin-Fallavier.
Le personnel hospitalier des urgences de Tours est sous le choc après la mort de deux personnes âgées de 90 ans dans la salle d'attente. Les faits se sont produits à quinze jours d'intervalles.
Deux femmes de 90 ans se sont rendues aux urgences de Tours alors qu'elles souffraient de pathologies graves et qu'elles se trouvaient en fin de vie. Pas prises en charges assez rapidement, elles sont respectivement décédées dans la salle d'attente des urgences dans la nuit du 11 au 12 avril et le 3 mai dernier. Des situations tragiques qui font échos à la mort de Naomi Musenga, qui n'avait pas été prise au sérieux alors qu'elle avait appelé le Samu. Le professeur Pierre-François Dequin, responsable médical du pôle urgences du CHRU Trousseau, tient à préciser à France Bleu Touraine que "c'est un phénomène exceptionnel". Les deux femmes sont décédées après avoir attendu six et quatre heures sur un brancard dans le hall des urgences. Toujours selon Pierre-François Dequin, elles n'ont pas été prises en charge directement, car il y avait des "cas plus à graves à gérer".Des urgences engorgéesFace à ces deux décès tragiques, les membres du personnel hospitalier sont sous le choc. "Les équipes sont meurtries, choquées, blessées par ces décès indignes", a encore confié à France Bleu Touraine, le professeur Dequin. "Ce qui a choqué le plus l'équipe, c'est que nous n'avons pas eu, en tant que soignants, la possibilité de les accompagner dans leur décès. Elles sont décédées dans une salle d'attente bondée, au milieu d'autres patients qui attendaient d'être vus", explique de son côté une soignante sous couvert d'anonymat qui rappelle que la direction de l'établissement était au courant des problèmes d'engorgement des urgences. "On a alerté à maintes et maintes reprises la direction sur le fait que cette salle d'attente n'était pas la solution. On a dénoncé les conditions d'accueil des patients qui se dégradaient. C'est la saturation dans les urgences tous les jours", dénonce-t-elle.La direction est bien consciente de l'augmentation de fréquentation des urgences de Tours puisque le taux augmente d'environ 3% par an. Mais elle précise que des mesures ont été prises pour faire face à cette augmentation. Le professeur Dequin précise que vingt lits d'aval ont été créés et dix-sept lits de gériatrie doivent être créés aux urgences, mais pas avant 2020.
Frédéric Michel avait été enlevé dimanche dans le parc national situé au pied du volcan Nevado de Toluca, une région touristique du centre du Mexique.
Le Français enlevé dimanche au Mexique a été libéré lundi 25 novembre. "Le Français ainsi que le Mexicain (enlevé avec lui, ndlr) ont été libérés", a indiqué une source gouvernementale mexicaine à l'AFP sans fournir plus de détails.Quelques temps avant, les autorités mexicaines avaient affirmé qu'un "dénouement favorable" était "très très proche". Le ministre de la Sécurité Alfonso Durazo avait expliqué qu'"il y a eu des contacts et on a demandé une rançon". "Les opérations de recherches sont en place. Le protocole habituel dans ce genre d'affaires a été activé", avait-il précisé. Lors de son enlèvement, le Français, identifié par l'ambassade de France au Mexique comme Frédéric Michel, se trouvait dans une région touristique du centre du Mexique, le parc national situé au pied du volcan Nevado de Toluca, un lieu très prisé des campeurs, randonneurs et marathoniens, mais aussi connu pour être sillonné par des bandits. Il a été enlevé avec un Mexicain qui l'accompagnait. Le ministre de la Sécurité n'a pas précisé si la demande de rançon le concernait aussi. Selon la presse locale, le ressortissant mexicain serait un acteur de second rôle, Alejandro Sandi, qui a tourné dans quelques séries locales. Enlevés par des inconnus armésLa Garde nationale mexicaine et la police locale quadrillaient depuis dimanche le secteur de l'enlèvement, selon plusieurs médias qui ont précisé que les deux hommes se trouvaient à bord de deux véhicules tout-terrain lorsqu'ils ont été pris en embuscade près d'un refuge, dans les hauteurs du parc. Selon leur propre témoignage, deux femmes, des actrices de cinéma mexicaines, se trouvaient dans l'une des voitures. L'une d'elles a prévenu la police. "Nous allions visiter le Nevado de Toluco, lorsque des hommes armés nous ont bloqué la route et ont pris la voiture", a raconté dans une vidéo diffusée sur Twitter la comédienne et chanteuse Esmeralda Ugalde, au côté de Vanessa Arias, une autre actrice. "Dans ce véhicule se trouvaient trois personnes, notre ami Alejandro Sandi, Esmeralda Ugalde et moi-même", a ajouté Vanessa Arias, sans mentionner le nom du Français, laissant entendre que ce dernier avait été enlevé par ailleurs. Les deux hommes ont été emmenés de force par des inconnus en armes, selon ce témoignage.Une enquête ouverte en FranceEn France, une enquête pour "enlèvement et séquestration" a été ouverte lundi. Les autorités françaises sont "mobilisées pour que notre compatriote soit retrouvé le plus rapidement possible, en relation étroite avec les autorités locales", a indiqué une porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Paris, ajoutant vouloir garder "la plus grande discrétion" sur ce dossier pour des raisons "d'efficacité et de sûreté".C'est la première fois qu'un ressortissant français est enlevé au Mexique, un pays visité chaque année par des millions de touristes. De nombreux enlèvements au MexiqueEntre janvier et octobre, 1.690 personnes ont été enlevées au Mexique, un chiffre en hausse de 37,7% par rapport à la même période de 2018, selon les chiffres de l'association mexicaine Alto Al Secuestro. Cela correspond à une moyenne de cinq enlèvements par jour sur cette période.Selon la même association, l'Etat de Mexico est le deuxième Etat mexicain en termes d'enlèvements, après celui de Veracruz, dans l'est, frappé par les violences des cartels de la drogue.
Le Premier ministre a reçu un rapport suggérant une réforme profonde du droit de propriété, à l'heure où les prix du logement flambent notamment dans les grandes villes.
Renforcer le pouvoir des élus locaux pour limiter les prix du logement, moyennant certains affaiblissements du droit de propriété: c'est la philosophie d'ensemble d'un rapport d'un député de la majorité, dont plusieurs mesures ont des chances d'être traduites dans la loi.En son coeur, figure une proposition qui modifierait en profondeur la notion de propriété: elle permettrait, dans certaines zones, de distinguer la possession d'un terrain, qui serait publique, et celle du logement bâti sur ce terrain, laissée au propriétaire. "Nous ne devons plus laisser la seule loi de l'offre et de la demande, conjuguée à la cupidité humaine traditionnelle, créer une bulle d'enrichissement de quelques-uns", a affirmé le député centriste Jean-Luc Lagleize (Modem), dans ce rapport qu'il a remis mercredi au gouvernement.Le document liste cinq objectifs majeurs :• Stopper définitivement la spéculation foncière• Casser l'engrenage infernal de la hausse des coûts du foncier• Libérer le foncier et améliorer la constructivité• Optimiser le foncier disponible• Attirer les investisseurs Le rapport défend un "changement fondamental de paradigme sur le droit de propriété", pilier des droits de l'Homme de 1789 et sujet par essence sensible dans un pays dont plus de la moitié des ménages sont propriétaires. Le député centriste de Haute-Garonne était chargé par le Premier ministre, Edouard Philippe, d'étudier comment endiguer la hausse des prix du foncier, c'est-à-dire les terrains sur lesquels sont ensuite construits les logements.La spéculation foncière dans le viseurCette composante se traduit mécaniquement dans le prix d'ensemble: les promoteurs immobiliers répercutent dans leurs tarifs le montant auquel ils ont acheté le terrain. Faut-il directement chercher à limiter la hausse des prix des terrains, ou bien partir du principe que cette flambée a des causes de fond, en premier lieu un manque d'offre, auxquelles il faut aussi remédier ?Ces deux approches figurent inégalement parmi la cinquantaine de mesures suggérées par Jean-Luc Lagleize: du côté de l'offre, il propose d'encourager à réhabiliter les terrains vagues, via un fonds dédié. C'est néanmoins la lutte directe contre la hausse des prix qui concentre les mesures les plus saillantes: le rapport évoque une "surenchère", que les terrains soient vendus par des institutions publiques ou par des propriétaires privés.Une mesure, déjà suggérée par Matignon dans sa lettre de mission, vise ainsi à mettre fin à la vente aux enchères de terrains publics, jugée inflationniste. Mais, pour le reste, le rapport penche plutôt pour renforcer les pouvoirs locaux face aux prérogatives des propriétaires privés.Lille, laboratoire des zones "tendues"C'est dans cette démarche que s'inscrit la proposition qui permettrait aux collectivités locales de conserver la propriété de terrains, en ne laissant au propriétaire que celle des murs. Là encore, la piste avait été donnée par Matignon. La disposition, qui vise à sortir le prix des terrains du marché immobilier, passerait par la création d'organismes "fonciers" publics. Ils seraient obligatoires dans les zones dites "tendues", où l'offre de logements est jugée insuffisante par rapport à la demande. Ce principe existe déjà, notamment à Lille où il est expérimenté depuis deux ans, mais il est limité aux dispositifs d'accession sociale à la propriété, c'est-à-dire sous conditions de ressources. Il s'agirait de l'étendre à tous types d'opérations. Peut-on encore parler de propriété, quand il s'agit de fait d'être locataire d'un terrain public et de détenir un droit d'usage dont le prix serait, de plus, encadré ? Le rapport consacre plusieurs pages à argumenter juridiquement que la mesure n'enfreindrait pas la Constitution si elle se concentre sur les zones tendues, au motif de "l'intérêt général". D'autres mesures sont de nature à faciliter les procédures donnant lieu à des expropriations ou à limiter l'indemnisation que peut demander le propriétaire dans ce cas de figure. Reste à évaluer l'avenir législatif du rapport. Les principales mesures feront l'objet d'une proposition de loi le 28 novembre par les députés Modem. Son sort dépendra logiquement des élus du parti présidentiel, La République en Marche (LREM), bien plus gros partenaire au sein de la majorité: en orientant ses principales mesures autour de suggestions données par Matignon, son auteur s'est ouvert la voie à un accord bienveillant.
Ces dix ONG estiment que le président français doit faire des choix clairs en matière d'écologie.
Deux jours après la démission de Nicolas Hulot, les critiques contre le manque d'action du gouvernement en matière d'écologie sont nombreuses. Dans une tribune publiée sur Franceinfo, jeudi 30 août, dix organisations non gouvernementales (ONG) écologistes appellent le chef de l'Etat à "changer de cap". La Fondation pour la Nature et l'Homme, Agir pour l'environnement, France nature environnement, Générations futures, Les Amis de la Terre, Réseau sortir du nucléaire, l'Action des citoyens pour le désarmement nucléaire, l'Association pour la protection des animaux sauvages, Virage énergies et la Société nationale de protection de la nature se sont adressés directement au président de la République. Nicolas Hulot : qu'a-t-il changé pour les Français ?par franceinfoLa démission du ministre de la Transition écologique "est une invitation à changer de cap tout en osant rompre avec la facilité des Trente glorieuses et 'cinquante' gaspilleuses" et "invite à un sursaut", selon ces ONG. Emmanuel Macron "aurait tort de mésestimer le symbole que représente cette démission surprise" qui est "le symptôme d'une immense incompréhension", expliquent-elles, ajoutant que "la transition écologique n'est ni une promenade de santé ni un supplément d'âme pour politiciens sans imagination"."L'action n'est plus une option, mais une nécessité, une urgence, une éthique""Face aux conservatismes qui s'expriment à tous les niveaux de l'Etat, la démission de Nicolas Hulot appelle un sursaut", écrivent les signataires, qui rappellent la doctrine de Pierre Mendès-France,"gouverner c'est choisir"."Face aux menaces climatiques, militaires et l'effondrement des écosystèmes, l'action n'est plus une option, mais une nécessité, une urgence, une éthique", explique la tribune. Selon les signataires, "la volonté d'Emmanuel Macron de ménager la chèvre écologique et le chou productiviste n'a pas contribué à créer la condition d'une politique écologique lisible et cohérente".La politique du 'en même temps'"En matière écologique, nous ne pouvons plus soutenir l'agriculture biologique et 'en même temps' le glyphosate, la sobriété énergétique et 'en même temps' le nucléaire, une redynamisation des centre-villes et 'en même temps' (le mégacomplexe) Europacity et l'artificialisation des terres agricoles, la nécessaire préservation de la biodiversité et 'en même temps' la baisse du prix du permis de chasse, la mise en oeuvre de la COP21 et 'en même temps' la multiplication des projets autoroutiers, les fermes-usines et 'en même temps' une agriculture paysanne, le libéralisme et 'en même temps' l'écologie", énumère la tribune.
Un homme a été mortellement blessé samedi soir par balle lors d'une manifestation contre le racisme sous la bannière "Black Lives Matter" à Louisville, dans le centre des Etats-Unis, où la mort en mars d'une femme noire, tuée par la police en mars dans son appartement, avait provoqué une intense émotion.
La mort de Breonna Taylor avait été suivie de nombreuses manifestations contre les violences policières, qui ont ensuite pris une ampleur inégalée avec la mort de George Floyd, un Afro-américain asphyxué par un policier blanc le 25 mai.La police locale de Louisville, prévenue par un appel, a annoncé avoir retrouvé un homme grièvement blessé par balle dans le parc Jefferson Square, où se tenait la manifestation."Les policiers ont tenté de le sauver, mais sans succès", a précisé la police sur Twitter.Peu après, une autre personne a été blessée par balle en face du parc. La police a dit ignorer s'il y avait un seul tireur ou deux, et n'a donné aucun détail sur les victimes.Un peu plus tôt dans la soirée, le maire de la ville Greg Fischer avait demandé aux contre-manifestants de rester loin du parc. Le Louisville Courier Journal avait en effet révélé que des "groupes patriotes armés" comptaient se confronter aux manifestants.Les manifestations "Black Lives Matter" sont particulièrement animées à Louisville, depuis la mort de Breonna Taylor. Cette infirmière de 26 ans se trouvait chez elle avec son compagnon, lorsque trois policiers ont, sans prévenir, enfoncé sa porte.Les agents, munis d'un mandat de perquisition, agissaient dans le cadre d'un avis de recherche erroné concernant un suspect qui n'habitait plus l'immeuble et qui était déjà détenu. Ils ont atteint la jeune femme d'au moins huit balles.
Le groupe de migrants a été pris charge par les pompiers à Boulogne-sur-Mer. Il s'agit de la quatrième opération de sauvetage de migrants cette semaine dans la Manche.
Huit migrants en hypothermie ont été secourus dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 novembre à environ 19 km au large de Sangatte (Pas-de-Calais). Le groupe tentait de traverser la Manche pour rejoindre l'Angleterre, a annoncé la préfecture maritime. À bord d'un bateau pneumatique, les huit migrants, dont on ignore la nationalité, ont appelé vers 03 heures le Samu pour demander de l'aide, a précisé la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord dans un communiqué.Le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Gris-Nez aidé d'une traductrice, la gendarmerie maritime et la Royal national lifeboat institution (RNLI, homologue britannique de la SNSM française) ont lancé des recherches et les ont retrouvés vers 05 h 20 à environ 19 km de Sangatte. Vers 07h00, les migrants ont été pris en charge à Boulogne-sur-Mer par les pompiers et remis à la police aux frontières (PAF).Multiplication des tentatives de traversée depuis octobreCette nouvelle tentative intervient alors que 18 migrants avaient déjà été secourus dans des conditions similaires dans la nuit de mercredi à jeudi, huit autres vendredi matin et cinq samedi matin.La préfecture maritime s'alarme de la hausse des tentatives de traversée de la Manche depuis octobre, peut-être liée à l'approche du Brexit. Environ 30 kilomètres séparent le cap Gris-Nez, en France, des côtes anglaises, une zone que des migrants tentent régulièrement de traverser.
La journée de vendredi est classée rouge dans le sens des départs, samedi, elle est classée noire.
En ce weekend de chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens, la circulation s'annonce très difficile. La journée de vendredi est classée rouge dans le sens des départs sur l'ensemble du territoire, samedi, elle est classée noire, alerte Bison futé. Dimanche, la circulation sera moins dense mais restera difficile sur l'ensemble du pays. Dans le sens des retours, le trafic est classé orange vendredi et samedi. Vendredi 31 juilletLa journée de vendredi s'annonce "très difficile" dans le sens des départs. Dans le sens des retours, elle est classée orange c'est-à-dire "difficile". Dans le sens des départs, Bison futé conseille de quitter ou traverser l'Île-de-France avant 7h ou entre 10h et 14h, d'éviter de quitter ou regagner les grandes métropoles entre 14h et 20h, d'éviter l'autoroute A6 entre Beaune et Lyon de 10h à 19h, d'éviter l'autoroute A7 entre Lyon et Salon-de-Provence de 10h à 20h, d'éviter l'autoroute A9 entre Nîmes et Narbonne de 9h à 21h, d'éviter l'autoroute A10 à hauteur de Bordeaux entre 6h et 20h. L'accès en Italie par le tunnel du Mont-Blanc sera très dense de 10h à 12h et de 16h à 19h (attente supérieure à 1h) et très critique entre 12h et 16h (attente supérieure à 2h).Dans le sens des retours, Bison futé conseille de rentrer ou traverser l'Île-de-France avant 14h ou après 20h, d'éviter de quitter ou regagner les grandes métropoles entre 15h et 18h, d'éviter l'autoroute A7 entre Orange et Lyon de 10h à 20h, d'éviter l'autoroute A9 entre Narbonne et Orange de 11h à 19h, d'éviter l'autoroute A62 entre Toulouse et Bordeaux de 15h à 20h et d'éviter l'autoroute A61 entre Narbonne et Toulouse de 15h à 19h. L'accès en France par le tunnel du Mont-Blanc s'annonce très dense entre 16h et 18h (attente supérieure à 1h).Samedi 1er aoûtSi vous le pouvez, évitez de prendre le volant samedi pour partir en vacances : la journée est classée noire par Bison futé. Dans le sens des retours, si la circulation devrait être un peu moins dense, la journée est néanmoins classée orange par le prévisionniste. Dans le sens des départs, Bison futé conseille d'accéder au péage de l'A10 de Saint-Arnoult dans les Yvelines avant 6h ou après 12h et d'éviter de quitter ou de regagner les grandes métropoles entre 6h et 20h. Le prévisionniste conseille également d'éviter les autoroutes : A10 entre Orléans et Tours de 8h à 13h et de Niort à Bordeaux entre 7h et 18h ; A63 de Bordeaux vers l'Espagne entre 8h et 13h ; A11 entre Paris et Angers de 10h à 13h ; A13 entre Rouen et Caen de 10h à 17h ; A7 entre Lyon et Orange de 5h à 19h et de Salon-de-Provence à Marseille entre 9h-20h ; A9 entre Orange et l'Espagne de 7h à 18h ; A20 entre Limoges et Brive-la-Gaillarde de 9h à 18h ; A75 entre Clermont-Ferrand et Montpellier de 9h à 17h ; A61 entre Carcassonne et Narbonne de 9h à 15h ; A43 entre Lyon et Chambéry de 9h à 17h. Par ailleurs, l'accès en Italie par le tunnel du Mont-Blanc s'annonce très dense entre 9h et 16h (attente supérieure à 1h).Dans le sens des retours, le prévisionniste suggère d'accéder au péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines de l'A10 avant 14h ou après 18h, d'éviter de quitter ou regagner les grandes métropoles entre 9h et 18h, d'éviter l'autoroute A10 à hauteur de Bordeaux entre 10h et 20h, l'autoroute A10 entre Bordeaux et Niort de 10h à 17h, l'autoroute A7 entre Lançon-de-Provence et Lyon de 9h à 17h, l'autoroute A9 entre Narbonne et Orange de 10h à 17h,l'autoroute A71 à hauteur de Clermont-Ferrand de 12h à 16h et l'autoroute A62 entre Toulouse et Bordeaux de 10h à 16h. L'accès en France par le tunnel du Mont-Blanc sera très dense entre 15h et 18h (attente supérieure à 1h), prévient Bison futé.Dimanche 2 aoûtLa circulation s'améliorera légèrement dimanche. Dans le sens des départs, la circulation restera très difficile sur les grands axes reliant la Normandie et la Bretagne à Paris et la vallée du Rhône. Sur le reste du territoire, la journée est classée orange. En revanche, Bison futé a classé la journée verte dans le sens des retours. Dans le sens des départs, le prévisionniste conseille d'accéder au péage de l'A10 de Saint-Arnoult-en-Yvelines avant 9h ou après 14h, de quitter ou regagner les grandes métropoles entre 10h et 20h, d'éviter l'autoroute A10 entre Tours et Bordeaux de 10h à 20h, l'autoroute A7 entre Lyon et Orange de 9h à 20h et de Salon-de-Provence à Marseille entre 10h à 21h, l'autoroute A9 entre Orange et Narbonne de 10h à 20h, l'autoroute A20 entre Limoges et Brive-la-Gaillarde de 11h à 18h, l'autoroute A62 entre Agen et Toulouse de 16 h à 20 h et l'autoroute A61 entre Toulouse et Narbonne de 10h à 15h.
L'accident s'est produit au niveau de la commune de Taillebourg (Charente-Maritime), dans la nuit de jeudi à vendredi.
Un camion transportant près de 200 cochons s'est renversé sur une des voies de l'autoroute A10, dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 août, vers 2 heures du matin au niveau de la commune de Taillebourg (Charente-Maritime), dans le sens Paris-Bordeaux."Deux blessés sont en urgence relative", selon les pompiers cités par le quotidien Sud-Ouest. Lors de l'accident, 113 cochons ont trouvé la mort. Les opérations de secours ont mobilisé deux grues de levage ainsi qu'un véhicule avec benne et grue pour dégager le camion renversé et transférer les cochons sur un autre poids lourd, relève Sud-Ouest. Coupée depuis 6 heures, la circulation a repris vers 12 heures.
Emmanuel Macron reçoit lundi les membres de la Convention citoyenne sur le climat pour donner sa "première réponse" à leurs propositions parfois décriées, quelques jours avant de lancer une "nouvelle étape" de son quinquennat, qu'il a promise écologique.
Au lendemain du second tour des municipales marqué par une possible "vague verte", tous les regards se tourneront vers les jardins de l'Elysée où se presseront en fin de matinée, si la météo le permet, les 150 "citoyens" de la Convention.Six d'entre eux présenteront les conclusions de leur travaux au chef de l'Etat, qui les avait rencontrés en janvier quelques mois après le lancement de la Convention dans la foulée de la crise des "gilets jaunes", née de la contestation d'un projet de taxe carbone sur le carburant.Après leurs interventions, M. Macron "apportera une réponse aux propositions et fera des annonces," indique l'Elysée, sans en dévoiler la teneur."Notre travail doit être défendu, il faut y aller", affirme Pierre Fraimbault, aide-soignant de 49 ans, qui est l'un des six membres de la CCC tirés au sort pour s'exprimer lundi. Cependant, il ne cache pas sa "peur qu'avec la crise du Covid-19, on nous dise: 'on ne peut pas se permettre'" de retenir telle ou telle des 149 propositions de la Convention. Mais, avec l'éventuelle "vague verte" et alors qu'Emmanuel Macron a affiché sa volonté de se "réinventer", la transition écologique est plus que jamais au centre des débats.Le président a appelé de ses voeux le développement d'une "économie forte, écologique, souveraine et solidaire" pour sortir de la récession dans laquelle la crise née de l'épidémie de coronavirus a plongé le pays. En attendant de dévoiler dans les prochains jours sa stratégie pour les deux dernières années de son quinquennat, Emmanuel Macron a salué le travail "remarquable" de la Convention, une "expérimentation démocratique".Les propositions de la CCC ont parfois été taxées, notamment à droite, d'écologie punitive. Les ONG environnementales, elles, tout en les jugeant parfois timorées ou pas très originales, s'appuient sur elles pour maintenir la pression sur le président, qui s'était engagé à les transmettre "sans filtre" pour application.La CCC l'a appelé à soumettre à référendum l'introduction de la lutte contre le réchauffement climatique dans la Constitution et la création d'un crime "d'écocide". Mais des ténors de la majorité plaident plutôt pour une consultation sur des propositions plus concrètes de la Convention, comme la limitation à 110 km/h de la vitesse maximale sur autoroute.- "Tout cohérent" -Deux ans après la polémique sur les 80 km/h, cette mesure très controversée monopolise l'attention et fait passer au second plan nombre des autres propositions, "pensées et conçues pour former un tout cohérent," selon Amandine Roggeman, une autre "citoyenne", entendue jeudi par des commissions de l'Assemblée nationale. "En isoler certaines ferait courir le risque de perdre cette cohérence", a-t-elle averti.Dans leur rapport, les membres de la Convention reconnaissent que certaines de leurs propositions "peuvent sembler extrêmes", tout en soulignant qu'elles risquent d'être "encore insuffisantes pour atteindre l'objectif de réduction d'au moins 40% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030" que leur avait fixé l'exécutif.Limitation drastique de la publicité, rénovation thermique globale et obligatoire des bâtiments, réduction de la place de la voiture individuelle, taxation de l'alimentation ultra-transformée, interdiction des semences OGM ou des terrasses chauffées: les citoyens ont traité nombre de sujets clivants, à l'exception notable de la taxe carbone.Selon un sondage Odoxa pour le Figaro et franceinfo 62% des personnes approuvent globalement les propositions de la Convention. A l'exception, sans grande surprise, des 110km/h, rejetés à 74%. Et si 52% des sondés jugent les propositions réalistes, 73% pensent que seule une "petite partie" sera mise en oeuvre par l'exécutif et 81% se disent favorable à ce que les principales soient soumises à référendum.Alors que le monde politique spécule sur un remaniement gouvernemental, l'intervention présidentielle donnera le coup d'envoi à un nouveau "temps d'initiative politique", selon l'entourage du président. "Les 150", qui se sont constitués en association pour défendre leurs mesures, seront aux premières loges pour scruter cette "nouvelle page qui s'ouvre".
L'enseignante, âgée d'une trentaine d'années, aurait envoyé plusieurs messages à caractère pornographique à d'ancien élèves d'un collège où elle avait exercé, à Bonifacio. Elle a été placée en garde à vue lundi 29 octobre, rapporte le quotidien Corse Matin.
Les faits remontent à cet été mais la professeur a été interpellée à la fin du mois d'octobre. Une enseignante est soupçonnée d'avoir envoyé des photos d'elle nue à d'anciens élèves, avec lesquels elle avait gardé le contact après avoir effectué un remplacement dans un collège de Corse-du-Sud. L'alerte avait été donnée par une surveillante de l'établissement, qui avait entendu des étudiants évoquer ces messages. La direction du collège a ensuite prévenu la gendarmerie, indique Corse Matin.Trois élèves identifiés, âgés de 14 et 15 ansL'information a été confirmée par le procureur de la République d'Ajaccio. "La chaîne de signalement de l'Éducation nationale a parfaitement fonctionné", s'est félicité Éric Bouillard, cité par le quotidien corse. Pour l'heure, trois élèves destinataires des messages ont été identifiés. Ils sont âgés de 14 et 15 ans. Un possible trouble psychologiquePlacée en garde à vue lundi 29 octobre, la jeune femme a partiellement reconnu les faits et a évoqué un trouble psychologique pour expliquer ses actes. Le parquet a réclamé la tenue d'une expertise psychologique. Entre-temps, l'enseignante a été mise à pied par le rectorat.
Michèle Rubirola, à la tête d'une coalition de gauche, est arrivée largement en tête à Marseille lors du second tour des municipales, devant la candidate LR Martine Vassal, selon deux estimations des instituts de sondages.
L'écologiste recueille 39,9% des voix, devant Martine Vassal (29,8%) et le candidat du Rassemblement national Stéphane Ravier (19,8%), selon Harris Interactive Epoka pour TF1-LCI et RTL. Bruno Gilles, dissident LR, recueille 6,2%, Samia Ghali (DVG) 2,7% et Yvon Berland (LREM-UDI) 1,6%.A la tête du Printemps marseillais (PS/EELV/PCF/LFI), Michèle Rubirola obtient 39,4% des voix, dix points devant Martine Vassal 29,4%, et Stéphane Ravier à 20,5%, selon Elabe Berger-Levrault pour BFMTV et Le Parisien. Bruno Gilles obtient 6,1%, Samia Ghali 2,7% et Yvon Berland 1,9%, selon cet institut.Le scrutin a été marqué malgré l'enjeu par une abstention record autour de 65%, selon les deux instituts, soit moins d'un électeur sur trois qui s'est déplacé pour voter.dch/oaa/it
Légende du doublage francophone, le comédien Roger Carel, décédé à l'âge de 93 ans, a été la voix de personnages emblématiques pour toute une génération, d'Astérix à Mickey en passant par le droïde C-3PO de "Star Wars" et Winnie l'ourson.
Décédé le 11 septembre, l'acteur a été inhumé jeudi dans la plus stricte intimité à Villejésus (Charente), a indiqué à l'AFP son fils Nicolas, confirmant une information du journal Le Parisien. "Nous n'avons pas souhaité communiquer sur son décès, pour préserver son épouse, fortement bouleversée", a-t-il expliqué au quotidien. Né Roger Bancharel le 14 août 1927, Roger Carel a prêté sa voix à de nombreux acteurs, de Jerry Lewis à Peter Sellers, et personnages de films et dessins animés, tels qu'Astérix, Hercule Poirot ou Alf."Dès que je découvre le graphisme d'un personnage, je trouve sa voix, celle qui sort naturellement du dessin", se plaisait-il à raconter. Après un bref passage dans une école d'ingénieurs, il devient, à la fin des années 1940, élève du cours de théâtre d'Andrée Bauer-Thérond, fréquenté entre autres par Michel Piccoli ou Anouk Aimée.Le jeune comédien fera ses premières armes au théâtre et dans les feuilletons radiophoniques où sa voix singulière au ton malicieux, qu'il transforme à volonté, le rend rapidement célèbre.Ses capacités vocales, qui lui permettent d'interpréter plusieurs personnages dans une même oeuvre, lui ouvrent la porte des premiers studios de dessins animés. En 1975, Disney lui confie même la voix du personnage de Jiminy Cricket dans un nouveau doublage de "Pinocchio" d'Hamilton Luske et Ben Sharpsteen. - "Géniales modulations" -L'annonce de son décès a suscité de nombreuses réactions du monde du cinéma notamment, pour rendre un dernier hommage au "pape du doublage"."Roger Carel... 93 ans pour l'éternité. Sa voix, ses voix, évidemment! Ses multiples second rôles, au cinéma et au théâtre... Et puis son intelligence, son humour, sa profonde humanité... Un homme délicat et amical ... Un ami pour 3 et presque 4 générations. Merci, Monsieur Carel" a réagi sur Twitter le président du Festival de Cannes, Pierre Lescure. "Il a doublé en français les voix de Charlot, Jack Lemmon, Peter Ustinov. Sa voix qu'il transformait en géniales modulations lui a permis de doubler plusieurs créatures de Disney dans un même film. A 93 ans, la mort a voué au silence l'excellent Roger Carel, aussi acteur", a écrit Gilles Jacob, ex-président du Festival."Tu vas manquer à nos âmes d'enfants", a commenté sur Twitter l'animateur TV Patrick Sébastien.Parce qu'il doubla aussi des acteurs de renoms dont Charlie Chaplin dans "Le Dictateur", il reçut en 2012 le prestigieux prix Henri-Langlois dans la catégorie doublage. L'année suivante, alors âgé de 85 ans, il pris sa retraite. "Ma recette de potion magique est ce métier merveilleux qui m'a entretenu... merveilleusement. J'ai eu la chance de beaucoup jouer: théâtre, télé, doublage... Quand on a le bonheur, on vieillit moins vite !", confiait-il.
Le militaire ne fait l'objet d'aucune poursuite. L'affaire va être transmise au parquet de Paris.
La garde à vue du gendarme de la Garde républicaine accusé de viol par une femme à Paris, dans la nuit de dimanche à lundi, a été levée mardi soir, sans qu'il fasse l'objet de poursuites, a-t-on appris de source judiciaire. La procédure doit désormais être transmise au parquet de Paris pour être analysée et que soient appréciées les suites à lui donner, a ajouté cette source.La femme qui a porté plainte accuse le gendarme de 24 ans de l'avoir violée dans sa chambre de la caserne de la Garde républicaine, avenue Delcassé, dans le 8e arrondissement de Paris, selon une source proche du dossier. Selon cette même source, les deux personnes "se connaissaient". Le militaire nie toute contrainteLe gendarme, qui avait été placé en garde à vue lundi après-midi, nie toute contrainte envers elle, ajoute une autre source. Selon Le Parisien, qui a révélé l'affaire lundi, la victime aurait raccompagné le militaire qui était un ami jusqu'à sa caserne, à son appartement situé au premier étage d'un bâtiment.Le militaire aurait alors demandé à la jeune fille "d'avoir un rapport sexuel", selon une source proche du dossier au Parisien. Alors qu'elle aurait refusé, il "se serait jeté sur elle dans son appartement", ajoute le quotidien francilien. La Garde républicaine assure des missions de sécurité publique et de représentation protocolaire.
Le chef de file des députés Les Républicains n'est "pas certain qu'il était opportun" de décaler le brevet des collèges à la semaine prochaine en raison de la canicule.
Alors que la France subit une importante vague de chaleur cette semaine, le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a annoncé lundi 25 juin le report aux premiers jours de juillet, en raison de la canicule, des épreuves du brevet des collèges, qui devaient avoir lieu jeudi et vendredi. Une décision qui interpelle Les Républicains (LR)."C'est un peu décalé car en réalité ce sont les publics fragiles qui sont en danger dans les périodes de canicule, (...) nourrissons et personnes âgées", a commenté mardi sur Sud Radio le président par intérim de LR, Jean Leonetti, cardiologue de formation."Le rôle de prévention incontestable" du gouvernement"Je ne suis pas certain qu'il était opportun d'aller jusque-là", a réagi de son côté le chef de file des députés LR, Christian Jacob. "J'avoue que j'ai été un peu surpris (...) Mais il (M. Blanquer) a peut-être des éléments d'information que nous n'avons pas", a ajouté M. Jacob, qui faisait partie du gouvernement lors de la canicule de 2003 qui avait provoqué une surmortalité de 15.000 personnes sur plus de quinze jours.L'élu de Seine-et-Marne, candidat déclaré à la présidence de LR, a également fustigé les attitudes des ministres du Travail Muriel Pénicaud et de la Santé Agnès Buzyn, qui ont appelé les patrons à adapter les horaires de travail. "Je ne suis pas persuadé que les ministres ne fassent pas un peu de zèle", a-t-il estimé. "Les chefs d'entreprise y pensent sans les ministres", a jugé le parlementaire. "Quand on travaille dans le bâtiment ou en plein air, on sait bien les conséquences qu'il peut y avoir avec les très fortes chaleurs", a-t-il insisté, reconnaissant toutefois le" rôle de prévention incontestable" qui incombe au gouvernement.
Un plan estimé à trois milliards d'euros pour renforcer la sécurité des sites industriels devrait être annoncé jeudi mais élus et associations attendent toujours la concrétisation des premières mesures annoncées.
Il y a un an, un incendie se déclenchait dans l'usine Lubrizol de Rouen, classée Seveso, ravageant le site et brûlant quelques 10.000 tonnes de produits chimiques. "Au jour d'aujourd'hui malheureusement, un accident de cette ampleur pourrait parfaitement arriver parce que les choses n'ont pas fondamentalement bougé", s'insurge le député PS de Seine-maritime Christophe Bouillon qui a présidé la mission d'information de l'Assemblée nationale sur l'incendie du 26 septembre 2019. Un point de vue partagé par le collectif Lubrizol qui regroupe une quarantaine d'organisations syndicales, politiques, de défense de l'environnement, de riverains et de victimes de l'incendie et affiche 25.000 membres sur Facebook. Elus et associations demandent des mesures fortes de la part du gouvernement pour prévenir les accidents industriels. Selon le journal Paris Normandie, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili doit annoncer jeudi un "plan estimé à trois milliards d'euros" pour renforcer la sécurité des sites industriels. Mais on "attend toujours" la concrétisation des premières mesures annoncées en février par sa prédécesseure, Elisabeth Borne, relève Christophe Bouillon.Le gouvernement avait promis d'augmenter de 50% les contrôles sur les sites industriels d'ici 2022 avec la création de 50 postes d'inspecteurs en 2021. "Ça va dans le bon sens mais ce n'est franchement pas à la hauteur. Ce n'est pas avec 50 postes qu'on atteindra l'objectif", estime le député. Le rapport de la mission parlementaire parle de 200 effectifs temps plein supplémentaires. La commission d'enquête du Sénat sur l'incendie préconisait elle un "plan de montée en charge pluri-annuel" des effectifs. "Depuis quinze ans (...) le nombre de contrôles" des sites industriels classés "a pratiquement été divisé par deux", selon le rapport des sénateurs.Et pour que ces contrôles soient suivis d'effets il "faudrait un gendarme et la peur du gendarme", ajoute Christophe Bouillon. Le député préconise ainsi la création d'une autorité indépendante de contrôle des sites Seveso, sur le modèle de l'autorité de sûreté nucléaire (ASN). L'idée est défendue par d'autres comme le député PCF Hubert Wulfranc. Mais "le gouvernement l'a balayée d'un revers de la main", regrette Christophe Bouillon. Le Sénat ne l'a toutefois pas non plus reprise dans ses propositions.Elisabeth Borne a en revanche annoncé la création d'un bureau enquête accident pour les sites industriels. "Un BEA, c'est une fois qu'il y a un accident. Nous, on souhaiterait une autorité qui travaille en amont pour réduire les risques à la source", comme l'ASN, explique Charlotte Goujon, vice-présidente PS de la Métropole de Rouen chargée des risques industriels et sanitaires.En attendant, pour Christophe Bouillon, il faudrait "faire évoluer le plafond des sanctions de 15.000 euros d'amendes maximum aujourd'hui à 100.000". "Le manque de suivi judiciaire aux manquements graves est également préoccupant", avaient estimé les sénateurs. "Il y a vraiment un décalage entre le discours et la réalité derrière" poursuit le député, dénonçant "la faiblesse" des crédits de la mission prévention des risques. Dans le budget examiné en novembre 2019 pour 2020, ces crédits sont "en baisse". "Il a fallu se battre" pour que ça ne recule pas plus, assure-t-il.Selon lui, il faudrait également rendre à nouveau obligatoire les évaluations environnementales pour tout projet concernant les sites Seveso et ceux qui leurs sont liés. Et être "vigilant" face à la tendance, qui selon lui persiste "sous couvert de crise" et "d'impératifs économiques", à simplifier la réglementation, par exemple en augmentant le seuil au delà duquel une entreprise est soumise à certaines obligations. Dans le cadre du "choc de la simplification" annoncé par l'Élysée en 2013, le gouvernement s'était "engagé à simplifier la réglementation environnementale tout en maintenant un niveau de protection constant".Le nombre d'accidents sur les quelque 500.000 sites industriels classés en France, dont plus de 1.200 Seveso, a augmenté de 34% entre 2016 et 2018.
Depuis le 3 décembre dernier, les proches de Gabriel Ferchal et Julien Boumlil sont sans nouvelle d'eux. Partis de Revest-du-Bion dans les Alpes-de-Haute-Provence, les deux amis d'enfance ne sont jamais arrivés à destination.
Le mystère reste entier autour de la disparition de Gabriel Ferchal, 25 ans, et Julien Boumlil, 26 ans. Les deux amis, originaires de l'Aude, devaient se rendre chez un proche à Pertuis (Vaucluse), mais ils ne sont jamais arrivés. Ils étaient partis le 3 décembre, vers 21h30, en voiture. Une enquête pour "enlèvement et séquestration, sans libération volontaire" a été ouverte et confiée aux gendarmes de la section de recherche de Marseille, rapporte France Bleu Bouches-du-Rhône. Le téléphone de l'un des deux amis d'enfance, originaires de Malves-en-Minervois dans l'Aude, a borné pour la dernière fois à 0h46 à Rognes, à moins de 18 km de Pertuis. Les proches des jeunes hommes ont ratissé la zone pendant plusieurs jours et ont même loué un hélicoptère pour essayer de les retrouver, en vain. "Des amis de Julien et Gabriel sont allés sur place dés le lendemain pour aller faire des recherches au niveau des routes pour voir s'il y avait pas un accident ou quelque chose comme ça. Ils ont fait les lacs, ils ont loué un hélicoptère et ils n'ont rien trouvé quoi !", confie à France Bleu Bouches-du-Rhône Geoffrey Not, cousin de Julien Boumlil.Des appels lancés sur les réseaux sociauxSur les réseaux sociaux, plusieurs avis de recherche ont été lancés, notamment via l'association Assistance et recherche des personnes disparues. Mais pour l'heure aucune information n'a permis de faire avancer l'enquête. Gabriel Ferchal et Julien Boumlil circulaient à bord d'une Volkswagen Passat, immatriculée BG-993-TB. Toute personne ayant une information susceptible d'aider les enquêteurs est priée de contacter la gendarmerie en composant le 17 ou le 04 96 20 77 77 (section de recherches de Marseille).
Une personne a été tuée et une autre blessée samedi 24 août au soir, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) dans un probable règlement de comptes.
Une fusillade a fait un mort, samedi 24 août à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, selon des informations de Franceinfo. L'homme abattu, âgé d'une trentaine d'années, était au volant de sa voiture quand il a été pris pour cible, au niveau de la rue des Ouvrières Pivereuse, non loin de l'une des principales artères de la ville. Son passager a été blessé. Selon une source policière à Franceinfo, le ou les auteurs ont ensuite pris la fuite, avant l'arrivée de la police. Le véhicule a été retrouvé "incendié" un peu plus tard dans la soirée, selon une source policière à France Bleu, avec une kalachnikov à l'intérieur.Règlement de compteUn habitant du quartier a déclaré à France Bleu, avoir entendu "une dizaine de coups de feu", "ça ressemblait à des tirs de Kalachnikov" a-t-il ajouté. Les tirs ont été entendus vers 21h40. L'opération de police a mobilisé "au moins une vingtaine d'agents", selon ce témoin. Selon une source policière, la victime est déjà connue des services de police et de la justice dans le cadre d'affaires de stupéfiants. Ce qui fait dire à une source policière citée par France Bleu Paris que "la piste du règlement de comptes est évoquée". Une enquête est en cours.
Une partie de la France restait vendredi soir sous vigilance orange pour canicule, mais Météo-France a levé l'alerte pour les risques d'orage.
Treize départements restaient sous vigilance orange pour ce pic de chaleur "plus durable de la moyenne vallée du Rhône aux Savoies" que sur le reste de l'Hexagone, tandis que la vigilance a été levée pour 19 départements, selon le dernier bulletin de Météo-France.La vigilance reste de rigueur pour l'Ain, l'Ardèche, la Côte-d'Or, le Doubs, la Drôme, l'Isère, le Jura, la Loire, la Haute-Loire, le Rhône, la Saône-et-Loire, la Savoie et la Haute-Savoie.La nuit de vendredi à samedi "sera encore chaude, voire très chaude", indique Météo-France. "Samedi et dimanche, la chaleur deviendra progressivement moins intense par l'ouest et le nord-ouest, mais les températures resteront tout de même très élevées en journée de samedi, avant un rafraîchissement plus sensible dimanche qui mettra fin à cet épisode caniculaire", selon le dernier bulletin. "À l'échelle du territoire national, un tel niveau de températures pour cette journée de vendredi n'aura été atteint ou dépassé que lors des épisodes caniculaires de 2003 et 2019", précise Météo-France.Comme jeudi, des pics de chaleur ont été battus, avec par exemple 41,5°C à Gueugnon (Saône-et-Loire), 39,8°C à Challes-les-Eaux (près de Chambéry, Savoie) ou 37,9°C à Boulogne-sur-Mer.Ces fortes chaleurs s'accompagnaient de risque de pollution à l'ozone "en Normandie, dans les Hauts de France, en Ile-de-France et Grand Est, ainsi qu'en Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur", a fait savoir Atmo France.Cette situation a conduit le Haut-Rhin à réduire vendredi la vitesse autorisée de 20 km/h sur les axes autoroutiers et les chaussées à voies séparées. En Île-de-France, la circulation différenciée a été mise en place.- Canicule et Covid-19 -Nourri par la sécheresse et la forte chaleur, un spectaculaire incendie a par ailleurs été maîtrisé vendredi matin à Anglet dans le Pays Basque, après avoir détruit 165 hectares de végétation. La ministre de la Transition écologique a appelé de son côté au "bon sens" des Français, pour éviter les incendies et économiser l'eau. "90% des incendies sont d'origine humaine", a rappelé Barbara Pompili sur BFMTV. "Il faut qu'on évite d'allumer des feux à côté d'une forêt, de jeter son mégot en forêt ou par la fenêtre quand on est en voiture".Après "l'effroi", l'heure est "à l'expertise de ce qui s'est passé" pour avoir "la réponse la plus adaptée", a déclaré vendredi soir sur place la secrétaire d'Etat chargée de la biodiversité, Bérangère Abba, qui a promis que "l'effort du gouvernement sera réel".Ce pic de chaleur intervient en plein chassé-croisé des vacances. La journée de samedi est classée noire pour la première fois de l'été dans le sens des départs.Alors que le Covid-19 continue à circuler, la Direction générale de la Santé (DGS) a recommandé de porter une attention particulière aux personnes âgées. "Soyons solidaires, vigilants, prenons de leurs nouvelles, proposons-leur de l'aide si besoin et rappelons-leur les recommandations", souligne la DGS: boire régulièrement de l'eau, se rafraîchir le corps, fermer les fenêtres et volets la journée, les rouvrir le soir s'il fait plus frais."Le respect des gestes barrières, la distanciation physique et le port du masque lorsque celle-ci n'est pas possible, doivent perdurer", souligne la DGS.2019 avait été la troisième année la plus chaude en France métropolitaine - après 2018 et 2014 -, marquée par deux épisodes exceptionnels de canicule et un record absolu de 46°C. 2020 s'inscrit dans la même tendance, avec des records de douceur l'hiver et un printemps s'affichant comme le deuxième plus chaud jamais enregistré.Avec le réchauffement climatique, les vagues de chaleur pourraient être deux fois plus nombreuses d'ici 2050, prévoit Météo-France.
Lors du feu d'artifice au Taillan-Médoc, en Gironde, des débris de fusées sont tombés sur le public, causant neuf blessés. La ville assure que toutes les mesures de sécurité ont été respectées.
Un accident a été à déplorer, samedi 13 juillet, dans la ville du Taillan-Médoc, en Gironde. Lors du traditionnel feu d'artifice, des débris de fusées sont retombés sur la foule venue assister au spectacle, dans le centre-ville.Les pompiers sont intervenus pour prendre en charge "neuf personnes légèrement blessées", a annoncé la ville sur sa page Facebook. Parmi les victimes, trois on été transportées à l'hôpital. La ville a assuré avoir respecté toutes les mesures de sécurité, "validées par la Préfecture, ce qui a justement permis d'éviter un incident plus grave".
Ils sont chefs de service, responsables d'unités ou médecins hospitaliers...
Quelque 660 médecins de l'hôpital public menacent de démissionner, dans une tribune parue dimanche 15 décembre dans le Journal du dimanche (JDD), si la ministre de la Santé, Agnès Buzyn n'ouvre pas de "réelles négociations". "Afin de crier leur désespoir, des chefs de service, responsables d'unités de soins et médecins participant à la gestion des hôpitaux, nommés ou élus, ne demandant rien pour eux-mêmes, s'engagent à démissionner si la ministre n'ouvre pas de réelles négociations pour desserrer la contrainte imposée à l'hôpital public", écrivent-ils dans la tribune."Les médecins hospitaliers ont eu beau sonner l'alarme, la rigueur est devenue austérité, puis l'austérité, pénurie", écrivent les signataires du texte, venus de "toutes spécialités, de tous hôpitaux, de toutes régions" et membres du collectif Inter-hôpitaux qui appelle à la mobilisation mardi prochain.Pour les signataires, les mesures annoncées en novembre par le gouvernement pour répondre à la crise dans l'hôpital public ne répondent pas aux besoins des établissements. Par exemple, ces mesures "se résument pour 2020 à moins de 300 millions supplémentaires, alors que de l'avis général, il manque 1,3 milliard d'euros pour répondre à la seule augmentation des charges"."Comment forcer le gouvernement à ouvrir un Grenelle de l'hôpital public avec un vrai plan financé répondant aux besoins ?", interrogent-ils.Si Agnès Buzyn a confirmé au début du mois de décembre le déblocage "immédiat" de 415 millions d'euros, issus de la réserve du budget de l'Assurance maladie, les médecins signataires ne croient plus en leur ministre de tutelle. "La ministre actuelle ne manque pas de témoigner sa compassion, mais le vrai ministère de la Santé est à Bercy, écrivent-ils. L'hôpital se meurt, et la ministre ne lui administre que des soins palliatifs.""Lorsque nous serons 1.000, concluent-ils, nous adresserons notre lettre à la ministre pour lui enjoindre d'ouvrir les négociations avec le collectif Inter-Hôpitaux (CIH)... ou de nous rejoindre."Après neuf mois de crise à l'hôpital public, médecins, soignants ou encore internes sont de nouveau appelés à se mobiliser partout en France mardi, par des collectifs Inter-Hôpitaux et Inter-Urgences rejoints par des organisations de praticiens et les syndicats CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC, SUD, Unsa.
Une expédition d'alpinistes comprenant un prince de Bahrein est arrivée mercredi à Katmandou, avec une autorisation spéciale pour s'attaquer à deux sommets dans l'Himalaya, alors que le pays garde ses frontières fermées aux étrangers en raison de la pandémie de coronavirus.
L'expédition, arrivée par vol charter, comprend 15 membres de la garde royale de Bahrein dont un membre de la famille royale bahreinie à l'identité non précisée, et trois alpinistes britanniques, selon Mingma Sherpa de Seven Summit Treks qui organise l'expédition.L'équipe restera une semaine en quarantaine dans un hôtel de Katmandou avant de partir en hélicoptère pour le camp de base, a-t-il expliqué à l'AFP.Plus d'une cinquantaine de sherpas doivent rejoindre l'expédition, avec des hélicoptères pour minimiser les contacts humains, selon Seven Summit Treks, l'un des principaux organisateurs d'expéditions du pays.Le Népal a fermé ses frontières en mars, juste avant la haute saison touristique. Les touristes sont interdits d'entrée jusqu'en octobre, mais les 18 membres de l'expédition ont reçu une autorisation spéciale pour pouvoir faire l'ascension du Manaslu (8.163 m), huitième sommet le plus haut du monde, et du Lobuche (6.119 m).L'expédition de la garde royale de Bahrein compte aussi gravir l'an prochain l'Everest, le plus haut sommet du monde.Une seule autre équipe, composée uniquement d'alpinistes népalais, a obtenu un permis pour la saison d'automne. Elle compte gravir le mont Baruntse (7.129 m).Les experts expliquent que les ascensions réalisées durant la saison d'automne, de septembre à novembre, sont beaucoup plus difficiles que celles du printemps, en raison des vents et des températures plus basses. Les tentatives d'ascensions des plus hauts sommets y sont beaucoup moins nombreuses qu'au printemps.Le Népal avait décidé fin juillet de rouvrir l'accès à ses massifs, notamment l'Everest, en vue de la saison d'automne mais après une flambée des cas de coronavirus, il a suspendu la reprise prévue des liaisons aériennes internationales. Elles n'ont recommencé début septembre que de manière limitée, réservées aux aux Népalais et aux diplomates étrangers.L'absence des randonneurs et alpinistes étrangers pèse lourdement sur l'économie de ce pays pauvre où le tourisme représente 8% du PIB et génère plus d'un million d'emplois selon le World Travel and Tourism Council.Le Népal, qui compte 28 millions d'habitants, a enregistré en moyenne depuis août un millier de nouveaux cas quotidiens d'infection au coronavirus, totalisant plus de 58.000 cas et 379 décès.Le pays, qui abrite huit des quatorze plus hauts sommets du monde, a accueilli l'an passé selon des chiffres officiels 1,2 million de visiteurs dont environ un tiers lors de la saison d'automne.
Selon l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), le pouvoir d'achat va grimper de 850 euros en moyenne pour les ménages français en 2019. Une telle hausse est inédite depuis 2007.
Le mouvement social initié par les "gilets jaunes" porte t-il ses fruits sur le pouvoir d'achat global des Français? C'est la question à laquelle s'intéresse l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), dans un rapport publié mardi 16 avril.Selon les calculs de l'organisme, un ménage verra en moyenne son pouvoir d'achat augmenter de 850 euros en 2019.Près de la moitié de cette hausse (440 euros) serait provoquée par les inflexions récentes du gouvernement. Tout le monde ne sera toutefois pas logé à la même enseigne, loin de là : selon Les Echos, qui relaie l'étude de l'OFCE, certains ménages gagneront beaucoup plus et d'autres beaucoup moins.Pour observer une telle hausse globale, il faut remonter douze années en arrière. En 2007, la loi Tepa souhaitée par Nicolas Sarkozy avait mené à la défiscalisation des heures supplémentaires. Cette mesure a été reprise en décembre dernier par Emmanuel Macron, dont le gouvernement a décidé d'alléger les cotisations sociales.Avec des salaires en augmentation, la consommation devrait repartirLes salaires réels (dont le calcul prend compte de l'inflation) devraient progresser de 1,5% en 2019, contre 0,3% en 2018. Dans le même temps, l'OFCE relève que le mouvement des "gilets jaunes" n'a pas encouragé la consommation des Français, dont le taux d'épargne a bondi. "La consommation va donc remonter, mais avec un certain retard, en raison de son inertie", explique Mathieu Plane, économiste à l'OFCE. "Les Français "ont des capacités à consommer", ajoute t-il. Selon l'institut, cette tendance devrait avoir des conséquences positives sur la croissance, qui devrait s'élever à 1,5%. Il s'agit d'une prévision légèrement plus optimiste que celle attendue par le gouvernement (1,4%). La croissance redescendrait ensuite à 1,4% en 2020, puis 1,2% en 2021, selon les prévisions de l'Observatoire.
L'octogénaire suspecté d'être à l'origine de l'attaque contre la mosquée de Bayonne est actuellement examiné par un psychiatre. Les deux personnes qui ont été touchées dans l'attaque sont toujours hospitalisées dans un état "stable".
L'auteur présumé de l'attaque contre la mosquée de Bayonne, qui a fait deux blessés lundi, aurait agi pour "venger la destruction de la cathédrale de Paris" qu'il attribue aux musulmans. C'est ce qu'a révélé mardi 29 octobre le procureur de la République de Bayonne Marc Mariée, lors d'une conférence de presse. L'octogénaire, qui a été interpellé lundi à son domicile, est actuellement "examiné par un psychiatre", a précisé le procureur. "L'ensemble de son audition interroge sur son état de santé psychique", a-t-il indiqué.Claude Sinké, 84 ans, a reconnu durant son interrogatoire avoir tenté de mettre le feu à la mosquée. L'homme a en revanche "contesté avoir eu la volonté de tuer quiconque, précisant qu'il avait pris soin de repérer à de nombreuses reprises la mosquée afin d'être certain d'intervenir qu'à un moment où elle était très peu occupée", a ajouté le procureur. Mosquée de Bayonne : qui est Claude Sinké, suspecté d'avoir commis l'attaque ?par franceinfoLundi, deux hommes ont été gravement blessés par des coups de feu tirés devant la mosquée de Bayonne, par un homme qui tentait d'en incendier la porte. Le pronostic vital de ces deux septuagénaires n'est pas engagé, a indiqué mardi Marc Mariée. Ils sont toujours hospitalisés. La police judiciaire a été saisie de l'enquête. Le procureur de la République de Bayonne a indiqué mardi être "en contact permanent avec le procureur national antiterroriste, qui attend les éléments qui seront réunis dans les heures à venir, afin de préciser s'il se saisit ou non de cette affaire".
Dans une interview accordée au Parisien Week-end, Roselyne Bachelot dévoile quelques-unes de ses passions. L'ancienne ministre entend notamment entamer la rédaction de son tout premier roman.
Roselyne Bachelot a changé de vie, et cela semble lui correspondre. À la tête de l'émission d'actualité "La République de LCI" sur la chaîne éponyme, l'ex-ministre n'en a pas moins délaissé la politique. Dans le Parisien Week-end, Roselyne Bachelot fait le tour de ses passions. Et de ses projets. On apprend notamment que l'ancienne ministre de la Santé va écrire son premier roman. "J'en prends le chemin, dit-elle, puisque j'ai déjà signé un contrat avec un éditeur. Pour le moment, je ne peux pas vous en dire plus, désolée". Celle qui a déjà écrit deux essais et une biographie reste très modeste. "On ne peut pas se prétendre écrivain tant que l'on n'a pas écrit une fiction. C'est un exercice plus intime, un vrai défi", précise-t-elle. L'ex-ministre avoue aussi être une grande fan de musique. Elle rêve un jour de passer une journée avec Jonas Kaufmann, apprend-on dans le Parisien Week-end. "C'est mon idole absolue, le number one de la scène lyrique. Ce chanteur d'opéra, d'une beauté physique renversante, transmet les sentiments comme personne".La cause des femmesUne passion pour la musique qu'elle désire également mettre de nouveau en pratique. "J'ai été pianiste pendant vingt ans, quand j'étais enfant et jeune fille. Puis les choses de la vie m'ont amenée à arrêter", concède-t-elle avec regret.Mais Roselyne Bachelot n'en oublie pas son appétence pour le sport, elle qui fut en charge du ministère entre 2007 et 2010. Elle veut notamment apporter son aide aux footballeuses, dont "la différence de traitement médiatique" avec le football masculin "la rend dingue". "Qu'attend-on pour applaudir", tempête-t-elle.Enfin, Roselyne Bachelot revêt son habit de femme, en prônant une meilleure représentation au Panthéon. "Ils sont 72 hommes inhumés au monument parisien pour seulement quatre femmes. Je voudrais que d'autres y soient admises".Raison aussi pour laquelle l'ancienne pharmacienne soutient Denis Mukwege. Ce gynécologue congolais soigne les femmes violées et victimes de mutilations génitales en Afrique. Il a été victime d'un attentat en 2012. "Il mériterait vraiment de recevoir le Nobel de la paix, et la dotation financière qui en résulte".
Selon les informations du Canard enchaîné, le compagnon d'Annick Girardin aurait remporté plusieurs contrats à Saint-Pierre et Miquelon alors même qu'il n'y avait pas de concurrence.
Jean-François Vigneau est rattrapé par des révélations du Canard enchaîné. Selon les informations de l'hebdomadaire dans son édition du 23 octobre, le compagnon de la ministre des Outre-mer Annick Girardin aurait remporté des appels d'offres à Saint-Pierre et Miquelon, sans avoir à se soucier de la concurrence. Selon les précisions du Canard enchaîné, "la Haute Autorité pour la transparence [de la vie publique]" n'aurait pas été informée. Dans les faits, Jean-François Vigneau aurait décroché, via sa société GSI, une société de sécurité privée créée en 2013, un contrat de gardiennage de la station sol Galileo, rival européen de l'Américain GPS, d'un montant de 792 702 euros hors taxe pour trois ans. En 2017, la société de Jean-François Vigneau aurait remporté un nouvel appel d'offres public, d'un montant de 882 648 euros hors taxes. A chaque fois, la société GSI aurait été la seule à postuler. Tout aussi surprenant, le compagnon d'Annick Girardin aurait reçu dans un délai record l'habilitation du Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS) pour exercer dans ce domaine.Interrogée sur le sujet par le Canard enchaîné, la ministre des Outre-mer a indiqué être "éloignée de tout ça". Et d'ajouter : "Il n'y avait aucune structure de ce type dans l'archipel en 2013. Jean-François a appris dans une émission de télévision que Galileo allait s'installer dans l'archipel et qu'il y aurait des besoins de sécurité. [Je suis] incapable de dire quels appels d'offres ont été remportés par GSI." De son côté, le cabinet de la ministre a rappelé qu'Annick Girardin et Jean-François Vigneau n'étaient ni mariés, ni pacsés, avec "des foyers fiscaux et des résidences principales différents".L'ancienne Secrétaire d'Etat à la Francophonie durant le mandat de François Hollande n'est donc pas tenue de déclarer les activités professionnelles de son conjoint à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
Les écoles n'étaient pas visées, selon les enquêteurs, mais les élèves ont tout de même été mis à l'abri.
Un homme a été interpellé lundi 14 septembre, soupçonné d'être impliqué dans des tirs à proximité de deux écoles du centre de Perpignan, qui ont été sécurisées, a-t-on appris de source proche de l'enquête.Selon la même source, les faits ont débuté peu avant 9h, un individu aurait tiré en l'air "avec une arme de guerre de type kalachnikov", puis aurait pris la fuite en voiture avec deux autres personnes. Selon les premiers éléments de l'enquête, les écoles n'étaient pas visées par les tirs. Alertée par des témoins, la police a ensuite pris en chasse le véhicule qui a ensuite été retrouvé abandonné dans le centre historique, à proximité du Palais des Rois de Majorque. Deux écoles du secteurs ont alors été sécurisées par la police municipale, les élèves ont été confinés dans leur établissement plusieurs dizaines de minutes, a-t-on précisé."L'événement a été de courte durée, mais de suite, on a fait entrer les élèves dans la cour et dans les classes, a expliqué à l'Indépendant le président du conseil d'administration de l'école Sainte-Thérèse de l'enfant Jésus, Jean Calvo. Ils ont été descendus à la chapelle, barricadés sous les tables, et les rideaux des salles de classe ont été tirés pour conserver l'obscurité la plus totale à l'intérieur"Un suspect a été arrêté vers 9h30 et le dispositif de sécurisation des écoles a pu être levé. Deux individus étaient activement recherchés par la police lundi.
Europol avait déjà lancé des opérations similaires, comme à Noël avec "un calendrier de l'Avent" ou l'été dernier avec "des cartes postales", pour retrouver des fugitifs.
Un jeu façon "album Panini de la Coupe du Monde". Europol, l'agence européenne de police criminelle, lance, dès jeudi 12 juillet, en parallèle de la finale de la Coupe du Monde, un jeu de 25 vignettes, qui vise à augmenter la visibilité des avis de recherche. À l'image d'un album Panini, l'objectif est de réunir les vignettes de 25 fugitifs les plus recherchés et, ainsi, "compléter l'équipe d'Europe des criminels les plus recherchés d'Europe", a expliqué Europol sur son site. De jeudi à samedi 14 juillet, les autorités nationales de police et Europol partageront, sur les réseaux sociaux, des codes qui permettront de débloquer les profils des fugitifs. "C'est seulement quand vous aurez trouvé tous les joueurs que sera donné le coup de sifflet final et que vous aurez terminé le jeu. Vous pourrez alors télécharger votre équipe au complet et la partager", a détaillé Europol. Le premier code, #RedCardUROut, dévoile trois criminels recherchés par la France, Chypre et la Finlande. "Il y a un but très sérieux derrière : attraper les criminels les plus recherchés d'Europe"L'objectif est d'augmenter la visibilité des avis de recherche des fugitifs en les partageant sur les réseaux sociaux dans toute l'Europe : "Nous présentons cette liste de manière ludique, mais il y a un but très sérieux derrière : attraper les criminels les plus recherchés d'Europe", a indiqué Tine Hollevoet, la porte-parole d'Europol. "Plus les gens voient ces criminels, plus les chances sont grandes que l'un d'entre vous puisse nous communiquer l'indice crucial qui nous permettra de localiser et arrêter un dangereux criminel", a-t-elle poursuivi. Ce n'est pas la première fois qu'Europol utilise une approche originale pour sensibiliser le public au problème des criminels en fuite. Un "calendrier de l'avent" durant la période de Noël avait mené à trois arrestations, et des "cartes postales" en été à trois autres.
Pendant la guerre, la "fiancée des forces armées" a parcouru le monde pour soutenir les troupes de Sa Majesté en chantant dans les camps militaires, les hôpitaux ou les usines d'armement. Elle est décédée jeudi à l'âge de 103 ans.
Le 5 avril, la reine Elizabeth II avait cité sa chanson mythique, "We'll Meet Again" ("Nous nous reverrons") dans son discours aux Britanniques pendant le confinement. Le disque s'était alors à nouveau arraché. Vera Lynn, célèbre chanteuse pendant la Seconde Guerre mondiale, est décédée jeudi 18 juin à l'âge de 103 ans. Surnommée la "fiancée des forces armées", elle a été toute sa vie une fervente supportrice des soldats, pour qui elle a chanté pendant la guerre, dans des pays comme l'Égypte ou l'Inde, souvent au péril de sa vie. En mai, elle avait exhorté ses compatriotes à "se souvenir des braves garçons et de ce qu'ils ont sacrifié pour nous". "Ils ont quitté leurs familles et leurs foyers pour se battre pour notre liberté et beaucoup ont perdu la vie en essayant de nous protéger et de protéger nos libertés", avait-elle rappelé. Un "tube" redécouvert pendant le confinementEn mars dernier, en pleine pandémie de coronavirus, Vera Lynn avait encouragé les Britanniques à "redécouvrir l'esprit qui nous a permis de traverser la guerre". Le 5 avril, la reine Elizabeth II lui a emprunté le titre de "We'll Meet Again", sa célèbre chanson destinée à remonter le moral des troupes, lors d'un discours destiné à insuffler de l'espoir aux Britanniques soumis au confinement. "Des jours meilleurs viendront : nous retrouverons nos amis, nous retrouverons nos familles, nous nous retrouverons de nouveau", avait déclaré la monarque. En mai, la population a même été invitée à entonner ce titre pour marquer le 75e anniversaire de la capitulation de l'Allemagne nazie le 8 mai 1945. À cette occasion, son dernier album, "Vera Lynn 100" s'est retrouvé à la 30e place des charts britanniques, faisant de "Dame Vera" l'artiste la plus âgée à figurer dans le top des albums les plus vendus au Royaume-Uni. Records de ventes d'albums Née le 20 mars 1917 à Londres, Vera Lynn était aussi connue pour avoir chanté "The White Cliffs of Dover" ("Les falaises blanches de Douvres"), "There'll Always Be An England" ("Il y aura toujours une Angleterre"), et "If Only I Had Wings" ("Si seulement j'avais des ailes") pour donner du courage aux Britanniques pendant le Blitz, les bombardements allemands.En 2009 à 92 ans, elle était déjà devenue l'artiste la plus âgée à figurer dans le top 20 des albums les plus vendus au Royaume-Uni, avec sa compilation "We'll Meet Again - The very best of Vera Lynn". "Cette musique peut paraître un peu fade aux oreilles des jeunes gens. Mais pour nous, elle était stimulante et pleine de sens", affirme-t-elle au micro de la BBC le jour de son centième anniversaire. L'album "Vera Lynn 100", sorti à cette occasion, avait pulvérisé un nouveau record en devenant numéro 3 du classement britannique.
L'acteur américain Tom Hanks a affirmé mardi qu'Hollywood n'avait "aucune idée" de la date à laquelle les tournages pourraient reprendre, en raison de la pandémie dont il a lui-même été victime voici plusieurs mois.
L'acteur oscarisé pour "Forrest Gump" et "Philadelphia" était devenu la première star du cinéma à annoncer publiquement avoir contracté le Covid-19 en mars, alors qu'il se trouvait en Australie avec son épouse Rita Wilson, elle aussi contaminée, pour commencer un film sur Elvis Presley."Etant donné que nous avons essuyé les plâtres du Covid-19, nous allons bien. Nous avons souffert durant dix jours de symptômes très incommodants, mais pas dangereux heureusement", a dit Tom Hanks lors d'une conférence de presse virtuelle.La Californie, l'un des principaux foyers de coronavirus aux Etat-Unis, a donné récemment son feu vert aux studios pour reprendre les tournages à condition de respecter des règles sanitaires strictes. Mais la plupart des productions sont toujours à l'arrêt et Tom Hanks n'imagine pas une reprise de si tôt."Je ne sais pas du tout quand je vais pouvoir reprendre le travail", a-t-il dit, "personne n'en a la moindre idée"."Ca va arriver mais nous ne savons pas quand. Beaucoup de choses doivent être prises en compte, l'aspect financier, l'aspect juridique, les assurances", explique l'acteur, sans parler des contraintes liées à la distanciation physique qu'il dit pratiquer lui-même dans sa vie quotidienne."USS Greyhound - La bataille de l'Atlantique", thriller sur fond de Seconde Guerre mondiale dans lequel Tom Hanks tient le rôle principal, devait sortir cet été. Mais la plupart des cinémas étant fermés ou à capacité réduite aux Etats-Unis à cause de la pandémie, Sony a accepté de le vendre à Apple TV+ pour une diffusion directe sur cette plateforme de streaming.Pour Tom Hanks, qui a aussi écrit le scénario, le fait que le film ne soit pas projeté dans les cinémas est un "crève-coeur". Mais il se réjouit tout de même de la possibilité de le diffuser dans le monde entier à partir du 10 juillet via internet.Les tournages ont repris récemment dans certains pays, comme l'Islande, la Corée du Sud et la Nouvelle-Zélande, mais la star dit ne pas encore avoir de calendrier pour la reprise du "Elvis" de Baz Luhrmann en Australie.
Confinement obligé, la Banque de France note une chute - mais moins importante que durant la deuxième quinzaine de mars.
L'activité économique en France a plongé de 27% au mois d'avril en raison du confinement pour lutter contre le coronavirus, estime la Banque de France mardi 12 mai. Début mars, la banque centrale avait estimé la croissance de l'économie à 0,1% au premier trimestre 2020. La chute de 27% de l'activité s'entend par rapport au niveau qui aurait été atteint si elle avait continué à croître à ce rythme en avril. L'activité industrielle a dégringolé"Alors qu'il y a un mois nous avions estimé à -32% la perte de PIB sur une semaine-type de confinement en mars, notre nouvelle estimation pour une semaine-type de confinement en avril se situe aux alentours de -27%", selon la Banque de France. Elle ne donne pas d'estimation pour l'ensemble du trimestre comme c'est le cas habituellement. "Avec un mois plein de confinement en avril, l'activité économique a atteint un niveau particulièrement bas". Ainsi, le taux d'utilisation des capacités de production dans l'industrie passe de 77% en février à 56% en mars, puis à 46% en avril "soit le plus bas niveau jamais enregistré dans cette enquête", souligne la banque centrale. En avril, ce taux d'utilisation varie de 77% dans l'industrie pharmaceutique à 8% dans l'automobile. Les entreprises se sont adaptées Mais toujours dans l'industrie, le nombre de jours moyen de fermeture exceptionnelle est de cinq jours pour la totalité du mois d'avril, autant que pour la moitié du mois de mars. Les entreprises se sont "adaptées et ont mis en place différentes mesures de protection sanitaire des salariés. Ce qui a permis de limiter les fermetures de sites et de redémarrer la production", relève la Banque de France.Dans les services, le nombre moyen de jours de fermeture en avril varie entre 24 pour la restauration et l'hébergement, et seulement un jour pour la programmation et le conseil, ainsi que pour le nettoyage. La reprise ne compensera pas la baisse L'ensemble des secteurs les plus exposés aux mesures de confinement, soit l'industrie hors agroalimentaire, la construction, et les services marchands hors loyers et intérêts des prêts bancaires, ont vu leur activité réduite de 40% en avril contre 50% durant la deuxième quinzaine de mars."Pour le mois de mai et l'après-confinement, les entreprises anticipent un début de reprise de l'activité, à l'exception de l'hébergement et de la restauration". Mais cette reprise "serait loin d'effacer les baisses des deux mois précédents", prévient encore la note.
C'est l'événement qui aurait déclenché le cycle de violences à Dijon : l'agression d'un jeune tchétchène la semaine dernière. Face aux événements de ces derniers jours, le père de la victime craint pour la sécurité de sa famille.
Les images ont choqué en France. Armes exhibées en pleine rue, bagarres, expéditions punitives, la ville de Dijon (Côte-d'Or) a été secouée par trois nuits de violences opposant des habitants d'origine maghrébine du quartier des Grésilles à des personnes issues de l'immigration tchétchène. Une flambée de violence initiée par l'agression d'un jeune Tchétchène, selon cette communauté implantée en France.Mais face à la tournure des événements, le père du jeune homme a décidé de prendre la parole sur BFMTV. Zlimkhan, âgé de 49 ans et résident de Dijon depuis 2014, appelle au calme sur la chaîne d'information. Il affirmé ne pas être lié à l'escalade des tensions et s'en désolidarise : "Je suis contre n'importe quelle violence. Je suis pour la justice". L'homme soutient également qu'il ne s'agit pas d'une confrontation raciale : "C'est pas une guerre contre les Arabes. On vit très bien avec eux. On a vécu jusqu'à maintenant sans aucun problème". Selon Zelimkhan, il "n'y a pas d'histoire de drogue dans cette affaire. C'est une histoire de violence". Et face à ce cycle infernal, il dit désormais craindre pour leur enfant et éviter de sortir de chez lui.Si Dijon a connu sa première soirée de calme depuis cinq jours mardi 16 juin, les autorités restent sous pression alors que le ministère de l'Intérieur a annoncé l'examen systématique de la possibilité d'expulser des étrangers impliqués dans les violences. En France, la communauté tchétchène représenterait entre 15 et 20 000 personnes, quasiment tous avec le statut de réfugié. La grande majorité est arrivée dans les années 2000 après avoir fui le conflit entre les indépendantistes tchétchènes et l'Etat russe.
Aucune démarche n'est à effectuer pour bénéficier de ce coup de pouce énergétique versé par l'État. Pour calmer la grogne des "gilets jaunes", il sera envoyé à deux millions de foyers supplémentaires cette année.
Attribué sous conditions de ressources, le chèque énergie est envoyé une fois par an au domicile des bénéficiaires. Selon Europe 1, à partir de lundi 25 mars, 5,8 millions de foyers vont commencer à le recevoir. Aucune démarche préalable n'est nécessaire, ils sont établis en fonction des déclarations effectuées auprès des services fiscaux. Les envois devraient durer un mois, précise la radio. "Les chèques énergie sont dès aujourd'hui envoyés automatiquement aux Français les plus modestes", a indiqué le ministère de la Transition écologique et solidaire dans un communiqué. Ils seront en effet postés à partir de lundi et jusqu'à la fin avril, selon les régions. Le "chèque-énergie", ça marche comment ?par Europe 1Pour en bénéficier, il faut gagner moins de 10.700 euros pour une personne par an. Le montant du chèque énergie s'élève à 48 euros minimum et à 277 euros maximum. Utilisable en ligne pour certains fournisseurs Le bénéficiaire peut utiliser ce chèque, en l'envoyant par la poste ou en le remettant en main propre, pour régler son fournisseur d'énergie ou une entreprise réalisant des travaux de rénovation énergétique dans son logement. "Lorsque le chèque est adressé à un fournisseur, sa valeur est déduite, par ordre de priorité, des factures antérieures à la réception du chèque non payées, puis si le montant du chèque le permet, de la facture suivante", précise le site service-public.fr. Cette année, le chèque pourra également être utilisé pour payer en ligne certains fournisseurs d'électricité ou de gaz naturel. En 2019, en réponse à la crise des "gilets jaunes", le chèque énergie a vu son montant augmenter de 50 euros pour arriver à une moyenne de 200 euros et il concerne 2 millions de Français supplémentaires.Le dispositif devrait coûter à l'Etat un peu plus de 850 millions d'euros cette année, après 425 millions engagés l'an dernier. En France, près de 7 millions de ménages sont considérés comme étant en situation de précarité énergétique, selon les données de l'Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE).
Michel Polnareff a-t-il menti sur sa maladie ? Le chanteur fait la Une du JDD ce dimanche. Le journal évoque une soirée très arrosée la veille de son concert annulé à Paris, loin de la version officielle racontée par l'équipe du chanteur et le médecin.
Après que le Dr Philippe Siou ait démenti ces nouvelles informations auprès du site Le Parisien, c'est au tour du chanteur lui-même de réagir par le biais de son attaché de presse Fabien Lecoeuvre. "Michel Polna­reff a beau­coup de peine que son produc­teur, qu'il consi­dère comme un grand du métier, refuse de recon­naître sa mala­die. Alors je lui ai lu ce matin le papier du JDD où on remet en cause son embo­lie pulmo­naire. Il était triste. Sous le choc... Et se demande ce que peut cacher une telle réac­tion.." explique le proche de Michel Polnareff sur Gala.fr, avant de raconter que ses producteurs de Gilbert Coullier Productions, qui selon le JDD auraient fait dresser un constat d'huissier le soir de son concert annulé indiquant qu'une note 362 euros aurait été éditée au bar de son hôtel. L'initiative d'une production dont l'artiste n'aurait plus de nouvelles depuis le 6 novembre dernier selon Fabien Lecoeuvre. "Son produc­teur refuse la vérité, qu'est-ce que cela cache ? Est ce que Michel était assuré pour ses derniers spec­tacles ? " s'interroge l'agent de l'artiste sur le site du magazine Gala, en précisant qu'aucun méde­cin du spec­tacle n'est venu consta­ter la mala­die du chanteur depuis le 2 décembre, ni depuis son hospi­ta­li­sa­tion il y a une semaine, alors qu'il faudra bien que quelqu'un rembourse les 500 000 euros qu'auraient couté l'annulation des deux derniers concerts de la tournée. Il remet aussi en cause le témoignage accablant du garde du corps de Michel Polnareff dans le JDD. "Il n'était pas avec nous ce soir-là, il nous a simple­ment déposés devant le restau­rant et s'est éclip­sé... Je tiens à préci­ser que c'est un employé de la produc­tion et non de Michel", explique à Gala Fabien Lecoeuvre. Le nouvel épisode d'un conflit autant people que financier qui ne fait que débuter.
- Un enfant de quatre est mort noyé dans un canal vendredi dans les Vosges. Il aurait échappé à la vigilance du personnel de sa garderie.-Le drame s'est noué vendredi 24 mars en plein après-midi.
Un garçonnet de 4 ans est mort noyé dans un canal à Charmes, dans les Vosges. Selon les premiers éléments de l'enquête, il aurait échappé à la vigilance de l'équipe de la garderie d'un centre social où il passait la journée, raconte Vosges Matin. C'est un camping-cariste qui, après avoir plongé, a sorti son corps inanimé des eaux du canal du Battant, 300 mètres en aval, raconte le quotidien local. Malgré ses efforts, puis ceux des pompiers et des secouristes du Samu, le petit garçon n'a pas pu être réanimé. Le décès a été constaté vers 17h30, raconte le quotidien local. L'enquête a été confiée aux gendarmes de la brigade territoriale de Charmes.
Invitée au micro de RTL pour On refait la télé, Michèle Laroque a été interrogée par Jade et Eric Dussart afin de donner son avis sur certains programmes télévisés. L'élection de Miss France et l'émission Bienvenue chez nous n'obtiennent pas les faveurs de la comédienne.
Bienvenue chez nous : un programme "dégueulasse"Dans On refait la télé sur RTL, ce samedi 10 décembre, l'humoriste a répondu en toute franchise aux questions posées par les animateurs Jade et Eric Dussart. Alors qu'ils diffusent un extrait de l'émission Bienvenue chez nous, la quotidienne de TF1 dont le principe est de faire s'affronter des patrons de maisons d'hôte, Michèle Laroque réagit vivement au programme. "Le principe de cette émission est dégueulasse", s'exclame-t-elle. Avant d'ajouter : "On met les gens en compétition. Ce que je ne comprends pas, c'est quel est l'intérêt d'un des concurrents de dire du bien de l'autre, puisqu'il veut gagner."En effet, Eric Dussart confirme que cela est illogique, car ils sont tous en concurrence, et enchaîne ironiquement avec le fait que cela "génère de bons sentiments chez les gens". "C'est très négatif tout ça, ça ne fait pas du bien. Déjà que notre vie est dure. Si en plus on voit des trucs pas terribles de l'humain... C'est cruel", s'indigne Michèle Laroque. Pour cette dernière, ce genre de programme attire les personnes qui sont déjà incitées "par les choses négatives et qui restent dans ce fonctionnement difficile". Pour elle, l'émission fait appel au côté sombre de la nature humaine. "C'est de la facilité et non pas du plaisir", conclut-elle.Pourquoi Miss France ne risque pas de faire appel à Michèle Laroque ?Une autre émission est passée au crible lors de cet échange sur RTL : le concours de Miss France ! Et une chose est sûre, l'élection qui se déroulera le 17 décembre prochain n'est pas du goût de l'actrice. "Alors c'est vraiment personnel, parce que je sais que je suis entourée de gens qui adorent, mais moi ça ne m'amuse pas trop et ça m'ennuie un peu", confie Michèle Laroque. Elle ne se dit pas féministe, mais avoue ne pas forcément apprécier "que l'on présente les filles uniquement pour ce que leur physique peut apporter". En expliquant ensuite : "Je préfère le talent et tant mieux si la fille qui a du talent est magnifique. Ce n'est pas elles que je remets en question, c'est juste le principe, et encore une fois, je le dis très modestement." Également interrogée sur l'éventualité d'avoir été déjà approchée par le comité pour qu'elle intègre le jury, la comédienne répond en plaisantant : "Oui souvent, mais là maintenant je pense qu'ils ne me proposeront plus."
La veuve de Johnny Hallyday confie sa défense à trois nouveaux avocats selon des informations publiées dans Le Point.
Après des revers dans la bataille judiciaire autour de l'héritage de Johnny Hallyday, sa veuve a changé d'avocat. Laeticia Hallyday a ainsi confié son dossier à trois conseils, à la place de Me Ardavan Amir-Aslan, a affirmé l'un de ses nouveaux avocats à l'AFP confirmant des informations parues vendredi dans Le Point."L'information est exacte ainsi que les trois noms cités", a déclaré à l'AFP Me Gilles Gauer, qui va faire partie de cette équipe d'avocats aux côtés de Me David Gordon-Krief à Paris et Me Alain Scheuer à Montpellier. "Pour l'instant, on ne fait pas de commentaires ou de déclarations", a-t-il ajouté à l'AFP.Un jugement en appelLa bataille judiciaire autour de l'héritage Hallyday reprendra de plus belle en novembre : comme elle l'avait annoncé, sa veuve a fait appel du jugement rendu fin mai par le tribunal de Nanterre qui avait retenu la compétence de la justice française.Le jugement du TGI de Nanterre avait alors marqué un revers pour la veuve de Johnny Hallyday qui souhaitait que le contentieux l'opposant aux enfants du chanteur, David Hallyday et Laura Smet, soit tranché aux Etats-Unis et non en France. Johnny Hallyday, un mode de vie "très français"Les juges avaient estimé que Johnny Hallyday avait conservé "jusqu'au bout un mode de vie tout à la fois itinérant et bohème, mais surtout très français, qui l'amenait à vivre de façon (...) habituelle en France". Le tribunal en avait conclu que malgré ses nombreux voyages et séjours aux Etats-Unis, le chanteur était résident français au moment de sa mort en décembre 2017. En changeant d'avocats, Laeticia Hallyday compte-t-elle également changer de stratégie ? Depuis plus d'un an, David Hallyday et Laura Smet ont engagé une bataille judiciaire au long cours contre la veuve de leur père pour obtenir leur part d'héritage dont ils estiment avoir été privés par un testament rédigé aux Etats-Unis en 2014 dans lequel le chanteur lègue l'ensemble de sa fortune à sa dernière épouse et à leurs deux filles.
Les services de renseignement ont dressé le tableau des grandes "tendances" de la criminalité en France. Dans un contexte de baisse régulière du nombre officiel d'attaques, les braqueurs ciblent de manière privilégiée d'autres trafiquants et leurs lucratives cargaisons.
Hold-up, braquages... Les chiffres des attaques à main armée continuent leur baisse dans l'Hexagone : moins 25% entre 2017 et 2018. Avec 26 braquages comptabilisés l'année dernière, les vols avec armes visant les banques qui demeurent un "mythe" de l'imaginaire collectif ont dans la pratique "disparu du paysage du banditisme". Sur les gros braquages, seul persiste un "tropisme lyonnais", relève le chef de l'Office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO). Frédéric Doidy rappelle que la région des alentours de Lyon reste "le cœur du banditisme traditionnel". Braquer un criminel, "c'est du gagnant-gagnant""De manière diffuse" et sans que des chiffres n'étayent ce ressenti, de plus en plus de braqueurs aguerris visent d'autres malfaiteurs, trafiquants de stupéfiants ou collecteurs d'argent sale: "les victimes ne porteront jamais plainte (...) Pour eux, c'est du gagnant-gagnant", avance le patron de l'OCLCO.Pour commettre leurs méfaits, les braqueurs utilisent des moyens similaires à ceux déployés par les services de police : surveillance en amont, ou encore techniques de géolocalisation et balises équipées de traceurs, indique une source policière à France info, précisant que les forces de l'ordre cherchent à interpeller les malfaiteurs et leurs assaillants en flagrant délit, afin de faire "coup double". Le renseignement criminel français indique par ailleurs que le nombre de règlements de compte est resté stable entre 2017 et 2018 : 77 ont été enregistrés, 106 victimes dénombrées. Parmi elles, 54 sont décédées. En 2017 on comptait 78 règlements, 104 victimes et 44 décès. "Dans 80% des cas, ils sont liés au trafic de stupéfiants", résume le patron de l'OCLCO.
Les deux suspects ont enregistré une vidéo, devant le pont Erasme, dans laquelle l'un des deux hommes chante une chanson "faisant référence au martyre".
Plusieurs attentats évités de justesse. Deux hommes soupçonnés de préparer des attaques terroristes en France et aux Pays-Bas, arrêtés en juin dernier à Rotterdam, étaient "proches" de passer à l'acte, a annoncé, mercredi 19 septembre, le ministère public néerlandais. Les deux suspects, d'origine marocaine et âgés de 22 et 28 ans, comparaissaient pour la première fois devant la justice néerlandaise. "Ils sont soupçonnés de préparer un crime terroriste et de faire partie d'une organisation terroriste", avaient indiqué, au moment de leur arrestation, les procureurs néerlandais.La cible de l'attaque en France n'a pas été préciséeSelon les services de renseignements néerlandais (AIVD), l'un d'eux préparait une attaque imminente en France, dont la cible n'a pas été précisée. "L'enquête a montré que les hommes ont identifié plusieurs cibles possibles" à Rotterdam, dont "un poste de police et le pont Erasme", a déclaré Wim de Bruin, le porte-parole du ministère public néerlandais.Les deux suspects ont enregistré une vidéo devant ce pont emblématique dans laquelle l'un des deux hommes chante une chanson "faisant référence au martyre", ont précisé les enquêteurs. Le pont Erasme, qui relie la partie nord à la partie sud de la ville, est emprunté par des milliers de personnes chaque jour.Kalachnikov et vestes explosivesL'un des suspects "connaissait des personnes ayant accès à des fusils d'assaut Kalachnikov (AK-47) et qui pouvaient construire des vestes explosives", ont indiqué les procureurs lors d'une conférence de presse devant le tribunal de Rotterdam où se déroulait l'audience.Selon l'agence nationale antiterroriste néerlandaise, les risques d'une attaque terroriste aux Pays-Bas "restent substantiels" avec un niveau de menace terroriste à quatre sur une échelle de cinq. Fin août, deux touristes américains ont été grièvement blessés lors d'une attaque au couteau à Amsterdam-Central, la gare de la capitale néerlandaise. Le suspect avait une "motivation terroriste", selon les autorités.
Une équipe de scientifiques lyonnais travaille sur une nouvelle méthode de détection du Covid-19, en analysant l'air expiré des malades.
Faudra t-il "souffler dans le ballon" pour savoir? Des chercheurs du CNRS s'estimaient vendredi en "bonne voie" pour parvenir à détecter le Covid-19 dans l'air expiré d'une personne malade, en analysant la composition chimique de son souffle. "On est plutôt confiants d'être sur la bonne voie", a déclaré Christian George, directeur adjoint de l'Institut de recherches sur la catalyse et l'environnement de Lyon (Ircelyon). "Il y a encore deux mois, on savait encore peu de choses sur cette maladie, et là, on commence à avoir des informations qui se précisent quasi de jour en jour", a-t-il relevé. Depuis juin, une équipe de chercheurs, installée à l'hôpital de la Croix-Rousse à Lyon, a comparé les expirations de "quelques dizaines" de patients atteints du Covid-19 et de sujets sains, grâce à un gros appareil équipé d'un long tube flexible, appelé spectromètre de masse. "Quand une personne souffle dans l'appareil, on enregistre la composition chimique de l'air expiré", a expliqué M. George, précisant que chaque expiration contenait "30.000 informations/seconde"."Ce qu'on fait, c'est un traitement statistique pour voir quelles sont les informations qui diffèrent des patients (atteints de Covid-19, ndlr) des personnes saines", a-t-il poursuivi. "Les premiers calculs ont montré qu'on peut séparer les patients des personnes saines", s'est-il félicité avec prudence, en rappelant que "dans un projet de recherche, tout peut aller de travers jusqu'au dernier moment". Il reste en effet des étapes à franchir. Comme la réalisation d'une "spéciation chimique" pour déterminer les composés volatiles typiques du Covid-19, une sorte de "signature" propre qui se retrouverait dans le souffle."On reste très prudents, parce qu'il faut maintenant qu'on s'assure que ce qu'on observe est spécifique au Covid et que d'autres maladies respiratoires ont une signature bien distincte", a expliqué le chercheur. Identifier cette signature du Covid-19 permettrait notamment d'aboutir à un système de détection très simple, de type "éthylotest, avec une lumière verte et rouge" alors que "la machine que nous utilisons actuellement est chère et compliquée à utiliser", a souligné M. George. Cette complexité en fait un outil peu adapté à l'environnement hospitalier, selon le chercheur.Toutefois, en cas de "deuxième crise (épidémique) à l'automne", "il n'est pas impossible qu'on puisse être (...) prêts pour faire un premier tri (entre les personnes malades et non malades) à l'arrivée de l'hôpital", a-t-il avancé. Selon lui, cette méthode de détection par le souffle pourrait même marquer "le début" d'une "nouvelle ère du diagnostic médical", et être étendue à d'autres pathologies respiratoires.
Les forces de l'ordre ont établi un périmètre de sécurité dans le quartier des Batignolles, dans le XVIIe arrondissement de Paris, à cause de ce qui semble être des munitions de la Seconde guerre mondiale.
La mairie et le commissariat du XVIIe arrondissement de Paris, ainsi qu'une école, ont été évacués jeudi 31 janvier vers 8h du matin, rapporte France Bleu Paris. En cause : une habitante du quartier qui a apporté dans les locaux de la police une vieille grenade et un obus.Le maire du XVIIe, Geoffroy Boulard, a donné des explications sur son compte Twitter. "Le commissariat a été évacué : une habitante s'y serait rendue avec une vieille grenade et obus (retrouvés sous son plancher) dans une enveloppe, a-t-il écrit. L'école Truffaut est évacuée dans l'attente du déminage imminent. La mairie est également fermée et le secteur bouclé."Les services de déminage sont intervenus dans la matinée, avant que le périmètre de sécurité ne soit levé. Les écoliers ont pu réintégrer leurs classes peu avant 10h.
Ces migrants se trouvaient en panne de moteur au milieu de l'une des plus importantes routes de navigation au monde. Ils seraient de nationalité iranienne et irakienne et six seraient "blessés".
Trente migrants, parmi lesquels se trouvaient dix enfants et un bébé, ont été interceptés par les autorités maritimes jeudi 22 août alors qu'ils tentaient de traverser la Manche pour rejoindre l'Angleterre, a indiqué la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord. Les deux embarcations semi-rigides sur lesquelles les migrants se trouvaient naviguaient au large du Touquet (Pas-de-Calais), sur l'une des plus importantes routes de navigation, où circule près de 25% du trafic maritime mondial, selon la préfecture. Six blessésCe sont des bateaux de pêche qui ont signalé la présence de ces deux embarcations, en panne de moteur, jeudi en fin de matinée. D'importants moyens ont été mis en œuvre pour les retrouver. Les migrants ont été ramenés à Calais par un patrouilleur des garde-côtes de la douane française et remis à la police au frontières, aux gendarmes maritimes et aux sapeurs-pompiers vers 18h.Sur l'une des embarcations se trouvaient 14 personnes (8 hommes, 2 femmes et 4 enfants), 16 personnes (5 hommes, 4 femmes, 6 enfants et un bébé) avaient embarqué sur l'autre. Ces migrants seraient de nationalité iranienne et irakienne et six seraient "blessés", selon une source proche des secours. Des migrants tentent régulièrement de traverser la Manche depuis le littoral français sur de petites embarcations, au péril de leur vie. Le trafic maritime est dense et les courants forts dans ce détroit.
Dans les colonnes du Parisien, Sophie Davant est revenue sur son éviction. Depuis la rentrée, l'animatrice de "Toute une histoire" sur France 2 a été remplacée par Frédéric Lopez et son émission "Mille et une vies".
Un revers que Sophie Davant a eu beaucoup de mal à accepter et qui l'a poussé à ignorer les messages de son successeur. "La fin de saison de 'Toute une histoi­re' a été très diffi­cile. J'ai été livrée en pâture dans la presse. J'avais besoin de faire mon deuil", explique l'animatrice au Parisien. Une fois le deuil effectué, Sophie Davant a néanmoins fini par répondre à Frédéric Lopez. "On aime tous les deux la profon­deur des échanges. Et j'ai été flattée qu'il recon­naisse mon expé­rience. Notre compli­cité, c'est un joli pied de nez à tous ceux qui voudraient nous oppo­ser". Sophie Davant n'a cependant pas totalement disparu de l'antenne puisqu'elle anime toujours tous les matins l'émission "C'est au programme" et qu'on la retrouve également tous les vendredis à la place de Frédéric Lopez dans "Mille et une vies".
Michel Sapin est ravi de sa notoriété. Le ministre des Finances et des Comptes publics était invité du Grand Oral de Sciences Po mardi soir.
Et comme le rapporte "Le Figaro", il s'est un peu lâché devant les étudiants en réagissant aux propos de Nabilla Benattia. Il y a quelques jours, la star de la télé-réalité était invitée à RTL où elle a accordé une interview à Marc-Olivier Fogiel. Quand le journaliste lui a demandé son avis sur la loi El Khomri, la jeune femme a déclaré : "Je ne sais pas qui c'est, lui". Quand Marc-Olivier Fogiel lui a annoncé que c'était une femme, Nabilla a avoué ne connaitre en politique que "François Hollande, Michel Sapin, des trucs comme ça...". Visiblement touché, Michel Sapin a donc déclaré devant son auditoire de Sciences Po : "Vous voyez, elle n'a pas dit Macron, hein! Elle a dit Sapin! Il faut que je lui téléphone... ''Allo quoi!''", en référence à la célèbre phrase qui a fait connaître Nabilla.Le ministre des Finances et des Comptes publics a ajouté concernant Emmanuel Macron : "Il a plutôt une belle gueule et un sourire craquant... et c'est beaucoup de buzz". L'ambiance paraît tendue dans le gouvernement à un an de l'élection présidentielle. Et ce n'est que le début..
Selon le haut-commissaire aux retraites, le projet de réforme doit permettre d'aboutir à un système plus équitable dans lequel "la retraite sera le reflet du travail". Le patron de la CGT a déploré le système par points souhaité par le gouvernement et s'est inquiété des baisses possibles de la valeur du point au nom d'une réduction des déficits par exemple.
Entre le haut-commissaire aux retraites et le patron de la CGT, le débat a été tendu, samedi 14 septembre, à la Fête de l'Humanité. Jean-Paul Delevoye est venu défendre le projet de réforme des retraites du gouvernement, un projet qui ne reprend aucune des propositions du syndicat selon Philippe Martinez.L'un des modérateurs de la discussion, le directeur de la rédaction de L'Humanité Patrick Apel-Muller, est plusieurs fois intervenu pour tempérer les invectives et les huées d'une partie des centaines de personnes qui assistaient à ce débat, au lendemain d'une grève très suivie à la RATP contre le projet de réforme."C'est le premier ministre qui accepte de débattre avec la CGT", s'est félicité Philippe Martinez avant d'attaquer : "pas une seule des 132 pages de votre rapport (qui sert de base à la réforme du gouvernement, ndlr) ne reprend nos propositions"."Nous avons 42 régimes de retraite, ce qui pose un problème d'équité", a répondu Jean-Paul Delevoye. "Nous avons immédiatement opté sur ce qui fait la richesse de ce pays, la répartition", mais en définissant les "mêmes règles pour tous, le même taux de cotisation, pour qu'à carrière identique, la retraite soit identique", a-t-il argumenté. "Nos concitoyens jugent le système actuel injuste, illisible, nous travaillons à un système dans lequel la retraite sera le reflet du travail", a-t-il poursuivi.Philippe Martinez a déploré le système par points souhaité par le gouvernement. "Le président avait dit 'un euro cotisé, un euro reversé', ils ont modifié, un euro cotisé donnera un point. Mais qui va définir la valeur du point ? Ne pourra-t-il pas baisser au nom, par exemple, de la réduction des déficits ?", s'est-il inquiété."Nous avons proposé d'indexer le point sur les salaires, mécaniquement sa valeur ne peut pas baisser", a rétorqué Jean-Paul Delevoye. Mais, a-t-il convenu, "ce qui pose potentiellement problème, c'est la confiance, qui va déterminer la valeur du point. Ce sont les partenaires sociaux". "Avec une telle gouvernance, sur l'injonction des marchés, des logiques d'austérité, la valeur du point baissera", s'est alarmé Philippe Martinez. "Seules comptent deux choses : à quel âge je peux partir, et avec combien. Ne vous laissez pas embrouiller avec l'âge pivot, d'équilibre... ça, c'est ceux qui ne regardent qu'en termes de dépenses", a-t-il insisté. Jean-Paul Delevoye : "Qui va définir la valeur du point ? Nous proposons que dans la gouvernance il y ait un équilibre entre l'intérêt de l'État et les partenaires sociaux"par France InterLa valeur et la gouvernance du point seront l'un des points-clés des consultations citoyennes lancées par le gouvernement entre septembre et décembre. Si les deux hommes se sont accordés sur la nécessité de résoudre le problème de carrières de plus en plus heurtées et précaires, le haut-commissaire a estimé que ce qu'il préconisait "va redistribuer des carrières ascendantes, longues, vers les précaires".
"L'Amazonie brûle, l'Europe coupable": l'ONG environnementale Greenpeace a déployé vendredi un calicot géant sur la façade du siège de la Commission européenne à Bruxelles pour renforcer la pression sur l'UE dans le combat contre la déforestation, notamment au Brésil.
Déroulée à l'aube sur toute la hauteur de la façade du siège de l'exécutif européen, la banderole géante représente en trompe-l'oeil une trouée dans le bâtiment par lequel on entrevoit une forêt tropicale en flammes. De véritables fumigènes ont été allumés de part et d'autre, a pu constater l'AFP."Les feux en Amazonie sont loin, mais l'Europe jette de l'huile sur les flammes: en achetant du soja et d'autres produits venant des zones déforestées, l'Europe est complice de la destruction en cours en Amazonie et dans d'autres écosystèmes", a affirmé Sini Eräjää, militante en charge de campagne sur l'agriculture et les forêts pour Greenpeace."Les Européens doivent pouvoir faire leurs courses en sachant qu'aucun article dans leur supermarché n'a contribué aux feux de forêts ou aux violations des droits de l'homme, nous avons besoin d'une loi européenne rigoureuse", a-t-elle insisté dans un communiqué.Selon Greenpeace, par le biais de ses importations de boeuf, soja, huile de palme, café et cacao, l'UE est "responsable de plus de 10% de la déforestation dans le monde"."Des entreprises avaient pris des engagements volontaires il y a une décennie pour mettre fin à la déforestation dans leur chaîne d'approvisionnement. Mais ça n'a pas fonctionné, les produits restent importés en Europe avec très peu de contrôles", a expliqué à l'AFP Sébastien Snoeck, militant de Greepeace présent devant la Commission.Selon lui, "on ne peut pas compter" sur le régime du président brésilien Jair Bolsonaro pour protéger la plus grande forêt tropicale du monde, où les incendies ont progressé de 28% en juillet 2020, par rapport à juillet 2019. Le vaste accord commercial non encore ratifié entre l'UE et les pays sud-américains du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay) inquiète: il amènerait l'ouverture accrue des marchés européens à la viande sud-américaine alors que l'élevage est responsable de 80% de la déforestation en Amazonie, selon l'organisation WWF.Un nombre croissant d'Etats membres ont exprimé leurs vives réticences à valider cet accord, face à la menace écologique au Brésil -- "une bonne chose" selon Greenpeace --.Mais alors que la Commission européenne vient de lancer une consultation publique pour affiner sa stratégie contre la déforestation, "il est bon de lui rappeler que les engagements volontaires n'ont pas fonctionné et qu'il faut agir très concrètement", a fait valoir Sébastien Snoeck.
Une vaste opération de rapatriement de centaines de milliers d'Indiens bloqués à l'étranger du fait de la pandémie de Covid-19 a débuté jeudi, avec deux premiers vols au départ des Emirats arabes unis, dans une région qui compte de nombreux ressortissants de ce pays.
Les autorités indiennes ont imposé un confinement strict depuis fin mars et suspendu le trafic aérien international sur leur territoire, laissant de nombreux travailleurs immigrés et étudiants bloqués à l'étranger.Quelque 15.000 ressortissants indiens seront rapatriés de 12 pays par avions ou navires militaires, dans une vaste opération qui a vu le site internet du ministère de l'aviation civile planter mercredi alors que de nombreux ressortissants se sont précipités pour obtenir des billets.Le consulat indien aux Emirats arabes unis, qui a appelé "à la patience et à la coopération" sur Twitter, a indiqué avoir reçu à lui seul 200.000 demandes de rapatriement, souvent des travailleurs ayant perdu leur emploi à cause de l'épidémie.Les pays du Golfe sont très dépendants de la main d'oeuvre bon marché que constituent des millions de travailleurs venus d'Asie, la plupart d'Inde, du Pakistan, du Népal et du Sri Lanka.Mais la pandémie, et son impact économique, a laissé de nombreux travailleurs malades, au chômage, ou encore à la merci d'employeurs peu scrupuleux qui ne leur ont pas versé leurs salaires.Jeudi, de nombreux Indiens se sont ainsi présentés dans les aéroports d'Abou Dhabi et Dubaï pour être rapatriés. Une équipe médicale était présente à l'aéroport de Dubaï, a constaté un journaliste de l'AFP."Nous effectuons des tests par prise de sang. Les résultats sont disponibles en cinq minutes", a indiqué Hind al-Qotbi, cheffe de l'équipe médicale. "Si le test est positif, la personne est placée en quarantaine et nous lui fournissons le traitement nécessaire.""Le mien était négatif. Je suis super soulagé", a témoigné un passager d'une quarantaine d'années sous couvert de l'anonymat. "Ca me fait un peu bizarre de rentrer à la maison, je suis content mais j'ai aussi un sentiment d'incertitude."- Frustrations -"J'ai fait une demande d'urgence au consulat. Je suis sur liste d'attente", confie à l'AFP Ajith. Désireux de rentrer au plus vite pour s'occuper des obsèques de sa mère, cet ingénieur informatique de 43 ans a finalement pu embarquer en cours de journée.Deux vols au départ des Emirats transportant 354 personnes sont arrivés jeudi à Kerala (sud de l'Inde). Un autre vol qui devait partir jeudi de Doha, au Qatar, a été reporté à la fin de la semaine.Un navire militaire est également attendu à Dubaï, et la Haute commission indienne aux Maldives a publié des images sur Twitter d'un navire entrant dans le port de Malé, à la veille de l'évacuation programmée de quelque 1.000 personnes. D'autres avions doivent partir de Malaisie, des Philippines et de Singapour, mais aussi de Londres, San Francisco, New York, Chicago et Washington. Mais la lenteur de l'opération ainsi que le fait que les prix des billets sont à la charge des rapatriés ont nourri les frustrations. "Tant de personnes ont perdu leur emploi ici", raconte Yasin, qui a perdu son travail dans la restauration. "Et maintenant le gouvernement demande que les gens payent leurs billets. Les gens n'ont pas d'argent pour survivre ici, payer pour les vols n'est pas possible du tout.""Certaines personnes seront laissées de côté, c'est inévitable, tout le monde ne peut pas être pris en charge immédiatement", a reconnu Vipul, consul général indien à Dubaï, présent auprès des voyageurs à l'aéroport. Mais des vols quotidiens sont prévus "au cours des cinq ou six prochains jours", a-t-il assuré.
Selon les informations de L'Est Républicain, l'agence régionale de santé (ARS) ouvre une enquête à la suite du décès d'un homme à Dombasle (Meurthe-et-Moselle). Il aurait contacté le Samu à trois reprises, sans être pris tout de suite en charge.
C'est un drame qui a touché le département de Meurthe-et-Moselle. Le quotidien régional L'Est Républicain révèle qu'une enquête va être ouverte par l'agence régionale de santé (ARS) pour tenter d'y voir plus clair concernant le décès mercredi 6 novembre d'un quinquagénaire à son domicile situé à Dombasle. L'homme a succombé à une défaillance cardiaque alors qu'une de ses proches affirme que le Samu centre 15 de Nancy avait été prévenu à plusieurs reprises de son état de santé alarmant. Ce jour-là, aux alentours de 16h, l'homme en question commence à se sentir mal. « Subitement, il s'est senti très mal avec une forte douleur à la poitrine et une jambe qu'il ne parvenait plus à bouger. Il a tout d'abord téléphoné à son médecin traitant, en Moselle. Ce dernier lui a conseillé d'aller aux urgences. Faute de voiture pour l'y conduire, j'ai appelé les pompiers depuis mon portable », affirme cette femme nancéienne présente lors des faits. « Sa vue se troublait, ses jambes ne le portaient plus. »Elle décide donc de composer le 18 qui la redirige immédiatement, comme le veut la procédure, vers le Samu (15) afin de réguler et évaluer la gravité de son cas. « J'explique à mon interlocuteur - un homme - que c'est urgent, qu'il faut venir. On me demande alors si je suis médecin avant de m'entendre dire : 'Vous n'allez pas faire le diagnostic à ma place'. On m'explique qu'il s'agit d'une grippe et qu'il faut l'emmener chez son médecin traitant. Et puis ça raccroche », raconte Marie, la proche de la victime qui se fait appeler ainsi dans L'Est Républicain pour garder son anonymat.Des appels au secours négligés ?A peine trois minutes plus tard, le quinquagénaire décide de rappeler le Samu mais on lui aurait de nouveau raccroché au nez. Marie affirme avoir tenté une troisième fois d'alerter les secours mais le Samu aurait de nouveau mis fin à l'appel. Le quatrième coup de fil a été le bon. « Là, j'ai haussé le ton. Et cette fois, on ne m'a pas passé le Samu ! Et trois pompiers sont arrivés », confie-t-elle. Une fois sur place, alors que les secours commencent à peine à le questionner sur son état de santé, l'homme est victime d'un arrêt cardiaque. Il décède malgré les tentatives de réanimation d'une équipe du Samu venue en renfort.C'est l'incompréhension qui prédomine chez son amie Marie, qui a déposé une main courante et a témoigné auprès des policiers du commissariat de Dombasle. « Je n'ai pas compris pourquoi le Samu a raccroché. J'ai le sentiment qu'à l'autre bout du fil, on a sous-estimé la gravité des appels. J'aurais été soulagée que quelqu'un vienne au premier coup de fil car si effectivement je ne suis pas médecin, j'étais en mesure de déceler si c'était grave ou pas, ça l'était. Lui et moi avions juste besoin d'aide », souligne-t-elle auprès de L'Est Républicain.Le parquet de Nancy s'est emparé de cette affaire après avoir eu écho des propos de cette femme. Une « procédure de recherches des causes de la mort » a été lancée selon le procureur de la République de Nancy François Pérain. « Par ailleurs, il a été demandé au service d'enquête de procéder à la saisie et à l'exploitation de l'enregistrement de la régulation du Samu », annonce-t-il. De son côté, contacté par L'Est Républicain, le CHRU de Nancy confirme qu'une enquête interne est en cours, en collaboration avec l'agence régionale de santé. Elle doit « analyser les conditions de prise en charge du patient. »
Les Français ne dorment qu'un quart d'heure de plus lors du passage à l'heure d'hiver.
L'horloge reculera d'une heure dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 octobre. À 3h du matin, il sera en fait 2h. Mais, contrairement aux idées reçues, le temps de sommeil augmente peu avec le passage à l'heure d'hiver, selon une étude réalisée par le fabricant d'objets connectés Withings, révélée par Le Parisien.L'entreprise a étudié le sommeil de 30.000 de ses clients et le résultat est étonnant : en moyenne les Français ne dorment que 15 minutes de plus lors du passage à l'heure d'hiver. "Pas besoin d'une heure en plus""Cela montre que le corps reste calé sur l'heure d'été. On n'a pas réellement besoin de cette heure de sommeil en plus, donc on se réveille", estime Audrey Rampazzo, responsable marketing France de Withings. Les hommes et les femmes ne sont égaux en terme de sommeil en plus grâce au changement d'heure. Les femmes dorment ainsi, en moyenne, 14 minutes de plus, tandis que les hommes, eux, se réveilleront trois minutes plus tard, gagnant donc 17 minutes.
Le Premier ministre Édouard Philippe a écarté toute nouvelle baisse de l'impôt sur le revenu en 2021 après celle consentie par l'exécutif pour répondre à la crise des "gilets jaunes".
Pas de baisse d'impôt sur le revenu en 2021. C'est ce qu'a annoncé le Premier ministre Edouard Philippe dans un entretien au Journal du Dimanche daté du dimanche 6 octobre. Le chef du gouvernement écarte toute nouvelle baisse importante de l'impôt sur le revenu en 2021, après celle de 5 milliards accordée en 2020. "Si vous me demandez si l'on baissera à nouveau l'impôt sur le revenu de 10 ou même de 5 milliards d'euros en 2021, je ne le crois pas !", a déclaré Édouard Philippe. "Ma priorité, c'est la revalorisation du travail dans un pays où le chômage reste élevé malgré l'amélioration en cours", a-t-il martelé. "Nous voulons que le travail paie davantage", a-t-il ajouté. "Ceux qui travaillent doivent avoir un avantage réel sur les autres. Le pouvoir d'achat, il vient d'abord du salaire !"Un ralentissement de la réduction du bénéfice ? Le gouvernement a prévu cette année une baisse de 5 milliards de l'impôt sur le revenu, comme promis par le président Emmanuel Macron ce printemps à l'issue du "grand débat national" censé répondre à la crise des "gilets jaunes". Et alors que le budget 2020 montre un ralentissement de la réduction du déficit, Édouard Philippe rétorque dans les colonnes du JDD : "nous allons faire adopter un budget qui prévoit un déficit de 2,2 % du PIB - c'est le plus bas depuis 20 ans ! Et on le fait en baissant les impôts ! Ceux qui nous accusent de ne pas faire baisser la dette sont ceux qui l'ont fait monter de 60 % à presque 100 % du PIB quand ils étaient aux affaires, tout en augmentant les impôts".
Une otarie à fourrure a été filmée en train de jeter un poulpe à la figure d'un kayakiste en Nouvelle-Zélande. Une scène surréaliste qui fait fureur sur les réseaux sociaux.
Kyle Mulinder faisait tranquillement du kayak, le weekend dernier avec des amis au large de Kaikoura, lorsqu'il s'est pris une gifle à huit bras en pleine tête. L'agresseur ? Une otarie à fourrure, dont une importante colonie vit dans cette région située au nord de l'île sud de la Nouvelle-Zélande. Son ami sur la même embarcation à deux places, Taiyo Masuda, a filmé l'épisode. "Une otarie a nagé juste à côté de nous, avec un poulpe dans la gueule, elle a fait surface à côté de nous, elle a tenté de mâcher la tentacule mais elle a fini par nous donner une gifle", a raconté Taiyo Masuda à l'AFP. "Kyle était au bon endroit au bon moment". Dans la vidéo, on entend la "victime" crier : "Il y a un poulpe sur mon bateau!", et Taiyo Masuda répliquer : "C'est pas vrai, trop dingue !""C'était super drôle plutôt que terrifiant, on s'est tout de suite écroulés de rire", a-t-il poursuivi. "Je dirais qu'on est du genre à beaucoup pratiquer les activités en extérieur mais je n'avais jamais vu jusqu'à présent ce genre de choses dans la nature. Je vois bien le GIF circuler pendant très longtemps".
La finale de la Ligue des Champions remportée par le Bayern Munich face au PSG (1-0) a attiré dimanche plus de 12 millions de téléspectateurs.
TF1 a rassemblé 11,4 millions de téléspectateurs en moyenne, soit 46,2% de part d'audience (PdA) en diffusant ce rare exploit d'un club français jusqu'en finale, selon les chiffres de Médiamétrie.RMC Sport, qui diffusait le match en crypté, a attiré de son côté 624.000 téléspectateurs en moyenne, selon la chaîne.Même avec son format à huis clos, adapté à la crise sanitaire, la finale de la Ligue des champions s'est affirmée comme un évènement sportif majeur de l'année, d'autant que de nombreuses compétitions et matches ont été supprimés à cause de l'épidémie.La dernière finale jouée par un club français, opposant l'AS Monaco au FC Porto (0-3) en 2004, avait attiré près de 11 millions de téléspectateurs et 44% de part d'audience, sur TF1 déjà. La retransmission télévisée de la finale de la Ligue des Champions avait attiré moins de spectateurs ces dernières années (4,2 millions de spectateurs en 2016 pour Real Madrid-Atlético Madrid par exemple), mais aucun club français n'était à l'affiche. Il faut remonter aux années 1990 pour trouver des audiences encore plus massives: la finale de 1991 entre Marseille et l'Etoile rouge de Belgrade (perdue par l'OM 3-5 aux tirs aux buts) avait rassemblé 17,5 millions de personnes devant la télévision (soit 69,8% de part d'audience ce soir-là).La finale de la Coupe du monde en 2018, entre la Croatie et la France, a été suivie par 19,3 millions de téléspectateurs (82% de PdA) sur TF1. Un million de personnes avaient également suivi la victoire des Bleus sur beIN.
Un incendie s'était déclaré dans la semaine dans une entreprise de transport des cars Abers à Lannilis dans le Finistère. Onze bus avaient brûlés.
Deux hommes ont été mis en examen et écroués samedi 18 mai pour incendies et dégradations volontaires dans le cadre d'une enquête sur l'incendie de onze bus dans le Finistère. Le préjudice total est de deux millions d'euros.Les deux suspects, âgés de 19 ans pour l'un et d'une trentaine d'années pour l'autre, ont reconnu les faits et ont été écroués.Ramassage scolaire perturbéDans la nuit de mercredi à jeudi, un important incendie s'est déclaré dans l'entreprise de transport des cars Abers à Lannilis dans le Finistère. Onze car étaient ainsi partis en fumée. Le transport scolaire avait également été perturbé, l'entreprise effectuant également le ramassage scolaire dans la région, rapportait France Bleu Breizh. Les deux suspects, originaires du Pas-de-Calais, avaient été interpellés quelques heures plus tard. Leurs motivations restent vagues. Les gendarmes de la communauté de brigade de Plabennec sont chargés de l'enquête avec le concours de la Brigade de recherche de Brest.
La conjoncture et les mesures annoncées par l'exécutif font faire effet en 2019, mais ce coup de pouce au pouvoir d'achat va-t-il profiter à l'économie française ?
Le pouvoir d'achat des Français va progresser de manière inédite depuis 10 ans, selon les chiffres de l'Insee, rapporte franceinfo mercredi 19 décembre. Une tendance à mettre au compte de la conjoncture, mais également des mesures annoncées par Emmanuel Macron.L'année 2018 a déjà été bonne sur le front du pouvoir d'achat, avec une hausse de 1,4%. Et pour l'année 2019, l'Insee prévoit une progression de 2%, rien que pour le premier semestre, indique franceinfo. Le ralentissement de l'inflation, mais aussi la baisse du prix du pétrole expliquent ces bons chiffres. Sans oublier les mesures annoncées par Emmanuel Macron à l'automne, avant la crise des "gilets jaunes" : baisse de la taxe d'habitation et des cotisations sociales.Et il faut également prendre en compte les annonces faites pour répondre au mouvement populaire, dont l'influence sera la plus importante, avance franceinfo : prime exceptionnelle versées par les entreprises, suppression de la hausse de la CSG pour les retraités dont la pension est inférieure à 2.000 euros, augmentation de 100 euros pour une partie des salariés touchant le Smic, défiscalisation des heures supplémentaires...Cependant, il y a un revers à la médaille de ce coup de pouce à la consommation. Si les Français l'utilisent pour acheter des produits fabriqués à l'étranger (vêtements, téléphonie...), il pourrait aggraver la balance commerciale déficitaire du pays, sans profiter aux entreprises françaises. D'ailleurs, l'Insee prévoit une croissance limitée pour l'année 2019, aux alentours de 1,9%.Si les mesures annoncées par le président ciblent surtout les ménages les plus modestes, il ne faut toutefois pas écarter la possibilité que le surplus d'argent soit épargné, et donc ne soit pas réinjecté dans l'économie française, estime franceinfo. D'autant plus que, souligne l'Insee, le moral des ménages est au plus bas. C'est pourquoi l'institut de la statistique prévoit pour l'année prochaine une hausse du taux d'épargne de 14,7% à 15,2%. Pourquoi l'Insee prévoit une forte hausse du pouvoir d'achat en 2019 ?par BFMTVLe président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, relativiese cependant cette bonne nouvelle pour le portefeuille des Français. "Ce qu'il faut dire, c'est que le pouvoir d'achat augmente, ça, c'est la vérité statistique sur l'ensemble des Français. Ce qu'il faut dire aussi, c'est que c'est financé par la dette et par l'impôt, a-t-il déclaré sur franceinfo. Normalement, les gains de pouvoir d'achat, ils devraient être financés par les gains de productivité de l'outil productif français."
A deux pas de l'hôpital de Madrid où elles bravent le coronavirus aux urgences, quatre jeunes médecins vivent dans un même appartement et calment, ensemble, les angoisses générées par la pandémie dont elles espèrent sortir "grandies".
C'est dans leur minuscule salon aux étagères ornées de faux cactus et d'un grand disque de Bob Dylan que l'une d'elles, Maria Luisa Prados, a annoncé aux autres, fin mars: "une fille de 28 ans est morte du coronavirus, elle était médecin de famille dans un Centre de santé comme nous"."J'ai ressenti beaucoup d'angoisse, au début. J'ai même eu des blessures aux mains à force de me les laver", reconnaît une autre des colocataires, Lourdes Ramos, éprouvée par le suivi quotidien de "patients qui évoluent bien, puis, du jour au lendemain, peuvent plonger dans un état grave".Maria Luisa et Lourdes ont 29 ans. Ana et Cristina une année de moins. Leurs voisins qui, chaque soir, rendent hommage aux soignants en applaudissant, ignorent que ces quatre femmes postées à une fenêtre sont des médecins en fin d'études, capables d'aller travailler à 8H00 dans un Centre de santé puis d'enchaîner par une garde aux urgences de l'hôpital voisin, jusqu'à 8H00 le lendemain matin.Toutes ont les cheveux longs et un grand attachement à leurs régions d'origine, l'Andalousie et les Canaries. Trois achèveront bientôt leurs études de "médecine familiale et communautaire" et avaient prévu de fêter ça en avril au Vietnam. Mais le 3 mars, le premier décès dû au coronavirus a été annoncé dans le pays et l'épidémie a tué plus de 25.000 personnes depuis. - "Pas immortelles" -Comme d'autres hôpitaux madrilènes, le Gregorio Marañon a été débordé. "Je n'oublierai pas le 24 mars", dit Ana Rubio, le visage mangé par sa chevelure brune, ses lunettes et un masque chirurgical. "Tu enfilais un équipement de protection individuel et tu entrais dans la +zone coronavirus+, qui était en fait tout l'hôpital. Tous les couloirs étaient remplis de patients, de patients, de patients. Beaucoup attendaient un lit depuis 48 heures en dormant sur des chaises".En parlant, Ana revit cette sensation d'impuissance totale qui l'avait saisie - "quelqu'un peut mourir maintenant et je ne m'en rendrais même pas compte" - même si "les gardes se sont améliorées ensuite et on a commencé à comprendre comment le virus fonctionnait".Le pic de l'épidémie fut atteint dans cet hôpital le 1er avril, avec plus d'un millier de patients admis pour coronavirus dont 112 en soins intensifs, dit-elle.Les quatre internes - dont trois filles de médecin - découvrirent alors toutes les insuffisances du système sanitaire mais aussi leur propre fragilité. "Cette expérience va nous aider à grandir comme médecins, à valoriser la vie d'une autre manière", dit Ana qui ajoute par deux fois: "nous ne sommes pas immortelles...". - "Thérapie entre amies" -Au bout de l'immense couloir de l'appartement, Maria Luisa Prados désigne négligemment la baignoire d'une salle de bain désaffectée où s'entassent les tuniques portées au Centre de santé, à laver à 90 degrés. Chacune reste assez discrète sur les situations les plus dures qu'elle a vécues. Mais Maria Luisa a été marquée par la souffrance ressentie par d'autres collègues qui, au plus fort de la crise, quand les respirateurs manquaient, se voyaient contraints de refuser l'entrée de certains patients dans l'unité de soins intensifs... Elles ont parfois pleuré elles-mêmes après avoir annoncé de mauvaises nouvelles à des proches de patients, notamment tous ceux qui dans un premier temps "ne pouvaient pas pénétrer dans la zone coronavirus pour un dernier adieu" à un mourant, ce qui a été autorisé ultérieurement, confie Cristina Rios.Trois d'entre elles ont été envoyées d'office travailler à l'hôpital de campagne du Centre des expositions de Madrid. De ce lieu conçu pour traiter les cas les moins graves, elles sont ressorties galvanisées par l'esprit de "camaraderie" et "la joie" d'avoir vu, finalement, des centaines de patients guéris et reconnaissants. Leurs familles sont loin, leurs petits copains inaccessibles le temps du confinement. Elles redoutent un futur regain de l'épidémie et que l'hôpital de campagne, fermé le 1er mai, soit obligé de rouvrir.Mais ces jeunes femmes enjouées ont passé un pacte non écrit: ne pas laisser le virus envahir toute leur vie. Alors Maria Luisa s'exerce à la danse contemporaine, Lourdes dessine dans ses carnets, Ana soulève des haltères et Cristina prend des cours de guitare par internet.Elles se serrent au salon pour bavarder, jouer aux cartes, danser le swing ou la zumba, et partager les plats mijotés par Ana. Quand Cristina leur joue des chansons folk à la guitare, les autres l'accompagnent avec un clavier de piano et deux ukulélés. "C'est un peu comme une thérapie entre amies, conclut Ana. Notre thérapie, par la musique, le rire, la danse...".
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé vendredi 2 mars qu'elle soutenait la proposition de loi, signée par 29 députés, visant à interdire les "violences éducatives ordinaires", dont la fessée, contre les enfants.
La fessée est-elle en train de vivre ses derniers jours? Probablement. Maintenant que la proposition de loi visant à interdire les violences éducatives ordinaires (VEO), déposée le 22 février, est soutenu par la ministre de la Santé en personne, il fait peu de doute qu'elle sera prochainement adoptée. Le texte, porté par les députés Maud Petit (MoDem) et François Michel-Lambert (LREM), et cosigné par 27 autres députés de tous bords, dit adieu à la fessée mais aussi au chantage et à l'humiliation de certains parents envers leurs enfants. "L'enjeu, c'est d'interdire les châtiments corporels", a précisé la ministre de la Santé, qui souhaite "travailler avec les porteurs du projet de loi pour trouver une voie de passage" et ainsi "rejoindre les grands pays européens qui, pour la majorité d'entre eux, ont publié des lois qui interdisent les violences faites aux enfants dans le cadre de la famille".Près de 87% des enfants concernés par la fessée, selon une étude"87 % des enfants subissent, quotidiennement, des pratiques punitives et coercitives auxquelles les parents ont recours à titre éducatif", explique le texte de loi. Les députés ont choisi de s'appuyer sur les neurosciences pour prouver l'inefficacité de ces punitions corporelles. Comme l'explique Le Parisien, " le jeune enfant ne peut pas gérer ses émotions, le stress ou les surstimulations lorsqu'il est face à des montagnes de jouets dans les supermarchés par exemple, car cela nécessite des connexions neuronales qui ne commencent à se mettre en place qu'à partir de 5-6 ans. Ses crises ne sont donc pas faites pour vous embêter, mais sont une réaction à un état physique qu'il ne peut contrôler." Les fessées, premier pas vers la maltraitanceLes députés se sont également servis d'une étude américaine de l'université d'Austin au Texas de 2016 portant sur 75 études réalisées en 50 ans, sur 160 000 enfants de 13 pays différents. Selon les chercheurs, les punitions corporelles sont susceptibles d'engendrer une augmentation de troubles du comportement chez l'enfant. Elles favorisent l'agressivité, une baisse de l'estime de soi, une baisse des performances scolaires et une attitude antisociale : « C'est un véritable problème de santé publique », explique l'étude. Ces pratiques, qui peuvent paraître anodines pour certains parents, signent parfois le début de la maltraitance dans certaines familles : 75 % des maltraitances caractérisées ont lieu dans un contexte de punitions corporelles, « pour lesquelles les parents n'ont pas appris à empêcher l'escalade » rapportent les scientifiques. La France pourrait donc devenir le 54e pays à interdire les VEO.
Son geste avait suscité l'émoi et l'indignation. Ce vendredi 22 juin, le prêtre s'explique auprès de Franceinfo à propos de la gifle infligée à un enfant.
La vidéo avait fait le tour des réseaux sociaux et provoqué une vague d'indignation. Dimanche 17 juin à Meaux (Seine-et-Marne), la vidéo filmait le baptême d'un jeune enfant de deux ans et demi. Le garçonnet semblait avoir peur et pleurait à chaudes larmes au moment où le prêtre prit sa tête entre ses mains afin de tenter de le calmer. Mais la séquence dérape quand le religieux inflige un gifle au petit garçon. À la suite des contestations nées de la diffusion des images, "des mesures conservatoires ont été prises par l'évêque afin que le prêtre soit suspendu de toute célébration de baptême et de mariage", a indiqué le diocèse de Meaux à Franceinfo. "Ces mesures lui imposent de ne plus intervenir dès maintenant et de ne célébrer des messes qu'à la demande expresse de son curé", expliquent les autorités religieuses locales."J'espérais le calmer""Je termine mon ministère maintenant, c'était mon dernier baptême. Il y a une fin à tout", a de son côté confié el prêtre de 89 ans à Franceinfo. "C'était entre une caresse et une petite tape. J'espérais le calmer, je ne savais pas très bien que faire", a-t-il tenté d'expliquer. Il raconte ensuite au site d'information les circonstances et le contexte qui ont amené à ce geste. "Pendant la messe, tout s'est bien passé. Mais au moment du baptême, le bébé a commencé à pleurer. Il a deux ans et demi, ce n'est pas un bon âge pour baptiser", explique le prêtre. "À cet âge, ils sont grands donc ils savent que quelque chose se passe, mais ils sont encore trop petits pour comprendre et réaliser. Là, l'enfant criait beaucoup et il fallait que je lui tourne la tête pour faire couler l'eau. Je lui disais 'calme-toi' mais il ne se calmait pas. J'ai essayé de le tenir proche, tout contre moi pour tenter de le calmer", argumente-t-il à Franceinfo."Je trouve que la réaction est disproportionnée"Du côté du diocèse, on tente de trouver une explication. "Cette perte de sang-froid s'explique par l'âge et la fatigue du prêtre. Elle s'explique mais elle ne s'excuse pas. Un baptême, c'est éprouvant, c'est très long", apprend-on. "Je me suis excusé de ma maladresse. De mon point de vue, il me semble que ça a été un baptême normal", insiste l'écclesiaste."Je n'ai rien à cacher. Mais ça a été mal interprété, je trouve que la réaction est disproportionnée", ajoute-t-il à Franceinfo. "Il aurait préféré que cela se passe autrement. Nous n'avons pas d'élément sur la famille. Elle est restée discrète", communique le diocèse. Franceinfo indique que la maman du jeune enfant sera reçue vendredi 22 juin par le curé de la paroisse.
Un étudiant australien peu suivi sur les réseaux sociaux et qui n'a jamais mis les pieds en Chine est devenu la cible improbable de la colère de Pékin, alors que les relations bilatérales se détériorent.
Lorsqu'un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères s'en est pris personnellement à Drew Pavlou, lors d'une conférence de presse, la campagne menée à son encontre a franchi un nouveau cap. Dans un premier temps, ce jeune homme de 21 ans s'est lui-même placé dans le collimateur de Pékin en organisant en juillet 2019 un petit rassemblement à l'université du Queensland, où il étudiait, pour protester contre la politique du gouvernement chinois.Depuis, le Global Times, un tabloïd nationaliste chinois, a publié une série d'articles le stigmatisant. Qualifié d'"émeutier opposé à la Chine", il l'a présenté comme celui qui incarne le racisme à l'encontre des Chinois en Australie.L'étudiant en philosophie déclare avoir fait l'objet de menaces de mort après avoir été qualifié de "séparatiste" par des représentants chinois en Australie. En août, il a été pris pour cible par le ministère des Affaires étrangères à Pékin quand le porte-parole a été interrogé sur une photo devenue virale montrant un diplomate chinois en train de marcher sur le dos d'habitants de Kiribati, un pays du Pacifique.Il a accusé alors Drew Pavlou d'avoir révélé cette photo. "Cette personne a toujours été contre la Chine pour des raisons politiques", a affirmé le porte-parole, bien que M. Pavlou ne soit pas l'auteur de ce cliché et qu'il n'a pas été le premier à le partager.L'étudiant dit avoir été "profondément choqué" par ces propos."C'est étrange pour une super puissance de se focaliser sur un étudiant australien de 21 ans, un Australien qui est fondamentalement très stupide et fait beaucoup de choses stupides", a déclaré M. Pavlou à l'AFP.Parfois, son militantisme controversé s'est retourné contre lui.Il a ainsi été accusé de racisme après avoir posé, au début de la pandémie de coronavirus, devant l'Institut Confucius de son université, financé par la Chine, avec une pancarte "risque biologique Covid-19".- Corde sensible -Aujourd'hui, il dit regretter cette farce mais soutient ne toujours pas comprendre pourquoi il demeure dans la ligne de mire de Pékin.Une des explications est qu'il a touché une corde sensible.En plus d'accuser Pékin de répression à Hong Kong, dans le Xinjiang et au Tibet, M. Pavlou a attiré l'attention sur les relations entre les universités australiennes et chinoises.Ces liens font désormais l'objet d'une enquête de la part des autorités australiennes qui redoutent que l'afflux d'argent chinois puisse avoir compromis l'intérêt national.Elaine Pearson, directrice de la section australienne de l'organisation Human Rights Watch, a souligné que cela n'a fait qu'attirer d'avantage l'attention de Pékin, particulièrement "susceptible", sur le jeune homme.Les plaisanteries de M. Pavlou ont également conduit l'Université du Queensland à constituer un dossier pour des manquements disciplinaires. Ces derniers vont de messages incendiaires sur les médias sociaux à l'utilisation, dans un magasin du campus, d'un stylo sans le payer.En mai, après une audience à huis clos, il a été exclu de l'Université pour deux ans. Sa peine a été réduite en appel à une suspension jusqu'à fin 2020.L'étudiant a décidé de poursuivre l'université, son chancelier et son vice-chancelier, réclamant 3,5 millions de dollars australiens (2,20 millions d'euros) pour rupture de contrat et diffamation. L'université a fait l'objet de critiques au sujet de la gestion de cette affaire, notamment de la part de l'ancien Premier ministre Kevin Rudd, qui a affirmé qu'elle pourrait être considérée comme "s'étant agenouillée devant Pékin". Comme de nombreux établissements d'enseignement supérieur australiens, l'université du Queensland est devenue très dépendante des frais de scolarité des étudiants étrangers pour financer la recherche et les places d'étudiants australiens.En 2019, environ 182.000 étudiants chinois étaient inscrits dans les universités australiennes, ce qui représente une véritable manne pour l'économie du pays.Une porte-parole de l'Université du Queensland a nié toute "motivation politique" dans cette sanction disciplinaire contre M. Pavlou.Ce dernier, qui ne semble pas être intimidé par Pékin, affirme n'avoir jamais "souhaité être un militant politique" et s'être contenté d'organiser une seule manifestation "pour perturber le campus".
Un comportement plus fréquent dans les grandes agglomérations et dans la région parisienne, selon l'auteur de l'étude.
Insultes, remarques, agression, harcèlement... Pour certaines femmes sortir de chez soi peut s'avérer très compliqué. Selon une étude de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), publiée mardi 25 septembre, un quart des femmes déclarent ne pas sortir de chez elles sans compagnie. Un constat alarmant. Les Français, et particulièrement les Françaises, sont nombreux à éprouver un sentiment d'insécurité. Selon la dernière étude de l'ONDRP, 17 % des personnes interrogées renoncent à sortir seules pour des raisons de sécurité. "T'es jolie", "On peut parler ?" "Mais t’es lesbienne ?" Ce harcèlement de rue subi par les femmespar BFMTV89% des sondés sortent le soir seulement s'ils sont accompagnésParmi ces individus, 50 % déclarent éviter de sortir sans compagnie dès le début de soirée et 39 % uniquement la nuit. Environ 6 % évitent de sortir la plupart du temps, y compris en journée. Chez les Françaises, elles sont 26 % de femmes à ne pas sortir seules de chez elles, contre 6 % pour les hommes. "Ce comportement est plus fréquent dans les grandes agglomérations, 100.000 habitants et plus, et dans l'agglomération parisienne où l'on observe un taux de 21 %", a détaillé Hugo d'Arbois de Jubainville, auteur de l'étude à BFMTV.40 % des victimes de vols violents renoncent à sortir seules"C'est un comportement qui va être plus ou moins fréquent selon les caractéristiques personnelles des personnes interrogées, mais aussi selon leurs expériences", poursuit l'auteur de l'étude. Selon les statistiques, 22 % des sondés les plus âgées et 20 % des jeunes (de 14 à 25 ans) prennent des précautions à cause du sentiment d'insécurité dans leur quartier. Près des deux tiers des 66 ans, et plus, ne sortent d'ailleurs pas de chez eux sans compagnie dès le début de soirée. Par ailleurs, près de 40 % des victimes de vols violents renoncent également à sortir de chez eux sans compagnie.
l'Elysée a annoncé, vendredi 20 juillet, qu'il licenciait Alexandre Benalla.
Un mariage annulé pour cause de garde à vue. Alexandre Benalla, le collaborateur d'Emmanuel Macron filmé en train de frapper un homme lors des manifestations du 1er mai dernier à Paris, a été placé en garde à vue, vendredi 20 juillet. Selon Le Parisien et M6, l'ex-chargé de mission à l'Élysée aurait dû se marier, samedi 21 juillet, à 11 heures à la mairie d'Issy-les-Moulineaux. Affaire Benalla : qui est ce collaborateur de Macron filmé en train de frapper un manifestant ?par Le ParisienLe domicile de ce dernier, situé à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), a été perquisitionné dans la matinée. Selon nos confrères, l'homme aurait dû s'unir "devant une cinquantaine d'invités. La cérémonie civile devait se poursuivre dans un restaurant du XVIe arrondissement de Paris". Les gardes à vue d'Alexandre Benalla et de Vincent Crase prolongéesAlexandre Benalla a été placé en garde à vue, le 20 juillet, pour violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public, usurpation de fonctions, port illégal d'insignes réservés à l'autorité publique, complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéo protection. Le parquet de Paris a annoncé, samedi 21 juillet, la prolongation de sa garde à vue, ainsi que de celle de Vincent Craser. L'affaire a éclaté après la publication d'une vidéo, par le journal Le Monde le 18 juillet, où l'on aperçoit Alexandre Benalla frapper violemment des manifestants lors du défilé du 1er mai. Il portait un casque de CRS et un brassard de la police, alors qu'il n'avait qu'un statut d'observateur. L'Élysée a engagé une procédure de licenciement à son encontre.Dans le cadre de cette enquête, dont les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) et à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). En plus de l'enquête préliminaire, ouverte jeudi 19 juillet à l'initiative du parquet de Paris, une autre, administrative, a été lancée par la "police des polices" et une troisième par l'Assemblée nationale.
Le Parisien Magazine s'est procuré quelques extraits du livre "Romy Schneider intime". L'occasion d'en apprendre un peu plus sur la vie de l'actrice au destin tragique et sur son histoire d'amour avec Alain Delon.
Le 29 août prochain paraîtra "Romy Schneider intime", d'Alice Schwarzer. La journaliste allemande y retranscrit un interview de l'actrice datant du 12 décembre 1976. Un entretien passionnant, dont Le Parisien Magazine s'est procuré quelques extraits. Romy Schneider y raconte notamment ses cinq ans d'amour avec Alain Delon. Si de l'extérieur, ils avaient tout pour être heureux, la réalité était tout autre. Leur relation a commencé à battre de l'aile lorsque la carrière d'Alain Delon a décollé. "Quand j'avais fait la connaissance d'Alain, il était un débutant prometteur. Tandis que j'étais une actrice célèbre. Puis, quand nous rencontrions de grands réalisateurs, ils s'entretenaient avec Alain de leurs prochains projets. Ils me faisaient la grâce de quelques mots amicaux. J'étais déprimée. Je réagissais avec irritation à chaque nouveau succès remporté par Alain, à chaque annonce d'un fructueux contrat qu'il signait. Je vivais avec lui. Mais je ne n'étais finalement pas la mère dont un homme comme lui avait peut-être besoin, pas la femme qui lui repriserait ses chaussettes, lui préparerait à manger et l'attendrait à la maison. J'étais une actrice et je voulais travailler. Pour la première fois de ma vie, le succès d'un autre me rendait jalouse", avait raconté Romy Schneider à Alice Schwarzer.Lors de leur première rencontre à l'aéroport d'Orly en 1958 à l'occasion du tournage d'un film, le contact avait d'ailleurs été glacial. "Devant la passerelle se tenait un type trop beau, trop bien coiffé, trop jeune, vêtu en gentleman avec cravate et col sur un complet exagérément à la mode : Alain Delon. Je trouvais ce garçon inintéressant. Lui aussi me trouva 'à vomir'. Une mignonne petite Viennoise prétentieuse et gourde, sans originalité. Quelques mois plus tard, Alain fonçait d'un grand film à un autre. Moi, j'étais à la maison". Une solitude dont a beaucoup souffert Romy Schneider. "J'ai été très seule dans ma vie. Et j'ai beaucoup pleuré", reconnaîtra l'actrice.
L'explosion du 4 août à Beyrouth a éventré la façade de son bar et dévasté l'intérieur. Au milieu des ruines, Gizelle Hassoun est déterminée à relancer son affaire et, dans un Liban en crise, une seule solution: le crowdfunding.
"Cet endroit, c'est ma vie", confie la copropriétaire de Madame Om, un pied sur un amas de pierres brisées, persiennes déchiquetées et bois cassé, à l'endroit même où se trouvait autrefois la piste de danse de son pub dans le quartier de Gemmayzé.La façade bleue décorée des traditionnelles fenêtres à triples arches a été soufflée par l'explosion, offrant une vue imprenable sur les ruines du port."D'un seul coup, bam, il n'y avait plus rien", déplore l'entrepreneure.Derrière elle, sur un mur qui tient encore debout, des photos en noir et blanc de l'astre de l'Orient, Oum Kalthoum, qui a inspiré le nom du bar.L'établissement, réputé LGBT friendly, accueillait autrefois des drags show. Aujourd'hui, le balcon s'est effondré, le sol s'est affaissé. Pour reprendre l'affaire, il va falloir trouver un autre endroit.Sur sa page de crowdfunding en ligne, Mme Hassoun a déjà récolté un peu plus de 5.000 dollars (environ 4.200 euros) sur les 85.000 qu'elle réclame."On organise une collecte de fonds pour peut-être pouvoir reconstruire quelque chose, se relever, redonner du travail à nos employés", plaide la quadra dynamique.- "Très forte solidarité" -L'explosion du 4 août a fait plus de 190 morts et 6.500 blessés. Le drame a dévasté les quartiers bobos animés qui, à quelques encablures du port, accueillaient la vie nocturne trépidante de Beyrouth.Pour les bars, cafés hypsters et restaurants de Gemmayzé et Mar Mikhaël, l'explosion était le drame de trop, après des mois de crise économique et de fermeture imposée pour cause de Covid-19.En l'absence d'aides publiques, sans possibilité de prêt bancaire dans un Liban en faillite, le crowdfunding s'est imposé comme la seule possibilité pour espérer remettre sur les rails leur commerce et payer les salaires.Les donations affluent surtout de l'étranger, dans un pays où la crise n'a épargné aucune classe sociale.Un mois et demi après la tragédie, certains établissements ont rouvert, au milieu d'immeubles effondrés et de bâtisses désertes.Comme le petit café Cortado, lancé par Hany Bourghol début 2019 avec un associé.Pour financer les travaux, cet avocat franco-libanais qui vit entre Beyrouth et Dubaï a contracté un prêt aux Emirats arabes unis. Il espère le rembourser grâce au crowdfunding."On ne peut pas attendre que l'armée ou le gouvernement bougent", martèle-t-il.L'avocat de 37 ans a déjà levé un quart des 20.000 dollars attendus.Un ami qui vit en Roumanie et l'avait initié aux secrets des baristas a pu convaincre plusieurs cafés roumains de reverser une partie de leurs bénéfices à Cortado."Il y a eu une très forte solidarité", se réjouit M. Bourghol.Pour aider à reconstruire la salle d'escalade où elle s'entraîne, Laura Karam a aussi lancé une campagne de crowdfunding.Grâce à elle, le Flyp centre, situé dans le quartier de Karantina jouxtant le port, a déjà récolté plus de 16.000 dollars."On a demandé aux fans d'escalade à l'étranger de nous aider", ajoute la jeune femme de 24 ans.- "Tout reconstruire" -Elle prend en photo des volontaires sur une grue qui enlèvent les prises du mur d'escalade endommagé. Elle postera ensuite les clichés en ligne."Il faut tout reconstruire à Beyrouth", martèle résolument Mme Karam.Un total de 19.115 commerces et entreprises mais aussi 962 restaurants ont été affectés par l'explosion, d'après l'armée.De l'aveu des autorités, celle-ci a eu lieu dans un entrepôt où étaient stockée depuis des années et "sans mesures de précaution" une énorme quantité de nitrate d'ammonium.Pour mobiliser encore plus de fonds, Diala Sammakieh, copropriétaire du Flyp centre, a lancé aussi une campagne de crowdfunding. L'objectif: réparer les dégâts sur un site de parkour adjacent au mur d'escalade mais aussi payer les salaires des employés.La quadragénaire, qui a aussi vu son appartement détruit par l'explosion, ne se berce guère d'illusions quant à une aide de l'Etat."Je ne pense pas que le gouvernement va faire quoi que ce soit pour nous", lance-t-elle. "Même si l'explosion, c'est eux".
Celle qui fait rire les Français depuis maintenant plus de dix ans déclarait au magazine Elle du 10 novembre 2016, que lorsqu'elle arrête un spectacle, elle ne peut pas le reprendre. Même sanction pour la cérémonie des César 2017 qu'elle ne compte pas orchestrer de nouveau. Explications.
Les César : un exercice périlleuxLa 41e cérémonie des César, qui a eu lieu en février dernier, a été ce que l'on appelle communément un carton. L'événement qui récompense les talents du cinéma français et étranger souffre parfois de critiques sévères pour son manque de dynamisme. Et ce malgré des maîtres de cérémonie qui ont su rivaliser d'imagination pour le présenter au fil des années comme Edouard Baer, Gad Elmaleh ou Valérie Lemercier. Mais Florence Foresti a su faire la différence en 2016 avec un show grandiose, drôle, vif d'esprit et de corps, entourée par ses artistes préférés lors de sketchs. Vanessa Paradis, le duo du Palmashow ou encore Audrey Lamy lui avaient notamment prêté main forte ce soir-là.Mais il faut croire que l'humoriste souhaite rester sur l'image éclatante de son succès (2,5 millions de téléspectateurs sur Canal+ selon Médiamétrie), au lieu de s'y accrocher. Elle n'envisage effectivement pas de revêtir le smoking élégant de maîtresse de cérémonie pour l'édition 2017, costume qu'elle avait pourtant longtemps rêvé de porter autrefois. "On n'est pas venu me chercher, c'est moi qui suis allée postuler", confiait-t-elle à ce propos à l'émission Clique en 2016.Au suivant ?Concernant les prochains prétendants au titre d'hôte de cérémonie, des noms se susurrent déjà dans les médias, notamment celui de Patrick Timsit. Ce dernier expliquait d'ailleurs sur C8, la semaine dernière, qu'il avait été contacté par les organisateurs. Une information qui doit être confirmée ou infirmée en octobre prochain par l'Académie elle-même. À suivre, donc.Il est fort à parier que Florence Foresti doit nous réserver quelques surprises de taille pour l'année à suivre. L'actrice sera notamment à l'affiche de "De plus belle", une comédie signée Anne-Gaëlle Daval, un film au casting étonnant car l'humoriste donnera la réplique au réalisateur et acteur Mathieu Kassovitz. Nul doute que la Lyonnaise la plus drôle de France saura une nouvelle fois, nous plaire.
La France a démenti vendredi que le chef de l'opposition vénézuélienne Juan Guaido se soit réfugié dans son ambassade à Caracas, comme l'a affirmé le chef de la diplomatie vénézulienne Jorge Arreaza en réclamant son arrestation.
"M. Juan Guaido ne se trouve pas à la résidence (de l'ambassadeur) de France à Caracas", a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Agnès von der Mühll. "Il n'est dans aucune de nos enceintes" à Caracas, a-t-elle ajouté, interrogée par l'AFP, en relevant que la France l'avait "confirmé à plusieurs reprises aux autorités vénézuéliennes". Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères a affirmé jeudi que l'opposant se trouvait dans "l'ambassade de France" et qu'un autre opposant, Leopoldo Lopez, avait lui trouvé refuge à la résidence de l'ambassadeur d'Espagne."Nous ne pouvons pas entrer dans les locaux d'une ambassade de quelque pays que ce soit (...) et faire en sorte que la Justice arrête de force", a-t-il ajouté en référence à l'inviolabilité des représentations diplomatiques.Le procureur général Tarek William Saab accuse Juan Guaido d'avoir fomenté une tentative d'invasion avec la complicité des Etats-Unis, début mai, et d'encourager des actions déstabilisatrices "en pleine pandémie" du nouveau coronavirus."C'est une honte pour la diplomatie de l'Espagne, c'est une honte pour la diplomatie de la France ce qui s'est passé et ils vont en payer le prix très, très bientôt", a martelé le chef de la diplomatie vénézuelienne.Lundi, le président vénézuélien Nicolas Maduro avait déjà suggéré que son rival Juan Guaido pouvait s'être "caché dans une ambassade".- Pour des "élections libres" -Au total, 45 personnes, dont deux anciens soldats américains, ont été arrêtées pour leur implication présumée dans cette "invasion" manquée, qui avait consisté en un débarquement d'hommes le 3 mai à Macuto, à moins d'une heure de route de Caracas sur la côte caraïbe. Washington a démenti toute implication.En mars, Juan Guaido avait déjà été convoqué par le ministère public dans le cadre d'une enquête pour "tentative de coup d'Etat" et "tentative de magnicide" contre le président Nicolas Maduro.Les Etats-Unis, qui qualifient le président socialiste de "dictateur" et souhaitent sa chute, ont imposé des sanctions sur les exportations de brut du Venezuela, ainsi qu'à l'encontre de nombreux responsables gouvernementaux et militaires du pays.Nicolas Maduro, au pouvoir depuis 2013, jouit de son côté du soutien de Cuba, de la Chine et de la Russie.L'Iran lui aussi envoyé de façon très démonstrative un premier pétrolier le 26 mai afin de pallier les difficultés de l'industrie locale d'extraction et de raffinage de brut, à genoux en raison de la grave crise économique qui sévit au Venezuela.Comme la France et l'Espagne, une cinquantaine de pays dans le monde reconnaissent M. Guaido comme président par intérim, plutôt que M. Maduro, élu chef de l'Etat, selon eux, au moyen de graves irrégularités."Seule une voie démocratique et des élections libres, transparentes et crédibles permettront de (...) résoudre durablement" la crise politique au Venezuela "et de mettre un terme aux souffrances de la population vénézuélienne", a souligné le Quai d'Orsay en appelant à la recherche d'une "solution politique" entre les deux camps.Des tensions diplomatiques sont apparues en mai entre Paris et Caracas au sujet du traitement réservé à l'ambassadeur de France au Venezuela, Romain Nadal.Depuis le 2 mai, des policiers vénézuéliens gardent en permanence la rue où il réside et sa résidence est privée d'eau et d'électricité.La France a convoqué le 14 mai l'ambassadeur du Venezuela à Paris pour protester contre cette situation qui "porte atteinte au fonctionnement normal" d'une représentation diplomatique.
8-MAI. Guy Duchesne, président de l'association des anciens combattants d'Afrique du Nord de Rambouillet, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi après avoir été passé à tabac.
Il devait participer aux commémorations de l'armistice de la Seconde Guerre mondiale dans sa ville.Le président de l'association des anciens combattants d'Afrique du Nord (Fnaca) de Rambouillet (Yvelines) est décédé dans la nuit de dimanche à lundi, à l'hôpital Marie-Lannelongue du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), où il avait été conduit après avoir été agressé, révèle le Parisien lundi 8 mai. Guy Duchesne, 80 ans, "a été passé à tabac, dimanche après-midi à Rambouillet, par un jeune homme ivre : son cœur malade ne l'a pas supporté", indique le quotidien. "Guy Duchesne promenait son chien à l'étang de la Tour dimanche. Vers 17h30, une altercation, semble-t-il liée à la présence d'un autre chien, non tenu en laisse, éclate avec un homme qui passe la journée en famille au bord de l'eau. Le fils de ce dernier, âgé de 21 ans, s'en mêle, raconte le Parisien. Le jeune homme, visiblement sous l'emprise de l'alcool, frappe Guy Duchesne à coups de poing, avant qu'un pêcheur ne vienne s'interposer. Pour cette intervention, ce dernier reçoit lui aussi des coups. L'octogénaire continue sa route avant d'être terrassé par un arrêt cardiaque. Alertés, les secours parviennent à le ramener à la vie, mais le retraité décédera finalement à l'hôpital.""Lorsque les gendarmes et les policiers interviennent à leur tour, la famille en cause, originaire de Guyancourt, s'en prend à eux", poursuit le Parisien, qui précise que le jeune homme et son oncle ont été placés en garde à vue à Trappes. L'agresseur présumé a reconnu avoir donné un coup de poing. Il devrait être poursuivi pour "coup ayant entraîné la mort, sans intention de la donner"."Malgré son âge, ses problèmes cardiaques - on lui a fait un triple pontage et on lui a posé un Stein - mon père était très actif. En ce moment, il faisait de la peinture. Il avait un agenda encore plus rempli que celui d'un chef d'entreprise...", témoigne, auprès du Parisien, le fils aîné de Guy Duchesne. UNE "FIGURE DE LA VILLE""Figure de la ville", le retraité était très apprécié, précise le quotidien. "Nous avons appris son décès juste avant la commémoration du 8 mai 1945 ce lundi matin, confie tristement le maire (LR) de Rambouillet, Marc Robert. Il devait être le porte-drapeau de la Fnaca, comme d'habitude. La cérémonie a eu un goût amer. C'était un ami de mes parents. Les circonstances de sa mort sont épouvantables."Le maire souligne : "C'était quelqu'un de très investi dans la vie de la commune". Le retraité présidait l'association locale de la Fnaca depuis près de dix ans. Il a aussi "tenu aussi les rênes de celle des pêcheurs de la ville durant quinze ans et du temps de son activité, celle des chauffeurs routiers", précise encore le journal. La ville de Rambouillet devrait bientôt lui rendre hommage, a indiqué le maire.